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On rappelle que les expressions opérationnelles des flux statoriques 𝜑𝑠𝑑 , 𝜑𝑠𝑞 d’une machine
synchrone relativement à u repère (dq) tournant à la vitesse de synchronisme 𝜔𝑠 qui est égale à celle du
rotor 𝜔 sont exprimés en fonction des courants statoriques 𝑖𝑠𝑑 , 𝑖𝑠𝑞 et de la tension de l’inducteur comme
suit :
𝜑 (𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝐺 (𝑠)𝑉𝐹 (𝑠)
[ 𝑠𝑑 (1)
𝜑𝑠𝑞 (𝑠) = ℒ𝑞 (𝑠)𝑖𝑠𝑞 (𝑠)
Telles que :
(1+𝑇′ 𝑠)(1+𝑇𝑑′′ 𝑠) (1+𝑇′′ 𝑠)
ℒ𝑑 (𝑠) = 𝐿𝑑 (1+𝑇′𝑑 ′′ , ℒ𝑞 (𝑠) = 𝐿𝑞 (1+𝑇𝑞′′ 𝑠)
𝑑0 𝑠)(1+𝑇𝑑0 𝑠)
[ 𝑞0
(2)
𝑀 (1+𝑇 𝑠)
𝐺 (𝑠) = 𝑅𝐹𝑑 (1+𝑇′ 𝐷 ′′
𝐹 𝑑0 𝑠)(1+𝑇𝑑0 𝑠)
Rappelons que :
2
′ 𝐿𝐹 ′′ 𝐿𝐷 𝑀𝐹𝐷
𝑇𝑑0 = , 𝑇𝑑0 = (1 − ),
𝑅𝐹 𝑅𝐷 𝐿𝐹 𝐿𝐷
2 2 2
𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐹 𝐿𝐷 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 +𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 −2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑇𝑑′ = (1 − ), 𝑇𝑑′′ = (1 − 2 ) )
𝑅𝐹 𝐿𝑑 𝐿𝐹 𝑅𝐷 𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 −𝑀𝑑𝐹
𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑇𝐷 = (1 − ),
𝑅𝐷 𝐿𝐹 𝐿𝐷
2
𝐿𝑄 𝑀𝑞𝑄 ′′ 𝐿𝑄
𝑇𝑞′′ = (1 − ), 𝑇𝑞0 = ,
𝑅𝑄 𝐿𝑞 𝐿𝑄 𝑅𝑄
Approximations et simplifications:
𝐿 𝑀2 𝐿𝐷 2
𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷2
− 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
(1 + 𝑅𝐹 (1 − 𝐿 𝑑𝐹
𝐿 ) 𝑠) (1 + 𝑅 (1 − 2 ) ) 𝑠)
𝐹 𝑑 𝐹 𝐷 𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
ℒ𝑑 (𝑠) = 𝐿𝑑
𝐿 𝐿 𝑀2
(1 + 𝐹 𝑠) (1 + 𝐷 (1 − 𝐹𝐷 ) 𝑠)
𝑅𝐹 𝑅𝐷 𝐿𝐹 𝐿𝐷
2 2 2
𝑀 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
(𝑅𝐹 + 𝐿𝐹 (1 − 𝐿 𝑑𝐹
𝐿 ) 𝑠) (𝑅 𝐷 + 𝐿𝐷 (1 − 2 ) 𝑠)
𝑑 𝐹 𝐿𝐷 𝑑 𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 )
(𝐿 𝐿
= 𝐿𝑑
𝑀2
(𝑅𝐹 + 𝐿𝐹 𝑠) (𝑅𝐷 + 𝐿𝐷 (1 − 𝐹𝐷 ) 𝑠)
𝐿 𝐿 𝐹 𝐷
Soit finalement :
2 2
[𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷 ]
ℒ𝑑 (𝑠) = 𝐿𝑑 − 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
Revenant maintenant à l’expression de l’inductance opérationnelle transversale qui est donnée par :
2
𝐿𝑄 𝑀𝑞𝑄
(1 +
(1 − ) 𝑠)
(1 + 𝑇𝑞′′ 𝑠) 𝑅𝑄 𝐿𝑞 𝐿𝑄
ℒ𝑞 (𝑠) = 𝐿𝑞 ′′
= 𝐿𝑞
(1 + 𝑇𝑞0 𝑠) 𝐿𝑄
(1 + 𝑅 𝑠)
𝑄
2
𝑀𝑞𝑄
𝑅𝑄 + 𝐿𝑄 (1 − 𝐿 𝐿 ) 𝑠
𝑞 𝑄
= 𝐿𝑞
𝑅𝑄 + 𝐿𝑄 𝑠
Soit finalement :
2
𝑀𝑞𝑄
ℒ𝑞 (𝑠) = 𝐿𝑞 −
𝐿𝑄
Nous pouvons dire que grâce à cette simplification, les deux inductances opérationnelles ℒ𝑑 (𝑠) et ℒ𝑞 (𝑠)
sont maintenant indépendantes de l’opérateur de Laplace s, soit :
2 2
𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
ℒ𝑑 = 𝐿𝑑 − 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
2
𝑀𝑞𝑄
ℒ𝑞 = 𝐿𝑞 −
[ 𝐿𝑄
Si on néglige les effets des inductances mutuelles de l’amortisseur D avec les enroulements F et d
respectivement et ceci en admettant que 𝑀𝐷𝐹 = 0 et 𝑀𝑑𝐷 = 0, l’expression de l’inductance ℒ𝑑 devient :
2
𝑀𝑑𝐹
ℒ𝑑 = 𝐿𝑑 −
𝐿𝐷
Si on néglige encore les effets de l’inductance mutuelle de l’enroulement F avec l’enroulement d et ceci en
considérat que 𝑀𝐹𝑑 = 0, l’expression de l’inductance ℒ𝑑 sera égale tout simplement à l’indctance
longitudinale de la machine soit :
ℒ𝑑 = 𝐿𝑑
Dans ce dernier cas, on défini la réactance longitudinale 𝑿𝒅 qui est définie par :
𝑋𝑑 = 𝜔ℒ𝑑 = 𝜔𝐿𝑑
𝑋𝑞 = 𝜔𝐿𝑞
Soit :
′
𝑇𝑑0 𝐿𝑑 𝑋𝑑
= = ′
𝑇𝑑′ 𝑀 2
𝑋𝑑
𝐿𝑑 − 𝑑𝐹⁄𝐿
𝐹
De la même façon :
𝐿𝐷 𝑀2
′′
𝑇𝑑0 (1 − 𝐹𝐷 )
𝑅𝐷 𝐿𝐹 𝐿𝐷
′′
= 2 2
𝑇𝑑 𝐿𝐷 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑅𝐷 (1 − 2 ) )
𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹
2 2 )
𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 )(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
= 2 ) 2 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 [𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 − (𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷 )]
(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷 2 ) 2
𝐿𝐷 (𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝑀𝑑𝐹 )
= 2 2 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 𝐿𝐷 𝐿𝑑 𝐿𝐹 − 𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 − 𝐿𝑑 𝑀𝐹𝐷 − 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 + 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
2
𝑀
(𝐿𝑑 − 𝑑𝐹 )
𝐿𝐹
= 2 ) 2 2
𝐿𝑑 (𝐿𝐷 𝐿𝐹 − 𝑀𝐹𝐷 − 𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 − 𝐿𝑑 − 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 + 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷 )2
𝑀2
(𝐿𝑑 − 𝐿𝑑𝐹 )
𝐹
= 2 2
𝐿𝐷 𝑀𝑑𝐹 + 𝐿𝑑 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝐿𝑑 − 2 )
(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
𝑀2
′′
𝑇𝑑0 𝜔 (𝐿𝑑 − 𝐿𝑑𝐹 )
𝐹
=
𝑇𝑑′′ 2 2
𝐿 𝑀 + 𝐿𝑑 + 𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷 − 2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝜔 (𝐿𝑑 − 𝐷 𝑑𝐹 2 ) )
(𝐿𝐹 𝐿𝐷 − 𝑀𝐹𝐷
𝑋𝑑′
=
𝑋𝑑′′
Pour les réactances transversales transitoire et sub-transitoire, nous pouvons facilement déduire la relation
suivante :
𝑋𝑞′′ 𝑇𝑞′′
= ′′
𝑋𝑞 𝑇𝑞0
Etablissement des expressions des courants statoriques lors d’un court-circuit triphasé
brusque aux bornes d’un alternateur fonctionnant à vide :
ALTERNATEUR
𝑖𝐹
𝑉𝐹
Fig. 1.
Travail demandé:
En utilisant la méthode de la superposition, étudier l’évolution des courants statoriques lors de la fermeture
de l’interrupteur K qui correspond à la provocation d’un court-circuit à vide aux bornes de l’alternateur. On
suppose que la tension et le courant de l’inducteur 𝑉𝐹 et 𝑖𝐹 ainsi que la vitesse d’entrainement 𝜔 restent
constants pendant ce transitoire.
Etude préliminaire :
Nous rappelons que les tensions statoriques d’un alternateur sont données par :
𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 (𝑠) − 𝑠𝜑𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔𝜑𝑠𝑞 (𝑠)
[ (3)
𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝑠𝜑𝑠𝑞 (𝑠) − 𝜔𝜑𝑠𝑑 (𝑠)
Comme toutes les grandeurs statoriques ont des pulsations nulles en régime permanent (grandeurs
continues), alors :
𝑠𝜑 (𝑠) = 0
[ 𝑠𝑑 (4)
𝑠𝜑𝑠𝑞 (𝑠) = 0
En tenant compte des inductances opérationnelles données par l’équation (2), nous aurons :
Comme l’alternateur fonctionnait à vide avant la production du court-circuit triphasé, alors les triphasés
étaient nuls, soit :
𝑖𝑠𝑑0 (𝑠) = 0
[ (7)
𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) = 0
Rappelons que ce régime initial correspond en fait au régime établi de l’établissement des tensions
statoriques aux bornes de l’alternateur suite à l’application d’un échelon de tension de valeur 𝑉𝐹0 aux bornes
de l’inducteur comme il est montré sur la figure 2.
1.5
VF0(V)
0
0 1 2 3
2
Régime établi avant le CC
Vsabc (V) 1
-1
-2
0 1 2 3
temps
Fig. 2.
Comme l’application de tension aux bornes de l’inducteur de valeur est un échelon de valeur 𝑉𝐹0 , alors :
𝑉𝐹0
𝑉𝐹0 (𝑠) = 𝑠
(9)
Soit :
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) = −𝐺 (𝑠)𝑉𝐹0
[ 𝑉𝐹0 (11)
𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) = −𝜔𝐺 (𝑠)
𝑠
Dans le but de déterminer les valeurs temporelles 𝑣𝑠𝑑0 (𝑡) et 𝑣𝑠𝑞0 (𝑡), nous allons utiliser le théorème de la
valeur finale relatif à la transformation de Laplace dont l’énoncé est :
𝐼𝑠𝑑0 = 0 𝑉𝑠𝑑0 = 0
𝐼𝑠𝑞0 = 0 ,
[ [ 𝑀𝐹𝑑
𝑉𝑠𝑞0 = −𝜔 𝑅𝐹
𝑉𝐹0
Vsabc(V)
1 CC
Vsabc=0
0
-1
-2
0 1 2 3
1
CC
vsd(V)
Vsd0 Vsd0=0
0
-1
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
CC Vsq0=0
vsq(V)
0
Vsq0
-1
Fig. 3.
Donc au moment du court-circuit, la composante 𝑣𝑠𝑑 devient nulle après qu’était déjà nulle (𝑣𝑠𝑑0 = 0) et la
𝑀𝐹𝑑
composante 𝑣𝑠𝑞 devient à son tour nulle après qu’elle valait (𝑉𝑠𝑞0 = −𝜔 𝑉𝐹0 ).
𝑅𝐹
En rapportant les équations (14) et (15) dans l’équation décrivant le comportement du système dynamique
de la machine synchrone donnée par l’équation (3), nous pouvons écrire :
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 (𝑖𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)) − 𝑠(𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠)) + 𝜔 (𝜑𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠))
[ (17)
𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 (𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)) − 𝑠 (𝜑𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠)) − 𝜔(𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠))
En réarrangeant le système (17) tout en faisant la séparation des deux régimes :celui initial avant le court-
circuit et celui après le court-circuit, nous aurons :
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅
⏟ 𝑠 𝑖𝑠𝑑0 (𝑠) − 𝑠𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) + 𝜔𝜑𝑠𝑞0 (𝑠) −𝑅
⏟ 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) − 𝑠∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠)
𝑣𝑠𝑑0 (𝑠) ∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠)
(18)
𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) + ∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅
⏟ 𝑠 𝑖𝑠𝑞0 (𝑠) − 𝑠𝜑𝑠𝑞0 (𝑠) + 𝜔𝜑𝑠𝑑0 (𝑠) −𝑅
⏟ 𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝑠∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠) + 𝜔∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠)
[ 𝑣𝑠𝑞0 (𝑠) ∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠)
Soit :
∆𝑣𝑠𝑑 (𝑡) = 𝑣𝑠𝑑 (𝑡) − 𝑣𝑠𝑑0 (𝑡) = 0 − 0 = 0
[ 𝑀 𝑀 (21)
∆𝑣𝑠𝑞 (𝑡) = 𝑣𝑠𝑞 (𝑡) − 𝑣𝑠𝑞0 (𝑡) = 0 − 𝑉𝑠𝑞0 = 0 − (−𝜔 𝑅𝐹𝑑 𝑉𝐹0 ) = 𝜔 𝑅𝐹𝑑 𝑉𝐹0
𝐹 𝐹
Tels que les termes 𝑖𝑠𝑑0 (𝑡) et 𝑖𝑠𝑞0 (𝑡) sot nuls et les termes de variation ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡) et ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑡) sont à déterminer
par l’application de la méthode de la superposition, soit :
𝑖 (𝑡) = ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡)
[ 𝑠𝑑 (24)
𝑖𝑠𝑞 (𝑡) = ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑡)
Par conséquent, les flux statoriques ∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠), ∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠) s’écrivent donc :
Comme nous l’avons mentionné au début, la tension de l’inducteur 𝑉𝐹 est supposée constante lors de ce
court-circuit, par conséquent le terme ∆𝑉𝐹 (𝑠) est nul. L’équation (23) se réduit donc à :
∆𝜑𝑠𝑑 (𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)
[ (26)
∆𝜑𝑠𝑞 (𝑠) = ℒ𝑞 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)
En prenant enn compte les considérations exprimées par les équations (21), (24) et (26), l’équation (19)
aura la forme :
∆𝑣𝑠𝑑 (𝑠) = −𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) − 𝑠ℒ𝑑 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) + 𝜔ℒ𝑞 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠)
[ (27)
∆𝑣𝑠𝑞 (𝑠) = −𝑅𝑠 ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) − 𝑠ℒ𝑞 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) + 𝜔ℒ𝑑 (𝑠)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)
Soit :
En tenant compte de l’équation (22), l’écriture matricielle de l’équation (28) est donnée par :
Soit :
0 𝜔ℒ𝑞 (𝑠) −(𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑑 (𝑠)) 0
|𝑉𝑠𝑞0 | | 𝑉𝑠𝑞0 |
−(𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑞 (𝑠)) 𝜔ℒ𝑑 (𝑠)
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠
∆(𝑠)
, ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = ∆(𝑠)
𝑠
(31)
Si on admet que la valeur de la résistance est négligeable devant la réactance au voisinage de la vitesse de
𝑅𝑠2
synchronisme, cela est équivalent à négliger le terme ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)
devant le terme. L’expression (33) se résume
à:
1 1
∆(𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠) (𝑠 2 + 𝑅𝑠 (ℒ +ℒ )𝑠 + 𝜔2 ) (34)
𝑑 (𝑠) 𝑞 (𝑠)
En remplaçant les réactances longitudinale et transversale ℒ𝑑 (𝑠) et ℒ𝑞 (𝑠) par leur expressions liées aux
réactances sub-transitoires données par :
𝐿 𝑀2 +𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷
2
−2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
𝑋𝑑′′ = 𝜔ℒ𝑑 = 𝜔 (𝐿𝑑 − 𝐷 𝑑𝐹 2
𝐿𝐹 𝐿𝐷 −𝑀𝐹𝐷
)
[ 2
𝑀𝑞𝑄
(35)
𝑋𝑞′′ = 𝜔ℒ𝑞 = 𝜔 (𝐿𝑞 − 𝐿 )
𝑄
Soit :
𝑋 ′′ 𝐿 𝑀2 +𝐿𝐹 𝑀𝑑𝐷
2
−2𝑀𝑑𝐹 𝑀𝐷𝐹 𝑀𝑑𝐷
ℒ𝑑 = 𝑑 = 𝐿𝑑 − 𝐷 𝑑𝐹 2
𝜔 𝐿𝐹 𝐿𝐷 −𝑀𝐹𝐷
[ 2 (36)
𝑋𝑞′′ 𝑀𝑞𝑄
ℒ𝑞 = = 𝐿𝑞 −
𝜔 𝐿𝑄
1 1 𝛼
En posant 𝑅𝑠 𝜔 ( + 𝑋 ′′) = 2 , l’expression (37) s’écrit alors :
𝑋𝑑′′ 𝑞
Le trinôme qui apparait das l’expression du discriminant admet deux pôles complexes 𝑠1,2 = 𝛼 ± 𝑗𝜔, par
conséquent ce dernier peut être factorisé comme suit :
∆(𝑠) = ℒ𝑑 (𝑠)ℒ𝑞 (𝑠)(𝑠 − 𝛼 − 𝑗𝜔)(𝑠 − 𝛼 + 𝑗𝜔) (39)
Soit :
𝑠𝑞0 𝑞 −𝜔𝑉 ℒ (𝑠)
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑 𝑞
[ −𝑉𝑠𝑞0 (𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑑 (𝑠))
(41)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑 𝑞
𝑠𝑞0 −𝜔𝑉
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑
[ −𝑉𝑠𝑞0 (𝑅𝑠 +𝑠ℒ𝑑 (𝑠))
(42)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑 𝑞
En remplaçant maintenant ℒ𝑑 (𝑠) dans le numérateur de ∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) par sa valeur en fonction de la réactance
𝑋𝑑′′
sub-transitoire ℒ𝑑 = 𝜔
donnée par l’équatio (36), nous aurons :
−𝜔𝑉𝑠𝑞0
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = 𝑠ℒ (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑑
[ −𝑉𝑠𝑞0 (𝑠+𝑅𝑠 𝜔 ⁄𝑋𝑑′′ )
(44)
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = (𝑠)(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
𝑠ℒ𝑞
En tenant compte maintenant des expressions opérationnelles des inductances ℒ𝑑 (𝑠) et ℒ𝑞 (𝑠) données
par le système d’équations (2), l’équation (44) aura la forme:
′ ′′
𝑇𝑑0 𝑇𝑑0 𝑋𝑑
Comme = et 𝑋𝑑 = 𝜔𝐿𝑑 , alors l’équation (46) s’exprime ainsi :
𝑇𝑑′ 𝑇𝑑′′ 𝑋𝑑′′
−𝜔 2 𝑉𝑠𝑞0 ′ )(𝑠+1⁄ ′′ )
(𝑠+1⁄𝑇𝑑0 𝑇𝑑0
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠) = (47)
𝑋𝑑′′ 𝑠(𝑠+1⁄𝑇𝑑 )(𝑠+1⁄𝑇𝑑′′ )(𝑠−𝛼−𝑗𝜔)(𝑠−𝛼+𝑗𝜔)
′
Telles que :
𝑇𝑑′ 𝑇𝑑′′ 1 𝑋 ′′ 1
𝐴 = 𝑠∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)|𝑠=0 = ′ 𝑇′′ 𝜔2
= 𝑋𝑑 𝜔2,
𝑇𝑑0 𝑑0 𝑑
−1
𝐶1 = (𝑠 − 𝛼 − 𝑗𝜔)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)|𝑠=𝛼+𝑗𝜔 = 2𝜔2,
1
𝐶2 = (𝑠 − 𝛼 + 𝑗𝜔)∆𝑖𝑠𝑑 (𝑠)|𝑠=𝛼−𝑗𝜔 = 2𝜔2 = −𝐶1 .
1 1
Avec 𝛼 = 2𝑅𝑠 𝜔 ( + 𝑋 ′′) et 𝜔 est la vitesse d’entrainement.
𝑋𝑑′′ 𝑞
En tenant comptes des expressions des constantes 𝐴, 𝐵1 , 𝐵2 , 𝐶1 et 𝐶2 , et du fait que 𝐶2 = −𝐶1 , l’expression
finale du courant ∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡) est comme suit :
𝑡 𝑡
−𝜔 2 𝑉𝑠𝑞0 𝑋𝑑′′ 1 𝑋 ′′ 𝑋𝑑 −
1⁄ 𝑇′𝑑 1 𝑋𝑑′′ −
1⁄𝑇′′ 1
∆𝑖𝑠𝑑 (𝑡) = [ − 𝜔2𝑑𝑋 (1 − ′)𝑒 − 𝜔2 (1 − ′ )𝑒
𝑑 − 2𝜔2 (𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 − 𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡 )] (50)
𝑋𝑑′′ 𝑋𝑑 𝜔2 𝑑 𝑋𝑑 𝑋𝑑
′′
𝑇𝑞0 𝑋𝑞
Comme = et 𝑋𝑞 = 𝜔𝐿𝑞 , alors l’équation (54) s’exprime ainsi :
𝑇𝑞′′ 𝑋𝑞′′
𝜔𝑉𝑠𝑞0 𝐴′ 𝐵1 ′ 𝐶 ′ 𝐶 ′
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑠) = − 𝑋𝑞′′
(𝑠 + 1
+ (𝑠−𝛼−𝑗𝜔) 2
+ (𝑠−𝛼+𝑗𝜔) ) (54)
𝑠+1⁄𝑇𝑑′
Pour des raisons pratiques, les constantes 𝐴′ et 𝐵1 ′ possèdent des valeurs très faibles, cepedat les
constantes 𝐶1 ′ et 𝐶2 ′ sont telles que :
1
𝐶1 ′ = −𝐶2 ′ ≈ 2𝑗𝜔
𝑒 −(𝛼+𝑗𝜔)𝑡 −𝑒 −(𝛼−𝑗𝜔)𝑡
Rappelons que le terme 2𝐽
est équivalent à :
−𝑉𝑠𝑞0
∆𝑖𝑠𝑞 (𝑡) = 𝑋𝑞′′
𝑒 −𝛼𝑡 sin 𝜔 𝑡 (58)
Revenons maintenant au théorème de la superposition pour calculer les courants de court-circuit direct et
en quadrature 𝑖𝑠𝑑_𝑐𝑐 (𝑡) et 𝑖𝑠𝑞_𝑐𝑐 (𝑡), soit :
𝒕 𝒕
− −
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏⁄ 𝑻′𝒅 𝟏 𝟏 𝟏⁄ 𝑻′′ 𝟏
𝒊𝒔𝒅_𝒄𝒄 (𝒕) = ∆𝒊𝒔𝒅 (𝒕) = 𝑽𝒔𝒒𝟎 [𝑿 − (𝑿 − ′ )𝒆 −( ′′ − ′ )𝒆
𝒅 − 𝒆−𝜶𝒕 𝐜𝐨𝐬 𝝎𝒕]
𝑿𝒅 𝑿𝒅 𝑿𝒅 𝑿′′
𝒅 𝒅 𝒅 (59)
−𝑽𝒔𝒒𝟎 −𝜶𝒕
𝒊 (𝒕) = ∆𝒊𝒔𝒒 (𝒕) = 𝒆 𝐬𝐢𝐧 𝝎 𝒕
[ 𝒔𝒒_𝒄𝒄 𝑿′′
𝒒
Finalement, les courants statoriques réels[𝑖𝑠𝑎 (𝑡) 𝑖𝑠𝑏 (𝑡) 𝑖𝑠𝑐 (𝑡)]𝑐𝑐 provenant de ce court-circuit sont
obtenus en utilisant la matrice de Park inverse sans composante homopolaire 𝑃(𝜃)−1 = 𝑃 (𝜃)′ relative à un
repère lié au rotor (ou au stator) comme suit :
cos 𝜃 −sin 𝜃
𝑖𝑠𝑎 (𝑡) 2𝜋 2𝜋
𝒊 (𝒕)
[𝑖𝑠𝑎 (𝑡)] = √ [cos (𝜃 − 3 ) −sin (𝜃 − 3 )] [ 𝒔𝒅 ]
2
(60)
3
4𝜋 4𝜋 𝒊𝒔𝒅 (𝒕) 𝑐𝑐
𝑖𝑠𝑎 (𝑡) 𝑐𝑐 cos (𝜃 − ) −sin (𝜃 − )
3 3
Ici, l’angle 𝜃 qui est la position électrique instantanée du rotor, il est donné par :
𝜃 = 𝜔𝑡 + 𝜃0 (61)
Tel que 𝜃0 est l’angle ou la phase initiale de la position du rotor par rapport à l’origine (la phase a du stator).
Donc, le courant traversant la phase a 𝑖𝑠𝑎_𝑐𝑐 (𝑡) sera égal à :
2
𝑖𝑠𝑎_𝑐𝑐 (𝑡) = √3 [𝑖𝑠𝑑_𝑐𝑐 (𝑡) cos(𝜔𝑡 + 𝜃0 ) − 𝑖𝑠𝑞_𝑐𝑐 (𝑡) sin(𝜔𝑡 + 𝜃0 )] (61)