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Exercice n°1 /10 points : Soit le circuit de la figure 1 ; les interrupteurs 𝑲𝟏 et 𝑲𝟐 sont

initialement ouverts.

1. A l’instant 𝒕 = 𝒕𝟎 , on ferme l’interrupteur 𝑲𝟏 (l’interrupteur 𝑲𝟐 étant toujours ouvert -figure 2-):


1.a. Ecrire l’équation différentielle traduisant l’évolution du courant 𝒊 𝒕 , (01 pt)

K1 r R

E L

Selon la loi des mailles,


𝑑𝑖 𝑡
𝐸 𝑡 = 𝑅+𝑟 𝑖 𝑡 +𝐿
𝑑𝑖
𝑑𝑖 𝑡
= 𝑅𝑒𝑞 𝑖 𝑡 + 𝐿
𝑑𝑖

Avec: 𝑅𝑒𝑞 = 𝑅 + 𝑟

1.b. En utilisant les transformées de Laplace, résoudre cette équation en considérant 𝒊 𝒕𝟎 = 𝑰𝟎 , (02 pt)
En mettant l’équation précédente sous forme de Laplace, nous aurons :
𝐸 𝑠 = 𝑅𝑒𝑞 𝐼 𝑠 + 𝐿 𝑠𝐼 𝑠 − 𝐼0
= 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠 𝐼 𝑠 − 𝐿𝐼0

Soit :
𝐸 𝑠 𝐿𝐼0
𝐼 𝑠 = +
𝑅𝑒𝑞 +𝐿𝑠 𝑅𝑒𝑞 +𝐿𝑠

Sachant que :
𝐸
𝐸 𝑠 =
𝑠
Alors :
𝐸 𝐿𝐼0
𝐼 𝑠 = +
𝑠 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠
= 𝐼𝑓 𝑠 + 𝐼𝑙 𝑠

Avec :
𝐸
𝐼𝑓 𝑠 =
𝑠 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠
𝐿𝐼0
𝐼𝑙 𝑠 =
𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠

La décomposition en fractions rationnelles de 𝐼𝑓 𝑠 donne :


𝐴𝑓 𝐵𝑓
𝐼𝑓 𝑠 = +
𝑠 𝑅𝑒𝑞 +𝐿𝑠

Avec :
𝐸 𝐿𝐸
𝐴𝑓 = et 𝐵𝑓 = −
𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞

Soit :
𝐸 1 𝐿𝐸 1
𝐼𝑓 𝑠 = −
𝑅𝑒𝑞 𝑠 𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠
𝐿𝐼0
𝐼𝑙 𝑠 =
𝑅𝑒𝑞 + 𝐿𝑠

Soit encore :
𝐸 1 𝐿𝐸 1
𝐼𝑓 𝑠 = −
𝑅𝑒𝑞 𝑠 𝑅𝑒𝑞 𝐿 𝑠 + 𝑅𝑒𝑞 /𝐿
𝐿𝐼0
𝐼𝑙 𝑠 =
𝐿 𝑠 + 𝑅𝑒𝑞 /𝐿

En posant :
𝜏 = 𝐿/𝑅𝑒𝑞

Nous aurons :
𝐸 1 𝐸 1
𝐼𝑓 𝑠 = −
𝑅𝑒𝑞 𝑠 𝑅𝑒𝑞 𝑠+1/𝜏
𝐼0
𝐼𝑙 𝑠 =
𝑠+1/𝜏

En passant au domaine temporel, nous aurons :


𝐸 𝐸 −𝑡/𝜏
𝑖𝑓 𝑡 = − 𝑒
𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞
𝑖𝑙 𝑡 = 𝐼0 𝑒 −𝑡/𝜏
Soit finalement :
𝐸 𝐸
𝑖 𝑡 = 𝑖𝑓 𝑡 + 𝑖𝑙 𝑡 = 𝐼0 − 𝑒 −𝑡/𝜏 +
𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞

1.c. Tracer l’allure du courant 𝒊 𝒕 , quelle est sa valeur en régime établi ? (01 pt)
D’après l’expression du courant 𝑖 𝑡 , sa valeur en régime établi 𝐼𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 est donnée par :

𝐸 𝐸 𝐸 𝐸
𝐼𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 = lim 𝑖 𝑡 = 𝐼0 − 𝑒 −𝑡/𝜏 + = =
𝑡→∞ 𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞 𝑅𝑒𝑞 𝑅 + 𝑟

Ifinale
5

4
i(A)

I0
2

0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
temps(s)

1.d. Quelle est la tension aux bornes de l’interrupteur 𝑲𝟐 en fonction de la tension 𝑬 et des
résistances 𝒓 et 𝑹 ? (01 pt)
r R
i (t)

E K2 UK2 L

En appliquant la loi des mailles au circuit ci-dessus, nous aurons :


𝐸 𝑡 = 𝑟𝑖 𝑡 + 𝑈𝐾2
Avec :
𝐸 𝐸
𝑖 𝑡 = 𝐼𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒 = =
𝑅𝑒𝑞 𝑟 + 𝑅

Telle que 𝑈𝐾2 est la tension aux bornes de l’interrupteur 𝐾2 , soit :


𝑟
𝑈𝐾2 = 𝐸 𝑡 − 𝑟𝑖 𝑡 = 𝐸 − 𝐸
𝑟+𝑅

Soit finalement :
𝑅
𝑈𝐾2 = 𝐸 𝑡 − 𝑟𝑖 𝑡 = 𝐸
𝑟+𝑅

2. Après l’établissement du courant 𝒊 𝒕 à sa valeur finale de la question 1.c, on ferme maintenant


l’interrupteur 𝑲𝟐 à l’instant 𝒕 = 𝒕𝟏 (l’interrupteur 𝑲𝟏 étant toujours fermé -figure 3-) :

2.a. Rappeler le principe de la méthode de la superposition, (01 pt)


Rappel du principe de la méthode de la superposition :

Le principe de cette méthode consiste à séparer l’étude du régime transitoire final en deux parties :

- Régime avant l’introduction de la perturbation,


- Régime après l’introduction de la perturbation durant lequel certaines gradeurs ont subi des variations qui
doivent être calculées; lors de ce calcul, les valeurs initiales relatives à ces variations sont considérées nulles.

2.b. En utilisant la méthode de la superposition, établir les empressions temporelles 𝒊𝟏 𝒕 et 𝒊𝟐 𝒕 lors


de ce régime transitoire. (02 pt)
Avant la fermeture de l’interrupteur 𝐾2 , le circuit étudié est équivalent à :

r R
i (t)

E UK2 L

C’est-à-dire le circuit résultant peut être divisé en deux circuits indépendants comme il est montré sur la figure
suivante :
r R
i (t)

E UK2 UK2 L

Circuit 1 Circuit 2

Pour le circuit 1 :

𝐸 𝑡 = 𝑟𝑖 𝑡 + 𝑈𝐾2 𝑡
Sous la forme de Laplace :
𝐸 𝑠 = 𝑟𝐼 𝑠 + 𝑈𝐾2 𝑠
Pour le circuit 2 :
𝑑𝑖 𝑡
𝑈𝐾2 𝑡 = 𝑅𝑖 𝑡 + 𝐿
𝑑𝑡
Sous la forme de Laplace :
𝑈𝐾2 𝑠 = 𝑅𝐼 𝑠 + 𝐿𝑠𝐼 𝑠

En appliquant la méthode de la superposition au moment de la fermeture de l’interrupteur 𝐾2 , nous pouvons mettre


pour la tension 𝑈𝐾2 aux bornes de l’interrupteur 𝐾2 , les courants :

𝑈𝐾2 𝑠 = 𝑈𝐾2_0 𝑠 + ∆𝑈𝐾2 𝑠

𝐼1 𝑠 = 𝐼1_0 𝑠 + ∆𝐼1 𝑠
𝐼2 𝑠 = 𝐼2_0 𝑠 + ∆𝐼2 𝑠

Tels que :
𝑅 𝐸 𝐸
𝑈𝐾2_0 𝑠 = 𝐸, 𝐼1_0 𝑠 = , 𝐼2_0 𝑠 = 𝐼1_0 𝑠 = ,
𝑟+𝑅 𝑅+𝑟 𝑅+𝑟
Nous aurons donc :
Pour le circuit 1 :
∆𝐸 𝑠 = 𝑟∆𝐼1 𝑠 + ∆𝑈𝐾2 𝑠 avec ∆𝐸 𝑠 = 0 (1)
Pour le circuit 2 :
∆𝑈𝐾2 = 𝑅∆𝐼2 𝑠 + 𝐿𝑠∆𝐼2 𝑠 (2)
On suppose que fermeture de l’interrupteur 𝐾2 s’est produit à l’instant 𝑡 = 𝑡0 comme il est illustré sur la figure
suivante :

1.5

𝑅
𝑈𝐾2_0 = 𝐸
𝑟+𝑅
1

𝑈𝐾2
Uk2

0.5
∆𝑈𝐾2
𝑈𝐾2 = 0

0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

𝑡0 temps (s)

𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑠
D’après cette figure toujours, nous avons :
𝑅 𝑅
∆𝑈𝐾2 = 𝑈𝐾2 − 𝑈𝐾2_0 = 0 − 𝐸=− 𝐸 (3)
𝑟+𝑅 𝑟+𝑅

Comme il s’agit de l’application d’un échelon:


𝑅 𝐸
∆𝑈𝐾2 𝑠 = − (4)
𝑟+𝑅 𝑠

Suite à la fermeture de l’interrupteur 𝐾2 , les deux circuits seront donc équivalents à :

r R
i1(t) i2(t)

E L

Circuit 1 circuit 2

En tenant compte des équations (1), (2), (3) et (4), nous aurons pour les circuits 1 et 2 :
𝑅 𝐸
𝑟∆𝐼1 𝑠 = −∆𝑈𝐾2 𝑠 = +
𝑟+𝑅 𝑠
𝑅 𝐸 (5)
∆𝑈𝐾2 𝑠 = 𝑅∆𝐼2 𝑠 + 𝐿𝑠∆𝐼2 𝑠 = −
𝑟+𝑅 𝑠

La résolution du système (5) donne :


∆𝑈 𝐾 2 𝑠 𝑅 𝐸
∆𝐼1 𝑠 = − =+
𝑟 𝑟 𝑟+𝑅 𝑠
∆𝑈 𝐾 2 𝑠 𝑅 𝐸
(6)
∆𝐼2 𝑠 = =−
𝑅+𝐿𝑠 𝑟+𝑅 𝑠 𝑅+𝐿𝑠

La décomposition en fractions rationnelles simples de la deuxième équation du système (6) donne :


𝑅𝐸 𝐴 𝐵
∆𝐼2 𝑠 = − + (7)
𝐿 𝑟+𝑅 𝑠 𝑠+1 𝜏

𝑅 𝐸 𝐸
Avec 𝜏 = , 𝐴 = − ,𝐵= = −𝐴,
𝐿 𝑟+𝑅 𝑟+𝑅

Les transformées de Laplace inverses des équations (6) et (7) sont données par :
𝑅
∆𝑖1 𝑡 = + 𝐸
𝑟 𝑟+𝑅
𝐸 𝑡 (8)
∆𝑖2 𝑡 = − 1 − 𝑒 −𝜏
𝑟+𝑅

Comme :

𝑖1 𝑖 = 𝑖1_0 𝑡 + ∆𝑖1 𝑡
𝑖2 𝑡 = 𝑖2_0 𝑠 + ∆𝑖2 𝑡
𝐸
Avec 𝑖1_0 𝑡 = 𝑖2_0 𝑡 = ,
𝑅+𝑟

Alors :
𝐸
𝑖1 𝑖 =
𝑟
𝐸 𝑡 (9)
𝑖2 𝑡 = 𝑒 −𝜏
𝑟+𝑅
2.c. Tracer les allures des courants 𝒊𝟏 𝒕 et 𝒊𝟐 𝒕 , quelles sont leurs valeurs en régime permanent ?
(02 pt)

i1(t)
5

i2(t
0
)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
temps (s)

En régime permanent, nous avons :


𝐸
𝑖1_𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡 =
𝑟
𝑖2_𝑝𝑒𝑟𝑚𝑎𝑛𝑒𝑛𝑡 = 0

Exercice n°2 /10 points : (moteur asynchrone, court-circuit triphasé)


I. Régime du fonctionnement normal,

Nous envisageons d’établir l’expression temporelle caractérisant l’évolution du courant


statorique 𝒊𝒔𝒂 𝒕 d’un moteur asynchrone à cage d’écureuil lors d’un court-circuit triphasé brusque
aux bornes du stator.

I.a. Préciser dans quel repère doit-on écrire les équations des tensions staoriques et rotoriques ;
quelle est la pulsation des grandeurs statoriques et celle des grandeurs rotoriques en régime
permanent. (01 pt)

Puisqu’il s’agit de l’étude des grandeurs statoriques, le repère d’étude est le repère (dq) lié au rotor. Dans ce repère la
pulsation des grandeurs statoriques et celle des grandeurs rotoriques en régime permanent est égale à 𝑔𝜔𝑠 , tels que g
est le glissement et 𝜔𝑠 est la vitesse du champs tournant statorique.

I.b. Ecrire alors les équations de ces tensions dans ce repère ainsi que les expressions des différentes
composantes des flux statoriques et rotoriques. (02 pt)

Dans ce repère, les différents angles électriques sont :

𝜃𝑟 = 0, 𝜃𝑠 = 𝜃

Soit :

𝜔𝑟 = 0, 𝜔𝑠 = 𝜔

Les composantes des tensions statoriques dans ce repère sont exprimées par :

𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑠𝜑𝑠𝑑 𝑠 − 𝜔𝜑𝑠𝑞 𝑠


(1)
𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝑠𝜑𝑠𝑞 𝑠 + 𝜔𝜑𝑠𝑑 𝑠

Cependant, les composantes des tensions rotoriques sont données par :


0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑑 𝑠 + 𝑠𝜑𝑟𝑑 𝑠
(2)
0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑞 𝑠 + 𝑠𝜑𝑟𝑞 𝑠

Les flux statoriques et rotoriques sont exprimés en fonction des courants comme suit :

𝜑𝑠𝑑 𝑠 = 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑀𝑖𝑟𝑑 𝑠


(3)
𝜑𝑠𝑞 𝑠 = 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝑀𝑖𝑟𝑞 𝑠

𝜑𝑟𝑑 𝑠 = 𝐿𝑟 𝑖𝑟𝑑 𝑠 + 𝑀𝑖𝑠𝑑 𝑠


(4)
𝜑𝑟𝑞 𝑠 = 𝐿𝑟 𝑖𝑟𝑞 𝑠 + 𝑀𝑖𝑠𝑞 𝑠

I.c. Dans ce repère toujours, montrer que les composantes du flux statoriques peuvent être mises
𝟏+𝒔𝑻′ 𝟏+𝒔𝑻′
sous la forme opérationnelle suivante : 𝝋𝒔𝒅 𝒔 = 𝒊 𝒔 et 𝝋𝒔𝒒 𝒔 = 𝒊 𝒔 . Donner les expressions
𝟏+𝒔𝑻′𝟎 𝒔𝒅 𝟏+𝒔𝑻′𝟎 𝒔𝒒
des deux constantes de temps 𝑻 et ′
𝑻′𝟎 . (02 pt)

En remplaçant les flux rotoriques donnés par le système d’équations (4) dans le système (2), nous aurons :

0 = 𝑅𝑟 𝑖𝑟𝑑 𝑠 + 𝑠 𝐿𝑟 𝑖𝑟𝑑 𝑠 + 𝑀𝑖𝑠𝑑 𝑠

Soit :

𝑅𝑟 + 𝑠𝐿𝑟 𝑖𝑟𝑑 𝑠 + 𝑠𝑀𝑖𝑠𝑑 𝑠 = 0

Soit encore :
𝑠𝑀
𝑖𝑟𝑑 𝑠 = − 𝑖𝑠𝑑 𝑠 (5)
𝑅𝑟 +𝑠𝐿𝑟

En remplaçant ce courant dans l’expression du flux statoriques donnée par le système (3), nous aurons :

𝑠𝑀2
𝜑𝑠𝑑 𝑠 = 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝑖 𝑠
𝑅𝑟 + 𝑠𝐿𝑟 𝑠𝑑
𝑠𝑀2
= 𝐿𝑠 − 𝑖 𝑠
𝑅𝑟 + 𝑠𝐿𝑟 𝑠𝑑
𝐿𝑠 𝑅𝑟 + 𝑠 𝐿𝑠 𝐿𝑟 − 𝑀 2
= 𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝑅𝑟 + 𝑠𝐿𝑟
𝑀2
𝐿𝑟 −
𝐿𝑠
1+𝑠
𝑅𝑟
= 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝐿
1+𝑠 𝑟
𝑅𝑟

𝑁𝑟
1+𝑠
𝑅𝑟
= 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝐿
1+𝑠 𝑟
𝑅𝑟
𝑀2
Avec 𝑁𝑟 = 𝐿𝑟 − ,
𝐿𝑠

Soit finalement :
1+𝑠𝑇 ′
𝜑𝑠𝑑 𝑠 = 𝐿𝑠 𝑖 𝑠
1+𝑠𝑇0′ 𝑠𝑑 (6)
= ℒ 𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝑁𝑟 𝐿𝑟
Avec : 𝑇 ′ = et 𝑇0′ =
𝑅𝑟 𝑅𝑟

En suivant la même procédure, nous arrivons à une écriture identique du flux 𝜑𝑠𝑞 𝑠 , soit :

1+𝑠𝑇 ′
𝜑𝑠𝑞 𝑠 = 𝐿𝑠 𝑖 𝑠
1+𝑠𝑇0′ 𝑠𝑞 (7)
= ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞 𝑠
I.d. A partir de la question I.a., établir une écriture matricielle des tensions statoriques 𝒗𝒔𝒅 𝒔 et 𝒗𝒔𝒒 𝒔
en fonction des courants 𝒊𝒔𝒅 𝒔 et 𝒊𝒔𝒒 𝒔 . (01 pt)

En remplaçant les expressions (6) et (7) dans le système d’équations (1), nous aurons :

𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞 𝑠


𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠

En réécrivant ce système sous la forme de Laplace, nous aurons :

𝑣𝑠𝑑 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 −𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑 𝑠


= (8)
𝑣𝑠𝑞 𝑠 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞 𝑠

II. Régime transitoire lors d’un court-circuit triphasé,

Pour simplifier l’étude, on suppose qu’au moment du court-circuit 𝒕𝟎 (régime initial),


𝑽𝒔𝒅 𝒕𝟎 = 𝑽𝒔 , 𝑽𝒔𝒒 𝒕𝟎 = 𝟎 et 𝑰𝒔𝒅 𝒕𝟎 = 𝑰𝒔 , 𝑰𝒔𝒒 𝒕𝟎 = 𝟎 , et que la vitesse électrique du rotor est constante.

II.a. En utilisant la méthode de la superposition, calculer les termes de variation ∆𝒊𝒔𝒅 𝒔 et ∆𝒊𝒔𝒒 𝒔 en
fonctions de ∆𝒗𝒔𝒅 𝒔 et ∆𝒗𝒔𝒒 𝒔 en utilisant l’écriture matricielle de la question I.d. Faire les
approximations nécessaires pour aboutir à des calculs plus simples. (02 pt)

En appliquant la méthode de la superposition, nous pouvons mettre pour les tensions, les courants ainsi que les flux
statoriques (la vitesse est supposée constante) :

𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑣𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑑 𝑠


(9)
𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 𝑣𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑞 𝑠

𝑖𝑠𝑑 𝑠 = 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠


(10)
𝑖𝑠𝑞 𝑠 = 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠

En rapportant les équations (9) et (10) dans l’équation décrivant le comportement du système dynamique de la
machine synchrone donnée par l’équation (3), nous pouvons écrire :

𝑣𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠
(11)
𝑣𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠

En réarrangeant le système (17) tout en faisant la séparation des deux régimes :celui initial avant le court-circuit et
celui après le court-circuit, nous aurons :

𝑣𝑠𝑑0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 +𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠
𝑣𝑠𝑑 0 𝑠 ∆𝑣𝑠𝑑 𝑠
(12)
𝑣𝑠𝑞0 𝑠 + ∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 𝑠 + 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 𝑠 +𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠
𝑣𝑠𝑞 0 𝑠 ∆𝑣𝑠𝑞 𝑠

La simplification de l’équation (12) mène à :

∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠


(13)
∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 + 𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠

En revenant à la réalité qu’impose un court-circuit triphasé à vide nous pouvons écrire :

𝑣𝑠𝑑 𝑡 = 𝑣𝑠𝑑0 𝑡 + ∆𝑣𝑠𝑑 𝑡 = 0


(14)
𝑣𝑠𝑞 𝑡 = 𝑣𝑠𝑞0 𝑡 + ∆𝑣𝑠𝑞 𝑡 = 0

Soit :
∆𝑣𝑠𝑑 𝑡 = 𝑣𝑠𝑑 𝑡 − 𝑣𝑠𝑑0 𝑡 = 0 − 𝑉𝑠 = −𝑉𝑠
(15)
∆𝑣𝑠𝑞 𝑡 = 𝑣𝑠𝑞 𝑡 − 𝑣𝑠𝑞0 𝑡 = 0 − 0 = 0

Sous forme de Laplace, l’équation (15) est donnée par :


−𝑉𝑠
∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 =
𝑠 (16)
∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 = 0

Pour les courants statoriques et les flux statoriques :

𝑖𝑠𝑑 𝑡 = 𝑖𝑠𝑑0 𝑡 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑡


(17)
𝑖𝑠𝑞 𝑡 = 𝑖𝑠𝑞0 𝑡 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑡

Tels que les termes 𝑖𝑠𝑑0 𝑡 et 𝑖𝑠𝑞0 𝑡 sont connus et les termes de variation ∆𝑖𝑠𝑑 𝑡 et ∆𝑖𝑠𝑞 𝑡 sont à déterminer par
l’application de la méthode de la superposition, soit :

𝑖𝑠𝑑 𝑡 = 𝐼𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑡
(18)
𝑖𝑠𝑞 𝑡 = 0 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑡

En prenant en compte les considérations précédentes, l’équation (13) aura la forme :

∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 = 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 − 𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠


(19)
∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 = +𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 + 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠

En tenant compte de l’équation (16), l’écriture matricielle de l’équation (19) est donnée par :
−𝑉𝑠
∆𝑣𝑠𝑑 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 −𝜔ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 𝑠
= 𝑠 = (20)
∆𝑣𝑠𝑞 𝑠 0 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠

La résolution du système d’équations (20) conduit à :


−1 −𝑉𝑠
∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 −𝜔ℒ𝑠 𝑠
= 𝑠 (21)
∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 0
Soit :
−𝑉 𝑠 −𝑉 𝑠
−𝜔 ℒ𝑠 𝑠 𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑠 𝑠
𝑠 𝑠
0 𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝜔 ℒ𝑠 𝑠 0
∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 = , ∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 = (22)
∆ 𝑠 ∆ 𝑠

Avec ∆ 𝑠 est le déterminant du système, il est donné par :

𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 −𝜔ℒ𝑠 𝑠
∆ 𝑠 =
𝜔ℒ𝑠 𝑠 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 (23)
2 2 2
= 𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑠 𝑠 + 𝜔 ℒ𝑠 𝑠

L’expression de ce déterminant peut être simplifiée comme suit :


2𝑅𝑠 𝑅𝑠2
∆ 𝑠 = ℒ𝑠 2 𝑠 𝑠2 + 𝑠 + 𝜔2 + (24)
ℒ𝑠 𝑠 ℒ𝑠 2 𝑠

Approximation :
𝑅𝑠2
Si on admet que la valeur du terme devant le terme 𝜔2 . L’expression (24) se résume à :
ℒ𝑠 2 𝑠
2𝑅𝑠
∆ 𝑠 = ℒ𝑠 2 𝑠 𝑠2 + 𝑠 + 𝜔2 (25)
ℒ𝑠 𝑠

Et comme :
1 + 𝑠𝑇 ′
ℒ𝑠 𝑠 = 𝐿𝑠
1 + 𝑠𝑇0′
𝑁
1+𝑠 𝑟
𝑅𝑟
= 𝐿𝑠
𝐿
1+𝑠 𝑟
𝑅𝑟

Du fait que le court-circuit considéré s’effectue pendant un temps 𝑑𝑡 très court, d’après le théorème de la valeur
initiale nous pouvons écrire:

lim𝑡→0 ℒ𝑠 𝑡 = lim ℒ𝑠 𝑠 (26)


𝑠→∞

Soit :
𝑁𝑟
ℒ𝑠 𝑠 ≈ 𝐿𝑠 = 𝑁𝑠 (27)
𝐿𝑟

Donc, l’expression (25) du déterminant se simplifie à :


2𝑅𝑠
∆ 𝑠 = ℒ𝑠 2 𝑠 𝑠2 + 𝑠 + 𝜔2
𝑁𝑠 (28)
= ℒ𝑠 2 𝑠 𝑠 2 + 2𝛼𝑠 + 𝜔2
𝑅𝑠
Avec : 𝛼 =
𝑁𝑠

D’après le système (22), nous obtenons :


−𝑉 𝑠
−𝜔 ℒ𝑠 𝑠
𝑠
0 𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑠 𝑠
∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 = = −𝑉𝑠 (29)
∆ 𝑠 𝑠ℒ𝑠 2 𝑠 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2

Si on néglige la résistance 𝑅𝑠 , l’équation (29) devient :


1
∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 = −𝑉𝑠 (30)
ℒ𝑠 𝑠 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2

Pour la variation subite par le courant statorique en quadrature, nous avons :


−𝑉 𝑠
𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑠 𝑠
𝑠
𝜔 ℒ𝑠 𝑠 0 𝜔
∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 = = 𝑉𝑠 (31)
∆ 𝑠 𝑠ℒ𝑠 𝑠 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2

En tenant compte de l’expression de l’inductance opérationnelle ℒ𝑠 𝑠 donnée par l’équation (7), les deux équations
(30) et (31) deviennent :
𝑉𝑠 1+𝑠𝑇0′
∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 = −
𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝑠+ 1′ 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2
𝑇
(32)
𝜔𝑉𝑠 1+𝑠𝑇0′
∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 =
𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝑠 𝑠+ 1′ 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2
𝑇

II.b. Donner alors les expressions temporelles ∆𝒊𝒔𝒅 𝒕 et ∆𝒊𝒔𝒒 𝒕 ; on donne pour cela : (01 pt)
𝒔 𝓛−𝟏 𝒔 𝟏 −𝜶𝒕 𝟏 𝓛−𝟏 𝒔 𝟏
𝒆 𝐬𝐢𝐧 𝝎𝒕, 𝒆−𝜷𝒕 − 𝒆−𝜶𝒕 𝐜𝐨𝐬 𝝎𝒕
𝒔+𝜷 𝒔𝟐 + 𝟐𝜶𝒔 + 𝝎𝟐 𝝎 𝒔+𝜷 𝒔𝟐 + 𝟐𝜶𝒔 + 𝝎𝟐 𝝎𝟐

Les composantes du courant statoriques données par le système (32) peuvent être décomposées en fractions
rationnelles de premier et de deuxième ordre comme suit :

𝑉𝑠 𝐴 𝐵
∆𝑖𝑠𝑑 𝑠 = − 1 +
𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝑠+ ′ 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2
𝑇
(33)
𝜔𝑉𝑠 𝐶 𝐷 𝐵
∆𝑖𝑠𝑞 𝑠 = + 1 +
𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝑠 𝑠+ ′ 𝑠 2 +2𝛼𝑠 +𝜔 2
𝑇

Le passage au domaine temporel donne :


𝑡
𝑉𝑠 − ′
∆𝑖𝑠𝑑 𝑡 = − 𝐴𝑒 𝑇 + 𝐵𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡
𝐿𝑠 𝑇 ′
𝑡 (34)
𝜔𝑉𝑠 − ′
∆𝑖𝑠𝑞 𝑡 = 𝐶 + 𝐷𝑒 𝑇 + 𝐸𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡
𝐿𝑠 𝑇 ′

II.c. Donner les expressions finales des courants 𝒊𝒔𝒅 𝒕 et 𝒊𝒔𝒒 𝒕 ainsi que celle du courant de phase
réel 𝒊𝒔𝒂 𝒕 . Quelle est l’amplitude maximale atteinte par ce dernier lors de ce régime transitoire ?
(01 pt)

Les expressions des composantes du courant statorique 𝑖𝑠𝑑 𝑡 et 𝑖𝑠𝑞 𝑡 sont déterminées grâce à l’équation (18) donnée
par :

𝑖𝑠𝑑 𝑡 = 𝐼𝑠 + ∆𝑖𝑠𝑑 𝑡
𝑖𝑠𝑞 𝑡 = 0 + ∆𝑖𝑠𝑞 𝑡

Soient :
𝑡
𝑉𝑠 − ′
𝑖𝑠𝑑 𝑡 = 𝐼𝑠 − 𝐴𝑒 𝑇 + 𝐵𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡
𝐿𝑠 𝑇 ′
𝑡 (35)
𝜔𝑉𝑠 − ′
𝑖𝑠𝑞 𝑡 = 𝐶 + 𝐷𝑒 𝑇 + 𝐸𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡
𝐿𝑠 𝑇 ′

Cependant, le courant de phase statorique réel 𝑖𝑠𝑎 _𝑐𝑐 𝑡 est obtenu à partir de la transformation de Park inverse
d’angle 𝜃𝑠 = −𝜃 , soit :

2
𝑖𝑠𝑎 _𝑐𝑐 𝑡 = 𝑖𝑠𝑑 𝑡 cos 𝜃𝑠 − 𝑖𝑠𝑞 𝑡 sin 𝜃𝑠
3
𝑡 𝑡
(36)
2 𝑉𝑠 − ′ 𝜔𝑉𝑠 − ′
= 𝐼𝑠 − 𝐴𝑒 𝑇 + 𝐵𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡 cos 𝜃𝑠 − 𝐶 + 𝐷𝑒 𝑇 + 𝐸𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡 sin 𝜃𝑠
3 𝐿𝑠 𝑇 ′ 𝐿𝑠 𝑇 ′

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