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Tale spécialité Maths Evaluation de mathématiques 01 jeudi 06 octobre 2022


C.Blouin Calculatrice autorisée – 1h45min Barème sur 20

Toute réponse devra être clairement justifiée.


Exercice 1 (4 points)
ABCDEFGH est un cube.
⃗⃗⃗⃗ = 3 𝐴𝐵
Les points 𝐼 et 𝐽 sont tels que 𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗ 1
⃗⃗⃗⃗⃗ .
𝐴𝐽 = 4 𝐴𝐷
4

1. Exprimer les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ et 𝐼𝐹


𝐸𝐺 , 𝐸𝐽 ⃗⃗⃗⃗ comme combinaison linéaire

⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐴𝐷
des vecteurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸 .

On a : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝐺 donc ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷

Et ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐴 + ⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽 d’où ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 = −𝐴𝐸 𝐴𝐷
4
1
Enfin ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐹 = ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐹 d’où ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐹 = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸
1
2. En déduire que ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐹 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 − ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 .
4
1 1 1
Exprimons ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 − ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + 4 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 − (−𝐴𝐸 𝐴𝐷 )
4 4
1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 − ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷 − ⃗⃗⃗⃗⃗ + 1 ⃗⃗⃗⃗⃗
(−𝐴𝐸 𝐴𝐷 )
4 4 4 4
1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 − ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐸 c’est-à-dire ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 − ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 = ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐹
4 4

3. Que peut-on en déduire de la droite (𝐼𝐹) et du plan (𝐸𝐺𝐽) ?


Justifier précisément votre réponse.
1
De l’égalité : ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐹 = 4 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 − ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽, on déduit que les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐺 , ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 et ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐹 sont coplanaires.

Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗


𝐸𝐺 , ⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐽 étant des vecteurs directeurs du plan (𝐸𝐺𝐽) , on peut affirmer que la droite (𝐼𝐹) est
parallèle au plan (𝐸𝐺𝐽)

Exercice 2 (2 points)

On considère le tétraèdre ABCD ci-contre.

1. Construire sur la figure ci-contre les points M et N tels que :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝐵𝐴
𝐵𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐶𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗ = 2𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
3

2. Démontrer que les droites (MC) et (AN) sont parallèles.


1
On a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵 + 𝐵𝐶 donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐶 = 3 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ (1)
𝐴𝐵 + 𝐵𝐶

Et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
𝐴𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐶𝑁
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
soit 𝐴𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗

et donc ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
𝐴𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ + 2𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗

C’est-à-dire ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵
𝐴𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 3𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ (2)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 3𝑀𝐶
De (1) et (2) on déduit que : 𝐴𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Les droites (𝑀𝐶) et (𝐴𝑁) sont donc parallèles.
Exercice 3 (7 points)
⃗ ), on considère les points :
Dans l’espace muni d’un repère (O ; 𝑖, 𝑗, 𝑘
A(1; −1; 4) , B(−1; 3; 2) , C(5; 8; 9), E(−1 ; −2; 3) et F(−11; −6; −11).

1. Déterminer, en justifiant, une représentation paramétrique de la droite (AB).

−2
La droite (AB) a pour vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 ( 4 ) et passe par le point 𝐴(1 ; −1 ; 4)
−2
𝑥 = 1 − 2𝑡
Une représentation paramétrique de (𝐴𝐵) est : {𝑦 = −1 + 4𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ
𝑧 = 4 − 2𝑡
2. Le point C appartient-il à la droite (AB) ?

1ère méthode :
𝑡 = −2
5 = 1 − 2𝑡 9
On résout le système de trois équations, d’inconnue 𝑡 , {8 = −1 + 4𝑡 qui est équivalent à { 𝑡 = 4
5
9 = 4 − 2𝑡 𝑡=− 2
Le système n’admet donc pas de solution et le point C n’est pas un point de la droite (AB)

2ème méthode :

−2 4
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
Les vecteurs 𝐴𝐵 ( 4 ) et 𝐴𝐶 (9) ne sont pas colinéaires, ainsi les points A, B et C ne sont pas alignés.
−2 5
Donc le point C ne peut appartenir à la droite (AB)

𝑥 = −3 + 4𝑡′
3. La droite (AB) admet-elle pour représentation paramétrique : { 𝑦 = 7 − 8𝑡 ′ avec 𝑡’ réel ?
𝑧 = 4𝑡 ′
4
Cette représentation paramétrique est celle d’une droite 𝑑′ de vecteur directeur 𝑢 ⃗ −8) et passant par le
(
4
point 𝑃(−3; 7; 0).
−2
⃗⃗⃗⃗⃗
Sachant que 𝐴𝐵 ( 4 ), on constate que 𝑢 ⃗ = −2𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ . Les vecteurs 𝑢
⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 sont alors colinéaires et les droites
−2
𝑑′ et (AB) sont alors parallèles.
Vérifions si le point 𝑃(−3; 7; 0) , point de 𝑑′ , est aussi un point de (𝐴𝐵).
−3 = 1 − 2𝑡 𝑡=2
{ 7 = −1 + 4 ⟺ {𝑡 = 2
0 = 4 − 2𝑡 𝑡=2
P est le point de paramètre 𝑡 = 2 dans la représentation paramétrique de (AB) choisie.
Le point 𝑃(−3; 7; 0) est un point de (𝐴𝐵) ;
Les deux droites 𝑑′ et (𝐴𝐵) sont donc parallèles et, ont un point commun P, elles sont donc confondues.
On conclut que la droite (AB) admet pour représentation paramétrique :
𝑥 = −3 + 4𝑡′
{ 𝑦 = 7 − 8𝑡 ′ avec 𝑡’ réel.
𝑧 = 4𝑡 ′
4. La droite (EF) est-elle parallèle au plan (ABC) ?

On sait d’après la question 2, que A, B et C sont non alignés.


Ils déterminent un plan de vecteurs directeurs 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 est un vecteur directeur de (𝐸𝐹)
La droite (EF) est parallèle au plan (ABC) si, et seulement si, les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
𝐸𝐹 , 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont coplanaires
Examinons la coplanarité de ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑬𝑭 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 et ⃗⃗⃗⃗⃗𝑨𝑪.
−2 4 −10
Existe-t-il deux réels 𝒙et 𝒚 tels que 𝑬𝑭 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒙𝑨𝑩
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝒚𝑨𝑪 ⃗⃗⃗⃗⃗ ? ⃗⃗⃗⃗⃗ ( 4 ) , 𝐴𝐶
On a : 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ (9) et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 ( −4 )
−2 5 −14
−2𝑥 + 4𝑦 = −10
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝐹 = 𝑥𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑦𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺ { 4𝑥 + 9𝑦 = −4
−2𝑥 + 5𝑦 = −14
−2𝑥 + 4𝑦 = −2 −𝑥 + 2𝑦 = −5
On résout ce système : { 4𝑥 + 9𝑦 = −1 qui est équivalent à { 4𝑥 + 9𝑦 = −4
−2𝑥 + 5𝑦 = −1 −2𝑥 + 5𝑦 = −14

−𝑥 + 2𝑦 = −5 𝑥 = 2𝑦 + 5
{ 4𝑥 + 9𝑦 = −4 ⟺ { 4(2𝑦 + 5) + 9𝑦 = −4 par subsitution
−2𝑥 + 5𝑦 = −14 −2(2𝑦 + 5) + 5𝑦 = −14

𝑥 = 2𝑦 + 5
24
⟺{ 𝑦=−
17
𝑦 = −4
Le système n’a pas de solution. Les vecteurs ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐶
𝐸𝐹 , 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ sont non coplanaires et la droite (EF) n’est pas
parallèle au plan (ABC).

5. Soit (d) la droite de représentation paramétrique :


𝑥 = −𝑘 + 5
{ 𝑦 = 2𝑘 − 9 avec 𝑘 réel.
𝑧 = 𝑘 + 12
a. Les droites (AB) et (d) sont-elles parallèles ?

𝑥 = 1 − 2𝑡
{𝑦 = −1 + 4𝑡 , 𝑡 ∈ ℝ est une représentation paramétrique de (AB)
𝑧 = 4 − 2𝑡

𝑥 = −𝑘 + 5
{ 𝑦 = 2𝑘 − 9 avec 𝑘 réel est une représentation paramétrique de (d)
𝑧 = 𝑘 + 12
−1 −2
⃗⃗⃗⃗⃗ ( 4 ) . Ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires
Un vecteur directeur de (d) est 𝑣 ( 2 ) et 𝐴𝐵
1 −2
𝑥𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑧𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
En effet : 𝑥 ≠ 𝑧 . Les droites (AB) et (d) ne sont pas parallèles.

𝑣 ⃗
𝑣
b. Les droites (AB) et (d) sont-elles coplanaires ?

Les droites (AB) et (d) ne sont pas parallèles, elles sont sécantes ou non coplanaires...
Examinons l’intersection éventuelle de ces deux droites.
𝑥 = 1 − 2𝑡
{𝑦 = −1 + 4𝑡 ,𝑡 ∈ ℝ est une représentation paramétrique de (AB)
𝑧 = 4 − 2𝑡
𝑥 = −𝑘 + 5
{ 𝑦 = 2𝑘 − 9 avec 𝑘 réel est une représentation paramétrique de (d)
𝑧 = 𝑘 + 12

−𝑘 + 5 = 1 − 2𝑡
Peut-on trouver deux réels 𝑡 et 𝑘 tels que { 2𝑘 − 9 = −1 + 4𝑡 ?
𝑘 + 12 = 4 − 2𝑡

−𝑘 + 5 = 1 − 2𝑡 −𝑘 + 2𝑡 = −4
En résolvant, ce système {2𝑘 − 9 = −1 + 4𝑡 équivaut à { 2𝑘 − 4𝑡 = 8
2𝑘 − 9 = 4 − 2𝑡 𝑘 + 2𝑡 = −8

Les deux premières équations sont équivalentes, le système équivaut à : {−𝑘 + 2𝑡 = −4


2𝑘 + 2𝑡 = 13
𝑘 = 2𝑡 + 4
Soit {
(2𝑡 + 4) + 2𝑡 = −8

𝑘 = 2𝑡 + 4 (−3) + 4 = −2
Ou encore { qui est équivalent à {𝑘 = 2 ×
4𝑡 = −12 𝑡 = −3

Le système admet alors un unique couple solution, le couple (−2; −3).


Les deux droites (AB) et (d) sont donc sécantes au point de paramètre 𝑘 = −2 sur (d) ou de paramètre 𝑡 = −3 sur
(AB) et elles sont par conséquent, coplanaires.

Exercice 4 (4 points)
Soit la suite (𝑢𝑛 ) définie sur ℕ par :
𝑢0 = 1 et pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛+1 = 2𝑢𝑛 + 1 − 𝑛
1. a) Compléter le tableau ci-dessous :

On peut vérifier ses calculs grâce à la calculatrice :

b) Enoncer 2 conjectures à partir des résultats de ce tableau.

𝑛 0 1 2 3 4 5
𝑢𝑛 1 3 6 11 20 37
𝑢𝑛 − 𝑛 1 2 4 8 16 32

Conjectures : La suite (𝑢𝑛 ) semble croissante, positive et pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛 − 𝑛 = 2𝑛

2. Démontrer par récurrence que, pour tout entier naturel 𝑛, 𝑢𝑛 = 2𝑛 + 𝑛


Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 0, 𝑃(𝑛) est la propriété : 𝑢𝑛 = 2𝑛 + 𝑛.
Initialisation : Pour 𝑛 = 0
On a d’une part : u0 = 1 et d’autre part : 20 − 0 = 1.
On a ainsi démontré que u0 = 20 − 0, et donc que P(0) est vraie.
Hérédité :
On suppose que pour un entier k ≥ 0, la propriété 𝑃(𝑘) est vraie.
Autrement dit : 𝑢𝑘 = 2𝑘 + 𝑘 (Hypothèse de Récurrence)
Et on montre que 𝑃(𝑘 + 1) est vraie, autrement dit, on montre que : 𝑢𝑘+1 = 2𝑘+1 + 𝑘 + 1
On a : 𝑢𝑘+1 = 2𝑢𝑘 + 1 − 𝑘 par définition de la suite (𝑢𝑛 )
Ainsi 𝑢𝑘+1 = 2(2𝑘 + 𝑘) + 1 − 𝑘 par hypothèse de récurrence
𝑢𝑘+1 = 2𝑘+1 + 2𝑘 + 1 − 𝑘
𝑢𝑘+1 = 2𝑘+1 + 𝑘 + 1
Ainsi, 𝑃(𝑘 + 1) est vraie
Conclusion
On a ainsi démontré que 𝑃(0) est vraie, et que pour un entier naturel k ≥ 0, si 𝑃(𝑘) est vraie alors 𝑃(𝑘 + 1)
est vraie aussi. Par le principe de récurrence, on en déduit que pour tout naturel 𝑛 ≥ 0, 𝑃(𝑛) est vraie
C’est à dire : pour tout entier naturel 𝑛 , 𝑢𝑛 = 2𝑛 + 𝑛 .
Exercice 5 (3 points)
1
On considère la suite (𝑢𝑛 ) définie par : 𝑢0 = 5 et 𝑢𝑛+1 = 2 𝑢𝑛 + 1 pour tout 𝑛 𝜖 ℕ.

1. Montrer par récurrence que, pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 0, 2 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 5


Pour tout entier naturel 𝑛 ≥ 0, 𝑃(𝑛) est la propriété : 2 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 5.
Initialisation : Pour 𝑛 = 0
1 7
On a d’une part : u0 = 5 et d’autre part : 𝑢1 = 2 𝑢0 + 1 = 2
On a ainsi démontré que 2 ≤ 𝑢1 ≤ 𝑢0 ≤ 5, et donc que P(0) est vraie.
Hérédité :
On suppose que pour un entier k ≥ 0, la propriété 𝑃(𝑘) est vraie.
Autrement dit : 2 ≤ 𝑢𝑘+1 ≤ 𝑢𝑘 ≤ 5 (Hypothèse de Récurrence)
Et on montre que 𝑃(𝑘 + 1) est vraie, autrement dit, on montre que : 2 ≤ 𝑢𝑘+2 ≤ 𝑢𝑘 ≤ 5
On a : 2 ≤ 𝑢𝑘+1 ≤ 𝑢𝑘 ≤ 5 par hypothèse de récurrence
1 1 5 1
Ainsi 1 ≤ 2 𝑢𝑘+1 ≤ 2 𝑢𝑘 ≤ 2 avec >0
2
1 1 7
2 ≤ 2 𝑢𝑘+1 + 1 ≤ 2 𝑢𝑘 + 1 ≤ 2 ≤ 5
1 1
Or 𝑢𝑘+1 = 𝑢𝑘 + 1 et 𝑢𝑘+2 = 𝑢𝑘+1 + 1
2 2

Alors 2 ≤ 𝑢𝑘+2 ≤ 𝑢𝑘 ≤ 5
Ainsi, 𝑃(𝑘 + 1) est vraie
Conclusion
On a ainsi démontré que 𝑃(0) est vraie, et que pour un entier naturel k ≥ 0, si 𝑃(𝑘) est vraie alors 𝑃(𝑘 + 1)
est vraie aussi. Par le principe de récurrence, on en déduit que pour tout naturel 𝑛 ≥ 0, 𝑃(𝑛) est vraie
C’est à dire : pour tout entier naturel 𝑛 , 2 ≤ 𝑢𝑛+1 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 5
2. Que peut-on en déduire du comportement de la suite (𝑢𝑛 ) ?

On peut donc déduire que la suite (𝒖𝒏 ) est décroissante, majorée par 5 et minorée par 2, c’est-à-dire bornée.

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