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PTSI PHYSIQUE-CHIMIE 15/10/2021

DS n°1
-
Corrigé

On attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la


rédaction. On pensera également à numéroter les pages avant de rendre la copie.
Dans le cas où l’on serait amené à repérer ce qui peut sembler être une erreur d’énoncé,
on le signalera sur sa copie avant de poursuivre sa composition en expliquant les raisons des
initiatives que l’on a été amené à prendre.
Il est conseillé de lire toutes les questions d'un exercice avant de commencer à répondre.
Exercice n°1 : Analyse dimensionnelle et explosion atomique
1)

[𝑅] ≡ [𝐸]𝛼 [𝑡]𝛽 [𝜌]𝛾

𝐿 ≡ (𝑀𝐿2 𝑇 −2 )𝛼 𝑇𝛽 (𝑀𝐿−3 )𝛾

𝐿 ≡ 𝑀𝛼+𝛾 𝐿2𝛼−3𝛾 𝑇𝛽−2𝛼

On en déduit :

𝛼+𝛾 =0
{ − 3𝛾 = 1
2𝛼
𝛽 − 2𝛼 = 0
𝛼 = −𝛾
{ 5𝛼 = 1
𝛽 = 2𝛼

1
𝛼=
5
1
𝛾=−
5
2
{ 𝛽=5

Et donc :

𝑅 = 𝐸1/5 𝑡 2/5 𝜌−1/5

2) On cherche à obtenir la valeur de l’énergie 𝐸 libérée par l’explosion, donc on inverse la relation précédente :

𝐸1/5 = 𝑅𝑡 −2/5 𝜌1/5

On met l’équation à la puissance 5 :

𝐸 = 𝑅 5 𝑡 −2 𝜌

Application numérique :

𝐸 = (70)5 (5. 10−3 )−2 × 1 𝐽

𝐸 = 75 × 5−2 × 105+3×2 𝐽

𝐸 = 672,28 × 1011 𝐽

𝐸 = 67,228 𝑇𝐽

3) Le résultat obtenu se situe bien dans la plage de valeurs donnée, on peut donc en déduire que l’analyse est
cohérente.

p. 2
Exercice n°2 : Œil et vision

4) Le modèle simplifié de l’œil comporte les éléments suivants :


▪ Cristallin : se comporte comme une lentille convergente (biconvexe)
▪ Rétine : se comporte comme un écran (composé de cellules photosensibles)
▪ Pupille : se comporte comme un diaphragme permettant de limiter la quantité de lumière qui atteint la rétine.

5) Pour l’œil, la distance entre le cristallin et la rétine est fixe et par conséquent, l’objet dont l’image est nette
sur la rétine est situé à une position dont la distance au cristallin est fixée par la distance focale de cette
dernière. « Accommoder », c’est déformer le cristallin de manière à modifier sa distance focale pour qu’elle
soit adaptée à la position de l’objet que l’on cherche à regarder.

6) Les points dont l’œil est capable de former une image nette sont ceux situés entre le punctum proximum (𝑃𝑃)
et le punctum remotum (𝑃𝑅). Dans le cas d’un œil sain, le 𝑃𝑅 est situé à l’infini par rapport au cristallin tandis
que le 𝑃𝑃 en est éloigné d’environ 25 𝑐𝑚.

7) 𝑉 = 1/𝑓′

8) En notant sur l’axe optique 𝑂 la position du cristallin, 𝐴 la position de l’objet et 𝐴′ la position de l’image, on a
d’après la relation de conjugaison de Descartes avec ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ qui est donc la distance entre le cristallin et la rétine :

1 1
− =𝑉
̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′

Le distance entre la rétine et le cristallin correspond au diamètre 𝜙 de l’œil soit :

1 1
− =𝑉
𝜙 ̅̅̅̅
𝑂𝐴

La vergence minimale est celle permettant de voir au 𝑃𝑅 tandis que la maximale est celle permettant de voir au 𝑃𝑃,
soit en notant 𝑑𝑚𝑎𝑥 et 𝑑𝑚𝑖𝑛 les distances séparant respectivement le 𝑃𝑅 et le 𝑃𝑃 du cristallin :

1 1
𝑉𝑚𝑖𝑛 = −
𝜙 −𝑑𝑚𝑎𝑥
1 1
𝑉𝑚𝑎𝑥 = −
{ 𝜙 −𝑑𝑚𝑖𝑛

1 1
𝑉𝑚𝑖𝑛 = +
𝜙 𝑑𝑚𝑎𝑥
1 1
𝑉𝑚𝑎𝑥 = +
{ 𝜙 𝑑𝑚𝑖𝑛

Or pour un œil sain 𝑑𝑚𝑎𝑥 → +∞ soit :

p. 3
1
𝑉𝑚𝑖𝑛 =
𝜙
1
𝑉𝑚𝑎𝑥 = 𝑉𝑚𝑖𝑛 +
{ 𝑑𝑚𝑖𝑛

Applications numériques :

1
𝑉𝑚𝑖𝑛 =
17 𝑚𝑚
1000
𝑉𝑚𝑖𝑛 = .𝛿
17

𝑉𝑚𝑖𝑛 ≈ 60 𝛿

1
𝑉𝑚𝑎𝑥 ≈ 60 𝛿 +
25 𝑐𝑚
100
𝑉𝑚𝑎𝑥 ≈ 60 𝛿 + 𝛿
25

𝑉𝑚𝑎𝑥 ≈ 64 𝛿

9) D’après la relation de conjugaison de Descartes :

1 1
− = 𝑉1
̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ ̅̅̅̅
𝑂𝐴
̅̅̅̅ → −∞ soit :
SI l’objet est à l’infini alors 𝑂𝐴

1
+ 0 = 𝑉1
̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′

̅̅̅̅̅ 1
𝑂𝐴′ =
𝑉1

Note : on retrouve simplement la définition du foyer principal image !

En notant 𝑅 la position de la rétine sur l’axe optique :

̅̅̅̅̅ 𝑅𝑂 + ̅̅̅̅̅
𝑅𝐴′ = ̅̅̅̅ 𝑂𝐴′

̅̅̅̅ = −𝜙 et donc ;
Or la rétine est située après le cristallin soit 𝑅𝑂

̅̅̅̅̅ 1
𝑅𝐴′ = − 𝜙
𝑉1

Application numérique :

1
̅̅̅̅̅
𝑅𝐴′ = 𝑚 − 17 𝑚𝑚
62

̅̅̅̅̅ 1000 − 17 × 62
𝑅𝐴′ = 𝑚𝑚
62
p. 4
̅̅̅̅̅ 1000 − (17 × 3 × 2 × 10 + 34)
𝑅𝐴′ = 𝑚𝑚
62

̅̅̅̅̅ 1000 − (51 × 2 × 10 + 34)


𝑅𝐴′ = 𝑚𝑚
62

̅̅̅̅̅ = 1000 − (1020 + 34) 𝑚𝑚


𝑅𝐴′
62

̅̅̅̅̅ 1000 − 1054


𝑅𝐴′ = 𝑚𝑚
62

̅̅̅̅̅ 54
𝑅𝐴′ = − 𝑚𝑚
62

̅̅̅̅̅ 27
𝑅𝐴′ = − 𝑚𝑚
31

̅̅̅̅̅
𝑅𝐴′ ≈ −0,9 𝑚𝑚

La point 𝐴′ est situé avant le point 𝑅 puisque ̅̅̅̅̅


𝑅𝐴′ < 0 : on en déduit que l’image se forme devant la rétine.

10) Si l’image se forme devant la rétine, c’est que le faisceau émergent du cristallin est trop convergent : cette
personne a donc besoin de verres divergents.

11) D’après la relation de conjugaison de Descartes, la distance 𝐷 correspondant à son 𝑃𝑅 est :

1 1
− = 𝑉1
̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ ̅̅̅̅
𝑂𝐴
1 1
− = 𝑉1
𝜙 −𝐷

Soit :

1 1
= 𝑉1 −
𝐷 𝜙

1 𝑉1 𝜙 − 1
=
𝐷 𝜙

𝜙
𝐷=
𝑉1 𝜙 − 1

Application numérique :

17
𝐷= 𝑚𝑚
17.10−3 𝑚 × 62 𝛿 − 1
17
𝐷= 𝑚𝑚
62 × 17.10−3 − 1

p. 5
17
𝐷= 𝑚𝑚
1,054 − 1

17
𝐷= 𝑚𝑚
0,054

17
𝐷= 𝑐𝑚
0,54

𝐷 ≈ 17 × 2 𝑐𝑚

𝐷 ≈ 34 𝑐𝑚

12) L’image doit se former au 𝑃𝑅 car il s’agit de la position qu’il voit nette au repos.

13) On note 𝑂′ la position du centre optique des lunettes et 𝑉′ leur vergence. D’après la relation de conjugaison
de Descartes :

1 1
− = 𝑉′
̅̅̅̅̅̅
𝑂′𝐴′ ̅̅̅̅̅
𝑂′𝐴
1
Or l’objet est à l’infini donc ̅̅̅̅
𝑂𝐴
→ 0 soit :

1
= 𝑉′
̅̅̅̅̅̅
𝑂′𝐴′

1
𝑉′ =
̅̅̅̅̅
𝑂′ 𝑂 + ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′

Application numérique :

1
𝑉′ =
1 𝑐𝑚 − 34 𝑐𝑚
1
𝑉′ = −
0,33 𝑚

𝑉 ′ = −3 𝛿

On retrouve par ailleurs que le verre doit être divergent car 𝑉 ′ < 0 ⇔ 𝑓 ′ < 0 si 𝑓′ est la distance focale des lunettes.

p. 6
Exercice n°3 : Résistance et résistivité

14) La charge d’un électron étant négative, le courant sera positif si on choisit un sens conventionnel opposé au
sens du mouvement des électrons :

15) En reprenant les notations du schéma précédent pour lequel on a effectivement utilisé la convention
récepteur, on a 𝑈 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 . Les électrons se déplacent donc vers le potentiel 𝑉𝐴 . En rappelant que la charge
d’un électron est négative et qu’une charge négative se dirige vers les potentiels élevés en l’absence d’autre
forces que celles de nature électrostatique, on en déduit que 𝑉𝐴 > 𝑉𝐵 soit 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 > 0 :

𝑈>0

16) En notant 𝐸 l’énergie potentielle électrostatique de la charge 𝑞 placée au potentiel 𝑉, on a :

𝐸 = 𝑞𝑉

17) On déduit de la relation donnée dans l’énoncé :

𝑣𝐿
𝜇=
𝑈

D’où :

[𝑣]L
[𝜇] ≡
[𝑈]

LT −1 L
[𝜇] ≡
[𝑈]

L²T −1
[𝜇] ≡
[𝑈]

Par ailleurs, [𝑈] ≡ [𝑉] et 𝑉 = 𝐸/𝑞 d’où :

p. 7
[𝐸]
[𝑈] ≡
[𝑄]

ML²T −2
[𝑈] ≡
IT

[𝑈] ≡ ML²T −3 I −1

On a alors :

L²T −1
[𝜇] ≡
ML²T −3 I−1

[𝜇] ≡ M −1 T 2 I

La mobilité électronique s’exprime donc en 𝑨. 𝒔². 𝒌𝒈−𝟏 donc le système international d’unités.

Remarque : l’unité usuelle est le 𝑐𝑚2 . 𝑉 −1 . 𝑠 −1 .

18) Les électrons se déplacent à la vitesse moyenne 𝑣 donc pendant le temps Δ𝑡 ils ont parcouru en moyenne la
distance Δ𝑡 × 𝑣. On en déduit :

Δ𝑥 = 𝑣Δ𝑡

19) Pour déterminer la charge 𝑄 qui a transité par la section, on peut d’abord déterminer le nombre 𝑁 d’électrons
correspondant. La densité électronique 𝑛 étant une donnée, il faut donc déterminer le volume 𝑉 dans lequel
sont contenus les électrons en question :

𝑉 = 𝑆Δ𝑥

𝑉 = 𝑆𝑣Δ𝑡

Puisque 𝑛 = 𝑁/𝑉, on en déduit :

𝑁 = 𝑛𝑆𝑣Δ𝑡

La charge d’un électron étant 𝑞𝑒 = −𝑒 où 𝑒 est la charge élémentaire, on en déduit 𝑄 = −𝑒𝑁 et donc :

𝑄 = −𝑒𝑛𝑆𝑣Δ𝑡

Les électrons circulant en sens inverse du sens conventionnel, la charge Δ𝑞 prise en compte dans le calcul de l’intensité
du courant est l’opposée de 𝑄 :

Δ𝑞 = 𝑒𝑛𝑆𝑣Δ𝑡

20) Par définition en régime permanent :

Δ𝑞
𝐼=
Δ𝑡

p. 8
𝐼 = 𝑒𝑛𝑆𝑣

21) D’après la loi d’Ohm :

𝑈
𝑅=
𝐼
𝑣𝐿
𝑅=
𝜇𝐼

𝑣𝐿
𝑅=
𝜇𝑒𝑛𝑆𝑣

1 𝐿
𝑅= ×
𝜇𝑒𝑛 𝑆

On obtient l’expression cherchée en identifiée la résistivité 𝜌 :

1
𝜌=
𝜇𝑒𝑛

22) On a :

[𝐿]
[𝑅] ≡ [𝜌] ×
[𝑆]

Soit :

[𝜌]
[𝑅] ≡
L

On en déduit :

[𝜌] ≡ [𝑅] × L

Comme l’unité usuelle de la résistance est l’ohm (symbole Ω), on en conclut que l’unité usuelle de la résistivité est
l’ohm-mètre de symbole 𝛀. 𝒎.

23) On a :

𝐿
𝑅 =𝜌×
𝑆
𝐿
𝑅 =𝜌×
𝑆1 + 𝑆2

D’où en prenant l’inverse :

1 1 𝑆1 + 𝑆2
= ×
𝑅 𝜌 𝐿
p. 9
1 1 𝑆1 1 𝑆2
= × + ×
𝑅 𝜌 𝐿 𝜌 𝐿

1 1 1
= +
𝑅 𝑅1 𝑅2

On retrouve bien la formule de la résistance équivalente dans le cas de deux résistances associées en parallèle.

24) D’après la formule précédente en notant 𝐿 la longueur de l’enroulement de 𝑆 la section du fil bobiné :

𝐿
𝑟=𝜌
𝑆

La longueur de fil pour une spire correspond au périmètre de la spire diamètre 𝐷, donc la longueur totale est donnée
par l’expression :

𝐿 = 𝑁𝜋𝐷

Par ailleurs la section du fil est :

𝑑 2
𝑆 = 𝜋( )
2

𝜋𝑑 2
𝑆=
4

On en déduit :

𝑁𝜋𝐷
𝑟=𝜌
𝜋𝑑 2
4

𝐷
𝑟 = 4𝑁𝜌
𝑑2

25) Application numérique :

5. 10−2
𝑟 = 4 × 1000 × 17 × × 10−9 Ω
(1. 10−3 )2

𝑟 = 4 × 17 × 5 × 10−9+3−2+6 Ω

𝑟 = 20 × 17 × 10−2 Ω

𝑟 = 3,4 Ω

On remarque que la valeur numérique de la résistance est très faible, c’est la raison pour laquelle on la néglige très
souvent devant les résistances des résistors présents dans la même branche que la bobine.

p. 10
Exercice n°4 : Capteur de température

26) Par analyse dimensionnelle :

[𝑅] ≡ [𝑅] × [1 + 𝛼Δ𝑇]

D’où :

[1 + 𝛼Δ𝑇] ≡ [1]
{
[𝛼Δ𝑇] ≡ [1]

Ces deux conditions sont cohérentes et équivalentes et conduisent à :

[1]
[𝛼] ≡
[Δ𝑇]

[𝛼] ≡ Θ−1

Le paramètre 𝛼 s’exprime donc en 𝐾 −1 .

27) D’après la formule du pont diviseur de tension :

𝑅
𝑈𝐵𝐶 = 𝑈𝐴𝐶 ×
𝑅+𝑅

𝐸
𝑈𝐵𝐶 =
2

Or 𝑈𝐵𝐶 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐶 et 𝑉𝐶 = 0 donc 𝑈𝐵𝐶 = 𝑉𝐵 et :

𝐸
𝑉𝐵 =
2

28) De même que précédemment :

𝑅(𝑇)
𝑈𝐷𝐶 = 𝑈𝐴𝐶 ×
𝑅 + 𝑅(𝑇)

𝑅(1 + 𝛼Δ𝑇)
𝑈𝐷𝐶 = 𝐸 ×
𝑅 + 𝑅(1 + 𝛼Δ𝑇)

1 + 𝛼Δ𝑇
𝑈𝐷𝐶 = 𝐸 ×
1 + 1 + 𝛼Δ𝑇

1 + 𝛼Δ𝑇
𝑈𝐷𝐶 = 𝐸 ×
2 + 𝛼Δ𝑇

On trouve de même :

p. 11
1 + 𝛼Δ𝑇
𝑉𝐷 = 𝐸 ×
2 + 𝛼Δ𝑇

29) On a 𝑈 = 𝑉𝐷 − 𝑉𝐵 soit :

1 + 𝛼Δ𝑇 𝐸
𝑈=𝐸× −
2 + 𝛼Δ𝑇 2
2 1 + 𝛼Δ𝑇 1 2 + 𝛼Δ𝑇
𝑈 =𝐸×( × − × )
2 2 + 𝛼Δ𝑇 2 2 + 𝛼Δ𝑇
2 + 2𝛼Δ𝑇 2 + 𝛼Δ𝑇
𝑈 =𝐸×( − )
2(2 + 𝛼Δ𝑇) 2(2 + 𝛼Δ𝑇)

𝛼Δ𝑇
𝑈=𝐸×
2(2 + 𝛼Δ𝑇)

𝐸 𝛼Δ𝑇
𝑈= ×
2 𝛼Δ𝑇 + 2

𝐸 1
𝑈= ×
2 1+ 2
𝛼Δ𝑇

30) Lorsque la température varie de Δ𝑇 = 0,1 𝐾, on a :

1 1
𝑈= × 𝑉
2 1+ 2
0,01 × 0,1

1 1
𝑈= × 𝑉
2 1 + 2000
1
𝑈= 𝑉
4002
1
𝑈= 𝑚𝑉
4,02

En en déduit approximativement :

𝑈 ≈ 250 𝜇𝑉

Cette tension est la variation que le voltmètre doit être capable de mesurer pour que le capteur détecte la variation
d’un dixième de kelvin de la température : il s’agit donc bien de la résolution maximale tolérable compte-tenu de la
contrainte imposée.

31) En prenant l’inverse de la relation en question :

1 2 2
= × (1 + )
𝑈 𝐸 𝛼Δ𝑇
p. 12
𝐸 2
=1+
2𝑈 𝛼Δ𝑇
2 𝐸 2𝑈
= −
𝛼Δ𝑇 2𝑈 2𝑈
2 𝐸 − 2𝑈
=
𝛼Δ𝑇 2𝑈

D’où en reprenant l’inverse :

𝛼Δ𝑇 2𝑈
=
2 𝐸 − 2𝑈
4𝑈
𝛼Δ𝑇 =
𝐸 − 2𝑈

1 4
Δ𝑇 = ×
𝛼 𝐸
𝑈−2

Application numérique pour 𝑈 = 1 𝑚𝑉 :

1 4
Δ𝑇 = × 𝐾
0,01 1
−2
1. 10−3
4
Δ𝑇 = 100 × 𝐾
1000 − 2
400
Δ𝑇 = 𝐾
998
200
Δ𝑇 = 𝐾
449

D’où approximativement :

Δ𝑇 ≈ 0,4 𝐾

Donc si on utilise un voltmètre dont la résolution est de l’ordre du millivolt, la précision de la mesure de la température
sera de l’ordre d’un demi kelvin.

p. 13
Exercice n°5 : Des masses et des ressorts

Partie 1 : Ressort vertical

32)

Δℓ = (𝐻 − 𝑧) − ℓ0

33)

𝐹⃗ = +𝑘(Δℓ − ℓ0 )𝑒
⃗⃗⃗⃗𝑧

Soit :

𝐹⃗ = −𝑘(𝑧 − (𝐻 − ℓ0 )) ⃗⃗⃗⃗
𝑒𝑧

34) La condition d’équilibre est :

⃗⃗
𝐹⃗ + 𝑃⃗⃗ = 0

D’où en projetant sur ⃗⃗⃗⃗


𝑒𝑧 :

−𝑘(𝑧0 − (𝐻 − ℓ0 )) − 𝑚𝑔 = 0

𝑚𝑔
𝑧0 − (𝐻 − ℓ0 ) = −
𝑘
𝑚𝑔
𝑧0 = (𝐻 − ℓ0 ) −
𝑘

35) On applique la seconde loi de Newton à la masse :

𝑚𝑧̈ = −𝑘(𝑧 − (𝐻 − ℓ0 )) − 𝑚𝑔
𝑚𝑔
𝑚𝑧̈ + 𝑘 (𝑧 − (𝐻 − ℓ0 ) + )=0
𝑘

𝑚𝑔
𝑚𝑧̈ + 𝑘 (𝑧 − (𝐻 − ℓ0 − )) = 0
𝑘

𝑚𝑧̈ + 𝑘(𝑧 − 𝑧0 ) = 0

𝑚𝑧̈ + 𝑘𝑍 = 0

On remarque par ailleurs que 𝑍̇ = 𝑧̇ − 0 soit 𝑍̈ = 𝑧̈ et donc :

𝑚𝑍̈ + 𝑘𝑍 = 0

p. 14
𝑘
𝑍̈ + 𝑍=0
𝑚

On a encore en posant 𝜔02 = 𝑘/𝑚 :

𝑍̈ + 𝜔02 𝑍 = 0

36) On reconnait pour l’équation de l’oscillateur harmonique pour 𝑍, dont la solution est donc de la forme :

𝑍(𝑡) = 𝐴 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑0 )

Comme 𝑍 = 𝑧 − 𝑧0 on en déduit :

𝑧(𝑡) = 𝐴 cos(𝜔0 𝑡 + 𝜑0 ) + 𝑧0

On détermine 𝐴 et 𝜑0 à l’aide des conditions initiales :

𝑧(0) = 𝑧0
{
𝑧̇ (0) = 𝑣0

𝐴 cos(𝜑0 ) + 𝑧0 = 𝑧0
{
−𝐴𝜔0 sin(0 + 𝜑0 ) = 𝑣0

𝐴 cos(𝜑0 ) = 0
{
−𝐴𝜔0 sin(𝜑0 ) = 𝑣0

On tire de la première équation : 𝜑0 = ±𝜋/2

On déduit de la seconde :
𝑣0
𝐴=−
𝜔0 sin(𝜑0 )

Soit :
𝑣0 𝜋 𝑣0 𝜋
𝐴=− 𝑠𝑖 𝜑0 = 𝑜𝑢 𝐴=+ 𝑠𝑖 𝜑0 = −
𝜔0 2 𝜔0 2

Or 𝐴 et 𝜔0 sont des nombres positifs donc on en déduit :


𝑣0 𝑣0
𝐴=− 𝐴=+
𝜔0 𝜔0
{ 𝜋 𝑠𝑖 𝑣0 < 0 ; 𝜋 𝑠𝑖 𝑣0 > 0
𝜑0 = 𝜑0 = −
2 2

On a donc pour le mouvement de la masse :


𝑣0 𝜋
𝑧0 − cos (𝜔0 𝑡 + ) 𝑠𝑖 𝑣0 < 0
𝜔0 2
𝑧(𝑡) = { 𝑣0 𝜋
𝑧0 + cos (𝜔0 𝑡 − ) 𝑠𝑖 𝑣0 > 0
𝜔0 2

p. 15
𝑣0
𝑧0 − × (− sin(𝜔0 𝑡)) 𝑠𝑖 𝑣0 < 0
𝜔0
𝑧(𝑡) = { 𝑣0
𝑧0 + sin(𝜔0 𝑡) 𝑠𝑖 𝑣0 > 0
𝜔0

On retrouve la même expression dans les deux cas :

𝑣0
𝑧(𝑡) = 𝑧0 + sin(𝜔0 𝑡)
𝜔0

Partie 2 : Associations de ressorts

37) On note ℓ(𝑡) la longueur des ressorts à l’instant 𝑡, c’est-à-dire la valeur de l’abscisse de la masse, et on pose
𝑥(𝑡) = ℓ(𝑡) − ℓ0 l’allongement algébrique du ressort.

La masse est soumise aux forces de rappel de chacun des ressorts, forces qui s’écrivent alors :

⃗⃗⃗⃗
𝐹1 = −𝑘1 𝑥(𝑡)𝑒⃗⃗⃗⃗⃗𝑥
{
⃗⃗⃗⃗⃗2 = −𝑘2 𝑥(𝑡)𝑒⃗⃗⃗⃗⃗𝑥
𝐹

Le référentiel du laboratoire étant galiléen, on peut appliquer le PFD :

𝑚𝑎⃗ = ⃗⃗⃗⃗
𝐹1 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹2

Soit en projetant l’axe (𝑂𝑥) :

𝑚𝑥̈ = −𝑘1 𝑥 − 𝑘2 𝑥

Soit :

𝑚𝑥̈ + (𝑘1 + 𝑘2 )𝑥 = 0

(𝑘1 + 𝑘2 )
𝑥̈ + 𝑥=0
𝑚

On retrouve la même équation différentielle que pour une masse reliée à un unique ressort de raideur 𝐾 = 𝑘1 + 𝑘2 .

p. 16

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