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Oscillateurs sinusoïdaux Chapitre 4

Chapitre 4 :

Oscillateurs sinusoïdaux
1. Introduction :
Dans certaines applications électroniques, un dispositif instable générant un signal périodique
à des fréquences bien définies est très utile. Un tel dispositif s’appel oscillateur. Un oscillateur
est un montage électronique permettant d’obtenir un signal alternatif à partir de la tension
continue des sources qui servent à polariser les composants actifs du montage. Dans un
système électronique, cet oscillateur a souvent le rôle d’une source de référence de tension, de
fréquence ou de temps. Ainsi sont utilisées : l’horloge d’un micro-ordinateur, la base de temps
d’un oscilloscope…etc. Suivant la nature des signaux fournis, les oscillateurs se divisent en
deux grandes familles :
- Les oscillateurs sinusoïdaux (ou harmoniques) qui fournissent un signal quasi-
sinusoïdal.
- Les oscillateurs à relaxation qui produisent un signal non sinusoïdal (créneaux, dents
de scie…etc).
2. Oscillateurs à réactions
2.1. Principe
La structure d’un oscillateur peut se ramener à celle d’un système bouclé (ou en boucle
fermée) constitué par :
- Une chaîne directe ou d’action de fonction de transfert A(p).
- Une chaîne de retour ou de réaction de transmittance B(p).
- Un comparateur qui réalise la différence entre le signal d’entré et la partie du signal de
sortie réinjectée à l’entrée.

Figure 1 : Système bouclé

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Oscillateurs sinusoïdaux Chapitre 4

La fonction de transfert s’écrit :


S ( p) A( p)
T ( p)  
E ( p) 1  A( p) B( p)
 A( p) E ( p)  1  A( p) B( p)S ( p)

Lorsque le signal d’entrée e(t) est nul, on peut écrire que 1  A( p) B( p)S ( p)  0 et pour avoir
S ( p)  0 il faut et il suffit que : 1  A( p) B( p)  0  A( p) B( p)  1 d’où le critère de
Barkhausen ou condition d’auto-oscillation

ReA( j) B( j)  1  A( j) B( j)  1


A( j) B( j)  1   
ImA( j) B( j)  0  Arg A( j) B( j)    2k

Remarques :
- L’amplitude des oscillateurs et limitée par la saturation des composants.
- Dans la pratique la condition d’accrochage est obtenue pour A( j) B( j) légèrement

supérieur à 1.
2.2. Oscillateurs basses fréquences
a- Oscillateurs à pont de Wien
La réaction étant de type tension - série. Le quadripôle de réaction (R,C) est appelé « réseaux
de Wien » ou « pont de Wien » .

Figure 2 : Oscillateurs à pont de Wien

 Chaine directe
S ( p) R
A( p)   1 2
E ( p) R1

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Oscillateurs sinusoïdaux Chapitre 4

 chaine de retour
 1  RCp
Z1  RCp
V ( p) Z2 
B( p)   avec
S ( p ) Z1  Z 2 Z  R
 2
1  RCp
RCp
 B( p) 
1  3RCp  ( RCp ) 2
 Condition d’oscillation : on ferme l’interrupteur K, alors V(p)=E(p)
S ( p) E ( p)
A( p) B( p)  1
E ( p) S ( p)
R RCp
(1  2 )( ) 1
R1 1  3RCp  ( RCp ) 2
R2 1
1  1  3RCp 
R1 RCp
R2  1 
1  3 j  RC 
R1  RC 
 R2
1  R  3
 1

 RC  1  0
 RC
1
On aura ainsi : R2  2 R1 ; osc 
RC
On trouve à la sortie un signal s(t) quasi sinusoïdal (presque sinusoïdal), de fréquence f osc, à
condition que R2 ≥ 2R1.
b- Oscillateur déphaseur « phase shift »
La réaction étant de type tension parallèle. Le quadripôle de réaction est un circuit à résistance
et capacité qui fournit un déphasage entre la sortie est l’entrée.

Figure 3 : Oscillateur déphaseur

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Oscillateurs sinusoïdaux Chapitre 4

 Chaine directe
S ( p) R
A( p)   2
E ( p) R1
 chaine de retour
1 S ( p) 6 5 1
  1  2

B( p) V ( p) RCp ( RCp ) ( RCp ) 3
 Condition d’oscillation : on ferme l’interrupteur K, alors V(p)=E(p)
S ( p) E ( p)
A( p ) B( p )  1
E ( p) S ( p)
1 R 6 5 1
 A( p)    2  1  2

B( p) R1 RCp ( RCp ) ( RCp ) 3
R2 5  6 1 
  1  j   3
( RC)  RC ( RC) 
2
R1
 R2 5
 R  1  ( RC) 2
 1

 6  1 1 R
 0  ( RC) 2    2  1  5  6  29
 RC ( RC) 3
6 R1

1
On aura ainsi : R2  29 R1 ; osc 
6 RC
On trouve à la sortie un signal s(t) quasi sinusoïdal (presque sinusoïdal), de fréquence fosc, à
condition que : R2 ≥ 29R1.
2.3. Oscillateurs hautes fréquences
a- Oscillateur Colpitts
La réaction est de type tension série.

Figure 4 : Oscillateur colpitts

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Oscillateurs sinusoïdaux Chapitre 4

 Chaine directe

 1 lp
Z  (lp // C p )  1  lC p 2
S ' ( p) R S ( p) Z 
 1 2 
e e
et avec )
E ( p) R1 S ' ( p) R  Z C  1 2C C
 e C1  C 2
S ( p) R Z R lp R 1
A( p)   (1  2 )( )  (1  2 )( )  (1  2 )(
E ( p) R1 R  Z R1 lp  R(1  lC e p )
2
R1 1
1  R(Ce p  )
lp
 chaine de retour
C1 p V ( p) C1 C
V ( p)  S ( p )  B( p )    e
C1 p  C2 p S ( p) C1  C2 C2
 Condition d’oscillation : on ferme l’interrupteur K, alors V(p)=E(p)
S ( p) V ( p) C R 1
A( p) B( p)   1  ( e )(1  2 )( ) 1
E ( p) S ( p) C2 R1 1
1  R(Ce p  )
lp
Ce R 1 1
( )(1  2 )  1  R(Ce p  )  1  jR (Ce   )
C2 R1 lp l
 Ce R2 R2 C 2 C2
( C )(1  R )  1  1  R  C  1  C
 2 1 1 e 1

 R(C   )  0  lC 2  1
1
 e
l
e

R2 C2 1 1 1 1
On aura ainsi :  ; osc  (  )
R1 C1 lC e l C1 C2

R2 C2
Dans la pratique l’oscillation sinusoïdale prend naissance lorsque 
R1 C1
b- Oscillateur Clapp
La réaction est de type tension série.

Figure 5 : Oscillateur clapp

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 Chaîne directe :
S ' ( p) R
 1 2
E ( p) R1
 1
 lp 
1 1 Cp 1
Z  //( lp  ) 
 Ce p Cp
1  Ce p (lp 
1
) Ce p 
1
S ( p) Z 
 avec  Cp
lp 
1
S ' ( p) R  Z  Cp

C  C1C 2
 e C1  C 2
S ( p) 1
 
S ' ( p) 1
1  R(Ce p  )
1
lp 
Cp
R2
1
S ( p) R Z R1
A( p)   (1  2 )( )
E ( p) R1 R  Z 1
1  R(Ce p  )
1
lp 
Cp
 Chaine de retour :
C1 p
V ( p)  S ( p)
C1 p  C 2 p
V ( p) C1 C
 B( p)    e
S ( p) C1  C 2 C 2

 Condition d’oscillation : on ferme l’interrupteur K, alors V(p)=E(p)


S ( p) V ( p) C R 1
A( p ) B( p)   1  ( e )(1  2 )( ) 1
E ( p) S ( p) C2 R1 1
1  R(Ce p  )
1
lp 
Cp
Ce R 1 1
( )(1  2 )  1  R(Ce p  )  1  jR (Ce   )
C2 R1 1 1
lp  l 
Cp C
 Ce R2 R2 C 2 C2
( C )(1  R )  1  1  R  C  1  C
 2 1 1 e 1
 1 1
 R(Ce   )  0  Ce (l  ) 1

1 C 
l 
 C

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R2 C2 1 1 1 1 1 1 1
On aura ainsi :  ; osc  (  )  (   )
R1 C1 l Ce C l C1 C2 C

c- Oscillateur Hartley
La réaction est de type tension série.

Figure 6 : Oscillateur Hartley


 Chaîne directe :
S ' ( p) R
 1 2
E ( p) R1
 1 lp
S ( p) Z Z  (lp  )
 avec  Cp 1  lCp 2
S ' ( p) R  Z l  l  l
 1 2

R2
1
S ( p) R Z R lp R1
A( p)   (1  2 )( )  (1  2 )( )
E ( p) R1 R  Z R1 lp  R(1  lCp 2 ) 1
1  R(Cp  )
lp
 Chaîne retour :
l2
V ( p)  S ( p)
l1  l 2
V ( p) l l
 B( p)   2  2
S ( p) l1  l 2 l

 Condition d’oscillation : on ferme l’interrupteur K, alors V(p)=E(p)

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S ( p) V ( p) l R 1
A( p) B( p)   1  ( 2 )(1  2 )( ) 1
E ( p) S ( p) l R1 1
1  R(Cp  )
lp
l R 1 1
( 2 )(1  2 )  1  R(Cp  )  1  jR (C  )
l R1 lp l
 l2 R2 R2 l
( l )(1  R )  1  1  R  l
 1 1 2

C  1  0
 l
R2 l1 1 1
On aura ainsi :  ; osc  
R1 l 2 lC C (l1  l 2 )

3. Oscillateurs à résistance négative


3.1. Principe
Dans un circuit RLC, il y a échange permanent d’énergie entre la bobine et le condensateur,
mais cette énergie décroît constamment à cause de la puissance dissipée par effet joule dans la
résistance. Le signal utile est une sinusoïde amortie, donc une pseudo sinusoïde et l’amplitude
de la tension est une fonction exponentielle décroissante du temps.
Pour avoir des oscillations sinusoïdales, il faut fournir au circuit une énergie égale à celle qui
à été dissipée durant chaque pseudo période. Ce ci est possible en plaçant un dispositif qui
présente un effet dit de résistance négative. Un simple montage à base d’AOP peut être
assimilé à une résistance négative.

Figure 7 : Principe d’un oscillateur à résistance négative

 La loi des nœuds, appliquée au circuit de la figure 7(a) conduit à l’équation :


il  iR  iC  iRn  0
u du u di
 il  C   0 (u (t )  l l )
R dt Rn dt

1 1 dil d 2i
il  l (  )  lC 2l  0
R Rn dt dt

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 La loi des mailles, appliquée au circuit de la figure 7(b) conduit à l’équation :


uC  u R  ul  u n  0
dil d 2il du
 uC  Ri  l  lC 2  0 (i(t )  C C )
dt dt dt
duC d 2 uC
uC  ( R  Rn )C  lC 0
dt dt 2
 Dans les deux cas, si Rn = - R, les équations ainsi que leurs solutions générales prennent
les formes suivantes :
il"  02il  0  il (t )  I max sin(0t  )
uC"  02uC  0  uC (t )  U max sin(0t  )
Alors une sinusoïde prend naissance dans les circuits étudiés.
3.2. Réalisation pratique
Dans cet exemple, la bobine est caractérisée par ses deux paramètres L et r du modèle série ;
L0
son facteur de qualité Q  est supposé très grand devant l’unité pour la pulsation
r
d’oscillation L0  r .

Figure 8 : Oscillateur à résistance négative

– Entre les points A et M, l’AOP supposé parfait, associé aux résistances R1, R2 et R3 est
équivalent à une résistance négative R n.
R1 R
v   u  R3ie  u s  u s  u  R3ie v  v  u  u s  u s  (1  2 )u
R1  R2 R1
R2 R
u s  u  R3ie  (1  )u   2 u  R3ie
R1 R1

u RR
d’où Rn   1 3
ie R2

– A tout instant, on peut écrie : i1  i2  i3  0

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 di1 (t ) 
v (t )  ri (t )  l Vs ( p )
 I1 ( p)  r  lp
s 1
dt
 
 1
v s (t )   i2 (t )dt   I 2 ( p)  CpVs ( p)
 C  V ( p)
v s (t )  Rn i3 (t ) v s (t )  s
  Rn

En notation complexe et pour une oscillation sinusoïdale : I1 ( p)  I 2 ( p)  I 3 ( p)  0

 1 1  1 1
 1 1    Cp    0   jC   0
V ( p)  Cp    0   r  lp Rn  r  jl  Rn
 r  lp Rn  
V ( p)  0
r  jl  1 r 1  l 
 jC   0 2 2 2   j  C  2 2 2   0
r l 
2 2 2
Rn r l  Rn  r l  
Cette égalité exige que :
r 1 r 1 l 1
 0 2 2   0 et C   0  C   0 car l  r
r l 
2 2 2
Rn l  Rn r l 
2 2 2
l

l 2 2 1
On aura ainsi : Rn   ; osc 
r lC
l 2 2
Si Rn  , il y a saturation et dans le cas contraire il n’y a pas d’oscillation.
r
4. Les oscillateurs à quartz
4.1. Les résonateurs à Quartz
Le quartz est la phase cristallographique hexagonale de la silice SiO2. Sa particularité est
d'être piézo-électrique. Cela signifie que l'application d'un champ électrique induit une
déformation du cristal. Inversement, l'application d'une contrainte au cristal induit un champ
électrique interne, et donc une différence de potentiel entre les extrémités du cristal.
L'application d'un champ électrique alternatif induira la vibration du cristal. Si la fréquence
est telle qu'une onde stationnaire existe dans le cristal, celui-ci entre en résonance.
L'amplitude des vibrations n'est alors limitée que par les pertes mécaniques, qui sont très
faible. Donc l'énergie mécanique emmagasinée à la résonance est très élevée. Vu de
l'extérieur, l'impédance équivalente du quartz est très dépendante de ces conditions de
résonance. Le symbole ainsi que le modèle équivalent d’une lame de quartz, fonctionnant au
voisinage de sa fréquence de résonance, sont donnés par la figure 9.

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Figure 9 : Schéma équivalant d’un quartz

Dans la pratique un cristal de quartz monté entre deux armatures métalliques, formant un
condensateur plan de capacité C0. Le dipôle L-C série rend compte de la résonance mécanique
du cristal. L’impédance équivalente du quartz s’écrit :
 1  1   1 
 . lp    1 
 1   1   C0 p   Cp   1  lCp 2
 avec p  j
Z    //  lp      
 C0 p   Cp  1 1 
 C0 p  1  1 1 1 
lp   2
(  )
Cp C0 p  lp C C0 
Elle présente un maximum de forte valeur pour une pulsation appelée pulsation de résonance
1 1 1
parallèle 2p  (  )
l C0 C
1
et un minimum pour la résonance série 2s 
lC
L’impédance équivalente du quartz s’écrit ainsi :
1 2  2s 1 2  2s
Z j  jX avec X  
C0  2  2p C0  2  2p

Comme la capacité C0 est beaucoup plus élevée que la capacité C, l’écart relatif entre ωS et ωp
est alors très faible et on a ωp > ωS. Le graphe de la figure 9(b) donnant la réponse en
fréquence X = f(w), montre que :
 Le quartz se comporte comme un circuit capacitif dans les intervalles 0, S  et

 p 
, puisque X < 0.

 Dans la bande étroite de fréquence f  f p  f S , le quartz est inductif (X > 0), sa

réactance variant très rapidement de zéro à une valeur très élevée, c’est dans ces
conditions que les quartz sont utilisés pour stabiliser la fréquence d’auto – oscillateurs.

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 Pour   S , la réactance X est nulle, le quartz est équivalent à un circuit résonant

série et pour    p , la réactance X est infinie, le quartz est alors équivalent à un

circuit bouchon.
1
p fp  C 2 C
  1    1 
s f s  C0  2C0

4.2. L’oscillateur Colpitts à Quartz


Le montage Colpitts consiste à placer comme réseau de contre réaction une self entre deux
capacités. Si on remplace la self par un résonateur à quartz le montage pourra osciller si le
quartz a un comportement inductif. Cela est vérifié dans la plage de pulsation entre ωs et ωp.
Par ailleurs la réactance de résonateur variant de 0 à l'infini (en négligeant les pertes) entre ces
deux fréquences, la self équivalente au quartz peut prendre toutes les valeurs. Il existera donc
une pulsation située entre ωs et ωp qui vérifiera les conditions d'oscillation pour la pulsation.
Donc si le gain de l'amplificateur est suffisant le montage oscillera à une pulsation comprise
entre ωs et ωp. Ces deux fréquences étant très proches (quelques ppm) la pulsation
d'oscillation est définie avec une très grande précision. Le principe de la contre-réaction est
identique à celui du réseau LC vu précédemment, à savoir à la pulsation de résonance un
déphasage de p et un gain de C1/C2 entre l'entrée et la sortie du réseau de contre-réaction.

Figure 10 : Oscillateur Colpitts à quartz.

Ce montage a une excellente stabilité de phase (jitter de phase faible). Il est pour cela très
utilisé comme horloge d'échantillonnage ou référence de phase.
Associé à une porte logique inverseur comme amplificateur figure 11 c'est l'oscillateur utilisé
comme horloge dans la majorité des systèmes à microprocesseur.

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Figure 11: Horloge à Quartz.

La stabilité en fréquence est aussi bonne que le montage à transistor, mais la stabilité en phase
est moins bonne (jitter de phase plus important).
5. Stabilité des oscillateurs
Réellement l’oscillateur délivre un signal dont la fréquence et l’amplitude peuvent varier. Ces
variations sont liées à l’évolution des éléments actifs ou passifs (vieillissement,
échauffement…) ou voir même aux variations de la charge de l’oscillateur ; on dit qu’il y a
dérive d’amplitude ou dérive de fréquence. Pour les applications qui nécessitent des sources
de précision, ces dérives sont gênantes dans la plupart du temps qu’il est indispensable de les
stabilisées.
5.1. Stabilité de fréquence
Beaucoup des dispositifs électronique travaillent avec des sources de fréquence précise tel que
: L’horloge pour un µp, télécommunication satellite, balises hertziennes pour le guidage des
avions ou des bateaux…etc. Pour pallier aux contraintes thermiques qui entraînent la variation
de la fréquence, on utilise des organes de très faible coefficients de température et dans
certains cas ayant des courbes de variation en fonction de la température parfaitement
déterminées (thermistance), afin de réaliser une compensation de la dérive thermique. Souvent
l’oscillateur est placé dans une enceinte thermostatée. La stabilité de la fréquence peut être
également obtenue par synchronisation des oscillateurs sur des résonateurs piézoélectriques
étalons tel que le quartz comme nous l’avons déjà vue dans la section cf.4.1, qui fonctionne
dans sa zone inductif délimitée par deux fréquences formants une bande étroite : fs fréquence
de résonance série et fp fréquence de résonance parallèle, correspondant successivement à
l’état très basse impédance et l’état très haute impédance du quartz.
5.2 Stabilité de l’amplitude
La variation de la température se traduit souvent par un écrêtage du signal fournit par
l’oscillateur puisque son amplitude est limitée par la saturation de l’amplificateur de la chaîne

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directe. Pour éviter ce genre d’inconvénients, on introduit généralement dans le système


bouclé, un dispositif qui permet de faire varier le gain soit de la chaîne directe soit de la
chaîne de retour, en fonction de la température ou de l’amplitude du signal de sortie. Cette
opération est appelée contrôle automatique du gain "CAG".

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