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ACADEM IE DES SCIENCE S SOCl ALE S E T POLI T IQUES

DE LA REPUBLIQUE SOCIALISTE DE ROUMANIE

DACI
R EVUE D 'A R CHEOLOGIE
ET D'HISTOIRE ANCIENNE

NOUVELLE SERIE

xv
1 g 7 1

EDITIONS DE L'ACADE MIE DE LA REPUBLIQUE SOCIALISTE DE ROU MANIE

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COMITE DE REDACTION

T. BARNEA, D. BERCIU, GH. CANTACUZINO, EM. CONDURACHI,


C. DAICOVICIU, VL. DUMITRESCU, KURT HOREDT, N. LUPU,
BUCUR MITREA, I. NESTOR, M. PETRESCU-DÎMBOVIŢA,
D. M. PIPPIDI, DORIN POPESCU, I. I. RUSSU, GH. ŞTEFAN,
ZOLTAN SZEKELY, D. TUDOR, R. VULPE.
Ridacteur en chef
D. M. PIPPIDI
GH. DIACONU ; secretaires de redaction:
Ridacteur-adjoint:
P. ALEXANDRESCU, MARIA COMŞA, A .. VULPE.

Toute commande de l'etranger (fascicules ou abonnements) sera


adressee a
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Bolte postale 134-135
Roumanie
ou a ses representants a l'etranger.

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.

CONF�RENCE D'�TUDES CLASSIQUES

Entre le 2 et le 7 octobre 19n se tiendra a Cluj (Roumanie) la Xll° Confe ­

rence internationale d etude s classiques organisee sous Ies auspices du Comite


'

« Eirene», qui reunit Ies Societes d'etudes clas s i ques des pays socialistes d'Europe.

Les themes de la Conference seront Ies suivants : I. Linguistique : Vocabulaires tech­


niques et vocabulaires speciaux du grec et du latin ; li. Histoire litteraire : La prase
narrative des Grecs et des Romains ; III. Histoire : Le second siecle de natr e
ere; IV. Histoire de la philosophie. des sciences et de la religion : La reception par
Ies Grecs et Ies Romains de la culture des peuples soumis ou colonises ; V. Archeo­
logle : Decouvertes recentes dans Ie s pays du Comite « Eirene». Dans le
cadre de la Conference seront organises deux colloques : VI. Seminarium
epigraphicum ; VII. Co//oque mycenologique. Les travaux se. deroule ront sous la di­
rection d'un Comite d'organisation, compose de MM. : C. Daicoviciu, president.
A. Graur et D. M. Pi ppidi, vice preside n ts, I. Fischer, secretaire, N. Lascu, p resident
-

du Comite local, D. Pretase secretaire du Comite local. Pour Ies renseignements


,

et Ies inscriptions, priere de s'adresser au Se cret ar i at de la Conference : Societe


des etudes classiques, 11, rue I. C. Frimu, Bucarest 22. Roumanie.

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ACADEMIE DES SCIENCES SOCIALES E1 POLITIQUES
DE LA REPUBLIQUE S OCIALISTE DE ROUMANIE

DACIA
lliYPHAn APXEonorMM M ,II; PE B HE Il MCTOPMM
REVU E D'ARC HEOLOG IE E T D'HlS T OlRE A NCI ENNE

JOU R NAL OF A RC HAEOLOGY ANO ANCI E N T H IS TORY


ZEITSCHRIFT FOR ARCHĂOLOGIE UND GESCHICHTE DES AL TERTUMS

Tome XV S O M M AIRE 1971

C0.1J:EPJKAHME ������

C O N TE N T S
I N H A L T
Pue

Le Professeur RADU VULPE a son 70e anniversaire . 5

E TUDES

MARIA BITIRI, Evolution de la culture materielle dans le pa.leolithique de la depression de l'Oaş 15


PETRE I. ROMAN, Strukturanderungen des Endaneolithikums im Donau-Karpaten-Raum 31
VLAD ZIRRA, Beitrage zur Kenntnis des keltischen Latene in Rumanien . . . . . . . . . . 1 71
GH. DIACONU, Ober die Fibel mit umgeschlagenem FuD in Dazien . . . . . . . . . . . 239
EUGENIA ZAHARIA, Donnees sur I'archeologie des IVe-XIe siecles sur le territoire de la Rou-
manie. La culture Bratei et la culturc Dridu . . . . . . . . . . . . . . 269
PETRE DIACONU et EM. ZAH, Les carrieres de pierre de Păcuini lui Soare . . . . . . . 289

NO TES ET INFORMA TIONS

SZEJ(EL Y ZOLTĂN, Contributions a la connaissan.cc du developpement de la civilisation Wie-


tenberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
PETRE ALEXANDRESCU, Deux types de sepultures a incineration sur l'emplacement de la
tombc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 319
EMILIA DORUŢIU-BOILĂ, Zur Abgrenzung des Territoriums von Kallatis 325
H. NUBAR, Ein gotisch-alanisches Grab in Histria . . . . . . . . . . . . . 335
MARIA COMŞA und DOINA IGNAT, Grăber aus dem 6. Jh. in Mediaş. . . 349
SZEKELY ZOLTĂN, Elements byzantins dans la civilisation materielle des VI0-VIII" siecles
dans le Sud-Est de la Transylvanie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 353
MIRCEA BABEŞ, Les fouilles archeologiques en Roumanie (1970) . . . . . . . . . . . . . 359
BUCUR MITREA, Decouvertes reccntes et plus anciennes de monnaies antiques et byzantines
en Roumanic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395
PETRE DIACONU et ALEXANDRU RĂDULESCU, Les revues roumaines d'archeologie et
d'histoire ancienne entre 1966-1970 415

DACIA, N. S., TOME XV, 1971, pp. 1-456, Bucarest

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COMP TES RENDUS
Paga

JOHN BOARDMAN, Greek Emporio. Excavations in Chios 1952-1955 (Suzana Dimitriu) 437
GEZA ALFOLDY, Die Personennamen in dcr romischen Provinz Dalmatia (I. I. Russu) 438
ANNA SERENA FAVA, I simboli nelle monete argeritce repubblicane e la vita <lei Romani
(Gh. Poenaru Bordea) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . 447
LOTHAR ECKHART, Das romische Donaukastell Schlogen in Oberosterreich (Ioana Bogdan-
Ctftilniciu) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . 450
MIRCEA D. MATEI, Studii de istorie orăşenească medievală (Alexandru Riidulescu) 451
Abreviations des publications citees le plus souvent 457

Redaction: Bucarest, · 11, Str. I. C. Frimu

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LE PR OFESSEUR RADU VULPE A SON 70e ANNIVERSAIRE
.

La redaction de la revue « Dacia» assume l'agreable devoir de dedier ce volume au pro­


fesseur Radu Vulpe, a l ' occasion de son 70° ariniversaire.. Pendant Ies derniers 45 ans,
depuis la parution de cette publication, le professeur Radu Vulpe y a publie frequemment
des etudes ou des rapports sur .Ies fouilles archeologiques, -apportant des contributions presti­
gieuses dans chacun des volumes edites.
Radu Vulpe est ne le 29 decembre 1899 dans la commune d' Albeşti (departement de
Ialomitza) et a suivi l'ecole primaire et le lycee a Bucarest (sous le nom de Radu I . Vlad,
puis de Radu Vlădescu) . 11 a pris part comme eclaireur aux etapes de la guerre de 1916- 1918
et, ayant accompli son stage militaire, il a obtenu le grade de sous-lieutenant dans l'armee
roumaine.
Attire, des son âge le plus tendre, par Ies narrations historiq4es et specialement, selon
son aveu, par celles concernant l'Antiquite, Radu Vulpe s'est fait inscrir.e a la Faculte
d e Philosophi e et des Lettres de l'Universite de Bucarest, ou, sous la direction d'illustres
maîtres, tels Vasile Pârvan, Nicolae Iorga, Dimitrie Onciul, George Murnu, Simeon Mehedinţi,
il a acquis de solides connaissances dans le domaine historique. Par ses travaux·dans le seminaire
de la Faculte et par ses recherches archeologiques sur le terrain, Radu Vulpe a attire l'atten­
tion du professeur Vasile Pârvan, qui l'a apprecie et lui a accorde son soutien.

DACIA, N, S,. TOME XV, 1971, pp, 5-14, Bucare;t

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6 LE PROFESSEUR RADU VULPE A SON 70 e ANNIVERSAIRE 2

C'est au cours de son activite d'etudiant que Radu Vulpe a publie son premier ouvrage
scientifique : Bărăganul în antichitate (La plaine du Bărăgan dans l' Antiquite) . Entame selon
Ies suggestions du professeur S. Mehedinţi, mais redige en tenant compte des connaissances et
des methodes en usage dans le seminaire de V. Pârvan, cet ouvrage revelait pour la premiere
fois en Roumanie l' existence d'une route antique dans la vallee de la Ialomitza et demon­
trait que la plaine du Bărăgan n'a pas ete dans l'Antiquite un « Sahara », comme on l'avait
cru, mais bien une region avec une vie intense des les temps les plus recules. Pour sa
valeur, ce travail s'est vu attribuer un prix de l'Universite de Bucarest. Les connaissances
d'anthropogeographie acquises a l'Universite et qui se refletent dans cet ouvrage aussi alla i ent
marquer les recherches ulterieures de Radu Vulpe, qui n'a j amais ignore le râ le du facteur
geographique dans l'evolution des phenomenes historiques.
En 1924, Radu Vulpe passe son examen de licence es Lettres et Philosophie avec des
appreciations attestant l'estime qu'il inspirait a ses maîtres ; meme avant la fin de ses
etudes universitaires, il a ete nomme par V. Pârvan assistant aupres du Musee National des
Antiquites, fonction qu'il a exercee j usqu'en 1926. La confiance du maître dans les qualites
de chercheur de son eleve s'est soldee, a l'issue de l'Universite, par l'envoi de Radu Vulpe
en !talie, au titre de membre de l'Ecole roumaine de Rome, pour se specialiser. Deux annees
durant ( 1924 - 1926) , dans l'ambiance inspiratrice de la Viile Eternelle, Radu Vulpe a travaille
_
assidument pour achever deux etudes : Gli Illiri dell'Italia imperiale romana et La civilta del
ferro in Illiria, qui representent j usqu'a present, en la matiere, des syntheses dont on ne
peut se passer. La premiere etude a constitue le suj et de la these de doctorat que Radu Vulpe
a brillamment soutenue a l'Universite de Bucarest, remportant en 1927 le titre de docteur es
sciences historiques avec la mention magna cum laude.
Devenant, en 1926, assistant aupres de la chaire d'Histoire ancienne de la Faculte
de Philosophie et des Lettres de l'Universite de Bucarest, Radu Vulpe a ete charge d'enseigner
l'epigraphie grecque, occupation qu'il a exercee jusqu'en 1939.
Envoye a Paris en 1928- 1929 avec le soutien du professeur Nicolae Iorga, il est
devenu membre de l'Ecole roumaine en France, situee a Fontenay-aux-Roses, poursuivant ses
recherches sur la prehistoire des populations de la peninsule balkanique ; pendant cette
periode il ecrit l'ouvrage L'âge du jer dans les regions thraces de la peninsule balkanique, ainsi
que l'etude Piroboridava, a la demande de l'illustre savant S . Reinach, pour la <( Revue Archeo­
logique ».
De retour en Roumanie, Radu Vulpe a occupe la fonction d'assistant de la chaire
d'histoire ancienne et celle de docens en protohistoire du sud-est de !'Europe apres l'examen
passe avec succes en 1928. Dans le meme temps, Radu Vulpe a deploye une ample activite
scientifique et de fouilles archeologiques. Dans l'un de ses travaux, l' Histoire ancienne de
la Dobroudja (Bucarest, 1938) , ceuvre de grande ampleur, il est le premier a exposer l'evolution
de la societe humaine en Dobroudj a depuis la prehistoire j usqu'au vne siecle de notre ere.
Associant avec une intuition et un esprit critique exceptionnels, dans une remarquable synthese,
les sources litteraires antiques et les recherches archeologiques, Radu Vulpe a ainsi redige
un ouvrage qui marque <( une etape » dans l'etude historique de la Dobroudj a antique. Les
recherches et les decouvertes posterieures a ce livre n'ont pas modifie essentiellement, mais
ont complete tout au plus, l'esquisse historique sur la Dobroudj a tracee par Radu Vulpe
en 1938.
En 1939, Radu Vulpe a ete nomme, definitivement, maître des conferences a la
Faculte de Philosophie et des Lettres de Bucarest, puis apres un concours, professeur
a la chaire d'Archeologie de la Faculte des Lettres et de Philosophie de l'Universite de Jassy,

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3 LE PROFESSEUR RADU VULPE A SON 70 e ANNIVERSAIRE 7

fonction qu'il a remplie j usqu'en 1945. De 1942 a 1944, il a ete vice-doyen de la meme Faculte
et de 1943 a 1948, conseiller permanent et directeur de section a !'Institut d'Etudes et
Recherches Balkaniques de Bucarest.
Radu Vulpe a diffuse son enseignement avec une passion et un zele inoubliables pour
ses eleves, faisant part avec generosite de son savoir si vaste, gagnant son auditoire par Ie
charme et l'enthousiasme de l'expose. A partir de 1945 et j usqu'a present, Radu Vulpe a
rempli d'abord la fonction de chef de section, puis celle de conseiller scientifique a !'Institut
d' Arcbeologie de I' Academie, publiant pendant cette periode des etudes remarquables dans
Ies domaines de la prehistoire, de la protohistoire et de I' Antiquite grecque et romaine.
Poursuivant Ies recherches archeologiques commencees pendant ses annees d'etude, aux
lieux-dits Piscul Crăsanilor et Piscul Coconilor, Radu Vulpe a entrepris de vastes recherches
dans Ies sites antiques de Poiana, Calu, Izvoarele, Poieneşti, Tariverdi, Popeşti et ailleurs.
Par ces investigations sur Ies lieux il a donne des solutions decisives dans un des problemes
clefs de l'archeologie en Roumanie, concernant la genese et la chronologie de la civilisation de
Cucuteni, aborde deja dans sa communication de 1 936 au Congres International d'Oslo et plus
amplement dans la monographie Izvoare (Bucarest, 1 957) , puis concernant la civilisation de
l'Oder et de la Vistule observee a Poieneşti, datee des 11• -1•• siecles av. n.e. et attribuee
pour la premiere fois aux Bastarnes, une meilleure connaissance de la civilisation des Geto­
Daces en Moldavie et en Valachie a la suite des fouilles de Poiana et de Popeşti, enfin la
definition exacte de la civilisation de Poieneşti et de Vîrtişcoiu datee du IIP siecle de n.e. et
qu'il a le premier attribuee a la peuplade getique des Carpes.
Forme a l'ecole severe de V. Pârvan et de ses autres maîtres, R. Vulpe s'est toujours
efforce d'associer Ies donnees archeologiques, recueillies pendant Ies fouilles aux informations
litteraires et epigraphiques de l' Antiquite. C'est en appliquant cette methode qu'il a obtenu
des resultats tres importants tels que l'identification des sites getiques de Poiana avec Piro­
boridava, la localisation hypothetique, a Popeşti, de l'etablissement d' A rgedava, l'une des
capitales du roi gete Burebista, de l' A ngustia au col de Bretzcu, de Geranea a Ecrene, sur
le rivage de la mer Noire. Par la meme methode, il a demontre !'abandon, sous le regne
d'Auguste et de ses successeurs de la dynastie iulio-claudienne, des sites getiques emplaces
au nord du Danube, par la deportation de leur population dans Ies territoires balkaniques
controles par Ies Romains, afin de creer un espace vide (vacuum) dans la plaine getique ;
l'attribution aux Goths d'Athanâric du vallum de terre de la Basse Moldavie ; l'identification
du Greuthungorum Vallum, cite par Ammien Marcellin, avec le vallum amenage a l'est du Prut
entre Leova et Bender ; !'origine romaine du vallum qui entoure Galatzi, ainsi que celle du
vallum cree entre Vadul lui !sac et Tatarbunar.
Ces dernieres annees Radu Vulpe a consacre son activite a la reconstitution des etapes
des guerres daciques au moyen des informations que fournissent le Monument triomphal d' A dam­
clisi, des scenes de la Colonne de TraJan et des textes historiques de l'Antiquite. Parmi Ies
nombreuses contributions originales a l'histoire ancienne, relevons l'identification des Germains
figures sur le Trophee d'A damclisi aux Burri, tribu des Suebes, citee par Tacite et l'analyse
de leur role comme allies de Decebale dans la premiere guerre dacique. Radu Vulpe est
le premier a avoir attire l'attention sur le droit successoral chez Ies rois thraces et mace­
doniens, particulierement la priorite des agnats par rapport aux descendants directs .
Manifestant un interet continu pour l'histoire de la Dobroudj a antique, Radu Vulpe a
contribue d'une maniere decisive a l'elucidation des problemes concernant Ies sites premuni­
cipaux de Troesmis et ceux de Lai, ainsi que le processus d'urbanisation en Mesie Inferieure.
Les resultats des recentes recherches concernant la Dobroudja ont fait l'objet d'une synthese

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8 LE PROFF.SSEUR RADU VULPE A SON 7oe ANNIVERSAIRE 4

inseree dans le deuxieme volume de l'ouvrage Din istoria Dobrogei, volume intitule Romanii
la Dunărea de Jos (Sur l'histoire de la Dobroudj a, Ir vol. Les Romains au Bas-Danube) ,
Bucarest, 1968, lequel doit a Radu Vulpe la partie concernant l'epoque du Principat Wr -

nr siecles) dans une vision nouvelle et avec des contributions originales.


Ayant ete un des plus proches eleves de V. Pârvan, Radu Vulpe a activement propage,
apres la mort du maître, son ceuvre historique par des conferences, dans diverses etudes, ainsi
que par la reedition de quelques-uns de ses ecrits. Une mention speciale doit etre faite a
la traduction en roumain, par Radu Vulpe, d'apres l'ouvrage de Vasile Pârvan, Dacia. Les
plus anciennes civilisations des regions carpatiques et daniibiennes, dont il a enrichi le texte
par de nombreuses notes bibliographiques ou explicatives aj outees aux quatre editions succes­
sives de ce livre. La liste ci-jointe des publications de Radu Vulpe revele a quel point son
activite reste attachee a la personnalite et a l'ceuvre du maître, le fondateur de l'ecole roumaine
d'archeologie. Radu Vulpe a ete l'un des organisateurs de I'Association <1 Vasile Pârvan »,
formee par les anciens membres de l'Ecole roumaine de Rome ; en qualite de president, il a
deploye une intense activite pendant Ies annees 1928- 1948.
Parallelement au travail austhe d'investigation scientifique effectue avec tenacite et
sans arret depuis 50 ans, Radu Vulpe s'est efforce de diffuser les connaissances d'histoire
ancienne de la Roumanie parmi Ies larges masses par des conferences, articles ou
brochures de vulgarisation scientifique. Relevons a ce propos Ies nombreuses conferences
donnees a l'Universite Populaire de Bucarest et d'autres villes de notre pays, ainsi que les
brochures intitulees : Vechi centre de civilizaţie: Histria, Tomis, Callatis (Les antiques centres
de civilisation : Histria, Tomis, Callatis) , Bucarest, 1966, et A şezări getice din Muntenia (Les
sites getiques en Valachie) , Bucarest, 1966, ecrites a un haut niveau scientifique et dans une
langue choisie.
Mentionnons aussi le travail anonyme et desinteresse effectue par Radu Vulpe en sa
qualite de membre du comite de redaction des periodiques de l'Institut d'Archeologie, aihsi
que ses comptes rendus corrigeant ou completant de nombreux ouvrages publies par Ies Edi­
tions de l' Academie et par Ies Editions Scientifiques.
Une activite intense a deploye Radu Vulpe aussi dans le cadre de la Societe des etudes
classiques de Bucarest, ou il 'a ete elu, ces dernieres annees, vice-president.
Dans la realisation de son ceuvre scientifique et dans les vicissitudes de la vie, le ptofes­
seur Radu Vulpe a beneficie du devouement inestimable de son epouse, Catherine Dunăreanu­
Vulpe, chercheur emerite et rune des premieres femmes archeologues de Roumanie.
La personnalite et Ies merites scientifiques du prof. Radu Vulpe ont ete apprecies
en Roumanie aussi bien qu'a l'etranger. 11 a ete, de 1932 a 1964, membre du Conseil permanent
de l 'Union internationale des Sciences prehistoriques et protohistoriques puis, a partir de
1964, membre d'honneur de cette Union. 11 a ete elu, en 1969, membre correspondant de !'Institut
allemand d' Archeologie et, en 1970, membre de l' Academie des Sciences sociales et politiques
·
de la Republique Socialiste de Roumanie.
L'ampleur et la variete . de l'ceuvre du professeur Radu Vulpe ressortent de la riche
bibliographie ci-j ointe ; sa personnalite complexe, sa modestie, sa generosite, sa probite et son
travail assidu au service des sciences historiques sont . apprecies par tous ses collaborateurs,
�ollegues, amis et eleves.
A la fin de cette breve note, nous souhaitons au professeur Radu Vulpe, pour son
7oe anniversaire :
AD MULTOS ANNOS !

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5 LE PROFl'JSSEUR RADU VULPE A SON 708 ANNIVERSAIRE 9

B IB L I O G R A P H I E

1 . Bărăganul în antichitate. Bucarest, 1923. Dans « Buletinul Societăţii Române de Geogra­


fie », XLI, 1922, 16 pp.
2. Săpăturile de la Piscul Coconilor. Bucarest, 1924. Dans « Buletinul Comisiunii monumen­
telor istorice », XVII, 1924, pp. 46-49.
3. Harta arheologică Mostiştea - Călăraşi. Dans <c Buletinul Comisiunii monumentelor isto-
rice », XVII, 1924, pp. 80-87, 97. .
4 . Les fouilles de Tinosul. Bucarest, 1926 (en collaboration avec Ecaterina Vulpe) . Dans
<c Dacia », I, 1924, pp. 166-223.
5. Gli Illiri dell'Italia Imperiale Romana. Rome, 1926. Dans <c Ephemeris Dacoromana », III,
1925, pp. 129-258.
6. Vasile Pârvan. Rome, 1927. Dans <c Studi Rumeni », II, 1927, pp. 245 - 252.
7.: Activitatea arheologică în Dobrogea în cei 50 de ani de stăpînire românească. Bucarest 1928,
28 pp. Dans le volume Dobrogea: 1878-1928, cincizeci de ani de viaţă românească.
8. Civilizaţia ilirică. Vălenii de Munte, 1928. 32 pp. Reimpression d'apres « Revista istorică »,
XIV, 1928. Contient Ies conclusions de la monographie La civilta del ferro in Illiria,
restee inedite.
9. Muzeul Naţional de A ntichităţi. Bucarest, 1930, 16 pp. Dans <c Boabe de Griu », I, 1930.
10. În A mintirea lui G. G. Mateescu. Dans <c Analele Dobrogei », XI, 193).
1 1 . L 'âge du fer dans les regions thraces de la peninsule balkanique. Paris, 193). 178 pp. Reimpres­
sion d'apres Ies « Melanges de l'Ecole roumaine en France », 1929.
12. Resturile de epocă Latene III de la Răduleşti-Ialomiţa. Dans « Buletinul Comisiunii monu­
mentelor istorice », XXIV, pp. 156- 158.
13. Piroboridava : La station protohistorique et daco-romaine de Poiana dans la Moldavie infe­
rieure. Paris. Dans la <c Revue archeologique », 193 1 , II, pp. 237- 276. Paru en
roumain aussi : Piroboridava: Consideraţiuni arheologice şi istorice asupra Cetăţuii
de la Poiana în Moldova de jos. Bucarest, 193 1 , 34 pp. Reimpression d'apres <cViaţa
Rcmânească », XXXII, 1930, pp. 297-310 et XXXIII, 193 1 , pp. 1 62- 170 et
239-247.
1 4 . Histria , Zoltes şi Rhcmaxos. Dans <c Gîndirea », XI, 193 1 , n° 9, pp. 362-364.
- 1 5 . Les fouilles de Poiana: Campagne de 1927. En collaboration avec Ecaterina Vulpe. Dans
<c Dacia », III- IV, 1927- 1932, pp. 2E3-351 . .
16. La station prehistorique de Perchiu pres de Hurueşti. En collaboration avec Ecaterina
Vulpe. Dans <c Dacia », III - IV, 1927-1932, pp. 157- 166.
' 17. Figurinele magice de la Poiana şi captivii de pe reliefele de la A damclisi. Dans <c Analele
Dobrogei », XII, 1931, pp. 257-262.
18. L 'archeologia in Romania dopa la Guerra. Rome, 1932. Dans <c Bolletino dell'Associa­
zione internazionale Studi Mediterranei », I I, n° 6.
19. Despre propunerea d-lui Ferri cu privire la reliefele de la A damclisi. Dans <c Analele Dobro­
gei », XIII - XIV, 1932 - 1933, 5 pp.
20. Bronzefunde aus Nord-A lbanien. Dans la <c Praehistorische Zeitschrift », XXIII, 1932,
pp. 132- 1 45.
21. Les haches de bronze de type albano-dalmate et le regne de Cadmos chez les Encheleens. Dans
<c Istros », I; 1934, fasc. 1 , pp. 44- 59. Paru en roumain aussi : Securile de bronz
de tip albano-dalmat şi domnia lui Cadmos la Enchelei. Cluj , 193 1 . Dans le volume
Închinare lui Nicolae Iorga cu prilejul împlinirii vîrstei de 60 de ani, pp. 420-430.
22. Prioritatea agnaţilor la succesiunea tronului în Macedonia şi Tracia. Bucarest, 1934. Dans
le volume În Memoria lui Vasile Pârvan, pp. 3 1 3-323.
23. O carte italiană privitoare la împăratul Traian. Dans <c Gînd românesc », II, 1934,
pp. 591 -595.
24. La succession des rois odryses. Dans <c Istros », I, 1934, fasc. 2, pp. 230-248.
25. Les haches de bronze albano-dalmates de Boheme. Dans <c Istros », I, 1934, fasc. 2,
pp. 378-38 1 .
26. Consideraţiuni asupra Italiei preromane. Dans <c Revista istorică », XXII, 1936, pp. 46-52
2 - c. 2706

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10 LE PROFESSEUR RADU VULPE A SON 70• ANNIVERSAIRE 6

27. Cercetări arheologice în ţinutul Neamţului. Piatra-Neamţ, 1936. Dans « Anuarul Liceului
"Petru Rareş", 1934- 1935 », pp. 39-43.
28. Descoperirile arheologice de la Izvoare. Piatra-Neamţ, 1937. Dans « Anuarul Liceului "Petru
Rareş", 1935- 1936 » pp. 49-53.
29. Tracia (Preistoria) , Rome 1937. Dans l'Enciclopedia Italiana.
30. Traduction en roumain de l'ouvrage de Vasile Pârvan, Dacia: civilizaţiile străvechi din
regiunile carpato-danubiene, d'apres le texte franc;:ais inedit, 23() pp. Bucarest, 1 937 .
Reedite et annote en 1957 (253 pp.) et reimprime en 1958 (235 pp.) et 1967 (271 pp.) .
Une 5" edition p3.raîtra en 197 1 .
3 1 . Civilisation precucutenienne recemment decouverte a Izvoare en Moldavie. Dans « Eurasia
septentrionalis antiqua », XI, 1937, pp. 134- 146.
32. Trofeul de la A damclisi: stadiul actual al problemei. Dans « Analele Dobrogei, XVIII, 1 937,
pp. 175- 183.
33. Deux terres cuites grecques de Callatis. Dans « Dacia », V-VI, 1935- 1936, pp. 329-339.
34. Noutăţi arheologice dobrogene. Tirages a part de « Analele Dobrogei », XII, 1 93 1 , pp. 293-
298 ; XV, 1934, pp. 200-210 ; XVI, 1935, pp. 185- 192 ; XVIII, 1 937, pp. 2 1 5 - 229.
35. Histoire ancienne de la Dobroudja. Bucarest, 1933, 419 pp. Dans le volume La Dobroudja,
de la collection de I' Academie roumaine « Connaissance de la terre et de la pensee
roumaines », IV, pp. 35-54.
36. L'activite archeologique en Roumanie. Bucarest, 1938, 27 pp. Dans le volume L'Archeolo­
gie en Roumanie, de la collection de I' Academie roumaine « Connaissance de la terre
et de la pensee roumaines », IX, pp. 78-97.
37. Dobrogea meridională în antichitate. Dans « Analele Dobrogei », XIX, 1938, 2, pp. 1 -5 1 .
38. Figurine theriomorphe de la Civilisation Cucuteni B . Dans le « Jahrbuch fur prăhistorische
und ethnographische Kunst » (IPEK) , Berlin, XII, 1938, pp. 57-65.
39. Consideraţiuni generale asupra istoriei Dobrogei. Dans « Pontice », I, 1939, 3, pp. 78-81 .
40. The culture of Moldavia faur thousand years ago revealed in excavations in the Bistritza
Valley. Dans « The Illustrated London News », 17.VI . 1939, pp. 1 123- 1 125.
4 1 . La Dobroudja a travers les siecles. Bucarest, 1939, 52 pp. Reimprime en trois autres lan­
gues : La Dobrugia attraverso i secoli, Bucarest, 1939, 52 pp. ; The Dobruja throughout
the centuries, Bucarest, 1 940, 52 pp. ; Die Dobrudscha wiihrend der ]ahrhunderte,
Bucarest, 1940, 52 pp.
42. The ancitnt history of Dobrogea, Bucarest, 1940, 147 pp. Dans le volume Dobrogea, de la
collect ion de I' Academie roumaine « Roumanian Studies », IV, pp. 35- 182.
43. Concepţiile moderne despre arheologie şi preistorie. Dans « Î nsemnări ieşene », V, 1940,
n° 1 , 16 pp.
44. Hache de bronze du type de Scutari decouverte en Moldavie, Zagreb, 1940. Dans le volume
de Melanges Serta Hoffilleriana, pp. 39-42.
45. Les fouilles de Calu. Dans <( Dacia », VII -VIII, 1937- 1940, pp. 13-67.
46. Raport asupra săpăturilor arheologice de la Izvoare-Neamţ. Dans (( Anuarul Comisiunii
monumentelor istorice », 1942, pp. 164- 168.
47. Studii de arheologie clasică şi preistorică la Şcoala Română din Roma, Bucarest, 194.2.
Dans le volume Douăzeci de ani de activitate a Şcolii Române din Roma, pp. 13- 18.
48. Valurile romane din Dobrogea. Iaşi, 1943. Dans <(Studii şi cercetări istorice », XVIII,
pp. 84-89.
49. Gerania, Cranea, Ecrene. Dans <(Balcania », VI, 1943, pp. 14-29.
50. A ngustia. Bucarest, 1944. Dans le volume de Melanges ln A mintirea lui Constantin Gitt-
rescu, pp. 55 1 -559.
5 1 . Vasile Pârvan şi originea neamului românesc. Dans<( Ethos », I, 1944, n°" 2-3, pp. 260-269.
52. Ion A ndrieşescu. Dans (( Apulum », II, 1943- 1945, pp. 432-435.
53. Paul Nicorescu. Dans <(Dacia », XI - XII, 1945 - 1947, pp. 1 -6.
54. O secure de bronz. descoperită la Tîrgu-Ocna. Dans <( Apulum », III, l, 1947- 1948,
pp. 94- 1 0 1 .
55. Săpăturile arheologice de la Izvoare, jud. Neamţ. Dans <( Studii », II, 1949, 1 , pp. 125- 130.
56. Evoluţia aşezărilor omeneşti din societatea primitivă şi sclavagistă de la Poieneşti- Vaslui.
SCIV, I, 1950, 1 , pp. 4 1 -46.

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7 LE PROFESSEUR RADU VULPE A SON 7oe ANNIVERSAIRE 11

57. Evoluţia aşezărilor omeneşti în Moldova de jos: raport sumar despre activitatea şantierului
arheologic Poiana- Tecuci, 1949. SCIV, I, 1950, 1 , pp. 47 -52.
58. La date du vallum romain de la Bessarabie inferieure. Sofia, 1950. Dans le volume de Melanges
Serta Kazaroviana, I (<c lzvestiia. Bulletin de l'Institut archeologique bulgare »,
XVI ) , pp. 89-98.
59. Valul din Moldova de Jos. SCIV, I, 1950, 2, pp. 163-174.
60. Activitatea şantierului arheologic Poiana - Tecuci, 1950. SCIV, II, 195 1 , 1, pp. 177 -216.
61. Cercetările arheologice de la Şuletea şi Bîrlăleşti (rn. Murgeni) . SCIV, II, 195 1 , 1,
pp. 217-228.
62. Şantierul Poiana, 1951. SCIV, III, 1952, pp. 19 1 -230.
63. Săpăturile de la Poieneşti din 1949. Dans « Materiale », I, 1953, pp. 213-506. Les conclu­
sions en ont ete integralement traduites en p:)lonais : O Bastarnach, dans « Postţipy
archeologii », n° 5, 1956, pp. 65 -94.
64. Şantierul Corlăteni, 1952. SCIV, IV, 1953, 1 -2, pp. 394'-436.
65. Dezbateri despre problemele geto-dace. Dans <c Studii », VII, 1954, 1 , p. 169- 175. Reim­
prime dans Ies Melanges Stuiii şi Referate privind Istoria Romdniei, Bucarest ,
1954, II, pp. 1857- 1863.
66. Canabenses şi Troesmenses: două inscripţii inedite din Troesmis. SCIV, IV, 1953, 3 - 4 ,
pp. 557 -582.
67. Problema Lai-lor, SCIV, IV, 1953, 3-4, pp. 733-745.
68. Cercetările din sectorul Camena - Slava Rusă- Babadag. SCIV, V, 1954, 1 -2, pp. 108- 1 16.
69. Săpăturile de la Tariverdi, 1953, SCIV, V, 1954, 1 -2, pp. 100- 108.
70. Le probleme des Bastarnes a la lumiere des decouvertes archeologiques en Moldavie. Dans
Nouvelles etudes d'histoire presentees au xe Congres des Sciences historiques, Rome,
1955, pp. 103 - 1 19. Bucarest 1955.
7 1 . Şantierul arheologic Popeşti, 1954. SCIV, VI, 1955, 1 -2, pp. 239-269.
72. Săpăturile de la Tariverdi, 1954. SCIV, VI, 1955, 3-4, p. 543-55 1 , 552-553, 554-557.
73. Săpăturile de salvare de la Sîncrăieni, 1954. SCIV, VI, 1955, 3-4, pp. 559-569.
74. Problemele neoliticului carpato-niprovian în lumina săpăturilor de la Izvoare. SCIV, 1956,
1 -2, pp. 53-93.
75. Activitatea ştiinţifică a istoricului Vasile Pârvan. Dans <c Studii », X, 1957, 3, pp. 7 -39.
76. Le vallum de la Moldavie inferieure et le <c mur » d'A thanaric. La H3.ye, 1957 (Editions Mou-
ton & Co.) , 57 pp.
77. Şantierul arheologic Popeşti, 1955. Dans <c Materiale », III, pp. 227-246.
78. Izvoare: Săpăturile din 1936-1948. Bucarest, 1957, 397 pp.
79. La civilisation dace et ses problemes a la lumi ere des dernieres fouilles de Poiana, en Basse­
Moldavie. Dans <c Dacia », N . S . , I, 1957, pp. 143- 164.
80. Kultura ilire ne epokiit e hekurit - La civilisation illyrienne de l'âge du fer. Tirana, 1958 .
Dans le <c Buletin i Universitetit Shteteror te Tiranes, seria Shkencat shoqerore »,
XI, 1957, 2, pp. 172 - 184.
81. Un deceniu de cercetări arheologice în cetăţile dace. Dans < c Ştiinţă şi Tehnică », X, 1958,
1 1 , pp. 35-36.
82. Una citta di provincia al limite dell'Impero Romano: Tomi al tempo di Ovidio. Dans <c Studi
Romani », VI, 1958, 6, pp. 629-648. Reimprime sous le titre de Ovidio nella citta
dell'esilio, dans Ies Melanges Studi Ovidiani, Rome, 1 959, pp. 39-62.
83. Le nom de Serdica. Sofia, 1958. Dans Ies Melanges l1acJieAea1n�R e qecT na AKaJ:\. ,n.
,IJ;eqe11. Studia in honorem A cad. D. Decev, pp. 93- 104.
84. Şantierul arheologic Popeşti, 1956. Dans <c Materiale », V, 1 959, pp. 339-349.
85. Şantierul arheologic Popeşti, 1957. Dans <c Materiale », VI, 1959, pp. 307-324.
86. Argedava. Bucarest, 1960. Dans Ies Melanges Omagiu lui Constantin Daicoviciu,
pp. 556-566.
87. Epoca a doua a fierului în România et Muntenia şi Moldova în epoca romană, dans la
synthese Istoria României, I, pp. 216-23 1 , 237-25 1 et 5 1 7-530, Bucarest, 1960.
88. Muntenia şi Moldova de Jos în timpul lui Traian, în lumina unei noi lecturi a papirului
Hunt. Dans <c Studii clasice », II, 1960, pp. 337-357.

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12 LE PROFESSEUR RADU VULPE A SON 70 e ANNIVERSAIRE 8
·---- ---� -----

89. Edhe nje here mbi sopatat e bronzit ilire-adriatike - Recapitulation sur les haches de bronze
illyro-adriatiques. Tirana, 1960. Dans le <c Buletin i Universitctit Shteteror te Tira­
nes, seria Shkencat shoqerore », 1960, 2, pp. 165- 187.
90. Le râle de l'archeologie illyrienne dans l'etitde des origines du peuple albanais. Tirana, 1960.
Dans « L' Albanie nouvelle », XIII, 1960, 1 , pp. 20-21. Paru aussi dans Ies editions
russe et anglaise de la meme revue.
9 1 . Un pionnier des sciences archeologiques en Roumanie: Grigorie G. Tocilescu (1850 - 1909) .
Dans « Dacia », N . S . , III, 1959, p. 607-6 12.
92. Bepxnuu aa.a Beccap6uu u npo6/le.Ma ep8omynwa „ aanapy om /f,neamp11. Kisinev 1960
Dans Ies Melanges Mamepua.!tbi u Hcc.!te8oaa1wJi no Apxeo.aoeuu 10eo-aana8a CCCP.
Py.Mbi1tclioi1 Hapo onou Pecny6.!tuliu, pp. 259-278.
93. Les Getes de la rive gauche dtt Bas-Danube et les Romains. Dans « Dacia », N . S . , IV, 1960,
pp. 309-332.
94. Geto-Dacica (Civilta) . Rome, 1 960. Dans !'Enciclopedia dell'Arte classica e orientale,
pp. 856 -859.
95. L 'origine delte costruzioni daciche ad abside nell'eta preromana. Rome 1961 . Dans les A tti
del VII Congresso internazionale di A rcheologia classica, III, pp. 94- 1 10.
96. Şantierul arheologic Popeşti, 1958. Bucarest, 1 96 1 . Dans «Materiale », VII, 1 961 , pp. 321 - 338 .

97. Papirul grecesc din Callatis. Dans « Ştiinţă şi Tehnică », XIII, 1 96 1 , 1 1 , pp. 31 .
98. Şantierul arheologic Popeşti, 1959. Bucarest 1962. Dans « l\fateriale », VIII, 1962, pp. 457-46 1 .
99. L a Valachie et la Basse-Moldavie sous les Romains. Dans <c Dacia », N . S . , V , 1 96 1 ,
p p . 365 -393.
lOO. Grigore Florescu. SCIV, XII, 1961, 2, pp. 419-422. Resume paru aussi dans « Bibliotheca
classica Orientalis », Berlin, VIII, 1963, 4, col. 25 1 .
101 . Die wissenschaftliche Tătigkeit des Historikers Vasile Pârvan. Dans <c Bibliotheca classica
Orientalis », 1962, 4, col. 253-256.
l02. Le titre de « iudex » porte par Athanaric. Varsovie. Dans « Swiatowit », XXIV, 1962,
pp. 313 -318.
IC3. Les Bures allies de Decebale dans la premiere guerre dacique de Trajan. Dans <c Studii clasice »,
V, 1963, pp. 223-247.
104. Le nombre des colonies et des municipes de la !vlesie Inferieure. Sofia, 1963. Dans Acta
antiqua Philippopolitana : Studia historica et philologica, pp. 147 - 156.
105. Inscription latine de Scythie !vlineure concernant un D VM VS de Cybele. Dans Ies Akte
des IV. internationalen Kongressses fur griechische und lateinische Epigraphik, Wien
1962, pp. 4 1 1 -420.
1C6. Dion Cassius et la campagne de Trajan en Mesie Inferieure. Dans <c Studii clasice », VI,
1 964, pp. 2·)5 -232.
107. Centenarul Muzeului Naţional de A ntichităţi. Dans <c Studii clasice », VI, 1964, pp. 369-
372.
108. Les Germains du Trophee de Trajan a A damclisi. Varsovie. Dans « Archeologia », XIV,
1963, pp. 49 64.
-

109. Grigorie G. Tocilescu cercetător al antichităţii şi director al Muzeului Naţional de A ntichi­


tăţi. Dans <c Revista Muzeelor », II, 1963, 1 , pp. 29 -38.
i 10. Ex-vota au Cavalier thrace provenant de Callatis. Dans <c Dacia », N.S., VIII, 1964,
pp. 335 -343 .
1 1 1 . Semnificaţia Monumentului de la A damclisi. Bucarest. Dans <c Viaţa militară », XVIII,
1965, 3, pp. 29-3 1 .
1 12. Der Obere Walt in Bessarabien und das Problem der Greuthungen westlich des Dnestr. Berlin.
Dans <c Bibliotheca classica Orientalis », X, 1 965, 2, col. 86-89.
] 13. Dans les vieilles cites helleniques du littoral roumain. Dans <c Archeologia », Paris, 1965,
5, pp. 17-21 .
1 14. Scirtus Dacensis. Dans <c Apuh,im »,. V, 1965, pp. 1 5 1 - 166.
1 15. Unealtă metrică primitivă găsită la Calu (Piatra-Neamţ) . Bucarest. <c Metrologia aplicată »,
XII, 1 1 , pp. 508:--5 1 1 .
1 16 . Valurile antice din România. Bucarest, 1966. Dans <c Viaţa militară », XIX, 4, pp. 19-21 .

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9 LE PROFEsSEUR RADU VtJt.PE A SON 7oe ANNIVERSAIRE 13

1 1 7. Vechi focare de civilizaţie: Istria, Tomis, Callatis. Bucarest, 1966 (« Orizonturi ») , 91 pp.
Publie aussi en hongrois : A civilizdci6 regi b olcs oi: Hisztria, Tomisz, Kallatisz.
Bucarest, 1968, 98 pp.
1 18. A şezări getice din Muntenia. Bucarest, 1966 (<1 Meridiane : Monumentele patriei noastre »),
67 pp.
1 19. Izvoare. Dans I'Enzyclopiidisches Handbuch zur Ur- und Fruhgeschichte Europas, I, Prague,
1966, pp. 542-543.
1 20. Les populations sud-orientales de l'Europe et l'Empire romain. Dans le rapport preliminaire
Les peuples de l'Europe du Sud-Est et leur râle dans l'histoire (Antiquite) du ier Con­
gres international des etudes balkaniques et sud-est europeennes, Sofia 1966 ,
pp.36-59. Paru aussi dans Ies A ctes du meme Congres, Sofia, 1970, II, pp. 3 1 -48.
1 2 1 . Din nou despre galeriile tomitane. Constanţa. Dans « Tomis », I, 1966, 4, pp. 18.
122. Capturarea surorii lui Decebal. Deva 1966 . Dans « Sargetia », IV, pp. 75-96.
123. Numele cetăţilor elene de pe Litoral. Dans « Tomis », II, 1967, 1, pp. 17.
124. Un episod de pe Columna Traiană: Solul cu ciuperca scrisă. Dans « Viaţa militară », XX,
1967, 3, pp. 20-2 1 .
125. Vasile Pârvan ş i Transilvania. Dans <1 Steaua », Cluj , XVIII, 1967, 6, pp. 7- 10.
126. Vasile Pârvan istoric al antichităţii clasice. Dans « Magazin istoric », I, 1967, 3, pp. 74-77
127. Vasile Pârvan directorul Muzeului National . . Dans <1 Revista Muzeelor » .'
de A ntichităti.
IV, 1967, 4, pp. 312-318.
128. Prefaţă la ediţia română a « Atlantidei » lui N. F. Jirov (Preface a l'edition roumaine du
livre de N . F. Jirov, Atlantida) , Bucarest 1967, pp. 5 - 18.
129. Răspuns la ancheta <1 O soluţie definitivă în restaurarea Monumentului Tropaeum Traiani?»
(Reponse negative a l'enquete <1 y-a-t-il une solution definitive dans la restauration
du monument Tropaeum Traiani ? ») . Constanţa 1967. Dans <i Tomis », II, 1 1 , p. 17.
130. George Murnu: literatul, arheologul, directorul Muzeului Naţional de A ntichităţi. Dans
« Revista Muzeelor », V, 1968, 2, pp. 1 16- 122.
131 . Columna Traiană: istoria războaielor dacice ale lui Traian citită pe Columna sa. Une serie
de commentaires sur Ies scenes du bas-relief de la Colonne Trajane concernant
la premiere guerre dacique de Trajan, parus dans treize articles successifs de la
revue « Viaţa militară », Bucarest, 1968, n°" 6- 10 et 1 2 ; 1969, n°" 1 -5, 9 et 12.
132. Ultima creaţie a lui Nicolae Iorga. <1 Informaţia Bucureştiului », XV, 1968, n° 4638, p. 2.
133. Romanii la Dunărea de Jos: I. Perioada Principatului (sec. I - III) . Bucarest 1968, 365 pp.
Dans le volume II de Din istoria Dobrogei.
134. A şezarea getică de la Tinosul. Dans <1 Studii şi Comunicări », bulletin du Musee d'Histoire
de Ploieşti, 1968.
135. Getul Burebista conducător al întregului neam geto-dac. Dans <1 Studii şi Comunicări »,
Musee de Piteşti, I, 1968, pp. 33-35. Paru anterieurement aussi dans Ştiinţa,
prietena noastră, IV, Bucarest 1967 (Editura politică) , pp. 303-326, sous le
titre Burebista unificatorul neamului geto-dac.
136. Burebista geniu militar sau politic? Dans <1 Magazin istoric », III, 1969, 4, pp. 2 - 5 .
137. Histrum ingressi - Histriae excidium. Dans <1 Studii clasice », X I , 1 969, pp. 157- 172.
138. Note de istorie tomitană. Dans « Pontice », Constanţa, I I , 1969, pp . 149- 167.
139. La limite meridionale de la province rom<;1,ine de Scythie. Sofia 1 970. Dans Studia Balcanica:
Recherches de geographie historique, 1 , pp. 33-46.
140. Deceneu, sfetnicul apropiat al lui Burebista. Dans « Magazin istoric », IV, 1 970, 6,
pp. 60-65.
1 4 1 . Geto-Dacii et Dacia romană şi Scythia Minor. Chapitres de l'ouvrage collectif Istoria
poporului român, Bucarest 1970 (Editura ştiinţifică) , pp. 37 - 90 .
142. Un secol de cercetări asupra epocii fierului în România . Bucarest-Craiova, 1970. Dans
« Historica », I, pp. 9-29.
143. Fulgerul lui Jupiter de la Tapae. Dans « Apulum », VIII, 1970.
1 44. Â la Memoire de Jean Baradez: Le Trophee d'Adamclissi et la strategie de Decebale . Dans
<( Apulum », VIII, 1970 .

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145. Istoria veche a României în opera lui A . D. Xenopol. Jassy 1970. Dans A ctes de la Session
scientifique commemorative A . D. Xenopol (1847 - 1 920) , tenue a la Filiale de !'Aca­
demie des Sciences sociales et politiques, Iaşi, 7-9 mars 1970.
146. Sciţia Minoră şi Orientul. Dans « Tomis », 1970, 3.
147. Istoria Arheologiei în România (en collaboration) . Contribution a l'ouvrage collectif Istoria
ştiinţelor în România, en cours de publication sous Ies auspices de l' Academie de
la Republique Socialiste de Roumanie.
148. Stipendiile plătite de Imperiul roman dacilor sub Flavii. Dans « Studii clasice », en cours
de publication.
149. Colonies et municipes en Mesie Inferieure. En cours de publication dans « Dacia ».
1 50. Vatra Bucureştilor de-a lungul mileniilor. En cours de publication dans le volume j ubilaire
du Musee d'histoire de la ville de Bucarest, 197 1 .
Divers articles scientifiques de moindre etendue ou d'un contenu tres limite.
Nombreux comptes rendus et notes bibliographiques, parus surtout dans (( Revista istorică »,
« Revista istorică română », <( Istros », <( Balcania », « Revue des etudes sud-est
europeennes ».
Nombreux articles de vulgarisation scientifique parus dans Ies quotidiens ou dans les
revues et les publications s'adressant au grand public.

15 mars 1971

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EVOLUTION DE LA CULTURE MA TERIELLE DANS LE
PALEOLITHIQUE DE LA DEPRESSION DE L'OAŞ

�,! ARIA BITIRI

Les recherches dans le domaine du paleolithique, entreprises apres 1950, ont mis au jour
de nombreux vestiges attestant une intense activite humaine, tant dans les grottes que dans
des sites a ciel ouvert. La grande diversite du relief de la Roumanie, due a sa position de
part et d'autre de l'arc carpatique, a eu pour effet la concentration des communautes primi­
tives dans des zones naturelles distinctes, fait qui a confere a l'evolution des cultures materielles
des caracteristiques locales.
En consequence, on a j uge necessaire de mettre en reuvre des investigations systema­
tiques dans une serie de microzones, susceptibles de faire connaître le plus d'habitats possible
et d'en determiner les caracteres particuliers locaux.
Dans ce sens, natre attention s'est concentree durant la periode 1960 - 1969 autour de
la depression de l'Oaş, unite naturelle restreinte, mais au relief varie et pourvue d'une riche
vegetation, dont le developpement a eu lieu a l'abri des Carpates Orientales. La, par des
recherches de surface et par des fouilles, on a mis au jour plusieurs sitcs paleolithiques
(fig. 1 ) , qui revelent notamment la succession de trois cultures : mousterienne, aurignacienne
et gravettienne 1 .

CULTURE MOUSTE RIENNE

Les plus anciens temoignages d'activite humaine dans le Pays de l'Oaş ont ete assignes
au mousterien tardif, mis au j our dans Ies couches inferieures des sites a plusieurs niveaux
d'habitat de Boineşti, Remetea- Şomoş I et Şomoş I I .
Apres examen des sections stratigraphiques pratiquees (en mai 1960) dans Ies deux
premieres stations et a la suite d'analyses pedologiques, H. Asvadurov est arrive a la conclusion
que dans ces deux sites le mousterien se trouve au niveau du sous-horizon B 1 • Cependant, en
fonction des conditions locales des depâts, ce meme specialiste a constate que la couche
renfermant Ies vestiges d'habitat mousterien (formee sur des argiles (moyennes) est puissam­
ment pseudoglaisee a Remetea Şomoş I, alors que la couche correspondante de Boineşti
(formee sur des agglomerats volcaniques) n'est pas pseudoglaisee et contient une grande
quantite de materie! squelettique (fig. 2) .

1 Maria Bitiri, Cîteva observaţii cu privire la paleali- 4, p. 623 - 643.


ticul din Oaş şi periodizarea lui, dans SCIV, 18, 1967,

DACIA. N. · S., TOME XV, 1971, pp. 1 5 -29, BUCAREST

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MAitiA BITIRi ·

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Fig. 1 . - La depression de « Ţara Caşului• (Le Pays d'Oaş) , sa position sur le territoire de la Roumanie. 1 - 1 7,
decouvertes paleolithiques. Habitats a plusieurs niveaux (2, 4, 5, 6) . Habitats a un seul niveau · (7, 8, 1 7) . Decou­
vertes a la surface du sol. Petits sondages ( 1 ,3,9- 1 6) .

Les artalyses d e sol e t d e sporopollen 2 faites sur des echantillons preleves <;lan.s l'horizon
B indiquent que celui-ci s'est forme dans un climat relativement sec et chaud, ou la forme
de vegetation predominante etait la foret d'especes feuillues, telles que A lnus, Tilia, Quercus,

2 H. Asvadurov, Maria Bitiri et Ştefana Roman, prin analize pedologice şi palinologice, dans' SCIV, 21,
Precizări în cronologia paleoliticului din Ţara Oaşului 1 970, 3, p. 357 -37 1 .

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cliLTURE MAT:i;:RIELÎ..E ni.i PALEOLÎTHÎQUE DE uo.A.Ş

Pinus et Betula, avec un pourcen­


IUH.ETEA
tage eleve de Tilia, climat apprecie cm. I
comme correspondant a un inter­ o

stade.
Mieux representee a Boineşti 10

et a Remetea- Şomoş I, plus fai­


blement a Şomoş II, la culture de 20

8r02
la fin du paleolithique moyen du
30
Pays de l'Oaş montre que ses re­
presentants connaissaient bien le
40
metier complexe de la taille de la Br,
pierre, ce qui leur a . permis d'ob­
50
tenir des outils aux contours par­
faits a partir de rocs de structure
60 8r2
non homogene et donc difficiles a
tailler (fig. 3) .
D
-'- --'-

,,�,
10
Bien que dans une mesure va­ 1. I.
1.-1.-
riant d'un site a l'autre et en fonc­
80
tion du nombre inegal de pieces , 1, 1

2 I:
conservees, l'analyse complete des
:·:I
s
materiaux mis au j our nous a per­ 6
mis de constater que la technique
3� 7 () .

4 [[]
de taille la plus repandue etait
celle du prelevement d'eclats (clac­ 8
11
to-levalloisiens et mousteriens) et
seulement dans des proportions plus Fig. 2. - Profils de sols argilo-illuviaux poclozoliques, aux habitats
paleolithiques (profils 1 - 3) et un profil representatif (4) du Pays de
reduites Ies techniques bifaciale ou l'Oaş (realise par H. Asvadurov) . 1. horizons pedogeneiques ; a. hori­
lamellaire archalque. zons a concretions ferromanganiques l 3. substrat lithologique ; 4. ni­
veau de collectage des echantillons dp sol ; 5. horizon B ; a) argiles;
Apres la classification des pie­ b) lehms ; 6. outils mousteriens ; 7. outils aurignaciens; 8. outils
ces par types et grandeurs, nous gravettiens.

avons constate que leurs dimen-


sions moyenrî.es sont comprises entre 5 et 10 cm, fait qui situe le· debut du mouste­
rien du Pays de l'Oaş dans l'aire du mousterien de l'est de !'Europe et le distingue egale­
ment de certaines variantes microlithiques repandues dans le nord et l'ouest de la Roumanie.
En ce qui concerne Ies principaux types d'outils, nous avons releve des pointes trian­
gulaires aux 1cotes tranchants de par leur prelevement du nucleus, Ies unes ebrechees par
l'usage ; des pointes triangulaires ayant l'un des cotes ou Ies deux câtes retouches oblique­
ment par de menus prelevements ventro-dorsaux et, seulement dans des cas isoles, dorso­
ventraux ou alternes ; des radoirs, surtout lateraux, Ies uns retouches obliquement sur une
seule face, Ies autres a taille alternee ; des racloirs transversaux a la partie active large et
souvent -'abrupte, tailles sur des eclats epais, aux cotes souvent paralleles ; des grattoirs sur
·

de courts eclats ; des lames simples ou retouchees ; isolement, des burins. Il convient de
souligner que dans la majorite des cas Ies retouch�s sont obliques, superficielles, realisees
par des preleveme nts ventro-dorsaux et seulement dans de rares cas par des retouches dorso­
ventrales ou alternees. Environ 50% des eclats triangulaires ou aux cotes paralleles ont
la base formee d'une seule face large et plane ou alveolee ; 30% presentent une base a
plusieurs faces ; le reste est represente par Ies pieces conservant leurs plans naturels (recouverts

3 - c, 2706

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18

Fig. 3. - Pays de l'Oaş. 1 - 7, outils mousteriens.

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5 CULTURE MATERIELLE OU PALEOLI'fHlQUE DE i..' OA$ Hi

d e gangue e t par celles formees d e deux faces inclinees, droites o u alveolees. Toutes ces parti­
cularites constituent la taille specifique pour le mousterien du Pays de l'Oaş. En tant qu'ele­
ment specifique pour toutes Ies cultures paleolithiques de la zone envisagee, on releve la
presence d'un certain nombre de coups de poing realises sur des rognons, sur des eclats
massifs ou sur des galets. Certains exemplaires sont des sortes de « choppers », dont le tran­
chant a ete obtenu par de larges prelevements a l'une des extremites, sur une seule face ;
d'autres sont des especes de « chopping-tools » realises par de larges prelevements alternes
a l'une des extremites et au tranchant en forme de ligne sinueuse arrondie.
Envisages dans l'ensemble, tant du point de vue stratigraphique que de la realisation
technique de l'outillage lithique, Ies trois complexes se ressemblent par le fait qu'ils appartien­
nent a la meme culture et, mieux encore, a la meme phase tardive du mousterien ; mais
si on Ies analyse en detail, on distingue quelques elements qui caracterisent chacun d'eux a
part. Parmi ces elements, une place particuliere revient aux ditferents rocs utilises pour la
confection des outils.
Dans l'Oaş comme ailleurs, Ies hommes du mousterien ont employe la matiere premiere
de provenance locale, sans se deplacer au loin pour se fournir de rocs d'une certaine qualite.
A Boineşti, a cote de pieces fai tes en opale ou en gres provenant des greves, on releve des
pieces typiques, taillees suivant une technique parfaite dans du tuf volcanique, roc qui
fait defaut dans Ies deux autres sites. Le tuf volcanique se trouve sous iorme de roche massive
a la base du promontoire de Boineşti, sur le sommet duquel se trouve la station paleoli­
thique. A Remetea, la matiere premiere provient en majeure partie de la vallee du Turu,
ainsi qu'il ressort du grand nombre de petits nucleus et d'eclats de decortication fortement
polis par le roulage. Etant donne que le Turu horde aujourd'hui encore de deux cotes le
site de Şomoş, c'est la greve de ce cours d'eau qui a constitue la principale source d'appro­
visionnement pour cette station, d'ou l'on peut conclure que chaque groupe de mousteriens
a utilise la matiere premiere la plus proche. Les pieces ont ete confectionnees sur l'empla­
cement des stations, mais le nombre reduit de pieces achevees en comparaison des dechets
de la taille montre que Ies premiers habitants de la depression n'ont fait que des sejours
de courte duree dans Ies differents sites et que pendant ce temps ils se sont soucies de la
production des outils et des armes dont ils avaient besoin, mais non de la qualite de la
matiere premiere.
Si l'on examine Ies types d'outils et la technique de la taille, on remarque que le site
de Boineşti a livre plusieurs nucleus discoides a une seule face ou bifaciaux, pieces qui
font defaut a Remetea. Les nucleus prismatiques sont presents dans Ies trois stations, mais
Ies nucleus pyramidaux et globulaires n'apparaissent qu'a Şomoş I . Les burins n'existent qu'a
Şomoş I, cependant que Ies lames atteignent des pourcentages plus eleves a Şomoş l i .
E n c e qui concerne le mode d e preparation d u plan d e frappe, o n constate qu'autant
a Boineşti qu'a Remetea-Şomoş I la plupart des pieces sont formees d'une seule face droite
ou alveolee, suivies de celles a faces multiples ou a deux faces.
La plupart des lames et des eclats retouches ont ete mis au jour a Boineşti, mais ils
sont presents aussi dans Ies deux autres stations. La taille bifaciale se rencontre tant a Boineşti
qu'a Remetea -Şomoş I, mais non pas a Şomoş II ; quant aux pieces entieres, permettant
de deduire la forme des outils et le procede de taille, nous n'en avons decouvertes qu'a
Şomoş I. Bien qu'a l'etat fragmentaire, Ies pieces bifaciales de Boineşti semblent plus
aplaties et l'une d'elles presente meme d'assez fines retouches, fait qui pourrait constituer
un argument de plus pour considerer la station de Boineşti posterieure a celle de Şomoş I .

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20 MARIA BITIRI 6

Dans Ies trois sites, Ies couches de culture sont minces et depourvues de foyers orga­
nises, de meme que le materiei lithique est peu abondant. Tous ces faits attestent une habi­
tation de courte dun�e, qui peut etre evaluee a une saison de quelques mois seulement.
.
Nous estimons, de meme, que ces elements prouvent qu'il s'agit de !'habitat de differents
groupes de chasseurs possedant une tradition culturelle commune, mais qui ont penetre dans
la depression de l'Oaş isolement et successivement, dans un laps de temps relativement
bref. Leur ordre d'arrivee serait : Şomoş I , Boineşti et Şomoş I I .
S i l'on passe e n revue Ies stations mousteriennes decouvertes dans Ies grottes des Carpates
roumaines Ies plus proches de la depression de l'Oaş, on constate l'existence de nombreux
elements communs. De meme qu'a Remetea et a Boineşti, Ies pieces y sont de rnoyennes
dimensions et Ies pieces microlithiques font entierernent defaut. La matiere premiere y est
le quartzite, qui existe en abondance dans Ies Carpates, chaque groupe ayant trouve sa
source d'approvisionnement a proxirnite. Mentionnons que le fait d'ernployer le quartzite
pour la confection des outils et des armes dans le mousterien de Baia de Fier, Nandru et
Ohaba-Ponor n'indique pas l'appartenance culturelle des habitants de ces grottes, comme
l'a suggere V. Gab6ri 3, mais un trait specifi9ue pour tous Ies groupes humains du paleoli­
thique moyen, qui ne se depla<;aient pas specialement en q'uete de matiere premiere d'une
qualite superieure : c'est la une pratique .qui n'est app.arue a une large echelle que dans le
paleolithique superieur. Seule ce t te maniere de voir Ies choses explique l'existence de varl antes
strictement locales, telles que la « variante Erd », ou l'on. a utilise en premier lieu des gal,ets
et des rocs de quartzite pour la taille desquels on a adapte, selon V. Gab6ri, la technique
utilisee autrefois pour Ies rocs de qualite superieure.
Si la preference pour l'emploi du quartzite semble au premier abord constituer une
difference entre Ies habitants des grottes de Transylvanie et ceux des sites a ciel ouvert de
l'Oaş, le fait que Ies uns comrne Ies autres utihsent Ies rocs de provenance locale represente
un element commun.
Bien que le quartzite soit plus difficile a tailler que les opales et Ies tufs de l'Oaş,
on a trouve a Baia de Fier des pointes et des coups de poing a taille bifaciale, ainsi que
des racloirs lateraux a retouches obliques, plus archaiques dans la partie foferieure de la
couche vu leur plus grand âge 4. Dans Ies . deux grottes de Nandtu 5, en dehors du fait que
Ies types d'outils sont Ies mernes que ceux de l'Oaş, un grand nombre d'eclats et de pointes
presentent un plan de frappe large et droit, sans que les pieces a faces multiples ou a deux
faces manquent cependant.
Les pointes bifaciales foliacees en quartzite de la « Peştera Spurcată » de Nandru, ainsi
que celles en silex mises au jour dans la « Peştera Curată » et a Ohaba- Ponor, completent
la gamrne des elernents cornmuns aux grottes de Transylvanie et aux habitats du Pays de
l'Oaş. La decouverte de plusieurs larnt.s, particulierernent dans la partie superieure des couches
rnousteriennes des grottes susrnentionnees, ainsi que dans celle de Gura Cheii, a Rîşnov 6 ,
rnontre que ces elernents, devenus specifiques pour le paleolithique superieur, representent

3 V. Gab6ri-Csank, La sta/ion du pateolithique moyen Idem, Şantierul arheologic Oltaba-Ponor, dans Materiale ,
·
d' Erd-Hongrie, Budapest, 1969, p. 267. ·
I I I , 1957, p. · 4 1 -5 1 .
4 C. S. Nicolăescu-Plopşor et collab. , Şantierul arheo­ 6 C . S . Nicolăescu-Plopşor e t collab., Cercetări paleo­
logic Cerna-Olt, dans SCIV, IV, 1955, 1 - 2, p. 129 - 139 ; litice în Ţara Bîrsei, dans Materiale, V I I , 1 96 1 , p. 1 5 - 1 7 ;
1dem, Şantierul arheologic Baia de Fier, dans Materiale, C. S. Nicolăescu-Plopşor, Al. Păunescu ct I . Pop, Săpă­
l II , 1 957, p. 1 3 - 29. turile din peştera Gura Cheii - Rîşnov, dans. Materia/e ,
5 C. S. Nicolăescu-Plopşor et Al. Păunescu, .';ianlierul V I I I , 1962, p. 1 1 3 - 1 16.
arheologic Nandru, dans Materiale, I I I , 1 957, p. 29 - 37 ;

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7 C U LT U RE MATERIELLE DU PAL:EOLITHIQUE DE L"OAŞ 21

une evolution interne de la taille, qui a eu lieu au sein des communautes mousteriennes de
la Roumanie, et non pas un element venu du dehors au cours de cette phase.
L' emploi des rocs locaux pour la confection des outils (le silex cretace du Prut) et la
pratique de la taille clacto-levalloisienne et bifaciale dans le paleolithique moyen du nord-est
de la Moldavie - Ripiceni (grotte et terrasse) et Mitoc (Valea Izvorului) 7 - attestent l'unite
de la culture mousterienne de Roumanie. La qualite superieure du silex cretace a permis aux
representants de la culture mousterienne de la zone du Prut de pousser j usqu'a la perfection
leur technique de la taille, obtenant entre autres pieces un grand nombre de pointes foliacees
bifaciales, de racloiis, de pointes triangulaires, de lames, de grattoirs et de burins, ces demiers
ne differant en rien de ceux du paleolithique superieur.
Par ses caracteres specifiques, la culture mousterienne de l'Oaş se situe parfaitement
dans un facies culturel plus large, comprenant aussi bien le centre que le nord-est de la
Roumanie ; ces deux zones presentent d'ailleurs auss1 certaines differences de caractere local :
tout d'abord, le fait que dans la zone nord-est la technique levalloisienne se fait sentir puis­
samment, alors que dans le centre et le nord-ouest du pays on la remarque a peine. On
releve des differences essentielles en ce qui concerne le caractere des sites, differences qui
ne tiennent pas un fait que ceux-ci se trouvent dans des grottes ou sur des terrasses. Ainsi,
dans Ies grottes de Baia de Fier, Ohaba- Ponor et Nandru, ainsi que sm la terrasse de
Ripiceni-Izvor, Ies habitats ont ete de tres longue duree et ininterrompus, ainsi qu'il ressort
des quatre phases principales d'habitat mousterien de Ripiceni-lzvor, comprises dans une
couche de plus de 5 m d'epaisseur, ainsi que des depâts massifs rencontres dans Ies grottes,
lesquels depassent par endroits 3 m d'epaisseur.
11 convient de souligner en outre que tous Ies habitats mousteriens de longue duree,
dans le cadre desquels la culture paleolithique moyenne a evolue progressivement j usqu'a
la phase de developpement superieure, sont recouverts de couches steriles du point de vue
archeologique, ce qui prouve qu'ils ont ete abandonnes au cours de ce stade 8•
Nous ne sommes pas encore en mesure d'indiquer avec certitude le facteur auquel se
doit le depart des mousteriens des lieux ou ils avaient exerce une activite ininterrompue
depuis des generations. 11 est toutefois permis de supposer que des changements de climat,
la diminution des ressources alimentaires et la necessite de se deplacer en quete de conditions
plus propices et de territoires riches en gibier, ainsi que la penetration d'autres groupes de
chasseurs, representent quelques-uns de ces motiţs.
Les premieres couches de culture de Boineşti et de Remetea- Şomoş, pour le Pays
de l'Oaş, la couche inferieure de Ceahlău - Cetăţica I et de Mitoc -Valea Izvorului, pour la
Moldavie, semblent etre le resultat direct de ces deplacements. Les elements specifiques
pour le paleolithique superieur, tels que nucleus prismatiques, lames, grattoirs, burins, etc„
apparus durant le mousterien et presents en grande mesure dans Ies sites susmentionnes,
constituent la base sur laquelle nous nous fondons pour considerer que ceux-ci marquent
la phase de passage au paleolithique superieur sur le territoire de la Roumanie, sans repre­
senter un aurignacien inferieur proprement dit, de meme qu'ils sont Ies derniers ou persiste
dans une proportion plus elevee la taille bifaciale.
Leur place n'a pas tarde a etre prise par la culture aurignacienne dans une phase bien
i:onstituee, qui a compris l'ensemble du territoire de la Roumanie des le Wiirm moyen (W II),
et il n'est pas exclu que dans certains cas elle ait coincide avec Ies derniers habitats maus-
7 N. N. Moroşan, Le pleistocene el le paleolithique de p. 9 - 20. ·
la Roumanie du nord-est, dans A IGR, XIX, Bucarest, 8 Maria Bitiri, Cu privire la începuturile paleoliticu­
1938 ; Al. Păunescu, Habitats paleolithiques el postpaleo­ lui superior în România, dans SCIV, 1 6, 1965, 1,
lithiques de Ripiceni - Izvor, dans Dacia N . S „ IX, 1965, p. 5 - 1 6.

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22 MARIA BITIRI 8

�eriem: tardifs. Au cours de l'aurignacien, Ies tormes bifaciales ont disparu presque comple­
tement en Roumanie, contrairement a certaines zones d'Europe centrale (Hongrie, Slovaquie,
Moravie et l e sud de la Pologne) , ou la combinaison de la culture paleolithique moyenne a pointes
foliacees bifaciales avec l'aurignacien, au debut du paleolithique superieur, a donne naissance
a la culture szeletienne 9, ainsi que dans I' est de I'Europe, sur le Don, a la culture de
Kostenki - Streletzka"i a 10.
Pendant longtemps, Ies differents complexes ou apparaissaient des pointes foliacees
bifaciales ont ete attribues au solutreen. C'est a peine en 1952 que, grâce a l'accumulation
d'une quantite plus importante de pieces de ce genre et a une meilleure connaissance du
solutreen de l'ouest de l'Europe, G. Freund a fait remarquer que ces outils representent en
Europe centrale un produit du paleolithique moyen et non un phenomene lie exclusivement
au paleolithique superieur 11• Un an plus tard, Fr. Prosek a defini le szeletien de Tchecoslo­
vaquie et de Hongrie comme une culture du paleolithique superieur et lui a trouve, tout
comme V. Gabori, des liens directs avec le mousterien carpatique 1 2 ; en 1959, L. Vertes
demontrait la relation genetique entre les deux cultures dans une etude sur la technologie
des outils, basee sur la determination des angles de frappe 1 3.
Les pieces bifaciales mises au j our dans le Pays de l'Oaş ont dej a fait J 'objet d'etudes
speciales, ou elles sont analysees dans le contexte des autres decouvertes de ce genre, faites
tant dans des grottes que sur des terrasse„, a la suite soit de recherches superficielles, soit
de fouilles anciennes ou recentes 14• A l'occasion de ces analyses, nous avons constate que Ies
habitats les plus anciens de Roumanie ou sont apparues de telles pieces appartiennent a une
premiere phase de la culture mousterienne, attestee tant dans des grottes que sur des terrasses.
Ainsi, des formes rudimentaires d'outils bifaciaux ont ete mises au j our dans la partie inferieure
du mousterien de Baia de Fier, de meme qu'a Ripiceni - lzvor, et elles ont continue a se
<levelopper progressivement j usqu'a la phase superieure de cette culture, lorsque son evolu­
tion a ete interrompue par le depart des habitants de ces sites.
Dans des proportions qui varient d'une station a l'autre, Ies pointes foliacees, ainsi
que d'autres types d'outils et d'armes a taille bifaciale, ont ete releves dans ditferents complexes
mousteriens de toute l'Europe. Leur technique de taille plus archaique ou plus evoluee, a
cote de l'âge et du caractere general des sites, a permis aux specialistes de d1stinguer diffe­
rents aspects culturels dans le cadre de l'epoque mousterienne. Ainsi le mousterien, considere
autrefois comme une culture qui se confond avec le paleolithique moyen, a commence a etre
disjoint en differents groupes, cultures et aspects culturels, de plus ou moins grande extension.

CULTURE AURI GNACIENNE

La seconde phase d'habitat paleolithique de la depression de l'Oaş a ete identifiee dans


Ies couches moyennes des sites de Boineşti, Remetea- Şomoş I et Şomoş II, dans Ies depots
du sous-horizon de transition A2 B, dans la couche inferieure de Călineşti I et dans le site
forme d'un seul niveau d'habitat de Călineşti II. Les analyses pedologiques ont mene a la

9Fr. Prosek, Szeletien na Slovensku, dans SlovA rch., Budapest, 3, 1953, p. 1 - 68.
I, 1953, p. 133 - 194. 13 L. Verteş, Beitrăge zur Technologie des Palăolithi­
11 A. N. Rogacev, Tpey;io.n,&ttbtii, 1ta/ţO/ie'l1tux: x:onuu qums, dans A ctaArch, Budapest, XI, 1959, p. 3 - 6.
6 Kocmemwx, dans • A p xeoJiorHqec1rne OTK p bITHR ,, 11 Maria Bitiri, Consideraţii asupra prezenţei unor
1968, p. 29 - 30. forme de unelte bifaciale în aşez4rile paleolitice din România,
11 G. Freund, Die Blattspitzen dts Palăolithikums in dans SCIV, Hl, 1 965, 3, p. 43 1 - 449 ; Idem, Plllăoli­
Europa, dans Quartăr Bibliothek, 1, 1952. thische 8lattspitzen in Rumănien, dans Quartăr, 18, 1 967,
12 M. Gabori, Le solutreen en Hongrie, dans A ctaArch,
p. 1 39 - 1 55.

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CULTURE MATERIELLE DU PALEOLITHIQUE DE L'OAŞ 23

conclusion gue cette couche s'est formee dans un climat plus troid et humide, correspondant
a un stade Wiirm. Les analyses de sporopollen indiguent de meme un effacement �ensible
du tilleul, ainsi gue l'apparition de spores de Picea, Polygonum et Acer, j ointe a la multipli­
cation de ceux de Cornus, Pinus, Polypodiaceae et Pteridium, especes gui, selon la specialiste
Ştefana Roman, denotent un refroidissement du climat par rapport a celui de la couche
inferieure, mousterienne. Comme âge et aspect culturel, les sites mentionnes corrcspondent

l'est de l'Europe centrale (bas�ins de l'Oaş et de Ko� ice) .


a un facies plutât restreint de type aurignacien moyen, qui a ete releve dans unc zone de

A Boineşti et a Remetea- Şomoş I l'aurignacien recouvrc directement le mousterien


tardif, mais la difference typologigue des outils, leur gamme plus varice, le caractere lamellaire
predominant de l'inventaire ft Ies elements nouveaux apparus dans la composition de la
matiere premiere ont constitue une base suffisante pour la separation des deux phases d'ha­
bitat, meme en l'absence d'une couche sterile intermediaire.
L'outillage typigue de la seconde phase d'habitat du paleolithigue de l'Oaş consiste
en nucleus allonges a un seul ou deux plans de frappe specialement amenages, lames ou
eclats lamellaires simples aux câtes paralleles, lames retouchees sur l'un des câtes ou sur
Ies deux câtes, grattoirs de differents types realises sur des lames et surtout sur de courts
eclats (fig. 4) . Bien gu' en nombre plus reduit, il convient de souligner l'interet gue presentent
Ies grattoirs doubles, Ies burins, Ies outils combines et l es lames a encoche laterale simple
ou double, gui, outre le fait gu'ils constituent des elements entierement nouveaux par rapport
aux complexes plus anciens, deinissent, par leur association dans des complexes ou la
technigue dominante est celle des prelevements lamellaires, le caractere specifigue d'une
nouvelle etape d'evolution du paleolithigue dans cette zone.
L'ampleur prise par la taille lamellaire, ainsi gue l'enrichissement de la gamme typo ­
logigue de l'outillage n'ont toutefois pas fait disparaître completement Ies formes anciennes
d'outils, ni la taille par prelevements d'eclats, fait gui nous a incite a examiner avec attention
la relation entre Ies deux phases d'habitat. On releve egalement la persistance, dans des
proportions parfois meme accrues, des coups de poing realises, comme dans Ies habitats
anterieurs, sur des rognons ou des eclats nucleaires ; a Călineşti II on a meme releve un
nucleus discoide. Compte tenu du fait gu'un certain nombre de nucleus a caractere prisma­
tigue ont dej a ete releves dans Ies habitats mousteriens, l'augmentation de leur nombre au
cours de l'aurignacien doit etre consideree comme une evolution, et la presence des coups
de poing et du nucleus discoîde de Călineşti I I comme une persistance. C'est touj ours comme
une persistance de la technigue de taille plus ancienne gu'il convient d'interpreter l'apparition
de plusieurs eclats de forme triangulaire ou aux câtes paralleles, dont Ies uns sont simples,
Ies autres retouches sur l'un des câtes ou sur le� deux câtes, avec des plans de frappe larges,
droits ou a plusieurs faces, avec des bulbes de percussion proeminents, pareils a ceux des
guelgues racloirs lateraux sur eclats releves a Călineşti et a Boineşti .
En ce gui concerne la matiere premiere utilisee pour l'outillage aurignacien, Ies rocs, de
provenance locale e xclusivement representes dans le mousterien predominent ici encore, mais
on releve en o ut re , en proportion reduite, de l'obsidienne noire-grisâtre translucide et de
l'obsidienne patinee, ainsi gu'une serie de rocs siliceux de bonne gualite. Bien gue nous soyons
dans une zone volcanigue, nous n'avons pu deceler jusgu'a ce jour un lieu d'approvisionnement
de l' obsidienne, ni dans l'Oaş ni dans Ies zones environnantes, circonstance gui nous a deter­
mine a nous arreter guelgue peu sur la guestion de l'emploi de ce roc dans le paleolithigue
de Roumanie. Son apparition dans l'aurignacien de l'Oaş constitue en effet l'un des principaux

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24

8
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Fii<. 4. - Pays de l'Oaş. 1 - 9, outils aurignaciens.

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11 CULTURE.' MAT:E:RIELLE DU PAL:E:OLITHIQUE DE L'OAŞ 25

criteres p o ur la determination des liens culturels et du sens des mouvements des commu­
nautes paleolithiques de la zone etudiee.
11 ne fait aucun doute que l'obsidienne se trouve dans Ies zones volcaniques de la
Roumanie ; son existence a ete mentionnee par P. Voiteşti des 1925 15. Ulterieurement, dans
l a cadre de son Repertoire des decouvertes archeologiques de Transylvanie, Roska Marton a
publie une carte ou sont passes non moins de 99 points ayant livre de l'obsidienne ; ces
points sont surtout concentres dans le bassin superieur de l'Olt, au sud-est des monts Harghita,
sur l e cours superieur du Mureş, au sud-est des Monts Metalliques, et, plus haut, dans la
zone des monts Vlădeasa, toutes ces zones etant voisines de regions volcaniques 16 •
Etant donne ses qualites proches de celles du silex et d'autres rocs durs a granulation
fine, dans le sens qu'elle est a la fois dure et facile a debiter en lames ou en eclats minces
et tranchants, l'obsidienne a ete utilisee des le paleolithique ancien (Satani-Dar en Armenie),
des Ies premiers pas faits par 1'industrie de la pierre 1 7• Au fur et a mesure que l'experience
et le raisonnement des hommes primitifs se sont developpes, Ies rocs de bonne qualite, parmi
lesquels l'obsidienne, ont ete recherches et apportes souvent de loin Ia ou se trouvaient les
etablissements 1 B .
Bien que de nombreux gisements d'obsidienne soient connus en Roumanie, Ies outils
confectionnes a partir de ce roc apparaissent surtout au cours des periodes plus recentes :
neolithique et âge du bronze. A part nos stations de l'Oaş, nous n e connaissons pas j usqu'a
present, en Roumanie, d'autres zones ou l'obsidienne occupe une place importante dans
l'inventaire des sites paleolithiques. Une petite lame decouverte dans le complexe du niveau
II (tardenoisien a fonds prononce gravettien) de Cremenea, dans le Pays de la Bîrsa 19, de
meme que Ies quelques pieces apparues dans le gravettien de Buda 20, dans la vallee de la
Bistriţa, ne constituent que des cas isoles et depourvus de signification. Tant dans le Pays
de la Bîrsa qu'en Moldavie dans la vallee de la Bistriţa, on connaît un grand nombre de
sites paleolithiques, pourvus de riches inventaires lithiques, et pourtant l'obsidienne n'y
apparaît que tout a fait isolement, bien que le Pays de la Bîrsa soit proche de la chaîne
volcanique de Harghita- Căliman, ou l'existence de l'obsidienne a ete signalee. Mieux
encore : bien que Ies nombreuses fouilles entreprises en Transylvanie dans Ies annees qui
0nt precede la seconde guerre mondiale et dans celles d'apres-guerre aient mis. au jour
un grand nombre de sites paleolithiques de differents âges, tant dans des grottes qu'a ciel
ouvert, nulle part on ne mentionne un complexe paleolithique ou l'obsidienne ait j oue un
role de quelque importance dans la confection des outils. Or, l'existence des zones volcaniques
dans · Ies Carpates roumaines suppose forcement aussi celle de l'obsidienne a l'etat naturel,
ainsi d'ailleurs qu'il en est fait mention ; et neanmoins, ce roc n'a connu une plus large
utilisation qu'a des epoques relativement recentes, durant le neolithique et l'âge du bronze.
11 est absent dans Ies nombreux groupes paleolithiques du Banat, de la Moldavie et du centre
de la Transylvanie. Dans le Pays de l'Oaş, l'obsidienne commence a etre employee au cours
de l'aurignacien, mais elle ne connaîtra un usage plus intense qu'au cours des phases tardives

-15 P. Voiteşti, Obsidiana şi silexurile, dans AO, IV, 18 P. I . Boriskowski, Hpe.MH.e8&te .Macmepcn,ue 8 on,­
1 925, 2 1 - 22, p. 426. pecmH.ocnrn.x Ba.11yei. 11.a pen,e O c noJI , dans KS, 82,
16 Marton Roska, Thesaurus A ntiquitatum Transil­ 1 96 1 , p. 104- 1 1 1 .
vanicarum, . tome I , Praehistorica, Cluj, 1 942, p. 98, la 19 Al. Păunescu, Cercetări paleolitice, dans SCI V, 1 7,
carte, p. 323. 1967, 2, p. 324.
17 S.A. Semenov, flep806&1,mH.Q.J1, mexH.uKa, dans MIA , 20 V. Căpitanu, A şezarea paleolitică de la Buda-Blă­

54, 1957, p . 45. geşti, dans Rev Muz. , 1967, 3, p. 23.

4 - c. 2700

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MARIA BITIRI 12
----------- ------- -------- - --- ·

de la culture paleolithique, ainsi d'ailleurs que sur le territoire de la Tchecoslovaquie 21 et


de la Hongrie 22 , d'ou elle a probablement ete apportee.
Apres un examen detaille des materiaux livres par Ies quatre sites aurignaciens de
l'Oaş, nous avans constate que l'obsidienne n 'apparaît pas partout. A Călineşti II, l'etablisse­
ment le plus riche et le seul qui renferme un âtre alveole et des fosses pour la conservation
du feu, Ies outils sont presque exclusivement confectionnes en une opale mauve bleuâtre, roc
dont ii existe un gisement tout proche du site ; en echange, l'obsidienne n'est representee que
par une seule lame mince, qui semble meme ne pas appartenir a la couche de base. L'obsi­
dienne, tant la variante translucide que celle patinee, apparaît en proportion reduite a
Boineşti et a Călineşti I et dans des proportions plus importantes - j usqu'a 28% - a
Remetea - Şomoş I .
A Călineşti II, outre l'emploi comme matiere premiere du roc existant dans le voisinage
immediat du site (procede deja rencontre chez Ies mousteriens de Boineşti et de Remetea),
nous avans constate que c'est aussi la station ayant fourni le plus grand nombre d'elements
anciens (22 eclats, 25 racloirs, un nucleus discoidal) . Un certain nombre d'outils caracteristiques
pour la culture precedente (13 eclats simples, un eclat retouche sur un seul câte et un autre
retouche sur Ies deux câtes, toutes presentant un plan de frappe a faces multiples) sont
apparus egalement a Boineşti. Les formes anciennes manquent a Călineşti I ; a Remetea-Şomoş
I elles ne sont representees que par un racloir sur eclat a taille alternee.
La taille bifaciale est presente dans l'aurignacien sous forme d'une piece atypique de
Călineşti II et du racloir de Şomoş I, apres quoi elle disparaît completement.
Dans l'ensemble, on voit persister encore dans la seconde phase d'habitat de l'Oaş,
quoique en proportions reduites, aussi bien Ies formes anciennes d'outils, que la technique de
taille anterieure sous tous ses aspects, d'ou l'on peut conclure que dans cette zone le mous­
terien tardif - contemporain ici de la phase initiale du paleolithique superieur - a servi
de base au developpement de la culture qui lui a succede. Parmi Ies quatre sites aurignaciens,
c'est Călineşti II qui a foumi le plus grand nombre d'elements anciens ; aussi ce site est-ii
probablement le plus ancien, suivi ,e n ordre chronologique de ceux de Boineşti, Remetea et
Călineşti I . Tous Ies quatre cependant representent une culture lamellaire bien formee, speci­
fique pour le paleolithique superieur et qui, tant par le caractere de ses sites que de son
inventaire lithique, correspond a l'aurignacien moyen.
Sans exclure la possibilite d'influences du dehors dans l'evolution de la culture mate­
rielle de la zone intracarpatique, d'autant plus plausibles qu'a cette epoque Ies deplacements
en sens divers des groupes de chasseurs paleolithiques etaient frequents, nous pensons pouvoir
soutenir que le remplacement du mousterien a eu lieu ici par une transition progressive, et
non a la suite d'une brusque modification. Les hypothetiques interpenetrations ont pu se pro­
duire au niveau des habitats aurignaciens moyens, lorsque l'obsidienne et des silex de bonne
qualite commencent a etre transportes d'un endroit a l'autre.
La station de Călineşti II qui marque ici la premiere etape de l'aurignacien ancien -
-

represente-t-elle l'evolution de la culture locale, sur la base du mousterien tardif ? II est difficile
de l'affirmer, etant donne surtout qu'il s'agit d'un site renfermant un seul niveau d'habitat.
Pourtant la decouverte d'un nombre considerable d'elements mousteriens, la persistance des

2 1 L. Banesz, Idole paleolithique et couches archeolo­ 22 V. G abori, Quelques problemes du commerce de

l'obsidienne a l'âge prihistorique, dans AE, 77, 1950, 1,


.
giques a l'industrie d'obsidienne dans un ensemble de couches
lressiques de Cejkov en Slovaquie, dans A R, XII I , 196 1 , p . 52 -53.
6 , p. 765 -774.

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13 CULTURE MAT:E:RIELLE D U PALEOLITHIQUE D E L'OAŞ 27

differentes methe>des de taille de l'etape anterieure et l'emploi exclusif des rocs locaux sont
autant d'arguments en faveur d'une telle interpretation.
La diminution du nombre des formes anciennes dans Ies sites aurignaciens de Boineşti,
Remetea -Şomoş I et Călineşti I denote qu'il s'agit d'une phase plus ancienne, meme si du
point de vue stratigraphique Ies deux premiers recouvrent le mousterien ; quant a l'intro­
duction de l'obsidienne et de rocs siliceux de bonne qualite comme matiere premiere, elle
peut etre le resultat d'un melange avec des communautes se depla<;ant dans le sens ouest-est
a travers la depression de l'Oaş.

CULTURE GRAVETTIENNE

Une serie d'habitats identifies dans Ies couches superieures de Boineşti, Remetea­
Şomoş I, Şomoş II et Călineşti I, ainsi que Ies stations de Călineşti III, Călineşti IV et
Dealul Pustiu, attestent une derniere culture paleolithique dans le nord-ouest de la Roumanie.
Plusieurs decouvertes de surface, isolees ou provenant de petits sondages dans differents points
de la depression de l'Oaş, montrent que Ies communautes de chasseurs primitifs sont parvenues
a une extension et une densite accrues vers la fin du paleolithique superieur 2 3•
Tous ces habitats se trouvent dans Ies depâts argilo-pulverulents des sous-horizons �A1
et Av formes sous l'influence des changements bio-climatiques qui ont eu lieu au cours de
la derniere phase du glaciaire et au debut de !'holocene.
La flore identifiee par les analyses polliniques atteste un melange d'elements specifiques
pour un climat froid avec des elements relativement tiedes (postglaciaires ? ) . Le diagramme
pollinique de Boineşti 24 et de Remetea- Şomoş I indique des proportions elevees et a peu
pres egales de Picea, Pinus, Tilia, Alnus, Betula, A cer, Corylus, Compositae, suivies des especes
Quercus, Carpinus, Fagus, Chenopodiaceae et Lycopodium. On releve du reste certaines diffe­
rences - reelles ou dues simplement a leur absence dans Ies echantillons preleves - entre
Ies deux stations : ainsi, Ies spores de Salix et d' Ulmus font defaut a Remetea - Şomoş I,
celles d'A bies a Boineşti.
Dans l'inventaire de ces habitats les formes plus anciennes, mousteriennes, ont comple­
tement disparu, l'outillage consistant surtout en lames simples, lames retouchees, grattoirs
de differents types sur eclats ou lames, burins en quantite reduite et lames a petites encoches
laterales ; la plupart presentent des formes et des pourcentages caracteristiques pour Ies habitats
aurignaciens anterieurs.
Dans des proportions qui different d'une station a l'autre, Ies dimensions des pieces accu­
sent une baisse sensible ; la microlithisation s'impose comme un element nouveau et de
plus en plus marque, qui vient s'aj outer au fonds ancien de l'outillage en meme temps que
toute une serie de nouveaux elements : lames denticulees, pointes, lames microlithiques a
bords abattus, lames tronquees droit ou obliquement, per<;oirs, outils combines (fig. 5) . Les
nucleus ont conserve leurs formes anciennes, pyramidales et prismatiques, mais leurs dimen­
sions ont baisse sensiblement, arrivant a peine a 2 - 3 cm de longueur.
La matiere premiere de provenance locale (opales, tufs volcaniques, rocs siliceux) conti­
nuent a predominer, mais la proportion des galets a diminue en faveur de l'obsidienne et
des differents silex de bonne qualite.

23 Maria Bitiri, Gravetianul în nord-vestul Rom6niei, vîrsttl gravetiană de la Coasta Boineşti, dans Rev Muz,
dans SCIV, 20, 1 969, 4, p. 5 1 5 - 53 1 . 4 , 1 970.
H Cîrciumaru Marin, A naliza polinicii. a stratelor de

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Fig . 5. _ Pays. de l'Oaş . 1 - 23 , out1. 1 . gravettiens.


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15 CULTURE MATERIELLE DU PALEOLITHIQUE DE L'OAŞ 29

Situees dans des depâts superficiels sur Ies versants de collines puissamment erodees,
Ies stations representant la derniere culture paleolithique du Pays de l'Oaş ne peuvent etre
echelonnees en fonction des elements chrono-stratigraphiques, le critere de base pour la deter­
mination des similitudes et des differences entre Ies stations ou Ies groupes de stations
demeurant par consequent le critere typologique.
La pa .miere phase d'habitat gravettien du nord-ouest de la Roumanie, identifiee a
Călineşti I et a Turulung -Dealu Pustiu, renferme des nucleus moyens et microlithiques a
un ou deux plans de frappe, des lames denticulees, de nombreuses lames moyennes et micro­
lithiques simples ou legerement retoucbees, de petites pointes a bords abattus, differents
types de grattoirs sur de courts eclats ou · sur lames, de rares burins et des pen;oirs. Dans
la plupart des cas, Ies habitats sont de courte duree et contiennent relativement peu de
materie!, mais parmi celui-ci Ies pieces microlithiques occupent une place importante. Nous
avons releve en outre, a Turulung, des perc;oirs, pieces qui apparaissent dans la partie est
du pays au cours de la phase moyenne de developpement de cette culture, et des lames
a encoche, que l'on ne rencontre ici que plus tard, ce qui prouve qu'il n'est pas possible
d'etablir un parallelisme parfait entre Ies etapes de developpement de cette culture dans Ies
deux zones.
Avec de petites differences en ce qui concerne Ies proportions de certains types d'outils,
on peut considerer Ies sites de Boineşti, Remetea- Şomoş I et II et Călineşti III et IV
comme constituant une phase tardive du gravettien du nord-ouest de la Roumanie. La micro­
lithisation y est encore plus prononcee et l'on voit apparaître, a câte des nouveaux types
d'outils caracteristiques pour la phase anterieure, une serie d'outils combines, tels qu'un
grattoir-burin , un grattoir-perc;oir et des grattoirs doubles, ainsi que des lames tronquees
obliquement ou droit. Dans certains sites, ce sont Ies burins qui sont Ies plus nombreux
(Călineşti III), dans d'autres se sont Ies outils combines (Boineşti et Călineşti III), alors qu'a
Boineşti, Şomoş I et Călineşti I I I on releve la diversite de formes des grattoirs sur eclats
cou r ts ou sur lames et a Şomoş I le grand nombre de lames tronquees. Sans manquer dans
Ies autres sites, Ies perc;oirs sont plus nombreux a Şomoş I, tandis que Ies lames et Ies petites
pointes a bords abattus le sont a Boineşti et a Remetea - Şomoş I .
En c e qui concerne l e caractere des habitats d e l a seconde phase de developpement du
gravettien, ceux-ci semblent etre de plus longue duree ; en effet, des âtres organises ont
ete mis au jour a Remetea- Şomoş I et a Călineşti III et l'inventaire lithique y est bien
plus abondant.
Le nombre de plus en plus grand des etablissements au cours des trois phases principales
d'habitat - mousterien tardif, aurignacien moyen et gravettien - denote que la depression
de l'Oaş a ete le siege, durant l'epoque paleolithique, d'une habitation intense et d'une evolu­
tion intracarpatique de la culture materielle. A celle-ci sont venues s'a1 outer une serie d'in­
fluences du dehors, evidentes surtout au niveau de l'aurignacien moyen bien constitue et du
gravettien, ainsi que l'atteste l'emploi de l'obsidienne et des silex de qualite superieure ou
de provenance orientale.

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STRUKTURÂNDERUNGEN DES ENDÂNEOLITHIKUMS
IM DONAU·KARPATEN·RAUM

PETRE I. ROMAN

In den letzten 15 Tahren sind auf der archăologischen Landkarte der ostlichen Gebiete
Rumăniens allmăhlich neue Punkte aufgetaucht, welche auf die kulturelle Entwicklung aus
dem Ausgang des Ăneolithikums und aus der Obergangsperiode zur Bronzezeit ein neues
Licht werfen.
Diese Gegebenheiten bildeten . bereits den Gegenstand mehrerer Studien , 1 welche
zahlreiche Fragen aufwerfen, lOsen oder nur andeuten. Zwar sind wir erst am Anfang des
Weges, in dem Stadium in welchem nur die Begriffsbegrenzung einiger kultureller Gruppen
eine erworbene Tatsache ist. Die Ergănzung deren Inhaltes, deren genaue Zeitgliederung,
gegenseitige Verbindungen, sowie chronologische Position betrăgt noch Prăzisierung der
Einzelheiten, die nicht selten von betrăchtlicher Bedeutung sind. Die Entdeckung neuer
Gruppen ist ebenfalls zu erwarten. 2 Unter diesen Umstănden ist es kein Wunder, daO die
Arbeitshypothesen gegeniiber den SchluOfolgerungen noch iiberwiegen ; und neue Tatsachen
ăndern - manchmal griindlich - sogar solche SchluOfolgerungen, die noch kurz zuvor als
sehr gut begriindet galten.
Trotz allen Măngeln, deren wir uns bewuOt sind (manche davon haben bereits genaue
Umrisse angenommen) , sind die kulturellen Gegebenheiten aus den ostlichen Gebieten Rumă­
niens heute in der Fachliteratur viel besser bekannt, als die Gegebenheiten desselben Zeit­
abschnittes aus der westlichen Hălfte des Landes. Fiir diese letzte Zone besteht noch immer die
Anschauung einer unvermittelten Aufeinanderfolge der Coţofeni - Kultur nach den klassischen
ăneolithischen Kulturen (Sălcuţa, Gumelniţa, Petreşti, Ariuşd) . Eine Reihe neuer Tatsachen,
wovon einige von ganz auOerordentlichem Wert, die eine viei reichere Vorstellung iiber die
Art und Weise gewăhren, in welcher der Obergang von den klassischen ăneolithischen Kulturen

1 Ion Nestor und Eugenia Zaharia, Sur la piriode de Ăneolithikum zur Bronzezeit in Rumănien, Symposium
transition du neolithique a l' âge du bronze dans l' aire llber die Entstehung und Chronologie der Badener Kultur,
des civilisations de Cucuteni et de Gumelniţa, in « Dacia •. Nitra-Male Vozokany, 1969 (weiterhin : Morintz­
N . S . , 1968, X I I , S. 1 7 - 43 (weiterhin : Nestor-Zaharia, Roman, Obergangsperiode) ; K. Horedt, Die Kupferzeit
Transition) ; Sebastian Morintz und Petre Roman, in Transsilvanien, in « Apulum •, 1968, VI I , S. 103- 1 16 ;
A spekte des A usgangs des Ăneolithikums und der Ober­ M . Dinu, Quelques considerations sur la periode de transi­
gangsstufe zur Bronzezeit im Raum der Niederdonau, in tion du neolithique a l'âge du bronze sur le territoire de la
� Dacia • , N . S . , 1968, X I I , S. 45 - 128 (weiterhin : Mo­ Moldavie, in « Dacia •. N . S . , 1968, X I I , S. 1 29 - 139.
rintz-Roman, A spekte) ; Dies. , Ober die Chronologie der 2 Es ist der Fall der Funde von Zăbala. Szekely
Vbergangszeit vom Âneolithikum zur Bronzezeit in Rumă­ Zoltan, Contribuţii la cunoaşterea prelucrării metalelor la
nien, in � Dacia •, N . S . , 1969, X I I I , 6 1 (weiterhin : Morintz­ începutul epocii bronzului în sud-estul Transilvaniei, in
Roman, Chronologie) ; Dies., Ober die Obergangsperiode vom SCIV, 2 1 , 1970, 2, S . 202- 203.

DACIA, N.S„ TOME XV, 1971, pp. 31 - 169, BUCAREST

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PETRE i. ROMAN

zu der Coţofeni Kultur stattfand, sind nur sporadisch angefiihrt 3 oder nur wenigen For­
schern 4 zugănglich.
Das konkrete Studium der Unterlagen dieser Periode wurde uns von der Wiederauf­
nahme (im Herbst, 1965) der Forschungen in der Peştera Hoţilor von Băile Herculane auferlegt.
Die bei dieser Gelegenheit gemachten Beobachtungen widerlegten einerseits friihere Ausle­
gungen 5 und stellten kulturelle Einteilungen anderer Fundbestănde aus dem rumănischen oder
aus anderen Gebieten der Balkanhalbinsel unter Fragezeichen. Es sei betont, daB wir bei der
Auswertung der durch die Ausgrabungen von Băile Herculane erzielten Unterlagen, eine
wertvolle Hilfe in ălteren oder neueren Studien der slowakischen 6 und ungarischen 7 Forscher
fanden. Andererseits ist der geschichtliche Vorgang, der sich in j enen Zeiten in den Gebieten
der mittleren Donau abspielte, kaum zu erfassen, ohne iiber die archăologischen Gegebenheiten
aus dem rumănischen Gebiet unterrichtet zu sein.

FUNDBESTAND
I. 0 1. T E N I E N

In dieser historischen Provinz siidlich der Karpaten ist das Phănomen unter der Benen­
nung Sălcuţa' IV bekannt. Bis z.Z. gibt es mehrere Fundstellen mit Fundbestănden dieses
Typs (Abb. 1 ) .

1 . Orleşti (Kreis Vîlcea - Abb. 1 ; 2 , 40, 4 1 ) .


An den Ufern eines Baches, sehr tief gelegen, wurden von Gh. Petre 8 Wohnreste freigelegt, zwischen
dencn ein Topfbruchstuck mit aufgesetztem Henkel (Abb. 2, 40) und ein Sch iisselbruchstiick mit breit nach
innen verdicktem Rand (Abb. 2, 4 1 ) kennzeichnend sind. Gegebenenfalls scheinen diese archaologischen Reste
in einer sekundaren Lage zu liegen und wahrscheinlich befindet sich die eigentliche Siedlung auf einem v iei
hoheren Gelande.

2. Baia de fier (Kreis Gorj) . Die im Museum von Craiova aufbewahrten Grabungs­
ergebnisse stammen aus zwei Hohlen (Peştera Pîrcălabului und Peştera Muierii) und wurden
zufolge der von C . S . Nicolăescu-Plopşor • durchgefiihrten Grabungen geborgen.
2a. Peştera Pîrcălabului (Abb. 1 ; 2, 1 -23) : Sălcuţa IV (an der Basis der Kultur­
sch icht) ; Coţofeni (aus einer spăten, mit der Furchenstich-K eramik Siebenbiirgens zeit­
gleichen Etappe stammend) ; Glina III (einige Keramikbruchstiicke) . Die Coţofeni-Reste
tauchen im oberen Teil der Kulturschicht auf 10• In allen Făllen handelt es sich um kutze
Bewohnungsabschnitte.

3 N. Vlassa, A s upra unor probleme ale neoliticului ultimelor cercetări, S. 42 ; weiterhin : Berciu, Contribuţi i) .
final şi începutul epocii bronzului în Transilvania, in 8 Wir beriicksichtigen die Arbeiten von A. Tocik,
J{e.vl\1uz, I I , 1 965, Sondernummer, S. 1 17. S . Sgka, I. Lichardus - 1 . Vladar, V. Nemejkova­
4 Petre Roman, Unele probleme ale neoliticului tîrziu Pavukova.
şi perioadei de tranziţie în lumina săpăturilor de la Băile 7 Wir werden uns oft auf dic Arbeiten von I . Bognar­
Herculane - Peştera Hoţilor, in « Comunicări », seria arheo­ Kutzian, N. Kalicz, P. Patay, I. Hillebrand u . a. beziehen.
logică I, Craiova, 1967 (weiterhin : Roman, Unele
8 Gh. I . Petre-Govora, Doilezi de locuire neolitică
probleme) ; Ders„ Contribution a la connaissance des pro­
în judeţul Vîlcea , in RevMuz, 1 960, 2; S. 1 58 und Abb. 2.
blemes de l' eneolithique avance el de la periode de transition
1 3 - 15.
a l'âge du bronze a la lumi ere des fouilles archeologiques de
9 C. S. Nicolăescu-Plopşor u . Mitarbeiter, Raport pre­
Băile Herculane - Peştera Hoţilor el de Moldova- Veche,
in « Comunicări », seria arheologică, V I , Craiova, 1 968 liminar asupra cercetărifor de paleontologie umană de
(weiterhin : Roman, Contribution). la Bai-i de Fier din 1 .9 51, in « Probleme de Antropologie »,
5 Von Herculane wurden z.Z. Vinfa- und TheiO- Reste I , 1954, S . 75 - 77, 80, 86 ; Ders. u . a. in « Materiale »,
.

erwahnt (siehe SCIV, VI, 1 955, S. 1 42 ; �· Materiale şi I I I, 1 957, S. 1 7 .


Cerce::ări arheologice », III, 1 957, S. 54 ; D. Berciu, Contri­ 1o C . S . Nicolăescu-Plopşor und Mitarbe iter, în « Pro­
buţii la problemele neoliticului în România în lumina bleme de Antropologie *• S. 86 . .

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3 EN'DĂNEOLI'i:'HJI{UM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 33

'

Abb. 1 . -· :Oie Verbreitungskarte der Verbănde mit aufgesetzten Henkeln oder Furchenstich (mit el aus Rumănien .
Die Fundorte auDerhalb Rumăniens, nach L Bognâr-Kutziân. Mit + werden die Funde vom Cernavodă I I I -
Charakter, mit O die Funde vom Cernavodă 1-1,'ypus verzeichnet. ,

Die Keramik vom Typ Sălcuţa IV ist im allgetlţeinen von brauner Farbe, sorgfiltig bearbeitet, mit
ăuflerem Dberzug. Die·•· Keramikbruchstiicke weisen folgende Formen auf : · Schiisseln mit gebogenem Rand
(Abb. 2, 1 - 2, 7 - 8) ; mit hohem, leicht ausladendem Rand (Abb, 2, 1 7) ; mit ausladendem Rand und
halbkugelf5rmigem Kărper (Abb. 2,4,5). ; mit verbreitertem Rand und halbkugelformigem iC?rper (Abb. 2, 1 9) ;
Gefă[le mit hohem , kegelstumpffărmigem Hals und eifărmigem Korper (Abb. 2, 13) : solche mit kurzem, zy­
lindrischem Hals, stark gewălbtem Kărper (Abb. 2,6,9, I O) ; Tăpfe mit hohem, leicht adsladendem Hals und
eiformigem Kărper (Abb. 2, 10a - 1 I a) ; Vorratsgefălle (Abb. 2, 1 5) ; .Gefă[le mit niedrigem, sta�k gebauchtem Kărper
und senkrecht �cturchl5cherten Knubben (Abb. 2, 1 1 ) . Auf einem · mittel mă.ll i g -gro.ll e n Topf bemerken wir einen
aufgesetzten Henkel) Abb. 2, 1 6) ; ein Henkelbruchstiick war wahrscheinlich ebenfalls auf der Schulter einer
Schiissel aufgesefzt (Abb. 2,4). Die Verzieru'ng besteht aus organischen Buckeln (Abb. 2 , I Oa, I 2a, 15). aus Relief­
streifen, durch das Driicken der Wand von Innen heraus erzielt (Abb. 2,13) ; aus getriebenen Buckeln (Abb. 2,6),
aus Eindriicken �der Einritzungen auf dem Rand oder dem Kărper des Gefi.ll e s (Ab�. 2, iS - 1 9,22) und aus
Nachbrennbemalung (crusted ware) mit Rot (Abb. 2, 1 1) oder Wei.ll (Abb. 2, 14) . .

Măchtig�eit von 0,50 cm und gehort folgenden Wohnperioden an : Sălcuţa„ Coţ 9feni, Glina
2b. Peştera Muierii (Abb. 1 ; 2, 24-39) . Die nachpalăolithische Kulturschicht hat eine

6 - c. 2 7 06

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34

Abb. 2. - Keramikbruchstiicke. 1 - 23, Baia de Fier- Peştera Pîrcălabului ; 24 - 39, Baia de Fier - Peştera Muierii ;
40 - 4 1 , Orleşti ; 42 - 49, Oprişor ; 50 - 58, Ostrovul Corbului ; 59 - 66, Ostrovul Şimian (nach D. Beriu) .

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5 ENDANEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATF.N-:RAUM 35

III, Hallstatt, dazisch, romisch und mittelalterlich. 11 Wir unterstreichen die vollige Identităt
der Coţofeni-und Glina III-Funde mit denen aus der Peştera Pîrcălabului.
M�n bemerkt wciter u nter den Să.lcuţa-Resten : Schiisselprofile mit gebogenem Rand (Abb. 2,27) ; mit
schrăgka.:htig abgeschnittenem Rand (Abb. 2, 24 - 26) ; mit innen verdicktem Rand (Abb. 2, 28) ; mit ausladendem
Rand (Abb. 2, 3 1 ) . Einige Bruchstiicke scheinen auf kegelstumpffărmige Schiisseln zu weisen (Abb. 2, 37, 38),
wovon eines mit innen schwachen Kannelienmgsspuren (Abb. 2, 38) . Es kommen noch 2 Schiisselprofile mit kegel­
stu mpfformigem oder zylindrischem Hals, ausgebauchtem Korper (Abb. 2, 32, 33) und, vorbehaltlich, ein mit Relief­
leiste verziertes Gefii.13bruchstiick (Abb. 2, 39) hinzu. Ein Topfbruchteil (Abb. 2, 29) weist eine Reihe von kreis­
formigen Eindriicken auf der Trennlinie zwischen Hals und Korper auf. Es besteht kein Grund, die Keramikbruchstiicke
aus der Peştera Muierii nicht derselben chronologischen Etappe wie diejenigen aus der Peştera Pîrcălabului zuzu­
schreiben, da die zwei H6h1en auch wenig voneinander entfernt sind.

3. Sălcuţa (Kreis Dolj - Abb. 1 ; 3 - 5 ; 34, 10) . Gelegentlich der 195 1 auf dem « Piscul
Cornişorului » durchgeffthrten Grabungen 12 hat D . Berciu 8 Kulturniveaus und vereinzelte
Reste aus Coţoteni, Glina III, Gîrla Mare, so wie aus der Eisen- und Volkerwanderungszeit
abgegrenzt. Das 1 . Niveau gehort der Criş-Kultur, die Niveaus 2-8 gehoren der Sălcuţa­
Kultur an, wăhrend die letzten zwei (7 -8) der Etappe Sălcuţa IV 13 zugewiesen werden.
Die Măchtigkeit der Sălcuţa IV-Ablagerung schwankt - laut D. Berciu - zwischen 0,50-
-0,75 m. 1 4 Wir meinen j edoch, daB diese Măchtigkeit um ca. 0,25 -0,30 m zu ermăBigen sei,
da sich - den veroffentlichen Fundbestănden gemăB - bei dieser Tiefe das Wohnniveau aus
der Zeit der Coţofeni- und Glina I I I 15-Kulturen befinden miiBte. Im 8. Niveau (Sălcuţa
IV b, laut D. Berciu) , zwischen 0, 10 -0,25 m, wurde eine aus gestampftem und gebranntem
Lehm errichtete Plattform, in den AusmaBen von 7 X 5, 10 m freigelegt. Obwohl deren Form
nicht genau festgestellt werden konnte, wird vermutet, daB es sich um die Diele einer Woh­
nung handeln diirfte, in welcher mehrere offene Feuerstellen bestanden hătten. 1� D. Berciu
behauptet j ejoch abschlieBend, die Frage der Wohnungen aus der Sălcuţa IV-Phase bliebe
ungelost. 17 Wahrscheinlich bildete diese Plattform das Kriterium fiir die Einteilung der Abla­
gerung Sălcuţa IV in zwei Niveam, da sonst keine anderen Unterlagen vorgefiihrt werden.
Die Beobachtungen liber die Lehmplattformen der Wohnungen der Coţofeni-Kultur aus
der Insel Moldova Veche, so wie die Tatsache, daB bei der von D. Berciu angegebenen Tiefe
sich das Wohnniveau aus der Zeit der Coţofeni- Kultur vorfinden miiBte, 18 stellen die kultu­
relle Angehorigkeit der Plattform von Sălcuţa, sowie die Beweggriinde welche zur Einteilung
der Sălcuţa IV-Ablagerung in zwei abgesonderte Niveaus fiihrten unter Fragezeichen. Wie dem
auch sei, meinen wir, daB man der Ablagerung Sălcuţa IV von Sălcuţa keine so groBe, wie
die von. D. Berciu mitgeteilte Măchtigkeit zuschreiben kann.
Nach D. Berciu besteht das Inventar der Niveaus 7-8 (Sălcuţa Phase IV a - b) aus :
Feuersteingerăten (Klingenschaber, Klingen, Spitzen, Pfeilspitzen) , 19 Steinhandmiihlen, 20
zahlreichen Schlagsteinen, 21 Knochenahlen, 22 einer Kupfernadel (ein spitzes Ende, das gegen­
stăndige wahrscheinlich gebogen, wie auch bei den in Herculane angetroffenen Nadeln, Abb.
34, IO ; 5, 6 cm lang, viereckiger Querschnitt) .23 Dieser Etappe wird auch der vonJ . Andrie-

11 Siehe Anm. 9 u. SCIV. 1953. 1 - 2, S. 203. schnitt zu reden, wie seitens D. Berciu 6fters ···geschehn
u D. Berciu, a.a.O„ S. 1 6 1 . (a.a.O., S. 1 17, 339 u. passim) . Das Vorhandensein einiger
1 3 Ebenda, S . 1 6 1 , 1 64. Keramikbruchstiicke in den Sălcuţa-Niveaus ist auf
u Ebenda, S. 1 64 . nachtrăgliche Eindringungen zuriickzufiihren.
1 5 Ebenda, S. 339. 19 D. Berciu, a.a.O„ S. 201 - 202 u. Abb. S l , 8 - 9 ;
16 Ebenda, S. 1 82, 1 84. 52, 1 , 2, 4 - 9, 1 6 ; 53, 1 - 1 1 , 13- 1 4 .
11 Ebenda, S. 184. 2 0 Ebenda, S. 2 1 0 u . Abb. 56, 2 - 3.
1' Kcine stratigraphische Beobachtung erlaubt uns 21 Ebenda, S. 215.
von dem Erscheinen von Coţofeni-Elementen (und 2 2 Ebenda, S. 224, 228, 233, u . Abb. 69, 2 .
wenn diesc auch friihe wăren) in dem Sălcuţa I V-Zeitab- 2 a Ebe.nda, S. 237 u . Abb. 72,2.

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36

J
]

Abb. 3. - Keramik hru chst iick


e und Gefăl3e von
Sălc uţa (nach D. B
erciu , Contribi4ţ ii) .

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37

Abb. 4 . - Keramikbruchstiicke von Sălcuţa (nach D. Berciu, Contribuţii) .

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38 PETRE I. ROMAN 8

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' ! Abb. 5. - KeramikbruchstOcke von Sălcuţa (nach D. Berciu, Contribuţii) .

şescu, in eine{ Tiefe von 0,40 m 24 entdeckte Steinzepter zugeschrieben. D. Berciu verdanken
,

wir sowohl _die stratigraphische und typologische Absonderung der Keramik vom Sălcuţa
IV-Typ, als auch das Hervorheben der originalen Metkmale dieset Keramik im Vergleich mit
denjenigen der klassischen Sălcuţa-Pha sen. 20 Sein Bestreben, die Merkmale der neuen Etappe

�· /!b�nda, S. 129, 2° Ebenda, S , 309.

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9 ENDANEOLITHIKl."M IM DONAU-KARPATEN-RAUM 39

so stark wie moglich zu unterstreichen, liegt wahrscheinlich zu Grunde einer Stellungnahme,


welche die Zuweisung dieser Phase der Sălcuţa-Kultur als fraglich erscheinen lăBt. 26
Vom technischen Standpunkt flihrt D. Berciu mchrere keramische Gattungen vor 27 : a. Gefii.Be aus einem
Ton mit Zugabe von feinem quarzigem Sand, gestoBenem Stein und Glimmer und mit wenig zerbrockelten Muschcl­
schalen ; ungleichmăBiges Brennen. b. Dickwandige Gefii.Be aus ungeniigend geknetetem und gebranntem Ton rr:it
Steinchenzugabe. Im Verhăltnis zu den vorangehenden Zeitabschnitten ist der Sandanteil im Ton hoher. c. kasta­
nienbraunfarbige GefăBe mit schwarz-kastanienbrauncm Dberzug. Es ist die im 8. Niveau vorherrschende, am
mcisten angetroffene Gruppc. 11. Ziegelrote Gefii.Be, mit feinem Sand und zerstoBenen Steinen im Ton. e. Schwarzc
Keramik mit kastanienbraunen Schatticrungcn ; Zugabe von feinen Stcinchcn und gestoBenen Muschelschalen im
Ton. Auch diese Gattung ist sehr hăufig vertreten.
Formen 28 : 3, I) mit feinen, miticls eincr stumpfen Spitze ausgefnhrten
ein ganzes, zweihenkliges GefăB (Abb.
Rillen und mit getriebenen Buckeln verziert ; Schiisseln (mit breit-verdickter Lippe : Abb. 3, 1 7 ; 4, 2, 4, 5 ; mi t
Schulter : Abb. 4, I ; mit schmal-vcrdickter Lippe : Abb. 4, 7, 1 3 - 15 ; mit vcrdicktem und leicht umgestlilptem
Rand : Abb 4, 1 2 ; mit gebogenem Rand : Abb. 4, 6) ; Becher mit hohem FuB (Abb. 4, 18) ; kurzhalsige Tassen
mit gewolbtem Korper (Abb. 3, 5, 8) ; Topf mit hohem, zylindrischem Hals und Osen auf der Schultcr (Abb. 3, 14) ;
zweihe i{klige Schalen (Abb. 4, 28) ; Topfe mit aufgesetzten Henkeln (Abb. 5, 1 1) .28 Auch die Verzierung ist suggestiv.
Wir wollen sie nach D. Berciu30 kurz zusammenfassen : Rote Nachbrennbemalung auf einem Schiisselbruchstiick
(Abb. 4, 4) ; Kannelliren auf der inneren Lippe einer Schiissel (Abb. 4, 5) oder auf dem Korpcr der Schalen (Abb.
3, 7) ; kanneliirnachahmende Rillcn (Abb. 3, 2) ; breite Kanneliiren (Abb. 3, 14) ; Reliefleisten, durch das Driicken
der Innenwand nach auBen erzielt {Abb. 5, 1) ; hemisphărische Buckel von groBen AusmaBen, ebenfalls durch das
Drlickcn der 'Vand von innen nach auBen erzielt (Abb. 3, 8, 9, 1 1 , 12) ; Fischgrătmuster (Abb. 3, 1 2 ; 4, 20), orga­
nische Leisten (Abb. 4, 24) ; Strcifen und Barbotine31 ; Reliefstreifenabschnitte (Abb. 4, 8) ; kleine Griibchen 32 ;
Besen- oder Kammstrich (Abb. 5, 4) ; Einschnitte im Netzmuster (Abb. 4, 27) ; Randeindriicke oder Kerben (Abb.
3, 15, 1 7 ; 4, 30 ; 5, 3, 6) odcr solche auf dem Korper der GefăBe (Abb. 5, 2, 3, 7). D. Berciu erwăhnt und veran­
schaulicht auch ein in der Furchenstich-Technik 33 verziertes Bruchstlick, doch dies scheint fiir diese Etappe nicht
kennzeichnend. Ein Tiipfelmustcr umringt den Henkel eines groben GefăBes (Abb. 5, 10).

4. Oprişor (Kreis Mehedinţi, Abb. I ; 2, 42 - 49) . Die Funde befinden sich im Museum
von Craiova und stammen wahrscheinlich aus von C. S. Nicolăescu-Plopşor durchgefiihrten
Forschungen. Die F undumstănde sind nicht bekannt.
Wir erwăhnen : cinen Krughals, dessen O ffnungsdurchmesser0, 10 m betrăgt (Abb. 2, 45) ; ein Schiisselbruch­
::>t!ick mit aufgesetztem Henkel (Abb.2, 43) ; das Profil eines niedrigen Gefii.Bes mit stark gewolbtem Korper und
zwei Henkeln mit breitem Band (Abb. 2, 49) ; das Bruchstiick einer Schale mit iiberrandstăndigem Henkel (Abb.
2, 47) ; einen ausgeprăgt eingezogen Krughals mit zwei gebogenen Henkeln (Abb. 2, 42) ; ein VorratsgefăB, desscn
Rand mit Eindriicken verziert ist (Abb. 2, 44) ; ein winkeliges Henkelbruchst!ick (Abb. 2, 46) ; eine doppelkegel­
stumpfformige Schiissel mit winkeligen Henkeln und barbotiniertem Unterteil (Abb. 2, 48) . Ein ziegelrotes Gefii.B­
bruchstiick mit gewolbtem Korpcr und Henkeln aus breitem Band auf der Hochstrundung, stammt ebenfalls von
Oprişor. Das ganze Material hat einen spăten Să.lcuţa-Charaktcr.

5. Almăjel (Dor/ Vlădaia, Kreis Mehedinţi) . Von hier werden nach den im Mai 1970
gemachten Forschungen von D. Galbenu kennzeichnende Sălcuţa IV-Funde gemeldet,
einschlieBlich GefăBe mit aufgesetzten Henkeln.

6. Ostrovul Şimian (Kreis Mehedinţi, Abb. 2, 59 - 66) . Von dieser Fundstelle werden
von D . Berciu mehrere GefăBprofile 34 wiedergegeben, wovon einige aufgesetzte Henkel zu
haben scheinen (Abb. 2, 66) .

26 I . Bognâr-Kutziân, The Relationship between the 29 Ebenda, Abb. 143- 1 45.


Bodrogkeresztur and the Baden Cultures, Symposium liber a o Ebenda, S. 322 - 326.
die Entstehung und Chronologie der Badener Kultur, 31 Ebenda, S. 322 - 323.
Nitra-Male Vozokany, 1969, S. 4 (weiterhin : Kutziân, a 2 Ebenda, Abb. 135, 1 0.

Relationship). 33 Ebenda, Abb. 136, 3 u.S. 324.


27 D. Berciu, a.a. O . , S. 3 10 - 3 1 1 . 34 D . Berciu, A rheologia preistorică a Olteniei, Craiova,
ze Ebenda, S . 3 1 1 - 322. 1939, Abb. 66, 1 7.

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40 PETRE I. ROMAN 10

7. Ostrovul Corbului (Kreis Mehedinţi, Abb. 2, 50 - 58 ; 6 - 8 ; 34, 1 1 ; 39, 1 5) . In den


Lagerrăumen des Nationalmuseums aus Bukarest, des Craiova-Museums und des Museums
« Porţile de Fier » in Turnu Severin wird ein reiches archăologisches Material aufbewahrt,
das Ergebnis der von Al. -Bărcăcilă 3 5 und D . Berciu im Ostrovul Corbului durchgetiihrten
Forschungen. Von D. Berciu wird uns mitgeteilt, 36 daB die Fundstelle sich am « Botul Piscului »
genannten Punkt befindet, daB sie vernichtet worden wăre und nur noch eine Schicht mit
Einzelfunden von Sălctiţa- Gattung erhalten geblieben sei. Im Laufe seiner Grabungen
hătte er auch zwei Niveaus unterschieden, ohne j edoch eine deutliche Trennung des archăo­
logischen I nventars zu erzielen. Er prăzisiert, daB Keramik von besserer Beschaffenheit im
unteren Niveau erscheine, wăhrend weiterhin eine Entartung zu bemerken sei. Die in Bukarest
und Craiova vorhandenen Funde waren zuganglich. Das Material i� t fragmentar. Wir haben
trotzdem versucht, die Formenfolge wiederherzustellen und die Ergebnisse sind auf Abb. 6 37
zu sehen. Die im Museum von Turnu Severin aufbewahrten Funde wurden von D . Berciu 38
veroffentlich t.
Zwei Keramikbruchstiicke mit aufgesetzten Henkeln (Abb. 6, 100, 101 und wahrscheinlich
96) und einige Bruchstiicke mit dicht aneinandergelegten Stichen, die sich der Furchenstich­
Technik nahern (Abb. 7, 6, 12) , konnen bei erster Sicht mit Sicherheit der Etappe Sălcuţa
IV zugeschrieben werden. Manch andere Bruchstiicke sind in der Sălcuţa IV-Etappe
vorhanden (Abb. 2, 50, 56, 58 ; 6, 4 1 ( =8,2) , 43( =8, 7), 67, 74, 86, 89- 92, 97 -99 ; 7, 6, 12).
Die stratigraphische Lage dieser Keramikbruchstiicke ist nicht bekannt. Ebenfalls ist es nicht
ausgeschlossen, daB sich bei Ostrovul Corbului auch eine ăltere Sălcuţa-Etappe vorfande.
Das gesamte, von uns studierte Material weist j edoch die Merkmale einer spăten Etappe
vor. Bis auf kiinftige Prăzisierung der Schichtenzugehorigkeit, legen wir dieses Material unter
angemessenem Vorbehalt vor und werden alle diejenigen Elemente unterstreichen, die uns
vermuten lassen, daB es sich hier um eine spăt- Sălcuţa-Siedlung handelt.
Die Keramik ist schwarz, schwarz-grau, grau, kastanienbraun und orangeufarbig. I nfolge eines sekundăren
Brenncns sincl einige Bruchstiicke rot. Die meisten sind aus Ton mit Steinchenzugatc und haben einen ăuJ3eren
Oberzug. Der ungcniigend dichte Ton verfăllt leicht. Es ist dieselbe Machart, die wir in Herculane wieder antreffen
lsiehe weiter) . Einigc GefăJ3e weisen zerstoJ3ene Muschelschalen im Tonauf. Diese sind auch bei sorgfăltig gearbeiteten
GefăJ3Pn mit ăuJ3ercm poliertem Obcrzug vorhanden. Andere grau- oder orangenfarbige Bruchstiicke sind aus
einem Ton von sehr guter Qualităt hergestellt und auJ3en hat der Oberzug cinen glas�rtigen Glanz.
6, 1 - 4 1 , 43- 45, 49, 66, 89 ; 6, 1 = 8, l i ; 6, 15
Die meisten Formen sind Schiisseln und Năpfe (Abb. 7, 1 ; =

6,29 = 7,5 ; 6,33 = 7, 1 1 ; 6,43 = 8,7). Hăufig ist der Typ mit nach Innen gezogenem Rand (Abb.
6, 1 - 13, 16- 19)
vcrtreten, <lann folgen die Schiisseln und Năpfe mit umgestiilptem Rand (Abb. 6, 20 -33) . manchmal mit Schulter ;
diejenige mit Kegelstumpfform und verdicktem Rand (Abb. 2, 34- 40) kommen sehr selten zum Vorschein. Das ist,
eine bczeichnende Eigenschaft des Fundbestandes aus Ostrovul Corbului und demnach wiederholt sich die in Sălcuţa,
in den Niveaus der Etappen Ilc - IV angetroffene Sachlage. 39 Ebenfalls verweisen wir auf zwei Schiisseln mit
Bandhenkcln (Abb. 6, 4 1 , 43 = 8, 7) die fiir klassische Sălcuţa-Fundorte ungewohnlich sind. Unserer Meinung nach
weisen sowohl das Schiisselbruchstiick mit ausgedehntem Rand (Abb. 6, 49), als auch ein GefăJ3bruchst!ick mit
iibcrrandstăndigem Henkel (Abb. 6,89) andere bezeichnende Elemente. Die Schiisseln und Năpfe sind mit am Unter­
teil oder an der Hochstrundung des Korpers angebrachten Osen, manchmal zu zweit gruppiert (Abb. 6,6), oder mit
Grifflappen versehen.
Die Topfe mit langem, kegelstumpfformigem oder zylindrischem Hals, rohrenformigen Henkeln, die den Hals
mit dem Korper vereinigen (Abb. 6,50, 52, 53, 103, 104. 6,50 = 8,5, ; 6,52 = 7,7 ; 6,53 = 7,8) konnen als eine Variante

35 Siehe « Dacia &, I, 1924, S. 283 u . folg. V B, 3) . Wir machen darauf aufmerksam, daJ3 unsere
38 D. Berciu a.a. O., S. 50 u. 72. Wiederherstellungen nach bruchstiickhaftem Material
erfolgten, so daJ3 die Zeichnungen einen gewissen Annăhe­
37 Nr. l - 102 = verschiedene Gr6J3en ; 1 03 - 1 04
rungswert aufweisen.
38 D. Bertiu , Catalogul Turnu Severin, Taf. IV A ;
= 1/4 der natiirl. Gr6J3e ; 105 = 5/6 der natiirl. Gr6J3e.
Nr. 100- 102, 105 nach D. Berciu wiedergegeben (a.a.O., V A und V. B, 3.
Abb. 103 ; Ders . , Catalogul muzeului arheologic din Turnu 39 Berciu, Contribuţii, S. 1 29 ; Ders„ in S C I V, V,
Severin, in « Materiale &, I, 1953, Taf. V A, 1 9 - 20 u . 1954, s. 539- 548.

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41

' .
Abb. 6. - Formenwiederherstellung und Keramikbruchstiicke aus Ostrovul Corbului. 105,
Miniaturaxt aus Ton.

6 -c. 2706

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42 PETRE I . ROMAN 12

13

12

Abb. 7. - Keramikbruchstiicke aus Ostrovul Corbului.

der sogenannten Milchtopfe betrachtet werden, welche auch in der typischen Form, mit Halshenkeln (Abb. 6, 6E,
74 ; 6,65 = 7,6) vorhanden sind. Wir fahren fort, die sich aus den Keramikbruchstticken ergebenden GefăJ3formen
aufză.hlen : kleine GefaJ3e mit langem, kegelstumpffărmigem Hals, niedrigem Kărper, verdickter
. und senkrecht
an zwei Seiten durchlăcherter Schulter (Abb. 6,42 = 8, 10) ; GefăJ3e von kleinen AusmaJ3en mit niedrigem Kegel­
stumpfhals, g gewălbtem Kărper, senkrecht durchlăcherten bsen oder Buckeln auf der Hăchstrundung (Abb. 6,46,
47 ;6,46=8, l ) ; doppelkegelstumpffărmige kleine GefăBe mit durchlăcherter Schulter (Abb. 6,60) ; hochhalsige Gefă.J.le

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13 ENDANEDLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 43

12

- -- - -

Abb. 8. - Keramikbruchstticke aus Ostrovul Corbului.

von kleinen AusmaBen mit stark gewolbtem Korper (Abb. 6,58 = 7, 13) ; GefăBe mit stark gewolbtem Korper und
Grifflappen ader durchlocherten Buckeln (Abb. 6,6 1 , 64, 77, 82) ; solche mit sehr kurzem Hals und stark gewolbtem
Korper (Abb. 6,72) ; etwas groBere Gefii.Be, ebenfalls mit kurzem Hals und gewolbtem Korper (Abb. 6, 69, 7 1 , 78) ;
dieselbe Form mit eingezogenem Hals (Abb. 6, 70) ; GefăBe mit umgestiilpter Lippe, abgerundetem Korper und
spitzen, waagerecht durchlocherten Henkeln, welche auf I nterferenzen mit dem Tiszapolgâr-Bodrogkeresztur-Milieu
hinweisen (Abb. 6, 75 = 7,2) ; zweihenkelige Gefii.Be (Abb. 6, 54, 63) ; ein Bruchstiick diirfte auf eine zweihenkelige
Schale deuten (Abb. 6, 57 = 8,4) ; ein anderes weist auf einen zweihenkligen typischen Sălcuţa-Krug
(Abb . 6,73)
.
hin, auch in den Kulturmilieus mit aufgesetzten Henkeln von Oprişor, Herculane, Pecica angetroffen ; GefăBe mit
/\usguBrinne (Abb. 6, 86, 98) ; Becken mit niedrigem Rand, von groBen AusmaBen, mit Grifflappen (Abb. 6, 79) ;
Gefii.Be mit hohem (Abb. 6, 87) ader ringfOrmigem FuB (Abb. 6, 93) ; hohe Vorratsgefii.Be mit abgerundetem Korper
(Abb. 6, 90=92, 97, 99) ; Deckel (Abb. 6, 55 - 56 ; Abb. 6,55 = 8, 1 3 ; 6,56 = 8,3) . Einwinkeliger Henkel mit breitem
Band (Abb. 6,76) ist demjenigen aus Oprişor (Abb. 2, 46) verbliiffend ăhnlich.

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44 PETRE I . ROMAN

Technik und Verzierungsmotive : Kanneliiren - vcrţiefte oder reliefierte, manchmal zusammengedrăngte.


ein anderes Mal breite - auf der Schulter (Abb. 6, 5, 1 4, 15) oder auf dem Koper der Gefălle Abb. 6, 48=8,8
53, 58 ; 2,5 1) ; Rcliefstreifen (Abb. 6, 88) ; polierte Rillen (Abb. 6, 3, 54, 63, 64 = 8, 12, 77 ; 2,52=8,9) ; tiefe Ein­
schnitte (Abb. 6,49, 50 ; 2, 57) ; Eindriicke auf dem Gefăfkcrper, mit Vermeidung der sich unter den Henkeln befind ­
lichen Zonen (Abb. 6, 52) , eine hăufig in Herculane angetroffene Art ; kreisf6rmige Eindriicke, die einen grollen
Teii des Gefăl3k5rper� bedecken (Abb. 2, 53) ; Eindruckreihen unter dcm Rand de r Gefăllc (Abb. 6,90 - 92 ; 98 - 99)
_
oder auf der Trennlinie zwischen Hals und Korper, der Gefă lJunterteil l:: arbotiniert (Abb. 6, 97) ; Randeindrii cke (Abb.
6, 67, 80, 86) ; organischc Buckel (Abb. 6, 47, 59 = 7, J O, 8 1 , 99) ; Reliefleistenabschnitte ; getriebene Buckeln
(Abb. 6, 83) ; Nachbrennbemalung (Abb 6, 102, 103). Das Gefă ll Abb. 6, 103 ist von roter Farbe, jedoch zufolge
des sekundăren Brandes ; dic bemalten Zonen haben keinen O berzug. Diese Zonen wurden mit roter Farbe getiincht.
Die Farbe ist entweder mit der Gefăllfarbe verwechselt oder gar nicht erhalten. Auf diesem Grund wurden geome­
trische Muster mit Weill bemalt. Bei dem Bruchstiick Abb. 6, 102 wurde dasselbe Verfahren wie im vorherigen
FalJe angewendet. Das Mustcr ist spiralf6rmig. Rote Bemalungsspuren - nach dem Brande aufgetrage n - haben
sich auch auf dem obcren Teii einiger Schiisseln erhalten.

Erwăhnenswert ist eine kegelstumpfformige Schale (Abb. 6, 95) , welche durch die
Verzierungstechnik (feine, schraffierte, mit Wei.13 gefiillte Linien) und durch das Verzi erungs­
muster eine spăte Tiszapolgar-oder eher eine friihe Bodrogkeresztur -Art klar widerspiegelt.
Im selben Rahmen reiht sich auch das Schiisselbruchstiick aus Abb. 7, 4 ein, mutma.Blich
ein Bodrogkereszturer I mport. In diesem Sinne erscheinen uns auch die Bruchstiicke Abb.
6, 90-92, 89 -99 aufschlu13reich.
Auf einem Milchtopfbruchstiick (Abb. 6,65 = 7,6) trcffen wir dasselbe Verzierungssystem von Băile Herculane
(s. w. u . ) an. Auf dcm Hals des Gcfăl3es, unterhalb der Henkcl, wird cin Rauin freigelassen in · welchem -
durch dichtc, mittcls einer stumpfen Spitzc erzeugte Eindriicke - zwei Verzierungszonen abgegrenzt und waagerecht
eingeritzt wurden. Auf diesem Grund sind durch dichte Eindriicke (mit stumpfer Spitze) geometrische Muster ausge­
fiihrt worden. Da� Bruchstiick eincs langhalsigen Gefă13es mit gewolbtcm Korper wurde auf der Trennlinie zwischen
Hals und Kiirper <lurch cine Rcihc von ovalcn, mit dcr Wickclschnur ( Falschschnur) crzeugten Eindriicken verziert.

Eine Kupfcrahlc, mit einem c i nzigcn spitzen Endc, von rcchteckigem Querschnitt (Abb. 34, 1 1 ) und eine,
auf dem Strand dcr Sălcuţa-Siedlung von • Botul Piscului „ 40 aufgclesene Miniaturaxt aus Ton, welche die Kupfer­
spitzhacken (Abb. 6, 105) nachahmt, diirften ebenfalls dcr Sălcuţa-Siedlung angehoren.

Die relative chronologische Eingliederung des Fundbestandes von Ostrovul Corbului


ist, wie bere".ts betont, aus Mangel stratigraphischer Beobachtungen wesentlich erschwert.
Wir wissen nur, daB die Sălcuţa-Schicht eine andere Schicht vom Vinea-Turdaş- Charakter
iiberlagert und ihrerseits von einer der Coţofeni- Kultur 41 angehorenden iiberlagert wird. Dle
Formengestaltung, so wie die spărliche Erscheinung der. Schiisseln mit verdicktem Rand deuten
auf einen spăten Zeitabschnitt hin. Fur dieselbe Zeit spricht auch das Fehlen der Graphit ­
bemalung, so wie die Tat�ache, daB die Formen und die Verzierungsmuster sowohl in der Sălcuţa
IV- Schicht, als auch in den Ablagerungen mit aufgesetzten Henkeln von Herculane oder
in den anderen Sălcuţa IV-Fundorten aus Oltenien wieder anzutreffen sind. Im allgemeinen,
vielleicht mit kleinen Abweichungen, ist die Bewohnung von Ostrovul Corbului von der
Wohnperiode der Sălcuţa- Niveaus 7-8 aus der Sălcuţa- Siedlung nicht zu weit entfernt.

8. Ostrovul Banului (Kreis Mehedinţi) . Unter der Diele einer Friih- Hallstatt-Erdhiitte
wurden zwei GefăBe in Bruchstiicken geborgen. Das eine, ein Topf aus grobem Ton, von
grauer Farbe, ohne D berzug, bewahrt noch einen aufgesetzten, an der Basis verbreiterten
Henkel (Abb. 40, 1 Taf. XI, 1 ) . Das zweite, aus Ton mit Sandzusatz hergestellt, schwarz­
=

farbig im Bruch, mit diinnem braunem D berzug, deutet auf ein kurzhalsiges GefăB mit gewolbter
Schulter (Abb. 40, 2) hin. Diese GefăBe, und besonders das letzte, das der Periode mit
welcher wir uns befassen zuzuschreiben ist, betrăgt einen bestimmten UngewiBheitsgrad.

40 D. Berciu, Catalogul Turnu Severin, S. 593. 41 D. Berciu, A rheologia preistorică a Olteniei, S .


75 u. 83.

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15 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 45

9. Izvorul Bîrzei (Kreis Mehedinţi . Da uns die dortigen Funde nicht zugănglich sind,
.

erwăhnen wir folgendes : die Forschungen wurden von V. Perian vom Museum Turnu Severin
durchgefiihrt. Genau kann man nicht sagen, ob es sich um Siedlungsreste oder um Brandgrăber
handelt. Das keram1sche Material (aufgesetzte Henkel , Verzierungsmuster, GefăBformen,
Arbeitstechnik) weist diesen Fundbestand in den Rahmen der zweiten ăneolithischen Etappe
von Băile Herculane (siehe weiter) .
*

Der gegenwărtige Fundbestand scheint zu belegen, daB die spăte Sălcuţa-Bevolkerung
die Oltenische Ebene vermied. Deren Siedlungen befinden sich auf Gelănde>tufen, FluBinseln
oder in Hohlen. In allen Făllen sind die tell artigen Siedlungen, welche eine langwăhrende
und dichte Bewohnung auf demselben Fleck andeuten, nicht belegt ; so spiegeln die Siedlungs­
typen aus den spăten Etappen der Sălcuţa- Kultur cine Unbes� ăndigkeitszeit wider. Nun
aber steht diese Tatsache in starkem Gegensatz zu den vorangehenden, klassischen Perioden
der Sălcuţa-Kultur. Um die chronologische Lage der Fundbestănde aus der SchluBetappe
der Sălcuţa-Kultur im Verhăltnis zu den anderen Etappen oder kulturellen Gruppen aus
Oltenien festzustellen, verfiigen wir iiber einige stratigraphischen Bemerkungen (Sălcuţa,
Ostrovul Corbului usw.) aus welchen hervorgeht, daB diese der kla�sischen Periode der
Sălcuţa- Kultur nachfolgen und der Coţofeni-Kultur vorangehen. Weniger klar ist es, ob
diese Aufeinanderfolge : klassische Sălcuţa- Sălcuţa IV - Coţofeni ununterbrochen ist. Ohne
stratigraphische Grundlagen bleibt auch das Verhăltnis zwischen Sălcuţa IV, einerseits, und
den zur Zeit in der siidlichen Hălfte Olteniens belegten Cernavodă I- und III- Kulturen und
der Celei- Gruppe, andererseits. In Verbindung mit diesem Gebiet - ein ausgedehnte�
Flachland - wollen wir folgende Bemerkungen vorlegen : 1 . Das nachgewiesene Vorhan­
densein sowohl einiger klassischer Sălcuţa-, als auch Coţofeni- Siedlungen, sowie der Mangel
an Funden des Sălcuţa IV-Typs ; 2. Die D bernahme seitens der Coţofeni-Kul tur einiger
Elemente vom Cernavodă I II- und Celei-Typ ; das Vorhandensein einiger Keram1kbruchstiicke
vom Coţofeni - Typ in dem oberen Teil der der Cernavodă III- Kultur oder der Celei- Gruppe
angehorenden Schicl.t aus den Siedlungen von Celei, Siliştioara, Şimnic, Bălăneşti.42 Diese
Schichten weisen darauf hin, daB, wenigstens teilweise, die Siedlungen vom Cernavodă III­
und Celei-Typ, chronologisch dem Coţofeni-Horizont vorangehen, so daB sich die Elemente
Cernavodă 'I, III und Celei, wie die der Sălcuţa IV auch, aus Oltenien, zwischen einer Etappe
der Sălcuţa- Kultur und einer friihze1tigen Etappe der Coţofeni- Kultur (beide j edoch
unprăzisiert) einschieben ; 3. In Vădastra und Ostrovul Corbului wurden mehrere Gefal3-
bruchstiicke vom Cernavodă 1-Typ gefunden (1 Bruchstiick in Ostrovul Corbului und 4 in Vădas­
tra, mit Wickelschnurverzierung) 43 ; j edoch ist ihrtc stratigraphische Lage in beiden Făllen nicht
bekannt. In Vădastra, iiber der Vădastra · Kulturschicht, wurden auch Reste vom klassischen
Sălcuţa- und vom Coţofeni-Typ angetroffen. Die Scherben vom Cerna_vodă 1-Typ konnen
entweder einer Sălcuţa- Siedlung oder einer dieser nachfolgenden, doch j edenfalls der
Coţofeni- Kultur vorangehenden Periode zugeschrieben werden. Wenn wir beriicksichtigen,
daB die Cernavodă I-Funde aus der Walachei und Dobrudscha j edesmal den dortigen
Gumelniţa- Siedlungen folgende Schichten darstellen (da Fălle vom Zusammenleben mit den
eingedrungenen Elementen in dem Gumelniţa Verbreitungsgebiet bis heute unbekannt sind,
wie es im Verbreitungsgebiet der Cucuteni-Kultur geschieht), diirfen wir annehmen, da13

42 I n Şimnic wurden die Grabungen von D. Galbenu , 41 Siehe, Morintz-Roman, A spekte, S. 74. Abb. 23.
in Bălăneşti \'on E. Popescu durchgefii h rt. 1 5 ; Nestor-Zaharia, Transilion, Abb. 2. 2, 3 ; 4, 6,
1 1 - 1 3 u. S . 34, 38.

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46 PETRE t. ROMAN 16

die Scherben aus Vădastra eine Etappe belegen, in welcher die Sălcuţa- Gemeinschaften aus
dem betreffenden Gebiet mit solchen vom Cemavodă-Typ ersetzt wurden. Bei Ostrovul
Corbului ist die Lage irgendwie verschieden und derjenigen aus der Sălcuţa- Siedlung ăhnlich.
In beiden Orten handelt es sich um Keramik, welche nach Aussehen, Form und Verzierung
typisch von Sălcuţa- Gattung ist (Abb. 7, 1 ) , bei deren Herstellung j edoch dem Ton gestoBene
Muschelschalen beigemischt worden sind, ein vorher in sămtlichen Kulturen auf dem Gebiete
Rumăniens unbekannter Brauch. Das mit Eindriicken der Wickelschnur verzierte Bruchstiick
stammt von einer langhalsigen Amphora mit gewolbtem Korper. Vom technische 1'Standpunkt
ist sie in Sălcuţa- Machart erzeugt worden. Demnach sind sowohl in Sălcuţa, als auch
in Ostrovul Corbului die vorher besprochenen Scherben kein Beweis, daB eine Cernavodă
1-Bevolkerung dort vorhanden gewe,en ist - wie es in Vădastra (im S iidosten Olteniens) ,
der Fall zu sein scheint - sondern daB sie der Nachbarschaft zu verdankende Einfliisse
ausdriicken. Den in Sălcuţa gemachten Bemerkungen gemăB, hat es den Anschein, als ob
diese Einfliisse (Mischung von gestoBenen Muschelschalen im Ton der GefăBe) schon in dem
Sălcuţa II b Niveau erfaBt worden wăren und daB sie in den Sălcuţa III- und IV-Ablage­
rungen 44 zugenommen hătten. 4. Wenn wir die eigentlichen Sălcuţa IV-Reste mit denen der
Cernavodă- Kulturen vergleichen, stellen wir manche Analogien mit der spăten Cernavodă
1-Kultur fest (GefăBformen oder Randverzierung durch Kerben oder Eindriicke) . Im allge­
meinen besteht j edoch die Abneigung zur Aufnahme von Kulturelementen vom Cernavodă
1-Typ seitens der Sălcuţa-Kultur, sogar in deren spăten Etappen fort. Vielleicht sind die
Entartungsstufen des Keramikinhaltes der Sălcuţa - Kultur a uf einen triiberen Zeitabschnitt
zuriickzufiihren, in welchem die Cernavodă I Stămme nicht fremd waren. Gleichzeitig erfassen
wir vielP, dem Sălcuţa IV-Fonds 46 entnommene Elemente in dem Inhalt der Renie 11-Etappe
(Obergangsgruppe von Cernavodă I zu Cernavodă III), wie auch in den Siedlungen von
fiihzeitigem Cernavodă 11 1-Typ. 5. Bis heute verfiigen wir liber keine Fundbestănde, die eine
Etappe vom Renie 1 1-Typ in Oltenien belegen. Im Donautal und im Zentrum dieser Provinz
tauchen hingegen Siedlungen vom Cernavodă III 46-Typ auf. Wenn bis j etzt die Cernavodă
IIJ-Reste aus dem Donautal auf eine kurze Lebensdauer hinzudeuten scheinen, belegen
hingegen diej enigen vom Şimnic, mit einer măchtigen Kulturschicht, eine verhăltnismăBig
lange Zeitperiode (und wir wiirden auch j ene von Bălăneşti, die sich auf dem linken Oltufer,
in der Walachei, auf derselben Breite wie Şimnic betinden, dazurechnen) . Die gegenwărtigen
Funde wiirden cine Begrenzung ungefăhr in Mitteloltenien zwischen dcn Cernavodă III- und
Sălcuţa IV-Kulturen festsetzen. Wir haben aber Grund zu glauben, daB sich die Cernavodă
1 1 1-Kultur in Wirklichkeit noch mehr nach dem Norden zu verbreitet und hier die Sălcuţa
IV-Kultur ersetzt hat. Anderswie wăren einige Vor-Coţofeni-Elemente aus Mittelsiebenbiirgrn
(vom Cernavodă 111-Typ aber mit offenkundigen Einfliissen vom Celei-Typ) schwer zu
erklăren.47

44 Berciu, Contribuţii, S . 280 - 28 1 , 305, 3 1 0 - 3 1 1 . Bratei) erschienen und veranschaulicht einen Aspekt
4� Siehe die Problematik und die Illuotrationen in und eine Etappe die der Coţofeni-Kultur vorangehen und
Morintz-Roman, A spekte, die Renie II und Cernavodă sich nachtrăglich in dieser letzten eingliedern. Vereinzelte
I I I betreffenden Kapitcl. Funde werden auch im Siidosten Siebenbiirgens ange­
48 D . Galbenu, Un aspect al perioadei de trecere de troffen. Dieser kulturelle und chronologische Horizont
la neolitic la epoca bronzului descoperit la .)imnic, (Hand­ ist eines kiinftigen aufmerksamen Studiums wiirdig. E s
schrift) . Die der Cernavodă. I I I-Kultur zugeh6rigen Funde ist u n s angenehm, hiermit zu melden, da13 einige dieser
kamen zufolge einer von P. Roman durchgeflihrten Ober­ Funde der Aufmerksamkcit unserer Kollegin V. Ncmej­
flăchenforschung zum Vorschein (siehe, Morintz-Roman, kova-Pavukova nicht entgangen sind (Zur Entstehung
Chronologie, Anm. 9 ; Morintz-Roman, Vbergangsperiode, und Chronologie der Bolerdz-Gruppe, Symposium iiber
Anm. 8). die Entstehung und Chronologie der Badener Kultur,
47
Eine sehr kennzeichnende Keramikgattung ist i n Nitra-Male Vozokany, 1969, S. 12, Anm. 52) .
mehreren Punkten aus Siebenbiirgen (Petreşti, Tărtăria,

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t? ENDANEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 47

Was die Celei- Gruppe anbetrifft, mit zahlreichen Analogien in Ezero, hat es den
Anschein als ob deren Vorhandensein im Siidosten Olteniens der Grund einer Verschiebung
mancher Cernavodă IU-Stămme dem Norden zu, in Mittel- und wahrscheinlich auch in Nord­
oltenien gewesen ist. Wir sehen in diesen Bewegungen, die - wie tieferstehend ausgefiihrt -
auch Siebenbiirgen beriihrten, aufeinanderfolgende Etappen des allmăhlichen « Coţofenisie­
rungs » -Vorganges der dortigen ăneolithischen Grundlage.
Wir mochten noch einige erwăhnungswerte Feststellungen unterstreichen : 1 . Sălcuţa
IV stellt eine Entwicklungs-Phase der Sălcuţa- Kultur dar, indem zu dieser Zeit die neuen
Elemente die Struktur der Sălcuţa-Kultur nicht wesentlich abăndern und <las um so mehr,
als es mutmaBlich auch andere, bis j etzt noch nicht ausgesonderte Etappen zwischen der
klassischen und der IV. Sălcuţa-Etappe gibt. Es ist gar nicht sicher, daB z.B. <las 7. Niveau
von Sălcuţa dem 6. Niveau aus demselben Ort unvermittelt und gleich nachfolgt. 2. Die Moglich­
keit einer Einteilung der Sălcuţa I V-Etappe in mehrere chronologische Horizonte, auch
wenn sich das nicht auf <las gesamte, von Sălcuţa IV eingenommene Gebiet beziehen wiirde :
z.B. ist es offenkundig, daB die Fundbestănde von Izvorul Bîrzei (ca. 20 km von Ostrovul
Corbului entfernt) , eine besondere, spătere Etappe darstellen im Verhăltnis zu den Funden von
gleicher Sălcuţa IV-Gattung vom Ostrovul Corbului. 3. Das Vorhandensein einiger Elemente
von Bodrogkereszturer Charakter in Ostrovul Corbului gestattet einen chronologischen Syn­
chronismus zwischen der Bodrogkeresturer Kultur und der Sălcuţa-Etappe von Ostrovul Corbului.
4. Wahrscheinlich diirfte die Aufeinanderfolge der Sălcuţa IV- und Coţofeni- Kulturen keine
unvermittelte gewesen sein ; mutmaBlich kommt dazwischen eine Etappe vom Cernavodă
I II- und eventuell Celei-Typ oder eine Mischung mit dieser letzten Gruppe, deren Dauer
noch unbestimmt ist, vor.

IL B A N A T

10. Băile Herculane - Peştera Hoţilor (Kreis Caraş-Severin, Abb. 9-32 ; 40, 4 - 5 ;
4 1 ; Taf. I - XXXIII). In der unmittelbaren Nahe und nordlich des Bade- und Kurortes,
40 m hoch liber dem Cernafluil gelegen, etwa 150 m von den romischen Bădern entfernt,
von mittlerer Zugănglichkeit, dem Sonnenlicht tăglich mehrere Stunden ausgesetzt, trocken
und luftzuglos, ist die Hohle fiir die vorgeschichtlichen Gemeinschaften eine begehrte Unter­
kunft gewesen. Durch ihre geographische Lage : an der Kreuzung der Pfade die - iiber die
Gebirgsalmen- Oltenien mit dem Banat verbinden, mit offenem Wege zu den Donau- und
den siebenbiirgischen Gebieten, konnte es nicht anders sein, als daB die Sachkultur der hier
angesiedelten Gemeinschaften verschiedene kulturelle Einfliisse widerspiegelt.
Heute weist <las Gebiet eine groBe, von dessen stark mittelmeerbeeinfluBtem Klima
bedingte Pflanzen- und Tierweltverschiedenheit auf. Von wirtschaftlichem Standpunkt aus
hatten die vorgeschichtlichen Gemeinschaften eine reichţ: Jagd- und Weidezone, aber keinen
zum Ackerbau geeigneten Boden zur Verfiigung, es sei denn weit entfernt.
AuBer den wegen der aufsteigenden Luftziige unbewohnbaren Zugănglichkeitszo nen,
hat die Hohle drei fiir menschliche Bewohnung geeignete Răume, unsererseits hier mit A, B,
C (Abb. 9, 1 ; Taf. II, 1 -2) notiert. Die in 1954, 1955, 1960 - 1961 durchgefiihrten Grabungen
wurden im Raume A (Abb. 9, 1 ; Taf. I I , 1) konzentriert. Eine kleine Kontrollgrabung
wurde im Raum C vorgenommen. Beinahe die ganze Oberflăche des Raumes A - mit Aus­
nahme einer beschrănkten, dem Raume B benachbarten Zone - war durch ăltere Grabungen

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48 PETRE I. ROMAN 18

oder von den Schatzsuchern durchwlihlt worden. Zehn nachpalăolithische Niveaus, welche
aus libereinander gelagerten Herdstellen gebildet waren, wurden 1954 in einer ungestorten
Zone aus dem Raume A abgegrenzt. 48 Im Jahre 1955 in einer anderen ungestort�n Zone aus
demselben Raum, ergaben sich auch 14 « Streifen » nachpalăolithischer Bewohnung. · N ach
den betreffenden Forschern hâtten die zwei ersten nachpalăolithischen « Streifen ». eine Schicht
gebildet , in welcher Vinea 49- Scherben angetroffen worden wâren. Die zwei darauffolgenden
_
hâtten Materialien vom Sălcuţa IV-Typ mit aufgesetzten Henkeln enthalten und liber diesen

10m

I
Abb. 9. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor, 1, Der Plan der Grabungen ; 2, Die Grenzen der ăneolithischen
Bewohnung.

hătten sich « Streifen » der Coţofeni-Kultur liberlagert. Infolge der Ende des Jahres 1960
und Anfang 1961 an der Grenze zwischen den Răumen A und B durchgefiihrten Forschungen,
wird tieferstehend die nachpalăolithische Aufeinanderfolge angegeben : ein erstes, 0, 1 2 -0,20 m
măchtiges Niveau wurde der Bodrogkeresztur-Kultur zugeschrieben, ein zweites, von 0,30-
0,40 m Măchtigkeit wurde als der Sălcuţa IV-Kultur angehOrend mit Vinea-Einfllissen
betrachtet. Dieses Niveau enthielt mehrere libereinandergelagerte Herdstellen. Das letzte,
0,30-0, 45 m mâchtige Niveau ·wurde der Coţofeni-Kultur zugewiesen. An der op�ren
Grenze cier Kulturschicht wurden auch Reste aus der Bronzezeit (Verbicioara- Kultur) 50
angetroffen. Aus den Veroffentlichungen liber die Grabungen der J ahre 1954-:- 1955, welche

48 Fiir die Geschichte der Forschungen, siehe C. S . i ­ riale &, I I I, 1 957, S. 54."
colăescu-Plopşor und Eugen Comşa, Microlitele d e la so C. S. N icolăescu-Plopşor, Al. Păunescu, Raport
Băile Herculane, in SCIV, V I I I , 1957, 1 - 4, S. 17.
preliminar asupra săpăturilor de .za . Băile Herculane
49 C . S . Nicolăescu-Plopşor, Eugen Comşa u . Al.
Păunescu, Şantierul arheologic Băile He'l'culane, in « Mate- ( 1 960- 1 96 1 ) , (Handschrift) .

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19 ENDĂNEâi..ITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM

mitdem (unveroffentlichen) Bericht iiber diej enigen aus 1960- 196 1 ergănzt wurden, geht
klar hervor, daB in Băile Herculane palăolithische, epipalăolithische, Vinea, Theiss ( 1961
wird auch Bodrogkeresztur erwăhnt) , Sălcuţa IV, Coţofeni, Verbicioara, so wie eisenzeitliche,
romische, friihmittelalterliche und moderne Wohnschichten vorhanden gewesen seien. Wir
wollten diese Tatsachen wieder in Erinnerung bringen, da sie - in verschiedenen Varianten
- auch in andere Fachschriften eingedrungen sind.51 Und das, obwohl in den Grabungs­
berichten die Tatsache ausdriicklich unterstrichen wird, daB aus objektiven Griinden keine
zufriedenstellende Stratigraphierung der nachpalăolithischen Ablagerungen (die Durchwiihlung
der Kulturschicht, die Erforschung einiger viei zu beschrănkter vorher ungestorter Zonen)
erfolgen konnte.62
Als C. S. Nicolăescu-Plopşor uns die Forschungen anvertraute, sprach er seinen
Wunsch aus, daB die Mikrostratigraphierung der nach-pa.Iăolithischen Ablagerungen aus dem
Raum B dieser Hohle, parallel mit der Suche nach weiteren Beweisen palăolithischer Bewoh­
nung (eventuell aus dem Mousterien) weitergefiihrt werden.
Zwischen 1 965 - 1969 wurde eine Flăche von nur 53 m2 freigelegt (Abb. 9, 1 ) , obwohl
in diesem Zeitraum 132 Tage griindlich gearbeitet wurde. Jede einzelne archăologische Abla­
gerung wurde einzig und allein mit dem Spachtel freigelegt. Die nachpalăolithische Schicht
iiberlagert eine fundleere Ablagerung (unter welcher sich das epipalăolithische Wohnniveau
befindet) und hat eine Hochstmăchtigkeit von 120 cm (Abb. 10 ; Taf. I, 1 -2) . Ungeachtet
dessen, konnten nicht weniger als 38 archăologische Ablagerungen (Abb. 10 ; Taf. I ; II, 3-8)
abgegrenzt werden, welche sukzessive Wohnetappen von lăngerer Dauer, zwischen denen
oft ein Zeitabschnitt bestand, oder nur gelegentliche Rastplătze der verschiedenen Menschen­
gruppen darstellen. Derart wurde ein wertvolles Material vorgefunden ; j ede einzelne kleine
Grube und wenn sie noch einen Durchmesser von 2-3 cm hatte, konnte leicht bemerkt und
freigelegt werden. Die Situation der in Herculane angetroffenen Ablagerungen lăBt einige Fest­
stellungen von einem allgemeineren Charakter zu, u.zw. : a. Die Diinnheit der Kulturniveaus,
sogar im Falie einer dichten Bewohnung ; b. Das Nichtvorhandensein von sterilen Ablagerungen,
sogar zwischen den Niveaus der zeitlich voneinander entfernten Epochen ; c. Das « Abkehren »
der Reste aus den tatsăchlich bewohnten Zonen und deren Herauswerfen in die unbewohnbaren
Stellen, so daB die Moglichkeit besteht, daB die Reste aus den unbewohnten Stellen sich noch
in der alt e n Zeit vermischt hatten ; d. Die bei den verschiedenen Bauten beniitzten Materialien
sind nicht unbedingt immer dem Bauwerk zeitgleich. Diese konnten leicht von den Stătten,
wo die unbrauchbaren Reste traditionell weggeworfen waren, aufgesammelt werden und
demnach ălter als das Bauwerk selbst sein. Praktisch ist diese Tatsache durch die Ver­
streuung der Scherben desselben GefăBes în mehreren Wohnniveaus bewiesen. In diesem Falie
wird der Gegenstand - als ein Ganzes - dem ălteren Niveau, in welchem davon Bruchstiicke
anzutreffen sind, zugeschrieben, nach dem wir uns iiberzeugt haben, daB sie dorthin nicht auf
irgendeiner Art und Weise (durch Gruben oder Tiereingănge z.B.) , in einer spăteren Epoche
geraten sind. Die in Herculane gemachten Feststellungen lassen sehen, daB der Annăherungs­
grad der Ergebnisse în den offenen Siedlungen, in welchen die Mischung der Fundreste
noch ausgesprochener sein muB, viei groBer ist, als im allgemeinen angenommen wird und
daB die Konsequenzen keineswegs zu iibersehen sind.

61 Siehe Anm. 5 und Ida Bognâ.r-Kutziâ.n, Probleme der Veriiffentlichung u nseres Studiums (Roman, Unele
der mittleren Kupferzeit im J{arpatenbecken. Symposium probleme) wird Ida Bognâ.r-Kutziâ.n Tiszapolgâ.r mit
liber dem Lengyel- Komplex und die benachbarten Kul­ Sălcuţa I I I ersetzen (siehe Kutzian, Relationship, S. 4),
turen, in « Studijne Zvesti », 1 7 , Nitra, 1969. S. 50 ; (wei­
52 C. S. Nicolăescu-Plopşor u . Mitarb., i n SCIV, VI ,
terhin : Kutziâ.n, Probleme), welche das Vorhandensein
eines Tiszapolgâ.r-Niveaus in Herculane erwăhnt. Nach 1955, 1 - 2, S. 145.

7 - c. 2706

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50

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ĂMolitllikum

Abb. 10. - Băile Herculane - Peştera Roţilor. Lăngsprofil im Raume B.

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21 ENDĂNEOLITHIKUM I M DONAU-KARPATEN-RAU!'vi st

Die postpalăolithischen Ablagerungen von Herculane gehoren dem Endăneolithikum,


der Coţofeni- Verbicioara- und Hallstatt-Kulturen, der romischen, friih- und entwickelten
feudalen Zeit an. Wir wollen j etzt schon prăzisieren, daB keine Wohnungen von Vinfa- und
TheiB-Typ (einschlieBlich Tiszapolgar oder Bodrogkeresztur) in Peştera Hoţilor von Băile
Herculane vorhanden sind und diese Tatsache wurde durch die Untersuchung der gesamten
- stratigraphierten oder unstratigraphierten - archăologischen Fundbestănde und auf Grund
der wăhrend 5 Forschungskampagnen gemachten Beobachtungen festgestellt. Langlebige
Wohnungen werden nur im Endăneolithikum und wăhrend der Coţofeni-Kultur festgestellt.
Nachstehend werden wir uns besonders auf die ăneolithische Schicht beziehen, welche
sich zwischen einer fundleeren Ablagerung - an der Basis - und der sie iiberlagernden
Coţofeni-Schicht befindet (Abb. 10) . Genau konnte nur die Westgrenze der ăneolithischen
Bewohnung aus dem Inneren der Hohle (Abb. 9, 2) prăzisiert werden. Sie ist ungefăhr in
der Mitte des Raumes B gelegen. Sonst weiB man nur, daB Funde dieses Types zahlreich
auch in dem aufgewiihlten Boden des Raumes A angetroffen wurden. Zufolge einer im
Raume C im Jahre 1 955 durchgefiihrten Kontrollgrabung, kann man nicht sagen ob es
auch dort eine tatsăchliche Bewohnung (mit Feuerstellen) gab, oder ob es sich nur um
Verstreuung von archăologischen Resten handelt. Wăre die im Raum A enthaltene Kultur­
schicht nicht durchwiihlt, hătte man leicht die genaue, von j eder einzelnen Bewohnung einge­
nommene Oberflăche und die in j edem Zeitpunkt, in welchem die Hohle bewohnt wurde,
vorhandene Familienanzahl feststellen konnen. Die Daten aus den ungestorten Zonen (die
Zahl der Feuerherde im Verhăltnis zu der bewohnbaren Oberflăche) im Raume A lassen
sehen, daB es sich um Gemeinschaften von geringer Menschenzahl handelt. Ebenfalls geht
hervor, daB diese Gruppen eine kurze Zeitspanne dort gewohnt haben und daB sie zu nicht
weit entfernten, j edoch geniigend groBen Zeitabschnitten nacheinanderfolgten, um vernehmbare
Abănderungen in der Struktur der materiellen Kultur zu hinterlassen.
Die Hochstmăchtigkeit der ăneolithischen Kulturschicht betrăgt 0,50 m ; gegen <las
Innere des Raumes A wird sie immer diinner bis sie ganz verschwindet. Konventionell werden
deren archăologische Ablagerungen wie folgt notiert : a, b, c1 , c2a , c2b , d, e1a , elb , e1, , e2 .
Nicht alle entsprechen eigentlichen oder langdauernden Wohnniveaus, jedoch ist die Aufein­
anderfolge der Funde viel genauer als in anderen Făllen.
Die Ablagerung a (Abb. 10 ; Taf. II, 8) stellt eigentlich die Einrichtung der kiinftigen
Wohnzone dar.63 Erstens wurde das Trittniveau in Brand gesteckt, was durch einen Kohlen­
streifen belegt wird. Die vorher von den Hohlenwănden abgesprungenen Steine erhielten
durch den Brand eine weiBe Farbe. Nachher wurde der Boden leicht ausgeglichen und mit
einer dicken Lehmschicht beworfen. Dadurch entstand eine Plattform, welche zufolge des
starken Bran des rotfarbig wurde. An manchen Stellen erfolgte ein neuer Lehmbewurf, ebenfalls
rotgebrannt. Insofern die Bewohnung sich gegen <las Innere des Raumes B ausbreitet, hat
eine andere Menschengruppe, in einem spăteren Zeitabschnitt, die mit Lehm beworfene
Zone um weitere 3 m erweitert, j edoch wurde diese nur sehr schwach gebrannt. In dieser
Weise wurde eine gebrannte Lehmplattform erzielt, welche die Bewohner vor Feuchtigkeit
schutzte. Wir wissen nicht, ob eine solche Plattform auch im Raume A vorhanden war
und gegebenenfalls, welche deren AusmaBe waren, da - wie bereits erwăhnt - <las Durch­
wiihlen der Kulturschicht bis zum „Azilian"-Niveau reichte. Aus den Berichten iiber die

63 Der beschrankte Charakter der Forschungen erlaubte einfach ein Wohnniveau darstelle (siehe Roman, Unele
es uns nicht, die Ablagerung a gleich am Anfang derart probleme, S. 7, 29) .
auszulegen. Diese hatte den Anschein, als ob sie ganz

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Abb. 1 1 · - Băile Herculane - Peştera Hoţilor, Niveau b.

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23 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 53

Grabungen 1955 scheint hervarzugehen, dal3 die Plattform an der Grenze zwischen den
Răumen A und B auf einer Breite von ca. 2 m erhalten geblieben war.
Die Ablagerung b (Abb. 10- 1 1 ) stellt das erste Niveau mit archăalagischen pastpalăali­
thischen Funden dar. Dessen Oberflăche ist beschrănkt und die Zeitdauer kurz, abwahl die
Bauart der Plattform Absichten van gr613erer Stabilităt verrieten. An seiner Basis, direkt
auf der lehmgebrannten Plattform, wurden bis j etzt 3 Feuerherde freigelegt : zwei wurden auf
einem Lehmpastament errichtet, nachdem varerst Asche zusammengehăuft wurde, der dritte
direkt auf der Plattform (Abb. 1 1) . Einer der Herde ist mit Pfostenlochern umringt.
Die Ablagerung c 1 (Abb. I O ; 1 2) kannte, als ein abgesandertes Wahnniveau, auf der
gesamten unsererseits bis jetzt freigelegten Oberflăche abgegrenzt werden. Zahlreiche kleine,
mittelgro13e und seltener gro13ere Felsenstiicke belegen einen klimatischen Zeitabschnitt,
welcher das Ablosen der Steine van den Hohlenwănden begiinstigte. Thearetisch hătte dieser
Vargang in dem Zeitabschnitt zwischen dem Niveau b und c1 stattfinden konnen ; nachher
wurden die S teine im Niveau c1 zusammengemischt. Ţedenfalls sprechen einige Beabach­
tungen fiir diese Auslegung. Andererseits ist es nicht ausgeschlassen, dal3 zahlreiche gro13e
Pfostenlocher das Varhandensein einiger Schutzdăcher bescheinigen. Dieser Ablagerung gehOren
mehrere Feuerherde an : manche wurden auf einem Lehmbaden, andere direkt auf dem
Trittniveau errichtet. Einer dieser Herde zeugt van einer besanderen Bauweise (Abb. 12 x ) :
erstens wurde durch S teine und Lehmziegel ein rechteckiger Umril3 abgegrenzt. Sawahlin dessen
Inneren, als auch um die ău13eren Umril3linien herum wurde eine Aschenschicht gelegt. Dariiber,
j edach nur im Inneren, folgte eine Kieselsteinschicht. An dem der Offnung entgegengesetzten
Ende befanden sich die Scherben zweier Gefăl3e (Abb. 2 1 , 1 ,2 Taf_ XI, 2) . Alles war
=

mit einer stark rotgebrannten Lehmschicht bewarfen, iiber welche nach zwei lehmbewarfene
Kieselsteinschichten, j ede einzelne rotgebrannt , errichtet waren. Die an Ort und Stelle
gemachten Beabachtungen lassen klar ersehen, dal3 es sich nicht um sukzessive Wiederher­
stellungen des Herdes handelt (die Kimme bewahrt die eingeprăgten Reste der verkahlten
Holzer, die aufeinanderfolgenden Bewurfe sind nicht beschădigt und weisen keine Abnutzungs­
spuren auf) , sandern um ein einheitliches Bauwerk, Sachlage, die sich auch in anderen
Niveaus wiederhalt. D brigens sind wir geneigt anzunehmen, dal3 diese Art van Herden fiir
die kalte Jahreszeit, wăhrend die auf dem Trittniveau direkt errichteten fiir den hăuslichen
Gebrauch wăhrend der warmen J ahreszeit bestimmt waren.
Die Ablagerung c2 (Abb. IO ; 13) ist ein auf kleinen Oberflăchen festgestelltes, in c2a
und c2b eingeteiltes Wahnniveau. Die diesem Niveau zuzuweisenden Feuerherde wurden direkt
auf dem Baden, auf einer Lehmschicht ader auf einem mit Lehm bewarfenen Kieselstein­
pastament errichtet. In der Năhe der Herde, PfostenlOcher. Fiir zwei archăalagische Reste
enthaltende Gruben van gr613eren Ausma13en konnen wir bis j etzt keine Erklărung finden.
Ablagerung d wurde im nardostlichem Sektar des Raumes B, an der Grenze mit
Raum A, nur auf einer Oberflăche van einigen Quadratmetern abgegrenzt.
Ablagerung e1" (Abb. 1 0 ; 1 4) : Ein klar abgesandertes Wahnniveau, gekennzeichnet
durch die auf dem Baden errichteten Feuerherde, welche in manchen Făllen auf einer mit
Kieselsteinen gemischten Lehmschicht ader auf einem zweiseitigen, j edesmal mit Lehm bewar­
fenen Kieselsteinpastament sal3en. Leider sind dessen archăalagische Reste gro13tenteils in
der gleich darauffolgenden Zeit „ausgekehrt" warden.
Ablagerung elb (Abb. 10) . Auf einer gro13en Oberflăche wurde eine 5 - 10 cm măchtige
Lehmschicht gelegt, die eine nicht gebrannte Plattform bildete. Offenkundig ist es ein mit
dem van uns a genannter (siehe aben) identischer Einrichtungsversuch, der i edach nicht
abgeschlassen wurde. Mit der Plattform wurde gleichzeitig eine der merkwiirdigsten ăneoli-

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25 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 55

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Abb. 13. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor, Niveau c3_

thischen Feuerherde gebaut (Abb. 1 5) . Zuerst wurde ein trapezformiger UmriB aus Lehm vorge­

noch die verkohlten Holzrestelauf) . Im Inneren wurde eine aus Lehm und vorher gebrannten
rissen (mit einer 20 cm hohen Kimme) , welcher stark gebrannt wurde (die Kimme bewahrt

Erdklumpen bestehende Schicht hineingegeben. In dieser Weise verringerte sich der urspriing­
liche UmriB um 4 cm und nahm eine ovale Form mit schragen Randern an. Auch diese

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56 PETRE I. ROMAN 26

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Abb. 14. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor, Niveau ew - e10 •

Schicht wurde gebrannt . Darauf folgte eine weitere, ebenfalls fiir sich gebrannte Lehmschicht.
Der Bau wurde folgenderweise weitergefiihrt : eine mit Lehm beworfene Steinschicht (groBere
Steine am Rande und kleinere dem Inner en zu) , dann zwei weitere einfache Lehmschichten.
Die letzten drei Schichten wurden ebenfalls einzeln gebrannt . Auch in diesem Falie h.andelt
es sich um einen Feuerherd, welcher zu dem besonderen 7weck gebaut wurde, so viel Wărme
wie moglich zu speichern ; die Moglichkeit sukzessiver Wiederherstellungen eines zerstorten
Feuerherdes ist ausgeschlossen.
Die Ablagerung e1• (Abb. 10 ; 1 4) enthălt mehrere direkt auf dem Trittniveau errichtete
Feuerherde und einen Sonderbau. I m letzten Fall (Abb. 1 4 x ) wurde in einer Aschen­
ablagerung, in welche Lehm hineingegeben wurde, ein o valer UmriB aufgerissen. Der UmriB
,
ist rechteckig. Er wurde stark rotgebrannt, da die Kimme noch verkohlte Holzreste auf­
bewahrt. Im Hintergrund des Herdes wurden drei GefăBhăltten (Taf. XXVI, 1 , 2, 4) , wovon
eine bemalte (Abb. 25 = Taf. XXVI, 2) , vorgefunden. Unter dif!sen befanden sich drei Kohlen­
hăuflein, Das Ganze war mit einer Lehmschicht iiberzogen und daraus entstand ein Feuer-

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Abb. 15. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor, Feuerherd aus der Ablagerung e 1b •

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58 PETRE I. ROMAN 2 8

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Abb. 1 6. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor, Niveau e2•

herd, welcher auf einem Seitenteil eine ausgeprăgt muldenf6rmige Rinne aufwies. Auch in
diesem Fall wurde ein Wărme speichernder Herd erzielt. Die drei GefăBhălften diidten ein e
mit dem Herdkultus verbundene Bedeutung haben.

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29 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 59

Die Ablagerung e2 (Abb. 1 0 ; 1 6 ; Tai. I, 1 -2) entspricht dem letzten aneolithischen


Wohnniveau. An deren Basis wurden angetroffen : ein Herd, direkt auf dem Boden, zwei
auf Lehm, einer auf einem mit Lehm beworfenen Steinpostament, ein anderer auf einem Stein­
und Scherbenpostament. Die Ablagerung e2 ist die măchtigste (an einigen Stellen erreicht
sie 0,30 m) und besteht aus einer weiBfarbigen Aschenmasse, in welcher Keramikbruchstiicke,
Knochen, gebrannte Erdklumpen , Herdstiicke lagen, alles durchgebrannt zufolge einer allge­
meinen Feuerbrunst. An der Basis lag auf der gesamten freigelegten Oberflăche eine măchtige
Kohlenschicht. Es ist offensichtlich, da/3 die âneolithische Bewohnung der Hohle zufolge
eines Brandes ein Ende nahm, dessen Griinde unbekannt bleiben. Man kann nur sagen, da/3
die Nivellierung dieser Aschenmasse von den Tragem der Coţofeni-Kultur vollbracht
wurde. In den eingerichteten Zonen wurden iibrigens auch einige Coţofeni Scherben vor­
gefunden ; diese sind leich t zu erkennen - abgesehen von ihren Sondermerkmalen - da sie nicht,
wie die âneolithischen, sekundâr gebrannt wurden.
Der Inhalt der Sachkultur. Die âneolithischen Ablagerungen von Herculane bieten genii­
gend gut geschichtetes archăologisches Material. Es gibt aber auch eine ansehnlicht,aus dem
Raum A stammende Materialmenge, welche nicht sicher der einen oder der anderen Wohn­
etappe zugeschrieben werden kann. Wir werden diesen Umstand j edes Mal klar angeben.

GE RATE UND SCHM UCK

A. S t e i n

Trapezformige geschliffene Axt (Abb. 17, 18 = Taf. III, 2) aus hartem Gestein von schwarzer Farbe ; in der
Ablagerung c angetroffen (ohne dal3 man prăzisieren konnte, ob es sich um c1 oder c2 handelt) . Eine identische Axt
(Form, Farbe, Gestein) ist in dem Bericht der Forschungen 1960 - 1961 als aus dem zweiten Niveau stammend
erwăhnt (was unserer Einteilung nach den c - c2 Niveaus entsprechen wiirde) .

B. F e u e r s t e i 1t

- Ablagerung c1 : eine Pfeilspitze (Abb. 1 7, I 7 = Taf. IV, 16) lvon dreieckiger Form, mit gebogenen und beiderseits
retouschierten Seiten ; leicht konvexe Basis ; linsenformige Sektiou. Das Stiick ist typisch von Sălcuţa-Art, aus einem
Feuerstein gearbeitet, welcher aus der vorbalkanischen Plattform stammt.
- Ablagerungen e 1a - c : mikrolithischer Absplil3, teilweise retouschiert (Taf. III, 12) ; Klingenkratzer, beim gegen­
stăndigen Ende, wo er feine Abnutzungsspuren aufweist, abgestumpft ; der Arbeitsteil ist gerade ; Feuerstein aus der
vorbalkanisch en Plattform (Taf. III, 7) .
- Ablagerung e1a : konischer Kem {Abb. 40, 4 = Taf. III, I) aus rauchfarbigem grauem Feuerstein, mit zahlreichen
Spuren der diinnen und schlanken abgeschlagenen Klingen.
- Ablagerung e 2 : Klingenartiger AbspliD (Taf. III, 9), verkohlt, mit feinen Gebrauchsretouschen auf den langen
Seiten, zum Schaben beniitzt ; Doppels-chaber auf AbspJif3 . Bruchstiick (Taf. III, 10) , gerade-konvex, aus vor­
balkanischem Feuerstein ; diinnes Klingenbruchsttick (Taf. III, 4) unrctouschiert, grauer, matter Feuerstein ; breite Klinge,
Bruchsto.ck, unretouschiert, Yerkohlungsspuren (Taf. III, 3).
ln 1960 - 1961 wurde im I. Niveau (unsere b, eventuell c 1 Niveaus entsprechend) auch eine mikrolithische
Klinge aus Obsidian gefunden.

C. K n o che n

- Ablagerung b : eine aus einem Knochensplitter hergestellte Ahle (Taf. IV, 5).
- Ablagerung c1 : drei Bruchsto.cke von Knochenahlen (Taf. IV, 6, 7, 9) aus diinnen Knochen bearbeitet ; ein aus
einem Oberarmknochen bearbeiteter Loffel (Abb. 17, 2 1 = Taf. IV, 1) ; zwei zusammen angetroffene Stficke (eine
Spitze : Abb. 17, 22 Taf. IV, 1 1) und eine schneidende Klinge (Abb. 1 7, 20 = Taf. IV, 10) aus Wildschwein­
=

gabelzahn dienten mutma13Iich zur Verzierung bzw. als Glătter der Keramik.

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60 PETRE I. ROMAN 30

- Ablagerung c2 : scharfe Klinge (Messer ? Taf. IV, 2) aus Wildschweinschneidezahn ; dcr Arbeitsteil auf der konvexen
Scite.
- Ablagerung d : Ahle, aus einem Wildschweinschneidezahn bearbeitct (Taf. IV, 15).
- Ablagerung e1 : Ahlen (2 Stiick), die eine abgebrochen, die andere vollstăndig (Taf. I V, 4, 1 3) .
- Ablagerung e 2 : Ahle aus eincm Tierschneidezahn (Abb. 17, 1 9 Taf. IV, 8) .
=

Unstratifizicrte Gegcnstănde, die j cdoch mutmaDlich der ăneolithischen Bewohnung angeh6ren : rohrf6rmige
Perle aus Horn {Abb. 17, 23 = Taf. IV, 12) ; Perle aus Schneckengehăuse (Abb. 17, 24 Taf. IV, 14).
=

I n dem I I . 1960 - 1961 Niveau (fiir uns c - e2) wurde eine Spatei aus Knochen aufgelesen (Abb. 40, 5) .

D. M e I a l l

- Ablagerung b : Kupfernadel, 17 mm Jang (Abb. 17, 1 1 Taf. V, 4) ; Kupfernadel, 120 mm Jang, an einem Ende
=

spitz und am andcren gebogen, viereckiger Querschnitt mit eincr Seite von 4,5 mm Breite in der Mitte, am Ende
gebogen ; durch Hămmern erzielt {Abb. 17,7 Taf. V, 6) .
=

- Ablagerung c1 : Kupfernadel (Abb. 17, 13 = Taf. V, 3), 86 mm Jang, an einem Ende spitz, das gegenstăndige gebogen,
rechteckiger Querschnitt, durch Hămmern crzielt. (Dic von dem I nstitut fiir chemische Forschungen aus Buka.rest
ausgcfiihrte spektrographischc Analyse ergab, auller Kupfer : Ag = 0,006 ; Al = 0,03 ; Fe = 0,0 1 . Andere Elemente
- Ca, Mg, Si - sind ebenfalls vorhanden, <loch konnte deren Menge nicht geschătzt werden) ; Kupfernadel, 64 m m
Jang, ein gespitztes Ende, das gegenstăndige gebogen ; viereckiger Querschnitt, durch Hămmern erzielt (Abb. 17, 14 =

Taf. V, 8) ; Kupferperle, Durchmesser 4 mm (Abb. 1 7,2 = Taf. V, 9) .


- Ablagerung c2a• an der Ba.sis : Kupferahle, 59 mm Jang, ein spitzes Ende, das gegenstăndige dick, viereckiger
Querschnitt, durch Hămmern erzielt (Abb. 17, 10 = Taf. V, 2) .
- Tiergang an der Sohle der Ablagerung e 2, welcher bis zu der Ablagerung b vordringt. Kupferangel {Abb. 17, 15 =

Taf. V, 7) von rechteckigem Querschnitt, ein Ende seitlich gebogen ; Dolchklinge aus Kupfer (Abb. 17,8 Ta.f.
=

V, 10), Bruchstiick, erha.ltene Lănge 1 04 mm, H6chstbreite 26 mm, platt, 1 mm Stărke. Der im Griff einzusetzende
Teii von dreieckiger Form, die Spitze schon von alters her gebrochen.
Tiergang an der Sohle der Ablagerung e1 (das erste Coţofeni-Niveau) . bis zur Ablagerung c1 vertieft : cine
Kupferahle (Abb. 17, 9), 86 mm Jang, da.s eine Ende gespitzt, <las gegenstăndige gebrochen (es scheint, als ob auch
dieses Ende spitz gewesen wăre). viereckiger Querschnitt. Eines der Enden war in einem der ăneolithischen Schicht
zugeh6rigen Lehmziegel befestigt, so dal3 die Zuweisung dieses Gegenstandcs jenen Zeiten uns h6chstwahrscheinlich
diinkt. In dem B �icht der Grabungen 1960- 1961 sind zwei weitere Ahlen erwăhnt (wovon eine 1 1 0 mm Jang) , im
I I . Niveau geborgen, was im grol3en unseren Niveaus c - e2 entsprechen wiirde.

Andere 6 Kupferahlen , unstratifiziert, wovon S im Raum A (Abb. 17, 2 - 6 = Taf. V,


1 1 - 13) in 1954 und eine weitere in einer modernen Grube aus dem Raum B (Abb. 17, 1 =
Taf. V, 1 ) 1965 gefunden, konnten ebensogut der ăneolithischen wie auch der Coţofeni-Bewoh­
nung angehoren. Aus der Coţofeni- Schicht von Herculane haben wir bis j etzt noch keinen
Fund dieses Typs. Vergleichen wir j edoch die 5 letzten Ahlen mit denj enigen aus der spăten
Coţofeni- Siedlung von Moldova Veche, stellen wir einleuchtende typologische Unterschiede
fest. Die Ahlen von Moldova Veche sind von rhombischer Form, an beiden Enden gespitzt,
zum Unterschied von denj enigen aus Herculane, welche auf der ganzen Lănge gleich breit
sind und sich nur an den zwei Enden verschmălern. Demnach scheinen diej enigen von Herculane
typologisch eher der ăneolithischen Siedlung anzugehoren ; nur eine, von rhombischem
Lăngs- Querschnitt, konnte der Coţofeni- Siedlung zugeschrieben werden.

KEHA\llK

Die ălteste postpalăolithische Ablagerung von Herculane, welche sich zufolge einer tat­
săchlichen Bewohnung bildete und unsererseits mit dem Buchstaben b verzeichnet wurde,
enthielt ein verhăltnismăBig reiches keramisches Material, <las ausreichende Elemente bietet,
um eine distinkte kulturelle Etappe zu kennzeichnen. Wir wollen schon im vorhinein unter­
streichen, daB in dieser Ablagerung ganz bestimmt kein einziges in der Furchenstich-Technik
verziertes ader von GefăBen mit aufgesetzten Henkeln stammendes Bruchstiick geborgen war.

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31 ENDÂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 61

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Abb. 1 7. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Kupfergegenstănde ( 1 - 16), Gegenstănde aus


Feuerstein (17), aus Stein ( 1 8) und aus Knochen ( 1 9 -24) .

Vom technischen Standpunkt bemerkt man <las 'O berwiegen der ziegelroten, kastanienbrauen oder dunkel­
grauen Keramik aus Ton mit Sand- und Steinchenzugabe. Schwacher Brand und, aus diesem Grunde, der Ton
leicht brockelnd. In dieser Machart wurden besonders GefăBe von groBen AusmaBen hergestellt. Eine andere, zahlen-

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62 J?E'l'RE 1. ROMAN 32

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Abb. 18. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Schiisselformen : 1 , 3, 25, Ablagerung


b ; 2, 4, 7 -9, 1 1 - 1 3, 19, 23, 27, Ablagerungen c ; 24, Ablagerung d ; 6, Grube aus Cler
Ablagerung c2 bis in der Ablagerung a ; 20 - 2 1 , Ablagerung e2 ; 5, 1 0, 1 4 - 18, 22, 26,
·
28 passim .

măllig geringere Kategorie enthălt die gleichen Magerungsrnittel, ist jedoch besser gebrannt und wird durch den
dickeren und manchmal polierten D berzug dauerhafter. Im allgemeinen ist sie schwarz und seltener kastanienbraun.
Die letzte, zahlenmăllig noch beschrănktere Kategorie ist aus einem Ton mit Zugabe von feinem Sand gearbeitet.
Ăullerlich ist der D berzug stark poliert. Schwarzfarbig.
Obwohl fragmentăr, lăllt der Fundbestand auf folgende f ormen schliellen :
1. Schiisseln : a. mit nach Innen eingezogenem Rand (Abb. 1 9, 1 8 - 20) ; b. mit hohem, leicht ausladendem Rand

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33 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAtJ-KARPATEN-RAUM 63

(Abb. 18, 3 ; 19, 24a ; Taf. VII, 4) ; c. Kegelstumpfformig, mit leicht abgerundeter Wandung (Abb. 19, 23) ; d.
halbkugelformig, nach innen schrăg abgeschnittener Rand (Abb. 19, 1 ) .
2. Năpfe : a1 mit nach innen eingezogenem Rand ; a2 • dieselbe Form, mit Grifflappen auf der Hiichstrundung
(Abb. 19, 1 1) ; b. mit leicht ausladendem und verdicktem Rand (Abb. 18, 1 = Taf. VII, 4) ; c. kegelstumpfformig,
mit leicht abgerundeten Wanden (Abb. 19, 16, 17) ; d. tiefe Napfe, mit leicht ausladendem Rand, mit Bandhenkeln
versehen (Abb. 19, 4).
3. Bruchstiicke eines hochhalsigen Milchtopfcs mit zwei Henkeln auf dem Hals (Taf. V I , 2).
4. Kleines charakteristisches GefaO, verdickte Schulter mit senkrecht durchliicherten 6 sen, teilweise durch die Schulter,
teilweise durch eine leichte Verdickurig der Durchliicherungszone (Abb. 20, 1 = Taf. VII, 1 ; 29, 14).
5. GefăO mit AusguOrinne, barbotiniert (Taf. VII, 5) .
6. GefaO mit ausladendem, nach I nnen schrăg abgeschnittenem Rand, diinriwandig (Abb. 19, 28) .
7. VorratsgefaOe mit leicht abgerundeten Wanden (Abb. 19, 1 2 - 14 ; Abb. 1 9, 12 Taf. XXII, 2) .
=

8. Kurzha.lsige GefaOe, gewiilbter Kiirper (Abb. 1 9, 27).


9. GefaOe mit hohem Hals, leicht gewiilhtem Kiirpcr, Henkeln auf der Grenzlinie zwischen Hals und Kiirper
( Abb. 19, 9).
1 0. Langhalsige Kannen, die mutmaO!ich einen niedrigen Kiirper und eine gewolbte Schulter hatten (Abb. 19, 6, 29).
1 1 . Topfe mit leichter Wandrundung (Abb. 20, 2) .
12. GefăOe mit niedrigem FuO (Abb. 19, 2) .
13. Kleines GefaO mit Zylinderhals und leicht gewiilbtcm Korper (Abb. 19, 8) .
1 4 . GefaO mit hohem, kegelstumpfformigem Hals, doppelkegelstumpffiirmigem Kiirpcr � dessen Standflache eine
ausgepragte Wolbung nach Innen weist, wodurch das GefaO sich nur auf deren Randlinie stiitzt ( Umbo") (Abb. 19, 15) .

1 5 . GefaOuntcrlage ( ?) (Abb. 19, 28).


1 6. GefăO mit 4 FiiOen (Kulttisch ?) (Taf. VII, 3) .
1 7. Kleine GefaOe von kleinen AusmaOen : a. mit vier (zu zweien gruppiert) waagerecht durchlocherten Knubben
(Abb. 29, 9 = Taf. VI, l a-b) b. mit waagerecht durchlocherten, unter dem Rand angeordneten Knubben (Abb.
19,3 = Taf. XXI, 14).
Zwecks Verzierung werden folgende technische Verfahren angewendet : a. Berna.lung nach dem Brand (Abb.
1 8, l= Taf. VII, 4 ; 19, 24 - 26) ; b . .Kanneliiren (Abb. 19, 1 1 ) ; c. organische Buckel (Abb. 19, 1 1) ; d. polierte
Rillen (Abb. 1 9, 29) ; Barbotine (Taf. VII, 5) ; Eindriicke (Abb. 19, 3, 5, 7, 1 2, 1 4, 2 1 ; Taf. VI, 3 - 5, 7) ; Relief­
bander (Abb. 1 9, 1 5) . I n der Technik der nach dem Brande aufgetragenen Bemalung findet man ein breites rotes
Band, gleich unter dem Rand eines Napfes vom Typ 2 b (Abb. 18, l Taf. VII, 4) . Das lnnere desselben GefaOes
=

wurde in der gleichen Technik verziert, doch haben sich die Muster nicht erhalten. Im I nneren einer Schiissel des
Types 1 b blieben abwechselnd mit WeiO u nd Rot bemalte Streifen und sogar ein spiralfiirmiges Muster erhalten
(Abb. 19, 26). Die bemalten Zonen haben cin rauhcs Aussehen, wahrend die unbemalten poliert sind. Durch Giattung
wurde ein spiralformiges Muster erzeugt, von getiipfelten Zoncn umrahmt, welche ihrerseits durch breite, polierte
Rillen abgegrenzt wurden (Taf. VI, 8 a-b). Der Rand eines Napfes vom Typ 22a (Abb. 19, 1 1) wurde waagerecht
kanneliert. Ein interessantes, jedoch schwcr wiederherstellbares Verzierungsmuster wurde durch kreisf6rmige Ein­
drlicke erzielt (Abb. 19,5 = Taf. VI, 7). Einige GefaOe vom Typ 3 (Taf. VI, 2) . und IO (Abb. 19, 27) sind am Hals
durch polierte, senk- oder waagerecht în Abstanden verteilte Rillen verziert. Reihen von Eindriicken, mit dem Finger­
nagel oder -spitze gezogen, verzieren den Korper oder die Zone unter dem Rand, einiger GefaOe des Typus 7 (Abb.
1 9, 1 2, 1 4) .

Die Funde aus der Ablagerung b von Herculane belegen eine besondere Etappe, die wir,
um sie von den nachfolgenden zu unterscheiden, Herculane- Ă neolithikum I benennen
wollen.
Die manigfaltige und zahlreiche în den Ablagerungen c1 , c20 , c20 von Herculane geborgene
Keramik kennzeichnet eine neue Wohnetappe. Obwohl klare stratigraphische Differenzierungen
zwischen diesen Ablagerungen erzielt werden konnten. ist der Inhalt der Sachkultur der
gleiche. Um diese Etappe zu veranschaulichen, werden wir j edoch die Herkunft j edes
einzelnen Gegenstandes erwăhnen. Was die Ablagerung d anbetrifft, ist diese an archăolo­
gischen Resten viel zu arm, um beriicksichtigt zu werden. Etwas schwieriger ist die Abson­
derung der Fundbestănde der Ablagerung ew welche wăhrend der Errichtung der Lehm­
plattform e10 gestort, manchmal entfernt wurde.

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Abb. 1 9. - Băile Herculane - Peştera Roţilor. L Herculane Etappe. Ablagerung b : Ton�


scherben ( 1 - 9, 1 1 - 29) und Tonidolbruchstticke ( 10) . 10, 24 - 26, 1 8 - 20, 15, 29 I. MaBstab ; =

1 - 9 ; 1 1 - 14, 1 6 - 1 7, 2 1 - 23, 27, 28 I L MaBstab.


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35 ENDĂNEOLITIÎIKUM I M DONAU-KARPATEN-RAUM 65

Vom technischen Standpunkt, werden die Keramikgattungen der ersten Etappe beibehalten. Am zahlreichsten
sind wiederum die Gefalle fiir iiblichen Gebrauch, von grollen Ausmallen, aus einem mit Sand und Steinchen ge•
magerten Ton, i.m allgemeinen von ziegelroter Farbe. Der Ton ist j edoch viel hă.rter als in der ersten Etappe.
Die Zahl der Gefalle aus gutem oder sehr gutem Ton wăchst an ; diese sind schwarz, grau, kastanienbraun, orangen·
gelb oder - zufcilge eines sekuajă.ren Brandes, ziegelrot. Diese haben. einen ă.ulleren Dberzug und sind mechanisch
poliert. Ganz rieu ist das Erscheinen einer zahlenmă.l3ig sehr beschră.nkten Keramikgattung, bei welcher gestollene
Muschelschalen . verwendet sind (Taf. VIII, 3; XVI, 9) .
Formen : 5ehr zahlreich sind die Gefălle der Typen la und 2a (Schiisseln und Nă.pfe mit nach innen gebogenem
Rand : Abb. 20, 9, 1 1 ; 2 1 , 9 ; 22, 15, 1 6 ; 23, 8 ; 29, 1 ; 4 1 , 1 - 4) . Auch die Formen vom Typ 2a1 (mit zwei oder
vier Grifflappen : Abb. 2 1 ,9 ; 23,8) sind vertreten. In einigen Făllen sind die Knubben senk- oder waagerecht durch­
lOchert (Abb. 29, I ) . Die Typen 2a1 und 2a2 haben abgerundete oder spitzwinklinge B�grenzungen zwischen Rand
und Korper (Abb. 4 1,3) .
Hă.ufig kommen auch die Typen 10 . und 20 mit mehreren Unterabteilungen zum VorsChein : gerader Rand (Abb.
20,5), verdickter Rand (Abb. 18, 2, 7 - 9; 1 1 - 13 ; 32, 23), spitzwinklige Schulter (Abb. 1 8,�) . Zahlreich sind auch
die Typen l und 2 (Abb. 18, 23, 27) vertreten. Eine Abweichung des Typus 2 (ein fragmeptă.rer Napf aus der
e c 0
1\.blagerung d) hat einen breiten im Inneren verdickten Rand (Abb. 18, 24). Der Typ 1 0 wird auqh durch ein Exemplar
(Ablagerung e1 ) mit verdickter und leicht nach aullen gebogener Lippe (Abb. 1 8 , 19) belegt. ·

Wir mochten betonen, dal3 in Herculane die Typen l a, lb, 2al• 2a 2 , 2. zum letzten Male, sicher stratifiziert,
in den Ablagerungen e1 , e2a, e2b und d auftreten. Kein einziges fiir diese Typen und deren Varia �t.en kennzeichnendes
Bruchstiick wurde în den Ablagerungen e 1a -c' e2 geborgen. Wir erachten, dal3 man diese Tatsaclie nicht dem Zufall
zuschreiben kann, da cs sich um eine reichvertretene Formenka.tegorie ha.ndelt. ,
Mit dcr Ablagerung e1 beginncnd werden neue Varianten der Typcn 1 und 2 hă.ufig, u . z�. : 1 •• halbkugelformig,
mit leicht ausladendem oder geradem Rand (Abb. 20,7 ; 23, 1 - 3 ; 29, 1 5 = Taf. IX, 2a.-c ; Abb. 23, 2 = Ta.f. X'4I, l i ;
Taf. XX, 1; X I II, I , 3) ; 1 1' zweiteilige Form, Oberteil gera.de 6der leicht ausladend, distinkte, leichţ profilierte
Schulter, mit a.ufgesetzten, entweder senk- ader waagerecht angeordneten Henkeln (Abb. 20,6 =. .Taf. X, 5, 13 = Taf.
IX, 5a-b ; 22, 22 = Taf. XV, 2a-d ; Taf. XXI, 9). Gewăhnlich sind beide Varia.nten verziert: Dieselben Formen, aber
von gro13en AusmaOen, werden zu Nă.pfcn, die wir mit 2. und 21 notieren (Abb. 23,4, 10 = Taf. XV, 4).
Hă.ufig erscheinen Gefă.Oe des Typus 3 (Milchtopfc) m it hohem Hals und gewolbtem Korp_et (Abb. 20, 1 7 ;
2 1 ,7 ; 22, 1 - 2 ; 23,6 ; 24,5 ; 29, 13 = Taf. X I I , I ; 30,6 = Taf. XIII, 5 ; 2 1,7 = XII,2). Zwei Varianten werden ange-

troffen : 3a - mit Henkeln auf dem Hals, unter dem Gefailrand (Abb. 22, l ; 23,6 ; 24,5 ; Taf. XIV) ; 3b - die Henkel

verbinden dic Halsbasis mit dem Kărperoberteil (Abb. 20, 1 7 = Taf. V I I I ,


4).
Typ 4 : 4a - mit verdickter, senkrecht durchlăcherter Schulter (Abb. 2 1 ,8 ; Taf. I X, 12) ; 4b - mit waage-
·
rccht durchlăchcrten spitzen Buckeln (Taf. IX, 3) .
Typ 5: Gcfăile mh Ausgu ilrinnc sind ebenfalls hâufig (Abb. 22,24 ; 29,3 = Taf. XV I I , 6 ; 22,24 = XVI I , 9) .
Typ7 : Vorratsgefă.ile : 7a - mit lcicht abgerundeter Wandung, im Rahmen der groben Keramik h �ufig vorkom­
mcnd (Abb. 20, 1 2, 20 ; 22, 7, 13, 14, 18 ; Taf. XXII, 3, 5, 7) ; 7b - mit dem Obcrteil nach innen eingezogen (Abb.
.
2 1 , 6 ; 22, 12) .
Andere Formen : Aus einem Herd der Ablagerung ci stammen zwei grobe Gefaile (Abb. 2 1 , I , 2 Taf. XI, 2), =

beide kurzhalsig, mit vorspringender Schulter, kegclstumpffărmigem Unterteil, în eiriem Fa.li mit senkrechten, unter
der Schulter befindliChen Henkeln und în dem anderen Fall mit einem Henkel aus ilickem Band, welcher den Hals
mit der Gefă.Llschulter verbindet. Aus der Ablagerung e2 stammt ein Gefă.13 mit kurzem Hals, gewolbtcm Korper und
zwei waagerechten Henkeln, sowohl auf dem Hals, als auch dem Unterteil des Kărpers (Abb. 21,5 = Taf. XXII, 6) .
Dieser Typus kommt auch în Ablagerung c1 in mehreren Exemplaren von verschiedenen AusmaOen vor, <loch sind
derer Henkel entweder auf der Hăchstrundung des Kărpers (Abb. 30,9 = Taf. X, I) oder an dessen Oberteil
befestigt (Abb. 20,24 = Taf. XXI, 1).
Wir erwă.hnen noch : grobe Gefălle, von grollen Ausma.13en (Taf. XVII, 2 , 4 , 5 ) ; solche.mit hohem Ful3, manchmal
mit Durchlăcherungen (Abb. 20, 2 1 = Taf. XI, 5) ; kleine niedrige Gefă.lle mit schragdn Ră.ndern, Henkeln oder
Buckeln (Abb. 23, 5, 9) ; Tăpfe mit ausladendem Mund und aufgesetzten Henkeln (Abb. 22, 19 = Taf. XV, 7) ;
Gefă.13e mit kurzem, kegelstumpffărmigem I-lals, vorspringender Schulter (Abb. 2 1 ,4 = Taf. XV, 1 ; 23, 7 = Taf.
XVII, 1). Sehr interessant finden wir ein Halsbruchstiick, welches au:( eine aus der Ablagerung c1 stammende Amphora
mit kugelfărmigem Kărper und trompetenfărmigem Mund hinweist (Abb. 20, 8) . Einige Bruchstiicke weisen auf
zweihenklige Kriige (Abb. 29,4 Taf. X, 9 ; Taf. IX, 1 ) , andere auf zylindrische oder eckige Gefă.13e l1i11, mit zwei
=

oder vier Ecken (Abb. 24, 3 Taf. XI, 3 ; 24, 4


= Taf. XV, 3) . Die Henkel sind vielerlei ; einfache Durchliicherungen
=

(Taf. X, 1 1 ; XI, 4), durchlăcherte Buckel (Taf. IX, 3) , Henkel von ovalem Querschnitt, die noch neolithischen Charakter
haben (Abb. 20,24 Taf. XXI, 1 ; 2 1 ,5
= Taf. XXI I , 6 ; Taf. X, 1, 4 ; XV, 3, 1 1 ; XIX, 2 ; XX, 3, 1 4, 18 ;
=

XXI, 2) und auf verschiedene Kărperteile, waage- oder senkrecht aufgesetzte Henkel (Abb. 20, 6, 1 3 ; 2 1,4 ; 22, 1 2,

9 - c. 2706

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Abb. 20. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I I . Herculane Etappe : 1 - 4, 'Ablagerung


b ; 5 - 24, Ablagerung c1 ; 25, I I I . Herculane Etappe. 1 , 6, 8, 19, 22 I . Ma13stab ; 2 - 5, 7,
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9 - 18, 20 - 2 1 , 23, 28 = I I. Mal3stab ; 24 = I I I . Ma13stab.

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Abb. 2 1 . - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I I . Herculane Etappe : 1 -2, GefaBe aus einem
Feuerherd, N iveau c1 ; 3 - 5, 7, Ablagerung c2 ; 6, Grube aus der Ablagerung c2 bis în er Abla­
gerung a ; 8 - 9, Ablagerungen c. 3, 7 I Ma!3stab ; 1 - 2, 4 - 6, 8 - 9=I I MaBstab.
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Abb. 22. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I I . Herculane Etappe : Funde aus der Ablagerung
c2• 25, Polierstein. 1 - 1 1 , 13 -23, 25, 26 I . MaOstab ; 12, 24 I I . MaOstab.
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39 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 69

19, 2 1 ; 24,3 ; Taf. V I I I , 1 , 3 ; IX, Sa, 8, 9 ; XI, ·3 ; XV, 1, 7, 8 ; XVI, 5 ; XVI I , 5 ; X I X, 4 ; XXI, 5, 9. Abb.
20,6 = Taf. X, 5), oder breite Henkel (Abb. 22, 1 ; Taf. X, 1 2, 1 3 ; XIV ; XVI I , 3, 4, 6, 7; XIX, 3) . Wir treffen
diesen Henkeltyp bei allen GefăOgattungen an. In einem Fall weist ein Henkel einen Fortsatz vom Buckeltyp auf
dem Oberteil auf (Taf. V I I I , 1).
Sehr kennzeichncnd und verschieden ist die Verzierung. Von dicscm Standpunkt aus zeigt die Herculane 11-
Etappe (Niveaus c 1 - c 2a _ •) die griiOte Mannigfaltigkeit im Verhăltnis zu den anderen Etappen.
Erstens wollcn wir einige bcmalte Bruchstiicke aufzăhlen : a. Berna.lung vor dem Brand. Auf dcm Bruchstiick
einer hochrandigcn, orangcfarbigen Schiissel, nach cincr vorangehendcn starkcn Polierung, wurdcn Dreiecke mit nach
oben gcrichtetcn Spitzen sowohl innen, als auch auOen bemalt (Abb. 18, 1 1 = Taf. X, 2) . Dcn erhalh:nen Resten nach
diirfte es sich um cine WeiObemalung handeln. Die Malfarbe muO eincn hohen Săuregrad enthaltcn haben, da dcr
Dberzug an den mit dem Pinscl berllhrtcn Stellen einfach „verbr�nnt" war. An der Grenze zwischen den Ablagerungen
c2 - e1a (demnach einc verhăltnismăOig ungenaue Stratigraphierung) wurde cin anderes Schiisselbri.Jchstilck aufgelesen,

auf dessen Rand drei Dreiccke mit n:ach oben geri�hteten Spitzen mit cincr mutmaOlich weiOen Losung bemalt
waren (Abb. 23,2 = Taf. XVI, 1 1) . Die Bemalung ist abgefallen und die bemalten Zonen weisen jetzt eine braune
Schattierung auf. Auch diese Bemalung hatte einen „săuerlichen" Charakter, da dcr Dbcrzug, in den bemalten Z onen,
„verbrannt" war, wăhrend er in den unbcmalten Zonen, wo er von schwarzer Farbe ist, unversehrt erhalten blieb.
ln beiden Făllen verleiht es, von einer gewissen Entfernung betrachtet, den Eindruck von Graphit. b. Bemalung
nach dem Brand. Ein Keramikbruchstiick (Ablagerung c2) aus feinem Ton, mit Dberzug auf beiden Seiten, wurde
sowohl innen, aJs auch auOcn mit Rot bemalt. Die Muster konnen nicht wiedcrhergestellt werden. Zwei andere Bruch­
stiicke wurden ebenfalls mit Rot bemalt, doch sind dic bemalten Zonen im voraus nicht poliert worden (Abb. 20, 19).
Ein Bruchstiick aus der Ablagcrung c za• von schwarzer Farbe, aus grobem Ton, wurde mit WeiO auf der rauhen
GefăOoberflăche bemalt (geometrische Muster) , wăhrend die u nbemalten Răume poliert wurden (Abb. 22,5 = Taf.
XVI, 12). Ein rotfarbiges Band grenzt die Schulter eines GefăOes (Abb. 23,4 = Taf. IX, 4) sowohl beim Ober-, als
auch beim Unterteil ab.

Bei den groben GefăJ3cn sind auf dem Rand oder Oberteil nachlăssige Eindriicke (Ritze von dreieckiger u.a.
Form, mit der Fingerspitze oder mittels eines unregelmăJ3igen Stăbchens ausgefllhrt) hăufig anzutreffen (Abb. 20, 18,
24 ; 2 1 , 3 - 6 ; 22, 4, 6 - 8, 12, 18 ; Taf. X, I; XV, I, 9, 1 1 ; XVI, 4, 9, 1 0 b ; XVII, 2, 5 ; . XX, 15, 1 6 ; XXI, 1 ;
X X I I , 3, 5 - 7) . Schulterkannelierung odcr Kiirperkannelierung - durch polierte Rillen u.a. Formen - wird ebenfalls
bei einigen GefăOen angetroffcn,. aber selten (Abb. 20, 17 ; 23, 4 ; Taf. I X , 4, 6 ; X, 3a-c) . Manche GefăJ3e sind barbo­
tiniert (Abb. 22, 4 ; 30, 9 ; Taf. X, I ; XVII, 4). andere sind mit organischen Buckeln verziert (Taf. IX, 1 0 ; X,
8 ; XVI I , 8) . l n einigen Făllen weisen die GefăOe groJ3e Aufbauschungen auf dem Korper auf, durch das Driicken
der Innenwand nach auOen (Abb. 22, 2) . Reliefstreifen, Leistenabschnitte oder Reliefleisten (Abb. 22, 20 ; Taf.
XV, 2 ; XXI, 4), manchmal gcritzt oder getiipft kommen selten zum Vorschein.

Die reichsten Verzierungsmuster wurden jedoch in der Technik der Einschnitte, Striche oder der Furchenstiche
(Taf. IX, 2, 5, 7, 1 1, 1 3 ; X, 7; X I I , 1 - 3 ; X I I I - X I V ; XV, 1, 5, 6 ; XVI, 2, 3, 6 - 8, IO, 13, 1 5 ; XVIlI, 4, 5,
9 ; X I X, 9, 1 2 ; XX, 4, 9, 1 0 ; XXI, 1 0 - 1 3 ; XXIII, t, 4a, 6a, 12, 1 4, 15, 2 l d) erzielt. Diese sind auf Milchtopfen,
Schiisseln oder Năpfen vom Typ 1,_ 1, 2, _ 1 und auf GefăOen mit kcgelstumpfformigem Hals und vorspringender Schulter
zu finden. Da die Formen unvollstăndig sind, miissen die Verzierungsmuster leider ebenfalls wiederhergestellt werden,
was eine gcwisse Unsicherheit zur Folge hat. Im Falie eines Milchtopfes (Taf. XIV) war der Hals erstens durch tiefe,
waagerechte Linien gestrichen. Auf diesem „Grund" wurden mittels einer abgestumpften Spitze, welche sukzessive
Stiche zuriicklieO, Winkelmuster ausgefiihrt. Unter den Henkeln wurde der Raum, obwohl gestrichen, freigelassen,
so daJ3 sich derart zwei Register bildeten. Auf dem Korper desselben GefăOes wurden, ebenfalls durch parallele Ein­
schnitte, vi.er mit Tangenten aus breiten Băndern verbundene Spiralen erzielt. Die Spiralen sind mit einer in der
Furchenstich-Technik ausgefiihrten Linie umrandet. z"";schen den Spiralen wurde der Raum mit Rhomben aus
kreisf6rmigen Eindriicken ausgefiillt. Wir sind iiberzeugt, daJ3 die gesamte verzierte Oberflăche mit einem weiO­
farbigen Stoff bedeckt war, obwohl sich dieser nicht erhalten hat. In diesem Falle waren die Einschnitte dazu da,
um die Paste aufzuhalten. Nach unserer Ansicht ist diese Verzierungsart von der Einschnittidee ziemlich entfemt und
diirfte sich eher der Bemalung nach dem Brande annăhem.

Auf einem anderen Milchtopfhals (Abb. 22, 1) wurden zwei Register ausgefllhrt und der Raum unter den Hen­
keln ganz frei gelassen. Die zwei Register, von Furchenstich-Linien abgegrenzt, wurden durch Einschnitte im Netz­
muster erzielt und auf diesem Grund wurden durch getllpfte Eindrllcke Dreiecke mit nach oben gerichteter Spitze
ausgefllhrt. Die Verzierung des Korpers eines anderen Milchtopfes (Abb. 29, 13 = Taf. XII, 1 ) besteht aus durch
Tangenten verbundenen Spiralen, welche durch parallele, von einer Linie in Furchenstich-Technik umrandete
Einschnitte erzielt wurde. Auch in diesem Fall diirftc die ganze Oberflăche mit WeiJ3 bedeckt gewesen sein.

Zwei andere, von zwei Milchtopfen stammende Bruchstiirke (Abb. 2 1 , 7 = Taf. XII, 2 ; Taf. X I I I , 5 = Abb.
30, 6) (das eine a.us der Ablagerung c2a, das zweite unstratifiziert : Abb. 30,6 = Taf. XII I , 5, jedoch, den Ton

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70 PETRE I. ROMAN 40

berilcksichtigend, ebenfalls der Herculane I I-Etappe angehiirend) haben einen in vier Register eingeteilten Korper,
welche entweder durch Linien in Furchem;tich-Technik, oder durch dichte Eindriicke voneinander getrennt sind. Das
Innere wurde gestrichen und das bildete den Grund auf welchem in einigen Registem in Yurchenstich măanderfiirmige
und in anderen Registem punktierte, rhombische Ziermuster a usgefilhrt worden sind. Die verzierten Oberflăchen
waren mit WeiO bedeckt. I n einem anderen Fall, sind auf einem, wahrscheinlich ebenfalls von einem Mi!chtopf
stammenden Bruchstilck (Abb. 22, 2) die groOen, durch das Drilcken der I nnenwand nach auOen erzielten Buckel
gcstrichen und auch mit WeiO bedeckt worden.
Die durch dieselben technischen Mittel erzielten Verzierungsmuste_r wcrden hăufig auch auf ober'wăhnten
Schilssel- "und Năpfentypcn angetroffen (Abb. 20 , 13 = Taf. IX, 5 ; 22, 22 = Taf. XVI, 2 ; 29, 1 5 = Taf. I X, 2 ;
23, I O = Taf. XV, 4 ; Taf. IX, 1 1 ; XI I I , I , 3) . Dcren Lippe bleibt frei. Durch eine eingeschnittene oder in Furchen­
stich-Tcchnik ausgefilhrte Linie wird der Korpcr vom Oberteil abgcgrenzt. Auf dem GefăOkiirper werden vier von­
cinander durch eingeschnittenc Linien, Punkte oder Furchenstţche abgegrenzte Rcgister gcschaffen. Diese wechseln
mit den freien Răumen ab. Die abgegrenztcn Zonen sind gewohnlich gestrichen und nachher werden auf diesem Grund
Verzierungsmuster ausgefilhrt : măander-, dreieck-, rautenformige u.a. Spiralen werden nicht angetroffen. Die Ober­
flăche wird mit WeiO bedcckt. Der gestrichene Grund bewahrt eine dilnne Schicht auf, wăhrend die mit eincr dicken
Paste ausgefilllten Verzierungsmuster abstechen. In seltenercn Făllen fehlt der gestrichene Grund und die Verzierungs­
muster wcrden direkt auf dem Kiirper des GefăOes ausgefilhrt (Abb. 22, 22 = Taf. XVI, 2) .
Auf den Bruchstilcken cines kleinen GefăOes, wovon zwei Scherben in der Ablagerung c 2 und einer in
Ablagerung e1 a geborgen waren, finden wir ein merkwilrdiges, aus Altemanzen von schrăgen Linienrcihen bestehendes
Muster (Abb. 22, 26 = Taf. XVI, 3) , welchcs durch mit WeiO inkrustierte Einschnitte erzielt wurde. Die gleichmăBig
in den Ablagerungcn c - e1a verstreuten Bruchstticke cines andercn GefăOes von kleinen AusmaOcn sind mit Reihen
von krcisformigcn Eindriicken verzicrt, wclche mittels eines Vogclknochens ausgefilhrt und nachtrăglich mit WeiO
gefiillt wurden (Abb. 30, 12 = Taf. XVI I I , · 2a ; XVI I I , 2b-g) .

Um die letzte Etappe der ăneolithischen Besiedlung von Băile Herculane-Peştera


Hoţilor zu kennzeichnen, nehmen wir die Ablagerungen e1e - e2 als Grundlage. Wir haben
schon oben unterstrichen, da13 die Ablagerung e1b im grol3en eine ungebrannte Lehmplattform
darstell t und da13 die der Ablagerung e1a siche1 zugeschriebenen Materiale zahlenmăl3ig
beschrankt sind (Abb. 30, 12, 1 4 - 1 5 ; XVIII, 3 ; XIX, 1 -8, I O ; XXIII, 5, 20) . Auch
sind deren viele, die sich an denj enigen aus der II. Etappe verkniipfen. Jedoch ist die
Tatsache, dal3 in der Ablagerung e1a keine Formen der Typen 1 -2a -d angetroffen wurden
eine Charakterist1k der II I . Etappe und das wollen wir wiederholt betonen. Vom Standpunkt
der technischen Beschaffenheit treffen wir dieselben Gattungen wie in der I I . Etappe an
(einschliel31ich mehrere Bruchstiicke mit Muschelschalen im Ton, der aber dichter und au13en
iiberzogen ist, zum Unterschied von denj enigen aus den Niveaus der I I . Etappe, die Porosi­
tăten aufwiesen) . Eventuell konn t en wir von einer gr613eren Festigkeit des Tons sprechen,
welche durch ein besseres Brennen ermittelt wurde ; die Farbe bleibt unverăndert ; wir
unterstreichen j edoch das kastanienbraune, ziegelrote oder orangefarbige Aussehen der aus
der Ablagerung e2 stammenden Bruchstiicke, welche Schattierungen gegebenenfalls 6fters
auf eine sekundăre Brennung zuriickzufiihren sind. .
Eine erste Charakteristik der aus den Ablagerungen der III. ăneolithischen Etappe von
Herculane (e1 e - e2 und moglicherweise auch e1a ) stammenden Fundbestănde ist das Fehlen
der Schiisseln und Năpfe der Typen la-d • 2a - d ·
Hingegen sind die Schiisseln und Năpfe mit hohem, ausladendem Rand und eingezogener Schulter vorhanden
(Abb. 26, 4, 6 ; 27, 15, 1 6 ; 1 8, 20 = Taf. XXV, la-b). Aus einer Herdstelle der Ablagerung e1e stammen auch drei
unvollstăndige GefăOe (Abb. 25 = XXVI, 2 ; XXVI, 1 .4). Nach der Art., in welcher sie lagen, scheinen sie keine
praktische, sondern eine eventuell mit eincm Herdkult verbundene Rolle gespielt zu haben (obwohl der zwischen
den Klebstellen freigebliebene Raum auch zur Speicherung der Warme hătte dienen kiinnen). Die Bruchstilcke ergeben
die Hfilfte eines GefăOes mit kurzem, zylindrischem Hals, hohem, kegelstumpffiirmigem Kiirper und gewolbter Sehullter
welche knopffiirmige Knubben aufweist (Taf. XXVI, I) ; die Hălfte eines kegelstumpffiirmigen GefăOcs mit leicht
gerundeter Wandung und organischen senkrechten Henkeln (Taf. XXVI, 4) ; die Hfilfte eines Milchtopfes odcr eines
GefăOes mit stark gewolbtem Kiirper, mit zwei mit zylindrischen Kniipfen versehenen Buckeln (Abb. 25 = Taf. XXVI,

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41 ENDANEOLITHIKUM IM DONAU-KAliPATEN-RAUM 71

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Abb. 23. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I I . Herculane Etappe : 4,8 aus den Abla­
gerungen c ; mutmal3lich I I . Herculane Etappe : 1 - 3, 5 - 7, 9 aus den Ablagerungen c2 - e14 ;
10, aus den Ablagerungen c2 und e2. 1 -9 I . Maf3stab ; 1 0 = I I . Mallstab.
=

2 ) . Kein Halsbruchstiick wurde vorgefunden. Ein kleines Bruchstiick stammt von einer Schiissel mit hohem, geradem
Rand und ein a.nderes, von einem Gefăf3, dessen Form sich nicht wiederherstellen lăf3t. Die Hălfte eines Milchtopfes
oder eines Gefăf3es mit gewiilbtem Kiirper, von schwarzer Farbe und mit Dberzug, weist a.uch eine sehr interessante
Verzierung auf (Abb. 25) . Zwei breite, weit entwickelte, durch Kannelierung a.usgefiihrte Spiralen bilden das Ha.upt­
muster. Der uniiberzogene Zwischenra.um, in dessen Mittelpunkt sich je ein orga.nischer Buckel befindet, wurde nach
·
dem Brennen mit Rot iibertiincht. Auf diesem Grund entfa.lten sich die mit einer weif3en pastosen Farbe bemalten

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72 PETRE I. ROMAN 42

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Abb. 24. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I I . Herculane Etappe : 4, 6, 7 Ablagerung c2 ; mutmal31ich I I .
Herculane Etappe : 5 , Ablagerungen c2 - e1a ; 3 , Ablagerung eia ; 1 -2, Grube aus der Ablagerung e10 bis in
Ablagerung eia. 1 - 3,5 I I . Ma13stab ; 4, 6, 7
= I. Ma13stab. =

Verzierungsmuster. Diese bestehen aus schmalen,_ mit dem Pilise! gezogenen Linien, die einerseits die Spiralen abgrenzen
und andererseits Dreieckmuster bilden. Auf diesen Linien werden mit dem Pinsel kleine zackenf6rmige Abschnitte
aufgezeichnet. Das Verzierungsmotiv verleilit das Aussehen einer duri::h Inkrustation und Ausschnitt ausgefuhrten Verzie­
rungsart aus einem spăterem Zeitabschnitt (z.B. Vucedol) . Der Hals wird vom Korper durch eine abwecbselnde weif3-
rot bemalte Linie getrennţ. Wenn die stratigraphische Lage dieser Gegenstănde auch ganz JJDbestreitbar ist, so bereitet

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43 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 73

doch deren Zuschreibung irgendeiner der ăneolithischen Etappen von Herculane groLle Schwierigkeiten. Theoretisch
und praktisch gibt es zwei Moglichkeiten :
a) D ie Verwendung von Keramikbruchstlicken ader von zerschhigenen Gefăssen, · die aus den Abfăllen
der mit dem Herdbau zeitgleichen Bewohnung stammem ;
b) Die Verwendung von Bruchstlicken d in e iner ălteren Ablagerung angehorte und irgendwo, in den unbewohn­
baren Stellen der Hohle weggeworfen wurden, wo manche lăngere Zeit frei herumlagen. Beweisgrilnde filr ader
gegen jede der zwei Moglichkeiten gibt es in Fulie, vermăgen jedoch nicht die Waage auf die eine ader
die . andere Seite zu neigen. Endgilltig gelost wird die Frage nur durch den Fund der anderen Hălften
.
der in Frage kommenden GefăLle. Ein vollstăndiges GefăLJ, desselben Typs wie das bemalte oberwăhnte - ein Milch­
topf (Abb. 24, 5) - gehărt der Ablagerung c2 ader eia an. Auf dessen Kărper gibt es vier kreisfărmige, leicht relie­
fierte und polierte Oberflăchen. Der Kărperunterteil sowie der Hals sind ebenfâlls poliert. Der freigebliebene Zwischen­
raum ist rauh und bestimmt, nach dem Brennen - bemalt worden. Ein enges Band - unter dem Rand -
wurde in derselben Art bchandelt. Keine Bemalungsreste sind erhalten geblieben. Wir vermuten, daB es sich um einen
weiLlen Grund handelt, da das Rot Spuren hinterlassen hătte.

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Abb. 26.
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- Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I I I . Herculane Etappe : Ablagerung e2.

Andere Formen lassen sich nur aus Bruchstilcken wiederherstellen u.zw. . GefăBe mit AusguLlrinne ; kleine halb­
kugelfărmige GefăCle (Abb. 26, 2 ; 27, 1 0), sokhe mit aus!a,iendem Rand (Abb. 26, 1 Taf. XXV, 1 1) ; Gefăf3e mit =

1 0 - c. 2706

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74 PETRE I. ROMAN 44

abgerundetem Rand {Abb. 26, 7) und gewolbtem Kărper ; Gefă l3e mit langem, kegelstumpffărmigem Hals und gewolbtem
Kărper (Abb. 26, 1 1 ) ; Tăpfe mit ausladendem l\'Iund {Abb, 26 1 0 = Taf. XXVII , 9) : Getă Be mi t ausladendem Mund
und stark gewolbtem Korper {Abb. 26, . 5) ; kurzhalsige Vorratsgefălle mit refierierter Schulter und kegelstumpf­
fărmigem Korper {Abb. 26, 1 2 ; Taf. ·xxvn , 6 ; kegelstampfforÎnige Gefălle mit zwei iiberrandstăndigen Henkeln {Abb.
27,3 = XXV, 5) ; niedrige Gefălle, gew6lbte1 Kouper kurzer Hals, senkrechte Henkel {Abb. 27,6 Taf. XXV, 7) ; =

SackgefăBe von groBen AusmaBen {Abb. 24, 1 - 2 ; 27, I Taf. XXV, 7). Einige Bruchstiicke scheinen auf Schnabel-
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Abb. 27. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I I I . Herculane Etappe :


Ablagerung e2 . 14, WeiBbemalungsspuren. 1 - 12, 14 - 17 I MaBstab ; = .

13 = I I . MaBstab.

gefăBe hinzudeuten, demjenigen von Pecica-· Sanţul Mare ăhnlich {Abb. 20 25 Taf. XXVII, 3a-b) . Die Formen
=

der bruchstiickweise geborgenen Tassen {Abb. ::lS, 1 1 - 1 5 ; XXV, 1 0 ; XXXII, 1 - 2) werfen eiue interessante Frage
auf. Wir sind nicht in der Lage, genau anzugeben, ob diese cinen oder zwei Henkel hatten. Wir haben sorgfăltig alle
Bruchstilcke aufgelesen, was uns folgende Feststellungen ermăglicht :

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45 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 75

a) Die Tassen sind sowohl aus feinem, als auch aus grobem Ton hergestellt ; b)
sicher stratiphiziert sind deren drei - alle buchstiickhaft - und gehoren der Ablagerung
e1c - e2 an (Abb. 28, 1 1 , 1 4) ; c) sie haben leicht iiberrandstăndige Bandhenkel (Abb. 28,
1 1 - 1 4) oder Henkel von ovalem Querschnitt (Abb. 28, 1 5) ; d. nichts deutet darauf hin,
daB sie zwei Henkel gehabt hătten. Das Nichtvorhandensein von Bruchstiicken aus demselben
GefăB, welche auf noch einen, dem bereits vorhancienen gegenstăndigen Henkel hinweisen

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Abb. 28. -'- Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 1 , 1 4 , Ablagerung e2 ( I I I . Herculane


Etappe) . 1 - 10, 1 2 - 1 3 , 1 5, unstratiphiziertes Material. 5, Weil3bemalungspuren. 1 - 4,
'
9 - 1 5 = I . Ma.13stab ; 5 - 8 = II . Ma13stab.

wiirden1 diirfte fiir einhenklige Tassen sprechen. Die Tatsache, daB in ăhnlichen Verbănden
(Cheile Turzii, Pecica- Şanţul Mare) , einhenklige Tassen nicht belegt wurden, sondem nur
zweihenklige, legt fiir das Vorhandensein der zweihenkligen Tassen Zeugnis ab. Ganz gleich
wie die Frage kiinftighin gel6st werden wird, bestehen beide Tassen-Typen in diesem chro-

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76 PETRE I. ROMAN 46

nologischen Horizont, sowohl m den mitteleut opăischen Gruppen,M als auch in denjenigen
siidlich und ostlich der Karpaten (spăt-Cucuteni B, spăt-Cernavodă I usw.) .06 Die Henkel
der I II. Etappe sind verschiedenartig : bandfOrmig, organisch, aufgesetzt und Ofters uberrand­
stăndig.

Die Vcrzierung der Keramik aus dcn Nivcaus dcr I I I . aneolithischcn Etappc von Băile Herculane ist armlichcr
als diejenige aus elen Ablagcrungcn cler I I . Etappe. Die bemalte Keramik habcn wir bereits obcn besprochen (siehe
auch Abb. 27, 14) . In crster Reihc treffen wir Kerbcn o<lcr Eindriickc auf dem Gcfăf3rand oder -schulter (Abb. 26,
8, 12, 1 3 ; 27, 1, 7, 9, 1 3 ; XXV, 8, 13, 15 ; XXVI I , 3) , organische Buckel (Taf. XX\' II, 6) oder durch <las Driicken
der Wan<l von lnnen nach Auf3en erzielte (Abb. 26, 5) ; poliertc Rillengruppen die in Alveolen enden (Abb. 18, 20 =

Taf. XXV, l a-b) ; Kanncliircn (nicht sehr oft) auf dem Gefăf3kiirper (Taf. XXV, 6 ; X XVIII, Id, 2a, 2d, 4 - 5). Sel­
tener und irgendwie entartet sind auch die auf eincm gestrichenen Grund ausgefiihrten Verzicrun�smuster (Taf.
XVII I . 1 , 7 - 8 ; XIX, l i ; XXIV, 2c, 7) . Die Bliitezeit dieser lctztercn Verzierungsweise liegt gewif3 in der I I .
aneolithischen Etappe. · Und diescs um s o mchr, als die Zuschreibung einiger derart verzierten Keramikbruchstiicke
der I I I . Etappe manchmal nicht ganz sicher ist.

Ein ziemlich zahlreicher Fundbestand, der keine abweichende Form- und Verzierungs­
elemente im Verhăltnis zu denjenigen aus den I.-III . Etappen ausweist, ist leider nichtstrati­
fiziert. Es kann manchmal leicht, ein anderes Mal schwieriger der einen oder der anderen
ăneolithischen Etappe von Herculane zugewiesen werden. Wir haben j edoch nur j enen
Fundstiicken, welche B estandteile der genau stratifizierten GefăBe bildeten, eine sichere
Eingliederung zugeschrieben. Das restliche Fundmaterial wird mit der Erwăhnung veranscbau­
licht : ăneolithisches unstL atifizie1 tes Material. Und dieses stammt beinahe ausschlieBlich aus
dem Raum A .
Im Laufe der 1960 - 1961 durchgefiihrten Forschungen wurden auch menschliche
O berreste entdeckt (siehe Beilage Nr. 1 ) . Dem Bericht von C . S . Nicolăescu-Plopşor und
Alexandru Păunescu entnehmen wir : in einer kleinen, durch groBe, von O, 12 bis 0,40 m lange
Steine gebildeten Nische aus dem Raume A war ein Frauenschădel ohne Unterkieier geborgen
und darunter befand sich ein ebenfalls weiblicher Sakralknochen. Der Schădel lag mit dem
Gesicht gegen Siiden und 0, 1 4 m unter ihm wurde clas Bruchstiick eines Rinder-Obe1beines
und ein kleines schalenfOrmiges GefăB gefunden (Taf. XXIV, I ) .
Stratigraphisch wurde die Stătte ausgehend von der unteren Grenze des I . Niveaus
(196 1 der Bodrogkeresztur-Kultur zugeschrieben) errichtet. Das GefăB wird ebenfalls dem I .
Niveau zugeschrieben. Nach unserer Numerierung entspricht das I . Niveau dem Niveau b.
Was clas GefăB anbetrifft, wurclen solche auch in den Ablagerungen der II. ăneolithischen
Etappe von Herculane angetroffen, so daB es kein kennzeichnendes Datierungselement darstellt.

1 1 . Peştera Veterani (Kreis Caraş-Severin) . Die Hohle ist bei Cazanele Mari, westlich
vom Dorfe Dubova gelegen und hier wurden archăologische Funde aus mehreren Epochen
angetroffen. Unter diesen erwăhnen wir auch ein Ktramikbruchstiick vom Typ Herculane II,
dessen Verzierung aus einer durch Einschnitte und weiBe Inkrustation ausgeffthrten Spirale
bestand.

5' Siehe z.B. B. Novotny, Slovensko v mladsej dobe 55 riir Cucuteni B, siche Nestor-Zaharia, Transition,
Kamenneg, Bratislava, 1958, Taf. LVI I I - LX. Abb. 2, 5, 6 ; fiir Cernavodă T. siehe Morintz · Roman,
A spekte, Abb. 16, 4, 8 - 10 u. 18, 4 - 5, 7 - 8.

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Abb. 29. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I . Herculane Etappe : 9, 1 4 , Ablagerung b ;


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I I . Herculane Etappe : 4, 13, 15, Ablagerung c1 ; 1 -3, 6, 17, Ablagerung c2 ; I I I . Herculane
Etappe : 10, Ablagerung e10 • 5, 7 - 8, 1 1 - 1 2, 1 6, 1 8 - 19 passim.

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Abb. 30. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor, 9, 1 1 , Ablagerung c1 ; 12, 14, 1 5, Ablagerung e1a ;
1 -8, 10, 13, passim.

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Abb. 3 1 . - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 3, Ablagerung cw ; das restliche Material - unstratifiziert.

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Abb. 32. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Unstratifiziertes Material ; 23, aus der
Ablagerung c1.

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ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 8i

DIE RELATIVE CHRONOLOGIE DER END ĂNEOLITHI SCHEN FUNDBEST ĂNDE


VON HERCULANE

Die ăneolithische Schicht von Herculane iiberlagert stratigraphisch eine fundleere Abla­
gerung und wird von Wohnniveaus aus einer friihen Etappe der Coţofeni-Kultur iiberlagert.
Die Entwicklung der ăneolithischen Kulturen aus dem siidlichen und siidostlichen Teil
des Banates nach der, sowohl in der Gegend von Porţile de Fier, als auch in den iibrigen
Gebieten des Banates belegten Vinea-Turdaş-Kultur, ist uns nicht bekannt. Der Siidosten
des Banates scheint, wenn wir den lnhalt des Niveau b von Herculane beriicksichtigen, mit
den Sălcuţa-Wohnschichten aus Oltenien verbunden gewesen zu sein, wăhrend der Norden
und Nordwesten in dem Verbreitungsgebiet der Tiszapolgar-Kultur einbegriffen war. . Die
Grenze zwischen den zwei Kulturen - Sălcuţa-Tiszapolgar - ist eine noch nicht gelOste
Frage. Eine Zeitlang diirfte diese Grenze, zufolge der Reliefbeschaffenheit, von groBerer Bestăn­
digkeit gewesen sein, um spăter, zufolge der Stămmebewegungen, immer undeutlicher zu
werden. Wie schon im vorhinein prăzisiert, bildet das Niveau b, dem auch die Plattform a
angehort, eine besondere Etappe, die wir als die I . ăneolithische von Herculane benannten.
In diesem Niveau ist kein einziges nur die darauffolgenden Etappen kennzeichnendes Element
erschienen, wie z.B. die reiche Verzierung der GefăBe in der Furchenstich-Technik oder die
aufgesetzten Henkel . Eine genetische Verbindung mit den Funden der nachfolgenden Abla­
gerungen von Herculane ist offensichtlich, aber so offensichtlich ist auch die Tatsache, daB
zwischen den Niveaus b und c1 (das erste Niveau der Herculane II Etappe) ein wesentlicher
Zeitabstand besteht, in welchem Zeitraum die Hohle nicht bewohnt gewesen ist. ln diesem
'
Zeitabschnitt fand in anderen Siedlungen der Bildungsvorgang einer neuen kulturellen Synthese
statt, dessen Ergebnis auch die materielle Kultur der Etappen Herculane II und III ist.
Die technische Beschaffenheit der Keramik vom Herculane I Typ ist von den Umstănden
der betreffenden Zone bedingt worden. Was die schwarze, stark polierte Keramik anbetrifft,
so weist diese Sălcuţa-Merkmale auf. Von Sălcuţa-Art sind sowohl die Formen, als auch
die Verzierungsmuster oder die Herstellungstechnik. Die Merkmale der Keramik vom Herculane
I-Typ bescheinigen offensichtlich, daB es sich um eine Periode handelt, � elche der Sălcuţa
IV vorangeht, j edoch nach den klassischen Etappen dieser Kultur liegt. Es fehlen z.B. eine
Menge Elemente, die nur Iiir die von D. Berciu I, II-a und eventuell II-b genannten Etappen
kennzeichnend sind, wie die Graphitbemalung, oder die Schiisseln mit verdicktem Rand,
welche Schiisseln so zahlreich in der klassischen Sălcuţa erscheinen. Kennzeichnende ElemP.nte
der Keramik vom Herculane I-Typ finden wir in den Etappen IIc und III von Sălcuţa.56
Zwecks Synchronisierung wiirden wir (eigentlich eher intuitiv) fiir Sălcuţa III neigen. Die
Keramik des Herculane I-Typs weist auch Einfliisse vom TheiB-Charakter auf : graue Keramik,
einige GefăBformen oder Verzierungsmuster (Abb. 19,5 Taf. VI, 7, 12, 14, 28) . Voran­
=

gehend haben wir die Tatsache betont, daB es in Herculane keine selbstăndige Bewohnung von
Vinea,- TheiB,- Bodrogkeresztur-Typen gegeben hat. Fiir eine Synchronisierung mit den
Etappen der Kulturen aus dem TheiBgebiet hat die Keramik vom Herculane I-Typ Analogien
mit einigen Fundbestănden aus Deva-Ceangăi, eine Besiedlung aus der D bergangsperiode
von der Tiszapolgar- zur Bodrogkeresztur-Kultur.57

56 Berciu, Contribuţii, S. 289- 309. Zum Unterschied 57 O. Floca, Staţiunea de la sfîrşitul treptei de jos a
von der durch zahlreiche Wohnungen gut abgegrenzten barbariei din marginea Devei (O civilizaţie neatestată p e
Etappe ne von Sălcuţa, ist die I I I . Etappe an sicher teritoriul Transilvaniei) , in SCIV, I , 1950, 2, S. 220- 224
stratifiziertem Material viel ărmer. (weiterhin Floca, Staţiunea) .

1 1 - c . 2700

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82 PETRE I. ROMAN 52

Die Etappe Herculane I I (Niveaus c1 - c2) enthălt zahlreiche neue und verschiedene
Elemente i m Vergleich zur I. Etappe. Nur durch einen betrăchtlichen, zwischen den beiden
Etappen verflossenen Zeitabstand konnen wir uns das plotzliche Auftauchen der zahlreichen
neuen Elemente erklăren.
I m Vergleich zu den Funden aus den oltenischen Siedlungen vom Typ Sălcuţa IV,
weisen diej enigen der Herculane 11-Etappe viele Ă hnlichkeiten, aber wiederum auch viele
Unterschiede auf. Selbstverstăndlich konnten wir im ersten Falie an ein einheimisches Spezi­
fikum denken, das auf die starke Sălcuţa- Grundlage, von welcher sich Sălcuţa IV entwickelt
und auf die engeren, von der Kultur der Etappe Herculane I I widerspiegelten Kontakte mit
der Bodrogkeresztur-Kultur zuriickzufiihren ist. Doch wollen wtr auch die Tatsache nicht
iibersehen, daB die Sălcuţa-Siedlung aus Ostrovul Corbului, von spătem Sălcuţa-Charakter,
sich unweit von Herculane (70 km auf normalen Zugangswegen) befindet und daB von der
ersten nicht weit entfernt, die Fundbestănde aus Izvorul Bîrzei gefunden wurden, welche sich
von den typischen Sălcuţa IV-Funden aus Sălcuţa selbst oder aus anderen Siedlungen desselben
Typs unterscheiden, hingegen denj enigen der ăneolithischen Etappe Herculane I I ăhnlich
sind. Den heutigen Kenntnissen gemăB, ist die Etappe Herculane I I spăter als die bis j etzt in
Oltenien gekannten Siedlungen vom Sălcuţa IV-Typ. Kiinftige Forschungen werden genauer
feststellen konnen, ob Sălcuţa IV ihre Entwicklung friiher als andere ăhnliche Phănomene
abschlieBt und durch eine andere Kultur ersetzt wurde, oder ob ihre Entwicklung auch in
einer Periode, die fortbesteht in uns unbekannten Fo1men, die der Etappe Herculane II zeit­
gleich war.
Die Etappe Herculane II spiegelt offensichtliche Verbindungen mit einer der Cernavodă­
Kulturen wider, sowohl durch das Vorhandensein der Keramik mit Muschelschalen, als
auch durch andere Inventargegenstănde. Die Arbeitstechnik der Keramik, aus einem mit
gestoBenen Muschelschalen angeriebf'nen Ton, ist grob, mit Porosităten, derjenigen aus
Cernavodă I, Renie II odtr Cernavodă III verbliiffend ăhnlich. 58 Die Formen, sowie die auf
einem GefăB aufgesetzten Henkel (Taf. VIII, 3) bezeugen jedoch eine einheimische Art. AuBer
der Tatsache, daB die Keramik offensichtliche Zusammenhănge mit derj enigen vom Cernavodă
Ty p aufweist, sowie die gegen die Donau zugerichtete Lage des Ortes Herculane (selbst die
M l scheln konnten nur aus dem Dona ugebiet gebracht werden) bieten sich leider keine anderen
b ezeichnenderen Synchronisierungselemente zwischen Herculane I I und den Kulturen vom
C ernavodă-Typ. Ein Gesamtvergleich zwischen den Kulturresten der Etappe Herculane I I
und denj enigen der Cernavodă- Kulturen lăBt sehen, daB sich diese weder auf die Cernavodă­
I-Kultur (welche in ihren friihen und mittleren Etappen mit den der Sălcuţa IV-Phase voran­
gehenden Sălcuţa-Etappen zeitgleich ist) , noch auf die Cernavodă III-Kultur beziehen.
Hingegen finden wir ziemlich viele Ă hnlichkeiten mit der Gruppe Olteniţa-Renie II (die
zwischenstufige, intermediăre Etappe zwischen den I. und III. Cernavodă-Kulturen) . Diese
betreffen die GefăBformen, die Verzierungsmuster, die iiberrandstăndigen Henkeltype n.69
Aus der Renie II-Siedlung stammt auch eines der wenigen Metallstiicke der Cernavodă­
Kulturen (eine Kupfernadel mit einem gebogenen Ende), dessen Analogien ebenfalls in Hercu­
lane, in den Etappen I - I I zu finden sind ; dessen Fundumstănde sind aber ziemlich ungewiB :
an der Grenze zwischen den Cernavodă I- und Renie II-Schichten. Das Vorhandensein einer
friihzeitigen Etappe der Cernavodă IIl-Kultur in der Gegend von Porţile de Fier (vereinzelte
Funde bei Dubova-Cuina Turcului und Gornea) verstărken die Vermutung, daB die Etappe
Herculane I I der Cernavodă III-Kultur vorangeht. O brigens diirfte die răumliche Năhe zwischen

5B :Ylorintz-Roman, A spek/e. 5 9 Ebenda, S. 77. 79 u. Abb. 24 -26.

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53 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KAltPATEN-RAUM 83

den Fundbestănden vom Herculane II- und Cernavodă I II-Typ sich in irgendeiner Weise auch
im Gebiet der Sachkultur widerspiegeln.
Die III. ăneolithische Etappe von Herculane ist eine Fortsetzung der II. Etappe, aus
welcher zahlreiche Elemente fortbestehen. Das plOtzliche Verschwinden mancher Gefăl3-
gattungen (der Schiisseln mit eingezogenem, verdicktem, hohem Rand, der Henkel vom Sălcuţa­
Typ) oder einiger Metallstiicke (das Fehlen der Nadeln mit gebogenem Ende aus den Niveaus
der III . Etappe erscheint uns nicht zufăllig) , die beredte Abnahme der in der II. Etappe
so kennzeichnend verzierten Keramik, scheinen uns zu beweisen, da13 es zwischen der I I . und
1 1 1 . Etappe von Herculane einen Hiatus gab - ein Zeitraum in welchem die Hohle nicht
bewohnt gewesen ist. Obwohl die Vergleichselemente noch spărlich sind, glauben wir <loch,
dal3 die sud.lichen Nachbarn der Trăger der Herculane I II-Etappe Stămme der sich bildenden
Cernavodă 1 11-Kultur gewesen sind.

12. Peştera Româneşti (Gemeinde Curtea, Kreis Timiş, Abb. 33, 3 - 12) .
1948 hat M . Moga60 Grabungen unternommen, die ein reiches Material ergaben, welches
in den Sammlungen des Museums in Timişoara aufbewahrt wird. Weitere Kontrollgrabungen
fiihrten FI. Mogoşanu und I . Stratan 61 in 1960 durch ; der Fundbestand wird i m Museum Lugoj
ambewahrt. Die Fundbestănde wurden der Criş-, Theil3- und Coţofeni-Kulturen 62 zugo­
schrieben. Das Studium dieser Fundbestănde veranlal3te uns zu einer Mitteilung,63 in welcher
wir angaben : a) Obwohl in der Româneşti-Hohle keine zufriedenstellenden stratigraphischen
Beobachtungen gemacht wurden, ist der Fundbestand zu kennzeichnend um Zweifel aufkommen
zu lassen ; b) eine Criş- Siedlung ist in keiner Weise nachgewiesen ; c) die Tiszapolgar- Kultur
ist gut beurkundet ; dif Gefăl3formen und die Verzierungsart deuten mittelbare Verbindungen
mit den Formen und Verzierungsmotiven der Gefă13e aus dem Friedhof von Decea Mureşului
an ; d) eine zahlenmă13ig geringe Keramikgruppe, von dem Tiszapolgar- Material verschieden,
von schwarzer, grauer, ziegelroter Farbe, mit Scherben und Steinchen im Ton, von porosem
und rauhem Ă u13eren, nebst emer anderen, aus femem Ton, mit O berzug, werden der Etappe
Herculane I I zugewiesen.
Obwohl bruchstlickig, deutet da.s Material auf folgendc Formen hin : GefăOe mit langem, zylindrischem Hals
(wahrschcinlich Milcht6pfe) (Abb. 33.4). Năpfe (Abb. 33, 1 2) . GefăOe mit einer nach AuOen gebogenen Lippe und
gewolbter Schulter (Abb. 33, 1 1) , solche von groOcn AusmaOen mit kurzem Hals und gcwolbtem Korper (Abb. 33,
3, 9) , kegelstumpfformige GefăOe (Abb. 33, 8, 10) , halbkugelformige GefăOe (Abb. 33, 7) ; aufgesetzte Henkel (Abb.
33, 3, 5, 8, 10) , solche mit ovalem Querschnitt ader bandformig sind ebenfalls vorhandcn. Verzierung : Reliefleisten­
abschnittc (Abb. 33, 8) ; măa nderf6rmige Muster auf gestrichcnem Grund (Abb. 33, 4) ; Linicn, welchc von ovalen
mit măanderformigen kombinierten, in der Furchenstich-Technik ausgeflihrten Eindriicken umrandet sind (Abb. 33,
6) . kreisformige, mit einem Knochen ausgefiihrte EindrUcke, eingeprăgte Kreise, nebst gestrichenen, von Linien
in Furchenstich-Technik abgegrenzten Zonen (Abb. 33, 7), Kerben und Eindriicke auf der Schulter ader dem Korper
der Năpfe (Abb. 33, 5, 8, 10) ;
e) die Coţofeni-Bewohnung ist einer spăten Entwicklungsetappe (Cîlnic) der sieben­
biirgischen Variante zugehorig. Sie spiegelt einige Einflfi.sse vom Kostolac-Typ wider. Von
diesem Standpunkt ist die Hohle Româneşti eine Grenzstation zwischen den siebenbiirgischen
und den banater Varianten der Coţofeni- Kultur.64

60 M. Moga, în « Studii *· 2, 1949, I, S. 95 -97 ; V. Borneanţ, Cultura Kostolac de la Cuina Turcului ,


Ders., in RevMuz, I, 1964, 3, S. 295. in SCIV, 17, 1966, 2, S. 345 -353) . In der unebenen Zone
"1 Siehc SCIV, 17, 1966, 2, S. 235. aus dem rumănischen Banat finden nur Eindringungen­
82 Ebenda. vom Kostolac-Typ in dem Milieu der Coţofeni-Kultur
•1 Petre Roman u. I. Stratan, Descoperiri arh�ologice statt. Diese Elemente, die eine einheimische Fă.rbung
privind eneoliticul din Banat, Mitteilung auf der Tagung der Coţofeni-Kultur aus dem Banat verleihen, sind
der Museen, Mai 1969. jedesmal in der Minderheit. Obrigens sind die Kostolac­
64 Wir haben keine Belege, um von einer unabhă.n­ Elemente sogar bei Cuina Turcului in der Coţofeni­
gigen Kultur vom Kostola'.:-Typ im Banat zu reden (siehe Schicht aufgetaucht. Eine gleichc Lage finden wir auch

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Abb. 33. - Mereşti ( 1 - 2) ; Româneşti (3 - 1 2) ; Deva Ciangăi ( 1 3 - 17) ; Nandru - Peştera


Curată ( 1 8 - 3 1 ) . 1 - 26, 29 - 3 1 I MaBstab ; 27 - 28
= . I I MaBstab. = .

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55 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 85

13. Pecica - Şanţul Mare (Kreis Arad, Abb. 34-37) . Im Museum Arad befindet sich
ein reiches und kennzeichnendes Material,65 <las Ergebnis der zwischen 1898- 1902 von Domotor
Laszlo und der 1 92366 von Marton Roska durchgefiihrten Grabungen. Im siidwestlichen Teii
des schon in der Bronzezeit besiedelten Hiigels hat Marton Roska die alteste Kulturschicht
freigelegt, die von einer sterilen Anschwemmungsschicht bedeckt war. Die Schicht wird dem
Endaneolithikum 67 zugeschrieben und darin waren viele Gerate aus Feuerstein, Obsidian,
Knochen und Kupfer (Nadeln, Ahlen, Angeln, ein Armreifen) 68 geborgen. Unter anderen
werden auch zwei bemalte Keramikbruchstiicke erwahnt.69 Drei GefaBe und mehrere Kupfer­
gegenstande wurden 1942 70 ver6ffentlicht, j edoch ist deren Zeichnung nicht genau.
Die Tatsache, daB die Bewohnung aus der unteren Schicht sich auf einem niedrigen
Gelande befindet im Gegensatz zu derj enigen aus der Bronzezeit, die auf einem hoherem
Gelande liegt, wie auch die Ablagerung von Anschwemmungen, welche die zwei Siedlungen
voneinander trennt, deutet auf ein trockenes Klima, dem eine regenreiche Periode folgte.
Das archăologische Inventar der untcren Srhicht von Pecica enthălt Gcrătc aus Feuerstcin und Obsidian
(Schaber auf Absplissen oder Klingenenden von kleinen Ausma13en ; Kerne mit Absplissen von mikrolithischen Klingen ;
mikrolithische Kiingen mit oder ohne Retusche ; eine dreieckigc Pfeilspitze (Abb. 34, 5), kleine Meil3el aus Knochen
(Abb. 34, 6, 7), Klingen aus Wildschweinschneidezăhnen (Abb. 34, 8, 9), Kupferahlen,71 vierkantig, beide Enden
spitz (Abb. 34, 2) . Messer- oder Dolchklinge 72 (Abb. 34, I ) , Kupferarmringe 73 (Abb. 34, 3), Kupferhaken 7' (Abb.
34, 4) . M. Roska gab noch zwei andere Ahlen,75 eine fragmentărc Klinge 78 und eine Gu13form 77 wieder.
Die Keramik, <las kennzeichnendeste lnventarelement, obwohl gr613tenteils in Bruchstiicken geborgen, wei3t
eine grol3e Formenverschiedenheit auf.
1. Am hăufigsten sind die tiefen Năpfe (Abb. 35, 1 1 , 15, 1 9 - 22) aus hochwertigem Ton, mit ăul3erem Oberzug, von
grauer, kastanienbrauner, schwarz-grauer Farbe, manchmal mit Metallglanz ; die Oberseite mehr oder minder nach
aul3en gebogen, die Schulter gewolbt. Sie sind mit zwei Henkeln versehen, welche den Rand mit der Schulter ver­
binden, in welcher Zone sie - beim Aufsetzen - verschiedene Formen annehmen (Abb. 35, 1 1 , 1 5, 20 -22). Ofters
iiberragen die Henkel den Rand, in anderen Făllen beginnen sie jedoch gleich unter dem Rand. Die Năpfe sind spă.rlich
und nur auf der Schulter verziert : organische Buckel (Abb. 35, 20) oder solche die durch einen von innen nach
aul3en ausgeiibten Druck erzielt wurden {Abb. 35, 23), (in diesem Fall sind sie von einer eingeschnittenen Linie
umrandet) ; senkrechte reliefierte (Abb. 35, 19) oder vertiefte Kanneliiren ; tiefe, durch parallele Schnitte in dem
weichen Ton des Schulterteils erzielte Rillen ; Reihen von ovalen Eindriicken (Abb. 35, 22) . Ein anderer Napftypus
(Abb. 35, 9, 23), ebenfalls tief, unterscheidet sich durch den kegelformigen Oberteil von dem ersten. Er ist aus
gutem Ton, in grauer oder kastanienbraun-grauer Farbe ausgefiihrt.
2. Die Schttsseln, aus qualitativ gutem Ton, mit Oberzug, mechanisch poliert, von grauer, grau-gelblicher, schwarz­
graulicher und orange Farbe weisen mehrere Varianten auf : tief, mit u mgestiilptem Oberteil und zwei aufgesetzten
Henkeln (Abb. 35, 2, 5, 6, 8) ; niedrig, mit leicht nach au13en umgestiilptem oder gebogenem Rand (Abb. 35, 4, 12) ;
tief, mit nach innen abgerundetem Rand {Abb. 36, 6, 15, 19) ; halbkugelformig, geraderandig (Abb. 36, 2 ; 37, 3).
Die spă.rlichen Verzierungselemente bestehen aus : Kanneliiren - durch kleine, vertiefte Rillen erzielt (Abb. 35, 2, 4).
Buckeln (Abb. 35, 12).
3. Milchtopfe, aus gutem Ton, von grauer Farbe, mit Oberzug, langem und ei ngezogenem Hals. Auf dem Hals,
aufgesetzte Henkel (Abb. 36, 5, 1 0) .

i n anderen, von V. Boroneanţ angegebenen Fundorten 88 M. Roska, in AO, I I , 1 0, S. 466- 469 bezieht
(a.a.O., S. 349). Ostrovul Banului und Peştera Româneşti sich auf diese Funde ; Ders., Erdely regeszteti Repertorium,
sind von dieser Liste zu streichen. Cluj, 1942, S. 224-255 u. Abb. 273 - 275.
85 Inventamummem : 561 9 - 5627, 5636, 5646, 5648, 87 Ders., in AO, I I , 10, S. 467-468.
565 1 , 5654- 5656, 5692, 5704, 5834, 5836 - 38, 5840 - 46, 88 Ebenda.
5848- 50, 5856, 5858- 59, 5863 - 65, 5867 -70, 5872 - 74, 89 Hinsichtlich dieser sagt M. Roska : • . ..
Mir scheint,
5876- 77 - fttr die Keramik ; 5470 -5522, 5660 -84 - dal3 <las Gefă.13 nach der Bemalung nicht wieder gebrannt
fiir die Feuerstein- und Obsidiangeră.te ; 5583 - 5608, wurde t (a.a. O., S. 468) .
5650 - fiir Knochen-, 5609 - 18, 5630 fiir
- Kupfer­ 70 M. Roska, Repertorium, Abb. 237 - 275.
gegenstănde. Unter den Nr. 5884 und 5899a wurden die 71 Ebenda, Abb. 275, 2, 5.
1924 entdeckten Gegenstă.nde verzeichnet. Aus D6m6t6r 12 Ebenda, Abb. 275, 3.
Laszl6s Forschungen : Nr. 4 10, 822, 2107 - 10, 2 1 1 6 - 17, 7 3 Ebenda, Abb. 275, l , 4.
2 1 29 - 30= Keramik. Ein Gefă.13, Nr. 1032, wurde 1 9 1 0 7 4 Ebenda, Abb. 275, 10.
oder 1 9 1 1 vorgefunden. Fiir mehrere Kupfergegenstă.nde 7 5 Ebenda, Abb. 275, 8, 9.
(Nr. 1804 - 1819), 1 9 1 1 freigelegt, wird die stratigraphische 7 8 Ebenda, Abb. 275, 7.
Lage nicht angegeben. 7 7 Ebenda, Abb. 275, 1 1 .

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Abb. 34. - Pecica - Şanţul Mare, untere Schicht ( 1 - 9) ; Sălcuţa (10) ; Ostrovul
Corbului ( 1 1) . 1 - 4, 1 0 - 1 1 , Gegenstănde aus Kupfer ; 6 -9, Gegenstii.nde aus Knochen ;
5, Pfeilspitze aus Feuerstein.

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90 PETRE I. ROMAN 60

4. Gcfăl3e aus gutcm Ton, mit Iangcm, kcgelstumpfformigem Hals, reliefiertcr Schulter, aufgcsetzten Henkeln (Abb.
36, 20). die den Hals mit der Schultcr verbinden.
5. Vierkantige Gefă13e mit vierlappiger Lippe, aus grauem Ton, mit platter oder in vier Abschnitten aufgeteilter
Standflăche (Abb. 36, 3, 2 1 , 23). In einem Fall ist das Gefii.13 mit kleinen Osen versehen, die auf dem terminalen
Teii der Lappen aufgesetzt wurden (Abb. 36, 3) .
6. Unvollstăndiges Gefăl3, mit orangefarbigem Oberzug, ovalem Querschnitt und, am Oberteil, aufgesetzten Henkeln
(Abb. 37, 17) .
7 . Rechteckige Gefăl3e (Abb. 36, l a-c, 16, 18'1 aus gutem, grauem oder schwarz-graulichem Ton, von kleinen Aus­
ma13en, flach oder vierfiissig (in eincm F:3.il wird die FuOsohle nachgeahmt : Abb. 36, la-c) ; ein Exemplar ist mit
aufgesetzten Hcnkeln versehen (Abb. 36, 18).
8. Deckel aus feinem Ton, graufarbig, mit senkrecht durchlocherten zoomorphen Buckeln (Abb. 37, 6) .
9. Gefăl3 aus gutem Ton, von grauer Farbe, mit hoheru, kegelstumpffiirmigem Hals, stark gewiilbtem Kiirper und
zwci iiberrandstăndigen Bandhenkeln, die den Rand mit der Schulter verbinden (Abb. 37, 9). Der in zwci Register
cingeteilte GefăOhals ist mit eingeschnittenen Linien in Netzmuster verzicrt, derartig schraffiert, dal3 ma:::.nder­
formige Muster entstehen. Dic Schulter ist mit Gruppen von ilarallelen Reliefstreifen verziert.
IO. Schwarzfarbiges Gefăl3, ohne Oberzug, mit kurzem Hals, gewolbtem Korper, aufgesetztem Henkel auf dem Kiirper
und einem hornformigen Fortsatz auf dem entgegengesetzten Teil (Abb. 37, IO) .
1 1 . Graufarbiges Gefal3, mit Oberzug, kurzem Hals, gewolbtem Korper und vier senkrecht durchlocherten aufgesetzten
Henkeln (Abb. 37, 7).
1 2. FuOgcfăOe : a) hohe, mit vier Heihen Henkel nachahmenden, aufgesetzten Buckeln (Abb. 36, 17) ; b) niedrigere,
kegclstumpfformige (Abb. 36, 9) oder abgerundete (Abb. 36, 14).
13. Topf aus grau-ka.stanienbraunem Ton, grob bearbeitet, mit kurzem, nach au13en gebogenem Rand, leicht gerun­
deten Wănden, eingeritztem Rand ; auf dem Korper, ein Reliefleistenabschnitt, gewellt und eingeritzt (Abb. 37, 2) .
1 4 . Gefăl3 von kastanienbraun-grauer Farbe, grob, mit kurzem Hals, vereinzelten Randeindriicken, organisC'hen Buckeln
auf dem Korper (Abb. 37, 15).
15. GefăO von gro13en AusmaJJen, dickwandig, mit Oberzug, ausladendem Rand und Ieicht abgerundeten Wănden
(Abb. 37, I ) .
1 6. Kleines halbkugelformiges Gefăl3, kastanienbraunfarbig, mit Oberzug (Abb. 36, 2) .
17. Grobe MiniaturgefăUe mit zwci Osen (Abb. 35, 1 4 ; 36, 12).
18. Kastanienbraunfarbiges Gefăl3, Dberzug, hoher Hals, gewolbte Schulter (Abb. 36, 13) ; auf dem Hals mit Fisch­
grătmustet verziert. Hochstwahrscheinlich hatte _d as Gefăl3 zwei Henkel.
Einige Bruchstiicke weisen auf folgendc Formen hin : a) kurzhalsiges Gefăl3, gcwolbter Korper, mit zwei Henkeln,
die den Hals mit der Hochstrundung des Ki>rpers verbinden (Abb. 37, 16) ; b) Gcfăl3e von gro13en Ausma13en (Abb.
35, 13, 18 ; 37, 5, 12), dickwandig, aufgesetzte Henkel auf dem unteren Teii ; c) Gefăl3 mit senkrecht kannelierten
Henkeln aus breitem Band (Abb. 36, 1 1 ) ; d) Gefăl3e mit runden durch das Driicken der Innenwand nach Au13en
erzielten Anschwellungen von gro13en Ausma13en (Abb. 37, 8) ; e) kleine Gefăl3e mit organischen Buckcln (Abb. 37,
1 1) ; /) Bruchstiicke eines Gefăl3es von gro13en AusmaOen (\Vanddicke 12 mm) , aus grobem, mit gestoDenen Scherben
gemischtem Ton. Ober einem diinnen braunen Dberzug wurden, vor dem Brennen, schwarz-braune Streifen bemalt
(Abb. 37, 13). Das Streifcnmustcr ist leicht erkennbar, dasjenige aus Kurven deduktiv. Demnach ist Roskas Behaup­
tung, dal3 die Bemalung nach dem Brand erfolgte 78 zu berichtigen ; g) Gefăl3 mit Ausgu13rinne (Abb. 37, 1 4) ; kleine
Gefăl3e mit eingeritzter Randverzierung und kleincn Osen (Abb. 36, 4 ) .
Ebenfalls aus feinem grauen Ton wurde e i n kleiner runder Deckel mit zwei kleinen Durchlocherungen bear­
beitet (Abb. 36, 7).
Zum AbschluB dieser kmzgefaBten Vorlegung der in der unteren Schicht von Pecica­
Şanţul Mare geborgenen Kerarnikreste, wollen wir noch einrnal die gute Qualitat des Tones,
aus welchern diese hergestellt wurden, das Vorwiegen der grauen Farbe, die sparliche <loch
kennzeichnende Verzierung, das Vorhandensein der sorgfaltig gestalteten aufgesetzten Henkel,
sowie das totale Fehlen der Furchenstich-Keramik unterstreichen.

78 Siehe Anm. 69.

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61 ENDĂNEOLITHIKUM I M DONAU-KARPATEN-RAUM 91

D I E RELATIVE CHRONOLOGIE D E R END ĂNEOLITHI SCHEN FUNDE VON ROM Â NE�TI t.: ND A U S DER
UNTEREN SCHICHT VON PECICA

Zum Unterschied von Herculane oder Sălcuţa IV, befinden sich die letztangefiihrten
Besiedlungen in einer Zone mit starken Traditionen von Thei.13-Charakter. Zahlreiche Funde
aus dieser Gegend belegen Tiszapolgar-, Bodrogkeresztur-, Coţofeni- und Baden-Besiedlungen.
Demnach werden wir versuchen, im Verhaltnis zu diesen Kulturen auch die chronologische
Lage unserer Funde zu prazisieren. Geographisch befindet sich die Hohle Româneşti in einer
Gebirgszone, wahrend Pecica in der Banater Tiefebene gelegen ist. Ein Vergleich zwischen den
Funden von Româneşti und denjenigen von Pecica weist offensichtliche Ă hnlichkeiten ( GefaJ3-
formen, aufgesetzte Henkel) , aber ebenso offensichtliche Unterschiede auf. Die Unterschiede
fiihren wir auf einen Zeitabstand zuriick : indem sich die Funde von Româneşti in den Grenzen
der Etappe Herculane II einfiigen, finden wir denen von Pecica- Gleichartigkeiten in der
Etappe Herculane III. Demnach ergibt sich die Moglichkeit, in der Zukunft auch in der Banater
Tiefebene eine kulturelle und chronologische Etappe vom Herculane I I- und Româneşti-Typ
zu entdecken, welche der Bewohnung aus der unteren Schicht von Pecica vorangehen sollte.
Obwohl die stratigraphischen Beobachtungen von Româneşti keine genauen Daten
bieten, ist es j edoch klar, daJ3 die Keramikreste mit aufgesetzten Henkeln nur denj enigen der
Tiszapolgar-Kultur nachfolgen und denjenigen der Coţofeni-Besiedlung vorangehen konnen,
indem beide Kulturen in derselben Hohle vorhanden sind. Nach unserer Meinung ist diese
chronologische Lage ebensowohl von dem Tiszapolgar als auch vom Coţofeni-Horizont be­
trachtlich entfernt.
Fiir die Feststellung der relativ-chronologischen Lage des Fundbestandes aus der unteren
Schicht von Pecica, waren die nachstgelegenen Funde aus dieser Gegend, die in Frage kommen
konnten, diej enigen von Sînpetru German, einer auf dem linken Mureşufer gelegenen Ortschaft.
Bei Sînpetru German hat Egon Dorner 79 Kontrollgrabungen in dem « Fîntîna Vacilor » genann­
ten Punkt durchgefiihrt, bei welcher Gelegenheit er mehrere GefaJ3e von Bodrogkeresztur­
Charakter freilegte. Diese stehen mit Bestattungen in Verbindung und wurden sowohl durch
die Badener-Besiedlung, welche sie iiberlagert, als auch von den sarmatischen Grabstatten
gestort. In einem anderen, « Hotarul Rech » genannten Punkt, brachte eine zufallige Ent­
deckung eine kreuzschneidige Kupferaxt zum Vorschein, die Egon Dorner der J aszladany-Serie
zuweist und der er perfekte Analogien bei Decea Mureşului findet. 80 Die GefaJ3e von Sînpetru
German : Milchtopfe, blumentoptformige Gefaf3e, solche mit hohem, mit Lochern verziertem
Fuf3, Napfe (als Form mit denjenigen aus Tîrgu Mureş identisch) 81 ; die mit organi::.chen Buckeln
verzierten VorratsgefaJ3e fiigen sich der friihzeitigen Bodrogkeresztur Etappe ein. Der 1968
entdeckte Milchtopf weist auf dem Korper zwei blasenformige Ausbuchtungen auf. Dieser
Milchtopf, wie auch manch andere GefaJ3formen (Milchtopfe, Vorratsgefaf3e) oder Verzierungs­
motive (organische Buckeln) finden Analogien in den Funden von Pecica, j edoch ist der
typologische und chronologische Abstand zwischen den zwei Fundorten offensichtlich.
Zufolge den Oberflacheforschungen in dem, ebenfalls auf dem Gebiet der Ortschaft
Sînpetru German gelegenen Punkt « Malul Î nalt » hat Egon Dorner ein interessantes, <loch
beschranktes Keramikmaterial aufgelesen,82 welches, durch seine Verzierungsmu!;ter, den kenn-

79 E. Dorner, Cercetări şi sipături arheolol(ice în peuples, in « Dolgozatok », VI, Cluj, 1915, Abb. 16 a-c
judeţul A rad, in « Materiale », IX, 1970, S. 45 1 , 455. (weiterhin : Kovacs, }Jarosvdsarhely) .
80 Ebenda, S. 456. 82 Das im Museum aus Arad aufbewahrte :\faterial
8 1 Kovacs Istvan, Station prehistorique de Marosvdsar­ konnte unsererseits dank der freundlichen Hilfsbercitschaft
hely ; cimetiere de l' epoque scythe et de la mirgation des des Kollegen E. Dorner studiert werden.

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92 PETRE I. ROMAN 62

zeichnenden Typen der Bodrogkeresztur- Kultur entspricht. Und zwar handelt es sich um
Keramikbruchstiicke, welche mit schraffierten und mit weiB iibertiinchten Băndern in Netz­
muster {măanderformige Muster) verziert sind. Die ausgesparten Răume sind mit weiB inkru­
stierten Punkteindriicken verziert. Ein Bruchstiick mit blasenformiger Ausbuchtung findet
seinesgleichen in Pecica, Herculane, Pusztaistvanh aza,83 Sz arvas,84 Mezogyan- Sz616skert,85
Sălcuţa und stammt wahrscheinlich von einem Milchtopf her, welcher demj enigen in dem
Friedhof von « Fîntîna Vacilor » gefundenen gleich ist. Merkwiirdig sind auch zwei in der
Furchenstich-Technik verzierte Bruchstiicke, doch hindert uns ihre Kleinheit, wie auch die
Tatsache, daB ihre stratigraphische Lage nicht bekannt ist, sie mit Bestimmtheit demselben
kulturellen Zusammenhang zuzuschreiben. Die Spărlichkeit des geborgenen Materials gestattet
uns nicht, die Funde von « Malul Î nalt » genauer in die Bodrogkeresztur-Entwicklung einzu­
gliedern, auBer eini ger allgemeinen Hinweise auf die Bodrogkeresztur- (Phase A)-Verzie­
rungsart. DaB die GefăBe vom Bodrogkeresztur-Typ atis dem F1iedhof von « Fîntîna Vacilor »
keine ăhnliche Verzierung wie diej enigen von « Malul Î nalt » aufweisen, ist kein Hindernis,um
sie mit den letzten zeitgleich zu betrachten. Uns sind die Bodrogkeresztur- Siedlungen nicht
so vertraut, um deren materielle Kulturreste mit denjenigen aus den Friedhi:ifen zu vergleichen,
wo iibrigens die Beigaben auch einen selektiven Charakter gehabt haben diirften.
Die Funde von <c Malul Î nalt » und « Fîntîna Vacilor » weisen geniigend abgesonderte
Elemente auf, um sie als eine chronologisch von denjenigen aus Pecica entfernte Erschei nung
zu betrachten. Da sie als eine Erklărung fiir die Verzierungsart der ăneolithischen Ablagerungen
c1 - c2 aus Herculane (II) bieten, schreiben wir ihnen ein gr6Beres Alter zu, als der Herculane
Il-Etappe, wie auch selbstverstăndlich den Funden von Pecica.
Die Gefăl3e von Beba Veche,86 auBer deren Bodrogkeresztur-Charakter, geben uns
nicht zu viele Vergleichselemente von chronologischem Wert. Hingegen finden die zwei GefăBe
von Curtici,87 wovon das eine mit măanderformigen Mustern in Furchenstich·Technik 88
und das andere mit schraffierten Linien 89 verziert sind, Analogien mit den von uns behan­
delten Funden (das letzte, z.B. erinnert uns an die Verzierungsart eines GefăBes von Pecica :
Abb. 37, 9 und eines anderen, vom selben Typus, von Cheile Turzii) und verstărken unsere
O berzeugung, dal3 ein ăneolithischer Kulturhorizont in der Flachlandzone des rumănischen
Banates best.anden hătte und daB dieser demjenigen, durch die untere Schicht von Pecica (in
welcher auch Furchen:>tichkeram1k geborgen war) vertretenen Horizont voranging. Die
Beschaffenheit der GefăBe von Curtici schreibt diese in dem Zeitabstand zwischen Sînpetru
German und Pecica ein, eine dem Friedhof von Pustaistvanhaza 90 nahestehende Zeit.
Da kein all zu groBer kultureller Unterschied zwischen den Funden aus dem Flach­
gebiet des rumănischen Banates und denjenigen aus dem Siidosten Ungarns bestehen kann,
diirfte ein Vergleich der Tatsachen nicht uninteressant sein. Die bedeutendsten Funde stammen
von H6dmezovasarhely. Von dort, auBer einigen der Tiszapolgar 9 1 oder Bodrogkeresztur
Kulturen 92 zugehorenden Restt.n, sind es die Keramikbruchstiicke von Szakalhat 93 und
Hunyadihalom, denen wir unsere ganz besondere Aufmerksamkeit schenken. Die Keramik

83 Jeno Hillebrand, Das Jyahk upferzeitliche Griiberfeld 88 Ebenda, Abb. V I I c .

von Pusztaistvdnhdza, in A H, IV, 1929, Abb. 5, 3, Grab 4 . 89 Ebenda, Abb. I I I , 4 .


84 Kutzian, Probleme, Abb. 7. 90 Siehe Amu. 83
85 Ebenda, Abb. 5, 1 a-b. 91 Banner J anos, A h6dmezăv dsdrhely mozeum 6satdsai
86 Patay Pal, A bodrogkeresztur k ultura temetăi, in 1 935-ben, in « Dolgozatok •>, Szeged, X I I I , 1937, Taf.
RegFiiz, 1 1 - 10, 196 1 , Taf. XXXIV (weiterhin : Patay, IV, I , 9 u. V I , 1 - 6.
Bodrogkeresztur). Das Gefăf3 aus Taf. XXXIV, l scheint 9 2 Patay Pal, a.a. O . , Taf. XXXII I . I .
uns• verdăchtig, ein richtiges „Rucksack";Gefăf3. 9 3 Banner J anos - Balint Alajos, A zakdlhdt ăskori
87 Posta Bela, Kurticsi ăstelepek, in AE, XIX, 1899, telep, in « Dolgozatok •>, Szeged, XI, 1935, S. 88 -96,
S. 18 u.f. Taf. IV.

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63 ENDĂNEOLl'I'HIKUM tM b0NAU-KA1'PA'I'EN-:RAUM 93

von Szakalhat weist eine măanderformige, fiir die Bodrogkeresztur-Arbeitstechnik kenn­


zeichnende Verzierungsart auf, durch in N etzmuster eingeschnittene Bănder e4 ausgefiihrt, Fisch­
grătmuster 96 und, unserer Meinung nach, ein spiralformiges Motiv vom Typ der durch Tan­
genten verbundenen und mit nahestehenden Punkten abgegrenzten Kreise,9G die von der
Furchenstich-Technik nicht so entfernt sind. Die şpiralformigen Motive finden gute Analogien
in Herculane und kamen auch in verschiedenen Fundorten mit Bodrogkeresztur-Funden aus dem
Gebiete Ungarns 97 zum Vorschein. MutmaBlich bild�n sie einen kulturellen und chronolo­
gischen Horizont, der zu gewissen Zeitpunkten mit der Furchenstichkeramik und den aufge­
setzten Henkeln in Beriihrung kommt, j edoch dem durch die Funde von Pecica und Hunyadi­
halom veranschaulichten, derartige Verzierungsmotive nicht enthalttnden Horizont vorangeht.
Die Funde von H 6dmez6vasarhely- Hunyadihalom bildeten den Gegenstand mehrerer
Studien. Jiingst wurde die Frage von I . Bogn ar-Kutzian wieder aufgenommen.98 Um diese
Funde mit denj enigen von Pecica zu vergleichen, stehen uns die von T6r6k Gyula 99 und J anos
Banner 100 veroffentlichen Abbildungen, sowie die Beschreibungen von Ida Bognar- Kutzian101
zur Verfiigung. I m allgemeinen sind ei11ige GefăBformen (kurzhalsige GefăBe mit gewolbtem
Korper, Schiisseln und Năpfe, Deckel, vierkantige GefăBe, FuBgefă/3e, moglicherweise Gefă/3e
mit vier Lappen 102) denjenigen von Pecica gleich. Andere j edoch (Milchtopfe, Zweihenkel­
gefăBe) fehlen in Hunyadihalom, aber der beschrănkte Charakter der Forschungen konnte diese
Tatsache erklăren . Die aufgesetzten Henkel sind denj enigen von Pecica verbhiffend ăhnlich,
doch haben diese eine lange Entwicklungsperiode und vermogen kein strenges chronologisches
Kriterium fiir die Einteilung der dem Endăneolithikum zugehorenden Etappen bilden. Die
S părlichkeit der Verzierungsart ist ein Kennzeichen, sowohl fiir die Funde von Hunyadihalom,
als auch fiir diej enigen von Pecica. Parallele Rillen 10 3 konnten als eine Nachahmung der Kan­
neliiren gelten. Auch in Hunyadihalom kommt keine Furchenstichkeramik zum Vorschein.
Zusammen mit der spărlichen Verzierung ist wahrscheinlich diese Abwesenheit auf die Tatsache
zuriickzufiihren, da/3 sowohl Pecica, als auch Hunyadihalom den Zeitpunkt, in welchem die
Furchenstichkeramik und die reiche Verzierung der Gefă/3e eine wichtige Rolle spielten (wie
z.B. in Herculane II) iiberschreiten. Da/3 in derselben Gegend Verbănde bestehen, welche das
Vorhandensein der Etappe mit Furchenstich verraten (Curtici, Szakalhat) unterstiitzt diese
Hypothese. V orausgesetzt, da/3 die Flachlandzonen des Banates und des Siidostens Ungarns
eine solche Etappe nicht gekannt hătten, wăre auch <las Vorhandensein der Furchenstich­
Keramik in Româneşti und Herculane schwer zu erklărcn. Gleichzeitig konnen wir nur schwer
annehmen, da/3 die Etappe mit aufgesetzten Henkeln in den erwăhnten Gebieten einzig und
allein von Pecica und Hunyadihalom vertreten wurde und da/3 keine anderen Etappen, die
ein derartiges Element enthalten hătten, diesen vorangegangen wăren.

84 Ebenda,Taf. IV, 1 0, 12, 1 8 - 20. 99 Tărok Gyula, Bronzkori telep a Hunyadi halom­
85 Ebenda,Taf. IV, 8. ban, in « Dolgozatok » , Szeged, 1935, S. 153- 158, Taf.
86 Ebenda,Taf. IV , 4 - 7. XXVIII-XXIX.
87 Kalicz Nandor, Rezkori telep Tarnabodon, în AE, 1oo Banner J anos, Egy bronzkori lelet revizi6za, in
93, 1966, Abb. 2, 1 6, 24 (weîterhîn : Kalicz : Tarnabodon) ; AE, 194 1 , S. 22 - 23, Taf. V I I .
Patay Pal, A bodrogkereszturi kultura em/ekei a nyiregy­ 101 I. Bognar-Kutzian, a.a.O. Obwohl die in diescm
hdzi muzeum ban, în AE, 1950, 2, Taf. XXXI, 4 - 5. Studium bcniitzten Illustrationen uns erst im letzten
Dort erscheînen auch dîe aufgesetzten Henkel (Ebenda, Augenblick, nach der Obersetzung des Textes zugă.ng­
Taf. XXXI, la - lb) . Dîeselben spîralformîgen Muster Iich waren, haben sie uns keîne Oberraschung bereitet,
în Sarozsadany (Patay, Bodrogkeresztur, Taf. XXV I I , da die Beschreîbungen der I. Bognar-Kutzian sehr
1 I ) ; Tîszasas (Ebenda, Taf. XXXIII 1 4 ; Hampei în
]/A , V, S. II, Abb. 1 5 oder Hoernes,-:Menghîn, Urge­
klar waren.
102 Torok Gyula, a.a.O„ Taf. XXVIII, 3.
schichte der bildenden Kunst in Europa, Wien, 1925, S.
1oa Ebenda, Taf. XXVI l I , 7 ; J anos Banner, a.a.O„
4 15, 2) .
88 I. Bognar-Kutzian, a.a.O. Taf. VII, 3, 6.

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94 PETRE i. ROMAN

Wenn wir die stratigraphischen Beobachtungen von Herculane oder diejenigen aus der
Ostslowakei beriicksichtigen, so stellen Pecica und Hunyadihalom nebst Herculane I I I und der
La.Znany- Gruppe eine Ausgangsetappe des Ă neolithikums dar, die den Funden von Tisza­
polgar-Basatanya 1 04 folgt. Dann ist es fiir uns offensichtlich, dall die Bodrogkeresztur­
Kultur sich wohl fiir eine weitere Einteilung eignet. Angaben in diesem Sinne konnen uns
j edoch nur Siedlungen dieser Kultur bieten. Es hat den Anschein, als ob die obere Grenze
der Funde vom Pecica- Hunyadi-Typ ÎI). der Ebene des rumă.nischen Banates und im Siidosten
Ungarns von Badener Siedlungsresten konturiert wă.re. Wir werden j etzt nicht lă.nger bei dieser
Frage verweilen und mochten nur einige Tatsachen erwă.hnen. Die Badener Siedlung von
Sînpetru German 105 (Fîntîna Vacilor) bot eine mit punktformigen Mustern reich verzierte
Keramik an. Hingegen fehlt die kannelierte Keramik. Zwischen den Formen bemerken wir
die Milchtopfe (eine ungewohnliche Erscheinung in Fundorten von Badener Typ aus anderen
Zonen) , welche nebst einigen Verzierungsmotiven auf einen engen Kontakt mit der friihzei­
tigen Coţoteni- Gruppe hindeuten. Ebenfalls aus der Flachlandzone des rumă.nischen Banates1 00
sind uns auch kannelierte Badener GefăBe bekannt, wie auch einige Funde, welche auf eine
spăte Periode mit Vucedol 1°7 Elementen hinweist. Die Badener Funde von H6dmezovasarhel y1oe
ergănzen <las Bild einer normalen Entwicklung der Badener Kultur in diesen Gebieten aus
dem Siidosten Ungarns und aus dem Westen Rumăniens. Der typologische Vergleich Z\\ ischen
den Funden vom Pecica- Hunyadihalom-Typ und denj enigen vom Badener-Typ lăBt sehen,
daB eine unvermittelte Fiihlungnahme zwischen ihnen nicht in Frage kommt.
Die von G. Gazdapusztai in der Umgebung der Stadt Szeged 109 getă.tigten Forschungen
fiihrten zur Freilegung einer Siedlung von friihzeitigem Cernavodă 1 1 1-Boleraz-Typus (Ke1 amik
mit einer einzigen Reliefleiste, inwendig kannelierte Schiisseln) . Diese, nebst der Vermehrung
der Funde von Cernavodă 111-Typus in Oltenien und in der Porţile de Fier- Zone (Dubova,
Gornea) , wie auch vereinzelte Erscheinungen aus Banat no trachten danach, die allmăhliche
Verbindung mit der gleicht-n Gruppe aus dem ungarischen Donaugebiet m und aus der
Slowakei 112 zu machen. ln dieser Weise kommt zwischen dem Horizont von Pecica- Hunyadi­
halom-Typus und dem Badener Horizont, ein anderer, vom Cernavodă 111-Bolerâz-Typus
dazwischen.

I I I . SIEDE:\'BnRGE:\'

14. Nanclru (Kreis Hunedoara, Abb. 33, 18- 3 1 ) . Aus einer Grube in der « Peştera
Spurcată » wurden verhăltnismăBig zahlreiche Keramikbruchstiicke herausgeholt, die von
den Entdeckern der Criş- Kul tur 11 3 zugeschrieben wurden. In Wirklichkeit ist <las Mattrial
fiir die Tiszapolg ar-Kultur kennzeichnend. Aus derselben Hohle stammt auch ein reiches
Coţofeni- Material (spăte Etappe mit Furchenstichkeramik) .

1 �4 Bognir - Kutziin, The Copper Age Cem�tery of no Siehe Morintz-Homan, Obergangsperiode, S. 8 u .


Tiszapo!gdr-Basalanya, in A H , X LI I, 1 963, Taf. C X I I I , Anm. 9.
llo Von Temeşeşti stammen einige m i t Relieflcisten
1 3 - 1 4 ; c xx r . I ; C X X I I , 1 - 4 .
los D ie Forschungen wurden von Egon Diirner durch­ verzierte Bruchstiicke (:\Iuseum aus Arad) .
geftihrt. 111 Torma Istvan, Die Bolerdz-Gruppe in Ungam,
106 Die Funde aus elen Museen Arad unei Timişoara Symposium iiber die Entstehung unei Chr onologie dcr
stammen von Nerău und Sinnicolaul Mare. Badener Kultur, Nitra-Male Vozokany, 1969.
107 E in typisches Gefă.O (flach�. innen verzierte Schiis­ lU Viera Nemejcovi··Pavukovi, Siedlung der Bolerdz­

scl) wurde bei Periam freigelegt und ist im Museum Arad Gruppe in Nitriansky Hrddok, in SlovArch, XI I - I ,
1964, S . 163 u.f.
ua C . S. Nicolăescu-Plopşor, Al. Păunescu und Al.
aufbewahrt ( Inventarnummer 14473).
lOB I. Banner, Die Peceler Kultur, in AH. XXX\',

1 956, Taf . LVI. Ilolomey, in « Materiale », ! l i , 1 957, S. 36 u . Abb. 8.

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65 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAL'-KARPATEN-RAUM 95

Aus einer anderen, ca. 200 m von der ersten entfrrnten Hohle - « Peştera Curată » -
wurden reiche Criş- und Coţofeni-Reste 114 geborgen. Da die 1 955er Grabungen auch kein
einziges in der Furchenstichtechnik verziertes Keramikbruchstiick vom Coţofen;·Typ ans
Licht brachten, darf man annehmen, daB die in der Furchenstich-Technik verzierten Funde
aus der Torma Sammlung, die von M. Roska 115 verOffentlicht wurden, mit der Angabe, daB
sie in der Peştera Curată entdeckt wurden, tatsăchlich aus der Peştera Spurcată stammen.
Zufolge der 1955er Grabungen, wurden auch einige Tiszapolgar-Bruchstiicke und manche
andere vom Herculane 11-Typus in der Peştera Curată angetroffen.
Es handelt sich um einc kastanienfarbige Keramik aus eincm mit Sami und Steinchen gemischten Ton und
um eine andere, von brauner und schwarzer Farbe, mit Dberzug und mcchanischer Polierung. Man bemerkt zwei
Schiisseln mit spitzer Schulter (Abb. 33, 27, 28). wovon die eine mit schrăgen Kerben verziert ist (Abb. 33, 27) ; ein
GefăObruchstiick mit senkrecht kannelierter Schulter (Abb. 33, 25) ; zwei Bruchstiicke von zwei Milchtopfen (Abb.
33, 1 9 - 20) . Nandru - ohne Angabe der Hohle - wird ebenfalls als Fundort des Milchtopfbruchsttickes aus der Torma­
Sammlung mit einem in dcr Furchenstich-Technik verzierten Hals angefiihrt. Auf cinem Keramikbruchstiick
(Abb. 33, 30) scheint ein Motiv von konzentrischen Kreisen oder Spiralen, durch cingeschnittenc, von Punkten
umrandete Linien ausgefiihrt, vorhanden zu sein.
Die Funde von Nandru sind nicht zahlreich und auch nicht von den bezeichnendsten.
Sie beweisen j edoch unbestreitbar, daB auch diese Gegend - ein Zutritt zu dem Inntren
Siebenbiirgens - eine ăhnliche kulturelle Entwicklung wie Herculane und Româneşti gekannt
hat. Die Fundt in sich �ind auch dadurch wichtig, weil sie sich in der unmittelbaren Năhe
der in dieser Zone liegenden westlichen Grenze des Verbreitungsgebietes der Petreşti- K ultur
befinden. Um die chronologische Lage der Funde von Nandru zu prăzisieren, verfiigen wir
iiber einer Reihe von aufschluBreichen Daten. Erstens ist es offensichtlich, daB sie der friihzei­
tigen Coţofeni-Kultur vorausgehen, die selb! t in der Peştera Curată, in welcher auch die von
uns oben besprochenen Reste geborgen waren, durch ein ăuBerst charakteristisches Material
belegt ist. Ebenso offensichtlich ist, unserer Meinung nach, die Tatsache, daB sie den klas­
sischen Tiszapolgar- Siedlungen nachfolgen, sowohl denjenigen aus den zwei erwăhnten Hohlen,
falls auch derj enigen aus der Umgebung der Stadt Deva, wo, zufolge einiger Oberflăche­
lorschungen, auf dem Gelănde der Baumschule des Forstbezirkes erneut klassische Tiszapolgar­
Reste aufgetaucht sind. 116 Diese Funde veranschaulichen, daB die erwăhnte Zone gan z
bestimmt der Verbreitungszone der Tiszapolgar-Kultur und nicht derj enigen der Petreşti­
Kultur angehort. Andere merkenswerte Funde sind diej enigen von Deva-Ciangăi, von
O. Floca 117 veroffentlicht, welcher ganz richtig die Tatsache erfaBte, daB der Fundbestand
sich « in der Richtung der Bodrogkeresztur-Keramik entwickelt » und gleichzeitig Hinweise
auf die « engen Beziehungen » zu Tiszaug- Kisreti part gibt. Zwischen den von O. Floca
vorgelegten Formen bemerken wir z.B„ daB <las (Taf. IV, 1) GefăBbruchstiick (siehe unsere
Rekonstitution : Abb. 33, 16) auf dem erhaltenen Teil einen iiberrandstăndigen Henkel hat.
Ganz gleich ob dieses GefăB ein- oder zweihenklig gewesen ist, tritt es offensichtlich aus
dem Rahmen der Tiszapolgar-Kultur heraus und ist eher der Bodrogkeresztur-Etappe
zuzuweisrn. Ein fortgeschrittener Henkel (Abb. 33, 13) , iibrigens auch von O. Floca 118
bemerkt und auf der Abb. IV/ 14 veranschaulicht, weist auf eine noch entwickeltere Etappe.
Das Vorhandensein dieser Henkeltypen zwischen den Funden aus Deva-Ceangăi konnte
auch auf die mittelbaren Verbindungen mit der Sălcuţa-Kultur zuriickgefiihrt werden,
j edoch <las ăndert in keiner Weise, sondern ergănzt nur unsere Vo;aussetzung, daB der Umwand-

m Ebenda, S. 33. aufbewahrt.


115 M. Roska, Die Sammlung Zsofia von Torma, Cluj, 117 a.a.O.
194 1 , Abb. 13. 118 Ebenda, S. 222 .
11& Das 1944 freigelegte Material wird im Museum Deva

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lungsvorgang der Tiszapolgar- Kultur in einer neuen Kultur (Bodrogkeresztur) eine direkte,
unvermittelte Fiihlungnahme mit dem Sălcuţa-Verbreitungsgebiet voraussetzt. Die Verzie­
rung der Keramik von Deva- Ciangăi ist ebenfalls bezeichnend. 119 Die schraffierten Linien,
zu denen mit weiB ausge1iillte punktformige Elemente dazukommen oder nicht, haben vollkom­
mene Analogien zu den diesmal bemalten Motiven aus einigen Petreşti- Verbănden 120 und sie
scheinen eine Umsetzung in einer anderen Technik der dem siebenbiirgischen Milieu mit
bemalter Keramik entnommenen Verzierungsart darzustellen. Daraus ergibt sich, daB das
zweite Element in der Abănderung der Tiszapolgar- Kultur in der Bodrogkeresztur- Kultur
auf die enge Verbindung der ersteren mit der siebenbiirgischen bemalten Keramik zuriickzu­
fiihren sei. Demnach bestehen geniigend Voraussetzungen, daB die ălteren Vtabănde vom
Bodrogkeresztur-Typus womoglich im Inneren Siebenbiirgens und nicht in der TheiBebene
entdeckt werden.
Eine andere bedeutende Gruppe endăneolithischer Funde vom Herculane I I -111-Typus
befindet sich in Mittelsiebenbiirgen, im Verbreitungsgebiet der Petreşti-Kultur.

15. Petreşti (Kreis Alba) . In der Patensiedlung wird - auBer der bemalten Keramik
vom Petreşti Typ, im Rahmen derselben Schicht - eine Keramikgruppe erwăhnt (die
B- Gruppe, nach D. Berciu und I . Berciu) , von grauer Farbe, aus feinem Ton, mit diinnen
und schallenden Wănden. 121 Diese Keramikgattung, wie auch andere, in der Sammlung des
Museums aus Sebeş Alba aufbewahrten Funde, wird der Tiszapolgar- Kultur zugeschrieben.
Die Forscher erwăhnen noch eine Keramikgruppe - die C- Gruppe 1 22 von schwarzer -

Farbe und in einer besseren Technik hergestellt, mit stark poliertem D berzug. Der Cai Unter­
gruppe werden die Bruchstiicke mit aufgesetzten Henkeln zugeschrieben « welche in allen
Siedlungen mit westdazischer bemalter Keramik erscheinen ». 12 3 Der schwarzfarbige Ton ist
nicht so fein wie bei den Untergruppen C1 und C2 • Er weist Unreinheiten, ziegelrote oberflăch­
liche Schichten oder einen kastanienbraunen, orangefarbigen, grau- oder kastanienbraun­
schattierten D berzug. Mehrere Exemplare von dieser Gattung werden veranschaulicht. 124
Etwas spăter wird D . Berciu betonen, daB ein Horizont mit schwarzer graphitbemalter
Keramik, deren Formen und aufgesetzte Henkel denjenigen aus der Sălcuţa IV-Schicht
gleichen,125 in den oberen Niveaus von Petreşti identifiziert wurde. Dieser Horizont wăre von
der Coţofeni- Schicht iiberlagert. Jiingst erwăhnt D . Berciu 1 26 di e Verbreitung der Graphit­
bemalung auf schwarzgebrannten Schusseln mit kielformiger Schulter und mit zwei oder vier
aufgesetzten Henkeln versehen, was er j edoch durch denselben, vorher veroffentlichen Scherben
veranschaulich t.
Aus obigem Bericht, sowie aufgrund unserer direkten Besichtigung ergibt sich, da B
Tiszapolgar-Keramikreste in Petreşti in erster Reihe vorhanden sind (selbstverstăndlich
sind hier nicht die aus der Fachliteratur wohlbekannten Kulturniveaus gemeint) . Eine andere
Keramikgattung aus Petreşti spiegelt starke Tiszapolgar-Einfliisse wider. Nach unserer
Meinung durfte in Petreşti auch ein unabhăngiger Horizont der Keramik mit aufgeseszten
119 Ebenda, Taf. II, 4 ; III, 1 ; VI -VII. 122 Ebenda, S. 57.
12o Iuliu Paul, Un complex de cult, descoperit în 123
Ebenda.
aşezarea neolitică de la Pianul de jos, in « Studii şi comu­
nicări &, 1 2, Sibiu, 1965, S. 1 1 - 14, Taf. I, II. Da.s auf m Ebenda, Abb. 44, 2, 6, 1 0 - 1 2 ; 48, 1 - 5.
125 Berciu, Contribuţii, S. 87.
der in diesem Verband angetroffenen Schtissel bemalte
Muster scheint die Entwicklungsrichtung der Bodrog­ 12 8 D. Berciu, Zorile istoriei în Carpaţi şi la Dunăre,
keresztur-Kultur genau anzuweisen. Bukarest, 1966, S. 1 23. D. Berciu will jedoch zur Sttitze
121 D. Berciu und I. Berciu, Cercetări şi săpături seiner Behauptung ein Bruchsttick aus Cheile Turzii
arheologice în judeţele Turda şi Alba, in « Apulum », II, (Contribuţii, Abb. 16) veranschaulichen, das unserer
1943 - 1 945, S. 54 - 55 u. Abb. 44, 1 5, 1 6, 1 8 - 20. Ansicht nach nicht mit Graphit bemalt wurde.

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61 ENDĂNEOLITHIKUM ilVi DONAU-KARPATEN-RAtilVi 91

Henkeln bestehen, welcher angesichts der in anderen Fundorten gemachten Bemerkungen


nicht unvermittelt der Petreşti-Kultur nachfolgt. Bemerkenswert ist, daB keine in der
Furchenstichtechnik verzierten Keramikbruchstiicke erwăhnt werden, die dem Horizont mit
aufgesetzten Henkeln aus Petreşti zugeschrieben werden sollen. Weiterhin wissen wir nicht,
ob D. Bercius Hinweise betreffs der graphitbernalten Kerarnik die Funde von Petreşti oder
eher diejenigtn von Cheile Turzii beriicksichtigen, aus welchen er iibrigens ein Schiisselbruch­
stiick wiedergibt. 127

16. Pianul de Jos (Kreis Alba) . Gelegentlich den 1967 von Iuliu Paul durchgefiihrten
Grabungen bei der « Podei »- Siedlung, welche mehrere Kulturniveaus aufweist, sind auch
einige Keramikbruchstiicke vom Herculane-Typus 12 8 zum Vorschein gekommen, u.zw.
zwis.::h en der spăten Petreşti- und der Coţ01eni- Kulturschichten (die spăte Phase mit
Furchenstich) . Es handelt sich um Schiisselbruchstiicke die mit măanderformigen, in der
Furchenstich-Technik mittels einer abgestumpft en Spitze ausgefiihrten Mustern verziert

stammt auch eine zerbrochene Steinaxt, mit Schaftloch und zylindrischem Nacken. 1 31 Wir
sind.m Ein hochfiissiges GefăBbruchstiick ist mit einer Knubbe verziert. 1 30 Ebenfalls von dort

' befindet und daB diese N ăhe - nebst dem unterschiedlichem Charakter der dem Herculane ­
betonen, daB die Siedlung von Pianul de Jos sich ungefăhr 5 km westlich von Petreşti

Horizont angehorenden Keramik aus den zwei Siedlungen, auch auf chronologisch verschiedene
Etappen hinweisen diirfte. 1 32

17. Bogatul Român (Kreis Sibiu) . An dem « La Doguri » genannten Punkt wurde von
I . Paul Keramik mit aufgesetzten Henkeln angetroffen, von einem Schneckenberg-Horizont
iiberlagert.1 33

18. Cheile Turzii (Kreis Cluj, Abb. 38-39) . Ă ltere und jiingere Forschungen (Orosz,
D. Berciu, N. Vlassa) wurden in mehreren Hohlen von Cheile Turzii (Binder, Balica Mare,
Romboidală, Morarilor, Călăştur) durchgefiihrt, denen zufolge ein sehr reichhaltiges und
kennzeichnendes archăologisches Fundgut geborgen wurde. Direkt vermochten wir die im
Museum aus Alba Iulia aufbewahrten archăologischen Reste aus der Orosz- Sammlung und die
zufolge der von N. Vlassa1 34 ausgefiihrten Ausgrabungen studieren. Einige GefăBbruchstiicke
aus der Orosz-Sammlung scheinen zu den anderen, von N. Vlassa gefundenen zu gehoren, was ·
den Fundort der ersten andeutet. Wir geben Zeichnungen nach den unsererseits im Museum
'
aus Alba Iulia entworfenen Skizzen wieder und denken <labei daran deren nachtrăgliche
Veroffentlichung unter normalen Bedingungen anzuregen.
Die GefăOe von kleincn AusmaOen sind sorgfăltig bearbeitet, die GroOeren weisen Unreinheiten auf. Sie sind
grau, schwarz, kastanienbraun und seltener zicgelrot oder orangefarbig. Zwischen den Formen sind die Schiisseln
(Abb. 38, 1 - 13, 1 5 - l 'l, 24, 26, 27, 30 - 32 ; 39, 12) und Napfe (Abb. 38, 19, 20 ; 39, 2 -3) iiberwiegend. Im allge­
meinen bemerken wir bei diesen den stark ausladenden Mund. Schiisseln mit nach innen eingezogenem Rand oder solche
mit verdicktem Rand sind auOergewohnliche Erscheinungen. Andere Keramikbruchstiicke weisen auf S-fOrmig profi-

127Berciu, Contribuţii, Abb. 16. der Coţofeni-Kultur ein. Er schlieOt jedoch einen teil­
128I . Paul, A şezarea neo-eneolitică de la Pianul de weisen Synchronismus mit dcr letzten Phase der Petreşti­
jos (Podei), in • Studii şi comunicări �. 14, 1969, Sibiu, Kultur und einer friihen Phase der Bodrogkeresztur­
S. 73 - 80 (weiterhin : Paul, Pianul) . Kultur nicht aus.
129 Ebenda, Taf. X I I I, 3 - 5. 133 Ebenda, S. 80.
110 Ebenda, Taf. X I I I, 1 . 11' Das Material, welches sich in dem Institut fiir
131 Ebenda, Taf. X I I I , 2. Geschichte und Archăologie in Cluj befindet, konnte
1 3 2 Paul, (Pianul, S. 77 u. 80) gliedert die Funde aus dank der freundlichen Hilfsbereitschaft des Kollegen

-
·
Podei zwischen dem Ausgang der Petreşti-Kultur und N. Vlassa eingehend studiert werden.
13 c. 2706

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98 FlETRE 1. ROMAN 68

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16

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22


26

Abb. 38 - Cheile Turzii, Orosz Sammlung.

lierte GefăBe hin (Abb. 38, 18, 2 1 , 22) ; auf solche mit ausladendem Rand und winkelfiirmiger Schulter (Abb. 38,
23) ; auf Milchtiipfe (Abb. 38, 28 ; 39, 1), birnenfiirmige GefăBprofile (Abb. 38, 29), auf ein GefăB mit dickem
ausladendem Hals und weiter Offnung (Abb. 38, 1 4) , auf rechteckige GefăBe mit vier FuBen (Abb. 39, 9), zylinder­
halsige GefăBe von groBen AusmaBen (Abb. 39, 4, 10), viereckige GefăBe mit vierlappiger Lippe (Abb. 39, 7).
N. Vlassa hat einem doppelten Bestattungsgrab auch 5 Gefă.Be entnommen, darunter zwei mit zwei Band4enkeln
versehen waren. Die aufgesetzten Henkel haben sowohl eine praktische, als auch eine Verzierungsrolle. Sie verbinden
den Rand mit dem Korper des GefăBes, sind waagerecht auf deren Schulter oder Korper befestigt oder, im Falie

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Abb. 39 - Cheile Turzii, Orosz Sammlung ( 1 - 14) ; Ostrovul Corbului (15).

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100 PETRE I. ROMAN 70

der Gefli.Be von groBen Ausma.Ben, (Abb. 39, 6) auf deren unteren Hli.lfte aufgesetzt. Dies, wenn sie einem praktischen
Zweck dienen. Wenn sie aber auch eine Verzierungsrolle haben, werden gruppierte, Henkel nachahmende, Buckel
aufgesetzt. Manchmal sind sie auch durchliichert, des iifteren nicht. Ein aufgesetzter Henkel (Abb. 38, 1 0) mit einem
zylindrischen Ende und ein anderer, bei welchem der Gefli.Brand sich im Wfokel iiber den oberen Henkelteil hinaus­
zieht (Abb. 38, 5) erscheinen uns nicht belanglos. Die Verzierung ist nicht reich, doch kennzeichnend. Erstens zeichnet
sich die bemalte Keramik ab (Abb. 38, 19, 27, 32), welche mit einem « săuerlichen $ Stoff - vor dem Brand - aus­
geflihrt wurde, riach dem Verfahren, das wir auch in Herculane angetroffen und auf welches wir weiterhin zuriick­
kommen werden. Wir bemerkcn dann organische Buckel (Abb. 39, 1 1) ; Kanneliiren ader . Reliefstreifen (Abb. 38,
24, 27 ; 39, 1 4) ; Einritzungen (sehr selten) ader Randauf driicke (Abb. 39, 4) ; Reliefleisten (Abschnitte oder Leisten,
welche die Ka.nte der Winkelgefăl3e begrenzen (Abb. 39, 7) ; măanderfiirmige Muster ader Alternanzen von schrăgen
Linienreihen, in .der Furchenstir,h-Technik ader durch einfache, weil3 '1nkrustierte Einschnitte (Abb. 39, 1 - 2) . Ein
vollstli.ndigeres Bild dieses Fumlbestandes hătten die von N. Vlassa freigelegten Funde gewăhrt, <loch leider mO.ssen
wir deren Veroffentlichung abwarten.

19. Cuci (Kreis Mureş) . N. Vlassa berichtet, 1 35 daB er eine Kulturschicht freigelegt hat,
welche aufgesetzte Henkel enthălt und die eine Erdhiitte iiberlagert, in welcher er ausschlieB­
lich· einer entwickelten Phase der Petreşti-Kultur zugehoriges Material geborgen hătte.
In der Schicht mit aufgesetzten Henkeln wurde auch eine Werkstatt vorgefunden, fUr die
Bearbeitung der groBen und langen, den Klingen aus Decea Mureşului, aus den Friedhofen der
Bodrogkeresztur-Kultur oder aus den Sălcuţa-Milieus identischen Messer aus rauchfarbe­
nem Feuerstein. Nach N . Vlassa hat die Keramik aus der Petreşti-Erdhiitte Verzierungs­
muster, die denjenigen aus der Cucuteni· B-Phase, (die B3 Etappeder Periodeneinteilung
von Vl. Dumitrescu gemă.fi) ăhnlich sind. Weiterhin berichtet N. Vlassa, da13 in einem anderen
Punkt, ebenfalls bei Cuci, die Schicht in welcher die Keramik mit aufgesetzten Henkeln
geborgen war, von einer Schicht aus der friihen Bronzezeit iiberlagert war, in welcher eine
mit Streifen verzierte Keramik und ein reiches Material mit Analogien in Schneckenberg
angetroffen wurde. Demnach ist N . Vlassa geneigt; den Horizont · mit aufgesetzten Henkeln
in eine der Petreşti-Kultur folgende und der Schneckenberg vorausgehende Etappe zu datieren,
auf eine Dauer die dem Zeitraum entsprăche, in welchem sich in Siebenbiirgen die friihen
Etappen der Coţofeni-Kultur offenbaren.136

20. Bando de Cîmpie (Kreis Mureş) . Gelegentlich der Grabungen in dem friihmittelal­
terlichen Friedhof hat Istvan Kovacs 137 auch einige vorgeschichtlichc Gruben freigelegt. Die
Keramikfunde aus der Grube Nr. 2 scheinen uns dem Zeitabschnitt, mit welchem wir uns
befassen, anzugehoren. Allem Anschein nach weisen drei Keratnikbruchstiicke eine in der
Furchenstichtechnik 138 ausgef.iihrte Verzierung auf und <las vierte scheint den unteren Teil
eines aufgesetzten Henkcls beibehaltert zu haben. 1 �9
D k Vorlegung der endăneolithischen Funde âus Mittelsiebenbiirgen abschlieBend, konnen
wir erstens feststellen, daB auch in dem Verbreiturtgsgebiet der Petreşti-Kultur ein ăhnliches
Phănomen, wie das vorangehende ·fiir die Verbreitungsgebiete der Sălcuţa-Kultur (in
Olttnien) und fiir dasj enige von TheiB-Charakt�.r (im Banat) skizzierte stattgefunden hat.
Wenn wir die archăologischen Funde aus Mittelsiebenbiirgen mit denjenigen aus Oltenien
und dem Banat vergleichen, konnen sowohl gemeinsame Elemente, als auch mp.nche abson­
dernde Nuancen aufgezăhlt werden, welche den ersteren ein' Sondermerkmal einprăgen. Die
'
Schiissel- und Napfformen aus Mittelsiebe�biirgen werden z.B . in Herculane (seltener in der

1:5 N . Vlassa, a . a.O. Die Handschrift des Aufsatzes, , 1 37 A mezobandi âsdtdsok, în « Dolgozatok � Cluj,
aus welchem nur einige Zeilen veriiffentlicht wurden 19 13, S. 39 1 .
(siehe Anm . 3) , wurde uns von Kollegen Vlassa zur Ver­ 1 38 Ebenda, Abb. 3, 1 - 2, 4.
fiigung gestellt.
139 Ebenda. 139 Ebenda, Abb. 3, 3.

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71 ENDĂNEOLITHIKUM I M DONAU -KARPATEN-RAUM 101

II. und hăufiger i n der I I I . Etappe) und besonders i n Pecica-Şanţul Mare angetroffen.
Diese Typen sind j edoch sehr seltene Erscheinungen in Sălcuţa IV, ebenso wie die Schiisseln
mit eingezogenem oder verdicktem Rand eine Ausnahme in den siebenbiirgischen Ablage­
rungen bilden. Diese Tatsache konnte auch auf einen chronologischen Abstand zuriickgeffthrt
werden, der - im Verhăltnis zu Herculane - einen Teil der siebenbiirgischen Funde (ein­
schlieBlich Cheile Turzii) mit der Etappe Herculane III, bzw. mit der unteren Schicht von
Pecica-Şanţul Mare synchronisieren wiirde. Andere Elemente widersetzten sich j edoch dieser
Synchronisierung. Nun ist es nicht minder wahr, da/3 die Schiisseln mit kielformiger Schulter
aus den siebenbiirgischen Verbănden ein Fortbestand der Petreşti-Formen darstellen und
da/3 diese selbst urspriinglich aus dem Gumelniţa- Sălcuţa- Milieu stammen. Die Funde
von Cheile Turzii zeichnen sich durch die gro/3e Anzahl von bemalten Schiisseln und durch
einige Verzierungsmuster aus, die seltener in Herculane oder in Sălcuţa IV anzutreffen sind.
Die in Herculane so hăufigen spiralformigen Muster sind selten in Mittelsiebenbiirgen vertreten
und nur durch Spiralen aus einer einzigen eingeschnittenen Linie. Auch andere Elemente
konnten erortert werden, <loch allgemein gesprochen, verfiigen wir nicht iiber sichere Daten
um die Funde aus dem Petreşti- Gebiet im Verhăltnis zu den Etappen von Băile Herculane
genau einzugliedern. Einige indirekte Elemente werden wir weiterhin besprechen.
Die chronologische Lage der Funde vom Herculane-Typus, im Rahmen der kulturellen
Entwicklung aus Mittelsiebenbiirgen, ist eine heikle Frage. Erstens verfiigen wir liber einige
klare stratigraphische Beobachtungen, die beweisen, da/3 dieser Horizont die spăte Etappe
der Petreşti- Kultur iiberlagert und von einer friihen Etappe der Coţofeni- Kultur iiberlagert
wird (Peştera Binder aus Cheile Turzii) . In Cuci iiberlagert die Schicht mit aufgesetzten Henkeln
eine Petreşti-Erdhiitte ; in Pianul de Jos iiberlagern die Funde vom Herculane-Typ die
spăte Petreşti- Schicht und werden von einer spăten Coţofeni- Schicht iiberlagert.
In derselben geographischen Zone, welche sich im allgemeinen mit dem Verbreitungs­
gebiet der Petreşti- Kultur deckt , gibt es noch eine ganze Reihe anderer Funde, die von dem
Horizont mit aufgesetzten Henkeln verschieden sind und die ebenfalls unten an der Petreşti­
und oben an der Coţofeni-Kultur grenzen. Es handelt sich nămlich um die fiir die Bodrog­
keresztur-Kultur kennzeichnenden Funde,140 um diejenigen von Decea Mureşului141 und um
die mit der Cernavodă III-Kultur verwandten Keramikreste.14 2
Obwohl der Druck der Tiszapolgar- Stămme nach Siebenbiirgen offensichtlich erscheint
(und <labei diirfte der Wunsch, die kupfertragenden Zonen zu beherrschen, keine geringe Rolle
gespielt haben) , gestattet uns die gegenwărtige Fundlage nicht, von einem Eindringen der
Tiszapolgar-Kultur, in einer klassischen Etappe ihrer Entwicklung ins Petreşti- Gebiet
zu sprechen. Hingegen belegen die vorhandenen Daten eine parallele Entwicklung der klas­
sischen Tiszapolgar-Kultur und der Ausgangsetappe der Petreşti- Kultur.143 Aufschlu/3reich
sind in diesem Sinne : die Tiszapolgar-Reste aus der Petreşti- Siedlung ; die sogenannten
Einfliisse der spăten Stichbandkeramik (wir glauben, da/3 es sich im Gegenteil um Tiszapolgar­
Einfliisse handelt) , die I. Paul auf der spăten Petreşti- Keramik und besonders auf der

uo Fur die Bodrogkeresztur-Kultur in Siebenbiirgen, u2 Siehe Anm. 47.


siehe N. Vlassa, Contribuţii la cunoaşterea culturii Bodrog­ u3
Auller den im :N"ordwesten Rumăniens gelegenen
keresztul' în Transilvania, in SCIV, XV, 1964, 3, S. 351 - Gebieten, beginnt die Tiszapolgăr-Kultur auch in der
367 und. Z. Szekely, Descoperiri din neoliticul tîrziu în Flachlandzone des Banates inhaltreich belegt zu werden
aşezarea de la Reci, in SCIV, 1, 1964, S. 1_2 1 - 1 26 (wei­
(z.B. Parţa, Forschungen M. Moga) . Die Petreşti-Kultur
terhin : Szekely, Reci) .
Ul I . Kovacs, Cimitirul eneolitic de la Decea Muresului, wurde vom Nor<lwcsten, durch das Someş-Gebiet,
in AISC Cluj, I, 1928 - 1932, S. 89 - 10 1 ; Ders., A �aros­ von dcr Tiszapolgâr-Ku• ·; ·ir fortwăhrend bedrăngt
decsei rezkori temeiă, in « Kozlemenyek », Cluj, IV, 1 - 2, und letztere brach sich - durch das Mureş-Tal - noch
1944, s. 3 - 2 1 . einen Weg, um nach Siebenblirgen einzudringen.

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1 02 PETRE I. ROMAN 72

Plastik aus der Siedlung von Pianul de Jos 144 erfaBt zu haben glaubt ; der Mischungsaspekt
Tiszapolgar-Petreşti, den N. Vlassa beziiglich der Funde aus der Siedlung von Vultureni,146
Kreis Cluj , meldet.
Eine etwaige Dberlagerung des Petreşti- Gebietes seitens der Stămme der Tiszapolgar­
Ausgangsetappe ist keineswegs ausgeschlossen. Die Funde vom Bodrogkeresztur-Typus aus
Mittelsiebenbiirgen sind zu beschrănkt, um ein Bild iiber dessen siebenbiirgische Sonder­
merkmale zu gewăhren. Zu den von N. Vlassa146 und Z. Szekely147 angefiihrten Funden, kommen
noch ein bei Sebeş (Kreis Alba)148 geborgenes Keramikbruchstiick, wie auch andere Siedlungs­
sreste von Cristuru! Secuiesc m hinzu. Obwohl manche Bodrogkeresztur- GefăBformen aus
Mittelsiebenbiirgen Gleichartigkeiten in dem Horizont mit aufgesetzten Henkeln finden,
ist es zur gleichen Zeit offenbar, daB diese doch zwei chronologisch verschiedene Horizonte
bilden. Dasselbe kann auch von den Resten aus dem Friedhof von Decea Mureşului gesagt
werden. Demnach, eine erste Frage die uns gestellt wird : welcher dieser Horizonte folgt
der Petreşti-Kultur oder eventuell einer hypothetischen spăten Tiszapolgar- Etappe unver­
mittelt nach ? Wir werden versuchen, diese Frage zu beantworten, aber erst nachdem wir
auch andere Fundverbănde vorgelegt haben, welche sich dieses Mal auf dem Gebiet der
Ariuşd- Kultur aus dem Osten Siebenbftrgens befinden.

2 1 . Mereşti (Kreis Harghita) .


Im Museum Braşov sind zwei Keramikbruchstlicke unter Nr. 5743a und 1 639 und die Klinge eines Kupfer­
dolches unter Nr. 7060 verzeichnet. Sie stammen aus der Sammlung Teutsch und Mereşti ist deren Fundort. Zusammen
mit za.hlreichen anderen Gegenstanden aus verschiedenen Zeiten (einschlieBlich Ariuşd und Coţofeni mit Furchen­
stich) sind sic wahrscheinlich das Ergebnis ciner Kontrollgrabung in der Hohle Alma.ş. Das Bruchstlick einer Schi1ssel
(Abb. 33, I) b�wahrt einen aufgesetzten Henkel, welcher den Rand mit der Schulter des Gefalles verbindet. Ein zweites
Bruchstilck riihrt von einem Gefallhals (Milchtopf ?) her, der mit einigen Mustern verziert ist, welche in der Furchen­
stich-Tcchnik mittels einer abgestumpften Spitze auf einem urspri1nglich mit parallelen Einschnitten gestrichenem
Grund ausgdiih rt sind. Die in der Furchenstich-Technik ausgefilhrten Muster bewahren weille lnkrustationsspuren
auf (Abb. 33, 2) . Die Dolchklinge (Abb. 40, 3) . 15 cm Jang, hat abgerundete Spitze, das entgegengesetzte Ende
dreieckig, ohne Befestigungslocher, flachen Querschnitt ·und ist einem in Herculane gefundenen Exemplar analog
(Abb. 17,8 = Taf. V, 1 0) .

22. Sf. Gheorghe - Epresteto (Kreis Covasna) .


Im Museum Sfîntu Gheorghe, untcr der Nr. 439/190 1 verzcichnct, befindet sich das Bruchstiick eines Gefalles
von grollen Ausmallen, welches den unteren Teii eines aufgesetzten, derart modellierten Henkels, das er einc Schnur­
bartform aufweist, beibehalten hat.

23. Feldioara (Kreis Braşov) . Gelegentlich der im Mai 1970 von I . Costea vom Museum
Braşov getătigten Kontrollgrabungen in der feudalen Burg von Feldioara, wurden zwischen
anderen auch einige Keramikbruchstiicke mit aufgesetzten Henkeln angetroffen. Die ălteste
Siedlung aus diesem Ort gehOrt der Boian-Kultur (Giuleşti-Phase) an. Dann folgt eine
reiche und măchtige Ariuşd-K ulturschicht. Die ungefăhr in 1 m Tiefe geborgenen Keramik-

144 Paul, Pianul, S. 70. Urspriinglich kănnen diese neoliticului Transilvaniei ; Mitteilung Tagung der Museen,
Einfliisse eventuell der spaten Stichbandkeramik zu 1966.
verdanken sein, doch direkt vermochten sie die Petreşti­ us
Siehe Anm. 140.
Kultur nicht beeinflussen. ln diesem Vorgang wird die u7
Ebenda.
Tiszapolgăr-Kultur (eventuell die Tiszaug - Etappe ;
fiir Tiszaug kisreti part, siehe Kălmăn Szab6, A Kecske­ ue K. Horedt, I. Berciu, Al. Popa, I. Paul, I. Raica,
meti Muzeum dsatdsai, in AE, XLVII, 1 934) eine Ver­ Săpăturile arheologice de la Rahău şi Sebeş, in • Apulum �.
mittlerrolle gespielt haben. VI, 1967, Abb. 9, 1 0 u. S. 23.
us N. Vlassa, Olmwvaţii privind unele probleme ale ue Siehe Anm. 2.

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73 ENDANEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 1 03

bruchstlicke mit aufgesetzten Henkeln befanden sich - stratigraphisch - liber der Ariuşd­
Siedlung.
Die von hier vorgelegten, wenigen aber durchaus kennzeichnenden Funde lassen sehen,
daB auch das Gebiet der Ariuşd- Kultqr einen ăhnlichen Vorgang wie derjenige aus dem
Petreşti- Sălcuţa- oder Bodrogkeresztur- Gebieten gekannt hat. Das Vorhandensein ăhnlicher

�� I
I 6
I
I

2.
J

Abb. 40. - Ostrovul Banului ( 1 - 2) ; Mereşti (3, Dolch aus Kupfer) ; Tîrgu Mureş (6) ; Herculane - Pejtera Hoţilor
'
(4 - 5) . 1 ..:... 2 = I I . Mal3stab ; �3 - 5 = I . MaGstab.

Funde auch ostlich der Karpaten, in Tra.ian,150 in dem Milieu der Cucuteni-Kultur, verstărkt
unsere Dberzeugung, daB dieses Phănomen im Ariuşd- Gebiet - von nicht geringer Tragweite
gewesen sein dlirfte. Auch im Falie der Funde aus dem Ariuşd- Gebiete ist deren chrono­
logische Aufeinanderfolge in der kulturellen Entwicklung aus dieser geographischen Zone
festzustellen. DaB sie der Ariuşd-Kultur nachfolgen ist offensichtig. Obwohl wir liber keine
stratigraphischen Beobachtungen in dieser letzten Zone verfligen, ist fiir uns ebenso offensichtig,
daB sie einer friihen Phase der im Slidosten Siebenblirgens belegten Coţofeni-Kultur voran­
gehen. Den restlichen Gebieten aus dem Nordosten dieser Provinz ist die gesamte Entwicklung
der Coţofeni- Kultur bekannt. Es tret_en aber auch dort, wie auch im Petreşti- Gebiet,
eine Reihe von Funden ein, welche das. Vorhandensein der _Bodrogkeresztur belegen.151 Auch
werden uns in demselben Ariuşd-Verbreitungsgebiet Elemente vom CucuteniC-Typus
gemeldet, die denj enigen der CucuteniB- Etappe entsprechen.152 Diese letzteren, nebst
Elementen von ostlichem Charakter, die uns vom Friedhof _a us_ Decea Mureşului enthftllt
werden, dftrften selbstverstăndlich ebenfalls einen chronologischen Horizont gebildet haben,

150 H. Dumitrescu, Şantierul arheologic Traian, in u1 S z e kely, Reci.


• Materiale t, V, 1 959, S. 1 90, 197 u . Abb. 7 u. 8.
. 152 .Nestor-Zaharia, Transition, S. 27 u. Anm. 32.

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1 .0 4 PETRE I . ROMAN 74

auf welchen die Funde mit aufgesetzten Henkeln, wie auch die Bodrogkeresztur-Funde zu
beziehen sind. Die neuen in Zăbala 153 von Z. Szekely gemachten Entdeckungen aus dem
Siidosten Siebenbiirgens haben mutma131ich eine j iingere Datierung.
In unserem Versuch, die oben gestellte Frage zu lOsen, konnten wir uns selbstverstănd­
lich auf die Beobachtungen au� Ungarn berufen, deren gemăl3 der Horizont mit aufgesetzten

IJ

Abb. 41. - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. l i . Herculane Etappc :


1 - 4, aus der Ablagerung c1 ; l i , aus der Ablagerung Cw . 5 - 10, 1 2 - 14,
u nstratifiziertes Material.

Henkeln eine j iingere Erscheinung in der Entwicklung der Bodrogkeresztur-Kultur sei.154


Wir wollen diese Bemerkungen nicht bestreiten und wăren iibrigens auch nicht in der Lage
dazu, aber - theoretisch gesprochen - hindert uns nichts zu behaupten, dal3 z.B. die
aufgesetzten Henkel in Siebenbiirgen friiher als in der Gegend der mittleren Thei13 erscheinen
und daB die ăltesten Bodrogkeresztur-Erscheinungen in Siebenbiirgen belegt sind. Ebensogut
konnten wir uns auf einige Funde von Traian berufen, welche auf einen Synchronismus Cucu­
teni A- B-Bodrogkeresztur II-Sălcuţa IV 155 hinzuweisen scheinen.

153 Siehe Anm. 2. 155. VI. D umitrescu , Consideraţii cu privi·re la poziţia


H4 Kutzian, Probleme, S , 36, ŞS - 56 ; Dei;s. , Rela­ cronologică a culturii Cucuteni în raport cu culturile vecine,
_Nonship, S . . 3 - 4 , in « Apq\t1m •, V l I . _ 1 968, Anm. 28 u. S . 4 7 .

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75 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 1 05

Tieferstehend werden wir versuchen, erstens die Lage der Horizontes mit aufgesetzten
Henkeln aus Siebenbiirgen im Verhăltnis zu den endăneolithischen Kulturen aus dem Osten
und Siidosten der Karpaten zu prăzisieren. Einen Ausgangspunkt bieten uns die Importe vom
Petreşti-Typus aus den Gumelniţa A2a-Ablagerungen von Gumelniţa.156 Aus Gumelniţa­
Siedlungen stammen ebenfalls Cucuteni A - lmporte.157 Nach Vladimir Dumitrescu wăren
3
diese letzteren in Gumelniţa A�-angehenden B1 -Ablagerungen entdeckt worden.158 Dazu
j edoch einige Bemerkungen :
1 . Zufolge seiner Funde unterscheidet Kollege I . Paul mehrere aufeinanderfolgende Phasen
im Rahmen der Petreşti- Kultur (A, A - B, B), die er mit den entsprechenden Etappen
der Cucuteni- Kultur folgendermaBen synchronisiert : Petreşti A = Cucuteni A ; Petreşti
A - B = Cucuteni A - B und Petreşti B = Cucuteni B. 1 50 In der Siedlung von Pianul de Jos
(Podei), 1 60 belegt I. Paul die Petreşti A - B- und B-Phase (letztere in zwei Unterstufen einge­
teilt : B und B 2 , die er ebenfalls mit Cucuteni B 1 und B 2 synchronisiert) . In dem I Ia-und
1
sogar in dem Ilb-Niveau (den Phasen Petreşti A - B und teilweise B entsprechend) von Pianul
de Jos wurden auch einige Keramikbruchstiicke vom Herpaly-Typus gefunden, zu denen,
nach I. Pauls Meinung, auch die bemalten Bruchstiicke von Reci, die dort den Cucuteni
A - B- und B-Phasen zugeschrieben wurden, hinzukommen. Und aus dieser Feststellung
(Herpaly Material in cler bemalten Petreşti A - B- und B- und Cucuteni A -B- und
B-Keramik) wird die SchluBfolgerung einer parallelen Entwicklung Petreşti - Cucuteni
gezogen. Von besonderer Bedeutung betrachtet I. Paul auch Z. Szekely's Behauptung, gemăB
derer zwei evolutive Etappen bei Reci vorhanden wăren : die eine - Tiszapolgar - im Niveau
der vorletzten oder der letzten Ariuşd-Phase und eine andere - Bodrogkeresztur.161
In dem II. Niveau von Pianul de Jos und besonders in seinem oberen Teil wurden auch
Keramikbruchstiicke mit Analogien in cler Gumelniţa-Kultur, sowie ein graphitbemaltes
Bruchstiick 162 angetroffen. Gumelniţa-Einfliisse sind auch im Niveau Il 2 wahmehmbar.
Im allgemeinen schreibt I. Paul die Gumelniţa- Reste cler Gumelniţa A2 Phase zu. Dem
Niveau Ilb wird auch cler Kultkomplex von einer merkwiirdigen Verzierungsart 163 zugewiesen.
Die anthropomorphen Figurinen aus cler Petreşti B-Phase von Caşolţ und Pianul de Jos,
welche, wie auch einige Keramikbruchstftcke, mit dreieckigen oder rhombischen, mit Punkten
ausgefiillten Mustern verziert sind - welche Verzierung I. Paul in Verbindung mit einer
spăten Stichbandkeramik 164 bringt - werden ebenfalls erortert.
In cler Tabelle der Synchronismen 165 setzt I . Paul eine parallele Entwicklung zwischen
Petreşti A - B und B (Pianul de Jos, Niveaus Ila, 1Ib ) und Gumelniţa A 2 - Herpaly und
1
zwischen Petreşti B (Pianul de Jos - Ilb2 ) und Gumelniţa B - Sălcuţa III - IV - Tiszapolgar
voraus. Dieser letzte Synchronismus wird vom Autor selbst unter Fragezeichen gestellt. Dann
folgen, in derselben chronologischen Skizze, cler friihe Bodrogkeresztur-Horizont, mit dem
alten F urchens tich vom Pian ul de Jos- Typus parallel.
Die auf Grund cler Beobachtungen an Ort und Stelle und des Studiums cler Entwick­
lung des bemalten Stils vom Kollegen I. Paul aufgestellte Periodeneinteilung wollen wir

168 Ders„ Peut-on admettre - du point de vue chrono­ 161 Szekely, Reci, S. 124.
logique - une participation des tribus de la civilisation 162 Paul, Pianul, S. 62 u . Taf. 7, I. Die graphit­
a ceramique peinte ouest-transylvaine a la (( migration bemalte Keramik aus den Petreşti-Wohnniveaus, von der­
Dimini », in « Swiatowit », XXIII, 1960, S. 189- 200. jenigen aus dem Horizont mit aufgesetzten Henkeln
167 Ders., Considerations et donnees nouvelles sur le verschieden, beweist einen Synchronismus der Petreşti­
probleme du synchronisme des civilisations de Cucuteni Kultur mit einer klassischen Gumelniţa-Periode und
et de Gumelniţa, in « Dacia », N . S . , VIII, S. 53. u.f. nicht mit einer spăteren.
158 Ebenda ; Ders., in « Apulum 1> , VII, 1968, S. 40. 163 Ebenda, S. 63, 65.
168 Paul, Pianul, S. 56-57. lH Ebenda, S. 70.
180 Ebenda, S. 5 1 . u.f. 185 Ebenda, S. 82.

14 - c. 2706
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106 PETRE I. ROMAN 76

hier nicht erortern und haben auch keine Elemente dazu. Auch hat uns die Ernsthaftigkeit
und das Sachverstăndnis von I. Paul stets Achtung eingeflol3t. Was j edoch seine Synchro­
nisierung zwischen Petreşti und Cucuteni anbetrifft, werden diese auf uniiberwindbare Schwie­
rigkeiten treffen. Hier erwăhnen wir nur den chronologischen Impal3 : Petreşti A - B und teil­
weise B1 mit Gumelniţa A 2 und, gleichzeitig, mit Cucuteni A - B und B1 . Auf Grund der
Importe 1 66 sind aber Petreşti A - B und B mit Gumelniţa A 2a und Cucuteni A3 mit Gumelniţa
A 2c zeitgleich . Auch der Synchronismus zwischen friihem Bodrogkeresztur und Cucuteni A - B
scheint begriindet z u sein. Selbstverstăndlich fiihrt die stilistische Analyse z u Ăhnlichkei ten
im Cucuteni- Gebiet, doch, so wie wir uns gestattet haben, es I. Paul auch iniindlich anzu­
deuten, wăre es angezeigt zu erwăgen, ob dieser Vergleich eigentlich nicht auf die Gumelniţa­
Sălcuţa-Verzierungsentwicklung zu beziehen sei, der beide Kulturen, sowohl Petreşti, als
auch Cucuteni tributăr sind und wo wir friihzeitiger bedeutende Ănderungen in der Verzie­
rungsentwicklung verzeichnen. Und auch die westlichen Einfllisse diirften nicht ubersehen
werden. Andere Tatsachen, die sich einer parallelen Entwicklung der Petreşti- Kultur und
der Cucuteni A - B- und B-Phasen entgegenstellen, werden wir weiter aufzăhlen.
2. Eine zweite Bemerkung betrifft die Periodeneinteilung der Gumelniţa- Kultur und
die Anwendung von Begriffen ohne einen genauen Inhalt. Es ist fiir die ganze Welt offen­

besonders der ersten beste�t . Nach den ersten Grabungen in Gumelniţa trennte Vladimir
kundig, daB z.Z. keine annehmbare Periodeneinteilung der Gumelniţa - Sălcuţa-Kulturen und

Dumitrescu die dortigen archăologischen Ablagerungen in zwei Schichten (A und B) und


wies der letzteren eine Măchtigkeit von 1 ,20 m zu.187 Zufolge der Kontrollgrabungen in 1 960
wurde die Măchtigkeit der B-Schicht wesentlich, auf 0,50 -0,75 m herabgesetzt. 188 Wir
sind aber der Ansicht, daB auch diese Măchtigkeit um etwas zu verringern sei und daB die
Differenz der Ablagerung vom Cernavodă-Folteşti-11 Typus 169 zuzuschreiben ist. Ungeachtet
der Măchtigkeit oder der Diinnheit dieser Schicht ist es offensichtlich, dal3 der dort geborgene
Fundbestand sich nicht von demjenigen des letzten Gumelniţa A�c genannten Niveau unter­
scheidet. Dies wird wahrscheinlich auch der Grund gewesen sein, der Vl . Dumitrescu veran­
lal3te, gelegentlich der Archăologischen Landeskonferenz in Iaşi (Dezember 1967) die Behaup­
tung z� ăul3ern, dal3 in der Gumelniţa- Siedlung eigentlich keine Ablagerung besteht, die
einer anderen Etappe als der Gumelniţa A zugeschrieben werden kann.1 70 Eine ăhnliche
Sachlagefinden wir in sămtlichen Gumt>lniţa- Siedlungen aus der Dobrudscha und der Ost­
walachei, deren Dasein gleichzeitig mit dem dortigen Auftauchen der Cernavodă-1-Stămme
aufhOrt.171 Spătere Gumelniţa- Siedlungen, welche einer j iingeren Etappe (B) zugeschrieben
werden konnen, treffen wir nur in den etwas abseits liegenden, von dem Druck der nord­
pontischen Stămme unangegriffenen Gegenden aus der Mittel- und Westwalachei. Leider sind
aber die Ergebnisse der in einigen dieser Siedlungen durchgefiihrten Grabungen noch nicht
veroffentlicht worden. 1 72
Demnach deuten die Petreşti- und Cucuteni-Importe in Gumelniţa-Siedlungen , im
grol3en, auf einen Synchronismus Gumelniţa A2 - Cucuteni A - Petreşti hin. Ebenfalls
unter Beriicksichtigung einiger Importe haben wir ehemals17 3 den Synchronismus spăt-Pre-

Ebenda, S. 62. Siche obige Anm. 1 57.


186 17 1 Siehe die Frage bei Morintz-Roman (A spekte,

Dumitrescu VI. , Fouilles de Gumelni/a, in « Dacia »,


16 7 Chronologie, Obergangsperiode) .
I I, 1925, S. 39. 17 2 Es hande1t sich um die Grabungen von Teiu (von
168 Ders„ in SCIV, 17, 1 966, 1, S. 51 u. Abb. 2. Sebastian Morintz ausgefuhrt) und von Geangoieşti
169 Ebenda, S. 88, 9 1 - 92. (Forschungen G. Mihăiescu) .
170 Siehe Nestor - Zaharia Transition, Anm. 77. \'I. 173 P. Roman, Ceramica precucuteniană din aria cultu­
Dumitrescu sprach von einem evcntuellen Gumelniţa rilor Boian-Gumelniţa şi semnificaţia ei, in SCIV, XIV,
A3 - Niveau. 1 963, 1, S. 33 -50.

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77 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 107

cucuteni - Gumelniţa A folgerichtig bewiesen. In dieser Weise ist die untere Grenze der
1
Horizontes mit aufgesetzten Henkeln ganz gewiB chronologisch dem Horizont Cucuteni
A - Gumelniţa A 2 nachfolgend und theoretisch sind ihre Parallelen nur in den Verbii.nden
von Cucuteni A - B und B (und sogar spăter) oder in Verbănden anderer Art, diesen j edoch
zeitgleich, zu suchen.
Wir wollen erstens die bemalte Keramik aus Siebenbiirgen, die den Petreşti- und
Ariuşd-Kulturen nachfolgt, besprechen.
D . Berciu hat bereits die Idee eingewurzelt, dal3 die Graphitbemalung in den spăten
Petreşti-Verbănden belegt sei. 1 74 Nach seiner Anschauung, bildeten diese spăten Ablagerungen
die mit der Sălcuţa IV-Etappe zeitgleiche IV-Phase der Petreşti-Kultur.175 Wir haben aber,
mit Beziehung auf die ăhnlichen Keramikbruchstucke von Băile Herculane unterstrichen,
dal3 diese Bemalung nur anscheinend den Eindruck von Graphit erregen.176 In dem deutschen
Auszug wurde j edoch irrtiimlicherweise <� Graphitmalerei » iibersetzt.177
Tatsăchlich sind die durch Bemalung erzielten Verzierungsmuster von Herculane und
Cheile Turzii (die von D. Berciu fiir Petreşti erwăhnten sind uns nicht bekannt) fiir die
Gumelniţa - Sălcuţa- Keramik kennzeichnend und machen, bei erster Sicht, den Eindruck
des Graphites. Doch, wie wir auch vorher betonten, handelt es sich in Wirklichkeit um Bema­
lung mit einem weil3en Stoff oder von grauer und brauner Schattierung. Meistens ist die
Bemalung nicht erhalten geblieben. Zum Unterschied von der restlichen Gefăl3oberflăche,
weisen die bemalten Zonen Rauheiten, haben keinen Dberzug und geben dadurch den
Anschein, dal3 sie absichtlich nicht geglăttet wurden, um die Farbe besser aufzuhalten. Obwohl
der Ton der bemalten Gefăl3e von sehr guter Qualităt ist, blăttern d�e bemalten Zonen leicht
ab und der Ton ist brockelig. Dasselbe trug sich auch in den Zonen zu, auf welche
<c Tropfen » des zum Bemalen beniitzten Stoffes zufăllig fielen ; demnach war dieser Stoff von
korrosivem, săuerlichem Charakter. Eine aufmerksame und eingehende Untersuchung der
bemalten Zonen lăl3t sehen, dal3 urspriinglich auch diese - demnach die gesamte Gefii.13-
oberflăche - erstens iiberzogen und geglăttet wurden. Der Abfall des Dberzuges und deren
brockeliges Aussehen ist auf die vernichtende Wirkung der zum Bemalen beniitzten Losung
zuriickzufohren. Die vor dem Brand ausgefiihrte Bemalung ist matt, von brockeligem Aus­
sehen, so wie die Nachbrennbemalung. Die iiblichsten Verzierungsmuster sind die Dreiecke
mit nach oben gerichteten Spitzen (Abb. 38, 27, 32) , die sich auf beiden oder nur aut eintr
Seite des Randes befinden. Manchmal umringt das Muster den Gefăl3rand vollstăndig, andere
Male werden nur einige, durch unbemalte Răume voneinander getrennte Dreieckgruppen
bemalt. Kleine J?reiecke mit nach unten gerichteter Spitze entsprechen manchmal der Basis
dieser Gruppen. In einigen Făllen wird die Bemalung auf der Schiisselschulter weitergefiihrt
und bedeckt die Buckelgruppen oder die Reliefstreifen. Der Fortbestand dieses Verfahrens
in der Coţofeni- Kultur ist bemerkenswert. Einige Schiisseln aus Cheile Turzii 1 7 8 sind
inwendig auf der ganzen Oberflăche mit netz- oder măanderformigen Mustern bemalt worden.
Abwechselnde kreuzformige Muster bedecken im gleichen Mal3e die beiden Oberflăchen einer
Schiissel. Der innere und ăul3ere Rand einer Schiissel ist mit Gruppen von kurzen Linien
bemalt worden.

1" D. Berciu, Zorile istoriei . . . , S. 123. Diese Fest­ 175 Berciu, Contribuţii, Abb. I ; 16 u. S. 87.
stellung scheint sich auf I. Pauls Forschungen zu stiitzen 176 Roman, Unele probleme, S. 8.
(Siehe, Anrn. 1 62). Die Tatsachen beziehen sich aber auf
177 Ebenda, S. 29.
einen typischen Petreşti-Horizont und nicht auf den­
17 8 Die weiterhin beschriebenen Funde starnmen aus
jenigen mit aufgesetzen Henkeln, mit welchern D. Berciu
die Graphitbemalung in Verbindung bringt. N. Vlassas Forschungen în Cheile Turzii.

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1 08 PETRE I. ROMAN 78

Aus Cheile Turzii stammt auch ein merkwiirdiger Napf von schwarzer Farbe mit kastanien­
braunen Schattierungen, Henkeln auf dem ausladenden Rand, senkrecht durchl6cherten
Buckeln auf dem Korper ; Hals und Schulter sind waagerecht kanneliert. Der Hals ist von
der Schulter und vom Korper durch zwei rote, nach dem Brande bemalte S treifen getrennt.
Die Buckeln wurden mit Schwarz bemalt und die Rănder dieser Bemalung sind gezackt
(Sonnenmotiv ? ) . Im Falle der schwarzen Bemalung besteht keine GewiBheit, ob diese vor
oder nach dem Brennen des GefăBes aufgetragen wurde.
Bei einem anderen unvollstăndigen GefăB mit gewolbtem und in derselben Weise wie
das obige kanneliertem Korper ist der Hals ebenfalls vom Korper durch einen roten, nach
dem Brennen aufgetragenen Streifen getrennt. Um eine kannelierte Ellipse hervorzuheben,
wurde vor dem Brennen eine sehr verdiinnte weiBe Bemalung auf den Korper aufgetragen.
Auf der Schulter eines kugelformigen GefăBes befinden sich Streifen von roter, nach dem Brand
aufgetragener Farbe, die mit schwarzen, polierten Streifen abwechseln.
Es ist schwierig im Inneren Siebenbiirgens nach Analogien fiir die in den Hohlen Von
Cheile Turzii freigelegte Keramik zu suchen. Wenn wir auch einige Entstehungsauslegunge n
fiir manche bemalten GefăBformen oder fiir die Schwarzbemalung auf der obig beschriebenen
Schiissel in der Petreşti Grundlage zu finden vermogen, so kann diese weder die schwarze
oder graue Keramik, noch die in den Fundverbănden mit aufgesetzten Henkeln auftretende
Bemalungsmanier erklăren.
Andere Fundbestănde aus dem Inneren Siebenbiirgens die in Betracht kommen konnten
sind diejenigen von Tîrgu Mureş, Reci und Mugeni, alle aus dem Ariuşd-Kulturmilieu.
In Tîrgu Mureş wurden in zwei von Kovacs Istvan 170 freigelegten Gruben auch bemalte
Keramikbruchstiicke angetroffen. Der Grube « C » entstammen : drei Bruchstiicke von schwarzer
Farbe, mit schwarzem, poliertem Oberzug, mit weiBen Mustern bemalt 180 ; ein mit kreis­
f6rmigen Eindriicken verziertes Bruchstiick,181 ein Krughals 182 ; ein GefăBfuB 183 ; eine Schiis­
sel 184 ; ein Deckel mit zwei waagerecht durchli:icherten Osen 185 und ein unvollstăndiges GefăB,
welches - nach Form und Verzierung - fiir die « Bodrogkeresztur-Kultur » typisch ist. 1 86
Etliche andere Reste scheinen uns nicht geniigend aufschluBreich zu sein.187 Ein dreifarbig
bemaltes Loffelbruchstiick war in der Grube <c B » geborgen.188 Die Moglichkeit einer Gleich­
zeitigkeit zwischen den Resten aus der Grube « C » und dem Bodrogkeresztur- GefăB wurde
ofters bestritten,189 weil man annimmt, mit Beziehung auf die Entwicklung der Cucuteni­
K ultur, daB die WeiBbemalung auf schwarzem, poliertem Grund Analogien in dem Cucuteni
A -Horizont fănde, wăhren der bemalte Loffelteil hochstens in Cucuteni A2 zu finden wăre,
1
Etappen die keine Synchronisierung mit Bodrogkeresztur gestatten.
Wir hatten keine Moglichkeit diese Keramikbruchstiicke direkt zu studieren, <loch
glauben wir in der Lage zu sein, einige Bemerkungen zu ăuBern : a) Wir sind mit der Ent­
wicklung der Ariuşd- Gruppe der Cucuteni-Kultur nicht so vertraut, um die bemalten
Bruchstiicke von Tîrgu Mureş genau einzugliedern ; b) Die WeiBbemalung auf schwarzem
· Grund ist nicht nur in Cucuteni A1- Siedlungen, sondern auch im spăten Cucuteni B von Sărata
Monteoru,190 Podei-1 91 usw. Typus kennzeichnend. Dasselbe ist auch fur den Loffelstiel aus
°
179 Kovacs, Marosvdsdrhely, S. 300- 308. 189 Vi. Dumitrescu, in « Apulum •. VII, 1968, S. 38
18o Ebenda, Abb. 1 0, 2 - 4. 190 E. Zaharia, Al. Alexandrescu, Săpăturile arheologice
m Ebenda, Abb. 1 1 , 1 . de la Sărata Monteoru în campania anului 1 950, in SCIV,
m Ebenda, Abb. 1 1 , 4 =3,7 . li, 195 1 , 1, S. 1 59 ; I. Nestor, E . Zaharia, Şantierul arhec­
183 Ebenda, Abb. 1 1 , 6. logic Sărata Monteoru ( 1 954) , in SCIV, V I , 1955, 3 - 4,
H4 Ebenda, Abb. 13. S. 499, 501 u. Abb. 3.
18 5 Ebenda, Abb. 1 4 . 191 C . Mătasă, A sezarea eneolitică Cucuteni B de la
186 Ebenda, Abb. 1 5 - 16, 20 - 2 1 .
'
Tf?. Ocna-Podei, in ArhMold, 1 1 - 1 1 1 , S. 45 u. Abb.
18 7 Ebenda, Abb. 5 , 5 , 7 , 8 ; 1 1 , 2 , 3 , 5 ; 12. 28, 1 1 fiir die Bemalung und Abb. 32, 1, 3 - 5, 7 ; 3, 1 1
1S8 Ebenda, Abb. 1 0, 1, l a. fiir die Formen.

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79 '.ENDĂNEOLITHIKUM iM DONAU-KARPATEN-RAUM 109

der Grube « B » gUltig. Desgleichen haben wir gesehen, daB auch Cheile Turzii eine weiB­
bemalte Keramik aufweist ; c) Der Krughals 192 kann ebensogut in Wirklichkeit von einer
Kragenflasche (Abb. 40, 6) stammen und, nach unserer Meinung, ein natiirliches Synchroni
sierungselement mit den Trichterbecher- Gruppen aus Mitteleuropa (dem Jevifovice C 2-
Horizont) 193 bieten ; d. Die Schiissel,194 der I)eckel 196 und das mit kreisformigen Eindriicken
verzierte GefaBbruchstiick 19 6 konnen Analogien in den End-Tiszapolgar-oder Bodrogkeresz­
tur-Milieus finden. In Zusammenhang mit dem letzten Bruchstiick fălit uns ein anderes
Bruchstiick aus Cheile Turzii auf,197 von einer ăhnlichen Verzierungsart und besonders die
von I. Paul festgestellte Sachlage im Falie der Plastik oder einiger Keramikbruchstiicke,.
die der spăten Petreşti-Phase angehoren und in deren Verzierung er Einflii�se der spăten
Stichbandkeramik sieht. 198 Wenn noch das auf der Petreşti B-Schiissel aus dem Kultkomplex
von Pianul de Jos 199 bemalte Motiv dazukommt - Motiv das wir leicht in einer anderen
Technik in der Bodrogkeresztur- Verzierung wieder antreffen - konnen wir nicht umhin, als den
gesamten Fundbestand aus der Grube « C » von Tîrgu Mureş zwischen spăt-Petreşti und Cheile
Turzii zu datieren. Unserer Meinung nach, sind die Funde von Tîrgu Mureş demnach zeitgleich
und stellen eine einheimische Etappe dar, von einigen spa t-Petreşti-ĂuBerungen erlăutert und
nachfolgenden ĂuBerungen, wie diejenigen von Cheile Turzii,erlăuternd ; e) Die Fundumstănde
des Bodrogkeresztur- GefăBes200 (in 130 cm Tiefe, 30 cm hoher als der Grubenboden ; die Tatsache,
da.13 es zerbrochen und auf einer grolleren Oberflăche zerstreut angetroffen wurde ; daB andere
Keramikreste, einschlieBlich die bemalten, sich auch in einem hOheren Niveau befanden als
derjenige in welchem das Bodrogkeresztur- GefăB geborgen war) sprechen ebenfalls nicht fiir zwei
verschiedene Wohnabschnitte. Hier sind geniigend Elt>m ente, die Kovacs Istvan recht geben
und nicht denjenigen, welche die an Ort und Stelle gemachten Beobachtungen bezweifeln.
Zoltan Szekely legte uns den bei Reci (Siidosten Siebenbiirgens) in drei Wohnungen 2o1
geborgenen Fundbestand vor : eine d er Wohnungen mit einer Plattform vom Cucuteni-Typ,
zwei ohne Plattform. Leider wird das der Wohnung mit Plattform zugehorige Material nicht
getrennt angefiihrt. Da zufolge der Feldarbeiten zwei Wohnungen gestOrt wurden, besteht
die Moglichkeit einer Mischung der Funde, um so mehr als vollstăndige oder wiederherstellbare
GefăBe nur in einer Wohnung angetroffen wurden. Aus der Wohnung Nr. 1 werden Keramik­
bruchstiicke veranschaulicht . Das eine ist schwarz bemalt. 20 2 Es wird nicht prazisiert auf
welchem Grund. Vorbehaltlich wird es als Cucuteni B betrachtet. Das zweite, durch Linien­
streifen im Netzmuster verzierte Bruchstiick 203 ist fiir Bodrogkeresztur kennzeichnend. Aus
der zweiten Wohnung wird ein schwarz auf weiBem oder rotem Grund 204 bemaltes GefăBbruch­
stiick erwăhnt und man nimmt an, daB es <i sichere Merkmale fiir seine Eingliederung in
die Cucuteni B-Phase » Wtist. 205 In der Wohnung Nr. 3 waren die vollstăndigen GefăBe 206
und zwei Bruchstiicke 207 geborgen. Auf einem von diesen GefăBen, von schwarzkastanien­
brauner Farbe, das die Form eines <i schwedischen Helmes » aufweist, 20 8 sind weiBbemalte
Reste eines schraffierten Musters erhalten geblieben. Ein anderes Bruchstiick, welches als
einem rechteckigen GefăB zugehorig angesehen wird, ist schwarz auf rotem Grund 209 bemalt
192 Siehe Anm. 182. 200 I. Kovacs, a.a.O., S. 303 u . Abb. 15.
v
193 Emilie, Pleslova-Stikova, Eneolitcke ldhve s Limcem 201 Szekel y , Reci, S. 1 2 1 .
v Cechdch a na Morave, in PamArch, LII, 196 1 , S. 105 - 202 Ebenda, Abb. 4, 2 .
1 16. 2oa Ebenda, Abb. 3, 5 .
194 Siehe Anm. 18-!. 204 Ebenda, Abb. 3, 2 = 4, ·1.
195 Siehe Anm. 185.
2 o s Ebenda, S. 1 23.
19 6 Siehe Anm. 1 9 1 .
197 Das Material stammt aus den Forschungen von 206 Ebenda, Abb. 2, 1 - 8.
201 Ebenda, Abb. 3, l = 4, 4 ; 3, 4.
Ylassa.
198 Siehe Anm. 164. 2 08 Ebenda, Abb. 2, 6 u.S. 1 23.

199 Siehe Anm. 120. 209 Ebenda, Abb. 3, 1 = 4,4 u.S. 1 23 - 12:4.

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110 t>MRE 1 . ROMAN so

worden. Nach unserer Meinung, stammt es von einem viereckigen GefăB mit vierlappiger Lippe,
derer es so viele in Siebenbiirgen gibt. Aus derselben Wohnung, Nr. 3, stammt auch ein mit
eingeschnittenen Linien verziertes Bruchstiick, 210 das ein măanderformiges, fUr Bodrogkeresztur
typisches Motiv wiedergibt. AuBerhalb der Wohnungen wird der Hals eines Milchtopfes 211
mit fiir Bodrogkeresztur kennzeichnender Verzierung abgebildet.
Die Funde von Reci werfen mehrere Fragen auf : 1 . Gibt es dort zwei verschiedene
Wohnungen (die eine Cucuteni, die andere Tiszapolgar oder Bodrogkeresztur) oder nicht ?
2. Sind es zwei Wohnetappen vom TheiB-Charakter (die eine Tiszapolgar, die andere Bodrog-
. keresztur) mit Cucuteni-Importen, wie Szekely Zoltan zu verstehen gibt, als er sagt, daB
in einer der Wohnungen (die er nicht nennt) mehr fiir Bodrogkeresztur kennzeichnendes Material
vorliegt ? 21 2 Auf Grund der Veroffentlichung kann nur behauptet werden, daB einige Bodrog­
keresztur-Elemente vorhanden sind, was die Moglichkeit einer Tiszapolgar-Bewohnung
ausschlieBt, da wir nicht annehmen, daB în einer der drei Wohnungen nur Tiszapolgar­
Material enthalten war, das noch nicht veroffentlicht wurde. Relativ chronologisch scheint
der Horizont der Funde von Reci nicht aus dem Rahmen der Phase A - B der Cucuteni­
Kultur herauszutreten. Wir haben keine Beweggriinde, um eine bejahende Antwort auf
irgendeine der Fragen, die wir uns vorher gestellt haben, zu geben, da sich bei Reci das Bestehen
einer selbstăndigen Kultur nicht zu behaupten vermag, sondern das Vorhandensein einer Misch­
kultur, die weder als Bodrogkeresztur, noch als rein Cucuteni - Ariuşd anzusehen ist. Im
gegebenen Fall handelt es sich - ebenso wie in Tîrgu Mureş - um eine Entwicklungsetappe,
das Ergebnis der neuen siebenbiirgischen Gegebenheiten, welche chronologisch dem bemalten
Petreşti-Ariuşd-Horizont unvermittelt folgt. Demnach spiegelt sie kein Eindringen der Bodrog­
keresztur- Kultur in Siebenbiirgen und auch keine Fiihlungnahme mit dieser wider, wie
wir ehemals zu glauben geneigt waren, sondern einen .sich aus der vorher erfolgten Mischung
zwischen Ariuşd-Petreşti-Tiszapolgar- Sălcuţa ergebenden Vorgang.
Vergleiche zwischen der bemalten Keramik aus Cheile Turzii und Reci konnten sich auf
die WeiBbemalung des « schwedenhelmfOrmigen » GefăBes und, in einem kleinen MaB, auf
die schwerzbemalte Keramik beziehen. I . Bognar- Kutzians 2 13 Hinweis auf die Pseudo­
Scheibenhenkel des rechteckigen GefăBes von Reci kann nicht beriicksichtigt werden, da es
sich um zoomorphe Darstellunge � handelt, welche die Ecken des GefăBes verzieren, und
nicht um Nachahmungen von aufgesetzten Henkeln. Zwischen Cheile Turzii und Reci besteht
ein sichtbarer chronologischer Unterschied, im Sinne eines hoheren Alters der Reci-Funde.
Dafilr sprechen : a) Der Charakter der bemalten Keramik aus Cheile Turzii deutet auf einem
viei groBeren Abstand von der Petreşti- Grundlage als derjenige der Reci-Funde, welche
einen noch nahestehenden Kontakt mit der Petreşti-Ariuşd- Grundlage widerspiegeln . b)
Im Verhăltnis zu der Cucuteni- Kultur hat es den Anschein, als ob die Reci-Funde die
A- B- Grenze nicht iiberschreiten wiirden, wăhrend diejenigen des Cheile Turzii-Typs Analogien
in einer spăten Cucuteni B-Etappe finden, wie aus dem weiterhin Dargelegten ersichtlich.
c) Im Siidosten Siebenbiirgens kommt auch der Horizont mit aufgesetzten Henkeln vor, welcher

die Ariuşd- Kultur stratigraphisch iiberlagert, doch keinen unvermittelten Kontakt mit
dieser widerspiegelt.
Ştefan Ferenczi 214 erwăhnt die bei Mugeni (Kreis Harghita) freigelegten Funde mit
der Bemerkung, daB diese eine Interferrenz der Cucuteni-Ariuşd-Kultur (Phasen B 2 - B3 ? )

210 Ebenda, Abb. 3, 4. 21 3 Kutziăn, Probleme, S. 48.


211 Ebenda, Abb. 3, 3. 214 Siehe « Revista Muzeelor », II, 1 965, Sonder­
212 Ebenda, S. 124. nummer, S. 4 1 .

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81 END.l!.NEOLITHIKUM I M DONAU-KARPATEN-RAUM 111

mit der sich i n die Richtung der Bodrogkeresztur-Kultur entwickelnden Tiszapolgar­


Kultur widerspiegeln. Das Material ist nicht veroffentlicht worden und wir waren auch nicht
in der Lage, es direkt zu studieren, doch lassen uns die Umstănde an der Richtigkeit dieser
Behauptung zweifeln, da die Bemalung auf der Keramik nicht erhalten blieb um diese genau
eingliedern zu konnen und besonders da zahlreiche andere Tatsachen die Behauptung widerlegen.
Die Karpaten nach Osten und Siidosten iiberschreitend, lassen eine Reihe von auffal­
lenden Analogien sehen und bieten demnach Synchronisierungsbeweise zwischen den Verbănden
mit aufgesetzten Henkeln aus Siebenbiirgen und denj enigen der Cucuteni- und Cernavodă-
1-Kulturen.
Derart lăBt sich eine Beziehung zwischen der schwarz-grauen mit weiB und rot bemalten
Keramik aus der Endcucuteni B-Siedlung von Sărata Monteoru 215 und derjenigen aus Cheile
Turzii herstellen. Eine ăhnlich Keramik ist in der Siedlung von Tîrgu Ocna-Podei 21 - eben­
falls spăt-Cucuteni B - wie auch in anderen Siedlungen aus der siidlichen Zone des Cucuteni­
Verbreitungsgebietes, erschienen. Die WeiBbemalung, vor dem Brand aufgetragen, ist matt,
derj enigen aus Cheile Turzii gleich, mit dem Unterschied, daB sie nicht die « săuerliche »
Eigenart dieser letzteren hat . Bis kiirzlich wurde diese bemalte Gattung als ein ausschlieB­
liches Merkmal der Siedlung von Sărata Monteoru angesehen und die Autoren der dortigen
Forschungen betrachten es als von siidlicher Herkunft, j edoch ohne liber deren Eindringungsweg
und Entwicklung in oberwăhnter Siedlung 217 im Klaren zu sein. Das Vorhandensein einer
Keramik mit reliefierten oder vertieften Mustern in Sărata Monteoru 218 und Cheile Turzii
scheint uns ebenfalls aufschluBreich. Diese Gattung treffen wir in der durch zahlreiche
bemalte Cucuteni B-Keramik gekennzeichneten Cernavodă 1-Siedlung von Rîmnicelu wieder
an, wo N. Harţuche Forschungen unternommen hat. ln Rîmnicelu erscheinen auch andere,
denj enigen aus Cheile Turzii auffallend ăhnliche Elemente (Henkel aus breitem Band) . Das
Vorhandensein der schwarz-grauen Keramik in endăneolithischen Verbănden (Cucuteni B,
Cernavodă I , Cheile Turzii, Herculane u.a.) stellt nach unserer Meinung eine Dbernahme aus
dem Gumelniţa- Sălcuţa-Milieu dar. Fiir die feine graue Keramik sind auch die Beitrăge
vom TheiB- Charakter (Tiszapolgar und Bodrogkeresztur) nicht ausgeschlossen.
Nahe Analogien fiir die bemalte Keramik aus Cheile Turzii und Herculane bietet uns
auch ein in einer der spăten Cernavodă 1-Kultur angehorenden Wohnung aus der Siedlung
von Ulmeni-Tăuşanca 219 gefundenes GefaB. Die GefăBform (hoher, kegelstumpfformiger
Hals, gewolbter Korper mit vier durch Driicken von innen nach auBen erzielten Buckeln)
ist in den Verbănden mit aufgesetzten Henkeln iiblich. Dieses GefăB wurde sekundăr gebrannt
und war urspriinglich von schwarzgrauer Farbe. Die Bemalung besteht aus Streifen von
brauner Farbe, doch kann die Schattierung auch von dem sekundăren Brennen herriihren.
Konzentrische Kreise um die Buckeln herum, miteinander durch Zickzacklinien verbunden,
bilden das Verzierungsmotiv. Aus derselben Siedlung und Wohnung stammen auch andere
GefăBe (iiber 20) 22o und Keramikbruchstiicke.221 Unter diesen finden wir zwei mit feinen,
waagerecht geordneten Kanneliiren verzierte GefăBe,222 denj enigen aus Cheile Turzii verbliif­
fend ăhnlich. Ein Bruchstiick mit echter Wickelschnur-Verzierung 223 weist ein identisches,
in Cheile Turzii angetroffenes Musterauf, wo es aber mittels Einschnitten ausgefiihrt wurde. Ein
kugelformiges, langhalsiges GefăB aus Cheile Turzii findet ebenfalls iiberraschende Analogien
in der Cernavodă 1-Kultur.224 Die Cernavodă 1-Siedlung von Ulmeni, aus welcher wir die
Hi Siehe Anm. 190 . 220 Ebenda, S. 62 - 70 u . Abb. 1 4 - 19.
21a C. Matasă, a.a.O., S. 45. 2 21 Ebenda, Abb. 1 1 - 13.
217 Ne itor-Zaharia, Transition, S. 22 - 23. 222 Ebenda, Abb. 15, 2 - 3 = 18, l , 6.
2 18 Ebenda, Abb, 4, 2 - 4 . 223 Ebenda, Abb. 13,7 = 7,2.
218 Morintz-Roman, A spekte, Abb. 18, 2 ; 19. 2 2' Ebenda, Abb. 17, 3, 5 u . 22, 1 - 2.

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it2 PETRE I. R OMAN 82

Analogien anfiihrten, ist dem Inhalt der Sachkultur nach (die Schnurkeramik, die einhenkligen
Kănnchen und Tassen) mit den spăten Cucuteni B-Siedlungen von Sărata Monteoru und
Tîrgu Ocna-Podei zeitgleich.
Wir haben eine Reihe von Analogien aufgezăhlt, zu denen noch andere hinzugegeben
werden konnen (Henkel mit Buckeln, zylindrische Schultern, 226 Schiisseln mit verdicktem
und schrăg abgeschnittenem Rand) , um <las Bestehen von Kontakten zwischen den endăneo­
lithischen Verbănden aus Siebenbiirgen und denj enigen aus dem Osten und Siidosten der
Karpaten hervorzuheben. Wir nehmen an, dal3 es einleuchtend hervorgeht, dal3 ein derartiger
Kont1kt sich auch in einer sehr spăten Cucuteni B-Etappe noch kraftvoll ăul3ert. Daraus
ergibt sich auch ein Synchronismus zwischen den Funden vom « Bodrogkeresztur-Typus »
und Cucuteni A - B einerseits und ein anderer zwischen den Verbănden vom Cheile Turzii-Typus
und Cucuteni B andererseits. Wir wissen nicht, wo die genaue Grenze zwischen den Funden
von ausschliel3lichem « Bodrogkeresztur »-Charakter und denj enigen mit aufgesetzten Henkeln
liegt. Die Funde von Traian (Nr. 24 auf unserer Karte - Abb. 1) wăren geeignet, uns dariiber
Auskiinfte zu geben. Dort wurde in der Siedlung von (( Dealul Fîntînilor », im V. Abschnitt,
ein Verband von 3 Wohnungen und einem Nebengebăude 226 freigelegt, welche die iibliche
Plattform von Cucuteni-Art nicht aufweisen. Die Ausgrăber behaupten, in den erwăhnten
Wohnungen eine grol3e Anzahl von Gefăl3en vorgefunden zu haben: Veroffentlicht wurden
nur drei, 227 die sich unmittelbar auf dem Erdboden, unter dem Haufen von ungebrannten,
grol3en Ziegelsteinen befanden. Dber einige wird gesagt, dal3 sie <( neu und unbekannt » im
Rahmen der Cucuteni- Kultur wăren, iiber andere, dal3 sie <( in deren Gesamtheit Aspekte,
die einer etwas j iingeren chronologischen Etappe entsprechen konnten, aufweisen. Dicse Sachlage
wirft eine Frage auf, die eines aufmerksamen Studiums wiirdig ist » . 228 Ad litteram genommen,
scheint der letzte Satz zu deuten, dal3 die in Frage stehenden Gefăl3e j iinger als die Siedlung
von Traian wăren, welche Siedlung der letzten Etappe der Cucuteni A - B-Phase entspricht.
VI . Dumitrescu sieht bei zwei der Gefăl3e, <( klare Ăhnlichkeiten mit der Keramik der Bodrog­
keresztur- Kultur ». 229 Er hat jedoch Bedenken, sie als Importware anzusehen. Deren Vorhan­
densein în Traian wăre <las Ergebnis von Bodrogkeresztur-Einfliissen im Verbreitungsgebiet
der Cucuteni A - B-Kultur. Dal3 aufgesetzte Henkel in Sălcuţa IV auftauchen, fiihrt den vorste­
hend zitierten Autor zum Parallelismus Cucuteni A - B-Sălcuţa IV-Bodrogkeresztur 11. 230
ln Verbindung mit den Funden aus Traian wollen wir mehrere Feststellungen aufzăhlen :
a) Die Fundumstănde sind sogar fiir die Ausgraber 231 fraglich. b) Die in Frage kommenden
Gefăf3e konnen keine sicheren Beweise fiir Bodrogkeresztur-Einfliisse oder -Kontakte sein.
Eines von diesen Gefăf3en, mit vier aufgesetzten Henkeln versehen, 2 3 2 wird sogar in der
Bodrogkeresztur- Kultur als ein fremdartiges Element vom Sălcuţa-Typus angesehen. Ein
zweites (vierkantiges Gefăf3 mit vierlappiger Lippe 233) ist sowohl in Bodrogkeresztur, als
auch in den Verbănden mit aufgesetzten Henkeln vorhanden, so daf3 es nicht als ein sicheres
Bodrogkeresztur-Element gelten und auch nicht fiir eine solche Synchronisierung beniitzt
werden kann. c) Das Doppelgefăf3 mit schwarzen Bemalungsspuren findet nahe Analogien in
der spăten Cucuteni B-Siedlung aus Tîrgu Ocna-Podei. 234 d) Es ist nicht unbedingt notig,
dal3 die aufgesetzten Henkel in der Moldau, im Siidosten Siebenbiirgens und în dem Gebiete

226 Nestor-Zaharia, Transition, Abb. 4, 8. 2 30 Ebenda, S. 47.


226 H . Dumitrescu, a.a.O., S. 190. 2 31 Siehe obige Anm. 228.
227 Ebenda, Abb. 7 - 8. 2 32 H. Dumitrescu, a.a.O„ Abb. 7, 2.
22s Ebenda, S. 197. 233 Ebenda, Abb. 8.
22e VI. Dumitrescu, a.a.O„ Anm. 28. 2 34 C . Matasă, a.a.O„ Abb. 1 6, 10.

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s3 END Ă NEOL ITHI K UM IM DO NAU-KARPATEN-RAtiM: 1 13

der Mittel- und Unter-TheiB zur selben Zeit erscheinen. e) Das goldene Idol von Traian 2 3 5
kann kein chronologischer Beweis sein, solange die Periodeneinteilung der Bodrogkeresztur­
Kultur noch nicht zufriedenstellend festgelegt ist.
Infolgedessen sind die Gefă.Oe von Traian keine Beweise fiir die Synchronisierung zwischen
der Cucuteni A - B-Phase und Bodrogkeresztur. Sie konnten hochstens auf einen Synchro­
nismus zwischen einer Schlu.Oetappe der Cucuteni A - B-Phase und einer der Etappen der
Verbănde mit aufgesetzten Henkeln hindeuten. Um die Sachlage von Traian mit Sachkenntnis
zu beurteilen, miissen wir j edoch die vollstăndige Veroffentlichung der Funde aus dem Wohn­
verband Nr� V abwarten.
Der Friedhof von Decea Mureşului ist Ofters in der Fachliteraturerwăhnt oder erortert
worden. Die letzte ausfiihrliche Erorterung verdanken wir I. Bognar- Kutzian, 2 3 9 so daB es
nicht notig ist, uns lănger dariiber aufzuhalten. Gegebenenfal interessiert uns erstens dessen
chronologische Lage im siebenbiirgischen Ăneolithikum. Der ostliche Typ der in Decea
Mureşului Bestatteten ist durch Analogien mit Mariupol unterstiitzt. Das Bestehen mancher
Keramikbruchstiicke vom Cucuteni C-Typus im Ariuşd- Gebiet trăgt gleichfalls zur Verstărkung
der Dberzeugung bei, da.O auch Siebenbii.rgen von den Bewegungen der Stămme aus den
nord�pontischen Steppen beriihrt wurde. Und zwar zu welcher Zeit fand dieses Eindringen
der Steppenelemente in Siebenbiirgen statt ? I. Nestor und E. Zaharia, welche uns auf die Ele­
mente vom (( C » Typus aus dem Ariuşd - Gebiet aufmerksam machten, erklăren, daB sie
gleichzeitig mit denj enigen aus Cucuteni B sind. 23 7 Das Verhăltnis zwischen Mariupol und
Usatovo, einerseits, und zwischen Decea Mureşului und Mariupol, andererseits, deutet gleich­
falls auf einen dem Usatovo-Horizont aus Rumănien (Folteşti I) vorangehenden Zeitabschnitt
fiir das Eindringen der ostlichen Elemente in Siebenbiirgen. Wenn wir uns streng auf den
gro.Oten Teii des Materials der Grabstătten aus Decea Mureşului beziehen, bemerken wir,
da.O es einheimische Merkmale aufweist und nur diese konnen eine chronologische Einglie­
derung in das einheimische ăneolithische Milieu gestatten. Dieses Inventar ist von demjenigen
des Petreşti-Typus oder aus den Verbănden mit aufgesetzten Henkeln total verschieden.
Die Keramik findet die besten Analogien in der Tiszapolgar-Topferware, was auch von
I. Bognar - Kutzian unterstrichen wurde. 2 38 In diesem Sinne geniigt es, die GefăBe von Decea
Mureşului mit denj enigen von Româneşti zu vergleichen. Die GefăBe von Decea Mureşului
sind keine Tiszapolgar-Importe, sondern das eigene Werk der bestattenden Gruppe, welche
Tiszapolgar- und nicht Bodrogkeresztur-Formgestaltung und-Verzierungsmuster iibernommen
hat. Diesem Kriterium nach, ist der Friedhof von Decea Mureşului eine ăltere Erscheinung
in Siebenbiirgen als die Heranbildung der fiir (( Bodrogkeresztur » kennzeichnenden Typen.
Fiir eines der Gefă.Oe sucht I. Bognar- Kutzian in der Gumelniţa-Welt Analogien. 239 Es
wăre j edoch ganz moglich, daB diese Elemente wăhrend der Verschiebung der ostlichen Gruppen
durch die Gumelniţa-Zone wie auch in Siebenbiirgen selbst, wo kein Mangel an Gumelniţa­
Sălcuţa- Elementen besteht, iibernommen worden wăren.
Die Gruppe aus Decea Mureşului hat manche Analogien in dem Friedhof von Brăiliţa. 240
Die ălteste Etappe der Bestattungen aus diesem Friedhof umfaBt ungefăhr 180 Grăber in
einfachen Gruben, die Gerippe auf dem Riicken ausgestreckt, hăufig mit zusammengezogenen
Beinen. Die Toten sind mit Ocker iiberstreut. Eine Eigenart dieser Grăber ist das Fehlen der
Keramik in dem Begrăbnisinventar und, hingegen, das Vorhandensein der Halsbănder, Feuer-

2 35 H. Dumitrescu, in • Dacia •. N . S . , V, 1961, S. 69 ue Bognar-Kutzian, a.a.O„ S. 444.


u .ff. ne Ebenda, S. 445.
238 Kutzian, Tiszapo!gdr-Basatanya, S. 442 - 453. Ho A. N. Harţuche u. F. Anastasiu, Brăiliţa, BrăUa,
23 7 Nestor-Zaharia, Transition, S. 27 u. Anm. 32. 1968, s. 1 8 - 24.

1 5 - c . 2706

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1 14 PETRE I. ROMAN 84

steinklingen und anderer Schmucksachen. 24 1 Die Grabstătten gehoren wahrscheinlich der


friihen Cernavodă 1-Kultur an, welche im Osten Rumăniens in einer der Cucuteni A - B
entsprechenden Phase eingedrungen ist. Ostliche Gruppen werden wohl auch i n Inneren
Siebenbiirgens vorgedrungen sein, wo sie - im Kontakt mit den einheimischen Gegeben­
heiten - ein Teil der dort angetroffenen Sitten iibernehmen konnten. Die Tatsache, daB sie
wenige GefăBe dem Begrăbnisinventar beilegen, im Vergleich zu den Tiszapolgar, und Bodrog­
keresztur Bestattungsgrăbern, konnte durch eine langsame Anpassung erlăutert werden.
Obrigens enthalten auch die neueren (ca. 100) Grabstătten von Brăiliţa j e ein GefăB nebst
anderen Gegenstănden .
Wir glauben also, daB sich die Gruppe Decea Mureşului - vom chronologischen Stand­
punkt - in einen der Cucuteni A - B-Anfangsphase entsprechenden Zeitabschnitt einfiigt,
als noch Elemente der Tiszapolgar-Kultur bestanden. Hătte der Zeitpunkt der Toten­
bestattung von Decea Mureşului chronologisch den Petreşti-, Bodrogkeresztur-, Coţofeni­
Kulturen oder der Etappe mit aufgesetzten Henkeln entsprochen, wăre es normal gewesen,
daB die Keramik aus dem Begrăbnisinventar derartige und nicht Tiszapolgar-Merkmale
auswiese. Der groBe Mangel an Ariuşd-Elementen vom Cucuteni A - B-und B-Typus und
die Tatsache, daB die gegenwărtigen Daten das Hinausziehen der Petreşti- Kultur auch
wăhrend der Dauer der Cucuteni A - B-Phase doch nicht gestatten, konnten einerseits auf
die Rolle der ostlichen Elementen und andererseits auf den Druck von TheiB-Charakter
zuriickgefiihrt werden, welche die Entwicklung der Kulturen mit bemalter Keramik aus Sie­
benbiirgen aufgehalten haben.
Man kann selbstverstăndlich einwenden, da/3 die Kreuzschneidenăxte (die auch in Decea
Mureşului vorhanden sind) , sicher in Fundbestănden von Bodrogkeresztur- und nicht Tisza­
polgar-Charakter belegt werden. Aber deren Erscheinen auch in Cucuteni A - B-und B­
Verbănden, 242 die hochst wahrscheinliche Fortdauer der Tiszapolgar-Kultur auch in de�
Anfangsabschnitt der Cucuteni A - B-Phase-die, Tatsache, da13 Siebenbiirgen die beste Aussicht
hat, als das Herkunfts- und Herstellungsland dieser Exemplare erklărt zu werden, 243 all <las
setzt sich der Zuweisung solcher Ă x te auch einer spăten Tiszapolgar-Etappe nicht entgegen.
Zum Abschlul3 sehen wir folgende chronologische Aufeinanderfolge der kulturellen
Entwickung aus dem Inne1·en des Karpatenbogens : a) Petreşti -Ariuşd -Tiszapolgar ; b)
spăt-Tiszapolgar -Decea Mureşului ; c) Bodrogkeresztur ; d) der Horizont mit aufgesetzten
Henkeln ; e) ein mit Cernavodă III-Celei verwandter Horizont ; f) Coţofeni.

IV. CRIŞANA. ( KR E ISt:H GEBIET)

Aus dieser Provinz ist uns nur ein Fundbestand bekannt, u.zw. derj enige aus der
Hohle <• Dâmbul Colibii II » in dem Sigiştelul-Tal (Gemeinde Cîmpani, Kreis Bihor - Nr. 25
auf der Karte Abb. I ) , den wir, wie manch anderen auch, dem Kollegen N. Vlassa ver-
2u Ebenda, Taf. 4 1 - 45. den, wur<lcn zahlreichc Kupfergerăte sowohl in der Thefa­
212 A. Vulpe, Cu privire la cronologia topoarelor de Gegend als auch noch weiter, dem Westen oder Nord­
aramă cu braţele « în cruce •. in SCIV, XV, 1964, S, 457 - westen zu verstreut. In dem Moment jedoch, in welchem
466. die Gebirgszonen Siebenbiirgens und Olteniens von der
2'3 Es ist wahr, daO das ausgedehnte Verbreitungs­ Coţofeni-Kultur und deren Varianten fest beherrscht sind,
zeigt sich in den TheiO- und Mitteldonaugebieten ein
gebiet dieser Kupferstilcke theoretisch auch ein anderes
ungewohnlich groOer Mangel an Metall. Im Falle der
Herstellungszentrum voraussetzen konnte. Uns scheint Coţofeni-Kultur trăgt sich nicht dasselbe zu. Sollte auch
jedoch cine Tatsache aufschlui3reich : solange die sie­ keine Beziehung zwischen der chronologischen Verschie­
benbiirgischen kupferfiihrenden Zonen sich in dem Tisza­ bung der Kostolac- Gruppe und der Ausbreitung der
polgar und Bodrogkereszhir Verbreitungsgebiet befan- Ă xte vom Baniabic-Typ in Mitteleuropa bestehen ?

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85 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-flAUM 115

danken.24" Aus dieser Hohle stammen em1ge Keramikbruchstiicke : ein Gefăf3profil mit
aufgesetzten Henkeln, ein Schiisselprofil, ein kleines halbkugelformiges Gefaf3, zwei Halsbruch­
stiicke und ein mit breiten Kanneliiren verziertes Bruchstiick. Dieser Fundbestand befindet
sich in einer Zone, welche zu dem Verbreitu ngsgebiet der Tiszapolgar-, Bodrogkeresztur
Baden- und Coţofeni- Kulturen g· hort.

*
Nachdem wir die Vorlegung derjenigen Fundbestănde aus dem Gebiete Rumăniens,
die denen von Herculane gleichartig sind, abgeschlossen haben, erachten wir, daf3 einige
allgemeine Feststellungen zweckmăf3ig sind, u.zw. :
1 . Obwohl zahlenmăf3ig noch beschrănkt, sind genug Beweggriinde vorhanden, die uns
berechtigen, kiinftige Funde zuversichtlich abzuwarten.
2. Die Funde vom Herculane-Typus bedecken weite geographische Zonen Rumăniens
und erscheinen in den Verbreitungsgebieten verschiedener Kulturen : Sălcuţa, Tiszapolgar­
Bodrogkeresztur, Petreşti, Ariuşd, Cucuteni. Weiterhin sind wir iiberzeugt, daf3 das Gumelniţa­
Gebiet von diesem Phănomen nicht ausgeschlossen bleiben konnte.
3. Diese Funde bezeugen noch, daf3 deren Entwicklungsperiode keine kurzfristige war.
Wenn auch beim gegenwărtigen Forschungsstand keine zufriedenstellende Einteilung vorge­
nommen werden kann, ist es doch klar genug, daf3 es sich um mehrere fortschreitende Etappen
handelt (zwei Etappen in Herculane, die Moglichkeit, daf3 Sălcuţa IV die ălteste Etappe
darstelle, die Beweggriinde, die uns zur Annahme veranlassen, daf3 die Funde von Pecica eine
spate Etappe belegen usw.) . Ebenfalls ergab sich die Moglichkeit, daf3 der Abschluf3 dieser
Ăuf3erungen - wie iibrigens der Anfang auch - von einem Gebiet zum anderen verschieden sei.
4. Trotz allen Forschungsliicken geht doch klar hervor, daf3 in sămtlichen oben veran­
schaulichten Verbănden zahlreiche gemeinsame, aber auch verschiedenartige Elemente
bestehen, welche regionale Spezifika bilden. Die unterscheidenden Elemente sind doch nicht
so zahlreich, um uns zu gestatten, von verschiedenen Kulturgruppen zu reden, in denen nur
eine Reihe von gemeinsamen Kulturgiitern im Umlauf sind. Aber diese als eine einheitliche
Kultur zu betrachten, scheint uns ebenfalls der Wirklichkeit nicht zu entsprechen. Doch ist
ein kultureller Vereinigungs- und Vereinheitlichungsvorgang auf ausgedehnten geographischen
Răumen offensichtlich. Die alten Kulturschranken verschwinden, ohne durch andere ersetzt
zu werden.
5. Der kulturelle Vereinigungsvorgang umfaf3t ausschlief3lich die einheimischen ăneoli­
thischen Kulturen : Sălcuţa, Tiszapolgar-Bodrogkeresztur, Petreşti, Ariuşd und moglicherweise
Gumelniţa. Die Cucuteni-Kultur bleibt diesem Kreis ausgeschlossen, obwohl sie diese Ănde­
rungen mit Interesse wahrnimmt. Mutmaf3lich hat auch das Beherrschen der kupferhaltigen
Gebiete und die Herstellung der Kupfergerăte eine bedeutende Rolle in diesem Vorgang
gespielt.
6. Der Anfang der Beseitigung der traditionellen Grenzen und die der Cucuteni A - B­
Phase entsprechende Etappe scheinen einander zu decken und <las offenbart sich konkret
durch <las Vorhandensein einiger mutmaf3lichen spăt-Tiszapolgar, ostlichen, Bodrogkeresztur­
und Sălcuţa- Elemente im Inneren des Karpatenbogens.
7. Es hat den Anschein, als ob der Vereinigungsvorgang der einheimischen ăneoli­
thischen oberwăhnten Kulturen von langer Dauer gewesen sei und daf3 die Funde mit aufge­
setzten Henkeln - auf3erhalb des Sălcuţa Gebietes - einen spăten, beinahe abschlief3enden
Zeitpunkt dieser Entwicklung darstellen. Die Bodrogkeresztur-Kultur aus Siebenbiirgen

2u Siehe Anm. 3.

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116 PETRE I. ROMAN 86

mag wohl eine Etappe dieses Einheitlichungsvorgangs und - glauben wir - <las Ergebnis
der gegenseitigen Durchdringung vorerwăhnter ăneolithischer Kulturen gewesen sein.
8. Der Synchronismus zwischen der Entfaltung des Vereinigungsvorgangs der einhei­
mischen ăneolithischen Kulturen und dem Vorhandensein der ostlichen Elemente, ostlich
und siidostlich der Karpaten, gibt uns ein Verhăltnis zwischen Ursache und Wirkung. Tatsiich­
lich, wenn auch die Cucutem- Kultur dem Druck der ostlichen Stămme Widerstand leistet
- nicht ohne sich dadurch geiindert zu haben- , so werden die Gumelniţa- Gruppen aus
dem Siiden der Moldau, aus der Dobrudscha und der Ostwalachei versetzt, gegen den Westen
verschoben und deren Platz wird von den Stiimmen der Cernavodă 1-Kultur eingenommen,
welche auch die traditionellen Verbindungen zwischen dem Norden und dem Siiden der Donau
in dem Dobrudscha- und Walachei- Sektor abbrechen. Um <las Gegengewicht zu dem
ostlichen Druck zu halten, erscheint uns die allmăhliche Vereinigung der einheimischen ăneoli­
thischen Kulturen eine natiirliche Folge. Die Tatsache, daB eine bedeutende Stammgruppe vom
Gumelniţa- Sălcuţa-Typ bis in <las Morava-Tal und noch weiter, nach dem Siiden anlangte,
trăgt zur Erhaltung eines festen Verbindungsganges mit der siidlichen Welt und zur selben
Zeit zu dem leichten Ubertragen der siidlichen Kulturgiiter dem Norden zu bei. Diese durch
die Vermittlung Gumelniţa- Sălcuţa- Bubanj beforderten Giiter, ganz gleich ob sie im Inneren
des Karpatenbogens oder im Mitteldonaugebiet angetroffen werden, weisen eine Gumelniţa­
Sălcuţa-Fazies auf.
9. Die Herkunft dieses groBrn endăneolithischen Verbandes ist einheimisch. Die Formen­
folge und die Verzierungsmuster entspringen dem vorangehenden ăneolithischen Fond. Jede
einzelne der einheimischen ăneolithischen Kulturen brachte ihren Anteil an Ku1turelementen
bei , die derart zu gemeinsamen Giitern wurden. Selbstverstăndlich behalten die gemeinsamen
Giiter die eigenartige, urspriingliche Form nicht mehr ganz genau bei und in diesem Sinne konnten
wir die MilchtOpfe von Sălcuţa-Form anfiih1 en, die sich nachtrăglich auf einer groBen
geographischen Zone verbreiteten. Sie tragen j edesmal den Stempel des einhe1mischen Milieus,
werden dadurch aber nicht wesentlich abgeăndert. Die regionale Eigenart ist eher durch die
verschiedene Hăufigkeit mancher Elemente im Verhăltnis zu anderen ausgedriickt. Interessant
ist die Tatsache - und die mochten wir unterstreichen - daB diese Hăufigkeit în einem
direkten Verhăltnis zu den vorangehenden kulturellen Gegebenheiten steht. In den Verbănden
vom Sălcuţa IV-Typ ist z.B. die Mannigfaltigkeit der Schiisseln mit eingezogenem, verdicktem
ader hohem Rand viel groBer im Verhăltnis zu den ausladenden Typen. Hingegen ist die
Lage în den Verbănden aus dem ehemaligen Petreşti- Gebiet umgekehrt. Manche Formen
sind nur bestimmten Zonen spezifisch, <loch war deren Rolle in der Gesamtheit der gemein­
samen Kulturgiiter nur eine kleine. Eine Reihe von Elementen ist den neuen Kontakten mit
der siidlichen Welt zu verdanken. Wie ein Widerschein der Metallkunst gehoren die aufge­
setzten Henkel ebenfalls dieser Kategorie an. Manch andere Elemente spiegeln Kontakte mit
den mitteleuropăischen Gebieten wider. In diesem Sinne fiihren wir z. B . die Furchenstich­
Technik an. Bemerkenswert ist j edoch, daB die in dieser Technik ausgefiihrte Verzierung eine
rein einheimische ist, die absolut nichts Gemeinsames mit der ăhnlichen Verzierungsart aus
Mitteleuropa (Retz, Gajary usw.) hat. Es ist schwierig, j etzt die Art und Weise ausfiihrlich zu
erlăutern, in welcher dieser Wandel der Kulturen mit bemalter Keramik welche in ihren
traditionellen Formen auftreten (Petreşti, Ariuşd, Sălcuţa) stattfand. Den vorhandenen
Daten nach entschwand die Bemalung vom Petreşti- und Ariuşd-Typus zu einem Zeitpunkt,
der den Anfang der Cucuteni A - B-Phase nicht stark iiberschreitet. Die Graphitbemalung
aus dem Gumelniţa- Sălcuţa- Gebiet ist ebenfalls ungefăhr bis zum selben Zeitpunkt 'belegt.
Es ist die Zeit in welcher die Entwicklung der miichtigen Ariuşd- und Petreşti-, wie auch die

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S'i ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 117

der Gumelniţa- Siedlungen aus den oberwăhnten Zonen aufhort. Der darauffolgende Abschnitt
ist durch Unbestăndigkeit gekennzeichnet, was keinesfalls die Erhaltung der traditionellen
Formen in absolut dergleichen Ausdrucksart bedeutet, um so mehr als, wie oben erwăhnt,
eine Mischung der ethno-kulturellen Elemente stattfand. Eine Menge Umwandlungen tragen
sich zu, denen zufolge abgeănderte Formen erzeugt werden, doch Briiche zwischen dem Ehema­
ligen und dem nun Bestehenden nehmen wir nicht wahr. Die Sitte von Bemalung bleibt z.B.
lange Zeit eingewurzelt, wenn auch die Ausfiihrungsmittel wesentlich verschieden sind. Anfangs
bewahrt noch die bemalte Keramik die traditionelle Technik aus Siebenbiirgen, wie das in
Reci der Fall ist : Schwarzbemalung auf einem roten oder weiBen Grund. Spăter hat sich
die Bemalung in der in Cheile Turzii oder Herculane angetroffenen Form erhalten. Die weiBe
sekundăr gebrannte Bemalung, manchmal auf rotem Grund, spiegelt ebenfalls einen Fort­
bestand der Malerei wider. Die Grenze zwischen der inkrustierten und der mit WeiB nach dem
Brand bemalten Keramik scheint uns in den endăneolithischen Verbănden mit denen wir
uns befassen nicht streng gewesen zu sein. Tatsăchlich sind die Verzierungsregister, durch
Einschnitte oder Eindriicke vorbueitet, vollstăndig mit WeiBpaste bedeckt. In diesem Falie
bezwecken die Einschnitte und Eindriicke eher die Paste zu fixieren, welche sowohl die Ein­
schnitte, als auch die Zwischenrăume bedeckte. Es ist ein ălteres und, in den Gumelniţa­
Sălcuţa-Kulturen hăufiges Verfahren. In dem gegebenen Fall haben wir den Eindruck, daB
nicht die Verzierungsidee in sich vorwiegend ist, sondem diej enige der nach dem Brande
aufgetragenen Bemalung, zu welchem Zweck die passenden Anfestigungsmittel auf den GefăB­
wănden beniitzt sind. Diese technischen Verfahren bestehen auch in der Coţofeni- Kultur
fort, nebst der eigentlichen nach dem Brande aufgetragenen Bemalung.246 DaB dieses technische
Verfahren mit einer so tief in der ăneolithischen bemalten Keramik eingewurzelten măander­
und spiralformigen Verzierungsart kombiniert ist, verstărkt unsere Dberzeugung, daB die
Bemalungsidee im Rahmen der der bemalten Keramik vom Petreşti-, Ariuşd-, Sălcuţa-Typus
folgenden Etappe noch sehr stark war. Andererseits erlăutert diese Tatsache gr6Btenteils
die Herkunft der Verzierungsart der Bodrogkeresztur-Kultur. Wir haben die besten Griinde,
um anzunehmen, daB der Umwandlungsvorgang der Tiszapolgar-Kultur im Inneren des
Karpatenbogens begonnen hat, wo er gleichzeitig auch eine Entwicklungsetappe darstellt,
die schlieBlich zur Bildung des endăneolithischen Verbandes fiihrte, den wir durch die oben
vorgelegten Funde veranschaulichten.

DIE END ĂNEOLITHISCHEN FUNDE AUS WESTRUM ĂNIEN (S Ă LCUŢA I V - HERCULANE


II, I I I - PECICA, UNTERE SCHICHT - CHEILE TURZII) IN DER KULTURELLEN ENTWICKLUNG
DES KARPATENRAUMES

Ein mechanischer Vergleich, nur auf Grund einiger Kriterien wie z.B. der aufgesetzten
Henkel , wiirde die Aufgabe, die wir uns auflegen, wesentlich erleichtem. Wir haben j edoch
gesehen, daB in der Entwicklung des Ăneolithikums in den oben erwăhnten Gebieten Rumă­
niens j etzt schon mehrere Etappen abgesondert werden konnen (Sălcuţa IV - die ălteste
Etappe ; Herculane II - die Mitteletappe ; Herculane III - Pecica, untere Schicht - Schluss­
etappe) , in welchen die aufgesetzten Henkel ein Begleitelement sind. Dann sind wir auch gar

us Ein reiches und sehr kennzeichnendes Material Fund, dafl die Coţofeni-Kultur ken Zasurelement
wurde in der Coţofeni-Siedlung von Basarbi (neben der zwischen den aneolithischen Kulturen und denjenigen
Stadt Calafat) vorgefunden. Das noch nicht veroffent­ der friihen Bronzezeit darstellt.
lichte Material veranschaulicht besser als irgend ein anderer

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PETRE I. ROMAN
-- 88

nicht sicher, daB kunftige Forschungen nicht andere neue Aspekte ans Licht bringen und die
Schemata, die sich j etzt anzudeuten scheinen, vielleicht wesentlich ăndern werden. Demnach
ist z.B. der einfache Hinweis auf die Verbănde aus Ungarn, die auf Grund des Vorhandenseins
der aufgesetzten Henkel als Vertreter einer einzigen chronologischen Etappe betrachtet werden,
keineswegs zufriedenstellend. Es ist nicht unsere Absicht, hier in Einzelheiten uber die Kupfer­
zeit aus Ungarn ader uber die zeitgleiche Entwicklung aus Jugoslawien, der Slowakei oder
Osterreich zu handeln. Der Leser kann das alles - und viel besser - aus der reichen und kompe­
tenten Fachliteratur, die sich mit diesen Gebieten befaBt, erfahren.
Die Aufeinanderfolge Tiszapolgar-Bodrogkeresztur-Baden for Ostungarn - das Er­
gebnis der ungarischen Forscher 24n - wird fortwăhrend mit neuen Daten ergănzt, doch bleibt
die Lucke zwischen Bodrogkeresztur und Baden immer noch eine Unbekannte. 247 I. Bognar­
Kutzi ân befaBte sich j ungst mit den Fundbestănden mit aufgesetzten Henkeln aus Ungarn
und ist der Meinung, daB diese eine unabhăngige Gruppe (Hunyadi halom) bilden, deren Ein­
flusse auch in einer spăten Etappe der Bodrogkeresztur-Kultur 248 zu spuren sind. Diese
Einflusse stellen ubrigens auch das Kriterium dar, welches zu Grunde einer Einteilung der
Bodrogkeresztur-Kultur in zwei Etappen (A und B) lag, indem der Beginn der Bodrog­
keresztur B-Phase sich nach I . Bognar-Kutziân durch das Auftauchen der Sălcuţa IV- und
Lasinj a- Elemente 249 auszeichnet. Weiterhin ist Ida Bognar- Kutzian der Meinung, daB
auch unabhăngige Siedlungen vom Sălcuţa IV-Typ in Ungarn bestanden hătten, die im
Thei13- Gebiet zu einer Zeit erschienen wăren, als die Bodrogkeresztur- Kultur im Unter­
gang oder im Verschwinden 260 begriffen war. Was die Herkunft von Sălcuţa IV anbetrifft,
so wird diese von I . Bogn ar- Kutzi ân als ebenso zweifelhaft wie auch der lnhalt dieser Phase,
der von Sălcuţa III 261 verschieden wăre, angesehen. Die SchluBfolgerungen der ungarischen
Forscherin sind teilweise durch die Unkenntnis der j ungsten Daten aus Rumănien bestimmt
und in dieser Hinsicht mussen wir zugeben, den Forschern bis j etzt kein ebenso bedeutendes
Fundmaterial zur Verfiigung gestellt zu haben, wie es seitens vieler Kollegen aus Ungarn
geschah. Durch unsere vorliegende Veroffentlichung, wie auch durch die Bekanntgabe der
Ergcbnisse unserer Forschungen in dem Niederdonaugebiet, glauben wir wenigstens einen
Teil der Schuld beglichen zu haben.
Und nun wollen wir uns mit der Grundfrage befassen und erstens die Tatsache unter­
streichen, daJ3 sămtliche Funde mit aufgesetzten Henkeln aus Ungarn eine Obereinstimmung
mit den gleichartigen Funden aus Rumănien aufweisen. Diej enigen von Hunyadi halom sind
mit denj enigen von Pecica identisch, wie wir vorher erwăhnten. In Pecica weisen die Formen
cine groBere Mannigfaltigkeit auf, aber auch die Funde sind hier zahlreicher. Beide Fundorte
bcfinden sich in einem Gebiet mit reichhaltigen Bodrogkeresztur-Fundbestănden. Das restliche
aus dem Gebiete Ungarns stammende Material (entschieden auserwăhlt}, angesichts der noch
schwierigen Abgrenzung des lnhaltes der « Hunyadi - Gruppe » ) kann ebenfalls mit dem­
j enigen in der unteren Schicht von Pecica entdeckten verglichen werden. Dabei nehmen die
Funde von P ecica i n einer chronologischen Eingliederung cler Funde dieser Art aus dem
rumănischen Gebiet die J ungste Stelle (Herculane III) ein, eine viel spătere im Verhăltnis
zu Sălcuţa IV, die der Herculane I I-Etappe vorangeht . Andererseits vermag ein strenger

246 Kalicz , Rezkori sztratigrdfia Szekely K ăzslg


N. bleme der Beziehungen der Bodrogkeresztur und der Badener
hatdrdban, in AE 85, S. 3 - 5 . Kultur, Symposium liber die Entstehung und Chrono­
247 I .
Bognar-Kutzian versucht diesen Raum mit logie der Badener Kultur, Nitra-Male Vozokany, 1 969)
etwaigen unabhăngigen Siedlungen vom Sălcuţa IV-Typ 248 Kutzian, Probleme ; Ders., Relationship.
und mit Resten, die G. Gazdapusztai in Ketekyhâza ent- ; HB Ders., Relationship, S. 4.

deckte, auszufiillen (Kutziân, Relationship, S. 15 - 1 6) i&o Ebenda, S. 1 5 .


Patay Pal spricht von einer « tabu/a rasa * (Pal Patay, Pro. 251 E benda, S , 4 .

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89 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 119

Vergleich der Gefă.Be mit oder ohne aufgesetztem Henkel aber mit kennzeichnenden Verzie­
rungen aus dem Tiszapolgar-Basatahya-Friedhof 252 nur mit solchen Funden vorgenommen
werden, die fiir die Herculane II-Etappe kennzeichnend sind. Daraus ergibt sich aber ein
viel hoheres Alter fiir die Bodrogkeresztur B-Etappe im Verhăltnis zu den Funden vom
Hunyadi halom-Typus, die iibrigens, der von L Bognar- Kutzian veroffentlichten Karte
gemă0,263 in demselben Gebiet vorhanden und von den Bodrogkeresztur- Funden « unab­
hăngig » sind. Elemente vom Hunyadi halom-Charakter (Sălcuţa IV) erscheinen im Friedhof
von Tiszapolgar-Basatanya auf Bodrogkeresztur - Formen, doch sind diese Formen ebenso
typisch auch fiir die Funde vom Hunyadi halom-Charakter aus dem rumănischen Gebiet. Das
will heiBen, daJ3 die Reste vom <c Bodrogkeresztur-Typ » nicht so stark von denj enigen vom
« Hunyadi halom-Typ » (Herculane, Pecica, Cheile Turzii usw.) abstechen. Nun wollen wir
aber fortfahren :
1 . Einige Kupfergegenstănde (Ahlen, Dolche desselben Typus wie derjenige aus Herculane
(Abb. 17, 8 Taf. V, 10) oder Mereşti (Abb. 40, 3) ) erscheinen durchaus in denselben Formen
=

in Bodrogkeresztur-Funden.254 Was die zweiarmigen Kupferăxte· anbetrifft, so sind difse


in Verbănden vom Herculane II - III-Typ noch nicht aufgt>taucht, doch beweist deren Anwe­
senheit, sowohl im Rahmen der Bodrogkeresztur-Kultur, als auch in Cucuteni A - B-und
besonders in spăten B-Verbănden (Tîrgu Ocna - Podei, Monteoru) , 255 mit denen ein Teii unserre
Verbănde zeitgleich sind, daB sie auch in derartigen Verbănden erscheinen miissen.
2. Der Bodrogkeresztur-Friedhof von Kunszentmarton-Pustaistvanhaza bietet uns
eine ganze Reihe von Formen und Verzierungsmotiven dar, die wir genauso in dem Zusammen­
hang der Herculane II-Etappe wiedertinden. Dieser Kategorie gehoren die Milchtopfe, die
kleinen halbkugelformigen Gefă.Be, die Năpfe, die VorratsgefăBe mit Buckeln, die zwei­
henkligen Tassen oder das Verzierungsmuster einer Schiissel aus dem Grab 6 256 an. Die stark
aufgebauschten Gefă.Be 257 sind auch in unseren Verbănden hăufig, manchem Verzierungsmuster
gleichartig. Nun kommt die Frage : erlauben uns diese Analogien von einem Synchronismus
zwischen Herculane II und Pustaistvanhaza zu reden, ader - anders gesagt - ist ein Syn­
chronismus zwischen den Verbănden aus Ungarn, die keine aufgesetzten Henkel enthalten und
den Verbănden aus anderen geographischen Zonen, die solche Henkel aufweisen, moglich ?
Und eine weitere Frage : Sind tatsăchlich geniigend Elemente vorhanden, um die Bodrog­
keresztur- Kultur als eine total verschiedene und von den fortwăhrend erwăhnten Verbănden
aus Rumanien und Ungarn unabhăngige Kultur zu bezeichnen ? Sollten diese beschrănkten
Verbănde in Wirklichkeit nicht irgendwie Entwicklungsetappen eines groBeren Verbandes
darstellen, welche natiirliche Zoneneigenarten aufweisen, die anfangs klarer sind und j e mehr
die Zeit voranschreitet sich immer mehr verwischen ?
3. Auch die Funde von Tarnabod, von denen der Autor selbst annimmt, daB sie eine
Eigenart besitzen, die sie aus dem Rahmen der Bodrogkeresztur- Kultur ausscheidet 258
und hingegen eher der Ludanice năhert, miissen in Betracht gezogen werden. Die dortige
Verzierungsart ist derj enigen aus Herculane II auffallend ăhnlich : die spiralformigen,269 die
geometrischen Muster auf gestrichenem Grund,260 die eingeschnitten en, von Punkten umrandeten
Streifen 261 usw., auch wenn sie keine Furchenstich-Technik aufweisen (doch ist von den

262 Siehe Anm. 1 04. 2 5 7 Ebenda, Abb. 5, 3 ; Kutizăn, Probleme„ Abb. 5.


1 5 3 Kutziăn, Probleme, Abb. 1 2 . l a, l b ; 7.
aH Ders., Tiszapolgdr-Basatanya. Taf. XCV, 2 ; 268 Kalicz, Tarnabodom, S. 1 8.
J . Hillebrand, a.a.O., Abb. 6, 6 u. Taf. IV, 5 ; Patay, Bo­ 2 5& Ebenda, Abb. 2, 16, 24.
drogkeresztur, Taf. I I , 6 ; I X , 8 ; X I , 5.
966 Siehe Anm. 242. 260 Ebenda, Abb. I , 6 ; 2, 25- 27, 3 1 .
ue J. Hillebrand, a.a.O„ Abb. 6, 5. 261 Ebenda, Abb. 2 , 3 , 19 ; 3 , 20 - 2 1 .

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qo P!:I'RE I. ROMAN 90

sukzessiven Eindriicken der dichten Punkte bis zu den sukzessiven, mittels einer abge­
stumpften Spitze ausgefiihrten Eindriicken kein weiter Weg) . Die Gefaf3formen, zwischen denen
wir diej enigen mit Kanten und Lappen 262 hervorheben mochten, sind ebenralls ganz gleich.
Gleiche spiralformige Muster treffen wir in Paszab-Zado , im Nordosten Ungarns, wieder
an, dieses Mal mit aufgesetzten Henkeln 26 3, aber auch in Tiszasas- Kelem 26� oder Hodmezo­
v as arhely- Szakalhat 2s5 - im Siidosten Ungarns. Natu.rlich sehen wir darin keine Syn­
chronisierungsbeweise mit dieser oder j ener der aneolithischen Etappen mit aufgesetzten
Henkeln. Manche dieser Funde konnen diesem Horizont vorangehen, aber wir glauben, daf3
es eindeutig klar ist, daf3 in einer Zeit, in welcher auf einem grof3en Gebiet zahlreiche Elemente
gemeinsame Kulturguter waren, auch andere kulturelle und chronologische Horizonte bestanden
haben konnten. Nach unserer Meinung wird dadurch die in den nachfolgenden Etappen
wahrgenommene Vermehrung dieser gemeinsamen Elemente, die allmahlich eine Vereinheit­
lichung, das Entschwinden der Eigenarten und nicht, wie I . Bognar- Kutzicin annimmt,266
eine Zerspaltung in Gruppen herbeifiihrt, erklart. Der }3ildungsvorgang der Bodrogkeresztur­
Kultur in sich kann nicht auf3erhalb des kulturellen Vereinheitlichungsvorgangs aus de1!1
Tnneren des Karpatenbogens verstanden werden. Auch wenn wir uns j etzt nicht auf andere
Vergleichselemente konkret beziehen, so kann <loch j eder, der unsere reichhaltigen Belege
mit denj enigen aus dem Theif3gebiet verglichen, zahlreiche andere Konvergenzpunkte aus­
findig machen. Leider haben wir nur wenige Angaben uber den lnhalt der Bodrogkeresztur­
Kultur aus den verschiedenen Siedlungen. Dann wurde man wahrscheinlich sehen, daf3 die
FriedhOfe dieser Kultur kein iiberaus vollstandiges Bild bieten. Und fiir die Periodeneinteilung
dieser Kultur, die angesichts der Sachlage aus Rumanien viei zahlreichere evolutive Etappen
habcn diirfte, erweisen sich die FriedhOfe von keiner allzu grof3en Hilfe.
4. Die Ostslowakei hat eine ahnliche Situation wie die Theif3-Zone und das Innere
des Karpatenbogens und darum sind - im Grof3en - auch die Ergebnisse die gleichen. Nach
cinem Zeitabschnitt vom Tiszapolgar-Typ, folgt die Entwicklung der Bodrogkeresztur­
Kultur nach, die S. �iska in drei Phasen unterteilt.26 7 Die durch die Funde von Streda nad
Bodrogom 26 8 veranschaulichte II. Phase findet Analogien auf Grund der Verzierungsart
mit den Materialien der Etappe Herculane II. Diese Phase wiirde - nach S. �iska - einer
spaten Etappe dcr Ludanice- Gruppe und einer alteren Phase der Furchenstich-Keramik
vom Retz Typ 269 entsprechen. Der Phase Bodrogkeresztur III entspricht die Larnany­
Gruppe,270 in welcher die Bestattungsgraber vorherrschend sind. In dieser Gruppe erscheinen
auch die aufgesetzten Henkel, nebst einer Reihe von spezifischen Formen, zwischen denen der
Topf mit zwei leicht iiberrandstandigen Henkeln und das Gefaf3 mit vier Kanten und vier
Lappen.271 Zum Teii wird die Laznany-Gruppe mit dem Boleraz-Typ und der jiingeren
Ph ase der Furchenstich-Keramik vom Retz-Typ 2 72 parallelisiert. Vom typologischen S tand­
punkt hat die Keramik der La'nany- Gruppe Gleichartigkeiten in der Etappe Hercula ne
II I-Pecica, untere Schicht - Hunyadi halom, welche chronologisch, nach unserer Meinung,
eine den Funden vom End-Bodrogkeresztur-Typ aus dem Friedhof von Tiszapolgar-Basa­
tanya nachfolgende Stelle einnimmt. Es gibt j edoch keinen Beweis, daB diese Gruppe keine

262 Ebenda, Abb. 3, 22 - 26. 268 Ebenda, Abb. 2.


263 Patay Pal, in A E , 77, 1 955, 2, Taf. XXXI, 4, 5. 269 Ebenda, S. 74.
264 Ders., Bodrogkeres;tur, Taf. XXXII I , 1 4 ; Hoernes-
270 Ebenda ; Ders, Die Lafnany-Kulturgruppe in der
Menghin, a.a.O., S. 4 1 5, 2.
265 Siehe Anm. 93. Ostslowakei, Symposium iiber die Entstehung und Chro­
266 Kutziân, Probleme, S. 32. nologie der Badener Kultur, Nitra-Male Vozokany,
267 Siska, S., K pol5iatkom kultury s kanelovanou kera­ 1 969 (weiterhin : S iSka, Lafif.any) .
B71 $ iSka, Lafif.any, S. 6 - 7.
mikou na. vyhodnom Slovensku, in Slov, Arch, XIV - 1 ,
1 966, S. 73 - 7 4 (weiterhin : SiSka, Po�iatkom) . a72 SiSka, Pol5iatkom, S. 74 .

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91 ENDANEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 121

langere Lebensdauer gehabt hatte . Ebenso richtig ist es, daB in demselben Gebiete, in welchem
Funde. vom Herculane- Pecica- oder Hunyadi halom-Typus angetroffen werden, auch Funde
vom Cernavodă 111 - Bole:::- .i z-Typ vorhanden sind, welche mit den zuerst erwahnten Ver­
banden nicht zeitgleich sein konnen .
5. Jn dem Flachlandgebitt aus dem Westen der Slowakei ist die Ludanice- Gruppe273
verbreitet, die auf einer Lengyel- Grundlage mit starkem Beitrng siidlicher Elemente entstand.
Durch die Vermittlung der Bodrogkeresztur- Kultur tindet deren lnventar sich in den endaneoli­
thischen Verbanden aus Rumanien, <loch hat es den Anschein, als ob sich diese Analogien
besonders auf die dem Horizont mit aufgesetzten Henkeln vorangehenden Etappen beziehen
wiirden. Das andert j edoch in keiner Weise die Richtung dieser Gruppe den siidostlichen
Gebieten zu.
6. Westlich, j enseits der Dona u, entspricht die j iingst von N. Kalicz vo_rgelegte Balaton­
Gruppe den Funden aus dem Osten Ungarns.274 N. Kalicz unterscheidet 3 Typen in der Entwick­
lung dieser Gruppe. Der erste - in welchem die Mittelmeer- Elemente vorwiegend waren
- wird mit der Ludanice-Gruppe, die alteste Phase der Bodrogkeresztur- Gruppe und
der Lasinj a- Kultur 275 synchronisiert. Die j iingeren Typen 2 und 3 sind von den Alpen­
elementen (Furchenstich) beeinfluBt. Diese Typen werden mit der j iingeren Etappe der
Bodrogkeresztur- Gruppe, mit der Lasinj a- Kultur, mit der westslowakischen Furchenstich­
Keramik, mit den Funden des Retzer Typus oder der Mondsee-Kultur 276 synchronisiert.
Nach N. K alicz's Auffassung ist die Bolerâz- Gruppe j iinger als die Typen der Balaton- Gruppe
und der spaten Etappe der Bodrogkeresztur- Gruppe. Die Vermehrung der Funde vom
Cernavodă-111-Bolerâz Typ in Ungarn 277 scheinen das Vorhandensein eines unabhangigen
Horizontes dieses Typus zu beweisen, welcher der Badener - Kultur im Mitteldonaugebiet
vor angeht.
7. Noch weiter gegen Westen und noch starkere Alpeneinfliisse aufweisend (ohne daB
die siidlichen ausblieben) befindet sich das Verbreitungsgebiet der Lasinj a- Kultur,278 der
I. Bognâr- Kutziân auch die Balaton- Gruppe zuschreibt.279 Wie das auch bei der Balaton­
Gruppe der Fall war, wurden auf einer starken Lengyel- Grundlage zahlreiche neue Elemente
eingepflanzt.
8. Eine interessante Fundgruppe - mit beschranktem aber sehr kennzeichnendem
Material - ist in der Donauebene auf j ugoslawischem Gebiet konzentriert. Den von I . Bognâr­
Kutziân angefiih rten GefăBen 280 stellen wir das viereckige, mit vier FiiBen und Lappen
und mit aufgesetzten Henkeln, aus Belgrad- Rospi Cuprij a,281 ein ahnliches GefăB und ein
Milchtopf aus Visesava- Jovin Breg 282 zur Seite. Die vierkantigen und -lappigen GefăBe
sind sehr haufig în den Fundbestanden mit a ufgesetzten Henkeln aus Rumanien. ln derselben

273 I . Lichardus, I . , Viă.dar Zu Problemen der Luda­ 277 Torma Istvan, Die Bolerdz-Gruppe in Ungarn,
nice Gruppe in der Slowakei, in SlovArch, X I I - I , 1964, Symposium iiber die Entstehung und Chronologie der
S. 69 ff. Badener Kultur, Nitra-Male Vozokany, 1969. Dazu
274 Uber die chronologische Steltung der Bataton-Gruppe kommen noch die Funde von G. Gazdapusztai aus der
in Ungarn (weiterhin : Kalicz, Balaton), Symposium Umgebung Szegeds. (Siehe obige Anm. 109).
iiber die Entstehung und Chronologie der Badener Kultur, 278 S., Dimitrijevic Problem neolita i eneolita u sjeve­
Nitra-Male Vozokany, 1969. Nach unserer Meinung rozapadnoj ]ugoslaviji, Opuscula A rchaelogica, V, 1 96 1 ,
gehort die Balaton Gruppe in den Bereich, in welchem S . 22 - 59, 8 1 - 85 ; Leben Franc, Zur Kenntnis der Lasinja­
anfănglich iiberwiegende siidostliche und alpine Kultur­ Kultur in Slowenien, Symposium iiber die Entstehung
giiter stark im Umlauf und auf der vorangehenden Lengyel und Chronologie der Badener Kultur, Nitra-Male Vozo­
Grundlage eingepflanzt waren. Die Balaton Gruppe kany, 1969.
ist nichts anderes als ein entfernterer, seitlicher Wider­ 279 Kutzian, Relationship.
schein der sich im TheiO Gebiet, Siebenbiirgen, Olte­ 290 Kutzian, Probleme, S.. 50.
nien und Serbien zutragenden kulturellen Phănomene. 281 Rama.n,oe HBJ.n,um Zfenmpa.n,noe Ba.n,i.ana, Ha­
2 76 Ebenda, S. 7 ; 1 4 . pOAHH My3eH, Belgrad, 1968, nr. 1 78.
279 Ebenda. 282 Ebenda, Nr. 1 74.

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122 PETRE I. ROMAN 92

Form werden sie aber auch in alteren Bodrogkeresztur- Fundbestanden angetroffen.283


Uns ist der kulturelle Kontext aus dem erwahnten Gebiet Jugoslawiens, in welchem solche
Funde erscheinen, nicht bekannt. Trotzdem haben wir die Oberzeugung, daO er von demje­
nigen aus Rumanien oder aus Ostungarn nicht verschieden �ein konnte.
9. Die Furchenstich-Keramik und der endaneolithische Verband. Das groOe Verdienst,
die relative chronologische Lage der Furchenstich- Keramik im Rahmen des westslowakischen
Ăneolithikums prazisiert zu haben kommt A. Tocik zu.284 Er unterstrich den unabhan­
gigen Charakter dieser Gruppe im Verhaltnis zu den Erscheinungen aus der spaten Etappe
der Coţofeni-Kultur und gab an, daO die Fundbestande mit Furchenstich- Keramik des
alten Typus sich an der oberen Grenze der Ludam ce- Kultur, bzw. an der unteren Grenze
der Boleraz- Gruppe eirn iigen. 2 85
I . Bognar- Kutzian ist der Meinung, daO die Furchenstich- Keramik des alten Typs
aus dem Westen der Slowakei (deren Beziehungen mit der Lasinj a-Kultur ihrerseits besonders
betont werden) fiir den AnschluO des unabhangigen Daseins der Ludanice-Gruppe verant­
wortlich sei. 286
In der Balaton- Gruppe wird die Furchenstich-Keramik mit den Typen 2 und 3
zusammen angetroffen und aus diesem Grunde werden die Jetzteren mi t dem Retz-Typ und
und mit der westslowakischen Furchenstich- Keramik 2 87 synchronisiert. Was die Lasinj a­
Kultur anbetrifft, so wurde diese, unter Beriicksichtigung einer in dem Bodrogkeresztur­
Friedhof von Szentes-Kistoke vorgefundenen Tasse vom Lasinj a-Typ mit der Bodrog­
keresztur- Kultur synchronisiert .288 N . Kalicz 289 setzt j edoch mindestens zwei chronologische
Niveaus in der Entwicklung der Lasinj a- Kultur voraus und darum synchronisiert er die
Lasinj a - Kultur sowohl mit dem Balaton 1 - Typ, als auch mit den Typen 2-3 und infolge­
dessen auch mit beiden Phasen der Bodrogkeresztur- Kultur. Die Beobachtungen aus der
Slowakei bestatigend, hat Istvan Torma Re�te der Furchenstich- Keramik �tratigraphisch
unter dem Niveau der Boleraz - Gruppe aus Ungaro freigelegt . 290
In der TheiOebene erscheint die Furchenstich- Keramik sowohl in Verbanden mit
aufgesetzten Henkeln, als auch in Bodrogkeresztur - Verbanden, in denen solche Henkel
nicht vorhanden sind. In dieser Hinsicht beriicksichtigen wir die Sachlage von Pustaistvan­
h aza/91 Szerencs,292 wie auch von Streda nad Bodrogom 293 und Curtici.294 In Rumanien
enthalten die meisten Fundbestande vom Sălcuţa IV-Typ keine in der Furchenstich-Technik
verzierte Keramik. Das mag wohl entweder durch einen chronologischen Abstand, oder durch
die Tatsache, daO sich diese Keramikgattung nur auf begrenzten Zonen ausbreiten konnte,
gedeutet werden .
Auch in Siebenbiirgcn gibt es Falle, in denen die Furchenstich- Keramik nicht mit
den aufgesetzten Henkeln zusammen auftritt (wie z.B. die Funde von Pianul de Jos 295 oder
der Milchtopf von Bodrogke1esztur-Charakter aus Unirea„ dessen Korper mit zwei parallelen,
in Zickzack laufenden, in der Furchenstich - Technik ausgefiihrten Linien verziert ist) .296
Meistens werden sie aber zusammen angetroffen (Herculane, Cheile Turzii, Româneşti, Mereşti) ,

283 " Kalicz. Tarnabodom, Abb. 3, 22 - 24 , 26. 290 Torma Istvan, a.a.O., S. 1 2 - 15.
281 A. Tocik, Keramika zdobenâ brâ;denym vpich�m 291 J. Hillebrand, a.a.O., Abb. 6, 5 (Grab 6) .
na julz o i âpadnam Slovensku, in PA, L I I , 1 962, 2, S. 321 - 292 Patay, Bodrogkeresztur, Taf. XXIX, 1 1 a, 1 1 b.
344. 293 S. SBka, a.a.O., Abb. 2.
29; E�end'.l, S. 343 -344. 294 Posta Bela, a.a_O., Taf. V I I c.
28> Kutzian, Relationship.
287 N . Kalicz, a.a.O., S. 7, 1 4 . 2 9a Paul, Pianul, Taf. X I I I , 3 - 5, S. 73 - 80.
288 S. Dimitrijevi c, a.a.O., S. 84 - 85. 29 8 N . Vlassa, Contribuţii la cuna:isterea culturii Bo:Jrog­
289 N . K1licz, a.a.O • S. 9. kereS?tur în Transilvania, in SCIV, XV, 1 96 1, 3, Abb. 2, 5.

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93 ENDANEOLITHIKUM IM DONAL"-KARPATEN-RAUM 123

obwohl wir noch andere Fundorte aufză.hlen konnen, in denen die aufgesetzten Henkel nicht
mit der Furchenstich-Technik verbunden ist (Cud , Petreşti, die Hohle « Dîmbul Colibii I I »,
Pecica-untere Schicht) , welche Lage sich auch in Huniady halom wiederholt . Theoretisch
gesprochen wiirde aus obigem hervorgehen, daB es einen Zeitpunkt gab, in welchem die
Furchen?tich-Keramik in bestimmten Zonen (Ungarn, Siebenbiirgen) dem Erscheinen der
aufgesetzten Henkel vorangeht. Dieser Zeitpunkt fă.llt wahrscheinlich mit den Sălcuţa IV­
Funden aus Oltenien zusammen. In einer folgenden Etappe fand die Verbreitung der aufge­
setzten Henkel auf ausgedehnten geographischen Ră.umen statt und diese verband sich, in
demselben Verband, mi t der Furchenstich-Keramik. Aber auch wă.hrend dieses Zeitab­
schnittes iiberlagern sich die Gebiete dieser zwei kulturellen Elemente nur teilweise. In einer
noch j iingeren Etappe kommt die zwecks einer reichen Verzierung der Gefă.Be beniitzte
Furchenstich-Technik in Verfall oder entschwindet allmă.hlich, indem die Ausbreitung der
aufgesetzten Henkel fortbesteht. Nach unserer Meinung trifft dieser Zeitpunkt mit den von
Herculane III-Pecica - Huniady halom - La'nany veranschaulichten Funden zusammen.
Die letzten Oberbleibsel n der Furchenstich-Keramik des alten Typs finden wir in der Boler az­
Gruppe.297 In Rumanien folgt nachher eine Etappe dec Coţofeni- Kultu r , aus welcher die
Furchenstich- Keramik quasi-allgemein fehlt. Sie wird in einer spă.teren Etappe wieder auf­
tauchen, aber das ist schon eine andere Frage.

AUSGANG DES Ă NEOLITHIKUMS AUS DEM KARPATEN-DONAURAUM UND D l E BUBANJ-H UM-GRUPPE*)

Die von Orsic Slavetic in Bubanj 298 und Velika Humska Cuka 299 durchgefiih1•ten
Grabungen belegten in iiberraschender Weise das Vorhandensein der Gumelniţa- Sălcuţa -
2 97 A
. Tocik, a.a.O., Siehc, in diescm Sinnc, auch materielle Kultur aus der unteren Schicht (Niveaus
Istvan Tormas Bezugnahmcn (a.a.O„ S. 1 4 - 15). V T I I , I X , X usw.) enthălt zahlreiche mit denen aus den
•) Vorliegcndc Untersuchung wurde im J uni 1970 S'ilcuţa IV-Verbinden identische Elemente, wăhrend
abgeschlossen. Gelegentlich ciner Studicnreise durch die vom Niveau VI I beginnend (Niveaus V I , V, IV usw. ;
Museen J ugoslawiens, konnten wir nachfolgend ange­ die Nummerierung wurde von oben nach unten vorge­
fiihrte Feststcllungen machen : nommen) offenb::tre Coţofeni-Elemente v.:irhanden sind.
l. Die Entwicklung der Vinea-Kultur, sogar in ihren Auch Kostolac-Reste, wclche sich wahrscheinhch im
spătesten Aspekten (z.B. Sabac und Gomolova) , scheint oberen Teii der Kulturschicht einfi.igen, karnen z u m Vor­
in der klassischen Periode der Sălcuţa- und Gumelniţa­ schein. Zahlreiche Schopfar erscheinen h'i.ufig in der letzten
Kulturen aufgehi\rt zu haben. Das Vinca-Verbreitungsge­ Schicht. Einige davon kiinnten spăter in die untere
biet wurde groOtenteils von den Kulturen Sălcuţa, spăt­ Schicht eingedrungen sein. Was die sog�nannten Reste
Tiszapolgar un'.! Bo::lrogkeresztur eingenommen. aus der friihen rnakedonischen Bronzezeit anbetrifft,
2. Ein kultureller und chronologischer Horizont, durch hat es dcn Anschein, als ob dicse eincr viei spăteren
Keramik mit aufgesetzten Henkeln gekennzcichnet und Epoche angehiirten, die in Hissar einer kurzen Bewoh­
mit Sălcuţa IV eng verbun::len, zeichnet sich immer nung entspricht, welche die vorangehenden iiberlagerte.
offenkundiger auf ausgedehnten R'i.umen in Jugoslawien In Hissar ist die J(ultur der untere;i Schicht (von
ab. I m Siiden, auOer Hissar, wur.:l.en um von I . GliSic Sălcuţa IV-Typus) derjenigcn von Bubanj -Hum I a
andere Funde dieses Typus von B::tkarno Gumno und (klassische Sălcuţa) chronologisch entschieden nachge­
Suplevac mitgeteilt. Derselbe erwăhnte Bodrogkeresztur ­ hend. Leider waren uns die Buban i -Fundbestănde
Elemente von Bajina Basta. nicht weit von Titovo Uzice nicht zugănglich, so daf3 wir nicht bestirnmt angeben
entfernt. P. RaSajski gab uns iiber eine Siedlung Auskunft, kiinnen, oh dort auch die Etappe mit aufgesetzten Hen­
in welcher Keram ik mit aufgesetzten Henkeln zum Vor­ keln vertreten ist o::ler nicht. Aus den Veriiffentlichungen
schein kommt. in Baranda, in der Năhe von Perlez. geht jedoch hervor, d.i.13 die Kultur der oberen Schicht
Von Gornja Tuzla stammen kennzeichnende Funde von Hissar (Coţofeni) gewi8 auch in Bubanj vertreten
v.on Sălcuţa-IV-Typus (einschlieOiich mit aufgesetzten ist. Das hat aber chronologisch nichts mit den spăten
Henkeln) mit Bodrogkeresztur-Elementen. Das Material Etappen des Sălcuţa-Bubanj-Typus gemeinsam.
wird im Zemaljski Muzej in Sarajevo aufbewahrt. Unter 3. In Vr�ec (20. Oktobcr- S tra8e) und in Potporanj ­
diesen befinden sich auch zwei Keramikbruchstiicke. Koranj hat P. Rafaiski Cernavodă I I I-Reste entdeckt.
das eine mit Falschschnur, das andere mit Echtschnur Da in demselben Gebiet auch Baden-Funde angetroffen
verziert, deren Analogien in der spăt-Cernavodă 1- wurden, ergibt sich auch in diesen Gebieten eine gleichar­
Kultur zu finden sind. Das Studium der Hissar-Funde tige Entwicklung wie diejenige aus Rurnănien und Ungarn.
lieO uns einen Bruch zwischen der materiellen Kultur 298 Orsi.! Slaveti�, Bubanj, eine vorgeschichtliche A nsied­
aus den V I I I . . IX. und den vorangehenden Niveaus, lung bei Ni!, in « Mitteilungen der prăhistorischen Kornis­
einerseits, und zwischen denjenigen aus den V I I . , V I . sion der Akademie der Wissenschaften » , Wien, 1940.
u n d folgenden Niveaus, andererseits, feststellen. Die 299 Ebenda, S. 3 (weiterhin : Slavetic, Bubanj) .

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121 PETRE I . ROMAN 94

Kultur im Morava-Tal. Die Bedeutung dieser Fundbestande fiihrte neue stratigraphische


Kontrollgrabungen in Bubanj 300 herbei.
M. Gara sanin unterscheidet mehrere Zeitabschnitte in der Entwicklung der Bubanj
Hum-Gruppe. Auf Grund einiger « Importe » synchronisiert er die Periode Ib mit Kostolac 301 •
Derselbe Autor ist der Ansicht , daB Bubanj II in erster Reihe Beziehungen zu der Coţofeni­
Kultur hatte.302
Die Funde aus dem Morava-Tal werfen jedoch zahlreiche Fragen auf, und D. Berciu
hat erstmalig die Aufmerksamkeit auf einige dieser Fragen gelenkt. 303 Wir selbst haben
verschiedene Male manche Ratlosigkeit zum Ausdruck gebracht.304
Leider wurde wenig Material veroffentlicht und bis j etzt hatten wir noch nicht die Gele­
genheit, die Funde unmittelbar zu studieren.
Aus den Veroffentlichungen geht erstens hervor, daB es sich in Bubanj um eine lang­
wierige, ununterbrochene Entwicklung einer einheitlichen Kulturgruppe (wesentlich vom
Gumelniţa- Sălcuţa Typ) handelt, in welcher Einfliisse oder Importe der benachbarten und
zeitgleichen Kulturen erfaBt werden. Uns sind j edoch Siedlungen aus j ener Zeit, mit einer
so langwierigen, ununterbrochenen Entwicklung unbekannt. AuBerdem weiB man noch, daB
der Begriff Kostolac sich auf eine spatere Etappe der Baden- und Coţofeni- (Aspekt aus dem
Banat) Kulturen bezieht und in dieser Hinsicht sind die stratigraphischen Beobachtungen
aus Rumanien und sogar aus Jugoslawien klar. Wenn wir aber die Beobachtungen von
Bubanj ad litteram auffassen wiirden, ergabe sich eine irgendwie umgekehrte Situation : Kostolac­
Einfliisse in der Etappe Ib (daraus wftrde der Synchronismus I„ mit der Badener- Kultur
hervorgehen) und Kontakte mit der Coţofeni-Kultur in der I I . Etappe. Solche SchluBfol­
gerungen konnen wir unmoglich akzeptieren. Erstens weil ein unvermittelter Kontakt zwischen
der Coţofeni- und sogar der spatesten Etappe der Sălcuţa-Kultur nirgends in Rumanien vor­
kommt. Um so mehr kann eine Beriihrung zwischen der Sălcuţa-Kultur · und der Kostolac­
Etappe nicht in Frage kommen. Da.nn ist auch der Zeitabstand zwischen der klassischen
Sălcuţa- und der Coţofeni- Kultur sehr groB . Man konnte voraussetzen, daB die kulturellen
G egebenheiten aus dem Morava� Tal anders gewesen waren. Wir wollen aber die Tatsachen
iiberpriifen : Im Morava-Tal und sogar siidlicher ist offensichtlich eine klassische Sălcuţa­
Etappe belegt, welche durch fiir die Donaugebiete typische Formen und Verzierungen gekenn­
zeichnet ist. Wollten wir die Tatsache nach dem Kriterium der Graphitbemalung vergleichen,
wiirden uns die Ablagerungen Sălcuţa I - Ilb und Gumelniţa A der nordlichen Donaugebiete,
2
als (selbstverstiindlich relative) Hochstgrenze der Graphitbemalung, die besten Analogien
bieten. Es ist aber nicht ausgeschlossen, daB diese Technik in den siidlichen Gebieten langere
Zeit fortgedauert hatte. Die spiralformigen, mit Graphit bemalten Muster auf den Keramik­
bruchstiicken aus Velika Humska Cuka,306 die eine denjenigen der Etappe Herculane II ver­
bliiffend ahnliche Form aufwe1sen, scheinen uns sehr aufschluBreich. Das laBt die Herkunft
dieses Musters (in derselben Art und Weise und nicht als eîne allgemPine Spiralform ausgeffthrt)
aus den Verbanden vom Herculane-Typ annehmen. Manch andere Elemente sind absolut

� oo Milutin, Gara§anin, Kontrollgrabung in Bubanj bei


a la fin de l'âge de la pierre, Prag, 1961, S. 125- 134.
Ni.f, in PZ, 36, 1 958, S. 223 - 244 (weiterhin : Gara­ 304 Roman, Unele probleme, S. 16 - 2 1 , 3 1 - 33 ;
sanin, K ontrollgrabung) . Morintz-Roman, V bergangsperiode, Anm. 3 ; Ders., Chro­
301 Ebenda, S. 242.
: oi Ebenda, S. 243. nologie, Anm. 6.
30 3 Bcrciu, Contribuţii, S. 93 u.f. ; Ders., Les nouvelle.; 205 M . , Gara§anin, Neolithikum und Bronzeuit in,
/ouilles de Sălcuta (Roumanie) et le probleme des groups Serbien und Makedonien, in 39 BerRGK, 1 958, Taf. 10,
Bubani ( Yougoslavie) el Krivodol ( Bulgarie) . in L'Europe 4, 6 (weiterhin : Gara5anin, Neolithikum).

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95 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN -RAUM 125

identisch in Bubanj und Herculane !3°6 ausgefiihrt. Dieses Mal konnen die Letzteren auch
einen gewissen Synchronisierungsgrad zwischen Bubanj - Hum Ia und Herculane-I bilden.
In den Ablagerungen der Bubanj - Hum Ib-Phase (3. Schicht, Niveau I I , II„ von Bubanj ;
Kostolac-Reste erscheinen auch im unteren, der Bubanj - Hum II-Phase zugeschriebenen
Teil der 2. Schicht) wird uns das Vorhandensein einiger Erscheinungen vom Baden- Kostolac­
Typ 30 7 gemeldet. Aus denselben Ablagerungen erwăhnen wir : Keramikbruchstiicke mit
eingeschnittenen Spiralen,308 von M. Gara8anin als Butmir 309-Elemente angesehen ; Keramik­
bruchstiicke mit Streifen oder Barbotine 310 ; Henkelbruchstiicke aus breitem Band 311 ; Schiis­
seln mit Bandhenkel und iiberrandstăndigen Henkeln. 312 All diesen Elementen entsprechen
absolut gleichartige in den ăneolithischen Verbănden mit aufgesetzten Henkeln. Keramik­
bruchstiicke mit eingeschnittenene Linien in Netzmuster,31 3 als Badener 314 Muster betrachtet,
sind auch in den Ablagerungen Herculane II (Abb. 24, 7) und Sălcuţa IV (Abb. 4, 27) anzu­
treffen. D emnach sind sie nicht ausschlieBlich fiir den Baden-Coţofeni - Abschnitt kennzeich­
nend. Fiir manche andere, fiir die Kostolac-Verzierungsart kennzeichnend betrach tete
Keramikbruchstiicke (polierte . Rillen, von inkrustierten Punkten umrandet) 316 finden wir
Analogien in den Ablagerungen Herculane-II (Taf. X, 3 ; XIV ; XVIII, 2c, 6 ; XXVII, lf, lg) ,
so daB deren Zugehorigkeit zur Kostolac- Gruppe zweifelhaft ist . Aus dem Niveau I I I
(Bubanj Ib) und I (Bubanj II) werden vierkantige GefăBe gemeldet, die ebenfalls fiir den
Karpatenraum kennzeichnend 316 sind. Auch die Schiisseln aus der I . Schicht (Bubanj II) ,
mit_ Registern in Netz- oder Rhombusmuster 3 17 verziert, sind der Verzierung der Herculane­
Ablagerungen nicht fremd. Ali das veranlaBt uns zur Annahme, daB auch in Bubanj eine
distinkte Bewohnung bestanden hat, die wahrscheinlich an der Basis mancher Elemente
steht, die wir in den verschiedenen Etappen der ăneolithischen Verbănden mit aufgesetzten
Henkeln aus dem Karpatenraum wieder antreffen. Diese Bewohnung folgt der klassischen
Sălcuţa-Etappe, durch die Funde der I„-Phase vertreten. Gleichzeitig scheinen diese Elemente
uns aber nicht geniigend beredt zu sein, um konkretere Synchronismen mit Funden aus den
Donaugebieten herzustellen. Die kurzen, senkrechten 318 - manchmal doppelten - Reliefs
aus Bubanj Ib und I I sind hăufig in Renie II 319 anzutreffen. Dbrigens ist Sebastian Morintz,
der die Bubanj - Funde besichtigt hat, der Ansicht , daB dort auch eine friihzeitige Cernavodă
II I-Etappe besteht.320 Dieser gehoren mutmaBlich auch die mit Reliefleisten verzierten, von
M . Garafanin 321 veranschaulichten Keramikbruchstiicke an . Einige Reste 322 von Bubanj
konnten eventuell auch eine dortige kurze Kostolac-Bewohnung belegen. Diese vermag aber
keine chronologische Beziehung zu denjenigen Wohnungen gehabt haben, welche noch einen
Sălcuţa-Charakter, und sei er ein noch so spăter, bewahrt haben. Die GefăBe mit Spitz­
boden, 323 vom J unacite-Typ, konnen nur noch spătere Erscheinungen sein und deren Vorhan­
densein in der Bubanj -Schicht i!>t wahrscheinlich durch ein nachtrăgliches Eindringen (Gruben,
Tiergănge) zu deuten.

aoa Vgl. z.B. Orsic Slavetic, a.a.O., Taf. I II , 4 mit :u Ebenda, S. 24 1 .


unserer Taf. VI, Sa - b oder X, 4 mit unserer Taf. X, ns Ebenda, Taf. 8, 4 - 6 ; eventuell auch 8 , 3.
3a - c. aa Ebenda, S. 239.
307 Gara§anin, Kontrollgrabung, S. 239, 24 1 - 242. m Ebenda, Taf. 4, I , 2 ; 7, 6.
308 Ebenda, Taf. 8,2 ; wahrscheinlich 8, 4 ; Ders, Neo- :ls Ebenda, Taf. 9, 2.
l ithikum, Taf. I O, I . 3 19
Morintz-Roman, A spekte, Abb. 24, 6 = 26, I .
309 Gara§anin, Kontrollgrabung, S. 24 1 .
3 10 Ebenda, Taf. 6 , 4 , 5 . 320 Siehe Anm. 304.
311 Ebenda, Taf. 9 , I ; 8, 7 . 321 Garafanin, Kontrollgrabung, Taf. 6, 2 - 3.
: 12 Ebenda, Taf. 3 , 3 ; S. 238. 322 Ebenda, Taf. 5, 4 - 5 ; 7, 7 .
113 Ebenda, Taf. 5, 6. 3 2 3 Garafanin, Neolithikum, Taf. 1 2, 5.

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PETRE I. ROMAN 96

Die Grabungen von Hissar 324 ( Jugoslawien) enthiillten eine interessante Sachlage. I.
Todorovic hat dort zwei Kulturschichten abgegrenzt, die voneinander durch eine Aschenschicht,
die auf eine Unterbrechung in der Siedlung deutet, getrennt sind. Die ălteste, 1,70 m măch­
tige Schicht (5 Niveaus umfassend) wurde vom kulturellen Standpunkt in zwei Phasen (la
und lb) eingeteilt. Die j iingere Schicht, deren Măchtigkeit 0,60 m betrăgt, wurde· ebenfaHs
in zwei Phasen (Ila und Ilb) eingeteilt, stratigraphisch durch eine Aschenablagerung von­
einander getrennt.
Der Forscher schreibt die I. Schicht (Hissar Ia und lb) der Bubanj - Hum- Gruppe zu.
Dieselben Elemente bestehen auch in der Hissar Ila-Phase fort. In den Phasen Ila und Ilb
wird auch die Auffindung einiger Baden- Kostolac- GefăBe behauptet und in der Phase II b ­
von GefăBen der friihen mazedonischen Bronzezeit. Diese letzte Tatsache wiirde. einen ălteren
Fund von Gladnica bestătigen ; dort kamen in einer Grube, welche die Starcevo- Schicht
durchlochert , Bubanj - Hum, Baden-Kostolac und friihe mazedonische bronzezeitliche
Elemente vermischt zum Vorschein. I. Todorovic gibt uns folgende Synchronismen 325 an :
Hissar Ia- Bubanj lb - Krivodol 1 1 1 - Sălcuţa 111 - Baden-Pec�l ; Hissar Ib - Bubanj lb, 1 1 -
Krivodol I V - Sălcuţa I V - Karanovo VI - Baden - Pecel ; Hissar Ila- Bubanj I I - Baden ­
Kostolac ; Hissar Ilb-Baden - Kostolac - Ezero III- Cernavodă III - Karanovo VII. Im Ver­
hăltnis zu Troj a setzt er Hissar Ila Ende Troja I, teilweise mit Kritsana zeitgleich und Hissar
llb parallelisiert er mit Troja II. Wir werden uns jetzt nicht auf <las Verhăltnis des Bubanj­
Verbandes zu Ezero , Cernavodă I II, Karanovo VII oder Troj a beziehen, da wir uns mit
dieser Frage bei einer anderen Gelegenheit eingehend befaBten. 326 Doch kommen bei den
seitens I. Todorovic vorgeschlagenen Synchronismen einige Widerspriiche zum Vorschein,
u.zw. wird der Synchronismus Hissar Ia und Ib mit Bubanj lb von dem Kostolac-Beweis­
grund, welcher in Bubanj in der lb und în Hissar in der Ila Phase erscheint, nicht unterstiitzt.
Darauf konnte man erwidern, daB diese in Hissar spăter als in Bubanj auftauchten. Dann
ist auch der Synchronismus Baden-Pecel · mit Bubanj lb (und Hissar I a und b) durch die
« Kostolac - Importe » in Bubanj lb widerlegt, aber durch dieselben <( Kostolac-Importe »
nur in Hissar Ila und Ilb zugelassen. Weiterhin wissen wir nicht, ob I. Todorovic bei dem
Synchronismus Baden-Pecel mit Sălcuţa I I I - IV der ganzen Reihe von fundmăBig bewie­
senen Tatsachen gedenkt, die klar auf eine Posteriorităt der Baden-Kulturen (im groBen
und ganzen) und der Coţofeni-Kultur im Verhăltnis zur spătesten Sălcuţa- und sogar zu
einigen Boleraz- Cernavodă 111-Etappen, die der Sălcuţa-Kultur nachfolgen, deuten.
Auch wenn wir einen Synchronismus Sălcuţa I V-Bodrogkeresztur B gelten lieBen (doch
haben wir Griinde - siehe oben - der Sălcuţa IV ein groBeres Alter zuzuschreiben) , ergăbe
sich trotzdem das Verhăltnis : Bodrogkeresztur B ălter als Baden. Zwischen den Schichten
I und II von Hissar, wie auch zwischen den Phasen Ila und Ilb wurden von I . Todorovic
Aschenschichten, die auf eine Unterbrechung der menschlichen Bewohnung 327 hindeuten,
erwăhnt. Ist eine sofortige, liickenlose Wiederaufnahme der Siedlung gewiB ?
In Hissar, wie auch in dem Karpatenraum, tauchen die aufgesetzten Henkel in sămtli­
chen Phasen 328 auf. Den absoluten, der Hissar Bewohnung zugestandenen Daten gemăB,329
miiBten diese eine ungefăhr 500 Jahre lange Entwicklung gehabt haben. In der Nis-Zone
werden sie uns nicht gemeldet, <loch ist deren dortiges Vorhandensein unbedingt anzunehmen.
In welcher Bubanj - Etappe hătten sie dann dort erscheinen miissen ?

3 24 I. Todorovic, Die Grabung Hissar und ihre Verhiilt­ 326 Morintz-Roman, Chronologie ; Dcrs., Vbergangs-
nisse zum Ă neolithikum und der Fruhen Bronzezeit, in periode.
« Archeologia Jugoslavica • , IV, 1963, deutscher Auszug,
327
Todorovic, Hissar, S. 25.
328
s. 25 - 29 lwciterhin : Todorovic, Hissar) . Ebenda, Taf. I, II, I I I .
325 3 29 Ebenda, S. 27.
Ebenda, S. 28. Sichc auch Taf. V I .

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97 ENDĂNEOLITHI:KUM IM DONAU-KARPAT&'\1-RAUM 127

Ein einfacher Vergleich zwischen den Hissar Ia- Ib-und Bubanj Ia-Funden lă.f3t sehen,
da.f3 diejenigen aus Hissar die Bubanj Ia-Funde chronologisch iiberschreiten. Sie iiberschreiten
ebenfalls die klassische Phase der Sălcuţa-Kultur. Die Schiisseln mit profilierter, mit kurzen,
schrăgen oder senkrechten Kanneliiren 330 verzierter Schulter haben ganz nahe Analogien
in den Exemplaren aus Ostrovul Corbului (Abb. 6, 14, 15 ; 7, 1 ) . Bruchstiicke dieses Typus
wurden auch in Băile Herculane angetroffen, wo sie j edoch leider eine stratigraphisch unsichere
Lage haben. Ein Gefă.f3deckel aus Hissar Ia 331 hat ebenfalls Parallelen in Ostrovul Corbului
(Abb. 8, 3, 13) und es ist gar nicht ausgeschlossen, da.f3 Hissar Ia und lb mit Ostrovul
Corbului, demnach mit einem spăten Sălcuţa-Horizont synchronisch seien. Die Fu.f3schiisseln
von Hissar 332 haben Analogien in den Donaugebieten. Uns făllt z. B. ein Exemplar aus
einer spăten Cernavodă I, mit den spăten Cucuteni B-Siedlungen zeitgleichen Wohnung von
Ulmeni 333 ein. Der Milchtopf 334 und das mit zoomorphen Motiven verzierte Gefă.f3 335 sind
ebenfalls hăufig vorkommende Typen aus unseren Gebieten. 336 Auch andere Elemente von
Hissar vermogen gute Analogien in den endăneolithischen Verbănden aus dem Karpaten­
Donauraum finden. Nur die auch in Bubanj vorhandenen Schopfer 337 sind bis j etzt nur ab
Beginn der Coţofeni-Kultur belegt, <loch hătten sie in den siidlichen Gebieten friiher erscheinen
konnen. Sogar in den nordlichen Donaugebieten hat die Beriihrung mit der siidlichen Welt
das Erscheinen mancher intermediărer Formen von Schopfern mit Bandhenkeln, j edoch von
kleineren Ausma.f3en, noch im spăten Cernavodă 1-Horizont veranla.f3t .338 Das Vorhandensein
einiger Elemente der triihen makedonischen Bronzezeit in Hissar (Hissar Ilb) 339 ist nicht
iiberraschend. Oberraschend und unverstăndlich ist j edoch das Vorhandensein der sogenannten
Kostolac- Elemente,340 nebst denjenigen vom Bubanj-Typ. Doch im Grunde genommen,
wenn man zugibt, da.f3 die friihen Kostolac-Ău.f3erungen sich in den siidlichen Gebieten finden,
dann klărt sich die Lage. Aber in diesem Falle ist es ein gro.f3er Fehler, den Kostolac­
Horizont aus dem Mitteldonaugebiet chronologisch auf Grund der Beobachtungen aus den
siidlichen Gebieten einzugliedern. Sollte es unmoglich sein, der Kostolac- Gruppe eine siidliche
Herkunft zuzuweisen, dann miiBten die als Kostolac betrachteten Keramikbruchstiicke aus
den in Frage kommenden Gebieten mit Umsicht behandelt werden. Selbstverstăndlich kann
man auch fragen : mu.f3 ein jedes mit Punkteindriicken verziertes Keramikbruchstiick unbe­
dingt mit der Kostolac- Gruppt' 341 in Verbindung gebracht werden ?
Die Erorterung dieser Fragen abschlieBend, lassen sich tieterstehend angefiihrte Schlu.f3-
folgerungen ziehen :
1 . Die Sălcuţa-Kultur in ihrer klassischen Formgestaltung dehnt sich auch in den
siidlichen Gebieten J ugoslawiens aus.
2. Nach dem klassischen (in der Bubanj Ia-Phase gut veranschaulichten) Zeitabschnitt
bestehen Elemente, die auf eine, derjenigen der Verbănde mit aufgesetzten Henkeln aus dem
Karpatenraum ăhnliche Entwicklung hinweisen.
3. Im Rahmen dieser Entwicklung ist das Vorkommen, zu einem gegebenen Zeitpunkt,
einiger Elemente der triihen makedonischen Bronzezeit nicht auffallend. In dem Nieder-

330 Ebenda, Taf. I I - IV. 33 8 S. Morintz - P. Roman, a.a.O., Abb. 16,9 = 18,4.
331 Ebenda, Taf. II, rechts oben. 338 Todorovic, Hissar, Taf. V, S. 25, 27.
332 Ebenda, links unten.
333 Morintz-Roman, Aspekte, Abb. 1 5 , 3 18, I . 340 Ebenda, S. 25.
341 Es geniigt,
=

z.B., die Verzierungsmotive aus Hercu­


334 Todorovic, Hissar, Taf. I .
3311 Ebenda, Taf. I I , rechts un ten. lane zu betrachten und von der Tatsache, dal3 diese auf
338 I n Cucuteni B- Siedlungen. einem gestrichenen Grund ausgefiihrt wurden Abstand
337 Todorovic, Hissar, Taf. V, oben ; Garafanin, J(on- zu nehmen. Es werden Rhomben, Dreiecke aus Punkten
trollgrabung, Taf. 5, 3. erzielt, geradeso wie in der Kostolac-Verzierungsart.

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128 :l?ETRE I. ROMAN 98

donaugebiet bestehen Elemente von Troj a 1-Typus noch in der Renie 11-Etappe 342 und
moglicherweise sogar noch friiher, in einem spătest-Sălcuţa IV-Cernavodă l-Niveau.343
4. Das Vorkommen einiger « Kostolac-Elemente » in der Bubanj- Gruppe kann in
keiner Weise die S:hluBfolgerungen iiber die chronologische Stellung der Kostolac- Gruppe
aus dem Mitteldonaugebiet im Verhaltnis zur Sălcuţa- Kultur oder zu den anderen einhei­
mischen aneolithischen Kulturen aus dem Karpaten-Donauraum andern. In diesen Gebieten
folgen die Baden-Coţofeni-Kulturen den moglichst spatesten Formen der Sălcuţa- und
Bodrogkeresztur- Kulturen nach und der Kostolac-Horizont ist eme spate Etappe des
Baden-Coţofeni - Verbandes.

SCHLUSSFOLGERUN GEN

Zum AbschluB einer langwierigen Forschungsperiode, die wir zusammrn mit Kollege
Morintz durchfiihrten, haben wir mehrere zusammenfassende Studien iiber den Aus!{ang
des Ăneolithikums und die Dbergangsperiode zur Bronzezdt in den Niederdonaugebieten
abgefaBt.344 Eine j edes Mal haben wir unsere Dberzeugung zum Ausdruck gebracht, daB die
Forschung auf diesem Gebiet sich erst am Anfang des Weges befindet, daB zahlreiche Fragen
offen bleiben. In unseren Zukunftsplanen sind monographische Studien iiber die Cernavodă 1-
und Cernavodă 111-Kulturen vorgesehen. Die Problematik des Folteşti-Verbande$ und
dessen Beziehungen zu den in Cernavodă entdeckten Kulturen sind auch weiterhin im Mittel­
punkt unserer Aufmerksamkeit.
Dieses Mal, nur anscheinend allein (in Wirklichkeit betrachten wir diese Zeilen als das
Ergebnis einer beharrlichen, von uns und von zahlreichen Kollegen aus Rumanien, Ungarn,
Slowakei und J ugoslawien ausgefiihrten Arbeit) haben wir eine Reihe von Fragen angedeutet,
die der Ausgang des Ăneolithikums in den westlichen Gebieten Rumaniens aufwirft. Wir
haben uns nicht auch die Losung der Fragen auferlegt, indem es uns wohl bewuBt ist, daB
die Grundlage noch unvollstandig ist. Der Leser wird in unserem Text auch Widerspriiche
und, selbstverstandlich, auch schwer annehmbare Standpunkte finden, wie auch wir solche
in den Arbeiten anderer Kollegen fanden. Das alles ist unvermeidlich und als Ansporn fiir
die Forschung sogar notig.
Bei der ausfiihrlichen Darlegung der festgestellten Tatsachen waren wir Ofters genotigt,
un� auf die Funde aus dem Osten und Siidosten der Karpaten, aus den Milieus der Cucuteni­
oder Cernavodă I- und 111-Kulturen zu beziehen. Fiir den erforschten Zeitabschnitt ergab
sich ein Synchronismus in der kulturellen Entwicklung des Karpatenraumes und der Kar­
paten-Donaugebieten. Dieser Synchronismus ist offenkundig, auch wenn die Dinge sich in
allen Einzelheiten irgendwie anders, als wir sie heute sehen, abgespielt haben mogen. Fiir
<las geschichtliche Phanomen haben abe1 diese Einzelheiten eine ·viel kleinere Bedeutung.
Wenn auch die ethnischen und kulturellen Bewegungen in den Gebieten der Nieder­
donau, im Verhaltnis zu den nord-pontischen Gebieten, sich bestăndig - wenigstens am
Anfang des Neolithikums - vom Siidwesten nach dem Osten und Nordosten richteten,
notieren wir erstmalig wahrend des Anfangs des Endaneolithikums eine ethno-kulturelle
Bewegung von groBem Umfang in eine entgegengesetzte Richtung. Der Beginn dieses Phano­
mens, schon in der Cucuteni A-Phase schwach erfaBt, wie es anscheinend durch einige Beobach-
342
S. Morintz- P. Roman, a.a.O., S. 77, 79. Dobrudscha (Forschungen S. Morintz) zu beweisen
243 scheinen.
Wie die Funde von Rîmnicelu (Forschungen
N. Harţuche) und aus manch anderen Orten aus der 344
Siehe Anm. I .

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99 ENDANEOLITHIKUM îM DONAU-KARPATEN-RAUM 129

tungen von Zanul Bereşti bewiesen wird, ist durch das hăufige Erscheinen der Keramik vom
« C »-Typ in der Cucuteni- Kultur (gleichzeitig mit der A - B-Phase dieser Kultur) klar kontou­
riert. Wir glauben, daB unsere Annahme, die Erscheinung der Cernavodă I-Kultur in den
Gebieten der Niederdonau wăre mit dem Phanomen « C » aus der Moldau gleichzeitig, wohlbe­
griindet sei. Wenn das Eindringen manch fremder Elemente in das Verbreitungsgebiet der
Cucuteni- Kultur dort einige weniger bedeutende Bewegungen veranlaBten, war in anderen
Gebieten das Hauptergebnis davon die Dislokation der Gumelniţa- Gemeinschaften aus dem
Siiden der Moldau (und gewiB auch aus den zwischen dem Prut und dem unteren Dnestr
gelegenen Gebieten) , aus der Dobrudscha und der Ostwalachei. Der Verschiebungsvorgang
wird die Donau entlang, dem Westen zu, stufenweise fortfahren. Welcher Raum des heutigen
Bulgariens von den Cernavodă- Stămmen angegritten wurde, das werden uns die bulgarischen
Kollegen kiinftighin sagen. Das Auftauchen einiger Keramikbruchstiicke des « C »-Typus
in dem Ariuşd-Verbreitungsgebiet und der Friedhof von Decea Mureşului scheinen zu beweisen,
daB auch das Innere des Karpatenbogens von der ersten Welle der eingedrungenen ostlichen
Stămme nicht unberiihrt blieb. Die Hochebenen aus der Mittel- und Nordmoldau, im Gegen­
satz zu der ausgedehnten Tiefebene aus dem Siiden, haben wahrscheinlich eine bedeutende
Rolle in dem Cucuteni-Verteidigungssystem gespielt, <loch konnen nur die Reliefformen
den Zusammensturz eines groBen Teils des Gumelniţa- Gebietes nicht erklăren. Die Ursache
scheint in der verschiedenen sozialen Organisierungsweise der Gumelniţa- Gemeinschaften
im Verhăltnis zu den Cucuteni- Gemeinschaften zu liegen. Die Cucuteni- Siedlungen nehm�n
j edesmal groBe Bodenoberflăchen ein, auf welchen zahlreiche Wohnreste von groBen AusmaBen,
mit mehreren Răumen, fiir mehrere Familien vorhanden sind. Die Bewohneranzahl einer
Cucuteni- Siedlung war verhăltnismaBig hoch. Jm Gegensatz <lazu, nehmen die tellartigen
Gumelniţa- Siedlungen eine immer kleinere Bodenflăche ein und die Zahl der Wohnungen
(dieses Mal bestimmt Familien-Wohnungen) ist iiberraschend klein. Es gibt Tells aus den
spăten oder sogar aus der A2-Etappe, die nicht mehr als 5-6, oder sogar wenigere Einzel­
wohnungen umfassen konnten. Es ist offensichtlich, daB man im Falle der Cucuteni-Sied­
lungen von Hunderten von Bewohnern sprechen kann, wăhrend man in den Gumelniţa- Sied­
lungen (aus dem Anfang der spaten Phase) eine viel kleinere Anzahl anzufiihren vermag.
Hatten die Gumelniţa- Gemeinschaften das Auflosungsstadium der Gentilgenossenschaften
in Gruppen von groBen matrilinaaren Familien erreicht ? Wahrscheinlich j a. Deren wirtschaft­
liche und soziale Entwicklungsstufe war hoher als diejenige der Cucuteni- Gem.einschaften,
doch war deren Vitalităt und Verteidigungsfăhigkeit einer fremden Invasion gegeniiber unge­
mein kleiner. Moglich, daB die Organisierungsweise und andere Ziige der Trager der « C »­
Keramik von denjenigen der Trager der Cucuteni- Kultur nicht sehr verschieden gewesen
seien. Dieselben Griinde haben wahrscheinlich auch die haufigeren Kulturaustausche zwischen
Cernavodă I und Cucuteni erleichtert. Es gibt Cucuteni- Siedlungen (Monteoru, Tîrgu Ocna­
Podei, Lichitişeni) , in denen die Keramik vom Cernavodă I-Typ sehr haufig ist und umgekehrt,
Cernavodă- Siedlungen in denen die Cucuteni- Keramik reich vertreten ist (Rîmnicelu) .
Das Zusammenleben der Steppen- und Waldsteppenbewohner mit den Tragem der Cucuteni­
Tripolj e-Kultur hat gewiB ein ausschlaggebendes Element fiir die Heranbildung der Gorodsk- und
Usatovo- Gruppen in den Rand-Zonen dargestellt. In einer spaten Entwicklungsetappe
lieBen sich diese letzteren in einer Bewegung nach dem Westen und Siidwesten fortreiBen.
Man kann nicht dasselbe liber die Beziehungen zwischen den Steppenbewohnern und den
Tragem der Gumelniţa-Kultur behaupten. Die Trăger der Gumelniţa-Kultur lehnen die
den Eindringlingen angehOrenden Kulturelemente lange Zeit ab, wobei die Eindringlinge
hingegen sehr empfănglich sind.

17 - c. 2706

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130 PETRE I. ROMAN 100

Was fiir Folgen zog die Erscheinung der nordpontischen Stămme m dem Gebiete der
Niederdonau nach sich ?
I . I n erster Reihe finden bedeutende ethnische Bewegungen statt.
2. Die Verlagerung einer groBen Anzahl von Gumelniţa- Gemeinschaften und deren
Verschiebung dem Westen zu. Es ist unmoglich, die Vermehrung der Gumelniţa-Tells in
den hiigeligen und bewaldeten Zonen der Walachei mit diesem Phănomen nicht in Verbindung
zu bringen. Ebenso natiirlich ist es, die Erscheinung der Bubanj - Gruppe im Morava-Tal
und sogar in den siidlicheren Gebieten mit dem auf die Gumelniţa- Stămme aus den ostlichen
Zonen ausgeiibten Druck zu verbinden. Und soll das plotzliche Auftauchen einiger Sălcuţa­
Elemente in den Kulturverbănden aus den Gebieten der Mitteldonau und aus Mitteleruopa
nicht irgendwie mit demselben geschichtlichen Phănomen in Verbindung gebracht werden ?
Soli der groBe Mangel an Ariuşd- und Petreşti-Elementen wăhrend den Cucuteni A - B- und
B-Phasen auch keine Verbindung mit dem haben, was sich ostlich und siidostlich der Karpaten
begab ?
3. Das Abbrechen der Verbindungen zwischen der Gumelniţa- Kultur aus den siidlich
der Donau gelegenen (oder vielleicht siidbalkanischen) Gebieten und derj enigen aus den
nordlicheren Zonen der Walachei. Unvermeidlich brechen die Beziehungen auch anderer Kul­
turen mit der siidlichen Welt durch die walachischen Donaugebiete und die Dobrudscha ab.
In diesem Sektor iiberquert die Verbindung des Nordens mit dem Siiden das Verbreitungs­
gepiet der Cernavodă 1-Kultur, die nicht so geeignet ist, die siidlichen Giiter zu iibernehmen,
wie das der Fall mit der Gumelniţa- Kultur gewesen war. Die Verbindungen zwischen den
nordlichen Donaugebieten mit dem Karpatenraum einerseits und mit den siidlich geiegenen
andererseits, erfolgen nun durch die Vermittlung der Sălcuţa-Bubanj - und eventuell Sălcuţa­
Krivodol- Karanovo Vl-Kulturen - demnach durch die engen, natiirlichen Wege der Hiigel­
und Gebirgsgebiete aus dem Westen.
4. Nach einem ersten ZusammenstoB, schaltet der Gegenangriff der einheimischen
Stamme den Beherrschungsversuch der ostlichen Elemente aus dem Inneren des Karpaten­
bogens aus, durch das Vorriicken der spăten Tiszapolgar- Stămme im Petreşti- und Ariuşd­
Verbreitungsgebiet. Auch Sălcuţa- Gumelniţa- Elemente erscheinen in Siebenbiirgen. Die
alten Grenzen zwischen den einheimischen ăneolithischen Kulturen entschwinden, eine
aus zufalligen Griinden aufgenotigte, aber durch deren Verwandtschaft und ăhnliche
soziale Organisierungsstufen erleichterte Tatsache. Demnach beginnt ein langanhaltender
kultureller Vereinigungsvorgang in den siebenbiirgischen kupferreichen Zonen, der um die
Dbernahme und Filterung der si'tdlichen Kulturgiiter der Bubanj - Sălcuţa- Gruppe zentriert.
In diesem langandauernden Vorgang unterscheiden wir mehrere Etappen. Die ăltesten
Etappen bewahren noch regionale Eigenarten, bestimmt durch die Grundlage auf welcher
die gemeinsamen Kulturgiiter verpflanzt wurden, weswegen uns diese regionalen Eigenarten
als durch unabhăngige Gruppen oder Kulturen gekennzeichnet erscheinen : Bodrogkeresztur,
spăt-Sălcuţa (vor IV) , Ludanice usw. Wir glauben j edoch, daB diese „unabhăngigen" Gruppen
in Wirklichkeit Etappen des obenerwăhnten Verbandes sind. So stellt z.B. - nach unserer
Meinung - die Entstehung der Bodrogkeresztur- Gruppe keine Individualisation des Ăneolithi­
kums aus dem TheiBgebiet, sondern den Ausdruck engerer Kontakte mit Sălcuţa und mit
der mittelsiebenbiirgischen Welt dar, eine Etappe in welcher die vorher bestehenden Eigen­
tiimlichkeiten aus dem TheiBgebiet und aus den mittelsiebenbiirgischen oder siidlich der
Karpaten gelegenen Zonen sich verwischen. In der Formenfolge der <( Bodrogkeresztur-Kultur »
spielen, im Vergleich zu �er Tiszapolgar- Kultur, die Milchtopfe und die zweihenkligen
GefaBe eine beinahe wesentliche Rolle. Wir bezweifeln j edoch, daB die Erscheinung dieser

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101 ENDANEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM 131

Formen im TheiBgebiet oder in Siebenbiirgen (sowie in anderen Zonen) ohne einen mass iven
Gumelniţa- Sălcuţa-Beitrag gedeutet werden kann. Ebenso kann die Verzierungsart, welche
die Bodrogkeresztur- von der Tiszapolgar- Kultur trennt, nur mit den Sălcuţa-Einfliissen
und besonders mit der siebenbiirgischen Grundlage (bemalte Keramik) in Verbindung gebracht
werden. Heute sind uns nicht alle Einzelheiten samtlicher Etappen des Vereinheitlichungs­
vorgangs mit welchem wir uns befassen bekannt, <loch ist es fiir uns klar, daB der Horizont
mit aufgesetzten Henkeln in Wirklichkeit eine groBe Etappe dieses Vorganges darstellt, welcher
schlieBlich die einheimischen Eigentiimlichkeiten aus dem ganzen Gebiet, der sich zwischen
der oltenischen Donau bis zur mittleren Donau, von den ostlichen Karpaten bis weit nach
Westen, in Jugoslawien, ausdehnt, beinahe vollstandig verwischt. Demnach scheint es uns,
von einem Spaltungsvorgang zu sprechen und <labei die Hunyadi halom-Gruppe als Beispiel
anzufiihren, gerade <las Gegenteil von dem zu sein, was sich tatsachlich zugetragen hat. Effektiv
iiberlagert die Hunyadi halom-Gruppe <las « Bodrogkeresztur- Gebiet » und ist nichts anderes
als eine Entwicklungsetappe im TheiB-Abschnitt, des groBen endaneolithischen Verbandes.
5. Der kulturelle Vereinigungsvorgang riickt allmahlich vom Siiden nach dem Norden
und vom Sudosten nach dem Nordwesten vor. Er umschlieBt neue Gebiete in seinem Bereich,
die sich kulturell und wirtschaftlich nach dem Siidosten richten. Dieser Vorgang wurde auch
durch den Druck der ethno-kulturellen alpenlandischen Elemente erleichtert, die in manchen
Fallen sein Vtrbreitungsgebiet verengen (wohl moglich in der Westslowakei, in den nordost­
lichen j ugoslawischen Gebieten oder in denjenigen aus dem Nordwesten Ungarns) oder den
Verbanden aus den benachbarten Gegenden (Lasinja, Balaton) eine spezifische Farbung ver­
leihen. Durch die kulturellen Einfliisse (Furchenstich-Technik) dringen die alpenlandischen
Elemente bis ins Innere Siebenburgens. I nteressant zu beobachten ist auch die Art und
Weise, in welcher der Vorzug diesen oder jenen sudlichen Kulturgiitern, je nach dem Gebiet,
gegeben wird. Sowohl die zweihenkligen Tassen, als auch die einhenkligen Kruge oder Kannen
sind im gleichen MaB in dem Sălcuţa-Bubanj - Gebiet verbreitet und vertreten. Deren Ver­
breitung nach dem Norden ist j edoch verschieden : die zweihenkligen Tassen sind in den Flach­
landzonen bevorzugt, wahrend die einhenkligen Kannen sich in unebenen Gebieten, bis weit
nach Westen, in den Alpenzonen, ausdehnen. I. Nestor 345 glaubt in diesem Phanomen (fiir
den ostlichen Abschnitt) den verschiedenen Benutzungscharakter der zwei GefaBtypen zu
sehen, welcher wirtschaftlichen Tatigkeiten verschiedener Art entspricht.
6. Wahrend der erwahnte aneolithische Verband sich im Westen auf ausgedehnten Flăchen
bildete und an seiner oberen Grenze mit der friihen makedonischen Bronzezeit in Beriihrung
kam - wie <las die Funde von Hissar zu beweisen scheinen, trug sich im siidostlichen Abschnitt
ein anderer Vorgang zu, 346 anderer Art, doch nicht von minderer Bedeutung. Eine Zeitlang
(fiir die Dauer der Cucuteni A -B- und B-Phasen) , hatten sich die Cernavodă 1-Stamme unver­
hindert entwickelt, indem sie zu einer gemischten Wirtschaft (Ackerbau und Viehzucht)
iibergingen und sich zahlreiche einheimische Kulturgiiter aneigneten, deren Dbertragung sie
auch nach dem Osten zu erleichterten. Dann kam aber eine neue Welle von Steppenstammen,
die auch die Usatovo- Gruppe mit sich fortriB. Die Cernavodă I-Stamme wurden gleichfalls
nach dem Westen, die Donau entlang, verschoben, doch dank ihrer Lebenskraft konnten sie
einen groBeren Widerstand leisten, so daB sie nicht so viel Grund verloren, wie ehemals die
Gumelniţa-Trager. Sie zwangen die eingedrungenen Gruppen, deren Druck nach Osten,
das pontische Ufer entlang zu richten. Der neue auf den Gumelniţa- und Sălcuţa- Gruppen

m Miindliche Mitteilung. 348 Siehe die Frage in Morintz-Roman, Chronologie ;


Dies., Vbergangsperiode.

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132 PETRE I. ROMAN 102

ausgeiibte Druck hat wahrscheinlich den Vereinigungsvorgang im Westen beschleunigt und


vielleicht auch die Verbreitung der aufgesetzten Henkel auf einer gr613eren Flăche gestattet.
Zusammen mit dieser neuen ostlichen Welle erscheinen auch die Hiigelgrăber mit Ockerbestat­
tungen. Das Eindringen einiger Usatovo- oder mit diesen zeitgleicher Stămme auch siidlich
des Balkans wird unter· anderem auch die Zusammensetzung der Schnurkeramik aus dem
Ezero-Michalic-Verband veranschaulichen . Es ist schwer zu sagen, oh die mit Usatovo
zeitgleichen Stămme siidlich des Balkans eine Kultur vom Karanovo VI-Typ oder vom Troj a
1-Charakter vorfanden. Sicher ist nur eins : zwischen den Steppenelementen, denjenigen vom
Troja-Typ und den einheimischen fand ein Vereinigungsvorgang statt und der Ezero-Michalic­
Verband ist die Synthese dieses Vorganges. Daraus ergibt sich eindeutig klar, dal3 erstens
der Usatovo-Einfall den ăltesten in Bulgarien bekannten Niveaus des Ezero-Verbandes
vorangeht (diese Niveaus spiegeln bereits eine Usatovo-Troj a 1-Synthese wider) . Nun hat
aber diese Tatsache eine besondere Bedeutung bei der Feststellung der chronologischen Bezie­
hungen zu Troja. Das bedeutendste Ergebnis der Synthese zwischen den Steppen-, Troj a­
und einheimischen (siidlich des Balkans) Elementen ist die Wiederaufnahme der kulturellen
Verbindungen zwischen den siidlichen und den nordlichen Gebieten - iiber die Dobrudscha
und die Walachei. Tatsăchlich werden die siidlichen Kulturgiiter (gegebenenfalls vom Troja­
Typ) nunmehr auch den aus der Steppenzone in unseren Gebieten eingedrungenen Bevol­
kerungen im gleichen Ma13 zugănglich und erreichen leichter auch die einheirnischen ăneoli­
thischen Gruppen, welche lange Zeit nur auf die Beniitzung der westlichen Wege beschrănkt
gewesen waren. In dieser Weise beginnt auch der traditionelle Gegensatz zwischen den Cerna­
vodă I- und den benachbarten ăneolithischen Kulturen sich zu verwischen. Zu der spăten
Cernavodă 1- Grundlage, die sich viele Gumelniţa-Sălcuţa- Giiter angeeignet hatte, was zur
allmăhlichen Erscheinung der Cernavodă 111-Kultur in dem walachischen und oltenischen
DonaPtal fiihrt, kommen nun auf dem siidbalkanischen Weg Troj a I-Elemente <lazu. Fiir
die siidlich der Donau gelegenen Gebiete vermissen wir die Belege. Das ist auch der Zeitpunkt,
zu welchem ein anderer grol3er Verband (in den nordlich der Niederdonau und an der mittleren
Donau gelegenen Gebieten) im Entstehen begriffen ist, welcher Verband dieses Mal auch die
ehemaligen, inzwischen sehr abgeănderten Steppenelemente einschliel3t. Fortwăhrend werden
ununterbrochene siidliche, nach dern Norden zu gerichtete Kulturwellen verzeichnet. Nach
einer kurzen Wohnetappe der friihen Cernavodă 111-Kultur in dern oltenischen Donautal
erscheint die Celei-Gruppe wie ein Widerschein der Verbreitung des Ezero-Verbandes nach
dern Norden. Gleichzeitig werden friihe Cernavodă 111-Siedlungen in Mittel-Oltenien und in
der Westwalachei verzeichnet, sowie deren Ausdehnung dem Osten zu, ins walachische
Donautal. Die Zone « Porţile de Fier » weist nun ebenfalls Cernavodă III-Funde auf. Wie
ein Abglanz dieser Einfliisse wird auch Siebenbiirgen mit Vor-Coţofeni, j edoch mit Cerna­
vodă 111- und besonders mit der Celei-Gruppe verwandten Elementen bedeckt. Das wird wohl
auch der Zeitpunkt gewesen sein, zu dem sich kulturelle Elemente, die dort Boleraz genannt
wurden, in die Richtung der rnitteleren Donau verstreuten . Interessant zu beobachten ist
auch, dal3 diese den vorherigen ăneolithischen, einheitlichen Verband iiberlagern und es hat
den Anschein, als oh diese Einheit die Verbreitung der betreffenden Kulturelemente um vi eles
begiinstigt hătte . Neue siidliche Einstromungen fiihren die Coţofenisierung einiger Gebiete
und die Badenisierung anderer allrnăhlich hubei. Die Badener richten sich nach der end­
ă.neolithischen Boleraz (Cernavodă-111)- Kultur, wăhrend die Coţofeni-Kulturen einen
stărkeren Beitrag vom Ezero-Celei-Typ aufweisen. Diesem kulturellen Druck des Siidens
zufolge verhalten sich die alpenlăndischen Elemente eine Zeitlang still, dann aber nehmen sie
ihren Druck durch die Drava-Sava-Zone wieder auf und erleichtern die E1 scheinung der

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103 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM - BEILAGE 133

Kostolac- Gruppe, durch deren Vermittlung - auf dem banater Weg - die Furchenstich­
Keramik in Siebenbiirgen, im Rahmen der mittleren und spăten Etappen der Coţofeni-Kultur,
erneut Epoche machen wird.

Beilage I

ANTHROPOLOGISCHE ANGABEN O BER DIE MENSCHLICHEN 0BERRESTE AUS B Ă ILE HERCULANE

Wăhrend der 1960 in Peştera Hoţilor durchgefiihrten Grabungen wurden ein Schădel
ohne Mandibel, ein rrienschlicher Sakralknochen, das Bruchstiick eines Bos-Oberarmbeins
und ein kleines halbkugelformiges Gefă.B freigelegt, alles rituell gelagert und mit groBen Stein­
platten bedeckt.
Die menschlichen Gebeine wurden einer metrischen und morphologischen Analyse unter­
zogen, denen wir folgende SchluBfolgerungen entnehmen : Der Schădel hat einer Frau angehort,
die das Alter von 30 Jahren nicht iiberschritten hatt e . Was die typologische Eingliederung
anbetrifft, sprechen einige Charakter wie z.B. die Grazilităt, die Dolichokranie (72, 8), das
verhăltnismă.Big hohe und schmale, leptoprosophe Gesicht (57, 2) , die lange und verhăltnis­
măBig schmale leptorhine Nase (43,3) und die abgerundeten Augenhohlen, von meso­
conchen MittelmaBen (80,0) , sowie die ausgeprăgte Mesognathie (83) des gesamten Gesichts,
fiir den mediterranen Typ, erstmalig in der TheiB- Kultur aus dem Gebiete Rumăniens belegt.
Das Sakralbein - breit und niedrig - mit einer ausgesprochenen Bauchrundung,
besonders in dem unteren Teil, legt Zeugnis fiir das weibliche Geschlecht ab. Die unvoll­
stăndige Ossifikation der 1 . , 2. , 4 . , und 5. Sakralwirbel bescheinigen ein relativ j unges Alter,
nicht iiber 30 Jahre. Die Bestimmung der Blutgruppe des Schădels und des Sakralknochens
wird die Prăzisierung gestatten, ob es sich um die Gebeine derselben Frau handelt oder ob
sie zweier Personen weiblichen Geschlechtes angehort haben.
Eine · auf dem linken Parietalknochen vorhandene Wundspur, die Losmachung des
Hinterhauptbeins nebst dem Schlăfenknochen und einem Teil des rechten Parietalknochens,
sowie des groBten Teils des Hinterhauptbeins, welche Losmachung offensichtlich zufolge
eines starken StoBes entstand, konnen nur mit dem Schădelkultus, auf welchen wir in einem
ausfiihrlichen Studium zuriickkommen werden, in Verbindung gebracht werden.

Dr. D. Nicolăescu- Plopşor

Beilage II

DIE POLLENANALYSE DER ĂNEOLITHISCHEN, BRONZE- UND EISENZEITLICHEN NIVEAUS AUS


DER PEŞTERA HOŢILOR VON B ĂILE HERCULANE

I. Einleitung

Das vorgelegte palynologische Profil stellt eine hOhere Sequenz der Ablagerung dar, die
als ein Ganzes in einem endgiiltigen Studium iiber die in Peştera Hoţilor von Băile Herculane
identifizierten archăologischen Ablagerungen einzuschlieBen ist. Pollenanalytische Studien
wurden in derselben Hohle auch von N. Boşcaiu und V. Lupşa (1967) auf den, zufolge der
1954- 1955 und 1960 gemachten archăologischen Ausgrabungen, freigelegten Schichten, in

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ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM - BEILAGE 104

einem dem Hohleneingang nahestehenden Profil durchgeffihrt. Dort wurde aber nicht die
gesamte stratigraphische Vertikallinie entdeckt. Die zwischen 1965 und 1967 unter der Leitung
von C. S. Nicolăescu-Plopşor verstă.rkten und erweiterten Forschungen fiihrten zur Feststel­
lung einer vollstă.ndigeren Stratigraphie, was auch die Wiederaufnahme der pollenanalytischen
Studien bewirkte.
Nicht nur, daB einige im palynologischen Profil verzeichnete Diskordanzen - beinahe
unvermeidlich bei der Analyse der archă.ologischen Ablagerungen - die pală.oklimatischen
SchluBfolgerungen nicht verhindern, sondern sie haben den Vorteil, bei der Deutung einiger
Phă.nomene und manchmal sogar bei der Wahrnahme von Tatsachen, die durch andere Mittel
unbemerkt geblieben wă.ren, behilflich zu sein, so daB sie zu der Aufklă.rung einiger wichtigen
archă.ologischen Fragen beitragen.
Fiir die Vorbereitung der mikroskopischen Pră.parate wurde das Sediment folgender
Behandlung unterworfen :
- HCko3 kalt
- HF3B% kalt
- HCho3 warm
- KOH103 - warm
- Azetolyse - (9 Teile Essigsă.ureanhydrid + 1 Teil Schwefelsă.ure)

II. Die Pollenanalyse

Die dem Ăneolithikum zugeschriebenen Niveaus sind von dem iiberwă.ltigenden Vorhanden­
sein der durch das O berwiegen des Quercus (28%) und Tilia (24 %) vertretenen thermophilen
Elemente beherrscht. Die Bestandteile des gemischten Eichendickichtes, dem sich der Hohe­
punkt des HaselnuBstrauches (33 1 , 33%) anschlieBt, veranschaulichen die allgemeinen Ziige
der Pflanzenweltzusammenstellung aus einer Zeit, in welcher die Nachglazialwă.rme ihren Gipfel­
punkt erreichte und welche sich in dieser Gegend dank der in dem Cerna-Tal allgemein
giinstigen mikroklimatischen Bedingungen, zu denen sich auch der EinfluB der in unmittel­
baren Nă.he gelegenen Thermalquellen beitră.gt, beibehalten haben. Unter diesen Umstă.nden
vcrmochte die schon lange vorher erschienene Buche ihren Platz, den sie durch feste Ausbrei­
tung in anderen Teilen des Landes bereits erobert hatte, wozu auch das eingestellte, kalte
und feuchte Klima beigetragen hatte, in diesem Gebiete nicht einnehmen.
Demnach ergibt sich, daB das Klima bei Herculane, in dem endă.neolithischen Niveau,
cine wă.rmere Nuance dem restlichen Teil des Landes gegeniiber bewahrt, wo sich das kalte
und feuchte Wetter der Buchenphase aus dem klimatischen Abschnitt des Unteratlantikums
(Blytt - Sernander) eingestellt hatte.
Die ă.neolithischen Niveaus werden von denj enigen der Coţofeni-Kultur în diskordanter
Weise (vom palynologischen Standpunkt) iiberlagert. Die Diskordanz ist offensichtlich, indem
die prozentuellen Kurven aller Baumarten ein pră.gnantes Abbrechen veranschaulichen.
An der Basis der Sălcuţa 1 11-Schicht stellt P. Roman (1967) fest, daB die neuen Hohlen­
bewohner, bevor sie sich dort einrichteten, eine « griindliche Brennung der kiinftigen bewohn­
baren Zone, wodurch eine Schutz- und Isolierschicht gegen Feuchtigkeit entstanden ist »
vorgenommen haben. Allem Anschein nach haben auch die der Sălcuţa- Kultur nachfolgenden
Bewohner, die Tră.ger der Coţofeni-Kultur die Hohle wenigstens gereinigt, wodurch ein groBer

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1 05 ENDĂ NEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM - BEILAGE 135

Teii des vorangehenden Sedimentlagers mutma/31ich entfernt wurde, was die Vernichtung
des oberen Teiles der ăneolithischen Wohnschicht - ur spriinglich von einer viei groBeren
Măchtigkeit - zur Folge hatte. Anderswie kann die prozentuelle Abnahme des Quercus von
28 % zu 1 4 % , Tilia von 24 % zu 12,66 % oder der schnelle Anwuchs des Carpinus von 4,66 %
auf 20,66 %, Fagus von 1 5,33 % auf 29,33 %, einer nur 5 cm măchtigen Ablagerung entlang
nicht ausgelegt werden.
ln dem die Coţofeni-Kultur kennzeichnenden Niveau h kommt wiederum eine Sonder­
lage zum Vorschein, u.zw. cine massive Abnahme aller Arten Laubbăume und eine gleichzeitige
Auszeichnung der in den anderen Horizonten mit kleinen Werten vorhandenen Nadelbăume.
Die Polypodiaceen (103 %) entwicktln sich nun ebenfalls iiberschwenglich und die Gramineen
erreichen ihren absoluten Gipfelpunkt ( 140 %) Die letzteren erklăren auch die Sonderlage
.

des betreffenden Horizontes, indem deren iibermăBige Ausdehnung, welche sicherlich die
zwei Eingănge ergriffen und sich wie ein dichter Laubfilter fiir den Bliitenstaub ausgewirkt
hat, ganz gewiB von der Verlassung der Hohle seitens der Menschen, wenigstens fiir einen
verhăltnismăBig kurzen Zeitabschnitt bedingt war. Die in diesem Horizont hăufig auftrdenden
Polydaceen- Sporenvereinigungen unterstiitzen diese Vermutung. Da d1e Sporen s1ch an
Ort und Stelle bildeten, ohne vom Winde verstreut zu werden, sind diese Gruppen nicht
weiter einer Zerteilung ausgesPtzt worden und haben sich demnach in dieser Form erhalten.
Auch mit diesen, durch oberwăhnten Faktoren veranlaBten Variationen behaupten
sich die palăoklimatischen Betrachtungen iiber die der Coţofeni-Kultur spezifischen Niveaus
klar genug, ohne daB eine irrtiimliche SchluJlfolgerung moglich sei . Derart ist die Tatsache
offensichtlich, daB die der Coţofeni- Kultur zugehorigen Niveaus sich wăhrend eines kiilJleren
und feuchteren Klimas ablagerten, zum Unterschied von dem Ze_itabschnitt in welchem die
Ablagerung der mit der Sălcuţa-Kultur teilweise zeitgleichen Niveaus stattfand. Die Kiihlung
des Wetters spiegelt sich auch in den erhohten Werten des Fagus wider, dessen Ausbreitung
sich clurch die Beseitigung der Tilia vollzog. Qucrcus und Carpinus sind die Hauptbegleiter
der Buche in den Horizonten der Coţofeni-Kultur und veranschaulichen die in dieser Zone,
dem westlichen Teile des Landes gegeniiber, mildere Nuance des kalten und feuchten Klimas
des Cnteratlantikums, in welchen sich diese entwickeln. Deren aufschlul3reiches Vorhandensein
wurde durch die der Peştera Hoţil01 Umgebung eigenen mikroklimatischen Charaktere und,
im Falie der Eiche, auch durch die niedrige Hohe des Ortes begiinstigt. Die verhăltnismăBig
groBen Carpinus-Prozente (hochstens 20,66.'�q erinnern an die in zahlreichen palynologischen
Profilen identifizierten Wei13buchenphase, welche die Pflanzenweltentwicklung aus der Nach­
glazialzeit in Rumanien kennzeichnet. ln allen anderen Gebieten des Landes ist die WeiB­
buchenphase in den palynologischen Profilen wo sie bemerkt wurde, derjenigen der Buche
vorangehend.
Noch 1 948 beme1 kte I. Ciobanu, in den palynologischen Studien aus dem Semenic­
Gebirge, da13 der absolute WeiBbuchenhochstpunkt in diesem Teii des Landes den anderen Zonen
gegeniiber mit Verspătung eintritt und placiert diesen in der Buchenphase aus Blytt- Ser­
nanders Unteratlantikum.
Nicht nur, dal3 die Ergebnisse von Herculane I. Ciobanus Feststellung bestătigen, sondern
sie vermogen auch das genauere Alter des WeiBbuchenhochstpunktes in diesem Teii des Landes
zu prăzisieren, welches sich, in Herculane, im allgemeinen mit der Coţofeni-Kultur deckt.
Die oberen Pollenspektren kennzeichnen die Bronze- und Eisenzeit und spiegeln die
fortfahrende Erkaltung des Wetters wider. Auber den steigenden Werten der Buche, macht
sich auch eine wahrnehmbare Abnahme der thermophilen Bestandteile bemerkbar.

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136 ENDĂNEOLITHIKUM IM DONAU-KARPATEN-RAUM - BEILAGE 1 06

III. SehluJlfolgerungen

Die Ergebnisse der Pollenanalyse der ăneolithischen, bronze- und eisenzeitlichen Ab­
lagerungen aus der Peştera Hoţilor von Herculane ha ben den Charalkter des Klimas aus deren
Ablagerungszeit veranschaulicht. Weiterhin haben diese die mildert , von den .Eigentiimlich­
keiten des Cerna-Tales aufgeprăgte Nuance, die wesentlichen Unterschiede zwischen dem
Klima der endaneolithischen Ablagerungen und demj enigen der Coţofeni-Ablagerungen sowie,
im oberen Teil, die offenbare Erkaltung des Wetters wăhrend der Bronze- und Eisenzeit
herausgestrichen.
Die Bemerkungen iiber die Gramineen haben die Tatsache hervorgehoben, da/3 der
Ackerbau nicht die Hauptbeschăftigung der Hohlenbewohner gewesen war, in keinem Niveau,
zufolge der ungiinstigen Reliefbedingungen. Mutma/3lich wird die Jagd und die Viehzucht,
besonders in der Bronze- und Eisenzeit die Hauptbeschăftigung gewesen sein. Den Nachweis
fiir die J agdtatigkeit bringen auch die zahlreichen freigeJegten Knochen und <las Vorhandensein
der fiir die Viehzucht besonders geeigneten Pflanzen zeugt von der Intensivierung der Viehzucht
in der Bronze- und Eisenzeit.
Nebst dem palăoklimatischen Beitrag dieser Analysen, ist auch die Tatsache wichtig,
daB sie zur Aufklărung einiger Aspekte der kontinuierlichen Bewohnung der Hohle von Hercu­
lane beitragen, indem sie auf eventuelle Diskordanzen zwischen den Niveaus (Niveau e, c)
oder auf Zeitabschnitte, in welchen die Hohle total verlassen wurde (Niveau h) , deuten.
Die Erganzung des palynologischen Profils der sămtJichen freigelegten Schichten (auch
des palăolithischen Teils) in der Hohle von Herculane wird sichere SchluBfolgerungen iiber
<las Klima dieses Gebietes, sowie Beitrăge anderer Art, w1e <las Alter dieser Hohle und die
Wetterbedingungen in welchen sie sich bildete und entwickelte ermoglichen.

Marin Cîrciumaru

LITERATUR

Boşcaiu, N . und Lupşa, V., Palynological research in the "Grota Haiducilor" cat'e ncar the Herculanrnm Spa
(Romania) . în „Rev. Roum. Biol„ Ser. Bot.", 12, 1967, S. 137 - 140.
Ciobanu, I„ A nalize de polen in turba masivului Semenic, 1948, Cluj.
Florin, M. B., Pollen-analytical evidence of prehistoric agriculture al Mogetorp Neolithic settlement. Sweden, „ Sărtryck
ur Vrakulturen, Av. Sten Florin", 1 957, S. 1 - 25.
Hafsten, U„ Pollen-analytical investigations on the history of agriculture in the Oslo and Mjp'Jsa Regions. „Viking" 2 1 ,
1957 - 58, s . 5 1 - 73.
Roman, P„ Unele probleme ale neoliticului ttrziu şi perioadei de tranziţie în lumina săpăturilor de la Băile Herculane
- Peştera Hoţilor, „Acad. R. S. România, Grupul de cercet. complexe Porţile de Fier, Comunicări,
Ser. arheologică" I, 1 967, Craiova.
Troels-Smith, J„ Neolithic Period in Switzerland and Denmark„ „Reprinted from Science", November 2, Voi. 1 24,
No. 3227, 1956, S. 876 - 88 1 .

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137

TAFEL I - Băile Herculane - Peştera Roţilor. 1 - 2 Profil an der Grenze zwischen den Răumen A und B .

18 - o . 2706

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138

TA FEL II - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 Ansicht aus dem Raume A ; 2


- Ansicht aus dem Raume B ;
-

3 - 7 - Profilabschnitte aus dem Raume B ; 8 - Ablagerung a.


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139

9 10 ,, 12.

.TA FEL III - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 , 3 - 12 Feuersteingerate ; 2 - Steinaxt ; 3 - Steinhandmiihle.

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140

4
, 8

16
11 12 14

TAPEL I V - Băile Herculane - Peştera Hoţilor, 1 - 1 5 Gegenstănde aus Knoche� ; 1 6 - Pfeilspitze aus Feuerstein .

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141

8
• 9
7 to

fi
12
t.�'J----·

TAPEL V - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Gegenstănde aus Kupfer.

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1 42

... „_. -�--· "-- -

T AFEL VI - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Ablagerung b.

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143

.TA FEL VII - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Ablagerun g b .

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144

TA FEL VIII - Băile Herculane - Peştera !toţilor. Ablagerung cJ.-

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i4 5

9 10

TA PEL IX - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Ablagerung c1.

19 - o. 27 6

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146

TA FEL X - Băile Herculane! - Peştera Hoţilor. Ablagerung Ci·

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2

TA FEL ·XI - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. (2 - 5) und Ostrovu . Banului { 1 ) . 2 - Ablagerung t1 ;
4 5 Ablagerung c1 - c2 ; 3
- Ablagerung e1 „.
-

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148

TAFEL XII - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 - 2, 4 - Ablagerung c2 ; 3 a-b, passim ;


3c - Ablagerung e ia·

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4.J

,,,, 4k

TA FEL XIII - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 2 - 4 Ablagerungen c 1 - c2 ; l a-b, 4k, 5 passim.

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1 50

T4FEL XJ V � Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Ablagerungen c1 - c2 . 2 - 3, Wiederherstellung der


Gefa!3fQrm uPd des Verzierungsmusters.

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TA FEL X V - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Ablagerung c2 .

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> "' ).,


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- .\.-�:
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6 . ;,

TA FEL X VI - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 - 3, 5 - 15, Ablagerung c2 ; lOb-c, passim ; 4 - Ablagerung d.

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TA FEL X VII - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 2, 4, 6 - Ablagerung c2 ; l , 3, 5, 7 - 9 Herculane I I .

20 - c. 2706

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TA FEL X V II I - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 4 , Ablagerung c� ; 5 , 9, Herculane I I ; 2, 3,


Ablagerung e 1 „ I, 6, Herculane I I I ; 7-8 Ablagerung e2 •

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TA FEL XIX - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 - 8, 1 0, Ablagerung e1a ; 9, 1 2, Herculane I I ; 1 1 , Ablagerung e 1b.

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TAFEL XX - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 4, 9, 1 3, 1 5 - 1 6, 18, Ablagerung c2 ; 1 -3, 5 - 6,


10, 1 1 , 1 4, Herculane I I ; 7, 1 7, Ablagerung�e1a ; 8, 1 2, Herculane I I - II I ; 1 9 passim.

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llc

°TA FEL XXI - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 14, Ablagerung b ; 1 - 2, 5, 8, Ablagerung c1 ; 3 - 4 ,
9 , 1 1 , Ablagerung c2 ; 6 , Ablagerung e1b ; 7 , Herculane I I I ; I O , 1 2 - 1 3, Herculane I I .

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TA FEL XXII - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I, 2, 9, Ablagerung b ; 3, 5, 6, 7, Ablagerung


c2 ; 4,8 4 1 ,5 passim.
=

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1 59

- 21a

•. „
-
TA FEL XXIII Băile Herculane - Peştera HoţHor. Gefăllbruchstucke mit spiralformiger Verzierung. 1 ,4a, 6a,
12, 1 4, 15, 2 l d, aus den Ablagerungen c ; 2 lb, 17a, aus der Grube e1r. bis in c2 ; 5,20, Ablagerung e1a ; 17d, Ablagerung
e10 ; 1 3, 2 1 a, Ablagerung e2 ; das iibrige Material, unstratifiziert.

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9
10

TAFEL XXIV - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 , GefăB aus dem Begrabnisverband ; 2c, 7, aus der Ablagerung
e2 ; die restlichen Bruchstiicke, unstratifiziert (mutmaBlich der Herculane I I Etappe zugehorig) .

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foi

TA FEL XX V - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. 1 - 1 2, 14, 15, Ablagerung e2 ; 13, Ablagerung e 1c .

- c. 2706

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TAFEL XX VI - Băile Herculane - Peştera H o ţilor. 1 - 2, 4, Gefăl3e aus dem Feuerherd Niveau e10 ; 3, Gefăl3
aus dem Niveau e in .

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TA FEL XX V II - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Keramikbruchstiicke aus den Etappen Herculane
I I I ( 1 - 9) und Herculane I I ( 1 0) .

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2b

TAFEL XXVIII - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. I d, 2a, 4 - 5, Ablagerung e2 ; 2d, Ablagerung
e1b ; die restlichen Bruchstucke, unstratifiziert.

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,,

10

6c

TAFEL XXIX - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Unstratifiziertes Material (wahrscheinlich Herculane I I ) .

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TA.FEL XXX - l3ăile Hercul<\.ne - Peştera Hoţilor. Unstratifiziertes . Material.


_

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Jb

!O a

TA FEL XXX l. Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Unstratifiziertes Material.

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11

TA FEL XXXII - l3ă.ile Herculane - Peştera Hoţilor, U nstratifiziertes Material.

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TAFEL XXXIII - Băile Herculane - Peştera Hoţilor. Unstratifizierteş Material.

22 - c. 2706

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BEITRAGE ZUR KENNTNIS DES KEL TISCHEN LA TENE
IN RUMANIEN

VLAD ZIRRA

Man konnte behaupten, daB die Forschungen von Ciumeşti einen neuen Aufschwung
der Kenntnis der Kelten und ihrer Latenekultur in Siebenbftrgen und in Rumanien im allge­
meinen hervorgerufen haben. 1 Ab 1964 werden neue Ausgrabungen veranstaltet, die Gră.ber­
felder und Siedlungen verfolgen. Die Sammlungen der verschiedenen Museen beginnen allmă.h­
lich verotfentlicht zu werden.
In der Nir- und Oradea-Ebene wurden mehrere doppelrituelle Friedhofe entdeckt :
das Gră.berfeld von Sanislău, in der Nă.he von Ciumeşti, wurde vollig ausgebeutet 2 ; in Dindeşti
wurden ein paar Eină.scherungs- und I nhumationsgră.ber gerettet 3 ; in Giriş-Tărean, bei
Oradea, wurden fast 20 Gră.ber entdeckt 4 und vorlă.ufig sind bei Curtuişeni 5, ein fftr seine
kelhschen Spuren bekannter Ort, 14 Gră.ber erschienen. Einzelne Gră.ber ei schienen noch in
Secueni6, Otomani7 und Oradea.8 Gerettet oder systematisch erforscht wurden noch mehrere
Inhumationsgră.ber in den Wohnvierteln von Arad, bei Ceala9 und Aradul Nou. 10
Obwohl die mcht speziell erforscht wurden, erschienen solche Komplexe in Sieben­
biirgen rein zufăllig. Einige wurden nachtră.glich systematisch verfolgt, andere kamen in
den Besitz der lokalen Museen. Die meisten Entdeckungen keltischen Charakters erschienen in
der Bistritza-Senke. AuBer diesen von Galaţii Bistriţei 11 wurden in letzter Zeit bei Archiud 12
und Fîntînele 13 ungefă.hr 35 -40 Eină.scherung�- und lnhumationsgră.ber entdeckt. Auch in
Dăbîca, 14 bei Gherla, in Papiu Ilarian unweit von Bandul de Cîmpie 15 und Bratei/Aţei (Pretai/

1 VI. Zirra, Un cimitir celtic în nord-vestul României, 8 Restc von mehreren zcrstortcn Grăl>crn, nur teil­
Ciumesti I, Baia Mare, 1967. weise vom Muscum Oradea erworben (Auskunft Nicolae
2 Ders„ Neue keltische Gl'ăberfelder im NW Rumă- Chidioşan) . Einc Duxer Fibel wurde bei Salca-Oradea
. niens. Am 24. Mărz 1968 bei der R G K in Frankfurt am entdeckt (Auskunft Mircea Rusu) .
'.\lain vorgetragen ; Ders. Sanislău, un nou cimitir celtic
. 8 I. H. Crişan und Egon Dorner, A şezarea dacică din
în N V Transilvaniei (im Druck in der Zeitschrift des sec. I V î.e.n. de la A rad-Ceata, Mitteilung, Dezem­
Museums Satu-Marc) . ber 1965.
3 Die Ergebnisse von Dindeşti sind in der oben erwăhn­ lo Egor Dorncr, Mitteilung, Symposion dcr Museen,
ten Arbeit crlăutert. Juli, 1969.
4 Ausgrabungen Nicolae Chidioşan, 1967 - 1968 : M u­ 11 Ştefan Dănilă, Inventarul unor morminte de inci­
seum Oradea. neraţie din secolul al 111-lea - 1 l-lea, înainte de era noastră,
5 Ausgrabungen, Nicolae Chidioşan, 1967 - 1968 : Mu­ in Din activitatea muzeelor, 1955, S. 89 - 99.
scum Oradea. 12 I . H. Crişan, Materiale dacice din necropola şi aşeza­
6 Entdeckungen 1967, Zoltan N anasi, Gemeindemu­ Yea de la Ciumeşti şi pyoblema raporturilor dintre daci şi
seum von Secuieni, Kreis Bihor. celfi tn Transilvania, Baia Mare, 1966, S. 56.
7
M. Roska erwăhnt bei Otomani ein Brandgrab, la Mitteilung I . H. Crişan.
A Keltdk Erdelyben (Les Gaulois en Transylvanie) , • Koz­ U" Mitteilung Mircea Rusu.
lemenyek > , 1 - 2, 1944, Cluj, S. 79 ; I van Ordentlich hat 15 I . H. Crişan - Z. Milea, Descoperirile celtice de la
ein paar Gefălle aus mehreren zerstorten Grăbern .erwor· Papiu llarian, ActaMN, VII, 1970, S. 64 ff.
ben. Wahrscheinlich waren einige Urnengrăber.

DACIA, N.:_s . . TOME XV. 1971. PP. 1 71 - 238, WCAREST

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1 72 VL. ZIRRA 2

Hetzeldorf) 16 etwa 6-8 Grăber) und in Tîrnăveni 17 wurden weitere Brandgrubengrăber


entdeckt.
Es wurden auch keltische ader teilweise keltische Siedlungen entdeckt. Einige davon
wurden zum Teil erforscht, andere sind vorlăufig nur erwăhnt. Au13er der zum Teil ausge­
grabenen Siedlung von Ciumeşti, 18 ist auch die reiche Siedlung von Curtuişeni19 bekannt,
nahe von einer anderen schon lănger bekannten von Valea lui Mihai.20 Man konnte auch die
« dakische » Siedlung von Cicir 21 erwăhnen (meiner Meinung nach ist sie dakisch-keltisch) ,

in der Năhe von Arad. In der Hochebene und im Flachland von Siebenbiirgen si 1 1d die Sied­
lungen von Moreşti, Mediaş- Teba und Sebeş 22 erwăhnenswert, so wie auch die vor kurzem
entdeckte Siedlung von Herina, im SW von Bistritza 2 3 u.a.
I . H. Crişan hat die ălteren Entdeckungen von M. Roska (Dezmir, Cepari) und andere
neuere (Arad-Gai, Arad-Ceala, Archiud, Blaj) zusammengefal3t und sie nach seiner '" igenen
Ansicht dargestellt. 24 In Bălde werden die Ergebnisse der Ausgrabungen von Sanislău, Ghiriş­
Tărean und Aradul Nou bekannt gegeben werden. Obzwar die erwăhnten Forschungen, beson­
ders die aus Siebenbiirgen, nicht zu zahlreich sind, wurden sie nach einer neuen Methode
ausgeffthrt. Sie bilden daher einen griindlichen Ausgangspunkt. Andere ăltere aber aufmerksam
verfolgte Ausgrabungen, so wie die Entdeckungen von St. Kovacs von Apahida und Bandu
de Cîmpie, die Forschungen von M. Roska von Aiud und Cepari, so wie auch j ene von A. Orosz
von Apahida und Jucul de Sus, bereichern unsere Kenntnisse. Wir sind auch im Besitz einiger
kritisch veroffentlichter wichtiger Komplexe, wie die von Mediasch (Mediaş) , Toarcla (Tarteln) ,
Dipşa (Diirrbach) , Uroiu, Valea lui Mihai, Curtuişeni, u.a. Aul3er diesen tinden wir im Reper­
torium von M. Roska noch andere 1 26 Entdeckungen, Komplexe ader vereinzelte keltische
Funde, die nach seinem Gutachten aus den 4. - 1 . Jh. v.u.Z. stammen.26 Leider konnen zur
Zeit nur noch sehr wenige identifiziert ader in den Museen Siebenbiirgen& gefunden werden.
Anderseits wurden auch die Ortsbezeichnungen ofter geăndert, so dal3 die Identifizierung des

18 Entdeckungen aus dem friihmittelalterlichen Gră­ Gebiet keltischer l\lacht darstellt (vgl. Ciumeşti, I, S .
berfeld, Mitteilung I. Nestor und Eug. Zaharia. 108 - 1 09 u . Anm. 220) .
17 C. Daicoviciu, La Transylvanie dans l' Antiquite, Es konnte sein, dal3 diese Hypothese den eigentlichen
Bukarest, 1 945, S. 42, Anm. I . Tatsachen nicht unfern ist. Zweifellos war die Ebene der
18 Ein Teii der handgearbeiteten Keramik aus der Kreischfllisse das Gebiet, in dem sich die Kelten vornehm­
Siedlung wurde in Materiale dacice . . . , S. 22 - 44, verof­ lich aufhielten, und zwar sei <labei erstens an die Anarten
fentlicht. Viele Gefă13bruchstlicke sind unpassend wie­ gedacht, die laut ălteren Quellen von Căsar und Pto­
derhergestellt und abgebildet. lemăus (VI , 25, 2) nordlich von der Theil3 Jokalisiert
19 Mitteilung Zoltan Nanasi, 1968. wurden. Die Verbreitungskarte keltischer Funde, die
20 Mitteilung M. Petrescu-Dîmboviţa, 1947. I I . Hunyady vor 25 J ahren veroffentlichte und die seither
21 I. H. Crişan und Egon Dorner, Ausgrabungen um neue Fundorte bereichert wurde, weist cine besonders
1967 - 1968. hohe Konzentration von Grăberfeldern und Siedlungen
22 K. Horedt, Mittellatenezeitliche Siedlungen aus (insgesamt 4 1 ) alleine zwischen den Fliissen Sajo, Theil3
Siebenbargen, in « Studien aus Alteuropa * · I I , 1965, und dem Knie des Somesch auf. Die gegenwărtig in
S. 56- 59. Nordwestsiebenbiirgen gemachten Funde reihen sich sehr
23 Mitteilung St. Dă.nilă.. gut in dieses gro13e Verbreitungsgebiet der Anarten ein.
2' I. H. Crişan, Materiale dacice . . . , S. 5 1 - 75. Wenn schon liber die Intensităt der keltischen Besied­
26 Den Standpunkt, den I. Nestor vertritt, u . zw. lung im Westen keinerlei Zweifel aufkommen konnen,
dal3 die Kelten in Siidsiebenblirgen wenig zahlreich waren, so ist die Lage beziiglich der groBeren oder kleineren
wurde bei den Schlu13folgerungen einer Mitteilung im Anzahl der Lateneleute im eigentlichen Siebenbiirgen
Mărz 1 969 fiir das ganze intrakarpatische Siebenbiirgen nicht mehr so sicher. Wenn schon die Angaben von M .
verallgemeinert. I. Nestor bemerkte, dal3 im Vergleich Roska, d e r in seinem Repertorium 1 26 Fundstellen mit
zu den vielen Spuren keltischer Sachkultur in der Ebene keltischem Charakter im intramontanen Siebenblirgen
des Somesch, der Kreischflfisse und des Muresch, diese bestimmt, im Vergleich zu den 39 Siedlungen in der
in der Siebenblirgischen Ebene und Hochebene viei Crişana und im Banat (davon 8 Entdeckungen j ungeren
weniger hăufig und zahlreich sind. Dadurch ist erwiesen, Datums), nicht annehmbar sind, weil er auBer einigen
dal3 der Mittelpunkt der keltischen Macht im Westen sicher nichtkeltischen Fundstiicken auch einige kera­
und Nordwesten des heutigen Rumăniens Jag, wăhrend mische Scherben oder ganze Exemplare anfiihrt, die
das intramontane Siebenburgen nur ein zweitrangiges

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3 BEITRXGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMANIEN 1 73

Fundortes vieler Funde praktisch unmoglich ist. Auch wurde bemerkt, daB em1ge von den
im Repertorium angegebenen keltischen Gegenstănden aus einheimischen Siedlungen oder
Begrăbnisstătten stammen und durch Tausch hingelangt sind, so daB das Erscheinen einiger
keltischer Gegenstănde nicht unbedingt auf die Existenz keltischer Komplexe schlieBen
lassen mu/3. Endlich kann noch hinzugefiigt werden, da/3 in Siebenbiirgen einzelne Exem­
plare vom formenkundlichen Standpunkt aus noch aus der Zeit vor dem Anfang des 3. Jh.
v. u. Z. stammen konnten. Es wurde angenommen, da/3 diese durch Tausch hierher kamen,
aber es lie/3e sich daraus auch auf ein keltisches Durchdringen nach Siebenbiirgen noch
wăhrend des 4. Jh. v.u.Z. schlie/3en. Die neuesten von Archăologen durchforschten Entdek­
kungen der geschlossenen Verbănde von Aradul Nou, Fîntînele und Archiud scheinen die
letztere Moglichkeit zu beweisen. Bei einigen Gegenstănden besteht trotzdem ernsthafte
Ungewi/3heit, da es scheint, da/3 diese von verschiedenen Sammlern aus dem Ausland erworben
wurden.
Die Aufstellung eine� kritischen Katalogs der keltischen Funde und Komplexe in Sieben­
biirgen, erfordert also eine genaue archăologische Nachpriifung aller Ergebnisse der j etzigen
und friiheren Ausgrabungen. Die Einzelfunde, die Erwăhnungen von « keltischer Keramik »
von <c keltischen Antiquităten » (je wertvoller, desto gefăhrlicher) , konnen in einem derartigen
Verzeichnis nur unter ein gro/3es Fragezeichen gestellt werden, soweit die vorhandenen Infor­
mationen nicht griindlich untersucht werden konnen.
Bis zur Aufstellung dieses Katalogs und der Bereicherung der Angaben iiber die Kelten
in Siebenbiirgen, sind wir verpflichtet <las Vorhandene zu gebrauchen, um derweise ein Gesamt­
bild der Anwesenheit der Kelten und deren Zusamenleben mit den Ortsansăssigen zu erhalten.
In der Arbeit iiber ein keltisches Grăberfeld im NW Rumăniens-Ciumeşti I habe ich
daraufhingewiesen, da/3 von den verschiedenen chronologischen Systemen, die sich auf die
Kelten in West- und Mitteleuropa beziehen, j enes von P. Reinecke mit den Ergănzungen von
W. Dehn �O. Frey und W. Krămer, 26 vorzuziehen ist. Manchmal ist ein Parallelismus
zwischen dem System von Reinecke und j enem von Wiedmer/Stern und D. Viollier vorgeschla­
genen und von Fr. R. Hodson und kiirzlich von U. Schaaf elastischer \)'iedergegebenen, will­
kommen. 21 Auch ist die von J. Filip 28 vorgeschlagene Chronologie nicht zu vernachlăssigen,

aus offensichtlich lokalen Fundverbănden aus der Zeit hăltnismăBig getreues Bild der keltischen Besiedlung
zwischen dem 4. und l . Jh. v.u.Z. stammen, so ist die in Siebenb!irgen, ostich vom Apuseni-Gebirge, des
Mannigfaltigkeit und Verbreitung der latenezeitlichen Urnfangs der hier siedelnden keltischen Bevolkerung erst
Spuren von westeuropăischer Prăgung in der ganzen nach systernatischen Forschungen an Ort und Stelle
Provinz keinesfalls zu !ibersehen. Wenn aber die Anzahl erzielt werden, worauf in den Siedlungen noch rnindes­
der Grăberfelder und Siedlungen gering wăre und dadurch tens Probe- und Kontrollgrabungen vorgenornrnen wer­
die Vermutung einer schwăcheren Siedlungstătigkeit den rn!issen, sowie vollstăndige Ausgrabungen in den
aufkăme, so konnte diese das Ergebnis davon sein, daB keltischen Grăberfeldern von Aiud, Cepari, J ucul de
bisher aus diesem Gebiet <las Interesse mangelhaft und Sus, Dipşa oder anderen, rnittlerweile neubestimmten.
die Forschung nicht eingehend genug waren. DaB die 26 W. Dehn - 0. Frey, Die absolute Chronologie der
Deutungen auch in diese Richtung laufen konnen, beweisen Hallstatl- und Fruhlatenezeit in Mitteleuropa au/grund
die 21 Grăber auf dem Friedhof von Apahida (zu denen des Sudimports. Atti del VI. Congresso internazionale delie
mindestens noch etwa 50 gezăhlt werden m!issen, die Scienze Preistoriche e Protoistoristoriche, Rom, 1 962,
A. Orosz aufgedeckt, aber noch nicht veroffentlicht hat), Bd. I . , 1962, S. 197 - 209 ; W. Krărner, Manching, I I ,
die vorlăufig erst 14 Grăber von Cepari, die 35 Grăber « Germania », 40, 1 962, S. 305 - 207 u. Taf. l .
von Fîntînele, zwei weitere im Grăberfeld von Archiud 2 7 F . R . Hodson, The L a Tene cemetery a l Munsingen­
und sogar die etwa 4 - 6 Grăber von Bratei-Aţel. Es ist Rain ; Catalogue and relative Chronology. Bem, 1968 ;
<labei bemerkenswert, daB alle Funde, auBer in Apahida Ulrich Schaaf, Fibeln und Ringschmuck in westlicher
und k!irzlich in Fîntînele, Zufallsfunde waren und kein Fruhlatenezeit. Versuch einer Gruppengliederung, 1966.
Ziel systematischer Forschung. Folglich kann ein ver- 2e J an Filip, Keltove ve Stfedni Evropl, Prag, 1956.

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1 74 Vt.. ZtlU!A 4

da manche Zeitstellungen aus Westeuropa nicht mit der Sachlage des 4. bis 1 . Jh. v.u.Z. in
Siebenbiirgen iibereinstimmen (besonders fiir j ene Exemplare die im Vergleich zu anderen
neueren, hier lănger iiberdauert hatten) .

Die Bereicherung unserer Kenntnisse in den letzten 25 J ahren iiber die getisch-dakische
Kultur, gab den AnlaB dazu festzustellen, daB mehrere langsamere oder raschere kulturelle
Entwicklungserscheinungen stattgefunden haben. So wird zum Beispiel das mit der grie­
chischen Zivilisation der Kolonien und der makedonischen und siidthrakischen Kultur 29
in direkter Beziehung sich befindende Kulturmilieu der Geten an der unteren Donau zwischen
dem 6. und 3. Jh. v.u.Z. von manchen Archăologen als fortgeschrittener eingeschătzt, als
die kulturellen Zonen der Daker j enseits de.r Karpaten. Da diese Etappe einige der zweiten
Eisenzeit eigene Kennzeichen aufweist, wăhrend die ortsansăssige Gesellschaft Siebenbiirgens
noch ein fiir das Ende der Hallstattzeit typisches sozial-okonomisches System hatte, drăngt
sich eine auf gegenwărtige Daten gestiitzte empfindlichere Zeitstellung von selbst auf. 30
Andere Archăologen bestreiten diesen Rtickstand, und beweisen, daB die Anzeichen der Erneue­
rung die den Donauraum charakterisieren auch in Siebenbiirgen vorhanden seien, woraus zu
schlieBen wăre, daB bis im 2 . Jh. die Daker und die Geten eine gleiche Entwicklung durchgemacht
hătten, ungeachtet der Nachbarschaft oder Kontakte mit der griechischen Kolonialwelt oder
mit mehr oder weniger fortgeschrittenen Stammesverbănden. Diese Behauptung schlăgt
auch eine Zeitstellung vor, die auf Grund der Entwicklung der handgearbeiteten und scheiben­
gedrehten Keramik die Gegebenheitem im dakisch-getischen 31 Raum eng verfolgt. Aber wie
erfinderisch die Beweisftihrungen des Arachăologen I. H. Crişan in seiner verdienstvollen
Bemiihung seine Meinungen zu unterstiitzen auch sein mogen, konnen sie doch nicht den
immer zahlreicheren Beweisen standhalten, welche die Donaugeten ganz besonders in den
ersten zwei Jahrhunderten der neueren Eisenzeit auf eine hohere Stufe als die Daker stellen.
Die einheimischen Gemeinden der Dobrudscha (Ende des 6. -5. Jh.) und der unteren Donau
(5. -4. Jh.) waren durch den starken kulturellen EinfluB und vielleicht auch unter dem
ZufluB balkanischer Volkerschaften begtinstigt ; sie lebten in direkter Beriihrung mit der
griechischen Welt und Kultur, so wie im griechisch-makedonischen politisch-okonomischen
Bereich . Mit so einem vitalen und mannigfaltigen, stăndig von den entwickelteren Nacbbarn
bereichterten Besitz beginnt die getische Gesellschaft trotz ihrer noch hallstattzeitlichen
Struktur, eine neue zu Anfang nachahmend noch zu erklimmende Kulturstufe, die aber dann
in der zweiten Eisenzeit der Originalităt, Selbstăndigkeit zustrebt. Siedlungen und Grăber­
felder rings um die Seen der Ostdobrudscha, in der Năhe der Donauufer, so wie auch im
Innern des Landes,32 Einfuhrware und Nachahmungen der griechischen Luxus- und Gebrauchs­
keramik, einheimische scheibengedrehte Tonware,33 originale und nachgeahmte Miinzen, die

29 I. Nestor, Keltische Grăber bei Medias, in • Dacia •. 3 2 Vor kurzem entdeckte getische Siedlung, mit
V I I - VI I I , 1 937 - 1940, S·. 176 · ; D. Berciu : Zorile preisto­ scheibengedrehten GefăClen aus dem 4. Jh. v.u.Z. in
l'iei în Carpaţi şi la Dunăre, Bukarest, 1966, S. 267 - 279. Bălăneşti, Kreis Argeş ; in « Studii şi Comunicări » , I ,
30 D. Berciu, Les Celtes el la civilisation de La Tene Eugenia Popescu, Piteşti, 1968 ; C . N . Mateescu -M. Babeş,
chez les Geto-Daces, in • Bull. I nstit. of Archaeology •. Cercetări arheologice şi săpături de salvare la Fîntînele,
London, 1967, Nr. 6 ; Ders., Romania before Burebista, in SCIV, 19, 1 968,2, S. 283 - 29 1 ; C. Buzdugan, Necropola
London, 1 967. getică de la Slobozia, in • Carpica •. 1968, S. 77 -93.
31 J. H. Crişan, Ceramica daco-getică ; Ders., Contri­ 33 Bei den Ausgrabungen, die Petre Alexandrescu
buţii la problema unităţii culturii materiale daco-�rtice, in der Dobrudscha bei Sarinasuf durchfiihrte, erschien
in ActaMN, V, 1 968, S. 2 1 - 3 1 . eine scheibengedrehte Topferware, die in gewissem MaCle

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5 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LAT!NE IN RUMANIEN 175

am: der klassischen oder <c halb-barbarischen » Welt der siid- und nordbalkanischen Thraker
hierhergelangten, sind nur einige der Merkmale die zwischen dem 5. und 3. Jh. den Kultur­
stand der Geten von dem der Daker j enseits der Karpaten deutlich trennen. Wie bereits erwăhnt,
lebte die damalige dakische Friihgesellschaft in einem verspăteten hallstattzeitlichen Kultur­
milieu. Es gab natiirlich eine gewisse kulturelle Durchlăssigkeit j enseits der Karpaten. Erzeug­
nisse der klassischen Welt oder der getischen Gebiete drangen auch nach Siebenburgen S4
und brachten den EinfluB der neuen, sich im unteren Donauraum bildenden Kultur mit sich
Derweise wăre die Bemiihung J. H. Crişans, das Vordringen der siidlichen Kultur nach Sieben -

von der aus dem Kulturkreis der Stadt Histria abweicht ros von Cepari, der 194 1 gefunden und unergli.nzt von
(wo die Trennung zwischen • greek grey Pottery • und M. Roska (Les Gaulois . . S. 55 - 56, Abb. 8) veriiffent­
.

der eventuell einheimischen schwer ist), die an Ort licht wurde, in einem zufă.llig entdeckten Grab zutage,
und Stelle gefertigt zu sein scheint. Erwăhnenswert daraus die meisten Gegenstă.nde oder Gefal3e verloren
sind hauptsăchlich Schiisseln, Gefă.13e mit geschwungenen gegangen sind, so dal3 es unermittelt bleiben mu13 ob
Wli.nden und Tassen mit iiberstli.ndigem Henkel, die sie einem Ortsansli.ssigen ader einem Kelten gehorten.
manchmal eine gewisserma13en eigene Entwicklung durch­ Ohne die fiir die Restaurierung des griechischen Gefal3es
machen, die von den Gefal3en griechischer oder lokal­ erforderlichen Scherben zu besitzen (Ergli.nzung, die
hallstli.ttischer Pră.gung ausgeht. Die Niveaus, in denen vermutlich bereits M. Roska vorgenommen hli.tte, wenn
diese Topferware erscheint, datieren schon in der zweiten ihm das Gefal3 die Moglichkeit geboten hă.tte) , schlug
Hă.lfte des 6. Jh. (Mitteilung P. Alexandrescu) . Die I. H. Crişan eine Wiederherstellung auf dem Papier vor, die
Schiisseln und Tassen mit iiberstli.ndigem Henkel, sind dadurch, dal3 sie der Fachwelt ohne Angabe der Herkunft
Gefal3e, die bekanntlich auch in Siebenbiirgen und auch unterbreitet wurde, dazu fiihrte, da13 diese idealisierte
noch weiter westlich im Kulturkreis Szentes-Vekerzug­ Zeichnung in die Ausgangszeit des 4. Jh. - Beginn des
Tâpi6szele-Chotin anzutreffen sind. Der Tassenkrug nli.chsten J ahrhunderts, angesetzt wurde. Obwohl das
kommt irgendwo in thrakisch-siidlich balkanischem Milieu Grab Nr. I, in dem das griechische Gefal3 lag, keineswegs
vor und ahmt urspriinglich den griechischen Kyathos die Datierung der anderen sechs Grli.ber nach sich zog
nach. Der Tassenkrug verbreitet sich dann allgemein (aus Grab 3 ist der Mundsaum eines hellenistischen Bechers
und kommt bei Sarinasuf oder im griechisch einheimischen vom 3. bis 2. Jh. erhalten und aus Grab 2 stammt eine
Friedhof aus dem Dorfe Histria vor, woer vom Ausgang Eisenfibel aus dem Latene C, M. Roska, a.a.O„ S. 55,
des 6. Jh. gegen die erste Hă.lfte des 5. Jh. zu gut datiert Abb. 8) , setzt der Verfasser fiir den gesamten Grli.ber­
ist (vgl. V I . Zirra, Necropola de epocă greacă de la Histria verband von Cepari die Zeit an, in die die • Zeichoung
Sat, in • Materiale *. IX, 1970, S. 2 1 5 - 2 1 6) . In derselben des Kantharos • bzw. 4. bis 3. Jh. eingewiesen ist,
Zeit verbreitet sich der Tassenkrug und dauert in Sie­ und zieht <labei den Schlul3, dal3 das Gră.berfeld
benbiirgen, in Tîrgu-Mureş und in Blaj , noch im 4. Jh. von Cepari den Einheimischen gehiirt und vor der Ankunft
an. Aus den Vekerzug-Friedhiifen fehlt er auch nie. der Kelten in Siebenbiirgen anzusetzen ist. Was die
Der kiirzlich von J . Nemeth vom Museum in Carei ent­ offensichtliche Abnormităt anbetrifft, dal3 eine Fibel
deckte Friedhof in Sanislău enthă.It eine beachtliche aus dem 2. Jh. v.u.Z. in einem Fundverband des 4. bis
Menge von Tassenkriigen mit iiberstli.ndigem Henkel, 3. Jh. ebenfalls vor unsţrer Zeitrechnung gefunden wird,
zusammen mit Schiisseln und manchmal mit gro13en findet Crişan folgende Erklli.rung absonderlich : • . . . es
Gefă.[3en, alles an der schnellen Tiipferscheibe gedreht. Egal ist miiglich, dal3 sie bis zum Ausgang des 2. J h. v.u.Z.
welch die Volksangehiirigkeit der Vekerzuglcute war, kann dauert, aber sie setzt mit Gewil3heit viei friiher an, was
behauptet werden, dal3 mindestens die erste hier bespro­ unter anderen auch unser Exemplar beweist • (Materiale
chene Gefă.13form sicher eine thrakische Schopfung ist, dacice . . „S. 62).
die zu Beginn der zweiten Eisenzeit im Balkan und an Was die drei griechischen Gefăl3e von Aiud anbe­
der Donau zum Ausdruck kam und dann in den gesam­ trifft, bestehen geniigend Zweifel, um annehmen zu
ten nordthrakischen Raum iibermittelt wurde. kiinnen, dal3 sie aus einem archăologischen Fund stammen,
34 I. H. Crişan crwă.hnt einige griechische Tongefal3e der in dieser Ortschaft gemacht wurde. Eine Oinochoe,
oder Scherben in Transsilvanien und sucht auf diese Weise eventuell ein attisches Erzeugnis, datiert etwa vom
einmal mehr zu beweisen, dal3 es zwischen den getischen Ausgang des 5. Jh. Eine weitere Oinochoe, die ein ita­
Gemeinschaften im pontischen Donauraum und den lisches Erzeugnis ist, gehiirt in das 3. Jh. und ein attischer
dakischen Gemeinschaften in Siebenbiirgen, keine sozia­ Becher kann in das 4. Jh. eingewiesen werden (die Zueig­
len, wirtschaftlichen und kulturellen Unterschiede gegeben nungen und Datierungen sind Petre Alexandrescu zu
hat. Crişan zitiert die Funde aus Cepari (Kreis Bistriţa verdanken). Aul3er der Tatsache, dal3 bis zur Zeit nicht
Năsăud Aiud und Cetea (beide Kreis Alba) und aus Ilişua einmal in der Dobrudscha griechische, in I talien gearbeit
(Kreis, Cluj .. Obwohl diese vier Punkte keinen Beweis tete Erzeugnisse bekannt sind und diese auch sonst
fiir eine beachtenswerte Menge von griechischer, nach nirgends in Rumanien vorkommen, es sei denn, sie stam­
Siebenbiirgen eingefiihrter Tonware darstellen, sollten men aus einer iiffentlichen oder einer Privatsammlung
diese Beispiele als aussagefahig angesehenwerden. Bedauer­ (wie es der Fall zahlreicher griechischer Gefă.13e aus Cluj
licherweise hăit aber keiner der aufgefiihrten Beweise oder sogar aus Aiud ist, wo z.B. eine Pelike aus dem 3. Jh.
einer eingehenderen Untersuchung in bezug auf in die aus der ehemaligen Sammlung Rem�nyi, Pompei, 1 888,
vorgeschlagene Zeitstellung, auf die GewiOheit verschie­ steht) , schlie13en die Datierungen der drei Gefal3e iiber
dener Herkiinfte und schlieOlich auf die Kulturmilieus eine Zeitspanne von drei Jahrhunderten jedwede Miiglich­
stand, von denen behauptet wird, dal3 sie diese Keramik keit aus, dal3 sie aus einem oder mehreren archăolo­
enthielten. So kam zum Beispiel der gebrochene Kantha- gischen Fundverbănden stammen. O brigens erwă.hn-

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176 \11.. ZlftflA

biirgen zu beweisen, gerechtfertigt. Natiirlich aber nicht in dem Sinnt' den er zu beweisen
versucht, daB es in den ersten Jahrhunderten der zweiten Eisenzeit zwischen der dakischen
und getischen Kultur keine Unterschiede gab. Auch seine Bemerkungen betreffs der Trennung
der thrakischen Stămme der Geto-Daken hătten einen Sinn gehabt, wenn D. Berciu beabsich­
tigt hătte; die Existenz einer kulturellen Căsur zwischen den Geten und Daken zu beweisen.
D. Berciu versucht aber (Les Celtes et la civilisation de La Tene chez les Geto-Daces} die
verschiedenen Etappen der von verschiedenen Kontakten und Einwirkungen abhăngenden
Manifestation der nordthrakischen K ul tur zu erklăren ; d.h. er verfolgt gerade den Entstehungs­
prozeB der Einheit und Originalităt der geto-dakischen Kultur. So daB in der Feststellung
eines friiheren Augenblicks des kulturellen Aufbrausens der Geten, im Rahmen der nordthraki-

B. Posta, daCI die Gefă(le in Turda und Aiud gekauft thos, der aus <lem keltischen Grab 4/ 1963 von Bratei/Aţei
und nich dori gefunden wurden (B. Posta, Az Erdelyi stammt und in einem Schaukasten im Museum zu Mediaş
Muzeum egyesiilet Evk iinyve az 1 908 evre, Budapest, 1909, ausgestellt ist. Das Gefăll ist friihestens um die Mitte
S. 42) . Die acht Scherben, die in Cetea, an der Fundstelle des 2. Jh. anzusctzen (Hellenistic II Period, 1 50 - 50
" Piguieta » ans Licht kamen (Museum Aiud, Inv. Nr. v.u.Z., The Swedish Cyprus Expedition, 4. Bd., 3. Teii,
2830, 2944, 2959, 2960, 296 1 , 2964, 2965, 2997) , konnen Abb. 27/ 19) . Van diesen drei sichercn Funden, sind min­
nicht ohne weiteres als typisch griechisch angesehen destens zwei in keltischen Verbănden gcfunden worden
werden, sowohl was Formen als auch was das O berziehen (kiirzlich in· Cepari durchgefiihrte Probegrabungen haben
mit Fimill anbetrifft. Es sind wahrscheinlich Erzeugnisse weitere Brandgrubengrăbcr und reichhaltige keltische
des Grenzgebietes der griechisch-romischen O bergangszeit Keramik ergeben, Waffen und Gegenstănde glcicher
vom 2. bis I . Jh. v.u.Z. zum I . Jh. u.Z., Spanne, dic Machart) . Ans Licht kamen auch cinige Bruchstiicke von
wahrscheinlich auch dem Gefăllverband von Guşteriţa einem kleinen griechische Gefăf.l, das sehr verwittert uncl
cntspricht (M. Rusu, Depozitul de vase dacice de la Guşte­ seine Form unkenntlich, das ganze folglich undatierbar
ri/a- Sibiu, in SCŞ Cluj, B 4/ 1 / 1 955/ S. 79 - 95) sowie den war. Die Funde gehoren im grollcn und ganzen in das
keramischen Fragmenten, die am Kokelufer, an dcr 3. Jh. und zweifellos den Kelten und nicht den Ortsbe­
Fundstelle « Cătunul viilor », die i . J . 1955 von Alexandru wohnem aus der Zeit der Ankunft der Kelten (wie I. HI
Mureşan (Museum Sighişoara) entdeckt wurde (eine Crişan folgert) . Auf.ler diesen ăuf.lerst seltencn griechischen
Ergănzung der Bruchstiicke bei/ I . H. Crişan, Ceramica keramischen Importen in Siebcnbiirgen, im 4. bis 2. J h . ,
daco-getică, S. 1 36, Abb. 62) . Dem Nachweis von helle­ konnte man noch, damit die Bcwcisfiihru n g von I . H.
nistischer, griechisch-romischcr Kcramik ader von Ke­ Crişan aussagefăhiger wird, obzwar nicht in dcm von ihm
ramik ortlicher Nachahmung aus dicscr spătcn Zeit des gewiinschten Sinn, andere Gefăl3c von griechisch-thra­
Ausgangs cles I . J ahrtauscnds v.u.Z., kommt bei weiten kischer ·Prăgung hinzufiigen, die etw a in dcr glcichen
nicht mehr <lie Bedeutung griechischer Importe aus dcr Zeit iiber die Karpaten gclangten. l c h bcziehc mich
Bliitczeit zu. Es ist die Zeit der Vorgănger des Burebistes <labei auf die massiven Armrcifcn aus Bronzc, mit flach­
un<l des Burebistcs sclbst, Zeit, zu welcher <lie Fundstiicke, konvexem Durchschnitt, die in Araci, Aţei unei Ocna
die I nschriftcn mit griechischcn Buchstaben, <lie einge­ Sibiului gefunden wurden (M. Hoska, Les Caulois . . .
fiihrtc Kcramik, clic Miinzen, die Konstruktionstechnik S. 54, Abb. 1 - 2 u . S. 56, Abb. 46/2 unei M. Rusu,
keine Neuigkeiten mehr fiir die Kultur der jenseits d er Mormînt de căpetenie celtică de la Ciumeşti, Baia Marc,
Karpaten Ansăssigen darstellen. J . Torma erwăhnt aus 1 970, S. 37 - 40, Taf. XV III, a, b) Diesc Armreifen,
l lişua (Erd. Mus. Evk., I T I , 1886) ein Bruchstiick von die in Form und Verzierung glcich sind mit den Armrcifen
einem griechischen GefăfJ. Dieses liegt im Museum von aus den Grăberfeldern von Murighiol und Bugeac -Osti-ov
Cluj entzweigebrochen (Inv. N r. 2672 und 2673) . Dieses in der Dobrudscha (Ex. Bujor, Săpăturile de salvare de
Fragment gehort zu cinem kanneliirenvcrzierten Deckel, la Murighiol, in SCIV, V I , 1955, 3 - 4, Taf. I / l i ;
der wahrschcinlich von einem groUen Krater stammt M. Irimia, Cimitirele de incinera/ie geto-dacice de la
unei nach der Form und nach dem Firnill etwa in <las Bugeac-Ostrov in « Pontice •>. I , 1968, S. 2 1 8 - 2 1 9,
4. Jh. v.u.Z. eingewiesen werden kann. Ebenfalls aus Abb. 3 1 ) konnen in <las 4. J h. und viclleicht in das
Ilişua stammen noch weitere zwei keramische Fragmente năchste J ahrhundert datiert werden. Die drci Armreifen,
hellenistischer Machart und der Teil der Wandung eines die in Ocna Sibiului zusammen mit anderen vier unver­
Gefălles, auf dem die I nschrift ETIQN ader EllQN zierten gefunden wurden, schcincn nach dem \Vangen­
zu lesen ist (M. Rusu, Depozitul de vase dacice . . ) . Diese
. schutz und Hclmknopf des Bronzchelms aus dem gleichen,
ziemlich unsicheren fadenscheinigen Zusammenhănge,
· Fundverband, an den Ausgang des 4 . J h. anzusetzen
konnten die Gewăhr dafiir vermindern," dall das Bruch­ zu sein. Falls es sich erweisen sollte, daf.l der Helm aus
stiick des Deckels aus einem Fund stammt, wenn Torma Ocna Sibiului tatsăchlich keltisch ist und scinc Machart
nicht fiir diesen Fall genaue Angaben gemacht hătte. dem friihzeitigen Vorstoll dcr Kclten nach Sicbenbiirgen
Wenn folglich eine weniger enthusiastische, hingegen entspricht, so gilt das als weiterer Beweis fiir die Verge­
aber kritischere Bilanz gezogen wird, als es die des Kol­ sellschaftung von keltischen und griechischer Erzcugnissen
legen aus Klausenburg ist, so ergibt sich, dall von den Machart in Siebenbiirgen. Die andcren erwăhnten
griechischen EinfuhrgefăClen aus der Zeit zwischen dem 4 . Armreifen sind zwar Einzelfunde, aber dennoch nicht
und dem 2. Jh . v.u.Z. z u behalten sind : das Fragment minder aufschluBreich iiber das Eindringen griechisch­
aus Ilişua, der nicht wiederherstellbare Kantharos von thrakischer Produkte, ganz besondeB in Siebenbiirgcn
Cepari - der etwa in die erste Hălfte des 3. Jh. zu datie­ im 4. bis 3. Jh.v.u.Z.
ren ist - und der von I. H . Crişan nicht erwăhnte Leky-

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7 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMANIEN 177

schen Stămme, nicht unbedingt auch der erkiinstelte Bruch der beiden Stămme, Geten und
Daker, miteinbegriffen ist, sondern nur den Hinweis auf eine kulturelle Schiebung von
bestimmter Dauer wăhrend der Entstehung der geto-dakischen Kultur, noch vor dem Erscheinen
der Kelten und ihrer Latenekultur in diesen Gebieten. Es scheint iibrigens, daB spăter, gegen
Ende des 2. Jh und im 1 . Jh , in einigen Gegenden die Daken sich eines der in der Ebene
lebenden Geten gleichen oder sogar iiberlegenen Wohlstandes erfreuten. Das heillt aber nicht,
daB die endgiiltig entstandene dako-getische Zivilisation mehr dakisch oder im Gegenteil,
mehr getisch wăre.
Als SchluBfolgerung wird zugegeben, daB die Geten des 5. -3. Jh. der Bildung einer der
neueren Eisenzeit spezifischen Kultur zustreben, durch das Einverleiben vielfacher einhei­
mischer und fremder kultureller Elemente, in denen ganz besonders die thrakobalkanischen
vorherrschen.
Was die Kultur der Daker j enseits der Berge in der zweiten Eisenzeit betrifft, konnte
sich diese erst nach der Vollendung der langen keltischen « Episode » entwickeln, wahrscheinlich
erst in der zweiten Hălfte des 2. Jh. Die dakische Kultur stellt in ihrem Bildungsstadium
eine Mischung dar, in der der einheimische Hallstatt den Grund bildet, dem einige der
neueren Eisenzeit der Unterdonau spezifische kulturelle Elemente beigefiigt werden, zu denen
sich auch ein bestimmter Beitrag 35 der keltischen Latenekultur und spăter des allgemeinen
Latene gesellt.
Um den ProzeB zu verstehen der zur Bildung der dakischen Kultur fiihrte, miissen alle
drei Komponenten in ihrer Entfaltung verfolgt werderi. Natiirlich, wenn wir die Moglichkeit
hătten diese in ihrem aktiven VerschmelzungsprozeB zu beobachten, wăre das Bild lebendiger
und mit einem klaren UmriO. Vorlăufig aber sind die Kentnisse, die uns zur Verfiigung stehen,
in den drei Richtungen nicht gleichmăBig ergriindet, oft sogar ohne j ede Beziehung zwischen
Ursache und Wirkung, so daB wir nicht glauben, daB eine solche Synthese zur Zeit aus­
fiihrbar wăre. Es bleibt also nichts anderes iibrig, als zuerst j ede einzelnen Forschungsabtei­
lu ngen griindlich zu verfolgen und die beobachteten Interferrenzen kundzugeben und dement-
sprechend ausnutzen. Das Studium des Hallstatt- Grundes der dakischen Kultur und des
kulturellen Beitrages der karpato-balkanischen Welt wurde zwischen bestimmten Grenzen
veranstaltet und wird auch heute noch verfolgt. Es drăngt sich daher die SchluBfolgerung
auf, da13 die dritte von den Kelten und ihrer Latenekultur vertretene, besonders in Sieben­
biirgen und teilweise auch im ganzen Lande erschienene Komponente (keltisches Latene oder
Latene als allgemeine kulturelle Erscheinung) griindlich erforscht wird, um so wenigstens <las
Kenntnis-Niveau der anderen zwei zu erreichen. Dieses konnte im Laufe des Studiums
auch zur Feststellung fiihren, daB in manchen historischen Zeitpunkten und in bestimmten
geographischen Gegenden eine der Komponenten einen groBeren Einflul3 ausiibte zum Nachteil
der anderen. Die Endsynthesis der dakisch-getischen Kultur hat sich als krăftig genug und
originell bewiesen, hat sich auch auf dem ganzen Gebiet Rumăniens verbreitet und sogar
auswărts, so dal3 wir keinerlei Zuriickhaltungen haben miissen.
*
Als I. Nestor in « Dacia », VII -VIII zwei groBe in Siebenbiirgen gegen Ende des 4. Jh.

kungen im Obermureş- und Tîrnave-Becken in Betracht (Mediasch, Vorumloc/ Wurmloch/


vorhandene keltische Gruppen aufwies, nahm er als erstes eine beschrănkte Zahl von Entdek­

36 I. H. Crişan, Materiale dacice . . . , S. 63 ; VI. Zirra, der Archăologischen Landeskonferenz, Craiova, 1969) .
Celţii şi raporturile lor culturale cu daco-getii (V ortrag bei

23 - c. 2706

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178 VL. 2tflRA

Murgeni, Toarcla, Dupuş/Tobsdorf, Cristurul Secuiesc, Aiud) und andere etwas zahlreichere aus
dem ganzen Someş-Becken (Apahida, ]ucul de Sus, Dipşa, Bandul de Cîmpie, Valea l ui
Mihai, Curtuişeni u.sw.) . Die Zeitschiebung zwischen diesen zwei Gruppen war von dem
Latene B Charakter der Funde aus dem Bereich der siidlichen Gruppe bedingt, zum Unter­
schied von der nordlichen Gruppe, die ausschlieOlich der Mittellatenezeit entsprechende Formen
aufwies. Daher auch die logische SchluBfolgerung, daB noch vor der Ankunft der zweiten kelti­
schen Welle im 3. Jh. am Obersomeş im Flacbland Siebenbiirgens, die Kelten am Obermureş,
in der Hochebene Siebenbiirgens eingedrungen waren. Gegenwărtig k6nnen trotz des unglei­
chen Verhăltn1sses 36 zwischen den verhăltnismăJ3ig reichen Funden im Kreischgebiet und
j enen in Siebenbiirgen im Osten der Apuseni-Berge, so manche Ergănzungen und Ănderungen
mit chronologischem, kulturellem und ethnischem Charakter gebracht werden, welche wenn
auch nicht als endgiiltig betrachtet, trotzdem das Erkennen der historischen Wirklichkeit in
Siebenburgen wăhrend des 4. bis 2. Jh. v.u.Z. erleichtert. So konnte man die zwei oben erwăhnten
Gruppen in mehrere Untergruppen teilen oder eher erweitern. Diese Untergruppen werden
chronologisch und durch die geographische Lage der Funde oder durch ihren kulturellen
Inhalt gesondert. Letzteres konnte am be�ten fiir das Ethnikum der Bewohner der Siedlungen
und der ihnen zukommenden Grăberfelder sprechen. Aber weil diese Koordinaten ihrer Wechsel­
wirkung wegen nicht immer klar zum Vorschein kommen, sind wir uns von der Relativităt
der Lebensfăhigkeit dieser Unterabteilungen bewuJ3t, bei denen zugleich mit neuen Situationen
noch Ănderungen eintreten k6nnen. Vorlăufig scheint es aber, daJ3 diese Arbeitsmethode im
Lichte der Kenntnisse besser die verschiedenen regionalen Aspekte der in Siebenbiirgen und
in der Crişana sich ăuJ3ernden keltischen Latenekultur zum Vorschein bringt, und zwar bis
zur Zeit în der die archăologischen Belege und die alten literarischen Quellen die energische
und verallgemeinerte Behauptung einer Kultur aus der neueren Eisenzeit ankiindigen, welche
von den Dako- Geten au". der Zeit Burebistas ausgedriickt wird.
Die Darstellung dieser Untergruppen reiht sich chronologisch in den von den Funden
bedingten geographischen Raum. Da diese Einteilungen in ihrem Inhalt :Şeweise der Friih-,
Mittel- und sogar Spătlatenezeit enthalten, erscheinen alle diese Gruppen im allgemeinen
zu bestimmten Periodcn gleichzeitig, auch wenn sich einige lokal friiher oder bzw. spăter
ăuJ3ern.
Anhand der vorhandenen Kenntnisse konnen wir sechs regionale Untergruppen năher
bezeichnen.
Die er!"te erscheint in der mittleren Zone des Mureş, zwischen Pecica und Arad, in
der Năhe der reichen altkeltischen Gegend, nă.rnlich an der Mureşmiindung in die TheiJ3.
Die zweite Untergruppe befindet sich in der siebenbiirgischen Hochebene - am Ober­
und Untermureş und im Tîrnavebecken - Mediasch - Haţeg - Aiud - Bratei/Aţe! - und
entspricht dem von I. Nestor ffi.r die friihkeltischen Funde Siebenbiirgens bestimmten Areal.
Die dritte Untergruppe kann Nir/Carei genannt werden, nach der Flachlandgegend des
Someş, der Iar und der Crasna, im NW Rumăniens. Die Funde der letzten Zeit lassen die

Die vierte Untergruppe, Giriş/Oradea, [ist vorlăufig gerechtfertigt durch ihre geson­
Eigenheit des keltischen Kerns dieser Gegend ziemlich klar erscheinen.

derte chronologische Stellung und dem Begrăbnisritual von der Untergruppe Nir/Carei. Neue
Funde k6nnten diese mit den zwei im Siiden und Norden der Crişana vorhandenen Gruppen

38 Vl. Zirra, Quelques nouveaux prob1'mes concernant Ies Celtes en Roumanîe. in � Celticum •. XX, 1 97 1 .

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9 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DF.S KELTISCHEN LATENE IN RUMANIEN 1 79

verem1gen, so daB sie mit geringen chronologischen Unţerschieden . eine groBe gemeinsame
Front im westlichen Flachland Siebenbiirgens bilden.
Die fiinfte Untergruppe, Dezmir/ ]ucul de Sus/Apahida, erscheint in der Ebene von
Siebenbiirgen. Fast gănzlich fiir die Latenestufe C spezifisch, kann die Untergruppe
vom Kleinsome$ch einen eigenen Charakter aufweisen.
Die sechste Untergruppe, Fîntînele/Dipşa/Cepari, entspricht geographisch der Bistritza/
Năsăud- Senkung. Chronologisch den fortgeschrittenen Latenestufen B 1 -:-B 2 und spăt C
spezifisch, in ihren Anfăngen nur der Pecica/Arad-Untergruppe ăhnlich und gewissermaBen
auch der Untergruppe aus der Hochebene Siebenbiirgens, wird diese Untergruppe von den
anderen durch ihren keltischen lnhalt jedoch mit starken, einheimischen Einfliissen abge­
sondert.

1. UNTERGRUPPE PECICA/ARAD

Fundpunkte : Pecica, Pecica-Semlac,37 Vîrşand, 38 Aradul Nou,39 Arad-Ceala,40 Arad­


1
Gai.4 (Abb. 1) Das meiste Fundgut entstammt zufăllig entdeckten oder teilweise erforschten
Grăbern. Die erhăhte Grăberzahl (4 - 10) in den zufălligen -Entdeckungen bei Arad-Gai
und Neu-Arad, lassen die Existenz wichtiger Grăberfelder in der Vorstadt Arads voraussetzen.
Bei Cicir ist die Erforschung einer Hiittensiedlung dakisch-keltischen 42 Charakters im Gange.
Die entwickelte Tierkopffibel von Pecica 43 (Abb. 2/ 1), eine andere, Duxer Fibel aus dem
Grab 1 bei Neu - Arad 44 und eine gleichartige von Pecica,45 bilden den ăltesten chronologischen
Horizont der Untergruppe. Alle diese gehăren der Latenestufe B an, und konnen in die zweite
Hălfte des 4.Jh. angesetzt werden. Es folgen einige entwickelte Fibeln mit winkelformigen
Bogen aus den Grăbern von Arad-Gai,46 ein Schwertbruchstiick und eine Scheide mit herzfOr­
migem Ortband von Pecica (Abb. 2/2 -3), Knotenarmringe mit Petschaftsenden,47 ein Hohl­
buckelarmring von Vîrşand,48 ein Eisenarmring mit Steckverschlull.49 Alle diese gehoren
der Stufe B 2 an.
Von Arad-Gai, Arad-Ceala und Neu-Arad sind Fibeln, Armringe, ein Schwert mit
Ortband 50 bekannt, die der friiheren Latenestufe C angehăren. Das einzige Exemplar, das in
der Unterphase C2-Pittioni eingereiht werden kann, ist ein Armreifen mit drei Hohlbuckel­
armringen vom Typus Sîntioana-Uroiu. Der Armreifen stammt aus Sînpetru german.
Der einzige Beweis fiir die Latenestufen D1 -D 2 ist der halbsphărische Schildbuckel
von Pecica.51 Seine spate Zeitstellung so wie auch die Unkenntnis der Fundumstănde gestatten

37 M. Roska, Les Gaulois, S. 67/79. 44


Egon Dorner, Urme celtice pe teritoriul ardelean ,
38 J. Domokos, A Gyukvarsendi nyakperecz Muzeum Mitteilung bei dem Symposion der Museen, 1 969.
45 M. Roska, Les Gaulois . . , S. 67/79.
es Konyvtiri Ertesitt!J, Budapest, 1 9 10, S. 50 ; 11. Hunyady, .

Keltdk a Kdrpdtmedenceben, in Diss Pann, I I , 18, 1944,


. H. Crişan, Materiale dacice . . . , S. 52 - 56, Abb.
46 I
Taf. XXV/6 und LXXXVII/ IO.
3 8 Egon D6rner, pers6nliche Mitteilung und Mittei- 22/2 ; Abb. 24/2 -3.
lung bei dem Symposion der Museen, J uni 1969. 4 7 Mitteilung Egon Dorner.
40 Mitteilung Egon Dorner.
48 11. Hunyady, Keltak . , S. 9 1 .
. .

4 1 I . H. Crişan, Materiale dacice . . , S. 5 1 - 56.


48 Egon Dorner, Urme celtice . . .
.
42
Untersuchungen I. H. Crişan und Egon Dorner.
Erwăhnt in Materiale- dacice . . , S. 64 .
.
60 Ebda.
43 L
. Marton, Die Fruhlatenezeit in Ungarn, in Arch­ 61 Fur den Armring von Sînpetru german vgl. RegFOz,
Hung, XI, 1 933, S. 1 63. 1 957, 2, S. 226 ; Mitteilung E. Dorner.

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18Q. VL. ZIRRA 10

es nicht, das Stuck den Kelten zuzuschreiben, und es kann auch nicht in die Intergruppe aufge­
nommcn werden.
In Neu-Arad wurden Korperbesta.ttungen (N -S orientiert) aber auch Brandgruben­
grăber aufgefunden. Es sind geniigend Angaben vorhanden um die zufăllig bei Arad- Gai

.,
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Abb. I .- Typologische und chronologische Tabelle der Untergruppe Pecica/Arad. I - 2, Pecica ; 3, Aradul Nou ;
4 - 6, Arad-Gai ; 7, Aradul Nou ; 8 -9, Arad-Gai ; IO, Arad-Ceata ; I I, Vîrşand ; 1 2 , Pecica ; I 3 -: 18, Aradul Nou ;
19, Pecica ; 20 - 2 1 , Aradul Nou ; 22, Arad-Gai ; 23, Arad-Ceala ; 24, Pecica ; 25, Vîrşand.

und Arad-Ceala entdeckten Grăber beiden Bestattungsarten zuzuweisen. Vorlăufig besitzen


wir in dieser Untergruppe keine Angaben fur das Vorhandensein etwaiger keltischer Urnen­
grăber.
Das keramische Inventar der Untergruppe besteht aus einem Gemisch von keltischen
scheibengedrehten GefăBen und handgearbeiteten kegelstumpfformigen Topfen und Schiis-

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11 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMANIEN 18 1

seln. Einige der Gefă.Be scheinen einheimisch zu sein ; andere wieder !finden Ăhnlichkeiten
in den Szentes-Vekerzug- Gră.bern. Ziemlich zahlreich sind auch die FlaschengefăBe mit
ălteren Profilen, Situlagefă.Be mit Graphit, Schiisseln und linsenfOrmige und doppelkonische

Ahb. 2. - 1 , Tierkopffibel von Pecica ; 2 - 3, Schwertortband von Pecica.

Terrinnen. Alle erschienen aber auBerhalb sicher datierbarer Kontexte. Einige Gefă.Be konnten

. d�m Situla- GefăB von


. Flasche o.cler
typologisch noch der verspăteten Latene B-Stufe angehoren, wie es der Fall mit der bei
Vîrşand (Gy ula� Museum, l,Jngarn) aµfgd1,mdenen
·- . -

Neu-Arad ist. Die restlichen keltischen Gefă.Be aus der Pecica/Arad-Untergruppe davon �

.
2
auch ein einziger _K ;rug erwăhnt werden kann, der sich in Vînători 5 befindet - konnen als
d�r MitteHatenezeit eigen betrachtet werden.
_ Laut D�ten, die wir besitzen, kann man annehmen, daB die erwă.hnte Unter�ruppe
_

einen keltischen Kern aufweist, der sich auf eine noch vor der Ankunft der Kelten anwesenden
Bevolkerung griindet. Die objektiv ausgelegten Kenntnisse iiber die Ergebnisse von Cicir
und sicherlich auch die Fortsetzung der Ausgrabungen im (_i-răberfeld und der entsprechende�
Siedlung von Neu-Arad, wiirden zu einem deutlic.heren VmriB der Arad-Erscheinung
·

fiihren.

52 Il. Hunyady, Keltak, Vîr;iaud, S. 9 1 , 129, 149 ; Taf: LXXXVJ I I/ 1 0 ; Vtnători, ill RegFuz, 2/1957, S. 226,
.

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182 VL. ZIRRA 12

Die Untergruppe vom Mittellauf des Mureş kann als Effekt der im Raume der Mureş­
Miindung vorhandenen Situatiou erklărt werden. Dort, rechts der TheiB, zwischen dem WeiBen
Kreisch und dem Mureş sind 25 keltische Grăberfelder bekannt, von denen diejenigen von
Szentes, Gerendaspuszta, Szoreg, Kiszombor, Foldeak und T6tkomlos wăhrend der Latene­
stufe B 53 die Beisetzungen beginnen. Das Vorriicken der dortigen Kelten den Mureş hinauf
in einen vom ersten wenig verschiedenen geographischen Raum war natiirlich.54

2. DIE UNTERGRUPPE AUS DEH HOCHEBE'.\'E SIEBE'.\'B 0 RGENS (l\I E D IAŞ/AIUD/BRATEl/AŢEL)

Die von dieser Untergruppe besetzte Flăche stimmt mit der von I. Nestor 55 im Jahre
1940 festgesetzten Gtuppe iiberein. Den von I . Nestor erwăhnten und von ihm als Beweis
des friihkeltischen Charakters beniitzten Funden im Obermureş-, Tîrnave- und Olt-Becken,
konnen gegenwărtig noch fast 20 Funde hinzugefiigt werden. Ein guter Teil davon wurde von
M. Roska 56 angekiindigt, andere erschienen nach 1944. Leider handelt es sich bei den neuen
genau wie bei den fniher gekannten, um zufăllige Funde, in denen die erworbenen Gegenstănde
typologisch unabhăngig geschatzt werden miissen, da diese mit ihrem urspriinglichen Kontext
nicht in Zusammenhang gebracht werden konnen (Abb. 3) .
AuBer den Friihlatene-Funden (B1 -B 2 - Dehn-Krămer) , darunter die von I . Nestor
beniitzten von Mediasch, Dupusch, Haţeg, Hermannstadt (Sibiu) , Vorumloc (Burgberg) ,
Murgeni, Kronstadt (Braşov) , Rosenau (Rîşnov), Silivaş,57 Toarcla, Vurpăr und Reps (Rupea)
konnen auch die von Heria,68 Ocna Sibiului (Salzburg) , Hatzeger Tal 59 und Peţelca60 (Kreis
Alba) erwăhnt werden .
Zahlreicher sind die Funde die der Mittellatenezeit angehoren : zu den bekannten Funden
von Aiud, Cristuru! Secuiesc, Sănduleşti, gesellen sich noch j ene von Cetea 61 und Blaj,62 wo
einzelne Brandgrăber auftauchten, von denen nur die Opfer_keramik erhalten biieb. Aus den
Brandgrăbern von· Bandul de Cîmpie,63 Uroiu,64 Micăsasa, Aţel65 u.nd .vor kurzem aus einem
der Brandgrăber von Bratei-Aţel66 stammt je ein Armring mit Hohlbuckeln. Von Veţel67
bei Deva, stammt eine Hiiftkette aus viereckigen Plăttchen mit moglicherweise einst mit Email
gefullten Zentraldellen. Die Hiiftkette hătte auch eine tierkopffOrmige Schnalle haben konne n
so wie diejenige von Turda. Aus Moşna·(Meschen)68 und aus der dakischen Festung Piatra

Roşie69 stammt je ein Eisenschwert. Ein anderes Exemplar, dessen Scheidenoberteil zwei

13 L. Marton, Frahlalenmit, S. 1 2 - 1 6 ; II. Hunyady, Herkunft. Vgl. lu diesem Sinne V. Pârvan, Getica, 1 926,
Kelldk . . . , Verbreitungskarte. s. 298 u. 464.
H I. Nestor, Keltische Grăber bei Mediai, S. 1 8 1 . &8 M. Roska, Les Gaulois . .. , S. 59/77.
H Ebda, S. 1 7 9 - 182. 68 M. Rusu, Mormtnt de cdpetenie, S. 37 - 40, Taf.
68 M. Roska, Les Gaulois . . . , es werden im ganzen XVI II, a-b.
67 rtrschaften erwăhnt, Spătlatene B - Latene D ein­ 80 Auskunft A. Chiţu, Museum von Aiud, eine entwik­
schlicOlich. Von diesen sind ungefăhr 18 Punkte kelte Duxer Fibel.
kor-trollierbar. 61 M. Roska, Les Gaulois . . . , (Ort Şugatag) , S. 55/76.
67 I m August 1968 habe ich einc Untersuchung în 82 I. H. Crişan, Morminte inedite, S. 87 - 90, ebda,

Silivaş bei Uioara unternommen. Es konnte keinerlei Materiale dacice . . . , S. 57.


keltische Spur nachgewiesen werden (am Fundort Selişte 83 M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 64/78, Abb. 30.

habe ich eine diinne Schicht der Petreşti-Kultur bestimmt M D. Popescu, Le bracelet celtique a demi-oves d' Uroiu.
und Probegrabungen durchgefiihrt) . Andererseits erinnert Dada, I X - X, 1944, S. 183 - 188.
sich der Sohn Telekyis, der bis 1944 der Besitzer von es M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 56/77.
Silivaş war, nicht daran, dall jemals in dcr Gemeinde 88 Mitteilung I. Nestor und Eug. Zaharia.

ein so bedeutender Fund gehoben wurde, wie der, den 87 M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 73/79, Abb. 55.

M. Roska veroffentlichte. Ohne die Moglichkeit vollig 68 I. Nestor, Keltische Grăber . . . , S. 1 73.
zu bcstreiten, daO die Exemplare aus dem Muscum von 8& C. Daicoviciu, Cetatea dacică de la Piatra Roşie,

Cluj dennoch aus Silivaş-Uioara stammen, rate ich zu Bukarest, 1 954, S. 9 1 . Abb. 32 -34.
groOem Vorbehalt in bezug auf ihre siebenbiirgische

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1 83

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Abb. 3� - Typologische und chronologische Tabelle aus der transsilvanischen Hochebene. I , Murgeni, Kr. Mureş ;
2, Rişnov, Kr. Braşov ; 3, 4, Pcţelca, Kr. Alba ; 5, Ohaba- Ponor, Kr. Hunedoara ; 6, 7, Bratei/Aţei, Kr. Sibiu ;
8, Mediaş, Kr. Sibiu ; 9, Haţeg, Kr. Hunedoara ; IO, Mediaş, Kr. Sibiu ; 1 1 , Ocna Sibiului, Kr. Sibiu ; 1 2 , 1 3 . Copşa
Mică, Kr. Sibiu ; 14, Uroiu, Kr. Hunedoara ; 1 5 , Veţel, Kr. Hunedoara ; 1 6, Bratei/Aţei, Kr. Sibiu ; 1 7 . 1 8, Piatra
Craivei, Kr. Alba ; 19, Siidsiebenbiirgen ; 20, Silivaş, Kr. Alba ; 2 1 , Hatzegertal, Kr. Hunedoara ; 2 la, Toarcla, Kr.
Si biu ; '2 2 - 2 4 , Silivaş, Kr. Alba ; 24a-26, Aiud, Kr. Alba ; 27, Silivaş, Kr. Alba ; 28, 29, Aiud, Kr. Alba ; 30,
Piatra Roşie, Kr. Hunedoara ; 31, 32, Piatra Craivei, l{r. Alba ; 33 - 35, Mediaş, Kr. Sibiu ; 36, Copşa Mică, Kr .
Sibiu ; 37 - 38 , B!aj , Kr. A!ba ; 39, Bratei/Aţel , Kr. Sibiu ; 40, Aiud ( ?) , Kr. Alba ; 4 1 , Piatra Roşie, Kr. Hunedoara·

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184 VL. ZIRRA 14

entgegengesetzte Drachen zieren und welches wahrscheinlich aus dem Siiden Siebenbiirgens
stammt,70 befindet sich im Brukenthalschen Museum. Endlich wird aus Şard noch eine Lanzen­
spitze mit ihrem Ortband genannt.71 Ganz kurz miissen auch noch die unveroffentlichten Funde

Abb. 4. - N iJ-ckenschutz des Helmes von. �ilivaş ( ? ) . Wiederherstelluilgsversuch der Verzierung.

Abb. 5. - }-lelm aus dem Hatzegertal.

von Bratei/Aţel erwăhnt werden. im in der Forschungszone der friihfeudalen Gră.berfelder


befindlichen Sandbruch erschieuen zufă.llig 4 -5 keltische Brandgră.ber. Zwei davon, die
systematisch ausgegraben werden konnten, sind Brandgrubengrăber. Das im Jahre 1964
.

70 V. Pârvan, Getica, Abb. 336. 7 1 M . Roska, Les Gaulois . . . , S. 68/79, Abb. 43.

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15 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMANIEN 185

entdeckte Grab enthielt auJ3er dem Bronzearmring (wahrscheinlich mit 10 unregelmă.J3igen


Hohlbuckeln) noch einen weiteren Armring aus Bronzeblech, drei Fibeln mit mailgeftillter
FuJ3platte, einen Glasarmring, eine « Augenperle » und ein Eisenrasiermesser. Im Grab fand
man auch noch zwei hohe Schiisseln getisch-dakischer Machart, eine scheibengedrehte Flasche
fortgeschrittener Form und einen ziemlich untypischen hellenistischen Lekytho$, der im
Inneren des Mundsaumes schwache Firnisspuren aufweist. Dieses einzige griechische GefăJ3
in einem in Siidsiebenbflrgen befindlichen keltischen Kontext, stammt aus der zweiten Hâ.lfte
des 2. - 1 . Jh. 72 Aber weil die Armringe und Fibeln aus dem Grabe keinen Spă.tlatenecha­
rakter aufweisen, muJ3 man das Grab in die zweite Hă.lfte des 2 . Jh. datieren. Das zweite, im
Jahre 1 968 erforschte Grab enthă.lt ein weniger interessantes Inventar, kann aber ebenfalls
im Laufe des 2. Jh. datiert werden.
Eine mindere Zahl Gegenstă.nde des uns interessierenden Raumes entsprechen der Late­
nestufe D . Manche entstammten bestimmt dakischen Komplexen ; andere alte oder einzelne
Funde bieten keine GewiJ3heit was ihre Abstammung anbelangt.
M. Roska erwă.hnt in seinem Repertorium eine Reihe von Armringen mit Warzen und
Armringe mit Rippenmuster von Petreşti,73 Decea Mureşului, Partoş 74 (Kreis Alba) , Măgheruş
( Kreis Braşov) , Gîrbova 76 und Turdaş.76 Von Şoimuş (Kreis Harghita) 77 stammen zwei
Armringe aus geflochtenem Draht, ă.hnlich dem Exemplar von Popeşti-Argeş, 78 Mitte des
I . Jh. v.u.Z. Aus der dakischen Festung Piatra Craivei ( Kreis Alba) 79 stammen zwei Schwert­
fragmente und zwei Lanzen, alle aus Eisen. Aus Cetea (Kreis Alba) kennt man eine Trense,
eine Lanzenspitze, eine Axt, gleichfalls aus Eisen. Von hier stammen auch eine pseudo-Aucissa
Bronzefibel und Keramik welche die griechische nachahmt.80 Zahlreiche Gegenstă.nde aus
der Latenestufe D stammen aus den dakischen Festungen des Orăştie- Gebirges, Grădiştea
Muncelului, Piatra Roşie, Blidaru und natiirlich Costeşti. Sie werden von den Autoren der
Ausgrabungen erwă.hnt. 81
K. Horedt veroffentliche vor Jahren ein Repertorium der im Karpatenbogen Sieben­
biirgens befindlichen Siedlungen aus der Mittellatenezeit. 82 Die Siedlungen von Mediaş-Teba,
Mediaş-Baia de Nisip 83 und die von Sebeş (Miihlbach) -Dealul Pricopului befinden sich in
Siidsiebenbiirgen. Die Siedlungen von Moreşti und Firtos befinden sich in der Gegend zwischen
der Hochebene und dem Flachland Siebenbiirgens. Meistens wurden Hiitten gefunden, die
bei Ausgrabungen, die andere Obj ektive verfolgten, zufăllig erschienen. Diese Funde haben also
einen beschră.nkten Wert, da sie keine Indizien liber den Charakter und die Lebenskraft der
Siedlungen, so wie auch iiber die Herkunft der Bewohner geben konnen. Eines der eventuellen
Kriterien wă.re das Feststellen eines Verhă.ltnisses zwischen der handgearbeiteten und
scheibengedrehten Keramik. Obzwar dieser Zusammenhang zu Gunsten der ersten Kategorie
ausfă.llt, berechtigt diese Feststellung nicht gă.nzlich die SchluJ3folgerung, da.13 diese Hiitten
den Einheimischen angehort hă.tten, da alle aufgefundenen Gegenstă.nde keltisch sind. Aber

72 Vessberg und Westholm, The Swedish Cyprus Expe­ Gaulois . . „S. 60/77 ; Ion Berciu, Al. Popa, H . Daicoviciu ,
dition, IV/3 . Hellenistic II Period, 150 - 50 v.u.Z. S. 78, La forteresse dace de Piatra Craivei, in • Celticum •, XII ,
Abb. 1 9 - 2 1 . Diese Form entwickelt sich auch in der 1 964, S. 1 1 5 - 1 62.
friihri:imischen Zeit. 88 M . Roska, Les Gaulois „ „ S. 55- 75, Abb. 6.
73 M. Roska, Les Gaulois . . „ S. 67/79. 81 C. Daicoviciu und Mitarb„ in SCIV und • Materiale •
74 Ebda, S. 64/78. veri:iffentlichte Arbeiten.
76 Ebda, S. 69/79. sa K. Horedt, Mittellatenzeitliche Siedlungen, S. 54 -
78 Ebda, S. 7 1 /72/79. 63.
77 Ebda, S. 7 1 /79. 8 3 I. H. Crişan, Noi cMcetări arheologice la Mediaş,
78 Radu Vulpe, Şantierul arheologic Popeşti, in SCIV, Din activitatea ştiinţifică. a Muzeului din Mediaş, 3,
VI, 1 955, 1 - 2, S. 256, Abb. 23. 1955 - 1 956, s. 30-35.
7e Vasile Pârvan, Getica, S. 505 ; M. Roska, Les

2' - c. 2706

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1Ş6 VL. ZIRRA 16

auch die Anwesenheit dieser Gegenstănde weist nicht unbedingt auf keltische Wohnungen
hin, da diese ja auch aus einem benachbarten keltischen Milieu herstammen konnten. E s
verbleibt daher, daB besondere Forschungen die Angehorigkeit dieser Siedlungen bestimmen
sollen. Jene von Mediaş-Teba konnen trotzdem den bei « Podei » oder zwischen Mediaş und
Bratei bestatteten Kelten andere aber auch den dakischen Gemeinden (Keramik und Import­
gegenstănde) zugeschrieben werdcn. Selbstverstăndlich besteht auch die Moglichkeit gemischter
Siedlungen, in denen <las einheimische zahlreichere Element vom weniger zahlreichen aber
dominanten keltischen Element iiberragt wurde.84
Dadurch, daB die keltischen Funde in der Hochebene Siebenbiirgens, mit einigen Aus­
nahmen, eine unsichere Geschichte haben, werden viele Frage!1 hypothetisch gelost. Aber auch
in diesem Forschungsstadium konnen einige Probleme in bestimmten Grenzen erortert werden.
Eines dieser Probleme bezieht sich auf die Intensitat der keltischen Spuren, welche denen die
sie schufen tatsăchlich angehorten. Gegenwărtig konnen wir in Siidsiebenbiirgen auf 14 Friih­
latenefunde und auf 18 der Latenestufe C, seine spate Phase einschlieBlich, angehorende Funde
bauen. Mit einiger Wahrscheinlichkcit konnte man zugeben, dal3 die Siedlungen von Mediaş­
Teba und Sebeş-Dealul Pricopului auch von Kelten bewohnt waren. Wir sind der Meinung,
daB die Zahl dieser streng ausgesonderten Funde eine ziemlich dichte keltische Anwesenheit
im geographischen Raum der erwăhnten Untergruppe bezeugt. Eine etwas erhohtere Dichte,
welche zugleich die meisten ălteren Elemente enthălt, wird besonders im Bereich des von
den Ortschaften Sibiu- Sighişoara-Tîrgu Mureş-Aiud gebildeten Rechtecks festgestellt.
Diese Zone entspricht teilweise dem Fundarea! thrakisch-skythischen Charakters. Man konnte
die Frage aufstellen, ob <las Eindringen der Kelten in diesem Raum zum Nachteil der Trăger
- nennen wir sie Agathyrsen - dieses kulturellen ausschlieBlich von Korpergrăbern vertre­
tenen Facies wurde. Die Anwesenheit jenes Akinakes im keltischen Grab von Aiud, typologisch
zu fnihzeitig fiir den Anfang des 3. Jh. und die Entdeckung einer keltischen Lanze in einem
skythischen Grab bei Gîmbaş,85 sind geniigend verdachtige Beweise fiir einen eventuellen
Vergleich zwischen der Sachlagc im Raume Verkerzug-Tapi oszele-Chotin (die in ihrem End­
stadium Bestattungen mit keltischem Inventar oder sogar ausgesprochen keltische Grăber
kennt 86) und derjenigen in der Hochebene Siebenbiirgens. Es ist nicht unmoglich, daB eine
Beriihrung zwischen der skythischen Gruppe (Ende des 4. Jh. 87) und den keltischen Eroberern
stattgefunden hat, Diese Vermutung m qJ3 aber zukun ftig verfolgt werden.

H E9 wird manchmal allgemein bemerkt, d alJ in bisher noch nicht bewiesen ist, jedoch von jedwedem,
Siebenbttrgen und in der Crisana Grliberfelder der westli­ festgestellt werden kann und allen zur Verfugung steht,
chen latenezeitlichen Volker, nicht aber ihre entspre­ die sie priifen wollen. Es handelt sich um die Siedlu ngen
chenden Siedlungen gefunden wurden. Diese Beobachtung der min desten s 10 keltischen GrăberfeldPT von Bedeutu:ig
zielt manchmal dahin, wenn nicht die Inkonsistenz der ( Apahida, Arad, Br atei/ Aţei , Cepari, Flntînele, Curtui­
keltischen Besiedlung im ruminischen K3.rpatenbogen şeni , Giriş -Tărean, Sănislău, Mediaş , Valea lui Mihai
mittelbar herauszustellen, so doch wenigstens die Tatsache, usw.) . die ein anderes Bild ergăben, wenn man sie durch­
dall die Siedlungen in den von den Kelten des 4. bis, forschte, wie dies în Ciumeşti geschah. Gleichzeitig aber
2. Jh. besetzten Gebietcn nie rein keltisch waren, sondern ergăbe sich auch ein anderer D berblick ilber die hier
dakisch und keltisch gemischt. Diese Mcinung, dic eigent­ erorterte Frage.
lich richtig ist, denn die Besiedlungen und ihre Griibcr­ 85 Im Muscum von Aiud befindet sich eine keltische
felder enthalten tatslichlich einen grolleren oder einen Lanze, die aus den skythischen Grăbern von Gimbaş
kleineren Prozentsatz von Erzcugnissen ortlicher Prăgung, stammt. Mitteilung L. Chiţu.
diese Mcinung also ist oft verzerrt und als wichtigster ·
86 M. Parducz, The Scythian age cemetery at Tdpi6-
B ew eisgr und angefiihrt, um den Gcdanken zu rechtfer­ szele, in ActaArchHung, XVI I I , 1 966, S . 90 - 9 1 .
tigen, dall die in Siebenburgen niedergelassenen Kelten 87 A L Vulpe, Necropola hallstattiană de la Ferigile,
nicht nur eine kurze Besiedlungsdauer hatten, abcr auch, Bukarest, 1 967, S. 96 - 1 04 ; V. Vasiliev, Podoabe de metal
dall sie vcrhăltnismăllig leicht in der einheimischen Bevol­ preţios din morminte scitice în Transilvania, in AC"taMN,
kerung untergingen. Dicser Standpunkt, der m.E. sehr VII, 1 970, S. 59 - 62.
diskutabel ist, ttbersieht aber eine Moglichkeit, die zwar

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1 87

Abb. 6. - l, Bronzefibel von Pe ţelca ; 2, 3, Schwertortband von Silivaş ( ?) ; 4, 5, Speer und Lanzcnspitze aus den
Grăbern von Sanislău ; 6, p rachenlyra einer Schwertscheide von Sanislău.

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188 VL . ZIRRA 18

Die ă.lteren keltischen Elemente aus Siidsiebenbiirgen sind gegenwă.rtig denen von Arad
und wie bewiesen wurde auch denen aus den Untergruppen Fîntînele/Dipşa/Archiud/Cepari,
Carei/Nir und Oradea/Giriş nicht vorhergehend. Was aber der siidsiebenbfirgischen Unter­
gruppe eigenartig bleibt ist die Hă.ufigkeit j ener alten Elemente und wenigstens fiir die Gră.ber
aus Mediaş und Toarcla (das von Silivaş wird als verdă.chtig ausgeschlossen) (Abb. 6/2 -3)
der ausgesprochene Spă.tstufe B - des Inventars, wă.hrend in den anderen Gruppen (die Unter-

LE GENDE

W -·- C

1DDK•

Abb. 7. - Verbreitungskarte der keltischen Umengraber in Siebenblirgen.

gruppe von Arad/Pecica und Fîntînele/Dipşa usw. ausgeschlossen) die in der Friihlatenezeit
typologisch datierbaren Stticke, nur als alte Elemente erscheinen und zwar in Kontexten die
schon zumeist der Mittellatenezeit angehoren.
Die der Latenestufe C entsprechenden Funde im Rahmen der siidlichen Untergruppe,
beweisen auch ftir damals eine gut umrissene keltische Anwesenheit. Die Verbreitung der
erwă.hnten Funde besetzt den ganzen der Untergruppen vorgeschlagenen Raum, ohne sich in
eine bestimmte Zone zu konzentrieren. Die Tatsache, daB sich bei Bratei/Aţei rein keltische
Gră.ber befinden, welche der spă.ten Mittellatenezeit entsprechen, deutet sicher auf die Anwesen­
heit der Kelten in dieser Gegend in der zweiten Hă.lfte des 2. Jh. hin.
Die Gră.ber von Bratei/Aţei bezeugen den Gebrauch des Brandgrubengrabes. Diese
rituelle Abart, im allgemeinen neuer als die Urnengră.ber und Korpergră.ber scheint beniitzt

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19 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LAT€NE IN RUMANIEN 189

worden zu sein auch bei dem in Blaj erschienenen Grab und auch bei dem von St. Kovacs
entdeckten Grab in Bandul de Cîmpie.
Wir nehmen an, daB diese sicher j etzt auch in Siebenburgen bezeugte rituelle Abart
keine Neuigkeit bildet. Es konnte sein, daB viele al� Urnengră.ber betrachtete Gră.ber in Wirk­
lichkeit Brandgrubengră.ber waren (Abb. 7) .

3. DIE UNTERGRUPPE CARE l/�IR

Fundorte : Ciumeşti, Sanislău, Foeni, Dindeşti, Valea lui Mihai, Curtuişeni. Alle Ort­
schaften befinden sich in der Nir-Ebene, die im Bereich Rumă.niens von den Nebenflussen
des Someş, Iar und Crasna bewă.ssert wird.
Die Grăberfelder befinden sich auf von Limonitbă.ndern durchstreiften alten Sanddunen
(Ciumeşti, Valea lui Mihai, Curtuişeni) oder auf kleinen LoeBanhOhen (Sanislău, Dindeşti,
Foeni) . Die Gră.berfelder von Ciumeşti (31 Gră.ber) und Sanislău (22 Gră.ber) dnd fast gă.nzlich
erforscht ; in jenem von Curtuişeni sind die Forschungen im Gange (vorlă.ufig 14 Gră.ber, denen
noch weitere 5 -10 in den ersten Jahrzehnten des Jahrhunderts entdeckte Gră.ber hinzugefiigt
werden miiBten, u.a. auch ein Grab mit Kampfwagen) . 88 Die Rettungsgrabungen von Dindeşti
(ein Korper- und ein Brandgrubengrab) und die zufă.lligen Funde von Valea lui Mihai (unge­
fă.hr 3 Gră.ber)89 und Foeni (ungefă.hr 15 vernichtete Gră.ber davon zahlreiche Korpergră.ber)
vervollstă.ndigen die genannte Untergruppe (Abb. 8) .
Die Siedlungen von Ciumeşti, Valea lui Mihai und Curtuişeni befinden sich an flachen
Stellen ungefă.hr 300 -700 m von den Gră.berfeldern entfernt. Die einzige teilweise ausgegrabene
Siedlung (8 rechteckige Grubenhă.user ) ist j ene von Ciumeşti (Abb. 9) .
Alle Gră.berfelder dieser Gegend sind birituell. Die B randgrubengră.ber sind iiberwiegend.
Die Urnengră.ber sind selten. Ungefă.hr ein Viertel der Bestattungen sind Korpergră.ber mit
verschieden orientierten Skeletten. Die Fleişchopfer sind charakteristisch (Schwein, Schaf,
Rind, Gefliigel) und bilden samt der scheibengedrehten und manchmal handgearbeiteten
Keramik das Totenopfer.
Der ă.lteste chronologische Horizont der gesamten Untergruppe gehOrt dem Latene
B 2 an und wird durch folgende Gegenstă.nde gekennzeichnet : fortgeschrittene Duxer Fibeln,
mit zwei FuBkugeln, Perlarmringe mit Petschaftsenden, bronzene Hohlarmringe mit Warzen
oder Rippen, Hohlbuckelscharnierringe, Schwerter mit verzierter Scheide (stilisierte, sich
gegeniiberstehende Drachen, von S umgebene Kreise und Triskele) , herzformige Ortbă.nder,
Eisenhelm mit Raubvogel, dekorative Knopfe an einem Panzerhemd (Abb. 10 -12) .
Im allgemeinen ist <las Inventar der spă.ten Latenestufe B von charakteristischen
Gegenstă.nden der Mittellatenezeit begleitet, j a sogar von C -Pittioni Aussehen : Fibeln von
2
Latene C- Schema mit Kugeln im « Reifenstil » verziert, Achterfibeln, Fibeln mit Knotenbogen,
groBe oder mittlere Eisenfibeln, Armringe mit plastischer Verzierung, vierbuckelige Scharnier­
armringe, Glas- und Sapropelitarmringe, Schwcrter mit Scheide, Speere und Lanzen, flache
und gedellte Schwertketten, bandformige Schildbuckel.

88 M. Roska, Sepulture celtique a char de Erk8rtvelyes, 1 942, S. 35 - 38.


in � Kozlemenyek &, I I , Cluj, S. 8 1 - 84 ; Dcrs., Neuere 88 M. Roska, Les Gaulois . . „ S. 65/ 78, Abb. 18.
heltische Funde von Erk6rtvelyes, in « Kozlemenyck &, IJ1,

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1 90

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Abb. 8. - Typologische und chronologische Tabelle der Untergruppe Nir-Carei, l -=- 9, Ciumeşti ; 1 0, Dindeşti ; 1 1 - 1 7,
Ciumeşti ; 18. Dindeşti ; 19, Ciumeşti ; 20- 22, Sanislău ; 23 - 25, Ciumeşti ; 26, 27, Sanislău ; 28, Curtuişeni ; 29,
Ciumeşti ; 30, Curtuişeni ; 3 1 , Ciumeşti ; 32, Sanislău ; 33 - 37, Ciumeşti ; 38, Dindeşti.

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21 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS D� K'.ELTtSCtiEN LATENE IN RUMANIEN 1 91

Abgesehen vom B estattungsritus, gibt es zahlreiche Gră.berkomplexe die ausschlieBlich


.
Fundgut der Mittellatenezeit enthalten.
Die scheibengedrehte keltische Keramik ist von doprelkegelformigen Gefă.Ben mit mehr
oder weniger gebogenen Wă.nden, Linsenflaschen mit fortgeschrittenen Profilen, kegelstumpf-

'

�„· .

Abb. 9. - 1 , GrundriO und 2, Profil des Grubenhauses 1 / 1 964 von Ciumeşti.

f6rmigen Terrinnen oder mit Absatz, Schiisseln mit eingezogenem Rand oder S-profiliert.
Von Curtuişeni stammt ein stiefelformiges Gefă.B, dessen oberer Teil mit einer doppelkonischen
Terrine endet (Abb. 1 3/3) . Ein ăhnliches aber weniger gelungenes Exemplar ist jenes von
Gava.90 Ziemlich hă.ufig sind die doppelkegelformigen schlanken oder niedrigen Kannen mit
etwas hochgezogenen Henkeln ; diese Henkel sind man�hmal verdoppelt. Die niedrige, tassei:i­
ăhnliche Kannenform stellt wahrscheinlich eine · Annahme der scheibengedrehten Tasse
thrakischen Ursprungs dar, die im Vekerzug-Tapicszle-Milieu erscheint. Im allgemeinen
bewahrt die keltische Topferware aus dem Nir-Gebiet nur noch sparlichen Latene B­
Charakter, wă.hrend ein Teil des metallischen lnventars noch derartige typische Kennzeichen
aufweist.

90 Il . Hunyady, Keltdk . . „ S. 62, Taf. LXXXIV/4.

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192 VL. ZIRRA 22

Die friihesten· Beweise der Latenezeit aus der Carei-Nir Untergn,1ppe stammen aus dem
Dorfe Ghenei ( 1 2 km siidlich von Carei) , wo ein paar Gruben mit handgearbeiteter Keramik
_
und dem unteren Teil eines doppelkonischen grauen scheibengedrehten GefăBes mit ausge-

Abb. 10. - Helm von Ciumeşti. Aufsicht.

hOhltem FuB gefunden wurden. Es scheint eine einheimische, ungeschickte und relativ spăte
Nachahmung einer ăhnlichen keltischen Form zu şein.91
Der zweite Fund stammt aus Curtuişeni, am « Lygetdomb », aus Brandgrăbern. 9 2 Hier
fand man drei halbkugelformige Schildbuckeln, den Eisenrand eines Spatens, einen gebogenen
Ho bel, Bronzeknopfe und ein scheibengedrehtes Blasengefă.B. Das Inventar gehort . der
Latenestufe D an . .Ăhnliche Eise11hobel fand man in der Fe!"tung von Grădiştea Muncelului,
im dakischen Kontext des 1. Jh. v.u.Z. 93

9 1 I. H. Crişan, Materiale dacice . .„S. 67 - 7 1 , stellt keltischen Flasche einigermaBen ăhnlich. Ausgestellt i m
eine Reihe von Gefă.Ben dar, die einzeln in einer gewesenen I I . Saal des Museums von Carei.
Lehmgrube gefunden wurden. Eine andere Entdeckung 9 2 M. Roska, Neuere keltische Funde, S. 35 - 38.
aus derselben Grube, bestand aus einem scheibengedrehten 93 SCIV, I I I , 1 952 , Abb. 22.
bellgrauen GefăB, mit doppelkonischem Profil, einer

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Abb. 1 1 . - Hc l m a u s c i n c m l la u p l l i n gs g rab im G ră berfc l cl von Ciumcşti.

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193

Abb. 1 2. - Zierknopfe einer VerschluBplatte des Ringpanzerhemdes aus dem H:ăuptlingsgrab


von Ciumeşti.

25 - o . 2706

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1 94 VL. ZIRRA . 24

In den zwei gănzlich durchforschten Grăberfeldern, so wie auch in jenen von


Curtuişeni erschiene� einige unkeltische Urnengrăber. In anderen Făllen fand man hand­
gearbeitet hallstăttische Keramik în keltischen Brandgrubengrăbern . Derartige Topferware
er�chien in einem Verhăltnis von 10 -15% im Vergleich zur scheibengedrehten Keramik
in den Halbhiitten der Siedlungen,
die dem Grăberfeld von Ciumeşti
entspricht. In den halbvertieften Woh­
nungen von Berea kommt die hall­
stăttische Keramik bis auf 90% im
Verhăltnis zur keltischen scheiben­
gedrehten vor. 4 km ostlich vom
keltischen Friedhof v6n Sanislău fand
und durchforschte man 1967 fast
gănzlich ein doppelrituelles Veker­
zug- Grăberfeld, welches ins 5. und
ganz besonders ins 4. Jh. v.u.Z. da­
tiert werden kann. 94 Desgleichen unweit
der Grăberdiine von Curtuişeni er­
schien 1 966 zufăllig ein Brandgrab mit
GefăBen und Schlăfenring die der
Vekerzug- Kultur zugeschrieben wer­
den konnten.95 I. Nemeth vom Mu-
seum Carei, der das hallstăttische
Abb. 1 3. - 1, Bronzefibel von Oradea-Salca ; 2, Hohlbuckelarm­ Grăberfeld von Sanislău durchforschte,
ring in Reifenstil von Ciumeşti ; 3, StiefelgefăO von Curtuişeni ; 4, hat bei Moftinul Mic (7 km westlich
Kanne aus Gr. 2, Korpergrab von Sanislău.
von Carei) eine kleine Wohnstătte
mit keramischem Fundgut identifiziert, das gr6Btenteils dem gleichen spezifischen Fazies
aus dem MitteltheiB-Becken zugeschrieben werden kann. 96
I . H. Crişan betrachtet die Urnengrăber mit handgearbeiteter Keramik von Ciumeşti
(so wie die Urnengrăber, die ausschlieBlich keltische GefăBe, keltisches Inventar enthalten,
nebenbei auch keltischen Ritus 97) , die OpfergefăBe aus den Brandgrubengrăbern von Sanislău,
so wie das oben erwăhnte Inventar von Curtuişeni, als der einheimischen dakischen Bevol­
kerung angehorend. Derselbe Archăologe schreibt den Dakern auch einige Funde von Rozvagy
und Felsomera zu, Ortschaften die sich nahe des Someş-Bogens vor seiner Miindung in die
TheiB befinden.98 Anderseits betrachtet Ii. Hunyady die handgearbeitete Keramik der oberen
Funde als skythisch und M. Parducz schlieBt sie in das kulturelle Vekerzug-Areal ein, das
seiner Meinung gemăB skythenzeitlich ist.99
.
In bezug auf die GefăBe mit spăthallstattischem Charakter von Rozvagy und Felsomera
konnen wir in keiner Hinsicht unsere Meinung ăuBern, da man die arc hăologischen Kontexte

9t Untersuchungen I. Nemeth, Museum von Carei. 96 Untersuchungen und Mitteilung I . Nemeth. Museum
Die Ergebnisse werden in Kilrze veroffentlicht. Carei.
95 Z. Nână.si, Morminte hallstattiene tîrzii de la Curtui­ 9 7 I. H. Crişan, Materiale dacice, S. 5 - 1 8.
şeni, Satu Mare, 1969, S. 85 - 88, Taf. XXXIV/ l - 6, 98 Ders, Morminte din sec. III în Transilva nia, S. 106.
Abb. I . 99 M . Parducz, a.a.O., S . 90.

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25 BEITRĂGE ZUR KENNTNlS f>Es KELTISCHEN LAT:E:NE: IN RUMANIEN 1 95

nicht kennt, und auch sind die Richtungen des thrako-dakischen Hallstatt im ObertheiB­
Raum in seiner Fortentwicklung im Laufe der j iingeren Eisenzeit eher unklar. Wir konnen
aber zweifellos behaupten, daB es in der rumănischen Nir- Gegend noch _vor der Ankunft
der Kelten eine Vekerzug-Bevolkerung gab. Es entsteht daher die Frage, ob die Topferwaren
von hallstăttischem Charakter aus den Hiitten von Berea, aus den keltischen Wohnstătten
von Ciumeşti und die OpfergefăBe aus dem keltischen Grăberfeld von Sanislău - im 3. -2.
Jh. datierbar ausschlie13lich den Daken zugeschrieben werden konnen, oder ob man sie nicht,
wenigstens teilweise als der verspatetenvekerzug-Bevolkerung angehorend betrachten konnte,
die noch nicht in der Masse der Einheimischen aufgelOst und auch nicht von den keltischen
Eroberern vernichtet war.
Die archăologische Erscheinung der keltischen Untergruppe Carei/Nir ist, wie wir schon
erwăhnten , aus chronologi�.chem und kulturellem Standpunkt ziemlich einheitlich und gleich­
măBig. Die Funde aus den keltischen Siedlungen und Grăberfeldern j enseits unserer Grenzen,
in der Nir-Ebene bis zur TheiB, weisen dort die gleichen Elemente der verspăteten Latene
B und besonders Ă uBerungen der Mi ttellatenezeit auf. Wir konnten behaupten, daB in diesem
Raum welcher der ethnischen Mischung der Anarten zugeschrieben wird, zum ersten Mal die
Tasse und die Henkelkanne von den Kelten verwendet wurden. Die doppelkonische Tasse mit
geknicktem Rand und bandfOrmigem Henkel, griechisch-thrakischen Ursprungs, von der
Vekerzug-Kultur aus der TheiB-Ebene iibernommen, und die doppelkonische Kanne mit
zylindrischem Henkel manchmal zweifădig oder ein solches nachahmend beide Formen mit
konzentrischen sukzessiven Bogen oder Wolfszăhnen verziert. Beide haben also die Form so
wie auch die Verzierung aus dem griechisch-thrakischen Raum siidlich der Donau iibernommen
(Abb. 13/4) . Diese in der keltischen west- und mitteleuropăischen Welt unbekannten GefăBe,
wurden ausschlieBlich in Latene C1 und C2 iibernommen und einigermaBen nach der
Latene-Drehtechnik und der keltischen Ornamentik geăndert (die Profile dieser zwei Formen
verschmolzen manchmal ; der hochste Durchmesser des Bauches liegt meist viel unter der Hălfte
der GefăBe ; manchmal erscheinen an der Stelle wo sich der Henkel rundet um an den Rand
befestigt zu werden zwei hornerăhnliche Vorspriinge) .

4. UIE llNTERGUU rPE O RA.DEA./G IRIŞ/DIOSIG

erstreckt sich in cler Ebene des Crişul Repede und Bereteu und hat die Verbreitungs­
flăche zwischen dem Raum der Untergruppe Nir/Carei im Norden, und dem unserer Meinung
gemăB der Untergruppe Arad/Pecica angehorend im Siiden. Wie erwăhnt wurde, konnte
die lndividualisierung dieser keltischen Zone um Oradea einen voriibergehenden Charakter
haben, falls sich einige eigene kennzeichnende Bestattungsritual- und lnventarelemente als
gemeinsam auch anderen benachbarten Einheiten beweisen werden.
Alle bisherigen Funde entstammen keltischen Grăbern und Grăberfeldern. Vorlăufig
wurde keine Siedlung identifiziert. Die Funde von Oradea-Salca, 100 Oradea (ehemalige Ziegel­
brennerei) , 181 Secuieni, 102 Giriş -Tărean,10 3 Sînion, 104 Sîntandrei, 105 Sălacea, 106 Otomani,107 und

1no Einzelfund, Auskunft M. Rusu. M. R�ska, Les Gaulois . . , S. 67, 70/79.


104 .

101 M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 66/78. 106


I. Hunyaday, Keltdk, Taf. LXXIII/7.
102 Ebda, S. 70/79. M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 68/79, Abb. 44.
10&
1o 3 Untersuchungen und Auskunft Nicolae Ghidioşan, 10 7
Ebda, und Auskunft Ivan Ordentlich, Museum
Museum von Oradea. Oradea.

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1 96 VL. ZIRRA 26

Diosîg, 1 08 we1sen auf Brandgrubengrăber (eventuell auch Urnengrăber) und Korpergrăber


hin (Abb. 14) .
Die einzige organisierte Forschung wurde 1967 -1968 bei Giriş-Tărean durchgefiihrt,
als Nicolaie Chidioşan vom Museum Oradea in ungefăhr 20 Korper- und Brandgrubengrăber
ans Licht brachte. 1 09

LEGENDE

. Late ne B 1

T B2


• c

Abb. 1 4 . - Verbreitungskarte der keltischen Korpergraber in Siebenbiirgen.

Den ăltesten chronologischen Horizont der Untergruppe bieten zwei vereinzelte Funde
von klassischen Duxer Fibeln (Abb. 13/ 1 ) . Ein Exemplar wurde zufăllig im vorigen Jahr­
zehnt bei Oradea-Salca 110 gefunden und das andere wird von M. Roska erwăhnt als von
Iclodpuszta 111 in unmittelbarer Năhe der Grenze herstammend.
Etwas spăter als diese Latene B 1 eigenen Funde, aber vorlăufig ohne sicheren
Kontext, sind die Entdeckungen von Secuieni (Schwertfragment und Scheide mit ihrem Oit­
band) , 11 2 von Oradea (eine Linsenflasche deren Halsteil und O ffnung mit einer doppelkonischen

1os M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 54/76 ; D. Popescu, unveroffentlicht.


Le bracelet Abb. 3/3, 5, 6. 111 M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 59/77.
1o9 Die Ergebnisse werden zunii.chst vom Entdecker 112 Ebda ; Margareta Constantiniu, Spadă celtică din
veroffentlicht . Transilvania, in Materiale de Istorie, Bukarest, V I , 1968,
llo Die Fibel befindet sich im Museum Clui und ist s. 2 1 8 - 222.

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197

Bt

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Abb. 1 5 . - Typologische und chronologische Tabelle der Untergruppe aus dem Flachland um Oradea. 1 , Oradea­
Salca ; 2 - 5, Giriş-Tărean ; 6, Valea lui Mihai ; 7 - 9, Giriş-Tărean ; Sa, Sălacea ; 10, Diosig ; 1 2 - 14, Valea lui
Mihai ; 1 5 - 16, Giriş-Tărean ; 17, Secuieni ; 1 8 - 2 1 , Giriş-Tărean ; 22, Oradea ( ?) ; 23, Giriş-Tărean ; 24, Oradea ( ?)
25, Bereteu ; 26, Livada ; 27, Oradea ; 28- 3 1 , Giriş-Tărean ; 32 - 33, Secuieni.

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1 98 VL. ZIRRA 28
------- ------ --·------·--·-·-------- ----

Terrine endet -auch bei dem Stiefel-Gefa.B von Curtuişeni vorgefunden)m und ein guter Teil
des lnventars von Giriş-Tărean. In den 20 Grăbern des Grăber feldes von Giriş-Tărean, von
denen 15 Korper- und nur 5 Brandgrubengrăber sind, fand man mehrere Fibeln, Armringe mit
Petschaftsenden, ein Schwert dessen Scheide mit Lyramuster verziert ist, alle der B 2-Stufe
angehorend (die erwăhnten Gegenstănde stammen aus ungefăhr 8 Korper- und Brandgrăbern)
(Abb. 1 5) .
Die meisten Grăber von Giriş-Tărean gehoren trotzdem der Mittellatenezeit an. Hier
befinden sich groBe Fibeln mit FuBkugeln, rituell gebogene Schwerter mit herzformigen
Ortbăndern, Rasiermesser, Scheren und eine groBe Auswahl Schiisseln, Terrinnen und groBe
mit gerundeten Wănden oder doppelkonische GefăBe. Man findet auch Linsenflaschen deren
Profil auf friihzeitigere Typen hinweist und andere die zu den spăteren doppelkonischen Gefă.Ben
iibergehen. So wie auch bei der Pecica/Arad Untergruppe ist die Abwesenheit des TăBchens
,lder Kănnchens zu bemerken.
In den keltischen Grăbern Nr. 12 und 18 von Giriş fand man zwischen den scheiben­
gedrehten Opfergefă.Ben auch je ein groBes doppelkonisches hallstattaussehendes handgear­
beitetes GefăB mit Lappen. Im Grabe Nr. 18 befindet sich auch eine handgearbeitete Tasse
mit gewolbten Wănden und einem bandformigen .etwas erhohten Henkel. Das Gefa.B hat
eine der handgearbeiteten Tasse <( skythischen Aussehens » aus dem keltischen Grabe 1 2 aus
Sanislău (Untergruppe Nir/Carei) ăhnliche Form.
Die Einzelfunde von Diosîg 114 (drei Armringe mit Hohlbuckeln) und Şilindru m gehoren
auch Latene C an. M. Roska erwăhnt in der gewesenen Andrassy- Sammlung einen
Bronzearmring mit Knoten von einem in Sălacea 116 entdeckten Korpergrab. Er erwăhnt auch
die Brandgrăber von Otomani und Sîntion. 117 Man weiB nicht wo sich <las Inventar dieser
Grăber befindet. II. Hunyady spricht ofter liber einige GefăBe (Schiisseln und Kănnchen)
von Sînandrei.118 Sie sind in Latene C miteinbegriffen.

5. DIE U:VTERGUUPPE AUS DEH SIEBE:VB 0 RGISCHE:V E BE:VE DEZMIR/J UCUL DE S US (APAHIDA)

Im Kleinsomesch-Tal bis gegen Dej sind einige keltische Grăberfelder bekannt, von
denen in erster Linie j enes von Apahida mit seinen von Şt. Kovacs 2 1 durchforschten und
noch ungefăhr 50 von A. Orosz 119 geretteten oder entdeckten Grăbern erwăhnt werden miissen.
Derselbe Liebhaber von Apahida hat in Jucul de Sus ein keltisches Grăberfeld identifiziert
und ein dortiges Grab veroffentlicht. 120 Vor kurzem entdeckte Mircea Rusu bei Dăbîca im

11 3 I . N estor, Der Stand, der Vorgeschichtsforschung wurdcn, etwa auf 1 00 Grăber. St. Kovacs hat in dicser
in Rumanien, 2 1 BerRGK, 1932, Taf. 19/5. Zeit systematische Forschungen vorgcnommen (Materiale
lH M. Roska, LesGaulois . . , S. 54/76.
. dacice, S. 44) . Anhand der von mir im J ahre 1947 aufge­
115 Ebda, S. 58/77 ; D. Popescu erwăhnt 2 Hohlbuckel nommenen Bestande, Fotos und Zeichnungen der gewe­
eines Armbandes von Şilindru, im Museum von Oradea senen Sammlung Orosz, die sich damals in Mănăstur-Cluj
(Le bracelet . . . , S. 185, Anm. 3) . Das erwăhntc Bruchstiick befand (und als der Fundstoff noch vom Finder verhălt­
ist im Museum nicht mehr vorhanden. nismăBig systematisch geordnet war) , konnte sich dcn
118 M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 69/79 ; Abb. 44. gesamten Grabbestand auf etwa 45 bis 50 Grăber ein­
117 Ebda, S. 67, 70/79. Wăhrend der von Ivan Orden­ schatzen. Es scheint mir etwas iibertrieben, die von A .
tlich geleiteten Ausgrabungen sind in Otomani Reste Orosz entdeckten Grăber anhand des Fundgutes, das
eines Brandgrabes (in Grube oder Urne) erschienen. I m z.Z. im Historischen Museum Cluj aufbewahrt wird (<lazu
Museum Oradea befindet sich der untere Teii eines groBen noch einige GefăBe hinzugefiigt werden kiinnen, die in
GefăBes mit gewiilbten \Vănden, welches von Sîntion die Museen von Turda, Aiud und Debrccen gelangten)
stammt (lnv. Nr. 2333). auf etwa 80 zu schătzen.
11e II. Hunyady, Keltak . . , Taf. LXXI I I / 1 7.
.
120 A. Orosz, La Ti!ne sirleletrol Felso-Zsukon, in A E ,
119 I. H. Crişan, schătzt die Entdeckungen, die zwischen ! 9 1 2, s. 1 7 1 - 1 72.
19 00 und l 9 1 3 im Grăberfeld von A pahida �emachţ

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199

81

82

Ct

Ot

Abb. 1 6 . - Typologische und chronologische Tabelle der Unţergruppe aus der transsilvanischen Ebene. l , Dezmir ;
2, Apahida ; 3, Căpuşul Mare ; 4, Apahida ; 5, Dezrnir ; 6, Sîntioana ; 7, Apahida ; 8, Jucul de Sus ; 9, Dezmir ; 1 0 ,
Papiu Ilarian ; 1 1 , Turda ; 1 2, Dezmir ; 12a, Apahida ; 13, Roteni ; 14, Turda ; 1 5, Dezrnir ; 1 6, 1 7 , Jucul d e Sus ; 18,
Luncani ; 19, Apahida ; 20, 2 1 , Sind ; 22 - 25, Papiu Ilarian ; 26-37, Apahida .

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200 VL. ZIRRA :rn

Bereich des fnihmittelalterlichen Grăberfeldes ein keltische�. Brandgrubengrab, welches sechs


scheibengedrehte und handgearbeitete OpfergefăBe enthălt und an anderer Stelle fand er eine
in einem feudalen Grab verirrte Fibel von Mittellateneschema. 2 km vom dem erforschten
Grăberfeld entfernt erschien noch ein von Bauern zufăllig entdecktes Grab aus dem man
Schwertfragmente, eine Trense mit groBen Ringen und einige Bronzeringe die wahrscheinlich
eine Kette gebildet hatten, retten konnte. 121 (Abb. 16) .
Zwischen Dobîca und J ucul de Sus befindet sich die Gemeinde Sîntioana, woher ein
schoner Armring mit drei Hohlbuckeln 122 stammt ; aus Sic stammen ein Hiebmesser und
Fragmente einer Bronzefibel. 123
M. Roska erwăhnt in seinem Repertoriitm mehrere aus Grăbern stammende kdtische
Gegenstănde die bestimmt aus Klausenburg stammen : ein Schwert mit wohlerhaltenem
Scheiden-Ortband, eine Schiissel, eine Terrine mit zylindrischem Hals und eine Ka;;ue mit
konzentrischen Kreisen, verziertem Bauch und Hornchenhenkel ; aus der Vorstadt Mănăştur
stammt eine Eisenlanze.124
Das Latenegrăberfeld von Dezmir (gegenwărtig der Stadt Klausenburg eingemeindet),
so wie es I. H. Crişan veroffentlichte, hat einen stark keltisch-dakischen Charakter, so daB es
sich von den friiher erwăhnten einigermaBen unterscheidet.125
An der Grenze zvllischen der Hochebene und dem Flachland Siebenbiirgens, rechts vom
Obermieresch, sind einige Orte bekannt, wo Grăber oder einzelne keltische Stiicke erschienen.
AuBer den bekannten Funden von Bandul de Cîmpie (Brandgrubengrab aus dem ein Armring
mit Hohlbuckeln, eine Schiissel und ein Kănnchen mit Halmond-Bauchverzierung, welches
wahrscheinlich aus einem zweiten Grab von « Saltelek »126 herstammt, erhalten blieben) und
dem schonen Bronzestiick von Luncani,127 welches einen Eber darstellt, fand man 1955 im
Dorfe Papiu Ilarian (ehem . Budiu) <las Inventar einiger keltischer Grăber. 128 Ein anderer
Fund keltisch er Gegenstănde wird in Roteni bei Tîrgu Mureş und vor kurzem noch einer
in der Năhe der Stadt erwăhnt. 1 29
Im Rahmen der Untergruppe wurden bis jetzt erst zwei auch von Kelten bewohnte
Siedlungen identifiziert : eine bei Moreşti, 1::o eine andere in Someşeni 1 31 bei Klausenburg.
Neulich erwăhnte Mircea Rusu auch bei Dăbîca Spuren von keltischen Wohnstătten.132
Selbstverstăndlich miissen wir wenigstens in Apahida clas Vorhandensein einer Siedlung
cler im Grăberfeld Bestatteten vermuten. Ubrigens geht aus einer Aufzeichnung von A. Orosz,
die ich 1947 in seiner in Mănăştur-Cluj aufbewahrten Sammlung fand, hervor, daB in cler
Năhe des Punktes <c Rîtul ziceiilor » keltische gebrochene <c Topfe » gefunden wurden. Das
bekannte Grăberfeld befindet sich ungefăhr 800 -1000 m von cler erwăhnten Zone entfernt.

121 Mitteilung 1969, M. Rusu. Papiu Ilarian.


122 L. Marton, Die Fruhlatenezeit . . . , S. 42- 43, Abb. Alle aufgefundencn Stiickc gchoren der Mittellatenc­
6 a-b, D. Popescu, Le bracelet . . . . , S. 185, Anm. 2. zeit an. Das Armband mit 'Varzen auf drei Seiten von
123 M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 70/79, Fibcl aus der Latene-D-Charakter, hat mit dem entdeckten kelti­
Sammlung Orosz. schen Grăbcrn nichts zu tun.
m Ebda, S. 6 1 /77. 129 Mitteilung Gh. Bogdan 1970.
125 I . H. Crişan, Morminte din sec. I II în Transilvania llOK . Horcdt, Mittellatenezeitliche Siedlungen, S.56-
. . . , S. 9 1 - 100. - 59.
126 M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 64, Abb. 3 1 /2. 131 Ebda, S. 62 ; I .H. Crişan, Materiale dacice . . . , S . 64
,

m Ebda, S. 59/77. u2 Auskunft Mircea Rusu.


128 I. H. Crişan, Z. Milea, Descoperirile celtice de la

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31 BEITRAGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LAT:E:NE IN RUMANIEN 201

Die Charakteristik der zufallig entdeckten Grăber, so wie auch der in dieser Untergruppe
befindlichen Grăberfelder, ist die Brandgrubenbestattung mit GefaBen und Fleischopfern. Vor­
lăufig ist uns kein keltisches Korper- oder Urnengrab bekannt1 33 (Abb. 1 7) . Die Brandgruben­
bestattungs-Variante entspricht hier besonders deutlich der Latenestufe C, deutlicher als im

L E G E N D E.
o Lalene 8 1

e Bz

<D c

� Cz

Toarca

6 1 00 Km
e flemelea /'fare

Abb. 17. - Verbreitungskarte der keltischen Brandgruben- und Wagengrăber aus Siebenbiirgen.

Rahmen der Untergruppe Nir/Carei, wo diese rituelle Sitte iiberwiegend, aber nicht am:schlieBlich
ibt. Das Grabinventar ist verhăltnismăBig gleichartig und enthălt besonders Eisengegenstănde :
Fibeln mit an dem Bogen befestigtem FuB, Bronzearmringe mit groBen und zahlreichen Hohl­
buckeln, Hiiften- oder Halsketten, Schwerter, Lanzenspitzen, Messer, bandfOrmige Schildbuk­
keln, Scheren. Die scheibengedrehten GefaBe wiederholen die besonders im Westen des Landes
bekannten Formen : Schiissel, Terrine und das groBe Gefă.B doppelkonisch oder mit gerundeten
Wănden. Ziemlich hăufig sind die Linsenflaschen mit hohem Hals ; seltener erschei1wn die
Kănnchen mit leicht hochgezogenem Henkel.

ţ33 I. H. Crişan ist der Meinung, daB in Apahida min­ (ganz besonders in denjenigen Grăberfeldern, iiber die die
destens zwei Urnengrăber aufgedeckt wurden, in denen Angaben nicht eindeutig sind) . bemerke ich bloB, daB die
die Urnen lokaler hallstattzeitlicher Prăgung waren ( Mate­ handgearbeiteten urnenformigen GefăBe auch in rein
t'iale dacice . . . , S. 4 6 - 49). Der Verfasser weist sie den keltischen Grăbern, in Ciumeşti und Sanislău und sogar
Dakern und nicht den Kelten zu. Ohne das unfehlbare in Dezmir festgestellt wurden, wo sie aber als Opferge­
Verfahren des Klausenburger Kollegen zu beherrschen, făBe gebraucht waren. Folglich bestimmt die Form dieser
nachdem die « einheirnischen Grăber & in einigen latene­ « Urnen * nicht unbedingt auch ihre von I. H. Crişan
zeitlichen Grăberfeldern in Siebenbiirgen erkannt wurden vermutete Zweckdienlichkeit.

26 - c . 2706

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202 '-"L. ZIRRA 32
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Die Verzierung der meisten GefăBe besteht aus polierten mit matten aufeinanderfolgenden
Băndern (Schusseln, Terrinen und manchmal groBe GefăBe) , aus konzentrischen Kreisen auf
dem Bauch (Terrinen, groBe GefăBe und Kănnchen) und aus eingeritzten Halbmonden (auf
Kă.nnchen) .
Es ist nicht leicht nur auf Grund einiger verhăltnismă.Big wenig zahlreichen und ungleich
bekannten Funden die Gegend aus der die Kelten in die Ebene Siebenbiirgens kamen zu be­
stimmen. Anderseits scheint sich die Lage infolge der Bestimmung einer neuen Untergruppe
in der Bistritza-Senkung zu komplizieren, da diese eine Menge eigene Probleme stellt die
sich teilweise auch auf die uns interesierende Untergruppe beziehen. Bis unlăngst schien die
Gesamtheit der keltischen Funde in Nordsiebenburgen eine einzige kulturelle Einheit zu
bilden. Gegenwă.rtig weisen die Tatsachen auf mehrere kulturelle Flă.eben hin, die mehr
oder weniger individualisier t werden miissen. Wir werden uns also fiir die erwă.hnte Gruppe
nur auf zwei errungene und scheinbar nicht so leicht abă.nderbare Feststellungen beschră.nken :
der Zeitabschnitt in dem man die Anwesenheit der Kelten in der Siebenburgen-Ebene fest­
stellt und die verhăltnismă.Bige Gleichf6rmigkeit des Ritus und Grabinventars im Vergleich
zu anderen Untergruppen. Weil seine chronologischen Grenzen sich zwischen der zweiten
Hă.lfte des 3. Jh. (die der Latenestufe B/34 charakteristischen Gegenstă.nde, inklusiv Dezmir,
fehlen gă.nzlich) und einen guten Teil des 2. Jh . erstrecken, und der Gesamtcharakter des
Ritus und des Grabinventais dem Inhalt und der Zeit der Nir/Carei Untergruppe sehr ă.hnlich
ist, mussen wir grundsătzlich zugeben, daB die in der Siebenbiirgen- Ebene angelangten
Kelten sich im Laufe der zweiten Hă.lfte des 3 . Jh. von der Masse der im NW Siebenbiirgens
(Crişana) mit ungefăhr einem halben J ahrhundert friiher angesiedelten Anarten losgelost
haben. Da der Kulturaspekt Aiud -Bratei/Aţel aus der Siebenbiirgischen Hochebene chronolo­
gisch der ganzen Zeitspanne der Untergruppe vom Kleinsomesch entspricht, konnen wir ohne
weiteres zugeben, daB einige Ubertretungen der keltischen Bevolkerung aus dem siidlichen
Areal in das nordliche und umgekehrt vorgekommen sind. Bei Dezmir und Apahida erschien
in keltischen Grăberkomplexen eine handgearbcitete Keramik hallstăttischer Tradition.
Scheinbar bezeugt sie die Anwesenheit der einheimischen Bevolkerung. Die gleiche Tatsache
wird der Meinung I. Mitrofans und I. H. Crişans gemaB noch heftiger festgestellt in der
erforschten aber noch nicht veroffentlichten Siedlung von Someşeni-Cluj . 1 a5

6. D I E L\TEllGll U'l'E FÎ�Tl:\ELE/AlU:HIUU/UI PŞA/tEPARI

Bis vor em1gen Jahren boten die Funde aus der neueren Eisenzeit im Bereich der
Bistritza- Senkung nichts AuBergewohnliches. Man kannte einige dakische und keltische
Funde, die zwar wichtig, aber Zeit- und Inhaltsăhnlichkeiten in der Siebenbiirgischen Hoch-

1 1' Der wichtigste Anhalt, um die Zeitstellung des Zu Gunstcn dcr Latenc B - C als Datum der Grăbcr von
Grăberfeldes von Dezmir zu bestimmen, ist eine Bron­ Dezmir bringt der Kollcge aus Klausenburg auch die
zefibel mit gebrochenem Ful3 und abgebrochener Nade!. Henkclkriige mit den halbmondformigen Ritzlinien vcr­
I. H. Crişan weist sie in die D bergangszeit Latene B - C zicrtcn Henkeln aus Bandul de Cîmpie und Dezmir zur
ein. Vom formenkundlichen Standpunkt aus, ist dies Diskussion, dic 11. Hunyady als die glcichen Kriige aus
etwa zu friih. Der Fibelbiigel weist keine Symmctrie Ungarn an dcn Ausgang des 4. - Beginn des 3 . J h.
zwischen Kopf- und Ful3ende mehr auf, wic die Latenc­ ansetzcn wiirde. Die Verfasserin des Buches iiber die
B-Fibeln und dic scharfe Abkriimmung des Ful3endcs Kelten im Karpatenbecken datiert abcr die ganze Gruppe
von der aufsteigenden Schwingung des Fibelbiigels fiihrt von Kănnchen mit Halbmondverzierung in die Zwischen­
unbedingt zur Verbindung des Schlul3stiickes mit dem phase Latene C - D, d.h. + 1 18 v.u.Z. (II. Hunyady,
Fibelk6rper (vgl. F. R. Hodson, The La Tene cemetery T<eltak . . „ S. 53) . I . H. Crişan begeht denselben Fchler,
al Munsingen, S. 152, die Typen L - P, Q - T 1 C/ I I
= bei seiner Einweisung in Jl,[Jrminte din sec. III, S. 89 .
1 15
G r 1 7 1 und 1 43, Gr. 144, Taf. 1 23. Ul. Schaaf, Fiebln. Das u nver6ffentlichte �laterial von Someşeni war
und Ringschmuck . . . das Schema der Latene B-Fibcln) . uns nicht zugănglich.

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33 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE: IN RUMANIEN 203
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ebene und im Flachland fanden. In letzter Zeit aber kamen in der schmalen Bistritza-Ebene
vom bewaldeten Căliman- und Bistritza- Gebirge iiberragt, vom GroBsomesch und dem
Bistritza-FluB durchquert einige auBergewohnliche Neuigkeiten zum Vorschein, die sowohl
die Einheimischen als auch die Kelten betreffen. Diese Neufunde fiihrten zur Bestimmung
einer unabhăngigen Untergruppe, und stellen auch besonders wichtige Probleme.
Die schon lănger bekannten keltischen Funde, wie z.B. die von Pintic 136 (eine Eisen­
lanze) , Bistritzer Umgebung (Speerspitze und zwei Fibeln mit Knoten 1 37) , Comlod (eine Linsen­
flasche mit Stempelverzierung 138) , Dipşa (das Inventar einiger keltischer Grăber Latene B2
und C, Brandgrubengrăber als Urnengrăber), 139 Galaţii -Bistriţei (Reste von zwei Brandgru­
bengrăbern Latene B 2 -C) , 1 4 0 und die 7 Grăber von Cepari, 141 weisen auf ein friiheres Alter hin,
jedoch nicht hinreichend. Die letzten Funde von Archiud und besonders die von Fîntînele,
die zwar mehr Wiederherstellungen von Grabkomplexen und gerettete Materialien darstellen,
bieten trotzdem ein auffallend ălteres kulturelles Aussehen, wenigstens den schon erwăhnten
Latene B 1 -Funden aus der Untergruppe Pecica/Aradul Nou zeitgleich.
Es scheint, daB in Archiud mehrere Bran dgrăber waren (darunter ein Urnengrab) , in
welchen keltische Eisengege nstănde zum Vorschein kamen, Fibeln mit stark gewolbtem Bogen
und groBer Sehne (ein ăhnliches Exemplar unbekannter Herkunft befindet sich im Museum
Cluj ) , Armringe mit Petschaftsenden. Die Keramik aus den Grăbern ist einheimisch hand­
gearbeitet, j edoch fehlt auch die scheibengedrehte nicht142 (Abb. 18) .
Ein Teii der 35 Brand- (Brandgruben, Urnengrăber ? ) und Korpergrăber von Fîntînele
wurde durch die landwirtschaftlichen Arbeiten vernichtet. Unter anderen wurde eine Fibel
gerettet, die zwar den FuB schon von altersher gebrochen hat, <loch sicher ihrer Form nach
der Latenestufe B 1 oder in der gegliederten Chronologie von Miinsingen nach der „I B early"-
Phase von Fi . K . Hodson 143 zugeschrieben werden kann. Eine andere, etwas weniger typische
Eisenfibel, kann ebenfalls als der Latenestufe B 1 angehOrend betrachtet werden, desgleichen
ein Armring oder Bruchstiick eines kleineren verzierten Torques mit Petschaftsenden. Der
Latenestufe B� gehoren zwei Eisenarmringe mit SteckverschluB und andere Stiicke, wie z.B.
<las Ortband einer Schwertscheide und eine Eisenfibel mit verlăngertem FuB entsprechen

13 6 Mitteilung Şt. Dănilă. Muscum Bistritza. trollgrabungen brachten sechs Brandgrăber ans Licht.
1 3 7 M. Roska, Les Gaulois . . . , S. 54/76. Vier davon waren gestort und durch die Landarbeit
138 Das unveroffentlichte GefaO befindet sich im mit dem Trecker zerstreut. Die anderen beiden, besser
Museum Bistritz. erhaltenen Grăber, haben alle Mcrkmale der keltischen
1 19 K. Horedt, Zwei keltische Grăberfunde . . . , S. 200. Brandgrubenbestattung : verbrannte und auf dem Boden
Der Verfasser hat cinige Bedenken in bezug auf das zusammengelegte Knochen, daneben Schwerter, Arm­
« Umengrab • von Dipşa. Der Grabbestand von Dipşa reifen, Fibeln. In der Grube verstreut, befinden sich 4
weist m.E. formenkundlich betrachtet auf zwei zeitlich bis 7 meistens scheibengedrehte GefăOe ( 1 - 2 einhei­
verschiedene Augenblicke, was die Vermutung aufbringt, mischc hallstăttische GefaOe ; zufallige Bruchstiicke aus
daO sich dies aus der Wicderherstellung mindestens einem hellenistischen gricchischen Gefă13). Aus den lnfor­
zweier Grăber ergibt. So wiirden die Flasche, die stempel­ mationen, die von seiner Gattin, vom gewesenen Grund­
verzierte Terrine der Armreifen mit Petschaftenden und stiickbesitzer und von den Nachbarn cingeholt wurden,
in Reifenstilverzierung, die Miinsingen-Fibel, und viellcicht erhellt, das M. Hoska weder 1 94 1 (als die zufălligen
eine d er Schwertklingen eine einhcitliche Gruppe von Entdeckungen gemacht wurden) noch spăter, syste­
Fundgegenstănden bilden, dic fiir Latene B2 typisch wărc. matische Forschungcn oder Kontrollgrabungen vorge­
Eine zweite Gruppe scheint aus dem Armreifen mit vier nommen hat. Folglich konnen die sieben Grăber, die
Hohlbuckeln und den flachgedriickten gedellten Schwert­ nach den von Roska, dem Finder, gesammelten Angaben
ketten (eventuell auch der anderen Schwertklinge) zu von I. H. Crişan veroffentlicht wurden, nicht allzu groOe
bestehen. Dic Zeitstellung dicses Fundverbandes ist von Gewăhr bieten.
den erwăhnten Ketten ziemlich gcsichert und zwar Ha I. H. Crişan, Materiale dacice . . , S. 56 ;
. einige
Latcne C (C2-Pittioni) . Stiicke von Archiud wurden mir im Juni 1969 von
uo St. Dănilă, Inventarul unor morminte de incineraţie, I. H. Crişan gezeigt.
s. 9 1 . u 3 F. R. Hodson, The Latene cemetery al Munsingen,
141 I . H . Crişan, Materiale dacice . .
„ S . 57 - 64. Die S .24 - 30„
im Sommer 1969 in Cepari von mir durchgefiihrten Kon-

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20-1 VL. ZIRRA 34

schon der Spă.tmittellatenezeit . Derselben Periode sind ein Schwert und ein Eisenhiebmesser
zuzuschreiben ; diese wurden în Herina, ein Dorf unweit von Fîntînele aufgefunden.144
AuBer dem alteren Charakter dieser Grabkomplexe von Fîntînele, Archiud und der friiheren
und neueren Funde von Cepari (Abb. 19/ 1 ) , Galaţii Bistriţei und Dipşa (Abb. 1 9/2,3) , kommt

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Abb. 18. - Typologische und chronologische Tabelle der Untergruppe Bistriţa-Năsăud. 1 - 2, Fîntînele ; 3, Dipşa ;
4 - 5, Galaţii-Bistriţei ; 6, Fîntînele ; 7, Cepari ; 8, 10, 1 1 , Fîntînele ; 9, 1 2, Dipşa ; 1 3, Cepari ; 14, 1 6, 17, Dipşa
1 5 , Fîntînele ; 18, 19, 21 , 23, Galaţii-Bistriţei ; 20, Comlod ; 22, Dipşa ; 24 - 26, Cepari.

iu Alle Informationen uber die 1968 in Fîntînele die scheinbar auch aus Fîntînele stammt. Das Exemplar
gemachten Zufallsfunde, sind I. H. Crişan zu verdanken. ist dem aus Gr. 2 von Cepari ăhnlich und kann ebenfalls
Im Museum in Bistritz ist eine Eisenfibel ausgestellt, in die spăte Latenezeit-C angesetzt werden.

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35 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCltEN LATll:NE IN RUMANIEN 205

auch noch die ethnische Zuweisung dieser Gra berfelder in Frage. Die Hăufigkeit der einhei­
mischen Keramik spathallstă.ttischen Charakters, im Vergleich zur Spărlichkeit der keltischen
Topferware, die Tatsache, daB einige Graber von Galaţii Bistriţei, Fîntînele und Archiud als
Urnengraber in einheimischen GefăBen erscheinen, sind Argumente, die zu Gunsten der Einhei-

Abb. 19. - 1, Brandgrubengrab von Cepari ; 2, 3, Fibel im Reifenstil von Dipşa.

mischen pladieren, welche keltisches Metallinventar beniitzen noch vor der Ankunft der
Tră.ger der Latenekultur in diese Gegend oder in Siidsiebenbiirgen. I . H. Crişan mochte die
Funde von Fîntînele, sowie diejenigen von Dipşa eher den Kelten zuschreiben, im Gegensatz
zu den Grabkomplexen von Cepari und Galaţii Bistriţei,145 die er als einheimisch deutet, was

u5 I. H. Crişan, Materiale celtice . . , S. 62 64. Der


. - sich im Friedhof widerspiegelt. Die kiirzlich in Cepari
ausschliel3lich dakische Charakter des Friedhofes von erzielten Ergebnisse, die die Ăul3erungen von Crişan
Cepari hat infolge der vo.rgenommenen Probegrabungen kategorisch widerlegen, k6nnen auch fiir andere Entdek­
offensichtlich seine Unterlagen eingebiil3t. Die For­ kungen als typisches Beispiel angesehen werden, d.h.in
schungen miissen weitergefiihrt werden, damit in Erfah­ diesem Falie - Latene - die aufgrund unvollstă.ndiger
rung gebracht wird, inwieweit demnach die Anwesen­ I nformationen irrige Folgerungen zeitigen, die bedauerli­
heit von Einheimischen angenommen werden kann, die cherweise sehr oft lange in Umlauf sind. Aus diesem Grunde

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206 Vt.. ZiRRA 36

bedeuten wiirde, daB das ălteste Eindringen der Kelten nach Siebenbiirgen im Bistritza­
Becken stattgefunden hat, wenigstens gleichzeitig mit dem in der Siidcrişana um Arad ange­
siedelten Kern. Wenn sich diese letzte Moglichkeit als richtig erweisen wiirde, so miiBten die
gegenwărtig akzeptierten Meinungen iiber die Anwesenheit der Kelten in Siebenbiirgen und
in den benachbarten Răumen, geăndert werden. Es ist fraglich, oh diese Ă nderungen nur
die Bistritza- Gegend ergreifen, indem man diese f riihzeitlichen Grăber einigen wăhrend eines
Feldzuges gefallenen Kriegern zuschreiben wurde, noch vor dem massenhaften Eindringen
der Kelten iri Siebenbiirgen. Falls man in Archiud-Fîntînele eine Reihenfolge keltischer
Bestattungen feststellen konnte, welche ununterbrochen dem chronologischen Horinzont B 1 -B
2
entsprăche, werden wir zugeben mftssen, daB sich die Kelten schon ungefăhr ein halbes Jahr­
hundert friiher als allgemein angenommen in Siebenbftrgen angesiedelt haben. 146 .

Die•"Analyse der keltischen Kultur und ihrer Trăger im Bereich der Gebietseinheit Sieben-
biirgens und der Crişana fiihrt zu einigen dem besprochenen Problem notwendigen SchluB-
folgerungen. Einige davon haben zweifellos einen von den gegenwărtigen Informationen
abhăngigen Charakter, andere enthalten einen weniger schwankenden Kern, der zur Erlangung
eines klaren Bildes iiber die Anwesenheit der Kelten und ihre Rolle in der Bildung der zweiten
Eisenzeit und der dakischen Kultui in Siebenbiirgen wăhrend der 4. -1. Jh. v.u.Z. ffthren kann.
Die ălteren oder neueren chronologischen Elemente die fiir beide Gegenden gemeinsam
werden, drăngen nun die Feststellung auf, daB man gegenwărtig nicht mehr von Kelten im
Siiden und Norden Siebenbiirgens sprechen kann. I m Gegenteil, wenn groBe unterschiedlich e
Gruppen durchblicken, so miissen diese in der Crişana lokalisiert werden, westlich der Apuseni­
Berge und in der Siebenbiirgischen Hochebene und im Flachland. Aus den bisherigen Darle­
gungen der rezenteren oder ălteren Funde in der Umgebung von Carei, Oradea und Arad,
geht trotzdem der massive und langwierige Charakter der Kelten in diesen Gegenden hervor. 147
Die Kelten aus der Crişana, die bestimmt mit denen rechts und links der TheiB (Căsars und
Ptolemaus Anarten 148) eng verbunden waren, stellten wahrscheinlich eine-n stăndigen Versor-

vertrete ich die Meinung, dal3 wenigstens fiir die wichti­ Maramuresch) . Dicses letzte Gcbiet scheint in letzter
geren, aber unvollstandig prazisierten Funde, neue, Zeit hauptsachlich cinheimische Besiedlungcn frcizugchben
zusatzliche Kontrollarbeiten erforderlich sind, um die I m Banat ist hingcgen die Lage ganz sondcrbar. Hier sind
Sicherheit des Fundes und seines Wcrtes zu bestiitigen, nur sechs keltischc Funde bekannt, davon vier in der Năhe
bevor cr im wciteren Rahmcn von Schlul3folgcrungen als von dcr jugoslawischen Grenze (II. Hunyady, Regeszeli
Bcwcisgrund herangezogen wird. Fiizelek , l 947, S. 223, 226 - 227) . e:ne in Sînpetru german
14� Vorliegende Gedanken sind im Sommer 1969 und einc weitcre in Remetea Mare, am linken Mureschufer.
niedergeschrieben, mit anderen Worten, vor den Ausgra­ I m Museum in Timişoara befinden sich fiinf Fibeln
bungen, die I . H, Crişan im Herbst durchgefiihrt hat. ohnc Fundortangabe, davon vier in dic Latenezeit C und
Aus Informationcn, die nicht unbedingt genau sein miissen, eine in Friihlatene einzuweisen sind. Andererseits sind
erfahre ich, dal3 kiirzlich in Fîntînele Kiirpergrăber, die im j ugoslawischen und im ungarischen Banat ziemlich
ersten, die in Siebenbiirgen, iistlich vom Apuseni-Gebirge viele kcltische Funde bekannt, die auf die ganze Dauer
sicher belegt sind, und Brandgraber (Brandgruben, Urnen­ des Latene B2 und C verteilt sind (II. Hunyady, in Reg Fiiz
grăber ?) aufgetaucht sind. Die Datierung der altesten . . I I , S. 229 - 249) und Jovan Todorovic, J(elti u

Elemente wird fiir Latene B1 bestatigt (und besonders jugoistocnoj Evropi, Belgrad, 1 968, Fundkatalog) . Des­
fiir Latene B2). was letzterer der oben formulierten gleichen sind dort einige Besiedlungen der Daker bekannt.
Voraussetzungen entspricht. I. H. Crişan setzt den kel­ Da im Banat die dakischen Funde sogar in der Spăt­
tisch-dakischen Charakter des Grăberfeldes von Fîntînele phase selten sind, bin ich der Oberzeugung, dal3 diese
fest. Seine Griinde <lazu sind mir schleierhaft und aus « Armut » nur scheinbar ist und in erster Reihe darauf
seiner Mitteilung in Craiova im Dezember 1969 konnte zuriickgefiihrt werden kann, dal3 <las beziigliche Gebiet
ich sie auch nicht entnehmen. archaologisch nicht durchforscht wurde.
147 Die intensive Besiedlung der Crişana von Kelten, 148 Caesar, De bello Gallico, VI, 25, I ; Ptolemaus, I I I ,

steht in krassem Gegensatz zu ihrer Abwesenheit im 8 , 3.


Banat und in Nordsiebenbiirgen (Baia-Mare und

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37 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMANIEN 207
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gungsbehălter der keltischen Gemeinden aus Siebenbiirgen j enseits der Berge vor. Die Kelten
aus Siebenbiirgen besetzten die reichsten Teile der Provinz. Ihre Siedlungen im Mittelbecken
des Mureş, Tîrnave, Klein- und Grol3somesch entsprechen den fruchtbaren Flăchen der Sieben­
biirgischen Hochebene und Ebene, giinstige Gebiete fiir ihre zahlreichen Herden, fiir eine fort­
geschrittene Landwirtschaft, die Gewinnung des Salzes und die Kontrolle der Eisen-, Kupfer­
und Edelmetall-Bergbaus.
Die Vermutung, daB die im Mittelpunkt Siebenbiirgens angesiedelte keltische Bevol­
kerung kleiner erscheint als die aus der Crişana, konnte ein voriibergehender Eindruck als
Folge der bisherigen Funde, aber auch eine Tatsache sein. Die Feststellung, daB bisher nirgends
in Siebenbiirgen eine (< rein » keltische Siedlung ohne einheiniischen materiellen Beweis
erscheint, ffthrt zur Einsicht, daB hier die Beziehungen zwischen den Neuangekommenen und
den Einheimischen enger waren als westlich der Apuseni-Berge : eine fast aufgezwungene
Symbiose durch die Densităt der einheimischen Bevolkerung in den Flachlandgegenden stăndig
durch Zustromungen aus der Untergebirgsgegend versorgt, die scheinbar nie von den Ankomm­
lingen erobert werden konnte.149 In Siebenbiirgen nahmen beide Bevolkerungen einige Ele­
mente der siidlichen, thrako-getischen und griechischen Kultur an. Jenseits der Apuseni-Berge
erscheinen diese Elemente fast unbemerkbar oder werden leicht mit Vekerzug-Erscheinungen
verwechselt.
Zwischen den Kelten aus dem Crişgebiet und denen aus dem eigentlichen Siebenbiirgen
scheint kein ausgesprochener Zeitunterschied weder in bezug auf ihren Erscheinungsaugenblick
noch auf die Dauer ihrer tatsăchlichen Anwesenheit in dieser Gegend Rumăniens zu bestehen.
Es gibt alte und neue gepriifte Beweise, welche die Ansiedlung der Kelten in beiden erwăhnten
Răumen schon wăhrend der Latenestufe B 1 bezeugen. Die Grăber mit Wagen, zahlreicher �
in Siebenbiirgen als im Crişgebiet (Latene B -C), 150 stellen die Grenzen des Eindringens der
Kelten innerhalb des Landes fest. Die rezenteren keltischen Spuren, die mit einiger Genauig­
keit datiert werden konnen, gehen nicht weit liber die zweite Hălfte des 2. Jh. v.u.Z. hinaus.
Es besteht die Frage, ob man ungefăhr um diese Zeit das Verschwinden der zwei Jahrhun­
derte friiher Angekommenen in Betracht ziehen kann, ader ob man noch eine Etappe annehmen
muB (das letzte Viertel des 2. Jh.) in der die Kelten verschie<lener Gegenden allmăhlich die

ll 9 Dic Funde von kcltischem Charaktcr, clic in dcn wăhntc Fund stoff gcringcrer Bcdeutung. In den erwăhnten
Vorkarpaten Ostsiebenbiirgens in dem altcn Ilurzcnlancl, Gcbictcn lasscn sich hingcgen stăndige einheimische
im Fogaraschcr Land und im Hatzcgcr Land sowic auf Bcsiccllungcn nachwciscn, davon einige !aut I . H. Crişan
den Bergwiesen des Apuseni-Gebirgcs gcmacht wurdcn, ăltcr simi als sogar aus dem 3. Jh., anderc aus dern 3 . J h .
sind spărlich und bestehen aus kcramischen cinzclncn und bis i n unser Zeitalter fortgefiihrt.
GcfăJJen odcr Bruchstiickcn. Kein Grăberfeld und keinc 150 AuOcr den Funden, die von Toarcla und von
Siedlung sind in dicsen Zonen bestătigt, die rnindestens Cristuru! Secuiesc bekannt sind (der Zierknopf von
teilweise als den Kelten angeh6rend betrachtet werden Cristur hat alle stillistischen Kennzeichen des cler Late­
k6nnten. Einige -O berprtifungen, die bis zur Zeit nur im nczcit B� -C entsprechenden Reifenstils aber <las Grab
ostlichen Siebenbiirgen, in den Sammlungen der Museen von Toarcla gehort in die Latenezeit Bt). erwăhnt.
in Tîrgu-Mureş, Odorhei, Tîrgu Secuiesc, Mcrcurea-Ciuc K. Horcdt zwei Hadbiichsen aus Vurpăr (Zwei keltische
und Sfîntu Gheorghe vorgenornrnen wurdcn, wobei man Grăberfunde, S. 194 - 1 95, Abb. 4 / 1 - 2) . Im Museurn in
einige Hinweise aus dem Repertorium von M. Hoska Aiud bcfinden sich zwei Trensen, die !aut M. Roska aus
beriicksichtigte, hatten als Ergebnis einigc keltische den keltischcn Grăbern im Weinberg Winkler und am
Glasperlen, einige Bruchstiicke von Schiisseln, Graphit­ Hiigel Lcvelsin stamrnen. Der Professor ftir Geschichte
ton-Situla, oder ihrer Nachahmungen und einige Eisen­ in Aiud, M. Koble meint sich zu entsinnen, daJJ die Exem­
fibeln aus der Ausgangsperiode der Latenezeit C und aus plare dennoch einzeln gefunden wurden, so daJJ das archăo­
Latene D. Dieser gesamtc Fundstoff stammt aus logische Milieu aus dem sie stammen, nicht bestimmt
Siedlungen, die fiir die Ortsansăssigcn typisch sind. Die ist. Das einzige \Vagengrab in der Crişana ist das in
schon lange bekannten Funde aus Rişnov und Curtuişeni und gehort in die Latenezeit C (vgl. den kilrz­
Braşov sowie diejenigen aus dcm Hatzeger Land, habcn Iich erschienenen Aufsatz Peter Harbison, The Chariot
sich einerseits nicht wiederholt und konnen anderscits of Celtic Funerary Tradition, in « Marburger Beitrăge zur
als ebenso sporadisch angesehen werden, wie der obcncr- Archăologic der Kclten •> , Bonn, 1969, S. 34 - 58.

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:loil VL. ZiRRA 38

eroberten oder beherrschten Gebiete verlieren infolge der dakischen wachsenden Kraft und
des allgemeinen Drucks der Germanen. SchlieBlich verwirklichte sich die Differenzierung
zwischen den beiden ost- und westsiebenbiirgischen Gruppen infolge der Ansiedlung der
Kelten in verschiedenen geographischen Milieus. Die keltische Bevolkerung aus d:r Crişana,
unmittelbar mit den verwandten Stammen aus der Siidslovakei und Nordostungarn ver­
bunden, konnte also cin etwas von Siebenbiirgen verschiedenes kulturelles Bild schaffen,
welches von den Verbindungen mit jenen Stămmen und zugleich vom dakischen Milieu und
der Vekerzug-Kul tur in der sie eindrangen, bedingt ist. Anderseits strebten die Kelten
aus Siebenbiirgen auch der Festigung eines kulturellen Aspektes zu, welcher spezifisch werden
konnte dank dem Zusammenleben mit den dakischen Einheimischen, einiger siidlichen Ein­
fliisse und auch weil in dieser aussichtslosen Gegend die Verbindung mit dem keltischen
mitteleuropăischen Block nur durch die im Kreischgebiet angesiedelten Stamme hergestellt
werden konnte. 151

In den keltischen Grăbern bei Mediasch stellte I . N estor u.a die Chronologie der keltischen
Gruppen aus Siebenbiirgen fest. Die ăltesten materiellen Beweise gehorten dem Ende der Friih­
latenezeit bzw. der Spătepoche des 4. Jh. an. Einige Herabsetzungsversuche der ersten Datie­
rung erschienen auch bei uns, vielleicht beeintluBt von J an Filips Umgestaltungsversuchen
der keltischen mitteleuropăischen Chronologie. Die Schwankungen waren aber bedeutungslos,
da es sich nur um ein Viertelj ahrhundert handelt, so daB auch der Anfang des 3.Jh. mitin­
begriffen war, eine Zeit also in der die keltischen Spuren in Siebenbiirgen zahlreicher werden. 152
I n der Meinung, daB die meisten Friihlatenefunde nicht aus sicher keltischen Kontexten
entstammen, daB einige Museumstiicke mit verdăchtigem oder unbekanntem Fundort nicht
konkrete Beweise bieten konnen und daB sich die einzigen reprăsentativeren Komplexe an der
Grenze zwischen der Friih- und Mittellatenezeit befinden, kam ich personlich zur SchluB­
folgerung, daB sich bei uns die Latenestufe B (B1-Krămer) nur durch Schmuck-Einfuhr,
Fibeln und Armringe 153 bekannt macht. Das effektive Eindringen der Kelten vollfiihrte sich
unserer Meinung gemă.O im Laufe des ersten Viertels des 3. Jh., und zwar in kurzen Etappen :
erst das siidliche Crişgebiet dann Siebenbiirgen und endlich Nord und Nord-Westsiebenbiirgen
einschlieBend.
Angesichts der rezenten Funde von Fîntînele und Archiud, im Bistritzagebiet und jenen
von Aradul Nou, alle mit unbestreitbarem Bi-Charakter, miiBten wir uweren Standpunkt
ăndern und auf I. Nestors 30 Jahre alte Formulierung zuriickkommen. Einige von diesen neuen
F 1mden abhăngige Anschauungen verpflichten uns vorlăufig zu einer gewissen abwartenden
Haltung. Wir wissen z.B. nicht ob die Armringe mit Knotengruppen und Petschaftsenden

151 Vasile Pârvan, Getica, S. 298, lokalisiert nach Ptole­ 152 Istoria României, I, 1960, S. 234 ; D. Berciu, Les
măus (I II, 8, 1) den keltischen Stamm der Teurisker Celtes el la civilisation de La Tene, S. 78 ff.
in die Berg- und Hligellandschaft der Waldkarpaten. 15 3 Dieser Gedanke wurde zuerst von V. Pârvan zum
Die keltischen Funde in der ostlichen Slowakei und der Ausdruck gebracht : « Weder Latene I und umso weniger
Karpato-Ukraine sind verhăltnismă13ig wenig zahlreich das sogenannte Archăo-Latene (Reinecke A) sind bei
und năhem sich entweder dem Kulturkreis der Mittel­ uns vertreten, es sei denn ausnahmsweise und in diesem
slowakei oder dem Stidschlesiens. Zwischen den Kelten Falie wahrscheinlich ausschliel3lich durch den fremd­
aus der Siebenbtirgischen Ebene und denen, die im lăndischen Einflul3, der aus dem keltischen Westen auf
Gebiet der Waldkarpaten !eben, liegt der dakische Kor­ Handelswegen zu uns gelangte (Getica, S. 55 1) ; VI. Zirra,
ridor der Maramuresch und keinerlei dem Friih- und Quelques nouveaux probUmes concernants Ies Celtes en
Mittellatene entsprechende kulturelle O bermittlung konnte Roumanie, in « Celticum », XX.
bisher zwischen ihen festgestellt werden.

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:l9 BEiTRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMANIEN 209

und die Duxer Fibel von Fîntînele aus keltischen oder einheimischen Grăbem stammen. Falls
diese Bestattungen einheimisch sind, kann angenommen werden, dal3 die Latene- Gegenstănde
importiert wurden. Die zwar dem 4. Jh. zugeschriebene Duxer Fibel hatte den Ful3 schon von
friiher her gebrochen und wurde in diesem Zustand ins Grab gelegt. Es kann also angenommen
werden, da13 sie lăngere Zeit gebraucht und erst nach dem Ende des 4. Jh. ins Grab gelegt
wurde. Diese Bemerkung scheint glaubwiirdiger infolge der Bekanntmachungen, da13 1969-
1970 Grăber aus der B 2 -Pha.se erschienen. Anderseits betinden sich zwischen den Eisenstiicken
von Fîntînele ein Schwertortband und eine Fibel die der Spătmittellatenezeit angehoren.
Das Korpergrab von Aradul Nou, welches gleichfalls eine typische Duxer Fibel enthălt,
mu13 ohne weiteres ins 4.Jh. datiert werden. Es zeugt nebst ălteren ader neueren Beweisen
(Pecica und Vîrşand und in einigem Ma13e auch Arad Gai) von einer damaligen effektiven
keltischen Anwesenheit. Es bleibt noch festzusetzen ob diese vorlăufig einzelnen Grăber auf
eine Ansiedlung im Untermureşbecken als Ergebnis der keltischen Siedlung in der Theil3-
ebene deuten, oder ob sie dem Vortrupp der zukiinftigen Eroberer angehoren.
Trotz dieser Enthaltungen, die man wahrscheinlich zukiinftig beseitigen wird, bleibt
die sichere Tatsache, da13 wir gegenwărtig im siidlichen Crişgebiet und in Nordsiebenbiirgen
einige Kulturelemente aus Grăbern kennen, die zweifellos der Latenestufe B 1 angehoren.
Von diesen sicheren Merkzeichen ausgehend, konnen auch die anderen Funde im Crişgebiet
und eigentlichen Siebenbiirgen (auch j ene ohne Andeutungen aus den Museen) als giiltig ange­
nommen werden, so dal3 alle zusammen den ersten Latenehorizont in Siebenbiirgen bilden.
Wenn auch das Aussehen dieser ersten Phase noch nicht endgiiltig bestimmt ist - Einfuhr
ader effektive keltische Ansiedlung oder beides zusammen so schlic13t die năchste Latenephase
B 2 alle Elemente ein, und zeigt die Kelten in der Crişana und im eigentlichen Siebenbiirgen .
fest angesiedelt . D ie sechs festgestellten Untergruppen enthalten Grăber und es werden auch
Siedlungen erwăhnt, welche in der B 2- Stufe beginnen. Die Kriegergrăber mit Wagen von Toarcla,
Cristurul Secuiesc, Vurpăr konnen schon Anfang dieser Phase datiert werden, so wie auch
d,ie Hăuptlingsgrăber von Silivaş 164 (fraglich) , Valea Haţegului (Abb. 5) , Ocna Sibiului und
das rezente von Ciumeşti. 155 Im Laufe der ersten Hălfte des 3. Jh. findet man, nebst den Grăbem
mittlerer Bedeutung, Kriegergrăber mit ihren charakteristischen Waffen (Schwerter mit
Scheidenortband Hatvan-Boldog Typ, Hiebmesser, Weidenblatt - Lanzen, bandformige

154 N. Kră.mer, .Das keltische Gră.berfeld vo11 Nebringen, Wie bereits bemerkt ( Un cimitir celtic . . „ S. 1 1 5) besteht
Stuttgart, 1964, S. 15. Der Verfasser datiert den Helm der Grabbestand des Hauptlings von Ciumeşti auller dem
von Silivaş in die D bcrgangszeit Latene B - C. Eisenspeer aus wertvollen Paradeexemplarcn, die vom
155 J. Moreau, Die Welt der Kelten, Stuttgart, 1965, Vater, auf den Sohn vererbbar warcn. Folglich muli
S. 246, Taf. 10/I datiert den im Hatzeg-Tal gehobenen man zwischen der Herstellung und der Eingrabung des
elm in <las 3. bis 2. Jh. ; vgl. M. Rusu, Mormîntul Fundgutes cine betrachtliche Zeitspanne ins Auge fasscn.
nei căpetenii . . . , S. 35 - 43. In scinem interessanten Sogar M. Rusu meint in seinen Schlullfolgerungcn :
tudium iiber die Grabbeigaben eines keltischen l{ă.upt­ « • • •dall dieser in seiner Art in Europa einzigartige
ings aus dem Graberfeld von Ciumeşti, datiert der Kollege Fund einen besonderen Bestattungsbrauch veranschau­
us Klausenburg anhand einer eingehenden formenkun­ licht, der einem symbolischen Ahnen der keltischen Ge­
lichen Analyse, den gesamten Fundverband an den meinschaft von Ciumeşti gewidmet ist . . . " (Mormîntul
usgang des 4. Jh. M. Rusu stellt sich ebenfalls die unei căpetenii . . . , S. 43) . Er vermutet dadurch indirekt,
rage, ob dcr im Graberfeld gehobene Fund aus einem dall ein zeitlicher Abstand zwischen den bciden erwahnten
usgesprochencn Grab oder von einem Kenotaphen Augenblicken besteht. Wenn die wichtigeren Fund­
tammt, dcn die Angehiirigen des Toten errichteten. ln stiicke aus dieser Grabausstattung an den Ausgang von
cm Aufsatz des Kollcgen fehlt aber die Bemiihung, den 4. Jh. datiert werden kiinnen kommt folgerichtig
m.E. wichtigen - Zeitpunkt festzustcllen, zu dem das die Frage auf, wieviele oder welche von den Generatiohcn
rabinvcntar, <las dem keltischen aa.uptling gehiirte, haben die alten Stiicke eines namengebenden Urahnen
die Erde gelegt wurde. Es mull nicht allzusehr darauf in die Erde gelegt ? Es ist wohl nicht gerechtfertigt. diese
estanden wcrden, um zu verdeutlichen , dall der Zeit­ pietatvolle Erinnerung denjenigen Bewohncrn des kelti­
unkt, zu dem die gesamte Ausriistung (Helm, Panzer­ schen Ciumeşti zuzuweisen, die entweder am Ausgang
emd, Beinschiencn und Speer) hergestellt wurde, ver­ der B2-Phase oder zu Beginn der mittleren Latenezeit
hieden ist, von dem zu dem sie cingegrabcn wurde. bestattet wurden ?

- c. 2706

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210 V L . ZIRRA 40

Schildbuckel) und auch reiche Frauengrăber fortgeschrittene Duxer (Miniaturfibeln, Armringe


mit Petschaftsenden und solche mit 6-8 Hohlbuckeln, Hohlrippenarmringe und Giirtel mit
Schnallen-Variante vom II C-Behageltyp) .
Die Keramik der Grăber ist reichlich, j edoch gibt es nur wenige Formen. Die iiblichsten
Formen sind tiefe Schiisseln mit nach innen oder nach auBen gezogenem Rand, doppelkonische
Terrinen mit Absatz zwischen Schulter und Bauch . Unter den groBen GefaBen erscheinen
manchmal GefăBe mit gewolbtem Bauch und hervorgehobenem Ring am Hals und u nter
dem Rand, Linsenflaschen mit groBem Bauchdurchmesser. Die Tassen und Kannen cinhei­
mischer Inspiration fehlen gănzlich.
In dieser verspăteten Periode der Friihlatenezeit ist der Brandgrăber-Ritus schon
vorherrschend obzwar im Crişgebiet noch die Korperbestattung gepflogen wird. Die Brand­
grăber sind oft rechteckig-oval und ihre MaBe iiberschreiten fast immer den fiir den Grab­
komplex notigen Raum. Es ist eine Reminiszenz des Ritus der Korperbestattung .
In den hiesigen keltischen Grăberfeldern gibt es zwischen der B.-Phase und der Mittel­
latenezeit keine Pause. Die Bestattungen in den Grăberfeldern werden sogar zahlreicher
fortgesetzt. Kein bekanntes Grăberfeld endet zu Anfang der Mittellatenezeit. I n der zweiten
Hălfte des 3. Jh. und dem ersten Teil des năchsten Jahrhunderts, also in der eigentlichen Late­
nestufe C, ist das Brandgrab einschlieBlich in den Crişgebiet allgemein verbreitet. Die Grăber
der Befehlshaber (wie j enes mit Helm von Apahida) , die Kriegergrăber und reichen Frauen­
grăber sind seltener. Der Schmuck, die Fibeln und Armringe werden allgemein und beschrănken
sich nur auf 3 - 4 Formen (Fibeln mit FuBkugeln, Armringe mit 3 - 4 Hohlbuckeln,
ringformige Eisenarmringe) . In Siebenbiirgen, ostlich der Apuseni-Berge, sind die meisten
Gebrauchs- oder Schmuckgegenstănde aus Eisen ; im Crirnebiet sind die Bronze- und Eisen­
gegenstănde der Grăber im gleichen Verhăltnis auffindbar. Die OpfergefaBe, mindestens zwei
- hochstens sieben, wiederholen die schon in der Latenestufe B2 bekannten Formen - groBe
GefaBe mit gewolbten Wănden, mit Verzierungsringen am Rand und Hals, mit Standring ;
eine ganze Auswahl von Schiisseln mit nach innen oder auBen gezogenem Rand ; Terrinen mit
Bauchabsatz oder doppelkonischen Profilen. Die in der vorhergehenden Phase ziemlich iibliche
Linsenflasche wird seltener, weniger eigenartig und nimmt die groBen doppelkonischen Formen
an. Dafiir aber erscheinen zwei neue Formen : die doppelkonische Tasse und die Kanne mit
hochgezogenem Henkel. Die Tassen mit hochgezogenem Henkel und hervorgehobenem Ringen
oder mit vertieften oder polierten Mustern verziert sind hăufiger im Crişgebiet, aber fehlen auch
in Siebenbiirgen nicht. I n der letzten Gegend scheinen aber die Kannen mit gerundetem oder
doppelkonischem Bauch mit einfachen oder zweifadigen Henkeln zahlreicher zu sein. Die
Verzierung ist die gleiche wie auf den Tassen.
In dieser Periode wird die Urnenbestattung 156 sicher festgestell t. Die Urnengrăber sind
selten und vorlăufig nur im Westen des Landes bekannt (Abb. 7). Sie konnen nicht mit den daki-

156 Scheinbar auOer Finttnele fand und untersuchte in Dipşa, obzwar Kimakovics bei der Bestandaufnahme
man in Siebenbiirgen, ostlich vom Apuseni-Gebirge, notiert : « . Im Topf lagen Zăhne und Knochen » , vgl.
. •

kein weiteres keltisches Urnengrab. Die zerstorten Grăber K. Horedt, Zwei keltische Grăber . . . , S. 200 ) . I. N estor
zwischen Mediasch und Bratei ( 1 860), von Dipşa ( 1 9 10) betrachtet das Grab in Mediaş-Podei aus dem J ahre
enthalten in den sie betreffenden Aufzeichnungen (Miiller 1938 als Urnengrab und stiitzt sich <labei auf die unge­
und Goos, in « Archiv des Vereins fiir Landeskunde •, făhren Angaben von Miiller und Goos iiber die vorher­
V, 1862, S. 254 ; Ebda, XIII, 1896, S. 334 ; Brukenthal­ gehende Funde zwischen Mediasch und Bratei, sowie auf
sches Museum, Inv. I I I , Nr. 3405) ungenll.gend Anhalte, den logischen, aber nicht zwingenden Beweis, daO der
um unbestreitbar als Brandbestattungen in Urnengrăbern Arbeiter, der den Fund im Sommer 1938 gemacht hat,
angesehen zu werden (K. Horedt ăuOerte iibrigens einen die verbrannten Knochen wohl nicht in das GefăO
gewissen Vorbehalt mit Bezug auf die Urnenbestattung gegeben hătte, wenn sie am Boden gelegen wăren (Kel-

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41 B1':ITRAGE ZUR KENNTNIS OES Ka'I'LSCHEN LAT�NE IN RUMĂNIEN 211
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schen Urnengrăbern verwechselt werden, 157 weil die Beigaben typisch keltisch sind, und auch
weil die Leichenverbrennung am Scheiterhaufen verschieden ist. 158 Die spătesten Beweise
welche die Anwesenheit der Kelten in Siebenbiirgen und im Crişgebiet bezeugen sind aus dem
2. Jh. Sie befinden sich sowohl in den Grăberfeldern wie auch in den Siedlungen der Oradea­
und Nirebene (fehlen gănzlich in der Arad- Gruppe) und im Bereich der drei siebenbiirgischen
.
Landeseinheiten.
Die charakteristischste Nekropole dieses Jahrhunderts scheint j ene von Apahida zu
sein. Il. Hunyady unterscheidet in Apahida einige materielle Elemente der Latenestufen C - D
und sogar D. 159 Ihre Vergleichsbeispiele fiir diese spate Periode stammten aus den Oppida­
Kontexten wie Velem- Szentvid oder Gellert-Taban, welche der Meinung von Eva Bonis
nach insbesondere den Latenestufen D1 und D 2 160 zugeschrieben werden konnen. AuBer einigen
GefaBformen, die in manchen Făllen typologische und ornamentale Analogien in der Spăt­
latenezeit finden, 161 kann in Apahida kein Metallgegenstand der letzten Latenephase und auch
nicht der O bergangsperiode C --D zugeschrieben werden. Die Fibel mit FuBkugel aus Grab 5,
<las Schwert aus Grab 7 und die Armringe mit vier Hohlbuckeln, die als ziemlich rezent
betrachtet werden konnen, bewahren alle noch den fortgeschrittenen Mittellatenecharakter.
Den rezentesten . Grăbern von Apahida wird auch das Brandgrab von Jucul de Sus zugeschrie­
ben, welches au13er zwei Armringen mit vier Hohlbuckeln nach Apahida-Art auch eine
platte und gedellte Schwertkette enthielt. Diese Arbeits- und Verzierungsweise verallgemeinert
sich gegen Ende des Jahrhunderts ; man kennt aber auch friihere Erscheinungen gegen Ende
des dritten Viertels des Jahrhunderts, 16 2 wann die Grăber aus Jucul de Sus und die rezenteren
aus dem Graberfeld von Apahida zu datieren sind. Derselben Zeit konnte man auch das Grab
4/1963 von Bratei/Aţei zuschreiben. Die Datierung des dortigen griechischen GefaBes ( 1 50 -50
v.u.Z.) ist durch die Anwesenheit der dre1 Fibeln beschrănkt, die typologisch mcht lang die
Mitte des 2. Jh. iiberschreiten konnen.
Das Inventar der von M. Roska bei Cepari erwahnten Grăber weist unserer Meinung
gemăB ein Gemenge von verschiedenen Gegenstănden auf. Die dortige Eisenfibel mit stark

sche Grăber . - , s . · 163) ; M. Roska ( Repertorium in bestattung war.


Kozlemenyek » ) hat entweder die notwendigen Infor­ 157 I. H. Crişan weist die Urnenbestattungen Nr. 2 1 ,
mationcn nicht bcscssen ader dem Unterschied zwischcn 25, 3 1 und 37 in Ciumeşti den Dakern zu , (Materiale
den bcidcn Brandbestattungcn kcin Augenmerk ge­ dacice . .„ S. 5 - 6) , obwohl die Opfer- und Bestattungs­
schenkt (auch dann nicht, als er sich mit Apahida befaJJte, gefăOe sowic die Grabausstattung •typisch keltisch
wo alic Bestattungcn in Brandgruben sind). Es ist sind ( Un cimitir celtic . . . , S. 4 5 - 48) . Dies ist zwar ein
aber zu entnchmen, daJJ Roska die Brandbestattung personlichcr Standpunkt, der m.E. aber nicht den Tatsa­
nur im Urnengrab voraussctzt, dcnn so oft es ihm moglich chen entspricht.
ist, beschreibt er <las GcfăJJ, welches ihm als Haupt­ 158 Die Urnengrăber in Ciumeşti, 1hit hallstăttischer
gcfii.JJ vorkommt, als die Urne. Prăgung, haben keinen einzigen keltischen Fund enthalten,
Wenn eine Urne in einem Brandgrab vorhanden war, woher auch die Schwierigkeit herriihrt, die Zeitstellung
so war das eigentlich zur Zeit von Miiller-Goos und unmittelbar festzusetzen. Eine m.E. nach nicht unwesent­
scheinbar auch von Roska die Folge einiger verallgemei­ liche Beobachtung ist die Tatsache, daJJ der Knochen­
nerter Begriffe, die durch die Forschungen in den Brand­ brand bei den Grăbern der Einheimischen, viel weniger
graberfeldern mit Urnengrabern der Bronze-, Hallstatt­ stark war, als bei den Gebeinen der keltischen Brand­
und sogar der keltischen Latenezeit aus West- und Mittel­ gruben- und Urnengrăber und dic Knochenmengen, in
europa iibermittelt wurden, wo diese Bestattungssitte den Urnen der Ansassigen fiillten die GefăJJe meistens
immer zugegen ist. Der Begriff « UrnengefăJJ » oder ganz bis obenauf.
einfach « Urne », hat iibrigens auch den Gehalt ange­ 159 II. Hunyady, Keltdk . . . , S. 1 27 - 148.
nommen, der sich im archaologischen Sprachgebrauch 160 Eva B. Bonis, Die spătkeltische Siedlung Gelltir­
auf GefăJJe bezieht, die auch in Siedlungen vorkommen. thegy- Tabdn i n Budapest, in ArchUng, S.N., XLVII,
Ohne zu best<citen, daJJ keltische Brandbestattung Budapest, 1969, S. 237.
in Urnengrabern im innenkarpatenlandischen Sieben­ 1 1 II. Hunyady, Keltdk, . . . Schiisseln vom Typus 8
biirgen moglich sind, meine ich vorderhand, daJJ es und 9, S . . 1 30 - 132.
vorzuziehen sei anzunehmen, daJJ der spezifisch keltische 182 Gerhard J acobi, Manching-Geriite aus Eisen, Bronze.
Bestattungsritus in diesem Gebiet die Brandgruben- Stein u.a., (Doktorarbeit in Marburg an der Lahn, 1969) ,

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212 VL. ZIRRA 42

verlăngertem Ful3 und niedrigen Bogen bestimmt einen spăten Beweis im 2 . Jh. 163 Ein als
Typ und Form ăhnliches auch in Fîntînele angetroffenes Exemplar stammt wahrscheinlich
aus einem zufălligen Fund. 164
Spate Elemente der Mittellatenezeit findet man auch im nordlichen Crişgebiet. Aus
dem Grăberfeld und den Siedlung von Ciumeşti stammen einigen Bronze- und Eisenfibeln,
welche typologisch schon die wăhrend der Latenestufe D 1 165 sich entwickelnden Formen voraus­
sagen. Andere ăhnliche spate Exemplare fand man in Curtuişeni 1 0 3 und in einem Korpergrab
bei Dindeşti 167 (Abb. 20/2 -4) .
Beziiglich dieser spăten Zeugen der Mittellatenezeit aus rein keltischen Komplexen in
Siebenbiirgen, besteht das Problem einer Bestimmung des Zeitabschnittes ihrer Fortentwicklung
zur Latenestufe D1 in dem diese untergebracht werden konnen. Allgemein haben die Fibeln
der Latenestufe C typologisch die Tendenz sich zu verlăngern. Der Bogen wird ungleichmăl3ig
und weniger gerundet und der lăngliche FuB erfa13t die Half te des Bogens. Mit der Zeit wird
die Rundung des FuBes leicht eckig und das Ende erfa13t den Bogen von der Hălfte bis gegen
die Sehne der Fibel. 1 68 Diese Erneuerungscharaktere,die sich in Spătlatene entwickeln,
konnen nur der zweiten Hălfte des 2 . Jh. angehoren, da j etzt eine Reihe stilistischer Ă nderungen
auf den meisten Gebieten keltischer Schopfung eintreten, welche neue Zeiten anmelden . Aus
den vorhandenen Moglichkeiten diese D bergangsperiode in Siebenbiirgen festzustellen, gelangen
wir zur Einsicht, daB wir liber einen Anhaltspunkt verfiigen. Wir beziehen uns auf das
erwăhnte Grab von Bratei/Aţe!, welches durch die Datierung des spathellenistischen Lekythos
(um das Jahr 150) , zugleich auch die Zeit der Fibel mit lănglichem Bogen und geometrischer
Verzierung aus demselben Komplex feststellt. Da auch die anderen friiher erwăhnten Gegen­
stănde sichtbar fortentwickelte Charaktere aufweisen, konnen wir mit Vorbehalt alle in eine
Periode von zwei-drei Jahrzehnten in der zweiten Hălfte des 2.Jh. ansetzen. 169
Auch wenn wir zugeben, daB diese nicht leicht determinierbaren Funde der zweiten Hălfte
des vorletzten Jahrhunderts v.u.Z. angehoren, kommt es nicht weniger zum Vorschein, daB
die keltischen Spuren dieser Jahrhundertmitte selten und vereinzelt sind, im Vergleich zum
Dberflul3 der keltischen Beweise des vorhergehenden Jahrhunderts und der ersten Hălfte des
2. Jh. Da diese Verminderung unmoglich nur unseren gegenwărtigen schwachen Kenntnissen
zugeschrieben werden kann, miissen wir zugeben, daB es eine Tatsache ist : im Laufc des
2. Jh. war die Densităt der Kelten sowohl in Siebenbiirgen als auch im Crişgebiet im
Abnehmen. 1 70

18 3 l\f . Roska, Les Gaulois . . . , Abb. 7 /4 ; siehe Anm. 34. uo In scincn Schlul3folgcrungcn iiber dic Kelten in
184 Die Fibel ist im l\fuscum der Stadt Bistritz ausgc­ Siebenbiirgcn (a.a.O., S . 80). sind M. Roska viele Irrtiimcr
stellt ( 1969) . in der Daticrung und Zu\\'eisung unterlaufen. Einige
106 VI. Zirra, Un cimitir celtic . . . , Gr. 15/11 ; Nr. 7536 ; davon sind aber von offensichtlich tcndenziosen Ideen
Grab l\f. Kovacs/ 1 96 1 , Erdhiitte C/ 1962 ; Erdhiitte l / l /64. durchdrungen, denn die archăologischen Beweisc und
188 Im Museum von Secuieni. Die Fibel ist nicht dic historischen Nachrichten, die zur Zeit in der der
veroffentlicht. Mitteilung Z. Nănă.si. ungarische Archăologe schrieb, bereits bekannt waren,
15 7 VI. Zirra, Noi necropole celtice birituale în nord­ lieferten ihm kcinesfalls Argumente, die seinc Schliisse
vestul României, (im Druck) ; \'!. Zirra, Un cimitir rechtfertigen konnten. Ich sehe mich verpflichtet, auf
celtic . . . , Taf. X X I V/3. die Behauptung von l\f. Roska hinzuweisen : « dal3 die
1 88
J. Kostrzewski, Die Ostgermanische Kultur der keltische Kultur erst gcgen Ende des l . Jh. in Sieben­
Spătlatenezeit, 1918. Varianten : A - E ; R. Hachmann, biirgen abklingt •.
Die Chronologie der jilngeren vorriimischen Eisenzeit, Wenn dcr Bcgriff « keltische Kultur • bei M. Roska
4 1 BerRGK, 1960, Taf. 2/ 1 - 10 ; J . Bren, Die Bedeutung so viei bedeutct hătte, wie kulturcller Einflul3, so wărc
der Fibeln filr Datierung der keltischen Oppida in Biihmen, sein Standpunkt in gewissem Ma13e richtig gewesen.
Acta Nationalis Pragae, XVI I I /5, 1964, S. 266- 268, Dieser setzte aber voraus, dal3 ebemo wie in den vorher­
Taf. 2/Typ B la. gehenden J ahrhunderten, das Siebenbiirgen des l . Jh .
1 :0 VI. Zirra, Stand der Forschung der keltischen Spăt­ von den dort anwesenden Kelten beherrscht war und dal3
htenezeit in Rumănien, AR, X X I I l/5, 1 97 1 , S. 532 - 536. ihre Kultur « ununtcrbrochen und mit gleicher Inten-
• . •

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Abb. 20. - 1 , Korpergrab von Curtuişeni (Skelett ganzlich verwest) ; 2 - 4, Grab, Armring und Fibel von Dindeşti·

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I . H. Crişan zeigt auf Grund der Typologie der teilweise in Komplexen des 2 . Jh. gefun­
denen dakischen Keramik, daB sich zu dieser Zeit in Siebenbiirgen die Latenekultur der
Einheimischen herausbildet, 171 um sich dann in ihrer endgiiltigen Form im letzten Jahrhundert
v.u.Z. zu ăuBern.
Unsere Feststellungen beziiglich des anderen ethnischen Elements rechtfertigen die
verteidigte dakische These. Man kann sogar behaupten, daB der Bildungsvorgang der dakischen
Latenekultur bcson ders în der zweiten Hălfte des 2. Jh. und nicht nur în der Gebîrgszone
oder im Bergland sondern auch in der Hochebene und im Flachland ostlich und westlich der
Apuseni -Berge vor sich ging.
Was verursachte aber die Verminderung der Kelten aus Sîebenbiirgen aus der Crişana
im Laufe des 2.Jh. und ihr scheînbares oder tatsăchliches Verschwinden besonders im letzten
Viertel des J ahrhunderts ?
Der allgemeinen Ansicht nach wurden die Kelten aus Siebenbiirgen von der iiberwie­
genden einhcimischen BevOlkerung allmăhlich einvcrleibt.17 2 Dieser ProzeB scheint in der letzten
Zeit auch von der Feststellung gerechtfertigt zu sein, da/3 in den bisher bekannten keltischen
Grăberfeldern und Siedlungen nîcht die materiellen Kulturbeweise fehlen, welche ein manch­
mal gemeinsames Leben und einen stăndigen kulturellen Austausch zwischen den zwei
Bcvolkerungen bezeugen.173
Wir konnen den gegensetigen kulturellen Eînflu/3 der zwei ethnischen zusammenlebenden
Gruppen nîcht leugnen.
Wcrke von Ruf 174 weisen oft auf den-ftbrîgens nicht zu groBen- 1 75 Beitrag der keltischen
Kultur zur Bildung der dakischen Latenekultur 175 ; es wurde gelegentlich und auch im vorli­
cgen den Werk crwăhnt, was die Kelten von der thrako-dako-getischen Welt erhalten haben .
Dic Idee des Einvcrleibens 170 der Kelten von den Einheim1schen im Laufe der ungefăhr
zwei Jahrhundeîte ihres Zusammenlebens scheint uns wenig gerechtfertigt. Es ist prinzipiell

siUt z u m Ausdruck kam, bis sie zu Beginn unserer Zeit­ Kultur, die sich weiter erstreckte als die Grenzen der zu
rcchnung durch die ri 'm1ischc Zivilisation ersetzt wurde � ­ der Zeit von ihren Trăgcrn bcv6lkcrtcn Gebicten, anonym
Aus dicsem ( ; runde enthălt sein Repertorium eine Reihe sind, d.h. mit anderen Wortcn, cin allcn gemeinsames
Hm Excmplarcn, dic fiir Spătlatene typisch sind (mit Kulturgut. Von den nichtkeltischen Viilkerschaften (in
Ausnahmc dcr spczifisch dakischen) : Armreifen aus Rumănien ist dics der Fall der Bastarner und in gewissem
Bronzc, vcrz:crt mit symmctrisch angcbrachten Knopfen Ma13e der Daker) aufgenommen und darinnen unterge­
(l\Htghcruş, Aţei, Turda), Armreifcn mit mehrfachcn gangen, stellt sie das erst- oder zweitrangige heterogene
\Varzcn (Ghcja, Petrcni), Armrcifen mit umwickeltem Element dar, das zusammen mit den kulturellen Eigen­
Draht (Şoimuş) . Eiscn- und Ilronzefibcln, halbkugelige heiten der Volker, auf die sie sich auswirkte, zu natio­
Schilcllmckcl (Curtuişeni, Oradea, Pecica, usw.) . nalen und originalen Latenekulturen fiihrte.
gcrmanische Sporen (Braşov). Werkzeuge fiir die Obige Ausfiihrungen bringen heute gewil3 nichts
Schmiede und Schreinerci (Pecica, Curtuişeni, Cetea) Neues, und waren auch zu der Zeit nicht ncu, als der
usw. Scit 1944 bis heutc stieg die Anzahl der derar­ ungarische Archăologe schrieb. Das derart ausgeprăgte
t i gen Funde wesentlich, aber genau wie bei den von Beispiel, das dic dakische Kultur aus dem 1 . Jh.v.u.Z.
M. l<oska crwăhnten Exemplaren, konnte das Milieu, in und dem 1 . Jh.u.Z. bietet, rechtfcrtigt cin weitcres Mal,
dem sie zutage kamen, nicht als keltisch angesehen werden. dal3 es herausgestellt wird.
Ganz im Gegenteil, alle kommen aus dakischem Milieu, 171 I . H. Crişan, Ceramica daco-getică . . „ Schlu13fol­
aus Festungcn oclcr aus offenen Siedlungen und aus ein­ gerungen, S. 2 1 2 - 232.
h �imischen Grăbcrfeldern. Einige ăhnliche Funde wurden 17 2 C. Daicoviciu, La Transylvanie . . „ S. 42 - 43 ;
in dcn Gebieten gehoben, dic sich au13erhalb der Karpaten id„ Cetatea dacică de la Piatra Roşie, 1959, S. 7.
bcfinden, in dcr Moldau, in Muntcnien sowie in typisch 173 I . H. Crişan, Ceramica daco-getică . . „ S. 226- 228·
gctisch-dakischen Milicus. Zweifcllos gehorte in den kel­ lH V. Pârvan, Getica, V I . Teii, La Tene-ul : I. Nestor,

tischen Milicus Wcst- und Mitteleuropas, der von CVI . Roska Der Stand„„ S. 1 52 - 1 55 : C. Daicoviciu, La Transyl­
angcfiihrte Fundb�stand dcn Kelten, aber in den von vanie . . . , S. 42 - 43 ; D. Berciu, Romania before Bure­
den Germanen beviilkerten Gebieten, war das Inventar bista, London, 1967.
von diesen gefcrtigt, genaucr im vorromischen Dazien 175 Vl. Zirra, Celţii ,� i raporturile lor culturale rn daco­
gehiirtcn diesc Gegenstănde den Geto-Dakern und in geţii (Im Rahmen der Archăologischen Landcskonferenz
einigen Făllen den Bastarnern. vorgetragene Mitteilung). Craiova, 1 969 .
Im 1 . Jh. befinden wir uns folglich in derjenigen friiher 178 Draga Dragaşanin, Bemerkung zur Mitteilung
ein gesetzten Phase, in wclcher die keltische Latene- Prof. P. M. Duval beim Internationalen S y mposion

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45 BEITRAGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LAT.E:NE IN RUMANIEN Zl5

schwer zu vero tehen, wieso diese ethnisch-soziale Absorbierung stattfinden konnte, da eine
weniger fortgeschrittene Menschenmasse eine wie bekannt wenigstens okonomisch und kulturell
besser entwickelte Bevolkerung in sich aufnahm. Entgegengesetzte Beispiele in der Volker­
geschichte und sicherlich auch in der Geschichte Rumănien � sind bekannt ; schwerer ist es
die erwăhnten Fălie zu ergriinden . Zwcitens fohren dic vorhandcnen materiellen Beweise,
auBer der einheimischen Anwesenheit in keltischem Milieu, zu kcinen der Einverleibungsthese
giinstigen SchluBfolgerungen. Die Offenbarungsformen des vcrtrauten Verschmelzens der
ethnisch verschiedenen Elemente im Laufe des 2. Jh. sind uEs unbekannt : wir konnen z.B.
die O bergangsphase von der keltischen Brat:dgruccnecstattung zu den dakischen Urnengrăber
nicht f�ststellen. 177 Wir kennen im Rahmen einige�· einheimischer Kekropolen des 3. - 2. Jh.
keine ausgesprochen keltische Anwesenheiten 178 (nicht nur kulturellen oder allgemein Late­
neaussehens) .
Wir konnten also auch an andere Ursachen c'.enken, wclche Er:de des 2.Jh. zur Vermin­
derung und sogar zum Verschwinden der siebenbiirg1schen Ke�tcn g f ohrt hătten. Wir konnten
z.B. annehmen, daB besonders die Kelten Siebenbiirgcr.s der Entstehungskraft der Daken
aus dem Bergland und der Gebirgsgegcnd m nicht mehr standhalten konnten und sich allmăh­
lich westlich der TheiB in die Gegend jener befcstigten und fiir kurze Zeit sicheren Oppida
zuriickzogen. Ebenso konnten wir annchmen, da13 die Daker im Schaffungsaufbrausen ihrer
neuen Zivilisation, sămtliche Probleme mit den Kelten, cin halbes Jahrhundert noch bevor
Burebista die gro13e Masse ihrer Anverwandten in Bohmen und an dcr Mitteldonau liquidiert
hatte, kriegerisch gelost haben.
Leider sind diese Vermutungen von keiner geschichtlichen Nachricht und auch nicht
von den bisherigen archăologischen Date:1 unterstiitzt. Wir miissen also abwarten und sehen

Es ist anzunehmen, • im Laufe des dakisch-keltischen Zusammenlebens in Sieben­


was uns die Zukunft vorbehălt.

biirgen bei beiden Bevolkerungen einige okonomische und soziale Ă nderungen stattgefunden
haben. Diese ergriffen wahrscheinlich die Produktionskrăfte und -verhăltnisse dieser Gemeinden,
die sich im Rahmen einer verspăteten Militărdemokratie entwickelten.
Eine derartige allmăhliche Entwicklung bedingte sicherlich auch bestimmte der Zerglie­
derungsphase der Gentilgesellschaft spezifische soziale Schichtungen.

• Les sources archeologiques de la ci.vilisation europeenne •. Wenn dieser Standpunkt urkundlich grilndlich belegt
Mamaia, 1968. « L'opinion de certains auteurs admettant ware, so k6nnte er for die Zeit zwischen dcm 4. und 2.
pour une partie des decou\'ertes de la Dacie la dacisation Jh. in Siebenbilrgen den offensichtlichen Mangel an daki­
des Celtes est assurement exageree, en partic du moins •. schen Grabern decken (vgl. D. Protase, Considerations
s. 142. sur les rites funeraires des Daces, in « Dacia •. N. S„ VI,
111 Die Graber, die in die letzte Hălfte des 2. J h . 1962, S. 172 - 184, Tab. l , (negative Meinung uber die
geh6ren (Bratei/Aţei, Ciumeşti, u n d wahrscheinlich die sogenannten Graber « en tonneau >, S. 182). D. Protase
aus• denen die erwahnten Fibeln stammen), halten in Riturile funerare la daci şi daco-romani, Bukarest, 197 1 ,
dieser Spatzeit dieselben Formen des Bcstattungsritus S . 7 1 -74 ; 188- 189 (franz. Zusammenfassung) kommt
bei, wie die keltischen Brandgrubengraber aus der auf die eventuellen dakischen Tonnengrubengraber
Ausgangszeit des Latene B1, der ganzen Latenezeit B2 zurilck. Er ist geneigt anzunehmen, dal3 diese Variante
und in Siebenbilrgen in der Latenezeit C. Die keltischen der Bestattungsriten von den Brandgrubengrabern der
Urnengraber, die hauptsachlich in Nordwestsiebenbilrgen Kelten aus Transsilvanien eQtlehnt ist. Sollte dies den
vertreten sind, scheinen nach einigen rituellen Einzel­ Tatsachen entsprechen (was ich pers6nlich bezweifle),
heiten zu urteilen (vgl. Anm. 158) , nicht von der dakischen so wiirde das bedeuten, dal3 der keltische Einflul3 so stark
Bestattungssitte in Urnengrabern beeinflullt zu sein. auf die Ortsansassigen eingewirkt hat, dal3 er auch in
17 8 Blol3 wenn wir durch O bertragung der Begriffe ihren aullerst intimen A ullerungen der Bestattungs­
einige keltische Graberfelder aus Siebenbilrgen, die auch und religi6sen Brauche zum Durchbruch kommt. Kann
einheimische Opfergaben enthalten, als keltisch-dakische dann aber noch mit derselben O berzeugung von der
oder dakisch-keltische Friedh6fe betrachten wilrden, im Angleichung der Kelten an die Einheimischen. gesprochen
Sinne der von I . H. Crişan in Craiova, bei der Archao­ werden ?
logischen Landeskonferenz 1 969, dargelegten Meinung. 1 7& J ustinus-Trogus, Profog, XXXII.

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216 VL. ZIRRA 46

Angesichts der Dokumentierung und der miteinbegriftenen Tatsachen beziiglich der


keltischen Untergruppen in Siebenbiirgen und im Crişgebiet finden wir die Idee als gerecht­
fertigt, daB diese komplexen Vorgange hauptsachlich wahrend dem 3. Jh. unter den Kelten
und weniger unter den Dakern stattgefunden haben.
Erstere hatten samtliche Grundbedingungen zu ihrem Gunsten : ein durch Waffen
erobertes Gebiet mit Bodenschatzen ersten Ranges, mit fruchtbaren Feldern und reichen
Weiden und eine zum Teil unterj ochte Bevolkerung, die fiir die Eroberer arbeiten mullte.
Das Entwicklungsniveau beider Gruppen war verschieden : die dakischen Ureinwohner lebten
noch im Rahmen einer okonomischen und sozialen Entwicklung spathallstattischen Typs,
wahrend die Kelten aus dem Westen einen der fortge�chritteneren Etappe der Eisenzivili­
sation angehorenden Standard mitgebracht hatten. Mit solchen iiberwiegenden Vorteilen ist
es kaum annehmbar, daB die siebenburgischen Kelten, wenn auch in Minderheit, so menschlich
sein konnten um mit der besiegten Bevolkerung die eroberten Giiter zu teilen. Eventuell
konnte eine solche Teilung stattfinden nur soweit es die Gewohnheiten der patriarchalen Gesell­
schaft vorschrieben : die Besiegten erfreuten sich, im Rahmen der von den Kelten beherrschten
Gcmeinden, der geleisteten Arbeit gemal3, einiger zeitlicher Guter. Die Regelung dieser <( Ver­
pachtung » der Werkzeuge, des kulturfahigen Bodens und der Weidenplatze konnte nur von
den Herrschern in Gemeinden mit freien Menschen und patriarchalen Sklaven ausgefiihrt
werden.
Es ist auch moglich, dal3 zwischen den beiden ethnischen zusammenlebenden Elementen
gelegentlich Familienbundnisse stattgefunden haben. Die archaologischen Funde berichten,
daB solche gemischte Familien in den keltischen Gemeinden lebten und <las Recht hatten
in ihren FriedhOfen bestattet zu werden. Ungetahr solche (( Mitarbeitsformen » mit reichlichen

berten und beherrschten siebenbiirgischen Gegenden von deielten angewendet. Es ware


Ergebnissen fiir die Heuscher und ziemlich sparlichen fiir die Arbeitenden wurden in den ero­

aber auch moglich, daB in den Gebirgsgegenden und im Bergland, wo die Trager der Latene­
kultur selten erscheinen, (( reine » dakische Gemeinden existierten und vielleicht ganzlich
unabhangig waren. Nur in kulturellem Kontakt mit den Kelten, konnten diese wahrscheinlich
zum Unterschied von ihren unterworfenen Mitbriidern, eine aufsteigende Entwicklungsetappe
zuriicklegen, die noch Anfang des 2. Ţh. und im nachsten Jahrhundut endgultig kristallisierte
Kraft der Daker erzeugt.

Die HeLTschaft der Kelten in der Hochebene und Ebene Siebenburgens, sowie auch
im ganzen Crirnebiet wahrend des 3. Jh. und abnehmend i n der ersten Halfte des 2. Jh. fiihrte,
wie schon erwahnt, zu verschiedenen Folgen. Eine davon bezieht sich auf <las Problem jener
Miinzpragungen, Nachahmungen der mazedonischen Tetradrachmen, welche in Siebenbiirgen
und im ganzen Land in der Zeit die rins beschaftigt sehr haufig sind. Der dakisch-getische
Charakter dieser Pragungen wurde ubertrieben oder in annehmbaren Grenzen von zahlreichen
rumanischcn und fremden Numismatikern, Archaologen und Historikern besprochen. Zweifellos
ist die fast ganzliche Dako-Getisierung dieser Munzen im groBeren Malle der Reflex der von
den unaufhorlichen wertvollen Funden des dakisch-getischen Lebens im Bereich Rumaniens
zuruckgelassenen Eindrucken. Angesichts der gegenwartigen Wiederanalysierung die bezu­
glich der Kelten aus Siebenbfirgen und ihrem auch j enseits der Karpaten ausgedehnten kultu­
rellen Einflul3 etwas dokumentierter ist als vor 25 -30 Jahren, kamen wir zur Schlullfol­
gerung, daB ein gewisser Teil der Nachahmungen aus Rumănien von den siebenburgischen

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-17 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RTJMĂNIE:'il 217

Kelten in Umlauf gesetzt wurde. Die Rechtfertigung dieser archaologisch und marxist-histo­
risch begriindeten Vermutung wurde anfangs schiichtern, eher als eine Frage dargelegt. 180
Nachtraglich, die zur Verfiigung gestellten Daten ergriindend, wurde dieselbe Idee mehr
verfolgt uncl genauer umrissen. 181 Von der Suggestion vielleicht beeinfluBt oder auf Grund
alter und neuer Miinzfunde, gelangten einige rumanische Numismatiker zur Identifizierung
einiger keltischer ikonographischer Elemente auf gewissen als « dakisch » bezeichneten Miinzen,
und spater sogar zur Annahme einer gewissen Zahl keltischer in Rumanien befindlicher Aus­
gaben. 182 Ă uBerst interessant sind diesbeziiglich die vorlaufig von C. Preda 183 miindlich gemel­
deten rezenten SchluBfolgerungen : er gelangt j etzt, nach langwierigen Studien im Bereich
des <c dakisch-getischen » Miinzsystems, zur Feststellung, daB ungefahr von der Mitte des
3.Jh . an und bis zur Mitte des nachsten Jahrhunderts die nach den mazedonischen Tetra­
drachmen nachgeahmten Pragungen in Rumanien von den Kelten herstammen. 184 C. Preda
stellt drei Gegenden fest in denen wahrscheinlich die keltischen Miinzen gepragt wurden :
NW-Banat und NW-Siebenbiirgen, die moldauische Mittelhochebene, Nordoltenien. Die
Pra.ger dieser Miinzen wareri, der Meinung des Bukarester Archaologen und Numismatikers
gemăB, die Stammeseinheiten der Anarten und Teurisker aus N- und NW-Siebenbiirgen,
(Abb. 21 ) die Kelto-Bastarner aus der l\foldau und eventuell eine keltische Bevolkerung,
die sich zur Zeit im Norden Olteniens befand.
Die numismatischen Beweisfiihrungen C. Predas zur Begriindung seines Standpunktes
sind mir unbekannt. Ich glaube aber, daB wenn auch das erste identifizierte Zentrum den von
den Anarten besetzten Gebieten entsprechen konnte (obzwar sie sich sehr gegen den NW der
heutigen Grenzen ausstreckten, wo nicht viele Miinzschatze bekannt sind) , die anderen zwei
Pragungen der auBerkarpatischen Gegend schwer einigen keltischen Gruppen zugeschrieben
werden konnten. Vom archaologischen Standpunkt aus bemerken wir in der Moldau des 3. - 2.
Jh. nur keltische kulturelle Ă u13erungsformen oder im allgemeinen Latenekultur, die den Ein­
heimischen oder Friihbastarnern iiberliefert wurden. Beziiglich Oltenien, konnen die seltenen
keltischen Sachbeweise an der Donau und der Vîlcea- Gegend (4. -3. Jh. v.u.Z.) kaum die
Anwesenheit einiger keltischer Formationen rechtfertigen, wenn auch schwacher als notwendig
um okonomisch und politisch in der Lage zu sein, eigene Mi'mzen zu pra.gen.

180 VI. Zirra, Les Celtes dans le Nord-Quest de la Transyl­ nchmcn, dal3 dieser sich tcilweisc auf die bekannten Mci­
vanie. Actes du V I I • Prag, 1966, S. 893 ; ebda, Celţii ngen von R. Forrer, A. Blanchet, K. Pink und schliel3-
şi raporturile lor . . . , Craiova, 1969. lich H. Bianchi Bandinelli stiitzt. Letzterer stellt cine
1� 1 \'!.
Zirra, Quelques nouveaus probli!mes concernant Miinze eines « K · nigs Kavachos oder Kavaros aus Sieben­
Ies Celtes en Roumanie, in « Celticum », XX, 197 1 . biirgen » dar. Es ist ein muschelformiges Exemplar, <las
1�2 C. Preda, Einige Fragen der geto-dakischen Nwnis­ auf der Kopfseite den motlifiziertem Herakleskopf hat­
matik, in « Jahrbuch fiir Numismatik und Geldgeschichte •> , auf der Riickseite ein ebenfalls stilistisch wiederhergesteli­
'.\!Unchen, X\' [ , 1966 ; C. Preda, Probleme privind înce­ tes Pfcrd (Organicita c astrazione, Mailand, 1956, S. 38,
puturile monetăriei barbare de tip Filip I I., Vorgetragen Abb. 24 u. Abb. V I I , B) . Dai.I es einen Konig Kavachos
Mitteilung beim Archăologischcn I nstitut Bukarest, 1967, oder Kavaros in Siebenbiirgen oder wo anders in Rumănien
Mitteilung E. Chirilă, Tezaurul de la Şilindria, 1969. nicht gegeben hat, ist den bisher bekannten . geschicht­
183
C. Preda, Emisiunile monetare si triburile din Dacia lichen und numismatischen Quellen entsprechend eine
în sec. I II - II î.e.n., Bukarcst, Vorgetragcne Mitteilung festgesetzte Tatsache. Dal3 einem Basileus, Kcivapoe:, dem
beim Archăologischen l nstitut, November 1969 ; Ders., letzten Dynasten des Konigsreichs von Tylis von den Grie­
ilber die Anfi:inge der «Carbarischen» Munzpri:igung von chen, gegen Ende des 3.Jh. Miinzen geprăgt wurden, die
Typ Philipp II„ in «]ahrb. f. Num. u. Geidg.», XIX, die Tetradrachmen des Philipp-Alexander nachahmten,
1970, s, 63 - 77. ist ebenfalls gewil3 . (T. Gerasimov, « Izvestiia •>, XXI I ,
1 8' T . G. E . Powell, Prehistoric A rt (London, 1966, 1959, S. 1 1 1 - 1 18 ; und ălter vgl. Blanchet, S. 520 u .
S. 253), erwăhnt ebenfalls <• A n early coinage amongst 522) . Andererseits gehrot die von Bianchi Bandinelli
the Celts in Transylvania » Fiir den Augenblick konnte dargestellte Miinze in die Serie der von O. Floca bestimm­
ich nicht ermitteln, warum der Professor aus Liverpool ten Miinzen (« Dacia », X I - X I I , 1945 - 1947, S. 7 1 -
sich veranlal3t sieht, anzunchmen, dal3 sich in Sieben­ 1 04) u . zw. zum Typus Hunedoara ; sie wurde von Floca
biirgen ein altes keltisches Prăgezentrum befindet. Da stilistisch und archaologis�h (die Exemplare befanden
ich nicht annehme, dal3 di� dargestellten B�weisgriind­ sich in einem da1ds�hen Tonkru5 aus Latene I II) an den
dieselben sind, derer sich T . G . E . Powell bedient, ist anzue Ausgang de> 2. - Beginn des 1 . Jh.v.u.Z. datiert.

28 - c . 2706

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218 VL. ZIRRA 48

Folglich meinen wir , daB im Vergleich zur vorhergehenden Stellung gegeniiber der
« dakisch-getischen » Miinzen, gegenwă.rtig mehr als das Gegenteil behauptet wird. Wir bezwei­
feln aber nicht, daB die Numismatiker, wenn sie unsere numismatischen Werte in dem uns
interessierenden Abschnitt etwas kritischer betrachten wiirden, zu einem feineren Einklang
zwischen den von der Archă.ologie und der Numismatik dargebotenen Tatsachen gelangen
konnten.

.-

Abb. 2 1 . - Keltische Miinzen aus NW Transsilvanien (nach C. Preda) .

ln den von C. Preda verteidigten Thesen ist vorlă.ufig die kategorische Behauptung
einiger keltischer Pră.gungszentren in Rumanien (aus denen seltsamerweise das Siebenbiir­
gische Zentrum ausgeschlossen ist) bemerkenswert, so wie auch die Tatsache daB die Periode
dieser Miinzpră.gungen ganz gut den Grenzen entspricht, zwischen denen wir, archă.ologisch, die
Kelten aus dem Gebiete Transsilvaniens in vollem Gedeihen kennen. Infolge der obenerwă.hnten
Griinde werden die Kelten in der zweiten Hă.lfte d'es 2 . Jh. schwă.cher, zerstreuen sich und
verschwinden aus noch wenig bekannten Griinden. Genau zu dieser Zeit stellt auch C. Preda
eine Miinzentwicklung fest, welche auf gleichen typologischen und stilistischen Kriterien

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BEITRĂGE Z U R KENNTNIS D ES KELTISCHEN LATENE IN RUMANIEN
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49 219

basiert, wie die vorhergehenden Nachahmungen, die etfektiv einheimisch genannt werden
konnen und in ihrer Gesamtheit den Dako-Geten angehoren.

Wie iiberall wo sich die Kelten und ihre Kultur verbreiteten, befinden sich auch in Ruma­
nien - insbesondere in Siebenbiirgen - einige Stiicke, Schmuckgegenstănde, Waffen, Keramik
und Miinzen welche im Sinne der keltischen Kunst verziert sind.
Auf das unermeBliche Repertorium der keltischen Schopfung gegriindet, stellt P. Jacob­
stahl 185 drei Kunststile fest. Cyril Fox, 186 R. Bianchi-Bandinelli, 187 P. M. Duval 188 brachten
ortliche Ergănzungen und sogar Ă nderungen, indem sie versuchten archăologische Chrono­
logie und vorgeschlagene Stile in Einklang zu bringen.
Die ganze keltische Kunst driickt sich - mit einigen wenigen Ausnahmen - durch die
Ornamentik, aus in welcher manche Motive (Menschen- und Tierfiguren, Palmetten, Spiralen,
Voluten, Triskelen Ranken usw.) aus der mittellăndischen griechisch-romisch und sogar
orientalischen Kunst genommen wurden. In der ersten Phase, im strengen Stil (die stili­
stischen Benennungen der griechischen Keramik nachahmend) , ist die Kombination der Natur­
und Pflanzenmotive von der strengen Disziplin der Symmetrie eingeschrănkt. Die Zusammen­
setzung der Motive wiederholt sich einanderfolgend oder abwechselnd, ohne sich von den
Motiven der Vorlagen zu entfernen. Der strenge Stil entspricht chronologisch den Latenestufen
A und B.
I n der năchsten Etappe, die der groBten Verbreitung der keltischen Stămme lăngs des
Mittelstreifens Europas entspricht, reiBt sich die keltische Kunst von den Symmetriestrăngen
los und durch die Zergliederung der Grundelemente und ihrer Wiederzusammenstellung nach
·
neuen kiinstlerischen Richtlinien, schafft sie eine gănzlich originelle, iippige und erfinderische
ornamentale Motivgestaltung. Diese Ă uBerungen sind dem rt"ifen Stil (Waldalgesheim) charak­
teristisch und entsprechen der Latenestufe B 2 und der Mittellatenezeit.
Die letzte Phase entspricht der Riickkehr der keltischen Kunst zum Gleichgewicht
und zur Symmetric. Der neu-strenge Stil - Latene D - ist zum Teil der romischen Kunst
zu verdanken, welche gleichzeitig mit den Eroberungen der Republik in West- un Mitteleuropa
eindringt.
Da die meisten keltischen Spuren in Rumanien dem 3. -2. Jh. angehoren, miiBte auch
die Ornamentik der hiesigen keltischen Gegenstănde dem freien Stil angehoren. Eigentlich
ist die Situation aber verschieden, weiJ die wenigen Exemplare welche wirklich diese kiinstle­
rische Evolution illustrieren,189 minderwertig sind im Vergleich zu den meisten Darstellungen,
die vielleicht einem strengen verspăteten Stil angehoren, aber der ersten Ă uBerungen eigen
sind. Beziiglich der Gegenstănde die der verspăteten Etappe der Latenestufe B (B2) angehoren,

18& P. J acobsthal, Early Celtic A rt, Oxford, 1944, S. mit plastischen Rclicfs aus Gr. 6 von Ciumcşti ; dcr Arm­
1 6 1 - 1 63. reifcn mit plastischen Reliefa aus Gr. 8 von Curtuişeni ;
186 Cyril Fox, Pattern andPurpose, Car<liff, 1958. die Verzierung des Hohlbuckelringcs von Sîntioana ; 3.
18 7 B. Bianchi Bandinclli, Organicita e astrazione, Gurtelketten : das Exemplar aus dem Grab aus Papiu
S. 1 7 - 38. I larian (Budiu) ; die Kettenschnallc aus Turda, zwei
188 P. l\1. Du val, L' art des Celtes et la Gaule, in « Art Kettenschnallen von Curtuişeni (im Museum von Secu­
de France •, I V , 196 1 , S. 9 - 1 9 ; Les Styles de l'art ieni) ; 4. Zierknopfe : die Zierkn6pfc vom Panzerhcmd aus
celtique occidental ; terminologie et ckronologie, in Aci:es dem Grab mit Helm aus Ciumeşti ; dcr Knopf vom Helm
du vrr e CISPP, Prag, 1966. S. 812 -820. aus Apahida ; die Kn6pfe vom Helm aus Silivaş ; der
18 9 Die typischesten Elemente des Rcifcstils aus Sieben­ Knopf aus dem Grab mit Wagen aus Cristuru! Secuiesc ;
burgcn und dcm ubrigcn Teii Rumiiniens sind : I . Fibeln, 5. Helme : Nackenschutz des Helmcs aus Silivas0 ; 6.
das Exemplar mit den plastischcn Relicfs von Dipşa ; Schwerter : Die Vorderscheiben des Ortbandes von Pecica
das Exemplar aus Gr. 8 von Curtuişeni ; das Exemplar und Secuieni ; 7. Keramik : Dic Tassc von Apahida.
aus Gr . .9 von Ciumeşti ; 2. A rmreifen : der Armreifen

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220 VL. ZIRRA 59

ist die Tatsache erklărlich, weil es offenbar nie eine Că.sur zwischen dem ersten und zweiten
Stil gegeben hat, so dall ein Zeitparallelismus zwischen den beiden kiinstlerischen Ăullerungen
selbstverstăndlich ist. Diese " strengen Stăndigkeiten » erhalten sich aber auch bei den
Gegenstănden, die zweifellos die Charaktere der Mittellatenezeit, sogar in seiner Spătetappe
(C 2-Pittioni) aufweisen. Die erschienene Nichtiibereinstimmung kann vielfaltig erklărt werden.
Die am wenigsten passende Erklărung wăre, dal3 die bisherigen Datierungen der ganzen liiesigen
keltischen Gruppe und ihren kiinstlerischen Offenbarungen falsch seien, in dem Sinne, da13
das Alter j ener Gegen�tănde nicht dem 3. -2. Jh. entsprăche, Zeit in welcher der freie Stil
in voller Entwicklung ist, sondern wenigstens dem dem strengen Stil spezifischen 4. Jh. Freilich
ist ein solch bedeutender Zeitabsatz ausgeschlossen, denn selbst wenn wir uns auf die hochste
Chronologie beziehen wiirden (und nicht auf die niedrigste J. Filips) , konnten wir zu einem
Zeitunterschied von 100- 1 50 J ahren gelangen, solange bestimmte Gleichzeitigkeiten in ganz
Europa nicht kompromittiert sind.
Eine allgemeine Erklărung bezieht sich auf die Tatsache, dall zwischen den Zentren
welche die neue Mode geschaffen und einigen aullenseitigen Gegenden, wie im Falle Sieben­
biirgens eine gewisse Zeit verging, bis sich die neuen kiinstlerischen Elemente aufdrăngten.
Da solche verspătete Vbertragungen trotz der rapiden Zustellungsmoglichkeiten auch gegen­
wărtig geschehen, ist leicht zn verstehen, dall damals, bis die neue Mode durchdrang, die alten
Formen iiberlieferungsgemăB und sogar widerspenstig weiter gingen oder sich mit den neuen
Schopfungen zusammenfiigten und sogar einen gemischten Zwischenstil bilden.
Eine andere Moglichkeit die besprochen werden muB, enstammt den B1ldungsbedin­
gungen des reifen Stils in der zentral- und westeuropăischen keltischen Welt. Wie schon
erwăhnt, bildete sich der erste Stil unter dem EinfluB der griechisch-rom1schen und orienta­
lischen mittellăndischen Kunst und Motivistik. Einige keltische Stă.rome aus Siidfrankreich,
Norditalien und Westspanien hatten oft direkte Verbindungen, ăhnlich den hiesigen Thraken
und Geten, mit den griechischen Kolonien. Etruskische Einfuhrgegenstănde drangen in alte
keltische Milieus schon Ende des 7. Jh. uach Germanien am Rhein, nach Siid-190 und Ostgallien
und in die Schweiz. Die keltischcn Krieger kanntcn in Mittelital :en die sich mit griechisch­
etruskischem Bei trag bildende romische Zivilisation . Wăhrend den năchsten J ahrhunderten,
der Zeit der groBen keltischen Eroberungsbewegungen, vermf'ngten sich, schmolzen ineinander
mehrere Stă.rome verschiedener Gegenden und strebten neuen Eroberungen entgeg.e n. Auf
diese Weise wurden neue soziale und okonomische Verhăltnisse festgesetzt, in der ganzen kelti­
schen Welt gelangte man wesentlich zu einer Sprach-, Kultur- und Kunsteinheit. Aber eine der
Folgen dieser ungeheueren Umgestaltungen war das Nachlassen und die Ă nderung der Kon­
takte mit j enen Herden der mittellăndischen Zivilisation. Die Zentren der keltischen Welt
werden verlegt : die krăftigen Stammeseinheiten entwickeln sich in l\Iittel- und Nordgallien,
in den Inseln jenseits des Ărmelkanals, am Rhein, an der Donau, in Bohmen. N un entwickelt
sich in den Oppida, Marktflecken und entferntesten Dorfern, ein reges okonomisches und
kulturelles Leben. Es war also selbstverstăndlich, daB die von den klassischen Modellen
getrennte keltische Kunst etwas Originelles schaffen wird, einen freien auflodernden und
lebenskrăftigen Stil.
Als aber die keltischen Stă.rome in die Gegenden des heutigen Rumăniens kamen, drangen
sie von neuem in eine vom ihnen verlassene ăhnliche \Velt, in ein Milieu, welches mehr als
vier Jahrhunderte, direkt oder durch die Vermittlung der thrako-getischen Einheimischen,

190 H . Gallet de Santerre, A propos de la cframique grecque de _ll;farseille, in « Revue des E tudes Anciennes •.
1 962, Nr. 3 - 4 S. 378 - 38 1 .

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51 BEITRĂGJ;; zun KENNTNIS DES KELTISCHE.:N LA'I'itNE IN RUMĂNIEN 221

der griechischen Ausstrahlung ausgesetzt war. In dieser \Velt, in welcher der Sinn der
.
Symmetrie und des Gleichgewichts <ler dekorativen Bilder schon im Neolithikum so meisterhaft
zum Vorschein gekommen war, fand die keltische Kunst trotz ihres Aufschw'ungs nur spora­
dischen Widerhall (Abb. 22/2) . Die thrakisch-getische Kultur von der Unterdonau, die sich

Abb. 22. - I , Dracben-Lyra auf der Scbwertscheide von Sanislău ; 2, Tasse im Reifenstil von Apabida.

auch in Siebenbiirgen ăuBerte,filtriertc ihrem symmetrisierenden Charakter gemăB, alles was


die westliche Kunstwelle einfiihrte. So werden die Drachen von den Scheiden der Schwerter
diszipliniert vorgesetzt (Abb. 22/ 1 ) , die ht>ftige Verkniipfung der trompetenformigen Ranken
Typ Brentford 191 wird symmetrisch geordnet, so wie auf dem Nackenschutzhclm von Silivaş
(Abb. 4) . Sogar die Verzierung der hiesigen typisch keltisch en Keramik ist ăul3erst symme­
trisch. Gewellte Linien, Schraffierungen und Netze mit polierten Linien und Băndern und
sogar- die gestempelten Ornamente sind auf den Wănden der .GefăBe geordnet, verteilt
und beziiglich der angewendeten l\fotiYe ist es unnotig noch zu erwăhnen, daB <lie meisten
auch im thrakisch-getisch-dakischen Kunstrepertorium anwesend sind. 192
Unsere Meinung în bezug auf die bei uns in Umlauf gesetzten Miinzen aus der zweiten
Eisenepoche, wurde schon friiher geăuBert. Weil der Archăologe und Kunsthistoriker P. M .
Duval 19 3 a n die Moglichkeit hiesiger kel tischer Prăgungen. zweifelt und besonders kiinstle-

191 Cyril Fox, Pattern and Purpose, S. 2 4 . der die Hypotbese iiber dakisch-getische Miinzen aufstellte,
192 Vgl. .I . H. Crişan, Ceramica dacică . . . , Taf. C X ­ die einige keltische Miinzprăgungen aus dem Siiden der
CXIV. Donau wiedernachabmen (Miinzprăgungen, die selbst
193 Die Meinung, die P rofessor P. M. Duval im Sep­ I mitationen nacb den makedoniscben Originalen vom
tember 1968 im Miinzkabinett der Akademie ăuf.3erte. Typus Philipp I I . sind), in Sources A rcheologiques de la
Dieselbe Idee lăOt sicb auch aus der Antwort Professors civilisation europeenne, Mamaia 1968, Ausgabe B ukarest,
Duval auf den Beitrag_ Professors Condurachi entnehmen, 1970, S. 146 und 1 50.

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222 \IL. ZÎRRA 52

rische Argumente dazu bringt, versuchen wir es im Rahmen des schon Erwăhnten mit einigen
Gegenargumenten gleicher Art. Der Standpunkt des franzosischen Gtlehrten ist, daB die dem
freien Stil zeitgleichen keltischen Miinzen, ikonographisch eine stăndige Bereicherung der
symbolisch-religiosen Elemente einfiihren, welche den gallischen Gold- und Silberpragungen
gerade die erfinderische und « auflodernde » Charakteristik verleihen. Im Gegensatz dazu
stellen die Nachahmungen der mazedonischen Tetradrachmen meistens eine stereotypische
lkonographie dar, welche durch die stăndige Wiederholung das nachgeahmte Modell verarmen
und Kopien von vermindertem kiinstlerischem Wert erzeugen. 194
Es ist wahr, daB in gewissem MaBe die dakisch-getischen Miinzen sowie auch die kelti­
schen, welche in unserer Gegend in Umlauf waren, sich nicht viei von den nachgeahmten Origi­
nalen entfernt haben (obzwar in vielen Făllen dekorative geometrische und Pflanzenmuster
j a soger Tierdarstellungen erscheinen) . Diese Tatsache wird von dem effektiven Umlauf dieser
Prăgungen in unseren Gegenden begriindet (zweifelhaft wenigstens fiir die Goldmiinzenme­
daillons aus Gallien), wodurch auch die Prăgungszentren der Stămme verpflichtet waren, die
Nachahmungen naturgetreu wiederzugeben, um im Randei eine annehmbare Wăhrung zu
erlangen. Diese Notwendigkeit war von der Tatsache bedingt, daB bis nach der Mitte des 2. Jh.
der Mazedonische Staat, Pră.ger der offiziellen Miinzen, wenn auch mit anderen Bildnissen,
nordlich des Haemus und links der Donau eine politisch-okonomische Rolle spielte.
Anderseits verpflichtete das ortliche, den gleichen siidlichen klassischen Einfliissen unter­
worfenen Milieu, vom kiinstlerischen Standpunkt aus, zur Bewahrung der traditionellen Gleich­
gewichts- und Symmetriegrenzen auf den nachgeahmten Miinzen. Das gleiche Phănomen
erscheint auch im keltischen Milieu Siidfrankreichs. Hier, auf dem Gebiet der Volsci Arecomici
und Volsci Tectosagi, bei Enserune und Nages 1D5 waren 1m Laufe des 2. Jh. keltische Silber­
miinzen in Umlaut, welche getreu und !'ehr wenig dem reifen Stil gemăB, die in der griechischen
Stadt Nîmes geprăgten Silberdrachmen nachahmten. Also eine in unserem Areal und zu
gleicher Zeit ă.hnlich erschienenc Situation.

V. Pârvan ist der Meinung , daB das Zusammentreffen an der Donau im Jahre 335
Alexanders von Mazedonien und den Abgesandten der Kelten vom Adriatischen Meer196 • • •

<c ein wichtiges chronologisches Geschehen darstellt, weil es den Augenblick bestimmt, in
welchem der EinfluB der Kelten aut die Geten aus Dakien aktiv sein konnte ».197 Wir stellen
immer mehr fest, daB der Verfasser der Getica, trotz weniger z.Z. konkreter Beweise, alles was
wir gegenwărtig von Tag zu Tag erfahren, vorausgesehen hat : ein Durchdringen der Kelten
nach Siebenbiirgen in der zweiten Hălfte des 4. Jh., ein Durchdringen der Elemente der West­
Latenekultur in die restlichen getisch-dakischen Gebiete auBerhalb des Karpaten-Bogens.

194 R . Bianchi Bandinelli, Organicita e astrazione, S. « Von ihrer Macht sehr eingenommen und Besizter von
26- 28. sehr groOen Gebieten, die sehr schwer zugănglich waren »,
lDs Maurice Aliger, Nages(Gard) des origines a la fin wollten sich die Kelten - und zwar nicht nur die an der
de l' Ere antique, in « Celticum » , XVI , 1967, Abb. 40/40. Adria - vergewissern, dal3 die Herrschaft und das Ein­
198 Arrianus, I , 4/6, 8. Die I nformation des Ptolemăus fluOgebiet der gricchischen Makedonier die Donau nicht
Lagos, die von Arrianus tibermittelt war, daO Alexander uberschrciten und ihnen freie Bahn gewăhren wird bis
«• • •Freundschaft schlol3 mit den Kelten, Burgschaften an die unterc Donau. So lăOt sich vielleicht erklăren,
genommen und gegeben » und sie « Freunde nannte als warum der Westen Rumăniens in <las Eroberungs- und
Verbundete betrachtete », zeigt zur Geniige, daO im Zeit Besetzungsgebiet fiel, wăhrend die Gebiete an der Donau
des Makedonerk6nigs eigentlich ein Nichtangriffspakt Oltenien, Muntenien und die Dobrudscha im griechisch­
abgeschlossen wurde, in dem die beiderseits eroberten makedonischen politischen EinfluOfeld verblieben, bis
Gebicte als solche anerkannt wurden. Eigentlich war Makedonien als unabhăngiger Staat aufgel6st wurde
in der zweiten Hălfte des 4. Jh. die ganze mit Dazien be­ ( 1 46 v.u.Z.) .
nachbarte Westfront von Trăgern der Latenekultur belegt. 197 V. Pârvan, Getica, S. 460.

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55 BEITRĂGE Z U R KENNTNIS DES KELTISCHEN LAT�NE IN RUMĂNIEN 223

.
Den gegenwărtig v01handenen Da ten gemăB stellen wir eine gewisse Zeitspanne fest
zwischen diesen kulturellen auBerka1 pa tischen keltischen Elen:.enten ur.d der Zeit des ersten
Eindringens einer keltischen Bevolkerung im Westen Rumăniens. Moglicherweise konnte es
eine Tatsache vorstellen, aber es konnte auch eine voriibergehende Feststellu ng sein. Jeder.­
f alls vor den sicheren Beweisen die Siebenbiirgen betreffen, konnte man die nach der Moldau,
Walachei und Oltenien gelangten Einfliisse, als aus den schon im Bereich der Latenekultur
von der Mitteldonau und von SW-Polen befindlichen Gegenden herstammend betrachten.
Die meisten konnen m direktem Zusammenhang gebracht wcrden mit der Anwesenheit der
K elten 1m Westen des Landes, besonders zu 1hren Anfăngen.
Năher betrachtet erscheinen diese kulturellen Einfliisse weder mannifaltig noch zahl­
reich. Sie bestehen eigentlich nur aus Schmuckgegenstănden - immer Fibeln, selten Armringe.
I n den erwăhnten Gebieten handelt es sich meistens um zufăllige Funde und jene welche
systematischen Forschungen entstammen sind von keinen anderen datierbaren Gegenstănden
begleitet, so daB alle chronologischen Bestimmungen nur von diesen Importen abhăngen.
Fast alle entdeckten Fibeln gehoren zu elen mit dem postklassischen Duxer Typus verwandten
Serien, so daB man schon im vorhinein behaupten kann, daB die friihesten auBerkarpa­
tischen keltischen Importe gegen Ende der B 1-Periode und wăhrend de r Latenestufe B gesetzt
2
werden konnen (Alb 23) . In dieser ersten Gruppe der meisten scheinbar durch Tausch hergelan­
gten Erzeugnisse, konnen wir die zwei Bronzegegenstănde erwăhnen, welche bei Sărata Monteoru
(Kreis Buzău) in einem getisch-dakischen Komplex gefunden wurden : eine Duxer Fibel mit
gleichmăBig gewolbten und pseudo-geperlten Bogen, ein Armring mit lănglichen Kugelverzie­
rungen in der Mitte und an den Enden. 198 Aus Truşeşti-Cuha (Kreis Botoşani) entstammt
eine andere Bronzefibel mit pseudo-geperlte Bogen 1 99 Typologisch scheint <las Stiick etwas
rezenter zu sein als <las Exemplar aus Monteoru. Aus cler Moldau ist ebenfalls eine pseudo­
geperlte Fibel von Ichimeni (Kreis Botoşani) erwăhnenswert.200 Sowie man aus einer der
Tafel n der Getica ersehen kann, gehort die Fibel derselben entwickelten Duxer Serie an und
kann nicht der vor kurzem in dieser Ortschaft identifizierten bastarnischen Wohnstătte ange­
horen, auBer dem Falle, daB es sich eventuell um ein wiedergebrauchtes Stiick handelt.201
Derselben Gruppe friihzeitlicher keltischer Importe konnen noch einige Fibeln aus Olte­
nien hinzugefiigt werden. Ein Exemplar aus Bronzedraht, mit stark gewolbtem Bogen aber
etwas unsymmetrisch, wurde in Ostrovul Corbului (Kreis Dolj) mit einem lorbeerblattformigen
Eisenspeer aufgefunden. Beide ke,ltischen Gegenstănde entstammen einem Urnengrab.202
Die handgearbeitete Urne einheimischer Hetstellungsart hatte als Deckel eine scheibenge­
drehte Schiissel .203 Aus Rastu (Kreis Dolj) wird ebenfalls cine in einer getisch-dakischen
Hiitte entdeckte Bronzefibel erwăhnt.204 Dcr Meinung der Findcr nach ist das Stiick um <las
Jahr 300 datierbar ; andere Angaben fehlen .205

19s I . Ncstor und Mitarbeiter, Şantierul arheologic gefăll an der Topferscheibc gedreht und dcr Deckel hand
Sărata-Monteoru, in SCIV, V I I , 1955, 3 - 4, S. 106, gearbeitet war. Aus dem Foto ist sehr augenscheinlich
Abb. 1 - 2. zu entnehmen, dall die als Deckel dienende Schiissel an
190 M. Petrescu-Dîmboviţa und Mitarbciter, Şantierul der Scheibe gedreht wurde und mit den Formen vom
arheologic Truşeşti, in SCIV, V I , 1954, 1 - 2, S. 26, selben Typus aus Zimnicea eine gewisse Ă hnlichkeit auf­
Abb. 20. weist. Die Crne, ist soweit aus dem Foto zu entnehmen,
200 V. Pârvan, Getica, Taf. XXXVI / I . mit dcr Hand gearbeitct (vgl. D. Berciu, a.a.O., Abb. 254 ) .
201 Mitteilung M. Babeş. 204 C. S. Nicolăescu-Plopşor u n d . VI. Dumitrescu,
2o2 D. Berciu, A rheologia preistorică a Olteniei, in AO, Raport asupra activităţii şantierului arheologic Rast-Dolj,
XVI I I , 1939, S. 355 .,-- 356, Abb. 254. Ein anderes ăhnli­ in SCIV, I I , 195 1 , S. 267 - 277.
ches Stiick in Ostrovul Corbului, ebda, Abb. 255/4. 2 05 Schlecht erhaltene Fibel, nachtrăglich gănzlich
203 Wahrscheinlich unterlief bei der Beschreibung des zerstort.
Grabes ein Fehler, als erwăhnt wurde, dall das Urnen-

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? Abb. 23. - Typologische und chronologische Tabelle der wichtigsten Kr. Galaţi ; 39, Poieneşti, Kr. Vaslui ; 40, Hăbăşeşti. Kr. Iaşi ; 4 1 ,

keltischen Funde in Oltenien, der Moldau, Muntenien uncl der Dobrud­
8 scha. Oltenien. 1 - 2, Govora/Buleta, Kr. Vîlcea ; 3 - 4, Ostrovul Corbului,
Poieneşti, Kr. Vaslui ; 42, Ichimeni, Kr. Botoşani ; 43, Cucuteni/Băiceni,
Kr. Iaşi ; 44, Căbeşti, Kr. Vaslui ; 45 - 46, Poiana, Kr. Galaţi ; 47,
Kr. Dolj ; 5, Salcia, Kr. Dolj ; 6, Corlate, Kr. Dolj ; 7, Gura Padinei, Botoşani, Kr. Suceava ; 48, Poieneşti, Kr. Vaslui ; 49, Glăvăneştii Vechi,
Kr. Olt ; 8 - 9, Padea, Kr. Dolj ; J O, Gruia Kr. Dolj ; 1 1 , Suharu, Kr. Kr. Iaşi ; 50, Zvoriştea, Kr. Suceava ; 5 1 , Horodiştea, Kr. Botoşani ; 52,
Dolj ; 1 2 - 1 3, Corlate, Kr. Dolj ; 1 4 - 1 5 , Dobrosloveni, Kr. Olt ; 1 6 , Corni /Botoşani, Kr. Botoşani ; 53- 55, Glăvăneştii-Vechi, Kr. I aşi ; 5 6 -
Padea ; Kr. Dolj ; 1 7 , Urdiniţa, Kr. Dolj ; 1 8 , Padea, K r . Dolj ; 1 9 , Corlate, 5 7 , Negri, Kr. Bacău ; 58, Poiana, Kr. Galaţi ; Muntenien. 59 - 60, Mon­
Kr. Dolj ; 20, Padea, Kr. Dolj ; 2 1 , Rastu, Kr. Dolj ; 22, Padea, Kr. teoru, Kr. Buzău ; 6 1 , Cetăţenii-din-Vale, Kr. Argeş ; 62 - 64, Zimnicea,
Dolj ; 23- 24, Schela Cladovei, Kr. Mehedinţi ; 25, Ciupercenii-Vechi, Kr. Teleorman ; 65 - €6, Popeşti, Kr. I lfov ; 67 - 70, Zimnicea, Kr.
Kr. Dolj ; 26, Padea, Kr. Dolj ; 27, Călăraşi, Kr. Dolj ; 28, Plosca, Kr. Teleorman ; 7 1 , Mătăsari, Kr. Dîmboviţa ; 72, Andolina, Kr. Ialomiţa ;
Dolj ; 29, Padea, Kr. Dolj ; 30, Rastu, Kr. Dolj ; 3 1 , Viiaşu, Kr. Dolj . - Mol­ 7 3 - 76, Zimnicea, Kr. Teleorman ; 77, Popeşti, Kr. Ilfov ; Dobrudscha.
dau. 32, Cuha/Truşeşti, Kr. Botoşani ; 33, Cucuteni/Băiceni, Kr. Iaşi ; Tariverdi, Kr. Constanţa.
3 4 , Poiana, Kr. Galaţi ; 35, Cucuteni/Băiceni, Kr. Iaşi ; 36 - 38, Poiana,

.,,,
.,,,
c:n
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226 VL. ZIRRA 56

Typologisch scheint die Bronzefibel mit verdicktem und blattformigem Bogen, mit
verlăngertem und unbefestigtem FuB, 206 welche in einer Schicht der Siedlung von Govora
(Kreis Vîlcea) aufgefunden wurde, ein etwas friihzeitlicheres Exemplar zu sein als das andere
aus derselben Siedlung. Das letztere hat pseudo-geperJ ten Bogen, den FuB mit einer Kugel
verziert und endet mit einer kleinen Zunge die den Bogen beriihrt.207 Beide gehoren der ·Phase
B an. Vorlăufig sind das die ăltesten Lateneerzeugnisse, welche in die eiuheimischen Milieus
2
jenseits des siebenbiirgischen Karpatenbogens eingedrungen sind (Abb. 23) .
Im Laufe der zweiten Hălfte des 3. Jh. und auch im năchsten Jahrhundert, solange die
Kelten noch iiber ein halbes Jahrhundert in Siebenbiirgen wăhren, wird <las Eindringen des
keltischen Latene in die drei Provinzen fortgesetzt, aber nicht mit derselben Intensităt und
auch nicht als Folge derselben Ursache. Es drăngt sich einc getrennte Verfolgung im Rahmen
dieser umfangreichen Gebiete auf.
Die Walachei lieB am wenigsten die kulturelle Einfliisse des keltischen Latene durch­
dringen, dank der geographischen Lage und besonders der stăndigen Kontakte mit der thra­
kischen und griechischen Welt rechts der Donau. Es wăre moglich, da13 die Donau-Geten,
die schon wăhrend des 4. Jh. einer Kultur nordthrakischen Charakters entgegenstrebten, im
Rahmen der neueren Eisenepoche, das Durchdringen d�r keltischen Kultur aufhielten, da die
Vorliebe der Geten sich besonders den Herden der siid- und siidostlichen Zivilisation zuwandte.
Spăter aber, im Laufe des 2. Jh. und auch nachtrăglich, als in ganz Dakien die allmăhliche
VerschmeJzung des keltischen Latene mit den verschiedenen Ă uBerungen der einheimischen
Kultur stattfand, und zu einer alJgemeinen dakisch-gefochen Zivilisation fiihrte, werden die
einheimischen oder aus spătkeltischen Mtlieus importierten Latene Erzeugnisse auch in der
Walachei zahlreich genug. (Abb 23) .
In einer der Festigung dieses langwierigen Prozesses vorhergehenden Periode, welche
im allgemeinen der zweiten Hălfte des 3.Jh. entsprechen konnte, kennt man in der Walachei
vorlăufig nur ein einziges getisches Zentrum, welches die keltischen Erzeugnisse ganz leicht
durchdringen lăBt. Es ist die groBe Siedlung von Zimnicea (Kreis Teleorman) , welche durch
ihre Stellung an der Donau, den Vorteil hatte von den Skordiskern sowie auch aus dem unter
keltischer Herrschaft westthrakischen Gebiet, verschiedene Erzeugnisse der Mittellatenezeit
zu erhalten. Also wurden aus der Spătphase der ersten Schicht der hiesigen Siedlung (der Mitte
des 3. Jh. vorhergehend) Bruchstiicke einiger Situlagefăsse aus Graphitton gefunden . Diese
werden auch in der gJeich da11auffolgenden Schicht festgestellt (ungefăhr 280- 150 v .u.Z.),
und in den dieser Siedlung zeitgleichen Grăbern wurden mehrere Bronze- und Eisenfibeln
entdeckt, darunter die in Rumanien einzig bekannte « Paukenfibel » erwăhnenswert ist. Wie
schon erwăhnt, vermehren sich die Lateneerzeugnisse iiberall in Dakien im Laufe des 2 . Jh . ,
so daB auch in Zimnicea ihr Erscheinen hăufiger ist. In der Siedlung und in dem Grăberfeld
finden wir Schiisseln, Terrinen, groBe Linsenflaschen, SitulagefăBe mit Graphit, Fibeln, Waf­
fenbruchstiicke. AuBer diesen durch Handel hergelangten Erzeugnissen, erscheinen in Zimnicea
im 2. Jh. einige einheimische GefăBe, welche aber bestimmt von den entsprechenden Latene­
Typen beeinfluBt sind. Es gibt auch thrakisch-keltische Kreuzungen wie z.B. die Miniatur­
fibel aus dem Grab 97/ 1969 (Ausgrabungssektor C 10) . Der besonders gewandte Meister
schuf eine getische Fibel, der er aber das Ende in vier Spiralen, anstatt in einer,
gewunden hat, und der S-fOrmige FuB mit seinem Nadelhalter wurde ebenfalls von vielfachen

2 06 D. Berciu, LesCeltes et la civilisation de La Tene . • . ,


201 In RevMuz erwahnt, I , 2, 1964, S. 192.
S. 82, Abb. 4.

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57 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMĂNIEN 227

Spiralen ersetzt, in der Art der Fibeln Lateneschema. 208 Solche kombinierten Exemplare209
stammen auch aus Nordbulgarien und aus Tariverdi in der Dobrudscha . .
Die getische Siedlung von Cetăţenii din Vale befindet sich am Oberlauf der Dîmboviţa,
auf dem Wege der nach Siebenbiirgcn fiihrt. Aus einem nicht ganz sicheren Kontext entstammt
eine Fibel aus Bronzedraht von Latene C-Schema, Serie mit « Achterbogen ». Obzwar hier
auch eine abgeniitzte Miinze von Antigonos Doson (277 - 238 v.u.Z.) 210 aufgefunden wurde,
kann die Fibel nicht ălter als Anfang des 2. Jh. betrachtet werden. D brigens weist auch die
handgearbeitete sowie auch die scheibengedrehte Keramik von Cetăţeni auf keine friihere
Epoche hin.
Wahrscheinlich konnen die paar Bruchstiicke groBer Schftsseln keltischer Art, aus der
getischen Siedlung des Berglandes von Tinosul (Kreis Prahova) auch ins 2 . Jh. mitinbegriffen
we1den. Die Gefă.Be entstammen einer diinnen dem 1 . Jh. v.u.Z. vorhergehenden Siedlungs­
schicht. 211
Aus den getischen Siedlungen der siidlicheren Waldsteppe, Mătăsaru (Kreis Argeş) 212
und Cătunu (Kreis Dîmboviţa) 213 stammen einige dem Latene C-Schema angehorenden
Bronze- und Eisenfibeln. Sowohl das Exemplar aus Bronzeblech mit unsymmetrisch gewolbtem
Bogen von Cătunu, als auch die Miniaturfibel von Mătăsaru gehoren, ohne eine bestimmtere
Einreihungsmoglichkeit, dem 2. Jh. an. Die zweite Fibel von Mătăsaru, mit verdicktem Bogen
und lănglichem FuB ist ein spătes Erzeugnis Ende des 2 . Jh. -Anfang des 1 . Jh. (Latene D 1 ) .
I n der groBen Siedlung von Popeşti am Argeş (Kreis Ilfov) sind ebenfalls einige Gegen
stănde allgemeinen keltischen Charakters bekannt. Aus den veroffentlichten und illustrierten
oder nur angefiihrten Materialien erwăhnen wir eine d�m Latene C-Schema angehorende
Bronzefibel mit Kugel-Knoten verziertem FuB und nahe der Sprungfeder an den Bogen
befestigt. 214 Es ist bestimmt ein spătes Exemplar und mit den dakischen Knotenfibeln ver­
wandt. AuBer einer anderen dem Latene C-Schema angehorenden und in den Ausgrabungs­
berichten erwăhnten Fibel,216 konnen noch spăt im 2. Jh. ein Bronzearmring mit Hohlbuk­
keln( ?) 21e und eine Eisenschere 217 miteinbegriffen werden. Die restlichen Funde von Popeşti,
welche noch einige Verwandtschaften keltischen Charakters bewahren, gehoren dem 1 . Jh.
v� u.Z. an. AuBer mehreren Bronze- und Eisenfibeln mit durchbrochenem Fu � ,218 zwei Arm­
ringen mit zahlreichen Vorspriingen, 219 konnen noch zwei Giirtelplatten aus Bronzeblech erwăhnt
w erden. Die Verzierung ist ausschlieBlich geometrisch,220 den Schnallen und Fibeln Typ Meri-.
Goala 221 ăhnlich oder mit geometrischen Verzierungen mit schematischen Menschen-Darste1

2oe Alle Mitteilungen iiber Zimnicea sind Kollegin S. 1 93 - 194, Abb. 2 1 .


Alexandrina Alexandrescu zu verdanken, die die Gute 212 Gh. Bichir, Săpăturile arheologice de la Mătăsarii,
hatte, mir zu erlauben, sie hier zu erwăhnen, bevor sie jud. Dîmbovi/a, in « Materiale 1> , I X, 1960, S. 275, Abb.
selbst ihre wichtigen Forschungsergebnisse der letzten 4/ 1 - 3.
J ahre aus der Siedlun g und dem Grăberfeld an der Donau 21a Auskunft Alex. Alexandrescu.
veriiffentlichte. Auch hier sei wiederholt mein verbindl­ 214 R. Vulpe, Şantierul Popeşti, in « Materiale •. VII,
ichster Dank dafn . ;:um Ausdruck gebracht. 1 960, S. 331 , Abb. 6/2.
2u9 Als einziges Beispiel keltischen Kultureinflusses, 215 D ers. Şantierul Popeşti, in SCIV, VII, 1956, 1 - 2,
der durch thrakisch-getische Anschauung durchgesickert s. 257.
ist, kann in gewiss�m Mal3e die S-fiirmige Bronzefibel 219 Ebda, S. 257.
aus Tariverdi betrachtet werden, die die Spiralrolle und 217 Ebda, Şantierul Popeşti, in « Materiale &, VII , 1960,
das Schlul3stiick, wie bei den keltischen Fibeln ersetzt­ Abb. 8/2.
hatte (vgl. Em. Condurachi u. Mitarbeiter, Şantierul Histria 218 Ebda, Şantierul Popeşti, in SCIV, VII, 1956, 1 - 2,
(sectorul Tariverdi) in SCIV, IV, 1 953, 1 - 2, S. 133 - 134, s. 257.
Abb. 23. 219 Mitteilung Radu Vulpe.
21o FI. Mirţu, O fibulă de tip celtic şi o monedă mace­ 220 R. Vulpe, Şantierul Popeşti, in « Materiale &, VII,
doneană cu A ntigon Doson, descoperite la Cetăţeni-Muscel, 1 960, S. 33 1 . Abb. 6/2.
in SCIV, XII , 1965, S. 57 1 - 575. 221 D. Popescu, Objets de parures geto-daces en argent,
211 R . Vulpe, Les fouilles de Tinosu, « Dacia 1>, I , 1924, in « Dacia 1> V I I - V I I I , 1937 - 1940, Abb. 3/5 und 5.

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228 VL. ZIRRA 58

lungen zusammengestellt. 222 Aus derselben Serie dieser Spăterzeugnisse ist ein schones Kugel­
gefăB hellenistisch-romischer Form erwăhnenswert, welches den keltischen GefaBen ăhnlich
mit weiBen Băndern auf rotem Grund bemalt ist.223
In einem Grabhiigel bei Popeşti-Novaci entdeckte man ein Brandgrab, welches auBer
einem I nventar eventuell thrakisch-getischen Charakters (Helm, Panzerhemd, Pferdetrense)
auch noch ein dem Latene D-Schema angehorendes Eisenschwert enthielt. Das noch unverOf­
fentlichte Grabinventar 224 findet Ende des 2. Jh. - Anfang des 1 . Jh . v.u.Z. hinreichende
Ă hnlichkeiten in der oltenischen Siidwestgruppe.
Aus Andolina (Kreis Ialomiţa) stammt aus einem einheimischen Milieu, 1 . Jh. v. u.Z. -

1 . Jh. u.Z. , ein j enen von Popeşti ăhnlicher Armring mit zahlreichen Vorspriingen.225 Das
Exemplar scheint ortlich erzeugt, genau so wie andere ăhnliche Armringe von Şpălnaca und
Piatra Craivei in Siebenbiirgen.

Ostlich der Karpaten ist die Entwicklung des Spăthallstatt sehr verschiedenartig. In
der Siidmoldau entwickelt sich zwischen dem 6. und 4. Jh. die Bîrseşti- Kultur, in Siidsie­
benbiirgen und Nordoltenien dem Ferigile-Facies entsprechend. 226 In der Nord-Dobrudscha
und im Nordosten der Walachei wurde die Bîrseşti-Kultur stărker von der kulturellen
Flut der griechisch-kolonialen und thrakisch-getischen Welt an der Donau beeinfluBt.227
Im Bereich der bewaldeten Hochebene im Zentrum und Nordwesten der Moldau lebte
ungefăhr gleichzeitig - Ende des 6. bis zum. 4. Jh. 228 - eine Bevolkerung, deren Siedlungen
von \Văllen geschiitzt und mit Erd-oder sogar Steinmauern verstărkt waren.
Sowohl die Bewohner der verstărkten Siedlungen Typ Stînceşti-Moşna-Cotnari, als
auch die Trăger der Bîrseşti- Kultur gehorten scheinbar demselben nordthrakischen Ethnikum
an. Verschiedene Kontakte und Verbindungen mit den ostlichen Nachbarn prăgten ihnen
aber einen skythischen strukturellen Charakterzug ein.229
Selbstverstăndlich hatten beide Gruppen einen spezifisch spăthallstăttischen Lebens­
standard, aber <las Eindringen des kulturellen Einflusses und einiger Erzeugnisse aus dem
Siiden, Amphoren,230 Glasperlen,231 Drehscheibenkeramik,232 brachten diese zur Einsicht,
daB ihre Anverwandten aus dem Donaugebiet sich eines erhohten Entwicklungsniveaus
erfreuten.
Vorlăufig wurden im Areal der befestigten Siedlungen keine entsprechenden Grăber­
felder entdeckt. In der Bîrseşti-Kultur kennt man aber doppeltrituelle Hiigelgrăber : Korper­
grăber, Brandgrăber mit den in Urnen oder auf den Grund gelegten gebrannten Knochen .
Nach der Bîrseşti- Kultur erscheint im 4. -3. Jh. , im Bereich einiger groBeren Land­
flăchen, eine krăftigere vom griechischen und thrakischen EinfluB durchdrungene Kultur.

222 R. Vulpe, in (< Materiale », I II, 1957, S. 324, Abb. pola kallstattiană de la Ferigile, 1967, Bukarest, S. 92 - 104.
23. Ein anderes Stiick stammt von Orlea (Kreis Roma­ 227 Seb. Morintz, in « Dacia », N . S . , I , S. 1 3 1 - 1 32 .
naţi, Eug. Comşa und Const. Iliescu, Complexul funerar 228 Adr. Florescu u. S . Raţă, Complexul de cetăţi
din cea de al I-a epocă a fierului descoperit la Orlea, Craiova, traco-getice (sec. VI - V II i.e.n.) de la Stăneşti-Botoşani,
1968 ; ein anderes Stiick stammt von Ostrovul Simian, in « Studii şi Materiale », Suceava, 1969, S. 9 - 18. Adr.
nach Gh. Pompilian, Craiova, 1 968) . Florescu u. S. Raţă, ebda . . „ S. 1 3 .
22 3 Ebda, S. 232, Abb. 15 ; Ferd. Maier, Zur bemalten 22e Seb. Morintz, Săpăturile de l a Bîrseşti, in « Mate­
Spiitlatenekeramik in Mitteleuropa, în « Germania », 4 1 , riale », I I I , 1957, S. 223 - 224.
1963, 2 , Beilage 1 0/ l . 2 30 Adr. Florescu u.S. Raţă, Complexul de cetăţi traco­
2u Auskunft Al. Vulpe. getice . . . , S. 1 7.
22s Auskunft Niţă Anghelescu, Muzeum Călăraşi. 231 Seb. Morintz, Săpăturile de la Bîrseşti, S. 22 1 - 222
22& Seb. Morintz, Novaja galsktatskaja grupa v Moldove, Abb. 3.
in « Dacia », N . S „ I, 1967, S. l 17 - 1 32 ; Al. Vulpe, Necro-. 2 3 2 Ebda, S. 222, 224.

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59 BEITRAGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LAT:tNE IN RUMANIEN 229

Das Oneşti-Slobozia Erscheinen ausschlieBlich mit Brandgră.bern, in Urnen oder auch auf
den Grund gelegten Resten, mit handgearbeiteter aber auch scheibengedrehter Keramik,
thassischen Amphoren,233 Miinzschă.tzen,234 findet D bereinstimmungen in den Gră.berfeldern
Typ Murigh10l-Teliţa 235 der Nord- Dobrudscha, und der Donau entlang bei Satu Nou 236
und Bugeac-Ostrov.237 Auf diese kulturelle Etappe gegriindet, entwickelten sich spă.ter,
wă.hrend der letzten Jahrhunderte vor der Jahrhundertwende und wă.hrend des 1 . Jh.u.Z.,
hauptsă.chlich am Mittelsiret, bei Poiana,23 8 Păuceşti-Răcătău,239 Bradu 240 usw. die groBten
getischen Siedlungen.
In der Nord- und Mittelmoldau wurde die Bewohnung der friiher errichteten Festungen
und der umliegenden unbefestigten Siedlungen im 4. -3. Jh. fortgese tzt. Die Importe aus dem
Siiden gelangten durch dieselben friiheren Handelswege her. Die Chiosamphoren werden
durch thassische und synopische Amphoren 24 1 ersetzt und Ende des 3. Jh. erscheinen auch die
ersten in rhodischen Amphoren befOrderten Erzeugnisse. 242
AuBer diesen siidlichen Waren erscheinen ungefă.hr Anfang des 3. Jh. zum ersten Mal
und nur in dieser Gegend der Moldau, die ersten Lateneerzeugnisse keltischen Charakters.
In den Siedlungen dieses Jahrhunderts, wie z.B. Băiceni-Mlada,243 Medeleni,244 Cucorăni 245
usw. findet man Reste einiger Situlagefă.Be aus Graphitton oder mit Tierbildern. 246 ln d er
kleinen Festung von Cucuteni-Băiceni fand man wiederholt Bronzefibeln, von denen die
friihesten der Latenestufe B angehoren. 247
2
So wie auch m der alten Phase, werden gegenwă.rtlg noch nicht die den Burgen der
rezenteren Periode entsprechenden Gră.berfelder gekannt. Trotzdem, auf Grund der aus dem
4. -3. Jh. geschă.tzten Brandgră.ber, mit den in Gefă.Ben befindlichen Knochen bei Vaslui, 248
in einem Hiigelgrab bei Băiceni, 249 vielleicht bei Holboca,260 kann angenommen werden, daB
Urnengră.ber gebraucht wurden.

233 C. Buzdugan, Necropola getică de la Slobozia, in S. Raţă Complexul de cetăţi traco-getice . . . , S. 1 2 - 13.
.

« Carpica », I, 1 968, S. 77 - 93. 242 M. Petrescu-Dîmboviţa und Mitarbeiter, Şantierul


2 34 B. Mitrea in Studii clasice, I I I , 196 1 , S . 83 - 88, arheologic Truşeşti (Lunca Ciurii), in SCIV, VI, 1955, 1 - 2,
und V I I , S. 1 43 - 163 C. Buzdugan, ebda, S. 1 03. S. 183 - 187 ; D. Tudor, A mfore elenistice descoperite în
2 35 Exp. Bujor, Şantierul Murghiol, in SCIV, VI, adîncul teritoriului R PR, in Studii şi Referate privitor
1955, 3 - 4 ; Ders, in • Materiale •. I I I , 1 957, S. 247 - la I storia României, I, 1954, S. 8 1 - 84.
248 ; VI, 1 959 und V I I , 1961 ; G . Simion-Gh. Cantacuzino, 243 A. Laszlo, A şezarea daco-getică de la Băiceni (sec.
Cercetările arheologice de la Teliţa, in « Materiale », VI I I , I V - II), in Arh'.\Iold, VI, 1960, S. 67 - 68, 79, 92
1962. (I. Stuf e ) .
2 3 6 B. Mitrea-N. Anghelescu, Săpăturile de salvare de 244 Silvia Teodor u n d S. Raţă, Contribuţia cercetărilor
la Satu Nou, in �· Materiale •>, V I I , 1 96 1 und V I I I . 1 962. arheologice de la Medeleni la cunoaşterea culturii materiale
23 7 M. Irimia, Cimitirele de incineraţie geto-dacice de geto-dacice din Moldova, în sec. III - II, î.e.n. Vortrag
la Bugeac-Ostrov, in « Pontice » I, 1953, S. 2 1 8 - 2 19. 1965.
2 3 8 Radu und Ecat. Vulpe, Les fouilles de Poiana, 245 Silvia Tudor, Despre cultura geto-dacică din nordul
in « Dacia •. I I I - I V, 1 927 - 1932 ; R. Vulpe, Şantierul Moldovei, in SCIV, 19, 1969, 1 , S. 39 - 4 1 .
Poiana, in SCIV, I, 1 95 1 , S. 1 76 - 2 17. R. Vulpe, Şan · 246 A . Lă.szlo, Elemente keltischen Ursprungs i n der
tierul Poiana, in SCIV, I I I , 1952, S. 1 9 1 - 220, Radu Vulpe. dakisch-getischen Siedlung von Băiceni, in An. şt. Univ.
La civilisation dace el ses probtemes a la lumi ere des dernieres Al. Cuza, Iaşi, XV, 1969, 1, S. 90, Abb. 1 - 2 ; Ders.,
fouilles de Poiana en Basse-Moldavie, in « Dacia •. N.S., A şezarea daco-getică . . . , S. 70, Abb. 19/3.
I , 1 957, S. 1 43 - 1 64. 247 H. Schmidt, Cucuteni in der oberen Moldau, Berlin,
239 V. Căpitanu und V. Ursachi, O nouă cetăţuie dacică 1932, S. 63. Taf. 30/ l 7 - 22. Mitteilung M. Petrescu­
pe valea Siretului, in « Carpica •> , I I , 1 969, S. 93 - 1 30. Dimboviţa.
240 V. Ursachi, Cercetări arheologice efectuate de Muzeul 248 Al. Andronic, Eug. Neamţu und FI. Banu , Săpă­
de istorie din Rom2n (Bradu) , in « Carpica •. I , 1968, S. turile de salvare de la Vaslui, in « Materiale », V I I I , 1 962,
1 7 1 - 18-l. S. 9 1 , 93, Abb. 5 - 6.
241 Adr. Florescu, Le probleme des etablissements hallsta­ 20 A. Laszlo, Elemente keltischen . . . , S. 96, Anm. 43.
ttiens fortifies dans la zone orientale de la Roumanie, V I I 250 I. Nestor und Mitarbeiter, Şantierul Valea Jijiei,
Congres I nternational des Sciences prehistoriques et in SCIV, I I I , 1952, S. 106- 107 (Grab 9) .
protohistoriques, Prag, 1966, S. 885 - 888 : Adr. Florescu und

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230 VL. ZIRRA 60

Es sind aber aus derselben Zeit auch em1ge Grăber bekannt, die, ihrem I nhalt gemăJ3,
auf Grund ihrer ethnischen Abstammung vielfăltig gedeutet werden konnen 251 •
Dank einiger Eisenarmringe mit SteckverschluJ3, die allgemein aus der Friihlatenezeit
stammen, wurde sowohl das Korpergrab von Glăvăneştii Vechi,252 als auch jenes von Ionă­
şeni,253 entweder einigen Kelten zugeschrieben, die Ende des 4. Jh . - Mitte des 3. Jh. in der
Moldau . angelangt sind oder einigen Einheimischen, die Lateneschmuck beniitzten, welcher
durch Tauschhandel hergebracht wurde.234
Im gegenwărtigen Stadium der Forschungen ist eine wahrheitsgemăJ3e Losung schwer
erreichbar.255 Erstens miiJ3ten wir sicher sein, daJ3 die beiden Armringe (denen auch ein Bruch­
stiick eines dritten ăhnlichen Schmuckes auch von Glăvăneşti beigefiigt werden kann,256) als
sichere Erzeugnisse der Frtihlatenezeit angenommen werden konnen. In Westpolen,257 im
Raume Bohmen-Măhren, 258 fand man solche mit Lehm ausgefiillte Hohlarmringe aus Eisen­
blech, ăhnlich den Bronzearmringen hallstăttischer Tradition mit Rippen und Befestigungsstift,
die sowohl aus der Latenestufe B 2 , als auch anfang der Mittellatenezeit stammen. Sogar die
Gegenstănde von Mediasch konnen, wie erwăhnt, in die Latenestufen B - B miteinbegriffen
1 2
werden.
Aber die eventuelle Zuschreibung eines keltischen Grabes (oder zwei Grăber) bei Glăvă ­
neşh, wurde sowohl durch das Auffinden in der Bestattungszone einiger scheibengedrehteF
Schiissel-Bruchstiicke suggeriert, als auch durch die Entdeckung einer Wohnstătte in einer
nicht weit entfernt festgestellten Siedlungsflăche, am Rande eines alten Hiigels (Hg. 11/1950 -
Ausgrabungssektor C) . Das I nventar der Hiitte bestand aus einem Eisenknopf der auch von
einer dem Lateneschema angehorenden Fibel herstammen konnte,259 und aus ziemlich viel
scheibengedrehter der West- Latenezeit spezifischen Keramik. Einige Fragmente gleichen
Charakters wurden auch in der Siedlung gefunden.
Zur Zeit der Entdeckungen ( 1950) wurde aber nicht bemerkt, daJ3 die meisten handgear­
beiteten GefăJ3e - damal!' ausschlieJ3Iich den Einheimischen zugeschrieben - eigentlich Erzeug­
nisse bastarnischen Charakters waren, ein Typ der nachtraglich bei Lunca Ciurei, Botoşana,
Davideni usw. bekannt wurde ( GefăJ3e mit Barbotine bedeckten Wănden, mit aufgelegten
Leisten, mit X-fOrmigen Henkeln) .260
Da gegenwărtig kein Grund vorhanden ist, der die Annahme des ersten Eindringens
der Bastarnen nach de1 Moldau im 3. Jh. erlauben konnte, erfolgt, daJ3 wir die Datierung der
Wohnstătte von Glăvăneştii Vechi am friihsten Ende jenes Jahrhunderts schătzen ; was aber
die Moglichkeit, daJ3 das Grab (oder die Grăber) mit der Siedlung zeitgleich wăre ausscheidet.
Die andere Moglichkeit, die eine sehr spate Datierung der Armringe aus den Grăbern
vermutet (Ende des 3.Jh.), ist wenig glaubwiirdig„ Die einzige mogliche SchluJ3folgerung ist,
daJ3 das Grab (die Grăber) von Glăvăneşti und die dortige Wohnstătte aus der zweiten Eisen­
zeit, zwei verschiedene Zeitpunkte darstellen, <labei j edes entweder eine effektive oder nur
eine kulturelle Anwesenheit keltischen Charakters andeutet.
25 1 M. Roska, Szekelyfold ăskora, Emlckkiinyv, 1929, 258 Das Bruchstiick wurdc im Kiirpcrgrab cntdcckt, in
S. 322 ; M. Roska, Les Gaulois . . . Es werden 1 oder 2
. der Năhe von anderen gcbranntcn Knochen und deswcgcn
Brandgrăber in der Gegend Tg. Ocna erwăhnt. Der wurde die gesamte G ruppe eincm cventuellen Brandgrab
Verfasser schreibt die Grăber nach cinem Eisenspeer den zugeschrieben.
Kelten zu. Die Angaben sind unklar und unsicher. Es 257 Z. Wozniak, Osadnictwo celtyckie w Polsce, War­
k6nnten auch Grăber der Einheimischen sein. schau, 1970, S. 253 (Zusammenfassung in englisch) .
252 I. Nestor und Mitarbeiter, Şantierul Valea Jijiei, 2ss J . Filip, Keltove, S. 526.
in SCIV, I I , 195 1 , S. 66 - 67. 259 Der Knopf ist kugelig, abgcflacht mit gehăm­
253 Auskunft · I . Ioniţă. mcrten Fazetten. Ein kleiner Fortsatz kiinnte zu der
254 I . Ncstor und Mitarbeiter, Săpătitrile de pe şantierul Kriimmung des FuOes einer Fibel geh6rt haben.
Valea Jijiei, in SCIV, I I , 195 1 , 1 , S. 67. 280 Zuschreibungen von Alexandrina Alexandrescu u.
2 55 Vl. Zirra, Quelques nouveaux problemes . . . , Mircea Babeş.

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61 BEITRĂGE Z U R KENNTNIS DES KELTISCHEN LAttNE I N RUMANIEN 231

Sowohl das Skelett von Glăvăneşti, als auch j enes von Ionăşeni, hatten eine leichte
Hockerstellung. Jenes von Glăvăneşti lag rechts auf dem Bauch und j enes von Ionăşeni lag
auch auf der rechten Seite, aber in einer gewohnlichen rituellen Stellung. Das erste Skelett
hatte einen Ring am rechten FuO (das andere Bruchstftck konnte eventuell vom lin.ken FuO
herstammen) . Das Skelett von Ionăşeni hatte einen Ring am linken Arm und vielleicht noch
. anderen Eisenschmuck am linken Arm nnd um den Hals. In der Năhe des Schădels befand
sich eine handgearbeitete Kanne spăthallstăttischen Aussehens mit gewolbten Wănden.
Die Korpergrăber aus den altkeltischen Răumen, enthalten fast immer streng auf dem
Riicken gelegte Skelette, mit den Gliedern dem Korper entlangg estreckt. Angesichts dieser
rituellen Stellung ist es offenbar, daO die erwăhnten Skelette von der Rege! abweichen. Es
gibt aber auch Ausnahmen hauptsăchlich in den von den Kelten im 4. Jh. eroberten Gebieten,
aber diese kiinden gewohnlich die Einheimischen dieser Gegenden an, welche obzwar sj.e die
Gegenstănde der Eroberer bcniitzten, sich trotzdem den traditionellen Sitten gemăO bestatteten.
Die uns interessicrenden Tatsachen im Lichte dieser Erwăgungen betrachtend, aller­
dings entscheidender als die obenerwăhnten Argumente, !"ind wir der Meinung, daO bis zur
Auffindung neuer Grăberfelder, bis zur Entdeckung einiger Grăberfelder, die bestimmt dem
4. bis 3. Jh. angehOren, wir die beiden Korpergrăber von Glăvăneşti und Ionăşeni, ăhnlich
den Brandgrăbern von Vaslui, Băiceni und Holboca (also dopp�ltritmlle Bestattungen)
dem Spăthorizont der Burgen und den offenen Wohnstătten aus der Nord- und Mittelmoldau
prinzipiell zuschreiben konnen.
Das Hauptargument zur Bestimmung der Zeit in der die bastarnische Kultur in cler
Nord- und Mittelmoldau erwăhnt wird, stiitzt sich auf die Anwesenheit der rhodischen Stern-•
pel-Amphoren welche in zahlreichen Siedlungen der Nord- und Mittelmoldau zusammen mit
cler einheimischen Topferware aber auch der spezifisch bastarnischen Keramik erscheinen. 261
Da die aufgefundenen Amphoren auf ihren Stempeln den Namen einiger rhodischer Richter
der Jahre 220 - 180 v.u.Z. tragen,262 gelangen wir zur Einsicht, daO die ălteste bastarnische
Anwesenheit in diesen Gegenden cler Moldau in diesem Zeitabschnitt datiert werden konnen. 263
Das erste Eindringen der Bastarner in die ostliche Provinz scheint heftig genug gewesen
zu sein. Einige einheimische befestigte Siedlungen werden verbrannt und ihre Besiedlung
gănzlich unterbrochen.264
Die Wanderung der Bastarner, die in einem groOen Raum zwischen Elbe und Weichsel
als Effekt der Bewegungen inmitten der germanischen Massen aus der Skandinavischen Halb­
insel begonnen,265 ging weiter durch das heutige Polen und ostlich der Moldau, bis weit gegen
den Norden des Schwarzen Meeres. Die Inschrift zu Ehren des Protogenes aus Olbia, in wclcher
der Bund zwischen Skyren und Galaten und der bevorstehende Angriff auf die Stadt erwăhnt
ist,266 scheint, den letzten Deutungen gemăO, vom Ende des 3. Jh.267 zu stammen, also aus der
Zeit des ersten germanischen Eindringens in die Moldau.
Der Mangel an Entdeckungen ăhnlichen Charakters•im Siiden der Bacău-Zone, scheint

aber zu bestimmen, daO die Bastarner-Wanderung diese Gegend nicht iiberschritten hat

281 N. Petrescu-Dîmboviţa und Mitarbeiter, in SCIV, des decouvertes archeologiques en Moldovie, in NEH, I ,
VII, 1 - 2, S. 183 - 187 ; Silvia Teodor, Despre cultura 1955, S. 103 - 1 19 ; Mircea Babeş, Noi date privind
geto-dacică . . . , S. 39 ff. arheologia şi istoria bastarnilor, in SCIV, 20, 1 969, 2, S. 215.
282 D. Tudor, a.a.O., S. 8 1 - 88 : H. v. Gaertingen, in 266 M. Rostovtzeff, Iranians and Greeks in South
RE, Pauly-Wissova, Suppl. V (os Rhod). Russian, Oxford, 1922, S. 98 - 99. .
283 A. Lă:;zlo, A şezarea daco-getică . . . , S. 86. 287 D. M. Pippidi, Străinii de peste mări, in Din ·
284 Adr. Florescu, ebda ; Adr. Florescu u. S. Raţă, . istoria Dobrogei, I, Bukarest, 1 965, S. 212, Anm. 1 20 :
Cetăţile traco-getice de la Stînceşti-Botoşani, S. 1 7 - 18. T. N. Knipovitsch, ]{. voprosu o datirovke dekreta v
285 R. Vulpe, Le probleme des Bastarnes a la lumiere tschesti Protogena, in VDI, 2, 1966, S. 142 - 149.

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232 VL. ZIRRA 62
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vielleicht dank der j enem Oroles26g der Dako- Geten aus der Siidmoldau 260 oder dem Osten
Siebenbiirgens 270 giinstigen Kampfe.
Der kulturelle Horizont zwischen dem Ende des 3. Jh. u:gd dem 2. Jh. in der Nordmoldau,
ist vorlaufig von einheimisch-bastarnischen Siedlungen vorgestellt - Typ Lunca Ciurii/Boto­
şana/Şorogari.271 Graberfelder mit bastarnischen Grabern befinden sich bei Poieneşti272 , aus
der Spatepoche des 2. Jh. und dem ersten Teil des 1 . Jh. und bei Buhăeşti-Vaslui.273 Folglich
sind uns die friihbastarnischen Graberfelder unbekannt, welche dem Kronenhalsring von
Ţibucani 274 und sogar j enem typologisch rezenteren von Davideni 275 entsprechen mii.13ten.
Sowohl in den erwahnten Siedltingen, als auch im Graber feld von Poieneşti, fand man
zwar in kleinem Ma.13e aber standig Materialien keltischen Latenecharakters. O brigens findet
man gleiche Erzeugnisse j ener Zeit in genau so minderen Ma�en a uch im Areal der getischen
Siedlungen aus der Untermoldau.
In den einheimisch-bastarnischen Siedlungen von Botoşana/'6 Mlada-Băiceni, 277
Dulceşti-Roman, 2 78 Davideni� Neamţ279 und wie erwahnt, in der Siedlung von Glăvăneştii
Vechi, findet man Situla- Gefa.13e aus Graphitton und manchmal Schiisseln mit verdicktem
und leicht gebogenem Rand. Von den Metallgegenstanden ist S::hmuck zu erwahnen. Aus
Horodiştea am Prut 280 stammt ein Bruchstiick eines Hohlbuckelarmringes aus der Serie mit
innerem Stiitzstab, und von Dăneşti-Iaşi,281 ein Eisenarmring. Bei Davideni wurden einige
Bronzefibeln-Bruchstiicke gefunden.282 Bei Răducăneni283 und in der Burg von Băiceni 284
kennt man viele Eisenfibeln. Aus dem bastarnischen Friedhof von Poieneşti stammen 37
Bronze- und Eisenfibeln, darunter einige dem Latene D-Schema angehoren. Jene die noch
das Latene C-Schema bcwahren, sind ebenfalls spate Erzeugnisse, die die Mitte des 2.Jh.
iiberschreiten.285 Eine genau so spate Fibel stammt aus der erforschten Siedlung von Hăbă­
şeşti-Roman. 286 (Abb. 23) .
Aus der Obermoldau stammen auch drei Eisenschwerter (Corni-Botoşani,287 Dumeştii
Noi -Vaslui288 und aus einer unbekannten Gegend 289) . Das Schwert von Corni, seiner hervor­
gehobenen von Rillen gebleiteten Mittelrippe gemaB, scheint eher cine Lokalnachahmung
einer kdtischen Form vom Latene C-Schema zu sein.
In der oberen Schicht der Siedlung von Botoşana fand man ein Eisenspeer mit starkem
Mittelgrat, 290 ebenfalls keltischer Art. Endlich fand man bei Negri-Bacău, in einem Depot

268 Justinus-Trogus, XXX I I , 3, 1 6. 279 Auskunft Mircea Babeş, 1 970.


289 R . Vulpe, Le probleme des Baslarnes . . . , S. 1 12. 2eo Em. Zaharia u. N. Zaharia, Un fragment de brăţară
270 C .
Daicoviciu, La Transylvanie . . . , S. 45 -46 ; celtică de la Horodiştea, in ArhMold, V 1 I (im Druck) .
K HorC'dt, Mittellatenezeitliche Siedlungen . . . , S. 74 -75. 281 Mitteilung M. Petrcscu-Dimboviţa.
27 1 Silvia Teodor, Despre cultura geto-dacică . . . , S. 33 ff. 282 Mitteilung Mircea Babeş.
212 R. Vulpe, Săpăturile de la Poineşti în 1 949, în 28 3 Dan Teodor, Cercetările de la Răducănesli, in
0
« Materiale », I, 1 953, S . 490- 493. Unsercr Meinung « Materiale », VII I , 1 962, S . 724 und Auskunft I. Ioniţă.
nach, gehi:iren die Fibeln, Schnallen u.a. von Poiencşti 284 R. V ulpe, Săpăturile de la Poieneşti, S. 3 10, 4 19.
dem Ende des 2. J h . und dem Anfang der erstcn Hălfte 285 H. Schmidt, Cuculeni in der oberen Moldau . . .,

{Latene D1) an ; Erik3. Spchr, Zwei Grăberfelder der jilngeren S. 63, Taf. 30/ 1 7 -22.
Latene und fraheslen Kaiser=eil von Naumburg (Saale) , in 2sa VI. Dumitrescu, Hăbăşeşti,monografie arheologică,

« Jb. Mtd. Vorg. », 52, 1 968, S. 260 - 265. Dukarest, 1 954, S. 487, Abb. 5 1 /7.
273 Dan Teodor, O necropolă Latene la Buhăeşti­ 287 A. La5zJo, Elem�nte keltischen . . . , S . 93, Anm. 20.
.Vegreşti, in SCI V, 1 957, 2, S. 339. 288 M. Petrescu-Dîmboviţa, E . Bold und M. Dinu,
274 Elena Coman, O piesă de p9doabă germ'Lnică desco-. Cercetări arheologice în podişul central moldovenesc, în
perită în jud. Ne:i,mţ, in SCIV, 1 9, 1 968, 3, 527 -530. An. şt. Univ. Al. I. Cuza, I aşi, 1 .,-- 2, 1 955, S. 23 u .
215 Mircea B1beş- I . Untaru, Der frilheste latenezeit­ Anm. 3 1 .
liche germanische Fund aus der Moldau (Der Kronenhals­ 289 P . Reinecke, Zur Kennlnis . . ,
. S . 64, Anm. 34
ring aus Davideni) , in « Dacia », N. S., X I I I , 1 969, S. (Das von Reinecke erwăhnte Schwert befindet sich nicht
283 - 290 ; Mircea Babeş, Noi dale , Anm. 57.
. • . mehr in den Sammlungen des Archăologischen Mu .;e ums) .
279 Silvia Teodor, Unele dale . . .", S. 33 f.f. 290 Silvia Teodor, Despre cultura geto-dacică . . . , S.
2n A. Liiszlo, A şezarea daco-geticd . . S. 65 ff.
. . 4 1 , Abb. 4.
2 7e Silvia Teodor, Despre cultura geto-dacică . . . , S. 40.

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63 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATl1:NE IN RUMANIEN 233

von halbfertigen Bestandteilen, einige Gegenstănde, welche in der Art der flachen S chwert­
ketten gearbei tet sind. 291
Im Bereich der getischen Festungen aus der Siidmoldau fand man nur Schmuckgegcn­
stande keltischen Latenecharakters. In der Siedlung von Poiana (Schicht II1 und ll )
2
kennt man mehrere Bronzefibeln vom Latene C-Schema,292 welche dem 3. -2. Jh. zugeschrieben
werden konnen.293 Andere Bronze- und Eisenfibeln weisen Latenestufe D Merkmale auf. 294
Einige Bronzearmringe mit zahlreichen Vorspriingen, aus den Schichten des 1 . Jh., ebenfalls
bei Poiana295 werden ebenfalls der Endlatenezeit zugeschrieben. Unlangst fand man in der
getischen Siedlung von Căbeşti, im Zeletin-Becken, eine Bronzefibel mit FuBkugel.296 :Ciese
kann an der Grenze zwischen dem 3. und dem 2. Jh. datiert werden.
Am Ende dieser Aufzăhlung konnen wir den Standpunkt C. Predas nicht annehmen 297,
der auf numismatischem Weg die Existenz eines starken keltischen Pragezentrums in der Moldau
des 3. bis 2. Jh. behauptet, welches eventuell unter der Leitung von jenen von l'tolemaus298
erwahnten Britogallen war, die sich V. Pârvan299 gemal3 ungefahr im Siiden dcr Moldau und
in der SSR l\.loldau angesiedelt hatten.
Die Bekraftigung eines keltischen Prăgu.ngszentrums in der Moldau fordert offcnsichtlich
die Bestimmung einer klarer umrissenen keltischen Gruppe als j ene der z.Z. legendaren Brito­
gallen. Die vorhandenen Daten unterstiitzen aber nur undeutlich eine solche Hypothese, selbst
wenn wir sie in ihrer Gesamtheit als ein Beweis der keltischen Anwesenheit in der Moldau
annehmen wiirden. Gegenwărtig werden besonders in der Moldauischen Hochebene systhema­
tische Ausgrabungen vollfiihrt.300 Wenige der Latenefunde konnten aber keltischen Chara kter
aufweisen. Selbstverstandlich sind die Dberraschungen nicht ausgeschlossen, insbesondere da
Grăber durch Gelandeforschungen schwer auffindbar sind.
In Erwartung neuer entscheidender Funde ist die vorlăufige Schlul3folgerung der Behaup­
tung eines keltischen Kerns in dcr Nord-Mittclmoldau im 3. -2. Jh. nicht giir stig. Die friih­
esten Materiahen und jene der Ankunft der Bastarnen vorhergehenden drangen aus Sieben­
biirgen oder SW-Polen als Tauschprodukte, und jene aus dem 2 . Jh. konnten den Bastarnern
angehort haben, welche wăhrend ihrer \Vanderung gegen Siidost aus einem Raum kcltischen
Einflusses und Kontaktes kamen . Im '2. Jh. mul3 zugle1ch in Betracht gezogen werden, dal3
dcr Prozcl3 der Verallgemeinerung des getisch-dakischen Latene cine Anzahl kultureller Giiter
kel tischer Art erfal3t und sie oft in eigene Schopfungen umgewandel t hat. Viele der Gegenstănde
aus Poiana, Bradu, Răcătău usw. konnten Werke einheimischer Meister sein, die gleich jenen
von Zimnicea, vom allgemeinen europaischen Latenevermogen beeinflul3t waren.
Wir schliel3en unsere Betrachtungen betreffs der Moldau, und machen darauf aufmerk­
sam, da13 wir den geaul3erten Standpunkt nicht als endgiiltig betrachten. Eine grol3ere Anzahl
Beweise zugunsten der von Pârvan301 vorausgesehenen pro-keltischen Hypothese, oder zugunsten

2 91 I. Antonescu. Depozitul de obiecte de fier din comuna 296 C. Buzdugan, O nouă aşezare getică în bazinul
Negri-Bacău şi implicaţiile sale istorice, in « Carpica », Zeletinului, in « Carpica » , I, 1968, S. 97 - 98, Abb. 2/3
297 C. Preda, Emisiunile monetare
I, 1968, Abb. 9 . 'si triburile din
292 Radu e t Ecat. Vulpe, Les fouilles de Poiana . . . , Dacia.
S. 328, Abb. 108/ 15 - 16 ; Radu Vulpe, Şantierul Poiana . . . 298 Ptolemăus, I I I , 10, 7.

SCIV, I , 195 1 , Abb. 24/3. 299 V. Pârvan, Getica, S. 65.


293 Radu Vulpe, Şantierul P.Ji'l.n'l- . . . , SCIV, I I I , 1 952 , a oo N . Zaharia, M. Petrescu-Dîmboviţa und Em. Za­
S. 193- 194. haria, A şezările din Moldova, Bukarest, 1970, S. 167 -
2u Radu et Ecat. Vulpe, Les fouilles de Poiana . . . , 376, Taf. 1 - CCLV I I I .
S. 344, Abb. 126/ l . ao1 V . Pârvan, Getica, S. 65.
295 Mitteilung R . Vulpe.

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234 VL. ZIRRA 64

eines kulturellen Einflusses, so wie wir die gegenwărtig vorhandenen Zeichen deuten , werden
in Zukunft zu einer klareren Losung f iihren.

AuBer den siebenbiirgischen Funden, stammen die zahlreichsten Funde keltischen Charak­
ters aus Oltenien. Jene vom Ende des 4. Jh. -Anfang des 3. Jh. scheinen jedoch meistens aus
dem Tauschhandel zwischen verschiedenen Stămmen herzustammen. 302 Die groBe Fundgruppe
gehărt dem Ende des 2. Jh. - Anfang des 1 . Jh. an und ist von Grăbern und eventuell einigen
Siedlungen dargestellt. Die Mehrzahl der Funde stammt aus dem Siidwesten der Oltenischen
Ebene 303 (Abb 23) .
Trotz der zahlreichen Funde sind die vorhandenen Daten sehr beschrănkt und meist
unsicher. Die meisten entdeckten Grăber und hauptsăchlich die wichtigsten wurden zufallig
oder zersto;-t aufgefunden, und die nachtrăglichen Forschungen der Archăologen fiihrten zu
keinen weiteren Aufklărungen 304
Die Grăber aus Corlate, Padea, Cetatea, Băbeni-Olteţ, Rastu, Corneşti, Balta Verde­
Gogoşu, um nur jene zu erwăhnen, welche ein m"ehr oder weniger vollstăndiges Inventar liefern,
fiihren zu folgenden Feststellungen :

30Z Einige Funde kcltischcr Prăgung und Nachahmung Brandgrubcngrăber ( ?). dic 1966 - 1968 aufgctlcckt wur­
stammen aus einigcn Wohnungsgruben von Ortsans­ den, als man am Siidendc des Dorfes Wcinrcbcn pflanztc.
ăssigen, die vom I3eginn des 2. Jh. von Schela Cladovci­ Fiinf Spccre, ein Schwert mit einem Bruchstiick des
Turnu Severin datiercn (vgl. V. Boroncanţ und M. Dac Ortbandes, ein Schnallenhaken, cine Schcre, alic von
vidcscu, Două bordeie dacice la Schela Cladovei- Turnu kcltischem Latene D-Typus sowie cine thrakischc Trcnsc
Severin, in « Apulum », VII, I , 1968, S. 254 - 259, Abb. wurden von der Zweigstclle der Akademie, Craiova in
1 2 - 13) . Es ist sehr wahrscheinlich, dal3 diese Funde aus Sicherheit gebracht. I m Schulmuseum von Padea befinden
den Siedlungen der rcchts der Donau, zwischen Negotin sich noch ein anderes Schwert ohne Schcide, zwei Speer­
nnd Kladovo gelegcnen Skordisker hierhcr gelangten, spitzen vom keltischen Typ, drei thrakisch-getischc
sie wurden schon friiher von Draga Garasan; n (A rheoloslla Krummesser mit diinner Klinge und ein scheibengedrchter
nalazista u Srbiji, Belgrad, 195 1 , Vcrbreitungskarte) Krug. I m Sommer 1968 wurden einige Bcrgungsschnitte
erwăhnt. angesetzt und zwar vornehmlich dort, wo die Ortsbe­
3 0 3 Die meistcn Grăbcrfundc sind von C. S. Nicolacscu­ wohner die erwăhnten Funde gehoben hatten. Es wurtlen
Plopşor angefiihrt, A ntiquites celtiques en Oltenie, in die Spuren dreier Urnengrăber gefunden die cinhcimische
« Dacia », X I - XI I , 1945 - 1947, S. 1 7 - 33, Taf. I - V, Urnen enthiclten, einigc Reste von Schaftrohren ciniger
Vcrbreitungskarte aus S. 32. Aul3crhalb des wichtigsten Speere und Bruchstiicke schcibengedrehter und hand­
Verbreitungsgebietes fand man wcitere Einzelgrăber in gearbeiteter Gefăl3e, die wahrscheinlich von den zerstOrten
Băbeni-Olteţ (1. Nestor, Raport asupra săpăturilor şi Urnen stammen) ; Perişor, Kreis Dolj (gekriimmtcs und
cercetărilor arheologice din campania anului 1 943) und in in drei Stiickc gebrochenes Schwert. Zufallsfund 1 970 ;
Corneşti, Kreis Gorj (D. Popescu, Două descoperiri celtice Constantin Voicu, in der Tageszeitung „ Inainte", XVII .
în Oltenia, in SCIV, XI I, 1963, 2. S. 407 - 4 10) . J g . , Nr. 7968, 18. Oktober 1 970) ; Plosca, Kreis Dolj
Seit 1947 bis zur Zeit hat die Anzahl der Funde zuge­ ( Schwertklinge, aus einem zerstOrten Grab, )iitteilung
nommen, ohne dal3 aber cin einziges Grab in gutcn Ver­ Gh. Pompilian, 1969) ; Rast, Kreis Dolj (neolithische ( ?)
hăltnisscn durchforscht und untcrsucht wird. Sie werden Urnengrăber und eventuell Brandschiittungsgrăber (Ersilia
hier nach Fundorten angefiihrt : Balta Verde am Blahiţa­ Tudor, Morminte de luptători din a doua epocă a fierului,
Bach (gcstortes Brandgrab, Bruchstiick von einer Schwert­ in SCIV, 19, 1968, 3, S. 5 1 7 - 524) ; Suharu, Krels Dolj
klinge und einer Lanzenspitze) . D. Berciu u. Eug. Comşa, (Speerspitze aus Eiscn mit breitem Blatt am unteren Teii
Săpăturile de la Balta Verde-Gcgoşu. vgl. « Materiale », I I , und sehr schmal gegen die Spitze zu (Mitteilung Gh. Pom­
1 956, S. 400 und 426, Abb. 124/4, 128/3) ; Corneşti : pilian, 1 966) ; Vela, Kreis Dolj (Bruchstiicke einer Schwert­
Kreis Gorj (gestortes Brandgrab : Eiscnschwert mit klinge aus einem zerstorten Brandgrab ; Mitteilung Gh.
Scheide, Bruchstiick des oberen Teiles eines anderen Pompilian, 1967) ; Viiaşu, Kreis Gorj (Krummesser,
Schwertes, Fragment einer rituell gebogenen Lanzen­ wahrscheinlich aus einem Brandgrab, D. Berciu, Les
spitze, zwei Bruchstiicke von halbkugeligem Schild­ Celtes . . , Abb. 5/1) .
.

buckel, thrakisch-getisches Messer (D. Popescu, Două 304. Es wurden Probegrabungen unternommen, :.i m
descoperiri . . . ) Ciupercenii Vechi (Gefăl3 mit zwei iibcr­ i n Băbeni-Olteţ, -... etatea-Maglavit, i n Corlate, Corncşti,
stăndigen Henkeln, scheibengedreht, 1966, neben mchreren Ostrovul Simian, Padea und Vîrtopu noch weitere Grăber
Eisengegenstănden gefunden, die von den im Steinbr uch aufzudecken. Verhăltnismăl3ig erwăhnenswerte Ergeb­
ostlich vom Dorf arbeitenden Arbeitern beiseite geworfen nisse sind blol3 in Corlate gezeitigt worden (C. S. Nico­
wurden - Mitteilung von Prof. I. Ionulescu, Stadtmuseum laescu-Plopşor, Les antiquites . . , S. 20 - 23) und in Padea
.

Calafat) ; Padea, Kreis Dolj (mehrcrc Urn�ngt ăber sowie (personliche Forschung 1968) .

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65 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMĂNIEN 235

1 . Die Grăber erscheinen nicht in kompakten Gruppen und auch bilden sie keine
umfangreichen und organisierten Grăberfelder. Man findet sie auf den Hiigelabhăngen, 3os
auf den Terrassen oberhalb der Tăler306 oder in der Ebene. 307 Manchmal werden sie sekundăr
in ălteren Hiigeln aufgefunden. 3oe
2. Alle bekannten Daten betreffs der Grăber, zeigen, dal3 der gewohnliche Bestattungs­
brauch die Einăscherung war. Die Suchgrăben von Padea im .Jahre 1968, brachten Bruch­
stiicke von Umen in situ ans Licht, welche noch verbrannte Knochen enthieltcn. Wenn die
Beobachtungen von Rastu sicher sind, so wurde das wiederbeniitzte neolithische GefăO in dem
sich verbrannte Knochen befanden, wahrscheinlich als Urne verwendet fiir eines der Grăber
auf dem Grindul Ţifarului genannten Gelănde.309
Einige Zeichen weisen daraufhin, da.13 auJ3er den Urnengrăbern auch Brandgrubengrăber
iiblich waren. 310
AuJ3er dem metallischen Inventar welches in oder um die Urne gelegt wurde (wcnn nicht
di1 ekt in die Grăber) , wăren auch Opfergefăl3e nicht ausgeschlossen ; es zeugt dafiir die in
einem zerstorten Grab bei Padea aufgefundene scheibengedrehte Kanne, welche bestimmt
nicht als Urne gedient hat.311
3. Das Grabinventar (meistens unvollstăndig erhalten) besteht aus Eisenwaffen : Schwer­
ter und Scheiden mit Ortbăndern Latene C? und D , 25 -60 cm lange Speerspitzen (darunter
1
sicher keltische aber auch illyrische Typen) , band- und halbkugelformige Schildbuckel. Manch­
mal erscheinen in den Grăbern nebst diesen \Vaffen auch gebogene Messer mit Scheide
thrakisch-getischen Typus, sowie Trensen gleicher Art.
Die Schwerter, Speerspitzen und Messer bewahren in vielen Făllen , j edoch nicht immer,
Feuerspuren und sind gebogen. Dieser rituelle Brauch (aber auch von der Notwendigkeit in
die Urne eingefiihrt zu werden hervurgerufen) ist in der keltischen Welt bekannt, aber auch
ortlich in der hallstăttischen Kultur Ferigile, sowie auch in den getischen Hiigelgrăbern.312
In den Grăbern findet man selten Schmuckgegenstănde : groJ3e und mittelgroJ3e Eisen­
fibeln Latene C 2 --D1 ,31 3 Anhăngsel illyrischen Ursprungs.314 Eine Bronzefibel mit flachem und
rhombischtm Bogen erscheint hauptsăchlich im Hauptareal der Grăber und entspricht ungefăhr
derselben Zeit.315

<os 311 Dic Fibel aus dcm G rab I von Corlate und ein
B�i Corlate, Padea, Golenţi.
3 06
B�i Corneşti, Ploşca, Perişor. andercs Stilck von Gura Padinei (C. S. Nicolăescu-Plop­
3 07 Balta V crdc, !fast, Maglavit, Cetatea, Călăraşi, şor, Les antiquites . . . , Taf. 1 1 , Abb. ·L nr.d S. 3 1 , Abb. 4) .
Do broslovcni. Eine Latene D Fibel von Orlea (C. S. N icolăeccu-Plop­
0
3 8 Cetatea (Hilgcl des Salip) und vielleicht in den şor, ebda, S. 30, Abb. 3) . Ein fra:� mcr t:irisches Stilck
Sanclhilgcln von Maglavit und Golenţi. in Cetatea aufgefunden ein andercs S . ilck stammt von
3 09 C. S. Nicolaescu-Plopşor und VI. Dumitrescu, Salcia (D. Berciu, Preistoria Olteniei, S. 360, Abb. 265/5).
Raport asupra activităţii . . . , S. 276 ; Ersilia Tudor, Mor­ �H D . Popescu, Două descoperiri . . , S . .t 1 0 .
.

minte . . . , S. 5 2 1 , Abb. 4. ·
3 15 Ein ganzes Exemplar von Orlca ( C . S. Nicolăcscu­
3 10 Aus der Beschreibung der 1 93 1 in Corlate vorge­
Plopşor, a.a.O., S. 30, Abb. 2), eine anderc Fibcl mit
nommencn Probegrabungen (C. S. Nicolaescu-Plopşor, teilweise gebrochenem Ful3, stammt aus J\faglavit (Samm­
Les antiquites . . , S. 2 1 - 23) folgt, dal3 die wăhrend der
.
lung des Archăologischen I nstituts) ; D . Berciu erwăhnt­
Arbeiten bestimmten Grăber keinerlei Graburnen enthiel­
auch ein ctwas beschădigtes Exemplar aus Salcia, und
ten, sondern aus gro13en, liber I m breiten Gruben stam­
den Bilgel einer andercn Fibel aus Listeava (AO, S. 369,
men, in denen verbrannte Knochen und Metallgegenstănde
Abb. 261/ 1 - 2) . Aus den Probegrabungen, die in Cetatea,
lagen.
a n Der Krug hat einen ziemlich engen Hals (9 cm) und Kreis Dolj, in einer Siedlung mit dakischem Niveau aus
dem 2. J h . , aber ganz besonders aus dem 1 . Jh. vorge­
im lnnern ist kein Knochen ader keine Brandspur mehr
nommen wurden, stammt ein Teii eines schraubenfăr­
zu bemerken.
a2 Al. Vulpe, Necropola hallstattiană . . . , Taf. XVI I ­ migen Fibelful3es von betreffenden Typus.
XVI I I , XIX ; i m H ugelgrab i n Popeşti, Kreis I lfov kom­ Andere Fibeln wie diese aus Oltenien, wurden in
men rituell gebogene Metallgegenstănde vor. Auskunft Bulgarien in Grabhugeln mit thrakischen Grăbern gefun­
Al. Vulpe. Vor kurzem wurde in einem H.ugelgrab aus den. Neben dem Dorf Zlokucen fand IPan cine Fibel
dem 4. Jh. v.u.Z. bei Enisala, Kreis Tulcea, ein rituell mit rautenfărmigem Bilgel, zusammen mit den Fibcln
gebogenes Schwert entdeckt. Auskunft G. Simion-Tulcea. thrakischen Typs (V. Mikov, Materiaux de l'âge du fer,

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236 VL. ZIRRA 66

Ober die als Urnen beniitzten GefăBe wissen wir nur . sehr wenig. Die einzigen aufgefun­
denen3 16 und nur als Bruchstiicke erhaltenen stammen von Padea. Nach den bei Ausgrabungen
gefundenen Bruchstiicken und unteren Teilen der Urnen zu urteilen, scheint es, daB diese
konisch und mit aufgelegten Leisten und Knopfen verziert waren. Die UrnengefăBe waren
handgearbeitet und rotbraun gebrannt.
Das KannengefăB von Padea, von uns als wahrscheinliches OpfergefăB betrachtet, ist
scheibengedreht. Bis zum Hals ist die ziemlich unsymmetrische Form der Kanne, der bauchigen
Linsenflasche ăhnlich. Die Ăhnlichkeit tritt sowohl durch Standring und Omphalos am GefăB­
boden zutage, als auch durch den Ring welcher Schulter und Hals des GefăBes trennt. Zum
Unterschied von den keltischen Linsenflaschen, ist der Hals zylindrisch, mit waagrechten Riefen
verziert und am oberen Teil (scheinbar gleich unter dem unlăngst gebrochenen Rand) bildet
sich ein im Schnitt doppelkonvexer Henkel. Vorlăufig ist die Kanne von Padea die einzige
scheibengedrehte Form, die bestimmt cinem uns interessierenden Grabtypus entstammt und
welche, zwar einheimisch, aber keltischen Einflusses ist.
Aus einem derselben Gruppe angehorenden Grab konnte auch ein gleichfalls scheiben­
gedrehtes GefăB mit zwei hochgezogenen Henkeln stammen, welches auf der oberen Donau­
terrasse, bei Ciupercenii Vechi (Kreis Dolj ) aufgefunden wurde. Es ist eine Form die ziemlich
hăufig in den keltischen Milieus rechts der Donau angetroffen wird, urspriinglich eine illyrische. 31 7
4. Schon 1939 erwăhnte D . Berciu eine groJ3e Anzahl der zweiten Eisenzeit entsprechenden
Siedlungen. AuBer den auf den Anhohen befindlichen meist befestigten Wohnstătten, sind
auch in der Ebene Siedlungen erwăhnt, darunter einige den besprochenen Grăbern zeitgleich
sind und sich im Ausbreitungsareal derselben befinden. 318 Diese Siedlungen scheinen, ohne
Ausnahme, getisch-dakisch zu sein. In den Ausgrabungen von Ostrovul Simian 319 und den
Nachforschungen von Corlate und Cetatea 320 erschien in der einheimischen Schicht eine
Keramik keltischer Art. Die einheimischen handgearbeiteten Erzeugnisse sind aber in einem
Verhăltnis von 70 -80 % zur scheibengedrehten Keramik, also genau so selten als auch in der
ălteren Siedlung von Schela Cladovei. 3 21 Andererseits, ist die scheibengedrehte Keramik
hauptsăchlich von thrakisch-getischen Formen dargestellt und nur wenige gehoren dem kclti­
schen Latene an oder sind von ihm beeinfluBt. 322
5. Die năheren Ăhnlichkeiten mit der Grăbergruppe aus SW-Oltenien werden nicht an
der Donau im von den Stămmen der Skordisker bewohnten Raum Jugoslawiens festgestellt,
sondern in der bulgarischen Wratza- Gegend 323 welche im Altertum von den Triballern bewohnt
war.324 Hier findet man dieselben flachen oder hiigelformigen Grăber-Typen. Die Urnen-

in « Izvestiia » , XXI, S. 296- 300, Abb. 4) untl bei Kola­ raşi, Golenţi, CiupJrcenii Vechi.
3 19
rovgrad (Sumen)eb�nfalls in einem Hiigclgrab fantl man Ebda, S. 34 1 - 348 ; Gh. Pompilian, Untersuchun-
ein weitcres Exemplar, das von Tsv. Dremisova verof­ gen bei Ostrovul Simian in 1965 untl 1 966.
3 20 Pers5nliche Versuchsgrabungen, 1967 und 1969.
fentlicht wurde (Sep ultures thraces dans le departement
de Kolarovgrad, in « I zvestiia » , Kolarovgrad, I I , 1963, 321 Anm. 302.
322 D. Berciu, A r/teologia Olte niei, S. 344, Abb. 238 -
S. 7, Abb. VII/3) .
31& Ein Grabgefăl3 wurde zufăllig in Băbeni-Olteţ 243. Es wird nur scheibengedrehte und handgearbeitete
entdeckt. J etziger Aufbewahrungsort unbekannt. Keramik von thrakisch-getischer Herkunft aus dem 2. und
3 17
Jovan Todorovid, ebia, S. 4 2 , Grab 50 von Kara­ I. Jh. v.u.Z. abgebildet. ·
burna, S. 44 ; Donji Gra:l. - Osijek, Taf. X I I I/6. 3 23 B. Nicolov, Thra.�ische Denk maler in Bezirk Vraca,
31& D. Berciu, A rheologia Olteniei, S . 340. Gemeinde : in « Izvestiia », XX V I I I , Sofia, S. 163- 202 .
im Kreis Gorj -in denen Brandgrăber entdeckt wurden­ 321 Arrianus, I, I , 4 ; 2, 4 ; Justin-Trogus, I X, 3, I ; A .

Ostrovul Simian, Hinova, Ostrovul Corbului, Gîrla !Viare, Mocsi, Die Vorgeschichte Obermosiens, i n ActaAntiqua
Pa.dea., Corlate, Orodel, Cetate, Virtop, Gogoşiţa, Călă- XIV, 1963, 1 - 2, Budapest, S. 1 03 - 1 04, Abb. 1 .

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67 BEITRĂGE ZUR KENNTNIS DES KELTISCHEN LATENE IN RUMĂNIEN 237

grăber sind charakteristisch, und die Urnen thrakischer Art sind scheibengedreht oder hand­
gearbeitet. Das Grabinventar weist die gleiche Verschiedenheit auf : Schwerter, Speerspitzen
und keltische Schildbuckel, denen noch gebogene Messer und thrakische Trensen hinzugefftgt
werden.325
Es ist bekannt, daB das Triballerland von den Kelten weder erobert noch beherrscht
wurde. Selbstverstăndlich wurde die thrakische K ultur der Triballer von der keltischen beein­
fluBt, hauptsăchlich im 2. - 1 . Jh. , als die Skordisker, Triballer und Daker (selbstverstănd­
lich auch j ene aus Oltenien) sich gegen das Vordringen der Romer ( 1 16- 106) verbiindeten.32&
Im Jahre 109 ist eine von der Armee des Minucius Rufus angegriffene Gruppe von Skor­
diskern gezwungen, zu den Triballern zu fliichten, vielleicht auch zu ihren Verbiindeten, den
Dakern links der Donau. 327
Die Meinungen der meisten Archăologen die sich mit dem hier interessierenden Problem
befaBten, sind bekannt : Die Grăber aus Oltrnien gehorten einer Skordiskergruppe an, welche
sich im Siidwesten der Ebene angesiedelt hatten als Folge des keltisch-thrakischen Aufbrausens
angesichts des romischen Vordringens Ende des 2. Jh. v.u.Z.328 Der kriegerische Charakter
des Grabinventars, der rituelle Brauch die Waffen zu biegen, die Năhe zwischen dem Verbrei­
tungsareal der oltenischen Gruppe und den keltischen Gegenden rechts der Donau, und endlich
die militărischen Ereignisse in der keltisch-thrakischen Welt j ener Zeit, begriinden diesen Stand­
punkt zur Geniige.
Aus obigem kurzem und moglichst sachlichem Bericht ergehen folgende zum Teil von
den bisherigen sich unterscheidende SchluBfolgerungen.
I . Die meisten Urnengrăber mit ihrem keltischen aber auch thrakisch-getischen Late­
neinventar, gehOren den Einheimischen, genau so wie die gleichartigen Flach- und Hiigel­
grăber aus der Wratza- Gegend den Triballern angehoren.
2. Die erforschten oder sondierten Siedlungen aus SW-Oltenien, welche den erwăhnten
Grăbern entsprechen, scheinen der einheimisd.en Bevolkerung anzugehoren. Die selten in
diesen Siedlungen aufgefundene keltische Keramik war scheinbar durch Tauschhandel aus
den Zentren der Skordisker rechts der Donau aus Jugoslawien hierhergelangt.
3. Die Nachbarschaft der drei Bevolkerungen, meistens durch gleiche lnteressen haupt­
săchlich z.Z. der gemeinsamen Kămpfe gegen dic Romer Ende des 2. Jh. verbunden, fiihrte
zu gegenscitigen Einfliissen, die selbstvcrstăndlich stărkcr in den Kontaktgegenden waren
und schwăchcr in Ostoltenien am Olt und weiter nach Osten. In bezug auf die keltischen z.Z.
bestbetrachteten Waffen, ist es selbstverstăndlich, daB sie von den Triballern und Dakern
angenommen wurden, zumal ihre Lieferanten die Skordisker, ihre Verbiindeten, waren.
4. Wenn man in Zukunft feststellen wird, daB sich unter den Grăbern aus Oltenien sicher,
nicht nur hypothetisch, auch Brandgrubengrăber mit oder ohne Keramik befanden, so wie
es in den keltischen Milieus rechts der Donau 329 der Fall ist, so miissen diese mit dem Augen­
blick des Eindringens der Skordisker in das Land der Triballer und vielleicht auch in jenes

326 C. S. Nicolaescu-Plopşor, Les antiquites celtiques . . . , tiques de Gruia, in « Dacia », I , 1 924, S. 33 - 50 ; V. Pârvan
S. 3 1 - 32 ; B. Nicol o v , ebda, S. 200 - 203. Getica, S. 73, 505 - 506 ; C. S. Nicolăescu-Plopşor, Les
32 8 Florus I . , 39, l ; Frontinus, I I , 4, 3 . Celtes en O/tenie, Oxford, 1932, I . Nestor, Der Stand . . . ,
327 J ovan Todorovic, a.a.O., S . 1 66 ; A . Mocsi, ebda, S. 1 52 ; D. Berciu, Zorile istoriei . . . , S. 298.
s. 97. 329 Jovan To<iorovic, a.a.O„ S. 1 62.
328 Y. Pârvan, Considerations sur Ies sepultures cel-

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238 VL. ZIRRA 68

der Daker links der Donau verbunden werden. Die Zahl dieser Grăber kann aber nur beschrănkt
erscheinen im Vergleich zu den Grăbern der Einheimischen.

Im Zusammenhang mit der als keltisch erkannten Toponymie in der Dobrudscha,


werdcn wir keine neue Hypothese bekannt machen.33° Keiner der bisherigen archăologischen
Funde in der Dobrudscha konnte die Anwesenheit von Erscheinungen keltischen Latene­
charakters bezeugen. Das einzige Anzeichen in der Dobrudscha, welches unserer Meinung nach
fiir einen Kontakt eher zwischen der thrakisch-getischen Welt an der Unterdonau und der
keltischen Kultur sprechen konnte, wăre j ene bei Tariverdi in einem Siedlungsmilieu des 3. Jh.
v.u.Z. aufgefundene Fibel. Diese stellt ein Gemisch zwischen dem getischen und dem keltischen
Typus dar, ăhnlich j enen Exemplaren an der Unterdonau und aus Bulgarien331 (Abb. 23) .

390 J. Weiss, Die Dbbrudja im A ltertum, Sarajevo, 1950, S. 53 ; N. Gostar, A liobrix, Latomus, XXVI, 4,
1 9 1 1 , S. 34 ; R. Vulpe, l'Histoire de la Dobroudja, S. 25, 1967, S. 987 - 995 ; VI. Zirra, Quelques nouveaux . . . ,
84 - 85 ; H. Hubert, Les Celtes depuis l'epoque de La Tene II, 331 Anm. 209.

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OBER DIE FIBEL MIT UMGESCHLAGENEM FUSS IN
DAZIEN

GH. D I ACONU

In der rumănischen archăologischen Fachliteratur steht ein Studium iiber die Fragen,
die die Fibeln im Laufe der J ahrhunderte auf dem Gebiete Daziens aufwerfen, noch aus. Die
einzigen Versuche machte diesbeziiglich Dorin Popescu, der zwei Katalog- Studien iiber die
Fibeln der Sammlungen des Nationalmuseums fiir Altertiimer verOffentlichte. 1
Aus der eingesehenen Literatur erhellt, daB iiber die Fibel mit umgeschlagenem FuB
(im weiteren F.m.u.F.) und iiber ihre ethnische Zugehorigkeit scharfe und widerspriichliche
Streitschriften erschienen sind. Es wăre zu erwarten, daB vorliegende Studie von einer geschicht­
lichen O bersicht iiber dieses Problem eingeleitet wiirde. Die gesamte Literatur, die sich seit
Anbeginn bis zum ersten Weltkrieg damit befaBte, ist jedoch in dem gro13angelegten Werk
von O. Almgren 2 zusammengefa13t. Die kiirzlich erschienene Arbeit von A . K . Ambroz erwăhnt
ferner alle diesbeziiglich wichtigeren Veroffentlichungen aus der Zeitspannc zwischen den zwei
Weltkriegen bis zur heutigen Zeit, sowie die verschiedenen Meinungen, d1e dariiber laut wurden.
Die erwăhnte Arbeit bringt Beitrăge iiber den Ursprung, die Trăger und die Gebiete, in denen
sich die F.m.u.F. entwickelte und verbreitete. 3
O. Almgren (im weiteren O.A.) formulierte die Theorie, dergemăB der Typ der F.m.u.F.
in den nordpontischen Gebieten entstand und sich aus der Fibel O.A. VI. 157 entwickelte. Von
hier aus hătten die Goten die F.m.u.F. in die Ostseegebiete und nach Mitteleuropa gebracht.
A. K. Ambroz (im weiteren A.K.A.) versucht zu beweisen, daB sich die F.m.u.F. aus
dem Typ der Fibeln vom Oberlauf des Dneprs A . K .A. Taf. 1 1 / 1 -3 entwickelte, die zeitgleich
sind mit den nordpontischen F.m.u.F. A. K .A. 9/1 -3. Aus den Gebieten des Oberlaufs des
Dneprs drang der Fibeltyp A. K .A. 1 1 / 1 -3 in die Przeworsk-Kultur zu den alten PreuBen
und Balten, wo sie den nordischen Gebieten eigen wird. 4 Am Ausgang des 2. Jh. und zu Beginn
des 3.Jh. wurde der zweigliedrige Typ der F.m.u.F. A. K.A. 1 1 /6, 7 und 23/2 aus den Ostsee­
gebieten von den Goten in die nordpontischen Gebiete gebracht. 5
Schlie13Iich folgt aus dem Studium von Ambroz, da.13 der eingliedrige Typ der F.m.u.F„
der als pannonischer Typ O.A. 158, 166 = A.K.A. Abb. 3 bekannt ist, den Trăgern der
Tschernj achow-Sîntana-de-Mureş-Kultur (bzw. den Goten G.D.) nicht eigen ist und von -

anderen Volkerschaften A. K.A. 23/1 6 verbreitet wurde.

1 Dorin Popescu, Fibules en bronze des collections du formen, « Mannus », 32, Leipzig, 1923.
Musee National des A ntiquites, in « Dacia », V - VI , 1935 - 3 A. K. Ambroz, in « Arheologia S S S R *• D 1 - 30,
1936, S. 239 - 246 und Fibeln aus dem Nationalmuseum Moskau, 1966, S . 57 - 69 und 94 -96.
fur A ltertumer in Bukarest, in « Dacia », I X - X, 194 1 - ' Ebda, S. 58 und 94.
1944, S . 485 - 505. 6 Ebda, S. 62 und 94.
2 Oscar Almgrcn, Studien uber Nordeuropăische Fibel- s
Ebda, S . 58- 59.

DACIA, N. S„ TOME XV, 1 971, pp, 239- 267. BUCAREST

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240 GH. DIACONU 2

Im fclgenden werde ich auch absichtlich vom pannonischen Fibeltyp absehen, weil
die;er im romischen Dakien nur sporadisch vorkommt und nach dem J ahre 200 im westlichen
und nordwe3tlichen Teil der Provinz, im dakisch-jazygischen 7 und dakisch-wandalischen 8
Milieu belegt ist.
*

Durch die Untersuchung der zweigliedrigen F.m.u.F. in Dazien und den Gebieten auOer-
halb der Karpaten, konnte ich vier Fibeltypen unterscheiden, u.zw. den I. romischen, Taf.
VIl/ 1 - 5 ; den II. dakischen, Taf. VII /6 - 10 ; den III . sarmatischen, Taf. VII/1 1 - 16 ;
den IV. gotischen, Taf. VIII.
Der rămische Typ ist allgemein durch Fibeln vertreten, die aus Bronze gearbeitet sind
und als Hauptkennzeichen den �tark gebogenen Biigel aufweisen, 9 Taf. VII/ 1 - 5 und Taf.
IX/2, 5, 7. Einigen seiner Eigenheiten gemă.O, kann der romische Typ in fiinf Varianten
a ufgeteilt werden :
Variante I , Taf. VII/I hat den Biigel stark gebogen, oval oder halboval im Querschnitt ;
meistens ist der FuO kiirzer als der Biigel und immer gehămmert. Die Spiralrolle ist angemessen
und ohne Endknopfe ; die Achse, die die Spirale befestigt, wird durch ein Loch durchgefiihrt,
das mit dem Dorn am Oberende des Biigels gemacht wurde ; als Verzierung sind an einigen
Exemplaren im Gul3verfahren erzielte Ă derung oder Fazetten zu bemerken ; falls das Exemplar
vollig mit dem Hammer hergestellt wurde, sind Ritz-, Kerb- und X-Muster auf dem Biigel
und auf dem Ful3 belegt. Taf. I X/2 ; Taf. X/5.
Variante II, Taf. VII/2, IX/7, weist den stark gebogenen Biigel auf, der aus einem Blatt
Blech gehămmert ist ; etwas seltener sind auch Exemplare mit gegossenem Biigel belegt ; mei­
stens weist die Variante II Ritzmuster auf dem Biigel und seltener auf dem FuO auf ; auf
einige Exemplare scheinen Emailleverzierungen angebracht worden zu sein. 10
Variante III, Taf. VII/3 hat ăhnliche Kennzeichen wie Va1iante I, zu denen die Umwick­
lung des Biigels mit diinnem Draht in der La Tene-Machart hinzukommt ; Variante III
entwickelt sich unmittelbar aus Variante I und ist ăuOerst selten vertreten.
Variante IV, Taf. VII/4 weist gemeinsame Kennzeichen mit den Varianten I -III auf,
mit dem Unterschied, daO sie immer im GuOverfahren hergestellt ist, den Fu13 ausgenommen,
der durch Hămmerung und Biegung mit dem Hammer gearbeitet ist ; die Fibeln der Variante
IV haben am Oberende des Biigels einen ader zwei Knopfe ; einige Stiicke haben die Knopfe
am Spiralrollenende ; seltener ist die Sehne um den Knopf gewickelt, der sich am Oberende
des Biigels befindet ; die Variante IV nimmt aus dem ăhnlichen romischen Typ ihren Ausgang,
der als Fibeln mit seitlich u.F. bekannt ist. 11
Variante V, Taf. VIl/5, hat den Biigel ebenfalls stark gebogen, mit der Neigung, sich
gegen das Oberende zu verbreitern ; der B iigel ist meistens mit Ritz- oder Punktmustern ver­
ziert ; statt der Spiralrolle weist sie eine Rohre auf ; die Variante V entwickelt sich aus dem
romischen Fibeltyp mit T-formigem Kopf und mit seitlichem Nadelhalter. Taf. VI/5.
Die wichtigsten Stellen, an denen der romische Fibeltyp auftritt, sind die Stădte, Kastra,
Dorfer, Villen und Grăberfelder aus Dazien. Taf. 1 - 1 1 und Beilage I .

7 I n Zădăreni, Sînpetrugerman und anderen Ortschaf­ und Siebenbilrgen, in « Ungarische Jahrbucher », XI


ten der Umgebung der Stadt Arad (Mitteilung Egon ( 1 - 2 ) , Berlin - Leipzig, 1 93 1 , Taf. 4/5 ; Ncolae Lupu,
Dorner) und in Simand, Secuieni usw. in der Umgebung Săpăturile de la Boi/a, in « Materiale », VII, 1 960,
der Stadt Oradea (Mitteilung Nicolae Chidioşan) . S. 4 1 4 - 4 15, Taf. I Il/5.
8 S. Dumitraşcu-T. Bader, A şezarea dacilor liberi de la 1o D. Popescu, in « Dacia », I X - X, S. 503, Abb. 1 0/ 1 09
Medieşul A urit, I, 1 967, S. 40, Abb. 19. und 1 10.
9 Bis zur Zeit sind nur zwei Eisenfibeln bekannt : 11 Siehe M. Parducz, Denkmaler der Sarmatenzeit in
G. Miiller, Die Fibel mit umgeschlagenem Fuf3 in Ungarn Ungarn, Budapest, 1950, B. I I I, Taf. XLIX/Za und 2b.

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TA FEL II. - Die Verbreitung des romischen, dakischen und sarmatischen Typs mit Mfinzen datiert
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TA FEL III. - Die Verbreitung des dakischen Typs

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TAFEL VI. - I - V. Romischer Typ. 6, Violinfibel ; 7, dakischer Typ ; 8, şarmatischer Typ ; 9, gotischer
·

Varianten : I, Stark profilierte Fibel ; 2, Ankerfibel ; 3 .. Kniefibel ; 4, Fibel Typ ; I O, · pannoniscJ:i er Typ ; I t , karpischer- Typ. ·.

mit s�itlich umgeschlagenem Ful3 ; 5, T. Fibel mit seitlichem Nadelhaltei;_


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2

3
s

10.

TA FEL VII. - Ri:imische. dakische una· sarmatische Exemplare aus Bivolari (Arutela) im Castrum, Ausgrabungen 1 968, unpubliziert ; 6, 7,
Dazien. 1, Soporul de Cimpie, Gr. 41 ,nach D. Frotase. • Materiale •. VII, IO und 1 3, Tîrgşor, in der Niederlassung, unpubliziert ; 8 - 9, Du!ceanca­
Abb. 4 / 1 0 ; 2, Gabăra- nach Iulian Antonescu, • Materiale �. VII, Abb. in der Niederlassung, unpubliziert ; 1 1 - 1 2, 1 4 - 16, Militari, nach M.
6 / 1 ; 3, Foieneşti, Gr. 230, nach R. Vulpe, • Materiale •. I, Abb. 25 1 1 ; Zgibea, - Cercetări arheologice în Bucureşti, Bd. I , S. 367, Taf. I / I , 4,
I>.:>
4, Soporul de Cîmpie - nach D. Frotase, ' Materiale • VII, 4/1 , 4/ 1 4 4 ; 5, 3, 2 u . 8 . Mal3stab, I / I . "'"
. -..)
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2.t8 GH. DIACONU 10
- - ------------

Die romische F.m.u.F. dringt auch in die benachbarten Gebiete, und zwar zu den freien
Dakern im Westen und in dakisch-wandalische Milieus im Nordnordwesten ; desgleichen zu
den Sarmaten-Jazygen im Westen Dakiens ; 12 im Siiden zu den freien Dakern durch Vermitt­
lung der Chilia-Tîrgşor-Kultur ; im Osten zu den Karpen - die Poieneşti-Vîrteşcoi­
Kultur, im Norden zu den Trăgern der Przeworsk-Kultur und noch weiter in die Gegenden
der Weichselmiindung. Tafel I , II, V.
Fiir das Anfangsdatum des romischen Fibeltyps in Dazien liegen noch nicht geniigend
Elemente vor.
Im gegenwărtigen Forschungsstand sind die Denkmăler, die eine genauere Datierung
zulassen, folgende : die romischen Fundverbănde in Boiţa, die in die Zeit Mark Aurels datiert
sind, und die Zivilsiedlung aus Bumbeşti, die wahrscheinlich gegen Ende der Herrschaft des
Antoninus Pius ausklingt. Siehe Beilage V und VI.
Das SchluBdatum der F.m.u.F. ist in den meisten Făllen zwischen 238 und 249 belegt
und liegt ,sicher wăhrend der Herischaft des Severus Alexander im Grăberfeld von Romula­
Reşca. Siehe Beilage VI.
Unter dem Vorbehalt kiinftiger Forschungen schlage ich als ungefăhre Datierung des
romischen Fibeltyps m.u.F. in Dazien die Jahre 1 60-250 vor. Siehe Beilage VI.
Diese Datierung entspricht groBtenteils auch dem Umlauf anderer romischer Fibeltypen
in Dazien, in der zweiten Hălfte des 2. Jh. und der ersten Hălfte des 3. Jh. u.Z. Taf. VI. I - V
und 1 -6.
AbschlieBend sei bemerkt, daB der romische Fibeltyp m.u.F. innerhalb der Siedlungen ·

und Grăb_erfelder der Tschernj achow-Sîntana-de-Mureş-Kultur nicht belegt ist.


Der dakische Typ. Taf. VII/6 - 10 ; Taf. IX/3, 4, 10 bt bis zur Zeit vom Standpunkt
der Datierung nur auf dem Gebiet Munteniens, innerhalb der Kultur Chilia -Tîrgşor sicher
belegt, mit anderen Worten, bei den freien Dakern im Siidsiidosten der Karpaten.
Der dakische Typ ăhnelt der allgemeinen Struktur der klassischen F.m.u.F„ die ich im
folgenden gotischer Typ genannt babe. Taf. VIII A.O. 161, 162, 172 und A.K.A. 1 1 /6 - 19.
=

Die da_kische Fibel unterscheidet sich von den romischen und gotischen durch die Art
wie die Achse fiir die Spiralrolle befestigt wurde. Im vorliegenden Fall haben die Hersteller
der Fibel am Oberende des Biigels ein e Zunge in der Form eines Spazierstockknaufes anger
bracht, die sie von innen nach auBen oder umgekehrt um den Bugel gewunden haben. Taf.
VII/8, 9.
Anhand der Form und der Struktur des Fibelbugels lassen sich in der Klassifikation
der dakischen Fibel zwei Varianten unterscheiden.
Zu Variante I, Taf. VII/6, 8 ; Taf. IX/4 rechne ich die Fibel mit massivem Bugel, dessen:
Querschnitt halboval oder rechteckig ist ; falls die Fibel gegossen ist, weist sie Kerbmuster
auf. Taf. VII/7 ; Taf. IX/10.
Variante II, Taf. VII/9, 10 umfaBt Fibeln, deren Biigel aus dunnem Blech ist und
ge):lămmert und gebogen wurde, T�f. VII/10 ; seltener sind Fibeln belegt, deren Bugel gegossen
ist. Bei diesen Fib_eln wurden wăhrend der Herstellung Rippen auf dem Bugel erzielt, die die
Verzierung ersetzen. Taf. VIl/9.
Zum dakischen Typ gehoren Fibeln mit langer Spiralrolle, Taf. VII/6,8 oder mit kurzer
Spiralrolle, Taf. VII/ 10 ; Taf. IX/ 10 und in einigen Făllen hinzugefiigte Spiralrolle, Taf. VIl/7 ;

u Ebda, Taf. XLVI I l / l ; XLVII I/ 19, 20,

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11 tl'BER DIE FIBEL MIT UMGESCHLAGENEM FUSS IN DAZIEN 249

eine flache aber auch doppelte Sehne, Taf. IX/3, 4 mit oder ohne Knopfe an den Biigelenden.13
Taf. VII/6-9 ; Taf. VII/10 ; Taf. IX/10.
Der dakische Fibeltyp entstand i n Muntenien, im Milieu dcr freien Daker, unter dem
starken EinfluB des romischen Fibeltyps und in gewissen MaB auch unter dem des sarmatischen
Fibeltyps, auf den ich weiter unten noch zuriickkomme. Die dakisch-sarmatische Synthese,
die bei den Fibeln stattgefunden hat, ist auf dem Exemplar aus Gr. 1 47 des Grăberfeldes von
Tîrgşor veranschaulicht. 14 Taf. IX/4.
Der dakische Typ ist auch auBerhalb Munteniens belegt, besonders siidlich der Donau
und auch in Pannonien, in einer spăteren Periode, aber darauf komme ich am SchluB zuriick.
Taf. III.
Den bisherigen · Funden entsprechend, kann der dakische Typ aus Muntenien vom
Anfang des 3.Jh.u.Z. bis zum Ende der Herrschaft des Gallienus datiert werden. Mit Hinsicht
auf das Exemplar aus Gr. 147 von Tîrgşor, konnen die Anfănge dieses Typs um das Jahr 210
und das Ende um das J ahr 270 festgelegt werden. Siehe Beilage VI.
Die dakische Fibel wurde bisher innerhalb der Verbănde vom Typ Tschernj achow­
Sîntana-de-Mureş in Rumănien noch nicht nachgewiesen.

Der sarmatische Typ. Tafel VII/1 1 - 16 ; Taf. IX/6,8


*

O.A. 1 57 und A.K.A. 9/18- 19 ;


=

aus Bronze und Silber gearbeitet, ist dieser Typ auBerhalb Dakiens, siidlich und ostlich der
Karpaten verbreitet. Taf. I - I I .
Innerhalb des sarmatischen Typs sind zwei wichtigere Varianten z u unterscheiden, die
sich ebenfalls durch die Biigelform aufzwingen.15
Zu Variante I, Taf. VII/1 1 - 14 gehOren die Fibeln, deren UmriB im Profil an den
Buchstaben D erinnern. Die Variante I ahmt die Biigelform der eingliedrigen Fibel O.A. 1 56
vollig nach.
Zu Variante II, Taf. VII/ 15- 1 6 gehoren die Fibeln mit leicht gebogenem Biigel. Das
Unterende der Spiralrolle neigt zur Năherung an den FuB und an den Nadelhaltt,r. Diese
Neigung zur Verflachung des Biigels, lăBt sich durch den EinfluB erklăren, den der dazische
Typ auf die Variante II vom sarmatischen Typ ausiibt. O ber die Ausfiihrungstechnik der
sarmatischen Fibel sei gesagt, daB die Exempla1 e von der Niederdonau gehămmert wurden ;
die meisten Fibeln haben einen massiven Biigel mit rundem Querschnitt, Taf. VII/ 1 1 - 1 5,
seltener mit rechteckigem Querschnitt, unter dem EinfluB des dakischen Typs, Taf. VII /16 ;

13 Obige Feststellung zwingt Vorbehalt auf in bezug berfeldes in die ersten Jahrzehnte des 3. Jh. u.Z. Von
auf die Auslegungen von Ambroz, der in den Klassifi­ diesem Standpunkt aus, muB auch Gr. 147 mit der Bron­
kationen, die er unternimmt, um Datierungen und ethni­ zemtinze von Septimius Severus ( 197 - 2 1 1 ) betrachtet
sche Zuweisungen zu bewcisen, auf die An- oder Abwe­ werden. Diese Miinze weist wahrscheinlich auf die Zeit,
senheit dieser Elemente besteht. Siehe A. K. Ambroz, in der <las getisch-dakische Graberfeld von Tîrgşor zu
a.a.O., S. 60 - 62 und Anm. I . bestehen begann. Bis zu den neucn Untersuchungen,
14 Die Datierung des getisch-dakischen Grăberfeldes die im Schutzgebict des Grăberfeldes vorzunehmen sind,
von Tîrgşor in die zweite Halfte des 3. Jh. und in den glaube ich, da[l auch die Gruppe der sarmatischen Graber
Anfang des 4. J h . u.Z. (s. Gh. Diaconu, Tîrgşor-necropola von Tîrgşor zcitlich zuriickgesetzt werden muB, je nach
complexă din secolele III - I V e . n . Bukarest, 1 965, S. 1 62) dem stratigraphischen Verhaltnis zwischen den sarma­
muB abgeăndert werden. Im Lichte der Forschungen in tischen und den getisch-dakischen Grabern. Den Forschun­
der dem Grăberfeld zeitgleichen Siedlung, aus der die gen der letzten Zeit gemaf3, muB auch die riimische Fibel
letzten Miinzen von Philipp Arabs stammen, und die aus Gr. 198 von Tîrgşor friiher angesetzt werden (siehe
Keramik vom Typ Tschernjachow-Sîntana-de-Mureş a.a.O„ Taf. X I / 7 ) .
fehlt, bin ich gezwungen, die SchluBdatierung bis um 10 A . K. Ambroz unterteilt diesen Fibeltyp nach anderen
das J ahr 250 herunterzusetzen und die Anfănge des Gră- Kriterien in drei Varianten, a.a.O„ S. 52 -54.

li! - o. 2700

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250 GH. DIACONU 1:l

wurde. Taf. IX/6.


es gibt auch Fibeln mit rohrenfOrmigem Biigel, der aus einem gebogenen Blechband erzielt

Die Befestigung der Achse ist genau wie beim dakischen Typ.
Die Verbreitung des sarmatischen Typs in den nordpontischen Gegenden und im
Fernen Osten, ist aus der Arbeit von Ambroz zu entnehmen. 16
Das westlichste Exemplar, das bei uns belegt ist, ist das aus Chilia, westlich vom
Limes Transalutanus. Taf. 1 - 11 .
D ber den Entstehungsort des zweigliedrigen sarmatischen Typs herrscht noch eine gewisse
Unklarheit, weil die friihesten nord-pontischen Exemplare in die Mitte des 3.Jh.u.Z. und
spăter angesetzt werden konnen, wăhrend die Fibeln, die în Muntenien gefunden wurden,
zwischen 210 und 250 datiert sind,17 s. Beilage V und VI. Die Hypothese iiber die Verbreitung
des sarmatischen Typs aus den nordpontischen . Gebieten nach den Gebieten des heutigen
Rumăniens durch die Vermittlung der westwărts wandernden Sarmaten, kann nicht angenom­
men werden. 1 8
Dazu bemerke ich, daB în den sarmatischen Grăberfeldern aus Muntenien, der Moldau
und der Moldauischen SSR keine Fibeln sarmatischen Typs vorkommen. In den erwăhnten
Fundverbănden sind hingegen Fibeln romischen oder karpischen Charakters 19 und în einem
einzigen Fall eine Fibel dakischen Charakters 20 gefunden worden.
Die Fibeln mit fazettiertem FuB von Militari, die spătestens în die Mitte des 3. Jh.u.Z.
anzusetzen sind, 21 sprechen auch fiir die friihere Datierung der sarmatischen Fibel an der
Niederdonau. Tafel VII/ 14, 15. Auch standen die Fibeln von Militari, vom Standpunkt
der Verzierung, unter dem unmittelbaren EinfluB der romischen und dazischen Fibeln.
Es ist auBerdem anerkannt, daB die Fazettenverzierung in den nordpontischen Gebieten
des 1 . bis 3. Ţh.u.Z. unbekannt ist. Gleichzeitig wird erwăhnt, daB die weite Verbreitung im
Norden des Schwarzen Meeres im 3. -4. Jh. u.Z. stattgefunden hat, und zwar unter dem
EinfluB der Tschernj achow-Fibel 22 (des gotischen Typus - G.D.) .
Zur Datierung der sarmatischen Fibel mit FazettenfuB muB von zwei Hypothesen ausge­
gangen werden, denen entsprechend die sarmatische Fibel mit fazettiertem FuB A.K.A. 9/20,
die zur Variante II dieses Typs gehort, sich entweder im nordpontischen Gebiet unter dem
EinfluB der Fibel vom Typ Tschernj achow entwickelte, oder an der Niederdonau, nach dem
romischen und dazischen Muster entstand, woher sie în den Norden des Schwarzmeer­
Gebietes gelangte. In beiden Făllen muB angenommen werden, daB die Fibel A.K.A. 9/20
spăter zu datieren ist als unsere Exemplare.
Aufgrund obiger Erorterungen kann vorausgesetzt werden, daB der sarmatische Fibeltyp
O.A. 157 în den Gebieten am Unterlauf der Donau, im Milieu der freien Daker entstanden ist,
umso mehr als die ausschlieBlich wandernden Sarmaten nicht als Schopfer von Kulturgut
betrachtet werden konnen. Sie nehmen von den seBhaften Volkerschaften, mit denen sie în
Beriihrung kommen, oder aus den romischen Zentren die Gebrauchsgegenstănde, Schmuck,
Keramik usw. an.

18
A. K. Ambroz, a.a.O„ S. 52 - 54 und Tf. 22/2. 2o I . T. Dragomir, in Rev. Muz., 4, 1965, S. 364, Abb.
17 Ebda, S. 52 - 53. 1/3 und « Danubius �. I, Galaţi, 1967, Abb. 12/9.
18 Ebda, S. 52. 21
Die Siedlung von Militari ist teilweise gleichzeitig
10 In Bokani, in der Moldauischen SSR, G. B. Feo­ mit denen von Măicăneşti und Tîrgşor, klingt aber wahr­
dorov, in M I A, 89, Taf. 40/ l 1 ; 43/6 ; 44/80 ; in Probota scheinlich etwas frilher aus. lnnerhalb der Siedlung von
in der Moldau - Mitteilung N. Zaharia und Em. Zaharia ; Militari, wurden keine Fibeln gotischen Typs gefunden
in Olteniţa, Mitteilung Sebastian Morintz ; in Tîrgşor, (s. Beilage VI) .
a.a.O., Taf. XI /7 . 22 A . K . Ambroz, a.a. O . , S . 53.

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OBER DIE FIBEL MIT UMGESCHLAGENEM FUSS IN DAZIEN 25 1
---- - ------

Als Ausgang fiir den sarmatischen Fibeltyp Taf. VII/1 1 - 1 6 - O.A. 157 gilt m.E. die
eingliedrige F.m.u.F. O.A. 1 56 = A. K.A. 9/6, 8, 10- 1 1 , die den Geto-Dakern in sarmati­
schen Milieus als Vorlage diente. 2 3
Die friihere Ansetzung des sarmatischen Fibeltyps an der Niederdonau, zu der noch .
<las Befestigungssystem der Achse hinzukommt, das den dakischen Fibeltyp als Vorlage hat,
gestattet den SchluB, daB dieser Fibeltyp, mit dem ich mich mehr befaBt habe, in Muntenien
entstanden ist, wo ihn die Sarmaten iibernahmen und in ihre heimatlichen Gebiete brachten.
AbschlieBend sei noch bemerkt, daB auch der sarmatische Fibeltyp fiir die Tschernj achow­
Sîntana-de-Mureş-Kultur nicht kennzeichnend ist.

Der gotische Typ. Taf. VIII = O.A. 1 6 1 , 162, 1 72 ; A.K.A. 1 1 /6-20. Er stellt die
vierte Kategorie von F.m.u.F. dar, die auf dem Gebiet Rumăniens gut belegt ist, hauptsăchlich
im Siiden und Osten der Karpaten. Dieser Typ ist kennzeichnend fiir die Siedlungen und
Grăberfelder vom Typ Tschernj achow- Sîntana-de-Mureş, sowohl im westlichen Taf. IV, als

weitgehend mit den Fragen, die die F.m.u. � . gotischen Typs aufwirft, die der Verfasser in
auch im nordnordostlichen Verbreitungsgebiet A. K.A. 24/ 1 -3. A . K .Ambroz befaBt sich

Gruppe 16, Untergruppe 2a, Serie I-a, Varianten 1 -4 24 einreiht .


Hier konnen nicht alle Kriteiien erortert werden, die zur chronologischen und ethnischen
Einreihung der Fibeln aus Gruppe 16, Serie I (gotischer Typ G.D.) herangezogen wurden.
-

ln Zusammenhang mit dem westlichen und siidwestlichtjn Verbreitungsgebiet der


Sîntana-d�Mureş-Tschernj achow-Kultur sei erwăhnt, daB im gegenwărtigen Forschungs­
stand noch keine Bedingungen bestehen, um sichere Datierungen und Einteilungen nach
Varianten vorzunehmen, weil die meisten Fibeln dieser Kategorie noch unveroffentlicht sind.
Taf. IV. s. Beilage III.
.
Die spărlichen Angaben, die vorliegen, weisen da:raufhin, daB die friihesten Exemplare
des gotischen Typs zeitlich wăhrend der Herrschaften von Elagabal, Severus Alexander, Gor­
dianus und Philipp Arabs anzusetzen sind und zusammen mit dem romischen, dakischen
und sarmatischen Typ in den Siedlungen von Tîrgşor, Măicăneşti-Bucureşti und Tei-Bucu­
_

reşti auftreten, s. Beilage V und VI.


D ber das Abklingen des gotischen Typs auf dem Gebiete Rumăniens, liegen sicherere
Beweise vor. So wurde zum Beispiel im Hortfund von Valea Strîmbă, der durch eine Miinze
von Gratianus (367 -383) datiert ist, eine Fibel mit halbscheibenf6rmiger Platte und rauten­
fOrmigem FuB gefunden. 25 Dieser Fibeltyp ist in zahlreichen Siedlungen und Grăberfeldern
in Muntenien, der Moldau und Siebenbiirgen mit der klassischen F.m.u.F. gotischen Typs
vergesellschaftet. 26 Obwohl beziiglich der genaueren Datierung des gotischen Typs in Ruma­
nien einige Schwierigkeiten der erwăhnten Art bestehen, glaube ich, folgende Daten umreiBen

23 Im Museum von Bîrlad gibt es zwei eingliedrige 26 Szekely Zoltăn, A Tekeropotoki nepvdndorldskori
Fibeln von sarmatischem Typ, die in noch nicht verof­ lelet, in Folia Arch, V, Budapest, 1945.
fentlichten sarmatischen Grăbern gefundcn wurden. 26 Im Grăberfeld von Mogoşani, Kreis Dîmboviţa,
Ein Exemplar gehort zum Typ O.A. 156 mit drahtum­ sind beide Typen vergescllschaftet. Die letzte Miinze in
wundenem Biigel, und <las zweite gehort zum Typ O.A. diesem Grăberfeld stammt von J ulianus Apostata. S ie
156a. Mitteilung V. Palade und Vlad Zirra. ist durchlochert und wurde an einer Perlenkette als Anhăn­
24 A. K. Ambroz, a.a.O., S. 60 - 66. ger getragen.

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12
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TA FEL VllI. - Gotische Exemplare aus Dazien 1 , 4, 5, 7, Tîrgşor, e.n. în Muntenia, Bukarest, 1966 (s. Abb. 1 22/2) Abb. 10/2 ; A bb. 66/6 ;
nach Gh. Diaconu, Tîrgşor-necropola din sec. III - I V e.n., Bukarest, 9, 12, 14, Mogoşani, A,usgrabunden in der Nekropole, unpubliziert. Ma!.lstab
1965 (S. Taf. LXXII I /2 ; LXXXIV/2 LXXIV/ I ; C X I I I / l ; 3, Erbiceni, der Fibeln Nr. 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8 nach den Verfassern, die restlichen
nach D.G. Teodoru und Em. Zaharia, « Materiale *· V I I I , S. 40, Abb. Stiicke l / l .
5 /9 ; 2, 6, 8, nach B. Mitrea und C. Preda, Necropole din secolul al I V-lea
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15 OBER OJE FlBEt. MIT UMG:E:SCHt.AGE:NEM :F'CSS I N DAZlEN 253

zu konnen : Eine Reihe Fibeln gotischen Typs, Taf. Vlll/5, 6, 8 konnen etwa zwischen 250
und 400 datiert werden und andere Varianten zwischen 330 und 400. 2 7 Taf. VllI/9 - 1 4.

ln seinen Versuchen, die Verbindung zwischen Fibel O.A. 162 und Fibel O.A. 157 herzu­
stellen, griff Almgren auf den Bau der Spiralrolle zuriick. Er ging von der Bemerkung aus,
daB die zweigliedrige F.m.u.F. mit untergefiihrter Sehne O.A. 157 in den nordpontischen
Gebieten friiher belegt ist, wăhrend in Nord- und Mitteleuropa zur gleichen Zeit Fibeln mit
iibergefiihrter Sehne O.A. IV = A . K .A. 7 /4 - 1 1 im Umlauf waren.
Ambroz weist darauf hin, daB Almgren bei den zweigliedrigen Fibeln die zwei Befesti­
gungsarten der Spiralrolle nicht bemerkt hat, und zwar : die durch ein weites Loch gefiihrte
Achse, das durch das spazierstockfOrmige Umbiegen des Biigels erzielt wurde. Diese Befesti­
gungsart der Achse wird von Ambroz als Typ I verzeichnet, und ist 'einer Meinung entsprechend
fiir die nordpontischen Gebiete in den Jahrhunderten 2 bis 9 u.Z. kennzeichnend. 2 8
Nach dem gleichen Verfasser ist Typ li der Befestigung!'.weise der Achse bei den Fibeln
belegt, die ein oder zwei Locher am Oberende des Biigels aufweisen. Dieser Typ ist rornischen .
Ursprungs und fiir das Imperium, Mitteleuropa und bis in die Skandinavische Halbinsel kenn­
zeichnend.
Ambroz fiigt noch hinzu, daB Typ li der Befestigungsweise der Achse in die Dnepr­
Gebiete und in die Krim, erst im Laufe des 3. und 4. Jh. u.Z. dringt . 29 Auf diese Art gibt er
zu verstehen, daB Typ li aus Mittel- und Nordeuropa in die Gegenden gebracht wurde, in
denen sich die Tschemj achow- Sîntana-de-Mureş- Kultur, bzw. auch die gotische Fibel
entwickeln wird.
Aus den Darstellungen der ersten Hălfte vorliegender Studie erhellt, daB die vier Fibel­
typen aus dem Gebiete Daziens sich vom Standpunkt des Baus der Spiralrolle und der Achse
wie folgt in Gruppen teilen : die romischen und gotischen Fibeln reihen sich in den Typ II
A. K.A. ein, wăhrend die dakischen und sarmatischen Fibeln sich in den Typ I A. K.A. ein­
reihen. Eine genauere Analyse der nordpontischen Fibelkategorien, aufgrund derer bewiesen
werden kann, daB Typ I der Befestigungsart der Achse (in diesem Fall von der dakischen
und sarmatischen Fibel belegt) schon seit dem 2.Jh. u.Z. zu datieren und nordpontische
Oberlieferung ist, fiihrt zu folgenden Beobachtungen : die Fibeln A.K.A. 6/3, 8 Variante
Kaukasus sind im 4. bis 9. Jh. u.Z. datiert und das Exemplar A.K.A. 6/4 in Fundverbănden
des 6. und vom Beginn des 7. Jh. u.Z. 30 ; die Fibeln A. K.A. 6/13, 14 sind Nordossetien eigen
und sind zeitlich nicht angesetzt. Es ist bemerkenswert, daB selbst die eingliedrigen Exemplare
dieses Typs A. K.A. 6/1 1 , 12 in einigen Fundverbănden bis zum 3. -4. Jh. u.Z. datiert sind ;31
die Typen A.K.A. 1 0/7, 8 sind fiir den Kaukasus kennzeichnend und stammen etwa aus
dem 3. -4.Jh., und das Exemplar A . K .A. 10/9, ebenfalls aus dem Kaukasus, stammt aus
dem 4. , 5. und 6. Jh. u.Z., ; die Fibeln A.K.A. 1 0/ 10, 1 1 , die den Bosporus- Gebieten eigen
sind, weisen keine sicheren Datierungselemente auf ;3 2 die Exemplare von Olbia, Chersones,
Panticapaeum, A. K.A. 10/ 15, 16 gehOren ins 4. Jh.u.Z. und die Fibeln A.K.A. 12/4, 5, 6
sind fiir den Nordkaukasus kennzeichnend und stammen aus dem 5. -6. Jh.u.Z.33

27 Fur das Datum ± 400 beziehe ich mich auf die 20 Ebda, S. 60.
spaten Exemplare von Izvorul (s.B. Mitrea und C. Preda. 3o Ebda, S. 4 6 - 47.
Necropole din secolul al I V-iea e.n. din Muntenia, Buka­ 31 Ebda, S. 47.
rest, 1 966, S. 324, Abb. 183/ 1 . ) 3 2 Ebda, S. 57.
28 A . K Ambroz, a.a.O., S . 60. 33 Ebda, S. 68.

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254 GH. DIACONU 16

Fiir die friihere Datierung des Typs I der Befestigungsweise der Achse und der Spiral­
rolle, wird auch der zweigliedrige sarmatische Fibeltyp zur Diskussion gestellt. Taf. VII/1 1 - 16=
= O.A. 157 A.K.A. 9/18,20. Auch in diesem Falie mu/3 gezeigt werden, da/3 mit Ausnahme
eines Exemplars aus Olbia, das aufgrund eines Metallgefă/3es ins 1 . Jh.u.Z. datiert ist, die
iibrigen Fibeln dieser Kategorie zusammen mit spă.ten Miinzen auftreten, wie z.B. in Tscher­
n01 etschie- Krim, sarmatischer Fibeltyp, zusaromen mit Fibd A.K.A. 1 1 /6 (gotische Fibel -
G.D.) und mit den Miinzen 2 1 1 -217 und 238 -244 ; in Panticapaeum Miinze aus dem Jahr
268 ; in Tiritake die letzte Miinze aus dem Jahr 262 ; in Timoschewskaj a, Schnalle aus dem
3. - 4. Ţh.u.Z.34 usw.
Im Lichte dieser Erorterungen bin ich der Meinung, da/3 die Befestigungsweise der Achse
und der Spiralrolle bei der dakischen und sarmatischen Fibel den Gebieten Rumă.niens eigen
ist, und zwar aus zwei Beweggriinden : erstens ist der dakische und sarmatische Typ aus
Muntenien friiher datiert als die nordpontischen Fibeln. S. Beilage VI ; zweitens darf nicht
iibersehen werden, da/3 sowohl Typ I als auch Typ II der Befestigungsweise der Achse romi­
schen Ursprungs sind. Bin ich nun fiir Typ I I derselben Meinung, da/3 er romischen Ursprungs
ist, so mu/3 ich bei Typ I auf die Befestigungsweise der Achse bei den Fibeln vom Typ
Aucissa hinweisen, die in den romischen l'rovinzen einschlieBlich Dazien friihzeitig datiert sind.
Es ist leicht ersichtlich, da/3 sogar bei Variante V des romischen Typs eine ă.hnliche
Befestigungsweise wie beim Typ Aucissa festzustellen ist. 35 Taf. I X/5.
Im Brandgrab 61 aus dem Gră.berfeld in Romula-Reşca, wurde eine romische Eisen­
fibel gefunden, mit stark gebogenem Biigel, seitlichem Nadelhalter und Achse, die von einer
spazierstockfOrmigen Zunge, gemă.13 Typ I A.K.A., umwickelt ist. Das Grab 61 datiert aus
der zweiten Hă.lfte des 2. Jh. u.Z. 36
Fiir die Fortdauer dieses Systems in den Gebieten des heutigen Rumă.niens, spricht
ein romisch-byzantinisches Exemplar, das aus dem 5. - 6 . Jh. u.Z. stammt. Taf. IX/ 1 1 .
Typus I A . K .A. der Befestigungsweise der Achse ist auch fiir einige mitteleuropă.ische
Fibeln kennzeichnend, mit denen sich B. Svoboda befa/3te, die allerdings aber in einer etwas
spă.teren Periode datiert sind. 37 Es ist allenfalls schwer anzunehmen, da/3 bei den Fibeln auf
dem Gebiet der Tschechoslowakei, die Hersteller nordpontische Fibeln als Vorlage fiir den
Befestigungsmechanismus der Spiralrolle und der Achse gebraucht haben. Es ist offensichtlich,
da/3 auch diese Fibel romisch gepră.gt ist.
Wird dieser Standpunkt angenommen in dem Sinne, da/3 beide Befestigungsweisen der
Achse und der Spiralrolle romischen Ursprungs sind, wozu noch die weiter oben gefiihrte
Diskussion iiber die friihere Datierung unserer Fibeln als der nordpontischen hinzukommt,
kann man mit geniigender GewiBheit voraussetzen, daB die Befestigungsweise der Achse vom
Typ I A. K.A. zugleich mit der sarmatischen Fibel Taf.VII/ 1 1 - 16 - O.A. 157 aus Dakien
nach den nordpontischen Gebieten dringt.

Bekanntlich haben die meisten Forscher, die sich mit der F.m.u.F. befa/3ten, die Kenn­
zeichen dieser Altertiimer summarisch gepriift. Sowohl E. Blume als auch Ambroz unter­
suchten die F.m.u.F. eingehender.38

34 Ebda, S. 52 - 53. 37 Bedrich Svohoda, Bohemia and the Roman Empire,


3 5 s. auch Ambroz, PI. 4/ 1 1 , 22. Prag, 1 948, Abb. 32/5 ; Abb. 34/8 ; Abb. 35/ 1 .
3 6 Mitteilung M. Babeş, Forschungen im Gră.berfeld 38 A. K. Ambroz, a.a.O., S. 60.
von Romula-Reşca, 1 966 - 1968.

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TAFEL IX - Verschiedene Typen aus Dazien 1 ,5, Bivolari (Arutela) , Tîrgşor, Gr. 147 (s. Tîrgşor Taf. XX/4) ; 7, Orlea- Privatsammlung,
im Castrum, Ausgrabungen 1968, unpubliziert ; 2, Romula (Reşca) in der unpubliziert ; 9, Poiana. I nv. Nr. II 6 1 33 ; 10, Măicăneşti, nach M. Constan­
tiniu, Bucureşti, B. VI, S. 57, Abb. 8/4. Mallstab 1 / 1 . I>!>
Nekropole, Brandgrab Nr. 18 mit 2 Miinzen von Sept. Severus ; Mitteilung
CJ1
CJ1
M. Babeş ; 3, 6, 8 1 1 . Tîrgşor in der Niederlassung, unpubliziert ; 4,

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256 GH. f>IACorHJ 18

Es ist ganz � atiirlich, daB, - wenn auch nur ganz kurz - die Elemente, die Ambroz
heranzieht, um seine chronologischen und ethnischen Klassifikationen aufzustellen, 39 hier
zur Diskussion gestellt werden.
Die Analyse der Fibeln romischen und dakischen Typs beweist, daB innerhalb dieser
Kategorien alle Grundelmente der Form und Struktur des Biigels der Fibel gotischen Typs
vorhanden sind. Bei den dakischen Exemplaren ist die Stetigkeit der betonten Biegung des
Biigels unter dem EinfluB des romischen Typs zu beobachten, aber diese Biegung ist in den
meisten Făllen leicht und das Unterende năhert sich dem Nadelhalter.
Bei den Fibeln romischen und dakischen Typs, lassen sich Fibeln mit schmalem aber
auch mit verbreitertem FuB unterscheiden, wodurch ich veranlaBt bin, die Deutung, die in
Verbindung mit der Form des FibelfuBes gemacht wurde, mit einigem Vorbehalt zu betrachten. 40
Der Querschnitt des Biigels ist bei den romischen und dakischen Fibeln oval, halboval,
rechteckig und von sămtlichen D bergangsformen. Taf. VII.
I m Zusammenhang mit der Gestaltung des Nadelhalters sei erwăhnt, daB auf dem Gebiet
Rumăniens man sich bereits in der Latenezeit mit der Umbiegung des FuBes befaBte.41 Taf.
I X/9. Derartige Versuche haben in groBerem MaBstab bereits im 2. -3. Jh. u.Z. stattgefunden,
und zwar sind auf ălteren romischen Fibeln Anzeichen solcher Beschăftigung zu erkennen.
Taf. IX/ 1 .
D ber die Form der Spiralrolle erwăhnte ich bereits, daB an der Niederdonau fiir die
gotische Fibel sowohl kurze, lange als auch angesetzte Spiralrollen als Muster dienten.42 Taf.
VII/ I , 10, 6, 8, 7 ; Taf. IX/10, 7, 3.
Die einfache, unten durchgefiihrte Sehne ist beim romischen Typ friihzeitig belegt (Taf.
IX/2) und die doppelte Sehne ist bei einem dakischen Exemplar belegt, woher sie wahrschein­
lich von den Herstellern des gotischen Typs iibernommen wurde. Taf. I X/4.
Aus der Beschreibung ergab sich, daB die Knopfe am Ende der Spiralrolle bereits
friiher, bei den romischen und dakischen Fibeln iiblich waren. Taf. VII/4, 6-9.
Auf die Befestigungsarten der Spiralrolle und der Achse, gehe ich nicht mehr năher
ein, denn beide sind romischer Art.Es wăre noch hinzuzufii.gen, daB die Hersteller des gotischen
Typs es vorgezogen haben, die Achse durch ein Loch durchzufiihren, das mit dem Dorn
gemacht war, um Spiralrolle und Achse beweglicher zu gestalten und derart eine leichtere
Handhabung der Fibeln zu gewăhrleisten.
Die Meinung, die kiirzlich in Verbindung mit der Lănge aufgefiihrt wurde, und zwar,
daB die Fibeln unter 5 cm in der zweiten Hălfte des 2. und in 3. Jh.u.Z. (Variante I, Serie
I , A.K .A.) und die 6-7 cm langen Fibeln in einer spăteren Periode datiert sind, kann nicht
akzeptiert werden, denn innerhalb der vier Typen aus Dazien gibt ec;; sowohl kleine als auch
groBe Fibeln, die in den gleichen archăologischen Fundverbănden an den Tag kamen (romisch­
Soporul de Cîmpie, Taf. VIU / I , 4 ; dakisch-Tîrgşor, Taf. VII/8, 10 ; sarmahch-Tîrgşor, Taf.
I X/6, 8 ; gotisch-Mogoşani, Taf. VIll/9, 12) .

as Ebda, S. 60 - 66. lung des Nationalmuseums fiir Altertiimer, l nv. Nr. I I


40 Ebda, S. 60 - 62 und Anm. 1 . 6 1 33, s. Taf. I X/9.
41 I . Nestor teilte mir mit, daB i m getischen Fundort 42 Ambroz ist der Meinung, daB die angesetzten Spiral­
von Poiana eine Fibel mit Latenezeitlichen Merkmalen rollen und die doppelten Sehnen Elemente darstellen,
gefunden wurde, der die Hersteller den FuB abanderten. die im Bau der F.m.u. F. die gotische Komponente
Die Fibel wurde von R. Vulpe gefunden, dem ich zu der Trager der Tschernjachow-Sîntana-de-Mureş-Kultur
Dank verpflichtet bin, fiir die Liebenswiirdigkeit, sie verrat, s. a.a.O., S. 95.
mir iiberlassen zu haben. Sie befindet sich in der Samm-

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19 tl'BER DIE FIBEL MIT UMGESCHLAGENEM FUSS IN DAZIEN 257

Was die Verzierung anbetrifft, sind sowohl Ritz- als auch Kerbmuster in ihrer ganzen
durch die beiden Verfahren : GuB und Hămmerung erzielbaren Skala vertreten. Taf. VJJ/2,
5, 7, 8, 1 0 ; Taf. I X/2, 3, 5, 10.
Sowohl beim romischen als auch beim dakischen Typ ist das X-Muster ublich, Taf. VII/7 ;
Taf. IX/12, das weder der Fibel sarmatischen noch der Fibel pannonischen Typs eigen ist.43
Meiner Meinung nach ist das X-Muster durch Vermittlung des romischen und dakischen Typs
auf die gotische Fibel iibertragen, obwohl das betreffende Muster bei einigen friihzeitigen nordi­
schen Fibeln bekannt ist, aber erst in der spăten Periode vorherrschend wird.44 Im gleichen MaB
aber ist das X-Muster in Dazien und in anderen Prqvinzen auf dakischen und romischen Fibeln
bereits seit deh1 1 . - 2. Jh. u.Z. belegt.45

I m� folgenden sei kurz em1ges zur Datierung der Fibeln A.K.A., Serie I, Variante I
(gotischer Typ G.D.), die von der zweiten Hălfte des 2. bis ins 3.Jh. u.Z. angesetzt sind.
-

I n seinen Betrachtungen iiber die Lage in Poieneşti, vertritt Ambroz die Meinung, daB
die Fibeln aus dem Tschernj achow-Niveau der Vanante I, Serie I angehoren und gibt zu
verstehen, daB sie in die zweite Hălfte des 2 . Jh. bis ins 3. Jh.u.Z. zu datieren sind,46 wăhrend
die Fibeln romischen Typs, die im karpischen Grăberfeld gefunden und vom Verfasser in Serie
I I eingereiht wurden, im 3. -4. Jh.u.Z. datiert sind.47
Wie bereits unzăhlige Male in der rumănischen archăologischen Literatur erwăhnt, ist
das karpische Grăberfeld von Poieneşti mit den Fibeln romischen Typs (bei A . K .A. Serie II)
in das 3.Jh.u.Z. datiert und das Tschernj achow-Niveau mit gotischen Fibeln (bei A . K .A.
Variante I , Serie I) in die Mitte und in die zweite Hălfte des 4. Jh.u.Z.
Fiir die iibrigen Fibeln A . K .A. Serie I , Variante I, Taf. V und A.K.A. 24/1 kann der
Beweis ihrer Datierung in die zweite Hăltte des 2. und in das 3. Jh.u.Z. nicht erbracht
werden.48
Zwecks einer friiheren Datierung bezieht man sich fiir die nordischen Gebiete auf
H. J. Eggers und fiir Pannonien auf M. Parducz.49 Die eingehendere Untersuchung der
Altertiimer von Polwitten und anderen Ortschaften aus den Gebieten an der Ostsee, in denen
H. J. Eggers mit Fibeln O.A. 162, 167 und 168 operiert, die spătzeitlich sind, verp:flichten

'3 Das X-Muster ist auf clem spatpannonischvn Typ 47 Ebda, S. 67.
belegt, s.B. Svoboda in �Pamatky Archeologicke •> ,XLV I I I , 48 Die eingehende Analyse der 57 Punkte, auf die sich
1957, S. 464, Abb. 1 /2 u n d Abb. 1 1 . Ambroz beruft, um die F.m.u.F. Serie I, Variante I,
44 In Wymsylowie auf einem frilhromischen Typ, in die zweite Halfte des 2. Jh. u.Z. anzusetzen, ist un­
siehe « Fontes Praehistorici •>, I I , 1 95 1 , Abb. 60/3 ; in sicher. s. A. K. Ambroz, a.a.O S. 62 - 63. Aul3erdem kann
Bodzanowie auf romischer Fibel s. oPrzegArch &, X, 1954 - eine Reihe von Fibeln, die Ambroz in Serie I, Variante I
1956, Abb. 4 1 / 9 ; in Koninie auf einem nordischen Typ einreiht, spater angesetzt werden. Aul3er den Exe m ­
und auf einem Eimerchen-Anhanger, s. c PrzegArch •>. plaren von Poieneşti, d i e a u s der Mitte des 4. J h . u . Z .
VII, Poznan, 1947, Abb. 2 und 2/ 1 1 ; auf einem Typ mit stammen, erwahne ich noch, dal3 sogar d i e Fibeln von
Hochnadelhalter, s.O.A. 1 96. Fiir spate Perioden s. bei Tschernoretschie - Krim und Sowchos 10 an das Ende
N. Aberg und B. Salin. des 3. Jh. und an den Anfang des 4. Jh. u .Z. �ngesetzt
46 Filr dakische Exemplare siehe vorliegenden Aufsatz, werden milssen. In der ersten Siedlung ist die letzte
Taf. I X8 9 ; fiir die dazischen s. D. Popescu, in � Dacia �. Milnze 238- 244 datiert und es liegt Tschernjachow- Ke­
I X -X, 1 941 - 1944, S. 489, Abb. 3/28 ; filr Pannonien ramik vor. In der zweiten Siedlung ist die letzte Miinze
s. Ilona Kovrig in DissPann, Ser. I I , Nr. 4, Taf. XI/ 1 2 1 in der Zeit 270 - 275 datiert.
und Taf. Xl/ 1 15. 49 A. K. Ambroz, a.a.O., S. 6 1 .
48 A. K. Ambroz, a.a.O., S. 63.

33 - c . 2706

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258 GH. DIACONU 20

rnich zu einigen Vorbehalt in bezug auf die Datierung der archăologischen Fundzusammen­
hănge des N ordens. 50
Es ist bemerkenswert, daB in den Grăbern der Jazygen aus Pannonien F.m.u.F. romi­
schen Typs gefunden wurden, die aus Dazien kamen, daB aber die Fibeln gotischen Typs,
soweit sie hier belegt sind, nach 250 angesetzt werden miissen. 51
Ich lege Wert auf obige Bestimrnungen, weil, die Fibeln A . K .A. Serie I, Variante I,
nicht so friihzeitig angesetzt werden konnen, und zwar umso mehr als der Typ der gotischen
Fibel der Tschernjachow-Sîntana-de-Mureş- Kultur gleichzeitig mit der Kristallisierung
dieser Kultur eigen wird, d.h. nach dem Jahr 250, worauf ich noch zuriickkomme.

Zusammenfassend sei bemerkt, daB im romischen und auBerhalb des Karpatenringes


liegenden Dazien vier Fibeltypen m. u.F. verbreitet waren, und zwar : der rămische Typ
1 60-250 ; der dakische Typ 210 -270 ; der sarmatische Typ 210-250 und der gotische Typ,
der in den ersten Jahrzehnten des 3. Jh. entstand, aber in der Tschernj achow- Sîntana-de­
Mureş- Kultur zwischen 250 und 400 vorherrscht.
GemăB den Angaben, die zur Verfiigung stehen, Taf. I -II, lă.Bt sich feststellen, daB
der romische Typ in der friiheren Periode im romischen Dazien konzenţriert ist, woher er in
die Gebiete auBerhalb der Karpaten dringt und im Norden die Kulturkreise Przeworsk und
Niederweichsel beriihrt. Taf. V.
Zum fnihzeitigen Vordringen der romischen Fibel in den Norden, sei hier die Hypothese
von Tischler-Almgren erwăhnt, die zu ihrer Zeit geahnt haben, ohne den romischen Typ
zu erkennen, daB die Masse der romischen Miinzen, zusammen mit der F.m.u.F. von dem Romi­
schen Reich aus nach 160 in den Norden drangen.62
Im gegenwărtigen Forschungsstand verfiigen wir noch iiber keine Beweise fur das
unmittelbare Vordringen der romischen Fibel aus dem Nordnordwesten Daziens zu den Tragem
der Przeworsk- Kultur und von hier aus bis an den Unterlauf der Weichsel.63
In Anbetracht meinn Forschungsergebnisse Taf. V, nehme ich an, daB der romische
Typ durch die Vermittlung der Karpen in den Norden gelangt und durch einige nordische
VOlkerschaften, die, wie noch gezeigt wird, am Unterlauf der Donau in den ersten Jahrzehnten
des 3.Jh. belegt sind.

60 Bedauerlicherweise war mir nicht die gesamte Lite­ spii.ter datiert werden. In diesem Sinn siehe das Inventar
ratur liber die nordischen Altertlimer zugii.nglich. Fol­ anderer Grii.ber des gleichen Grii.berfeldes : die Armreifen
glich i st Vorbehalt geboten in bezug auf die Datierung mit flachen Enden Gr. 3 und das Gefii.O G. 6 aus der
der nordischen Fibeln. Meine Zurtickhaltung beruht Mitte und der zweiten Hii.lfte des 3. Jh. u.Z. AuOerdem
groOenteils auch auf einigen Unstimmigkeiten in den weisen die meisten Fibeln von Csongrad-Hatarut auf
Datierungen von H. J. Eggers, z.B. : im Gr. 34 von Kros­ eine Datierung zwischen die J ahre 25 1 - 300 s.M. Par­
sen (s. Eggers - Rom. imp. Nr. 587) erwii.hnt der Verfasser ducz-Denkmii.ler, a.a.O., I I , Taf. XXIX/ I , 1 4.25.
die Fibel O.A. 1 62 unter C l und den Becher Typ 203 H O.Almgren, a.a.O„ S. 83.
unter C 2 ; in den Gr. 22 und 34 von Klein - Koslau (s. 63 Wenn die Fibel romischen Typs auf direktem Wege
Rom. imp. Nr. 576 - 577) sind die Fibeln O.A. 1 68 unter von Dazien nach Norden gedrungen wii.re, hii.tten im
C l angegeben und in Gr. 6, der Becher 237 C 2 (s. Rom. Nordnordwesten Da ziens friihzeitiger und in gr60erer
imp. Nr. 575) . Die Beispiele konnen mit denen von Waren­ Anzahl nordische Fibeln und sogar die Fibel 0.A. 1 57
gen und Polwitten usw. vermehrt werden. aufkommen miissen, in dem MaO, in dem es sich ergeben
6 1 Fiir die Fibeln vom romischen Typ s. Anm. 1 2. wird, daO sie eine nordische Schopfung ist.
Sogar die Fibel aus Gr. 5 von Csongrad - Hatarut muO

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TA FEL X. - Romische Typen aus Dazien und den nordischen Gebieten


l , Warengen, nach N. Aberg, 19 19, Abb. 50 ; 2, Banat, nach G. Muller,
c; · · � zo

Porolissum, nach Buday Arpad, DolgCluj, 1 9 1 1 , S. 79, Abb. 1 0/3 ; 9 - 10,


Willemberg, nach R . Schindler, 1 940, Abb. 5/2 ; Abb. 77 / l ; 1 1, 16,
- « Ungarische J ahrbiicher •, XI ( 1 - 2) , 1 93 1 , Taf. 11 1 /5 ; 3, Labenzowen, Brulino- Koski, nach Wiad Arch. XXXII (s-4), S . 427. Abb. 51 c,
nach N. Aberg, 1 91 9, Abb. 49 ; 4, Răcari, nach D. Pop�scu - cc Dacia » und S. 425, Abb. 45, u . ; 12, 14, Spicymierz, nach « Materialy Starozytnie •,
I X - X, S. 503, .Abb. 1 0 / 1 1 4 ; 5, Bandul de Cîmpie, nach I . Kovacs, Dolg I X , S. 236, Taf. XXIV/14 und S. 220, Taf. V I I I / 1 1 ; 1 3, 19, Brest­
Cluj, IV, 1 9 1 3, S. 364, Abb. 85/2 ; 6, Skorbi�. nach I. V. Kukharenko, Trischin, nach « Acta Baltico- Slavica », B. 5, S. 26, Taf. 3/4 und 5 ;
• Arheologia SSSR •. D 1 - 29, 1 96 1 , Taf. 46/l ; 7, Veţel, nach K. Horedt, 1 5 , 1 7 , 1 8, 20 nach O.A. VI 1 67, 164, 1 63 und 1 68: Mallstab der Fibeln t.:>
Ţinutul Hunedorean ·rn sec. I V - IX, Deva, 1956, S. 1 07, Abb. 2 / 1 ; 8, nach den .Verfassern. "'
"'

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260 GH. DIACONU 22

Die romische Fibel entfaltet sich bis spăt im Norden und wird von em1gen Bau- und
Zierelementen der nordischen Fibel beeinţluBt.M Taf .X. In den meisten Făllen bleibt ihr Haupt­
merkmal die starke Biegung des Biigels. Es ist nicht ausgeschlossen, daB sogar die eingliedrige
Fibel O.A. 1 58 von der romischen Fibel beeinfluBt wurde, besonders weil in einigen nordischen
Grăberfeldern der romische Typ zusammen mit dem pannonischen O.A. 1 58 und mit den diesen
Gebieten eigenen Typen O.A. 4 1 , 96, 128 us.w. auftritt.65
Als Eiţ ebnis meiner zusammengetragenen Daten, sehe ich mich gezwungen, die Theorie
mit Vorbehah zu betrachten, dergemăB bewiesen wăre, daB der gotische Fibeltyp 1m Norden
entstanden sei, wobei ihn die Goten ab der zweiten Hălfte des 2 Jh. u.Z. nach Siiden gebracht
hătten.66
Gegen diese Deutung stehen einige Tatsachen zu Gewăhr, auf die ich hingewiesen babe,
sowie andere, anderer Art, die nicht iibergangen werden konnen.
Die archăologischen Entdeckungen der letzten Jahre, haben in Polesien und Wolhynien,
genauer bestimmt am Oberlauf des nordischen Bugs, an den Zufliissen des Prjpet und etwas
siidlicher, menschliche Gemeinschaften nachgewiesen, die vom Unterlauf der Weichsel hierher
versetzt sind. Es handelt sich um die Funde von Brest - Trischin, mit denen sich kiirzlich
J. W. Kucharenko befaBte, der sie vom ethnischen Standpunkt den Goten-Gepiden zuwies.67
Bei einer anderen Gelegenheit habe ich gezeigt, daB die Gruppen vom Typ Brest- Tri­
schin-Lepesovka Niveau I , aus den nordischen Gebieten mit einer Sachkultur herunter­
steigen, die noch an die nordische Latene Zeit gebunden ist.58
Dabei ist die Bemerkung interessant, daB vom Standpunkt der Fibeln, die Gemein­
schaft von Brest-Trischin, die aus den Ostsee-Gebieten herunterwandert, in ihrer Mitgift
vorherrschend Fibeln nordischen Typs O.A. 4 1 , 96, 128 aufweist und nur 3-4 F.m.u.F.
romischen Typs.69
Angesichts der Lage in Brest-Trischin und in anderen ăhnlichen Zentren, kommt die
Frage auf, warum der gotische Typ, der an der Ostsee bereits im 2.J h.u.Z. entstanden sein
soll, nicht in den Fundverbănden vom Typ Brest-Trischin belegt ist, zusammen mit der
groBen Mannigfaltigkeit der nordischen Fibeln, die sicher aus j enen Gegenden gebracht wurden.
Wenn andererseits die Trăger der Kultur vom Typ Brest - Trischin den gotischen Typ
im Norden nicht gekannt haben, ist es selbstverstăndlich, daB sie auch den romischen Typ im
erwăhnten Gebiet nicht kennen konnten. I ch glaube, daB die Brest-Trischin-Leute den
romischen Typ vom Siiden her bekommen haben und ihn auch nach Norden, in ihren Heimat­
gebieten verbrciteten. Wird mein Standpunkt angenommen, so kann ich weiterhin vermuten,
daB auf dem gezeigten Weg die romische F.m.u. F. auch zu den Trăgern der Przeworsk-Kultur
westnordwestlich von der Weichsel gelangte.60

64 Ein Teii cler nordischen Fibeln, s. Taf. X sind spater Abb. 5 1 a/6.
<latiert : flir clic Exemplare von Warengen und Laben­ 6 & A. K. Ambroz, a.a.O., S. 62 und 94.
zowen Taf. X/ I , 3 s.N. Âberg in Ostpreu{Jen in der V ol­ 57 I . V. Kuharenko, Le Probleme de la civilisation
kerwanderungszeit, Uppsala, 1 9 18, fiir das Exemplar aus cc gotho-gepide », en Polesie et en Volhynie, in « Acta Baltico­
Gr. 222 von Willenberg, Taf. X/9 s. die Datierung von Slavica •, B. 5, Bialistok, 1 967, S. 1 9 - 40. O ber das
E. Petersen in « Mannus », Nr. 28, 1936 ; die Fibeln von SchluOdatum des Graberfeldes und die gepidische Kom­
Brulinokoski, Taf. X/ 1 1 sind in das 3. bis 5. Jh. u.Z. ponente dieses Kulturverbandes, halte ich einige Vor­
datiert, s. Wiadomocsi, Arch., XXXII I (3 - 4) S. 450, behalte aufrecht, die ich anderwarts darzulegen beabsich­
die Fibeln aus Taf. X/ 15, 1 7 , 1 8, 20 nach O. Almgren tige.
dargestellt, sind ebenfalls spatzeitig. 58 Gh. Diaconu , Noi contribuţii la cunoaşterea culturii
56 In Spicymierz in « Materialy Starozytnie », I X , Sîntana de Mures-Cerneahov,
. in SCIV, 19, 1968, 3, S.
1 963 S. 2 1 4, Taf. I I /3 1 , 33 ; Taf. V/3 ; Taf. VII/ 1 4 ; Taf. 445 - 449.
XVII I/30 ; Taf. XXIV/ 18 ; Taf. XXIV/ 14 ; Taf. XXV I I I / 59 I. V. Kuh arenko, a.a.O., S. 26, Taf. 3/ 1 - 6.
2 1 ; Taf. XXXV/ 1 7 usw. I n Opatow in « Materialy Arch » , eo Siehe Anm. 55.
I, 1 959, Abb. 10/ 1 0 ; Abb. 32/2 ; Abb. 6/ 1 4 ; Abb. 36/2 ;

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23 tl'BER DIE FIBEL MIT UMGESCHLAGENEM FUSS IN DAZIEN 261

In Verbindung mit den Funden von Brest-Trischin zeigte ich vor nicht allzu langer
Zeit, daB die hiesigen menschlichen Gemeinschaften allmăhlich aus dem Siiden auch die
scheibengedrehte Keramik annehmen. 8 1 SchlieBlich darf nicht iibersehen werden, daB in Brest­
Trischin auBer den aus einem Stiick hergestellten Beinkămmen, die den nordischen Kulturen
eigen sind, auch die Bruchstiicke eines Kammes aus drei Platten auftreten, der, wie ander­
wărts gezeigt werden wird, ebenfalls aus dem Siiden kommt. 62
Zum AbschluB dieses Beitrages sei noch daran erinnert, daB die friihzeitigen Exemplare
des gotischen Typs aus der Zeit der Herrschaften Elagabals, Severus Alexanders und des Philipp
Arabs stammen und in Muntenien zusammen mit dem romischen, dakischen und sarmatischen
Typ in den S1edlungen von Tîrgşor, Măicăneşti-Bucureşti und Tei-Bucureşti auftreten .
S. Beilage VI.
Die obenerwăhnten Siedlungen gehoren den freien Dakern siidlich der Karpaten an,
die vom kulturellen Standpunkt, sich in einem fortgeschrittenen Stadium der Romanisierung
befanden. Innerhalb dieser Siedlungen sind einige sarmatische Kulturelemente belegt, vor
aliem aber andere, nordischen Charakters, die durch die Anwesenheit von dem einheimischen
Milieu fremder Keramik veranschaulicht werden. 63
Hypothetisch sind diese Funde nordischen Volkerschaften aus den Kulturkreisen Prze­
worsk und Niederweichsel, besonders den Taifalen, Skyren usw. und wahrscheinlich einigen
Scharen von Friihgoten, als Nichttrăger der Tschernj achow-Kultur, zugewiesen worden.
Entsprechend den Angabem, die bisher zur Verfiigung stehen, kann gefolgert werden,
daB ein Teii dieser friihzeitigen nordischen Volkerschaften allmăhlich in die Gemeinschaft
eingegliedert wurde, die die Goten innerhalb der Tschernj achow- Sîntana-de-Mureş - Kultur
errichteten, daB aber ein anderer Teii in den Siiden der Donau gezogen ist oder sich in andere
Richtungen verstreut hat.
Die friihzeitige nordische Volkerschaft, die hier zur Rede steht, befand sich in Muntenien
zu der Zeit, zu der die dakisch-sarmatische kulturelle Verschmelzung in vollem Gange war.
Konkret beziehe ich mich auf die Lage im Gr. 1 47 von Tîrgşor, wo eine Fibel zutage kam, -
die aus der Kombination des dakischen und sarmatischen Typs entstand, - zusammen mit
einem Schildbuckel, einem Schildgriff und besonders mit rituellen Elementen, die die nordischen
Volkerschaften kennzeichnen. 64
Wiederholtemale habe ich darauf hingewiesen, daB das J ahr 250 den Begfan der
Herrschaft des gotischen Typs der F.m.u.F. bedeutet. Es ist dies der Zeitpunkt, zu dem
die erwăhnte Kultur in ihren Grundziigen entstand, um an der Schwelle zwischen dem 3. und
4. Jh.u.Z. ihre Bliltezeit anzutreten. 65

n Gh. Diaconu, a.a.O., S. 448-450. ist es nicht uninteressant, daB eine summarische Ana­
8 2 In einer Reihe von Siedlungen in Muntenien, wie lyse des Graberfclderbestands der Kulturen von Prze­
Tîrgşor, Măicăneşti-Bucureşti, crscheinen friihzeitig worsk und an der Weichselmiindung beweist, dall der
aus drei Platten gefertigtc Kii.mme. Die erwahnten dreiteilige Kamm im Norden innerhalb der archaolo­
Siedlungen datieren aus dcn J ahren 220 - 250 und enthal­ gischen Denkmaler erscheint, in denen sich die scheiben­
ten keine Kulturelemente vom Typ Tschernjachow. gedrehte Keramik, zusammen mit der F.m.u.F. bemerkbar
Dagegen erscheinen Keramik, Gcgenstande und Schmuck macht. Es gibt Griinde anzunehmen, dall alle drei Ele­
nordischen Charakters, dic Volkerschaften aus dem Kul­ mente siidlichcn Ursprungs sind. Aullerdem muli i m
turkreis Przeworsk und Weichselmiindung angehoren, Zusammenhang mit dem mehrteiligen Kamm erwahnt
die als Nichttrager der Tschernjachow- Kultur an der werden, dall der zweiteilige aus dem Siiden stammt.
Niederdonau auftauchen. Meines Erachtens entstand Siehe B. Mitrea und C. Preda a.a.O., Abb. 33/2.
der Drciplatten-Kamm romischcn Ursprungs, in unse­ 8 3 M. Constantiniu, .'jantierul Băneasa- Străuleşti.
ren Gebieten, woher ihn in der ersten Etappe die erwahn­ Cercetările din sectorul Măicăneşti, in Bukarest, \'I, S. 53,
ten nordischen Elemente gegen Norden verbreiten werden Abb. 6/2, 7, 8, 1 1 , 12.
und in der zweiten Etappe die Trager der Tschemja­ H Gh. Diaconu, a.a.O., S. 32 und 35.
chow-Kultur. Von diesem Standpunkt aus betrachtet, 86 Ebda, S 1 20 - 1 26 und SCIV, 1 9, 1968, 3, S. 447 - 449.

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262 GH. DIACONU 24

Theoretisch kann vorausgesetzt werden, das nach dem Jahr 250 der gotische Fibeltyp
gleichzeitig in mehreren Zentren aus dem Verbreitungsgebiet der Tschernjachow-Sîntana­
d e-Mureş-Kultur hergestellt wurde.
In einer spăteren Periode sind Ă hnlichkeiten der Formen und des Metalls (Bronze mit
Zinkmischung) zu verzeichnen, wie z.B. bei den Fibeln und Giirtelschnallen von Mogoşani­
M untenien einerseits und Kasanovo-Westukraine andererseits. 60 Im gegenwărtigen For­
schungsstand ist es noch schwer zu behaupten, ob diese Verbindungen und Ă hnlichkeiten
durch den Tauschhandel erklărt werden konnen oder auf die allmăhliche Volkerwanderung
vom Osten westwărts innerhalb der Tschernj achow- Sîntana-de-Mureş-Kultur zuriickzu­
fiihren sind.
Das Vorherrschen des gotischen Typus zwischen den Jahren 250 und 400, auf den Ge­
bieten, in denen sich die Tschernj achow- Sîntana-de-Mureş-Kultur entwickelte, wird zu
wesentlichen Ă nderungen in der Entwicklungsgeschichte der anderen Fibeln fiihren, mit
denen ich mich befaBte. Wie aus Beilage VI zu entnehmen ist, klingt nach dem Jahre 250
der sarmatische Typ aus, făhrt aber, wie Ambroz beweist, in anderen Gebieten mit seiner
spăten Entwicklung fort.
Der romische Typ besteht unter einigen Aspekten an der Niederdonau, sogar innerhalb
der Tschernj achow-Sîntana-de-Mureş-Kultur weiter, Taf. VIII/13, um in der romisch­
byzantinischen Zeit noch krăftiger aufzutreten, offensichtlich aber mit anderen Grundlagen
und in entwickelteren Formen. 67
Der dakische Typ besteht im Siidsiidwesten Munteniens innerhalb einiger Siedlungen
der Ortsbevolkerung bis zur Zeit des Kaisers Gallienus weiter, Zeitpunkt zu dem die Trăger
der Tschernjachow- Sîntana-de-Mureş-Kultur, genauer die zweite gotische Wanderwelle,
diese Gebiete iiberfluten.68 Von nun an wird dt-r dakische Typ siidlich der Donau verbreitet
und auch weiter bis nach Pannonien, wo er in der Hunnenzeit belegt ist . Taf. I I I .
Auf die gotische Fibel und ihre Beziehungen zu den nordischen Gebieten zuriickkommend,
bin ich gezwungen, zu zwei Voraussetzungen zu greifen, und zwar : die Idee des Eindringens
des gotischen Typs in den Norden durch die Vermittlung der Tschernj achow-Sîntana-de­
Mureş- Leute darf nicht aufgegeben werden und es gibt diesbeziiglich bestimmte Hinweise

88 Die Fibeln und die Giirtelschnallen von Kasanovo Jn einer fortgeschritteneren Phase finden wir diese
konnte ich in Kiew durch die Liebenswiirdigkeit dcr Gotengruppen innerhalb von Grăberfeldern in der Năhe
Verfasserin einsehen. S. auch Krawtschenko in MIA, des Siidbugs wie Ryzhewka und Kasanovo und noch
Nr. 1 3 1 , Taf. I X - X . weiter bei Kompanitze am Dnepr wieder. I nnerhalb
8 7 AuBer auf die gegossenen Exemplare, die in grii­ dieser Grăberfelder bestehen die Kulturelemente vom
Berer Anzahl in Orşova, Sucidava- Celei und Histria Typ Brcst-Trischin in einem Verhăltnis von 30 - 50%
gefunden wurden, bezichc ich mich auch auf den gehăm­ weiter. Zugleich mit der zweiten Welle der Tiipferscheibe,
merten Typ. Siehe das Exemplar von Militari bei M. die in die neue Kultur auch dic Keramik aus grobkiirniger
Zgîbea, Cercetări arheologice în Bucureşti, S. 379. Tonpaste riimischer Oberlieferung einfiihrt, erhălt die
88 Obwohl cs verfriiht ist, dies zu beweisen, glaube Tschernjachow - Sîntana-de-Mureş - Kultur auf weitem
Raum gemeinsame Ziigc (s. Anm. 70) . AuBerdem kann
ich, daB die crste gotische Welle, mit der Sachkultur
von der eigentlichen Tschernjachow- Sîntana-dc-Mureş­
vom Typ Brest-Trischin, von ihrem nordischen Ausgangs­
Kultur erst gesprochen werden, nachdem die provin­
gebiet an die Niederdonau und in dcn Norden des Pontus zialriimische grobkiirnige Keramik eingefiihrt wurde.
in wiederholten VorstiiBen gelangte, infolge derer die Kulturstufcn, wie die vom Typ Brest-Trischin-Lepe­
antiken Zentren wie Olbia, Tyras usw. zu leiden hatten. sovka Schicht I einerseits und Kasanovo-Kompanitze
Die friihzeitigen gotischen Gruppen, deren Sachkultur andererseits, wurden im siidsiidwestlichen Teii der oben­
noch an <las nordische Latene gebundcn ist, haben genannten Kultur nicht nachgewiesen. In Muntcnien
sich voriibergehend am Oberlauf des Bugs niedergelassen, werden die Altcrtiimer nordischen Charakters vom Typ
siidlich von den Zufliissen des Prjpet und allmăhlich Tîrgşor-Măicăneşti, die teilweise zeitgleich sind mit
am Oberlauf des Dnestrs und des Siidbugs. Das ist die denen von Brest-Trischin, zu keincr iirtlichen Entstehung
Zeit, zu der die Friihgoten mit dem siidiistlichen Zweig der Tschernjachow-Sîntana-de-Mureş- Kultur fiihren. I n
der Trăger der Przeworks-Kultur, mit den Lipitza­ <las rumănische Gebiet dringt die zweite gotische Wan­
Gruppen Fiihlung nehmen und aus dem Norden stăndig derwelle, die sich endgiiltig hier ansiedelt, zur Zeit von
Kulturelemente riimischen Charakters erhalten. Gallienus-Aurelian ein.

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25 OBER DIE FIBEL MIT UMGESCHLAGENEM FUSS IN DAZIEN 263

und andererseits darf auch die Moglichkeit nicht ausgeschlossen werden, daB sich die gotische
Fibel auch in den nordischen Gebieten auf der Grund.lage der Fibel romischen Typs entwik­
kelt hat, die ziemlich fnihzeitig in diese Gegenden gelangte. 69
In beiden Fă.Ben ist aber die F.m.u.F. gotischen Ty!>f innerhalb der erwăhnten Kultur
stark mit dem Stempel der Romanităt geprăgt und in enger Verbindung mit der zweiten
Stromung der Topferscheibe, die ebenfa,lls nach dem Jahre 250 die provinzialromische Keramik
aus grober Paste in die Tschernjachow-Sîntana-de-Mureş- Kultur einfiihrt.70

Beilage I (s. Tafel I und II)

I . Medieşul Aurit - S . Dumitraşcu und T . Bader, Aşezarea dacilor liberi d e la Medieşul A urit, 1967, Abb.
23 und Taf. XVI I / I .
2. Museum Oradea Fundort unbekannt, Mitteilung N. Chidioşan, ohne Beigaben.
3. Sîntana de Arad Egon D·orner, Omagiu lui C. Daicoviciu, Bukarest, 1960. S. 158, Abb. 2/2.
4. Ză.dă.reni Museum Arad, Mitteilung Egon Dorner, Beigaben, 13. 361 , unpubliziert.
5. Sînpetru German Museum Arad, Mitteilung Egon Dorner, ohne Beigaben unpubliziert.
6. Banat Georg MUiler, « Ungarische Jahrbiicher �. XI/1 - 2, 193 1 , Taf. I I I /5.
7. Porolissum Buday Arpad,DolgCluj, II, 1 9 1 1 , Abb. I0/3 und 3 a ; DolgCluj, V, 1 9 14, Abb. 5/7.
8. Ilişua- Cicei Museum Cluj (3 E.x) Inv. Nr. 3257, 3260 und 3268.
9. Apahida Museum Cluj (2 Ex.) Inv. Nr. II 1347 s. auch Georg Muller « Ungarische Jahr­
bli.cher �. XI/1 - 2, 193 1 , Taf. I I I /4, und Inv. Nr: III, 10.447.
IO. Clu j (Kistarcsa) Buday Arpad, DolgCluj . IV, 1 9 13, Abb. 1 5 / 1 .
1 1 . Soporul de Cîmpie - D. Protasse, « Materiale •, V I I , S. 427. Abb. 4/2, IO und 14 ; Ebda « Materiale •. VIII,
S. 533, Abb. 6/1 2 ; Ebda, · Problema continuitilţii tn Dacia în lumina arheologiei şi
numismaticii, Bukarest, 1966. S. 57, Abb. 24/2 und 16.
12. Turda I. H. Crişan, « Materiale �. VII, S. 437, Abb. 10/1 ; ein anderes Ex. in Museum Cluj
ohne Beigaben, Mitteilung Vlad Zirra.
13. Lechniţa de Mureş
(Goscol) K. Horedt, Untersuchungen zur Frahgeschichte Siebenbargens, Bukarest, 1 958, S. 19,
Abb. 3/5.
14. Bandul de Cîmpie Kovacs Istvan, DolgCluj, IV, 19 13, S. 364. Abb. 85/2 und 2 a.
15. Moreşti K. Horedt, « Dacia •, N . S.,I., 1957, S. 300. Abb. 4/3 ; Ebda, SCIV, 1 - 2, IV, 1953,
Abb. 5/8.
16. Obreja D. Protasse, einige Ex. im Friedhof entdeckt, nicht publiziert.
17. Sighişoara I. Mitrofan - nicht publiziert, in der Niedcrlassung neben dem Castrum.
18. Veţel K. Horedt, Contribuţii la cunoaşterea reg. Hunedoara, Deva, 1956, S. 107, Abb. 2 / 1
(Dcr Verfasser nennt auch eine andere Fibel m.u.F. Inv. Nr. 5698) .
19. Boiţa N. Lupu, « Materiale •, VII, S. 4 1 4 - 4 15. Taf. I I I /5.
20. Sarmisegetuza O. Floca, « Sargetia •. I, 1937, Abb. /IO c.
2 1 . Bumbeşti Gr. Florescu « Materiale •. IV, S. 1 14. Taf. I I / 1 1 .
22. Turnu Severin D . Popescu, « Dacia •. I X - X, 194 1 - 1944, S . 503. Abb. 10/I08, 1 1 2.
23. Răcari D. Popescu, « Dacia •, I X - X, 194 1 - 1944, S. 503, Abb. 10/ 1 10 - 1 1 1 .
24. Romula M. Babeş, einige Ex. im Friedhof entdeckt, nicht publiziert.

89 Siehe Anm. 62. det sich zum ersten Male auch die Annahme, dergemii.0
70 Gh. Diaconu, in SCIV, 19, 1968, 3, 449 ; dort befin- die F.m.u.F. an der Niederdonau entstanden warc:

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264 GH. DIACONU 26

25. Sucidava D. Tudor, « Dacia », V - VI, 1 935 - 1 936, S. 4 1 1 . Abb. 1 5 / 1 5 und « Materia.Ie », I, S.
705, Abb. 9/c.
26. Copăceni D. Popescu, • Dacia », I X - X, 194 1 - 1944, S. 503. Abb. 10/107.
27. Bivolari (Arutela.) D. Tudor, P. Bordea und Vlădescu C, -Ausgrabungen im Castrum 1 965 - 1 968, einige
Ex. nicht publiziert.
28. Chilia Sebastian Morintz, • Materia.le &, VII, S. 495, Abb. 5/2.
29. Jidava. Em Popescu - Ausgrabungen im Ca.strum 1 965 - 1968, nicht publiziert.
30. Comalău Szekely Zoltan, A Komalldi Eroditet Roman Tdbor, Kolosvar, 1943, Taf. 9/32.
31. Schnekenberg Museum Braşov. Inv. Nr. 7819. Mitteilungen Al. Alexandrescu.
32. Tîrgşor Gh. Diaconu, • Dacia • N. S., VIII, S. 305, Abb. 2/4 (Dakische Ex.) s. auch im
vorliegcnden Artikel, Taf. VII 6, 7 (dakische Ex.) und Taf. I X/6, 8 (sarmatische Ex.) .
33. Mătăsaru Gh. Bichir und Eug. Popescu, « Studii şi comunicări istorie », ştiinţele naturii, Piteşti.
1968, Abb. 3 / 1 , 3, sarmatisches Ex., die dakischen Fibeln m.u.F. nicht publiziert.
34. Dulcea.nea Suzana Ferke-Dolinescu, 2 dakische Ex. nicht publiziert. s. Taf. VII /8, 9 im vor­
liegenden Artikel.
35. Măicăneşti - Buk. Margareta Consta.ntiniu - Cercetări arheologice in Bucureş ti , B, I I ,- Abb. 6/6 a, b sarma­
tisches (Ex.) ; Ebda, Bukarest, B., II, Abb. 8/4 (dakisches Ex.) Ebda, B.I., S. 82,
Abb. 5(gotisches Ex.).
36. Militari-Bucureşt i Gh. Cazimir und Vlad Zirra, Bucureşti, B.I. Abb. 7/1 - 2 ; Ders., M. Zgîbea, S. 376,
Taf. 1 / 1 -8 (Sarmatisch).
37. Tei-Bucureşti D. V. Rosetti, « Germania », 18, 1937, S. 207 Abb. 1 / 1 a-lb (romisch) ; l /2a, 2b
(sarmatisch) ; l /3a-3b ( gotisch) ; flir dakische Fibeln s. G. Severeanu, Bucureşti, I,
1935, S. 198. Abb. 3 1 und 32 ;
38. Mîndrişca Gh. Bichir, • Dacia » N.S., IX, 1 967, Abb. 24/13 (sarmatisch) .
39. Poieneşti R. Vulpe, « Materiale • I, Abb. 126, 251, 3 1 0 und 3 5 1 (romisch) ; Abb. 236/3 und
364 /3 (sa.rmatisch) .
40. Gabăra I. Antonescu, • Materia.le », VII, S. 454, Abb. 6/1 .
4 1 . Orheiul Bistriţei M. Ma.crea, D . Pretase, St. Dănilă, SCIV, 18, 1 967, 1 , I . 1 17, Abb. 4 / 1 .

Beil age II (s. Taf. I II )

t. Şendreni I . T . Dragomir, « Danubius t, I. Galaţi, 1 967, S . 207. Abb. 12/9 und Rev. Muz. 4,
1 965, S. 364. Abb. 1 /3.
2. Tlrgtor Gh. Diaconu - Ausgrabungen 1 96 1 - 9
1 68 (3 Ex. s. vorliegenden Artikel Taf. Vll/6,
7, 1 0.
3. MăicăneşU M. Constantiniu, Bucur�1ti, VI, S. 57, Abb. 8/4.
4. Dulcea.nea Suzana Ferke (nicht publiziert 2 Ex.) s. vorliegenden Artikel, Taf. V I I /8, 9.
5. Turnu Se�erin D. Popescu, t Dacia o, I X - X, 194 1 - 1944, S. 503, Abb. 10/103, 105.
6. Apa.hida (Bacs) Mitteilung Vlad Zirra.
7. Va-na Christian Pescheck - PZ, XXXIV/V, S. 261 (2 Ex.) Abb. 3/4 und 3/6.
8. Gabare Ebda, S. 258, Abb. 2/3.
9. Olympia Ebda, S. 257, Abb. 1 /6.
10. Niş (Sveta-Petka) Ebda, S. 263. Abb. 4/5.
1 1. Siscia Ilona Kovrig, Diss Pann, Scries II, 4, 1937, Taf. XXV /9 ; S. auch E. Patek­
Diss Pann, Serie II, 19, 1942, Taf. XXVI/4.
12. Szombathely Ebda, Taf. XI/128.
13. Veszprem Ebda, Taf. XI I/127.
14. Ocs0d M. Parducz, DolgSzegedin, VII, 193 1 , S. 186, Taf. XII l / 14.
15. Murga A. Alfoldi, ArchHung, IX, Budapest, 1 932, Taf. XXVI/6, 6a.
1 6. Mătăsaru Mitteilung, Gh. Bichir.
17. Tei G. Severeanu, Bucureşti, I, 1935, S. 198. Abb. 3 1 und 32.

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27 UBER DIE FIBEL MIT UMGESCHLAGENEM FUSS IN DAZIEN 265

Beilage I Ir (s. Tafel IV)

1. Sîntana de Mureş 21. Bogdăneşti


2. Suatu 22. Valea Seacă
3. Bezid 23. Bîrlăleşti
4. Reci 24. Bîrlad - Pietriş
5. Miorcani 25. Tg. Bereşti
6. Nichiteni 26. Lunca
7. Cucorăni 27. Gherăseni
8. Ionăşeni 28. Tîrgşor
9. Glăvăneştii Vechi 29. Mogoşani
1 0. Todireni 30. Buk. Măicăneşti
11. Iacobeni 31. Buk. Curtea Veche
12. Băiceni 32. Olteni
13. Erbiceni 33. Izvorul
14. Leţcani 34 . Gogoşari
15. Iaşi (Ziegelfabrik) 35. Oinac
16. Dancu 36. Căscioarele
17. Izvoare 37. Mitreni
18. Poieneşti 38. Spanţov
19. Perieni 39. Mănăstirea
20. Ţifeşti 40. Independenţa

Beilage IV (s Taf el V)

I . Romischer Typ aus Dazien, datiert 1 60 - 250.


2. Homischer Typ aus Dazien, nicht mit Miinzen datiert.
3. Dakischer Typ datiert 2 1 0 -270 (zur Identifizerung der Ortschaften au3 Dazien s. Tafcln Nr. I und 2).
4. (S. IV A. auf Taf. V) ) . Fibeln m.u. F. Serie I I, A. K. Ambroz, S. 67. 1 - Ivan Zolotoe ; 2 - Brest-Trischin
(3 Ex.) ; 3 - Skorbie ; 4 - Jukovka ; 5 - Konin (3 Ex.) (Die ganze Gruppe gehort unserer Meinung nach clem romischen
Typus an) s. auch Nr. 6 Willenberg Âbb. 5/2 ; Abb. 45/1 - 2 ; Abb. 77/1 na.eh R. Schindler ; Nr. 7 Labenzowen und
Warengen, Abb. 49 und 50 nach N. Âberg ; Nr. 8 Brulino-Koski, Abb. 51 b/c, nach WiadArch„ Bd XXX l l (3 -4) ;
Nr. 9 - 0patow, S. 22 1 , Abb. S lafb na.eh Q Materialy Arch >, I, 1959 ; Nr. 1 0 - Spicymierz, Ta.f. V l l l / 1 1 ; X l /5 ; XXII / 1 4 ;
XXXI I l /2 1 . na.eh Q Materialy Starozytnie • IX, 1 963 ; Nr. 1 1 Slop3,'1owo, Abb. 80/4 - 6, na.eh • Fonte� Arch •,
Posnan ; V, 1954 ; Nr. 12 Bodzanowie, S. 343, Taf. I I / 15 nach • Przeglad Arch •. X, 1954 - 1956.
5. (s. IV B auf Taf. V.) Fibeln m.u. F. Serie I, Variante I-Datierung Ambroz 2. Hălfte des 2. Jh. und 3.
Jh.u.Z. ; 1 - Krimgruppe ; 2 - Kiewergr : 3 - Kirovograd-Tscherkask Gr. : 4 - Dnepropetrowsk Gr ; 5 - 0dessaer Gr. :
6 - Acker· manngr. ; 7 -Moldauische SSR. Gr. : 8 - Kamenetz-Podolskgr. : 9 - Rovenskigr. ; 1 0 - Liowgr. ; 1 1 - nach
Ambroz festgelegte Gruppe auf Ta.fel 24/1 ohne Angaben im Text ; 12- Rumll.nische Gr. ; 1 3 - pannonische Gr. Grab
10 Kiski:i ros und G r. 5 Csongrâd-Hatarut (nach M. Pa·:ducz datiert 180 - 220).
6. (s. IV C auf der Ta.fel V) Datierung der Ffoeln m.u. F„ Serie I, Variante I im 2. Jh. u.Z. na.eh H. J .
Eggers (Rom. Imp.) ; 14 - Kanikegaard gr. ; 1 5 -Po!wittengr.
7. TEchernjachow-Sîntana-de-Mureş-Kultur.
8. Przeworsk-Kultur.
9. U ntere Weichselmiindungs-Kultur.
10. Limes.
Grenzen der Kulturen na.eh Ambroz, Taf. 23/ 1 - 2 ; UmrilJ der Karte nach K. Majewski - Importy Rzymskiego
na Ziernniach Slowianskisch, Wroclaw, 1949.

• Die Mebrzahl der Fibeln ist nicht publiziert. Es wurden folgende Arbeiten und Mitteilungen fiir die Karten beniitzt. Siebcnbiirg•n Kovacs
Jstvoln-Dolg Cluj, III, 1912 und Mitteilungen Zoltan Sz�kel y ; Moldau - R. Vulpe, IllVOare -sdpdJurile din 7936- 7948. Bukarest, 1957 und
Mitteilungen Em. Zaharia, N. Zâharia und I. Ioniţă. Groll Walachei -B. Mitrea und C. Preda, Necropole din secolul iIV c. n. din Mu..unia.
Bukarest, 1966 ; Gb . Diaconu, Tirguşor. Naropoia romplexd din secolele III-IV e.n. Bukarest, 1965 und die nicbt publizierten Ausgrabungen aus
Gberăseni und Mogoşani.

8' - o. 2706

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Beila ge V
l\lllnzdetlerte Flbeln m.u.F. ln Dezlen

Ortschaft Verfasser und Werk Mlinzen Anfangs- und


Nr.
Enddaten

I. H. Crişan - « Materiale », VII, Trajan ; Sev. Alex. ; Gordian ; 98- 246


1 S. 437, Abb. 10/l Marcia Otacilia Gemahlin des
Turda Philipp Ar. 246 în Dazien ge-
prăgt
---

2 Buday Arpad - Dolg Cluj, II, 191 1 . Hadrian ; Ant. Pius ; M. Aurelius ; 1 17 - 238
Porolissum
Abb. 10/3 und B.V., 1 9 1 4, Abb. Commodus ; Caracalla ; Sept.
5/7. Sev. ; Elagab. ; Maximin (238)
---
=
"' Buday Arpad- DolgCluj, B. IV, Sept. Geta, Iul. Mamaea, 2 1 1 -222
3 ·-
Cluj (Kistarcsa) Iul.
= 1 9 1 3 Abb. 1 5 / 1 Maesa, Elagabalus.
--- "'
>
-
4 ·- N. Lupu, « Materiale », VII, Taf. Ant. Pius nachgeprăgt zur Zeit 161 - 180
"' Boiţa I l l /3, 4, 5. des M. Aurelius und M. Aure-
"'
lius 1 6 1 - 180.
=
--- "'
...
5 E-i Szekely Zoltăn, A . Komallai Eră- Ant. Pius. M. Aurelius ; Corn- 138 - 249
Comalău ditet Romai Tabor, Cluj, 1943, S. modus ; Sept. Sev. ; Caracalla ;
28, Taf. I X/32. Fulv. Plaut ; Geta ; Sev. Alex. ;
Elagab. ; Philipp Ar.
---

6 Oct. Floca « Sargetia », I. 1937 în der 1 . Schicht, Mlinze von 1 6 1 - 180


Sarmizegetusa Abb. 1 0 /c Marcus Aurelius ; în der 2.
Schicht Fibel m.u.F.
---

7 Mittcilung D. Protasse ; Nekro- Trajan ; Ant. Pius ; Faustina ; 1 12 - 1 1 6- 192


Soporul de Cîmpie pole (unpubliziert) . Sr. M. Aurelius ; Cristina even-
tuell Corn modus.
I
8 Bumbeşti Gr. Florescu - « Materiale », IV, in der Niederlassung Ant. Pius 138 - 249
Taf. I I / l i . 1 38 - 1 6 1 im Castrum Philipp
--- = Ar. 244 - 249.
"'
·-
9 = Romula (Reşca) Mitteilung M. Babeş ; Nekropole în der Ume des Gr. 18 Sev. Ale- 222 -' 235
"' (unpubliziert) xander (2 Ex.) 222 - 235.
--- ....
-
10 . o D. Tudor, P. Bordea und Cr. Viă- Inschrift 138 - die letzte Mlinze 138- 238
Bivolari (Arutela) descu-Ausgrabungen im Cast- im Castrum Elagabal.
I rum 1965 - 1968.

li Gh. Bichir und Eug. Popescu 12 Mlinzen, die frllhesten von Ant. 138- 268 - 275
Mătăsaru « Stud. şi corn. • Muzeul din Pius die spătesten von Galii-
Piteşti, B, I 1 968, S. 88. Abb. enus-Aurelian
3 / 1 - 3.
---
=
12 "' M. Constantiniu, Bucure�ti, B. VI, Sev. Alex. ; Diadumenian ; Gor-
·-
Măicăneşti Buk. 222 - 238
--- = S. 43 - 64 . Abb. 8. dian
"'
....
13 =
Tei-Buk. D. V. Rosetti « Germania •. 1934, Trajan Decius 249 - 25 1
--- ;:I B, 18, S. 207. Abb. 1 /1 . 2, 3.

14 Dulceanca Suzana Dolinescu-Ferke, « Mate- Gordian ; Gallienus 238 - 268
riale », IX (unter Druck)
---

15 Tîrgşor Ausgrabungen în der Niederlas- Gordian ; Elagabal ; Philipp Ar. 238 - 249
sung 1961 - 1968 (2 Ex.)

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B eilage VI
U ngefAhre Datleruno der Flbeltypen m.u.F. aus Dazlen

Fibeltyp Ungef. Dat.


Nr.
romisch
I dakisch
I sarmatisch I gotisch
M ii n z e n
auf daki-
schen
Gebiet
Daticrung A.K. Ambroz

1 Comalău - -
- Ant. Pius 138 - 1 6 1 . . . Philipp Ar. 244 - Gruppe 1 6 ; Serie I I ; S. 67, I I I -
- 249 I V J h . u.Z.
--·---

.?I:
2 Boiţa - - - Ant. Pius nachgepragt zur Zeit des M.
Aurelius und M. Aurelius 1 6 1 - 1 70 (.)
1 60
·9
"'
- ---

•O
3 Bumbeşti -
- - In dcr Niederlassung Ant. Pius 1 38- 1 6 1 ; ....

im Castrum Philipp Ar. 244 - 249 250


- --- - - - - -

4 Romula - - - In der Urne des Gr. 18 Sev. Alex. 222 -


- 235
--- -- -- ---

5 Tîrgşor X X In der Urne des Fr. 147. Sept. Sev. 193-


2 1 1 ; in der Niederlassung Elagab ; Gor-
.c:
dian ; Philipp Ar. 210
---- - u
"'
-

6 -
Măicăneşti X X Sev. Alex. 222 - 235, Diadumenian und :,;;:
cd
"C 270
Gordian.
- -- ------

7 - Dulceanca -
- Gordian 238 ; Gallienus 253- 268.
--

8 X X Tîrgşor Elagab. 2 1 8 - 222 ; Gordian ; Philipp Ar. Gr. 1 5 ; Scrie I I I , S. 52 2. -3. Jh.
.c:
X
249 (.)
210 u.Z. fiir Dazien und den Nord-
"'
·.;::: pontus ; fiir das Wolgagebiet ;
cd vielleicht auch das 4. J h . - u.Z. ;
9 - X Măicăneşti X Sev. Alex. ; Diadumcnian ; Gordian 238. e
cd
--- -
.... fiir den Kaukasus 5. - 6. Jh .
----
u.Z.
--- ------ -
"'

10 X X Tei X Trajan Dccius 249 - 25 1 250


- -- -- - -- ·

11 X X X Tîrgşor Elagabal ; Gordian ; Philipp Ar. 249. 250 Gr. 1 6 ; Serie I ; S. 61. Var. I . 2.
- -- - -- --- Halfte 2. - 3. Jh. u.Z. ; Var. I I .
Ende 3 . J h . Halfte 4 . Jh.u.Z.
12 - - - Mogoşani Constantin II 337 - 36 1 ; Iulian Ph. 36 1 - .c:
u Var. III. Mitte 3. Jh. 2. Halfte
363. ·.p .
"' 400
4. Jh. u.Z. Var. IV. Mittc 3. Jh.
o
bi)
--- ---
- 2. Halfte 4. Jh.u.Z.
13 Im Schatz Fibcl O.A. VI 1 82 zusam- Valea
men mit F.m.u.F. in zahlreichen Ne- Strîmbă Graţian 367 - 383
kropolen und Niederlassungen.
I.,)
a>
•Da• Zeicben weist auf verscbiedene Fibeltypen m.u.F. aus derselben Nekropole und derse lben Niederlassung bi n. .....
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DONNEES SUR L'ARCHEOLOGIE DES IVe-Xr SIECLES
SUR LE TERRITOIRE DE LA ROUMANIE
LA C U LT U R E BR ATEI ET LA C U L TURE DRIDlP

EUGENIA ZAHAR I A

l l a ete prouve que I 'etude perseverante d e toutes les donnees connues s e rapportant
a la continuite de la population daco-romaine en Dacie, pour pouvoir mieux Ies comprendre
a mesure que le nombre des documents augmente, est d'une grande utilite pour la recherche
historique et archeologique. Cela veut <lire de ne j amais considerer qu'une source litteraire ou
archeologique a repondu a toutes Ies questions qu'on aurait pu poser et qu'un argument
ou un autre a dos un probleme pour touj ours. Grâce a de nouvelles decouvertes, ou simple­
ment a une nouvelle mise a l'etude, on peut acquerir une comprehension beaucoup plus
profonde et plus vraie de certains documents litteraires ou archeologiques, meme s'ils sont
connus de longue date et s'ils ont ete intimement etu<lies.
Ainsi, recemment, en recommenc;ant l'etude de textes litteraires qui concernent l'abandon
de la D acie ou la continuite, textes connus et discutes depuis pres d'un siecle, on est arrive
a pouvoir prouver que Ies quatre sources connues se reduisent en fait a une seule et que la
Dacie n'a pas ete abandonnee par la population daco-romaine 2• l l en est de meme dans le
domaine de l'archeologi e : des decouvertes faites ces dernieres annees nous obligent a reexa­
miner le probleme de la continuite daco-romaine autant que celui de la romanisation des
Daco-Carpes, comme un processus historique qui s' est passe dans des conditions particulieres,
pendant un intervalle de temps plus long et comprenant un espace beaucoup plus grand que la
province de Dacie_
Par sa population d'origine daco-romaine, la Roumanie constitue une île de la roma­
nite dans l'Est de l'Europe. La presence des Daco -Romains et ensuite des Roumains dans
cet espace a ete souvent contestee pour la periode allant du 1ve au Xllle siecle ; les arguments
avances, d'ordre historique ou philologique, souvent serieux, demandaient a etre consideres
attentivement pour etre combattus. L'un des arguments le plus souvent utilise est que Ies
sources ecrites et archeologiques se taisent en ce qui concerne la presence des Roumains
au nord du Danube durant la periode susmentionnee. En ce cas nous faisons remarquer
que Ies Roumains ne sont pas mentionnes non plus au sud du Danube, ce qui invalide !'ar­
gument mais ne nous dispense pas d'y repondre : Ies Roumains, vivant dans leur ancien habitat
daco-romain, ne reagissaient pas contre l'Empire aux câtes des peuples en migration, ne

1 Communication tenue a la session scientifique sur 2Communication tenue par Vladimir Iliescu a la
Ies « Nouvelles decouvertes archeologiques de la periode Societe d'etudes classiques, sur le « Probleme de la con­
de formation du peuple roumain •. a !'Institut t A. D. tinuite a la lumiere des textes litteraires • (Sous prcsse
Xenopol � de Jassy, entre le 27 et le 29 decembre 1969. dans SC I V, �. 1 971 , p. 425 - 442).

DACIA. N.S, TOME XV, 1 971, pp. 269- 287, BUCAREST

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EUGENIA ZAHARIA 2

donnaient pas lieu a des mentions dans Ies sources ecrites. Le passage successif des peuples
en migration, qui laissent leur empreinte tant dans les sources ecrites que dans Ies sources
archeologiques qui se rapportent a cette region des confins de l'Empire, a fait que Ies Roumains
ont beneficie dans le premier cas du silence, et dans le second cas de la confusion. Une
seule fleche ou une piece de harnachement faisaient attribuer de nombreux etablissements ou
necropoles aux peuplades en migration. Si le territoire sur lequel les Roumains sont attestes
aux XII" - XIII° siecles n'avait pas ete occupe pendant tout le 1•• millenaire de n.e. par
une population daco-romaine numeriquement assez puissante, ce territoire aurait fait partie
de la zone dans laquelle se sont fondes Ies Etats qui, les uns apres Ies autres, a partir du I X"
siecle, forment une couronne autour de l'ancienne Dacie. 11 faudrait aussi que ceux qui
defcndent la these de la genese des Roumains au sud du Danube repondent, qu'ils expliquent
d'une maniere vraisemblable pourquoi, mille ans apres, ceux-ci ont de nouveau migre dans
leur ancienne patrie daco-romaine, sans que l'histoire ait enregistre ce fait. Pour l'admettre
il faudrait convenir que le territoire au nord du Danube a ete denue de population sedentaire
pendant mille ans. Si cela etait vrai, il serait alors impossible de justifier le fait qu'un terri­
toire aussi riche en forets, en pâturages, en champs agricoles, n'ait pas constitue un point
d'arret stable, definitif, pour l'une des peuplades en migration qui ont fonde des Etats autour
de l'ancienne Dacie. Je me rapporte a ces peuples qui sont devenus sedentaires, qui ont passe
au christianisme et qui ont fonde des Etats a caractere europeen.
Seules l'histoire et la philologie ont jusqu'a tout recemment temoigne de la continuite
des Daco-Romains et des Roumains en Dacie. La contribution apportee par l'atcheologie
a l'eclaircissement de cette periode de natre histoire est de date tres recente ; les recherches
sont en cours et le nombre des documents archeologiques augmente presque journellement,
attestant de plus en plus l'existence des Daco-Romains au nord du Danube. Le document,
et en meme temps l'argument archeologique, est parfois, pour la periode qui nous interesse,
la seule et la plus authentique source de l'histoire. Le comprendre veut dire bien connaître
Ies faits et respecter la verite.

Parmi Ies decouvertes importantes qui ont ete faites ces derniers dix ans il faut inclure
aussi cellcs qui concernent l'archeologie et l' h istoire d es IV" - VI" siecles, periode marquee
dans la region du Danube par l'activite des empereurs Constantin le Grand et Justinien.
Apres l'annee 27 1 , on constate archeologiquement la continuation de l'existence d'une
culture materielle a caractere dacique et romain qui se developpe au cours du premier
millenaire. Dans le present ouvrage nous nous occuperons surtout de l'etape des IV"-VI•
siecles sur le territoire de natre pays, en presentant brievement Ies decouvertes faites a
Bratei dans la necropole n° I et dans Ies etablissements n° I et n° 2, ou on travaille depuis
1959 1. La commune de Bratei se trouve a 7 km de Mediaş, tandis que la necropole et Ies
etablissements sont localises sur la terrasse de la rive gauche de la Tîrnava Mare, entre la
commune de Bratei et la gare d' Aţel.
Le premier objectif est une vaste necropole contenant des tombes d'incineration en fosse,
dont 364 ont ete etudiees jusqu'a present ; elles sont orientees N - S et E -0. La plupart
des fosses sont ovales et brfilees rituellement ; on rencontre aussi, en nombre beaucoup plus
reduit, des fosses non brfilees, ovales ou en forme de bouteille. Les tombes contiennent des

3 Fouilles effcctu«!es a Bratei sous la direction du prof. Ion Nestor, a partir de 1 959.

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3 ARCH!l:OLOGIE DES I'li • -xie SIECLES EN ROUMANIE 271

ossements d'animaux (parfois en tres grande quantite, parfois en tres petit nombre) , des
fragments ceramiques, du charbon, de la cendre et des pieces d'inventaire : fibules, couteaux,
perles, fragments de gobelets en verre, fusaioles, peignes, instruments agriciles ou d'artisanat,
moulins du type romain, etc. Les fosses des tombes sont recouvertes d'ossements d'animaux,
de pierres ou de fragments ceramiques. 11 est tres frequent de trouver sur Ies tombes des
buttes de terre pleines d'os d'animaux, de fragments ceramiques et de pieces d'inventaire.
Les ossements humains calcines, places dans Ies tombes, sont tres peu nombreux ; beaucoup
de tombes en sont completement denuees. A part Ies tombes, on rencontre encore dans la necro­
pole des foyers et des fours a cuisson semblables a ceux de l'etablissement.
La ceramique decouverte dans Ies fosses des tombes ou dans Ies buttes qui Ies recou­
vrent est en general tres fragmentaire. 11 est rare qu'on puisse completer des vases. La ceramique
est travaille e a la roue rapide et a la main. On y trouve aussi, en proportion reduite, de
la ceramique travaillee par la technique de la roue lente, sans qu'elle se differencie comme
pâte, cuisson, forme et decor du reste de la ceramique travaillee a la roue rapide. L'espece
fine, grise, n'est representee que par quelques rares petits fragments. A cOte de la ceramique
en pâte a cailloux, on trouve la categorie bien representee de celle en pâte grise fine, polie
sur toute la surface. Dans cette etape de la culture Bratei il y a encore de la ceramique rouge
romaine et de la ceramique a email j aune verdâtre. Ces deux dernieres especes de ceramique
ne se trouvent plus dans l'etablissement n° 1 , qui represente une etape plus recente que celle
de la necropole n° 1 .
Les formes que l'on rencontre surtout sont le pot romain a epaules developpees, le
pot a couvercle, la cruche, l'amphore, l'ecuelle, l'amphore byzantine a nombreuses câtes et
de nombreuses jarres (Krausengefă13e) . Le decor de la ceramiqu e travaillee a la roue se
compose de bandes de stries, de lignes incisees espacees, de câtes, de cannelures et de bandes
de lignes en vague. Une bonne partie de la ceramique n'est pas decoree (fig. 1 / 1 -2 ; fig.
4/1 -3) .
La ceramique travaillee a la main est en general abondamment representee dans la necro­
pole n° 1 ; dans cette categorie, Ies formes principales sont : le pot a epaule peu developpee,
au rebord court ou arque ; le pot R large embouchure tronconique, au rebord court et recourbe.
La cassolette dace apparaît encore en deux exemplaires. 11 y a une categorie de ceramique tres
soigneusement travaillee a la main et redressee a la roue qui, tant par la forme que par le
decor, est une copie de la ceramique romaine travaillee a la roue. n s'agit du pot aux epaules
bien arquees, a l'embouchure large et cannelee ; il est decore de bandes de lignes en vague
et de piqures faites avec Ies dents de peigne (fig. 4/1 -3) .
Le complexe forme par la necropole n° 1 de Bratei se situe chronologiquement vers
la firi du r ve et la premiere moitie du ye siecle, c'est-a-dire la periode de la domination des
Huns, apres la fin de la culture Sîntana-de-Mureş et j usqu'a la formation de la culture Ipo­
teşti-Cîndeşti, marquee par la presence des Slaves 4•
L'etablissement n° 1 est de caractere rural, non fortifie et fonde sur une economie
agricole, pastorale et artisanale. J1 comprend des huttes rectangulaires a demi enterrees qui
appartiennent a deux phases d'habitat ; la plupart n'ont ni foyer, ni âtre, il n'y a que certaines

4 I. Nestor, 7630, Bratei, Necropoli a incinerazione et au Bas-Danube, dans • Annales de l' Universite de Buca­
abitato del V secolo e.n., dans • Fasti Archaeologici •. rest •. Serie d'Histoire, 20, X, 1 96 1 , p. 13 et suiv. ; idem,
XVII, MCMLXV, p. 498 ; Bratei, dans • Enzyk. Hand­ La continuite de la population autochtone en Transylvanie
buch •. I, Prague, 1 966, p. 1 59 - 1 69 ; Eugenia Zaharia, a la fin du I V• siecle et au debut du V• en partant des decou ,
Les sondages de Bratei, dans • Materiale • VIII, 1962, vertes de Bratei, dans AUB, Serie d'Histoire, XV, 1966-
p. 625 - 626, fig. 4 et fig. 5 ; Ligia Bîrzu, Contribution p. 35 et suiv., fig. l - 7.
de l'archlologie a la connaissance de la ptriode des Huns

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272 EUGENIA ZAHARIA 4

huttes qui ont des foyers en pierres, du meme type connu j usqu'aux xe - xre siecles ; on
trouve des fours domestiques, au foyer dans une fosse ronde, pavee de pierres et entouree
d'une bordure en pierres ; on trouve aussi des fours a cuisson isoles dans l'etablissement, a
l'exterieur des huttes. Dans l'etablissement on a trouve un seul four de potier, dont la
chambre inferieure a plaque trouee a ete la seule a etre conservee.
Dans Ies fosses des huttes on trouve de la ceramique, des ossements d'animaux, des
outils, des ornements, des moulins du type romain, etc. La ceramique est travaillee surtout
a la roue rapide et cuite au gris, plus rarement au noir ; elle comprend l'espece a cailloux
et celle a pâte fine grise, qui se subdivise en deux groupes : 1 ) a surface mate ou palie et
2) a decor poli. Les formes principales de la ceramique en pâte a cailloux sont : le pot sans
anse, parfois a couvercle, le broc-amphore, la cruche a embouchure ronde ou trilobee, l'ecuelle
et Ies grandes j arres (KrausengefaBe) .
Cette categorie de ceramique est decoree surtout de cannelures, de cotes et de bandes
de stries ; en plus petit nombre, mais presente dans toutes Ies huttes, on trouve la ceramique
decoree de stries continues, depuis le col j usque sous l'epaule, ou meme jusque pres du fond
du vase (fig. 3/4) ; la ceramique a bandes de stries, a lignes en vague ou a bandes de lignes
en vague, parfois meme au-dessus de la surface striee (fig. 2/1 - 1 4) ; nous voyons dej a appa­
raître la decoration a bandes de lignes en vague sur le rebord interieur des vases (fig. 4/4) .
Apparaissent aussi Ies lignes incisees espacees, qui ne recouvrent d'habitude que l'epaule, mais
qui se deroulent parfois meme plus bas sur le corps du vase. Les elements de decor mentionnes
son f communs a toutes Ies formes ceramiques mentionnees dans la culture Bratei (fig. 1 /3 - 1 2 ;
fig. 2/ 1 - 14 ; fig. 3/2-5, 7, 9 - 10 ; fig. 4/4 -5, 7- 13) .
L a ceramique fine grise a decor poli comprend surtout des vases bitronconiques et
globulaires et des cruches a une anse. Leur decor est ordonne en larges panneaux polis, alter­
nant avec des metopes sur lesquelles sont tracees des lignes en zigzag ; plus rarement nous
rencontrons le reseau, Ies bandes etroites polies ou Ies lignes paralleles.
On a encore trouve quelques fragments ceramiques a decor estampille. La ceramique
travaillee a la main, quoique presente dans tous les complexes d'habitation, constitue une cate­
gorie beaucoup moins nombreuse que celle travaillee a la roue rapide (environ 10- 1 5 %) ;
c'est la categorie ceramique qui conserve le mieux la tradition des formes daciques ; nous
trouvons souvent le pot sans epaules, au rebord court et Iegerement recourbe ou arque, forme
traditionnelle chez Ies Daces et que nous trouverons presque sans modifications dans toute
la periode de la culture lpoteşti-Cîndeşti-Ciurelu ; a câte de celle-ci nous trouvons cepen­
dant aussi le pot de forme romaine aux epaules developpees et au rebord arque, parfois
decore d'entailles sur l'embouchure ou de bandes de lignes en vague sur Ies epaules (fig. 3/1 ,6
8 ; 4/1 , 6) .
D'autres objets trouves dans l'inventaire des habitations sont Ies moulins romains, Ies
pierres a affuter, Ies fusaioles, Ies couteaux en fer, les peignes en os a deux rangees de dents,
les boucles d'oreille a grain octogonal, plein ou a j our, des fibules de tradition romaine et
des fleches huniques. De nombreux morceaux de scories de fer attestent une activite arti­
sanale locale.
En achevant cette courte presentation de la ceramique de la culture Bratei, nous consi­
derons qu'il faut mentionner que la plupart des formes de la categorie travaillee a la roue,
comme sont Ies elements du decor, se trouvent sans exception dans la ceramique provinciale
romaine de la Dacie, de la Mesie, de la Pannonie et sur le Rhin.

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273

Fig. 1 .
- 1 - 2, Ceramique travaillee a la roue rapide de la necropole n° I de Bratei : 4 - 1 2,
fragments ceramiques et deux couvercles travailles a la roue rapide, de l'etablissement n° 1
de Bratei.

86 - c . 2706

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Fig. 2. - Ceramique cuite au gris, travaillee a la roue rapide, de l'etablissement n° I de Bratei.

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7 ARCHEOLOGIE DES rve _ XI e SIECLES EN ROUMANIE
----- ---- - - -------

Fig. 3. - Ceramique de l'etablissement n° 1 de Bratei. 2 - 5, 7, 9 - 10 travaillee a la roue rapide ; 1 , 6, 8, 1 1


travaillee a la main.

La ceramique grise a decor poli ou estampille de l 'etape representee par l'etablissement


de la culture Bratei - car dans la necropole ces elements sont presque totalement absents,
il s'agit seulement de quelques tessons - represente une legere influence germanique.

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l.J.

Fig. 4. - 1 - 3, ceramique travaillee a la roue, decoree de bandes de lignes en vague et de piqt1res aux
dents de peigne, de la necropole n° 1 de Bratei ; 4 - 5, 7 - 13, ceramique cuite au gris, travaillee a
la roue rapide, de l'etablissement n° 1 de Bratei ; 6, fragment de rebord a encoches sur l'embouchure,
d'1m vase travaille a la main, trouve dans l'etablissement n° 1 de Bratei.

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ARCHJ;;OLOGIE DES 1ve - x1e Slf:CLES EN ROUMANI:;: 277

Dans le cadre de la culture Sîntana-de-Mureş, on constate de maniere permanente la


presence d'elements a caractere romain et dacique, qui attestent la presence continuelle d'une
population daco-romaine. C'est pourquoi le developpement de la culture Bratei ne repre­
sente pas autre chose qu'une renaissance, une reapparition des eJements de culture materielle
locale daco-romaine, dont nous constatons l'existence non seulement sur le territoire de la
Transylvanie et de l'Oltenie, mais aussi sur celui de la Moldavie et de la Valachie ; nous
pouvons donner des exemples a l'appui de cette assertion par Ies e tablissements de cette
epoque en Moldavie a Botoşana, a Lunca·Ciurchi et a Costişa-Mănoaia et par ceux de
Stoieneşti et de Căzăneşti en Oltenie. Dans ces eta:blissements, l'espece de ceramique grise a
decor poli n'a pas ete trouvee.
Une etape immediatement plus tardive que l'etablissement n° 1 de Bratei est repre­
sentee par Ies decouvertes, qui ont le meme caractere, de Moreşti et de Ciumeşti ; ces derni­
eres aussi, meme si elles depassent le Vie siecle, sont cependant anterieures a l'apparition
des Slaves sur notre territoire, car ni la ceramique, ni Ies autres elements ne portent la
marque de la presence de ceux-ci. La culture materielle de ces etablissements garde son
caractere romain dominant ; la presence de la ceramique travaillee a la roue rapide et cuite
au gris en est l'une des preuves Ies plus claires.
Dans le developpement de la culture Bratei-Moreşti nous distinguons pour_ le moment
trois etapes : la premiere etape est representee par la necropole n° 1 de Bratei, qui se �itue
a la fin du IV0 siecle et au debut du V05 ; ensuite, la deuxieme etape representee par Ies
etablissements n°" 1 et 2 de Bratei 6 ; puis Ies etablissements de Moreşti 7 et de Ciumeşti 8 •
Au niveau chronologique de la necropole n° 1 et des etablissements n°" 1 et 2 de Bratei,
se situent Ies decouvertes de Stoieneşti, de Căzăneşti e et d'Ipoteşti 10 sur l'Olt, celles de Boto­
şana, de Costişa-Mănoaia et de Lunca-Ciurchi 11 en Moldavie.
Pour la premiere etape (la necropole n° I de Bratei) , il faut souligner d'une part que Ies
elements romains travailles dans Ies ateliers urbains, comme la ceramique a email j aune
verdâtre et celle cuite au rouge, sont encore presents, et, d'autre part, que certaines formes
ceramiques typiques a la culture Sîntana-de-Mureş, telles Ies ecuelles a bord large et a trois
anses, manquent, de meme que, en general, la ceramique a decor poli 1 2 • Des elements qui
:
sont communs ausi a Ia culture Sîntana-de-Mureş sont Ies ecuelles qui apparaissent seulements
dans la necropole n° I, en petit nombre et dans des formes plus evoluees.
Dans la seconde etape (Ies etablissements n°8 I et 2 de Bratei), nous ne trouvons plus
ni Ies deux categories de ceramique romaine (celle cuite au rouge et celle a email j aune ver­
dâtre), ni Ies ecuelles de forme Sîntana-de-Mureş. La ceramique grise a decor poli constitue
une categorie restreinte mais bien representee ; Ies formes autant que le decor des vases se
distinguent de ceux de la culture Sîntana-de-Mureş. En nombre tres reduit apparaît aussi

6 Ligia. Bîrzu, Les risultats des decouvertes dans la remercions pour Ies renseignements fournis.
necropole n° 1 de Bratei. Sous presse. 8 Recherches de Petre Purcărescu, du Musee de Rîmni­
8 Recherches cffectuees sous la direction de I. Nestor. cu-Vîlcea.
On a etudie 33 huttes a demi enterrees dans l'etablis­ 1o Recherches de P. Roman et M. Popescu .
sement n° I , et 15 huttes dans l'etablissement n° 2, situe 11 N. Zaharia, M. Petrescu-Dîmboviţa, Em. Zaharia,
a environ 400 m du premier. Etablissements de Moldavie, Buca.rest, 1 970.
7 Recherches effectuees par K. Horedt, qui considere 12 Dans la necropole n° 33 on n'a trouve que cinq frag­
la ceramique de Moreşti plus tardive que celle de Bratei. rnents cerarniques et une fusa.iole � decor poli.
e Recherches effectuees par Vlad Zirra. que nous

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278 EUGENIA ZAHARIA 10
---- -· ---

la ceramique fine a decor estampille 13• La ceramique de la culture Bratei travaillee a la roue,
par sa technique de travail, par ses formes et son decor s'integre a la culture materielle
provinciale de l'Empire romain d'Orient ; comparee a la ceramique de cette epoque dans Ies
cites de l'Empire, la ceramique trouvee dans nos regions a un aspect plus rural, tant par
le nombre plus reduit des formes, que par leur technique plus grossiere 14• A cote de cette
ceramique travaillee a la roue, de tradition romaine, la ceramique travaillee a la main, de
tradition dacique -· element qui precise le caractere daco-romain de la culture Bratei - est
toujours presente. L� developpement en etablissements ruraux d'une culture ma terielle daco­
romaine, ayant le nieme caractere que celle des villes-citadelles de l'Empire, constitue aussi
une nouvelle preuve de la continuite ethnique daco-romaine. L'unite culturelle au nord et au
sud du Danube montre qu'en Dacie la vie a continue sur la meme base ethnique et culturelle.
*

La venue des Slaves sur le territoire de la Roumanie a determine un changement dans


le developpement de la culture materielle locale. La presence des Slaves se fait ressentir
surtout par l'apparition de la ceramique du type slave (Praga, Jitomir-Kortchak) , etrangere
a nos regions, qui apparaît dans Ies complexes d'habitations sur le territoire de notre pays, a
partir de la deuxieme moitie du Vle siecle. La proportion dans laquelle on trouve cette cera­
miquţ cara.:teristique aux Slaves, ayant ses formes propres mais totalement denuee de tout
element de decor au debut, varie par rapport a la ceramique locale d'un etablissement a
l'autre et d'une habitation a une autre.
C'est toujours dans cette periode que se passe un changement dans la ceramique locale :
la modification du rapport entre la ceramique travaillee a la roue rapide et la ceramique tra­
vaillee a la main ; la premiere categorie devient considerablement plus rare au debut de cette
periode, n'etant parfois representee que par Ies fragments de deux ou trois vases ; la seconde
categorie, travaillee a la main, conserve Ies formes et Ies elements de decor connus dans
la culture Bratei 16 ; elle devient dominante (en ce cas nous ne nous rapportons qu'a la cera­
mique de tradition dac1que) . Ceci est du au fait que Ies bons ateliers, qui utilisaient la
technique de la roue rapide, deviennent beaucoup plus rares, de meme que Ies relations avec
Ies ateliers de l'Empire. Nous constatons cependant l'existence de nombreux artisans qui
travaillaient sur place des objets de culte et des objets d e parure (croix, boucles d' oreille, pendantifs,
etc.), en utilisant meme la technique de la granulation. Cette activite est attestee tant par Ies
objets decouverts, que surtout par Ies moules trouves dans tous Ies etablissements de cette

13 On a trouve des fragments de six vases estampilles 25 La ceramique travaillee a Ia main, conservant Ies
avec Ies motifs suivants : I ) rhombes longs et etroits formes daciques et romaines, decoreQ parfois d'encoches
avec quatre barres horizontales ; ils se trouvent sur des et d'alveoles sur l'embouchurc ou sur l'epaule ; on la
fragments provenant de deux gobelets (en tout cinq
trouve jusquc vers la fin de la civilisation Ipoteşti-Ctn­
fragments) ; 2) rangees horizontales de petites parentheses,
dont le sens change d'une rangee a l'autre ; 3) champ de deşti-Ciurelu ; elle remplit toutes Ies conditions qui lui
croix a bras egaux, enfcrmees dans un rhombe (un frag­ permettent d'etre consideree cl'originc dacique ; cette
ment) ; 4) rosettes a huit bras, inscrites dans un cercle ceramique atteste aussi la continuite de la population
(un fragment) ; 5) petites rosettes en cercle (un fragment) . autochtonc, car son cxistencc est connue a I'epoque daco­
u Les petites cruches, Ies brocs a deux anses, Ies am­ romaine et ensuite dans Ia civilisation Bratei, continuan t
phores et Ies ecuelles sont beaucoup plus rares ; parfois aussi tout au long de la civilisation Ipoteşti-Cîndeşti ;
ii n'y en a pas du tout dans Ies etablissements ruraux dans la periode mentionnee plus haut, elle n'a pas ete
en Roumanie. Pour la comparaison de nos materiaux totalement remplacee par Ia ceramique cl'origine romaine.
du type Bratei, nous avons utilise un materiei corres­
Les rapprochements que l'on fait avec la ceramique du
pondant provenant des villes-cites byzantines ele l'Em­
pire et surtout celui qui a ete decouvert a Sadowetz et Bas-Danube ne sont pas indiques, car Ie milieu culturel
dont nous avons pris connaissance grâce a Ia bien 1reillance et Ies formes de ces ceramiq ues n'ont rien de commun
de Mm• Syna Uenze, de Miinich, lors de son voyage d'etudes ( voir M. Comşa, « Dacia t, N.S., Xl, 1963, p. 363, n. 3 1
en Roumanie en 1 966. et n . 40) .

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11 ARCH€0LOGIE DF.S rv e - x1e SIECLES EN ROUMANIS 279

periode qui, du point de vue archeologique, est connue sous le nom d'Ipoteşti-Cîndeşti-Ciurelu ,
noms auxquels nous pouvons joindre ceux de Filiaş 16 (Transylvanie) et Dodeşti 1 7 (Moldavie) ,
pour marquer l'existence de cette culture sur tout le territoire de notre pays.
Graduellement, vers la fin du Vile siecle, a lieu un processus d'amelioration de la culture
materielle, qui se manifeste par une diminution de la ceramique travaillee a la main et par
l'utilisation de la roue lente qni, au VIIl8 siecle, remplace entierement la roue rapide et la
technique du travail a la main lS .
La ceramique de la culture Ipoteşti-Cîndeşti a ete divisee en quatre etapes de develop­
pement, en partant d'observations rigoureuses d'ordre stratigraphique et typologique faites
par V. Teodorescu 19 dans ses fouilles sur Ies collines de Cîndeşti-Budureasca. D'apres ses
observations, ainsi que de celles qui ont ete faites en Transylvanie20 et en Moldavie, nous rete­
non� Ies donnees qui concernent la ceramique (technique, forme et decor) et quelques autres
elements i mportants, pour pouvoir suivre le developpement de la culture materielle a partir
du Viile siecle, epoque a laquelle nous considerons que la culture Dridu s'est constituee.
Dans toute l'aire de la culture Ipoteşti-Cîndeşti, la ceramique travaillee a la roue rapide et
a la roue plus lente est produite tout au long des vie - vne siecles, mais par une technique
particuliere de la cuisson : la cuisson au gris disparaît graduellement ou on ne la rencontre
plus que tres rarement, Ies vases etant cuits au marron rougeâtre. Les formes anterieures con­
tinuent, a cote de nouvelles formes caracteristiques a cette culture qui apparaissent, tel le
vase ovoidal sans rebord articule et la petite casserole 21 . Les elements de decor sont les
memes que dans l 'etape anterieure ; leur execution et leur composition sont dans certains cas
modifies ; de meme, leur valeur est autre dans cette periode des Vle -vne siecles. Les stries
continues ou en bandes, la ligne en vague simple ou en bande, la ligne incisee a intervalles
etroits ou plus larges, deviennent tout aussi frequentes : en d'autres termes, elles deviennent
caracteristiques comme Ies câtes et Ies cannelures (fig. 5/1 -4, 6, 8 ; 6/5) . Dans l'etape ante­
rieure, Ies cotes et Ies cannelures etaient des elements dominants, les autres ne formant ensemble
qu'une categorie restreinte. Tous ces elements sont utilises en mesure approximativement
egale dans la culture Ipoteşti-Cîndeşti. Une caracteristique du decor en vague de cette periode
sont Ies lignes simples, en un seul trait, formant j usqu'a quatre registres, separes parfois par
une ligne horizontale (fig. 5/2, 8, ; fig. 6/2) . Ve1 s la fin de cette periode, Ies cannelures et Ies
bandes de lignes en vague deviennent plus freqnentes, alternant avec Ies lignes horizontales ;
c'est le style archaique de ce decor, tel qu'on le rencontre depuis l'epoque romaine. Dans Ies
dernieres phases de la culture Ipoteşti-Cîndeşti on a trouve a Budureasca de la ceramiql.le
grise a decor poli, travaillee a la roue lente 22•

16 Recherches de Szekely Zoltan, que nous rcmercions amplifie, en partant des nouvelles decouvertes faites ccs
pour Ies renseignements fournis. dernieres annees dans Ies etablissements de Budureasca
1 7 Dan Teodor, La civilisation Dridu sur le terriloire 20 Nous nous rapportons aux recherches de Szekely
de la Moldavie, dans SCIV, X I X, 1968, 2, p. 227. Zoltan dans le Sud-Est de la Transylvanie et surtout
18 En Roumanie ii n'y a que l'etablissement de Ţaga a celles de Filiaş, de Poian ( I I ) , de Simoneşti, de Coşeni,
(dep. de Cluj) qui ferait exception ( ? ) , ou on mentionne d'Eliseni, etc., ainsi qu'a celles de l'etablissement n° 2
(dans SCIV, 18, 1967, 3, p. 532, n. 77) un etablissement de Bratei.
comprenant des huttes a demi enterrees du vnre siecle, 21 La casserole ou le plateau sont consideres par de
appartenant a la population da:co-romaine et ou on n'au­ nombreux chercheurs comme une forme d'origine slave.
rait trouve que de la ceramique travaillee a la roue rapide. Nc.us ne sommes pas de cet avis, car cette forme n'appa­
19 V. Teodorescu, Sur la civilisalion Ipoteşti-Cîndeşti, raît j amais dans Ies complexes slaves archalques, ni sur
a la lumiere des recherches archeologiques dans le Nord-Est le territoire d'origine des Slaves, ni sur celui ou ils ont
de la Valachie, dans SCIV, XV, 1964, 4, p. 485 ; le mcme mi gre ; elle apparaît plus tard, au vn e siecle. Voir aussi
auteur a redige aussi une monographie concernant cette V. Teodorescu, op. cit., p. 497, note 17.
civilisation, ouvrage qui sera par la suite considera\Jlement 2 2 Renseignement de V. Teodorescu.

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280

Fig. 5. - Ceramique appartenant a la civilisation Ipoteşti-Cîndeşti. 1 - 2, fragments de vases travailles a la roue


rapide de l'etablissement n° 2 de Bratei ; 3 - 10, vases de la necropole d'incineration de Sărata-Monteoru ; 3, 5, 7,
9 - 10. vases travailles a la main ; 4, 6, 8, vases travailles a la roue rapide.

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13 ARCH:E:OLOGIE DES rv e -· xr e Sil;;CLES EN ROUMANIE 281

Vers la fin de cette periode, on utilise de plus en plus la technique de la roue lente ;
dans le cadre du meme processus qui mene vers la constitution de la culture Dridu, la cera­
mique travaillee a la main (celle d'origine dacique, autant que la slave) disparaît graduellement.

Fig. 6. - Ceramique appartenant a la civilisation I poteşti-Cîndeşti. 1 - 4, de l'etablissement


n0 2 de Bratei ; 1 , vase travaille a la main, decore d'encoches sur l'embouchure et d'impres­
sions sur l'epaule ; 2, fragment d'un vase travaille a la roue rapide ; lampe travaillee a la
inain ; 5, vase travaille a la roue rapide et decore de stries sur l'epaule, trouve dans l'etablis­
sement de Bozieni (d'apres V. Teodorescu, Sur la civilisation Ipoteşti-Cfndeşti, SC I V , XV,
1964, 4, p. 493. fig. 3/6).

On remarque durant cette periode que Ies Slaves adoptent peu a peu Ies elements
locaux, qu'ils executent d'une maniere qui leur est propre (pendant tout le cours des vre -
vrre siecles, c'est-a-dire dans toute la periode ou Ies Slaves sont signales par leurs elements
propres de culture materielle, archaique et evoluee) , de sorte qu'on peut distinguer Ies elements
slaves d es elements locaux. Sur le territoire de notre pays, pendant Ies vre -vue sie ­
cles, !'element slave se trouve a cote d e !'element autocht one dans le meme etablisse ­
ment et la meme habitation.

80 -o. 2700

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282

Fig. 7. - Vases travailles a la roue lente dans la necropole n° 2 de Bratei (VII0-VIII8 siecles) .

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15 ARCHEOLOGIE D ES rve - . xi e SIECLES EN ROUMANIE 283

Un nombre important d'autres elements de culture materielle, decouverts regulierement


dans Ies etablissements de cette epoque, attestent, en meme temps que fa ceramique, le
caractere roman dominant de la culture Ipoteşti -Cîndeşti. Parmi ceux-ci nous mentionnons
Ies âtres et Ies moulins du type romain, Ies cassolettes en terre glaise 23 (fig. 6/3) , le peigne
en os (a deux rangees de dents) 24, de nombreux moules d'orfevrerie pour des bijoux et des
croix 25• Les moules a croix, le philacterium d'une tombe d'incineration de Sărata-Monteoru,
ainsi que de nombreux vases dont l'epaule est incisee de croix, attestent que la population
de la culture Ipoteşti-Cîndeşti etait chretienne 26• Ceci est un argument supplementaire
pour la romanite de la culture Ipoteşti-Cîndeşti, car, dans ce milieu culturel, la seule
population qui pouvait etre chretienne aux Vl" -VIl0 siecles etait la population daco-romaine.
Si l'on tient compte que Ies donnees archeologiques qui se rapportent a la periode des VIII" -
XI" siecles attestent une population chretienne, îl nous est permis de remarquer que dans
cette partie de !'Europe, Ies Roumains sont Ies seuls pour lesquels l'histoire n'a pas enre­
gistre l'acte du bapteme ; ceci prouve I' origine tres ancienne du passage des Roumains au
christianisme, origine en tous cas plus ancienne que l'action d'evangelisation de Methode
et de Cyrille.
Ainsi, a travers la culture I poteşti -Cîndeşti, nous comprenons la culture materielle
developpee sur le territoire de la Roumanie aux Vl0 -VII" siecles en partant de la culture
Bratei-Botoşana, a laquelle s'ajoutent aussi Ies elements de culture materielle slave archaique,
puis evoluee, dont Ies porteurs ont ete Ies Daco-Romains et Ies Slaves.
Les monuments de la culture Ipoteşti-Cîndeşti sont connus dans diverses regions du
pays ; Ies decouvertes Ies plus nombreuses et le plus intensement etudiees se trouvent dans
Ies regions de collines et de plaine de la Valachie-Oltenie et le Sud-Est de la Transylvanie ;
des decouvertes ayant meme caractere ont ete faites aussi en Moldavie. Pour la Valachie nou�
mentionnons Ies nombreux etablissements et une necropole d'inhumation dans Ies collines de
Cîndeşti, a Budureasca, a Bozieni, a Vadu-Săpat 27 ; la necropole d'incineration de Sărata­
Monteoru 28 ; le groupe d'etablissements groupes autour de Bucarest, a Ciurelu, a Străuleşti­
Lunca, a Străuleşti-Măicăneşti, a Soldat Ghivan 2r, a Cernica 30, l'etablissement de Sfinţeşti31 ;
en Oltenie, Ies etablissements d'Ipoteşti 32, de Băbeni-Olteţ 33 ; en Transylvanie, Ies etablis­
sements de Bezid, de Filiaş, de Poian (I) , etc. ; en Moldavie, des etablissements de la categorie
de ceux de Dodeşti 34.
2 J Lampe cn terre glaise decouverte par Gh. Cazimir ou garnmees se trouvent dans tous Ies etablissernents
dans l'etablissement de Soldat Ghivan, pres de Bucarest : de la civilisation Ipoteşti-Cîndeşti : par leur forme ils
clic n'est pas publiee ct se trouve au Musee d'histoire s'integrent dans la categorie locale de la cerarnique tra­
de la viile de Bucarcst. Une autre a ete decouverte dans vaillee a la rnain. Tous Ies chercheurs n'ont pas interprete
l'etablissement n° 2 de Bratei : une troisieme lampe a ete ces croix cornrne un signe chretien : toutefois, l'existence
trouvee a Tîrgşor (V. Teodorescu, op. cit., p. 492). Les des rnoules a croix, ainsi que Ies deux vases decouverts
lampes de Tîrgşor, de Soldat Ghivan et de Bratei sont par Szekely Zoltan a Poian, decores de guirlandes de
travaillees a la rnain et elles ont ete trouvees dans des rosettes et de croix, !'un d'eux decore de quatre croix
ctablissements Ipoteşti-Cîndeşti. Nous connaissons encore dont un chrisrne, nous permet de considerer que toutes
une lampe, toujours travaillee a la rnain, trouvee par ces croix sont des signes chretiens. Les deux vases de
Gh. Bichir dans l'etablissernent carpique du rue siecle Poian ont ete presentes par Szekely Zoltan a la confe­
de Chilia-Militari. rence de Jassy, en decernbre 1 969.
24 Decouvcrt dans l'etablissernent n° 2 de Bratei, dans 21 V. Teodorescu, op. cit.,
la rnerne huttc ou a ete trouvee la larnpe. 29 I. Nestor et E. Zaharia, Les fouilles de Sărata-Mon-
25 Margareta Constantiniu, Etements romano-byzantins teoru, dans « Materiale », VI, 1959, p. 5 10.
dans la culture de la population autochtone de la partie cen­ 29 Margareta Constantiniu, op. cit., p. 665- 678.
trale de la Valachie aux VI • - VII• siecles de n.e., dans 3o Recherches de Gh. Cantacuzino.
SCIV, XVII, 1966, 4, p. 665 "et suiv. ; Constantin Preda, 31 Suzana Dolinescu-Ferche, U n complexe d u VI•
Moule a bijoux du VI• siecle de n.e., decouvert a Olteni, siecle, n° 7, a Sfinţeşti, dans SCIV, XVIII, 1967, 1, p.
dans SCIV, XVIII, 1967, 3, p. 5 1 3 et suiv. ; V.C. Culică, 127 - 233.
Croix romano-byzantines decouverles a Pîrjoaia, dans 32 Recherches de P. Roman.
« Dacia » , N.S., I X, 1965, p. 4 1 9. 33 Recherches de I. Nestor.
26 Des vases ou des fragments de vases a croix sirnples 34 Dan Gh. Teodor, op. cit.

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284 EUGENIA ZAHARIA 16

A partir du VIII" siecle, nous constatons le developpement de la meme culture mate­


rielle qui continue, mais avec des modifications importantes qui nous permettent de parler
des debuts de la constitution d'une nouvelle culture, celle de Dridu, qu i evolue en conser­
vant ses caracteres principaux jusqu'a la fin du XI" siecle. Nous constatons l'existence inin­
terrompue de la meme population sedentaire dans des etablissements a caractere rural, dont
Ies habitations sont des huttes ; Ies âtres sont utilises en meme temps que Ies foyers en pierre
et Ies fours, dont nous considerons que Ies prototypes sont ceux que nous rencontrons a
Bratei 35 ; le moulin, Ies outils d'artisanat et agricoles du type romain continuent a etre
utilises. La ceramique devient unitaire du point de vue de la technique, de la forme et du
decor. La ceramique travaillee a la main disparaît (celle a caractere dacique, comme celle
d'origine slave) ; elle persiste probablement encore en Moldavie dans Ies complexes d'habita­
tions plus anciens, du VIII" siecle 3s. La technique de la roue lente se generalise, la roue
rapide n'est plus utilisee.
Les types de ceramique se limitent surtout aux deux categories connues dans toute la
periode de developpement de la culture Dridu : l'une en pâte a cailloux ou sable et a decor
incise, l'autre en pâte fine cuite au gris, a decor poli et incise. Cette derniere categorie etait
apparue, en proportion rednite, des Ies dernieres phases de la culture Ipoteşti-Cîndeşti ;
dans la meme proportion on la trouve aussi au VIII" siecle, tant dans Ies etablissements que
dans Ies necropoles. La ceramique a decor incise continue, par la forme et Ies motifs, la meme
categorie d'Ipoteşti-Cîndeşti, a laquelle surtout la periode du VIlr siecle de la culture Dridu
est le plus fortement reliee.
La forme des vases est variee au VIII" siecle : vases bas et vases eleves, aux epaules
tres developpees et au rebord bien articule et arque ; vases a epaules et embouchure tres
large ; vase haut, sans epaules, d'ancienne tradition dacique ; Ies rebords sont en general bas,
a base aplatie et plus rarement arrondie.
Les elements de decor utilises au VIII" siecle sont les memes : la ligne incisee espacee
sur tout le corps du vase, au pas petit ou large 37, aux incisions denses et continues ; la
ligne en vague simple ou en bandes, alternant parfois avec des lignes ou des bandes de
lignes horizontales, a cannelures sur tout le corps du vase. Des cette epoque on voit apparaître
des bandes de lignes en vague sur l'epaule, au-dessus des stries horizontales, decor caracte­
ristique aux x• -XI" siecles. Le decor des vases consiste surtout en stries et en lignes en
vague, variees comme composition ; quoique Ies cannelures et Ies lignes incisees espacees
sont encore nombreuses au VIII" siecle, Ies lignes en vague et Ies stries sont cependant Ies
elements le plus souvent utilises ; rarement, on rencontre aussi le decor forme de piqures faites
aux der.ts de peigne.
Des monuments des VIII" -IX" siecles, necropoles et etablissements, se. trouvent en
grand nombre et sont etudies dans toutes Ies regions de la Roumanie. De ces deux categories
de monuments, Ies necropoles sont Ies plus nombreuses et Ies plus intensement etudiees. Ainsi.
pour la region de la Valachie et de l'Oltenie, ii faut mentionner surtout la necropole d'Izvorul 38

86 Les âtres de Ia necropole n° I, ainsi que ceux de I'e­ lisation Dridu (voir M. Comşa, Sur l'origine et l'evolution
tablissemeni n° I, sont anterieurs a l'apparition des Slaves de la civilisation de la population romane et ensuite proto­
sur le territoire de la Roumanie ; c'est pourquoi la pre­ roumaine, aux VI• - X• siecles sur le territoire de la Rou­
manie, dans « Dacia •, N. S., XII, 1 968, p. 37 1 , n. 61 .
sence de l'âtre frequemment rencontre dans I'etablis­ se Dan Gh. Teodor, op. cit.
sement no 1 de Bratei, de meme que tous Ies âtrcs que
37 V. Teodorescu, op. cit.
nous trouvons ensuite dans la civilisation Ipoteşti-Cîn­ 88 Bucur Mitrea, Certains problemes relies a la necro­
deşti et Dridu, ne peut en aucun cas constituer un argu­ pole prefeodale d'Izvorul, dans SCI V , XVIII, 1967, 3,
ment pour prouver le caractere non roumain de la civi- p. 443 - 46 1 .

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17 ARCHEOLOGJE DES rve - xre SIECLES EN ROUMANIE 285

et celle d'Obîrşia 39 (pres de Craiova) ; en Transylvanie, on connaît et on etudie les necropoles


de Blandiana 4o et de Bratei (necropole n° 2 et etablissement n° 2) , Ies cimetieres de Mediaş 41
et Guşteriţa 42 ; en Dobroudja celles de Capul Viilor 43, de Castelu 44, de Nalbant 45, etc.
Les necropoles sont caracterisees par le biritualisme, le rapport entre Ies deux rites
n'etant pas toujours le meme. Ainsi, dans Ies necropoies d'Izvorul et d'Obîrşia l'inhumation
predomine ; a Capul Viilor et a Bratei predomine l'incineration ; la necropole de Castelu ne
comprend que des tombes d'incineration. Dans le cadre de chaque rite nous rencontroris aussi
de nombreux rituels ; ceux qui se rapportent au rite de l'incineration trouvent souvent leurs
antecedents precis dans la necropole d'incineration des vre -Vne siecle� a Sărata-Monteoru.
Par consequent, de ce point de vue au!>si il y a une continuite entre la culture lpoteşti­
Cîndeşti et la culture Dridu.
La predominance de l'un ou de l'autre de ces rites, ainsi que Ies rituels utilises, sont
etroitement relies a la chronologie de ces cimetieres et a l'utilisation croissante du rite de
l'inhumation par la population daco-romaine, ou le rite de l'incineration etait tres ancien et,
naturellement, s'est maintenu plus longtemps.
En Transylvanie, le groupe de ces necropoles a ete. denomme du type Mediaş, d'apres
la necropole qui y a ete decouverte (K. Horedt) ; la necropole d'Izvorul s'impose par la richesse
des decouvertes et donne son nom aux monuments de ce genre decouverts dans Ies regions
de la Valachie et de l'Oltenie ; Bucur Mitrea propose meme que la premiere phase de la
civilisation Dridu soit nommee la « phase d'Izvorul » 46•
Tels sont Ies elemE.nts caracteristiques du VIIIe siecle en ce qui concerne la civilisation
Dridu ; ils continueront a se developper j usqu'a la fin du Xle siecle.
A partir du IXe siecle, Ies formes hautes et le decor forme de stries continues sur tout
le corps du vase deviennent de plus en plus frequents ; Ies bandes de lignes en vague sur
l'epaule ou sur tout le corps du vase, sont executees soit sur la surface polie du vase, soit
au-dessus des stries horizontales continues. Les cannelures et lc.s lignes incisees espacees devien­
nent de plus en plus rares ; a partir du IX" siecle, elles ne sont plus caracteristiques. Plus
tard, aux xne -X ine siecles, Ies e16ments de decor de la ceramique Dridu du VIIie siecle
reparaîtront, toujours comme el6ments caracteristiques. Ceci est valable pour la Transylvanie,
ou, dans des regions comme le Maramureş, le decor revient presque identique 47•
Dans la periode de la civilisation Ipoteşti-Cîndeşti, la population au tochtone et la
population slave vivaient ensemble dans Ies memes etablissements et habitations ; ceci a
determine un processus d'echanges d'ordre ethnique, Iinguistique et cultureI, processus qui
se complete dans les grandes lignes au cours du VIIie siecle par l'assimilation des Slaves.
Ce processus historique est enregistre archeologiquement par l'uniformisation de la civilisa­
tion materielle en meme temps que par la constitution de la civilisation Dridu. Les eleinents
constitutifs de la civilisation Dridu sont surtout d'origine romaine. Pour Ies raisons que
nous avons exposees plus haut, nous considerons qu'au VIII8 siecle I'assimilation des Slaves

38 Recherches faites par Oct. Toropu ; communication aa/lbHOll Emtoxu 8 KanyA BuUAflP - Hcmpu11, dans
faite a la Conference nationale d'archeologie de Craiova, « Dacia �. N.S., VII, 1963, p. 355 - 4 12.
en decembre 1969. " A. Rădulescu - N . Harţuchi, La necropole jiodale
40 K. Horedt, Die A nsiedlung von Blandiana, Rayon ancienne de Castelu, Bucarest, 1 967.
Orăştie, am A usgang des ersten Jahrtausends u.Z., dans 46 Recherches faites par Simeon Gavrilă- Tulcea.
� Dacia •, N.S., X, 1 966, p. 261 ·�t suiv. 48 Communication concernant la necropole d'Izvorul,
41 Recherches de K. Horedt. faite a la Conference nationale d'archeologie de Craiova,
'2 Th. Năgler, L a necropole de Guşteri/a, communica­ en decembre 1969.
tion faite a la con ference de Jassy, 27 - 29 dec. 1 969. 47 Recherches faites par Radu Popa, que nous remer­
'3 Vlad Zirra, /{Byo6p11.8061>1u Moeu11bHUK panneţfieo- cions pour Ies renseignements donnes.

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286 E'UGEINIA ZAHARIA 18

etait en general terminee et que la population etait aussi, en grande partie, devenue unitaire.
Par la maniere dont nous avons vu se derouler le developpement de la civilisation materielle
au VIIIe siecle, il ressort que le processus de formation ethnique entre Daco-Romains et
Slaves etait decide en faveur des premiers ; c'est pourquoi nous pouvons considerer le pro­
cessus de formation du peuple roumain termine dans ses grandes lignes des le vnre siecle 48•
La fin de la civilisation ipoteşti - Cîndeşti et le passage a la civilisation Dridu, consi­
deres comme un processus archeologique et historique, n'ont pas ete determines par un facteur
exterieur. Ce processus a eu lieu entre deux facteurs : la population locale daco-romaine et
la population slave. A partir du vine siecle, la presence des elements de civilisation materielle
etrangere, constatee graduellement en rapport avec l'apparition successive des peuplades
en migration, n'apporte plus aucune modification ni dans le processus d'evolution de la
civilisation materielle locale a caractere daco-romain, ni dans le caractere ethnique de
la population.
La civilisation Dridu se developpe entre les VIIre et XP siecles sur tout le territoire
de la Roumanie, dans des regions ou anterieurement s'etaient developpees la civilisation
Bratei-Botoşana-Stoieneşti et ensuite la culture ipoteşti - Cîndeşti-Filiaş-Dodeşti ; de l'aire
de developpement de la culture Dridu, telle que nous connaissons son expansion dans
le stade actuel des recherches, il n'y a que la region du sud et du sud-est de la Transylvanie
ou on ne connaît pas encore de decouvertes datant des xe -xie siecles 49. Les decouvertes
Ies plus tardives connues j usqu'a ce j our en Transylvanie sont celles de Blandiana, qui ne
depassent cependant pas le xe siecle. L'aspect de la culture materielle de Transylvanie aux
Xlle -XIIre siecles est si etroitement relie a celui de la culture Dridu, reproduisant surtout
Ies caracteres de la ceramique du vnie siecle (surtout dans la region du Maramureş) , que
ceci nous oblige, hypothetiquement du moins, a admettre l'existence de la civilisation Dridu
aussi aux xe -Xie siecles.
Pour Ies raison� que nous avons exposees, nous considerons la civilisation Dridu comme
developpee sur place sur toute l'aire dans laquelle elle est attestee, et non comme penetree
des regions de l 'Oltenie-Valachie-Dobroudja.
Par l'analyse du contenu, du developpement et de l'expansion des civilisations de
Bratei, cl'Ipoteşti- Cîndeşti et de Dridu, ressortent Ies donnees suivantes d'ordre historique
concernant la continuite des Daco-Romains en Dacie et la formation du peuple roumain :
1 ) le caractere daco-romain de la culture Bratei et son integration dans l'aire de develop­
pement de la culture materielle romano-byzantine des ive -VIre siecles ; 2) cette aire etendue
de la culture romano-byzantine est le territoire sur lequel s'est developpee la civilisation
Ipoteşti-Cîndeşti et ensuite la civilisation Dridu, que nous considerons egalement comme
provinciale-byzantine, qui s'est eleve sur place, sur un fondement daco-romain et thraco­
romain ; 3) une continuite de civilisation materielle implique aussi une continuite ethnique
dans l'espace respectif ; 4) la presence et l'expansion de la civilisation Bratei, en differentes
variantes regionales, sur tout la territoire de la Roumanie prouve que le processus de roma­
nisation avait englobe aussi la population des regions de la Valachie et de la Moldavie ;
ce processus historique est atteste arcMologiquement aux ve -vie siecles dans le milieu
rural. En Moldavie aux 1ve -v1e siecles, au nord de la region meridionale qui a effective-

4B Vasile Arvinte, La formation de la langue et du peuple 49 Szekely Zoltăn a identifie en 1 969 a Zăbala (d«!p.
roumain, a la lumi ere des recherches recentes, dans « L' An­ de Covasna) des vestiges d'habitation Dridu, probable­
nuaire de linguistique et d'histoire litteraire », Jassy, ment du xe siecle ; des recherches seront faites pour
X V I I I , 1966. preciser la datation de ces decouvertes.

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19 ARCH:EOLOGIE DES vie - x1e Sl:ECLES EN ROUllIANJE 287

ment fait partie de l'Empire romain, l'existence d'une civilisation materielle romane, ayant
le meme caractere que celle de Bratei, fait supposer aussi l'existence d'une population du
meme caractere. N ous ne pouvons concevoir ces etablissements ruraux comme ne representant
que des penetrations d'elements culturels (N. Gostar) , car la plus grande partie de la cera­
mique est a caractere romain ; une proportion reduite de ceramique d'origine dacique existe
aussi. Or, il n'est pas possible en milieu urbain, et encore moins en milieu rural, que la
population carpique des regions de la Moldavie ait conserve son existence ethnique et sa
langue et qu'elle n'ait adopte que la civilisation materielle d'origine romaine ; ceci n'aurait
pu arriver que dans le cas d'une population qui n'aurait pas eu une civilisation materielle
propre et dont le caractere n'aurait ete, evidemment, que sedentaire. La presence de ces
etablissements ruraux en Moldavie est un fait d'existence qui constitue la base a partir de
laquelle il faudra commencer Ies recherches pour expliquer Ies conditions dans lesquelles s'est
passee la romanisation dans le milieu rural, sans qu'il y ait eu de villes.
Pour le moment nous comprenons la preparation de ce processus durant la presence
des Romains en Dacie, en Mesie et dans le Sud de la Moldavie, apres quoi a eu lieu un
processus de romanisation proprement dit entre Daco-Romains et Daces non romanises
qui, apres le retrait des autorites rornaines, penetrerent dans l'ancienne province.
C'est par la qu'est marquee l'une des etapes Ies plus anciennes et Ies plus importantes
pour l'attestation de la continuite de la population daco-rornaine et de la forrnation du peuple
roumain sur le territoire sur lequel, a partir du IX" siecle, il est atteste aussi par Ies docurnents.
En partant des donnees archeologiques, nous admettons que sur le territoire de la
Valachie et de la Moldavie 60 il y a eu d'abord un processus de romanisation entre Ies II" -VI"
siecles et ensuite une roumanisation dans le sens du developpement graduel qui a eu lieu sur
tout le territoire de la Roumanie, de clarification ethnique et culturelle, cristallisee dans Ies
formes que nous discernons archeologiquernent a partir de vine siecle.
Nous avons tenu a souligner maintes fois le facteur de la romanisation, en le considerant
fondamental et uniquement necessaire, a cote du facteur geto-dacique, dans le processus de forma­
tion du peuple roumain, car il n'y a que cette partie de la population geto-daco-carpique
romanisee qui a constitue la base ethnique du peuple roumain.

68 N. Gostar, Communication sur • Rornanisation et rou- admet la romanisation de la Valachie et du Sud de la


rnanisation », faite a la Conference de Jassy, en decernbre Mold avie.
1 969 ; en partant des donnees archeologiques, l'auteur

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LES CARRTERES DE PIERRE DE PĂCUI UL L U I SOARE'

PETRE DIACON U e t E M . ZAH

Aux premieres phases de la recherche archeologique ayant pour objet la forteresse


byzantine de Păcuiul lui Soare 1 construite, comme on le sait, dans la seconde moitie
-

du X• siecle, sous le regne de l'empereur Jean Tzimiskes 2 - , les specialistes pensaient que
Ies blocs de pierre detaches de ses murs devaient provenir d'une carriere sise juste vis-a-vis
de l'île, sur la rive droite du Danube, au pied de la colline de Dervent. En effet, Ies carrieres
d'âge barremien de l'endroit portent encore Ies traces d'une ancienne exploitation, sous la
forme de cavites laissees par l'excavation de blocs parallelepipedes.
Mais, en procedant a la restitution de l'aspect initial du banc en calcaire barremien de
la berge du fleuve tel que l'errosion naturelle l'avait cree, afin d'en etablir une comparaison
avec son aspect actuel - resultat de l'excavation des blocs utilises dans Ies murs de la
forteresse -, on constate que le materiei fourni par cette carriere ne pouvait pas depasser
un volume de 2 OOO - 2 500 m3. Or, meme un calcul fonde sur des parametres tres conser­
vatifs montre qu'un tel edifice devait reclamer au moins un volume de 20 OOO - 30 OOO m3
de pierre.
Ce decalage nous oblige a admettre l'existence d'autres carrieres. Pour les reperer,
·

l'analyse lithologique et paleontologique des pierres de la forteresse s'avera de premiere impor­


tance ; elle etait appelee a preciser la nature et l'âge geologique de l'ensemble du materiei
lithique ayant servi a la construction des murs. En fonction des caracteres geologiques de
ces pierres, on a ete a meme de delimiter ensuite Ies zones de provenance pour chaque type
de roche et, finalement, de localiser dans chaque zone les carrieres proprement dites.
L'examen lithologique et paleontologique des pierres de la forteresse de Păcuiul lui Soare
revela une gamme fort variee aussi bien en ce qui concerne leur structure interieure, qu'au
point de vue de leur âge geologique. Jusqu'a l'heure actuelle on a pu determiner la presence
dans la forteresse de 15 types de roches.
Nous nous proposons de donner d'abord un bref apen;:u de leurs lithologie, âge geolo­
gique et provenance, tout en precisant aussi le secteur de la fortere8se ou elles ont ete emplo­
yees. L'ordre de cet expose a ete diete par l'importance numerique constatee dans la ma9on­
nerie ':Ies murs pour chaque type, a commencer avec ceux le plus generalement utilises.

* Ce meme article a ete deja publie presque dans la teriale », V, 1959, p. 587.
meme forme sous le titre Despre carierele de piatră de 2 Petre Diaconu, Quelques probtemes relatifs a la for­
lîngă Păcuiul lui Soare, dans SCIV, 1 9 , 1 968, 3, teresse byzantine de Păcuiul lui Soare, a la lumiere des
p. 45 1 - 468. dernieres fouilles archeologiques, « Dacia », N.S., X, 1 966,
1 Cf. sur la topographie de la forteresse, I. Nestor et p. 365 - 37 1 . Voir Ia aussi le reste de la bibliographie.
Petre Diaconu, Săpăturile de la Păcuiul lui Soare, « Ma-

:::>A CIA N.S„ TOME XV , 1971, pp. 289- 306, BUCAREST

37 - c . 2706

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290 PETRE DIACONU, EM. ZAH 2

1.
- Calcaire blanc recifal, avec une faune de coraux, gasteropodes et lamellibranches,
d'âge barremien (cretace inferieur) . Roche dure et compacte, tres difficile a travailler, mais
d'une grande resistance mecanique. Elle entre dans la structure de tous Ies murs de la
forteresse.
La presence de ce type de roche a ete signalee dans la region environnante sur Ies
rives orientale et meridionale du lac de Bugeac, dans Ies vallees de Canara-Ciamur, de Cara­
ghioz, de Chesenu et de Cuiungiuc, ainsi que sur la rive droite du Danube, en aval de
l'embouchure du ruisseau Canlia.
2.- Calcaire blanc-jaunâtre recifogene, avec des vides marques de croutes d'oxydes
de fer et de menus cristaux de calcite. Faune de brachiopodes, coraux, lamellibranches et
gasteropodes, indice de l'âge barremien de cette pierre, dont Ies blocs ont servi dans l'en­
semble du perimetre de la forteresse, avec une frequence plus marquee dans la zone du mur
en amont.
Sa presence a ete signalee dans la region environnante sur la rive droite du Danube,
au pied du versant occidental de la colline de Bugeac, ainsi que dans Ies environs du village
de Cuiungiuc.
Sous le rapport technique, c'est un materie! d'une resistance satisfaisante, alors que la
presence des vides dans sa structure interne facilite le travail dans la carriere.
3.- Lumachelle, compose de lamellibranches aberrants (Requienia ammonia, Toucasia
carinata) , fixes dans une matrice argileuse d'un blanc tirant sur le j aune verdâtre. Par sa
macrofaune, autant que par l'association de foraminiferes qu'elle offre, cette matrice argi­
leuse indique l'âge barremien. On retrouve cette pierre employee dans la zone du port, ainsi
que dans la muraille d'enceinte qui se dresse sur la berge du Danube, a la hauteur de la
porte. En raison de leur faible resistance, ces blocs de pierre sont de nos j ours grievement
endommages. Tout a fait contre-indiques dans cette sorte de constructions, leur presence
ne se j ustifie fort probablement que par Ies facilites de travail qu'ils offraient.
On a signale leur presence dans la region sous la forme d'un horizon point trop epais,
apparaissant sur la rive du Danube a la hauteur de l'île et sur le bord meridional du lac
de Bugeac, a proximite de la commune de Gîrliţa.
4.
- Gres calcareux spathique, d'un blanc jaunâtre, compact, avec de petits brachio­
podes et des fragments d'echinodermes, d'âge aptien.
Employe dans tout le perimetre de la forteresse, il predomine dans le secteur de la
porte et dans la zone de la muraille en amont, ou on a egalement trouve quelques blocs
coralligenes roussâtres, apparaissant sous forme de filons caracteristiques dans Ies depots
aptiens de la region.
Au point de vue technique, c'est le meilleur materiei de construction de la region, tant
par sa resistance mecanique que par la facilite de la taille. Ce sont Ies roches de ce genre
qui ont le mieux conserve Ies traces des anciennes exploitations de la pierre.
L'horizon lithologique qui aurait pu Ies fournir se trouve place sur la berge du Danube,
a l'embouchure du ruisseau Canlia et sur la rive droite du lac de Bugeac, a la hauteur du
village de Gîrliţa.
5.
- Calcaire organogene, de teinte j aunâtre tirant sur le roux, compose d'orbitolines
et de restes d'echinodermes, d'âge aptien. Materiei assez friable, qui n'apparaît dans la forte­
resse que de maniere sporadique dans le secteur du mur en amont. 11 provient d'un mince
horizon de la berge du Danube et de la rive du ruisseau Canlia.

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3 LES CARRitRES DE PIEJ'i.RE Dl: PACU!tJL Lut SOA1tE! 291

6.
- Gres friable, verdâtre tirant sur le j aune, glauconieux, d'âge albien. Les roches
de ctt âge sont assez rarement utilisees, n'apparaissant que dans Ies blocs du mur en amnnt.
On Ies rencontre dans la region a la base de la colline de Dervent et dans une moindre mesure
sur la berge meridionale du lac de Bugeac.
7.
- Microconglomerats verdâtres tirant sur le gris, avec de grosses granules de glau­
conie et de ciment calcareux. Quelques blocs de ce type ont ete releves dans le voisinage
de !'abside de !'edifice qui se dresse sur la rive actuelle du Danube. Un horizon a lithologie
similaire apparaît dans la region sur la rive meridionale du lac d'Oltina et sur la rive occiden­
tale du lac de Ceamurlia.
8.
- Marne sablonneuse glauconieuse d'un gris j aunâtre. Son âge geologique, etabli
par l'association de microfaune, est l'albien moyen. Quelques blocs de ce type ont ete trouves
dans la zone du port. Du fait de leur faible resistance mecanique, a l'heure actuelle ils sont
presque entierement desagreges. Partant de leurs caracteres lithologiques et micropaleon­
tologiques, on peut deduire qu'ils proviennent de la rive occidentale du lac de Bugeac,
a l'embouchure de la vallee de l'Almalău.
9.
- Gres calcaro-crayeux, d'un blanc j aunâtre, avec des elements plus grossiers,
couverts d'une patine phosphatique brune. Des restes d'inocerames, un exemplaire d'A can­
thoceras rothomagense et une association caracteristique de microfaune le font dater du ceno­
manien. Ce sont des pierres de cette espece qui ont servi a la construction du mur en amant,
ainsi que de celui longeant le Danube.
L'unique endroit de la region environnante ou l'on puisse trouver des roches cenoma­
niennes similaires se trouve sur la rive nord-occidentale du lac de Bugeac.
10. - Marne calcareuse dure, d'un gris brun, avec des dendrites de mangan. Elle com­
porte une faune de grands gasteropodes et de lamellibranches sarmatiens. On la retrouve
dans la forteresse au debarcadere, dans !'edifice absidal de l'actuel bord du Danube et dans
le mur en amant.
Le proche voisinage de Păcuiul lui Soare n'offre pas de tels depâts sarmatiens. Ceux
susceptibles d'avoir fourni ce materiel de construction sont a environ une vingtaine de kilo­
.
metres plus a l'est et au sud de la forteresse et leur trace suit la ligne Oltina-Băneasa­
Velichioi.
1 1 . - Gres calcareux, d'un blanc j aunâtre, relativement friable ; l'abondance de grandes
mactres attestent son âge sarmatien. 11 a ete employe dans la ma<;onnerie de !'edifice a abside,
ainsi que pour le mur qui longc le bord du fleuve. Sa zone de provenance se place a l'est
d'Oltina-Băneasa.
12. - Calcaire recifal d'un blanc jaunâtre, forme dans sa majeure partie de nubeculaires,
ces organismes caracteristiques du sarmatien. C'est une pierre d'une resistance moyenne, mais
tres facile a extraire et a travailler. On l'a utilisee assez peu a l'interieur de la forteresse,
c'est-a-dire seulement a la porte et pour Ies murs de !'edifice a abside.
Sa zone de provenance, egalement assez eloignee de la forteresse, se place au sud-est
de la ligne Băneasa-Cuiungiuc, en s'etendant jusqu'en territoire bulgare.
13. - Calcaire vacuolaire a lumachelles, parfois greseux, au ciment d'une teinte jaunâtre
ou verdâtre, a minces pellicules d'oxydes de fer. Roche sarmatienne typique dont l'âge est
precise par le nombre important de mactres. Elle predomine dans la zone de !'edifice a

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292 PETRE DIACONU, El'vt. ZAH 4

abside, apparaissant aussi sporadiquement dans le mur du xrve siecle 3 et disseminee tout
au long de la forteresse, du cote tourne vers la rive actuelle du fleuve.
Sa lithologie est similaire au sarmatien de la zone Oltina, ou bon nombre de petites
carrieres fonctionnent encore de nos jours et qui ont du, a coup sur, fournir ce materiei
aux constructeurs de la forteresse.
1 4. Calcaire blanc crayeux a grandes silicifications. L'analyse micropaleontologique
-

revela une association de foraminiferes et de briosoires attestant son âge senonien. Il n'y
a point de depOts de cette e�pece a proximite de la forteresse. Les plus proches sont ceux de
la zone Peştera-la vallee de Carasu, au sud de Medgidia, ou ils affleurent et d'ou on a pu ramener
Ies blocs ayant servi a la construction de !'edifice a abside, soit suivant une voie directe, soit
par voie detournee.
15. Calcaire greseux nummulitique d'un blanc j aunâtre. Les nummulites precisent
-

l'appartenance de cette roche a l'eocene.


Des blocs de cette espece ont servi dans Ies zones du port et de la porte. Leurs carac­
teres lithologiques et paleontologiques montrent que s'ils ont ete tires d'une carriere dans
le but precis de servir a la construction de la forteresse de Păcuiul lui Soare, cette carriere
ne saurait se trouver que dans la region d' Azarlîc-Enişenlia, la plus proche ou Ies depots
de l'eocene affleurent.
Ce bref apen;u nous apprend que pour la construction de la forteresse de Păcuiul
lui Soare on s'est servi d'un materiei taille dans plusieurs types differents de roches, iont
15 ont pu etre precises j usqu'a present. Naturellement, on ne saurait attribuer un caractere
absolu a ces observations relatives aux types de roches employees. C'est qu'elles n'ont eu
pour objet qu'une partie de la forteresse, a savoir celle que l'errosion due aux eaux du
Danube n'a pas encore trop endommagee et que Ies fouilles archeologiques sont parvenues
a degager entre-temps. Malgre ces restrictions, certaines considerations d'ordre general statis­
tique laissent prevoir que Ies fouilles futures ne sauront apporter de trop grandes modifica­
tions a la gamme lithologique et stratigraphique de ces materiaux.
La connaissance deo types de roches, presentes dans Ies murs de la forteresse, ainsi que
celle de leurs zones de provenance pose le probleme de l'identification des carrieres rcspectivec;.
A cette fin, nous avons entrepris dam: l'inter valle 1963 -1965 toute une serie de perie­
geses sur des traces susceptibles de reveler l'afflcurement de roches ayant l'âge et la litho­
logie analogues aux pierres de la forteresse. En partant du fait que celle-ci atteste j usqu'a
present 15 types de roches, le nombre des carrieres a decouvrir devait necessairement au
moins egaler ce chiffre. D'autre part, comme le meme type de roche (Ies calcaires recifaux
barremiens) a ete exploite parallelement dans plusieurs carrieres, ii est plutOt a presumer que
durant la construction de la forteresse 20 -25 carrieres ont du fournir leur apport. Ce chiffre
semble, certes, important, mais ii etait diete par le rendement reduit de la taille des pierres
par rapport au rythme plus vif des bâtisseurs effectuant leur travail.
Beaucoup de ces carrieres n'ont point laisse de traces. La faute en est soit a l'action
naturelle de l'errosion rongeant Ies roches plus tendres ou des glissements de terrains, soit a
une reprise de leur exploitation a une epoque ulterieure - ce qui aurait eu pour resultat imme­
diat d'effacer tout indice d'une exploitation du X" siecle. Aussi, Ies endroits ou cette ancienne
exploitation est encore visible sont-ils au nombre de huit (fig. 1 ) .

3 Ce mur, date d u XIVe siecle (v. Petre Diaconu, c'est pourquoi la determination de la nature des roches
.)antierul arheologic Păcuiul lui Soare, � Materiale », qui Ies composent ne saurait avoir qu'un caractere purc­
V I I , 1 961 , p. 606) , a ete bâti avec des pierres dc rcmploi ; ment conventionncl.

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294 PETRE DIACONU, EM. ZAH 6

La premiere carriere se trouve j uste vis-a-vis de la forteresse, sur la rive droite du fleuve,
au pied du versant occidental de la colline de Dervent. Le massif en calcaire barremien de
l'endroit garde encore Ies traces d'une exploitation ancienne ; elles sont constituees par de

Ielepipediques tailles�a .:_m eme la roche (fig. 2) .


'
nombreuses cavites rectangulaires et quelques ornieres profondes creusees par Ies blocs paral-
' ·

Fig. 2. - Carriere sur le Danube a la hauteur de l'île de Păcuiul lui Soare.

C 'est la plus importante de toutes Ies carrieres mises a contribution par Ies constructeurs
de la forteresse. Son importance etait due a la qualite de la pierre, 1 ainsi qu'au fait de pouvoir
developper Ies travaux d'extraction sur un front long d'environ 200-250 m et large d'environ
10-30 m, sans aucun amenagement supplementaire. De plus, la proximite de cette carriere
facilitait bien Ies choses, en limitant Ies frais de transport a la simple traversee du Danube.
Une deuxieme carriere (fig. 3) toujours au bord du fleuve, situee a l'embouchure
-

du ruisseau Canlia - n'est separee de la forteresse que par 2 km environ, en aval de celle-ci.
Elle est creusee dans un . massif aptien, comportant plusieurs horizons a lithologie differente,
mais ou Ies roches en calcaire tiennent la premiere place. Les niveaux a roches greseu:,es, plus
dures, ou l'errosion par des agents atmospheriques n'a eu qu'un effet reduit, montrent encore
Ies nombreuses cavites parallelepipediques de la dimension des blocs employes dans Ies murs
de la forteresse. Sur certaines surfaces on peut meme saisir la trace du ciseau dont l'ouvrier
s'etait servi et qui dessine un angle de quelques 45° avec l'arete du bloc taille. L'exploitation
etait faite sans effectuer des travaux de decouverte, sur une longueur de 60 - 70 m, une
largeur d'au moins 10 m et une profondeur de 2-4 rangees de blocs.
C 'est sur la rive droite du lac de Bugeac, au bord de la route qui passe au pied de la
colline, a proximite du lieu-dit « Grota Călugărului », que s'ouvre la troisieme carriere (fig. 4) .
Il s'agit d'un horizon de gres calcareux et de calcaires aptiens qui gardent les traces des
surfaces d' extraction ainsi que Ies petites ornieres pratiquees a cet effet. On a meme trouve
ici un bloc deja detache et qui, pour quelque raison inconnue, a ete laisse sur place ; Ies
dimensions de sa face visible sont de 1 ,20 X 0,40 m ; comme il est partiellement enfonce

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7 LES CARRIBRES DE PIERRE DE PACUIUL LUI SOARE 295

dans le sol, on a renonce a mesurer son epaisseur. Le meme endroit a egalement fourni Ies
quelques blocs de gres glauconieux albien, releves dans la forteresse. Compte tenu de la grande
epaisseur des depâts recouvrant cet horizon, tout travail de decouverte a ete pratiquement
impossible, c'est pourquoi cette carriere n'a pu fournir qu'un volume reduit de materiaux.

Fig. 3. - Carriere de Gura Canliei, sur le Danube, avec au premier plan Ies emplace.:
ments d'ou ont ete extraits Ies blocs de pierre.

Fig. 4. - Vestiges de la carriere situee sur le bord est du lac de Bugeac, a la hauteur
du village de Galiţa. A gauche, un bloc presque entierement detache.

Les traces de la quatrieme carriere (fig. 5) sont visibles dans la plaque de calcaires
barremiens faisant partie de la rive meridionale du lac de Bugeac, a l' embouchure de la
vallee de Caraghioz. Si son exploitation etait largement developpee en surface, elle n'a pas

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296 PETRE DIACONU, EM. ZAH 8

ete poussee en profondeur au-dela d'une ou deux rangees de blocs. La non plus les travaux
de decouverte n'ont pas ete necessaires.
A environ 500 m, en direction sud-est de cette carriere, le versant de droite de la
vallee de Caraghioz montre les traces d'une autre carriere (fig. 6) . Les calcaires barremiens
·

Fig. 5. - Vestiges ·de la carriere de « Gura văii Caraghioz ».

Fig. 6. - Carriere de pierre dans la vallee de Caraghioz.

ont garde une niche aux parois verticales disposees en angle de 90° ; cette niche, resultee
<le l'excava'tion deş blocş de pierre1 eşt longue de 8 m,· large de 5 m et pr'ofonde d'environ

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9 LES CARRIERES DE PIERRE DE PACUIUL LUI SOARE 297

2 m. La morphologie du terrain indique pour cette carriere une superficie plus grande, mais
des glissements recents de lcess empechent toute appreciation exacte de celle-ci.
La sixieme carriere longe le bord sud-oriental du lac de Bugeac, dans le voisinage du
village de Galiţa. Il s'agit toujours de calcaires barremiens. exploites sur une profondeur

Fig. 7. - Carriere sur le:bord meridional du lac de Bugeac, a proximi te du village de Gîrliţa .

Fig. 8. - Carriere sur le flanc droit de la vallee de Chesenu.

de 4-6 m. L'exr.avation a du se limiter a une largeur de 1 -3 m, car Ies travaux de decou­


verte posaient des problemes difficiles. Par contre, la longueur du front de travail est assez
importante, puisqu'on peut en relever Ies traces sur plus de 200 m.

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298 PETRE DIACONU, EM. ZAH 10

Deux des carrieres 4 Ies plus grandes et les mieux conservees de l'epoque sont sises a
l'embouchure de la vallee de Chesenu-Mic, sur la rive meridionale du lac de Bugeac. Les
deux versants de la vallee, en calcaires barremiens, gardent Ies traces d' exploitation, mais
la technique du travail differe d'un versant a l'autre. La carriere du versant de droite (fig. 8)
montre un front de travail en zigzag, consequence de l'excavation executee dans des niches
a parois verticales faisant un angle de 90°. Les parois paralleles de deux niches voisines etaient
separees Ies unes des autres par une distance d'environ 4-5 m, ce qui assurait le deca ­
lage necessaire au front de travail de maniere a ne point incommoder Ies ouvriers qui
avan<;aient. Cette technique d'exploitation en zigzag etait imposee par Ies dimensions modestes
du massif en calcaire, qui n'aurait pu assurer qu'un petit rendement a un front de travail
rectiligne.
Selon toutes Ies probabilites, la carnere de la vallee de Caraghioz fut exploitee dans
la meme technique, car la niche qui s'y trouve est similaire a celles du versant de droite
de la vallee de Chesenu-Mic.
L'exploitation de la carriere du versant de gauche (fig. 9) a suivi une autre technique.
La, les calcaires affleurent sur une longueur de 200-300 m, ce qui a permis l'installation

Fig. 9. - Carriere sur le flanc gauche de la vallee de Chesenu.

d'un front de travail rectiligne de presque 200 m, avec une epaisseur de 6-7 m. Les traces
indiquent que Ies travaux ont penetre dans le versant j usqu'a une profondeur de 5-6 m,
c'est-a-dire autant que l'excavation pouvait se faire sans imposer des travaux de decouverte.
Horrnis ces carrieres, conservant de nos j ours encore Ies traces evidentes de l'ancienne
exploitation, on peut deterrniner aussi I'emplacement exact de trois autres carrieres, grâce au

4 Compte tenu du fait que Ies deux dernieres carrieres dans le present article en raison des differences techniques
sont situees vis-a-vis, au bout de la meme vallee, nous attestees par leur exploitation. De Ia la difference qui
Ies avons considerees dans notre article Despre carierele apparaît dans le nombre des carrieres localisees a proxi­
de piatră .
. .comme le fruit d'une seule et meme exploi­ mite de Păcuiul lui Soare : sept dans l'article precedent,
tation. Mais nous pensons devoir Ies traiter separement huit dans la presente etude.

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11 LES CARRI:eRES D E PIERRE D E PACUIUL LUI SOARE 299

fait que certaines pierres employees dans la mas;onnerie de la forteresse sont taillees dans
des roches qui n'affleurent dans cette region que sur des superficies strictement limitees.
L'une de ces carrieres, celle ayant fourni Ies blocs de marne albienne utilises dans
la zone du debarcadere, etait situee sur la rive occidentale du lac de Bugeac, dans le versant
de droite de la vallee d'Almalău. On y voit affleurer Ia un horizon de marnes sablonneuses
glauconieuses, d'âge albien, identiques a celles signalees dans la forteresse. Comme îl s'agit
d'une roche si tendre, que les pierres de la forteresse sont presque entierement desagregees
de nos j ours, îl est evident que toute trace de l'ancienne carriere ait disparu. Mais îl n'y
a pas d'autre endroit dans cette region qui aurait pu fournir des blocs pareils.
Cette carriere ne donna pas des materiaux en quantite, car, bien que le versant respectif
soit compose sur une hauteur de 10- 15 m uniquement de marnes faciles a extraire, l'exploi­
tation ne pouvait se dispenser des travaux de decouverte. En outre, ce materie! assez resis­
tant au moment de son extraction, devient tres friable des qu'il a perdu l'eau de carriere.
C'est ce qui explique le nombre reduit des pierres de cette espece trouvees dans la mas;on­
nerie de la forteresse.
Une autre carriere se trouvait sur la rive nord-orientale du lac de Bugeac - l'unique
endroit de la region ou, sur une longueur d' environ 100 m, affleurent les roches cenomaniennes,
des gres crayeux d'un blanc jaunâtre dans lesquels ont ete tailles Ies blocs trouves dans
Ies murs de la forteresse. Cette roche attirait fort probablement Ies constructeurs parce qu'elle
s'averait d'une taille assez facile, tout en ayant une resistance mecanique satisfaisante. Les
traces de l'exploitation ont disparu sous la double action de l'errosion et des glissements
du lress des versants de la colline. Cependant, Ies elements geometriques de cette formation
cenomanienne permettent la conclusion que l'exploitation se faisait a ciel ouvert, dans l'epais­
seur de 1 -2 rangees de blocs, aussi le volume du materiei retire n'en etait-il pas trop
important.
On peut localiser une autre carriere sur la rive occidentale du lac d'Oltina, car il y a
la un banc de microconglomerat glauconieux, d'âge albien. Les blocs a lithologie similaire,
decouverts dans la fortert-sse, ne peuvent avoir une autre provenance. En effet, cette sorte
de roche n'affleure nulle part ailleurs dans la zone geographique ou se situe Păcuiul lui Soare.
Le banc de microconglomerat est epais de moins d'un metre et assez court, aussi le nombre
des blocs qu'il a pu fournir ne saurait etre important. 11 s'agit fort probablement d'une
exploitation fortuite, effectuee en meme temps que celle du calcaire barremien ou il etait
enchasse, mais dans lequel on n'a pu relever aucun indice d'une eventuelle carriere.
Le dernier groupe est celui des carrieres dont l'emplacement exact n'a pu etre etabli
avec precision, soit a cause de la large diffusion des roches respectives et de leur uniformite
n'offrant point d'elements caracteristiques pour une zone bien definie, soit parce que leur
exploitation continua apres le X0 siecle, effas;ant toute trace anterieure. Dans cette cate­
gorie se rangent surtout Ies carrieres de blocs sarmatiens, qui de nos jours encore repre­
sentent le materiei lithique utilise par Ies villageois. C'est pourquoi on ne saurait assigner
une provenance exacte au materiei sarmatien employe dans la construction de la forteresse ;
tout ce qu'on peut affirmer est qu'il venait d'une zone sise a l'est .et au sud d'une ligne ideale
unissant Ies communes d'Oltina, de Băneasa et de Cuiungiuc (fig. 1 ) . De toute fas;on, cette
sorte de carrieres n'ont pu tenir un role trop important dans cette construction, en raison
de la distance qui separe Ies depots sarmatiens de la forteresse - distance imposant le transport

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300 PETRE DIACONU, EM . ZAH 12

de la pierre sur plusieurs kilometres au moyen des charriots. Le materie} sarmatien relative­
ment reduit releve dans la forteresse ne fait qu'etayer ce point de vue.
Deux sortes de roches trouvees dans Ies murs de la forteresse posent des problemes
plus difficiles a resoudre, en raison de la grande distance qui separe celle-ci des zones ou ces
roches affleurent naturellement.
11 s'agit tout d'abord du calcaire crayeux a silicifications, d'âge senonien, constituant
Ies blocs des murs de !'edifice a abside qui se dresse sur la rive actuelle du fleuve. Les
carrieres ayant pu fournir ces pierres sont placees dans la zone de la vallee de Carasu, a
l'est de Medgidia. Leur presence dans Ies murs de la forteresse est difficile a expliquer, vu la
grande distance (des dizaines de kilometres) qui Ies separe de leur lieu d'extraction.
Le deuxieme type de roche, tres frequent dans le secteur de la porte aussi bien que
dans celui du port, est constitue par le calcaire greseux, date de l'eocene. Cette roche aussi
ne se montre que dans une aire limitee de la Dobroudj a, assez eloignee de Păcuiul lui Soare,
c'est-a-dire dans la zone Enişenlia-Azarlîc. 11 est difficile de penser qu'on ait ouvert des
carrieres si eloignees de Păcui pour faire face aux besoins de la construction d'une forteresse
dans cette île et ceci d'autant plus que Ies carrieres de son proche voisinage pouvaient lui
fournir une pierre d'assez bonne qualite.
Aussi, bien qu'aucune trace d'ancien mortier ne flit revelee par l'examen minutieux
de ces blocs, nous n'en estimons pas moins que leur destination initiale devait etre tout
autre. En effet, il serait plausible de pemer a un remploi de materiaux ayant d'abord servi
a l'edification de quelques constructions sises sur la route de Păcuiul lui Soare en direction
desdites carrieres, ce qui aurait reduit Ies distances.

Il ne reste pas l'ombre d'un doute que Ies huit carrieres montrant des traces indiscu­
tables d'exploitation soient des premiers temps de l'epoque feodale, puisque le materie!
ceramique recolte la est date du X" siecle. De meme il n'y a pas l'ombre d'un doute qu'elles
aient fourni la pierre necessaire a la construction de la forteresse, car il y a une parfaite
similitude lithologique et de proportions entre Ies blocs ayant servi a sa construction et
ceux exploites dans ces carrieres.
L'exploitation suit ici exactement le meme systeme que celui utilise dans le massif
crayeux de la colline de Tibişir, de Murfatlar 5 (dep. de Constanţa) , ou dans Ies carrieres du
versant de gauche de la vallee de Carasu. Le systeme consiste dans la pratique, sur une super­
ficie determinee, de plusieurs petites ornieres. La distance qui les separe et leur orientation
vont decider des dimensions et de la forme des blocs a tailler. Par consequent, on decoupait
d'abord Ies faces laterales de chaque bloc et seulement ensuite la face inferieure. Au fur et a
mesure que s'epuisait l'exploitation d'un horizon, on entreprenait un autre. Naturellement,
dans l'etat actuel de ces carrieres, il nous est impossible de preciser si le passage d'un horizon
a l'autre se faisait comme a Murfatlar de bas en haut ou bien en sens inverse.
Ces blocs etaient a l'ordinaire assez grands : longs d'environ 1 m et d'une largeur
moyenne de 0,40 -0,60 m. Ceci ne veut point <lire qu'on n'exploitât frequemment aussi des
blocs ayant d'autres dimensions.

5 1. Barnea, « Dacia », N.S., V I , 1962, p. 293 - 3 1 6. Lokalisierung der im Bericht des griechischen Toparchen
A propos de l'epoque ou cette carriere etait exploitee, geschilderten Ereignisse, « Dacia », N.S., V I , 1962, p.
voir egalement l'opinion de Petre Diaconu, Zur Frage 3 1 9 - 32 1 .
der Datierung des Steinwalles in der Dobroudscha und der

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13 1,ES CARRIERES DE PIERRE DE PACUHJL LUi SOARE 3oi

Quant a l'outillage servant a ces travaux d'excavation, îl est a presumer qu'il ne


devait point trop differer de celui decouvert dans la carriere de craie de Murfatlar. C'est
ainsi qu'en dehors du ciseau habituel, Ies ouvriers ont du egalement se servir des haches
d'ouvrage ; de meme, les marteaux et les barres de fer ne devaient non plus faire defaut 6•
La plupart des blocs de pierre n'etaient pas fa9onnes sur place mais une fois arrives
dans l'île, avant de servir a la mai;onnerie des murs. C'est en fonction des besoins de la
construction que le fai;onnage avait lien ; dans certains cas les pierres etaient profilees a
nouveau ou bien elles devaient subir une reduction ou encore une egalisation. Toutes ces
operations etaient effectuees dans l'île, ainsi que l'attestent les dechets abondants resultes
de la taille des blocs.
L'existence de ces carrieres suppose comme de j uste la presence des ouvriers qui y ont
travaille et qui devaient habiter dans les environs. Partant de cette supposition, nous avons
consacre une autre etape de notre recherche a Ia tâche de localiser ces etablissements humains.
Et en effet, a proximite de six des huit carrieres mentionnees, nous sommes tombes sur des
vestiges d'habitats datant des premiers temps de l'epoque feodale. C'est ain!>Î que derriere
la carriere situee au pied de la colline de Dervent, au lien-dit de nos jours « La Nuci », de
meme que dans l'aire tout entiere de la fortification byzantine de cet endroit 7 les vestiges
de haute epoque feodale abondent a chaque pas. La meme abondance de vestiges d'habitat
humain a ete relevee sur un plateau du proche voisinage de Ia carriere de l'embouchure du
ruisseau Canlia, delimite a l'est et au nord par un mince fil d'eau appele (comme dans
maints autres endroits de la Dobroudja) Dereaua.
A moins de 500 m de la grotte dite « Grota Călugărului », sur la rive nordique du lac
de Bugeac, se trouve l'emplacement d'un important etablissement de haute epoque feodale.
Ses vestiges occupent les deux versants de la vallee de Scorcea, a l' embouchure de la Galiţa.
Pres de la carriere situee a l'ouverture de la vallee de Caraghioz a une distance -

d'environ 200 m -, un autre etablissement de la meme epoque s'etend de chaque cote de la


chaussee qui relie maintenant le village de Galiţa au village de Gîrliţa.
Si l'on tient compte des fragments ceramiques trouves au bout de la vallee dite <1 Valea
Babii (Ceair) », îl y a maintes presomptions en faveur de l'existence d'un etablissement
feodal de haute epoque dans le voisinage de la carriere de Gîrliţa.
Enfin, un autre etablissement assez important se trouve au bout de la vallee de Che­
senu-Mic.
Les bords du lac de Bugeac sont egalement peuples de cette sorte d'etablissements. Trois
d'entre eux sont sis entre la vallee de Chesenu-Mic et Coada Ghiolului (Almalău) , trois autres
entre Coada Ghiolului et la commune de Bugeac et encore deux entre cette derniere et la rive
droite du bras d'Ostrov. Mais hâtons-nous de preciser que dans leur voisinage on n'a releve
aucune trace d'ancienne carriere, ce qui n'ecarte pas toutefois d'une maniere definitive la
possibilite que ces etablissements se rattachent a la presence dans les environs de quelque

8 Dans natre article Despre carierele de piatră, precite, ration que dans la mesure ou ces trous n'etaient point
p. 462, nous comptions parmi Ies outils employes dans le fait de quelque exploitation plus recente.
Ies carrieres Ic foret. Natre affirmation etait fondee sur 7 Les resultats des fouilles cffectuees dans cctte for­
la decouverte de plusieurs trous verticaux dans la carrierc tification, bâtie dans Ies deux premieres decennies du
de Dervent, mais elle ne saurait etre prise en conside- xre sieclc, ne sont pas encore publies.

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302 PETRJ!: DIACONU, EM. ZAR 14

carnere dont Ies traces auraient ete effacees par le temps 8• Les vestiges qu'on y recolte
sont surtout constitues de fragments ceramiques. <;a et Ia, on trouve parfois quelque objet
en os ou en metal, ainsi que quelques pieces de monnaies - comme ce fut, par exemple, le
cas de l'etablissement de la colline de Dervent.
Ces fragments ceramiques appartiennent aux deux grandes categories typiques de la
civilisation de Dridu : a) une ceramique sablonneuse a cuisson oxydante, composee de pots­
marmites sans anses, decores de lignes horizontales incisees ; des lignes ondulees, des alveoles
ou des franges soulignaient parfois l'epaule de ces vases ; b) une ceramique modelee dans
une pâte plus fine et cuite a reverberation, qui s'ornait de lignes lustrees, souvent disposees
en reseau. Cette deuxieme categorie ceramique est notamment illustree par Ies marmites a
anses tubulaires. Retenons en tant qu' especes d'un genre particulier Ies vases a email vert
olive et ceux en glaise blanche, peints en rouge ou brun. Des fragments de cette derniere
espece n'ont ete decouverts j usqu'a present que dans l'etablissement sis au pied de la colline
de Dervent.
C'est notamment fondes sur la ceramique que nous avans precise la chronologie de ces
etablissements. Or, cette ceramique atteste dans sa maj eure partie Ies caracteres propres au
X0 siecle ; d'autre part, la presence des marmites grises a anses tubulaires limite cette datation
a la seconde moitie du X0 siecle, car ce type de vases etait, en effet, inconnu dans Ies etablis­
sements anterieurs au milieu du X0 siecle. La decouv"rte d'une ceramique en glaise blanche
decoree de peintures rouges ou brunes a Dervent plaide elle aussi - du moins pour une partie
de cet etablissement - en faveur d'une datation dans la seconde moitie du X0 siecle. Enfin
la datation que nous proposons est confirmee (dans le cas de l'etablissement de Dervent)
par la presence de quelques monnaies byzantines de l'epoque de Jean Tzimiskes.
Naturellement, nous ne saurons ignorer Ies indices qui dans le cas de certains etablis­
sements montrent des debuts anterieurs a la seconde moitie du xe siecle 9 ou qui temoi­
gnent de leur persistance au XI0 siecle 10• Mais ce qui importe essentiellement ici.
c'est que ces etablissements ont tous fonctionne dans la seconde moitie du xe sieclel
c'est-a-dire a l'epoque ou l'on bâtissait la forteresse de l'île de Păcuiul lui Soare.
La relation de contemporaneite entre Ies etablissements en question et Ies carriere
que nous avons localisees, ainsi que leur proximite Ies uns des autres nous autorisent :
penser qu'en general Ies ouvriers d'une carriere etaient j ustement recrutes parmi Ies habitant
de l'etablissement le plus proche. On ne saurait conclure definitivement en ce sens a defau
de recherches plus approfondies. Mais on peut quand meme retenir pour bons deux fait
eloquents : la presence de plusieurs carrieres a proximite de Păcuiul lui Soare, dont huit s
sont conservees j usqu'a nos j ours et, d'autre part, l'existence dans la meme region d
quatorze etablissements de haute epoque feodale.
Un coup d'reil j ete sur la carte archeologique de la Dobroudj a montre la frequenc
toute particuliere des etablissements dans la region avoisinante de Păcuiul lui Soare. L'impor
tance de cette remarque deviendra plus saillante si l'on passe a une comparaison entre cett
zone et d'autres regions de la Dobroudja, presentant des conditions tout aussi propices d'epa

8 Partant de l'hypothese que chaque etablissement plusieurs etablissements. Ajoutons, enfin, qu'en raiso
etait !ie a l'existence d'une carriere, ii nous faudrait d'empechements d'ordre objectif nous n ' avons pas et
admettre que leur nombre s'elevait a 14 dans le voisinage a meme de localiser Ies etablissements des environs de
de Păcuiul lui Soare, puisqu'on y a repere 14 etablisse­ eventuelles carrieres des zones Oltina et Enişenlia.
ments. Mais un tel calcul ne mene a rien de tres precis, 9 Petre ' Diaconu, Monede rare şi inedite din epoca fe
puisque dans certains cas Ies habitants d'un seul eta­ dală de fnceput, descoperite la Păcuiul lui Soare şi împr
blissement pouvaient travailler dans deux carrieres diffe­ jurimi, SCIV, XV, 1 964, 1, p. 1 43.
rentes et dans d'autres cas une seule carriere pouvait 1 0 Par exemple, le cas de l'etablissement de la collin
assurer le travail des habitants de deux ou meme de de Dervent.

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15 LES CARRitRES DE PIERRE DE PACUiUL LUi SOARE! 3()3

nouissement de l'habitat humain. Par exemple dans l'angle nord-ouest de la Dobroudja,


une zone environ cinq fois plus grande que celle du voisinage de Făcui n'est pourtant peuplee
que de six etablissements 11 , et sur la rive droite du Danube, entre la commune d'Ostrov
(dep. de Tulcea) et la localite Hîrşova, sur une distance de presque 40 km, on n'a releve
que Ies traces de sept autres etablissements 12• Joignons encore a ceux-ci Ies quatre etablis­
sements du bord du lac de Seimeni 13• Le meme rapport s'impose lorsqu'il s'agit de la portion
de terre comprise entre Cernavoda et la commune d'Oltina.
Ce tableau de la densite des habitats humains en Dobroudj a devient des plus suggestifs
si on le compare avec ce que revelent Ies environs de Păcuiul lui Soare. Une veritable planta­
tion d'etablissements caracterise - dirait-on - cette demiere region.
En ce qui nous concerne, nous rattachons le nombre et la densite de ces etablisse­
ments a l'ouverture des carrieres. Autrement dit, le facteur essentiel de ce peuplement inusite
de la region respective serait j ustement la construction d'une forteresse dans l'île de Păcuiul
lui Soare.
Une constatation similaire vient prouver que notre opinion correspond a une realite
historique. Cette fois il s'agit de la vallee de Carasu. C 'est la seulement, longeant le vallum
en pierre, qu'on peut rencontrer la plus grande concentration d'etablissements du xe siecle
de toute la Dobroudja 14• Rien d'etonnant si l'on accepte la relation entre le grand nombre
d' etablissements de la vallee de Carasu et l' ouverture des carrieres liees cette fois a la cons­
truction du grand vallum en pierre. S'il y a plus grande frequence d'etablissements dans la
vallee de Carasu, c'est que le volume des travaux du vallum etait plus important, reclamant
une main-d'reuvre de beaucoup plus nombreuse.
L'examen de la disposition topographique des etablissements de la vallee de Carasu
conduit lui aussi a des observations interessantes. On remarquera ainsi que 34 sur Ies 4 1
etablissements d e haute epoque feodale, compris entre Axiopolis e t le village de Valea
Seacă, sont situes derriere le vallum, c'est-a-dire sur la rive meridionale du cours du Carasu.
Or, si ces etablissements ne se rattachaient pas au travail dans Ies carrieres et a la construc­
tion dudit vallum, la plupart d'entre eux devraient occuper plutot l'autre rive du ruisseau,
car de ce cote-la Ies conditions necessaires au developpement d'un habitat humain etaient
de beaucoup Ies meilleures.
La croissance exceptionnelle des etablissements humains dans une zone geographique
bien delimitee et durant une periode historique relativement breve ne saurait etre mise sur
le compte d'une « explosion » demographique de la population locale. Un tel phenomene est
du, dans la plupart des cas, a un transfert de population.
Quand on tente l'explication du nombre croissant des etablissements surgis aux alen­
tours de Păcuiul lui Soare, il est inevitable de se poser aussi la question : d'ou venait-elle
cette population nouvellement installee en ces lieux ? L'hypothese qu'elle serait originairţ de
la rive gauche du Danube ne se soutient pas. En effet, il y a un nombre suffisant d'indices
prouvant la persistance des etablissements de la rive gauche du Danube durant la seconde
moitie du xe siecle. Du reste, l'administration byzantine aurait regarde d'un mauvais reil
le depeuplement - meme partiel - d'une region qui constituait a cette epoque une sorte
de bouclier pour ce cote de la frontiere de l'Empire. Ce n'etait pas dans l'interet des Byzan-

11 Eugen Comşa, Contribuţii la harta arheologică a 13 Idem, Cîteva descoperiri arheologice din raionul
Dobrogei de nord-vest, SCIV, IV, 1953, 3 - 4 , p. 755, fig. 6. Medgidia, « Materiale », IV, 1957, p. 332, fig. 5.
12 Idem, Limesul dunărean, « Materiale », V, 1 959, u Ibidem. Le denombrement exact des etablissements
p. 762, fig. I . de cette zone n'est pas encore acheve.

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PETRE DIACONli, EM. ZAR 16

tins de proceder a un transfert de population dans une region d'une grande importance strate­

part, a quoi aurait-il servi de transplanter dam}a region de Păcuiul lui Soare - pour y travailler
gique et qui venait j ustement, en 97 1 , de preter serment de fidelite et d'amitie 15• Et, d'autre

dans ses carrieres - des gens qui ne connaissaient rien des traditions propres au travail
de la pierre ?
Par contre, une telle population, habituee a ceuvrer dans des carrieres et tout aussi
habituee a la technique des constructions en pierre, a existe toujours, a partir de l'epoque
romaine, en Dobroudj a. Pourtant, îl nous semble invraisemblable qu'elle flit transferee a
Păcui, pour y realiser Ies travaux lies a la construction de la forteresse j uste a un moment
ou elle devait etre engagee a fond dans la refection des anciennes fortifications romano-byzan­
tines de la rive droite du Danube 16 . D'ailleurs, aucun indice archeologique ne vient attester
un tel mouvement demographique.
Le cas echeant, il ne nous reste plus qu'a etudier l'idee de cette croissance du nombre
des etablissements dans le bas!"in du lac de Bugeac et des regions du voisinage comme
ayant eu lieu aux depens des contrees ou s'etaient developpees Ies anciennes capitales bulgares.
C'est un fait generalement connu que dans la zone Pliska - Madara-Preslav la construction
d'edifices grandioses s'est poursuivie presque sans inten uption depuis le regne d'Omourtag.
Sans doute, cette ceuvre de construction accomplie dans Ies anciens centres bulgare!> et
illustree par maints palais, forteresses, eglises ou couvents, etait-elle greffee sur un heritage
de tradition romaine et romano-byzantine et subissait-elle, d'autre part, une incessante
impulsion exercee par Ies influences constantinopolitaines. Mais la main-d'ceuvre qui l'a
realisee ne pouvait etre que locale. Vu ces circonstances, îl etait tout naturel de trouver encore,
durant la seconde moitie du X" siecle, dans ces anciens centres bulgares et dans leurs envi­
rons, des habitants qui sachent effectuer cette sorte de constructions, ainsi que Ies travaux
auxiliaires qu'elles pouvaient reclamer.
Fort probablement, c'est a eux que l'administration byzantine fit appel, quand elle
decida de renforcer le nombre des ouvriers qui travaillaient dans le� carrieres des environs
de Păcuiul lui Soare. Qui plus est, en transferant a Păcui quelques communautes du Nord­
Est de la Bulgarie, Ies dirigeants byzantins resolvaient non seulement le probleme de la main­
d'ceuvre, mais affaiblissaient aussi (au moins du point de vue demographique) Ies centres
traditionnels du tsarat bulgare, de ce royaume qui trois siecles durant avait suscite tant
d'ennuis a l'Empire.
11 va de soi que ce que nous avan<;om a ce sujet dans le stade actuel des recherches
ne saurait avoir que la valeur d'ur.e hypothese de travail. Toutefois, deux faits s'averent
dej a significatifs en ce sens. D'unc part, on constate une croissance, dans la seconde moitie
du X" siecle, du nombre des etablissements situes au coin sud-ouest de la Dobroudj a. D'autre
part, juste a la meme epoque, a partir de l'an 97 1 pour etre plus precis, c'est-a-dire depuis
l'ârinee qui marqua la reprise en main par le pouvoir byzantin du Nord-Est de la peninsule
balkanique, !'habitat cesse completement dans certains centres bulgares, alors qu'il s'affaiblit
de plus en plus dans Ies autres. Cet affaiblissement augmentera a tel point que quelques
archeologues bulgares ont du arriver a la conclusion surprenante qu'on ne saurait obtenir
une image de la ceramique proprc a la domination byzantine aux X" -xne siecles dans
Ies regions bulgares 1 7.

15 Skylitzes-Cedrenus, Hist. Comp. , I I , Bonn, 1839, rest, 1970, p. 24 ; v. ibidem, le reste de la bibliographie.
p. 40 1 . De l'avis de certains chercheurs, la Valachie 18 Petre Diaconu, op. cit., p. 26- 38.

aurait meme ete occupce par Ies Byzantins en 97 1 . Cf. 17 Kr. Mijatev, Die miltelalterliche Keramikin Bulgarien,
Petre Diaconu, Les Petchtinegues au Bas-Danube, Buca- PZ. 37, Berlin, 1 959, p. 2 1 9 et suiv., et p. 226.

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17 LES CARRill:RES DE PIERRE DE PACUIUL L UI SOARE 305

Pour revenir a la region de Păcuiul lui Soare, il nous faut attirer l'attention que fante de
fouilles archeologiques nous nous trouvons dans l'impossibilite de preciser quels sont Ies
etablissements appartenant a la population locale et quels ceux de la population transferee.
Mais quelle que soit la situation, retenons pour le moment qu'une population nombreuse
habitait a cette epoque la contree et qu'elle y trouvait a travailler grâce aux carrieres qui
fonctionnerent a plein rendement pend.ant toute h duree des travaux de construction de
la forteresse de Păcui.
L'examen minutieux des murs de la forteresse prouve que Ies constructeurs byzantins
n'ont employe pour leur edification que des pier res tirees des carrieres ; aucune trace de
materiaux susceptibles de provenir de quelque antique fortification, malgre la presence dans
Ies environs de cette sorte de .fortifications. Le demantelement des murs de ces fortifications
antiques aurait rapporte aux constructeurs de la nouvelle forteresse un double avantage.
D'abord, il leur aurait fourni des pierres deja equarries, ce qui pouvait signifier une grande
economie de travail pour Ies ouvriers des carrieres. Ensuite, le transport des materiaux de
construction aurait etc sensiblement facilite, du fait que ces fortifications etaient toutes
sises au bord du Danube. Et pourtant, Ies murs de Păcui ne montrent pas la moindrc trace
d'un materiau de construction de rcmploi 1 8 •
Quelle etait alors la raison qui empecha Ies Byzantins de demanteler des fortifications
anciennes a un moment ou un besoin pressant de bâtir une forteresse nouvelle se faisait
sentir ?
La reponse a cette question ne peut etre obtenue que partant d'une appreciation des
vestiges dates de la seconde moitie du x• siecle et decouverts dans Ies anciennes fortifications
romaines et romano-byzantines de la rive droite du Danube. Celles-ci gardent en effet Ies traces
d'un habitat intense qui a du commencer - a quelques exceptions pres - durant le dernier
tiers du x• siecle 19 • A Noviodunum-Isaccea, a Dinogetia - Garvăn, a Arrubium-Măcin, a
Trcesmis-Igliţa, a Capidava, a Axiopolis, a Oltina, etc., ces traces existent en abondance.
De plus, Ies fouilles methodiques entreprises a Capidava, a Dinogetia et a Hîrşova ont
revele Ies nombreux indices de refection et de reamenagement des murs, menes parallelement
avec le nettoyage des decombres accumules a l'interieur des tours et dans le voisinage des
courtines. On constate meme a Capidava et a Dinogetia la construction a la surface du sol
de maints eclifices d'un caractere nettement militaire - constructions edifiees aprcs le nivel­
lement des decombres antiques. 11 u'est pas impossible quc ces mesures de refection et de
renforcement se fussent etendues aussi a d'au tres fortifications romaines de la rive droite
du fleuve. Les indices en ce sens ne manquent pas. Un premier signe serait le repeuplement
de toutes Ies anciennes forteresses de haute epoque feodale de la rive droite du Danube.
En outre, nous avons aussi un temoignage litteraire relatif au renforcenient d'au moins
quelques-unes de ces anciennes citadelles au x• siecle. En effet, la chronique de Skylitres ­
Cedrenus nous apprend que l'empereur J ean Tzimiskes a retabli en 97 1 Ies garnisons des
anciens camps danubiens - ce qui implique necessairement leur refection.
11 s'ensuit qu'une importance nouvelle et toute particuliere etait attribuee, dans la
conception strategique byzantine de la fin du x• siecle, aux anciennes citadelles qui defen­
daient la ligne du fleuve. Or, dans ce cas-la il est facile de comprendre pourquoi, au moment

19 II y a dans certains endroits (a la « Porte � et dans cienne carriere romaine, qui aurait connu une reprise
le mur en amont) quelques blocs de dimensions plus de l'exploitation a l'�poque de la construction de Pacuiul
petites que ceux employes couramment. Mais l'absence lui Soare.
de toute trace de mortier ancien nous permet de ne pas 19 Petre Diaconu, Une information de Skylitzes-Ciddn us
Ies considerer comme provenant d'une autre construction. a la lumii!re de I' archeologie, R E SEE, VII, 1 969, 1 (Hom­
l ls pourraient par contre provenir des depâts d'unc an- mage a N. B ănescu), p. 45 -49.

8� - o. 2706

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306 PETRE DIACONU, El\I. ZAH 18

ou ils deciderent de bâtir a neuf une forteresse dans l'île de Păcuiul lui Soare, fortere!:.se cette
fois de caractere naval, Ies Byzantins n'ont point employe Ies materiaux qu'auraient pu leur
fournir Ies antiques fortifications des environs. On ne pouvait permettre aux constructeurs
de Păcui de demanteler des fortifications susceptibles de faire partie du systeme de defense
qui devait proteger le limes danubien.
Arrives au bout de notre article, il convient de souligner que certains problemes que
nous y avons abordes ne sauraient trouver leur juste solution qu'apres une recherche minu­
tieuse des carrieres des environs de Păcui et des etablissements respectifs. En meme temps,
Ies donnees ain!:.i recoltees devront etre confrontees avec Ies resultats obtenus par Ies fouilles
a grande echelle. Par ailleurs, l'etablissement d'une carte de tous Ies habitats de haute epoque
feodale depistes en Dobroudja et dans Ies regions avoisinantes, suivi de leur datation exacte,
est susceptible d'elargir notre champ visuel, en y introduisant d'autres problemes que ceux
dont nous nous sommes occup�s.

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N O T E S E T I N F O R M A T I O N S

CONTRIBUTIONS A LA CONNAISSANCE O U OEVELOPPEMENT


UE LA CIVILISA TION \V IETE NBERG

SZ E KELY ZOLTA N

On considere que la civilisation Wietenberg est dominante en Transylvanie a l'epoque


moyenne du bronze. Cette civilisation, qui pendant une periode de longue duree occupe le
plateau de Transylvanie a l'epoque du bronze, est plutot connue par de nombreuses decou­
vertes fortuites, Ies recherches systematiques t etant en general peu nombreuses. L'etablisse­
ment eponyme pres de Sighişoara, sur la colline de Wietenberg, n'a pas fourni de donnees
concretes du point de vue stratigraphique 2• I. Nestor l'a encadre correctement J et K. Horedt,
en partant de certaines observations d'ordre typologique, a fait une presentation generale
de son aspect culturel, en essayant d'etablir ses relations culturelles et sa position chrono­
logique '· D. Berciu distingue quatre phases de developpement de cette civilisation 5• Les
fouillcs recemment effectuees a Derşida, dans l'Ouest de la Transylvanie, ont apporte des
contributions particulierement importantes en ce qui regarde son developpement chronolo­
gique 6 • Toutefois, la civilisation Wietenberg demeure jusqu'a present l'une des moins connues
de l'epoque du bronze, et de nouvelles decouvertes viennent completer Ies donnees obtenues
a Derşida.
La civilisation Coţofeni et celle de la « ceramique decoree de piqf1 res successives ,>
(Furchenstich) sont considerees comme le fond sur lequel la civilisation Wietenberg s'est
formee ; il faut y ajouter la contribution de la civilisation Tei 7 • Les fouilles effectuees ces
dernieres annces par le Musee de Sf. Gheorghe dans le Sud-Est de la Transylvanie ont
fourni certaines donnees relatives a la genese ainsi qu'au developpement final de cette civili­
sation. Dans ce qui suit nous presenterons ces rernltats.
La civilisation Ciomortan, qui n'a ete constatee que dans le Sud-Est de la Transyl­
vanie, s'intercale entre la civilisation Schneckenbcrg et la civilisation Wietcnberg. Cette civili­
sation, formee sur un fonds Glina -Monteoru-Costişa, presente aussi, en ce qui concerne
la ceramique, certains elements qui sont caracteristiques a la civilisation Wietenberg. Ainsi,
dans le materie! ceramique de la civilisation Ciomortan decouvert a Păuleni, on a trouve
aussi, en dehors de vases qui sont caracteristiques seulement a cette civilisation, certains

1 K. Horedt, Wietenbergkultur, dans « Dacia », N . S., 6 D. Berciu, Zorile istoriei la Carpaţi şi la Dunăre
IV, 1960, p. 107 - 137. Bucarest, 1966, p. 194.
2 K. Horedt, op. cil., p. 107 - 108. 8 N. Chidioşan, Beilriige zur Kenntnis der Wietenberg­
3 1 . Nestor, Der Stand . . , 1932, p. 9 2 - 94 .
. kultur im Lichte der neuen Funde von Derşida, dans « Dacia »,
' K. Horedt, op .cit., p . 107 - 137. N . S . , XII, 1968, p. 155 - 175.
7 lslRom, I , 1960, p. 1 12.

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308 SZJ;:KELY ZOLTAN 2

fragments de vases typiques a la civilisation Wietenberg. II y a ainsi quelques bords de vase


coupes obliquement vers l'interieur, des fragments de Yases decores d'une ceinture alveolee
(fig. 5/10)', des bandes rtmplies de hachures (fig. 8/1 0 -1 1 ) , des rangees de points imprimes
(fig. 8/6, 5/10) et aussi Ies bordures de vases decorees de triangles imprimes et incises
(fig. 5/8, 9, 1 1 ; fig. 8/5) . Un decor frequemment rencontre est celui des cannelures obliques
(fig. 6/6, 8) . La presence de ces clements de decor nous fait inclure aussi cette derniere civi­
lisation parmi Ies facteurs actifs dans la formation de la civilisation \Vietenberg.
Les phases de developpement de cette civilisation, surtout celle de la periode du debut ,
ne peuvent pas ctre suivies pour le moment par manque d'observations stratigraphiques �ures .
· L'etablissement de Derşida n'a pas fourni d'elements concrets pour la connaissance des phases
du debut et de la fin de la civilisation Wietenberg. Certaines donnees importantcs nous ont
ete fournies pour sa phase finale par nos fouilles effectuees a Miercurea-Ciuc et a Simoneşti.
A la limite de :Miercurea-Ciuc, a l'est de la ville, dans la vallee de la Suta, s'eleve un
promotoire du meme nom . . Cet endroit etait con nu depuis longtemps comme etablissement
prehistorique 8 et en 195.1. on y a effectue un sondage de verification 9• On a etabli a cette
occasion qu'il y avait une seule couche archCologique appartenant a la civilisation vVietenberg.
Les fouilles ont mis au j our µne hache plate en pierre, une cuiller en terre glaise, un disque
en argile perfore de deux trims, u ri fragment de roue en argile pourvue de rayons (fig. 2/ 1 -4)
et des fragments de vase. Le materiei ceramique, quoique fragmentaire, a toutefois permis de
distinguer deux formes : le vase a embouchure droite, pourvu sous le bord d'anses en bande
qui partent de sous l'embouchure. L'epaule du vase est decoree de points piques disposes
en trois rangees. La panse du vase est arquee et le fond est plat (fig . 1 / 1 ) . La deuxieme forme
est l'ecuelle pourvue d'une anse surelevee au-dessus de l'embouchure et decoree de cannelures
obliques (fig. 2/5 -10) ou de rangees de points imprimes et de cannelures obliques (fig. 1 /2,
4, 7) . II y a encore des ecuelles decorees de bandes de meandres, remplies d'incisions (fig.
1 /5 -7) ; parfois, sur l'epaule de l'ecuelle, entre deux bandes recouvertes de lignes hachurees,
se trouve un champ decon� de meandres, formes de bandes et de hachures (fig. 2/ 1 1 ) . En
dehors de l'ornement forme de triangles excises qui reserv�nt un zigzag (au rayon de la roue) ,
nous trouvons aussi des losanges remplis de points (fig. 2/ 12) .
Un depot d'objets en bronze, decouvert en 1 966 dans le mcme endroit, nous aide a
situer chronologiquement cet etablissement. Ce depot de bronze contient quatre objets : une
faucille , une pointe <lP lance a tube d'emmanchement et un poin<;on. Ce depot fait partie du
groupe de ceu � dv typc ,. Uriu -Domăneşti » et date de la fin de l'epoque du bronze (B D) i u.
L'autre etablissemcnt a ete dPcouvert a Simoneşti (dep. de Harghita) ; au- dessu� d'un
habitat de la civilisation v\iietenbcrg s'est superpose un habitat de l'epoque prefeodale des
VIIe Y l l l " sieclcs de n.c. On a decouvert dans la couche de civilisation W ietenberg des
- .

restes d'habitatiom. derangees par Ies huttes a demi enterrees de l'epoque prefeodale. L'inven­
taire des habitatiom de la civilisation Wietenberg se compose de fragments ceramiques, d'usten­
siles domestiques, ttlle une cuiller en terre cuite, des fusai:oles en argile, un polissoir de vases
(fig. 7/3 -6) et une aiguille en bronze a tete rhomboiclale. Les formes suivarites ont pu etre
reconstituees par Ies fragments de vases : 1) Un grand vase a embouchure droite et a paroi
arquee, avec 4 petite' anses en bande, decore sous le bord de l'embouchure d'une ceinture
alveolee (fig. 3/4) ; 2) un vase a epaule developpee, pourvu a l'exterieur de l'embouchure de

8 M. Roska, Repntorium, I, 6 1 . 1 o Sera publie ·dans SCl V.


8 Săpăturile de salvare de la Sîncrăieni, dans SC !V,
VI, 1955, 3 - 4, p. 566.

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309

7
6
Fig. 1 . - Ceramique provenant de l'etablissement de Miercurea-Ciuc.

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310

J
I

5 6

8 8

.•
10 I!
Fig. 2. - Ustensiles domestiques et fragments de vases de Miercurea-Ciuc.

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31 1

5
i

Fig. 3. - Fragments de vases de Simoneşti.

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(j

12
fO
Fig. 4 . - Fragments de vases de Simoneşti, 1 - 4, 7 -8, 1 2 ; de Ciomortan, 5 - 6, 1 0 - 1 1 .

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7 Dt!VELOPPEMENT DE LA CIVILISATION DE WIETENBERG 313

13
fI 12

Fig. 5. - Fragments de vases de Simoneşti, 1 - 7, 1 2 - 1 3 ; de Ciomortan, 8-IJ.

q uatre boutons pointus (fig. 3/3) ; 3) une ecuelle a parois arrondies vers l e fond et pourvue
d'anses sureJ.evees, tirees du bord du vase (fig. 3/5) . Sur certains de ces vases, la partie supe­
rieure de l 'anse se termine par un bouton cylindrique (fig. 7/7, 9) . On a encote trouve des

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314 SZ:tKELY ZOLTAN 8

.J

7 8

Fig. 6. - Fragments de vases de Simoneşti, 1 - 5, 7 ; de Ciomortan, 6 - 8 . .

fragments de bordure a embouchure large et renforcee (fig. 4/5 -7, 9, 1 1 -12) ; 4) une tasse
a anse surelevee (fig. 3/2) ; certaines tasses ont une anse tordue (fig. 3/7) ; 5) L'ecuelle a
quatre coins tires vers le haut et 6) une passoire (fig. 7/2) .
Les elements de decor "de la ceramique decrite plus haut sont les ceintures alveolees
(fig. 4/ 1 -4 ; 5/3 -7, 1 2 ; 6/ 1 , 2 -3) , les incisionc en forme d'epis (fig. 5/1 ) , Ies bandes couvertes
d'incisions en reseat1 (fig. 8/8, 1 1) , les triangles hachures (fig. 8/ 1 -2) et les cannelures obliques
(fig. 4/8, 10 ; fig. 6/5 -8), sur l'epaule d'un vase se trouve un ornement forme de losanges
.

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9 DE:VELOPPEMENŢ DE LA CIVILISATION DE WIETENBERG 315

.3

5 ·

8
Fig. 7. - Fragments de vases et d'ustensiles en terre cuite de Simoneşti.

remplis de hachures en r eseau, de carres incises et incrustes de chaux, compris entre deux
band� remplies aussi de hachures en reseau (fig: 3/6) .
La ceramique et l'aiguille en bronze a tete rhomboidale,_ decouvertes dans Ies etablisse­
ments de Miercurea-Ciuc et de Simoneşti, nous aident a situer chronologiquement cet aspect
de la culture Wietenberg.

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316

.. 9

.tf
12
Fig. 8. - Aiguille en bronze et vases en terre cuite de Simorieşti.

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11 D�VELOPPEMENT D E L A crvrLISATION DE WrETENBERG 317

La ceramique de Simoneşti presente certains type� et ornements connus en partie par


le dernier niveau d'habitation de J 'etablissement Wietenberg de Derşida, ou l'evolution de
cette civilisation a pu etre etudiee, mais elle comprend aussi des elements plus tardifs. Ainsi,
l'ecuelle a anse surelevee et le decor compose de losanges sont des elements caracteristiques
du dernier niveau d'habitation de l'etablissement de Derşida 11• Mais, en dehors de ces formes,
nous trouvons encore la tasse, l'ecuelle a anse surelevee dont l'extremite finit par un bouton
cylindrique, ainsi que Ies cannelures obliques. Ces elements sont propres a la periode tardive
de l'âge du bronze. L'aspect de la ceramique de l'etablissement de Simoneşti annonce en partie
des aspects
. de la civilisation Noua. Cependant, la plus grande partie de la ceramique etant
a caractere Wietenberg, nous sornmes obliges d'encadrer l'etablissement de Simoneşti dans
cette derniere civilisation.
L'aiguille en bronze a tete rhomboidale, longue de 0, 1 1 m, d;unc grosseur de 0,02 m,
portant une nervure mediane sur la plaque (fig. 3/1), represente le type connu en Roumanie
par Medgidia 12 et par le depot de bronze de Băleni 13. Des aiguilles semblables nous sont
connues aussi par la sepulture de Komarov 14 (Pologne), de Borodino 15 et par la sepulture
tumulaire de Goulai-Gorod 16 en Union Sovietique. Ce type d'aiguille a ete date par I . Nestor
de la fin de l'âge du bronze, dans la civilisation N oua (Reinecke B D) 17. Hachman date l'ai­
guille de Borodino, de merne que celle de Medgidia, du debut de la periode de l'âge du bronze 1 8•
Fondes sur l'ambiance dans laquelle l'aiguille de Simoneşti a ete trouvee, nous considerons
que la datation etablie par I. Nestor pour la fin de l'âge du bronze est correcte. Cette
datation est valable aussi pour l'aiguille de Simoneşti, qui etablit ainsi une etape finale du
developpement jusque-la inconnu de la civilisation Wietenberg 19• C'est ainsi qu'est attestee
la contribution de la civilisation Wietenberg a la formation de la civilisation Noua en Tran­
sylvanie, comme le dernontre la ceramique de l'etablissement de Simoneşti.

De ce que nous avons relate plus haut, ii ressort que la civilisation Ciomortan a aussi
.
contribue a la genese de la civilisation Wietenberg. Celle-ci s'est developpee sur le fonds
culturel local des civilisations du debut de l'âge du bronze en Transylvanie, la civilisation
Montcoru ayant aussi joue un role incontestable. Ainsi, la division de la civilisation Wieten­
berg en 4 etapes, faite par D. Berciu, nous semble pour le moment sans fondement.
L'importance des decouvertes de Miercurea-Ciuc et de Simoneşti reside dans le fait
qu'on a pu etablir la phase finale de la civilisation Wietenberg avec des materiaux bien enca­
dres. L'aspect culturel de cette derniere phase de la civilisation Wietenberg nous montre claire­
ment qu' elle a aussi servi de fonds culturel sur lequel la civilisation Noua s' est developpee.
Ce fait est demontre aussi par le materiei ceramique du type Wietenberg trouve dans l'etablis­
sement Noua, decouvert a Nicoleni (dep. de Harghita) . De meme, certains elements a caractere
Wietenberg se transmettent aussi a la civilisation ma terielle du premier âge du fer, qui s'est
formee sur le fonds local de l'âge du bronze 20.

11 N. Chidioşan, op. cit., fig. 9/2, 12. 16 Ibidem, pi . 6 1 ; 10 - 1 1 .


12 I . Nestor, Depât d e bronze d e Medgidia, dans « Dacia », 17 I . Nestor, op. cit„ dans I nv. Arch ., p. 179, R. 180.
V VI, 1935 - 1 936, 176 (fig. 1 / 1 ) .
- B R . Hachmann, op. cit., p. 672.
13 I . T. Dragomir, L e depât d e l'âge .du bronze tardif 19 K. Horedt, op. cit., dans <• Dacia », N.S., IV, 1960,
de Băleni, dans Inv. Arch., Fasc. 4, R. 180, p. 97 -99. p. 1 35 ; idem, Problemele ceramicii din perioada bronzului
14 R. Hachmann, Die fruhe Bronzezeit im westlichen evoluat în Transilvania, da.ns <• Studii şi Comunicări •,
Ostgebiet und ihre mii/el- und sudosteuropiiischen Bezie­ Musee Bruckenthal, 13, 1 937, p. 1 4 1 .
hungen, 6. Beiheft zum A tlas der Urgeschichte, 1957, p. 672. 2 0 Z. Szekely, A şezări din prima vîrstă a fierului în
15 Jbidfm, pi . 67/ 1 6. sud-estul Transilvaniei, 1 966, 35 p i . , VI, 12, pi. V I I, p. 1 - 2.

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D E U X TYPES DE SEPULT URES A INCINl':RA T ION S U R
L'EMPLACEMENT DE L A TOMBE

PETRE ALEXANDRESCU

Dans une etude publiee recemment 1 , j 'ai qonne une classification des sepultures a
incineration sur l'emplacement de la tombe, d'apres Ies observations faites a Istros. ]'ai
propose de partager Ies variantes de ce rituel funeraire en deux types : l'un comprenant Ies
tombes a bucher de surface (J Aa I -IV) , l'autre Ies tombes a bucher place dans la fosse de
combustion (J Aa V -VI I ) . Les deux types ont ete definis aussi d'apres leur diffusion historique
et geographique. Pour le premier, Ies analogies Ies plus proches et Ies plus nombreuses se
trouvaient hors du monde grec, tandis que le deuxieme (particulierement J Aa V) s'avere etre
familier aux Hellenes. Les decouvertes enregistrees depuis semblent appuyer le groupage
des tombes d'Istros et j ustifient une reprise de cette discussion.
L'incineration sur un grand bucher dresse a la surface du sol, sur l'endroit meme de la
tombe 2 , n'a pas ete enregistree frequemment dans Ies necropoles des villes grecques. Seulement
quelques tombes ont ete decouvertes, �a et la, dans le bassin egeen meme, en Thessalie, a
Chios, a Naxos, peut-etre a Marathon ; d'autres dans Ies colonies he1Ieniques de Crimee, ou
l'incineration n'etait pas pratiquee par Ies populations aborigenes. 11 paraît donc que ce rituel
funeraire, bien que rarem ent att este, n'etait pas etranger au monde grec. Cette conclusion,
que j 'ai formulee alor� , ne fut pas suggeree uniquement par Ies decouvertes enregistrees dans
Ies necropoles grecques et coloniales, en fait assez rares, et dont chacune aurait son explica­
tion particuliere. Mais ii y a une briliante attestation qui n'est pas d'ordre archeologique
mais litteraire, consignee dans Ies poemes homeriques : Ies funerailles de Patrocle et
d'Hector, decrites avec une precision et une force d'evocation surprenantes.
La description d'Homere a attire depuis longtemps l'attention des savants, a commencer
par E. Rohde. Elle a ete . confrontee avec Ies decouvertes archeologiques par H. I. Lorimer
.
et G. Mylonas 3 • Un lucide examen doit constater d'abord que ce rituel funeraire ne
correspond point a celui du monde mycenien. Les tombes des princes myceniens, connues
jusqu'a present, sont des sepultures d'inhumation : le mort est depose dans la chambre funeraire

1 Types de tombes dans la necropole tumulaire d'Histria, - apres l'incineration, Ies restes laisses sur place
� Dacia », N.S., I X, 1965, p. 163 et suiv. ; cf. Necropola et constitues en tombe ;
tumulară (Necropole a tumuli), dans Histria, I I, Bucarest, - deuxieme serie d'offrandes jetees ou posees sur
1966, p. 231 et suiv. la tombe ;
2 Voici Ies observations faites sur ce type a Istros : - errection du tumulus.
- bftcher de forme rectangulaire, presque carre, 3 H. I. Lorimer, Homer and the Monuments, Cambridge,
ayant environ 3 m de cote ; 1950, p. 108 et suiv. ; G. Mylonas, AJ A, 1948, p. 56 et
- offrandes de la cremation jetees sur le bftcher et suiv. ; idem, dans Companion to Homer (ed. A. J.B. Wace
brftlees ; et F. H. Stubbings) . Londres, 1963, p. 478 et suiv.
- zone de combustion resultee, de forme circulaire L'ouvrage de M. Andronikos, Totenkult (A rchaeologia
ou ovale, a diametre variant entre 6 m et 4 m ; Homerica, B. I II , Kap. W), Gottingen, 1 968, n'ajoutc
presque rien au <lossier.

Dl\CIA, N.S„ TOME XV, 1971, pp. 319- 324, Bucarest

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320 PETRE ALEXANDRESCU 2

(d'habitude une tholos) , creusee dans la pente d'une colline ou bien recouverte d'un tertre.
L'inhumation est le rite caracteristique de la civilisation mycenienne, fait impossible a eluder.
L'incineration etait pratiquee pourtant dans certaines contrees de !'Anatolie. En effet,
Ies fouilles entreprises dans la necropole hittite d'Osmankayasî, a Bogazkoy., ont ramene
au jour des tombes birituelles (inhumation et incineration) , datees du commencement du
xve siecle, jusqu'au XIVe siecle av. n.e. 4 Les textes hittites attestent eux-memes la pratique
de l'incineration 5. Enfin, un petit cimetiere a urnes a ete decouvert a Troie meme, datant
�elon C. Blegen de la sous-phase tardive de la couche VI, c'est-a-dire de la fin du XIVe
siecle 6 . Comme \V. Kimmig le fait remarquer, il a du exister au moinf. en Anatolie, au milieu
du IJC millenaire, un centre d'incinerants, qui s'est developpe selon ses propres lois, et sans
rapport avec Ies migrations des annees 1200 av.n.e. Selon la conception de K . Bittel et de
W. Kimmig, un tel centre eta:t situe au nord de I' Anatolie, et son influence a du s'exercer
sur des regions plus ou moins eloignees. Ainsi s'explique l'apparition de la necropole syrienne
de Hama et d'autres tombes a urnes dans le bassin egeen, a la fin de l'âge du bronze 7•
En effet, dans la phase finale de la civilisation mycenienne, l'incineration fait son appa­
rition sporadique. Les tombes Ies plus anciennes, datees LH I I I C, se groupent a l'interieur
d'un polygonc forme par l'Attique (Peirati) , Ies îles de Cos et de Rhodes, peut-etre la Carie
(Asarlîk) , ct la Crete orientale. V. R. d'A. Desborough observe : « It is true that the distri­
bution of early cremations is concentrated in areas which look rather to the East . . . but these
cremations arc not, I think, all of the same type, nor can it yet be proved that this custom
was introducei to the aegean from outside regions », et nuance ensuite sa pensee en ces
termes : « All that can be said is that if cremation was a practice introduced to the Aegean
from outside, the present known distribution would favour an eastern origin during the later
phase of LH I I I C » 8 .
Pour revenir une fois de plus au probleme du rituel funeraire homerique, il faut tenir
compte de l'evidence arche;:>logique quant a la pratique de l'incineration en Anatolie et de
souligner que la plupart des funerailles evoquees par Ies epopees eurent lieu sur le sol anato­
lien, a proximite de Troie. Mais, comme Ies epopees n'enregistrent aucune forme d'inhumation,
il t-st naturel de dater ce rituel d'une epoque ou l'incineration etait devenue suffisamment
repandue dar.s le monde grec.
Or l'incineration y est presente des le protogeometrique, en Attique, a Naxos ( ? ) , en
Beotie, a Rhodcs et cn Crete 9• Elle gagne du terrain a l'epoque geometrique, lorsque le
grand cimetiere ele Thera et Ies necropoles du Dodecanese commencent leur existence. L'image
la plus clairc des progres de l'incineration est offerte par le cimetiere du Ceramique d' Athenes,
ou Ies sepultures a urnes se generalisent au cours de l'epoque geometrique. C'est ce qui renforce
la conclusion de H. I. Lorimer, qui date de cette epoque le rituel homerique 10. Bien que
l'incineration ne flit pas alors diffusee a travers tout le monde grec-comme elle ne le sera
ni plus tard d'ailleurs - c'est seulement a cette epoque que l'idee d'honorer Ies morts par
la cremation s'etait rendue familliere a l'esprit hellenique.

4 K. Bittel, W. H�rre, H. Otten, M. Rohrs et J . ete deja formule par W. Kraiker , Kerameikos, I, Berlin,
Schaeublc, Die hethitischen Grabfunde von Osmankayasî, 1939, p. 172.
WVDOG, 7 1 , 1 958, p. 29 et suiv. (apud W. Kimm;g). 9 La liste des decouvertes protogeometriques, dressee
5 M. Riemschneider, Le monde des Hittites. jusqu'en 1952 par V.R. d' A. Desborough ( Protogeometric
6 Troy, I I I , p. 370 et suiv. Pottery, Oxford, 1952, p. 306 - 307), fut completee par
7 \V. Kimmig, dan3 St:dien aus A lte!1ropa, I, Koln ­ Ic meme savant dans l'annexe de son dernier ouvrage ,
Graz , 1965, p. 245 - 246. The Last Mycenaeans and their Successors.
8 \'. R. d'A. Desborough, The Las/ IHyceuaeans and 1o H . I . Lorimer, op. cit., p. 108 et suiv.

their Successors, Oxford 1964, p. 7 1 . Ce point de vue a

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fiEUX TI'Pts DE S:€PUL'i'Utl.iL. 321

Dans le cadre du rite de l'incineration, la pratique de l'enterrement a l'endroit meme


ou avait eu lieu la cremation represente, sans doute, une forme particuliere. L'importance
des differentes categories de pratiques crematoires a ete recemment soulignee par T.G.E.
Powell : « Until recently insufficient distinction has too often been made between categories
of burnt and unburnt, but it is now clearer that pyre, urn, and pit cremation disposal
were all self-standing customs even when interpenetrating the same cultures » 11.
Les recherches sur !'origine du rituel homerique ont re<;u un regain d'actualite par Ies
travaux des archeologues qui s'occupent de l'âge du bronze et du fer en Europe centrale.
En effet, une serie d'etudes ont ete dediees au rapport entre Ies civilisations continentales
du groupe des champs d'urnes et le monde egeen, a l'epoque des migrations egeennes. Du point
de vue des pratiques funeraires, certains elements central-europeens viennent d'etre identifies
dans Ies necropoles protogeometriques et geometriques du Ceramique 12• C'est dans ce contexte
historique que s'integrent Ies concordances entre le rituel homerique et Ies pratiques funeraires,
attestees par Ies tombes princieres de l'âge du bronze recent et du commencement de l'âge
du fer de !'Europe centrale. Le parallelisme a ete souligne par J. Poulik, a partir de la decou­
'
verte d'une riche sepulture de la phase Velati �e, a Ockov, en Slovaquie occidentale 13. Les
tumuli abritant des sepultures avec incineration a l'endroit meme de l'enterrement, sur un
bucher dresse a la surface du sol, appartiennent a la phase ancienne des champs d'urnes, Ies
groupes du Moyen-Danube et Ies phases 6aka et Velatice. Ils apparaissent dans la region
comprise entre Ies Alpes 01 ientales et Ies Carpates septentrionales, a la fin du XIII" siecle
et au siecle suivant 14• ]. Poulik considere que cette pratique fut apportee en Grece depuis
cette region centrale-europeenne. A l'heure actuelle, la position adoptee par W. Kimmig
me semble plus prudente. Le savant allemand envisage Ies possibilites d'expliquer, dans
l'ensemble, Ies rapports des groupes culturels de !'Europe centrale avec l'Egee : « Wir wissen
noch nicht einmal mit Sicherheit, wo denn eigentlich der Stein in dem glatten Wasserspiegel
der hochbronzezeitlichen Welt geworfen worden ist. Im Grund lassen sich nur die Wellen­
ringe erkennen, die sich nach allen Seiten ausgedehnt, die sich gegenseitig uberschitten haben
und die erst nach langer Zeit wieder zur Ruh gekommen sind » 15. Meme si l'archeologie ne
saurait expliquer encore la modalite des rapports entre regions tellement eloignees et meme
si le mecanisme et la voie de la transmission ne soient pas encore precises, l'influence conti­
nentale sur le rituel homerique est evidente.
11 est pourtant surprenant que Ies decouvertes archeologiques servant a illustrer, en
terre grecque, Ies recits epiques soient rares. C'est peut-etre la faute du manque de syst�me,

u T.G.E. Powell, PPS, 1963, p. 2 1 5. tique une fosse de 5,5 m au centre de la zone de combus­
12 V.R. d'A. Dcsborough, Protogeomelric Pottery, p. tion, formant une chambre funeraire, consolidee avec du
5 - 6, et H. Miiller-Karpe, Jdl, 1952, p. 72, constatent bois, et ou se trouvait de la cendre et des restes du bftcher.
la pratique du depot des os calcines des cadavres masculins Les ossements calcines se trouvaient dans une fosse
dans des urnes differentes comme forme (amphores a col) centrale, creusee dans cette chambre, et avaient ete pro­
de celles utilisees pour Ies ossements feminins (amphores a bablement deposes dans une urne, avec des restcs de parure
panse) . Cette coutume semble analogue a celle que l'on en or, des armes de bronze, des vases et d'autres objets
a constatee dans Ies cimetieres des champs d'urnes de ayant passe par le feu du bucher. Apres avoir couvert
Baviere. II y a assez longtemps qu'on a etabli des rap­ la chambre a l'aide d'un toit en bois a deux pentes, on
prochements entre Ies sepultures a urnes dans une double deposa au-dessus l'offrande de l'enterrement : des cen­
fosse des necropoles attiques et Ies tombes « a pozzo » taines de vases en terre cuite et en bronze, dont certains
repandues sur une vaste aire de !'Europe centrale et en renfermaient des ossements incineres ( J. Poulik Ies attribue
!talie ; cf. J . Poulik, Slav Arch, VII , p. 35. a des sacrifices humains) . Le .tumulus eleve au-dessus
1 3 J. Poulik, art. cit„ p. 5 et suiv. Le tumulus avait etait constitue de lcess alternant avec trois rangees de
6 m de hauteur. A sa basc, ii y avait une zone d'inci­ pierre. Une enorme pierre tombale couronnait le tertre,
neration de 10 m de diametre, recouvertc d'une couche entoure d'un mur de pierres.
de cendre, de charbons, d'os calcines, d'une masse de 16 M. Gimbutas, Bronze Age Cultures in Central ana
ceramique a cuisson sccondaire et d'objets de bronze Eastern Europe, 1965, p. 310 et suiv.
eprouves par le feu. Apres l'incineration, on avait pra- 15 W. Kimmig, art. cit., p. 269.

41 - c. 2708

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322 PEt'Rli: ALli:XAN'DRE!SCU 4

ayant preside longtemps aux fouilles arcMologiques. Toujours ce fait reste-il assez frappant.
S'il en faut donner une explication, on est tente de considerer ce type de funerailles depourvu
de racines autochtones en Grece. 11 apparaît, a un certain moment historique, deja constitue
et forme en partie d'elements etrangers au monde grec. Bien qu'a l'epoque du bronze recent
le rituel de l'incineration sur la place de la tombe, sur un grand bucher de surface, ne fut
pas pratique dans le monde mycenien, surtout pour Ies membres de l'aristocratie tribale, il
etait deja developpe, a la fin de cette epoque, chez des populations plus ou moins eloignees
de l'Egee. A l'heure actuelle, la recherche archeologique a remis en lumiere surtout de telles tombes
princieres des groupes des civilisations des champs d'urnes de l'Europe centrale. Mais il
n'est pas impossible d'apprendre a l'avenir la pratique d'un rituel analogue chez Ies Hittites.
"
11 ne me semble point superflu.d'attirer l'attention." sur le fait que ce type de cremation
fut repris, toujours en Europe (en Norique, en Dalmatie, chez Ies Thraces, chez Ies Germains),
au cours de l'âge du fer, en rapport avec Ies mutations sociales et politiques de ces populations.
En Thrace, i1 represente, depuis le vre siecle j usqu'a l'epoque romaine, une des formes princi­
pales du rituel princier. En Dalmatie et au Norique, il est a !'origine du groupe de sepultures
a tumuli nornme norico - pannonique de l'epoque romaine.
Pour revenir au monde grec, il faut rappeler quţ le rituel de l'incineration sur la place
de la tombe y etait connu sous une forme differente de celle decrite par Homere : il s'agit
de l'incineration sur un bucher dresse dans la fosse de combustion. Ce deuxieme type funeraire
a ete assez bien observe a Istros 16 .
Les plus anciennes sepultures a incineration sur place de ce type ont ete identifiees au
Ceramique d' Athenes, a partir de la fin du VII re siecle (la tombe 2/II, vers 7 1 0 av.n.e.) 17•
On signale a Rhodes des sepultures analogues des le VIIIe siecle, dont Ies observations et
la description ne semblent pas tellement exactes 18• Mais !'idee de bruler le cadavre dans
la fosse remonte a une epoque encore plus reculee. Une riche sepulture, publiee par E. L.
Smithson et decouverte dans l'agora d'Athenes, datant du milieu du rxe siecle, avait une
structure analogue : une fosse rectangulaire, dont Ies parois et le fond etaient calcines, con­
tenait Ies restes du bucher, brule evidemment sur place. Les os calcines avaient ete recueillis
dans une urne, places avec Ies offrandes dans une autre fosse circulaire, pratiquee au coin
est de la fosse rectangulaire, et recouverts de tuiles ; Ies autres restes de la combustion furent

lO « Dacia », N. S. IX, p. 1 68. « Fosse de combustion En Grece, on reconnaît plusieurs variantes de ce


ovale, dont la profon<lcur varie de 1 , 60 a 2.45 m, la type. L'une a bien ete observee a Olynthe. Le bucher etait
largeur_ de 0,60 a 0,85 111 et la profondeur de 0,20 a installe dans une fosse de combustion rectangulaire (en­
0,40 m. Les parois arrondies <lonncnt a la fosse !'aspect viron 2 m de longueur, 1 m de largeur et 1 m de pro­
d'une auge. La fosse est entierement brulce, le contour fondeur) ; ii ne depassait point Ic niveau du sol, c'est-11.­
de la zone d'incineration ne depassant que de tres peu Ies dire Ies bords de la fosse. Apres la cremation, la fosse
bords de la fosse. La bonne conservation de certaines etait comblee avec de la terre, sans toucher aux restes
des tombes a permis d'cxaminer la construction du bucher incineres (D. M. Robinson, Necrolynthia, Excav. al Olynth,
(surtout la tombe 1 du tumulus XXXIV). Celui-ci avait XI, Baltimore, 1942, p. 152 et suiv.). La variante attique
etc installe sur la fosse de combustion, en s'appuyant est decrite par K. Ktibler, d'apres Ies observations faites
sur Ies bords ; la petite eten<lue <le la zone de combus­ au Ceramique. La fosse est profonde, ayant sur le fond
tion en dehors de la fosse suggere que le bucher ne depas­ trois fosses servant au tirage, l'un longitudinal, Ies deux
sait pas Ies bords de la fosse. L'echafaudage du bucher autres transversaux, le fosse longitudinal sillonnant aussi
etait forme d'une seule rangee de pieces de bois, disposees Ies parois verticales de la fosse ( Kerameikos, VI, 1, p. 83).
transversalement, Ies unes a câte des autres, comme un Enfin on peut identifier une troisieme variante, pratiquee
plancher, ă.yant au-dessous des poutres longitudinales dans Ies necropoles de Rhodes, ou le fond de la fosse de
(peut-etre deux seulement) . . . Lors de la cremation, des combustion presente, aux angles, de petits fosses de tirage,
offrandes ceramiques ont ete jetees sur le bucher . . . Une ayant la forme d'alveoles (J acobi, C!Rh III, p. 10 et
fois l'incineration consommee, Ies restes brî1les ont ete suiv. Kinch, Vrouglia, p. 54) .
laisses sur place et constitues en tombc, sur laquelle une 17 K. Ktibler, Kerameikos, VI, I , p. 83.
autre serie d'offrandes fut jetee ». 18 C!Rh, V I - VII, tombes X et XXXIX (Papat).

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5 DEUX 'llY!PES DE SltPULTURE„. 323

groupes au coin ouest de la fosse rectangulaire 19• Les observations faites a Athenes, confirmees
par Ies fouilles de Mylonas l\ Eleusis 20, ont complete nos connaissances sur le rituel de l'inci­
neration sur place a l'epoque geometrique 21 •
Y a-t-il eu un rapport typologique entre Ies tombes geometriques et celles qui sont
repandues dans le monde grec a partir de la fin du v1ne siecle ? 11 me paraît evident que
pour Ies deux formes de sepulture, la fosse rectangulaire servait a l'incineration du cadavre ;
la forme et Ies dimensions en sont Ies memes. Les differences n'apparaissent pas dans Ies
details du rituel de l'incineration, mais dans celui de la constitution de la tombe. Pour Ies
tombes geometriques, Ies os calcines furent separes des autres restes brfiles et deposes dans
un endroit special, tandis que pour Ies autres sepulture!", plus recentes, tous Ies restes du
bucher ont ete lais� es sur place, au fond de la fosse. La coutume de deposer Ies os calcines
dans une urne enfouie au fond de la fosse de combustion fait encore l'objet de discussions,
en tant qu'expression d'une influence de la part des civilisations des champs d'urnes 22.

Une certaine parente me semble naturelle entre Ies deux types de rituels de cremation
sur la place de la tombe. Ils apparaissent tous Ies deux en Grece, au cours du geometrique, a
l'epoque ou doivent remonter Ies descriptions des funerailles des heros homeriques. C'est
le moment ou, soit du Nord europeen, soit de l'Est anatolien, hittite, la coutume de bruler
Ies cada vres des princes sur un grand bucher de surface, rendant sacree la place de la tombe (premier
type), a du etre diffusee en Grece (separement de la question si l'incineration en general, comme rite
populaire, est d'origine locale ou etrangere !). Pourtant, bien que chez Ies populations de
I' Europe continentale ce type de rituel fut conserve longtemps, avec sa signification sacree et socia-
le initiale (voir la description de Tacite des funerailles des princes germains), dans le monde
hellenique le type funeraire qui a eu l'histoire la plus riche ne fut point celui decrit par
Homere. Le type grec etait l'incineration sur un bucher dresse dans la fosse de combustion,
pratique au niveau de tous Ies membres des communautes urbaines. La premier.e explication
qui s'offre a l'esprit est d'ordre social et politique : ce deuxieme type ne serait qu'une formule
generalisee du premier (plus economique pour l'espace reserve dans Ies necropoles, pour la
quantite de bois, etc . ) , en rapport avec Ies mutations survenues dans la societe hellenique, lors
de la decomposition de I' organisme tribal et de la naissance de la polis.

19 E. L. Smithson, « Hesperia », 1 968, p. 77 et suiv. um, and jewelery and seals, which had been removed
2 0 G. Mylonas, PAE, 1955 ( 1 960), p. 74. from the corpse before the fore was lighted, were at the
2 1 I I semble ressortir du rapport d e K. Kiibler (Kera­ west end of the trench where the heaviest concentration
meikos, V, I , p. 7). que ses fouilles n'ont pas trouve de survived, and a hole fore the urne was dug down in two
traces d'incineration sur place dans Ies tombes geome­ stages into the east floor of the trench, through earth
triques et protogeometriques (ibidem, p. 1 1 et note 36). into bedrock. It was deepest north end to accomodate
Pourtant, Ies recherches de l'equipe americaine sont the full heigh of the um ; unbumed vases, perhaps symbolic
categoriques a cet egard. E. L. Smithson (art. cit., p. of food and necessities for the deceased, were clustered
80) : « An upper trench containing pyre debris is both round the shoulder of the urn-hole, which reached only
canonica! for this period in Athens and necessary to to the levei of bedrock. The sides of the um-hole were
explain how the concentration of pyre debris survived. unburned &.
The floor of the trench is preserved in a rectangular area Les recherches faites par J. Papadimitriou (AJA,
of hard, heavely bumed earth, L. ca. 1 ,50, W.ca. 106 ; 1944, p. 372) et E. L. Smithson (« Hesperia », 196 1 , p.
it may have been no larger. The pyre, doubtless spilling 143 et suiv.) ont decouvert un rituel analogue dans une
into the ground levei surrounding the mouth of the sepulture de la necropole de Nea Ionia (Athenes) et datant
tunel, was bumed on the spot, with the trench ·pre-cut, d'une epoque encore plus reculee, le debut du protogeome­
as a focal point. Crude brick and perhaps lumps of clay trique.
seem to have been used as supports to ease the draft 22 W. Kimmig, art. cit., p. 246 ; J . Poul!k, art. cit.,
when the fire died down and the debris cooled ; the bonei p. 40 et suiv.
of the deceased were gathered up and deposited în the

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324 P�TRt A.Ll!XANDRESCU

Pourtant cette conclusion ne couvre pas toute la documentation archeologique. Le


caractere populaire du deuxieme type de cremation, sa diffusiqn exclusivement hellenique,
restent des faits assez frappants. Peut-etre que des recherches nouvelles pourront examiner
un j our la question d'une tradition propre, independante, du rituel d'incineration dans la
fosse, et d'etudier Ies similitudes (forme et profondeur de la fosse, repartition des offrandes,
etc.) avec Ies tombes d'inhumation, a une epoque anterieure au geometrique, lors de la diffu­
sion de la cremation. En somme il faut envisager le rituel de l'incineration sur un bucher
place dans la fosse de combustion comme une formule d'adaptation grecque de la cremation
des cadavres 23•

2 3 Deux decouvertes d'epoque mycenienne viennent etait parseme de minces debris d'ossements calcines,
appuyer cette hypothese. S. Marinatos (PAE, 1955 ( 1 960), parmi lesquels on reconnaissait, vers l'extremite NO, Ies
p. 252 et suiv.) a entrepris des recherches dans une tholos restes d'un crâne humain, qui reposait sur des debris
(pres de Pylos) qui abritait trois fosses funeraires. La de poutres calcinees. « II n'y a pas de doute que l'inci­
fosse n° 3, de forme rectangulaire, longue de 2,45 m, large neration ait ete pratiquee dans la tombe meme. La presence
de 0,90 m et profonde de 2, 15 m, renfermait Ies restes des poteaux d'angle, la position relative des ossements
de deux buchers-sepultures, places aux extremites, Ies et des morceaux de bois calcines suggerent un dispositif
deux bien conserves et bien observes, et renfermant un de bîlcher suspendu au-dessus de la fosse et s'y effondrant,
abondant mobilier du milieu du xr v e siecle av.n.e. Les avec le mort, au moment de la cremation. Une fois le
traces laissees par l'incineration sur Ies parois de la fosse bîlcher et le cadavre consumes, la tombe a ete partielle­
sont evidentes. Les archeologues fran<rais ont ramene ment comblee, et c'est alors, a mi-hauteur, que l'offrande
a la lumiere, a Argos, une seconde fosse (longue de 1 ,95 m a ete deposee » (BCH, 1 966, p. 1038 - 1039, fig. 2, 3 1 et
et large de 0,75 m ; a profondeur originaire ne s'est pas 32). La tombe est datee par la stratigraphie et par son
conservee), dont Ies parois etaient enduites d'une couche mobilier de la phase recente de I'helladique moyen ; elle
d'argile rougeâtre, durcie au feu. Le fond de la fosse est donc un peu plus ancienne que celle de Pylos.

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ZUR ABGRENZU NG DES TERRITORIUM VON KALLA TIS

EMI LIA DORUŢIU-BOIL Ă

Die Bedeutung der Landwirtschaft im Leben der Stadt Kallatis wurde fiir das helleni­
stische Zeitalter von den rumănischen Wissenschaftlem bereits des Ofteren betont. Davon
zeugen die hier gepflegten Kulte, die Feiertage, der Kalender der Stadt und die Abbildungen
auf den Miinzen.1 Die fiir das 4. und 3. Jh. v.u.Z. bezeugte Bliite der Stadt wurde zum
GroBteil dem mit zahlreichen Zen tren des ostlichen Mittelmeerraumes betriebenen regen Getrei­
dehandel zugeschrieben. 2
Ein wesentlicher Anteil des ausgefiihrten Getreides stammte wohl aus Ertrăgen der
eigenen xwFoc, die, nach einigen zeitgenossischen Quellenangaben zu urteilen, weit ausgedehnt
und fruchtbar gewesen war. Laut Memnon, hătten Tomis und. Kallatis im 3. Jh. v.u.Z.
eine gemeinsame Grenze gehabt. 3 Diese Aussage konnte aber nur auf die xwp oc L bezogen ver­
standen werden. Aus derselben Quelle geht hervor, daB sich Kallatis gern den Vorrang iiber
einen weiten Kiistenabschnitt, einschlieBlich der Benutzung des Hafens von Tomis, vorbe­
halten hătte. Der diesbeziigliche Streit mit den Byzantinem endete schlieBlich mit der Nieder­
lage der Kallatianer und es ist anzunehmen, daB erst bei dieser Gelegenheit Tomis seine
politische und okonomische Autonomie erlangen und sein Territorium zum Nachteil von
Kallatis und seinem Verbiindeten, Histria, erweitem konnte.
Es ist wahrscheinlich, daB schon anlă.Blich der ersten Kontakte zu Rom den Kallatianem
der Besitz ihrer xwp oc anerkannt wurde und daB ăhnlich wie im Falie Histrias, innerhalb
der betreffenden Grenzen Steuerfreiheit zugesichert wurde.4 Zur selben Zeit, unter Traj ans
Herrschaft , als die Grenzen des Territoriums von Histria festgelegt worden sind, wurde auch
die xwp oc der Kallatianer abgesteckt.
Wie bekannt, sind aus der zweisprachig verfaBten Kallatianer Horothesie einige Frag­
mente erhalten geblieben.5 Zum Unterschied zur Abgrenzung des Histrianer Territoriums, die

1 V. Pârvan, Gerusia din Callatis, in AARMSI, ser. garantiert haben ; zu dieser wichtigen Urkunde, vgl .
I I , XXXIX, 1 920, S. 5 1 - 8 1 ; vgl . D. M. Pippidi, Histria A. Passerini, • Athenaeum •. XIII, 1935, S. 57 ff ; A. De­
şi Callatis tn secolele III/II t.e.n., in Contribuţii la Istoria grassi, ILLRP, II. Nr. 5 1 6 ; D. M. Pippidi, Relaţi i
Veche a Romdniei, 2. Aufl., Bukarest, 1967, S. 5 1 und Anm. politice dintre cetăţile de pe coasta de Vest a Mării Negre
67 ; ebda, S. 1 62 - 1 63 . tn epoca elenistică, Contribuţii la Istoria Veche a Rom:îniei,
2 Ober die Beziehungen der Stadt Kallatis in der 2 AufJ., S. 238- 239.
hellenistischen Zeit zu anderen Stădten des ăstlichen Mit­ 5 Gr. Tocilescu, in AEM, XIX ( 1896) , S. 103, Nr. 59 ;
telmeerraums, vgl. L. Robert, in Rev. Phil., 1 959, S. Th. Sauciuc- Săveanu, in AnD XVI ( 1 935) , S. 1 63- 165 ;
184 - 185 u. 189. Ders, Callatis, in L 'archeologie en Roumanie, Bukarest,
3 F. Gr. H„ III, B„ 434, Fr. 1 3 ; Zur Erlăuterung 1938, S. 18 ; vgl. L. Robert, Hellenica, I, 1940, S. 78-80,
dieser Angaben vgl. D. M. Pippidi, a.a.O„ S. 33 - 34, wo eine verbesserte Lesung der von Sauciuc- Săveanu
wo auch die neuere Literatur angefiihrt wird ; V!'(l. Ders. verăffentlichten beiden Fragmente geboten und diese
Relaţiile agrare din cetăţile pontice, în Contribuţii la Istoria mit der Inschrift der Kallatianer Horothesie identifiziert
Veche a României, 2. Aufl„ S. 155. wird. Letztgenannte Fragmente befinden sich zurzeit
4 Das ălteste Dokument der Beziehungen zu Horn, im archăologischen Museum zu Konstanza. Das Bruch­
das im J ahre 72 v.u.Z. abgeschlossene Foedus, wird unter stiick mit der Vermerkung der Grenzstcine von 37 bis
anderen auch die Integrităt des lăndlichen Territoriums 41 (Th. Sauciuc- Săveanu, L'A rcheologie en Roumani�

DACIA, N.S„ TOME XV, 1971, pp. 325-333, BUCAREST

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32 6 EMILIA DORUŢIU -BOILA 2

in Abhăngigkeit von geographischen Anhaltspunkten wie Anhohen und Wasserlăufe durchge­


fiihrt worden ist, wurde die Landesgrenze der Kallatianer mittels in bestimmten Abstănden
aufgestellten und numerierten Grenzsteinen abgesteckt. Die auf den Fragmenten erhaltene
kleinste Bezifferung ist 12, die grofite 50. Der răumliche Zusammenhang zwischen den aufei­
nander folgenden Grenzsteinen ist durch den Verlauf der Grenzlinie, geradeaus (rigore recto,
E7t e:Me:L�v 03-�YJV} oder rechtwinkling abbiegend (in flexu, €v x�µ7t?j.) nach rechts oder nach
links (dextrorsum; sinistrorsum, €x 8e:�twv €� &.ptaTe:pwv} angegeben. Die Anordnung der
Grenzsteine wird auch durch Bezugnahme auf die Angrenzung an Boden anderer Gemeinden
bestiinmt. Jedesmal weicht dann die Grenzlinie nach rechts oder nach links aus, (Abb.
1 und 2) .
Eine eingehende Beschreibung der Horothesie verdanken wir der von S . Lambrino 1962
veroffentlichten Abhandlung, die alle bis dahin bekannten Fragmente vereinigt6• Seitdem
ist aber in Mangalia ein neues Bruchstiick der lateinischen Version zum Vorschein gekommen.
Der Text des neuen Fundes wiederholt zum Teil die Inschrift eines schon von Gr. Tocilescu
veroffentlichten Fragments. Es handelt sich demnach-- •um ein anderes Exemplar der latei-
nischen Fassung. 7
Die Abstănde zwischen den einzelnen Grenzsteinen sind in pedes 7t68e:c; angegeben. -

In sieben Fă.lien ist die Entfernungsangabe von einem Grenzstein zum anderen erhalten
geblieben, und zwar : dreimal 1000, dreimal 2000 und einmal 2400 FuB, d.h. etwa 300,
600 und 710 m.
Die geometrische Gestaltung der Grenzlinie, sowie die sich wiederholenden genauen
Abmessungen, lassen vermuten, daB es sich urn die ăuBere Abgrenzung einer in Lose
eingeteilten Flăche handelt, wobei die einzelnen Grenzsteinabstănde•"von der Seitenlănge des
abgegrenzten Loses bestimmt werden und daB es sich dernnach wie im Falle Histrias um
die Festsetzung der Territoriumsgrenze handelt.
Der Umstand, daB die Grenzsteine auf sich regelmăl3ig wiederholenden Entfernungen
gesetzt sind, legte S. Lambrino die Vorstellung nahe, daB diese eine parzellierte Fl 1che
begrenzten. Da eine der erhaltenen Distanzen 2400 FuB - gleich der Seitenlănge einer· centuria
- betrăgt, sollte die Kallatianer Horothesie von einer, das ganze Territorium umfassender
Landaufteilung (centuriatio) zeugen. Die kleineren Distanzen, von 1000 und 2000 FuB, entspre­
chen den Seitenlăngen der in der romischen Feldmessung subseciua genannten Lose,
d.h. der von den quadratischen centuria und der Begrenzung des Territoriums umfa13ten
unregelmă13igen Teilflăchen.
Eine Bekrăftigung seiner Vorstellung liber die stattgefundene centuriatio dachte S. Lam­
brino in dem zu Ehren des Kallatianer Strategen rMJonianios gesetzten Dekret (AEM, XI,
188,7, 33,32 = I GRR, I, 656) erblicken zu konnen. Dieser hătte die Interessen seiner Stadt

= L. Robert. Hellenica. I, 1940, S. 80) wird vom Bruch­ Das ist der Fall zwischen den Grenzsteinen 4 1 - 42 sowie
stiick mit dem Grenzsteinen 42 - 50 An. DXVI, 1935, S. 4 2 - 43 (der Zeilen I und 3 des Fragments An D. XV,
1 63 - 165= Hellenica. I, S. 79) ergănzt. l nzwisthen ist ein S. 1 63).
Teii des letzteren abhanden gekommen. Ein graphischer 8 S. Lambrino. Traces epigraphiques de centuriation
Ergănzungsversuch des zwischen den Grenzsteinen 37 romaine en Scythie Mineure ( Roumanie) , in Hommaf(e
bis 50 enthaltenen Textes ergibt, daO die Grenzsteine a A lbert Grenier, Bruxelles, 1962 (Coli. Latomus, LVI I I ) ,
40, 42, 46 und 48 b xotµ7t'ii an der Grenze verschiedener S. 928-939 ; hier wird d i e Inschrift der Kallatianer
Dorffluren oder Giiter standen, deren Namen leider nicht Horothesie als eine die centuriatio des Stadtgebietes
erhalten geblieben sind. l mmerhin ist das ein Anzeichen bezeugende Urkunde gedeutet ; vgL L. Robert, Bull.
daf1lr, daO die Territoriumsgrenze dichtbesiedeltes Landteil Ep„ 1963, S. 154, Nr. 164.
durchzog. Au Oerdem stellt der Ergănzungsversuch des 7 N. Gostar, Monumente epigrafice inedite din lapi­
Textes LUcke:i heraus, die nicht mit den bekannten dariul Muzeului Regional de A rheologie Dobrogea, in
Wendungen der erhaltenep Fragmente zu schlieBen sind. • Studii Clasice t, V, 1963, S. 299 - 300.

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;J 27

Abb. 1 . - Fragment aus . de grriechischen Fassung der Kallatianer


_....;! Horothesie.

' -· • ••• • , : :•

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328 EMILIA DORUŢIU ·BOU.•A 4

anlăl3lich derselben Landaufteilung und -abgrenzung verdienstvoll gewahrt .8 Den Anhalt


dafur gaben ihm die Worte . . ix� xc:nop [ix�, die er in der 7. Zeile las. Somit wăre die
.

centitriatio eine bedet:tende, die ganze Burgergemeinschaft det Stadt angehende Aktion
geweşen. S. Lambrino datierte das Ehrendekret in die zweite Hălfte des 2. Jh. u.Z„ so
ăhnlich wie die Inschrift der Kallatianer Horothesie. Demnach wăre die Landabgrenzung
ein Teil der MaBnahmen gewesen, die von den Statthaltern Moesiens zur Wiederherstellung

Abb. 2. - Fragment aus der lateinischen Fassung der Kallatianer Horothesie.

der durch den Kostobokereinfall getrubten Ordnung ergriffen wurden. In derselben Folge
wird noch die Inschrift genannt, die von der 172 -175 unter der Fursorge des Legaten Valerius
Bradua erfolgten Wiedererrichtung der Stadtmauer von Kallatis zeugt9 ; sodann der cippus
mit Angaben liber einer 175 -177 vom Statthalter Helvius Pertinax angeordneten Abgren­
zung (termini positi) des Gebietes der Ciuitas A itsdecensium 10 • Demselben Legaten schrieb
S. Lambrino dann auch die Vermessung des Stadtgebietes von Kallatis zu. Die unter dessen
Aufsicht durchgefiihrten Ve1 messungen bedeuteten in beiden Fă.llen die Anerkennung einer
noch von Traj an, nach der Eroberung Dakiens, anlăBlich der Einrichtung des Landteiles
zwischen der Donau und dem Schwarzen Meer geschaffenen Ordnung, als auch die Grenze
des Histrianer Stadtgebietes festgelegt worden ist.
Die Datierungşvorschlăge S. Lambrinos der vorgehend erwăhnten Inschriften, die zu
Grunde seiner auf eine centuriatio des Gebietes von Kallâ.tis ausgehenden Beweisfiihrung

8 Dazu auch das Kommentar des Erstherausgebers ist von L. Robert, in « Hellenica » I I , 1 946, S. 5 1 - 53 ,
I GRR a.a.O. Anm. 4 ; ' Hic agitur fortasse de quadam iiberpriift und berichtigt worden ; vgl . K. Hanell, Mega­
Callatianorum agrorum diuisione, cui praefuit Monianius, rische Studien, Lund, 1934, S. 1 67.
duumuir et ob quam de Callatianis ciuibus optime meritus 9 S . Lambrino, Valerius Bradua, u n nouveau gouver­
est ». Die Worte « C1Tpoc·n1yo( » und « cruve:3poL » sind. mit neur de_ la Mesie Inferieure, in RIR, V- VI, 1935 - 36,
duiimuiri et decuriones iibersetzt. Anhand dieser I nschrift S . 32 1 - 332.
sollL bewiesen werden, dal3 in Kallatis als Eponym an 1° C I L, I I I , 14437, 2 ; vgl. G. G. Mateescu, in BCMI,
Stelle des Basileus der Apollo-Priester getreten ist ; VIII, 1.9 1 5, S. 38-42 ; eine neue Lesung bei D. Tudor,
diese, auf eine falscl;te Erganzung beruhende Erklarung in AUB, Ist„ 1956, S. 50 - 57.

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5 ZUR ABGRENZUNG DES TERRITORIUMS VON KA LLATIS 329

liegen, sollen im weiteren uberpruft werden. Namlich das Ehrendekret fiir [M]onianios und die
Bruchstiicke der Kal lat ianer Horothesie weisen derart markante Untersch'.ede in der Buchsta­
benform auf, daB sie keinesfalls zeitlich zusammengelegt wercien durfen.
Im Dekret fur [M]onianios, dessen Fotografie erst hier veroffentlicht wird, (Abb. 3)
sind Schriftzuge ersichtlich, die auf eine altere Zeit deuten als die Inschrift der Kallatianer
Gerusia, die, von allen Fachleuten die sie untersucht haben, einhellig um die Mitte des 1 . Jh.
u.Z. datiert wurde. Beachtenswert am Dekret ist der allgemein lockere Asp:;kt der Inschrift

Abb. 3. - Das Ehrendekret fiir Monianios. Kallatis.

mit den charakteristischen Buchstaben- und Reihenabstanden, den Buchstabcn mit apices,
dem K mit den kurzeren Schraghasten, dem verkleinerten und im Zeilenoberteil gcmeiBelten.
Omikron, dem weit geoffneten Omega, dem P mit verkleinertem Kopf sowie dem T mit
verkurztem Querbalken. All diese Kennzeichen weisen die Inschrift ans Ende des 1 . Jh.
v.u.Z. oder an den Anfang des 1. Jh. u.Z. Zum Vergleich konnte etwa das vor kurzem verof­
fentlichte Ehrendekret fur Phileinos herangezogen werden, wo als eponymer Magistrat der
Kaiser Tiberius erscheint11•
Auch fiir die Entstehung der Ka'.llatianer Horothesie ist von S. Lambrino ein zu spater
Zdtpunkt - die Regierung von Marcus Aurelius - angenommen worden, 1 2 dcnn die Form

1 1 D. M. Pippidi, Sur u n decret des thiasites de Callatis, 1 2 N. Gostar a.a. O., legt die Moglichkeit nahe, daG es
in« Studii Clasice » , VIII, 1966, S. 87 - 96. sich um die Abschrift einer ălteren Fassung handeln konnţe.

42 - c. 2706

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330 EMILIA DORUŢIU -BOILA 6

des Omega mit nach Innen gekehrten Bogenenden tiud darunter den zwei getrennten Hori­
zontalstrichen erscheint sowohl in der Inschrift der Kallatianer Gerusia als auch im Ehren­
dekret fiir Isagoras, beide aus dem 1 . Jh. u.Z. 1 3 Dieselbe Omegaform kommt noch zur Zeit
des Antoninus Pius vor, so da13 sie keinesfalls als ei.n graphisches Kennzeichen der Zeit von

Abb. 4. - Fragment aus der I nschrift des Statthalters Valerius Bradua. Kallatis.

Marcus Aurelius gewertet werden kann. Auch sonsf ist S. Lambrinos Vergleich mit der
griechischen Version der Inschrift von Valerius Bradua nicht stichhaltig. Die Omegaform ist
hier verschieden (s. Abb. 4) . Andere Buchstabenformen, wie z.B. A mit. bis an den Buchsta­
bengrund eingebrochenem Querbalken, Delta mit gekreuzten Schrăghasten, sowie M mit
bis an die Grundlinie reichenden Schrăghasten, kommen auch in weiteren Inschriften vom
Anfang des 2. Jh. hăufig vor. Zum Vergleich soll hier eine aus derselben Gegend stammende

13 V. Pârvan, Gerusia din Callatis, in AA RMSI, ser. la Istoria României, 2. Aufl. S. 329- 337 und Abb. 1 4 ; die
I I , XXXIX, S. 5 1 -8 1 ; Ad. Wilhelm, AnzWien, 1 922, I nschrift befindet sich zur Zeit im Archaologischen Museum
XV - XVIII, S. 73- 76 ( SEG, I, 327) ; D. M. Pippidi,
= von Warna ; die Veroffentlichung des Dekrets fur Isagora s
ln jurul Gerusiilor din Histria şi Callatis, in Contribuţii bei I. I. Russu, • Dacia &, N. S., I, 1957, S. 183 ff.

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7 ZUR ABGRENZUNG DES TERRITORIUMS VON KALLATIS 331

Analogie, namentlich die Basis einer dem Kaiser Nerva în Histria gesetzten Statue angefiihrt
werden11• Demzufolge ist die Horothesie în die Zeit von Trajanus anzusetzen als - wie
bekannt - auch die Grenzziehung des Stadtgebietes von Histria durchgefiihrt wordcn ist.
Um auf <las Ehrendekret fiir [M]onianios zuriickzukommen, ist au"' vorgehender Aus­
fiihrung festzuhalten, daB es in keinem Zusammenhang zur Horoth1:-sie gebracht werden
kann, da zwischen den beiden Inschriften ein Jahrhundert ader noch mehr liegt. Es wăre
auBerdem noch hervorzuheben, dal3 die um die Zeitwende geehrte Personlichkeit eincn romischen
Namen, laut Lesung des Erstherausgebers, [MJonianios, trug. Da die linke Hălfte des Steins
abgebrochen ist, kann diese Lesung nur als unzulănglich betrachtet werden, ohne daB
j edoch db erhaltenen Elemente fiir eine zutreffendere Ergănzung geniigten. Erwăhnenswert
wăre noch, daB der Name aus der 6. Zeile im Nennfall erscheint, was bei einem griechischen
Namen mit Patronymikon nicht moglich gewesen wăre. Es sollte demnach an dieser Stelle
ein nomen gentile wie etwa [Lem]onianius ader [Num]onianius nach vorangehendem praenomen
stehen. Das cognomen fehlt in der Regel um diese Zeit. Wie noch aus derselben Zeile hervor­
geht, hatte der Titular einen Dienstgrad in der romischen Armee, der im Text nur als
l: TPATI . (der Rest făllt in den Bruch) erhalten ist, was sinngemăB mit . . ] w; xe:v-ro p (oti;;
. . .

der năchsten Zeile zu verbinden ist. Die Bezeichnung der Dienststellung kann im gegebenen
Fall nicht mit �TPATH [rOl:] (so in der Er�tveroffentlichung) ergănzt werden. Zunăchst weil
der letzte Buchstabe kein H sondern ein I ist und zweitens weil în einer im dorischen Dialekt
verfaBten Inschrift statt :ETPATHrO:E die Form �TPATA fO:E zu erwarten wăre. Wir hătten
alsa �TPTAI[QTHl:] ader :ETPATI[APXH:El ( tribunus militum) . In der 7. Zeille bezieht
=

sich . ] ot;; xe:nop(oc;; augenscheinlich auf die bekannte 1 6mische Truppeneinheit centuria,
. .

iibrigens die einzige Bedeutung die griechische Texte und Worterbiicher iibermitteln. 15
Die Inschrift ist leider zu schadhaft, als daB man i h re Ergănzung o :ier historische Aus ­
wertung versuchen konnte. Sie bleibt allenfalls, eine der wenigen Urkunden aus den ersten
Jahrzehnten romischer Machterstreckung iiber das Gebiet zwischen Donau und Meer, 1 6 und
ist als solche - wie hier gezeigt - unter keinen Umstănden mit der Kallatianer Horothesie
in Zusammenhang zu bringen.
Unter diesen zum Teil geklărten Voraussetzungen soll nun die Frage erortert werden,
ob die Inschrift der Horothesie noch als Beleg fiir eine das ganze Territorium der Stadt
Kallatis umfassende centuriatio gelten kann. Wie schon erwăhnt , zeugt die Inschrift von
einer an der Umfangslinie des Agrarhinterlandes der Stadt durchgefiihrten Grenzziehung.
DaB es sich um das Gebiet von Kallatis und nicht um das einer anderef1: Stadt handelt, ist
durch den Text der 3. Zeile des griechischen Exemplars gesichert, wo annehmlich die Posi­
tion eines Grenzsteines durch die Entfernungsangabe cX.7to K ot/..Aoc-rL�oi;; năher bestimmt
. . .

wird. Die Numerierung der Grenzsteine beginnt wohl mit eins und fahrt bis zu einer unbe­
kannten Zahl fort. Die auf den erhaltenen Fragmenten erscheinende groBte Nummer ist 50.
Diese Bezifferungsweise weicht von der bei romischen Bodenparzellierungen (centuriatio)
iiblichen ab. Dort wird die Numerierung der einzelnen Parzellen und l\farksteine in Abhăn­
gigkeit von ihrer Lage und Entfernung mit Bezug auf die beiden Hauptachsen - Kardo und

14 D. 1\1. Pippidi, Notes d'epigraphie pontique, in lO Nach den wenigen erhaltenen \Vorten zu urteilen

« Dacia », N.S., I, 1 9�7. S. 1 65 - 177 und S. 176, Abb. 4 . scheint . . . M]onianios an der Spitze cincr riimischeri Trup­
1 5 Vgl. zum Bcispiel bei Preisigkc, Worterbuch d. griech. peneinheit gelegentlich zum Schutze der Stadt beigetra�en
Papyrusurkunden mit Einschluf! d. griech. Inschriften . . . zu haben : nach . . . µ)ovtotVLO<; in der 6.Z. folgt cin Wort
aus Ăgypten, s.v. S. 12, wo dieser Ausdru�k in grie­ mit dem Anfangsbuchstaben cf> • • . das mit ei:ier Form
chischen Texten nur mit der bekannten militărischen von cpu"Aotx� ergănzt werden kiinnte, das wieder zum ·
B edeu tung vorkommt. Zeitwort O'Til-&e:!<; der 7.Z. sicb sinngemăl3 fiigt.

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332 EMILIA DORUŢIU -BOILA 8

Decumanus - durchgefiihrt. 1 7 Hier, da es sich wohl um eine Umfangsbe::otimmung handelt,


ist anzunehmen, daB die Zăhlung bei Kallatis begann und der Kiiste entlang gegen Siiden
bzw. Norden fortfuhr. Zum Numerierungssinn wăren nur MutmaBungen anzukniipfen,
obwohl der Text auch einige Ortsangaben enthălt, wovon aber leider keine einzige lokalisiert
werden konnte. Eine vor lăngerer Zeit in Bulgarien, 28 km nordlich von Kaliakra und 12 km
westlich der Kiiste bei Kalaicidere - heute Tvărdiza - entdeckte Inschrift F TERR CALL.
markierte seinerzeit die Siidgrenze des Territoriums. 1 8
Die Kallatianer Horothesie zeugt folglich von einer Vermessung des Umfangs des
Territoriums und von einer Landabgrenzung «Per universitatem ». Diese Erfassungsweise ist
aus gromatischer Sicht fiir Bodenflăchen « per extremitatem mensura comprehensi » charakte­
ristisch. 1 9 Derart erfaBte Boden waren in der Regel als Ganzes einem einzigen Nutzungsbe­
rechtigten iiberlassen : « ager est mensura comprehensus cuius modus universus ciuitati est
• • .

adsignatus » (Front. De agr. qual. 1 ) .


Wie iiberall i n neu einzurichtenden Provinzen, war es fiir die romische Herrschaft
auch hier notwendig, das Territorium zu kennen, innerhalb dessen die Bevolkerung bestimmte
Vorrechte, Zoll- und Steuerbegiinstigungen genoB und es war schlechthin unumgănglich
dieses Gebiet von Lăndereien anderer Gemeinden mit anderem Rechts- und Fiskalstatus
sowie vom restlichen Provinzialboden - verschiedener Zugehorigkeit, so auch ager publicus
- abzugrenzen. 20
Vnterschiedlich zum ager publicus das von der romischen Beh6rde in der Regel nach
clem Vermessungsverfahren der centuriatio katastriert war, um verkauft, verteilt (adsignatus)
ader verpachtet zu werden, wurde die Rechtslage der Landflăchen « definiti per uniuersitatem »
vom Anfang an durch adsignatio der zweckentsprechend abgegrenzten Gesamtflăche fest­
gelegt. Infolgedessen war die Parzellierung solcher Einheitsflăchen eine innere Angelegenheit
der berechtigten Gemeinde und sie beeinfluBte keinesfalls die urspriingliche Rechtsbeziehung
des Ganzen zur romischen Verwaltung, dem Fiskus ader dem Zollwesen.
Aus cler Kallatianer Horothesie geht hervor, daB man bei ihrer Durchfiihrung im
Gelănde Riicksicht auf eine schon bestehende Bodenaufteilung 21 sowie auf dif; im Bereiche
der Grenze liegenden Fluren einzelner Landgemeinde nahm, und diese als Anhaltspunkt e

17 S. zum B. A. Piganiol, Les documents cadastraux 21 Wenn die in der I nschrift der Kallatianer H )TOthesie
de la colonie romaine d'Orange, XVl8 Suppl. 11. • Gal lia », verzeichneten Grenzsteine an der Grenze vorbestehender
CNRS, Paris, 1 962, insbesondere S. 44 - 45. Parzellen, wie von uns angenommen, gesetzt waren, dann
18 AEM, X, 1886, S, 191 : an derselben Stelle wird markierten sie mit 300 bzw. 600 m Abstănden den bei
ein aus Ialy-Uc-Orman herrUhrendes Fragment' einer Chersonesus beschriebenen ăhnliche Parzellengrol3en.
griechischen Inschrift veroffentlicht, wo der Name der Systematische Untersuchungen bei Heraklea haben
Stadt Kallatis vorkommt. 420 x 630 m fur die meist vorkommende Abmessungen
19 Umberto Laffi, A dtributio et contributio. Problemi ergeben : S. S. F. Strjelitskji, Klerykhersonesa Tauriches­
del sistema politico-amministrativo delto stato Romano, kogo, in « Khersoneskji Sbornik � . VI, 1 961 ; J . Pecirka,
Pisa, 1966, S, 60 - 6 1 : Fr. Grelle, Stipendium vel Tributum, Country Estates of the Polis of Chersonesos in the Crimea
l'imposizione fondiaria nelle dottrine giuridiche del II e III Ricerche storiche ed economiche in memoria di Corrado
secolo, Napoli, 1963, S. 23 ff. Barbagallo, Napoli, 1 970, I , S. 459- 477 ; ein Vergleich
20 Die Literatur z u r centuriatio ist uniibersichtlich mit der Bodengliederung der Griechenstadte Silditaliens
groB. Das Studium romischer Katasterprobleme hat kann anhand bestehender vorla.ufiger Ergebnisse nicht
Uberhaupt im letzten Jahrzehnt bcsonders mit Hilfe der gezogen werden ; vgl. fiir Metaponto die von W. Herr­
Luftbildtechnik groBen Aufschwung genommen. So konnte mann, in A . A . , 1966, 3, S. 32 1 , Abb . 89, veroffentlichte
.

ermittelt werden, daB ein betrachtlicher Teii des Bodens Zeichnung ; R. Chevallier, Probli!mes agraires en Grande­
vom rbmischen Afrika, Italien, Gallien, Britannien, der Gri!ce, in REG , LXXX I I , 1969, S. 541 - 549 ; fiir Heraklea,
Dalmatischen Kiiste, des Rheinlandes und Pannoniens vgl. Franco Sartori, Societa e diritto nelle tavole greche
nach romischer Technik katastriert war. Vgl. A. Piganiol, di Heraklea Lucana, in « Atene e Roma •>, N.F., X, 1965,
a . a.O . ; M. Chevallier, Sur les traces des arpenteurs romains, 4, S. 145- 160 ; Arianna Uguzzoni - Franco Ghinatti,
• Caesarodunum • Suppl. 2, 1967 ; die rbmischen Provinzen Le tavole greche di Eraclea, Rom, 1 968.
an der unteren Donau sind in dieser H insicht noch nicht
untersucht worden.

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2tm ABGftENZUNG b� Tb\ftI'î'6RttJM§ vo:N h:At.t..A1'l§

bei der Setzung der j eweiligen Grenzsteine in Betracht zog. So fiihrte dann die vermessene
Grenzlinie an manchen Dorffluren vorbei, einige davon ă.ltere griechische oder einheimische
Niederlassungen, andere mit romischem Namen, wahrscheinlich neuere. Jedesmal wenn die
Grenzlinie Kallatischen Boden von anderen Gemeindefluren zu trennen hatte, wich sie recht­
winklig nach rechts oder nach links aus.
Dazu wă.re noch hinzuzufiigen, da B uns bis j etzt j ede K unde iiber eine im Territorium
einer griechischen Stadt iiberhaupt durchgefiihrten centuriatio mangelt. Dagegen sind zahl­
reiche Inschriften bekannt, die von der Abgrenzung ihrer Gebiete zeugen. Die Festlegung
ihrer Grenzen geschah entweder anhand geographischer Anhaltspunkte oder durch Abstek­
kung mit Grenzsteinen wie bei Kallatis. In beiden Fă.llen hatte man anscheinend die Gesamt­
lă.nge der Grenzlinie gemessen.
Die in der Inschrift der Kallatianer Horothesie erwă.hnten Dorfer korilmen nur im
Zusammenhang mit der Grenzlinienfiihrung vor. Sie lagen also am Rande des Territoriums,
innerhalb bzw. auBerhalb seiner Grenze. Darum kann ihre wiederholt vorgeschlagene Loka­
lisierung in unmittelbarer Nă.he der Stadt nicht vertreten werden.

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EI N GOTISCH--ALANISCHES GRAB IN H ISTRIA

H. NUBAR

Bei den· Ausgrabungsarbeiten, die in den Jahren 196 1 -1964 im Umkreis der auBerhalb
der Stadtmauern von Histria liegenden christlichen Kirche vorgenommen wurden (Abb. 1 ) ,
war die Untersuchung des sich von der Stadt westwărts erstreckenden spătromischen Grăber­
felder eines der Hauptziele.1
Anhand der Grabungsergebnisse wurde festgestellt, daB die meisten von den 74 aufge­
deckten Grăbern aus dem 4. Jh.u.Z. datieren und wie aus der Gesamtheit der archăologischen,
anthropologi�chen und physiognomischen Informationen zu entnehmen ist, einer barbarischen,
stark romanisierten Volkerschaft alanischer Herkunft angehoren. Zugleich stellte man fest,
daB im Grăberfeld spătere Grăber (Ausgang des 5 . Jh. - Anfang des 7. Jh.) vorhanden sind,
die zeitgleich sind zu der in der Nachbarschaft befindlichen christlichen Basilika, die folglich
als Friedhofskirche angesehen werden kann.2 (Abb. 2)
Von den Grăbern, die zur Friedhofskirche gehoren, ist Gr. 58 von besonderem Interesse
(Abb. 3/1 ) . Dieses Grab wurde im Jahre 1 964 freigelegt und zwar wurde es im auf der Lăngs-

1 'O ber diese Forschungsergebnisse berichtete H. Nubar lagern oder storen Grăber dieser Gruppe Grăber aus
im allgemeinen Ausgrabungsbericht von der Ausgrabungs­ dem 4. Jh. (Gr. 33/32 ; Gr. 38/29 ; Gr. 58/59, 64) . In einem
stelle Histria (Sectorul bazilicii « extra muros •) . in «Mate­ Fall gibt cs noch einen zusătzlichen Hinweis : Gr. 33,
riale », IX, 1 970, S. 190 - 1 93, Ders„ Contribuţii la topo­ welches Gr. 32 aus dem 4.Jh. stort, ha.t eine Ausstattung,
grafia cetăţii Histria în epoca romano-bizantină. Consideraţii die in das 5. - 6. Jh. anzusetzen ist (zweireihiger Kamm
generale asupra necropolei din sectorul bazilicii « extra und ein byzantinisches Exagium aus Blei mit dem Nenn­
muros •, in SCIV, 22, 1 97 1 , 2, S. 199 - 2 1 5. wert N ) . Es ist selbstverstăndlich, dal3 die weiter oben
z I n diesem Friedhof gibt es eine Reihe von Grăbern angegebene Datierimg auch auf die ancleren Grăber
(Gr. 30 ; 33 ; 38 ; 49 ; 58 ; 60 ; 6 1 ) , die durch ihre gemein­ erstreckt wircl, die der gleichen Gruppe angehiiren. 'Obri­
samen Merkmale eine einheitliche Gruppe darstellen. gens kamen in der Grube eines derartigen Grabes (Gr. 61)
Die Einheit dieser Gruppe besteht aus : a) der Grabform : Keramikscherben aus dem 5 . - 6. Jh.u.Z. zutage. In eine
es sind ausgebaute Grăber mit Wănden und Deckeln Spătphase des Grăberfeldes gehort auch ein Teii der ein­
aus Stein, Fliesen, Ziegelsteinen oder Flachziegeln ; b) der fachen Graber, zumindest insofern sie die aus dem 4. Jh.
Lage der Skelette : der Tote wurde in gestreckter Riicken­ storen (Gr. 8 ; 36 und 42 der Ausgrabungen 1961 - 1964
lage mit parallel ausgestreckten Fiil3en una den Hănden und Gr. I V ; V ; V I I ; VIII und IX der Forschungen des
am K6rper entlang bestattet ; c) der A usrichtung der Jahres 1 956 ; • Materiale », V, 1959, S. 234 Grabu ngs­
Skelette : W - O und SW - NO ; d) der Grăberaustattung : bericht Em. Popescu) . Es ist nicht ausgeschlossen, dal3
die meisten Grăber haben keine Ausstattung ; wenn diese in die Spătphase auch andere einfache Grăber geh6ren
dennoch vorhanden ist (Gr. 35 und Gr. 58) so besteht (Gr. 46, 55), deren Ausrichtung und Skelettlage iăentisch
s ie aus Gegenstănden persiinlichen Gebrauchs, die zu der ist mit den rneisten der mit Gewil3heit in diese Periode
Tracht gehiirten, in der der Tote bestattet wurde. I n eingereihten Graber. Schliel31ich gehort in die Kategorie
zwei Făllen (Gr. 49 ; 58) fand man auch Sargreste aus der spătzeitlichen Grăber auch Gr.' 43, in dem eine Bron­
-
Holz. Zu dieser Gruppe kann auch das Grab X I I I gezahlt zeschnalle vom Typus « Syracusa7 gefunden wurde, di e
werden, das im J ahre 1956 aufgedeckt wurde. Was die an den Beginn des 7. Jh. anzusetzen ist (allgemeiner Typ :
Zeitstellung dieser Gruppe anbetrifft, so gibt es geniigend J. Werner, Byzantinische Giirtelschnallen des 6. und 7.f h.
Beweise, um sb in eine Zeit einzuweisen, die gleich ist aus der Sammlung D iergardt, in « K6lner J ahrbuch »,
wie die der benachbarten c hristlichen Basilika. So iiber- I , 1955, Taf. 5, 8 - 12, 1 4 - 16) .

DACIA, N. S„ TOME XV, 1971, pp. 335 -347, BUCA REST

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tt. NUI3Aft

achse der Basilika westOstlich gemachten Schnitt und auf der in den Grabungskampagnen
1955 und 1956 aufgedeckten Flăchen . gefunden. Das Grab liegt auBerhalb der Kirche,
genau in Richtung ihrer Hauptachse, in nur 1 ,20 m Entfernung v9m ăuBersten Punkt
der Apsis.

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Abb. I . - Plan der Stadt Histria.

Die Grabstelle war auf der mit der christlichen Basilika zeitgleichen byzantinischen
Trittebene durch einen rechteckig angeordneten Ziegelhaufen, der Kontur und GroBe des

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Abb. 3. - 1 , Gr. 58 in situ ; 2, Profil von Gr. 58. Abb. 4. - Grabbau von Gr. 58 : 1, mit Ziegelsteinen ausgelegter
Boden ; 2, De.tai!.

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338 H . NUBAR 4

Grabes genau nachzeichnete, 3 kenntlich gemacht. Die Prufung des Profils lă.Bt erkennen,
(Abb. 3/2) , daB die Grabgrube an dieser Ebene ansetzte und bis zu 1 ,30 m tief war.
Durch seine wichtigsten Merkmale (Bau, Richtung, Skelettlage) geh6rt Gr. 58 in die
einheitliche Gruppe der ausgebauten Grăber aus dem spătzeitlichen Abschnitt des Grăberfeldes.

Abb. 5. - Skelett in Gr. 58. An den Fiif3en die goldene Schuhgarnitur.

Dieses Grab hebt sich sowohl durch seine AusmaBe als auch durch die sorgfăltig und
begabte Ausfiihrung von den anderen Grăbern desselben Typs ab. Der Bau ist rechteckig
(2 X 0,80 m) , die Wănde mit unregelmăBigen mit Lehmmortel verbundenen Steinblocken
ausgemauert und der Boden mit einer Reihe viereckiger. Ziegeln (0, 1 7 x 0, 1 7 m) ausgelegt
(Abb. 4/ 1 -2) . Der Grabdeckel bestand aus ebensolchen horizontal gesetzten Ziegeln. Als
das Grab freigelegt wurde, war infolge des Drucks der Erde ein Teil des Deckels liber dem
Skelett eingestiirzt, weshalb der Schădel vollig zertriimmert war. Der Rest des Skeletts
war in verhăltnismăBig schlechtem Aufbewahrungszustand erhalten geblieben. Innerhalb
des Grabes fand man zahlreiche Eisennăgel und Reste des Holzsarges, in dem der Tote
.
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bestattet war.
Das Skelett geh6rte einem Erwachsenen, es befand sich in gestreckter Riickenlage, mit
den Armen auf dem L�ib' uhd in West (Kopf) - Ost-Richtung (Abb. 5) .
Den Grabbestand bildeten Goldgegenstănde, die zu der Tracht gehorten, in der der
Tote beigesetzt war. Bei den FuBknocheln fand man j e eine Schnalle, eine Beschlagplatte und
eine Riemenzu.nge aus Gold, die zur . Befestigung der Sandalen gedient hatten (Abb. 6, 7) .
Um den Hals und an den Handgelenken fand man Bruchstiicke von geflochtenem Golddraht
mit dem das Leichengewand bestickt war (Abb. 9) .

3 Anlăf3lich der Grabungen aus dem J ahre 1955 - 1956 wurde, zahlreiche in ein Rechteck gleichmăf3ig gesetzte
erschienen an derselben Fundstelle auf der byzantinischen Ziegelsteine, deren Bedeutung im Jahre 1964 erkannt
Trittebene, bei der mit den Ausgrabungen eingehalten wurde, als man das Grab aufdeckte.

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Abb. 6. - Die goldene Schuhgarnitur in situ.

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•• Abb. 8. - Zeichnung der goldenen Schuhgarnitur aus Gr. 58. 1, 2,
1 > Goldschnallen ; 3, 4, Goldblechbeschlăge ; 5 - 6, Goldblechriemenzungen.
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Abb. 7. - Goldene Schuhgarnitur aus Gr. 58. Abb. 9. - Golddrahtstickerei an den Handgelenken, in situ.
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340 H. NUBAR 6

Abb. 10. - 1 , Golddrahtstickerei aus Gr. 58 ; 2, Detail.

Die Schnallen (Abb. 8/ 1 , 2 ; 1 : L. = 4,2 cm ; Gew. 24,33 g und 2 : L. = 4, 1 cm ;


Gew. 25,00 g) haben eine Beschlagplatte, die einem von vorne gesehenen Tierkopf ăhnlich
sieht u.zw. mit ziemlich linkisch eingeritzten Hornern, runden Augen und Maul ; der ovale
Schnallenring i�t mit der Beschlagplatte durch ein sehr einfallsreich ausgefiihrtes Scharnier
verbunden. Die Spitze des dicken Schilddorns reicht bis liber den Rand des Schnallenringes
hinaus. Auf die Riicken sind drei bsen angelotet, an denen die Riemen befestigt wurden.

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7 EIN GOTISCH-ALANISCHES GRAB !N HISTRIA 341

Die Beschlagplatten (Abb. 8/3, 4 ; 3 : 2 X 1,5 cm Gew. 8,40 g und 4 : 1 ,9 x 1 ,5 cm ;


Gew. = 8, 1 1 g) sind rechteckig, mit einem eingeritzten Kreuz, dessen Enden nach au Ben
gebogen sind. Auf der Riickseite befinden sich an den Ecken vier Osen.
Die Riemenzitngen (Abb. 8/5 -6 ; 5 : 3,7 X 1 ,4 cm ; Gew. 9,50 g und 6 : 3,7 x 1 , 4 cm ;
=

Gew. = 8,40 g) bestehen aus zwei aneinandergehămmerten Goldblechen ; ihr unteres Ende
ist abgerundet und am oberen Ende befinden sich zwei Nieten. Sie sind nicht verziert.
Die Exemplare sind mit dem Hammer gearbei­
tet und geformt und die O sen auf der Riickseite
der Schnallen und Beschlagplatten sir.d angelOtet.
Die Goldborten, die die Tracht am Hals und an den
Ă rmeln wie ein ununterbrochenes Goldband verzier­
ten, sind von zweierlei Art, die sich sowohl durch
die AusmaBe als auch durch das dargestellte Muster
voneinander unterscheiden (Abb. 10/ 1 , 2) : I
1 . von groBerem AusmaB (Breite 2 cm) , mit
geometrischen Mustern und Figuren, davon das
Viereck iiberwiegt (Abb. 1 1 / 1 ) .
2 . von kleinerem AusmaB (Breite 1 cm) , mit
derselben Musterart, die aber einfacher ist und aus
Rauten besteht (Abb. 1 1 /2) . 2
Obwohl sie in einer byzantinischen Stadt Abb. 1 1 . - Skizze des Musters der Golddrahtstik­
kerei an Handgelenken und Hals des Toten­
gefunden wurden, scheinen die Schnallen dun.:h gewandes aus Gr. 58.
ihren Stil und ihre Machart aus einem Kulturkreis
zu stammen, der auBerhalb der eigentlichen byzantinischen Welt liegt. Unter den als
solche bekannten Erzeugnissen der byzantinischen Klein- und Goldschmiedekunst sind
keine derartigen Schnallen zu finden. Sie kommen auch nicht in der Tracht derj enigen
vor, die auf byzantinischen Fresken'. Malereien, Miniah1ren, Mosaiken oder Diptycha der
Zeit dargestellt sind. 4
Viel eher suggerieren die Tierkopfe der Schnallen ihre Zugeh6rigkeit zu Wandervolkern,
bei denen der 1'ierstil die Kunst im allgemeinen und die Metallkunst im besonderen beherrscht.
Fiir die hier zur Sprache stehenden Zeitspanne handelt es sich um Sa1 maten, Goten, Hunnen,
Awaren. 5 Rei dem Versuch, die Forschungen in diese Sphăre einzureihen, wird festgestellt,
daB die einzigen Exemplare, die sich formenkundlich in gewissem Mafie den Exemplaren aus
Histria năhern, von einer Gruppe germanischer Schnallen vertreten sind. Es sind dies die
Schnallen, die im 5. -7. Jh.u.Z. ziemlich hăufig vorkommen und zwar aus Eisen, Bronze
oder Gold, mit dreieckigem mit drei groBen Nieten verziertem Schnallenbeschlag, mit einem
Ring, der meistens einen Schilddorn hat.6 Der Schnallenbeschlag stellt einen Tierkopf dar,
der bei einigen friihzeitlichen Serien meistens realistischer und schematischer ausgefiihrt ist

4 Zu diesem Zweck wurden zahlreiche allgemeine F. Altheim, Niedergang der alten Welt, I , _ Frankfurt am
oder fachmannische Arbeiten eingesehen, die sich mit der Main, 1952, S. 92 - 180 ; L aszlo Gyula, Etudes archeolo­
byzantinischen Kunst befassen. Es ware iiberfliissig sie giques sur l' histoire de la societe des A vars, in ArchHung,
aufzuzăhlen, da sie den Fachleuten bekannt sind. XXXIV, 1 955. Diese Hinweise sind weit davon entfernt,
5 Die Bedeutung. die der Tierstil fiir diese Volker­ ersch6pfend zu sein, <lazu geh6ren noch zahlreiche Auf­
schaften hat, wurde von den Spezialisten hsrausgestellt satze und Studien, die verschiedene Funde behandeln, die,
und eingehend untersucht. Unter anderen : N. Fettich, den Wanderv6lkern geh6rten.
Das Kunstgewcrbe der A warenzeit in Ungarn, in ArchHung, 6 Eine allgemeine Charakterisierung dieses germani­
I, 1926 ; A. Alf6ldi, Funde aus der Hunnenzeit und ihre schen Schnallentyps sowie die betreffenden Betrachtungen
ethnische Sonderimg, in ArchHung, IX, 1932 ; B. Salin und Beispiele ii ber ihr Verbreitungsgebiet, siehe in B. Salin,
Die altgermanische Thierornamentik, Stockholm, 1935 ; a.a.O., S. 1 1 1 - 1 15.

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342 H. NUBAR 8

und sehr stilisiert und abstrakt auf den spăteren Exemplaren. Schnallen dieser Art sind
auf einem sehr groBen K ulturgebiet verbreitet, das Yon dem Dasein der germanischen
Volkerschaften beherrscht wird (Abb. 12) . 7
Andererseits ist der Schilddorn
an den Schnallen von Histria ein
aussagefă.higer Beweis, der diese
Exemplare den germanisr.hen Serien
năherbringt. Der Schilddorn ist bei
den germanischen Schnallen bereits
im 6. Jh. hăufig anzutreffen und im
năchsten Jahrhundert bei den ger­
manischen Volkerschaften fast
allgemein verbreitet. s
Der Kreuztypus auf der Be­
schlagplatte ist sowohl în der byzan­
tinischen Welt als auch auBerhalb
von dieser, bei den germanischen
Volkerschaften anzutreffen 9. In
Scythia Minor ist ein derartiges
,__�� Kreuz zur Zeit von Anasthasius auf

GefăBes in Callatis belegt. 1� Es ist


dem Deckel eines byzantinischen

Ab. 12. - Schnallen mit dreieckigem Beschlag (nach I. Bona, Anm. 7) . bemerkenswert, daB dasselbe Kreuz
eingeritzt erscheint auf der fast
quadratischen Beschlagplatte (wie in Histria) aus dem 6. Jh. , die in einem germanischen
Milieu auilerhalb der Grenzen des Imperiums gefunden wurde. 11
Fiihrt die stilistische und formenkundliche Analyse der Grabbeigaben aus Histria
nur zum UmriB von Hypothesen iiber die barbarische Volkszugehorigkeit des Bestatteten,

7 Wenn im Si.iden der UdSSR wenig Exemplare vor­ a.a.O.. S. 54 - 56, Abb. 1 ) . Besonders seit cler ersten
kommen (N. Kondakof, J . Tolstoi, S. Reinach, A nti­ Hălfte des 7.Jh. erscheinen diese Schnallen mit ăuBerst
quitis de la Russie meridionale, Paris, 189 1 , Abb. 439 stilisierter Verzierung in den Grăberfeldern der germa­
(Tersik) ; B. Salin, a.a.O., Abb. 293 u. 302 (Krim) ) . so nischen Beviilkerungen aus Mittel- und Westeuropa
Eincl diese Schnallen in groBer Anzahl in Pannonien, ganz (E. Salin, La cimetiere barbare de Leziville, Nancy-Paris­
besonders in elen gepidischen Funden des 5. - 6. Jh.u.Z. Strasbourg, 1922, S. 2 1 , 36- 37, 53, Taf. VI, 1 - 4, IX,
anzutreffen (D. Csal)any, A rchaologische Denkmaler der 7, XIV, 7 ; « Bonner J ahrbiicher », 142, 1937, S. 345,
Gepiden im Mitteldonaubecken, Budapest, 196 1 , S. 2 16, Taf. 78 (Piitz) . 146, 194 1 , S. 382- 389, Taf. 59, 1, 1 -2
Taf. CXCVIII, 6 (Tiszaclers- Diiliidomb) sowie in einer u. 96, 18 (Siersdorf) u . S . 389 - 395, Taf. 64, 1 u. 64,2
Reihe awarischer Friedh6fe aus der zweiten Hălfte des (Wollersheim), 148, 1948, S. 249 - 298, Abb. 1 3 (Xanten) ,
6 . Jh. ( I . Bona, Beitrage zu den ethnischen Verhaltnissen 157, 1957, S. 446- 457, Taf. 54,3 (Morken) .
des 6. - 7. ]ahrhunderls in Westungarn, in « Alba Regia », 8 N. Ăberg, Die Goten und Langobarden in ltalien,
2/3, 1963, S. 50, Taf. XX, XXI (El6szallas-Bajcsihegy, Uppsala, 1923, S. 1 03 ff. : fiir das 6. Jh. fiâhrt ăuBerst
Nagyk6ri.i, Martonvăsăr usw.) ; A. Marosi u.N. Fettich, zahlreiche Beispiele an, D. Csallany, a.a.O., desgleichen
Trouvailles avares de Dunapentele, in ArchHung, XVI I I , zahlreiche in Anm. 7 zitierte Schnallen und Schilddorn­
1936, S. 6 7 , 68, Abb. 2 4 , 2 (Nemetsiirii) ; N . Fettich, Das schnallen.
awarenzeitliche Griiberfeld von Pilismarot-Basaharc, Buda­
9 W. Bader, Ein fruhfrankischer Munzhanger aus
pest, 1965, S. 1 09, 1 1 0, Abb. 166 (Csakbereny) . Die
Xanten, in· « Germania », 27, 1943, 1 , S. 35 - 45. Ein
Schnallen dieses Typs aus den awarischen Friedh6fen sind derartiger Kreuztyp erscheint in den frănkischen zwischen
entweder als gepidische Erzeugnisse anzusehen, die die 400-450 geprăgten Miinzen aus Xanten.
awarischen Eroberer von ihren Untergebenen iibemahmen 10 I. Barnea, Objets ciramiques peu connues : les couver­
oder als Gegenstande, die gepidischen Bev6lkerungsresten cles de Scythie Mineure, in « Dacia », N . S . , I X , 1965; S.
angeh6ren, die unter der neuen Herrschaft weiterbestehen. 4 1 3, Abb. 1 , 7.
In einer vereinfachten Form ist dieser Schnallentyp auch 11 K. B6hner, Die merowingerzeitlichen A ltertumer des
in den langobardischen Graberfeldern aus I talien in Saalburgmuseums, in « Saalburg Jahrbuch », XV, 1956,
Testona, Civezzano, Verona usw. anzutreffen (I. Bona, S. 125 - 126, Abb. 1 4, 18 u. 14, 25.

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9 EIN GOTISCH-ALANISCHES GRAB IN HISTRIA 343
- --------- ----------- -------------- ·

so fiihrt doch das Studium derselben als fiir bestimmte Volkerschaften typisch angesehenen
Trachtenbestandteile zusătzliche Einzelheiten fiir die Losung dieser Fragen herbei.
In diesem Sinne bilden die bei den FiiBen des Skeletts gefundenen Schnallen das erste
Element, das hier erortert werden soll.
Die bisher vorgenommenen Forschungen haben erwiesen, daB Schuhschnallen und die
iibrige zur Befestigung der Sandalen erforderliche Garnitur nur in den Grăberfeldern vorkom­
men, die den Wandervolkern angehoren. Wie M . Parducz zeigt, sind derartige Schnallen
fiir die sarmatischen Grăber aus Pannonien typisch.12 Bronze- und Eisenschnallen kommen
auch an den FiiBen der Skelette in einigen sarmatischen Grabern auf dem Gebiet Rumăniens
im 3. Jh. (Tîrgşor, Oinac, Largu, Pădureni usw.) ia und im 4. Jh. (Mogoşani)14 vor.
Andererseits stellt J. Werner die goldenen Schnallen und betreffenden Bestandteile
an den FiiBen des Skeletts in Grăbern der Volkerwanderungszeit des 5. und 6. Jh. fest und
betont, daB sie unter denselben Verhăltnissen auch in den Funden vorkommen, die den germa­
nischen Volkerschaften zugewiesen wcrden.15 Neucre Funde aus Pannonien,16 aus dem 5. und
6. Jh„ sowie aus Deutschland,17 die aus dem 7 . Jh. datieren, bilden frische Beweise, um dieses
Trachtenelement den germanischen Volkerschaften zuweisen zu konnen. Der Autor des
Fundes von Schwangau (Bundesrepublik Deutschland) stellt anlăBlich der Wiederherstellung
der germanischen Tracht aus dem 7. Jh„ das Schuhwerk mit VerschluBgarnitur dar, wobei
er sich eben auf die Funde in den Grăbern bezieht.18
Die Golddrahtstickerei an dem Gewand des Bestatteten ist noch ein Beweis mehr fiir
dessen barbarische Herkunft. Die Sitte, die Tracht mit verschiedenen angebrachten oder ange­
năhten Ornamenten aus Gold zu schmiicken (Beschlăge, Platten, Flitter, Golddraht) , war
in der sarmatischen Welt aus dem nordischen und ostlichen Becken des Schwarzen Meeres
sehr verbreitet. 1 9 Sowohl A. Alfăldi als auch J. Werner haben gezeigt, daB die germanischen
Volkerschaften diese Mode von den Sarmaten iibernommen und sie zusammen mit den Alanen
aus Europa bis nach Afrika gebracht haben.20 In der Fachliteratur werden zahlreiche Beispiele
von Grăbern angefiihrt, die den Sarmaten, Alanen, Germanen gehoren und in denen das
Gewand der Toten auf diese Weise verziert ist.21 lch beabsichtige nicht, auf jeden einzelnen
Fall einzugehen : im allgemeinen gliedern sich die betreffenden Funde zwischen das 2.Jh.u.Z.
und den Ausgang des 5. Jh.u.Z.

Kurz seien nun die wichtigsten Beobachtungen zusammengefaBt, die sich bei der Priifung
von Grab 58 ergeben :

12 M. Parducz, Beitrăge zur Geschichte der Sarmaten von Mohdcs, in A Janus Pannonius Muzeum Evkonyve,
in Ungarn, in ActaArch, 7, 1956, S. 156. Pecs, 1965, S. 95 - 127.
13 Gh. Diaconu, Despre sarmaţi la Dunărea de jos, 18 R. Christlein, A lamanisch-bajuwarische Siedlung im

in SCIV, XIV, 1 963, 2, S. 323- 345. A llgău. Ein Friedhof des fruhen Mittelallers bei Schwangau,
u Ders„ Spătsarmalische Elemente in der Sîntana de in « Probleme der Zeit », Miinchen, 1 970, S. 4 6 - 50 mit
Mureş-Tschernjachow-Kullur, in « Dacia », N.S„ XI, 1966, Abb. auf S. 46 (Wiederherstellung) .
S. 362, Abb. 2, 7. 19 M. Rostovtzeff, Iranians and Greeks in South Russia,
15 J. Werner, Beitrăge zur A rchăologie des A tilla Oxford, 1922, S. 1 30, 187 ; M. Parducz, Denkmăler der
Reiches, Miinchen, 1 956, S. 6 1 , 78, 84, 9 1 . mit den betref­ Sarmatenzeit Ungarns, I, Budapest, 194 1 , S. 7 1 - 7 3 ;
fenden Anmerkungen und Abbildungen. Ders., Beitrăge, S. 1 5 1 - 1 52, 168, 194 1 .
18 R. Pusztai, A lt!benyi fejedelmi sir, in « Arrabona », 20 A . Alfoldi, a.a.O., S . 59, 60 ; J. Werner, a.a.O. ,
Gyor, 8, 1966, s . 99 - 1 16. S. 79. Auf diese Verzierung bei den Krimgoten bezieht
17 A. Kiss-J .�Nemeskeri, Das longobardische Grăberfeld sich auch E. Salin, a.a.O., S. 57 - 59.
21
Siehe A.nm. 19 und 20.

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344 H. NUBAR 10

- durch die Merkmale seiner Bestandteile (Bau, Lage und Orientierung des Skelettes,
Ausstattung) und durch seine stratigraphische Lage, gehort Grab 58 zu der Grabergruppe, die
mit der Friedhofskirche, zu der sie gehOren, zeitgleich sind ;
- vom stilistischen Standpunkt (Tierstil) sowie vom formenkundlichen aus gesehen
(Schilddorn und Ă hnlichkeiten, mit einigen germanischen Serien mit Schnallen) ist der Grab­
bestand von germanischer Machart ;
- der offensichtliche Kontrast zwischen der technisch besseren Ausffthrung (Formgebung
durch Hămmern, Loten) und der kiinstlerisch minderwertigeren (linki�che Einritzung des
Kreuzes und des Tierkopfes, von dem nicht bestimmt werden kann, welches Tier er darstellt)
ist ein zusătzlicher Beweis fiir die barbarische Herkunft. Die Darstellungsweise des Tierkopfes
zeigt, daB es sich entweder um einen byzantinischen Kiinstler handelt, der an die Darstellung
von Mustern, die der iiberlieferten Kleinkunst fremd sind, nicht gewohnt war oder um das
Erzeugnis eines barbarischen Meisters mit beschrănkten kiinstlerischen Făhigkeiten. Wie
dem auch sei, der Trăger fftr den die Exemplare gefertigt wurden, gehort dadurch, daB er
ein derartiges Muster bevorzugt, der barbarischen Welt an. Eigentlich widerspiegelt sich
ein allgemeines Geschehen : in den historischen Verhăltnissen dieser Zeit, in der die Bezie­
hungen zwischen Byzanz und den Wandervolkern mannigfaltig sind, werden sich die byzan­
tinischen Werkstătten und Kiinstler anpassen und immer mehr die Forderungen und den
Geschmack einer neuen Kundschaft beriicksichtigen miissen, die aus barbarischen Stammes­
fiihrern von innerhalb oder auBerhalb der Reichsgrenzen besteht und der ein Teil der Erzeug­
nisse zugedacht ist22 ;
- ein Kriterium, das fiir die Bestimmung des Ethnikums des Toten ausschlagebend
ist, sind zweifellos die Elemente der Tracht, mit der er bestattet wurde. Wie ich weiter
oben sehr eingehend gezeigt habe, ist der SchluB zu ziehen, daB die Bestattung sowohl mit
Sandalen mit goldenen Schnallen, als auch mit kostbaren Gewăndern, die mit Golddraht
bestickt sind, den Beweis fiir Bestattungsbrăuche darstellen, die der sarmatisch-germanischen
Welt eigen sind. In Anbetracht der historischen und der ethnischen Verhăltnisse im pontischen
Donauraum in der Zeit, aus der das Grab stammt, sowie die Bestătigung des erwăhnten
Bestattungsritus, widerspiegelt im vorliegenden Fall von Histria die Anwesenheit der Goten
und Alanen.
Die Verflechtung der gotischen und alanischen Oberlieferungen, die aus dem vielseitigen
Studium (von formenkundlichen Standpunkt und als Bestandteil der Tracht) erhellt, wobei
der gotische Teil das Obergewicht hat, stellt keinen Widerspruch dar. Dies gotische Ethnikum
des Bestatteten weist nicht unbedingt darauf, daB er auch derselben Herkunft ist, die genau
so gut alanisch sein konnte. Die anthropologischen Bestimmungen haben ergeben, daB bei
einigen Grăbern, die zur Friedhofskirche gehOren, Abarten der strukturalen Gruppe AC
vorkommen, die bei den Skeletten der romanisierten Alanen im Friedhof des 4. Jh.u.Z. aus
dem gleichen Gebiet anzutreffen sind. 23 AuBerdem ist in Gr. 61 und Gr. 43 eine artifizielle
Schădeldeformation festzustellen. Diese Beobachtungen drăngen die Frage der Fortdauer
bis zum Beginn des 7. Jh. der alanischen Elemente in Histria auf. Es sei denn, die erwăhnte
Schădeldeformation kann sogar den Goten zugewiesen werden (laut A. AlfOldi und J. Werner
iibernahmen die Germanen diesen Brauch von ihren Nachbarn den Sarmaten) .24 Fiir das

22 Aspekte dieser Frage umreiOt E. Salin, Le Haut din sec. I V din necropola plană de la Histria, sectorul
Moyen Age en Lorraine d'apri!s le mobilier funeraire, Paris, bazilica « extra muros », in « Studii şi cercetări de antro­
1 939, S. 1 7 - 18 und Laszlo G yula, a.a.O„ S. 244, ff. pologie », 6, 1 969, I, S. 1 7 - 24.
s3 Dardu Nicolăescu-Plopşor, Contribuţii paleoantro­ 24 A. Alfiildi, a.a.O„ S. 39 ; J. Werner, a.a.O„ S.
pologice la rezolvarea problemei originii etnice a populaţiei 5 - 18.

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11 EIN GOTISCH-ALANISCHES GRAB IN HISTRIA 345

5 . Jh. ist die Anwesenheit der Alanen in Kleinskythien in den historischen Quellen sow1eso
erwăhnt.2s
*

Die engen historischen Beziehungen zwischen Goten und Alanen, die aus dem gemein-
schaftlichen sozialen Leben und aus politischer Unterordnung erstehen und deren Folge schlieB­
lich das Entstehen eines fiir beide Bevolkerungen gemeinsamen Bestandes an Sachkultur
und Sitten ist, 26 sind in der Geschichte eine allgemein bekannte Tatsache. AufschluBreich ist,
daB diese Gegebenheiten auch in den Werken einiger byzantinischer Schriftsteller des 6. Jh.
ihren Niederschlag finden. So lă.Bt sich erklăren, warum fiir Prokop, die Alanen als <cro't'6Lxov
€6voi; l) gelten, die mit germanischen Volkerschaften gemeinsam leben : <cBixvotAOL OE ocµqil.
T-l;v MixLc7mv cj'iX"t){LEVOL AL{LV"t)V em:Lo� ALµcji bne�OV"C'O ei; re:pµixv o ui; 't'E ot vuv 6p&.yyoL XIXAOUV"C'IXL
xixl. 7tO't'IX{LOV 'P-Yjvov exwpouv, 'AA.ixvoui; ETIXLp Laocµi:.voL, ro't'6Lxov €6voi; 27 •
Laut demselben Verfasser nannten sich die Goten, Wandalen, Westgoten und Gepiden
ehemals Sauromaten : « . • '. r6"C'6oL
• . xixl. �IXVOLAOL xixl. 0uLG[yo't'60L xixl. r�7tlXLoe:i; 7tOCAIXL
• • •

{LEV"C'OL :Eixupoµoc"C'IXL xixl. Me:AocyxAIXLVOL wvoµoc�OV "C'O » . 2 8 Seinerseits erwahnt J ordanes auch die
Entlehnung der Namen zwischen Sarmaten und Germanen.29 Es ist sehr leicht moglich, daB
sich unter dtn erwăhnten historischen Verhăltnissen, unter dem Anschein einer gotischen
Volkszugehorigkeit auch zahlreiche alanische Elemente vetsteckten, die die Geschichtsquellen
der Zeit nicht zu unterscheiden wissen, denn eigcntlich waren die Unterschiede erstens sehr
schwer zu erkennen und zweitens fiir die Darlegung der politischen Geschehen des
Imperiums auch uninteressant. Die Bennung der Goten, die in diesen Quellen gebraucht
wird, bezeichnet eigentlich die vorherrschende politische Macht, die in ihre gesamte
Tătigkeit auch Bevolkerungsgruppen verschiedener Herkunft mitrissen, darunter als erste
die Alanen 2u erwăhnen sind, die seit ăltester Zeit ihr Dasein mit ihnen teilten.
*

Es ist keineswegs unerwartet und auch kein Einzelfall, daB im 6. Jh. in Histria ein
Bestatteter germanischer Volkszugehorigkeit im weiten byzantinischen Reich angetroffen wird.
Man kann von dem Eindringen und der Infiltration germanischer Elemente in das Reich
schon mit Beginn der zweiten Hălfte des 3. Jh. berichten ; in der zweiten Hălfte des 4. Jh.
beginnen aber die germanischen Volkerschaften sich auf breiter Ebene hier richtig festzusetzen.
Der Gipfelpunkt dieses Prozesses ist der Frieden im Jahre 382 zwischen Theodosius I. und den
Goten, durch den diese zu Verbiindeten (foederati) in den Reichsverband aufgenommen und
entlang der Donau angesiedelt wurden. Allmăhlich, je stărker die germanischen Volkerschaften
in das Imperium eindrangen und sich dort festlegten, dringen die Barbaren auch in das Heer
und es finden Ă nderungen im Ethnikum der balkanisch-donaulandischen Provinzen statt.
Den germanischen Stammeshăuptern gelingt es, die leitenden Stellen im Verwaltungs- und
im Heerwesen an sich zu nehmen, bis an den kaiserlichen Hof vorzudringen und sich direkt
in den Dienst des Kaisers zu stellen 30 .
25 Nach der Schlacht bei Nedao « Scyrii vero et Sada­ 29 De origine actibusque getarum, IX, ed. Nissard, 1849,
garii et certi A lanorum cum duce suo nomine Candac Scyt­ S. 433.
hiam minorem inferioremque 11.foesiam acceperunt 1> (Jor­ ao Dieser Prozel3 ist in der Fachliteratur gut bekannt

danes, Getica, S. 265, 55 1 . Fontes Historiae Dacoromanae, und breit erortert. Fiir die Dobrudscha ist er in Istoria
I I, Bukarest, 1970, S. 430. României, I, 1960 Bukarest in dem von Gh. Ştefan und
2 8 M. Rostovtzeff, in CAH, 1 1 , 95 -97 ; A. Alfoldi, I . Bamea aufgesetzten Kapitel Stăpînirea romano-bizan­
a.a.O., F. Altheim, Niedergang der alten Welt, I, Frankfurt tină în Dobrogea, S. 580- 605, umrissen und eingehend
am Main, 1 952, S. 104 - 1 05. erortert von R. Vulpe - I . Bamea, Din istoria Dobrogei,
2 7 De bello Vandalico, I , 3 ed. Bonn. 1833, S. 319, I I, Bukarest, 1968, im I I . Teii Perioada Dominatului
z . 6 - 9. (sec. I V - VII), Redaktion I . Bamea) S. 360 f.
28 De bello Vandalico, I, 2, ed. Bonn, 1833, S. 3 12,
Z. 1 9 - 20.

44 - c. 2706

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346 H. NUBAR 12

Die Quellen erwahnen, daB zu den Truppen cler Reichsverbiindeten am Ausgang des
S. Jh. und im 6. Jh. auch einige Goten gehorten :
Im J ahre 492 fiihrt Kaiser Anastasios I. unter seinen Truppen gegen die Isaurier auch
« • • • E7tOAE!J."1) <1EV IXUTOLc; . . . XIXt &At..ouc; !J.ETcX 7tA�6ouc; Lxu6wv x1Xt ro-r6txlj.; Be;crcrtxljc; XELpoc;» 31
und 497 (oder SOS) kămpfen im byzantinischen Heer gegen die Perser « cr-rp1X-rt1X r6-r6wv . • •

't"E x1Xt Bfocrwv x1Xt hepwv 0 p qtxlwv €6vwv » .32

Im Heer des Vitalianus, clas sich Sl3 - 5 1 4 gegen Anastasios erhob, gibt es Gotenkon­
tingente neben Kontingenten anderer Barbarenstamme.33 SchlieBlich erzahlt Prokop aus cler
Zeit Justinians von einem cler Heerfiihrer Belisars, von Bessas, cler nicht nur allein Gote
war und aus Thrakien stammte (« . o ae Bfocr1Xc; oihoi; r6-r6oi; µev �V yevoc; TWV Ex
. .

7tlXAIXLou ev 0 p�X"IJ »)34 sondern auch noch die gotische Sprache beherrschte.36 Zu diesen
Informationen kommt auch noch die von Jordanes iibermittelte Nachricht, daB es zu
seiner Zeit noch Gotengemeinschaften gab : « Erant si quidem et atu Gothi, qui dicuntur
. . •

minores, populus inmensus . . Hodieque sunt in Moesia regionem incolentes Nicopolitanam


.

ad pedes Enimonti gens multa, sed pauper et inbellis . . »36 .

Die germanischen Elemente sind im 6. Jh. in den Balkan - Donaugebieten auch durch
zahlreiche archaologische Funde belegt. Diese Funde, die sich den Donaulimes entlang, in den
benachbarten Gegenden und innerhalb des Imperiums zu Gruppen konzentrieren, werden den
Foderierten, den Soldnern und den im Imperium niedergelassenen oder angesiedelten Goten
zugesprochen. 37
Von gewisser Bedeutung ist de1 Fund von Ulpiana (bei Kossovo) , der vom allgemein
archaologischen Standpunkt aus betrachtet offensichtliche Analogien mit dem Grab von
Histria aufweist. Das Grab von Ulpiana mit seiner reichhaltigen Ausstattung wurde neben
cler christlichen Basilika in cler Nă.he des siidlich gelegenen Raumes aufgedeckt. Alle anderen
Graber um die Basilika, clic aus dem 5. -6. Jh. stammen, sind byzantinisch, so daB dieses
germanische Grab innerhalb des Gră.berfeldcs von dicsem abgesondert ist. Es wird einem Ange­
horigen des Gefolges von Vitalianus zugewiesen . 38

Auch was die Anwesenheit der Goten in Kleinskythien anbetrifft, gibt es eine Reihe
archaologischer und epigraphischer Beweise. Erwahnenswert sind die Entdeckungen aus
Dinogetia ; hier kamen in den Wohnschichten, die aus der zweiten Halfte des 4. Jh. datieren,
keramische Scherben vom Typ Sîntana de Mureş-Tschernj achow zum Vorschein. Die Verfas-
5erin des betreffenden Studiums39 erklart diese Keramik durch <las massenhafte Vordringen
der Goten bis an <las rechte Donauufer, entweder im Jahre 376 durch den Druck der Hunnen,
oder im Jahre 382 nach dem Friedensvertrag mit Theodosius I. Ebenfalls in Dinogetia fand

31 I . Malalas, Chronographia, XV I , ed. Bonn, 183 1 , 34 Procopius, De bello gothico, I, 1 6, ed. Bonn, 1833,
S. 393, Z. 1 4 - 1 7 . S. 8 1 .
3 2 Theophanes, Chronographia, I, c d . Bonn, 1839, 35 Ebda, I , I O, S. 5 1 .
S. 224, Z. 8 - 9 ; nach ed. C. De Boar, 1883 (i. J . 505), 3 6 Jordanes, a.a.O., 367, e d . Fontes . . . I I , S . 430.
S. 1 45, Z. 1 7 - 20, vgl. Fontes Historiae Dacoromanae, 37 J. Kovacevic fiihrt alle Beweisgriinde an Varvarska
I I , Bukarest, 1 970, S. 596. Kolonizacija ]uznoslovenskih Oblasti auch in Mercenaires
33 I. I . Russu, Obîrşia şi răscoala lui Vitalianus, in gcrmains a Ulpiana c. 550. In : A ctes du XJJe Congres
Omagiu lui P. Constantinescu-laşi, Bukarcst, 1 962, S. Int. des Etudes Byzantines, I I I , 1964, S. 187 - 192.
1 35 - 139 zusammen mit der betreffenden Literatur 38 J. Kovacevic, Mercennaires . . . S.
(einschl. Bezugstellen der byzantinischcn Stellen wic z.B. 38 M . Comşa, Contributions au probleme de la compo­
Mahalas, a.a.O., S. 405, Z. 5 -9) . sition ethnique de la Scythie Mineure au I V • siecle de n . e . ,
i n « Dacia », N.S., XI, 1967, S. 345.

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13 EIN GOTISCH-ALANISCHES GRAB IN HISTRIA 347

man neuerdings ein amphorenfi:irmiges romisch-byzantinisches Gefă.B aus dem 4. -5. Jh. mit
runischer Sgraffito - Inschrift.40
Im Grăberfeld von Piatra Frecăţei fand man eine Reihe von Grăbern mit barbarischen
Merkmalen, die aus der zweiten Hălfte des 4. Jh. datieren. Der Finder verbindet diese Grăber
mit der Niederlassung und Ansiedlung von Barbaren (laut Autor hauptsăchlich sarmatische
Elemente) im Gebiet des Donaulimes, infolge der zwischen 367 und 369 gefiihrten siegreichen
Feldziige des Valens gegen die Goten, die durch den von Athanarich geschlossenen Frieden
ihren AbschluB fanden.41
In einem jiingeren Studium wird eine gewisse Kategorie Keramik (Hinog) aus dem
6. -7. Jh. in der Dobrudscha (Callatis, Axiopolis) erwăhnt und mit der Anwesenheit der
Goten in dieser Provinz in Zusammenhang gebracht.42 Derselben Vălkerschaft werden auch die
Knopffibeln zugewiesen, die in derselben Provinz in Histria, Piatra Frecăţei, Dinogetia, Dervent
gefunden wurden.43
In Verbindung mit der Anwesenheit der Goten im 4. -6. Jh. in Kleinskythien miissen
auch die hier gefundenen epigraphischen Nachrichten erwăhnt werden. In der Inschrift aus
Carcaliu aus dem Jahre 337 -340, die im Weichbild von Troesmis lag, heiBt es, daB Sappo,
« dux limitis Sc�·thiae » eine Festung errichten lieB , die den Bewohnern der Provinz gegen
die Goten von j enseits der Donau Sicherheit gewăhrte.44
Eine Inschrift aus Cius aus dem Jahre 368 erwăhnt den Bau einer Burg, den Valens
nach dem Sieg iiber die Goten Athanarichs veranlaBte.40
Auf einer Reihe von Inschriften erscheinen Namen gotischer Herkunft. Fiir das 6.Jh.
sind zwei epigraphische Urkunden bekannt, die Namen gotischer Herkunft erwăhnen ; in
der aus « sagittari iuniores » zusammengestellten Garnison aus Troesmis erscheinen auch
romanisierte Goten : « Terentius filius Gaione ».44 Gaione, der Vater einer der beiden in Tomis
bestatteten « Sagittari », ist dem Namen nach als Gote angesehen. In Axiopolis wurde eine
Inschrift entdeckt, in der der Name Gybastes vorkommt, wahrscheinlich auch gotischer Her­
kunft. 47
Aus den bisherigen Angaben folgt, daB das Grab in Histria kein Einzelfund ist, sondern
zu einer Reihe archăologischer und epigraphischer Beweise gehort, die fiir die Anwesenheit
und Persistenz einer Bevolkerung spricht, die zwischen dem 4. und 6. Jh. auf dem Gebiet
von Kleinskythien lebte und gotischer Volksangehorigkeit ist.
In vorliegenden Zeilen war ich bemiiht, das wahre Bild der Dobrudscha in der friih­
byzantinischen Zeit zu umreiBen, in der zusammen mit dem griechisch-romischen iiberlieferten
Faktor manchmal Elemente der Wandervolker aufkommen und sich behaupten, Wander­
volker die von dem Imperium aufgenommen wurden und sich darinnen niedergelassen haben.
Es ist deshalb eine Aufgabe, durch neue Entdeckungen und Untersuchungen ausschlaggebende
Beitrăge zur Geschichte Kleinskythiens vom doppelten, dem byzantinischen und dem barba­
rischen Gesichtspunkt her, zu erbringen.

40 I. Barnea, Les thermes de Dinogetia, in « Dacia », H CI L , I I I , 12, 483. Kommentar bei V. Pârvan,
N.S., XI, 1967, S. 225 - 252. Salsovia, S. 9, Anm. 3 ; Ebda, Ulmetum, I, S. 595, Anm.
41 P. Aurelian, Cîleva mărturii ale culturii Sîntana de 2 ; I. Barnea, in Istoria Dobrogei II, S. 39 1 , 1968.
Mures-Cerneahov, in SCIV, XV, 1964, S. 59- 80.
0 45 CIL, III, 7494. Kommentar, I. Barnea, a.a.O., S.
42 P. Diaconu u. N. Petre, Quelques observations sur 396.
le complexe archeologique de Murfallar (Basarabi) . in 46 I. Barnea, Quelques considerations sur les inscrip­
« Dacia », N. S., XIII, 1 969, S. 447, Anm. 27, 28. tions chretiennes de la Scythie Mineure, in « Dacia », N . S . ,
43 I. Nestor, Les etablissements des Slaves en Roumanie I , 1957, S. 202 ; I . Stoian, Tomitana, Bukarest, 1962,
a la lumii!re de quelques decouvertes archeologiques recentes, S. 54 ; I . Barnea, Istoria Dobrogei, II, S. 462 - 463, 1 968.
in « Dacia », N . S . , V, 1 96 1 , S. 429 - 449 ; P. Diaconu u. 47 I. Barnea, a.a.O.
N . Petre, a.a.O., S. 447- 448, Anm. 30- 33.

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G RĂBER AUS O EM 6. JI-1. I N MEDIAŞ

MARIA COMŞA und DOINA I GNAT

Im Jahre 1 96 1 wurden in der Năhe von Mediaş an der von den Ortsbewohnern « Teba »
genannten Fundstelle in einer Sandgrube zwei Korpergrăber freigelegt.1
An Ort und Stelle konnte festgestellt werden, daB die Skelette in gestreckter Riickenlage
und etwa westostlich ausgerichtet waren. Andere Einzelheiten iiber <las Bestattungsritual
konnten nicht erkannt werden. Desgleichen konnte auch die Form der Grube nicht bestimmt
werden.
Crab 1 . Erwachsener, wahrscheinlich Mann, ohne Grabbeigaben.
Crab 2. Frau, mit ziemlich reichhaltiger Grabausstattung.
Neben dem Kopf lag ein zweireihiger Knochenkamm. Dieser besteht aus drei aneinan­
derstehenden Teilen, die mit zwei langen rechteckigen Plăttchen zusammengehalten werden.
Die Plăttchen sind auf beiden Seiten auf den Mittelstreifen des Kammes, an der Basis der
Zahnreihen, angebracht, an der sich Kupfernieten befanden (Abb. 1 /3). Dieser Kamm-Typus
hat sowohl in Rumanien, als auch in den Nachbarlandern, in den Grăbern oder Grăber­
feldern von gepidischem Charakter zahlreiche Analogien. 2
Ebenfalls neben dem Kopf lagen zwei silberne Schlăfenringe. Der Ring hat eines der
Enden, mit dem er befestigt wird, zugespitzt und <las andere Ende polyedrisch, und zwar,
mit sechs rautenf6rmigen und acht dreieckigen Flăchen. Die dreieckigen Flăchen stellen die
Verbindung zwischen den rautenf6rmigen dar, und zwar, an deren Schnitt. Einer der Ohrringe
hat glatte Flăchen (Abb. 1 /2) ; der andere hat hingegen auf den rautenf6rmigen Flăchen
j eweils im Kerbschnitt hergestellte Rauten von kleineren AusmaBen (Abb. 1 / 1 ) .
Schlăfenringe von der gleichen Art wurden auch i n anderen ăhnlichen Fundverbănden
in Siebenbiirgen, und zwar in Cluj ,3 Cluj - Cordoş4 Someşeni,6 Inoc,6 Apahida,7 Sighişoara,8
Lechniţa-de-Mureş, sowie in der Gegend zwischen Donau und TheiB in Csongrad 10 sowie
zwischen Miskolc und Zsolca 11 gefunden.
Von der Perlenkette am Hals blieben folgende Perlen erhalten :
- Perle aus Bernstein, unregelmăBige Halbkugel (Abb. 2/ 1 ) ,

1 Dorin Popescu, Săpăturile arheologice din Republica Lockenringe in irriger Weise als gotisch. Sie datieren
Populară Română în anul 1 961, SCIV, X I I I , 1 962, 1 , aus einer spateren Zeit, genauer aus dem 6. Jh„ vgl.
S. 2 1 1 , Anm. 88. Aus oben erwahntem Beitrag z u diesen K. Horedt, Untersuchungen zur Fruhgeschichte Sieben­
Funden folgt, dall man in Mediaş- Teba, bevor die Pro­ bilrgens, Bukarest, 1958, S. 92, Nr. 23.
begrabungen an dieser Stelle durchgefiihrt wurden, drei ' K. Horedt, a.a.O„ S. 74 - 75, Abb. 22/7, 8, S. 76 ;
·

und nicht zwei Graber aufdeckte. Wir besitzen aber S. 92, Anm. 24.
keinerlei konkrete Angaben iiber ein drittes Grab. 5 Ebda, S. 75, Abb. 22/ 1 , S. 76 ; S. 92, Anm. 25.
2 Dezs6 Csallany, A rchaologische Denkmaler der Gepiden 8 Ebda, S. 90, Anm. 21 und Abb. 28/ 1 , S. 9 1 .
im Mitteldonaubecken (454- 568 u.Z.) , in ArchHung, 7 Dezs6 Csallany, a.a.O„ S. 222- 223 u . Taf. CCVII/6
XXXVII I , Budapest, 1 96 1 , passim. 8 Ebda, S. 198 u. Taf. CCXIII/9, 10.
3 Laszlo Gyula, K ăzătlen gat leletek az Erdelyi Nemzeti 9 K. Horedt, a.a.O„ S. 92 u. SCIV, I I I , 1952, S. 327.
Museum eremes regisegtaraban, in Koz!Cluj, I, 1 94 1 , S. 10 Dezs6 Csallany, a.a.O., S. 225 u. Taf. CCXl/ 12, 1 3 .
1 24, Taf. I / 10, 1 1 und S. 1 27. Verf. betrachtet aber diese 1 1 Ebda, S . 235 u. Taf. CCXII/9.

DACIA, N. S . • TOME XV, 1971, pp. 349 - 3 5 1 , BUCAREST

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Abb. I . -
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Abb . 2. - ;\lcdiaş - Tcba, Grab Nr. 2. 1 - 3 , 5 - 8 , vcrschicclcne


Pcrlcntyp cn ; 4, Kar n col von eincm Rin g .

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3 CRĂBER A US Î>EM 6. jH. IN MEDIA$

- Perle aus Bernstein, kurzer Zylinder mit unregelmă.Bigem Rand (Abb. 2/3) ,
- Perle aus blauem tmdurchsichitigem Glas in Form einer eingedriickten Kugel (Abb. 2/6) .
- groBere Perle aus durchscheinendem griinlichem Glas, gewickelte Rolle (Abb. 2/2) ,
- Perle aus durchscheinender glasiger Paste, dunkelblau, Kugel mit weiBen und hell-
blauen inkrustierten Tupfen (Abb. 2/5) ,

Abb. 3. - Mediaş-Teba, Grab Nr. 2. Huile eines Griffs aus Silberblech.

- Perle wie oben, aber mit roten und griingelblichen inkrustierten Tupfen, etwas
kleiner, eingedriickte unregelmă.Bige Kugel (Abb. 2/8) ,
- Perle aus goldfarbener Glaspaste, eingedriickte Kugel (Abb. 2/7) .
An einem Finger befand sich ein Ring, davon nur der halbkugelformige Karneol erhalten
blieb (Abb. 2/4) .
Als letzter Gegenstand, der in dem Frauengrab gefunden wurde, ist die Hiille eines
Federhalters aus Silberblech mit Gittermuster zu erwă.hnen. Die vom Gitter gebildeten Rauten
sind in kleinen geperlten Querlinien in Treibarbeit ausgefiihrt.
Die beiden Enden sind von zwei kleinen Dră.hten umgeben, die aus demselben Metall
und aneinandergeklebt waren. Der Teil, an den die Dr8hte an den Enden befestigt sind, ist
von der restlichen Flă.che durch zwei Querlinien getrennt, die ebenfalls aus kleinen in Treib­
arbeit erzielten Linien, wie das Gittermuster, ausgefiihrt sind (Abb. 1 /4 ; Abb. 3) .
Dieses Fundstiick ist bis zur Zeit ein Unikat und zwar nicht nur fiir Rumanien,
sondern auch fiir die benachbarten Gebiete aus Ungarn, der Slowakei und Jugoslawien, wo
ăhnliche Fundverbă.nde gefunden wurden.
Im Sommer desselben Jahres wurde an der Fundstelle « Teba » auch eine Nachgrabung
unternommen. Bei dieser Gelegenheit wurde noch ein Kindergrab gefunden.1 2 Andere Gră.ber
sind nicht mehr zum Vorschein gekommen . Auf diese Weise konnte festgestellt werden,
daB an dieser Stelle kein Gră.berfeld, sondern nur eine Gră.bergruppe existierte.
Aufgrund der Merkmale des Inventars aus Grab Nr. 2 gehort die Grăbergruppe in
Mediaş - Teba in den archăologischen Kulturkreis der Gră.berfelder mit Korperbestattung,
die unter dem Namen Moreşti bekannt sind, und anhand der Schlăfenringe mit polyedrischem
Ende in das 6. Jh. angesetzt werden.13
SchlieBlich ist erwăhnenswert, daB die drei Grăber (ein Frauengrab, ein Kindergrab
und sehr wahrscheinlich ein Mănnergrab) aus Mediaş -Teba aller Wahrscheinlichkeit nach
einer Familie geh6ren.

12 Dorin Popescu, a.a.O., S. 2 1 1 , Anm. 88. Schlăfenringen mit polyedrischen Enden, die denen von
1 3 Die Mitteilung, die in SCIV, X I I I , 1962, 1 , S. 2 1 1 Mediaş - Teba ăhnlich sind, datieren in <las 6. J h., vgl.
in Verbindung mit der Datierung dieser Grăber in das K. Horedt, a.a.O., S. 76, Abb. 22 u. 91 Abb. 28.
5. Jh. gemacht wurde, ist irrig. Die Fundverbănde mit

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ELEME NTS BYZANTI NS DANS LA CIVILISA TiON MATERIELLE DES
VI9 - VI I Ie SIECLES DANS LE SUD-EST DE LA TRANSYLY ANIE

SZEKELY ZOLTAN

A la suite des recherches effectuees ces derniers dix ans dans le Sud-Est de la Tran­
sylvanie par le Musee de Sf. Gheorghe, des vestiges de civilisation materielle de l'epoque
prefeodale, des Vie - Viile siecles, inconnus j usqu'alors, ont ete mis au j our. Ces vestiges
proviennent des etablissements, les necropoles n'ayant pas encore ete decouvertes. L'inven­
taire des huttes a demi enterrees de ces etablissements, surtout la ceramique, nom: a fourni
certaines donnees, a partir desquelles nous avons pu identifier les elements composants de
la civilisation materielle de la population qui a habite cette partie de la Roumanie. Parmi
ces elements, il y en a qui temoignent d'une indubitable provenance romano-byzantine.
Nous presenterons dans ce qui suit trois va!"es et valves de moules qui appartiennent a
cette categorie.
A la limite de la commune de Poian (dep. de Covasna) , au lieu-dit « Pente de pierre »,
un habitat a deux niveaux de l'epoque prefeodale a ete decouvert a la suite de fouilles. Le
premier niveau datait du Vie siecle, le second du Viile debut du 1xe. Les habitations -

des deux niveaux avaient ete des demi-huttes creusees dans la terre, de forme rectangulaire,
avec âtre en pietre dans un coin. Dans les huttes n°" 5 et 19 du niveau inferieur, chaque
âtre contenait un vase, dont le decor est particulierement interessant.
Le premier vase, de la hutte n° 5, est de forme ovoidale â bordure rabattue ; il est
travaille a la main dans une pâte composee de sable et de petites pierres et cuit au brun
noir. Le col du vase est decore d'une bande etroite de lignes en vagues ; en dessous, il y a
un decor de petits cercles executes probablement avec un brin de paille ; immediaterrient
·sous la ligne en vague, sur l'epaule, se trouve une rangee de rosettes et de croix, ensuite
une rangee horizontale de petits cercles, sous laquelle d'autres rangees de petits cercles
semblent suivre des lignes obliques. Dans le champ de ce decor, trois croix ont ete profonde­
ment incisees avant la cuisson du vase : l'une, qui nous semble etre un chrisme, se trouve
dans la zone entre la vague et la ligne de petits cercles horizontaux ; les deux autres sont
sous la ligne de petits cercles : Ies bras de l'une sont perpendiculaires, ceux de l'autre sont en
forme de x. Un fragment d'incision, situe devant le chrisme, indiquerait l'existence d'une
quatrieme petite croix (la paroi du vase manque en cet endroit) . Dimensions du vase : hauteur
O, 138 m ; diametre de l'embouchure 0,08 m ; diametre du fond 0,055 m (fig. 1 /2, fig. 3, fig. 4) .
Le second vase, de la hutte n° 19, a ete aussi travaille a la main dans une pâte composee
d'un melange de sabie et de petites pierres et cuit au brun avec des taches marron. 11 a la
forme d'un gobelet legerement bitronconique, maladroitement modele, formant un anneau
sur le fond. Environ la moitie de la paroi superieure, decoree, manque a ce vase. Dimen-

DACIA, N. S., TOME XV, 1971, pp, 353-358, BUCAREST

(5 - c. 2706

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Fig. 1. - I , 2, Poian ; 3, ,valves de moules decouvertes a Cristur ; 4, habitations .

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Fig. 2. - ·
Fibules de p01an.

Fig. 3. - Poian. Le vase no 1 .

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5 ELEME.'NTS BYZANTINS DANS LE SUD-EST DE L,\ TRANSYLVANIE 3 57

sions : hauteur 0,95 m, diametre de l'embouchure 0,08 m, diametre du fond O,C64 m. Le col
du vase est decon� de trois croix espacees, chacune etant composee de quatr e petits cercles
profondement creuses dans la pâte molle ; a la suite de celles-ci, il y a une rangee de petits
cercles formant une sorte de chaîne. Sous cette chaîne de petits cercles, a la partie inferieure
du vase, se trouve une croix aux bras perpendiculaires, incises dans la pâte molle avant la
cuisson (fig. 1 / 1 , fig. 5) .
Le troisieme vase, dont l'importance est preponderante pour le probleme dont nous nous
occupons dans cet article, a aussi ete trouve dans l'âtre d'une hutte a demi enterree de l'eta­
blissement prefeodal de Sălaşuri. Le vase est egalement fait a la main dans une pâte a nom­
breuses petites pierres et cuit au brun noir. Sa forme est ovoidale, les bords sont arques et
l'embouchure porte des entailles obliques. Deux grandes croix aux bras perpendiculaires
sont incisees sur l'epaule et sur la panse. 11 manque au vase des parties importantes, mais
sur lui îl y a encore des fragments d'incisions qui nous font supposer l'existence de deux
autres croix tout aussi grandes ; il y aurait eu ainsi quatre croix, deux se faisant face sur
l'epaule et deux sur la partie inferieure du vase. Dimensions : hauteur O, 165 m ; diametre
de l'embouchure 0, 108 m ; diametre du fond 0,074 m. (fig. 1 /4) .
La valve de moule a ete trouvee en 1969 dans l'etablissement prefeodal de Cristur
(dep. de Harghita) , pres de l'âtre de la hutte n° 4, en meme temps qu'un materie! ceramique
des VIr -VIIIe siecles. Ce dernier est en gres et Ies deux extremites sont pourvues de
canaux en forme d'entonnoir pour couler du metal, or ou argent. Le moule a deux faces et
il est pourvu de trous sur Ies bords, pour fixer Ies valves. A deux centimetres de l'extremite,
il y a une ligne droite incisee qui passe a travers l'extremite de deux petites « cloches » ,
formees de points (Ies granulations) et de lignes incisees. Sur la meme face on voit trois
petites croix formees de granulations, chacune ayant une petite anse annulaire. Au bas de
l'une des croix il y a un petit anneau. Sur l'autre face du moule se trouvent trois x, chacun
etant forme par deux triangles de points incises (pour les granules) . D'un cOte et de l'autre
de ces troi!> x, se trouvent deux points (pour les granulations) , plus grands que ceux qui
forment les petites grappes triangulaires. Sous les croix, il y a encore six petits points,
groupes deux par deux. Dimensions : longueur 0,70 m ; largeur 0,044 m et epaisseur 0,015 m
(fig. 1 /3 -3a) .
Les deux vases, decouverts dans les huttes a demi enterrees n°• 5 et 19 de l 'etablissement
de Poian, appartiennent au niveau plus ancien dans lequel on a trouve aussi deux fibules,
l'une digitee et l'autre byzantine, qui peuvent etre datees du Vie siecle (fig. 2/ 1 -2) . Dans les
huttes a demi enterrees, qui font partie du premier niveau de Poian, on a trouve regulie­
rement, en dehors des vases travailles a la main, de nombreux fragments ceramiques travailles
a la roue rapide. La categorie de ceramique travaillee a la main comprend deux groupes :
l'un est d'aspect Praga-Jitomir-Kortchak et l'autre est de tradition locale, dace. Les trois
vases a croix de Poian et de Sălaşuri sont aussi inclus dans ce dernier groupe. Le vase-gobelet
de la hutte a demi enterree n° 19 presente une forme qui est courante chez les Daces et qui
a peut-etre a l'origine le type romain ; il en est de meme pour le vase de la hutte a demi
enterree n° 5 de Poian et pour celui de Sălaşuri, dont l'embouchure porte des entailles. Par
leur forme et par le decor de lignes en vagues, par les impressions de petits cercles executes
avec un brin de paille, ainsi que par leur signification chretienne, on peut sans aucun doute
les attribuer a la population daco-romaine locale. Le decor compose de petites croix, mais
surtout le signe qui nous sommes enclin a considerer comme un„chrisme, tPmoignent de l'exis­
tence d'une population qui etait chretienne ou qui connaissait la religion chretienne. La
population slave, etablie au milieu de la population daco-romaine autochtone, n'etait en

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358 SZEKELY ZOLTAN 6

aucun cas chr etienne au Vie siecle, car nous savons que Ies Slaves ont passe beaucoup plus
tard au christianisme. Par consequent, en partant de plusieurs elements a caractere chretien
connus en Dade meme avant le Vie siecle, ii faut admettre la presence d'une population autoch­
tone qui aux VI" -VII" siecles etait chretienne. En nous appuyant sur le materiei ceramique
du type lpoteşti -Cîndeşti, decouvert partout dans ces etablissements, nous pouvons affirmer
que cette population continuait la tradition de la culture romaine, de la technique de travail
a la roue rapide, des formes et des elements de decor romains.
La valve de moule decouverte a Cristur n'est pas unique sur le territoire de la Rou­
manie. Des valves de moules semblables ont ete trouvees aussi sur l'autre versant des Carpates
dans Ies etablissements de la civilisation lpoteşti -Cîndeşti de Budureasca, de Străuleşti 1,
d'Olteni 2 ; en Moldavie a Lozna - Dorohoi, a Parincea - Bacău 3, etc. La decouverte de ces
elements dans le Sud-Est de la Transylvanie demontre la penetration de la culture de l'Empire
romain d'Orient dans Ies VI" -VII" siecles, ou meme l'integration de ces regions dans sa sphere
d'influences et d'interets. La presence des moules a couler pour bijoux indique que le metier
etait connu et qu'il y avait des artisans locaux dans toute l'aire de la civilisation de caractere
Ipoteşti -Cîndeşti. Quant a la population qui a utilise et fabriquc ces bijoux, elle a eu des
relations permanentes avec le monde romano-byzantin dont elle a suivi la tradition.

1 M. Constantiniu, Elemente romano-bizantine în 2 C. Preda, Tipar de bijuteri { din sec. V I de la Olteni,


Muntenia în sec. V I - V II e.n., SCIV, XVI I, 1 966. 4, SCIV, XVII I , 1967, 3, p. 5 14, fig. I .
p. 674 , fig. 5/2 - 3, 3 D. Gh. Teodor, Elemente bizantine în Moldova, sec.
VI -X I, SCIV, XXI, 1 970 I, p. 97, fig. 6/7, 12.
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LES FOU ILLES ARCHEOLOGIQ U E S EN ROUMA N IE (1970)

MIRCEA BABEŞ

Le compte rendu des fouilles systematiques entreprises en 1970 sur le territoire de la


Roumanie et la presentation - pour sommaire qu'elle soit - des principaux resultats obtenus
continuent une activite d'information dont l'utilite est unanimement appreciee par Ies
chercheurs tant roumains qu'etrangers. Dans cette chronique, nous avons inaugure une
nouvelle fo1 mule d'organisation et de presentation du materiei qui, esperons, permettra plus
facilement au lecteur de trouver Ies informations qu'elle renferme.
Les fouilles sont enregistrees et numerotees dans l'ordre alphabetique des localites
(village ou commune, suivant Ies indications des auteurs) sur le territoire desquelles elles
ont eu lieu. Si Ies fouilles ont affecte plusieurs points d'une meme locali te, elles sont enregistrees
a la meme rubrique, mais sous des sigles alphabetiques differents. Afin d'assurer l'uniformite
de la presentation et d'eviter Ies confusions, on n'a employe que le nom actuel des localites ;
Ies noms antiques des cites greco-romaines sont notes a la position alphabetique correspon­
dante, mais sans etre numerotes et avec renvoi a la denomination moderne ou sont rapportees
les fouilles Ies concernant. Les sites fouilles dans le cadre du groupe d'etudes des Portes de
Fer sont, de meme, enregistres aux positions alphabetiques respective!;, sans numero d'ordrc
et avec renvoi a la rubrique generale « Portes de Fer ».
Afin de permettre au lecteur de retrouver sous des angles divers les informations consi­
gnees dans le catalogue alphabetique, l'ensemble du materiel a ete reclasse dans deux index,
l'un chronologique, l'autre par regions historiques, comprenant Ies numeros d'ordre corres­
pondants du catalogue (voir ci-dessous, p. 361 -392) . Naturellement, Ia ou un site comprend
des depots de differentes epoques, son numero d'ordre figure a chacune des rubriques correspon­
dantes de l'index chronologique. Enfin, toutes les localites ou des fouilles ont ete pratiquees
sont indiquees sur la carte ci-jointe (fig. I), sous Ies numeros du catalogue.
Les notes informatives publiees dans la presente chronique ont ete, sans exception,
conc;ues par Ies auteurs de� fouilles, responsables ou membres des groupes d'etudes. Leur
nom est mentionn( a la fin de chaque note, a cote de celui de l'institution dont ils font
partie. Nous estimons que, dans le cas ou ces informations seraient utilisees par la suite, il
serait juste que leur nom soit cite, procede qui offrirait au$Si l'avantage de preciser Ies respon­
sabilites quant a la valeur des informations. Le redacteur de cette chronique s'est borne a
unifier le style des differentes notes et a leur assurer, dans Ies limites dont nous disposons,
un volume en rapport avec l'importance des fouilles. Dans l'espoir que la nouvelle formule
de presentation du materiel remplit le vceu des lecteurs, nous sommes dans l'attente de leurs
appreciations et de leurs suggestions.

DACIA, t\I. S„ TOME XV. 1971 , pp. 359-393, BUCAREST.

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R . . P. D E. A R I I.

Fig. 1 . - Les fouill�s archeologiqu�s en Roumanie ( 1 970).


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3 LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES EN ROUMANIE (1970) 361

Nous tenons a remercier, par cette voie aussi, toutes Ies institutions de specialite et
tous Ies chercheurs qui, par leurs informations aimablement fournies, permettent a notre
revue de presenter periodiquement un coup d'c:eil general sur Ies fouilles archeologiques entre­
prises en Roumanie et sur leurs principaux resultats.

CATALO G UE

I . A damclisi - Tropaeum Traiani (dep. de Constanţa) . Au cours de la campagne de


1970, des fouilles ont eu lieu dans Ies secteur� suivants de la cite : I . Porte et câte est. On a
entierement degage le cOte nord de la tour qui flanque vers le nord la porte est (tour n° 2) .
On a mis au j our la majeure partie des ruines de constructions des IV0 -VI0 siecles, immedia­
tement au nord de la « via principalis », dans la portion comprise entre la basilique « simple »
et le mur d'enceinte (I. Barnea et Al. Barnea) . On a trace une section perpendiculaire au
câte est de la cite, de part et d'autre du mur d'enceinte, immediatement au sud de la tour
sud de la porte (tour n° 1 ) . On a degage le câte sud de cette tour et Ies ruines de construc­
tions situees au sud de la « via principalis », a proximite de la porte est (Ioana Cătăniciu) .
On a continue Ies fouilles visant a degager entierement !'edifice qui s'eleve a proximite du
câte est, au sud-ouest de la grande porte, operatiun commencee en 1969 (Mihai Sâmpetru) ;
2. Rue principale. A l'ouest ele la « basilica forensis », a proximite du point ou se sont arretees
Ies fouilles de G. Murnu, on a trace deux sections perpendiculaires a la « via principalis »,
dans le but de determiner le niveau de la rue, !'aspect du canal creuse au milieu de celle-ci
et Ies rapports entre la rue et Ies constructions avoisinantes (C. Domăneanţu) ; 3. Secteur nord.
En continuation des fouilles commencees en 1969, on a creuse une nouvelle tranchee (la cinqui­
eme) dans le but de delimiter la construction situee a l'interieur du mur d'enceinte, vers le
milieu de son câte nord (Ioana Cătăniciu) ; 4. Câte sud. On a degage a I' e xterieur Ies courtines
comprises entre Ies tours n° 19 et 2 1 . Dans la zone de la courtine compri::.e entre Ies tours
n° 18 et 19, on a execute quatre sections de contrâle en vue d'arriver en 197 1 au degagement
complet de cette portion aussi de courtine. On a commence Ies travaux en vue de degage­
ment complet d'une construction « extra muros », situee a la hauteur de la courtine comprise
entre la tour n° 21 et la porte sud. On a poursuivi Ies fouilles visant a mettre au j our un
complexe de bâtiments situe au nord du mur d'enceinte, vers la « basilica forensis » (groupe
d'etudes du Musee d'archeologie de Constanţa, forme par A. Rădulescu - responsable,
Maria Munteanu, Gh. Papuc et R. Ocheşanu) ; 5. Secteur de la porte ouest. On a creuse quatre
tranchees en vue d'explorer et de mettre au j our Ies ruines situees au sud de la « via princi­
palis », entre la basilique-citerne et la grande porte du cOte outst. Dans l'une des sections on
a decouvert un autel dedie a Hercules Ripensis (N. Gostar) . Les fouilles sont entreprises par
!'Institut d'archeologie en collaboration avec le Musee de Constanţa ; responsable du chantier
- Ion Barnea.
2. Aiudul de Sus (dep. d'Alba) . Un sondage a ete pratique sur la terrasse dite Valea
Groapelor, pres de la « villa rustica » ; on a mis au j our une hutte mi-enfouie, renfermant de
la ceramique romaine et dacique (Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , ludita Winkler,
en collaboration avec le Musee d'histoire d'Aiud, M. Takacs) .

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362 MIRCEA BABEŞ 4

3. A lba Iulia -Apulum (dep. d'Alba) : a) On a repris Ies fouilles entreprises en 1956 -
1958 dans le cimetiere romain situe dans la partie sud du plateau dit Podei, qui s'etend
entre la « Cetate » et le quartier Partoş de la ville. Sur une superficie de 500 m 2, on a mis au
j our 61 tombes, dont 32 d'incineration (sans urnes) et 29 d'inhumation (a sarcophages de
brique ou a cercueils de bois) . Ces tombes, qui <latent du I P siecle de n.e., et surtout de
la premiere moitie du siecle, peuvent etre assignees aux colons et aux soldats romains. Le
cimetiere appartenait au municipe et a la colonie Aurelia Apulensis, situee pres du Mureş,
a Partoş (Institut d'histoire et d'archPologie de Cluj , D. Protase, en collaboration avec le
Musee d'Alba Iulia et le Centre de recherches anthropologiques de Bucarest) ; b) A la catM­
drale catholique, on a poursuivi Ies fouilles dans l'interieur. Sous la cathedrale du XIII8 siecle,
on a identifie une construction romaine en « opus quadratum », datant du llI0 siecle de n.e.
Direction des monuments historiques, Radu Heitel) .
4. A ndrid (dep. de Satu-Mare) . A l'occasion d'une fouille de sauvetage, on a identifie
un etablissement de l'âge du bronze (civilisation d'Otomani) et on a etudie deux fours de
potier de l'epoque La Tene. En se fondant sur la poterie mise au j our, on a assigne ces fours
aux Celtes et on Ies a dates des IIIe -ne siecles av.n.e. (Musee de Carei, Ioan Nemeti) .
Apulum, voir Alba Iulia.
A rgamum, voir ]urilovca.
A rutela, voir Bivolari.
5. Babadag (dep. de Tulcea) . Les fouille�, ont ete poursmv1es dans l'etablissement
fortifie hallstattien, ou l'on a recolte un riche materie! ceramique, qui permet de mieux
connaître le contenu et la chronologie de la phase Babadag III. L'aspect culturel Babadag
III correspond en grande partie au Hallstatt moyen et couvre une zone etendue, comprenant
en premier lieu la Dobroudja, ou la civilisation de Basarabi n'est pas representee (Institut
d'archeologie, Sebastian Morintz, en collaboration avec le Musee de Tulcea) .
6. Bacău (dep. de Bacău) . On a continue Ies fouilles a la Cour prindere, ou l'on a entie­
rement degage Ies fondations du palais princier. Dans le voisinage immediat du complexe
medieval, on a releve des vestiges d'etablissements de l'âge du bronze (civilisation de Noua)
des II"-IIre siecles de n.e. (civilisation des Carpes) , du IVe siecle et des ve-VIre siecles,
ainsi que des tombes des XVI"-XIX" siecles (Musee de Bacău, Iulian Antonescu, Al. Artimon,
et I. Mitrea) .
7. Baia (dep. de Suceava) . Des fouilles ont ete pratiquees a proximite de l'eglise catho­
lique. A cette occasion, on a explore une habitation de surface, detruite par un incendie, a
l'interieur de laquelle on a decouvert des outils et un abondant materie! ceramique du xve
siecle (Institut d'histoire et d'archeologie de Jassy, Eugenia Neamţu, en collaboration avec
le Musee de Fălticeni) .
8. Banca (dep. de Vaslui) . Sur l'emplacement du village de Banca se trouve un empla­
cement du type Sîntana de Mureş -Tcherniakhov. On y a decouve1 t par hasard - et ensuite
on l'a etudie de pres „- un four de potier renfermant de nombreux vases du type Sîntana de
Mureş-Tcherniakhov (pots, brocs, soupieres, ecuelles) , cuits a une temperature si elevee
qu'ils se sont deformes et se sont soudes Ies uns aux autres en une masse spongieuse (Musee
de Bîrlad, V. Palade et N. Ciucă) .
9. Barboşi (dep. de Galaţi) . Au sud-est du <c castellum » on a decouvert un mur, bien
conserve sur pres de 5 m de longueur et atteignant une hauteur moyenne de 1 ,80 m. Cette
construction, probablement un temple, date du I II" siecle de n.e. ; Ies recherches ne pourront
y etre poursuivics a cause des constructions du combinat siderurgique. Dans un autre secteur,

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5 LES FOUILLES ARCHltOLOGIQUES EN ROUMANIE (1970) 363

au lieu-dit Curtea lui Marcu, on a mis au j our des fondations d'habitations, ainsi qu'un
riche materiei ceramique et numismatique (Institut d'histoire et d'archeologie de Jassy, S .
Sanie, e n collaboration avec l e Musee d'histoire d e Galaţi, I. T. Dragomir) .
10. Băiceni (comm. de Cucuteni, dep. de Jassy) . En continuant Ies fouilles au lieu-dit
Grădina lui Pascal, on a decouvert cinq huttes a demi enfouies dont deux detruites par
un incendie - et trois habitatiom de surface, toutes datant des IX"-X" siecles de n.e. L'inven­
taire recolte consiste en outils et en ceramique faite a la main ou au tour lent et moyen
(Institut d'histoire et d'archeologie de Ja�sy, Victor Spinei) .
Băile Herculane, voir Portes de Fer.
1 1 . Băiţa (comm. de Lunca, dep. du Mureş) . Au lieu-dit La jie, ou en 1967 on avait
decouvert trois tombes « scythiques » (cf. Acta MN, VII, 1970, p. 50 sqq.), on a fouille sept
nouvelles tombes, l'une d'inhumation et six d'incineration, appartenant a la meme necropole
(Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , V. Vasiliev) .
1 2. Bereşti (dep. de Galaţi) . On a poursuivi le sondage de 1969, pratiquant des fouilles
dans une station tardenoisienne. Le materiei lithique, tres abondant, est concentre par petites
zones. L'une de celles-ci recouvre un niveau gravettien final. L'inventaire lithique consiste en
grattoirs, lames, nudei a deux plans de frappe, pen;oirs et trapezes (Institut d'archeologie,
M. Brudiu, en collaboration avec le Musee d'histoire de Galaţi) .
13. Berzovia (dep. de Caraş-Severin) . Dans la section pratiquee pres du pretoire, on
a retrouve Ies deux niveaux releves lors des fouilles anterieures. A l'interieur du cote ouest
du castrum on a trouve un seul chemin de ronde, fait de fragments de tuiles. Compte tenu
du fait que Ies fouilles anterieures avaient mis au jour, sur le cOte nord du castrum, deux
chemins de ronde, il est permis d'affirmer qu'initialement il a existe un castrum de terre
plus petit, au-dessus duquel a ete eleve le castrum dont on voit aujourd'hui Ies contours
(Musee du Banat - Timişoara, Marius Moga et Fl. Medeleţ) .
14. Bistriţa (dep. de Bistriţa-Năsăud) . Les fouilles ont ete continuees sur le Dealul
Cetăţii (ou <� Burg ») , ou l'on a degage le mur d'enceinte de la citadelle, a l'ouest de la troi­
sieme piece. On a recueilli de nombreux tessons cframiques, la plupart de couleur rouge,
datant du XVIII" siecle, ainsi qu'une quantite appreciable de clous de fer (Mm ee de
Bistriţa, St. Dănilă) .
15. Bistriţa (dep. de Neamţ) . Les recherches faites dans la zone nord-ouest de l'enceinte
du monastere ont eu pour resultat l'identification d'une ancienne maison prindere de l'epoque
d'Alexandre le Bon, ainsi qu'une bonne recolte de materiei ceramique et numismatique de
differentes periodes (XV"-XVIII" siecles) . Les observations stratigraphiques ont permis de
dater Ies constructions comprises dans l'enceinte (Direction des monuments historiques,
Adrian Bătrîna) .
16. Bivolari - A rutela (ville de Călimăneşti, dep. de Vîlcea) . Le castrum est maintenant
entierement degage, a la suite des fouilles faites aux <� praetentura dextra » et « sinistra ».
Le mur d'enceinte a ete restaure au moyen de blocs de pierre en provenant. La section pratiquee
devant le castrum a etabli que, dans cette zone, la route romaine avait ete recouverte de
poutres de chene (Institut d'archeologie, D. Tudor - responsable et Gh. Poenaru Bordea,
en collaboration avec le Musee militaire central, Cristian Vlădescu) .
17. Bîtca Doamnei (municipe de Piatra Neamţ, dep. de Neamţ) . Les recherches faites
dans la zone « extra muros » de la citadelle dacique ont revele l'existence d'une couche spora­
dique d'habitat, renfermant des habitations de surface ; elle est datee, au moyen de la
ceramique mise au j our, des r r•-1•r siecles av.n.e. (Musee d'archeologie de Piatra Neamţ,

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364 MIRCEA BABEŞ 6

V. Mihăilescu Bîrliba et A. Buzilă, en collaboration avec !'Institut d'histoire et d'archeologie


de Jassy, N. Gostar et S. Sanie) .
1 8. Bologa (comm. de Poieni, dep. de Cluj) : a) Le castrum romain a continue a etre
fouille, au moyen d'une section (XVIII) allant de l'entree du <c praetorium » a la tour de
l'angle nord-ouest. On a decouvert dans cet espace quatre baraques orientees est-ouest, aux
parois en bou�illage et a toits de tuiles. A l'ouest du bâtiment du <c praetorium », qui a fait
l'objet de nouvelles recherches, on a identifie deux magasins sur le <c latus sinister » (Institut
d'histoire et d'archeologie de Cluj , E. Chirilă et N. Gudea) ; b) Limes du nord-ouest de la
Dacie (secteur correspondant au castrum de Bologa) . Des fouilles ont ete pratiquees aux
lieux-dits Măgura Bologii et Dealul Greben, ou l'on a inis au j our des tours romaines de forme
carree, et Dealul Bonciului, ou l'on a decouvert une tour egalement romaine, mais circulaire.
Le sondage entrepris au lieu-dit Dosu Marcului a demontre qu'aucune construction romaine
n'existe en ce point (Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , N. Gudea) .
19. Boroseşti (comm. de Scînteia, dep. de Jassy) . On a repris les fouilles entreprises
en 1968 dans l'etablissement bastarnique situe sur la colline de Boroseşti. Dans la section
III, de 1 1 1 m de longueur, outre les niveaux releves anterieurement, a savoir celui de la
periode de transition du neolithique a l'âge du bronze et celui des ne-ier siecles av.n.e. (civi­
lisation de Poieneşti-Loukachevka) , on a mis au j our des materiaux du VP siecle de n.e.
(une hutte a demi enfouie avec foyer-cheminee bâti en pierre) . L'habitat bastarnique est
richement represente par la ceramique germanique fine et a barbotine, ainsi que par de
nombreux fragments de « chenets » (<c Feuerbocke ») (Institut d'archeologie, Mircea Babeş) .
20. Botoşana (dep. de Suceava) . Les fouilles ont ete poursuivies aux points : a) La Cruce.
Dans l'etablissement La Tene I I on a decouvert plusieurs fosses menageres et une
habitation de surface renfermant de la ceramique specifique pour cette epoque ; b) Grădinărie.
On a continue les recherches dans l'etablissement des Vle-vne siecles de n.e„ ou l'on a mis
au j our quatre nouvelles habitations a demi enfouies, dont l'inventaire comprenait de la cera­
mique, des outils et des objets de parure ; c) Intre hotare. Trois nouvelles tombes ont ete mises
au jour dans la necropole tumulaire des II"-111" siecles de n.e. (Institut d'histoire et d'archeo­
logie de Jassy, Dan Gh. Teodor et Silvia Teodor, en collaboration avec le Musee de Suceava,
Gr. Foit, et avec Ioan Mitrea, de !'Institut pedagogique de Bacău) .
2 1 . Branişte (municipe de Craiova, dep. de Dolj) . Les fouilles ont ete continuees au
lieu-dit Cimitir (village de Făcăi) . On y a decouvert des vestiges d'habitat de la periode de
transition a l'âge du bronze, de l'âge du bronze, de la premiere et de la seconde epoque
de l'âge du fer, du VI" siecle (civilirntion d'Ipoteşti -Ciurelu -Cîndeşti) , des IX"-X" siecles
(civilisation de Dridu) et des XII" -XVI" siecles (Universite de Craiova, Oct. Toropu, en colla­
boration avec le Musee de l'Oltenie) .
22. Braşov (dep. de Braşov) . Des recherches archeologiques ont ete faites dans la zone
de l'eglise Saint-Nicolas de Scheii Braşovului, ou l'on a mis au j our des tombes appartenant
au cimetiere qui s'etend autour de l'eglise et datant du XVI" au XVIII" siecle, ainsi que les .
restes d'un edifice anterieur pres de la chapelle situee au sud de l'eglise (Direction des monu­
ments historiques, Al. Bogdan) .
23. Bratei (dep. de Sibiu) . On a repris les fouilles au lieu-dit La Nisipuri, sur la terrasse
qui surplombe la rive droite de la Tîrnava Mare ; dans l' etablissement n° 1 , on avait fouille
en 1961 -1963 un four de potier, quelques fours domestiques et 28 huttes a demi enfouies.
Au cours de la campagne de 1970, on a mis au j our 22 nouvelles huttes, pourvues de foyers­
cheminees bâtis en pierre ou de foyers creuses dans le sol. Leur inventaire consiste principa-

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7 LES FOUILLES ARCHE!OLOGIQUES EN ROUMAN1E (1970) 365

lement en ceramique (faite au tour rapide et cuite j usqu'au gris ou faite a la main) , fusaioles,
aiguisoirs, faucilles, couteaux, peignes en os, perles de verre ou fragments de coupes en
verre, etc. On y trouve aussi souvent des briques et des tuiles romaines utilisees a nouveau
dans ces huttes. La plupart de celles-ci appartiennent a la civilisation de Bratei, des ve -VP
siecles, et Ies autres f!. la civilisation d'Ipoteşti -Cîndeşti. Le cimetiere n° 4 de Bratei a ete decou­
vert sur l'emplacement de l'etablissement n° 1 . Les 13 tombes d'incineration a fosse se trouvent
parmi Ies huttes ; dans un seul cas une hutte de la civilisation de Bratei (Ve -Vie siecles)
coupait la fosse d'une tombe. Les tombes dont il s'agit ont des fosses ovales, orientees nord­
sud ou est-ouest, renfermant une tres petite quantite d'ossements calcines, de la cendre,
du charbon, des pierres, des tessons ceramiques (surtout de ceramique faite a la main) , des
fragments de verre ou de fer, des peignes en os, une cuiller de terre glaise pour le coulage
des metaux, etc. Ainsi qu'il ressort du rite et des rituels constates (par exemple, dans un cas
la fosse avait ete legerement brulee) et du mobilier funeraire, le cimetiere n° 4 appartient a
la civilisation de Bratei et est en etroite affinite avec le cimetiere n 1 de la meme localite
(Institut d'archeologie, Ion Nestor - responsable, Eugenia Zaharia et Ligia Bîrzu) .
24. Brăiliţa (municipe de Brăila, dep. de Brăila) . 14 nouvelles tombes ont ete mises
au j our dans la necropole datant de la fin de l'eneolithique et de la periode de transition a
l'âge du bronze, ce qui en porte le total a 291 sepultures fouillees. Les tombes fouillees au
cours de la campagne de 1970 avaient des squelettes etendus, le plus souvent orientes en direc­
tion est -ouest et presentant des traces d'ocre rouge. Comme mobilier funeraire, on signale
des perles de spondylus et une amulette en albâtre. Toutes ces tombes appartiennent a la
premiere phase de la necropole et sont contemporaines des premiers temp& de la civilisation
de Cernavoda I (Musee de Brăila, N. Harţuche et F. Anastasiu) .
25. Brăşăuţi (comm. de Dumbrava Roşie, municipe de Piatra Neamţ, dep. de Neamţ) .
Les recherches ont ete poursuivies dans l'etablissement des Vllle-1xe siecles de n.e., ou
l'on a fouille une habitation mi-enfouie avec foyer-cheminee bâti en pierre, qui porte a quatre
le nombre des habitations fouillees. Dans le niveau medieval (XIVe- xve siecles) on a
decouvert deux habitations de surface ayant subi plusieurs refections (Institut d'histoire et
d'archeologie de Jassy, Victor Spinei, en collaboration avec le Musee d'archeologie de Piatra
Neamţ, Dan Monah) .
26. Brîncoveneşti (dep. du Mureş) . Trois sections pratiquees sur Ies cOtes sud et ouest
du castrum romain, situe dans le jardin du château medieval de Brîncoveneşti, ont permis
d'en etablir Ies phases de construction (l'une de terre et l'autre de pierre) et d'en preciser
Ies elements de fortification. Le cote ouest, le seul qui est conserve en entier, mesure 145 m.
On a mis au j our de la ceramique romaine commune, des monuments de sculpture
romains, remployes pour la reparation du mur ouest du castrum, ainsi que quelques tessons
de l'epoque post romaine (Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , D. Protase, en col­
laboration avec le Musee d'histoire de Tîrgu Mureş, A. Zrinyi) .
27. Buciumi (dep. de Sălaj) . A l'interieur du castrum romain, dans la « praetentura
sinistra », on a entierement degage une baraque aux murs de pierre, mesurant 50 x 10 m.
On a degage, de meme, la tour trapezoidale du coin sud-ouest du castrum. Les fouilles ont
compris egalement le complexe de bâtiments situes sur le cote ouest du pretoire. Le materiei
archeologique recolte, tre!:. abondant, consiste principalement en ceramique (y compris des
fragments daciques) , en monnaies, armes, parures de bronze, etc. (Institut d'histoire et d'ar­
cheologie de Cluj , Eugen Chirilă, en collaboration avec le Musee de Zalău, V. Lucăcel et
St. Simoc) .

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366 MlRCEA tlAB� 8

28. Bucov (municipe de Ploieşti, dep. de la Prahova) . Dans la partie nord-est de l'eta­
blissement de haute epoque feodale, on a fouille six huttes a demi enfouies et quatre habita­
tions de surface. On a mis au jour, en outre, une hutte et deux fosses des IIIe - Ive siecles
de n.e. , ainsi que 16 tombes des X Vie - XVIIe siecles (Institut d'arcMologie, Maria Comşa) .
29. Bucarest. Les fouilles ont ete menees par le Musee d'histoire du municipe de Bucarest
dans les zones suivantes :
a) L'Ancienne Cour (secteur 4) . Les fouilles entreprises sur le cote ouest du palais
princier ont mis au j our les fondations d'une piece ajoutee au xvne siecle, qui recouvrait
deux habitations, l'une du IVe siecle de n.e., la seconde des Xe - xr siecles. Dans l'enceinte
de l'eglise de l'Ancienne Cour, on a explore le mur est du palais. Entre le pavillon du
« Marche aux Fleurs » et « Hanul lui Manuk », on a degage les fondations des constructions
de la porte inferieure de l'Ancienne Cour, datant des XVIIe - XVIIr siecles. Des vestiges
d'habitat, dont les debuts se situent au xve siecle, ont ete reveles par un sondage execute
a l'intersection de calea Moşilor et de la rue Sf.-Vineri (Panait I. Panait et A. Ştefănescu) .
b) Place Nicolae Bălcescu (secteur 4) . A l'occasion de travaux edilitaires, on a explore
les fondations de la Tour de Colţea, faites de grosses pierres et de briques, ainsi qu'une
serie de tombes de la necropole de l'eglise d'Udrea Doicescu, bâtie dans la seconde moitie
du XVIIe siecle. A proximite de l'immeuble de l'Universite, on a decouvert trois conduits
d'eau qui alimentaient les monasteres Sf. Sava et Colţea (XVIIre - x r xe siecles) . Quelques
habitations du xvre siecle, decouvertes ici, marquent la limite septentrionale de la ville
medievale (Panait I. Panait et A. Ştefănescu) .
c) Băneasa -Străuleşti (secteur 8) . Les recherches ont ete continuees dans l'etablisse­
ment du point Măicăneşti, datant du r ne siecle de n.e. ; on y a mis au j our quatre habitations
et un four de potier a pilon central. On a fouille, de meme, quatre habitations, un four
a pain et plu - ieurs fosses a cereales qui ont appartenu au village de Măicăneşti des xve-xvre
siecles (Panait I. Panait et M. Constantiniu) .
d) Bragadiru (secteur 6) . Dans la partie sud-est de l'etablisement situe sur la rive droite
du Saoar, on a fouille deux habitations geto-daciques La Tene et deux hutte!':' mi-enfouies
de. X" - Xle siecles. On a signale egalement de la ceramique du III" siecle de n.e. (M. Turcu) .
e) Ciuleşti - monastere de Chiajna (secteur 7) . Les fouilles pratiquees a l'interieur et
a proximite immediate de l'eglise ont demontre que le monastere de Chiajna date du milieu
du XVIII" siecle et a comporte deux etapes de construction. Les plus anciennes traces d'habitat
decouvertes dans cette zone remontent a l'âge du bronze (A. Ştefănescu et N. Anderco) .
f) Pantelimon (secteur 3) . A l'occasion de l'amenagement du lac de Pantelimon, au sud
de l'hopital homonyme, on a decouvert une necropole du XVIII" siecle, dont les tombes
renferment des monnaies turques, des bagues, des perles, etc. (A. Stefănescu) .
g) Dămăroaia (secteur 8) . Un sondage de proportions reduites a permis d'identifier
un etablissement geto-dacique, des habitations des VI"- VIr siecles de· n.e. et un habitat
sporadique du XVIIle siecle (M. Turcu et A. Ştefănescu) .
30. Budinţi (comm. de Topolovăţul Mare, dep. du Timiş) . On a execute un sondage
en vue de preciser les donnees stratigraphiques et l'etendue d'un etablissement de la fin
de l'âge du bronze (Musee de Lugoj , I. Stratan) .
3 1 . Budureasca (village de Vadu-Săpat, comm. de Fîntînele, dep. de la Prahova) .
Les fouilles ont ete continuees dans l'un des etablissements appartenant a la civilisation
d'Ipoteşti -Cîndeşti. Quatre habitations et un riche materie! arcMologique ont ete mis au
j our (Musee d'histoire de Ploieşti, Victor Teodorescu et V. Dupoi, de l'Universite de Bucarest) .

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9 LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES EN ROUMANIE (1970) 36?

32. Bumbeşti-Jiu (dep. de Gorj ) . Les fouilles ont ete reprises dans l'etablissement romain
proche du castrum de pierre. On a mis au j our Ies fondations d'une habitation que le mate­
riei ceramique et Ies monnaies recoltes dans Ies decombres assignent a la fin du 118 siecle
de n.e. et a la premiere moitie du sieclc suivant (Institut d'arcMologie, E. Buj or, en colla­
boration avec le Musee departemental de Gorj , Gh. Gheorghe) .
Buridava, voir Stolniceni.
33. Buşag (comm. de Tăuţii-Măgherăuş, dep. de Maramureş) . En continuant Ies fouilles
dans le site du paleolithique, on a precise l'existence d'un niveau aurignacien inferieur et d'un
niveau gravettien (Institut d'arcMologie, Maria Bitiri, en collaboration avec le Musee de
Baia Mare) .
Callatis, voir Mangalia.
34. Canlia (Comm. de Lipniţa, dep. de Constanţa) . Les fouilles ont ete continuees dans
la necropole thraco-getique, ou l'on a mis au jour onze nouvelles tombes, dont quatre appar­
tenant a une phase plus tardive. De nouvelles donnees ont ete recueillies au sujet du rituel
funeraire (Institut d'arcMologie, Emil Moscalu) .
35. Carei (dep. de Satu-Mare) . Plusieurs fosses a provisions et une hutte mi-enfouie
ont ete mises au j our dans l'etablissement celto-dacique du lieu-dit Bobald, datant du La Tene
moyen, IIl"- 118 siecles av. n.e. (Musee de Carei, Ioan Nemeti) .
36. Castrele Traiane (comm. de Pleniţa, dep. de Dolj ) . A la limite sud-est du village
5..e trouve un etablissement entoure d'un fosse de defense circulaire d'environ 300 m de
diametre. Un sondage y a revele l'existence d'une couche de culture Coţofeni. Le fosse de
defense, qui a plus de 4,20 m de profondeur, renferme de meme des vestiges du type Coţofeni.
Une enceinte fortifiee, pareille comme forme et comme dimensions, a ete identifiee a 5 km
de Castrele Traiane, marquee a la surface du sol par des fragments de ceramique Coţofeni
(Institut d'arch6ologie, Petre Roman ; responsable, D. Berciu) .
37. Cătunu (comm. de Corneşti, dep. de la Dîmboviţa) . En 1970, des fouilles ont ete
commencees dans l'etablis�ement geto-dacique situe au lieu-dit Viişoara, sur une terrasse
de la Ialomiţa, a 1 2 km environ de la station bien connue de Tinosul. Les huit sections
pratiquees ont mis au j our 18 habitations ( 1 5 a demi enfouies et 3 de surface) , ainsi que
30 fosses de differentes formes. D'apres Ies materiaux recoltes (ceramique geto-dacique
et d'importation, bracelets, fibules, couteaux, etc.), l'etablissement a ete date du 1°• siecle
av.n.e. (Institut d'arch6ologie, A. D. Alexandrescu, en collaboration avec le Musee de
Tîrgovişte, Cornelia Borugă) .
38. Celei - Sucidava (ville de Corabia, dep. de l'Olt) . Les fouilles ont ete poursuivies
dans Ies secteurs suivants : a) La necropole plane situee au nord de la ville romaine. On
y a mis au j our de nouvelles tombes d'incineration et d'inhumation des II" - IV" siecles de
n.e. , y compris des caveaux en mac;onnerie de brique (Gh. Popiliau) ; b) A ngle sud-est de
la citadelle romano-byzantine. On a continue a degager le mur, on a restaure la grande tour
d'angle et on a identifie une seconde tour, de dimensions plus reduites. On a complete Ies
observations sur Ies quatre couches d'incendie relevees anterieurement. Dans la couche constan­
tinienne, on a decouvert un relief des Cavaliers danubiens coule en plomb, importe de Pan­
nonie. On a recolte de la ceramique dacique, romano-byzantine (IV"-Vl0 siecles) et medievale
(Vasile Barbu) ; c) Basilique chretienne. On a che1ch6 a elucider Ies problemes poses par
le grand mur que surmonte !'abside de la basilique (Oct. Toropu) . Les fouilles ont ete execu­
tees sous la direction du prof. D. Tudor, de la part de !'Institut d'arch6ologie, en collaboration
avec le Musee de Corabia, M. Ghigheanu.

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368 MiltCEA BABE$ to

39. Cernatu (dep. de Covasna) . Un sondage de verification pratique sur le territoire


du village a revele l'existence d'un etablissement dacique recouvert par un autre etablissement
des Xlle - XIIIe siecles (Musee de Sfîntu- Gheorghe, Zoltan Szekely) .
40. Cernavoda (dep. de Constanţa) . Les fouilles de 1970 ont eu pour objet principal
Ies problemes lies a la stratigraphie, a la $tructure et a la fonction de la fortification. A cette
occasion, on a etabli sur des bases stratigraphiques la succession des phases de la civilisation
de Cernavoda I (Institut d'archeologie, Emil Moscalu ; responsable, D. Berciu) .
4 1 . Cernica (dep. d'Ilfov) . De nouvelles tombes ont ete fouillees dans la necropole du
neolithique (Boian, phase I) situee sur le promontoire ouest du lac de Cernica. Dans ce
meme site, on a mis au j our une hutte mi-enfouie et plusieurs fosses menageres renfermant
des materiaux des XVle - xvrne siecles, qui ont appartenu au village medieval de Mărăcineni
(Institut d'archeologie, Gh. Cantacuzino, en collaboration avec le Musee d'histoire du muni­
cipe de Bucarest) .
42. Cheile Tmzii (dep. de Cluj ) . Au cours de cette cinquieme campagne de foui1les, des
sondages ont ete executes dans la grotte dite « La cuptor ». On y a mis au j our des mate­
riaux du neolithique (civilisations de Petreşti et de « Lumea Nouă ») , de l'âge du bronze
(civilisation de Wietenberg) , de l'epoque romaine et medievaux (Musee d'histoire de Cluj ,
Nicolae Vlassa, en collaboration avec le Musee de Turda, Z. Milea) .
43. Chirnogi (dep. d'Ilfov) . On a continue Ies fouille!; entreprises dans le centre du
village et l'on a mis au j our, cette annee egalement, des huttes mi-enfouies renfermant de la
ceramique et d'autres materiaux du 1ve siecle de n.e. Dans la coucht. de culture Dridu,
qui superpose l'etablissement du rve siecle, on a recueilli un materiei ceramique varie (Institut
d'archeologie, Mihai Sâmpetru, en collaboration avec le Musee d'Olteniţa, D. Şerbănescu) .
44. Cicău (comm. de Mirăslău, dep. d'Alba) . Les fouilles ont ete continuees sur la terrasse
dite « Sălişte », confirmant Ies con„tatations faites au cours de la campagne precedente.
Les decouvertes Ies plus importantes sont celles en liaison avec l'etablissement rural de l'epoque
romaine, ou est apparue de la ceramique romaine a�sociee a de la poterie dacique faite a la
main (Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , I. Winkler, en collaboration avec le Musee
d' Aiud, Gh. Păiuş) .
45. Cîndeşti (comm. de Dumbrăveni, dep. de Vrancea) . Les recherches entamees en
1968 au licu-dit Coasta Banului, dans la necropole appartenant a la civilisation de Monteoru,
ont ete continuees en 1970. On a mis au jour 32 nouvelles tombes d'incinfration ou d'in­
humation (en urnes, a fosse ou en cistes de pierre) . Les tombes renferment un riche mobilier
funeraire consistant en poterie, objets en bronze (« Lockenringe », bracelets, un poignard,
une hache, etc.) et objets en pierre (haches) . Sur la ba!>e de cet inventaire, la necropole a ete
assignee aux phases Monteoru Ies et Ic2 • II convient de souligner que Ies recherches de 1970
ont permis de determiner quatre etapcs de sepultures dans la necropole de Cîndeşti (Institut
d'histoire et d'archeologie de Jassy, M. Florescu, en collaboration avec le MuseP de Focşani,
V. Bobi) .
46. Cluj - « Gura Baciului ». Dans cet etablissement du neolithique ancien, on a pu
separer trois couches successives, correspondant a trois etapes d'evolution de la civilisation
de Starcevo -Criş. Dans la premiere couche, on trouve la persistance de nombreuses tradi­
tions du type Lepenski Vir, parmi lesquelles on peut citer la presence de la sculpture sur
pierre, celle de tetes humaines par exemple (Musee d'histoire de Cluj, Nicolae Vlassa) .
47. Constanţa -- Tomis. Dans le cadre de l'action de sauvegarde du materiei apparu
sur le territoire de la ville, on a fouille !es tombes d'epoque romaine et romano-byzantine,

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11 L�S routLU:S AftCHtOLOOtQUE!s EN nOUMANII: (1970) 3 69

situees dans la zone industrielle de Palas, autour de la nouvelle gare et sur l'emplacement
de l'ancienne gare (Musee d'archeologie de Constanţa, C. Stavru) .
48. Cordun (dep. de Roman) . Un sondage, provoque par une decouverte fortuite, a eu
pour resultat de mettre au j our plus de 60 monnaies hollandaises du XVI Ie siede (Musee d'his­
toire de Roman, D. Hordilă) .
49. Corneşti (comm. d'Orţişoara, dep. du Timiş) . On a commence des recherches dans
un etablissement de l'âge du bronze situe sur la colline dite « Cornet ». Sur un âtre, probable­
men_t destine au culte, on a trouve 2 1 tasses, deux ecuelles et une passoire. La ceramique mise
au j our est des plus variees comme facture, forme et decor. On a decouvert egalemcnt des
outils en pierre, en os et en come (Musee du Banat -Timişoara, Ortansa Radu) .
50. Cotnari (dep. de Jassy) . Les fouilles ont ete poursuivies dans la citadelle thraco­
getique des IVe- Ine siedes av.n.e. , situee sur la hauteur dite « Cătălina ». Des sections ont
ete executees a travers le vallum et le fosse adjacent du cote sud et a travers le vallum du
cote est. On a constate que la structure du premier vallum consiste en une ossature formee
par un mur longitudinal surmonte par des murs transversaux, tandis que l'ossature du second
consiste en un simple mur longitudinal de 0,80 m de hauteur et de 3 m de largeur (Institut
d'histoire - et d'archeologie de Jassy, Adrian Florescu) .
5 1 . Cozia (corn. de Cozia, dep. de Jassy) . Les fouille' ont ete continuees dans le petit
Hablisscment hallstattien, ou l'on a mis au j our Ies restes d'une habitation, ainsi que des
tombes de la meme epoque. La ceramique recoltee est apparentee a celle du typc Babadag
(Universite de Jassy, A. Laszlo, en collaboration avec le Musee d'histoire de la Moldavie­
Jassy, C. Iconom) .
52. Criciova (dep. du Timiş) . Un sondage pratique au lieu-dit Tramnic a mis au j our
des vestiges romains ; Ies plus significatifs sont des briques portant l'estampille d'une
unite militaire dont la residence etait a Tibiscum (Musee du Banat - Timişoara, M. Moga
et FI. Medeleţ) .
53. Cristian (dep. de Braşov) . Des decouvertes fortuites faites rue de la Gare ont cte
suivies par un sondage. On a fouille neuf fosses menageres et une hutte mi-enfouie, ou l'on
a trouve de la ceramique faite a la main, de la ceramique fine et grtJmeleuse fa<;onnee au
tau r, des fragment:; de poids en terre glaise, une fibule « mit umgeschlagenem Fu13 », etc .
L'etablissement date de la seconde moitie du nie ; iede de n.e. , peut-etre du debut du �iede
suivant (Musee departemental de Braşov, Mariana Marcu, en collaboration avec !'Institut
d'archeologie, A. D. Alexandrescu) .
54. Cucorăni (comm. de Mihai Eminescu, dep. de Botoşani) . On a continue Ies fouilles
au lieu-dit Medeleni, en vue de dclimiter l'etablissement geto-dacique des IIP- II" siedes
av.n.e. expiare au cours des annees 1964 - 1 969. On a mis au j our une habitation de surfacc
de l'epuque La Tene II, ainsi que deux huttes a demi enfouies des ne - 111 e siedes de n.e.
(Institut d'histoire et d'archeologie de Jassy, Silvia Teodor, en collaboration avec le Musee
de Botoşani, Gabriela Gheorghiu) .
55. Curtea de A rgeş (dep. de I' Argeş) . Les fouilles ont ete poursuivies dans le secteur nord
de la Cour princiere, avec pour obj et principal la couche du XIII8 siede, laquelle a livre une
monnaie byzantine de bronze d' Alexis III I' Ange ( 1 195 - 1203) . A l'est, on a fouille la zone
exterieure devant l'entree, determinant par stratigraphie Ies niv'eaux de 1340, de 1369 et
de 1 5 17. Deux sondages d'information, pratiquees sur le cOte sud (dans l'enceinte de l'actuel
hopital) , ont mis au j our des restes de constructions du XIIP siede. Quant aux sondages
pratique� dans Ies alentours de la Cour prindere (dan!'l l'enceinte du Musee de la viile et aux

47 - c. 27Q6

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370 MIRCEA BABEŞ 12

ruines de Sîn-Nicoară) , ils n'ont pas fourni de resultats concluants en ce qui concerne les depots
archeologiques des X I I Ie et XIVe siecles· (Institut d'archeologie, Nicolae Constantinescu,
en collaboration avec le Mu. ee de la ville de Curtea de Argeş) .
56. Daia Română (dep. d'Alba) . Dans les sections pratiquees sur les pentes sud et
sud-est de la colline dite <c Troian », on a mis au j our des depâts et certains comple­
xes d'habitat - huttes et âtres . - successifs, provenant de l'âge du bronze (civilisation
de Wietenberg) , du La Tene geto-dacique classique (r' !:-iecle av.n.e. - rer siecle de n.e.)
et de l'epoque romaine. On a decouvert egalement un squelette en position accroupie pres
du crâne duquel se trouvait une motte d'ocre jaune (Musee Brukenthal - Sibiu, M. Racoviţan
et Fr. Weinrich, en collaboration avec le Musee de Sebeş, Gh. Ciul, et avec le Musee d'Alba
Iulia, I . Aldea) .
57. Dalboşeţ (dep. de Caraş-Severin) . En continuant les fouilles a la <c villa ru!>tica »,
situee au lieu-dit Dragomireana, on a degage les murs exterieurs du corps onest sur une lon­
gueur de 60 m. On a identifie une grande piece de forme absidale, dont on a fouille la partie
nord (Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , D. Protase, en collaboration avec le Musee
de Reşiţa) .
58. David (comm. de Boteşti, dep. de Neamţ) . Au lieu-dit Bolocan, on a fouille dans
une necropole carpique, renfermant des tombes d'incineration a urnes (Institut d'histoire et
d'archeologie de Jassy, Ion Ioniţă, en collaboratiou avec le Musee de Roman, V. Ursachi) .
59. Davideni (comm. de Ţibucani, dep. de Neamţ) . Les fouilles ont ete continuees
dans l'etablissement a plusieurs niveaux, situe au lieu-dit La izvoare. On a recolte de la cera­
mique de l'âge du bronze (civilisation de Noua) , du Hallstatt et du La Tene (civilisation
bastarnique du type Poieneşti- Loukachevka) , ainsi que des materiaux des Vle-vne siecles
(Institut d'archeologie, M. Babeş, en collaboration avec !'Institut pedagogique de Bacău,
Ioan Mitrea, qui a dirige Ies fouilles de cette annee, et avec le Musee d'hi ·toire de Tîrgu­
Neamţ, Ilie Untaru) .
60. Dăbîca (dep. de Cluj ) . A l'occasion des travaux de restauration du mur de la I r
enceinte, o n a enregistre d e nouvelles donnees concernant l a technique d e construction du
vallum de terre et de la courtine de pierre de la citadelle du x n r e siecle qui le recouvre.
Sur le câte ouest de la n re enceinte, on a explore, sur une surface de 15 x 12 m, les depots
de la reriode de haute feodalite, qui atteignent ici une epaisseur de 2,50 m. On a identifie
trois niveaux d'habitations de surface et un niveau de huttes a derni enfouies, qui se succe­
dent entre le r xe et le XIIl0 siecle. Sporadiquement sont apparus aussi des tessons du
type Coţofeni et geto-dacique (La Tene II), ainsi que des briques romaines, dont certaines
portant l'estampille de la Iegion V Macedonica. Dans l'angle nord-onest de la III� enceinte
on a degage le mur d'enceinte, de 3,80 a 4 m d'epaisseur, sous lequel se trouve une couche
de culture plus ancienne (I X• - x re siecles) . Les fouilles sont menees par un groupe d'etudes
forme de chercheurs de l'Universite Babeş-Bolyai, de !'Institut d'histoire et d'archeologie
et du Musee de Cluj - St. Pascu, M. Rusu, P. Iambor, St. Matei, V. Wollrnann, P. Gyulai
et N. Edroiu.
6 1 . Delniţa (comm. de Păuleni-Ciuc, dep. de Harghita) . Sur la base d'observations
stratigraphiques sfires et du materiei numismatique, l'eglise - monument historique - a ete
assignee a la premiere moitie du XVI" siecle et le mur d'enceinte a la premiere moitie du siecle
suivant. Les plus anciennes tombes mises au j our <latent des XIV• - xve siecles (Direction
des monuments historiques, Radu Heitel) .
Dinogetia, voir Garvăn.

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t3 LES FOUILLES ARCIU:OLOGIQUES EN ROUMANIE (1970) 371

62. Dodeşti (comm. de Viişoara, dep. de Vaslui) . Les recherche(ont ete I oursuivies
aux points « Călugăreasca » et <c Şipot ». On a mis au j our trois nouvelles huttes mi-enfouies
du type Sîntana de Mureş-- Tcherniakhov, dont l'une a probablement servi d'atelier de
confection de peignes en os, et trois autres des VIIIe - x• siecles. On a, en outre, partielle­
ment degage deux habitations neolithiques du type Stoicani -Aldeni et plusieurs fosses renfer­
mant des tesson� ceramiques et des pieces en bronze, appartenant a la civilisation de Noua
(Institut d'histoire et d'archeologie de Jassy, Dan Gh. Teodor et Ghenuţă Coman, en colla­
boration avec le Musee national d'histoire de la Republique Socialiste de Roumanie) .
63. Dorobanţi (ville de Curtici, dep. d' Arad) . Les fouilles ont eu lieu en trois points
differents du territoire de la commune : a) Au lieu-dit Vechea groapă de animale, on a rnis
au j our des vases des II" - Ille siecles de n.e. provenant de tombes d'inhumation ; b) Au
lieu-dit Baltă, on a identifie un etablissement du rve siecle de n.e., renfermant differents
types de vases gris fa<;onnes au tour ; c) Dans le jardin de l'habitant Almasi Ştefan, on a partiel­
lement mis au j our un etablissement qui, sur la base d'un seau typique, en terre glaise, peut
etre date des Xll8 - Xllre siecles (Musee d'Arad, Egon Dorner) .
64. Drăguşeni (dep. de Botoşani) . Sur l'<c Ostrov », on a fouille un etablissement de la
phase Cucuteni A, ou l'on a entierement mis au j our trois habitations de surface, dont l'une
avec plate-forme. Outre de la ceramique a decor bichrome, trichrome, cannele et a profondes
incisions, on a decouvert des fragments ceramiques faisant partie du groupe a pâte, conte­
nant une grande quantite de coquillages piles (type C). Sur la colline <c La lutărie », on
a fouille deux grandes fosses I leines de materiaux ceramiques semblables en tous points a
ceux de l'etablisscmeut de l'« Ostrov », ainsi que de nombreux fragments de plaques de fours
(Institut d'archeologie, Vladimir Dumitrescu - responsable, H. Dumitrescu et S. Marinescu­
Bîlcu, en collaboration avec le Musee de Săveni, A. Crîşmaru et V. Aprotosoaei) .
Drencova, voir Portes de Fer.
Drobeta, voir Turnu Severin.
Dubova, voir Portes de Fer.
65. Dulceanca (comm. de Vedea, dep. de Teleorman) . En 1970, Ies fouilles se sont
concentrees dans la portion sud de la basse terrasse ou s'etendent les etablissements de la
periode prefeodale. On a fouille sept complexes archeologiques, arrivant a la conclusion que
la densite de !'habitat y est en baisse aux VI•- VIIe siecles, alors que les huttes du III" siecle
y sont tout aussi frequentes que dans la zone centrale de la terrasse (Institut d'archeologie,
S. Ferche, en collaboration avec le Musee d'Alexandria) .
66. Dumbrava (comm. de Ciurea, dep. de Jassy) . On a fouille deux huttes mi-enfouies,
trois habitations de surface et 26 fosses renfermant des materiaux - surtout de la ceramique
geto-dacique - du ne siecle av.n.e. au ne siecle de n.e. A signaler la decouverte de figu­
rines et d'un complexe de culte dans l'une des habitations de surface. Outre !'habitat dacique,
an a releve des traces sporadiques du type Gorodsk-Ousatovo et du Moyen Age (Institut
d'histoire et d'archeologie de Jassy, Silviu Sanie, en collaboration avec le Musee d'histoire
de la Moldavie - Jassy, Şeiva Sanie) .
67. Eliseni (comm. de Secuieni, dep. de Harghita) . Au lieu-dit Cimitirul lui Lod, on
a decouvert un etal>lissement du type Wietenberg, recouvert successivement par un etablisse­
ment La Tene dacique et par un etablissement de la periode prefeodale (VIIIe- 1xe siecles) .
L'inventaire des quatre huttes mises au j ours dans cette derniere couche consiste en ceramique
faite a la main ou au tour lent, en fusaioles en terre glaise, en couteaux de fer, etc. (Musee
de Sfîntu- Gheorghe, Z. SzPkely, en collaboration avec le Musee de Cristuru-Secuiesc,
Şt. Molnar) .

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372 1

68. Enisala (comm. de Sarichioi, dep. de Tulcea) . Les fouilles ont ete continuees dans
la necropole thraco-getique d'incineration, le total des tombes mises au jour s'elevant ainsi
a 107. Ce chiffre comprend 70 sepultures tumulaires et 37 sepultures planes. Les restes de la
cremation ont ete deposes dans · des urnes, avec ou sans couvcrcle, ou bien a meme la fosse.
Parfois Ies urnes ou Ies petits tas d'ossements ont ete proteges par des cassettes ou des tas
de pierres. En dehors de la poterie autochtone, grossiere ou fine, on voit apparaître assez
souvent dans Ies tombes d'Enisala de la ceramique grecque, representee par des bols, des
coupes, des amphores thasiennes et rhodiennes, etc. Le menu inventaire est des plus varies :
fibules thraciques, bracelets, bagues, perles, couteaux. Periode de fonctionnement de la necro­
pole : IV" siecle av.n.e„ le debut remontant peut-etre a la fin du v• siecle (Musee du
Delta du Danube -Tulcea, Gavrilă Simion) .
69. Făgăraş (dep. de Braşov) . Continuation des fouilles a l'interieur et a l'exterieur de
l'enceinte de la citadelle, ainsi que dans le château fort (Direction des monuments historiques,
Voica
. Puşcaşu) .
70. Fălciu-- Bogdăneşti (dep. de Vaslui) . Les fouilles ont ete poursuivies dans la necro­
pole du type Sîntana de Mureş -Tcherniakhov, ou 13 nouvelles tombes ont ete mises au j our.
On a precise Ies limites sud de cette necropole, ou n'apparah:sent que des tombes d'inhuma­
tion. Le mobilier funeraire est caracteristique pour la premiere moitie du IV" siecle. A noter
la decouvcrte d'une cassolette dacique faitt; a la main, a l'etat fragmentaire (Musee de Bîrlad,
Vasile Palade, N. Ciucă et Ghenuţă Coman) .
7 1 . Fărcaşul-de-Sus (comm. de Fărcaşele, dep. de l'Olt) . On a continue Ies fouilles
au lieu-dit Pe coastă, ou l'on a mis au j our six fosses contenant un abondant materiel ceramique
du type Dudeşti -Cernica, important pour expliquer l'apparition de la civilisation de Vădastra
en ce lieu (Centre de sciences sociales de Craiova, M. Nica, en collaboration avec le Musee
de l'Oltenie - Craiova et avec le Musec de Slatina) .
72. Feldioara (dep. de Braşov) . Des sondages d'information ont ete executes dans le
perimetre du village et dans l'enceinte de la citadelle medievale. On a trouve des vestiges
ctppartenant a differentes civilisations : ceramique du type Criş, fragments ceramiques et
outils specifiques pour la phase Giuleşti de la civilisation de Boian, civilisation d'Ariuşd,
ceramique de la periode de transition a l'âge du bronze, ainsi que quelques tessons daciques
faits a la main ou au tour (Musee departemental de Braşov, Florea Costea) .
73. Fîntînele (comm. de Matei, dep. de Bistriţa-Năsăud) . Les fouilles ont ete conti­
nuces dans la necrGpole celtique, situee sur la hauteur dite (< Dîmbul Popii >) ; on y a mis
au j our 26 nouwlles tcimbes, dont deux d'inhumation et le reste d'incineration. Le mobilier
funeraire, fort riche, a permis de distinguer quelques tombes de guerriers. Des tombes isolees,
egalement ccltiques, ont ete relevees aussi en dehors de la necropole (Institut d'histoire et
d'archeologie de Cluj , l . H. Crişan et T. Soroceanu, en collaboration avec le Musee d'his­
toire de Bi�tri ţa, Şt. Dănilă) .
74. Fundu-Herţ1:i (comm . de Cristineşti, dep. de Botoşani) . On a continue Ies fouilles
dans l'etablissement du type « horodişte » des VIII" - X" siccles de n.e. A proximite du vallum
tranrversal III et des vallums lateraux on a mis au j our six nouvelles huttes a demi
enfonies, renfermant un riche materiei archeologique. On a pu preciser la nature du systeme
de fortification ainsi que Ies phases de construction et de refection de l'etablis!'ement (Institut
d'histoire et d'archeologie de Jassy, Dan Gh. Teodor, en collaboration avec l'Institut pedago­
giqu� de Bacău, Ioan Mitrea, et le Musee de Botoşani, Angela Răileanu) .
75. Garvăn -Dinogetia (dep. de Tulcea) . Les fouilles, portant sur Ies ruines romano­
byzantines des IV"- VI" !>iecles, ont etc reprises au sud du bâtiment suppose avoir ete le « prae-

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15 LES FOUILLES ARCHJ;:OLOGIQUES E N ROUMANIE (1970) 373

torium ». On a continue, de meme, Ies fouilles dans la zone de la porte ouest, dans le but
de degager un grand edifice du 1ve siecle de n.e„ situe a l'interieur de la citadelle (Institut
d'archeologie, I. Barnea - responsable et Al. Barnea) .
76. Ghelăieşti (comm. de Bîrgăoani, dep. de Neamţ) : a) Sur la hauteur dite « Nedeia »,
les fouilles ont ete poursuivies dans l'etablissement neolithique du type Cucuteni B1 , ou l'on
a entierement degage dix habitations pourvues de planchers glaises ou de plates-formes, qui
renfermaient de la ceramique AB, Ies groupes « gamma » et « delta », et B 1 , le groupe « epsilon ».
On a recueilli un grand nombre de vases entiers ou pouvant etre reconstitues, d'outils
e t d'armes en silex, en pierre, en os et en come, des idoles a nthropomorphes, etc. On a decou­
vert trois imp::irtants complexes rituels (Institut d'histoire et d'archeologie de Jas�y. Anton
Niţu, en collaboration avec le Musee d'arch6ologie de Piatra Neamţ, Şt. Cucoş) ; b) Dans
le village meme, quatre nouvelles tranchees ont -<te creusees dans l'etablissement bastarnique
du rr siecle av.n.e. , mettant au j our deux complexes d'habitation comprenant des pierres
calcinees, du bousillage et des restes d'âtres. Ces complexes et la couche de culture, plutot
pauvre, ont livre la meme ceramique du type germanique, fine ou grossiere, faite a la main
(Institut d'archeologie, Mircea Babeş, en collaboration avec le Musee d'archeologie de Piatra
Neamţ, V. Mihăilescu-Bîrliba) .
77. Ghigoieşti (comm. de Ştefan cel Mare, dep. de Ntamţ) . Continuation de� fouilles
dans l'etablissement neolithique de la phase Precucuteni II �itue sur la rive de l'ancien
etang de Trudeşti. Dans le niveau precucutenien, on a degage une grande habitation de surface
et deux autre•. ont ete identifiees. En outre, on a decouvert un petit complexe appartenant
a la civilisation de la ceramique rubanee, un fragment de vase Cucuteni A a peinture trichrome,
ainsi que des vestiges sporadiques des 1ye_ ve siecles de n.e. (Institut d'archeologie, Silvia
Marinescu-Bîlcu) .
78. Ghirbom (comm. de Berghin, dep. d' Alba) : a) Sur le plateau Sub vii, on a execute
quatre nouvelles sections de contrele, qui ont livre exclu.,,ivement du materie! du type Wieten­
berg. Tant Ies observations �tratigraphiques que la typologie ont permis de preciser deux
niveaux d'habitat ; b) Sur Ies pentes sud et est de la colline Dealul Feţii, on a execute
deux sections dans un etablissement de la civilisation de Petreşti. On y a releve deux niveaux
d'habitat, le niveau superieur se distinguant de l'autre par la presence d'vne abondante
ceramique peinte. Dans la section II on a decouvert quatre tombes d'inhumation, orientees
est -ouest, qui, a en j uger par le mobilier funeraire, peuvent etre assignees aux ye yIIe siecles
_
_

(Musee d' Alba Iulia, I. Al. Aldea et V. Moga) .


79. Ghireni (comm. de Coţuşca, dep. de Botoşani) . Des recherches de surface et quel­
ques petits sondagef ont mis au j our des vestiges attribues aux civilisations suivantes :
gravettien oriental, tardenoisien, Cucuteni, Noua, Sîntana de Mureş -Tcherniakhov et feodale
(Institut d'archeologie, Al. Păunescu, en collaboration avec le Musee de Botoşani) .
80. Glavacioc (comm. de Ştefan cel Mare, dep. de l' Argeş) . Les fouilles ont ete conti­
nuees dans le monastere de Glavacioc, dans le but de degager Ies murs du docher. On
a recolte de la ceramique feodale, des carreaux de poele et des restes de fresques datant des
XVe - XVIIIe siecles (Musee de Piteşti, S. Cristocea, en collaboration avec l'Institut d'archeo­
logie, N. Constantinescu) .
8 1 . Glina (municipe de Bucarest) . Sur le <c tell », l'exploration de la surface entamee
en 1969 a pris fin ; elle apporte certaines precisions au sujet des phases des civilisations
de Boian et de Gumelniţa dans ce site. On a identifie le systeme de fortification de l'etablisse­
ment, constitue par un fosse - Boian A et par un amenagement de la pente respective -

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374 MIRCEA BABEŞ 16

Gumelniţa A (Institut d'histoire et d'archeologie de Jassy, M. Petrescu-Dîmboviţa, R. Baltă


et V. Chirica, en collaboration avec l'Institut d'archeologie, Eugen Comşa, et le Musee national
d'histoire de la Republique Socialiste de Roumanie) .
Gornea, voir Portes de Fer.
82. Gura Văii (dep. de Bacău) . Les fouilles ont ete continuees dans la station a plusieurs
niveaux du lieu-dit Pătrăşcani. Le niveau le plus anden appartient a la civilisation de Cucuteni,
phase A 2 ; dans Ies complexes d'habitation, on a mfr au j our de nombreux fragments cera­
miques a decor incise et a peinture blanche sur fond marron, du type Frumuşica, associes
a des fragments trichromes sur fond marron, du type Ariuşd et Bonţeşti, des outils en silex,
en pierre et en os, des poids en terre glaise, des fusaioles, des objets de parure, des idoles
anthropomorphes et zoomorphes. Dans la -partie sud-ouest de l'etablissement, on a decouvert
une tombe d'inhumation de l'âge du bronze, appartenant a la civilisation de Monteoru. Le
squelette etait couche sur le cote gaucbe en position accroupie, dans une fosse bordee de pierres
superposees, qui renfermait egalement trois vases et une petite hache en marne calcaire.
Enfin, Ies materiaux Ies plus recents mis au j our consistent en cerarnique geto-dacique faite
au tour ou a la main, datant des re• siecle av.n.e . - Ier siecle de n.c. (Institut d'histoire et
d'archeologie de Jassy, Anton Niţu, en collaboration avec le Musee d'histoire du municipe
Gh. Gheorghiu-Dej, C. Eminovici, et avec le Musee de Bacău, C. Buzdugan) .
83. Hărman (dep. de Braşov) . Au lieu-dit Groapa Banului, sur la colline de « Lempeş »,
on a entrepris des fouilles a pres de 300 m des etablissements fouilles precedemment. On
a degage quatre fosses hallstattiennes, 12 fosses et une hutte a demi enfouie des n re - Ive
siecles de n.e., ainsi que trois autres huttes pourvues de foyers-cheminees bâtis en pierres,
datables aux Vllre IXe siecles de n.e. (Musee departemental de Braşov, M. Marcu, en
-

collaboration avec !'Institut d'archeologie, A. D . Alexandrescu) .


84. Herneacova (comm. de Recaş, dep. du Timiş) : a) Au point Cetate, on a pratique
un sondage dans un etablissernent fortifie hallstattien ; b) Au lieu- dit Între salcîmi, on a execute
un sondage qui a revele l'existence d'un petit etablissement fortifie du second âge du fer
(Musee du Banat - Timişoara, Fl. Medeleţ).
85. Histria (dep. de Constanţa) . Les fouilles ont ete poursuivies dans Ies secteurs sui­
vants : a) Secteur central. La section, comrnencee en 1 969 a l'interieur de l'enceinte romaine
tardive, a ete continuee, rnettant au jour des niveaux d'habitat des v· -vn• siecles de n.e.
Parrni Ies objectifs plus irnportants qui ont etc atteints, il convient de mentionner un grand
bâtirnent du vre siecle de n.e. qui, a en juger par ses dirnensions, semble avoir ete un edifice
public (Al. Suceveanu et C. Scorpan) ; b) Secteur E. R. Les fouilles entreprises dans !'edifice
therrnal de l'epoque rornaine ancienne ont continue par la decouverte de nouvelles annexes
de celui-ci. Des travaux de consolidation ont ete executes (Al. Suceveanu) ; c) Secteur Z2 •
Un sondage cornrnence en 1963 a ete elargi et prolonge. On a fini de degager une habitation
du I I" siecle av.n.e. , on a fouille un complexe de fours de potiers du niveau du IVe siecle av.
n.e. et l'on est arrive aux depOts du Ve siecle av.n.e., Oll l'on a releve deux niveaux dont
le plus ancien est illustre par une habitation a pavernent de grandes tuiles (Maria Coja) .
Les fouilles ont ete menees par un groupe d'etudes de !'Institut d'archeologie - responsable
Em. Condurachi, en collaboration avec le Musee d'archeologie de Constanţa) .
86. Hîrlău (dep. de Jassy) . Continuation des fouilles dans la Cour prindere. On a etabli
et date Ies phases de construction du palais princier et on a degage partiellernent la cave
de la derneure prindere du temps d'Etienne le Grand. On a decouvert en outre des vestiges
d'habitat du La Tene et de l'epoque des migrations (Institut d'histoire et d'arcMologie de Jassy.

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17 LES FOUILLES ARCH:€0LOGIQUES E N ROUMANIE (1970) 3 75

Eugenia Neamţu et Stela Cheptea , en collaboration avec le Musee d'Pistoire de la Moldavie,


P. Abrudan) .
87. Hotărani (comm. de Fărcaşele, dep. de l'Olt) . Dans le� etablissements du type
Văfastra, les fouilles ont ete pratiquees aux points suivants : a) La turn. On a creuse huit
tranchees, oit l'on a mis au j our de nombreux complexes repartis en trois niveaux
d'habitat de la civilisation de Vădastra ; b) La şcoală. On a decouvert une couche du neoli­
thique, de 0,40 m d'epaisseur, renfermant de la ceramique du type Dudeşti et Vădastra I .
On a fouille egalement une habitation des xe - xr siecles d e n.e. , riche e n materiei ceramique
(Centre de sciences sociales de Craiova, M. Nica, en collaboration avec le Musee national
d'histoire de la Republique Socialiste de Roumanie et avec Ies Musees de Caracal et de Slatina) .
88. Hudum (comm. de Mihai Eminescu, dep. de Botoşani) . On a mis au j our 42 tombes
appartenant a une necropole des x111e xnre siecles, dont le rite funeraire est caracterise
___

par l'inhumation avec ou rnns cer cueil, l'orientation est -ouest des morts attestant l'existence
d'une population chretienne. Le mobilier funeraire est pauvre, consistant en objets de parure
(diademes, boucles d'oreilles, perles, une bague) , de la ceramique et une monnaie. Dans
l'etablissement correspondant a la necropole, on a mis au j our deux huttes a demi enfouies,
en grande partie detruites par Ies travaux agricoles (Institut d'histoire et d'archeologie de
Jassy, Victor Spinei et Rodica Baltă, en collaboration avec le Musee national d'histoire de
la Republique Socialiste de Roumanie) .
Humor, voir Jlfănăstirea Humorului.
89. !griş (comm. de Sîmpetru Mare, de1 . du Timiş) . Un sondage a ete pratique dans
l'abbaye ci�tercienne. On a decouvert un pilier avec un fragment de voi1te qui a probable­
rnent fait partie d'une cave ou d'une crypte de l'eglise abbatiale (Musee du Banat -- Timişoara,
M. Moga et Costin Feneşan) .
90. Ilidia (comm. de Ciclova română, dep. de Caraş-Severin) . Au lieu-dit Obliţa, a une
di::: tance de respectivement 100 m et 250 m de l'eglise a plan circulaire, on a mis au jour
des fondations de constructions. A l'interieur de l'eglise, on a trouve une tombe a ciste de
pierre, depourvue de tout mobilier. Au lieu-dit Cetate, on a identifie une palissade qui entoure
le plateau vers le nord, l'est et le sud (Mvsee departemental de Reşiţa, Ilie Uzum, en colla­
boration avec le Musee d'histoire de Cluj , Şt. Matei ct Gh. Lazarovici) .
9 1 . lpoteşfi (comm. de Milcov, dep. de l'Olt) . A l'occasion d'un sondage fait dans un
etablissement Vădaf'tra recemment identific, on a recolte de la ceramique appartcnant
a une phase ancienne de la civilisation de Vădastra (Musee de Slatina, M. Butoi) .
92. Isaccea -Noviodunimt (dep. de Tulcea) . Des fouilles de sauvetage ont ete faites sur
la greve du Danube, en vue de dPgager complCtement les ruines romaines et romano-byzantines,
partiellement emergees a la suite de l'ecroulement de la rive du fleuve, et d'en relever le
plan. On a recolte des materiaux archeologiques geto-daciques, romains et de haute epoque
medievale (Institu t d'archeologie, I. Barnea - responsable et Al. Barnea) .
93. Izvorul (comm. de Gogoşari, dep. d'Ilfov) . Les fouilles ont ete continuees dans la
necropole de haute epoque feodale, ou l'on a mis au jour 39 tombes, dont 28 d'inhurnation
(la plupart orientees est -onest) et I 1 d'incineration. Le mobilier funeraire consiste habituelle­
ment en ceramique, couteaux de fer, boucles d'oreille, perles, un bracelet, des tubes pour
epingles, des boucles de ceinture. Les offrandes consistaient en reufs, os de volaille et, plus
rarement, de bovides (Institut d'archeologie, Bucur Mitrea) .
94. ]idava (dep. de l'Argeş) . Dans le castrum romain, on a degage Ies deux fours et
un mur interieur de I' edifice a hypocauste situe entre le « horreum » et le « praetoriurn ». On

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376 MIRCEA BABEŞ 18

a continue a degager les pieces du <1 praetorium » , parallelement aux travaux de consolidation
des murs (Institut d'archeologie, Emilian Popescu) .
95. ]upa- Tibiscum (ville de Caransebeş, dep. de Caraş-Severin) . Dans l'etablissement
civil, on a degage trois bâtiments et dans la cave de l'une d'entre elles on a decouvert plus
de 60 vases, des couvercles, des lampes « lucernae », une grande quantite d'orge carbonise
et une monnaie de Marc Aurele. Dans le castrum, on a acheve le degagement des construc­
t ions de l'angle nord-est et on a fouille partiellement le 11 praetorium ». A l'interieur du castrum,
on a releve l'existence de trois niveaux, identifies par Ies differences de technique des
constructions (Musee du Banat -Timişoara, M. Moga ) .
96. ]urilovca -Argamum (dep. d e Tulcea) . On a entierement degage u n e piece d u VI'
siecle de n.e. et on a poursuivi les travaux dans la basilique a trois nefs, ou l'on est arrive
au pavement original de pierre. Le sondage stratigraphique entrepris sur la falaise vers l'extre­
mite du promontoire a etabli que les plus anciens depâts sont probablement anterieurs a l'arri­
vee des colons grecs. lls sont suivis, s'interferant avec lui, d'un niveau de l'epoque archaique,
surmonte d'un niveau du v• siecle av.n.e. Les depAts des epoques helleniftique et romaine
sorit de moindre importance ; ils sont suivis de plusieurs niveaux de constructions de
l'epoque romano-byzantine (Institut d'archeologie, Maria Coja).
97. Lăceni (comm. d'Orbeasca, dep. de Teleorman) . Des fouilles ont ete entamees au
lieu-dit La Cioroaica, dans un etablissement La Tene dacique. Les fouilles dans la station
hallstattienne du lieu-dit La Pălimar ont ete achevees (Institut d'archeologie, Emil Moscalu,
en collaboration avec le Musee d'Alexandria) .
98. Lăpuş (dep. de Maramureş) . On a poursuivi les fouilles dans la necropole hallstat­
tienne ancienne situee au lieu-dit Podanc, ou l'on a fouille notamment le tumulus n° 10, le
plus grand du complexe. Le materiel archeologique mis au jour et le rite funeraire permettent
d'assigner ce tumulus a la premiere phase de la necropole. L'etablissement correspondant
a etc dccouvert a environ 300 m a l'est, au lieu-dit Podul hotarului (Musee departemental
de Maramureş - Baia Mare, Carol Kacso) .
99. Leu (dep. de Dolj) . Les deux sections pratiquees ont livre une habitation de
surface et une autre a demi enfouie , renfermant un riche materiel ceramique du type Dudeşti­
Vinfa (Centre de science5 sociales de Craiova, M. Nica, en collaboration avec le Musee de
l'Oltenie -Craiova) .
100. Lişcoteanca (comm. de Bordei Verde, dep. de Brăila) . Dans le <1 tell >l 5itue entre
Ies villages de Lişcoteanca et de Filiu on a releve l'existence de deux niveaux d'habitat, appar­
tenant a la phase ancienne de la civilisation de Gumelniţa. A l'interieur des habitations
on a trouve un tres riche inventaire de poterie, d'objets en pierre et en o�, d'idoles anthropo­
morphes, etc . On a egalement decouvert une tombe d'inhumation qui, a en j uger par un vase
a decor corde, peut etre assignee a la periode de transition vers l'âge du bronze (Musee de
B răila, N. Ha r ţuche e t F. Anastasiu) .
101 . Locusteni (comm. de Dan eţi, dep. d e Dolj) . Les fouilles ont ete continuees dans
la necropole daco-romaine des 11"-III" siecles, ou l'on a mis au jour 27 tombes, dont
25 d'incineration et 2 d'inhumation , appartenant a des enfants. Sous la necropole se trouve
un niveau de l'âge du bronze (Centre de sciences sociales de Craiova, Gh . Popilian, en colla­
boration avec le Musee de l'Oltenie - Craiova) .
102. Lupşanu (dep. de la Ialomiţa) . Des recherches ont ete entreprises dans le complexe
d'etablissements de l'âge du bronze, constitue par au moins 1 5 tertres aplatis, repandus sur
une superficie de pres de IO ha. Les quatre tertres sondes font partie, territorialement et chro-

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19 LES FOUILLES ARCH!l:OLOGIQUElS EN ROUMANIE (1970) 3i7

nologiquement, de deux groupes differents : le premier ne renferme que du materiei typique


Coslogeni, tandis que dans le second on constate aussi la presence d'elcments propres a n x
phases tardives de la civilisation de Tei, ainsi que d'elements Noua (Institut d ' archeologic,
Sebastian :\forintz, en collaboration avec le Musee de Călăraşi, Niţă Angh dcscu) .
103. Mamaia-village (ville de Năvodari, dep. de Constanţa) . Le sonclage, pousse ;t 8 m
de profondeur, a revele l'existence de deux niveaux mousteriens, separes par un clepot sterile.
L'inventaire lithique mis au j ou r comprend un tres grand nombre ele pieccs cn silex, parmi
lesquelles des edats, des pieces a encoche, des pieces denticulees, des radoirs, etc. (In�;titut
d'archeologie, Al. Păunescu et FI. Mogoşanu) .
104. Mangalia - Callatis (dep. de Constanţa) . De� fouilles de sauvetage, ayant pour
objet differentes decouvertes fortuites, ont ete entreprises aux points suivants : a) Intcrsection
de la voie ferrce et de la route d' Albeşti. On a fouille une tombe d'incineration du r v• siede
av.n.e. qui renfe1 mait une hydrie en bronze, en guise d'urne, ainsi que d'autres materiaux ;
b) Zone touristiqtte Saturn. On a decouvert deux tombes consistant en coffres formcs ele
plaques de pierre, dont le mobilier peut etre date du IV• siede av.n.e. ; c) Sur le territoirc
de l' I.A .5. Mangalia, on a fouille un tumulus a chambre funeraire de grandes dimensions ;
la tombe, qui date du tir siede av.n.e„ avait ete pillee ab antiquo ; d) Mangalia-Nord. On
a decouvert un sarcophage en marbre du II" siede de n.e. , renfermant de nombreux objets
en bronze, en verre et en bois, des parures en or, des monnaies, des chaussures, des gerbes
de fleurs, etc. (Musee d'archeologie ele Constanţa, A. Rădulescu , M. Irimia, M. Bucovală,
C. Stavru, en collaboration avec le Musee de Mangalia, E. Coman) .
105. Mastacăn (comm. de Borleşti, dep. de Neamţ) . A la limite du village, a l'endroit
011 quelques deniers romains avaient ete trouves, on a entrepris un sondage qui a abouti
a la decouverte de tont un tresor (de deniers imperiaux des Ier- II• siedes de n.e.), y
compris Ies fragments du vase carpique dans lequel il avait ete depose (l\fo�ee d'archeologie
de Piatra Neamţ , Virgil :Mihăilescu-Bîrliba) .
106. Măluşteni (clep. de Vaslui) : a) Les fouilles ont etc poursuivies dans Ies ctablissc­
ments du paleolithique de Măluşteni II (Leaua) , Măluşteni III (Pădurea Sturza) ct
Măluşteni IV (Stejarul lui Fiuliuţă) . Les etablissements I I I et IV appartiennent a u gravctticn
oriental final, leur outillage lithique etant caracterise par un degre tres avance c1 c microli­
tisation. L'etablissement Măluşteni II appartient a une etape de transition vers l 'epipaleoli­
tique ; on y a mis au j ours Ies vestiges de trois habitations de smface renfermant un inven­
taire lithique assez pauvre, consistant en nudei, en grattoirs courts et en eclats (Institut
d'archeologie, M. Brudiu, en collaboration avec le Musee de Bîrlad, E. Popuşoi) ; b) Au point
« Leaua », une fouille de sauvetage a mis au jour 18 tombes d'incineration, dont deux -
l'une a urne, l'autre a meme la fosse - in situ. La necropole date des II" - III0 siedes de
n.e. et appartient a la civilisation carpique (Musee de Bîrlad, V. Palade et Ghenuţă Coman) .
107. Mănăstirea Humorului (dep. de Suceava) . Des fouilles ont ete pratiql'.ecs a l'inte­
rieur de l'eglise bâtie au debut du xv• siede ; elles ont demontre l'absence de toute construc­
tion anterieure. Le pronaos a ete ajoute a la fin du meme siede. On a identifie l'ancien docher,
ainsi que le trace du mur d'enceinte et des cellules du XVI" siede (Direction des monuments
historiques, Gh. I. Cantacuzino et C. Cîrj an) .
108. Mănăştur (dep. du Timiş) . Fn petit sondage a ete LXecute dans la citadelle medie­
vale qui s'eleve sur la colline dite « Mănăstire », avec de maigres resultats (Musee du Banat ­
Timişoara, M. l\foga et Costin Feneşan) .
109. Mărgăriteşti (comm. de Voineasa, dep. de l'Olt) . Sondages sur la colline elite
c Cetate », dans un etablissement geto-dacique fortifie. La ceramique mise au jour date d'une

•B - o. 2708

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378 MIRCEA BABEŞ 20

phase ancienne du La Tene (III8 - IJ0 siecles av.n.e.) , ainsi que de la phase classique de la
civilisation geto-dacique, plus precisement du I"' siecle av.n.e. (Musee de Slatina, M . Butoi,
en collaboration avec le Centre d'anthropologie de Bucarest, Wanda Wolski).
1 10. Miorcani (comm. de Rădăuţi-Prut, dep. de Botoşani) . On a continue les fouilles
dans la necropole du type Sîntana de Mureş-·Tcherniakhov (IVe siecle de n.e.) au lieu-dit
Iazul Mare, ou l'on a mis au j our 13 tombes d'inhumation, au mobilier funeraire consistant
en ceramique, en fibules, en boucles de ceinture, en perles, etc. (Institut d'histoire et d'archeo­
logie de Jassy, Ion Ioniţă) .
1 1 1 . Mîrleanu- Sacidava (dep. de Constanţa) . En continuant Ies fouilles dans la citadelle
�ituee au point « Muzait », on est parvenu a dater le niveau le plus ancien au ne siecle de
n.e. et le plus recent au Vie siecle. On a mis au j our et etudie, par niveaux, Ies different�
vestiges d'habitations, tels que mur s, pavements, planchers, en recoltant a cette occasion
une grande quantite de ceramique et de monnaies. Les murs d'enceinte <latent des I Ve - vre
�iecles de n.e. (Musee d'archeologie de Constanţa, C. Scorpan, C. Stavru, C. Cîrjan et
Z. Covacev) .
Moldova Veche, voir Portes de Fer.
1 12. Monts d'Orăştie (dep. de Hunedoara) . Les fouilles ont eu lieu dans les secteurs
suivants : a) Costeşti. On a continue les recherches portant sur la plus ancienne fortification
de la citadelle dacique, consistant en une palissade, peut-etre en un vallum de terre avec
pafo:sade ; b) Feţele Albe. Au point « Şesul cu brînză », on a degage partiellement Ies murs
D et E, en precisant le systeme de consolidation des terrasses dans cette zone ; c) Meleia.
Les sondages de verification pratiqucs dans trois des tertres du plateau, fouilles en 1959,
n'ont pas mis au jour d'elements a caractere funeraire. Les recherches continueront (les fouilles
ont etc menees par un groupe d'etudes forme de chercheurs de l'Institut d'histoire et d'archeo­
logie, du Musec d'histoire et de l'Universite Babeş-Bolyai de Cluj : H. Daicoviciu, 1. H. Crişan,
I . Glodariu, M. Bărbulescu, Şt. Ferenczi, T. Soroceanu et D. Isac) .
Noviodunum, voir Isaccea.
1 13. Oarţa-de-Sus (comm. Oarţa-de- Jos, dep. de Maramureş). La couche de culture
identifiee sur la plate-forme dite « Măgura » renferme de rares materi :1.ux du type Ti!:>zapolgar.
On a fouille egalement un complexe du type Coţofeni (Institut d'ar cheologie, Eugen Comşa,
en collaboration avec le Musee de Baia Mare, Carol Kacso) .
1 14. Obîrşia (dep. de l'Olt) . Les fouilles ont ete continuees dans la necropole prefeodale,
ou 46 nouvelles tombes d'inhumation ont ete mises au j our, ce qui porte le total des inhu­
mations a 7 1 . Vers la limite sud-ouest de la necropole sont apparues aussi neuf tombes d'in­
cineration, dont certaines avaient ete bouleversees par celles d'inhumation. La necropole date
des VIIJ0 - I X" siecles. Au lieu-dit Coada Bălţii, on a fouille huit fours domestiques de la
periode prefeodale avancee. Enfin, un sondage a ete pratique dans une necropole du XVIe
siecle (Universite de Craiova, Oct. Toropu, en collaboration avec le Musee de Corabia) .
1 15. Obreja (comm. de Mihalţ, dep. d'Alba) . On a mis au j our 86 nouvelles tombes
dans la necropole daco-romaine dej a fouillee en 1967 - 1969. Sur ce chiffre, 80 tombes sont
d'incineration et 6 d'inhumation (dont 3 appartenant a des enfants en bas âge et 3 a des
adultes) . Le total des tombes mises au j our jusqu'a pre� ent �·eleve a 203. Des tombes d'inci­
neration decouvertes en 1 970, 3 1 sont a urnes et 49 i.an:; urnes, Ies restes de la cremation etant
dans ce cas deposes a meme de petites fosses. Dans quelques tombes, l'urne et Ies autres frag­
ments ceramiques sont de facture dacique, faits a la main, mais dans l'immense majorite
des cas la ceramique est romaine. Le mobilier des tombes d'incineration, avec ou sans urne,
consiste en bagues, en bracelets, en boucles d'oreille, en perles, en miroirs a cadre de plomb,

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21 LES FOUILLES ARCHl!:OLOGIQUl!lS E N ROUMANIE (1970) 379

en differents types de fibules de la seconde moitie du n• siecle et du n r • siecle de n.e. ,


en peignes et en deux monnaies de bronze (Antonin le Pieux et Marc Aurele) . II s'agit d'un
cimetiere autochtone dacique des n· - n r· siecles de n.e., appartenant a l'etablissement
fouille en 1961 - 1966 (Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , D . Protase, en collabora­
tion avec le Musee national d'histoire de la Republique Socialiste de Roumanie) .
1 16. Ocna Sibiului (dep. de Sibiu) . Les sondages executes dans l'enceinte du temple
protestant ont decele Ies traces d'une premiere phase de construction, du XIII" siecle, ainsi
que de refections des XVI" et XVIII" siecles. Le cimetiere qui entoure !'edifice a ete en
fonction jusqu 'au debut du XVII" siecle (Direction des monuments historiques, L. Milencovici) .
1 17. Ocniţa (ville d'Ocnele Mari, dep. de Vîlcea) . Les fouilles se sont concentrees sur
le point <( Fundul Cosotei », ou il existe un habitat La Tene geto-dacique a trois niveaux.
Dans la necropole dacique plane, d'incineration, Ies fouilles ont ete poursuivies, le nombr e
des tombes mises au jour atteignant le total de 33. Non loin, a Ocnele Mari, un nouvel
etablissement geto-dacique a ete decouvert (Institut d'archeologie, D . Berciu) .
1 18. Odorheiul Secuiesc (dep. de Harghita) . En continuant les recherches dans l'etablis­
sement fortifie dit Cetatea Bud, on a pu etablir que le vallum intericur, haut de 3 m,
comporte une seule phase de construction, datant du La Tene dacique classique. Par-dessus
lui, un mur en pierres liees avec du mortier a ete eleve au Moyen Age. Les differents mate­
riaux mis au j our confirment que le plateau a ete habite successivement par Ies representants
des civilisations d' Ariuşd (la phase tardive, mais ou persifte encore la ceramique peinte) ,
de Coţofeni, de Wietenberg (phase tardive) , hallstattienne ancienne (A 1 - B 1 _ 2) , ainsi que par
Ies Daces. Le mur en pierre de la citadelle date des XI" - XII" siecles. Les vestiges romain!:> et
des v r r• - vrn• siecles, signales lors des fouille!> anterieures, n'ont plus ete rtleves (Institut
d'histoire et d'archeologie de Cluj , Şt. Ferenczi, en collaboration avec le Musee d'Odorheiul
Secuiesc, Geza Ferenczi) .
1 19. Olteni (comm . de Bodoc, dep. de Covasna) . Le degagement du pretoire a mis fin
aux recherches sur le castrum romain, qui mesurait 142 X 90 m (Musee de Sf. Gheorghe,
Z. Szekely) .
120. Onceşti (dep. de Bacău) . On a continue Ies fouilles dans l'etablissement prefeodal,
ou l'on a mis au j our une hutte mi-enfouie pouvant etre assignee aux r x• - x• sieclcs. Certains
materiaux cucuteniens ont egalement ete decouverts (Musee de Bacău, en collaboration
avec l'Institut pedagogique de Bacău, Ion Mitrea) .
1 2 1 . Orbeasca-de-Sus (comm. d'Orbeasca, dep. de Teleorma.11) . Des fouilles ont ete
entreprises dans l'etablissement fortifie identifie en 1969. On y a constate l'existence d'habi­
tats du debut de l'âge du bronze, du Hallstatt moyen (civilisation de Basarabi) et du La
Tene ancien. On a etudie le systeme de fortification. Dans le village meme, un sondage a
ete pratique dans un etablissement du La Tene tardif (Institut d'archeologie, Em . Moscalu,
en collaboration avec le Musee d'Alexandria, C. Beda) .
1 22. Osica-de-Sus (dep. de l'Olt) . Sondage dans une necropole des XVII"- XVIIIe
siecles (Musee de Slatina, M. Butoi, en collaboration avec le Centre d'anthropologie de
Bucarest, D. Nicolăescu - Plopşor et Wanda Wolski) .
Ostrovul Corbului, voir Portes de Fer.
123. Padea (comm. de Drănic, dep. de Dolj ) . Les fouilles ont ete poursmv1es dans
l'etablissement du type Dudeşti -Vinca, ou l'on a mis au j our une habitation de surface et
trois fosses. On a decouvert, en outre, de la ceramique Coţofeni, ainsi qu'une tombe de l'âge

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380 MIRCEA BABEŞ

du bronze (Centre de sciences sociales de Craiova, M . Nica, en collaboration avec le Musee


<le l'Oltenie -- Craiova, Doina Galbenu) .
1 24. Păcuiul lui Soare (village de Galiţa, comm. d'Ostrov, dep. de Constanţa) . Les
fouilles ont cte poursuivies dans deux secteurs : a) Colline de Dervent. Des observations strati­
graphiqucs certaines ont demontre qu'entre lcs dep)ts romains et romano-byzantins, d'une
pa1 t, et ceux de l'epoque feodale, d'autre part, il n'existe pas de continuite. En effet, entre
les deux couches de cultures on trouve intercale un niveau sterile, qui correspond chronologi­
quement aux VII0 - IX0 siecles. Au pied de la colline, on a fouille six fours des IV0 -VIe
siecles de n.e., dont deux pour la cuisson de la poterie et Ies autre!'„ probablement, pour la
reduction du minerai ; b) La citadelle byzantine de l'île de Păcuiul lui Soare. On a fouille le
secteur « Port » et le secteur central, dans le but de degager des habitations du XIe si�cle
(Institut d'archeologie, Petre Diaconu, D. Vâlceanu, R. Popa et R. Harhoiu, en collaboration
avec le l\fosee d'archeologie de Constanţa, A. Rădulescu et M. Irimia, et avec le Musee de
Călăraşi, N. Anghelcscu) .
125. Peretit (dep. de Teleorman) . Une tombe prindere thraco-getique a ete partiellement
detruitc par des travaux agricoles, qui ont fait apparaître de nombreux objets semblables a
ceux dccouvert� a Agighiol. On a aussitot entrepris des fouilles de sauvetage, qui ont permis
de preciser un certain nombre de details concernant l'amenagement de la tombe et de recu­
perer un grand nombre de pieces du mobilier funeraire, y compris Ies restes d'un char de combat
(Institu t d'archeologie, Em. Moscalu, en collaboration avec le Musee de Roşiorii-de-Vede,
P. Voievozeanu et A. Ştirbu) .
Pescari, voir Portes de Fer.
126. Piatra Craivii (comm. dt, Cricău, dep. d'Alba ) . Les recherches se sont concentrees
particulierement sur la terrasse IV, dite « Balcon », ou l'on a mis au j our 18 nouveaux tambours
du sanctuaire dacique, dont le nombre vient s'ajouter aux 12 decouverts anterieurement. On
a egalemcnt fouillc avec grand soin cinq surfaces circulaires presentant des traces compactes
de bnllure , de 2,4 m de diametre et de 0,45 - 0,60 m d'epaisseur. Les fouilles se sont pour­
suivie� cg<tlement sur la terras�e V (l\fusee d'Alba Iulia, Ion Berciu et C. Băluţă) .
1 27. Piatra-Frecăţei (comm. d'Ostrov, dep. de Tulcea) . Un sondage pratique dans
l'ctablissement voisin de la necropole connue a etabli l'existence de deux niveaux de la haute
epoque feodale (X0 - XI° siecles) . Le materie! archeologique semble indiquer le caractere
« rural » de cet ctablissement, par rapport a Dinogetia, le plus proche des etablissements
contemporaino ayant fait l'objet de recherches (Institut d'archeologie, D. Vâlceanu, en colla­
boration avec le Musee national d'histoire de la Republique Socialiste de Roumanie) .
128. Pişcolt (dep. de Satu Mare) . Des fouilles de sauvetage ont ete executees en deux
points de la commune : a) Kincsverem. On a mis au j our des fosses renfermant de la ceramique
et du materie! lithique de la civilisation de la ceramique rubanee, une hutte celtique a demi
enfouie et trois tombes d'inhumation, ayant pour tont mobilier un vase, datables aux Il0-III0
siecles de n.e. ; b) Nisipărie. Deux couches ont ete identifiees : l'une de l'epoque eneolithique,
civilisation de Tiszapolgar, l'autre de l'âge du bronze, civilisation d'Otomani (Musee de Carei,
Ioan Kemeti) .
129. Poienari (village de Căpăţîneni, comm. d'Arefu, dep. de !'Argeş) . En continuant
Ies fouilks a I'interieur de la forteres�e. on est parvenu a preciser Ies donnees concernant la
date des deux etapes principales de construction. Le donj on initial peut etre considere comme
datant d'un peu a\'ant le milieu du XIV0 siecle, le reste des fortifications - murs et tours
demi-circulaires en pierre et en brique - du milieu du xve siecle. Ctrtaines transformations

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tEs FOtfiLLES Ancafot..ocm�m;Js EN ROiJMANIE (i97d) 381

d'importance secondaire peuvent etre assignees a la premiere partie du XVI" siecle. La forte­
resse a cesse d'exister apres le milieu de ce meme � iecle (Direction des monuments historiques,
Gh. I. Cantacuzino) .
130. Poiana-Dulceşti (comm. de Dulceşti, dep. de Neamţ) . On a poursuivi Ies fouillcs
dans Ies etabli.ssements carpiques des lieux-dit� « Trandormator » et « Varniţă », y mettant au
j our de nouveHes habitations - - de surface ou mi-enfouies - et des fosses a provisions. Le.->
materiaux archeologiques recoltes - ceramique, fibules et autres objet$ - confirment que
ces etablissements <latent des 11"- Ill" siecles de n.e. (Institut d'archeologie, Gh. Bichir) .
1 3 1 . Poiana- Udeşti (comm. d'Udeşti, dep. de Suceava) . Sondage d'information dans
un site a un seul niveau, appartenant a la culture gravettienne (Institut d'archeologie,
Maria Bitiri) .
Pojejena, voir Portes de Fer.
132. Polovragi (dep. de Gorj ) . Les fouilles ont ete poursuivies dans la citadelle dacique
situee sur le mont Padeşul. Elles ont fourni de nouvelles donnees concernant Ies etapes et ia
technique de construction des fortifications. Les materiaux recoltes confo ment que la cita­
delle date des ne P' siecles av.n.e. (Musee militaire central, FI. Marinescu, rn collaboration
-

avec le Musee de l'Oltenie - Craiova) .


133. Portes de Fer. De nombreuSe$ fouilles a caractere de sauvetagc ont ete pratiquees
dans la zone du lac d'accumulation de la centrale hydro-electriquc des Porte� de Fer, sur le
territoire des departements de Mehedinţi et de Caraş· Severin. Elles se sont deroulee� dans
dix secteurs principaux, comme suit :
a) Băile Herculane (dep. de Caraş-Severin) . Poursuivant Ies recherches des annees
precedentes dans la grotte dite <c Peştera Hoţilor », on a fouille deux nichC's laterales. Dans
l'une d'elles, ainsi que sur une portion du milieu de la grotte, Ies fouilles ont ete approfondies
jusqu'au roc, faisant connaître Ies depots du paleolithique, ou l'on a constate de nouveaux
temoignages d'habitat appartenant au mousterien tardif quartzitique. Dans Ies deux niches
degagees, on a recolte un riche materiei archeologique appartenant a la periode eneolithique,
a la civilisation de Coţofeni et a la premiere epoque de l'âge du fer.
b) Drencova (comm. de Berzasca, dep. de Caraş - Severin) . Des sondages ont etc entre­
pris dans la cour de la scierie, ou se trouve la citadelle medievale denommee Tour de Dranco.
Ils ont precise l'existence d'un seul niveau de construction, du xv· siecle, ainsi qne d'nn
niveau d'utilisation etendu sur Ies XVe, XVIe et XVIIe siecles. Ces dcpOts recouvrcnt Ies
restes d'une habitation du XIII" :::.i ecle.
c) Dubova (comm. de Plavişeviţa, dep. de Mehedinţi) . Dans le <lefile dPs Cazanele
Mari, Ies recherches ont ete poursuivies dans le complexe de fortifications situe anx alcn­
tours de la grotte <c Veterani ». A pres d'un kilometre en aval de celle-ci, svr un promontoire
rocheux qui surplombe le Danube, on a identifie Ies ruines d'une egli�e a plan en trefle, du
debut du XIIIe siecle, ou l'on a mis au jour des tombes. Encore 1 km en aval, on a degagc
Ies ruines des murs d'une forteresse medievale de date plus recente, decrite par Marsigli SOlb
le nom de la Grande C abila.
d) Gornea (comm. de Sicheviţa, dep. de Caraş- Severin) . Extension des fouilles a la
station mousterienne tardive, situee sur la colline dite Dealul C ăuniţei, et au site, attribue
au paleolithique superieur final, situe sm la colline dite Dealul Păzărişte. Les deux sites se
!>Ont averes des plus sporadiques.
Les fouilles continuees au lieu-dit Căuniţa de Sus ont complete lts observations de
l'annee derniere ; dans la couche romaine voisine de la <c villa rustica », on a trouve des tessons
ceramiques, des tuiles creuses, des briques et deux fragments de tuiles portant l'estampille

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382 MIRCEA BABEŞ 24

LE G VII CL(audia) . Sous cette couche se trouvait une couche epaisse appartenant a la c1v1-
lisation de Vinea (phase Vinea A). La couche de base, ou l'on a delimite une habitation mi­
enfouie de forme ovale, a livre du materiel caracteristique pour la civil:sation de Starcevo­
Criş, IV" phase. Dans une autre section, a en juger par la ceramique decoree d'incision�. de
petites encoches, de barbotine et de ceintures en relief, ainsi que par quelques fragments
peints en marron sur fond rougeâtre, le materiel peut etre assigne a la seconde moitie de la
phase Starcevo I I .
Sur l'autre rive d e l a riviere Cameniţa, a u lieu-dit Podul vechi, les fouilles d e sauvetage
ont degage une fosse renfermant de la ceramique de l'âge du bronze. Dans ce meme secteur,
on a mis au jour trois fours creuses dans la declivite de la colline de Păzărişte. Au point
Păzărişte, on a fouille le lieu ou un vieux cimetiere avait ete signale ; on y a mis au j our
7 tombes orientees est - ouest et on a remarque la position des bras leves vers le cou de
certains squelettes, semblable a celle constatee a la citadelle d'Ilidia. Sur la colline de
Păzărişte, on a poursuivi Ies recherches au lieu-dit Cetate ; on y a precise l'existence d'un
grand fosse entourant le promontoire, ainsi que de plusieurs fosses de defense, ou ont ete
deverses des materiaux archeologiques provenant de la couche de cuiture de l'âge du bronze.
Au lieu-dit Vodniac, on a fouille une hutte a demi enfouie, de forme ovale, renfermant
un riche materiei ceramique datant de l'âge du bronze, qui presente des analogies avec des
materiaux Periam I - I V et Otomani I .
Sur la colline d e Bişteg, Ies fouilles ont identifie u n niveau d'habitat dont l e materiel
ceramique appartenait en majeure partie a la civilisation de Coţofeni.
e) Moldova Veche (ville de Moldova Nouă, dep. de Caraş-Severin) . Sur la berge du
Danube, face a la « Nouvelle Ville », au lieu-dit Rît, on a identifie une habitation mi-enfouie
de grandes dimensions, renfermant un riche materiei ceramique decore d'incisions, de petites
encoches et de barbotine, ainsi que des outils en pierre, en silex et en os, qui a ete assigne
a une etape tardive de la civilisation de Starcevo -Criş. Au meme endroit, on a fouille une
hutte a demi enfouie de forme rectangulaire, pourvue d'un âtre et de ceramique ornee de
lignes ondoyantes et de bandes, qui a ete datee des I X" - Xe siecles de n.e.
Dans l'île de Moldova Veche, on a fouille trois secteurs :
Sur la hauteur de Humca, Ies recherches ont porte sur un etablissement du type Coţo­
feni, dans le premier niveau duquel on a releve l'existence d'habitations de surface a plancher
glaise et pourvues d'âtres bien organises. L'habitat de la premiere epoque de l'âge du fer, qui
caracterise la couche superieure, n'est represente que par de petites agglomerations de
materiei.
Au lieu-dit « Spitz », Ies fouilles ont revele l'existence d'un vaste etablissement de l'âge
du bronze renfermant de la ceramiquc du type Vatina ; on a constate que, dans toute la
zone, le contenu de cette civilisation comprend de nombreux elements caracteristiques pour
la civilisation de Verbicioara. Sur la greve, on a trouve des fragments de ceramique medievale
(IX"-X" siecles) a incisions profondes, parfois accompagnees d'incisions ondoyantes.
Au lieu-dit Groblea Ies recherches ont ete continuees, quatre nouveaux tertres funeraires
de la premiere epoque du fer ayant ete fouilles.
f) Ostrovul Corbului (comm. de Hinova, dep. de Mehedinţi) . Sur le bord de l'île, entre
les points « Botul Piscului » et « Clinci », sur une distance de 5 km, Ies vestiges archeologiques
apparaissent de maniere ininterrompue. Au lieu-dit La Clinci, Ies sondages ont revele
la !'.'uccession suivante de depots : depot lressoi:dal avec des eclats de quartzite, civilisations
de Criş, de Sălcuţa (phase tardive) , de Coţofeni (phase tardive), de Glina III, de Verbicioara,

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25 LES FOUILLES ARCHE:OLOGIQU� EN ROUMANIE (1970) 383

de Gîrla Mare, les etapes ancienne et moyenne de la p1 emiere epoque du fer, les civilisations
dacique, romaine et medievale de haute epoque, ce qui confirme en grande mesure les donnees
plus anciennes.
g) Pescari (dep. de Caraş-Severin) . Au lieu-dit Culă, sur la hauteur rocheuse situee
au sud de la commune, un sondage a ete pratique dans la citadelle medievale exploree super­
ficiellement en 1 96 1 . Sous les fondations de l'enceinte n° 1 de la citadelle Saint-Ladislas,
on a releve l'existence d'un vallum avec des poutres. Dans l'enceinte, sous la couche d'habitat
medieval, on a decouvert une quantite considerable de ceramique dacique du La Tene, ainsi
que des materiaux de facture romaine.
h) Pojejena (dep. de Caraş-Severin) . Au lieu-dit Nuceţ, a proximite des ruines de la
fortification medievale qui s'elevent sur la rive du Danube, on a determine la couche de
culture medievale, qui renferme des fragments ceramiques ornes de ceintures crenelees. Cette
couche recouvrait des fosses tombales orientees est -ouest, depourvues d'inventaire, que l'on
suppo::ie dater des Xllle-x1ve siecles. Au meme endroit, on a identifie une couche de culture
Starcevo-Criş, appartenant a la pha!>e ancienne Starcevo 1 1 - 111 (ceramique a proeminences,
alveoles et barbotine appliquee, ceramique peinte sur fond rouge).
Les recherches faites dans la (( vigne de Bogdanovici », sur la terrasse moyenne du
Danube, au nord de Poj ejena-de-Sus, ont confirme les constatations anterieures en ce qui
concerne la presence sur cette terrasse d'un castrum romain (voir SCIV, 2, 1965, p. 400) .
i) Sviniţa (dep. de Mehedinţi) . Sm la terrasse inferieure du Danube, a la hauteur du
piquet des gardes frontieres, un sondage a mis au j our des eclats de silex roule� et des frag­
ments ceramiques roules datant du premier âge du fer.
A l'endroit ou le ruisseau Ilişeva se j ette dans le Danube, Ia ou quelques pieces epi­
paleolithiques etaient apparues en surface, on a execute un :'ondage qui a mis au jour quelques
fragments ceramiques de la premiere epoque du fer, ainsi que, sous une couche sterile, un
fragment probablement du type Criş.
A 7 km environ au nord de la commune, sur la terrasse moyenne du Danube, a proxi­
mite du km fluvial 1004, un sondage a revele un niveau des XVI r- XIXe siecles qui recouvre
un niveau du XIII" siecle. Celui-ci renfermait dix tombes d'adultes e t d'enfants, orientees
en direction est - ouest et depourvues d'inventaire. Au-dessous, apparaît une couche de culture
renfermant des tessons de la premiere epoque du fer. Dans un autre sondage, sous le niveau
d'habitat du Xllle si�cle, on a trouve une couche de l'epoque romaine W' - 11" siecles de n.e . ) .
Sur l a colline « Reşişte » , o n a fouille les ruines d'une tour e n pierre d e l'epoque romaine
tardive, en recueillant de la ceramique et des tuiles a estampille.
Au lieu-dit Islaz, a proximite du km fluvial 1005, on a pratique des sondages informatifs
dans le cone de dejection du torrent qui s'ecoule par la vallee du Trescavăţu ; on y a releve
de faibles traces d'habitat des XVII�- XVIII8 siecles, de la premiere epoque du fer et du
neolithique (Vinea et Starcevo) .
En aval, a 4 km sud-est de la commune, on a execute des sondages dans la fortifi­
cation medievale Tri Cule, ou l'on a decouvert au bas de la pente un niveau pauvre du xv•
2iecle, ainsi que des fragments ceramiques des xn·-xnr siecles, une monnaie byzantine
de l'epoque des Comnene, de!> fragments ceramiques romains et des briques portant l'estam­
pille DRP D IERNA, enfin des tessons de la premiere epoque du fer.
j) Vîrciorova (municipe de Turnu-Severin, dep. de Mehedinţi) . Grâce aux fouilles
pratiquees dans les ruines du monastere de Vodiţa, on a obtenu des donnees sur la chrono­
logie des deux eglises superposee� . Les materiaux archeologiques Ies plus anciens mis au

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384 MIBCEA llAB�$

j our <latent de la derniere partie du XIVe siecle. La seconde eglise a connu deux etapes prin
cipales de fonctionnement, car elle a ete desaffectee a la fin du xve siecle et utilisee a
nouveau a la fin du XVIr siecle et au debut du XVIIIe. Le rapport entre l'eglise et Ies
constructions avoisinantes a egalement ete examine.
Les fouilles ont ete menees par le Groupe d'etudes des Portes de Fer, forme de cher­
cheurs de I' Institut d'archeologie de Bucarest, Exspectatus Buj or (coordonnateur du groupe) ,
Eugen Comşa, Sebastian Morintz, Alexandra Bolomey, Florea Mogoşanu, Petre Roman, Mihai
Sâmpetru, Dinu V. Rosetti, Vasile Boroneanţ, Alexandru Rădulescu, Lucian Herşcovici ;
de !' Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , Nicolae Gudea ; du Musee d'histoire de Cluj ,
Gheorghe Lazarovici, Ştefan Matei ; du Musee departemental de Reşiţa, Ilie Uzum ; du Musee
departemental de Turnu- Severin, Corneliu Tătulea ; de l'Universite de Craiova, Ştefan
Roman ; de la Direction des monuments historiques, Gheorghe I. Cantacuzino, et de !'Institut
de speleologie de Bucarest, Elena Terzea.
134. Prodana (municipe de Bîrlad, dep. de Vaslui) . Dans le sondage pratique sur l'une
des langues de terre qui bordent le cours du Bîrlad, on a trouve des vestiges de l'âge du bronze
(civilisation de Noua) , de l'epoque prefeodale (IXe siecle) et de la periode de haute feodalite
(XIIIe - XIVe siecles) . A mentionner dan� la couche prefeodale une hutte mi-enfouie a four
de pierre, dans la couche medievale un four pour la reduction du minerai (Institut d'histoire
et d'archeologie de Jassy, Victor Spinei, en collaboration avec le Musee national d'hi�toire
de la Republique Socialiste de Roumanic} .
135. Puricani (comm. de Bereşti-Meria, dep. de Galaţi) . Les fouilles ont ete conti­
nuees dans le site appartenant a la phase finale du gravettien oriental. On a decouvert une
nouvelle zone renfermant du materiei lithique, qui peut etre attribuee a une habitation­
atelier (Institut d'archeologie, M. Brudiu) .
136. Radovanu (dep. d'Ilfov) . On a poursuivi Ies fouilles portant sur le second niveau
ele l'etablissement du lieu-dit La Nluscalu, qui correspond a la phase de transition de la civi­
lisation de Boian a celle de Gumelniţa. On a mis au j our Ies restes de trois nouvelles plates­
formes r�presentant des planchers d'habitations et on a creuse une nouvelle tranchee
a travers le fosse de defense de l 'etablissement (Institut d'archeologie, Eugen Comşa) .
137. Rasova (dep. dt: Constanţa) . Une fouille de sauvetage a ete pratiquee dans l'eta­
blissemenf hallstattien du lieu-dit Malul Roşu. Deux huttes a demi enfouies et 13 fosses
renfermant des materiaux hallstattiens ont ete fouillees et des traces sporadiques d'habitat
geto-dacique et romain ont egalement ete relevees (Musee d'archeologie de Constanţa,
-
M. Irimia) .
138. Răcâtău (comm. de Horgeşti, dep. de Bacău) . Les recherches ont ete poursuivies
dans l'etablissement fortifie geto-dacique, ou une superficie de I 400 m2 a ete fouillee. Un
tresor de 56 monnaies republicaines romaines a ete decouvert au cours des fouilles (Musee
de Bacău, \'. Căpitanu, C. Buzdugan et V. Ursachi) .
139. Răchitova (dep. de Hunedoara) . On a entame des fouilles dans un complexe
medieval forme d'un donj on, d'un vallum de terre et d'un fosse de defense de xrne - xve
siecles. On a accumule des donnees concernant l'etendue du site, les phases de construction
et leur datation (Institut d'archeologie,Radu Popa, en collaboration avec le Mu!>ee de Deva,
Gh. Lazin) .
140. Remetea Mare (dep. du Timiş) . Sondage au lieu-dit Gomila lui Pituţ, dans un
etablissement de la premiere epoque de l'âge du fer. On a fouille une habitation dont l'âtre
a suhi des refcctions successives (Mnsee du Banat -Timişoara, Fl. Medeleţ) . j

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27 LES FOUILLES ARCHltOLOGIQUES EN ROUMANIE (1970) 385

1 4 1 . Reşca - Romula (comm. de Dobrosloveni, dep. de l'Olt) . Les recherches de 1970,


qui ont eu pour but principal de preciser la topographie de la ville romaine, se sont deroulees
dans Ies secteur� suivants : a) Necropole plane du câte nord. Les fouilles, de faible envergure,
n'ont affecte que six tombes : l'une dans un sarcophage de pierre, deux dans def> sarcophages
de brique et trois a fosse brulee rituellement. On a examine Ies rapports entre la necropole
et Ies constructions qui s'elevaient le long de la route romaine ; b) Mur de Philippe l'Arabe.
On a degage Ies ruines d'une grande « villa suburbana » voisine de la porte nord de la cite,
comprenant un beau peristyle, un hypocauste, differentes pieces de logement, etc. Les mate­
riaux mis au j ou r (sculpture� sur pierre, moules, ceramique, fibules, monnaies) sont parti­
culierement abondants et interessants ; c) Dealul Morii. On a continue l' exploration, sous
Ies depâts romains, du vallum et du fosse de defense de l'etablissement du type Sălcuţa,
de meme que Ies recherches sur le complexe cultuel neolithique apparu en 1969, ou l'on a
mis au j our des âtres rituels, de la ceramique, des outils, des idoles zoomorphes et anthropo­
morphes ; d) Centre de la ville romaine. On a continue, au moyen de sections successives, de
determiner le trace du mur nord de la fortification civile centrale de Romula, constatant a
cet egard l'exactitude du plan dresse par Marsigli en 1689. Les materiaux recolte:., notamment
la ceramique, <latent des IP- lile siecles de n.e. (Institut d'archeologie, D. Tudor - respon­
sable, Mircea Babeş, Gh. Poenaru Bordea, en collaboration avec le Musee militaire central,
Cr. Vlădescu et Fl. Marinescu, avec le Centre de sciences sociales de Craiova, Gh. Popilian,
et avec le Musee de Caracal, Şt. Chiţu) .
142. Reşiţa (dep. de Caraş-Severin) . Un sondage de verification a ete execute sur
le territoire de la ville, au lieu-dit Ogăşele. On y a constate l'existence d'une eglise des XIVe ­
:X VIe siecles e t on a mis a u j our six tombes depourvues d'inventaire (Institut d'histoire et
d'archeologie de Cluj , V. Wollmann, en collaboration avec le Musee de Reşiţa, Ilie Uzum) .
143. Retevoieşti (comm. de Pietroşani, dep. de l'Argeş) . Les fouilles ont ete poursuivies
dans l'eglise situee au lieu-dit Silişte. Dans le naos de l'eglise, on a mi� au j our cinq tombes
renfermant des bagues, des boucles d'oreille et des monnaies. On a decouvert de la ceramique
du debut du XVIIre siecle (Musee de Piteşti, S. Cristocea et Dinu V. Rosetti) .
144. Ripiceni (dep. de Botoşani) . Les fouilles ont eu lieu en deux points differents :
a) Ripiceni-Izvor. Une nouvelle surface de 140 m2 a ete entamee, ou on a atteint une pro­
fondeur de 2 -2,40 m. On a recolte des vestiges relativement riches, appartenant aux
cultures gravettienne, tardenoisienne, Sîntana de Mureş-Tcherniakhov, ainsi qu'a l'epoque
feodale ; b) Ripiceni- Valea Badelui (a la briqueterie) . On a fouille une superficie de pres
de 100 m2, mettant au j our des vestiges d'habitat de la culture gravettienne orientale, a
savoir des pieces en silex et des elements fossiles de faune (Institut d'archeologie, Al. Păunescu,
en collaboration avec le Musee de Botoşani) .
1 45. Rîmnicelu (dep. de Brăila) . Les fouilles sur le « tell » situe dans la plaine du Buzău
ont pris fin. Dans la zone ouest, ou Ies restes d'habitat deviennent de plus en plus spora­
diques, on a releve Ies traces d'une fortification composee d'un vallum et d'un fosse. On a
recolte de la ceramique appartenant aux civilisations de Cernavoda I et de Cucuteni B 2 ,
ainsi que des outils en silex, en os et en come (Musee de Brăila, N. Harţuche et F. Anastasiu) .
146. Rîmnicu-Vîlcea (dep. de Vîlcea) . Les fouilles ont ete poursuivies dans le secteur
« Parc », au centre de la ville. On a entierement degage une habitation de la seconde moitie
du XIVe siecle, ou l'on a decouvert, entre autres, Ies restes d'un poele a carreaux du typt.o
« Topfkacheln » et un tresor d'une centaine de monnaies, emises pour la plupart sous le regne
de Mircea le Vieux (Institut d'archeologie, El. Busuioc, en collaboration avec le Musee de
Rîmnicu-Vîlcea) .

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386 MIRCEA BABF.Ş 28

1 47. Rîşnov (dep. de Braşov) : a) Citadelle de Rîşnov. Les fouilles entreprises dans la
citadelle ont fourni de nouvelles donnees au sujet de !'habitat de l'âge du bronze (civilisation
de Schneckenberg) et ont revele l'existence d'un puissant etablissement dacique. Sur la base
des materiaux mis a� j our, il est permis de preciser que l'une des phases d'habitat dacique
correspond a la periode d' epanouissement de la culture dacique classique, alors qu'une seconde
phase coincide avec la domination romaine. On a trouve des temoignages de la coexistence de
la population autochtone et des colon::. romains (Musee departemental de Braşov, Florea Costea) ;
b) Castrum romain. Les recherches ont porte sur les elements de fortification des câtes sud­
ouest et nord-ouest. On a degage trois des portes du castrum, la tour de l'angle sud et deux
constructions interieures (Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , N. Gudea, en collabora­
tion avec le Musee d'histoire de Cluj , T. Soroceanu, et avec le Musee departemental dt
Braşov, Ion I. Pop) .
148. Roman (dep. de Neamţ) . Dans la cour de l'ecole n° 5, on a continue Ies fouilles
dans l'etablissement et la necropole des XIV" -· XVI" siecles (Musee d'histoire de Roman,
D. Hordilă) .
1 49. Româneşti (comm. de Tomeşti, dep. du Timiş) . Les fouilles, poursuivies sur la
terrasse de Dumbrăviţa, ont mis au jour plusieurs outils en silex qui enrichissent le reper­
toire de formes des cinq couche!:> du paleolithique decouvertes dans ce site, particulierement
celui de la couche inferieure, appartenant au paleolithique superieur quartzitique (Institut
d'arcMologie, Florea Mogoşanu) .
1 50. Romita (comm. de Românaşi, dep. de Sălaj ) . Une fouille de sauvetage, entreprise
a proximite du castrum romain, a mis au j our partiellement une construction massive, com­
prenant plusieurs pieces et un hypocauste. L'edifice, qui presente trois phases de construction,
semble avoir ete un etablissement de bains. On y a decouvert de nombreux fragments de
conduites d'eau, des briques portant l'estampille de l'unite militaire cantonnee dans le castrum
de Romita, Cohors II Britannorum, de!> monnaies, differents obj ets de toilette, etc. (Institut
d'histoire et d'archeologie de Cluj , E. Chirilă, en collaboration avec le Musee de Zalău,
V. Lucăcel) .
Romula, voir Reşca.
1 5 1 . Rotbav (comm. de Feldioara, dep. de Braşov) . Au cours de la campagne de 1970,
des sondages ont ete executes en deux points differents : a) Căldăruşe. On a identifie et degage
une habitation et une fosse hallstattiennes, une fosse du IIIe siecle de n.e. et deux habita­
tions avec foyers-cheminees bâtis en pierres, datables des VIIIe- rxe siecles de n.e. Sporadi­
quement est apparu aussi un niveau Coţofeni (Musee departemental de Braşov, Mariana Marcu) ;
b) La Părăuţ. Un sondage a permis de constater l'existence de trois depots principaux :
le niveau de base comprend des fosses renfermant de la ceramique Wietenberg, associee a
quelques fragments du type Costişa ; le second niveau appartient a la civilisation de Noua ;
le troisieme est faiblement represente par des tessons hallstattiens (Institut d'arcMologie,
A. Vulpe, en collaboration avec le Musee departemental de Braşov, Mariana Marcu) .
152. Rotopăneşti (comm. de Horodniceni, dep. de Suceava) . Les recherches entreprises
au lieu-dit Silişte ont mis au jour un interessant materiei dacique des ne -n r siecles de
n.e„ tandis que la couche medievale s'avere fortement bouleversee par Ies labours ; on en a
pourtant recueilli de la ceramique medievale et une monnaie de Petru ier Muşat (Institut
d'archeologie, El . Busuioc, en collaboration avec le Musee de Suceava) .
153. Ruginosu (comm. de Copăcele, dep. de Caraş-Severin) . Un sondage d'information
pratique dans l'etablissement du neolithique situe sur la colline dite « Gruniul cu cremene t

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29 LES FOUILLES ARCHJ1:0LOGIQUE.;; EN ROUMANIE (1970) 387

a mis au j our trois habitations de surface, appartenant a une phase avancee de la civilisation
de Vinc a. Le materie! recolte consiste en ceramique de pietre qualite (la ceramique noire, bien
cuite, fait defaut) , en idoles a tete mobile, en outils en pierre polie et en silex, etc. (Musee
d'histoire de Cluj , Gh. Lazarovici, en collaboration avec le Musee de Reşiţa) .
154. Rupeet (dep. de Braşov) . Le sondage execute dans l'enceinte centrale de la citadelle
paysanne (attestee pour la premiere fois par des documents en 1324) n'a pas fourni de donnees
suffisante!:. pour etablir la date initiale de la construction. On a decouvert des vestiges de l'âge
du bronze et de l'epoque dacique (Direction des monuments historiques, Corneliu Cîrj an) .
Sacidava, voir Mîrleanu.
155. Sarinasitf (comm. de Murighiol, dep. de Tulcea) . On a poursuivi Ies fouilles dans
l'etablissement greco-indigene, dans le but principal de preciser la !"tratigraphie et la chrono­
logie des depâts inferieurs (aspect Sarinasuf) . On a etabli que Ies niveaux I et li <latent de
la seconde moitie du VI" siecle et du premier quart du ve siecle av.n.e. On a explore la rive
occidentale du lac de Razelm, ou l'on a identifie quelques etablissements et necropoles de la
civilisation de Babadag et des aspects Sarinasuf et Murighiol (Institut d'archeologie, Petre
Alexandrescu, en collaboration avec l'lnstitut d'etudes sud-est europeennes, Maria Alexan­
drescu-Vianu , et avec le Musee de Tulcea} .
156. Săbăoani (dep. de Neamţ) . Les fouilles ont ete continuees dans la seconde necropole
carpique de Săbăoani, ou l'on a mis au jour 1 40 tombes d'incineration et d'inhumation datant
des ne- 1 ne siecles de n.e. (Musee d'histoire de Roman, V. Ursachi) .
1 57. Sărăsău (dep. de Maramureş) . Au lien-dit Zăpodie, on a fouille une superficie
d'environ 1 500 m2 sur l'emplacement d'un ancien village disparu (XIIe -Xnie siecles) . Les
recherches se sont etendues a deux nouvelles maisons et a la limite sud-est de l'etablissement
(Institut d'archeologie, Radu Popa, en collaboration avec le Musee de Baia Mare) .
158. Secu (dep. de Neamţ) . Dans l'enceinte du monastere de Secu, on a identifie sur le
câte est Ies fondations des cellules appartenant a la premiere phase de construction (XVII"
siecle) et dans l'angle sud-est Ies fondations d'une eglise du XVII I" siecle. On a mis au jour
des tombes appartenant au cimetiere qui entoure l'eglise (Direction des monuments historiques,
Adrian Bătrîna et Lia Milencovici) .
159. Sighişoara (dep. du Mureş) . En 1 970, d'importantes fouilles archeologiques ont ete
entreprises sur le territoire du municipe de Sighişoara dans trois secteurs differents :
a) Co/line dite Dealul Turcului (Wietenberg) . Les fouilles ont ete continuees dans le
cimetiere et l'etablissement daciques. Six nouvelles tombes portent le total des tombes mises
au j our a 28. Dans l'etablissement, on a degage deux habitations de forme rectangulaire
renfermant un riche materiei archeologique. Selon l'auteur des fouilles, Ies materiaux recoltes
tant dans l'etablissement que dans la necropole attestent une continuite de !'habitat dacique
du 118 siecle av.n.e. au nr siecle de n.e. (Musee de Sighişoara, Gh. Moldovan) .
b) Pîrăul Hotarului. Les fouilles ont ete reprises dans la necropole daco-romaine dej a
connue, ou l'on a mis au j our 45 tombes d'incineration avec ou sans urne. Le mobilier funeraire
comprend de nombreux objets de parure en bronze ou en argent (fibules, pendeloques, bagues,
perles) , un abondant materie! �eramique dacique et de facture provinciale romaine, ainsi
qu'une quantite appreciable de monnaies romaines (77) emises depuis Auguste jusqu'a la fin
du IVe siecle. A noter egalement la decouverte de trois inscriptions funeraires latines (Musee
de Sighişoara, Gh. Moldovan) .
c) Podmoale. En continuant Ies fouilles des annees precedentes dans le castrum et
l'etablissement romains situes sur le plateau de Podmoale, on a creuse une tranchee en

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388 MIRCEA BABEŞ 30

diagonale depuis le centre du castrum j usqu'a son angle ouest, qui a permis de preciser la
stratigraphie du lieu : a la base se trouve un niveau dacique du La Tene tardif, suivi d'un
castrum romain de terre et, apres la desaffectation de celui-ci, d'un niveau correspondant
a un etablissement romain civil. Le castrum semble avoir ete construit sous Hadrien et
abandonne dans la seconde moitie du ne siecle de n.e. (Musee d'histoire de Cluj , I. Mitrofan,
en collaboration avec le Musee de Sighişoara, Gli. Moldovan) .
160. Sihleanu (comm. de Scorţaru-Nou, dep. de Brăila) . Dans la necrorole de la haute
periode feodale (civilisation de Dridu) , 22 nouvelles tombes ont ete fouilleei:.. Sur le total
de 79 tombes mises au j our j usqu'a present, 75 sont d'incineration et quatre seulement
d'inhumation. Les sepultures d'incineration sont soit a urnes, soit a meme la fosse. Au lieu-dit
Groapa de nisip on a recoltf. des fragments ceramiques appartenant a l'aspect culturel Sihleanu,
qui correspond a la periode comprise entre la civilisation de Coslogeni et la civilisation de
Babadag I (Musee de Brăila, N. Harţuchi et F. Anastasiu) .
161. Slăveni (comm. de Gostavăţ, dep. de l'Olt) . Dans le castrum romain, on a fouille
un important edifice, situe sur Ies « latera dextra praetorii » et pourvu de nombreuses pieces
de logement, ainsi que d'un puits et d'une citerne. A la limite nord de l'etablissement civil,
on a recolte une grande quantite de materiaux ceramiques et numismatiques, qui avaient
ete deposes ou j etes la pendant l'epoque romaine (groupe d'etudes sous la direction de D. Tudor ;
Centre de sciences sociales de Craiova, Gh. Popilian, et Universite de Craiova, Oct. Toropu,
en collaboration avec le Musee de Caracal) .
162. Slimnic (dep. de Sibiu) . Un sondage execute au point Şerba-Stempena a revele
l'existence d'un etablissement de l'epoque romaine. On a mis au jour deux huttes mi-enfouies
et trois fosses renfermant surtout de la ceramique. On a trouve de meme, en grande quantite,
de la poterie dacique de facture traditionnelle, faite a la main et decon�e de ceintures alveo­
laires ou crenelees, de boutons, etc., en association avec de la ceramique romaine typique
pour les ne- rne siecles de n.e. A souligner l'existence de formes hybrides : vases dont le
profil est romain, mais modeles et decores suivant Ies procedes traditionnels du La Tene tardif
(Institut d'histoire et d'archeologie de Cluj , I. Glodariu, en collaboration avec la Faculte
d'histoire et de philologie de Sibiu, N. Lupu) .
163. Stejaru (comm. de Saraiu, dep. de Constanţa) . On a sonde trois etablissements du
type Coslogeni, qui se presentent sous forme de tertres contenant beaucoup de cendre, des
tessons ceramiques et des ossements d'animaux (le diametre de ces tertres est, en moyenne,
d'environ 30 m et l'epaisseur de la couche de culture d'environ 0,80 m) . Au moins dix pareils
etablissements, datant de l'âge du bronze, peuvent etre observes sur le versant sud de la
vallee « Dulgherului » (Institut d'archeologie, Sebastian Morintz, en collaboration avec le
Musee d'Olteniţa, Dane Şerbănescu) .
164. Stînceşti (comm. de Mihai Eminescu, dep. de Botoşani) . Les fouilles . ont ete con­
tinuees dans l'etablissement fortifie II, qui date du rve siecle av. n.e. On a mis au jour deux
habitations de surface et on a creuse une derniere section a travers le vallum du cote ouest
(Institut d'histoire et d'archeologie de Jassy, Adrian Florescu, en collaboration avec le Musee
national d'histoire de la Republique Socialiste de Roumanie) .
165. Stolniceni-Buridava (comm. de Rîureni, dep. de Vîlcea) . Une grande tranchee,
creusee dans la , zone de 6 OOO m2 declaree reserve archeologique, a fourni d'importantes obser­
vations, ainsi qu'un riche materie! archeologique, consistant surtout en ceramique dacique
et romaine (groupe d'etudes sous la direction de D. Tudor ; Centre de sciences sociales de
Craiova, Gh. Popilian et Universite de Craiova, Oct. Toropu, en collaboration avec le Musee
de Rîmnicu-Vîlcea, P. Purcărescu) .

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31 LES FOUILLES ARCHl!:OLOGIQUES E N ROUMANIE (1970) 389

166. Strei-Călan (dep. de Hunedoara) . On a fouille integralement l'interieur de l'eglise


orthodoxe et en meme temps on a fait des recherches dans certains complexes avoisinants.
Ain!>i, on a degage partiellement une <( villa rustica » romaine des I r - n r siecles de n.e.
et on a execute de nouveaux sondages dans l'etablissemeut des r ve - ve siecles, qui a livre
de la ceramique faite a la main et au tour, ainsi que deux fibules en bronze (Institut d'arche­
ologie, Radu Popa, en collaboration avec le Musee de Deva, Gh. Lazin, et avec la Direction
des monuments historiques) .
167. Suceava (dep. de Suceava) . Sur le <( Plateau du cimetiere », Ies fouilles ont continue
dans l'etablissement neolithique du type Criş. On a mis au jour une cinquieme habitation
a demi enfouie, qui renfermait des outils en pierre et en silex, de la cerami g ue, etc. (Le Musee
de Suceava, en collaboration avec l'Institut pedagogique de Suceava, N. Ursulescu) .
168. Suceveni (dep. de Galaţi) . On a poursuivi Ies fouilles dans l'etablissement neoli­
thique du type Stoicani-Aldeni, situe au lieu-dit Stoborăni, en Ies concentrant surtout sur le
systeme de fortification de l'etablissement. Ainsi, on a decouvert six fosse� artificiels du
neolithique, disposes en travers sur la pente de la colline. Au meme endroit, on a mis au
jour deux habitations des I II'- IVe siecles de n.e. et une hutte mi-enfouie caracteristique
pour la population roumaine ancienne des xe- xre siecles. Des traces sporadiques d'habitat
de l'âge du bronze, du Hallstatt et de l'epoque feodale ont egalement ete relevees (Musee
d'histoire de Galaţi, I. T. Dragomir) .
Sucidava, voir Celei.
1 69. Sudiţi (comm. de Gherăseni, dep. du Buzău) . On a continue Ies fouilles dans l'eta­
blissement du neolithique, ou l'on a mis au jour une habitation appartenant a la civilisation
de la ceramique rubanee (aspect Sudiţi) , ainsi que plusieurs complexes du type Boian. On a
decouvert en outre un four pour la reduction du minerai datant des r v• - ve siecles de n.e.
Au lieu-dit La crucea lui Ştefan, on a decouvert une necropole datant de la periode de transi­
tion a l'âge du bronze (Musee de Ploieşti, Victor Teodorescu, en collaboration avec le Musee
de Buzău, N. Vrapciu et V. Drâmbocianu) .
1 70. Sultana (comm. de Mănăstirea, dep. d'Ilfov) . Les fouilles ont ete reprises dans le
tumulus situe dans la cour de l'habitant Marin T. Ion. On a mis au j our douze nouvelles
tombes en mauvais etat de conservation et pauvres en mobilier. Les trois vases qui leur
appartiennent presentent des analogies avec Ies materiaux de la civilisation de Monteoru
(Institut d'archeologie, Stbastian Morintz, en collaboration avec le Musee d'Olteniţa, Done
Şerbănescu et Barbu Ionescu) .
171. Susani (comm. Traian Vuia, dep. du Timiş) . On a fouille la derniere portion du
tumulus datant de la periode de debut du Hallstatt, ce qui a permis de confirmer Ies obser­
vations et Ies conclusions stratigraphiques des campagnes anterieures (Institut d'archeologie,
Al. Vulpe, en collaboration avec le Musee de Lugoj , Ioan Stratan et Maria Ana Pop) .
Sviniţa, voir Portes de Fer.
172. Şiria (dep. d'Arad) . Les fouille!> pratiquees dans la cour interieure de la citadelle
medievale ont degage des murs interieurs et ont livre un riche materiei archeologique, com­
prenant entre autres une pierre fac;onnee, des haches et des clous en fer, des fragments
d'epees, de la ceramique de:. xvr- xvne siecle�. une monnaie transylvaine de 1 607, etc.
(Musee d' Arad, Otto Greffner) .
Tibiscum, voir Jupa.
173. Tigveni (dep. de l'Argeş) . Les fouilles dans la necropole hallstattienne tardive (civi­
lisation de Ferigile) ont pris fin, a la suite de l'exploration de deux tumulus affectes par

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390 MIRCEA BABEŞ 32

les travaux agricoles. Les deux objectifs ont livre des sepultures de la phase Ferigile I II,
datant de la fin du ve !:>iede au debut du IVe siede av.n.e. (Institut d'archeologie, A. Vulpe,
en collaboration avec le Musee de Piteşti, Eugenia Popescu) .
174. Tismana (dep. de Gorj ) . Les fouilles pratiquees dans l'enceinte du monastere ont
demontre que l'actuelle eglise n'est pas la premiere construction du lieu et qu'elle date proba­
blement de la premiere partie du XVIe siede. On a releve des traces qui semblent avoir
appartenu a l'eglise initiale, datant du demier quart du XIVe siede (Direction des monuments
historiques, Gh. I. Cantacuzino) .
175 . Tîrgovişte (dep. de la Dîmboviţa) . On a continue les recherches commencees en
1 969 a l'eglise Stelea. On a constate que le docher, datant de la fin du XVIIe siede, et les
cellules avoisinantes recouvrent des restes de constructions de la fin du xve siede, qui repre­
sentent la premiere phase de construction, ainsi que la grande cave situee au nord-ouest
'
de l'actuelle eglise. La seconde phase de construction, confirmee par Ies observations strati-
graphiques et datant de!:> demieres decennies du xvr siede, correspond a la fondation du
spathaire Stelea. Enfin, la troisierne phase est representee par l'eglise de Vasile Lupu, qui
est conternporaine de la demeure des hegoumenes (Musee de Tîrgovişte, Gabriel Mihăescu,
en collaboration avec la Direction de!:> monuments historique!-, Gh. I . Cantacuzino) .
176. Tîrgşoru- Vechi (dep. de la Prahova) . Au cours de la cat'npagne de 1970, les fouilles
se sont concentrees principalernent sur le secteur D, situe sur la rive droite de l'etang de
Leaota. On y a identifie et fouille deux huttes rni-enfouies du Ille siede de n.e. et une
des ve_ VII" siedes, ainsi que deux autres des IXe - xe siedes de n.e. Dans le secteur I A ,
o n a commence les recherches concemant l'eglise situee pres de l a route (Institut d'archeo­
logie, Gh. Diaconu, en collaboration avec le Musee de Ploieşti, N. I . Sirnache, et avec Dinu
V. Rosetti) .
177. Tîrgu-Mureş (dep. du Mureş) . Les recherches ont porte sur la zone ouest de la
citadelle du XVIIe siede, entre la « Petite tour » et le « Bastion de la porte ». On a precise
le systeme de construction des deux courtines du câte oue!"t (datees d'apres les observations
stratigraphiques de la premiere moitie du XVIIe siede) , ainsi que le systeme initial de defense
du « Bastion de la porte » (fosse de defense, pont-levis et trappe interieure) . Sur la base
d'une inscription, celui-ci a ete date de 1613 (Direction des monuments historiques, Al. Bogdan) .
178. Toflea (comm. de Brăhăşeşti, dep. de Galaţi) . Un sondage a ete execute au lieu-dit
Cetăţuie, dans l'etablissement appartenant a la phase Cucuteni A. Les deux habitations fouil­
lees ont livre une cinquantaine de vases entiers ou a l'etat fragmentaire, des outils, des
idoles, etc. On a releve egalement des vestiges d'habitat de l 'âge du bronze (Monteoru Ic3) ,
du Hallsta tt tardif, du La Tene et de l 'epoque prefeodale (Institut d'histoire et d'archeologie
de Jassy, M . Florescu, en collaboration avec le Musee de Tecuci, Nicu Mircea et Gh. Rădulescu) .
Tomis, voir Constanţa.
1 79. Trestiana (comm. de Griviţa, dep. de Vaslui) . Les fouilles ont ete reprises da ns
l'Ptablissement neolithique du type Criş, en degageant l'habitation n° 1 1 , ou l 'on a recolte
une grande quantite de cerarnique fine ou grossiere, a decor varie, ainsi que des lames en
silex et en obsidienne, un fragment de hache et un ciseau en pierre. On a decouvert egalement
cinq nouvelles tombes, dont l'une, renfermant une fibule a « ecu beotien », appartient a la
periode hallstattienne, tandis que les autres (aux: squelettes enterres en position accroup1e
et, a une exception pres, depourvues de mobilier) appartiennent a la civilisation de Noua, de
la fin de l'âge du bronze (Musee de Bîrlad, Eugenia Popuşoi) .
Tropaeum Tra1:ani, voir A damclisi.

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33 LES FOUILLES ARCH:tOLOGIQUl!1S EN ROUMANIE (1970) 3 !J 1

180. Turnu-Severin (dep. de Mehedinţi) . Des sondages d'information et de sauvetage,


entrepris a la place Ghika, ont revele l'existence de constructions romaines et romano-byzan­
tines de la ville antique de Drobeta, datant des ne-vr siecles· de n. e. On a indentifie
une basilique massive du IVe siecle et une serie d'annexes autour d' elle. En outre, on a rele­
vc des traces de constructions medievales, des XIII• - xv• siecles. Un riche matericl arr.heo­
logique et numismatique, romain et medieval, a ete recueilli (Musee regional des Portes de
Fer -Turnu-Severin, M. Davidescu, Doina Benea et C. Tătulea) .
181. Ţiţeşti (dep. de l'Argeş) . On a fouille deux tumulus fabant partie d'un groupe de
pres de trente, sans trouver le moindre vestige archeologique. Pourtant, des zones cendreuses
ont ete trouvees dans le revetement de terre des tumulus. A en juger par la structure
des tertres, on presume qu'il s'agit d'une necropole de la periode de transition du neolithique
a l'âge du bronze, analogue a celle de Milostea (cf. « Revista Muzeelor », 3, 1 966, 2, p. 1 48)
(Institut d'archeologie, A. Vulpe, en collaboration avec le Mu�ee de Piteşti, Eugenia Popescu) .
182. Udeşti (dep. de Suceava) . On a releve des vestiges d'habitat du neolithique, des
11• - 111• siecles de n.e. (civilisation des Daces libres) , des VI"-VII• siecles et du xv• siecle,
les plus riches etant ceux de ces deux dernieres periodes. On a fouille entre autres une hu tte
mi-enfouie des VI"-VII• siecles, d'ou l'on a recolte, ainsi que de la couche respective, de la
ceramique faite soit a la main (fragments de bocaux, de plateaux, de creusets) , soit fac;onnee
au tour et ornee de larges bandes de lignes ondoyantes. L'etablissement des VI"-VII• !>iecles
peut etre assigne a la population locale. Dans une serie de fours et de fosses menageres de
la seconde moitie du xv· siecle on a decouvert des objets metalliques (couteaux, fers de
lance, pointes de fleches) , ainsi qu'un riche materie! ceramique fait a la main ( !) ou au tour,
de provenance ou d'influence urbaine (Institut d'archeologie, M. D. Matei et Al. Rădulescu,
en collaboration avec le Musee de Suceava) .
183. Valea Seacă (municipe de Bîrlad, dep. de Vaslui) . Reprenant les fouilles dans
l'etablissement du rv• siecle de n.e., on a mis au jour trois nouvelles habitations de surface
et une hutte a demi enfouie. L'inventaire recolte dans ces habitations (ceramique, fibules,
etc.) les assigne a la civilisation de Sîntana de Mureş-Tcherniakhov. Sous le rapport ethnique,
la presence d'une tasse dacique, de tradition La Tene, parmi les vases faits a la main est
particulierement significative. Toutes Ies habitations fouillees j usqu'a ce jour - au nombre
de 15, dont 9 a demi souterraines - se sont averees amenagees en ateliers de confection de
peignes et d'autres objets en bois de cerf (Musee de Bîrlad, V. Palade et N. Ciucă) .
184. Vădastra (dep. de l'Olt) . Des fouilles ont ete pratiquees dans le mamelon dit
« la Drăgan », situe a 95 m a l'ouest de <c Măgura Fetelor ll. A la base des couches de culture
se trouve la couche Vădastra I, surmontee successivement des couches Vădastra II et Sălcuţa.
Outre un abondant materie! du neolithique, on a mis au jour une tombe Coţofeni, une autre
·
tombe du XIV• siecle, ainsi que deux grands fours a pain du XVIIl0 siecle (Institut d'archeo­
logie, Corneliu N . Mateescu) .
185. Văleni (comm. de Boteşti, dep. de Neamţ) . Les fouilles ont ete poursuivies dans la
ntkropok carpique n° 1 (II• - 111• siecles de n.e.), ou l'on a mis au jour plusieurs tombes
d'incineration a urne ou a fosse simple. On a decouvert egalement quelques tombes d'inhu­
mation, bien moins nombreuses et toujours d'enfants. Le chiffre total des tombes carpiques
mises au j our s'eleve maintenant a 607. Le mobilier funeraire comprend surtout de la cera­
mique, des fibules et des perles (Institut d'histoire et d'archeologie de Jas�y, Ion Ioni ţă, en
collaboration avec le Musee d'histoire de Roman, V. Ursachi) .
186. Vinţu-de-Jos (dep. d'Alba) . Des fouilles ont ete entreprises au lieu-dit Codrişor,
sur la rive gauche du Mureş, dans le but d'identifier l'etablissement des artisans anabaptistes

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392 MIRCEA BABEŞ 34

(Habanes) , colonises en Transylvanie en 1621 par Gabriel Bethlen. On a releve des re&tes
de constructions et on a recolte des objets d'us1ge courant (couteaux, fourchettes) , ainsi
que de la ceramique emaillee caracteristique pour Ies Habanes, datant des XVII° - XVIII"
siecles (Musee d'histoire de Cluj , Magdalena Bunta et Paul Gyulai) .
Vîrciorova, voir Portes de Fer.
187. Vladimirescu (municipe d'Arad, dep. d'Arad) . Les fouille� ont ete poursmv1es
dans Ies ruines de l'eglise du XIII ' siecle. Non loin, on a decouvert une habitation incen­
diee qui renfermait un richc materiei ceramique des XV0 - XVI° siecles (Musee d'Ararl,
Mircea Zdroba) .
188. Volovăţ (dep. de Suceava) . On a continue a degager les fondations de l'eglis e
des XIV' - XVI° siecles et a fouiller une necropole medievale (Musee de Bacău, Al. Artimon,
en collaboration avec le Musee de Suceava, Gr. Foit) .
189. Zăbala (dep. de Covasna) . Les fouilles ayant pour objectif le tertre dit <( Movila
Tătarilor » ont pris fin. Le depât le plus ancien appartient a une phase ancienne de la civili­
sation de Glina III- Schneckenberg (etablissement fortifie par un fo�se et une tombe au
squelette accroupi, oriente sud -nord et ayant un vase a ses pieds) . L'etablissement de l'âge
du bronze est surmonte d'un cimetiere du debut du n• millenaire de n.e„ caracterise par des
tombes sans cercueils et aux squelettes etendus sur le dos, la face vers l'est. Le mobilier
funeraire consiste en anneaux de tempes a l'extremite en forme de S, en boucles d'oreille,
en bagues et en monnaies d'argent (Musee de Sf. Gheorghe, Zoltan Szekely) .
190. Zimnicea (dep. de Teleorman) . Les fouilles ont ete poursuivies tant dans le secteur
nord-est de la citadelle que dans les trois secteurs de la necropole. Dans la citadelle, les
recherches ont porte sur les traces du vallum et du fosse, qui dans la section executee sont
apparus comme detruits en grande partie. Dans la necropole getique, on a mis au j our
20 tombes d'incineration a urne, une dont les ossements calcines avaient ete deposes a meme
le sol, deux sepultures de chevaux, ainsi qu'une serie de tombes d'inhumation appartenant
a une necropole de l'âge du bronze (aux squelettes en position accroupie) , de la premiere
epoque de l'âge du fer et, probablement, du Moyen Age. On a fouille, en outre, six huttes
a demi enfouies du XIV0 siecle ct une autre de l'epoque getique (Institut d'archeologie,
A. D. Alexandrescu, S. Dimitriu et M. Chiţescu, en collaboration avec le Musee d'Alexandria,
C. Beda, avec le Musee de Giurgiu, M. Ionescu et C. Isăcescu, et avec le Musee national
d'histoire de la Republique Socialiste de Roumanie) .
1 9 1 . Zvoriştea (dep. de Suceava) . On a poursuivi les fouilles dans la necropole des
I r I n• siecles de n.e„ ou l'on a mis au j our 29 nouvelles tombes d'incineration. Le
-

mobilier funeraire se resume aux urnes et aux tessons ceramiques, la �eule piece metallique
etant un couteau en fer. 11 convient de signaler quelques vases et fragments du type Prze­
worsk, une amphore romaine employee comme urne et, exceptionnellement, une coupe en
verre (a l'etat fragmentaire) . On a trouve aussi des urnes et des tessons de facture dacique,
orncs de ceintures alveolaires ou crenelees (Musee de Suceava, Mircea Ignat).

INDEX CHRONOLOGI QUE

I. Peleollthque et mesollthlqutl : 12, 33, 79, 1 03, 106/a, 1 3 1 , 1 33/a, d, f, i, 135, 1 44 /a, b, 149 ;
II. Neollthlque-eneollthlque (y compris Ia periode de transition a I'âge du bronze) : 19, 2 1 , 24, 36, 40, 4 1 ,
42, 46, 56, 60, 62, 64, 66, 7 1 , 72, 76, 77, 78/b, 79, 8 1 , 82, 87/a, b , 9 1 , 99, 100, 1 13, 1 18, 120, 1 23,
1 28/a, b, 133/a, d, e, f, h, i, 136, 1 4 1 /c, 1 45, 1 5 1 /a, 1 53, 1 67, 168, 1 69, 178, 1 79, 1 8 1 , 182, 184 ;

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35 LES FOUILLES ARCH:EOLOGIQUES EN ROUMANIE (1970) 393

III. A g e du bronze : 4, 6, 2 1 , 29/e, 30, 42, 45, 49, 56, 59, 62, 67, 78/a, 79, 82, 1 0 1 , 102, 1 18, 1 2 1 , 1 23, 128/b,
133/d, e, f, 1 34, 1 47/a, 1 5 1 /b, 1 54, 1 63, 1 68, 170, 178, 179, 189, 1 90 ;
IV. Premier Age du Ier (Hallstatt) : 5, 2 1 , 5 1 , 59, 83, 84/a, 97, 98, 1 18, 1 2 1 , 133/a, c, f, i, 137, 1 40, 1 5 1 /a, b , 1 55,
160, 1 68, 1 7 1 , 1 73, 1 78, 179, 190 ;
„. . Second d11e du fer (civilisation La Time geto-dacique, ye siecle av. n.e.-I"r siecle de n.c.) : 4, 1 1 , 1 7, 19, 20/a,

2 1 , 29/d, g, 34, 35, 37, 39, 50, 54, 56, 59, 60, 66, 67, 68, 72, 73, 76, 82, 84/b, 86, 92, 97, 1 09, 1 1 2, 1 1 7,
1 18, 1 2 1 , 1 25, 1 26, 128/a, 132, 1 33/f, 1 37, 138, 147/a, 1 54, 1 55, 159/a, c, 1 64, 1 78, 190 ;
\·I. Epoque greco-romalne (colonies grecques, province romaine de Dacie et Dobroudja romano-byzantine) : 1 , 2,
3/a, b, 9, 13, 16, 18/a, b, 26, 27, 32, 38, 42, 44, 47, 52, 56, 57, 60, 75, 85, 92, 94, 95, 96, 1 0 1 , 1 04, 1 1 1 ,
1 15, 1 1 9, 1 24, 1 33/d, f, g, h, i, 1 37, 1 4 1 , 1 47/a, b, 150, 155, 159/a, b, c, 1 6 1 , 1 62, 165, 1 66, 180 ;
\'l i . Perlode de lormat'.on du peuple roumaln (Ile - xe siecles de n.e.) :
A. II' - / V• siecles de n . e. : 6, 8, 20/c, 28, 29/a, c, d, 43, 53, 54, 58, 62, 63/a, b, 65, 66, 70, 77, 79, 83, 105, 1 06/b,
I 10, 1 28/a, r no, 1 44/a, 1 5 1 /a, 152, 1 56, 1 66, 1 68, 169, 1 76, 182, 1 83, 185, 1 9 1 ;
B. v• - x • siecles de n . e. : 6, 10, 19, 20/b, 2 1 , 23, 25, 28, 29/a, d, g, 3 1 , 43, 59, 60, 62, 65, 67, 74, 78/b, 83,
87/b. 9:l. 1 1 4, 1 20, 124, 1 27, 133/e, 134, 1 5 1 /a, 160, 1 66, 168, 1 69, 176, 1 82 ;
\-1 1 1 . E ""' �• � fee dnle :
A. X • • - X V" siecles : 3/b, 1 4 , 2 1 , 28, 39, 55, 60, 63/c, 88, 92, 1 1 6, 1 18, 1 27, 1 29, 1 33/b, c, f, g, h, i, j, 1 34, 139,
1 42, 1 46, 148, 1 52, 1 54, 1 57, 1 66, 1 74, 180, 184, 188, 189, 190 ;
B. x v • - x vIII' siecles : 6, 7, 1 5, 2 1 , 22, 25, 28, 29/a, b, C, e, f, g, 4 1 . 48, 55, 6 1 , 69, 80, 86, 107, 1 14, 1 1 6,
1 22, 129, 133/b, c, h, i, j , 142, 1 43, 148, 1 58, 172, 174, 1 75, 1 76, 1 77, 182, 184, 186, 187, 188 ;
C. x1• - X VIII" siecles, sans autre precision : 42, 66, 79, 89, 90, 1 08, 133/d, 1 44/a, 168.

INDEX GEOGRAPHI Q UE

1. :\loldovle (departements de Vrancea, de Galaţi, de Bacău, de Vaslui, de Neamţ, de J assy, de Suceava, de Botoşani) :
6, 7, 8, 9, I O . 1 2 , 1 5 , 17, 19, 20, 25, 45, 48, 50, 5 1 , 54, 58, 59, 62, 64, 66, 70, 74, 76, 77, 79, 82, 86, 88,
105, 1 06, 1 07, 1 1 0, 1 20, 130, 1 3 1 , 1 34, 135, 1 38, 144, 148, 1 52, 156, 158, 1 64 , 167, 168, 178, 179, 1 82,
183, 185, 188, 1 9 1 ;
l i . Dobroudjn (departements de Cor.stanţa et de Tulcea) : 1, 5, 34, 40, 47, 68, 75, 85, 92, 96, 103, 104, 1 1 1 , 124, 1 27,
1 37, 1 55, 1 63 ;
I I I . :\luntenle (departements de la Ialomiţa, d ' I lfov, de Teleorman, de Brăila, de Buzău, de la Prahova, de la Dîmbo­
viţa, de !'Argeş) : 24, 28, 29. 3 1 , 37, 4 1 , 43, 55, 65, 80, 8 1 , 93, 94, 97, 1 00, 102, 12 1 . 1 25, 1 29, 136, 1 43,
145. 160, 1 69, 1 70. 173, 175, 176, 1 8 1 , 190 ;
n·. Oltenle (departements de !'Olt, de Vîlcea, de Dolj, de Gorj, de Mehedinţi : 1 6, 2 1 , 32, 36, 38, 7 1 , 87, 9 1 , 99, 1 0 1 ,
1 09, 1 1 4, 1 1 7, 1 22, 1 23, 132, 133/c, f , i , j, 1 4 1 , 146, 1 6 1 , 1 65, 174, 180, 184 ;
\'. Tronsylvnnle (departements de Hunedoara, d' Alba, de Sibiu, de Braşov, de Covasna, de Harghita, du Mureş, de
Bistriţa-Năsăud, de Cluj, de Sălaj) : 2, 3, 1 1 , 1 4 , 1 8, 22, 23, 26, 27, 39, 42, 44, 46, 53, 56, 60, 6 1 , 67, 69,
72, 73, 78, 83, 1 12, 1 1 5, 1 1 6, 1 18, 1 19, 126, 1 39, 1 47, 150, 1 5 1 , 154, 1 59, 1 62, 1 66, 177, 1 86, 189 ;
\"I . llunol-Crlşano-Mornmureş (departements de Caraş- Severin, du Timiş, d' Arad, de Bihor, de Satu-Mare, de Mara­
mureş) : 4, 1 3, 30, 33, 35, 49, 52, 57, 63, 84, 89, 90, 95, 98. 108, 1 1 3, 1 28, 133/a, b, ci, c , g, h, 1 4 0, 1 42,
149, 1 53, 157, 1 7 1 , 172, 187.

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DECOUVERTES RECENTES ET PLUS ANCIENNES DE MONNAIES
A NTIQ U ES ET BYZANTI NES E N ROUMANIE

BUCUR MITREA

Comme dans nos chroniques precedentes, nous presentons ici les tresors monetaires et
les monnaies isolees decouverts au cours de l'annee 1970, ainsi que des trouvailles plus an­
ciennes, restees inconnues j usqu'a ce j our. Nous avons ajoute en outre les monnaies antiques
conservees au Musee national des antiquites, depuis cent ans. Il s'agit de trouvailles qui
devaient etrepublie es dans la collection numismatique du Musee national des antiquites et
qui on servi partiellement a la redaction du Repertoire archeologique, ouvrage encore inedit.
Les plus importantes sont : le tresor de monnaies grecques de Bucovăţ (dep. de Dolj ) , le tresor
dacique de Pietrarii de Sus (dep. de Vîlcea) et les tresors du temps de l'Empire romain de
Călugăra Mare (dep. du Buzău) , de Dărăşti (dep. d'Ilfov) et de Merei (dep. du Buzău) .
Parmi les decouvertes de l'annee 1970, certaines ont une importance particuliere. Pour
commencer avec Histria, ii faut souligner, encore une fois, la presence isolee de drachmes
d'argent de cette cite en Moldavie (recemment a Găiceana, dep. de Bacău) . Comme nous l'avons
dej a fait savoir 1 , ces trouvailles, bien que sporadiques et assez modestes au point de vue
quantitatif, se groupent entre le Danube, les Carpates et la riviere de Prut, parfois enfouies
dans des amas monetaires caches2• La diffusion des monnaies histriennes a ete assez forte au
IVe s . av.n.e. sur l'espace nord-pontique, jusqu'a la region de Kherson. Une decouverte faite
en 1965 a Dorotskoe3 (district de Dubosary de la R. S. S. Moldave), qui comprend un tresor
de 1 52 pieces en argent emises par Histria et de 1 19 drachmes de Tyras, nous fait soup<;onner
le râle de la premiere cite dans une region septentrionale comme celle du Dniestr moyen.
Ce nouveau tresor precise la zone et les populations avec lesquelles Histria entretenait des
rapports d'echange.
Les decouvertes recentes j ettent une certaine lumiere egalement sur la diffusion des mon­
naies de la cite de Callatis. Les pieces emises par cette colonie heracleenne sont signalees
sur les deux rives du Danube, depuis la ville moderne de Călăraşi et j usqu'au Delta du fleuve
(y compris Ies tribus geto-daciques de la Moldavie) . La monnaie en bronze decouverte a Igliţa
et datant de l'epoque hellenistique vient preciser cette voie de penetration.
Nous signalons deux questions relatives aux monnaies geto-daciques enregistrees dans
cette chronique. D'abord certains nominaux subdivisionnaires, identifies dans un tresor trouve
aux environs d'Oradea et frequents dans cette region occidentale de la Roumanie. Ensuite,
il faut mettre en evidence les pieces trouvees a Cîmpofeni (dep. de Gorj) , a Cetăţenii din Vale

1 B. Mitrea, D�scoperirile monetare şi legăturile de 2 Ibidem p. 165, n° 46.


schimb ale Histriei cu populaţiile locale în sec. V - IV î.e.n., 3 A. A. Nudelman, Monett Istrii i Tirî iz s. Dorotskoe,
dans StCI, VII, 1965, p. 1 4 3 - 167. dans « Trudi •, IJ, 1969, ( Kichinev ) , p. 1 2 1 - 125.

DACIA, N.S . • TOME XV, 1971, pp. 395-'413, BUCAF\EST

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396 BUCUR MITREA 2

(dep. de l'Argeş) , a Craiova (dep. de Dolj ) et a Sebeş (dep. d'Alba) . 11 s'agit de monnaies
ayant a l'avcrs la tete de Zeus, rendue avec une grande maîtrise ; au revers, ces pieces
portent le cavalier royal ou agonistique et la legende bien connue, avec quelques lettres ou sigles
�t certains emblemes ou symboles (un canthare, une fleur ou d'autres elements figuratifs) .
Le poids de ces exemplaires varie autour de 14 g. La stylisation de certaines pieces, evidente
sur l'une ou meme sur Ies deux faces, leur poids plus leger ont suggere aux numismates rou­
mains l'idee de Ies considerer comme une premiere emi�sion locale, imitant Ies tetradrachmes
de Philippe I I 4. Pourtant, Ies recherches de E. T. Newell sur Ies monnaies d'Alexandre le Grand 5
ont mene a l'identification d'emissions posthumes du type Philippe I I , frappees par !'atelier
d'Amphipolis des 320 av.n.e„ parallelement avec Ies teti a drachmes d'Alexandre 6 • Une sede
moins nombreuse de tetradrachmes posthumes etait emise aussi par !'atelier de Pella 7. Ainsi
donc, Ies exemplaires trouves en Roumanie et signales plus haut pourraient appartenir a de
telles emissions posthumes. Voila une nouvelle page de la numismatique grecque et geto-daci­
que a ecrire !
Nous avons dej a dfrcute plusieurs fois la question de la presence des deniers republicains
en Dacie 8 . Cependant nous soulignons le fait que Ies recherches recentes ne font que confirmer
la large diffusion et la circulation de ces pieces (Ies trouvailles de Ripa, dep. de Bihor, de Pie­
troşani, dep. de Teleorman, de Satu Nou, dep. d' Arad, de Răcătău, dep. de Bacău) .
Nombre de nos decouvertes attestent au<>si la presence des monnaies de l'epoque de l'Em­
pire. II est a souligner tout specialement leur apparition sur le territoire de la Moldavie, dans
de nombreux et riches tresors. Une mention a part doit etre faite au sujet de deux semblables
tresors, dont l'un a ete decourvert a Merei (dep. du Buzău) en 1901 et l'autre a Dărăşti (dep.
d'Ilfov) en 191 1 . La premier renfermait des deniers du temps des Antonins, mais son contenu
n'est pas connu de plus pres, etant donne que Ies pieces sont dispersees. Toutefois, la pres ence
d'un pareil tresor dans la region sud des collines de la Valachie marque Ies rapports que la
population locale avait avec le monde romain. Le deuxieme tresor, decouvert a Dărăşti (dep.
d'llfov) en 191 1 , aurait contenu 150 pieces de monnaie dont nous ne possedons que deux exem­
plaires, l'un de Gallien et l'autre de Claude II le Gothique. L'enfouissement de ce tresor est
mis en liaison avec l'epoque de troubles des environs de l'annee 270.
A la meme periode d'insecurite (milieu du li le siecle de n.e.), devrait etre assigne le tresor
fragmentaire de Valachie, cense etre de (( provenance inconnue » et parvenu au Musee d'histoire
d'Alexandria. Vu son contenu - des antoniniani du milieu du n ie siecle de notre ere - il
est a supposer que ce tresor pourrait provenir de Pietroşani (dep. de Teleorman) , ou furent
recueillis, a des dates tres rapprochees, Ies memes antoniniani (un de Philippe l' Arabe et un
autre de Valerien le pere) .

4 Constantin Preda, Einige Fragen der geto-dakischen 1969 de l'Ecole des hautes etudes » , l v e section, Paris,
Numismatik. dans « Jahrbuch fiir Numismatik und Geld­ 1969, p. 1 79).
geschichte», XVI, 1966, p. 78. Cf. du meme auteur, Despre Pour Ies monnaies en bronze du type Philippe II, emises
începuturile imitaţiilor monetare de tip Filip al I I-lea, sous Lysimaque, cf. l'etude de Margaret Thompson, The
dans StCl, XI, 1969, p. 7 1 - 72. Mints of Lysimachus, dans Essays in Greek Coinage Pre­
5 E. T. Newel, Reattribution of certain tetradrachms sen/ed to Stanley Robinson, Oxford, 1968, p. 1 68.
of A lexander the Great, New York, 19 12, p. 2 1 et suiv. 7 G. Le Rider, loc. cit. : « On a note qu'a Pella l'emis­
Cf. du meme auteur, A lexander Hoard II. Demanhur, sion de monnaies d'argent posthumes de Philippe II com­
1 905, dans « Numismatic Notes and l\fonographs », 19, mence assez tot, vers 330 av.n.e„ et se termine peu apres
New York, 1923, p. 66- 67. 320 . . . av. n.e. »
8 B. Mitrea, Moneda republicană romană şi unitatea
6 « a partir de 320 environ, !'atelier d' Amphipolis
lumii geto-dace, dans Unitate şi continuitate în istoria
frappe, parallelement aux „alexandres" et en aussi grand poporului român, sous la redaction de D. Berciu, Bucarest,
nombre, des monnaies d'argent au nom et aux types de 1968, p. 53 - 64. Cf. du meme auteur, Unitatea geto-dacă
Philippe I I , notamment des tetradrachmes » (Georges
• • • reflectată în monetăria dacă, dans AUB Istorie, XVI I I .
Le Rider, Numismatique grecque, dans « Annuaire 1968- 1969, p. 1 1 - 1 7 .

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3 D�COUVERTES DE MONNAIES ANTiQUE'S ET BYZANTINE<; 397
.

Les monnaies romaines de l'epoque de l'Empire sont enregistrees en nombre de plus en


plus grand dans Ies regions de Crişana et de Maramureş (Ies trouvaille5 de Sighet et de leud) .
Un tresar entier de semblables monnaies est considere avoir ete decouvert a Teceu, dans
I� departement de Maramureş, a la fin du siecle dernier.

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398 BUCUR MITREA 4

Les monnaies romaines du IV" siecle apparaissent tant sous la forme de tresors, que dans
des trouvailles isolees. A la categorie des tresors appartient celui de Moldova Nouă (dep. de
Caraş-Severin) contenant environ 4 000 monnaies en bronze. La deuxieme categorie est repre­
sentee par les trouvailles de Veţel (dep. de Hunedoara) , de Costeşti (dep. de Vîlcea) , de Pie­
troiu et de Roseţi (dep. de la Ialomiţa) , ainsi que celles de Dăneşti (dep. de Vaslui) . Toutes
ces decouvertes monetaires ainsi que nombre d'autres, attestent les rapports d'echange entre
la population daco-romaine et l'Empire, au IV" siecle.
Les decouvertes pour l'epoque byzal)tine sont reduites en nombre et en quantite. II faut
mentionner Ies deux tresors de Cristuru! Secuiesc, en Transylvanie, et de Isaccea (dep. de Tulcea)
sur la rive du Danube.
Finalement, nous tenons a exprimer nos vifs remerciements a tous Ies collegues des musees
du pays, ainsi qu'a ceux de !'Institut d'archeologie de Bucarest, qui ont contribue a l'elabora­
tion de cette chronique.

I. MONNAIES GRECQUES

1 . Bucovăţ (dep. de Dolj ) . Tresor de monnaies antiques, depose dans un vase ceramique,
trouve entre 1 9 1 0 - 1920, dont seulement deux exemplaires ont ete conserves par l'inventeur.
Une des pieces a ete donnee au MNA par Vlad Zirra. II s'agit de tetradrachmes, l'une de Thasos,
l'autre de Macedonia Prima (MNA, inv. 2 10) .
a) Thasos
AR t Poids 17,02 g, diam. 30 mm. Au revers, la lettre M barree. �on etat de conservation, la
monnaie etant tres peu effacee (fig. 2/8) .
b) Macedonia Prima
AR t . Poids 16,71 g, diam. 30 mm. Bon etat de conservation, la monnaie etant tres peu effacee.
Au revers, il y a une incision profonde executee au ciselet (fig. 2/7) . II est a supposer que le
tresor dans l'ensemble a ete constitue de pieces pareilles. A ce sujet, on connaît nombre d'exem­
ples. B. Mih ea, ED, 1 945, p. 66 sqq. et p. 75 sqq. ; E. Chirilă et G. Mihăescu, Der Munzhort
von Căprioru, 1969, p. 32 sqq. et p. 34 sq.
2. Călăraşi (dep. de la Ialomiţa) . Une tetradrachme du type d'Alexandre le Grand a ete
recoltee sur le territoire municipal, dans le quartier Mărgineni, sur la rive de la Borcea, l'ete
de 1968. La monnaie porte a l'avers la tete d'Hercule coiffee de la peu de lion et au revers AAE­
EAN�POY, a droite de haut en bc..s . Zeus aethophoros sur le treme, a gauche. Sous le bras

droit de Zeus une Nike, a droite. Sous le tre>ne le sigle


(fig. 2/ 1 1) .

et au pied du trâne, la lettr e M

AR , . Poids 16,72 g, diam. 25 mm. E n bon etat de conservation, l a monnaie etant peu usee.
La piece est con!'ervee au Musee d'histoire de Călăraşi, un moulage se trouvant au MNA. L. Mul­
ler, Numismatique d'Alexandre le Grand, CopenhaguE;, 1855, n° 687. Emission Babylone, environ
329-326 av.n.e. Cf. E. T. Newell, A lexander Hoards. Demanhur. Numismatic Notes and Mono­
graphs, n° 19, New York, 1923, p. 60, n° 4 263 ; Cf. aussi A. Anastasiu, dans SCN, V, 197 1 ,
p. 389-390 et B. Mitrea, Institut d'archeologie d e Bucarest.
3. Cetăţenii din Vale (dep. de l'Argeş) . A la suite de certaines fouilles pratiquees par D. I .
Bejan, d e Rucăr, sont parvenues dans l a collection d e celui-ci, entre autres objets antiques,
quelques monnaies considerees avoir ete decouvertes a Cetăţenii din Vale. Grâce a une photo­
graphie re<;ue de la part du professeur D. Tudor, nous somme. a meme de pouvoir decrire quel­
ques exemplaires.

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5 DECOUVERTES DE MONNAIES ANTIQUES ET BYZAN'IINES 399

a) Philippe II
A !'avers. Tete de Zeus laure, a droite.
Au revers. Le cavalier olympique, a droite. En haut ct>IAirf!OY. Sous la patte gauche devant
le cheval, AE, tandis que sous le ventre, la torche, symbole de la cite qui en a fait l'emission,
Amphipolis.
AR. Tetradrachme, emission p09thume du type Philippe II (fig. 2/2) .
b) Monnaie geto-dacique
AR. Tetradrachme du type Pink, pl. XVI, 296-298 (fig. 2/3) .
c) Claude r'
AE. Sesterce. BMC, 124 ; Cohen2, 85, an 4 1 .
d) Trajan
AR. Denier, BMC, 328 ; Cohen2, 74.
I n f o r m a t i o n : D. Tudor, Universite de Bucarest et B. Mitrea, Institut d'archeologie de
Bucarest.
4. Deva (dep. de Hunedoara) . Tresar de drachmes de Dyrrhachium et d'Apollonia, trouve
i1 y a des annees sur le territoire de la ville de Deva. Aucune piece ne fut conservee (voir plus
bas aussi le n° 31).
Floca Octavian, Harta arheologică a municipiului Deva, dans <( Sargetia », VI, 1970, p. 7 - 36.
5. Filiaşi (dep. de Dolj ) . Deux drachmes decouvertes, des 1930, sur le territoire de la
localite, l'une de Dyrrhachium du temps des magi�trats [Me]niskos et [Lykis]kou (Maier, op.
cit., p. 25, n° 278) ; pour la deuxieme on ne peut preciser le nom des magistrats et de la cite emet­
trice (un faux ? ) . Les pieces sont conservees au Musee de la Metropolie de l'Oltenie.
Pere I. Ionescu, î nsemnări : Două drahme de la Dyrrhachium aflate pe teritoriul Olteniei, tn
comuna Filiaşi, dans « Mitropolia Olteniei », XX, 1968, n°" 9 - 10, p. 745 - 757 avec une pl.
6. Galaţi (dep. de Galaţi) . Une drachme histrienne, trouvee en 1872 dans Ies environs
de cette ville, ensemble avec un statere d'Alexandre le Grand (<( Dacia », N . S . , XI, 1967, p. 380,
n° 8) ; (( Caiet selectiv », 8, 1963, p. 300 et suiv. Elle a ete offerte le 23 mai 1879, par Al. Papa­
dopol-Callimah, a l'Academie roumaine (<( ArhAcad », A. 1 0 1 / 1879- 1880 ; cf. et A. Papadopol­
Callimah, Dunărea în literatură şi în tradiţiuni, dans <( AnAcadRom », s. II, t. VII, 1884 - 1885,
p. 361 , note 2.
Renseignements : Paul Păltînea, du Musee d'histoire de Galaţi, auquel je rend!" mes vifs remer­
ciements.
7. Găieeana (dep. de Bacău) . A l'occasion . des travaux agricoles, ont ete ramassees,
au lieu-dit (( Fundul Pleşului », situe sur un plateau a environ 1 ,5 km au nord du village de
Unguri, trois monnaies antiques.
a) Drachme histrienne
A l'avers, deux tetes, celle de droite renversee.
Au revers. Aigle sur ie dauphin, a gauche. Derriere les griffes de l'aigle un sigle et sous le
dauphin, le sigle ! . Type Pick, 432, type general.
b) Denier romain republicain
On ne donne pas d'autres precisions.
c) Denier de Vesp asien
Au meme lieu furent retrouves des fragments ceramiques hallstattiens, ce qui indique
un habitat.
Marilena Florescu et Virgil Căpitanu, Cercetări arheologice, dans AM, VI, 1969, p. 262, n° 70 c.

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400 BUCUR MITREA 6

8. Igliţa (dep. de Tulcea) . Une monnaie en bronze, emise par la cite de Callatis
a l'epoque hellenistique, a ete trouvee dans cette localite par l'etudiante Elena Tîmpeanu,
de fa Faculte d'histoire de l'Universite de Bucarest. Tout recemment la piece etait utilisee
en tant que parure (fig. 2/6) . AE t . Poids 9,48 g, diam. 24 mm ; du type Pick, 229.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeologie de Bucarest.
9. Moroieni (dep. de la Dîmboviţa) . Une tetradrachme de Thasos, avec le sigle M au
revers, poids 16,06 g, diam. 3 1 ,5 X 29 mm, ayant une perforation sur le bord pour etre
utilisee comme ornement , aurait ete trouvee par les parents de l'etudiante Valentina Cojocaru,
qui en fit don a la collection de la Faculte d'histoire-geographie de Craiova.
O. Toropu, O. Stoica, Descoperiri monetare la sud de Carpaţi, Craiova, 1969, p. 10.
10. Poiana Teiului (dep. de Neamţ) . Nous sommes en mesure de donner encore quelques
precisions au sujet des tetradrachmes de Thasos de cette localite et mentionnees dans <c Dacia »,
N . S . , XI, 1967, p. 381 , n° 16. Les pieces ont ete trouvees a Poiana Teiului, en 1 938, et elles
se trouvent actuellement dans la collection de l'instituteur St. Ciudin, de la commune de Tăcuta.
N. Zaharia, M. Petrescu-Dîmboviţa, Em. Zaharia, A şezări din Moldova. De la paleolitic pînă
în secolul al XV III-Zea , Bucarest, 1970, p. 366, note 337.
1 1 . Slatina (dep. de l'Olt) . Une tetradrachme de Thasos, de la serie tardive au sigle M,
a ete trouvce sur la colline Căluianca, du territoire de la ville. La piece se trouve dans une
collection privee a Slatina.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeologie de Bucarest, et Constanţa
Ştirbu, Musee d'histoire de la ville de Bucarest.
12. Tăvădăreşti (dep. de Bacău) . Sur le territoire de cette localite on a decouvert
une drachme emfre par la cite d'Histria et cinq deniers romains du ne siecle de n.e.
Marilena Florescu et Viorel Căpitanu, Cercetări arheologice de suprafaţă în judeţul Bacău, dans
 rhMold, VI, 1969, p. 264, n° 7 et 253, fig. 2, 6- 10, 29.
13. Vadu Săpat (dep. de la Pr�hova) . Statere en or d'Alexandre le Grand, decouvert
en 1945 sur la colline de Găvana et examine par C. Moisil. La piece est perdue.
I n f o r m a t i o n : Bucur Mitrea, Institut d'archeologie de Bucarest.
14. Vişea (dep. de Cluj ) . Dans cette localite on a trouve a diverses occasions des drachmes
isolees de Dyrrhachium et d'Apollonia, ainsi qu'une monnaie de Ptolemee Auletes (Cf. aussi,
le n° 46) .
Eugen Chirilă, Descoperiri monetare antice în Transilvania, V, dans AMN, VI, 1969, p. 475 -47R
15. Voievodeni (dep. de Sălaj) . Au tresor decouvert en 1964 (Cf. <c Dacia », N . S '. , X,
1966, p. 404, n° 6 ; cf. aussi E . Chirilă, Tezaurul de monede dyrrhachiene de la Voivodeni,
dans <c Apulum », VII, 1968, p : 1 23 - 144), viennent s'ajouter maintenant 14 drachmes de
Dyrrhachium avec la mention du nom des magistrats. Le nombre total des monnaies de ce
tresor est arrive a 223.
E . Chirilă et collab. , Descoperiri monetare antice şi bizantine în Transilvania, IV, dans c Muzeul
Brukenthal, Studii şi comunicări », XIV, 1969, p. 283 -284.
·1 6. Cîmpofeni (dep. de Gorj ) . Une tetradrachme, emission posthume du type Philippe II,
trouvee il y a plusieurs annees et appartenant a une collection privee:
AR. Poids 1 4,38 g ; diam. 25 mm. Moulage au MNA. Sur le revers on remarque la torche,
le A et le canthare.
I n f o r m a t i o n : V. Cărăbiş, professeur de Bucarest.
17. Craiova (dep. de Dolj ) . Petit depot de monnaies, trouve en 1964 et depose dans
un pot ; probablement 6 pieces, dont un exemplaire est une tetradrachme posthume du type
Philippe p .

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3

Fig 2

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7 oi;;coUVERTE.S DE MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES 401

AR. Poids 1 4,20 g.


Pere I. Ionescu, O tetradrahmă de la Filip al II-lea aflată pe teritoriul oraşului Craiova, dans
« Mitropolia Olteniei », XXI, 1969, 3 - 4, p. 250-25 1 , 1 pl.
18. Sebeş (dep. d'Alba) . Une tetradrachme, emission posthume du type Philippe 1 1 ,
decouverte dans cette localite, est conservee au Musee Brukenthal de Sibiu.
Nicolae Lupu, Descoperiri de monede antice în jurul Sibiului, dans « Muzeul Brukenthal, Studii
şi comunicări », X IV, 1969, p. 285 et pl. 1 / 1 , p. 287.

I I . MONNAIES G ETO-DACI QUES

19. Almaş (dep. d' Arad) . Une nouvelle monnaie geto-dacique vient s'ajouter au tresor
decouvert dans cette localite en 1964, mentionne dans « Dacia », N . S . , XI, 1967, p. 383 n° 29,

et publie par E. Chirilă et N. Chidioşan, Tezaurul de monede de la A lmaş, dans AMN, I I ,


1965, p. 1 1 1 - 1 18. Cf. E. Chirilă et collab., Descoperiri monetare . . . , dans << Muzeul Brukenthal.
Studii şi comunicări », XI, 1969, p. 283.
20. Cetăţenii din Vale (dep. de l'Argeş) . Une monnaie geto-dacique du type Pink,
pl. XV I , 296-298, decouverte dans cette localite apres la premiere guerre mondiale, a ete
conservee dans une collection privee. Aujourd'hui nous avons a notre disposition seulement
la photo (fig. 2/3) .
I n f o r m a t i o n : D. Tudor, Universite de Bucare!>t.
2 1 . Dumeşti (dep. de Vaslui) . Dans cette localite on a decouvert une monnaie geto­
dacique en argent, du type Vovrieşti-Huşi. Elle porte une profonde coupure et une contre­
marque sur l'avers.
A R +- . Poids 13,35 g ; diam. 24,5 mm.
I n f o r m a t i o n : Constanţa Ştirbu, Musee d'histoire de la ville de Bucarest, et Gh. Poenaru
Bordea, Institut d'archeologie de Bucarest.
22. Feniş (dep. d'Arad) . Au tresor compose de 127 monnaies daciques, decouvert dans
cette localite en 1966, mentionne dans << Dacia », N . S . , XI, 1967, p. 383 n° 30 ; << Dacia »,
,

N. S. XII, 1968, p. 450, n° 26, et etudie par E. Chirilă et collab., Tezaurul de monede dace
de la Feniş, Oradea, 1967, viennent s'ajouter maintenant trois autres exemplaires similai res :
deux se . trouvent au MNA de Bucarest, un autre est entre dans une collection priv�e.
E. Chirilă et collab., Descoperiri monetare antice din Transilvania, IV, dans « Muzeul ·Bruken­
thal. Studii şi comunicări », XIV, 1969, p. 283.
23. Oradea (dep. de Bihor) . Dans les environs de la ville d'Oradea, vers le nord, on
a decouvert un tresor de monnaies daciques. 15 exemplaires ont ete recuperes : 9 tetradrac hmes
et 6 drachmes. Les monnaies sont des imitations hybrides : !'avers d'apres les tetradrachmes
Macedonia Prima, et le revers d'apres les monnaies locales du type Philippe I I .
E. Chirilă e t V . Lucăcel, Ein dakischer Munzhort aus Nordwestsiebenburgen. Beitrăge zu
Typologie und Umlauf der sogenannten Nachahmungen von Macedonia Prima Tetradrachmen
in Dacien, Muzeul de istorie şi artă Zalău, 16 p. + 4 pl. et un plan hors-texte.
24. Pietrarii de Sus (dep. de Vîlcea) . En avril 1902 on a decouvert dans cette loca­
lite, dans le lieu nomme « Tobuleşti », pendant les travaux agricoles, un tresor de monnaies
geto-daciques. Les monnaies etaient deposees dans un pot en terre cuite, qui avait ete
detruit et perdu. De cette decouverte on a recupere 44 exemplaires. Un lot de 21 pieces
est conserve au MNA de Bucarest. Les exemplaires recuperes sont du type Pink, pl. XII,
244 -246. Le poids moyen d'une piece est de 14,30 g (fig. 2/4-5) . Bucur Mitrea, MNA,
doss. inv. n° I 045.

�l - o. 27Qd

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402 BUCUR MITREA a

III. MONNAIES ROMAINES RE PUBLICAINES

25. Breaza (comm. de Lisa, dep. de Braşov) . Dans cette localite, le 29 j uin 1967,
on a decouvert au lieu-dit « Capul Turnului » dix deniers romains republicains. Les monnaies
ont ete trouvees dans Ies erivirons immediats d'un oppidum dacique. Elles sont emi�es par
Ies magistrats monetaires suivants :
a) M. Vargunteius, Grueber, Roma, 1068, an 102 ; Sydenham, 507, ans 1 19- 1 10.
b) L. Thorius Balbus, Grueber, Roma, 1619, an 90 ; Sydenham, 598, ans 100-95.
c) D. Iunius Silanus, Grueber, Roma , 1 806, var., chiffre XIII, an 88 ; Sydenham, 646,
ans 90 -89.
d) Ti. Claudius, Grueber, Roma , 3 1 24, an 80 ; Sydenham, 770, ans 78-77.
e) C. Iulius Caesar, Grueber, Gallia , 27, ans 50- 49 ; Sydenham, 1006, ans 54-5 1 .
f) C. Iuliits Caesar, Grueber, Roma, 3955, an 49 ; Sydenham, 1009, a n 50.
g) Mn. Cordius Rufus, Grueber, Roma, 4037, an 46 ; Sydenham, 976, an 46.
h) T. Carisius, Grueber, Roma, 4070, an 45 ; Sydenham, 985, an 45.
i) C. Cassius Longinus, P. Cornelius Lentulus Spinther, Grueber, Est, 74, ans 43-42 ;
·

Sydenham, 1305, an 42.


j ) L . Livineius Regulus, Grueber, Roma , 4260, an 39 ; Sydenham, 1 107, an 42.
Ces dix pieces viennent augmenter a 1 32 le nombre des deniers romains republicains
decouverts dans la localite et mentionnes dans « Dacia », N . S . XIV, 1970, p. 472, n° 26.
Cf. Gh. Poenaru Bordea et Constanţa Ştirbu, Un tezaur de denari romani republicani de
la începutul Principatului descoperit la Breaza, comuna Lisa (jud. Braşov) , dans SCN, V, 197 1 ,
p . 265 -282. Cf. Nicolae Lupu, Denari republicani romani descoperiţi la Breaza, jud. Braşov,
dans « Muzeul Brukenthal. Studii şi comunicări », XIV, 1969, p. 261 -267.
26. Bărboasa (comm. d'Onceşti, dep. de Bacău) . Un denier romain republicain aurait
ete decouvert dans cette localite.
Marilena Florescu et Viorel Căpitanu, Cercetări arheologice, dans ArhMold. , VI, 1969, p. 256, n° 62.
27. Chiţorani ( dep. de la Prahova) . Au tresor de deniers romains republicains decouvert
dans cette localite en 1963 (Cf. « Dacia », N . S . , VII, 1 963, p. 592, n° 13) , viennent s'ajouter
maintenant trois autres exemplaires qui font partie de la meme decouverte et qui ont ete
donnes au Musee national des antiquites par le prof . N. Gostar, de l'Universite de Jassy.
a) C. Limetanus, L. Censorinus, P. Crepuşius
AR . .,/ . Poids 3,55 g. diam. 18 mm. Sur le revers _l_ XVI.
Grueber, Roma, 2634, type gen , an 83 ; Sydenham, 736 a, ans 82-81.
.

b) Q. Caepio Brutus
AR. t . Poids 3,80 g, diam. 20 mm. Grueber, Roma, 386 1 , an 59 ; Sydenham, 906, an 60.
c) Imitation locale
AR. ţ . Poids 4,25 · g. diam . 20 mm.
Grueber, ? Sydenham, ?
I n f o r m a t i o n : N. Gostar, Universite de Jassy.
·

28. Ciumeghiu (dep. de Bihor) . Un denier romain republicain a ete decouvert sur
le territoire cette localite en 1 967.
AR. Poids 3,80 g, diam. 20 mm.
Grueber, Roma, 1868, type gen. , an 88 ; Sydenham, 655, type gen. , ans 90 -89 ; la monnaie
est conservee au Muse e d'histoire d Oradea .
'

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9 Oll:COUVElt'l'F.S DE MONNA.tE.S AN'l'IQUE.s ET BYZANTINF.S 403

E. Chirilă et collab., Descoperiri monetare . . IV, dans « Muzeul Brukenthal. Studii şi comuni­
.

cări », XIV, 1969, p. 284 et la fig. [2].


29. Cornii de Sus (comm. de Tătărăşti, dep. de Bacău) . Au lieu-dit « Cetăţele », on
a decouvert en 1967 a la surface du sol 23 deniers romains republicains. Sept exemplaires sont
conserves au Musee national des antiquites et mentionnes dans « Dacia », N . S „ XII, 1968,
p. 452, n° 40. Des recherches ulterieures, executees sur place, ont conduit a la decouverte
d'encore 70 deniers, dont le plus recent est du temps d'Auguste, frappe en 18 av.n.e.
V. Căpitanu et C. Buzdugan, Un tezaur de monede republicane romane descoperit la Cornii de
Sus, jud. Bacău, dans <( Carpica », II, 1969, p. 13 1 - 144.
30. Cueiulata. (comm. de Hoghiz, dep. de Braşov) . On a dej a signale la decouverte
dans cette localite d'un denier romain republicain (<( Dacia », N.S., XIV, 1970, p. 474, n° 3 1 ) .
Maintenant o n y ajoute un autre exemplaire, frappe par de magistrat monetaire C . Vibius
Pansa, Grueber, Roma, 2244, an 87. Cf. Sydenham, 684, ans 89-88 (fig. 2/ 13) .
I n f o r m a t i o n : Trofin Tîrnăvoi, Hoghiz.
3 1 . Deva (dep. de Hunedoara) . Sur le territoire de cette ville sont mentionnes et precises
topographiquement trois tresors monetaires, connus il y a deja bien des annees. Le premier
a ete decouvert dans la forc�t de Bejani et contenait des drachmes de Dyrrhachium et
d' Apollonia, a cote des deniers romains republicains. Le second a ete trouve entre deux
collines, Pai et Sarhegy. Le troisieme, sur la colline de Colţ.
Octavian Floca, Harta arheologică a municipului Deva, dans <( Sargetia », VI, 1 970, p. 7-36.
32. Drăgăşani (dep. de Vîlcea) . Sur Ies collines environnantes, on a decouvert, il y a
deja plus de 25 ans, un denier romain republicain. D'apres un estampage re<;:u a l'lnstitut
d'archeologie de Bucarest, il s'agit d'un denier anonyme du type Grueber, Roma, 575, ans
196 - 173 ; Sydenham, 265, ans 187 - 155.
I n f o r m a t i o n : Institut d'archeologie de Bucarest, Dossier, 1970, n° 103.
33. Dunăreni (dep. de Dolj ) . Sur le territoire de cette localite, au lieu-dit « Grindul
Rostii », on a decouvert en 1966 un tresor de deniers romains republicains deposes dans un
bel recipient en bronze. Les 128 deniers recuperes ont ete frappes entre 187 et 55 av.n.e.
"Nous prions le lecteur de remplacer le nom de la locali te Desa, note par erreur dans <( Dacia »,
N. S„ XI, 1967, p. 384, n° 36, par Dunăreni.
Gh. Popilian, Tezaurul de monede romane republicane descoperit la Dunăreni (jud. Dolj) ,
dans <( H;istorica », I, 1970, p. 53-66.
34. Galbeni (comm. de Filipeşti, dep. de Bacău) . Denier romain republicain. D'apres
la photo publiee, il s'agit du magistrat monetaire Cn. Domitius A henobarbus, Grueber, Italia,
490, eţns. 1 24 � 103 ; Sydenham, 535, ans 108 - 107. .
Marilena Florescu et Viorel Căpitanu, Cercetări arheologice . , dans ArhMold, VI, 1969, p. 2 1 5
. .
'

e t l a fig. 29/3, p . 253.


35. Găieeana (dep. de Bacău) . Au lieu-dit <( Fundul Pleşului » (voyez aussi plus haut,
au n° 7) , on a decouvert un denier romain republtcain non identifie et un autre, avec le nom
de Vespasien. Marilena Florescu et Viorel Căpitanu, Cercetări arheologice . , dans ArhMold, . .

VI, 1969, p. 262, n° 70 C.


'

36. Ma.laica (comm. de Cerătu, dep. de Dolj ) . En 1967, on a decouvert dans. cette
localite un denier romain republicain anonyme, du ţype Grueber, Roma, 2622, an 84 ;
·

Sydenham, .723, ans 85 -84. Poids 2,685 g, diam. 12,5 mm.


O. Toropu, O; Stoica, Descoperiri monetare antice la sud de Carpaţi, dans Academia Republicii
Socialiste România. Centrul de istorie, filologie şi etnografie Craiova. Comunicări. Seria numis-
· .

matică, IV, Craiova, 1969, p. 5 (Texte dactylographie) .

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404 BUCUR MITREA 10

37. Mofleni (dep. de Dolj ) . E n 1936 o n a decouvert aux environs de cette localite un
tresor de deniers de la Republique romaine. De ce tres.or on a pu recuperer six exemplaires :
a) Q. Fabius Labeo
Poids 3,785 g, diam. 19 X 17 mm. Sydenham, 532, an 109.
b) Man. A emilius Lepidus
Poids 3,795 g, diam. 18,5 mm. Sydenham, 554, an 109.
c) C. Vibius Pansa
Poids 3,67 g, diam. 19 mm. Sydenham, 684, ans 89-88.
d) A nonyme
Poids 3,745 g, diam. 20 x 17 mm. Sydenham, 723, ans 85 -84.
e) L. Censorinus, P. Crepusius, C. Mamilius Limetanus
Poids 3,795 g, diam. 18 mm. Sydenham, 736, ans 82-81.
f) L . Roscius Fabatus
Poids 3,695 g, diam. 17 mm. Sydenham, 915, an 58.
O . Toropu, O. Stoica, Descoperiri monetare la sud de Carpaţi, Craiova, 196 1 , p. 7 -9.
38. Ocniţa (dep. de Vîlcea) . Au cours des fouilles arcbeologiques systematiques effec­
tuees dans le bourg dacique, on a decouvert un denier romain, emis par le magistrat mone­
taire P. Carisius.
AR ? . Poids 3,24 g, diam. 20 mm. La piece est tres usee. Grueber, vol. II. p. 375, Espagne,
1 19, ans 24 -22 av.n.e.
I n f o r m a t i o n : D. Berciu et B. Mitrea, Institut d'arcbeologie de Bucarest.
39. Pietroşani (dep. de Teleorman) . Dans un tombeau d'epoque feodale, on a decou­
vert, a cote d'une monnaie turque, un denier romain republicain, emis par le magistrat
M. Porcius Laeca. AR "'- . Poids 3,67 g, diam. 18 mm. Perfore. La piece est tres usee.
Grueber, Roma, 1023, ans 1 24 - 103. Sydenham, 5 13, ans 1 19- 1 10.
Cornel Manda et Corneliu Beda, Castrul de la Pietroşani, dans le j ournal « Teleormanul »,
de 23 novembre 1969.
40. Răcătău (dep. de Bacău) . Au lieu-dit « Cetăţuie », au cours des fouilles systematiques
dans la station geto-dacique, on a signale la decouverte de deux monnaies romaines republicaines.
Viorel Căpitanu et Vasile Ursache, O nouă cetăţuie dacică pe Valea Siretului, dans « Carpica »,
II, 1969, p. 97.
4 1 . Ripa (dep. de Bihor) . On a decouvert en 1967 au lieu-dit <( Dealul Merilor » un denier
romain republicain, emis par le magistrat monetaire C. Coilius Caldus, AR. Poids 3,65 g,
diam. 20 mm. Grueber, Roma, 1 486 ou 1 485, an 90. Sydenham, 582, ans 100-97.
E. Chirilă et collab., Descoperiri monetare . , IV, dans <( Muzeul Brukenthal. Studii şi comu­
. .

nicări », XIV, 1969, p. 284 et· fig. I .


42. Sadova (dep. de Dolj) . Aux monnaies romaines republicaines decouvertes dans cette
localite en 1924 il faut ajouter deux autres deniers :
a) Papirius Carbo
AR. Poids 3,69 g, diam. 20 mm. Sydenham, 4 15, ans 137- 134.
b) Octavien
AR. Poids 3,64 g, diam. 2 1 mm. Grueber, Roma, 4349, ans 29-27.
O. Toropu et O. Stoica, Descoperiri monetare antice la sud de Carpaţi, Craiova, 1969, p. 9.
43. Sascut-Sat (comm. de Sascut, dep. de Bacău) . Sept deniers romains republicains,
.
qui probablement faisaient partie du tresor de Conţeşti -Adjud, ont ete acquis dans cette
localite. Un denier imperial, emis sous Pertinax, a ete trouve au lieu-dit <( Strechea ».

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11 D�COUVERTES DE MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES 405

Marilena Florescu et Viorel Căpitanu, Cercetări arheologice . . . , dans ArhMold, VI, 1969,
p. 244, n° 45.
44. Satu-Nou (comm. de Mişca, dep. de Arad) . Un denier romain republicain a ete
trouve sur le territoire de cette localite, en 1969. La monnaie est emise par le magistrat mone­
taire C. Vibius Varus. AR. Poids 3,80 g, diam. 18 mm.
Grueber, Roma, 4295, an 38 ; Sydenham, 1 138, an 39. Le denier mentionne appartient, d'apres
l'opinion de E. Dorner, au tresor decouvert dans la localite en 1932 et publie par I. Winkler,
.
dans SCN I, 1957, p. 79 - 1 12.
I n f o r m a t i o n : Ovidiu Olariu et Egon Dor ner, Musee d'Arad.
45. Sălişte (dep. de Sibiu) . On a decouvert dans la locahte un denier romain republicain,
emis par le magistrat Q. Pompeius Rufus. AR. Grueber, Roma, 3885, an 57. Sydenham,
909, an 59.
Nicolae Lupu, Descoperiri de monede antice în jurul Sibiului, dans « Muzeul Brunkenthal.
Studii şi comunicări », XIV, 1969, p. 285 -286.
46. Vişa (dep. de Cluj ) . Quatre deniers romains du temps de la Republique, dont
deux de la periode de Marc Antoine, et une monnaie de Caracalla, ont ete signales comme
decouverts dans cette localite.
Eugen Chirilă, Descoperiri de monede antice în Transilvania, V, dans AMN, VI, 1969,
p. 475- 476.

IV. MONNAIES ROMAINES IMPE R IALES

47. Amărăştii de Sus (dep. de Dolj) . Sur le territoire de cette localite, au lieu-dit
« Săpunari » on a decouvert un denier d'Othon, Cohen2, 15 et un antoninien de Philippe
l' Arabe, non precise. Au lieu-dit « Isica », a ete trouve un denier d'Elagabal, Cohen2, 169.
O. Toropu, O. Stoica, Descoperiri monetare antice la sud de Carpaţi, dans A cademia Republicii
Socialiste România, Centrul de istorie, filologie şi etnografie Craiova. Comunicări. Seria numis­
matică, IV, Craiova, 1969, p. 4-5.
4 R Arad (dep. d'Arad) . U n denier romain d e Faustine II, Cohen2, 1 1 1 , a ete decouvert
en 1969, a l'occasion de travaux agricoles.
I n f o r m a t i o n : Ovidiu Olaru et Eugen Dornei, Musee d'Arad.
49. Ardeoani (dep. de Bacău) . Dans cette localite, on a decouvert en 1965 un tresor
de deniers romains de l'Empire, dont on a recupere 96 exemplaires, s'echelonnant de Marc
Antoine a Septime Severe, type BMC, 362, la plus recente des ans 201 -210. Les monnaies
sont decrites en ordre chronologique, avec toutes Ies donnees techniques necessaires et l'illus­
tration integrale.
V. Căpitanu, Tezaurul de denari romani de la A rdeoani, dan.' « Carpica », II, 1969, p. 1 79 - 191 .
SO. Bereşti-Bistriţa (dep. de Bacău) . Dans Ies environs du village de Climeşti, on
a decouvert par hasard des monnaies d'argent, dont 5 furent acquises. Deux etaient de Vespa­
sien et trois de Trajan. Il s'agit probablement d'un tresor de deniers romains imperiaux.
Marilena Florescu et Viorel Căpitanu, Cercetări arheologice . . . , dans ArhMold. VI, 1969,
p. 2 16, n° 4.
5 1 . Bărgăoani (dep. de Neamţ) Le tresor de deniers romains de l'Empire, connu en
deux reprises et mentionne en plusieurs publications (« Dacia », N . S . , X, 1966, p. 406, n° 18
et « Dacia » N . S . , XIV, 1970, p. 476, n° 46 et 47) . Cf. V. Mihăilescu-Bîrliba, dans « Carpica »,
I , 1968, p. 209-23 1 , est publie par lots. Le premier lot de 446 + 3 deniers, de Neron

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406 BUCUR MITREA 12

a Lucilla. Le deuxieme lot a 256 deniers, qui s'echelonnent de Neron a Commode et a


a Lucille. L'inventaire de chaque lot est publie accompagne des donnees techniques necessaires.
Virgil Mihăilescu-Bîrliba, Noi descoperiri de tezaure imperiale romane la Piatra Neamţ, dans
« Carpica », II, 1969, p. 1 57 - 178.
52. Botoşani (dep. de Botoşani) . Dans la ville meme, on a decouvert en plusieurs
reprises des monnaies romaines de l'Empire, en argent et en bronze. Quatre sont illustrees,
pl. CCLVIII/7-
. 10. Les pieces appartiennent, dans l'ordre des empereurs, a Domitien,
a Tra.jan et a Antonin le Pieux. La derniere semble etre une monnaie du IV0 siecle.
N. Zaharia, M. Petrescu-Dîmboviţa, Em. Zaharia, A şezări din Moldova . . . , Bucureşti,
1 970, p. 231 .
53. Buţarest (Băneasa-Străuleşti, dep. d'Ilfov) . Dans le secteur Măicăneşti, pendant
des fouilles archeologiques systematiques, ont ete decouvertes deux monnaies : la premiere
de Crispina, la seconde de Philippe l' Arabe.
Panait I. Panait et Margareta Constantiniu, dans SCIV, XXI, 1 970, 3, p. 5 18.
54. Buhoei (dep. de Bacău) . Dans cette localite, on a trouve un tresor de monnaies
en mars 1 966, a l'occasion de travaux agricoles. On a recupere 27 deniers de l'Empire romain,
qui s'echelonnent comme suit : Neron 1 exemplaire ; Vespasien 3 ; Trajan 8 ; Hadrien 7,
Antonin le Pieux () ; Faustine II (Marc Aurele) 2.
M. Chiţescu et P. Ţarălungă, Două tezaure romane descoperite în judeţul Bacău, dans « Carpica »,
II, 1969, p. 193- 198.
55. Călugăra Mare (dep. de Bacău) . Le 30 avril 1902, Gr. Tocilescu s'adressait au
prefet de Bacău : « Je suis informe que dans le village de Călugăra Mare, de ce departe­
ment, on a decouvert l'annee passee [ 190 1 ] un certain nombre de monnaies romaines, et
=

qu'Emil Brăescu, proprietaire dans ce village, serait en possession de quelques-unes ». MNA,


·

Dossier, 1 902, . 172.


Il est possible qli'il s'agisse d'un tresor perdu dţ deniers du temps de l'Empire romain,
car il n'y a pas d'autres informations concernant ces trouvailles.
I n f o r m a t i o n : Bucur Mitrea, Institut d'archeologie de Bucarest.
56. Celeiu (dep. de l'Olt) . Dix monnaies trouvees par hasard a Celeiu se trouvent
maintenant dans une collection privee a Dumeşti, departement de Vaslui. Pour la plupart il
s'agit d'emissions des annees 330-361.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru ·Bordea, Institut - d'archeologie de BucaresL
57. Cetate (dep. de Dolj ) . Une monnaie en bronze, emi�e par Constantin II a Thessa­
lonique, du type Cohen2, 38, a ete trouvee en 1967. La description ainsi que, probablement,
l'identification s ont a reviser.
O. Toropu et O. Stoica, Descoperiri monetare la sud de Carpaţi . . . , Craiova, 1969, p. 5 - 6.
58. Cetăţenii din Vale (dep. de l'Argeş) . Deux monnaies romaines (un sesterce de Claude
Ie', type BMC, 124 ; Cohen 2, 85, an 4 1 et · un denier de Trajan, type BMC, 328 ; Cohen2, 74) ,
decouvertes dans cette localite, se frouvaient, apres la premiere guerre mondiale, dans la collec­
tion de D. I. Bejan. (Cf. aussi les n08 3 et 17).
I n f o r m a t i o n : D . Tudor, Universite de - Bucarest, et B . Mitrea, Institut d'archeologie
de Bucarest.
59. Cioplani (ville de Buhuşi, dep. de Neamţ) . A Cioplani, su r le territoire de la
viile de Buhuşi, on a decouvert un grand tresor qui contenait presque 1050 deniers romains
imperiaux . Le tresor, re<;u au Mu,,,ee archeologique de Piatra Neamţ, est etudie par Ies specia-
·

listes locaux.
I n f o r m a t i o n : Virgil Mihăilescu-Bîrliba, Musee archeologique de Piatra Neamţ.

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13 DJOCOUVERTES DE MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES 407

60. Crăiniceni (dep. de Botoşani) . Dans cette localite, on a decouver t en I935 un pot
en argile qui contenait approximativement 600 monnaies romaines impfriales. Les monnaies
deposees dans la collection de l'ecole elementaire de Brăieşti, ont ete perdues lors de la
deuxieme guerre mondiale. On a recupere aujourd'hui seulement cinq exemplaires, qui <latent
des I"' et II" siecles de n.e.
N. Zaharia, M. Petrescu-Dîmboviţa, Em. Zaharia, Aşezări din Moldova . Bucarest, I970,
. „

p. 273, n° 204.
6 1 . Coslcşli (dep. de Vîlcea) . Monnaie en bronze de Constance II.
AE i . Poids 5, IO g, diam. 23 mm. LRBC, II, n° 2 026, ans 346-350.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeologie et Constanţa Ştirbu, Musee
d'histoire de la ville de Bucare�t.
62. Dăneşti (dep. de Gorj ) . Dans cette localite, on aurait decouvert en 1958 un grand
tresor de monnaies romaines imperiales. Trois exemplaires sont entres dans Ies collections
de d'Universite de Craiova. Les pieces ont ete frappees sous Sabine, Commode et Elagabal.
I n f 6 r m a t i o n : O. Toropu, Institut pedagogique de Craiova.
63. Dăneşti (dep. de Vaslui) . Des monnaies romaines sont signalees dans cette localite.
Deux ont ete decouvertes au lieu-dit « La Tufari »� D'apres la photo, elles auraient ete frappees
au IV" siecle (Cri!->pus ? ) .
N . Zaharia, M. Petrescu-Dîmboviţa, Em. Zaharia, A şezări din Moldova, Bucarest, 1970,
p. 3 I9-320 et pl. CCLVIII, 5 - 6.
64. Dărăşti (dep. d'Ilfov) . En I91 1 on a decouvert dans cette localite un grand tresor
de monnaies romaines imperiales depose dans un pot en terre cuite. Des ISO exemplaires
on a conserve seulement deux antoniniens au Musee National de�- Antiquites.
a) Gallien
Ant i . Poids 3,62 g, diam. 22 x 23,S mm. Revers I I ( V) , Cohen2 , 854. =

b) Claude II
Ant t . Poids 2,35 g, diam. 19,S X 23,S mm. Bien conservee. Non circulee. Cohen 2 , 79.
D'apres ces deux exemplaires, il s'agit probablement d'un tresor de monnaies de la
deuxieme moitie du nr siecle.
I n f o r m a t i o n : B. Mitrea, Dossier MNA, Inv. 327 (avec toutes Ies informations relatives
a ce tresor) .
65. Desa (dep. de Dolj ) . Un antoninien, emis par Elagabal, 3, 1 1 g, diam. I2,S mm, du
type Cohen2, 280, decouvert en 1967 au lieu-dit « Castraviţa ».
O. Toropu et O. Stoica, Descoperiri monetare la sud de Carpaţi, dans Academia Republicii
Socialiste România. Centrul de istorie, filologie şi etnografie, Craiova. Comunicare. Seria numis­
matică, IV, Craiova, 1969, p. 6.
66. Drăghiceni (dep. de l'Olt) . Au mois de mars I970, on a decouvert dans cette localite
un tresor de deniers romains du temps de l'Empire. Les monnaies etaient deposees dans une
cruche d'argile. On a recupere 43 1 exemplaire�. qui s'echelonnent de Neron a la fin du II"
siecle de n.e. Les monnaies sont conservees au Musee d'histoire de Caracal, ou l'on annonce
une etude speciale.
I n f o r m a t i o n : Paul Barbu, Musee de Caracal.
67. Făurei (comm. de Budeşti, dep. de Neamţ) . Du tresor de monnaies romaines d'argent,
decouvert dans cette localite en 1 963, on a recupere 42 exemplaires, qui s'echelonnent de Neron
a Septime Severe. La plus recente monnaie est du type RIC 13, ans 193- 1 94.
M. Chiţescu et V. Ursache, Două tez"aure romane imperiale descoperite în Moldova, dans
« Carpica », II, 1969, p. 150 - 156.

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408 BUCUR MITREA 14

68. Galeş (comm. de Sălişte, dep. de Sibiu) . Trois deniers, Jrappes sous Septime Severe,
Iulia Maesa et Maximinus Thrax, ont ete trouves dans cette localite en 1 968. Les monnaies
sont conservees dans une collection privee.
Nicolae Lupu, Descoperiri de monede . , dans « Muzeul Brukental. Studii şi comunicări »,
. .

XIV, 1969, p. 286-287 et pl. I, 2-4.


69. Ghidiciu (comm. de Pisctţ, dep. de Dolj ) . Une monnaie emise par la ville de Nicee
au temps de Severe Alexandre, fut decouverte dans cette localite en 1 967. La monnaie est
conservee dans une collection privee a Craiova.
O. Toropu et O. Stoica, Descoperiri monetare la sud de Carpaţi . , « Comunicări, Seria numis­
. .

matică », IV, Craiova, 1969, p. 6 -7.


70. Hamcearca (dep. de Tulcea) . Pendant Ies fouilles archeologiques systematiques
conduites par Mircea Babeş, de !'Institut archeologique de Bucarest, on a decouvert un
dupondius de Neron. AE t . Poids 13,0 1 g, diam. 30 mm. BMC, p. 24 1 , n° 5 .
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeologie d e Bucarest.
7 1 . Ieud (dep. de Maramureş) . En 1 938, on a decouvert un denier de Traj an sur
le territoire de cette localite, a l'occasion de travaux agricoles. D'apres une photocopie, la
monnaie est du type Cohen2, 84 ; BMC, 3 19.
I n f o r m a t i o n : Francisc Nistor, Musee d'histoite de Sighet, G. A. Bălan, Musee de Baia
Mare, et B. Mitrea, Institut d'archeologie de Bucarest.
72. Igliţa (Troesmis, dep. de Tulcea) On a decouvert par hasard dans cette localite
deux monnaies en bronze. La premiere est un as du type Diva Faustina, emis en 1 4 1 et Ies
annees suivantes.
AE .} Poids 10,91 g, diam. 27 mm. Cohen2, 107, BMC, IV, p. 252, n° 1577. La deuxieme e�t
.

un follis de Maximien : AE ţ . Poids 9,85 g, diam. 27 mm. RIC, VI, p. 531 , n° 178,ans
296-297. Sur l'exergue, HTE, sur I' avers, la legende IMPCMA MAXIMIANVS PF AVG,
legende qui n'est pas enregistree dans RIC.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archecilogie de Bucarest et Elena
Tîmpeanu, etudiante a l'Universite de Bucarest.
73. Jiblea-Călimăneşti (dep. de Vîlcea) . Au cours des fouilles archeologiques systema­
tiques executees dans le castrum romain d' Arutela (Poiana-Bivolari, Călimăneşti) en 1967 -
1 968, on a decouvert 1 5 monnaies en argent et en bronze : Traj an 2, Hadrien 3, Antonin
le Pieux 4, Commode 1 , Septime Severe 2, Elagabal 1 . La plus recente date des annees
220- 222.
D . Tudor, Gh . Poenaru Bordea et Cristian. M . Vlădescu, A rutela, I - II, dans « Studii şi
cercetări de muzeografie şi istorie militară », 2 -3, 1969- 1970, p. 37 -41 .
74. Urna.nu (dep. de Constanţa) . On a decouvert dans cette localite deux monnaies
romaines : un denier de Crispine (AR \i , poids 2,82 g, diam. 18 mm. , Cohen2, 16 ; BMC,
· I\', p. 695, n° 39, ans 180 - 183) et un antoninien d'Aurelien ( t 2,65 g, diam. 2 1 ,5 mm,
du type Cohen 2 , 1 7 1 ) ; dans l'exergue : 5.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeologie de Bucarest, et Victor
Bratu, Bucarest.
75. Lupşa de Jos (dep. de Mehedinţi) . Dans cette localite, on aurait decouvert un
tresor de monnaies imperiales dans un pot en argile. On a recupen� pour le moment un
antoninien de l'empereur Dedus.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeologie de Bucarest, et Constanţa
Ştirbu, Musee d'histoire de la ville de Bucarest.

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15 D�COUVERTES D E MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES 409

76. Mangalia (dep. de Constanţa) . A l'occasion de divers travaux executes sur le


territoir� de la ville, on a decouvert de� monnaies grecques, frappees par Ies suivantes cites :
I . Callatis, 7 exemplaires (de Septime Severe a Philippe !'Arabe) ; II, Tomi, 4 exemplaires
(frappees sous Ies memes empereurs) ; III. Marcianopolis 3 (de Philippe !'Arabe) ;
IV. A nhialos I (Gordien III) , V. Deux exemplaires differents.
I n f o r m a t i o n : B. Mitrea, MNA, Doss. Inv. 1 420 et 1 427.
77. Mastacăn (comm. de Borleşti, dep. de Neamţ) . Pendant l'ete de 1970, on a decou­
vert dans cette localite un tresor de monnaies imperiale� . Pour le moment on a pu examiner
seulement 8 denier� qui s'echelonnent de Vespasien a Commode, an 192.
I n f o r m a t i o n : Virgil Mihăile� cu-Bîrliba, Musee archeologique de Piatra Neamţ.
78. Medeleni (comrr.. de Cucorani, dep. de Botoşani) . Un denier de Tite a ete trouve
pendant Ies fouilles archeologiques systematiques, a l'interieur d'une hutte des Ire- III0 siecle. .
Silvia Teodor et Simion Raţă, A şezări de la Medeleni, dans (( Muzeul Suceava. Studii şi mate­
riale », I, 196 1 , p. 39-40 et la fig. 215.
79. Merei (dep. de Bacău) . D'apres Ies informations parvenues au MNA de Bucarest,
Ies travailleurs ont decouvert en novembre 190 1 , dans un vignoble situe sur le territoire
du village, un tresor de monnaies en argent. D'apres un exemplaire, recupere par Gr. Tocilescu,
alors directeur du Musee national des antiquites, il s'agit de deniers romains imperiaux,

I n f o r m a t i o n : B. �itrea, Institut d'archeologie de Bucarest.


de l'epoque des Antonins.

80. Micia (Veţel, dep. de Hunedoara) . Une siliqua de Constance II, ayant sur le revers
la legende VOTI S/XXX/ MVLTIS/XXXX, frappee a Sirmium en 353 (M. Thirion, dans
<( Schweizerische Nu mismatische Rundschau », XLIV, 1965, p. 19) et une monnaie en bronze
de Gratien, ont ete decouvertes pendant Ies fouilles archeologiques systematiques executees
dans le castrum romain.
Mărghitan Liviu, Monede din secolul al !V-lea descoperite la Micia, dans (( RevMuz » , VI ( 1969) ,
n° 6, p. 533.
8 1 . Mintia (dep. de Hunedoara) . Un grand tresor de monnaies romaincs i mperiales a ete
decouvert an 1968 ( ? ) , a l'occasion de la construction d'un objectif industriei. Les monnaies,
deposees dans un recipient en bronze, sont entrees dans la collection du musee de Hunedoara.
Nous avons note cinq exemplaires eparpilles : a) Neron, AR, poids 3,05 g, diam. 18, Cohen2
1 19 ; BMC, 74 ; b) Vespasien, AR, poids 3,90 g, diam . 19 mm. Tr(s usce, Cohen2 , 387 ;
BMC, 98 ; an 73. c) Sabine. d) Iulia Domna, AR, poids 3, 17 g, diam . 18 mm, Cohen2,
72, BMC, V, p. 1 6 1 , 3 1 . e) Elagabal, AR, poids 2,32 g, diam. 18 mm, la monnaie est tres
bien conservee, Cohen \ 62, BMC, 330, ans 220-222.
I nf o r m a t i o n : Victor Bratu, Bucarest.
82. Mirceşti (comm. de Tăcuta, dep. de Vaslui) . On a dccouvcrt dans ccttc localite,
sur la colline de Miclea, trois deniers romain� de l'epoque imperiale, dont Ies p:·cmiers deux
ont ete frappes sous Marc Aurele, et le troisieme sous Faustine II.
N. Zaharia, M . Petrescu-Dîmboviţa, Em. Zaharia, A şezări din Moldova . . . , Bucarest, 1970,
p. 325, pl. CCLVIII, 2-4.
83. Moldova Nouă (dep. de Caraş-Severin) . Dans cette localite, on a decouvert un
tresor d'environ 4 OOO monnaies romaines en bronze, du IV0 sfecle.
Le j ournal << Scînteia », XXXIX, n° 8496 du 25 j uillet 1970, p. 4.
84. Munteneşti (dep. de Vaslui) . Aux monnaies romaines decouvertes dans cette localite
et publice!' par D. Tudor, Tezauritl de denari imperiali romani de la Munteneşti, dans SCŞiaşi,

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410 BUCUR MITREA 16

V, 1954, p. 380 et suiv . , vient s'aj outer un nouveau lot de 3 1 1 deniers. Les monnaies
s'echelonnent de Neron a Septime Severe. Elles sont publiees, classees par empereurs et
avec les dates techniques.
Şeiva Sanie, Un nou lot de denari imperiali romani descoperit la Munteneşti (jud. Vaslui) ,
dans MemA, I, 1969, p. 149 - 165 ; SCIV, 20, 1970 1 , p. 1 69, n° 48.
85. Olteni (dep. de Covasna) . Pendant Ies fouilles archeologiques systematiques, executees
dans le castrum romain de cette localite, conduites par Szekely Zoltan en 1969, on a decou­
vert quatre monnaies romaines :
a) Dom:itien ( ? ) ou un autre empereur romain du ier siecle. AE. As, poids 9,67 g,
diam. 28 mm. La monnaie est tres usee.
b) Trajan. AE. Dupondius. Poids 1 4,32 g, diam. 28 mm. Bon etat de conservation.
Cohen2, 4 10.
c) Elagabal. Denier fourre. Poids 2,42 g, diam. 18 mm. La monnaie est mal con­
servee et usee.
d) Nicomedie : Sev ere Alexandre. Temple a huit colonnes et la legende : TPIC NEOKOP,
et dans l'exergue NI KOMH IAC ( ? ) . AE. Poids 3,55 g diam. 20 mm. Cohen2, p. 5 17.
I n f o r m a t i o n : Szekely Zoltan, Musee d'histoire de Sfîntu-Gheorghe, et Bucur Mitrea,
Institut d'archeologie de Bucarest.
86. Pietroiu (dep. de la Ialomiţa) . On a decouvert dans cette localite des monnaies
grecques, romaines et byzantines. Une partie a ete deja mentionnee dans Ies chroniques
anterieures, « Dacia », N . S . , XI, 1 967, p. 387, n° 62, ou dans SCIV, 20, 1 970, 2, p. 343,
n° 73. Une autre partie est publiec par A. Atanasiu, dans SCN V, 197 1 , p. 389-390.
Pour le moment je note seulement Ies monnaies romaines en bronze.
a-b) Claude !"' . AE. Deux exemplaire„ tre..: uses.
c) A ntonin le Pieux. AE. Tres usee.
d) Diocletien. Au revers Concordia Militum et K.
e-h) Monnaies romaines imperiales du 1ve siecle, tres usees.
g) Constantin le Grand
Au revers GLORIA EXERCITVS. SM AN. LRBC, 1356 sq. La seconde periode :
330-335.
I n f o r m a t i o n : A. Atanasiu, Musee d'histoire, de Călăraşi, et Bucur Mitrea, Institut
d'archeologie de Bucarest.
87. Pietroşani (dep. de Teleorman) . Deux antoniniens decouverts en 1965.
a) Philippe l' Arabe
Ant. Poids 3,45 g, diam. 21,5 mm. Perfore av. droit. La con�ervation est precaire ;
la monnaie est tres usee. Cohen2, 167.
b) Valerien le p ere
Ant. Poids 3,40 g, diam. 20 mm. Bon etat de conservation, mais la monnaie est tres usee.
I n f o r m a t i o n : Corneliu Beda, Musee d'histoire d'Alexandria, et B. Mitrea, Institut
d'archeologie de Bucarest.
88. Provenance inconnue. Le musee d'histoire d' Alexandria a achete pour ses collec­
tions, en 1970, un nombre de 1 9 antoniniani. D'aprcs un premier coup d'ceil, les monnaies
s'echelonnent de la maniere suivante : Gordien III 1 1 exemplaires, Philippe l'Arabe 4,
Otacilia 1 , Trebonien Gallus 2 et Volusien I . D'apres sa structure, il est evident qu'il s'agit
d'une partie d'un tresor du milieu du n ie siecle, dont nous ignorons l'endroit de la decou­
verte. 11 provient probablement du sud des Carpates.
I n f o r m a t i o n : Corneliu Beda, Musee d'histoire, d'Alexandria.

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D:E:COUVERTES DE MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES 411

89. Poiana (dep. de Sibiu) . Une monnaie en bronze, emise sous Galere, a ete trouvee
sur le territoire de la commune, en 1967. Elle est du type Cohen 2, 48.
Nicolae Lupu, Descoperiri de monede . , dans « Muzeul Brukenthal. Studii şi Comunicări »,
. .

XIV, 1969, p. 280.


90. Poroina (dep. de Mehedinţi) . Un denier de Severe Alexandre, appartenant aux collec­
tions du MNA. AR, poids 2,35 g, diam. 19 mm. Tres bon etat de conservation . La monnaie
a tres peu circule. Cohen 2, 249. Don du prof. D. Tudor.
I n f o r m a t i o n : D. Tudor, Universite de Bucarest.
9 1 . Prăjeşti (dep. de Bacău) . Le tresor decouvert en 1963, sur lequel on a deja donne
quelques renseignements dans SCIV, 18, 1967, l, p. 200, n° 63, a la composition suivante :
Marc Antoine 106 exemplaires ; Neron 4 ; Vitellius 2 ; Vespasien 25 ; Tite 5 ; Domitien
3 ; Traj an 2 ; Hadrien 1 ; Antoniri le Pieux 2 ; Marc Aurele 2 (d'apres le tableau recapitu­
latif des monnaies, p. 196) .
Maria Chiţescu et Paul Ţarălungă, Două tezaure descoperite în judeţul Bacău, dans « Carpica »,
II, 1969, p. 193 - 1 96.
92. Pungeşti (dep. de Vaslui) . Sur la hauteur de Bătr îna, au N - NE du village, on
a decouvert un denier, que l'auteur con� idere du temps de l'Empire.
N. Zaharia, M. Petrescu-Dîmboviţa, E. Zaharia, Aşezări din Moldova de la paleolitic pînă
în secolul al XVIII-lea, Bucarest, 1970, p. 330, n° 365.
93. Racova (dep. de Bacău) . Deux deniers de l'Empire ; l'un de Faustine r• et l'autre
de Marc Aurele, ont fait partie des pieces de l'Exposition de 1906.
a) Faustine Ire. AR, poids 3, 1 1 g, diam. 17 mm. Bon etat de conservation, la mon­
naie est un peu usee. Cohen2, 1 1 ; BMC, 354.
b) Marc A urele, AR, poids 3,30 g, diam. 18 mm. Conservation tres bonne : peu usee.
Cohen2, 103 1 , BMC, 55 1 , an 1 7 1 .
Apres l a fe.rmeture de l'Exposition, ces monnaies, accompagnees d'etiquettes sur lesquelles
clles furent colles, ont ete envoyees au MNA, ou elles existent encore. Inv. 1012.
I n f o r m a t i o n : Bucur Mitrea, Institut d'archeologie de Bucarest.
94. Românaşi (dep. de Sălaj ) . Un sesterce d'Hadrien, trouve dans le camp romain de
cette localite, type Cohen2, 1 185, mais TRAIANVS, est entre dans une collection privee.
E. Chirilă et collab„ Descoperiri monetare (IV) , dans « Muzeul Brukenthal. Studii şi comu­
. . .

nicări », XIV, 1969, p. 284.


95. Roseţi (dep. de la Ialomiţa) Une monnaie en bronze de Constancc II, poids 2,82 g,
diam. 18 mm. type Cohen2, 46 et LRBC, ans 35 1 -354, est entree dans Ies collections du
MNA (inv. 1 423) .
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeologie de Bucarest.
96. Sighet (dep. de Maramureş) Deux monnaies de l'Empire ont ete trouvees sur le
territoire de cette ville.
a) Un denier d'Hadrien a ete trouve en 1965, rue Trajan, a l'occasion de travaux edili­
taires. AR, poids 3,30 g, diam . 17 mm.
b) Un denier d' Antonin le Pieux (M arc Aurele ? ) decouvert en 1945, sans details topo­
graphiques. AR, poids 1 , 18 g, diam. 16,5 mm.
I n f o r m a t i o n : Francisc Nistor, Musee d'histoire de Sighet, G. A. Bălan, Musee de
Baia Mare, et B. Mitrea, Institut d'archeologie de Bucarest.
97. Slăveni (comm. de Gostavăţ, · dep. de l'Olt) . Le tresor mentionne dans « Dacia »,
N . S. , XII, 1 968, p. 456, n° 77, est publie par son inventeur. Des 109 monnaies, 5 sont des
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412 BUCUR MITREA 18

deniers et seulement 1 04 sont des antoniniens, pas 109 comme on a ecrit. La dcrniere monnaie
est de Philippe l'Arabe, ans 247 -248.
D. Tudor, Distrugerea castrului roman de la Slăveni, pe Olt, dans « Historica », I, 1970, p. 70-73.
98. Socea (comm. Rediu, dep. de Neamţ). Un tresor forme de 458 deniers romains
imperiaux et de cinq fragments des memes monnaies, qui s'echelonnent de Galba a Commode
(la derniere monnaie, probablement de l'annee 184, a ete achetee, en avril 1970, par le Musee
de Piatra Neamţ. Reste a voir s'il ne s'agit pas du lot principal d'un tresor decouvert dans
la meme localite en 1 962, et dont 87 exemplaires sont entres au meme Musee ; cf. <i Dacia »,
N. S. VIII, 1964, p. 382, n° 56.
I n f o r m a t i o n : Virgil Mihăilescu-Bîrliba, Musee archeologique, de Piatra Neamţ.
99. Stăniţă (dep. de Neamţ) . Tresor decouvert en 1960, dans un habitat dacique,
compose de 20 -25 denieff, desquels 12 exemplaires de Trajan a Marc Aurele, on ete
recuperes ; le dernier du type RIC, 296, ans 173 - 174. La plupart sont fourres. On a recupere
aussi le vase.
Maria Chiţescu et V. Ursache, Două tezaure romane imperiale descoperite în Moldova, dans
« Carpica », II, 1969, p. 145 - 1 50.
100. Stînceşti (dep. de Botoşani) . Deux monnaies en bronze d'Antonin le Pieux ont ete
trouvees dans le village, bien avant 1960. Des monnaies romaines imperiaks ont ete trouvees
dans le bourg dacique. On a pu preciser un denier d'Antonin le Pieux (pl. CCLIV, 1 1 ) , poids
2,24 g, diam. 18 mm. D'autres exemplaires tn argent ou en bronze ont ete trouves dans
la meme commune (pl. CCLIV, 8) .
N. Zaharia, M . Petrescu-Dîmboviţă, Em. Zaharia, A şezări din Moldova . . . , Bucureşti,
1970, p. 264.
1 0 1 . Tăvădăreşti (comm. de Dealu-Morii, dep. de Bacău) . Au lieu-dit « Valea Glodului »,
on a decouvert cinq deniers romains du ne siecle de n.e.
Marilena Florescu et Viorel Căpitanu, Cercetări arheologice . . . , dam ArhMold, VI, 1969,
p. 264, n° 7.

V. MONNAIES BYZANTINES

102. Constanţa (dep. de Constanţa) . Un follis de Jean Tzimi&kes; decouvert dan:;, cette
ville, est parvenu dans collection de l'ecole de la commune de Costeşti, dep. de Vîlcea.
AE, poids 7,60 g, diam. 24,6 mm. Thompson, type A - 1 .
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeologie de Bucarest.
103. Cristuru! Secuiesc (dep. de Harghita) . On remarque la decouverte, dans cette
localite en 194 1 . d'un petit tresor de 14 monnaies byzantines en billon. Les monnaies sont
de l'epoque des Comnene. ;.
I n f o r m a t i o n : Octavian Luchian, ingenieur de Bucarest.
104. Curtea de Argeş (dep. de l'Argeş) . Une monnaie byzantine en bronze, emise par
Ies coempereurs byzantins Andronic II et Michel IX, 1244 - 1320, du type Wroth, II, p. 624,
type 5 et pl. 75, 12, a ete decouverte . a la fin du XIX8 siecle ou au commencement du xxe,
dans Ies environs de l'eglise Domnească, de la viile.
I n f o r m a t i o n : Dinu V. Rosetti, Bucarest.
105. Greci (dep. de Tulcea) . Dans cette localite, on a decouvert un follis, emis par
Justin II et Sophie. La monnaie a ete frappee par !'atelier de Nicomedie, officina, B en

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19 D!!:COUVERTES DE MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES 41�

573-574. AE, poids 13,38 g, diam. 29 mm. Wroth, I, p. 87, n° 147 ; DOW, I, p. 229. n° 99 c.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordea, Institut d'archeolog1e de Bucarest, et Elena
Tîmpeanu, etudiante a l'Universite de Bucarest.
106. Hamcearca (dep. de Tulcea) . Un Jollis, emis par l'empereur Romain III Argyre,
a ete . trouve par Mircea Babeş, pendant des fouille� archeologiques systematiques, en 1967.
AE, poids 13,80 g, diam. 31 mm.
I n f o r m a t i o n : Gh. Poenaru Bordt.a, Institut d'archeologie de Bucarest.
107. Isaccea (dep. de Tulcea) . Un grand tresor en bronze, contenant plus de 500 exem­
plaires de l'epoque des Comnenes, a ete decouvert sur le territoire de la ville. Le tresor est
conserve au Musee archeologique de Constanţa, ou il est en train d'etre etudie.

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LES REVUES ROUMAI NES O' ARCH EOLOG IE E T D'H ISTOI R E ANCIENNE
E NTRE 1966 - 1970

PETRE DI ACONU et ALEXANDRU RĂDULESCU

En commen<;ant par ce numero de la revue Dacia nous publierons Ies titres des
rapports preliminaires, des etudes, des communications et des notes apparues dans Ies revues
d'archeologie et . d'histoire ancienne editees par Ies musees de notre pays. Dans ce numero
nous publions Ies titres des etudes, des communications, etc . , parues dans Ies revues des
musees de notre pays depuis l'annee 1966 j usqu'a present. La ou le titre est formule d'une
maniere un peu trop generale nous avons ajoute de breves notes explicatives.
Puisque ces dernieres annees le nombre des revues de specialite a rapidement augmente,
nous nous sommes resumes a presenter pour !'instant celles qui ont ete a notre portee, en
nous reservant l'obligation de revenir dans Ies numeros a venir sur celles qui nous auront
echappe.
Les musees et leurs revues sont groupes selon le critere de l'appartenance aux grandes
provinces historiques constituant le territoire de la Roumanie (Valachie, Dobroudja, Moldavie,
Transylvanie) .
Le soin de cette rubrique incombe a Petre Diaconu et a Alexandru Rădulescu.

PONTICE », (I)
«

(Studii şi materiale de istorie, arheologie şi muzeografie) , 1968,


revue editee par le Musee d'archeologie de Constanţa.

W. Wolschi et M. Irimia, Descoperiri arheologice la Mangalia şi Limanu, aparţinînd


culturii Hamangia (Decouvertes archeologiques a Mangalia et a Limanu, appartenant a la
civilisation Hamangia) , p. 45 -87 (avec un resume en fran<;ais) .
M. Irimia, Un depozit de bronzuri la Constanţa (Un depot d'objets en bronze a Constanţa) ,
p. 89- 105 (avec resume en fran<;ais) . Le depât contient des celtes et des haches en bronze
ainsi que la pointe d'un couteau. 11 est encadre dans la civilisation Noua et appartient a
la derniere etape de l'âge du bronze (Reinecke D) .
V. Canarache, Sistemul ponderal şi tipologia drahmelor istriene de argint (Le systeme
ponderal et la typologie des drachmes istriennes en argent) , p. 107 - 192.
M. Irimia, Cimitirele de incineraţie geto-dace de la Bugeac-Ostrov (Les cimetieres d'inci­
neration geto-daciques de Bugeac-Ostrov) , p. 193-234. Les necropoles sont datees du
1ve siecle av.n.e.
M. lconomu, Cercetări arheologice la Mangalia şi Neptun (Recherches archeologiques a
Mangalia et a Neptun) , p. 235 -268 (avec resume en fran<;ais) . L'auteur presente des vestiges

DACI.\ N, S., TOME XV, 1 971, pp, 41 5 - 435, BUCAREST

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416 PETRE DIACONU et ALEXANDRU RADULESCU 2

archeologiques de Mangalia et de Neptun, une tombe de l'epoque de transition de l'epoque


neolithique a l'âge du bronze, des tombes d'inhumation des 1•• - I r siecles de n.e., un four
a ceramique du 1v· siecle.
M. Bucovală, Noi morminte din epoca romană timpurie la Tomis (Nouvelles tombes du
debut de l'epoque rornaine a Tomis) , p. 269-306 (avec resume en frarn;ais) .
Th. Sauciuc-Săveanu et A. Rădulescu, Inscripţia lui Herennios Apollinaris din Callatis
(L'inscription de Herennios Apollinaris de Callatis) , p. 307-317 (avec resume en fran9ais) .
A. Rădulescu, Note epigrafice I (Notes epigraphiques I), p. 319-339 (avec resurne
en fran9ais) . Plusieurs pieces epigraphiques ont retenu l'attention de l'auteur parmi lesquelles
nous citons une dedicace du commandant de la legio V Macedonica, Corninius Secundus, un
milliaire du « territorium callatiancnse » du temps de Marc Aurele et de Lucius Verus ; une
inscription gravee sur une pierre de l' edifice ŢQ AE\l'rLocpLO\I de Constanţa ; deux fragments
d'inscription - l'un en langue latine, l'autre en grec - , tous les deux du temps de l'empereur
Hadrien, etc.
C. Scorpan, Contribuţii arheologice la problemele etnice ale Dobrogei amice. I . Carpii în
Scythia Minor ; I I . O nouă problemă pentru sec. VI- VII ; I I I . Vase pictate din sec. IX -X
în Dobrogea (Contributions archeologiques concernant Ies problemes ethniques de l'antique
Dobroudj a. I. Les Carpes dans la Scythia Minor ; II. Un nouveau probleme pour le� VI" - Vile
siecles de n.e. Dans ce chapitre l'auteur presente quelques vases de Capidava encadres dans
la civilisation de Ciurel-Cîndeşti-Ipoteşti ; III. Vases peints des 1x• - x• siecles en Dobroudja) ,
p. 341 -378 (avec resume en fran9ais) .
M. Irimia, Cuptoarele romano-bizantine de ars ceramică de la Oltina (jud. Constanţa)
(Les fours romano-byzantins pour la cuisson de la ceramique de Oltina (dep. de Constanţa) ) ,
p. 379-408 (avec resume e n fran9ais) .
C. Cîrjan, Cimitirul feudal-timpuriu de la Gîrliţa-Ostrov (Le cimetiere de haute epoque
feodale de Gîrliţa-Ostrov, dep. de Constanţa) p. 409-425. Le materie! archeologique permet
de dater la necropole des vnr· - rx· siecles (avec resurne en fran9ais) .

« PONTICE », (II),
Constanţa, 1969.

M. Irimia, Noi cercetări arheologice în cimitirul II geio-dacic de la Bugeac (Nouvelles


fouilles archeologiques dans le deuxieme cimetiere geto-dacique de Bugeac) , p. 23-42 (avec
resumes en fran 9ais et en allemand) .
C. Scorpan, Săpăturile arheologice din aşezarea getică de la Bugeac- Valea lui Marinciu
(Les fouilles archeologiques du site getique de Buge �c - la Vallee de Marinciu) , p. 43-79
(avec resumes en fran9ais et en allemand) .
C. Iconomu, Noi morminte palco-creştine la Mangalia (Nouvelles tombes paleochretiennes
a Mangalia) , p. 8 1 - 1 10 (avec resumes en fran9ais et en allernand) .
Corneliu Cîrjan, Necropola de epocă feudal-timpurie de la Gîrliţa-Ostrov. Săpăturile efec­
tuate în anul 1969 (La necropole de haute epoque feodale de Gîrliţa-Ostrov. Fouilles effec­
tuees en 1969) , p. 1 1 1 - 134 (avec resumes en fran9ais et en allemand) .
M. Irimia - A. Dumitrescu, Sabia de bronz miceniană descoperită la Medgidia (L'epee
mycenienne en bronze decouverte a Medgidia) „ p. 137 - 147 (aves resumes en frarn;ais et
en allemand) .

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3 REVUES ROUMAINES ENTRE 196G-1970 418

Radu Vulpe, Note de istorie tomitană (Notes d'histoire tomitaine) , p. 1 49- 167 (avec
resumes en fran<;ais et en allemand) . L'auteur fait quelques considerations sur la date de la
fondation de la ville de Tomis et sur la transformation de Tomis en metropole.
D. Berciu, Mormîntul « princiar » de la Agighiol şi unele probleme ale artei traco-geiice
(La tombe « prindere )) d'Agighiol et quelques problemes de l'art thraco-getique) , p. 169- 187
(avec resumes en fran<;ais et en allemand) .
Vladimir Iliescu, Contribuţii la problema raporturilor scita-trace în sec. I V î.e.n. (Contri­
bution a l'histoire des relations scytho-thraciques au IV" siecle av.n.e.), p. 189- 197 (avec
resumes en fran<;ais et en allemand) .
Const. Ionescu-Cîrligel, Cadrane solare greceşti şi romane în Dobrogea (Cadrans solaires
grecs et romains trouves en Dobroudj a) , p. 199- 208 (avec resumes en fran<;ais et en
allemand) .
Radu Ocheşanu, Bolurile « megariane » din colecţiile Muzeului de arheologie Constanţa
(Les bols megariens du Musee d'archeologie de Constanţa) , p. 209- 244 (avec resumes en fran­
<;ais et en allemand) .
Th. Sauciuc-Săveanu, Un fragment de epigramă greacă pentru Nikaso din Callatis
(Un fragment d'epigramme grecque pour Nikaso de Callatis) , p. 245 -252 (avec resumes en
fran<;ais et en allemand) .
C. Scorpan, Imitaţii getice după opaiţe greco-romane (Imitations getiques de lampes
greco-romaines) , p. 253 -268 (avec resumes en fran<;ais et en allemand) .
Al. Suceveanu, Două note privind istoria Moesiei în secolul I e.n. (Deux notes sur l'histoire
de la Mesie au I"' siecle av.n.e.), p. 269- 284, (avec resumes en fran<;ais et en allemand) .
Nicolae Lascu, « Villa lui Ovidiu » de la Sulmona (La « villa » d'Ovide a Sulmona) ,
p. 285 -296 (avec resumes en fran<;ais et en allemand) .
M. Bucovală, Tradiţii elenistice în materialele funerare de epocă romană timpurie la Tomis
(Traditions hellenistiques dans les materiaux funeraires du debut de l'epoque romaine a
Tomis) , p. 297 -333 (avec resumes en fran<;ais et en allemand) .
A. Rădulescu, A teliere meşteşugăreşti pentru ars materiale de construcţie din lut tLes
ateliers artisanaux pour la cuisson des materiaux de construction en argile) , p. 335 -353
(avec resumes en fran<;ais et en allemand) . 11 s'agit de fours de l'epoque romano-byzantine.
V. Culică, Obiecte de caracter creştin din epoca romano-bizantină găsite la Pîrjoaia-Dobrogea
(Pieces a caractere chretien· de l'epoque romano-byzantine trouvees a Pîrj oaia-Dobroudj a) ,
p. 355 -37 1 (avec resumes en fran<;ais et en allemand) .
Corneliu Cîrjan, Ceramica de epocă feudal-timpurie descoperită pe teritoriul oraşului
Constanţa (La ceramique de haute epoque feodale trouvee sur le territoire de la ville de
Constanţa) , p. 373-394 (avec resumes en fran<;ais et en allemand) .
Petre Diaconu, Rolul cetăţii din insula Păcuiul lui Soare în cadrul situaţiei politice a
Dobrogei la sfîrşitul secolului al X-lea (Le role de la citadelle de l'île de Păcuiul lui Soare dans
le cadre de la situation politique de la Dobroudj a, a la fin du X" siecle) , p. 395 -400, (avec
resumes en fran<;ais et en allemand) .
Radu Ştefan Ciobanu, Genovezii şi rolul lor în Dobrogea în secolul al XI V-lea (Les genois
et le role j oue par eux au xiv• siecle en Dobroudja) , p . 401 -4 1 2 (avec resumes en fran<;ais
et en anglais) .
T. Mateescu, Un oraş dobrogean dispărut - Ester (Une ville disparue de la Dobroudj a­
Ester) , p. 413-426 (avec resumes en fran<;ais et en allemand) .

3 - c. 2706

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418 PETRE DIACONU e t ALEXANDRU RADULESCU 4

STUDII ŞI COMUNIC Ă RI », I
<c
(Istorie şi Ştiinţe naturale) , Piteşti, 1968.

I . Nania, A ria culturii de prund în România (L'aire de diffusion de la civilisation de


gravier en Roumanie) , p. 17-22 (avec resume en frarn;ais) .
Alexandru Vulpe, Eugenia Popescu, Date noi privind grupul Ferigele în Argeş (Nouvelles
donnees concernant le groupe <c Ferigele » dans le departement de l'Argeş) , p. 23 -31 (avec
resume en franc;:ais) . Les auteurs presentent une nouvelle necropole hallstattienne du village
de Tigveni, departement de l' Argeş.
R. Vulpe, Getul Burebista, conducător al întregului neam geto-dac (Le Gete Burebista chef
de tous les tribus geto-daciques) , p. 33-35 (avec resume en frarn;ais) .
Eugenia Popescu, O nouă descoperire de <c tip Alexandria » în aşezarea de la Bălăneşti
(Une nouvelle decouverte du type <c Alexandria » dans l'etablissement de Bălăneşti) , p. 57-66
(avec resume en franc;:ais) . L'auteur presente un materiel archeologique datant de la seconde
moitie du v• siecle et de la premiere moitie du iv• siecle av.n.e.
Emilian Popescu, Eugenia Popescu, Castrul roman de la ]idova-Cîmpulung (Observaţii
preliminare) (Le castrum romain de Jidova-Cîmpulung) , p. 69- 79 (avec resume en franc;:ais) .
Gh. Bichir, Eugenia Popescu, Cercetările arheologice de la Mătăsaru şi contribuţia lor
la cunoaşterea culturii materiale a dacilor liberi (Les recherches archeologiques de Mătăsaru et
leur contribution a la connaissance de la civilisation materielle des Daces libres), p. 81 -96
(avec resume en frarn;ais) .
Mihai Butoi, Un tezaur de monede şi obiecte de podoabă din secolul al VII-lea descoperit
în comuna Priseaca-Slatina (Un tresor de monnaies et de parures du VII0 siecle decouvert

contient 8 monnaies frappees sous Constant II (64 1 -668) :et 133 sous Constantin IV Pogonat
au village de Priseaca, departement de l'Olt), p. 97- 104 (avec resume en franc;:ais) . Le tresor

(668-685) .
Aurelian Sacerdoţeanu, Argeş - cea mai veche reşedinţă a Ţării Româneşti (Argeş - la
plus ancienne residence de la Valachie) , p. 105 - 122 (avec resume en franc;:ais) .
N. Constantinescu, Cercetarea arheologică de la Curtea domnească din A rgeş, 1967 (Re­
cherches archeologiques de Curtea de Argeş, 1 967) , p. 123 - 138 (avec resume en franc;:ais) .

<c STUDII ŞI COMUNIC Ă RI », II,


Piteşti, 1969

V. Teodorescu, I . Rizea et V. Dupoi, Un tezaur de podoabe dacice de argint şi de monede


romane republicane descoperit în Muntenia ( Tezaurul de la Rociu, jud. Argeş) (Un tresor com­
prenant des pieces daciques en argent et des monnaies romaines republicaines decouvert en
Muntenie (Le tresor de Rociu, dep. de l' Argeş) ) , p. 1 0 1 - 108 (avec resume en franc;:ais) .
Eugenia Popescu, Tezaurul de podoabe dacice din argint de la Bălăneşti (Le tresor de pieces
de parure daciques en argent de Bălăneşti) p. 109- 1 16 (avec resume en franc;:ais) .
I

I . Nania, O importantă descoperire din perioada feudalismului timpuriu la Bîrlogu, comuna


Negraşi, judeţul A rgeş (Une importante decouverte de la haute epoque feodale a Bîrlogu comm.
de Negraşi, dep. de l'Argeş) , p. 1 17 - 132 (avec resume en franc;:ais) . 11 s'agit d'un depât d'outils
qui date de la fin du IX0 siecle.
Pavel Chihaia, Date noi despre necropola primilor Basarabi din Curtea de A rgeş (Nouvelles
donnees sur la necropole des premiers Bessarabes de Curtea de Argeş) , p. 133 - 166 (avec
resume en franc;:ais) .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 REVUES ROUMAINES ENTRE 1966-1970 419

N. Constantinescu, Satele medievale din judeţul A rgeş pînă la anul 1500. lncercări de
geografie istorică (Les villages medievaux du departement de l' Argeş jusqu' en 1500. Esquisse
de geographie historique) . p. 1 67 - 178 (avec resume en franc;ais) .
Theodor Mavrodin et Eugenia Popescu, Depozitul de vase feudale de la Şiefăneşti- Piteşti
(Le depât de vases feodaux de Ştefăneşti-Piteşti) , p. 2 1 1 -218 (avec resume en franc;ais) .
Flaminiu Mîrţu, Prezenţe arheologice bogomilice în zona Cîmpulung-Muscel, judeţul A rgeş
(Les presences archeologiques bogomiliques dans la zone de Cîmpulung-Muscel) , p. 2 19-230
(avec resume en franc;ais) .

« STUDII ŞI MATERIALE PRIVITOARE LA TRECU1 UL I STORIC AL JUD. PRAHOVA »


II, Ploieşti, 1969

Florea Mogoşanu, Paleoliticul şi epipaleoliticul de la Lapoş (Le paleolithique et l'epipaleo­


lithique de Lapoş) , p. 5 - 12.
Gh. Diaconu, Regiunile din sud-estul Daciei în prima jumătate a mileniului I e.n., în
lumina cercetărilor de la Tîrgşor (Les regions du Sud-Est de la Dade dans la premiere moitie
du I"' millenaire de n.e. dans la lumiere des recherches de Tîrgşor) p. 13- 19.
Maria Comşa, Cercetările de la Slon şi importanţa lor pentru studiul formării relaţiilor
feudale la sud de Carpaţi (Les recherches de Slon et leur importance pour l'etude de la forma­
tion des relations feodales au sud des Carpates) , p. 2 1 - 29.

VALACHICA », I ,
«

Studii ş i materiale d e istorie ş i istorie a culturii, Tîrgovişte, 1969.

Gh. Bichir, Cercetările arheologice de la Mătăsaru (Les recherches archeologiques de


Mătăsaru) , p. 1 5 - 2 1 . L'auteur a mis au j our a Mătăsaru des vestiges archeologiques de la
civilisation Basarabi, de l'epoque geto-dacique (III"- 1 1" siecles av.n.e.) , des 1 1" - III" siecles
de n.e. et de l'epoque feodale (XVII8- XVIII" siecles) .
Cristian Moisescu, Consideraţii asupra arhitecturii bisericii Sf. Vineri din Tîrgovişte
(Considerations sur l'architecture de l'eglise « Sf.-Vineri » de Tîrgovişte) , p. 7 1 - 82 (avec
resume en franc;ais) .
Cornelia Boruga, Plastica antropomorfă gumelniţeană de la Geangoieşti (La plastique
anthropomorphe en terre glaise cuite de la civilisation du type Gumelniţa de Geangoieşti),
p. 215-226 (avec resume en franc;ais) .

« BUCUREŞTI », V,
Materiale de istorie şi muzeografie, 1967.

Panait I. Panait, lnceputurile oraşului Bucureşti în lumina cercetărilor arheologice (Les


origines de la viile de Bucarest a la lumiere des recherches archeologiques) , p. 7-24 (avec
resume en franc;ais) .
Mioara Turcu, Fibule Latene (Fibules Latene) , p. 167 - 176.
Virginia Crăciunescu, Statuete de piatră din colecţia Maria şi dr. George Severeanu (Sta­
tuettes en pierre de la collection « Maria et d' George Severeanu ») , p. 1 77 - 184 (avec resume
en franc;ais) . 11 s'agit de quelques statuettes representant les principales divinites du pan­
theon greco-romain.

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420 PETRE DIACONU et ALEXANDRU RADlJLESCU 6

« BUCUREŞTI », VI,
Materiale de istorie şi muzeografie, 1 968.

Gheorghe Cantacuzino, Sebastian Morintz, Cercetări arheologice la Cernica (Recherches


archeologiques a Cernica) , p. 7-26 (avec resume en franc;:ais) .
Valeriu Leahu, Săpăturile arheologice de la Otopeni (Les fouilles archeologiques d'Otopeni) ,
p. 27-41 (avec resume en franc;:ais) . On a expiare une station archeologique avec des restes
d'habitat datant de l'âge du bronze (la culture Tei) et de la periode du feodalisme tardif.

« BUCUREŞTI », VII,
Materiale de istorie şi muzeografie, 1969

Valeriu Leahu , Săpăturile arheologice de la Otopeni, II (Les fouilles archeologiques


d'Otopeni, II) . p. 5 - 12 (avec resume en franc;:ais) . L'auteur presente des traces d'habitat
du premier âge du fer et de la periode des xe - XI" siecles.
Margareta Constantiniu, Săpăturile arheologice de la Străuleşti - 1967. A şezările prefeudale
(Fouilles archeologiques de Străuleşti 1967. Les etabhs!-"ement� prefeodaux) , p. 13-28

(avec resume en franc;:ais) . L'auteur presente surtout des complexes des III", IV• et VI" siecles.
Panait I . Panait, lnsemnări arheologice pe şaniierele de construcţii Bucureşti, II (Notes
archeologiques aux chantiers de construction de Bucarest, II), p. 29-39 (avec resume en
franc;:ais) .
Mioara Turcu, Ceramica geto-dacă din colecţiile Muzeului de istorie a municipiului Bucu­
reşti (Ceramiqu.! geto-dacique des collections du Musee d'histoire de la ville de Bucarest) ,
p. 163- 178 (a vec resume en franc;:ais) .
Maria Grigoruţa, Tezaure monetare din secolul al X VIII-lea descoperite la Bucureşti
(Tresors ·monetaires du XVIIIe siecle decouverts a Bucare,.,t) , p. 179- 184 (avec resume en
franc;:ais).

« STUDII ŞI MATERIALE ».
Istorie, 1969, Muzeul Suceava

Adrian Florescu et Simeon Raţă. Complexul de cetăţi traco-getice (sec. VI-III î.e.n.) de
la Stînceşti-Botoşani (Die thrakogetischen Befestigungsanlagen von Stînceşti-Botoşani
(VI . -III. Jh. v.u.Z.)) p. 9-21 (avec resume en allemand) .
Grigore Foit, Aşezarea dacică de la Siliştea Şcheii (sec. II-III e.n. ) . (Die dazische
Siedlung von Siliştea Şcheii (1 1 . - 1 1 1 . Jh. u.Z.) ) p. 23-36 (avec resume en allemand) .
,

Silvia Teodor et Simeon Raţă, Cercetări arheologice în aşezarea din secolele II-III e.n,
de la Medeleni, comuna Cucorăni (Les recherches archeologiques dans l'etablissement des
I l" - 1 1 1" siecles de n.e. , de Medeleni, commune de Cucorăni) , p. 37 -42 (avec resume en
franc;:ais) .
Alexandru Al. Vasilescu, Drumurile « tătăreşti » în lumina noilor descoperiri arheologice
din judeţul Suceava (Die <( tatarischen » Wege im Lichte der neuen archăologischen Forschungen
aus dem Bezirk Suceava) , p. 43-65 (avec resume en allemand) .
Mircea D. Matei et Octav Monoranu, Aşezarea omenească de la Suceava din sec. al XIV-lea
în lumina cercetărilor arheologice (L'habitat du XIVe 1;iecle de Suceava a la lumiere des recher­
ches archeologiques) , p. 67-75 (a vec resume en franc;:ais) .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 REVUES ROUMAINES ENTRE 1966-1970 421

Alexandru Andronic, Cercetări de arheologie medievală privind epoca lui Ştefan cel Mare
(Die mittelalterlichen archăologischen Forschungen die Epoche Stefans des Grossen betreffend)
p. 77 -86 (avec resume en allemand) .
Mircea Ignat, Din istoricul cercetărilor arheologice din judeţul Suceava (Aus der Geschichte
der archăologischen Forschungen im Bezirke Suceava) , p. 93- 104 (avec resume en allemand) .

« MEMORIA ANTI QUITATI S », I, 1969


Comitetul de cultură şi artă al judeţului Neamţ,
Muzeul arheologic Piatra Neamţ

Studii şi materiale

John G. Nandris, Early neothermal sites in the Near East and A natolia. A review of
material, including figurines, as a background to the neolithic of temperate South-East Europe,
p. 1 1 -66 (avec resume en roumain) .
Anton Niţu, Decorul zoomorf incizat pe ceramica neoeneolitică carpato-dunăreană (Le
decor zoomorphe incise sur la ceramique neo-eneolithique carpato-danubienne) , p. 67 -81
(avec resume en fran<;ais) .
Adrian C. Florescu, Aşezarea Noua II de la Piatra Neamţ-« Steagul roşu » (Ciritei) ,
(L'etablissement de l'etape Noua II de Piatra Neamţ-« Steagul Roşul » (Ciritei) ) , p. 83-92,
(avec resume en fran<;ais) .
N. Gostar, Cetăţile dacice din Moldova şi cel de-al doilea război dacic (Les citadelles
daciques de Moldavie et la deuxieme guerre dacique) , p. 93- 104 (avec resume en fran<;ais) .
Vasile Ursachi, Contribuţii la problema aşezărilor dacice de pe valea Siretului (Contribu­
tions to the problem of the Dacian settlements along the Siret valley) , p. 105- 1 19 (avec
resume en anglais) .
Virgil Mihăilescu-Bîrliba, O problemă de statistică numismatică (A problem of numismatic
statistics) , p. 121 - 148 (avec resume en anglais) .
Şeiva Sanie, Un nou lot de denari imperiali romani descoperit la Munteneşti (jud. Vaslui) ,
(A new lot of imperial roman denaries discovered at Munteneşti (j ud. Vaslui) ) , p. 149 - 165
(avec resume en anglais) .
Cătălina Bloşiu, O inscripţie runică descoperită în necropola din secolul al !V-lea de la
Leţcani-Iaşi (A runic inscription discovered in the IV-th century necropolis from Leţcani-Iaşi)
p. 167- 180 (avec resume en anglais) .
Dan Gh. Teodor, Regiunile răsăritene ale României în secolele VI - VII (Les regions de
l'est de la Roumanie aux VI" -VII" siecles) . P: 181 -206 (avec resume en fran<;ais) .
Alexandru Andronic, Români, bulgari, ruşi şi bizantini la Dunărea de jos la sfîrşitul
secolului al X-lea (Roumains, Bulgare�. Russes et Byzantins au Bas-Danube a la fin du
xe siecle) , p. 207 -213 (avec resume en fran<;ais) .
Victor Spinei, Necropola medievală de .la Piatra . Neamţ-Dărmăneşti (The medieval
cemetery from Piatra Neamţ-Dărmăneşti) , p. 215-225 (avec resume en anglais) .
Eugenia Neamţu , Date istorice ş i arheologice cu privire l a curtea domnească din Piatra
Neamţ (Donnees historiques et archeologiques concernant la cour prindere de Piatra Neamţ),
p. 227 -240 (avec resume en fran <;ais) .
Notes et discussions :
Anton Niţu, Ceramica Cucuteni B de la Miorcani (Botoşani) (La ceramique Cucuteni B
de Miorcani (Botoşani) ) , p. 273 -298 (avec resume en frarn;:ais) .

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422 PETRE DIACONU el ALEXANDRU RĂDULESCU 8

Dan Monah, Un topor de tip Jdszladdny descoperit la Bistriţa (jud. Neamţ) (Una ascia
del tipo Jaszladany scoperta a Bistriţa (prov. Neamţ), p. 299-303 (avec resume en italien) .
Viorel Căpitanu, Un vîrf de lance din silex descoperit la Luncani-judeţul Bacău (Une
pointe de lance en silex decouverte a Luncani, departement de Bacău) , p. 305-310 (avec
resume en fran<;ais) .
Ioan Mitrea, Un sceptru din piatră descoperit la Voineşti (jud. Vaslui) (Un sceptre en
pierre decouvert a Voineşti (departement de Vaslui) ) . p. 3 1 1 -317 (avec resume en fran<;ais) .
On peut dater le sceptre de l'epoque moyenne et tardive du bronze.
Attila Laszlo, Cu privire la tehnica de ornamentare a ceramicii hallstattiene de tip Babadag
(Zur Verzierungstechnik der Keramik von hall!:tăttischen Babadag-Typus) , p. 319-326
(avec resume en allemand) .
Vasile Ursachi, Piese de harnaşament descoperite în aşezarea daco-carpică de la Săbăoani
(Pieces of harness discovered in the daco-carpian settlement of Săbăoani) , p. 327-337 (avec
resume en anglai:,) .
Vasile Palade, Un cuptor de olar din secolul al ! V-lea e.n. de la Zorleni-Fîntînele (jud.
Vaslui) (Le four de potier du IV0 siecle decouvert a Fîntînele, comm. Zorleni, departement
de Vaslui) , p. 339-361 (avec resume en fran<;ais) .
Monographie :
Constantin Mătasă, Istoricul Muzeului arheologic din Piatra Neamţ (The history of the
Archaeological Museum of Piatra Neamţ), p. 399-404 (avec resume en anglais) .
Chronique :
Ştefan Cucoş, Săpăturile arheologice din judeţul Neamţ, p. 4 1 5 - 422. L'auteur fait une
enumeration des fouilles arcbeologiques des annees 1965 - 1969 dans le departement de Neamţ.
Virgil Mihăilescu-Bîrliba, Descoperiri de monede antice şi bizantine, p. 423-433. L'auteur
presente des monnaies antiques et byzantines decouvertes dans le departement de Neamţ
auxquelles il ajoute celles des collections privees de la ville de Piatra Neamţ ainsi que
celles de la collection numismatique du Musee archeologique de Piatra Neamţ, provenant
d'autres provinces du pays.
Harta Republicii Socialiste România cu localităţile menţionate în prezentul volum (Map
of Ru m anian Socialist Repu bl ic with localities mentioned in th is volume) , p. 435.

« CARPICA », I 1968 -

Muzeul de istorie Bacău

V. Căpitanu, Descoperiri paleolitice în bazinul Bistriţei (Decouvertes paleolithiques


dans le bassin de la Bistriţa) , p. 9- 16 (avec resume en fran<;ais) .
Marcel Drăgotescu, A şezarea paleolitică de la Bicaz (La station paleolithique de Bicaz) ,
p. 17-25 (avec resume en fran<;ais) .
Minodora Ursachi, Depozitul de obiecte de bronz de la Ruginoasa (Le depât d'objets en bronze
de Ruginoasa) , p. 27-34 (avec resume en fran<;ais) .
Marilena Florescu, Viorel Căpitanu, Cîteva observaţii privitoare la sfirşitul epocii bronzului
în lumina ultimelor cercetări arheologice efectuate de Muzeul de istorie din Bacău ( Quelques
observations concernant la fin de l'epoque du bronze a la lumiere des dernieres recherches
archeologiques faites par le Musee d'histoire de Bacău), p. 35 -47 (avec resume en fran<;ais) .
Marilena Florescu et Viorel Căpitanu, Descoperiri recente de obiecte din aramă şi bronz
în Moldova (Recentes decouvertes d'objets en cuivre et en bronze faites en Moldavie) ,
p. 94 -61 (avec resume en fran<;ais) .

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9 REVUES ROUMAINES ENTRE 1966-1970 423

C. Buzdugan, Cimitirul din epoca bronzului de la Căbeşti (Une n 6cropole de l'epoque du


bronze a Căbeşti) , p. 63-67 (avec resume en franc;ais) .
V. Căpitanu, Un mormînt hallstattian descoperit la Cimbala (Une tombe hallstattienne
decouverte a Cimbala) , p. 69-72 (avec resume en franc;ais) .
C. Buzdugan, Mormîntul hallstattian descoperit la Recea (Une tombe hallstattienne
decouverte a Recea) , p. 73 -76 (avec resume en franc;ais) .
C . Buzdugan, Necropola getică de la Slobozia (La necropole getiquf' de Slobozia) ,
p. 77 -94 (avec resume en frarn;ais) .
C. Buzdugan, O nouă aşezare getică în bazinul Zeletinului (Un-::-- nouveau habitat getique
dans le bassin du Zeletin) , p. 95 -99 (avec resume en franc;ais) .
C . Buzdugan, Descoperiri arheologice în depresiunea Oneşti (Decouvertes archeologiques
dans la depression d'Oneşti) , p . 101 - 1 10 (avec resume en franc;ais) .
Vasile Ursachi, Cercetări arheologice efectuate de Muzeul de istorie din Roman în zona
rîurilor Siret şi Moldova (Recherches archeologiques effectuees par le Musee d'histoire de
Roman dans la zone des rivieres Siret et Moldova) , p. 1 1 1 - 188 (avec resume en franc;ais) .
Iulian Antonescu, Depozitul de obiecte de fier din comuna Negri- Bacău şi implicaţiile
sale istorice (Le depât d'objets en fer de Negri et ses implications historiques) , p. 1 89- 197
(avec resume en franc;ais)
C. Buzdugan et V. Căpitanu, Necropola daco-carpică de la Bărboasa-Bacău. (La necropole
daco-carpique de Bărboasa- Bacău) , p. 199 - 208 (avec resume en franc;ais) .
Virgil, Mihăilescu-Bîrliba Noi descoperiri de tezaure imperiale romane la Piatra Neamţ
(Nouvelles decouvertes de tresors imperiaux romains a Piatra Neamţ) , p. 209-23 1 (avec
resume en franc;ais) .
Dan Gh . Teodor, V. Căpitanu et I . Mitrea, Cercetările arheologice de la Mănoaia-Costişa
şi contribuţia lor la cunoaşterea culturii materiale locale din sec. V -VI din Moldova (Les
recherches archeologiques de Mănoaia-Costişa et leur contribution a la connai::.sance de la
culture materielle locale des ve - vr siecles en Moldavie) , p. 233- 247 (avec resume en
franc;ais) .
Ioan Mitrea, Descoperiri prefeudale din regiunea central-estică a Carpaţilor orientali
şi din zona de contact cu podişul Moldovei (Decouvertes prefeodales dans la region est-centrale
des Carpates orientales et de la zone de contact avec le plateau moldave) , p. 249-259

[C . Mătasă, Importanţa toponimiei în cunoaşterea trecutului (L'importance de la toponymie


(avec resume en franc;ais) .

pour la connaissance du passe) , p. 261 -264.


Alex. Artimon, Cîteva consideraţii asupra tezaurului monetar de la Cetatea Neamţului
(sec. al X VII-lea) ( Quelques considerations concernant le tresar monetaire de la forteresse
de Neamţ (le XVII8 siecle) ) , p. 265 -279. (avec resume en franc;ais) .

« CARPICA », I I - 1969

Muzeul de istorie Bacău

Viorel Căpitanu, Descoperiri paleolitice în judeţele Neamţ şi Vaslui (Decouvertes paleo­


lithiques des departements de Neamţ et de Vaslui) , p. 7 - 16 (avec resume en franc;ais) .
Petre Roman, Conceptul Folteşti II şi problema începuturilor epocii bronzului în Moldova
(Der Konzept Folteşti II, eine friihbronzezeitliche Kultur der Moldau ?), p. 17-22 (avec
resume en allemand) .

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.J 2 t PETRE DIACONU et ALEXANDRU RADULESCU 10

Viorel Căpitanu e t Marilena Florescu, A şezarea din epoca bronzului de l a Podul Morii­
Bărboasa (La station Monteoru de Podul Morii-Bărboasa) , p. 23-34 (avec resume en franc;ais) .
Minodora Ursachi, Necropola din epoca bronzului de la Săbăoani (La necropole de l'epoque
du bronze de Săbăoani, departement de Neamţ), p. 35 -48 (avec resume en franc;ais) .
Marilena Florescu, Viorel Căpitanu, Cercetările arheologice de la Dealul Morii (Recherches
archeologiques effectuees a Dealul Morii) , p. 49-79 (avec resume en franc;ais) . On a deter­
mine ici des restes d'ha bitat appartenant a l'epoque du bronze (les civilisations de
Monteoru et Noua) et des restes sporadiques dates des I r - rne siecles de n.e.
C. Buzdugan, Descoperirile arheologice de la Prăjeşti (judeţul Bacău) (Les decouvertes
archeologiques de Prăjeşti (dcp. de Bacău) ) , p. 81 -86 (avec resume en franc;ais) . On a decou­
vert des vestige� archeologiques appartenant a l'epoque du bronze tardif, au Hallstatt et au
r ne siecle de n.e.
Eugenia Popuşoi, Un mormînt hallstattian descoperit la Trestiana - Bîrlad (Un tombeau
hallstattien decouvert a Trestiana (Stroe Baloescu) Bîrlad) , p. 87 -92 (avec resume en franc;ais) .
V . Căpitanu et V. Ursachi, O nouă cetăţuie dacică pe valea Siretului (Une nouvelle forteresse
dacique dans la vallee du Siret), p. 93- 130 (avec resume en franc;ais) .
V . Căpitanu et C. Buzdugan, Un tezaur de monede republicane romane descoperit la Cornii
de Sus (judeţul Bacău) (Un tresar de monnaies romaines republicaines decouvert a Cornii
de Sus (dep. de Bacău) ), p. 131 - 144 (avec resume en franc;ais) .
Maria Chiţescu et V. Ursachi, Două tezaure romane imperiale descoperite în Moldova
(Deux tresors de monnaies rom�ines imperiales decouverts en Moldavie) , p. 1 45 - 156 (avec
resume en fran c;ais) .
Virgil Mihăilescu-Bîrliba, Noi descoperiri de tezaure imperiale romane la Piatra Neamţ
(Nouvelles decouvertes de tresors de monnaies imperiales romaines a Piatra Neamţ) , p. 157-
178 (avec resume en franc;ais) .
V. Căpitanu, Tezaurul de denari romani de la A rdeoani (Le tresar de monnaies de
l'epoque imperiale decouvert a Ardeoani, departement de Bacău) , p. 179 - 191 (avec resume
en franc;ais) .
Maria Chiţescu, Paul Ţarălungă, Două tezaure romane descoperite în judeţul Bacău (Deux
tresors romains decouverts dans le departement de Bacău), p. 193 - 198 (avec rcrnme en
frarn;ais) .
V. Ursachi, Contribuţii la problema ritului de înmormîntare la carpo-daci (Contributions
a l'etude du rituel funeraire carpo-dacique), p. 199 -20 1 (avec resume en franc;ais) .
Olga Necrasov et N . Botezatu, Studiul scheletelor din mormintele de înhumare din necro­
pola de la Gabăra (L'etude des squelettes provenant des tombcs d'inhumation de G abăra
(lile siecle) ) , p. 203-21 1 (avec resume en franc;ais) .
Dr. Dardu Nicolăescu-Plopşor, Expertiza antropologică asupra mormîntului carpic de
la Baraţi (jud. Bacău) (Expertise anthropologique de la tombe carpique de Baraţi-Mărgineni
(dcp. de Bacău) ) , p. 213-214 (avec resume en franc;ais) .
E . Moscalu, Notă asupra mormîntului carpic de la Baraţi-Mărgineni (jud. Bacău)
(Une tombe carpique decouverte dans le village Baraţi-Mărgineni (dep. de Bacău) ), p.
215-217 (avec resume en franc;ais)
Ioan Mitrea, Necropola din. secolul al I V-lea e. n. de la Obîrşeni-Voineşti (La necropole
de Obîrşeni-Voineşti du 1 ve siecle de n.e.), p. 219-232 (avec resume en franc;ais) .
V. Palade, Noi ateliere de lucrat piepteni din corn de cerb în secolul al ! V-lea e.n. la
Valea Seacă- Bîrlad (Nouveaux ateliers pour produire des peignes en bois de cerf du rve
siecle de n.e„ de Valea Seacă-Bîrlad) , p. 233-252 (avec resume en franc;ais) .

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11 REVUES ROUMAINES ENTRE 1966-1970 425

Dan Gh. Teodor, Unele probleme privind evoluţia culturii materiale din Moldova în
secolele VI -X ( Quelques problemes de l'evolution de la cuiture materielle des Vr - xe siecles
en Moldavie) p. 253 - 307 (avec resume en frarn;:ais) .
D. Gh. Teodor, C. Buzdugan et I. Mitrea, Descoperirile arheologice de la Oimz (judeţul
Bacău) (Les decouvertes archeologiques d'Oituz (dep. de Bacău) ) , p. 309-324 (avec resume
en frarn;:ais) . On a decouvert un grand nombre de fragments de poterie prefcodale (VI I r - X�
siecles) ainsi que des vestiges feodaux (XVe - xv1e siecles) . .

Domniţa Hordilă, Opt monede de la Iliaş (Huit monnaies d' Iliaş), p. 325- 329 (avec
resume en franc;:ais) .
Iulian Antonescu, Curţile domneşti din Bacău (Les cours princieres de Bacău (XVr
siecle) ), p. 33 1 -342 (avec resume en franc;:ais) .
Alexandru Artimon, Un tezaur monetar din secolele X V - X VI descoperit la Suceava
(Un tresor monetaire des XVe - xv1e siecles decouvert a Suceava) , p. 343-348 (avec resume
en franc;:ais) .
V. Căpitanu et C. Buzdugan, Un tezaur de monede turceşti descoperit la Copăceşti (jud.
Vrancea) (Un tresor de monnaies turques decouvert a Copăceşti (dep. de Vrancea) (XVIIr
siecle) ), p. 349-362 (avec resume en franc;:ais) .

« DANUBIUS », I, Galaţi, 1967

M. Petrescu-Dîmboviţa, Cercetările arheologice din Moldova şi principalele lor rezultate


(Les recherches archeologiques de Moldavie et leurs principaux resultats) , p. 5 - 18 (avec
resume en franc;:ais) .
F. Atanasiu et N. Harţuchi, Cercetări şi descoperiri arheologice în raionul Brăila (Recherches
et decouvertes archeologiques dans le district de Brăila) , p. 19 -39 (avec resume en franc;:ais) .
Les auteurs presentent des obj ectifs archeologiques datant d'epoques et de civ :Iisations diffe­
rentes, comme par exemple la civilisat ion de Boian, la civilisation de Gumelniţa, l'âge du bronze,
la premiere periode de l'âge du fer, la periode des migrations et la haute epoque feodale.
I. T. Dragomir, Săpături arheologice la Tg. -Bereşti (raion Buzău, regiunea Galaţi)
(Fouilles archeologiques a Tg.-Bereşti (district de Buzău , region .de Galaţi) , p. 4 1 -60 (avec
resume en franc;:ais) . Vestiges materiels d'un habitat neolithique tardif appartenant a la culture
Cucuteni, phase A et d'autres datant du 1ve siecle de n.e.
Marilena Florescu, Gh. Constantinescu, A şezarea din epoca bronzultti de la .llr!înăstioara­
Fitioneşti (La station de l'epoque du bronze pres de Fitioneşti) , p. 6 1 - 74 (avec resume
en fran c;:ais) .
Adrian C. Florescu, Şt. Rugină, D . Vicoveanu, A şezarea din epoc l bronzului tîrziu de
la Gîrbovăţ (r. Tecuci, reg. Galaţi) (L'habitat de la periode tardive de l'âge du bronze de
Gîrbovăţ) , p. 75 -88 (avec resume en franc;:ais) .
Ioan T. Dragomir, Un nou depozit de obiecte de bronz descoperit la Băleni în sudul
Moldovei (Un nouveau depât d'obj ets en bronze, decouvert dans la region meridionale de la
Moldavie) , p. 89- 106 (avec resume en franc;:ais) .
N. Gostar, Unităţile militare din castelul roman de la B'arboşi (La garnison du castellum
romain de Barboşi) , p. 107 - 1 13 (avec resume en franc;:ais) .
Gh. Bichir, Descoperiri carpice în regiunea Galaţi (Decouvertes carpiques dans la region
de Galaţi) , p. 1 15 - 127 (avec resume en franc;:ai!' ) .
Dan Gh . Teodor, Descoperirile arheologice de la Şendreni-Galaţi (Les decouvertes archeo­
logiques de Şendreni- Galaţi) , p. 129- 135 (avec resume en franc;:ais) . Station du type Dridu.

64- o. 2706

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
426 PETRE DIACONU et ALEXANDRU RADULESCU 12

N. Harţuchi, F. Atanasiu et I. Broscăţean, Necropola de incineraţie feudală timpurie de la


Chîşcani-sat-Brăila) (La necropole d'incineration de la haute epoque feodale de Chişcani-sat­
Brăila) , p. 137 - 178. Les materiaux sont dates de la premiere moitie du xe siecle.
Ioan T. Dragomir, Descoperiri arheologice pe actualul teritoriu al Galaţiului din cele mai
vechi timpuri şi pînă la întemeierea oraşului (Decouvertes archeologiques sur le territoire actuel
de Galaţi, datant des temps Ies plus anciens j usqu'a la fondation de la ville) , p. 179-212 (avec
resume en franc;:ais) .

<1 DANUBIUS », I I - I II 1969


Muzeul de fatorie Galaţi

M. Brudiu, Două descoperiri paleolitice în judeţul Galaţi (Deux decouvertes paleolithiques


dans le departement de Galaţi) , p. 7-9 (avec resume en franc;:ais) .
M. Petrescu-Dîmboviţa, Unele probleme privind legăturile culturii Cucuteni cu culturile
neo-eneolitice din sud-estul Europei ( Quelques problemes concernant Ies relations de la civili­
sation de Cucuteni avec Ies civilisations neo-eneolithiques du Sud-Est de !'Europe) , p. 1 1 -20
(avec resume en fran<;:ais) .
Anton Niţu, Reprezentări antropomorfe pe ceramica de tip Gumelniţa A (Representations
anthropomorphes sur la ceramique du type Gumelniţa A) , p. 21 -43 (avec resume en fran<;:ais) .
Ion T. Dragomir, Contribuţii la cunoaşterea aspectului cultural Stoicani-Aldeni (Săpă­
turile de la Lişcoteanca, judeţul Brăila, şi Băneasa, judeţul Galaţi) (Contributions a l'etude de
!'aspect culturel Stoicani-Aldeni (Les fouilles de Lişcoteanca, dep. de Brăila, et de Băneasa,
dep. de Galaţi) ). p. 45 -63 (avec resume en fran<;:ais) .
M. Brudiu, Ateliere de cioplire a pietrei în culturi postpaleolitice descoperite în judeţul Vrancea
(Ateliers pour la taille des pierres a l'epoque des cultures postpaleolithiques, decouverts dans
le departement de Vrancea) , p. 65 -70 (avec resume en fran<;:ais) .
Ion T. Dragomir, Cavalerul trac de la Tirighina-Barboşi (Le cavalier thrace de Tirighina­
Barboşi), p. 71 -79 (avec resume en fran<;ais) .
Silviu Sanie, Medalioane şi tipare romane descoperite la Tirighina-Barboşi (Me daillo ns
et moules romains a Tirighina-Barboşi) , p. 81 -94 (avec resume en franc;ais) .

« DANUBIUS »
Istorie IV. Galaţi 1970 -

Muzeul de istorie - Galaţi

M. Brudiu, A şezările paleolitice gravettiene de la Puricani şi Pleşa, judeţul Galaţi (Les


habitats paleolithiques gravettiens de Puricani et de Pleşa, departement de Galaţi} , p. 3-9
(avec resume en fran<;:ais) .
Ion T. Dragomir, A spectul cultural Stoicani-Aldeni, Consideraţii asupra ceramicii (Consi­
derations sur la ceramique d'aspect Stoicani-Aldeni), p. 25 -91 (avec resume en fran<;:ais) . Reper­
toire typologique des vases ceramiques caracteristiques, dates de la periode initiale de l'epoque
neolithique avancee, contemporaine des cultures Gumelniţa A1 et Protocucuteni (Cucuteni A 1 ) .
Marilena Florescu, Cîteva observaţii referitoare la tipurile de aşezare aparţinînd culturii
Monteoru în lumina cercetărilor din zona sud-vestică a Moldovei ( Quelques observations concer­
nant le caractere des etablissements du type Monteoru a la lumiere des recherches dans la zone
sud-ouest de la Moldovie), p. 93- 1 12 (avec resume en franc;ais) .

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13 REVUES ROUMAINES ENT RE 1966-1970 427

Nicolae Gostar, Caspios A egisos, Ovidiu, Pontica I, 8, 13, p. 1 13- 121 (avec resume en
franc;ais) .
Ion T. Dragomir, Cavalerii danubieni din castellum roman de la Tirighina- Barboşi (Les
cavaliers danubiens du castellum romain de Tirighina- Barboşi) , p. 123 - 131 lavec resume en
franc;ais) .
Silviu Sanie, Ion T. Dragomir, Continuitatea locuirii dacice în castrul de la Barboşi-Galaţi
(La continuite de l'habitation dacique dans le camp de Barboşi-Galaţi) , p. 135 - 142 (avec
resume en franc;ais) .
Ghenuţă Coman, Instalaţii pentru foc în aşezările culturii Dridu în sudul Moldovei (Systemes
de foyers dans Ies etablissements du type Dridu dans le Sud de la Moldavie) , p. 161 - 184 (avec
resume en franc;ais) .
Elena Isăcescu, Contribuţii la studiul circulaţiei monetare în oraşul Galaţi în secolul al
XVIII-lea şi la începutul secolului al XIX-lea (tezaurul din str. Republicii) (Contributions a
l'etude de la circulation monetaire a Galaţi au XVIIie siecle et au commencement du XIXe
(Le tresar de str. Republicii)), p. 185 - 195 (avec resume en frarn;:ais) .

« APULUM », VI
Arheologie - Istorie -Etnografie. 1 967
Acta Musei Apulensis

Studii şi materiale. Etudes et materiaux.


K. Horedt, I . Berciu, Al. Popa, I . Paul, I . Raica, Săpăturile arheologice de la Rahău şi
Sebeş (Archăologische Ausgrabungen in Rahău und Sebeş) , p. 1 1 -27 (avec resume en allemand) .
Ioan Al. Aldea, A şezarea de tip Petreşti de la Şeica Mică (r. Mediaş) (L'etablissement du
type Petreşti de Şeica Mică (district de Mediaş)) , p. 29-38 (avec resume en franc;ais) .
N. Vla!'"sa, Şt. Dănilă, Săpăturile de la Şieu-Măgheruş (r. Bistriţa, reg. Cluj) (Les fouilles
de Şieu -Măgheruş) , p. 39-47 (avec resume en franc;ais) .
St. Foltiny (Princeton) , Neue Angaben zur urnenfelderzeitlichen Keramik im sudlichen
Teil des Karpatenbeckens, p. 49- 7 1 .
Ion Berciu, Alexandru Popa, Depozitele de bronzuri de l a Zlatna ş i A urel Vlaicu (Les depots
d'objets en bronze de Zlatna et d'Aurel Vlaicu), p. 73-84 (avec resume en franc;ais) .
Mircea Rusu, Depozitul de coliere de la Corddu (Le depât de colliers de Cordău) , p. 85 - 100
(avec resume en franc;ais) .
E. Stoicovici, Compoziţia şi textura unor coliere de bronz de la Coldău (Composition et tex­
ture des colliers de bronze de Coldău), p. 101 - 104 (avec resume en franc;ais) .
Beniamin Bassa, Liviu Mărghitan, A şezarea hallstattiană de la Săuleşti (Die Hallstatt­
Siedlung von Săuleşti) , p. 1 05 - 109 (avec resume en allemand) .
I . H. Crişan, !n legătură cu cuptoarele de ars ceramică la daco-geţii din epoca Latene (A propos
des fours a ceramique chez les Daco-Getes de l'epoque Latene) , p. 1 1 1 - 1 18 (avec resume en
franc;ais) .
Christian Guyonvarc'h (Rennes) , Le nom des Coralli, p. 1 19 - 122.
I. I. Russu, Zoltes şi Rhemaxos, Tracii, sciţii şi Istria în sec. III -II î.e.n. (Thraken, Sky­
then und Istria im 3. und 2. Jh.v.u.Z.), p. 123 - 144 (avec resume en allemand) .
Al. Popa, Date noi cu privire la cultul lui Men şi ]upiter A mmon în Dacia superioară
(Nouvelles donnees concernant le culte de Men et de Jupiter Amman dans la Dacie superieure)
p. 145 - 161 (avec resume en franc;ais) .
Mihail Gramatopol, Une scylla funeraire d'Apulum, p. 163- 167.

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428 PETRE DIACONU et ALEXANDRU RADULESCU 14

C. Pop, Cîteva reprezentări aparţinînd cititului dionisiac în Dacia ( Quelques representations


du culte dionysiaque en Dacie) , p. 169- 181 (avec resume en franc;ais) .
E . Bujor, Monumente arheologice de la Potaissa (Monuments archeologiques de Potaissa) ,
p. 183-208 (avec resume en franc;ais) .
D. Tudor, Pietre gravate descoperite la Romula (Pierres gravees decouvertes .â. Romula) ,
p. 209-229 (avec resumc en ftanc;ais) .
N. Harţuche, Un car de luptă descoperit în regiunea Dobrogea (Un char de combat decou­
vert en Dobrogea) , p. 23 1 -257 (avec resume en franc;ais) ; epoque romaine.
Radu Florescu, Date noi de la Capidava în legătură cu cultura materială a zonei Dunării
de jos în perioada anterioară campaniilor lui Ioan Tzimisces (Nouvelles donnees sur Capidava) ,
p. 259-268 (avec resume en franc;ais) . II �·agit de la periode anterieure aux conquetes de Jean
Tzimiskes.
N. Lascu, Un manuscris necunoscut al <1 Ponticelor » lui Ovidiu (Un manuscrit inconnu
des « Pontiques » d'Ovide), p. 269-288 (avtcc resume en franc;ais) .
E. Chirilă, Z. Milea, Tezaurul de la Iacobeni, sec. X V - X VII (Der Miinzschatz von Iaco­
beni, XV. - XVII. Jh . ) , p. 289-3C>7 (avec resume en allemand) .
Paul Gyulai, Un medalion-relicviar din secolul al XV-lea (Ein medaillonformiges Reliquiar
aus dem XV. Jh. ) , p. 309 -321 (avec resume en allemand) .
E . Chirilă, V. Pintea, Tezaurul de la Enciu (r. Bistriţa) , sec. X V-XVI (Der Miinzschatz
von Enciu, XV. - XVI. Jh.) , p. 323 -337 (avec resume en allemand) .
V. Pintea, I . Raica, Un paloş de călău în Muzeul raional Sebeş (Un sabre de bourreau dans
le Musee de Sebeş) , p. 339 -346 (avec resume en franc;ais) .
Otto Grefner, Tezaurul de monede de la . Radna din secolul al X VI-lea (Der Miinzenhort
von Radna aus dem XVI . Jh.) p. 347 -354 (avec resume en allemand) .
M . Bunta, Două sigilii ale breslei aurarilor din Cluj şi Dej (Zwei Siegel der Goldschmied­
zunft aus Cluj und Dej ) , p. 355 -360 (avec resume en allemand) .
Gh. Anghel, O locuinţă din secolul a.l XVII-lea descoperită la Alba Julia (Une habitation
du XVII" siecle decouverte a Alba. Iulia) p. 361 -377 (avec resume en frapc;ais) .
Comunicări şi note (Communications et notes)
D. Tudor, Ileana Diaconescu, Gh. Popilian, Şantierul arheologic Cioroiul Nou ( 1 960- 1 961 )
(Le chantier archeologique de Cioroiul Nou) , p. 593-605 (avec resume en franc;ais) . Epoque
romaine.
Eug. Chirilă, St. Dănilă, V. Feneşanu, I. Pop, Descoperiri monetare antice în Transilvania
(II) (Antike Miinzfunde aus Siebenbiirgen (II)), p. 607 -609 (avec resume en allemand) .
Dr. Alexandru Culcer, Cultul lui Glycon la Tomis şi la Apulum (Le culte de Glycon a Tomis
.
et a Apulum), p. 61 1 -617 (avec resume en franc;ais) .
Cloşca L. Băluţă, O lampă paleocreştină din Dacia (Une lampe paleochretienne de Dacie) ,
p. 619-624 (avec resume en franc;ais) .
I. Raica, I . A. Aldea, Două monede bizantine descoperite la Sebeş (r. Sebeş) (Deux monnaies
.
byzantines decouvertes a Sebeş) , p. 625 -628 (avec resume en franc;ais) .
Volker Wollmann, Valoarea cercetărilor metalurgice pentru studierea unor descoperiri
arheologice (La valeur des recherches metallographiques pour l'etude de certaines decouvertes
archeologiques) , p. 629-642 (avec resume en franc;ais) .
Alexandru Bogdan, Biserica de la Ighiel (raionul A lba) . Cercetări preliminare (L'eglise
d' Ighiel. Recherches preliminaires) p. 643 -646 (avec resume en franc;ais) .
Aurel Decei, Cîteva date în legătură cu cetatea feudală de la Alba Julia ( Quelques donnees
concernant la citadelle medievale d' Alba Iulia), p. 647 -650 (avec re!)ume en franc;ais) .

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15 REVUES ROUMAINES ENTRE 1966-1970 429

APULUM », VII, 1968


<c

Omagiu Semicentenarului Unirii


1918- 1968
Acta Musei Apulensis

Studii (Etudes)
Ion Berciu, Contribuţia Muzeului regional A lba Iulia, prin cercetări şi publicaţii, la pro­
gresul studiilor istorice din Transilvania (La contribution du musee regional d' Alba Iulia, par
ses recherches et ses publications, au progres des etude� historiques concernant la Transylvanie) ,
p. 13-32 (avec resume en franc;ais) .
Jerome Carcopino, Nicolas Iorga et Vasile Pârvan, p. 33-34.
Vladimir Dumitrescu, Consideraţii cu privire la poziţia cronologică a culturii Cucuteni
în raport cu culturile vecine (Consideration� concernant la position chronologique de la culture
de Cucuteni en rapport avec Ies cultures voisines) , p. 35 - 5 1 (avec resume en fran c;ais) .
Ion Berciu, Importanţa complexului neolitic « Lumea Nouă » în lumina noilor săpături
(1961 - 1963) (L'importance du site neolithique de <c Lumea Nouă » a la lumiere des nouvelles
fouilles (1961 - 1963) , p. 53 -60 (avec resume en franc;ais) .
Peter Detev, Traces de la civilisation de Razkopanitza en Transylvanie, p. 6 1 -90.
Ion Alexandru Aldea, A şezarea Coţofeni de la Ripa Roşie-Sebeş (L'etablissement Coţofcni
de Ripa Roşie- Sebeş), p. 9 1 - 102 (avec resume en frarn;:ais) .
Kurt Horedt, Die Kupferzeit in Transsilvanien, p. 103 - 1 16.
Maria C1cicova, Au sujet du soc thrace, p. 1 1 7- 122.
Eugen Chirilă, Tezaurul de monede dyrrhachiene de la Voievodeni (Der Schatzfund dyrrha­
chischer Miinzen von Voievodeni) , p. 123- 144 (avec resume en allemand) .
Eug. Chirilă şi Ioan Pop, Tezaurul monetar de la Sînpetru (Or. Braşov) (Der Miinzschatz
von Sînpetru) , p. 1 45 - 170 (avec resume en allemand) Le tresar est compose de 56 monnaies
thasiennes et de trois tetradrachmes de Macedonia Prima.
Mihail Macrea, Dacii liberi în epoca romană (Die freien Daken wahrend cler Romerzeit)
p. 1 7 1 -200 (avec resume en allemand) .
Christian-]. Guyonvarc'h, Le nom de Durostorum, p. 20 1 -208.
ludita Winkler, Stanţele şi stilul monedelor daco-getice (Stanzen und Stil der dakisch-geti­
schen Miinzen) , p. 209 -228 (avec resume en allemand) .
Dumitru Protase, O aşezare dacică din epoca romană la Ocna Sibiului (Eine romerzeitliche
dakische Siedlung in Ocna Sibiului) , p. 229-240 (avec resume en allemand) .
Ion Horaţiu Crişan, Continuitatea dacică în cîmpia A radului (La continuite dace dans la
plaine d'Arad), p. 24 1 -25 1 (avec resume en franc;ais) .
V. Boroneanţ et M. Davidescu, Două bordeie dacice la Schela Cladovei, Turnu Severin
(Zwei dakische Wohngruben bei Schela Cladovei, Turnu Severin) , p. 253 -260 (avec resume ·

en allemand) .
Constantin Daicoviciu, Romanizarea Daciei (La romanisation de la Dacie) p. 261 -272.
Marcel Renard, Sphinx a masque funeraire, p. 273 -305. Epoque romaine.
Stanislav Mrozek, A spects sociaux et administratifs des mines d'or romaines de Dacie,
p. 307-326.
Jean Ch. Balty, Une statue de Dace ( ?) prisonnier aux musees royaux d'art et d'histoire de
Bruxelles, p. 327-33 1 .

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430 PETRE DIACONU et ALEXANDRU RADULESCU 16

Hadrian Daicoviciu, Coronamentele în formă de trunchi de piramidă arcuită pe teritoriul


provinciei Dacia (Les couronnements en tronc de pyramide arquee dans la province de Dade)
p. 333-352 (avec resume en frarn;ais) .
Ion Glodariu, Importuri romane în cetăţile dacice din munţii Orăştici (Romische Import­
ware in den dakischen Burgen von Orăştie) p. 353-367 (avec resume en allemand) .
Mihai Gramatopol, Optimo principi, p. 369-379.
Nicolae Gostar, Misiunea lui Tiberius Claudius Pompeianus la gurile Dunării (La mission
de Tiber.ius Claudius Pompeianus aux bouches du Danube) ; p. 381 -390 (avec resume en franc;ais) .
Dumitru Tudor, Importul de vin şi untdelemn în provincia Dacia (L'importation du vin
et de l'huile dans la province de Dacie (11" - I Ir siecles de n.e.)), p. 391 -399 (avec resume
en fran c;ais) .
Alexandru Popa, Ion Berciu et Roman Pop, Trei monumente epigrafice ăe la A mpelum
(Drei epigraphische Denkmăler von Ampelum) p. 401 -4 1 2 (avec resume en allemand) .
Constantin Pop, Ioan Aldea, Ion Chifor et Vasile Lucăcel, Cîteva medalioane funerare lucrate
aparte din Dacia superioară ( Quelques medaillons de la Dacie superieure executes a part) ,
p. 413-42 1 (avec resume en franc;ais) .
Valentin Vasiliev et Liviu Mărghitan, Materiale epigrafice descoperite la Micia (Materiaux
epigraphiques decouverts a Micia), p. 423 -431 (avec resume en franc;ais) .
Dionisie Radu, Trei monumente sculpturale de la Apulum (Trois monuments sculpturaux
d' Apulum) , p. 433-444 (avec resurne en franc;ais) .
Alexandru Popa, Note asupra unor culte orientale de la Apulum (Notes sur Ies cultes orien­
taux d'Apulum) , p. 445 -450 (avec resume en franc;ais) .
Constantin Petolescu, Cîteva tezaure monetare şi evenimentele din cîmpia Munteniei de la
sfîrşitul sec. al II-lea e.n. ( Quelques tresors monetaires et Ies evenements de la plaine de Vala­
chie a la fin du II" siecle de n.e. ) , p. 45 1 -459 (avec resume en franc;ais) .
Alberto Balil, Forme di lucerne romane con segnature di ceramista, p. 461 -464.
Alexandru Rosetti, Scurte consideraţii asupra formării limbii române (Breves considera­
tions sur la formation de la langue roumaine) . p. 465 -468 (avec resume en franc;ais) .
Gheorghe Anghel, Noi descoperiri arheologice în legătură cu aşezarea feudală timpurie de
la A lba Iulia (Nouvelles decouvertes archeologiques en rapport avec l'etablissement de haute
epoque feodale d'Alba Iulia) , p. 469-482 (avec resume en franc;ais) .
Radu Heitel et Alexandru Bogdan, Contribuţii la arheologia monumentelor transilvane.
Principalele rezultate ale cercetărilor arheologice efectuate la complexul medieval din Cricău (jud.
A lba) (Beitrăge zur Archăologie der siebenbiirgischen Baudenkmăler. Hauptresultate der
archăologischen Ausgrabungen in Cricău) , p. 483-498 (avec resume en allemand) .
Iudita Winkler et Francisc Pap, Monede cehe şi morave în tezaure monetare medievale din
Transilvania (Monnaies tcheques et moraves dans Ies tresors monetaires medievaux de Tran­
sylvanie) , p. 499 -504 (avec resurne en franc;ais) .
Eug. Chirilă et Ion Dănilă, Tezaurul monetar de la Şieu (sec. XIV-XVII) (Der Mlinzhort
von Şieu, 14. - 17. Jh.), p. 505 -527 (avec resurne en allemand) .

« SARGETIA », IV - 1966
Acta Musei Devensis
Muzeul din Deva

N. Vlassa, Douăsprezece figurine cu cap mobil de la Turdaş (Douze statuettes a tete mobile
de Turdaş) , p. 9- 16 (avec resurne en franc;ais) .

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17 REVUES ROUMAINES ENTRE 1966-1970 431

Mircea Rusu, Depozitul de bronzuri de la Balşa (Le depât d'objets en bronze de Balşa) ,
p. 17-40 (avec resume en fran<;ais) . L'auteur date le depât au Xllle siecle av.n.e. et l'attribue
a la civilisation de Wietenberg.
Octavian Floca, Statuile primitive antropomorfe de la Baia de Criş (Les statues primitives
anthropomorphes de Baia de Criş) , p. 41 -49 (avec resume en fran<;ais) . Les statues sont des
monuments d'ancienne epoque dacique representant des divinites protectrices des mineurs.
Traian Bălan, Tezaurul de monede dacice de la Bozeş (r. Orăştie) (Le tresar de monnaies
daciques de Bozeş) , p. 5 1 -64 (avec resume en fran9ais) . Le tresar a ete date de la fin du ne
et du debut du rer siecle av.n.e.
Mircea Valea et Liviu Mărghitan, Aşezarea dacă de la Cîmpuri-Surduc (L'etablissement
dacique de Cîmpuri- Surduc) , p. 65 -73 (avec resume en fran9ais) . L'etablissement a ete
date de la premiere moitie du rer siecle av.n.e.
Radu Vulpe, Capturarea surorii lui Decebal (La capture de la sceur de Decebale) , p. 75 - 96
(avec resume e n fran<;ais)
I. I. Russu, Comorile regelui Decebal (Les tresors du roi Decebale) , p. 97- 107 (avec resume
en fran<;ais) .
Gh. Anghel, Un tezaur de monede de argint din secolul al X VJ-lea descoperit la Lăpuşnic
(r. Ilia) (Un tresar de monnaies d'argent du XV!e siecle trouve a Lăpuşnic) , p. 109- 124 (avec
resume en fran<;ais) .

« SARGETIA », V - 1968
Acta Musei Devensis
Muzeul din Deva

Liviu Mărghitan, O nouă aşezare neolitică pe Valea Mureşului (Un nouvel habitat neoli­
thique dans la vallee du Mureş), p. 7 - 10 (avec resume en fran9ais) . L'etablissement appar­
tient a la civilisation de Turdaş.
Al. Aldea, O statuetă cu cap mobil de la Petreşti (Une statuette a tete mobile de Petreşti) ,
p. 1 1 - 14 (avec resume en fran9ais) . La statuette feminine du type thessalien, fut decouverte
en 1929 dans l'etablissement neolithique de Petreşti.
Beniamin Bassa, O aşezare de la sfîrşiiul epocii bronzului (Un etablissement de la fin de
l'âge du bronze) , p. 1 5 - 2 1 (avec resume en fran9ais) .
Liviu Mărghitan, Despre o veche descoperire arheologică din sudul judeţului Hunedoara
(Une decouverte archeologique plus ancienne du Sud du departement de Hunedoara) , p. 23 - 30
(avec resume e n fran9ais) . L'auteur decrit u n depât d e celtes du Hallstatt A1 .
Beniamin Bassa, Depozitul de obiecte de bronz de la Rapolt (Le depât d'objets en bronze
de Rapolt) , p. 3 1 -47 (avec resume en fran<;ais) . On trouve dans le depât de Rapolt des ele­
ments de la fin de l'âge du bronze, associes a des elements du debut du Hallstatt (Ha A 1 ) .
Octavian Floca. Pagus Miciensis, p . 49-57 (avec resume e n fran9ais) .
I. Winkler, V. Vasiliev, L. Chiţu, A . Borda, Villa rustica de la A iud. Cîteva observaţii
privind villaele rusticae din Dacia Superior (Die « Villa rustica » von Aiud. Einige Betrachtungen
liber die « Villae Rusticae » in Dacia Superior) , p. 59-85 (avec resume en allemand) .
I . I . Russu, Inscripţii romane din judeţul Hunedoara (Romische Inschriften aus dem Kreis
Hunedoara), p. 87 - 107 (avec resume en allemand) .
Volker Wollmann, Monumente sculpturale din Germisara (Steindenkmăler aus Germi­
sara), p. 109- 1 19 (avec resume en allemand) .

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4 32 PETRE DIACONU et ALEXANDRU RADuLESCt: 18

Octavian Floca, Valentin Vasiliev, A mfiteatrul militar de la Micia (Das rnilitărische


Amphitheater von Micia) , p. 121 - 152 (avec resurne en allernand) .
Gheorghe Anghel, Date noi în legătură cu apeductele medievale de la Alba Iulie (Nouvelles
donnes au suj et des aqueducs rnedievaux d'Alba Iulia) , p. 153 - 163 (avec resurne en franc;ais) .
Rodica Irimescu Sofroni, Tezaurul feudal din secolul X VII - X VIII de la Geoagiu (Le
tresor feodal d� G�ngiu) , p. 165 - 179 (avec resurne en frarn;:ais) .
Liviu Mărghitan, Ioan Andriţoiu, Obiecte recente intrate în colecţiile Muzeului judeţean
Hunedoara-Deva) (Objets recernment entres dans les collections du Musee regional. Hunedoara
-Deva) , p. 655 -660.

« SARGETIA », VI - 1969
Acta Musei Devensis
Muzeul din Deva

Octavian Floca, Harta arheologică a municipiului Deva (La carte archeologique de Deva) ,
p. 7 -36 (a vec resurne en frarn;:ais) .
Ioan Andriţoiu, O nouă aşezare din epoca bronzului la Deva ( Un nouvel etablissernent de
l'âge du bronze a Deva) p. 37 -46 (avec resurne en franc;ais) .
M. Valea, L. Mărghitan Aşezarea dacică de la Cozia-Deva (L'etablissernent dacique
de Cozia-Deva) , p. 47 -53 (avec resurne en franc;ais) . L'etablissernent a ete date du Ier siecle
av.n.e. et du I°' siecle de n.e.
Ioan Andriţoiu, Ioan Petru Albu, Deva şi împrejurimile în sec. IV-XIV (Deva et ses
environs aux IV" - XIV" siecles) , p. 57 -71 (avec resume en franc;ais) .

« SARGETIA », VII 1970 -

Acta Musei Devensis


Muzeul din Deva

Liviu Mărghitan, Vestigii dacice pe cursul mijlociu al Mureşului (Vestiges daciques decou­
verts sur le cours rnoyen du Mureş) , p. 1 1 - 19 (avec resurne en franc;ais) .
Gheorghe Lazin, Un depozit de unelte dacice descoperit la Luncani (munţii Orăştiei) (Un
depât d'outils daciques rnis au j our a Luncani (rnonts d'Orăştie)) , p. 2 1 -26 (avec resurne en
franc;ais) . L'auteur date ce depât d'outils des I"' siecle av.n.e. - r• siecle de n.e. ; « peut-etre
rnerne, en serrant Ies lirnites de cette datation, a la veille de la conquete rornaine ».
Iudita Winkler, Tezaurul de monede greceşti şi romane descoperit la Tisa (judeţul Hune­
doara) în 1872 (Der 1872 in Tisa (Kreis Hunedoara) entdeckte Hort griechischer und romischer
Miinzen) , p. 27 -42 (avec resurne en allernand) . « in seiner Zusarnrnensetzung ist der Hort
• • •

einzigartig, da er fiinf zwischen 219 v.u.Z. -239 u.Z. geprăgte Miinztypen urnfasst ».
Octavian Floca, Liviu Mărghitan, Noi consideraţii privitoare la castrul roman de la Micia
(Nouvelle� considerations sur le castrurn rornain de Micia) , p. 43-57 (avec resurne en franc;ais) .
Geza Ferenczi, Istvan Ferenczi, O nouă mărturie epigrafică în legătură cu activitatea împă­
ratului Lucius Verus în provinciile de lîngă Dunărea de jos şi Dacia ( Un nou altar roman de la
Sînpaul) (Ein neues epigraphisches Zeugnis fiir das Wirken des Kaisers Lucius Verus in den
Provinzen an der unteren Donau und in Dazien. Ein neuer rornischer Altar in Sînpaul) , p. 59-78
(avec resurne en allemand) .

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i9 ltEVUEs ROUMAINES ENTRE 1966- 1970

Octavian Floca, Un monument sculptural al împăratului Traianus Decius la Ulpia Traiana


(Un monument de sculpture de l'empereur Trajan Decius a Ulpia Trajana) , p. 79-86 (avec
resume en franc;ais) .
Constantin Pop, Din nou despre cavalerii danubieni (Toujours au sujet des cavaliers danu­
biens) , p. 87 -92 (avec resume en franc;ais) .
Ioan Andriţoiu, O statuetă a zeiţei Diana (Une statuette de Diane) , p. 93 -95 (avec resume
en fran c;ais) .
Beniamin Bassa, Semne grafice pe un fragment de vas hallstattian ( Graphische Zeichen auf
einem Bruchstiick eines Gefăsses aus der Hallstattzeit) p. 217-218.

<( FORSCHUN GEN ZUR VOLKS- UND


LANDESKUNDE »
Band 10/Nr. 1 , 1967
Muzeul Brukenthal (Sibiu)

Thomas Năgler, Die mittelalterliche Burg Tilişca nach ihrer archiiologischen Erforschung,
p. 77-85.
Band 10/Nr. 2, 1967
Akad. Constantin Daicoviciu, Der Ursprung des rumiinischen Volkes im Lichte der neuesten
Forschungen und A usgrabungen, p. 5 - 19.
Band 1 1 /Nr. 2, 1968
Oliver Velescu, Wappen der Moldau an einer Kirchenburg in Siebenburgen - Beitriige
zur Geschichte der Moldauer Lehen, p. 59-63.
Band 13/Nr. 1, 1970
Nicolae Lupu, Ein Votivaltar aus Săcădate (Kreis Hermannstadt) , p. 7 1 -73.

<( CULEGERE DE STUDII ŞI CERCET Ă RI », 1967


Muzeul regional Braşov

Zoltân Szekely, Contribuţii la studiitl culturii Precucuteni în valea Oltului tBeitrâ.ge zum
Studium der Vorcucuteni ·Kultur im Alttal) , p. 75 -84 (avec resurne en allemand) .
Mariana Marcu, Monede dacice aflate în colecţia muzeului regional Braşov (Dakische Miinzen
in der Sammlung des Kronstădter Regionsmuseums) , p. 85 -91 (avec resuine en allemand) .
Ioan Pop, Date arheologice privind continuitatea populafiei daco-romane pe teritoriul regiunii
Braşov în perioada anilor 271 - 600 (Archăologische Anhaltspunkte fiir die Kontinuităt der
dako-rornischen Bevi:ilkerung auf dem Gebiet der Region Kronstadt in der Zeit von 27 1 -600) ,
p. 93- 1 14 (avec resurne en franc;ais) . On a ajoute a l'article le repertoire des principales decou­
vertes archeologiques concernant les annees 271 -600 dans la region de Braşov.
Thomas Năgler, Un depozit de plăci ornamentale descoperit la Roşia (r. Sibiu) (Die Zier­
kacheln von Roşia-Rothberg (Bezirk Sibiu-Herrnannstadt)) , p. 145 - 150 (avec resume
en allemand) . <( Die verschiedenen Darstellungen aus der christlichen Ikonographie, die Pflan­
zenornamentik sowie die Inschrift auf einer der Kacheln, gestatten eine Datierung der beschrie­
benen Fundstiicke fiir das XV. Jh. »

67 - c. 2706

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434 PETRE DIACONU et ALEXANDRU RADULESCU 20

<(ALUTA », I, 1969
Muzeul Sf.-Gheorghe -Sepsiszentgyorgyi Muzeum

Cserey Zoltan, O descoperire de cultura Wietenberg la Sf-Gheorghe (Wietenberg kultu­


rahoz tartozo lelet Sepsiszentgyorgyrol ; Ein archăologischer Fund der Wietenberg-Kultur
aus Sf.-Gheorghe) , p. 3-6 (avec resumes en hongrois et en allemand) .
Szekely Zoltan, Materiale ale culturii Sîntana de Mureş din sud-estul Transilvaniei, p. 7 - 1 14
(avec resumes en hongrois et en allemand) . L'auteur decrit Ies materiaux archeologiques appar­
tenant a la civilisation Sîntana de Mureş ainsi que Ies fouilles archeologiques concernant la
merne civilisation au Sud-Est de la Transylvanie.
Eugenia Zaharia, Cîteva observaţii despre arheologia şi istoria sec. VIII -X1 pe teritoriul

es tortenet�re vonatkozolag) , p. 1 15 - 130 (avec resume en hongrois) . L'etude contient des con­
Republicii Socialiste România (Nehany megj egyzes România VII I - XI Szazadi regeszetere

siderations historiques fondees sur Ies decouvertes archeologiques des VIIr - Xr siecles en
Roumanie.

<( STUDII ŞI MATERIALE », I, 1965


Muzeul regional Tg.-Mureş

A. Zrinyi, Însemnări arheologice pe marginea a două morminte găsite în cimitirul scitic


din Cristeşti (Skythische Grăber bei Cristeşti) , p . 27 -52 (avec resumes en allemand et en russe) .

<( STUDII ŞI MATERIALE », II, 1967


Muzeul j udeţean Tg.-Mureş

Paul J anos, Dionisie Kovacs, Periegheză arheologică în bazinul Ciucului (Archăologische


Oberflăchenuntersuchungen in der Umgebung von Ciuc), p. 43 -53 (avec resumes en allemand
et en russe) .
Geza Ferenczi, Istvan Ferenczi, Săpăturile arheologice cu caracter informativ executate
între anii 1962 - 1 965 de Muzeul din Odorhei (Archăologische Erkundungsausgrabungen des
Museums von Odorhei in der Zeitspanne von 1 962 bis 1965) , p. 53-63 (avec resumes en alle­
mand et en russe) .
Andrei Zrinyi, Materiale în legătură cu cultul lui Mitra în muzeul din Tg.-Mureş \Mithras­
kultgegenstănde im Besitze des Museurns von Tîrgu-Mureş) , p. 63-72 (avec resumes en
allemand et en russe) .
Andrei Zrinyi, Două gutti-biberoane romane din ceramică în colecţiile muzeului din Tg.-Mureş
(Zwei romische Saugflaschen ( Gutti) aus gebranntem Ton in der Sammlung des Museums von
Tg.-Mureş) , p. 73-77 (avec resumes en allemand et en russe) .
Alexandru Bogdan, Noi date privind ansamblul cetăţii din Tîrgu-Mureş (Neue Daten
zum Gesarntbild der Burg von Tîrgu-Mureş), p. 77 - 89 (avec n�sumes en allemand et en
russe) .
Paul Gyulai, ln legătură cu un tipar de sigiliu considerat pierditt (Zur Frage eines ver­
loren geglaubten Siegelsternpels) , p. 99 - 105 (avec resumes en allemand et en russe) .
Ştefan Molnar, Două tezaure monetare feudale (Z:wei feudale Miinzenschătze des Museums
von Cristuru! Secuiesc) p. 105 - 108 (avec resumes en allemand et en russe) .

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2i R EVUES RO UMArNES ENTRE 1B6S-1970

« MARMATIA », I , Baia Mare, 1969


Muzeul j udeţean Maramureş

A rheologie - Istorie (Archeologie - Histoire)


M. Bitiri, A. Socolan, Date noi cu privire la paleoliticul din Oaş (Descoperiri de suprafaţă
şi mici sondaj e) (Nouvelles donnees concernant le paleolithique de Oaş (Decouvertes de surface
et sondages de petite ampleur)) , p. 5 - 10 (avec resume en frarn;ais) .
I . Ordentlich, C . Kacs6, Contribuţii la cunoaşterea ritului de înmormîntare practicat în
necropola tumulară de la Lăpuş (judeţul Maramureş) (Contributions a la connaissance du rite
d'enterrement pratique dans la necropole tumulaire de Lăpuş (dep. de Maramureş)), p. 1 1 -
15 (avec resume en frarn;ais) . La necropole est datee par Ies auteurs de l'epoque du Hallstatt A.

« STUDI I Ş I COMUNIC Ă RI », 1969


Muzeul de istorie Satu-Mare

M. Bitiri, A. Socolan, Aşezarea paleolitică de la Turulung şi locul ei în paleoliticul din


N V României (L'etablissement paleolithique de Turulung et sa place dans le cadre du paleo­
lithique du Nord-Ouest de la Roumanie) , p. 35 - 39 (avec resume en frans:ais) .
S. Dumitraşcu, Săpăturile arheologice de la Unimăt (Archăologische Ausgrabungen in
Unimăt) , p. 4 1 - 47 (avec resume en allemand) . On y a trouve de la ceramique apparte­
nant aux civilisations de Tisa, Coţofeni, Otomani III, Sudul de Sus, au Hallstatt et au Latene .
C. Kacs6, Morminte din perioada de tranziţie spre epoca bronzului de la Ciumeşti (Der Fried­
hof des Typs Bodrogkeresztur von Ciumeşti) , p. 49 - 56 (avec res'ume en allemand) .
I . Nemeti, Descoperiri funerare din epoca bronzului în jurul Careiului ( Grabfunde der
Bronzezeit aus der Umgebung der Stadt Carei (Kreis Satu-Mare)) , p. 57 - 72 (avec resume
,
en allemand) .
T. Bader, Depozitul de bronzuri de la Domăneşti (Der Bronzedepotfund von Domăneşti) ,
p. 73 - 84 (avec resume en allemand) .
Z. N an âsi, Morminte hallstattiene tîrzii de la Curtuişeni (Tombeaux du Hallstatt tardif
de Curtuişeni) , p. 85 - 90 (avec resume en frans:ais) .
Dr. Şt. Ferenczi, Cu privire la apărarea hotarului de nord al provinciei Dacia ( O ber die Ver­
teidigung der Nordgrenze der Provinz Dazien) , p. 9 1 - 1 10 (avec resume en allemand) .
Gh. Lazin, Circulaţia monetară în nord-vestul României (sec. II - IV) (Der Mii�zumlauf
im Nord-westen Rumăniens (2. -4. jh. ) ) , p. 1 1 1 - 120 (avec resume en allemand) .
I . Nemeti, Un mormînd din secolul V descoperit în satul Ghenei, comuna Căuaş (Grabfund
des 5 . Jh. u.Z. aus Ghenei) , p. 121 - 124 (avec resume en allemand) .
B. Burai, Despre cetatea de tip italian din Satu Mare (1 543 - 1 705) (Die Festung italie­
nischen Typs von Satu-Mare (1543 - 1705)), p. 125� - 148 (avec resume en allemand) .

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COMPTES REN DUS

JOHAN BOARDMAN . Greek Emporio. Excavation8 in Ghios 1952-1955, suppliment no. 6,


British School of Archaeology at Athens, Oxford, 1967.

Parmi Ies categories ceramiques grecques-orientales (Vile ou peut-etre meme VIIie siecle av.n.e.), tandis
presentes dans la couche archaique de la colonie mile­ que l'cnceinte sacree est a.ttestee des le milieu du vi•
sienne Istros, la ceramique chiote, avec ses deux groupes : · siecle, avec de s remaniements qui ont prolonge son exis­
ceramique de luxe et ceramique d'usage courant, est tence jusqu'a.u IV0 siecle. Quant a la. duree du sa.nctu­
aussi a mentionner. C'cst donc avec un interet pleinemcnt aire <lu p::>rt, elle est a pla� er entre Ies vn•-v• siecles
.

j ustifie qu'on a salue la parution en 1967 du v1• volume av.n.e., toujours avec Ies remaniements respectifs, qui
supp!ementaire de l'A nnual of British School al A thens, lui attcstent l'existcnce j usque da.ns la periode helle­
intitu!e Greek Emporio, ayant comme auteur John Board­ nistique.
man et qui s'est propose de publier le resultat des fouilles Le site d'Emporio est considere par l'auteur des
executees dans le site respectif pendant Ies annees 1952 - fouilles comme un petit centre provincial (d'un caractere
1 955, ainsi que le materiei archeologique. Le volume com­ plutot villageois). A part des differences concernant la.
prend, excepte l'introduction et Ies references biblio­ forme des maisons de Chios et d'Istros, quelques details
_
graphiques trois gran<les parties : I. Ies fouilles ; I I . le sur leur a.rchitccture s'averent interessa.nts. D'abord,
materiei ; I I I . Ies conclusions. Le volume est complete le caractere modeste des habitations de ces deux sites
avec un index du materiei groupe par complexcs, ainsi (a.vec planchers en terre glaise, foyers circulaires pla.ces
que d'une riche illustration (chartes, relcves, profils dans un des anglcs de la chambre, toits en terre battue
et dessins d'apres Ic materiei ct 98 planches photographi­ appliquee sur branchage a Emporio, ou en roseaux a
ques hors texte). Istros) . La deuxieme partic du volume est amplement
L'interet des archeologues, reveille d'abord par des dediee au materiei archeologique. La ceramique est
traces d'habitation remontant tant a l'âgc du bronze presentee dans un commentairc et un catalogue compre­
qu'au mycenien tardif, n'a ete toutefois porte en e'xclu­ nant 959 vases : poterie commune, styles wildgoat et
sivite ni sur ces periodes, ni sur cclles <le beaucoup plus calyccs chiotes, wildgoat « rhodicn �. exemplaires corin­
tardives, voire la. periode . romaine et celle romano-by­ thiens, attiques et hellenistiques. On a donc sous Les yeux
zantine, qui offraient Ies reperes chronologiques pour la un materiei qui s'.etend du VII" siecle jusqu'au I I I".
date finale de l'existence du site : le milieu du vn• siecle Liee genetiqucment au patrimoine commun grec­
de n.e. Les recherches de John Boardma.n se · sont surtou.t oriental, la ceramique chiote evolue, en tant que formes
concentrees sur le site a.rchaique decouvert en 1953 sur ct decor, dans un sens loca.I (formes : calyces, plats au
la. colline de St.-Elie, site temoigna.nt d'une habitation pied haut, lekanai. Decor : wildgoat et bols a oiseaux
dont Ies commencements sont a da.ter des le Vile sieclc chiotes) . Nous retenons des exemples comparables a
a.v.n.e. Ce site se compose d'une acropole placee sur le ceux rencontres a lstros et dans autres colonies pon­
sommet de la. colline, entouree <le murs, enfermant da.ns tiqucs : calyces, amphores-phitos, amphores avcc ou
son perimetre d'environ 25 OOO m 2 le grand bâtiment sa.ns engobe. La frequence des amphores da.ns le milieu
a mega.ron qui constituait la residence du chef et l'cnceinte pontique leur attcste la priorite dans l'ambiance commer­
sa.cree avec le temple d' Athena. et Ies divers autels. En
ciale grecque orientale.
dehors des murailles se trouvait, sur la pente de la colline,
La categorie qui pose surtout des problemes est celle
l'ha.bitation civile etendue sur une superficie de presque
40 OOO m2. Du cote de la mer il y avait le port ou l'on de style wildgoat. Beaucoup de poterie wildgoat a ete
a decouvert aussi un sanctua.ire. Le commencement trouvee a Naucratis ou certains groupes cera.miques
du fonctionnement de !'acropole (avec sa. salle du mega­ ont ete revendiques comme chiotes (cf. John Boardman,
ron) serait a dater de la periode la plus reculee du site Chian and naucratite, BSA, 5 1 , 1956, p. 55 - 62) . II nous

DACIA, N. S., TOME XV, 1971, pp , 437-455, BUCAREST

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4 38 COMFTES RENDUS 2

se mble tout de meme surprenant que dans ce massif raires et archeologiques visant la culture des oliviers et
contexte chiote, la categorie wildgoat de Naucratis est de la vigne dans l'île de Chios. Le chapitre dedie au mate­
representee en grande partie par celle « rhodienne • riei archeologique est complete avec un catalogue compre­
(cf. Ies groupes chez Chrisoula Kardara, Rodiake aggio­ nant des fragments d'architecture et de sculpture (figu­
graphia, Athenes, 1963). Cette situation se reflete plus rines en terre cuite, objets en metal, en faience et en
nuancee encore a Istros. Dans cette colonie, ou la pre­ ivoire, bijoux, objets votifs, vases en bronze, monnaies,
sence chiote est spectaculesement attestee par Ies ampho­ flcches, cachets, objets d'usage courant, etc.), ample­
res, la presence du wildgoat chiote fait defaut (on doit ment commentes et indexes (612 pieces) .
ajouter que la ceramique de luxe chiote est, en gener<>l, Les conclusions exposees dans la troisieme partie
peu frequente a Istros) . En revanche, la presence du wild­ du volume temoignent une fois de plus de l'importance ·

goat « rho::lien • (c'est a dire une xoLv f, y compris Rhodes, des fouilles d'Emporio. Le seul fait que ce site archaique
mais sans Chios) est assez abondante. On est donc amene n'a pas ete derange par des occupations ulterieures (a
a se demander si c'est le meme centre (ou xmviJ ?) qui l'exception de celle des VI0 -VII0 siecles de n.e.sur une par­
a dirige ce wildgoat vers le site d'Egypte et vers la colonie tie de I' acropole), constitue une chance rarement rencontree.
milesienne ouest-pontique. Par association on pourrait Cette conjoncture favorable a permis, d'une part, de
aussi penser que l'abondante presence de la ceramique certifier que le site d'Emporio ne reflete pas une conti­
Fikellura dans le Pont et en Egypte, ainsi que sa quasi­ nuite mycenienne, d'autre part qu'il doit son existence
absence a Chios, serait due a des causes analogues, elu­ a l'expansion de la population de l'île meme. Le site
cidables peut-etre quand on corinaîtra mieux le role de d'Emporio represente la demeure fortifiee d'un chef local,
la grande viile commerciale qu'a ete Milet dans la vie qui ayant en subordination le village de la pente de la
commerciale grecque orientale. En ce qui concerne Istros, colline de St.-Elie, reste lui-meme dependant de l'auto­
on est, du moins par la presence des amphores, fixe sur rite centrale de l'île.
son intense commerce avec Chios. Dans le chapitre des
conclusions sont amplement exposees Ies sources litte- Suzana Dimitriu

GEZA .ALFOLDY, Die Personennamen in der romischen Provinz Dalmatia (Beitrage


zur Namenforschung, Neue Folge , Beiheft 4 , herausgegeben von Rud. Schiitzeichel) ,
Heidelberg, Carl Winter Universitatsverlag, 1969, 400 81 •

Von dem altehrwiirdigen Universitătsverlag C. Winter nia., das Donaugebiet und vor allem Dalmatia) . ihre mili­
grollziigig unter den allerbesten technischen Bedingun­ tărische und administrative Organisa.tion haben. Seine
gen herausgegeben, ist das grollangclegte Wcrk des ausgezeichnete Monographie B ev iilkerung und Gesellschaft
ungarischen Gclehrten G. Alfiildy (Professor an der Uni­ der r omischen Provinz Dalmatien (Budapest, 1965, 233 S.)
versită.t in Bochum, Bundesrepublik Deutschland) 1iber hă.tte - nach dem urspriinglichen Projekt - einen die
die Anthroponymie des romischen Dalmatien das Ergeb­ Personennamen behandelnden « Anhang • mit einem an­
nis einer auf ausfiihrlicher Dokumentation und hoher schlieilenden analytischen, epigraphisch-philologischen Auf­
Gelehrsamkeit, auf Akribie und einer philologischen Dok­ satz haben sollen ; doch nahm dieser nach und nach ein
trin beruhenden Arbeit. Bekannt als Historiker, Epi­ Ausmail an, das bei weitem die urspriingliche Monogra­
graphist und hervorragender klassischer Philologe und phie (Bev. u. Ges.) iibertraf, so dail er als gesonderte
dariiber hinaus noch als einer der ersten Vertreter der Arbeit (eben das vorliegende Repertorium) veriiffentlicht
relativ jungen Disziplin der vergleichenden antiken « Ono­ werden mullte. Ihr Inhalt und Gegenstand ist eine sy­
matologie », brachte dcr Verf. eine Vielzahl von Artikeln, stematische Sam ml ung und Sichtung des gesamten anthro­
Abhandlungen und Monographien heraus, die zum Gegen­ ponymen Stoffcs vom Gebiet der Provinz Dalrnatia im
stand die Provinzen des Romerreiches (Germania, Hispa- Laufe der 5 oder 6 Jahrhunderte romischer Herrschaft ;

1 I n h a I t : Einfiihrung, S. 9 - 27, 1 . Fragestellung A. Die sprachliche Trennung des Namenmaterials (die


und Matcrialbestand ; 2. Die sprachliche Trennung des lateinischen, venetischen und illyrischen, keltischen, thra­
Namenmaterials ; 3. Die Herkunft der Trăger der Perso­ kischen, griechischen, semitischen Namen) ; B. Die zeit­
nennamen ; 4. Der Aufbau des Namenkatalogs ; 5. Der
liche Trennung des N amenmaterials ; C. Dic geographische
Aufbau dcr Dbcrsichtslisten. Anhang : Die Datierung der
dalmatinischen Inschriften. - Katalog der Personen­ Trennung des Namenmaterials (Libumia, Salona, Siidost­
namen S. 3 1 - 333. A. Gentilnamen (Nomina) . I. Die dalmatien) . Fundortregister S. 375 -381. Abkilrzungen.
kaiserlichen Gentilnamen. I I . Nichtkaiserliche Gentil­ S. 382. Schrifttum S. 383 - 385. Dbersichtskarten S .
namen ; B. Cognomina. - Dberşichtslisten S. 335 - 374. 388-400.

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3 COMPTES RENDUS 439

ein zahlenmaOig ungeheueres :Material von verschiedener ·holten Gesichtspunkten anderer Forscher (als eine Erb­
Beschaffenheit, <las natiirlich aufgrund der Massencin­ schaft aus der Vergangenheit), die fiktive Namen, fehler­
wanderungen aus allen Tcilen des Mittclmeerraumes, hafte ader unglaubwiirdige Formen, falsche Lesungen
hauptsachlich als Folge dcr romischen « Kolonisation », (der Zitate und Texte) ergab, sind ebenfalls Fehlerquellen,
Vermischungen und -Oberschneidungcn aufweist : daher zu dcncn noch hie und da Mangel im Literaturna�hweis,
.
eine vorherrschende Menge romischer Namen, viele sowie in der Auslegung von Personennarnen und der
griechische und « orientalische », wenigcr einheimische Anordnung des Stoffes hinzukornrnt. Die folgenden
und « barbarische », alsa illyrischc, vcnctische, kcltische, Bemerkungen zu den Eigennamen (insbesondere den
thrakischc u.a. Namen, die vcrmischt auftretcn, oft Cugnomina), sowie zu cinigen epigraphischen Elementen
nicht lcicht zu trennen sincl, oft venvechsclt wcrdcn, so stellen nitht alle rnogljchen Einwande dar ; auch eine
daO Unsicherheit, Zweidcutigkeit und gar Vcrwirrung Gesamtkontrolle aller I nschriftcn konnte nicht gemacht
in der ethnisch-linguistischen Zuweisung der Personen­ werden ; alles ist blol3 teilweise und relativ und macht
namen auftritt ; ihre vollstandige vergleichende Unter­ vielleicht den Eindruck von ztifălligen Ergănzungen und
suchung steht erst am Anfang, und die hcrvorragende Berichtigungen.
Monographie G. Alfoldys vermittelt uns ein eindrucksvolles Die Anordnung dcr einzelnen Elemente ffir jeden
Bild der Sachlage. Personennamen scheint originell und interessant, bietet
Die Einfiihrung bringt Art und Problcmatik des Mate­ jedoch Neuerungen und ungewohnliche Aspekte der
rials, seine philologisch-linguistische Zuwcisung, die Reihenfolge ; in diesem System und • Alfoldyschen Lem­
Abstammung der Namentrager, die Anlage . des Namen­ rna » wird der Staff folgendermal3en dargestellt : dem PN.
ka1.alogs, die Zeitstellung nach verschiedenen I<'.riterien (in Kapitalschrift) folgt unmittelbar der dazugehorige
(onomastische- ader Grabformeln usw.) ; all dies b�zeugt Literaturnachweis, weiters die Haufigkeit ader Selten­
eine meisterhafte Beherrschung, mit erstaunlicher Leich­ heit des Namens, die chronologische Zuweisung fllr
tigkeit der Handhabung eines ungeheueren epigraphisch­ grol3e Zeitabschnitte : friihe Prinzipatszeit (FPZ),
sprachwissenschaftlichen Materials, das ungefăhr 10 OOO spate Prinzipatszeit (SPZ) und Dominatszeit (DZ), der
I nschriften umfa13t, die aus dem Bereich der Provinz Fundort in Dalmaticu, die epigraphische Quelle (CIL,
Dalmatien stammen ader sich auf sie beziehen ; <lazu Zeitschriften, Biicher) und der epigraphische Text ; hier
kommt noch der dazugehorige Literaturnachweis. Dcr nun erscheint die eigenartige Neuerung, mit der nicht
Katalog der Personennamen des romischcn Dalmatien alle Welt einverstanden sein wird : • aus Ersparnis •
zerfăllt in zwei gro13e Gruppen, nach den zwei namen­ (des Raumes, der Druckerschwarze ?) wird nicht der ganze
gebenden Kategorien des romischen Systems : a) Nomina epigraphische Text wiedergegeben, und nicht einmal
(gentilicia, alsa � Familiennamen ») , b) Cognomina - die die zum richtigen Verstandnis des Personennamens und
weiter untcn kurz behandelt werden sollen, in alpha­ seiner Art allernotigsten Elemente, S. 24 • der behan­
betischer Reihenfolge ; darauf Bemerkungen iiber Spe­ delte Name, der fiir die einzelnen Belege ohnehin geson­
zialkataloge und die s y stematische Untersuchung der clert als Stichwort angegeben wurde, wird innerhalb
Namen. Hier ist (wir wiederholen) ein ungeheueres der Aufzahlung der einzelnen Zeugnisse mit den weiteren
.epigraphisch-onomatologisches Dokumentenmaterial mit Bestandteilen der Namengebung nicht wiederholt, um
reichhaltigem Literaturnachweis, das im Rahmcn cines Raum zu sparen. So ist etwa ein T. Aurelius Maximus
klaren Gesamtplans und einer geschichtlich-sprachwis­ unter den Aurelii nur als T. Maximus, unter den Tragem
senschaftlichen Doktrin eingeteilt und bearbeitet wurde. des Cognomens Maximus nur als T. Aureliu·s angegeben.
Doch ergeben einige Details und die Anwendung der Um jedoch bei den polynomen Personen eine Verwirru ng
Kriterien manchmal Zweideutigkeiten, wodurch Liicken zu vermeiden, wird der betreffende Name u nter den llbri­
im dargebotenen epigraphischen und onomastischeri gen Bestandteilen der Namengebung wiederholt . . . •.
Material entstehen. Unter nochmaliger Hervorhebung Eine derartige « Raumersparnis • ist vollkommen unbe­
der Qualităt und des Wertes der Arbeit, ihres beeindruk­ griindet und unzulassig ; sie fllhrt manchmal zu schwie­
kenden Ausmal3es, der Reichhaltigkeit des Literaturnach­ riger Handhabung, Zweideutigkeit, Unklarheit und sogar
weises und der Scharfsichtigkeit des Verfassers (wenn Verwirrung, die nur durch eine vollstăndige (wenigstens
auch die PN. .manchmal mechanisch und schernatisch einmalige) Wiedergabe des epigraphischen Textes (mit
behandelt wurden). mu13 gleichzeitig bctont werden, Hinweisen darauf an anderen Stellen) vermieden werden
daO eine objektive und nutzbringende kritische Bewer­ konnten. Um nur einige Beispiele zu nennen : S. 324
tung der Monographie natiirlich nicht nur ihre guten VENIMARUS « P. Attecius P. f. domo Clau. Virano t ,
_
Seiten und ihren Beitrag zum Fortschritt der 'Vissen­ wo das Cognomen Venimarus vor • domo •. aber auch
schaft aufzeigen soll, sondern auch manche Mangel und nach « Viruno » stehen konnte ; S. 231 LIGOMARUS
Fehler, die vielleicht aus Eile ader infolge der Einseitigkeit « Ti. Claudius Carstimari f. Claudia Salinis •. wobei Li­
in der Bearbeitung eines derart vielfăltigen, hăufig wirren gomarus tatsachlich nach Claudius kommt, aber auch
und schwierigen Stoffes unterlaufen konnten. Liicken hinter Carstimari stehen konnte etc. Weiters : S. 49
in der Dokumentation, sowie die -Obernahme von iiber- AURELIUS « CIL, 2009 Mucatra mii. leg. I Ital. Saba-

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440 COMPTES RENDUS 4

sianus », S. 285 SABASIANUS « CIL, 2009 Aurelius » ; oder mit (< a.a.O. » erscheinen, in eintoniger Abfolge auf
um den epigraphischen Text, die Situation und die Bezie­ derselben Seite, hăufig auch ganz iiberfliissig, bd allbe­
hung der beiden Personen zu kennen, muO man in CIL, kannten romischen Namen (A emilius, Baebius, Cassius
I I I 2009 . die Grabinschrift nachlesen « D(is) M (anibus), etc., oder bei Cognomina wie Maximus S. 242 - 5, Rufi­
Aurelio Mucatrae mii. leg. I Italicae, stip. XIII, Aurel(i1,1s) nus S. 283 - 4, Secundus 29 1 - 2, Severus 295 - 6, Valens
Sabasianus mii. leg. s(ilpra) s(c�iptae) b(ene) m (erenti) 3 1 9 usw.), wo ein Zitat sich eriibrigt ; weiters bei den grie­
p(osuit) » : ein thrakischer Soldat Aurelius Mucatra der chischen unter den sogenannten Cognomina (vgl. unten),
legio I Italica - in Salona gestorben und von seinem bei den illyrischen Nomina oder Cognomina. Es werden
Kameraden und Landsmann Aurelius Sabasianus begra­ Stellen aus H. Krahe und A. Mayer, deren Fehler und
ben. S. 1 65 BEUSAS « WMBH 1 1 ( 1 908) S. 134 Maximus », zahlreiche Măngel schon friiher aufgezeigt wurden (z.B.
woraus die Beziehung zwischen dem illyrischen Namen in SCL, VIII 1957, S. 33 - 39 ; CL, V 1960, S. 166 - 1 76,
Beusas und dem romischen Maximus nicht zu erkennen wo manche Behauptungen dieser « Illyrologen », sowie
ist ; es konnte ein • Maximus Beusas » oder cin • Beusas viele, hauptsăchlich in den letzten 3 - 4 J ahrzehnten
l\faximus • sein ; tatsăchlich aber zeigt der Text « D M, verbreitete Irrlehren bekămpft wurden) , weitlăufig wie­
l\faximus Bcusantis vixit an. LX (usw.) », daO Beusas dergegeben 2, - bibliographische Hinweise, die, dauernd
der Vatersnamen des Maximus ist, der demnach ein Illy­ wiederholt, zu einem unerwtinschten D bermaD des
rier mit dem romischen Namen Maximus war. S. 1 66 Buches von G.A., zu einem unnotigen Anwachsen der
BLODUS (< illyrisch » ist der Text « T. Flavio Blodi f. Druckbogen fiihrten. Ohne diese ilberfliissigen Zitate
Plass9 » notwendig, um zu wissen, daO Blodus der Vater (aus Krahe, Mayer, Holder, oder Pape, Fick, Kajanto
des romanisierten I llyriers T. Flavius Plassus war - u.a., die nicht nur einen „ bibliographischen Luxus",
u.a. Die Notwendigkeit einer genauen Kenntnis der sondern auch Papierverschwendung bedeuten) . ohne
Art der Inschrift (Grab-, Votivinschrift u .a.) ist selbst­ diesen Ballast von Namen und Ziffern hătte eine „Raum­
verstăndlich und braucht nicht weiter erortert zu wer­ ersparnis" erreicht werden konnen, die - selbst mit
den, weil daraus die Bindung der betreffenden Person der so notigen vollstăndigen Wiedergabe der ap.tiken epi­
zum Gebiet von Dalmatien hervorgeht, wăhrend man graphischen Texte - den Umfang der Monographie iiber
aus den Elementen des Textes die genaue Form des Namens die Personennamen in Dalmatien vermindert hătte.
(Kasus, Deklination) . die Stellung des Individuums und Nach ihrer Funktion im romischen Namensystem
die Beziehungen der verschiedenen Personen zueinander der tria nomina" des Btirgers sind die Personennamen

herauslesen kann : Familien, Gruppen, Kameraden, in zwei Gruppen eingeteilt : Gentilicia und Cognomina.
Sklaven, Freigelassene u.a. Gleichzeitig lăOt sich dabei A) Gentilnamen (nomina) , I. die kaiserlichen Gentilna­
der ProzeO der Ausbreitung romischer Namen zum Scha­ men in zeitlicher Anordnung : Iulius, Claudius, Flavius,
den der einheimischen • barbarischen », hauptsăchlich Cocceius, Ulpius, A elius, A urelius, Septimius (mit vollstăn­
ill yrischen, venetischen und keltischen Namen verfolgen, digen epigraphischen Belegen) von oder nach den Kais€rn
<leren Verschwinden im Laufe der Romanisierung, sowie der betrcffenden • Dynastien » ; I I . die iibrigen, « nichtkai­
auch die Vvanderungen der provinzialen und italischen serliche Gentilnamen • in alphabetischer Reihenfolge .
.ethnischen Elemente. Genaueste Angaben sind von Sozial und ethnisch zeigen sie im wcitcn Sinn • Provin­
wesentlicher Bedeutung f1ir die sozial-historische Unter­ zialromer », einige, besonders die mit nichtkaiserlichen
suchung der Bevdkerung jedes Gebiets und jeder Pro­ Gentilicia, italische Herkunft oder Abstammung ; in
vinz, wie auch rein technisch fiir die Anordnung der Per­ den meisten Făllen aber kann Ethnikum und Herkunfts­
soncnnamen. Raumersparnis macht sich nicht bezahlt, ort von Personen, wenn sie nicht einen barbarischcn
wenn es sich um die wichtigsten und unerlăOlichsten Ele­ Beinamen tragen, nicht bestimmt werden ; tragen sie
mente der Onomatologic und des sozial-demographischen vollstăndige und korrekt romische Namen einschlieOlich
und ethnischen Studiums handelt. Sie wăre dort am Platz, des Cognomens, konnen sie jede ethnische Zugehorigkeit
wo man darauf keine Riicksicht nahm : beim Literatur­ haben ; doch sind es meist ortsansăssige romanisierte I lly­
nachweis zur Bezeugung der ethnisch-sprachlichen Zu­ rier. « Nichtkaiserliche Gentilnamen » (S. 54 - 1 39) konnen
weisung der Personennamen. aber nicht immer als richtige Gentilicia angesehen wer­
Das Buch hat eine Tafel mit Abkiirzungen und Biblio­ den : die illyrischen (wie Dassius, Dasimius, Panentius,
graphie, die aber weder vollstăndig ist, noch sparsam Pinnius, Plarentius, Platorius u.a. Ableitungen mit de::1
und rationell angewendet wird. Viele Arbeiten und eben Suffix -ius) nur dann, wenn sie a n ihrem • richtigen
die mcistzitierten (Holder, Kajanto, Krahe, Mayer, Pape, Platz » stehen, also vor und nicht nach dem Cognomen
Schulze, Wuthnow etc.) sind nicht « abgekiirzt •. Es (wie L. Dasimius Valens, C. Dasimius Titianus). doch
handelt sich um Repertorien und Monographien iiber unsicher oder unglaubhaft in Făllen wie « Panto Ledietis
antike (romische, griechische, illyrische, semitische, Aplinis f(il.) •. oder • Pladomenus Sera Turi » (S. 120),
keltische, thrakische u.a.) Namenkunde, die in den alpha­
2 D ber die Eigennamen und die Geschichte der Illyrier :
betischen Listen der Nomina und Cognomina zehn- und
I . I . Russu. Illirii. Istoria, limba si onomastica. romani-
·

hundertma.l, ba.Id mit voUem, ba.Id mit gekiirztem Titel zarea, Bucureşti, 1969, 302 S,

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5 COMPTES RENDUS 441

wo Panto ein illyrischer Eigenname (manchmal an der viei!. aus Dalmatia » unwahrscheinlich, wenn auch seine
Stelle des Cognomen) ist, und Aplinis der Vatersname ; Frau den Namen Epidia fiihrt ; es sind Sklaven (Freige­
ebenso « Vendo Tudania Pladomeni f. » (S. 1 29) . Einige lassene) in Rom, Bithus offensichtlich aus Thrakien. -
Bemerkungen und Einwande zu den « Gentilnamen » : 126 TEUDA in CIL, I I I 1 4326 « Licinius Tenda & wurde
S. 65 BAEBILIUS « in Rom, CIL VI 13459 Cn. Baebilius als (illyrisches) Cognomen angesehen, wahrend Licinius
Alexander, 13460 Ti. Baebilius Teres, Baebilia Martha ; romischer Gentilname ist ; doch jetzt von G.A. S. 23 1
die drei letzten Personen stammten vielleicht aus Salona » in der Form « LICINUS » (Situla, Lubliana, 1965. S.
ist ganz unwahrscheinlich : Teres ist sicher thrakisch 94 - 95) in die Cognomina aufgenommen, giiltig nur fiir
(Sohn eines Freigelassenen) und Martha semitisch aus den Fall, daB die Lesung LICINUS sicher ist und cine
dem Orient ; sie haben mit Dalmatien nichts zu tun. - mogliche Ligatur N + I nicht iibersehen wurde. - 129
66 BARACIO unter den illyrischen Gentilnamen, doch TUDANIUS Gentilname ? add. Tudania CIL, III 2797,
zeigt es sich im Zusammenhang « Batonis Baracionis &, 9878. - 1 3 1 VADICUS « Apli f. Titua, Actor, Ceunus »
daB er der Vatersname des Illyriers Bato ist. - 67 BLAS­ der vollstandige Text der lnschrift ist unerlaB!ich « Vadica
SIUS ist messapischen Ursprungs aus Siidostitalien, Apli f(ilia) Titua v.f. sibi et Pasinae Q. f(iliae) , matri,
67 - 68 BUZETIUS « illyrisch (Schulze, Krahe, Mayer adiutorio Aetoris et Ceuni Vadicis fecerunt" (Fuhrer
etc.) . Aufgrund des Fundorts vermutlich venetisch &, Staatsmuseum S. Donato Zara, Wien, 1 9 1 2, S. 45 =

was nach vergleichenden Kriterien nicht moglich ist, Diadora, Zara-Zadar, I, p. 1 18).
da z einen indogermanischen palatalen VerschluBlaut B. Romische Cognomina (lateinische, griechische,
im illyrischen Satem-Idiom fortsetzt, wâhrend das Vene­ illyrische, venetische, keltische, thrakische, « orienta­
tische der Centum-Gruppe angehorte. - 70 CALA SI­ lische » u.a. Namen) umfaBt alle Personennamen, die
C US « venetisch & ist entweder Clasicus oder eine falsche nicht als Praenomen (Vomame) oder als Gentilicium
Lesung (Calas ?). - 72 CANDALIO « Titus Candalio (Familienname) in der Provinz Dalmatia erscheinen.
pos(uit) » als Cognomen unwahrscheinlich ; ebenso S. 73 Doch muB. vorher festgehalten werden : die von G.A.
CARVIUS « Plator Carvius Batonis f. &. - 81 DASIMIUS, diesen Namen beigelegte Bezeichnung « Cognomina '
DASUMIUS « vor aliem in Italien beleg( jedoch mei­ ist nur im romischen System der « tria. nomina » giiltig,
stens bei illyrischen Flottensoldaten, die bei dem Eintritt wenn a.Iso die betreffenden Namen nach den romischen
in den Militardienst einen Gentilnamen annahmen ; Gentilnamen stehen ; wenn nicht, sind es einfache indi­
CIL, XI 53 u. 54 nat. Delmata », die Inschrift CIL, XI 54 viduelle Namen, wie sie alle « I ndogermanen » (Grie­
la:..i tet « D M, L. Dasimi Valentis armor. cust. V Vic(toria), chen, Illyrier, Kelten, Germanen, Thraker, Slawen usw.)
nat. Delmata » ; dazu noch ein Beispiel aus Aquincum : urspriinglich und auch spater, in historischer Zeit ha.tten.
AE, 1965, S. 182 - 3, 1967, S. 63 -64 « Dasimius [Rufus ?] Die Personennamen sind (wie oben bemerkt) in derselben
vet. leg. II Ad. &, hercs eines A. Baetius [ . . . ] aus Aequum. telegraphischen Manier wiedergegeben, neben der scha­
In Italien und im Romerreich ist Dasimius (Dasum-) blonenhaften (gri'>Btenteils vollig unnotigen) Wiederho­
auch deshalb haufig, weil er zugleich balkan-illyrisch lung der Namen von Verfassem und Biichern (Reperto­
und messapisch (Dasimos) war. - DASSIUS in CIL, rien, wie W. Pape, J . Kajanto, A. Fick, F. Bechtel, H.
III 14660, 1 « Dassius Aeternalis » ist nicht Gentil-, son­ Krahe, A. Mayer, A. Holder, Wuthnow, Alfoldi u.a..) ;
dem individueller PN., wahrend Aetemalis der Vatersname wozu kann der « Beweis » dienen, der durch die Zitierung
sein konnte. - DENNAIA CIL, I I I 13278 kann « DEN­ von W. Pa.pe oder A. Fick fiir den griechischen Charakter
NATA » ( ?) gelesen werden. - 88 GERMANICUS « vene­ von Personenna.men wie Demetrios, Demotritos, Dioge­
tisch und nicht illyrisch », weder das eine, noch das an­ nes, Dionysocles, Menander, Socrates, Hektor, Agapetus,
dere ; romischer PN., oder jedenfalls von romisch-ita­ Menelaos, Protagoras usw. erbracht wird ? - Dinge die
lischem Typ. - 91 die illyrischen Namen LAEDICALIUS0 allbekannt sind ; wenn fiir solche, in den Inschriften Dal­
LAEDIETIS, sowie S. 93 LAVINCIA, 95 LUNNICUS matiens a.uftretende Personenna.men die Zitierung von
sind nicht mit Sicherheit als Gentilnamen anzusehen. - Pape oder Fick einen unnotigen Luxus darstellt, ist
98 MASIO « illyrischer Gentilname in Femininform • andererseits fiir die illyrische oder keltische Na.men­
ist eigentlich Maskulinform im Dativ, Nomin. Masius. - kunde die Erwahnung der 1929 von Krahe oder 1957
106 Q. Panentius Quintianus n(at.) Del(mata), 107 A. Pa­ von A. Mayer verfaBten Repertorien oft schadlich und
pirius Vernaculus n(at.) Delm. sind offensichtlich nur irrefiihrend ; z.B. auf S. 1 49 ANDAMIONIUS « illyrisch
der Herkunft nach aus Dalmatien, so wie viele andere nach H. Krahe, A. Mayer, R. KatiCic ; vgl. G. Alfoldy.
mit dieser ethnisch-territoriellen Bezeichnung. - 1 10 Der Name wird keltisch oder keltiberisch sein . . . » ; die
addendum PLARENTIUS, ein romisch-illyrischer Gen­ Nutzlosigkeit einer derartigen « vergleichenden Analyse &
tilname, eine Ableitung aus dem illyr. PN. Plarent- (CIL, (ausgehend von Krahes Irrtum) liegt auf der Hand, da
VI 3125, X 3486). - 1 17 SAMUNTIUS, SARIA, SAR­ der Name Andamionius seit langem a.ls keltisch erkannt
NUNTIA nicht sicher Gentilnamen. - 1 19 SEPPIE­ wurde. Hier ist eine der vielen verpaBten Gelegenheiten
NUS « in Rom CIL, VI 17223 L. Seppienus Bithus - « Raum zu sparen ». Gleichfalls « illyrisch » waren fiir

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442 COMPTES RENDUS 6

Krahe die offensichtlich italisch-romischen Namen, Bal­ SA « wohl keltisch (vgl. die Parallelen bei Holder, I 408) »
bus (S. 161), Classic- (S. 177). ist aber illyrisch, vgl. Bersantos in Epidamnus-Dyrrha­
Einige Bemerkungen, Einwănde, Berichtigungen mit chium (Studi Albanesi, 1965, p. 56). - BEUSAS WMBH,
besonderem Bezug auf die ethnisch-sprachliche Zuweisung 1 1 (1908) 134 Maximus (vgl. oben), CIL, XIII 6538
der Namen oder auf die Lesung der Inschriften : S. 145 « Batoni Beusantis ». - BIDNA « wohl keltisch (Hol­
AIA « keltisch » ist eher illyrisch, wie z.B. CIL, III 14538 der), Spomenik (Belgrad) 75 (1933) 50 », aber die Lesart
« Aia Atti filia, Gresa Dasantis, Zaca Va(I)entis », 917 ist nicht sicher. - BIDUSA « wohl keltisch », eher aber
« Aia Nandonis, Andrada Bituvantis, Bricena, Bedarus » illyrisch. - BISIUS CIL, III 1266 « oder viell. Frisius
(die nicht keltisch sein konnen) bezeugen ; desgleichen Scenob(arbus) ? », die Lesart « Frisius » ist ausgeschlossen,
Aioia (CIL, III 14607, 1 Aioia et Pinenta). - 146 AMA­ denn es gibt auch andere Belege fiir Bisius (CIL, V 3702,
BILIS • CIL, 14644 (ser. nat(ione) Dacus », tatsăchlich 5841, XIII 8733), moglich gemeinsam illyrisch-keltisch­
« Amabili secutori nat(ione) Dacus pug(narum) XIII, fato venetisch. In CIL, III 1266 ist « f(ecit) Bisius Scenob(arbi ?)
deceptus non ab homine » (CIL, III 14644 ILS, 5 1 1 1
= = Sard(eates) » illyrisches Ethnikon-Demotikon. - add. BI­
Recherches a Salone, II, S. 86-.87, Nr. 29, Abb. 40), SO in Alburnus (Roşia Montana, Verespatak), « Dacia »,
das heisst nicht dakischer Sklave (servus), sondern Gla­ VII -VIII 194 1 , S. 302 Seneca Bisonis Patronymikon,
diator (« secutor »). - ANDES « illyr. nach Krahe, Mayer eine Person, die endgiiltig in Dalmatien und nicht in
(u.a.) . . . Wă.hrend sich keine illyr. Namen mit der Wurzel Dazien geblieben sein konnte. - 166 BLODUS « illy­
And- nachweisen Iassen, waren ăhnliche Namen bei risch », « Glasnik • (Sarajevo) 1948, 167 -8 », notwendig
den Kelten iiblich, vgl. Holder (usw.) ; kann der Name war der Text « T. Flavio Blodi f. Plasso ». - 167 BUBA­
als keltisch betrachtet werden » was nicht vollig korrekt L US • thrakisch (Detschew) ; vgl. jedoch �ou�a:).oc;
ist, da der Name A ndes (Andet-, A ndis u.a.) offensichtlich (Robert) » ist ein offensichtlich griechischer Name, ver­
illyrisch ist ; moglicherweise ist das namenbildende Element breitet in thrakischen und illyrischen Gebieten. -
A nd- mit dem Keltischen gemeinsam. - 152 f\PALAUS­ BUBANTIS « thrakisch (Detschew) ; in Rider einhei­
TUS, griech„ bekannt auch in Dazien (CIL, III, S. 940). - mischer Nam� • ist gemeinsam thrakisch-illyrisch, bei
add. APINSUS CIL, III 2769, 14968. - « Variei Pla­ Rider offensichtlich illyrisch. - BYRGO « vielleicht ger­
heniis & ist Varieri Plahentis zu lesen (S. 321). - 156 ARSA manisch (vgl. Schonfeld) », kann aber eine « spă.te, vul­
kann semitisch sein, aber A rsaius ist illyrisch (nicht gare » Schreibweise fiir Virgo ( ?) sein. - 169 CALLO,
thrakisch). ebenso A rsus (CIL, VIII 9054) . - add. AUTO­ hier wăre der Text fiir das Patronymikon notig : « Cal­
PANTUS Giasnik » (Sarajevo), VI 1951, p. 55 -56
.• Ioni Batonis ». - 171 CARO « Giasnik » (Sarajevo) 1957,
wahrscheinlich zusammengesetzt aus zwei Stămmen A uto­ 1 16-7 lib. im Dativ Caroni, thrakischer oder illyrischer
(A udo- ?) und Pant-. - 161 BAETA CIL, 14607, I (6315, ( ?) Name. 172 CATANDIO, CIL, III 2425 P. Aelio
-

8348, 12719) « Aurelia, Aurelia, Aurelia" [sic], die drei Catandioni. - 174 CELSO « illyrischer Frauenname auf
« Aurelia » (die hier wie cine Zauberformel klingen) fassen -o » unwahrscheinlich, vielleicht italisch-romisch (Cel­
den Text einer einzigen Grabinschrift zusammen, CIL, so Statica Bubantis Iiberta). irgendeine Form von Cel­
III 14607, 1 ad n. 12719 ( 6318, 8348) « [Au]r(cliae)
= sus ( ?). - 179 CLEVATUS « Bullet. Dalmat. 1902, 161
Baetae, Aur(elia) Aioia et Pinenta matri, M. Aur. Memor fem. Clevat(i filia ?) », die wahre Form des epigraph.
et Baeta, Aur(elia) Supera . . . ». - 152 BARDUS « in Textes scheint Clevat(a)e Clevat [i f(ilia) ] gewesen zu
Dalmatia illyrisch (Krahe, Mayer) CIL, X 3468 (Vater sein. - 181 CREMETIS « nur hier belegt, wohl illyrisch,
eines dalmatin. Flottensoldaten) », hier ist der Text « L. CIL, III 9872 », der illyrische Charakter sehr fraglich. -
Ialli Valentis qui et Liccae Bardi » notig, aus dem sich 184 DABALUS « illyrisch (Krahe), Triti f. (Flottensol­
der Ursprung und die Beziehungen der Namenelemente dat) », der Text der Inschrift (wiederholt in Atti e Me­
ergeben. - 163 BASTARNUS « Vater eines Auxiliar­ morie !str. XXX 1914, S. 88 und Revue des etudes indo­
soldaten aus dem Stamm der Maezaei WMBH 12 (1912) europ., Bucureşti, IV 1947, S. 160) « Licaeus Vei f. (cen­
133 » der Text « [Das]sius Bastarni [f. do]mo Maezaeius ». turio) de liburna Lucusta, testamento fieri iussit arbit(ratu)
- BATO « hăufiger illyr. Name, vor allem fiir die pannon. Dabali Triti f. heredis », von denen nur Veius und Tritus
Stămme in Dalmatia und Pannonia charakteristisch » als Bewohner der romischen Provinz Dalmatia angesehen
ist nicht ganz richtig ausgedriickt, vielleicht « bei den werden konnen. - DACIO « nur hier belegt (vgl. Alfoldi)
illyrischen Stămmen aus Dalmatien und dem siidlichen CIL, III 13058 (9424) Ulpius », notwendig wăre der Text
romischen Pannonien » ; aber der Name Balo ist allge­ der Grabinschrift « D M, Ulpio Dacioni Aurelia Victo­
mein illyrisch. - · 164 add. BATUIA, A. Mayer, Die rina marito b.m.p. », das Epitaph fiir einen Daker, ver­
Sprache der alten lllyrier, I, S. 82, Salona ; BATUN CIL mutlich Abkommling eines kriegsgefangenen Sklaven
III 9845. - BELZEIUS « dtirfte keltisch sein » unwahr­ aus der Zeit des Ulpius Traianus (von dem in der Familie
scheinlich, weil sicher illyrisch (besonders wegen der der Gentilname verblieb, S. 42). Zu erwăhnen ist, gleich­
Spirans z aus idg. g' im Illyrischen). - 165 BERONCE falls aus Dazien, die Frau eines « Fermus tribunus et
« meistens in der Form BERONICE », aber in CIL, III Sumia soror et Dacia ( ?) coniuge eius » CIL, III 2967b. -

2538 (nicht 2583) diirfte eine Ligatur N + I gewesen DACNAS « Strena Buliciana (1924), 217 Apsaei f. domo
sein, nicht eine falsche Schreibung oder Lesung. - BER- Berea », Apsaei wird in AnnEp, 1925, 132 « Apsaci » gele-

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7 COMPTE'S RENDTJS 44 3

sen. - 185 DASAS, DAZAS « illyrisch (Krahe), beson­ EUPOR « vielleicht auch thrakisch (vgl. Alfoldi) ; uberal!
ders fur die pannonischen Stămme und den Stamm dcr bekannt e, ist aber offensichtlich nur griechisch, nicht
Delmatae charakteristisch (Katicic) &, was falsch ist, thrakisch. - 200 FATA « illyrisch (Krahe, Mayer) &,
da der Name allgemein illyrisch war ; einige Belege aus falsch, ausgeschlossen, daB es illyr. sei, wegen des Pho­
der Provinz Dalmatia fehlen in G.A.s Repertorium (z.B. netismus (/ gab es nicht im illyrischen Konsonantensy­
Sutta Dasa, fem.). Wenn in CIL, •XIII 6538 Dazas als stem, Satem, gleich dem Thrakischen) . - 204 FIRMUS
Bewohner der Provinz Dalmatia angesehen wird (Maximo CIL, III 2967b gibt die volkstlimliche Variante « Fermus •
Dasant(is) Patronymikon), ist aber in CIL, VIII 9377 (vgl. supra ad p. 184). - 207 FRONTO offensichtlich
« Dazas Sceni f. Ma [eze]ius eques coh. VI Delmatarum, • rein lateinisch &, jede Diskussion und « Bibliographie •
an. XXVII, stip. X & Dazas (Maezeius) ein Illyrier, der eriibrigt sich. - 2 1 1 GERMANUS romischer PN., wăh­
nach der Rekrutierung in der coh. VI Delmatarum im rend « der Orientale Aurelius Germanus Baria.ha sacerdos
Alter von 17 Jahren nach Afrika gelangte, wo er auch Dolicheni & offenbar ein syrischer Semite war. - 212
starb ; folglich kann er nicht als Person und « Personen­ fiir GLAVUS lassen sich Beispiele anfiihren : G Glavius »
name ftir die Provinz Dalmatia & mitgerechnet werden, ( ?) « Glasnik & (Sarajevo) 1958, S. 154 ; CIL, VI 2579. -
wie es G.A. tut ; Scenus aber, sein Vater, ist offensichtlich GNAIUS « vgl. W. Pape, a.a.O., 254 & fiir einen lateini­
ein Dalmate (Maezeius), der auch weiterhin in der dina­ schen PN. wird merkwurdigerweise ein Repertorium der
rischen Heimat verblieb, da er doch gewiB nicht seinem griechischen Eigennamen zitiert. - 213 GRUDIUS • viei!.
Sohn zur Armee nach Nordafrika folgte ; trotzdem fehlt illyrisch, Spomenik (Belgrad) 98, S. 251 », hier muBte
er in G.A.s Repertorium (S. 289, wo sein Platz wăre). - A. Mayer, Sprache der a/ten Illyrier, I, S. 153 zitiert wer­
DASES « illyrisch (Krahe), CIL, XVI 30 •>, der epigra­ den. - 219 IADESTINUS « gebildet aus dem ON !ader ;
phische Text lautet « Dasio Dasentis f. Dalmat. &. - wohl venetisch • zwei unbegrundete Behauptungen,
185-6 DASIUS, DASSIUS ist der hăufigste illyrische denn die Bildung ist zwar romanischen Typs, doch nach
Personenname (etwa 170 Belege), darunter zahlreiche einem sicher illyrischen (nicht venetischen) Ortsnamen
aus der Provinz Dalmatia ; einige da.von fehlen bei G.A. I ader von •edh-ro- « Konstruktion aus Pfăhlen (Palis­
- 186 DASTO « illyrisch (Kra.he, Mayer). CIL, III 14976, sade), Dach, Unterstand & (die im Venetischen nicht die
7, 8551 &, der Text t Dastoni matri • und « Panico Mater Form Iader haben konnte). - Bei CIL, XIII 6827 war
et Dasto materterra & zeigt, daB der PN. als n-Stamm der 3. (wie in unzăhligen anderen Făllen) der Gesamttext notig,
Dekl. angehOrt. - DATUS « thrakisch (Detschew), koÎnmt um den Zwcck und dic Stellung des Namenselcmentcs
jedoch sehr hăufig auch in Afrika vor und ist auch aus « L. Appuleius L.f. Sergia Iadestinus !ader mii. leg. I
Italien bekannt &, ist aber nicht thrakisch, sondern ro­ adiut. & zu verstehcn. - 220 IAETUS « illyrisch (Krahe,
misch. - DINA « illyrisch (Krahe, Mayer), jedoch zwei­ Mayer), CIL 9978 ( 2896) ; die Lcsung ist zweifellos
=

fellos thrakisch, vgl. Dines &, aber in Dalmatia (CIL, Iaetus und nicht Iaefus . . . •. aber es ist ganz einfach
III 14316) ist er illyrisch. - 189 DISDOZI « wohl thra­ LAETUS (Iuliae Lacti f.) romisch. - 22 1 add. ICO,
kisch (vgl. Dctschew) CIL, 2008 », der Text lautet « Aur. CIL, III 2951. - 226 LAEDIO « Glasnik •> (Sarajevo)
Martialis mii. leg. I Italicae, st(ip.) XXVII et Ael(ia) 1948, S. 168 T. Flavius [T. Flavius] •>, hier kămc der
coniux aeius et Martiali filio eorum uno fato decep­ richtige Text • T. Flavio Laedioni [T. Flavius] Laedio
ti Disdozi frat. et eres & . - Die alphabetische Reihen­ f(ilius) •>, woraus Zusammenhang und Verhăltnis der ro­
folge muB bei DITEIO, DITIUS, DITO, DITUEIO mischen und illyrischen Personennamen zu ersehen ist.
wiederhergestellt werden. -:-- DIUS ist nicht thrakisch, - 227 LAIDUS CIL, XVI I 1 « Nervae Laidi f. Desi­
sondern griechisch. DOLENS « auch thrakisch, CIL 8745 &, diati •. - LAMBICUS « illyrisch, CIL, 3047 Ti. Gavillius
ist aber uberali die romanisierte Form des thrakischen C.f. Claud. & ist « Ti. Gavillius C.f. Lambicus aed. II vir
Doles (volksetymologisch nach dem lat. dolens, Partiz. posuit & . - 228 LAVO « die Femininform des illyri­
der 3. Dekl., verbildet). - DOMNICA « kann auch schen Namens Lavus, CIL, 14320, 8, 9846 (2761) & ist
orientalisch sein ; auch im Osten verbreitet •. aber (als verfehlt, denn in der ersten Inschrift heiBt es « Ursio
Eigenname) ist er nur lateinisch-romisch, im Westen und Lavoni con(iugi) &, die zweite « Lavoni filio & , also ein
Osten verbreitet. - 193 EPICADUS « illyrisch ; cha­ mănnlicher Name, n-Stamm zur 3. lat. Dekl. - LAVUS
rakteristisch fiir die sudostlichen IIIyrier (Katicic) •> ist der Nominativ ist richtig Lavius, wie « Lavius Verzon(is) »
eine unrichtige Behauptung, da er allgemein illyrisch CIL, III 1269 u.a. beweisen, - 230 LICCA, LICAIUS
war. - 194 EPICATIA « illyrisch, vgl. Epicadus &, wenn und LICCO romische Seeleute oder Solda.ten, als solche
es sicher illyrisch ist (nicht griech. Epik(r)atia) , vgl. die sind sie nicht Bewohner des romischen Dalmatien ; in
CIL, III 13884 [L]icco Epicad [i f.], also ist die Form des
Form Epicatius, CIL, III 930 (V 8378 Epicatus) . - EPI­
Namens nicht absolut sicher. - 231 LICUS « illyrisch,
DIUS, EPIDIANUS • illyrisch (Krahe, Katicic) &, falsch, vgl. Licaeus usw. CIL, VIII 2 1040 •>, aber die epigra-
da es eine romisch-lateinische Bildung von Epidius ist, • phische Form ist « Licaus Iaulietis f. & - « LITUS illy­
der infolge des Centum-Phonetismus nicht illyrisch sein risch (A. Mayer), kann auch keltisch sein », aber der
kann (wenn er sicher aus •ek'IJo- « Pferd & abzuleiten ist) ; Vatersname Zunus (von illyrischem Satem-Typ, tillyr.&
eher keltisch, in Italien, Venetien usw. verbreitet. - 197 auf S. 333) setzt denselben Ursprung auch fttr Litus

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444 COMI'TES RENDUS 8

voraus (eventuell gemeinsam keltisch-illyrisch ?). LICI­


- und war . . . mănnlichen Geschlechts : CIL, I I I 1322( =

NUS CIL, I I I 14326 ist vielleicht dennoch der rom. Gen­ Studii Clasice, I X 1967, S. 182- 194) <• D M, T. Aur(elius)
tilname Licinius (vgl. oben, zu S. 126 Teuda) . - 234 Afer (Aper ?) Delmata princ(eps) designato ex m(uni­
LURNIO « wohl illyr. Fra.uenna.me (Kra.he), J6AI, XII cip.) Splono - Aur(elius) Sattara lib(ertus) patr(ono) » ;
Bbl. 34 » unwahrscheinlich, eher der Mănnerna.me • Lur­ was den PN. betrifft, vgl. AISC, V (1949), S. 286 • Sat­
nio Ca.I. ». - 235 MACEDO « Nedinum ; CIL, XVI 1 1 tara in Afrika bekannt, CIL, VIII 20689, 21578,2445 1 ;
(FO. Herculaneum) Q . Publicius Nedita.nus » ist ein aus in Sicilien, Epigraphica (Milano) , III 1941, S. 253 griech.
Nedinum (Dalmatia.) stammender Biirger Q. Publicius Inschr. ; am Rhein CIL, XIII 7754 ; Sattarus, CIL, VIII
Macedo Neditanus, in Rom ansăssig, wo er als Beglaubi­ 5099 ; die Belege fiihren a.Iso na.eh Afrika ; semitisch­
gungszeuge der Kopie eines Militărdiploms fiir seinen beduinischer Name. In CIL, V 3605 ist aber Sattava ». -
illyrischen Landsmann Nerva Laidi Desidiat- erscheint. - 289 SCENOBARBU S add. ein Beispiel for dcn Vatcrs­
MADENA « illyrisch (CIL, XVI 38, XI 68) », ist a.ber auch namen CIL, XI 6766. SCENOCALUS in <• Spomenik 11
-

keltisch : AE, XXVII (1907), S. 232 Madena Lasci. - (Belgrad) LXXVII (1934), S. 40 ist tatsăchlich Nomi­
236 MANTUS « thrakisch (Detschew) , CIL 1816 Mantus nativ Scenocalo Batonis f(ilius) , n-Stamm 3. la.t. Dekl.
Eantis f. » viei!. eine irrtiimliche Lesung (oder Schreibung) wie Balo. - SCENUS add. der Vatersnamen (Bewohner
anstelle von « Pantis » ? 245 bei MELVADIUS ist eine
- der Provinz Dalmatia) CIL, VIII 9377 Dazas Sceni f.
iibertriebene Raumersparnis • keltisch, CIL 9727 = Ma [eze]ius (oben,_ zu S. 185 Dazas) ; « AE 1964, 246 (FO
Situla, a.a.O. Macri f. domo Cugernus », die zu Verwir­ Cemenelum) (Vater eines delmatischen Auxiliarsolda­
rung fiihrt. - 249 MUSAEUS, CIL, XVI 1 1, cine gleiche ten) » der Absatz ist zu gedrăngt, die Form des Namens
Situation wie bei MACEDO. 257 PAIUS « illyrisch,
- im Genetiv Scenulis (3. Dekl., I-Sta.mm) « Epica.do Sce­
CIL, V 1956 Verzonis f. (Flottensoldat, zweifellos aus nutis f. Veloci Dalmat. mii. coh. Lig(urum) » ; in Spome­
Dalma.tia) » richtig, ka.nn aber nicht als Bewohner von nik LXXVII 40 ist der Nominativ Sceno Batonis f(ilius)
Dalmatien angesehen werden (ebensowenig wie a.He maxime natus (cf. CIL, V 186 C. Laecanius Sceno ; 2908
illyrischen Militărpersonen in anderen Provinzen), wie M. Appuleio Scenoni) . 290 add. SCERVIAEDUS
-

sein Vater Verzo war. 258 PANES « illyrisch (Krahe,


- Sitaes, CIL, I I I 8242 « Spomenik » LXXI S. 106. -
=

Ma.yer) ; charakteristisch filr das Stammesgebiet der 293 SELLO fem. CIL, I I I 2180, 8604 richtig ist Selioni.
Delmata.e », die letzte Beha.uptung ist unbegriindet, - SENECA • keltisch, jedoch auch ausscrhalb der kel­
da der Name allgemein illyrisch war ; hier fehlen Belege tischen Gebiete bekannt (Holder) », a.ber dcr Namc ist
wie z.B. « Daza Panetis f(il.) a.no. vix. XXX, milit. XVI, romisch-italisch. - 294 SERAPIO <• W. Pape. In der
III Crcicodilo » in Aquileia (Notizie degli Scavi, 1925, Form Sara.pion vor allem in Ăgypten verbreitet, vgl.
S. 24), Panes muO als Bewohncr von Dalmatia angesehen Sarapia », das Zitat <• W. Pape 1> erscheint in beiden Făllcn
werdcn, cher als Panes Masauri f. Dalmata eques (CIL, V fiir den ăgyptischen thcophoren Namen iiberfliissig, ehcr
7893, zitiert von G.A.). - PANICO CIL, I I I 8551 ist wăren Preisigkc u.a. zu zitieren, odcr Arbciten iiber altăgyp­
weiblich. - 259 add. PANTIS « Glasnik » (Sarajevo), tische Namenkunde. - 297 SEXTUS <• CIL, XIII 7023
1951, S. 55- 56. - 260 PASSAR « wohl thrakisch (vgl. (FO Mogontiacum) (Vater eines Auxiliarsoldaten aus
Detschew) » ist unbegriindet, der Na.me war offensichtlich Raetinium) 1>, cs wăre notig gewescn, wenigstens die
romisch, Passer (• Sperling »), vulgărlat. Variante Pas­ betreffenden Na.men anzugeben • Andes Sex(ti) f(ilius) 1> ,
sar. - 266 PLADOMENUS • illyrisch ; charakteristisch eine romische Militărperson mit illyrischem Personen­
fiir die Delmaten (Katicic) . . . » ist fa.lsch, der Name war und romischem Vatersnamen, cin wichtiger, von allen
allgemein illyrisch. - PLAIANUS, CIL, XIII 3458, Standpunkten bedeutsamer Umstand. - 298 add. SITA
die richtige Lesung : • Plaianus equis in vixelatione Dal­ (vgl. Scerviaedus) , der in anderen Gegenden thrakisch
matorum V (etc.) ». - 267 PLANUS « illycisch (Ma.yer) , sein kann. - 303 -4 SUTTA <• illyrisch (Krahe, Ma.yer) ;
Glasnik (Sarajevo), 195 1, 61 », aber die Form des Nomi­ Recherches a Sa.lone, I, S. 162 Vjesnik Dalmat. L (1932),
=

na.tivs ist Planius (CIL, I I I 1270 Planio, 10722 Planius 17 liberta Da.ca. Die salonita.nische Frau stammte aus
usw. ) . - PLARES, CIL, I I I 14605 notig war der Text einer in Dacia angesiedelten illyrischen Familie •> . Aber
« T. Aur. Severo Celsiano Aur. Plares fil(ius) ». - 284 die in Rech. Sa.lone, I, S. 163 von M. Abramic vorge­
SABASIANUS « sonst nicht belegt, vgl. aber Sa.ba.os schlagene Lesart <• Da.ca.e », 1932 von R. Egger wiederaufge­
(Wuthnow) ; ferner den Gotternamen Sabasios ; CIL 2009 nommen, ist nicht wa.hrscheinlich ; die gera.de beim
Aurelius » ist eine Militărperson thrakischer Herkunft Buchsta.ben C verwischte Inschrift zeigt die klare Spur
(vgl. oben zu S. 49 AURELIUS), sein Cognomen eher (den oberen Teii) eines Buchstaben S ; a.Iso bleibt die
nach dem thrakisch-phrygischen Sabazius. - SARAPIA Lesart des Dănen J. Broensted ( 1928) giiltig • Villiae
« W. Pape, 1343. Vgl. Sa.rapio », ist aber typisch ăgypti­ P [hi]logenis l (ibertae) Suttae Dasae, L. Clodius Adiutor
scher theophorer Name. - SATTARA « nur hier belegt. matri pos(u)it » ; Dasa ein illyrischer Name, wăhrend
Die Para.llelen sind keltisch (A. Holder) ; CIL, 1322 Ampe­ Suita ( Suttius) italisch, na.eh Dalma.tia importiert zu
lum, Aurelia. (liberta eines Delmata.) •> ; tatsăchlich lebte sein scheint. - 305 TATO <• in Dalmatia illyrisch, CIL
d iese « Aurelia. Sattara » in Dazien (Ampelum-Zla.tna) 2479 » ist a.ber a.uch bei den Keltcn hăufig, a.Iso gemeinsam

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9 COMPTES RENDUS 445

illyrisch-keltisch. - 312 add. TITURSA puella, CIL, sius venetisch (S. 129), (S. 343) Regalianus « keltischer
I I I 9822, wahrscheinlich illyrisch. 313 TITUS Spo­
- Herkunft », was vielleicht fur die betreffende Persori
menik (Belgrad) LXXXVI I I 1938, 124 « Aelius Dasan­ gilt, nicht aber fiir den PN., der rein romisch ist, (S. 344)
tis f. » ist « Ael(ius) Titus Dasantis se vivo p (osuit) et Dacio ist ein romanisierter « Dacus » mit dem Suffix -io.
Ael(iae) Seioni ». - TRITANO « CIL 8320 (635 1) Aure­ Die « venetischen und illyrischen Namen » (S. 346- 358)
lia » ist verfehlt, die Inschrift lautet « D M S, Tritanoni sind gleichfalls gramrnatisch analysiert (Suffixe, Endun­
Aur. Maximus coniugi ». - TRITUS add. CIL, I I I 2780 gen) ; von den Gentilnamen (S. 346- 350) sind sehr viele
« Aurelia Trita ». - 314 add. TURATUS, CIL, I I I 9929a nicht « venetisch-illyrisch », oder sind es keine Gentil­
[ ?Buze]tius Titi f. Turati. - TURBO • in Dalmatia namen, da sie eine solche Funktion nicht haben. Die
wahrscheinlich latinisierte Form von einheimischen Na­ Untersuchung illyrischer und venetischer Eigennamen
men, vgl. Turo, Turus » unwahrscheinlich und unnotig, aus der Provinz Dalmatia muBte im Rahmen der gesamm­
ist ganz einfach der romische Turbo. - 317 URSIO ten illyrischen (und messapischen) Namengebung des
« CIL, 14320, 8 T. Flavius( ?) » ist wahrscheinlicher der romischen Imperiums und der vorromischen Periode des
Gentilname Ursius (oben, zu S. 228 Lavo). - 318 add. « freien Illyriens » wiederaufgenommen werden ; ihre
VADICA, VADISA, VADIX (vgl. oben, zu S. 131 Vadi­ Analyse miiDte nach vergleichenden Grundsătzen ge­
cus) .- 324 VERCAIUS « CIL 9796 Varcianus Me [.]di macht werden : a) zusammengesetzte (zweistămmige)
f. eques ala nova Claudia domo Varcianus » ist « Vercaius Namen, b) einfache Namen, mit oder ohne Ableitungssuf­
Me [.]di f. - domo Varcianus ». - 325 VERZO « illy­ fix, sowie auch die Ableitungen von illyrischen Stămmen
risch, sowohl als Frauen- als auch als Mănnername belegt » mit romischem Suffix (wie Batonianus, Dasianus, Pla­
unsicher, scheint uberali mănnlichen Geschlechts zu ianus usw.). Im Kapitel der sprachlich-grammatikalischen
sein ( Verzonis Genetiv, Vatersname). - 331 add. ZACA Analyse gibt es einige Fehler und Inkonsequenzen, wie
bei Bioska (Nummer 244 auf Karte 14) J6AI XII Bbl. auf S. 354 « illyr. Namen auf -enus/-ena, vgl. auch Pla­
20,7 1 und andere drei Belege in Moesia (SCIV, XVII domenus (Dasmenus) », aber die letzteren sind Bildungen
1966, S. 702). - ZANATI S « illyrisch, « Glasnik » (Sara­ mit dem idg. Partizipialsuffix -menos ; « illyr. Namen
jevo) 1935, S. 21 Ziraei f. » ist tatsăchlich « [ . . . Z]anati . . . auf as (mase.) Beusas, Dasas, Panias, Stennas (Temans,
-

ei f(ilio) defuncto annor. XXX, Annaia Zanat(is) f(ilia) Zanatis-Zanas) » ; die Gruppe ist aber nicht zusammen­
vir [o et] Plarens Zira . . . patri et fratri », eine Familie hăngend, denn es sind Namen mit dem idg. Partizipial­
von Illyriern mit rein illyrischen Personennamen. 332- suffix -nt Beusas, Genet. Beusantis, Dasas, Dasantis
ZIPANDUS « thrakisch, lib. », aber wahrscheinlicher u.a. ; « Namen auf -o, Arbo, Bato, Callo, Laedio usw. »,
illyrisch. das aber sind n-Stămme (Bato-n-) der 3. lat. Dekl. S. 356
In Dbersichtslisten (S. 335 -363) wird « die sprachliche die sog. « illyrischen Cognomina » sind einfach illyrische
Trcnnung des Namenmaterials » gegeben, deren Richtigkeit individuelle Namen (wie bei allen « I ndogermanen »,
und Genauigkeit natiirlich gănzlich von der Prăzision vgl. oben) . die als Cognomina nur im System der romi­
der angenommenen und bei Aufteilung der Namen mit schen « tria nomina • verwendet werden ; als solche kon­
ethnisch-sprachlichcr Zuweisung in die zwci groBen nen sie nicht • illyrische Cognomina » sondern nur romi­
Kataloge von Gentilicia (S. 3 1 - 139) und Cognomina sche Cognomina ethnisch-sprachlicher illyrischer Her­
(S. 140-333) angewendeten Kriterien abhăngt. Die kunft genannt werden. S. 358 « keltische Namen » einige
lateinischen Gentilnamen (alphabetische Liste) sind sind (wie schon gesagt) illyrisch (Andes, A ndetia, Bidusa,
weiter nach Suffixen (-aius, -eius, -anus, -enus, -inus, Madussa ; Belzeius, Pinenta) ; gleichfa1ls unter den « thra­
-na, -nia) angeordnet, die Cognomina aber (-anus, -inus, kischen Cognomina » Bubantis, wăhrend Dius und Eupor
-ianus, -io, -illa, -ius, -ia, -icus, -iscus usw.) nach den gram- griechisch sind, Passar lateinisch, Zipandus viei!. illyrisch ;
matischen Stămmen, ein Vorgang, der in einer Provinz unter den « griechischen Cognomina » fehlt Bubalus (S.
(wie « romisch » sie auch wăre oder zu sein scheint) fiir 167) ; unter • semitischen Cognomina •> (S. 363) ist A ndreas
die romisch-lateinisch-italischen Personennamen keinen offensichtlich griechisch, Sabasianus (ein Thraker) ist
Zweck hat, da sie (wie bekannt) alle in endgiiltiger Form (wie schon bemerkt) entweder die romische Ableitung
aus ltalien importiert sind ; natiirlich sind sie in Dalma­ vom thrakisch-phrygischen Gotternamen Sabazius oder
tia vollkommen identisch, ohne jede Neuerung, wie die entstellte Form eines « Sebastianus •>, jedenfalls ist
iibrigens iiberall im Romerreich. Niitzlicher, ja sogar er nicht semitisch. - S. 364 -370 « die zeitliche Tren­
notwendig wăre es gewesen, den Vorgang der Verbin­ nung des Namenmaterials • ist die chronologische Auf­
dung von Elementen romischer Anthroponymie mit den teilung nach den drei groBen Zeitabschnitten : FPZ,
einhcimischen, vor aliem illyrischen Namen festzustel­ SPZ und DZ (4. Jh. u.ff.), wobei man (unter anderem)
len ; wichtig, um die Umwandlungen der Personenna­ das Verschwinden der einheimischen Namen in der Zeit
men und der Provinzialbevolkerung zu beobachten. In des Dominats bemerken kann, als eine natiirliche Fol­
den Dbersichtslisten ist hervorzuheben (S. 335) Blassius ge der Romanisierung, charakterisiert in erster Linie
wahrscheinlich messapisch und als solcher italisch, (S. 337) durch die Ersetzung der Personen- und Stammesnamen
Munnius als illyrisch angegeben (S. 249), (S. 338) Tro- durch romische Elemente. Die iibrigen Dbersichtslisten

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446 tOMPTE's RENDUS io

sind von geringer sprachlich geschichtlicher Bedeutsam­ Es mull abermals hervorgehoben werden, dall die
keit und wenig niitzlich. S. 37 1 -4 « die geographische obigen Bemerkungen, Richtigstellungen und Beifiigungen
Trennung des Namenmaterials » : Liburnia, Salona und (die nicht die einzig miiglichen und notwendigen sind)
Umgebung, Siidostdalmatien. S. 375 -381 « Fundorts­ zur Verbesserung der Qualitat beitragen sollen, ohne den
register », die Ortschaften in alphabetischer und in geo­ strukturellen Wert und praktischen Nutzen einer so
graphischer Reihenfolge (zahlenmăllige Anordnung, 1 -359 beeindruckenden und wichtigen Monographie, die bis
topographische Punkte) : eine praktische und klare, als jetzt fiir die Namenkunde und auch fiir die Geschichte
solche sehr genaue und niitzliche Losung durch Num­ des Romerreichs im allgemeinen, einzigartig ist, herabset­
mcrierung der Ortschaften auf den Karten, in denen (wegen zen zu kiinnen oder zu wollen. Mit einigen Verbesserungen,
ihrer Hăufung, insbesondere am Adriaufer) es unmog­ Kiirzungen und entsprechenden Erweiterungen im Einzel­
lich wăre, sie mit voliero Namen einzutragen. Die sche­ nen, kann die Monographie des Professors G. Alfoldy als
matischen Karten sind von mustergiiltiger Ausfilhrung : Modell der Gattung gelten ; sie kiinnte die Analyse und
die 14 Karten der romischen Dalmatia zeigen die Namen die sozialhistorische Auslegung der Personennamen in
der Iulier, Claudier, Flavier und Ulpier, Aelier, Aurelier, anderen Provinzen, in erster Linie (was uns betrifft)
die Cognomina Maximus, Rufus und Fortunatus, Cogno­ in der romischen Dacia fordern ; die Personennamen dieser
mina auf -ius, venetische Namen bei der einheimischen Provinz miillten nach neuen, strengeren und feiner abge­
Bevolkerung, typische Namen bei den Dalmatern, illyrische . stuften Gesichtspunkten und Kriterien geordnet werden,
Frauennamen in -o, charakteristische Namen im Siidosten als sie 194 1 vom Budapester Numismatiker A. Kerenyi
Dalmatiens, keltische Namen, griechische Namen, die (A daciai szemelynevek - Die Personennamen von Dazien,
Karte 14 mit allen geographischen Punkten. Budapest, 1941 /2, 303 S.) in Eile zusammengestellt wur­
S. 382 « abgekiirzt zitierte Zeitschriften und Sammel­ den (vgl. A ISC, IV 1944, S. 186-233, V 1949, S. 282-295).
werke & und S. 383-5 « Schrifttum » ; die bibliographischen Neben dem zu « technischen » und mechanischen
Listen fiir Dalmatia und die Illyrier (sehr umfassend) Aufbau, einigen Unstimmigkeiten in Beurteilung der
sind aber nicht erschopfend, da viele rumănische Arbeiten Namensformen bei ihrer Auslegung und ethnisch-sprach­
fehlen, z.B. die Abhandlungen in SCL, CL, AISC u.a. iichen Zuweisung (negativ beeinflullt durch das iiber­
Unter den Abkiirzungen machen sich einige bemerkbar, triebene Vertrauen G. Alfiildys zu den filtcren Forschern
wie AMSI = « Atti e Memorie delia Societate lstriana • der illyrischen Namcnkunde, Krahe, Mayer u.a.), mu.ll
die tatsăchlich italienisch « Atti e Memorie delia Societa nochmals der Fleill, die Ausdauer, die grolle Arbeitskraft
Istriana di Storia Patria • hiellen (die Form « Societate & und die meisterhafte Beherrschung eines ungeheueren
ist rumănisch) ; es fehlt GNUBK, in dieser Form fiinfmal dokumentarischen Materials unterstrichen werden -
angefiihrt (S. 126, 161, 225, 250, 307) , welches « Glasnik alles Eigenschaften, die im unparteiischen Forscher ein
Narod. Univers. Boke Kotorske » heillt ; WMBH erscheint Gefilhl des Bedauerns ausliisen, dall die Erfahrung und
auch noch mehr abgekiirzt, als \VM auf S. 90. Auf S. 383 die wissenschaftliche Autorităt eincs G. Alfoldy sich nicht
ist das eigene Werk nicht ganz richtig aufgefilhrt « Alfiildy, uberali mit geniigendem Mut iiber die Vorurteile und
G. : Des territoires occupes par Ies Scordisques. AAntHung. den Ballast einer durch die Forschung der letztcn Jahre.
12 (1964) S. 101 ff. •> ist tatsăchlich « Des territoircs occupes iiberholtcn Erbschaft erhoben hat. Es ist ein natiirlicher
par Ies Scordisques », in « Acta Antiqua Academ. Hun­ Wunsch, den der verdienstvollc Gelehrte in scinen For­
gar., XII 1964, S. 108- 127 ». « Romain Britain » statt schungen iiber antike « Namenkunde & und bei der vorbe­
Roman Britain. « Recherches a Salone I - II (Copen­ reitenden Arbeit filr eine Neuausgabe der Monographie
hague 1928) •. Bd. I der ausgezeichneten dănischen Arbeit iiber die Personennamen des riimischen Dalmatien vor
erschien 1928, Bd. II hingegen erst 1933. Zu S. 385 « Wuth­ Augen haben wird a.
now, H. : Die semitischen Menschennamen in griech.
I . I . Russu
Inschriften (etc.) » erscheint nur hier mit dcm richtigen
Vornamen H(einz) , uberali im Buch, etwa 30 mal (S. 141,
3 Deutsche Fassung der in CL, XV, 1970, S. 163 - 173
147, 150, 155, 165, 167, 169, 180, 196, 213, 214, 220, 227, erschienenen Buchbesprechung. Vom Verfasser dcr Be·
228, 236, 238, 239, 248-250, 260, 284 -6, 303, 309 usw.) sprechung gebrauchte A bkurzungen :
heillt er « W. Wuthnow » ; hat keiner der Helfer des Ver­ - AISC = Anuarul Institutului de Studii Clasice.
fassers, von dencn einer das ganze Manuskript durchlas Cluj.
- CIL = Corpus lnscriptionum Latinarum. Berlin.
(S.5), die « Umtaufung » von H. Wuthnow bemerkt ?
- CL = Cercetări de lingvistică. Cluj.
Wenn es schwer fălit, dem Drucker einen derartigen
- ILS = Inscriptiones Latinae selectae. Berlin.
c onomatologisch &-polygraphischen Kalauer zuzuschrei­ - JOAI = Jahreshefte des iisterreichischen archaeol.
ben, sind anderseits « meistverbreitetesten Namen • Inst. Wien.
(S. 10) , • Personennamen des griechischen & (S. 156), - SCIV = Studii şi cercetări de istorie veche. Bu­
cureşti.
« besannt • · ( = bekannt, S. 212), « Kajato » (S. 320),
- SCL = Studii şi cercetări lingvistice. Bucureşti.
« Einheimische Julii Karte 1 und Claudi in Dalmatia » - WMBH = Wissenschaftliche Mitteilungen aus Bos-
(S. 388) u.a. offensichtliche Druckfehler. nien und der Herzegovina. Wien.

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11 COMP'I'Es RENDUS 447

ANNA SERENA FAVA, I simboli nelle monete argentee repubblicane e la vita dei
Romani, Torino, 1969, 199 p . , LV pi.

En mars - â.vril 1969, le Musee de la viile de Turin et qualite et ii y en a parmi elles quelques photographies
la Surintendance pour Ies antiquites du Piemont ont en couleur pour illustrer des fresques du Musee national
organise, dans Ies salles du Musee d'antiquites de Turin, de Naples . (pi. XXXIII - XXXIV), des mosaiques de la
une exposition numismatique et en meme temps archeo­ collection du Musee de Turin (pi. XXXVI I - XXXVIII),
logique, ayant pour but de mettre en valeur la signifi­ de la coilection du Muse� archeologiq.ue d' Aquilee (pi.
cation reelle des symboles qui paraissent sur Ies monnaies XLII) et de la collection du Musee na.tional romain de
de la Republique romaine et leur liaison avec la vie. llome (pi. XLVI) , le tout selectionne avec soin et corres­
C'etait un hommage au comte Lando Rossi di Montelera, p,)ndant au but propose. Le catalogue contient 766 deniers
interesse pendant Ies demieres annees de sa vie par Ies (7:.!4 numeros, auxquels s'ajoutent 42 doublets, ayant
deniers a symboles et qui, d'ailleurs, avait propose la le meme numero avec bis, et respectivement 913 symboles,
realisation de cette exposition. Des pages introductives groupes sur Ies pla.nches de A a Z et repartis apres chaque
qui precedent le catalogue des monnaies et des pieces chapitre du catalogue qu'ils sont destines a illustrer) .
archeologiques apportees pour l'exemplification, ori­ Pour 504 deniers le livre contient des photographies
ginaux et plâtres de nombreux musees d'Italie, ainsi que avers-revers (pi. I - XXII), el!es aussi de bonne qualite.
des planches l'illustrant resuite le grand succes de cette Les deniers sont des ernissions des rnagistrats (nous
exposition. l i suffit de relever ici que Ies organisateurs Ies rangeons da.ns l'ordre de chronologie relative du livre
ont complete l'illustration archeologique par la projec­ de M. H. Crawford, Roman Republican Coin Hoards,
tion d'images, pour la rendre plus abondante. D'autre Londres, 1969, que l'auteur ne pouva.it pas utiliser etant
part, le visiteur a ete aide par la realisation d'agrandis­ sous presse, et nous indiquons entre parentheses le nurnero
sements des symboles, et invite a son tour d'aider a expli­ '
du tableau et la chronologie du groupe) : L. Calpumius
quer Ies symboles inconnus ou d'interpretation diffi­ Piso Caesonius, C. Cornelius Blasio, C. Allius Bala (XI,
cile, qui se trouvent sur Ies monnaies specialement rangees annees 124 -92, vers la fin) , D. Iunius Silanus L.F., L.
dans la demiere salle. Ca.lpurnius Piso Frugi, C. Vibius C. F. Pansa, L. Titurius
L'organisation thematique du materiei numismatique, Sabinus, C. Marcius Censorinus, L. Iulius L. F. Bursio
groupe en tenant compte de la signification des symboles, (XII, a.nnees 91 -79, sous-groupe 91 -83). P. Crepusius,
a empeche, evidemment, une presentation scientifique, C. Valerius Flaccus, Annius Luseus, C. Marius C. F. Crpito,
coherente, chronologique et par emissions des deniers des L. Papius (XII, annees 9 1 - 79, sous-groupe 82 - 79).
differents magistrats. Cette tâche, l'auteur se propose M. Volteius, L. Plaetorius L. F. Cestianus, Q. Crepereius
de la realiser dans un futur catalogue-corpus, au moins Rocus, M. Plaetorius Cestia.nus (XIII, annecs 78 -49,
au niveau de celui de G. G. Belloni, Le manete romane sous-groupe 78-70), C. Calpurnius Piso Frugi, L. Ros­
dell'eta repubblicana. Cataloga delie raccolte numismatiche, cius Fabatus (XIII, annees 78-49, sous-groupe 69- 58)
Milan, 1960, niveau excellent, d'apres nous. En attendant et quelques emissions anonymes de la. rneme periode
avec impatience cette ·grande realisation, ii nous semble chronologique. C'est notre devoir, ii nous semble, de
utile d'a.nalyser le catalogue publie a l'occasion de l'expo­ signaler que la date indiquee par l'auteur entre paren­
sition et qui depasse le but pour lequel ii fut realise, theses pour chaque type est la date Babelon et pas une da.te
en le presentant en meme temps a nos lecteurs. proposee a la lumiere des connaissances actuelles, et
Precede par un passage en revue des types de deniers l'ordre des magistrats serait tout autre que celui indique
avec symboles (Ies chiffres et Ies lettres paraissent seule­ plus haut, qui coincide dans ses lignes generales avec
ment quand ii y a aussi un symbole) dans la classification celui propose par H. A. Grueber et E. A. Sydenham
d'E. Ba.belon, le catalogue est organise par chapitres, (le catalogue de ce dernier, mentionne dans le texte ne
comme suit : travaux agricoles, commerce, metiers, archi­ figure pas dans la bibliographie, p. 19) . II aurait ete d'une
tecture, ha.billement-objets de toilette-bijoux, objets evidente utilite, surtout pour Ies non-specialistes, d'offrir
d'usage domestique, medecine, vie publique, theâtre et aussi Ies dates proposees par la science numisrnatiqu"'
musique, religion, nature, guerre-sport-jeux et finalement d'apres Babelon, lesquelles sont plus proches de la verite,
Ies symboles inconnus ou d'interpretation peu convain­ da.ns la plupart des cas, pour Ies categories de deniers
ca.nte. Les pieces archeologiques sont presentees dans cn discussion. On aurait pu proceder, par exemple, cornme
le meme catalogue et sous le meme numero que Ies deniers, cela : L. Titurius Sabinus (B : 79 ; G: 87 ; S : 88) . Pour
pour Ies symboles desquels elles representent des ana­ un nornbre de deniers on devait indiquer aussi Ies dates
logies, accompagnees de la lettre c et du ren voi a la planche auxquelles aboutit recemment M. H. Crawford, argu­
lorsqu'elles sont illustrees. Les reproductions photogra­ rnentes dans le tres important article publie dans • The
phiques de ces objets, pi. XXII - LV, sont de bonne Nu mismatic Chronicle •. IV, 1964, P· 141 - 151, suivi des

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448 COMPTEs RENDUS 12

notes prosopographiques de T. P. Wiseman, p. 156- 158, utiliser le livre d'Anna Serena Fava pour des identifi­
que l'auteur cite dans la bibliographie, mais qui reste cations, comme nous le recommandons chaleureusement.
inutilise du point de vue de la chronologie. Nous sommes surpris que des deniers presentant des nou­
Dans le livre dont nous faisons le compte rendu, et veautes, et mentionnes plus haut da.ns la liste que nous
c'est sa contribution la plus importante du point de vue a.vons dressee aussi comme une sorte d'index auxiliaire
numismatique, figurent bon nombre de symboles qui pour nos lecteurs, un nombre assez important (22 exem­
n'etaient pas enregistres dans Ies livres de E. Babelon plai�es) sont restes en dehors de la riche illustration du
et de H. A. Grueber, lesquels, meme si assez anciens livre. L'illustration devait contenir, a notre avis, en pre­
( 1885 - 1886, respectivement 1910) restent Ies catalogues mier lieu Ies nouveautes, qui d'ailleurs, pour etre deni­
Ies plus complets a ce point de vue. En ce qui concerne chees vite et sans difficulte, pouvaient etre soulignees
Ies symboles, ils doivent etre utilises en parallele, jusqu'au d'une maniere quelconque.
moment ou nous aurons a notre disposition un nouveau La plus importante contribution apportee par Ies
corpus general contenant, on le comprend, aussi toutes monnaies de Turin concerne Ies deniers de L. Papius,
Ies nouveautes dispersees dans Ies publications de tre­ tant par Ies 30 exemplaires avec des symboles qui n'e­
sors, dans des catalogues de vente ou de musees, ou dans taient pas enregistres ni par E. Babelon ni par H. A.
des articles speciaux, consacres aux monm.ies inedites Greuber, que par Ies autres 157 exemplaires, y compris
ou peu connues. Le catalogue de l'exposition de Turin Ies doublets, enregistres dans le catalogue. Le grand nom­
contient 95 deniers qui representent des nouveautc!s bre de pieces et le fa.it que Ies etudes metrologiques sur
pa.r leurs symboles. En ce qui suit, en citant Ies numeros Ies deniers de la Republique romaine sont tres interes­
du catalogue d'Anna Serena Fava, nous donnons la liste santes comme terme de comparaison aussi pour Ies decou­
des magistrats dans l'ordre du nombre d'exemplaires vertes de Roumanie nous ont pousse a calculer la moyenne
inconnus aux catalogues de reference : du poids des deniers et a etablir le tableau de la frequence
L. Papius : n°e 8, IO (l'indication du catalogue, L. des poids (fig. I). Nous avons utilise 185 exemplcires,
Roscius Fabatus, est erronee, comme il resuite clairement en exceptant l'imitation n° 49 et le denier n° 22, pour le
de la photographie ; c'est d'ailleurs une des rares fautes motif indique plus haut, et nous avons obtenu Ies limites
de cette edition tres soignee et nous mentionnons encore, 2,875 g le poids le plus bas, et 4,277 g le poids le plus
pour n'y plus revenir, que le denier n° 264 a Ies symboles haut, soit une moyenne des extremes de 3,576 g, et
et le poids indiques deux fois, tandis que pour le denier une moyenne arithmetique pour Ies deniers de L. Papius
n° 22 l'indication du poids manque), 22, 36, 45, 49 (une de 3,79 g. De l'analyse des poids resuite que le nombre
tres interessante imitation barbare) 58, 68, 100, 1 19, le plus grand (48) se situe entre 3,801 et 3,900 g. Le poids
152, 162, 166, 180, 193, 194, 225, 232, 423, 438, 439, normal du denier etudie doit etre situe piutot a environ
454, 458, 468, 477, 614, 633, 679 et 681 = 30 exemplaires ; 3,90 g, la categorie immediatement superieure, entre
L. Roscius Fabatus : n°e 30, 76, 95, 1 18, 148, 151, 195, 3,901 et 4,00 g, etant representee par 4 1 exemplaires,
243, 302, 499, 579, 637, 688, 706 et 717 = 15 exemplaires ; tandis que celle inferieure, entre 3,701 ct 4,80 g, par seu­
C. Marcius Censorinus : n°e 257, 382, 535, 574, 613, lement 32 exemplaires, poids confirme et rendu evident
6 15, 620, 672, 718, 719, 721 et 724 = 12 exemplaires ; par la. courbe des poids (fig. 2) . Ces donnees obtenues par
C. Marius C. F. Capito : n°e 40, 176, 199, 213, 290, nous, a.yant comme basc le livre d' Anna Serena Fava,
357, 704 et 709 = 8 exemplaires ; pour un denier emis probabiement en 79 (M. H. Crawford,
M. Volteius M. F. : n°e 91, 92, 155, 262, 346, 427, 578 Roman Republican Coin Hoards ; la chronologie proposee
et 609 = 8 exemplaires ; avant etait B : 79 ; G : 80 ; S : 78-77), doivent etre com­
M. Plaetorius Cestianus : n°e 66, 240, 413, 430, 595 parees avec celles obtenues par Tony Hackens, Consi­
et 596 = 6 exemplaires ; derations sur le poids du denier romait• vers la fin de la
L. Calpurnius Piso Frugi : n°e 319, 376, 593 et 695 = Republique, dans « Revue belge de numismatique et de
4 exemplaires ; sigillographie &, CVIII, 1962, p. 24 -47, pour Ies deniers
C. Vibius Pansa : n°e 648, 649 et 716= 3 exemplaires ; de M. Volteius M.F. avec le temple tetrastyle et de Peti­
L. Iulius Bursio : n°e 2 1 1, 530 et 720 = 3 exemplaires ; lius Capitolinus.
C. Allius Bala. : n°e I et 107 = 2 exemplaires ; En revenant, apres cet essai d'analyse metrologique,
C. Calpurnius Piso Frugi : n°e 428 et 5 1 1 = 2 exem- a la. categorie des monnaies qui retiennent ici notre atten­
plaires ; tion, dans sa totalite, nous pensons qu'il serait utile de
D. Iunius Silanus L.F. : n°8 550 = 1 exemplaire ; montrer que Ies symboles pa.raissant sur Ies deniers et avec
P. Crepusius : n° 296 = 1 exemplaire. moins de frequence sur d'autres categories de monnaies,
On pourait y ajouter Ies monnaies ayant des symboles sont consideres comme marques d'atelier ayant un carac­
qui representent des variantes ou se trouvent dans d'au­ tere de controle, et de completer Ies observations de
tres positions que celles des exemplaires connus, nouveau­ l'auteur (p. 14- 15) avec quelques donnees utiles a ceux
tes qui n'echapperont sans doute pas a ceux qui vont qui s'int6ressent, d'un point de vue ou d'un autre, a
etudier le probleme de ces categories de deniers ou vont ces emissions.

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13 COMPTES RENDUS 449

so

10

2,800 2,900 apoo 3,100 a,200 a,aoo 3,400 a,60D 3,BOO a.TOO a,soo 3/JOO 4.ooo �.100 4,200 4,aoo
Fig. 1. - Tableau de la fr�quence des poids des denie rs de L. Papius.

35

30

20

f5

10

2,800 a.ooo a.100 .1,200 aaoo a� 3,500 a,doo 3,700 a.soo a.soo 4,ooo ti.too 4,200 uxi

Fig. 2. - Courbe des polds des denlers de L. Pap iu s.

Les ma.rques d'atelier ont paru d'abord sous la forme nayage de la Republique romaine, on doit consulter la.
de lettres sur Ies deniers de N. Fabius Pictor (voir M. H. contribution extremement importante de M. H. Crawford,
Crawford, N. Fabi Pictor, dans « The Numismatic Chro­ Control-Marks and the Organisation oj the Roman Repu­
nicle &, V, 1965, p. 1 49 - 154) et c'est seulement plus tard, blican Mint, publiee da.ns « Papers of the British School
vers 95 av. n.e. que le systeme de ces marques de con­ at Rome &, XXXIV - XXI, 1966, p. 18-23, qui n'est
tr6le a evolue, en se compliquant par l'adoption de diffe­ pas citee dans le livre que nous recensons, comme d'ail­
rents symboles variables et aussi, mais plus tard encore, leurs la reference citee avant ainsi que Ies suivantes. Le
de chiffres. Pour comprendre le r6le joue par Ies marques systeme le plus complique par ses multiples manifesta­
de contr6le, d'une nature ou d'une autre, dans le mon- tions est celui des deniers de L. Calpumius Piso Frugi

67 - c. 2706

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450 COMPTES RENDUS 14

(voir aussi T . V . Buttrey, Some Roman Republican Coins M.H. Crawford, 1969, et comme a souligne en augmentant
at Yo.le, dans � The Numismatic Chronicle t, IV, 1964, encore la liste B. Mitrea. da.ns son compte rendu dans
p. 125 - 132, contenant des nouveautes aussi pour Ies SCIV, 20, 1969, 3, p. 505 -510, fa.it rema.rque par d'a.u­
deniers de C. Vibius Pansa, C. Marcius Censorinus et tres encore, par exemple J. Wielowiejski, dans Wiad.
M. Plaetorius Cestianus). tandis que celui dont l'appli­ Num., XIII (50), 1969, 4, p. 250), nous considerons que
cation a ete la meilleure est celui de P. Crepusius (voir les numismates de chez nous ont le devoir d'etre a l'a­
l'article fondamental de C. A. Hersh, Sequence Marks venir tres actifs, a.yant la possibilite de contribuer a
on the Denarii of Publius Crepusius, dans • The Numis­ l'etude des deniers a.vec des symboles et en general a
matic Chronicle &, 1952, p. 52 -66) . Existant aussi apres ceux avec des marques de contrâle. Evidemment, pour
82 av. n.e., le systeme des marques de contr6le a comme fa.ire cela, on doit avoir en vue une bibliographie des plus
derniers representants C. Calpurnius Piso Frugi et plus vastes et on ne doit pas se contenter seulement des livres
tard L. Roscius Fabatus. de reference, comme ii arrive parfois malheureusement,
ou on renvoie aveo la mention • variante t ou • type
Te nant compte de la circonstance que dans notre
general •, sans Ies details necessa.ires. D'autre part, nous
pays les deniers de la periode 90-70 sont en general
sommes sllrs que l'accroissement de nos connaissances,
fort nombreux - ceux de D. lunius Silanus, L. Calpurnius
dll a des livres du genre de celui ecrit par Anna Serena
Piso Frugi, C. Vibius C. F. Pansa, L. Titurius Sabinus,
Fava, pourra nous aider a resoudre Ies problemes com­
C. Marcius Censorinus, P. Crepusius, C. Valerius Flac­
plexes que pose la circulation du denier de la. Republique
cus, L. Papius, M. Volteius sont presents dans la majo­
romaine et de son parent, peut-etre plus pauvre mais si
rite des tresors - , laconnaissance plus circonstanciee des
difficile encore a distinguer, le denier imite fidelement,

symboles monetaires est pour nous d'un interet majeur. copie, dans le cadre d'un monnayage da.cique du type
Si, au fait deja mentionne que par Ies nombreuses nou - romain republicain •, comme l'a defini B. Mitrea.
veautes, par Ies reproductions photographiques des de­ Sa.ns plus nous attarder dans ce cadre sur des pro­
niers et par Ies dessins des symboles, l'reuvre d' Anna blemes qui peuvent nous mener trop loin, nous terminons
Serena Fava se rccommande comme un tres utile livre de en soulignant Ies merites du livre presente, son interet
reterence, nous ajoutons la circonstance de l'interet particulier et nous mauifestons notre espoir d'avoir au
de plus en plus grand qu'on accorde et qu'on doit accorder plus tât entre Ies mains le volume contenant la publica­
au denier dans sa patrie, nous comprenons pourquoi cette tion complete des deniers de la Republique romaine du
contribution merite notre plus vive attention. Musee de Turin, realisation a laquelle Anna Serena Fa.va
En rememorant ici que, des pays en dehors des fron­ s'est engagee et qu'elle saura accomplir, nous n'en dou­
tieres actuelles de l'Italie, la Roumanie est en tete de tons pas, dans Ies meilleures conditions.
ceux ou on a fait des decouvertes de deniers romains
republicains (comme il ressort nettement du livre de Gh. Poenaru Bordea

LOT HAR ECKHART, Das romische Donaukastell SchliJgen in Oberosterreich. Die Aus­
grabungen 1957 -1959. «Der romische Limes in Osterreich», Heft XXV, Wien 1969, Hermann
Bohlaus Nachf. , 72 S. mit 38 Abbildungen a.uf 10 Ta.feln , 53 Planen und Profilen a.uf
18 Beilagen und 3 Abbildungen im Text

Wăhrend die neuen oder wiederaufgenommenen Aus­ Limes in Osterreich t, unter der FO.rsorge der Osterreichis­
grabungen an militărischen Anlagen des limes romanus chen Akademie der Wissenschaften erscheint. Schon von
stăndig weitere Angaben vermitteln, erscheinen erst anlii.B­ ihren Anfăngen an hat sich diese Schriftenreihe um die
lich ihrer zusammenfassenden Auswertung immer wieder Veroffentlichung von Ausgrabungsberichten und weiteren,
LO.cken die zu schlieBen und Probleme die noch zu losen im Bereich der romischen Reichsgrenze durchgefO.hrten
sind. So sind wir beim heutigen Stand der Untersuchungen Terrainuntersuchungen, besonders verdient gemacht.
noch zu keiner befriedigenden Kenntnis des romischen Nachdem Gertrude Pascher und Rudoli Noll (RLiO ,
Verteidigungssystems an der Donau, seines Aufbaus und XIX, 1949 ; bzw. XXI, 1958) die vollstăndige Landkarte
Verfalls, gelangt. der romischen Siedlungen und StraBen im osterreichischen
Die hier besprochene monographische Darstellung ist Limesgebiet ausgearbeitet haben, blieb es den weiteren
ein abgeschlossener Bericht O.ber die Ausgrabungen im Untersuchungen vorbehalten die schwierige Frage ihrer
Oberosterreichischen Donaukastell bei Schlogen. Das chronologischen Zusammenhănge zu losen. Dieser Notwen­
besonders anschaulich illustrierte Buch ist der XXV. digkeit entsprechen die im Kastell zu Schlogen - 130
Band der Reihe, die seit 1900 mit dem Titel cDer Romische Jahre na.eh dessen Erstuntersuchung - vom Verfasser

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-1 5 COMPTES RENDUS 451

.,
_ vorbildlich durchgefiihrten und abgeschlossenen Gra­ der ersten Kastellperiode wurde anhand von Terra-Sigil­
bungen. lata-Funden Rheinzaberner Provenienz friihestens auf
Im ersten Teil der Abhandlung (Geschichte der Gra­ die letzten Jahre Hadrians und spătestens auf die Marko­
bungen) lăl3t der Verfasser originale Grabungsberichte mannenkriegsjahre datiert. Das erste Kastell endet um
und andere Nachrichten zu Worte kommen, aus denen 300 u.Z. durch eine radikale ZerstOrung. Die auf dem
der Stand der 1 957 wiederaufgenommenen Untersuchungen Alten Grundril3 neu erbaute zweite Phase dauerte von
ersichtlich ist. Der zweite Teil (Ausgrabungen der Jahre der 2. Hfilfte des 4. Jh. vermutlich bis in das 5. Jh. hinein.
1957 - 1959) enthalt die eigentliche Beschreibung der Der dritte Teil (Das Kastell Schlogen im Rahmen der
eigenen Grabungen, wobei einleitend eine Aufstellung ostrătisch - westnorische� Grenzverteidigung und die
der auf die einzelnen Kampagnen aufgeteilten Suchgrăben foviacum Frage) gibt eine Obersicht iiber die zwischen
geboten wird. Die weiteren Kapitel handeln iiber Lage Eining und Lorch sich anreihenden Verteidigungsan­
und Umfang des Kastells, die Kastellmauem, die lnnen­ lagen. Flăchenmăl3ig gehort das Kastell Schlogen mit
bauten, die AuBenanlagen (Anlegekai und StraBenverbin­ seinen 0,65 ha zu den kleinsten. Des Verfassers Annahme
dungen) sowie die Datierung des Militărstiitzpunktes. nach kann es im 4. - 5. Jh. als Besatzung eine Kohorte
Jedes Kapitel ist besonders iibersichtlich auf die j ewcilig der legio II Italica gehabt haben, die der strategischen
behandelten Teile des Bauwerkes unterteilt, so daB es La.ge gemă.13 die Sicherung des Andlersbach - Aschachtales
ein genaues Nachschlagen in jeder Einzelfrage gestattet. und des gewundenen schluchtartigen Verlaufs der Donau
Die Beschreibung der vom Autor selbst als e plan­ zur Aufgabe hatte, und dazu sowohl fiir Infanterie- als
măBige Notgrabungen » bezeichneten Untersuchungen ist auch Stromeinsatz ausgeriistet und geschult war.
von auf 10 Tafeln und 18 Beilagen enthaltenen Abbil­ Quellenuntersuchung und archă.ologische Angaben
dungen, Planen und Profilen illustriert. Vielleicht wăre fiihren zum SchluB, daB Ioviacum Aschach sein konnte
es interessant gewesen auch etwas von den Kleinfunden zu und Eferding A d Mauros.
zeigen, obwohl das fiir das verfolgte Ziel der Arbeit nicht Diese Untersuchung trăgt ihren Teil auch zur endgiil­
notwendig war. tigen LOsung der noch harrenden Frage der Datierung
Die Untersuchung der ein unregelmăBiges Trapez der LimesstraBe zwischen Boiodurum und Lauriacum bei.
bildenden Umfassungsmauern ergab durchgehend zwei Die wichtigen Angaben und Erkenntnisse die damit in
Bauperioden. Beide Kastellperioden sind kongruent. Eck Umlauf gebracht werden, verhelfen zur besseren Kenntnis
und Zwischentiirme waren nicht vorhanden. Nur am nicht nur des romischen Verteidigungssystems, sondem
Westtor - das allein untersucht worden ist - konnten auch der Beziehungen zwischen Imperium und Barbaricum
zwei quadratische lnnentiirme aufgedeckt werden. Dass in verschiedenen Zeitabschnitten der Geschichte.
wenigstens noch ein zweites der vier moglichen Tore von
Tiirmen flankiert war, ist nur zu verrnuten. Der Anfang Ioana Bogdan-Cătăniciu

MIRCEA D . MATEI, Stud·ii de istorie orăşenească medievală (Moldova sec. XIV-XVI) .


Muzeul judeţean Suceava, 1970, 181 S. mit Zusammenfassung in franzosischer Sprache,
22 s.

In der rumănischen geschichtlichen Literatur fehlt moldovene din secolul al X-lea pînă la mijlocul secolului
es nicht an Arbeiten, in denen von bestimmten mensch­ al X VI-lea, Bukarest 1967 und das Buch von M. D. Matei
lichen Tătigkeitsbereichen die Rede ist, die mit . dem Studii de istorie orăşeneasca medievalii (Moldova, sec.
Stadtleben bei den Rumanen des Mittelalters in Verbin­ XI V - X VI), Suceava, 1970, genannt. Beide Biicher
dung sind (Handel, Gewerbe, Handelswege usw. ). Wasaber stellen Versuche dar, die Ergebnisse der Forschung zur
die eigentliche Stadtgeschichtsforschung anbetrifft, so sei
Frage der Entstehung und der Entwicklung der moldau­
gesagt, da1l im allgemeinen monogra.phîsche Arbeiten
ischen mittelalterlichen Stădte zusammenzufassen. Dabei
liber einige Stădte geschrieben wurden, wobei die allge­
unterscheidet sich <las Buch von M. D. Matei von dem
meînen Fragen des rnittelalterlichen Stădtewesens in
von C. C. Giurescu dadurch, daB es nicht nur die schrift­
den Rumănischen Lăndern nur teilweîse în verschîedenen
Studien beriihrt wurden. Erst în den letzten J ahren ist lichen Quellen sondern auch die durch archăologische

man in der rumănischen Geschichtsschreibung der Stadt­ Forschungen erworbenen Kenntnisse zur Beurteilung der

geschichte năhergetreten. Es seien an dieser Stelle das Fragen der mittelalterlichen Stadtgeschichte in der Moldau
Buch von C. C. Giurescu Tîrguri sau oraşe şi cetăţi hera.nzieht.

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452 COMPTES RENDUS 16

D a.s Buch ist in Studien eingegliedert die selbstăndig die Ursachen der unterschiedlichen Entwicklung im Nord­
sein konnten, innerlich aber miteinander verbunden sind westen einerseits, im Osten und Siidosten andererseits,
und deshalb Kapitel dieses Buches darstellen. Wenn lestzustellen. 1
auch der Verfasser das Hauptaugenmerk auf die Jahr­ Im Kapitel Principalele citi de constituire a oraşelor
hunderte 14 bis 16 richtet, so ist er dennoch bemttht, die medievale moldoveneşti (Die wichtigsten Entstehungs­
allgemeinen Lebensbedingungen der moldauischen Bevol­ weisen der moldauischen mittelalterlichen Stădte) gibt
kerung noch aus dem 3. Jh. u . Z. zu erfassen. Im ersten der Autor zwei Arten der Bildung der mittelalterlichen
Kapitel seines Buches
Etapa pregătitoare a constituirii ruoldauischen Stădte an, die er als grundlegend be­
oraşelor medievale în Moldova (Die Vorbereitungsetappe zeichnet und zwar :
der Bildung der mittelalterlichen Stădte in der Moldau) - Stădte die um eine schon friiher vorhande �e fiirstliche
versucht er die Ursachen des sehr verlangsamten Rhythmus Befestigung entstanden sind ;
der geschichtlichen Entwicklung auf dem Gehiete des - Stadte die aus einfachen Dorfem auf Grund der
kiinftigen molda.uischen Feuda.lstaates zu erfassen. Und gesellschaftlichen Arbeitsteilung entstanden sind, deren
zwar sind das : das Bleiben der Moldau aullerhalb der Entwicklung aber nicht zuletzt auf die spătere Anwe­
Grenzen des Romischen Reiches ; die a.ufeinanderfolgenden senheit der flirstlichen Macht in den betreffenden Ort­
Wanderwellen verschiedener Wa.ndervolker durch da.s schaften zuriickzufiihren ist.
moldauische Gebiet ; das Fehlen enger Beziehungen des Der Verfasser lallt absichtlich diej enigen Ortschaften
moldauischen Territoriums zu dem byzantinischen Kultur­ beiseite, in denen die Rolle der fremden Kolonisten in
areal (S. 25). Es ist offensichtlich, da.Jl die a.ngef!ihrten der Stadtentstehung ausschlaggebend war ( Siret, Belgorod
Umstănde einen sehr la.ngsa.men Entwicklungsrhythmus z.B.). Hier mull gesagt werden, dall die Beurteilung der
der moldauischen Gesellschaft bestimmt haben, so dall erst Entwicklung der moldauischen Stadte im allgemeinen
im 14. Jh. der moldauische Feudalstaat und die ersten dadurch, dall die Gra.bungen in mittelalterlichen Sied­
moldauischen Stădte enstanden sind. lungen noch am Anfang sind, sehr erschwert wird. Wir
Interessa.nt ist der Versuch des Autors in der Moldau verfiigen liber keine Informationen, die erlauben, die
einen Unterschied zwischen der Entwicklung der ostlichen Bildung und Entwicklung anderer Stadte als Suceava.,
und slidlichen einerseits, und der nordwestlichen Gebiete Roman, Ia.şi, Siret, vielleicht Baia., Vaslui, Rădăuţi
andererseits, in dem Sinne festzustellen, dall, obwohl gena.uer zu umschreiben. In der Moldau sind keine Stădte
die archă.ologischen Dberreste einer spezialisierten, hand­ bekannt, die sich um feudale Hofe oder um Kloster
werklichen Tătigkeit und eines regeren Handcls in den gebildet hatten. Dieser U msta.nd unterscheidet die moldau­
ostlichen und siidlichen Gebieten der Moldau friiher ische Sta.dtentwicklung von derjenigen der westeuro­
erscheinen, dennoch die ersten Stă.dte in den nordwest­ păischen Lander, und es ist offensichtlich, da.Jl die Schwie­
lichen Gebieten der Moldau entstanden sind, die - nach rigkeit, diesen Loka.lzug der molda.uischen Sta.dtent­
den a.rchăologischen Funden zu urteilen - bis zum Anfang wicklung zu erklăren, der noch ganz unzureichenden
des 14. Jh. wenigstens, wirtschaftlich und sozial, den archăologischen Erforschung des mittelalterlichen Dorfes,
ostiichen und siidlichen Gebieten nachstanden. Ob kiinftige sowie des 11. bis 13. der Entstehung des moldauischen
Forschungen diese vom Autor vorgenommene Zoneneintei­ Feudalstaates vorangehenden Jahrhunderts, zuzuschreiben
lung der Moldau auch bestatigen werden, bleibt eine Zu­ st. Der Verfasser hat es vorgezogen sich nicht in unbei­
kunftsfrage. Wie dem auch sei, scheint die Behauptung des grttndete oder ungeniigend begriindete Hypothesen einzu­
Autors, die tatarische Herrschaft hătte im Osten den lassen, sondem Urteile aufzustellen, die von den Ergeb­
Fortschritt dieser wirtschaftlich und sozial anfănglich nissen der archaologischen Erforschung verschiedener
besser entwickelten Gebiete verzogert, sehr treffend zu Stadte begriindet werden konnen. 8

sein (S. 37 -38) . Vielleicht wăre es in diesem Zusammen­ Im Kapitel Cohsolidarea producţiei mcşteşuglireşti şi
ha.ng a.ngebraoht gewesen, wenn der Verfasser die Bezie­ dezt•oltarea schimbului în oraşele moldoveneşti tn secolul
h ung zwischen der Entstehung der ersten Stădte im al X V-lei (Die Festigung des Gewerbes und die Entwick-
1\ ordwesten und der Bildung des moldauischen Feudal­
sta.ates in denselben Nordwestgebieten eingehender beha.n­ 1 Mitte des 14
Jh. bildete das nordwestliche Gebiet
delt hatte. Diese territorielle Dbereinstimmung scheint der Moldau den Kern des moldauischen Feudalstaates.
Spăter erst sind die iistlichen und siidiistlichen Gebiete
nicht zufallig gewesen zu sein und zwar glauben wir,
in den modauischen Feudalstaat einverleibt worden. Ein
da.Jl die beschleunigte wirtschaftlich-soziale Entwicklung Dokument aus der Zeit des Fiirsten Roman I. (1391 - 1394)
der Nordwestgebiete der Moldau wenigstens teilweise gibt diesen als den ersten Fiirsten an, der bis zum Schwar­
durch den Schutz zu erklăren sei, den die Zentralgewalt, zen Meer herrscht (s. DIR, A. Bd. I, S. s. auch 2 - 3,
Istoria României I I , Bukarest, S. • . . . singur
1962, 356 :
der Fiirst einer a.nfănglichen stădtischen Tătigkeit gewăh­ stăpînitor . . . voievod al
Ţării Moldovei, de la munte ptnă
ren konnte. Der Verfasser beschli.ftigt sich zwar mit die­ la malul mării . . . t) .
2 Es sei hier gesagt, daB beziiglich der Stadtbildung
sem Verhaltnis zwischen der Entstehung der Stădte und
in der Moldau, uns die schriftlichen Quellen sehr wenig
d�r Anwesenheit der staatlichen Macht, er zieht sie aber bieten und dall deshalb der Forscher auf die archaolo­
nicht hera.n, wie es, u.M., gut gewesen wăre, als er versucht gischen Methoden der Stadtforschung angewiesen ist .

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17 COMPTES RENDUS 453

lung des Handels in den moldauischen Stădten im 15. legien erfreuten, die ihnen von den moldauischen Fiirsten
Jh.) wird die Art und Weise veranschaulicht, in der die gewăhrt wurden, und zwar hauptsăchlich aus dem Grunde
Ergebnisse der archii.ologischen Erforschung unsere aus weil die Einkiinfte des Fiirsten, die der Anwesenheit
den schriftlichen Quellen erworbesen Kenntnisse iiber der fremden Kaufleute im Lande zuzuschreiben warcn
die Entwicklung des Handwerks und des Handels im (Zollgebiihren, direkte Gcschăfte usw.), bestimmt grol3er
15. Jh. in der Moldau berekhern konnen. Hier wăre die waren als diejenigen die der Fiirst aus einer engeren
Entdeckung eines Handwerkerstadtviertels in Suceava Zusa.mmenarbeit mit den eigenen Stădtern hătte erzielen
durch Grabungen anzufilhren, wodurch ja auch die topo­ konnen (« . . . veniturile pe care le realiza voievodul în
graphische Gliederung der moldauischen mittelalterlichen calitatea sa de principal feudal al ţării de pe urma pre­
Stadt, die ja aus den . schriftlichen Quellen nicht mit zenţei în ţară a unor negustori străini (decurgînd din
aller HJarheit abzuleiten ist, veranschaulicht wird. Das vămi sau alte drepturi pe care şi le rezerva. domnia)
allmăhliche Eindringen handwerklicher, stădtischer depăşeau cu siguranţă avantajul material imediat al unei
Erzeugnisse auf das Land hat das dorfliche Gewerbe mai strînse colaborări cu orăşenimea.. ») (S. 1 16). Vielsa.gend
geschwăcht, so wie es aus den wenig zahlreichen Gra­ ist auch die Tatsa.che, dal3 in der Periode der feudalen
bungen in rnittelalterlichen Dorfern ersichtlich ist. Doch Wirren na.eh dem Tode Alexanders des Guten (1432)
auch in dieser Beziehung sieht man, dal3 man in Di'>rfern nirgends in den Chroniken, Urkunden usw. die Stădter
noch viei zu we11ig gegraben hat, um z.B. zu wisscn, ob als bemerkenswerte politische Kraft erscheinen, um
die Meinung des Verfassers, gemăl3 der im 16. Jh. cine deren Heranziehung sich die gegeneinander kămpfenden
Be!ebung des dorflichen Handwerks stattfindet (« . • . Feudalgruppen gekiimmert hătten. So wie im Westen
în secolul al XVI-iea se poate vorbi de o veritabilă redresa.re Europas wurden die Mal3nahmen, die fiir den Schutz
a meşteşugului rural • S. 109), von den Grabungser­ der wirtschaftlichen Interessen der eigenen Stadtbewohner
gebnissen bestătigt wird oder nicht. 3 von dem Filrsten getroffen wurden, in objektiver Weise
Das Kapitel Procesul creşterii puterii economice a oraşelor von dem hoheren Entwicklungsstand der Warenproduk­
moldoveneşti reflectat tn tntărirea rolului politic al acestora tion, des Handels dcr molda.uischen Stădter gefordert.
(Das Anwa.chsen der wirtschaftlichen Kraft der molda.ui­ Es hat schliel3lich und cndlich von der Art und Weise
schen Stădte, widergespiegelt in der Stărkung der politi­ ihres Auftretens im wirtschaftlichen Leben dieser Zeiten
schen Rolle derselben) enthălt neue Ansichten des Verfas­ abgehangen, ob sie ihrci:J. Willen der Zentralgewalt, dem
sers und ist in dieser Beziehung vielleicht das reichhal­ Fiirsten gegeniiber durchgesetzt haben oder nicht.
tigste des ganzen Buches. Es unterzieht das Verhăltnis Der Verfasser erwăhnt die Unterstiitzung, deren sich
zwischen dem Fiirstentum als politische Macht und den die Stădter der Moldau in der zweiten Hălfte des 15. Jh.
Stădten einer Analyse und stellt fest, dal3 dieses Ver­ wăhrend der Regierung Stefans des Grol3en erfreuten
hăltnis ein sehr direktes ist in dem Sinne, dal3 die Art (S. 126- 128), als die Stădter auch als wichtige poli­
und Weise in der das Fiirstentum die wirtschaftlichen und tische Kraft auftraten und im Kampf gegen die tiirkische
rechtlichen Interessen der Stadtbewohner untersttitzte Gefahr filr den Fiirsten eine Stiitze und einen Ve rbiin­
von dem Nivea.u und Grad der sozia.1-wirtschaftlichen deten darstellten. Und er hebt hervor, dal3 sich die S tadt­
Entwicklung der Stădte, der Warenproduktion innerhalb bewohner der Moldau nicht etwa zufăllig in der 2. Hălfte
der Stădte, abhăngig war. Die « politische Kurzsichtig­ des 15. Jh. als gesellschaftlicher Stand durchgesetzt
keit 1 der moldauischen Fiirsten der ersten Hălfte des haben ; man betrachte nur den in den schriftlichen Quellen
15. Jh., die es unterlassen hatten, die Stădter ' auf ihre und in den archăologischen Funden dieser Zeit auftre­
Seite zu ziehen, wird bei einer genaueren Analyse der tenden Aufschwung des Ha.ndwerks und des Handels,
sozial-wirtschaftlichen und politischen Begebenheiten der so z.B. die Tatsa.che, dal3 moldauische Kaufleute oft in
Moldau in dieser Zeit nicht bestătigt. Dal3 das Niveau auslăndischen Handelsstătten erscheinen, wa.s fr uher
der stădtischen Warenproduktion in der ersten Hălfte wohl viei seltener geschah (S. 105, 123).
des 15. Jh. relativ niedrig ist, wird von den archii.o­ Der standesmăl3ige Aufstieg des moldauischen Stadt­
logischen Ausgrabungen bewiesen. Es ist deshalb erklăr_ tums war aber nur ein beschrănkter. Der Verfasser hat
lich, da.B sich die fremden Kaufleute der Ha.ndelsprivi_ eine sehr wichtige, bis jetzt nicht geniigend hervorgeho­
bene Tatsa.che analysiert und zwar, dal3 sich die molda.ui­
3 Nattirlich sind in der Beurteilung dieser Fragen auch schen Stădte verfassungsmăl3ig, juristisch nicht zu
die Urkunden heranzuziehen. den Stadtfreiheiten westeuropăischen Typus entwickelt
' Wir werden in folgendem dieses Wort verwenden baben, obwohl sie in der 2. Hălfte des 15. Jh. wirtschaft­
um die moldauischen Stadtbewohner zu bezeichnen und lich so weit entwickelt waren, um solche stădtische
nicht etwa • Bilrger 1 , da.mit wir den Unterschied zwischen Freiheiten anstreben zu miissen. Wenn dies nicht geschah
den abendlăndischen Bilrgern und den moldauischen
Stădtern in dem Sinne betonen, dal3 sir.h die Ietzteren so sind die Erklărungen dafilr diese, dal3 die moldauischen
verfassungsgemăl3 nicht der kommunalen Freiheiten, der Stădte nur ab und zu an dem Fernwarenhandel beteiligt
weiten Selbstverwaltungsrechte erfreuten, die in den waren und dal3 die Stădte sich in stabilen, politischen
west- und mitteleuropăischen Stădten des Mittelalters
tiblich waren. Beziehungen nur zu der Zentralgewalt befanden und

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454 COMPTES RENDUS 18

daO diese Beziehungen bis in das 1 6. Jh. ausnahmslos solchen Moglichkeit sehr wenig Platz O.brig. Ein Hinweis
durch die unbedingte Untersetzung der Stadte dem F1irsten in diesem Sinne ist auch die Abwesenheit in den schrift­
gegeniiber gekennzeichnet waren (« că . . . oraşele nu s-au lichen Quellen der moldauischen Stadtgeschichte des
aflat în relaţii politice stabile decît cu autoritatea centrală Prinzips, das im Westen so treffend durch den Spruch
şi că aceste relaţii s-au caracterizat, fără excepţie, pînă în « Stadtluft macht frei » ausgedrO.ckt war. Wahrheits­
secolul al XVI-iea prin supunerea necondiţionată a oraşelor getreu scheint uns die Hypothese des Autors (S. 145) zu
faţă de domnie. ») (S. 129) In der 2. Hălfte des 15. Jh. als sein, dergemăO ein Grofitei! derjenigen die vom Dorfe
schon, wie gesagt, der Entwicklungsstand der Stădte kamen und die Anzahl der Stădter vergroOerten dem
so fortgeschritten war, daO sie normalerweise verfassungs­ Fftrsten oder den Bojaren horige Bauern waren, die ein
măOig zu stădtischen Freiheiten hătten gelangen miissen, Handwerk kannten oder auch hauptsăchlich in diesem
fand dieser Befreiungs-, EmanzipationsprozeO nicht statt, Handwerk tătig waren und die von dem FO.rsten od·er
wcgen den allgemeinen Bedingungen des Kampfes fiir von den betreffenden Bojaren in die Stădte 1ibersiedelt
die Unabhăngigkcit des Landes, Kampf dem alle mate­ wurden, um dort f(ir ihre Herren zu arbeiten. In solchen
riellen und menschlichen Krăfte der Moldau unter der Fii.lien blieb das Horigkeitsverhăltnis auch weiter bestehen,
einheitlichen Fiihrung des Fiirsten untergesetzt wurden wenn auch in Formen die von denen auf dem Lande giilti­
(«. . • condiţiile generale ale luptei pentru independenţa gen verschieden waren.6 Das Horigkeitsverhăltnis verhin­
ţării, efort căruia i-au fost subordonate toate forţele dert einen solchen Handwerker nicht in seiner o Freizeit »
umane şi materiale ale Moldovei puse sub conducerea auch fiir andere stădtische Konsumenten zu arbeiten
unică a autorităţii centrale. ») (S. 1 15) (S. 145).
Die Beteiligung der Stadtbevolkerung am Verteidi­ ln der Frage der Gliederung des moldauischen Stadt­
gungskampf der Unabhăngigkeit, die in den verschie­ tums ist der Beitrag der archăologischen Quellen aufsehen­
denen Stădten von den ofters in die Moldau eindringenden erregend, wenn wir die Entdeckung in den Suceavaer
fremden Armeen hervorgerufenen Zerstorungen haben Grabungen eines Handwerkerstadtviertels in Betracht
sicherlich die Stadtbevolkerung gezwungen einen ihren ziehen (S. 148- 1 50) . Es sei hier gesagt, daO nicht nur das
Interessen entgegengesetzten Weg zur1ickzulegen, und Stadtviertel als solches sondem auch Indizien f1ir seine
zwar dem Fiirsten, der Zentralgewalt im Staate năher­ geschichtliche Entwicklung zum Vorscheni kamen.
zukommen (die ihr ja Unterstiitzung und Hilfe gewăhren .Sowohl die archăologischen Ausgrabungen (die in
sollte und konnte) und keinesfalls gegen sie - d.h. gegen den Stădten gefundenen Korngruben) als auch die schrift­
die Zentralgewalt - den Kampf (ffir die stădtischen lichen Quellen zeugen von einer bctrăchtlichen landwirt­
Frcihcitcn - A . R.) zu beginnen («Participarea orăşenimii schaftlichen Tătigkeit in den moldauischen Stădten
la efortul material şi uman al luptei pentru apărarea inde­ des 14., 15. Jh. Es. wăre nicht schlccht gewesen wenn der
·pendenţei, distrugerile provocate în numeroase oraşe de Verfasser das Verhăltnis zwischen Handel und Gewc.rbe
diversele armate care au invadat teritoriul Moldovei în einerseits und der· Landwirdschaft andererseits im Rahmen
mod repetat în a doua jumătate a veacului al XV-iea der stădtischell„ Gebilde, eingehender behandelt hătte,
au obligat, cu siguranţă, orăşenimea să parcurgă pe plan
um auch în di.eser Beziehung seine Auffassullg uber die
politic un drum invers aceluia pe care i-l dictau interesele moldauische mittelalterliche Stadt zu klăren. Denn wenn
sale, şi anume ?propierea de domnie (de la care avea der Verfasser annimmt, daO in der Moldau die ersten
nevoie de sprijin şi apărare) şi în nici un caz intrarea Stădte ain Ende des 14. Jh. entstanden sind, so iiber­
în conflict cu ea » . ) (S. 132). Es ist offensichtlich, daO die rascht jedenfalls die Behauptung, daO erst f(ir diese
politischen Umstande, und zwar die auOenpolitischen in Zeit (d.h. fiir die 2. Hălfte des 15. Jh. - A . R.) es ange­
der Moldau der 2. Hălfte des 15. Jh. eine Verstărkung bracht wăre uns die Frage liber das Verhăltnis zwischen
der fiir die feudale Gewalt so typischen Schutzfunktion Gewerbe und Landwirtschaft în den moldauischen
der eigenen Untertanen hervorgerufen haben, so daO Stădten in diesem Sinne zu stellen, ·daB erst jetzt das
in den moldauischen Stădten eine Befreiungsbewegung "Oberwiegen der Landwirtschaft iiber das Gewerbe ange­
im Sinne der westeuropăischen Kommunenbewegung zweîfelt werden k6nrite (c , . . abia referitor ·ia amintita
nicht mehr stattfinden konnte. Das Kapitel . Unele aspecte perioadă este justificat să . ne punem întrebarea cu pn­
ale problemei compoziţiei sociale a orăşenimii moldo1Jene
vire la raportul dintre meşteşuguri şi agricultură în
(Einige Aspekte der gesellschaftlichen Zusamme.nSet­
on•şele moldoveneşti în sensul presupunerii că, pe plan
zung der moldauischen Stadtbevolkerung) enthfilt inte­
economic, ponderea agricuiturii · ·asupra meşteşugu,rilor
ressante Erwăgungen. Nach der Meinung des Verfasser5,
lieO das Verhăltnis der bedingungslosen Untersetz.uii-g
6 Es gibt in den Urkunden abhăngige Bauern, die in
der Stădte dem Fiirsten gegen1iber im Mittelalter ·rucht
·den Stădten !eben. Dem Verfasser ist es aber nicht
·
mehr viei Platz iibrig fiir das Anwachsen der stădtischen gelungen în den Vrkunden irgendein Beispiel filr die
Bevolkerung durch die Flucht der abhăngigen Bauem -Ubersiedlung în die Stadt zu finden; was diese Hypothese
aus den feudalen Grundbesitzen in die Stădte. Die în eine -geschichtliche Tatsache verwandelt hătte. Der
urktindliche Nachweis einer solchen Hypothese Dleibt
Kontrolle qer Stădţe durch die Zentralgewalt IieO einer noch eine Zukqnftsfrage.

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19 COMPI'ES RENDUS 455

poate fi pusă în discuţie. •) (S. 150). Der Vedasser nimmt in Suceava, Roman, Iaşi usw. gesammelten Erfahrungen
alsa an, daB wenigstens bis zur Mitte des 15. Jh. die sind sehr aufschluBreich. So z.B. unterscheidet der Ver­
Landwirtschaft in den Stădten der Moldau vorherrschend fasser im Falie der Stadt Suceava die der Stadtbildung
gewesen ist. An der Behauptung als solche ist nichts vorangehende Phase im 1 3 . und am Anfang des 1 4 . Jh.
auszusetzen, doch hat es der Verfasser unterlassen seine mit einer weniger dichten Besiedlung auf einer relativ
Ansichten tiber den Begriff • moldauische, mittelalter­ ausgedehnten Flăche von der stădtischen Phase, am
liche Stadt • auch von dieser Seite der Beziehung zwischen Ende des 1 4 . Jh., in der sich die Besiedlung auf einer
Gewerbe und Landwirtschaft innerhalb der Stadt năher bestimmten Flăche konzentriert, die Siedlung von einem
zu erklăren. Verteidigungsgraben und einem Palisadenwall umgeben
Die Rolle der Kirche als Verbraucher der aus stăd­ wird und ein Handwerkerstadtviertel erscheint, dessen
tischen Tătigkeiten stammenden EinkOnfte, die somit Gliederung auf Grund der verschiedenen Gewerbe etwas
nicht mehr in den stădtischen ProduktionsprozeB einbe­ spăter stattfindet.
griffen werden und nicht mehr zur Entwicklung der Der Verfasser ist in seinem Buch zu einer person­
stădtischen Wirtschaft beitragen (S. 157), ist vom Ver­ lichen Anschauung Ober die Stadtgeschichte in der Moldau
fasser dieses Buches hervorgehoben w orden. Und tatsăch­ gelangt. Wir fOhren hier die Kennzeichen an die, !aut
lich verzogert die Kirche, die Beherrscherin groBer Autor, aus einer kiinftigen Charakterisierung der moldaui­
handwerklicher Krăfte, die normalerweise sich denjenigen schen mittelalterlichen Stadt nicht fehlen dOrfen :
der Stădte anschlieBen und die wirtschaftliche Kraft

a) Die Existenz einer stăndig anwachsenden Hand­
der Stădte stărken mOBten, • • • deţinătoarea unor forţe
werkerschichte, die zum Teii auf den fOrstlichen und
meşteşugăreşti ample care, în mod normal, ar trebui
feudalen Grundbesitzen rekrutiert wurde, zum Teii von
să se adaoge celor existente ln oraşe, sporind forţa econo­
den freien Dorfern der Stadt geliefert wurde.
mică a acestora . . . •) (S. 157) den ZusammenschluB der
b) Die Pflicht der stădtischen Handwerker fOr den
lăndlichen der Kirche horigen Handwerker in die Stădte.
fOrstlichen Hof zu arbeiten und das Reservieren einer
Ihre HOrigkeit verhindert sie oft das Land for die Stadt
bestimmten Zeit fOr die Warenproduktion.
zu verlassen. Uns scheint die Auffassung des Autors
Ober die Kirche als negativer Faktor in der Stadtwerdung c) Eine weitgehende landwirtschaftliche Betâtigung
grundsătzlich richtig zu sein, jedoch einiger Einrău­ der Stadtbewohner in den der Stadt gehorenden Land­

mungen bedarf, damit sie nicht die Beziehungen zwischen strichen und die Pflicht an die Zentralgewalt Abgaben
Kirche und Stadtwerdung zu einseitig erscheinen lăBt. in Naturalprodukten zu entrichten (nur for die Nutzung
Tatsăchlich konnte die Kirche im UrbanisierungsprozeB des fOrstlichen Landreviers ?) .
manchmal auch eine positive Rolle spielen. Wir fOh�en d) Ein beschrănktes Freiheitsregime iiir die einhei­
nur die Moglichkeit an, daB die Handwerker der Kirche, mischen Stadtbewohner nichtadligen Ursprungs (S. 180).
die in den Stădten wohnten auch fOr den Bedarf der e) Das Fehlen einer vollstăndigen Autonomie der
Zivilbevolkerung arbeiten konnten, was ja der Autor
Stădte.
selbst im Falie der den weltlichen Feudalherren horigen
NatOrlich hătte diesbezOglich eine noch genauere
Handwerkern zugibt (S. 145) . Es wăre auch aufschluBreich
Darbietung seiner Meinungen die Anschauungen des
zu wissen in welchem MaBe die religiosen Heiligenfeiern
Verfassers in den Fragen der Stadtwerdung noch klarer
(Kirchweih) in den Kirchen der moldauischen Stădte,
gemacht. Wenn z.B. Mircea Matei sich darOber in seinem
durch die Zusammenballung einer groBen Menge von
Buch geăuBert hat, aus welchen GrOnden er mit dem 13.
Leuten um die gefeierte Kirche, den Warenaustausch
Jh. als Entstehungsdatum der ersten moldauischen Stădte
und im allgemeinen die wirtschaftlichen Beziehungen
nicht einverstanden ist und diese erst am Ende des 1 4 .
zwischen den Handwerkem der Stădte und den Bauem
Jh. entstehen lăDt, so hat er in seinem Buch Meinungen
des handwirtschaftlichen Hinterlandes, in objektiver
anderer Forscher, die die Entstehung der ersten moldaui­
Weise gefordert haben. 8
schen Stădte in das 1 5 . , 16. Jh. setzen, nicht beurteilt.
Das letzte Kapitel Sugestii cu privire la metodele de
cercetare arheologicll a oraşului medieval moldovenesc Es ist jetzt zu frOh um urteilen zu konnen ob und
('Ober die Methoden der archăologischen Erforschung der welche von M. Matei geăuBerten Meinungen von kOnftigen

mittelalterlichen moldauischen Stadt) enthălt fOr die Forschungen bestătigt werden. Zweifellos ist aber, daB

weiteren Forschungen nOtzliche Erwăgnngen Ober die es in seinem Buch viele wertvolle Ideen gibt, von denen

praktische archăologische Erforschung der mittelalter­ viele von dem heutigen Forschungsstand schon bewiesen

lichen Stădte. Die bei dieser archăologischen Erforschung zu sein scheinen. Sein Buch hat das groBe Verdienst
der geschichtlichen Forschung den Beitrag der archăo­
logischen Methode in der Klărung der nicht immer sehr
8
Im Falle der Stadt Suceava denken wir an die
Anhăufung der Bevolkerung in der Stadt gelegentlicl' einfachen Vorgănge der Stadtwerdung zu bieten.
der Feier des Heiligen Johann (Sfintul Ioan cel Nou) .
dessen Reliquien sich schon seit der Zeit Alexanders des
Guten ( 1 400 - 1 432) in Suceava befanden. A lexandru Rlldulescu

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ABREVIA TIONS DES PUBLICATIONS C ITEES LE PLUS SOUVENT

AAntHung Acta Antiqua Academiae Scientiarum Hungaricae.


AArh Arta şi arheologia, Iaşi, I - XIV, 1927 - 1938.
ACMIT Anuarul Comisiunii Monumentelor Istorice pentru Transilvania., Cluj, 1926 - 1931 - 1938.
ActaAnt Acta Antiqua.
ActaArch-Budapest - Acta Archaeologica, Budapest.
AE Archaeologiai Ertesito.
AEM Archăologisch Epigraphische Mitteilungen aus Osterreich-Ungarn.
AIIN Anuarul Institutului de istorie naţională, Cluj I - VI I, 1922- 1938.
AISC Anuarul Institutului de Studii Clasice din Cluj.
AJA American Journal of Archaeology.
AnnEp Annee Epigraphique.
AO Arhivele Olteniei, Craiova, I - XIX, 1922 - 1948.
AR Archeologicke rozhledy, Praha.
ARMSI Academia Română. Memoriile secţiei istorice, seria a II-a, 1886/1887 - 1916/19 19, seria a
III-a, 1922/1923 - 1944/1945.
ArchHung Archaeologia Hungarica, Budapest.
ArhPam ApxeoJiornqHi naM'RTi YCCP.
AthenMitt Athenische Mitteilungen - Mitteilungen des Deutschen Archăologischen Instituts, Athenische
Abteilung.
AUB Analele Universităţii Bucureşti.
BCH Bulletin de Correspondance Hellenique.
BCMI Buletinul Comisiunii Monumentelor Istorice I - XXXVIII, Bucureşti, 1908- 1945.
BerRGK Deutsches Archăologisches Institut. Bericht der Riimisch-Gennanischen Kommission.
BSH Academie Roumaine. Bulletin de la Section Historique, Buca.rest, 1912- 1947.
BStAc Buletinul ştiinţific al Academiei R.P.R.
· -

BZ Byzantinische Zeitschrift.
CAH Cambridge Ancient History.
CIG Corpus Inscriptionum Graecorum.
CIL Corpus Inscriptionum Latina.rum.
CIRh Clara. Rhodos.
DA Dictionnaire des antiquites grecques et romaines, sous la direction de Ch. Daremberg et
Edm. Saglio.
Dacia Dacia, recherches et decouvertes a.rcheologiques en Rouma.nie, Buca.rest, I - XII, 1924 - 1947 ;
N. S. Revue d'a.rcheologie et d'histoire ancienne, I/1957 . . . XIII/1969.
DissPa.n Dissertationes Pa.nnonicae.
Ebert, RL M. Ebert. Reallexikon fttr Vorgeschichte.
ESA Eurasia Septentriona.lis Antiqua.
FolArch Folia Archaeologica.

DAC IA, N, S,, TOME XV, 1971, pp, 457-459, BUCAREST

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458 LISTE DES ABREVIATIONS 2

FGH Fragmenta Historicorum Graecorum.


Godifaik-Plovdiv Godi �nik - Annuaire du Musee National Archeologique de Plovdiv.
Histria Histria. Monografie arheologică, Bucureşti, I, 1954 ; II, 1966.
I GB Inscriptiones Graecae in Bulgaria repertae, edidit G. Mihailov, Sofia, 1956.
Izvestiia-Institut lzvestiia - Bulletin de !'Institut d'archeologie bulgare.
JDAI Jahrbuch des Deutschen Archăologischen Instituts.
JHS The Journal of Hellenic Studies, London.
JOAI Jahreshefte des Osterreichischen Archaologischen Instituts, Wien.
JRS The Journal of Roman Studies, London.
KS HpaT1rne co o6�emrn HHcTnTyTa ncTopuu MaTepuaJI&HOlt HYJI&Typhl AH CCCP, MocHBa,
KSIA-Kiev HpaTKue co o6�eamr HttcTuTyTa apxeoJioruu AH CCCP (KueB),
Materiale Materiale arheologice privind istoria veche a R.P.R., I (1953) ; Materiale şi cercetări arheo­
logice II (1956) ; III ( 1957) ; IV (1957) ; V ( 1959) ; VI ( 1 959) ; VII (1960) ; VIII (1962) ; IX (1970) .
MIA MaTepuaJihl H HCCJieAOBaHHff DO apxeoJiorHH
MKE Muzeumi es Konivtâri E rtesito, Budapest, I - X, 1907 - 1 9 1 6.
ORL Der Obergermanisch-Raetische Limes des Roemerreiches.
PISP Ilpo6neMhl HcTopuu Cesepttoro IlpuqepttoMop&ff B aHTH'IHYIO anoxy, MocHBa, 1959,
PPS Proceedings of the Prehistoric Society.
PrzegArch, PA Przeglad Archaeologiczny.
PZ Prahistorische Zeitschrift.
Raport MNA Raport de activitate ştiinţifică a Muzeului Naţional de Antichităţi 1 942 - 1943.
Repertorium M. Roska, Erdely regeszeti repert6riuma, I, Cluj, 1942.
RE Pauly-Wissowa, Real-Encyclopădie der klassischen Altertumswissenschaft.
REA Revue des Etudes Anciennes.
REG Revue des Etudes Grecques.
RESEE Revue des etudes sud-est europeennes.
RIC H. Mattingly a.nd E. A. Sydenha.m, Roman Imperial Coina.ge, London, 1924, sq.
RIR Revista Istorică Română, Bucureşti, I - XVII, 1 931 - 1947.
RLiO Der Romische Limes in Osterreich.
RPAN Revista de Preistorie şi de Antichităţi Naţionale Bucureşti, I - l V, 1937- 1940.
SA Cesepttaff ApxeoJiornff.
SBWien Sitzungsberichte der kaiserlichen Akademie der Wissenscha.ften. Philosophisch-historische
K!a.sse .
SCIA Studii şi cercetări de istoria. artei, Bucureşti.
SCIM Studii şi cercetări de istorie medie.
SCIV Studii şi cercetări de istorie veche.
SCN Studii şi cercetări de numismatică, Bucureşti .
SCŞCluj Studii şi cercetări ştiinţifice, Cluj .
SC Ş Iaşi Studii şi cercetări ştiinţifice, Iaşi.
SMIM Studii şi materiale de istorie medie.
SlovArch Slovenska. Archeologia..
WiadArch, WA Wiadmosci Archeologiczne.
WPZ Wiener Pră.historische Zeitschrift.
ZfE Zeitschrift flir Ethnologie.

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La revue d ' archeologie et d ' h isto i re anci e n n e « Dacia » N . S . paraît une foi s par an.
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2 ; Parker & Son, 1 03 , Walton Street, Oxfo rd. H O L LAN D, Antiq uariat J u n k, Walder­
straat 1 0, Lochem ; Boekhandel Pegasus, Leidsestraat 25, Amsterdam ; lntertaal, Van
Baerlesst raat 1 50, Amsterdam Z u i t ; M e u lenhoff, Beu l i ngstraat 2, Amsterdam C ; Swets &
Zeitl i nger, K e i zergracht 471 -487, Amsterdam . H U N G A RY, Kultura, Fă utca 32, Buda­
pest 1 . I S RAEL, Haiflepac Ltd., 1 1 , Arlosorov St. , Ha"ifa ; Lepac Ltd., 1 5, Rambam St. ,
Tel-Aviv ; Lotus Ltd., Achad Haam St„ Tel-Aviv. ITALY, SO.CO. LI B.RI. Export-I m port,
Piazza Margana 33, Roma. JAPA N , Maruzen Ltd., 6 Tory M ichome, N i h o m bas h i , Tokyo ;
Nauka Ltd., l m p. Depart m . , 30- 1 9 M i na m i l kebu k u ro, 2, C home, Tos h i m a- K u , Tokyo.
D E M O C RATIC PEOPLE'S R E P U B L I C O F K O REA, C h ul pan m u l. M E X I CO, Editorial G ri­
jalbo S.A., Aparatado 28568, Mexico. 1 7. D . F . M O N GOLIA, Mongolgosknigotorg, U l a n
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Lisboa. SPAI N , Libreria Bucholz, Paseo de Recoletos, M ad rid ; Libreria Cientiflca General,
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h o l m K . ; C. E. Fritze, Fredgata n , Stockholm 1 6 ; G u m perts AB, P . O . Box 346, Gote­
borg I. SWITZE RLAND. Fach bucherei, Postfach 1 420, 3001 - Berna ; Herbert-Lang, Ecke
M u nzgraben 2, Berna ; Librairie Payot, 1 -Rue de Bourg C h-1 002, Lausan n e ; Libralrle.

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Rousseau, 36, Rue J ean-Jacq ues Rousseau, Gen eve ; Pinkus & Co., Froschaugasse 7, Z u rich 1 ,
T H E A RA B REPU B L I C O F EG Y PT Dar El Tah r i r et Publ ishing, 21 Kasr el N i l St., (Dar
el S hark Boo kshop), Cairo. THE U . S . A . , Angelescu Book Service, 3645, Barham Street,
Detroit 24, M i c h igan ; American Chem ical Society, 1 1 55, S i xteenth Street, NWa­
s h ington DC 20036 ; Fam Book Service, 69, Fifth Ave n u e S u ite 8 F, N ew York 1 0003,
N .Y. ; Fran klin Square-Subscription Agency, Tean eck (New J e rsey 07666) ; W. S. Hein­
man, 400 , East 72nd Street, New York, 21 , N .Y. ; McG raw-H ill Book Company, 330,
West 42nd Street, N ew York, N . Y. 1 0036 ; Moore-Cottrell Su bscr. Agency, North
Cobocto n , New York, 1 4868 ; Nicoară Travel Service, 1 7432, Woodward A ve. Detroit,
M i c h igan 48203 : Shoen hof's Foreign Books, I nc., 1 280, Massac h usetts Aven u e, Cam bridge,
Massachusetts, 021 38 ; Henry M. Snyder & Co. I nc., 440 Fourth Aven u e , New York,
N . Y. 1 001 6 ; Twayne Publishers, I nc., 31 U n i o n Sq uare West, New York 3, N .Y. ; Zei­
tein & Ver Brugge Booksellers, 81 5 No. La C i e n aga B LVD, Los Angeles 69, Califo r n i a.
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1 , Novi Sad ; Jugoslovenska Kn ijga, Terazije, 27, Beograd ; Libertatea, Z . Zrenjan i na, 7,
Pancevo ; Prosveta, Terazije 16 I, Beograd .

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TRAVAUX PARUS AUX EDITIONS DE L'ACADEMIE DE LA
REPUBLIQUE SOCIALISTE DE ROUMANIE

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45 lei ; III, 1259 p. + 1 1 pi., 45 lei ; IV, 1964, 863 p. + 16 pi., 45 lei.
D. TUDOR, Tabula Imperll Romani. Drobeta, Romule, Sucldava, 1965, 25 p„ 1 carte, 2,50 lei ; Tabula Imperll Romani .
Romula, Durostorum, Tomls, L. 35, 1969, 80 p„ 1 carte, 5,50 lei.
Histria, voi. II, sous Ia direction de Ern. Condurachi, 1966, 54 1 p„ 1 1 pi., 58 Ici.
BUCUR MITREA, CONSTANTIN PREDA, Necropole din secolul al IV-iea e.n. în �luntenia (Necropoles du IV" siecle
de n.e. en Valachic), o Bibliotheque d'archeologie X », 1966, 404 p., 8 pi., 40 lei.
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de M. E. Marien, Roumanie, fascicule 1 (R 1 - R 14, 17 feuilles) . Depâts de I'âge du bronze moyen. Publie
par la section d'histoire de I' Academie de la Republique Socialiste de Roumanie, sous la redaction de Ion
Nestor, 1966, 5,75 Iei (Union internationale des sciences prehistoriques et protohistoriques) .
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direction de M. E. Marien, Roumanie, fascicule 2 (R 15 R 1 6, 10 feuilles) . Depâts de I'âge du bronze tardif.
-

Publie par la section d'histoire de l' Academie de la Republique Socialiste de Roumanie, sous la redaction
de Ion Nestor, 1966, 4 Iei (Union internationale des sciences prehistoriques et protohistoriques) .
DORIN POPESCU, Inventaria archaeologlca. Corpus des ensembles archeologiques. Sous la direction de M. E .
Marien, Roumanie, fascicules 3 e t 5 ( R 17, 1 1 feuilles ; R 19 -23, 1 5 feuilles) . Tresors daces e n argent des
collections de !'Academie de Ia Republique Socialiste de Roumanie. Publies par la section d'histoire de
!'Academie de la Republique Socialiste de Roumanie, sous Ia redaction de Ion Nestor, 1967, 4 Iei, 1968,
6 lei (Union internationale des sciences prehistoriques et protohistoriques) .
I. T. DRAGOMIR, Inven taria erchaeologlca. Corpus des ensembles archeologiques. Sous la direction de M. E. Marien,
Rournanie, fascicule 4 (R 18, 14 feuilles) . Le depot de l'âge du bronze tardif de Băleni. Publie par Ia section
d'histoire de I' Academie de la Republique Socialiste de Roumanie, sous la redaction de Ion N estor, 1967,
5,25 lei (Union internationale des sciences prehistoriques et protohistoriques) .
ALEXANDRU VULPE, Necropola ballstattlană de la Ferigile (La necropole hallstattienne de Ferige), « Bibliotheque
d'archeologie, XI •. 1 967, 208 p„ XLI pi., 27 lei.
Arheologia Moldovei (Archeologie de Ia Moldavie) . voi. I I - III, 1964, 530 p„ 65 lei ; voi. IV, 1966, 369 p„ 39 Iei ;
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GH. ŞTEFAN, I. BARNEA, MARIA COMŞA, EUGEN COMŞA, Dlnogella, I. Aşezarea feudală timpurie de la
Biserlcufa-Gervăn (Dinogetia, 18 voi. L'etablissernent de Bisericuţa-Garvăn - haut Moyen Age) . 1967, 4 1 1
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N. IORGA, Materiale pentru o istorlologle umană (Materiaux pour une historiologie humaine) . Fragments inedits
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publies par Liliana N. Iorga, 1968, 375 p., 1 pi., 23 lei.


D. TUDOR, Oltenia romană (L'Oltenie romaine) , 3 e ed. revue et augmentee, 1968, 604, p., 37 lei.
Studll şi cercetări de numismatică (Etudes et recherches de numismatique) . voi. IV, 1968, 546 p„ 37 lei.
I. I. RUSU, Ilirii. Istoria - limba şi onomastica - romanizarea (Les Illyriens. Histoire - langue et onomastique -
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D. BERCIU, Arta traco-getică (L'art thraco-getique) . « Bibliotheque d'archeologie XIV », 1 969, 235 p„ 2 pi., 31 lei.
GABRIELLA BORDENACHE, Sculture greche e romane del Museo nazlonale dl antlchlta\ dl Bucarest. I. Statue
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AL. PĂUNESCU, Evolutla uneltelor şi armelor din piatră cioplită descoperite pe terltorul RomilnJel (Evolution des
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CCLVII pi., 69 lei.
PETRE ALEXANDRESCU et SUZANA DIMITRIU, Corpus Vasorum Antlquorum, 118 fasc„ 1 968, 41 p„ 46 pi.,
57 lei.
PETRE DIACONU, Les Petchenegues au Bas-Danube, « Bibliotheca Historica Romaniae » 27, 1 970, 158 p„ 6 lei.
RADU POPA, Ţara Maramureşului in veacul al XIV-iea (Le pays du Maramureş au XIV8 siecle) , « Bibliotheque
Historique •, XXV, 1970, 300 p„ 2 1,50 Iei.

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