TP n°14 La datation absolue :

Protocole :
Dans cette étude, nous cherchons à déterminer les sites potentiels pour les
géologues en utilisant des techniques de datation et d'observation des roches.
Nous allons d'abord dater les granites en utilisant la méthode de
radiochronologie. Pour ce faire, nous examinerons initialement une fine section
de granite d'un massif au microscope polarisant. Ensuite, en utilisant une fiche
d'identification des minéraux, nous identifierons les minéraux présents,
notamment le feldspath orthose, le feldspath plagioclase et la biotite. Cette
identification nous permettra de déterminer la présence de rubidium et de
strontium dans les différents minéraux. Sachant que les rapports isotopiques
entre le rubidium et le strontium servent de chronomètre géologique, nous
mesurerons les différents isotopes dans le granite. Nous représenterons ensuite
graphiquement les rapports 87Rb/86Rb à l'aide d'un tableau. En analysant ce
graphe, nous déterminerons le coefficient directeur de la droite définie par
l'équation t = LN(a+1) : A. Enfin, nous sélectionnerons la roche ayant le même
âge que le site de référence.

Observations :
Observation microscopique de biotite
dans une lame fine de granite au
grossissement x4 avec un filtre
LPNA :
Observation microscopique de biotite dans
une lame fine de granite au grossissement
x4 avec un filtre LPA :

biotite biotite

Obervation microscopique de
feldspath alcalin dans une lame fine
de granite au grossissement x 4 avec
un filtre LPA :
Feldspath alcalin
 Pour le site A :

Pour le site B :

Pour le site de référence :

Sites Site A Site B Site de référence
Ages en Ma 354 288 368

Tableau de l’âge des pierres en fonction des différents sites :

Conclusion :

Ainsi, grâce au principe de datation 87Rb/86Sr, illustré à travers les

graphiques, et à l'application de la formule temporelle, prenant en
compte la présence de feldspath alcalin et de biotite susceptibles d'être
remplacés par du calcium et du potassium dans le granite vu au
microscope, nous avons déterminé que le site A se rapproche le plus,
avec une marge d'environ 10 millions d'années, de l'âge de la pierre du
site de référence. Par conséquent, nous concluons que les exploitants
de pierres ornementales de granite devraient privilégier l'exploitation du
site A.