SOMMAIRE:

■ Introduction générale
■ TP1:lois des lentilles et focométrie:
○ Introduction
○ Partie theorique
○ Partie expérimentale
■ TP2:Dispersion et pouvoir
de résolution du prisme
○ Introduction
○ Partie theorique
○ Partie expérimentale
■ Conclusion générale
INTRODUCTION GENERALE:
 TP1:lois des lentilles et focométrie:

Objectifs:
Déterminer la distance focale de deux lentilles convexes en
mesurant les distances image objet.

Déterminer la distance focale d'une lentille convexe et de

l'association d'une lentille convexe avec une lentille concave en
utilisant la méthode de Bessel.
Dispositif expérimental:

1:Lampe expérimental avec tige

2:Écran translucide
3:Alimentation
4: lentille en monture
5:l'objet
6:Banc optique profilé
I. Etude théorique:
1: Méthode utilisant la relation de conjugaison pour
déterminer les distances focales image-objet .
a/La discussion de la nature de l’image en fonction de la
position de l’objet par rapport au foyer objet de lentille L:
Si l’objet est réel
CAS 1: Si l’objet situé devant le plan focal objet
c-a-d: 𝑂𝐹 ≺ 𝑂𝐴

➔ Selon le graphique présenté, lorsque l'objet est positionné

devant le point focal de l'objet, l'image résultante est de
nature réelle

CAS 2: si l’objet est placé après le plan focal objet f de la

lentille c-a-d: 𝑂𝐹≻ 𝑂𝐴
 ➔ Selon le schéma ci-dessus, lorsque l'objet est situé en
avant du point focal de l'objet, l'image formée est de
nature virtuelle.
CAS 3: Si l’objet situé au point focal objet de la lentille L
c-a-d: 𝑂𝐹= 𝑂𝐴

➔ Selon le graphique précédent, si l'objet est positionné au

niveau du point focal objet, l'image résultante s'étend
jusqu'à l'infini.
Si l’objet est virtuelle:
 ➔ Selon le graphique ci-dessus, lorsque l'objet est virtuel,
l'image résultante est de nature réelle.
b/la relation de conjugaison qui lie les positions de l’objet et
de son image.

Appliquons le théorème de Thalès dans les triangles (F’OJ) et

(F’A’B’) :

(i)
𝐹'𝐴' 𝐴'𝐵' 𝐴'𝐵'
= =
𝐹'𝑂 𝑂𝐽 𝐴𝐵
Appliquons le théorème de Thalès dans les triangles (OAB) et

(ii)
𝑂𝐴' 𝐴'𝐵'
(OA’B’): =
𝑂𝐴 𝐴𝐵
D'après (i) et (ii):
AVEC: 𝐹'𝐴' =𝐹'𝑂 +𝑂𝐴'
𝑂𝐴' 𝐹'𝐴' 𝑂𝐴'
𝑂𝐴
= = 1+
𝐹'𝑂 𝐹'𝑂

En divisant la dernière égalité par 𝑂𝐴', on en déduit la relation

de Descartes avec origine au centre :
c/Montrer que le foyer de L est donné par :

Soient:
- 𝒈 est la distance entre l’objet et la lentille
- 𝒃 est la distance entre la lentille et l’image
-fest la distance focale objet
- 𝑮 est la longueur de l'objet
- 𝑩 est la longueur de l'image de l'objet 𝑮 à travers la
lentille
Figure : Construction de l’image à partir des trois rayons
d’une lentille convergente

On a:
𝐵 𝑏
𝐺
= 𝑔

Et aussi:
𝐺 𝑓 𝐵 𝑏−𝑓 𝑏 𝑏
𝐵
= 𝑏−𝑓
⇒ 𝐺
=𝑓
= 𝑓
− 1= 𝑔
1 1
⇒ 𝑏( 𝑔 − 𝑓) =− 1

Donc:
1 𝑏+𝑔
𝑓
= 𝑏𝑔

⇒f=
𝑏𝑔
𝑏+𝑔
2: Méthode Bessel :
Principe de la méthode:
La méthode de Bessel est une technique expérimentale utilisée
pour déterminer la distance focale d'une lentille convergente.
Pour appliquer cette méthode, on place la lentille sur une
surface plane et on choisit un objet lointain,l'objet est
positionné à une distance de la lentille, et l'image formée est
projetée sur un écran. En déplaçant la lentille le long de son axe
principal, deux positions (S1 ET S2​) sont identifiées où l'image
devient nette sur l'écran.Néanmoins il faut que 𝑑 > 4𝑓 .Cette
méthode permet de déterminer la distance focale d’une lentille
convergente.

Figure: Détermination de la distance focale d’après Bessel

On va Montrer que:

On a b+g=d et b-g=e
Donc b= et g=
𝑑+𝑒 𝑑−𝑒
2 2

f’=
𝑏𝑔
Et on sait que:
𝑏+𝑔
3: Alternative de la méthode de Bessel pour la
détermination du foyer d’une lentille divergente
Principe: consiste à utiliser la méthode d'association avec une
lentille convergente. Dans cette approche, une lentille
convergente est placée à une distance connue devant la lentille
divergente. En ajustant la position de la lentille convergente, on
cherche à obtenir une image nette de l'objet lointain sur un
écran. La distance focale effective de la lentille divergente est
alors déduite de cette configuration combinée des lentilles
convergente et divergente. Cette méthode permet une
détermination indirecte de la distance focale de la lentille
divergente en utilisant les propriétés combinées du système
optique.

Démonstration de la relation suivante :

1 1 1
𝑓𝑧
= 𝑓𝑐𝑜𝑚
− 𝑓𝑠

Soient : - fs = la distance focale de la lentille convergente

- fz = la distance focale de la lentille divergente.
D'après la relation de GULLSTRAND:
Vcomp=Vz-e Vs Vz+Vs
1 1 1 𝑒
On obtient: 𝑓𝑐𝑜𝑚𝑏 = 𝑓𝑠 + 𝑓𝑧 − 𝑓𝑠 𝑓𝑧
1 1 1 1
⇒ 𝑓𝑧
− 𝑓𝑠 𝑓𝑧
= 𝑓𝑐𝑜𝑚𝑏
− 𝑓𝑠

𝑒 ≺≺ 𝑓𝑧 𝑓𝑠 donc approximativement tend vers 0

𝑒
𝑓𝑠 𝑓𝑧
1 1 1
ET DONC : 𝑓𝑧
= 𝑓𝑐𝑜𝑚
− 𝑓𝑠
II.ETUDE EXPERIMENTAL
1/ Détermination des foyers de deux lentilles,
en utilisant la relation de conjugaison :
Les étapes d’expérience:
➢ Un faisceau lumineux parallèle est généré en utilisant une
lampe et un condenseur double.
➢ Positionner l'objet (écran avec une fente en forme de
flèche) derrière le condenseur. Une image nette se forme
sur l'écran grâce à une lentille.
➢ On ajuste la distance entre l'objet et la lentille tout en
cherchant toujours à obtenir une image nette.
➢ On répète ces mesures à plusieurs reprises en variant les
positions de la lentille et de l'écran, tout en maintenant la
netteté de l'image.
Les résultats experimental:
LENTILLE 1:F=100mm
b(cm) g(cm) 1 1 1 1
∆( 𝑏 ) ∆( 𝑔 ) ( 1
1
1 )=f
𝑏 𝑔 +𝑔
𝑏

1 35,8 13,7 0.027 0,07 0.002 0.007 10.1

2

2 26,4 16,2 0,03 0,061 0.003 0.006 10,2

7

3 42,3 13,6 0,02 0,07 0.002 0.007 10.41

3 3 3
la courbe de en fonction de :
1 1
𝑔 𝑏

Déduction de f et Δf :
Pour Δ f :
On sait que: )=f
1
( 1 1
𝑏
+𝑔

)
1 1
⇒ 𝑙𝑛𝑓 =− 𝑙𝑛( 𝑏 + 𝑔
1 1
𝑑𝑓 𝑑( 𝑏 + 𝑔 )
⇒ 𝑓
=− 1 1
𝑏
+𝑔
1 1
∆𝑓 ∆( 𝑏 ) ∆( 𝑔 )
𝑓
= 1 1 + 1 1
(𝑏+𝑔) (𝑏+𝑔)

⇒ ∆𝑓 =(∆( 𝑏 )+∆( 𝑔 ))× 𝑓²

1 1

A.N:∆𝑓 = 0. 963𝑐𝑚
 −1 −1
avec ∆( 𝑏 )=0.0023𝑐𝑚 et∆( 𝑔 )=0.0066𝑐𝑚
1 1

donc:f=( 0.0292+0.066 )=10.504cm

1

la vergence: V= 𝑓 = 9. 52δ
1

LENTILLE 2:(F=+50)
b(cm) g(cm) 1 1 1
∆( 𝑏 ) ∆( 𝑔 ) (
1
1
1
1 )=f
𝑏 𝑔 +𝑔
𝑏

1 22.3 5.7 0.045 0.18 0.0044 0.017 4.44

2 16.6 6.5 0.06 0.15 0.006 0.015 4.76
3 13.7 6.9 0.073 0.14 0.0072 0.014 4.69

la courbe de en fonction de :
1 1
𝑔 𝑏

Déduction de f et Δf :
Pour f: f=( 0.157+0.0583 )=4.64cm
1

Pour Δf: Δf=0.45cm

−1 −1
avec: ∆( 𝑏 )=0.0058𝑐𝑚 et ∆( 𝑔 )=0.0153𝑐𝑚
1 1

La vergence:V= 𝑓 =21.55δ
1

2/ Cas de la méthode de Bessel, pour une

lentille convergente :
LES RÉSULTATS EXPERIMENTAL:

d 50.7 46 40.6 47.6

e 13.2 15.9 15.9 15.8

∆d 0.2 0.2 0.2 0.2

∆e 0.3 0.3 0.3 0.3

1/d 0.0197 0.217 0.0246 0.210

(e/d)² 0.067 0.119 0.153 0.1101

Vérification de la relation : ( 𝑑 )² = 1 −
𝑒 4𝑓'
𝑑

On sait que : 1- =
4𝑓' 𝑑−4𝑓'
𝑑 𝑑

et on a f’=
𝑑²−𝑒 𝑑²−𝑒 𝑒²
4𝑑
⇔ 4𝑓' = 𝑑
⇔ 4𝑓' = 𝑑 − 𝑑
𝑒²
⇔ 𝑑 − 4𝑓' = 𝑑
𝑑−4𝑓' 𝑒²
⇔ 𝑑
= 𝑑²
𝑒 4𝑓'
⇔( 𝑑 )² =1− 𝑑
Traçage de la courbe ( 𝑑 )²=f( 𝑑 )
𝑒 1

Expression de en fonction de d,Δd,e et Δe :

∆𝑓'
𝑓'

On a : f’=
𝑑²−𝑒
4𝑑

D'où : ln f’ =ln(𝑑² − 𝑒)-ln(4𝑑)

𝑑𝑓' 𝑑(𝑑²−𝑒²) 𝑑(𝑑)
⇒ 𝑓'
= 𝑑²−𝑒
− 𝑑
𝑑𝑓' 2𝑑.𝑑(𝑑)−2𝑒.𝑑(𝑒)
⇒ 𝑓' = 𝑑²−𝑒
∆𝑓' 2𝑑 2𝑒 ∆𝑑
⇒ 𝑓' = 𝑑²−𝑒 ∆𝑑 − 𝑑²−𝑒 ∆𝑒 − 𝑑

⇒ 𝑓' = 𝑑(𝑑²−𝑒) ∆𝑑+ 𝑑²−𝑒² ∆𝑒 (1)

∆𝑓' 3𝑑²−𝑒 2𝑑
calcule de f' et Δf' avec:f’=
𝑑²−𝑒
4𝑑

Essai 1 11.81

Essai 2 10.12

Essai 3 8.59

Essai 4 10.58
calcule de f' :
f’=f’moy= =10.275cm
11.81+10.12+8.59+10.58
4

calcule de Δf' :
en utilisant la relation (1) on trouve que :
Δf’=0.025cm
Alors:f’±Δf’=10.275±0.025cm
 TP2: Dispersion et pouvoir
de résolution du prisme

Dispositif expérimental:

Liste du matériel
-Spectro-goniomètre avec vernier

-Alimentation pour lampe spectrale, 230 V

-Lampe spectrale Hg 100, pico 9

-Socle Pico 9 pour lampes spectrales

-Prisme 60°, l = 30 mm, h = 30 mm, en verre Crown

-Embase PHYWE

-Pince de table PHYWE

-Tige raccord

-Tige carrée PHYWE, l 250mm

-Noix double PHYWE

Principe de l'expérience
Les indices de réfraction du verre crown sont déterminés en
fonction de la longueur d'onde, par

réfraction de la lumière au travers d’un prisme avec un angle

de déviation minimale.

Le pouvoir de résolution dudit prisme est déterminé à partir

🚨
de la courbe de dispersion.

Objectifs:
Ajuster le spectromètre-goniomètre.

Étudier la propagation d’un rayonnement à travers un

prisme de verre

Déterminer l’angle d’un prisme de verre donné.

Mettre, expérimentalement, en évidence la variation de

l’indice de réfraction en fonction de

la longueur d’onde.

Déterminer l'indice de réfraction d’un prisme de verre,

pour une lumière de longueur d’onde

connue.
 Démontrer la relation entre l'indice de réfraction et la
longueur d'onde (courbe de

dispersion).

Calculer le pouvoir de résolution du prisme de verre à

partir de la pente de la courbe de

dispersion.

Détermination du pouvoir de résolution nécessaire pour

séparer les différentes raies de

mercure. Comparer avec la théorie

I/ PARTIE THEORIQUE:
1-Introduction:
Le prisme utilisé dans cette partie des travaux pratiques de
l’optique du niveau API1 à

l’ENSAM de Casablanca est en verre crown, il sera plongé

dans l’air d’indice de réfraction

supposé égale à 1.

La figure 1 ci-dessous, montre le parcours d’un rayon

lumineux depuis la source (S) jusqu’au

point d’observation (S’). On note D l’angle de déviation.

Fig 1 : Illustration du parcours d’un rayon lumineux à travers
un prisme placé dans l’air

a/Les relations de Snell et Descartes:

● n.sin(i) = n.sin(r)
● n.sin(r) = n.sin(i’)
la relation entre l’angle A du prisme et les angles de
réfraction:
Ona d'après la figure 1
π π
2
−𝑟+𝐴+ 2
− 𝑟' = π
⇒ 𝐴 = 𝑟 + 𝑟'

b/Déduire la relation: 𝐷 = 𝑖 + 𝑖′ − 𝐴
On a d'après la figure 1: 𝛼 + 𝐴 + 𝛽 + 𝐷 + 𝜋 = 2π
⇒ α + 𝐴 + β + 𝐷 + π = 2π
⇒α + 𝐴 + β + 𝐷 = π
 π π
Avec: α + 𝑖 = 2
𝑒𝑡 β + 𝑖' = 2
Alors : 𝐷 = 𝑖 + 𝑖′ − 𝐴

2- Evolution de la déviation (D) de la lumière transmise en

fonction de l’angle d’incidence

(i) : D’après la partie précédente, la déviation D peut être une

fonction de trois paramètres indépendants : A, n et i.

En outre, si on garde le même prisme durant une même

manipulation, alors A et n sont

constants, ce qui implique que D est une fonction uniquement de

l’angle d’incidence.
Etudions la fonction D=f(i):
Fig 2 : Evolution de la déviation (D) en fonction de l’angle
d’incidence (i)
Mq i=i’=im et r=r’=rm. On note 𝐷𝑚,𝜆 l’angle de
déviation minimale:

𝐴+𝐷
𝑠𝑖𝑛( )
Mq la relation : 𝑛= 2
𝐴
𝑠𝑖𝑛( 2 )
l’incertitude relative: ∆n/n:

II .ETUDE EXPÉRIMENTALE:
a) Description :

Pour mener une expérience sur la dispersion et le pouvoir de

résolution d'un prisme, il faut suivre ces étapes générales:

➢ Placez le prisme sur le support de manière à ce que la

lumière blanche puisse le traverser.
➢Dirigez la lumière blanche à travers le prisme de manière à
ce qu'elle se disperse en un spectre de couleurs sur l'écran
ou la surface de projection.
➢Observez le spectre de couleurs produit par la dispersion
de la lumière. Notez l'ordre des couleurs, du rouge au
violet, qui résulte de la déviation différentielle des
longueurs d'onde
➢ Utilisez le dispositif de mesure angulaire pour mesurer les
angles d'incidence et de réfraction de la lumière à travers
le prisme.
➢ Pour évaluer le pouvoir de résolution, vous pourriez
introduire une fente fine éclairée avec une lumière
monochromatique à travers le prisme.
 ➢ Observez la façon dont le prisme sépare les différentes
longueurs d'onde et mesurez la distance minimale entre
deux points de couleur adjacents sur l'écran

Cette expérience permettrait de mieux comprendre les

propriétés optiques du prisme, notamment sa capacité à
disperser la lumière en ses composantes spectrales et à
résoudre différentes longueurs d'onde.

Fig : illustration du spectro-goniomètre utilisé dans cette

manipulation
b) Principe de mesure des angles à l’aide du goniomètre :
Le goniomètre en question comporte un grand disque fixe gradué
de zéro à 360 degrés, avec la plus petite division représentant
0,5 degré. Le vernier mobile est divisé en 30 subdivisions,
chacune équivalant à une minute d'arc.
Le processus de mesure implique deux étapes : tout d'abord, la
lecture directe de l'angle en degrés est effectuée en utilisant
le trait zéro du vernier mobile.
Ensuite, la concordance entre un trait de la graduation du
disque fixe et un trait du vernier indique le nombre de minutes
d'arc à ajouter à la valeur initialement lue.

c) Mesure de l’angle A :
On a : 2A=(β1+β2) Alors: Amoy=
𝐴1+𝐴2+𝐴3
3
Ce qui donne : Amoy=60.15° et ∆A=0.02
Donc: A=(60.15±0.02)°
d) Mesure de la déviation minimale Dm

e)Traçons ny=f( )
1
2
λ

Comme nλ=f( ) est une droite alors la courbe peut s'écrire

1
2
λ

nλ=a( )+b ce qui vérifie la relation de cauchy.

1
λ²

f) Observons comment exploiter ce graphe pour déterminer

la longueur d’onde d’une radiation :
On a lit la valeur de nλ=( ) correspondant et on applique nλ=
λ0 λ0
λ λ

par conséquent on a: λ
λ0
= 𝑛λ
e)Déterminations du pouvoir de résolution du prisme.
Traçons nλ=f(λ)
● Comparison :

En comparaison avec le graphe présenté dans la figure 3, où

l'indice de réfraction décroît pour toutes les valeurs de
longueur d'onde, le graphe expérimental démontre une
augmentation de l'indice de réfraction en fonction de la
longueur d'onde. Cette observation confirme la concordance
entre le graphe expérimental et le modèle théorique.

h) Domaine d’utilisation d’un spectro-goniomètre :

Un spectro-goniomètre est un instrument utilisé pour mesurer la

distribution angulaire de la réflectance, de la transmittance ou
de la luminance d'un matériau ou d'une surface en fonction de la
longueur d'onde de la lumière. Voici quelques domaines
d'utilisation courants d'un spectro-goniomètre :

1. Optique et Revêtements Optiques : Les spectro-goniomètres

sont largement utilisés dans l'industrie optique pour
caractériser les propriétés optiques des matériaux, tels que les
revêtements optiques, les films minces et les surfaces
réfléchissantes.

2. Éclairage et Conception Lumière : Dans le domaine de

l'éclairage, les spectro-goniomètres sont utilisés pour mesurer
les propriétés directionnelles des sources lumineuses, ce qui est
crucial pour la conception d'éclairages efficaces et la simulation
réaliste de la lumière.

3. Télécommunications Optiques : Les spectro-goniomètres

peuvent être utilisés pour étudier la réflexion et la transmission
de la lumière dans les composants optiques, tels que les fibres
optiques, les lentilles et les prismes, utilisés dans les systèmes
de télécommunications optiques.

4. Télédétection et Télédétection en Spectre Visible et

Infrarouge :Les spectro-goniomètres sont employés pour
caractériser les propriétés de réflexion des surfaces
terrestres en fonction de l'angle d'observation et de la
direction de la lumière incidente, ce qui est important dans les
applications de télédétection.

5. Industrie des matériaux : Ils sont utilisés pour caractériser

les propriétés optiques des matériaux, notamment dans le
domaine des polymères, des revêtements de surface et des
matériaux réfléchissants.

6. Recherche en sciences de l'environnement : Les

spectro-goniomètres peuvent être utilisés pour étudier la
réflectance des surfaces terrestres dans le cadre de la
surveillance environnementale, y compris la mesure des
propriétés optiques des végétaux et des sols.
7. Photométrie : Dans le domaine de la mesure de la lumière, les
spectro-goniomètres jouent un rôle essentiel pour caractériser
la distribution de la lumière émise par des sources lumineuses,
ce qui est important pour les applications de photométrie.

En résumé, les spectro-goniomètres sont des outils

polyvalents qui trouvent des applications dans divers domaines,
allant de l'industrie optique à la recherche environnementale, en
passant par l'éclairage et la télécommunication optique. Ils
permettent d'obtenir des informations détaillées sur les
propriétés optiques des matériaux en fonction de l'angle de vue
et de la longueur d'onde de la lumière.
CONCLUSION GENERAL :