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Rappels sur les constantes de temps et les différentes réactances d’une machine synchrone :

On rappelle que les expressions opérationnelles des flux statoriques 𝜑𝑠𝑑 , 𝜑𝑠𝑞 d’une machine
synchrone relativement à u repère (dq) tournant à la vitesse de synchronisme 𝜔𝑠 qui est égale à celle du
rotor 𝜔 sont exprimés en fonction des courants statoriques 𝑖𝑠𝑑 , 𝑖𝑠𝑞 et de la tension de l’inducteur comme
suit :
𝜑 (𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝐺 (𝑠)𝑉𝐹 (𝑠)
[ 𝑠𝑑 (1)
𝜑𝑠𝑞 (𝑠) = ℒ𝑞 (𝑠)𝑖𝑠𝑞 (𝑠)

Telles que :
(1+𝑇′ 𝑠)(1+𝑇𝑑′′ 𝑠) (1+𝑇′′ 𝑠)
ℒ𝑑 (𝑠) = 𝐿𝑑 (1+𝑇′𝑑 ′′ , ℒ𝑞 (𝑠) = 𝐿𝑞 (1+𝑇𝑞′′ 𝑠)
𝑑0 𝑠)(1+𝑇𝑑0 𝑠)
[ 𝑞0
(2)
𝑀 (1+𝑇 𝑠)
𝐺 (𝑠) = 𝑅𝐹𝑑 (1+𝑇′ 𝐷 ′′
𝐹 𝑑0 𝑠)(1+𝑇𝑑0 𝑠)

Rappelons que :
2
′ 𝐿𝐹 ′′ 𝐿𝐷 𝑀𝐹𝐷
𝑇𝑑0 = , 𝑇𝑑0 = (1 − ),
𝑅𝐹 𝑅𝐷 𝐿𝐹 𝐿𝐷

2 2 2
𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐹 𝐿𝐷 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 +𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 −2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑇𝑑′ = (1 − ), 𝑇𝑑′′ = (1 − 2 ) )
𝑅𝐹 𝐿𝑑 𝐿𝐹 𝑅𝐷 𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 −𝑀𝑑𝐹

𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑇𝐷 = (1 − ),
𝑅𝐷 𝐿𝐹 𝐿𝐷

2
𝐿𝑄 𝑀𝑞𝑄 ′′ 𝐿𝑄
𝑇𝑞′′ = (1 − ), 𝑇𝑞0 = ,
𝑅𝑄 𝐿𝑞 𝐿𝑄 𝑅𝑄

Approximations et simplifications:

𝐿 𝑀2 𝐿𝐷 2
𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷2
− 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
(1 + 𝑅𝐹 (1 − 𝐿 𝑑𝐹
𝐿 ) 𝑠) (1 + 𝑅 (1 − 2 ) ) 𝑠)
𝐹 𝑑 𝐹 𝐷 𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
ℒ𝑑 (𝑠) = 𝐿𝑑
𝐿 𝐿 𝑀2
(1 + 𝐹 𝑠) (1 + 𝐷 (1 − 𝐹𝐷 ) 𝑠)
𝑅𝐹 𝑅𝐷 𝐿𝐹 𝐿𝐷
2 2 2
𝑀 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
(𝑅𝐹 + 𝐿𝐹 (1 − 𝐿 𝑑𝐹
𝐿 ) 𝑠) (𝑅 𝐷 + 𝐿𝐷 (1 − 2 ) 𝑠)
𝑑 𝐹 𝐿𝐷 𝑑 𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 )
(𝐿 𝐿
= 𝐿𝑑
𝑀2
(𝑅𝐹 + 𝐿𝐹 𝑠) (𝑅𝐷 + 𝐿𝐷 (1 − 𝐹𝐷 ) 𝑠)
𝐿 𝐿 𝐹 𝐷

Si on néglige la résistance 𝑅𝐹 de l’inducteur F ainsi que 𝑅𝐷 celle de l’amortisseur D, l’expression de


l’inductance opérationnelle ℒ𝑞 (𝑠) se résume à :
2
𝑀𝑑𝐹 𝐿 𝑀2 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷
2
− 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
(𝑅𝐹 + 𝐿𝐹 (1 − ) 𝑠) (𝑅𝐷 + 𝐿𝐷 (1 − 𝑑 𝐹𝐷 2 ) ) 𝑠)
𝐿𝑑 𝐿𝐹 𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
ℒ𝑑 (𝑠) = 𝐿𝑑
𝑀2
(𝑅𝐹 + 𝐿𝐹 𝑠) (𝑅𝐷 + 𝐿𝐷 (1 − 𝐹𝐷 ) 𝑠)
𝐿 𝐿 𝐹 𝐷
𝑀2 2
𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 2
+ 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝐿𝐹 (1 − 𝐿 𝑑𝐹
𝐿 ) 𝑠𝐿𝐷 (1 − 2 ) )𝑠
𝑑 𝐹 𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
= 𝐿𝑑
𝑀2
𝐿𝐹 𝑠𝐿𝐷 (1 − 𝐿 𝐹𝐷
𝐿 )𝑠𝐹 𝐷
2 2 2
𝑀𝑑𝐹 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷
− 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
(1 − ) (1 − 2 ) )
𝐿𝑑 𝐿𝐹 𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
= 𝐿𝑑
𝑀2
(1 − 𝐹𝐷 )
𝐿𝐹 𝐿𝐷
𝐿 𝑀2 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷2
− 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 ) (1 − 𝑑 𝐹𝐷 2 ) )
𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
= 𝐿𝑑 2 )
𝐿𝑑 𝐿𝐹 (𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
2 2 2
𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 ) − 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
= 𝐿𝑑 2
𝐿𝑑 (𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷 )
2 2 2
[𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 ) − 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷 ]
= 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷

Soit finalement :
2 2
[𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷 ]
ℒ𝑑 (𝑠) = 𝐿𝑑 − 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷

Revenant maintenant à l’expression de l’inductance opérationnelle transversale qui est donnée par :
2
𝐿𝑄 𝑀𝑞𝑄
(1 +
(1 − ) 𝑠)
(1 + 𝑇𝑞′′ 𝑠) 𝑅𝑄 𝐿𝑞 𝐿𝑄
ℒ𝑞 (𝑠) = 𝐿𝑞 ′′
= 𝐿𝑞
(1 + 𝑇𝑞0 𝑠) 𝐿𝑄
(1 + 𝑅 𝑠)
𝑄
2
𝑀𝑞𝑄
𝑅𝑄 + 𝐿𝑄 (1 − 𝐿 𝐿 ) 𝑠
𝑞 𝑄
= 𝐿𝑞
𝑅𝑄 + 𝐿𝑄 𝑠

De même, si on néglige la résistance 𝑅𝑄 de l’amortisseur Q, l’expression de l’inductance


opérationnelle ℒ𝑞 (𝑠) se résume à :
2
𝑀𝑞𝑄
𝐿𝑄 (1 − 𝐿 𝐿 ) 𝑠
𝑞 𝑄
ℒ𝑞 (𝑠) = 𝐿𝑞
𝐿𝑄 𝑠
2
𝑀𝑞𝑄
𝐿𝑄 (1 − )𝑠
𝐿𝑞 𝐿𝑄
= 𝐿𝑞
𝐿𝑄 𝑠
2
𝑀𝑞𝑄
= 𝐿𝑞 (1 − )
𝐿𝑞 𝐿𝑄

Soit finalement :
2
𝑀𝑞𝑄
ℒ𝑞 (𝑠) = 𝐿𝑞 −
𝐿𝑄
Nous pouvons dire que grâce à cette simplification, les deux inductances opérationnelles ℒ𝑑 (𝑠) et ℒ𝑞 (𝑠)
sont maintenant indépendantes de l’opérateur de Laplace s, soit :
2 2
𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
ℒ𝑑 = 𝐿𝑑 − 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
2
𝑀𝑞𝑄
ℒ𝑞 = 𝐿𝑞 −
[ 𝐿𝑄

On appelle réactance sub-transitoire longitudinale 𝑿′′𝒅 définie par :


2 2
𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑋𝑑′′ = 𝜔ℒ𝑑 = 𝜔 (𝐿𝑑 − 2 )
𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷

Si on néglige les effets des inductances mutuelles de l’amortisseur D avec les enroulements F et d
respectivement et ceci en admettant que 𝑀𝐷𝐹 = 0 et 𝑀𝑑𝐷 = 0, l’expression de l’inductance ℒ𝑑 devient :
2
𝑀𝑑𝐹
ℒ𝑑 = 𝐿𝑑 −
𝐿𝐷

Dans ce cas, on défini la réactance transitoire longitudinale 𝑿′𝒅 donnée par :


2
𝑀𝑑𝐹
𝑋𝑑′ = 𝜔ℒ𝑑 = 𝜔 (𝐿𝑑 − )
𝐿𝐷

Si on néglige encore les effets de l’inductance mutuelle de l’enroulement F avec l’enroulement d et ceci en
considérat que 𝑀𝐹𝑑 = 0, l’expression de l’inductance ℒ𝑑 sera égale tout simplement à l’indctance
longitudinale de la machine soit :
ℒ𝑑 = 𝐿𝑑
Dans ce dernier cas, on défini la réactance longitudinale 𝑿𝒅 qui est définie par :

𝑋𝑑 = 𝜔ℒ𝑑 = 𝜔𝐿𝑑

La réactance sub-transitoire transversale 𝑿′′𝒒 sera donc définie par :


2
𝑀𝑞𝑄
𝑋𝑞′′ = 𝜔ℒ𝑞 = 𝜔 (𝐿𝑞 − )
𝐿𝑄

Cependant, la réactance transversale 𝑿𝒒 sera donnée par :

𝑋𝑞 = 𝜔𝐿𝑞

Relations entre les inductances et les constantes de temps :



Essayant d’évaluer le rapport 𝑇𝑑0 ⁄𝑇𝑑′ :

𝑇𝑑0 𝐿𝐹 ⁄𝑅𝐹
=
𝑇𝑑′ 𝐿𝐹 2
𝑀𝑑𝐹
𝑅𝐹 (1 − 𝐿𝑑 𝐿𝐹 )
1 𝐿𝑑 𝐿𝐹
= 2 = 2
𝑀 𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
1 − 𝐿 𝑑𝐹
𝑑 𝐿𝐹

Soit :

𝑇𝑑0 𝐿𝑑 𝑋𝑑
= = ′
𝑇𝑑′ 𝑀 2
𝑋𝑑
𝐿𝑑 − 𝑑𝐹⁄𝐿
𝐹
De la même façon :

𝐿𝐷 𝑀2
′′
𝑇𝑑0 (1 − 𝐹𝐷 )
𝑅𝐷 𝐿𝐹 𝐿𝐷
′′
= 2 2
𝑇𝑑 𝐿𝐷 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑅𝐷 (1 − 2 ) )
𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
2 2 )
𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 )(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
= 2 ) 2 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 [𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 − (𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷 )]
(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷 2 ) 2
𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 )
= 2 2 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 𝐿𝐷 𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 − 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 − 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 + 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
2
𝑀
(𝐿𝑑 − 𝑑𝐹 )
𝐿𝐹
= 2 ) 2 2
𝐿𝑑 (𝐿𝐷 𝐿𝐹 − 𝑀𝐹𝐷 − 𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 − 𝐿𝑑 − 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 + 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷 )2

𝑀2
(𝐿𝑑 − 𝐿𝑑𝐹 )
𝐹
= 2 2
𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 + 𝐿𝑑 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝐿𝑑 − 2 )
(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷

En multipliant et en divisant par la vitesse 𝜔, nous aurons :

𝑀2
′′
𝑇𝑑0 𝜔 (𝐿𝑑 − 𝐿𝑑𝐹 )
𝐹
=
𝑇𝑑′′ 2 2
𝐿 𝑀 + 𝐿𝑑 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝜔 (𝐿𝑑 − 𝐷 𝑑𝐹 2 ) )
(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
𝑋𝑑′
=
𝑋𝑑′′

A partir des relations précédentes, nous pouvons facilement déduire :


′ ′′
𝑋𝑑 𝑇𝑑0 𝑇𝑑0
=
𝑋𝑑′′ 𝑇𝑑′ 𝑇𝑑′′

Pour les réactances transversales transitoire et sub-transitoire, nous pouvons facilement déduire la relation
suivante :

𝑋𝑞′′ 𝑇𝑞′′
= ′′
𝑋𝑞 𝑇𝑞0

Etablissement des expressions des courants statoriques lors d’un court-circuit triphasé
brusque aux bornes d’un alternateur fonctionnant à vide :

Description du régime initial avant le régime trasitoire :


On considère que rotor de l’alternateur est entrainé à une vitesse 𝜔 = 𝜔𝑠 , et l’interrupteur tripolaire
K est ouvert. L’alternateur fonctionne alors à vide comme il est indiqué sur la figure 1.

ALTERNATEUR

𝑖𝐹

𝑉𝐹
Fig. 1.

Travail demandé:
En utilisant la méthode de la superposition, étudier l’évolution des courants statoriques lors de la fermeture
de l’interrupteur K qui correspond à la provocation d’un court-circuit à vide aux bornes de l’alternateur. On
suppose que la tension et le courant de l’inducteur 𝑉𝐹 et 𝑖𝐹 ainsi que la vitesse d’entrainement 𝜔 restent
constants pendant ce transitoire.

Etude préliminaire :
Nous rappelons que les tensions statoriques d’un alternateur sont données par :
𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 (𝑠) − 𝑠𝜑𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔𝜑𝑠𝑞 (𝑠)
[ (3)
𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝑠𝜑𝑠𝑞 (𝑠) − 𝜔𝜑𝑠𝑑 (𝑠)

Comme toutes les grandeurs statoriques ont des pulsations nulles en régime permanent (grandeurs
continues), alors :
𝑠𝜑 (𝑠) = 0
[ 𝑠𝑑 (4)
𝑠𝜑𝑠𝑞 (𝑠) = 0

L’équation (3) devient :


𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔𝜑𝑠𝑞 (𝑠)
[ (5)
𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝜔𝜑𝑠𝑑 (𝑠)

En tenant compte des inductances opérationnelles données par l’équation (2), nous aurons :

𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔 (ℒ𝑞 (𝑠)𝑖𝑠𝑞 (𝑠))


[ (6)
𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝜔(ℒ𝑑 (𝑠)𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝐺 (𝑠)𝑉𝐹 (𝑠))

Comme l’alternateur fonctionnait à vide avant la production du court-circuit triphasé, alors les triphasés
étaient nuls, soit :
𝑖𝑠𝑑0 (𝑠) = 0
[ (7)
𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) = 0

L’indice ‘0’ indique les gradeurs caractérisant le régime initial.


Les équations des tensions statoriques s’expriment alors par :
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) = −𝑠𝐺 (𝑠)𝑉𝐹0 (𝑠)
[ (8)
𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) = −𝜔𝐺 (𝑠)𝑉𝐹0 (𝑠)

Rappelons que ce régime initial correspond en fait au régime établi de l’établissement des tensions
statoriques aux bornes de l’alternateur suite à l’application d’un échelon de tension de valeur 𝑉𝐹0 aux bornes
de l’inducteur comme il est montré sur la figure 2.
1.5

VF0(V)
0
0 1 2 3

2
Régime établi avant le CC
Vsabc (V) 1

-1

-2
0 1 2 3
temps

Fig. 2.
Comme l’application de tension aux bornes de l’inducteur de valeur est un échelon de valeur 𝑉𝐹0 , alors :
𝑉𝐹0
𝑉𝐹0 (𝑠) = 𝑠
(9)

Donc, l’équation (8) devient :


𝑉𝐹0
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) = −𝑠𝐺 (𝑠) 𝑠
[ 𝑉𝐹0 (10)
𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) = −𝜔𝐺 (𝑠) 𝑠

Soit :
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) = −𝐺 (𝑠)𝑉𝐹0
[ 𝑉𝐹0 (11)
𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) = −𝜔𝐺 (𝑠)
𝑠

Dans le but de déterminer les valeurs temporelles 𝑣𝑠𝑑0 (𝑡) et 𝑣𝑠𝑞0 (𝑡), nous allons utiliser le théorème de la
valeur finale relatif à la transformation de Laplace dont l’énoncé est :

lim 𝑓 (𝑡) = lim 𝑠𝐹 (𝑠)


𝑡→∞ 𝑠→0

Telle que 𝐹 (𝑠) est la transformée de Laplace de la fonction temporelle 𝑓(𝑡).


En appliquant cette propriété à l’équation (11), nous aurons :
𝑉𝑠𝑑0 = lim 𝑣𝑠𝑑0 (𝑡) = lim 𝑠𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) = lim −𝑠𝐺 (𝑠)𝑉𝐹0
𝑡→∞ 𝑠→0 𝑠→0
[ (12)
𝑉𝑠𝑞0 = lim 𝑣𝑠𝑞0 (𝑡) = lim 𝑠𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) = lim −𝜔𝐺 (𝑠)𝑉𝐹0
𝑡→∞ 𝑠→0 𝑠→0

En tenant compte de l’expression de 𝐺 (𝑠), l’équation (11) aura la forme suivante :


𝑀 (1+𝑇 𝑠)
𝑉𝑠𝑑0 = lim −𝑠 𝐹𝑑 𝐷
′ 𝑠)(1+𝑇′′ 𝑠) 𝑉𝐹0 = 0
𝑠→0 𝑅𝐹 (1+𝑇𝑑0
[ 𝑀𝐹𝑑 (1+𝑇𝐷 𝑠)
𝑑0
𝑀
(13)
𝑉𝑠𝑞0 = lim −𝜔 𝑅 (1+𝑇′ ′′ 𝑉𝐹0 = −𝜔 𝑅𝐹𝑑 𝑉𝐹0
𝑠→0 𝐹 𝑑0 𝑠)(1+𝑇𝑑0 𝑠) 𝐹

Donc, le régime initial est caractérisé par :

𝐼𝑠𝑑0 = 0 𝑉𝑠𝑑0 = 0
𝐼𝑠𝑞0 = 0 ,
[ [ 𝑀𝐹𝑑
𝑉𝑠𝑞0 = −𝜔 𝑅𝐹
𝑉𝐹0

Régime transitoire après le court-circuit triphasé :


On suppose que le CC s’est produit à l’instant 𝑡 = 𝑡0 comme il est illustré sur la figure 3.
2

Vsabc(V)
1 CC
Vsabc=0
0

-1

-2
0 1 2 3

1
CC

vsd(V)
Vsd0 Vsd0=0
0

-1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

CC Vsq0=0
vsq(V)

0
Vsq0
-1

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3


temps

Fig. 3.
Donc au moment du court-circuit, la composante 𝑣𝑠𝑑 devient nulle après qu’était déjà nulle (𝑣𝑠𝑑0 = 0) et la
𝑀𝐹𝑑
composante 𝑣𝑠𝑞 devient à son tour nulle après qu’elle valait (𝑉𝑠𝑞0 = −𝜔 𝑉𝐹0 ).
𝑅𝐹

Rappel du principe de la méthode de la superposition :


Le principe de cette méthode consiste à séparer l’étude du régime transitoire final en deux parties :
- Régime avant l’introduction de la perturbation,
- Régime après l’introduction de la perturbation durant lequel certaines gradeurs ont subi des
variations qui doivent être calculées; lors de ce calcul, les valeurs initiales relatives à ces variations
sot considérées nulles.
En appliquant la méthode de la superposition après la fermeture de l’interrupteur 𝐾, nous pouvons mettre
pour les tensions, les courants ainsi que les flux statoriques (la vitesse est supposée constante) :
𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠)
[ (14)
𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = 𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠)

𝑖 (𝑠) = 𝑖𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)


[ 𝑠𝑑 (15)
𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = 𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)

𝜑 (𝑠) = 𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠)


[ 𝑠𝑑 (16)
𝜑𝑠𝑞 (𝑠) = 𝜑𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠)

En rapportant les équations (14) et (15) dans l’équation décrivant le comportement du système dynamique
de la machine synchrone donnée par l’équation (3), nous pouvons écrire :

𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 (𝑖𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)) − 𝑠(𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠)) + 𝜔 (𝜑𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠))
[ (17)
𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 (𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)) − 𝑠 (𝜑𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠)) − 𝜔(𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠))

En réarrangeant le système (17) tout en faisant la séparation des deux régimes :celui initial avant le court-
circuit et celui après le court-circuit, nous aurons :
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅
⏟ 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 (𝑠) − 𝑠𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) + 𝜔𝜑𝑠𝑞0 (𝑠) −𝑅
⏟ 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) − 𝑠∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠)
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) ∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠)
(18)
𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅
⏟ 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) − 𝑠𝜑𝑠𝑞0 (𝑠) + 𝜔𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) −𝑅
⏟ 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝑠∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠) + 𝜔∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠)
[ 𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) ∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠)

La simplification de l’équation (18) mène à :


∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) − 𝑠∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠)
[ (19)
∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝑠∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠) + 𝜔∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠)
En revenant à la réalité qu’impose un court-circuit triphasé à vide nous pouvons écrire :
𝑣 (𝑡) = 𝑣𝑠𝑑0 (𝑡) + ∆𝑣𝑠𝑑 (𝑡) = 0
[ 𝑠𝑑 (20)
𝑣𝑠𝑞 (𝑡) = 𝑣𝑠𝑞0 (𝑡) + ∆𝑣𝑠𝑞 (𝑡) = 0

Soit :
∆𝑣𝑠𝑑 (𝑡) = 𝑣𝑠𝑑 (𝑡) − 𝑣𝑠𝑑0 (𝑡) = 0 − 0 = 0
[ 𝑀 𝑀 (21)
∆𝑣𝑠𝑞 (𝑡) = 𝑣𝑠𝑞 (𝑡) − 𝑣𝑠𝑞0 (𝑡) = 0 − 𝑉𝑠𝑞0 = 0 − (−𝜔 𝑅𝐹𝑑 𝑉𝐹0 ) = 𝜔 𝑅𝐹𝑑 𝑉𝐹0
𝐹 𝐹

Sous forme de Laplace, l’équation (21) est donnée par :


∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = 0
[ 𝑉𝑠𝑞0 𝑀 1 (22)
∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = = 𝜔 𝐹𝑑 𝑉𝐹0
𝑠 𝑅𝐹 𝑠

Pour les courants statoriques et les flux statoriques :


𝑖 (𝑡) = 𝑖𝑠𝑑0 (𝑡) + ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡)
[ 𝑠𝑑 (23)
𝑖𝑠𝑞 (𝑡) = 𝑖𝑠𝑞0 (𝑡) + ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑡)

Tels que les termes 𝑖𝑠𝑑0 (𝑡) et 𝑖𝑠𝑞0 (𝑡) sot nuls et les termes de variation ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡) et ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑡) sont à déterminer
par l’application de la méthode de la superposition, soit :
𝑖 (𝑡) = ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡)
[ 𝑠𝑑 (24)
𝑖𝑠𝑞 (𝑡) = ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑡)

Par conséquent, les flux statoriques ∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠), ∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠) s’écrivent donc :

∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝐺(𝑠)∆𝑉𝐹 (𝑠)


[ (25)
∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠) = ℒ𝑞 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)

Comme nous l’avons mentionné au début, la tension de l’inducteur 𝑉𝐹 est supposée constante lors de ce
court-circuit, par conséquent le terme ∆𝑉𝐹 (𝑠) est nul. L’équation (23) se réduit donc à :
∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)
[ (26)
∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠) = ℒ𝑞 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)

En prenant enn compte les considérations exprimées par les équations (21), (24) et (26), l’équation (19)
aura la forme :
∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) − 𝑠ℒ𝑑 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔ℒ𝑞 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)
[ (27)
∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝑠ℒ𝑞 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) + 𝜔ℒ𝑑 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)

Soit :

∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −(𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑑 (𝑠))∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔ℒ𝑞 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)


[ (28)
∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = +𝜔ℒ𝑑 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) − (𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑑 (𝑠))∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)

En tenant compte de l’équation (22), l’écriture matricielle de l’équation (28) est donnée par :

∆𝑣 (𝑠) 0 −(𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑑 (𝑠)) 𝜔ℒ𝑞 (𝑠) ∆𝑖 (𝑠)


[ 𝑠𝑑 ] = [𝑉𝑠𝑞0 ] = [ ] [ 𝑠𝑑 ] (29)
∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) 𝑠 𝜔ℒ𝑑 (𝑠) − (𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑞 (𝑠)) ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)

La résolution du système d’équations (29) conduit à :


−1
∆𝑖 (𝑠) −(𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑑 (𝑠)) 𝜔ℒ𝑞 (𝑠) 0
[ 𝑠𝑑 ] = [ ] [𝑉𝑠𝑞0 ] (30)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) 𝜔ℒ𝑑 (𝑠) − (𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑞 (𝑠)) 𝑠

Soit :
0 𝜔ℒ𝑞 (𝑠) −(𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑑 (𝑠)) 0
|𝑉𝑠𝑞0 | | 𝑉𝑠𝑞0 |
−(𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑞 (𝑠)) 𝜔ℒ𝑑 (𝑠)
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠
∆(𝑠)
, ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = ∆(𝑠)
𝑠
(31)

Avec ∆(𝑠) est le déterminant du système, il est donné par :

−(𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑑 (𝑠)) 𝜔ℒ𝑞 (𝑠)


∆(𝑠) = | |
𝜔ℒ𝑑 (𝑠) − (𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑞 (𝑠))
(32)
= (𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑑 (𝑠)) (𝑅𝑠 + 𝑠ℒ𝑞 (𝑠)) − 𝜔2 ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)
= ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)𝑠 2 + 𝑅𝑠 (ℒ𝑑 (𝑠) + ℒ𝑞 (𝑠)) 𝑠 + 𝑅𝑠2 + 𝜔2 ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)

L’expression de ce déterminant peut être simplifiée comme suit :


1 1 𝑅𝑠2
∆(𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠) (𝑠 2 + 𝑅𝑠 (ℒ +ℒ )𝑠 +ℒ + 𝜔2 ) (33)
𝑑 (𝑠) 𝑞 (𝑠) 𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)

Si on admet que la valeur de la résistance est négligeable devant la réactance au voisinage de la vitesse de
𝑅𝑠2
synchronisme, cela est équivalent à négliger le terme ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)
devant le terme. L’expression (33) se résume
à:
1 1
∆(𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠) (𝑠 2 + 𝑅𝑠 (ℒ +ℒ )𝑠 + 𝜔2 ) (34)
𝑑 (𝑠) 𝑞 (𝑠)

En remplaçant les réactances longitudinale et transversale ℒ𝑑 (𝑠) et ℒ𝑞 (𝑠) par leur expressions liées aux
réactances sub-transitoires données par :
𝐿 𝑀2 +𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷
2
−2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑋𝑑′′ = 𝜔ℒ𝑑 = 𝜔 (𝐿𝑑 − 𝐷 𝑑𝐹 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 −𝑀𝐹𝐷
)
[ 2
𝑀𝑞𝑄
(35)
𝑋𝑞′′ = 𝜔ℒ𝑞 = 𝜔 (𝐿𝑞 − 𝐿 )
𝑄

Soit :
𝑋 ′′ 𝐿 𝑀2 +𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷
2
−2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
ℒ𝑑 = 𝑑 = 𝐿𝑑 − 𝐷 𝑑𝐹 2
𝜔 𝐿𝐹 𝐿𝐷 −𝑀𝐹𝐷
[ 2 (36)
𝑋𝑞′′ 𝑀𝑞𝑄
ℒ𝑞 = = 𝐿𝑞 −
𝜔 𝐿𝑄

Donc l’expression du déterminant ∆(𝑠) donnée par l’équation (34) devient :


1 1
∆(𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠) (𝑠 2 + 𝑅𝑠 𝜔 ( + ) 𝑠 + 𝜔2 ) (37)
𝑋𝑑′′ 𝑋𝑞′′

1 1 𝛼
En posant 𝑅𝑠 𝜔 ( + 𝑋 ′′) = 2 , l’expression (37) s’écrit alors :
𝑋𝑑′′ 𝑞

∆(𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)(𝑠 2 + 2𝛼𝑠 + 𝜔2 ) (38)

Le trinôme qui apparait das l’expression du discriminant admet deux pôles complexes 𝑠1,2 = 𝛼 ± 𝑗𝜔, par
conséquent ce dernier peut être factorisé comme suit :
∆(𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)(𝑠 − 𝛼 − 𝑗𝜔)(𝑠 − 𝛼 + 𝑗𝜔) (39)

Le développement des équations (31) donne :


−𝜔𝑉𝑠𝑞0 ℒ𝑞 (𝑠)
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠∆(𝑠)
[ −𝑉𝑠𝑞0(𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑑 (𝑠))
(40)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) =
𝑠∆(𝑠)

Soit :
𝑠𝑞0 𝑞 −𝜔𝑉 ℒ (𝑠)
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑 𝑞
[ −𝑉𝑠𝑞0 (𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑑 (𝑠))
(41)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑 𝑞

𝑠𝑞0 −𝜔𝑉
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑
[ −𝑉𝑠𝑞0 (𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑑 (𝑠))
(42)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑 𝑞

L’expression de ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) peut être réarrangée comme suit :


−𝑉𝑠𝑞0ℒ𝑑 (𝑠)(𝑠+𝑅𝑠 ⁄ℒ𝑑 (𝑠))
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑 𝑞
[ −𝑉𝑠𝑞0(𝑠+𝑅𝑠 ⁄ℒ𝑑 (𝑠))
(43)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑞

En remplaçant maintenant ℒ𝑑 (𝑠) dans le numérateur de ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) par sa valeur en fonction de la réactance
𝑋𝑑′′
sub-transitoire ℒ𝑑 = 𝜔
donnée par l’équatio (36), nous aurons :
−𝜔𝑉𝑠𝑞0
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑
[ −𝑉𝑠𝑞0 (𝑠+𝑅𝑠 𝜔 ⁄𝑋𝑑′′ )
(44)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑠ℒ𝑞

En tenant compte maintenant des expressions opérationnelles des inductances ℒ𝑑 (𝑠) et ℒ𝑞 (𝑠) données
par le système d’équations (2), l’équation (44) aura la forme:

𝑑0 −𝜔𝑉𝑠𝑞0 (1+𝑇′ 𝑠)(1+𝑇′′ 𝑠)


𝑑0
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = (1+𝑇′ ′′
𝑠𝐿𝑑 𝑑 𝑠)(1+𝑇𝑑 𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
[ ′′ 𝑠)(𝑠+𝑅 𝜔 ⁄𝑋 ′′ ) (45)
−𝑉𝑠𝑞0 (1+𝑇𝑞0 𝑠 𝑑
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = 𝐿 𝑠(1+𝑇′′ 𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑞 𝑞

Commençons par le calcul de ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠), sa mise en forme donne :

𝑑0 −𝜔𝑉𝑠𝑞0 (1+𝑇′ 𝑠)(1+𝑇′′ 𝑠)


𝑑0
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = (1+𝑇′ ′′
𝑠𝐿𝑑 𝑑 𝑠)(1+𝑇𝑑 𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
[ ′ )(𝑠+1⁄ ′′ )
(46)
𝜔𝑉 𝑇′ 𝑇′′ (𝑠+1⁄𝑇𝑑0 𝑇𝑑0
= − 𝐿𝑠𝑞0 𝑑0′ 𝑑0
′′ ⁄ ′ )(𝑠+1⁄ ′′ )(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑 𝑇𝑑 𝑇𝑑 𝑠(𝑠+1 𝑇𝑑 𝑇𝑑

′ ′′
𝑇𝑑0 𝑇𝑑0 𝑋𝑑
Comme = et 𝑋𝑑 = 𝜔𝐿𝑑 , alors l’équation (46) s’exprime ainsi :
𝑇𝑑′ 𝑇𝑑′′ 𝑋𝑑′′

−𝜔 2 𝑉𝑠𝑞0 ′ )(𝑠+1⁄ ′′ )
(𝑠+1⁄𝑇𝑑0 𝑇𝑑0
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = (47)
𝑋𝑑′′ 𝑠(𝑠+1⁄𝑇𝑑 )(𝑠+1⁄𝑇𝑑′′ )(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)

La décomposition en fractions rationnelles simples de l’équation (47) donne :


−𝜔 2 𝑉𝑠𝑞0 𝐴 𝐵1 𝐵2 𝐶 𝐶
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = ( + + 1
+ (𝑠−𝛼−𝑗𝜔) 2
+ (𝑠−𝛼+𝑗𝜔) ) (48)
𝑋𝑑′′ 𝑠 𝑠+1⁄𝑇𝑑′ 𝑠+1⁄𝑇𝑑′′

Telles que :
𝑇𝑑′ 𝑇𝑑′′ 1 𝑋 ′′ 1
𝐴 = 𝑠∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)|𝑠=0 = ′ 𝑇′′ 𝜔2
= 𝑋𝑑 𝜔2,
𝑇𝑑0 𝑑0 𝑑

𝑇𝑑′ 𝑇𝑑′′ 1 𝑋𝑑′′ 𝑋𝑑


𝐵1 = (𝑠 + 1⁄𝑇𝑑′ )∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)|𝑠=−1⁄𝑇′ ≈ ′ 𝑇′′ =− (1 − ),
𝑑 𝑇𝑑0 𝑑0 𝜔2 𝜔 2 𝑋𝑑 𝑋𝑑′

𝑇𝑑′ 𝑇𝑑′′ 1 1 𝑋𝑑′′


𝐵2 = (𝑠 + 1⁄𝑇𝑑′′ )∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)|𝑠=−1⁄𝑇′′ ≈ ′ 𝑇 ′′ = − 𝜔2 (1 − ),
𝑑 𝑇𝑑0 𝑑0 𝜔2 𝑋𝑑′

−1
𝐶1 = (𝑠 − 𝛼 − 𝑗𝜔)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)|𝑠=𝛼+𝑗𝜔 = 2𝜔2,
1
𝐶2 = (𝑠 − 𝛼 + 𝑗𝜔)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)|𝑠=𝛼−𝑗𝜔 = 2𝜔2 = −𝐶1 .

1 1
Avec 𝛼 = 2𝑅𝑠 𝜔 ( + 𝑋 ′′) et 𝜔 est la vitesse d’entrainement.
𝑋𝑑′′ 𝑞

La transformée de Laplace inverse de l’équation (48) est :


𝑡 𝑡
−𝜔 2 𝑉𝑠𝑞0 − −
1⁄𝑇′𝑑 1⁄𝑇′′
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡) = (𝐴 + 𝐵1 𝑒 + 𝐵2 𝑒 𝑑 + 𝐶1 𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 + 𝐶2 𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡 ) (49)
𝑋𝑑′′

En tenant comptes des expressions des constantes 𝐴, 𝐵1 , 𝐵2 , 𝐶1 et 𝐶2 , et du fait que 𝐶2 = −𝐶1 , l’expression
finale du courant ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡) est comme suit :
𝑡 𝑡
−𝜔 2 𝑉𝑠𝑞0 𝑋𝑑′′ 1 𝑋 ′′ 𝑋𝑑 −
1⁄ 𝑇′𝑑 1 𝑋𝑑′′ −
1⁄𝑇′′ 1
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡) = [ − 𝜔2𝑑𝑋 (1 − ′)𝑒 − 𝜔2 (1 − ′ )𝑒
𝑑 − 2𝜔2 (𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 − 𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡 )] (50)
𝑋𝑑′′ 𝑋𝑑 𝜔2 𝑑 𝑋𝑑 𝑋𝑑

Le terme 𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 − 𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡 est équivalent à :

𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 − 𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡 = 𝑒 −𝛼𝑡 (𝑒 −𝑗𝜔𝑡 + 𝑒 +𝑗𝜔𝑡 )


(51)
= 2𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡
Soit après tout calcul fait :
𝑡 𝑡
− −
1 1 1 1⁄𝑇′𝑑 1 1 1⁄𝑇′′ 1
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡) = 𝑉𝑠𝑞0 [𝑋 − (𝑋 − )𝑒 −( − )𝑒 𝑑 − 𝑒 −𝛼𝑡 cos 𝜔𝑡] (52)
𝑑 𝑑 𝑋𝑑′ 𝑋𝑑′′ 𝑋𝑑′ 𝑋𝑑′′

La même chose pour le calcul de ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠), sa mise en forme donne :


′′ 𝑠)(𝑠+𝑅 𝜔⁄𝑋 ′′ )
−𝑉𝑠𝑞0 (1+𝑇𝑞0 𝑠 𝑑
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) =
𝐿𝑞 𝑠(1+𝑇𝑞′′ 𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
′′ ′′ )(𝑠+𝑅 𝜔 ⁄𝑋 ′′ )
(53)
𝑉𝑠𝑞0 𝑇𝑞0 (𝑠+1⁄𝑇𝑞0 𝑠 𝑑
=− 𝐿𝑞 𝑇𝑞′′ 𝑠(𝑠+1⁄𝑇𝑞′′ )(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
[
La décomposition en fractions rationnelles simples de l’équation (53) donne :
′′
𝑉𝑠𝑞0 𝑇𝑞0 𝐴′ 𝐵1 ′ 𝐶 ′ 𝐶 ′
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = − 𝑇𝑞′′
(𝑠 + 1
+ (𝑠−𝛼−𝑗𝜔) 2
+ (𝑠−𝛼+𝑗𝜔) ) (54)
𝐿𝑞 𝑠+1⁄𝑇𝑑′

′′
𝑇𝑞0 𝑋𝑞
Comme = et 𝑋𝑞 = 𝜔𝐿𝑞 , alors l’équation (54) s’exprime ainsi :
𝑇𝑞′′ 𝑋𝑞′′

𝜔𝑉𝑠𝑞0 𝐴′ 𝐵1 ′ 𝐶 ′ 𝐶 ′
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = − 𝑋𝑞′′
(𝑠 + 1
+ (𝑠−𝛼−𝑗𝜔) 2
+ (𝑠−𝛼+𝑗𝜔) ) (54)
𝑠+1⁄𝑇𝑑′

Pour des raisons pratiques, les constantes 𝐴′ et 𝐵1 ′ possèdent des valeurs très faibles, cepedat les
constantes 𝐶1 ′ et 𝐶2 ′ sont telles que :
1
𝐶1 ′ = −𝐶2 ′ ≈ 2𝑗𝜔

Dans ces conditions, la formule (54) se réduit à :


𝜔𝑉𝑠𝑞0 1 1 1
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = − ( − (𝑠−𝛼+𝑗𝜔))
𝑋𝑞′′ 2𝑗𝜔 (𝑠−𝛼−𝑗𝜔)
𝑉𝑠𝑞0 1 1 1
(55)
=− ((𝑠−𝛼−𝑗𝜔) − (𝑠−𝛼+𝑗𝜔))
𝑋𝑞′′ 2𝑗

La transformée de Laplace inverse de l’équation (55) est donnée par :


−𝑉𝑠𝑞0 𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 −𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑡) = 𝑋𝑞′′ 2𝐽
(56)
−𝑉𝑠𝑞0 𝑒 −𝑗𝜔𝑡 −𝑒 +𝑗𝜔𝑡
= 𝑋𝑞′′ 2𝐽
𝑒 −𝛼𝑡

𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 −𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡
Rappelons que le terme 2𝐽
est équivalent à :

𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 −𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡 𝑒 −𝑗𝜔𝑡 −𝑒 +𝑗𝜔𝑡


= 𝑒 −𝛼𝑡
2𝐽 2𝑗 (57)
= 𝑒 −𝛼𝑡 sin 𝜔 𝑡
A ce stade, nous aurons :

−𝑉𝑠𝑞0
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑡) = 𝑋𝑞′′
𝑒 −𝛼𝑡 sin 𝜔 𝑡 (58)

Revenons maintenant au théorème de la superposition pour calculer les courants de court-circuit direct et
en quadrature 𝑖𝑠𝑑_𝑐𝑐 (𝑡) et 𝑖𝑠𝑞_𝑐𝑐 (𝑡), soit :
𝒕 𝒕
− −
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏⁄ 𝑻′𝒅 𝟏 𝟏 𝟏⁄ 𝑻′′ 𝟏
𝒊𝒔𝒅_𝒄𝒄 (𝒕) = ∆𝒊𝒔𝒅 (𝒕) = 𝑽𝒔𝒒𝟎 [𝑿 − (𝑿 − ′ )𝒆 −( ′′ − ′ )𝒆
𝒅 − 𝒆−𝜶𝒕 𝐜𝐨𝐬 𝝎𝒕]
𝑿𝒅 𝑿𝒅 𝑿𝒅 𝑿′′
𝒅 𝒅 𝒅 (59)
−𝑽𝒔𝒒𝟎 −𝜶𝒕
𝒊 (𝒕) = ∆𝒊𝒔𝒒 (𝒕) = 𝒆 𝐬𝐢𝐧 𝝎 𝒕
[ 𝒔𝒒_𝒄𝒄 𝑿′′
𝒒

Finalement, les courants statoriques réels[𝑖𝑠𝑎 (𝑡) 𝑖𝑠𝑏 (𝑡) 𝑖𝑠𝑐 (𝑡)]𝑐𝑐 provenant de ce court-circuit sont
obtenus en utilisant la matrice de Park inverse sans composante homopolaire 𝑃(𝜃)−1 = 𝑃 (𝜃)′ relative à un
repère lié au rotor (ou au stator) comme suit :
cos 𝜃 −sin 𝜃
𝑖𝑠𝑎 (𝑡) 2𝜋 2𝜋
𝒊 (𝒕)
[𝑖𝑠𝑎 (𝑡)] = √ [cos (𝜃 − 3 ) −sin (𝜃 − 3 )] [ 𝒔𝒅 ]
2
(60)
3
4𝜋 4𝜋 𝒊𝒔𝒅 (𝒕) 𝑐𝑐
𝑖𝑠𝑎 (𝑡) 𝑐𝑐 cos (𝜃 − ) −sin (𝜃 − )
3 3

Ici, l’angle 𝜃 qui est la position électrique instantanée du rotor, il est donné par :
𝜃 = 𝜔𝑡 + 𝜃0 (61)
Tel que 𝜃0 est l’angle ou la phase initiale de la position du rotor par rapport à l’origine (la phase a du stator).
Donc, le courant traversant la phase a 𝑖𝑠𝑎_𝑐𝑐 (𝑡) sera égal à :

2
𝑖𝑠𝑎_𝑐𝑐 (𝑡) = √3 [𝑖𝑠𝑑_𝑐𝑐 (𝑡) cos(𝜔𝑡 + 𝜃0 ) − 𝑖𝑠𝑞_𝑐𝑐 (𝑡) sin(𝜔𝑡 + 𝜃0 )] (61)

En tenant compte de l’équation (59), ce courant à l’expression suivante :


𝒕 𝒕
− −
𝟐 𝟏 𝟏 𝟏 𝟏⁄𝑻′𝒅 𝟏 𝟏 𝟏⁄ 𝑻′′ 𝟏
𝒊𝒔𝒂_𝒄𝒄 (𝒕) = √𝟑 𝑽𝒔𝒒𝟎 [(𝑿 − (𝑿 − )𝒆 −( − )𝒆 𝒅 − 𝒆−𝜶𝒕 𝐜𝐨𝐬 𝝎𝒕) 𝐜𝐨𝐬(𝝎𝒕 + 𝜽𝟎 ) −
𝒅 𝒅 𝑿′𝒅 𝑿′′ 𝑿′𝒅 𝑿′′
𝒅 𝒅
(62)
−𝟏 −𝜶𝒕
( 𝒆 𝐬𝐢𝐧 𝝎 𝒕) 𝐬𝐢𝐧(𝝎𝒕 + 𝜽𝟎 )]
𝑿′′
𝒒

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