Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
initialement ouverts.
K1 r R
E L
Avec: 𝑅𝑒𝑞 = 𝑅 + 𝑟
1.b. En utilisant les transformées de Laplace, résoudre cette équation en considérant 𝒊 𝒕𝟎 = 𝑰𝟎 , (02 pt)
En mettant l’équation précédente sous forme de Laplace, nous aurons :
𝐸 𝑠 = 𝑅𝑒𝑞 𝐼 𝑠 + 𝐿 𝑠𝐼 𝑠 − 𝐼0
= 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠 𝐼 𝑠 − 𝐿𝐼0
Soit :
𝐸 𝑠 𝐿𝐼0
𝐼 𝑠 = +
𝑅𝑒𝑞 +𝐿𝑠 𝑅𝑒𝑞 +𝐿𝑠
Sachant que :
𝐸
𝐸 𝑠 =
𝑠
Alors :
𝐸 𝐿𝐼0
𝐼 𝑠 = +
𝑠 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠
= 𝐼𝑓 𝑠 + 𝐼𝑙 𝑠
Avec :
𝐸
𝐼𝑓 𝑠 =
𝑠 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠
𝐿𝐼0
𝐼𝑙 𝑠 =
𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠
Avec :
𝐸 𝐿𝐸
𝐴𝑓 = et 𝐵𝑓 = −
𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞
Soit :
𝐸 1 𝐿𝐸 1
𝐼𝑓 𝑠 = −
𝑅𝑒𝑞 𝑠 𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠
𝐿𝐼0
𝐼𝑙 𝑠 =
𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠
Soit encore :
𝐸 1 𝐿𝐸 1
𝐼𝑓 𝑠 = −
𝑅𝑒𝑞 𝑠 𝑅𝑒𝑞 𝐿 𝑠 + 𝑅𝑒𝑞 /𝐿
𝐿𝐼0
𝐼𝑙 𝑠 =
𝐿 𝑠 + 𝑅𝑒𝑞 /𝐿
En posant :
𝜏 = 𝐿/𝑅𝑒𝑞
Nous aurons :
𝐸 1 𝐸 1
𝐼𝑓 𝑠 = −
𝑅𝑒𝑞 𝑠 𝑅𝑒𝑞 𝑠+1/𝜏
𝐼0
𝐼𝑙 𝑠 =
𝑠+1/𝜏
1.c. Tracer l’allure du courant 𝒊 𝒕 , quelle est sa valeur en régime établi ? (01 pt)
D’après l’expression du courant 𝑖 𝑡 , sa valeur en régime établi 𝐼𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 est donnée par :
𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
𝐼𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 = lim 𝑖 𝑡 = 𝐼0 − 𝑒 −𝑡/𝜏 + = =
𝑡→∞ 𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞 𝑅 + 𝑟
Ifinale
5
4
i(A)
I0
2
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(s)
1.d. Quelle est la tension aux bornes de l’interrupteur 𝑲𝟐 en fonction de la tension 𝑬 et des
résistances 𝒓 et 𝑹 ? (01 pt)
r R
i (t)
E K2 UK2 L
Soit finalement :
𝑅
𝑈𝐾2 = 𝐸 𝑡 − 𝑟𝑖 𝑡 = 𝐸
𝑟+𝑅
Le principe de cette méthode consiste à séparer l’étude du régime transitoire final en deux parties :
r R
i (t)
E UK2 L
C’est-à-dire le circuit résultant peut être divisé en deux circuits indépendants comme il est montré sur la figure
suivante :
r R
i (t)
E UK2 UK2 L
Circuit 1 Circuit 2
Pour le circuit 1 :
𝐸 𝑡 = 𝑟𝑖 𝑡 + 𝑈𝐾2 𝑡
Sous la forme de Laplace :
𝐸 𝑠 = 𝑟𝐼 𝑠 + 𝑈𝐾2 𝑠
Pour le circuit 2 :
𝑑𝑖 𝑡
𝑈𝐾2 𝑡 = 𝑅𝑖 𝑡 + 𝐿
𝑑𝑡
Sous la forme de Laplace :
𝑈𝐾2 𝑠 = 𝑅𝐼 𝑠 + 𝐿𝑠𝐼 𝑠
𝐼1 𝑠 = 𝐼1_0 𝑠 + ∆𝐼1 𝑠
𝐼2 𝑠 = 𝐼2_0 𝑠 + ∆𝐼2 𝑠
Tels que :
𝑅 𝐸 𝐸
𝑈𝐾2_0 𝑠 = 𝐸, 𝐼1_0 𝑠 = , 𝐼2_0 𝑠 = 𝐼1_0 𝑠 = ,
𝑟+𝑅 𝑅+𝑟 𝑅+𝑟
Nous aurons donc :
Pour le circuit 1 :
∆𝐸 𝑠 = 𝑟∆𝐼1 𝑠 + ∆𝑈𝐾2 𝑠 avec ∆𝐸 𝑠 = 0 (1)
Pour le circuit 2 :
∆𝑈𝐾2 = 𝑅∆𝐼2 𝑠 + 𝐿𝑠∆𝐼2 𝑠 (2)
On suppose que fermeture de l’interrupteur 𝐾2 s’est produit à l’instant 𝑡 = 𝑡0 comme il est illustré sur la figure
suivante :
1.5
𝑅
𝑈𝐾2_0 = 𝐸
𝑟+𝑅
1
𝑈𝐾2
Uk2
0.5
∆𝑈𝐾2
𝑈𝐾2 = 0
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
𝑡0 temps (s)
𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑠
D’après cette figure toujours, nous avons :
𝑅 𝑅
∆𝑈𝐾2 = 𝑈𝐾2 − 𝑈𝐾2_0 = 0 − 𝐸=− 𝐸 (3)
𝑟+𝑅 𝑟+𝑅
r R
i1(t) i2(t)
E L
Circuit 1 circuit 2
En tenant compte des équations (1), (2), (3) et (4), nous aurons pour les circuits 1 et 2 :
𝑅 𝐸
𝑟∆𝐼1 𝑠 = −∆𝑈𝐾2 𝑠 = +
𝑟+𝑅 𝑠
𝑅 𝐸 (5)
∆𝑈𝐾2 𝑠 = 𝑅∆𝐼2 𝑠 + 𝐿𝑠∆𝐼2 𝑠 = −
𝑟+𝑅 𝑠
𝑅 𝐸 𝐸
Avec 𝜏 = , 𝐴 = − ,𝐵= = −𝐴,
𝐿 𝑟+𝑅 𝑟+𝑅
Les transformées de Laplace inverses des équations (6) et (7) sont données par :
𝑅
∆𝑖1 𝑡 = + 𝐸
𝑟 𝑟+𝑅
𝐸 𝑡 (8)
∆𝑖2 𝑡 = − 1 − 𝑒 −𝜏
𝑟+𝑅
Comme :
𝑖1 𝑖 = 𝑖1_0 𝑡 + ∆𝑖1 𝑡
𝑖2 𝑡 = 𝑖2_0 𝑠 + ∆𝑖2 𝑡
𝐸
Avec 𝑖1_0 𝑡 = 𝑖2_0 𝑡 = ,
𝑅+𝑟
Alors :
𝐸
𝑖1 𝑖 =
𝑟
𝐸 𝑡 (9)
𝑖2 𝑡 = 𝑒 −𝜏
𝑟+𝑅
2.c. Tracer les allures des courants 𝒊𝟏 𝒕 et 𝒊𝟐 𝒕 , quelles sont leurs valeurs en régime permanent ?
(02 pt)
i1(t)
5
i2(t
0
)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps (s)
I.a. Préciser dans quel repère doit-on écrire les équations des tensions staoriques et rotoriques ;
quelle est la pulsation des grandeurs statoriques et celle des grandeurs rotoriques en régime
permanent. (01 pt)
Puisqu’il s’agit de l’étude des grandeurs statoriques, le repère d’étude est le repère (dq) lié au rotor. Dans ce repère la
pulsation des grandeurs statoriques et celle des grandeurs rotoriques en régime permanent est égale à 𝑔𝜔𝑠 , tels que g
est le glissement et 𝜔𝑠 est la vitesse du champs tournant statorique.
I.b. Ecrire alors les équations de ces tensions dans ce repère ainsi que les expressions des différentes
composantes des flux statoriques et rotoriques. (02 pt)
𝜃𝑟 = 0, 𝜃𝑠 = 𝜃
Soit :
𝜔𝑟 = 0, 𝜔𝑠 = 𝜔
Les composantes des tensions statoriques dans ce repère sont exprimées par :
Les flux statoriques et rotoriques sont exprimés en fonction des courants comme suit :
I.c. Dans ce repère toujours, montrer que les composantes du flux statoriques peuvent être mises
𝟏+𝒔𝑻′ 𝟏+𝒔𝑻′
sous la forme opérationnelle suivante : 𝝋𝒔𝒅 𝒔 = 𝒊 𝒔 et 𝝋𝒔𝒒 𝒔 = 𝒊 𝒔 . Donner les expressions
𝟏+𝒔𝑻′𝟎 𝒔𝒅 𝟏+𝒔𝑻′𝟎 𝒔𝒒
des deux constantes de temps 𝑻 et ′
𝑻′𝟎 . (02 pt)
En remplaçant les flux rotoriques donnés par le système d’équations (4) dans le système (2), nous aurons :
Soit :
Soit encore :
𝑠𝑀
𝑖𝑟𝑑 𝑠 = − 𝑖𝑠𝑑 𝑠 (5)
𝑅𝑟 +𝑠𝐿𝑟
En remplaçant ce courant dans l’expression du flux statoriques donnée par le système (3), nous aurons :
𝑠𝑀2
𝜑𝑠𝑑 𝑠 = 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝑖 𝑠
𝑅𝑟 + 𝑠𝐿𝑟 𝑠𝑑
𝑠𝑀2
= 𝐿𝑠 − 𝑖 𝑠
𝑅𝑟 + 𝑠𝐿𝑟 𝑠𝑑
𝐿𝑠 𝑅𝑟 + 𝑠 𝐿𝑠 𝐿𝑟 − 𝑀 2
= 𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝑅𝑟 + 𝑠𝐿𝑟
𝑀2
𝐿𝑟 −
𝐿𝑠
1+𝑠
𝑅𝑟
= 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝐿
1+𝑠 𝑟
𝑅𝑟
𝑁𝑟
1+𝑠
𝑅𝑟
= 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝐿
1+𝑠 𝑟
𝑅𝑟
𝑀2
Avec 𝑁𝑟 = 𝐿𝑟 − ,
𝐿𝑠
Soit finalement :
1+𝑠𝑇 ′
𝜑𝑠𝑑 𝑠 = 𝐿𝑠 𝑖 𝑠
1+𝑠𝑇0′ 𝑠𝑑 (6)
= ℒ 𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝑁𝑟 𝐿𝑟
Avec : 𝑇 ′ = et 𝑇0′ =
𝑅𝑟 𝑅𝑟
En suivant la même procédure, nous arrivons à une écriture identique du flux 𝜑𝑠𝑞 𝑠 , soit :
1+𝑠𝑇 ′
𝜑𝑠𝑞 𝑠 = 𝐿𝑠 𝑖 𝑠
1+𝑠𝑇0′ 𝑠𝑞 (7)
= ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞 𝑠
I.d. A partir de la question I.a., établir une écriture matricielle des tensions statoriques 𝒗𝒔𝒅 𝒔 et 𝒗𝒔𝒒 𝒔
en fonction des courants 𝒊𝒔𝒅 𝒔 et 𝒊𝒔𝒒 𝒔 . (01 pt)
En remplaçant les expressions (6) et (7) dans le système d’équations (1), nous aurons :
II.a. En utilisant la méthode de la superposition, calculer les termes de variation ∆𝒊𝒔𝒅 𝒔 et ∆𝒊𝒔𝒒 𝒔 en
fonctions de ∆𝒗𝒔𝒅 𝒔 et ∆𝒗𝒔𝒒 𝒔 en utilisant l’écriture matricielle de la question I.d. Faire les
approximations nécessaires pour aboutir à des calculs plus simples. (02 pt)
En appliquant la méthode de la superposition, nous pouvons mettre pour les tensions, les courants ainsi que les flux
statoriques (la vitesse est supposée constante) :
En rapportant les équations (9) et (10) dans l’équation décrivant le comportement du système dynamique de la
machine synchrone donnée par l’équation (3), nous pouvons écrire :
𝑣𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠
(11)
𝑣𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠
En réarrangeant le système (17) tout en faisant la séparation des deux régimes :celui initial avant le court-circuit et
celui après le court-circuit, nous aurons :
𝑣𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 +𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠
𝑣𝑠𝑑 0 𝑠 ∆𝑣𝑠𝑑 𝑠
(12)
𝑣𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 +𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝑣𝑠𝑞 0 𝑠 ∆𝑣𝑠𝑞 𝑠
Soit :
∆𝑣𝑠𝑑 𝑡 = 𝑣𝑠𝑑 𝑡 − 𝑣𝑠𝑑0 𝑡 = 0 − 𝑉𝑠 = −𝑉𝑠
(15)
∆𝑣𝑠𝑞 𝑡 = 𝑣𝑠𝑞 𝑡 − 𝑣𝑠𝑞0 𝑡 = 0 − 0 = 0
Tels que les termes 𝑖𝑠𝑑0 𝑡 et 𝑖𝑠𝑞0 𝑡 sont connus et les termes de variation ∆𝑖𝑠𝑑 𝑡 et ∆𝑖𝑠𝑞 𝑡 sont à déterminer par
l’application de la méthode de la superposition, soit :
𝑖𝑠𝑑 𝑡 = 𝐼𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑡
(18)
𝑖𝑠𝑞 𝑡 = 0 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑡
En tenant compte de l’équation (16), l’écriture matricielle de l’équation (19) est donnée par :
−𝑉𝑠
∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 −𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠
= 𝑠 = (20)
∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 0 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠
𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 −𝜔ℒ𝑠 𝑠
∆ 𝑠 =
𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 (23)
2 2 2
= 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 + 𝜔 ℒ𝑠 𝑠
Approximation :
𝑅𝑠2
Si on admet que la valeur du terme devant le terme 𝜔2 . L’expression (24) se résume à :
ℒ𝑠 2 𝑠
2𝑅𝑠
∆ 𝑠 = ℒ𝑠 2 𝑠 𝑠2 + 𝑠 + 𝜔2 (25)
ℒ𝑠 𝑠
Et comme :
1 + 𝑠𝑇 ′
ℒ𝑠 𝑠 = 𝐿𝑠
1 + 𝑠𝑇0′
𝑁
1+𝑠 𝑟
𝑅𝑟
= 𝐿𝑠
𝐿
1+𝑠 𝑟
𝑅𝑟
Du fait que le court-circuit considéré s’effectue pendant un temps 𝑑𝑡 très court, d’après le théorème de la valeur
initiale nous pouvons écrire:
Soit :
𝑁𝑟
ℒ𝑠 𝑠 ≈ 𝐿𝑠 = 𝑁𝑠 (27)
𝐿𝑟
En tenant compte de l’expression de l’inductance opérationnelle ℒ𝑠 𝑠 donnée par l’équation (7), les deux équations
(30) et (31) deviennent :
𝑉𝑠 1+𝑠𝑇0′
∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 = −
𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝑠+ 1′ 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2
𝑇
(32)
𝜔𝑉𝑠 1+𝑠𝑇0′
∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 =
𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝑠 𝑠+ 1′ 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2
𝑇
II.b. Donner alors les expressions temporelles ∆𝒊𝒔𝒅 𝒕 et ∆𝒊𝒔𝒒 𝒕 ; on donne pour cela : (01 pt)
𝒔 𝓛−𝟏 𝒔 𝟏 −𝜶𝒕 𝟏 𝓛−𝟏 𝒔 𝟏
𝒆 𝐬𝐢𝐧 𝝎𝒕, 𝒆−𝜷𝒕 − 𝒆−𝜶𝒕 𝐜𝐨𝐬 𝝎𝒕
𝒔+𝜷 𝒔𝟐 + 𝟐𝜶𝒔 + 𝝎𝟐 𝝎 𝒔+𝜷 𝒔𝟐 + 𝟐𝜶𝒔 + 𝝎𝟐 𝝎𝟐
Les composantes du courant statoriques données par le système (32) peuvent être décomposées en fractions
rationnelles de premier et de deuxième ordre comme suit :
𝑉𝑠 𝐴 𝐵
∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 = − 1 +
𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝑠+ ′ 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2
𝑇
(33)
𝜔𝑉𝑠 𝐶 𝐷 𝐵
∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 = + 1 +
𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝑠 𝑠+ ′ 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2
𝑇
II.c. Donner les expressions finales des courants 𝒊𝒔𝒅 𝒕 et 𝒊𝒔𝒒 𝒕 ainsi que celle du courant de phase
réel 𝒊𝒔𝒂 𝒕 . Quelle est l’amplitude maximale atteinte par ce dernier lors de ce régime transitoire ?
(01 pt)
Les expressions des composantes du courant statorique 𝑖𝑠𝑑 𝑡 et 𝑖𝑠𝑞 𝑡 sont déterminées grâce à l’équation (18) donnée
par :
𝑖𝑠𝑑 𝑡 = 𝐼𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑡
𝑖𝑠𝑞 𝑡 = 0 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑡
Soient :
𝑡
𝑉𝑠 − ′
𝑖𝑠𝑑 𝑡 = 𝐼𝑠 − 𝐴𝑒 𝑇 + 𝐵𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡
𝐿𝑠 𝑇 ′
𝑡 (35)
𝜔𝑉𝑠 − ′
𝑖𝑠𝑞 𝑡 = 𝐶 + 𝐷𝑒 𝑇 + 𝐸𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡
𝐿𝑠 𝑇 ′
Cependant, le courant de phase statorique réel 𝑖𝑠𝑎 _𝑐𝑐 𝑡 est obtenu à partir de la transformation de Park inverse
d’angle 𝜃𝑠 = −𝜃 , soit :
2
𝑖𝑠𝑎 _𝑐𝑐 𝑡 = 𝑖𝑠𝑑 𝑡 cos 𝜃𝑠 − 𝑖𝑠𝑞 𝑡 sin 𝜃𝑠
3
𝑡 𝑡
(36)
2 𝑉𝑠 − ′ 𝜔𝑉𝑠 − ′
= 𝐼𝑠 − 𝐴𝑒 𝑇 + 𝐵𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡 cos 𝜃𝑠 − 𝐶 + 𝐷𝑒 𝑇 + 𝐸𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡 sin 𝜃𝑠
3 𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝐿𝑠 𝑇 ′