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GCE3-S5 15 Décembre 2010


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Prénom:…………………….

Contrôle de thermique du bâtiment


Chapitres unités et transferts de chaleur

Durée de l’épreuve :1h50


Documents (cours, TD, polycopiés) de l’année autorisés.
Les notations du cours ne sont pas redéfinies et n’auront pas besoin de l’être si vous les utilisez.
Le sujet comporte 4 questions totalement indépendantes :
1. Unités d’ énergie :....................................................................................1 point
2. Etude d’ un triple vitrage..........................................................:..............8 points
3.Température théorique de combustion :..................................................4 points
1. Ratio pour production par accumulation d’ECS :..................................2 points
2. Barreau de conduction :..........................................................................10 points

1. Unités d’ énergie :
Vue la « petitesse » du Joule, on préfère utiliser en France le kWh. D’ autres pays raisonnent en GJ (giga joule).
Quel coefficient faut-il appliquer au prix d’ un GJ pour obtenir le prix d’ un kWh ?

2.Etude d’ un triple vitrage :


2.1. Coefficient de transmission thermique Ug d’un vitrage triple (VIR):
Donner le détail du calcul d’un triple vitrage 4-12-4-12-4, avec
-ε = 0 ,10 pour toutes les faces internes des trois vitres
- remplissage argon
On prendra comme indiqué dans la méthode RT
- ∆T= 15/2
- Tm= 283 K
0n se réfèrera pour cette question à la méthode de calcul §2.3. RT règles TH U: Calcul des éléments de la paroi vitrée
2.2. Influence du verre :Mettre en évidence la part du verre dans l’ isolation globale. .
2.3. Evolutions des températures : Etablir l’évolution des températures au travers de ce composant ( 6 températures à calculer), si la température intérieure
est de 19°C, et la température extérieure de - 15°C.
2.4. Isolation du cadre :
Afin de se faire une idée du pouvoir isolant du cadre (huisserie asssociée au vitrage), calculer le coefficient Uf d’ une menuiserie en bois massif ayant :
- une épaisseur de 10 mm de plus que le vitreage
2
-un coefficient lamda de [W/m °C] .

2. Température théorique de combustion et rendement de combustion (gaz naturel):


Pour la combustion d’un gaz naturel, on a les données suivantes :
3
PCI = 9,16 kWh/m de gaz
3
PCS=11,29 kWh/m de gaz
3 3
Volume total de gaz de combustion produits (fumées) : .......10,72 m /m de gaz
3 3
2.1. En déduire la quantité de vapeur d’eau contenue dans les fumées, en m /m de gaz.
3
La masse volumique de la vapeur d’eau est de 0,804 kg/m
2.2. Température théorique de combustion :
C’est celle à laquelle seraient portés les produits de combustion (fumées) si toute l’énergie dégagée par la réaction de combustion était intégralement
transférée aux produits de combustion, donc utilisée pour les réchauffer, SANS AUCUNE PERTE .
(Elle est théorique est seule accessible par le calcul)
Il est demandé ici de calculer cette température, avec les données complémentaires suivantes :
- chaleur spécifique volumique des fumées produites, prise entre 2000°C et 0°C:
Cv 2000-0 = 1 645 J/ m3°C
On supposera les conditions initiales à 0°C.
Justifier, après calcul, l’hypothèse consistant à prendre Cv entre 2000 °C et 0°C.

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3. Etablissement d’un ratio pour réchauffage d’ eau chaude sanitaire par accumulation :

Un exercice traité en TD a démontré que le réchauffage instantané de l’eau chaude entraînait la mise en place de puissances élevées.
Une solution est le recours à l’accumulation, consistant à stocker la quantité journalière d’eau chaude nécessaire, et de la réchauffer durant les 8 heures où l’on
bénéficie d’un tarif électrique réduit , dit de nuit.
Il est demandé d’établir le ratio W/l (Watt par litre d’eau stockée), pour un réchauffage de 12°C à 60°C, et donc durant huit heures.

4. Détermination expérimentale du coefficient de conduction d’un matériau :


Cet exercice s’inspire d’un TP du labo CLIMATHERM.
Le métal dont on veut mesurer λ [W/mK] se présente sous forme d’un barreau cylindrique, de 20 mm de diamètre et de 100 mm de longueur (voir schéma en
annexe).
Il est alimenté à l’une de ses extrémités à partir d’une source de chaleur (SC), électrique, de 50 W.
L’autre extrémité est refroidie par un élément avec circulation d’eau froide (SF).
Le long de l’axe, sont placées 9 prises de température, espacées de 10 en 10 mm.
Le barreau est entouré d’un tube en matériau isolant, et d’un deuxième tube de protection en aluminium.
Cette disposition permettra dans un premier temps de supposer les pertes latérales Φ2
négligeables.
4.1. Après mise en régime et stabilisation, les 9 températures relevées le long de l’axe, dans le sens Φ1, sont :
76, 72, 68, 64, 60, 56, 52, 48 et 44 °C.
En déduire λ [W/mK].

4.2. On cherche quand même à vérifier l’hypothèse de l’absence de pertes latérales.


Pour cela, on se propose d’estimer Φ2 .
Au moment de l’essai, la température ambiante est à Өe=20°C.
Le premier tube isolant est en matériau synthétique, λ=1,25 [W/mK]. Son diamètre extérieur est de 60 mm.

Le deuxième tube en alliage d’aluminium, λ=200 [W/mK], présente une épaisseur de 5mm.
Le coefficient d’échange par convection naturelle entre le tube extérieur et l’ambiance sera pris à hc =5 [W/m2K].
L’aluminium présente une émissivité ε de 0,2.
Produire un schéma en coupe transversale, avec toutes les hypothèses.
Donner l’expression littérale de Φ2
Calculer hr en faisant toute hypothèse simplificatrice judicieuse, et enfin calculer Φ2 , en prenant pour le barreau sa température moyenne.
Recalculer λ en tenant cette fois compte des pertes.
Calculer la température superficielle moyenne du tube alu.
Calculer, en l/h, le débit d’eau nécessaire au refroidissement de la source froide pour une élévation de température de 0,5°C.

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