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ACADE MIE D E LA RE PUBLIQUE POPULAIR E R O UMAINE
INSTIT UT D'A RCHEOLOGIE
DACIA
RE V UE D' ARC HE OL O G I E
ET D'HISTOIRE ANCIENNE
NOUVELLE SERIE
IV
1960
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COMITE DE REDACTION
C. DAICOVICIU, EM. CONDURACHI, membres de l'Academie de
la Republique Populaire Roumaine, redacteurs responsables; D. BERCIU ;
MARIA COM ŞA ( secretaire scientifique de redaction); VLADIMIR
DUMI TRESCU ; K. HOREDT ; M . MACREA ; M. D. MATEI ;
I. NESTOR, membre correspondant de !'Academie de la Republique
Populaire Roumaine ; M. PE TRESCU -DÎMBOVIŢA ; D. M. PIPPIDI ;
DORIN POPESCU ; GH. ŞTEFAN, membre correspondant de
!'Academie de la Republique Populaire Roumaine ; RADU VULPE ;
ANA MATROSENCO, secretaire de redaction.
R E D A C T I O N : I N S T I T U T D ' A R C H E O L OGIE, B U C A RE S T, 1 1 , S T R. I. C. F R I M U
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DAC I A
R. E V UE D ' A R C H E O L O G I E E T D ' H I S T O I R E A N C I E N N E
>KYPHAJI APXEOJIOfHH H ,UPEBHEH HC T OPHH
JO U R N A L O F A R C H A E O L O G Y AND A N C I EN T H I S T O RY
Z E I T S C H R I F T F U R A R CH Ă O L O G I E U N D G E S C H I C H T E
D E S ALTERTU M S
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NOTES ET INFORM ATIONS
COMPTES R ENDUS
M. PA.RDUcz-J. KoREK, Eine Siedlung aus cler Kaiserzeit in 6zd (Stekely Zoltdn)........ . ..... 5 93
FLOREA Boeu FLORESCU, Monumentul de la Adamklissi. Tropaeum Traiani (Qabriella Bordenache) 5 95
lnscriptiones graecae in Bulgaria repertae (D. M. Pippidi ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 98
E. K. TcHERNISH, MHoroCJJottHblH naMRTHHK y c. Tie'IOpbl Ha l0>1<HOM Eyre (Hortensia Dumitrescu} 600
*
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CONSIDERATIONS SUR LE RITE FUNERAIRE
DE LA CIVILISATION DE GUMELNIŢA
1 Nous utilisons dans le present article certaines ţării noastre, dans Omagiu lui C. Daicoviciu, Buca.
donnees de natre etude Contribuţie cu privire la rest, 1 960, pp. 83-103.
riturile funerare din epoca neolitici! de pe teritoriul
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6 2
nant d'une habitation de surface, d'un niveau plus ancien, nous avans mis au jour
plusieurs os des membres inferieurs et du bassin d'un squelette derange de longue
date de sa position initiale 2• Toutes les tentatives faites pour trouver le reste de
ce squelette sont restees infructueuses. Le tell de Luncaviţa ayant ete habite par
les hommes de la civilisation de Gumelniţa, il est certain que ces ossements datent
de la meme epoque.
Des fouilles ont ete effectuees par Hortensia Dumitrescu au cours du mois
de juillet 1 943 dans la station neolithique situee sur la « Muchea Mare », a l'est
de la vallee de Sărăţei-Pîrscov. On y a trouve trois amas de torchis brule, de dalles
de pierre et de moulins a bras. « A cote de l'un des amas de bousillage brule,
on a trouve un crâne saupoudre d 'ocre, isole, place au-dessus des fragments d'un
vase, egalement saupoudre d'ocre ». 3 Ce crâne se trouvait dans la couche archeo
logique comprenant des materiaux du type Gumelniţa-Ariuşd . 11 semble qu'il
s'agisse d'un crâne enterre rituellement.
Les vastes fouilles entreprises par Ion Nestor et Eugenia Zaharia sur
ies rives du lac de Comana, entre ies villages de Dridu et de Coşereni,
ont conduit, entre autres resultats, a la decouverte de plusieurs tombes
2 Eugen Comşa, Raport preliminar asupra sonda· rilor şi săpăturilor din j ud. BuzJu, dans Raport asupra
jului de lingă Luncaviţa, r. Măcin, dans SCIV, a ctivităţii ştii nţific e a Muzeului Naţional de Anti·
III, 1 95 2 , p. 4 1 6. chităţi în anii 1942 şi 1 943, Bucarest, 1 944, p. 49.
3 Hortensia Dumitrescu, Raport asupra cercetă· • Information orale de Gh. Ştefan.
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3 LE RITE FUNERATRE DE LA CIVILISATTON UE GUMEL:'-IITA 7
a
anciennes 5. De juin 1 956 jusqu'en 1 95 9, neuf squelettes ont ete mis au jour et
etudies. La fa<;:on ciont ils etaient repartis donne
necropole
a
penser qu'il s'agit d 'une
tombes distancees. Ces neuf squelettes ont ete decouverts des a
a
profondeurs variant entre o 60 m
Presque tous les squelettes sont Fig. ]. Dri d 11: I, tombe n° 8; 2, tombe n° I.
-
a
des squelettes d 'adultes, la seule
exception etant le squelette, en tres mauvais etat, d 'un enfant âge de quelques
annees. Le plus souvent, les bras etaient replies et les mains disposees hauteur
a
du visage; parfois, une main etait placee sous la tete. L'orientation est assez varia
ble: entre NNE 23° et OSO 24,6°. 11 convient de remarquer que Ies squelettes
a
replies gauche (fig. 1 ) ont le crâne oriente de meme fa<;:on (ENE 67°, NE 45°,
a
NNE 23°, NE 45°). Dans certains cas, on a pu preciser l 'orientation du regard:
a
SSE 15 1 °, SSE 1 52° pour deux squelettes replies gauche,. NNE 3 1° et E 90° pour
deux autres squelettes, replies a droite. Dans aucune des tombes mises au jour
a
Dridu on n ' a trouve d'objets pouvant aider fi.xer la date de la necropole. Apres
a
les premieres fouilles, compte tenu du repliement accentue des squelettes, le
a
groupe de tombes en question a ete attribue l'âge du bronze 6• Les fouilles de
l'annee 1 957 ont abouti certaines constatations, stratigraphiques et autres,
permettant de les situer, avec une tres grande probabilite, la periode neolithique 7•
a
Au cours de la campagne de fouilles entreprises en 1936 dans le secteur
d es stations eneolithiques du nord-ouest de la ville, Ion Nestor a decouvert un
squelette humain sur la colline de Sofi.a, dans la zone du fosse II, 1 m 10 au-dessous
5 Les donnees concernant Ies tombcs de Dridu cette voie, une fois de plus, natre chaleureuse gratitude.
nous ont ete communiquees par Ion Nestor, qui 6 Ion Nestor et Eugenia Zaharia, Sondajele de
nous a fait part, en vue de cette publication, de la Dri du, dans « Materiale », V, 1959, p. 547.
toutes ses recherches sur Ies rites funeraires de la 7 Idem, Săpătur i l e de la Drid 11, dans « Materi
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8 E. COMŞA 4
du niveau actuel du sol. Le squelette se trouvait dans une petite fosse de forme
rectangulaire, a peine visible. Il avait la tete orientee vers le SSE et les pieds
vers le NNO {le regard dirige
vers l'ENE). Il a appartenu a
un adulte, qui avait ete etendu
sur le cote droit, le bras gauche
replie, la main a hauteur du
visage, le bras droit allonge le
long du corps, la main placee
sous le femur droit (fig. 2). Les
femurs formaient un angle droit
avec la colonne vertebrale, et les
talons etaient ramenes pres du
bassin. A hauteur du visage,
a om 20 de distance, se trouvaient
une coupe de forme bitronco,
Fig. 2. - Cernavoda: tombe I/ 1 936 (d'apres Ion Nestor, Zur
nique et un askos pourvu d'une
Stellung Cernavoda's în der rumănîschen ]ungsteinzeît, pi. 2/3). anse. S'etayant sur l'inventaire,
l'auteur de la decouverte a as,
signe la tombe a la civilisation de Gumelniţa 8 • D. Berciu incline a l'attribuer
a la periode finale de la civilisation de Hamangia 9•
Dans un compte rendu, Ion Nestor rappelait, entre autres, que l'on aurait
trouve a Cuneşti des tombes neolithiques (appartenant probablement a la civili,
sation de Gumelniţa) 10• Il s'agit de decouvertes anciennes, dues a des archeo,
logues allemands, etant donne qu'aucune tombe de cette categorie n'a ete trouvee
au cours des fouilles executees a « Măgura Cuneştilor » par Dorin Popescu.
8 Ion Nestor, Cercetări preistorice la Cernavoda, Un morm înt cu ocru la Cîrna, dans SCIV, IX, 1 ,
dans AnD, X V I I I, 1 93 7 , p. 1 6. 1 95 8 , p . 106, Gh. I . Bichir opine que l a tombe I
9 D. Berciu, Une civilisation neolithique recem de Cernavoda date de la phase Gumelniţa D .
m e nt decouverte en Rouman i e: la civilisation d e 10 Ion Nestor, compte renciu de H. Schmidt,
Hamangia, dans Nouvelles etudes d ' histoire, presen· Cucuteni in der oberen Moldau, Rumanien . . .
, dans
tees au Xc Congres des Sciences Historiques, PZ, XVI II , 1 93 2 , p . 3 64.
Rome 1 95 5 , Bucarest, 1 95 5, p. 3 7 : dans son etude 11
Ibidem, p . 364.
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5 LE RITE FUNERAIRE DE LA CIVILISATION DE GUMELNIŢA 9
o 25 SO cm
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10 E. COMŞA 6
d 'un seul, replie a droite. Dans la plupart des cas, les bras etaient replies et Ies
mains placees a hauteur du visage.
L'orientation est a peu pres la meme, les squelettes ayant la tete tournee
dans des directions variant entre ENE 72° et ESE 1 1 4°. Certaines tombes sont
depourvues d'inventaire, d'au
tres ont un inventaire reduit.
On a trouve pres de deux
squelettes un eclat de silex; un
autre avait a hauteur de la
poitrine un fragment d 'alene en
cuivre; deux squelettes avaient
pres de l'epaule des objets en
terre cuite de forme biconique,
a l' interieur vide et pourvus
d'un petit orifice; enfin, dans
une tombe d'enfant, contre le
crâne, on a trouve une petite
ecuelle (fig. 4 ), dont la forme
est typique de la civilisation de
Gumelniţa, pourvue d'une anse
sous son rebord.
Fig. 4. - Vdrăşti-Boian: tombe n° 2 J .
Deux squelettes presen
tent des restes d 'ocre rouge.
D 'apres la position stratigraphique des squelettes et l'inventaire, nous
estimons pouvoir situer cette necropole a la periode finale de la civilisation de
Gumelniţa proprement dite, a l 'epoque, peut-etre, ou font leur apparition dans la
region Ies premieres communautes de nomades eleveurs, representants de la civili
sation des tombes a ocre rouge. Elle correspondrait clonc a la derniere periode de
vie, dans le cadre de la civilisation de Gumelniţa, sur le tell Boian B, periode
marquee par une reduction considerable de l'etendue de la station et par la
fortification de celle-ci .
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7 LE RITE �T'.'\ţ:HAIRE llE LA U\'ILISATIO'.'\ llE f:l"\IEL'.'\ITA 11
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12 E . l.()�fŞA 8
Il s'agit d'un squelette qui avait ete depose dans une fosse en position repliee,
couche sur le cote droit. Il est oriente la tete vers le NO et les pieds vers le SE,
les orbites regardant vers le SO. l La main droite etait placee sous le genou droit.
Les femurs formaient avec la colonne vertebrale un angle presque droit. On a
trouve dans la fosse, sur l' epaule gauche du squelette,
« un crâne et quelques cotes detachees, dont les
unes portaient des traces d'entailles » (fig. 5) ; « dans
le creux de la main droite, ainsi qu' a toutes les atta
ches des membres se trouvaient de petites pierres
rouges » 21; trois vertebres humaines pres du genou
gauche ; enfi.n deux lames en silex pres des pieds. Des
donnees fournies par l'auteur de la decouverte, il resulte
que les ossements humains isoles, trouves in situ
autour du squelette, proviendraient d'une autre tombe,
dont le squelette aurait ete derange et les ossements
eparpilles. Sous la tombe qui vient d' etre decrite, on
a trouve, plus en profondeur, un second squelette,
d'enfant, toujours en position repliee sans etre precise
� 0� s'il y avait inventaire. Selon Dinu Rosetti, le squelette
"\:i � principal daterait de la periode initiale de la civilisation
O o,som
�___.__....
__. .__ ___,__
___, de Gumelniţa. Cette opinion est etayee par le fait que,
Fig. 5 . - Vidra: tombe jadis, en creusant la fosse, on avait detruit le bord
principale. d'une couche de torchis brule provenant d'une habita-
tion du niveau Boian. Quant au squelette d'enfant, il
appartient a la m eme periode, ou peut-etre a la civilisation de Boian.
Sur l'emplacement de la station de Vidra, a l'endroit ou le complexe
est divise en deux, par un denivellement, Dinu Rosetti a encore decouvert - ainsi
qu'il nous a informe - deux squelettes situes a faible d istance l'un de l'autre, a
1 m 80 environ de profondeur. 11 s'agit de squeletteş d'enfants, couches sur le
cote droit, en position repliee, orientes la tete vers le NO. L'un d'eux avait, a
hauteur de la poitrine, deux petites plaques triangulaires, faites de fragments de
valves de coquillages et percees d'un orifice a chacune de leurs pointes. Les sque
lettes etaient recouverts d'une couche contenant des materiaux appartenant a la
periode initiale de la civilisation de Gumelniţa. Cette couche de culture n'ayant
pas ete derangee a hauteur des squelettes, l'auteur de la decouverte en conclut que
les tombes en font partie integrante et datent, par consequent, du debut de la
civilisation de Gumelniţa.
Toujours dans la station de Vidra, Dinu Rosetti a encore decouvert des
crânes isoles, dans la meme couche de culture mise au jour anterieurement ou dans
les habitations (parfois pres des foyers) des niveaux superieurs de la civilisation
de Gumelniţa 22•
Selon l'auteur de ces decouvertes, les crânes du niveau Vidra I I A sont
dolichocrânes et appartiennent au type mediterraneen 23•
21 Ibidem, p. 3 8 . 29 Ibidem .
22 Ibidem, p. 3 9 .
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9 LE RITE FUNERAIRE DE LA CIVILISATIO:\' DIO GUMELNIŢA 13
en position repliee moderee. Les bras etaient replies, Ies cuisses formaient avec la
colonne vertebrale un angle droit (fig. 6), Ies talons etant ramenes contre le bassin.
Un manche en bois de cerf avec orifice d 'emmanchement se trouvait a hauteur de
la poitrine. Compte tenu du fait que Ies manches en bois de cerf de cette espece
etaient employes couramment a l' epoque neolithique et qu'une station appartenant
a la civilisation de Gumelniţa se trouvait a proximite immediate du lieu de la
decouverte, nous sommes portes a attribuer cette tombe a la civilisation en question.
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14 E. cmtşA 10
I. RUSSE
Cette station situee au bord du Danube est, jusqu ' a ce jour, celle ou l'on
a etudie le plus grand nombre de tombes appartenant a la civilisation de Gumel
niţa. 11 resulte des donnees publiees que sur le tell de Russe 26 on a etudie, jusqu'en
1954, une centaine de tombes (dont une grande partie avaient ete derangees).
Les squelettes se trouvaient dans la couche de culture Gumelniţa, a des profon
deurs variant de 1 m 40 a 4m 50 par rapport au niveau actuel du sol. La plupart
(3 1 sur 93) ont ete decouverts a 2 m 90-3m 10 de profondeur. Un groupe assez
considerable a ete trouve a om 80-0m 90 seulement au-dessous de la limite supe
rieure de la couche neolithique. Etant donne que ces derniers squelettes ont la
meme position et la m eme orientation que ceux qui ont ete decouverts plus en
profondeur, nous les considerons, en l'absence d'autres indices, comme apparte
nant egalement a la civilisation de Gumelniţa. Cette hypothese est confi.rmee
par le fait que, pres du pied de l'un des squelettes decouvert a om 90 de profondeur,
on a trouve un petit vase bitronconique appartenant a cette civilisation.
Les squelettes trouves a 3m 10 de profondeur etaient les uns groupes dans
le secteur est de la station, les autres - la plupart isoles - dissemines dans la
partie occidentale du tell, le plus souvent aupres des limites du complexe 27•
Tous les squelettes mieux conserves se trouvaient en position repliee,
plus ou moins accentuee. La plupart etaient couches sur le câte, quelques-uns
etendus sur le dos avec les jambes repliees. Les squelettes ayant ete mal conserves,
les donnees publiees sont souvent incompletes, d'ou parfois un manque de conccr
dance dans nos chiffres. Des squelettes en position repliee, 2 1 etaient couches
sur le câte gauche, 38 sur le câte droit, le reste - crânes isoles ou ossements
deranges - ne pouvant fournir des donnees. Sur 91 tombes, 73 appartiennent a
des adultes (dont 4 personnes jeunes) et 18 a des enfants. La plupart des squelettes
replies a droite etaient orientes la tete vers le sud, a savoir 28 sur 36 (plus preci
sement : 8 vers le SE, 13 vers le S et 7 vers le SO). Pour les squelettes replies a
gauche, c'est l'orientation vers l'est qui est la plus frequente : 1 1 sur 20 (4 vers
le NE, 3 vers l'E et 4 vers le SE). La plupart, autant ceux replies a gauche que
ceux replies a droite, avaient le regard tourne dans des directions variant entre
le NNE et le SSE (40 sur 56). Dans certains cas, on a trouve des squelettes super
poses, a differents niveaux 28•
11 convient de souligner que certains des crânes decouverts a Russe presen
tent des orifi. c es prouvant la pratique de la trepanation. Au cours des annees
1 948- 1 953, cinq crânes perfores ont ete etudies 29 • Deux d'entre eux presentent
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11 LE RlTE FU:\ERAJHE DE LA CIVILISATTO:\' DE GUMEL"ff fA 15
des orifi.ces produits par un coup porte a l'aide d'un instrument aiguise, les trois
autres ont des orifices de trepanation. L'un des crânes presente quatre orifices
rectangulaires. Signalons que deux des squelettes de trepanes ont ete trouves
en position repliee, mais le haut du corps
en decubitus dorsal.
En ce qui concerne la position
repliee , il n'y a pas de regle absolue. Cer�
tains squelettes sont ramasses a l'extreme,
les genoux arrivant a hauteur du menton,
mais le plus souvent ils sont moderement
replies . Les bras sont generalement replies
et les mains a hauteur du visage ; parfois,
une main se trouvait placee sous le crâne
et l'autre a hauteur du visage (fig. 7). On
constate cependant a Russe des variations
par rapport a cette position normale : par
exemple, un bras est replie, la main pres
du visage, tandis que l'autre bras (le droit
ou le gauche, indifferemment) repose sur la
poitrine, ou sur le bassin ou bien la main
est placee entre les femurs.
La position des membres inferieurs
est egalement variable . Des restes de tissus
ont ete identifi.es sur deux crânes, de meme
que sous un troisieme squelette.
Les objets de parure se rencontrent
rarement, mais presentent le plus grand
interet. Dans deux cas, on a trouve, dans
de petits vases places aupres des squelettes,
des perles en coquillage de Spondylus Fig. 7 . Rum!. Fouilles de 1 94 8 - 1 949. To b e
-
m
gaederopus. Pres d 'un troisieme squelette, no I, a 2m 90 de profondeur (d'apres G . Gueorguiev
on avait dispose 6 perles en coquillage ; et N. Anguelov, op. cit., p. 1 84 , fig. I 74).
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16 E. CO:\IŞA 12
une :figurine plate en os pourvue, pres du bord gauche, d'un anneau passe a travers
un ori:fi.ce. Signalons en:fi.n la decouverte, aupres d'un squelette, d'une mandibule
de chien. II n'est pas exclu, a notre avis, que certains de ces objets se soient trouves
dans la couche de culture et qu'ils soient parvenus dans les tombes par hasard,
lors de l'enfouissement. Cela ne saurait etre le cas des petits vases en terre cuite
decouverts dans neuf tombes. 11 s'agit le plus souvent de petits vases bitronconi,
ques, peints au graphite. Ces vases ont ete trouves pres de differentes parties du
corps : deux fois pres du crâne, deux autres fois pres des mains, une fois pres de
l'abdomen, deux fois, en:fi.n, pres des pieds. Quatre des neuf vases contenaient
de l'ocre rouge. L'ocre, en se dissolvant, a rougi certains os.
Ainsi qu'il resuite des rapports publies jusqu'en 1 954, une partie de la
couche de culture du secteur ouest de la station n'a pas encore ete atteinte par
Ies fouilles. A en juger d'apres les decouvertes faites dans la partie orientale du
tell, il est permis de supposer que, la aussi, de nombreux squelettes seront mis
au jour.
Nous utiliserons dans la derniere partie de cette etude certaines donnees
anthropologiques relatives au groupe de tombes decouvert par Kostov.
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13 J.F. fi!TE Fl"'\ERAIHF. llF. LA Cl\"ILl:oi.\T!Oi>; l.JE (;L'\IELNl"l'.\ 17
mains du squelette. On a trouve dans une tombe une perle en terre glaise, dans
une autre une perle en os. Nulle part, dans la description des squelettes, il n'est
mentionne que les ossements auraient ete saupoudres d'ocre. Compte tenu des
01
00
23 2'>
�7
Fig. 8. - Plan des tombes de Kubrnt (d'apres V, Mikov, op, cit„ p. 273, fig: 111).
conditions dans lesquelles elles ont ete decouvertes, de la position des squelettes
et de l'inventaire, on peut considerer les tombes de Kubrat comme appartenant
a la civilisation de Gumelniţa . Il est difficile, dans le stade actuel des recherches,
d'expliquer la difference d'orientation des squelettes des deux groupes. L'auteur
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18 E. COMŞA 14
A l'occasion des touilles executees au cours des annees 1 908 et 1 914 dans
la station de Kodja Dermen 31, dans la couche de culture de la periode finale de
la civilisation de Boian et du debut de la civilisation de Gumelniţa, on a decouvert
plusieurs ossements humains isoles. 11 est precise dans l'ouvrage qui rend compte
des fouilles, qu'on a trouve en 1 908 deux femurs aux extremites broyees et un
crâne portant les traces evidentes d'un coup assene a l'aide d'un objet contondant.
En 1 914, on a recueilli, a des endroits et des profondeurs variees, deux crânes
d'enfant broyes, ainsi que les os de quelques squelettes d'enfants et de jeunes
gens. Tous les os ont les extrernites brisees ou sont casses en deux. L'auteur des
decouvertes conclut de ces circonstances que les populations neolithiques de ces
regions pratiquaient le cannibalisme 32•
Des recherches de surface et des sondages ont ete effectues par R. Popov
au cours des annees 1 906, 1 907 et 1 908 dans quelques-unes des grottes proches
du village de Beliakovetz (reg. de Trnovo). Au cours des sondages executes dans
la grotte nommee « Malkata Listza » 34, situee au nord du village, on a identifi.e,
sous la couche superieure, contenant des restes archeologiques de la seconde
epoque du fer, une couche plus ancienne. On y a trouve, outre de la ceramique
et d'autres objets, des ossements humains isoles, a savoir : un occipital et la moitie
31 R. Popov, Koib1ea-J(epMe11cKama MOlUAa npu z. Hăhle « Malkata Podlisia » beirn Dorfe Beljako<1ef,
IllyMe11�, dans « lzvestiia-Societe », VI, 1 9 1 6 - 1 9 1 8, unweit der Stadt Tirno<10 (Nordbulgari en); l'auteur
1 9 1 9, pp. 1 5 1 - 1 5 2. mentionne, en "dehors des ossements isoles, un
32 Ibidem. squelette en position repliee, sans inventaire, que
33 Ibi dem. nous ne pouvons prendre en consideracion, etant
3' Ibidem ; R. Popov, MamepuaJ11>1 3a npi.:ou donne qu'il a ete trouve a om 20 environ sous le
cmopuRma 11a EMzapuR, dans « Godiănik-Sofia », niveau d'habitat des premiers siecles de natre ere.
1 920, p. 49 ; idem, Die Ausgra bungen in der
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15 LE I H T E F t; :-.; ţ: n A I I\ E l > E LA C I V ILISATION J > E C U M ELN ITA 19
n'est pas exclu qu'au cours des dernieres annees on ait effectue dans la
11
R. P. de Bulgarie d'autres decouvertes dans le domaine qui nous occupe 37 , decou,
vertes dont nous ne sommes pas encore informes. Certaines d'entre elles auront
ete presentees par Ies archeologues bulgares dans des publications a tirage restreint,
qu'il nous est impossible de consulter.
*
36 R. Popov, I'o11i>Mama u Ma11Kama ne!Jlepu npu parue dans « Archeologhiia », Sofia, I, 3 - 4, 1 959, p. 48,
,4ptHo6CKUJI MOHacmupb, dans « lzvestiia·lnstitut » , quelques decouvertes recentes faites a Pestera Deve·
X II, 1 938, p. 331. taki. Les quatre squelettes d'enfants brachicephales
88
Dr. Milutin V. Gara�anin, Die Bestatt ungs· ne sont pas dates de fa i;:on precise, par rapport a
sitten im Balkanisch·Anatolischen Komplex der j ii n · une civilisation, mais simplement attribue a l 'eneo·
geren Stei nzeic, dans «Glasnik· Sarajevo», 1 956, p. 2 1 6. lithique. Ils pourraient appartenir a la civilisation
87 Petar Boev mentionne dans son etude lla11eo de Gumelniţa.
recemment
aHmpono11olU'IHU npaytiBaHUJI 6 E•11lapu11,
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E. CO�IŞA lti
L EG ENDE
• Tombes isolees
@Necropoles et groupes de
tombes
o ossements isoles s .
S ·
• ţl. ---"'�
�., \.) •
5. Cerna voda
6. Cuneşti
7. Cringu
8. V<fraşri (Boian)
9. Suit ana
10. Glina
11 . Gumelniţa
72. Vidra
TJ . Oinacu
14. Tangiru
R. P. de Bulgar1e
I. Ruse
II. Kubrat ( Balbunar)
III.. Kolarovgrad (Kodja Oermen)
JJZ. Salmanovo (Oenev)
V. Bel1a k ovetz(Malkata l istza)
YI. Ornovo (Batchio Kiro)
fll . lambol (Rasev)
O 20 40 60 80 100K
situation est due au hasard des recherches archeologiques, qui ont ete plus intenses
dans cette region.
Nous ne disposons que de donnees sommaires pour certaines decouvertes
faites au nord du Danube, comme celles de Cuneşti et de Crîngu. En d'autres
points, on n'a recueilli que des ossements isoles : a Luncaviţa, Aldeni, Sultana,
Gumelniţa , Glina, Tangîru , ainsi qu' a Kolarovgrad, Salmanovo, Beliakovetz,
Drenovo et Iambol.
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17 L E I U T E F l" :\ E R A I H E l>E L .\ C J \" I L I SA T I O :\ OE < ; DJ E I . :\ J Ţ .\ 21
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22 E. f:OMŞA 18
Si l'on compare les donnees relatives aux tombes anciennes a celles des
tombes recentes, on arrive aux constatations suivantes.
Les representants de la civilisation de Gumelniţa ont pratique, dans la
periode de debut de leur developpement, la coutume des enterrements isoles a
l'interieur des stations. Nous ne saurions dire si les tombes etaient creusees a
proximite des habitations de fa �on systematique ou non. Ainsi que le fait remar
quer V. Mikov au sujet des tombes decouvertes dans le tell de lanka, a Kubrat
(Balbunar), « c'est la ou l'on trouve le plus de restes de huttes que les tombes
sont aussi les plus nombreuses. Mais sur l'existence d'un rapport entre celles-ci
et celles-la, ainsi qu'il a ete constate sur le tertre de Russe, nous ne pouvons nous
prononcer de fa�on precise » 41• La coutume des enterrements isoles a l'interieur
des stations s'est maintenue au sud du Danube jusqu'au cours des phases plus
recentes : c'est le cas des tombes du tell de Russe ; mais on a constate qu'une
partie seulement de celles-ci se trouve a l'interieur de la station, la plupart etant
disseminees le long des limites du tell. 11 semble clonc que l'on ait surpris ici un
moment auquel on pratiquait encore les enterrements a l'interieur des stations,
mais avec une preference pour des endroits peripheriques : un moment precurseur,
par consequent, de la formation des necropoles. Au nord du Danube, dans Ies
stations plus evoluees de la civilisation de Gumelniţa, nous n'avons jusqu' a present
identifi.e qu' a Sultana la coutume des enterrements isoles. La decouverte de Cerna
voda prouve que, dans certains cas, on creusait des tombes isolees meme en
dehors des stations.
Vers la fin de la civilisation de Gumelniţa, l'existence des necropoles de
Grădiştea Ulmilor et de Dridu est etablie de fa�on certaine.
On peut clonc dire, dans le stade actuel des recherches, que c'est au cours
de l'evolution de la civilisation de Gumelniţa que se sont formes Ies premieres
necropoles de Muntenie et aussi, probablement, d'Oltenie. Nous ne sommes pas
encore en mesure d'indiquer avec precision la phase au cours de laquelle cette
formation s'est produite. 11 est permis de supposer que le passage d'une forme
d'enterrement a l'autre a eu lieu de fa�on progressive, les deux systemes coexis
tant pendant une assez longue periode.
Dans toutes Ies tombes de la civilisation de Gumelniţa connues jusqu'a
ce jour, les squelettes ont ete trouves e n position repliee (moderee ou accentuee),
le plus souvent couches sur un cote. Une exception a cette regle est constituee
par un certain nombre de squelettes trouves en decubitus dorsal, mais avec Ies
jambes repliees (a Russe), ainsi que quelques squelettes en position repliee et
la poitrine en bas.
Le squelette de Vidra , attribue au debut de la civilisation de Gumelniţa,
celui de la tombe Cernavoda I, un unique squelette d'enfant en bas âge (fortement
derange d'ailleurs) de Grădiştea Ulmilor, 5 squelettes de Dridu, 3 de Kubrat et
38 squelettes de Russe ont ete trouves en position repliee, couches sur le cote
droit. Par contre, la plupart des squelettes de Grădiştea Ulmilor, 4 de Dridu ,
1 9 de Kubrat et 2 1 de Russe etaient couches sur le cote gauche. 11 faut souligner
le fait que la position repliee a gauche predomine au nord du Danube. Certains
archeologues ont emis l'opinion que le cote sur lequel le squelette est couche
41 V. M i kov, Ce,tuu.ţ11ama MOlU;la npu c. Ea.16y11ap&, dans « favestiia · lnstitut » IV, 1 926-1927, 1 927, p. 280.
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LE RITE F u N E R A I R E DE LA C I V I LI SATIOi'\ DE G U M E L î'\IŢA 23
G o
tation : les quatre squelettes couches sur B O IA N
le cote gauche sont orientes entre NNE
23° et ENE 67°, tandis que le reste de
cinq squelettes replies a droite sont
0 ~
orientes dans des directions variant entre
OR/ O U
ESE 100° et OSO 246°.
Cette derniere constatation est
confirmee par les donnees que nous four,
Q
nissent les groupes de tombes du sud
(J
,
G G)
la tete vers le sud (plus precisement, 8 vers
le SE, 13 vers le S, 7 vers le SO), alors KUBRA T
que ceux replies a gauche sont le plus
souvent ( 1 1 sur 20) orientes vers l' est
(a savoir : 4 vers le NE, 3 vers l'E, 4 vers Fig. 10. - Schema de l'orientation des squelettes.
le SE). Une situation analogue se constate
a Kubrat : tous Ies 9 squelettes replies a gauche trouves dans la moitie orientale
de la zone (a om 20 au,dessous des autres) sont orientes le crâne a l'est, de meme
que deux squelettes replies a gauche, faisant partie du groupe de tombes du secteur
SO de la zone. D'autres squelettes, replies a gauche, du meme secteur (6 sur 9)
font exception a cette regle, etant orientes vers le sud. Deux squelettes replies
a droite, dans le meme groupe, sont orientes normalement, vers le sud.
Des donnees que nous venons de presenter, on peut tirer une conclusion
importante : l ' orientation du squelette dans l es tombes de la civil isation de Gumelni ţa
est en rapport direct avec l e câte sur lequel l e cadavre est couc he (fig. 1 0). En effet, les
squelettes replies a gauche ont habituellement la tete orientee dans des directions
variant entre le NE et le SE, marquant, par consequent, une preference pour
l'orientation vers l'est. Ceux replies a droite sont, le plus souvent, orientes dans
des directions comprises entre le SE et le SO, c'est,a,dire, de preference, vers le sud.
42 Kr. Drontchilov, llpeoucmopu •1ec1w t./.epenu omo 501uapu11., dans « lzvestiia-Instituc » II, 1 923- 1 924, 1 92 4 .
pp. 18 7-20 1 .
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24 E. CO�IŞA 20
ple- que, sur 36 squelettes replies a droite, 28 ont le regard oriente dans des direc,
tions comprises entre le NNE et SSE. Par contre, ceux replies a gauche de Boian, de
Russe et de Kubrat ont habituellement le regard oriente, plus ou moins, vers le sud.
La position des membres superieurs est, elle aussi, variable : un squelette
de la periode de debut (celui de Vidra) a le bras droit allonge et le bras gauche
replie. A Kubrat, la plupart des squelettes ont Ies bras replies et Ies mains placees
a hauteur du visage ou, parfois, sous le crâne. Dans la periode finale de la civili,
sation de Gumelniţa, on constate une preference pour la position que nous venons
de decrire. Pour ce qui est des membres inferieurs, ils forment chez certains sque,
lettes un angle droit avec la colonne vertebrale, dans d'autres cas Ies genoux sont
ramenes jusqu' a proximite du menton. Pour obtenir cette position, il fallait que
les cadavres fussent ligotes de fac;:on speciale.
Rappelons comme un trait specifi.que des tombes de la civilisation de
Gumelniţa le fait qu'elles sont depourvues d'inventaire, ou pourvues d'un inven,
taire restreint et peu caracteristique.
Des restes de tissus ont ete trouves sur deux crânes de Russe et sous l'un
des squelettes du meme complexe. Des perles en coquillage ont ete trouvees
sous d'autres squelettes. Rappelons qu'un squelette de Russe avait pres du crâne,
a hauteur de l'oreille gauche, un anneau en cuivre ; un autre avait sur la poitrine,
une petite plaque en os ; d'autres presentaient, a hauteur de la poitrine, des alenes
en cuivre qui, selon nous, servaient probablement a fixer Ies vetements. Ce detail
indique, a notre avis, que Ies morts etaient enterres habilles. On plac;:ait aupres
d'eux differents objets, tels que de simples eclats de silex ou des lames en silex.
Certaines tombes de Kubrat renfermaient des haches plates en silex. Les tombes
les plus importantes pour dater ces decouvertes sont : la tombe de Cernavoda,
aupres de laquelle se trouvaient des vases caracteristiques de la civilisation de
Gumelniţa ; les trois tombes de Boian, dont l'une d'enfant, pourvue d'une ecuelle
typique placee pres du crâne ; d'autres enfin contenant des objets en terre cuite
de forme biconique, vides a l'interieur, places pres de l'epaule de deux squelettes.
Des objets de cette sorte ont ete trouves dans plusieurs stations de la civilisation
de Gumelniţa ; on pense qu'il s'agit de lampes. 11 convient de signaler l'interet
tout particulier des petits vases bitronconiques a decor graphite trouves dans
plusicurs tombes de Russe. Certains d'entre eux contenaient de l'ocre rouge.
Le role exact de celui,ci ne nous est pas connu. Une indication a cet egard resuite
peut,etre des observations faites en 1 959 sur un squelette de Grădiştea Ulmilor,
a savoir que Ies traces de couleur rouge (ocre) detectees sont localisees sur Ies os
du visage : ce fait pourrait, a notre avis, signifier que l'ocre etait employe pour
le tatouage. Au sujet de l'usage de l'ocre, il convient de faire une distinction entre
la coutume locale, propre a la civilisation de Gumelniţa, consistant a mettre des
vases a ocre dans Ies tombes, et la pratique des representants de la civilisation
des tombes a ocre, qui saupoudraient d 'ocre Ies cadavres. On n'a pas trouve
dans Ies fosses tombales de restes de bois ou d'autres substances qui auraient pu
servir a recouvrir Ies cadavres. A la necropole de Grădiştea Ulmilor, il faut croire
que les tombes etaient marquees par quelque signe, car on constate qu'aucune
tombe n'y a ete derangee, dans le cadre de la civilisation de Gumelniţa, par un
enterrement ulterieur.
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21 LE R I T E F l " '\ E I U I R E D E LA C: I V I LI SATIO:\I D E \. P �fEL:\'ITA 25
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26 E . cmtşA 22
44 Dinu V. Rosetti, op. cit . , p. 3 9. 48 Kr. Drontchilov, op. cit. ; James Harvey Gaul,
45 Information orale de Vladimir Dumitrescu. The Neolithic Period in Bulgaria, dans BASPR, 16,
48 Olga Necrasov, Studiul antropologic al mate· 1 948, pp. 2 2 1 - 222 et tableau I de la p. 225.
rialului osos uman descoperit la Vidra (săpăturile 4 9 James Harvey Gaul, op. c i t . , pp. 222 - 224,
din 1 958) . dans « Materiale » VIII (sous presse). tableau li de la p. 226- 22 7 et p. 228, note I .
4 7 Ibi dem. Ml P. Boev, op. cit„ p . 48.
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23 LE R ITE F l ; !'\ E R A I R E O E LA CIVILI SATIO'." DE r. nl E L N IŢA 27
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�8 24
taire pauvre. On peut conclure de ces donnees que, dans Ies communautes de
la civilisation de Gume Iniţa, Ies femmes - dont le râle dans l'organisation du
menage etait important - etaient Ies egales des hommes. On constate egalement
le soin qu'avaient ces populations pour Ies tombes d'enfants, repandues parmi
celles des adultes a la meme profondeur.
*
6' Eugen Comşa, Contri buţie c u privire la ritu n D. Berciu, Arheologia preistorică a Olt e ni e i ,
rile funerare„., p.83. Craiova, 1 93 9, p. JO (fig. 8 1 ) et p. 7 1 .
li8 Idem, Citet•a date despre ritul funerar al '8 lnformations detaillees de Corneliu N . M a
.:ul r 1erii Boi a n , dans
SCIV , IX, 1 95 8 , pp. 40 1 - 407. teescu.
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enfi.n la tombe d'Orlea (etudiee par Vlad Zirra) 69• Ce sont toutes des tombes
a inhumation, le squelette etant en position repliee, a gauche ou a droite. On
a trouve a cote du squelette d'enfant d'Orlea, pres du crâne, un petit vase caracte
ristique pour la civilisation de Sălcuţa.
Dans le sud de la Transylvanie, dans l'aire de la civilisation de Petreşti,
il apparaît de meme, d 'apres des decouvertes Ies unes plus anciennes, Ies autres
recentes, que l'on pratiquait le rite de l'inhumation en position repliee, sans
inventaire 6 0 •
Sur le territoire de la Moldavie et dans Ies regions avoisinantes, Ies repre
sentants de la civilisation de Cucuteni ont pratique egalement, des Ies phases
Ies plus anciennes, le rite de l'inhumation en position repliee 61 • En conclusion,
on peut affi.rmer qu' a l'epoque neolithique on pratiquait de fa <;on habituelle, sur un
vaste territoire comprenant la R. P. Roumaine, la R. P. de Bulgarie et Ies regions
avoisinantes de l'est et de l'ouest, le rite de l'inhumation en position repliee 62 •
Les decouvertes des dernieres annees de Cernavoda ont permis d 'etudier
des necropoles appartenant aux representants de la civilisation de Hamangia 63 •
Entre Ies coutumes funeraires de ceux-ci et celles des populations de la civili
sation de Gumelniţa, il existe des differences essentielles. Tandis que Ies repre
sentants de la civilisation de Hamangia disposaient de vastes necropoles, aux
tombes rapprochees Ies unes des autres et contenant presque toujours, a cote
de squelettes le plus souvent en position etendue, differents objets d'inventaire,
Ies populations du nord du Danube, appartenant a la civilisation de Boian (qui
correspond comme epoque a celle de Hamangia) avaient des tombes isolees,
avec des squelettes en position repliee, de m eme que leurs descendants, Ies
representants de la civilisation de Gumelniţa.
On a affi.rme recemment que Ies elements de la civilisation de Hamargia
auraient joue un role considerable dans la formation de la civilisation de
Gumelniţa (plus precisement, dans la formation de la variante sud-danubienne
de celle-ci) 64 • Mais jusqu' a present, du moins en ce qui concerne le rite fune
raire des tribus nord-danubiennes de cette civilisation, on ne constate aucune
espece d'influence. II reste a voir si cette hypothese sera confi.rmee par Ies
recherches sur Ies complexes funeraires de la Dobroudja, appartenant a la
civilisation de Gumelniţa.
La determination du type anthropologique des representants de la civili
sation de Gumelniţa nous eclaire dans une certaine mesure sur le sort des membres
des communautes eneolithiques de la region du Bas-Danube, lors de la pene
tration des tribus appartenant a la civilisation des tombes a ocre. Un fait est
certain : cet evenement est suivi a bref delai, dans la plaine du Danube, par un
changement radical du rite funeraire.
68 lnformations de Vlad Zirra. presentee au Seminaire d'archeologie de la commune
8° Kurt Horedt, Săpături privitoare la epoca primitive, de Kichinev, mai 1 95 8 ) ; H. Dumitrescu,
n eo - e n eolitică, I. Raport preliminar asupra săpăturilor op. cit„ p. 3 99 - 429.
de la Tărtăria, jud. Alba, dans « Apulum », III, n Voir egalement Dr. M. Garalhnin, op. cit„
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30 E. COMŞA 26
II semble que Ies premiers elements venus de I' est (dont la presence se
manifeste d'abord sporadiquement dans la culture materielle) n'ont eu qu'une
faible influence sur la population locale : ils auront adopte Ies coutumes fune
raires de l'ancienne population. La necropole de Boian est significative a cet
egard. Ainsi que nous l'avons montre plus haut, on y trouve, parmi Ies tombes
a squelettes de type mediterraneen, des squelettes a ocre rouge, en proportion
reduite d'ailleurs, et dont le type anthropologique est parfois different. Mais,
au bout de peu de temps, on est passe du systeme des necropoles plates, proches
des stations, a celui des tombes isolees ou des groupes de tombes a tumulus,
et situes sur le sommet des collines ou le long des terrasses. Au cours des
combats avec Ies tribus des steppes septentrionales, une partie de la population
ancienne de la plaine du Danube a peri, certaines tribus ont ete disloquees.
De nombreuses stations de l'epoque recente de la civilisation de Gumelniţa ont
ete la proie de violents incendies. Une faible partie de la population locale,
enfin, a ete assimilee par Ies communautes tribales des nouveaux venus.
Les donnees anthropologiques nous permetant de suivre l'evolution de
ces restes de population sont encore des plus reduites.
Parmi Ies decouvertes de Valachie, il faut signaler celle de Brăiliţa, ou,
parmi Ies tombes a ocre, caracterisees par des types anthropologiques specifiques
pour Ies steppes du nord de la mer Noire, on trouve aussi deux squelettes de type
mediterraneen 66, consideres comme representant des residus de la population
locale, englobee dans Ies nouvelles communautes.
Poursuivant, en collaboration avec Ies anthropologues, nos recherches de
ces dernieres annees, nous nous efforcerons de pousser plus loin !'examen des
coutumes funeraires des representants de la civilisation de Gumelniţa, contri
buant par l a a l'enrichissement de nos connaissances sur l'epoque eneolithique
dans le sud de la R.P. Roumaine et l'est de la R. P. de Bulgarie.
EUGE
NCOMŞA
66
Olga Necrasov et Maria Cristescu, Concri plexul mormintelor cu ocru de la Brăiliţa, dans SCIV,
b u ţ i e la studiul antropologic al scheletelor din corn- VIII, 1 - 4, 1 95 7, pp. 8 1 - 83.
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AHTPOnOMOP<l>HbIE H30EP A)t<EHJ.151 HA COCYAAX
J.13 TPA51HA
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K BepxHeli rronoBMHe MeTOIIbI . MomHo 6brno 6b1 rro;:i;yMaTh, qTo pas;:i;eneHMe MeTOIIbI
Ha)l;BOe o6ycJIOBJieHO Heo6XO,ll;MMOCThlO 3aKJIIOqMTh B paMKY M py�y TaKMM )l{e o6pa30M'
KaK M aHTporroMopcpHoe M3o6pameHMe . Cpe;:i;M pasnM�bIX cocy;:i;oB KYJihTYPbI KyKy
TeHM-TpMIIOJihe eCTb MHoroqMcJieHHbie 3K3eMIIJIHpbI KepaMMKM , Ha KOTOpbIX BbIIIYK
JIOCTh-pyqKa BKTIIOqeHa B none MeTOIIbl cpopMbl OBaJibHOro l..QMTa, HBJIHHCh B 3TOM
cnyqae QeHTpanhHbIM 3JieMeHTOM 7 • B HaIIIeM cnyqae pyqKa cnoMaHa , M BMecTe c Heii:
Ha H3BeCTHOM rrpOTHllieHMM OTJieIIMJICH M HapylliHblH CJIOH CTeHKM ; II03TOMY HeB03-
MOlliHO orrpe;:i;eJIMTh , HaXO)l;MTCH JIM B HH)l{HeH IIOJIOBHHe MeTOIIbl KaKOH-HM6y;:i;h opHa
MeHTaJibHbIH MOTMB .
BosBpaI..QaJICh K aHTporroMopcpHoMy 11so6pameHMIO ym�MM, qTo oHo HBHO
MeHhIIIe (BbICOTa JIMIIIh 5 CM) M He MMeeT KOCbIX IIITpMXOB. CTMJih M BM,ll; aHaJiorMqHbl
.z:i;pyrMM M306pameHMHM 3TOrO po.z:i;a . roJIOBa CTaTy3TKM, B BM)l;e TaKoro me , HaIIOJIHeH
HOrO KpacKoli KpymKa, s;:i;ech 6onee yrnoBaTa , oco6eHHO B HMlliHeli qacTM . B Bepx
Heii: qacTM, KaK M Ha rrpe)l;bl,ll;Y l..QHX 3K3eMIIJIHpax , KOHTYP Kpyra CJIMBaeTCH c QBeTHOH
Macco:H rronocb1 , o6paMJIHIOI..Qeii: Memrry . CTyIIHM qenoBeqecKoro CMJIY3Ta rroBepHyTbI
BrrpaBo , COBepIIIeHHO TaK , KaK M Ha rrepBOM M3o6pameHMM, O)l;HaKO OHM HeCKOJihKO
)l;JIHHHee M3-3a TOro , qŢO HIDKHHH TpeyroJihHMK, rrpe;:i;cTaBJIHIOI..QIIH co6o:H HM)l{HIOIO
qacTh o;:i;em)l;bI , s;:i;ecb MeHhIIIe . JlMHHH Hor cnerKa cKoIIIeHa, a pyKM oT;:i;eneHbI OT
TeJia ; KMCTM PYK rrpe;:i;cTaBJieHbl KaK o6bI�O ' TO ecTb TpeMH KOpOTKMMM JIHHMHMM '
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AHTPOOOMOP<t>HblE H30BPAlKEHHR HA COCYJlAX 113 TPARHA 39
3hIBaeT ' qTo CTMJIM3a,UIUI sauma Ta.K AaJieKO , qTo M3o6pa)l(eHMe TeJia CBeJIOCb K npo
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MopcpHhIM CMJIY3T M3 )l{yKOB,UeB AOCTaTOqffO 3KCnpecCMBeH (pnc . 5/ 1 ) . IlpMeM qpe3-
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TaI<MM o6pasoM KBa3M3JieMeHTapHoă , He nnmeH 3HaqnMOCTII 19 • HenocpeACTBeHHhie
CBH3H 3TOro TMna npoCTOM cpaKTYPhl HeCOMHeHHO BeAyT K ApyrMM ' 6onee ApeBHMM
HeOJIMTMqecKMM KYJibTypaM . TaK, aHTponoMopcpHoe 11so6pa)l(eH11e M3 )l{yKoB,ueB
6JIM3KO HailOMHHaeT M3BeCTHhIM 3K3eMilJIHp JIHHeMHOM KepaMMKM M3 qeXOCJIOBa,UCKOM
Pecny6JIMKM HaliAeHHhIM B MeCTHOCTM HoBa-Bec (KonnH) B EoreMMM 20 (pnc . 5/2) .
0TMeTMM M B 3TOM cnyqae crpeMJieHMe Bbipa3MTb ABM)l(eHMe . IlpaBaH Hora corHyTa,
a neBaJI BhITHHyTa , KaK 3To nponcxoAMT npn XOAb6e . Cr116aH11e Horn noA yrnoM B
H3o6pa)l(eHMM M3 HoBa-Bec COOTBeTCTByeT npMMMTHBHOM M30rHyTOCTM HOr B M30-
6pa)l(eHMM M3 )l{yKOB,UeB (KHeBCKaH o6n.), KaK M Ha 6onee ApeBHMX M3o6pa)l(eHIDIX
I<YJibTYPhI Kpnm 21 . 3TO cTpeMJieHMe HBJIHeTcH o6IUMM 3JieMeHTOM yKasaHHhIX Tpex
aHTpOilOMOpcpHbIX M306pa)l(eHMM. CTMJIHCTMqecKoe CXOACTBO' CBMAeTeJibCTBYIOIUee
H 06 eAHHCTBe 3aMbICJia, Il03BOJIHeT paccMaTpHBaTb o6a aHTponoMopcpHbIX M3o6pa
)l(eHMH - pesHoe M3o6pa)l(eHMe Ha cocyAe M3 KMeBCKOM o6naCTM M M3o6pa)l(eHMe H3
HoBa-Bec (EoreMHH) , xapaKTepHoe AJIH HYJibTYPbI JIMHeăHoil KepaMMKM, KaK ABa
rrapanneJibHO pa3BMBaBmnecH HBJieHMH . KoHeqffo , OAHO JIMlllb Han11q11e noAo6Horo
cpoACTBa ei.ue He AaeT AOCTaToqHoro ocnoBaHMH , qT06b1 BhrnecTM saKn10qemrn KYJib
TypHo-11cTop11qecKoro nopHAI<a o CBH3HX o6enx enponeikKHX KYJibTyp , TeM 6onee,
qTo eCTb pa3HM,Ua B MX a6COJIIOTHOll xpOHOJIOrMM . Bce )l(e Mhl np1106peJIM HOBhIM 3Jie
MeHT' noKa3aTeJibHhIM M AJIH AaJibHeMllIMX MCCJieAOBaHIIH , a MMeHHO : cyi.uecTBOBaHHe
o6i.uero npornnma . Ha HacToHi.ueM: CTaAMM nccneAonaHMH 3TOT npoTOTMn cneAyeT
MCKaTb JIMlllb B apeane KYJibTYPhI Kpnm . B ccpepe HYJibTYPhI pacnncHoă KepaMMKM
KyKyTeH11-Tp1monbe noHBJieHMe aHTponoMopcpHhIX H3o6pa)l(eHm1 3Toro nma oTpa
)l(aeT ero TpaAM.UMOHHoe coxpaHeHne, B To Bpel\rn KaK npomrnHoBeHMe 3Toro cxeMa
TnqecKoro 11so6pa)l(eHMH B ccpepy JIMHeiiHoii KepaMMKM o6ycnoBJieHo 6onee mrn MeHee
HenocpeACTBeHHhIM BJIMHHHeM HYJibTYPhI Kpnm . Ilo cpaBHeHMIO c HMTeo6pa3HhIM
TMilOM, coxpaHHIOIUMMCH B yKa3aHI-I hIX o6JiaCTHX, aHTponoMopcpHbie M3o6pa)l(eHMH
M3 TpaHHa B BMAe ABYX coeAMHHIOIUHXCH BepmnHaMM TpeyronbHMKOB HBJIHIOTCH
HOBhIM THilOM - c OCMHOM TaJIMeă - pacnpocTpaHHBllIMMCH , rJiaBHhIM o6pa30M , B
6onee no3AHHX cpasax KYJII>TYPhI pacnncHoă KepaMMKH Ky1<yTeH11-Tp11nonbe. ,IJ.eil
CTBMTeJibHo , B IlOMCKax 3JieMeHTOB , KOTOpbie CBH3aJIM 6bI apeaJI qeThipex aHTpono
MOpcpHbIX M3o6ra)l(eHMM, o6Hapy)l(eHHhIX AO CMX nop Ha cocyAaX M3 TpaHHa cpa3bl
A-B KYJibTYPhI pacnncHoM: KepaMHKM KyKyTeHM , M ocTaJibHhIMM aHTponoMopcpHhIMM
n:so6pa)l(eHMHMM B apeane pacnpocTpaHeHMH pacnncHoă KepaMMKM KyKyTeHn-Tpn
nonbe , MhI HaXOAMM B cneAy10i.ueM: cpase B aHTponoMopcpHbie 11so6pa)l(eHMH Tpeyronb
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eTCH CTpeMJieHMeM K qpe3MepHOH CTMJIM3al.\MM, CIIel.\MqmqecKOH )J;JIH eBporre:HcKoro
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(( HCaHpOBbie » TeMbl (M3 IIOBCe,l];HeBHOH HCM3HM) , M3BeCTHbie B MCKYCCTBe l<YJibTYPHhIX
Hapo;::i;o B . B Te ;::i;aneKMe BpeMeHa, HOTOpbIMM MbI 3;::i;ec1> 3aHMMaeMcH , rronomeHMe
6bIJIO' KOHeqHO ' llllhIM : c O)J;HOH CTOpOHhl ' M3BeCTHa rrpMCYII\aH rrpe;::i;cTaBMTeJIHM
rrepB06bITHOH 0611\MHhl TeH)J;eHI.\MH }{ JilllleiîHo-reoMeTPMqecl<OMY yrrpOII\eHMIO, a, c
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Mop<t>HhIMM M)J;OJiaMM. IlapH;::i;y c 3TMM , o CBH3M Me>K,ll;y rmrnHHhlMII CTaTy3Tl<aMM
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M TO, KaK xy;::i;o»urnH HapMcoBan rrepBI>Ie aHTporroMop<l>Hoie M3o6pa»<emm Ha cocy;::i;ax .
B11aqane, B 3IIOXY ;::i;peBHHX HeOJIMTMqecl<HX KyJinTyp , OHM 6hIJIM pen1>e<l>Hhl ' TO
ecTb rrpM6JIMHCaJIMCb }{ IIJiaCTMqecKOMY rrpoTOTMIIY ; 3aTeM HX BhlIIOJIHHJIM cornacHO
TeXHHl<e, xapaKTepHOH )J;JIH COOTBeTCTBYIOII\eH KYJibTYPhl - Bhipe3aJIM MJIM pMCO
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KaK nocne;::i;yIOII\Me rpa<l>MqecKMe M306paH<eHHH o6Ha»<eHHhlX MJIM o;::i;eTbIX CTaTy3TOl< .
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BCTpeqaeTCH peme, qeM THII o6Ha:>KeHHhlH ; BCe :>Ke OH IIOHBJIHeTCH yme HaqlUiaH co
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H <t>ase A, HO M OHM He;::i;ocTaTOqHO y6e;::i;MTeJibHhI . O;::i;MH M3 HMX Haiî;::i;eH B X3foIIIeIIITM33 •
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meHHbie , HO yKpaIIIeHHhie pacnMCHhlMM JllllIHHMM, crropa;::i;Mqecl<M IIOHBJIHIOTCH B
cpase KyKyTeHM A B X3foIIIernTM 34 M ;::i;oBOJihHO qacTO B <l>ase A-B B TpaHHe 35 •
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6pa:>KeHMH o;::i;em)J;hl . 0Ha COOTBeTCTByeT TOMY :>Ke 3aMbICJiy ' KOTOpbIH o6ycJIOBMJI
rny6ol<O Bpe3aHHbIH opHaMeHT Ha o6Ha:>KeHHOM TeJie MHOrHX rJIHHHHhIX CTaTY3TOK,
TMIIMqHhIX AJIH <t>ashI KyHyTeHM A, M Mso6pamaeT, Hal< rrpllllHTO cqMTaTb , TaTYMPOBHY
MJIM HaTeJihHhie pMcymm, IIO-BMAHM.OMY o6H3aTeJibHhie B orrpe;::i;eneHHhie MOMeHTbl
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neqecKHX <l>Mryp , HapMCOBaHHhIX Ha cocy;::i;ax M3 TpaHHa, MOH<Ho cpaBHMTeJI1>Ho xopo
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rQJibHOro )) THIIa aHTpOIIOMopQ:>Horo H3o6pallieHHH BO BpeMeHH H rrpocTpaHCTBe, a
HMeHHO B TlQaTeJihHO HCCJie,n:oBaHHbIX o6JiaCTHX 3reiicKo-anaTOJIHHCKOro 10ra H ,IJ;aJiee,
Ha EnHlliHeM BocToKe . B xopoIIIo nsyqeHHbIX KYJihTypax 3THX o6nacTeii MOlliHO HaiiTH
HeKOTOphie aHaJiorHH , XOTH , KoneqHo , a1ITpOIIOMopQ:>Hble H306pallieHHH IIOHBJIHIOTCH
sp;ecb B cnolliHhIX Q:>opMax H coqernHHHX . Ha EJIHlliHeM BocTOKe aHTporroMopQ:>Hhie
H3o6pa»<eHHH Ha cocyp;ax He TOJibKO BOCXO)J;HT K rny6oKOH ,ll;peBHOCTH , HO H CBH)J;e
TeJibCTBYIOT o BJiap;eHHH BceMH TeXHHqecKHMH cpep;cTBaMH HX BhIIIOJIHeHHH . B CBH3H
c 3THM rrpom;e Bcero yrroMHHYTb 06 o6m;eH3BeCTHhIX aHTpOIIOMopQ:>HhIX H306pallie
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K IV ThICHqeneTHIO p;o H . 3 . Yllie ,ll;3BHO rrpoBenH CTIIJIHCTHKO -MopQ:>onorHqecKyIO
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52 XOPTEH3HR J],YMHTPECKY 22
XOPTEH3JUI .UYMHTPECKY
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ZUR PERIODISIERUNG DER SPĂTEREN ZEITSTUFEN DES
NEOLITHIKUMS IN DERRUMĂNISCHEN VOLKSREPUBLIK *
Auf Grund cler in den letzten sieben Jahren bedeutend gesteigerten und in
bewuBter W eise vor allem auf die Losung jener Probleme gerichteten Forschungs
tătigkeit, die noch unklar waren oder zu deren Klărung clas bestehende Beleg
material nicht ausreichte, konnte die Archăologie cler Rumănischen Volksrepublik
bemerkenswerte Erfolge unter anderem auch auf dem Gebiete des Neolithikums
in den verschiedenen Gebieten des Landes verzeichnen. Die Erweiterung und
Vertiefung cler Dokumentation i.iber clas Neolithikum in cler Moldau im allge
meinen und liber die Cucuteni-Kultur im besonderen, nimmt einen wichtigen
Platz ein. Angeregt durch die groBangelegten sowjetischen Ausgrabungen im
Bereiche cler benachbarten und verwandten Tripolje-Kultur, sowie durch die
von den Sowjetgelehrten zur Deutung cler Materialien aufgestellten neuartigen
Gesichtspunkte, bildet die neuere rumănische Erforschung cler Cucuteni-Kultur
ihrerseits einen Beitrag zur Kenntnis cler entfernten Vergangenheit dieser Gebiete.
Zur vollen Auswertung dieser Forschungen ist es jedoch notig, daB sie in Verof
fentlichungen zum Ausdruck gelangen, die auf Grund cler zutreffendsten Metho
den abgefaBt sind , sowie in tiefschilrfenden und klaren Analysen, die einerseits
die bereits unstrittig festgestellten Tatsachen in klares Licht stellen, andererseits
den noch zweifelhaften Charakter gewisser Deutungen unterstreichen sollen.
Von diesem Gesichtspunkte aus ist jedoch unseres Erachtens festzustellen,
daB die analysierende und synthetisierende Tătigkeit mit cler Bereicherung des
Belegmateriales nicht zureichend Schritt hielt ; mangels ausfohrlicherer Erorterungen
cler Probleme dauern in diesem Kapitel cler Urgeschichte cler Rumănischen Volks
republik in der wissenschaftlichen rumănischen Literatur noch Meinungsver
schiedenheiten an. Sollte sich diese Lage verlăngern, so birgt dies die Gefahr in
sich, daB sie Unklarheiten und zuweilen gar Verwirrung in den Reihen cler Nicht
fachleute und cler studierenden Jugend hervorruft. O fters kommt als erschwerender
Umstand noch die Tatsache hinzu, daB es nicht einmal einen O berblick liber die
Grundlagen cler erwăhnten Meinungsverschiedenheiten gibt, ja zuweilen ist es
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I. '.'I E STOR 2
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ihr genetisch verbundene Gattung bildet - stellt der deutsche Gelehrte die
C-Keramik konsequenter Weise einer C,Kultur gleich. W ăre anderen Orts ein
ihr entsprechender Kulturverband bekannt geworden, so hătte der Berliner Gelehrte
sicherlich nicht von C,Keramik oder C,Kultur gesprochen, sondern er hătte
hierftir eine jener Bezeichnungen verwendet, welche die Archăologie der Urge,
meinschaft den verschiedenen Kulturen dieser Zeit, die sie zu identifizieren
vermag, zu geben pflegt. Fi.ir H. Schmidt stellt jedoch die C,Kultur eine noch
ungeni.igend prăzisierte Mischkultur nordischen Ursprungs dar, in der sich Ele,
mente der arktisch,baltischen Kultur mit solchen der nordgermanisch,skandi,
navischen vermengen. Abgesehen von der Unmoglichkeit, diese Kultur in ihrem
Heimatsgebiete genau zu identifizieren, ist es fi.ir H. Schmidt klar, daB sie in das
Gebiet der Tripolje,Cucuteni,Kultur von auBen her und zugleich mit ihren
Trăgern eingedrungen ist, -- die eine von den Cucuteni,Leuten verschiedene
Bevolkerung darstellen - und daB sie letzten Endes das Verschwinden der bemal,
ten Keramik in den Verfallformen cler Stilarten Epsilon und Zeta verursachte.
Nicht ganz so klar sind H. Schmidts Ansichten i.iber den Zeitpunkt, in
dem diese fremde Kultur in den Raum der Tripolje,Cucuteni,Kultur eindrang,
und infolgedessen auch nicht diejenigen i.iber die Beziehungen dieser C,Kultur
mit der Cucuteni,Kultur in ihrer Endphase.
Bezi.iglich des Zeitpunktes des Eindringens wăre es moglich, daB die Aus,
fi.ihrungen des deutschen Gelehrten nur scheinbar einen Widerspruch in sich
einschlossen. Er sti.itzt sich in cler Tat auf eine stratigraphische Beobachtung von
Cucuteni, - wonach es « schien », daB das C,Element eine eigene und gegeni.iber
den Fundhorizonten A und B ji.ingere Schicht bildete, - doch tut er dies eher,
um den Sondercharakter cler C,Kultur zu unterstreichen, als um im allgemeinen
eine Zeitbeziehung zwischen der Cucuteni,B,Kultur und cler C,Kultur herzustellen ;
es ist nămlich festzustellen, daB Schmidts Ansicht in dieser letzteren Frage, - auf
die Tatsache des stăndigen Vorkommens der C,Keramik in den Ansiedlungen
der Tripolje,Cucuteni,Kultur auf dessen gesamtem Verbreitungsgebiet begri.in,
det, - konsequent dahin geht, daB die Topferware des C,Typus « wenigstens
zum T eil » cler Phase Cucuteni,B parallel und zeitgleich ist. Die genaueste Abgren,
zung des Zeitraumes, in dem diese beiden Kulturen gleichzeitig auftraten, findet
sich auf Seite 96 der Monographie liber Cucuteni : dieser Zeitraum entspricht
« wenigstens zum Teil » cler Phase Epsilon,Zeta - er konnte also die gesamte Phase
Epsilon,Zeta umfassen, - d .h. nach H. Schmidt, die SchluBphase der Entwicklung
cler Cucuteni,Kultur. Aber ebendort (S . 96, Abs. 2, SchluBteil, in Verbindung
mit S. 79, Abs. 1 ) zeigt sich der Berliner Gelehrte von dem Gedanken beherrscht,
daB nach dem Verschwinden der verfallenden Cucuteni,Kultur, die C,Kultur
sowie ihre Trăger fortbestanden hătten. Es hătte demnach in Cucuteni und auf
dem gesamten Gebiete cler Kultur der bemalten Keramik, gelegentlich des Ver,
schwindens der eige ntlicht: n B,Kultur (nach der Phase der Epsilon und Zeta ,Stile )
ein « Bevolkerungswechsel » stattgefunden.
W as die Beziehungen zwischen der Kultur der bemalten Keramik und
der C,Kultur anbelangt, - und hier handelt es sich um andere Beziehungen als
um rein chronologische - scheint es uns, daB die diesbezi.iglich ge ăuBerten
Ansichten H. Schmidts nicht auf einen gemeinsamen Nenner gebracht werden
konnen. An einer Stelle (S. 78), wo er in Erwăgung zieht, daB die C,Keramik in
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SPĂT E R E Z E I TSTl' F E � D E S N E O L IT H I K U M S IN D E R R V R 57
dieser beiden Kulturen dachte - dies unabhăngig von cler Moglichkeit einer
Beeinflussung cler C-Keramik durch die bemalte Keramik. Es ist wirklich bezeich
nend, daB Schmidt, so oft er davon spricht, daB diese Kulturen einander teil
weise gleichzeitig waren , clas W ort « zusammen » vermeidet, hingegen an zwei
Stellen zur Bezeichnung ihres gleichzeitigen Bestehens clas Wort « neben »
verwendet.
3 . Die Kultur cler bemalten Keramik beendet ihre geschlossene Entwick
lungsreihe mit den Stilstufen Epsilon-Zeta, wogegen die C-Kultur fortbesteht.
Nach Schmidt wăre clas etwaige weitere Geschick cler Cucuteni-Tripolje-Kultur
in anderen Gebieten zu verfolgen, denn unter dem Drucke cler Stămme, die Trăger
cler C-Kultur waren, « weicht » die Cucuteni-Tripolje-Kultur zuri.ick, u. zw.
wahrscheinlich gegen Siiden, denn einerseits kommt die C-Kultur aus dem Norden
und andererseits sieht Schmidt in Sărata-Monteoru einen Haltepunkt einer
von C-Keramik begleiteten Gruppe cler Cucuteni-B-Kultur auf ihrem Weg nach
dem Si.iden.
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erwăhnen und wie weiter unten noch aufgezeigt werden soll - bei diesen Umwand
lungen auch jenem Faktor eine Rolle zugebilligt werden, den Schmidt die C-Kul
tur benannte.
Die H. Schmidt zu verdankende Charakterisierung cler C-Keramik und
cler C-Kultur als eines der bemalten Keramik fremden Elementes, clas mit dieser
keinerlei inneren, genetischen Zusammenhang hatte und von ihr nicht organisch
aufgenommen wurde, blieb gleichfalls unerschi.ittert. Dieser Gesichtspunkt kann
um so mehr als von den neueren Funden und Forschungen bestătigt angesehen
werden, als sich in cler letzten Zeit unsere Kenntnisse bezi.iglich des Entwicklungs
prozesses cler Kultur von Cucuteni,bezi.iglich cler Stufen dieses Prozesses und
deren kulturellen Aufbaus vertieft haben. Dies geschah einerseits durch ldenti
fizierung cler Vor-Cucuteni- und cler Fri.ih-Cucuteni-Kultur, in denen ebenfalls
eventuelle Vorlăufer des C-Elementes fehlen ; andererseits bereitet die Bestimmung
des Ursprungsgebietes cler C-Kultur heute nicht mehr so groBe Schwierigkeiten
wie zu cler Zeit, als H. Schmidt diesen Ausstrahlungsraum im Norden und Nord
westen suchte. Ohne in die Einzelheiten cler von cler Sowjetforschung erzielten
Ergebnisse bezi.iglich des Neolithikums im Gebiete cler nordpontischen Steppen
und im Raume ostlich des Mittellaufes des Dneprs einzugehen, kann unseres
Erachtens behauptet werden, daB die in die Kultur von Tripolje-Cucuteni vor
gedrungene C-Keramik aus den in den obigen Gebieten entstandenen und dort
weitergebildeten Kulturverbănden stammt und nicht etwa aus dem arktisch-bal
tischen oder skandinavischen Norden. Bekanntlich versuchte cler dănische For
scher G. Rosenberg in einem im Jahre 1 93 1 erschienenen und nicht geni.igend
beachteten Buche 2, die gesondert und unabhăngig bestehende Kultur, aus cler
clas C-Element stammt, mit cler sogenannten ukrainischen Wohnplatzkultur zu
identifizieren, die nach Ansicht dieses Forschers in cler nordpontischen Steppe
ihren Ursprung hatte. Ohne uns mit den von Rosenberg aufgestellten Hypothesen
(die cler Siedlung von Ussatowo eine sogenannte Schli.isselstellung zuweisen)
gănzlich identifizieren zu wollen, scheint es uns doch, daB die ji.ingsten sowjeti
schen Funde und Forschungen clas Bestehen einer verhăltnismăBig primitiven
neolithischen Kultur, deren Trăger Jăger und Fischer und spăter Viehzi.ichter
waren, ausreichend belegt haben. Diese Kultur ist in dem Raum zwischen den
Unterlăufen cler Wolga, des Dons und des Dneprs zu lokalisieren und in ihr
entwickelte sich eine primitive Keramik, die anfănglich durch Muschelstich,
spăter mit cler Wickelschnur und schlieBlich mit straff gewickelter, bzw. mit cler
gewundenen Schnur verziert wurde. Dies ist clas Kulturmilieu, aus dem clas C-Ele
ment in den Bereich cler Kultur von Tripolje-Cucuteni eindrang.
Ehe wir in cler Erărterung cler mit dieser Beri.ihrung zweier Kulturen in
Verbindung stehenden Probleme fortfahren, halten wir es fi.ir erforderlich, vorerst
noch eine von Schmidts Hypothesen zu untersuchen. Es ist nămlich zu unterstrei
chen, daB sămtliche bisherigen Forschungen keinerlei Tatsachen ergaben, die clas
unabhăngige Bestehen cler C-Kultur im Bereiche Tripolje-Cucuteni untermauern
konnten - im Gegenteil bestătigten diese Forschungen jedesmal, daB die C-Kera
mik in den gleichen Siedlungen und Wohnstătten ausschlieBlich gemeinsam mit
cler bemalten Keramik von Tripolje-Cucuteni vorkommt. ln dem gesamten
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cler AB-Kultur in Traian geborgene C-Keramik Formen und Muster auf, die fi.ir
die mit straff gewickelter und mit gewundener Schnur verzierte Tonware kenn
zeichnend sind. Von gleicher Bedeutung sind in dieser Frage die Forschungsergeb
nisse von Corlăteni ; diese Siedlung war ebentalls ausschlieBlich in cler Kultur
phase AB bewohnt, jedoch in einer ălteren Stufe dieser Kulturphase und zwar
in cler ăltesten bis jetzt festgestellten Stufe cler AB-Kultur, in deren Verlauf die
Stilart Qamma und diejenige, die foglich mit Delta zu bezeichnen ist, noch nicht
ihre volle Ausbildung erreicht hatten. In den durch Brand zerstărten Wohnstătten
von Corlăteni kamen gleichfalls, mit RegelmăBigkeit und in bemerkenswerten
Mengen, GefăBreste cler C-Keramik zum Vorschein. Die C-Keramik von Corlăteni
weist jedoch, in vălliger U bereinstimmung mit dem ălteren AB-Geprăge dieser
Siedlung, ăltere Formen auf, deren Verzierung aussc hlief3lich mit einem geză hnten
Qerăt, wahrscheinlich mit einer gezăhnten Muschel, hergestellt wurde. Aus cler
ganzen Siedlung von Corlăteni, wo ausgedehnte Grabungen vorgenommen und
12 groBe Wohnstătten freigelegt wurden, in denen eine groBe Menge von C-Keramik
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geborgen wurde, ist nicht eine einzige, mit Schnurornamentik versehene Scherbe
belegt.
Diese Tatsachen bestatigen einerseits die von G. Rosenberg namentlich
auf typologischer Grundlage ausgearbeitete relative Chronologie cler Keramik
cler ukrainischen Siedlungen, andererseits erweisen sie den ebenso wichtigen
Sachverhalt, daB clas erste Vordringen des C-Elementes in den Bereich cler Kultur
von Cucuteni bereits in den ersten Anfangen des Bestandes cler Kulturphase AB
erfolgte, als die Stilarten Alpha und Beta die haufigste und kennzeichnendste Er
scheinungsform cler GefaBbemalung darstellten.
Unseres Erachtens ist cler Augenblick noch nicht gekommen� von cler
Moglichkeit noch alterer Berilhrungen zwischen cler C-Kultur und dem Verband
von Cucuteni, etwa in cler Phase A cler bemalten Keramik, zu sprechen. Einige
dahin deutende Beobachtungen sind noch nicht ausreichend tiberprilft und gestat
ten daher derzeit bloB, auf clas Problem hinzuweisen, so wie wir es hier tun.
Gleichzeitig halten wir es for erforderlich, zu prazisieren, daB wir uns bei Behand
lung dieser Frage nicht auf clas Vorkommen von schnurverzierter C-Keramik
im Gebiete cler Kultur von Ariuşd, in den Rayonen Sfîntu Gheorghe und Tîrgu
Secuiesc beziehen. Nichtsdestoweniger ist es erwiesen, daB die C-Keramik im
Rahmen cler Kultur von Cucuteni spatestens zu Beginn cler AB-Phase auftaucht,
um dann diese Kultur - wie aus zahlreichen Beobachtungen, einschlieBlich derer
von Sărata-Monteoru hervorgeht - standig bis in ihre spateste Entwicklung
hinein zu begleiten, die durch den Beginn des Niederganges und des Verfalls des
Zeta-Stiles bezeichnet ist. Heute wissen wir daher, daB sich clas Vorkommen des
C-Elementes im Bereiche cler Kultur von Cucuteni nicht etwa - wie H. Schmidt es
annahm - auf die letzte Stufe cler Entwicklung cler Cucuteni-B-Phase beschrankte,
sondern daB die Berilhrung zwischen den beiden verschiedenen Kulturen alter
ist, langer dauert und sich in den verschiedenen Zeitstufen in verschiedenen
Erscheinungsformen bekundet. War fi.ir H. Schmidt die Annahme cler Gleichzei
tigkeit cler C-Keramik und des Endes cler B-Phase cler bemalten Keramik gewis
sermaBen clas Maximum eines Zugestandnisses, clas ihm durch objektive Tatsa
chen aufgenotigt wurde, so verleihen die Ergebnisse cler neueren Forschungen seiner
Hypothese clas Geprage eines M inimums an Richtigkeit. Die Tatsache, daB dit
C-Keramik erstmalig in groBen Mengen und bestandig bereits zu cler Zeit de�
Anfange cler AB-Phase cler Kultur von Cucuteni vorkommt, sowie die ziemlich
sprunghafte Wandlung, die die GefaBbemalung beim O bergang von Phase A zu
Phase AB aufweist - ein Umstand , cler es i.ibrigens erklart, warum einige For
scher eine zeitlang an dem unmittelbaren Zusammenhang zwischen diesen beiden
Phasen cler GefaBbemalung zweifelten - sind unter anderem die Gri.inde dafiir,
daB wir die Annahme ausgesprochen haben, die Wandlung cler bemalten Keramik
bei ihrem O bergang von cler Phase A zur Phase AB sei wenigstens zum Teil au:
jene Ereignisse zurilckzufiihren, die sich im Vordringen des C-Elementes wider·
spiegeln.
Die Tatsachen, die wir uns im Obigen zusammenzufassen erlaubt haben.
sind danach angetan, clas Problem cler Bedeutung und cler Rolle cler C-Keramil
im Rahmen cler Tripolje-Cucuteni-Ariuşd-Kultur in ein neues Licht zu ri.icken
Wenn auch die C-Keramik als Vertreter einer von cler Kultur cler bemalten Keramil
verschiedenen Kultur angesehen werden kann und muB - und unseres Erachtens
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9 SPĂT E H E Z E I T ST C F E \ D E S \ EI J I . I T l l l h:t" � I S I \ IJ E R R \" H Gl
wurde diese Kultur bereits identifiziert - so berechtigt uns, wie wir gesehen
haben, nichts dazu, die C-Keramik als Beleg fiir eine auf dem gleichen Gebiete
wie die Kultur cler bemalten Keramik bestehende Parallelkultur anzusehen. Die
C-Keramik ist lediglich ein von dem Kulturverband Tripolje-Cucuteni-Ariuşd
aus einer anderen, benachbarten, im Si.iden und Osten cler Ukrainischen SSR
lokalisierten Kultur entlehntes Kulturgut.
Um zu einem tieferen und richtigeren Verstăndnis cler Bedeutung dieses
Fremdelementes im Rahmen cler Tripolje-Cucuteni-Kultur zu gelangen, ist es
nicht ohne Interesse, clas Verhalten cler C-Keramik im Rahmen cler Kultur
cler bemalten Keramik wăhrend des langen Zeitraums ihrer gemeinsamen Ver
wendung in den Siedlungen Cucuteni-Tripolje, sowie die Reaktion cler bemalten
Keramik auf die Anwesenheit dieses « Fremdkorpers » kurz zu untersuchen.
Eine erste Feststellung, i.iber die man unseres Erachtens nicht hinweggehen
kann, ist die wohlbekannte Beobachtung, daB die C-Keramik im eigentlichen Oe biete
cler Tripolje-Kultur im Vergleich zur bemalten Keramik im allgemeinen hău
figer vorkommt als im Bereiche von Cucuteni. Bei Erorterung cler Tripolje-Cucuteni
Kultur wird manchmal auBer acht gelassen, daB wir es hier in Wirklichkeit mit
mehreren Varianten cler Kultur cler bemalten Keramik zu tun haben, die sich
unter anderem auch durch clas Mengenverhăltnis zwischen den Gattungen cler
C-Keramik und denen cler bemalten Keramik unterscheiden. Im Bereiche von
Tripolje ist - wie auch H. Schmidt hervorhob - weiters auch eine stărkere An
gleichung cler C-Keramik an den cler bemalten Keramik eigenen Stil zu beobachten.
Im Bereiche von Cucuteni ist diese im gleichen Sinne erfolgende Angleichung
erst gegen Ende cler B-Phase hăufiger zu beobachten ; sie macht sich hiebei haupt
săchlich durch vereinzelt auf einigen GefăBen des C-Typus vorkommender Bema
lung geltend (worauf schon H. Schmidt hinwies), insbesondere aber durch Her
stellung von Formen cler C-Gattung unter Beibehaltung ihrer kennzeichnenden
Tiefornamente, aus cler Tonmasse und unter Anwendung des Brennverfahrens,
die cler bemalten Keramik eigenti.imlich sind. Im allgemeinen kann jedoch fest
gestellt werden, daB die C-Keramik von den anderen Tonwarengattungen cler
Kultur cler bemalten Keramik abgesondert und verschieden bleibt und daB ins
besondere die bemalte Keramik selbst keinerlei Tendenzen bekundet, Formgut,
Ziermuster oder Machart cler C-Keramik zu i.ibernehmen. Diese Feststellungen
unterstreichen fiir sich allein deutlich genug den Umstand, daB die C-Keramik
im Rahmen cler Cucuteni-Kultur clas Verhalten eines « Fremdkorpers » aufwies.
Ein noch genauer orientierter Einblick in die Bedeutung cler C-Keramik
innerhalb cler Cucuteni-Kultur kann jedoch unseres Erachtens durch die Be
obachtung der Art und Weise gewonnen werden, in cler sich die C-Keramik selbst
im Laufe des langen Zeitraums ihres Zusammenlebens mit cler bemalten Keramik
entwickelte. Wir sahen weiter oben, daB eine derartige Entwicklung bestand
und daB sie auf clas genaueste die Abschnitte widerspiegelt, welche diese Keramik
im Rahmen cler Kultur der ukrainischen Siedlungen durchlief. Die Tatsache, daB
die C-Keramik in die Kultur von Cucuteni nicht vollstăndig und organisch einge
gliedert wurde, sowie cler Umstand, daB ihre Varianten im Laufe der verschie
denen Phasen der Cucuteni-Kultur mit den Entwicklungsphasen der C-Keramik
in ihrer Ursprungskultur zusammenfallen, zeigen uns, daB wir es nicht mit einem
ein fi.ir allemal, etwa zu Beginn cler AB-Phase entlehnten und dann lange Zeit
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und Definierung cler Kulturstufen C I I - r II oder, wie wir sie zu nennen gewohnt
sind, cler Stufe Qorodsk-Ussatowo, auf Grund cler neuen Funde i.iber H. Schmidts
Gesichtspunkt hinausgehend nachgewiesen, da13 die Entwicklung cler Kultur von
Tripolje-Cucuteni in Wirklichkeit eine ji.ingere Endphase kannte, als die von dem
deutschen Gelehrten angenommene Spătphase und da13 sich im Verlaufe dieser
Endphase in cler Kultur von Tripolje-Cucuteni grundlegende Ănderungen auf
mehreren Gebieten vollzogen. Die Funde aus dem Gebiete von Ussatowo zeigten
die engen Beziehungen zwischen dieser Etappe und cler Kultur cler Ocker-Flach
und Hi.igelgrăber ; neben den Funden des Gebietes von Gorodsk ermoglichen
sie es, als eines cler wesentlichsten Merkmale dieser neuen Phase clas sehr auffal
lende O bergewicht cler C-Keramik - die jetzt grundsătzlich durch Eindri.icken
von gewundenen Schni.iren verziert ist - gegeni.iber cler bemalten Keramik fest
zustellen.
Einige rumănische Forscher 3 versuchten jeden Zusammenhang zwischen
cler Kultur von Cucuteni und cler Phase von Gorodsk-Ussatowo zu bestreiten ;
in einer gewissen Hinsicht und in einem gewissen Ma13e g reifen diese Forscher
auf H. Schmidts Anschauun g en zuri.ick und sehen in cler Phase von Gorodsk
Ussatowo eine cler Kultur von Tripolje-Cucuteni fremde Kultur, die ausschlie13lich
den Steppenstămmen angehort haben soll und fi.ir clas Verschwinden cler Kultur
von Tripolje-Cucuteni im Gebiete cler Waldsteppe verantwortlich zu machen wăre.
Nach Ansicht dieser Forscher stelle die Phase von Gorodsk-Ussatowo eine
cler Bronze-Zeit angehărende Kultur dar.
W ir wollen uns hier darauf beschrănken, nur jene Beweisgri.inde for die
obige Theorie anzufohren, die in dem einen oder anderen Sinne als entscheidend
anzusehen sind, und erwăhnen, da13 wir zu diesem Problem in einer fri.iheren
Arbeit 4 bereits kurz Stellung genommen haben.
Jn erster Linie halten wir es for notig, darauf hinzuweisen, da13 es auf
diesem Gebiete nur Verwirrung stiften kann, wenn wir uns cler Gefahr aussetzen,
die Erorterung auf eine einfache Diskussion um W orte abzuschieben . Es ist selbst
verstăndlich, da13 eine Kultur, die sich in steter Umwandlung befindet, wie jeder
Organismus immer die gleiche ist und stets eine andere wird . Unter cler Annahme,
daB eine derartige Umwandlung stattgefunden habe und da13 die betreffende
Bevolkerung weder auswanderte, noch mitsamt ihrer Kultur zur G ănze ausge
rottet wurde, ist es wesentlich festzustellen, bis zu welchem Augenblick dieser
steten Umwandlung cler Tripolje-Cucuteni-Kultur noch von einer Kultur dieser
Bezeichnung gesprochen werden kann und wann die Umwandlung einen derart
tiefgehenden Charakter annimmt, da13 cler neuen Kultur eine andere Bezeichnung
gegeben werden kann und mu13. Wir sind zwar der Ansicht, da13 weder die
Trăger cler Kultur von Tripolje-Cucuteni noch ihre Kultur als solche gegen Ende
cler B-Phase vollstăndig verschwanden, sondern da13 sich im Gegenteil sowohl
clas biologische als auch clas kulturelle Element, sicherlich unter Umwandlungen,
in die spăteren Gesellschaftsgebilde von ge ănderter sozial-okonomischer Struktur
eingliederten ; dennoch wollen wir nicht so weit gehen zu behaupten, da13 von
cler Tripolje-Cucuteni-Kultur bis tief in die Bronze-Zeit hinein gesprochen werden
3 VI. Dumitrescu, in Monografiu Hiibăşeşti ' SCIV, I, 2 , 1 950, S, 208ff, insbesondere
( 1 954) und R. Vulpe, in Studii, revistă de istorie, s. 2 1 4ff.
VIII, 1 95 5 , S. 1 40.
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kann, so lange sich die O berlieferungen dieser Kultur irgendwie verfolgen lassen.
Doch scheint es uns ebenso unrichtig, einem Aspekt, wie er uns im Verband
von Gorodsk-Ussatowo entgegentritt, die Bezeichnung einer allerdings zum Teil
Verfallserscheinungen, zum Teil zahlreiche Umwandlungen aufweisenden End
stufe der Kultur von Tripolje-Cucuteni vorzuenthalten, kommen doch in dem
Verbande von Gorodsk-Ussatowo die grundlegenden Komponenten, welche die
Tripolje-Cucuteni-Kultur von der AB-Phase an jahrhundertelang gekennzeichnet
haben - bemalte Keramik und C-Keramik, von menschlichen Tonfiguren gar
nicht zu sprechen - weiter vor, sei es auch in umgekehrtem Mengenverhăltnis.
Wollten wir als einziges Unterscheidungsmerkmal for die Zu- oder Aberkennung
der Bezeichnung « Cucuteni-Kultur » lediglich das ziffernmăBige Hăufigkeitsver
h ăltnis zwischen der bemalten Keramik und der C-Keramik gelten lassen, so
konnten wir in die Lage geraten, die Grăber des Typus Ussatowo, in denen die
bemalte Keramik im allgemeinen vorherrschend ist, der Cucuteni-Kultur zuzu
weisen, den betreffenden Si edlungen hingegen diese Bezeichnung streitig zu machen,
da dort das H ăufigkeitsverhăltnis der beiden Keramikkategorien das umgekehrte
ist. Eine ăhnliche Verwirrung ergăbe sich auch im Falle einiger Tripolje-Sied
lungen der AB- und B-Phase, in denen die bemalte Keramik eine recht geringe
Rolle spielt. Allerdings muB auf diesem Gebiete sicherlich neben anderen Merk
malen, auch das der Entwicklung in Betracht gezogen werden. Bis jetzt hat jedoch
niemand den Beweis dafor erbracht - und dieser Beweis kann auch nicht erbracht
werden -, daB die fi.ir den Aspekt von Gorodsk-Ussatowo kennzeichnende
bemalte Keramik nicht in der Bemalung der GefăBe von Tripolje-Cucuteni ihren
Ursprung hat. Es ist richtig, daB diese Ansicht vertreten wurde, die Keramik
von Gorodsk-Ussatowo habe sich nicht allmăhlich und organisch aus der Cucu
teni-Keramik entwickelt. Doch die allmăhliche Entwicklung des Formgutes und
der Verzierungen der bemalten Keramik von Gorodsk-Ussatowo aus der GefăB
bemalung des Typus Tripolje-Cucuteni kann - gewiB einigermaBen li.ickenhaft
und nicht ohne Schwierigkeiten, da die Dinge nicht auf den ersten Blick ersicht
lich sind - lediglich auf Grund des bisher veroffentlichten Fundgutes verfolgt
werden, ohne daB es hiezu unbedingt auch der Kenntnis der noch nicht verof
fentlichten Fundmaterialien bedilrfte. Eine rumănische Forscherin hat in dieser
Hinsicht bereits vor Jahren einige absolut schli.issige Tatsachen festgestellt 5• Die
jenigen, welche geneigt sind , das vorhin Gesagte zu bestreiten, iibersehen es, daB
seit den Forschungen von H. Schmidt die letzten Stufen der Kultur von Cucuteni B
auf dem Gebiete der Moldau auch durch Aspekte belegt wurden, bei denen
die Verfallserscheinungen, was Formung, Verzierung und Machart anbelangt,
weit i.iber die H. Schmidt bekannten und seiner Ansicht nach die weitreichendsten
Verfallserscheinungen aufweisenden Stufen Epsilon und Zeta hinausgehen. Doch
selbst wenn wir es bei dem O bergang der GefăBbemalung des Typus B zu derje
nigen von Gorodsk-Ussatowo mit einer etwas sprunghafteren Wandlung zu tun
h ătten, so wăre dies bei weitem noch kein Beweis dafor, daB hier nicht eine
Entwicklungsstufe der Tripolje-Cucuteni-Kultur vorlăge. Wir hatten ja bereits
Gelegenheit, darauf hinzuweisen, daB sich eine derartige sprunghafte Wandlung
auch beim O bergang von Stufe A zu Stufe AB zugetragen hat. W esentlich ist,
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werden kann, wenn clas heute bestehende Belegmaterial durch neue Ergebnisse
vervollstăndigt sein wird. Bereits jetzt ist es jedoch offenkundig, daB erst im
Verlaufe dieses Prozesses die Voraussetzungen fi.ir die Lebensformen cler ortlichen
Bronze,Zeit-Kultur geschaffen wurden und daB die Stufe von Gorodsk,Ussatowo
unter anderem schon aus dem einfachen Grunde nicht cler Bronze,Zeit zugewiesen
werden kann, weil die chemischen Untersuchungen nachgewiesen haben, daB sie
nicht die Bronze sondern nur clas Kupfer kannte, und weil die aus dieser Phase
bisher bekanntgewordenen Metallgegenstănde nicht Typen cler europ ăischen
Bronze,Zeit, sondern ăltere Typen darstellen.
*
Aus dem bisher Gesagten geht hervor, wie schwierig und zum Teile
bestritten die Deutung cler vorhin erorterten archăologischen Tatsachen im Sinne
der kulturellen und historischen Entwicklung heute noch ist. Sehr oft stellen aie
vorgeschlagenen Deutungen nur mehr ader weniger begrtindete ader einleuchtende
Hypothesen dar. Selbst wenn eine SchluBfolgerung allgemeinerer Natur als gesi,
chert angesehen werden ka:nn, so bedarf sie entwecler noch einer Prăzisierung
oder einer Untermauerung von sămtlichen Gesichtspunkten aus. Es ist unver,
meidlich, claB sich ein clerartiger Forschungsstand auch in cler Periodisierung
widerspiegelt, welche clie Archăologie auf clie verschiedenartigen und vielfăltigen
Erscheinungsformen cler von ihr studierten Kultur anwendet. Daher zogert die
Archăologie gewohnlich lange Zeit, ehe sie eine enclgtiltige Terminologie fi.ir
Klassifikation uncl Periodisierung cler Entwicklung eines Kulturverbancles aufstellt.
Zweifelsohne birgt clies den Nachteil in sich, Schemen von Benennungen uncl auf,
einanderfolgenclen Entwicklungsstufen aufzustellen, die den Nichtfachleuten ofters
nicht nur willktirlich, sondern in sich widersprechend erscheinen. Fi.ir den Forscher
jedoch, cler verpflichtet ist zu wissen, worum es sich handelt, hat diese Vorgangs,
weise clen Vorteil, daB sie der endgtiltigen Deutung oder SchluBfolgerung nicht
vorgreift und ihm nicht von Anfang an einen gewissen Blickwinkel aufnotigt ;
im Gegenteil lăBt sie ihm die Freiheit, das Belegmaterial nach MaBgabe der Ent,
wicklung cler Forschung oder der von ihm gegebenen Deutung zu gruppieren
oder auch umzugruppieren.
Es kann nicht bestritten werden, claB die Periodisierung der Cucuteni,
Kultur, so wie sie heute von clen Fachleuten gehandhabt wird, Unklarheiten
und W idersprtiche in sich birgt. Es gilt jedoch vorerst, clas Problem klarzustellen,
ob in cler Tat cler Augenblick gekommen ist, an einen Umbau dieser Periodisierung
zu schreiten uncl ob beztiglich cler geeignetesten anzuwendenden Unterscheidungs,
merkmale Meinungsi.ibereinstimmung besteht. Unseres Erachtens ist dieser Augen,
blick jedoch noch nicht gekommen und clas gilt nicht nur fi.ir die Frage und fi.ir
den Raum, die uns hier beschăftigen, sondern fi.ir die gesamte europăische Ar,
chăologie, innerhalb deren bekanntlich milhevolle Erorterungen i.iber Art und
\Xleise sowie Unterscheidungsmerkmale cler Periodisierung stattfanden.
Was die Periodisierung der Tripolje,Cucuteni,Kultur anbelangt, so er,
scheint eine unangenehm bemerkbare Verwirrung bei der Benennung cler letzten
Phase, fur die einerseits H. Schmidts Klassifizierung in AB und B besteht, anderer,
seits die Einteilung T. Passeks in B 1 , B2 , C 1 - Y1 und C2 - y 2 , welche mit
cler ersteren schwer in Einklang zu bringen ist ; ferner liegt noch ein Vorschlag
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S P.�T E H E ZEITSTD' E :\ l l E S :\ EOLIT l l I K l . �I S I:\ l l E H H \' H li7
des Verfassers dieses Aufsatzes vor, for die Cucuteni,Kultur vorderhand die
Phasenbezeichnungen AB, B, C, und D zu verwenden. W ir măchten bei dieser
Gelegenheit die s �lbstverstăndliche Tatsache hervorheben, daB die in diesem
Vorschlag vorkommende Stufe D mit cler von H. Schmidt so bezeichneten Gruppe
cler D,Keramik von Cucuteni nichts gemein hat, sondern die Stufe von Gorodsb
Ussatowo von dem Gesichtspunkte cler Entwicklung cler schnurverzierten
C,Keramik bezeichnet. Gleicherweise erinnern wir daran, daB wir bei Ausarbeitung
dieses Vorschlages cler Tatsache wohl bewuBt waren - die ubrigens erstmalig
von uns, sowohl mundlich als auch schriftlich festgestellt worden war - daB
clas Zeichen C nicht eigentlich eine Zeitspanne, sondern im Gegenteil die durch
die C, Keramik gekennzeichnete kulturelle Erscheinungsform bezeichnet ; diese
Klassifizierung und Bezeichnung wurde ubrigens bereits im Jahre 1 923 von
V. G. Childe for Schipenitz, und dann (oder vorher !) von H. Schmidt for Cucuteni
angewendet.
Zweifelsohne bringt eine derartige Bezeichnungsweise for Nichtfachleute
den bereits erwăhnten bedeutenden Nachteil mit sich, daB die Bezeichnung C
for eine mit den Stufen AB und B gleichlaufende, nicht ihnen nachfolgende
Erscheinungsform beibehalten wird. Im Vergleich zu cler sich aus dem neuen
Fundgut ergebenden, stărker gegliederten Wirklichkeit ist diese Bezeichnung auch
nicht genau genug ; in Wirklichkeit mi.i.Bte man heute for die in Corlăteni vor,
kommende Variante cler C,Keramik die Bezeichnung C 1 und for die sonstige
C,Keramik unter AusschluB derer cler Stufe von GorodsbUssatowo die Bezeich,
nung C 2 verwenden, wogegen die letztere unter cler Bezeichnung D klassifiziert
wird. Nichtsdestoweniger hielten wir es for niitzlich, diese Klassifizierung zu
verwenden, weil sie einerseits die vielfăltige, doppelseitige Natur cler Tripolje,
Cucuteni,Kultur in den auf die A,Phase folgenden Stufen widerspiegelt und
andererseits an die seit langem in cler Fachliteratur cler Cucuteni,Keramik ver,
wendete und allgemein ublich gewordene Klassifizierung ankniipft.
Abgesehen davon schien es uns - und wir haben in cler bereits erwăhnten
Arbeit seinerzeit darauf hingewiesen - daB diese als bloBes Arbeitsgerăt gedachte
Periodisierung und Klassifizierung ihre Nutzlichkeit auch von dem Gesichtspunkt
eines Versuches erweist, in dem Ablauf cler kulturdlen Entwicklung cler betref,
fenden Epoche innerhalb eines umfassenderen Bereichs parallele Erscheinungs,
formen hervorzuheben ; hiebei ist an die Entwicklung im Raume Tripolje,Cucu,
teni einerseits und an diejenige im Bereich des benachbarten und verwandten
Kulturverbandes von Gumel niţa,Sălcuţa zu denken. In cler Tat haben wir bereits
seinerzeit die Aufmerksamkeit auf den Umstand gelenkt, daB sich ein dem Vor,
dringen des C,Elementes in die Tripolje,Cucuteni,Kultur entsprechendes Phăno,
men, wenn auch in Formen geringerer Intensităt, auch im Raume cler Gumelniţa,
Sălcuţa,Kultur abgespielt hatte, wo auf Grund cler bisher geborgenen Belege
hervorgeht, daB dieser zum Teii dieselben Phasen durchlaufen hat. Derart kann
im Kulturverbande Gumelniţa,Sălcuţa einerseits clas Vorkommen von mit straff
gewickelter Schnur verzierter C,Keramik, andererseits cler mit frei gewundener
Schnur verzierter Tonware festgestellt werden. Vcn cler Annahme ausgehend,
daB dieses Phănomen eine Entsprechung for die gleichartige Erscheinung inner,
halb eines Teils cler Entwicklung des Kulturverbandes von Tripolje,Cucuteni
darstellt, hielten wir es for richtig und nutzlich, die Periodisierung cler betreffenden
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68 I . N E STOR 16
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LA PLUS ANCIENNE TOMBE A INCINE RATION TROUVEE
SUR LE TERRITOIRE DE LA R. P. ROUMAINE ET AUTRES
DECOUVERTES APPARENTEES DE LA MEME REGION
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70 VLA D I M I R D U M I T H ESClf 2
le niveau du terrain qui entoure la colline. l'emplacement des trois decouvertes etudiees
Nos constatations ont montre claire- dans cer arricle.
1 . Vase dont le corps relativement spherique est surmonte d'un tres haut
col, presque cylindrique et representant plus d'un tiers de sa hauteur totale. Le
rebord en est legerement inflechi vers l'exterieur. 11 s'epaissit en deux endroits
diametralement opposes qui forment une sorte de proeminences prismatico
triangulaires, plates a la partie superieure et perforees verticalement. Hauteur
du vase : 18 cm ; diametre de l 'ouverture : 10 c m 3 ; diametre du fond : 7 cm (fi. g . 2/1
et fig. 3/3). Le rebord est ebreche en plusieurs endroits (une ebrechure un peu
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3 LA P L U S A N C IE N N E TOM B E A I N C I N E RATION TH. O U VE E E N .K . P . H . 71
plus grande a ete completee a u laboratoire), le col ayant d'ailleurs ete brise d'un
cote et restaure. Le corps du vase est assez fortement corrode par place et sa
paroi est meme trouee en deux endroits.
Pour autant qu' on puisse s' en rendre compte a quelques ebrechures, la
pâte du vase est assez soigneusement preparee, bien qu' elle semble renfermer
i•
__ 4
Fig. 2. - Mobilier de la combe a incineration de Măgura Tomii : I , vase-urne contenant des ossements
calcines ; 2 , ecuelle trouvee a câte d u vase-urne ; 3, tesson retire de l'ouverture du vase-urne ; 4, poin�on
en cuivre trouve dans le meme vase.
aussi quelques petites pierres : les parois ne sont pas trop epaisses et leur section
est d'un gris noirâtre. L'interieur du vase est gris-brun, mais cette couleur n'est
pas tout a fait homogene. La surface exterieure est par endroits surtout noirâtre,
mais certaines portions representent une veritable mosa'ique de nuances, depuis
le gris blanchâtre et le gris brun jusqu'au rougeâtre. 11 nous semble assez probable
que les taches brunes et les taches rougeâtres soient dues a une cuisson secon
daire, peut-etre sous l'action du feu du bucher funeraire - surtout que ces
portions sont tres mates, bien qu'en realite le reste de la surface exterieure soit
depourvu de traces de lustrage. C'est pourquoi on ne peut observer aucun vestige
de couverte. On voit encore tres bien, sur une certaine partie de la surface du col,
de legeres eraflures relativement verticales, paralleles deux a deux, tandis que
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72 VLA D I M I R D U M I T R E SCU
d'autres sont irregulieres ; elles semblent avoir ete obtenues avec une brosse (ou
un petit balai). Ces eraflures font defaut sur pres de la moitie de la circonferenct:
du col - quoique par endroits il existe pourtant des traces qui denoteraient qm
le reste du col etait egalement « decore » de la meme maniere. Immediatement som
la ligne soudant le col au corps du vase, se trouve une rangee d'entailles presque
verticales, faites a l'aide d'un outil peu affile, de sorte que leur forme est par
endroits legerement alveolee. D'ailleurs, ces entailles ne sont pas tres reguliere·
ment imprimees, ni en ce qui concerne leur ecartement, ni quant a leur grandeur
Sur le reste de la surface on observe par endroits de legeres stries horizontale1
(qui existent aussi sur quelques points du col, sous le rebord), laissees par le
modelage du vase avec un instrument indetermine.
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5 LA P L U S A NU E N N E TO M IJ E A I N C I N ERAT I O N TROUVEE E N R . P.R. 73
partie la plus courbee sont traces deux faisceaux d'eraflures horizontales et paral,
leles, tandis que le reste est recouvert de deux series formees chacune de quatre
faisceaux d 'eraflures paralleles et verticales. 11 subsiste encore de tres nombreuses
traces de la matiere blanche d'incrustation qui garnissait certainement tout le
trace des eraflures, dont le role etait celui de fi.xer cette matiere d'incrustation
blanche.
La cassure situee vers le fond etant assez irreguliere, l' extremite inferieure
des eraflures verticales ne subsiste plus qu'en quelques points. C'est precisement
la preuve qu'elles s'arretaient l a et que, en effet, le vase n'etait point plus haut.
11 nous semble qu'une autre preuve en ce sens est constituee par le fait que sous
les eraflures horizontales trouvees sous l'anse il y aurait eu de la place - si la
decoration avait ete continuee plus bas - pour tracer encore un autre faisceau
d'eraflures, mais on y a certainement renonce parce qu'on se trouvait l a dans la
zone immediatement voisine du fond. Par suite de sa forme tronconique et parce
que le fond manque tout a fait, ce vase ressemble, au premier abord, a un
entonnoir, ou au col en forme d'entonnoir d'un vase plus grand. Un examen
plus attentif de cette piece montre cependant qu'il ne peut s'agir que d'une
ecuelle dont le fond a disparu : le fait que c'est justement a la partie inferieure
que la paroi s' epaissit et paraît avoir forme une arete - ce qui se rencontre
souvent dans le cas des fonds legerement profi.les - aussi bien que la position
de l'anse constituent tout autant d'arguments contre la supposition que nous
pourrions avoir a faire au col d'un vase de plus grandes dimensions ; car il
avait fallu dans ce cas que l'anse fut situee dans la zone reliant le col au reste du
vase, ou meme sur la panse de ce dernier. D'ailleurs, par suite de la fac;on dont
l'anse est disposee, le vase ne peut se maintenir dans une position parfaitement
normale que si le pouce de la main pese sur son ouverture - ce qui convien,
drait plutot comme position naturelle d'un entonnoir que d'une ecuelle. Nous
nous sommes du reste demande s'il ne s'agissait pas d'un couvercle - surtout que
l'ornementation qui recouvre toute la surface exterieure devient trop peu visible
si on pose le vase comme on le ferait d 'une ecuelle - l'ouverture en haut -,
tandis que par contre on la voit tres bien, si on lui attribue le role de couvercle
et on le retourne. M eme dans ce cas, la position de l'anse n'est pas des plus norma,
les, encore que l'on puisse soulever tres facilement le vase en passant l'index a
travers l'anse et en y appuyant le pouce. Si ce vase avait ete trouve sur le
petit pot decrit plus haut, son role de couvercle eut ete evidemment indis,
cutable, mais comme il se trouvait a cote de lui, on doit se contenter de
ces probabilites.
3 . Dans l'ouverture du petit vase decrit au n° 1 , il y avait, comme nous
l'avons dej a dit, un fragment ceramique provenant du col et du bord d'un vase
a long col - qui aurait tres bien pu avoir la meme forme que le vase n° 1 . La
section de la paroi est noire et d'un gris rougeâtre, tache, surtout sur la face exte,
rieure, ce qui semble denoter une cuisson secondaire (fig. 2/3).
4. Petit poinc;on en cuivre 2 , ayant une longueur de 5 cm, pourvu de quatre
aretes et s'amincissant du cote de la pointe ; sa base paraît avoir ete brisee depuis
2 On n'a pas fait l 'analyse chimique de cette piece.
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74
Fig. 3. - 2 - 3, vases de la tombe a incineration de Măgura To mii ; I et 4, Ies deux vases decouverts a
Cetate ; 5 , le vase de Măceşul de Jos (un peu moi ns de la moitie de la grandeur naturelle).
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'i LA P IX S A l'i t : I E 1' :\ E T! l \1B E A I N C I N E RATIO!\" TROUVEE E :\ H . P. R . 75
6. Le premier vase trouve a Cetate, ayant sur son bord circulaire deux
proeminences quelques peu prismatiques et perforees verticalement, a le col
proportionnellement plus eleve et presque parfaitement cylindrique, tandis que
son corps est plus bas et plus aplati. Hauteur : 1 5'ml ; diametre de l'ouverture :
9cm 2 ; diam. maximum : 1 3 cm 2 (fig. 3 /1 et fig. 4 /1 ). Sa surface, initialement noire
et lustree, presente de nombreuses taches brun-rougeâtre, ce qui s'explique faci
lement si l'on tient compte que Ies deux vases de Cetate ont ete retires d'un sol
mele de bousillage calcine. Ce contact secondaire avec le feu en a craquele de-ci
de-la la surface et l'a boursouflee, tandis que des eclats se sont detaches par places
des parois. L'interieur des parois est noir, mais on n'observe aucune impurete
3 Vladimir Dumitrescu, Dare de seamă asupra pp. 84 - 87 .
săpăturilor şi cercetărilor întreprinse în anul 1 94 2 , c Bien entendu, celle-ci etait l a situation cons
dans Raport asupra actit•ităţii ştiinţifice a Muzeului tatee par nous en 1 944, car depuis nous n'avons
Naţional de Antic hităfi î n anii 1 942 şi 1 94 3 , Bucarest, pas revu Ies lieux et ii est possible que I' on y ait
1 944. pp. 3 8 - 43 ; idem, Dare de seamă asupra cer fait entre·temps de nouvelles constructions qui ont
cetărilor şi săpăturilor din anul 1 943, dans Raport . . „ pu e n changer !'aspect.
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76 VLA D I M I R DUMITR ESCU 8
dans la pâte. Nous devons signaler que pour Ies deux proeminences situees sur
le rebord du vase, on peut observer comment elles ont ete modelees aux frais de
ce rebord, leur partie inferieure etant modelee avec moins de soins. On distingue
sur le col du vase, surtout du cote de la partie inferieure, les memes raies paralleles
laissees par l'instrument de modelage. lmmediatement sous le col, a la partie
superieure de l'epaule du vase, se trouve une bande ornementale d'une largeur
d'environ un centimetre, composee de rangees paralleles, relativement verticales,
d'un fin pointille. A la partie inferieure, cette bande est bordee d'une rangee
horizontale de points un peu plus gros et plus profonds. Le reste du corps n'est
pas decore.
de preciser tres exactement - il differe assez des vases decrits plus haut, aussi
bien en ce qui concerne sa forme que son ornementation.
U est plus grand en effet que les vases ci-dessus et il n' est plus de la meme
forme. Le col, haut et presque parfaitement cylindrique, a sa partie superieure
legerement elargie vers le rebord ; le corps est gonfle mais assez aplati et repose
sur un pied cylindrique pas tres haut, legerement ebreche. Sur l'epaule, il y a
deux anses presque collees au col, larges comme un ruban, qui s'inflechissent
verticalement, mais leur position est tout a fait inusitee. Les deux extremites de
chaque anse sont perforees a la base, tout pres de la ligne separant le col du corps.
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9 LA P L U S ANCI E N N E TOMBE A INCINERATION TROUVEE EN R.P.R. 77
D'autre part, ces extremites se prolongent vers le bas, sur le corps du vase, sous
forme de bourrelets en relief, entailles d'alveoles, qui descendent jusqu'au pied
du vase, pourvu lui,meme d'un assez grand trou entre chacune des deux paires
I
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de bourrelets. A des distances egales entre les deux anses - mais toujours sur
la ligne separant le col et le corps - sont modelees deux petites proeminences,
anses oblongues, perforees horizontalement et munies chacune d 'une legere
crete egalement longitudinale. Hauteur : 1 9 crn9 ; diametre de l'ouverture : 9 cm ;
diametre maximum : 1 7 c rn7 ; diametre du pied : 6crn3 (fig. 3 /5 et fig. 4/3). De
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78 VLADI M I R D U mT R E S C U
11 n'y a pas de doute que tous Ies vases, decrits ci,dessus et decouverts aux
trois endroits dej a mentionnes dans le sud,ouest de l'Oltenie, appartiennent a
la civilisation de Coţofeni, caracteristique de ces regions pour la periode de transi,
tion du neolithique au bronze, et qui a probablement depasse le seuil de la
premiere periode de l'âge du bronze.
La plus typique des trois formes representees par ces six vases est certai,
nement celle des vases a haut col cylindrique, a deux petites anses,proeminences
disposees a meme le rebord et perforees verticalement. Ces vases ont un corps
spherique aplati ; c'est la forme representee par le vase,urne de la tombe trouvee
a Măgura Tomii (n° 1 ) et par Ies deux vases de Cetate (n°5 6-7). Un vase sem,
blable - mais ayant des proeminences figurant de petites anses, qui sont peut,
etre un peu plus grandes - a ete decouvert, il y a pres d'une trentaine d'annees,
a Ostrovul Corbului, avec quelques autres vases 5• D. Berciu les avait attribues
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11 LA PLl'S ANCJ E N N E TO�BE A INCIN ERATION TRO UVtE E N H . P . H . 7!J
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80 VLA D I M I R D U M IT R E SCl" 12
Parmi les materiaux qu'il nous a ete possible de passer en revue a cette
occasion, outre une petite anse similaire - peut,etre un peu plus grande - sur
le rebord d'un fragment de vase trouve en Hongrie et attribue par Banner a la
civilisation de Baden 13, nous pourrions citer quelques vases de la « civilisation
de la ceramique cannelee » ( Baden) de M oravie. Ces vases ont de petites anses ,
=
18 J. Banner, Das Tis:i:a·, Maros-, Kori:isgebiet bis XLV I I , 1 956, p. 2 1 1 et suiv., fig. 1 1 /4.
:i;ur Entwicklung der Bron:i;e:i;eit, 1 942, pi. CXX I/5. 18 Cf. p. ex. W. Bremer, art. Schnurkeramik,
14 Evzen Neustupny, Zur Entstehung der Kultur dans Ebert, RL, XI, p. 304 et suiv. ; etc.
mit kannelierter Keramik, dans Slovenskă Archeo· 18 Cf. p. ex. A. Stocky, La Boheme prehistorique,
16gia, VII, 2, 1 95 9, p. 260 - 284 ; v. fig. 2/2. I, Prague, 1 929, pi. CX III.
1 6 Ibidem, fig. 7 / 1 - 2 . 2 0 D. V. Rosetti, Movilele funerare d e la Gurbd ·
18
Ibidem, fig. 2/2 et 7 . neşti, dans « Materiale », VI, 1 959, pp. 7 9 1 - 8 16,
1 7 I . Ayamit, O nlkler!/ch ndle:i;ech keramiky v. fig. 8 / 1 et 2.
fnu rove v Pra:i;e, dans PA, 1 932, p. 3 8 - 40, fig. 2 3/ 1 ; 21
Ibidem, fig. 8/ 1 .
J. Kabăt, Snurove hroby :i;e Sulejovic, dans PA, 2 2 Ibidem, fig. 8/2.
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13 LA P l . l " S ,\ \ CI J·: \ \ E TC l \ I B E A J \'C I N E RATI U '\ T R O U V E E E N n . P . R . 81
similaire du groupe de Gatnoi:e (U .R.S.S.), datee par T. Passek entre 1 750 - 1 500»23 ;
celle,ci est cependant depourvue d'anses, de sorte que la ressemblance ne concerne
que la forme generale et l'ornementation cordee (surtout chez le second vase).
Au fait, ces vases de l'U .R.S.S. ressemblent tres bien a differents gobelets typiques
de la ceramique cordee et appartiennent certainement a cette civilisation. Certes,
la presence des deux vases de Gurbăneşti dans des tumulus a tombes a ocre sup,
pose des relations d'ordre general avec l'est. Toutefois, nous croyons que, tels
qu'ils se presentent - avec leurs petites anses etirees du rebord et perforees verti,
calement -, on doit Ies rattacher aux vases caracteristiques de la civilisation de
Coţofeni, decrits plus haut et que, par consequent, ils proviendraient d'une conta,
mination entre Ies formes de la civilisation des tombes a ocre et celles de la civi,
lisation de Coţofeni. Comme ii est assez probable que cette derniere soit nee sur
un fonds neolithique local par suite des puissantes influences culturelles et des
apports ethniques de l'est et comme, d'autre part, certaines inhumations a ocre
dans Ies tumulus d'Oltenie ont ete attribuees a la civilisation meme de Coţofeni 24,
cette contamination paraît assez naturelle en ce qui concerne la forme des vases
et surtout des anses.
Pour en revenir a la forme des trois vases d 'Oltenie, nous rappellerons
que certains exemplaires, apparentes seulement d'une maniere generale, ont ete
egalement trouves dans le groupe Baden,Kostolac (Yougoslavie du nord,est) 2 5 ;
d'ailleurs, des formes apparentees ne manquent pas non plus dans la civilisation
de Baden,Pecsel de Hongrie 2 6, bien que ces dernieres n'aient plus Ies caracteris,
tiques specifi.ques (long col cylindrique et corps spherique relativement aplati).
En revanche, on rencontre dans le groupe de la ceramique cannelee de Tcheco,
slovaquie, deja mentionnee, des vases d'une forme assez voisine, dont quelques,
uns ont aussi de petites anses en forme de bobines de fi.I perforees verticalement,
mais disposees sur le corps et non sur le rebord 27 • Cependant, etant donne que,
a Ostrovul Corbului (Oltenie) on a egalement trouve - en meme temps que le
vase dej a mentionne et un autre dont nous ne tarderons pas a nous occuper -
un vase a col long, plutât tronconique et a corps bombe (mais non pas tron,
conique) 28, ressemblant dans une certaine mesure a quelques exemplaires de la
civilisation de Baden et, en meme temps, a des vases plus anciens appartenant a
la civilisation de la Theiss, nous croyons qu'on pourrait Ies englober tous dans
les formes de la meme grande famille.
Le vase de Măceşul de Jos (pres du lac de Nedeia) trouve lui aussi une
analogie assez proche parmi les vases decouverts a Ostrovul Corbului et attribues
initialement a la civilisation de Vinea : il s'agit d'un exemplaire 29 dont le col
n'est qu'approximativement tronconique et moins haut que celui de notre exem,
plaire, le corps, spherique, etant legerement aplati et pourvu d'un pied a base
annulaire. D'autre part, ce vase a aussi deux anses qui s'elevent presque verti,
23 Ibidem, p. 8 10. L'article de Tatiana Passek in Serbien 1111d Makedonien, dans 3 9.BerRGK , p. l
auquel renvoie Rosetti est intitule K eonpocy o
28 J. Banner, Die Pecseler Kultur, pi. XIl/2,
et suiv. ; v. pi. 7/3.
cpeoHeiJHenpoecKou 1>Y.tibmype, dans K S , XVI, 1 947,
pp. 3 4 - 5 1 ; fig. 1 0/6. pi. CXVI I / 1 1 .
2' Gh. Bichir, Un mormint cu ocru la Cima, 27 Evzen Neustupny, op. cit„ fig. 7 .
dans SCIV, IX, l , 1 95 8 , pp. 1 0 1 - 1 1 2. 2 8 D. Berciu, op. cit„ fig. 1 3/ 2 .
2A M. V. Garallanin, Neolithikum und Bronzneit 2 9 Ibidem, fip,. 1 3/3.
6 - c. 1150
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82 VLA DIMifl D U M I T R E S C U 14
trent aussi sur des fragments provenant d'Oltenie 35, tandis que des bandes de
points piques et alignes, executes selon la technique dite de « Furchenstich », ou
des groupes de tels points piques, executes selon cette meme technique fi.ne,
existent sur Ies nombreux fragments grâce auxquels Milojcic a pu preciser des le
debut le groupe culturel de Kostolac en Yougoslavie 36, groupe qu'il a enrichi
ensuite d'autres decouvertes 37• Quelques-unes de ces dernieres ne sont d 'ailleurs
ao J. Banner, Die Pecseler Kultur, pl. CVl l I/2. op. cit„ pi. 5 /4.
81Ibidem, pi. XCV/34. 85 D. Berciu, op. cit., fig. 86/ 1 2.
82 D. V. Rosetti, loc. cit„ fig. 8/2. se VI. Milojcic, Das vorgeschichtliche Bergwerk
83 D. Berciu, op. cit„ fig. 86/28. « Suplja Stena » am Avalaberg bei Belgrad (Serbien} ,
8
6
VI. Milojcic, Funde der Kostolacer Kultur dans WPZ, XXX, 1 943, pp. 4 1 - 5 4, fig. 7 .
in der Sammlung des Vorgeschichtlichen Seminars 87 VI. Milojcic, Funde der Kostolacer Kultur,
in Marburg/Lahn, dans PZ, XXXIV/v ( 1 949 - 1 950), pi. 1 0/3 et 30 ; pi. 1 1 / 1 , 3 - 5 ; etc.
H.2, pp. 1 5 1 - 1 58, pl. 1 0/2 ; M . V. Garalanin,
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16 LA PLUS A 7\ C I E N N E TOM BE A. I N CI N E R ATION TROUVEE EN R .P.R. 83
pas autre chose que Ies premieres decouvertes de ce genre faites a Vinea lors des
fouilles de M . Vassits 38• Parmi Ies autres decouvertes anciennes, mentionnees
par Ies chercheurs qui se sont preoccupes de la question de ce groupe culturel,
il se trouve aussi des fragments decores de rangees en pointille, fi.nes et paralleles,
provenant encore de la region nord,orientale de la Yougoslavie 39• Des vases
decores de la meme maniere ne font pas non plus defaut dans la ceramique du
nord et du nord,est de la Yougoslavie - vases attribues par R. R. Schmidt a la
civilisation de Baden 4 0 , - ni parmi Ies fragments recemment decouverts - lors
des fouilles faites a proximite du village de Hrtkovci sur la Save 41 - dans la
meme couche que des fragments appartenant aux groupes de la ceramique cannelee
et de Vucedol, sans que l'on puisse etablir quelque difference stratigraphique entre
eux - ce qui a determine l'auteur de la decouverte a considerer ces trois groupes
comme contemporains. Encore que moins frequent, l'ornement forme de rangees
d'un fin pointille se rencontre pourtant aussi dans la ceramique typique de Baden
( Pecsel) de Hongrie 42, bien que dans ce groupe culturel l'ornement a piqures,
=
fossettes plus fortes soit plus frequent ; Ies piqures sont d'ailleurs un peu plus
distancees et plus rarement disposees en rangees nombreuses. Nous devons preciser
que parmi Ies vases attribues au groupe yougoslave de Kostolac, certains ont une
decoration formee de deux rangees de points,fossettes paralleles, un peu plus
grandes 43, absolument identiques a la fois comme technique et comme motifs a
de nombreux ornements de ce genre du groupe de Baden, de sorte qu'il est evident
qu'il s'agit de variantes du meme procede general d'ornementation, commun aux
deux groupes culturels.
En ce qui concerne le decor du vase n° 7 - la rangee de piqures,fossettes
assez fortes qui marque la ligne de soudure rattachant le col et le corps - il est assez
commun, meme si le pointille n' est pas tres regulier et differe un peu des entailles
visibles sur le vase n° 1 . Les groupes de petits sillons, paralleles et verticaux disposes
entre les entailles - lesquels sont executes assez rudimentairement mais peuvent
etre inscrits dans le grand groupe de la decoration cannelee - ne sont pas non
plus etrangers au meme horizon culturel, car ils sont frequents aussi bien dans
le groupe de Kostolac que dans celui de Baden, quoique dans ces groupes il s'agisse
en general de veritables cannelures et de câtes dont le relief est execute avec beau,
coup plus de soin que dans le cas de notre vase. Nous mentionnerons pourtant
tout specialement les groupes de quatre cannelures verticales que l' on observe
sur un vase du groupe de la ceramique cannelee ( Baden) de Tchecoslovaquie44 =
et qui sont assez voisins de ceux de notre vase, la forme meme du vase ci,dessus
etant apparentee a celle des exemplaires decrits ici.
La decoration du vase decrit au n° 8 est tout a fait caracteristique de la
civilisation de Coţofeni. Les lignes profondes et assez longues, realisees en appu,
yant l'outil et non pas a proprement parler par incision45, ainsi que les groupes
n R. Rasajki, Gomolova bei Hrtkovci, dans " D. Berciu, op. cit„ fig. 86 et 87.
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84 \'LADUI I R D UI I T R E S C L'
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17 LA l' L l ' S A :X CI E l'i :X E TOM B E A. I '.liC l '.li E R A T I O '.\ T R O U V E E E :X R . P . R . 85
69 Donnees resumees chez Gh. I. Bi c hir op. cit„, cioara, dans SCIV, III, 1 95 2 , pp. 1 4 1 - 1 89 (v.
p. 109. pp. 1 63 et suiv.).
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86 VLA D I M I R DUMITRESC U 18
pres de Jassy), l'ocre n'avait pas ete repandu sur Ies cadavres, et n'avait clonc pas
teinte de rouge Ies squelettes, mais il etait depose en petits tas au fond des fosses 63•
Tous ces faits indiquent qu'il est possible d'etablir une correlation entre de pareil
les inhumations dans des tumulus, ou l'ocre rouge ne se trouve que sous la forme
d'un petit tas, et la tombe a incineration de Măgura Tomii, decrite ci-dessus, ou
l'on a egalement trouve un petit morceau d'ocre rouge. Certes, cela ne signifie
toutefois pas que l'on pourrait affirmer encore, d'une maniere categorique, que
Ies tombes a ocre d'Oltenie et de Transylvanie appartiennent a la civilisation de
Coţofeni ; mais, en m eme temps, on ne peut pas exclure le synchronisme et la
correlation existant entre Ies tombes des tumulus a ocre, d'une part, et la civili
sation de Coţofeni, d'une autre, en considerant cette civilisation comme anterieure
aux tombes a ocre, comme D. Berciu serait enclin a le croire 64 ; Gh. Bichir a
montre tout recemment que certaines formes et le decor des vases de la tombe a
tumulus et a ocre rouge de Cîrna ont des analogies avec Ies materiaux attribues
avec certitude a la civilisation de Coţofeni, m eme si l'ornementation de ces vases
n'est pas caracteristique exclusivement a cette civilisation 65•
Si l'on passe maintenant au groupe de Kostolac, de Yougoslavie, on constate
que l'on n'y a trouve jusqu ' a present qu'un petit nombre de tombes - toutes a
inhumation en position accroupie, sans y avoir rencontre des tombes a incine
ration 66• II n'est pas question d'ocre pour ces tombes. Par contre, dans le groupe
culturel de Baden-Pecsel (Hongrie), on connaît aussi bien des tombes a inhuma
tion {surtout avec des squelettes accroupis) que des tombes a incineration, avec
ou sans umes. Toutes Ies donnees connues a ce sujet ont ete recemment rassem
blees par Banner dans son ouvrage de synthese 67, de sorte que nous n'insisterons
pas ici a ce sujet, ni en ce qui concerne !'origine du rite d'incineration dans la
civilisation de Baden-Pecsel, surtout que Banner a resume toutes les opinions
anterieures. Mais il nous semble certain que la civilisation des vases campaniformes
a du jouer elle aussi un certain role a cet egard , meme si on ne peut pas consi
derer comme denue de fondement le point de vue de Banner relatif au role de la
Boheme et de la Moravie 68 dans l'introduction du rite de l'incineration sur le
Moyen-Danube.
Pour en revenir a la tombe de Măgura Tomii, point de depart de ces discus
sions, il est clair qu'elle ne pourrait etre d'aucune maniere rattachee aux mani
festations habituelles du rite funeraire local. Aucune decouverte neolithique faite
sur le territoire de la R. P. Roumaine - ni dans la zone d'expansion ulterieure
de la civilisation de Coţofeni, ni sur le reste du territoire - n'indique, jusqu'a
l'heure actuelle, que le rite d 'incineration y ait ete pratique au cours du neoli
thique et dans la periode de transition du neolithique a l'âge du bronze. De sorte
que la constatation de ce rite dans une tombe appartenant a la civilisation de
Coţofeni doit etre rapportee a des influences etrangeres, qui n'ont pu parvenir
d'ailleurs que du nord-ouest. Du moment que la civilisation des vases campani
formes ne s'est pas propagee au sud-est du coude que fait le Danube a Budapest,
86
83 I. Nestor et collaborateurs, Şantierul Valea Gh. I . Bichir, op. cit., p. 105.
Jijiei, dans SCIV, lll, 1 95 2 , pp. 1 9 - 1 1 9 (v. p. 94 86
M . V. Gara!ianin, op. cit., p. 3 9.
et suiv. - plus specialement p. 1 0 1 ). e7 J. Banner, Die Pecseler Kultur, p. 1 84 et suiv.
84 D. Berciu et collaborateurs, loc. cit. (v. 88
Ibidem, pp. 204 - 205.
p. 164 et suiv.).
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19 LA P L U S A l\" C I E !\" '.'i' E Tm! B E Ă I 'iC J '.\ ţ, R AT I O :'\ TROUV�E EN R.P.R. 87
il ne nous paraît pas possible de songer a une influence directe de sa part. Par ail,
leurs, etant donne que - ainsi que nous l'avons dej a dit - l'incineration est
relativement frequente dans la civilisation de Baden,Pecsel de Hongrie , et que
cette civilisation fait partie du meme grand groupe culturel dans lequel on doit
englober a la fois le groupe de Kostolac de Yougoslavie et celui de Coţofeni de
Roumanie - nous considerons comme tres probable que la presence de la tombe
a incineration de M ăgura Tomii, et par consequent l'adoption du rite d'incine,
ration par Ies tribus de la civilisation de Coţofeni, sont en rapport direct avec
Ies infl.uences de Baden,Pecsel. Ce qui pourrait sembler etrange, c'est seulement
le fait que Ies trois groupes de la civilisation de Baden,Pecsel de Hongrie qui
pratiquaient l'incineration, sont tous situes dans Ies zones nord, nord,ouest et
nord,est de la Hongrie, c'est,a,dire seulement un peu plus pres de la limite extreme
atteinte par la civilisation des vases campaniformes, tandis que Ies zones centrale,
meridionale et du sud,ouest toutes entieres, d'ou le courant d'incineration aurait
pu se propager directement vers l'Oltenie, ne connaissent que l'inhumation.
Cependant, si nous tenons compte de toutes Ies donnees connues actuellement,
nous sommes oblige d 'admettre que seules les tribus appartenant a la civilisation
de Baden,Pecsel de Hongrie ont pu transmettre - d'�ne maniere ou d'une autre
et tout a fait sporadiquement - le rite de l'incineration aux tribus, apparentees,
de la civilisation de Coţofeni. Cette transmission a pu avoir lieu par la voie des
relations habituelles entre tribus, lorsque Ies membres d'une tribu penetraient
assez loin sur le territoire d'un autre groupe culturel. Quant a l'importance et la
diffusion de ce rite dans les pratiques funeraires des tribus de la civilisation de
Coţofeni, c'est la une autre question, que seul l'avenir elucidera.
Cependant il est certain que la presence de l'ocre rouge dans la tombe a
incineration de :Măgura Tomii doit etre consideree comme un fait particuliere,
ment significatif, precisement parce que l'utilisation de l' ocre n 'a pas ete signalee dans
les tombes relevant de la civilisation de Baden (de Hongrie), de m eme qu'elle ne
l'a pas ete dans les quelques tombes du groupe de Kostolac de Yougoslavie. L'adop,
tion de la coutume de deposer de l'ocre rouge dans les tombes appartenant a coup
sur a la civilisation de Coţofeni (telle la tombe de Măgura Tomii) n'a pu se produire
que par l'intermediaire des tribus qui nous ont laisse les tombes a ocre d'Oltenie,
et seukment dans la mesure ou entre elles et Ies tribus de la civilisation de Coţofeni
ont existe des rapports tres etroits. C'est pourquoi, bien que jusqu' a present,
outre la tombe de Suharu (qui ne contient d'ailleurs pas d'ocre !) aucune autre tombe
a inhumation, situee en Oltenie, ne saurait etre attribuee avec certitude a la civi,
lisation de Coţofeni, il nous semble que la conclusion qui s'impose c'est qu'il
n'est nullement exclu que certaines tombes a acre, trouvees dans des tumulus
d'Oltenie, appartiennent aux tribus de la civilisation de Coţofeni. D'ailleurs, c'est
seulement par un contact direct, croyons,nous, entre les tribus de la civilisation
de Coţofeni et celles venues de l'Est, apportant avec elles la coutume des inhuma,
tions dans des tumulus et l'emploi de l'ocre rouge dans les tombes, que l'on
pourrait egalement expliquer la forme des vases livres par l'une des tombes de
Gurbăneşti, tombes dej a mentionnees. Cela etant, il nous semble que nous devrions
renoncer aux reserves faites naguere a l'egard d'un eventuel synchronisme entre
la civilisation de Coţofeni et la civilisation des inhumations a l'ocre dans des
tumulus, et admettre qu'elles sont au moins partiellement contemporaines. D'ail,
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88 VLA n rn r n D U I J T R E S< T 20
leurs, il n'y a pas de doute que l'eclosion meme de la civilisation de Coţofeni sur
le fonds neolithique local a ete influencee par des elements ethniques et culturels
orientaux, sinon m eme par Ies tribus des inhumations avec ocre. Toute la periode
de transition du neolithique a l' epoque du bronze, et meme la fin du neolithique
sur le territoire situe au nord du Danube roumain, sont caracterisees par des con,
tacts de plus en plus etroits avec l'Est, tandis que la disparition de certaines civili,
sations autochtones ainsi que l'apparition et la formation d'autres civilisations
en Valachie, Oltenie et Moldavie sont etroitement liees a ce phenomene. Le carac,
tere semi,nomade qui est preponderant chez Ies tribus venues de l'Est, qui avaient
dej a depasse le stade de la premiere grande division sociale du travail, explique
d'ailleurs aussi Ies caracteristiques des etablissements de la premiere epoque du
bronze sur le territoire situe au nord du Danube.
En conclusion de tout ce qui a ete dit plus haut nous estimons que, en
ce qui concerne le territoire de la civilisation de Coţofeni, on peut admettre l'exis,
tence des deux rites funeraires - aussi bien celui de l'inhumation que celui
de l'incineration. A l'heure actuelle, nous ne saurions dire quelle importance a
gagne le rite de l'incineration au sein de cette civilisation. C'est pour cette raison
que nous ignorons si ce rite est reste tout a fait sporadique ou s'il a ete adopte
sur une plus grande echelle. Le fait cependant que Ies anciennes tombes de l'âge
du bronze d'Oltenie et de Transylvanie sont des tombes a inhumation, semblerait
indiquer que l'incineration n'a pas joui d'une trop grande faveur au cours de
cette periode de transition du neolithique au bronze - bien que, comme on le
sait, a partir de l'epoque moyenne du bronze toute l'Oltenie occidentale et une
bonne partie de la Transylvanie (Ies zones d'expansion de la civilisation des
champs d'urnes du type Gîrla Mare,Cîrna et de la civilisation de Wietenberg)
soient caracterisees au point de vue du rite funeraire par l'incineration. Cepen,
dant ces civilisations sont posterieures de quelques siecles a la tombe a incine,
ration de Măgura Tomii ; leur rite funeraire ne peut pas etre mis en rapport
avec cette preuve isolee d'incineration (et en fait unique jusqu'a maintenant)
datant d'une epoque beaucoup plus ancienne. Quoi qu'il en soit, il est certain
que, dans l'etat actuel de nos connaissances, la tombe a incineration de Măgura
Tomii est la plus ancienne manifestation de ce genre rencontree sur le territoire
roumain, et certainement aussi l'une des plus anciennes des regions avoisinantes .
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28 L . Kozlo\\ s k i , y1< . co<i„ cTp. 43-44 ; WI. 32 WI. A n toniewi c z , y1< . co'-1„ CTp. 356 , puc.
Antoniewicz, y1<. C0'-1 . , CTp. 3 8 2 , p u c . 3 8 ; CTp. 3 8 3 , 11; CTp. 36 1 , puc. 1 6- 1 7.
pli c . 40---4 1 ; CTp. 3 8 6 , p u c . 4 7 a · b. "" Ebcrt, RL, X IV, CTp. 285 11 CJICH . H BHJI . 6 1
M , cnpaua BHU3y ; E . Sproc khofi, y1<. co'-!„ BHJJ . 62/ 7 .
28 C . Matasă, y1<. C0 '-1 ., CTp . 727, puc. 5/2 li
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13 E. Sprockhoff, y K . co• L , CTp . 1 20. 81 TaM me, cTp . 12.
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Band der istoria Rom i n i ei , Bukarest 1 960, S. 1 1 2 - 1 1 3 in S i e b e n b iirg e n , Bukarest 1 944, S. 1 00 - 1 06.
bot I. Nestor auch eine knappe Zusammenfassung 1 11 M. Roska, in Kozlemcnyek, IV, 1 944, S. 2 2 - 42 .
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1 12 K. l l O R E llT 6
Taf. 2/7 u n d 4/8 ; I. H. C r i şan, Din acti<•itatea ştiin· 21 K. Horedt, in WPZ, XXVlll, 1 941, S . 84 - 85 .
21
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S . 32 - 3 3 und S. 7 1 , Taf. 1 / 1 2 , 1 3 .
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7
1 05. Oiejdea, Gemeinde Gaida de Jos, Rayon Alba, Region Hunedoara. S. 75/35. R. 32/73.
1 06. Oradea, Region Crişana, Regionalmuseum Oradea. Mitteilung M . Rusu.
107. Ormeniş, Gemeinde Decea, Rayon Aiud, Region Cluj. R. 28/5 1 .
1 08. Orosia, Gemeinde Cuci, Rayon Luduş, M ureş-Ungarische Autonome Region.
Mitteilung M. Rusu.
1 09. Otomani, Gemeinde Sălacea, Rayon Marghita, Region Crişana. R. 28/50.
1 1 0. Ozd, Gemeinde Bichiş, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region.
M itteilung N. Vlassa.
1 1 1 . Pecica, Rayon Arad, Region Banat. R. 28/ 52.
1 1 2. Perchiu, Gemeinde Hurueşti, Rayon Adjud, Region Bacău 28•
1 1 3. Petre şti, Rayon Sebeş, Region Hunedoara. Archăologisches Museum Cluj, 6767.
1 14. Pintic, Gemeinde Jichiş, Rayon Dej , Region Cluj. R. 27/49.
1 1 5. Pir, Rayon Carei, Region Maramureş 30•
1 16. Podeni, Rayon Turda, Region Cluj. R. 25/23 .
1 1 7. Poiana, Rayon Tecuci, Region Galaţi 31•
1 1 8. Poiana Aiudului, Gemeinde Cacova, Rayon Aiud, Region Cluj. R. 27/46.
1 19. Porumbenii Mici, Gemeinde Porumbeni, Rayon Odorhei, Mureş-Ungarische
Autonome Region 32 •
1 20. Rapoltu Mare, Deva, Region Hunedoara. Mitteilung S. Dumitraşcu.
1 2 1 . Rădeşti, Rayon Aiud, Region Cluj, vereinigt mit Noul Săsesc. S. 75/40. R. 29/62.
1 22. Reci, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. S. 78/ 1 50. R. 29/54 33•
1 23 . Reghin, Rayon Reghin, Mureş-Ungarische Autonome Region. R. 29/61 .
1 24. Rîmeţ, Rayon Aiud, Region Cluj. « La cruce », « La curmătură ». S . 7 7/ 1 23 .
R. 29/53.
1 25. Rotbav, Gemeinde Feldioara, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. S . 77/ 1 23.
R. 33/78.
1 26. Rugineşti, Rayon Adjud, Region Bacău 34•
1 27. Sănd11leşti, Turda, Region Cluj. « Turdaer Schlucht ». S. 75/5 1 . R. 32/69.
1 28. Sărata - Monteoru, Rayon Buzău, Region Ploieşti. Mitteilung I. Nestor.
1 29. Sebeş, Rayon Sebeş, Region Hunedoara. R. 29/63.
1 30. Secăşel, Gemeinde Secăşel, Rayon Sebeş, Region HWledoara. R. 29/63.
1 3 1 -135. Sfîntu Gheorghe, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. « Altmârtya,
Avasalja, Bedehâza, Gemvâr, 6 rko ». S. 78/ 154. R. 29/57 35 •
1 36-138. Sighişoara, Rayon Sighişoara, Region Braşov. «Wietenberg-Dealul Turcului »,
« Bei der Furt », « Beim Skariatindenkmal ». S. 1 5 /67. R. 29/55.
1 39. Simeria, Deva, Region Hunedoara. Uroiu, vereinigt mit -, Regional-
museum Deva, 393 1 . R. 22/6.
1 40. Sîngeorgi u de M ureş, Tîrgu Mureş, Mureş-Ungarische Autonome Region.
Mitteilung N. Vlassa.
1 4 1 . S înmărtin, Gemeinde Deuşu, Rayon Gherla, Region Cluj. R. 33/79.
29 R. und E. Vulpe, in « Dacia », III - IV, 235 ; VI, 1 95 9, S. 5 26 und S. 5 2 7 Abb. 5 / 2 .
1 92 7 - 1 932, S. 163, Abb. 10/7. 3 3 Ders„ i n « Materiale », VI, 1 959, S. 1 98.
80 Z . Szekely, in SCIV, VI, 1 95 5 , S. 857, 850, 34 E. Dunăreanu-Vulpe, in « Dacia », V I I - V I II,
Abb. 5 ; S. 856, Abb. 10/5. 1 93 7 - 1 940, S. 1 1 1 , Abb. 6/ 1 1 , 25.
31 I. Nestor, Der Stand, . . . S. 92 ; E . Dunărednu- a & Z. Szekely, i n SCIV, VI, 1 95 5 , S. 844 . Abb.
8 - o . 1150
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1 14 K. HOR E DT 8
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9 ! H E W I E T E NR E R r. Kl'LTl'R 1 15
41 M. Macrea, in Studii, revista de istorie I I, M itteilung N. Vlassa ; Bei Miercurea Ciuc, vgl. Nr. 89,
I , 1 949, S. 1 1 3. sind folgende Fundstellen zu unterscheiden : « Neben
42 Z. Szekely, in « Materiale », V I , 1 959, S. 1 8 9 der Straf3e nach Leliceni » , R. Vulpe, in SCIV, VI,
u n d S. 1 90, Abb. 3 1 3 . 1 95 5 , S. 5 66, Abb. 5 und « Gâcvege » , vgl. hier
43 Seit Zusammenstellung der Fundliste wurden Anm. 26 ; Nicula, Gemeinde Fizeşu Gherlii, Rayon
noch eine Reihe von Fundorten ermittelt, die hier Gherla, Region Cluj , Mitteilung D. Protase ; Novaj,
nachgetragen werden, aber in das Fundverzeichnis Komitat Borsod, Ungarische Volksrepublik, I. B6na,
und die Fundkarte nicht mehr aufgenommen werden in ActaArch, XII, 1 960, S. 8 5 , 87 und Taf. 62/ 1 -3 ;
konnten. Mit den nachstehend genannten Fundstellen Tilişca, Rayon Sibiu, Region Braşov, Mitteilung N.
erhoht sich die Gesamtzahl auf 1 S 9 Fundorte : Iad, Lupu. Viişoara, an Bistriţa angeschlossen, Region Cluj ,
Rayon Bistriţa, Region Cluj, Mitteilung D. Protase ; Mitteilung N. Vlassa.
luda, Gemeinde Teaca, Rayon Bistriţa, Region Cluj,
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Abb. 7. - Ornamente mit Kreisen, Kanneluren und Dreieckstempeln.
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E. Schalen (Abb. 1 2/E) sind henkellose bauchige oder flache GefăBe, deren
Miindungsweite die Hohe i.ibertrifft. In groBerer Ausfohrung gehen sie in Schiisseln
iiber oder mit groBerem Miindungsdurchmesser bei geringerer Hohe in Teller.
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Abb. 10. - Keramik. 1 - 8, Wietenberg.
Sie sind zusammen mit den Henkeltassen die am hăufigsten belegte GefaBform
der Kultur. Es lassen sich einige Unterteilungen vornehmen, die aber nur typolo,
gische Bedeutung besitzen, Tassen mit gleichmăBig geschwungener GefăBwand
und solche mit abgesetztem, trichter, oder zylinderartigem Hals.
F. Henkeltassen (Abb. 12 /F) entsprechen im allgemeinen den Schalen und
unterscheiden sich von diesen nur durch die Anbringung eines Henkels. Eine
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Sonderform, for die unter den Schalen Entsprechungen fehlen, sind konische
Tassen mit nicht profi.lierter, einfach schrăg nach oben steigender Gefă.Bwand .
G. Teller und Năpfe (Abb. 1 2 /G). Diese Gruppe kennzeichnen flache
Gefă.Be, die bei geringer Hohe eine betrăchtliche Mtindungsweite besitzen. Ihr
Gefă.Bboden ist waagerecht oder nur wenig ansteigend und liegt auf oder besitzt
eine kleine Standflăche. Manchmal werden Henkel verwendet. ln groBerer Aus
fohrung konnen sie als Teller, in kleinerer als Năpfe bezeichnet werden.
H. Fu/3schalen (Abb. 1 2/H) sind selten und nur in Bruchstticken erhalten.
Es scheinen sich zwei Formen, eine mehr doppelkonische und eine andere mit
geschwungenem GefaBumriB unterscheiden zu lassen .
. . I. Sonderformen (Abb. 1 2/1). Hier ist in erster Reihe clas KugelgefaB mit
drei Offnungen zu nennen, for clas gleichzeitige Analogien unbekannt sind. Nur
in einem Exemplar belegt ist die Btigelkanne (Askos), wăhrend aus erhaltenen
Vogelkopfen und Gefă.Bboden (Abb. 1 1 /5) sich Entengefă.Be erschlieBen lassen,
wie sie in cler westlichen Oltenia und im Banat auftreten. In dem gleichen
Gebiet besitzen die rechteckigen SchachtelgefaBe Entsprechungen (Abb. 1 1 /1 , 3 , 9).
Es ist allerdings zu erwăgen, ob es sich bei diesen Formen, besonders die
in den oberen Ecken knopfformige Fortsătze tragen, nicht etwa teilweise um
kleine Tonherde handelt. Ein Tonkăstchen mit schrăger Wandung und waagerecht
durchbohrten Fortsătzen in den unteren vier Ecken ist als Wagengestell an
zusprechen 46•
K. Gefă/3e mit gelapptem Rand (Abb. 1 2 /K). Geradezu als Leitform kann
die Vierzipfelschtissel angesprochen werden. Im Gegensatz zu den westoltenischen
Urnenfeldern und dem Vîrşeţ-Vattinakreis ist cler gelappte Randsaum nicht abge
setzt und die Zipfel fohren kelchblattartig unmittelbar die Gefă.Bwand fort. Ebenso
ist sie ausnahmslos ohne Henkel und besitzt bestenfalls unterhalb cler Zipfel
spitzen Griffknubben. lnnerhalb dieser feststehenden Merkmale wird durch die
wechselnde GroBe und W olbung cler Zipfel die Grundform in mannigfacher
Weise abgewandelt.
Einen gewellten Rand besitzen manchmal auch Schalen, Teller und Năpfe.
ln anderen Făllen ist cler Rand gegenstăndig oder nur an einer Stelle ausgezackt
und darunter als Ri.ickbildung eines Osenhenkels eine Griffknubbe angebracht.
Der Randzacken kann auch durch zwei Spitzen mit halbrunder Einschartung
dazwischen ersetzt werden.
Sonstige keramische E rzeugnisse. Die Bedeutung des Tones als Werkstoff
wies diesem eine vielseitige V erwendung zu. So wurden Miniaturgefă.Be gefertigt,
die teilweise die GroBformen nachahmen. W eitere keramische Gebrauchsgegen
stănde sind Loffel (Abb. 13 /16) und Deckel. Webegewichte, Schwungscheiben,
Spinnwirtel, sowie « Stockknăufe » sind gleichfalls in cler Kultur vertreten, die
beiden letzteren hăufi.g auch mit kennzeichnender \Vietenbergverzierung (Abb.
1 3 /8, 1 1- 14). AuBer cler bereits erwăhnten spiralverzierten Herdplatte (Abb. 3)
wurden auch andere derartige Herde mit bescheidener Ornamentik freigelegt. Die
V erwendung von Herdringen belegen verschiedene Fundstticke (Abb. 1 3 /18, 1 9).
Bemerkenswert sind schlieBlich mit Wietenbergornamenten versehene Ton
leisten (Abb. 13/15,- 17 ), die vermutlich zum Schmuck cler H auswănde dienten.
,6 Neuerdings abgebildet bei I. B6na in ActaArch, Xll, 1 960, S. 86 und Taf. 64.
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23 D I E \YI E T E :\ fi E R G K l; LT lJ R 1 29
Nur auf den Bildtafeln des Manuskriptes von C. Seraphin ist eine Lanzen,
spitze abgebildet (Abb. 13 /3), die aber spăter in V erlust geriet und sich im
Museum in Sighişoara nicht mehr vor:findet. Wieder bietet eine GuBform aus
dem XIII. Niveau in Pecica eine nahe Entsprechung, wo auch die eckige Blatt,
form und die von der Ti.ille zu den Fli.igelenden filhrenden Rippen anzutreffen
sind 59, wenn auch dieses Merkmal allerdings erst fi.ir spătere Stiicke allgemein
kennzeichnend wird 60 •
Die Hi.ilsenkopfnadel (Abb. 1 3/2) mit tordiertem langem Schaft und
umgebogener Spitze stellt eine entwickelte Form dieser Nadelgruppe dar 61 • Durch
ihre Entsprechungen in dem Fundhorizont von Fiizesabony gehort sie in T6szeg C,
das neuerdings der B,Stufe Reineckes gleichgesetzt wird. Diese Datierung erschlieBt
auch eine Hiilsennadel aus einem Grab in Vîrşeţ, die eine auch z e itlich wertvolle
Querverbindung zur Vîrşeţ,V attinakultur herstellt 6 2 •
Das Messer mit geschwungener Klinge ist als friiher Typus einer Sichel
anzusprechen (Abb. 1 3/1). Es bildet ein Gegenstiick zu den in der Kultur belegten
steinernen Krummessern und ist friihbronzezeitlich anzusetzen 63 • E in unserem
Exemplar nahestehendes Stiick ist aus der Te'ikultur bekannt und erschlieBt in
dieser Hinsicht eine Beziehung zwischen den beiden Kulturen 64 •
Die beiden kleinen Dolchmesser mit Griffzunge sind allgemein fruhbronze,
zeitlich. Sie entziehen sich einer genauen typologischen und zeitlichen Einglie,
derung und konnten als O bertragung von kupferzeitlichen Dolchen aufgefaBt
werden 65 • Es konnte da for auch die GuBform einer Dolchklinge aus dem noch
Reinecke A 2 angehorenden X . Niveau von Pecica und Dolchklingen, aber ohne
Griffzunge, aus der Mureşgegend herangezogen werden 66 •
Teile des iibrigen Kulturgutes, wie Knochen, und Steingerăte, sowie Kera,
mik, soweit sie zeitliche Riickschlusse zulassen, gliedern sich in die gleichen
zeitlichen Zusammenhănge ein.
Der « Perlschnurhalter » aus Saes (Abb. 13 /7 ) wurde zusammen mit zwei
konischen Tassen und dem Kugelgef�B �it drei O ffnungen (Abb. 1 1 /8), vermut,
lich als Teile eines Grabinventars gefunden. Die durchbohrte Knochenplatte besitzt
in dem IV. Niveau von Pecica eine Entsprechung 67 und wi.irde die von Milojcic
&e M. Roska, in DolgCluj, III, 1 9 1 2, S. 32, Abb . R. Hachmann, a.a.O., S. 1 1 1 , 1 30. Es kann in diesem
5 7 . Zweifel an einer so friihen Datierung ăuBert VI. Zusammenhang auch auf die Sichel aus dem Fund von
Miloj�ic, a . a.O., S. 2 70. Medgidia hingewiesen werden, I. Nestor, in « Dacia »,
80 Vgl. M . Roska, in ACMIT, I I I, 1 930 - 1 93 1 , V - VI, 1 935 - 1 936, S. 1 78 und S. 1 76, Abb. 1 /2 , for
S . 78, Abb. 1 / 1 5 ; D. Garasanin, in Rad Vojvodanskich den i m AnschluB on Borodino neuerdings eine friihe
Muzeja, V, 1 956, S. 1 5 - 1 9. Datierung vertreten wird, R. Hachmann, a.a.O.,
81
Ein friihbronzezeitliches Stiick aus Lovasbereny, S. 1 7 1 . Die von M . Roska, in A E, 1 94 1 , S. 1 5 - 1 9,
K. Miske in AE, XVI I I , 1 898, S. 3 29, Abb. 2/4. behandelten Stiicke sind bereits spăter und mittel
Der Wietenbergnadel nahestehende Exemplare bil· bronzezeitlich einzuordnen ; Vgl. auch I. B6na,
det F. Tompa, a.a.O., Taf. 33/ 1 , 45/ 1 3 aus seiner a.a.O., S. 22, Abb. 5 .
Stufe « T6szeg C und D » ab ; Vgl. auch I. B6na, 84 D. V. Rosetti, a.a.O., Taf. 1 5/89.
in ActaArch, IX, 1 958, S. 227 ; W.A.v. Brunn, 86 Vgl. z.B. P. Patay, Friihbronzezeitliche Kul
Bronzezeitliche Hortfunde, Teii I, Berlin 1 95 9, S. 4 7 . turen in Ungarn, i n DissPann, II, 1 3 , 1 938, Taf. 1 / 1 2.
82 M. V. Garalianin, in R a d Vojvodanskich J. Hillebrand, in ArchHung, IV, 1 9l9, Taf. 4/5 .
Muzeja, III, 1 95 4 , S. 6 1 , Abb. 7 . 88 M. Roska, in DolgCluj, III, 1 9 1 2, S. 1 7 , Abb.
83 Vgl. fo r ăhnliche Friihformen cler Sicheln Fr. 2 5 ; J . Banner, i n DolgSzeged, VII, 1 93 1 , Taf. 1 1/54.
Holste, in « Germania », XXIV, 1 940, S. 6 - 1 1 ; 8 7 M. Roska, DolgCluj , III, 1 9 1 2, S. 10 und
I. Nestor, in «Dacia», IX - X, 1 94 1 - 1 944, S. 1 78 - 1 80 ; S. 1 1 , Abo. 1 2.
9 - o. 1100
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130 K. I I O R E llT 24
for die Grăber cler Mureşgegend unterstrichene und auch zeitlich ausgewertete
Vorliebe filr die V erwendung von Perlschmuck 68 auch auf die Wietenbergkultur
ausdehnen.
Die verzierte Seitenstange einer Knochentrense aus cler Turdaer Schlucht
(Abb. 1 3 /10) ist mit kennzeichnenden Wietenbergmustern (Kreuzschraffenbănder
und schraffierte Dreieckreihen) verziert, so daB liber ihre Zugehorigkeit zu unserer
Kultur kein Zweifel bestehen kann. Sie gehort nach cler von A. Mozsolics vorge
nommenen Gliederung dieser Fundgruppe zum Typus Ftizesabony 69• Dieser ist
auch in Socodor und Vărşand belegt 70 und gehărt cler Zeitstellung dieser
Fundstellen entsprechend zur 1 1.-1 1 1. Stufe cler Otomanikultur, wodurch wie
derum die Datierung cler Trensenstange in Reinecke A 2-B erschlossen wird .
Die steinernen Krummesser (Abb. 1 3/9) bilden ein gemeinsames Kennzei
.
chen cler bronzezeitlichen Kulturen des rumănischen Raumes und sind in cler
Schneckenberg-Glina III-, in der Monteoru- und in cler Teikultur belegt 71 , und
weisen im Rahmen eines gemeinsamen Horizontes auf die Gleichzeitigkeit mit
den Exemplaren cler iibrigen Kulturen hin.
Die Buckelkeule (Abb. 1 4/8) ist eine langdauernde Form ostlicher Her
kunft 72 und for genauere zeitliche Festlegungen kaum zu verwenden. Fi.ir die
Buckelkeule aus dem Schatzfund von Borodino, cler auch sonst mykenische
Beziehungen aufweist, wurden in Verbindung mit dem gebuckelten Knauf des
Schwertgriffes aus Apa stidlăndische Einflilsse angenommen. 73 Mit cler gleichen
Berechtigung konnen auch for die Keule aus Sighişoara derartige Einwirkungen
vermutet werden, was zeitlich wiederum dem O bergang von cler frilhen zur
mittleren Bronzezeit entsprechen wtirde.
Keramik cler Wietenbergkultur, die als lmportware in Fundstellen cler
benachbarten Kulturen auftritt, konnte fi.ir zeitliche Parallelisierungen beson
ders wertvoll sein, wenn sie in gesicherter Schichtenfolge auftrăte. Leider ist dieses
selten cler Fall. Fur die W ietenbergware ostlich cler Karpaten ist nur ihre Verge
sellschaftung mit cler Monteorukultur belegt, doch fehlt noch die Moglichkeit,
sie mit einer ihrer Stufen zu identifi.zieren.
Das von Roska cler Wietenbergkultur zugewiesene Bodenstilck aus Pecica
stammt aus ălteren Grabungen. Seine Schichtenzugehorigkeit ist nicht bekannt
und es erscheint fraglich, ob es iiberhaupt unserer Kultur zuzurechnen ist.
Von den Siedlungen cler Otomanikultur wurden in Socodor, Vărşand
und Otomani WietenberggefăBe gefunden. ln Socodor hatte bei den Grabungen
von Roska die Kulturschichte eine Stărke von 1 ,80 m, in cler sich fonf Siedlungs
niveaus unterscheiden lieBen. ln cler obersten Schichte lag clas măanderverzierte
88VI. Miloj�ic, a.a.O., S. 278. 2 9 ; I. Nestor, in « Dacia », IX - X, 1 94 1 -- 1 944
18
A. Mozsolics, in ActaArch, III, 1 95 3 , S. 1 80 ; D. V. Rosetti, a.a.O., S. 23. Sie erscheinen
S. 70 - 74. Irrtiimlich wird dieses Stiick d e m Typus bereits auch friiher, z.B. in Corlăteni, I. Nestor und
Kiszsombor zugewiesen, ebenda, S. 85 - 86. Eine mit Mitarbeiter, in SCIV, II, 1 95 1 , S. 69, Abb. 15, in
Wietenbergmaterial zusammengefundene Knochen· einer Schicht Cucuteni A - B, so daB auch das Wie·
trense, in der kennzeichnenden Weise der Kultur tenbergmesser aus Feuerstein verhăltnismiiBig friih
verziert, stammt aus Nuşeni, Rayon Dej. Freund· anzusetzen ist.
liche Mitteilung M. Rusu. 72 Vgl. K. Horedt, in MAGW, LXX, 1 940,
70 M . Roska, in Kozlem�nyek, IV, 1 944, S. 46, s. 284, 289, 296 - 299.
Abb. 3 und 4/4. 73 R. Hachmann, a.a.O., S. 1 7 2.
71 A. Prox, Die Schnecken bergkultur, 1 94 1 , Taf.
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Bruchstilck einer Wietenbergtasse 74• Die gleiche Funcllage zeigten auch die Wieten,
bergscherben, clie D. Popescu 1 948 in 0, 20-0,40 m Tiefe in Sococlor fancl 75•
Die Funcltiefe cler Bruchstilcke einer Zipfelschale cl e r Wietenbergkultur in Văr,
şancl ist nicht bekannt. Die beiclen Funclstellen sincl aber, wie clie Grabungen von
D. Popescu gezeigt haben, nicht gleichzeitig 76• W ăhrencl in Sococlor noch frilhe
Keramik mit Besenstrichverzierung uncl Tupfenleisten auftritt uncl Spiralbuckel,
keramik fehlt, ist umgekehrt diese in Vărşancl reich vertreten uncl clie erste Gruppe
ist kaum ocl e r spărlich vorhanclen. Somit kann im groBen Socodor eher clen
Stufen Otomani I-I I uncl Vărşancl cler I I.-III. zugewiesen werclen. Die
Wietenbergscherben aus Sococlor gehăren clemnach in clie oberen Schichten
von Otomani II, clie T6szeg B entsprechencl, noch in clie ausgehencle Reinecke
A z,Stufe fallen.
Etwas spăter ist clie Wietenbergware aus Otomani einzuorclnen. Bei clen
vor clem zweiten W eltkrieg clurchgefohrten Grabungen kamen in cler Bergsiecl,
lung von Otomani auch Wietenbergbruchstilcke zum Vorschein 77, von clenen
eines aus cler ersten, untersten, clas anclere aus cler obersten, clritten Schichte
stammt. Bei cler Wiecleraufnahme cler Grabungen in Otomani im Jahre 1 959 wur-den
tatsăchlich clrei Schichten festgestellt (Otomani I-III), cloch keine W ietenberg,
keramik gefunclen. Die unterste Schicht filhrt primitive Keramik mit Besenstrich,
verzierung, Textilabclrilcken uncl gekerbten GefaBrănclern (Otomani I), die
zweite clie kennzeichnencle Otomanikeramik (Otomani II), wăhrend die in die
zweite uncl erste Schichte eingetieften Gruben cler clritten Stufe bereits kanne,
lierte Keramik aufweist (Otomani III). Das cler untersten Schichte zugewiesene
Wietenbergmaterial stammt demnach gleichfalls erst aus cler obersten Schichte
uncl wurcle irrigerweise auf Grund seiner absoluten Fundtiefe, aber ohne geni.igend
genaue Fundbeobachtung cler untersten Schichte zugeteilt. Die Wietenberg,
keramik aus Otomani gehărt demnach geschlossen der obersten Schichte ( Oto,
mani III) an uncl ist, T6szeg C entsprechencl, mit Reinecke B gleichzusetzen.
Der Towagen mit Wietenbergverzierung aus Novaj , aus einer Funclstelle
der Hatvankultur (T6szeg B) di.irfte ein I mportsti.ick clarstellen uncl erschlieBt
eine zeitliche Verbinclung zwischen beiclen Kulturen. 78
Gewisse Kennzeichen cler GefaBformen und ,verzierung lassen sich viel,
leicht gleichfalls chronologisch auswerten.
Ansa lunata sincl in cler Kultur nicht gebrăuchlich und nur in einem
einzigen Fall (Abb. 1 0/6) bezeugt. Da nun ansa lunata erst von Pecica XII.
aufwărts uncl in T6szeg C auftreten 79, kann clie Wietenbergtasse in Reinecke B
verlegt werclen.
Eine eigenti.imliche uncl kennzeichnencle gehenkelte Napfform (Abb. 10/3)
2i.irfte MetallgefaBen nachgeahmt sein. Sofern man nicht fri.ihhallstăttische Ent,
74 M. Roska, in Kozlemenyek, IV, 1 944, S. 36, Abb. 2/4, 1 4 ; S. 403 , Abb. 3/4 ; S. 406, Abb. 6/4 ;
Abb. 22. Die Angaben tiber die Grabungen, for die vgl. auch ders„ in DolgSzeged, V I , 1 930, S. 1 66,
auch hier gedankt wird, erfolgten nach den Auf· S. 165, Abb. 2/5 , 1 4 und S. 1 69, Abb. 4/5 .
zeichnungen von N. Covaciu, cler daran beteiligt war. 78 I. B6na, a.a.O„ S. 8 7.
76 D. Popescu, in « Materiale », II, 1 956, S. 7 3 , 79 M. Roska, in DolgCluj, I I I , 1 9 1 2, S. 2 7 , Abb. 4 5 ;
Abb. 33/2,3. vgl. auch A. Mozsolics, in ActaArch, I I , 1 95 2 , S. 6 1 ;
7 8 Ders„ in « Materiale », I I , 1 95 6. S . 43 - 1 1 2. VI. Milojcic, a.a.O„ S. 2 7 5 und P. Patay, a.a.O.,
77 M. Roska, in « Dacia », I I , 1 92 5 , S. 402, s. 7 4 - 75.
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27 l l l E \\' I E T E N O E R G K U LT U R 138
sprechungen dafilr heranziehen will 80, lief3e sich eher an mykenische Vorbilder
denken 81 , die dann filr diese Form die Schachtgrăberzeit erschlief3en, wenn auch
bei einer derartigen « Siebenmeilenstiefel,Vergleichung » die Măglichkeit eines
betrăchtlichen Z�itunterschiedes for die Entlehnung eines solchen Stilmerkmales
in Betracht gezogen werclen muf3.
Die bisher gemachten Angaben zur Zeitstellung cler Wietenbergkultur
ermăglichen sie mit clen umliegenclen Kulturen und ihrer Stufenfolge zu verbin,
clen. Die Funde im Rahmen cler Monteorukultur zeigen die ungefahre Gleich,
zeitigkeit cler beiden Kulturen an, ebenso wie die Krummesser, clie auch in
cler Tei'kultur vorkommen. Gegentiber cler ăfter betonten stărkeren Bindung cler
Wietenbergkultur an diese Gruppe mtissen aber Bedenken angemelclet werclen.
Im Vergleich zu cler als Leitform anzusprechenclen schlanken Henkeltasse cler
Te'ikultur ist die W ietenbergtasse breiter als hoch uncl die Teîornamentik schlief3t
sich in ihrer technischen Ausfilhrung und metopenformig unsymmetrischen Anorcl,
nung cler Ziermuster viel eher an clie lăngs cler Donau verbreiteten Kulturen
an . Gegentiber cler vollentfalteten uncl reichen Spiral, und M ăanderornamentik
cler Wietenbergkultur macht die cler Te'ikultur einen unentwickelten ocler verktim,
merten Einclruck. Eine Zusammenstellung cler in cler Te'ikultur tiblichen Ziermuster
und ihr Vergleich mit clen auf clen beiliegenden Tafeln abgebildeten Wieten,
bergornamenten wtirde diese Feststellung noch deutlicher machen. Fi.ir die unge,
fahre Gleichzeitigkeit cler beiclen Kulturen spricht die U berschneidung ihres
Verbreitungsgebietes in cler Si.idostecke Transsilvaniens, im Burzenland, wo auch
kennzeichnende Ziertechniken cler Wietenbergkultur (Zahn, und Dreieckstempel)
auf einem Te'igefaf3 verwendet werden (Rîşnov) 8 2 • lhren Gefaf3formen nach zeigt
die W ietenbergkultur clurch Schachtel, uncl Entengefaf3e uncl clie Lappenbilclung
cler Gefăf3răncler unter den benachbarten Kulturen enge Beziehungen zu clem
Vîrşeţ,Vattina kreis.
Genauere zeitliche Festlegungen ermăglicht cler Anschluf3 an Pecica
und clie Otomanikultur. ln Pecica umfassen clie herangezogenen Entsprechungen
clas IV.-XIV. Niveau, wobei diese besonders zahlreich im X.-XIV. Niveau
vertreten sincl (Axt mit verlăngertem Schaftrticken, Lanzenspitze, Griffzungen,
dolche, ansa lunata). Die WietenberggefaBe in clen Siecllungen cler Otomanikultur
gehăren T6szeg B uncl C entsprechencl in die II. und III. Stufe. Die verzierte Tren,
senstange und die Htilsenkopfnaclel gliedern sich mit ihren Beziehungen zum Ftizes,
abonyer Fundhorizont (T6szeg C) in die gleichen Zusammenhănge ein. Die
frilhe Sichelform kănnte etwa an den O bergang von cler frilhen zur mittleren Bron,
zezeit datiert werden, wăhrencl filr clie Buckelkeule und eine Napfform entfernte
mykenische Beziehungen erwogen wurden. Die mit Wietenbergmaterial zusammen
gefunclene Schwertklinge aus Boiu clatiert aus cler mittleren Bronzezeit.
Fi.ir die U bertragung cler angecleuteten Zusammenhănge in die Perioclen,
folge Reineckes ist die Stellung von Pecica und T6szeg zu diesem System entschei,
clenci. Gegentiber ălteren Versuchen die Stufenfolge Pecica - T65zeg auf die ganze
80
Z.B. J. Rfnovsky, in PA, LIX, 1 958, S. 7 3 , :i;eitliche Chronologie, III, Stockhol m 1 932, S. 1 1 7 ,
Abb. 2 , S . 7 5 , Abb. 3 , J. Porubsky, in Slovenska Abb. 2 1 0, S. 2 1 9, Abb. 2 1 1 .
ercheologia, V I/ I , 1 9 5 8 , S. 98, Abb. 14, 16. 82
A. Prox, in MBS M, IV, 1 940, S. 93, 1 00
81
Vgl. N. Aberg, Bron:i;e:i;eitliche 1md fruheisen- und Taf. 8/94.
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1 3-1 K. HOREDT 28
83 G. V. Childe, a.a.O„ S. 4 1 8, U bersichtstabelle Beginn von Hallstatt A wendet sich neuerdings ent·
und F. Tompa, a.a.O .. S. 103. schieden VI. Milojcic, în « Germania », XXXVII, 1 959,
8 4 Vgl. die O bersichtstabellen bei VI. Milojcic, s . 7 1 - 75 .
a.a.O., S. 2 7 5 ; A. Mozsolics, a . a.O., II, 1 95 2 , 8 7 C. Schuchardt, Schliema n n 's Ausgra bungen . . . ,
S. 65 und I . Bona, a .a.O„ S. 223. Leipzig 1 890, S. 3 2 2 - 3 2 3 , Abb. 286 ; vgl. auch Fr.
8 5 R. Hachmann, a .a.O„ S . 95, 1 20. Matz, în Handbuch der Arc hiiologie, Bd. I I , S. 286.
86
Trifft die Feststellung von MilojCic zu, dafl die 88 Fur die Beziehungen zwischen Transsilvanien
Tt>szeg D-Stufe Reinecke B nicht tiberlebte, a.a.O„ und Mykăne vgl. auch VI. Miloj<'ic, in « Germania »,
S. 2 77, so mufl die dafor genannte Zeitgrenze um XXXVII, 1 95 9, S. 78 ; K. Horedt, Noiwelles etudes
1 500 weiter heruntergertickt werden, da sonst bis d 'histoire, Bucarest, 1 960, S. 3 1 - 44 . Die Bedeutung
zu dem Einsetzen der Hallstattzeit eine Zeitlucke Mykănes for Stidosteuropa schrănkt neuerdings
entsteht, die beinahe ebenso lange wăhrt, wie der A. Mozsolics, în ActaArch, XII, 1 960, S. 1 33 - 1 3 5
ganze T6s:egkomplex und for deren Auffollung in ein. Beachtenswert ist der Vorschlag der Verfasserin
Transsilvanien die Noua -Teiuşkultur nicht ausreicht. die bronzezeitliche Chronologie etwa um 100 Jahre
Gegen eine Verlăngerung von T6szeg C bis an den herabzurticken.
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29 DIE WIETE '.'< BER (;KU LTUR 135
de Sus zur Wietenbergkultur vgl. N. Kalicz, in AE, 91 In Brănişca, Rayon Ilia (Taf. 1 1/6), Petroşeni,
8 7 , 1 960, s. J - 1 5. in WPZ, XXVIII, 1 94 1 , S. 9 1 , Abb. J/5 und
90 Schrollers Linsen- und Furchenstichkeramik, Tărtăria, Rayon Orăştie, Museum Cluj.
H. Schroller, a.a.O., S. JO - 3 8 ; vgl. auch M. Roska,
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1 36 K. HO R E DT 30
nicht weiter nach unten gertickt werden muf3, um damit die V erbindung mit den
anschlief3end einsetzenden hallstăttischen Erscheinungen herzustellen und ob die
Entwickl{ing der bronzezeitlichen Keramik nicht kontinuierlicher und l anger,
dauernd verlief. Fur das Gebiet der Otomanikultur scheint es moglich zu sein den
Nachweis zu fohren, daf3 diese bis in die sp ate Bronzezeit fortdauerte 9 2• Im
Crişgebiet fehlen jedenfalls sonst Erscheinungen, mit denen d ie
Zeitlticke von clem angenommenen Ende von T 6szeg und cler
Otomanikultur bis zum Beginn cler Hallstatt, (cl. h. Urnenfelder,)
Zeit ausgefollt werclen konnte .
Im eigentlichen Transsilvanien gestaltet sich clie Lage in,
sofern anclers, als hier clie auch in cler Molclau verbreitete Noua,
Teiuşkultur auftritt, clie in clen westlich clavon anschlief3enclen Lan,
clesteilen nicht mehr belegt ist 93. Sie wurcle in Transsilvanien nach
einer Auffassung als eine auf lokaler Grundlage vollzogene Umge,
staltung cler Wietenbergkultur angesprochen. Demgegenuber kann
hervorgehoben werclen, claf3 die Obernahme eines neuen Grabbrau,
ches - Skelettbestattung in H ockerstellung gegentiber Urnengră,
bern in cler Wietenbergkultur -, clie Einfohrung einer neuen Wirt,
schaftsweise, clie sich in einer stărkeren Hinwendung zur Viehzucht
auf3ert uncl clie weite ostliche Verbreitung der Noua,Teiuşgruppe
bis in clie Ukraine for eine boclenstanclige Entwicklung unge,
wohnlich ist. Es ware cleswegen zu erwăgen, ob clie Noua,Teiuş,
kultur nicht clas Einclringen einer viehztichtenden Bevolkerung
aus dem Osten in die Gebiete der Wietenbergkultur anzeigt,
die claclurch ihren Untergang fancl , oder eher wahrscheinlich,
neben den neuen Ankommlingen fortbestand, bis sie clie aus den
westlich benachbarten Gebieten der Otomanikultur kommenclen
frtihhallstattischen Einfltisse tibernahm. Eine Sttitze for die Auf,
fassung, daB Wietenbergkultur und Hallstattzeit sich in irgendei,
Abb. 1 5 . - Scheiben ner Form bertihren, konnten die beiclen sonst nirgends belegten
kopfnadel aus Se
beş « Podul Pripo-
KugelgefaBe mit drei Offnungen bieten (Abb. 1 1 /7 , 8), von
cului » . denen eines zahngestempelte M aanclerornamentik der Wieten,
bergkultur tragt und das andere mit Schragkannelierung aus
cler Hallstattsiedlung bei Mediaş stammt. Jecle cler for clen Ausgang cler Wie,
tenbergkultur angecleuteten Moglichkeiten ist theoretisch berechtigt uncl zeigt
aber gleichzeitig auf wie unsicherem Boclen diese Erwagungen stehen. Bei
clem gegenwărtigen Forschungsstancl l aBt sich clas Encle cler Wietenbergkultur
zeitlich uncl in seinen geschichtlichen Hintergrtinden noch nicht befriecli,
gend klaren.
Es soll nur noch clarauf verwiesen werclen, claf3 zwischen der Wietenberg,
kultur und cler bereits Hallstatt,C,zeitlichen Basarabikultur auffallige Ăhnlich,
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31 I J I E W I E T E '.X fi E R G K CLTUR 137
keiten bestehen, was ihre Ornamentik und die verwendeten Ziermittel anbetrifft.
Der groBe zeitliche Unterschied macht es aber unmoglich, zwischen den beiden
Kulturen irgendwelche ursăchlichen Zusammenhănge anzunehmen.
Die Trăger der Kultur sind bereits als Thraker anzusprechen. Zu einer
Zeit, als in der Ăgăis bereits eine griechische Sprache geredet und geschrieben
wurde, kann kaum daran gezweifelt werden, daB in gleicher W eise im Donau�
gebiet d ie Ausbildung des Thrakischen als einer selbststăndigen Sprachgruppe
vollzogen war und der transsilvanische Raum zu ihrem V erbreitungsgebiet
gehorte.
K. HOREDT
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1 74 MHPt.IA PYCY 14
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DER DAKISCHE FRIEDHOF VON POROLISSUM UND
DAS PROBLEM DER DAKISCHEN BESTATTUNGSBRĂUCHE
IN DER SPĂTLATENEZEIT
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202 'L '[Al.REA und '1'. R U S V 2
hatte. Bedeutende kulturelle und soziale Fortschritte konnten damals auch andere
dakische Stămme verzeichnen, wie es die an verschiedenen anderen Orten Daziens
vorgenommenen archăologischen Untersuchungen erweisen.
Dennoch ist ein Teilgebiet cler damaligen Kultur cler Daker so gut wie
unbekannt, u. zw. die Frage ihrer Bestattungsbrăuche. Trotz intensiver Forschun,
gen und zahlreicher Probegrabungen in dem ausgedehnten archăologischen Bereich
cler befestigten dakischen Siedlungen wurde merkwtirdigerweise bis jetzt kein
wichtigerer Fund geborgen, cler den geringsten Anhaltspunkt fi.ir K�nntnis cler
Bestattungsformen cler Daker dieses Gebietes erbracht hătte. Dieses reicht ostwărts
bis ins Sebeş,Tal, wo die bereits seit lăngerer Zeit durchforschte Steinburg von
Căpîlna lag oder sogar noch weiter, bis in die Năhe des Turnu,Roşu,Passes
(Rotenturmpass), wie die ktirzlich entdeckte gleichartige Feste von Tilişca (Rayon
Sibiu) zeigt. Abgesehen von einigen, wenig schltissigen Einzelfunden haben die
archăologischen Untersuchungen auch im sonstigen Dazien bis jetzt keinerlei
Ergebnisse gezeitigt, auf Grund derer clas Problem cler Bestattungsbrăuche cler
Daker in cler Sp ătlatenezeit befriedigend hătte geklărt werden konnen ; dieses
fohrte zu verschiedenen irrigen Hypothesen und Schluf3folgerungen liber die
Art und W eise, wie die « unsterblichen » Daker in den letzten Jahrhunderten
ihrer Unabhăngigkeit ihre Toten bestatteten. Diese Lticke im archăologischen
Belegematerial machte sich nicht nur fi.ir den letzten Abschnitt cler dakischen
Epoche geltend, sondern auch fi.ir die Herleitung cler verschiedenen Varianten
cler Brandbestattung, die von cler bodenstăndigen Bevolkerung cler romischen
Provinz Dazien getibt wurde, in einem Zeitraum also, for den die archăologischen
Forschungen cler letzten Jahre zahlreiche Belegfunde und reiche Beobachtungen
in offenkundigem Gegensatz zu cler unmittelbar vorhergehenden Periode
erbrachten 1 •
Aus diesem Grunde ist die vor kurzem erfolgte Aufdeckung eines ausge,
dehnten dakischen Grăberfeldes auf cl e r Măgura bei Porolissum im Nordwesten
Daziens von besonderem Interesse , durch die wenigstens teilweise die Lticke
geschlossen werden kann, von cler oben die Rede war. Die Erforschung dieses
Grăberfeldes war eine cler vordringlichsten Aufgaben des Grabungskollektivs in
Porolissum in den Jahren 1 958 und 1 95 9 2 • Die Erforschung dieses Grăberfeldes
kann noch bei weitem nicht als abgeschlossen gelten, da hiezu lăngere Zeit
erforderlich ist. Dennoch sind die bisher erzielten Ergebnisse gentigend umfassend,
und schltissig, um eine ins Einzelne gehende, genaue Darstellung des dort getibten
Bestattungsbrauches zu ermoglichen, wobei hervorzuheben ist, daf3 dieses Grăber,
feld clas erste dieser Art aus cler Spătlatenezeit ist 3 , in dem genauere Beobach,
tungen vorgenommen werden konnten.
Die Veroffentlichung noch vor Abschluf3 cler bisher in Porolissum erzielten
Ergebnisse konnte als verfrtiht angesehen werden, da die daraus gezogenen
1
M. Macrea, Les Daces a l'epoque romaine a Kenntnis einiger dakisch-getischer Grăberfelder cler
la l umiere des n!centes fouilles archeologiques, in Friihlatenezeit, wie z. B. die Friedhofe von Zimnicea,
« Dacia », N.S., I, 1 95 7 , S. 250ff. siehe I. Nestor, in Studii, revistă de istorie şi filosofie,
2 Siehe die Vorberichte cler Grabungen aus I I , 1 , 1 949, S. 1 1 6 - 1 2 8 und SCIV, I, 1 950, S. 93 -
Porolissum in « Materiale », VII, 1 960, S. 3 6 1 - 3 90 102, oder aus Murighiol, siehe E. Bujor in SCIV,
und VIII ( unter Druck) . VI, 1 95 5 , S. 5 7 1 - 580 und « Materiale », III, 1 95 7 ,
3 Hingegen vermittelten andere Grabungen die S. 247 - 254, V, 1 959, S. 373 - 37 8.
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3 D E R D A K ! SC.HE F R I E D IIOF VO'.'I POROL! S S l ' \f 203
Der 504 m hohe Măgura-Berg weist annăhernd die Form eines Pyramiden
stumpfes mit trapezformiger Grundflăche und abgerundeten Kanten auf. Durch
seine von den anderen Hohen der Umgebung durch tief eingeschnittene Tăler
vereinzelte Lage erscheint der liber 100 m betragende Hohenunterschied zwischen
FuB und Gipfel betrăchtlicher, als er in Wirklichkeit ist. Dadurch tritt der
UmriB des Măgura-Berges dem Beschauer eindrucksvoll entgegen und fallt bereits
aus der Ferne auf (Abb. 1 ) . An den vier Seiten sind die Abhănge steil und
bewaldet, w ăhrend seine Oberseite ein verhăltnismăBig ebenes Plateau einnimmt,
auf dem Ackerbau betrieben wird. Den einzigen Zugang zu diesem Plateau bildet
heute ein W eg, der den weniger steilen Slidhang in Serpentinen hinaufsteigt.
Das lăngliche-ovale Plateau miBt in der Lănge 450 m und in seiner groBten Breite
etwa 1 50 m.
Im archăologischen Schrifttum wird der Măgura-Berg zum ersten Male
im Jahre 1855 erwăhnt, als dort einer der sogenannten dakischen « Silberschătze »
gefunden wurde, der aus zwei groBen Fibeln mit knotenformigen Verdickungen auf
dem Bligel, einer kleineren ăhnlichen Fibel sowie aus einer geflochteten Kette von
O, 70 m Lănge bestand , die einen Ring und einen Anhănger in Form eines einfachen
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204 M. M A C R E A und M. R U S U 4
Nagels trug 5 • Von den vermutlich ebenfalls auf der Măgura geborgenen Mi.inz,
funden- allerdings fehlen sichere Angaben i.iber den genauen Fundort - erwăhnen
wir den Hort von etwa 1000 Silberdrachmen aus Dyrrhachium, Apollonia und
Korkyra, der um 1 907 gefunden wurde , sowie folgende Einzelfunde : 7 Drachmen
aus Dyrrhachium, eine dakische Mi.inze, romische republikanische Denare usw. 6
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5 D E R D A K I SC H E F R I E D H O F VON PO R O L I S S U �I 205
I
hinwiesen. Der erste Schnitt (I) (Abb.
2) wurde annăhernd in cler Mitte des
Plateaus auf cler W estseite angelegt. Er
forderte eine geringe Anzahl dakischer
Bruchsti.icke, sowie einige atypische
Scherben cler neolithischen Tei13,Kultur
und einen Meissel von Schuhleisten,
b
form zu Tage. Im zweiten Suchgraben
(II), am Ostrande des Plateaus wurde
bereits clas erste dakische Brandgrab
angeschnitten. Die folgenden Schnitte
brachten weitere Grăber zum Vorschein
oder Spuren, die mit cler Brandbestat,
tung in Zusammenhang stehen und
beweisen, daB sich auf dem M ăgura,
Berg ein ausgedehnter dakischer Brand,
friedhof befand.
Insgesamt wurden im Laufe cler
)
Grabungen cler Jahre 1 958 und 1 95 9 auf
dem M ăgura,Berg 8 Schnitte ausgefohrt
( I-Vlll) und zwei Flăchen (A und B)
freigelegt. Au13er dem Schnitt I wurde
lediglich noch Schnitt VI auf cler Nord
westseite des Plateaus gezogen, cler
-
gleichfalls nur vereinzelte Scherben zu 200 m [J
tOO
Tage forderte, die zur Coţofeni,Kultur
gehărten oder dakischer Machart sind. Abb. 2. Planskizze des Măgura-Berges mit den Gra
Es kamen jedoch keinerlei deutlichere bungen in den Jahren 1 95 8 - 59.
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206 M. M A C R E A un<l M. R U S U 6
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7 D E R DA K I SC H E F R I E D HOF VON POR O L I S S U M 207
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Abb. 3. - Plan der Grabungsflăche B.
in Form von sehr kleinen und zerbrechlichen Stucken und sind, eher als weiBe
feine Pigmentierung des schwarzen Erdreiches zu betrachten. Diese erklărt sich
einerseits aus cler vollstăndigen Verbrennung cler Knochen, andererseits aus ihrer
nachtrăglichen Zersetzung durch die bestăndige Feuchtigkeit auf dem Grunde
cler Grabgrube, da clas von cler
Oberfl. ăche eindringende Regen,
wasser durch die Felsschicht
nicht absickern konnte. Die
ebenfalls ziemlich zersplitter,
ten Tierknochen stammen von
S chweinen, Hornvieh und
Geflugel.
Als Beispiel und zum
besseren Verstăndnis cler Art
und Weise, wie sich die Grab,
gruben des Friedhofes auf cler
Măgura in Porolissum dem
Beschauer darstellen, soll nach,
stehend eines cler am reichsten
ausgestatteten Grăber, u. zw.
M. 5 5 , beschrieben werden.
Der erste Hinweis auf ein Grab
fand sich in 0,25 m Tiefe unter
cler heutigen Oberflăche in
cler Gestalt einer ausgedehnten
Streuung von Scherben, Steinen
mit Brand, oder Rauchspuren,
Bruchstucken einer Handmuhle,
Stucken von Huttenlehm usw.
(Gr. 10). Zur Freilegung dieses
Grabes wurde neben Schnitt
VIII eine Grabungsfl.ăche aus,
gehoben (Abb. 5 und 6). Die
Streuung cler Kulturreste er,
streckte sich liber eine Flăche Abb. 4. Ansicht der Grabungsflăche B. -
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308 M. M A C R E A und M. R U S U 8
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D E R D A K I SC l ! E F R I E D l l O F VO'.\ PO R O LI S S U M 209
nach unten, gefunden. Aus ihrer Lage lăBt sich schlieBen, daB sie, wahrscheinlich
von W esten her, regellos in die Orube geworfen wurden.
Die in der Streuung von Or. 10 gefundenen Scherben und Bruchsti..i cke
von Handmlihlen, welche die in der eigentlichen Orabgrube M . 55 entdeckten
Bruchstlicke ergănzen, zeigen deutlich den engen Zusammenhang zwischen diesen
beiden Niveaus, die zwe1 Abschnitte des gleichen Bestattungsbrauches darstel,
O 20 40 50 eocm
len ; zusammen mit den librigen, weiter unten noch zu beschreibenden Anlagen,
Feuerstătten und Verbrennungsplatz, erweist sich dieser Brauch als recht umfassend.
Die Feuerherde (V. 1-2 1 ) weisen kreisformige oder ovale Form von etwa 1 m
Durchmesser auf. Sie liegen innerhalb cler Humusschicht in .0,30-0,50 m Tiefe
unter der heutigen Oberflăche. Die 2 1 Herde sind regellos liber den Orabungsplatz
verstreut, sie befinden sich jedoch immer zwischen den Orabgruben oder in
deren Năhe (Abb . 1 0). Ihre Oberflăche ist eben, ohne erhabene Rănder. Auf den
Herden und insbesondere rings um sie wurden in geringer Anzahl Scherben oder
nicht verbrannte Tierknochen, hingegen keinerlei menschliche Knochenbrand,
reste gefunden. Einige Herde weisen auf dem Boden eine Lage von Steinen auf,
liber die ein dlinner rotgebrannter Lehmaufstrich liegt. Nur einige Herde sind
besser, andere, in geringerer Tiefe sind schlecht erhalten. In einem einzigen Fall
(V. 3) wurde W iederbenlitzung cler Feuerherde festgestellt. Auf diesem Herd
sowie auch auf anderen (V. 1 1 , V. 1 2 , V. 1 8) fanden sich fast unversehrte OefăBe.
In zwei Făllen (V. 5 und V. 7 ) liberlagern die Feuerstătten eine Orabgrube
(M. 1 9, M . 2 7 ).
Die Scherbenhaufen (Or. 1-1 1 ) enthalten auBer zahlreichen Tonscher,
ben, aus denen sich zuweilen ganz oder teilweise OefăBe ergănzen lassen, Steine
mit Brand, oder Rauchspuren, Bruchstlicke von Handmlihlen, Hlittenlehm,
Brandreste und nichtverbrannte Tierknochen, sowie verschiedene Kleinfunde
(s . Abb. 5 und 6). Diese Scherbenhaufen erscheinen gewohnlich zwischen 0,25
und 0,40 m Tiefe , entsprechend dem Niveau der antiken Oberflăche. Zuweilen
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210 � I . M A l . H E A und M . R U S U 10
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11 DEH DA K I SC l l E F H J E D HO F V O N P O HO L J S S U M 211
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•
mik keltischer Machart erinnert. Von den grof3eren unverzierten Gefăf3en erwăhnen
wir den unteren Teil einer Urne, mit dem im Boden angebrachten « Seelenloch».
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214 M. M A C H EA u 11d �I . H U S U 14
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Abb. 1 3 . - Gegenstiinde aus Metall, Ton, Knochen und Glas.
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216 16
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17 l > E H l l A K I SCll E F H I E O ITOF Vi l \' P fl RO l . I S S ( l 'f �17
Sicheln, Messer, Sporen , Trensen usw. (Abb. 1 3), besitzen vollkommene Entspre,
chungen in den groBen Verwahrfunden von Werkzeugen in Grădiştea,Muncelului,
oder in den Einzelfunden aus den dakischen Siedlungen und Graberfeldern im
i.ibrigen Dazien 9• SchlieBlich sind BronzegefaBe, knopfformige Anhanger, Perlen
aus Bein, Glas oder Ton, ebenfalls in der materiellen dakischen Kultur der Spat,
latenezeit gebrauchlich.
Bestattungsbra uch. Alle wahrend der Grabungen gemachten Beobachtungen
sprechen fi.ir den ausschlieBlichen Grabcharakter der auf der Măgura in Porolissum
gemachten dakischen Funde. Auf der gesamten durchforschten Grabungsflache
konnte nicht eine einzige sichere Siedlungsspur verzeichnet werden. Als Bestat,
tungsbrauch wurde die bei den Daker,Geten in der ji.ingeren Eisenzeit allgemein
verbreitete Leichenverbrennung gei.ibt. Die bisherigen Feststellungen, die durch
kiinftige Forschungen zu erganzen und zu bestatigen sind , zeigen, daB die Leichen,
verbrennung in Porolissum auf eine eigenartige W eise vollzogen wurde, die hier
erstmalig genauer beobachtet werden konnte und die auf den ersten Blick aller,
dings einigc rmaBen merkwi.irdig erscheint 1 0 •
Auf Grund der Funde und Beobachtungen kann der Bestattungsbrauch
von Porolissum in groBen Umrissen sowie in einigen seiner Einzelheiten, wie
folgt, rekonstruiert werden.
Die Leichenverbrennung erfolgte auf dem Friedhof selbst, da die oben
beschriebenen drei Verbrennungsplatze im Rahmen der hier geborgenen Funde,
keiner anderen Bestimmung dienen konnten , als der Leichenverbrennung. Auf
Grund der gestorten und schlecht erhaltenen O berreste konnen wir uns von der
Herrichtung dieser Ustrina kein genaues Bild machen. Die Steine und Sti.icke
von Hiittenlehm weisen ohne Zweifel auf das Bestehen von Stein, oder Lehm,
bauten hin.
Derartige Bauten fi.ir die Leichenverbrennung bilden im Rahmen cler Kultur
cler Daker der ji.ingeren Eisenzeit nichts neues , da sie auch aus anderen Teilen
Daziens bekannt sind . ln Apahida wurden auf clem Gebiete des von St. Kovacs
untersuchten keltischen Friedhofs sieben Steinpflaster festgestellt, die der Leichen,
verbrennung dienten 1 1 . ln Zimnicea 1 2 sowie in Poieneşti 13 wurden in situ je ein
gleichfalls aus Stein und Lehm errichteter Ofen fi.ir clie Leichenverbrennung
aufgedeckt. ln beiden Fallen wurde ein nicht vollstandig verbranntes Skelett auf
der Feuerstatte des Ofens gefunden. Die beiclen erwahnten Verbrennungsofen
stammen aus dem IV bis I I I . Jh. v. u. Z. Auch clie beiden « aus groBen Steinen, grob
gearbeiteten Ziegeln und Ercle i> hergestellten, aus der Spatlatenezeit stammenden
O fen von Ostrovul Simian 1 4 dienten wahrscheinlich gleichfalls als Ustrina.
Der ji.ingste Fund dieser Art wurde im Sommer des Jahres 1 959 in Oradea
gemacht, wo am Stadtrande, an cler « Salca » genannten Stelle, neben einigen
Grabgruben, die denen von Porolissum entsprechen, auch eine Verbrennungsgrube
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:! 1 8 �1 . M A C H E A mul \1 . R !J S ! f 18
freigelegt wurde ; sie hat die Form eines kreisformigen « Ofens » von 1 , 1 O m Durch,
messer, der 0,40 m unterhalb des Niveaus der antiken Bodenoberflache in die
Erde eingetieft war, was zur Folge hatte, daf3 die aus Fluf3gerollsteinen und Erde
hergestellten Seitenwande sich infolge der starken Brandeinwirkung in eine rotliche,
etwa 8-1 0 cm starke Kruste verwandelten und sich so bis 0,35 m Hohe i.iber cler
Grundflache erhielten. Auf der geglatteten Feuerstelle des « Ofens » wurde, abge,
sehen von Bruchstilcken cler teilweise eingefallenen Seitenwande in grof3erer
Menge, Asche, Knochenbrandreste, ein mit Kreisen verzierter Knochengegenstand
und einige Gefaf3bruchstilcke gefunden. Der « Ofen » i.iberlagerte zum Teil eine
Grabgrube. Die Graber von Oradea,Salca stammen aus der Zeit des dakischen
Staates oder vielleicht vom Anfang dem der Romerherrschaft in Dazien entspre,
chenden Zeitraum 15•
Auf Grund der angefilhrten Entsprechungen und der gelegentlich der
Grabungen gemachten Beobachtungen scheint die Verwendung der drei Ustrina auf
der M ăgura in Porolissum als Leichenverbrennungsplatze auf3er Zweifel zu stehen,
selbst wenn ihre sichere Rekonstruktion ohne genauere Anhaltspunkte derzeit
noch nicht moglich ist. Nach den bisherigen Beobachtungen di.irften sie jedoch
eine ovale Form gehabt haben und in das Erdreich bis zum felsigen Untergrund
eingetieft worden sein. Die W ande waren aus mit Erde verbundenen Steinen
errichtet. Auf Grund der auf den Lehmstilcken erhaltenen Abdri.icken ware zu
vermuten, daf3 zur Errichtung dieser « O fen » auch Holz verwendet wurde, das,
als es verbrannte, die Lehmmasse erhartete . Zur Feuerung, wurde in den Ustrina
Holz verwendet, das wohl damals, so wie heute, in grof3en Mengen auf den Abhan,
gen der M ăgura zu finden war. Nach den bei U. 1 · (s. oben Seite 2 1 0) gemachten
Beobachtungen ist zu vermuten, daf3 der « Ofen » im unteren Teil eine O ffnung
aufwies, durch die das Feuer genahrt wurdc. U ber die Form des oberen Teiles
des « Ofens » fehlt jeder Hinweis. Moglicherweise schlof3 er kuppelformig, doch
ist es ebenso moglich, daf3 er offen war. Gewif3 ist aber, daf3 in einem derartigen
Ustrinum, insbesondere bei Zufuhr frischer Luft mit Hilfe eines Blasebalges, hohe
Temperaturen von mehreren hundert Graden erzielt werden konnten, bei denen
die Leiche verzehrt, und die Knochen vollstandig verbrannt wurden ; dies erklart
weswegen die Knochenreste des Leichenbrandes so klein sind und so selten an
den Verbrennungsstatten und in den Grabgruben festgestellt wurden.
Der Umstand, daf3 gegeni.iber 55 Grabern, auf dem Friedhofe von Porolis,
sum bis jetzt nur die geringe Anzahl von drei Verbrennungsplatzen freigelegt
wurde, konnte die Annahme nahe legen, daf3 diese nicht nur einmal, sondern zu
wiederholten Malen verwendet wurden. Eine derartige Vermutung konnte sich
jedoch als irrig erweisen, da bis jetzt nur zwei Grabungsflachen aufgedeckt wurden,
auf denen die Wahrscheinlichkeit, Verbrennungsplatze anzuschneiden, grof3er ist
als in Suchschnitten. Ebenso ist es moglich, daf3 der Grof3teil der Verbrennungs,
platze durch Grabungen i.iberhaupt nicht mehr festgestellt werden kann, da diese
« O fen » nach jeder Leichenverbrennung - einige von ihnen sogar zur Ganze -
zerstort wurden, worauf die in den Grabern gefundenen gebrannten Lehmsti.icke
und Steine mit Brand, und Rauchspuren hinzuweisen scheinen. Sicher ist, daB
16
M. Rusu, L. Galamb, N. Chidioşan, Vor· « Materiale », V I I I (im 0 1 uck).
bericht uber die Grabungen von Oradea-Salca in
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l > E H l lA K I SC l l E F 111 E l l I IO F YO.'\ P< l l� O LI S S l ; �f 219
sich die Verbrennungsplătze auf dem Gebiete des Friedhofes selbst, zwischen den
Grăbern, befanden , in nicht allzu groBer Entfernung von dem Grabe, in dem
die Reste des Leichenbrandes bestattet werden sollten.
Der Leichenbrand wurde wahrscheinlich zuerst aus dem « Ofen » hervor,
geholt und dann ohne allzu groBe Sorgfalt in die vorher hergerichtete Grube gewor,
fen. Diese cliente anscheinend nur zur Bestattung einer Persan. Die geringe Aschen,
menge und namentlich die geringe Menge der Knochenbrandreste lăBt auBer den
erwăhnten Erklărungsmoglichkeiten (vollstăndige Verbrennung, Feuchtigkeit in
den Grăbern) vermuten, daB nach der Verbrennung ein Teii der « Asche» des
Verstorbenen in den Wind verstreut wurde, um auf diese \Veise zu der Gottheit
der Himmelshohen zu gelangen, wăhrend ein anderer Teii in die Erde gelegt und
demnach einer chtonischen Gottheit als Opfer dargebracht wurde. An das Element
des W assers kann, auf einer Anhohe wie der Măgura bei Porolissum, fern von
jedem Wasserlauf, nicht gedacht werden. Gleichzeitig mit dem Leichenbrand
wurden auch die in mehreren Grăbern festgestellten O berreste des « Ofens » in
die Grabgruben geworfen.
Ein anderes eigentilmliches und kennzeichnendes Merkmal des Bestattungs,
brauches in Porolissum bilden die Herde. Die bisher aufgedeckten 2 1 Feuerstătten
liegcn verstreut zwischen den Grabgruben, einige davon in unmittelbarer Năhe
der Verbrennungsplătze. Das Fehlen menschlicher Knochenbrandreste lăBt erken,
nen, daB sie, wenigstens in ihrer Mehrzahl, eine von den Verbrennungsplătzen
abweichende Zweckbestimrnung hatten. Das Vorkommen von Scherben und
Tierknochen, die entweder auf cler Herdplatte selbst oder rings um diese gefun,
den wurden, weist darauf hin, daB sie der Bereitung des Leichenmahles dienten,
das anlăBlich der Bestattung veranstaltet wurde.
Das Abhalten von Totenmăhlern bei den Thrakern wird von den antiken
Schriftstellern ausdrilcklich erwăhnt. Herodot beschreibt die Bestattungsformen
bei den wohlhabenden Thrakern uncl erwăhnt, daB cler Verstorbene vorerst clrei
Tage lang zur Schau gestellt uncl beklagt wurcle, worauf ein Leichenmahl folgte,
bei dem Tiere aller Art als Opfer clargebracht wurclen 1 6 • Dieser Brauch wird
auch von Xenophon erwăhnt 1 7 , cler berichtet, daB clie Odrysen gelegentlich der
Bestattung cler Gefallenen nach einer Schlacht ein Leichenmahl veranstalteten
und <labei viei tranken 1 8 . Jetzt erweisen die Bodenfunde, daB dieser Brauch auch
bei den Dakern verbreitet war, bei denen er sich bis in die Spătlatenezeit erhielt 1 9 •
Die AusmaBe der Leichenmăhler bei den Dakern in Porolissum bezeugen die
groBe Menge zerbrochener GefăBe in der Năhe der Feuerstellen, der Grăber
und der Verbrennungsplătze, sowie die verhăltnismăBig groBe Anzahl der
mit den Scherben zusammen gefundenen Tierknochen. Die oben erwăhnten
16 Herodot, V, 8 : -.ocqiocl 3€ -.ofot E u3oclµocrt 19 Dieser Brauch hielt sich bei den Dakern auch
ocu-.wv E !o-t oct3E· TpEîc; µev �µ€pocc; rtpo-.t6Efooct -.ov wăhrend cler Romerzeit, wie die Beobachtungen bei
vExpov xocl ;tocv-.oîoc o-qi&:!:;ocv-.E<; [�poc E ucuzfov-.oct , rtpo den Hugelgrăbern des 2 . Jh. u.Z. von Caşolţ und
xAocuo-ocv-.Ec; rtpw-.ov· ErtEtToc 3€ e&:„-.oucrt xoc-.ocxocu Calbor zeigen ; dort fand sich bei fast jedem Hugel·
o-ocv-.Ec; li &Hcuc; y îi xpu�OCVTE<;. grabe, in einer gewissen Entfernung von dem Schei·
17 Xenophon, Hellen., I I I , 2, 5 : 'Ertd µ€v-.ot terhaufen, eine Feuerstelle, auf cler clas Totenmahl
rnocv'ij/.Qov O [ '03pucroct, Qoc�ocvnc; TOU<; tOCUTWV xocl 7t0A'JV und die in GefăBe n dargebrachten Opfergaben zube ·
o!vov ert' OCUTOÎ<; xoct [rtrto3 poµ [ocv 7t0t�O"OCVTE<; . reitet wurden. Vgl. M. Macrea, in « Dacia », N.S. ,
18
Vgl. G . I. Kazarow, Beitrăge zur Kulturgeschic hte I , 1 95 7 , S. 209.
cler Thraker, Sarajevo, 1 9 16, S. 85ff.
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220 ''- 'L\ C l l E A 1111<1 M. ll U S l '
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21 l l E H llA KI Sr:JJ E F R I E DIIOF \'fl;\ l'O HO l . I S S l " " 221
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222 �L �I A C H EA un<l ;li. H l " S l '
bachtungsturm (im Plan, Abb. 2, mit X bezeichnet) erbaut, dessen wenn auch
gestărte U berreste noch heute erkennbar sincl. Sie sind iibrigens die einzigen
bis jetzt auf dem Măgura,Berg festgestellten romischen Reste. Neue Friedhofe
wurclen an anderen Stellen angelegt, von denen einer, ebenfalls ein Brandfriedhof
aus dem II. Jh. u.Z., auf clem Berge Ursoieş25 lag. Dort setzten wohl auch die Daker,
die vorher ihren Bestattungsplatz auf cler Măgura hatten, ihre Toten an Seite
cler Neuankommlinge bei.
Sonstige gesc hichtliche Betrac htungen. Im Lichte cler bisherigen, allerdings
unvollstăndigen Untersuchungen auf cler M ăgura bei Porolissum lăBt sich zum
ersten Mal mit genilgencler Deutlichkeit clie Variante eines Bestattungsbrauches
erkennen, clen die Daker in den cler romischen Eroberung unmittelbar vorher,
gehenclen Jahrhunclerten ausiibten und in cler Art und Weise, wie er in cler erwăhn,
ten Zeitspanne angewanclt wircl, diesem Volke eigenti.imlich ist. Das Eigentilm,
liche clieses Bestattungsbrauches, so wie er geiibt wurde, ist die Bewahrung ălterer
23 Die Miinzen von Apollonia und Dyrrhachium mazedonischer Miinzen darstellen, wurden um die
begannen in Dazien seit dem Ende des I I . Jh. v.u.Z. Mitte des I I . Jh. v. u.Z. nicht mehr gefragt und durch
verbreitet zu werden und blieben neben den romischen romische Denare verdriingt.
Denaren bis gegen Mitte des folgenden Jahrhunderts 21 Siehe den Vorbericht iiber die Grabungen
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23 l > E R DA K J SC I I E F IU E l l l lO F V O :"i PO R O LI S S IDI 223
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224 111. M AC H E A und 111. R U S U 24
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D E H llA K I SC l l E F H I E IJ l l O F \'O:'\ J>O R O LI S S L: �I 225
1� - o. uw
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226 M. M A C R E A und M. H U S U 26
Aus cler Zahl cler oben erwăhnten Orte, in denen Friedhofe oder Grăber
mit Brandschuttungsgruben mehr oder weniger sicher festgestellt werden konnten,
ist ersichtlich, daB cler Bestattungsbrauch vom Typus Porolissum bei den Dakern
in cl e r Spătlatenezeit weit verbreitet war und eine, moglicherweise sogar die am
hăufi.gsten vorkommende Variante cler Brandbestattung bei den damaligen Dakern
darstellte. Aus dem Verbreitungsgebiet (Abb. 14) ist zu ersehen, daB dieser Bestat,
<'
„.
„.
.
.... .,
"-
I
Abb. 1 4 . - Verbreitung des Bestattungsbrauches vom Typus Porolissum in Dazien, în cler Spătlatenezeit.
l , Porolissum ; 2 , Sighişoara-Wietenberg ; 3, Sfîntu Gheorghe·Bedehaza ; 4 , Oradea-Salca ; 5, Snagov ;
6, Dămăroaia ; 7 , Popeşti-Leordeni ; 8, Tei ; 9, Sibiu-Guşteriţa ; 1 0 , Zetea ; 1 1 , Bicsadul Oltului ;
1 2 , Ş i mleu! Silvaniei ; 1 3 , Arad-Ciala ; 1 4 , Ghenciu ; 1 5 , Ostrovul Simian.
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27 l > E R ]) ,\ K I SC I IE F H I E l l l l l l F \'O'\ PO H O LI S S C �I :!:!?
Friedhofe in anderen von den Dakern bewohnten Gebieten, wie etwa in Nord,
transsilvanien und in cler Moldau, auf Forschungsliicken zurilckzufohren ist, oder
ob die Daker dieE er Gebiete damals andere Bestattungssitten und Grabbrăuche
iibten.
Im Zusammenhang mit cler Moglichkeit weitere dakische Friedhofe zu
ermitteln, ist folgendes zu bemerken. Bei den Grabungen cler Jahre 1 958/5 9 in
Porolissum wurden weder in den Grăbern noch auf dem Gebiete des Friedhofes
Schmuckgegenstănde aus Silber gefunden, die doch in Dazien in cler Spătla,
tenezeit so hăufig sind. Der ălteste von cler M ăgura bekannt gewordene Fund
ist eben cler im Jahre 1 855 gefundene vermutliche Schatzfund, cler wie bereits
erwăhnt (s. oben S. 203 und Anm. 5) aus zwei Knotenfibeln sowie einem Halsring
aus gewundenem Draht besteht. Aus cler Mitteilung diese Gegenstănde seien seiner,
zeit von einem Bauern beim Ackern auf cler Măgura gefunden worden, geht hervor,
daB sie eben auf dem Gebiete des dakischen Grăberfeldes geborgen wurden, da
ja bekanntlich bis auf den heutigen Tag nur clas obere Plateau des Berges Acker,
boden ist, wogegen die Hănge ringsum bewaldet sind. W enn aber diese Gegen,
stănde ausgepflilgt wurden, so bedeutet clas, daB sie in nicht allzu groBer Tiefe
im Erdreich lagen. lnfolgedessen konnen die erwăhnten Silberschmucksachen
keinen wirklichen Verwahrfund darstellen , sondern sie gehărten wahrscheinlich
zu den Beigaben eines reicher ausgestatteten Grabes. Selbst wenn wir annehmen,
daB es sich dennoch um einen Hortfund handelt, so ist es sicher, daB dieser ent,
weder auf dem Gebiete des Friedhofes selbst oder in dessen unmittelbarer Năhe
auf jenem Teile des Plateaus vergraben worden war, auf dem bisher keine Grăber
gefunden wurden. Unter ăhnlichen Bedingungen , d. h. auf dem Gebiete anderer
Brandfriedhofe kamen auch zwei weitere sogenannte dakische Schatzfunde zum
Vorschein. Gelegentlich cler Zerstărung einiger dakischer Brandgrăber wurde im
Jahre 1 958 cler dakische Schatz vom Măgura,Berg bei Şimleul Silvaniei geborgen 4 2 •
l n Wirklichkeit konnen die Schmucksachen aus Silber (Halsband, Fibeln, Arm,
bănder, Silberbarren) und die 35 rămischen republikanischen Denare, die bis zu
Augustus reichen, zu denen noch andere Gegenstănde hinzukămen, darunter
auch Schmuckgegenstănde aus Bronze, nicht von den sonstigen Begleitfunden
getrennt werden, die clas Inventar cler zerstărten Grăber bildeten. Selbst unter
cler Annahme, daB einige cler erwăhnten Gegenstănde, in erster Linie die Schmuck,
sachen aus Silber und die Milnzen, einen Schatzfund darstellen, so wurde dieser
doch auf dem Gebiete des Friedhofes vergraben. Ebenso liegt die ehemalige Zie,
gelfabrik, wo im Jahre 1855 cler dakische Silberfund von Oradea geborgen wurde,
cler aus einem Halsring, einem an einem Ende abgebrochenen Armband und 1 5
Anhăngern besteht 43, in unmittelbarer Năhe cler Stelle, wo bei den Grabungen
des Jahres 1 95 9 die Brandgrăber von Oradea,Salca (s. oben Anm. 1 5 ) zum
Vorschein kamen . Es ist măglich, daB sich cler Friedhof auch auf clas Gebiet
cler ehemaligen Ziegelfabrik erstreckte, und daB die Schmucksachen entweder zu
den Grabinventaren gehărten, oder daB, in cler weniger wahrscheinlichen Annahme
ihrer Zugehorigkeit zu einem Verwahrfund, dieser auf dem Gebiete des Friedhofes
oder in dessen unmittelbarer Năhe vergraben worden war.
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228 �I . 'I A C H E A und M. H U S U 28
at Wilan6w near W'arsaw, in Materialy Starozytne, de sat la daci, I. Bukarest, 1 954, S. 1 1 9ff.
II, 1 95 7 , S. 1 70ff. 47 Siehe M. Macrea, D. Protase u. M. Rusu,
46 Geogr„ V I I I, 4. in « Materiale », V I I , S. 3 74.
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2!J l l EH llAKISC l l E F R J E JJllOF VO'.'I POHO l . J SS U M 229
Castrum befand, sowie auf dessen Hăngen , wo die romische Stadt Porolissum lag,
kamen dakische Spuren bis jetzt nicht zum Vorschein. Kiinftige Forschungen
konnen moglicherweise weitere Aufschliisse auch in dieser Hinsicht bringen.
AbschlieBend muB hervorgehoben werden, daB dern dakischen Grăberfeld
von cler Măgura in Porolissum eine besondere Bedeutung zukommt, da es eine
cler Varianten cler dakischen Bestattungsbrăuche aus cler Periode vor cler romi
schen Eroberung mit hinreichender Genauigkeit und Klarheit veranschaulicht und
wenigstens zum Teil eine Liicke in cler archăologischen Kenntnis dieses Zeitrau
rnes ausfiillt. Im Lichte cler in Porolissum gemachten Beobachtungen zeigt es
sich, daB andere, schon friiher auf dem Gebiete Daziens untersuchte Friedhofe
und Grăber mehr oder minder sicher dem gleichen Bestattungsbrauch zugewiesen
werden konnen, wie oben nachzuweisen versucht wurde. Die Anzahl cler Grăber
felder dieses Typus wird wahrscheinlich durch kiinftige Untersuchungen ver
mehrt werden konnen, von denen auch weitere Klarstellungen iiber die Einzelhei
ten dieses Bestattungsbrauches zu erwarten sind.
M. MACREA und M. RUSU
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IL TEMPIO-CALENDARIO DACICO DI SARMIZEGETUSA
C' e un vasto capitolo nella storia della Dacia preromana, quello della
religione, nel quale piu volte s'e liberamente sbizzarrita la fantasia degli studiosi
- fantasia dannosa, disorientante, ascientific a. Le cause sono note : innanzitutto il
concetto idealistico e antiscientifico degli studiosi borghesi, in secondo luogo
la relativa penuria di informazioni della tradizione letteraria antica, la loro inter,
pretazione spesso controversa e, fino a pochi anni fa, la mancanza di dati archeo,
logici sufficientemente precisi e convincenti.
Non e nostra intenzione fare la storia delle ricerche intorno al problema
della religione geto,dacica ne una rassegna critica dei diversi studi, piu o meno
vasti, sin' ora pubblicati-cosa gia fatta da I. I. Russu in un articolo piu vecchio 1,
il quale, accanto a una serie di tesi errate dal punto di vista filosofi.co e metodo,
logico, contiene conclusioni ancor oggi valide ; in esso il Russu ha sistematica,
mente raccolto tutte le fonti letterarie sulla religione geto,dacica ; ma si e dovuto
arrestare , inevitabilmente, a quei limiti che la quantita e la natura stessa di tali
notizie imponevano alla ricerca storica .
Oggi, la situazione e mutata . Le notizie della tradizione letteraria sono
ormai completate da tutta una serie di dati archeologici preziosi quant'altri mai.
Gli scavi eseguiti nell'ultimo decennio nella contrada dei monti di Orăştie e
specialmente quelli della Sarmizegetusa dacica (Grădiştea Muncelului) che hanno
messo in luce tanto i santuari dei Daci quanto le immagini delle loro divinita,
hanno messo a disposizione degli studiosi numerosi dati e fatti concreti che chie,
clono d'essere interpretati senza indugio.
Purtroppo pero, per il momento, manca proprio questa interpretazione, in
massima parte. 11 carattere, nonche la funzione precisa dei santuari daci non sono
ancora stabiliti. Enigmatiche sono tuttora per noi anche molte delle divinita
che dovevano essere adorate nei colossali allineamenti o nei santuari circolari di
Sarmizegetusa.
E difficile supporre che futuri scavi possano chiarire questo problema.
Ci possiamo aspettare di certo a un sostanziale arricchimento dei dati di cui oggi
1 I. I. Russu, R eli gia geto-dacilor. Zei, credinţe, con riassunto in lingua francese.
practici religioase, in AISC, V, 1 944 - 1 948, p . 6 1 - 1 3 9,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
232 li. TlA ICOVICH' 2
2
Ringraziamo sentitamente, anche per questa 1 930 - 1 93 1 , p. 60 - 62 .
via, il prof. V. Marian delia Facolta di Scienze fisico· 6 I V , 94.
matematiche dell'Universita « Babeş-Bolyai » di Clu j 7 I, 1 8 , 1 1 .
che h a avuto l a benevolenza di mettere a mia dispo· 8 C. Daicoviciu, La Transylva n i e dans l 'anti
sizione una buona parte delia bibliografia del pre q uite, Buca rest, 1 94 5 , p. 72.
sente lavoro relativa ai problemi matematici e astro 8 Cfr. C. Daicoviciu, Cetatea dacică de la Piatra
nomici. Roşie. Monografie arheologică, Bucarest, 1 954, p.
3 D. M. Teodorescu, Ce tatea dacă de la Costeşti . 89 - 90 e pi. XV/2.
IO
Re:i:ultatele g enerale ale săpăturilor arheologice, in Idem, in Istoria Romi niei, voi. I, Bucarest,
ACMIT, 1 92 9 , p. 2 8 7 e fig. 1 4 . 1 960, p. 3 3 6.
4 V. Pârvan, G etica, Bucarest, 1 92 6 , p. 6 3 5 . 1 1 Ibidem.
12
5 D. M . Teodorescu, Cetatea dacă d e la Gră Cfr. Raport preliminar asupra săpăturilor din
diştea M u ncelului (Judeţul Hunedoara) , in ACMIT, 1 959, in « Materiale », VIII ( in corso di stampa) .
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l i . T EM l ' I O-C :A L E :\ D A H J () l l AC J CO D l S A H �l l Z E G ET P S \ 233
.·
samente eguali e la loro lar, .· ·.
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234 li. I J A I CO V IC I U 4
pretinsul monoteism al geţilor, i n « Apulum », I I , interpretazioni cfr. Al. Ferenczi, Ştiri bi bfografi.ce
1 943 - 1 94 5 , p . 9 2 ) e clei fulmini (cfr. I . I . Russu, as upra aşezărilor dacice d i n M unţii Oră,tiei, iin
op. cit„ p. 1 0 9) che ha sostituito, secondo ii parere C. Daicoviciu - Al. Ferenczi, Aşezările dac ce d.in
di I. I. Russu (op. cit„ p. 1 0 9 - 1 1 0) il vecchio dio M u n ţ i i Orăşti ei, Bucarest, 1 95 1 , p. 8 2 - 84.
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5 l i . T E M PJO-C A l . E N l l A R I O D A CI CO D l S A R M !Z E G ET U S A 235
non disponeva di una esatta descrizione di esso , conseguenza inevitabile del fatto
che non vi si erano eseguiti scavi sistematici. Persino D. M . Teodorescu, il primo
che ha effettuato scavi degni di tal nome nel grande santuario rotondo, ne da10
una descrizione abbastanza errata, considerando
ad esempio alcuni clei suoi elementi quali tracce
di un piu antico santuario lineale. Lo sgombero
completo del monumento e la prima descrizione
esatta di esso sono stati fatti soltanto da C. Dai,
coviciu in seguito alle campagne di scavo da lui
dirette degli anni 1 950- 1 958 1 6 •
II grande santuario rotondo di Sarmizegetusa
1
(fig. 7 , 8 e 10) si compone di piu elementi ben
distinti e precisamente :
- un cerchio di blocchi di andesite ;
• '"'\'\\ h \ 1 1 \ \ 1 1 1 1 · ·
- un cerchio di ceppi di andesite ; • d1 1 \ \ 1 1 1 \ , 1
' ' 1 1 1 1 /11
, • ' 1,.
-- un cerchio di pali grossi di legno ;
.J
- un recinto a forma di ferro di cavallo ,
costituito pure da pali di legno. Fig. 5. Materiale trovato sul focolare -
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236 li. DA 11.0VIl. T l l 6
...
conquistarono Sarmizegetusa distrussero sistemati,
.s camente questo santuario (come tutti gli altri clei
...
"'
resto) decapitando tutti i ceppi che oggi noi vediamo
c"'
::l
"'
smozzati. Se possiamo precisare la loro forma origi,
„
-o
naria, questo si deve al fatto che intorno al santuario
c
"' si sono trovate alcune « teste » di ceppi angusti,
mentre non e apparsa nessuna « testa » ( = dado) ap,
...
""
;:::::
partenente a un ceppo largo. D'altra parte in base
all'analogia con un ceppo basso del piccolo santuario
rotondo - ceppo salvatosi dalla distruzione - si puo
stabilire che tali ceppi avevano la parte superiore liscia.
La decapitazione dei ceppi ci impedisce di
stabilire con esattezza le dimensioni. In quanto ai
ceppi angusti, la loro altezza attuale e di 1 00- 1 05 cm,
la larghezza normale di 24,5 cm (alcuni avendo 24,
25 e anche 25,5 cm) e lo spessore di 1 8-20 cm, la
maggior parte di 1 9 cm. Aggiungendo all'altezza
attuale cl e i ceppi 10 cm (altezza clei dadi) e altri
10-20 cm (altezza della parte rotta insi-eme al dado)
arriviamo a un totale di 1 20- 135 cm. Dato che
questi ceppi erano confi.ccati nella terra circa 70-7 5
cm, appare evidente che essi si elevavano sul livello
di calpestio antico circa 50-60 cm. In questo modo
essi sorpassavano in altezza i blocchi del primo cer,
chio di 25-35 cm.
I ceppi bassi di questo cerchio hanno oggi
le seguenti dimensioni : alt. circa 50 cm ; spess.
2 1 cm ; largh. della faccia interna 52 e di quella
esterna, lievemente convessa, 54 cm. All'altezza
attuale dobbiamo aggiungere i 5- 1 5 cm corrispon,
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7 I L T E M P IO-CALE N DARIO DACICO DI -SARMIZ EGETUSA 237
1
gusti, segue un ceppo basso e
larga. Questo gruppo di 6 + 1 si
ripete 3 0 volte. Su queste cifre
avremo l'occasione di tornare
a piu riprese. o 2 6 a m
11 diametro interno del
Fig. 8 . -
Grande santuario rotondo, pianta.
santuario (misurato dalla faccia
interna dei ceppi) e di 28,02 m.
11 terzo cerchio del santuario ha un diametro di 20 m (fig. 7 e 1 0). Esso
era costituito di 68 pali lignei d'uno spessore di 40 cm, disposti a una distanza di
35-40 cm l'uno dall'altro e infi.tti nella terra per una profondita di m 1 ,30- 1 ,45 ,
il che ci permette di stabilire che la loro altezza a partire dal livello del suolo fosse
di almeno 3 m. Alla base di ogni palo fi.ceato profondamente nella terra si trovava
un blocco di pietra calea rea conchiglifera con lo scop o di sostenere il palo e
d'impedire l'ulteriore affondamento. La parte dei pali lignei che era sotto terra
era rotonda, mentre quella sul livello del suolo era , con ogni probabilita, squadrata
in forma parallelepipedica di trave. Le facce di questi pali erano coperte con uno
strato d'argilla e rivestite da sottili lastre fittili, ben cotte e fi.nemente lustrate.
In ogni palo erano battuti 9- 1 3 grossi chiodi di ferro con la testa grossa ter,
minata ad anello.
A differenza dei due primi cerchi di pietra, il cerchio dei pali lignei non
e continuo ; esso presenta quattro intervalli, marcati da 3-4 blocchi di pietra
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238 J l . DA I CO V I C I U 8
fi.ttili sulle quattro facce nella parte visibile nell'antichita, gli stessi chiodi con anello
e , per finire, la stessa base sotto terra formata da un blocco di pietra calcarea.
Neppure questa ultima serie di pali e continua : presso la base dell'arco,
perfettamente contrapposte e lungo lo stesso asse degli ingressi N° 1 e 4 del
cerchio di pali, si trovano due soglie di blocchi calcarei che costituiscono due
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9 I L T E �IPIO-CA L E :\ l l A H IO l l ACILO l l l SA IDI I Z E C ETl ' S A 239
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240 I I . ll A I CO V I C I U 10
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11 I L T E M PIO-CA L E i\ l l A H IO D A CI CO D l S A R �! I Z E G ET (..; S A
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2-!2 II. l lA ! l.OVJCff 12
"7 Cfr. F. Hoefer, op. cit., p. 1 98 29 Cfr. R. Henseling, Werden und Wesen der
'8 Cfr. G. Bigourdan, L'astronomie. Et•olution Astrologie, Stoccarda, 1 924, p. 69.
des i dees et des m..:thodes, Parigi, 1 9 1 7 , p. 60.
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13 I I . T Ul l ' I O - L\ l . E '.\ l l .\ l l l < l f l .\ C I U l f l i S.\ 1 1 \l l Z E C E'ITS.\ 243
il settimo e molto piu basso e la sua parte superiore non termina con
un dado sporgente ma e liscia . Perche allora attribuire a tutti questi ceppi
un valore e un significato uguali ? Si potrebbe osservare che il settimo ceppo,
diverso dagli altri, rappresenti un giorno diverso, un giorno di festa. E difficile
ammetterlo. ln primo luogo, il settimo ceppo non e con nulla piu imponente
degli altri sei del gruppo e in seconda luogo vi sona scarsissime probabilita che
presso i Daci sia esistito qualcosa nel genere del « settimo giorno » o del riposo
domenicale.
ln conclusione, si deve escludere l'ipotesi che il gruppo 6 + 1 ceppi possa
rappresentare l'unita calendaristica denominata oggi settimana. ln quale dire
zione allora debbono orientarsi le nostre ricerche ?
Tenendo canto dell'esistenza, nel santuario rotondo, di due tipi di ceppi
di andesite, crediamo che il valore , il significato di giorni si debba attribuire
solo ai ceppi angusti, piu alti e terminati nella laro parte superiore con un
dado. I ceppi bassi e larghi dovevano avere solo lo scopo di separare i gruppi
di ceppi angusti. Questa ci pare l'ipotesi piu probabile sebbene non sia escluso
che i ceppi bassi abbiano avuto anche un altro significato, del quale parleremo
oltre. ln ogni caso essi non avevano ne potevano avere lo stesso valore e signi
ficato clei ceppi stretti.
A quali conseguenze aritmetiche e astronomiche conduce la nostra ipotesi ?
Ammettendo che solo i ceppi stretti rappresentino giorni del calendario , i l grande
santuario rotondo compren dere bbe 1 80 giorni, ripartiti in 30 gruppi di sei.
Ma che puo rappresentare il numero 180 ? E necessario ora fare un passo
abbastanza rischioso ma che ci sembra il solo possible. Cioe noi crediamo che
il numero di 1 80 giorni ci conduca a concludere che esistesse un calendario
nel quale l'anno era di 360 giorni.
E naturale che la prima obiezione a tale affermazione sia questa : se i
Daci cioe si servivano realmente di un calendario che prevedeva 360 giorni in
un anno, perche non l'hanno rappresentato integralmente, perche si sona limitati
a esprimere nella pietra soltanto la meta clei giorni dell'anno stesso ? Riconosciamo
che non abbiamo ancora potuto trovare una risposta pienamente soddisfacente
a questa domanda. Esistono tuttavia quattro diverse spiegazioni possibili.
La prima e di ordine astronomico . Si potrebbe presupporre che l'anno
dacico di 360 giorni fosse diviso in due meta eguali e che la rappresentazione
di una di esse fosse piu che sufficiente per lo scopo e il ruolo in primo luogo
religioso - simbolico e non pratico del santuario-calendario. La cosa in se non
e impossibile ma per il momento e impossibile dimostrarla . 11 clima delle nostre
regioni non permette di dividere l'anno soltanto in due stagioni, mentre la divi
sione dell'anno in due meta eguali potrebbe avere anche altri motivi che non
quelli atronomici (ad esempio motivi religiosi), cosi che l'ipotesi non dev'essere
aprioristicamente respinta .
La seconda spiegazione e di ordine aritmetico. Potremmo presupporre che
il settimo ceppo basso e larga abbia avuto non una semplice funzione di elemento
divisorio tra due gruppi di ceppi angusti, ma una data funzione aritmetica e preci
samente quella di raddoppiare il numero clei ceppi allineati a destra o a s1mstra.
ln tal modo il gruppo di 6 + 1 ceppi vorrebbe realmente dire 6 X 2 , cioe 1 2
ceppi e il loro numero totale sarebbe d i 360.
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24-t H. DAICOVICIL 14
ma h, lit. menu, got. mina, gr. µ�v ("f)), lat. mensis) ; nel sanscrito essa si ritrova
nel verbo mâmi io misuro (Walde-Pokorny, Vergl. Worterbuc h idg. Sprac lien,
=
II, p. 27 1 ).
11 mese calendaristico senza nessun legame con la luna sarebbe, per questa
parte del mondo, un'eccezione davvero sorprendente. Ecco perche crediamo
che tale spiegazione non sia quella giusta .
Potremmo pensare - e questa e la terza spiegazione - che il numero
totale clei ceppi del santuario sia stato stabilito dai suoi costruttori in base a
considerazioni architettoniche e spaziali. Essi avevano da scegliere tra la variante
con 360 ceppi e quella con 1 80, dato che ogni altra formula poteva creare
confusioni. Costruendo il santuario con 360 ceppi le sue dimensioni sarebbero
state troppo grandi, specialmente in rapporto alle dimensioni clei ceppi stessi.
La stessa mancata armonia architettonica sarebbe risultata sia riducendo le
dimensioni clei ceppi nel quadro delle attuali dimensioni del santuario, sia dimi
nuendo la distanza tra due ceppi consecutivi. E, per finire, si <leve osservare
che un santuario con 360 ceppi piu grandi e piti distanziati di quelli attuali
avrebbe richiesto uno spazio enorme.
11 fatto che lunga la circonferenza del santuario non sono disposti 3 60
ceppi-giorni, ma soltanto la meta di tal numero non ci pare un ostacolo insor
montabile sulla via dell'accettazione della nostra ipotesi sul calendario dacico
perche, ripetiamo, il santuario rotondo ha un carattere simbolico, di culto, e non
una funzione pratica di calendario abituale a disposizione di tutti.
La quarta e ultima spiegazione tiene conto tanto clei motivi architettonici
quanto di quelli matematico-astronomici. Ai costruttori del santuario si pone
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15 I L T E M P IO-CAL E N D A RI O n A r.rco n r S A R ,H Z E r. E T P S A 245
il problema di esprimere - nel quadro d'una data forma e d'un dato stile - il
massimo di simboli calendaristici. Con altre parole, essi dovevano rappresentare,
nell'opera loro, tutti gli elementi di base del calendario : i giorni, la « settimana »
o un altro periodo dello stesso ordine, il mese e l'anno. Un ceppo angusto
rappresentava un giorno, un gruppo di tali ceppi rappresentava il periodo imme,
diatamente superiore : il numero totale clei ceppi del santuario dava, in certo
qual modo, la misura dell'anno dacico . Come rappresentare pero la durata di
un mese o il numero cl e i mesi in un anno, quando uno di tali elementi era
suffi.ciente a dedurre l'altro con una semplice operazione aritmetica ?
Se i Daci calcolavano la durata di un anno a 360 giorni, allora il numero
clei mesi era, con ogni verosimiglianza, di 1 2 , ciascuno di 30 giorni. Tale suddi,
visione e non solo naturale dai punto di vista aritmetico, ma essa corrisponde,
nelle sue linee generali, anche al mese lunare (rivoluzione sinodica) eguale a
29 giorni 1 2 h 44 m 2:9.
11 numero di 1 2 non si trova in nessun elemento del grande santuario
rotondo ; pero troviamo il numero 30. E il numero clei gruppi di pilastri o,
piuttosto, i l numero totale clei ceppi bassi.
E molto probabile che l'esistenza di soli 1 80 ceppi,giorni nel santuario
si debba tanto a una divisione dell'anno in due parti eguali, quanto anche alla
necessita di esprimere tutte le unita calendaristiche fondamentali.
E possibile tuttavia che tali spiegazioni non siano soddisfacenti e che se
ne trovino altre migliori, sia in seguito a uno studio piu approfondito e piu
penetrante del grande santuario rotondo di Sarmizegetusa, sia quale risultato di
nuove scoperte archeologiche. Per il momento pero siamo obbligati ad attenerci
alle ipotesi e considerazioni sopra formulate.
Dopo aver stabilito la durata dell'anno dacico, il numero e la durata clei
mesi del calendario, resta da discutere la suddivisione del mese in 30 giorni.
A bbiamo visto che, presso i Daci, l'unita di misura del tempo immediatamente
inferiore non era ne la settimana ne il periodo di 1 2 giorni. :E difficile <lire
se esistesse la decade perche ci manca qualsiasi elemento sussidiario. A noi
sembra piu verosimile che non esistesse ; perche, in caso contrario, non sarebbe
stato naturale che i ceppi stretti del grande santuario rotondo fossero raggruppati
10 a 1 0 ? Essi pero sono disposti in gruppi di sei e dato che non abbiamo
motivo alcuno per considerare questo raggruppamento fortuita o dettato da
motivi d 'ordine architettonico, crediamo che, presso i Daci, il periodo calenda,
ristico inferiore al mese e superiore al giorno fosse un periodo di sei giorni
o « sestimana ».
Siamo d'accordo che tale periodo possa sembrare un po' strano ; esso
non appare , per quanto io sappia , presso altri popoli antichi {almeno presso
i popoli dell'antico Oriente e del bacino mediterraneo), ne puo essere messo
in rapporto diretto con le varie fasi della luna. Queste obiezioni non possono
ne debbono esser trascurate, ma non possiamo considerarle insormontabili. La
mancanza di analogia con altri popoli non e un argomento decisivo ; tanto piu
che esso puo essere la conseguenza di una lacuna delle nostre fonti o delle
nostre conoscenze. E per quanto riguarda il rapporto con le fasi della luna neppure
la decade e legata ad esse. Gli Egiziani collegavano ogni decade al sorgere eliaco
d'uno cl e i 36 « decani », costellazioni o stelle piu risplendenti, la cui regina era
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246 li. l l A I COY I C l l " 16
Sothis. Stelle speciali scelte per suddividere l'anno esistevano anche presso i
Caldei ; la lista piu completa e ordinata si trova su una tavoletta della biblioteca
di Assurbanipal che comprende 36 nomi di costellazioni o di stelle (3 per ogni
mese) formanti una specie di fi.gura circolare. Lo stesso sistemu di suddivisione
dell'anno in base al sorgere e al tramontare delle stelle sembra esistere presso
i Greci e precisamente nell'opera di Esiodo, molto prima cioe di un calendario
d'una certa perfezione 30• Naturalmente, l'esattezza di questo calcolo era molto
relativa , qualora si tenga canto che l'anno non ha soltanto 360 giorni, ma 365
giorni e un quarto ; tuttavia, anche dopa la correzione del calendario, le decadi
hanno continuato ad essere l'unita di tempo inferiore al mese.
Non abbiamo d'onde sapere se alla base della divisione dell'anno dacico
in periodi di 6 giorni (in totale 60 « sestimane ») fosse Io stesso procedimento .
E possibile . Ma altrettanto possibile ci sembra ii fatto che ii periodo di 6 giorni
sia ii risultato d'una semplice divisione del mese di 30 giorni. ln fonda, rispetto
alla durata della rivoluzione sinodica di circa 29 giorni e mezzo (in cifra rotonda
30 giorni) ii periodo di 6 giorni e piu naturale e piu esatto di quello di 7 - la
settimana. Cinque periodi di 6 giorni ciascuno danno esattamente ii numero
clei giorni di un mese, 30, mentre quattro settimane non rappresentano che 28
giorni, troppo poco dunque, e cinque settimane, 35 giorni, cioe troppo . Da
questo punto di vista ii periodo di 6 giorni e naturale come la decade, cosi
freque nte presso i popoli dell'antichita.
Ma perche un periodo di 6 giorni e non uno di 1 0 ? Avevano farse i
Daci uno speciale motiva per fare di 6 giorni l'unita di tempo immediatamente
inferiore al laro mese di 30 giorni ? E una domanda cui non possiamo dare
una risposta categorica dato che ci manca qualsiasi informazione in proposito .
Abbiamo tuttavia elementi validi per presupporre che un motiva esistesse.
Gli scavi nella zona sacra di Sarmizegetusa e nella fortezza di Costeşti
hanno messo in luce numerosi santuari daci di un tipo diverso da quello che
ci ha preoccupato fi.n'ora . Si tratta di santuari rettangolari, i lunghi allineamenti
di basi rotonde di colonne in pietra calcarea o andesite. Fatto singalare, in tutti
i santuari rettangolari - ove, grazie al buono stato di conservazione del monu,
mento, si son potute fare complete e precise osservazioni - s'e dimostrato che ii
numero 6 e i multipli di sei hanno un significato importante ; potremmo addirittura
affermare che tale numero sta alla base della laro costruzione. Uno dei santuari
di Costeşti annovera 36 colonne disposte in 6 fi.le, un altro 60 colonne in 4 fi.le.
Lo stesso numero di 60 colonne ritroviamo nel vecchio santuario in pietra
calcarea della XI terrazza e nel grande santuario di andesite della X terrazza
di Sarmizegetusa, ii primo con le colonne disposte in 4 fi.le, ii seconda invece
con le colonne in 6 fi.le. Per finire, sempre sull'XI terrazza, presso ii grande
santuario rotondo, si trova un piccolo santuario rettangolare di andesite con
18 colonne disposte in tre fi.le di 6. Sembra dunque che ii numero 6 avesse
un determinato signifi.cato anche negii altri due santuari di Costeşti.
E impossibile che questa lunga serie di coincidenze sia accidentale.
Non possiamo sapere se, presso i Daci, ii numero 6 avesse un senso cosi
importante per motivi mistico,religiosi oppure se fosse ii risultato di certe osser,
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17 I I . T D l l' IU-L\ l . E '.\ l l A l\ f l l l l A CI U I I I I �.\ IOl l Z l·: 1 ; 1-:n · � .\
vazioni astronomiche. Senza fare una diretta analogia, ricordiamo tuttavia l'ipotesi
seconda la quale anche il sistema sexagesimale clei Sumeriani avrebbe origine
da osservazioni astronomiche 31•
*
46:045 . Si sa inoltre che questo periodo diminuisce ogni secolo di o:53, fatto
che permette di calcolarlo anche per epoche lontanissime e di apprezzare i
risultati ottenuti dagli astronomi antichi 32 •
La durata dell'anno, quale ci e nota oggi , e il risultato di alcune osser
vazioni astronomiche di grand e precisione, irrealizzabili nell'antichita. Ma anche
la durata approssimativa dell'anno solare - 365 giorni e un quarto e stata -
31 Cfr. A. Rey, La science orientale avant Ies 32 Cfr. G. Bigourdan, op. cit., p. 62.
Grecs, Parigi, 1 930, p. 1 1 7 - 1 1 8 .
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248 H . DA ll.OVJl.IU BI
l'ordine clei lavori agricoli e il tempo propmo alla navigazione in base all'alba
e al tramonto eliaco. Era questo lo scopo cl e i calendari antichi 33•
Oli uomini si sono messi per tempo il problema di trovare il rapporto
tra giorni e mesi e la durata del movimento di rivoluzione del sole (in realta
della terra, ma questo nell'antichita non si sapeva). Per trovare la durata di
questo movimento si poteva prendere come punto di riferimento il tramonto
eliaco di una data stella risplendente e pereia di facile osservazione. Nei giorni
successivi la stella non e piu visibile. Si e rapidamente osservato che il sole ha
un movimento propria da ovest a est, diverso dal movimento diurno generale,
e che esso ha occupato il luogo ove prima si trovava la stella, la cui luce e comple
tamente annullata dai suoi raggi. ln continuazione, si e osservato che il sole,
nel suo movimento, e riuscito a distanziarsi dalla stella di tutto lo spazio che
separa l'Occidente dall'Oriente ; in questo momento si puo vedere come tramonta
la stella quando sorge il sole e vice-versa. Continuando il suo movimento il sole
riuscira a raggiungere la stella, che tramontera di nuovo quasi nello stesso tempo
del sole. Calcolando il numero di giorni passati tra due ritorni consecutivi del
sole alla stessa stella o nello stesso punto del cielo, si puo vedere che esso e
approssimativamente uguale a 1 2 mesi di 30 giorni ciascuno.
La valutazione primitiva dell'anno siderale, cioe dell'intervallo di tempo
compresa tra due consecutivi ritorni del sole alla stessa stella, sembra essere
stata, in realta, di 360 giorni. Questo numero coincide con la divisione antica
del cerchio in 360 gradi, ancor oggi in uso 34•
Ecco dunque come l'osservazione dell'alba e del tramonto eliaco porta
a calcolare la durata di un anno a 360 giorni.
A. Rey d a anche un'altra spiegazione di questa valutazione. Egli dimostra
che quasi tutti i popoli, sin dai tempi piu remoti, suddividevano il tempo in
base alle fasi della luna e che per lungo tempo non sono andati oltre. Quando
si arriva al desiderio di ottenere periodi di tempo piu lunghi si perviene, in
generale, all'anno solare, cioe al tempo intercorso tra due posizioni approssi
mativamente analoghe sul delo dell'astro solare, che corrisponde al ritorno
delle stesse stagioni. Questi due metodi coincidono in certo qual modo soltanto
se l'anno e di 360 giorni e di 1 2 mesi. I risultati ottenuti sono numeri rotondi,
di facile calcolo e, con una larga approssimazione, essi ritrovano il sole e la
luna negli stessi punti del cielo 35•
Ma l'anno di 360 giorni non e il risultato di calcoli teoriei. Esso e esistito
ed e stato usato a lungo presso certi popoli dell'antichita, indipendentemente
dal metodo che ha portato alla sua determinazione.
E noto che i Babilonesi hanno avuto un anno di 360 giorni 36 • Abbiamo
seri motivi per presupporre l' esistenza di un simile anno anche presso gli Egiziani 37,
che avevano stabilito l'inizio del loro anno in base al sorgere eliaco di Sirio 38•
Sembra che anche i Greci abbiano adottato per tempo l'anno di 360 giorni e
op . cit., p. 1 6 - 1 7. 446).
34 Cfr. F. Hoefer, op. cit„ p. 3 8 - 3 9. 37 G. Bigourdan, op. cit„ p. 62 ; A. Rey, La
35 A. Rey, loc. cit. science orientale . .
. , p. 288.
38 Sv. Arrhenius, loc. cit. ; P. Tannery, Histoire 38 G. Bigourdan, op. cit., p. 1 7 ; A. Moret, Le Nil
de !'astronomie ancienne, p . 1 4 3 (citato da A. Rey, et la civilisation .igyptienne, Parigi, 1 926, p. 23 - 2 5 .
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19 I I . T E \I P IO-CA L E :\ DA RIO l l Al.ICO D I SA R M J Z E G ETll S A 249
che questo sia rimasto in uso sino ad epoca abbastanza tarda, come possiamo
dedurre dalia sua menzione all'epoca di Talete, Pitagora e persino Erodoto 39•
E fi.nalmente, gli astronomi indiani, anteriormente alle prime manifestazioni dell'in
tluenza culturale greca, dividevano l'anno solare in 1 2 mesi di 30 giorni ciascuno 40•
Dopo un periodo piu o meno lungo , l'inesattezza dell'anno di 360 giorni
e divenuta evidente e, implicitamente, s'e imposto ii problema d'una correzione.
Tale problema e stato risolto in modo diverso presso i vari popoli. Oli Egiziani,
ad esempio, hanno conservato i 1 2 mesi di 30 giorni ciascuno, limitandosi ad
aggiungere alia fi.ne di ogni anno 5 giorni complementari o epagomeni, denominati
giorni « celesti » 41• I Greci hanno considerato questa riforma insuffi.ciente per la
celebrazione delie loro feste che dovevano cadere in determinate stagioni e, nello
stesso tempo, coincidere con certe fasi delia luna. Per questo, essi sono tornati
al calendario lunare di 354 giorni con sei mesi di 29 giorni e sei di 30, perfe
zionato pero a piu riprese sino alia riforma clei geometra Metone clei 433 prima
dell'e. n . , che ha introdotto ii ciclo di 1 9 anni lunari 42• Oli antichi lndiani si
limitavano a intercalare un tredicesimo mese ogni sei anni 43•
Riteniamo la conclusione che c'interessa. L'anno di 360 giorni e esistito
ed e stato usato presso molti popoli antichi tanto non-indoeuropei (Egiziani,
Babilonesi) quanto lndoeuropei come i Daci (i Greci, gli Indiani). Di piu, anche
quando la sua imprecisione e stata osservata , la struttura clei calendario non e
stata sempre modificata. Tanto gli Egiziani che gli Indiani hanno conservato i
1 2 mesi di 30 giorni ciascuno, limitandosi ad aggiunte e intercalazioni.
In tal modo l'i dea dell' esistenza, presso i Da ci, di un an no calendaristico
di 360 giorni non ha niente di sorprendente ne di inverosimile. Anzi, tenendo canto
del cammino percono nel dominio dell'astronomia e del calendario da molti altri
popoli dell' antichita, essa appare possibilissima e addirittura naturale.
Non possiamo sapere se nel sec . I dell'e. n. i Daci avessero modificato
l'anno di 360 giorni o se l'avessero conservato immutato. E molto probabile che
l'avessero corretto. Ma se la modifi.cazione clei calendario non affettava la sua
struttura e si limitava a determinate aggiunte o interpolazioni, non e senz'altro
necessario che essa si ritlettesse sulla costruzione clei santuario. D'altra parte,
torneremo in breve su tale questione.
Rimane da discutere !'origine clei calendario dacico. Era esso un calendario
preso in prestito da altri popoli o un calendario originale - dando alia nozione
di calendario originale non un limitato valore di geto-dacico, ma generalmente
tracico ? Incliniamo per la seconda ipotesi ed ecco perche.
Ci sembra estremamente improbabile che i Daci abbiano preso ii loro
calendario dagli Egiziani, dai Babilonesi o dagli Indiani. Ne e piu verosimile che
l'abbiano imprestato da popoli vicini, inferiori ad essi dai punto di vista del
l'evoluzione economico-sociale e culturale. Se si puo pariare di prestito, questo
non poteva esser stato fatto che presso gli Sciti, i Greci o i Celti.
39 Cfr. G. Bigourdan, op. cit., p. 68 ; F. Hoefer, A. Rey, La science orientale . . , p. 288 - 289-
.
BocmoKa, H3�. 2 -oe, Mosca, 1 95 3 , p. 6 1 4. 48 Istoria Universală, voi. II. Bucarest, 1 959,
41 Cfr. G. Bigourdan, op. cit., p. 62 - 63 ; p . 5 5 9.
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250 ll. l l A ICOYI C J l " 20
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21 I L T E \I P I O-L\ L E :'\ l l A ll lO l l Aî.TCO l l l S A R �I I Z l·: < ; E T l " S A 251
parlava clei principi igienici introdotti presso i Daci da Zamolxis 46 • L' esistenza
di alcuni nomi daci di piante nell'opera del medico Dioscurides s'iscrive sulla
stessa linea e la scoperta recente, in una casa dacica di Dealul Grădiştei, di una
borsa con strumenti chirurgiei apporta una prova materiale alla tesi relativa alla
pratica della medicina empirica presso i Daci 47• Cisterne e condotture numerose
venute in luce durante gli scavi clei Monti di Orăştie attestano lo sviluppo del
l'igiene pubblica. Ricordiamo inoltre che Vasile Pârvan considerava possibile l'iden
tificazione del dio daco-romano Hercul.es Invictus con una divinita dacica guari
trice nel genere dell'Asklepios tracico, sebbene credesse che presso i Daci non
si poteva trattare di un dio separato, ma d'un attributo clei dio unico 48•
Esiste pero una notizia precisa trasmessa da lordanes sulla pratica del
l'astronomia presso i Daci. A proposito di Deceneo, presentato come un sapiente,
e della sua funzione nella societa dacica , lordanes afferma che egli avrebbe insegnato
ai Daci un gran numero di nozioni scientifiche : « la teoria clei 1 2 segni dello
zodiace, il movimento clei pianeti e tutti i segreti astronomici, come cresce e
scema !'orbita delia luna, quanto sorpassa in grandezza il globo del sole quello
della terra e sotto quale nome e quale segno le 346 stelle passano nel loro
rapido corso da oriente a accidente per avvicinarsi o allontanarsi dal pollo
celeste « . . . Potevi vedere uno scrutando la posizione del cielo , altro la proprieta
di erbe ed arbusti, quello studiando il crescere e il calare della luna, un altro
ancora osservando le eclissi solari e come il sole, grazie alla rotazione del cielo,
volendo toccare la regione orientale e portate indietro alla regione occidentale . »49• . .
Per noi ha un' importanza massima non ii fatto che lordanes esageri tanto
il ruolo di Deceneo quanto la precisa informazione sulla diffusione di preoccu
pazioni scientifiche in seno alla societa dacica. L'essenziale e che la fonte citata
costituisce una valida prova , specialmente se sostenuta da dati archeologici, del
l'esistenza dell'astronomia presso i Daci negli ultimi due secoli della Dacia libera.
E dobbiamo sottolineare che tra le osservazioni astronomiche citate da lordanes
si trovano anche quelle strettamente legate al calendario.
Certo l'astronomia , come le altre scienze fiorite nello stato daco, era un
appannaggio della classe dominante e, in primo luogo, clei sacerdoti che si
servivano delle loro conoscenze per imporre alle masse rispetto, paura e sotto
missione . Lo stretto rapporto tra l'astronomia e la casta sacerdotale ci e indicato
tanto da Iordanes, che ci presenta Deceneo quale fondatore delle scienze presso
i Daci, quanto e specialmente dalla presenza clei monumento-calendario nella
zona sacra di Sarmizegetusa.
Anche le divisioni clei mesi in periodi di sei giorni e un elemente a favore
dell' originalita del calendario dacico.
Ci crediamo dunque autorizzati a presupporre che i Daci avessero un
calendario originale, basato su osservazioni astronomiche fatte dai loro sacerdoti.
48 Platon, Charm., 5. Pârvan, G etica p. 1 46.
4 8 V.
47 La borsa e pubblicata da I. H. Crişan, O lordanes, Getica, 69 - 70. C. Daicoviciu ha
49
trusă medicală descop erită la Grădiştea Muncelului, rilevato per la prima volta, indipendentemente dalie
in Istoria medi cinei. Studii şi cercetări, Bucarest, nostre ricerche, ii rapporto tra questo passaggio e i
1 95 7 , p. 45 - 56. Cfr. C. Daicoviciu e collaboratori, santuari circolari di Sarmizegetusa in Istoria Romîniei,
Şantierul arheologic Grădiştea Muncelului-Blidarul, în voi. I, p. 326.
« Materiale », III, 1 95 7 , p . 260 - 263.
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252 H . OATCOVIC!l' 22
Non si puo precisare tuttavia , con l'aiuto clei dati ottenuti sin'ora, per quale
via siano pervenuti all'anno di 360 giorni e alla suddivisione sopra indicata .
*
si osservi che esso e proporzionale al numero clei pali : alle due entrate dell'abside
centrale del santuario a ferro di cavallo corrispondono quattro entrate nel cerchio
clei pali lignei. La proporzione e di 1 : 2, come quella clei pali stessi.
Ho accennato sopra 50 che non puo essere precisata la destinazione del fo,
colare scoperto nell'anno 1 957. Tuttavia siamo disposti a considerarlo piuttosto
un focolare usato all'inaugurazione del santuario che un focolare sacrificale perrna,
nente. Sulla piattaforma (o le piattaforme) fuori del santuario non possiamo dire
nulla di piu.
*
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23 IL T E M P I O-CA L E N DA R I O DACICO DI SARM I Z E G ET U SA 253
l'altare vedico, soltanto il numero delle pietre di recinzione e clei mattoni (e non
la forma, le dimensioni, ecc. ) era collegato al calendario .
Un legame tra un edificio e il calendario si trova anche nel tempio del
cielo (Tien Tan) di Pechino. Le quattro colonne centrali con dragoni rappresentano
le quattro stagioni. Dei due cerchi concentrici, di 1 2 colonne, il primo rappresenta
i 1 2 mesi dell'anno, il seconda
le 1 2 divisioni - di due ore
ciascuna - del giorno e della
notte (24 ore) 53•
Ho gia detto che il grande
santuario rotondo di Sarmizege,
tusa non e un monumento iso,
lato. Nella stessa zona sacra
della « capitale » dello stato
dacico, a pochi passi di dis,
tanza, si trova un altro monu,
mento che ha con il nostro im,
pressionanti analogie : il piccolo
santuario rotondo (fig. 1 1 e 1 2).
Le affinita constano nella
Fig. 1 1 . -
Sarmizegecusa. II piccolo santuario rotondo.
1�
forma del santuario e nell'esis,
tenza di due ben distinte cate, 08tl'Jr:.::.; o l!ll eeJoaoo_„„.
" .,.o . :„� �
..
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254 I I . l l A ICO\' I C i l . 24
Eccoci giunti alla fi.ne clei nostri tentativi esegetici. Discutendo i diversi dati
storici e archeologici, siamo arrivati alla conclusione che il grande santuario rotondo
di Sarmizegetusa sia l'espressione architettonica del calendario dacico. Nel sistema
calendaristico clei Daci, l'anno aveva 360 giorni, ripartiti in modo eguale in 1 2 mesi.
I mesi, alla loro volta , si suddividevano in periodi di 6 giorni. Questo calendario,
inesatto, era probabilmente messo d'accordo con la realta clei fenomeni celesti,
in una qualsiasi maniera . Per finire, sosteniamo l'originalita del calendario dacico .
Concludendo, desideriamo sottolineare ancora una volta che consideriamo
le nostre conclusioni quali semplice ipotesi e che, pubblicandole, vogliamo innan
zitutto iniziare un'ampia discussione sui problemi della religione clei Geto-Daci
in generale e su quello clei santuari clei Monti di Orăştie in speciale. Crediamo
fermamente che questa discussione porter a a chiarire molti aspetti estremamente
importanti clei problemi che c' interessano.
Ammettiamo che, in avvenire, la nostra ipotesi possa essere infirmata e
si possa dimostrare che il grande santuario rotondo di Sarmizegetusa non abbia
avuto funzione di calendario ; oppure, pur riconoscendosi il suo rapporto coi feno
meni celesti e col calendario , si possa trovare un'altra spiegazione a tale rapporto
e provare che i Daci avevano un tipo di calendario diverso da quello da noi
supposto. ln ogni caso si <leve chiedere alla nuova o alle nuove spiegazioni la
presentazione di un sistema completo e verosimile, dal punto di vista astronomico
e matematico , che tenga conto di tutti i dati del complesso problema .
HAD RIAN DAICOV ICIU
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ATTIVITA EDILIZIA A TOMI NEL II SECOLO DELL'E.N.
di nessuna delle grandi costruzioni civili o religiose che dovevano ornare le citta.
Fortunate scoperte, come quella recentissima presso il porto 3, potranno
un giorno calmare, almeno in parte, questa grave lacuna . Di nuovo Costanza
1 Zidul cetăţii Tomi, in ARMS I, serie I I , XXXV I I, 3 Anche questo scavo e inedito e tuttora in corso.
1 9 1 5 , p. I . La struttura muraria de! grandioso edificio adorno
2 Per Io scavo de! Pârvan, loc. cit. ; Io scavo di un bel pavimento a mosaico sembra datare tutto
de! 1958 e tuttora inedito. ii complesso monumentale in epoca costantiniana.
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256 G A B R I ELLA BOHll ENAC H E 2
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.\TTl \Tl'A E l l J l . I Z I .\ .\ TO M I 257
7 Cfr. A. Stein, Die Legaten 1•011 Moesi e n , Alt. delia cornice inf. = m. O, 1 0 .
Budapest 1 940, p. 6 4 seg. Sulle iscrizioni col nome Alt. de! fregio = m. 0,24.
di questo governatore crovate non solo a Torni ma Alt. delia cornice sup. = m. 0, 1 0 5 .
sulla piu vasta area delia Mesia inferiore, vedi O.Tudor, =
Spess. alia base m. 0,50 (con notevoli oscilla-
O nouă i nscripţ i e despre Q. Pompeius Falco, guvernator zioni tra 0,46 - 0, 5 1 ).
al Moesiei i nferioare, in SCIV, I I , 1 95 1 , p. 1 5 9 - 1 64. Spess. alia somm. = m. 0,26 - 0,28.
Ad esse vengono a d aggiungersi le iscrizioni degli Alt. delie lettere latine = m. 0,07 3.
architravi inediti di cui ci occupiamo nel presente Alt. delie lettere grec he = m. 0,06 - 0,066 - 0,07.
studio. Q.uesta eccezionale messe di monumenti Lungh. framm. a =m. 0,86 (molto corroso e
iscritti sembra confermare l 'ipotesi clei Tudor che, gravemente scheggiato alle due estremita )
negii anni in cui Q.. Roscio Murena fu governatore framm. b =m. 1 , 3 1 .
delia Mesia inferiore, l'imperatore Traiano abbia framm. c =m . 1 ,5 5 .
visitato la provincia. framm. d = m. 1 ,80.
8 Tre blocchi nel Museo di Antichita di Bucarest fra mm. e =m. 1 , 1 7.
-
(lnv. L. 1 90 a c), uno nel Museo regionale di framm. f =m. 0,80.
Costanza (d) con resti dell'iscri zione, due blocchi Bibliografia : quale monumento architettonico e
anepigrafi nel Museo di Vasile Roaită (e - f) . assolutamente inedito ; per quanto riguarda l 'iscrizione
Dato che s i tratta d i frammenti d i uno scesso ii framm. a e stato trascritto in AEM , VIII, 1 884, 1 3 ,
fregio, l 'altezza totale e delie varie parti componenti 3 1 ; ii framm. c e stato pubblicato in AEM , XVII,
l'architrave (fasce, cornici, fregio) nonche l'altezza 1 894, p. 1 0 7 solo indirettamente, in relazione all'i
delie lettere e Io spessore e uguale per tutti con le scrizione trovata a Tropaeum Traiani con ii nome dello
inevitabili differenze di qualche centimetro. stesso governatore. Q.uesto frammento e !'unico di
Alt. totale = m. 0,75. cui si sia data un'indicazione topografica di prove
Alt. delie tre fosce =m. O, 105 . nienza : « dai pressi delia stazione ferroviaria ».
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258
e
Fig. I . - Torni, Blocchi superstiti di una trabeazione marmorea
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5 259
f'
col nome de! governntore Q. Roscio Murena ( 1 1 6 - 1 1 7 e.n.).
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Fig. 2 . - Torni, Studio analitico delia trabeazior.e fig. I , blocco c (arch. Dinu Teodorescu).
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7 ATTI V I TA E l 1 1 L I Z L A A TOM I 26 1
quattro o cinque petali di un gusto un po' pesante , tra i quali viene intercalato,
qua e la, un fi.ore rotondo, gonfio, di una forma rara (fig. 1 , d). Le foglioline
crestate e un po' scheletriche che si dipartono simmetricamente da questo sinuoso
racemo ricordano l'acanto. L'effetto e chiaro , aerato, un po ' povero <lirei, privo
affatto di quella pienezza di ornamenti e di quegli effetti pittorici ottenuti col trapano
corrente cosi cari ai marmorari romani. Colpisce soprattutto la semplicita e la
quasi poverta di concezione, rara nell'arte monumentale, che si attiene di prefe
renza alle ricche e complicate volute dell'acanto (per restare in Dobrugia e nella
stessa epoca, basti citare l'acanto di Adamklissi) ed e sempre di gusto barocco
nel riempire con elementi diversi qualsiasi spazio vuoto. I migliori confronti per
questo fregio di Tomi si possono piuttosto trovare nei modesti racemi che
incorniciano le stele funerarie mesiche , piu che nell'arte monumentale.
Sotto il fregio, nella seconda e nella terza fascia dell' epistilio, era tracciata
un' iscrizione che, a quanto possiamo giudicare dai pochi frammenti superstiti,
conteneva il lungo nome del governatore Q. Roscio Murena Celio Pompeo
Falcone in lingua latina, in grandi e belle lettere e in lingua greca, in lettere sensibil
mente pi{1 piccole, ma altrettanto belle (vedi specialmente il frammento d, il
meglio conservato di tutta la serie) : per questa differenza di proporzione tra le
lettere latine e quelle greche il loro rapporto spaziale e di circa 2 : 3 .
L'eccezionale disposizione cle i nomi, tracciati sull'edifi.cio i n ordine
« sparso » , con grandi spazi vuoti tra l'uno e l'altro (vedi fig. 1 a-d), in forma
puramente decorativa e, nello stesso tempo , l'eccezionale lunghezza del nome di
questo governatore ci fan pensare che la trabeazione di cui sono giunti a noi
solo sei frammenti per una lungheza di circa 8 m„ appartenesse a un lungo portico
aerostilo che fiancheggiava una strada o si svolgeva intorno a una piazza .
Anche l'iscrizione, come la trabeazione, si puo considerare inedita nel
suo complesso : il framm. a (AEM , VIII, 1889, p. 1 7 , no. 3 1 )
M V
K y E I
nel quale il Tocilescu non ha identificato il nome del governatore, ne ha rilevato
la particolarita di un'iscrizione bilingue, si completa , dopo una breve lacuna, con
quello d di Costanza (fig. 1 )
M V }{,, ��:�.�;�
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K y L. K o y
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E I x�·��X ;� p % :1: I
Del frammento c che sempre il Tocilescu pubblica qualche anno piu tardi (AEM,
XVI I , 1894, p . 107), senza collegarlo al precedente,
I
<P A A K
tangenzialmente <lirei, quale elemento sussidiario della presenza di Falcone in Mesia ,
nella discussione intorno all'iscrizione votiva trovata a Tropaeum Traiani con il
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2ti2 ! ; A J ! H I ELLA HOH I J E !'i AC l l E 8
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u .\TT I V I T A E I J l l . I Z I A A T O � l l 263
delle fasce. Il fregio vero e proprio doveva essere lavorato separatamente. Anche
la parte inferiore dell'architrave era riccamente decorata da una ghirlanda di
foglie piatte legata da un nastro e interrotta da elementi verticali quali un ramoscello
d 'edera o una grande rosetta (fig. 3). Come sempre, questa ultima pat te del
Il secondo governatore
romano ricordato in un'iscri,
zione monumentale e Q. Fufi.cio Fig. 3. -
Torni, Architrave marmorea frammentario.
Cornuto (fig. 4 a j) 1 1 . Si -
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t>!)
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a'
8
d'
p -.Ec'iiri'w e
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Fig. 4. - Torni ( ?), Blocchi superstiti di una trabea:ione in pietra calea rea con dedica ad Antonino Pio e Marco Aurelio, essendo governatore
Q. Fuficio Cornuto ( 1 5 6 - 1 5 7 e . n . ).
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11 \ TT I V IT Ă E l l l LIZL\ A T( J \l f :Wi'i
lettere, a notevole distanza l'una dall'altra. Nella parte inferiore l'epistilio era
decorato da una semplice baghetta a profi.lo bombato, come gia il seconda archi
trave col nome di Falcone ; anche qui appaiono evidenti i profondi incassi per i
perni delle colonne ma non e possibile stabilire l'intercolunnio, dato che si tratta
di blocchi isolati.
Dobbiamo premettere che la provenienza da Torni di tale iscrizione e
piu che probabile, ma non certa . II Tocilescu , che ne e stato il primo editare 1 2 ,
ne da una lettura non chiara ed e molto confuso, certo inesatto, nel dare la pro
venienza clei vari frammenti : infatti, dopo aver premesso trattarsi di un edifi.cio
di Torni, afferma che due frammenti (a, h) verrebbero da Callatis , altri sette
da vari cim iteri turchi intorno a Costanza a inverosimili distanze l'uno dall'altro :
il frammento a ' da Baş Punar, i frammenti c, e, f, i da Mahometcea , quelli b' , d
da Omurgea. II frammento i , pubblicato separatamente 13, e dato proveniente
da Torni. Ora e vero che il materiale monumentale di Torni e singolarmente
dispersa, ma non e possibile ammettere che si siano trasportati per tanti chilometri
clei pesanti frammenti di un calcare poroso grigio, molto comune in Dobrugia ,
che non aveva neppure il pregio di una bella decorazione scultorea - come ad
esempio i blocchi col fregio d'acanto di Adamklissi, dispersi a decoro di fontane
nei villaggi intorno all'antico trofeo. Se poi il monumento originario fosse stato
a Callatis, come potremmo dedurre dalla presunta provenienza callatiana di due
importanti frammenti, tanto piu inverosimile sarebbe ammettere il trasporto clei
blocchi nei cimiteri suddetti, a una distanza ancora piu grande. Per questo e
anche per la considerevole lunghezza dell' iscrizione, si deve pensare a un grande
edifi.cio propria di Torni, pur rimanendo la possibilita di una appartenenza a
Callatis di cui ci e nota l'importanza anche in eta romana .
Le vicissitudini di questa trabeazione non sono cessate neppure in epoca
moderna , che clei frammenti pubblicati in fac-simile dai Tocilescu i blocchi
B, E ( = a' , d' de Ila mia restituzione) sono defi.nitivamente scomparsi ; invece il
sino all'iscrizione stessa (i , j} , hanno rispettivamente Alt. delie lettere � m. 0,07 - 0,08.
l'altezza di m. 0,40 ; m. 0,23 ; m. 0,30 ; Lunghezza : fra mm. a =
m. 1 , 28.
Alt. totale delie tre fasce per i fra mmenti a, b, fra mm. b =
m. 0,43.
c, J, e, g, h = m. 0,23 - 0,25 ; i pezzi f, i, j fram fra mm. c =
m. 0 , 3 4 .
ment, nella parte inferiore, hanno totalmente perduto fra mm. J = m. 0,62.
le tre fasce. fra mm. e = m. 0,52.
Alt. delia cornice inferiore .�m . 0,09 - 0, I O ; i framm f =
m. 1 , 3 3 .
pezzi c, d, h, hanno la cornice inferiore martellata ; ii fra mm. g = m. 0,40.
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266 < � A l !H I E L L A HI I H l l E N AC l l E 12
Fig. 5 . - Callatis, Due blocchi di trabenzionc în pietra calcarea con dedica a Marco Aurelio e Lucio Vero.
netto contrasta con quelle del nostro epistilio, tondeggianti e molto spazieggiate
(tra una lettera e l'altra intercorrono sino a 1 6 cm. !).
lnvece appartengono indubbiamente allo stesso complesso altri tre fram,
menti che il Tocilescu non cita - d , g, j - data l'identita delie lettere e del profila
che delimita in alto e in basso il fregio iscritto. Cosi che i frammenti sono corn,
plessivamente 1 2 : all'infuori clei primi due, essi non si possono in nessun modo
legare cosi che la lettura puo oscillare dal punto di vista delia topica delie varie
parole. Nella lettura utilizziamo naturalmente i due blocchi perduti, servendoci
dell'accurato fac,simile del Tocilescu (tig. 4 ) .
fr. a . a '
A �P I AN QANTO NE I N Q E Y L: EB E I L: E
fr. b
Q KAI
fr. c
I Q K
fr. d
A ll ll O
fr. d'
O L: 0 E O � Q
14 Bucarest, Museo Nazionale di Antichit a , lnv. 15 RE, V I I , col. 1 98 - 1 99, ad. v. Fuficius Cor-
L. 373 a - b ; AEM, V I I I , 1 88 4 , p. 3 , no. 5. Prove nutus.
nienza da Callatis.
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13 .\TTl \TL\ E l > I LI Z I A A TO�I I
fr. e
I QN
fr. f
ENArO PA�A� KA
fr. g
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fr. h
O N T O il O N
fr. i
O Y <l> I K I O Y K O P
fr. j
O Y H
11 frammento d, secondo me, non puo appartenere che a un nome proprio,
quindi, con ogni verosimiglianza, a quello del donatore di cui conosciamo la
terminazione . . oe; e il patronimico 8e:o�w p ou . Tuttavia non mi sembra facile
.
sione della costruzione clei grandi silos. E stato il Pârvan a dame il primo
e telegrafico rapporto preliminare parecchi anni dopo ed a comunicare che, al
momento della scoperta, i numerosi frammenti architettonici si trovavano presso
un grande edificio tuttora in piedi 1 9• Per il Pârvan tuttavia, specialmente attratto
16 C. Mihailov, IGB, I, 1 956, 95 . 1 9 V. Pârvan, în AA, 1 9 1 4 , col. 435 seg. Piu
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268 G i\ l l lH E l .l.A HOR 1 1 E l\ M"'. l l E 14
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15 ATTIVITĂ E LJ I LI Z I A A TOM ! 269
piu grande - sono a pianta quadrata, lavorati solo su tre facce, la quarta rimanendo
addossata al muro. La loro lavorazione non e terminata. 11 pilastro maggiore ha pero
la decorazione abbastanza avanzata per permettercene una chiara visione dal punto
di vista tipologico e stilistica (fig. 7) : nello specchio anteriore elegantemente
profilato si snoda un ramo d'acanto di stile naturalistico con foglie grasse tra le
quali si nascondono armoniosamente rosette e fiori tondeggianti. Nelle parti
finite e ampliamente usato il trapano corrente che d a al rilievo il caratteristico
aspetto traforato dell'arte decorativa d'eta antoniniana. Stilisticamente, si pt.:o
avvicinare al racemo di questo pilastro l'acanto a foglia grassa di un bel fregio
marmorea proveniente pure da Torni 2 7 che costituisce uno clei piu eleganti
frammenti architettonici della seconda meta del II secolo dell'e.n. provenienti
dalla citta pontica. Oli altri due pilastri, sensibilmente piu piccoli, avevano certa,
mente una decorazione identica limitata allo specchio centrale : ma di essa non
26 La prima menzione di esssi si trova sul giornale i pilastri oggi nel Museo di Antichita, purtroppo
del Polonic citato a n. 1 9 e sul I volume dei mss. soltanto tre.
Tocilescu 1 905. p. 1 6 1 . Nella monografia a caractere 26 Bucarest, Museo Nazionale di Antichita, lnv.
divulgativa del capitano M. Ionescu Dobrogianu, L . 1 03 , 1 1 0, 4 7 1 . Per i i pilastro maggiore, L . 103,
Torni - Constanţa, Costanza, 1 93 1 , p. 14 segg., si cfr. tav. analitica fig. 7. Gli altri due pilastri sono
puo seguire ii cammino di questi pilastri : l'autore di proporzioni sensibilmente minori : L. 1 1 0, alt.
i nfatti, accennando alia costruzione presso ii porto m. 4 , I O ; largh. alia base m. 0,60 (fronte) :.; m. 0,50,
di cui abbiamo pariato sopra, dice di aver spedito alia sommita m. 0 , 5 3 x m. 0,49.
al Museo (verosimilmente di Bucarest) quattro L. 4 7 1 alt. m . 4, 1 0 ; largh. alia base m. 0,62
colonne (sic ! ) « scolpite su una delie facce e neppure (fronte}' X m. 0,55 , alia sommita m. 0,5 1 X m . 0,50.
questa in modo completo. Da meta altezza verso 27 Bucarest, Museo Nazionale di Antichita. lnv.
la base la scultura era terminata. Nell'altra meta L . 108. Riprodotto in Pârvan, Descoperiri nouă din
verso ii capitello era solo sommariamente sbozzata ». Scythia Minor, Tav. V, I, p. 23 segg. ; idem, f nce- •
Mi sembra evidente, anche per la coincidenza del pucurile vieţii romane la gurile Dunării, p. 1 83 ,
lavoro eseguito a meta, che le colonne « scolpite fig. 60.
soltanto su una delie facce » non possono essere che
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270 1G
rimane che l a cornice del lato sinistro e il primo , informe sbozzo del volume
generale del ramo d'acanto.
Pilastri a pianta quadrata, piu o meno riccamente ornati, sono un elemento
particolarmente amato nell'architettura romana a cominciare dal I I sec. dell'e.n„
quando il gusto del colossale e del fastoso proprio dell'ambiente asiatico porta
necessariamente a una ricercata varieta dei diversi elementi struttivi. Basti ricordare
i bei pilastri scol piti di Aphrodisias, Cizico, Leptis Magna e Sabratha 2 8 •
29
I capitelli (fig. 7), corrispondenti a i pilastri minori , sono lavorati anch'essi
su tre facce e sono di una fattura corrente per quest'epoca : due registri di foglie
d'acanto, profondamente scavate dal trapano, un po' rigide ; sulla foglia centrale
del secondo registro s'innalza un fi.ore su uno stelo diritto oppure ondulato,
senza foglie. Variano i dettagli dei caulicoli, ma senza differenze sensibili. Forse
appartengono allo stesso complesso quattro grandi capitelli ancora inediti del
Museo di Costanza, le cui proporzioni corrispondono al pilastro maggiore 3 0•
11 blocco di trabeazione e imponente 3 1 : esso conserva la stessa sintassi
decorativa dell'epistilio di Fuficio Cornuto - le tre fasce aggettanti e un fregio
incassato con l'iscrizione votiva , chiuso in alto e in basso da cornici similari -·· ma
e di proporzioni sensibilmente maggiori e per di piu decorato con una certa
ricchezza. lnfatti ognuna delle parti compositive e sottolineata da un motivo
decorativo diverso : dal basso all'alto cioe, sia la seconda che la terza fascia sono
inferiormente delimitate da una corda, con l'andamento dell'intreccio in dire�
zioni opposte, mentre il fregio incassato ha, in basso, una serie di foglie
tondeggianti su una fila di perle ed astragali e in alto, sempre su una fila d'astragali,
il motivo del kyma a foglie cuoriformi nella stilizzazione caratteristica dell'arte
decorativa romana del I I secolo dell'impero : la foglia cioe diventa una specie di
ornamento geometrico con angoli concavi e convessi raggruppati tre a tre. Nella
faccia inferiore, nello spazio visibile tra i pilastri, l' epistilio e decorato da uno
stretto racemo annodato nel centro, scolpito a bassorilievo in una fascia centrale
lievemente incassata. Nella parte superiore sono visibili gl'incassi per le grappe
metalliche destinate a fissare la cornice.
'8 Cfr. M . Squarciapino, La scuola d i Ap hrodisias, mente allo stesso complesso, le proporzioni sono
Roma, 1 943, p. 62, 64, 65, 95 . sensibilmente diverse :
29 L'unica menzione clei capitelli si trova ne! Inv. II 27.30 1 : Alt. m. 0,53 ; Largh. alla ba se
passaggio gia citato del Polonic (n. 1 9), ii quale m. 0,49 X m. 0,45 .
paria di 4 capitelli, che corrisponderebbero ai quattro lnv. I I 2 7.302 : Alt. m. 0,55 ; Largh. alla base
pilastri ricordati da Ionescu Dobrogianu (cfr. n. 25), m. O 46 X m. 0,48.
e ne! I volume clei mss. Tocilescu che invece paria Inv. II 2 7 . 303 : Alt. m. 0,56 ; Largh. alla ba se
di un solo capitello. Questa apparente contradizione m. 0,46 X m. 0,44.
fa pensare a successivi ritrovamenti che oggi e dif Inv. II 27. 304 : Alt. m. 0, 5 7 ; Largh. alia ba se
ficUe determinare, sullo stesso sito ricco in reperti m. 0,45 X m. 0,48.
archeologici. I due capitelli conservati ne! Museo di 31 Inv. L. 99. Per le proporzioni vedi tav. anali
Antichita di Bucarest hanno i nn. d 'inv. L. 1 1 7 , tica fig. 7 . Per la bibliografia cfr. n . 1 9 - 20. U n blocco
1 1 9. consimile, ma gravemente frammentario nella parte
lnv. L. 1 1 7 : Alt. m. 0,5 7 ; Largh. alia base superiore e alle estremita, certo appartenente a un
m. 0,48 (fronte) X m. 0,48. altro edificio, e stato trovato insieme a questo e
Inv. L. 1 1 9 : Alt. m. 0,53 ; Largh. alla base lasciato in s i t u , per quanto puo dedursi da una
m. 0,48 (fronte) >: m. 0,44. vecchia documentazione fotografica. Durante Io scavo
30 Inv. I I 27.30 1 ; II 2 7 . 302 ; II 27.303 ; II 27.304. de! 1 95 9 (per rintracciare la li nea delle mura, presso
Sebbene questi quattro capitelli appartengono certa . ii porto) esso e rivenuto in luce.
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17 A T T I V I TA E m L T Z T A A TO M J 271
sono apparsi sul posto anche blocchi frontonali, oggi perduti, mi sembra verosi,
mile ammettere che ogni nicchia fosse sormontata da un frontone triangolare
o rotondo, oppure alternativamente triangolare e rotondo.
32 Mss. Polonic citato a n. 1 9, p . 64 « corona· 436 « . . . die Gesimsstiicke cler seitlicl1en Qi ebelecken
mento triangolare d i una porta (si c ! ) di marmo liegen noch heute nur aus dem Groben gear·
finemente scolpito » ; V . Pârvan, in AA, 1 9 1 4 , col. beitet da».
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1 ; A BH I ELLA BOHDENACI I E 18
dei vari profili continua sulle brevi facce laterali del blocco, ci induce ad ammet,
tere che l'iscrizione corresse su un lungo architrave, interrotta dall'aggetto
di piu nicchie il quale, dal livello del suolo, doveva essere appena visibile (vedi
schizzo ricostruttivo fig. 9). Se si tiene canto del fatto che la parte conservata
della dedica - solo 1 5 lettere - occupa una lunghezza di m. 3 ,50 e se si ricosti,
tuisce idealmente l'iscrizione con l'intiero nome dell'imperatore e del legato
nonche la titolatura ufficiale dell'uno e dell'altro, e facile immaginare le grandiose
proporzioni dell'edificio - biblioteca, palestra o sala termale che fosse .
11 frammento di cornice (fig. 8) che ci e noto solo attraverso un vecchio
clic he (trovato insieme ad altri pezzi a noi noti dello stesso complesso) potrebbe
essere il coronamento di questa grandiosa trabeazione iscritta . Esso e composta
dal basso all'alto , da una serie di dentelli, ovuli, foglie d'acanto erette, onda
ricorrente, palmette erette alternate con foglie di forma diversa. Questo blocco
trova ii suo posto all'angolo esterno di sinistra di una nicchia.
Cosi, con pezzi tuttora esistenti, abbiamo restituito idealmente la decorazione
parietale di un grandioso edificio tomitano. Anche se non possediamo nessun
elemento per stabilire di quale edificio precisamente si tratti, e importante per
noi poter affermare che anche Torni aveva quella monumentalita architettonica
propria a molte citta del mondo greco,asiatico in epoca romana , quali Side,
Perge, Mileto, Efeso.
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THE HISTRIAN DECREE FOR ABA (2nd century of our era)
Six years have elapsed since I macle known in SCIV 1 the discovery of
a fragment of the decree for Aba, daughter of Hekataios and priestess of Cybele,
dated 2nd century of our era . Parallel with the publication of the fi.rst fragment,
I pointed out that the new archaeological excavations macle at Histria in the
summer of 1 954 revealed another five fragments of the same document, con
taining important data on the life of the honoured personage. The fragments
were discovered when the large building in the south-eastern part of the city
was unearthed. It is sited in the immediate vicinity (southwards) of the edifice
(Domus I) in which the fi.rst fragment, published in the above-mentioned journal,
was found in 1 952. The five fragments were found among the stone and brick
fragments fallen off the walls of a room and , just like the first fragment, had
served as building material for the afore-mentioned edifice. It is very likely that,
when the walls were erected, the document should have been intact and that
it broke when the edifice I mentioned was built. ln 1 955 another three fragments
were found, with the aid of which we can make up almost completely the entire
contents of the decree.
Our subsequent investigations, aimed at finding the few fragments still
missing, have been unsuccessful. Some fragments, at the end of the decree would
have furnished some highly valuable information, because the context of the
inscription is of great interest for the history of the town of Histria.
The eight fragments which have been discovered add new data concerning
the career of the afore-mentioned personage. At the same time they provide
information on the internai organization of Histria and on religious cults.
ln the present study we shall examine the contents of the entire document,
that is to say, we shall include the text of the fragment which has already been
published. We shall, however, insist less on the cult of Cybele in Histria, as this
has been clone in the previous investigation 2 •
At the time when the fi.rst fragment was discovered there was no news,
either written or archaeological, of the presence and spread of this cult in our
1 SCIV, V, 3 - 4, 1 95 4 , p. 449 - 466. and sculptural documents known up to that date
3 Ibidem, p. 4 5 8 - 464, where the epigraphical are collected.
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274 Dl. POPESC!- 2
Pontic colony and I therefore thought it necessary to insist on this side of the
document. Now the epigraphic and sculptural data have increased and call for
separate c xamination. What seems most important to us in the contents of our
decree is the information on the organization and internai life of the city of
Histria in the 2nd century of our era.
In its present state, the decree for Aba totals 9 fragments (size : height
- 0.97 m ; breadth - 0.45 m ; depth some O.OS m ; height of letters - about
1 cm). As was mentioned before, the first fragment bears on its upper part a pedi,
mc nt in the centre of which is Cybele on a throne, with a tympanon in her left
hand and a patera in the right hand. On the sides are two lions on their hind
_ legs, with their front legs each over a bull's head . They are therefore figured in ·
Under the pediment, on the frame above the inscriotion is the dcdicatory
formula written in big letters , spaced a'ut A r A8HI TYXHI . The left cdge of
the inscription, although preserved, has some missing elements in the first frag,
ment, where part of the text is broken off together with the frame in relief. Unlike
the other eight fragments, which were discovered subsequently, the first fragment
has the writtc n face more worn off and with traces of burning. lt may be supposed
that this fra gment served for some time as paving,stone ; nevertheless the text
can be read quite easily. What is more difficult is the reconstitution of the text
in the rest of the decree, where the big gaps, especially towards the end, impede
a certain, satisfactory reading.
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275
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276 E M . POPESCU 4
. . . En:r . . .
. . . AA . . .
Line 13 : I in M IKPON is certain, one notices also part of the vertical bar of M.
Remarks :
Line 1 6 : IA at the beginning of the line are certain. Line 1 8 : in the lacuna some 5 or 6 letters
are missing, the last visible one is certainly an N, and the fi.rst begins with a vertical bar ; further
on, after fl AAA I O Y are approximately 4 letters, of which the second and the fourth could be
O, 0 or n, as their upper part is round. Line 20 : at the last word <I> IAOT [E IM QN ]T is certain,
the lower part of the vertical hasta being visible. Line 3 2 : after I E POIT two letters are missing ;
the reading of the end of the word TE 1 TA n : is certain. Line 33 : at the beginning, after
NOIT there follows a circular line which indicates an O ; after O there is place for one single
letter, then follow the letters I O NOL. Line 36 after TP I O I L E I there is place for three
letters, then one can see the letters L Â. Line 38 : the fi.rst letter is Â, but this is a mistake
macle by the lapicide, who wrote it instead of A ; after  OMATA , A is certain. Line 39 :
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5 T l l E l l l ST H L\ :\ LJ E C H E E FOR A U A 277
after CT E NOE I follows fI A N. Line 42 : after T Q NTE the vertical hasta of an n is visible.
Line 43 : after ITAH 00 ÎL !2L follows E ; then, � A N, before A lT Q N. Line 44 : after MAAA
comes the upper part of an O. Line 45 : �E N îs certain ; the stone was broken after it was dis
covered and in this place one could read before O î �E N. Line 47 : after � I O, a slanting bar, very
probably belonging to A. Line 48 : rO N E N comes before �E �O X 0A T . Line 52 : after E I KO
N Q N comes a vertical hasta, quite probably belonging to a r.
1 Mus. Histria lnv. no. 259, line 7. 8 Histria l, Monografie arheologică, Bucharest,
8 The identity of persons found i n both docu 1 95 4 , p. 5 46, no. 22.
ments was noted also by D M. Pippidi in SCIV,
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278 Dl . POPE SCl" 6
attestations of the name, see also IG, XII, 5, no. x . -r. A . (end of the 3rd century or first half of the
1 090, IGRR, III, 1 1 25 and M . Rostovtseff, The second century before our era) ; SCIV, VII, 3 - 4 , 1 956,
Social and Economic History of the Hellenistic World, p. 347, lines 1 - 5 ( D. M . Pippidi, Contribuţii
=
III, Oxford, 1 94 1 , p. 1 5 80, note 1 20. la istnria veche a Rom iniei, p. 5 9, note 3 ; J. and
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7 T l l E l l l ST H I A :'i D E C. H E I-: FO H A HA :!79
The use of the new expression may be accounted for by the social,economic
and political transformations which had occurred in the life of Greek towns in
general and of Histria in particular, during the Roman era 20. As a result of these
realities, many of the colleges of magistrates which no longer corresponded to
real requirements , modified their character. It is probable that the college of
emµ�VL OL, who like the prytans of Athens were appointed to look after public
affairs for one month - naturally, elected as representatives of the tribes -
should have ceased their activity, and been replaced by the college of magistrates
( & pz.oVTe:c;) which, if its position was similar to that in Asia Minor, formed,
together with the secretary of the people (ypocµµocTe:uc; 't'OU ��µou)
a cruvoc px_(oc, representing the « management » of the city 21. The role of epistates
( emcn&ni c; ) in Athens , emµ'fJvLe:uc.w in Histria 22, was replaced by that of a magi,
strate, in the leading council, appointed ad hac, whose only function was to put
motions to the vote ( em�'IJ CfiL�e:Lv ) and to lead the debates of the Assembly.
As soon as the session ended, his function, being ephemeral, ended too. He could
no longer be called emµ'l)vLe:Uwv, as his attribute of president no longer arase
out of the fact that he was the representative of a college with a monthly activity
( emµ�VLOL) 23 .
In this formal aspect of the decree we therefore detect changes in the
Histrian Constitution, as a result of the changes which had occurred in the struc,
ture of the Greek society, which we shall encounter (see further on) also when
we shall analyse other institutions mentioned in our document.
The minor role of the President of the Assembly at that time, can also
be seen from the fact that he is mentioned after the persan who proposed the
decree, namely Ulpios Demctrios, a fact which, although not rigorously observed
in other parts of the Greek world , is signifi.cant for Histria.
As is customary in all inscriptions of this kind , the motivation of the decree
begins by adding to the merits of the honoured persan, those of its parents and
L. Robert, în Buii E p, 1 956, 1 86) : [ ' E1t' ] !Epe:w bly, it îs more often used în the epigraphy of Ro
' Ecrn:xlcu -:-ou l\hxl<:x:l.[wvoc; µr,voc; T:xup<wvoc;, !:Bo�e: man epoch. For Athens see more particularly Syll 3,
T'ijl � OUA'ijt )(:XL TWI B+,µw1· emµ"fJ\llE:UO\l';O<; Eurro:l.iiµou 796 B, IG2 l i - I I I, 1 07 2 . Cf. W. Larfeld, Qriec hische
TOU K:l.e:oµEBovToc; ot &pzoovTe:c; e:fo:xv . . . 2nd century Epigraphik, third edition, Munich, 1 9 1 4, p. 333 - 3 3 4 ,
before our era ; Syll. 3 1 708, 1 - 3 ; ' k p oµiivou ' Ap1cr 3 40 - 3 4 1 ; A. H. M . Jones, op. cit., p. 1 78 - 1 79 and
-;ocy 6 p ou -;ou 'Arr:xToup[cu To Th:xpTov, µ·r,v6c; 'A pTe: 340, notes 44 and 4 5 . Compared with tr.1µr.111e:•'.ie:1v
µe:cr1w11oc; Be:l<OC•TI tcr.-!l':µE\ICU, emµ-r,v�e:U'l\ITO� T'ijc; El<l<A which means the action of the magistrate of putting
YJO"[occ; 'A6r,vocBou .-au 'A1tanaBw pw, 3e:•1ozocp"IJ<; a question to the vote « mettre aux voix » as presi ·
El<ocToclcu e:I1te:v „ . ( I st century before our era). With dent of the Assembly, the expression EmYY1 q:> l�e:L11
some gaps, the prescript în Histrian inscriptions has the general meaning of « putting to the vote » ,
can also be found : V. Pârvan, Histria V i l . Inscripţii without it always being compulsory for the mover
găsite î n 1 9 1 6 , 1 92 1 , 1 922, în ARMS I, l l l , li, no. l , to represent a magistrate of the state, especially over
p . 6 , no. 4 ( SEG 446) and p . 1 7, no. 1 1 ( = SEG,
= a determined period. Cf. S. Lambrino, Istros I, 1 934,
447 ) ; « Dacia » li ( 1 925), p. 204, no. 8 ; I I I - IV p. 1 25 and note 4.
( 1 927 - 1 93 2 ), p. 40 1 , no. 3 and Histria I, p. 476, 21
Is. Levy, REG, XII, 1 899, Etudes sur la vie
no. 1 ; p. 508, no. 8. For the dating of inscriptions municipale de l'Asie M i n eure, p. 266 -· 2 7 2 ; see also
by emµ+,vtoL în Histria, see D. M. Pippidi, Contri note 33 în the present study.
buţii . . . , p. 55 - 59. 22 W. Larfeld, op. cit., p. 340, § 2 1 2 .
2 0 Although the verb em<jrr, <p[�e:Lv (emy"IJ <p[�e:cr6oc1) 23 See also Szanto's article în RE, VI, s. v. em
is met with in the classical and Hellenistic epigraphy, µ f,11 101 col. 1 7 8 - 1 7 9 and Dittenberger's explanations
designating the function of the president of the Assem· în Syll 3 , 708, note 3 .
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280 E M . POPESCU 8
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9 T I J E HI S T R I A N O E l. R E E F o n A BA 28 1
Roman rule. Highly eloquent în this respect are Plutarch's bitter words :
« Now, therefore, when politics no longer comprises problems of hegemony în
war , nor the struggle against tyranny, or diplomatic questions, what could
attract anyone towards a distinguished and brilliant politica! career ? » 27 •
Repeated appeals to the money,bags of the wealthy, could , under those cir,
cumstances, only irritate and în most cases bring about a negative reply. The
tradition of local patriotism and the old Greek feeling of vying with one another
in expenditure and in receiving honours, macle, however, many families keep to
the « good customs » of the past and contribute with their money towards main,
taining the glory of the town. W e imagine therefore that at the proposal of
the Council, which had decisive power in those times, the members of Aba's
genos, by a simple xe:Lp o't'ov(oc in the People's Assembly, were elected for the
various dignities which are mentioned 28 • Among these are, fi.rst and foremost,
the religious ones me:cpocv"Y) cp o p(ocL xoct le: pwcruvocL (line 9- 1 0).
The two terms indicate activity in the religious spheres, with slightly
differing shades. Whereas le:pw crUvocL designate the common sacerdocies, cr't'e:
cpocv "Y) cp o p(ocL 29 , let us infer more important sacerdotal functions, perhaps even
eponymic ones, or those distinguished by special decrees of the Council and
of the People, with the right to wear a crown during holidays, competitions
and so on. This îs the case at Sinope, for instance, at Pergamon 30 and even
at Histria 31•
The list of civil (lay) dignities held by Aba's family begins with the
mention, of the high magistratures, of a politica! nature oc pxoc( 32, which means
either that they had been members of the Council or of the most important
colleges ( & pxone:c;; , mpOC't'lJ")'OL) -a3, Of the same category of functions, would also
be that of 7tov't'if px1Jc;; which, as is known, was considered one of the most
important functions in the Left Pontus.
, Emµe::f..docL, which follow after oc pxocl, are functions with an administrative
and technical character. We find at Histria in the 2nd century of our era
a function of the same category, namely emµe:A"YJ't'�c;; 't' ou 'ALµ€voc;; , a dignity held
27 P!utarch, Praecep. ger. reip. X, 9 : Nuv ouv OTe: the situation i n Asia Minor i n the Antoninian epoch
Tcl rcpocyµ1not TW\I rc6Ae:W\I OUK eze:L TCOAeµwv �ye:µovlo��. see ls. Levy's study i n REG, XII, 1 899, p. 266 sqq.
oU31: TUpotw(llwv KIXTIXAUO'e:L�, oulll: cruµµot;(LKct<; rcpoc�e:L�, We note that although at that time all magi
Tlvoc &v n� &: pzf.v ibmpocvou� Mi3oL xocl Aocµrcpiic; stratures had a liturgic character and that i t is
rcoALTe:locc; ; difficult to distinguish between &:pzocl and AE\Toup
28 W. Liebenam, Stădteverwa!tung im romischen ylocL, yet in our inscription &: pzocl appears fro m
Kaiserreiche, Leipzig, 1 900, p. 279 sqq. ; cf. A. H. M . a formal point o f view a s distinct from other func·
Jones, op . cit., p. 1 7 1 , 1 82 - 1 9 1 . tions and at the same time as the most important
2 9 For .ţ tephanephoria, see V . Chapot's article o nes.
in DA, IV, 2, p. 1 5 08 - 1 509 ; W. Liebenam, op. 38 For &pzovTe:c; at Histria, cf. D. M . Pippidi,
cit . , p. 347 � qq., 5 5 6 - 5 5 8 ; Stier, in RE, III, A col. .
Contri buţi i . . , p. 46 - 4 7 . ln an inscription fro m the
2343 - 2347 ; G. Busole, op. cit., p. 499 ; A. H. M . Antonins'epoch (AEM, XVII, 1 894, p. 87, no. 1 1 =
Jones, op. cit., p. 1 74 . CIL, III, 1 2 489) allusion is macle of the college
30 S e e data collected and interpreted by of &pz ovTe:c; « L. Pompeius Valle(n)s . . . munera
L. Robert in BCH, 1 93 5 , p. 434 - 436. fecit Histro in oppido arc(h) ontium et sacerdotium . . ».
31 D. M . Pippidi, Histria I, p. 477. A college of &pz ovTe:c; is mentioned i n a document
32 For &: pzocl RE II, col. 433 - 43 5 s. v. ; idem, of the 3rd century of our era at Callatis, which
III s . v. col. 1 020 sqq. ; W. Liebenam, op. cit . , has been recently discovered, see i n this number of
p. 279 sqq. ; A. H . M . Jones, op. cit., p. 1 7 5 . About Dacia, p. 5 1 1 - 5 14.
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282 Dl. POPESCL' 10
by a person who was high priest ( &: pzLc:pc:oc;) and pontarch ( 7tov·r& pz'YJc;) 34•
The decree for Aristagoras speaks about EmµEAC:LOC -r<:Jv �P"((uV 35 •
ln a descending order, this scale of dignities numbers 7toccrocc; O'Yjµo-rc:/..c:�c;
zop'Yjy(occ; xocl. Evo6;ouc; U7t'YJ pc:cr(occ;. It is more difficult to distinguish between these
than between the others , because both mean services for the benefit of the
people. Xo p'YJ'(LOC in the context in which we find it no longer refers to the
weJl,known institution of the classical epoch, which favoured the cultural and
artistic progress of the Greek polis , but shows the public gifts (o'YJµo-rd,c:�c;)
macle by Aba's ancestors 36 • This meaning is given by Hesychius, who states
that it corresponds to aomc;37, as well as by numerous inscriptions beginning as
early as the Hellenistic epoch.
At fi.rst sight, the services designated by U7t'YJ pEcrLOCL would appear to
be minor functions 38• They were held by small clerks or even slaves, serving
either in the navy, in the administration of the city, or in the medical service 39•
Naturally, we cannot think of such functions when we speak of Aba's family,
which had such an important social position in the Histrian State. The adjective
tvoo;oc; which accompanies U7t'YJ pc:cr(ocL (Evo6;ouc; U7t'YJ pc:cr(occ;) makes us se=k another
explanation and consider these functions as some of the most outstanding ones.
Examples from the classical epoch, in which we see how U7t'YJ pc:cr(oc qualified by
an adjective changes its meaning, support our supposition. For instance U7t'YJ pc:cr(oc �
xpoc-r(cn'YJ shows the function of the trierarch, who distinguished himself by
paying a large sum for the equipment of the ships 40•
ln the Roman epoch, we find in documents those xu pLocxocl. U7t'YJ prn(ocL
which do not mean services to the benefit of the State, but services to the profit
of the empire, coming from a magistrate in a certain city, maybe a Ac:L-rou py6c;
in connection with the functionaries called oc:x.oc7tpw-rm 41. It is not impossible
that our document should allude to similar things.
After listing the functions held by Aba 's family in the Histrian State,
thanks to which she enjoyed the greatest esteem (xocl. 7tOCcr'Yjc; E;ocLpE-rou 't'ELµ!fjc;
-rc:-ru z'YJx.6-rwv line 1 2 ), the man who drew up the decree starts by recording the
personal merits of the honoured personage, mentioning fi.rst of all that in order
to enhance the ancestral glory, she had of her own free will (o.u·rc:7to.yyl/.. [ -rwc;]
&:voc/..oc �oucroc) assumed the sacerdocy of the Mother of Gods. The word 0-u·;c:7t
OC')'')'EA-rwc; lays stress on the same situation mentioned above in connection with
34 V. Pârvan , Histria IV, p. 623, no. 27 and sigke -F. Bilabel, Sammelbuch griechischer Vrkunden
625, no. 28. aus Ă gypten, no. 726 1 , apud A.H.M. Jones, op. cit„
26
Syll 3, 708, line 1 0 . p. 342, note 47.
38 D A , 12 , p. 1 1 1 7 - 1 1 1 9 s . v. choregia ; RE, 39 For um; pEcrl!X, Hyperetes i n DA, especially
I I I, s. v . ;( Op'IJyloc col. 2409 - 2422, cf. J . et L. Robert, p. 344 - 345 ; RE, IX, col. 286 - 287. For um; pfrr,� in
BullEp, 1 9j6, p. 4 1 , no. 1 89. For ll'IJfLOTEA�� cf. R. the medical service see J. and L. Robert, in Bull E p,
Stengel, Die gri echischen Kultusaltertiimer, Munich, 1 95 5 , p. 29 1 .
1 920, p. 1 06 - 1 08. At Histria « public sacrifices », 40 Demosth„ LI, 6 : h L -ro[vuv U7tYj pEcrL!XV
cf. D. M . Pippidi, i n Histria I, p. 4 7 7 , line 1 9 ; cf. L. -rT,v Xp!XTLO'TYjV i:A!X�OV, 7t0AAW 7tAELcrTOV iipy:'.ipwv
Robert, H ellenica V I, Paris, 1 943, p. 7 3, li nes 1 2 - 1 4 ll ou� ( 359 ) , cf. G. Busolt, op. cit„ p. 574, note
and p . 7 5 , lines 9 - 1 2. 1 and 2.
37 Hesychius, Lexicon recensuit Mauricius 4 1 M. Rostovtseff, The Social and Economic History
Schmidt, Jena, 1 858 - 1 888. of the Roman Emţire, 2nd Edition, revised by P. M.
3 8 In Egypt ll'IJµonxoc[ U7t'IJEpcrlocL a ppear i n con Fraeser, Oxford, 1 95 7, p. 390.
tradistinction to �ouAEUTLxoc[ AELToupylocL, cf. F. Prei -
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11 T H E l l J ST R J A \" l l E\. R E E F O R A BA 283
. .
42 Completion . 7t:xA:xw [u :x twv ] o� ·i;v line 1 8 was We must add that the month Anthesterion is docu
suggested to us by Prof. Werner Peek (Halle) to whom mented with certainty in the decree of the tribes for
we take this opportunity to express our thanks ; see Meniscos, published by L. Lambrino, i n Istros, I,
note J O I . 1 934, p. 1 3 2 , line 1 6.
43 Av8 p e� <ptA6Tetµot in the sense established by 45 Fr. Bilabel, Die Ionische Kolonisation, i n
. . .
L. Robert, Les gladiateurs , p. 276 - 280. « Philologus », Supplbd. XIV, Leipzig, 1 920, p. 67 - 70.
44 The data concerning the Histrian months were 48 H. Graillot, op. cit„ p. 1 6 1 sqq.
„
collected by D.M. Pippidi, in Contri buţii . . p. 1 20.
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284 U l . PUl' l·:S( : l ' 12
We must not, however, assume that the beginning of the year, mentioned
in our inscription, was placed on the fi.rst day of Taureon and that the festivities
which, as we learn, took place in Histria were occasioned by the fi.rst day of the
year. The most plausible explanation, which I think we must adopt, is that the
celebrations in honour of Cybele were the fi.rst in the year which came nearest
to the fi.rst day and that they preceded others, which we know were held during
the same month or during the following ones. This conclusion is even more obvious,
as we know that with the Greeks the fi.rst day of the new year was not celebrated
by special ceremonies or manifestations, as it happened with the Romans, for
whom the Kalendae of January were an occasion of great joy and celebration by
the entire people 47• Moreover, the defective system of the lunar year, which
allows for the addition and elimination of days in order to make the lunar year
concord with the solar one, contributed towards lessening the importance of
the fi.rst day of the year.
The processions mentioned by the decree, 'Toce; 7tpC:mxc; 7tp ocr68ouc;, the
fi.rst in chronological order, must be linked up with the principal moments
in the period March 1 5 to March 2 7 , in which Cybele and her acolyte Attis were
honoured publicly. Beginning with March 1 5 , when the cannophors' confrater,
nity opened the festival, by their festive procession to the temple, which conti,
nued during the following days with the carrying of the sacred tree by the den,
drophors (on the 22nd) and up to the 2 7th, when « Lavatio » concluded the festive
days, these religious events gave rise to processions and prayers, mentioned in
inscriptions and in literary texts. On the way to the temple, the choir, macle up
of young boys or girls, often accompanied by flutes and dances 48 , sang songs
( 7tp ocr68Loc).
Apart from processions, prayers and sacrifi.ces to the gods (7tp ocr68ouc;
XOCL -3-ucr(occ; XOCL ruxocc; 't'OÎ:c; 3-e:oî:c;), religious ceremonies also included a large meal
for the entire people. The brilliancy of the celebration depended on the generosity
of the everget and the latter tried to please the people by the most bountiful
gifts. This is what Aba did, and consequently the « new year » was celebrated
' ' , \ ' I i -
µe:'t' e:u cp p o(J1)v"l)c; xocL c:uwxLocc; µeyoc/\o7tpe:7touc;.
The terms dl cp p ocruv YJ and e:uwx(oc are typical, showing the joy at the
banquets offered by the magistrates or evergets for the people ; one meets these
terms very often in texts and inscriptions. Songs and dances accompanied the
merriment 49•
On the occasion of these celebrations Aba offered, apart from the usual
banquet, two denarii to every man, giving this sum to the members of the Council,
of the gerousia, of the college of taureasts , to doctors and professors and to others
whom she called in particular, by name : 't'oî: ( c; µE: ] v yocp � ouf-e:u·rocî:c; 7toccrLv xoct
ye:p oumoccr't'ocÎ:c; xoct "'t'ocu pLoccr"'t'ocÎ:c; xoct locTp oî:c; xoct 7tocL8e:u"'t'ocÎ:c; xoct Toî:c; lS(oc xoct E�
�1 RE, X , s.v. Kalendae and Kalendae Ianuariae, � 9 All the bibliography concerning euw zb: and
col. XVII s.v. Neujahr, col.
1 560 - 1 564 ; i bidem, eu cp pucruv't) was collected by L. Robert, Hell enica X,
1 4 8 - 1 5 2. Paris, 1 95 5 , p. 1 99, note 7 and p. 298. Apart from
48 H. Graillot, op. cit., p. 1 1 6 - 1 4 2 ; Fr. Cumont, the documents cited by Robert, see at Callatis the
op. cit., p. 5 2 - 5 4. About 7t p 6cro8o� and 7t p ocr68wv expression ( lC peo:]vofl.LIX euwx'ijcr:u •ov 8'ijµov in a decree
see article in RE, XXIII„ col. 856 sqq. The volume published by I. I. Russu in « Dacia », N.S . , I, 1 957,
was published in 1 95 7 . p. 1 82 , line 1 - 2.
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13 T I I E l l l ST H I A '.\ l l ECl\ E E FUll A llA 285
6v6µoc't'oc; x.oc/.. ouµtv oLc; EX Mo x.oc't'' ocvapoc a'/)vocp[l] (l.)V aLocv oµ�v, �V OU7t(l.) 't'Lc; OCAA'IJ
7tp 6't'e: p ov, �a(l.)x.ev line 25-30.
What the money was for is explained by other inscriptions in other parts
of the Greek world . The distribution of money was a custom the evergets resorted
to, in order to enable those who took part in the festivities to enjoy themselves
more. Sometimes wine was distributed freely all through the festivities, free oil
was given for the gymnasium exercises and there were also free performances.
But the simplest method was to offer the participants money with which they
could do what they pleased 50• And this, we think, is what Aba did.
In an inscription from Selga 51, an everget, who was famous for his generosity,
is honoured because, as priest of the imperial house and agonothet, he had distri,
buted money and had moreover offered the people free performances and animal
fights : . . .&.pxLe:poccrocµev ov 't'OU oix. ou 't'W'J �e:�OCO''t'WV €mq:iocvwc; E7tL aLocv oµoc�c;
' ' a'
X.OC'L 17'€(1.)
n
pLocLc; X.OCL' µov oµocxLocLc; X.OCL' X.UV'l)ye:m' oLc; X.OCL' ocy(l.)V
,
OVS:'t''IJV � ' P.. '
OLOC '
t-'LOU X..'t'. •/\. (lme
1-5). At Sardis, one denarius was given to every citizen u7tE: p &e:(l.) pLwv 5 2 • Some
documents state that the sums of money were paid in one lot, to the benefit
of the entire people ; other documents are more precise, indicating also the social
categories of those who benefited by the gifts. Thus, at Iotapa, during the reign
of M. Aurelius, Kendeos, son of Apaturios, and his wife gave the substantial
sum of 5000 denarii as a gift : . . e:Lc; 't'e: aLocv oµocc; 't'WV � ou/..e: [u] 't'W'J x.ocl o tv o8ocrlocc;
.
wich che indicated bibliography ; M . Rostovtseff, tion no. 492 of Oenoanda (2nd century of our era)
op. cit„ p. 1 48. where cwo denarii are given to each member of the
6 1 IGRR, I II, 382. Council.
62 Sardis, Publi cations o f the American Society 68 For che payment of the Roman army during
for the Excavations of Sardis, voi. V II, Greek and the imperial period, the classical work is A. von
Latin Inscriptions (W. H. Buckler and D.M. Robin Domaszewski's Der Truppensold der Kaiserzeit, in
son), no. 56, apud A.H.M . Jones, op. cit„ p. 358, Neue Heidelberger Jahrbticher, X1 o 1 900, p. 2 1 8 - 24 1 ;
note 66. cf. article Stipendium in RE, I I I A, col. 253 6 - 253 8 ;
63 IGRR, III, 833. G. R. Watson, The Pay of the Roman Army, in
° ' IGRR, I V , 1632. « Historia » , V I I I, 3, 1 95 9, p. 3 7 2 - 3 78.
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286 DL PO P E SOJ 14
which costs 5 denarii, white bread for 2 denarii, onions, vinegar, etc. 57• If a Iamb
cost only 3 .60 denarii, and a day's work at the Alburnus Maior mines was paid
at that time (164 our era) 0.40 denarii, as is shown by the contract concluded by
Memmius, son of Asclepius with a « conductor »58, we can assess even better the
value of denarii during the period of our decree. Moreover, the decree, we are
studying, tells us that no one before had given as much as Aba OLocvoµ �v �v
ou7tw -ne; &"A."A.YJ 7t p o"t'E p ov �owxEv line 2 9 ; this is probably true, even if the affected
style of the documents of this kind somewhat exaggerated facts. W e can also
see this if we compare the sum given by Aba with that offered by Artemidoros ,
son o f Herodoros (1000 denarii) fo r the celebration of « Rosalia » a t Histria, o r with
another inscription from the rural territory of Histria where the sum was 7 5
denarii 59•
ln the enumeration macle in the text of the inscription reproduced above
and in the text which follows, as we shall see later on, mention is macle for the
fi.rst time of some social categories. Thus, � ou"A.c:u"t'ocl, under this form, of a college,
"t'ocu pLOC(J""t'OC L, Loc"t' p ol, is not found in other inscriptions.
Although there are two other Histrian inscriptions which mention two
� ouAEU"t'ocl, Aelius, buleuta Histriae 60 , or Alcrxplwv 'ApL(J"t'OC"'(w p ou 61, yet buleutai
as a whole appear in no other document. Here it is shown that Aba macle
her gift to « all the members of the Council » ( �ouAEU"t'oc�c; 7toccrw) that is, to
the entire college. Although no strict order is maintained in the enumeration
of the various social categories, in keeping with the importance of each, buleutai
are nevertheless mentioned fi.rst. This points to the leading role of the Council
in the Greek polis of the Roman epoch. Together with the college of magistrates
( & px.ov"t'zc; ) the Council becomes the only body with supreme power in the
state. Its members, mostly wealthy people, are no longer elected , xoc"t'oc cpuM c;:,
as during the previous periods, the only condition for their being appointed as
members being their material status. ln the inscriptions of that time �ouAE:u"t'ocl
appear organized in colleges, which, like the other ones, receive gifts from the
evergets 62 •
rc:p oumoctnocl, mentioned after the buleutai, can only be the members
of the gerousia, founded for the second time (yc: p oucrloc � µc:Toc -r�v OEU"t'E pocv
xTlmv) during the reign of emperor Hadrian. The leading position they occupy
in the decree fully agrees with the part played by the gerousia in the Greek polis
at that time. Although its character is not yet well defined, as there is a diversity
of opinion in this respect, yet its aristocratic nature cannot be contested 63 • This
67 CIL, III, tab. cer. XV, p. 953. 81 « Dacia » , II, 1 92 5 , p. 232, n o . 30.
68
CIL, III, tab. cer. C, p. 948. 82 About the part played by �o·J A lJ in the
69 V. Pârvan, Histria IV, p . 5 99, col. II, line Roman period and especially in the second century
=
9 - 1 0 ( SEG, 3 30) ; CIL, III, 7 5 26 : Eadem con di· of our era, see Is. Levy's study in REG, VIII, 1 895,
cion (e) do vi co Ce (r) eris (denarios) LXXV ut faciant p. 2 1 9 - 23 1 .
pri (die) Ka! (endas) lunias hoc !oco . . . etc . . . In ge · 83 For gerousia see Is. Levy, REG, VIII, 1 895,
neral, for the value o f the denarius a t that time see p. 23 1 - 250 ; W. Liebenam, op. cit„ p. 5 65 - 566 ;
Thomas Pekary, Studien zur romischen Wăhrungs· Fr. Poland, G eschichte des griechischen V ereinswesens,
und Finanzgeschichte von 1 6 1 bis 235 N. Chr., in Leipzig, 1 909, p. 102 ; A. H. M. Jones, op. cit.,
« Historia », VIII, 4, 1 959, p. 443 sqq. p. 225 - 226 and 3 5 3 , note 3 1 ; J. H. Oliver, « Historia»,
80 V. Pârvan, Cetatea Vlmetum, in ARMSI, VII, 1 95 8 , p. 472 - 496 : Gerusiae and Augustales ;
s. II, XXXIV, p. 5 30, no. 2 . cf. J. and L. Robert, in BullEp, LXXII, 1 95 9, p. 1 69, 65.
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15 T l l E l l l ST H J A :\" l l ECH E E F O R A HA 287
is even more clearly evidenced when we analyse the situation at Histria. ln this
instance the album of 138 our era is no longer an empty list for us, a mere enu,
mt:ration of unknown names. The epigraphic discoveries of the last few years
has macle it possible to identify many gerousiasts with dignitaries of public life,
men who held various civic and religious functions. This has macle their social
and economic position quite clear. lt could thus be established that many of the
members of the gerousia appear in this association in families (yEv'Y)), some of
them quite numerous. One of these families is that of Dionysios, whose sons,
grandsons and great grandsons, eight in all, appear both in the gerousia and in
another unpublished document 64• Many such examples can be given and a sum,
mary investigation of the album of the gerousia has led to the identifi.cation
of at least seven families of this kind. ln the light of the new data, the gerousia
of Histria appears not as a simple private college with a religious and educational
character, nor as a « club », « casino » and so on, but as a mighty organization,
private of course, and according to age, but with a great politica! and economic
power in the state. lts members were the most outstanding people ( cpLA6-re:Lµm),
who had been or still were members of thc Council, magistrates , priests
and so on.
The third, in the order followed by our decree, is the college of taureasts
( w.u pe:wnoc[}. This is the second mention available, attesting to the presence
of this thiasos in Histria. In an epigraphic document, recently discovered and
published by D. M . Pippidi, they appe ar to be the forum which issued a decree
for the honouring of Aristonikos, son of Anthesterios, a benefactor of the college 65•
The document we have just mentioned tells us that the taureasts had a holiday
called -roco pLoc during which, as in other Ionian towns, they crowned the ever,
gets and honoured Poseidon. The bad state of preservation of this document
has macle it impossible to establish the date when this holiday was held and how
long it lasted. It is probable, however, that the situation was similar to that of
Sinope, where Poseidon was honoured during two months of the year, namely
Taureon and Poseidon 66 • Now that mention has been macle of the month of
Taureon at Histria 67, this supposition has even more chances of being true.
Like the other Milesian towns, Histria could not fail to pay homage to Poseidon
Helikonios, one of the oldest and best loved Pan,Ionian gods 68• During the 3rd
century, the servants of this god in the town on the banks of Lake Sinoe were
high placed perso·ns, such as Tl-roc:; ArALOc:; Mw[ ouxLocvoc:;] tc: pe:uc:; -rou 0e:ou �Lei �(ou,
who was at the same time also pontarch of the pentapolis 69• The fact that the
taureasts are cited among the first in the enumeration makes us infer that
Poseidon played a big part in the public cult.
Up to the discovery of our decree, there was no lack of information
concerning the educational activity and the care of public health in Histria.
During the Hellenistic period, mentions in this respect were found more often
6 1 In this respect see the recent study by D.M. 67 SCIV, V II, 3 - 4, 1 956, p . 347.
Pippidi, În jurul unei inscripţii din M u�eul Naţional 66 The documents were collected and interpreted
de A ntichităţi al Instit. de Arheologie, in SCIV, X, 2, by Fr. Bilabel, op. cit., p. 90 - 93 ; cf. D. M. Pippidi,
1 958, especially, p. 365 - 369. in Histria I, p. 5 5 3.
66 Histria I, p. 5 5 3 , no. 30. 69 Cf. C. Moisil, in BCMI, IV, 1 9 1 1 , p. 1 06 ;
66 BCH , XIII, 1 898, p. 300 - 30 1 . ]. Weiss, in J C'.>AI, X IV, 1 9 1 1 , Beibl. col. 1 5 1 - 1 5 2.
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288 EM. POPESCt; 16
and were more complete 70• As for the Roman epoch, our information on the
education of young people was very scarce. Apart from an inscription from the 3rd
century of our era, in which mention is macle of the rebuilding of the gymnasium
( yuµvoccnov &vocve:wcrocµev ov ), there is nothing else to cite. That is why the
mention of the professors and doctors (line 27 : xocl -r o'i:i; loc-rp o'i:i; xocl 7tOCL-
8e:u-roc'i:i;) in the decree for Aba is very welcome. During the Roman epoch,
inscriptions mention 7tocL8e:u't'oc( side by side with the doctors ( loc-r po() , as
in our inscription or in that of Dionysopolis 71, where they are cited in a similar
position with that of the Histrian decree. Their presence side by side with the
loc-r p o( and on the same level as they were, is quite explicable, as both colleges
had a common regime at that time, established by the emperors of that period .
During the epoch we are referring to, the emperors gave precise dispositions
concerning their juridica! status and both colleges are always mentioned together.
Thus, Vespasian is the fi.rst to extend the immunity of munera, which Augustus
had granted to physicians only 72, to professors too. At fi.rst it was only an
exemption from the obligation to offer « hospitality » , that is lodgings to the
Roman army in the provinces 73• Emperor Hadrian 74 also confi.rms this privilege,
while Antoninus Pius 76 and then Commodus 76 extend the exemptions, adding
new ones, including the gymnasiarchia, agoranomia, priesthoods ( le: pwcruvocL),
tutelage, €/...ocLwvloc, etc.
This shows, on the one hand, how heavy municipal duties had become
for the population in the Roman epoch and on the other hand the deadlock
reached by the Greek polis, whose administrative system and budget depended
on the bounty of « benefactors ». At the same time, one can see the appre
ciation enjoyed by the professorial and medical corps in the imperial epoch,
an appreciation which has its antecedents in the Hellenistic period . Even
in those times, the states used to pay greater attention to education and
public health 77•
Unfortunately public schools did not include children of primary school
age, either in the Hellenistic period or later on in the Roman period. The primary
school education was left to the care of private persons (7tocL8ov6µoL) who had
a precarious economic condition. They were not exempt from the m u nera,
mentioncd above, for the texts, very clear in this respect, do not mention them
together with the teachers of secondary schools (y pocµµoc't'Lx o() nor with those
of high schools ( cr o cp LO"t'oc(, p�-ro pe:i;) 78.
70 The news on the education of young people 77 C. Barbagallo, Lo Stato e l'istru:i;ione pubblica
in Histria was collected and commented by Em. nell'impero romano, Catania. 1 9 1 1 ; L. Hahn, O ber
Popescu in SCIV, VII, 3 - 4, 1 956, p. 343 - 365. das V erhăltnis von Staat und Se hule i n d er romischen
71 IGB, I, no. 30 . . . ·� �ou).� )((lL ă.yopocv6µ0L� )(txL Kaiserteit, in « Philologus » 76, 1 926, p. 1 76 sqq. ;
I "t"(lL ]� EîtTOC !p\JA(lL� )((lL TOL� uµvo\iat TOU� LE�oca-rou� H. Irenee Marrou, Histoire de l'education dans l'Anti
)(O:L ă.yopoclot�, !tl-rpoî�, 7ttlt8EuTtlL� )(ocl -roî� 7tocpE < [7toc ] quite, IV-eme ed., Paris, 1 958. For public physicians :
�f;>':[t8 ] 1Jl:"1Ja�atv . . . the article Medicus DA, III, p. 167 1 , 1685, 1 693 ;
72 Dio Cassius, LIII, 60 ( =
Zonaras X, 30). R. Pohl, D e graecorum medicis publicis, Berlin, 1 905 ;
78 Digesta L, 4, 1 8, 30 ; Sittungsberichte d. preuss. L. Cohn-Haft, The Public P h:ysicians of Ancient
Akad. d. Wissenschu{ten, Berlin, 1 93 5 , 968, 7 . Greece (Smith College:'.Studies in History, 42), Nor
74 Digesta, i bidem. thampton, Mass. 1 956 ; cf. REG, 1 958, p. 200.
76 Idem, XXVII, 1 , 6, I . 78 Digesta L, 4,\ 1 1 , 4 , etc. ; cf. Digesta XXVI I,
78 Idem, 8. 1 , 6, I .
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17 TII E H I ST R I A N D E C R E E F O R A ll A 289
-:-oui; 7toctlle:uovToci; E:xocTepocv 7toctlldocv · oct 1>1: µe:ylaTocL in locis . . . in q uibus praeceptores p ublice conduc untur.
19 - o. llliO
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290 Dl. POP l·:sn: 18
is macle as a group, but rather a category of friends and acquaintances of Aba 's,
whom she wanted to share her bounty. It is not impossible that some of them
should have been members of other groups, such as those mentioned in the
following lines, for instance : � pocxAe:LM''t'OCL, 't'EX't'Ove:c;, uµvwool, or of other
groups, which do not appear in the decree and who did not receive the two
denarii gift, reserved for other, more important associations.
Like other evergets of the Hellenistic period or of the Roman one, Aba
wants to be cpLAO't'e:Lµoc;, not only towards the cult of the gods and the quasi,statal
associations, but also towards private persons. There are numerous examples in
this respect, and often allusions are macl e to charities on two planes : LSloc xoct
oriµocrloc 1'12' to loc XOC L XOLvd( 'Îj) 83 ' to loc ExtXO''t'(J) XOCL X OLV'Îj Tt'OCO'LV cpLAocve pw7td'J 84 '
To�c; LSloc rroc p:X)'Lv oµ€v oLc; 85, or To�c; LSloc &cpLxv ouµ€v oLc; 86, xoc't'oc x oLv ov � xoc't''
> �I I I I
LoLocv ZPYJOC'J rroccrw cruve:pyOLc; cpL/\O't'e:Lµwc; 8 7
I "'l
•
o plocc; 0Locv€µwv wc; rr&crocv µev ExXAYjcrlocv, rroc [cr] ocv OE �OUA�v, 7ttXV't'OC OE cruvoc8 [ p oLcr
µ6]v 'ize:Lv 't'L cpLAOTdµriµoc µ€·yoc XOCL ow p ov 'At,XL�LtXOOU, etc. line 23-29.
With line 30 of the decree the list of those who received from Aba two
denarii, which as we are told is a big sum, « nat given by anyone before », comes
to an end. Then comes the enumeration of those who did not receive this
gift ; these participated only in the banquet, otv or 6 m ov 89 • The first to be men,
tioned are in reality subdivisions of the tribes : To�c; oe Ev Toc�c; cpu"'Aoc�c; xoc't'oc
rre:v't'"fJXOv't'oc pzloc'J OLocve:'1e:µ riµ€v oLc; line 30-3 1 . The group mentioned rre:v't'"fJY.Ov
't'OCpzloc is not found in other documents which speak of tribes, discovered
so far either at Histria or in the rest of the Greek world. We have tried to
establish its meaning in a previous study, published by the review Dacia 90•
In this special case of our decree, rre:vTYJX Ov't'ocpzloc appears as a unit within
the framework of which the people take part in the banquct given on the
occasion of the religious celebrations in honour of the Mother of Gods. The presence
of the tribes on such occasions is often met with in inscriptions and is also
mentioned in Histria by the decree for Aristagoras , son of Apaturios 91• The
division of the people into smaller groups was useful during the holidays as
order had to be kept r.nd because it also facilitated the distribution of the gifts.
A decree from Piraeus in honour of a citizen from another demos shows that there
't'pLocx&c; represented thc group of people who took the meal in common. After
granting Kallidamas thc right to take part in the sacrifi.ces and the banquet, he
is assigned a place in 7 ;:- �ocx&c; 9 2 : xoci cruve:crnoccr8ocL KocAA�o&µocv-roc µe:TOC n e:L poc�e:UcrLV
v 6µ�µ6v fow1 de; -r p�ocxc.o:x �v ocv O'.UToc; �ouAîjTOC�.
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19 T l l E l l l ST H L\ 'i l l ECl l E E FO H A I L\ 291
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292 EM. POPESC:C 20
two associations in that place) and who had also a priest 98• We find a X WJ O'V
-rwv -rex-rovc.uv mentioned at Oxyrhynchos 99 in the 4th century (3 1 6 our era).
Recently, J. and L. Robert reported an unkown inscription 100 found at Avdan
in Eastern Caria, dating from the imperial period ; it comprises a list of 14 names
with the following dedication : ot xoc-roccrxe:1hcrocv oixov cruvc.uµ6-re: LitL Between
these names , mention is macle of a -rex-rc.uv and a xe: pocµe:u� headed by a priest.
In rPconstituting and understanding the text, we met with a great difficulty
namely I E POIT . . TEITA I � in line 32 of the decree. Although there are but 2
letters missing, no correspondent could be found, in none of the documents
at our disposal. Prof. Werner Pee k (Halle) had the kindness to suggest in a letter 1 01
the completion of the lacuna with A A . Thus we should have the word {e: p o ,
n [:Aoc]-rdni� akin to {e:poT. AOCT('1), to be found in a Milet inscription 102 • We
consider such a fitting in, very suitable and we should understand by k p o7tAoc-re:l-rocL
an association whose me mbers carried on their activity in a •1e:poc IlA.oc-rE�oc
near some sacred edifice 103• Thus, there is proof of another college at Histria
and we receive new toponimic indications on this Greek city.
The association of Herakleiastai is the last enumerated in the list of those
having received otvo r, 6 : tov . Its mention in our decree is the only of this
kind at Histria. It is a proof of H �rakles' honouring in our Pontic city.
The enumeration of Aba's deeds connected with the New Year feasts
closes with line 34. Then , µe:-roc [Se Tou]-ro, her generosity is connected
with other events during the year. The first of them is mentioned vouµ'1)v(oc.
This day, the first after the appearance of the new moon in the sky,
was of particular importance in the life of primitive peoples, as well of the ancient
ones 1 04• With the Greeks it was an occasion for religious manifestations, some,
times public, and also particularly private. Dedicated to Apollo, also called
N ouµ�vto�, this day was also celebrated in some regions of the Greek world
(and in Macedonia too) as the birthday of this god. The Spartan kings brought
sacrifices to Apollo every v ouµ'1)v(oc and on the 7th of the month 105• In Athens,
the citizens climbed the Acropolis and prayed to the gods for themselves and
for the welfare of the State 106• At Priene 107, the stephanephoros brought
T]EAEL ; line 43 �[TL ctAA"l)V 8wp)e:ocv? ; line 44 : [cpop. e:!.; -r�v &xp6rr oALV &voc�oclvovnt; -r&yoctloc -r"ij rr6Ae:L
nxwv TLv]wv ? Our warmest thanks go to prof. Peek 8t86voct xocl €xoca-ro.; E:ocu-rw -roî.; .&e:oî.; e:u �e:-roct.
for his precious help. 107 Inschriften von Pri ene, hersg. von Fr. Hiller
1oi Milet. Die Ergebnisse cler Ausgrabungen, von Gaertringen, Berlin, 1 906, 1 08, line 260 sqq. ;
l l a. l H, 403. 1 1 3 , line 5 4 ; 1 2 3 , line 4.
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21 T H E H I S T R I A N D EC R E E F O R A LI A 293
sacrifices to the gocls of the town ancl in Erethria 1 08 the statues of the tyranni,
cicles were crownecl. Nouµ l)vloc was a holiclay cluring which the families or colleges
crownecl or cleanecl the statues of the ancestors, ancl went to the temples to
bring sacrifices to the gocls ancl heroes 1 09 •
Then are mentionecl e udo:L which mr nn the sacrifices at the monthly
assemblies auv o8oL, auvocywyocl in honour of the gocls and benefactors. As was
pointecl out by Polancl n o auvo8o� and auvocywy� , terms which mean assemblies
of a religious nature, are inseparable from &ualocL. There are clocuments point,
ing to monthly &ualocL. Thus in the clecree of Sestos, in honour of Menas,
it is statecl that the sacrifices in honour of the protecting gocls of the gymnasium
were macle every month 111 • An inscription of Hierapytna 11 2 inclicates that &ualoc
took place xoc-ra µ!fjv [oc] , while in other localities similar mentions are macle 113 •
With a meaning approaching that of auvo8o� ancl cruvocywy�, but with
a somewhat larger nuance, is the worcl €op-r� .
Iloc't'plocL e:uxocl, mentionecl in our inscription lines 35-36 refers to the
perpetuation of a cult, brought long before from the metropolis to the Dobru,
cljan citaclel ancl which the colonists were striving to preserve unchangecl. This
treasury of customs formecl [ -ra d]8Lcrµ€voc: as an inscription of Magnesia 114 tells
us, for the fulfilment of which the evergets hacl to pay sums of money, whence
the sense of generosity, liturgy 11 5 • That is why in our inscription, mention is
macle in lines 37-38 of the � �8Lµo� te:p o7toLtoc which Aba carriecl out to the
benefit of the people, spencling consiclerable sums of money. Lines 37-4 1 can
be unclerstoocl only in this way : yap -r!fj� Eelµou te:p o7tmtoc� ocvocA.wµoc-roc oc[ U't'LXOC
! � I ] !::' !! fJ. I > I I "). I > I -
e:oe: sOC't'O XOCL uO'OC U7ti:: p e:uae:t-'e:Loc� e:7te:vOe:L 7tOCV [ 't'OC �LI\ ] O't'e:Lµw� E:7t0Ll)O"E:V, 't'WV µe:v
\ t l_ > \
ocvoc"Awµoc-r w [v xoc-r] oc�p ov�aoccroc -r!fj� ae: e:UaoC:loc� oux OALyw p�croccr[oc . . . ] X.'t'.A.
The strangers who were in the town also benefitecl by Aba's bounty to
the people. Like other evergets, like Aristagoras ancl Carpos, son of Artemicloros,
who dicl not forget strangers 116 , she also remembers them ancl gives them presents.
About what strangers our clecree speaks is clifficult to say. The only specification
we have is that she favourecl the strangers « who enjoyecl influence with the
people » : -r] €Ae:L xocl 7tocpe:ma'Y)µouv-rwv -rw&v -re: 7t[e:pl -rov] 8-Yjµov 8uvocµEvwv.
Taking into account the inclications of the text, we believe that we must think
first ancl foremost of the Romans who, as representatives of the central power,
1 08 Syll 3, 284. hersg. von Otto Kern, Berlin, 1 900, no. 1 1 7 , p. 106,
109 Cf. article in RE, s. v. vouµl)vloc, see above line 5.
note 1 05. Unlike Nilsson, L. Ziehen draws attention 115 Syll 3, 1 1 09, line 1 1 1 : 6 le:pei'.i� 13e bwre::Ae:ln·>
to the private nature of the celebrations within the -r:Xc; i6lµou� ALTOupylocc; ; L. Robert, H ellenica V I,
framework of vouµl)vloc, pointing out that în general p. 7 7 , 78 : e: lOLO'fLEVOC • . . ,
1't"tXVTOC t6Lµoc.
che events took place privatim. 118 Syll 3, 708, line 1 6 : 1't"Ae:ÎO'TOC TE O'\lVOCAAtXj'fLOCTOC
uo Poland, op. cit., p. 247, 248 and RE, IV, 1't"OALTOCc; &µoc K [ocl ] !;ivoLc; 1't"OL"l]O'tXfLE:VOc; 1't"po� 1't"tXVTOCc;
col. 1 284 - 1 296 and col. 1 4 1 5 - 1 434. &<p1(A.]ocpyupwc; u1't"e:O'T�O"ocTo ; for the second century
m OGIS, 339, lines 67 - 68. of our era, see inscription published by Tocilescu,
1 1 2 CIG, II, 2562. AEM, XI, 1 887, p. 66, no. 1 40, but correctly un
m JOAI, V, 1 902, p. 1 28, line 1 5 ; Ch. Michel, derstood by L. Robert and commented by D. M .
op. cit . , 1 0 1 1 , IG, IV 3 5 8, line 1 2 ; Lebas-Wadding Pippidi, in SCIV, IX, 2 , 1 958, p . 366 : Ktip1'1"oc;
ton, Voyage archeologique en Grece et en Asie Mi neure, 'ApTe:µLl3wpou Tou ii [ pz1e: ] pcw( c; Kocl 1't"ovTtipxou Kocl
voi. III, no. 1 1 43, line 18 sq. u!ou Tlj� 1'1"6Ae:w�] e:U6l)VLtipxou Kocl 1't"OAAtXKLc; Ev [Toci:c;
11 4 Die Inschriften von Magnesia am Meander, &<pop!oc1c; Touc; 1't"o:Ahocc; Koct Tou� tvo1 ]KolivTocc; !;zvouc;
&pi<jiocVTOI c; . . . K.T.A.
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294 22
must have settled in Histria in order to carry out special missions. There are
sufficient mentions of their presence in our Pontic town. Pârvan believed he could
identify some of them even among the members of the gerousia 11 7 • ln any case,
there was a statio of the Roman military post in the important Greek centre of
Histria, as is proved with certainty by the gravestone of Aelius Victor, beneficiarius
consularis 11 8, and maybe the name of M. Julius Moschus, member of the gerousia
(col. I, line 103) and at the same time beneficiarius. Naturally, we do not exclude
the possibility that among 7tix pEmS"f)µ ouv-rEc; o i 7tEpl. -rov S�µov SuvocµEv oL there
should also have been others, maybe foreigners invited by the people for the
satisfaction of requirements which the Histrians could not cope with alone. lt
is probable that this happened also at the time of our decree, as it did in
the Hellenistic epoch, when architects 1 1 9 and physicians 120 were invited , win,
ning the praise of the people. W e must also bear in mind the merchants ,
who settled there for commercial exchanges. Even though at the time of our
decree commerce no longer represented the main source of income for Histria,
as it had been before, yet it could not have declined completely. Moreover,
in a letter of governor Sabinus to the Histrians it is said that the former had
learnt (the information is certainly exaggerated) that « almost the only income of
the town is that resulting from the sale of salted fish » 121 : [ crzESov] hdv"fJV
µ6v"f)v dvixL -r�c; 7toAEwc; 7topcro[Sov -r�v h -rou] -rixpELZEu oµev ou tz0u oc;. Coming
from the Orient or southern Greece, these merchants must have come to Histria,
even if their number was not so big as in Tomis, the great economic and politica!
centre of the Roman imperial epoch 1 2 2 •
The last social category mentioned in the decree for Aba is the rag tag
and bobtail, the plebeians, the commoners -ro 7t:A�O oc;. It is regrettable that just
at this place our inscription is so mutilated and we cannot find out more things
about this social stratum, mentioned for the first time at Histria . It is probable
that this category included, besides commoners, also the poor and all those who
were of uncertain origin, as well as the freed men , OCTt'EAEU0Epm, about whom some
mentions are macle at Histria 12 3• AU of them formed a composite group, which in
other parts of the Greek world bore the name of cruvix0 pmcrµ6c; and took part in
the assemblies of people in order to increase the number of those who had to
acclaim (tm� ooccr8ixL) the everget 1 24• ' ExxA"fJGLIX in the Roman epoch confined
themselves to voting the honorific decrees and that is why the « purity » of the
participants was no longer required.
Because of the big fragments missing in the stone, we cannot interpret
the words a.u-rwv ixt-r ouµevwv and probably [ nv ] wv &vixSu oµevW'J line 43-44
11 7
V. Pârvan, Histria IV, p. 604 - 605 . 1 21 V .
Pârvan, Histria IV, p . 563, line 20 - 23.
1 18
Idem, p . 668, n o . 4 5 . Cf. O . M . Pippidi, op. cit., p. 1 7 1 - 1 96.
ll9D . M . Pippidi, Contri buţii . . .
, p. 1 1 2 - 1 22, 122 Orientals in Histria : CIL, III, 1 2 , 489 and
claims chat the decree in honour of Epikrates, son V. Pârvan, op. cit., p. 595, no. 1 9. For the situation
of Nicobulos, today preserved at the Dragomirna in Tomis, idem, Die Nationalităt der Kaufleute im
monastery, comes from Histria ; for the other archi · rom. Kaiserreiche, Breslau, 1 909, p. 7 3 , 86, 1 00.
tect who came to Histria, see SCIV, V, 1 954, 1 - 2 , Special mention must be macle of o!xoc; -rwv EV
p. 95, n o . 1 0 ; i bidem 3 -- 4 , p. 549 - 5 5 7 ; cf. T6µEL 'A).d;o:vllpiiwv.
L. Robert in BullEp, I 9j 5 , p. 244, 1 63a. 1 23 V. Pârvan, Histria VII, p. 38, no. 3 7 .
l:o SCIV, VII, 3 - 4 , 1 956, p . 347 ; cf. J . and 124 For Asia Minor see the documents collected
L. Robert, op. cit. , 1 95 7 , p . 1 1 2 , 336. by I s. Uvy, in REG, VIII, 1 895, p. 205 - 2 1 8.
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23 T l l E l l l ST l \ J..\ '.\ l l EC : H E E F O I I A l lA
(see note 101 of this article). lt is possible that mention is here macl e also
of the TIA-Yjf:l oc; or other social groups which Aba took care of, doing this, either
because they asked, claimed ? ( (1.JrouµE:vwv ) or because they withdrew, did not
crowd, lived apart from actual problems ( &.vocou oµE'JWv ). Not one of these, ouOE'J
-rou-rwv, or of the categories mentioned above were refused by Aba [ &.7tr4y6 pe:ucre:] ;
on the contrary, every day desired by the polis [xoct de; -r�v] �µE: poc'J �v ·i;OE:f... "fJ crE'J
� 7to/,Lc; -rw [v ' fo-rpL"fJv&v] line 45 - 46, she gave them all, 7tiicrLv E: awxe:v , whether
they were men or women 1 2 5 [ &.vop&m ] 'J xoct yJvocL;(v. This last indication is meant
to show the largest sphere encompassed by Aba's generosity.
The honours granted her, and which mark also the end of our inscription,
are typical of all evergets : glori fication, crowning at all festivities, all the other
honours due to the great benefactors and having her portrait painted 1 2 6 in a public
building, or schola belonging to the servants of the Mother of Qods [ &.w1..:y o,]
,
pe:u, r e:crJ 8 C{L oe:, XOCL, cr-re:cpOC'J OU- r crvoc 1-' ()(V EXOC'îOCLOU . . . e:v 7t()(O"L'J e: J o p"rOCLi; " µe: r -re: J f.ELV
, _ , _
oE: OCU'î'Yj'J . . . X'îA. . . . xoct dx6vwv y[ p1X7t'îW'J] . . . line 49 and the follow,
ing ones.
Our document is of particular interest also as regards the Histrian language
spoken in the 2nd century of our era . From a linguistic point of view characteris,
tic is the way in which t&-roc &.'Je:Y.. cpC:)ve:-rov and the diphtongs e:L for L (-re:L µ.·1; ,
cpLf... 6 -re:Lµoc;) or e:o for ou are written. W e do not mean to dwell on this question
as we have clone it alsa on the occasion of the publication of the first frag,
ment 1 2 i . Moreover, this linguistic phenomenon formed the object of detailed
researches by Professor D. M. Pippidi 1 28 , who proceeded from other documents ,
some of them older and some newer than ours. lt seems more suita ble for
us to note the style of the decree, which excels in affected and even bombastic
expressions, using many superlatives and choice words in order to exaggerate
the merits of the honoured person. For example : 'rovE:wv -re: Emcr·l; µ.wv Y.. (1. t 7t p o-
' > I > "' I t:° < I > (J_ I > I "'\ I
yo'JW'J E7tL<:pOC'Je:cr-roc-rW'J, . . . e:vo "'\
oc,ouc; U7t"fJ pe:crLO' i; OC'JU7te: pl-'/\.fJ'îW1; e:x-re:-re:/\e:xo [ -rwv ] , . . . 7t\/.-
O""IJ1; E;ocL phou -re:Lµ'Yjc; -re:-ruz"tJx6 [-rwv] . . . µe:yocf...ocuz(oc, . . . µe:yocf...w cp p 6vwc;, k p o7tpe:-
, t:'
, � ' c,oc-r ,, ' ' , ' , '
A
• • ,
7te:cr-roc-roc or repet1t1ons OC'JOC/\t•)µoc-roc Eoe:
:
î. ,
]
'
o X(l L ocroc u7te: p e:ucre:l-'e:Locc; e:7te:v oe:i
7t&v [-roc] cpLf...] o-re:(µwc; E7to( "f)cre:v and immediately 'îW'J µE:v &_,n/.wµ&-rw [ 'J x.oc-r] :x,
cp ovfi croccroc -r-Yjc; ae: e:uoo ;(occ; . . . Y.. . -r. f... . This is a characteristic feature of the style
of inscriptions during the imperial period. We could compare this , from this
point of view, with an epigraphic document of Thyatire, recently re,published
by L. Robert 1 29 , where one finds most of the expressions of our inscription.
Naturally, apart from the expressions and the exaggerated tone of the docu,
ment we have studied , we can find in it a great deal of information on the interna!
situation of the city Histria in the 2nd century of our era. This is precisely
what we have tried to do and now the decree for Aba appears to us as a picture
in which we see the whole Histrian people, on which A.ba first bestowed her
gifts and then prostrating themselves before of her at the People's Assembly
in order to satisfy the feeling of glory which not even the ancestors' µe:yoc:Aocuz(oc
125 Cf. SEG, IV, 3 0 1 to the end. 1 2 8 O . M . Pippidi, Contri buţii . . . , p. 7 2 and
128 We considered this to be « painted images » 1 2 9 sqq. ; cf. G. Mihailov, La Lan g u e des Inscriptions
as we had the impression that after dx 6vwv there Grecques en Bulgari e, Sofia, 1 943, no. 3 1 , 36, 5 5 , 5 7 .
follows a y. 129 L. Robert, Helle nica V I , p. 7 5 , no. 2 5 .
127 SCIV, V, 3 - 4, 1 954, p. 4 5 2 .
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296 EM. POPESCU 24
could fulfi.l. An important thing is the fact that from the mentions in the decree
we realize the composition of Histrian society. The socio-economic changes
which took place at that time, resulted in the outlining of classes with a different
economic basis. ln the foreground are � ou'Aru-roc( and ye p oucrLocG't'oc(, who form
the stratum of the wealthy, the evergets, present in public affairs. At the
opposite pole of the plutocracy is the mass of commoners, -ro 7tA.!fj6 o<;, who
play a small part in public life (mentioned last in the decree). The middle stratum
of society is formed by the citizens with full rights, who have a place in the tribes,
in 7tEV't''YJX Ov-roc
�
px.locL and who are maybe members of some professional colleges :
�
' I I t I I
LOC't' pOL, 7t0CLOEU't'OCL, uµvcuo oL 't'EX't'O'VE<;, etc.
As for the source of incomes of the wealthy, it must be considered to
result fi.rst of all from the exploitation of Histria's rural territory, where they
had large estates and villae. The gravestones of Aelius . . . buleuta Histriae 130 and
L. Pompeius Val ens 131, obiti ad villam suam, as well as the vast territories of Messia
Pudentilla 132, are strong evidence in this respect. Moreover, the ever more diffi
cult natural conditions in Histria, due to the continuous blocking of the harbour
because of the sand, and the general upsurge of agriculture in the Danubian regions
during those times, must have macle those Histrian eueFyt-rocL, and qJLA.6-reLµoL at
the same time also agricolae boni 133• Aba is a representative of this class 134.
EM. POPESCU
130 V. Pârvan, Cetatea Ulmetum, i n ARMSI, 133 M. Rostovtseff, op. cit., p. 345 ; Em. Con·
s. I I , XXXIV, p. 530, no. 2. durachi. Histria I. p . 54.
131 AEM, XVI I , 1 894, p. 87, no. li ( = CIL, 134 W e are very indebted t o professor Iorgu
III, 1 2489). Stoian who was so kind as to place at our disposal
183 I . I. Russu, in SCIV, VI, 1 - 2, 1 95 5 , for this study the first fragment of the inscription,
p. 7 .5 - 86. as well as most of the others found by him.
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o HEl{OTOPbIX no CHX noP HEH3BECTHblX
ACOEl{TAX PAECTBA B r. TOMbl
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298 HOPrY CTOHH 2
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2 99
Puc. 1
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300 HOPrY CTORH 4
8 Gr. To c iles cu , Fouilles et recherc hes archeolo WCHHH c vitis' «BHHOrpa.:v1aH 11033» .
giques en Roumanie, 1 900, CTp . 56, 57 c cpoTOrpacpttc1':i 9 Cp. G. Rohlfs, Sermo vulgaris Lat i n us, Vulgar·
Ha CTp. 59. lateinisches Leseb11ch. ra1111e-Ha-3aa11e ' 1 95 1 , CTP .
7 Cp. Stolz-Schmalz, Lotei nische Qrammati k . Latlt· 5, NQ 1 7.
und Formenlehre, Syntax und Stilistik, 5 . A u fiage, văllig 10
B CMbICJie rraMHTHHKa ( ?) . Cp . Fr. Buecheler,
neu bearbeitet von Manu Leumann und ]o h. Bapt. Carmina latina epigrap hica, Jleiim-1ttr, 1 895 - 1 897,
Hofmann, MIOHXeH, 1 928, crp . 530 [ Syntax}. Cp . H No. 1 1 5 2, 1 1 5 3 , 1 1 92, 1 4 7 1 , 1 472, 1 4 7 3 , 1 47 4 , 1 4 7 5 ,
ILS, 7296, 75 1 8 . O ,1:1pyrttx rrpe,1:111orax, o6bI'lHO H eoo6111e A. Meillet-A. Ernout, D ictionnaire
yrroTpe6m1eMblX c ablatit•us, a B Ha,l:IIIHCH c accusati vus etymologique de la langue latine, H3,l:I. I , 1 932, crp.
CM . ILS, III, 2 lndices, cTp. 865-866. 496. O pius cp . Buecheler, yK . CO'l „ NQ 1 008, 1009,
8 Cp . ILS, crp . 842 ; po,1:1HT. rra,1:1e>1<, e,1:1HHCTBCHHoe 1 036 ; Meillet-Ernout, yK . CO'l„ CTp . 736.
'lHCJIO, CKJI. I c OKOH'l. es, KOHC'IHO, IIOA BJIHHHHCM 11
Cp . Meillet-Ernout, yK. co'!„ cTp. 895. LlrrH
rpe'leCKHX CKJIOHCHllii: . o CMCWCHHH e-i B CKJIOHe octiens, B03Jie decies, A. Ernout, Morphologie histori
HHH : T3M >Ke, CTp. 8 1 3 . Bo3MO>KHO pe'lb H,l:ICT o CMe- q u e du latin, H3J:I. 1 927 r„ crp . 1 76 .
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5 o HEKOTOPblX HEl13BECTHblX ACnEKTAX PABCTBA B r. TOMbl 30 1
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302 HOPrY CTOJIH 6
HlleM ClIHTaIOT' l!TO CJIOBO &pe:7tTOL KaK li JiaTllHCKJti:i 3KBHBaJieHT alumni 03HatiaeT
COBepIIIeHHO Apyroe, HMeHHO : He AeTeiÎ, POAllBIIIHXC.H li BblpOCIIIHX B AOMe, a HaiÎ
AeHHbIX B AOMe .
0AttaKO, 3TO JIHIIIb qacTlllIHO 06 0.fICHHeT BOIIpoc, TaK KaH IOPHAHl!eCKOe IIOJIO
)l{eHHe vernae BIIOJIHe HCHO B TOM CMbICJie, l!TO He3aBHCHMO OT HX rrpOllCXO)l{AeHH.H,
li, KOHel!Ho, oT 60JI1>IIIeiî A06pomenaTeJI1>HOCTH X03.HHHa, oHll 10pllAHtiec1rn Bce me
OCTaBaJIHCb pa6aMll, HaK H BCe OCTaJibHbie . JlllTepaTypHbie, B qacTHOCTH IOPllAHl!eCKHe
H 3IIHrpaqmqecKlle TeI<CTbl He AeJiaIOT B 3TOM OTHOIIIeHllll HHKaKOH pa3HHI:�bl
MelliAY o6bIKHOBeHHbIMH servi ( emplicii) li vernae . HHatie o6cTOHT AeJio c alumni.
IloKllHYTble cpa3y IIOCJie po)l{AeHH.H H B3.HTbie Ha BOCIIllTaHlle - AaJibIIIe
Mbl YBHAHM, c KaKOH �eJiblO - HaK li BbIIIIeyrroM.HHYTbie &pe:7tTOL B rpeqecHOM MHpe,
3Tll AeTH oKa3LIBaJIHCb B ABYCMhICJieHHoM rronome1rnll 1 9 • C OAHOH cTopoHI>I, pOAHB
IIIllCb B 6oJiblII HHCTBe cnyqaeB OT CB060AHbIX POAllTeJieiÎ, OHll HacJieAOBaJill IOPllAH
qecHoe IIOJIO)l{eHlle POAIITeJieiÎ , TO eCTb qa�e Bcero CB060AHbIX JIIOAeiÎ, HO , c Apyroiî:
CTOpOHbl , KaI< BCHKllH pa6, OHH 6bIJIH BO BJiaCTH Tex, KTO liX BOCIIHTbIBaJI 20 . 06 3TOM,
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MeHT, B KOTOpOM IIOKIUIYTLie POAHTeJIHMll li BOCIIllTaHHbie ApyrHMH AeTll paccMaTpll
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rnacllT yHa3aHHbIH AOHYMCHT 21 - nullo numero sunt : servi sunt : hoc legurnJa,
tari visum est )) ' Aame eCJIH B HeHOTOpbIX CJiytia.Hx c HllMH li xopOIIIO o6pa�aJillCb,
KaK 3TO CJieAyeT H3 HeKOTOpbIX H3AIIllCe:H 22 •
IIlnpoKo oTpa3llBIIIeec.H B IOpHAHtiecKnx li JillTepaTypHbIX rraMHTHHKax He.Hcttoe
IIOJIO)l{eHne alumni - & pe:7t't'OL AaJio IIOBOA-HaK H MO)l{HO 6bIJIO OlliHAaTb - K pa3HO
rJiaCll.fIM . MemAy rrpOlillM 06 3TOM KpacHopetillBO CBllAeTeJibCTBYIOT IIHCbMO I1JillHliH23
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7 o HEKOTOPhlX HEl1 3BECTHhlX ACnEKTAX PAECTBA B r. TOMhl 303
26 Cod. Th., V , 4, 1 6 . Cp .
RE, XI, KOJI . 469,
H B ARS (vcTOpHl!ecKaH cepttll),
H Westermann, B RE, suppl. VI, 1 93 5 , KOJJ. 997. No. I , 1 95 4 , crp . 2 3 .
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304 HOPrY CTO�H 8
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9 o HEKOTOPblX HEH3BECTHblX ACnEKTAX PAECTBA B r. TOMbl 305
20 - o. 1 150
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306 HOPrY CTOJIH 10
pa6oB He HMeJia OCHOBamrn ornarnaTb KaKMM 6bI TO HM 6bIJIO cnoco6oM , XOTH 6nI
3nHrpac)mqecKII, CBOe COCTOHHHe .
Hru<oHeu; nocne,[Ufee 3aMeqaHJie . XoTH, nocKOJILKY HaM H3BeCTHO, He 6hma
npOH3Be)l;eHa CTaTHCTHKa 3TMX alumni no 3noxaM lI o6nacTHM, BCe me , no-BH,ll;H
MOMY' no KpaiiHeH Mepe B 3noxy pMMCKOH HMIIepHH, lIX KOJIHqecTBO pacTeT c 060-
CTpeHHeM o6ru;ero KpH3Hca pa6oBJia)l;em,qecKoro cTpoH 38• Bo3MOlliHO, TaK o6nHC
HHeTcH B no3,ll;HIOIO 3noxy HMnepHH qacTOTa 3aKOHO)l;aTeJibHhIX TeKCTOB , perynHpy
IOiu;IIX lIX nonomeHHe .
BnpoqeM , KaH Mhl yme BH)l;eJIH, 3TO COBna)l;aeT lI c )l;aTOH Harneii Ha)l;nHCH,
KOTOpaH He MOllieT 6bITb n03)l;Hee IV B . H .3 . ' ,ll;pyrHMH CJIOBaMH - H Ha OCHOBaHHH
IOPHAJiqecKIIX coo6pameHHH - nocne BpeMeHH KoHCTaHTHHa .
HeT HHKaKoro coMHeHHH, qTo alumni B HarneM naMHTHHKe 03HaqaeT Haii
)l;eHhIIIIeii , KOTOpbIMH Mhl 3aHHMaJIHCb BhIIIIe ; B HaqaJie lIX BOCnHTbIBaJIH KaK pa6oB ,
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npe,ll;BapHTeJibHO OTnycTHB lIX Ha BOJIIO . 3TO IOpH,ll;HqecKoe IIOJIO)KeHHe alumni B
ToMax HCHO noKa3bIBaeT OTHOIIIeHIUI MelliAY fepMeCOM (HeCOMHeHHO, OAHHM H3
3THX alumni) , B03,ll;BlirHYBIIIHM Ha)l;rpo6HbIH naMHTHHK, H TeM , KTO ero BhipaCTHJI
H B qecTb KOro 6bIJI B03,ll;BHrHyT rraMHTHHK, npHqeM nocJie)l;HHH rrpe,ll;HaMepeHHO
Ha3BaH patronus - Pius et heres Hermes patrono titulum posuit.
Ilo)l;06Ho eMy - HJIH HM - cyru;ecTBOBaJio MHOro ,ll;p yrMX, XOTH Hama ,ll;OKy
MeHTaI.\HH no 3TOMY Bonpocy eru;e CKy,[Uia, KaK BIIpoqeM lI OTHOCHTeJibHO BCeH CMem
HOH o6JiaCTH . Bce me OHa ne COBCeM OTCYTCTByeT . Eonee TOro, BHHMaTeJibHOe H3Y
qeHHe 6onee HOBhIX HJIH 6onee ,ll;peBHIIX ,ll;OKyMeHTOB MOllieT npoJIHTb HOBhIH CBeT
Ha 3TOT Borrpoc. EcnH HMeTb B BHAY TOJILKo HMnepaTopcKy10 3noxy 39, TO MmKHo,
HanpMMep , ynoMHHYTL H o6noMOK Ha,ll;nHcH H3 r . ToMhI, r)l;e rosopHTCH 06 OAHOM
[Tp6 q;Lµoi;] H, KOHeqHo, eru;e Heony6JIHKOBaHHOH JiaTHHCKOH Ha)l;nHCH H3 HoBHO
AYHYMa 4 1 , r)l;e MolliHo He MeHee Tpex pa3 HCHO npoqecTI. TepMHH alumnus . 11 qrn eru;e
HHTepecHee , OH HaXO,ll;HTCH B KOHTeKCTe, KOTOpbriî: MOllieT o61>HCHHTb HeKOTOpbie
Mecrn Harnero TeKcTa, Hepa36opqHBhie H3-3a nnoxoro cocTOHHHH naMHTHHKa . Mb1
HMeeM BBHAY TepMHH vetuanus , no HarneMy MHeHHIO, o6o3Haqa10ru;Hii He xoporno
H3BeCTHYIO KaTeropHIO OIIhITHbIX pa6oB 42' a HBJIHIOiu;HHCH 06b1qHhIM BOeHHhlM Tep
MHHOM . 3To Hey)l;HBHTeJibHO , eCJIH BCnOMHHTb, KaK qacTo - no KpaiiHeii Mepe, B
norpaHJiqHoii nonoce - alumni HaXO)J;HJIHCb B BOeHHOH cpe)l;e . 06 3TOM CBH,ll;e
TeJibCTBYIOT' HanpHMep , ,ll;OKyMeHThl H3 IlaHHOHHH 43 .
B HHoii cpopMe H c HHhIM 3Haqe1rneM 3TO HBJieHHe na6JIIO)l;anocb H B .Uamrn .
Mb1 HMeeM B BHAY TPH o6ru;eH3BeCTHhie Ha)l;nHcH H3 CapMH3ereTychI 44, r)l;e B ABYX
pa3JIJiqHhIX Ha)l;nHCHX 45 ynoMHHaeTCH HeKHH Val(erius) [T]hreptus, KOTOphIH,
CYAH no BCeM yKa3aHHHM, O,ll;HO H TO me JIHu;o ; B TpeTbeH Ha)l;nHCII ynOMJIHYTa
38 Cp. Cajdan, y1<. coci . ; W. L. Westermann, B 40 AEM, XI, 1 88 7 , crp . 55, NQ 9 1 .
RE, Suppl. VI, J<OJJ . 996 - 997. K 6116mwrpacp1111 u Ee ony6JJ111<oaattneM 3aHnMaeTc11 OT1<pb1BWHH
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11 O HEKOTOPhlX HEl13BECTHhlX ACnEKTAX PAliCTBA B î. TOMhl 307
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LES GETES D E LA R IVE GAUCHE D U BAS-DANUBE
ET LES ROMAINS
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310 H A D l " V l " L i'E 2
C'est encore la que l'histoire enregistra la premiere union des tribus geto-daces
a caractere durable. 11 s'agit de cette importante force politique des Getes du
Bas-Danube et notamment de la Valachie, que l'on vit se manifester d'une fac;on
imposante et a plusieurs reprises , au cours du rve siecle et au debut du r ne siecle
av.n.e. , d 'abord en resistant, vers l'an 339, sous la conduite d'un Histrianorum rex 4,
a la ruee des Scythes d 'Atheas, puis en essayant, en 335, de s'opposer a Alexandre
le Grand lors de son passage au nord du Danube dans la plaine valaque, ensuite,
en 326, en infligeant a Zopyrion, le general d' Alexandre, une defaite desastreuse
au nord des Bouches du Danube, enfi. n , vers l'an 300 et en 292, sous son chef
Dromichete, en remportant des succes retentissants sur Lysimaque 5, dans les
steppes de la Valachie.
La meme union des tribus , survivant aux invasions celtiques et bastarnes
des n re- ne siecles av. n. e. 6 et continuant a developper une civilisation a carac
teres propres sous l'influence de l'hellenisme, reprit son essor dans la premiere
moitie du r er s. av. n. ere, quand elle atteignit son apogee, en devenant la base
des grandes actions guerrieres et diplomatiques de Burebista. Ce puissant roi
gete, qui reussit a ranger sous son pouvoir la totalite des populations daco-getes,
depuis les Balkans et la mer Noire jusqu'a la Slovaquie et a la Pannonie et qui
fit subir son ascendant me me aux villes grecques du Pont Gauche 7 , fot au debut
le chef de l'union des tribus du Bas-Danube. Sa residence, qui avait ere aussi
celle de son pere et predecesseur anonyme, auquel une inscription de Dionyso
polis fait allusion 8, se trouvait a Argedava, qu'il convient de localiser dans la vallee
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3 l . E S t ; 1::T1-:s l > E LA H I V E t ; A r C : l l E f l i ' l l A S- l l A 'i l " IH·: ET L E S IW\L\ I N S 311
tification avec Arcidava, localite mentionnee par que nous dirigeons a Popeşti depuis 1 954 sous Ies
Ptolemee (Qeogr„ III, 8, 4), par la Table de Peutinger auspices de !'Academie de la R.P.R., ii y en a d'autres,
et par le Geographe de Ravenne, dans le Sud du tres abondants, provenant des fouilles faites par
Banat, a Vărădia (cf. Gr. Florescu, « Istros », I, D. V. Rosetti dans le meme oppidum entre 1 93 1
1 934, I, pp. 60 - 7 2), car cette localite se trouvait et I 947 . Encore inedits, ces materiaux se trouvent
trop loin vers l 'ouest, dans une region dace, tandis au Musee d 'Histoire de la viile de Bucarest.
que Burebista etait un Gete, dont Ies principaux 13 V. Pârvan, La penetration hellenique et helle
interets gravitaient vers !'est. nistique dans la vallee du Danube, pp. I 6- 1 8 ; idem,
10 R. Vulpe, Argedava, dans Omagiu l ui Cons .
Dacia : A n outline . , pp. 97 - 99. =
Dacia : Civ.
tantin Daicoviciu, Bucarest, I 960, pp. 5 5 7 - 566. L'opi străv. 3, pp. 82 - 83 (annotations a la p. 1 66 ) ; Cf.
nion de M. Macrea, op. cit., pp. 1 2 1 - 1 2 3 , que Bure D. Tudor, Amfore elenistice descoperite î n a d : ncul
bista serait originaire de Transylvanie, ne repose sur teritoriului R.P.R„ dans Studii şi referate pri vind istoria
rien. Par contre, le mini mum d 'indications qu'on Rom i niei, I, Buca rest, 1 954, pp. 81 - 88. Victoria
pourrait trouver a ce propos dans Ies sources nous Eftimie, Imports of stamped Amphorae in the Lower
renvoient aux contrees du Bas-Danube. Danubian regions and a draft Rumanian Corpus of
11 R. Vulpe, SCIV, V I , I - 2, 1 95 5 , pp. 239 - Amphora Stamps, dans « Dacia », N.S„ I I I , I 959,
269 ; idem, « Materiale », I I I , 1 95 7 , pp. 227 - 246 ; pp. 205 - 2 1 1 .
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312 R A D U VULPE 4
u V. Pârvan, G etica, pp. 468 et suiv., 776 et 1 1 M . Holleaux, Etudes d 'epigrophie et d'histoire
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5 LES GtTES DE LA RIVE l. A U C H E DU BAS- D A N U B E ET L E S ROMA I N S 313
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314 R A l l l' Y U L P E 6
celui,ci dut bientot concentrer ses efforts a l'ouest, afin d'entamer son ceuvre
d'unifi.cation. Ses succes exterieurs du cote de l'Europe centrale, ou il ecrasa les
formations politiques des Celtes, durent lui assurer l'adhesion spontanee des
tribus daces de la Transylvanie, du Banat, de la Slovaquie 22 • Ce n'est qu'apres
avoir considerablement accru de cette maniere ses forces et consolide son prestige,
qu'il revint a l' est, ou il entreprit la conquete des villes pontiques, afin de Ies empecher
de retomber sous l'autorite romaine et afi n de tirer parti de leurs richesses.
Sauf quelques,unes, comme Dionysopolis, qui se trouvait depuis longtemps dans
son amitie, ces villes lui resisterent, ce qui ne l'empecha pas de s'en emparer. 11
devasta Olbia, qui etait trop loin pour etre englobee dans son systeme politique,
mais qu'il ne voulait pas laisser prosperer au seul profit des Sarmates ou intriguer
avec les Romains a son detriment. Quant aux villes du Pont Gauche, depuis Tyras
jusqu'a Apollonie 23, apres en avoir mis a sac quelques,unes comme Histria 2 4,
il fi.nit par leur imposer un tribut et sa protection. En meme temps, il etendit sa
suprematie vers le Sud jusqu'a la chaîne des Balkans, en serrant de pres la pro,
vince romaine de Macedoine et en poussant la terreur de ses depredations jusqu' a
l' Adriatique.
Aussi la puissance geto,dace devint,elle a son tour un formidable danger
pour Rome. Les guerres civiles offrirent a Burebista l'occasion de se m eler meme
dans les rivalites intestines qui dechiraient le monde romain. 11 se rangea du
cote de Pompee, qui representait l'Orient hellenistique et dont il pouvait esperer
la reconnaissance de ses interets pontiques. C'est d' Argedava qu'il envoya son
ami et sujet dionysopolitain Acornion, en 48 av.n.ere, a Heraclee Lyncestis en
Macedoine, aupres du triumvir romain, pour entamer des pourparlers. Mais la
victoire de Pharsale fut decidee avant que le poids de l'intervention gete put se faire
sentir. Le vainqueur, Jules Cesar, ne resta pas moins preoccupe de cette force
constamment mena c;ante. Ce n'est que les ides de mars qui fi.rent echouer son
projet d'en venir a bout par une expedition grandiose dont les apprets etaient
dej a mis au point 2 5•
Peu apres la mort de son adversaire romain, Burebista fut probablement
assassine, lui aussi, par ses associes daces 26 , mecontents peut, fare de ses preten,
tions a une autorite centralisatrice que Ies circonstances rendaient necessaire.
L'orientation preferentielle de Burebista vers la cote pontique aurait egalement pu
indisposer les tribus de Transylvanie, dont les interets economiques etaient dej a
attires plutot par les relations avec les marchands romains et greco,adriatiques .
C'est l'epoque ou les drachmes de Dyrrhachium et d'Apollonie, a cote des deniers
22 Cf. M. Macrea, op. cit, p. 1 2 1 et suiv. Pour Octat1., 8, 2 ; Velleius Paterculus, II, 59, 4 ; Appien,
Ies preuves archeologiques de l 'extension des Daces lllyr . , 1 3 ; Bell. civ. , II, 1 1 0. C'est au meme projet
en Slovaquie cf. A. Tocik, dans AR, X I , 1 959, pp. de guerre contre Ies Getes et Ies Parthes que font
8 4 1 - 874. allusion Tite - Live, Per., CXVI I et Dion Cassius,
23 Dion Chrysostome, XXXVI, 4. XLIII. Cf. V. Pârvan, Getica, p. 80 ; E. S. Goloubtz·
24 Dittenberger, Syll3 708 ; cf. D. M. Pippidi, ova, Cesep11oe flput1ep110Mopbe u PuM 11a py6nice 11ameu
Contri buţii la istoria veche a Rom îniei, Bucarest, 1 958, 3pb1, Moscou, 1 95 1 , pp. 82 - 84.
pp. 104 - 1 05 et notamment 1 23 - 1 36. Des indices 28 Strabon, le seul qui parle de cet evenement
archeologiques trouves a Histria et confirmant cet (VII, 3, 1 1 ) ne precise pas la fa i;on clonc la suprematie de
evenement seront bientât publies par Victoria Burebista fot renversee, mais, comme ii fait mention
Eftimie. d'un soulevement et d'un demembrement de l ' E tat
26 Strabon, VII, 3 , 5 ; Suetone, Caesar, 44 ; gete, ii est probable qu'il s'agit d'un assassinat.
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7 L E S C E T E S l l E LA R I V E O. A l 'l.l l E D l ' BAS-OA :'ff ll E ET L E S Rm!A l \" S 315
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316 HADU VULPE 8
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9 L E S GE T E S DE LA H J V E G A UC J I E I J U llAS- D A '.\ U B E ET L E S H O M A I N S 317
que l'on doit placer la razzia entreprise par Cn. Cornelius Lentulus, le gouverneur
de la Pannonie, qui repoussa les Daces au dela du Danube et interdit aux Sarmates
les approches du fleuve 35 et l'ex pedition d'Aelius Catus, peut-etre le
gouverneur de la nouvelle province de Mesie, qui deporta 50 OOO Getes sur la
rive droite du Danube 36 • La date precise des deux evenements est sujet de
controverses ; cependant il n'y a pas de doute qu'il s'agit du regne de l'empereur
Auguste, notamment des douze premieres annees de notre ere. V. Pârvan propo
sait comme date l'an 6 environ de n. e. pour l'expedition de Catus et l'an 1 1
de n . ere. pour celle de Lentulus 37 • Selon R. Syme, les deux generaux auraient
agi simultanement et en collaboration, entre l'an 2 et l'an 4 de notre ere 38• C.
Daicoviciu 39 admet cette collaboration, mais en la rapportant a l'an 1 1 ou 1 2 . II
est utile de mentionner a ce propos les arguments de T. D. Zlatkovskai'.a, qui
ne trouve possibles les exploits des deux chefs romains contre les Getes qu'apres
la pacifi.cation de la revolte pannonienne de l'an 9 de n. e. 40 •
Indifferemment de la solution definitive de ces questions, le fait est que
l'action d'Aelius Catus fut d'une portee decisive pour l'histoire de l'union des
tribus getes du Bas-Danube, car elle marqua la fin de cette glorieuse organisation,
qui pendant plus de quatre siecles avait represente la principale force de la
Dacie et la base de sa civilisation.
Sur cet important evenement on n'a,
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comme document direct, qu'un bref
• - I I ' - I
passage d e S tra bon : e:'t'L yixp e:<p 't) µwv A L/\Loc; KIX't'oc; µe:n1>x.Lcre:v e:x. 't''t)c; 7te:ptnocc;
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E:6vouc;, de; T�v 8 p�x.'t)V' xocl VU'J otx.oooL'J oco66TL MoLcrol x.oc/...o uµe:voL 4 1 • I1 n' en ressort
que le nom d 'Aeli us Catus, sans autre precis ion, ainsi que la transplantation
forcee de cinquante mille Getes dans cette partie de la Mesie qui appar-·
tenait au royaume vassal de Thrace. Rien sous le rapport de l'identite et du
râle du general romain, rien concernant la region precise d'ou ces Getes pro
venaient ou les circonstances dans lesquelles l'evenement se produisit. Cepen
dant tout le monde est d'accord que le personnage cite doit etre un seul et
me me personnage avec Sextus Aelius Catus, le consul de l'an 4 de notre ere.
Ce dernier avait agi ou bien en qualite de proconsul de la Macedoine (le dernier
qui eut le droit de commander des legions) ou bien comme le premier legatus
A ugusti pro praetore de la nouvelle province de Mesie 42• La region d'ou ces
Getes furent enleves ne pourrait e tre que la Valachie. Les parties occidentales
de la Dacie sont exclues, vu le nom de Qetes que les sources de l' epoque attri
buaient notamment aux habitants du Bas-Danube 43• Selon V. Pârvan, qui jugeait
aussi inadmissible leur origine de la Dacie occidentale, ces deportes getes auraient
ete transplantes dans la region des rivieres Oescus (Isker), Utus (Vid), Asamus
(Osem) et Iaterus (Iantra) 44•
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318 RADF V U L P E 10
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11 L E S c ; f: T E S f l E L\ H I VE C .\ l T l l E f f f 11.\S- l l A 'I U T I E ET l . E S RO\I A I X S 319
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320 H A D U V l LP E 12
par la large zone deserte, ils n'avaient d'autres ressources que de se resigner a
un role efface . Ils ne pouvaient agir que tout au plus en relation avec Ies Geto,
Daces de l'Oltenie, de la Transylvanie ou de · la Moldavie. II est peu probable
qu'ils aient participe aux grandes attaques getes, couronnees de succes, des annees
1 2 et 1 5 de notre ere, contre Aegyssus (Tulcea) et Troesmis (Igliţa), dont Ovide
fait mention 67• Vu la position de c es points strategiques de la defense odryse,
dans le nord de la Dobroudja , il faut penser plutot aux Getes de la Moldavie
et du Boudjak, que l'action d' Aelius Catus n'avait pas atteints, mais que le sort
subi par leurs freres de Valachie mettait en devoir de reagir. Les deux forteresses
odryses, occupees momentanement par Ies Getes, forent fi.nalement reconquises
grâce a l'intervention des troupes romaines. La consequence en fot un pas
important en avant dans l'affermissement de la domination romaine sur le Bas,
Danube, car la province de Mesie, desormais gouvernee par un legat de rang
consulaire, re�ut deux legions et une flotte militaire fot creee pour patrouiller
sur toute la longueur du fleuve jusqu ' a la mer. Un praefectus orae maritimae fot
institue pour la protection des villes pontiques 68• Le Danube devenait une artere
tout a fait romaine. Creee par la volonte des Romains et dans leur interet et
constamment soumise a leur vigilance, la zone deserte que formaient Ies plaines
de la Valachie, representait des a present leur possession de fait. Le long chapitre
gete de l'histoire de ce pays etait bien dos ; c'est le chapitre romain qui venait
de commencer.
Le cordon romain autour de la Valachie <levint encore plus fort a partir
de l'an 46, quand le royaume des Odryses fot supprime 69 et quand la province
de M esie s'etendit, avec son administration directe et avec son armee, jusqu'aux
Bouches du Danube. Desormais, la rive droite du fleuve, le long de la Valachie,
etait gardee par des garnisons romaines permanentes, qui, pour le moment, etaient
composees seulement de troupes auxiliaires. Les legions de la province restaient
dans leurs camps de Ratiaria et de Viminacium, a l'ouest, face a l'Oltenie et
au Banat, ou le danger represente par la puissance dace de Transylvanie, en plein
developpement, etait devenu bien plus pressant que du cote des plaines valaques.
D'ailleurs, dans la direction de ces plaines c'etait toujours Ies Daces de la
Transylvanie qui pouvaient donner des inquietudes, au cas ou ils passaient Ies
Carpates en masse et s' evertuaient a parcourir Ies longues distances de la zone
inhabitee pour arriver au Danube.
La principale attention du commandement romain de la M esie etait attiree
maintenant par Ies problemes des Bouches du Danube et du littoral septentrional
17 Ovide, Ex Ponto, I, 8, 1 1 - 20 ; IV, 7, 1 9 - 5 4 ; poete a Tomis. II ne s'agic que d'evenements concern·
9, 76 - 80. Ci. V. Pârvan, G etica, p. 97 et suiv. Quant porains a cet exil, tandis que Burebista avait regne
a l'etrange conjecture de Em. Condurachi, dans sur la cote pontique plus de soixante ans avanc.
Burebisca şi oraşele pontice (SCIV, IV, 3 - 4 , 1 95 3 , 68 Cf., D. M. Pippidi, Contribuţii la istoria veche
p . 5 20), selon laquelle c e siege d ' Aegyssus aurait e u a Romi ni ei, pp. 1 88, 1 93 - 1 94 , 298 (= SCIV,
lieu sous Burebista, c e n'est qu'une fâcheuse inad VII, 1 - 2 , 1 956, pp. 1 50, 1 5 3 - 1 54).
vertance, qQe notre confrere aurait pu facilement 6 9 C'est la dace traditionnelle, transmise par la
eviter s'il avait lu attentivement au moins le texte Chronique d'Eusebe, mais A. Stein, Romische Reichs
clonc ii fait mention (Ex. P., I, 8), sinon cette autre beamte der Provin:t Thracia, Sarajevo, 1 920, p. 3,
epitre d'Ovide, qu'il passe sous silence, dediee a considere que cec evenement a du avoir lieu en
Vestalis meme, le vainqueur des Getes â Aegyssus, !'an 45.
devenu praefectus orae maritimae pendant !'exil du
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13 L E S GETES D E L A R I V E GAUCHE D U BAS-DA:\"UBE ET L E S RO�f A I N S 821
de la mer Noire, qui venaient de passer sous son autorite. Sous l'empereur
Neron, qui concevait une politique orientale a visees tres lointaines 60, Ti. Plautius
Silvanus Aelianus, le titulaire de ce commandement, entreprit, dans cette direc
tion, une vaste action militaire et diplomatique, dont un compte rendu substantiel
nous a ete transmis par son epitaphe trouvee a Tivoli 6 1 • II y est question d'un
mouvement sarmate qu'il etouffa en germe, de differents roitelets locaux qui
vinrent au bord du Danube pour faire soumission devant les enseignes romains,
de membres des dynasties bastarnes, daces et rox olanes captures par leurs ennemis
et liberes par Plautius Aelianus, d'otages qu'il re<;ut de quelques-unes de ces
dynasties, de l'obligation qu'il imposa a un roi scythe de lever le siege de la
ville de Chersonese en Crimee, de cent mille « Transdanubiens » qu'il transfera
avec leurs femmes, leurs enfants, leurs chefs, leurs rois, a l'interieur de la pro
vince afin d'en accroître les revenus : plura quam centum millia ex numero Trans
danuvianorum ad praestanda tri buta cum coniugi bus ac li beris et principi bus aut
regi bus suis transduxit. L'inscription ajoute que, par ces mesures , il affermit et
repandit la paix de la province (pacem provinciae et confirmavit et protulit ) . Le
general y est loue aussi pour avoir contribue au ravitaillement de Rome en y
expediant pour la premiere fois de grandes quantites de ble produit par les
terres de Mesie.
Ces evenements eurent lieu dans l' espace du commandement de Plautius
Aelianus, lequel, suppose autrefois entre 5 2 et 53 de notre ere 62, est place
aujourd'hui, en vertu de meilleurs arguments, entre 57 et 67 de notre ere 63•
Qu'elle comportât une seule action ou plusieurs, il est evident que toute l'activite
mentionnee dans l'inscription se deroula au nord des Bouches du Danube, depuis
la Moldavie jusqu'en Crimee. Ce ne peut e tre que de ces regions que devaient
provenir les 100 OOO « Transdanubiens » transplantes au sud du fleuve. Le fait
a re<;u, neanmoins, des interpretations diverses. V. Pârvan soutenait que cette
masse d'immigrants etait composee d'elements heterogenes : Bastarnes, Sarmates,
Getes (Daces) - ce que nous trouvons exact -, mais il y faisait entrer aussi
les Getes de la Valachie. Hante par les lignes des vallums en terre qui, paralleles
au Danube, sillonnent les plaines de la rive gauche de ce fleuve et par l'idee
d'annexion territoriale qu'il croyait voir dans l'expression pacem provinciae et
confirmavit et protulit, il s'imaginait une longue zone que Plautius Aelianus, a
l'exemple d'Aelius Catus, aurait depeuplee, reunie a l'empire et demarquee par
ces grands remparts a fosse qu'on aurait construit sur ses ordres. Aussi le long
vallum connu sous le nom de « Brazda lui Novac de Nord », qui, partant de la
berge du Danube, a Hinova, au sud de Turnu-Severin, traverse l'Oltenie tout
entiere et la Valachie jusqu ' a l'est de la ville de Ploieşti, serait-il l'ceuvre de ce
general romain. La meme origine etait attribuee par l'auteur de Getica au vallum
80 W. Schur, Die Orientpolitik des Kais ers Nero, 81 CIL, X IV, 3608.
Leipzig, 1 923 (« Klio », Beiheft, XV), pp. 85 - 9 1 ; 82 V. Pârvan, Histria N, Bucarest, 1 9 1 6 (ARMSI,
E. Gren, Kleinasien und der Ostbalkan in der wirt ne serie, tome XXXVI l l), pp. 567 - 569 et 7 1 1 - 7 1 2 ;
schaftlichen Entwicklung der romischen Kaiserzeit, idem, G etica, pp. 102 - 105 et 7 3 3 ; idem, Dacia :
Uppsala, 1 94 1 , p. 1 1 1 et suiv. ; V. P. Gaidukevitch, An o utline „ „ pp. 1 76 et 1 80 - 1 8 1 .
EocnopcKoe 14apcmBo, Moscou, 1 949, pp. 3 3 0 - 3 3 2 ; 8 3 Voir, D . M . Pippidi, op. cit„ pp. 1 3 9 - 1 49,
T. O. Zlatkovskaia, op. cit„ pp. 5 7 - 6 1 ; D. M . =
1 8 5 , 296, 298 ( SCIV, VI, 3 - 4, 1 95 5 , pp. 357 - 364 ;
Pippidi, op. cit„ p . 1 69. Vll, 1 - 2 , 1 956, p. 1 47).
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322 R A D U V l' L P E 14
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15 L E S c tT E S n E I . A HJ V E r ; A \ "C l l E l l l " IlAS- l l A '.\ \ : l l E ET L E S R ml A I '.\ S 323
ment sur natre supposition de 1 924 que l' oppidum de Tinosul aurait ete defini,
tivement evacue par ses habitants getes a l'occasion de cette action 68• Nous
estimons de natre devoir d'observer que cette hypothese, fondee sur une medaille
de l'empereur Claude, la seule monnaie romaine trouvee dans la station, est
trop faible par elle,me me pour soutenir le poids d'une conclusion si grave que
celle que le prof. Pippidi vient d'enoncer. D'ailleurs nous y avans renonce depuis
longtemps et surtout apres les resultats de nos fouilles a Poiana et a Popeşti 69•
11 est fort probable que l'etablissement de Tinosul dura, de me me que celui
de Poiana, jusque vers la fin du r er s. de n. e., vu la similitude de l'inventaire
romain d'importation des deux oppidums getes.
Si au temps de V. Pârvan on pouvait encore admettre la creation de la
zone romaine de securite en Valachie en deux etapes, l'une par l'action d'Aelius
Catus, l'autre par celle de Plautius Aelianus, maintenant, apres les constatations
faites a Popeşti, Zimnicea et Piscul Crăsanilor, ou la vie humaine cessa simul,
tanement au debut de natre ere, une pareille these est categoriquement exclue.
L'evacuation de cette zone eut lieu une seule fois, a l'epoque d'Auguste. Plautius
Aelianus n'avait plus a s'occuper d'une operation de ce genre en Valachie : le
terrain y etait dej a nettoye.
C'etait maintenant le tour de la Moldavie et des pays du nord pontique.
C'est la que se deploya toute l'activite exposee dans l'inscription de Tivoli. Une
zone romaine de securite, depeuplee, fut probablement instituee, a cette occasion,
sur la rive gauche du Danube moldave et dans le Boudjak egalement, mais bien
plus etroite que celle de la Valachie. L'oppidum gete de Poiana, situe a environ
80 km du Danube, restait en dehors de cette zone. Mais dans l'activite de Plautius
Aelianus la methode diplomatique l' emporta de beaucoup sur les actions militai,
res, dont il se servit le moins possible. Aussi Pârvan avait,il raison de soutenir
que le deplacement des 100 OOO Transdanubiens s'etait produit d'une maniere
paisible 70• I1 est meme probable que le general romain n'avait fait qu'acquiescer
a leur propre demande. D'autre part, sur une grande etendue au nord des
Bouches du Danube, les populations locales, comme les Daco,Getes de la Molda,
vie et comme les Bastarnes et les Sarmates, qui des l'epoque d'Auguste avaient
recherche l'amitie de Rome, avaient condu des pactes par lesquelles elles s'enga,
geaient a respecter le nouvel ordre etabli aux frontieres extre mes du nord,est
de l'empire. Toujours est,il que les interets romains de ce câte furent assures
et que les villes grecques du littoral septentrional du Pont Euxin accepterent
la protection du gouverneur de la Mesie 7 1 •
Certes, l'expression pacem provinciae et confirmavit et protulit de l'inscrip,
tion n'implique pas necessairement l'idee d'annexion territoriale dont V. Pârvan
faisait cas ; a ce propos nous devans reconnaître la justesse des objections de R.
Syme et de D. M. Pippidi 72, mais seulement du point de vue de la signification
litterale de ce document. Quant a l'interpretation des circonstances generales liees
88 R. et Ec. Vulpe, dans « Dacia », I, 1 924, pp. 7 1 V. F. Gaidukevitch, op. cit., p. 330 et suiv. ;
222 - 223. T. D. Zlatkovskaia, op. cit., pp. 5 7 - 6 1 ; D. M. Pippidi,
89 R. Vulpe, VI, 1 95 5 , 1 - 2, p. 263. Cf. aussi op. cit., p. 1 67 et suiv.
Ies observations critiques de M . Macrea - I. Berciu, 72 R. Syme, dans JRS, XX IV, 1 934, p. 1 1 5 - 1 1 6 ;
dans « Apulu m », I, 1 939 - 1 942, pp. 1 9 9 - 200. D. M . Pippidi, op. cit., p. 1 6 1 et suiv.
70 V. Pârvan, G etica, p. 104.
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17 L E S G E T E S DE LA R I V E G A l'C I I E n t: B A S - TlA '.\ l " B E ET L E S n mt A J:\ S 325
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proposee par lui et essaye de plaider pour l'intervalle 105-108 de n. e 85• Cepen,
dant ses arguments, qui ne reposent que sur des constructions conjecturales,
sont loin de porter un coup decisif a la le c;on concernant le consul cite, laquelle,
pour etre incertaine, n'en est pas moins possible. Les conclusions qui en decou,
lent relativement a l'occupation romaine de la Valachie et de la Basse,Moldavie
avant Ies guerres daciques de Trajan n'on rien d'invraisemblable. Par contre, elles
sont dans un accord logique avec la situation de ces pays apres Aelius Catus et
Plautius Aelianus.
En effet, du moment que Ies Romains avaient pris pied sur la rive gauche
du Bas,Danube, en disposant des espaces de securite qu'ils y avaient crees , Ies
Getes restes au dela de ces zones, du câte des collines valaques et a l'interieur de
la Basse,Moldavie, devaient entrer, sous une certaine forme, dans la dependance
du gouverneur de la Mesie. On ne connaît pas leur attitude pendant la guerre
de Domitien contre Decebale. Mais, indifferemment qu'ils s'etaient resignes a
leur sort ou avaient essaye de se solidariser avec leurs freres de Transylvanie, ii
est evident qu'ils causerent des preoccupations au commandement romain. Ce
n'est pas sans une profonde raison qu'en 86, au debut de la guerre, Domitien fit
diviser la Mesie, en instituant la province de la Mesie Inferieure, formee dans sa
majeure partie des regions jadis gouvernees par Ies rois odryses et douee d'une
armee speciale comprenant au moins deux legions 86• La flotte du Danube, desor,
mais connue sous le nom de classis Flavia Moesica, fot reorganisee. Ainsi affer,
mie, l'autorite romaine au Bas,Danube dut s'exercer sur Ies pays de la rive gauche
du fleuve d'une fa c;on bien plus effective qu'auparavant. C'est ce qui explique le
caractere opiniâtre des reactions de Decebale et la direction de ses attaques, dont
la plupart eurent pour objectif la Mesie lnferieure.
La guerre finie en faveur de Domitien, grâce aux victoires de son general
Tettius Julianus , Ies Romains n'avaient aucun motif de renoncer aux positions
qu'ils avaient gagnees en Valachie et dans la Basse,Moldavie. Aussi la paix de
89 dut,eJle consacrer l'occupation de ces pays par l'armee romaine et leur incor,
poration a la province de la Mesie lnferieure. C ' est la conclusion judicieuse de
Fink 87• Elle correspond au point de vue exprime bien avant par V. Pârvan, selon
qui cette paix, outre le compromis politique relativement favorable a Decebale,
devait contenir aussi des clauses territoriales assurant aux Romains la posses,
sion de la rive gauche du Danube 88• Si les auteurs anciens n'en parlent pas, c'est,
d'abord, parce qu 'ils tenaient a presenter Domitien seulement sous un mauvais
jour et, a notre avis, aussi parce que, en general, Ies territoires en cause etaient
regardes comme appartenant dej a depuis longtemps a l'empire.
Ces considerations trouvent une importante confirmation dans les faits
archeologiques. Nous avons montre, ci,dessus, que les objets Ies plus recents
de Tinosul, vers le nord de la Valachie, sont posterieurs aux regnes de Claude
et de Neron. Cependant rien ne prouve le prolongement de la vie de cet oppidum
86
R. Syme, op. cit., pp. 26 - 3 3 . epoque ii y avait un camp legionnaire a Duro·
86
St. Gsell, Essai sur l e regne d e I' empereur storum (Silistrie), qu'il suppose avoir appartenu a la
Domitien, Paris, 1 894, pp. 1 3 5 - 1 36, 1 5 9, 2 1 5 - 2 1 6 ; Legion V Alaudae. Cf. R. Syme, op. cit. , p. 32.
V. Pârvan, G etica, p. 1 1 2. C. Pats:h, Der Kampf 8 7 R. O. Fink, o p . c i t . , p. 1 1 5 .
um den Donauraum unter Domitian und Trajan, 8 8 V. Pârvan, Getica, p. 1 2 1 .
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gete jusqu'a l'epoque d e Trajan. C'est une constatation semblable que nos derni,
eres fouilles de Poiana ( 1 949- 1 95 1 ) nous ont imposee, en nous obligeant a aju,
ster nos impressions anterieures. Malgre l'etendue considerable de ces fouilles et
malgre Ies abondants materiaux gui en ont resuite, nous n'avons trouve pas un
seul objet indubitablement datable du debut du u e siecle de notre ere 89• L'inven,
taire numismatique nous offre, a cet egard, des renseignements caracteristiques.
Sur un total de plus de 800 monnaies qu'on a decouvertes a diverses occasions
a Poiana, la plupart datant de l'epoque romaine , aucune piece ne depasse Ies
regnes flaviens. Les dernieres pieces en sont des deniers en argent de l'an 7 1 de
n. ere, a l'effigie de l'empereur Vespasien ou de son fils Titus 90• Rien se rappor,
tant a Trajan ou a ses successeurs. II est vrai que la couche contenant Ies monnaies
de Vespasien n'est que la penultieme, tandis qu'au dernier niveau, immediate,
ment sous la surface du sol, on n'a decouvert, par hasard, aucun temoignage numis,
matique. Cependant Ies autres objets appartenant a ce niveau n'attestent pas non
plus une date surement posterieure a la fin du r er siecle de n. e. II est vrai aussi
qu'on a de Poiana une monnaie en bronze de Marc Aurele et deux de l'empereur
Tacite, ainsi que quelques autres menus objets de la fin du u e et du I l le siecles ,
mais ce sont des elements epars , sans rapport avec la stratigraphie de la station.
M eme si l'on en tient compte, il n'en reste pas moins dans la vie de cet habitat
un hiatus impressionnant, dont le point de depart se rattache aux derniers lustres
du r er s. de n. ere. Force nous est de conclure que l'oppidum gete de Poiana
fot abandonne, a l'instar de son pendant de Tinosul, avant Trajan.
On n' en saurait trouver I' explication que dans Ies mesures prises par Ies
Romains a l'occasion de la guerre de Domitien 9 1 • Afin de couper a Decebale
toute possibilite de s'a ppuyer sur Ies populations getes de la Valachie et de la
Basse,Moldavie, il fallait supprimer Ies centres de vie autonome de ces populations
et pousser la domination directe jusqu 'aux montagnes. Par endroits Ies Romains
durent aller meme au del a de cette limite. II est tres possible qu'apres la paix de
89 une garnison romaine flit etablie a Breţcu (Angustia) 92, dans la Transylvanie
orientale, a l'entree de !'important col d'Oituz. C'etait d 'ailleurs une precaution
indispensable pour corn pleter I' encerclement de Decebale et intercepter ses corn,
munications avec Ies Sarmates. A la lumiere de ces considerations, le diplome
militaire de Breţcu, appartenant a un soldat de la classis Flav ia Moesica congedie
en 92 par Domitien 93, acquiert une signification nouvelle. Ce veteran a pu s'y
etablir des le moment de sa liberation 94•
89 R. Vulpe, dans SCIV, II, I, 1 95 1 , p. 1 92 ; indication des sources. Les mesures que ce legat
I I I , 1 95 2 , p. 209 ; idem, dans « Dacia », N.S., I, avaient prises pour defendre le limes du Danube
1 957, p. 1 63 . Notre estimation chronologique a ce ne concernent que la rive droite du fleuve.
propos a evolue depuis 1 93 1 , au fur et a mesure 9 2 Pour l'identite avec cette localite qui figure chez
que Ies progres de nos fouilles nous obligeaient a Ptolemee, Q eogr., III, 8, 4, cf. notre etude Angustia,
constater l'hiatus qui separe Ies dernieres monnaies dans f n Amintirea l ui Constantin Q i uresc1<, Bucarest,
du Ier siecle de Poiana des objets epars du I l ie s. 1 944, pp. 5 5 1 - 5 59.
90 B. Mitrea, dans SCIV, VIII, 1 9j 7 , pp. 166 - 93 CIL, XVI, 3 7 ( = III, p. 858, dipl. 15 et p.
1 73 et 1 8 I . 1 966, clipi. 22).
91 L 'hypothese d e B . Mitrea, loc. cit . , pp. 1 7 7 9� Cette possibilite a ete envisagee depuis long
e t 1 8 2 , qu'il s'agirait d 'une evacuation imposee aux temps par Al. Philippide, Originea Romînilor, I ,
Geres de Poiana par Rubrius Gallus, le gouverneur Jassy, 1 925, p. 4 7 .
de la Mesie a partir de l'an 70, ne repose sur aucune
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328 RADU VULPE 20
La paix dura plus d'une dizaine d'annees, ce qui s'explique non seulement
par le contentement de Decebale, qui, benefi.ciant des gros subsides romains, avait
de bonnes raisons pour se tenir tranquille, mais aussi par l' effi.cacite des garanties
strategiques prises par Domitien. Enferme a l'interieur de la couronne des montagnes
de Transylvanie et contenu de toutes parts par les forces romaines, il ne restait
pour le moment au roi dace que !'alternative de courir a sa perte en brusquant
la situation ou de continuer a tirer le maximum de profit de sa qualite de client
de l'empire et de consolider ses forces en vue d'une grande occasion que l'avenir
pouvait lui reserver. Les formidables ouvrages de fortifi.cation qu'il fit construire
dans les montagnes de Sebeş,Orăştie, autour de sa capitale Sarmizegetusa basi,
leion (Grădiştea Muncelului), en completant le systeme jadis ebauche par Bure,
bista 95, prouvent qu'il n'entendait pas gaspiller son temps en vain. Mais c'est
justement cette activite laborieuse du roi dace qui determina Trajan, des son
avenement au treme, a rompre l'equilibre, pour en fi.nir une fois pour toutes avec
cette source d'inquietudes.
La guerre fot preparee par les Romains methodiquement et sur une grande
echelle. La date de 99, que Fink a attribuee d'une fa <;:on plausible au papyrus de
Hunt, correspond a ces preparatifs. C'est l'annee ou eut lieu l'inspection que le
nouvel empereur fit dans les provinces balkaniques, ou allaient se concentrer les
troupes prevues par le plan des operations. Les faits mentionnes dans le pri dianum
de la co hors I Hispanorum veterana qui ngenaria equitata et qui concernent la dis,
persion de cette seule unite militaire, refletent precisement une prise de positions
avant le commencement de la guerre. La cohorte citee venait a peine d' etre trans,
feree d' Egypte. Bien que versee a l'armee de la Mesie Inferieure , ou elle est men,
tionnee aussi par un diplome militaire datant exactement de l'an 99 9 6 , cette troupe
etait provisoirement logee, avec son commandement, dans le camp de Stobi,
en Macedoine 97• Ses detachements envoyes en Valachie et dans la Basse,Moldavie
avaient la mission de renforcer Ies troupes d'occupation de ces pays dej a incor,
pores a l'empire . Un detachement semblable devait completer la garnison de
Buridava (in vexillatione), situee a un point de la route qui, longeant la vallee
de l'Olt, menait directement de la region des camps legionnaires d'Oescus et de
Novae au <lefi.le de Turnu Roşu, par ou l'on avait un acces direct a la capitale de
Decebale. Un autre detachement, poste a Piroboridava, avait mission de surveiller
a lui seul (i n praesidio) le confluent du Trotuş et du Seret, c'est,8_,dire une impor,
tante articulation de la route qui rattachait Ies Bouches du Danube au col d'Oituz 98 •
Des patrouilles parcouraient le pays pour prevenir des emeutes. Des provisions
etaient escortees (ad annonam defendendam) et mises en dep6t dans Ies navires de
85 D. M . Teodorescu, Cercetări arheologi c e în 1 95 3 , pp. 1 5 3 - 1 87 ; V, 1 - 2 , 1 954, pp. 1 23 - 1 2 5 ;
munţii Hunedoarei : II. Cetăţile antice din munţii VI, 1 - 2, 1 95 5 , pp. 1 95 - 23 2 ; idem, Cetatea dacică
Hunedoarei, Clu j , 1 923, pp. 7 - 24 ; idem, dans de la Piatra Roşie, Bucarest, 1 954, pp. 23 - 1 36.
ACMIT, 1 930 - 1 93 1 , pp. 45 - 68 ; V. Pârvan, G etica, Cf. aussi « Materiale », I I I, 1 95 7 , pp. 255 - 277 ; V,
pp. 468 et suiv., 776 et suiv. ; idem, Dacia : A n 1 959, pp. 3 79 - 3 99 ; VI, 1 95 9 . pp. 3 3 1 - 358.
outline . . . , p. 1 1 7 et suiv. (
= Dacia : Civ. străv. 3 , p. 98 CIL, XVI, 44.
98 et suiv., annotations aux pp. 1 7 1 - 1 74) ; C. Dai· 87 R. O . Fink, dans JRS, XLVIII, 1 958, pp. 1 1 1
covici u - Al. Ferenczi, Aşezările da cice din munţii et 1 1 6 ; R. Syme, dans JRS, XLIX, 1 959, pp. 2 9 - 30.
Oră şti ei, Bucureşti, 1 95 1 , pp. 5 - 1 16 ; C . Daicoviciu, 88 Pour cette route cf., plus recemment, G. Porni,
dans SCIV, I, I , 1 950, pp. 1 3 7 - 1 48 ; II, I , 1 95 1 , Contributo alia storia delb Dacia Romana, «Athe·
pp. 95 - 1 26 ; III, 1 95 2 , pp. 1 2 8 - 307 ; IV, 1 - 2 , naeum », X XXVI, 1 958, pp. 203-204.
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21 L E S G E T E S D E LA R I V E \. A lT I J E 1 1 1 · B A S- D A '." t: B E ET L E S R O M A I N S 329
de « camp » que V . Pârvan avait donne, avant Ies u OHOMacmuKa, Sofia, 1 960, p. 1 80 (Ia carte), încline
fouilles, a l'oppidum de Poiana (Castrul de la Poiana a placer en Valachie, quelque part pres du cours
şi drumul roman prin Moldova de Jos, dans ARMS I, inferieur de l'Olc.
ne serie, XXXVI, Bucaresc, 1 9 1 3 , p. 94 et suiv.).
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330 R A D U V l'LPE 22
l'objectif essentiel, qui etait la capitale de Decebale. Mais il avait sousestime Ies res,
sources de son adversaire, qui n' etait pas seulement favorise par une situation
geographique exceptionnelle, mais disposait aussi d'une armee vaillante et instruite
a la romaine. En plus, c'etait un veritable homme de guerre, doue d'une grande
capacite de stratege. Alors que Trajan, dej a de<;u par la duree des operations, se
trouvait en Transylvanie, occupe a assieger Ies Daces dans leurs innombrables
montagnes fortifiees qui barraient !'acces de Sarmizegetusa basileion, Decebale
con <;ut une manceuvre de large envergure, destinee a mettre l'empereur romain
dans la plus dangereuse des postures. Pendant l'hiver de 101-102, des masses
imposantes de Geto,Daces, Sarmates, Bastarnes 1 02 se ruerent, a travers la Valachie
et la Basse,Moldavie, sur Ies contrees orientales de la Mesie lnferieure, bousculant
Ies faibles garnisons romaines rencontrees et avan<;ant vers le Sud. Les lignes
des communications de l'armee romaine avec ses bases etaient directement mena,
cees. Averti, l'empereur dut interrompre ses actions a l'ouest, en y laissant le
minimum de troupes necessaires a maintenir Ies resultats obtenus et avec le reste
il se mit en marche, dans la plus grande hâte, pour parer au danger. Au prix
d'efforts penibles, apres des combats extremement sanglants, il reussit a vaincre
Ies envahisseurs 1 03• Le monument triomphal d'Adamclissi, qu'il fit eriger sur le
principal de ces champs de bataille, temoigne non seulement de l'importance
decisive de sa victoire, mais aussi de la gravite du peri! qu'il avait couru 1 04• Voyant
son grand coup rate et presse qu'il etait de plus en plus par l'offensive renou,
velee de l'ennemi, Decebale demanda la paix. L'empereur, set rouvant lui aussi
a bout de forces , dut l'accorder, mais apres avoir impose au vaincu des conditions
tres dures 1 05. D'apres Dion Cassius, une des clauses que Decebale devait executer
fut « la liberation du pays jusqu'au Danube », ce qu'on a interprete comme
concernant la Valachie et la Basse,Moldavie, occupees par Ies Daces a l'occasion de
leur grande campagne de Mesie 1 06 •
1 0�Les sources ne parlent que des Daces et des Monument t1on Adamklissi : Tropaeum Traiani, Vienne,
Sarmates (ou « Scythes ») comme envahisseurs de !89S, p. 1 24. Pour Ies details architectoniques de
la Mesie lnferieure en 1 0 1 - 102 : Ammien Marcellin, ce monument cf. aussi le livre recent de F. B. Flo·
XXXI, S , I S ; Jordanes, G et . , XVIII ; Eusebe, Chron., rescu, Monumentul de la Adamklissi : Tropaeum Traiani,
apud Migne, P.G., XIX, p. SS 1 ; Cassiodore, Chron., Bucarest, 1 9S9, pp. S 7 - 26S.
apud Migne, P.L., LXIX, p. 1 23 ; S. Jerome, apud 1 06 Cf. R . Paribeni, op. cit., pp. 263 - 264 ;
Migne, P.L., XXVII, p. 462 ; Aurelius Victor, Caes., C. Daicoviciu, La Transylt1anie dans !'antiquite, p.
X II I ; cf. Gr. Tocilescu etc., Das Monument t1on 86 ; idem, dans Istoria Romî niei, I, pp. 307 - 308.
Adamklissi, p. 1 25 ; V. Pârvan, Getica, pp. 1 1 9 - 1 20 ; Pour ! 'importante contribution des cavaliers maures
R. Vulpe, Hist. anc. de la Dobr., p. 1 3 7. On pourrait a la decision de la premiere g ·J erre dacique de Trajan
cependant envisager aussi Ies Bastarnes, vu leur voisi · cf. A. Iordănescu , Lusius Quietus, Bucarest, 1 94 1 ,
nage avec Ies deux autres peuples et en raison de leur pp. 2 4 - 28. Quant a l ' opinion de C . Patsch (op.
apparition sur Ies reliefs d'Adamclissi et sur la Co cit., p. 70), reprise par feu Gr. Florescu (dans Omagiu
lonne Trajane (parmi Ies populations negociant avec lui Constantin Daicot1iciu, p. 228 et suiv.) que Ies
Trajan apres la premiere guerre de Dacie) .Cf. Cichorius, Daces auraient ete attaques par une deuxieme colonne
Die Reliefs der Trajanssiiule, Berlin, 1 900, III, p. 148, romaine commandee par Laberius Maximus en traver·
segm. C; V. Pârvan, op. cit . , p. 1 23 . sant la Valachie, ii ne s'agit que d'une conjecture
103 C . Cichorius, op. cit. , I I , p p . 1 46 - 207 et depourvue de probabilite.
pi. XXV - XXXII ; R. Paribeni, Optimus Princeps : 1 08 Dion Cassius, LXVIII, 9 : -riji; zwptxi; -riji;
Saggio sulla storia e sui tempi dell'imperatore Troiano, ttx'Awxultxi; &.itoa-r�vtx�. R . Paribeni, op. cit . , I, p. 263,
I, Messine, 1 926, p. 2S3 et suiv. ; C. Patsch, op. cit., note 1 08, cherche a demontrer contre E. Petersen
pp. 66 - 70. (Trajans dakische Kriege nach den Siiu!enreliefs
lOi
Gr. Tocilescu-O. Benndorf-G. Niemann, Das ertiihlt, Leipzig, 1 899, I I , pp. 3 - S ) que dans cette
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idem, l nceputurile vieţii romane la gurile Dunării, p. 1 2 1 ; D. Tudor, Oltenia romană 2, pp. 29, 57 et suiv.
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NUOVI MONUMENT! SUI CAVALIERI DANUBIAN!
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334 n. T n ion 2
I MONUMENT!
I . DACIA
La scena scolpita e racchiusa in una semplice profi.latura, piu larga alla base
e un po' deteriorata ai margini. Gli elementi fi.gurati erano completati dalla policro,
mia oggi scomparsa a causa dell'eccessivo uso di acido nella ripulitura fatta nel
laboratorio del museo.
Agli angoli superiori della rappresentazione appaiono i busti delle divinita
solari : quello del Sole a sinistra con tracce della corona radiata sul capo e quello
della Luna a destra posto sul crescente lunare.
Al centro sta una dea in piedi di fronte ad una mensa Delp hica su cui e un
pesce col capo rivolto a sinistra . La dea ha lo sguardo rivolto innanzi a se, indossa
una veste lunga e tiene le mani sotto il muso clei cavalli appartenenti ai due cava,
lieri disposti ai suoi fianchi in schema araldico, ma coi visi di prospetto. I due
cavalieri indossano il solito costume : berretto frigio, tunica e clamide svolazzante.
11 loro mento lungo e appuntito indica che essi avevano folte barbe. Sotto gli
zoccoli clei cavalli giacciono i due nemici atterrati e i cavalieri (con i cavalli in posi,
zione di riposo) puntano i piedi sul loro capo.
La dea era posta fra i due cavalieri e innanzi a se aveva la tavola a tre
piedi col pesce, ai lati del suo capo erano due fi.gure umane (le divinita solari ? )
disposte agli angoli del rilievo. Nella zona inferiore erano scolpiti scene e oggetti
sacri appartenenti al culto di questi cl e i.
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3 :\ T OYI �10 :\TM E Yl'I Slll C A \' A LI E HI IH l\ C n I A :'\ I 335
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336 D. T U DO R 4
Fig. 1
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5 '.'\ UOVI �IU '.'\ t: mc '.'\ T I S U I L \ VA l . I E HI D A '.'! U B L\ '.'i l 337
22 - c. 1 1 '0
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338 D. T C D O R 6
disposti in schema araldico che avanzano lentamente verso il centra ; sopra i loro
capi si trovano due stelie di forma identica a quelia delia zona superiore. I
cavalieri sono due soldati che hanno in capo elmi con ricchi cimieri, clamide al
vento e, nelia mano destra , il vessillo detto draco. Al
disopra di questi stendardi appare un punto ben marcato
disposto sotto ciascun arco. Il cavaliere di sinistra tiene
stretto al petto, con l'aiuto delia mano destra, uno
scudo rotondo. Ciascun cavaliere e încoronato con una
coroncina (indicata da cerchi concentrici) da una
Vittoria che voia dietro a loro. Dietro ai cavalli appare
una fi.gura femminile con la mano portata alia bocea
(Nemesis) . Sotto gli zoccoli dei cavalli si vede un
uomo riverso a terra col capo volto verso il centra,
vestito di una lunga veste tutta punteggiata (di quelio
di sinistra si vede solo il capo). Delia parte centrale
'��li�.
delia rappresentazione si conserva, di fronte alia dea ,
iii ./ una mensa a tre piedi su cui sta un pesce di profi.lo
Fig. 2 verso destra. A destra delia mensa si distinguono : un
candelabro in forma di una colonnina semplice e un
toro che avanza tranquillamente verso sinistra. Le fi.gurazioni della parte sinistra
sono perdute (cfr. per completarle i mon. 1 5 7 e 1 58).
c) Dell'ultima zona si conserva da sinistra verso destra : un grande era,
tere verso il quale si protende un serpente, tre frammenti di cerchi punteggiati
(pani ?), la testa di un ariete di pro filo verso
sinistra e un albero.
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7 'I CO\" I \ 1 0 '1 1 ' \I F '\ T I S U I l . A V A L I E R I f l A '\ U B I A 'l l 339
poco chiaro, in posizione orizzontale di forma oblunga con tre intacchi nella
parte terminale conservata ; tre altari con striature orizzontali ; un pane tagliato
in croce e, sopra, un pesce col capo rivalto verso sinistra.
Fig. 4
resti di ceramica romana della prima meta del I I I sec. dell'era nostra. Museo
Nazionale di Antichita di Bucarest. Misura m. 0,085 x 0,070 x 0,002. (Fig. 4/2).
B i bl. D. Tudor, Une nouvelle tablette des Cavali ers danubiens decouverte a Sucidava,
nel Hommages a Leon Herrmann, Call. Latomus, val. XLIV, Bruxelles, 1960, p. 739.
4 Scoperta nel 1 850 presso lo stagna di Orlea al M useo di Bucarest insieme col mon. 2 7 .
(distr. Corabia) dai maggiore D. Papazoglu e donata
22*
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340 8
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9 N u0\1 1 M O l'\ m! E l'i T I S t : I C A V A L I E R ! I J A l\ L' B I A l'\ l 341
scolpita conserva resti di un profi.lo che alla base e piu largo. La triade rappre,
sentata su questo monumento (cfr. anche il numero seguente) appare in questa
Fig. 5
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342 D. Tll DOR 10
e tre pieghe verticali sul petto. Dinanzi a lei si trova un vaso con due mamCl
posto su di un blocco. Rispetto ai due busti maschili, quello femminile e situato
a un livello superiore ; l 'estremita della sua testa e leggermente deteriorata. Le
due fi.gure maschili portano il berretto frigio, tuniche con pieghe verticali e colletto
a punta , ed hanno barba , baffi.
e ricca chioma. Ciascuno ha,
dinanzi a se, una coppa ad
alto piede.
I Bibi. Inedito.
a ) Della zona centrale si conservano solo tracce del piede della fi.gura
maschile di sinistra caduta sotto gli zoccoli del cavallo.
b ) Da sinistra a destra si distinguono : un gallo di profi.lo verso destra
sulla testa di un ariete ( ?) ; una figura femminile stante, con la mano destra portata
alla bocea (N emesis ) e un personaggio pure in piedi, con il braccio destro teso
orizzontalmente verso un altro personaggio di cui si conserva il capo visto di
faccia e una parte del busto (scena di occultatio ) .
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11 :'> l "OV I �IO :'> l ' �I E :'> T I S l" I C\\' A l . I E R I n A :'> l " R I A :'> I 343
Fig. 7
della citt a di J3ucarest (Collezione del dottore Gh. Severe anu, inv. 62 7 3 /1 949 e
444/1 95 7). Misura m. 0, 1 20 X 0, 1 1 0 X 0,015. (Fig. 7 /2 e fig. 8).
B i bl. Inedito.
Della parte centrale si conserva una dea con lunga veste stretta da una
cintura e un polos in capo. Dirimpetto a lei e una mensa Delp hica con un pesce.
Il capo della dea e fiancheggiato da due busti : a sinistra il Sole, cinto da un balteus,
a destra la Luna . La dea tiene le mani sotto i musi frammentari clei due cavalli
disposti ai lati. Sul verso del frammento si vede un'iscrizione graffita con un
chiodo, formata di 7 lettere alte circa 1 cm. dalle quali non si puo dedurre
nessun senso :
Fig. 8
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344 D. TVDOR 12
Un cavaliere si dirige a destra verso una dea presso la quale si vede una
tavola (ara ?) e un albero su cui si snoda un serpente.
151 .
B1 zoNE (Cavarna, R. P. Bulgara). Frammento di un medaglione di
marmo che sar ă. pubblicato dettagliatamente da Gorana Tonceva . M useo di Varna.
B i bl. Inedito.
Si conserva ii cavaliere di destra, un accolito, un altare e ii nemico caduto
sotto gli zoccoli del cavallo.
1 54. Suhi ndol (distr. Sevlievo, R.P. Bulgara). Medaglione ovale di marmo
scoperto nella localita detta Selze. Museo del Proginr.. asio di Suhindol. Misura
m. 0, 102 x 0,085 x 0,005. ( Fig. 9/3 ).
B i bl. G. I. Kazarow, Kleine Funde aus Bulgarien, in A � , 1942, p. 25 1 , No. 4, tav.
XXXIX12 .
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13 NUOVI MON U M E NT ! S U I CAVALI E R I D A N U BI A N ! 345
Fig. 9
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346 11. TUDOR 14
5 Prova : « mezza luna (festone ? serpente ?) ». 7 Idem : « mezza luna con degli oggetti rotondi » .
6 Idem : « asta » .
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15 :X l "O\"I \I O :X DI E :XT I s n f: A \" A LI E R I [) A :X l " fll ..\ :X I 347
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348 D. T U I JO H 16
Fig. 1 1
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17 349
corvo di profila verso destra , al disopra del primo arco ; l'aquila in atto di spiccare
ii volo dalla colonnetta esistente fra i due archi, rappresentata di profila verso
sinistra e tenendo fra gli artigli una corona con un punto nel centro ; una stella
formata da due linee incrociate obliquamente e con punti negli spazi interposti ;
ii gallo rappresentato di profila verso sinistra, sul seconda arco, e il busto del
Sole con la corona radiata e la frusta nella mano destra.
b ) Nella scena centrale, sotto ciascun arco e rappresentato un cavaliere
di profila rivalto verso il centro, nell'atto di sollevare il vessillo detto draco.
L'uno e l'altro portano un elmo con ricca cresta 1 2, tuniche e clamidi svolazzanti.
Due Vittorie li incoronano con corone decorate da un punto centrale. Dietro
a ciascuno dei cavalli e una figura femminile con la mano alla bocea (N emesis ) .
Stretto al petto del cavaliere di sinistra si distingue uno scudo rotondo 1 3• Sotto
gli zoccoli dei cavalli due figure virili con lunghe vesti sono cadute riverse a terra
e tengono le mani sotto il capo. Davanti alle teste dei cavalieri si osservano due
stelle della stessa forma di quella della prima zona e, immediatamente sotto
l'arco, un punto piuttosto grosso. La dea che occupa ii centro della scena fra i
due cavalieri, vestita d'una lunga veste con pieghe profonde, porta in capo una
coroncina formata di anelli e afferra le redini dei cavalli. Dirimpetto a lei, su
un piano piu basso, si trova la mensa Delp hica con un pesce di profila a destra.
A sinistra della mensa si identifica un leone che si dirige verso destra e un oggetto
in forma di cuore (capo di animale ?). A sinistra di essa si distinguono un can
delabro ( ?) in forma di colonnina e un toro che avanza lentamente verso sinistra.
c ) Una sottile linea separa la zona inferiore da quella centrale. In essa
appaiono da sinistra verso destra un albero, un pugnale, tre candelabri
con piedistallo, un grande cratere verso la bocea del quale strisciano due serpenti
affrontati, tre anelli con punti nel centro (pani ? corone ?), tre piccoli triangoli
sopra di loro (lucerne ?), la testa dell'ariete, quattro linee oblique (gratella ?)
e un albero.
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360 O. TUDOH 18
la sinistra stringe le redini del cavallo. Alle spalle del cavaliere si intravvede un
accolito con le gambe piegate che sembra si attacchi alla coda del cavallo. Sotto
il cavallo si vedono : un quadrupede (leone) che accompagna il cavaliere nella lotta,
poi una figura maschile caduta a terra sul fia nco destro. Sotto la zampa anteriore
destra del cavallo si vede una tavola a tre piedi, sulla quale sono deposti un pesce
e altri oggetti indistinti. Accanto all'altra zampa anteriore del cavallo appaiono
altri oggetti non chiari di forma ovale e allungata (mele ? pani ? candelabri ?).
Fig. 1 2
Sulla parte sinistra della tavoletta appare una figura femminile stante in
una lunga veste stretta alla vita da una cintura . Tiene la sinistra sotto il muso del
cavallo e nella destra abbassata un oggetto di forma tondeggiante (un vaso ?).
Al disopra del capo della dea sono rappresentate una stella ( ?), una lira ( ?), una
semiluna (lucerna ?) e un uccello ( ?). Tra essa e il cavaliere si trova un tirso ( ?)
in posizione obliqua, al quale e legata, al centro, una striscia di stoffa. Nel frontone
e rappresentata una Vittoria che voia verso destra per porre una corona sul capo
del cavaliere.
a ) NeI centro del rilievo s i distingue una dea (il capo manca) dinanzi ad
un monopodium. E fi.anche.ggiata da due cavalieri in schema araldico, conservati
solo nella parte inferiore. Sotto gli zoccoli del cavallo d i sinistra giace supina una
fi.gura maschile con le ginocchia sollevate e il capo volto verso Io spettatore.
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19 :-lt:OVI MO:'\ t::\t E :\T I S V I L\ \" ALI E R I lJA '.'i l' A I A :'\ I 351
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352 D. T U D O R 20
IV. DALMAZIA
1 66 . SALONA. Tavoletta di marmo mancante dell'angolo inferiore destro,
rinvenuta nel 1897. Museo di Split - R.P. F. Jugoslava (Inv. No. 2 1 5 D). Misura
m. 0, 1 10 x 0 , 108 x 0,010. (Fig. 14/1).
B i bl . Mihovil Abramic , Novi votivni relijefi okonjenih Bozanstva i z Dalm.acije (Neue
Votivreliefs berrittener Gottheiten aus Dalmatien), in Serta Hoffilleriana, Zagreb, 1 940, p. 299,
No. 1 , pl. XIX, 1 .
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21 NUOVI .M O N U M E N T ! S U I CAVAL I E R ! DAN U B I A N ! 353
Fig. 1 4
alla bocea (N emesis ) ; un cavaliere che galoppa verso destra, col berretto frigio
in capo, un'arma corta (clava ? scure ?) sollevata nella destra e le redini del
cavallo nella sinistra ; una figura maschile caduta sotto gli zoccoli del cavallo col
capo volto verso lo spettatore ; una dea stante che da da mangiare al cavallo dal
grembo della sua veste e una figura maschile stante che ha in mano un oggetto
indistinto.
c ) Da sinistra a destra si allineano tre grandi erateri 16 ; al disopra del
primo si vede un pane, su ciascuno degli altri due un serpente 17 ; segue una mensa
a tre piedi sulla quale e deposto un pesce. Nella parte opposta (frammentaria) si
puo ancora intravvedere un oggetto rotondo (la testa del serpente di destra ?).
�: - c. 1150
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364 D. T U DO I \ 22
a) Restano : un cant haros nel centro , due serpenti che si protendono verso
la bocea di esso e il busto delia Luna di profi.lo verso sinistra.
b ) Nel lato destro di
questa zona si possono distin�
guere tre teste : una donna, un
uomo con barba e un giovane
con berretto frigio.
1 69 . SALON A. Frammento
del lato sinistro di un rilievo in
marmo. Museo di Split. Mi�
sura m. 0,077 X 0,053 X 0,01 6.
(Fig. 1 5/2).
Bibl. M. Abramic, op. cit„
p. 300, No. 4, tav. XX, 2.
a ) Resti di un bus to
(Sole ? Luna ?).
b) Parte superiore di due
personaggi con lo sguardo volto
verso lo spettatore che, proba�
Fig. 1 5 bilmente, seguivano il cavaliere
di sinistra .
170. SALONA. Frammento del lato destro di un rilievo in pietra . Museo
di Split. Misura m. 0,086 X 0,080 x 0,023. (Fig. 1 5 /3).
Bibi. M . Abramic, op. cit„ p. 300, No. 5 , tav. XX, 5 .
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23 l'\ L: o v 1 �I O N U ) I E N T I su CAVA L ! E H l I JA N li l l l A :>/ [
1 73 . D E LMINIVM. Tavo, 2
letta di pietra scoperta nel 1 924, Fig. 1 6
nella localita di Tomislavgrad
(Zupanjka). Museo di Split. Misura m. 0, 140 X 0, 108 X 0,008 (Fig. 1 6/2).
Bibl. M. Abramic, op. cit., p. 302, No. 8, tav. XX I , 1 .
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356 D. T U D O R 24
Sotto gli zoccoli clei cavalli appaiono i nemici caduti a terra. Dietro al cavaliere
di sinistra sta in piedi, di pieno prospetto, un accolito.
b ) Nel centro una tavola a tre piedi , con la superfi.cie concava occupata
da tre pani. A destra del tavolo c'e un pesce e un uccello (gallo ?) col capo volto
verso di esso. Nella parte opposta un cratere con due anse e due piedi, al disotto
un ariete si dirige lentamente verso la mensa coi tre pani.
174. B1GESTE (Ljubu ski). Tavoletta di piombo scoperta nel 1 920. M useo d i
Split (Inv. No. H . 4975). M isura m . 0,087 X 0,077 X 0,002 e h a un peso d i gr. 1 0 7 .
B ibl. M . Abramic, op. cit., p. 302, No. 9 , tav. XXI, 2 .
L a tavoletta e identica a d un'altra scoperta a Sirmium (mon. 99) 18 e,
sebbene integralmente conservata, appare piu corrosa e non porta elementi nuovi
alla rappresentazione.
V. PANNONIA
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25 '.'\ UOVI '.\IONU'.\IENTI S U I \.AVALI E R I D A N U B I A !'i l 357
176.
Lvc10-FL0R ENTINA (Dunaszekcso, R.P. Ungherese). Tavoletta di piombo
gia nella collezione di Joseph Fleissig, oggi nel Museo di Belle Arti di Budapest.
B i bl. Oroszlan Zoltan, Zwei neue Denkmăler der Donaulăndischen Reitergottheiten, in
DolgSzeged, XIX, 1 943, p. 155, tav. LI, 2. Cfr. anche Z. Oroszlan-A. Dobrovits, Antik
kiallitas vezeto, p. 36, tav. 46, 18 (mi e stato inaccessibile).
19 La tavoletta di lntercisa (mon. 28) e nuova grafia gentilmente offertaci dai collega O. Pelikan
mente descritta e illustrata da Jeno Fitz, lntercisa che pubblichera questo monumento in uno studio
II, p. 385, No. 3 7 , tav. LXXV, 3 (in ArchHung, in corso di preparazione sulla Slovacchia nell'epoca
N. S„ XXXVI, 1 95 7). romana.
20
La descrizione e stata fatta secondo una foto-
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358 l l . Tl ' DO H 2 fi
a ) Agli angoli i 1::- usti del Sole e della Luna, al centro due serpenti ai lati
di un uovo (vaso ?).
b) 11 centro delia scena e occupato da un cavaliere col viso di prospetto
che galoppa verso destra ; esso indossa una tunica corta e ha in capo il berretto
frigio. Colpisce con la landa un nemico caduto bocconi sotto gli zoccoli del suo
cavallo. Dietro di lui un accolito con lunga tunica si attacca alla coda del cavallo.
Manca la dea che appare costantemente di fronte al cavaliere e il tavolo a tre piedi
col pesce. Dinanzi al cavallo appare una figura femminile con lunga veste di
prospetto e con la destra alla bocea (N emesis ) . Presso di essa una figura virile
stante, sempre di prospetto, con un berretto conico e una tunica corta, tiene
con ambedue le mani una coppa 2 1 •
c) Da sinistra a destra si distinguono : un uccello (gallo ?) ; una mensa a
tre piedi con sopra un pesce ; una figura maschile in piedi ; un'altra seduta su
un blocco, con un oggetto verticale in mano (la pelle dell'ariete ?) e una terza
in piedi situata nell'angolo del rilievo.
*
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27 N UO V J M O N U ME :'\ T l S U I CAVA LI E R ! DA :'ll U B ! A N I 359
1 z
Fig. 1 8
2 2 Statistiche piu nuove dimostrano che quelli n u m entornm religionis Mithriaca e, voi. li, 1 960,
mitriache sono cinque volte piu n u merosi , cf. pp. 1 5 3 - 3 7 7.
M. J. Vermaseren, Corpus i nscriptionum et mo-
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360 D. TUDOR 28
Queste cifre ci indicano ancora una volta che i focolari di questa religione si
trovavano soltanto in tre province : Dacia, Mesia e Pannonia. I monumenti
rinvenuti fuori di questa zona hanno un carattere isolato e vi sono giunti per il
tramite di soldati, schiavi, commercianti ecc . Un'osservazione interessante va
fatta nei riguardi delia Dalmazia dove il numero di 3 scoperte fino al 1 936 (mon.
74, 92, 109) e arrivato ora a 1 2 (mon. 166-1 74). Si deve osservare che la mag,
gioranza degli esemplari dalmati ha un solo cavaliere (mon. 1 66-1 72), dunque
riflette la piu vecchia rappresentazione del culto 24 ed offre nello stesso tempo
una grandissima somiglianza con le tavolette di pietra delia stessa categoria
rinvenute sul territorio delia Dacia (mon. 1 , 2, 6, 7 , 1 9, 20, 28, 133, 1 4 1 , 143).
Dunque gli scalpellini dalmati si ispiravano per le loro rappresentazioni al reper,
torio degli scalpellini daci del II sec. dell'era nostra. La spiegazione di questi legami
puo farsi risalire alle relazioni createsi fra le due province immediatamente dopo
la conquista della Dacia, quando vennero trapiantate dalla Dalmazia nelle regioni
aurifere daciche numerose famiglie di minatori che mantennero a lungo il contatto
col loro paese natale 25 •
Cosi, come abbiamo fatto osservare anche altrove 26, neppure ora possiamo
considerare la Pannonia quale centro di formazione delie rappresentazioni
plastiche di questo culto, per il solo fatto che essa ci offre il maggior numero di
tali monumenti. Dei 54 esemplari rinvenuti in questa provincia , 28 sono copie
dello stesso rilievo, ottenute colando il piombo nella stessa matrice. Di piu, tra
i rilievi venuti in luce in Pannonia, nessuno ci offre la rappresentazione di un solo
cavaliere il che ci fa pensare che questo culto non sia penetrato in questa regione
nella prima tappa delia sua evoluzione. I dati statistici e la proporzione fra il
numero clei monumenti con un cavaliere e quello con due, ci inducono a credere
che il centro di formazione di questa religione sia stato nel territorio della Dacia
o della Mesia inferiore, probabilmente in una zona presso la valle del Danubio 27•
Anche ora siamo insufficientemente documentati sul medio archeologico
nel quale si sono verificate le recenti scoperte 2 8• Una tavoletta di piombo di
23 P. Merlat, Repertoire d e s i nscriptions e t monu 1 93 8 (in DissPann, II, 1 4 ) ha rinvenuti 1 1 28 esemplari.
ments figures du culte de Jupiter Dolichenus, Paris - 24 ED, V I I , p. 208.
Rennes, 1 95 1 , elenca come appartenenti alia stessa 26 C. Daicoviciu, in « Dacia », N. S., I I , 1 95 8 ,
zona geografi.ca (Tracia, Mesia, Dacia, Pannonia, Dal p. 2 5 9. F r . Cumont, Mysteres de Mithra, Bruxelles,
mazia e Norico) un numero di 1 66 monumenti dedi 1 9 1 3 , ed. III, p. 75 mette in rilievo la penuria clei
cati a questo dio, molti clei quali sono semplici iscri· monumenti di culto militare e con carattere mistico
zioni. ln paragone ai rilievi dedicati al Cavaliere tracio, dovuta al fatto che la Dalmazia era una provincia i n ermis.
quelli riferentisi al culto clei Cavalieri danubiani 28 ED, VII, p. 1 98.
sono molto meno numerosi. Solo nel territorio clei· 2 7 II problema sad. esposto dettagliatamente in
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29 NUOVI �I ONUM ENTI SUI CAVALIER! DANUBIANI 361
Sucidava (mon. 144) e stata rinvenuta insieme con monete della prima meta del
sec. I I I dell'e.n. presso la bocea di un forno, ove forse era arrivata fortuitamente.
Due tavolette di piombo di Oescus (mon. 156 e 1 57) sono venute in luce fra le
rovine di un grande edificio che in nessun caso poteva essere un santuario. Altre
due tavolette di piombo sono state scoperte ad Horreum Margi (mon. 1 64-165)
insieme ad una statuetta di Venere e a un peso di piombo, in associazione di
materiale cioe che non puo clarei nessuna indicazione. Di una soia targa di piombo
sappiamo con precisione che e stata rinvenuta in un sacello di una villa romana
in Pannonia (mon. 1 7 9) 29• La mancanza di qualsiasi indicazione topografica lascia
tuttora aperta la discussione sull'esistenza di santuari dedicati a queste divinita 3 0 •
I materiali con i quali sono stati eseguiti questi ex voto sono quelli gia
noti 3 1 • L'ultima statistica determina : 99 sculture în pietra, 63 in piombo, 4 in
bronzo, 4 in terracotta (di cui due - mon. 143 e 149 - sono matrici), 10 pietre
incise e 1 copia in gesso di un monumento perduto. Molti degli esemplari in
pietra sono scolpiti in lastre di piccole dimensioni, di un marmo fine, estraneo
a province come la Pannonia e la Dacia, ove poteva arrivare anche come merce
di importazione. Solo un'analisi del materiale - opera abbastanza difficile e che
sara risolta nell'avvenire - potra clarei indicazioni utili sulle cave rispettive. L'ap,
pariziene di due matrici per riprodurre rilievi in terracotta, dimostra che questa
classe di monumenti era prodotta in serie e che in alcune localita sempre maggiore
era il numero degli acquirenti. Finora l'uso del piombo per eseguire le tavolette
dei Cavalieri danubiani si considera specifico per i territori della Pannonia e della
Mesia superiore 32• Le ultime scoperte provano che c'e stata una predilezione
per questo metallo anche nelle officine della regione Romula - Sucidava -
Oescus (mon. 22, 23, 26, 27, 142, 144, 155- 1 58) dove, dai punto di vista icono,
grafico, sono state fuse tavolette diverse da quelle pannoniche. Sembra che il
centro di produzione nella regione lungo il corso inferiore del Danubio sia stato
a Sucidava, dove oltre alle tavolette di piombo dei Cavalieri danubiani sono
state rinvenute circa 100 comici di specchi, vari oggetti casalinghi, lamine brute
e barre da usare come materie prime 33, sempre di piombo.
II supplemento del cataloga che abbiamo presentato accresce ii numero
delle tavolette di pietra di grandi dimensioni e con un certo peso, che certamente
non potevano costituire semplici filatteri o amuleti di carattere apotropaico
(mon. 1 3 5 , 136, 1 38-140, 145, 146, 149, 160, 163, 1 66, 1 73 , 1 7 5 , 1 8 1 ). Dato
ii loro peso tali ex voto dovevano essere conservati in santuari o luoghi speciali
di culto e non certo portati dagli adepti del culto, come sostiene Franz Cumont 34•
Ma tale constatazione non esclude che alcuni esemplari di piccole dimensioni
e in forma di medaglioni fossero realmente filatteri o amuleti 36•
Da lungo tempo si e osservato che una della piu singolari particolarita di
questi monumenti con i Cavalieri danubiani e costituita dalla mancanza di iscri,
zioni dedicatorie, cosa che ci impedisce di determinare i nomi e I' essenza di queste
divinita pagane. Le poche iscrizioni trovate fi. n ora in alcuni di essi 36 non possono
28 Come pure ii mon. 62. p.3 5 1 e « Dacia », N. S., I I I, p . 4 1 5 .
30 ED, VII, p . 200. 3 4 RA, 1 93 8 , I I , p . 69, i n disaccordo con G . I .
31 Ibidem, p . 202. Kazarow, i n AnzWien, 1 940, No. I - V , p . 30.
82 Ibidem, p . 203. 3• ED, p. 204.
38 D. Tudor, in « Materiale », p. 7 22. OR, 3 8 Ibidem, p . 206.
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l l . 'IT I H l ( I 30
essere decifrate. Nel nuovo gruppo di monumenti sopra descritti troviamo una
soia iscrizione graffi.ta nella parte posteriore del rilievo con sette lettere greche
dalle quali non si puo trarre nessun senso (mon. 1 49). Ci troviamo quindi nella
stessa incertezza di venticinque anni fa.
Rispetto al vecchio corpus questo supplemento presenta un'importante
novita per quanto riguarda la classifi.cazione iconografi.ca dei monumenti. Si
conoscevano due grandi classi di rappresentazioni : con uno o con due cavalieri,
associati a una dea 37• Due esemplari scoperti in Dobrugia ci fanno conoscere
una terza classe di rappresentazioni (mon. 146 e 147). Su questi appare isolata
solo la triade formata da questi dei, gia nota sotto questo aspetto, quale parte
integrante di altre scene nelle zone superiori delle tavolette della seconda classe
(mon. 3 , 9, 38, 50, 56, 58 60, 1 1 8). Naturalmente esiste, nell'ambito di queste
,
tre grandi classi, una serie di tipi secondari 38• Questi ed altri proble ip i relativi
al culto dei Cavalieri danubiani, alla loro iconografi. a , all'apparizione e � Ila scom,
parsa del culto, all'interpretazione e discussione di scene, simboli ecc., verranno
da noi esaminati nelle studio che seguira in « Dacia », V.
D. TUDOR
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CONTRIBUTIONS TO DOBRUDJA H ISTORY UNDER
ANASTASIUS I
The reign of Anastasius I (491-5 18) is known especially for the fi.nancial
policy of that Byzantine emperor, thanks to which the State treasury amounted
on his death to a sum which it had never known and would never reach again. lt
was with these reserves that Justinian could cope with his exaggerate expenses
and the 6th century could see the acme of Byzantine power and civilization 1 .
As concerns the province of Scythia , today's Dobrudja, the most impor,
tant event which for good reason has drawn the attention of the historians, is
the uprising led by Vitalian , commander (comes) of part of the federate troops
stationed in the diocesis of Thrace. He himself was the son of a comes foe dera,
torum. What has never been shown in its true light was the cause of the uprising
which burst out on the Lower Danube in 5 1 3 . lt was conducted by Vitalian,
who is supposed to have been a Roman,Gothic crossbreed 2• We think that these
causes were : 1 ) the hard life led especially by the village population, following
the frequent « barbarian » raids south of the Danube ; 2) the new system of taxa,
tion which by abolishing the chrysargyron, in 498, brought an easing of trade and
crafts but by resorting to the so called coemptio (cru'JCI)V� ), set a cumbersome
task upon the rural population, and - generally - the severe taxation imposed
by Anastasius who tried to achieve the largest possible savings 3• The immediate
cause of the uprising lays in the discontent of the foederati troops, following the
withdrawal of annona, upon the emperor's orders 4• The same measure also explains
1 Procopio di Cesarea, Le i n edite, ed. Domenico Esquisse po11r 11 11e histoire agraire d e Byzanc e ; Ies
Comparetri-Domenico Bassi, Rome, 1 928, p. 1 28 - 1 29 ; sources et Ies problemes, in RH, 82, CCXIX, 1 95 8 ,
E. Stein, Histoire du Bas-Empire, tome II. De la dis p. 3 5 - 36.
parition de l' empire de !'Occident a la mort de Just i . 4 Joannes Antiocheus, X ptmx:i, ed. C. Mi.i l
n i en (4 7 6 - 565) , Paris-Bruxelles-Amsterda m, 1 949, ler, in F H G , V, I , 1 860, p. 3 2 and T h . Mommsen,
p. 1 92 sqq. in « Hermes », VI, 1 87 2 , p. 3 44 ; ' . \ <pocLpdldi; ytl: p
2 E. Stein, op. cit., p. 1 78 sqq . , considers Vira cn-r+,cre:wi; 8·r,µocr[oci; n�iv xoc:l.ouµevwv <pm8e: poc-rLxfov
lian first as « un nouvcau champion du catholicisme ». :iv6 pw7twv ( &vv<:lvwv) . Cf. Ch. Diehl-G. Mar�ais,
3 M . V. Levtchenko, Byzance des origines a Histoire d11 moyen âge, tome III ; L e monde oriental
1 453, transl. by P. Mabille, Paris, 1 949, p. 54 - 5 7 ; de 395 a 1 08 1 ( G. Glotz, Histoire generale) , Paris,
G. Ostrogorsky, Histoire de l ' Etat byzanti n, transl. by 1 936, p. 45 and R. Vulpe, Histoire a ncienne de la
J. Gouillard, Paris, 1 956, p. 94 - 95 ; P. Lemerle, Dobroudja, Bucharest, 1 938, p. 3 2 5 .
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364 I. B A R N EA 2
the fact that the uprising burst out precisely on the Lower Danube. To the above
facts must be added certain measures taken against the colonists , among which
the best known is the famous Constitution issued by Anastasius in 500, proclaim,
ing the thraldom of all agriculturists who remained for 30 years on the same land
(Cod. Just. , XI, 48, 1 9) 5•
Such is also the explanation for the great number of discontented people
participating in the rising. The effective of those who enlisted under Vitalian's
banner reached 50 OOO « warriors and peasants » 6, an enormous fi.gure for that ·
time. The pretext of defending the Orthodox creed against the emperor who
supported Monophysitism, was the means by which those who were dissatisfi.ed
with Anastasius' religious policy could also be drawn in the camps of the rebels -
and in the fi.rst place the Blue Party in the capital, who opposed the emperor.
Otherwise it is diffi.cult to admit that the worst wounds inflicted by Anastasius'
Monophysitism were given precisely to the commander of the foederati troops,
whose Orthodoxy was generally rather suspect. On the other hand history has
recorded other uprisings of the troops who defended the Lower Danube frontier,
at the time when the money allowances granted to the latter were either reduced
or entirely cancelled 7•
According to the information supplied by Malalas, in the ranks of Vita,
lian's army there were « Gothic, Hun and Scythian soldiers » 8, and according to
Theophanes and Cedren « many Huns and Bulgarians » 9 • ln the present case
the « Scythians » were most probably native peasants called like that because
they inhabited Scythia Minor. The Goths, the Huns and the Bulgarians, the latter
known for the fi.rst time about 480, when emperor Zenon called them to struggle
against the Ostrogoths, belonged with the foederati recruited from among the
« barbarians » who had reached the frontier of the empire. The Huns and Bui,
garians could also be called from the North bank of the Danube where they wan,
dered just waiting to seize an opportunity for plundering the empire. Malalas seems
to place them all among the « soldiers », a title generally granted only to those
recruited from among the subjects of the empire, unlike the « foederati » 1 0 •
A less known side of the activity under Anastasius is that of the buildings
and art monuments in general. Among these are quoted as being connected with
his name, the fortifi.cations in Mesopotamia and on the frontiers of North Armenia,
the Dara citadel, near Nisibi, which took the name of Anastasiopolis, the
« long wall », rebuilt and fi.nished under Anastasius between the Sea of Marmara
and the Black Sea, 40 km west of Constantinople, building and ornamental
works at Hierapolis, Caesarea in Palestine, Alexandria, Constantinople and fi.nally
M. V. Levtchenko, op. cit„ p. 5 5 ; A. R.
t 8 I. Malalas, Chronographia, XVI, Bonn, 1 83 1 ,
Korsunski, D espre colonat în imperiul roman de Răsă p. 405, 1 .8 - 9 ; µe6' ©v [7t:A.o(wv I dxov I'6'1'6wv
rit (secolele V- VI) (translation from Vizantiiskii xixl O uvvwv xixt :Exu6wv a'l'pixnw'l'wv auve7toµtvcuv ixu'l'ci)
Vremennik, IX, 1 95 6), in ARS, seria istorie, IX, [ni> Bt'l'<XAtixvci> ) .
1 956, 4 ( 1 6), p. 1 6, 22, 3 2 - 3 3 ; P. Lemerle, op. cit„ 8 Theophanes, Chronographia, I , 1 83 9, p. 247,
p. 3 7 - 48. 1 .3 - 4 ; 1tA�67J O uvvcuv xixl Bou:A.yocpcuv. G. Ce
• J. Antiocheus, op. cit„ p. 3 2 : &µipl Toce; v' drenus, Hist. compendium, I, Bonn, 1838, p. 632,
Xt:A.dlh� 7tOAE(LtKwv xixt &ypo(xwv &v8pwv. 1 . 1 0 - 1 1 : 7tAij6oc; O uvvcuv xixt Bou:A.yocpcuv.
10 J. Maspero, cl>ot8epii'l'ot e t :ETpix'l'tW'l'<Xt dans
n
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3 ON T H E D O B R U D J A H l STOR Y U N D EH. A N A S TA S ! U S 1 365
at Dyrrachium, the emperor's native citadel 11• Recently the big church of the
Monophysitical monastery called Quartamin, at Tur Abdin, the centre of Syrian
Monophysitism, finished in 5 1 2 with the financial aid and with masters sent by
emperor Anastasius 1 2, was studied .
7 8
10
Fig. ! . - Bricks, stamped with the name of the emperor Anastasius. I , from Histria ; 2 - I O, from Dinogetia.
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:r nG I. IL\IL\ E .\
wall surrounding the citadel, where the bricks have been found, had been rebuilt
under Anastasius, by the soldiers in the garrison of the citadel 1 3•
On the occasion of the excavations macle between 1 950 and 1 959 at Dino,
getia, in various places inside the citadel, especially towards its western side as
well as outside the surrounding wall, sometimes in the Roman,Byzantine stratum
(4th-6th centuries), at other times in the early feudal one (10th- 1 2th centuries),
re,used by its inhabitants, 1 5 fragments of bricks out of as many complete pieces
were discovered, carrying on one of the two long and narrow facets a stamp in
relief with the name of emperor Anastasius (fig. 1 /2-10) 1 4• So far no brick has
been found in the wall. The explanation must probably be seen in the fact that
generally, only the foundations of the walls have been preserved , for which the
common building mc terials were stones, while the bricks were used rather for
the upper part of the buildings. With the exception of just one fragment preserved
in its full length, 0.34 m, the breadth being probably equal to the length, the size
of the other bricks cannot be known from the fragments preserved. Their thick,
ness varies between 0.045-0.065 m. Only two fragments carry the stamp on one
of the two broad faces of the brick. On two other fragments a larger portion of
mortar has been preserved, including small bits of broken bricks -- a very valuable
indication for the construction technique under Anastasius.
According to the type of the stamp, the Dinogetia bricks carrying the name
of emperor Anastasius divide into four different kinds, none of them being iden,
tical with the single kind of the Histria bricks, published by V. Pârvan. The text
of all stamps is in Latin. Three of the four kinds of stamps having been inscribed
on the moulds in the usual way, from left to right, have appeared reversed
on the brick and must he read accordingly, from right to left (fig. 1 /3- 10).
Just one stamp (fig. 1 /2) - preserved on two different fragments of bricks
which, placed side by side, do not offer the possibility of completing the initial
text - is impressed correctly from left to right, with regular and elegant letters.
Both fragments were found in the early feudal stratum of the A I I I sector of the
Dinogetia,Garvăn site, namely inside the citadel in front of the curtain between
its l lth and 1 2th towers. The stamp, applied as usual on one of the narrow and
long sides of the bricks has a less pronounced relief and smaller letters than the
other ones. Unlike all the stamps with the name of the same emperor, found at
Histria and Dinogetia, on these not only the name but also the title of the emperor
were written in full + lmp]ERATOR ANASTA[sius] (fig. 1 /2). Moreover,
the background of the stamp is divided into three zones , out of which one was
broader in the middle and the two other narrower, up and down. On each of
the marginal zones of the stamp, towards the middle, are spaced the letters T I N,
perhaps the only ones also existing on the complete brick, which we hypothetically
restitute in the following way : T(urma) l (uniorum) N(ovioduno) or N(oviodu,
nensium), or T(urmarii) l(uniores) N(oviodunenses) 1 ·� . To support such hypo,
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5 O:\ T l l E l lU l l l \ l · l l .L\ l l J STO H Y t: :\ I > E H A !\"ASTA S i li S I 367
theses, we may quote the bricks with the stamp Classis Flavia Moesica (2nd-3rd
centuries) and those with the stamp Legio l lovia Sc)thica (4th century) found
both at Noviodunum, and at Dinogetia 1 6 , which show that during the Roman and
early Byzantine empire the lower Danube frontier, between Galaţi, Isaccea and the
Black Sea was a unit, being defended by the same troops, whose headquarters
were in the l arger settleme nt at Noviodunum. lt will be incumbent on future
researches in this latter settlement to confirm also our supposition concerning
Anastasius' epoch. For the time being it is worth mentioning that during the
archaeological excavations limited only to the portion of the Danube's beach,
which is sometimes overflowed, among the ruins of the Noviodunum citadel, it
was established that the series of the early Byzantine coins began with Anastasius
and ended with Focas 17•
The only construction at Dinogetia, whose ruins have been entirely brought
to light and about which one can safely assert that it was rebuilt under Anasta,
sius, is the basilica at the south,western angle of the citadel, among the ruins and
on the pavement of which most bricks with that emperor's stamp were found 1 8 .
Other constructions among which could also be included the western side of
the citadel seem to have existed towards towers 1 1 and 1 2 and, probably, in other
parts of the citadel too. They are going to be identifi.ed in the fu ture by the archaeo,
logical diggings which so far pursued fi.rst of all the discovery of the remnants
of the early feudal settlement.
A precious art object renovatc:d (renovatum) under emperor Anastasius
in one of the Constantinople workshops is the well,known plate in gilt silver,
belonging to bishop Paternus of Tomis , nowadays at the Ermitage Museum in Lenin,
grad (fig. 2 ). The object dates--at the latest--in the last year of emperor Anastasius'
reign (5 18). The seal showing the emperor's bust with a halo around the head and
the inscription : D(ominus) N(oster) ANASTAS IVS P(ius), AVG(ustus), all
round, is impressed on the back of the object (fig. 2/2) 19• lt is supposed that
being stolen by one of the « barbarian » tribes which plundered Tomis in the 6th
century, the plate bearing Paternus' name was transformed later in a workshop
north of the Black Sea, by adding to it the medallion worked in the technique of
the cloisonne used by the Huns, and fi. Ued with enamel or coloured gems . It seems
but little probable however that the inscription in Greek too stitched on the
back of the plate and indicating the weight and quality of the silver and gold used
for making it, should have been equally added in one of the Pontic workshops
and not at Constantinople, as has been supposed 20• Noteworthy is the fact that
the hoard with objects, dating in the 6 th_ 7 th centuries, found at Malaja Peresce,
18
« Materiale », Y l l , 1 96 1 , p. 5 95 , and Gh. Ştefan, a u f Grund der Silbergefă/3e der Ermitage, in Archiiolo·
La Legio I ]ovia et la defense de la frontiere gische M itteilungen aus russischen Sammlungen, l i ,
danubienne au IV' siecle de notre ere, in Nouvelles Berlin - Leipzig, 1 929, p. J O I sqq., pi. 26 - 27 and
etudes d' histoire presentees au X' Congres des sciences fig. 2 1 ; H. Leclercq, Poltava, in Dict. d'archeol.
historiqu es, Rome, 1 955, Bucharest, 1 9 5 5 , p. 1 6 1 - 1 67 . chret. et de licurgie, fasc. CLY l - CLY l l, Paris, 1 93 9 ,
17 I. Barnea and B. Mitrea, Săpăturile de salvare col. 1 34 7 - 1 348 ; I. Barnea, Discul episcopului Pater
de la Noviodunwn (Isaccea) , in « Materiale », V , -
nus, Bucharest, 1 944, p. 3 1 5 (excerpt fro m « Ana
1 95 9 , p . 47 1 . lecta », l i).
1 8 S C I V , I I I, 1 95 2 , p . 393 --- 3 94 ; « Dacia » , 20 N . Fettich, Archăologische Studien zur Q eschich
N. S., I I , 1 95 8 , p. 3 3 8 - 3 3 9, fig. 7 - 8. te der spathunnischen M etallkunst, in ArchHung,
18 L. Matzulewitsch, By:i;antinische Anti k e. Studi e n XXXI, Budapest, 1 95 1 , p. 1 3 5 - 1 36, 1 3 8 .
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368 I. l:l A R N E A 6
a b c d
Fig. 2 . - I, the plate of Bishop Paternus from Tomis ; 2, a - d, the seals on the back of the same plate.
pina in 1 91 2 , to which Paternus ' plate belongs, had been buried in a region which
was not în the way of the nomadic tribes of horsemen. This fi.nding has led to
the supposition that it was plundered from Tomis by one of the Antes' tribes
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7 U:'i T I JE I J O ! l ll lj ()J A I J I STO H Y l ' !'\ l l E I\ A :\" A STA S ! l · s r
who took it away and after making the above,mentioned transformation, hid it
under the stress of danger in the region inhabited by them 21•
Apart from the above,mentioned monuments , dated for certain during
Anastasius' reign, some more have been discovered in Dobrudja, which may
with more or less probability be attributed to the epoch of the same emperor.
Among these the most important have been so far discovered at Histria. W e mean
first of all some of the large public and private buildings which have been dis,
covered in the south,western and eastern parts of the citadel, as are for instance :
the: basilica bordering the western wall of the citadel, near towers G and H ; the
basilica with tabernae, situated south,eastward of the former but just near it ;
in its first phase of construction (only one room with an apsis) ; the big edifices
on the hillock which towers over lake Sinoe, in the eastern part of the town 22 •
All these buildings are attributed to the second period of construction at Histria,
after ·the reconstruction of the citadel in the 3rd-4th centuries, an epoch stretch,
ing from the end of the 5th century up to the year 580, and represents a period
of maximum prosperity for the town 2 3•
A special problem is raised by the « basilica coemeterialis » at Histria
(fig. 3 ). The last excavations macle in 1 956 in order to bring entirely forth the
ruins of this construction identified by V. Pârvan, led to the statement that the
oldest coins found on the pavement of the basilica can be traced to Anastasius
while the later ones must be traced to Mauricius Tiberius (582-602) 24• This
cannot necessarily lead to the conclusion that the basilica was built under Anasta,
sius and lasted up to the reign of Mauricius Tiberius, although such a conclusion
is not precluded . As we know that following the great currency reform carried
out by Anastasius, his coins circulated also later on 25, during his successors'
reign ; it seems that as concerns the dating of this basilica we must stick to the
opinion of V. Pârvan who, proceeding from the more rudimentary construction
technique (walls bound with clay) attributed its building to a late Byzantine,Bar,
barian epoch in the 6 th century 26•
The monument seems to have a peculiar importance as proof of the rela,
tions of Histria with Asia Minor in the 6th century of our era. The architectural
element which indicates such relations is the pastophorium prolonged in the form
of a chapel on the left side of the main apsis. The type of basilica with such pasto,
phoria is a creation of Asia Minor (5th century) whence it spread to Syria too 2 7 •
21
P . N . Tretia kov, Bocmo•mocAa8RHcKue nAe Empire d'apres les dernieres fo uilles arc h.:ologiq ues,
MeHa, Moscow, 1 95 3 , p. 1 8 2 - 1 8 5 . in << Dacia », N . S., I , 1 95 7 , p. 24 9 - 25 1 , 256, 2 6 1 ;
22
Amang the ruins of the edifice whose worship Histria I, 1 95 4 , p. 6 1 , 69 - 70, 1 2 1 - 1 22 , 1 26 ; « Mate
room has a pentagonal apsis on the outside, in this riale » , V , 1 959, p . 288 - 289.
latter region, an i mpost of a capital has been disco 2' << Materiale », V , 1 959, p . 2 9 1 - 296, fig. 4.
vered on which there is a monogram cross with the 26 A. Andreades, D e la monnaie et de la p uis
letter rho with an open buckle like the chrysm of sance d'achat des mhaux precieux dans l 'Empire
bishop Patemus' plate (see above, fig. 2 ) : Iorgu byzanti n , in « Byzantion » , I, 1 924, p. 7 9 - 80 ; M. G.
Stoian, Edifi c i u l descoperit l ingă marea locuinţă din Soutzo, in BSH , X I I I, 1 92 7 , p. 5 4 - 5 8 ; P. Grierson,
zona de est a cetă ţ i i , in the report : Şantierul arheologic The currency reforrn of Anastasius, in Atti VIII Congr.
Histria ( 1 954) , in SCIV, V I , 3 - 4, 1 95 5 , p. 5 3 2 - 5 3 8 , lnternaz. di Studi biza ntini, 1 95 1 , 1 (Studi Bizantini e
fig. 1 4. See alsa : in « Dacia », N . S . , I I , 1 95 8 , Neoellenici, 7 ) , Roma, 1 95 3 , p. 3 7� - 3 7 5 .
28 V.
p. 3 3 6 - 3 3 7 a n d fig. 5 ; SCIV, V I I I , 1 - 4 , 1 95 7 , p . 3 4 7 Pârvan, in ACM I , 1 9 1 4 , p . 1 1 8 - 1 1 9.
sqq., fi g . I . 27 G. A. Sotiriu, X pLan0tvL;d; x0ti �u�0tvnv·f,
2"
Em. Condurachi, Histria a l 't!poq ue du Bas- '.-\ pz0tt0Aoyi0t, I, Achens, 1 94 2 , p. 2 7 9 - 280.
24 - c. 1150
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370 I. HA R i\: E A 8
In Europe as yet only one such basilica was known, at Teurnia , dating back to
the year 500 ca 2 8• That of Histria had probably just one pastophorium, not
two, like all other basilicae of the same type ; the future excavations will have
to verify it. It is worth stressing that all or almost all basilicae with such pasto,
phoria are graveyard basilicae, which may be an
indication holding good also for the nature of
that at Histria, even if only for a certain period
6m
of its utilization.
One last remark concerning Histria refers
to the whole sector situated between the surround,
ing wall (of the 3rd vallum) and the Z wall,
situated on the western plateau of the citadel,
370 m far from the latter. The remnants of the
constructions dating back in the 5 th 6 th cent, _
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9 0'.'1 T I J E l l O l l l \ lJ I J J A III STORY l' X IJ E H A '.'i'A STA S J LJ S I 37 l
33 I. Barnea, Capiteluri romano-bi zantine din Schitu, Negru Vodă district. lrimi � Dimian, Citeva
Dobrogea, in « Materiale», IX, (in the press) fig. 1 0 , descoperiri monetare bizantine pe teritoriul R. P. R„
1 3 - l 5 , 2 3 - 24, 30. în SCN, I, 1 95 7 , p. 1 92 .
34 Th. Sauciuc-Săveanu, Callatis, I, in « Dacia », 3 7 I . Barnea, Capiteluri romano - b i zantine .
. , op. .
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372
z
1
6
Fig. 4. - Cap it als from the end of the Sth century and the beginning of the 6rh ccntury : I , 3 , 5 , 6, from
Tomis ; 2, 4, fro m Callatis.
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11 ( ) '.\ TllE l îO fl R l J l î . J A 1- l l STO R Y l l i\ I J E H A '.\ A ST ,\ S f l ' S T 373
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374 I. B A R :X EA 12
with the long wall of Constantinople 45 • But while more certain proofs for attri
buting the stone defence wall to Anastasius are absent, on the other hand , for
the reconstruction of Dinogetia and Histria citadels in this time, the bricks stamped
with the name of that emperor are the best documents. The remark that Anastasius
fortifi.ed Histria and therefore also Dinogetia as well as other citadels on the right
bank of the Danube and on the Dobrudja shore of the Black Sea (about which
we have not got so far very precise data) - against Vitalian, because, thanks
to the Byzance fleet, the latter could be « successfully defended against the rebel
general » 46 -is opposed to the fact that the rebel Vitalian had himself a fleet
with which in 5 15 he macle bold enough to attack even the empire's capital 4 7 •
Therefore it is much more natural to admit that such works were performed in
the longer interval of calm for the Byzantine power in Dobrudja, in the fi.rst part
of Anastasius' reign, without thereby contesting that they were aimed at the defence
against the enemy at home not only that abroad .
Parallel with the works for the rehabilitation of at least some citadels on
the Danube banks and the Black Sea shores, in Scythia Minor, under Anastasius
there was a peculiar flourishing of town life, with which the works in discussion
are closely connected, being mutually conditioned. More than the relative quiet,
the abolition of the chrysargyron contributed to this prosperity, which gave great
impetus to the trade and crafts. On the other hand , the replacement of the land
tax in kind (annona) by payment in cash, on the basis of the gold standard, meant
the aggravation of the conditions of the peasantry, which aroused much discon
tent and numerous popular risings, culminating in that of Vitalian, in 5 1 3-5 1 5 48•
Anastasius I and his successor Justin I were without doubt surpassed by
Justinian I as concerns the constructive work in the empire as a whole and, for
the time being we have no reasons to doubt it as concerns the Danubian limes as
well as throughout Dobrudja. But the archaeological discoveries in the latter
province make us hold certain reserves concerning all the construction works
attributed by Procopius to Justinian. In the enthusiastic, laudatory and sometimes
exaggerate description which the well-known historian makes in De aedificiis,
he attributes to this emperor the personal merit of whatever was built not only
under his reign and that of Justin I 49 but, as shown by many archaeological docu
ments between the Danube and the Black Sea, largely also those macle under the
reign of Anastasius I. Thus, the archaeological discoveries macle in Dobrudja so
far begin to fi.11 a gap of the literary sources and to reestablish the truth concern
ing one of the less known, but particularly prosperous periods in the history
of this province, which was that of the 5th century and early 6th century of our era.
I. BARNEA
45R. Vulpe, op. cit., p. 3 5 9 - 360, 3 7 1 . 48 E. Stein, op. cit., p. 7 2 3 ; P. Lemerle, Invasions
46V . Pârvan, Histria IV, i n ARMS I, p . 702. et migrations dans les Balkans depuis la fin de l'epoque
" E. Stein, op. cit. , p. 1 84. romaine j usqu'au Vlll• siecl e, in RH, 2 1 1 , 1 95 4 ,
48 G. Ostrogorsky, op. cit., p. 95 ; Istoria Rom i · p. 2 8 5 ; D. Tudor, op. cit.
niei, voi. I, Bucharest, 1 960, p. 598 - 5 99.
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CTeHhl 3eMJIHHOK 6bIJIH o6rrollieHhl ;::i;epeBOM. 3TO Ha6JIIO;::i;eHHe c6rrHlliaeT OTKpbITHH
Ha nocerremrn « IIImmT » c ;::i;pyrHMH aHarron1qttbIMH , Ha KOTOphIX MhI ocTaHoBHMCJI
B ;::i;an1HeiirneM .
Ha cTeHax 3eMJUIHOK HeT 06b1qHhIX crre;::i;o B o6Ma3bIBaHHJI rnnHoii H MhI He
OIIIH6eMCJI, YTBep)f{}J;aJI , qTQ B nyqrneM crryqae OHH 6hIJIH crrraIBeHbl nyTeM T�a
TeJlbHOro COCKa6JIHBaIIHJI , nocrre Toro qTo 6brna BbipbITa JIMa 3eMJUIHKH . 3To 3aMe
'-IaHHe KacaeTCJI ll nona 3eMJIJIHOl{ : B H3BeCTHbIX HaM Tenepb cnyqaJIX B «IIIHnoTe»
H ;::i;pyrax MeCTaX Ha HeM He BH}J;HO cne;::i;o B o6Ma3bIBaHHJI, a qacTO 3aMeTHbl MHoro
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9 CJIAB51HCI01E OOCEJIEHl15l B CY <{ABE 383
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384 MI1P4A .U. MATEH 10
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1 , «Kyprn .IloMHlICK3 » ; 2, «.IlpyMyn Hau110Han » (ropH30HT I) ; 3 - 10, « .IlpyMyn Ha11110HaJI »
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886 MHP'-IA ,U. MATEA 12
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13 CflABHHCKHE TIOCEflEHHH B CYYABE 387
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388 MHP4A .IJ:. MATEA 14
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15 CJJABRHCKHE nocEJIEHHR B CYLJABE 389
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390 MHPY,, ,Ll. MATER 16
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17 CJIABRHCKHE nocEJIEHHR B CYYABE 391
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?92 MHPt.IA ,U. MATEA 18
ceramicii slave de la Suceam, B SCIV, X, 2, 1 95 9. (Cp. M. D. Matei, Contri buţii . . . , cTp . 428 , puc.
23 HaKOHC'IHllK CTpeIIbl H e1.1..1 e HCCKOJ!bKO npe.u 8 H cTp. 429). To, 'ITO 3TOT MaTep11an ,11,aT11pyeTCH
MeTOB, o6Hapy>t<eHHble B 3CMJIJIHKe, eepOllTHO, H3 up11 noMOl.1..1 11 MOHeT Ha,iana V I I e . (11MnepaTopoe
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M .U. MATE:tt
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34 D. H I. Berciu, Anti c hităţile mediemle din 2 3 5 - 2 3 8 H He.r:taBHo .U. Eepl!y H Ey.r:tH<eH KoMwa,
Oltenia, B BCM I , XXX, 1 93 7 , CTp. 82. norpe6eHHll Săpăturile arheologice de la Balta Verde şi Gogoşu,
6bJJJ H ewe paJ ony6mmoaattbl .U . Eepqy, Arheo B « Materiale », I I , 1 956, B CTp . 403 - 40 5 .
logia preistorică a Olteniei, Kpaiioaa, 1 939, cTp .
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DIE BULGARISCHE HERRSCHAFT NORDLICH DER DONAU
WĂHREND DES IX. UND X. JH.
IM LICHTE DER ARCHĂOLOGISCHEN FORSCHUNGEN
Die Frage cler Ausbreitung des ersten bulgarischen Reiches nordlich cler
Donau wurde sowohl von rumănischen als auch von auslăndischen Geschichts,
forschern des ofteren erortert. Der zur Verfilgung stehende beschrănkte Raum
gestattet nicht, hier sămtliche Ansichten cler verschiedenen Fachleute, die sich
mit diesem Problem ausfohrlicher vori.ibergehend befaBt haben, eingehender
darzustellen. Wir erinnern blof3 daran, daf3 alle diese Ansichten im wesentlichen
auf zwei zurilckgefilhrt werden konnen : einerseits auf die Meinung, die clas Be,
stehen einer bulgarischen Oberherrschaft nordlich cler Donau wăhrend des IX.
und X. Jh. vertrat (von auslăndischen Forschern K. Grot, L. Niederle, V. N. Slat,
arski, N. S. Derschawin sowie die rumănischen Historiker A. D. Xenopol und
C. Daicoviciu) 1, und andererseits die Ansicht jener, die eine solche Herrschaft
in Abrede stellten (N. Densuşianu, N. Iorga , N. Bănescu und andere) 2 •
In jilngster Zeit wurde die Frage cler Bulgarenherrschaft nordlich cler
Donau von P. P. Panaitescu wieder aufgegriffen, cler auf Grund byzantinischer,
franzosischer und bulgarischer schriftlicher Quellen sowie auf Grund anderer
Belege zu cler Schluf3folgerung gelangt, daf3 im IX.,X. Jh. eine bulgarische Herr,
schaft bestanden habe, die sich auf die Dobrudscha, Muntenien und Oltenien,
auf clas Banat und Transsilvanien sowie auf einen Teii cler Moldau erstreckte.
Die W estgrenze des Bulgarenreiches lag an cler TheiB ; im W esten war clas
Frănkische, im Nordwesten clas GroBmăhrische Reich Nachbar cler Bulgaren,
im Osten waren es die Ungarn von Atelkuz, wobei wahrscheinlich cler Prut
die Grenze bildete 3•
1 K. I. Grot, Mopa8uR u Maobllpbl c no11011U11bl 2 N. Densuşianu, Note critice asupra scrierii lui
IX oo 11a'la11a X se1<a, Sanct Petersburg, 1 88 1 , S. 83 - A. D. Xenopol, Teoria lui Rosler, Bukarest, 1 885 ;
97 ; Liubomir Niederle, Slot•dnskt! starozitnosti 11, Prag, N. Iorga, La Mact!doine dace, in RHSEE, X, 1 93 3 ;
1 906 ; W. N. Slatarski (Zlatarski), Geschichte der N. Bănescu, L'ancien Etat bulgare et les pays roumains,
B ulgaren ; N. S. Derschawin, HcmopuR Eo11zapuu, Mos Bukarest, 1 94 7.
kau-Leningrad, 1 946 ; A. D. Xenopol, Teoria lui RCis 3 Al. Grecu (P. P. Panaitescu), Bulgaria în
ler, Studii asupra stăruinţei Rominilor în Dacia Traiană, nordul Dunării î n veacurile al IX -iea şi al X -lea, in
Jassy, 1 88 4 ; C. Daicoviciu, La Transylvanie dans SCIM, I, 1 950, S. 223 - 236.
l'antiquitt!, Bukarest, 1 945 , S. 2 1 2 - 2 1 J.
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396 �!A R I A COMŞA 2
Da die schriftlichen Quellen sparlich und unklar sind, kann clas Problem
auf Grund solcher Belege nicht endgi.iltig geklart werden. Die archaologischen
Ergebnisse konnen die schriftlichen Quellen erganzen und in neues Licht ri.icken.
Einer cler ersten archaologischen Funde, cler sich auf diese Periode bezieht,
ist Fr. Schuster zu verdanken, cler im Jahre 1 865, in cler Nahe von Sebeş, zwei
Skelettgraber mit kennzeichnenden Beigaben auffand. Wegen des damaligen For
schungsstandes konnte cler Fund allerdings nicht datiert werden '· Ebenso wurde
clas aus alteren Grabungen aus Pantelimonul de Sus (Ulmetum) 5, Garvăn (Dino
getia) 6, Dămăroaia 7 usw. stammende Fundgut cler romisch-byzantinischen Epoche
(VI. Jh.) zugewiesen und daher in ethnischer Hinsicht unzutreffend eingeordnet.
Die insbesondere in den letzten zehn Jahren in cler Dobrudscha, in Mun
tenien und Oltenien, in Si.idtranssilvanien und in cler Moldau durchgefi.ihrten
Untersuchungen ermittelten zahlreiche Funde (Siedlungen und Friedhofe), die
aus dem IX. und X. Jh. stammen und fi.ir die hauptsachlich zwei Kategorien von
Keramik kennzeichnend sind.
Zur ersten Gruppe gehoren GefăBe von rotlich-brauner oder weiBlich
blaBroter Farbe, aus Ton mit Steingrus gemagert, cler unter Luftzufuhr gebrannt
wurde. Die kennzeichnende Form sind Topfe von 10 bis 30 cm Hohe, die in
mehreren Varianten vorkommen, welche sich aus alteren lokalen Typen, aus
fri.ihslawischen Formen und aus cler protobulgarischen Gruppe von Saltowo
entwickelt haben. Die kennzeichnende Verzierung bilden sich wiederholende
Bander aus parellelen oder W ellenlinien, die manchmal « Augen » bilden, oder aus
waagerechten Linien, die gesondert oder in Verbindung mit W ellenlinien oder
Gruppen senkrechter und schrăger rings um den GefăBhals angeordneter Linien
vorkommen 8• ln cler Dobrudscha, in den Siedlungen in cler Nahe des Steinwalles 9,
in Capidava 1 0, in Garvăn, in Basarabi 11 usw„ sowie in cler Donauebene, in Ileana 12,
wurden auch Gefă13e (Topfe und amphorenartige Kri.ige) zu Tage gefordert, die
aus weiBlich-blaBrotem oder gelblichem Ton hergestellt sind und deren Verzie
rung aus senkrechten oder gitterformig unregelmaBig liber die GefăBoberflache
verteilten Streifen besteht. Diese Verzierung wurde vor dem Brennen cler GefăBe
mit rotem oder gelbem Ocker hergestellt.
Zur zweiten Gruppe gehoren GefăBe aus feinem Ton, die ohne Luftzu
fuhr gebrannt wurden und daher graue oder schwarze Farbe aufweisen. Kenn
zeichnende Formen sind Topfe (mit kugeligem Korper, gedrungenem zylinder-
4 K. Horedt, Ceramica slavă în Transilvania, keit mehrere Gruppen verschiedener Herkunft vor
in SCIV, II, 2 , 1 95 1 , S. 202 und Tf. VIl/6 - 7 ; X/9. liegen. Vgl. M . Chişvasi-Comşa, He1wmopble ucmopu
1 V. Pârvan, Cetatea Ulmetum, II, l , Bukarest, ttecKue llblllOObl 6 Cllll3U c 11eCKOA&KUMU apxeoAOlUtteCKUMU
1 9 1 4, Tf. XXVI l/2, und XXVIIl/ l , 6, 8. naMnm11uKaMu VI-XII 66. 11a meppumopuu PHP, in
der V iilkerwanderungszeit bei B ukarest, i n « Germania», ceramica decorată cu culoare roşie din aşezarea t îrzie
1 8, 1 934, Gruppe Dămăroaia, B, S. 2 1 0. de la Capidava, in SCIV, IX, l , 1 958, S. 1 3 1 - 1 3 9.
1 Fur diese Gruppe von GefaBen wird i m allge 11 I. Barnea und V. Bilciurescu, Descoperiril e
meinen falschlich die Bezeichnung « slawische Kera de la Basarabi, Mitteilung, die a m 2 9 . Dezember
mik » oder « Keramik slawischen Typus » verwen· 1 95 8 im Rumănisch-Sowjetischen Seminar for Archăo
det. Eine năhere Analyse cler Tăpferscheibe die zu logie und Ethnographie vorgelesen wurde.
ihrer Herstellung client, des Formgutes und des 12 Mitteilungen Vlad Zirra.
Verzierungssystems beweist jedoch, dal3 in Wirklich-
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3 D I E B C L G A R I SC H E H E RRSCHAFT :\ O R D LI C H D E R DONAU 397
formigme Hals, mit nach auBen zu ringformig verdicktem Mundsaum), die bis,
weilen auf dem Korper oder auf den Schultern, je einen kleinen durchbohrten
Osenhenkel tragen, sowie Kri.ige (mit bauchigem Korper, wobei cler grofite Durch,
messer oft unterhalb cler Mitte des Korpers liegt, zylinderformigem Hals und
eingedelltem Mundsaum ; cler Henkel reicht von cler Mitte des Halses bis zu den
Schultern des GefăBes). Die Verzierung besteht aus waagerechten oder senkrecht
zu einem Gittermuster angeordneten, eingeglatteten Linien. Diese Kategorie ist
eine Fortsetzung cler graufarbigen oder schwarzen Tonware mit eingeglattetem
Muster cler protobulgarischen Kultur von Saltowo 13•
Diese Kultur, die wir in Hinblick auf ihr Entstehungsgebiet Balkan,Donau,
Kultur nannten, stellt die Vereinigung einer ortlichen thrakisch,dakischen, roma,
nisierten Komponente mit slawischen und protobulgarischen Elementen cler
Saltowo,Kultur dar, zu denen byzantinische Einfli.isse hinzukommen 14• Die
Verschmelzung cler einzelnen Bestandteile endet ungefahr zu Beginn des IX. Jh. ;
gleichzeitig beginnt die Verbreitung dieser Kultur liber ein weites Gebiet links
cler Donau (siehe Karte, Abb. 7 ).
Die Funde nordlich cler Donau weisen mit dem gleichzeitigen Material
aus Pliska, Madara, Preslaw, Rasgrad, Popina (obere Fundschicht), Rasdelna usw.
si.idlich cler Donau, gemeinsame Zi.ige auf und unterstreichen die kulturelle Ein,
heit, die im IX. und X. Jh. auf beiden Ufern bestand und unseres Erachtens eine
Folgeerscheinung cler Machtausbreitung des ersten bulgarischen Reiches und
cler dadurch geschaffenen politischen Einheit war.
AuBer cler Keramik vom Typus Saltowo und anderer fi.ir die Kultur si.idlich
cler Donau kennzeichnender Merkmale, kann die bulgarische Herrschaft auf
dem Gebiete des heutigen Rumaniens auch durch protobulgarische Runenin,
schriften, sowie durch Zeichen belegt werden, die, auf Bausteine, GefăBe oder
andere Gegenstande eingeritzt sind und Runen darstellen oder aus solchen abzu,
leiten sind.
So wurde in cler fri.ihfeudalen Siedlung von Garvăn cler obere Teil einer
Amphora gefunden, auf deren Schulter mehrere Runenzeichen eingekerbt sind,
13 Ober die Herkunft der graufarbig-schwarzen H I. Nestor weist die Fundkomplexe nordlich
Keramik der Frilhfeudalzeit wurden verschiedene der Donau der « Dridu- Kultur » zu (vgl. I. Nestor,
Ansichten geăuBert. I. Nestor sieht sie els ein lokales a. e. O.). Unseres Erachtens ist diese Benennung
Erzeugnis an und erklărt ihr Vorkommen nordlich unzutreffend, da sie die Gebiete links der Donau
der Donau durch Weiterentwicklung der graufarbigen mechanisch von denen rechts dieses Stromes abson·
Keramik der Volkerwanderungszeit ; vgl. I. Nestor, dert, obwohl das Fundmaterial aufs klarste den
Contributions archeologiques au probleme des Proto· Nachweis for ihre eng miteinander verbundene Ent·
Roumains. La civilisation de Dridu. Note preliminaire, wicklung erbringt. Unsere Hypothese wonach im
in « Dacia », N. S., II, 1 95 8 , S. 3 7 1 - 382. Unseres IX. und X. Jh. im Karpaten-Raum eine in ihren
Erachtens bestehen zwischen der graufarbigen Ton· allgemeinen Zilgen einheitliche Kultur verbreitet
ware der Volkerwenderungszeit und der der Frilh· war, innerhalb deren allerdings mehrere ortliche
feudalzeit eine Reihe wesentlicher Unterschiede in Varianten bestanden, die sich vermutlich auch eth·
der Machart. Auch kann eine typologische Entwick nisch von einander unterschieden, wird durch die
lung der frilhfeudalen Formen aus der volker· jilngsten Grabungsergebnisse bestătigt. Eine derartige
wanderungszeitlichen Keramik nicht nachgewiesen ortliche Variante bildet auch der in Dridu aufge·
werden. O ber dieses Problem handelt ausfohrlicher fundene Aspekt, der auf die ostliche und nord-ostliche
Marie Comşa, Contribuţii la cunoaşterea culturii Muntenia zu beschrănken ist. Năheres ilber diese
strdromîne În lumina săpăturilor de la Bucov, in SCIV, Frege bei M. Comşa, Contribuţii la cunoaşterea eul·
X. 1, 1 959, s. 87 - 89. . .
turii strdromlne . , S. 93 - 94.
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398 M A R I A COMŞA 4
die ein Wort wiedergeben (Abb. 1 /1 ). Diese Runenzeichen wurden fălschlich als
kyrillische 15 oder als griechische mit kyrillischen Schriftzeichen vermischte Buch,
staben angesehen 16• Typologisch kann die Amphora mit Sicherheit dem Ende
des IX. bzw. dem Beginn des X. Jh. zugewiesen werden 17 •
Eine weitere, nur bruchsti.ickweise erhaltene Runeninschrift, die aus meh,
reren W orten besteht, wurde în Capidava gefunden. Die Runenzeichen waren auf
dem Schulterteil eines grauroten GefăBes, în den noch ungebrannten Ton ein,
geritzt ; clas GefăB ist mit mehreren, voneinander getrennten Băndern aus waage,
rechten Linien verziert 1 8• Die Inschrift di.irfte ebenfalls protobulgarisch sein.
Auf den W ănden des Felsenklosters im Kreidemassiv von Basarabi (Rayon
Medgidia, Region Dobrogea) wurden eingeritzte Zeichnungen entdeckt, die
religiose und weltliche Szenen und tierformige Gestalten darstellen, und auBer,
dem zahlreiche Inschriften. Einige von diesen, nur wenige, sind mit kyrillischen
Schriftzeichen, andere mit Runenzeichen geschrieben, bei einer dritten Gruppe
sind Runenzeichen mit slawischen Schriftzeichen des glagolitischen Alphabets
vermengt 19. Einige cler Runenzeichen von Basarabi wurden auch auf den graufar,
bigen Saltowo,Kri.igen in Nowi Pasar (Volksrepublik Bulgarien) 20 und Poarta
Albă 21 gefunden, sowie auf den amphorenartigen Kri.igen von Pliska 22 und Bucov 23
und demnach kann angenommen werden, daB zumindest ein Teil cler gefundenen
Runeninschriften aus cler gleichen Zeit stammt. Die Anfănge dieser Einritzungen
mi.issen în eine von cler Bekehrung cler Bulgarenchane zum Christentum nicht
allzuweit entfernte Zeit angesetzt werden, als die protobulgarische Runenschrift
zwar noch verwendet, allmăhlich aber durch die slawische Schrift verdrăngt
wurde. Unseres Erachtens zeigen die gemischten Inschriften, in denen Runenzeichen
mit slawischen, glagolitischen Buchstaben abwechseln, diesen O bergang an. Da
clas glagolitische slawische Alphabet ălter ist als clas kyrillische und daher vor dem
X. Jh. entstand, muB angenommen werden, daB clas Kloster von Basarabi în cler
zweiten Hălfte des IX. Jh. (in cler Periode der Machtausbreitung des Bulgaren,
111 Gh. Ştefan und Mitarbeiter, SăpătuTile de la beinahe den ganzen « Kirchenhtigel » erfaBte ; nach
Garvăn-Dinogetia, in SCIV, II, I , 1 95 1 , S. 30, sowie dem Uzeneinfall von 1 065 war die Besiedlung
Abb. 1 7 . neuerlich nur auf das Gebiet innerhalb der Befesti·
18
I . Barnea, Amforele feudale de la Dinogetia, gungsmauern beschrănkt.
i n SCIV, V , 3 - 4, 1 95 4 , S. 5 1 8 . 18
Diese Inschrift wurde uns von Or. Florescu
17 Dieses Amphorenbruchsttick ist sowohl typo· und dem Arbeitskollektiv der Fundstelle Capidava
logisch als auch auf Grund seiner Inschrift in Runen· freundlicherweise zugănglich gemacht.
zeichen sicher an das Ende des IX. bzw. an den Anfang 19 Damian Bogdan, Inscripţiile de la Basarabi.
des X. Jh. zu datieren. Es wurde zusammen mit ande · Mitteilung die am 29. Dezember 1 95 8 dem Rumănisch·
ren GefaBen in einer Erdhtitte gefunden und erbringt zu· Sowjetischen Seminar for Archăologie und Ethnogra·
sammen mit anderen, zum gleichen Typus gehorenden phie vorgelegt wurde.
Bruchstticken in der Siedlung von Garvăn, den Nach· 20 Stantschio Stantschew, HoBblU na.1111mHUK paHHeu
weis, daB hier die ălteste frtihfeudale Siedlung an das 601uapcKou KYAhmypbl ( K Bonpocy o npa6oAzapax) , in
Ende des IX„ bzw. an den Beginn des X . Jh„ nicht SA, XXVII, 1 95 7 , S. 1 2 1 .
aber i n das ausgehende X. Jh. zu datieren ist. Weiters 21
Eugen Comşa, Două ulcioare din epoca
muB unterstrichen werden, daB die Besiedlungs· feudală timpurie descoperite la Poarta Albă, in SCIV,
spuren vom Ende des IX. und Anfang des X. Jh. X I I, 1 , 1 96 1 .
im allgemeinen auf das Innere der befestigten Sied 22
Stantschio Stantschew, HeKponoAbm iJo HoBu
lung beschrănkt sind ; einen weiteren Aufschwung lla3ap , Sofia, 1 95 7 , S. 69 und S. 68, Abb. 1 0/2 - 4.
nahm diese Siedlung erst zur Zeit Johann Tzimiskes 23
M. Chişvasi-Comşa, SăpătuTile de la Bucot',
und seiner Nachfolger, als sich die Siedlung auch i n « Materiale », VI, 1 95 9, S. 5 7 4 , Ahb. 3 .
auBerhalb der Befestigungsmauern ausdehnte und
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5 I J I E 13U L C A R I SC l l E l l E H R SC l l A FT N O H. D L! C l l D E R DO N A U 399
reiches) gegri.indet wurde und bis zum Ende des X„ vielleicht auch bis zum
Beginn des XI. Jh. bestand.
AuBer eigentlichen Inschriften, wurden în einer Reihe von Ortschaften
Zeichen (Marken) gefunden, die protobulgarische Runen darstellen, oder aus
solchen abzuleiten sind.
So konnte Eugen Comşa în Poarta Albă (Rayon Medgidia, Region
Dobrogea) als Zufallsfund einen graufarbigen Krug des Saltowo,Typus bergen, în
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Abb. I . - Gefăfle und andere Gegenstănde mit Runenzeichen. I . Garvăn ; 2 . Hlincea 1 1 ; 3 . Poarta Albă ;
4 - 5 . Celeiu ; 6. Bucov.
dessen Schulterteil în den noch nicht vollig getrockneten Ton ein Runenzeichen
eingeritzt war, zu dem sowohl in Nowi Pasar 24, als auch în den Runen von
Basarabi Entsprechungen vorliegen. Der Krug gehort allerdings einem fortge
schritteneren Typus an als die Funde von Nowi Pasar und kann in clas IX. Jh.
angesetzt werden (Abb. 1 /3).
Ein weiteres Runenzeichen wurde auf einer Urne des Brandgrabfeldes
Nr. 2 von Satu,Nou (Rayon Adamclisi, Region Dobrogea) gefunden. Die Urne
besteht aus sandgemagertem, graubraunem Ton ; cler Korper ist bauchig, cler
24 Stantschio Stantschew, Ho8blU naM11mHu1< . • „ als eingeritztes Zeichen auf d e m Schulterteil eines
S. 1 2 1 , Abb. 1 1 /6, als reliefartiges Zeichen auf dem anderen Kruges cler gleichen Form.
Boden eines graufarbigen Kruges und Abb. 1 1 /7
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400 MARIA COMŞA 6
Hals hoch, fast zylinderformig, cler Mundsaum stark nach auBen gebogen. Das
GefăB ist mit waagerechten, in Abstand voneinander verlaufenden Linien verziert.
Auf cler Schulter und dem unteren Teil des Halses war ein Runenzeichen in
den noch nicht gebrannten Ton eingeritzt worden ; es besteht aus zwei senk
rechten parallelen Strichen, zwischen denen, oberhalb cler Mitte, ein nach rechts
geneigter schrager Strich verlauft 25• Der schrage Strich bildet mit dem linken
senkrechten Strich ein Zeichen von cler Gestalt eines Y (Abb. 2 /2).
Auf dem Schulterbruchsti.ick eines in Tîrgşoru Rayon Ploeşti gefundenen
graufarbigen GefăBes mit kugeligem Korper, cler als Verzierung ein eingeglattetes
Gittermuster aufweist, waren nach dem Brennen zwei Gruppen von Runen
zeichen eingeritzt worden. Die erste Gruppe besteht aus einem nach links
geneigten Schragstrich mit beiderseits zweifach gegabelten Enden ; rechts und
links davon verlauft je ein einfacher kurzer Parallelstrich. In einiger Entfer
nung von diesem Zeichen befi.ndet sich die zweite Gruppe, die aus drei kurzen
parallelen, nach links geneigten Schragstrichen besteht. Das GefăB stammt unseres
Erachtens aus dem IX. oder X. Jh. (Abb. 2/1).
Die Runenzeichen auf den beiden amphorenartigen, in Celeiu (Rayon
Corabia, Region Oltenia) aufgefundenen Kri.igen sind seit langem bekannt 26• Der
erste Krug, aus gelblichem Ton weist auf cler Schulter ein eingeritztes Zeichen
in Form eines Y auf, an dessen beiden Seiten zwei ki.irzere Parallelstriche ver
laufen. Der zweite Krug aus rotlichem Ton tragt auf cler Schulter ein Zeichen,
clas aus vier von einem Punkt aus nach unten gerichteten Strichen besteht, ober
halb deren eine schwach gekri.immte Linie verlauft. Dieses Zeichen ist nach dem
Brennen eingeritzt worden 27 (Abb. 1 /4---5 ).
Weiters ist noch ein amphorenartiger Krug anzufohren, cler im Jahre 1 95 7
neben einer Ritualgrube in cler Siedlung Bucov-Rotari (Ploeşti) gefunden
wurde und cler gleichfalls ein Runenzeichen auf cler Schulter aufweist. Der Krug
ist aus sorgfaltig zubereitetem, gelblich-grauem Ton hergestellt, die Oberflache
war glanzend geglattet. Auf cl e r Schulter ist nach dem Brennen ein Runenzeichen
von cler Gestalt eines mit den Armen nach unten liegenden K eingeritzt worden 2 8
(Abb. 1 /6). Vollig i.ibereinstimmende Entsprechungen zu diesem Zeichen sind
in den Runen cler Inschriften auf den W anden des Felsenklosters von Basarabi
zu fi.nden.
Vor kurzem wurden in Căscioarele (Rayon Olteniţa, Region Bukarest)
als Zufallsfund zwei Rohrensti.icke einer Wasserleitung geborgen. Eines davon
weist ein eingekerbtes Zeichen von cler Gestalt eines Y auf, clas beiderseits von
zwei ki.irzeren senkrechten Strichen begleitet ist 29 (IYI).
SchlieBlich wurde in der Siedlung Hlincea II, in cler Nahe von Jassy, ein
tonerner flacher Spinnwirtel gefunden, cler auf einer Seite um die Offnung des
Wirtels, zwei unregelmaBige konzentrische Kreise aufweist, die mehrfach von
p e u n vas din specia cenuşie prefeudali! d e la Tirgşor, apd din epoca feudald timpurie descoperite la Căscioa.
in SCIV, IX, 2, 1 95 8 , S. 46 1 - 468. rele, in SCIV, XI, 2 1 960, S. 4 35-4 39.
27 D. Tudor, Vase « protobulgare » deieoperite
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7 DI E H U L C A H I SC l l 1·: l l E R R S C: I J A F T N0 R l l l . l c : l l D E R DO N A U 401
gen wurden (Abb. 3 )31. Die zweite befindet Abb. 2. - Gefal3e mir Runenzeichen. I . Tîrgşoru ;
sich auf clem sogenannten Hugel « la Comoară » 2. Satu Nou.
oder « la Ciugă », cler norclwestlich vom er
wăhnten Dorf gelegen ist. GemăB cler vorliegenden Angaben, scheint Cezar
Bolliac hier nicht gegraben zu haben. Es wurden Mauern aus Kalksteinquadern
uncl Ziegelsteinen freigelegt, von denen einige auch Zeichen aufwiesen (so wie
30 M . Petrescu -Dîmboviţa und Mitarbeirer, Şan· errîchteten Mauern zuzuschreiben sind. Die Ansicht
tier u l Hlincea - Ia ş i , in SCIV, IV, 1 - 2 , 1 95 3 , S. 3 20 D. Tudors, dal3 die Zeichen auf den Gefăl3en von
und 3 2 1 , Abb. 7 /2. Celeiu keine Entsprechung zu den in Slon gefun
3 1 Cesar Bolliac vertrat in « Trompeta Carpa· denen băten, ist nicht zutreffend. Das aus drei von
ţiloru » , V I I , 1 869, Nr. 7 3 7 , derselbe, in « Trompeta einem Punkte ausgehenden Strichen gebildete Zeichen
Carpaţiloru » , IX, 1 8 7 1 , Nr. 939, die Ansicht, dal3 (wobei von dem iiul3ersten linken Strich ein vierter
in Slon dakische Befestigungen seien und die Runen Strich ausgeht, so dal3 eine Art Gabel entsteht),
zeichen auf Bausreinen und Ziegeln ein dakisches einer cler a m p horenartigen Kriige von Celeiu besitzt
Alphabet bildeten. Die Frage dieser Zeichen wurde eine văllige Entsprechung auf dem mit Nr. 1 0 bezeich
sodann von Gr. G. Tocilescu in Dacia i na i nte d e neten Quader von Slon. Hier Abb. 3 / 3 3 . Diesem
romani, Bukarest, 1 880, S . 5 5 9 - 566 wieder aufge Zeichen nahe verwandte Varianten sind auf den
nommen, nach dem die Zeichen von Slon mittelal· von Cesar Bolliac mit Nr. 1, 1 bis und 23 bezeichne
rerliche Steinmerzzeichen darstellen und von deurs:hen ten Blăcken. Hier Abb. 3 / 3 5 , 4 7 , 48.
Handwerkern verwendet wurden, denen die in Slon
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402
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Abb. 3 . - In Slon, « Coliba Veche », gelegentlich cler Grabungen Cesar Bolliacs freigelegte Steinblocke und
Ziegel mit Runenzeichen (abgebildet nach « Trompeta Carpaţiloru », IX, 1 8 7 1 , Nr. 939).
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9 D I E B U L G A R I S C H E H ER R SCHAFT NO RDLICH D E R DONAU 403
jene vom Dealul Grohotişului). Die Steine dieser Mauern sind jedoch groBten
Teils von den Ortsbewohnern als Baumaterial verwendet worden.
Von den Blocken, die Runenzeichen aufweisen, konnten wir weitere zwei,
bisher nicht veroffentlichte Stiicke auffin den. Einer der Blocke weist ein eingemei,
Beltes Zeichen von der Gestalt eines Y auf. Es ist nicht ausgeschlossen, daB seine
urspriingliche Form ein Strich mit beiderseits gegabelten Enden war, das aber ver,
stiimmelt ist, da der Quader in zwei Teile zerschlagen wurde (Abb. 4/2). Der andere
Stein weist ein sichelăhnliches Zeichen mit einem senkrechten Strich in der
M itte des konkaven Teiles auf. Neben dem senkrechten befindet sich noch
Abb. 4. - In Slon, « La Comoară », gefundene Kalksteine, die von einem aus dem X . Jh. stammenden und
von Cesar Bolliac freigelegten Bau herriihren.
ein kiirzerer Strich (Abb. 4/1 ). Dieses Zeichen steht dem von Cesar Bolliac in
« Trompeta Carpaţiloru » IX, 93 9, 187 1 , unter Nr. 23, veroffentlichtem Zeichen
sehr nahe. Vgl. hier Abb. 3/35.
An der « La Comoară » genannten Stelle sind Mauernspuren an der
Oberfl. ă che sichtbar. Besonders in die Năhe der siidl ichen Mauer sind Bruch,
stiicke von Kalksteinen, Ziegeln und gebranntem Lehm, sowie kleine Stiick,
chen von mit Ziegelgrus zubereitetem Mortei zu bemerken. Die hier gefun,
denen Ziegeln weisen eine besondere Machart auf ; sie sind aus mit Hăcksel
oder Sand vermengtem Lehm hergestellt und bei măBiger Hitze gebrannt.
Infolgedessen weisen sie nur an der Oberfl ă che eine etwa 3 .mm rote
Schichte auf, wogegen das iibrige Innere schwărzlich,dunkelgraue Farbe ange,
nommen hat. Unter diesen U berresten wurde auch das Bruchstiick vom Unterteil
eines GefăBes geborgen ; es weist als Verzierung die for das IX. und X. Jh. kenn,
zeichnenden Wellenlinienbănder auf und steht seiner Machart nach einigen in
Bucov (Ploeşti) geborgenen Scherben nahe 3 2 • Im Zusammenhang damit ist auch
darauf hinzuweisen, daB in der Erdhiitte 1 der Siedlung Bucov,Rotari, neben
dem Herd ein Ziegelbruchstiick gefunden wurde, dessen Machart mit derjenigen
aus Slon « La Comoară » iibereinstimmt. Diese Feststellung, sowie das aus dem
32 Im Jahre 1 960 wurden bei « la Comoară » . usw. dieser Befestigung bringen. Wir werden darauf
Versuchsgrabungen vorgenommen, die die Datie noch n ă her eingehen (s. Maria Comşa, Săpăturile
rung ins I X - X. Jh. bestătigen und eine Reihe de la Slon, in « Materiale », X, unter Druck).
Erlăuterungen liber den Plan, clas Aufbausystem
26*
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404 �IAHIA Clnl!;)A 10
IX. oder X. Jh. stammende GefăBbruchsti.ick legen die Annahme nahe, daB in
Slon an cler « La Comoară » genannten Stelle, ein aus dem X. Jh. stammender,
mit cler Ansiedlung von Bucov annăhernd gleichzeitiger Bau mit Mauern oder
ein befestigter Herrenhof bestanden habe. Andererseits muB auf Grund cler
in Slon gewonnenen Anhaltspunkte clas Vorhandensein eines befestigten Her,
renhofs auch fi.ir Bucov angenommen werden (aus cler clas in cler Erdhi.itte
1 cler Siedlung Bucov,Rotari geborgene Ziegelbruchsti.ick herri.ihrt) ; um diesen
befestigten Herrenhof lagen offenbar die von uns bisher erforschten offenen
Siedlungen.
Die Beschreibung seiner Grabungen durch Cezar Bolliac lăBt vermuten,
daB auf dem Gebiete cler Gemeinde Slon, bei cler Dealul Grohotişului « Coliba
veche », und vielleicht « Dealul Cetăţii » und auch sonst Bauten bestanden, die
denen an cler « La Comoară » genannten Stelle entsprachen. Hochstwahr,
scheinlich handelte es sich entweder um Befestigungsanlagen zum Schutze cler
ZufahrtsstraBen nach Transsilvanien oder um gewisse Siedlungsmittelpunkte, in
denen die feudale Herrenschicht wohnte, wăhrend rings um diese befestigten
Herrhofe die Dorfer cler abhăngigen Landbevolkerung zu suchen sind.
Gelegentlich cler von D. V. Rosetti in den Jahren 1 940 und 1 94 1 in
Cetăţeni (Rayon Muscel, Region Argeş) durchgefohrten Untersuchungen und
Grabungen bestătigte sich clas bereits von D. Butculescu festgestellte Vorkommen
von Felsenzeichnungen, die Zeichen und menschliche Gestalten darstellen.
D. V. Rosetti wies diese dem Zeitraum cler rumănischen Staatengri.indung zu ;
in diesem Falle sind sie entweder mit den in cler Năhe gelegenen alten rumănischen
Bauten in Verbindung zu bringen, oder sie stellen Tamga,Zeichen nomadischer
Tatarenstămme dar, als Spuren ihres vori.ibergehenden Aufenthaltes 33 . Da for
einige dieser Zeichen, wie auch Rosetti selbst erwăhnte, in Pliska Entsprechungen
bestehen, ist es nicht ausgeschlossen, daB sie gleichfalls aus dem IX. oder X. Jh. ,
aus cler Zeit cler Ausbreitung cler bulgarischen Herrschaft in dieser Gegend
stammen 34 •
Gegenwărtig ist es nicht moglich, genauere Hinweise zur Entzifferung und
Beurteilung cler verschiedenen lnschriften und Gruppen von Runenzeichen zu
geben. W ir begni.igen uns, darauf hinzuweisen, daB si.idlich cler Donau, namentlich
in Pliska, Madara und Preslaw 35 zahlreiche Entsprechungen for diese vorliegen,
33 D. V. Rosetti, Şantierul arheologic Cetăţeni D. V. Rosetti for die Mitteilungen.
(r. Muscel, reg. Piteşti) (Handschrift). 35 Feher G., lla,11emHU1JUmb Ha npa6011zapcKama
u Sehr hăufig sind dreizackformige Zeichen, zu KYAbmypa, in « lswestiia- lnstitut », I I I , 1 92 5 , S. 5 3 -
denen i n Pliska Entsprechungen vorliegen, vgl. Kr. 5 9 und 86 ; derselbe, Les monuments de la culrure
Miatew, KpyMOllU!lmb 06opetf6 u opyzu HQ(JOOmKpumu protobulgare et leurs relations hongroises, in ArchHung,
nocmpouKu 6 ll11ucKa, in « lswestiia-lnstitut », XIV, V I I , 1 93 1 , S. 1 5 1 - 1 5 7 ; Kr. Miatew, Kpy,11oeu11mb
1 940 - 1 94 2 , S. 80, Abb. 1 46/48. Ziemlich oft erscheinen oeope!jb . . . , s. 80, Abb. 1 46 ; derselbe, C11a6JIHCKa
auch aus Quadraten zusammengestellte Zeichen, KepaMUKa 6 EMzapu11, Sofia, 1 948, S. 1 9, Abb. 1 3 ,
die derart angeordnet sind, daB sie ein hakenkreuzăhn· S . 20, Abb. 1 4, S . 4 1 , Abb. 3 1 ; St. Stantschew,
liches Muster bilden ; hieftir bestehen auf einer in Tpu HoeopaJKpumu !JbPKBU e llpec11ae, in PaJKOnKu
Slon gefundenen Ziegel (vgl. Cesar Bolliac, a.a.O., u Ilpoy•meaHu11, I I I, 1 948, S. 8 5 , Abb. 1 1 ; derselbe,
Abb. 20, bei uns Abb. 3/26) und in Preslaw Ent· ,40,11aumama KepaMuKa om llpec11ae, in PaJKOnKu u
sprechungen, vgl. lordanka Tschangowa, TbpzoecKu llpoyt1ueaHu11, S. 1 39. Abb. 1 5 ; 1 43 , Abb. 20 ; 1 44,
no,11e141eHu11 Kpau /O'>H:Hama cmeHa e llpec11ae, in Abb. 2 1 ; I. Tschangowa, TbplOBCKU no,11e141eHu11 . . .
« lswestiia- lnatitut », XXI, 1 95 7, S . 2 46, Abb. 1 5 ; S. 246, Abb. 1 5 ; S. 2 4 7 , Abb. 1 6 ; S. 2 7 3 - 274, Tf.
S. 2 4 7 , Abb. 16. Wir danken auch an dieser Stelle l - 11.
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11 n I E flU L f ; A R I SC H E H E R H SC I I A FT :\ C R l l L I C I I I J E H I JO :\ A t: 405
so daB die engen Beziehungen, die im IX.-X. Jh. zu diesem Gebiet bestanden,
unzweifelhaft nachgewiesen werden.
Zu all dem kann noch cler aus 23 GoldgefăBen bestehende, im Jahre 1 799
in Sînnicolau-Mare, Region Banat, als Zufallsfund geborgene Schatz als Beleg
herangezogen werden. Dieser Schatzfund, cler schlieBlich in clas Kunsthistorische
Museum in Wien gelangte, wurde zum ersten Male von J. Arneth, dann neuerlich
von J. Hampel, sowie von M. Zimmermann verăffentlicht, und die mit ihm
verbundenen Probleme von zahlreichen Forschern erărtert 36• O ber Zeitstellung
und Zuweisung dieses Schatzes, dessen Einzelsti.icke clas fi.ir die Nomadenvălker
kennzeichnende Stilgeprăge mit Einfli.issen cler sassanidischen und byzantinischen
Kunst aufweisen bestanden die verschiedensten Meinungen, auf Grund deren
er als hunnisch, awarisch, awaro-bulgarisch, sassanidisch, byzantinisch, petsche
negisch, ungarisch usw. angesehen wurde 37•
N. Mawrodinow, cler eine eingehende Darstellung dieses Schatzfundes gab,
verweist ihn in die zweite Hălfte, bzw. eigentlich in clas letzte Viertel des IX. Jh. ,
und gibt als Zeitpunkt seiner Vergrabung clas Jahr 896 an, als die Ungarn in die
Pannonische Tiefebene eindrangen 38• Die von N. Mawrodinow fi.ir die Datierung
des Schatzes in clas IX. Jh. angefi.ihrten Gri.inde erscheinen i.iberzeugend, <loch
muB unseres Erachtens bezi.iglich des Datums seiner Vergrabung eine kleine
Berichtigung vorgenommen werden, da sowohl die schriftlichen Quellen, als auch
die Bodenfunde beweisen, daB clas Banat den Einfăllen cler Ungarn einige Zeit
standhielt und von diesen erst spăter, im Laufe des X. Jh. besetzt wurde. Bezi.iglich
cler ethnischen Zuweisung, weist N. Mawrodinow zwar darauf hin, daB cler Schatz
von Sînnicolau-Mare verschiedenartige Merkmale aufweist, <loch sieht er ihn als
clas Werk protobulgarischer Meister aus dem Bereiche cler unteren Donau an,
und zwar als Erzeugnis cler Werkstătten von Pliska, Silistra (Drystyr) oder vielleicht
aus Widin (Bdin, Bonnonia) 39•
Diese Ansicht von N. Mawrodinow wurde jedoch nicht einhellig
angenommen, da em1ge Forscher nach wie vor die Meinung vertreten,
daB die GefăBe des Schatzes sassanidischer, byzantinischer oder anderer
Herkunft seien 40•
Neuerdings wurde die Frage cler Datierung und ethnischen Zuweisung des
Schatzes von Sînnicolau-Mare auch von Gy. Laszlo behandelt, cler die 23 GefăBe
in zwei Gruppen einteilt. Die GefăBe cler ersten Gruppe verweist er in die erste
Hălfte des XI. Jh. und betrachtet sie als Erzeugnisse einer kăniglichen Gold
schmiedewerkstatt, vermutlich derjenigen von Esztergom, wo auch eine Mi.inzstătte
bestand. Von den GefăBen cler zweiten Gruppe nimmt dieser Forscher an, daB
sie den Arpadenkănigen von den Stammeshăuptern cler Savards-Magyaren zum
Geschenk gemacht wurden. Nach Ansicht dieses Verfassers gelangten diese Sti.icke
38 BezUglich des bis 1 954 Uber den Verwahrfund Dimitrie P. Dimitrow, De !'origine protobulgare du
von Sînnicolau Mare erschienenen Schrifttums ver· tresor d'or de Nagyszentmikl6s, în « lswestiia· Societe »
gleiche Banner - Jakabffy, Bi bliograp hie archeolo XXI I - XXIV, 1 948, S. 3 3 8 - 4 1 4.
gique du bassin danubi e n, Budapest, 1 954, S. 445 - 447. 38 N. Mawrodinow, a.a.O„ S. 207 - 208.
3 7 BezUglich cler verschiedenen Ansichten liber 39 Ebenda, S. 224.
Herkunft und Datierung dieses Schatzes vgl. N. 40 Dimitr P . Dimitrow, a.a.O„ S. 3 69 - 3 9 5 ,
Mawrodinow, Le tresor protobulgare de Nagyszent· bulgarisch, mit franzosischer Zusammenfassung, S.
mikl6s, în ArchHung, XXIX, Budapest, 1 943, und 398 - 4 1 3 .
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406 MARIA COMŞA 12
Dieses ftihrt zur Annahme, daB auch die Runeninschriften auf den GefăBen von
Sînnicolau..IMare ebenfalls in der protobulgarischen Sprache ti.irkischen Ursprungs
abgefaBt sind.
Unseres Erachtens kann - ungeachtet der SchluBfolgerungen auf Grund
etwaiger neuer Forschungen tiber die Ursprungswerkstătten der verschiedenen
Bestandteile des Schatzes - lediglich auf Grund der lnschriften angenommen
werden, daB diese GefăBe Eigentum eines protobulgarischen Anftihrers waren,
der im IX. oder X. Jh. im Banat seine Herrschaft ausi.ibte.
Das Verbreitungsgebiet der Balkan-Donau-Kultur tiberschreitet jedoch die
Grenzen der Rumănischen Volksrepublik. Fi.ir diese Kultur kennzeichnendes
Fundgut wurde în der Năhe der Seen am linken Ufer des Unterlaufs der Donau
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13 nn: Jff L r. A n I �C l l E I I E H H S C I L\ F T '.\ O R O LI C I I ll E R J)O '.\ A i - 407
48A. I. Furmanska, C11oe '111� cKoe noce11e1tu11 Ha llO Von B. Timostschuk gefundenes Material.
mepumopil UJMalllbCKoi, 0611acmi in
«ApxeonorHa » Kiev, Mitceilung von M. Petrescu-Dîmboviţa.
VII, 1 95 2, S. 1 50 - 1 5 2. 61
Das Problem der Grenzziehung zwischen der
47 Mitteilung von G. B. Feodorow. Balkan-Donau-Kultur und der for das Kiewer Reich
48 Mitteilung von G. B. Feodorow. kennzeichnenden ostslawischen Kultur haben wir
48 G. B. Feodorow, Unele concluzii privitoare bereits vor zwei Jahren aufgerollt. Vgl. Maria Chiş
la cercetările arheologico-etnografice efectuate î n vasi-Comşa, Slavii de răsărit p e teritoriul R.P.R. şi
anul 1 959 d e expediţia Pruto-Nistriană a filialei pătrunderea elementului romanic î n Moldova pe
Moldoveneşti şi a Institutelor de Arheologie şi Etno· baza datelor arheologice, in SCIV, IX, 1, 1 958,
grafie ale Academiei de ştiinţe a U.R. S.S. Dem Institut S. 80 - 86 ; unsere damals geăuBerte Ansicht wurde
fiir Archăologie an der Akademie der Rumănischen mitclerweile durch neue Funde bestătigt und ergănzt.
Volksrepublik am 4. April 1 960 vorgelesene Mitteilung.
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408 'I A R I A CO,IŞA 14
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15 f l J E n l "L C .\ n I Sl. l l E n r: n n SCI L\ F T -.:On m . J C J J ll E H f l( l '\ ,\ ( '
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410 � l .\ fl L\ U ni � .\ 16
80 Dimitr II. Dimitrow, Pa1mocpeo110Be1<0Be1t 11e1<· în legătură cu stăpînirea bulgară în nordul Dunării
pono11 npu zapa PaJOe1111a, în « Apxeononrn », Sofia, î n sec. IX - X, in Omagiu lui C. Daicoviciu, S. 70- 7 1 .
1, 3 - 4, 1 95 9, S. 5 5 - 60. 8 1 Ebenda, S. 70.
81 Kr. Miatew, C11aBfiHC1<a 1<epaMU1<a . • •,
S. 5 1 . 86
Mitteilungen von Emilia Zaharia.
88
92 B. Mitrea, Şantierul Sultana, î n « Materiale », K. Horedt, Ceramica slavă . . ., S. 1 9 2 - 1 94 und
VIII (unter Druck). Tf. IX ; derselbe, Vntersuchungen zur Friihgeschichte
83 M . Chişvasi-Comşa, Cîteva date arheologice Siebenbiirgens, Bukarest, 1 95 8 , S. 1 1 2 - 13 7.
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17 nrn R U J . l. A I HSl. IJ E H E R R Sl. H A FT NllR DLl l.Jl D E R D O N A U 411
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41 2
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19 f l i i ·: B t.; L GA H I SC I J E l l E l l ll ::;C I L\ FT :\ U l l l l l . l < : I I l l E H 1 1 0 '.'i A I . 413
c ul t urii scrJrom î n e în l um i na săpăturilor de la B u cov, Von Maria Comşa und Eugen Comşa durch·
77
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414 M A R I A COMŞA 20
slawisch noch als protobulgarisch angesehen werclen kann. Die Inschriften sincl
in clie Lehmwancl einer Schmieclewerkstatt eingeritzt (Abb. 5). Unseres Erachtens
Abb. 5. - Kyrillische Buchstaben einer altslawischen l nschrift vom Beginn des X. Jhs„ die auf die Wand
einer Schmiedewerkstatt i n cler frilhrumănischen Siedlung Bucov-Rotari (Ploieşti) eingeritzt wurde.
brachte cler Schmiecl, cler ein Friihrumăne gewesen sein mag, auf der Wand seiner
Schmiecle eine Inschrift in cler offoiellen Sprache, im Slawischen an, die er wohl
gekannt haben clurfte. Es ist daher anzunehmen, daB die friihrumănische Bevolkerung
clie slawische Schrift bereits in den ersten Jahrzehnten ihres Bestancles entlehnte 78.
78 Maria Comşa, Săpăturile de la B u cov, in « Materiale », VI, 1 959, S. 567 - 5 78.
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21 D I E B U L G A R I SCIIE H E R RS C J J A FT :\"llRDLICll D E R DO�Ali 415
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4 16 22
in cler Tonware clas Auftreten cler Saltowo, Formen, amphorenartige Krilge usw.
Die nărdlich cler Donau ansăssige Bevolkerung ilbernahm diese Elemente und
dadurch gelangte man schlieBlich zu einer Vereinheitlichung des Kulturgutes,
von cler oben die Rede war.
Die slawischen Stămme, die in cler Zeit cler Machtausbreitung des ersten
Bulgarenreiches nordlich cler Donau (IX. und X. Jh.) auf dem Gebiete cler Rumăni,
schen Volksrepublik siedelten und die bis dahin kulturell und moglicherweise
auch sprachlich mit den W estslawen (in Transsilvanien und in Crişana) oder
mit den Ostslawen (in cler Moldau) in Verbindung standen, gerieten nunmehr
in die EinfluBsphăre cler Sildslawen (slawischen Bulgaren) und nahmen kulturell
und sprachlich sildslawische Merkmale an. Ein beredtes Beispiel hiefilr bildet
die Siedlung von Spinoasa, wo die Keramik von ostslawischem Typus Hlincea
I allmăhlich in Machart und Verzierung die fi.ir die Balkan,Donau,Kultur
kennzeichnenden Merkmale annimmt. Zweifelsohne ist diese Verănderung auf
die Anwesenheit einer aus dem Silden hierher eingewanderten Bevolkerung
zurilckzufilhren. Auf diese W eise ist cler nachhaltige sildslawische EinfluB auf
die nordlich cler Donau siedelnde frilhrumănische Bevolkerung zu erklăren.
Obzwar in dieser Hinsicht noch wenig erforscht, spiegeln die archăolo,
gischen Funde in einem gewissen MaB auch die damalige Gesellschaftsordnung
wider. So bezeugt cler aus 23 GoldgefăBen bestehende Verwahrfund von Sîn,
nicolau,Mare, zweifelsohne clas Bestehen vermogender Anfilhrer, die diese
GefăBe beniltzten. Dieser filhrenden Oberschicht gehărten zu Beginn des IX. Jh.
vor allem Protobulgaren an 82• Aus diesem Grunde sprechen die schriftlichen
Quellen jener Zeit von « Bulgaren » und dem « Land der Bulgaren », was einige
Verfechter cler bulgarischen Herrschaft nordlich cler Donau veranlaBte, die Rolle
der Protobulgaren zu ilbertreiben und die Bedeutung cler unter ihrer Herrschaft
lebenden Volkerschaften zu unterschătzen. Im IX. und X. Jh. ist jedoch unter
cler Bezeichnung Bulgaren nicht immer unbedingt die protobulgarische Bevol,
kerung tilrkischen Ursprungs zu verstehen 83. Oftmals verbergen sich unter
dieser Benennung cler herrschenden Bevolkerung die auf dem Gebiete des proto,
bulgarischen Reiches lebenden Volker, und zwar Sildslawen oder Altrumănen.
Eine im Jahre 1 950 in Mircea Vodă entdeckte, aus dem Jahre 943 stam,
mende Inschrift erwăhnt den Namen eines « Jupan » Dimitrie.
GewiBe Ortsnamen auf ,grad, wie Bălgrad (Alba Julia) sowie die Verwen,
dung cler Bezeichnung sildslawischen Ursprungs « grădişte » (befestigte Ansied,
lung), belegt fi.ir diese Periode clas Bestehen befestigter, mit Wall und Graben
versehener Ansiedlungen. Diese Siedlungen, in denen die filhrende Schichte
wohnte, sollten sich mit cler Zeit zu Stădten entwickeln, um die sich die dorflichen,
offenen Siedlungen ( « sălişte ») scharten, in denen clas gewohnliche Volk siedelte.
82 Fiir clas Problem cler Protobulgaren als herr· daB die Bezeichnung « Bulgaren » um die Mitte des
schende Klasse vgl. Iw. Duitschew, Protobulgares et IX. Jh. keine ausschliel3lich ethnische Bedeutung
slaves (Sur le probleme de la formation de l'Etat Bul hatte, sondern die Bezeichnung cler Untertanen des
gare} , in Annales de !' Institut Kondakov (Semina· Bulgarenreiches ohne Riicksicht auf ihre vălkische
rium Kondakovianum, IX, Prag, 1 93 7 , S. 1 4 5 - 1 5 4. Zugehărigkeit (slawisch oder turanisch) darstellte. Vgl.
83 Auf Grund cler schriftlichen Quellen des Iwan Duitschew, C11aBR11u u nop8061>map11 , in M3BCCTHfl
VII. - IX. Jh. cler Protobulgarischen Inschriften und Ha liHCTHT}'Ta 3a 6b.llI'apc1<a HCTOpH11, 1 2, 1 95 1 , s .
-
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23 D I E B U L C A n I SC l l E l l E R RSCIL\FT :'\ O IW L I C I I l l E R 00:'\A t; 417
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.n s )I A I H A CO.\ l ) A 24
AuBenseite grlin glasiert sincl. Derartige Krlige sincl bis jetzt aus Bucov, Capi,
clava , Basarabi, Mangalia usw. bekannt geworclen . Sie clienten clen ortsansassigen
Meistern zum Vorbilcl for ahnliche Formen , clie nach ortlicher Machart aus
feinem Ton nach clem Brennen rote , gelbe, graufarbige ocler schwarze Farbe
annahmen. Diese lokalen Typen haben gewohnlich eine glanzencle geglattete
Oberflache, ocler tragen schrage, senkrechte ocler anclere Striche als Verzierung.
In einige cler lokalen Erzeug,
nisse sincl Zeichen eingeritzt,
clie protobulgarische Runen
clarstellen ocler aus ihnen abzu,
leiten sincl (siehe oben, liber
Celeiu uncl Bucov).
Demnach beruhen clie in
cler Fachliteratur im allgemeinen
unter cler Bezeichnung « proto,
bulga risc he » o cler « slawische » ,
bzw . « byzantinische Krilge » be,.
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'„ _ _ _ - weisen , wurclen cliese GefăBe
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25 l > I E l l l ' l . L A H I S U I E I I E l \ ll S Cl l A FT :\ (J l\ l l LI U I l > E l\ J lO :\ A L: 419
Alle die oben angefi.ihrten Tatsachen nweisc n clas Besteht n recht enger
Beziehungen zwischen dem Bulgarenreich und dem Byzantinischen Reich, so
daB cler Versuch, diese Feststellung zu verneinen, nicht mehr begrlindet ist.
Enge Beziehungen unterhielt clas erste Bulgarenreich auch zum Grofi,
măhrischen Reich. Die bekannte Stelle in den Annalen von Fulda, in cler vom
Verkauf von Salz durch die Bulgaren nach M ăhren die Rede ist, wird fi.ir gewohn,
lich nur als Beleg fi.ir die bulgarische Herrschaft nărdlich cler Donau aufgefaBt 86 •
Mit cler gleichen Berechtigung kann sie jedoch auch zur Verdeutlichung cler
Handelsbeziehungen zwischen diesen beiden Staaten herangezogen werden.
Es ist weiters moglich, daB gewisse byzantinische Erzeugnisse (Bauma,
terial, Keramik, Schmuck usw.) ebenfalls liber clas Bulgarenreich - und nicht
etwa unter Umgehung dieses, wie man bisher vermutete - nach M ăhren gelangten.
In einer Reihe măhrischer Grabfelder (Stare Mesto, Blucina, Rousinov) wurden
amphorenartige Krlige gefunden, die den entsprechenden GefăBen des Donau,
gebietes nahestehen 87• Es ist moglich, daB diese Krlige von ortsansăssigen măhrischen
Meistern nach byzantinischen Vorbildern hergestellt wurden, doch ist es nicht
ausgeschlossen, daB diese Form auch liber clas bulgarische Gebiet verbreitet wurde.
Im Rahmen des bulgarischen Staates fmden wir auBer den geschlossen
siedelnden Stidslawen und cler romanischen Bevolkerung, in Transsilvanien
auch kleinere Gruppen von măhrischen Slawen, die zu Beginn des X. Jh. in die
Gegend des Mittellaufes des Mureş in cler Năhe von Alba Julia ansăssig wurden.
Anzeichen dieser măhrischen Bevolkerung sind in dem bei Ciumbrud (Rayon
Aiud, Region Cluj ) freigelegten Friedhof vom Typus Stare Mesto 88 anzutreffen
und werden auch durch einige Zufallsfunde ergănzt : ein karolingisches Sporen,
paar aus Tărtăria 89 (derartige Sporen kommen in măhrischen Grăberfeldern
hăufi.g vor, fehlen aber auf slidslawischem,protobulgarischem Gebiet) die in
Slidtranssilvanien gefundene Tonflasche bohmischer Form, sowie ein doppel,
konischer Napf mit scharfem Bauchknick fi.ir den ebenfalls im măhrisch,bohmi,
schen Raum Entsprechungen vorliegen 90• Diese kleinen Gruppen măhrischer
Slawen fanden auf dem Gebiete cler Rumănischen Volksrepublik eine Zufluchts,
stătte zur Zeit cler Kămpfe mit den Ungarn, unter deren Ansturm clas Gro.B,
măhrische Reich in den Jahren 906-- 907 zusammenbrach. Die Einwanderung
măhrischer Bevolkerungsteile in clas damals mit M ăhren benachbarte Bulga,
renreich wird von zwei schriftlichen Quellen trwăhnt und zwar von einer byzan,
tinischen (Konstantin Porphyrogenetos) und einer bulgarischen (Lebensbeschrei,
bung des heiligen Nauru) : da diese Quellen voneinander unabhăngig sind, kommt
ihnen besonderer geschichtlicher W ert zu 91•
Neuere sprachwissenschaftliche Forschungen beweisen, daB insbesondere
in Nordtranssilvanien und in cler Maramureş -auBer den Einwirkungen des
Bulgarenreiches und liber dieses auch von Byzanz - ein recht merkbarer kul,
tureller EinfluB GroBmăhrens festzustellen ist 92 •
86 Al. Grecu, (P. P. Panaitescu), a.a.O., S. 89 K . Horedt, Untersuchungen . , S. 1 1 5 , Abb. J J .
. .
229 - 23 1 . 90
Derselbe, Ceramica slavă, S. 1 9 1 , 205 und
87 J. Poulik, Staroslovanska Morat'a, Prag, 1 948, Tf. XI/ I , 7 - 8.
Tf. XXV I I - XXIX. 91 Al. Grecu (P. P. Panaitescu), a.a.O„ S. 2 3 3 .
88 A. Dankanits und I. Ferenczi, Sclpăturile 9 2 P. Olteanu, Aux origines de l a culture slave
arheologice de la Ciumbrud, in « Materiale », VI, dans la Transylvanie du Nord et l e Maramureş, in
1 959, s. 605 - 6 16. « Romanoslavica », I, 1 958, S. 1 69 - 1 97 .
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Abb. 7. - Verbreitungskarte cler archăologischen Funde aus cler Zeit cler Ausbreitung des ersten Bulgarenreiches nordlich cler Donau ( I X . - X . J h . ) .
I . Siedlungen cl e r Bal kan-Donau- Kultur d e s I X . - X . Jh. m i t Saltowo-Kernmik ; 2 . Siedlungen d e s I X . - X . J h . , o h n c Saltowo - Kera m i k ; J . Felsen
kloster von Basarabi (Region Dobrogea} ; 4. Friedhofe mit Bra n d - und Skelettbestattu ng ; 5. Friedhofe mit Brandbesrattung ; 6. Friedhofe mit
Skelettbestattung ; 7. Einzelfunde amphorenartiger Kruge ; 8. Siedlungen cler Bal kan -Donau- Kultur mit fruhrum ănischer Bucov- Kerami k ; 9. Schatzfund
von Sînnicolau Mare ; I O. Byzantinische M unzfunde des IX. - X. J h . , (8 I J - 950) ; 1 1 . Byzantinische und karolingische M unzen des IX. Jh. ;
1 2 . Goldbergwerke ; I J . Sal:vorkommen ; 1 4. Grăberfelder mit Skelettgrăbern des Typus von Stare M esto vom Beginn des X. J h . ; 1 5 . Steinwall
zwischen Cerna\'oda und Constanţa mit Siedlungen/ des
https://biblioteca-digitala.ro IX. - X . Jh. aus seiner U mgebung.
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27 J l l E J l l " l . L .\ H I S <l l l·: l l E l\ H SCJ L\ FT :\ 0 R l l l . I C : l l l l F H I H l :\ .\ 1 . 421
RUMĂNISCHE VOLKSREPUBLIK
l
UdSSR
108. Krinitschnoje
1 09. Gliboka
Ukrainische SSR
Oblast Odessa
1 1 1 . Kalfa, Rayon Be.1der
1 1 2. Chanska, Rayon Kotowsk
} Moldauische SSR
1 1 0. Belgorod Dnestrowski 1 1 3 . Bila , Rayon Tschernowtzy Ukrainische SSR
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422 �I A H L\ Lrnl$A 28
Miinzfunde aus der Zeit der Karolinger, Ludwig III (879-882) und Karl,
mann (879-884) 93, beweisen, daB das erste Bulgarenreich durch Vermittlung
des Frankenreiches auch Beziehungen zum W esten unterhielt.
Im Nordosten konnen auch W echselbeziehungen zwischen dem Bulga,
renreich und den am Oberlauf des Dnestrs siedelnden Ostslawen (Tiwerten)
in der Keramik, im Schmuck usw. nachgewiesen werden.
Ftir das Bestehen von Verbindungen zwischen dem Bulgarenreich und
den an seiner Ostgrenze in Atelkuz wohnenden Magyaren liegen bis jetzt keine
faBbaren Belege vor.
Die im IX. Jh. einsetzende beschleunigte wirtschaftliche und soziale Entwick ·
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N O T E S E T I N F O R M A T I O N S
1 SCIV, VI, 1 - 2, 1 95 5 , p. 1 54. de Hamangia, dans Nouvelles etudes d' histoire, Buca
2 Voir Ies rapports sur Ies fouilles dans SCIV, rest, 1 95 5 , p. 29 et suiv . , avec numerotation a part,
VI, 1 - 2, 1 95 5 , pp. 1 5 1 - 163 ; « Materiale », I I I , qui est celle utilisee dans cette etude. En 1 958, J.
1 95 7 , pp. 83 - 92 ; voi. V, 1 959, p p . 98 - 1 1 4 ; voi. Neustupny, de Prague, s'est arrete sur Ies problemes
VI, 1 95 9, p. 95 et suiv. Nous avons fait en 1 95 5 souleves par nous en 1 95 5 et sur leurs rapports
une courte presentation preliminaire d e la civilisation avec le neolithique d 'Europe centrale (Neue Beitrăge
de Hamangia : D. Berciu, Une civilisation neolithique zum Neolithikum Rumăniens, dans Slovenska Archeo·
recemment decouverte en Roumani e : la civilisation !agia, VI, 2, 1 958, pp. 274 - 280). Au cours des
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424 n. R E R C ! l.J 2
cimetiere, qui s'etendait autrefois jusqu'au bord du Danube, avait ete detruite, et elles ont mis
au jour, dans la portion demeuree sur place, plus de trois cents tombes a inhumation apparte
nant toutes a la civilisation de Hamangia. Mais a cause de ces glissements et de ces eboulements
de terrain, ainsi qu'a la suite des torrents d'eau pluviale qui se deversent sur la pente du cimetiere,
un grand nombre de tombes ont ete detruites et leur inventaire a ete eparpille ou melange. Des
ossements humains et des elements d 'inventaire ont ete parfois charries par l' eau au-dessus de restes
travaux du premier Symposion lnternational con ment general du neolithique dans la region du Bas
sacre aux problemes du neolithique europeen, qui Danube (le texte de notre communication Sur la
a eu lieu a Prague du 5 au 1 1 octobre 1 959, nous c hronolog i e relative d tL neolithiq11e d tL Bas-Danube
avons eu l'occasion de presenter aussi bien Ies deux a la l umiere des nouvel l es fo uil les faites e n Rouma nie,
figurines formant l 'o bjet de l a presente etude que ainsi que le materiei ill ustratif, comprenant Ies deux
d 'autres pieces du type Hamangia, en insistant sur figurines, doit paraître dans le courant de I 'annee 1 96 l ,
le role culturel et historique j oue par la civilisa· dans l e volume consacre aux travaux d u Symposion).
tion nouvellement decouverte dans le developpe· 3 « Materiale », V, 1 95 9 , p . 1 0 5 .
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3 L E • \.OU P L E • IJ E LA C J \' I L I S A T I O :\ D E ll A �I A :'\ G I A 425
des perles cylindriques en coquillage Spondylus, quelques haches en pierre sans douille, des os
d 'animaux, des coquillages, etc. Un squelette portait autour du cou, nullement derangees, 2 1
perles cylindriques et trois autres en forme d e tonnelet, en coquillages Spondylus. Dans certains
cas, l'eboulement ayant affecte des masses de terre considerables, des portions de squelette et
des pieces de l'inventaire funeraire ont conserve leur position initiale. C'est ainsi que l'on a
trouve, plus d 'une fois, des vases entiers a proximite d'un squelette. Un vase bitronconique a ete
trouve aupres d'un crâne. Des os d 'animaux (maxillaires de porcs ou de breufs, crânes de chiens,
une tete de poisson (brochet ?), coquillages, coquilles d'escargots) ont ete decouverts a proximite
de squelettes humains, a l'endroit ou ils avaient ete deposes lors de la ceremonie funeraire.
C'est dans Ies conditions que nous venons d'esquisser que Ies deux figurines en question
ont ete decouvertes. Elles se trouvaient a proximite des restes d'un squelette et, bien que celui-ci
Fig. 2. - Statuette n° I .
ait ete derange par l'eboulement, le rapport entre l e squelette et les deux idoles n e saurait etre
mis en doute : celles-ci ont clonc fait partie de l'inventaire de la meme tombe. C'est au cours des
fouilles de recuperation de 1956 que l'on a decouvert la plupart des fragments des deux pieces 4•
Les autres ont ete decouverts en 1957, a la suite de l'extension de la zone fouillee l' annee prece
dente. Le bras gauche des deux figurines n'a pu etre retrouve. 11 ne s'agit certainement pas d 'une
mutilation voulue - pratique rituelle qui a pourtant existe - mais d'un accident cause par
l'eboulement.
Bien que la decouverte resuite de fouilles de recuperation, il est hors de doute que les
deux statuettes appartiennent a la civilisation de Hamangia et au cimetiere Hamangia, situe au
point « Columbia D » . D'ailleurs, ce fait ressort egalement de leur forme, ainsi que de la
technique du travail.
Les deux statuettes constituent un groupe homogene, representant un homme et une
femme, probablement un couple d'epoux, qui, avec leur enfants, constituait la familie neolithique.
La statuette n° 1 (n° d'inventaire V, 6496, Fig. 1 /2 ; fig. 2 -4) est modelee en terre glaise
de couleur brun clair, recouverte d'un vernis brun-noir fortement poli presentant egalement un
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426 D. BERCIU 4
caractere decoratif. La pâte, qui contient un pourcentage de sable fin et de menus cailloux, a
ete assez mal petrie, de sorte qu'il est reste dans sa structure des vides d'air qui ont provoque
l'effritement ou le detachement de morceaux d 'argile. Celle-ci, de son câte, etait de qualite plutât
inferieure. Certains des inconvenients resultant du travail insuffisant de la pâte ont pu etre
compenses par le renfort d 'un vernis assez compact. Celui-ci a recouvert toute la surface de la
statuette, dont il a bouche Ies pores, emp echant la penetration de l'humidite. La cuisson a ete,
en general, uniforme, mais incomplete, aussi l a pâte est-elle friable, comme o n peut le constater
aux endroits ou le vernis s'est detache. A l'epaule droite, la pâte et le vernis sont d'une nuance
rougeâtre, prouvant que sur certaines portions la cuisson a ete plus forte.
La statuette represente un personnage masculin assis sur un tabouret bas 3. quatre pieds.
Le tabouret est de forme rectangulaire et presente sur ses câtes longs des ornementations faites
de longues dentelures paralleles. Le siege n'est pas mobile, mais a ete modele en meme temps que
le personnage, auquel il est solidement fixe. I I a Om 035 de longueur sur 0"' 02 de largeur et
om 0 1 5 de hauteur. II reproduit certainement la forme et le mode d'ornementation d'un tabouret
en bois, tel que ceux en usage chez Ies representants de la civilisation neolithique de Hamangia.
Le rapport entre Ies trois dimensions est bien calcule et devait correspondre a la realite.
Le personnage est fortement penche en avant, le cou et la tete arrivant a mi-distance entre
Ies verticales passant par le dos et par la pointe des pieds. L'artiste a rendu de cette fac;:on l'equi
libre existant entre Ies differentes parties du corps d'un personnage assis sur un siege, Ies coudes
sur Ies genoux et la tete appuyee sur Ies mains, a hauteur des joues. La tete est rendue de fac;:on
schematique et ! 'occipital manque. Par contre, le visage est represente par des traits nettement
realistes. La tete est de forme trapezoidale 5, le front etroit, le nez proeminent, bien rendu par le
modelage ; Ies narines memes sont indiquees par deux petits orifices. Le creux separant le front
et le nez ne fait pas defaut. Les orbites, triangulaires, fortement creusees en profondeur, etaient
probablement incrustees. L'on y distingue nettement Ies traces du travail, de meme que sur Ies
5 Ainsi que l'on constate sur Ies idoles a cou statuette : Fr. Matz, Kreta, Mykene, Troja, Stuttgart,
long et visage trapezoidal, rappelant ceux de notre 1 95 6 , p. 32 et pi. 1 5 .
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5 LE • COU PLE » DE LA CIVILI SATION DE HA�I A N G I A 427
joues. Les oreilles sont indiquees par deux orifices, la bouche - anormalement placee a hauteur
du menton - est rendue par une fente de om 003 de profondeur et de Om 004 de largeur ; il semble
qu'elle etait incrustee de matiere colorante. Le cou est d'une longuer disproportionnee par
rapport au corps ; ii est de section plane-convexe, sa partie plane etant la face posterieure. Les
muscles pectoraux, puissamment bombes, dessinent un triangle dont l'angle aigu aboutit a la
depression intermammaire. Leur modele est le meme que pour la statuette n ° 2 et pour d'autres
figurines. Les bras sont simplifies,
ramenes a leurs elements essen
tiels. Les coudes s'appuient sur
les genoux ; les mains, appliquees
contre le visage, sous les joues,
soutiennent la tete. Les cinq
doigts sont indiques par autant
de saillies ; leur position montre
que les paumes etaient collees
au visage, la mâchoire inferieure
solidement prise dans le creux
des mains. La pression de la tete
sur Ies mains est rendue par le
plissement marque de la peau des
joues, d'ou l'on peut deduire que
l'auteur des statuettes avait non
seulement un esprit d 'observation
aigu, mais aussi l'experience de
l'argile. Le buste est elance, le dos
modele d� fac;:on realiste, tant au
point de vue du mouvement que
de l'anatomie. La colonne verte
brale est indiquee par un creux.
Les membres inferieurs, ramenes
en avant, forment un angle aigu
Fig. 4. -
Statuette n° I , detail.
avec le buste. Les cuisses sont exa-
gerement musclees, a moins que
cette exageration ne reproduise, elle aussi, une realite, correspondant a la necessite, pour Ies hom
mes du neolithique, de parcourir de longues distances en quete de nourriture. Cette particularite
anatomique serait, dans ce cas, liee au fait connu que les representants de la civilisation de Hamangia
pratiquaient une economie basee essentiellement sur la chasse, impliquant de longues courses a la
poursuite du gibier. La plante du pied est plate. De simples entailles indiquent les doigts du
pied (trois au pied gauche, deux au pied droit). Les jambes sont normalement ecartees.
La statuette a om 1 1 5 de hauteur et Om 075 de largeur a hauteur des epaules (la largeur
est la meme a la hauteur du dos et des genoux). Malgre la portion plane correspondant a la
nuque, elle a ete faite de maniere a pouvoir etre vue sous tous Ies angles.
Cette statuette represente un homme « pensant » , la tete appuyee sur Ies mains. Bien
qu'il n'existe aucune indication precise de son sexe, la forme generale du corps ne permet pas
de douter qu'il s'agit bien d'un homme.
La statuette n° 2 (n° d 'inv. V. 6497. Fig. 1 / 1 ; 5 -7 ) est egalement en terre glaise et la technique
du travail est la meme que pour la statuette n° 1 . Elle ne presente aucune espece d 'ornementation.
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+28 n. m: n cr c G
Cette statuette represente une femme assise a meme le sol, la jambe gauche etendue en
avant et la droite en flexion, la plante du pied posee sur le sol. Les mains sont posees sur le genou
droit. Le cou est droit, la face triangulaire, le front large et arrondi. Au-dessus du milieu du front
Fig. 5 . - Sratuette n° 2 .
se trouve une cavite de om 009 de profondeur et de om 006 de diametre, dont Ies bords presentent
des traces d'usage et qui servait a recevoir un pompon. Les oreilles, le nez - au relief proemi
nent et pourvu d 'orifices figurant
les narines - les orbites, de forme
triangulaire, la bouche, sont ren
dus de la maniere decrite pour la
statuette n° 1. Le cou est egalement
de section plane convexe, la surface
plane comprenant aussi la partie su
perieure du dos (fig. 5 b et 6 b). Les
seins sont reproduits de la mcmc
fa�on que Ies pectoraux de la sta
tuette n° 1 . Ils sont caracteristiques
pour une serie entiere de figurines,
formant deux triangles que separe
la depression intermammaire, bien
marquee sur toute la longueur de
Fig. 6. - Statuette n° 2 . la poitrine 6• La partie superieure
du tronc est exceptionnellement
reduite par rapport a sa partie inferieure et ressemble, par sa forme et le modele, a celle de la sta
tuette precedente. L'abdomen et Ies hanches accusent un developpement extreme, l'abdomen etant
fortement bombe et Ies hanches developpees lateralement (fig. 5 a). Le membre inferieur gauche est
rendu schematiquement, pourtant la plante du pied est indiquee, de meme que celle du pied droit.
8 Dans le genre de celui, partiellement reproduit, Neolit h i c F i g urines and Aegean Interrelations, dans
de la figurine neolithique cretoise : S . S . Weinberg, AJA, 5 5 , 2, 1 95 1 , p. 1 2 1 et pi. 1 , A , c.
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7 L E • CO U P L E • lJE LA C I V I L I SA T I O :'\ DE l l 1D1 A N G IA 429
Les bras sont tout d'une piece ; Ies mains entourent le genou. Les doigts sont indiques
par de simples saillies, separees par des inc1st0ns. Le sexe, non plus, n'est pas indique
clairement. Pourtant la petite depression horizontale creusee sous !'abdomen et les deux
lignes obliques separant celui-ci des
cuisses reproduisent, schematiquement,
l'habituel « triangle ». Bien que le sexe
ne soit pas represente clairement et
malgre le peu de developpement-inten
tionnel sans doute -des seins, la forme
generale du corps ainsi que l' exageration
voulue des hanches et de !'abdomen
montrent de fa�on certaine que nous
avans affaire a une statuette represen
tant une femme exceptionnellement
grasse. Une tendance semblable a dej a
ete constatee depuis longtemps dans la
sculpture neolithique de l'île de Malte 7,
a laquelle la civilisation de Hamangia
est etroitement apparentee par plus
d' un câte.
Bien que leur forme Ies distin
gue des autres figurines connues de la
civilisation de Hamangia, les pieces qui
nous occupent rentrent parfaitement
dans ce type de sculpture. La statuette Fig. 7. - Statuette n° 2, detail.
n° 1 - le « Penseur » constitue a
-
l'heure actuelle, il est vrai, un exemplaire unique dans l'histoire de l'art neolithique non
seulement de la R. P. Roumaine, mais de !'Europe du sud-est tout entiere. On peut meme
dire, si l'on tient compte de tous ses elements caracteristiques, qu'elle n'a sa pareille
presque nulle part. Quant a la seconde piece, elle ne represente pas un cas isole dans la
sculpt�re hamangienne. Dans la zone « inferieure » du cimetiere, on avait dej a decouvert,
toujours en 1 956, un fragment d'tme telle figurine a laquelle ii manquait la partie superieure du
corps et la tete (fig. 8/4). La jambe gauche est etendue en avant, collee au sol, la jambe droite
flechie comme dans la statuette n° 2. Les doigts encore visibles sur le genou droit montrent que
celui-ci etait tenu entre Ies mains. Bien que d 'un travail plus schematique, cette figurine fait
partie de la meme variante que la statuette n° 2. Mais ses dimensions reduites la classent dans
la categorie des figurines, tandis que Ies deux pieces presentees meritent, par leurs dimensions
plus importantes et par la superiorite du modelage, d' etre considerees comme des statuettes.
Les idoles en terre glaise de la civilisation de Hamangia, si l'on tient compte de leurs
caracteristiques principales, de leurs formes habituelles et de la technique du travail, etroite
ment apparentee a celle de la ceramique, constituent incontestablement - malgre la diversite
des types et des variantes qui, en fait, conferent a cet art une richesse et une valeur documen
taire d'autant plus grande - une categorie artistique homogene et originale. Il ne nous est pas
possible, dans le cadre de cette etude, d 'aborder dans son ensemble le probleme de la typologie
7 R . Battaglia, Le statue neoliti c h e di Malta JPEK, 1 92 7 , p. 1 43 ; cf. aussi p. 1 38 et pi. 46/ 9, pour
e l ' i n grassam enio m u l i e bre presso i m editerranei, dans le developpemenr exagere des hanches.
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430 D. B E H C IU 8
de la sculpture hamangienne. Larsque naus avans presente les resultats de la campagne de fouilles
de 1955, naus avans propase une typalagie provisaire des idales feminines en terre glaise
decauvertes jusqu' a cette date dans la statian et le cimetiere de la civilisatian de Hamangia de
Cernavada, mais sans insister sur Ies variantes, assez nambreuses elles aussi. Naus avans etabli
alars deux series typalagiques 8, a savair : la serie A, camprenant des idales feminines figurees
debaut ; c'etait la serie la plus frequemmment rencontree dans le cimetiere et les statians de la
civilisatian hamangienne de Cernavada, ainsi qu'en d 'autres endroits de la Dabroudja 9• Cette
8 D. Berciu et Sebastian Morintz, dans « Materia comme celle de Cernavoda, appartient au m eme
le », I I I, I 95 7 , p. 8 5 . type A : D . Berciu, op. cit., p. 1 2 , fig. 5 / 3 . La figurine
9 La figurine dej a publiee p a r nous, resultat de la fig. 5/ I est caracteristique pour le groupe « de
d 'une decouverte fortuite foite a Mangalia, tres bout » ; v. ses rapports avec l e s idoles en marbre
probablement dans un cimetiere d 'inhu mation, de la civilisation de Gumelniţa.
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L E « CO L P L E " f l i·: LA C I V I LI S.\Tl l l :\ I J E I I A �I A :\ < ; J A 43 1
serie comprend des variantes et des sous-variantes dont quelques-unes sont visiblement apparen
tees aussi bien au groupe des idoles en os de la civilisation de Gumelniţa de Roumanie et de
Bulgarie, qu' a la sculpture en marbre de cette meme civilisation. On y trouve des idoles feminines
dont Ies formes du corps, ou d'une partie seulement du corps, sont d'un realisme tres prononce :
de tels exemplaires ne sont pas rares. Mais la plupart des figurines « debout » sont rendues assez
schematiquement. Tous Ies exemplaires du type A connus j usqu'a ce jour ont la tete en forme
de colonne prismatique (fig. 8/3). Certains se caracterisent par la forme tout a fait speciale des
seins : tres developpes, tendus, proeminents, soutenus par Ies mains comme pour l'allaitement
(fig. 8/3). De ce point de vue, le modele des seins dans la sculpture de Hamangia differe entie
rement de celui des figurines feminines mediterraneennes, dont Ies seins sont du type « africain »,
pendants. Malgre leur forme rudimentaire et leurs dimensions reduites, la poitrine et Ies seins
des deux statuettes de Cernavoda appartiennent au type decrit, courant dans la sculpture haman
gienne, et valable egalement pour le type B 10 , ainsi que pour des exemplaires plus rares ou meme
exceptionnels, comme la statuette du « Penseur ». Dans tous ces cas, Ies seins sont places anor
malement haut, immediatement sous la base du cou.
Le type B comprend Ies figurines assises et comporte de nombreuses variantes qui seront
etudiees dans la monographie a paraître sur la civilisation de Hamangia. Precisons toutefois que
Ies figurines constituant ce type representent toutes, une femme :rn repos, assise par terre ; Ies
jambes sont allongees a meme le sol, le buste est droit, la tete en prolongement du cou, qui est
extremement long, en forme de colonne a section le plus souvent triangulaire, parfois plane-convexe.
Les bras manquent dans certains cas (fig. 8/2) 11 ou sont indiques sommairement. Le dos est
toujours plat. Ce groupe comprend aussi une variante assez frequente, tres schematique, en forme
de tronc aux câtes droits 12 ou arrondis (fig. 8/ 1 ). II se pourrait que certains des exemplaires de
ce groupe representent une figurine assise sur un « trâne » , dont le cou, tres allonge - trait
commun a tous Ies exemplaires de !'un et de l'autre type -, se termine par une surface plane
horizontale ou inclinee en avant 13• Sur ces colonnes ou « bâtons » , Ies traits du visage ne sont
jamais indiques. De ce point de vue, ces figurines different, malgre une ressemblance de struc
ture 14 - un « air de famille », pourrait-on dire - de celles de l'horizon Boian I I de Moldavie
(aspect Zăneşti) 15, de meme que du type d'idoles en terre glaise de l'horizon Karanovo II du
sud de la Bulgarie 16 et de ceux de Tsangli et de Cheronee en Thessalie 1 7 , qui datent pourtant
d'une epoque correspondant a celle de la civilisation de Hamangia de la Dobroudja. Le type
« bâton » se rapproche par contre d'exemplaires trouves en Thessalie 1 •
8
Un autre trait caracteristique pour Ies idoles de la civilisation de Hamangia est la forme
habituellement plate du dos, avec quelques petites variations 19• Celui-ci est parfois concave ou
legerement convexe ; d'autres fois, ii est absolument droit, surtout dans la serie B. Pour ce qui
est de la steatopygie - si l'on n'entend par la qu'une representation exageree, anormale, des
fesses,-elle ne constitue pas un trait essentiel de l'art hamangien ; on y constate neanmoins un
developpement lateral exagere des hanches. Ce qui est caracteristique - sans etre absolument
10
Ibi dem, fig. 5/2, 4/6. 16 SCIV, V, 1 954, 1 - 2, p. 62, pi. I ll/6.
11
D. Berciu et Seb. Morintz, op. cit., p. 90, 18
V. Mikov, dans SA, 1 , 1 958, p. 50, fig. 3 / 3 ;
fig. 6. selon nous ii s'agit du troisieme horizon de Kara ·
12 Ibidem, fig. 5/2, 4/6. novo ( Karanovo II 1).
=
13
Ibi dem. 17 Wace-Thompson, Prehistoric Thessaly, Cam·
14 Sur laquelle nous avo ns dej a insiste ailleurs : bridge, 1 9 1 2 , fig. 76, a - b, f et fig. 1 44, a-c.
« Materiale », III, 1 95 7 , p. 85 ; la participation de la 18
I bidem, fig. 1 4 1 , e ; cf. V. Muller, Fr u h e
civilisation de Hamangia a la genese du complexe Plasti k i n Griechenland u n d K!einasien, Augsburg,
Ariuşd-Cucuteni-Tripolje apparaît de plus e n plus 1 929, p. 19 et pi. I I I, 65.
clairement. 19 D. Berciu, op. cit., p. 12, fig. 5/2.
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432 D. B E RC ! u 10
general - c'est, incontestablement, Ies dimensions exagerees des seins 20, surtout pour le type
A, parfois aussi celle du sexe (fig. 8/3).
Les idoles des types A et B sont rarement ornees ; celles qui le sont le plus souvent sont
celles du type B. La decoration consiste en motifs rappelant ceux que l'on rencontre sur Ies vases,
executes selon la meme technique a base de lignes pointillees ou d'incisions simples.
Bien que, par leurs caracteres d'ensemble, Ies deux figurines feminines representees le
genou droit flechi et tenu entre Ies mains, - a savoir la statuette n° 2 (fig. 5 -7) et le fragment
decrit plus haut (fig. 8/4 a, b) - , ressemblent aux idoles du groupe B, elles permettent cependant
d'identifier une variante absolument nouvelle, que l'on peut considerer comme un groupe a part
et que nous proposons de nommer le type C. Celui-ci se distingue par deux elements caracteristi
ques : la representation, encore que schematique, des traits du visage, et la position des mains
qui tiennent le genou droit. Ce que l'artiste a voulu rendre, c'est la position naturelle d'une femme
qui cause, ou qui se repase tout en suivant une pensee. De ce point de vue, la statuette n ° 2 et le
fragment de figurine sont, a câte de la statuette du « Penseur » , representatifs d'un meme courant
artistique, qui tend a rendre par le modelage des aspects reels de la vie quotidienne.
Le « Penseur » represente, nous le repetons, un exemplaire jusqu' a present unique ; il
constitue a lui tout seul un groupe a part : le type D, qui sera peut-etre complete a l'avenir par
de nouvelles decouvertes. C'est la seule statuette masculine connue a l'heure actuelle, l'art haman
gien comprenant presque exclusivement des idoles feminines ; Ies figurines zoomorphes cons
tituent une autre exception a cette regle.
Nous nous attacherons dans une autre etude a determiner la chronologie et la periodisa
tion detaillee de toutes Ies representations anthropomorphes. Nous nous bornerons pour !'in
stant a preciser que Ies types A et B connaissent, dans l'ensemble, un developpement parallele
a celui des types C et D. Les deux statuettes presentees appartiennent a une phase plus avancee
de la civilisation de Hamangia, a savoir a la phase Hamangia IV, qui se distingue des phases
precedentes par la richesse de son contenu, par des manifestations artistiques permettant de la
considerer comme une etape superieure. Dans l'evolution generale de la civilisation de Hamangia,
la periode IV represente a proprement parler la fin de cette evolution, la derniere phase (Haman
gia V) correspondant au passage organique et ininterrompu a la civilisation de Gumelniţa, dont
elle constitue une variante localisee dans la Dobroudja et le nord-est de la Peninsule Balkanique.
Le secteur ou l'on a trouve les deux statuettes, le secteur de l' eboulement, a livre egale
ment - et toujours en rapport direct avec des tombes - quelques vases bitronconiques a col
court, aux flancs obliques formant une legere saillie a l 'exterieur, ornes dans la zone de renfle
ment maximum de rangees d'incisions ou de dentelures paralleles 2 1• A la suite d'une evolution
qui ne sera pas de trop longue duree, la categorie des vases bitronconiques passera dans le patri
moine de la civilisation de Gumelniţa. De tels vases ont ete decouverts aussi bien dans le « cime
tiere superieur » que dans le « cimetiere inferieur ». Ce meme horizon comprend egalement des
vases bitronconiques a rebord evase, decores sur leurs flancs de rangees d'encoches ou non decores
(fig. 9/3). L'un et l'autre type se retrouvent egalement, avec leurs caracteres essentiels, dans le
cimetiere de Mangalia. On peut conclure de ce fait que l'horizon correspondant, culturellement
et chronologiquement, aux deux statuettes de Cernavoda, est assez abondamment illustre. Les
vases a piedestal haut et vide a l'interieur, rappelant des coupes plus evoluees (fig. 8/5) 22, appar
tiennent egalement a cette phase. D'ailleurs certains elements de la ceramique de la phase Hamangia
.
20Exageration gui rappelle celle des idoles 21
D. Berciu et Seb. Morintz, dans « Materiale »,
de la Grece du nord (Wace·Thompson, op. cit., V , 1 959, p. 103, fig. 5 / 1 . De nombreux vases de ce
p. 20 1 , fig. 1 4 1 / d, Cheronee) et du Proche type ne presentent pas la decoration indiquee.
Orient. 22 Voir le dessin : D . Berciu, op. cit., fig. 5/7.
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l1 L E « CO U P l . E » D E I . A C ! V ! L l S A T T O N D E I I A t.l A N G I A 433
IV apparaissaient des la fin de la periode precedente. 11 est permis de supposer que Ies formes
cristallisees dans les representations du « Penseur » et de la « Femme qui songe » ou « qui se
repase » de Cernavoda ont eu egalement leur point de depart dans l' etape precedente.
Au stade actuel des decouvertes et des recherches, il est encore impossible de preciser
quelles sont Ies formes d'art hamangien dont le developpement s 'est poursuivi au cours de la
phase V ; de meme, on ne saisit pas exactement par quel processus l 'heritage de la sculpture
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I > . B E l\ C l l . l :!
et a travers le Caucase, vers Ies steppes du nord de la mer Noire, extension qui completerait
autour de celle-ci la diffusion du fonds circum-mediterraneen. En ce qui concerne cette penetra
tion au nord du Caucase de tribus caracterisees par des elements de civilisation semblables
a ceux de la civilisation de Hamangia en Dobroudia, il faut citer la decouverte specialement inte
ressante, dans le Kourgan d'Ul, pres de Mai:kop, de deux figurines d'albâtre 23, dont l'une est
exactement pareille au type B de la sculpture hamangienne, plus precisement a la vari.ante
(( assise )) tres simplifiee, en forme de tronc, a cou et tete en (( colonne », a dos plat et a orne
mentation par incisions 24• Ainsi que nous le montrerons plus loin, la ressemblance entre ces
figurines d'Ul, et la sculpture hamangienne n'est pas l'effet d'un hasard, mais le resultat de liens
de parente et d'intluences des Cyclades, communes.
En ce qui concerne Ies rapports entre Ies deux statuettes de Cernavoda et la sculpture
en marbre de la civilisation de Hamangia - representee chez nous, jusqu' a present, par deux
figurines seulement - , il semble que Ies premieres soient plus anciennes. La figurine en marbre
du type « debout » (fig. 9/ 1 )25, executee en marbre a gros grains et qui se caracterise par sa forme
arquee ainsi que par Ies perforations des bras et de l'endroit correspondant a la tete, appartient
typologiquement au type A des figurines en terre glaise, et se peut qu'elle soit contemporaine
de celles-ci ou derivee d'elles. Nous ne disposons pas encore de donnees stratigraphiques ou
autres pouvant determiner de fa .;on certaine la priorite du type B en terre glaise sur le type A
en marbre, mais il semble hors de doute qu'ils sont lies l'un a l 'autre par un rapport etroit d'ori
gine, sans que l'on puisse preciser a l'heure actuelle lequel est le plus ancien des deux. Ce que
l'on peut d'ores et dej a affirmer, c'est qu'autant Ies figurines en marbre que celles en terre glaise
du type « debout » peuvent etre considerees comme des prototypes des figurines en pierre de la
civilisation de Gumelniţa, sans que ce fait exclue la persistance, a l'epoque de cette derniere,
des influences des Cyclades. Cette genese des idoles en pierre de la civilisatioil de Gumelniţa de
Roumanie et de Bulgarie, a partir de la sculpture hamangienne du type A, n'est qu'un episode
d'un phenomene historique et culturel plus large : celui de ['origine de la variante du Bas-Danube
de la civilisation de Gumelniţa, origine remontant au fonds Hamangia, non sans une partici
pation de la civilisation de Boian et d'influences egeo-mediterraneennes. L'exemplaire en marbre
de Cernavoda, ainsi que l ' idole en os decouverte par nous en 1957 dans le niveau Boian V de
Petru Rareş (derniere periode de la civilisation de Boian) 26 qui correspond approximative
-
ment a la fin de la phase Hamangia IV et a la phase suivante - prouvent qu'il s'est produit dans
le domaine egalement de la sculpture en os, vers la fin de la periode d'eclosion de la civili
sation de Gumelniţa, des influences reciproques entre Ies representants des civilisations de Haman
gia et de Boian. On ne saurait clonc pas parler d'une priorite 27 des figurines en pierre sur celles en
os, sur le territoire de formation de la civilisation de Gumelniţa du Bas-Danube, mais d'une
simultaneite, plus ou moins parfaite. On admet aujourd'hui que la sculpture en os de la civi
lisation de Gumelniţa deriverait de la sculpture Boian, tandis que celle en pierre aurait son origine
dans la sculpture hamangienne. Les figurines en os et celles en pierre mentionnees plus haut, qui
appartiennent a l 'aire de developpement du complexe Boian-Hamangia-Gumelniţa de Roumanie
23 Marija Gimbutas, T h e Prehistoric of Eastern dans Istoria Romîniei, I, 1 960, p. 49), nous avons
Europe, I, dans BASPR, 20, 1 956, p. 54, fig. 25/c, d. distingue Ies cinq periodes suivantes : I (aspect
24 Ibidem, fig. 25/ d . Bolintineanu), II (aspect Giuleşti-Leţ-Zăneşti), I I I (as·
26 II se pourrait qu'elle ait et� travaillee sur un pect Vidra), IV (aspect Spanţov) et V (derniere
fragment de bracelet en marbre. phase de transition ou aspect Tangîru).
26 O .
Berciu, dans « Materiale », VI, 1 959, 27 Comme le soutenait notre collegue de Prague
p. 1 45 . Pour ce qui est de la periodisation de la civi J. Neustupny (Studies on t h e Eneolit hic Plastic Arts,
lisation de Boian, qui vient d ' etre faite pour toute extrait de Sbornik-Nârodniho Muzeo v Prage, voi .
cette civilisation (v. le chapitre sur le neolithique X. A, Historia, 1 - 2, 1 956, p. 5 7 et suiv.).
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13 1.E • C! l l! l' L E " l l E L .\ CI V I l. I S .\ T I O 'i l l E 1 1 .\ ,L\ .\" ( ; L \
et de Bulgarie, pourraient bien avoir comme prototypes Ies figurines « debout » (type A ) e n terre
glaise de la civilisation de Hamangia, a condition, evidemment, que la priorite du type A en terre
glaise sur celui en marbre puisse etre etablie chronologiquement et stratigraphiquement. En tout
cas, la continuite que manifeste l'art neolithique a travers Ies civilisations de Hamangia et de
Boian, puis de Gumelniţa, ne saurait plus etre mise en doute, meme si - faute de docu
mentation et d'observations stratigraphiques - quelques anneaux de la chaîne manquent encore.
Mais d'autre part, rien ne nous montre que le courant artistique qui a produit Ies statuettes n° 1 -
le « Penseur » - et n° 2 - « Femme qui songe » - serait passe dans la sculpture creee par Ies
representants de la civilisation de Gumelniţa. La vague ressemblance entre Ies premieres et Ies
figurines assises sur un « trâne » ou sur un tabouret de la sculpture Gumelniţa et Cucuteni ne
permet pas d'invoquer un tel heritage. On peut surprendre parfois, il est vrai, dans la sculpture
de la civilisation de Gumelniţa, certains elements du fonds Hamangia, mais le fait est exceptionnel.
Nous pensons a un groupe de figurines, comme celle de Pazardjik (reg. de Plovdiv) 28, par exemple,
qui represente une femme exceptionnellement grasse assise sur un tabouret plein ; ses cuisses ont
des dimensions d'une exageration certainement voulue, rappelant celle des figurines hamangiennes
des types B et C, a cette difference pres que celles-ci ne sont pas, a proprement parler, stea
topyges. De meme le developpement exagere des hanches caracterisant Ies figurines en pierre
de la civilisation de Gumelniţa 29 pourrait se rattacher non seulement aux figurines en marbre pareilles
a l'exemplaire de Cernavoda (fig. 9/1), mais aussi aux figurines feminines en terre glaise. Ce
qui est certain, c'est que l'art du modelage de la terre glaise dans la civilisation de Gumel
niţa s'est developpe a partir d'un fonds d'ancienne tradition Vinca, par la filiere de la civili
sation de Boian, tout en conservant des liens avec l' Asie Mineure et la mer Egee. On peut
d'ailleurs '.percevoir, dans la maniere dont est traite le visage des deux statuettes dont nous nous
occupons, une influence de la sculpture de la civilisation de Vinca 30 ou du fonds general
egeo-asiatique.
Mais Ies rapports artistiques Ies plus etroits, ce n'est pas avec Ies civilisations de Boian
ou de Vinla que Ies representants de la civilisation de Hamangia Ies ont eus, ni avec le fond
a partir duquel la sculpture de ces deux civilisations s'est developpee : c'est avec la Thessalie,
Ies Cyclades et l' Asie Mineure, c'est-a-dire, en general, avec ce complexe culturel circum
mediterraneen de caractere cardial, qui ne connaissait pas la ceramique peinte, mais dont l'evolution
a ete, dans une large mesure, parallele a celle de l'horizon a ceramique peinte et de l'ancien fonds
Vinta du sud-est de !'Europe. En effet, on rencontre en Thessalie des idoles feminines dont la
forme rappelle celle des idoles de la civilisation de Hamangia 3 1 • Nous songeons a ces figurines
en terre glaise de Thessalie caracterisees par un corps gros et court en forme de tronc, au cou et
a la tete etroits, a la fa�on d'une « colonne » 32• Ce type est proche des figurines « assises » , ayant
la tete et le cou en forme de « colonne » {type B), et de celles « debout » (type A) de la sculp
ture hamangienne ; il differe des exemplaires au cou egalement en forme de « colonne » , mais
chez lesquels Ies yeux, la bouche et le nez sont representes, comme Ies idoles en terre glaise de
Cheronee 33, celles des premiers niveaux de Karanovo, en Bulgarie, et de l'horizon Boian I I (Zăneşti,
28 M. Hoernes-0. Menghin, Urgeschi c ht e der Qlinena plastika u ]ugoslavij i , I, N eolitske platicne
bildenden Kunst, 3e ed., Vienne, 1 92 5 , p. 3 1 9, fig. i zradevine u Vinci, dans Arheoloski radovi i rasprave,
I = R. Battaglia, op. cit., pp. 50, 2 1 . I, Zagreb, 1 95 9, p. 61 et suiv, pi. X/ I .
29 V. Mikov, Stations et trouvailles prehistoriq u es 3 1 Wace-Thompson, op. cit., fig. 1 4 1 , e , f, =c
en Bulgarie, 1 93 3 , p. 83, fig. 42 ; J. H. Gaul, The V. Muller, op. cit., pi. I l l/64 - 65 .
Neolithic Period i n Bulgaria, dans ASPR, n° 16, pl. 3 2 Ibidem : comparer, par exemple, avec l a fig.
LX, 1 - 4. 8/1 de ce texte, ainsi qu'avec D . Berciu, Une civil i ·
30 Voir, par exemple, leurs orbites triangulaires sation neolithique . . . fig. 5 / 2 , 4 - 6.
et leur visage trapezoidal : J. Koros�c. Preistorijska 33 Wace-Thompson, op. cit. , fig. 1 4 1 , a -- c.
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l l. B E HCI C 14
en Moldavie 34). Pour la statuette n° 1 , an peut, de meme, prouver des analogies avec la figurine
representant un homme ithyphallique de Zerelia (Thessalie) 35, mais seulement en ce qui concerne
la forme generale du tabouret et le fait que celui-ci forme une seule piece avec le personnage, ainsi
que la position des genoux et des pieds (colles au sol). Les mains du personnage sont posees sur
ses genoux, de meme que celles de la figurine d' Isangli, qui represente egalement un homme, assis
sur un tabouret plus haut 36• En ce qui concerne la forme du tabouret a quatre pieds - et la
-
position des genoux, an peut encore faire un rapprochement entre la statuette n° 1 et la grande figu
rine ithyphallique de Larissa :.7• On constate des analogies certaines entre les figurines feminines
de la civilisation de Hamangia (types A et B) et le groupe des idoles feminines assises Ies jambes
croisees (dans la position dite « en X »), repandues au cours du neolithique dans toute la zone Medi
terranee-Grece-Proche Orient 38• On constate, par exemple, dans la sculpture de la civilisation
Sesklo, en Thessalie, un modelage de certaines parties du corps humain rappelant celui de l'art
hamangien. Il suffit de rappeler une figurine de Sesklo, dont la forme de l'abdomen est caracteri
stique a cet egard �9 et qui rappelle aussi une serie de figurines d'Anatolie, telles que celle de
Hacilar 40, ot1 l 'on a decouvert une civilisation presentant d'etroits rapports avec l'horizon de
Sesklo 41• On a decouvert au meme endroit de la ceramique decoree de motifs a coquillages.
Il est certain que, tant par leur forme generale que par certains details, Ies idoles de
la civilisation de Hamangia doivent etre rapprochees de la sculpture en marbre des Cyclades.
On y trouve en abondance le type d'idole a cou allonge, en forme de colonne ou de cylindre, ce
dernier type parvenant jusqu' en Mesopotamie 42• Les idoles des Cyclades ou « insulaires » presen
tent, en effet, la meme forme d'ensemble que la plupart des idoles de la sculpture hamangienne,
fait qui est important pour la comprehension des origines de celle-ci 43 , ainsi que nous verrons
plus loin. Mais a câte de statuettes plus ou moins stylisees (en forme de « violon » ou de
« pelle ») 44, la sculpture des Cyclades connaît aussi des reuvres d 'un caractere realiste, tant en ce
qui concerne la representation de certains details - fait constate aussi chez nas deux statuettes -
que la position et le mouvement du corps humain 45• Cette tendance, contraire au schematisme
habituel de la sculpture des Cyclades, donne tout son sens aux tendances analogues que nous
avans constatees dans la sculpture hamangienne. Les statuettes cycladiennes representant un
joueur de harpe et un joueur de la flute de Pan 46 constituent de bons exemples du caractere
realiste de la sculpture egeo-mediterraneenne. Le « joueur de harpe », decouvert dans l'île
d'Amorgos 47, est assis sur un trâne-tabouret a quatre pieds rappelant le tabouret - plus
simple, certes - du « Penseur » de Cernavoda.
34 V. Ies notes precedentes. V. aussi Ies figurines de 40 J . Mellaart, dans Anatolian Studies, V I I I,
ce type recemment publiees par P. Detev dans « Godis· 1 95 8 , p. 1 4 4 et suiv., pi. XXXIl/a - b.
nik - Plovdiv », I I I , 1 959, pp. 3 2 - 3 3, fig. 46 - 48. 41 Ibi dem, p. 1 5 5 .
35 Wace-Thompson, op. cic., fig. 1 1 0. 42 V. Christian, Altertumskunde des Zweistrom
36 Ibidem, fig. 75, e. landes, I, Leipzig, 1 940, p. 4 5 , 24 (Ies deux genoux
37 Ibi d em, fig. 30. sont flechis ! ).
38 S. S. Weinberg, op. cit., p. 1 2 1 et suiv. , ec 43 V. Muller, op. cit., pi. li, 28, 37 - 42 , 44- 48.
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Hl8 l i. l l E Hl : I l '
sations locales, mais aussi par l'importance de son apport dans l a genese de plusieurs civilisations
importantes du sud-est de l'Europe, datant de la derniere periode du neolithique. A en juger
d 'apres la sculpture de cette civilisation, remarquable par la variete et la qualite superieure
de ses realisations, - fait dont an peut se convaincre, ne serait-ce qu'en examinant Ies deux
statuettes qui font l'objet de cette etude - et aussi d'apres sa ceramique, le grand nombre de
ses haches (encore depourvues de douilles !) et la pratique des inhumations dans des cimetieres
situes a l'ecart des centres habites, i1 est evident que ces communautes avaient atteint un niveau
de developpement bien superieur a celui des tribus qui vivaient a l'epoque sur le reste du
territoire de natre pays et des regions avoisinantes, encore soumises a des formes de vie
neolitique plus primitive. C'est pourquoi cette civilisation materielle (outils, ceramique, etc.)
apparaît a premiere vue - surtout si l 'on s'appuie sur les analogies etablies avec l'horizon
chalcolithique d 'Anatolie et l'horizon du debut de l'âge du bronze des Cyclades, de Chypre
et de Crete - comme une manifestation du neolithique avance - ou peut-etre plus recente
encore. Aussi ne faut-il pas s'etonner de ce qu'un certain nombre d'archeologues aient propose
Je situer la civilisation de Hamangia dans le Neolithique avance, dans l'eneolithique 52•
Et pourtant la civilisation de Hamangia - y compris dane l'horizon qu'illustrent nas
deux statuettes de Cernavoda - represente, dans le cadre general de la chronologie relative
etablie pour le neolithique du Bas-Danube 53, une civilisation qui ne depasse pas le seuil du neoli
thique avance de Roumanie ; sa limite superieure s'arrete a ce seuil, qui correspond a la
genese, en Bulgarie orientale et dans la Dobroudja, de la variante pontique - ou du nord-est
des Balkans - de la civilisation de Gumelniţa. L'evolution de la civilisation de Hamangia a lieu
surtout au cours de l'etape moyenne du neolithique, epoque a laquelle appartiennent Ies figurines
connues jusqu'a ce jour. I1 existe des preuves - sporadiques, il est vrai - qui font remonter,
jusqu'au yc millenaire av. n. e. Ies debuts de cette evolution (v. fig. 9/2), mais nous ne
sommes pas, a l'heure actuelle, en mesure de savoic quelle est la sculpture qui se pratiquait
a cette epoque-l a.
Si l'on tient compte de la chronologie absolue etablie au cours des dernieres annees
par la methode du carbone radio-actif (C 14) et par d'autres methodes, on peut dire que
l'evolution de la civilisation de Hamangia prend fin avant ou autour de !'an J OOO av. n. e.
Nas deux statuettes dateraient dane, approximativement, de la fin du IVe millenaire. Cette
opinion s'appuie sur un certain nombre de faits. En premier lieu, i1 est prouve aujourd'hui
qu'au dernier horizon de la civilisation de Hamangia vient se superposer un horizon de la
civilisation de Gumelniţa, l'horizon Proto-Gumelniţa. De recentes recherches nous ont permis
d'etablir que Ies premiers elements lies a Troie I n'apparaissent dans la region du Bas-Danube
qu'au cours des phases Gumelniţa I et Sălcuţa I. Or la chronologie de Troie a ete revue au
cours des deux dernieres annees, a Ia suite des determinations par le carbone radio-actif et des
nouvelles decouvertes d' Anatolie et de Polyochnie (île de Lemnos). En ce qui concerne le
debut de la periode Troie I, on est, en general, revenu aux dates proposees des 1 950 par
C. N. Blegen 54• On a propose, en 1 959, pour le debut de Troie I, la date de 3000 ou meme
de 3 100 av. n. e. 55• qui concorde avec Ies donnees correspondant du neolithique avance dans
62 J. Neustupny, N e u e Beitrăge . . .
, pp. 274, u C. W. Blegen, etc . , Troy, voi. I, 1 950, p. 4 1 ;
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17 L E • Lot l ' l . E " l l E I .A t : l \' I Ll :o; .\T J ( I :\ l > E I L\ \L\ :\ ( ; L \ � :·rn
Troie I = 2800 - 2 750 av. n. e.) ; c'est toujours a fait est, incontestablement, significatif pour la
2800 av. n. e. que Burnley, en 1 958, faisait remonter composition de base de la civilisation de Ha·
Ies debuts de Troie I (Anatolian Studies, VIII, 1 958, mangia.
p. 208). 19 L 'ethnographie sovietique a montre quc dans
18 Nous traiterons cc probleme de fa �on plus ('etape plus ancienne des organisations tribales -
detaillee dans : Noi p u ncte de vedere în legătură cu c'est·a -dire dans !'etape du matriarcat - le râle
cronologia neoliti •ului di n Rom înia (ii paraître). joue par Ies parentes maternelles venait se combiner
57 Voir, par exemple, le modelage du dos dans a l'egalite parfaite de l'homme et de la femme quant
Ies figurines feminines, caracteristique pour la sculp a leur situation sociale : I. I. Semenov, dans Probleme
ture de la civilisation de Hamangia. de Filozofie, 7 , Bucarest, 1 959, p. 1 82 .
18 L'abondance des figurines est caracteristique 80
M . Bittel, op. cit. , p. 1 3 5 .
pour Ies civilisations egeo -mediterraneennes ; ce 81 Fr. Matz, op. cit. , p. 3 2 .
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440 l l . l l E Ht : l l · 18
e n Roumanie, dans Ies habitations d e l a civilisation d e Gumelniţa 62• Pourtant, dans Ies fouilles
de Cernavoda, on a decouvert la plupart des idoles d ans Ies tombes du cimetiere, associees a
d'autres pieces de l'inventaire funeraire et a des offrandes d'aliments : os de porc domestique, de
sanglier, de bceuf, de mouton, de chevre, d'âne sauvage (Asinus hydruntinus Reg), de chien, de
castor, etc. 63• Bien que la presence des figurines dans des tc mbes puisse faire supposer que
ces representations anthropomorphes etaient placees aupres du defunt pour lui etre utiles dans
l'« autre monde » , le fait qu'on Ies rencontre egalement dans Ies centres respectifs, dans Ies
demeures des vivants, prouve que cette opinion serait inexacte, l'explication du phenomene
devant etre cherchee ailleurs.
Chez Ies tribus d'agriculteurs et d'eleveurs, le culte de la fertilite du sol et de la femme·
mere etait tres repandu. Ce culte avait des racines lointaines, jusque dans le paleolithique, et etait
probablement associe au culte de la vegetation, lie a celui de l'homme : en effet, plus tard, on trouve
ces cultes pratiques ensemble 65• La preponderance du culte de la fertilite et de la femme-mere,
dans un regime de matriarcat, est attestee, dans Ies civilisations neolithiques -- clonc, aussi, dans
la civilisation de Hamangia - par l'abondance des idoles feminines ; de meme, l'importance rela
tivement reduite du culte de l'homme ressort de l'absence des figurines masculines, ou du carac
tere tout a fait exceptionnel de leur presence. Les statuettes feminines, comme natre statuette
n° 2 par exemple, doivent etre considerees comme representatives du regime de matriarcat en
vigueur, d'une part, et d'autre part comme une personnification des forces productives de la nature,
liee aux cultes de la fecondite et de la fertilite. Le developpement, intentionnellement exagere,
des seins et des cuisses dans la plupart des statuettes feminines de la civilisation de Hamangia,
symbolise certainement ces notions de fecondite de la femme et de fertilite du sol. Nous ne som
mes pas en mesure de preciser si la representation, dans la sculpture neolithique, de la femme grasse
correspond a quelque pratique magique d'engraissement 66, ou a une n�alite, a une obesite carac
teristique de la femme hamangienne. 11 est certain que ces statuettes doivent rendre aussi, ne serait
ce que dans certains details, !'aspect reel des personnages qui vivaient dans la seconde moitie du
IVe millenaire av. n. e. Mais cette tendance realiste venait se combiner aux exigences commandees
par Ies representations liees au culte. La position du corps des deux personnages, leur etat d'âme,
tel qu'il s'exprime par leur attitude et Ies traits de leur visage, devoilent un nouve:o.. u aspect de ce
que ces pieces expriment, outre !'aspect social et religieux. Les hommes du neolithique dispo
saient maintenant, pour se representer eux-memes, ainsi que leur univers spirituel et la realite
qui Ies environnait, de possibilites accrues. Maîtres de leur technique, ils etaient capables de donner
une expression artistique a des moments de leur vie, voire a des etats d'âme assez profonds :
temoin Ies deux statuettes de Cernavoda. Les mouvements presque imperceptibles du visage, la
forte pression de la tete sur Ies mains et des coudes sur Ies genoux, la tension du corps, que
marquent l'admirable modele du dos et la contraction des muscles pectoraux, expriment claire
ment la vie interieure, spirituelle, du personnage masculin. Au regard de la puissance maîtrisee
de celui-ci, Ies mouvements du personnage feminin semblent plus retenus. Ses mains entourent
le genou droit par un geste habituel aux femmes qui, apres un effort physique ou intellectuel, se
laissent aller a leurs pensees. L'expression et l'attitude ne manquent pas de force. Les deux persan·
82
Ainsi, par exemple, que dans l'habitation 8 3 Olga Necrasov, dans « Materiale », V , 1 95 7 ,
n° 1 , appartenant a la phase Gumelniţa II, de Pietrele, pp. 1 10 - 1 1 2.
distr. de Giurgiu (0. Berciu, dans « Materiale », 01
Fr. Matz, op. cit . , p. 32.
II, 1 95 6 , pp. 506 - 507, 5 1 3 ) ; c'est toujours 6 5 Istoria Universală, voi. I, p. 1 1 7.
ici qu'a ete decouverte l'idole en pierre (p. 5 3 9, 66
B. Battaglia, op. cit., p. 1 44 ec suiv„ fait aussi
fig. 64). des rapprochements ethnographiques en faveur de
cette hypothese.
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1.E « C :C l l - 1' 1 . E » f l i-: I . A Ll \" 1 1 . I S A T l<l :\ DE H A :\I A :'l: C ; [ A 441
nages semblent « vivre » leur vie interieure. On peut dire que ces deux figurines sont l'expression
plastique du fait que Ies populations du neolithique moyen de la Dobroudja avaient realise un
incontestable pas en avant dans la connaissance de l'homme.
Les figurines de Cernavoda representent-elles reellement des « Penseurs » ? Ces hommes
du neolithique, ces modestes et anonymes modeleurs d'aussi admirables statuettes, peuvent-ils
etre consideres comme Ies premiers precurseurs de Michel Ange et de Rodin, dont quatre mille
naires et demi Ies separent ? Se hâter de repondre par l'affirmative signifierait detacher l'art neoli
thique du milieu qui l'a cree, ne pas tenir compte de l'epoque, du lieu, des conditions de vie des
tribus neolithiques, non plus que du stade d'evolution de la pensee elle-meme. Cela equivau
drait, en outre, a decreter que Ies figurines neolithiques sont de veritables ceuvres d'art 67• Or le
probleme, ainsi qu'il ressort de tout ce qui precede, est plus complexe. Sans doute, le « couple »
de la civilisation de Hamangia de Cernavoda repondait a des besoins de cette communaute. Mais
ces besoins etaient varies et c'est justement cette variete que l'art neolithique reflete. Nous avans
signale plus haut certains câtes de !'aspect de ces figurines qui semblent plus importants que leur
forme meme 68• Si l'on tient compte, par ailleurs, des donnees ethnographiques concernant l'ha
bitude qu'avaient Ies anciens Esquimaux d'executer des figurines reproduisant Ies traits de leurs
morts 6 9, il semble que Ies deux statuettes de Cernavoda, qui avaient ete initialement deposees
dans une tombe 70, reproduisent peut-etre, dans une certaine mesure, l'image de ceux qui y avaient
ete enterres : fait qui n'excluerait d'ailleurs pas le râle du culte de la fecondite, ainsi qu'il ressort de
ces m emes donnees ethnographiques. Cette maniere de voir expliquerait le caractere de realisme
primitif de ces statuettes qui, malgre leur tendance au schematisme, s'efforcent de rendre Ies
elements essentiels du corps humain, ses attitudes Ies plus caracteristiques. La simplicite, si
expressive, de nos statuettes, est due peut-etre a ce travail de generaliser et de simplifier, qui
consiste a choisir - d'un grand nombre de modeles - l'essentiel, l'universel, en vue d'une
reproduction aussi veridique que possible de la realite.
Les deux statuettes, qu'on Ies considere isolement ou - ce qui semble correspondre a
la realite -- comme les parties constituantes d'un groupe, rendent de maniere assez fidele, croyons
nous, l'aspect des hommes neolithiques. Elles font partie de cette categorie - relativement pauvre,
il est vrai - de sculptures neolithiques dans lesquelles des traits d'un realisme primitif sont asso
cies a des elements esthetiques 71, revelateurs de pretentions artistiques, le câte esthetique etant
d'ailleurs toujours subordonne a l'observation du reel. Un tel art avait le don d'elever l'homme
au-dessus de lui-meme, dans sa lutte pour mieux se connaître et mieux connaître le monde qui
l'environne. De ce point de vue - mais a condition de ne pas perdre de vue Ies autres caracteres
--- sur lesquels nous croyons avoir suffisamment insiste - , Ies deux statuettes de Cernavoda,
ce « couple » de la civilisation de Hamangia, meritent d' etre considerees comme deux chefs
d'�uvre, uniques en leur genre, de l 'art neolithique.
D. BERCIU
sche Statuetten Kunstwerke dar !, dans Archives dans un terrain d'eboulement, n 'ont plus permis de
d'histoire d 'art, V - V I , Ljubljana, 1 959, p . 5 1 . constater s'il s'est agi d'une tombe double.
68 Cf. J. Korosec, op. cit. 71 Cf. Istoria Uni versală, I , p. 5 5 .
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A NEW STATUETTE OF THESSALIAN TYPE DISCOVERED
AT GUMELNIŢA
Twenty years ago I had the opportunity to publish the description of a burnt clay sta
tuette of Gumelniţa 1 which, in view of its characteristics, I considered to belong to a well-known
Thessalian type - that of the statuette provided with a hole on the upper side, where to
introduce its head which had been worked separately ; although I have long wanted to revert
to the same discovery, in order to make precise certain aspects of the problem, the circumstances
have prevented me from all but a very casual mention of it, on the occasion of the discussions
on one of the characteristics offered by the statuettes which I discovered in the urnfield at Cîrna,
dating back in the Bronze age 2 • A few years ago, Barbu Ionescu, from the Museum of Olte
niţa, discovered another statuette of the same type, still at Gumelniţa. He was kind enough to
hand it over to me in order to describe it, in a paper. In this way, by proceeding from this
new discovery the problem which I presented for the first time twenty years ago can be resumed
and completed.
The statuette which we are publishing here is an almost complete piece (fig. 1 / 1 ) with
a slightly flattened cylindrical body, somewhat narrower in its lower part, bulging in front and
much flattened behind. In fact, the body is like a quasi-cylindrical and hollow tube, whose walls
are thicker at the basis (up to 1 .5 cm.) and thinner at the upper side (nevermore than 1 cm. thick).
As a matter of fact the surface is not uniformly thick either up or down, and on the other hand
both the basis and the upper part are cut almost horizontally. From the cylindrical frustrum
come out the arms stretched laterally which are a few cm. long. The end of the right arm is blunt
ed, and that of the left arm has long been broken. The height of the statuette is 1 7 cm., the maxi
mum dm. of the body exceeding 8 cm„ while the distance between the extremities of the two
1 Vladimir Dumitrescu, Une figurine de type mijlocie a bronzului, in SCIV, VIII, 1 9 5 7 , p. 8 9 - 102 ;
t hessaliendecouverte a Gumelniţa, in (( Dacia », idem, Les statuettes de l'âge du bronze decouvertes
V I I - VIII, 1 93 7 - 1 940, p. 97 - 102. dans la necropole de C irna (R.P. Roumaine) , in
2 Idem, Citeva observaţii i n legătură cu mode IPEK, 1 9, 1 95 4 - 1 959, p. 16 - 4 8 and pi. 13 - 20 ;
larea prismatico-cilindrică a capului la statuetele de idem, Necropola de incineraţie din epoca bronzului,
lut ars din cultura cîmpurilor de urne din epoca de la Cirna (in the press).
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444 \"LA I H M IH D U M I T R ESCU 2
arms is 1 7 .2 cm. The clay from which the statuette was modelled is very fine and dense, as
can be seen from the notches at the basis and from the section of the broken ar!fi. While the
body exterior was burnt red in the oven, the inside of the broken arm is a bit greyer. The slip
used to be brown and still preserves the original lustre in many portions (especially on the
back). On the other hand, the face of the statuette is partially blackened and partially
Fig. 1 . - The second Gumelniţa statuette of Thessalian type (photograph and drawing).
peeled, of course following the contact with the fire which destroyed the dwelling where it
probably was.
From the above description it results that we have here a statuette « torso », rather rudi
mentarily modelled, which belongs - as already said - to the same type as that published in
194 1 . A few differences of detail can however be perceived (for instance as concerns the
relation between the height and breadth of the pieces), but the most important difference
lies in the fact that, unlike the older one (fig. 2 / 1 ) the piece we now describe has
no indication of the breasts ; in this way it resembles even more the Thessalian pro
totype. But neither here do we dispose of the mobile head. It must have been of clay or -
perhaps - of stone.
W e generally hold valid the conclusion we reached to 20 years ago ; both the first piece
found at Gumelniţa and the second, which we are now describing, belong to a specifically Thes
salian type - whether such representation discovered on Greece's territory must be attributed
to the second Thessalian period, or be dated from the beginning of the third period 3• As however,
since the publication of the first piece although no identical piece was discovered on the middle
and the lower Danube, certain pieces belonging to a related type have been discovered, and on
the other hand because certain elements I had not taken into consideration deserved discussion,
we think it necessary to resume the whole question.
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4 Nor did it resuit from the description given 8 Fr. Hancar, Urgeschi chte Kaukasiens, in the
by Tallgren, La pontide prescythique, in ESA, I I , collection Bucher zur Ur- und Friihgeschichte, voi.
1 926, p . 1 1 2 - 1 1 4, that certain statuettes found at VI, Vienna, 1 93 7 , see p. 342 sqq.
U l had been modelled without the head, precisely 7 Concerning the old bibliography, see Fr.
as the author referred to the connections with the Hancar, op. cit.
Cyclades ; and in the illustration reproduced on 8 V. Muller, Friihe P!astik i n Griechenland und
figure 66 (p. 1 1 1 ), one can very well assume that Vorderasi en, 1 929, pl. 36.
the holes are the resuit of the statuettes' break . 9 Op. cit„ p. 344.
10
ing. M . Rostovtzev, in Rev Arch., 1 920, p. 3 2 - 3 5 .
1 V. Gordon Childe, The Dawn of European
11
A . A . MecceH, K xpoHoJiorm- «EoJI&WHX Ky-
Ci t•ilization, ed. II, p. 142. 6aHCKHX KypraHOB », in SA, XII, 1 950, p. 1 5 7 - 200.
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5 \' l . A l > I \I I H f l l " \I I T l l E S< T H7
adopted by A. M. Tallgren, who considered them derived from the type of the Cretan and Cycladic
figurines 12, and stated later on that those statuettes do nat seem imported from the Aegea into
Kuban, and that the respective type struck roots and evolved first in the Southern regions
of Europe 13• Without dwelling specially on this problem, let us mention that this conclusion
corresponds to the fact that in the Gumelniţa culture, for instance, besides the type with the
hale for the head, there are alsa figurines like the alabaster ones macle at Ul, that is schema
tically representing the feminine type seated in a typically oriental position, with bent legs under
the body 14• However, as we do nat know the Agubek and Nalcic materials on which among
others Iessen relies for bis above-mentioned conclusion, the problem whether this type of headed
statuettes is of local or alien origin, remains stil! open, and it can in no way influence the solu
tion that we shall have to stop at in connection with the statuettes which have a hale for the
insertion of a head separately moulded.
Reverting to this special type, represented by both statuettes of Gumelniţa, one must
stress the fact that the Ul specimens alsa have rather the aspect of torsos with laterally stretched
arms, but much more primitively modelled, while the hale does nat pierce the whole statuette.
ln this way they somehow differ from the two pieces found at Gumelniţa and from Thes
salian statuettes of the same kind (which we consider the prototype of this group) and they
are a somehow intermediate series, for their body is similar enough to that of the statuettes sit
ting in the « oriental position » which we mentioned above.
But while at the date when the first Thessalian type statuette at Gumelniţa was published,
no other pieces were known in the Danubian region and in the Balkan zone between the Danube
and Thessaly, which should be placed on the same plane with this type, later on - and espe
cially in recent years - a number of statuette descriptions have been published, which -
without belonging to the very same group - are nevertheless a very closely related group.
Indeed, almost ten years aga prof. ]. Korosec published two statuettes from Vinca 15
having a small hale between the shoulders, of course for fixing a separately moulded head. One
of these (fig. 2/6) with a rather flat body but with prominent breasts, strongly arched hips and
the legs broken below the knees, was found at a depth of 7 .80 m. and belongs, according to
Korosec, «to the older phase of the Vinea culture» 16• Considering the depth at which the figu
rine was found, it is clear that prof. Korogec has in view the periodization which divides the Vinca
culture into two main phases (Vinca I and Vinca I I). Otherwise, as part of the periodization estab
lishing faur or more phases of the culture strata at the famous settlement near Belgrad - this
statuette would be attributed to the phase Vinca B. The second piece, much more typical for
the VinCa culture, by both its form and the rippled ornament covering its body, belongs - accord
ing to the same author - to the late periods 17 although its stratigraphic position is nat known,
the statuette having been found incidentally. Considering its shape and especially its ornaments,
1 2 A. M. Tallgren, op. cit. ; Childe too macle it The Ul object indicated above may be compared
clear (op. cit . , p. 142) chat the alabaster statuettes with certain Gumelniţa pieces, as for the moulding
of Ul resemble old Cycladic types. of the head in the shape of a disk with the nose
13 A. M. Tallgren, in ESA, IV, 1 929, p. 3 9 - 40. « en bec d 'oiseau », for the relatively cylindrical
u Vladimir Dumitrescu, Une figurine de type body, the flattened base, the outstretched hands and
. .
ihessalien . , p. 1 00 - ! O l , where in fact we too even the way in which the back is stylized.
recalled the presence of this type in the Ljubljana 16 Josip Korosec, Statuettes of Vinla cultuTe with
region. On the other hand there are some more head made apart, in « Arheoloski Vestnik » , 111, l ,
statuettes of Ul (e.g. Tallgren, ESA, 11, figure 66/6 = 1 95 2 , p . 5 - 1 2- 1 3 .
Fr. Hancar, op. cit„ pi. L I/3 a - b) which look very 16 Ibi dem , p. 1 2 .
much like certain figurines of the Gumelniţa culture, 17 Ibidem.
both as concerns the general type and certain details.
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H8
we inc:line to attribute this piece to the end of the Vinca B phase (B 2) or even to the beginning
of Vinca C, which corresponds with the beginning of Vinca I I . Recently, prof. Garasanin from
Belgrad has recalled other statuettes of the same kind, namely another Vinca piece (Vinca I I phase)
as well as one discovered a long time ago in the Gradac Zlokucany settlement 18, which, as
a matter of fact, is unknown to me. In fact, unlike prof. Korosec, Garasanin attributes all these
headless statuettes to the Vinca-Turdaş II phase, thus including al�o in the same phase the
first of the statuettes published by Korosec. Moreover, Garasanin considers that from the typolo
gical point of view, these statuettes belong to the series of idols of the end of the Vinca-Plocnik
phase 19 ( Vini::a I I). But as this time we no longer are in presence of torsos only with arms
=
(and with or without the indication of the breasts) as at Gumelniţa and in Thessaly, it is clear
that here we have another group, even if there is no doubt that the peculiarity presented by the
separate modelling of the head and its setting in the hole between the shoulders brings this group
near the specifically Thessalian one, encountered at Gumelniţa too.
To this same group of statuettes, whole in body but headless and pierced between the
shoulders for setting a separately modelled head, belong some pieces discovered recently at
Cernavoda (fig. 2/7), in a settlement which is part of a cultural complex called by the discoverer
the Cernavoda culture and dating back in the final phase of the Neolithic, in the period of
transition from the Neolithic to the Bronze Age and in the early Bronze Age 20•
On the other hand, as we already had the opportunity to show a few years ago 2 1 , certain
statuettes of the Gîrla Mare-Cîrna culture of the middle Bronze Age urnfields from Oltenia
have also a hole between the shoulders, where the separately modelled head was to be fixed
(fig. 2/8), which means that this variant is to be found up to the middle Bronze Age.
*
After this review of all statuettes with separately modelled head discovered on the Danube
and in Kuban, we must return to the essential problem - namely whether these statuettes may
be organically connected with the Thessalian statuettes characterized by this peculiarity. As far
as we are concerned, we do not believe we have any reason to give up the conclusions formu
lated 20 vears ago, when we published the first statuette of this type discovered at Gumelniţa 22 •
As a matter of fact the group represented by the two pieces of Gumelniţa may be called - without
any exaggeration - typically Thessalian, because both items may be considered identica! with
those in Greece even if one of them has also the prominent representation of the breasts. Both the
fact that they are just statuettes torsos and have lateral extended arms as well as the fact that
they are pierced throughout, or only between the shoulders, and finally their general aspect justify ·
1 8 Milutin V. Garasanin, Neolithikum und Bron· gestive the parallel which may be drawn with certain
zezeit i n Serbien und Makedonien, in 3 9.BerRGK, Alischar statuettes (s. K. Bietei, Prăhist. Forschungen
1 95 8 , p. 1 sqq. ; s.p. 22. in Kleinasi en, pi. IX/5 ) and those found in other
19 Ibidem. places of Anatolia (for instance Ahlatibel : Tiirk
20
D. Berciu, Sebastian Morintz and P. Roman, Tarih arkeologija ve Etnografia dergisi, l i, p. 82 - 83 ,
Săpăturile de la Cernavoda, in « Materiale », VI, no. 3 6 7 and 507). It is obvious however that the
1 959, p. 95 - 1 05 ; s. fig. 2/4. It is worth mentioning finding of these scarves on the various Neolithic
here moreover chat this statuette has a scarf incised and Copper Age statuettes do not necessarily indicate
obliquely on the body, fro m this point of view also a direct genetic connection - if we may say
recalling the type of scarfed statuettes in phase B so - between all the figurines on whose bodies
of the Cucuteni culture in Moldavia. As concerns scarves have been drawn, if we cannot also find rela
the parallel drawn bl tween the crossed scarf statuettes tions between the respective regions and civilization.
of Ul with the one of the Ljubljana region figurines 21 Vladimir Dumitrescu, C îteva observaţii . , . .
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7 A :\ I·:\\· ST,\ 'I T E T T E O F T l l E S S A l . I A N T Y l' I-:
aur stating the identity of the type and aur conclusion that between the numerous Thessalian
pieces and the two statuettes from Gumelniţa there is a strong dependence, the latter being just
the local reproductions of a Thessalian type. From the chronological point of view tao, however
difficult it may be to indicate exact data, it seems to me beyond doubt that this conclusion îs
alsa justified. For both the first item of Gumelniţa and the second have been discovered în the
upper stratum of culture from this important settlement (the last item at 0.40 m. depth) which
belongs to the Gumelniţa B phase ( I I I, according to another periodization of this culture),
=
a phase which îs generally situated at the end of the 3rd millennium and the beginning of the
2nd millennium before aur era. As we have already mentioned , the precision în the field of
absolute chronology îs more difficult now than 20 years aga (even though this assertion may seem
paradoxical), among other things because the absolute data obtained by the C 14 method for cer
tain Neolithic cultures an the Danube and in Central Europe are very high as against the data
which mast archaeologists had retained till a few years aga - and especially as against those
suggested and more or less generally accepted for Asia Minor and Greece. That îs why, before
the examination with C 14 of the rests of the Neolithic and Middle Bronze Age cultures în Aegea
and în the neighbouring regions and especially before the removal of the uncertainties of this
dating method and therefore the justified reserves about its results 23, we must stick to the results
given by the stylistic-typological criteria. The latter justify the conclusion an the priority of
the appearance of a number of culture elements în Asia Anterior, Aegea and Continental Greece
and of their subsequent transmission to the Balkan Peninsula and the Danubian regions. ln this
way, and as there can be no doubt that the end of the 2nd period of the Thessalian Neolithic and
the beginning of the 3rd period in which such statuettes appear, generally dated before 2500 b.o.e. ,
are previous to the Gumelniţa B phase, the conclusion we formulated above is alsa correct
from the chronological point of view. The same standpoint has been adopted by Garasanin in
discussing the chronological and cultural relations between the Danubian and Greek cultures 24•
Still, I do nat know his conception in detail, because I have nat been able to read the Serbian
text of the review discussing these problems, and these details are absent from the German sum-
23 In a review published in SCIV, IX, 1 958, the physical laws underlying the principie used, or
p. 1 62 - 1 70 (Poziţia arheologilor faţă de rezultatele the accuracy of the counters now in operation
metodei radiocarbonului C14 în domeniul cronologiei around the world ; the unsolved problem, instead,
absolute) , we had the opportunity to show how seems to lie in the difficulty of securing samples
different are the appreciations of very experi�nced ar· completely free from either older or younger adherent
chaeologists on these results. Of course the discussion carbon. At least to the presene, no kind of chemical
went on and one cannot summarize it here. However cleaning can guarantee one-age carbon, typical only
ic seems to me opportune - in order further to of the site from which it was excavated. What bids
j ustify our reserve - to quote a few sentences of to become a classic example of « cu irresponsibility »
a well-known American palaeonthologist, who deals is the 6000-year spread of 1 1 determinations for
with the study of animal rests discovered in the strata Jarmo, a prehistoric village in northeastern Iraq,
of the various ancient cultures in Asia Anterior, and which, on the basis of all archaeological evidence,
according to whom the results obtained by the cu was not occupied for more than 500 consecutive
method are not at all conclusive : «A last difficulty, years » (Charles A . Read, A nimal Domestication i n
and at the moment, one of the mosc frustrating, is t h e Prehistoric Near East, in « Science » , Am. Assoc.
the failure of the radiocarbon (C14) technique to for the Advancement of Science, voi. 1 30, nr. 3389,
yield dates of certain dependability. Although it was 1 1 Dec. 1 95 9, p. 1 6 29 - 1 939 ; see p. 1 630).
hailed as the answer to the prehistorian's prayer whcn 2� M. V. Garallanin, in «Arheoloski Vestnik», I I ,
it was first announced, there has been increasing 1 95 1 , p. 243 - 2 5 2 - 2 5 4 (review o f prof. Fr.
disillusion with the method because of the chro Schachermeyr's study, Die orientalischmittelmeeri
nological uncertainties (in some cases, absurdities) schen Grundlagen der vorges c hi c htlichen Chrono
that would follow a strict adherence to published logi e, published in PZ, XXXIV - XXXV, 1 949/50,
C14 dates. This is not to question the validity of p. 1 7 - 48).
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-Ini i \ " 1 . A l l Dl l ll l l l " \l lT H l·: � I T
mary. His conclusions of a chronological nature have however been op posed by prof. J. Korosec 25,
who - considering that this type of statuettes recurs at various times, denies its value for chro
nological statements. Following these objections, Garasanin seems to have given up his former
stundpoint 26• Of course neither do we attach the value of an absolute chronological indication
to the Gumelniţa statuettes, which should determine the dating of the respective phase, so that
from this point of view we do not think necessary to discuss the objections of prof. Korosec
all the more so as the summary of his article is very concise. Yet, we do not believe that - at
least as concerns the Gumelniţa objects -- one could speak about altogether independent appear
ances. As for the other aspects of the problem, we shall deal with them further on.
On the other hand, although formerly it has even been objected 27 that the type repre
sented by the Gumelniţa statuettes (at that time a single one) would be older on the Danube than
in Thessaly and recalled alsa the ex1stence of another type of statuettes brought from Thessaly
to the Danube, we do not consider this objection as well-founded, because as far back as the early
Neolithic, and especially the middle and late Neolithic, the various types of statuettes from the
Aegean area and in the contiguous zones had spread northwards and reached the Danube. No cases
are known of the Danubian clay statuettes having influenced that in the Aegean regions. The mast
recent eloquent proof of this is provided by the rich and very typical plastic art of the Hamangia
culture, discovered in Dobrudja these last ten years, which is entirely connected at its origin
with the early Neolithic art of Thessaly and of the other regions of the Aegean. As a matter of
fact I do not think it possible to admit that in two relatively near regions - with permanent
cultural intercourse in the Neolithic period --- there could have been created independently iden
tical plastic representations, belonging to the same very special type, which at the same time is
absent from other regions. That is why, in our opinion, both from the stylistic-typological
point of view and from the chronological one, the two statuettes of Gumelniţa - and probably
alsa those pierced between the shoulders found in Kuban - must be considered local imitations
of a type imported from Thessaly. As concerns the Gumelniţa pieces, we are even entitled
to speak - as stressed above - of pieces quite identica! with those in Greece.
Another aspect of the problem refers to the other group of Neolithic and Bronze Age
statuettes mentioned before - namely those whose body is entirely modelled (having therefore more
than a mere torso with arms, like the items in the first group) with the exception of the head,
and on the other hand having a ho le between the shoulders for holding a head modell ed
separa tely.
W e admit that in fact this peculiarity alone links this group a bit more numcrous and
-- ·
at the same time more longlived , going down from the Neolithic to the Middle Bronze Age, -
with the series of the statuettes included in the Thessalian type proper. That is why, first of all
we have to see whether one can accept again the filiation Thessaly-Danube which we admitted
25 J. Korosec. loc. cit. try to raise at the same time the dating of the Gumel
26 M. V. Garasanîn, Neolithik 1t111 11. Bron zezeit niţa B phase, ît îs obvîous chat the latter is more
(see p . 22, note 1 1 4). recent than the former, so chat the connection can
27 Thîs objection has been raîsed by L Nestor only be established from the South towards the
(RIR, X I - XII, 1 94 1 - 1 942, p. 4 3 5 - 436). Hîs Danube. The exîstence of another type of statuette
assertion that the attribution of the first Thessalian of the Gumelnîţa culture whîch has alsa been found
statuette at Gumelniţa to a cultural înfluence, comîng in Thessaly (but about which no details have been
from the South, is based on some « preconceived given) could nat change the sîtuatîon unless one
ideas » of o urs, îs altogether groundless, because proved chat ît belonged to an earlier phase of Gumel
we have to do wîth facts which cannot be interpreted niţa culture, and that it appeared in Thessaly later,
differently . However much we would bring nearer without havîng any prototype în the prevîous perîods
the dating of the late Neolithîc II and the early II I rhere. As for us we do nat know of any such Gu
period of Thessaly, and however much we would melniţa statuettes.
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.\ :\ EW ,;TYIT ETT E llF T l l l : ,; ,; .\ 1 . 1 .\ :\ T Y l' E
for the first group, and secondly whether we ought o r ought not consider the typological connec
tion between these groups so clase as to compel us to admit different origins for the two variants.
Of course, as concerns the chronological aspect of the problem the same observations
as for the first group are to be retained so that -- either the beginning of the Vinc a culture
must be placed in the first half of the 3rd millennium b.o.e. (according to the data accepted till
lately by almost all archaeologists) or we must place them in the first half of the 4th millennium
(according to the results of severa! C 14 examinations) - we have to answer only the question
whether the oldest objects of this type at the Danube (that is at Vinca) are or not older than
the typical Thessalian statuettes. As seen above, ]. Korosec established the depths at which one
of these statuettes was found at Vinea (7.30 m.) and attributed it to an older phase, while Gara
sanin asserts that all these objects belong to the Vinea-Turdaş I I phase, respectively to the end
of the Vinca-Plocnik phase 28 • But since, in order to admit that this group too derives from that
of the typical Thessalian statuettes, it is apriorically necessary that even the oldest statuettes of
Vinfa should be at the mast contemporary with if not subsequent to the Thessalian statuettes,
and so, in order to avoid any possibility of misinterpretation, we must accept as a basis of discus
sion to locate the oldest Vinca statuette in the Vinca I phase - as ]. Korosec did - with the
correction that (considering the depth where it was found) it certainly belongs to the second
half of this phase, namely Vinca B. That is why, and taking account of the fact that the Ist Neo
lithic period in Thessaly is generally synchronic with the Starcevo-Criş culture, which precedes
the Vinca culture, one can generally accept that the statuette discovered at Vinc.':a at the depth of
7 .30 m. is not older than the Thessalian statuettes of the special type. It can be at the mast con
temporary with them and probably more recent than the latter. The conclusion which seems
to us obvious is that from the chronological point of view there can generally be no objection
to the derivation of the series of statuettes with a hale between the shoulders and found at the
Danube, from the specific Thessalian type.
As concerns the typological-cultural aspect of the problem, it is directly connected with
the way in which one must consider the whole important cultural phenomenon of the relations
between the Danubian regions and the Greece and Aegean in the Neolithic period, as well as
their direction. lndeed, almost all archaeologists agree that in the early and middle Neolithic,
the cultural influence (to speak only of it) was exerted predominantly (if not exclusively) from
the south towards the Danube and not vice-versa ; and in the field of plastic art (as was already
mentioned) mast types of the anthropomorphous statuettes of the Neolithic Danubian cultures
are strictly dependent, both formally and even ideologically on the Aegean, Greece and West
Asian statuettes. That is why, if one can suppose a connection between the group of the pierced
statuettes on the Danube and the typically Thessalian statuettes, I think that the direction of this
connection can only be from the south to the north (Thessaly-Danube) and în no case
the reverse. However, in order to refer alsa to the last aspect of this problem, let us see whether
it is possible to admit that the Danubian group at Vinca must be considered a local, independ
ent one, without any direct or indirect connection with the Thessalian group and with the two
Gumelniţa statuettes, certainly related to the Thessalian pieces, which in fact are their prototype.
Prof. Korosec even says that these statuettes « must be considered an isolated fact which can
not and must not be connected with facts belonging to another, 'v ery remote country », because
« with the exception of the holes, they have nothing in common with the Thessalian ones 29 » .
Taking into account the elements which distinguish the Vinca group from the Thessalian one, we
28
M. V. Garasanin, N eolit h i k um u. Bronzezeit, sqq. , which however we have not yet consulted.
also quotes in this respect a work by R. Bizic ,
'9 j. Koro s e c op. cit. , p . 1 3 .
Drechsler, published in « Peristil » , I, 1 954, p. 1 74
29 •
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\" 1 . A l >l \1 1 11 l l l " \I JT H ESfT ] ()
could possibly think ourselves justified to see in them two independent and relatively synchronic
phenomena. But this does nat seem possible, unless one supposes that the cultural relations
between the two civilizations - and especially between the two regions where these groups are
situated - should have been either entirely absent or very casual. However, it is common know
ledge that the situation is exactly the reverse, for the existence of many-sided cultural (and alsa
ethnical) relations between these regions was repeatedly traced down and established in detail.
In the special field of the statuettes, almost each more important and more characteristic
type of the Danubian Neolithic depends on the plastic of the south. That is why it seems
rather hard to believe that such a special type, like that of the statuettes with separately
modelled head, could have appeared and developed independently in two relatively proximous
regions which have always been closely connected, from the point of view of their
manifestations, by the same cult of fertility. That is all the more so as the Gumelniţa
statuettes are in themselves the evident proof of the penetration of the Thessalian type of
statuettes down to the Danube. And the presence of the few objects of the same type in
Kuban can alsa be attributed to this same phenomenon of the spreading of a specifically
Thessalian type up to the north-east of the Black Sea, either directly or rather through the
Danubian regions. For, while it is natural to admit that the same stage of social-economic
development can give birth to similar aspects of superstructure, on the other hand it is nat
at all natural to admit t hat such a special type could be explained exclusively by the fact that
the tribes in the respective regions were at the same stage of economic and social development.
If this explanation were valid, then we ought to meet similar forms in many cultures of the
tribes which have reached the same stage of development and therefore in different regions,
and nat only in a few regions which form a zone of clase and permanent contact with the
pre-Hellenic Aegean. On the other hand this situation - similar from the point of view of
the stage of social-economic development -- has roade possible the adoption of a type bom
in another region. That is why we think that the similitude between the Ul figurines and those
in Thessaly, established - as above-mentioned -- by Childe and approved by Hancar 30,
is justified.
At thc same time it seems truthful that the group constituted by the Vini:a figurines -
and as a matter of fact represented only by a few objects aut of the thousands of statuettes
belonging to this culture and known to us - is alsa due to the influence exerted by the Thes
salian group of torso statuettes modelled without the head, and can only be explained by
the latter.
ln fact we alsa think it significant that the latter statuettes belonging to the same
general type were discovered in two cultures connected with the Danubian region : the Cemavoda
culture in Dobrudja and the eastem zone of the Gîrla Mare-Cîma urnfields culture, dating
back in the Middle Bronze Age. As a matter of fact, as rightfully asserted by the discoverers
of the Cernavoda culture 3 1, this was formed on the local background of the Gumelniţa culture,
so that the transmission of the Thessalian type formerly adopted by the Gumelniţa culture
must be considered a very natural phenomenon.
As concerns the presence of the headless statuettes in the Gîrla Mare-Cîma culture,
we have shown that it is a bit difficult to acknowledge the same filiation 32 namely because -
an the one hand there is a difference in time between the Gumelniţa pieces of this type (of
course the latest known till then) and an the other hand « we do nat see to what extent one
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11 A :\ E\\. STA'IT ETT E !lF T l l E S S .\ l . I A '.11 T Y P I·:
can speak of elements of Gumelniţa tradition in the culture of the M iddle Bronze Age » .
Considering however the relatively recent discovery o f this type o f statuettes in the Cernavoda
culture, which covers for the most part the interval between the Gumelniţa B phase and the
Middle Bronze Age, the first difficulty (the chronological one) can be considered as eliminated.
But since that special type of statuettes seems to have been quite deeply rooted in the Danube
region, it is not very risky to admit also a common filiation for the statuettes with the separately
modelled head, dating back in the Bronze Age. A few years ago we said that « the tradition
could have been maintained also in the period from which none of these statuettes has been
preserved to our days (or has been found so far), and maybe even through objects modelled
in perishable materials (wood) » 33•
Nowadays, when at least for part of the period in which at that time we had no such
statuettes, the type has been established, the only unsettled aspect of the problem seems to
be the lack of connections between the Gumelnita and Cernavoda cultures, on the one hand,
and the Gîrla Mare-Cima culture, on the other. Nevertheless, we are inclined to believe
it is not a new finding of this type but a transmission along formal-cultural lines. \X'hatever
the final solution of this last aspect of the problem, we can certainly reach two conclusions :
1 . The torso-statuettes of Gumelniţa (that published 20 years ago and the one which
has given a starting point to this discussion) are identical with the typically Thessalian objects.
Therefore they must undoubtedly be considered local Danubian imitations of this type, resulting
from the permanent contact and the material and super-structural influences between the Aegean
and the Danubian regions. 2. The Vinca variant can also be connected by its origin with the
Thessalian type, even though this time we can no longer speak of identity 34• The items found
in the Cernavoda culture can be considered derivatives from the same type which had reached
the Danube and struck roots here, and the Kuban objects, representing the remotest forms of
this type, could be connected with the Thessalian prototype, also through the Danubian cultures.
All this proves once more the powerful cultural radiation of the Greece and the Aegean
over the Danubian and even remoter regions, this being another element to be reckoned with
when one will try to synthetize these relations between the Danubian Neolithic cultures and
the Aegean-East Mediterranean Neolithic.
VLAD I M I R DU M ITRESCU
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LE DECHIFFREMENT DU LINEAIRE B. SA VALIDITE
ET SES LIMITES
Les tra,·aux de Michael Ventris et de John Chadwick 1 consacres a la solution des problcmes
concernant le dechiffrement des textes en lineaire B decouverts en Crete et sur le continent
grec, depuis leur publication a partir de 1953, ont d'abord suscite l'enthousiasme et une adhesion
presque totale de la part des specialistes. C'est depuis 1956 que des voix se sont elevees pour
en contester la valeur : d'abord trois savants, Beattie, Eilers et Grumach 2 , se sont prononces
pour nier toute validite aux lectures de Ventris et Chadwick, en en contestant totalement,
m �thode et resultats tout a la fois.
Depuis lors, quelques autres erudits ont pris la plume a leur taur pour contester partiel
lement la validite du dechiffrement propose. Nous avans en vue Ies objections soulevees par
Brice, Mc Pheeters, S. Levin 3 •
Tout cela nous semble justifier une reprise du probleme et une verification systematique
des travaux commences par M. Ventris et continues par lui en collaboration avec J. Chadwick,
pour voir ce qu'il en est de la methode employee pour le dechiffrement du lineaire B et des resultats
obtenus, recherche que nous nous proposons de mener en toute objectivite.
Nous diviserons natre etude en plusieurs chapitres, dont vaiei Ies titres : Le « Grid » ,
l'Orthographe, le Vocabulaire, Ies Textes et leur caractere.
1 Nous ne citerons que deux de !curs travaux : lect i n c h e Mycenaean Archi ves, dans Orientalistische
Evidence jor Greek Dialect in t h e Mycenaean Archi t'es, Literaturzeitung, 5 2 , 1 95 7 , col. 293 - 3 42.
dans JHS, 7 3 , 1 95 3 , pp. 84 - 103 et Documents i n 3 W . C. Brice, The D ecip herment of M i noa n
Mycenaean Greek. Thrr e Hundred Selected Tablets Script B and t h e Problem of t h e Linear A, dans
{rom Knossos, Pylos and Mycenae with Commentary « Man », 67, 1 95 7 , pp. 1 82 - 1 83 ; D. W. Mc Pheeters.
and Vocabu lar)', Cambridge, 1 956. Compte rendu de The Pylos Tablets etc„ edite par
2 A. J . Beattie, Mr. Ventris' Decipherment of E. L. Bennett Jr„ etc„ Princeton, 1 95 5 dans Journal
Minoa n Linear B Script. dans JHS, 76, 1 956, pp. of Near Eastern Studies, 16, 1 95 7 , pp. 1 3 1 - 1 3 4 ;
1 - 1 7 ; Wilhelm Eilers, Kretisch-Kritisches. Beobach Saul Levin, T h e Problem of Verifyin g t h e Li near B
tungen zur a ngeblichen Entzifferung der minoischen Decipherment, dans Ies M eeti n gs of t h e American
Stric hschrift, dans Forschungen und Fortschritte, 3 1 , Philological Society and the Archaeological Institute
1 95 7 , pp. 3 26 - 3 3 2 ; Ernst Grumach, Bemerkungen of America, in Cincinnati, 28-30 Dec. 1 958 .
z11 M . Ventris - ]. Chadw i c k : Evidence for Greek Dia ·
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.\ H .\ \I F H E :\ h l A :\
I. LE «GRID»
Le « grid » ( = « reseau » ou « grille ») consiste en un arrangement for mel des signes d'une
ecriture inconnue sur des colonnes verticales et horizontales, selon certains principes internes
ou certaines suppositions, arrangement qui permet, par une reaction en chaîne, de trouver la
valeur phonetique d'un grand nombre de ces signes, si l'on arrive a lire d'abord, hypothetiquement,
quelques mots, peu nombreux. Si, a l'aide des valeurs obtenues de la sorte, on parvient a l ire
d 'autres mots, de plus en plus nombreux, la probabilite d 'avoir decouvert Ies veritables valeurs
des signes augmente.
Le « grid » construit par Ventris, d 'abord provisoirement, et modifie ensuite, partiel
lement, apres une serie de tâtonnements, part de certaines presuppositions que nous allons passer
en revue, pour voir si elles etaient justifiees ou non.
1 . - Le nombre des signes du lineaire B. Leur nombre pour Ies signes a valeur phonetique
est d'environ 90. Ce nombre est trop grand pour une ecriture alphabetique et trop petit pour
une ecriture ideographique. D'ailleurs, dans Ies textes dont nous disposons, Ies ideogrammes
ou determinatifs se trouvent places devant Ies nombres, qui s'ecrivent additivernent. Quant aux
ideograrnmes ou determinatifs, ils reproduisent le plus souvent l 'image stylisee d'un objet ou
d'un etre vivant. En effet, nous ne connaissons pas de langue ayant 90 sons isoles et distincts.
D 'autre part c'est trop peu de 90 signes pour une veritable ecriture ideographique 4• Ventris a
clonc formule la supposition, justifiee, qu'il s'agit d'un syllabaire. D'ailleurs, ce nombre de 90
n'inclue pas Ies veritables ideogramrnes qui comptent encore 1 30 signes environ et dont nous
parlerons plus loin.
2. - Le signe separateur des mots. Comme Ies signes du commencement et de la fin des
mots jouent un grand râle dans le dechiffrement, il faut pouvoir separer Ies mots. Or, l'ecriture
lineaire B semble posseder un separateur des mots, qui consiste en un petit trait vertical place
de temps en temps entre Ies signes de l'ecriture et dont la fonction avait ete reconnue dej a,
bien avant Ventris, par Evans lui-meme.
C'est ainsi que Ies signes du lineaire B se presentent par groupes de 2 a 6 signes, separes
par un trait vertical, ce qui convient bien pour des mots de 2 a 6 syllabes. Des mots plus
longs sont exceptionnels, comme le nom propre E-te-wo-ke-re-we-i-jo de huit syllabes.
3. --- Les voyelles au commencement des mots. Ventris fait la supposition que Ies signes
qui se rencontrent le plus souvent au debut des mots indiquent des voyelles isolees, ce qui n' est
vrai que pour certaines langues, y compris le grec, mais pas pour toutes. Dans une statistique
fournie par M. Lejeune 5 , sans tenir compte de la position des signes, sur 10 OOO signes comptes,
le signe notant a se rencontre 404 fois (a la seconde place apres le signe pour jo = 44 1 fois)
et le signe e 324 fois, a la quatrieme place dans l'ordre des frequences (apres le signe pour
ta = 367 fois) 6•
4 C'est pourquoi nous supposons que l'ecriture de 1 3 5 signes, si vraiment cette ecriture cut ete ideo
hieroglyphique aussi, avec ses quelques 1 3 5 signes graphique.
(voir A. Evans, The Palace of Minos . . . at Knossos, 6 Voir Michel Lejeune, Essais de philologie
I, 1 92 1 , p. 282, fig. 2 1 4), est une notation mixte, Ies mycenienne, dans RevPhil, 29, 1 95 5 p. 1 49 (Planche I.
caracteres phonetiques etant dominants. Pour une Le Syllabaire mycenien).
veritable ecriture ideographique, ii faut que le nombre 6 Bien que cette statistique ne tienne pas compte
des signes atteigne des milliers, et meme des myriades de la position des signes dans Ies mots, Ies signes
(comme en chinois). Or, ii notre avis la civilisation pour Ies voyelles sont sensiblement plus nombreux
du Minoen Moyen etait trop avancee pour pouvoir au debut des mots, de meme que le signe pour jo
se contenter d 'une ecriture aussi pauvre, composee se trouve le plus souvent en fin de mot.
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457
En sanscrit, par exemple, ou la voyelle a est nettement predominante dans Ies mots de
la langue, le phoneme qui apparaît le plus souvent au debut des mots est la sifflante dentale s,
puis la labiale p, en troisieme lieu la voyelle a et en quatrieme lieu la labiodentale v 7•
L'ecriture devaniigari, dans laquelle on ecrit habituellement le sanscrit, bien que syllabique,
ne change pas la notation de la consonne avec le changement de la voyelle qui la suit. II en est
autrement en syllabaire chypriote et, si l 'on suppose la m eme chose en lineaire B, meme si une
consonne commern;ait le plus souvent Ies mots de la langue qu'il note, avec le changement de
la voyelle qui la suit, le signe qui indique la consonne initiale change aussi, de fa�on que Ies
signes initiaux Ies plus nombreux seraient encore ceux notant Ies voyelles isolees.
Cette hypothese de Ventris n'est clonc nullement arbitraire et peut etre acceptee en bonne
methode scientifique comme instrument de travail, restant a prouver son efficacite.
4.-- Le caractere flexionnel de la langue notee par le lineaire B. Cela est une condition
pour la construction du « grid », qui reste et tombe a cette condition. Or, ce n'est pas Ventris
qui a fait cette hypothese. Elle a ete formulee et prouvee, autant que faire se pouvait, par Alice
Kober, dont le merite sur ce point est incontestable 8•
Si un groupe de signes constituant un mot isole entre des traits separateurs revient plusieurs
fois en modifiant seulement le signe final, il est tres probable qu'on a affaire a des tlexions casuelles.
Les derniers signes qui changent sont supposes noter la meme consonne suivie d'une voyelle
differente comme dans bo nus , boni, bono, bone, etc.
Dans des noms places en parataxe, le dernier signe pourrait noter la meme voyelle precedee
d'une consonne differente. Tout cela permet dans une certaine mesure de placer Ies signes dans
un « grid », dont Ies colonnes verticales contiennent Ies signes marquant la m eme voyelle precedee
d'une consonne differente et Ies colonnes horizontales Ies signes marquant Ies memes consonnes
suivies d'une voyelle differente. Ici intervient aussi le genitif homerique des themes en -o-, a
savoir, -o-jo et Ies adjectifs en -jo et -ja. L'arrangement a necessite beaucoup de tâtonnements, des
changements et des reprises, mais nous n'avons pas l 'intention de poursuivre en detective ou
policeman Ies etapes de ces arrangements. L'essentiel, c'est que ces operations n'ont rien d'occulte
ou d'arbitraire et, vu Ies difficultes du dechiffrement de textes sans inscriptions bilingues, on ne
peut pas chicaner Ventris d'avoir eu recours a cette methode qui s'est averee feconde.
5.- Les signes syllabiques du lineaire B notent des syllabes ouvertes. C'est la encore une
des suppositions preliminaires faites par le dechiffreur, laquelle pouvait s'averer juste ou
erronee : le lineaire B note par ses signes des voyelles isolees et des syllabes ouvertes (1 consonne
plus 1 voyelle). On a le droit de se demander pourquoi pas aussi des syllabes fermees,
(1 voyelle plus 1 consonne) comme c'est le cas en sumero-akkadien, et pourquoi pas aussi
une voyelle entre deux consonnes, comme cela arrive en sumero-akkadien ? Cette supposition
pourrait paraître arbitraire et c'est a elle qu'incombe la faute que l 'orthographe de l'ecriture
B paraît si ambigue. Mais si l'on pense que le syllabaire chypriote classique aussi, qui derive par
un ou plusieurs intermediaires du lineaire A, ne note que des voyelles isolees et des syllabes ouvertes,
il est tres probable que ce soit la une caracteristique de l'ecriture A, qui a ete conservee aussi par
le lineaire B qui en derive directement. La supposition que cette derniere ecriture note des syllabes
ouvertes n'est dane plus si arbitraire qu'elle aurait pu le paraître initialement.
7 Nous n'avons pas fait de statistique en cette occupe 200 pages, a comprend 1 97 pages et v 1 9 1
matiere, mais nous nous guidons d'apres le Sanskrit pages.
Wărterbuch in kiirzerer Fassung, par Otto Bohtlingk, 8 Alice Kober, Evidence of Inflexion in the
St. Petersburg, 1 8 7 9 - 1 889, ou Ies mots sont repartis « Chariot » Tablets {rom Knossos, dans AJA, 49,
en nombres sensiblement egaux pour chaque page. 1 94 5 , pp. 1 43 - 1 5 1 . Inflexion i n Linear Class B : l .
La lettre s s'etend sur 248 pages du dictionnaire, p Declension, dans AJA, 50, 1 946, pp. 268 - 276, etc.
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458 .\ I L\ .11 F l l E '\ l.: L\ \"
II. L'ORTHOGRAPHE
Les regles d'orthographe auxquelles Ventris a abouti laissent une large part d'ambiguîte
dans la lecture des mots, et elles ont ete l'objet des attaques Ies plus constantes declenchees
contre le dechiffrement du l ineaire B ciont ii est l'auteur. En general, a qui est habitue a la
notation alphabetique des mots d'une langue, notation qui est bi-univoque, ii paraît incroyable
qu'on ait eu recours a une ecriture si equivoque pour noter la pensee. Or, pour qui connaît
l'histoire de l'ecriture humaine, c'est-a-dire de la notation du langage a l 'aide de signes, surtout
dans Ies temps primitifs, ii n'est plus etonnant que Ies hommes aient imagine des methodes si
compliquees pour noter leur pensee, bien que la methode qui consiste a fixer chaque phoneme
simple par un signe unique semble si naturelle.
Les hommes ont d'abord considere comme Ies elements constitutifs des mots non pas
Ies phonemes simples et isoles, mais Ies syllabes. A !'origine et en regie generale, toutes Ies
ecritures ont ete syllabiques et notaient des syllahes ouvertes, quelquefois aussi des syllabes
fermees, une voyelle entre deux consonnes et des voyelles isolecs, si elles ne possedaient pas
une notation de syllabes fermees. Si une ecriture connaissait aussi la notation de syllabes fermees,
ii n'etait pas necessaire de noter la voyelle isolee, parce qu'on pouvait, meme au debut d'un
mot, noter la voyelle smv1e d'une consonne {syllabe fermee). Le sumerien avait des
mots monosyllabiques qui etaient suivis d 'elements monosyllabiques qui s'agglutinaient au
corps principal du mot. C'est aux Sumeriens que Ies Akkadiens emprunterent et puis develop
perent leur ecriture syllabique, unique chez Ies peuples de langues semitiques.
Mais, dans Ies langues semitiques, Ies mots avaient une structure speciale triconso
nantique qui amena l'un des peuples parlant une langue semitique, -- Ies Pheniciens -, a creer
l ' alphabet 9• Vaiei ce ciont ii s'agit : tout mot d'une langue semitique se compose de trois consonnes
qui constituent le semanteme, c'est-a-dire que Ies trois consonnes sont le support du sens du
mot. Les voyelles intermediaires entre ces consonnes changent et constituent Ies morphemes :
elles constituent la declinaison et la conjugaison des mots. Or, Ies Pheniciens ont eu, Ies premiers
parmi Ies peuples que nous connaissons, !'idee de noter chaque consonne des mots par un signe,
en negligeant Ies voyelles dans leur ecriture et en laissant au lecteur d'un texte ecrit le soin de
Ies suppleer d'un cas a l'autre. C'est ainsi que naquit pour la premiere fois l'alphabet, qui notait
uniquement Ies consonnes {et Ies semi-consonnes comme jad, waw, etc.). Lorsque Ies Grecs
emprunterent l'alphabet des Pheniciens, ils constaterent l'existence d'un certain nombre de
signes correspondant a des consonnes qui n'existaient pas dans leur langue. C'est alors qu'ils
songerent a employer ces signes, devenus inutiles, pour noter Ies voyelles et Ies semi-voyelles.
Le signe exprimant la consonne semitique aleph nota I'alpha, Ies signes des semi-consonnes jad
et waw noterent le iota et le digamma des Grecs. Jusqu' a cette notation greco-phenicienne, Ies
hommes ont eu recours a des moyens de notation incroyablement compliques et contre nature,
pour fixer leur pensee exprimee dans leur langue. Quiconque retient cette evolution bizarre et
capricieuse de l'ecriture humaine le long de son histoire, n'a plus a s'etonner des regles ortho
graphiques supposees par Ventris, comme etant celles de la langue fixee par le lineaire B. Cela
ne veut pas dire que le dechiffreur soit autorise a donner libre cours a sa fantaisie et a creer
des regles d'orthographe a sa guise, pour extorquer a tout prix un sens au texte qu'il doit lire.
Mais ce n'est pas le cas du dechiffrement de Ventris. Ses regles d'orthographe se sont imposees
successivement et s'appuient sur !'analogie de l'ecriture en syllabaire classique chypriote. Comme
l 'ecriture B derive, selon toute probabilite, directement de l'ecriture lineaire A, et le syllabaire
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I . I·: 1 1 f:1 : 1 l l F F l \ UI E :\'I' l l l " 1 . 1 \ f: A l ll l-: l i
chypriote e n derive par des intermediaires, le syllabaire chypriote peut valider des habitudes
de graphies analogues pour le lineaire B. Par exemple, on a vu precedemment que Ventris a
raison de supposer que les signes syllabiques du lineaire B notent des syllabes ouvertes, puisque
les , signes du syllabaire classique chypriote aussi notent uniquement des syllabes ouvertes.
10
JHS, 5 3 , 1 95 3 , p. 86. Palace of M i nos . . . at Knossos, IV, 2, 1 93 5 , p. 676,
11
Pour Ies signes du lineaire A, nous avons fig. 659.
use du tableau qui se trouve chez A. Evans, The
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41i0 6
des affinites qui menent a leur confusion aussi dans d'autres langues. Les unes n'ont pas du
tout l'une des consonnes, comme le chinois qui ne possede que la consonne l, d'autres langues
Ies confondent tout simplement. La distinction des deux consonnes en syllabaire classique chypriote
ne semble pas appuyer la confusion des deux consonnes, l et r, en ecriture lineaire B. Mais cette
derniere represente en tout cas une phase beaucoup plus primitive de l'evolution de l'ecriture
et elle est tres proche du lineaire A dont elle derive. 11 se peut clonc que la distinction dans
le syllabaire chypriote vienne d'une innovation, par la constatation des confusions produites
par l' identite des signes pour Ies deux consonnes l et r, innovation qui represente un progres.
Tout cela n'a rien d'invraisemblable en tant qu'hypothese.
Vaiei maintenant un point sur lequel Ies deux ecritures, le lineaire B et le syllabaire
chypriote, divergent serieusement. Ce dernier note toutes Ies consonnes d'un mot et separe deux
consonnes qui se succedent immediatement en ecrivant la premiere aussi accompagnee de la
voyelle de la consonne qui suit, puisque le syllabaire chypriote, comme aussi le lineaire B, ne
possede que des signes servant a noter Ies voyelles isolees et des syllabes ouvertes (1 consonne
plus 1 voyelle). La consonne finale d'un mot s'ecrit en syllabaire chypriote, en accompagnant
la consonne de la voyelle e. Ainsi, le mot TITOA�c; s'ecrit pa-to-li-se. L'ecriture lineaire B presente
sur ce point de notables differences, du moins dans l'interpretation donnee par le dechiffrement
de Ventris. D'abord, en lineaire B, d'apres ce savant, la consonne finale ne s'ecrit pas du tout
(ni le -i final precede d'une voyelle). Comme nous l'avons remarque ailleurs, le malheur n'est
pas trop grand , parce que la majorite des mots grecs, - dans le langage note par le lineaire
B, - - se termine par des voyelles ou seulement par l'une des trois consonnes -c;, -v et -P (avec
une forte predominance de -c; et ensuite de -v ) . Ce n'est dane pas chose trop difficile que
de suppleer la consonne qui vient de tomber dans la notation ecrite.
Plus grave est le traitement, selon l'orthographe etablie par Ventris et Chadwick, des
consonnes doubles au debut et au milieu des mots. Par exemple, au debut des mots, le cr- et
tres souvent le F- ne s'ecrivent nullement, s'ils sont suivis d'une autre consonne. Si un mot
commence par une consonne occlusive suivie d'une liquide, on repete aussi la voyelle qui suit
la liquide, apres l' occlusive : zpucr6c; s' ecrit ku-rn-so. A l'interieur des mots, Ies consonnes
liquides 12 et la sifflante, devant une autre consonne, sont omises dans la notation : cr7tep1.Lo s'ecrit
pe-mo et rprl.cryixvov s'ecrit pa-ka-no. Les deformations produites par ces regles d'orthographe sont
graves et entraînent des mutilations qui rendent difficile l' operation de trouver le mot presume.
Par ailleurs, comme nous !'avans dej a dit plus haut, un seul signe note Ies consonnes
r et l. Ventris retient pour la transcription latine la lettre r seulement. Par exemple 7tWAoc; est
transcrit pa-ro. Dans tous ces cas, le lineaire B se separe du syllabaire chypriote. Celui-ci note
par des signes distincts Ies consonnes r- et 1- suivies d'une voyelle. 11 note aussi, comme nous
l'avons dit plus haut, toutes Ies consonnes d'un mot, inclusivement la consonne finale. Le syllabaire
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7 L E n (.:c m F F H E " E :'\ T l l l" L J. '\ (.: A m E n 461
chypriote classique represente dane une phase plus evoluee ; il est plus perfectionne, tandis
que le lineaire B a une orthographe plus primitive. Mais cela n'est pas etonnant. Le lineaire B
fut tire, vers le milieu du ne millenaire avant natre ere, du lineaire A, tandis que le syllabaire
classique chypriote appartient probablement au vie siecle avant natre ere et est separe du
lineaire A par d'autres ecritures intermediaires que nous ne connaissons pas encore et dont
des modeles (non dechiffres) datant du XIVe siecle avant natre ere, ont ete retrouves a Ras
Shamra (Ugari t) 13,
Dans ces conditions, il faut bien se decider a admettre que l'ecriture B presentait Ies
imprecisions dont nous avans parle plus haut, parce qu'elle provenait de l'ecriture A, qui n'avait
probablement que des signes pour noter Ies voyelles isolees et les syllabes ouvertes, mais qui
etait adaptee pour noter une langue inconnue a nous, d'un type special 14•
3 . Ideogrammes et determinatifs
En dehors des signes a valeur phonetique limitee a unc syllabe, il y a aussi en lineaire
B des signes qui ont valeur d'ideogramme et de determinatif. Leur nombre est d'environ 1 30 15•
Certains d'entre eux sont des dessins stylises d'objets et d' etres, ou des parties de ces derniers
r
prises pour l'objet ou l' etre entier. )\
�
est le signe pour HOMME, .J;ţ.. pour FEMME, -�
/ � pour
CHEVAL, 'i" pour BOUC, A pour CH EVRE, etc. D'autres signes sont tellement evolues,
qu'on ne peut reconnaître que vaguement les objets dont ils proviennent, comme î" = BL E ,
J = ORGE, etc. D'autres enfin consistent dans le signe de la syllabe initiale du mot designant
un objet ou un etre, pris pour le mot entier. Ce cas sera discute au paragraphe suivant a propos
des abreviations.
Tout d'abord, nous allons fixer le sens des ideogrammes et des determinatifs dans l'ecriture
egyptienne et, ensuite, dans celle des Sumero-Akkadiens, pour Ies comparer avec les signes de
l'ecriture lineaire B de Crete et de la Grece continentale proto-historiques. Mais, en regie generale,
quand on travaille en s'appuyant sur des analogies tirees d'autres civilisations, il faut etre extre
mement circonspect, car sous des analogies superficielles ii peut se cacher des differences
essentielles, lorsqu'on considere un phenomene en apparence similaire dans deux civilisations
differentes.
Dans l'ecriture hieroglyphique egyptienne il existe trois sortes de signes :
1 . les signes a valeur phonetique, qui notent Ies consonnes (seulement les consonnes
et Ies semi-consonnes) : soit une seule consonne isolee ou deux consonnes a la fois et meme
trois consonnes ;
2. Ies signes ideographiques qui notent un mot entier par un dessin plus ou moins
stylise de l'objet designe et se lisant avec la valeur phonetique du mot entier. Par exemple :
O Re• . « le dieu soiei! » ;
=
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462
3. les determinatifs qui sont des signes places aupres d 'un mot cerit phonetiquement
et en facilitent la lecture, qui n'est pas toujours ai5ee, puisque l'ecriture hieroglyphique qui
note uniquement les consonnes, pourrait preter a la confusion dans la lecture d'un mot. Les
determinatifs aussi presentent les etres et les objets notes sous une forme stylisee et se
mettent apres le mot ecrit a l'aide de signes a valeur phonetique. Les determinatifs ne se lisent
pas. Il n'est pas toujours facile de determiner si un signe a la valeur d'ideogramme ou de
determinatif.
Par exemple ? est un ideogramme, representant l'image du soleil et se lit Re• . La ligne
verticale sous le signe O indique que le signe est pris comme ideogramme. Mais elle ne s'ecrit
pas toujours. Le mot Re• , « le dieu Soleil » peut aussi s' ecri re phonetiquement, en lui ajoutant
o
L'ecriture cuneiforme de la M esopotamie a aussi des signes a valeur phonerique, des
ideogrammes et des determinatifs, mais leur nature est differente de celle de l'egyptien. A cause
des caracteres cuneiformes, on ne peut plus parler de dessins stylises des etres et des objets
designes par ecrit, bien que, en sumerien primitif, a l'origine par consequent, l'ecriture se basât
sur des dessins stylises. Tout souvenir de ce rapport entre image et objet est perdu aux temps
historiques et ce sont Ies modernes qui ont decouvert ce rapport, et par dessus le marche, une
rotation de l'ecriture de 90° ! Ensuite, Ies Akkadiens ont adopte l'ecriture des Sumeriens, ce
qui a donne a leur maniere d'ecrire un caractere specifique. Un signe ecrit en sumerien et
ayant la valeur k a, peut etre pris comme ideogramme (que l'on transcrit en ce cas en majuscules
KA) et etre lu en akkadien comme piim « visage » , « bouche ». Mais le meme signe peut
=
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41i8
Par consequent, dans le texte Ra 1 540 de Cnossos, l'ideogramme � apres le mat ecrit
en caracteres phonetiques pa-ka-na et devant le chiffre 50, ne represente pas un determinatif,
mais est un indicateur des objets dont on donne le nombre (comme, par exemple, kg et km
etc„ dans Ies langues modernes, places aupres d'un chiffre, bien qu'il ne faille pas non plus
trop presser cette analogie).
Dans le texte de Cnossos As 1 5 16, nous avans le signe ,Z apres chaque nom propre
d 'homme, sur une premiere liste de 3 1 no ms, suivis chaque fois du signe ci-dessus. Ici, nous
croyons que I' analogie la plus correcte est celle du determinatif akkadien, ou l ' ideogramme exprime
une notion collective. Le cas echeant, la notion collective est celle d' HOMME. A la fin de
)Z
c
l'enumeration des noms d'homme, nous trouvons le signe employe comme ideogramme
devant le chiffre 3 1 du total des hommes.
Relevons un caractere de ce que l'on appelle Ies ideogrammes dans l'ecriture lineaire B,
lequel ne se rencontre ni dans l'ecriture egyptienne, ni dans celle des Sumero-Akkadiens. II s'agit,
dans la notation par le signe ideographique, aussi de certains attributs de l'objet en question. Par
exemple, dans le fameux texte de Pylos Ta 64 1 , nous avans Ies signes ideographiques de vases
a trois anses, a quatre anscs et sans anses. Ces vases sont appeles 3btix::; et le nombre des anses
qui apparaît dans le te:-te sous forme d'attributs du mot 3btixi:; : a savoir, 't" pLwF<:c; , Ql} E'l" pwF.::i:;
et ocvwFEc;, est marque aussi par le dessin sur chaque ideogramme. C'est la encore une particularite
qui differencie l'ideogramme du lineaire B des ideogrammes egyptiens et sumero-akkad iens.
Dans le texte Ta 64 1 aussi, Ies signes ideographiques des vases sont suivis de chiffres et, de meme,
dans Ies lignes precedentes du meme texte, Ies ideogrammes des trepieds sont suivis de chiffres.
II existe aussi des textes en lineaire B, dans lesquels les chiffres ne sont pas precedes
d'ideogrammes ou de determinatifs. II en est ainsi des 1 2 lignes du texte de Mycenes publie
par Sp. Marinatos, BixcrLALXOC µu pE�E�IX etc„ dans les n p :xxnxoc ·r'ij::; 'Axix31)µ[oc::; , A61)Vb•V , 33,
(1958), p. 1 6 1 - 1 73. Dans dix de ces lignes sont cites deux noros propres dans chacune, le deuxieme
nom etant accompagne du signe a valeur -qe ( H) et du chiffre 2, sans que ces nombres
=
18
Ces modifications dans notre maniere de voir nous lui exprimons ici notre gratitude.
sont en partie le resultat des observations que nous 1 7 Communication par lettre.
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464 A H A �! F H E '.\ K I A '.\
qu'ils s e placent surtout devant les chiffres des listes e t qu'ils peuvent marquer non seulement
un objet, mais aussi certains attributs de cet objet.
En conclusion : 1° Les signes que nous avans appeles ideogrammes ou determinatifs,
ne sont pas des determinatifs proprement dits, puisqu'ils ne sont pas destines a aider la lecture
d'un mot ecrit par des signes a valeurs phonetiques, en indiquant son sens general. 2° Ils ne
sont pas non plus des ideogrammes proprement dits, puisqu'ils ne sont pas destines a Ctre
lus avec la valeur phonetique d'un mot entier, dans une proposition courante (voir surtout
Pylos Ta 64 1 ) . 3° Les signes en question se rencontrent uniquement devant des chiffres de
comptabilite dans le but d'indiquer brievement la categorie d'objets nombres. Ils consistent
dans le dessin stylise des objets en question ; ils peuvent aussi etre des signes symboliques ou
des abreviations (signe de la premiere syllabe d'un mot pris pour le mot entier), ce dont il
sera question au paragraphe suivant.
4. Les ahreviations
18
Nous ne comprenons pas pourquoi M. tion entre sonores et sourdes » par ssa, sse, sso. De
Lejeune, dans RevPhil, 29, 1 9 5 5 , p. 148, note 9, telles precisions pour le xve siecle avant natre ere
apres avoir interprete avec tant de sagacite Ies textes nous semblent a tout le moins prematurees. Voir
concernant Ies roues de char, veut transcrire Ies maintenant l'article de Lejeune, Les <ifflantes fortes
signes que Ventris translitere par za, z e , w, comme du mycemen, dans M inos, VI, 2 [ 1 958). 1 960,
etant des « sifflantes fortes ou affriquees, sans distinc- pp. 8 7- 1 37.
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11 L E 1 1 f.: U 1 I F F II I·:�n: \ T l l l ' L J \ f.: A J H E ll
d e ces abreviations accompagnant des ideogrammes, o n serait en droit d 'estimer que l'on a fait
un pas important sur la voie de la comprehension des textes en lineaire B 19•
Nous nous occuperons maintenant de certains textes de Pylos de la sene Ma, qui
traitent d'impâts fixes, de leur payement partiel et de la dette qui reste a payer. Les objets dus
(l'impât semble calcule en nature) sont fixes a l'aide d'ideogrammes ou par le signe de la premiere
syllabe donne sous forme d'abreviation pour le mot entier. Leur ordre est le suivant : Lf1 RI,
KE, 0, O, ME 20• Les uns nous sont incomprehensibles ; le sens des autres est fixe conjectura
lement. Seul <S> semble avoir une signification assez sure d'apres la forme du cadre et le signe
W I a l'interieur, qui semble abreger wi-ri-no (pLv6c; ou pLv6v chez Homere, precede du digamma)
qui signifie « peau de bete ». Mais ce substantif n'est pas atteste dans les textes de Pylos et de
Cnossos. On n'y rencontre que les adjectifs derives : wi-ri-ni-jo, wi-ri-ne-o ou wi-ri-ne-jo 21• Les
ideogrammes ou les abreviations qui expriment des objets dont la quantite est fixee par leurs
poids portent accole a leur droite le signe � (sous forme de deux s majuscules renverses et
superposes). Ce sont Ies signes RI, KE et 0 22, tandis que � , e et ME ne portent pas ce
signe. Mais f1'.1 est toujours en quantite egale avec RI, ce qui laisse supposer que le signe 2
son nombre avec celui du RI sera�t inexplicable. Donc, seuls f2j) et ME representent des objets
qui se comptent par le nombre de pieces. La proportion entre Ies six objets indiques par ces
signes est toujours la meme, a de tres petites variations pres. Les objets groupes sous le signe
ME se comptent par centaines, ce qui n'est pas le cas des autres signes 23•
Il y a 18 textes, qui commencent par le nom d'une localite, puis donnent l'impât fixe
pour chacun des six objets, indique par un nombre. La seconde ligne precise la quantite payee,
notee par le mot a-pu-do-si ( OC7t\JOO O'L<:;) et pour chaque categorie d'objet le reste a payer,
consistant en un nombre precede du mot o-Pi!-ro ou, en abreviation, seulement precede de la
lettre o ( o cpe:LA6( µe:vot) ? ou ( ocpd)..w (v) ?). Ventris et Chadwick refusent de lire ă cpe:).. o c;, parce que
ce mot en grec classique signifie « avantage » .ou « profit ». Mais pourquoi le sens du mot
n'aurait-il pu varier a travers 700 a 1 000 annees ? Dans le grec des « Acheens », il pouvait fort
bien signifier « dette ».
Dans ces textes de Pylos de la serie Ma, il convient de remarquer la concordance parfaite
existant entre l'impât fixe, la quantite payee et la quantite encore due, comme Ventris et Chadwick
l'ont mis en evidence. La concordance des nombres avec les sens des mots a-pu-do-si et o-pe-ro
met encore une fois hors de doute la validite du dechiffrement du lineaire B, selon Ies valeurs
phonetiques etablies par Ventris et Chadwick. I1 est exclu, nous semble-t-il, que pareil accord
des mots « payement » et « arriere » et des sommes des nombres marquees sous ces rubriques
1 9 Pour Ies ideogrammes et leur signification plus sans le substantif masculin 8ou/.o�, mais seulement
ou moins plausible, voir Ventris et Chadwick, Do le feminin 8ouA1J.
22 Par le signe � qui accompagne le signe O, ce
cuments, passim.
2° Ces textes ont ete etudies par Ventris et dernier designant un objet d'imp6t, se distingue de
Chadwick dans Documents, pp. 2 8 9 - 295 et Ies l'o employe comme abreviation d'o-p e -ro, qui, dans
textes no• 17 3 - 1 82 ; ces auteurs en ont tire tout Ies memes textes indique la dette a payer, le « debit ».
ce qu'on pouvait tirer. Nous avons, comme de j uste, 28 Voir le tableau des rapports des nombres qui
mis a contribution leurs travaux. accompagnent Ies six objets d'imp6t, dans Docu
21 Chez Homere aussi, on a l'adjectif 8CJUALo�. m ents, p. 290.
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-ll i(j .\ I L\ \I F I \ E\ 1\ 1 A _\ I�
avec le total d e l'impât soit le simple fait d u hasard ou l e produit fallacieux d e regles d'orthographe
ambigues.
III. L E V O C A B U L A I R E
21
Nous citons encore Ies travaux lexicographi Voir Ies Documents, pp. 4 1 4 - 427. Voir aussi
26
ques meritoires de Vladimir Georgiev, Lexique des Oscar Landau, Mykenisch-griechische Personennamen
inscriptions creto-myceniennes, Sofia, 1 95 5 . Supplement (Studia Graeca et Latina Gothoburgensia VII),
au l exique des i nscriptions creto-myceni ennes, Sofia, ,
Goteborg, 1 95 8 , qui donne 1 790 no ms (pp. 1 5 - 1 54 )
1 955 et Second Supplem ent, Sofia, 1 956. dont 965 sont completement dechiffres.
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-lli7
I V. L E S T E X T E S E T L E U R C A R A C T E R E
L'etude des textes en lineaire B et de leur caractere specifique va nous aider a fixer aussi
les limites auxquelles s'arretera le travail du dechiffrement, Ies bornes qu'il ne pourra depasser,
a moins que la decouverte de textes d'un caractere nouveau : textes poetiques en vers, ou de
textes en prase, historiques, epistolaires, religieux, etc. ne vienne raviver la nouvelle science
qui est nee.
Nous allons d'abord enumerer, - sans avoir la pretention d' etre exhaustif - les categories
de textes qu'on rencontre dans les tablettes ecrites en lineaire B 26•
1. - Les tablettes concernant les roues de char ont ete etudiees consciencieusement
par M. Lejeune 27, qui a donne aussi une liste complete de tous Ies mots qui figurent dans
Ies inventaires des raues 28• (Serie de Cnossos Sa).
2. - Des textes commenc;:ant par Ies noms de mois (Cnossos Serie Fp) ont ete etudies
par P. Meriggi 29•
Nous avans six noms de mois au genitif suivis de me-no (WIJ'J6�) toujours au genitif :
? ]-de-u-ki-jo-jo, wo-de-wi-jo, ka-ra-e-ri-jo, di-wi-jo-jo, a-ma-ko-to e t ra-pa-to me-no. O n peut
deduire, du complexe de ces textes conserves, qu'on marquait comme date uniquement le mois,
sans mention de l'annee dans laquelle avait ete ecrit le texte. Cela a fait supposer que ces
textes qui concernent la comptabilite ne se referent qu' a l'annee en cours et que Ies tablettes
de l'annee passee etaient detruites, c'est-a-dire refondues pour en confectionner des tablettes
nouvelles. Les tablettes qui nous sont parvenues dans les archives des palais sont dane celles de
la derniere annee, quand les edifices furent incendies par l'ennemi lors du sac des places fortes
conquises.
3. - Les tablettes qui contiennent le compte des impâts a payer, le quantum paye et
le reste a acquitter, pour un nombre de 18 localites dependant de Pylos (Pylos, Serie Ma). Nous
nous sommes occupe plus haut de ces tablettes 30• Six d'entre elles contiennent le mot pe-ru-si-nu-wo
ou pe-ru-si-nu-wa s uivi de o-pe-ro. Dane perusinwon ophelos ou opheilomenon signifie « la dette
de l' annee passee ». Apres avoir fait le compte de l'annee passee, on inscrivait, a ce qu'il semble
le debit restant a payer au compte de l'annee courante, avant de detruire les tablettes de
l' exercice expire.
4. - Un graupe de tablettes importantes de Pylos (surtout les series En, Eo, Ep et aussi
Eb) concerne le fermage de terres, etudie a fond par Emmett L. Bennett Jr 31• Dans ces textes
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468 A H A \! F H I·: '.'\ l\ I A \" 14
apparaissent des personnages designes par leur nom propre, accompagne de leur qualite : te-o-jo
do-e-ro ou do-e-ra (6e:ofo S6e:f..oc; ou SoEf..Ci ). Nous ne pouvons pas nous prononcer defmitivement
sur le probleme de l'esclavage au XIV< siecle avant natre ere, en Crete, a Pylos et a Mycenes.
Dans Ies epopees homeriques, l' esclavage est assez peu developpe. Le mot Sou/..o c; y manque
completement. 11 existe le feminin Souf..1J au sens de servante provenant d'une capture de
guerre, et l'adjectif Sou/..wv , accompagnant d'habitude le substantif �µotp 32 • A Pylos Ies 6e:oî:o
Me:f..o L ou S6e:AotL sont des personnages assez importants pour recevoir des terres de la com
munaute en fermage, de la part du Siiµoc;. Bien que les v aleurs des signes dans le « grid » soient
pour une part etablies en partant de la correspondance des terminaisons -ro et -ra dans les
mots do-e-ro et do-e-ra avec d'autres mots places en apposition, la constante correspondance
des terminaisons masculines des noms propres avec le genre de do-e-ro qu'ils precedent et des
terminaisons feminines des noms propres avec le genre de do-e-ra qu'ils precedent, nous semble
aussi constituer, jusqu'a un certain degre, une preuve du bien-fonde du dechiffrement de
Ventris 33•
5 . - Les tablettes en lineaire B contiennent de nombreuses listes renfermant des noms
propres, dont le nombre est tellement grand qu'il depasse d'un tiers environ celui des noms
communs. Ces listes concernent toutes sortes de spheres d'interet qui ont mene a cataloguer
les personnes par leurs noms propres, dont on ne peut pas toujours fixer en toute surete Ies
intentions. Mentionnons en passant les grandes listes : Cnossos As 1 5 16, totalisant au moins
67 noms d'hommes ; Pylos An 261 +857 ; Cnossos B 799 ; puis une longue liste de noms de
femmes de Cnossos Ap 639, etc. Un groupe assez nombreux de textes de Pylos donne des listes
renfermant Ies norns des membres des equipages, des rameurs et des divers corps de troupe 34•
Nous n'allons pas nous occuper de tous ces textes en detail, mais nous signalerons une
curiosite qui nous semble meriter mention. Des milliers de textes dont nous disposons, ii y
en a un certain nombre dans lesquels nous trouvons les titres des plus hautes dignites de l'Etat :
wa-na-ka (wanax, probablement le « roi »), pa2 -.s i-re-u (basileus probablement « prince », chef
d'un district), ra-wa-ke-ta (liiwilgetiis « commandant du peuple, des troupes », e-qe-ta (heqyetiis,
lat. comes « gouverneur » ?), ko-re-te (korester ? « maire de village >) ) 35•
La bizarrerie c'est que les plus obscurs personnages : simples travailleurs, serviteurs
proches des esclaves, gens des equipages maritimes, des troupes terrestres, etc„ sont cites par
leurs noms, tandis que nous ne rencontrons jamais dans nos textes le nom d'un wanax et
tres rarement celui de grands personnages dont il est question a diverses occasions : basilewes,
l<lwagetai, heqyetai, etc. 36•
32 Voir une seule fois 8ouÂe:Lov d8oc; (w 252 sq. ). qu'on concede sans discussion a d 'autres epigra
On crouve encore chez Homere Ies mocs 8µwc;, 8µw�, phistes. Une erreur de scribe evidente se trouve dans
serviceurs qui, en general, sonc des prisonniers de la tablette de Pylos Ta 64 1 , ou le premier 8lmxc;,
guerre et &e:pciit ov-re: c; , qui sont d'un degre superieur. est accompagne de l'actribut me-zo - e au duel. Le
33 Voir Ventris, Work Note 1 4 , 28 August 1 95 1 , mot 8lmxc;, suie encore a quatre reprises, chaque fois
p . 1 3 8. Ce texte nous a ete signale par J . Chadwick avec deux attributs et l'accord grammatical est correct
Nous ne connaissons qu'un seul cas d'erreur evidente partout. Il en est de meme du second attribuc du
du scribe : Pylos En 74 ligne 6 : Ma-re-ku-na te-o-jo premier 8lmxc; (qe-to-ro-we) .
do-e-ro (sic). Le meme nom propre apparaît dans 3� Voir Documents, p. 1 83 et suiv.
Eo 2 76, ligne 5 avec l'accord correct te-o-jo do 36 Sur le nom presume d'un roi, voir toutefois
e-ra. Ceux qui chicanent Ies dechiffreurs a cause Documents, p. 265 et Ernst Risch, dans « Anthropos »,
de ce recours a des erreurs de scribe font acte de 5 3 , 1 95 8 , p. 1 5 9.
flagrante injustice a leur egard. Les textes epigraphiques 38 Sept noms de basilewes (clonc 6 grecs) et 1 0
grecs et !atins presentent d'innombrables exemples n om s d ' officiers superieurs (dont 9 sont grecs). Voir
d'erreurs et c'est faire preuve de partialite que de Oscar Landau , op. cit., p. 2 5 7 . Les noms non grecs
refuser aux dechiffreurs des textes en lineaire B, ce chez Ies gens du commun sont assez nombreux.
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Hi I . I·: l l f.T l l l F F ll E \I E \ T l>l. 1 . 1 \ 1'.: .\ l ll E ll -Hi!l
Ce monde des princes de Mycene, Pylos, Cnossos, etc. , vit comme dans un eternei
present. Une fois les comptes de l'annee ecoulee liquides, le solde des debiteurs etant inscrit
sur la tablette de la nouvelle annee en cours, le passe est aneanti et il ne reste que le present.
Jamais les annees ecoulees ne sont mentionnees. Aucune preoccupation de chronologie, de
fixation des dates du passe, - du moins dans les textes qui nous sont parvenus, -- a l'aide
du nom d'un magistrat eponyme ou de l 'annee du regne de quelque roi ou de quelque prince.
Seule l'annee immediatement ecoulee est mentionnee par un pe-ru-si-nu-wo (perusi nwon) ou
pe-ru-si-n u-wa (perusinwa ) . C'est qu'il importait que le nom du travailleur, homme ou femme,
de l'esclave, de l'homme de troupe ou d'equipage, du fermier fllt marque dans ces textes de
comptes, tandis que le nom du prince, du commandant, qui etait unique, ne presentait pas
un interet special au point de vue de ces textes, pour etre fixe. Peut-etre, comme dans les
societes primitives, semblait-il irreverencieux ou de mauvais augure de citer le nom du prince,
comme on devait aussi eviter de prononcer le nom des dieux. Le roi etait unique et le fait
de le nommer pouvait laisser ouverte la possibilite qu'il y ef1t un autre roi, portant un autre
nom. C'est pourquoi nous disions que cette societe considerait la succession des annees comme
un eternei pr�sent. C'est dans l 'annee e11 cours que toute la vie de l 'Etat et de ses habitants
se concentrait. La seule division de temps qui importait dans ce laps de temps limite etaient
les saisons et les mois. Des textes mentionnent ces derniers, comme nous l'avons vu, et c'est tout.
Nous passons par-dessus les autres categories de textes qui sont tres bien classes et
etudies dans les Documents, auxquels nous renvoyons le lecteur, et nous en venons a nos
conclusions sur les categories de textes qui nous ont ete conserves jusqu' a present, pour constater
aussi les limites que ne pourra depasser le dechiffrement du lineaire B, a moins qu'un grand
apport de textes d'une categorie nouvelle ne vienne enrichir le fonds existant pour le moment.
Vu les categories de textes en lineaire B que les fouilles nous ont transmises : listes de
noms propres, listes d' impâts, de divers produits agricoles, animaux et vegetaux, listes-inventaires
de vases, ustensiles domestiques, armes, chariots, etc., il est necessaire de remarquer que nous
pouvons a peine parler d'une langue proprement dite des textes. Nous connaissons tout juste
quelques verbes, attestes en des formes grammaticales peu nombreuses, surtout les verbes « etre »
et « avoir ». Comme le ve;rbe est peu frequent dans les textes, l 'accusatif aussi (le cas du
complement direct) existe a peine. Il y a tres peu de propositions suivies, construites grammati
calement. En general, nous ne possedons que des formules stereotypees, des propositions
schematiques et elliptiques. A peine si l'on peut dire que nous avans affaire a une langue dont
on puisse etudier les formes grammaticales. Imaginons-nous ce qu'il en serait, si l'on ne connais
sait d'une langue moderne - le frarn;ais, par exemple -- que des textes de comptabilite. Qu' en
serait-il de cette langue et dans quelle mesure pourrait-on affirmer que l'on connaît le fran\:ais ?
C'est a peu pres la situation des textes ecrits en lineaire B. I l ne faut jamais perdre de vue
les faits que nous venons de mentionner, lorsqu'on parle de la langue des textes en lineaire B.
Les caracteres speciaux des textes nous font aussi comprendre les limites qu'ils posent
au dechiffrement. On aura vite fait le tour des tablettes en lineaire B, avec leurs formules qui
se repetent a satiete, avec un element grammatical, - le verbe, - qui existe a peine dans les
contextes, avec l 'accusatif qui se trouve a peu pres dans la meme situation. Le vocabulaire aussi
est reduit a quelques types de biens-marchandises a valeur economique, et qui reviennent sans
cesse. Dans ces conditions on aura tât fait d'epuiser le vocabulair� et les formes grammaticales,
apres quoi tout progres devient pratiquement impossible. C'est ce que nous comprenons par
les limites du dechiffrement. Sous peu, aussi longtemps que de nouveaux textes ne viendront
pas enrichir le vieux fonds de textes dont nous disposons, tout progres dans la connaissance
de la langue proto-grecque de Cnossos, Pylos et Mycenes deviendrn impossible et devra s'arreter.
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.l((J .\ l i .\ " F l l E \ ld .\ \
Aussi est-ce avec impatience que nous attendons l a decouverte d e textes nouveaux,
d'un caractere <lifferent de ceux que nous ont livres jusqu'a present Ies fouilles, des textes
ecrits dans une langue plus ou moins complete, dans une langue choisie et litteraire ou, du
moins, d lns une langue reellement parlee : des ceuvres poetiques en vers ou de la prase : histoire,
rituels religieux, formules d'un culte religieux, exposes mythologiques, correspondances, etc.
Tout cela nous ferait connaître une langue veritable, avec des formes completes et des paradig
mes attestes pour tous Ies cas et tous Ies temps, modes, personnes, nombres et genres. II est
vrai, c'est possible que de tels textes aient ete ecrits sur un materiei perissable : papyrus, parchemin
ou tablettes de bois 37 et qui aient ete detruits par Ie temps. Nous esperons tout de meme
qu'on trouvera aussi des tablettes d'argile notant de tels textes, qui insuffleront une vie nouvelle
a l'etude de la langue notee par I'ecriture lineaire B.
C'est en formulant ce vceu que nous finissons natre passage en revue de l'ceuvre grandiose
realisee par Michael Ventris, qui y associa un peu plus tard John Chadwick.
ARAM M. FRENKIAN
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DER GOLDFUND VON SÎNTANA- ARAD
An cler Grenze zwischen dem Gemeindegebiet von Sîntana (Rayon Criş, Region Crişana)
und Zimandul-Nou, nordăstlich cler Stadt Arad, lenkt eine groBe Erdbefestigung die Aufmerk
samkeit des Reisenden auf sich. Diese Erdburg von betrăchtlichen AusmaBen wurde im Jahre
1882 ,·on M arki Săndor, dem Erforscher des ehemaligen Komitats Arad beschrieben 1 ; er hielt
sie fo r einen « Awarenring », eine Annahme, die beinahe bis in unsere Tage hăufig ohne jeden
Vorbehalt i.ibemommen wurde 2•
Die im Laufe cler Jahre hier geborgenen Oberfl ăchenfunde vermitteln eine Reihe interes
santer Aufschli.isse.
Die vorliegende Arbeit kann nicht alle archăologischen Funde aus cler Erd befestigung
von Sîntana-Arad behandeln. Das Fundmaterial rechtfertigt :i unseres Erachtens, die Einreihung
dieser Erdschanze und des umliegenden Schutzwalles in die letzte Stufe cler Bronzezeit. Die
Ansiedlung selbst reicht jedoch bis in die fri.ihe Hallstattzeit, wie zahlreiche hier geborgenc
Tonscherben beweisen.
Eir,er der wertvollstcn Funde, der im Jahre 1 888 entdeckte Goldfund, ist der archăolo
gischen Forschung noch unbekannt.
Nach den Mitteilungen, die wir M arki 4 Yerdanken, erschien die erste Nachricht i.iber
die Bergung dieses Schatzes in cler Arader Zeitung « Alfold ». Darin teilt die Zeitung in ihrer
Nummer 9 5 / 1 888 mit, daB auf dem « Awarcnring » von Sîntana die Arbeiter « gelegentlich
des Baus einer Eisenbahnrangierlinie einen goldenen Kranz aus cler Barbarenzeit fanden. Der
Kranz besteht aus getriebenem Gold, ist 40 Dukaten schwer und stellt Lorbeerblătter
1 M arki Sandor, A szent-annai avar ring, in A E , Urm ele strămoşilor în j u deţul Arad, Arad 1 944, S. 28.
1 882, s. 1 1 2 - 1 2 1 . 3 Wir verdanken Kollegen Mircea Rusu in Cluj
2 S o zum Beispiel : Somogyi Gyula, Aradt·dr die bcreits im Jahre 1 95 3 ausgesprochene und seither
megye kăzsegeinek leirdsa, Arad, 1 9 1 3 , S. 2 3 5 ; immer wieder bestătigte Einreihung cler Erdbefe
Lejtenyi S ândor, Arad es kărnyeke, Arad, 1 9 1 3 , stigung von Sîntana in die Bronzezeit, sowie dic
S. 62 - 63 ; L. Nichi, in « Hotarul », V, 1 - 2 , 1 938, Schrifttumsnachweise von Anm. 27 und 3 2 .
S. 40 ; Borza Alexandru, in Revista Institutului Social 4 Marki S andor, Aradvdrm egye tărtenete, B d . I,
Banat-Crişana, XI, 1 943, S. 5 2 3 - 5 24 ; N. Covaciu, Arad, 1 892, S. 39, Anm. 3.
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472
dar » 5 • Genauere Angaben uber die Fundumstănde gibt die Zeitschrift « Archaeologiai Ertesită » ,
die im selben Jahre berichtet, daB gelegentlich von Eisenbahnarbeiten « die Arbeiter Bruchstiicke
eines primitiven GefaBes und Skelettreste, sowie in einem gestărten Grab einen Goldschatz fanden,
cler Laubblătter darstellt ». Weiter wird noch angefohrt, daB unter Leitung von Dr. Tărăk Aurel
am Fundorte Grabungen bis zum
gewachsenen Boden vorgenommen
wurden, jedoch nichts weiter geborgen
wurde als « verstreute Gebeine eines
Kindes und eines Erwachsenen » 6 •
Ein Jahr spăter erwăhnt die gleiche
Zeitschrift, daB die archăologische
Sammlung des Nationalmuseums 'in
Budapest, auBer anderen Stiicken,
auch den Goldkranz und die Gold-
ringe von Sîntana erwarb, als Gegen
leistung verpflichtete sich das Buda
pester Museum, dem Arader Museum
eine galvanoplastische Nachbildung
2 des Kranzes sowie eine Reihe archă
Abb. I . - Goldblătter aus dem Grabfund von Sîntana-Arad (nach ologischer Funde aus verschiedenen
dem Lichtbild von A . Weinwurm, Budapest, 1 889). Zeitepochen zu uberlassen 7 •
Daraus ist ersichtlich, daB der
in Sîntana geborgene Goldfund aus Ringen und einigen blattformigen Schmuckstucken
bestand. Genauere Angaben uber die Anzahl der Gegenstănde oder andere Einzelheiten werden
nicht gemacht.
Im Jahre 1 892 bemerkt M arki, daB die Hauptgruppe des am 2 1 . April 1 888 auf dem
« Awarenring » von Sîntana gefundenen Schatzes aus 12 Lorbeerblâttern bestand, die wahrschein
lich zu je vier auf einer dreifachen Spirale (Reifen) aus Golddraht aufgereiht waren. AuBerdem
wurden, wie M arki schreibt, ein Armring aus Golddraht und ein anderes Armband aus massiven
Goldringen gefunden 8•
Das Museum von Arad verwahrt in seiner archăologischen Sammlung den galvanoplasti
schen AbguB der 1 2 Lorbeerblătter von Sîntana, sowie ein- Lichtbild nach dem Original der
Stiicke (Abb. 1 ). Auf unser Ansuchen wurde uns im Jahre 1 9 5 7 ein Lichtbild der im National
museum von Budapest verwahrten goldenen Schmuckstiicke von Sîntana zur Verfogung gestellt 9
(Abb. 2). Abgesehen von den bekannten Lorbeerblăttern is; auf diesem Lichtbild auch ein aus
6 « Alfold » , 9 5 , 1 888 ; <las Blatt erwăhnt weiters, Sammlungen des Museums in Arad nicht aufgefunden
dal3 die notigen Schritte unternommen wurden, u m werden, auch sind sie in keinem der bestehenden
diesen iiberaus wertvollen Fund dem Nationalmuseum Inventare verzeichnet. Das Versprechen cler Zeit·
von Budapest zu iibersenden. « Unseres Wissens schrift, weitere, von Lichtbildern begleitete, năhere
- bemerkt clas Blatt abschliel3end - ist ein derar M itteilungen iiber diesen wertvollen Fund zu bringen,
tiger Goldkranz aus 9 e r Barbarenzeit b i s jetzt n u r i n wurde nicht eingehalten.
e i n e m einzigen Exemplar bekannt geworden, welches 7 A E , 1 889, S . 3 7 5 ; vgl. auch A E , 1 890, S. 1 90 .
auf dem Gute des Grafen Viktor Tichy - Ferraris 8 M arki Sândor, a . a . O „ S . 39. A u f Seite 3 4 ,
gefunden wurde ; i m National museum gibt es lediglich 4 0 u n d 4 1 gibt M a r k i in einer Zeichnung nach dem
einen galvanoplastischen Abgul3 dieses Stiickes » . - in Budapest befindlichen Original die 1 2 Goldblătter
6 A E , 1 888, S. 2 8 6 . Es wird noch erwă hnt, dal3 wieder.
die Scherben und Knochenreste fur clas d a mals in 9 Fur die Miihewaltung sei auch an dieser Stelle
Griindung befindliche Arader Museum geborgen Dr. Mozsolics A m alia aus Budapest aufrichtig
wurden. Die Gegenstănde konnten j e doch in den gedankt.
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3 l l l·: H C O l . I H' C '.\1 1 > V O i\' S i N T A N A -A H A l l 473
doppelt gelegtem Golddraht gefertigter Reif dargestellt, dessen Enden gekerbt und als Osen
hakenverschluB miteinander verbunden sind.
Es kann mit Sicherheit angenommen werden, daB bei cler im Jahre 1 888 erfolgten
Auffindung des Goldschatzes nur ein Teii cler Gegenstănde aus dem gestărten Grabe gerettet
wurde. Aber auch die damals geborgenen und weiter oben noch von M arki aufgezăhlten Stiicke
sind zahlreicher als die heute im Museum verwahrten. Dieses bestătigt ein kleines Lichtbild
aus einem Band cler Handschriften M arkis S andor 10 (Abb. 3).
Trotz des schlechten Erhaltungszustandes und cler kleinen AusmaBe lă.Bt sich erkennen,
daB cler 1 888 geborgene Goldschmuck aus folgenden Stiicken bestand : 12 Lorbeerbl ătter,
1 Armring aus doppelt gelegtem Golddraht (clas gleiche Stiick, clas in Abb. 2 dargestellt ist),
3 Stiicke Golddraht (von denen eines glatt gezogen ist), sowie 2 Gruppen von ineinanderge
h ăngten Ringen mit zwei oder drei Stiicken.
AuBer den Blăttern, die bei verschiedenen Gelegenheiten abgebildet und erwăhnt wurden,
blieben die iibrigen Teile des Schatzes bisher unverăffentlicht 11 •
Zur Zeitstellung des Goldschmuckes von Sîntana ău13ert clas vorhin erwăhnte Blatt
« Alfold », daB er cler « Barbarenzeit » angehăre 12 • Nach M arki soli cl e r Schatzfund von Sîntana
den von den Awaren geiibten Brauch bestătigen, die geraubten Schătze im lnneren ihrer « Ringe »
zu bergen 13 • Er erwăhnt ferner, daB Franz Pulszky den dem Nationalmuseum von Budapest
10
M a r k i S ândor, Arad 1·dnnegye helysegnevtdra, Jakabffy, A Kiizep - D unamedencze reges z et i bibliogrâ·
Bd. I I, o . J . Handschrift im Besitze cler Zentra l fidja a l egregi bb i diiktiil a XI. szdzadig, Budapest
bibliothek Arad, S . 99 1 . 1 95 4 , s . 5 2 8.
11
Oie umfangreiche Bibliographie zur alten Ge 1 2 « Alfol d » , 9 5 , 1 888. Vgl. auch M arki S„
schichte des mittleren Donaubeckens, erwăhnt keinen Aradvdrmegye helysegnevtdra, B d . II, S. 989.
Titel, cler sich mit dem Goldfund von Sîntana befaBt, 13 Derselbe, Aradvârmegye tiirtenete, Bd. I, 1 892,
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474 4
libergebenen Fund gelegentlich einer Sitzung (29. Oktober 1 889) mit wenigen Begleitworten
vorgelegt habe, ohne sich liber die Epoche der cler Lorbeerkranz angehărt habe zu ăuBern 14•
Seither wurden die Fundstucke von Sîntana in Einzelarbeiten, oder fochzeitschriften nicht
mehr behandelt.
Dieses ist cler Grund, weswegen die Goldsachen von Sîntana auch in den wăhrend cler
letzten vier Jahrzehnten in Rumănien verăffentlichten zusammenfassenden Arbeiten nicht genannt
wurden, so z. B. auch nicht in der Getica Vasile Pârvans 1 5 , trotzdem die ăhnlichen Funde von
Carani und Sărmăşag erwăhnt werden. Dies gilt auch for die zusammenfassenden Arbeiten von
Ion Nestor liber den Stand der Vorgeschichtsforschung in Rumănien 1 6 und von Dorin Popescu
liber die Goldfunde in Transsilvanien 17•
Es mul3 no,s:hmals darauf hingewiesen werden, dal3 d ie goldenen Schmuckstlicke zusammen
mit Bruchstiicken eines handgearbeiteten Gefăl3es in einem gestărten Grabe gefunden wurden,
worauf die verstreuten Gebeine eines
E. wachsenen und eines Kindes hin
weisen 18, doch liegen keine weiteren
Angaben vor. Măglicherweise stamm
ten die Skelette aus einem Doppel
grabe, vielleicht von Mutter und Kind.
Die Blătter von Sîntana sind
kahnformig aus dlinnem Goldblech
A b b . 4. - Goldschmuck aus Sărmăşag (nach A E , 1 90 1 , S. 250). gefertigt und waren ursprli :i.glich
durch je · einen Steg aus Golddraht
paarweise verbunden. Jedes Blatt hat eine ovale G �stalt ; auf cler AuBenseite verlaufen, in der
Mitte und die Rănder entlang, erhabene blattrippenăhnliche Verzierungen aus getriebenen
Punktreihen.
Die Goldblătter von Sîntana weisen insbesonders zu den entsprechenden Sti.i cken von
Sărmăşag und Carani eine Reihe offenkundiger Entsprechungen auf. Besonders nahe scheint
die Ăhnlichkeit mit dem in Sărmăşag (Rayon Şimleu, Region Crişana) geborgenen Goldschmuck ,
von dem Roska mitteilt, daB e r aus 1 1 Goldbl ăttern und 5 Schmuckstlicken aus Golddraht
besteht 1 9 .
Leider fehlen for den Fund von Sărmăşag Angaben liber seinen genauen Fundort
und die Fundverh ăltnisse. Erstmalig befaBt sich Dorin Popescu etwas ausfii'1rlicher mit
den Fundstl.icken von Sărmăşag 20• Danach sind die im Jahre 1 90 1 als wahrscheinlich aus
Sărmăşag stammenden 12 Goldbl ătter kahnformig und durch starken Golddraht paarweise
verbunden (Abb. 4). Ebenso wie in Sîntana sind auch hier etwa die gleiche Anzahl Blătter
geborgen worden, die urspriinglich auf die gleiche Weise miteinander verbunden waren.
Desgleichen ist Form und Verzierung der Blătter bei beiden Funden einander sehr ăhnlich,
die jedesmal zusammen mit anderen aus dlinnem Golddraht hergestellten Schmuckstlicken
gefunden wurden.
Ober die Fundumstănde des Goldschmuckes aus Carani (Rayon Timişoara, Region
Banat) fehlen Angaben. Er besteht aus doppelt gelegtem, spiralformig gebogenem Golddraht,
14 Ebenda, S. 39, Anm. 3. Vgl. auch A E , 1 889, m nia , IV, in « Materiale », I I , 1 95 6 , S. 1 96 - 250.
18
4 3 9. S . Anm. 6.
15 Vasile Pârvan, Getica , Bukarest, 1 926. 19 M. Roska, i n Erdely Regeszeti Repertoriuma,
16 Ion Nestor, Der Stan d der Vorgeschic htsfor· I, O skor, Cluj, 1 94 2 , S . 24 1 .
s c lt u n g i n R umă nien, in 22BerRG K , 1 93 3 . 20 Dorin Popescu, a . a . O . , S . 23 1 - 2 3 2 und S.
1 7 Dorin Popescu, Cercetări arheologice î n Transi l - 226, Abb. 1 3 8/ 9 - 1 1 ; vgl . auch A E , 1 90 1 , S . 250.
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5 J H: l 1 ( ; ( ) J . J l l' l " :\ J ) \'O:\ S i :'\ T A :\ .\ - A R A l l .11 5
wobei jedes cler Enden (Abb. 5 ) auf die gleiche Art wie die Eo.den des Ar mringes aus Golddraht
von Sîntana gekerbt ist. Zum Goldfund von Carani gehărt auch ein aus gebogenem Golddraht
gefertigter Schmuckgegenstand, dessen Eo.den abgebrochen sind, und ein ovales Goldblatt
(Abb. 6) 2 1 •
Nach Grol3e und Form entspricht clas
Goldblatt von Carani den Goldblăttern von
Sîntana vollkommen. Auch hier besteht clie
Verzierung aus getriebenen Punktreihen, mit dem
Unterschied, dal3 die Verzierung des Goldblattes
von Carani reicher ist und die den Blattrand Abb. 5 . - Goldspîralen aus dem Fund von Caranî
entlang verlaufenden Reihen doppelt sind und (nach L. M arton, în A E , 1 90 7 , S. 65 ).
beiderseits in cler Mitte, halbovale Einbuchtungen
gegen clas Blattinnere zu aufweisen. Weiters sind auf dem Blatte 6 Kreise eingekerbt. Nach
L. M ârtan, cler den Schmuck aus Carani veroffentlichte, war clas Goldblatt mit zwei, drei ader
mehreren anderen Sriicken verbunden, worauf die Tatsache hinweist, dal3 eines seiner Enden
abgebrochen ist und clas andere in einen flachen, ebenfalls abgebrochenen Golddraht auslăuft 22•
W egen cler Entsprechungen zwischen den Blăttern aus Carani und Sărmăşag und einigen
Fundstiicken aus Sîntana sollen die Ansichten einiger Forscher liber die Zeitstellung cler Funde
aus Carani und Sărmăşag kurz wiedergegeben werden. In allen drei Funden kommen blattăhn
liche Goldblătter vor, desgleichen auch Schmuckstiicke aus doppelt gelegtem oder einfachem
Golddraht. Gleichartig sind auch bei den drei Spiralen aus Carani und bei dem Reif aus Sîntana
die gekerbten Enden cler aus Golddraht gefertigten Schmuckstiicke.
M arton vergleicht die Verzierung des Goldblattes von Carani mit derjenigen cler Augen
fibel von M ichalkow und datiert es in die Zeit zwischen dem VI I I. und V I . Jh. v . u. Z. 23 •
Pârvan hăit clas Blatt fiir den
Teii eines Diadems, cler wichtigsten
Schmuckform aus cler Bronzezeitstufe
IV - Hallstatt-Stufe I I ader um
eine auf Kleidungsstiicke befestigte
Verzierung 24 • Er reiht den Schmuck
von Carani in die Zeit zwischen
dem V I I I . und V I . Jh. v . u. Z. ein,
und erblickt in den Perlenreihen des
Goldblattes ein hallstăttisches Zier
motiv 25• In Verbindung mit den
Goldblăttern von Sărmăşag und
Abb. 6. - Goldblatt und Golddraht aus dem Fund von Caranî
Carani ăul3ert sich Pârvan folgender
E
(nach L. Marton, în A , 1 90 7 , S. 6 7 ). mal3en iiber die Goldschmiedekunst
in den ersten Jahrhunderten des
ersten Jahrtausends v. u. Z. : « . . . Im Zusammenhang mit dem Bestattungsbrauch, den Toten
blattformige, mit einfachen Punktreihen verzierte Schmuckst\.icke und Auflagen ader Anhăngsel
aus Gold, auf Stirn ader Brust zu legen, ein Brauch, cler an cler Donau und Theil3 bereits in cler
Jungsteinzeit und io. cler friihen Bronzezeit bekannt war, . . . haben wir die Goldblătter von
21
Dorin Popescu, a . a . O„ S. 2 29. Das Goldblatt s. 229.
und cler Golddraht sind in A E , 1 90 7 , S. 67 abgebildet. 24 V. Pârvan, a . a . O . , S. 443 u n d A n m . 2 ; s .
22 Ebenda, S . 66. auch S. 4 4 9 .
23 Ebenda, S. 6 7 ; vgl. auch O . Popescu, a . a . O „ 26 Ebenda, S. 3 26.
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476 E f; O '.'\ l lOH \ E H 6
Carani und Beba zu verz.eichnen . . . , ălter, wahrscheinlich noch aus cler reinen Bronzezeit
sind die Kettenglieder von Alba-Julia und die Schmuckstilcke von Borşa und Sărmăşag . . . » 26 •
Bei cler Besprechung cler Goldblătter aus Sărmăşag erwăhnt Dorin Popescu, daB cler Ursprung
cler kahnformigen Schmuckstucke nach den Untersuchungen von Ecaterina Dunăreanu-Vulpe
vermutlich in Mesopotamien zu suchen sei 27• Fur den Golddraht aus Sărmăşag erinnert
D. Popescu an derartigen Schmuck aus verschiedenen Fundorten in Transsilvanien 28 und cler
Ungarischen Volksrepublik wie aus Ofeherto un.:l Felsăzsid, die beide vom Beginn cler Eisen
zeit stammen �9•
Bei Beschreibung des Schatzes von Carani gibt Dorin Popescu L. Martons Ansicht liber
die Zeitstellung des verzierten Goldblattes wieder. Seines Erachtens « ist clas Goldblatt von Carani
ein Diadem von cler aus den Schachtgrăbern von Mykene bekannten Form, ungeachtet des
Umstandes, daB die Verzierung andersartig ist ». AnschlieBend zeigt Popescu, daB sowohl bei
dem Goldblatt von Carani als auch bei anderen Goldschmuckstucken aus Transsilvanien von
einem EinfluB mykenischer Elemente auf die Goldschmiedekunst dieses Gebietes gesprochen
werden kann 30•
Fur den Schmuck aus doppelt gelegtem Draht, bei denen eines cler Enden gekerbt ist,
iibernimmt Dorin Popescu die Ansicht von A. Mozsolics, nach cler er eine den zu Beginn
cler Bronzezeit erscheinenden sogenannten « Noppenringen » ăhnliche Form aufweist 31 • In
Verbindung mit dem Golddraht von Carani, erinnert Dorin Popescu daran, daB derartige Gold
drăhte in Hortfunden aus Transsilvanien und Ungarn hăufig vorkommen, zumeist in cler Gestalt
von Knăueln 3 2 • AnschlieBend erwăhnt er, daB derartiger Schmuck aus Golddraht auch in
Bekesszentandrâs und Bodrogzsadany (Ungarische Volksrepublik) geborgen wurden ; cler letztere
Fund ist in die Zeit um clas Jahr 800 v. u. Z. anzusetzen. An anderer Stelle gibt Dorin Popescu
die Ansicht F. Tompas wieder, wonach die Schmuckstilcke aus Golddraht (ebenso wie die Ringe
von viereckigem Querschnitt) in die erste und zweite Hălfte cler Hallstattzeit anzusetzen sind 33•
AuBer den angefohrten Entsprechungen for die Goldblătter und Schmuckstiicke aus
Golddraht aus Sîntana-Arad sollen, um ihre Zeitstellung zu bestimmen, noch andere Funde genannt
werden, die unseres Erachtens gleicherweise Ahnlichkeit mit den erwăhnten Sti.icken aufweisen.
Im Jahre 1905 fohrte clas Museum von Debrecen (Ungarische Volksrepublik) an cler
Grenze dieser Stadt in Halappuszta, Grabungen durch. Auf dem Hange eines Hilgels wurden
mehrere Grăber mit kărglichen Beigaben angeschnitten. Auf demselben Hugel wurden auf cler
Ostseite Siedlungsreste festgestellt. In einer cler sechs freigelegten Gruben kam ein Schmucksti.ick
aus einem flachen Goldstreifen zum Vorschein, clas an einem Ende zwei, am anderen ein einziges
Blatt aufweist, wobei alle drei kahnformig umgebogen sind (Abb. 7). L. Zoltai, cler diese Funde
verăffentlichte, hob ihre Ahnlichkeit mit den gleichartigen Funden aus Sărmăşag hervor 34•
26 Ebenda, S. 681 ; s. auch S. 449 - 450. Ocna de Sus. Vgl. D. Popescu, a.a.O., S. 2 3 1 .
27 Dorin Popescu, a.a.O., S. 2 3 1 , Anm. 2 . « Outre 29 Ebenda, S . 23 1 - 232.
les ornements d 'origine mesopotamienne decrits ci 30 Ebenda, S. 229 - 230.
dessus, adoptes et m eme developpes d'une maniere 31 Ebenda, S . 229 u. 2 4 1 .
originale par Ies artisans de l'âge du bronze de !'Europe 3 2 Ebenda, S. 229. Goldschmuckstiicke aus Spi
sud-orientale, ii faut encore rappeler un bijou foit raldraht mit gewundenen Enden wie aus Sintana und
d'une feuille d'or pliee en forme de petite barque Carani kommen auch im Fund von Eberswalde vor,
trouvee a Sărmăşag en Transsylvanie, qui est iden vgl. G. Kossina, Der germanische Goldreichtum in der
tique aux exemplaires provenant d'Ur (PI. I I I/ 1 0 - Bronzezeit, in « Mannus», 1 2, 1 9 1 3 , S. 7, Taf. X/22, 4 1 .
1 1 ) » . Ec. Dunăreanu-Vulpe, Considerations sur cer 3 3 D . Popescu, a.a.O., S. 240.
tai nes formes caracterisant l'âge du bronze de !'Europe at Zoltai Lajos, Asatdsok a haldpi pusztdn, in
sud-orientale, Paris, 1 930, S. 46. Muzeumi es Konyvtâri E rtesito, 1 907, S. 189 u.
26 Dumbrava, Mehadia, Simeria, Şeica Mare, Abb. 28.
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7 D E R GO L D F U N D VON S I NTANA-A RA D 4 77
Auch hier tritt die in cler Lăngsrichtung cler Blătter verlaufende Verzierung aus drei Punktlinien
auf, wie in Sărmăşag und in Sîntana. Die Fundstiicke von Debrecen-Halappuszta sind an clas
Ende cler Bronzezeit, bzw. in die ăltere Eisenzeit anzusetzen as .
Teglâs Gabor berichtet von Goldschmuckstiicken, die nicht abgebildet werclen, aber
ihrer Beschreibung nach zu schlieBen, ebenso wie die Fundstiicke von Sîntana und die anderen
dieser Art anscheinend zur Gruppe cler laubblattformigen Schmuckstiicke
gehăren a6 • Er beschreibt aus Sarmizegetusa drei fein gearbeitete Goldblătter
mit drei Rippen, die er in cler Sammlung eines gewissen Aurel Petrovici
gesehen hatte. Nach Teglas weisen alle drei Schmuckstiicke gleiche Formen
und Verzierungen auf, mit dem Unterschied, daB zwei dieser Stiicke als
Bruchstuck und nur clas clritte vollstănclig erhalten ist. Nach cler Ansicht
von Teglas gehărten sie zu einem Diadem oder sie wurden als Schmuck
an einem Bande getragen. In cler gleichen Sammlung sah Teglas auch einen
einfachen Ohrring aus Golddraht. Was die Zeitstellung cler beschriebenen Abb. 7. - Golclschmuck
aus D e b r e c e n - Halap
Fundstiicke anbelangt, so hăit Teglas sie for Erzeugnisse cler « Bar puszta, Ungarische Volks
barenzeit » , vor den Romern. republik (nach L. Zoltai, -
Muzeumi es Konyvtări
Ein letztes, uns bekanntes Fundstiick, clas mit den erwăhnten E rtesito, 1 90 7 , S. 1 88).
Goldblăttern Ăhnlichkeit aufweist, stellt clas gelegentlich cler Grabungen
des Jahres 1 950 in Sărata-Monteoru (Rayon Buzău, Region Ploeşti) geborgene Exemplar dar. Der
Grabungsbericht erwăhnt, daB hier in einem Friedhof mit Hockergrăbern aus der Stufe Monteoru
Ia, die der Enclstufe der ersten bronzezeitlichen S iecllungsperiode entspricht a?, auBer anderen
Gegenstănden auch Bronzeschmuck gefunden wurde ; in zwei Făllen kamen Schmuckstiicke
aus Gold zum Vorschein, und zwar kleine, walzenformige Perlen sowie Lockenringe as.
Abgesehen von zahlreichen, im Jahre 1 950 freigelegten Kindergrăbern wurden im Grăberfeld
Nr. 4, das auf dem Nordhange der « Cetăţuie » liegt, auch Doppelbestattungen von Mutter
und Kind aufgedeckt. In einem Doppel
grabe mit 4 GefaBen und zahlreichen
Schmuckgegenstănden lag auch die Locken
spirale aus Gold 39•
Nach cler im Grabungsbericht wieder
gegebenen Zeichnung (Abb. 8), besteht das
Schmuckstiick von Sărata-Monteoru, aus
einem dunnen Goldband von annăhernd
Abb. 8. - Lockenspirale aus Sărata- Monteoru (SC IV, I , gleicher GroBe und Form wie die Gold
2 , 1 95 1 . S . 1 64). blătter von Sîntana. An einem Ende
fehlt ein Drittel, clas andere Ende l ăuft
in einen flachen Golddraht aus, cler eine Spirale bildet. Die Verzierung des Goldblattes weicht
von cler cler Blătter aus Sîntana dadurch ab, daB es fonf an Stelle von drei erhabenen Punkt
reihen aufweist. Diese reichen nicht bis an clas Ende des Blattes, sondern lassen ein kleines
dreieckiges Feld frei .
E s bleibt noch d i e restliche Fundgruppe aus d e m Grabfund v o n Sîntana zu erărtern,
u. zw. die fonf Golclringe (Abb. 3 / 1 -2). Leicler gestattet clas kleine Lichtbild M arkis keine ein-
35 Vgl. auch clie Einreihung clieses Funcles in freuncllichen Mitteilung von Prof. I. Nestor, gehort
clie erwăhnten Zeitperioclen bei J. Banner - I. J a clas betreffencle Grăberfeld cler Stufe II an.
kabffy, a . a . O „ S. 204 - 2 1 8, Nr. 48 1 6. 38 S C IV, I, 1 , 1 95 0 , S. 5 3 .
3 6 A E, 1 890, S. 446. 39 SCIV, I , 1 95 1 , S . 1 64, uncl S . 1 65 , Abb. 3 .
37 SCIV, I , 1 95 1 , S . 1 6 3 - 1 64. Nach einer
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4 78 8
deutige Einordnung dieser Ringe. In der Beschreibung wird nur von einigen massiven Goldringen
gesprochen, die ein Armband bildeten 40• Auf dem Lichtbild ist zu bemerken, daB die Ringe
offene, sich verjiingende Enden aufweisen, die iibereinander greifen. Sie scheinen kreisrunden,
nicht viereckigen Querschnitt aufzuweisen. Unsicher ist auch, ob die Ringe verziert waren, was
nicht ausgeschlossen ist. Sie kănnen ihren mutmaBlichen Kennzeichen nach zu den Ringen von
Brăduţ gestellt werden, deren n ăchste Entsprechung die Ringe von Tăuteu bilden, die in die
Stufe A der Hallstattzeit datiert sind 41• Selbst ein viereckiger Querschnitt, wie die Ringe des
Typus Toteşti, wiirde an ihrer Zeitstellung nichts ăndern 42•
AbschlieBend l ăBt sich feststellen, daB der goldene Grabfund aus Sîntana in verschiedenen
anderen Funden aus der Rumănischen Volksrepublik und dem benachbarten Gebiet der Ungari
schen Volksrepublik Entsprechungen besitzt. Die wichtigsten Fundsti.icke, die laubblattăhnlichen
Goldblătter, sind anscheinend vor allem im Westen der Rumănischen Volksrepublik verbreitet
und kommen an folgenden Orten vor : 1 . Sîntana, Rayon Criş, Region Crişana ; 2. Sărmăşag,
Rayon Şimleu, Region Crişana ; 3. Debrecen, Komitat Hajdu-Szabolcs, Ungarische Volksrepublik ;
4. Carani, Rayon Timişoara, Region Banat ; 5 . Sarmizegetusa, Rayon Haţeg, Region Hune
doara ; 6. Sărata-Monteoru, Rayon Buzău, Region Ploeşti.
Die Funde aus Sîntana und Sărata-Monteoru wurden in Grăbern geborgen, wăhrend
for Sărmăşag, Carani und Sarmizegetusa keine Angaben liber die Fundumstănde vorliegen,
40 M ărki S ăndor, Aradvarmegye tărtenete, Abb. 1 38/ 1, 3 (Brădur), S . 229, Abb. 1 40/4 - 7
s. 39. (Tăuteu).
41 Dorin Popescu, a.a.O„ S . 2 2 8 und S . 226, 42 Ebenda, S . 2 2 8 und A b b . 1 3 9/8.
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l > El\ c ;o L l > F l " :\ l l \" ( ) :\ S Î :\TA :\ A - A l\ A ll -li!)
wenn es auch nicht ausgeschlossen erscheint, claf3 sie ebenfalls in Grăbern zum Vorschein kamen.
ln Debrecen-Halappuszta wurcle clas aus clrei Blăttern bestehencle Sd. mucksti.ick in einer Siedlung
gefunden.
ln fri.iheren Zeiten erhielten sich verschiedene Schmuckformen Jahrhunclertelang 43 •
Dieses kănnte auch fi.ir die golclene Blattzierart gelten. Nach der Ansicht Pârvans i.iber Sărmăşag
uncl cler Funcllage cler Lockenspirale aus Sărata-Monteoru 44, wăren sie in clie Bronzezeit zu
clatieren. Demgegeni.iber wăre clas reicher verzierte Blatt von Carani zusammen mit clem Schmuck
aus Golclclraht an clen Anfang cler fri.ihen Eisenzeit zu setzen.
Unter Beri.icksichtigung aller clieser Umstăncle ergibt sich, claf3 cler Golclfuncl aus Sîntana
Aracl in clie Obergangsperiocle zwischen clem Encle cler Bronzezeit uncl dem Beginn cler friiheren
Eisenzeit anzusetzen ist.
EGON DORNER
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A. A. Cntt11ttHa (KoTopoe co:l6ll\HJJ B rmchMe), '!TO puc . 76; B. Benadik, yK. co'! „ cTp . 673, puc. 3 1 2/4,
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5 CKHct>CKHE H AXO .IlKH B KOMJIO.UE
19 N. Fettich, B ArchHung, XV, I 934, CTp . 42, 345-346, BKJI. XVI / I ; OH me, B ArchHung, XV,
BI<JI. XI/ I ; M . Parducz, G. Csallany, B AE, 3 , V - I 934, crp. 4 1 , BHJI. X/ I ; B. Benadik, yH . coli . , cTp .
VI, I 944 - I 945, CTp. 84, 92, BKJI. XXXI I/3 . 673, p11c. 3 1 2 (ourn6ol!HO XoTHH).
20 B. Dornay, B PZ, XIX, I 928, cTp . 343, p11c. 28
N. Fettich, B A E , XLIII, 1 929, cTp . 93-94,
3, BKJI . 36/ 1 ; N. Fettich, B A E , XLI I I, I 929, CTp. 346-347, BKJI. XVI/2 ; OH }f(e, B ArchHung, XV, 1 934,
95- 100, 348-350, BKJI. XVI!/ I ; OH }f(e, B ArchHung, cTp . 4 1 , B K JI . X / 2 ; B. Benadik, y 1< . coli . , crp . 673,
XV, I 934, CTp. 45 BHJI. X I I / I : B . Benadik, y1<. col! . , CTp. pHC. 3 1 2/ I .
675 , p11c. 3 I 3/3 ; M . Parducz, B ActaArch, IV, 1 954, 20 N. Fettich, B A E , X L I I I , I 929, crp. 94, 347,
CTp. 56 . .Um1 MeCTa Haxo111<11, P. Patay, B FoliaArch, Bl<Jl . XV/ 3 .
V I I , I 95 5 , CTp . 68 . 3 0 TaM m e , crp. 94-95, 347-348, BKJI. XV/2.
21 N. Fettich, B A E , XLIII, I 929, cTp. 92, 344, 31 B. Benadik, y1<. col! . , CTp . 674 H p11c. 305,
BKJI. XV/ I ; OH me, B ArchHung, XV, 1 934, BKJI. CTp. 673 , pHC. 3 1 2/6-7.
IX/2 ; B. Grakov, KS IA- Kiev, I, I 947, cTp. 33, 32 N. Fettich, B ArchHung, XV, 1 93 4 , crp. 43-
p11c. 6 ; B. Benadik, y1<. Coli. , CTp . 675, p11c. 3 1 3/ I ; 44, BI<JI . X I I I/5 ; B. Benadik, y1<. CO'I. , cTp . 673 ,
N. N. Bondar, B SA, XXII, CTp . 68, p11c. 4 6. p11c. 3 1 2/ 3 . Ow1160l!HO yI<a3aHo , 'ITO MCCTO H3XO,[IKH
22 M . Roska, B AE , 3 , I, I 940, CTp . I 42- I 4 3 . HeH3BeCTHO.
23 N. Fettich, B ArchHung, XV, I 934, CTp . 4 1 , 33 B. Grakov, B KSIA- Kiev, I, 1 94 7 , CTp. 28-38 ;
42-44, BKJI . IX/ I ; B. Grakov, y1<. CO'I. , CTp . 34, N . N . Bondar, B SA, XXII, I 95 5 , CTp. 58-80.
p11c. 7; B. Benadik, y1<. CO'I. , CTp . 675, p11c. 3 1 3/4. 34 B. Grakov, y1<. coli . , CTp . 3 3 , pHC. 4; N. N.
24 N. Fettich, B ArchHung, XV, I 934, CTp. Bondar, y1<. Coli . , CTp . 68, pHc. 4a.
45-46, BKJI. XI/4. 36 B. Grakov, yH . coli . , CTp . 33, p11c. 5 ; N. N.
26 K. Horedt, a « Dacia », IX - X, I 94 I - I 944, Bondar, y1<. col! . , crp. 67, p11c. 3a.
cTp . 545-546, p11c. I . 38 N. N. Bondar, yH . col! . , CTp. 67, p11c. 36.
26
K . Horedt, B « Materiale », I , I 953, cTp . 805, 37 3K3eMIIJIRp, aHaJiorHl!HbIH 3H3eMIIJIRPY H3 BoJI-
p11c. 1 2/ 1 7, cTp . 8 1 1-8 1 2 ; M. Parducz, B ActaArch, 1<oa1.1ea, 111<06b1 H3XOAHTCR B MeCTHOM My3ee. Cp. N.
IV, 1 95 4 crp. 59-60, p11c. 3 1 / 3 . Fettich, B ArchHung, XV, I 934, crp. 52.
2 7 N. Fettich, B A E , XLIII, I 929, CTp . 92-93,
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K. XOPEJlT
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K . XOPE.II. T
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ANTICHITA GRECHE E ROMANE NEL NUOVO MUSEO DI MANGALIA
Gia nel 1 9 1 5 D . M. Teodorescu, dopo una prima e fortunata campagna di scavi a Cal
latis, ricca in reperti archeologici, avcva costituito un piccolo Museo locale, cui auspicava di
diventare in breve uno clei piu belli e interessanti di tutto il paese 1• Ma l'augurio fu vano. La
prima guerra mondiale distrusse totalmente questo primo nucleo museistico e il materiale
risultato da scavi ulteriori - ripresi soltanto nel 1924, in un ritma piuttosto lento e stato -
1 Raport asupra activităţii M uzeului Naţional de Antichităţi î n cursul anului 1 9 1 5 , Bucarest, 1 9 1 6 , p . 36.
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4!JO ( ; A H H l E L L A l !O H D E N A C l ! E 2
importanto periodo storico-artistico - il primo e l' inizio del seconda secolo dell'epoca romana -
non e affatto rappresentato.
1.
Grande stele funeraria, spezzata obliquamente nella parte inferiore e gravemente cor
rosa in alto, lunga i margini delia palmetta. Marmo.
No inv. 80. Alt. totale m. 1 , 1 5 ; del solo coronamento m. 0,56. Largh., alia base del coro
namento, m. 0,62, della stele propriamente detta m. 0,6 1 . Spess. m. 0,28 (base del coronamento ) ,
m. 0 , 2 4 (stele) (Fig. 1 ).
Delia stele, terminata in alto da una cor
nice a profili semplici, non restano che due rosette
- piuttosto incise che scolpite - e le ultime
lettere dell'iscrizione funeraria, probabilmente
col solo nomee patronimico del defunto :
T Q N
O Y
2 Conze, Attische Qrabstelen, Tav. 3 3 4 , n. 1 5 76. 4 Vedi specialmente fregi, cornici e acroteri dei
3 W. Pee k , Atti.sche
Inschriften, i n AthenMitt, templi di Epidauro nonche Io splendido acroterio mar
67, 1 94 2 , p. 98, Tav. 1 8, n . 1 70. moreo di Fanagoria pubblicato in M IA , 5 7 , 1 95 6 ,
fi g . 1 9.
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A :\ T I C l l l TA c ; H E î . l l E E H ( ) M A :\ E 491
appartenere un frammento oggi perduto pubblicato dai Tafrali, dopo la campagna di scavo
del 1 924 5•
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492 r : A l l l U E l . I . .\ l !( I H l l E \ A C l l l·: 4
4. Trabeazione ellissoidale destinata al decora di una piccola esedra visibile tutt' intorno.
Pietra calcarea.
Alt. m. 0, 3 1 5 . Spess. m. 0 , 28 alla base ; m. 0,46 all'altezza della cornice (Fig. 4-7).
Riadoperata quale materiale da costruzione nel lato meridionale delle mura. Incassi a
sezione quadrata (m. 0,04 X 0,04) nella parte inferiore ci indicano che essa posava su una serie
di colonnette. Spezzata in due frammenti ineguali - a, b - non combacianti. II blocco a conserva
a sinistra, la decorazione terminale del lato breve e, a destra, piccola parte della superficie di con
tatto col blocco successivo nonche uno degli incassi a coda di randine per il crampone di colle
gamento. II blocco b e frammentato a sinistra mentre, a destra, ha la superficie di contatto intatta,
con una sommaria anat hyrosis e i due incassi a coda di randine per il collegamento con un terzo
blocco, oggi perduto. La cornice e gravemente danneggiata tanto sul lato concavo che su quello
convesso.
La parte superiore, certo non visibile, e lavorata in modo sommario e incurvata a schiena
d'asino per facilitare lo scalo delle acque. II fatto che il blocco b, presso la frattura del suo lato
sinistro, presenta nella parte superiore un incasso quadrato intorno al quale la superficie tondeg
giante dell'architrave e stata accuramente appianata, ci fa pensare che, in questo punto, si elevasse
un elemento decorativa che doveva necessariamente essere ii centra della trabeazione stessa ;
cio e confermato anche dal fregio esterno dello stesso frammento b (fig. 6b') ove, in corrispon
denza all'incasso suddetto, la serie continua dei grifoni affrontati e interratta da un cratere a
campana ( ?) di forma piuttosto massiccia. Debbo alla cortesia dell' ing. Sylviu Comănescu la
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5 A !\ T!C l l TTA C: R E C J I E E HO�fA N E 493
precisa determinazione delia curva di questa trabeazione, orginariamente composta di tre blocchi
approssimativamente uguali : si tratta di un'ellissi nella quale i due frammenti superstiti - ii
primo e parte de! seconda- s' iscriverebbero nella maniera indicata nel disegno fig. 5. Questa deli
cata trabeazione d 'ordine ionico, appartenente a un'esedra a colonne di cui oggi ignoriamo la
destinazione, si puo considerare una clei piu importanti frammenti architettonici sin' ora trovati a
Callatis : essa e composta di due sole fasce, di un fregio ornato da grifoni e liocorni alati affron
tati in schema araldico ai lati di una palmetta, di una serie di dentelli e di una cornice discretamente
sporgente, a profili semplici.
Il vecchio motiva del grifone alata a testa d'aquila e di leone, rappresentato in schema
araldico con una delie zampe anteriori sollevata, cosi caro all'arte greca sin dall'epoca arcaica e,
piu tardi, all'arte romana, e trattato qui con vivacita e finezza : la monotonia dell' animale fanta
stico che si ripete în schemi quasi identici e interrotta dalie palmette e dai fiori di loto che si inter
calano fra di essi. La palmetta e di forme diverse, a sei o a otto foglie, ora rovesciate verso l'esterno,
ora ripiegate verso !'interno e ii fiare di loto va dai piu delicato bocciolo (fig. 7) alia forma aperta
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corrente. Pur nell' esecuzione rapida e non soverchiamente insistente di un fregio a carattere
decorativa, e ottenuta un'innegabile eleganza nel rendimento degli elementi vegetali e clei corpi
nervosi e arcuati clei grifoni che con le ali, ii capo eretto e la zampa anteriore sollevata riem
piono ammirevolmente Io spazio del fregio. La stile del rilievo, le caratteristiche forme d i
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a" d
d .
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Fig. 6. - Trabeazione ellissoidale : a, a , a , faccia concava, convessa e lato breve de! primo blocco ; b, b', faccia concava e convessa de! secondo blocco.
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7 A :\ T I CI I I TA C ll E C H E E H O �I A N E 495
palmette e fiori di loto, nonche certi dettagli tecnici (incassi a coda di rondine) ci permettono
di datare la nostra trabeazione ellissoidale in epoca ellenistica, verosimilmente nel I I I - I I sec.
prima dell'e.n. S'impone il confronto con la decorazione di alcuni capitelli di pilastro del
seconda Didymeion 7 , nella misura in cui e lecito confrontare una trabeazione quasi miniatu
ristica in pietra calcarea con una scultura decorativa in marmo, di carattere monumentale,
destinata ad ornare uno clei piu celebri templi del mondo greco.
7 Questo capitello, giuscamente fa moso, e stato riproduzione fotografica di dettaglio nel volume di
riprodotto innumerevoli volte, persino in manuali G. Kowalczyk-A. Koster, La sculpture decorati ve,
e opere di larga divulgazione ; vedine una buona Tav. 44.
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496 r. A n H I E L L A n o R n E :'-I A \. l l E 8
pente il quale dai piedi della trapeza s'innalza a lambire il contenuto della patera che la figura
adagiata sulla kline tiene nella mano sinistra.
Le parti non danneggiate del rilievo lasciano intravvedere un'esecuzione piuttosto som
maria, rapidamente indicata (vecii specialmente la figura femminile) con la superficie lasciata un
po' scabra, in contrasta con l'esecuzione accurata e ricca d'ombre di certi dettagli decorativi - il
grande cratere, i piedi rorniti clei letto, Io sgabello.
Sulla base clei rilievo sono inc1s1 sette nomi ciascuno sopra ii rispettivo patronimico,
con lettere sensibilmente irregolari e abbastanza corrose (sette nomi, che non sembrano uniti
da legami di parentela a formare una famiglia - all' infuori farse del primo e del terzo - sono
eccezionali in un rilievo del genere). Trascrivo nello stesso ordine dell' iscrizione :
�ch·u po� E tcrcxy 6 p x� M -îjvt� 6.cxµch pto� <l>cxlxwv 'A7to:AA6ilw po� A tcrlcx�
Bi:Xxxou 'OMµmxou �cxTu pou K p1)6f ou K:Ac:oµ-f)ilfo� 6.tov [ucrlou ] ' EmcrTpcXTOU .
L e lettere di questa iscrizione possono datarsi i n buona epoca ellenistica (tra la fine del
I I I e l'inizio del I I sec. prima dell'e.n.) per l ' o molto piccolo, l ' w aperto, il p molto allungato, ii
z con le due aste oblique molto carte e la caratteristica forma dell' u. Alla stessa epoca ci
portano i caratteri stilistici e tipologici del rilievo.
II tipo del rilievo e cosi comune ed e stato cosi lungamente trattato dagli studiosi che
non e il caso di tamare a discuterlo, ne di citare confronti tipologici e stilistici. Pero nel quadro
piu ristretto dell'arte funeraria della Mesia inferiore, questo rilievo assume uno speciale valore,
perche sin'ora, presso la massa considerevole di banchetti funebri d'eta romana, quelli di buona
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A l'\ TTC.HITA G R ECI-IE E R O M A N E 497
epoca greca sona rarissimi, dato che scavi e ricerche nelle citta pontiche raramente hanno raggiunto
gli strati piu profondi : presso i due soli rilievi con banchetto eroic o di epoca greca trovati a Histria 8 ,
frammentari, questo e il primo trovato a Callatis e l'unico, tipologicamente completo, d i questa
importante classe di monumenti funerari.
6. Piccola stele funeraria trovata nella necropoli ellenistica ad ovest del nuovo stadio.
Marmo.
Alt. m. 0,4 1 5 . Largh. m. 0,27. Spess. m. 0,076. Alt. lettere m. 0,0 1 5 ( Fig. 9).
Sfaldata nella parte superiore. I volti dei due fanciulli rosi e scheggiati.
Di forma rettangolare, semplicissima, questa stele e di una grande freschezza nonostante
il chiaro accento « provinciale » dell' esecuzione :
due bambini, in corta tunica a maniche e mantel
letto, il piu piccolo con un cagnolino, il grande
gia con un cappello a bordo da pescatore, rimasti
sulla spiaggia ad attendere inutilmente il padre
del quale la prora ricurva d 'una barca simboleggia
il mestiere e la morte sul mare. Le proporzioni
sona un po' tozze - le teste, le mani visibilmente
troppo grandi - l'esecuzione, sia del panneggio
che del nudo, e dura e sommaria. L'autore del
rilievo doveva essere un modesto artigiano locale.
Tuttavia con mezzi semplici - due fanciulli soli
che si tengono strettamente per mano - riesce
ad esprimere, con la discrezione propria a tutta
l'arte funeraria greca, il dramma della vita pre
caria di un pescatore. L'iscrizione, in chiarissime
lettere, con il nome e patronimico del defunto -
profili semplici.
Scena di caccia, proiettata nel mondo del mito. Ai lati di un albero frondoso, espresso
pittoricamente, che sembra costituire l'asse della composizione, si svolgono due scene di lotta.
A sinistra Artemide con chitone altocinto e calzari da cacciatrice, la clamide avvolta intorno al
braccio sinistro, afferra con la sinistra le corna di un cervo caduto e solleva la destra come per
8 L'uno nel Museo di Histria, No inv. 1 0 , inedito ; in un articolo di larga divulga:ione, Arta greacă
l ' a ltro nel Museo di Antichica di Bucarest, No inv. şi romană în Rom î nia, in Artă şi Tehnică grafică,
L. 1 684, pubblicato senza commento dai Lambrino, 1 93 8 , fig. 1 0 , p. 9.
32 - C, ! I SO
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498 C A H R I ELLA I JO H D E N A Cl l E 10
inferirgli un calpo mortale. Nel costume, nella veemenza del movimento !'imagine della dea si
ricollega al ben noto tipo statuario che fa capo all'Artemide d i Versailles. A destra del grande
�lbero un' imagine similare ma pur tuttavia ben distinta - il chitone cioe ha le maniche lunghe, il
capo sembra coperto - si dirige în direzione opposta con l'arco teso e seguita da un cane.
anch'esso inedito 10• La cornice d i questo frammento e stata accuratamente martellata certo per
una piu facile messa in opera del blocco quale materiale da costruzione. 11 listello inferiore e
9 No inv. 1 1 48. Alt. m. 0 , 2 5 . Lungh. m. 0,49. Săveanu, nelJ ! V I I I rapporto preliminare sugli scavi
S pess. m. O, 1 4 di Mangalia in « Dacia », IX - X, 1 94 1 - 1 944, p. 284,
10
Ne fa una breve rnenzione Th. Sauciuc· senza darne una riproduzione fotografica.
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11 A NTT CHJTĂ. G R E C I-I E E ROMA N E 499
gravemente scheggiato. Corrosa e la superficie del fonda e del rilievo stesso, il viso della dea
asportato. Sebbene appartenente con certezza allo stesso fregio questo blocco non si collega
al precedente. Anche qui una scena di caccia : Artemis con Io stesso chitone altocinto e kolpos
e gli stessi calzari riccamente ornati, la clamide svolazzante, aizza il suo cane contro un enorme
cinghiale.
Tanto il rendimento plastico di figure umane e ferine che lascia la superfi.cie clei corpi
leggermente granulosa e scabra si da conferire un tono vivo e caldo al semplicissimo modellato
(caratteristica per le offi.cine greche in netto contrasta
con quelle romane, !isce, precise e fredde nei dettagli
del modellato), quanto l'annoso albero espresso
pittoricamente ci permettono di classifi. c are questo
piccolo fregio nella serie clei rilievi paesistici a
soggetto mitologico dell'ellenismo medio.
Quanto alla sua destinazione e difficile oggi
poterla stabilire : farse decorava la base di una
statua della stessa Artemide, farse faceva parte d i
u n monumento funerario, dato che il soggetto -
una mitica scena di caccia - puo essere un tra
sparente simbolo per l 'altra e ben piu ardua lotta
necessaria a disperdere i mostri delle tenebre eterne.
Nella nicchia e rappresentato il busto d i Evandro, morto a trentuno anni, con la corta
barba e i capelli ricciuti di moda antoniniana. II busto e tagliato a meta torace seconda l ' uso della
scultura romana della meta del I I secolo e.n. Le pieghe di tunica e toga sono rapide, sommarie.
Lavoro corrente di offi.c ina.
La provenienza di Evandro da Eraclea pontica non puo stupire, dati gli stretti legami
che univano la grande citta delle Propontide a Callatis che era sua colonia.
Sono inoltre degne di nota alcune statuette di Cibele in trona (9- 1 2) databili nel corso
del I I sec. e.n. che rientrano nella serie degli umili ex voto utili a testimoniare la grande diffusione
del culto della M·�•·f) p 6ziii v e, nello stesso tempo, a indicarci il tipo preferito quale statua di
culto nel Metroon di Callatis.
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500
1 2
3 4
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13 A :\ T I C l l l TA O R EI. H E E RO�! A :\E 501
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502 C A B R I El.LA BOR D E N A C l- I E 14
1 4.
Tavoletta votiva con Cavaliere trace, Hermes e Dionysos. Marmo.
No inv. I I 30 106. Alt. m. O, 16. Largh. m. 0,238 ( Fig. 1 7 ) .
I n perfetto stato di conservazione, all'infuori d i u n a sbrecciatura nel listello superiore.
Ex vato modesto, ma di un particolare interesse per l 'associazione di divinita affini, greche
e traciche, di carattere ctonio. Un fanciullo a cavallo verso destra, in uno degli schemi noti clei
Cavaliere trace : vestito cioe di corta
tunica a maniche lunghe e clamide,
la destra protesa con una patera 1 2 ,
il capo ricciuto coperto da un elmo ad
alto cimiero. Questo elmo, nonche ii
dettaglio della clamide che invece di
agitarsi al vento, ricade mollemente
sul cavallo distingue questa imagine
dalla iconografia corrente del Cava
liere trace. Altra differenza : l'albero,
che in tutti i rilievi con Cavaliere trace
e sempre a destra, e qui eccezional-
12
Un fanciullo - cavaliere con l'attributo
della patera nella destra protesa vedi in un
altare di Histria, conservato nel Museo di Fig. 1 7. - Tavoletta votiva con Cavaliere trace, Hermes, Dionysos
Bucarest, No inv. L. 5 . (Alt. m. 0 , 1 6 ) .
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15 A NT ! l. l l I T A \. R EC I- I E E R O �I A X E
mente trasportato a sinistra, di etro il Cavaliere stesso, per lasciare lo spazio libero alie altre
divinita paredre, Hermes e Dionysos, rappresentate su una basetta comune. Pur nell'eccesiva
sommarieta e ingenuita de! rilievo, queste due somme divinita sono rappresentate secondo tipi
statuari ben noti, con tutti i !oro attributi : Hermes con ii petaso alato, la borsa e ii caduceo -
Dionysos, avvolto in una semplice nebride, con ii can
tharos, la pantera e !'alto tirso. Si osservino le propor
zioni abnormi de! caduceo e de! tirso. II fondo de! rilievo
e ineguale, ora piu alto, ora piu basso, secondo le neces
sita delia rappresentazione figurata. Per questo sfondo
ineguale, nonche per l'acconciatura de! giovane Dionysos,
tondeggiante, a piccoli boccoli , che non si ricoliega a
nessuna delie acconciature dionisiache ma, piuttosto, a
ritratti di epoca antoniniana, daterei questo piccolo ex vota
verso la fine de! I I sec. e.n.
Non sono rare le associazioni o addirittura le
identificazioni 1 3 de! Cavaliere con altre divinita de!
mondo greco-romano (Dioniso, Plutone, Mitra, Cibele,
ecc. ). Senza entrare ne! complesso problema di questo
dia cavaliere, cosi diffuso nelie due Mesie in epoca
romana, e per rimanere nell'ambito delie citta pontiche,
citiamo scltanto tre rilievi votivi di Torni in cui appare
sia con Cibele 14 sia con Dionysos 15• Ma e la prima volta, Fig. 1 8. - Tavoletta dedicata a Dionysos
ch'io sappia, che esso appare con due divinita d 'innega (Alt. m. 0,27) (Costanza, Museo regionale).
bile carattere ctonio e catactonio ed altrettanto diffuse e
popolari del Cavaliere trace. E naturale che questo avvicinamento sia avvenuto in una vecchia
citta greca ove la tradizione religiosa greca doveva essere predominante.
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504 r. A R R T E L T . A R O R O E N A C H E 16
gameno, giunto a n o i i n piu prodotti della grande e della piccola arte, t r a i quali citiamo la statua
1
Hope, gia Deepdene 6
Come i due rilievi precedenti, questa tavoletta votiva e una delle tante documentazioni
del culto dionisiaca in una citta del Ponto sinistro.
Per certe sue caratteristiche - !'accentuata muscolatura delle gambe, la mano enorme,
la durezza del modellato, si puo considerare uno degli ultimi prodotti di indirizzo classicheg
giante, nel I I I sec. avanzato.
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17 A � T I C HITA G R E C H E E R O M A N E 505
Dell'imagine della dea non rimane che la parte inferiore, a cominciare dalla vita. Quanto
rimane pero e i n perfetto stato di conservazione.
E una statuetta minore clei vero, « grandezza appartamento ». La dea insiste sulla gamba
sinistra e flette sensibilmente la destra, pur rimanendo con ambedue i piedi ben aderenti al
suolo. Con la mano sinistra, adorna da un pesante braccialetto, sostiene l 'himation avvolto
sotto i fîanchi, ricadente in simmetriche pieghe a destra e a sinistra di un piegone verticale
centrale, animato da un rado zig-zag. Nella parte posteriore ii panneggio e appena sbozzato.
Concepita piuttosto come un rilievo che come una scultura a tutto tondo, la dea e ricavata
dallo stesso blocco che la base e ii tronco di sostegno. Su tale tronco si sovrappongono due
paffuti Amorini con Io sguardo rivolto fissamente al volto oggi perduto della dea, nell'atto,
sembra, di offrirle della frutta : quello inferiore solleva le due estremita della sua clamide per
contenere una certa quantita di frutta, mentre l 'altro sembra avere una mela in ogni mano protesa.
L'irreale simmetria delle pieghe orizzontali clei panneggio di carattere linearistico-dise
gnativo e certe inabilita formali - l' eccessiva lunghezza della mano sinistra - permettono di
datare questa copia nel secondo quarto clei I I I sec. e. n. quando, quale reazione alle forme
morbide, sfocate, eccessivamente travagliate dai trapano della scultura severiana, si preferiscono
modelli di un piu sobrio classicismo. Alla stessa epoca ci porta l'iscrizione votiva incisa in
bei caratteri regolari sulla base della nostra statuetta, tra sottili linee prealabilmente tracciate :
'Ayixfl � L Tux.1JL
,-�v &o:ov e�� pncrix
ex � �'I 10�wv
E P I A ' A u p ( 1JA[ix) X pucr::: ( [ ) ix �to
vucr[ c. u .
L. 5 : E P I A s i deve verosimilmente leggere le: p [ix, lt p e:tix , ammettendo un'om1ss10ne clei
lapicida che, a quel che pare, aveva una tendenza a tralasciare Io L (vedi, sempre alla linea 5 ,
X pucrfo invece d i X pucrdcx ) .
11 senso e chiaro : la sacerdotessa (d'Afrodite) Aurelia Chryseia, fîglia di Dionisio, h a
innalzato a sue spese i i simulacro della dea.
11 nome di Aurelia, diventato molto comune dopo l'editto di Caracalla, prova che si
tratta di una greca romanizzata.
Questa modesta scultura di epoca romana si ricollega tipologicamente e, in parte,
stilisticamente, a un tipo d'Afrodite seminuda, di eta ellenistica (di cui si conoscono sin'ora
piu di trenta repliche) 17, creato nell'ambiente rodio-insulare-asiatico, quale variante della famosa
Afrodite « pudica », nei primi decenni della seconda meta clei I I sec. prima dell'e. n .
Nonostante certe durezze e inablilita dovute all'epoca di esecuzione della nostra piccola
replica, possiamo dire che l'ignoto artefîce callatiano riproduce con una certe fedelta sia le
proporzioni slanciate clei nudo, sia ii caratteristico stile clei panneggio lineare, persino in certi
dettagli quale ii misurato nodo di stoffa che trabocca verso sinistra dalla mano che serra
mollemente l' himation cadente.
Quanto ai due Eroti rappresentati sul tronco di sostegno, si deve osservare che nel
ricco repertorio delle fîgure accessorie presso Afrodite, sia di questo tipo che di quello piu
comune delle « pudiche » 18 vasi, delfini e pistrici soli o cavalcati da Eroti, scrigni, asciugamani -
-
due Eroti costituiscono un motivo assai raro, unico direi : ii motiva di due Eroti offremi frutta.
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506 G A H H I E LLA BO R O E N A C I- I E 18
Anche questa Nemesi, come l'Afrodite seminuda No 16, e una statuetta minore clei
vero, « grandezza appartamento » , che non puo essere una statua di culto. Giunta sino a noi
senza capo e senza avambraccia, priva cioe clei suoi principali attributi, quest'imagine divina
resterebbe un insolubile problema se il frammentario grifone presso il suo piede destro non
ci permettesse di stabilire con certezza che si tratta d 'una Nemesis. E ii grifo infatti che, a
causa de! suo penetrante sguardo d'aquila, costituisce uno clei tanti atrtibuti della dea la quale
vede e giudica, vendica, punisce o ricompensa le azioni degli uomini.
La dea insiste sulla gamba destra e flette sensibilmente la sinistra, trasmettendo al corpo
un ritma sinuoso : essa e vestita di un sottile chitone con maniche sino al gomito che ricade
in leggeri rigonfiamenti sulla cintura alta sotto i seni e di un himation che, partendo dall'omero
sinistro, ricopre le spalle e poi, dopa aver avvolto i fianchi e le gambe sino al ginocchio , ricade
sull'avambraccio sinistro in un rigido gruppo di pieghe. Nella parte posteriore pero non si puo
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19 A X T l \. 1 1 rT Ă. r. R F.f:IIE E Rml A :\' E 507
seguire l 'andamento dell'himation : questa parte e piatta e costituisce una specie di fondale
dal quale si distacca la statua, piuttosto altorilievo che scultura a tutto tondo. Su tale fondale
sona sommariamente tracciate alcune pieghe parallele che non hanno legame alcuno con ii
movimento generale del panneggio della parte anteriore. Sul gruppo di pieghe del fianco destro
chiare tracce di un attacco.
Sulla piccola base e incisa una breve iscrizione votiva sul cui eccezionale interesse storico
rimando ii lettore all'esauriente commento di D. M. Pippidi, a p. 5 1 1 ss„ fig. 1 di questa stessa rivista :
'AyixS'ij Tu;cn . 'Y7tE p 'r'ij� 7t 0 [AE ]-
w� &. P X. ov,z c; o t 7tEp� <I>!.( ocouwv) <I>oc pov
7tonoc px."flv xe: �ixcrlMix xE: & px.lz p [Eix 1
Per noi e significativo ii fatto che la statua sia stata dedicata degli arconti 19 per ii benessere
della citta. Questa dedica che ce la indica nella speciale accezione di divinita benefica, nonche ii
cornucopia che verosimilmente posava sul braccio sinistro - ove appare con evidenza una
spazio libero appena sbozzato - ci offrono elementi sufficenti per dedurre che si tratta di una
Nemesis-Tyche.
Il panneggio della nostra statuetta e una dei piu diffusi a cominciare dalla fine del IV
secolo prima dell'e. n. ; in epoca ellenistica e romana viene indifferentemente adottato sia
per divinita affini personificanti forze astratte - in primo luogo Tyche, pai Nemesis, Nike,
Abundantia, Aequitas, Pax - sia per statue iconiche correnti 20 ; come tale lo ritroviamo inalterato
nei dittici consolari della fine del IV secolo dell'e. n. 21
Per la sua assoluta aderenza formale a un prototipo classico cosi comune, e difficile
precisare la cronologia della statua callatiana : molti elementi, quali l 'anticlassica lunghezza della
parte inferiore del corpo - specialmente dalla vita alle ginocchia - il rendimento inorganico del
panneggio {si osservi la parte inferiore dell'himation che, col suo piegone centrale, non corrisponde
affatto all'asse della figura), l'appiattimento della statua nella veduta di profila che appare svolta su
un solo piano, come un rilievo, offrono elementi sicuri per una generica datazione in epoca
tardo romana 22 : i caratteri della breve iscrizione sembrano circoscrivere questa data negli ultimi
decenni della prima meta del I I I sec. e. n. {vedi il sopracitato articolo del Pippidi, p. 5 1 1 ).
E propria nel corso del I I I secolo che la Nemesis, gi a venerata in eta classica ed ellenistica,
diventa immensamente popolare su tutto il territorio dell'impero romano, come si puo giudicare
specialmente dalla ricca documentazione numismatica, epigrafica e, in minor misura, plastica 23•
Dispensatrice della buona e della cattiva fortuna (e per questo specialmente onorata
in teatri, anfiteatri e circhi), essa presiede ai destini di grandi e piccole citta, spesso associata
10
Per ii legame tra la dea o le dee Nemesis conservata a Deva, Silvio Ferri, Arte romana sul
e gli alti magistrati di altre citta vedi le dediche Danubio, Milano, 1 93 3 , fig. 40 1 .
di Stratonice (BCH, XV, 3 - 4, 1 89 1 , p. 423 - 42 5 , 21
R . Delbrueck, Die Consular-Diptychen, Berlin
N o 4 e 5 ) e di Panamara (BCH, L I , 1 - 6, 1 92 7 , Lipsia, 1 929, fig. I , p. 243 (dittico di Stilicone
p. 84 seg„ N o 33). E interessante osservare che e Serena).
22
nelle iscrizioni di Stratonice, i dedicanti - ol cr-rpocn; Per ii nuovo rendimento di vecchi motivi
yol . . . btl -rlj� zwpoc� - segnalano ii loro accordo classici in etil tardo romana vedi le interessanti
durante ii reriodo delia magistratura - 6µovo osservazioni di Raissa Calza a proposito di una
·�crocv-:-e�. statua iconica femminile da Ostia clei tipo delia
20 Tra gli esempi che si potrebbero moltipli· cs. « Pudicizia » in Boli. d' Arte, XXXV, 1 1 , 1 950,
care - specialmente ne! repertorio delie figure fem· p. 204 seg.
minili drappeggiate clei sarcofagi romani - citiamo 23 Sulla Nemesis, vedi în generale Rossbach in
una scultura di Roma, Kaschnitz-Weinberg, Sculture Roscher, Lexicon, a d v. Nemesis ; e specialmente
del maganino del Museo Vaticano, Citta clei Va B. Schweitzer, Die Nemesis regina, in J d I , 46, 1 93 1 ,
ticano, 1 936 - 1 93 7 , No 96 e una provinciale, p. 1 7 5 segg.
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508 � A BR T ELLA BO R D E N A C H E 20
agli imperatori. 11 suo multiforme potere risulta con evidenza dagli altisonanti epiteti con i
quali viene invocata : d ea regina, sancta, ou p1Xv(1X, exaudientissima, &vlXY)Toc;, o , addirittura,
µe:yciAYJ Neµe:cr�c; � �1XcrLAe:uoucr1X 't"ou x6crµou (CIL, V I , 5 3 2 ).
La varieta delle sue accezioni che ha portate all'identificazione contenutistica o tipologica
con l'una o l'altra delle allegorie pagane che reggevano il cosmo, ha moltiplicato le imagini della
popolarissima dea rappresentata con chitone lungo o corto, con o senza himat ion, alata o
aptera, carica di attributi sempre. I tipi statuari corrispondenti alle varie accezioni della dea
sono ben lungi dall'essere precisati, nonostante una serie di studi de! piu alto interesse 24• E
stato gia osservato 25 che devono essere rivedute le vecchie classificazioni tipologiche in cui
i tipi della Tyche sono mescolati e confusi con quelli di Isis-Tyche, Nemesis-Tyche, ecc. Ora,
senza entrare in un problema che ci porterebbe oltre i limiti di questo studio, ritengo utile
attirare l'attenzione sul fatto che la nostra statuetta, prima documentazione plastica di questa
divinita a Callatis, corrisponde al tipo che, a cominciare dall'epoca severiana, appare con indiscussa
preferenza sul rovescio delle monete della citta stessa. Non mi sembra azzardato dedurre da
24
Sul complesso problema clei tipi statuari della in BCH, LXV I - LXV I I , 1 942 - 1 943, p. 2 1 6 seg. ;
Nemesis, a cominciare da quello piu antico delle Ch. Picard. La Nemesis-Tyche de Vienne. in
famose Nemesi di S mirne, vedi specialmente, oltre « Gallia », V, 1 94 7 , p. 2 5 9 segg.
26
alla piu antica bibliografi.a citata dai Rossbach (op. Ch. Picard, loc. cit. , p. 265 seg.
cit. } , B. Schweitzer, op. cit., p. 1 94 segg. ; Devambez,
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21 Al'iTICIIIT Â. G R ECHE E Rmf A \' E 609
questa corrispondenza che la statua di culto del Nemeseion di Callatis fosse tipologicamente
fedele al tipo ellenistico delle Nemesi di Smirne che, seconda un'acuta ipotesi dello Schweitzer,
si era diffuso nella Tracia e nella Mesia gia in epoca preromana 26•
GABRIELLA BORDENACHE
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UN NUOVO PONTARCA CALLATIANO DEL III SECOLO E.N.
L'iscrizione greca incisa sul plinto della dea Nemesis sopra descritta (p. 506 ss.) presenta
uno speciale interesse. Non sara dunque inutile consacrarle un esame attento per mettere in luce -
sia pure brevemente - alcune sue particolarita e, in genere, il suo notevole valore storico.
Come e stato gia osservato, come appare in modo evidente anche dalla fig. 1 , l' iscrizione
occupa tutta la superficie anteriore della base, larga cm. 38,5 e alta 9,5 1• Lo spigolo sinistro di
tale base e quasi intatto, il destro invece appare piuttosto danneggiato. Nonostante pero le scheg
giature che hanno distrutto due lettere sia nella prima che nella terza linea, l'iscrizione puo essere
facilmente completata e il suo carattere e indubbio. E certa anche la datazione del monumento
nella prima meta del sec. I I I dell' e.n., come puo dedursi sia dall'analisi stilistica della statua fatta
nelle pagine precedenti, sia dalla forma delle lettere, caratteristica per le iscrizioni di epoca seve
riana scoperte non solo a Callatis ma anche nelle altre citta greche del litorale dobrugiano, Histria
e Tomis 2•
Con queste osservazioni preliminari leggo :
Quello che si deve innanzitutto osservare nel testa da noi completato, e la concordanza
tra il monumento figurato e l'iscrizione che lo consacra. Una statua delia dea Nemesis-Tyche e
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512 D . M. P I P PI D I 2
dedicata per il benessere della citta da un collegio di alti magistrati, al momento di entrare o di
uscire dalla laro carica, per marcare in tal modo ii laro passaggio al governo della citta. I digni
tari in questione sona gli arconti di un dato anno, indicato dall' eponimo che, nel nostro caso,
adempiva anche la funzione di presidente clei collegio, idea espressa dalla formula frequentemente
usata nelle iscrizioni scoperte nelle colonie pontiche : o [ m:pt -r ov lk'i:vlX 3• Il nome clei personaggio
sembra essere stato <l> t..( &ouLOc;) <l>& poc; e la sua qualita di eponimo ci e data dai titolo di �1Xcn/..dic;,
tradizionale nelle colonie megaresi clei Mar Nero e delia Propontide 4•
Fig. I
A proposito clei �IXcn/..e:uc;, mi sia permesso ricordare che l'ipotesi formulata venticinque
anni fa da Krister Hanell - seconda la quale a Callatis, in epoca imperiale, la qualita di eponimo
avrebbe cessato di appartenere al « re » per passare al sacerdote di Apollon Agyeus - e del tutto
infondata 5• Lo ha dimostrato Louis Robert gia dai 1 936 in una studio dedicato alle eponimie
divine nelle citta greche : in esso, occupandosi, fra altri documenti similari, dell'iscrizione calla
tiana che aveva servito allo Hanell per presupporre che, a un dato momento, il « re » avrebbe
perduto la sua qualita di eponimo, lo studioso francese ha dimostrato nel modo piu convi..1.cente
che nella prima linea del testa, la restituzione [hd le: pswc; 'A ]7t6/../..wvoc; 'A yutoc; dev' essere
sostituita dalia lettura [l7tt �1Xcn).foc; 'A ]7t6/../..wvoc; 'A yufoc; ; il che vuol dire, naturalmente, non
che a Callatis il « re » avrebbe cessato a un certo momento di essere eponimo ma che, per
mancanza d'un candidato mortale, la carica suprema e stata esercitata dalia stesso Apollo,
proclamato per l 'occasione eponimo 6 • A sostegno di questa dimostrazione, la dedica di cui ci
occupiamo adduce ora una prova decisiva nel senso che, se la data tarda del documenta non
puo essere messa in dubbio e se in esso continua a essere menzionato un �o:cr�/..e: uc; quale magistrata
supremo, ii problema di un eventuale cambiamento dell'eponimo callatiano cessa di esistere·
ln cambia, nonostante la sua brevita e il formulario apparentemente priva di difficolta,
l'iscrizione pone una serie di problemi la cui soluzione e ben lungi dall'essere semplice. Jl primo
e l'esistenza stessa di un collegio di & pxovn:c; in una citta ove simili magistrati non credo siano
mai stati attestati. E noto infatti che nelle citta doriche questa dignita s'incontra solo in modo
3 Cosi nelle iscrizioni dionisiache Histria I, p. 5 3 3 , 6 Op. cit. , p. 1 5 5 . L ' iscrizione cui si allude e
n . 1 7 (lstros) ; lGB, I , 2 0 (Dionysopolis) e altri pubblicata in AEM, X I , 1 88 7 , p. 3 3 , n. 3 2 ( = lGR,
numerosi testi citati da Fr. Polan d , Q eschi chte des l , 656).
gri echischen Vereinswesens, Lipsia, 1 909, p. 76 - 7 7 . 8 « lstros » , I I , 1 93 6 , p. 1 - 10 ( = « Hellenica » ,
4 Krister Hanell, M egarische Stu d i e n , Lund, II, 1 946, p . 5 1 - 64). Cfr. Etudes epigrap hiques et
1 93 4 , p . 1 4 7 segg. philologiques, Parigi, 1 93 8 , p. 1 44.
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3 i · :x '\ l "flYCl PO:'-/TA HCA C : A L L A Tl .·\ '\ O
eccezionale 7 e che specialmente per quel che riguarda le colonie megaresi, gli alti magistrati ese
cutivi portano ora ii nome di aixµt0uppl, ora quello di cruµµviXµr,ve:r:; o di crucrTpi>:Tixy0l 8• Stando
cosi le cose, gli arconti dell'iscrizione che noi commentiamo non possono rappresentare che
un'innovazione in rapporto alla costituzione tradizionale della citta, una particolarita della sua
organizzazione in epoca imperiale, verosimilmente sotto l'influenza della situazione di Histria e
di Torni, ove magistrati con questo nome sona correntemente attestati a cominciare dall'epoca
ellenistica 9•
La difficolta che noi segnaliamo non sta tuttavia soltanto nel fatto che, a Callatis, viene
menzionato un collegio di iXpzovTE'.;. Oscuro appare anche il problema clei rapporti tra questi
magistrati e la persana intorno alla quale appaiono raggruppati, con altre parole tra gli arconti e
ii dignitario eponimo ii cui titolo - nel sec. I I I e.n. - continua ad essere quello di �ixcrtAe:uc;. ln
realta ii testa e suscettibile di due interpretazioni a seconda che siamo disposti a vedere in Flavio
Faro sia un 7tpwTor:; iX pzUJv - che a un dato momento della sua carriera avrebbe assunto la dignita
di �ixcrtf..e:ur:; (cosi come dev'essere certo stato un giorno 7t o v TiX p z"tJ r:; e oc pz te: pe:ur:; ) -, sia un
�ixcrtf..e:ur:; con attribuzioni che facevano di lui ii presidente di diritto del collegio di arconti 10•
Alia luce delle informazioni di cui disponiamo in questo momento ii problema si puo enWlciare,
ma non risolvere. Per questo, mi limito a sottolineare l'interesse da tal punto di vista delia dedica
che commento e preferisco dire qualche parola sugli altri due titoli che completano ii cursus
honorum di questo dignitario callatiano.
Tanto l'uno che l'altro sona ben noti e non comportano speciali commenti 11 • L'essen
ziale e osservare che Flavio Faro e fin'ora ii terzo pontarea originario di Callatis di cui si sia
conservato ii nome e l'unico del quale l'identita e la data sona in certo qual modo certe, dato
che gli altri due (appartenenti, a quanto sembra, al I I secolo dell'e. n.) sona ricordati in iscrizioni
estremamente frammentarie, come segue :
7 Von Schoeffer in RE, I I , 569. Strano a dirsi, almeno per !'epoca i mperiale, qualora si consideri
tanto nell'articolo Kallatis della RE, X, 1 6 1 0 - 1 6 1 2 che oltre ai suoi obblighi religiosi (almeno in parte
(scritto d a Nicola Vulic). quanto nell'articolo del divisi con ii sacerdote municipale del culto i mperiale),
Sauciuc-Săveanu pubblicato ne L'archeologie en ii �etGLÂe:uc; ha dovuto avere anche obblighi a mmini ·
Roumanie, Bucarest, 1 938, p. 1 - 24, non si dice una strativi.
parola sui magistrati callatiani ne sull'organizza· 11
I dati del problema sono esposti brevemente
zione interna delia cittil. da Ernst Kornemann s. v. KoLv6v in RE, Suppl. IV,
8 ln generale Hanell, Megarische Studien, 937. Per ulteriore bibliografia vedi Io studio citato
p. 1 5 9 seg. oltre nella n. 1 6.
9 Le testimonianze epigrafiche relative a d Histria 12
Th. Sauciuc-Săveanu, in « Dacia » , VII - VII I ,
sono riunite da D. M. Pippidi, Contribuţii la istoria 1 93 7/40, p. 25 1 , n. 1 8.
veche a Rom iniei, Bucarest, 1 958, p. 46 - 4 7 con 1 3 Gr. Tocilescu, in AEM. V I , 1 882, p. 7 ,
le note 1 e 2 ; per Tomis, vedi T. V. Blavatskaja, n. 1 3 ; J. Toutain, Mem. d e l a Soc. Ant. de Fra nce,
3anaononorlmu iicKue zopooa s VII - I seKax oo H.3„ LX I I , 1 90 1 , p. 1 29, n. 8 ( = IGR, I , 6 1 1 ).
Mosca, 1 95 2 , p. 1 95 - 1 96. 14
Dai testi attualmente conosciuti, risulta chiaro
10
L'ultima interpretazione appare plausibile, che ii numero delie citta comprese nel xoLv6v e
33 - c. 1 1 50
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514 fi. M. PJPPI I li 4
documentazione, ci e noto lo sviluppo dell' istituzione nelle sue linee generali, e, nello stesso tempo,
un numero in continuo aumento di pontarchi originari dell'una o dell'altra citta, onorati dai laro
concittadini con speciali ded iche o menzionati casualmente in vari documenti. Se alla fine del
secolo scorso, il numero clei pontarchi nominalmente noti era soltanto di nove 15, oggi, in
uno studio in corso di stampa, nel quale ho tentato di raggruppare tutto il materiale noto,
il laro numero totale e salito a 2 1 16• Come ho gia accennato, l a maggior parte d i costoro
- sei - e originaria di Tomis ; cinque sona di Odessos, altrettanti di Istros, tre di Callatis.
Ultime si situano le citta di Dionysopolis e Mesambria (ciascuna con un solo nome), certo
non senza rapporto con la posizione modesta delie citta stesse nei secoli I-I I I dell'e.n.
Un altro problema da chiarire prima di concludere questa breve nota, e quello clei rap
porti tra le dignita di n ov-;-cîppjc; e di & pzte: pe:uc; (-;-ou x o tv0li -r'ijc; O e:v-;-om6Ae:wc;, risp. -rY,::; ' E �oc7t 6Ae:wc; ) .
Il problema ha fatto correre molto inchiostro e per non ripetere cose trattate ampiamente nello
studio gia citato, mi limito ad indicare che, seconda l'opinione piu plausibile, la presidenza
<lella confederazione delie citta greche delia Mesia Inferiore era indissolubilmente legata alla
qualita di gran sacerdote del culto imperiale in questa comunita e si confondeva nella stessa
persana 17• Un 7tov-rcî ppJc; era nello stesso tempo & pzte: p e:uc; nu xotv0li - indipendentemente
dal fatto che i documenti, casualmente giunti sino a noi, gli attribuiscano o no esplicitamente
questo titolo - cosi come era anche &y�vc0h "!)::; degli spettacoli organizzati a proprie spese 18
in virtu degli obblighi derivati dalia sua doppia qualita. Cosi non ci e clifficile immaginare la'
posizione eminente di Flavio Faro tra i suoi concittadini e il sentimento che avra spinto gli
arconti del collegio da lui diretto a invocare il suo nome in una dedica posta per eternare la
laro attivita 19•
L'ultima questione sulla quale vorrei dire una parola riguarda la durata delia comunita
pontica in quella forma di organizzazione che conosciamo sotto il principato. Anche sotto questo
rapporto le informazioni di cui disponiamo sona insufficienti e ci e difficile dire con certezza
fino a che epoca avra prolungato la sua esistenza e quali saranno state le sue successive trasfor
mazioni. E certo tuttavia che verso la meta del sec. I I I e. n. -;-o xotvov ;C:i v ' E AAfi vw1 era in
vita e, se alcune particolarita fonetiche e paleografiche non c'ingannano, potremmo rischiare
l'affermazione che Flavio Faro sia cronologicamente l'ultimo clei pontarchi attualmente conosciuti,
venendo subita dopa l'istriano Tt.·c.c; A i'. At o c; Mw [0uxtocv 0::; ] 2°, il cui floruit si puo con ogni proba
bilita situare nell'epoca clei Severi, in ogni caso prima delia distruzione di Histria da parte clei
Goti nell'anno 248 clell'e. n. 2 1•
D. M. PIPPIDI
passato da cinque a sei, per ternare piu tardi a cinque. 1 7 Cfr. Fr. Cumont, in R E G, X IV, 1 90 1 , p. 1 4 1
Per ii periodo dell'Heirapolis dati di riferimento ci e I o studio citato nella nota precedente.
sono offerti da due iscrizioni tomitane, una de]. 18
Su tale aspetto dell'attivita dei pontarchi,
l'epoca di Adriano ( IGR, I, 634), l'altra dei tempi di vedi specialmente ii lavoro di L. Robert, Les gladia·
Ma rco Aurelio e Lucio Vero (AEM, VI, 1882, teurs dans !'Orient grec, Parigi, 1 940.
p. 2 2 , n. 44 = IGR, I, 632). Per quanto riguarda le 18
D a questo punto di vista sono significativi
citta appartenenti alla comunita sia nell'uno che gli epiteti onorifici dei quali sono spesso gratificati
nell'altro periodo, le ipotesi piu o meno verosimili i pontarchi delie citta greche delia Mesia Inferiore :
sono esposte da Vulic, in RE, V I I I , 1 386 - 1 3 87 e uto � Tou IT 6vTou ( IGR, I, 634) e uto� T'ij� rr6/.eco�
da Oberhummer, in RE, X IX, 508. ( IGR, I, 634 ; BCH, LXXXIV, 1 960 (2), p. 4 36).
u D . Kalopothakes, D e Thracia provincia ro 2° C. Moisil, in BCM I , IV, 1 9 1 1 , p. 106 =
mana, Lipsiae, 1 883, p. 69. Cf. Toutain, op. cit., ) . Weiss, in JOAI , X IV, 1 9 1 1 , Beibl. 1 4 9 - 1 5 4.
p. 1 2 3 - 144. 21
HA, Vita Max. et Balb . , XVI, 3, con le osser·
1 8 Un document nouveau sur l e XOLv6v pontique vazioni di S. Lambrino in R E L , XI, 1 933, p. 45 7 - 463
au II• siecle. En marge d'un album agonistique e D. M . Pippidi, Contriburii . . . , p. 2 1 3 - 222.
J' lstros, in BCH, LXXXIV, 1 960 (2), p. 435 - 458.
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PIERRES ERRANTES (IGB I 58)
A B
Aihoxpch o p t TiTWL Koc[mx p t Le:�oc j cr-. wL IXUToxp1ho
por::; Oue:crrtlXO'LIX\IOU U LWL &. px.te:p I e:i: µe:y[crTWL a"l]
µixpx.Lx�i:; e�c.ucr[oci:; ' H pocxl.Ewv [Ll] I tovucr(ou &. px.t
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O'T"f)cre:v ac.ur::; xoct voµ"fiv rtoAdTIXtr::; x [IX I t] ' Pwµoclotr::;
xixt �evoti:; 5.
1 Longueur du frg. A : 5 9 cm ; celle du frg. B : 1 956, voir Ies indications tres completes fournies
86 cm. Leur hauteur est de 20 cm, l'epaisseur de par G. Mihailov, !GB, I, 1 956, p. 66.
48 cm. Les lettres ont 2 cm de haut. 4 Rozpravy Ceske Akademie Ved a Umeni,
2 Leipzig, 1 877 - 1 8 7 9, voi. l l l, p. 3 5 5 , n° 4 1 . LXXIV, 1 928, p. 46, n° 1 7.
3 Pour Ies reeditions successives, de 1 8 7 7 a & Rev. Phil., lll, 1 929, pp. 1 5 0 - 1 52.
BS*
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516 D. �I. PI PP!Dl 2
La nouvelle edition qu'en a donne Mihaîlov adopte sans hesiter le texte de L. Robert,
laissant a juste titre de cote Ies tentatives de restitution de l' inscription par Ies editeurs prece
dents, qui n' avaient connu que l'un des deux fragments. Le lemme detaille qui accompagne le
document signale par la meme occasion que le frg. A, transporte d'Aboba a Balcik, y aurait ete
copie par S korpil avant de d isparaître dans des conditions obscures : . . Dionysopoli in aula .
ecclesiae cuiusdam destructae exscripsit S korpil. Hac fragmentum eo tempore iam periit et anno 1897
Borman n frustra quaesivit 6• L'itineraire sinueux parcouru par cette pierre errante a ete recemment
reconstitue par Louis Robert dans un compte rendu, long et important, du premier volume de
l'ouvrage de Mihai:lov. Les termes
dont il use ne laissent rien a desirer
sous le rapport de la precision : « Ce
bloc trouve a Vama est transporte
tres anciennement comme materie!
dans la celebre capitale bulgare medie
vale de Pliska (Aboba), a une soixan
taine de kilometres a l'ouest de Vama
Fig. I. - Inscription grecque e n l'honneur de Titus ( IGB, I , 58, (25 km. au nord-est de S umen) ;
frg. A ) : Musee Regional de la Dobroudja, Constanţa.
celle-ci etant ruinee a son taur, la
pierre est portee dans une eglise de
BalNk, sur la câte, l'ancienne Dionysopolis, a environ 90 km. ; l'eglise demolie a son tour,
la pierre est transportee dans un cimetiere grec ; S korpil la voit en 1 897, ensuite elle dis-
paraît » 7 •
Tous ces details ne sont certes pas denues d ' interet. Ce n'est toutefois pas pour Ies
rappeler que nous avans juge bon de rediger cette note, mais pour signaler le fait que le fragment
que l'on a cru si longtemps perdu se trouve en realite a Constanţa, au M usee regional de la
Dobroudja, ou il porte le n° d'inventaire 3 1 9. L'aspect de la piece ne laisse planer le moindre
doute quant a son identite : toutes Ies particularites signalees par ses premiers editeurs se retrouvent
sur la plaque du musee de Constanţa. Aussi peut-on affirmer que le document est a l'heure
actuelle exactement dans le meme etat que lorsque S korpil le vit a la fin du siecle
passe (fig. 1 ) .
II nous semble inutile de nous livrer a des observations critiques au sujet du texte. Nous
releverons neanmoins, a la ligne 2, la graphie & p:x.tte: pe:uc:;, indubitable, au lieu de & pz te: pe:uc:; du
demier editeur. De meme, le fait que le choc qui a la ligne 5 a detruit trois lettres du mot
v (c.µ� ]v, ainsi que la brisure que l'on observe au commencement des lignes 1 et 2, doivent
etre anciens, etant donne qu'ils sont signales, apres S korpil, par Kalinka 8 •
Quant a la provenance de la dedicace, ce n'est pas ici le lieu d 'en discuter. Si, jusqu' a
l'etablissement du rapport existant entre Ies fragments A et B, I' origine dionysopolitaine du premier
pouvait sembler vraisemblable, on peut considerer prouve, apres la reconstitution preconisee
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3 P I E H H E S rrn n A :'\ T E S ( l ( ; ]l r .'iBI 517
e n 1 929 par Louis Robert, que l'inscription a ete gravee entierement a Odessos 9• A cela pres
que, apres la mutilation du bloc de marbre, le sort des deux moities fut different et que, tandis
que le frg. B ne quitta jamais Vama, le frg. A connut de curieuses vicissitudes, rappelees en
passant au debut de ces pages.
Les circonstances dans lesquelles la plaque fut transportee a Constanţa ne sont du reste
pas tout a fait claires, elles non plus. Une chose est sure, c'est qu' a la veille de la seconde confla
gration mondiale le fragment en question ne faisait pas encore partie du lapidarium du musee
de Tomis, etant donne qu'il ne figure pas au catalogue des inscriptions enregistrees et publiees
par Ion Micu en 1 937 10• 11 est permis de supposer qu'il fut ulterieurement depose au musee de
Constanţa, qu'on l'y ait apporte directement de Balcik, ou il a pu faire partie de quelque collection
particuliere, ou bien de Mangalia, ou la pierre aura sejourne pendant un certain temps, avant que
toutes les collections d'antiquites de Callatis aient ete demenagees a Constanţa, a l'occasion
de l'accroissement et de la reorganisation du Musee regional de la Dobroudja.
D. M . PIPPIDI
I L'etude de L. Robert a echappe a R. Vulpe prend Herakleon pour un simple !zpt&; du culte
qui, dans son Histoire ancienne de la Dobroudja, imperial.
Bucarest, 1 938, p. 1 3 1 , continue a considerer le 1° Călău w vi zitatorului i n M uzeul Regional al
frg. A comme provcnant de Dionysopolis et Dobrogei, Constanţa, 1 93 7 .
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MEN * ANEIKETOS
Fifty years ago an inscription was found at Potaissa (now called Turda), whose text
is of special importance for finding out the dissemination of the cults of Oriental divinities
in Roman Dacia. The monument was discovered in the autumn of 19 10, among the ruins of a
Roman building, east of Dealul Cetăţii (Vărhegy) 1, a modern name corresponding to the Roman
castrum of the Sth Macedonica legion of Potaissa. After its discovery, the inscription went to
the private collection of Istvăn Teglăs of Turda 2, and is now in the collection of the lapi
darium of the National Antiquities Museum of Bucharest (fig. 1 ).
The inscription was carved in a calcareous block in the shape of a common altar,
having a capital with a tympanon on one of the sides, which formed a framework for an ornament
in the middle in the shape of a small rosette and leaves. The upper part of the capital has a
small hollow in the shape of a vessel. As a resuit of the examination of the monument and from
Teglăs' drawing (fig. 2), it was inferred that the capital was mast deteriorated, especially the
right-hand corner. The size of the monument is that of a small altar, with a height of 70 cm
and a breadth of 23 cm. The letters, which are not too deeply carved, are not longer than 3 cm.
When the inscription was discovered, although in some places they were faint, the letters were
still beautiful and mast of them sufficiently clear.
On examining the text more carefully, one finds that the monument is actually a
bi-lingual inscription ; the first two lines are a Greek text macle up of two words, while the last
three letters of the second line are the beginning of a Latin text which continues the inscription.
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520 :\ I C O L A E C:OSTAR 2
Because of its bi-lingual character, the inscription faced Teglas with certain difficulties, especially
as concerns the first lines, where, in fact the text was most deteriorated. Of the whole epigraph
Teglas was only able to read lines 3 4, Marcianus signifer. When the original was re-examined,
-
taking into account also Teglas' reproduction, it was clear enough that in the first line appears
the letter µ (my) with the bars rounded off, as one meets in other Greek inscriptions of
the Roman epoch 3• The next letter is certainly H (eta) and not E (epsilon) , since as we shall
see further on epsilon also appears rounded off. The space, however, makes us suppose that
here was the ligature with the next letter N (ny ) , therefore H\J, the common ligature in Greek
Fig. l Fig. 2
epigraphy 4, also used in an inscription from Dacia 5 • We thus obtain without any difficulty the
dative of the name of the god MHNI, known on the monuments and coins of Asia Minor. Then
follows AN€! which goes on in line 2 with IKH@. The last letter can only be omega, written
as W , a shape met on Greek monuments of the Roman epoch 6 , and also found in Dacia 7• The
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3 �I E "' A :-; l·: J li: E T O S 52 1
word is therefore ANEI IKH@ , which can only be explained as the mistaken writing of the word
ANEIKHT@, a mistake probably due to a lapicide who knew little of the Greek language and
writing.
MARCIANVS Marcianus
. IGNIFER [s}ignifer
. L-G VOTO l[e]g( ionis) vato
POSVIT posuit.
What is important is the epithet '&vdXY)TO<; which does not accompany the name of
this god in the Greek and Latin dedications known so far 8•
The dedicatory Aur. Marcianus was a signifer l eg. V. Mac., a military unit stationed
at Potaissa. This is not the only instance at Potaissa of the lack of an indication of the military
unit 9• As is testifi.ed by epigraphic documents, this legion, whose garrison was at Troesmis and
then, after 1 68/9 at Potaissa 10, recruited most of its soldiers from the territories of the old
Italic colonies in Asia Minor 11• One may therefore assert that Aur. Marcianus' homeland was
also a province in Asia Minor, whence he brought this divinity. At Potaissa, however, Men
is not the only deity from Asia Minor ; recently, an altar was discovered in the same locality,
probably dedicated by a soldier of the same unit to lovi Saba'{io, a divinity from Asia
M inor too 12 •
As for the date of the inscription, the fact that the dedicatory was a signifer leg. V.
Mac., makes it possible to fix a date subsequent to the year 1 68/9, when the legion was brought
from Troesmis to Potaissa. The graphic of the Greek letters E, M , ra , makes US think,
however, more of the years of the Jrd than of the 2nd century 13• The lack of a praenomen
to the name of the dedicatory also seems to point to the Jrd century. Moreover, the gentilitium
Aurelius becomes more frequent only during the reign of Emperor Caracalla. The whole
name, Aur. Marcianus, is met in the Danubian provinces only in the Jrd century, and in
most cases only after Caracalla's reign 14•
The inscription of Potaissa is the second altar in Dacia bearing the name of the god
Men. The epithet &v dxY)-;-o<;, which is not proper to Men and is not met elsewhere connected
with the name of this god, makes us infer a possible fusion with the cult of the god Mith-
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522 '.\ I COLAE COSTA R 4
ras 15• lt is therefore possible that the popularity of Mithras in Dacia should have had certain
consequences on the other Oriental divinities too. W e must alsa take into consideration the reli
gious syncretism of the second and third centuries in the eastern Latin provinces, which were in
direct touch with the East. W e alsa wish to recall that at Potaissa Mithras' cult was one of the
mast widespread, even among the soldiers of the Sth Macedonica legion 16•
NICOLAE GOSTAR
15 I n connection with the Mithras- Men inter with that of other gods, see M. Macrea in AISC, V,
fusion see Wissowa, op. cit., p. 3 7 3 ; Drexler, op. 1 944 - 1 948, p. 228 - 23 1 .
18
cit„ 2 7 5 7 . Yet, as concerns the inscription of Kavaia CIL, III, 899 ( Fr. Cumont, Textes et
=
(Heuzey -Daumet, op. cit., p. 390 = CIL, I I I, 603) Monuments fi gures relatifs aux mysteres de Mithra ,
I O P (or I O R) MENI AVQ, we dare not propose I I , Brussels 1 896, p. 1 3 1 , 232, p. 3 1 7 - 3 1 8 no. 204,
the reading i (nt•icto} o (mni) p (otenti) M eni aug (usto ) . p. =
490), 900 ( Ibidem, p. 1 3 2, no. 233, p. 3 1 8
I t seems more likely chat we have here a n interpre no. 205), 6255 ( Ibidem, p . 1 3 2 no. 234,
=
tatio Romana materialized through the dedication p . 3 1 8 - 3 1 9 no. 206), 7685 ( = Ibidem, p. 1 3 2
I O M MENI AVG (the last letter in line l is rather no. 235), 7686 ; Ibidem, p. 3 1 9 no. 207, fig. 1 80 ;
M than P or R). For the epithet i nvictus used in I . I. Russu, in « Materiale » VI, 1 95 9 p. 88 1 .
Dacia and the possible fusion of the cult of Mithras
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NOTA SU C. VLP. PACATVS PRASTINA MESSALLINVS GOVERNATORE
DELLA MESIA INFERIORE
Le piene del Danubio hanno fortemente corroso negli ultimi anni il fianco meridionale
dell'altipiano su cui si trovano le rovine della citta di Sucidava (corn. Celei, distr. Corabia,
reg. Oltenia), cosî che molti resti di muri degli edifici romani situati nell'angolo sud-ovest del
l'abitato (che verra messo in luce nelle prossime campagne di scavi archeologici 1) sona stati
battuti dalle acque.
Nelle fondamenta di uno di tali muri e stato rinvenuto un frammento di iscrizione
in calcare di « Vraţa » (cave sulla valle de! fiume Isker, in Bulgaria) delia quale sona rimasti
resti di tre righe 2• II frammento misura m. 0,33 XO, 18 X0,09 e ha lettere alte m. 0,045 con
alcune legature (TI ; AM e AV).
La divisione delle parole e stata fatta per mezzo di segni triangolari (fig. 1 ) . L' iscrizione
era stata incisa su un blocco con una superficie ricurva (una pietra miliare ?). L'elegante forma
delie lettere fa datare questa iscrizione nel II sec. dell'era nostra. La prima lettera delia prima
riga, della quale si conserva solo la base, e da identificarsi con un C. Si legge :
. . . . . . . . . . C. Vlp. [Pacatus
P]rastina M ess[all inus
leg.] Aug. pr. [pr. . . . . .. .. . . . .. ...
. .
Questo e un personaggio ben noto al tempo di Antonino Pio quando percorre una brillante
carriera civile e militare nelle province romane, coronata nel 147 delia nostra era dalia carica
di consul ordinarius 3• Nelle province danubiane il suo nome appare solo su una dedica da
lui offerta nella citta di Torni, al Qenius loci, dalla quale risulta che aveva ricoperto la carica
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524 D . T U DO R 2
di governatore delia provincia della Mesia inferiore 4, carica tenuta, seconda la cronologia stabilita
da A. Stein, durante gli anni 1 5 5 - 1 5 6 della nostra era 5•
Ma il documenta di Sucidava e stato rinvenuto in territorio dacico, d'onde la domanda
se non per caso C. Ulp. Pacatus Prastina Messallinus sia stato anche governatore generale della
Dacia, e, in questa qualita, onorato a Sucidava col monumento in questione. E noto d 'altra
parte che dalle rovine della citta di Oescus, situata sulla riva opposta del Danubio, sona stati
presi molti blocchi di pietra lavorata per esser riadoperati nelle grandi costruzioni elevate a Celei
(„
I
I
I
. I
i..=- - - - - - - - -- - - - - - - - - 0, JJ - - - - - - - - - - - - - - - -91I
Fig. 1
da Costantino il Grande e, piu tardi, da Giustiniano. Cosî, fi.no ad una nuova prova epigrafi.ca
a favore della Dacia, resta ancora valida la seconda ipotesi.
11 dato piu interessante offertoci da questo documenta epigrafi.co e la conoscenza completa
del nome del governatore. Nonostante si conoscano oggi circa venti iscrizioni. relative alla. sua
carriera, scoperte nelle province romane dell'Africa settentrionale, in Italia, Gallia e Mesia
inferiore, in nessuna di esse viene menzionato il suo nome gentilizio. Questa lacuna e stata
osservata anche da A. Stein 6• I testi epigrafiei pubblicati fi.nora 7 ridanno il suo nome in due
redazioni : C. Prastina Messallinus 8 e C. Prastina Pacatus Messalli nus 9• Nel frammento epigrafi.co
di Sucidava troviamo invece per la prima volta ii suo nome gentilizio : Ulpius. Tale nomen gentile
suggerisce l' ipotesi della sua parentela con l'imperatore Traiano, il che spiegherebbe facilmente
la sua ascensione e quella di altri suoi parenti. Ma sempre nel nostro frammento riscontriamo
anche una inversione in questo polyonymus. 11 cognome Pacatus non e posto, come di solito,
fra Prastina e Messallinus, ma immediatamente dopa il gentilizio. Come sempre nel caso di un
nome troppo lunga, un cambiamento dell'ordine normale nella successione dei cognomina poteva
facilmente avvenire per un errore sia del lapicida, sia di colora che dedicavano l 'iscrizione.
D . TUDOR
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DIE GEHEIME BRUNNENANLAGE VON SUCIDAVA
Auf Grund der i.iber den groBten Teii der Bodenflăche der romisch-byzantinischen Feste
von Sucidava (Gemeinde Celeiu, Rayon Corabia, Region Oltenia) ausgedehnten Grabungen konnte
ein betrăchtlicher Teil des lnnern dieser befestigten Anlage erfaBt werden (Abb. 1 ) . Auf diese
Weise wurden die beiden Hauptperioden intensiver Besiedlung und militărischer Besetzung im
IV. und V. bzw. VI. Jh. u.Z. deutlich festgestellt und zwar auf Grund der Bauten der Feste selbst
( M auern und Ti.irme), der Siedlungsspuren auf dem Bodenniveau zur Zeit Konstantins, sowie
der Baureste auf dem Bodenniveau der byzantinischen Zeit 1 •
Obwohl die Suchschnitte und Suchschăchte bis zur tiefsten Siedlungsschicht hinabge
fi.ihrt wurden, die der Zeit der Urgemeinschaft angehort, gelang es nirgends, im lnnern der auf
einem 19 m oberhalb der Donau gelegenen Plateau errichteten Feste Spuren eines Brunnens
festzustellen. Ebensowenig wurden von auBen kommende Leitungen fi.ir die Trinkwasserver
sorgung der Garnison aufgefunden, denn abgesehen von dem Umstand, daB die Feste auf einem
aus dem Gelănde betrăchtlich hervorragenden Punkte liegt, befmden sich nirgends in der
Umgebung auf einem Hi.igel Quellen, die zu diesem Zwecke hătten gefaBt werden kănnen.
Die stădtische Siedlung der Zivilbevolkerung von Sucidava liegt viei niedriger als die
Feste selbst. Die heutigen Bewohner des i.iber der alten Siedlung erbauten Dorfes graben dort
Brunnen und stoBen in geringer Tiefe auf Trinkwasser. Die Zivilbevolkerung von Sucidava besaB
ebenfalls derartige Brunnen, wie aus den Spuren eines solchen mit unverkleideten Wănden
hervorgeht, der nordlich der Feste freigelegt wurde 2• Ein weiterer Brunnen wurde westlich der
Feste in der Năhe des Donauufers aufgedeckt 3• Dieser Rrunnen hat die Form eines vollstăndig
mit kalkmortelverbundenen Ziegeln ausgekleideten Schachtes, dessen lichte W eite 1 m betrăgt.
Die Ziegel haben ovale, trapezăhnliche Form von 0,26 m Lănge, 0, 16 m Breite und 0,05 m
Hohe (Abb. 2). Eine genaue Zeitbestimmung dieser Brunnen konnte noch nicht erzielt werden.
Im groBen und ganzen di.irften sie aus dem I I. und I I I . Jh. u . Z. stammen. Die Wasserversorgung
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542 O. T G J l O H und E X S P EC T A T l ' S l l l'.J O H 2
cler Garnison aus den Brunnen cler Siedlung cler Zivilbevălkerung rings um die Feste war
durch die groBe Breite (25 m) und Tiefe (7 m) des hiebei zu i.iberschreitenden Schutzgrabens
erschwert. Im Falle einer Belagerung bestand zufolge Isolierung cler Feste nicht einmal diese
Măglichkeit mehr.
Auf dem Si.idhange des Plateaus, auf dem die rămisch-byzantinische Festung lag, entspringen
heute noch ergiebige Trinkwasserquellen, die gegen den Bach hin abflieBen, cler dem nărdlichen
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Abb. I . - Lageplan cler Militărfeste von Sucidavn.
Uferhang cler Donau entlang strămt. Im Falle einer U berschwemmung, wenn sich die Donau
i.iber die gesamte Au ergieBt und clas Wasser bis zum Plateauhang ansteigt, verschlammen diese
Quellen, so daB sie erst nach dem Zuri.ickweichen cler U berschwemmung wieder verwendbar
werden. Die Reihe dieser Quellen zieht sich unterhalb des Steilhanges cler Feste und lăngs cler
antiken Stadt hin.
Zur Verwendung des Trinkwassers dieser Quellen wurden sie im IV. bis V. Jh. u.Z.
von cler Zivilbevălkerung der si.idlichen Teile der Stadt Sucidava sowie von den Truppen der
Garnison gefaBt ; gewiB konnten sie ausschlieBlich dann beni.itzt werden, wenn sie von den
Donaui.iberschwemmungen nicht i.iberflutet wurden. Die Verwendung dieser Quellen ist durch
Bodenfunde belegt. Neben einer von ihnen wurde eine Brunnenkammer aus groBen Ziegeln
freigelegt, in cler sich sieben kleine Kri.ige befanden, von denen sechs mit cler · O ffnung nach
oben im Kreise, cler siebente jedoch mit der O ffnung nach unten in der Mitte des Kreises aufge
stellt war. Dieser merkwi.irdige Fund weist auf einen an den Quellenkult gebundenen Aberglauben
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l l l E C E I J E l \1 1 ·: I H l.ll \ N E \ A N L A ! : E \'Ol\ S UC l l l A \' A 548
hin 4 • In dieser ersten Zeit der militărischen Besetzung der Festung wurden demnach die Truppen
der Garnison aus d iesen Quellen mit Wasser versorgt, Quellen die im Falie von feindlichen
Einfăllen durch die Mauern d er Sudecken der Befestigung und der antiken Stadt geschi.itzt
ware n ; damals reichten d iese Mauern bis an die Donau und verhinderten den Durchzug l ăngs
des Ufers.
Ganz anders steilt sich jedoch d ie Lage zur Zeit der byzantinischen Herrschaft in Sucidava
dar, d ie sich liber die letzten drei Viertel des V I . Jh. u.Z. erstreckte. Die alte romische Stadt
bestand nicht mehr, sie war nicht mehr bewohnt und ihre Schutzmauern waren eingestilrzt. Die
Besiedlung hatte sich auf das Gebiet
cler romisch-byzantinischen Feste selbst
eingeschrănkt, wo d ie Soldaten mit ihren
Familien hausten und wo sie fur ihr
ganzes Hab und Gut Schutz fanden.
Von den Mauern der Sudecken der
Festung, die den Zugang l ăngs des
Donauufers sperren sollten, ist nicht
bekannt, ob und in welchem Mal3e sie
diese Rolle noch wirksam erfollen
konnten. Den Eindringlingen konnte
es so gelingen, die Feste lăngs ihres
Schutzgrabens einzuschliel3en und derart
Abb. 2 . - Ziegel aus dem Bau des Rundbrunnens ostlich
cl ie W asserversorgung von auBerhalb zu cler Feste.
gefăhrden. Da cliese Einfălle im V I . Jh.
hăufig waren und clie Verteicliger cler Feste auf lăngere Zeit eingeschlossen wurden, befand
sich die Besatzung in Gefahr, ohne Trinkwasser zu bleiben. Um d iese Lage zu vermeiden, wurde
im V I . Jh. u.Z. d ie Brunnenanlage erbaut, von der hier die Rede sein soli 5•
Der Geheimbrunnen von Sucidava liegt sildlich der U mfassungsmauer der Festung. Die
dort gefal3te Quelle entspringt (am Abhang des Festungsplateaus), an der Stelle, wo sich
d ieser Abhang von cler Donau absetzt ; diese Stelle wird heute von den periodischen O ber
schwemmungen des Stromes erreicht (Abb. 1 , f). Die gesamte Anlage war unterirdisch und bestand
aus zwei Teilen : einem Brunnenschacht von der Gesrnlt eines puteus 6 , und einem Zugang, von
der Art eines dromos, von der Festung bis zum Brunnen. Die in einer Tiefe von 1 - 5 m unter
der heutigen Oberfl ăche liegenden Ruinen d ieser Anlage wurden anlăl3lich der Freilegung des
romischen Hauses an cler mit x bezeichneten Stelle aufgedeckt, neben dem sich diese Brunnenanlage
befand 7 (Abb. 1 ).
Der Brunnenschacht besteht aus einem viereckigen, heute in 4,3 m Hohe erhalten
gebliebenen Turm, der zur Gănze aus 0,85 m starken Ziegelmauern errichtet ist (Abb. 3, d und
Abb. 4/ 1 ). Die Westwand des Schachtes weist eine leichte Krilmmung nach aul3en auf, die sich
cler Krummung der anliegenden Treppe anschmiegt. Die lichte Weite des Brunnenschachtes
betrăgt 1 , 28 X l ,28 m. Die obere O ffnung war mit einem starken Gewolbe aus in Beton verlegten
Z iegeln uberdeckt, das spăter ins lnnere des Schachtes einstilrzte. Das M auerwerk des Brunnen
schachtes war gleichformig aus Ziegeln von byzantinischem Typus errichtet ; zur Bind ung wurde mit
Ziegelgrus gemagerter Kalkmortel verwendet. Die Ziegel weisen die Ausmal3e 0,40 X 0,40 X 0,06 m
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644
Quel'sc/Jnitt 0-0,
/nnere s der
SiJdmauer
ERKL ĂRUNG
a = Gang
b = Treppen
c = Gewiilbe
d-
- B runnenschacht
= Nis che
..
e
.f =- Uberlaufskanal
g-
2 =�3m
Emgang
==±==�
o--=
� = Plattform
l -- /YIauer aus uem
„ Jll.- yvTh.
J. -_ Umfassungs mauer
Querschnitt C-C'
A'I
Quersc/Jnitt �-���·: .
Abb. 3. - PI an u n cl Querschnitte cler geh e1men Brunnenanl age siicllich cler Feste.
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5 l l l E C E l l E I M E B H L I N N E N A N l . A C ; E V I I \' S l i C l l J A \' A 545
auf und sind durch den gelblichen, leichten, wenig widerstandsfahigen Ton als byzantinisch
erkennbar ; auf cler Oberflăche weisen sie eine leichte, in 1 -2 cm Abstand vom Rande verlaufende
Vertiefung auf. Die Einheitlichkeit des Mauerwerkes, was Abmessungen, Bauweise und Ziegel
bindung betrifft, weist darauf hin, daB dieser p uteus in einem Zuge errichtet wurde ; spătere
Reparaturen wurden hier nicht fest
gestellt.
Die Innenflăche cler Brunnen
schachtwănde erscheint derzeit zu
folge cler Anschlăge durch die nach
Einsturz des Gewolbes in den Schacht
eingeworfenen Steinbli:icke stark be
schădigt. Das zur Auffiillung des
Brunnenschachtes verwendete Mate
rial besteht aus Ziegelbruchstiicken,
regelmăBig oder unregelmăBig behau
enen Kalksteinquadern und ver
schiedenen unbehauenen Steinen. In
folge cler GroBe einiger Steinblocke
und wegen des Mangels spezieller
Entwăsserungspumpen, konnte dieses
Fiillmaterial nicht zur Gănze aus
dem Brunnenschacht entfernt werden.
Der zweite wichtige Bestand
teil dieser geheimen Brunnenanlage
besteht in einem unterirdischen,
insgesamt 26 m langen Gang (von cler
Wasseroberflăche des Brunnens bis
zum nărdlichen Ende innerhalb cler
Festung gemessen). Er umgeht den
Brunnenschacht an dessen Siid- und
Westseite und verlăuft dann unter
dem Hang nach oben, wobei er eine
starke Kriimmung nach Westen
macht. Hătte man einen geradlinigen Abb. 4. -
I , Schacht des Geheimbrunnens und Treppe zum
Gang ; 2 , Treppe und Zugang zum Wasserspiegel des Brunnen
Verlauf des Ganges gewăhlt, so wăre
schachts.
cler Aufstieg zur Festung unter deren
U mfassungsmauer for den Transport cler WassergefaBe miihsam geworden und hătte eine
ununterbrochene Treppenanlage erfordert ; diese Schwierigkeiten wurden in cler bezeichneten
Art vermieden (Abb. 3 , a , und Abb. 6/ 1 }.
In cler Siidwand des Brunnenschachtes blieb ein 1 ,80 m hoher und 0,90 m breiter iiber
wolbter Eingang ausgespart (Abb. 3, Querschnitt A -A ' , g, sowie Querschnitt B-B', g). Durch
diesen Zugang konnten die GefaBe direkt aus dem Brunnen gefiillt werden, ohne daB es eines
Brunneneimers oder Stricke zum Herablassen cler GefaBe bedurft hătte. Zur Zeit cler Grabungen
(August 1 958) reichte clas Brunnenwasser bis zur Schwelle dieses Eingangs, bei regnerischem
Wetter flieBt es iiber und iiberschwemmt die Zugangstreppen.
Vor diesem Zugang zum Brunnenschacht befmdet sich eine mit Ziegeln von 1 m X 0,90 m
GroBe gepflasterte erste Plattform (Abb. 3 , Querschnitt A-A' und B-B'). Das Gewolbe oberhalb
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5+6 I J . T l l l l0 11 und E X S P EC T A "IT S IHT.!011
dieser Plattform ist clas einzige i n situ erhaltene ; an dieser Stelle ist cler unterirdische Gang 2 , 15 m
hoch. Die Ziegel dieses Gewolbes sind unmittelbar mit denen cler Brunnenschachtwănde verbunden,
Gang und Brunnenschacht wurden daher gleichzeitig erbaut. Im Mauerwerk des Gewolbes fmden
sich ganze Ziegel und behauene Bruchstiicke, die derart angeordnet sind , daf3 sie einen krăftigen,
mit Kalkmortel gebundenen Bogen bilden (Abb. 4/2 und 5 / 1 ).
Die erste Treppe besteht aus drei Ziegelstufen und fiihrt zu einer zweiten Plattform, die
an cler Stelle liegt, wo cler Gang in cler Richtung zur Feste abbiegt. Die Stufen sind 1 , 1 0 m lang
(dies ist auch die Weite des Ganges), 0,28 m breit und 0,25 m hoch (Ahb. 3, Querschnitt
A-A ' , h). Die zweite, ebenfalls ziegelgepflasterte Plattform ist 1 , 1 0- 1 , 1 5 m grof3 (Abb. 3, Quer
schnitt A-A', h).
Die durch die Siidwand des Ganges gebildete Ecke weist hier eine betrăchtliche Reparatur
auf, die wahrscheinlich durch den zufolge des Wasserdruckes wăhrend des Anschwellens cler
Quelle erfolgten Einsturz cler Wand erforderlich gemacht wurde. Zur Reparatur wurden gleichfalls
Ziegel des byzantinischen Typus verwendet. Um einen neuerlichen Einsturz cler Mauer an dieser
Stelle zu vermeiden, wurde eine dreieckige, 0,90 m hohe und an cler unteren Grundlinie 0,35 m
breite, 0,50 m oberhalb cler Plattform gelegene Offnung ausgespart (Abb. 5/2). Diese Uberlaufs
ăffnung geht nach auf3en in einen aus ganzen, byzantinischen Ziegeln erbauten unterirdischen
Kanal, von quadratischem Querschnitt iiber. Bei Anschwellen cler Quelle konnte clas i.iberschiissige
Wasser, clas fri.iher Treppen und Plattformen i.iberschwemmte, durch cliesen Uberlaufskanal
abfliel3en (Abb. 3, Querschnitt C-C', e-f). Diese Nische wurcle aus ungeschickt behauenen
Ziegeln hergestellt, ihre W ăncle weisen starke Rauchspuren auf, da cl ie Wasserholenden hier ihr
Talglicht abzusetzen pflegten, clas sie beim Durchschreiten des fi.nsteren Ganges verwencleten.
Auf cler Plattform vor dieser Nische fanden sich zahlreiche Bruchsti.icke von Amphoren, die
gelegentlich des Wassertransportes zerbrochen wurden .
. Von cler zweiten Plattform geht eine weitere Treppe nach Norden aus, i.iber cler clas
Ziegelgewălbe, clas sie i.iberdeckt hatte, eingesti.irzt vorgefunden wurde. Diese Treppenanlage
umfaf3t neun Stufen. Die sechs unteren bestehen aus Steinquaclern, die drei oberen aus Ziegeln.
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i l > I E L E l l E DI E l ! ll l " \ \ l·: \ A \ l . .\ L E \'( ) \ S l"U l >A \" .\
Die Abmessungen cler Stufen sind die gleichen, wie bei cler ersten Treppe (Abb. 3 , Querschnitt
C-C', b und Abb. 4/1 -2). Die Treppe ist leicht gekri.immt ; clas Gewălbe dari.iber sti.itzt sich
einerseits auf die Westwand des Brunnenschachtes, andererseits auf eine gegen \X'esten gelegene,
0,85 m starke Steinmauer und steigt im gleichen Mal3e wie die Stufen an. Die Westwand des
Brunnerischachtes bildet derart eine 0,40 m breite Schwelle, auf cler dieses Gewolbe aufruht
(Abb. 4/ 1 -2).
Diese zweite Treppe endet oberhalb des Brunnens auf einer 2 m langen, 1, 1 m breiten,
mit fest eingestampftem Schotter gepflasterten Plattform. An dieser Stelle (Abb. 3, i) durchquert
cler Stollen die Mauer eines ălteren, in clas I I I . - V. Jh. anzusetzenden Gebăudes, clas zur Zeit
cler Anlage des Brunnens bereits zerstărt war. Auf cler gesamten Breite des Ganges wurde die
0 ,95 m starke Mauer dieses ălteren Gebăudes zum Grol3teil bis zum Niveau der Plattform abge
tragen, doch engt sie den Durchgang noch in einem gewissen Mal3e ein.
Der anschliel3ende Teii des Ganges dromos - ist 16 m Jang und mit Ausnahme des
-
eingesti.irzten Gewolbes in gutem Erhaltungszustand (Abb. 3 , a und Abb. 6 1 ) . Die lichte Weite
betrăgt 0,90-1 m, wobei cler Gang im unteren Teii etwas enger ist. Er wird von zwei parallelen
Wănden begrenzt, deren Mauerwerk aus mit Kalkmortel verbundenen Kalksteinquadern besteht
und ausgefugt ist ; in grol3eren Zwischenrăumen zwischen den Quadern wurden Ziegelbruchsti.icke
mitvermauert, um clas Eindringen von Sickerwasser in den Gang zu verhindern. Die 0,40 m starken
Mauern sind auf 1 , 50-1 ,60 m Hohe erhalten geblieben und waren fri.iher durch ein Ziegelgewolbe
verbunden gewesen. Der Gangboden besteht aus fest eingestampftem Kleinschlag und auf seiner
Oberfl ăche wurden zahlreiche fi.ir clas VI. Jh. kennzeichnende byzantinische Amphorenscherben
aufgefunden. Sie stammen von den wăhrend des Wassertransportes zerscherbten Gefăl3en, die
nicht mehr aus dem Gang fortgeschafft wurden, und sich derart lăngs seiner W ănde anhăuften.
Yereinzelte O berreste des Ziegelgewălbes, welches diesen unterirdischen Gang seinerzcit
i.iberdeckte, blieben an verschiedenen Stellen bestehen. Durch einen gli.i cklichen Zufall blieb an
cler Stelle, wo cler Gang eine grol3ere Kri.immung macht, cler aus vier Lagen byzantinischer Ziegel
bestehende Gewolbebogen unversehrt erhalten. Die Pfeilhohe dieses Bogens betrăgt 0,55 m i.iber
cler Kămpferlinie. Auf cler gleichen Stelle konnte auch die genaue lichte Hohe des Ganges vom
Niveau des Pflasters bis zum inneren Scheitelpunkt des Bogens bestimmt werden, sie betrăgt
1 ,95 m (Abb. 6/ 1 und Abb. 3, Querschnitt D-D', c).
Unter dem erwăhnten Gewolberest befindet sich eine Ziegeltreppe mit zwei Stufen von
den gleichen Abmessungen wie die Stufen neben dem puteus ; diese Treppe (Abb. 3, Querschnitt
D-D' , b) stellt die Yerbindung zur letzten Plattform des Ganges her.
Oberhalb dieses Gewolbes konnten O berreste cler Fundamente cler si.idlichen Umfas
sungsmauer cler Festung festgestellt werden, unterhalb deren cler Gang, cler den Zugang zum
Brunnen vermittelt, angelegt wurde. Diese Umfassungsmauer war fast gănzlich entfernt worden
(Abb. 3, Querschnitt D-D', j).
I m Bereiche cler letzten Plattform des Ganges sind die Lăngsmauern im unteren Teii,
auf 0,80 m Hăhe, in Stein, und dari.iber in Ziegellagen errichtet, die bis zu 2, 10 m Hohe reichen.
Die Ziegellagen sind stufenformig angeordnet, um clas allmăhliche Ansteigen des Ganggewolbes
zu erleichtern (Abb. 6/2 und Abb. 3, Querschnitt D-D'). An cler Ostmauer war cler aus
Ziegeln bestehende Tei! zum Grol3teil entfernt worden.
Der Gang endet unvermittelt und statt einer Quermauer, die zu erwarten gewesen wăre,
fmden wir geschichtetes Erdreich, in dem die Anbauschichten von cler Zeit cler Urgemeinschaft
bis zur byzantinischen Zeit zu erkennen sind ; da cler Bau des Ganges an dieser Stelle aufhort,
wurden diese Schichten nicht weiter gestărt. An cler lnnenseite cler W estwand des Ganges ist
ein 1 , 50 m langer und an cler breitesten Stelle 0,30 m breiter dreieckiger Vorsprung zu erkennen.
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n. "IT l lO H 1111d E X S P ECTA T L ' S B l' .J O n 8
Er cliente den Holmen einer Holzleiter zur Stiitze, die dort senkrecht ader schrăg angebracht
war und den Abstieg in den Gang cler Brunnenanlage ermoglichte.
Die Bauweise und die in den Ruinen dieser Brunnenanlage geborgenen Funde weisen
sămtlich ausschliel3lich auf die byzantinische Periode Sucidavas, d .h. auf clas V I . Jh. u.Z. hin .
E s fanden sich keinerlei Spuren des Eindringens von M aterial, clas ălter oder jiinger ist als d ieses
A b b . 6. - I , Unterirclischcr Gang mit Resten des Gewolbes u n ei cler Stufen, 2 , Westmauer des Ganges
an clessen Nordende.
Jahrhundcrt, dies erweist den ausschliel31ich byzantinischen Ursprung cler Anlage und deren
Zerstorung gelegentlich cler endgiiltigen Preisgabe cler Festung, was sich gegen Ende cler Herrschaft
des Kaisers Mauritius Tiberius zutrug. Die zahlreichsten Funde sind Bruchstiicke von Amphoren,
die durch Form und Verzierung for clas V I . Jh. u.Z. kennzeichnend sind ; viele davon weisen
Reste von mit roter Farbe hergestellten Inschriften auf. Bei diesem Amphorentypus ist cler Kărper
zylir.derformig und mit waagerechten, den Rippen des Brustkastens ăhnlich angeordneten Vertie
fungen versehen ; cler Boden ist kreisrund, cler Hals kurz, die beiden Henkel wenig gekriimmt.
Gelegentlich cler Aufdeckung dieser Brunnenanlagen kamen sowohl im Brunnenschacht als im
Gang einige wichtigere Objekte und Bruchstiicke zum Vorschein.
a) Aus dem Brunnenschacht wurden geborgen :
1 . Ein behauener O, 73 m langer Kalksteinblock mit leicht gekriimmter Randlinie, cler în clen
Bogen eines cler Eingănge eingebaut war (Abb. 7). Auf cler Oberflăche weist er ein in eine voile
Kreisscheibe 8 eingemeiBeltes, for clas V I . Jh. u . Z. kennzeichnendes Kreuz byzantinischen Typus auf.
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2 . Bruchstiick einer Amphora mit U berresten einer aufgemalten I nschrift, die anscheinend
wie folgt zu ergănzen ist : oou'A "f) & rp ou( ? ) X( ptcrrou), eine an jemanden gerichtete Aufforderung,
ein Diener Christi zu werden (Abb. 8/ 1 ).
3 . Bruchstiick einer Amphora mit der aufgemalten Zahl X I .
4. Zwei Eisenkrampen und zwei Eisennăgel.
b) Im Gang und auf den Treppen wurden geborgen :
5 . Eine kleine Bronzemiinze in sehr schlechtem Erhaltungszustand. Auf deren Vorderseite
sind die Buchstaben „ . IBPPAV„ . zu lesen,
die folgende Ergănzung ergeben : DN M
AVR TJB PP AVQ ; auf der Riickseite ist
lediglich die Indiktionsangabe K und in
dem Exergue die Bezeichnung TES (Miinz
stătte Thessalonike) zu erkennen. Es han
delt sich um eine Miinze aus der Zeit des
M auritius Tiberius (582-602 u.Z.), die
von einem der Wasserholenden im Stollen
verloren wurde.
6. Reste eines Bronzeringes mit
einer kugelformigen, jedoch eingedriickten
Verdickung.
7. Ein 0,37 m hohes Bruchstiick
eines Pfeilers aus behauenem Kalkstein, ·
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I > . · 1T I H > l l 1 1 1 1< 1 l ·: X S l ' l·:CT A T l · s I H - .J l > H 10
cler beiden Zeilen : . . . !X'l) und & p'l)T( � p ) ( ?) zu erkennen. l n cler letzten Zeile diirfte wahrscheinlich
von cler die Gebete sprechenden Person die Rede sein.
1 2 . Amphorenbruchsti.ick, von dessen gemalter l nschrift, t·: ( q:> (Abb. 8/5 ): z u · · ·
erkennen sind.
1 3 . Amphorenbruchstiick mit lnschrift in verbundenen Buchstaben, von denen etwa
folgende zu lesen wăren . . . oe:� p qiW [c; ]( ?) (Abb. 8/6).
Aus cler Art und Weise, wie die byzantinische Besatzung cler Feste Suciclava ihre Trink-
wasserversorgung gesichert hatte, geht hervor, da13 sie sich in einer sehr unsicheren Lage befand
uncl stănclig von « Barbaren »-U berfallen bedroht war. Die Brunnenanlage erwies sich insbesonclere
nach Justinians Tod und bis zum Beginn des V I I . Jh. von gro13em Nutzen, eine Zeit, in cler
sich clie byzantinischen Provinzen cler Balkanhalbinsel clurch Verfall kennzeichneten uncl cler
nur ein energischer Solclatenkaiser, wie Mauritius Tiberius es war (582-602) 11 die Stirn bieten
konnte. Um diese Zeit wurcle clas byzantinische Reich gleichzeitig von Slawen uncl Awaren
angegriffen, clie bis nach Griechenlancl und bis unter clie M auern cler Hauptstaclt vorclringen.
11
A . A. Vasiljew, Histoire de l 'E111/Jire byza m i n , Paris, 1 93 2 , I, S. 1 84 , 2 2 l ff. und 223ff.
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11 l l l l·: 1 : 1·: 1 1 1·: 1 .\ I E 1 1 1 1 1 ' \ '\ l·: \ .\ \ 1 „\ L I·: \'i i \ :' l T l l l .\ \' .\
Damals stellte die Festung Sucidava auf dem linken U fer cler Donau einen vorgescho
benen aber wichtigen \X'achtposten dar. Prokopius sagt ausdriicklich, dal3 cler Grund, cler Justinian
zur Wiederherstellung dieser Festung nach ihrer Niederbrennung durch Attila im Jahre 44 7 -
448 bestimmte, d ie Notwendigkeit war, « mit ihrer Hilfe den Barbaren den Weg in die illy
rischen Gebiete abzuschneiden » 1 2 • Mit Hilfe cler stănclig und mit grol3en Opfem in d ieser
Festung gehaltenen Besatzung konnten sămtliche Bewegungen cler wandemden Vălker in Dazien,
die einen Einfall in d ie byzantinischen Provinzen siidlich d ieses Stromes vorbereiteten, rechtzeitig
bemerkt werden. Die Stărke d ieser Feste bestancl in dem grol3en Graben, cler sie umgab, und
• . .
t „ •
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I
•
Abb. 9. - Halsstlick einer byzantinischen Amphora mit gemalten Inschriften und Zeiche n .
in cler Sicherstetlung cler Wasserversorgung durch die h ier dargestellte geheime Brunnenanlage.
Die stăndige Bewegung, die bei den verschiedenen « Barbaren »-Stămmen in Dazien
zu verzeichnen war, erheischte von den Byzantinern eine aufmerksame Politik cler Wachsamkeit
an cler Donau, um ihr Verteidigungssystem l ăngs d ieses Flusses und den Handel in dessen
Norden zu sichem. Wurde cler Druck d ieser Volker zu stark , liel3 sich Byzanz auch zu einigen
territorialen zugestăndnissen beziiglich seiner Besitzungen im Siiden des Banates, Olteniens und
Munteniens bestimmen . Dies geschah z. B . mit cler alten, einstmals von Trajan errichteten
Feste Turris (vermutlich Turnu Măgurele) und mit dem Flachland in ihrer Umgebung, d ie von
Justinian den Slawen gegen Abschlul3 eines Vertrages iiberlassen wurden, in dem einerseits H ilfs
gelder des Kaisers, andererseits die Verpfl ichtung d ieser Stămme vorgesehen waren, den Donau
limes gegen die Hunnen ( Kuturguren ader Awaren) zu verteidigen 1 3 • Die ununterbrochene
=
Folge und Reichhaltigkeit cler M i.inzfunde und sonstiger archăologischen Funde zeigt jedoch ,
dal3 die Feste Sucidava von dem Zeitpunkt ihrer Wiederherstellung bis an cl as Ende cl er Herr
schaft des Kaisers Mauritius Tiberius keinen Augenblick aufgegeben wurde, stetlte sie doch
an cler Se1te von Drobeta und Daphne den Schliissel des von den Byzantinem nărdlich des
Donau stroms angelegten Verteidi gungssystems dar.
Gefahrlich wird die Lage for die byzantinischen Festungen an cler Donau, als eine
Koalition cler Awaren und Slawen zustandekommt und im Jahre 587 mehr als 1 00 OOO Menschen
in d ie Balkanhalbinsel einstrămen, d ie in einem Augenblick, da clas byzantinische R eich i n den
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l i. T l " l lO H urui E X S P l·:CTA'ITS 1 1 1 ' .J O H 12
Krieg gegen die Perser verwickelt war 14• Zur Verteidigung cler Donau verlegt Mauritius Tiberius
im Jahre 592 den grăl3ten Teil seiner Krăfte, von einer FlufH!otille begleitet, hierher ; hierauf
kommt er persănlich auf den Kriegsschauplatz, schlăgt sein Feldquartier im Kastell Palatiolon
(neben Oescus, jenseits cler Donau, gegeni.iber Sucidava) auf und iibertrăgt den Oberbefehl
liber clas Heer dem General Priscus, cler die von Ardagastos angefiihrten Sklawinenstămme auf
dem gegenwărtigen Gebiete Olteniens und Munteniens angreift 15• Die regulăren Streitkrăfte
des Kaisers konnten jedoch den zahlreichen Ansuchen um Verteidigung gegen die iiberraschend
erfolgenden Einfălle nicht Geniige tun und so mul3ten die Ortsansăssigen diesen Einfăllen allein,
mit eigenen Krăften standhalten. Dies geschah z. B. im Jahre 594, als Slawenstămme unerwarteter
weise die Donau iiberschreiten und die Festung N:wae (neben Schischtow) angriffen, wo sich
die Stadtbevălkerung allein bis zur Ankunft cler Truppen Mauritius' verteidigt 16• Die Feste
Sucidava befand sich wohl stăndig in einer derartigen Lage.
Im Jahre 597 erzielen die Byzantiner unter General Petrus în Muntenien ihren letzten
bedeutenden militărischen Erfolg gegen die Sklawinen. Im folgenden Jahre wird jedoch die Lage
durch clas Eingreifen cler Awaren în dieser Gegend iiberaus ernst, die zahlreiche Stădte l ăngs
cler Donau, von Singidunum bis nach Tomis zerstăren 17 (599-600). Im Laufe dieses vereinten
awaro-slawischen Angriffes wurde auch die Feste Sucidava zerstărt, în deren letzter Brandschicht
aus dem V I . Jh. u. Z. Pfeile awarischen Typus gefunden wurden 18 ; die jiingsten hier geborgenen
Miinzfunde stammen von Mauritius Tiberius aus dem Jahre 5 96-597 19•
Die im Gang cler Brunnenanlage aufgefundene Bronzemiinze zeigt, dal3 zur Zeit cler
Herrschaft Mauritius' die Brunnenanlage in Beniitzung stand. Der Bau selbst diirfte wohl ălter
sein, da er an einer cler Gangwănde einige Reparaturen aufweist, und die Lage cler Besatzung
derart unsicher war, dal3 sie vom Augenblick cler Besitznahme cler Festung an ein derartiges
System der \Vasserversorgung benătigte. Die Zerstărung des Gewălbes liber dem Gang und
cler Brunnenstube, sowie die Zuschiittung des Brunnenschachtes zeigen, dal3 diese Operation
gleichzeitig und absichtlich vorgenommen wurde. Es ist sehr wahrscheinlich, daB diese Zerstărung
clas Werk cler slawischen und awarischen Eroberer war, die nach Niederbrennung cler Feste
die Bedeutung dieser geheimen Brunnenanlage fiir den Aufenthalt cler byzantinischen Besatzung
erkannten und sich , in cler Beforchtung ei ner etwaigen Riickkehr dieser Besatzung, beeilten, die
Anlage niederzureil3en und den Brunnen zu verschiitten. Dies ist die Erklărung dafiir, warum
în die Ruinen dieser Anlage keinerlei archăologische Materialien mehr Eingang fanden, die
neuer ader ălter waren als clic Periode ihrer Erbauung und Beniitzung, d. h. clas VI. Jh. u. Z.,
der letzte Abschnitt des Bestandes cler Feste Sucidava.
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EIN SARMATISCHES GRAB AUS CĂSCIOARELE
Als im Friihjahr 1959, ein Einwohner cler Gemeinde Căscioarele, Rayon Olteniţa, Region
Bukarest (Abb. I ) in seinem Weingarten, der sich auf cler oberen U ferterasse cler Donau an dem
« Suharna » genannten Punkt befmdet, eine Grube zur Pflanzung von Rebstăcken aushob, fand
er dort O berreste eines menschlichen Skeletts. Im Herbst desselben Jahres erfuhr Barbu Ionescu,
Direktor des Museums von Olteniţa, cler in cler Umgebung cler Gemeinde Căscioarele Gelănde
forschungen durchfohrte, von dieser Entdeckung. An cler angegebenen Stelle nahm Barbu Ionescu
eine Nachgrabung vor. Das Skelett war infolge cler vorher zum Anbau cler Rebstăcke ausgeho
benen Grube zum grăBten Tei! zerstărt worden. Dennoch konnte festgestellt werden, daB es auf
dem Ri.icken mit dem Kopf gegen Norden gelegen hatte. ln cler Fi.illerde cler ausgehobenen Grube
fanden sich folgende Gegenstănde : eine scheibengedrehte einhenkelige Kanne, 33 Perlen, 2 sil
berne Ohrringe, 1 Bronzeglăckchen, 1 Bronzearmring, 1 Anhănger aus einer Silber-Kupfer-Legie
rung, 1 Bronzeplatte, deren eine Flăche versilbert ist,sowie eine Bronzefibel. Wahrscheinlich stellen
diese Gegenstănde nur einen Teii cler Beigaben des zerstărten Grabes dar. Nach den Beigaben zu
schlieBen, war im Grab eine Frau bestattet worden. Aus Mitteilungen cler Bewohner erfuhr
Barbu Ionescu, daB in cler Năhe dieses Grabes fri.iher auch andere Grăber zerstărt und
menschliche Gebeine und Tonscherben gefunden worden waren denen jedoch keinerlei Beachtung
geschenkt wurde.
Obwohl clas Grab von Căscioarele unter nicht gerade gi.instigen Bedingungen aufgedeckt
wurde, sind die dort geborgenen Begleitfunde besonders wertvoll, da sie dazu beitragen, zeitlich
und kulturell, den Beginn cler Volkerwanderungszeit auf dem Gebiete cler Rumănischen Volks
republik genauer zu bestimmen. Vorerst sollen die erhaltenen Gegenstănde des Grabinventars
besprochen werden.
Die Kanne {Abb. 2/ 1 -2) ist scheibengedreht und aus feinem, grauem Ton hergestellt.
Der untere Tei! ist bauchig und hat ein fast doppelkonisches Profil ; cler obere Tei! schmăler und
annăhernd zylinderformig. Der Boden besitzt einen Standring. Ein breiter Henkel entspringt
unterhalb des Randes und reicht bis zum GefăBbauch. Auf cler AuBenfl ăche sind zwischen dem
Mundsaum und cler Gegend des grăBten Durchmessers parallele Striche eingeglăttet, die auf dem
oberen Teii des GefaBes annăhernd senkrecht, auf dem Bauch des GefaBes hingegen schrăg
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verlaufen. Hohe 0,078 m, Durchmesser der Offnung 0,058 m, groBter Durchmesser 0,077 m. l n
Form und Machart ăhnliche Kănnchen sind aus mehreren sarmatischen und karpischen Grăbern
Munteniens und der Moldau bekannt 1. Oie gleiche Form wird auch bei den Sarmaten in Ungarn
ofters angetroffen 2• Ebenso kamen im sarmatischen Grăberfeld von Bokani 3 (Moldauische SSR)
mehrere entsprechende K ănnchen zum Vorschein. Die Ăhnlichkeit zwischen den in sarmati
schen Grăbern und in karpischen Fundkomplexen auf dem Gebiete der Rumănischen Volksre
publik gefundenen K ănnchen d ieses Typus geht oftmals bis zu volliger O bereinstimmung 4 •
Von den 33 geborgenen Perl en sind zwei bruchsti.ickweise erhalten. Es ist anzunehmen,
daB ihre Anzahl bedeutend groBer war. Sie gehoren verschiedenen Typen an (Abb. 3/ 5 , 9 ; 4/6 -7)
u . zw. 28 sind scheibenformig (Abb. 4/6), în der Richtung des Durchmessers durchbohrt und aus
einem glasartigen Material (Lapislazuli) hergestellt. 2 7 Perlen d ieser Gruppe sind blau, in hellerer
ader dunklerer Abtonung, und nur d as Bruchsti.ick einer ist violett. Der Ourchmesser schwankt
zwischen 0,007 und 0,009 m, die Dicke zwischen 0,0025 und 0,003 m. Drei rotliche Korallen
perlen, von denen zwei annăhernd kugel- und eine scheibenformig ist (Abb. 3/9). MaBe : Durch
messer der ersten beiden Perlen 0,004 m , der der letzten 0,006 m. Eine polyedrische Perle aus
gri.inlichem Glas von 0,0 1 1 m L ănge. Eine kugelformige Bernsteinperle (Abb. 3/5, 4/7 ) von 0,0 1 9 m
Durchmesser. Entsprechungen zu den scheibenformigen Perlen sind aus dem sarmatischen Grabe
von Focşani bekannt 5 • Dort fanden sich 19 Perlen, 14 blaue und 5 violette, der gleichen Form.
Andere Perlen des gleichen Typus wurden in einem Brandgrab in Vîrtişcoi 6 geborgen. Dort fanden
1 Sebastian Morintz, HeKomopble eo11pocbl cap '1 Radu Vulpe, Săpături l e d e l a Poi eneşti d i n
,11amcKolO 11ace11e11ufl 6 Mo1100Be u My11me11uu e c6fl3U 1 949, in « Materiale », I, 1 95 3 , S . 3 4 8 , Abb. 1 74 und
c !ftoKuta11cKUAt noipe6e11ueA1, in « Dacia » , N. S . , 1 1 1 , 1 75 ; Sebastian Morintz und Gh. Bichir, Săpăturile
s. 45 1 - 4 7 1 . d e la Pă dureni, in « Materiale », V I , S. 4 9 1 ; Sebastian
2 Mihaly Parducz, D e nkmaler cler Sannaten�eit Morintz und N. Harţuchi, Să/)ăt 11ril e de la Ţifeşti,
Ungarns, I I I , in ArchHung, Tf. XXX I , 2 9a - h , in Materiale, V I I I (unter Druck).
Tf. XCV I I , 1 4 ; Tf. CXX I I , 4 1 . 5 Vgl. Sebastian -Morintz, a.a.O., Anm. 1 .
3 G . B . Fjodorow, ]( eonpocy o cap,11amCJ(o{i 6 I . L . Neagu, Staţiunea barbară de la Virtişcoi,
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3 E l :\ S . \ H \l .\ T I C l l l·:S 1 : 1 1 .\ I : .\ 1 · s C Ă S U OA H E J . E
sich in einer Urne zwischen den Knochenbrandresten und neben anderen Schmuckgegenstănden
5 scheibenformige, durchbohrte Perlen von cler gleichen Art wie d ie aus Focşani und Căscioarele.
Oie Brandgrăber von Vîrtişcoi gehăren cler wohlbekannten Poieneşti-Kultur an, die vom ethni
schen Gesichtspunkt den Karpen zuzuweisen ist.
Die silbernen Ohrringe (Abb. 3 /7 , 8 ; 4/4) sind aus gewundenem, im Querschnitt quadra
tischem Silberdraht hergestellt, und annăhernd kreisformig zusammengebogen. Ein Ende des
Drahtes ist flachgeh ămmert, und hat die Form eines lănglichen, ovalen Plăttchens mit einer
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O ffnung am Ende. Das andere Ende ist di.inner und hakenformig umgebogen, um in die Offnung
des P lăttchens gesteckt zu werden. Die beiden im Grabe gefundenen Ohrringe sind einander ăhn
lich, doch fehlt an einem clas ovale Verbindungsplăttchen, clas w ăhrend cler Grabungen abbrach
und verlorenging. Oicke des Silberdrahtes 0,00 1 5 m, Durchmesser cler Ohrringe annăhernd 0,030 m.
Den hier beschriebenen Ohrringen ăhnliche Sti.i cke wurden in einem sarmatischen Grab in
Şendreni 7 (Rayon Galaţi, Region Galaţi) gefunden. Sie weisen die gleiche Form auf, sind jedoch
aus Bronzedraht hergestellt. Bruchsti.icke von Ohrringen aus gewundenem Bronzedraht fanden
sich auch im sarmatischen Grabe von Focşani 8.
Der Armring (A bb. 3 /6 ; 4/8) besteht aus einem O, 1 63 m langem, i n cler M itte 0,00 5 5 m, an
den Enden 0,0 1 0 m breitem und 0,00 1 m dickem Bronzestreifen. Oie Aul3enfl ăche des Armringes
ist mit gestrichelten Zickzackbăndern verziert. Derartige Bronzearmringe mit verbreiteten Enden
sind vom Beginn cler Volkerwanderungszeit insbesondere bei den Sarmaten bekannt. Im Grabe
von Focşani 9 und in einem cler Grăber von Truşeşti 10 wurde je ein elliptischer Armring mit
verbreiteten Enden, in Focşani ein solcher von ovaler Form und in Truşeşti ein Armring mit
gewellten Enden gefunden. Ein aus einem Bronzestab von ovalem Querschnitt hergestelltes
Armband mit leicht abgeplatteten Enden wurdc in einem Grabe von Histria geborgen 11• In den
aus dem 1 . Jh. v. u. Z. bis zum 2 Jh. u. Z. meoto-sarmatischen Grăbern von Ust-Labinskaja wurden
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S E B A ST J .\ :\ .\ l t l R J :\ T Z 4
Bronzearmringe mit abgestumpften und gekerbten Enden gefunden 1 2• Dem im Grabe von
Căscioarele geborgenen Armring ăhnliche Stiicke erscheinen in den Jazygengrăbern in Ungarn.
In den Grăbern von Csongrad 13 fanden sich Armringe mit verbreiterten Enden aus cler Zeit
von 200-280 u. Z. 14•
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Das Bronzeglăckchen (Abb. 3 / 4 ; 4/3 ) ist pyramidenformig und trăgt am oberen Ende eine
O se zum Aufhăngen. Die 4 Pyramidenkanten sind unten durch Warzen verl ăngert. Hohe : 0,04 1 6 m,
Seitenlănge cler Grundflăche : 0,02 1 m, Wandstărke 0,002 m . Bronzeglockchen finden sich in
sarmatischen Grăbern auf dem Gebiete cler Rumănischen Volksrepublik î n Largu 15, Şen dreni 16
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1 5 Ioan T. Drago mir, Cercetdri arheologic e pe 1 6 Derselbe, Morm intul sarmatic de la Şendreni,
Valea Călmăţui ului, i n « Materiale », I l l , 1 95 7, i n « Materiale », I X (unter Druck).
S. 304, Abb. 7 / 2 .
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n58 S E l : .\ ST I .\ '\ \ 1 1 1 1 1 1 '\ TZ li
17
und Valea Lupului • Ebenso sind sie aus em1gen jazygischen und meotosarmatischen
Grăbern bekannt. Die ăhnlichsten Sti.icke, gleichfalls von Pyramidenform sind clas Glockchen
aus dem erwăhnten Grabe von Şendreni, sowie dasjenige aus dem Grabe des sarmatischen
Friedhofes von Bokani 18 .
Der Anhănger (Abb. 3/2 ; 4/5) ist birnenformig und aus dem di.innen (0,003 m 0 ) Draht
einer Silber-Kupfer-Legierung hergestellt, welcher derart gekri.immt ist, dal3 er an den Enden
ineinanderlaufende Bogen bildet. ln den freien Răumen zwischen den Bogen sind 4 kleine Kreis
ringe befestigt. An cler Aul3enseite ist cler Anhănger mit regelmăl3ig angeordneten Warzen aus
dem gleichen Metall verziert. Am oberen Ende trăgt er einen Ring zum Aufhăngen. Hăhe des
Anhăngers 0,034 m.
Das Zi erplăttchen (Abb. 3 /3 ; 4 1 2 ) aus Bronze ist auf einer cler Seiten (Vorderseite) silber
plattiert. Der Umril3 besteht aus annăhernd symmetrisch angeordneten \X'inkeln und Halbkrei
sen. An einem cler Enden hat die Platte eine O ffnung und entgegengesetzt, auf cler Ri.ickseite,
eine Niete. Wahrscheinlich cliente dieses Sti.ick zum Zusammenhalten von Kleidungssti.icken,
wobei es gleichzeitig auch als Schmuck cliente. Dicke cler Platte 0,00 1 6 m, Lănge 0,04 1 m.
Die Fibel (Abb. 3 / 1 , 4 1 1 ) besteht aus einem gebogenen Bronzeband , clas am Ful3 schmăler
(0,0035 m) und am entgegengesetzten Ende, wo sich auch clas Scharniergelenk befindet, breiter
(0,0082 m) ist, cler Nadelhalter ist stark verlăngert, die Nadei, die aus Eisen war, fehlt. Die Aul3en
fl ăche des Bogens ist mit reihenformig angeordneten X-formigen Einkerbungen verziert. Eine
19
ăhnliche Fibel wurde in Largu gefunden. Auch hier ist clas Gelenk ein Scharniergelenk, cler
Nadelhalter ist hoch, cler Bogen besteht jedoch aus di.innem Bronzeblech. Die Fibel stammt aus
dem 1 1 . - I I I. Jh. u. Z.
Der festgestellte Bestattungsbrauch und die erhalten gebliebenen Beigaben ermăglichen
die kulturelle und chronologische Eingliederung des Grabes von Căscioarele. Der Bestattungs
brauch war Skelettbestattung, mit dem Kopf gegen Norden zu. Kărperbestattungen mit dem Kopf
gegen Norden zu sind in zahlreichen Făllen bei den Sarmaten und bei den Trăgern cler Tschern
jachow-Sîntana-Kultur, nicht aber bei den Dakern des I I I . Jh. bekannt, bei denen wir stets nur
Brand bestattung antreffen. Das Grabinventar zeigt in seiner Gesamtheit deutlich, dal3 das Grab
aus Căscioarele, sarmatisch ist und nicht etwa der Tschernjachow-Sîntana-Kultur angehărt.
Die Form cler Kanne aus Căscioarele ist hăufig in sarmatischen Grăbern anzutreffen,
gleichzeitig stellt sie jedoch auch eine fi.ir die karpische Keramik des I I I . Jh. u. Z. kennzeichnende
Gattung dar. Das Vorkommen dieses Typus in zahlreichen sarmatischen Grăbern berechtigt die
Annahme, dal3 die wandernden Sarmaten die Keramik der bodenstăndigen dakischen Bevălke
rung iibernahmen. In dem vom G. B. Fjodorow im Jahre 1956 verăffentlichten sarmatischen
Friedhof von Bokani erscheint eine Reihe derartiger Kănnchen. Der genannte Forscher datiert
diesen Friedhof in clas 1 1. -IV. Jh. und weist ihn den Sarmaten zu 20• Unseres Erachtens erlauben
die Funde aus dem Friedhof in Bokani die Datierung auf clas I I I . Jh. einzuschrănken. Nachtrăglich
scheint der Verfasser seine Ansicht iiber clas Grăberfeld von Bokani geăndert zu haben, da er in
einem im Jahre 1 959 verăffentlichten Aufsatz 21 Fundgegenstănde vorlegt, die in unbestreitbar
sarmatischen Fundkomplexen geborgen wurden, diese jedoch cler Tschernjachow-Kultur zuweist.
\Vir beziehen uns hiebei auf die drei aus Bokani 22 stammenden Fibeln aus dem I I I. Jh. und auf
1 7 Dinu Marin, D escoperiril e arheologice de la w G. B. Fjodorow, a. a. O . , S. 5 9ff.
Valea Lupului - laşi, in Analele st. ale Univ. « Al. I . 21 Derselbe, R ezultatele şi problemele principale
Cuza », din laşi, neue Serie, Hefc I - 2 , 1 95 5 , a l e cercetărilor arheologice d i n Sud-Vestul U.R. S.S.,
S. 7 9 - 8 1 , Abb. 10/6. referitoare la primul mileniu al erei noastre, in SCIV,
18 G.
B. Fjodorow, a. a. O„ S. 65, Abb. 6. X, 2, 1 959, S. 3 7 9ff.
1 9 Ioan T. Dragomir, Cercetări arheologice pe 22 Ebenda, Abb. 4, 5 , 6, 7.
valea Cdlmăţuiului, Abb. 7.'3.
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i IT\ S A tnL\TISl. l l J·:s C l l .\ I : .\ l " S < : ASl.IO.\ f\ E L E
clen Spiegel 23, cler bei clen Sarmaten hăufig anzutreffen ist. Von cliesen i.ibernahmen ihn die Karpen.
Fi.ir clie Tschernjachow-Sîntana-Gruppe ist er jecloch nicht im geringsten kennzeichnend. Ebenso
unterscheiclet sich die scheibengedrehte Tonware aus dem Grăberfeld von Bokani von cler Kera
mik cler Tschernjachow-Sîntana-Kultur 24 und kann eher mit cler Keramik cler Karpen (Poieneşti
Kultur) in Verbindung gebracht werden. Durch die archăologischen Forschungen cl er letzten
Jahre in cler Rumănischen Volksrepublik gelang es, die Anwesenheit cler Karpen und Sarmaten
im I I I . Jh. in cler Moldau nachzuweisen. Bei cler O berpri.ifung cler fi.ir karpisch und sarmatisch
angesprochenen Fundzusammenhănge gelang es zwei verschiedene Kulturen nachzuweisen, clie
jecloch gemeinsame Elemente mit Wechselwirkungen zwischen diesen beiclen Vi:ilkerschaften
aufweisen. Der sarmatische Frieclhof von Bokani und clas karpische Grăberfeld von Poieneşti
sincl zeitgleich und gehen cler Tschernjachow-Sîntana-Kultur voraus. Diese Kultur entsteht gegen
Ende des I I I . Jh. 25, insbesonclere in den Gebieten cler unabhăngig gebliebenen Daker, uncl zwar
auf cler Grundlage cler dakischen Kultur uncl cler in clenselben Gebieten siedelnden sarmatischen
Gruppen 26 unter starkem ri:imischen EinfluB. Dieser Vorgang vollzieht sich in cler Zeit cler goti
schen Herrschaft.
Scheibenformige Perlen aus Lapislazuli von blauer, seltener violetter Farbe sind weniger
bekannt. Wir zeigten bereits, daB derartige Perlen in dem sarmatischen Grabe von Focşani uncl
in einem karpischen Grabe von Vîrtişcoi belegt sind. Das sarmatische Grab von Focşani stammt
aus dem I I I . Jh. Das Brandgrab von Vîrtişcoi gehi:irt einem Fundkomplex an, cler nicht ji.inger
sein kann, als clas I I I . Jh. Nach clen Fibeln zu schlieBen, scheint es fast, clai3 clas Grăberfeld von
Vîrtişcoi in die erste Hălfte des I I I . Jh. anzusetzen wăre. Der U mstand, daB dieser Perlentypus
selten ist uncl dann nur bei Sarmaten uncl Karpen vorkommt, spricht fi.ir clie Koexistenz dieser
Vi:ilker in den auBenkarpatischen Gebieten im I I I . Jh.
Ohrringe, die clen oben beschriebenen ăhneln, kamen im sarmatischen Grab von Şendreni
vor. Dieses Grab, clessen Beigaben auch ein pyramiclenformiges Bronzegli:ickchen und einen
Bronzespiegel mit Seitengriff enthalten, stammt aus dem I I I. Jh.
Der Bronzearmring besitzt Entsprechungen in den sarmatischen Gră bern Ungarns aus
dem I I I . Jh. Zu cler gleichen Datierung fi.ihrt auch clas Bronzegli:ickchen mit Analogien im Grabe
von Şenclreni uncl im Grăberfelcl von Bokani.
Oie Fibel aus clem Grabe von Căscioarele ăhnelt cler Fibel von Largu, die in clas I l .-1 1 1 .
Jh. u. Z . angesetzt wurde. Von clen Bestandteilen cler Fibel aus Căscioarele, sind ihr Scharnier
gelenk fi.ir clas I I I . Jh., bzw. ihr FuB mit dem hohen Nadelhalter fi.ir clas I l . - I l l . Jh. kennzeichnend.
Derart kann unsere Fibel keinesfalls ji.inger sein als clas I I I. Jh. u. Z.
Der Bestattungsbrauch und die Beigaben des Grabes von Căscioarele weisen es clemnach
eincleutig cler sarmatischen Gruppe zu und datieren es in clas I I I . Jh., wahrscheinlich in dessen
erste Halfte.
In clem Aufsatz i.iber clas als Zufallsfund entdeckte sarmatische Grab von Focşani 27 ver
treten wir die Ansicht, daB clieses in clas I I I . Jh. zu datieren ist, obwohl unter den Gegenstănden,
die als aus clem Grabe stammencl angegeben wurclen, sich eine Mi.inze Konstantius I I . befand.
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560 S I-: l l A ST L\ :\ �!011 1 :\TZ 8
Die Zusammenstellung des Grabinventars zwingt aber, es in clas I I I . Jh. anzusetzen und
anzunehmen, daB die Mi.inze nicht zum Grabe gehărte. Die O bereinstimmung dieses Grabes
mit cler Ausstattung anderer sarmatischen Grăber auf dem Gebiete cler Rumănischen Volks
republik, die ins I I I . Jh. zu datieren sind, einschlieBlich des Grabes von Căscioarele, bestătigen
die Datierung des Grabes von Focşani in clas I I I . Jh. u. Z.
Die wachsende Anzahl cler in den letzten Jahren in cler Moldau und in Muntenien ent
deckten Grăber ermăglicht, einige Betrachtungen i.iber clas Verhăltnis zwischen cler ărtlichen
dakischen Bevălkerung und den Sarmaten. Die Fundverbreitung zeigt, daB clie Daker mit
Vorliebe clie Hi.igel- und Waldgebiete, die Sarmaten hingegen die Steppenzone bewohnten.
Der Umstancl, daB zweifellos sarmatische Grăber in den Rayons Galaţi, Făurei, Urziceni,
Călăraşi, Olteniţa zum Vorschein kamen, typisch dakische Grăber hingegen insbesonclere in clen
Hi.igelgebieten entdeckt wurden, ist gewiB kein bloBer Zufall. Immerhin bestand keine scharfe
Grenzlinie zwischen Daker und Sarmaten und es bestanden wechselseitige Durchdringungen.
Die Beri.ihrung zwischen Daker und Sarmaten und cleren gegenseitige Beeinflussung ist archăo
logisch belegt.
Der Unterschied in cler Ausstattung cler sarmatischen Grăber und cler cler Tschernja
chow-Sîntana-Kultur schlieBt cl ie Măglichkeit ihrer Gleichzeitigkeit aus, selbst wenn dafi.ir nur
die Rayons Călăraşi und Olteniţa als Beispiel herangezogen werden, wo mehrere Friedhăfe beider
Gruppen belegt sind. Diese haben nichts miteinander zu tun und kănnen demnach nicht aus cler
gleichen Zeit starr. men. Selbst wenn es sich erweisen sollte, daB einige sarmatische Grăber cler
Moldau und Munteniens aus dem IV. Jh. stammen, muB doch angenommen werden, daB sie
in der Hauptsache cler Tschernjachow-Sîntana-Kultur vorausgehen, es mag sein, daB es im Rahmen
dieser Kultur auch Sarmaten gegeben hat, doch kănnen wir sie, wenigstens nach dem gegenwăr
tigen Stand cler Forschung, archăologisch nicht absondern. Eher konnte die Anwesenheit der
Sarmaten (Alanen) in Muntenien und in cler Moldau gegen Ende cler Gotenherrschaft und spăter
angenommen werden, die vielleicht noch vor dem Eindringen cler Hunnen hierherkamen, măgli
cherweise jedoch auch von diesen mitgerissen wurden. Zu dieser Gruppe kănnten die Grăber
von Valea Lupului gehăren, die mit ziemlicher Sicherheit an clas Ende des IV., bzw. an den An
fang des V. Jh. gesetzt wurden 28 • Gegenwărtig ist es schwierig, den genauen Zeitpunkt fi.ir clas
Eindringen cler Sarmaten in diese Gebiete, in denen sie sich als Hirten niederlieBen, anzugeben.
Fi.ir clas I I I . Jh. ist ihre Anwesenheit gesichert, doch ist es nicht ausgeschlossen, daB sie bereits
im I I . Jh. hier eindrangen. Es bestehen dafi.ir einige Hinweise, die jedoch noch i.iberpri.ift
werden mi.issen.
SEBASTIAN MORINTZ
28
Dinu Marin, a. a. O . , S. 7 9 - 8 1 .
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562
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BhIMll Ja1<nen1<aMH, Ha HX MeCTO y1<a3b1Ba10T lleTbipe BbIWeynoMHHYThlX OTBepCTHH : ,IJ;Ba H a
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XIX/1-3. HMeJIH B03MO>HHOCTH 03H3HOMHTbCJI c 3TOH pa6oToi\).
8 Joachim Werner, y 1< . col!„ B, BHJJ. 1 6/8-10, 12 Ebert, RL, XIII, CTp. 1 08 H BHJI. 41 a · b ;
14-16. CM. H Joachim Werner, y H . COlJ . .• B. UHJI . 1 3 /2-3.
9 TaM m e , BHJJ . 52/6-9 ; B H JJ . 53/9.
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7 .IIH A.IIEMA H3 30.ll O TOA nJIACTHHKH 3nOXH nEPECEJlEHHH HAPO.IIO B 567
22
Joachim Werner, y1< . co<i. , A, CTp . 6 1 -68, 90 H des migrations de peuples pres de Roman (Moldavie) ,
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23 Vladimir Dumitrescu, Une tombe de l'epoque
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EIN GRAB AUS DEM V. JH. AUS CEPARI (TRANSSILVANIEN )
Das Grab, der Gegenstand der vorliegenden Untersuchung, wurde als Zufallsfund auf
dem Gebiete des Dorfes Cepari (Gemeinde Dumitra, Rayon Năsăud, Region Cluj) entdeckt ;
diese Ortschaft befindet sich auBerhalb des ehemaligen rămischen Daziens, etwa 1 5 -20 km nărdlich
der Linie der rămischen Grenzlager Căşei, Ilişua, Orheiul Bistriţei. Der von den Ortsansăssigen
« Cîrligate » genannte Fundort liegt siidwestlich des Dorfes innerhalb des durch die Abzweigung
der Wege von Cepari nach Tărpiu und Mintiu gebildeten Winkels (Abb. 1 und 2). Beim Ausheben
der Fundamente fiir ein Wohnhaus wurde das Grab am 2 2 . August 1958 zufăllig entdeckt.
Wăhrend der Arbeit schnitten die Arbeiter in 0,60---0 , 70 m Tiefe eine von der Farbe der
Oberflăche deutlich verschiedene, fette schwarze Schicht an, in der Tierknochen und Ton
scherben lagen. Ohne diesem Umstand weiter Beachtung zu schenken, setzten die Bauleute ihre
Arbeit fort, bis ein menschliches Skelett zum Vorschein kam, neben dem folgende Gegenstănde
gefunden wurden : 1) ein Ring, 2) eine kleine Schnalle, 3) ein Armband, 4) eine Miinze,
sămtliche aus Gold (Abb. 3 und 4), sowie 5) einige dunkelrote Pasteperlen, die wahrend der
Bergung zerstărt wurden. Spuren eines Sarges oder andere Beigaben wurden nicht festgestellt.
Zur Ermittlung der Fundumstănde wurden in Cepari zwei Erkundigungen eingezogen :
einmal am 1 1 . Oktober 1 958 durch N. Someşan, Direktor des Museums von Năsăud, wobei die
meisten Einzelheiten der Entdeckung festgestellt wurden ; dann im Auftrag des lnstitutes for
Geschichte in Cluj, durch den Verfasser am 20. Oktober 1•
Auf Grund der bei den Findern am Fundort eingeholten Auskiinfte war es măglich, weitere
Einzelheiten iiber den Grabfund zu ermitteln, die seine Auswertung erleichtern. Das Skelett
lag in O, 70 m Tiefe gestreckt auf dem Riicken mit dem Kopf im W esten, die FiiBe nach Osten
gerichtet, die Arme parallel zum Kărper. Die Beigaben wurden an folgenden Kărperstellen gefun
den : der Ring an einem Fingerglied der rechten Hand, die Schnalle neben der linken Hiifre, •
Armband und Miinzen zwischen der linken Hand und dem Becken, die Perlen in der Năhe des
Halses (Abb. 2). Das Skelett wurde weitgehend zerstărt, so daB nur einige Bruchsti.icke des
1 Wir danken auch auf diesem Wege Akademie· freundlicherweise zur Bearbeitung und Veroffentli·
mitglied C. Daicoviciu, cler uns den Fund von Cepari chung i.iberlief3.
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670 n. P R O T A S E 2
3
Schădels und der Langknochen geborgen werden
,,.
/ o 6 km
konnten, die zeigen, daB es sich um einen Erwachsenen
handelt. Es lag in der Mitte der W estwand der gegen
Si.iden gelegenen Stube des Hauses (Abb.2).
Im ausgehobenen Erdreich wurden Tierknochen
f vermengt mit den Skelettknochen des Bestatteten
I
1
(Abb. 3/4 und 4/1 ). Die Schnallen
platte von 22 X 4 7 mm GrăBe und
ovaler Form besteht aus 2 i.ibereinan
dergelegten di.innen Platten, die durch
zwei Streifen mit dem Bi.igel verbunden
sind. Zwischen diesen Streifen befindet Abb. 2. - Lageplan des Grabes und seiner Beigaben :
sich die Befestigungsstelle des Schnal- I , Ring ; 2, Schnalle ; 3, Armband ; 4, Mtinze ; 5 , Perlen.
lendorns, der verlorengegangen ist.
Die beiden Lagen der Schnallenplatte waren durch zwei, gleicherweise fehlende symmetrisch gegen
den Rand hin angeordnete kleine Nieten miteinander verbunden, die gleichzeitig die Schnalle
2 I. Marţian, în A E , XXI I I , 1 903, S. 286 ; M . 1 942, S. 5 7 , N r . 32.
Roska, în Erdely regfri;eti repertoriuma, I, Cluj,
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3 E I X C R A B A l" S D L \! V. J l l. 571
Spezifisches
Spezifi- Feinge- Feinge-
Gewicht des
Gegenstand sches halt i n halt i n Anmerkung
%
geschmie-
Gewicht Karaten
deten Goldes
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572 ll. P HOTA S E 4
bleiben. Der Armring mit verdickten Enden aus Gold oder Silber, stellt einen allgemein verbrei
teten Typus dar, innerhalb dessen massivere Exemplare mit stărker verdickten Enden von anderen,
diinneren, mit weniger verdickten Enden zu unterscheiden sind. Diese Reifen sind hăchstwahr
scheinlich aus spătrămischen Formen herzuleiten und weisen eine sehr lange Lebensdauer auf.
Um clas Jahr 300 ist dieser Typus bereits voll ausgebildet, wie aus den Funden von Ostroviany 3
in cler Slowakei (mit einer Goldmiinze von Etruscilla), Sackrau 4 und Alba Iulia 6 (in
spătrămischen Grăbern) hervorgeht und hălt sich bis in clas VII. Jh„ wo er in Grăbern cler
Ukraine 6 und in denen cler Awarenzeit in Transsilvanie n noch verwendet wird. Als vollkommene
oder sehr nahestehende Entsprechungen fi.ir den Armreif von Cepari kănnen unter anderen die
Exemplare von Kertsch 7 (Krim), Smolin 8 (Măhren), Moigrad 9 und Apahida 10 (Transsilvanien),
M ezobereny 11 und Beregszasz 12 (Ungarische Volksrepublik), Atzgersdorf 1 3 , Laa an cler Thaya 14
(Osterreich), Wolfsheim am Rhein 16 und andere angefi.ihrt werden 16• lnnerhalb des erwăhnten
geographischen Bereiches erscheint sehr hăufig auch cler Schnallentypus aus dem Grabe von Cepari,
dessen zeitliche Einordnung, zum Unterschiede von cler des Armringcs, im allgemeinen die Grenze
des V. Jh. nicht i.iberschreitet. Gegeni.iber den Schnallen cler Tschernjachow-Kultur des IV. Jh„
bei denen cler UmriB cler Schnallenplatte eher kreisrund ist, ist unsere Schnalle mit breiterer
Platte von ovalem UmriB fortgeschrittener. Dieser Typus entwickelt sich im VI. und VII. Jh.
weiter, wobei er massiver wird und die Dornbefestigung sich schildformig erweitert. Schnallen
ăhnlicher oder gleichartiger Form sind aus Musljumowo po Kama-Wolga 17, Timoschewskaja
Stanitza im Kuban 18, aus cler Dnepr-Gegend 19, Kertsch 20, Moigrad 21 und Apahida 22, Mezo
bereny 23, Szeged-Nagyszeksos 24, Nemetker 26, Nord-O sterreich 28 und cler Rheingegend bekannt 27•
Die Mi.inze des Kaisers Theodosius II (408-450) 28, die auf Grund cler vorliegenden
Zusamrnenstellungen nicht năher bestirnmt werden kann, da in ihrer Legende Anhaltspunkte
fi.ir eine genaucre Datierung fehlen, sichert clic Zeitstellung des Grabes in das V. Jh„ hochstwahr-
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5î3
scheinlich in die Zeit um das Jahr 450. Die iibrigen Gegenstande des Grabinventars stehen mit
diesem Ansatz nicht in Widerspruch.
Die genaue ethnische Zuweisung des Grabes von Cepari bereitet Schwierigkeiten, da die
Beigaben nichts Kennzeichnendes aufweisen und andere diesbeziigliche sichere Hinweise fehlen.
Auf die Frage, ob dieses Grab den germanischen Vălkerschaften Transsilvaniens der Hunnenzeit
angehărt oder ob es die O berreste einer einheimischen Frau enthalt, welche diese in der damaligen
Zeit auf einem groBen Gebietsteil Europas allgemein verwendeten Schmuckstiicke trug, kann keine
eindeutige Antwort erteilt werden. Im iibrigen erkennen die Untersuchungen der letzten Zeit
fast einstimmig die Schwierigkeiten an, die ethnische Zugehărigkeit von Bodenfunden aus der
Hunnenzeit mit Sicherheit festzustellen. Diese ist auf die Sparlichkeit des bestehenden Fundma
terials, das erst recht oft aus Einzel- oder unvollstandigen Funden stammt und insbesondere
auf die ungleichmaBige Zusammensetzung der damals im Karpatenbecken und im mitteleuropai
schen Raum siedelnden Bevălkerungen zuriickzufohren 29• Reiche Grabausstattungen mit Gegen
standen aus Edelmetallen bilden einen bezeichnenden Zug der hunnischen Zeit. Sie miissen im
allgemeinen der begiiterten, fohrenden Schicht der im Rahmen des ausgedehnten Hunnenreiches
unterworfenen oder verbiindeten Vălkerschaften zugewiesen werden, ohne kennzeichnend ethni
sche Ziige aufzuweisen.
Die ost-westliche Ausrichtung des Grabes mit dem Blick nach Osten ist for den christli
chen Charakter und damit mittelbar for die ethnische Zugehărigkeit der Bestatteten nicht ausschlag
gebend, da diese Ausrichtung einer allgemeinen O bung entsprach, die sowohl bei den zum Chri
stentum iibergetretenen Vălkerschaften, als auch bei den noch heidnischen Stammen verbreitet war30•
Die ost-westliche Orientierung stellt in Transsilvanien eine auf das Graberfeld von Sîntana de
Mureş folgende spatere Entwicklungsstufe dar, da dort die iiberwaltigende Mehrzahl der Graber
nord-siidlich ausgerichtet ist. Im iibrigen scheint es, daB die Ost-West-Ausrichtung der Graber
auf die Nord-Si.id-Orientierung folgt und im Karpatengebiet im V. Jh. zur allgemeinen Verbrei
tung gelangt, eine Ers:heinung, hinter der sich auch gewisse Merkmale ethnischer Natur verbergen
kănnten 31•
Die Gewohnheit, eine Miinze in das Grab zu legen, die im allgemeinen for die griechisch
rămische W elt 32 kennzeichnend ist, kănnte einen Hinweis darstellen, daB der Bestattete der
bodenstandigen Bevălkerung angehărt, wenn dieser nicht auch mit oder ohne O bernahme seiner
urspriinglichen Bedeutung, von verschiedenen wandernden Volkerschaften auBerhalb des rămisch
byzantinischen Reiches iibernommen worden ware. Sicher ist, daB in der Vălkerwanderungszeit
in Mittel- und in Siidosteuropa zahlreiche Graber mit Miinzbeigaben und verschiedenartiger
ethnischer Zugehărigkeit vorkommen 33•
Die Analyse des Feingehaltes des Metalls zeigt, daB das Gold der Grabausstattung nicht
aus Bergwerken, sondern aus goldfohrendem Schwemmsand mit sehr groBer Reinheit des Goldes
(24 Karat) gewonnen wurde ; mit Ausnahme der Valea Pianului im Sebeş-Gebirge fehlt derartiger
cruci, Rayon Gherla, gefundenes Exemplar (solidus) fur diese Frage). O ber die Hunnen în Transsilvanien
(!. Winkler, în SCN, II, 1 958, S. 1 40). Beztiglich s. C. Daicoviciu, La Transsylvanie dans l 'antiquite,
einiger Probleme des Mi.inzumlaufes auf dem Gebiete Bukarest, 1 94 5 , S. 203ff.
cler ehemaligen romischen Provinz Dazien von Aurelian 30 Vgl. Cabrol - Leclercq, Dict. d'arch. c hret. et
bis în clas IV. Jh. ; s. auch M. Macrea în AISC, III, de liturgi e, XI, Kol. 1 56 1 - 1 562 (mobilier funeraire) .
1 936 - 1 940, S. 295 - 305, sowie die neuere Arbeit 31 I. Kovrig, n. a. O . , S. 2 1 2 - 2 1 5 und insbeson·
liber den Mtinzumlauf în Transsilvanien von Aurelian ders S. 2 1 6.
bis 450 von K. Horedt, în Contribuţii . . . , S. 1 1 - 40. 32 K. Zeuss, în 3 1 BerRGK, S. 86.
29 l. Harmatta, în ArchHung, XXXII, 1 9 5 3, 33 J. Werner, Munzdatierte austrasische Qrabfun·
S. 1 03 - 1 1 2 ; N. Fettich, a. a. O., J . Werner, a. a . O. ; de, Berlin-Leipzig, 1 935 ; L. Huszar, a. a. O . , und
I. Kovrig, a. a. O., S. 2 1 l ff. (mit Schriftenhinweis K. Horedt, Contribuţii . . . , S. 1 1 - 40.
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574 D . P ROTA SE 6
Schwemmsand in den transsilvanischen Wasserlăufen. Diese Feststellung wiirde auf andere Gegen
den, etwa den Balkan oder den Nahen Osten als Ursprungsstătte des Goldes aus dem Grabe von
Cepari hinweisen. Der gleiche Feingehalt sowohl bei cler in Konstantinopel geprăgten Miinze,
als auch bei den L. brigen, durch Schmieden gearbeiteten Stiicken rechtfertigt die Vermutung,
dal3 die Gegenstănde aus eingeschmol
zenen Miinzen hergestellt wurden 34
und zwar nicht in gri:il3eren Werk
stătten, sondern wie aus ihrem primi
tiven Geprăge hervorgeht, von weniger
fachkundigen, wandernden Hand
.
werkern. Trifft diese Feststellung zu,
.
dann mul3 angenommen werden, dal3
die betreffenden Miinzen nicht auf
dem Wege iiblicher Handelsbeziehun
gen hierher gelangten, sondern eher
durch Pliinderungsziige, die von
wandernden, aber militărisch schlag
Abb. 3 . - Goldgegenstănde der Grabausstattung. krăftigen Stămmen in clas byzanti
nische Reich unternommen wurden.
Die U marbeitung cler Miinzen in Schmuckgegenstănde zeigt unter anderem, dal3 ihre Besitzer sie
nicht wegen ihres Miinzwertes sondern lediglich als Edelmetallreserve schătzten.
Inwieweit clas fragliche Grab eine Einzelbestattung war oder zu einem gri:il3eren Grăber
feld gehi:irt, ki:innen erst iiberpriifende Nachgrabungen erweisen, die auch mit gri:il3erer Wahrschein
lichkeit feststellen ki:innen, ob das Grab oder cler Friedhof ( ?) etwa der aul3erhalb cler Provinz
Dazien verbliebenen bodenstăndigen Bevi:ilkerung dieser Gegend angehi:irte oder nicht. Der
Umstand, dal3 cler Fundort abseits cler gri:il3eren Verbindungswege jener Zeit liegt, ki:innte
einen Hinweis in diesem Sinne darstellen.
Abgesehen von cler Frage seiner ethnischen Zuweisung ist cler Fund von Cepari auch von
einem anderen Gesichtspunkt aus von Interesse. Gegenwărtig sind aus dem unmittelbar auf die
Preisgabe Daziens durch die Ramer folgenden
Zeitraum ( I I I . - IV. Jh. ) i n Transsilvanien in grol3er
Anzahl Bodenfunde geborgen worden durch die �
clas historische Bild dieser Gebiete ziemlich deut
.„.„•. � o
:�
.
.
...
lich umrissen werden kann. Demgegeniiber sind .
·'·"
derartige Funde aus cler Zeit von dem Eindringen
cler Hunnen (3 75) bis zum Ende des V. Jh. .„ 1 ' .
J
unvergleichlich spărlicher. Dieser U mstand ki:innte
auf den ersten Blick den Eindruck einer Unter- Abb. 4. -
Goldgegenstă nde der Grabausstattung.
brechung zwischen cler fortlebenden materiellen
Kultur cler Antike und den Anfăngen cler eigentlichen vorfeudalen Kultur hervorrufen. In Trans
silvanien sind aus dem V. Jh. einige Grăber mit reichem Grabinventar aus Edelmetall bekannt,
wie etwa die Grăber von Velţ 35 (Rayon Tîrnăveni), Apahida 36 (Cluj) und Valea lui Mihai 37
34 Die Anregung fi.ir diesen Gedanken verdanken 35 Gy. Uszl6, in Kozlemenyek, Cluj. I , 1 94 1 ,
wir Akade miemitglied C. Daicoviciu. Die gleiche S . 2 4 - 27 ; C . Daicoviciu, Siebenbiirgen i m Altertum,
Erscheinung ist tibrigens auch bei getisch-dakischen Bukarest, 1 943, Abb. 3 1 .
Silberschătzen festzustellen (C. Preda in SCIV, V I I I, 38 Ebenda, S . 4 7 9, Nr. 8 .
1 - 4. 1 95 7 , s. 1 13 - 1 24). 3 7 M . Roska, in A ISC, I , 1 92 8 - 1 93 2 , S . 69 - 7 2 .
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7 576
(Rayon Marghita). Hiezu kommen noch einige Einzelfunde, wie etwa die Fibel mit halbkreisfor
migem Kopf von Alba Iulia 38 und der bekannte Schatzfund von Moigrad 39 (Rayon Zalău). Das
spărliche Vorkommen von Bodenfunden aus dem V. Jh. im Vergleich mit denen aus dem vorher
gehenden und dem nachfolgenden Jahrhundert, ist unseres Erachtens nur vorlăufig und diirfte
auf die noch unzureichenden Untersuchungen und die nicht immer befriedigende Zeitbestimmung
der bereits bekannten Funde zuriickzufiihren sein. Die archăologischen Funde aus diesem Jahr
hundert nehmen mit der Zeit stăndig zu, wofiir auch eben das Grab von Cepari einen Beweis
darstellt und werden sich ohne Zweifel, bei einer Verstărkung der Nachforschungen noch weiter
vermehren. ln Verbindung mit dem gegenwărtig noch spărlichen Kulturgut Transsilvaniens im
V. Jh., soli eine Erscheinung erwăhnt werden, die nicht bedeutungslos ist. Auf dem Gebiete des
ehemaligen westrămischen Reiches, in Frankreich und Siiddeutschland, in Belgien und England,
in Gebieten mit alter und starker rămischer Tradition, ist gerade im V. Jh. ein Hiatus in der mate
riellen Kultur zu bemerken : Siedlungen, Friedhăfe, Gerăte, Gebrauchsgegenstănde, Schmuck
sachen usw. sind archăologisch nicht faBbar 40• Trotz alledem ist die Anwesenheit der dortigen
bodenstăndigen Bevălkerung in dem betreffenden Zeitabschnitt unbestreitbar, da sie durch schrift
liche Quellen unwiderlegbar bewiesen wird. Es erscheint noch verfriiht und unsicher, die relative
Seltenheit der Bodenfunde in Transsilvanien im V. Jh. und den entsprechenden Hiatus in den
angefiihrten Gebieten des ehemaligen westrămischen Reiches, als ăhnliche oder gleichartige Erschei
nungen miteinander zu vergleichen. Hingegen ist unseres Erachtens die erwăhnte Lage in den
westlichen Gebieten des ehemaligen rămischen Reiches ein sprechender Beweis, der auch for
die Gebiete des alten Daziens gilt, daB das Fehlen oder die voriibergehende Seltenheit der Boden
funde kejneswegs auch das Fehlen einer bodenstăndigen Bevălkerung bedeutet.
Durch die Eingliederung in eine umfassendere Fragestellung gewinnt der durch die Miinze
Theodosius I I , sicher um die Mitte des V. Jh. datierte Fund von Cepari hăheres lnteresse auch
durch die Tatsache, daB er das spărliche archăologische Material aus der Hunnenzeit in Trans
silvanien und im Karpatenbecken bereichert.
D. PROTASE
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LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES
DANS LA REPUBLIQUE POPULAIRE ROUMAINE EN 1 959
Pour foire connaître a nas lecteurs l'activite archeologique qui s'est deroulee a travers
le pays, nous publions, cornrne nous l'avons dej a fait pour les trois dernieres annees, la liste des
localites ou ont ete effectuees des recherches de ce genre, en indiquant pour chacune l'epoque a
laquelle appartiennent Ies decouvertes et Ies principaux resultats obtenus. Lorsque l 'on a trouve
au rnerne endroit des restes appartenant a des epoques differentes, la localite est mentionnee
au chapitre pour lequel Ies recherches avaient ete entreprises initialernent. Si l 'institution qui
a execute Ies recherches n'est pas citee, cela signifie qu'elles ont ete entreprises par l ' Institut
d'Archeologie de !'Academie de la R.P.R. (en precisant toutefois, le cas echeant, les travaux
executes en collaboration avec une autre institution).
Chaque localite est notee sur la carte ci-jointe avec le numero d'ordre du present compte
rendu. Les rapports somrnaires des fouilles de 1959 seront publies dans « Materiale şi cercetări
arheologice », val. V I I I.
37 c. I I05
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I>. l'f ll' E SC I '
4. Mal ul Roşu --- Giurgiu. Des fouilles systematiques ont confirme l'hypothese de l'exis
tence d'ateliers paleolithiques appartenant a l'aurignacien moyen (en collaboration avec le Musee
du district de Giurgiu).
5 . Buda (district de Buhuşi, reg. de Bacău). On y a decouvert un etablissement datant
du kostenkien moyen (en collaboration avec le Musee regional de Bacău).
6. Poiana Roman (comm. de Lapoş, district de Mizil, reg. de Ploieşti). Decouverte d'un
grand atelier appartenant a l'aurignacien local (en collaboration avec le Musee d'histoire de Ploieşti).
7. Gilma (comm. de Sita Buzăului, district de Tg. Secuesc, reg. de Braşov). L'« atelier »
epipaleolithique decouvert vaiei deux ans a fait l'objet de nouvelles fouilles.
8. Oradea. Le quartier de Salca a livre un fond de cabane appartenant a la civilisation
de la Tisa, des sepultures hallstattiennes dans des urnes, des tombes daces a incineration (I<'-IIe
siecles de natre ere) et un crematoire dace (Institut d'histoire de Cluj et Musee regional
d'Oradea).
9. Techirghiol (reg. de Dobrogea). On a fait des fouilles dans une station neolithique
du type Baia-Hamangia ou l'on a identifie deux niveaux d'habitat et une couche datant de l 'epoque
romaine (en collaboration avec le Musee regional de Constanţa).
10. Vădastra (district de Corabia, reg. d'Oltenia). On a continue Ies fouilles dans la
station a plusieurs couches, situee au lieu dit « Dealul Cişmelei », appartenant surtout a la civi
lisation neolithique du type Vădastra . On y a decouvert un abondant materiei ceramique et quel
ques outils en silex, en pierre et en os.
1 1 . Ocna Sibiului (district de Sibiu, reg. de Braşov). Sondage au lieu dit « Faţa Vacilor »
d'une station neolithique datant de la civilisation de la ceramique peinte du type Petreşti. On y
a decouvert une sepulture a inhumation renfermant un squelette replie sur lui-merne (Musee
Brukenthal de Sibiu).
1 2 . Slatina (reg. d'Argeş). On a pratique des fouilles dans un etablissement du type
Vădastra, dans un « tell » appartenant a la civilisation de Sălcuţa et dans une station de l'âge du
bronze (civilisation de Verbicioara) (en collaboration avec le M usee du district de Slatina).
1 3 . Teiu (district de Costeşti, reg. d'Argeş). Les recherches ont porte sur un « tell »
du type Gumelniţa situe dans la vallee du ruisseau Mozacu, a environ 500 rn de distance du
village (en collaboration avec le Musee regional de Piteşti).
14. Vărăşti (district d'Olteniţa, reg. de Bucarest). On a poursuivi Ies fouilles et decou
vert 13 tombes a inhurnation appartenant a la civ ilisation neolithique du type de Gumelniţa,
ainsi qu'une sepulture neolithique dans l'etablissement de Boian. On est parvenu egalement a
identifier une couche de civilisation remontant au comrnencement de la phase Bol intineanu
(en collaboration avec le Centre d'anthropologie de I' Academie de la R.P.R.).
1 5 . Luncaviţa (district de Măcin, reg. de Dobrogea). Des fouilles ont ete pratiquees
au lieu dit « Cetăţuie », dans un « tell » appartenant a la civilisation neolithique du type Gumel
niţa. La couche de civilisation a une epaisseur de 3 m 70. Au meme endroit se trouve une necropole
de la seconde moitie du XVI I I" siecle (en collaboration avec le Musee du district de Tulcea).
16. Truşeşti (reg. de Suceava). Les fouilles ont continue dans l'etablissement neoli
thique du type Cucuteni A, situe sur l'eminence dite « Ţuguieta ». On y a fouille 2700 m2, ce qui
a permis de degager huit habitations et deux annexes, ainsi que 13 fosses contenant des restes
menagers, dont 1 1 Cucuteni A, une Cucuteni B et une hallstattienne (Musee d'histoire de la
Moldavie).
1 7 . Tîrpeşti (district de Tg. Neamţ, reg. de Bacău). On a fait des fouilles dans une
station ayant dure du protocucutenic n jusqu' a la phase Cucuteni B (en collaboration avec le
Musee du district de Tg. Neamţ).
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18. Traian (district de Buhuşi, reg. de Bacău). On a continue Ies travaux sur la colline
dite « Dealul Fîntîn.i lor » , ou on a fouille environ 1 OOO m2• On y a decouvert le second vallum
de defense des stations et Ies restes de plusieurs habitations. Sous la couche Cucuteni A-B est
apparu un niveau riche en ceramique rubanee. Au lieu dit « Dealul Viei » on a decouvert de nom
hreuses pieces appartenant a la couche de civilisation de Zăneşti (precucutenien I).
19. Cernavoda (reg. de Dobrogea). L'annee 1959 a vu la continuation des fouilles
entreprises dans l'etablissement situe sur la hauteur proche de la ville et datant de la periode de
transition du neolithique a l 'âge du bronze, ainsi que de la premiere periode de l'âge du bronze.
On a decouvert deux fosses de defense et on a recueilli de nouvelles donnees pour la chrono
logie de la civilisation de Cernavoda.
20. Smeeni (district de Buzău, reg. de Ploieşti). Dans un tumulus situe a environ 200 m
du village, on a trouve plusieurs tombes a acre datant du debut de l'âge du bronze, ainsi que
quelques tombes sarmates (en collaboration avec le Musee d'histoire de Ploieşti).
2 1 . Cuciulata (district de Rupea, reg. de Braşov). On a continue Ies fouilles commencees
en 1958 dans la station du type Schneckenberg datant de l 'âge du bronze, ce qui a permis de con
firmer derechef l'existence de deux niveaux d'habitat. On y a egalement decouvert des vestiges
daces sporadiques.
22. M îndrişca (district d'Adjud, reg. de Bacău). On a travaille dans une station contenant
une couche precucuteni I I et une couche Monteoru de l 'âge du bronze (en collaboration avec
le Musee regional de Bacău).
23. Bogdăneşti (district de Tg. Ocna, reg. de Bacău). On a fait des fouilles dans l'etablis
sement de l'âge du bronze, du type Monteoru (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee
archeologique regional de Piatra Nea:nţ).
24. Costişa (district de Buhuşi, reg. de Bacău). Fouilles dans un etablissement ou, au-des
sus de deux niveaux neolithiques, on a trouve plusieurs niveaux datant de l'âge du bronze (civi
lisation de Monteoru) (en collaboration avec le Musee archeologique regional de Piatra Neamţ).
25. Otomani (district de Marghita, reg. de Crişana). On a fait des fouilles dans Ies stations
dej a connues et appartenant a la civilisation d'Otomani, situees aux lieux dits « Cetăţuia » ,
« Cetatea de Pămînt » et « Insula » (Institut d'histoire de Cluj et Musee regional d 'Oradea).
26. Ciritei-Piatra Neamţ. On a pratique des fouilles dans un etablissement du type Noua,
appartenant a la fin de l'âge du bronze (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee archeolo
gique regional de Piatra Neamţ).
27. Baraolt (district de Sf. Gheorghe, reg. de Braşov). Sur la rive gauche du ruisseau de
Baraolt on a decouvert, sur le promontoire dit « Nagyerdăalja », des fosses recelant des mate
riaux datant de l'âge du bronze (Wietenberg, Noua), du Hallstatt et du La Tene. Sur la colline
de « Vecer » , traces d'une station romaine (Musee regional de Sf. Gheorghe).
28. Nicoleni (district d'Odorhei, reg. de Mureş-Autonome Hongroise). On a continue
Ies fouilles commencees en 1958 dans un etablissement du type Noua (Fouilles executees par
le Musee regional de Sf. Gheorghe).
29. Zăpodeni (district de Vaslui, reg. de Jassy). Des fouilles ont ete executees dans l'etablisse
ment du type cendrier (« zolnik » ) (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee du district de Vaslui).
30. Sărăţel (district de Bistriţa, reg. de Cluj). On a explore, au lieu dit « Cetate » , une
station hallstattienne fortifiee, a laquelle a succede une forteresse dace en pierre (Institut d'his
toire de Cluj et Musee du district de Bistriţa).
3 1 . Drîmbari (district d'Alba, reg. de Hunedoara). Une station hallstattienne a livre
plusieurs fonds de cabanes contenant un materiei ceramique tres abondant (en collaboration avec
le Musee du district d'Alba Iulia).
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I l. l'O I' I·: Set .
I I . CIVILISATION GETO-DACE
32. Teliţa (comm. de Poşta, d istrict de Tulcea, reg. de Dobrogea). Sondage d'un tertre.
On y a decouvert sept tombes a incineration, renfermant des urnes munies de couvercles. Les
tombes appartiennent a la population geto-dace des lv·-1 1 r siecles avant natre ere (en colla
boration avec le Musee du district de Tulcea).
3 3 . Popeşti (district de Drăgăneşti-Vlaşca, reg. de Bucarest). Les travaux ont continue
dans la grande station gete fortifiee situee sur la rive de l' Argeş, l' objectif principal etant
l'exploration du grand edifice gete decouvert l'annee precedente. On a egalement pratique des
fouilles dans un tumulus situe a la lisiere SE du village. Ce tumulus contenait une tombe gete
a incineration, datant du le' siecle avant natre ere.
34. Sălaşuri (district de Tg. Mureş reg. de Mureş-Autonome Hongroise). Le sondage
pratique au lieu dit « Teglasd\.ilo » a permis de decouvrir une station dace datant du 1°' siecle avant
natre ere (Musee du district de Sf. Gheorghe).
3 5 . Les forteresses daces du massif d'Orăştie. En 1959, on a entierement degage la forte
resse de Blidaru et decouvert quelques habitations daces au lieu dit Meleia. On a procede a des
travaux de consolidation a Costeşti et a Grădiştea Muncelului (Institut d 'histoire de Cluj).
36. Tilişca (district de Sibiu, reg. de Braşov). On a pratique des fouilles dans une
forteresse dace pourvue de tours constituees de blocs en pierre de taille, a l'interieur de laquelle
on a trouve aussi des vestiges hallstattiens (Musee Brukenthal, Sibiu).
37. C h i l ia (district de Vedea, reg. d'Argeş). On a continue Ies travaux entrepris dans
la necropole dace a incineration datant de la basse epoque (seconde moitie du I I I• siecle de natre
ere), ou on a encore trouve 34 sepultures, ce qui porte a 9 1 le nombre des tombes dej a decou
vertes (en collaboration avec le Musee regional de Piteşti).
38. Ţifeşti (district de Panciu, reg. de Galaţi). On a fait des fouilles dans une station
appartenant aux Carpes (III• siecle de natre ere).
I I I . EPOQUE GRECO-ROMAINE
39. Histria (district d' Istria, reg. de Dobrogea). Les travaux entrepris dans le grand
etablissement situe sur Ies bords du lac de Sinoe ont ete poursuivis en 1 959 dans plu
sieurs secteurs : au temple grec du v· siecle avant natre ere, ou l'on a decouvert plusieurs autels
et une inscription du 1 1 1• siecle avant natre ere, mentionnant un chef traco-gete ; dans le secteur
central de la cite, ou on a continue a degager Ies habitations du v1• siecle de notre ere ; sur le
plateau qui se trouve devant la cite, dans le secteur des habitations de l'epoque archai:que ; tou
jours sur ce plateau, vers le sud, ou a ete decouvert un mur d'enceinte, datant probablement du
v1· siecle avant natre ere et fait en bousillage sur des fondations en pierre ; dans la necropole
greco-romaine a tumuli ou l'on a decouvert des tombes du v1· siecle avant notre ere ; dans un
tumulus du lv· siecle avant notre ere et dans un tumulus des I°' 1 1· siecles de notre ere ren
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i'J8 1
diatement vers le sud, on a decouvert l'amp hitheâtre construit en pierre en l'an 157 de natre ere.
Dans la necropole etablie au lieu dit « Măgura » , on a decouvert plusieurs tombes. I .e nombre
total de tombes degagees jusqu ' a ce jour s'eleve a 5 5 . A Romînaşi on a pratique plusieurs sections
a travers le vallum du camp romain eleve au lieu dit « Cetate » (Institut d'histoire de Cluj).
42. Constanţa. Fouilles au « palais » situe a câte du palais d u Conseil municipal, ou avait
ete decouverte la grande mosaîque. On a egalement trouve le mur septentrional de ce palais
qui, haut de 5 m, subsiste sur une longueur de 4 1 m. Ce mur est construit en petits blocs de cal
caire, possede des pilastres en briques (Musee regional de Constanţa).
43. Barboşi-Şendreni (district et region de Galaţi). On a examine le camp romain de Bar
boşi, ou on a decouvert des niveaux de construction etablis au-dessus d'une station dace datant
du La Tene. A Şendreni, on a pratique des fouilles dans plusieurs petites stations civiles et
dans un etablissement appartenant a la civilisation de Dridu. On a egalement trouve des traces
hallstattiennes et des vestiges appartenant a la civilisation de Tcherneakhov (Musee d 'histoire de
la Moldavie).
44. Cioroiul Nou (district de Băileşti, region d'Oltenia). Fouilles dans la fortessere romaine.
On y a identifie le fosse, la berme et le vallum, et on y a decouvert un abondant materie! archeo
logique. La forteresse date du milieu du I I Ie siecle de natre ere (en collaboration avec le Musee
regional de l'Oltenie).
45. Soporul de Cîmpie (district de Turda, reg. de Cluj). On a continue Ies fouilles dans
la necropole daco-romaine de la periode de l'occupation romaine, et on a degage, en 1959, qua
tre-vingt-deux tombes, ce qui porte a 162 le nombre total des tombes dej a deterrees. Leur mobi
lier consiste generalement en poterie dace et romaine, en perles de verre, en fibules de bronze,
en lames de couteaux, etc. (Institut d'histoire de Cluj).
46. Celei (Sucidava, district de Corabia, reg. d 'Oltenia). Les fouilles ont continue en
1959. On a pratique dans l'angle SO de l'etablissement civil deux grandes sections, afin de
decouvrir Ies fortifications de la viile romaine. Celles-ci ne subsistent plus mais on y a trouve
une station neolithique du type Vădastra. On a pratique ensuite trois sections dans le câte
fortifie du Nord de la viile. On a pu preciser que Sucidava avait ete pourvue, dans la premiere
moitie du I I I0 siecle de natre ere, de murailles en pierre, munies de tours quadrangulaires et
d'un large fosse.
47. Mangalia (reg. de Dobrogea). Par suite des importants travaux de construction
entrepris dans cette viile - l 'antique Callatis - on a etabli une surveillance archeologique et on
a fait des fouilles de sauvegarde dans l'angle nord-est de la cite, dans un edifice datant des rv·-vrc
siecles de natre ere et dans la necropole de l'epoque grecque ou l'on a trouve deux tombes prin
cipales dont l'une contenait un papyrus. Elles datent du iv• siecle avant natre ere.
48. Chişcani (district de Brăila, reg. de Galaţi). Fouilles dans une necropole des m•-1y•
siecles de natre ere. On a decouvert quelques tombes, probablement sarmates.
49. Piatra Frecăţei (district de Măcin, reg. de Dobrogea). Les fouilles ont continue dans
la grande necropole datant, avec des interruptions, du 1 1 1• siecle jusqu'au X°. On y a decou
vert un grand nombre de tombes et la basilique d'un cimetiere.
50. Pietriş (district de Bîrlad, reg. de Jassy). Sondage sur la colline de « Balaurul » . On
y a decouvert 12 tombes a inhumation du type Sîntana de Mureş - Tcherneakhov (IV• siecle)
(Musee d 'histoire de la Moldavie).
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l l . P1 1 P r·: s u · 6
5 1 . Probata (district et reg. de Jassy). Sondage sur la colline dite « Moşanca » et « Unche
tea ». On y a decouvert une couche de civilisation appartenant au paleolithique superieur, ainsi
que 12 tombes a inhumation, dont 4 de la fin de l'âge du bronze, Ies autres appartenant a l'epoque
des migrations (Musee d 'histoire de la Moldavie).
5 2 . Independenţa (district de Călăraşi, region de Bucarest). On a continue Ies fouilles
dans la necropole du 1ve siecle de natre ere, ou on a decouvert plusieurs tombes a inhumation
et a incineration. A proximite de la necropole, on a pu identifier l'etablissement correspondant
(en collaboration avec le Musee d'histoire de Călăraşi).
53. Spanţov (district d 'Olteniţa, region de Bucarest). On a decouvert en 1 959 dix-huit
tombes du IVe siecle de natre ere. Leur mobilier se campase de vases en terre cuite deposes
comme offrande, de peignes, boucles, fibules en bronze, et de perles en pâte de verre.
54. Reci (district de Sf. Gheorghe, region de Braşov). On a decouvert trois sepul
tures, contenant des squelettes recroquevilles, appartenant a la civilisation de Coţofeni, une
fosse hallstattienne et deux fonds de cabane du rve siecle de natre ere (Musee regional de
Sf. Gheorghe).
5 5 . Bratei (dist rict de Mediaş, region de Braşov). On a commence Ies fouilles dans un
etablissement autochtone du ve siecle de natre ere. On y a decouvert plusieurs fonds de cabanes
et des fosses. L'etablissement de Bratei est le premier etablissement autochtone datant de la domi
nation des Huns, expiare en Transylvanie.
56. lpoteşti (district de Slatina, region d 'Argeş). On a procede a des fouilles au lieu dit
« la Conac », sur la rive abrupte de !'Olt, dans une station menacee d' etre detruite par cette
riviere. On y a decouvert des restes neolithiques des types Giuleşti et Vădastra 1 1 , des vestiges
daces des 1 1 1e-1ve siecles de natre ere, ainsi que des restes datant de la premiere periode de
l'epoque feodale (en collaboration avec le Musee regional de Piteşti).
57. Bezid (district de Tg. Mureş, region de Mureş-Autonome Hongroise). On a continue
Ies fouilles commencees en 1958 au lieu dit « Loc ». On y a decouvert Ies vestiges d'un atelier
destine a la reduction et a la transformation des minerais de fer, un fond de cabane dace et de
la ceramique des vc -Vie siecles de natre ere (Musee regional de Sf. Gheorghe).
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j ii8CI
63. Sultana (district d'Olteniţa, region de Bucarest). On y a continue Ies fouilles commen
cees en 1 958 dans Ies deux necropoles, dont l'une a incineration, au-dessus de laquelle se trouve
une necropole a inhumation. On y a decouvert 36 sepultures. Les deux necropoles datent, avec
approximation, du Xc siecle de natre ere. Le mobilier des tombes se compose de vases en terre
cuite, de boucles d'oreilles, de perles, de boucles de ceinture, etc.
64. Capidava (district de Hîrşova, reg. de Dobrogea). Les fouilles ont egalement continue
en 1959. On y a examine une surface de terrain de 1 600 m2 et on a degage Ies restes de 76 fonds
de cabanes datant des X•- XI• siecles de natre ere.
65. Galiţa (district d'Adamclissi, reg. de Dobrogea). On a fait des recherches a l'inte
rieur de la forteresse, dans Ies niveaux appartenant a la seconde moitie du X• siecle et au XIc
siecle. Les niveaux feodaux (XI I I• siecle - premiere moitie du XV•) sont representes par des
habitations a la surface du sol contenant de la ceramique, des fusaîoles, des objets en metal,
des monnaies, etc. On y a decouvert aussi 7 tombes appartenant a la necropole du X IV• siecle.
66. Garvăn {district de Măcin, reg. de Dobrogea). Les travaux ont continue sur le territoire
de l'antique station de Dinogetia. On a degage l'interieur de la taur n° 3 de la cite. La couche
datant de la premiere periode de l'epoque feodale a livre trois fours tronconiques, qui servaient
probablement a la cuisson de la ceramique. A 0,45 m de profondeur on a trouve un petit vase
a anse et a bord trilobe, qui renfermait 1 5 pieces byzantin�s en or, du X I• siecle.
67. Răducăneni (district de Huşi, reg. de Jassy). On a trouve deux fonds de cabanes des
XI• - Xllc siecles sur l'ancien emplacement d'un village {Musee d'histoire de la Moldavie).
68. Şiclău (district de Chişineu-Criş, reg. de Crişana). On a execute des fouilles dans une
necropole de la premiere moitie du X• siecle de natre ere ayant appartenu a une population
magyare. On y a degage 12 tombes renfermant un mobilier abondant {Institut d'histoire, Cluj).
69. Tîrgşor (district et region de Ploieşti). Continuation des fouilles dans ce grand eta
blissement datant de differentes epoques. Dans la necropole des 1 1 1•-IV• siecles de natre ere
on a ouvert 30 tombes a incineration et 20 a inhumation. On a egalement pratique des fouilles
dans Ies secteurs appartenant aux XIV•-- -XVII• siecles (en collaboration avec le Musee d'histoire
de Ploieşti).
70. Trifeşti (district et region de Jassy). On a pratique des sondages qui ont permis de
decouvrir une necropole datant de l'epoque feodale, probablement de la fin du X I I I• et du com
mencement du XIV• siecle, ainsi que des vestiges cucuteniens sporadiques et une necropole
hallstattienne (Musee d'histoire de la Moldavie).
7 1 . Suslăneşti {commune de Mioarele, district de Muscel, reg. d 'Argeş). On a decou
vert, sur la hauteur dite « Hobaia )), des_ pierres tombales du XVI• siecle et Ies restes d'une eglise
renfermant 24 tombes datables depuis la seconde m:Jitie du XV• siecle. Onze autres sepultures,
decouvertes autour de cette eglise, renfermaient un mobilier abondant {en collaboration avec
le Musee regional de Piteşti).
72. Suceava. En 1 959, des travaux on ete executes dans trois secteurs : « Cetatea de Scaun»,
sur le plateau situe devant cette forteresse et dans la viile. Les travaux faits a la forteresse ont
poursuivi !'examen de sa cour exterieure et l'enlevement des deblais du fosse. Sur le plateau, on
a pratique des fouilles sur une surface de 1000 m2 afin de degager un complexe d 'habitations
datant des XV•- XVI• siecles. En viile, on a fait des fouilles dans la cour de !'internat du lycee
de gan;ons et au lieu dit Şipot, ou on a fait une decouverte d'une grande importance, a savoir
Ies vestiges d'un fond de cabane du VI• siecle de natre ere, ce qui suppose l'existence d'un
etablissement slave de la seconde moitie du VI• siecle, le plus ancien connu a ce jour sur le
territoire roumain {en collaboration avec le Musee d'histoire de la Moldavie et avec ! ' Institut
d'histoire de Cluj).
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O 50 100 150 km
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73. Bucarest. En 1 959, Ies fouilles y ont revetu en partie un caractere de sauvegarde. On
a travaille au Marche aux Fleurs (Piaţa de Flori), a l'endroit ou l'on construit actuellement un
grand immeuble et on y a decouvert Ies restes d'un fond de cabane du X• siecle de natre ere. La
place situee devant le pont de Mihai-Vodă a permis des constatations au sujet d'une bâtisse
detruite du XVI• siecle. A l'eglise Domniţa Bălaşa on a decouvert des vestiges d'une eglise plus
ancienne que l 'eglise actuelle. Dans la rue Apolodor, on a continue Ies travaux destines a etablir
le plan de l'ancien palais de la familie Dudescu. Sur la colline de Ciurel, on a decouvert Ies restes
de plusieurs fonds de cabanes qui sans etre encore dates avec precision, paraissent appartenir
au VIc siecle de natre ere (en collaboration avec le Musee d 'histoire de la viile de Bucarest).
74. Va�lui. Au lieu dit « Curţile Domneşti » (la residence princiere), on a decouvert Ies
restes d 'un pavage et d'une construction en pierre et briques datant de la periode feodale, ainsi
qu'une tombe hallstattienne a inhumation (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee du dis
trict de Vaslui).
75. Ştefăneşti (district de Botoşani, reg. de Suceava). On a decouvert une necropole de
l'epoque feodale, datant du XVII• siecle (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee du district
de Botoşani).
DORIN POPESCU
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DECOUVERTES RECENTES DE MONNAIES ANCIENNES
SUR LE TERRITOIRE DE LA REPUBLIQUE POPULAIRE ROUMAINE
Tout comme dans nos precedentes chroniques 1 , nous mentionnerons en premier lieu
Ies decouvertes de monnaies antiques survenues au cours de l' annee 1 959 et, en second lieu
nous noterons egalement des decouvertes plus anciennes signalees a peine cette annee-la.
Le present bulletin renferme aussi certaines decouvertes complexes sur lesquelles nous
estimons necessaire d 'insister tant soit peu. Il s'agit de decouvertes isolees de monnaies appar
tenant a diverses categories et datant d 'epoques differentes, trouvces toutes isolement sur le
territoire d ' un meme village ou d'une meme commune. Dans de pareils cas l ' information a
ete consignee une fois pour toutes, integralement, accompagnee de toutes Ies indications que
nous avans jugees utiles de reproduire, et par la suite nous nous sommes contente d ' une
simple mention des categories de monnaies en question, en renvoyant pour plus de details,
a l'information de base.
Pour un tres petit nombre de cas, nous avans fourni des relations plus amples que de coutume.
Dans de pareils cas nous avans eu en vue l' importance des decouvertes au point de vue historique.
I. MONNAIES GRECQUES
1 « Dacia >>, N. S . , I I , 1 958, pp. 493 498 ; cf. Moesi en, I , I , Berlin, 1 898.
« Dacia » , N. S . , I I I , 1 959, p. 603-605. 3 B. V. Head, Historia Numorum 2 , Oxford, 1 9 1 1 ,
2 B. Pick, Die anti ken M iinzen von Dacien und p . 236, fig. 149.
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1 1 1 · u · 11 \l l T ll E .\
3. Novaci. Une collection privee s'est enrichie d'un certain nombre de monnaies antiques
recueillies des annees durant sur l'etendue de cette commune. L' Institut d'Archeologie s'en
est rendu recemment acquereur. Les informations reunies au sujet de l'emplacement ou ont
ete trouvees ces pieces ne sauront etre acceptees qu'apres une confirmation ulterieure pour
chaque categorie de monnaies.
Nous nous contenterons de Ies mentionner chronologiquement (d'apres Ies identifications
auxquelles s'est livre C. Preda).
Citons en premier lieu une tetradrachme de Philippe I I, frappee a Amphipolis ; deux
tetradrachrnes et deux drachmes d 'Alexandre le Grand, deux tetradrachmes du type geto-dace,
une monnaie en bronze, emise par la cite d'Athenes (type Head 2 , p. 376, epoque 322-2 29 avant
notre ere) ; une rnonnaie de rneme metal emise par la ville de Thessalonique apres l'an 220 avant
notre ere, une drachme de la ville de Dyrrachium, une tetradrachme de la cite de Thasos ; deux de
niers romains republicains du commencement du fer siecle avant notre ere ; un denier de Domitien,
un autre de Sabine, un antoninianus de Philippe !'Arabe ; une piece en bronze frappee a Alexandrie
par Aurelian et 16 rnonnaies romaines, de meme metal, datant du IVe siecle. En ce qui concerne
ces dernieres, on a pu identifier des exemplaires emis par Ies empereurs suivants : Licinius (un
exemplaire), Constantin le Grand (2 ex.), Crispus (un ex.), Constance I I et son epoque (4 ex.),
Valens (un ex.) et 7 pieces difficiles a preciser, mais rornaines et datant des rye _ye siecles.
En ce qui concerne l'epoque byzantine, on a encore acquis, de la merne collection,
un follis de Justinien (an 540-54 1 ) ; une piece en bronze de Constant I I, datable de l'an 646 ;
un follis de Michel V I I (107 1 - 1078) et deux pieces d'or de Jean I I Comnene ( 1 1 18-1 1 43).
4. Dieci. Selon une information laissee par le regrette Const. Moisil, on a decouvert sur
le territoire de cette comrnune un grand tresar de drachmes d' Apollonie et de Dyrrachium.
Le musee d'Oradea possede 349 pieces de cette decouverte 4•
5 . Sînpetrn. Sur le territoire de l'exploitation agricole collective de cette comrnune,
on a trouve pendant l 'ete de l'annee 1959 un important tresar de rnonnaies antiques. Les pieces
etaient dispersees dans la terre, sur une surface de quelques metres carres, a 0,25-0,30 m. de
profondeur. II est fort probable qu'un tracteur Ies a dispersees lors du labourage ; elles ont
ete par la suite trouvees par des travailleurs et 6 1 pieces de ce tresar sont maintenant au
musee regional de Braşov dont 57 tetradrachmes thassiennes, certaines avec une legende plus
ou moins stylisees et 4 tetradrachmes de Macedonia Prima.
Les tetradrachrnes de Thasos portent pour la plupart au revers le sigle M barre (48
exemplaires) ; d'autres presentent le sigle M simple (8 exemplaires) ; trois ne portent aucun sigle.
Un element nouveau, rencontre pour la premiere fois sur ce type de monnaies et dont
l' interet vaut qu'on le signale tout particulierement, c'est la presence d ' une forte et profonde
incision, toujours placee au revers de la piece. Cette incision part, sans aucune exception, de
la region ventrale de l 'effigie d'Heracles et peut atteindre le bord exterieur de la piece. Mais
parfois elle peut etre rnoins longue. Sa forme est celle d'un coin dont la pointe est toujours
dirigee vers le bord de la monnaie.
Nas recherches sur place nous ont permis de constater la presence de ces incisions
sur 10 tetradrachrnes rnunies du sigle M barre.
Les 4 tetradrachmes de Macedonia Prima portent au revers divers sigles deja connus.
II y a en outre des incisions sur trois d'entre elles. Ces incisions sont faites, avec le meme
instrument et sont placees longitudinalement, sous la massue d 'Heracles 5•
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1 > ţ:cu 1 · \" E HT E S 1 1 1'.:t : E \ T E S l l E �[( 1 \ .'\ ,\ I E S .\ \ CI E \ \ E S S l " l l l . E T E H H I TO l l l E llE LA H . P. H
7. Movila. Le territoire de cette localite a livre isolement, lors du labourage, trois monnaies
geto-daces du type « Vîrteju ».
On y a encore trouve un denier romain republicain, portant le nom du magistrat mone
taire A. Plautius (Grueber, dans BMC, I, 490 7, type 3916, an 54 avant natre ere), ainsi que
deux deniers romains de l'Empire, a l'effigie et a la legende de Faustine I'"c et de Julia Damna.
8. Noul . On a trouve vaiei quelques annees, sur l'etendue de ce village appartenant a la
commune de Roşia, une monnaie celtique du type Biatec. Recemment, et a peu pres au meme
endroit, on a encore decouvert deux autres monnaies celtiques portant la legende Nonnos 8.
9. Răcătău. Sur la colline de Şoimu, au lieu dit « Cetăţue » (la forteresse), on a trouve
un denier romain republicain, du type Man. Cordius Rufus (Grueber, dans BMC, vol. I , p. 523,
n° 4037, annee 46 avant natre ere).
On a encore recueilli au meme endroit de nombreux tessons geto-daces attestant l'exis·
tence d 'un etablissement, peut-etre fortifie, de la population autochtone au rer siecle avant
natre ere.
10. Novaci. De cette localite proviennent deux deniers romains republicains, du type
T. Cloulius (Grueber, dans BMC, voi. I, p. 165, n° 1079, annee 1 0 1 ) et du type C. Fonteius
(Grueber, dans BMC, I I , p. 598, annee 9 1 avant natre ere).
(Voir plus haut, n° 3).
1 1 . Movila. Nous en possedons un denier romain republicain emis par le magistrat
monetaire A. Plautius et datant de !'an 54 avant natre ere (voir plus haut, n° 7).
1 2 . Movila. Des deniers romains imperiaux de Faustine I'"c et Julia Damna ont ete
recueillis isolement sur le territoire de ce village (voir plus haut, n° 7).
13. Novaci. L' Institut d ' Archeologie a re.;u Ies monnaies antiques que vaiei, presumees
avoir ete decouvertes sur le territoire de cette localite : un denier imperial romain de Domitien ;
un autre portant le nom de Sabine, epouse d' Adrien ; un antoninianus de Philippe I' Arabe ;
une piece en bronze frappee par !'atelier d' Alexandrie sous Aurelien, ainsi que 16 pieces ramai·
nes, de meme metal, datant du IV0 siecle, peut-etre meme du V0, en partie non determinees.
(Voir plus haut, n° 3 ).
8 Information communiquee par O. Iliescu, du i n the British Museum, London, 1 9 10, 3 voi.
Cabinet Numismacique de la Bibliocheque de I' Aca· 8 N. Lupu, Două monede celti ce de tip Nonnos
demie de la R. P. Roumaine. descoperite în Transilvania, dans SCN, III, 1 960,
7 H. A. Grueber, Coins of the Roman R epublic p. B l -88.
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LEGENDE
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Fig. I . - Cartehttps://biblioteca-digitala.ro
des localites ou ont /ete faites des decouvertes monetaires.
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14. Cocioc. On a trouve a plusieurs reprises sur le territoire de cette commune des
monnaies imperiales romaines. Celles qui y ont ete decouvertes et qui ont ete donnees a
l' lnstitut d'Archeologie sont chronologiquement les suivantes : Neron (sesterce du type Mat
tingly 9, dans RMC, I, p. 265, n° 330, emis a Lugdunum entre 64·-66) ; Antonin le Pieux
(sesterce, Mattingly, 1 709), Antonin le Pieux (Marc-Aurele), (As, Mattingly, 1 858) ; Elagabal ( ?),
monnaie en bronze emise par la ville de Marcianopolis (Regling 1 0, 9 1 2 ?), une autre piece de
meme metal emise peut-etre par l'une des cites pontiques sous Philippe l'Arabe. D'autres
pieces en bronze appartiennent a l'epoque de Constantin le Grand (2 exemplaires du type
Urbs Roma) et un follis byzantin, probablement d' Anastase I"', en tout cas anterieur a l'an 538.
15. Săpata de ]os. Sur le plateau ou se dresse le camp romain, a une distance d ' environ
2 a 300 metres de ce dernier, un vi llageois a decouvert au cours de quelques annees un certain
nombre de pieces romaines en argent. Elles sont apparues approximativement a la meme place,
sur une surface relativement reduite, lors du labourage ou du sarclage. Nous-memes nous avans
trouve, exactement a l' endroit ou furent recueillies les monnaies, quelques fragments ceramiques.
Les monnaies s'echelonnent chronologiquement de la maniere suivante : Trajan (4 pieces),
Antonin le Pieux (3), Marc-Aurele (9), Faustine I I (3 ), L. Verus (2), Luciile (1), Commode
(2), Crispine ( 1 ), Septime-Severe (1 ), Caracalla (l ) , Constance I I (2), Valens (8) et Valentinien
rc r ( 1).
Une partie des pieces emises par les empereurs du IV' siecle ont ete trouvees brisees
depuis tres longtemps. La description detaillee de cette decouverte est au cours d'achevement.
16. Berzasca. On a recueilli dans cette commune dans le lit de la Berzasca, un denier
romain imperial emis par Caracalla, du type Cohen 2, 358, annee 2 16 1 1 •
1 7 . Cepari. Une sepulture a inhumation, qui y a ete decouverte, a livre, outre d'autres
objets de parure tous en or, une bague, une boucle, un bracelet et une piece d'or de Theo
dose I I 12• Le solidus est du type Sabatier 1=>, I, p. 1 1 6, n° 1 4 ; cf. aussi p. 1 1 5 , n° 6 ; I. I. Tols
toi 14, I, p. 74, n° 54.
V. MONNAIES BYZANTINES
18. Novaci. Nous en connaissons un follis de Justinien (an 540-54 1 ), une piece de
bronze de Constant I I (an 646), ainsi qu'une de Michel V I I (107 1 -1078) et deux de Jean I I
Comnene (1 1 1 8 - 1 1 43).
19. Garvăn-Dinogetia. La campagne de fouilles de 1 959 a permis de decouvrir, dans un
petit vase en terre cuite, un tresar de 15 pieces d'or byzantines : a savoir 6 de Roman IV
( 1 067 -107 1 ) et 9 de son successeur, Michel V I I (107 1 -1078) 1 5 •
BUCUR M ITREA
• H. Mattingly, Coins of che Roman Empire in Cepari (Transilvania) , dans SCIV, X, 2. 1 959, p. 478.
c h e British M useum, London, 1 923, sq. 13 J. Sabatier, Description generale des monnaies
10
B. Pick und K. Regling, Die antiken Miinten byzantines, Paris, 1 862.
1•011 Daci en und Moesien, Berlin, 1 9 10, I, 2. u I. I. Tolstoi, Monnaies byzantines, Moscou,
11
H. Cohen, Description historique des monnaies 1912- 1914.
16
frappees sous l'Empire romain, Paris, 1 880 - 1 892. I. Barnea, Alt tezaur de monede bizantine
12
D. Protase, Un morm int din secolul V la de la Dinogetia, dans SCN, I I I, 1 960, pp. 245-254.
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COM PTES R E ND U S
M. P Ă RDUCZ - J . KOREK, Eine Siedlung aus der Kaiserzeit i n 6zd , i n ActaArch, X , 3-4,
1959, S. 1 59-194, 1 Abb., Tafeln I-X I I I .
(Diese hier besprochene Studie ist auch i n ungari· Der Wohnungstyp Nr. 6 hac wahrscheinlich eine
scher Sprache in AE, 85, 1 958, I , S. 1 8 - 36 runde Form gehabt. Bei manchen Wohnungen haben
erschienen). sich Spuren von Pfăhlen erhalcen. Zur siebenten
Die Veroffentlichung cler Ergebnisse, zu welchen Gruppe gehoren die Gruben, die nach Meinung cler
die Forschungsarbeiten eines Kollektivs ungarischer Verfasser als Wohnungen oder hauswirtschaftliche
Archiiologen în 6zd, im TheiBtal, gefohrt haben, Baulichkeiten gedient haben dtirften.
ist for die Erforschung cler vorfeudalen Periode Viele Feuerstellen und Backofen wurden unab·
(III. - IV. Jh.), die auch în cler Ungarischen Volks hăngig von den Wohnungen gebaut ; wegen cler
republik wenig bekannt ist, von besonderer Bedeutung. ungtinstigen Erhaltungsbedingungen konnten die Ein
Obwohl die Forschungsarbeiten infolge cler Baută zelheiten cler Bauart nicht in allen Făllen in zufrie
tigkeit zur Errichtung eines Stadions behindert waren, denstellendem MaBe erschlossen werden.
haben die gemachten Feststellungen und clas gesam· Es wurden zahlreiche Gruben in cler Form
melte Material unsere Kenntnisse tiber diese Periode aus eines Bienenkorbs entdeckt, die von den Verfassern
cler Geschichte des Donaubeckens um ein Vielfaches als Wohnungen, Kellerrăume for Lebensmittel und
erweitert. Das Material ist auf fonf Kapitel verteilt. Mtillgrăben angesehen werden. Solche Gruben sind
ln 6zd wurden Fundstticke entdeckt, die cler in cler ungarischen Ebene aus cler Zeit cler sarma·
Pecel-, Hallstatt·D· und La Tene-Kultur sowie cler tischen Niederlassungen bekannt.
romischen Kaiserzeit angehoren. ln cler vorliegenden Das keramische Material - gelegentlich cler Aus·
Studie wurden jedoch nur jene aus cler romischen grabungen wurden fast nur GefăBe entdeckt - liiBt
Kaiserzeic veroffentlicht. sich nach cler Herstellungsart in vier Gruppen ein
Die Verfasser bringen zuniichst eine Beschrei teilen. ln die erste Gruppe gehoren groBe, scheiben·
bung cler Fundorte, 1 1 4 an cler Zahl, von denen gedrehte Topfe, die mit gewellten, sehr selcen mit
man auf Grund des lnventars mit Bestimmtheit polierten Linien verziert sind ; sie haben einen breiten
sagen kann, daB sie cler Kaiserzeit angehoren. Es oder einen schmalen und leicht verdickten Rand.
handelt sich um Htitten, Wohnungen, Backofen, Die Verfasser urteilen nach dem Typ dieser in den
Feuerstellen, Gruben und Grabstătten. sarmatischen Niederlassungen entdeckten Topfe, daB
Die Wohnungen und Htitten hatten eine gewisse diese Topfform in Ungarn gegen Ende cler La Tene·
Vertiefung in cler Erde ; auf Grund cler Tiefe, in Zeit entstanden ist und sich von hier aus in den
cler sich die Feuerstellen befanden, wurde festgestellt, Karpatenraum verbreitet hat, wo sie auch in cler
daB sie 40 - 50 cm tiefer gebaut waren als clas Niveau spaten La Tene-Zeit und in Dazien Verwendung
jener Zeit. Es wurden sieben Wohnungstypen unter gefunden hat, was auf ein keltisch-dakisches Zusam
schieden, in cler Rege! quadratischer oder recht menleben schlieBen lăBc. Es wird angenommen, daB
eckiger Form, manchmal mit abgerundeten Ecken. diese Topfe aus cler ungarischen Ebene wahrschein-
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5!J.l U l \l l'T E S H E \ l l l " S 2
lich cler Bevolkerung cler sarmatischen Zeit ange Verfasser die Ansicht, dal3 vor cler Besetzung durch
hort haben. die Quaden die Einheimischen keltisch-illyrische
Die auf cler Drehscheibe hergestellten grauen Volkerschaften aus cler spăten La Tene und Trăger
Schi.isseln verschiedener Typen sind zum Teii aus cler Puchow-Kultur waren.
dem în cler Theil3ebene ader in den militărischen Das in 6zd entdeckte Material hat nach unserer
Niederlassungen cler Ramer von Takod in Pannonien Meinung enge Beziehungen zu dem cler Kultur vom
entdeckten Material aus dem II. - III. Jh. u. Z. Typus Sîntana de Mureş in Transsilvanien. Die in
bekannt. Die zweite Gruppe enthălt nur wenige den letzten Jahren im si.idostlichen Teii Transsilva
Topfe aus Graphit ; die Verfasser stellen sie in Ver niens durchgefohrten Ausgrabungen haben viele Ober
bindung mit den in Ockov entdeckten Gefăl3en. reste von Niederlassungen zum Vorschein gebracht,
Ein grol3er Teii des keramischen Materials setzt die dieser Kultur angehoren, und ein sehr reich·
sich aus handgemachten Topfen zusammen, die bald haltiges Material gefordert, clas mit dem von 6zd
feinere, bald grobere Arbeit verraten. Die Schi.isseln verglichen werden kann.
mit nach innen gezogenem Rand gelten als Typen, Der in die Erde eingegrabene Wohnungstyp in
die cler westgermanischen Keramik eigenti.imlich sind, rechteckiger Farm mit abgerundeten Ecken ist aus
wăhrend cler andere grobere Typ mit Fingerdruck cler vorfeudalen Niederlassung von Bezid bekannt ;
verziert und mit Wellenornament versehen ist. dagegen lal3t cler Typus mit Spuren van Pfăhlen
Die aus Lehm verfertigten Wirtel bilden Analo Analogien zu dem in Sfîntu Gheorghe aufgedeckten
gien zu den im Friedhaf von O�kav und im sarma· Wohnungstyp zu. Dieser letztere Typus weist auch
tischen M aterial cler ungarischen Tiefebene aufge den von zwei Pfahlspuren begrenzten Erker auf
fundencn Typen. Van den Gegenstănden aus Knochen cler bei dem in 6:d die Form eines Halbkreises
sind am wichtigsten die K ămme, die Griffe in cler hat. In cler Năhc cler bei Sfîntu Gheorghe ausge
Farm einer Glacke ader eines Bagens haben. Ihr grabenen Wohnungen wurden auch Gruben in cler
Vorhandensein setzt nach Ansicht cler Verfasser nicht Form eines Sackes entdeckt, von denen manche
unbedingt eine vandalische ader gotische Bevolkerung von geringerer Tiefe, etwa 40 - 60 cm, und von
voraus. Ein salcher Kamm wurde in einem Grab einer Breite cler Offnung van 1 ,5 m als Gruben
mit Skelett vargefunden. for die Abfălle van den Topfereibrennofen gedient
Van den Metallgegenstănden ist eine Bronze haben sollen. Folglich ist es unglaubwi.irdig, dal3
nadei aus dem sarmatisch-dakischen Material aus die Gruben in 6zd als Wohnungen gedient haben.
cler ungarischen Ebene bekannt. Andere wichtigere Die in 6zd aufgefundenen, auf cler Topfer
Metallgegenstănde sind : ein Sichelgriff, eine PfeiJ . scheibe hergestellten ader handverfertigten Topfe
spitze, eine Eisensăge, Teile von Beschlăgen an machen Analagien zu cler varfeudalen Keramik mog
Holzeimern und eine Bronzefibel mit umgeschlage lich, die in den Niederlassungen von Sfîntu Gheorghe,
nem Ful3. Reci und Sîngeorgiu de Pădure entdeckt wurde.
Fur die historischen Schlul3folgerungen wurden Die Bruchsti.icke von Krausengefăl3en des Typus I
herangezogen : eine Schi.issel vom Typus Sîntana de (Taf. VI/9, X/6), und des Typus II (Taf. V I/5),
Mureş (Tafel I, 1 4 ) Bruchsti.icke von Krausenge sind aus obenerwăhnten Niederlassungen, aus
făl3en, die aus den sarmatischen Niederlassungen des Wohnungen und Topferbrennereien bekannt 1 . Wir
IV. Jh. bekannt sind, Bruchteile von Eimerbeschlăgen, sind cler Meinung, dal3 cler Standpunkt cler
Knochenkămme, die Nadei und die Bronzefibel. Auf Verfasser bezi.iglich des Ursprungs dieser Gefăl3e
Grund deren wurde die Niederlassung in die Zeit einer Revisian bedi.irfe. Diese Gefăl3e sind in cler
van 250 - 350 u. Z. verlegt und ethnisch den Quaden spăten La Tene bis zum heutigen Tag stratigraphisch
zugeschrieben. nicht belegt. Die dakischen hingegen sind anderer
Es wird auch eine Verbindung mit cler sarma Faktur 2 und in den romischen Niederlassungen und
tischen Bevolkerung cler Theillebene vermutet, doch Lagern selten. Sagar dart, wo man sie findet, wie
nehmen die Verfasser zur Frage des gatischen ader etwa im romischen Lager von Camolău, kann man
sarmatischen Einflusses keine entschiedene Stellung. eine vorfeudale Oberschichtung aus dem III. - IV. Jh.
Nach dem Typus des Kammes mit dem Griff in nachweisen. Das Alter eines salchen, im Estrich
cler Farm einer Glacke zu urteilen, wăre auch ein einer Feuerstelle aus einer Wohnung cler Nieder
Einflul3 aus dem Si.idasten Europas anzunehmen. Man lassung von Reci-Telek vorgefundenen Krausenge·
hat vorlăufig nicht feststellen konnen, ob es sich făl3es wurde mit Hilfe einer Mi.inze Constantius' II.
nur u m kulturelle Beziehungen ader um die Ergeb bestimmt. Es ist folglich klar, dal3 diese grol3en
nisse eines geschichtlichen Ereignisses handelt. Hin Gefăl3e zur Kultur des Typs Sîntana de Mureş ge
sichtlich cler bodenstăndigen Bevolkerung teilen die horen. Ihre Herkunft ist noch nicht klargelegt, aber
1 Z. Szekely, Sondajele executate de Muzeul V, 1 95 9, S. 242.
R e gional Sfintll G heorghe în 1 956, in « Materiale », 2 Ders„ S epsis� e ntgyorg:y tortenete, 1 948, S. 42.
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3 595
wahrscheinlich ist es, daB sie in den ersten Jahrhun de Mureş so sehr charakteristisch, daB wir annehmen
derten u. Z. in den rămischen Provinzen entstanden mi.issen, man konnte auBer von kulturellen und
und von den karpischen und germanischen Volker wirtschaftlichen Beziehungen auch vom Vorhanden
schaften lăngs der rămischen Grenzen i.ibernommen sein ethnischer Vertreter einer Bevălkerung sprechen,
worden sind. Yon den anderen Topfformen sind die Trăger der Kultur des Typs Sîntana de Mureş
manche, wie die Schi.isseln des Fundortes Nr. 64 waren. Der Friedhof dieser Niederlassung kănnte
(Taf. 1/ 1 4), und das Bruchsti.ick eines handverfer diese Frage losen. Einige Typen von GefaBen fehlen ;
tigten Randes mit eingekerbter Wellenverzierung so zum Beispiel die porăsen GefăBe grauer Farbe,
(Taf. YIIl/4) des Fundortes Nr. 92 prăgnante Typen Kri.ige mit zwei Henkeln und Tassen mit Fingerdruck
des keramischen Materials aus der Sîntana de am Boden. Dies kănnte aber bedeuten, daB das
Mureş-Kultur. Der Gegenstand, der fi.ir diese Kultur entdeckte Material noch ungeni.igend untersucht
am eigenti.imlichsten ist, ist der Knochenkamm mir wurde oder daB die erwăhnten Typen nur fi.ir den
dem Glockengriff. Dieser ist aus allen Friedhofen ăstlichen Teii Europas charakteristisch sind. ln
und Niederlassungen dieses Typs aus der Mureş Transsilvanien, in den Niederlassungen und Fried
Ungarischen Autonomen Region bekannt. Die Sitte hofen dieser Periode kommen sie dauernd vor. DaB
der Beerdigung mit einem solchen Kamm ist ebenfalls sie in 6zd fehlen, kann aus cler Tatsache erklărt
ein Beweis, daB die Niederlassung von 6zd diesem werden, daB die Niederlassung aus einer spăteren
Kulturkreis angehărt. Zeit stammt, wahrscheinlich aus der zweiten Hălfte
Einstweilen ist die ethnische Zugehărigkeit der des IV. Jh. u. Z., andererseits enthălt das entdeckte
Bevălkerung aus der Niederlassung von 6zd noch Material auch lokale Bestandteile. Wir nehmen an,
strittig, und es bestehen Zweifel, ob sie quadischen daB die Niederlassung von 6zd nicht die einzige
Ursprungs war. Das entdeckte Material wi.irde auch aus jener Zeit auf dem Boden der Ungarischen
die Annahme zulassen, daB es sich um eine gotische Y olksrepublik ist.
Volkerschaft handelt. Der bis heute bekannte west Die Ergebnisse der Ausgrabungen von 6zd sind
lichste Punkt der Sîntana de Mureş- Kultur in Trans auch fi.ir die rumănischen Forscher von lnteresse, da
silvanien ist der Friedhof von Palatca in der Region die Trăger der Kultur Tscherneahov-Sîntana de Mureş
Cluj 3, was aber nicht heiBt, daB dieser Ort die West lange Zeit auf dem Territorium Rumăniens gelebt
grenze dieser Kultur gebildet hat. Da es sich in 6zd haben. Die in Yorbereitung befindliche Yerăffent
nur um eine Rettungsausgrabung handelt, kann man lichung des in der Mureş -Ungarischen Autonomen
auf Grund unserer heutigen Kenntnisse nicht fest Region vorgefundenen Materials vom Typ Sintana
stellen, unter welchen Umstănden die Trăger dieser de Mureş wird zur richtigen Erkenntnis der geschicht·
Kultur nach 6zd gelangt sind. Der Einfall der Hunnen lichen Ereignisse im Donau- Karpaten-Raum fohren
hat viele Volker in Bewegung gesetzt, und es ist und die Beziehungen aufhellen, die zwischen Trans
măglich, daB diese Volkerschaft nach der ungarischen silvanien und den benachbarten Lăndern in den
Tiefebene verdrăngt wurde, oder daB sie schon ersten Jahrhunderten der vorfeudalen Periode be
vorher dort FuB gefaBt hat. Ein Teii der aufgefun standen haben.
denen Gegenstănde ist fi.ir die Kultur von Sîntana SZ E KEL Y ZOLTAN
Mai un libro d'archeologia s'era presentato sin ora lnfatti sembra quasi incredibile che tante contro
con un cosi impressionante apparato di grafici, calcoli, versie si siano potute accumolare intorno a un monu
tabelle e misurazioni d'ogni genere. Ma e proprio mento miracolosamente giunto sino a noi non solo con
da questo eccezionale apparato tecnico che e sorta la maggior parte delia sua decorazione scultorea, che
di nuovo la verita storica - quella verita che, permette di restituire con una certa approssimazione
apparsa chiaramente all'inizio, aveva rischiato di il suo aspetto originario, ma anche con la grandiosa
scomparire per sempre nella congerie di ipotesi e iscrizione votiva (di cui due grandi frammenti trovati
teorie che storici e storici dell'arte romana s'erano proprio sul monumento) cosi chiara quale redazione
compiaciuti ad emettere, del tutto dimentichi dei e interpretazione da costituire un preciso e innega
dati di fatto offerti dai monumento stesso. labile « atto di nascita » del monumento stesso :
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f>96 CoM PTES R E N D t: S 4
una dedica a Marce Ultore, col nome dell'imperatore piu tenaci e piu ingombranti, quella di due periodi
Traiano e i bei caratteri capitali dell'ed traianea. struttivi ben distinti, a distanza di circa due secoli.
Per questo, I' A. crede necessario d 'iniziare !'opera L'aver trovato alia base de! trofeo, nell'ultimo gradino,
sua con una storia delie ricerche che l'hanno prece· un blocco di scarto delia grande cornice superiore
duto, a cominciare dall'opera di Gr. Tocilescu, e una prova di piu delia simultaneita delia costru·
O. Benndorf e G. Niemann, Monumentul dela Adam· zione. Seguendo I' A. nell'esame delie parti componenti
Klisi. Tropaeum Traiani, Vienna 1895, che puo ii trofeo, si viene per la prima volta a conoscenza de!
considerarsi \' editio princeps de! trofeo e che vera· monumento in tutti i suoi particolari : torre centrale
mente, rapportata all'epoca in cui fu scritta, e opera in blocchi squadrati, punto di partenza per la costru·
di profonda conoscenza e chiarid.. E proprio da zione, gradinata circolare, corpo cilindrico, fregio,
questo lavoro tuttavia, ii quale, per la prima volta, cornice, coronamento composto d'un parapetto mer·
ha presentato al mondo archeologico ii monumento, lato, tetto, trofeo propriamente detto. Lo studio degli
che ha inizio la serie di controversie intorno all'epoca elementi di raccordo dei merii scolpiti ha permesso
di costruzione de! trofeo ; e all'infuori di qualche non solo di avere una visione nuova de! parapetto
studioso (Studnickza, Paribeni, T. Antonescu) rimasto merlato di coronamento con un diverso ritmo tra
fedele alia cronologia traianea proposta dai primi merii e blocchi di balustrata (I merlo figurato ogni 2
editori, le ipotesi e le teorie hanno cominciato a oscil blocchi con dischi, rosette ottagone e rombi), ma
lare in un modo veramente allarmante tra !'epoca anche di fissare con piu verJsimiglianza la successione
d ' Augusto (A. Furtwăngler) e quella di Costantino o dei vari merii. Cosi I' A. e giunto alia felice constata·
addirittura di Valente (N. Iorga), con una preferenza zione che si possiede quasi intacto ii materiale decorativo
indubbia (Cichorius, piu tardi Sivio Ferri, Radu figurato, all'infuori di l merlo e di 5 metope de! fregio.
Vulpe) nell'ammettere due periodi struttivi, una fase Una periegesi nei villaggi vicini e anche conside·
iniziala d'eta traianea e un successivo rifacimento revolmente lontani si e condusa con una notevole
dell'epoca dl Costantino ii Grande. ln tal modo anche raccolta di blocchi variamente decorati, appartenenti
ii trofeo di Adamklissi era diventato un problema al rivestimento de! corpo cilindrico, strappati al trofeo
spinoso e insolubile, un vacuo divagare come qual· ne! corso dei secoli e variamente riutilizzati e precisa·
siasi problema archeologico che si allontani dallo mente : 1 8 blocchi de! fregio inferiore con ii bel
studio diretto del monumento per seguire i fallaci racemo d'acanto, 4 blocchi de! fregio superiore con
e spesso speciosi indizi stilistici, tipologici e pseudo
le volute cordiformi e palmette, 9 dei pilastri inter·
storici. calati tra le metope, 1 pilastro delia costruzione
li grande merito dell' A. dunque e di essere risalito esagonale che coronava ii tetto. Cosi, l'analisi di
alle fonti, cioe allo studio attento e directo dei gran· tutto ii materiale esistente, complessi rilievi topo·
diosi resti de! trofeo e di tutto ii materiale gia messo grafici e misurazioni a diversi !ivelii hanno reso
in luce da scavi e ricerche anteriori - a cominciare possibile un nuov,1 t�ntativo di restituzione grafica
dalia metope e dai merii figurati al piu insignificante de! trofeo ii quale, pur servendosi di quell .l Toci ·
fra mmento di cornice - e di aver facto su di essi !eseu - Niemann de! 1 895 e, in parte, di quello de!
una serie di osservazioni de! piu alto interesse. Per Furtwăngler e de! tutto nuovo per quanto riguarda ii
spirito di cronista debbo aggiungere che le pazienti coronamento de! gran corpo cilindrico e, in parte,
e complesse ricerche de! Florescu hanno durato dei due corpi esagonali : l'iscrizione e situata ad est,
1 5 anni. E si deve riconoscere che i risultati sono nel tamburo csagonale superiore. Dobbiamo osser
eccezionali, proprio quali imponevano « ii lungo vare pero che non esistono ancora elementi validi
studio e ii grande amore ». per stabilire la successione delie metope e che la
Una speciale attenzione e data all'indagine archi· parte superiore de! monumento, ii trofeo r ropria
tectonico ·struttiva de! trofeo la quale si basa su una mente detto, rimane sempre piu che ipotetica.
descrizione precisissima delie rovine e di tutti i pezzi Due nutriti ca pito li (cap. VIII - IX pp. 4 2 4 - 5 1 4)
esistenti delia decorazione scultorea e su tutta una sono dedicati allo studio degli elementi etnografici
serie di calcoli topografici e di daci sul materiale usato, e all'indagine dell'appartenenza etnica dei barbari
sul sistema di lavorazione e di montaggio, sul posto rappresentati nei rilievi. Si deve premettere che questo
dei vari blocchi, sulla componenza chimica clei problema costituisce la vera speciali ta dell'A. che per
nucleo cementizio. questa via gia cinque anni or sono si era avvicinato al
L'analisi macroscopica e microscopica de! materiale trofeo (Interpretarea elementelor etnografice de pe monu·
usato, sia delia pietra da taglio de! rivestimento - una mentul de la Adamklissi în Studii şi cercetări de istoria
pietra calcarea sarmatica - sia delia calce de! nucleo a :tei II, 1 95 5 , p. 2 9 - 86) arrivando a risultati conclu
cementizio (con una duritii. che scade gradatamente denti. Ocazie a un minuzioso esame di tutti gli ele
in rapporto all'altezza) ha provato, senza possibilita di menti - acconciatura, abbigliamento maschile e fom
dubbio, !'unita e la simultaneita de! monumento, minile, armi d'attacco e di difesa, carri di trasporto -
eliminando una volta per sempre una delie ipotesi I' A. risolve in modo convincente Io spinoso problema
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LO\I PT E S H E '.\ IH " S 597
dell'appartenenza etnica dei barbari, che, interpretati strano il tentativo dell"A. di conciliare questa differenza
variamente - bastarni, sarmati, daci, rossolani ecc. - qualitativa facendo una discriminazione tra concezione
avevano via via costituito un elemento di sostegno - che sarebbe di un grande artista - ed esecuzione
fondamentale per le piu diverse teorie. Sembra che si dovrebbe a marmorari piu o meno esperti, ai
certo invece che si tratti sempre e soltanto di genti migliori clei quali sarebbero da assegnare la sopra·
geto-traciche (sebbene ii problema della pettinatura menzionata parte ornamentale e alcuni bassorilievi
con nodus non mi pare integralmente chiarito). « lavorati artisticamente » (quali ?). Ma in tal modo si
Cosi, per vie diverse - l'analisi struttiva e lo studio prende una falsa via : perche i rilievi figurati di merii e
etnografico - si arriva alia stessa conclusione : chc il metope non possono essere valutati alia lucc di
trofco e opera unitaria, di una concezione grandiosa vecchi schemi de! bello c clei brutto di tradizione
(nulla tuttavia ci autorizza ad attribuirla ad Apollo winckelmaniana, ma pe1 quello che sono : espres·
doro, sia pure in via ipotetica, come suggerisce sione viva e diretta di u n ' arte popolare, di carac
l'A.) e di una grande chiarezza che si deve attribuire tere essenzialmente artigiano, che preannunzia quel
all'eta traianea concordemente ai dati dell'iscri linguaggio formale che trovera la sua larga diffu
zione, quale simbolo di una vittoria di Traiano, sione nell'arte delia « carda antichita » : la pseudo
di cui la tradizione storica ha perduto ii ricordo. prospettiva, la figura umana usata come semplice
Questa conclusione appare ormai irrefutabile e mi riempitivo di determinate superfici geometriche,
sembra realmente il principale merito del volume al quindi privata de! suo aspetto organico, sono elementi
quale si deve aggiungere tutta una serie di pregi che segnano realmente una rottura con !'arte classica,
minori quali la nuova restituzione clei monumento, elementi rivelatori di quel lungo processo di trasfor
la riproduzione grafica e fotografica di tutti i pezzi mazione che si compira alia fine de! III secolo. Sono
decorati (gli acquarelli ricostitutivi delie metope per il momento i corpi inanimati dei caduti morti o
pero avrebbero potuto mancare I ), molti dei quali morenei che si adattano a riempire gli spazi vuori
ancora inediti, la descrizione accurata di ogni scena delie metope (vedi le metope no. IV, V, VI, XVII,
figurata, alcune preziose tavole di dettaglio con ii XX, XXII - XXIV, XXX, XXXI, XXXIV - XXXVIII);
parapetto ricostruito, !'ipotetico rapporto di rotazione ma si deve riconoscere che con questa distorsione
tra parapetto merlato e metope, l'indicazione grafica delie membra umane si raggiunge spesso un alto
delie tappe struttive del monumente nonche utilissimi effetto decorativo, per nulla inferiore a quello gia
indici. ottenuto dai pictori vascolari greci, con mezzi « clas·
L'apporto positivo <lei presente volume e cosi sici », nel decorare ii fondo di una kylix (vedi spccial
considerevole che non si puo essere troppo severi mente Ic metope XXII I - XXIV, XXX, XXXI).
per certe gravi inavvertenze filologiche e storiche (la Con questo pero non intendo dare alle sculture
dedica sarebbe stata Marti Ultor ? Le lotte in Mesia de! trofeo ii valore cronologico assoluto di un mo·
descritte da Tacito, Hist. I , 79 s 1rebbero clei 69 mento cruciale, quale opera sulla linea di divisione
prima dell'e.n„ cioe, come h 1 cura di precisare l'A„ tra !'arta classica e quella tardo antica, come gia si
1 7 5 anni prima della spedizione di Traiano ?) e e proposto per altri monumenti celebri delia romanita
soprattutto per l'inspiegabile lacuna che esso pre quale proprio la Colonna Traiana (K. Lehmann
senta, e cioe Io studio storico-artistico delia deco Hartleben, Die Trajansăule, ein rom. Kunstwerk zu
razione scultorea che e ii (( pendant )) provin. Beginn der Spărantike) o quella antonina (M. Wegner,
dale clei rilievi delia colonna traiana a Roma. La Die kunstgeschichtliche Stellung d. Marcussăule, in
c qua sono rappresentate le guerre daciche, anche Jd I 46, 1 95 1 , p. 6 1 ss) ; ma intendo cogliere în essa
se in forma diversa (narrazione continua o episodica). quella viva e spontanea tendenza alla prospectiva
Ma se unico e il soggetto, profondamente diverso e ribaltata, all'uso delia figura umana quale elemento
ii linguaggio formale. E ii decoro clei trofeo de·1e decorativo inorganico che saranno aspetti dominanti
essere studiato nella sua vera luce, nella sua realta della tarda antichita quando la corrente d'arte popo·
storica. L'apparente contrasto tra decor3 ornamentale lare giungera sul monumento ufficiale, quale riflesso
e scene figurate e facilmente spiegabile per ii fatto che di una profonda crisi economico-sociale.
tralcio d'acanto, perle ed astragali, palmette e volute Ma ormai sara facile inserire queste ed altre
cordiformi non fanno che ripetere vecchi motivi considerazioni sulla decorazione scultorea ne! quadro
ornamentali presi ad album di modelli diffusi in tutto storico ricostituito de! monumento di Adamklissi.
il mondo antico (pero i confronti che I' A. propone per i E non si puo non essere grati all'A. per a'"er
vari elementi decorativi, specialmente !'acanto e la ripcrtato sul primo r i mo delb discussioni qucsto
palmetta, servono a mettere in rilievo non le simili i nterc ssantissimo problema.
tudini ma le dissimilitudini tra monumenti cosi
diversi dell'arte urbana e provinciale ! ) : ed e alquanto GABR IELLA BORDENACHE
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En signalant, dans un volume precedent de relative a l ' histoire des regions thraces dans l'anti
cette revue, la parution du ier volume du Corpus quite, !'acribie avec laquelle ii etablit Ies textes, ou
des inscriptions grecques decouvertes en Bulgarie, la sagacite dont ii faic preuve pour Ies reconstituer.
edite par G. Mihailov, nous montrions que ce cor· Nous preciserons donc simplement que le no mbre
pus doit comprendre cinq parties et que sa prepa· des documents inclus dans ce second volume est
ration est assez avancee pour justifier l 'espoir que d'environ 400 et que, si le commentaire en est tout
Ies volumes suivancs ne tarderont pas a ecre envoyes aussi succinct que dans le premier volume, ii n'est
a l'impression. Ce vceu est rempli maintenant par jamais insuffisant, car ii offre au lecteur Ies elements
la parution du second volume du recueil, volume qui lui sont indispensables pour approfondir n'im
qui comprend Ies inscriptions decouvertes entre porte quel probleme souleve par Ies textes. Par
le Danube et Ies monts Hemus : depuis Durostorum, ailleurs, dans Ies pages qui vont suivre, nous nous
a !'est, jusque vers le Municipium Montanensium, contenterons de souligner quelques traits remarqua
respectivement la region de la riviere d ' Augusta, a bles des inscriptions en question, releves au cours
l 'ouest. La region consideree couvre donc une ecendue d'une lecture attentive, en tentant aussi quelques
considerable, mais, comme ii fallait s'y attendre, rapprochements avec certains monuments epigra·
le nombre des textes grecs est moins important que phiques de Dobroudja.
dans la region cotiere, sans parler de leur contenu N° 503 (vicus Trullensium). Un lapicide, 'Ayr:x.-
qui est moins significatif et moins varie. On peut 6ox:Aij�, signe en grec une inscription correctement
dire que l 'hellenisme y a penetre en meme temps gravee en latin, decail qui n'est pas sans interet pour
que s'y installait la domination romaine, apres la l'histoire de la romanisation de la Mesie. A Histria,
fixation du limes danubien, ce qui explique pourquoi, l'unique signature de graveur apparaît au bas d'un
dans leur ensemble, Ies documents anterieurs au album du 1 1e siecle : 'Apnµl3wpo� «l>r:x.l3pou �ypr:x.(f&
i er siecle de notre ere y sonc rares. C'est pour Ies (Histria I, p. 560, no 3 3 ). Remarquons cependant
memes raisons que le nombre des textes bilingues que ce personnage figure sur la liste des (fLA6nµoL
(greco-lacins) est relativement grand, ainsi que celui de la gerousie de 1 38, ce qui projette une lumiere
des inscriptions relacives a des empereurs, a des digni interessante sur la condition sociale de cette cate·
taires ou seulement a des veterans romains etablis gorie d'artisans.
en Mesie apres avoir accompli leur service milicaire 1'<0 508 (vicus Trullensium). lnscription fune
dans Ies camps d'Oescus et de Novae. Les docu raire rappelant un (fLAOKUVlJYO� (tout comme au
ments du presene volume different de ceux du pre· n° 702, un auVKuv[1JJy6�). Dans un cas comme dans
mier par le grand nombre de Thraces qui y sont l 'autre ii s'agit probablement de membres d 'une
mentionncs, population dont l'onomastique pose association de chasseurs du genre de celle dont
a l'editeur des problemes epineux, souvent insolubles. l'existence est attestee dans une inscription inedite
li en est de meme du grand nombre de divinites de Tomis, actuellement au musee de Constanţa : . . .
du pantheon indigene, en commenfi:ant par le « Heros » 'E pevvLo� 'A7toA(A) Lviip (L�) , f3cv&((fLKdpLo� ) U7t:XTLK (oi.i ) ,
ou « Cavalier » thrace, adore sous des hypostases -rov -r&Ar:x.µwvr:x. . . . (fLAOKuv1Jy(ot�) �K -rwv t3lwv -ror�
variees et avec des epithetes aussi nombreuses que u7tonTa.yµevoL� 3wpov x-r:A.
peu comprehensibles. N° 5 98. La forme Mv'l] µocruv'I) (pour µv1]µ6cruvov),
Tout comme dans le ier volume, Ies documents qui figure dans une inscription funeraire de Melta,
sont presentes dans l'ordre geographique, en allant nous semble ecre, plucot qu'une faute de gravure,
de l' ouest a !'est. Etant generalement moins connues, la traduction litterale du substantif latin memoria, au
Ies localites antiques jouissent de l a part de l'auteur sens de « inscription commemorative », souvent
d' une attention toute particuliere quant a leur locali rencontree dans des inscriptions de Mesie et d'ail
sation exacte. li insiste egalement sur Ies temoignages leurs : memoriam cum sarcop hago . . . fecit ; memoriam
anciens et met a contribucion Ies etudes modernes sibi fecit ; memoriam et statuas posuit (rt\ferences
conce rnant la topographie de la region en question.
. chez Pârvan, « Dacia », 1 1 , 1 925, p. 2 22).
Apres Ies eloges merites decernes au premier N° 641 - 642 (Nicopolis ad !scrum). Les inscrip·
volume de ce recueil, ii serait superfetatoire de relever tions en l'honneur de Gordien 111, publiees en 1 923
Ies qualites scientifiques particulieres de l'ouvrage par M . Bri�kova, ont ete reexaminees par l 'editeur,
du professeur Mihailov, sa connaissance parfaite du qui a pu relevee dans la rasure des traces certaines
materiei epigraphique et de la vaste bibliographie du nom de Tullius Menophilus, gouverneur de l a
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7 cm1 PTES H E :'i l >l 'S 59!!
Mesie lnferieure entre Ies annees 238 - 240. Comme VI, 1 95 5 , pp. 6 1 - 7 2 ( = Contribuţii la istoria veche
la condamnation de Menophilus n'est pas attestee a Rom iniei, pp. 1 97 - 2 1 2 ), quelques autres catalo
par d'autres sources et qu'il existe des preuves cer· gues et au moins deux fragments relatifs a des asso·
taines de la presence en Mesie, vers l'an 240, d'un ciations de Le:pov(xi:u seront edites par nous dans
autre damnatus memoriae, dont le nom commen�ait Histria II (en cours de preparation).
par Ies initiales C. PE . . . , nous avons adhere, sui N° 672 (de Nicopolis ad lstrum egalement).
vant en cela, dans une etude dej a ancienne, !'exemple Dans la dedicace fragmentaire d'une 0'7te:tpx diony·
de Stein, a l'hypothese selon laquelle le consulaire siaque, qui consacre au dieu un !tpc:uµx, la suc·
mentionne dans l 'inscription de Nicopolis n' aurait cession des dignitaires du groupe apparaît etrange :
pas ete Menophilus, comme !'a soutenu, entre autres, un Le:pe:uc;, suivi d'un 7tOCT�P et d'un troisieme
Bersanetti , mais l 'inconnu C. PE . . . La conclusion personnage dont le titre est efface. Nous nous serions
logique que nous croyions pouvoir tirer de cette attendu a voir mentionne d'abord le « pere », qui
argumentation etait que la mission de Menophilus est le chef spirituel de la communaute, comme dans
se serait terminee avant la fin de 240 et que sa place Histria I, p. 5 3 3 , n° 1 7. Mais l'organisation des asso·
a du etre occupee par C. PE . . . , declare hostis ciations de fideles de Dionysos etait loin d ' etre uni
publicus peu de temps apres (Philologus, CI, 1 95 7 , forme et chaque decouverte nouvelle confirme
p p . 1 54 - 1 5 8 = Contribuţii l a i.1toria veche a Rom i l'impression d'un developpement n'ayant pas connu
niei, Bucarest, 1 958, p p . 2 1 2 - 222). Ce resultat partout Ies memes regles.
n'est remis que partiellement en discussion par Ies N ° 705 (cf. 490, 632 - 63 3 , 64 1 - 642, 764).
traces de lettres relevees par Mihailov sur Ies deux Toute une serie d'inscriptions (la plupart de Nico
socles de Nicopolis ; le martelage du nom de C. PE . . . polis a d lstrum) mentionnent des pretres des empe
sur deux bornes milliaires de Dobroudja etant lui reurs, portant le titre de cipzte:pe:•.\c; (respectivement
aussi indubitable, nous devons croire - aussi peu cipzte:pwµe:voc;, cipzte:pocTLY.oc;). Le fait n'est pas sans
vraisemblable que cela puisse paraître a premiere interet, si l'on veut apprecier le degre de roma·
vue - que, entre 238 et 2 4 1 , se sont succedes li nisation de la Mesie aux l le - I l ie siecles et connaître
la tete de la Mesie deux gouverneurs destines tous l 'organisation du culte imperial dans la province des
Ies deux a etre condamnes comme ennemis publics. bouches du Danube.
Q.uant a la question qui retenait notre attention N° 74.3 (Abritus, localise maintenant a Razgrad) :
dans l'etude deja rappelee (la date de la destruction inscription votive d'un O'Tp1XT'l)'(6c; 'Av-,(dl.ou, mention·
d'Histria par Ies Goths au I l ie siecle), cette consta· nant une strategie de la Thrace inconnue jusqu'ici :
tion n'est pas de nature a modifier en quoi que ce ' Puatx�. Ce document est par ailleurs i mportant
soit la conclusion a laquelle nous croyions pouvoir egalement pour l'histoire politique des Thraces
nous arreter, a savoir que vers l 'an 240 cette catastro· au cours des premieres dizaines d 'annees de
phe n'avait pas encore eu lieu, comme cela resuire notre ere.
d'une inscription histrienne gravee sous le premier N° 867 bis. Parmi Ies inscriptions d'origine in
consulat de Gordien III, ou est mentionnee la res certaine provenant des environs de la viile de Tol
tauration de fond en comble d'un [mace]llum ve boukhine (naguere Dobric), on enregistre la dedicace
[tustate conl]absum par Ies soins d'un gouverneur a Hephaistos Dabatopienos publiee dans Contri buţii
dont le nom a ete efface sur la pierre a coups de la istoria veche a Rominiei, pp. 223 - 233 ( = « Dacia »
marteau. Q.u 'il s'agisse de Menophilus, ou de l'in· N. S . , II, 1 95 8 , pp. 249 - 2 5 7 ). Comme nous avons
connu C. PE . . . , ce qui i mporte pour la demonstra essaye de le montrer a une autre occasion, ce texte
tion que nous tentions, c'est que l 'homme qui en souleve des questions interessantes dont la solution
240 gouvernait la Mesie a ete un damnatus memoriae. depend en partie de la fixation exacte de sa date. Se
Or, cette conclusion n'est pas revoquee en doute fondant sur la forme des lettres, Mihailov assigne au
par Ies observations de Mihailov, pour lequel « Me document une date approchant de celle que nous lui
nophilus a b anno 238 medio vei exeunte ad annum avions fixee nous-memes : fin du ne siecle ou debut
240 exeuntem (vei 241 inneuntem ? ) Moesiam admi du l i le, ce qui (a câte d'autres arguments sur lesquels
nistravit » (op. cit., p. 95). ii n'y a pas lieu d 'insister) exclut, croyons-nous, la
N° 668. Pour l'inscription de Nicopolis ad lstrum tentative de H. -G. Pflaum de la faire remonter
qui honore une association de uµv�>Bol Le:povb(OU, jusqu'au regne d 'Hadrien (R E L, XXXVI, 1 95 8 ,
on doit tenir compte des documents - de plus en p p . 3 9 1 - 3 92).
plus nombreux depuis un certain temps - prou N° 877. L'inscription funeraire, de provenance
vant l 'existence a Histria de plusieurs equipes de inconnue, actuellement au Musee de Varna, pourrait
« chanteurs d'hymnes », des la premiere moitie du provenir d'Histria - si l'on tient compte du fait
1 1e siecle. Outre la liste des uµv<i>Bol 7tpe:af31he:pot que ce musee conserve aussi d'autres monuments
du temps d' Alexandre-Severe, publiee dans SCIV, histriens qui y ont ete transportes au cours de la
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600 C:OMPTES REN DUS 8
premiere guerre mondiale. Comme l'editeur n'oublie d'apres Ies caracteristiques bien connues de l'ecriture
pas de relever, le nom feminin Artis est atteste dans histrienne, ne saurait etre anterieur au 1 1 1° siecle
la viile des bords du lac de Sinoe (Histria VII, avant notre ere.
p. J , n° 2). Nous nous ecarterons de lui seulement en
ce qui concerne la date du document qui, a en juger D. M. PIPPIDI
L'etablissement tripoljien de Petchora (district de Les deux couches differentes ont pu etre precisees
Spikovsk, territoire de Vinitza, R.S.S. d'Ukraine), ou grâce a la decouverte de deux niveaux d'habitations
Ies fouilles ont ete entreprises par Catherine K. et des âtres respectifs. Dans la couche superieure,
Tchernish, presente un interet particulier du fait qu'on on a trouve Ies restes d'une habitation de surface,
y a identific deux couches de civilisation. Cela est dont ii ne subsiste plus que la plate-forme en terre
d'autant plus important que Ies etablissements pre· cuite (plochtchadka), disposee au-dessus d'un fond
sentant plusieurs couches de civilisations sont rares de cabane peu profond, appartenant a la couche
dans la R.S.S. d'Ukraine, a la difference de ce inferieure. A cette occasion, nous ferons remar·
qui a ete constate en Roumanie ou l'on trouve assez quer que Ies dernieres recherches entreprises en
souvent, dans la meme station, des couches de civi U.R.S.S. dans Ies stations de la premiere periode
lisation superposees. La situation existant dans cette de la phase tripoljienne (phase A) ont permis de
republique pourrait s'expliquer aussi, croyons-nous, decouvrir aussi bien des habitations du type fond
par le vaste espace dont disposaient Ies tribus tripol· de cabane, que des habitations de surface a plate·
jiennes respectives, ce qui leur offrait de plus larges forme en terre cuite. II est clonc evident que Ies
possibilites de mouvement, ne Ies obligeant que deux types d'habitations coexistent souvent dans Ies
rarement a revenir sur Ies lieux. stations appartenant a cette phese.
C'est pourquoi Ies savants sovietiques se sont Le fond de cabane de la premiere couche de
specialement efforces ces dernieres annees a depister civilisation de Petchora est du type habituel ; ii a une
et a etudier Ies etablissements renfermant des couches forme ovale irregulii:re et mesure Jm X Jm 70. Nous
superposees de civilisation. On en a decouvert a devons pourtant mentionner une faible inclinaison
Solonceni, Polivanov- lar, Nezwisko et tout recern· des parois vers l 'interieur, ce qui assurait la solidite
ment a Petchora, dans le bassin superieur du Bug de l'habitation, ainsi que leur fonction de soutiens
meridional, station situee sur un haut promontoire du toit. II est certain que Ies parois de ce type d'he ·
de la rive droite du fleuve. La station de Petchora bitation s'elevaient au-dessus du sol grâce a un entre·
a ete decouverte en 1 94 7 , au cours de l'expedition lacement de baguettes garnies d'argile, comme l'indi
entreprise en Podolie meridionale sous la direction quent Ies restes d'enduit, portant Ies i mpressions
du professeur M. I. Artamonov, lorsque l'on pra de baguettes, trouvcs in situ. Un fait interessant et
tiqua aussi Ies premiers sondages d'identification. qui merite d'etre releve c'est, pour cette construc·
Des fouilles proprement dites on ete effectuees en tion aussi, l'absence de vestiges de poteaux ; comme
1 948. La couche inferieure presente des elements le fait remarquer avec raison l'auteur, l'absence de
caracteristiques de la phase que T. Passek appelle ces vestiges a ete constatee aussi dans Ies habitations
Tripolje A, alors que la couche superieure offre des de surface (avec ou sans plate-forme) et constitue un
elements de la phase C/l l - y/11 (Gorodsk-Usatovo) , detail caracteristique du mode de construction des
d'apres la periodisation de T . Passek egalement. tribus tripoljiennes. Les savants sovietiques, de meme
E. K. Tchernish presente dans cette etude Ies decou que Ies roumains, ont cherche a fournir une expli·
vertes de Petchora en analysant et decrivant tres cation technique de cette particularite.
minutieusement tout l 'inventaire des deux phases D'apres certaines traces, observees sur le plan
de civilisation. cher en terre cuite d'une habitation de la station de
Les donnees que E. K. Tchernish porte a la Sabatinovka II (phase Tripolje A), l'auteur arrive a
connaissance des archeologues, au sujet de la couche la conclusion que Ies poteaux en bois de cette habi
inferieure de cette station, sont d'autant plus precieu tation n'etaient pas enfonces en terre, mais dans
ses que l'on ne connaissait jusqu'a present qu'un l'enduit encore humide du plancher. En effet, a
nombre assez restreint de stations eppartenant a la Sebetinovka II ii y avait sur la plate-forme des traces
phase ancienne, Tripolje A. rondes, d'un diametre de 20 a 25 cm, ainsi que des
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empreintes des traces d'ecorce d'arbre. De meme, ses pour travailler le sol. On nous indique meme
pour la derniere periode tripoljienne - a Nezwisko - , la profondeur (4 a 5 cm) jusqu'a laquelle on pouvait
l'auteur a pu constater la presence des memes traces travailler la terre avec ces outils. De m eme, !'examen
sur le plancher en terre cuite de l'habitation n° 1 7. de leur usure et de leurs brisures a permis de conclure
Cependant, a notre avis, ii est encore assez malaise a que Ies hoyaux (pics) en bois de cerf etaient utilises
expliquer comment on procedait dans ce cas a la aussi pour briser Ies mottes de terre par des coups
cuisson du plancher d'argile. 11 semble que l'on s'y assenes avec la tete de l'outil. Toute aussi plausible
prenait de la fa �on suivante : on marquait d'abord est encore l'hypothese concernant le mode de fixa·
par impression dans le plancher d'argile humide tion de fortes rnanches en bois, necessaires a un
l'emplacement des poteaux, on procedait ensuite a maniement aussi efficace que possible de ces hoyaux.
la cuisson de la plate-forme d'argile, apres avoir Q.uant a la ceramique, nous laisserons de cote
bien entendu retire Ies poteaux en bois qui n'etaient la categorie dite de cuisine, pour nous arreter aux
introduits qu'ulterieurement dans Ies trous durcis deux groupes de ceramique fine, bien cuite et ayant
par le feu. C'est la un procede qui, encore qu'assez des tons allant du gris au noir et du jaunâtre a l'orange
complique, est cependant plausible. rougeâtre. Ces deux groupes de la station de Petchora
Q.uant a nous, nous fondant sur des observa· sont connus par leurs pâte, formes, technique et
tions faites dans l'etablissement de Traian (Moldavie) motifs d'ornementation en Moldavie aussi, dans le
- dont Ies habitations de surface ne sont pas toutes cadre de la civilisation de Precucuteni III (Izvoare
du type a plate-forme - et ayant egalement observe I, 2), civilisation caracterisee par des formes assez
le mode de construction utilise aujourd'hui encore evoluees et des decors varies. La grande unite de la
pour Ies maisons des campagnes du nord de la Mol· civilisation de Precucuteni I I I - Tripolje A, floris·
davie, nous sommes parvenus a l'hypothese que le sant entre Ies Carpates, le Bug et le Dnieper, est
squelette en bois de la maison tripoljienne et cucute· donc confirmee. En effet, Ies deux groupes cerami·
nienne etait etabli sur une basc ayant la forme d'un ques caracteristiques, trouves a Petchora - celui a
cadre rectangulaire forme de gros madriers de bois. decor a rubans spirales, bordes de lignes profonde·
Les poteaux verticaux etaient fixes sur c.es madriers ment incisees dans la p&te molie et garnies de matiere
horizontaux. De la sorte, la carcasse de la maison blanche, et le groupe orne de larges cannelures parai·
etait transportable au besoin et pouvait etre placee a le!es soulignees par des rangees de points executes
l'endroit choisi, qu'elle fut ou non posee sur une a l'aide d'un instrument dentele (a la maniere d'une
plate-forme d'argile prealablement cuite. Ce n'est molette) promene le long des cannelures, et meme
que de cette maniere que l'on peut expliquer la con· le procede d'enduire Ies rubans avec une matiere
struction des habitations de la station de Ruginoasa rouge pâteuse, encore que generalement moins fre ·
(Moldavie), comme celles de l'etablissement de quent - apparaissent assez souvent dans Ies stations
Cucuteni 1, qui a donne son nom a cette civilisation, appartenant a la phase Precucuteni I I I. L'auteur met
etablissements ou le terrain rocheux n'aurait en aucun en parallele la ceramique de Petchora et la ceramique
cas permis qu'on y enfon�ât des poteaux et ou l'on decouverte dans Ies etablissements de Borisovka,
a utilise comme plancher la roche meme. Certes, cette Krasnostavka, Ozarintzy, etc.
hypothese, qui presente l'avantage d' etre egalement Pourtant dans la station de Traian - Dealul
valable pour Ies habitations du type sans plancher de Fintinilor (region de Bacău) et dans celle de Văleni
terre cuite - ou manquent pareillement Ies traces (district de Piatra-Neamţ) - toutes deux dans la
de poteaux - n'infirme pas le moins du monde R.P. Roumaine - on a rencontre, a cote de ces deux
l'hypothese preconisee par l 'auteur a la suite des groupes, un autre groupe, celui a fines incisions
observations faites sur des elements concrets, comme et motifs a caractere spirale, disposes obliquement a
nous l'avons vu plus haut. l'interieur des rubans. Nous constatons donc, en
Les outils decouverts dans ce fond de cabane - ce qui concerne Petchora, une predilection pour
qu'ils soient en pierre, en silex, en os ou en bois de certains elements decoratifs qui donnent une note
cerf - sont semblables a ceux des stations contempo . caracteristique et locale a cet etablissement. Apres
raines dej a connues. Les objets en cuivre (natif) sont s' etre longuement evertue a produire des motifs
assez rares, a peine peut-on citer quelques fragments specialement choisis, on a a bouri tout naturellement a
de poin�ons. Au sujet de la fonction des outils, l'au· une grande variation et virtuosite quant a la combi
teur aboutit a des conclusions interessantes fondees naison des cannelures, qui apparaissent disposees
sur l'observation attentive des hoyaux en bois de en angles, cercles et spirales. Parfois, de fins points
cerf. D'apres la patine due a leur utilisation et d'apres sont relies par une ligne tres mince, mais on constate
Ies vestiges de plantes encore visibles sur leur tran· ·
quelquefois l'apparition de losanges en pointille,
chant, ces outils solides etaient indiscuta blement utili· rappelant, selon nous, certains motifs de la civilisation
1 H. Schmidt, Cucuteni, Berlin - Leipzig, 1 932, pi. 1/3 - 6.
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dite a ceramique en pointille (« Stichkeramik »). E. K. entre Ies stations roumaines a ceramique peinte du
Tchernish date certe premiere couche de civilisation type Cucuteni A et certaines stations a ceramique
Tripolje A de Petchora, de la premiere moitie du monochrome appartenant a une derniere etape de
I l lc millenaire avant notre ere. la phase de Tripolje A. Nous estimons clonc qu'en
Une question qui se pose et qui nous a deja nous fondant sur ce facies de caractere plus tardif,
tout particulierement interessee par le passe 2 , c'est on pourra a l'avenir etablir aussi des subdivisions
de savoir si Ies situations de ce genre ne pouvaicnt dans le cadre de la phase Tripolje A.
pas indiquer aussi des relations chronologiques plus E. K. Tchernish foit entrer l'etablissement de Pet
nuancees entre la sphere occidentale et la sphere chora dans le groupe culturel du Bug meridional, ce qui
orientale de la civilisation de Precucuteni I I I - Tri· ne veut pas dire qu'il s'agisse d'un developpement pro
polje A. Nous noterons dans ce sens, comme une vincial ferme, etant donne que le groupe du Bug meri
circonstance survenue a point, la possibilite que dional a entretenu des relations culturelles perma
nous fournit la station de Petchora de separer des nentes avec Ies regions occidentales ; ceci pourrait
autres groupes Ies deux groupes ceramiques mention· expliquer aussi, en bonne partie, le caractere plus
nes ci-dessus. D 'autre part, ii y a dans la station de recent de certe etape de la phase Tripolje A.
Petchora une serie d'elements que E. K. Tchernish Si l'on tient egalement compte du fait que !'ori
met en evidence et qui nous feraient attribuer cette gine de la ceramique peinte du type Cucuteni doit
station - d'accord en cela avec l'auteur - a une etre indiscutablement situee dans le sud -ouest de
etape plus tardive de la phase Tripolje A. la Moldavie, le sud-est de la Transylvanie et le nord.
Nous ajouterons aux arguments invoques par est de la Valachie - comme l'indique aussi la phase
l'auteur que le groupe ceramique - en pâte gris Protocucuteni a peinture bichrome - ii est clair
noirâtre ou jaune rougeâtre, et decore de larges que la technique de la peinture superieure trichrome,
incisions semblables a de petits sillons - de executee avant la cuisson des vases, ainsi que tous
Petchora, Borisovka, Sabatinovka, s'est maintenu Ies autres elements nouveaux de ce grand complexe
dans quelques etablissements de la R. P. Roumaine culturel, sont parvenus un peu plus tard a !'est du
appartenant a la premiere phase cucutenienne, a Dniester, de sorte qu'il ne faut pas s'etonner que,
ceramique peinte trichrome : Cucuteni A ( Tripolje
= tandis que sur Ies territoires de l'ouest on en etait
B I ), a savoir surtout dans l'etablissement de Truşeşti dej a a la phase Cucuteni A, un peu plus a !'est sub
Ct, egalement, cn suivant la meme Jigne en direction sistaient encore Ies aspects a predominance precucu·
nord, dans celui de Darabani (R. S. S. Ukrainienne). tenienne de la derniere periode de cette civilisation
En outre, ii y a m eme certaines formes trouvees (= etape finale de la phase Tripolje A). Cela indique
a Petchora - tels Ies supports cylindriques - qui evidemment un rythme de developpement plus rapide
apparaissent comme typiques au sein de la civilisation dans l'ouest, mais plus lent et plus traditionaliste
de la ceramique peinte, a Ariuşd, Ruginoasa et dans !'est.
Cucuteni, c'est-a -dire dans la phase A de la ceramique *
peinte cucutenienne. La seconde couche de civilisation commence a
De meme, le vase double, en forme de binocle, unc profondeur de om 35 a c,m45, comptee a
est connu dans la phase Cucuteni A, a Truseşti ; partir de la surface actuelle du sol ; elle a pu etre
ii est en pâte rougeâtre et decore selon la technique precisee grâce a la decouverte de quelques traces
des petits sillons et des fossettes circulaires. d'habitations rectangulaires, du type a plate-forme
Nous observerons egalement que Ies statuettes en terre cuite. C'est precisement au-dessus du
feminines, decorees sur tout le corps de stries pro fond de cabane dont ii a ete deja qucstion, que
fondement incisees, manquent dans Ies stations de l'on a trouve une plate-forme de ce genre qui,
Precucuteni III de la R. P. Roumaine. Elles sont encore que partiellement detruite, avait pourtant
par contre eres repandues et meme caracteristiques une surface de 55 m2• Les couches d 'enduit qui y
dans Ies stations de Tripolje A de l' U.R.S.S. Cepen avaient ete appliquees successivement ont une epais ·
dant en R. P. Roumaine, cette categorie est typique seur de omz5. On a decouvert sur ce plancher en
pour la phase Cucuteni A ; elle apparaît en grande terre cuite l'inventaire de l'habitation : ceramique
quantite dans Ies stations a ceramique peinte apparte· de cuisine et ceramique peinte appartenant a la
nant a cette phase, se maintenant meme, mais plus derniere periode (groupe C/ II selon la perio·
rarement, au debut de la phase Cucuteni A - B. On disation de T . Passek), ainsi que Ies moulins a
peut en dire autant des petits cones en terre cuite bras et de menus outils en pierre, silex, os et bois
trouves dans Ies habitations. de cerf. Parmi Ies types d 'outils plus importants
Tous ces elements communs indiquent, croyons figurent au premier rang Ies haches en silex poli,
nous, d'une maniere evidente un synchronisme partiel caracteristiques pour Ies stations appartenant a
2 Hortensia Dumitrescu, Contribuţii la origina culturii Precucuteni, dans SCIV, VI I I, 1 - 4, 1 95 7 , p. 5 5 .
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cette phase, car elles sont inconnues dans Ies phases sur le Pruth, comme a Petchora sur le Bug
de developpement maximum de la civilisation de meridional, le pourcentage de la ceramique peinte
Cucuteni-Tripolje. On a trouve aussi des pointes est infiniment plus reduit que celui de l'espece cera
de fleches triangulaires en silex, bien retouchees, mique grise a decor corde, etc., qui est preponderante.
puis des haches-marteaux, perforees, en pierre polie, D'autre part, la quantite impressionante d'ossements
ainsi que des outils en bois de cerf servant a travailler d'animaux domestiques trouves dans Ies stations
la terre, qui ne different pas de ceux decouverts dans de la phase Gorodsk-Usatovo prouve que l'occupa·
la premiere couche de l'etablissement de Petchora. tion principale de ces tribus, qui pratiquaient aussi
Reste a savoir si c' etaient Ies seuls outils pour la culture primitive de la terre, etait l'elevage.
travailler la terre, et si on ne connaissait pas deja Le caractere pastoral est unanimement reconnu
la charrue primitive en bois, comme l'ont montre aux tribus de la civilisation de Gorodsk-Usatovo,
d' a utres chercheurs. et ce fait indique clairement que le lieu d 'origine
Ainsi que nous l'avons dit, la ceramique de ce de ces tribus doit etre recherche dans Ies regions de
niveau est caracteristique pour Ies etablissements steppe de !'est. Par consequent, si en ce qui concerne
de Gorodsk-Usatovo, Sandraki, Kolojanjnoe, etc. la civilisation de Cucuteni-Tripolje, pendant ses
En effet, dans cette seconde couche de Petchora phases de developpement et d'ascension, le courant
ii existe une ceramique a peinture noire sur fond de propagation des influences et de l a civilisation de
clair, a motifs formes de larges bandes lineaires la ceramique peinte elle -meme indique avec certitude
qui s'entrecoupent parfois en formant un reseau. la direction ouest-est, la direction du courant de la
II y a en outre l'espece grisâtre representee surtout civilisation Gorodsk-Usatovo (fin du neolithique et
par des bols et des ecuelles a rebord recourbe et debut de l'âge du bronze) est evidemment contraire.
taille en biseau a l'interieur, espece ornee d'entailles, D'ailleurs, dans ces deux cas ii ne s'agit pas seule
de groupes de lignes incisees et surtout d'impressions ment d'influences, mais meme de deplacements de
faites au moyen d'une ficelle. Parfois le decor corde tribus. Au commencement de la civilisation de Cucu·
est assez riche, se deroulant en larges bandes formees teni-Tripolje, celles-ci partirent de la region des
de losanges ou du motif en forme de « faucille » ou Carpates, mais la fin de cette civilisation fot hâtee
de « croissant », dispose par rangees horizontales par Ies vagues successives des tribus semi-nomades
que separent des groupes de lignes paralleles. La et meme nomades, parties des steppes pontiques
plupart des vases a decor corde sont en argile melangee pour effectuer un ample deplacement, pendant l a
de coquilles concassees, detail qui nous rappelle la periode d e transition d e la fin du neolitihique a u
ceramique du type Cucuteni C, qui apparaît dans Ies debut du bronze.
stations cucuteniennes a partir de la phase Cucuteni Pour terminer, nous soulignerons l'importance
A - B. des recherches entreprises par E. K. Tchernish, qui
Rappelons aussi que le facies culturel du neolithi a prouve qu'elle connait tres bien la civilisation de
que tardif, Gorodsk-Usatovo, represente par l a Tripolje et la phase Tripolje A plus particulierement.
seconde couche d e l'etablissement d e Petchora, a L'etude et la publication des materiaux archeologi·
ete egalement connu des l'annee 1 929 en Moldavie ques provenant des deux couches superposees de
septentrionale, dans la station de Horodiştea sur Petchora (bassin septentrional du Bug meridional)
le Pruth 3 et plus recemment dans la station, de apportent une nouvelle contribution a la connais ·
Folteşti-Stoicani (Moldavie meridionale), ou l'on sance approfondie de l'epoque neolithique du l i le
a decouvert une figurine feminine en terre cuite 4 , millenaire avant notre ere, dans l'espace situe entre
stylisee a la maniere de celle de Petchora. En Ies Carpates et le Dnieper. Des decouvertes de ce
dehors de ces deux stations, on a egalement trouve des genre, aussi nombreuses que possible, augmenteront
traces sporadiques (de simples dep6ts superficiels) - la possibilite de determiner Ies relations et Ies rapports
qui indiquent des courts arrets des tribus de pas chronologiques ayant existe entre Ies regions occi·
sagc - dans d'autres stations cucuteniennes connues, dentales et orientales de l a civilisation d' Ariuşd-Cucu·
comme par exemple a Văleni (district de Piatra -Neamţ), teni-Tripolje qui, en depit de tous ses facies locaux,
Hăbăşeşti (region de Jassy) et Izvoare (district de conserve une grande unite culturelle.
Piatra -Neamţ). II faut souligner la particularite
caracteristique que dans la station de Horodi�tea HORTENSIA DUMITRESCU
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ABREVIATIONS DES PUBLICATIONS CITEES LE PLUS SOUVENT
AA Archiiologischer Anzeiger.
AArh Arta şi Arheologia, Iaşi, I - X IV, 1 92 7 - 1 938.
ACMI Anuarul Comisiunii Monumentelor Istorice, Bucureşti, 1 9 1 5 , 1 942, 1 943.
ACMIT Anuarul Comisiunii Monumentelor Istorice pentru Transilvania, Cluj, I - VI, 1 926 -
1 93 1 - 1 938.
ActaArch Acta Archeologica, Budapesta.
AE Archaeologiai Ertesito.
AEM Archaeologisch-Epigraphische Mitteilungen aus Oesterreich, 1 877- 1 897.
AISC Anuarul Institutului de Studii Clasice, Cluj, I - V, 1 928 - 1 948.
AJA American Journal of Archaeology.
AnD Analele Dobrogei, I - XII, 1 920 - 1 938.
AnnEp Annee Epigraphique.
AnzWien Anzeiger der Akademie der Wissenschaften, Wien, Phil.-hist. Klasse.
AOG Archiv for Kunde Oesterreichischer Geschichtsquellen.
AR Arheologicke Rozhledy.
ArchCI Archaeologia Classica.
ArchHung Archaeologia Hungarica. A Magyar Nemzeti Muzeum Regeszeti Kiadvănyai. Acta Ar·
chaeologica Musei Nationalis Hungarici.
ArchKozl Archaeologiai Kozlemenyek, Budapesta, 1859- 1 889.
ARMSI Academia Remină. Memoriile Secţiei istorice, seria II, 1 886/ 1 887 - 1 9 1 6/ 1 9 1 9 ;
seria III, 1 922/ 1 923 - 1 944/ 1 945 .
ARS Analele romîno-sovietice. Seria istorie.
AthenMitt Mitteilungen des Deutschen Archăologischen lnstituts, Athenische Abteilung.
AVSL Archiv des Vereins for siebenbi.irgische Landeskunde, Hermannstadt, Kronstadt,
1 843 - 1 94 1 .
BASPR Bulletin o f the American School o f Prehistoric Research.
BCH Bulletin de Correspondance Hellenique.
BCM I Buletinul Comisiunii Monumentelor Istorice, I - XXXV III, Bucureşti, 1 908 - 1 945.
BerRGK Deutsches Archăologisches Institut. Bericht der Romisch-Germanischen Kommission.
BonnJahrb Bonner Jahrbi.icher.
BSGR Buletinul Societăţii Geografice Romîne, Bucureşti, I - LX I, 1 876 - 1 942.
BSH Academie Roumaine, Bulletin de la Section Historique, Bucarest, 1 9 1 2 - 1 94 7.
BŞtAc Buletinul Ştiinţific al Academiei R.P.R.
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606 A B R EVIAT I O '.'i S 2
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3 607
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' )
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