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65 ans et plus 3%
Composition linguistique
Français (officiel)
Autres
Akan 42,1 %
Autres 2,8 %
Islam 38,6 %
Christianisme 32,8 %
Aucune 16,7 %
[1]
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Évolution de la population
Évolution démographique
1975 32 % 35 % 3%
1988 39 % 48 % 9%
1998 43 % 55 % 12 %
Natalité
Années 1950-1955 1955-1960 1960-1965 1965-1970 1970-1975 1975-1980 1980-1985 1985-1990 1990-1995 1995-2000 2000-2005 2005-2010
ISF 6,77 7,15 7,53 7,83 7,93 7,81 7,31 6,61 5,92 5,31 5,05 4,65
• Évolution du nombre moyen d’enfants par femme (ISF) lors des trois enquêtes démographiques et de santé :
Si la fécondité est longtemps restée élevée, c’est parce que les Ivoiriennes souhaitaient avoir beaucoup d’enfants.
Dans les années 1980, celles qui avaient été interrogées sur ce sujet avaient pour la plupart déclaré vouloir une
descendance supérieure à celle qu’elles avaient à l’époque. Certaines (25,3 %) n’avaient pas donné de réponses
numériques parce qu’elles croyaient que c’est Dieu qui décidait du nombre d’enfants. De façon explicite, neuf sur dix
voulaient un autre enfant, seulement 4,3 % ne voulaient plus d’enfants et 5,3 % étaient indécises. Celles qui avaient
plus de six enfants voulaient presque dix enfants contre 9,4 enfants pour celles en fin de vie féconde. Le nombre
d’enfants souhaités par les femmes de plus de 30 ans correspond exactement au niveau de fécondité légitime qui a
prévalu durant deux décennies.
L’augmentation rapide des étrangers a contribué à la croissance des villes ivoiriennes. En 1975 ils représentaient près
de 40 % de cette population. Entre 1978 et 1979, deux étrangers sur trois immigraient en ville dont 41 % à Abidjan.
Les Maliens se sont installés majoritairement en ville avec un quart de leur effectif à Abidjan. Contrairement à eux,
les Burkinabé se sont installés dans les régions à forte production de cultures d’exportation. Plus de la moitié des
sénégalais et des nigérians résident actuellement à la capitale.
En fin de compte, la présence importante des étrangers participe à l’augmentation des nationaux par le jeu de la
naturalisation. Ainsi 15 146 et 88 714 étrangers ont acquis la nationalité ivoirienne respectivement en 1988 et 1998 ;
soit un taux d’accroissement moyen annuel de 5,3 %[2].
Notes et références
[1] http:/ / fr. wikipedia. org/ w/ index. php?title=D%C3%A9mographie_de_la_C%C3%B4te_d%27Ivoire& action=edit& section=0
[2] Zah Bi Tozan, docteur de l'université de Paris 10
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