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ACADE MIE D E LA RE PUBLIQUE POPULAIR E R O UMAINE
INSTIT UT D'A RCHEOLOGIE

DACIA
RE V UE D' ARC HE OL O G I E
ET D'HISTOIRE ANCIENNE

NOUVELLE SERIE

IV
1960

EDITIONS DE L'ACADEMIE DE LA REPUBLIQUE POPULAIRE ROUMAINE

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COMITE DE REDACTION
C. DAICOVICIU, EM. CONDURACHI, membres de l'Academie de
la Republique Populaire Roumaine, redacteurs responsables; D. BERCIU ;
MARIA COM ŞA ( secretaire scientifique de redaction); VLADIMIR
DUMI TRESCU ; K. HOREDT ; M . MACREA ; M. D. MATEI ;
I. NESTOR, membre correspondant de !'Academie de la Republique
Populaire Roumaine ; M. PE TRESCU -DÎMBOVIŢA ; D. M. PIPPIDI ;
DORIN POPESCU ; GH. ŞTEFAN, membre correspondant de
!'Academie de la Republique Populaire Roumaine ; RADU VULPE ;
ANA MATROSENCO, secretaire de redaction.

R E D A C T I O N : I N S T I T U T D ' A R C H E O L OGIE, B U C A RE S T, 1 1 , S T R. I. C. F R I M U

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DAC I A
R. E V UE D ' A R C H E O L O G I E E T D ' H I S T O I R E A N C I E N N E
>KYPHAJI APXEOJIOfHH H ,UPEBHEH HC T OPHH
JO U R N A L O F A R C H A E O L O G Y AND A N C I EN T H I S T O RY
Z E I T S C H R I F T F U R A R CH Ă O L O G I E U N D G E S C H I C H T E
D E S ALTERTU M S

Tome IV SOMMA I RE 1 960


con E P)l( A HH E
CONTENTS
N H A L T

E. COMŞA, Considerations sur le rite funeraire de la civilisation de Gumelniţa . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5


X . .UYMHTPECKY, AHTponoMop<PHb1e HJ06pa>1<eHHJI Ha cocygax HJ TpaJIHa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
I . N EsTOR , Zur Periodisierung cler spăteren Zeitstufen des Neolithikums in cler Rumănischen
Volksrepublik . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
VLADIMIR DUMITR E SCU, L a plus ancienne tombe a incineration trouvee sur l e territoire d e l a
R . P. Roumaine e t autres decouvertes apparentees d e la meme region . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
M . .UHHY, K eonpocy o HYJibType rnapoBHAHhlX aM<Pop Ha TeppHTOpHH MoJigoBbl . . . . . . . . . . . . . . . 89
KuRT HoREDT, D i e Wietenbergkultur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
M . TIETPECKY-,UbIMEOBHUA, KoHel .l 6poHJOeoro H Hal!aJio paHHe>1<eJieJHoro eeHa e MoJigoee
........ .............. .... ..............
B ceeTe nocJie,AHHX apxeOJIOrHl!eCHHX pacHODOK 139
M . PYCY, « .UoHHMMepHHCHHe » geTaJIH HOllCHoii c6pyH HJ TpaHCHJibBaHHH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161
A . 8YJinE, BonpocbI B CBHJH c I<OHl.lOM paHHemeJieJHoro eeHa B ceeTe pac1<onoH e <l>epH.i:tH<eJie . . . 181
M. MACREA und M . Rusu, Der dakische Friedhof von Porolissum und clas Problem cler dakischen
Bestattungsbrăuche in cler Spătlatenezeit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
H. D A1c ov1c1U, I I tempio·calendario dacico di Sarmizegetusa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 1
GABRil!LLA BoRDENACHE, Attivita edilizia a Torni ne! II secolo dell'e.n. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255
EM. POPESCU, The Histrian decree for Aba (2nd century o f our era) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 73
HoPrY CTOHH, o HeI<OTOpblX AO CHX nop HeHJBeCTHbIX acneHTax pa6crea B r. TOMbl . . . . . . . . . . 297
RADU VULPI!, Les Getes de la rive gauche du Bas-Danube et Ies Romains . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
D. TuDOR, Nuovi monumenti sui Cavalieri danubiani . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333
I. BARNEA, Contributions to Dobrudja history under Anastasius I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363
MHPYA .U. MA TE A , CnaeJIHCI<He noceJieHHJI B Cyl!aBe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375
MARIA COMŞA, Die bulgarische Herrschaft nordlich cler Donau wăhrend des IX. und X. Jh. im
Lichte cler archăologischen Forschungen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 395

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NOTES ET INFORM ATIONS

D. BERCIU, Deux chefs·d'ceuvre de l'art neolithique en Roumanie: le « couple » de la civilisation


de Hamangia .................................................................... 4 23
VLADIMIR DUMITRESCU, A new statuette o f Thessalhn type discovered a t Gumelniţa . . . . . . . . . . 443
ARAM M. FRENKIAN, Le dechiffrement du lineaire B. Sa validite et ses limites . . . . . . . . . . . . . . . . 45 5
EooN DoRNER, Der Goldfund von Sîntana-Arad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.... .... .. .. . . . . . • 471
K . XOPE.llT, CKHcpcKHe uaxo.r:tKH B KoMJJo.r:te . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 1
GABRIELLA BoRDENACHE, Antichita greche e romane nel nuovo Museo d iMangalia ...... . . . . . . . . 489
D. M. PIPPIDI, Un nuovo pontarea callatiano del III secole e.n.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 511
D. M. PIPPIDI, Pierres errantes (IGB I 58) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 515
NICOLAE GosTAR, Men Aneiketos in a bi-lingual inscription from Dacia. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 519
D. TUDOR, Nota su C. Vlp. Pacatvs Prastina Messalinvs governatore delia Mesia inferiore . . . . 523
3KCnEKTATYC EY)l(OP, Tiorpe6aJJ& Hbie o6pR.r:thI B HeKponoJJe H3 HoBHO.r:tYJIYMa . . . . . . . . . . . . . . . . 525
D . TUDOR und ExsPECTATUS BUJOR, Die geheime Brunnenanlage von Sucidava . . .......... .. .. 541
SEBASTIAN MoruNTZ, Ein sarmatisches Grab aus Căscioarele ................................ 553
A.llPHAH K . <l>JIOPECKY, .UHa.r:teMa H 3 30JJOTOH nJJaCTHHKH 3IlOXH nepeceJJeHHR Hapo.r:tcB, HeH:.r:teu-
HaR B Eyx3eHH ...................................................................... 561
D . PROTASE, Ein Grab aus dem V . Jh. aus Cepari (Transsilvanien) ...... ............ ........ 569
D . PoPEscu, Les fouilles archeologiques dans l a Republique Populaire Roumaine e n 1959 . . . . . . 577
BucuR MITREA, Decouvertes recentes de monnaies anciennes sur le territoire d e la Republique
Populaire Roumaine . ... .................................................. ........ 587

COMPTES R ENDUS

M. PA.RDUcz-J. KoREK, Eine Siedlung aus cler Kaiserzeit in 6zd (Stekely Zoltdn)........ . ..... 5 93
FLOREA Boeu FLORESCU, Monumentul de la Adamklissi. Tropaeum Traiani (Qabriella Bordenache) 5 95
lnscriptiones graecae in Bulgaria repertae (D. M. Pippidi ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 98
E. K. TcHERNISH, MHoroCJJottHblH naMRTHHK y c. Tie'IOpbl Ha l0>1<HOM Eyre (Hortensia Dumitrescu} 600
*

Abreviations des publications citees le plus souvent . ....................................... 605

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CONSIDERATIONS SUR LE RITE FUNERAIRE
DE LA CIVILISATION DE GUMELNIŢA

Les problemes lies au rite funeraire du neolithique sollicitent de plus en


plus l'attention des archeologues, tant roumains qu'etrangers. En effet, les donnees
que fournissent la d ecouverte et l'etude des tombes isolees ou des necropoles
sont precieuses pour la connaissance des habitudes d�s differentes communautes,
de leur condition sociale et economique, ainsi que des rapports entre tribus .
Les decouvertes dans ce domaine, completees par des etudes anthropologiques
detaillees, permettent de connaître les traits specifiques de la population d'une
region et m eme de reconstituer le type physique des populations de l'epoque
respective.
Le nombre des decouvertes a caractere funeraire effectuees sur le terri,
toire de la Republique Populaire Roumaine n'a cesse de croître a partir de 1 950,
et surtout ces dernieres annees, marquees par la decouverte de tombes isolees ou
meme de necropoles neo,eneolithiques dans differentes regions.
Dans ce qui suit nous nous proposons d'examiner, en nous etayant
sur les observations tirees de l'etude du groupe de tombes situees sur la
rive septentrionale de la « Grădiştea Ulmilor » du lac de Boian, ainsi que
sur certaines donnees plus anciennes concernant des complexes apparentes a
celui,ci, les problemes relatifs au rite funeraire des tribus de la civilisation de
Gurnelniţa 1•
Nous prendrons en consideration dans cette etude non seulement les
tombes isolees et les necropoles, rnais aussi les ossernents hurnains epars trouves
dans les couches de culture des differents centres.
On sait que les tribus appartenant a la civilisation de Gurnelniţa ont habite
un territoire comprenant la Valachie, la Dobroudja et le nord,est de la R. P. de
Bulgarie, jusqu' a la vallee de la Maritza et merne plus au sud.
Voici quelles sont les donnees fournies par les decouvertes a caractere
funeraire effectuees dans la partie meridionale de la R. P. Roumaine :

1 Nous utilisons dans le present article certaines ţării noastre, dans Omagiu lui C. Daicoviciu, Buca.
donnees de natre etude Contribuţie cu privire la rest, 1 960, pp. 83-103.
riturile funerare din epoca neolitici! de pe teritoriul

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6 2

1. LUNCAVIŢA, DISTR. DE MĂCIN, REG. DE DOBROGEA

A l' occasion des fouilles effectuees en juin 1 95 1 dans la station de « la Cetă­


ţuie )) (la citadelle ), a 2 m 90 de profondeur SQUS Un amas de torchis brule prove­
I

nant d'une habitation de surface, d'un niveau plus ancien, nous avans mis au jour
plusieurs os des membres inferieurs et du bassin d'un squelette derange de longue
date de sa position initiale 2• Toutes les tentatives faites pour trouver le reste de
ce squelette sont restees infructueuses. Le tell de Luncaviţa ayant ete habite par
les hommes de la civilisation de Gumelniţa, il est certain que ces ossements datent
de la meme epoque.

2. BĂLĂNEŞTI, DISTR. DE CISLĂU, REG. DE PLOIEŞTI

Des fouilles ont ete effectuees par Hortensia Dumitrescu au cours du mois
de juillet 1 943 dans la station neolithique situee sur la « Muchea Mare », a l'est
de la vallee de Sărăţei-Pîrscov. On y a trouve trois amas de torchis brule, de dalles
de pierre et de moulins a bras. « A cote de l'un des amas de bousillage brule,
on a trouve un crâne saupoudre d 'ocre, isole, place au-dessus des fragments d'un
vase, egalement saupoudre d'ocre ». 3 Ce crâne se trouvait dans la couche archeo­
logique comprenant des materiaux du type Gumelniţa-Ariuşd . 11 semble qu'il
s'agisse d'un crâne enterre rituellement.

3. ALDENI, DISTR. DE BUZĂU, REG. DE PLOIEŞTI

Au cours de recherches plus anciennes effectuees par Gh. Ştefan dans la


station neolithique du lieu dit « Gurguiul Balaurului », on a trouve, dans la couche
appartenant a la civilisation d' Aldeni II (aspect mixte Gumelniţa-Ariuşd), une
mandibule d'enfant, isolee 4• L'etude anthropologique de cette piece - qui se
trouve aujourd'hui au Centre d'anthropologie de Bucarest - conduit a des
observations des plus interessantes. Elle presente en effet dans sa partie vesti­
bulaire une depression de forme ovale, irreguliere, localisee dans la region P2 et
M 1 de droite. « Cette depression est due, tres probablement, a une tumeur benigne
des parties molles de la mandibule, dont la croissance aura provoque une compres­
sion et, par la, des modifications dans le developpement du maxillaire inferieur
et des dents ».

4. DRIDU, DISTR. D'URZICENI, REG. D E BUCAREST

Les vastes fouilles entreprises par Ion Nestor et Eugenia Zaharia sur
ies rives du lac de Comana, entre ies villages de Dridu et de Coşereni,
ont conduit, entre autres resultats, a la decouverte de plusieurs tombes
2 Eugen Comşa, Raport preliminar asupra sonda· rilor şi săpăturilor din j ud. BuzJu, dans Raport asupra
jului de lingă Luncaviţa, r. Măcin, dans SCIV, a ctivităţii ştii nţific e a Muzeului Naţional de Anti·
III, 1 95 2 , p. 4 1 6. chităţi în anii 1942 şi 1 943, Bucarest, 1 944, p. 49.
3 Hortensia Dumitrescu, Raport asupra cercetă· • Information orale de Gh. Ştefan.

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3 LE RITE FUNERATRE DE LA CIVILISATTON UE GUMEL:'-IITA 7

a
anciennes 5. De juin 1 956 jusqu'en 1 95 9, neuf squelettes ont ete mis au jour et
etudies. La fa<;:on ciont ils etaient repartis donne
necropole
a
penser qu'il s'agit d 'une
tombes distancees. Ces neuf squelettes ont ete decouverts des a
a
profondeurs variant entre o 60 m

et 1 111 30, sur de la terre jaune,


la base de la couche archeolo-
gique (de om 50 environ d'epais-
seur) de couleur brune. D'apres
4
@
Ies observations faites sur les
lieux, il semble qu'une partie
importante de la couche de terre
de couleur brune correspondant
au niveau des tombes ait ete
lavee par les eaux de ruisselle­
ment. Tous les squelettes etaient
plus ou moins replies sur eux­
memes. Les morts ont ete de­
poses dans la fosse tombale
couches sur le câte droit (5
sur 9), ou sur le câte gauche .
o
�IT 2s so cm

Presque tous les squelettes sont Fig. ]. Dri d 11: I, tombe n° 8; 2, tombe n° I.
-

a
des squelettes d 'adultes, la seule
exception etant le squelette, en tres mauvais etat, d 'un enfant âge de quelques
annees. Le plus souvent, les bras etaient replies et les mains disposees hauteur

a
du visage; parfois, une main etait placee sous la tete. L'orientation est assez varia­
ble: entre NNE 23° et OSO 24,6°. 11 convient de remarquer que Ies squelettes

a
replies gauche (fig. 1 ) ont le crâne oriente de meme fa<;:on (ENE 67°, NE 45°,

a
NNE 23°, NE 45°). Dans certains cas, on a pu preciser l 'orientation du regard:

a
SSE 15 1 °, SSE 1 52° pour deux squelettes replies gauche,. NNE 3 1° et E 90° pour
deux autres squelettes, replies a droite. Dans aucune des tombes mises au jour

a
Dridu on n ' a trouve d'objets pouvant aider fi.xer la date de la necropole. Apres

a
les premieres fouilles, compte tenu du repliement accentue des squelettes, le

a
groupe de tombes en question a ete attribue l'âge du bronze 6• Les fouilles de
l'annee 1 957 ont abouti certaines constatations, stratigraphiques et autres,
permettant de les situer, avec une tres grande probabilite, la periode neolithique 7•

5. CERNAVODA, DISTR. DE MEDGIDIA, REG. DE DOBROGEA

a
Au cours de la campagne de fouilles entreprises en 1936 dans le secteur
d es stations eneolithiques du nord-ouest de la ville, Ion Nestor a decouvert un
squelette humain sur la colline de Sofi.a, dans la zone du fosse II, 1 m 10 au-dessous

5 Les donnees concernant Ies tombcs de Dridu cette voie, une fois de plus, natre chaleureuse gratitude.
nous ont ete communiquees par Ion Nestor, qui 6 Ion Nestor et Eugenia Zaharia, Sondajele de

nous a fait part, en vue de cette publication, de la Dri du, dans « Materiale », V, 1959, p. 547.
toutes ses recherches sur Ies rites funeraires de la 7 Idem, Săpătur i l e de la Drid 11, dans « Materi­

civilisation de Gumelniţa. Nous lui en exprimons par ale », V I , 1959, p. 600.

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8 E. COMŞA 4

du niveau actuel du sol. Le squelette se trouvait dans une petite fosse de forme
rectangulaire, a peine visible. Il avait la tete orientee vers le SSE et les pieds
vers le NNO {le regard dirige
vers l'ENE). Il a appartenu a
un adulte, qui avait ete etendu
sur le cote droit, le bras gauche
replie, la main a hauteur du
visage, le bras droit allonge le
long du corps, la main placee
sous le femur droit (fig. 2). Les
femurs formaient un angle droit
avec la colonne vertebrale, et les
talons etaient ramenes pres du
bassin. A hauteur du visage,
a om 20 de distance, se trouvaient
une coupe de forme bitronco,
Fig. 2. - Cernavoda: tombe I/ 1 936 (d'apres Ion Nestor, Zur
nique et un askos pourvu d'une
Stellung Cernavoda's în der rumănîschen ]ungsteinzeît, pi. 2/3). anse. S'etayant sur l'inventaire,
l'auteur de la decouverte a as,
signe la tombe a la civilisation de Gumelniţa 8 • D. Berciu incline a l'attribuer
a la periode finale de la civilisation de Hamangia 9•

6. CUNEŞTI, DISTR. DE CĂLĂRAŞI, REG. DE BUCAREST

Dans un compte rendu, Ion Nestor rappelait, entre autres, que l'on aurait
trouve a Cuneşti des tombes neolithiques (appartenant probablement a la civili,
sation de Gumelniţa) 10• Il s'agit de decouvertes anciennes, dues a des archeo,
logues allemands, etant donne qu'aucune tombe de cette categorie n'a ete trouvee
au cours des fouilles executees a « Măgura Cuneştilor » par Dorin Popescu.

7. CRÎNGU, DISTR. DE CĂLĂRAŞI, REG. DE BUCAREST

D'apres une indication sommaire du prof. Ion Nestor, on aurait decouvert,


pres du village de Crîngu, quelque part sur le territoire de l'ancien departement
de Ialomiţa, a l'occasion des fouilles effectuees il y a quelques dizaines d'annees
par d es archeologues allemands, une ou plusieurs tombes a inhumation appar,
tenant aux representants de la civilisation de Gumelniţa 11. Ce sont Ies seules
donnees dont nous d isposions a l'heure actuelle.

8 Ion Nestor, Cercetări preistorice la Cernavoda, Un morm înt cu ocru la Cîrna, dans SCIV, IX, 1 ,
dans AnD, X V I I I, 1 93 7 , p. 1 6. 1 95 8 , p . 106, Gh. I . Bichir opine que l a tombe I
9 D. Berciu, Une civilisation neolithique recem­ de Cernavoda date de la phase Gumelniţa D .
m e nt decouverte en Rouman i e: la civilisation d e 10 Ion Nestor, compte renciu de H. Schmidt,
Hamangia, dans Nouvelles etudes d ' histoire, presen· Cucuteni in der oberen Moldau, Rumanien . . .
, dans
tees au Xc Congres des Sciences Historiques, PZ, XVI II , 1 93 2 , p . 3 64.
Rome 1 95 5 , Bucarest, 1 95 5, p. 3 7 : dans son etude 11
Ibidem, p . 364.

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5 LE RITE FUNERAIRE DE LA CIVILISATION DE GUMELNIŢA 9

8. BOIAN, VILLAGE DE VĂRĂŞTI, DISTR. DE CĂLĂRAŞI,


REG. DE BUCAREST

On a decouvert sur la rive septentrionale de la « Grădiştea Ulmilor »,


au lac de Boian, a hauteur de la station Boian B, 53 tombes, dont l'une de la premi­
ere epoque de l'âge du fer et les autres de l'epoque eneolithique 1 2 • Vu l'espace

o 25 SO cm

Fig. 3 . - Vărdşti·Boian : 1, tombe no 30 ; 2, tombe no 2 1 ; 3 , tombe no 5 .

occupe par ce groupe de tombes, nous pensons qu'il s'agit en l'occurrence


des restes d 'une necropole. Les premiers squelettes, deterres par les eaux du lac
ont ete decouverts par N. Anghelescu 13• Depuis l'ete de l'annee 1 957, nous effec­
tuons, en collaboration avec le Centre d ' Anthropologie de Bucarest, des fouilles
speciales pour l' etude de cette necropole. Les fosses tombales (situees en moyenne
a 1 m 20 de profondeur, fig. 3) ont ete creusees dans la couche de terre jaune qui
contient des elements de type Gumelniţa. Nous n'avons pu distinguer les limites
des fosses. Les morts ont ete enterres en position repliee a gauche, a l'exception
12
Eugen Comşa, Sdpături arheologice la Boian - 18 N.
Anghelescu, Cercetdri şi descoperiri arheo·
Grădiştea Ulmilor, dans «Materiale », VI, 1 95 9, logice în raioanele Călăraşi şi Slobozia, dans SCIV,
pp. 1 30 - 1 33 ; idem, Săpături arheologice la Boian, VI, 1 - 2, 1 95 5 , p. 3 1 1 .
dans « Materiale », VII, 1 96(), pp. 63 - 70.

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10 E. COMŞA 6

d 'un seul, replie a droite. Dans la plupart des cas, les bras etaient replies et Ies
mains placees a hauteur du visage.
L'orientation est a peu pres la meme, les squelettes ayant la tete tournee
dans des directions variant entre ENE 72° et ESE 1 1 4°. Certaines tombes sont
depourvues d'inventaire, d'au­
tres ont un inventaire reduit.
On a trouve pres de deux
squelettes un eclat de silex; un
autre avait a hauteur de la
poitrine un fragment d 'alene en
cuivre; deux squelettes avaient
pres de l'epaule des objets en
terre cuite de forme biconique,
a l' interieur vide et pourvus
d'un petit orifice; enfin, dans
une tombe d'enfant, contre le
crâne, on a trouve une petite
ecuelle (fig. 4 ), dont la forme
est typique de la civilisation de
Gumelniţa, pourvue d'une anse
sous son rebord.
Fig. 4. - Vdrăşti-Boian: tombe n° 2 J .
Deux squelettes presen­
tent des restes d 'ocre rouge.
D 'apres la position stratigraphique des squelettes et l'inventaire, nous
estimons pouvoir situer cette necropole a la periode finale de la civilisation de
Gumelniţa proprement dite, a l 'epoque, peut-etre, ou font leur apparition dans la
region Ies premieres communautes de nomades eleveurs, representants de la civili­
sation des tombes a ocre rouge. Elle correspondrait clonc a la derniere periode de
vie, dans le cadre de la civilisation de Gumelniţa, sur le tell Boian B, periode
marquee par une reduction considerable de l'etendue de la station et par la
fortification de celle-ci .

9. SULTANA, DISTR. D'OLTENIŢA, REG. D E BUCAREST

Lorsque Ioan Andrieşescu a rendu compte du resultat des fouilles effec­


tuees dans la station Gumelniţa du lieu dit « Malul Roşu», proche du village de
Sultana, il a mentionne, entre autres, la decouverte de « tessons de grands vases,
primitifs, munis de proeminences; ce sont certainement de ces urnes funeraires
qui ont conserve longtemps, non seulement leur facture, mais aussi leur aspect
traditionnels, et qui, en raison des debris qui les entourent, sont autant
d ' indices indubitables de sepultures» 14• Les observations faites a l 'occasion
de nombre de fouilles pratiquees dans differentes stations appartenant a la
civilisation de Gumelniţa n'ont pas, jusqu'a present, confirme cette opinion de
Ioan Andrieşescu, Ies vases en question ayant servi a la conservation des reserves
de grains et non comme urnes funeraires.
14 I. Andrieşescu, Les foui l l es d e Sultana, dans « Dacia », I, 1 92 4 , p. 1 06.

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7 LE RITE �T'.'\ţ:HAIRE llE LA U\'ILISATIO'.'\ llE f:l"\IEL'.'\ITA 11

A l'occasion des operations de triage et d'inventaire des materiaux archeo,


logiques livres par les fouilles effectuees en 1 923 a Sultana, on a trouve, entre
autres, selon les informations du Dr. Dardu Nicolăescu,Plopşor, un os humain
isole. 11 s'agit d'une mandibule d'adulte, isolee, d'aspect massif. D'apres le
marquage, l'os a ete decouvert a zm 80 de profondeur, dans la couche appartenant
a la civilisation de Gumelniţa.
Vers 1 942, B. Ionescu a observe, au cours de recherches de surface effec,
tuees sur le tell de Malul Roşu, plusieurs ossements humains situes sur le versant
SO de la station. Les degageant de la terre qui les recouvrait, il a mis au jour un
squelette entier. 11 s'agit d'une tombe, situee a environ 1 m - 1 m 50 de profondeur,
dans une couche de culture. Le squelette etait en position repliee moderee a
gauche, la tete orientee vers le SE. Pres du thorax on a trouve un os d'animal 15•
Nous n'avons pu etablir si l'os a ete place dans la tombe intentionnellement, ou
s'il y est tombe par hasard lors du comblement de la fosse. Cette tombe apparte,
nait a la civilisation de Gumelniţa .

10. GLINA, ARR. TUDOR VLADIMIRESCU, BUCAREST

Les fouilles archeologiques effectuees par le prof. M . Petrescu,Dîmboviţa


sur le tell dit « la Nuci » ont mis au jour quelques ossements humains isoles,
parmi lesquels un fragment de crâne, situes dans la couche de culture Gumelniţa
et appartenant certainement aux representants de cette civilisation 16 •

11. GUMELNIŢA, OLTENIŢA, DISTR. D'OLTENIŢA, REG. DE BUCAREST

A l'occasion des premieres fouilles executees sur le tell par Vladimir


Dumitrescu, en 1 924, on a decouvert dans le secteur Z les restes d'un squelette
humain 17• 11 resulte du rapport publie que ce squelette se trouvait parmi des restes
de torchis brule provenant d'une habitation de la civilisation de Gumelniţa, dans
la couche situee a om 65- 1 m de profondeur. 11 etait etendu ((la face en haut, un
peu couche sur le cote, les os brises » 18• Selon l'auteur de la decouverte, « ce n'est
pas une tombe, nous sommes en presence d'un habitant surpris par l'incendie
et ecrase sous Ies debris » 1 9• Le squelette etait dolichocrâne. Plus loin, Vladimir
Dumitrescu signale la decouverte d'ossements humains isoles dans d'autres sec,
teurs du site, constatation qui l'amene a la conclusion que les representants de la
civilisation de Gumelniţa avaient coutume d' enterrer leurs morts autour des
ha bitations .

12. VIDRA, DISTR. DE GIURGIU, REG. DE BUCAREST

Un autre complexe de caractere funeraire a ere etudie par Dinu V. Rosetti


au cours des fouilles de Vidra 20 • La decouverte a ete faite a 6 m 80 au,dessous du
niveau actuel du sol, sous une couche archeologique d' epaisseur considerable.
u Information orale de Barbu Ionescu. 18 Ibidem.
18 Information orale de M. Petrescu-Dimboviţa. 19 Ibidem.
17 Vladimir Dumitrescu, Fouilles de Qumelniţa, 20 Dinu V. Rosetti, Săpăturile de la Vidra, dans
dans « Dacia », I I, 1925, p. 38. PM MB, I, pp. 20-21 et 38.

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12 E . l.()�fŞA 8

Il s'agit d'un squelette qui avait ete depose dans une fosse en position repliee,
couche sur le cote droit. Il est oriente la tete vers le NO et les pieds vers le SE,
les orbites regardant vers le SO. l La main droite etait placee sous le genou droit.
Les femurs formaient avec la colonne vertebrale un angle presque droit. On a
trouve dans la fosse, sur l' epaule gauche du squelette,
« un crâne et quelques cotes detachees, dont les
unes portaient des traces d'entailles » (fig. 5) ; « dans
le creux de la main droite, ainsi qu' a toutes les atta­
ches des membres se trouvaient de petites pierres
rouges » 21; trois vertebres humaines pres du genou
gauche ; enfi.n deux lames en silex pres des pieds. Des
donnees fournies par l'auteur de la decouverte, il resulte
que les ossements humains isoles, trouves in situ
autour du squelette, proviendraient d'une autre tombe,
dont le squelette aurait ete derange et les ossements
eparpilles. Sous la tombe qui vient d' etre decrite, on
a trouve, plus en profondeur, un second squelette,
d'enfant, toujours en position repliee sans etre precise
� 0� s'il y avait inventaire. Selon Dinu Rosetti, le squelette
"\:i � principal daterait de la periode initiale de la civilisation
O o,som
�___.__....
__. .__ ___,__
___, de Gumelniţa. Cette opinion est etayee par le fait que,
Fig. 5 . - Vidra: tombe jadis, en creusant la fosse, on avait detruit le bord
principale. d'une couche de torchis brule provenant d'une habita-
tion du niveau Boian. Quant au squelette d'enfant, il
appartient a la m eme periode, ou peut-etre a la civilisation de Boian.
Sur l'emplacement de la station de Vidra, a l'endroit ou le complexe
est divise en deux, par un denivellement, Dinu Rosetti a encore decouvert - ainsi
qu'il nous a informe - deux squelettes situes a faible d istance l'un de l'autre, a
1 m 80 environ de profondeur. 11 s'agit de squeletteş d'enfants, couches sur le
cote droit, en position repliee, orientes la tete vers le NO. L'un d'eux avait, a
hauteur de la poitrine, deux petites plaques triangulaires, faites de fragments de
valves de coquillages et percees d'un orifice a chacune de leurs pointes. Les sque­
lettes etaient recouverts d'une couche contenant des materiaux appartenant a la
periode initiale de la civilisation de Gumelniţa. Cette couche de culture n'ayant
pas ete derangee a hauteur des squelettes, l'auteur de la decouverte en conclut que
les tombes en font partie integrante et datent, par consequent, du debut de la
civilisation de Gumelniţa.
Toujours dans la station de Vidra, Dinu Rosetti a encore decouvert des
crânes isoles, dans la meme couche de culture mise au jour anterieurement ou dans
les habitations (parfois pres des foyers) des niveaux superieurs de la civilisation
de Gumelniţa 22•
Selon l'auteur de ces decouvertes, les crânes du niveau Vidra I I A sont
dolichocrânes et appartiennent au type mediterraneen 23•

21 Ibidem, p. 3 8 . 29 Ibidem .
22 Ibidem, p. 3 9 .

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9 LE RITE FUNERAIRE DE LA CIVILISATIO:\' DIO GUMELNIŢA 13

13. OINAC, DISTR. DE GIURGIU, REG. DE BUCAREST

Dans l'aire de la necropole des I I I - IVe siecles situee pres de la « Măgura


Mare » d 'Oinac et exploree par Ioan Andrieşescu en 1 929- 1 930, on a egalement
decouvert une tombe plus ancienne 24• Le squelette etait etendu sur le cote droit,

Fig. 6. - Tombe d'Oinac (d'apres I. Andrieşescu, op. cit., pl. XXX).

en position repliee moderee. Les bras etaient replies, Ies cuisses formaient avec la
colonne vertebrale un angle droit (fig. 6), Ies talons etant ramenes contre le bassin.
Un manche en bois de cerf avec orifice d 'emmanchement se trouvait a hauteur de
la poitrine. Compte tenu du fait que Ies manches en bois de cerf de cette espece
etaient employes couramment a l' epoque neolithique et qu'une station appartenant
a la civilisation de Gumelniţa se trouvait a proximite immediate du lieu de la
decouverte, nous sommes portes a attribuer cette tombe a la civilisation en question.

14. TANGÎRU, DISTR. DE GIURGIU, REG. DE BUCAREST

A l'occasion des fouilles pratiquees au cours des annees 1 956- 1 95 7 dans


le tell de Tangîru, D. Berciu a trouve, dans la couche de culture de la civilisation
de Gumelniţa, a des endroits et des profondeurs varies, plusieurs ossements humains
isoles 25: un fragment de mandibule et quelques os longs des membres. Ces
ossements peuvent etre attribues aux representants de la civilisation de Gumelniţa.
*

Dans l'aire sud,danubienne de la civilisation de Gumelniţa, dans la R. P.


de Bulgarie, des decouvertes funeraires d'un grand interet ont ete effectuees des
le debut de ce siecle. Nous les presentons dans l'ordre topographique.
24 I. Andrieşescu, Oinac, dans RPAN, I, 1, 26 lnformations orales de D. Berciu.
1937, pl. XXX.

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14 E. cmtşA 10

I. RUSSE

Cette station situee au bord du Danube est, jusqu ' a ce jour, celle ou l'on
a etudie le plus grand nombre de tombes appartenant a la civilisation de Gumel­
niţa. 11 resulte des donnees publiees que sur le tell de Russe 26 on a etudie, jusqu'en
1954, une centaine de tombes (dont une grande partie avaient ete derangees).
Les squelettes se trouvaient dans la couche de culture Gumelniţa, a des profon­
deurs variant de 1 m 40 a 4m 50 par rapport au niveau actuel du sol. La plupart
(3 1 sur 93) ont ete decouverts a 2 m 90-3m 10 de profondeur. Un groupe assez
considerable a ete trouve a om 80-0m 90 seulement au-dessous de la limite supe­
rieure de la couche neolithique. Etant donne que ces derniers squelettes ont la
meme position et la m eme orientation que ceux qui ont ete decouverts plus en
profondeur, nous les considerons, en l'absence d'autres indices, comme apparte­
nant egalement a la civilisation de Gumelniţa. Cette hypothese est confi.rmee
par le fait que, pres du pied de l'un des squelettes decouvert a om 90 de profondeur,
on a trouve un petit vase bitronconique appartenant a cette civilisation.
Les squelettes trouves a 3m 10 de profondeur etaient les uns groupes dans
le secteur est de la station, les autres - la plupart isoles - dissemines dans la
partie occidentale du tell, le plus souvent aupres des limites du complexe 27•
Tous les squelettes mieux conserves se trouvaient en position repliee,
plus ou moins accentuee. La plupart etaient couches sur le câte, quelques-uns
etendus sur le dos avec les jambes repliees. Les squelettes ayant ete mal conserves,
les donnees publiees sont souvent incompletes, d'ou parfois un manque de conccr­
dance dans nos chiffres. Des squelettes en position repliee, 2 1 etaient couches
sur le câte gauche, 38 sur le câte droit, le reste - crânes isoles ou ossements
deranges - ne pouvant fournir des donnees. Sur 91 tombes, 73 appartiennent a
des adultes (dont 4 personnes jeunes) et 18 a des enfants. La plupart des squelettes
replies a droite etaient orientes la tete vers le sud, a savoir 28 sur 36 (plus preci­
sement : 8 vers le SE, 13 vers le S et 7 vers le SO). Pour les squelettes replies a
gauche, c'est l'orientation vers l'est qui est la plus frequente : 1 1 sur 20 (4 vers
le NE, 3 vers l'E et 4 vers le SE). La plupart, autant ceux replies a gauche que
ceux replies a droite, avaient le regard tourne dans des directions variant entre
le NNE et le SSE (40 sur 56). Dans certains cas, on a trouve des squelettes super­
poses, a differents niveaux 28•
11 convient de souligner que certains des crânes decouverts a Russe presen­
tent des orifi. c es prouvant la pratique de la trepanation. Au cours des annees
1 948- 1 953, cinq crânes perfores ont ete etudies 29 • Deux d'entre eux presentent

28 D. Kostov, IlpeoucmoputtecKama Mozu,1a oo Pyce, 28


Par exemple, pour Ies decouvertes de la
dans « Godiănik -Sofi.a », I 922 - I 925 , p. 68 ; G. periode I 950 - I 95 3 : la tombe n° 1 , situee a 1 m 40
Gueorguiev et N. Anguel ov, PaJKOnKu ua ce.zuui­ de profondeur, recouvre le squelette n° l, situe
uama MOlUJla oo Pyce nţeJ 1 948-- 1 94 9 z., dans a I m 60 de profondeur, qui recouvre a son tour
« Izvestiia - Institut » XVI I I , I 95 2 , pp. 1 8 2 - 1 86 ; le squelette n° 1 situe a 2 m 20 de profondeur, pp. I 1 5 ,
idem, PaJKonKu 11a ceAUUJHama MOlUJla oo Pyce npeJ 1 1 7 e t fig. 7 1 / 1 - 4 de l a p . 1 1 4.
1 950-1953 zoouua, dans « Izvestiia- Institut », XX I, 28
Le crâne le plus caracteristique a ce point
1 95 7 , pp. 1 1 2- 1 2 1 . de vue est celui de la tombe n° 1 situee a 3 m 70 de
27 Ibi dem, p . 1 2 1 . profondeur (idem, dans « lzvestiia -lnstitut », XVI II,
195 2, p. 1 86).

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11 LE RlTE FU:\ERAJHE DE LA CIVILISATTO:\' DE GUMEL"ff fA 15

des orifi.ces produits par un coup porte a l'aide d'un instrument aiguise, les trois
autres ont des orifices de trepanation. L'un des crânes presente quatre orifices
rectangulaires. Signalons que deux des squelettes de trepanes ont ete trouves
en position repliee, mais le haut du corps
en decubitus dorsal.
En ce qui concerne la position
repliee , il n'y a pas de regle absolue. Cer�
tains squelettes sont ramasses a l'extreme,
les genoux arrivant a hauteur du menton,
mais le plus souvent ils sont moderement
replies . Les bras sont generalement replies
et les mains a hauteur du visage ; parfois,
une main se trouvait placee sous le crâne
et l'autre a hauteur du visage (fig. 7). On
constate cependant a Russe des variations
par rapport a cette position normale : par
exemple, un bras est replie, la main pres
du visage, tandis que l'autre bras (le droit
ou le gauche, indifferemment) repose sur la
poitrine, ou sur le bassin ou bien la main
est placee entre les femurs.
La position des membres inferieurs
est egalement variable . Des restes de tissus
ont ete identifi.es sur deux crânes, de meme
que sous un troisieme squelette.
Les objets de parure se rencontrent
rarement, mais presentent le plus grand
interet. Dans deux cas, on a trouve, dans
de petits vases places aupres des squelettes,
des perles en coquillage de Spondylus Fig. 7 . Rum!. Fouilles de 1 94 8 - 1 949. To b e
-
m
gaederopus. Pres d 'un troisieme squelette, no I, a 2m 90 de profondeur (d'apres G . Gueorguiev
on avait dispose 6 perles en coquillage ; et N. Anguelov, op. cit., p. 1 84 , fig. I 74).

pres d 'un autre, enfi.n, 25 perles en terre


glaise. Un anneau en cuivre a ete trouve pres de l'oreille gauche d'un
squelette et une petite plaque en os, provenant sans doute d'un vetement, sur la
poitrine d 'un autre. Nous considerons comme objet de parure l'alene en cuivre
a tete en forme de double volute, ainsi qu'une aiguille e n os a la tete elargie et
percee d 'un trou. De telles aiguilles ont pu etre employees aussi comme parures
de tete ou p,our fermer les vetements.
D'autres especes d'objets ont ete egalement introduits dans les tombes.
Des lames en silex ont ete trouvees aupres de trois squelettes (dans deux cas pres
du crâne, la troisieme fois a hauteur de la poitrine). Deux lames en silex ont ete
decouvertes a cote d 'une alene en cuivre, a manche en os. Une autre alene en
cuivre a ete trouvee, seule, aupres d'un squelette. Dans deux tombes on a trouve
un petit burin en os, dans deux autres, un hamec;on.
Aupres du squelette mentionne pour ses pe rle s en terre glaise, il y avait
egalement un petit burin en pierre. On a trouve, a o m 20 de distance d'un crâne,

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16 E. CO:\IŞA 12

une :figurine plate en os pourvue, pres du bord gauche, d'un anneau passe a travers
un ori:fi.ce. Signalons en:fi.n la decouverte, aupres d'un squelette, d'une mandibule
de chien. II n'est pas exclu, a notre avis, que certains de ces objets se soient trouves
dans la couche de culture et qu'ils soient parvenus dans les tombes par hasard,
lors de l'enfouissement. Cela ne saurait etre le cas des petits vases en terre cuite
decouverts dans neuf tombes. 11 s'agit le plus souvent de petits vases bitronconi,
ques, peints au graphite. Ces vases ont ete trouves pres de differentes parties du
corps : deux fois pres du crâne, deux autres fois pres des mains, une fois pres de
l'abdomen, deux fois, en:fi.n, pres des pieds. Quatre des neuf vases contenaient
de l'ocre rouge. L'ocre, en se dissolvant, a rougi certains os.
Ainsi qu'il resuite des rapports publies jusqu'en 1 954, une partie de la
couche de culture du secteur ouest de la station n'a pas encore ete atteinte par
Ies fouilles. A en juger d'apres les decouvertes faites dans la partie orientale du
tell, il est permis de supposer que, la aussi, de nombreux squelettes seront mis
au jour.
Nous utiliserons dans la derniere partie de cette etude certaines donnees
anthropologiques relatives au groupe de tombes decouvert par Kostov.

II. KUBRAT (BALBUNAR)

Un groupe de tombes important, situe pres de cette localite, a ete etudie


par V. Mikov. Sur l'emplacement de la station de lanka 30, 25 tombes ont ere
decouvertes dan·s le secteur ouest du tell. Les squelettes se trouvaient a des profon,
deurs variant entre zm 75 et 3m 10 par rapport au niveau actuel du sol ; si l'on
deduit la couche de om 50 environ d'epaisseur correspondant a l'epoque romaine,
on voit que les squelettes se trouvaient a 2 m 20-2 m 60 de profondeur dans la
couche de culture neolithique. Dans l'aire du secteur B, une partie des tombes
(1 1 squelettes et 2 crânes) etaient disseminees dans la moitie orientale de celui,ci,
les autres (1 1 squelettes et un crâne avec deux humerus, fig. 8) se trouvant groupees
dans la zone sud,ouest du secteur. Tous les 22 squelettes, entiers ou fragmentaires,
etaient en position repliee ( 1 9 a gauche, 3 a droite). Les deux groupes de tombes
different par l'orientation des squelettes : ceux de la moitie orientale du secteur
B ont le crâne oriente vers l'est et Ies pieds vers l'ouest, a l'exception d'un seul
squelette, d'enfant, oriente le crâne vers l'ouest, tandis que ceux de la partie
sud,ouest du secteur sont le plus souvent (9 fois sur 1 1 ) orientes le crâne vers le
sud, les deux squelettes qui font exception etant orientes l'un vers le nord, le
second vers l'est. Le nombre des squelettes d'adultes est tres eleve (22) par rapport
a celui des squelettes d 'enfants (3). Les bras etaient le plus souvent replies, les
mains a hauteur du visage ou une main sous la tete. Neuf tombes seulement
contiennent des objets. Les plus importants sont Ies deux vases en terre cuite
decouverts pres du squelette de la tombe 3. Dans d'autres tombes on trouve soit
une hache en silex, de forme caracteristique pour la civilisation de Gumelniţa
soit une lame de silex. Dans une tombe, une hache en pierre etait posee pres des

•0 V. Mikov, Ce/IUUJHama Motu11a npu c. Ea11· Sofia, 192 7 , pp. 2 7 7-282.


6yHap�, dans « lzvestiia-lnstitut », IV, 1926-1927,

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13 J.F. fi!TE Fl"'\ERAIHF. llF. LA Cl\"ILl:oi.\T!Oi>; l.JE (;L'\IELNl"l'.\ 17

mains du squelette. On a trouve dans une tombe une perle en terre glaise, dans
une autre une perle en os. Nulle part, dans la description des squelettes, il n'est
mentionne que les ossements auraient ete saupoudres d'ocre. Compte tenu des

01

00
23 2'>

�7

Fig. 8. - Plan des tombes de Kubrnt (d'apres V, Mikov, op, cit„ p. 273, fig: 111).

conditions dans lesquelles elles ont ete decouvertes, de la position des squelettes
et de l'inventaire, on peut considerer les tombes de Kubrat comme appartenant
a la civilisation de Gumelniţa . Il est difficile, dans le stade actuel des recherches,
d'expliquer la difference d'orientation des squelettes des deux groupes. L'auteur

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18 E. COMŞA 14

des decouvertes la met en rapport avec la diversite des influences culturelles .


Mentionnons que les squelettes de Kubrat, orientes la tete vers l'est, presentent
une grande ressemblance avec ceux de « Grădiştea Ulmilor ».

III. KOLAROVGRAD (KODJA DERMEN)

A l'occasion des touilles executees au cours des annees 1 908 et 1 914 dans
la station de Kodja Dermen 31, dans la couche de culture de la periode finale de
la civilisation de Boian et du debut de la civilisation de Gumelniţa, on a decouvert
plusieurs ossements humains isoles. 11 est precise dans l'ouvrage qui rend compte
des fouilles, qu'on a trouve en 1 908 deux femurs aux extremites broyees et un
crâne portant les traces evidentes d'un coup assene a l'aide d'un objet contondant.
En 1 914, on a recueilli, a des endroits et des profondeurs variees, deux crânes
d'enfant broyes, ainsi que les os de quelques squelettes d'enfants et de jeunes
gens. Tous les os ont les extrernites brisees ou sont casses en deux. L'auteur des
decouvertes conclut de ces circonstances que les populations neolithiques de ces
regions pratiquaient le cannibalisme 32•

IV. SALMANOVO (DENEV)

Dans un ouvrage paru en 1 9 1 9, on signale la decouverte, effectuee dans


le tell de Denev, dans la couche de culture contenant des materiaux de type
Gumelniţa, d'ossements humains isoles, appartenant le plus souvent a des enfants
ou a des jeunes gens 33• L'auteur des decouvertes precise que les os ont les
extremites broyees et qu'il s'agit des os des membres. Certains d'entre eux
portent des traces evidentes de coups.

V. BELIAKOVETZ (MALKATA LISTZA)

Des recherches de surface et des sondages ont ete effectues par R. Popov
au cours des annees 1 906, 1 907 et 1 908 dans quelques-unes des grottes proches
du village de Beliakovetz (reg. de Trnovo). Au cours des sondages executes dans
la grotte nommee « Malkata Listza » 34, situee au nord du village, on a identifi.e,
sous la couche superieure, contenant des restes archeologiques de la seconde
epoque du fer, une couche plus ancienne. On y a trouve, outre de la ceramique
et d'autres objets, des ossements humains isoles, a savoir : un occipital et la moitie

31 R. Popov, Koib1ea-J(epMe11cKama MOlUAa npu z. Hăhle « Malkata Podlisia » beirn Dorfe Beljako<1ef,
IllyMe11�, dans « lzvestiia-Societe », VI, 1 9 1 6 - 1 9 1 8, unweit der Stadt Tirno<10 (Nordbulgari en); l'auteur
1 9 1 9, pp. 1 5 1 - 1 5 2. mentionne, en "dehors des ossements isoles, un
32 Ibidem. squelette en position repliee, sans inventaire, que
33 Ibi dem. nous ne pouvons prendre en consideracion, etant
3' Ibidem ; R. Popov, MamepuaJ11>1 3a npi.:ou­ donne qu'il a ete trouve a om 20 environ sous le
cmopuRma 11a EMzapuR, dans « Godiănik-Sofia », niveau d'habitat des premiers siecles de natre ere.
1 920, p. 49 ; idem, Die Ausgra bungen in der

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15 LE I H T E F t; :-.; ţ: n A I I\ E l > E LA C I V ILISATION J > E C U M ELN ITA 19

inferieure d'un humerus. Vu que Ies materiaux archeologiques datent de la fin du


neolithique, les ossements peuvent etre attribues a la civilisation de Gumelniţa,
la seule qui soit identifi.ee dans la region a cette epoque.

VI. DRENOVO (BATCHIO KIRO)

On a effectue en 1 937 les premiers sondages dans la grotte de Goleamata,


nommee plus tard Batchio Kiro, proche du monastere de Drenovo (reg.
de Trnovo). A l'entree de la grotte, pres d'un foyer, on a trouve, dans la couche
de culture correspondant a la civilisation de Gumelniţa, quelques ossements
humains, a savoir : cinq os crâniens, un femur, un humerus et un cubitus. Les
extremites des os manquaient, absence que l'auteur des decouvertes met sur le
compte du fait que « ceux,ci n'etaient pas completement ossifi.es » . Si l'on tient
compte de leur grandeur, on peut dire qu' il s 'agit d'os d'enfants. Selon l'auteur
des decouvertes, ces os constitueraient une preuve que Ies populations habitant
ces lieux pratiquaient l'anthropophagie 35 • Nous ne pouvons partager cette opinion,
les os en question faisant partie, a ce qu'il semble, du meme squelette de petit
enfant enterre pres du foyer. Les autres os, trop fragiles, se sont desagreges en terre.

VII. IAMBOL (RASSEV )

Au cours des fouilles effectuees en 1 900- 1 90 1 dans le tell de Rassev, Ies


archeologues frarn;ais ont decouvert dans le complexe F, deux fragments de
crâne et un fragment de femur 36 •

n'est pas exclu qu'au cours des dernieres annees on ait effectue dans la
11
R. P. de Bulgarie d'autres decouvertes dans le domaine qui nous occupe 37 , decou,
vertes dont nous ne sommes pas encore informes. Certaines d'entre elles auront
ete presentees par Ies archeologues bulgares dans des publications a tirage restreint,
qu'il nous est impossible de consulter.
*

En resume, on compte, jusqu ' a ce jour, dans le domaine des decouvertes


de caractere funeraire appartenant a la civilisation de Gumelniţa, 14 objectifs
archeologiques dans la R. P. Roumaine et 7 objectifs archeologiques dans la
R. P. de Bulgarie.

36 R. Popov, I'o11i>Mama u Ma11Kama ne!Jlepu npu parue dans « Archeologhiia », Sofia, I, 3 - 4, 1 959, p. 48,
,4ptHo6CKUJI MOHacmupb, dans « lzvestiia·lnstitut » , quelques decouvertes recentes faites a Pestera Deve·
X II, 1 938, p. 331. taki. Les quatre squelettes d'enfants brachicephales
88
Dr. Milutin V. Gara�anin, Die Bestatt ungs· ne sont pas dates de fa i;:on precise, par rapport a
sitten im Balkanisch·Anatolischen Komplex der j ii n · une civilisation, mais simplement attribue a l 'eneo·
geren Stei nzeic, dans «Glasnik· Sarajevo», 1 956, p. 2 1 6. lithique. Ils pourraient appartenir a la civilisation
87 Petar Boev mentionne dans son etude lla11eo­ de Gumelniţa.
recemment
aHmpono11olU'IHU npaytiBaHUJI 6 E•11lapu11,

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E. CO�IŞA lti

L'examen de la carte de diffusion des complexes de la R. P. Roumaine


met en evidence la concentration de ceux,ci a proximite du Danube ; mais cette

L EG ENDE
• Tombes isolees
@Necropoles et groupes de
tombes
o ossements isoles s .
S ·
• ţl. ---"'�
�., \.) •

5. Cerna voda
6. Cuneşti
7. Cringu
8. V<fraşri (Boian)
9. Suit ana
10. Glina
11 . Gumelniţa
72. Vidra
TJ . Oinacu
14. Tangiru
R. P. de Bulgar1e
I. Ruse
II. Kubrat ( Balbunar)
III.. Kolarovgrad (Kodja Oermen)
JJZ. Salmanovo (Oenev)
V. Bel1a k ovetz(Malkata l istza)
YI. Ornovo (Batchio Kiro)
fll . lambol (Rasev)

O 20 40 60 80 100K

Fig. 9. - Carte des decouvertes de restes funeraires appartenant a la civilisation de Gumelniţa.

situation est due au hasard des recherches archeologiques, qui ont ete plus intenses
dans cette region.
Nous ne disposons que de donnees sommaires pour certaines decouvertes
faites au nord du Danube, comme celles de Cuneşti et de Crîngu. En d'autres
points, on n'a recueilli que des ossements isoles : a Luncaviţa, Aldeni, Sultana,
Gumelniţa , Glina, Tangîru , ainsi qu' a Kolarovgrad, Salmanovo, Beliakovetz,
Drenovo et Iambol.

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17 L E I U T E F l" :\ E R A I H E l>E L .\ C J \" I L I SA T I O :\ OE < ; DJ E I . :\ J Ţ .\ 21

Les complexes a caractere funeraire pour lesquels on dispose de donnees


plus ou moins consistantes sont Ies suivants : Cernavoda, Boian, Sultana, Dridu,
Vidra, Oinac, ainsi que Russe et Kubrat. Aussi est,ce sur ceux,ci que nous allom
concentrer notre attention pour tenter de parvenir a certaines conclusions his,
toriques.
Ainsi que nous l'avons montre plus haut, le probleme du rite funeraire des
representants de la civilisation de Gumelniţa a ete souleve en Roumanie des 1 923,
lorsque, a la suite des fouilles de Sultana, Ioan Andrieşescu a soutenu que Ies
populations respectives avaient pratique le rite de l'incineration. Mais Ies archeo,
logues n'ont pas tarde a decouvrir dans Ies stations de la civilisation de Gumelniţa
des ossements isoles, voire des tombes, qu'ils ont attribues a cette meme civili,
sation. Vladimir Dumitrescu ecrivait en 1 925 que « nous ne pourrons rien dire de
la maniere d'enterrer Ies morts. Pourtant, quelques ossements humains trouves
parmi d'autres debris nous font conclure pour l'enterrement a cote des habita,
tions » 38 • Apres la publication des decouvertes de Russe et de Kubrat, et surtout
apres que Dinu V. Rosetti eut mis au jour le squelette de Vidra, ii est devenu
impossible de douter du fait que Ies representants de la civilisation de Gumelniţa
pratiquaient le rite de l'inhumation. La decouverte par Ion Nestor du squelette
de Cernavoda a confirme et complete nos donnees sur Ies tombes de la civilisa,
tion de Gumelniţa. De meme, des observations importantes ont ete faites a
l'occasion des fouilles executees a Russe au cours des annees 1 948- 1 953.
Depuis l'annee 1 936 jusqu' a nos jours, Hortensia Dumitrescu est la seule
des archeologues roumains qui se soit occupee de ce probleme, etudiant surtout
la signifi.cation des tombes trouvees dans l'aire de la civilisation de Gumelniţa 39 •
Parmi Ies archeologues etrangers , seul le Dr. M . Garasanin a examine de plus
pres le rite funeraire des representants de cette civilisation 40, mais les donnees
dont il a dispose sont peu nombreuses, Ies decouvertes plus importantes faites au
nord du Danube etant posterieures a son etude.
Les recherches effectuees en 1 957- 1 95 9 sur la necropole situee sur le bord
septentrional de « Grădiştea Ulmilor » permettent un examen plus approfondi
du probleme.
Actuellement, toutes Ies donnees concordent pour etablir que les represen,
tants de la civilisation de Gumelniţa pratiquaient exclusivement l e rite de l' inhu,
mation. En effet, bien qu'au cours des 30 dernieres annees on ait execute des
fouilles dans un grand nombre de stations appartenant a cette civilisation, on n'a
trouve jusqu' a ce jour aucune tombe a incineration. Les fosses etaient de 1 m a
1 m 30 de profondeur. Leurs bords se distinguent a peine. Dans la necropole de
Boian, Ies fosses etaient remplies de terre de couleur jaune.
Des squelettes etudies jusqu ' a present au nord du Danube, seul celui de
Vidra est attribue a la periode de debut de la civilisation de Gumelniţa. Au sud
du Danube, une partie des tombes de Kubrat datent de la meme periode. En
.:lehors de ces cas, toutes Ies necropoles et tous Ies ossements isoles connus, d'un cote
et de l'autre du fleuve, appartiennent aux phases plus recentes de cette civilisation .
38 Vladimir Dumitrescu, Fouilles d e Gumelniţa, pictate Cucuteni-Tripolie, dans SCIV, V, 3 - 4,
dans « Dacia », II, 1 92 5 , p. 43, note I . pp. 4 1 2 - 4 13.
39 H. Dumitrescu, O descoperire î n legătură cu '0 Dr. Milutin V. Garaăanin, op. cit . , p p . 2 1 2 - 2 1 7
ritul de inmormintare î n c 11prinml culturii ceramicii et 2 B.

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22 E. f:OMŞA 18

Si l'on compare les donnees relatives aux tombes anciennes a celles des
tombes recentes, on arrive aux constatations suivantes.
Les representants de la civilisation de Gumelniţa ont pratique, dans la
periode de debut de leur developpement, la coutume des enterrements isoles a
l'interieur des stations. Nous ne saurions dire si les tombes etaient creusees a
proximite des habitations de fa �on systematique ou non. Ainsi que le fait remar­
quer V. Mikov au sujet des tombes decouvertes dans le tell de lanka, a Kubrat
(Balbunar), « c'est la ou l'on trouve le plus de restes de huttes que les tombes
sont aussi les plus nombreuses. Mais sur l'existence d'un rapport entre celles-ci
et celles-la, ainsi qu'il a ete constate sur le tertre de Russe, nous ne pouvons nous
prononcer de fa�on precise » 41• La coutume des enterrements isoles a l'interieur
des stations s'est maintenue au sud du Danube jusqu'au cours des phases plus
recentes : c'est le cas des tombes du tell de Russe ; mais on a constate qu'une
partie seulement de celles-ci se trouve a l'interieur de la station, la plupart etant
disseminees le long des limites du tell. 11 semble clonc que l'on ait surpris ici un
moment auquel on pratiquait encore les enterrements a l'interieur des stations,
mais avec une preference pour des endroits peripheriques : un moment precurseur,
par consequent, de la formation des necropoles. Au nord du Danube, dans Ies
stations plus evoluees de la civilisation de Gumelniţa, nous n'avons jusqu' a present
identifi.e qu' a Sultana la coutume des enterrements isoles. La decouverte de Cerna­
voda prouve que, dans certains cas, on creusait des tombes isolees meme en
dehors des stations.
Vers la fin de la civilisation de Gumelniţa, l'existence des necropoles de
Grădiştea Ulmilor et de Dridu est etablie de fa�on certaine.
On peut clonc dire, dans le stade actuel des recherches, que c'est au cours
de l'evolution de la civilisation de Gumelniţa que se sont formes Ies premieres
necropoles de Muntenie et aussi, probablement, d'Oltenie. Nous ne sommes pas
encore en mesure d'indiquer avec precision la phase au cours de laquelle cette
formation s'est produite. 11 est permis de supposer que le passage d'une forme
d'enterrement a l'autre a eu lieu de fa�on progressive, les deux systemes coexis­
tant pendant une assez longue periode.
Dans toutes Ies tombes de la civilisation de Gumelniţa connues jusqu'a
ce jour, les squelettes ont ete trouves e n position repliee (moderee ou accentuee),
le plus souvent couches sur un cote. Une exception a cette regle est constituee
par un certain nombre de squelettes trouves en decubitus dorsal, mais avec Ies
jambes repliees (a Russe), ainsi que quelques squelettes en position repliee et
la poitrine en bas.
Le squelette de Vidra , attribue au debut de la civilisation de Gumelniţa,
celui de la tombe Cernavoda I, un unique squelette d'enfant en bas âge (fortement
derange d'ailleurs) de Grădiştea Ulmilor, 5 squelettes de Dridu, 3 de Kubrat et
38 squelettes de Russe ont ete trouves en position repliee, couches sur le cote
droit. Par contre, la plupart des squelettes de Grădiştea Ulmilor, 4 de Dridu ,
1 9 de Kubrat et 2 1 de Russe etaient couches sur le cote gauche. 11 faut souligner
le fait que la position repliee a gauche predomine au nord du Danube. Certains
archeologues ont emis l'opinion que le cote sur lequel le squelette est couche

41 V. M i kov, Ce,tuu.ţ11ama MOlU;la npu c. Ea.16y11ap&, dans « favestiia · lnstitut » IV, 1 926-1927, 1 927, p. 280.

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LE RITE F u N E R A I R E DE LA C I V I LI SATIOi'\ DE G U M E L î'\IŢA 23

serait en fonction du sexe. Mais a en juger d'apres les determinations anthropo,


logiques faites sur les cinq premiers crânes decouverts par D. Kostov a Russe 42,
on constate que, sur les quatre squelettes trouves replies sur le cote droit, il y
avait, a cote de crânes d'hommes , aussi un crâne de femme. 11 faut clonc chercher
ailleurs l' explication de cette coutume.
L' orientation des differents groupes de tombes est variable. Sur le territoire
de la Roumanie, la situation est la suivante : le squelette de Vidra est oriente la
tete vers le NO ; celui de Cernavoda vers
le SSE ; la plupart de ceux de Grădiştea
Squ ele t tes
Ulmilor, dans des directions variant L O CA L I TES piies re

entre ENE 72° et ESE 1 14°. A Dridu,


a gauche a droite
on constate un rapport entre le cote sur
lequel le squelette est couche et son orien,

G o
tation : les quatre squelettes couches sur B O IA N
le cote gauche sont orientes entre NNE
23° et ENE 67°, tandis que le reste de
cinq squelettes replies a droite sont

0 ~
orientes dans des directions variant entre
OR/ O U
ESE 100° et OSO 246°.
Cette derniere constatation est
confirmee par les donnees que nous four,

Q
nissent les groupes de tombes du sud

(J
,

du Danube, de Russe et de Kubrat. C'est R USSc


ainsi qu' a Russe la plupart (28 sur 30) des
squelettes replies a droite sont orientes

G G)
la tete vers le sud (plus precisement, 8 vers
le SE, 13 vers le S, 7 vers le SO), alors KUBRA T
que ceux replies a gauche sont le plus
souvent ( 1 1 sur 20) orientes vers l' est
(a savoir : 4 vers le NE, 3 vers l'E, 4 vers Fig. 10. - Schema de l'orientation des squelettes.
le SE). Une situation analogue se constate
a Kubrat : tous Ies 9 squelettes replies a gauche trouves dans la moitie orientale
de la zone (a om 20 au,dessous des autres) sont orientes le crâne a l'est, de meme
que deux squelettes replies a gauche, faisant partie du groupe de tombes du secteur
SO de la zone. D'autres squelettes, replies a gauche, du meme secteur (6 sur 9)
font exception a cette regle, etant orientes vers le sud. Deux squelettes replies
a droite, dans le meme groupe, sont orientes normalement, vers le sud.
Des donnees que nous venons de presenter, on peut tirer une conclusion
importante : l ' orientation du squelette dans l es tombes de la civil isation de Gumelni ţa
est en rapport direct avec l e câte sur lequel l e cadavre est couc he (fig. 1 0). En effet, les
squelettes replies a gauche ont habituellement la tete orientee dans des directions
variant entre le NE et le SE, marquant, par consequent, une preference pour
l'orientation vers l'est. Ceux replies a droite sont, le plus souvent, orientes dans
des directions comprises entre le SE et le SO, c'est,a,dire, de preference, vers le sud.

42 Kr. Drontchilov, llpeoucmopu •1ec1w t./.epenu omo 501uapu11., dans « lzvestiia-Instituc » II, 1 923- 1 924, 1 92 4 .
pp. 18 7-20 1 .

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24 E. CO�IŞA 20

Si l'on passe a l'orientation du regard, on constate a Russe, par exem, -

ple- que, sur 36 squelettes replies a droite, 28 ont le regard oriente dans des direc,
tions comprises entre le NNE et SSE. Par contre, ceux replies a gauche de Boian, de
Russe et de Kubrat ont habituellement le regard oriente, plus ou moins, vers le sud.
La position des membres superieurs est, elle aussi, variable : un squelette
de la periode de debut (celui de Vidra) a le bras droit allonge et le bras gauche
replie. A Kubrat, la plupart des squelettes ont Ies bras replies et Ies mains placees
a hauteur du visage ou, parfois, sous le crâne. Dans la periode finale de la civili,
sation de Gumelniţa, on constate une preference pour la position que nous venons
de decrire. Pour ce qui est des membres inferieurs, ils forment chez certains sque,
lettes un angle droit avec la colonne vertebrale, dans d'autres cas Ies genoux sont
ramenes jusqu' a proximite du menton. Pour obtenir cette position, il fallait que
les cadavres fussent ligotes de fac;:on speciale.
Rappelons comme un trait specifi.que des tombes de la civilisation de
Gumelniţa le fait qu'elles sont depourvues d'inventaire, ou pourvues d'un inven,
taire restreint et peu caracteristique.
Des restes de tissus ont ete trouves sur deux crânes de Russe et sous l'un
des squelettes du meme complexe. Des perles en coquillage ont ete trouvees
sous d'autres squelettes. Rappelons qu'un squelette de Russe avait pres du crâne,
a hauteur de l'oreille gauche, un anneau en cuivre ; un autre avait sur la poitrine,
une petite plaque en os ; d'autres presentaient, a hauteur de la poitrine, des alenes
en cuivre qui, selon nous, servaient probablement a fixer Ies vetements. Ce detail
indique, a notre avis, que Ies morts etaient enterres habilles. On plac;:ait aupres
d'eux differents objets, tels que de simples eclats de silex ou des lames en silex.
Certaines tombes de Kubrat renfermaient des haches plates en silex. Les tombes
les plus importantes pour dater ces decouvertes sont : la tombe de Cernavoda,
aupres de laquelle se trouvaient des vases caracteristiques de la civilisation de
Gumelniţa ; les trois tombes de Boian, dont l'une d'enfant, pourvue d'une ecuelle
typique placee pres du crâne ; d'autres enfin contenant des objets en terre cuite
de forme biconique, vides a l'interieur, places pres de l'epaule de deux squelettes.
Des objets de cette sorte ont ete trouves dans plusieurs stations de la civilisation
de Gumelniţa ; on pense qu'il s'agit de lampes. 11 convient de signaler l'interet
tout particulier des petits vases bitronconiques a decor graphite trouves dans
plusicurs tombes de Russe. Certains d'entre eux contenaient de l'ocre rouge.
Le role exact de celui,ci ne nous est pas connu. Une indication a cet egard resuite
peut,etre des observations faites en 1 959 sur un squelette de Grădiştea Ulmilor,
a savoir que Ies traces de couleur rouge (ocre) detectees sont localisees sur Ies os
du visage : ce fait pourrait, a notre avis, signifier que l'ocre etait employe pour
le tatouage. Au sujet de l'usage de l'ocre, il convient de faire une distinction entre
la coutume locale, propre a la civilisation de Gumelniţa, consistant a mettre des
vases a ocre dans Ies tombes, et la pratique des representants de la civilisation
des tombes a ocre, qui saupoudraient d 'ocre Ies cadavres. On n'a pas trouve
dans Ies fosses tombales de restes de bois ou d'autres substances qui auraient pu
servir a recouvrir Ies cadavres. A la necropole de Grădiştea Ulmilor, il faut croire
que les tombes etaient marquees par quelque signe, car on constate qu'aucune
tombe n'y a ete derangee, dans le cadre de la civilisation de Gumelniţa, par un
enterrement ulterieur.

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21 LE R I T E F l " '\ E I U I R E D E LA C: I V I LI SATIO:\I D E \. P �fEL:\'ITA 25

Les squelettes d'enfants representent, dans la station de Grădiştea Ulmilor,


un tiers du nombre total des tombes. Compte tenu du fait que Ies tombes d'adultes
ccmprennent quelques squelettes d'adolescents, on peut affirmer que la morta,
lite infantile et chez Ies jeunes y etait elevee. La proportion de tombes d'enfants
et d'adolescents est, de m eme, elevee a Russe. Ce phenomene peut avoir des
causcs multiples, en premier lieu Ies dures conditions d'existence et Ies maladies.
Ainsi que nous l'avons dej a dit, on a trouve dans la couche de culture
des differentes stations des ossements isoles, de meme que des crânes ou des
fragments de crânes isoles. Certains archeologues etrangers ont interprete ce fait
comme une preuve quasi,certaine de cannibalisme 43• Nous ne saurions etre d'accord
avec cette conclusion. En effet, si Ies hommes du neolithique avaient pratique
le cannibalisme, on aurait trouve des quantites bien plus grandes d'os et
ceux,ci devraient presenter, dans la plupart des cas, Ies traces des instruments
employes pour en detacher la viande. Les crânes auraient ete brises inten,
tionnellement afin d'en extraire la cervelle ; Ies os, de meme, auraient ete fendus
en long pour en retirer la moelle. Or Ies crânes trouves au cours des fouilles,
qu 'ils soient entiers ou fragmentaires, ne presentent aucune trace de fracture
intentionnelle ; quant aux autres os, ou bien ils sont entiers, ou bien ils se sont
brises sur place.
On a mis au jour, entre autres, dans la necropole de Grădiştea Ulmilor,
quelques crânes isoles. L'examen detaille du lieu de la decouverte a prouve que
ceux,ci, loin d'avoir ete enterres isolement, avaient, dans la plupart des cas, appar,
tenu a des squelettes enterres au bord de l'eau qui, avec le temps, avaient ete
detruits et disperses par l'action de celle,ci. Un seul de ces crânes a ete trouve a
quelques metres de la rive, mais on a constate qu'il s'agissait d�un crâne d'enfant,
dont un humerus etait egalement conserve, les autres os s'etant probablement
decomposes a cause de leur extreme fragilite.
Nous n'avons trouve, au cours de nos fouilles de Boian, aucun crâne qui
puisse etre considere comme isole, comme ayant ete de fac;on indiscutable enterre
separement. Par contre, le crâne de Bălăneşti a ete trouve isole, saupoudre d'ocre
et place au,dessus d'un petit vase contenant de l'ocre. A Kubrat, on a decouvert
deux crânes isoles, enterres rituellement, avec le regard oriente vers l'est, ainsi
qu'un troisieme crâne aupres duquel se trouvaient deux os longs disposes en
croix. 11 existe, de meme, des crânes isoles dans la station de Russe, mais prove,
nant certainement de squelettes deranges. 11 est important, a notre avis, lorsque
l'on trouve dans Ies necropoles des crânes de cette categorie, d'explorer l'endroit
avfc le plus grand soin, afin de s'assurer que la decouverte ne provient pas d'une
tornbe derangee : ce qui ne signifie d'ailleurs pas que, dans certains cas, comme
nous avons vu plus haut, ii ne puisse exister aussi des crânes enterres isolement.
De meme, le fait qu'on ait trouve dans differents centres (par exemple a Aldeni, a
Sultana , a Vidra) des mandibules isolees n'a rien d'etonnant. Elles proviennent
certainement de tombes derangees intentionnellement. C' etait, en effet, la coutume,
chez certaines tribus primitives, de conserver et de porter la mandibule de I' ennemi
vaincu au combat, afin d 'heriter ses qualites.

43 R. Popov, KoiJ:HCa-J1epAmecKama Mozu11a npu z. II/yMeH�, dans « Izvestiia-Societe », VI, 1 9 1 6 - 1 9 1 8 , 1 9 1 9,


pp. 1 5 1 - 1 5 2 .

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26 E . cmtşA 22

II existe, en differents endroits, des squelettes appartenant a la civilisation


de Gumelniţa dont l'etude anthropologique reste encore a faire. Aussi Ies donnees
anthropologiques dont nous disposons sont,elles encore restreintes. D'apres Ies
determinations preliminaires faites au Centre d' Anthropologie de I'Academie
de la R. P. Roumaine pour Ies squelettes de la necropole de Grădiştea Ulmilor,
la plupart de ceux,ci sont de type mediterraneen gracile. Les autres types repre,
sentes le sont en proportion reduite. De meme, Dinu V. Rosetti note que Ies
crânes isoles trouves par lui a Vidra, dans la couche II A, sont dolichocephales et
de type mediterraneen 44• Ainsi encore, le squelette trouve a Gumelniţa est de
type mediterraneen 45•
Des donnees des plus interessantes nous sont fournies par la mandi,
bule decouverte dans la station de Vidra, dans la terre de remblai du fosse
de defense. Les conditions de la decouverte assignent cette piece a la phase
Vidra de la civilisation de Boian ou a la periode de debut de la civilisation
de Gumelniţa. D'apres ses caracteres, l'os a appartenu a un individu adulte de
sexe masculin, au massif facial large, au menton proeminent 46 • Les dents
conservees sont sans caries. L'usure de leur surface de mastication indique que
!'individu etait d 'un âge avance ; le mode d'usure est caracteristique pour
l'epoque neolithique. Tous ces elements montrent que la mandibule « aurait pu
appartenir a un type proche du type protoeuropoide (Cro,Magnon, dans le sens
large de l'appellation). En aucun cas, elle n'aurait pu appartenir a un repre,
sentant du type mediterranoide, meme archaique . . . » 47 • Ainsi que l'on voit,
la decouverte de Vidra semble attester l'existence dans la composition de la
population neolithique de la region, d'un element anthropologique autre que
!'element mediterraneen.
Les observations effectuees sur Ies squelettes et, surtout, sur Ies crânes
mieux conserves de Russe 48 montrent que Ies tombes d'hommes et de femmes
sont en nombre a peu pres egal (3 tombes d 'hommes et 2 de femmes sur le total
de 5 squelettes etudies a Russe ; 6 tombes d 'hommes et 5 de femmes, sur Ies 1 1
squelettes de Kubrat) : proportions normales pour une population sedentaire.
Les mensurations effectuees sur Ies 1 1 crânes de Kubrat 49 ont etabli que,
dans cette communaute faisant partie de la civilisation de Gumelniţa , ce sont Ies
types dolichocrânes qui sont Ies plus habituels, Ies types mesocrânes et brachi,
crânes etant d'ailleurs, eux aussi, assez bien representes . A Russe, d'apres Ies
travaux de P. Boev, on trouve des types anthropologiques varies, allant de l'hyper,
dolichocranie a la brachicranie, a savoir : protomediterraneens, mediterraneens,
graciles, cromagnoides, brachicrânes graciles et deux exemplaires du type Ober,
kassel 50• Les calculs effectues par Ies anthropologues roumains ont etabli, comme
hauteur moyenne des individus enterres dans la necropole de Grădiştea Ulmilor,
1 m 55 pour Ies femmes et 1 m 65 pour Ies hommes. D'autre part, Ies os longs
de quelques,uns des premiers squelettes de Russe ont permis a Kr. Drontchilov

44 Dinu V. Rosetti, op. cit . , p. 3 9. 48 Kr. Drontchilov, op. cit. ; James Harvey Gaul,

45 Information orale de Vladimir Dumitrescu. The Neolithic Period in Bulgaria, dans BASPR, 16,
48 Olga Necrasov, Studiul antropologic al mate· 1 948, pp. 2 2 1 - 222 et tableau I de la p. 225.
rialului osos uman descoperit la Vidra (săpăturile 4 9 James Harvey Gaul, op. c i t . , pp. 222 - 224,

din 1 958) . dans « Materiale » VIII (sous presse). tableau li de la p. 226- 22 7 et p. 228, note I .
4 7 Ibi dem. Ml P. Boev, op. cit„ p . 48.

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23 LE R ITE F l ; !'\ E R A I R E O E LA CIVILI SATIO'." DE r. nl E L N IŢA 27

de calculer la hauteur des individus respectifs comme suit : 1m 63-1m 65 et 1 m 69


pour deux hommes adultes, 1 m 50 pour une femme 51•
Les nouvelles recherches anthropologiques permettent une serie de con,
clusions interessantes. Le vieux fonds neolithique est, jusqu ' a present, represente,
dans la region etudiee, par la civilisation de Karanovo I et II, au sud du Danube,
et par la civilisation de Criş, au nord du fleuve. C' est aux representants de la
civilisation de Karanovo I qu'appartiennent les deux crânes de femme et le crâne
d'homme decouverts en 1 946-1 947 par V. Mikov et Gh. Gueorguiev dans la
station de Karanovo ; or tous ces crânes sont de type mediterraneen. 11 en est de
meme pour le crâne etudie par P. Detev dans la station de lassa Tepe, qui a ete
assigne a la civilisation de Karanovo II 52• Au nord du Danube, la tombe de Bede,
haza appartient a la civilisation de Criş ; le crâne presente des caracteres medi,
terraneens 53• Si nous tenons compte aussi du fait que les representants de la
civilisation de Boian ont ete, de meme, de type mediterraneen 5', nous arrivons
a la conclusion que le fonds neolithique local et, tres probablement, la plupart
des representants des civilisations de Boian et de Gumelniţa des regions voisines
du Danube ont ete de type mediterraneen. Les autres types sont, jusqu' a pre,
sent, faiblement representes au nord du Danube, un peu mieux au sud du fleuve.
En rapprochant les observations signalees plus haut de certaines donnees
ethnographiques, l'interpretation des decouvertes devient possible. C'est ainsi
que l'existence des tombes isolees a l'interieur des centres appartenant a la civi,
lisation de Gumelniţa, tombes depourvues d 'inventaire ou n'offrant que des
cailloux rouges dans la main ou au poignet des squelettes, reflete certainement
Ies idees anciennes des communautes primitives sur I'« au,dela » . D'apres celles,ci,
le defunt, ou plutot l'âme du defunt, pouvait revenir parmi Ies siens : c'est pour,
quoi le cadavre etait enterre avec soin a l'interieur de la station, non loin de sa
demeure.
Le fait que de la pratique des tombes isolees on soit passe a celle des necro,
poles prouve que les croyances des populations ont subi une transformation.
On commence en effet a amenager des lieux d'enterrement aupres des centres
habites. 11 ressort clairement des observations auxquelles ont donne lieu Ies
necropoles de Grădiştea Ulmilor et de Dridu qu'aupres de chaque station Gumei,
niţa il existait une telle necropole. D'apres les nouvelles croyances, Ies parents
du decede avaient maintes fois soin de placer dans la fosse, aupres du crâne, des
mains ou des pieds, quelque outil en silex ou en pierre, ou bien un vase en terre
cuite : Ies outils et la nourriture necessaires dans l'autre monde. Les observations
dont nous disposons actuellement ne permettent pas de dire s'il existait dans Ies
necropoles un groupement systematique des tombes.
On n'y a pas constate non plus, jusqu ' a present, de difference entre Ies
tombes d'hommes et de femmes. Les squelettes masculins ont ete trouves aux memes
profondeurs et dans Ies memes positions que ceux des femmes. Les tombes des
uns comme des autres sont depourvues d'inventaire ou pourvues d'un inven,
11
Kr. Drontchilov, op. cit., pp. 1 9 1 , 1 93 et 1 95 . II, 1 956, pp. 3 2 - 3 9.
12 P . Boev, op. cit., pp. 47 - 48 . 64 N. Haas, C. Maximilian et O. Nicolăescu­
13
I. G. Rusu e t V. Mareş, Consideraţii antro· Plopşor, Studiu a ntropologic asupra s c h el etului n eo·
pologice asupra scheletului aparţinînd culturii Criş, litic de la Boian, dans « Materiale », V, 1 95 9, pp.
de la Sfintu Q h eorg he-Bedehaza, dans « Materiale», 1 3 1 - 1 42.

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taire pauvre. On peut conclure de ces donnees que, dans Ies communautes de
la civilisation de Gume Iniţa, Ies femmes - dont le râle dans l'organisation du
menage etait important - etaient Ies egales des hommes. On constate egalement
le soin qu'avaient ces populations pour Ies tombes d'enfants, repandues parmi
celles des adultes a la meme profondeur.
*

Les coutumes funeraires des representants de la civilisation de Gumelniţa


repondent a une ancienne tradition. Des l'epoque de la civilisation de Criş, on
pratiquait sur le territoire roumain le rite de l'inhumation a l'interieur de la
station, en position repliee, a gauche ou a droite, sans inventaire 55• Les repre,
sentants de la civilisation de Boian, predecesseurs directs de ceux de la civili,
sation de Gumelniţa, habitant eux aussi sur le territoire de la Valachie et dans
Ies regions avoisinantes, pratiquaient egalement le rite de l'inhumation, en posi,
tion repliee, mais seulement sur le câte gauche 66• Leurs tombes, autant que le
stade actuel des recherches permet de l'affi.rmer, etaient isolees, a l'interieur ou
a proximite des stations. On constate, de ce point de vue, une ressemblance
entre Ies tombes de la civilisation de Boian, d'une part, et Ies tombes isolees
de Vidra (datant du debut de la civilisation de Gumelniţa) et de Cernavoda (I),
d'autre part. On constate, de meme, qu'autant dans Ies tombes Boian que dans
Ies tombes Gumelniţa de Vidra et de Cernavoda I, Ies squelettes avaient le bras
droit etendu et le gauche replie. Ce qui differencie du point de vue du rite
funeraire Ies deux civilisations, c'est que pour la premiere on ne connaît - du
moins jusqu' a ce jour - que des tombes individuelles, tandis que la seconde
est caracterisee par Ies necropoles. Le passage d'un systeme a l'autre a du etre
provoque, selon nous, par des modifi.cations importantes survenues dans la base
economique des communautes de la region etudiee. Les populations de la
civilisation de Boian auront reussi, dans la periode finale de celle,ci sans doute
grâce au perfectionnement de leurs outils, a constituer des reserves alimentaires
suffi.santes pour des communautes d'une certaine importance ; de demi,stables,
elles sont devenues rapidement sedentaires, organisant leurs stations, de prefe,
rence, sur des lieux faciles a defendre. C' est, a notre avis, toujours a cette epoque
( a la fin de la civilisation de Boian) qu'aura commence a se produire, a la suite
des modifications de la base economique, le changement dans Ies croyances sur
lequel nous avons insiste plus haut. Du point de vue archeologique, ce change,
ment se foit jour a une periode un peu plus recente.
Alors que la Muntenie, la Dobroudja et la partie orientale de la R. P.
de Bulgarie etaient habitees par Ies tribus de la civilisation de Gumelniţa, le
nord,ouest de la R. P. de Bulgarie et l'Oltenie constituaient le domaine de la
civilisation de Sălcuţa. Ces deux civilisations sont etroitement apparentees. Dans
l'aire de la civilisation de Sălcuţa on connaît Ies tombes d'Ostrovul Corbului
(etudiees par D. Berciu) 5 7 , celles de Vădastra (decouvertes par Corneliu Mateescu) 58,

6' Eugen Comşa, Contri buţie c u privire la ritu­ n D. Berciu, Arheologia preistorică a Olt e ni e i ,
rile funerare„., p.83. Craiova, 1 93 9, p. JO (fig. 8 1 ) et p. 7 1 .
li8 Idem, Citet•a date despre ritul funerar al '8 lnformations detaillees de Corneliu N . M a ­
.:ul r 1erii Boi a n , dans
SCIV , IX, 1 95 8 , pp. 40 1 - 407. teescu.

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enfi.n la tombe d'Orlea (etudiee par Vlad Zirra) 69• Ce sont toutes des tombes
a inhumation, le squelette etant en position repliee, a gauche ou a droite. On
a trouve a cote du squelette d'enfant d'Orlea, pres du crâne, un petit vase caracte­
ristique pour la civilisation de Sălcuţa.
Dans le sud de la Transylvanie, dans l'aire de la civilisation de Petreşti,
il apparaît de meme, d 'apres des decouvertes Ies unes plus anciennes, Ies autres
recentes, que l'on pratiquait le rite de l'inhumation en position repliee, sans
inventaire 6 0 •
Sur le territoire de la Moldavie et dans Ies regions avoisinantes, Ies repre­
sentants de la civilisation de Cucuteni ont pratique egalement, des Ies phases
Ies plus anciennes, le rite de l'inhumation en position repliee 61 • En conclusion,
on peut affi.rmer qu' a l'epoque neolithique on pratiquait de fa <;on habituelle, sur un
vaste territoire comprenant la R. P. Roumaine, la R. P. de Bulgarie et Ies regions
avoisinantes de l'est et de l'ouest, le rite de l'inhumation en position repliee 62 •
Les decouvertes des dernieres annees de Cernavoda ont permis d 'etudier
des necropoles appartenant aux representants de la civilisation de Hamangia 63 •
Entre Ies coutumes funeraires de ceux-ci et celles des populations de la civili­
sation de Gumelniţa, il existe des differences essentielles. Tandis que Ies repre­
sentants de la civilisation de Hamangia disposaient de vastes necropoles, aux
tombes rapprochees Ies unes des autres et contenant presque toujours, a cote
de squelettes le plus souvent en position etendue, differents objets d'inventaire,
Ies populations du nord du Danube, appartenant a la civilisation de Boian (qui
correspond comme epoque a celle de Hamangia) avaient des tombes isolees,
avec des squelettes en position repliee, de m eme que leurs descendants, Ies
representants de la civilisation de Gumelniţa.
On a affi.rme recemment que Ies elements de la civilisation de Hamargia
auraient joue un role considerable dans la formation de la civilisation de
Gumelniţa (plus precisement, dans la formation de la variante sud-danubienne
de celle-ci) 64 • Mais jusqu' a present, du moins en ce qui concerne le rite fune­
raire des tribus nord-danubiennes de cette civilisation, on ne constate aucune
espece d'influence. II reste a voir si cette hypothese sera confi.rmee par Ies
recherches sur Ies complexes funeraires de la Dobroudja, appartenant a la
civilisation de Gumelniţa.
La determination du type anthropologique des representants de la civili­
sation de Gumelniţa nous eclaire dans une certaine mesure sur le sort des membres
des communautes eneolithiques de la region du Bas-Danube, lors de la pene­
tration des tribus appartenant a la civilisation des tombes a ocre. Un fait est
certain : cet evenement est suivi a bref delai, dans la plaine du Danube, par un
changement radical du rite funeraire.
68 lnformations de Vlad Zirra. presentee au Seminaire d'archeologie de la commune
8° Kurt Horedt, Săpături privitoare la epoca primitive, de Kichinev, mai 1 95 8 ) ; H. Dumitrescu,
n eo - e n eolitică, I. Raport preliminar asupra săpăturilor op. cit„ p. 3 99 - 429.
de la Tărtăria, jud. Alba, dans « Apulum », III, n Voir egalement Dr. M. Garalhnin, op. cit„

1 95 9, pp. 5 1 - 5 2 . pp. 235 - 2 36.


11
S. N. Bibikov, K eonpocy o nozpe6a11&HOM pumy · .
85 D . Berciu, Une civilisation neolithique , pp.
. .

a11e 11 Tpuno11&e, d a n s KS, XLV I I I, 1 95 2 , pp. 37 - 3 9.


3 6 - 4 1 ; T. G. Movcha, Cu pri\lire la problema ritului 16 Ibidem, p . 4 1 - 42 .

i nhumdrii tripoliene (Theses de la communication

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30 E. COMŞA 26

II semble que Ies premiers elements venus de I' est (dont la presence se
manifeste d'abord sporadiquement dans la culture materielle) n'ont eu qu'une
faible influence sur la population locale : ils auront adopte Ies coutumes fune­
raires de l'ancienne population. La necropole de Boian est significative a cet
egard. Ainsi que nous l'avons montre plus haut, on y trouve, parmi Ies tombes
a squelettes de type mediterraneen, des squelettes a ocre rouge, en proportion
reduite d'ailleurs, et dont le type anthropologique est parfois different. Mais,
au bout de peu de temps, on est passe du systeme des necropoles plates, proches
des stations, a celui des tombes isolees ou des groupes de tombes a tumulus,
et situes sur le sommet des collines ou le long des terrasses. Au cours des
combats avec Ies tribus des steppes septentrionales, une partie de la population
ancienne de la plaine du Danube a peri, certaines tribus ont ete disloquees.
De nombreuses stations de l'epoque recente de la civilisation de Gumelniţa ont
ete la proie de violents incendies. Une faible partie de la population locale,
enfin, a ete assimilee par Ies communautes tribales des nouveaux venus.
Les donnees anthropologiques nous permetant de suivre l'evolution de
ces restes de population sont encore des plus reduites.
Parmi Ies decouvertes de Valachie, il faut signaler celle de Brăiliţa, ou,
parmi Ies tombes a ocre, caracterisees par des types anthropologiques specifiques
pour Ies steppes du nord de la mer Noire, on trouve aussi deux squelettes de type
mediterraneen 66, consideres comme representant des residus de la population
locale, englobee dans Ies nouvelles communautes.
Poursuivant, en collaboration avec Ies anthropologues, nos recherches de
ces dernieres annees, nous nous efforcerons de pousser plus loin !'examen des
coutumes funeraires des representants de la civilisation de Gumelniţa, contri­
buant par l a a l'enrichissement de nos connaissances sur l'epoque eneolithique
dans le sud de la R.P. Roumaine et l'est de la R. P. de Bulgarie.
EUGE
NCOMŞA

66
Olga Necrasov et Maria Cristescu, Concri­ plexul mormintelor cu ocru de la Brăiliţa, dans SCIV,
b u ţ i e la studiul antropologic al scheletelor din corn- VIII, 1 - 4, 1 95 7, pp. 8 1 - 83.

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AHTPOnOMOP<l>HbIE H30EP A)t<EHJ.151 HA COCYAAX
J.13 TPA51HA

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HaCTOHII.\HX CQeHOK IIOBeCTBOBaTeJlbHOro xapaKTepa , TaI<)l{e xoporno H3BeCTHbl B
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HeHHH H HaTypaJIHCTJiqecKOMY CTHJ1JO 3TH H306pameHHH oqeHb 6JIH3KH K HaCTOHII.\HM
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HOM cocy;:i;e, a )];Ba OCTaJlbHbIX - Ha qeperrKax cocy;:i;oB , Ha:M:;:i;eHHhIX rrpH paCKOIIKax
1 953 H 1 958 rr.
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HHKe cocy;:i;a H B COBOKYIIHOCTH paCIIHCHoro opHaMeHTa Ha ero IIOBepXHOCTH, Mbl
rrpem;:i;e Bcero orrnrneM Haxo;:i;Ky 1 957 r .
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(( KpaTepa )) c BhICOKHM QHJlHH)l;pHqecKHM ropJiblllIKOM H cnerKa H30rHyThIM rrJieqoM .

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XOPTE H 3 11R .IJ.YMHTPECKY 2

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IIOJIO:>I<eHbl y OCHOBaHliH li30rHyTOro rmeqa, qepe.n;yHCb c pyqKaMli rrepBoro pH.n;a .
PocrrliCh cocy.n;a rrpliHa.n;ne:>I<liT K caMo:ii pacrrpocTpaHeHHo:ii CTliJlliCTliqecKo:ii rpyrrrre
Ha rrocerreHlili TpaHH - K CTliJIIO y (rro.n;rpyrrrre y 2 a) cpasb1 KyKyTeHli A-B . Ha
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MOTliBOB , Me:>1<.n;y TeM KaK rrrreqo yKpaIIIeHO y6eraIO�liMli CIIlipaJIHMli. OpHaMeHT
OTCYTCTByeT Ha Hli:>I<He:H: qacTli cocy.n;a , IIOKpbITOH KpacHOH KpaCKOH cpoHa . Ha rroce­
JieHlili TpaHH TaKaH cpopMa cocy.n;a BCTpeqacrcH qacTO . II0.n;o6m,1e cocyp;hI pasJiliqHhIX
pasMepoB - liHor.n;a He6oJihIIIlie-Hepe.n;Ko Haxop;liJili B pasBarrHHax :>I<liJIH�, rnaBHhIM
o6pa30M , B cpparMeHTapHOM COCTOHHlili. Op;liH li3 :m3eMIIJIHpOB 6bIJI 06Hapy:>1<eH
B 1 952 r . B rrorpe6eHlili pe6eHKa , OH qacTHqffO rroKphrnan ero cKeJieT 2 • OpHaMeHT
:noro cocy.n;a o.n;HaKo o6bIKHOBeHHhIB , 6e3 aHTporroMopqrnoro li306pa:>1<eHliH .
Ha BhIIIIeOIIHCaHHOM cocy.n;e, Ha:ii,n;eHHOM B 1 957 r . Bosrre o.n;Horo li3 :>I<HJIH�
rroceJieHliH , aHTpOIIOMOpcpHbie li306pa:>1<eHliH Haxo,n;HTC.51 Ha IIJieqe . IlpOTliB .U:BYX
li3 qeTbipex rrpocBepneHHhIX pyqeK - yrropoB , pacrrorro:>1<eHHhIX no Hali60JlbIIIeMy
.n;irnMeTpy , TeJVlHOKOcpe:iiHa.H, rroqTH qepHaH rronoca TOJI�illIOH B 9 MM 06pa3yeT qeTbipex-
1 Pa3MepbI cocy,!\a cJieAyIOI11He : BbICOTa 48, 5 CM, tură cu ritul de î nmormî ntare, î n cuprinsul culturii
mrnMeTp ropJibJWI<a 36,5 CM, HaH60JibWHH AHaMeTp cerami cii p i ctate Cucuteni·Tripoli e, B SCIV, V, 3 - 4,
4J,7 CM. 1 954, CTp . 409, pHC. 7.
2 Hortensia Dumitrescu , O descoperire în legă-

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3 AHTPOCTOM OP<l>Hh!E H30GPAlKEHl1.fl HA COCY.UAX H3 TPA.f!HA 33

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)J;OCTHraeTCH HaMepeHHbIM pacrrrnpeHHeM mrneRHbIX IlOJIOC, o6pa3YIOI1\HX p;Be nepep;­
HHe cnHpaJIH 3 . 3Ta oco6eHHOCTb - YTOJill\eHHe noJIOC - He OTMeqaeTCH 6oJiee HM
Ha Op;HOR H3 cnHpaJibHbIX JIHHiili' COCTaBJIHIOll\HX OCTaJibHOR opHaMeHT B 3TOM perHCTpe.
<l>oH MeTOilbl noKpbIT meJITOBaT0-6eJIOR KpaCKOR, Ha HeM BbI)J;eJIHeTCH qpe3BbJqaH:lio
CTHJIH30BaIIHbl R KOcpeH:HO-KOpHqtteBbIR CHJiy:n O)J;eToro qeJIOBeKa, no BceH: BepoHT­
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COCTOHT 113 ABYX paBHo6ep;epHbIX TpeyroJibHHKOB ' coep;HHHIOll\lIXCH BeplllHHaMII.
BeJIHqJIHa lIX He COBCeM op;HHaKoBa : CTOpOHbl BepXHero TpeyroJibHHKa paBHa 3 ,6 CM ,
a HIIOOiero - 4,7 CM . Ilop; HH)l{HHM TpeyroJIDHHKOM HaxOp;.HTCH p;Be H306pameHHbie
B npocpHJib H noBepHyTbie BnpaBo MaJieHbKHe HOrH . BbICOTa aHTponoMopqmoro CHJIY3Ta
COBnap;aeT c BbICOTOR MeTOnbI ' T .K. roJIOBa' H306pameHHaH He6oJiblllHM KpyroM '
3anoJIHeHHbIM TeMHOR ' MeCTaMH crepTOii: ' KpaCKOH ' coep;HH.HeTCH B BepXHeH: qacTH
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CTBeHHo pyKH ycJioBHO npep;cTaBJieHbI TpeMH naJIL�aMH c Kamp;oii: cropOHbI. IloBepx­
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H306pamaIOll\HX op;eToe TeJIO CTaTy3TKH, 3anoJIHeHbl napaJIJieJibHbIMII KOCblMH JIHHJUl­
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noMopcpHoro H306pameHHH . IlpHeM 3alllTpHXOBKli TpeyroJIDHHKOB �BeTHbIMH IlOJIO­
caMH HBJIHeTCH qacTblO CHCTeMbl opHaMeHTOBKli cocyp;a H ecTeCTBeHHO HaBO)J;HT Ha
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meHCKHX H)J;OJIOB cpa3bI A-B KYJIDTypbI pacnHCHoiî KepaMmm KyKyTeHli . KaK H3BecT­
HO' aHTponoMopcpHbIH CHJIY3T HapHCOBaH cnepep;li : BCe me ' noJIO)l{eHHe noBepHyTbIX
BnpaBO HOr He Hap;o HenpeMeHHO paccMaTpliBaTb KaK npoHBJieHlie npHMHTHBHOro
MaCTepcrBa HeyMeJioro pliCOBa.Jlbll\HKa, a KaR yKa3aHHe HaMepeHHH li306pa3HTb qeJIO­
BeKa B p;BHmeHHH , HAYll\HM . OTMeqaeM TaIO«e He6om.IllHe pa3Mepb1 KpyrJioH: roJIOBKH
II nor no cpaBHeHHIO c BeJIHqHHoii: Jiap;oHeH: H pyK .
Bmopoe a11mpon0Mopifm.oe u306pa:»ee11ue H3 TpaHHa (plic . 2) BbIIlOJIHeHo npH
noMOll\H Tex me TeXHHqecKIIX npHeMOB ; OHO npep;cTaBJIHeT noJIHYIO aHaJiorHIO c nep­
BblM li c TQqKH 3peHHH CTHJIH . 3TO H306pameHHe HaXO)J;HTCH Ha cpparMeHTapHOM cocy­
p;e, OTKpbITOM B 1 956 r. B03Jie mHJilill\a . <t>opMa M BeJIHqHHa cocyp;a OTJIJlqaeT ero
OT npep;bIAYll\ero : BblCOTa ero B HbIHellIHeM BH)J;e, TO eCTb 6e3 ropJibllllKa, paBHa
29 CM . H 3Ta cpopMa qacro BCTpeqaeTCH cpep;M rJIHHHHoH: nocyp;hI H3 TpaHHa 4 . AHTpo­
noMopcpHoe H3o6pameHHe TaKme Haxop;MTCH Ha nJieqe cocyp;a . Ha 3TOT pa3 BepXHHH:
opHaMeHT npepbrnaeTCH Ha ypoBHe ne60JiblllOH npoCBepJieHHOR BhIIlYKJIOCTH-pyqKJI,
a MeTOna HMeeT cpopMy OBaJibHOro 11\HTa ; OHa Tal{)l{e o6Bep;eHa �BeTHOH, HeMHOro
6oJiee IllHpoKoii noJiocoii (npHMepHo B 1 CM .) . H3-3a npop;oJiroBaTOro nJieqa 30Ha
opHaMeHTa rrmpe li no3TOMY MeTona H HaxO)J;Hll\eern B Heii: aHTponoMopcpHoe H3o6pa -
meHHe BbIIlle . ,UeiicTBHTeJihHO , BhICOTa MeTonhI 1 7 CM . OpHaMeHT 3Toro cpparMeHTap­
Horo cocyp;a xapaKTepeH AJIH CTHJIH o 2 . lfa-3a Toro , qrn cocyp; nJioxo coxpaHliJICH ,
3 Bcnc,L1CTB11e HbIIlYKJIOCTH ,l.IJIHHHblX cTopou 4 Vladimir Dumitrescu, La station prehistoriqu e
qiopMa MeTOilbl ,1.10 H3BeCTHOii CTeneHH uanOMHHaeT Je Traian, B « Dacia », IX -X, 1 94 1 - 1 944, puc.
CTHJIH3al..IHIO ,LIBOiiuoii ceKHpbl, XOTJI Q:>opMa <1Jia6- 1 9/6 b, 8 a H 8 b.
p11ca)) MO)f(eT 6b!Tb H CJI}"'laHHOH.

9 - o. 1150

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5 AHTPOCTOMOP<t>Hb!E H 3 0EPA)!(EHHH HA COCY)lAX H3 TPAHHA

qacTh opHaMeHTa CTepnach M BMeCTe c HMM M HM)l{HIDI qacTh, roJIOBa, HMlliHHH qacTh
pyK M KMCTM pyK aHTporroMopqmoro M3o6pa)l{eHira . B OTJIMqMe OT rrpe,ll;bIAYI..Qero Ha
rrpOTMBOIIOJIOlliHOH CTOpoHe 3TOro cocy;:i;a BM)l;Ha BTOpaH MeTOrra B BM)l;e OBaJibHoro
I..QMTa , TaK>«e pacrronomeHHaJI rrponrn rrpocBepneHHOH BbIIIYKJIOCTM . BeyTpM MeTOIIbI
pa3JIMqaeM qacTh saIIITpMxoBaHnoro TpeyronhHMKa , rrpe;:i;cTaBJIHIOI..Qero co6o:H Bepx­
HIOIO IIOJIOBMHY aHTpOIIOMopqmoro M306pameHHH . 3TO BCe, qŢO coxpaHMJIOCh Ha
rrneqe cocy;:i;a OT Mso6pameHMH BTOporo aHTporroMopqmoro CMJIY3Ta (pMc . 2) . Cne;:i;o­
BaTeJihHO , Mbl BM,ll;HM , qŢO rrpM pacrrpe;:i;eneHMM ABYX aHTpOIIOMopcpHbIX M3o6pameHMH
Ha BTOpOM cocy;:i;e 6bIJI co6JIIO)l;eH rrpMHI.�MII CMMMeTpMM M qepe)l;OBaHMH MeTOII c OCTaJih­
HblMM ;:i;eKopaTMBHbIMM MOTMBaMM .
Tpem&e aNmpono.+wpifmoe uJ06pa:>1ee1lue 3TOro po;:i;a 5 Haxo;:i;MTCH Ha qeperrKe
cocy;:i;a, Hali;:i;eHHoro rrpM pacKorrKax 1 953 r . (pMc . 3).
IIo-BMAMMOMY, qeperroK - qacTh cocy;:i;a, cpopMa KOToporo B 061..QHX qepTax
aHanorM�a cpopMe rrpe;:i;b1;:i;y1..Qero, HO MeHhIIIMX pasMepoB . OpHaMeHTHKa rrpHHa;:i;ne­
lliMT TaKme CTMJIIO y 2 1 • Memrre B BM)l;e OBaJihHOro I..QMTa y;:i;eneHO MeCTO B yqacTKe
opHaMeHTa Ha rrneqe cocy;:i;a ; BbICOTa ee rroqTM paBHa BbICOTe opHaMeHTa . KaK 06b1�0,
oHa pacrronomeHa Ha orom:H M3 He6oJihIIIMX pyqeK-yrropoB cocy;:i;a . 3TO Mso6pame­
HMe OTJIMqaeTCH, o)l;HaKo , oT rrepBbIX ABYX TeM , qTo MeTorra pas;:i;eneHa Ha ;:i;Ba rronH
ropM30HTaJibHOH JIMHMeH Toro me QBeTa M TOJII..QM Hbl, qTo M JIMHMH KOHTypa 6 • TaKMM
o6pasoM rrpe,ll;HasHaqeHHoe l;:i;nH aHTporroMopqmoro Mso6pameHHH MecTO cBenoch
K BepxHeli rronoBMHe MeTOIIbI . MomHo 6brno 6b1 rro;:i;yMaTh, qTo pas;:i;eneHMe MeTOIIbI
Ha)l;BOe o6ycJIOBJieHO Heo6XO,ll;MMOCThlO 3aKJIIOqMTh B paMKY M py�y TaKMM )l{e o6pa30M'
KaK M aHTporroMopcpHoe M3o6pameHMe . Cpe;:i;M pasnM�bIX cocy;:i;oB KYJihTYPbI KyKy­
TeHM-TpMIIOJihe eCTb MHoroqMcJieHHbie 3K3eMIIJIHpbI KepaMMKM , Ha KOTOpbIX BbIIIYK­
JIOCTh-pyqKa BKTIIOqeHa B none MeTOIIbl cpopMbl OBaJibHOro l..QMTa, HBJIHHCh B 3TOM
cnyqae QeHTpanhHbIM 3JieMeHTOM 7 • B HaIIIeM cnyqae pyqKa cnoMaHa , M BMecTe c Heii:
Ha H3BeCTHOM rrpOTHllieHMM OTJieIIMJICH M HapylliHblH CJIOH CTeHKM ; II03TOMY HeB03-
MOlliHO orrpe;:i;eJIMTh , HaXO)l;MTCH JIM B HH)l{HeH IIOJIOBHHe MeTOIIbl KaKOH-HM6y;:i;h opHa­
MeHTaJibHbIH MOTMB .
BosBpaI..QaJICh K aHTporroMopcpHoMy 11so6pameHMIO ym�MM, qTo oHo HBHO
MeHhIIIe (BbICOTa JIMIIIh 5 CM) M He MMeeT KOCbIX IIITpMXOB. CTMJih M BM,ll; aHaJiorMqHbl
.z:i;pyrMM M306pameHMHM 3TOrO po.z:i;a . roJIOBa CTaTy3TKM, B BM)l;e TaKoro me , HaIIOJIHeH­
HOrO KpacKoli KpymKa, s;:i;ech 6onee yrnoBaTa , oco6eHHO B HMlliHeli qacTM . B Bepx­
Heii: qacTM, KaK M Ha rrpe)l;bl,ll;Y l..QHX 3K3eMIIJIHpax , KOHTYP Kpyra CJIMBaeTCH c QBeTHOH
Macco:H rronocb1 , o6paMJIHIOI..Qeii: Memrry . CTyIIHM qenoBeqecKoro CMJIY3Ta rroBepHyTbI
BrrpaBo , COBepIIIeHHO TaK , KaK M Ha rrepBOM M3o6pameHMM, O)l;HaKO OHM HeCKOJihKO
)l;JIHHHee M3-3a TOro , qŢO HIDKHHH TpeyroJihHMK, rrpe;:i;cTaBJIHIOI..QIIH co6o:H HM)l{HIOIO
qacTh o;:i;em)l;bI , s;:i;ecb MeHhIIIe . JlMHHH Hor cnerKa cKoIIIeHa, a pyKM oT;:i;eneHbI OT
TeJia ; KMCTM PYK rrpe;:i;cTaBJieHbl KaK o6bI�O ' TO ecTb TpeMH KOpOTKMMM JIHHMHMM '
06osHaqa101..QMMM rraJihQbI . HecoMHeHHO , qTo M s;:i;ech ;:i;eKopamp I.IbITaJICH rrpM,ll;aTh

6 Hortensia Du mitrescu, Şantierul ar heolo g i c nepxttefi - CHJibHO ynpcmeHHblfi 3Hnaroo6p:;:0Hb1fi


Traian, B SCIV, V , 1 - 2 , 1 954, crp . 4 3 , pttc. 5 . y3op .
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XIX, cTp . 1 62. Ha pacnHcHofi aMcpope 113 Ettm1e-3noTe ,1eHuu, Moc1<sa, 1 949, cTp . 1 65 , p11c. 5 H 6, na cocyAax
Tal<)f{e BHAHbl ABe MeTOllbl OAHa HaA Apyrofi. Ha cpa3bl ropOACK.
HH)f{Hefi H306pa)f{eHO qeTBepOHOrc e )f{HBOTHOe' Ha

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P11c. 3 . - <l>parMeHT cocy,lla 113 Tpa1rna c attTpo110Mop<litthIM H306pamem1eM,
3310llO'!eHHbIM B MeTOIIY (ll.\HT), p33,lleJieHHYIO H3,llB Oe .

P11c. 4. - <l>parMenT pa3pHCOB3HHoro cocy,lla H3 TpaHHa c '!3CTblO 3HTpo110Mop<ti1-1oro


11306pamett1rn.

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7 AHTPOnOMOP<l>HblE H30EPA:>KEHHR HA COCY.UAX H3 TPARHA 37

CTaTy3TKe xapaKTep ,IJ;BIDKeHIUI , nom.ayHcb, KaK Mbl BH,IJ;HM , npOCTbIMH cpe,IJ;CTrlaMH,


KOTOpbIX Tpe6oBaJia qpe3Bblqa:iffio CHJlbHaH CTHJIH3anHH .
f.femBepmoe anmponoMop<fmoe uJo6pa:»eenue 6bIJIO o6HapymeHo npH pacKonKax
1 958 r. Ha qepenKe KepaMHKH, HeMHOro MeHbIIIeM, qeM npe,IJ;bIAY�HH (pHC . 4) . l.Jepe­
IlOK HaIIIJIH Ha nony mHJIH�a BMecre c p;pyrHMH apxeonorHqecKHMH MaTepHa­
naMH . OpHaMeHT cocyp;a npHHap;nemHT K CTHJIIO � . rnaBHhIH MOTHB - Hocoii MeaHp;p .
MeTona, H Ha 3TOT paa HMeIO�a.H cpopMy oBaJihHoro �HTa , TaKme pacnonomeHa nop;
He60JibIIIOH pyt.IKOH B BH,IJ;e npocBepneHHOH BbIIlYKJIOCTH' lI 3TO aHTponoMopqmoe
H3o6pameHHe npHHap;Jie)l{HT K H3BeCTHOMY THny . Ifa-aa MaJihIX paaMepoB rmnurnoro
qepenKa OTCYTCTBYeT HlI)l{HHH qacrb qeJIOBeqec1mro CHJIY3Ta . IIo ne �HTa BbIKpa­
IIIeHO 6eJIOBaTO-KpeMOBOH KpaCKOH no KpacHOMY <t>oHy cocy.n;a ; BHYTPH o6a Tpe­
yroJibHHKa HepaBHOH BeJIHqlIHbl, 06paay10�He CHJIY3T O,IJ;eTOro qeJIOBeKa, IlOKpbITbl
JIHHHHMH TeMHO-KOcPeiffioro , noqTH qepHOrO nBeTa . 3TH nBeTHbie IlOJIOCbl pacnpe­
p;eJieHhl B 6onee pa3H006pa3HOM nopH,IJ;Ke, qeM npoCThie KOChie IIITpmrn, o KOTOpbIX
IIIJia petib BbIIIIe lI KOTOpbie HCilOJib30BaHbl 3,IJ;eCb JIHIIlb ,IJ;JIH aanoJIHeHHH HlI)l{Hero
TpeyroJibHHKa .
*

HaM HeH3BeCTHhI aHTponoMOPcPHbie H3o6pameHHH Ha cocyp;ax KyKyTeHcKoii


KYJibTYPhI pacnHcHoii KepaMHKH, Bocxo,IJ;H�He K <Paae A , npep;IIIeCTBOBaBIIIeii <Paae
A-B . 3aTO, ecJIH OCTaBHTb B CTOpOHe 300MOP<i>Hhle cocy,IJ;hl , B 3TOH ct:>aae, XOTH lI
peme, BCTpeqaIOTCH HeKOTOpbie neJibie HJIH cl:>parMeHTapHbie aHTponOMOPcPHbie cocy,IJ;hl .
HapHp;y c 3THM B <t>aae KyKyTeHH A ecrb H KaTeropHH peJibe<l>HhIX HJIH pe3HhIX aHTpo­
noMop<l>HhIX Hao6pameHHii Ha cocyp;ax . B KaTeropHIO cocyp;oB , BhIJienneHHhIX B
BH,IJ;e cl:>HryphI qenoBeKa, BXO,IJ;HT cocyp;hI, Haiip;eHHbie B X363IIIeIIITH 8 H HaBoape 9 •
C10p;a me BXO,IJ;HT HHTepecHaH Haxop;Ka H3 <l>pyMyIIIHKH (KyKyTeHH A) c IIIeCTbIO
meHCKHMH CHJIY3TaMH 10 • K 3TOH KaTeropHH OTHOCHTCH .1wa nnacT11qecKHX H306pa­
)l{eHHH tieJioBeKa Ha BeHtIHKe p;Byx tiepenKoB cocyp;oB, p;aBHo yme o6HapymeHHhIX
Ha noceneHHH B Py,IJ;)l{HHOace 1 1 • c MOMeHTa HX HaXO,IJ;KH ( I 926 r .) Mbl nocraBHJIH
HX B CBH3b c cocyp;aM.H « Gesichtsvasen», H3BeCTHhIMH Ha noceneHHH TpoH I I 12 .
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1 3 5 , pHC. 1 07. IICOJIHTH'ICCKHX KY.Jlbrypax H3WJ1H " ,upyr11e 3K3CM­
1° C. Matasă, Frumuşica, Eyxapecr, 1 946, crp . IIJ1Hpbl, BCH'IHK H rop.JlblWI<O KOTOpb!X HOCHT 3HTpo­
77 H BK.Jl. XXX/269, rro11yrr11aCTHt1eCKH BbllIO.Jl­ IIOMOr<l>ttblH xapa1<Tep, Hanp11Mep B KY.JlbType T11cca :
HeHHble H<eHCKHe CTary:nKH COe,UHHeHbl B Kpyr' C. Csallâny, Gesch i c htsdarstellungen auf Gefăssen der
o6pa3yH cTeHKH rro,ucraBKH (BepoHrno, pHrya111oHoro) Theisskultur, B « Germania », 2 3 , 1 93 9,cTp. 1 45 , BK.Jl . 1 5 ;
cocy,ua " rro,uep>t<HB3H OTCYTCTBYIOlllYIO '13CTb (qawy) . M.M. Bac11t1, IlpeHCT. BHH'la, I , Eenrpa,u, I 932, crp . 53,
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H
Hbie H<eHCKHe CT3TY3TKH rrpHo6peT3IOT 3H3'1eHHe K3- arheologi ce în anii 1 944 - 1 947, B « Apulum », III,
pH3TH.U, OTMC'l3CM H H3 3H3J!Orlf'IHOM COCy,Ue H3 rpe­ ( 1 946 - 1 948). <l>parMeHT aHTporroMop<t>Horo cocy,ua 113
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BK.Jl. I / 1 5' a T3KH<e B JlyKe Bpy611eBel\KOH, Ha rroce­ 11eHHO' O,UH3KO' 'ITO ,upeBHCHlllllll 3K3CMIIJJHP :JToro
JlCHlfH ,uoKyKyTeHcKoii .pa3bI I I I , '13CTH'IHO coape­ po,ua rrp1ma,u11e>1<11T ,upeBHefi KY.JlbType XaccYHa n

MeHHOH H <t>a3e KyKyTeHH A, CM. C. H. E11611KoB, MeCOIIOTaMHH . CM . Andre Parrot, Arc heologie mesopo­
PaH11empuno11bCKOC noceo1e11ue llyKa-Bpy611eBe1JKaH 11a tamienne, IlapmH, 1 953, cTp . 1 22, p11c. 20.

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38 XOPTEH3lUI ,UYMMTPECKY 8

Mano BepoHTHO, tITO li TynoBo cocyAOB 6hmo BhIJienneHo n aHTponoMopcpHOM CTliJie .


Bce )Ke cpparMeHTapHoe COCTOHHlie 3TliX OCTaTKOB KyKyTeHCKOH KepaMliKli He
no3BoJIHeT CAeJiaTb Apyrlix yTotIHeHliiî . Ilpli H3o6pamemrn qenoBetiecKoro mu_\a
Ha 3K3eMnJIHpax li3 Py,r:\:>KHHoacb1 TeXHHKa :>KHBonHcH HMeeT BTopocTeneHHoe 3Ha­
tieHHe ; OHa 3):\eCb COtieTaeTCH c nJiaCTlilleCKOH TpaKTOBKOH BhI):\alOI.l.\HXCH 3JieMeHTOB
qeJioBetiecKoro Jiliua . HanpliMep, Ha OAffOM 3K3eMnJIHpe AYra 6poBeiî nepeAaHa
BhIIlYKJIOH IlOJIOCOH, rJia3HOe H6JIOKO o6o3HatieHO BhIIlYKJIOH nenenrnoft, a Ha
ApyroM - Hao6opoT, pe3b6oft li BhlCKa6JIHBaHHeM . Hoc TaK CliJibHO BhI,r:\aeTCH, l!TO,
B03MO:>KHO , OH CJIY:>KliJI II pytIKOH 1 3 •

.Il:JIH BTopoft KaTeroplili TlinHlleH 60JiblIIOH COCYA AJIH npHnacoB , HaH,[\eHHhIH


Ha noceneHlili Tlina KyKyTeHli A B TpyIIIeIIITH (o6nacTb CytiaBa) . Ero nneqo yKpa­
IIIeHo peni,ecpHOH rlipJIHH,r:\OH ' COCTOHll_\eH li3 rpynn CJIO:>KHhIX aHTponOMOpQJHbIX
H3o6pamemrn , B CBOIO oqepe,r:\b COCTOHll_\liX li3 nap 6IOCTOB , coe,[\JIHeHHhIX B TaJilili
noAo6Ho cpHrypaM lirpaJibHhIX KapT . PyKli corHyThI B JIOKTHX li nOAHHThI BBepx B
TaK Ha3hmaeMoiî no3e « opaHTOB » 14. AHTponoMopcpHbie li3o6pamemrn Ha 3THX cocy­
):\ax yxo,[\HT KOpHHMII B ):\aJieKoe npoIIIJIOe, 6y,r:\yllli opraHlil!eCI<H CBH3aHhl c :>KeH­
CKIIMli amponoMopcpHhIMli li306pa:>KeHIDIMli ' BblilOJIHeHHhIMli nonynJiaCTlilleCKli li
HanomeHHhIMli Ha noBepxHOCTb cocyAoB KaK B AOKyKyTeHCKoiî KYJII>Type III 15 Ha
noceneHlili TpaHH , TaK li B KYJII>Type BliHtia-Typ,r:\aIII 16 li BITJIOTb AO KYJII>TYPhI CTap­
tieBo-KpliIII 17, caMoiî ApeBHeiîIIIeiî HeOJiliTlitiecKoiî KYJII>TYPhI Ha mro-BocToKe
EBponhI , li3BeCTHoiî li Tenepi, Ha TeppliTOplili Mon,[\aBHli .
B 3noxy cpa3hI B 2 , no T . IIacceK, cooTBeTCTBYIOII.\eiî KYJII>Type TplinOJibe
A no XBoiîKo , a B o6ll.\liX qeprnx - cpa3e KyKyTeHH A, KOTopaH, OAHaKo , cyM no ee
MaTepHaJiaM , nepexo,[\liT li B cpa3y KyKyTeHli A-B , li3BeCTHO aHTponoMopcpHoe li30-
6pameHHe , Bhlpe3aHHoe Ha qepenKe cocyAa li3 noceneHIDI )l{yKOBUhI KneBcKoft o6JI . 1 8 •
TeXHliKa pe3b6h1 He YAliBJIHeT B 3TOH TplinOJibCKoii: cpe,r:\e , rAe pe3HaH KepaMliKa npeo6-
Jia):\aeT Ha,[\ pacnHCHOii: IIJili r,[\e o6a TeXHJitieCKIIX nplieMa COl!eTalOTCH Ha O,[\HOM li
TOM me cocy,r:\e . 3To aHTponoMopcpHoe li3o6pameHHe o6HameHHoro qenoBeKa noKa-
13 M b1 cHosa BCTpeqaeM 3TOT MOTHB qenose­ MOTHB '1eJIOBeqec1<0ro JIH'-la : OH TaK>Ke HaXO)lHTCH Ha
qec1<0ro nm.1a, CTOJib CTHJIH3Hposamw nepe)laH11oro cj:>parMeHTe cocy)la KyKyTeHH C .
>HHBOm1c1.1eM, qTO OHO CKOpee HanoMHHaeT ronosy 1 4 M. Petrescu · Dîmbovita, Şantierul Truşeşti ,
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cocy)le H3 BepeMbH (TpttnOJibe) BH)leH TOT >He MCTHB TaHrb1py (EyxapeCTCKOll o6n.), B ropH30HTe ryMeJib­
•1enoseqec1<oro JIH'-la , HJc6pameHHoro KpyrcM H He· HH'-13 I , Ha qepenKe rJlHHHHOro cocy)la o6Hapy>KHJIH
CKOJlbKHMll WTPHX3Mll. l1HTepecHo , qTo cocy)l npllH3)l­ aHaJiornqHblH MOTHB (coo611.1eHHe .u. Eepti:y) .
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weHHOro PH.ll3Mll BbICKo6neHHbIX ToqeK, TaK>1<e ll3 a (rnoiî: Kpttw - HMbI B B1111qe) .
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AHTPOOOMOP<t>HblE H30BPAlKEHHR HA COCYJlAX 113 TPARHA 39

3hIBaeT ' qTo CTMJIM3a,UIUI sauma Ta.K AaJieKO , qTo M3o6pa)l(eHMe TeJia CBeJIOCb K npo­
CTOM mnmM, a HOrM o603HaqeHhl JIMlllb ABYMH HOpOTKMMM llITpHXaMM, KOH,Uhl KOTO­
pbIX cnerKa HanpaBJieHhI BHYTpb . HecMoTpH Ha qpesMepHy10 CTMJIMsa.u1110, aHTpono­
MopcpHhIM CMJIY3T M3 )l{yKOB,UeB AOCTaTOqffO 3KCnpecCMBeH (pnc . 5/ 1 ) . IlpMeM qpe3-
MepHoro ynpm,ueHIDI TpaKTOBKM qeJioBeqecKoro CMJIY3Ta, cpaKTypa KOTOporo Ka)l(eTCH
TaI<MM o6pasoM KBa3M3JieMeHTapHoă , He nnmeH 3HaqnMOCTII 19 • HenocpeACTBeHHhie
CBH3H 3TOro TMna npoCTOM cpaKTYPhl HeCOMHeHHO BeAyT K ApyrMM ' 6onee ApeBHMM
HeOJIMTMqecKMM KYJibTypaM . TaK, aHTponoMopcpHoe 11so6pa)l(eH11e M3 )l{yKoB,ueB
6JIM3KO HailOMHHaeT M3BeCTHhIM 3K3eMilJIHp JIHHeMHOM KepaMMKM M3 qeXOCJIOBa,UCKOM
Pecny6JIMKM HaliAeHHhIM B MeCTHOCTM HoBa-Bec (KonnH) B EoreMMM 20 (pnc . 5/2) .
0TMeTMM M B 3TOM cnyqae crpeMJieHMe Bbipa3MTb ABM)l(eHMe . IlpaBaH Hora corHyTa,
a neBaJI BhITHHyTa , KaK 3To nponcxoAMT npn XOAb6e . Cr116aH11e Horn noA yrnoM B
H3o6pa)l(eHMM M3 HoBa-Bec COOTBeTCTByeT npMMMTHBHOM M30rHyTOCTM HOr B M30-
6pa)l(eHMM M3 )l{yKOB,UeB (KHeBCKaH o6n.), KaK M Ha 6onee ApeBHMX M3o6pa)l(eHIDIX
I<YJibTYPhI Kpnm 21 . 3TO cTpeMJieHMe HBJIHeTcH o6IUMM 3JieMeHTOM yKasaHHhIX Tpex
aHTpOilOMOpcpHbIX M306pa)l(eHMM. CTMJIHCTMqecKoe CXOACTBO' CBMAeTeJibCTBYIOIUee
H 06 eAHHCTBe 3aMbICJia, Il03BOJIHeT paccMaTpHBaTb o6a aHTponoMopcpHbIX M3o6pa­
)l(eHMH - pesHoe M3o6pa)l(eHMe Ha cocyAe M3 KMeBCKOM o6naCTM M M3o6pa)l(eHMe H3
HoBa-Bec (EoreMHH) , xapaKTepHoe AJIH HYJibTYPbI JIMHeăHoil KepaMMKM, KaK ABa
rrapanneJibHO pa3BMBaBmnecH HBJieHMH . KoHeqffo , OAHO JIMlllb Han11q11e noAo6Horo
cpoACTBa ei.ue He AaeT AOCTaToqHoro ocnoBaHMH , qT06b1 BhrnecTM saKn10qemrn KYJib­
TypHo-11cTop11qecKoro nopHAI<a o CBH3HX o6enx enponeikKHX KYJibTyp , TeM 6onee,
qTo eCTb pa3HM,Ua B MX a6COJIIOTHOll xpOHOJIOrMM . Bce )l(e Mhl np1106peJIM HOBhIM 3Jie­
MeHT' noKa3aTeJibHhIM M AJIH AaJibHeMllIMX MCCJieAOBaHIIH , a MMeHHO : cyi.uecTBOBaHHe
o6i.uero npornnma . Ha HacToHi.ueM: CTaAMM nccneAonaHMH 3TOT npoTOTMn cneAyeT
MCKaTb JIMlllb B apeane KYJibTYPhI Kpnm . B ccpepe HYJibTYPhI pacnncHoă KepaMMKM
KyKyTeH11-Tp1monbe noHBJieHMe aHTponoMopcpHhIX H3o6pa)l(eHm1 3Toro nma oTpa­
)l(aeT ero TpaAM.UMOHHoe coxpaHeHne, B To Bpel\rn KaK npomrnHoBeHMe 3Toro cxeMa­
TnqecKoro 11so6pa)l(eHMH B ccpepy JIMHeiiHoii KepaMMKM o6ycnoBJieHo 6onee mrn MeHee
HenocpeACTBeHHhIM BJIMHHHeM HYJibTYPhI Kpnm . Ilo cpaBHeHMIO c HMTeo6pa3HhIM
TMilOM, coxpaHHIOIUMMCH B yKa3aHI-I hIX o6JiaCTHX, aHTponoMopcpHbie M3o6pa)l(eHMH
M3 TpaHHa B BMAe ABYX coeAMHHIOIUHXCH BepmnHaMM TpeyronbHMKOB HBJIHIOTCH
HOBhIM THilOM - c OCMHOM TaJIMeă - pacnpocTpaHHBllIMMCH , rJiaBHhIM o6pa30M , B
6onee no3AHHX cpasax KYJII>TYPhI pacnncHoă KepaMMKH Ky1<yTeH11-Tp11nonbe. ,IJ.eil­
CTBMTeJibHo , B IlOMCKax 3JieMeHTOB , KOTOpbie CBH3aJIM 6bI apeaJI qeThipex aHTpono­
MOpcpHbIX M3o6ra)l(eHMM, o6Hapy)l(eHHhIX AO CMX nop Ha cocyAaX M3 TpaHHa cpa3bl
A-B KYJibTYPhI pacnncHoM: KepaMHKM KyKyTeHM , M ocTaJibHhIMM aHTponoMopcpHhIMM
n:so6pa)l(eHMHMM B apeane pacnpocTpaHeHMH pacnncHoă KepaMMKM KyKyTeHn-Tpn­
nonbe , MhI HaXOAMM B cneAy10i.ueM: cpase B aHTponoMopcpHbie 11so6pa)l(eHMH Tpeyronb­
Horo Tnna, KaK o6Ha)l(eHHhIX , TaK M OAeThIX cnny3TOB . OcrnnoBMMCH npe)l(Ae Bcero

19 Hafit.1eHHOC n :>KyKoe11ax a1npoo0Mopcp11oc oo3AHHx 11ac1<aJ1b11b1x pHcy111<0e 11 BbICe4eHHbIX H30-


HJo6paH<eHHe HMeeT a11anor1111 n aHaJJorwIHbIX oony­ 6paH<eHHfi.
onacTH4eCKHX H306pa>1,CH11HX Ha cocy,flax KYJlbTYPbl 20 L. Horakova-Jansova, Ke vnizu cesk e t'YP i ·
Kp11w-CTap4eBo. H11Tec6pa3Hhifi THO aHTpoooMopcp­ c hanc Kerami ky, B Obzor Prehist., Ilpara, XI, 1 93 8 ,
Horo HJo6paH<eHHJI coxpammcJI 11 B KYJJbTypax 003A­ CTp . 1 29 , pHC. ) l f l .
Hefiw11x3oox. B 3TOfi reoMeTpH4CCI<cfi <tiopMc OH 2 1 I. Kutzian, y1c CU'I . , D H .'1. X L I/ I .
Ta1<>1'c c11oea ooJIBJIJICTCJI 11 n KaTeropunx APCDIIHX 11

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40 XOPTEH3lUI .UYMHTPECKY 10

Ha II3aeCTHOM II3o6pamemrn II3 IleTpeHb (Morr.u;aacKaH CCP) . XoTH II Heo6hitIHoro


a1I,u;a, 3TO aHTpOIIOMOpqmoe II306pa>.KeHIIe Ha rrrreqe aMcpOpbI mrneceHo KpaCKOH II
rrpe.u;craaJIHeT �eJihIH CIIJIY3T o6Ha>.KeHHoro qerroaeKa . Heo6h1qHoCTb 3Toro II3o6pa­
memrn 3aKmoqaeTcH a pacrrorromeHIIII no aepTIIKaJIII .u;ayx qerroaeqecKHX 6rocroa
O,!l;HOro Ha,u; .u;pyrlIM, CTIIJIII3oaaHHhIX a a1I,u;e .u;ayx TpeyroJibHIIKOa aepIIIHHOH aHII3 .
OcraaJIHH IIOKa a cropoHe 3aMbICJI 3TOH KOMII031I�IIII, o KOTOpoii MO>.KHO .u;orrro II
rro-pa3HOMY roaopIITb 22 , oTMeTHM TOJibKO , qTo 6rraro.u;apH pH,u;y 3JieMeHToa, KOTOpb1e
Mbl pacCMOTplIM HH>.Ke, aHTpOIIOMopqmoe II306pamem1e II3 IleTpeHb (p1IC. 5/4) ace
me cpaaHIITerrhHO 6rrlI3KO aHarrorliqHhIM II3o6pameHIIHM H3 TpaHHa . TaK, Me>.K,!l;y
HIIMII ecTb 6ecrropHhie CTMJIIICTIIqecK11e aHarrorlIM, KaK HarrpIIMep 1I306pamem1e rorroabI
�aeTHblM Kpy>.KKOM, CTIIJIM3a�HH 6rocTa a a1I,u;e TpeyroJibHIIKa II IIOJIO>.KeHIIe abITH­
HYThIX pyK , 3aKaHqIIaaro�11xcH 6orrbIIIIIMII KIICTHMII a.u;orrb Terra . Pa3HII�a cocro11T
rrpe>.K,!l;e acero a TOM, qm , KaK yme 6bmo yKa3aHo , aHTporroMopqmoe II3o6pa>.KeHIIe
H3 IleTpeHb rrpe.u;craaJIHeT o6Ha>.KeHHyIO q:rnrypy . ,I(pyroii caoeo6pa3HOH oco6eHHo­
CTbIO cocy.u;a II3 IleTpeHb HaJIHeTCH pacrrorrm1<eH11e 6rocroa 110 aepTHKaJIII, II306pa>.KeHIIe
pyK .u;ayMH .u;aoiiHhIMM rraparrrreJibHhIMM JIHHIIHMII, 3anoJIHeHHhIMII a cepe.u;1rne ropII30H­
TaJibHhIMII IIITpIIXaMM apo.u;e (( JiecTHIIqHoro )) MOTIIaa ' II 3aTeM II306pa>.KeHIIe KHCTeii pyK
a 6orree HaTypan1ICT11qecKOM CTHJie : Ha KIICTHX pyK 110 IIHTll rraJib�ea . qTO KacaeTCH
aIIHCaHHH aHTpOIIOMOpqmoro II306pa>.KeHHH a MeTOIIY' TO 3TO 6bIJIO cpaI<TIIqecKH
Heao3MO>.KHO' IIOCKOJibKY OHO pa3aepTbIBaeTCH a ,!l;JIIIHY' IIOKpbIBaH aecb aepXHHH
perHcTp cocy.u;a II .u;ame ah1xo,u;H 3a ero rrpe.u;errhI . qerroaeqecK11ii CIIJIY3T pacrrorro­
>.KeH Me>.K,!l;y .u;ayMH ,u;eKopaTHaHhIMH MOTHaaMH a aH,u;e 6orrbIIIIIX oaarroa . XoTH He
MO>.KeT 6bITb II peqH o co6cTaeHHO MeTOIIe, ace >.Ke KaK a aepxHeii qacr11 crreaa, TaK
II aHM3Y crrpaaa 3aHIIMaeMhlH aHTpOIIOMOpcpHblM H306pa>.KeHMeM rrpoMe>.KyTOK 6bIJI
o6ae,u;eH �aeTHhIMM rrorrocaMII.
B o6rracTHX K BOCTOKY oT rrocerreHHH a IleTpeHb II3aecrHo .u;pyroe aHTporro­
MopcpHoe II3o6pa>.KeHHe, cxo,!l;Hoe rrpe>.K,!l;e acero c rreTpeHCKIIM 11, crre.u;oaaTeJILHO ,
II c II3o6pameHHHMII II3 TpaHHa, a IIMeHHo H3 K1IeacKoii o6rracTII . 0Ho 6hmo OTKphITO
e�e a 1 90 1 r . rrpII pacKorrKax a P>.KII�eae, a >.KIIJIII�e N!! 8 , a rryHKTe qyTKHHa 23 •
AHarrorHro c amporroMopcpHhIMII II3o6pameHHHMII II3 TpaHHa 110,u;qepKIIaaeT II aKJIIO­
qe1rne qerroaeqecKoro CIIJIY3Ta a MeTorry a a1I,u;e oaarrLHoro �IITa .
AirrporroMopcpHoe H3o6pameHHe H3 P>.KH�eaa Haxo,u;HTCH Ha qeperrKe cocy.u;a,
OTHOCH�erocH I{ KOJieqimii cpa3e TpHIIOJlbCKOH HYJibTYPhI : c 1 no rrepIIO,!l;II33�IIH
T . IIacceK, IIJIH B (no XaoiîKo) = KyHyTeHH B .
lIHTepeCHO , qTo II 3,!l;eCb aHTpOIIOMOpcpHblH CIIJIY3T, no-aH,!l;HMOMy, TpaKTyeTCH a
,u;aH>.KeHIIH . HH>.KHHH qacTb Terra ' OT IIOHCa aHII3 ' o6pa�eHa arreao' a HepaaHaH ,!l;JIHHa
pacrrorro>.KeHHbIX a pa3HhlX IIJiaHaX HOr Bbl3hIBaeT a aoo6pa>.KeHHII pHTM IIIara II,!l;y­
�ero qerroaeHa, IIJIII ao aCHKOM crryqae , HaIIOMHHaeT ,u;aH»<eHIIe Hor. qTO KacaeTCH
rorroahI, TO - eCJIII HaIIIa perrpo,u;yK�HH TQqHo rrepe,u;aeT Oplll'HHaJI - Ka>.KeTCH,
qTo H Ha 3TOT pa3 MO>.KHO OTMeTHTb IIOIIhlTKY OT,!l;eJIHTb aOJIOCbl rorroabl OT oaarra JIH�a,
o6o3HaqeHHOro 6orree caeTJihIM orreHKOM (pHc . 5/3) . IIo,u;qepKHeM cpo,u;cTao 3Toro
aHTpOIIOMOpcpHoro H306pa»<eHHH c ahIIIIeOIIHCaHHhlM 3K3eMIIJIHpOM H3 )l{yKoa�ea .
Cxo,u;cTao 3aKmoqaeTCH a I<pyrnoiî cpopMe rorroabI , a rrorro»<eHHH orry�eHHhIX aHH3
pyK II B aHarrorH�rnoiî TpaKToaHe KHcTeiî .

22
M. Marin, I! motiva antropomorfa di Petreni e Filosofia dell'Universita di Bari, II, 1 95 5 .
28
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11 AHTPOOOMOPct>Hh!Ell130BPAlKEHl1R HA COCY)lAX 113 TPARHA 41

IIpaBAa , qTo AO cnx rrop rrpliBeAeHHbie aHaJionur KacaIOTCH li3o6pamemrn


o6HameHHbIX CliJiy:noB, MemAY TeM KaK o6HapymeHHbie B TpaHHe aHTporroMopcpHhie
li3o6pameHHH rrpeACTaBJUIIOT OAeThIX JIIOAe.iî . B CB.H3li c aHTporroMopcpHbIMli li3o6pa -
meHHHMli li3 TpaHH - ,IvrnyJI <l>hIHThIHliJiop yrroM.HHeM li rJ1y60Ko BbipesaHHbie

P11c. 5 . - A11Tpon0Mopcjlttb1e 11306pa>HeH11Jl (ape3aHHbJe 11 ttap11coaaHHb1e) Ha cocy.riax 113


pa3HbJX nocenemlli : I , 113 )l(y1<0a1.1ea (YKpa11HCK3Jl CCP, K11eacKaR o6n . ) ; 2, 113
Hoaa-Bec ('liexocnoaaKMR, EoreMMR, KoJIMtt) ; 3 , P>HHI.lleBa (YKpaMHCKaR CCP, Kuea­
CKan o6n.) ; 4, M3 TieTpeHb-o3JillM (Mon.riaacKaR CCP) ; 5, M3 KoUIMJIOBlla (YI<paMHCI<aH:
CCP, TapHononhcKaR o6n . ) .

«aHTporroMopcpHhie li3o6pameHHH » li3 Tpa.HH - ,UHJ1yJ1 Blieiî , BOCXOAHrnlie K Heo­


JiliTliqecKoiî KyJ11Type 33HernTli (.UoKyKyTeHli I) . XoTH liX o6i.nml BliA AOBOJinHO
Bbipa3liTeJieH, Ha rrepBbll B3I'JUIA li HX MO)l{HO TOJIKOBaTb 24 - no KpaăHeiî Mepe,
ABa li3 HliX - KaK CliJIY3Tbl OAeTbIX meHrnHH c IlOAHHTbIMli BBepx pyKaMli, BCe me
IIplieM BbIIlOJIHeHHH , BbITeKaIOi.nffil li3 coqeTaHHH OTAeJinHbIX xapaKTepHblX 3JieMeH­
TOB B opHaMeHT.HKe TaMOillHHX COCYAOB, He II03BOJUieT orrpeAeJieHHO BblCKa3aTbC.H o
HaMepeHlili xyAo)l{Hm<a oco6eHHo BhIAeJiliTb aHTporroMopcpHbie li3o6pameHHH . Mb1
24 Hortensia Dumitrescu, Şantierul Traian 1 955, B SCIV, V, 1-2, 1 954, BKJI. I-V, cTp. 5 1 -5 5 .

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42 XOPTEH311H .UYMl1TPECKY 12

IIOJiaraeM , cne,a:oBaTeJibHO, qTo OHM HBJUUOTCH qacTHMH 6onee CJIOH<HbIX ,a:eKopaTHB­


HbIX y3opoB , coxpaHHBIIIHXCH B 3TOll cpparMeHTapHOll cpopMe .
Ha ceBepe apeana pacnpocTpaHeHHH pacnncHoii: KepaMHKH, a HMeHHO B Toii:
me cpa3e B H3BeCTHO Bce me aHTponoMopcpHoe H3o6pameHHe o,a:eTOii: memn;HHbI .
Ha nneqe cpparMeHTapHoro cocy,a:a H3 KoIIIHJIOBn;a TapHonoJibCKoii: o6JI . (YCCP , 3ane­
In;mrn) 25 nocpe,a:n noqTH Kpyrnoro , KaK Me,a:aJibOH , npoMemyTKa, o6Be,a:eHHoro Hano­
,a:o6ne BbIIIIeyKa3aHHbIX MeTOn n;BeTHoii: JIHHHeii:, Ha6pocaHo 3TO aHTponoMopcpHoe
H3o6pameHHe, cxo,a:Hoe c THIIOM Haxo,a:oK B TpaHHe . 0,a:HaKO nonomeHHe pyK Heo,a:n­
HaKoBo (pHC . 5/5) . JleBaH pyKa, IIOAHHTaH BBepx, corttyTa HaA roJIOBOll, npaBaH
me pyKa, corHyTaH KHH3Y ' ,a:epH<HT TpOCTb . QqeBH,a:HO , oco6eHHO 3,a:ecb , qTo xy,a:om­
HHK nbITaJICH nepe,a:aTb ABHH<eHHe . Ha IIIee cpHrypKH no,a:BecKa - yKpaIIIeHHe HJIH
aMyJieT' - qacTO BCTpeqalOin;aHCH H Ha rpy,a:H rJIHHHHbIX CTaTy3TOK KYJibTYPbI pac­
IlHCHOll KepaMHKH KyKyTeHn-Tpnnonbe 26 H, no-BHAHMOMY , H Ha aHTponoMopcpHOM
H3o6pamemrn NQ 4 H3 Tpajrna. Ilo,a:on KopoTKoii TYHHKH Ha aHTponoMopcpHoM
H3o6pameHHH H3 KoIIIHJIOBn;a 3aKaHqnBaeTCH PHAOM AJIHHHoii: 6axpoMbI H no3ToMy
HeJib3H pa3JIHqHTb Hor . BaxpoMa npn,a:aeT meHCTBeHHOCTb 3TOMY aHTponoMopcpHoMy
H3o6pameHHIO H 3acTaBJrneT Hac nonaraTb, qTO H CHJIY3TbI Ha cocy,a:ax H3 TpaHHa
HeCOMHeHHO H306pamaIOT meHin;HH .
HapHAY c 3THM H3o6pameHHeM o,a:eTOii: meHin;HTbI B TOR me cpe,a:e HaM H3BeCTHo
H o6HaH<CHHOe aHTponoMopcpHoe H3o6pameHHe H3 Bnnqe-3JIOTe (BepTe6a) , BOCXO­
AHin;ee K KoHn;y cpasbI KyKyTeHH B . )l{eHCKHii: CHJIY3T BbirpaBnpoBaH cornacHo Tex­
HHKe nyHKTHpOBaHID.I Ha Heo6b1qaăHO Bbipa3HTeJibHOM KOCTHHOM aMyJieTe, BbipesaH­
HOM n BHAe roJIOBbI 6bIKa . PyKH aHTponoMopcpHoii: cpnrypbI no,a:HHThI BBepx. TanID.1
oqeHb TOHKaH , Kopnyc TeJia H s,a:ecb COCTOHT H3 ABYX TpeyroJibHHKOB B BHAe KJien­
CH)l;pbI . Hso6pame1me npn:maTbIX o,a:Ha K ,a:pyroii uor, saKaHqn:naIOin;HXCH OAHHM
saocTpeHIIbIM HOCKOM ' KpacHopeqHBO CBH)l;eTeJibCTByeT o npHeMCTBeHHOll CBH3H
Memp;y rJIHIIBHhIMH CTaTy3TKaMH H 3THMH rpacpnqecKHMH H306pameHHHMH (pn:c . 6) .
3To aHTponoMopcpHoe H3o6pameHHe CTHJIHCTHqecKH CBH33HO c BbIIIIeynoMHHYTbIMH
meHCKHMH cTaTY3TKaMH ns PmHin;eBa H IleTpeHb, a coqeTaHHe ero c ronoBoii 6brna
,D;OKa3bIBaeT H B 3TOH cpep;e TeCHYIO CBH3b Memp;y ABYMH CHMBOJIHqecKH npep;CTaBJieH­
HhIMH TeMaMH : npHHD;HIIOM MYH<CKHM H rrpeo6nap;a10In;HM meHCKHM npHHn;n:rroM ,
KaI{ rJiaBHbIM aTpH6yTOM MaTpHapxaJibHOll BJiaCTH .
Tn:n n 1mp;e Knencnp;pbI BCTpeqaeTcH H nos,a:Hee BIIJIOTb ,a:o ycaToBcKoii KYJib­
TYPhI nocne,a:Heii: cpa3hI 'pacnncHoii: KepaMHKH KyKyTeHn-Tpnnonhe (no nepn:op;nsan;n:n
T . IlacceK) . Ha KaMeHHoli nJIHTe BbICOTOii: B 1 M, Haii,a:eHHoii B norpe6eHHH 1 , KypraHa 3
B ycaTOBe ' HaXO,D;HTCH BbiceqeHHOe aHTpOIIOMOpcpHoe H306pameHHe 3TOro THna : cpH­
rypa CTOHT B03Jie OJieHH H Tpex ,a:pyrHX qeTBepoHorn:x H<HBOTHbIX, BepOHTHO, KOHeii 27 •
Mb! OCTaBJIHeM B CTOpOHe HHTeo6pa3Hblll THII aHTpOIIOMOpcpHhIX H3o6pameHHii
Ha cocyp;ax : KaK Mb! BH,D;eJIH , OHH npep;cTaBJIHIOT o6HaH<eHHhIH CHJIY3T H CBH,D;eTeJib­
CTBYIOT o npo,a:OJIH<HTeJibHOM 6bITOBaHHH . MoH<Ho npocJie,D;HTb HX CBH3b B ,a:aJieKOM
npoIIIJIOM , BIIJIOTb AO KYJibTYPbI KpHIII . c ,a:pyro ii CTOpOHbI, Mb! OTMeTHJIH, qTo B
6onee nos,a:HHX cpa3ax KYJibTYPbI pacnncHoli KepaMHKH KyKyTeHn-Tpnnonbe Hapn-
"6 C. Hadaczek, y1< . CO'I . , BKJI . XVlll , 1 54 . 06 3 11 CTp. 1 4 , plic. 5 ; CMoTpH H C. Matasii , yK . co'-! . ,
y1<parneHHH mcHcHoii o.r:1cmAhl 6axpoMcii CM . M. Bacw-1 , cTp. 79, pHc . 29 H M. BacH'-1, y1< . co'-1 . , lll , cTp. 94 ,
yK. co'-! . , III, BKJI . LXX I I I , 340, a · c , LXXX I, pttc. pHC. 467 a.

37 9 , a· C. " A . .TI. MouraiiT, Apxeo.tom 'I R CCCP, MocKE>a,


"6 M. Pctrc scu · Dimboviţa, y K . C0'-1 . , CTp . 1 3 , puc. 1 '15 5 , CTp . 1 08 , puc . 11'1 CTp. I O<J .

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13 AHTPOilOMOP<t>HhlE l130BPA)f(EHJ1)! HA COCY,llA X 113 TPA>IHA 43

coBaIIHbie Ha cocy;::i;ax aHTponoMopcpHbie nso6pamemrn npe;::i;cTaBIDIIOT KaK o6HameH­


Hhie ' TaK H o;::i;eTbie CHJIY3Tbl . 06a THna aHTponoMopcpHbIX nso6pamemrn cy�eCTBO ­
BaJIH o;::i;HoBpeMeHHo H HMeroT o6�He qepTbI . XapaKTepHeHIIIHM 3JleMeHTOM ns qn:cna
nocne,D;HHX HBIDieTC.H nso6pameHHe 6rocTa B BH,D;e TpeyrOJlbHHKa . Ilo3TOMY Mbl 1-IaSO­
BeM HX aIITponoMopcpHbIMH Hso6pameHHHMH TpeyrOJlbHOro THna HJIH THna KJleITCH,D;pbl'
roBop.H KaK 06 o6HameHHhIX, TaK n 06 o;::i;eTbIX cnny3Tax . Mb1 cqn:TaeM qrn nonbITKa
pasrpaIIn:qeHHH ABYX OT,D;eJ11>HbIX apeanoB pacrrpocTpaHeHHH Kam;::i;oro ns 3THX
THilOB aHTponoMopcpHbIX HS0-
6pameHHH B npe;::i;enax Kyn1Typh1
KyKyTeHH-Tpnnon1e HBIDieTc.H
Heo6oCHOBaHHOH : o6a THna CHH-
xpOHHbl H cocy�eCTBOBaJIH Ha
noceneHHHX .
,Upyroe , BbITeKaro�ee OT­
cro;::i;a saMeqaIIne, KacaeTcH pe;::i;­
KOCTH aIITpOilOMOpcpHblX HS0- • . . • ... . . . . . . „-

6pameHHH Ha cocy;::i;ax . Hanpn­


Mep , B KoIIIHJloBne ns nenoro
pH;::i;a aMcpop , menT0BaT0-6eJ1bIH .

<PoH cppnsa KOTOpbIX HeHSMeHHO : „.


· „ • • . • • • • •. • • „• • „

rro;::i;pas;::i;eneH Ha qeTb1pe MeTO­ ·.

IlbI 2 8 , JIHIIlb Ha O)J;HOM cocy;::i;e ·.

IlO.HBHJIOCb BbIIIIe orrncaHHOe


·.
e,D;HHCTBeHHOe aIITporroMopcpHoe
nso6pameHne . Ha rrocenemm
TpaHH opHaMeHT B Bn;::i;e 0BaJ11>­
Horo �HTa BCTpeqaeTCH AOBOJlbHO
o
qacTO' HO JIHIIlb oqeHb pe,D;KO OH
co;::i;ep)KHT H aIITpOIIOMOpcpHoe
nso6pameHne . XapaKTepHoli qep­ P11c . 6. - AMyJieT HJIH 6m1xa 113 1<ocr11 B a11.a;e roJIOBbI 6b11<a c
Bbirpaa11poBaHHbIM aHTponoMop<tJHbIM H306pameHHeM 06Ha>1<eHHOH
TOH HHTepecyro�nx Hac aIITpo­ <tJ11rypb1 H3 EttJI'le-3JioTe (Y1<pa11Hc1<a11 CCP, TapHonoJibC1<a11
o6JI . , BepTe6a) .
rroMopcpHbIX MS06pameHHH HB­
IDieTCH MX 06paMJ1eHHe, Heo6H-
saTeJlbHOe AIDI aIITporroMopcpHbIX nso6pameHHli ;::i;peBHeHIIIMX HeonHTMqecKMX Kyn1Typ .
,UeHCTBHTeJlbHO , rro;::i;o6Hble MS06pameHMH, KOTOpbie HaM MSBeCTHbl B KyJ11>Type
EroK, B Kyn1Type nn:HeliHoli KepaMMKH n Kyn1Type Bn:Hqa-Typ;::i;aIII MJIH Kpn:III ,
He o6BO,Il;HJIH paMKOH , HHor;::i;a OHH rreperrneTaJIHCb c MOTHBaMH ;::i;eKopaTMBHOH KOMIIO­
snnMM, 60J11>IIIeH qacTblO IIOKpbIBaBIIIHMH BCIO IIOBepXHOCTb COOTBeTCTBeHHOro
cocy;::i;a 29 • IIo-BM)J;HMOMY ' MeTOA BIIHCbIBaIIHH aI!TpOIIOMOpcpHbIX nso6pameHMH B
MeTOilbl COOTBeTCTByeT 6onee IIOS)J;HHM cpasaM 3HeOJIHTa .
Ms Mopcponorn:qecKoro aHannsa aIITporroMopcpHbIX nso6pameHHli ns Tpa.HHa
BbITeKaeT cne;::i;yro�ee saKJIIOqeHHe : B <Pase KyKyTeHH A-B OCBOHJICH HOBbIH BapHaIIT
a1-1TponoMopcpHoro nso6pa)KeHHH , a HMeHHO , nso6pameHHe cnny3Ta qenoBeKa B o;::i;e m­
;::i;e , XOTH H npo,D;OJl)KaJI 6bITOBaTb, no Bceli BepOHTHOCTH, 6onee ;::i;peBHH H o6HameH-

28 C . Hadaczek, y1< . cot1 . , Bl<JI. XV I I I , 1 52 , 28 F . Tompa, D i e Bandkeramik in Ungarn ,


153, 1 55 . m<JI. 1 8/5 H 1 6 (Eopco.a;) .

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44 XOPTEH3lUI JJ:YM11TPECKY 14

HbIH TIUI, qTo 6bIJIO ecTeCTBeHHO . B CBH3M c TMIIOM M3o6pa:>KeHHOH OAeTOH qeJIOBe­
qecKOll qmryphI HeJih3H He rro;::i;qepKHYTD TOro me cyxoro , yrnoBaToro xapaKTepa
TpaKTOBKM, OTJIMqaIOII\ero M M306pameHMH o6Ha:>KeHHbIX CMJIY3TOB, 3TO o6'bHCHH­
eTCH CTpeMJieHMeM K qpe3MepHOH CTMJIM3al.\MM, CIIel.\MqmqecKOH )J;JIH eBporre:HcKoro
HeOJmTa . TaKMM o6pa30M , CMJIY3T rrpeKpaCHO rapMOHMpyeT c COBOKYIIHOCTblO reo­
MeTpMqecKoro opHaMeHTa cocy;::i;oB . IleJih3H, O,l];HaKO , paccMaTpMBaTb aHTpOIIOMOp­
<l>Hhie M306pa:>KeHMH KaK rrpOCTbie ;::i;eKopaTMBHbie MOTMBbl, KaK CBoero po;::i;a
(( HCaHpOBbie » TeMbl (M3 IIOBCe,l];HeBHOH HCM3HM) , M3BeCTHbie B MCKYCCTBe l<YJibTYPHhIX
Hapo;::i;o B . B Te ;::i;aneKMe BpeMeHa, HOTOpbIMM MbI 3;::i;ec1> 3aHMMaeMcH , rronomeHMe
6bIJIO' KOHeqHO ' llllhIM : c O)J;HOH CTOpOHhl ' M3BeCTHa rrpMCYII\aH rrpe;::i;cTaBMTeJIHM
rrepB06bITHOH 0611\MHhl TeH)J;eHI.\MH }{ JilllleiîHo-reoMeTPMqecl<OMY yrrpOII\eHMIO, a, c
;::i;pyroll: CTOpOHhl ' CTpeMJieHMe Bhipa3MTb JII06hIMM rpa<l>MqecKMMM cpeACTBaMM orrpe­
;::i;eneHHhlH CMMBOJIMqecKHil CMhlCJI . 3Ta qepTa ell\e JIMIIIHHll pa3 )J;OKa3hIBaeT Teceyro
reHeTMqecKyIO CBH3b aHTpOIIOMop<l>HhlX M306pa:>KeHMH c rmrnHHhlMM aHTporro­
Mop<t>HhIMM M)J;OJiaMM. IlapH;::i;y c 3TMM , o CBH3M Me>K,ll;y rmrnHHhlMII CTaTy3Tl<aMM
M aHTpOIIOMop<t>Hoiî HCMBOIIMChlO, IIOMHMO rropa3MTeJibHOro CXO)J;CTBa, CBM,[J;eTeJibCTBYeT
M TO, KaK xy;::i;o»urnH HapMcoBan rrepBI>Ie aHTporroMop<l>Hoie M3o6pa»<emm Ha cocy;::i;ax .
B11aqane, B 3IIOXY ;::i;peBHHX HeOJIMTMqecl<HX KyJinTyp , OHM 6hIJIM pen1>e<l>Hhl ' TO
ecTb rrpM6JIMHCaJIMCb }{ IIJiaCTMqecKOMY rrpoTOTMIIY ; 3aTeM HX BhlIIOJIHHJIM cornacHO
TeXHHl<e, xapaKTepHOH )J;JIH COOTBeTCTBYIOII\eH KYJibTYPhl - Bhipe3aJIM MJIM pMCO­
BaJIM . XpoHonorMqecKoe rrepBeHCTBO rrpMHa;::i;nemMT cTaTY3Tl<aM , a aHTporroMop<l>Hoie
M306pa:>KeHHH Ha cocy;::i;ax (pem.e<t>Hole MJIM HapMCOBaHHhie) MOHCHO paccMaTpMBaTb
KaK nocne;::i;yIOII\Me rpa<l>MqecKMe M306paH<eHHH o6Ha»<eHHhlX MJIM o;::i;eTbIX CTaTy3TOl< .
B HeOJIMTMqecKMX KYJinTypax roro-BocTOqHOH EBporrbI TMII o;::i;eTOiî CTaTY3Tl<M
BCTpeqaeTCH peme, qeM THII o6Ha:>KeHHhlH ; BCe :>Ke OH IIOHBJIHeTCH yme HaqlUiaH co
BpeMeHM l<YJibTYPhl KpMIII 3 0 ' Bllllqa 3 1 M BIIJIOTb AO KYJibTYPbl ryMeJibHMI.\a 32 •
B c<l>epe Hyn1>Typo1 pacrrMcHoiî KepaMMKM KyKyTeHM TMII o;::i;eToro MAOJia ;::i;o CHX
nop BCTpeqaeTCH pe;::i;KO . lfaBeCTHO JIMIIIb HeCKOJibKO 3K3eMrrJIHpOB ' OTHOCHII\HXCH
H <t>ase A, HO M OHM He;::i;ocTaTOqHO y6e;::i;MTeJibHhI . O;::i;MH M3 HMX Haiî;::i;eH B X3foIIIeIIITM33 •
YMeCTHO yrroMHHyTh , qTo M meHCKMe rJilllIHHhie craTy3TKM, BhmenneHHI>Ie HaK 0611a­
meHHbie , HO yKpaIIIeHHhie pacnMCHhlMM JllllIHHMM, crropa;::i;Mqecl<M IIOHBJIHIOTCH B
cpase KyKyTeHM A B X3foIIIernTM 34 M ;::i;oBOJihHO qacTO B <l>ase A-B B TpaHHe 35 •
Mol OJUiaKO IIOJiaraeM , qTo :ny CllCTeMy yKparneHMH HeJib3H cqMTaTb IIOIIhlTKOH M30-
6pa:>KeHMH o;::i;em)J;hl . 0Ha COOTBeTCTByeT TOMY :>Ke 3aMbICJiy ' KOTOpbIH o6ycJIOBMJI
rny6ol<O Bpe3aHHbIH opHaMeHT Ha o6Ha:>KeHHOM TeJie MHOrHX rJIHHHHhIX CTaTY3TOK,
TMIIMqHhIX AJIH <t>ashI KyHyTeHM A, M Mso6pamaeT, Hal< rrpllllHTO cqMTaTb , TaTYMPOBHY
MJIM HaTeJihHhie pMcymm, IIO-BMAHM.OMY o6H3aTeJibHhie B orrpe;::i;eneHHhie MOMeHTbl
penMrM03HO-rrpa3,l];HMqHoro xapaKTepa, MMeBrnMe MeCTO B HCM3HM IIJieMeH .
lfa BhIIIIeM3JIOHCeHHoro cne;::i;yeT' qTo IIOHBJieHHe M3o6pa:>KeHMH O,[J;eThIX qeno­
neqecKHX <l>Mryp , HapMCOBaHHhIX Ha cocy;::i;ax M3 TpaHHa, MOH<Ho cpaBHMTeJI1>Ho xopo­
IIIO 06 'bHCHHTb MX MeCTHhIM npoMCXOHC)J;eHHeM M pa3BMTMeM ; B HaKOH-TO onpe;::i;eneH -
ao
Draga G a ra sani n , Stllrcet•aclw K ultura, JI106- B « Dacia », II, 1 925, CTp . 84-85 , pttc. 64/4.
m111 a ,1 954, BJ<JI . I V . 33 Vladimir Dumitrescu H coTp., Hăbăşeşti, Eyxa­

31 M . llac11•1, y1<. co1.1 . , I , cTp. 1 22, puc. 1 44, pccT, 1 954, cTp. 4 1 3, puc. 35/4.
a-c, IlJ<.îJ . XXX, puc . 1 40 a-c, XXXI , pttc. 141 , 1 42 , 34 TaM >1< e , crp. 404, BJ<JI. CXX I , I .
XXX I II , pttc. 145. 36 Hortensia Dumitrescu, Ş:zntierul Traian ( 1 952) ,
3 2 Vladimir Dumitrescu, Fouilles d e Q t1me! n i fa, u SCIV , I V , 1 -2, 1 95 3 , crp. 60 , puc. 1 7.

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15 AHTPOnOMOP<l>HblE H306PAll<EHH51 HA COCYJlAX 113 TPMI I IA

Hhrli MOMeHT Ha COCYAhI rrepeuurn: , a )l(HaOIIHCHOH TpaI<TOaKe, 6oJiee ApeaHHe CKYJib­


IITYPHhie aHTporroMopcl>Hhie H3o6palliemrn: , abmerrJieHHbie H3 rmrn1>1, TO eCTh o6pa3bI
COOTaeTCTaeHHbIX (( HAOJIOa )) .
l.JTo KaCaeTCH coaepmeHHO aTopocTerreHHoro aorrpoca - MoryT Jill aHTporro­
MOPcPHbie H3o6pallieHHH H3 TpaHHa H B KaKOH Mepe AaTb XOTH 6bI CMYTHOe rrpeA­
CTaaJieHHe o llieHCKOM OAeHHHH AaHHbIX :mox - TO Mbl cqnTaeM ' qTo 3TOT aorrpoc 3AeCb
HeyMeCTeH . HarrpOTHa ' HeJib3H TepHTh H3 aHAY IIOJIO)l(eHHH' abITeKa10w;ero H3 caH3H
MelliAY rmrnHHblMH CKYJibIITypHbIMH H3o6pallieHHHMH c HKOHOrpacl>nqecKHMH H30-
6pallieHHHMH Ha cocyAax , a HMeHHO o caHr.u;eHHOM xapaKTepe 3THX H3o6pallieHHH .
BrrpoqeM , corJiaCHO o6r.u;eMy MHeHHIO, a OCHOae H306pallieHHH rmIHHHbIX llieHCKHX
HAOJioa HeOJIHTnqecKHX KYJII>TYP EapoIIbI, KaK H3aecTHO JielliHT HAeH « Dea mater » ,
ammor.u;eHHH llieHCKOro HaqaJia H IIJIOAOPOAHH . 3TO HAeH rrpHcyw;a H HOCHTeJIHM
KYJII>TYP aocToqttoro 6acce:HHa CpeAH3eMHoro MOpH H 11pelliAe acero ApeaHeMy MHPY
6JIHlliHero BocToKa . EcTecTaeHHO aKJI10qHT1> H aHTpo110MOPcPHbie H3o6pallieHHH Ha
cocyAaX a 3TOT 60JibllIOH KOMIIJieKC arroTporranqecKHX H306pallieHHH, COOTaeTCTBYIO­
IIJ;HH, c ToqKH 3peHHH XYAOllieCTaeHHOro aorrJior.u;eHHH , CTaAHH pa3aHTHH H CTHJllO
MeCTHOro HeOJIHTa .
B caH3H c aHTporroMOPcPHbIMH H3o6pallieHHHMH Ha cocyAax H3 TpaHHa HaAO
yKa3aTb, qTo HapHAY c paccMaTpHaaeMbIMH abillle aHTpOIIOMOPcPHbIMH H3o6pallie­
HHHMH, KOTOpbie Mbl cqnTaeM reHeTnqecKH caH3aHHbIMII, 3a rrpeAeJiaMII apeaJia paCIIHC­
HOH KepaMHKH KyKyTeHII-TpnrroJI1>e HaM H3aecTHbI H APYrIIe aHTporroMopcpH1>1e M3o -
6pallieHHH Ha cocyAaX ' IIOHaIIallIHeCH 6oJiee IIJIH MeHee OAHOapeMeHHO H a Apyrnx
HeOJIHTIIqecKHX KYJII>Typax EaporrbI . Ha11pnMep , B ccpepe JO)l(HOMopaacKo:H KYJII>­
TYPbI pacm1cHo:H KepaMHKH, coapeMeHHo:H a HeKoTopo:H Mepe KepaMHKe KyKyTeHH­
TpIIIIOJII>e , a HMeHHo a CTpeJim„�e, cyw;ecTByeT aHTporroMopcpHoe H3o6pallieHne o6Ha­
llieHHoro CHJIY3Ta, H3IIHCaHHOe 6eJIOH KpacKOH Ha BHellIHeM Kpae cpparMeHTa MHCKM 36 •
XoTH OHO n rrJioxo coxpaHIIJIOCh , ace llie MO)l{HO 3aMeTIITh , qTo II3o6pallieHHe aepxHeii
IIOJIOBHHbl qeJioaeqecKoro TeJia rrpH6JIH)l(aeTCH AO M3BeCTHOH CTeIIeHH K AeHCTBIITeJih­
HOCTH, OHa CTHJIH30BaHa CKOpee B BIIAe HerrpaBHJlhHOro qeThipexyroJibHlllia, qeM
TpeyroJihHHKa . Ilo3TOMY TaJIHH yllie He TaK Y3Ka H He caOAHTCH K TOql{e , KaK Ha aHTpo­
IIOMOpcpHblX H3o6palliemrnx TpeyroJibHOro TIIIIa H3 TpaHHa . 3aTO roJIOBa CTpemU.\­
KOro H3o6pallieHHH , rro-aHAIIMOMy , 6hIJia MaJia H KpyrJia, PYKII M306pallieHhl cxeMaTII­
qecKII, JieBaH pyKa cTpaHHO caepHyTa cm1paJI1>10 . HIIlliHHH qacn TeJia 6e3 roJieHe:H
HMeeT OKpyrJibtii KOHTyp , qTo ew;e 6oJiee yaeJinqnaaeT CXOACTBO c rJIIIHHHLIMII CTa­
TY3TKaMH COOTBeTCTBy10w;e:H cepHH ' AOBOJibHO 6oraTO rrpeACTaBJieHHOH H MopaBCKOH
pac11HcHo:H KepaMIIKo:H H3 CTpeJIIIn;e . Cy;:vI no BbimeyKa3aHHhIM AeTaJIHM , aHTporro­
MopcpHoe H306pallieHIIe H3 CTpemIIJ;hl ne BXOAIIT a oco6eHHo IIHTepecy10w;y10 Hac 3AeCh
rpyrrrry TpeyroJihHOro TIIIIa . B HaCTOHr.u;ee apeMH Mbl He 3HaeM AOCTaToqHLIX H AOCTO­
aepHbIX aHaJiorn:H, qrn6b1 011peAeJIHT1> apeaJI pacrrpocTpaHeHHH 3Toro caoeo6pa3Horo
3K3eMrrJIHpa H3 CTpemi.u;e, HBJIH10r.u;erocH THIIOJiornqecKIIM aapHaHTOM 6oJiee ApeaHero
MeCTHOro THIIa . IloKa3aTeJihHbIM a 3TOM CMbICJie, a TOM me c<t>epe MopaBCKOH paCIIMCHOH
KepaMHKH, HaJIHeTCH M3o6pallieHMe cpnryphI OAeTO:H llieHIIJ;MHhI Ha o6r.u;eH3BeCTHOM KYJih­
ToaoM cocyAe, rrponcxo;:vir.u;eM TaIOKe M3 CTpeJitt.u;e-)l(eJIM30BI.\e 37 • HapHµ;y c 30oMopcl>-

38 J . Skutil , D i e neolithischen Plastiken aus dem 37 Fr. VilJomec, E i n j 1 1 11gstei nzcitli ches Q efiiss
Kreise der măhrischen bemalten Keramik, B JPEK , mit eingestochenen M enschengestalten . ., B WPZ,
.

1 3�14, 1939�1 940, BHn . 42/8. 27, 1 940, pHC. 1, 2 , 3 .

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46 XOPTEH3HH .D:YMHTPECKY JG

HbIMII CKYJihIITYPHbIMII II306paffieHIDiMII, IIpll IIOMO�II TeXHHKII (( rryHKTIIpOBaHllH »


c;::i;enaHo II qeTbipe aHTporroMop<l>HhIX II3o6paffieHIIH . ABTop paccMaTplIBaeT TPII m
HllX KaK <t>1IrypK1I MyfficKoro rrona . Ha qeTBepTOM, qrn6b1 rroKa3aTh, qTo rrpe,D­
CTaBJieHa )l{eH�HHa , xy;::i;o»<HIIK ;::i;o6aBIIJI Ha o6HaffieHHOM TeJie IIplI IIOMO�II TeXHIIIVI
<<rryHKTllpOBaHIDi )) 106Ky ' pacurnpHIO�YIOCH OT TaJilllI KHll3Y B BII)l;e TpeyroJihHHKL
lkrroJih30BaHIIe yKa3aHHOH TeXHHKII )l;JIH II306paffieHIDi O)l;effi)l;bl rrp01I3BO)l;IIT Bllf­
qaTJieHIIe rrp03pa1IHOCTII . 3TOT IIplieM <<O)l;eBaHllH » qeJIOBeqeCKllX CIIJIY3TOB HBJIHeTGI
)l;OIIOJIHIITeJihHbIM CBe)l;eHIIeM ' co;::i;eiiCTBYIO�IIM orrpe;::i;eneHIIIO ffieHCKOro IIOJia li Hl
aHTporroMop<l>HhIX ll3o6pameHIDiX II3 TpaHHa . H 3;::J;ech Ha6n10;::i;aeTCH cocy�ecTBC­
BaHIIe ABYX TeXHIIqeCKIIX IIplleMOB : )l{llBOIIIICII II rryHKTIIpHOH pe3h6bI , Herrocpe;::i;c1-
BeHHO CBH3aHHOH c pa3BIIBllleHCH B 3TOH o6JiaCTII KYJihTypoii «Toqe1IHOH )) KepaMIIKf. .
OcTaBJIHH B CTOpOHe MOMeHTbl MeCTHOro xapaKTepa o6cyffi;::i;aeMbIX OT)l;em­
HbIX TllIIOB aHTpOIIOMOp<l>HbIX ll306pameHIIii ' OTMeTIIM ' qTo OHII rrpe;::J;CTaBJIHIOT pH.l,
aHaJIOrlIH o6�ero rropH;::J;Ka , OTpamalO�IIX e)l;IIHYIO KOHQeIIJJ,IIIO cpe)l;bl, HeCMOTp;i
Ha TO , qTo 3HTpOIIOMOp<i>Hhie II306paffieHIIH 11p1IHa)l;JieffiaJI1I K pa3HbIM KYJihTypm1
IIJIII pa3HhIM KYJihTYPHhIM rpyrrrraM .
c 3TOH ToqKII 3peHIIH He MeHee IIOKa3aTeJihHO II TO , qTo 3a rrpe;::i;enaMII apeara
pacrrpocTpaHeHIIH KYJihTYPhI pac111IcHoii KepaMIIKII KyKyTeH1I-Tp1IIIOJihe , Ha ceBepc­
BOCTOKe Eam<aHCKOro IIOJIYOCTpoBa , Ha TeppnTOplill KYJihTYPbl Byqe;::i;on 38, B OCHOF­
HOM , BepoHTHo , coBpeMeHHoii cpa3e A-B KYJihTYPhI KyKyTeHII B TpaHHe, 6hrno Hai1-
;::i;eHo aHTporroMopcpHoe ll306paffieH1Ie , rroqTII TOffi;::J;ecTBeHHoe Haxo.r:u<aM B Tpamu .
Ero o6HapyffilIJill B xo;::i;e 6onee ;::i;aBHIIX pacKorroK 6JIII3 rroceneHllH Byqe;::i;o n, a IIMeF.­
Ho B rryHKTe Brumrpa;::i; -CTPeIIM . H3o6pameHIIe Haxo;::i;IITCH Ha )];He cocy;::i;a , OHO BIIl'­
caHo B Kpyr' Ha OKPYffiHOCTII KOTOporo pa3JillqalOTCH He60Jihll11Ie TOl!KII IIJIII JIHHII<f
B BII)l;e KOpOTKHX nyqeii . p . p . IIIMII)l;T 39 cqlITaeT Kpyrny10 paMKY ' KOTOpoii o6m­
;::i;eHO II306paffieH1Ie o,n;eTOH <t>1Irypbl ll3 Byqe;::i;ona , COJIHe1Il:lbIM CIIMBOJIOM ceBepHOf'J
11po1Icxoffi;::J;eHllH . PyKII aHTporroMop<t>Horo ll3o6paffieHIDi corHyThI B JIOKTHX li 110,r:­
HHThI KBepxy B THIIII1IHOH II03e opaHTOB . HepaBHaH )l;JIHHa Hor H KOpOTKaH HepaBHC -
MepHaH 6axpoMa Ha ;::J;JIHHHbIX cTopoHax HH»<Hero TpeyroJihHHKa, 1I306paffia10�erJ
106Ky ' li 3)l;eCh CBII)l;eTeJihCTByeT o IIOIIbITKe IIplI;::J;aTh <l>IIrypKe xapaKTep )l;Bll»<emu: .
CaMo co6oii pa3yMeeTcH , qrn Haii;::i;eHHhie B TpaHHe aHTporroMop<l>Hhie ll3o6paffieHm
TIIII3 KJieIICII)l;pbl II II306paffieHIIe Toro me TIIIIa KYJihTYPbl Byqe;::i;oJI CBH3aHbl 3JieMel­
Tal\m nmoJior1IqecKoro rropH.r:u<a II B TO )l{e BpeMH OTpamalOT II HeKOTOpoe CXO,Tl;CTID
B rrnaHe Ha;::i;cTpoiiKII . EcnlI yqecn II llX pacrrpocTpaHeHIIe Ha cpaBHIITeJihHO orpam­
qeHHoii reorpa<t>1IqecKOH IIJIO�a)l;II , TO HeJih3H HX paccMaTplIBaTh KaK )];Ba COBepllleHID
He3aBIICIIMblX HBJieHIDi . B 3TOM cnyqae aHTpOIIOMop<l>Hhie ll306paffieHIDi Ha COC)­
;::i;ax II3 TpaHHa He 06pa3y10T OT;::J;eJihHoii 3aMKHyToii rpyrrrrhI . H caM ;::i;oBOJihHO rrpr­
MIITIIBHbiii 3aMbICeJI pllcym<a yme He HBJIHeTCH 6onee TOJihKO rrpoCTOH ecTeCTBeHHOi
peaKQIIeii , crreQII<l>IIqecKOH )l;JIH orrpe;::i;eJieHHOH rrepBllqHoii II Heo6XO)l;IIMOH CTa;::i;m
pa3BIITIIH , o6nHCHIIMOH o6�eqeJioBeqecKIIMII <l>II3llqecKllMII II IICHXIIqecKIIMII KOl­
CTaHTaMII .
'
P . P . IIIMIIAT paccMaTplIBaeT aHTporroMop<l>Hoe ll3o6paffieHlle II3 Byqe;::i;om ,
KaK rrpo;::i;yKT MllHOHCKO-MHKeHCKHX ;::i;yxoBHbIX BJIIDiHIIii . BrrpoqeM , B ccpepe 3Tdi:
CHHTeTIIqecKOH KYJihTYPbI, QeHTp KOTOpoii H3XO)l;IIJICH MeffiAY ,UpaBOH , ,UyHaeM (f

38 R. R. Schmidt, Die Burg Vut'edol, 3arpe6, 3 9 TaM li< e , cTp. 98-99, p11c . 2 11 3.
) 94 5 , CTp . 98, p11 C . 4 .

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17 AHTPOnOMOP<t>HblE H30EPAlKEHHR H A COCYJlAX 11 3 TPARHA 47

CaBoii: , 06Hapylli1rna10TCH H p;pyrHe :meMeHThI Toro llie rropHp;Ka , HO 6onee orrpep;eneH­


Hbie H Illlipe pacrrpocTpaHeHHbie, TaKllie CBH)J;eTeJibCTBYIOlQHe 06 3KOHOMHqecHOH H
AYXOBHOH CBH3H c IOrOM 3reiicKoro 6acceiiHa ; Mbl HMeeM B BHAY rony6Hy , CBHlll;eH -
Hble pora H CHMBOJIHqecKoe H3o6pallieHlie )J;BOHHOH ceKHpbI (na6pHca) 40 •
l1 B cQ:>epe KYJihTYPhI pacrrHcnoă KepaMHKH KyKyTe1m-TpHrronhe TaKllie yllie
p;aBHO H3BeCTHO o cym;eCTBOBaHHli 3JieMeHTOB , rrpep;CTaBJIHIOlQHX aHanorHli c o6pH­
)J;OBbIMli Q:>opMaMli 3reiicKoro l\mpa , 6bITh MOllieT , Ha OCHOBaHlili 6onee ,n;pemmx CBH­
seă . HasoBeM yllie yrroMHHaBIIIHHCH KOCTHHOH aMyneT H3 EHnqe-3noTe ; 3To xyp;ollie­
CTBeHHoe rrpOH3Bep;e1me MeCTI-IOro o6JIHKa Hap;o paccMaTpHBaTh Jllillib l{aK HJIJIIOCTpa ­
UHIO MlipOB033peHHH , rrplicym;ero 3reHCKOMY MHpy, B qacTHOCTH KpliTCKOH KYJihType .
Op;HaKo MhI He B cocTOHHHH yToqirnTh rryTH 3THX BJiliHHHH . HanHqHe BhIIIIeHsnmKeH ­
HhIX p;aHHbIX II03BOJIHeT 3aKJIIQqHTh , qTo B rrpep;enax KYJihTYPbl pacIIHCHOH KepaMHKH
KyKyTeHH-TpHrronhe , KaK MhI yllie yKasanli , 6b1ToBaJIH 3JieMeHThI cy6cTparn , Morym;He
o6nHCHHTb MeCTHOe B03HllKHOBeHHe aHTpOIIOMopQ:>HbIX H306pa»<eHHH op;eTLIX JIIO)J;eă
Ha cocyp;ax ; BCe )l{e B03)J;eHCTBHH BOCTOqHo-cpe)J;H3eMHOl\10pCKOro MHpa H oco6eHHO
3reăc1<0ro 6acceiiHa rrpop;oJI)l{aJIH pacrrpocTpaHHThCH H3 ueHTpoB K rrepHQ:>epHH 11 Ha
cnep;y10m;11x 3Tarrax pa3BHTl1H 3TOH KYJihTYPhl c TOM )l{e CHJIOH 11 Ha OCHOBe Tex )l{e
MeHOBbIX OTHOIIIeHHH . B CBeTe BhIIIIeCK333HHOro IIOHBJieHHe 3HTpOIIOMopQ:>Horo 1130-
6pallieHHH B KYJihType Byqep;on rrp1106perneT rrepBOCTerreHHoe 3Hat.Iei-u1e , rrosBOJIHH
rrpocnep;HTh rryTh IOlliHhIX BJIHHHHH . B p;aHHOM cnyqae peqh 11,n:eT JIHIIIb o ,n:Byx 11so -
6pallieHHHX aHanorHqHoro CTHJIH , IIOHBHBIIIHXCH B ABYX pa3JIHqHbIX , HO rrpH6JIH3H­
TeJihHO ornxpoHHhIX KYJihTypax . KpoMe 3THX aHanorttă penHrH03Ho -MarHqecKoro
xapaKTepa MelliAY o6eHMli KYJihTypaMl1 HeT, O)J;HaKO, HHqero o6m;ero . c ,ll;pyroă CTO ­
pOHhl, KaK ycrnHOBJieHo Ha HacToHm;eM 3Tarre liCCJie,ll;o BaHnii, KYJihTypa Byqe,ll;OJI
rrpeKpam;aeTCH y )l(ene3HbIX BopoT . llanee He,ll;OCTaeT 3BeHheB CBH3H , IIOCKOJihKY Mhl
He 3HaeM IIO,ll;06HblX H3o6pallieHliH HH B KYJihType 3aIIa,ll;HO -pyMLIHCKOH pacrrHCHOH
KepaMHKH B TpaHCHJihBaHHH THrra IIeTpeIIITH 41 , HH B rrpornKyKyTeHcKoll: KYJib­
Type ApttyIII,IJ; . B ,1J;aHHbIX ycnoBHHX MOlliHO TOJihKO cKasaTb , �1To aHTporroMopQ:>Hhie
H3o6pallieHHH KaK H3 TpaHHa , TaK H H3 BHHorpap;a-CTpeHMa (Byqe,n:on) rrpe,11;cTaBJIHIOT
co6oă rrapanneJibHbie HBJieHHH , BepOHTHO , HMHT3UHH 0,1.l;HOro H Toro )l{e IO)l{HOro
rrpOTOTHIIa •

.Uoii,ll;H )J;O 3Toro rryHKTa HCCJie,ll;O BaHHH, Hap;o BbIHCHHTb pacrrpocTpaHeime «Tpey ­
rQJibHOro )) THIIa aHTpOIIOMopQ:>Horo H3o6pallieHHH BO BpeMeHH H rrpocTpaHCTBe, a
HMeHHO B TlQaTeJihHO HCCJie,n:oBaHHbIX o6JiaCTHX 3reiicKo-anaTOJIHHCKOro 10ra H ,IJ;aJiee,
Ha EnHlliHeM BocToKe . B xopoIIIo nsyqeHHbIX KYJihTypax 3THX o6nacTeii MOlliHO HaiiTH
HeKOTOphie aHaJiorHH , XOTH , KoneqHo , a1ITpOIIOMopQ:>Hble H306pallieHHH IIOHBJIHIOTCH
sp;ecb B cnolliHhIX Q:>opMax H coqernHHHX . Ha EJIHlliHeM BocTOKe aHTporroMopQ:>Hhie
H3o6pa»<eHHH Ha cocyp;ax He TOJibKO BOCXO)J;HT K rny6oKOH ,ll;peBHOCTH , HO H CBH)J;e ­
TeJibCTBYIOT o BJiap;eHHH BceMH TeXHHqecKHMH cpep;cTBaMH HX BhIIIOJIHeHHH . B CBH3H
c 3THM rrpom;e Bcero yrroMHHYTb 06 o6m;eH3BeCTHhIX aHTpOIIOMopQ:>HhIX H306pallie­
HHHX - co CTHJIH30B3HHhlMH B BH)J;e TpeyroJibHHKa 6IOCT3MH - H3 Cys , BOCXO)J;Hlll;HX
K IV ThICHqeneTHIO p;o H . 3 . Yllie ,ll;3BHO rrpoBenH CTIIJIHCTHKO -MopQ:>onorHqecKyIO
rrapaJIJieJib Mellip;y aHTporroMopcpHbJMH H306pallieHHHMH H3 IIeTpeHb H COOTBeTCTBYIO-

40 TaM me, BHJI. 5 0. cPOHf BH.L\Hbl noJJOCbl CllJlbllO CTl1Jll130BaHHblX IBHBOT­


41 D. Berciu H I. Berci u , yH. C0 4 „ BKJJ . I I / 2 . Ha HblX H pacTe1mfi , 110 6e3 attTponoMop<fittbIX H3o6pa­
noceJJeHHH B JlyMH-Hoy3 (AJ16a-10mrn) BHYTPll MHCKH )f{eHHH.
c /�OJlb4aTblM KpaeM, c Kpacttofi pocnHCl>IO Ha CBfTJIOM

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48 XOPTEH3HR ,ll;Y MHTPECKY 18

1.1\HMH H3o6pa:>KeHIDIMH, npmia;::i;Jie:>Kal.I.\HMH K ABYM <Pa33M Myc11aHc1<0H: 3nox11,


HeCMOTpH Ha pa3)J;eJIHIOI.I.\HH 3Tll HBJieHIDI nepHO,lJ; BpeMeHH 42 •
Ha ocTpoae K11npe, B pacn11cHoft 1<epaM111<e 113 3pHMH, a HMeHHO Ha nocy;::i;e
THIIa 1<pacHoft pocn11c11 no 6eJioMy cpoHy 43, BOCXOMI.I.\ero 3;::i;ec1> K IV TbicHqeJicrwo
)J;O H . 3 . li CBH3aHHOrO C COOTBeTCTBYIOI.I.\llMll THIIaMH 6mrn<Hero BoCTOKa li rpeIJ;Hll
(<t>eccaJIHH) , eCTL MOTHB , KOTOpbIH MO:>KHO paccMaTpHBaTL KaK rpynny CJIIIBIIIIIXCH
aHTpOIIOMOpcpHbIX ll306pa:>KeHHH , CTIIJill30BaHHhIX B Bll,ll;e TpeyroJILHIIKOB 44 .
B aonpoce o npo11cxo)l{,lJ;eH1111 3THX aHTponoMopcpHbIX 11306pa:>KeH11ft Ha cocy;::i;ax
li llX CBH3eft c roro-BOCTOqffblM MU:pOM oco6oe 3HaqeHHe HMeeT He,l];aBHHH Haxowa
B <t>eccaJI1111 45• B cJioe «IIpoTOcecKJIO » B Oa;a1<11-MaryJie Ha o6JIOMKe cocy;::i;a
Bll,lJ;eH cppI13 113 qeJioaeqecKHX <P11ryp , HapHCOBaHHbIX HpKOH KpaCHOH I<pacKoiî: IIO
6eJioMy <PoHy . CTHJIL 11306pa:>KeH11ft BbUIBJIHeT oqeBil,lJ;Hbie CBH3H c aHaJior11qHbIMH
11306pa:>KeHIDIMH Ha aocroqHoM no6epe>KLe Cpe;::i;113eMHoro MopH .
IIo3TOMY Mbl IIOJiaraeM, qTQ cpecca.Jil:tHcKaH Haxo;::i;Ka HB.illleTCH HMeHHO TeM CBH-
3bIBalOI.I.\llM 3BeHoM Me:>K,lJ;y 3THMH o6JiaCTHMH li MaTep111<oaoH: Eaponoft, KOToporo
HaM ,ll;O CIIX IIOp He,lJ;OCTaBa.JIO .
ApeaJI pacnpocrpaHeHIDI 3Toro Tu:na aHTpOIIOMOPcPHbIX H3o6pa:>KeHIIB Ha cocy­
;::i;ax 3aTpar11aaeT 11 ;::i;o ;::i;11Hacr11qecKIIB Er11nT, ;::i;peBHHe KYJILTYPbI KOToporo TecHo
cBH3aHbI c KYJILTypaMH .UaypeqLH 11 ocTa.JILHbIX o6JiacreH: EJIIl)l{Hero BocToKa 46 .
Peq1> 11;::i;eT o aepeH11a;e qeJioBet.IeCKHX cPHrYP, TaK Ha3brnaeMbIX «;::i;eMoHoB » , TaH­
a;yrol.I.\HX c IIO,lJ;HHTbIMll BBepx pyKaMH . lfao6pa:>KeHHe HapHCOBaHo Ha cocy;::i;e 3IIOXII
HaKa;::i;a 47 • Ha ;::i;pyroM cocy;::i;e Toii :>Ke Jnoxu: Hap11coaaHbI IIJIHIIIYI.I.\He o6Ha:>KeHHbie
:>KeHI.I.\HHbI c no;::i;HHTbIMH pyKaMH 11 KHCTHMH pyK Ha TeMeHH 48 • Ha He6oJILIIIOM qepenKe
KepaMHKH 113 XaMaMHH, BOCXO)J;HI.I.\eM el.I.\e K 6oJiee ;::i;peBHeft KYJILType (Ea;::i;apu:aH) ,
HapHCOBaHO )J;Ba CHJIY3Ta 3TOro THIIa ; OHM IIJIHIIIYT' ;::i;ep:>KaCL 3a pyKH 49 •
Bce 3TO npe)l{,ll;e acero ca11;::i;creJILCTByeT o rJiy6oKoii ;::i;peBHOCTH yKa3aHHoro
nma aHTpOIIOMopqmoro ll306pa:>KeHIDI u: 3aTeM o ero 6bITOBaHHll B TeqeHHe MHOrJIX
BeKOB , ,ll;O 6oJiee II03,1J;HIIX 3IIOX, a TaK:>Ke o ero IIIHpOKOM pacnpocrpaHeHHU: B 6acceH:He
Cpe,ll;H3eMHOro MOpH u: ;::i;aJiee, Ha caMbIX OT,lJ;aJieHHhIX OKpaHHax , BIIJIOTb ,ll;O .UaJihHero
BocToKa .
HeJIL3H He;::i;ooa;ettHBaTL 11 TOro (ynoMHHeM 06 3TOM BCKOJIL3L) , qTo aHTponoMop<P­
Hhie ll306pa:>KeHIDI THIIa 1mencu:;::i:pbI ll3BeCTHhl li Ha ypHax ;::i;peBHeii paCIIIICHOH Kepa-
111.IIKII cpa3bI Xc11H-T11eH , ;::i:aTHpyeMoii 3noxoii MeCTHoii 6poH3bI (oKoJio 1 500 ;::i;o H.3.) ;
oHa 06pa3yeT caoero po;::i;a 4>PH3 Ha IIJieqe cocy;::i;a , qepe;::i;yHcL c 300MopcpHbIMH 1130-

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u B11110113MeHc1111e MGTl!Ba H3 3pHMH (P. Dikaios, 49 TaM me, cTp. 80, pHc. 3 1 / 1 , cxeMa ,1:1e1<opa­
y1<. coY . , BKJ I . XXI V/3 , e <t>eccaJJHH , s TcaH11-Ma­ THBHOH KOM003Hl.\HH H300MHH3eT qepenoK 1<epaMmm
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Hl AHTPOnOMOP<l>HblE l130EPA)l(EHl1jl HA COCYJJ:AX 113 TPAjiHA 49

6paH<eHIDIMH 50 • BrrpoqeM, B KYJihType KHTaăcKoă KepaMHKH Ha 6onee ;::i;peBHeM :nane


(2200-1 700 ;::i;o H . 3 .) H3BeCTHhl H ;::i;pyrne rropa3HTeJihHbie aHaJiorHH 5 1 , KOTOpbie B
;::i;aHHhIH MOMeHT HeJih3H o6'hHCHHTh Herrocpe;::i;cTBeHHhIMH CBH3HMH H KOTOphie Bhl,ll;B H­
raroT Borrpoc o MeCTHhIX Tpa;::i;m..\IDIX H rrapamieJihHOM pa3BHTHH B oqeHh OT;::J;a JieH­
HhIX O,ll;Ha OT ;::i;pyroă o6JiaCTHX . ,UaJihHeăume paCKOIIKH H OTKpbITIDI B o6JiaCTHX roro­
BOCTQqHoro IlpnKac11ru1 - B AHay H ,UaMraH Terre-Xnccap, TaKH<e Ha rrpoMeH<y­
TQqHoă TeppHTOpHH MeH<;::i;y EJIHH<HHM BocTOKOM H KHTaeM, rrepeceKaIOII.\HH
Eeny;::J;H<HCTaH H HH;::i;nro , 11poJih10T cBeT Ha 3TOT Bo11poc .
YrroMHHeM rroKa H o HeCKOJihKHX qepe11Kax KepaMHKH c rny6oKo Bpe3aHHhIMH
aHTpOIIOMOpcpHblMH H306paH<eHIDIMH 3IIOXH cpe;::i;Heă 6poH3hl (II ThICHqeJieTHe ;::i;o
H . 3 .) , mlii;::i;eHHhIX B 3a11a;::i;Hoă Cn6npn 52 , Ha 11oceneHHH CaMycn IV (ToMcKoă o6n . ) .
Ilo MHeHHIO aBTopa, 3TOT BH,ll; I<epaMHKH Herrocpe;::i;cTBeHI-IO CBH3aH c KepaMHKOH Heo­
JIHTHqecKoro rrepno;::i;a .
o HerrpepbIBHOM 6bITOBaHHH aHTpOIIOMOpcpHbIX H3o6paH<eHlrn TpeyroJihHOro
THIIa B o6JiaCTHX IIO coce;::i;cTBY c I.\eHTpaMH ;::i;peBHHX I.\HBHJIH3al.\HH BIIJIOTh ;::i;o 6onee
II03,ll;HHX 3IIOX CBH;::J;eTeJihCTBYIOT H HeKOTOpbie aHTHqHhie HaxO;::J;K H rrpH paCKOIIKax
1 899 r . B BOCToqHoM 3aKaBKa3he (HhIHe A3ep6aiî:;::J;H<aHcKoă CCP) 53 • Ha HeKOTOphIX
cocyAaX , o6HapyH<eHHhIX B 6oraTbIX KypraHHhIX rrorpe6eHHHX c TpyrroIIOJIOH<eHHeM
Ha MOrHJihHHKe 6poH30BOro BeKa 6JIH3 ceJia XerrJieHeH;::i;o pcp (p -H raH;::i;H< a, 6 . EJIH3a­
BeTOIIOJihCKHH) , BH,ll;Hhl ;::i;eKopaTHBHbie CI.\eHhl, H3o6paH<alOII.\He JIIO;::J;e ă H H<HBOTHhIX .
CTHJih aHTpOIIOMOpcpHbIX H 300MOpcpHbIX H306paH<eHHH ' KaK H IIOBeCTBOBaTeJihHhIH
xapaKTep OT;::J;eJihHhIX CI.\eH Ha cocy;::i;ax , 3;::i;ech qpe3BhJqaăHo pa3Hoo6pa3Hhl 54 • He
roBopH o ;::i;pyrHX THIIax aHTpOIIOMOpcpHbIX H3o6paH<eHHH Ha cocy;::i;a x, Mhl rrpe;::i;rrorra­
raeM , qŢQ 3aMbICeJI aHTpOIIOMOpcpHbIX H306paH<eHHH TpeyroJihHOro THIIa , XOTH , IIO-BH­
,ll;HMOMY , MopcponornqecKH H He H3MeHHBIIIerocH , rrpno6peTaeT 3;::i;ech co BpeMeHeM
MeHee CHMBOJIHqecKHll H 6onee KOHKpeTHhlH H IIIHpOKHH CMhICJI . Cpe;::i;H cocy;::i;o B,
yKpaIIIeHHhIX TaK Ha3bIBaeMhIMH (( OXOTHHqhHMH CI.\eHaMH » , BepOHTHO , MarnqecKoro
xapaKTepa , B rrorpe6eHHH BOH<;::J;H (cKeJieT c ;::i;na;::i;eMoă) o6HapyH<HJIH cocy;::i; , Ha KOTo ­
poM BH,ll;HO Bpe3aHHOe aHTpOIIOMOpcpHoe H3o6paH<eHHe TpeyroJihHOro THIIa ' c )l;JIHH -
HhIMH pyKaMH H Kpyrrroă roJIOBOH H pH,ll;OM c HHM Bpe3aHHOe H3o6paH<eHHe H<HBOT­
HOro 55 • Ilo-BH,ll;HMOMY ' aHTpOIIOMOpcpHoe H306paH<eHHe ,ll;OJIH<HO rrpe;::i;cTaBJIHTh 6oraTO
yKpaIIIeHHhIH CHJIY3T . HHTepecHa IlOIIhITKa H306pa3HTh qeJIOBeqecKHH CHJIY3T B ,ll;B H­
H<eHHH, ;::i;aH<e 6eryll.\HM , rrpn;::i;aBaH Terry CKOIIIeHHOe IIOJIOH<eHHe H pa3;::i;BaHBaH
JIHHHIO HOr .

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JlllHeii:noii: KepaMlll<ll . IlyTeM paC'IJieHeHllH '1eJIOBe­ noMopcpHbie ll306pa>KeHllJl, H3nOMHH310ll.lllC 1.1en­
'1ec1<oro ll3o6pameHllfl li ero qpe:iMep11oii: CTllJill331.lllll TpaJibHO-esponeii:C1<lle) li cTp. 1 40, plic. 59 ; plic. 63 b.
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4 - c . 1150

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[JU XOPTEH3lHI .UYMHTPECKY 20

C ;::i;pyroiî: cmpoHhI , B 6acceiî:He 3reiî:cKoro MOpH , Ha ocTpoBe Menoce , B <l>1ma­


Konu: H3BeCTHO cy�eCTBOBaHHe aHTponoMopcpHbIX H3o6pa)l{eHHH c 6JOCTOM , CTHJIH-
30BaHHhlM B BH)l;e TpeyroJibHHKa Bepnrnnoii: BHH3, Hanu:caHHhIX 6enoiî: KpaCKOH Ha
rJIHHHHhIX qepenKax TaK)l{e 6onee II03,ll;Hero BpeMeHH ; HX ;::i;aTHPYJOT 3IIOXOH MeCTHOH
6poH3hI 611, coBpeMeHHOH nepu:o;::i;y HeoJIHTa B o6nacTH H1rnrnero ,UyHaH .
B 3ana;::i;HoM 6acceiî:He Cpe;::i;n3eMHoro MopH, B lfranu:u:, BCTpeqaeTcH THII Knen­
cu:;::i;phI noqTn: o;::i;nHaKOBhIH c rn:naMH H3 TpaHHa H Byqe;::i;ona ; H3o6pa)l{eHHe Hapu:­
coBaHo Ha ypHe H3 Eu:3eHIJ;HO (Jlal\HYM) 5 7 , oHo npu:Ha;::i;ne)l{ttT K cy6reoMeTpn:qecKoMy
CTHJIJO paHHe)l{eJie3Horo BeKa . qenoBeqecKu:e cpu:ryphI Ha cocy;::i;e H3o6pa)l{eHhI TaH-
1\YJO�HMH : OHH ;::i;ep)l{aTCH 3a PYKH H Be)l;yT CBoero po;::i;a xopoBO)l; BOKpyr cocyp;a ,
KaH Ha cocy;::i;ax EJIH)l{Hero BocTOKa . Ilo;::i;oforn 3TOMY B MaTepHKOBOH rpel\HH aHTpo­
IIOMOPQJHhIH CHJIY3T c TpeyroJibHhIM 6JOCTOM B CTHJie ,UHIIJIOH qacTO BCTpeqaeTCH
Ha cocy;::i;ax norpe6aJILHoro xapa1<Tepa 58 •
HacToH�Hiî 1<paT1<HH o63op BhIHBJIHeT nrnpo1<oe pacnpocTpaHe1rne yKa3aHHoro
THIIa aHTpOilOMOpcpHoro H306pa)l{eHHH , a y1<a3aHHbie cpopMaJibHhie aHanorHH IIOKa­
MeCT HBJIHJOTCH JIHlllh BexaMH B 3TOM orpOMHOM npocTpaHCTBe' B I<OTOpOM pa3BHBa­
nacb IBH3Hh ;::i;pesHeiî:nmx nneMeH .
*

KaHOH 6bI aI<TyaJILHOH H npHBJieKaTeJILHOH HH Ka3aJiaCb IIOIIhITKa pa3BepHyTh


)l;HCKYCCHH H BbIBeCTH 3aI<JnoqeHHH Ha 3TOH nmpo1<oiî OCHOBe 06 H3BeCTHOH npneM­
CTBeHHOCTH TpeyroJILHoro THIIa HJIH, no HpaiîHeiî: Mepe, o CBH3bIBaJO�HX 3BeHhHX
Ha nyTH BJIHHHHH , ncxo;::i;H�HX H3 HYJibTYPHhIX l\eHTpoB Em1)1{Hero BocTOKa , MhI Bce
)l{e cqnTaeM no;::i;o6eyro IIOIIhITHY e�e IIpe)l{,IJ;eBpeMeHHOH H pHCl<OBaHHOH , oco6eHHO
B o6naCTH TaKHX BOIIpOCOB ' KaK TeMa Harnero HCCJie)l;OBaHHH .
QqeBH,ll;HO O)l;HO , a HMeHHO , qTo l\eHTpOM, Ky;::i;a CXO)l;lIJIHCh BCe TeqeHHH , 6bIJI
BO I I ThlCHqeJieTHH )];O Hameiî 3pb1 OCTpOB KpHT' B CBOJO oqepe)l;b CTaBlllHH HOBhlM
l\eHTpoM H3JiyqeHHH KYJILTYPhI B cropoHy 6on1>mu:x nonyocTpoBoB Ha 10re EBponhI .
C ;::i;pyroiî cmpoHhI , 3HcKypc B 3reo-aHaTonu:Hc1<Hiî: MHp H npocTpaHCTBo EJIH)l{Hero
BocTOI<a CHa6,ll;HT Hac HOBhIMH )l;aHHhIMH , II03BOJIHJO�HMH yrny6HTb CBoeo6pa3HhIH
CMhICJI aHTpor10MopcpHhIX H3o6pa)l{eHHiî Ha cocy;::i;ax H3 TpaHHa , paccMaTpHBaeMhIX
c oqeHh o6�eiî mq1<n 3peHHH B nepBoiî qacTH Hameiî: pa6oThI .
,UeiîCTBHTeJibHO , CMhICJI aHTpOIIOMOpQJHhIX H306pa)l{eHHH Ha cocy;::i;ax , OTIIOCH ­
�HXCH K l\HBHJIH3a.IJ;HH ,I(BypeqhH 69 n HpaHa 60, Hcnee n roqffee Bhipa)l{eH . Mb1
HMeeM B BHAY aHTpOIIOMOpcpHbie H306pa)l{eHHH o6Ha)l{eHHhIX H o;::i;eThIX )l{eH�HH c

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pilc. 4,5 ; CM . ll pilc. 3 , attTponoMopcl>Hoe m106pa­ D ocoi5eHOCTll pilc. 5 ll 6, l<OTOPYJO aBTop npllnllCbl­
meHlle 6e3 roJJOBbl ' CXO,[{HOe c l<llTaHCl<HMll ct>a3bl aaeT naTettc1<0My nepllO.LIY ( ! ) .
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ll3 O.r:1etti5ypra (BeHrpml) ; OHll, rJ1aBHblM c6pa 10M , 33 py1<u H T3Hl.\YIOI!.\He aHTpcncMopcl>Hbie cTaTyeTHll
BblnOJJHeHbl npll noMOl!.\ll 33lllTPllXOB3HHbIX Tpey­ CaMappCl<OH l<YJJbTYPbl) ; 3TOT MOTHD BCTpe4aeTCll ll B
roJibHlll<OB llJlll Tpanel.\llH : ·
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21 AHTPOilOMOP<t>HblE H30BPA)!(EHH.!l HA COCY.IJ.AX H3 TPMIHA 51

rpan;H03HhIMH meCTaMII lI pa3Hoo6pa3HhIMH pHTMHqecKHMH ,lJ;BlI)f{eHIDIMII ; OHH .u;ep ­


maTCH sa pyKH, rrpoxop;HT pasaepHyTOiî rHpJUIHp;oiî , o6pasyx Ha rrrreqe cocy.u;a qpe3BhI­
qaiîHo 3cpcpeKTHhiiÎ c xy.u;omecTBeHHoiî ToqKH speHIDI cppHs . Hccrre.u;oaaTerrH o6 nxc­

HHIOT ,D;BII)l{eHHe qmryp I<aK IICIIOJIHeHHe MarHqecKoro TaHIJ;a - saKJIHHaHIDI .u;om,u;x 61
ErrIDKe K HameMy reorpacpHqecKoMy rrpocrpaHCTBY , B 061.qeHsBeCTHhIX cn;eHax
Ha OBaJihHbIX rreqaTHX MlIHOHCKO-MHKeHCKHX 30JIOThIX Korren; 62 rrpe.n;cTaBJieHbl cn;eHbl
I{YJihTOBoro xapaKTepa . B 3TIIX crryqaJIX meHCKHe qmryp1>1 Hso6pameHhI 6orree HaTy­
pacTHqecKH , a HX porr1> mpIIn; seMrre.u;err1>qecKoro KYJlhTa rrpe.u;craarreHa .u;ocTaTOqHo
oqeBH,D;HO . 5IcHO ' qTo HX meCTbl He crryqaiÎHbl . 3To Te me ,D;BIDKeHIDI ' HeCOMHeHHO
.u;peBHeiîmero pHTyarrLHoro rropxwa , qTQ Mhl Ha6mo;::i:aeM Ha attTporroMopcpHhIX Hso-
6pameHHHX B eaporreiÎCKIIX KYJILTypax , HaqHHaH c paHHero HeOJIHTa, HO, KOHeqffO ,
B py,u;HMeHTapHoiî cpopMe . To , qTo aHTporroMopcpH1>1e Hso6pameHHH Kyrr1>Typ1>1 pacrrHc­
Hoiî KepaMHKH KyKyTem1-TpHIIOJ1he He crpyrrrrHpOBaHbl, a BbICTyrraIOT KaK OT,D;eJih­
Hhie , qpe3BblqaiÎHO CTHJIH30BaHHbie CIIJIY3Thl , HBJIHeTCH pa3JlliqHeM nepBOCTerreHHOro
sHaqeHIDI . Ha cocy.u;ax oKpaHHHhIX o6rracTeiî , cpe,u;H KOTOphIX Haxo,D;HTCH H rrocerre­
HIIe B TpaHHe, OHH KamyTCH 6rre,D;HhIMH BOCIIOMHHaHIDIMH , qlfCTO ClIMBOJIHqecKHMH
OTKJIHKaMH cn;eH CBHI.qeHHOro xapaKTepa, OT KOTOpblX OHH 6y,u;TO 61>1 OTOpBaHhl . Mnl
CKJIOHHhl cqIITaTh , qTo II B crryqae aHTpOIIOMOpcpHhIX H306pamemtii: B ccpepe pacrrHCHOH
KepaMHKH KyKyTeHH-TpHrrorr1>e peq1> II,D;eT 06 o6phIBKax 06px,u;oB1>1x cn;eH, pHTyaJlhHhIX
lWHCTB lliPlll, HCIIOJIHHBIIIIIX TlIIIliqffble ,D;BIDKeHIDI CBHI.qeHHOro TaHIJ;a MarHqecKH-
3eMrre.u;em,qecKoro xapal{Tepa 63 • 0TphIBOqffOCThIO H orpaHHqeHIIoCThIO HCXO,D;HhIX
cn;eH o6 oHCHHeTCH B 061.qHX qepTax lI Ha3HaqeHIIe MeTOII , BhI,D;eJIHBIIIHX aHTporro­
MOpcpHbie H3o6pameHHH , OT,D;eJIHH IIX OT KOHTeKCTa 06b1qHhIX p;eKopaTHBHhlX MOTHBOB .
Crre.u;oaaTerr1>Ho , ecrh .u;ocrnTOqHo ocHoBamtii: , qT06hI paccMaTpHBaTh aHTporroMopcp­
Hhre H3o6pameHIDI Ha cocy.u;ax H3 TpaxHa KaK rrpoHBJleHHe IIOCTOHHHOH sa60Thl o
rrpo.u;orrmeHHH mH3HH II o6ecrreqeHHH rrrro.u;opo.u;ru1 rrpH rroMOI.qH cpe,u;cTB , OTpama10-
I.qIIX rrpHMHTHBHOCTh MhlIIIJleHIDI . 06pH,D;hl , KOTOpbie HaM y.u;arrocb OTMeTHTh Ha rroce­
rreHHH oce.u;rr1>1x rrrreMeH B TpaxHe , rrpHHHMarrH HHor.u;a 6orree cep1>e3Hhie cpopMhI ,
,D;OXO,D;H .u;ame .n;o qerroaeqecKHX mepTBOIIpHHOIIIeHHH 64 •
Hs BhIIIIeHsrromeHHoro BhITeKaeT crre.u;y101.qee saKrr10qeHHe HCTOpIIqecKoro
xapaHTepa : perrHrH03HO -MarHqecHHe o6pH,D;hl COOTBeTCTBYIOT rrpIIMHTHBHOH 3eMrre­
.u;errhqecHOH CTa,D;lIII ; B TO BpeMH OHH 6bIJIH BbIIIOJIHeHHeM con;HaJlhHOH o6H3aHHOCTH ,
qTo IIOHa3hIBaeT HII3HlfiÎ ypoBeHh pa3BHTIDI rrpOH3BO,D;HTeJlhHhlX CIIJI B ,D;aHHYIO 3IIOXY .
TaHHMH cpe,u;cTBaMtt , 0Tpama101.qttMH HeBemecTBO 65 H HaHBHoe MHpoaospeHHe , qerro­
r
BeH , )f{lIBYI.qHH B ycrrOBIDIX repao6hITH0-06I.qHHHOro CTpOH, ,u;yMaJI IIOBJIIDITh Ha
pasH1>1e xarremrn rrpHpop;hI , qT06h1 c.u;erraTh HX 6rrarorrpIDITHhIMII H o6ecrreqHTh 6rraro ­
cocTOHHHe rrrreMeHH . .Uarr1>Heiînrne apxeorrorHqecHHe pacHorrHH, HeCOMHeHHo , BHecyT
HOBhie yToqHeHIDI lI pacmIIpHT HaIIIH B03MO)f{HOCTII TpaKTOBKH B 3TOH o6rraCTII lICCJie ­
,D;OBaHIDI.
81 TaM m e , CTp . 1 34 . nO,[\HHMaeT pyKli J<Bepxy' 4T06bi noMep>t<3Tb 43W Y
8j Re n e Dussaud, Les c i v i l iHlions />rehellc! n i q u es cocy.r:ta ; OAH3KO 3TO He npenRTCTByeT 11X T3HLIYIO�ei1
dans le bass i n d e la mer Egee, flap11m, 1 9 1 4, cTp . no3e ; CM . li rpynny nJIRWY�liX >t<eHCKliX CT3TY3TOK '
3 73 , p11 c . 280 ; CTp . 3 77, p 11 c . 282 ; CTp. 3 8 7, p11c. BblllOJIHCHHbIX B « ronde bosse » , R . Dussaud, y1<.
2 8 7 ; CTp . 41 J , p11 c . 300 11 30 1 . C04 „ p11C. 2 8 1 .
83 l11nepec11a11 HaXOAl<a B <l>pyMym111<e : aBTOX­ 84 Hortensia Dumitrescu, O d escoperire . . . , CTp .
TO'.!HblH APeBHl1H ,[\OKyMeHT' ll03BOJIRIOllll1H HaCTal1- 4 1 6.
B3Th na :irnM: T04Ke 3pe111111 (cM. npHM . I O) . Ka>t<AaR 113 86 B . 11 . Jle11111 1 , Co11 „ TOM I O, rocnOJil1T113AaT,
noCTaB.�eHHhIX H Hpyr anTponoMopiţiHbIX CTaTY3TCK 1 95 3 , CTp. 65.

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52 XOPTEH3HR J],YMHTPECKY 22

l.JTO KacaeTCH Ha3Haqemrn cocy,!l;OB , yKpameHHblX aHTpOIIOMopcpHbIMH H3o6pa­


)l{eHHHMH, TO HeT cepbe3HblX OCHOBamrn: OTHeCTH HX K pa3pHAY cocy,!l;OB rrorpe6anb­
Horo xapaKTepa, KaK 3TO 06b1qHo AenaeTcH BO MHoru:x cnyqaHx, KOrAa peqb H,!l;eT
o IIO,!l;06HbIX cocy)l;ax . Mbl cqHTaeM , qTo OHH CKOpee rrpe)l;Ha3Haqam1cb ,!l;illl KaKOH-TO
orrpeAeneHHOH I.ţenH B o6pH,!l;aX 3eMne,!l;enbqecKOro KYilbTa , CTOilb cy11ţeCTBeHHbIX B
)l{ll3Hll rrneMeH , oceBmllx Ha TeppllTOpllll Me)l{,!l;y KaprraTaMH 11 UHerrpoM .
B 3aKmoqeHlle rro,!l;qepKllBaeM , qTo xoTH aHTporroMop<l:>Hhie ll3o6pa)l{eHllH Ha
cocy)l;ax 113 TpaHHa li HBillllOTCH rrpo,!l;yKTOM MeCTHoro rrpoll3BO,!l;CTBa , u:x Bce )l{e
Henb3H cqHTaTb COBepmeHHO He3aBllCllMbIMH HBneHllHMll , IIOCKOilbKY OHll CBH3aHbl
c 3reii:cKo-cpe)l;ll3eMHOMOpCKllM MllpOM KaK OCHOBHbIM 3aMbICilOM , TaK li ,!l;pyrllMll
TeMaMll li CllMBOnllqecKllMll 3neMeHTaMH KYilbTa )l{eHCKOro Haqana, y)l{e yrroMHHYTOro
penllrll03HO -MarllqecKoro xapaKTepa . Cy11ţeCTBOBaH11e yKa3amtii o CBH3HX li nnllH­
Hllll c 10ra , ll3 3rellAhI , a TyAa c ,!l;peBHero Enll)l{Hero BocToKa rro6y)l{,!l;aeT (Ha 3TOM
OCHOBaHl:m li BCne)l;CTBlle IIOIIblTKH ycTaHOBHTb rrapanennH3M B cnyqae CXO,!l;HblX
HBneHHii:) rrpe)l;rrono)l{HTb 6onee paHHee )l;aTHpoBam1e KYilbTYPhI KyKyTe1rn-TpH­
nonbe , B qacTHOCTH <l:>a3hI KyKyTeHH A-B . KoHeqHo , npH 3Toiî: nonbITKe Henb3H
TepHTb ll3 BH,!l;a , qm reorpa<l:>H1.recKaH rrno11ţa)l;b KYilbTYPhI KyKyTeHH-TpHrronbe
pacnono)l{eHa Ha rpaHHI.ţe 30HhI pacrrpocTpaHeHHH 10ro -BocTOqffhIX HBneHHiî: .
Kyn1Typa Byqe)l;on H3 CnaBeHHH, 6nH)l{e pacrrono)l{eHHaH K 1.ţeHTPY pacnpo­
CTpaHemrn I.ţHBHilH3aI.ţHH, ,!l;aTHpOBaHa yqeHhIMH KOHI.ţOM 3IIOXH 3Heon11Ta 66 • Iloc­
KOilbKY IIOHBneHHe TaMOllIHero aHTpOIIOMOpcpHoro H306pa)l{eHHH o603HaqaeT nocneA­
HHH ,!l;O HaCTOHII.ţero BpeMeHH 3Tarr BilHHHllH 3TOro po,!l;a K ceBepo -3aIIa,!l;y ' TO nona­
raeM , qTo li aHTporroMop<l:>Hhie 11306pa)l{eHHH H3 TpaHHa , TO)l{,!l;eCTBeHHhie no CTllmo
H 3aMhicny H3o6pa)l{eHIUIM H H3 Byqe,!l;ona , CBH,!l;eTenbCTBYIOT o llIHpOKOl\\ IIpOHHKHO­
BeHHH Toro )l{e BilIUIHIUI H Ha ceBepo-BOCTOK .
C ,!l;pyro:H cTopoHhI, Me)l{,!l;y nepHO,!l;H3a1.ţHeii: <l:>a3hI KyI<yTeHH A-B H )l;aTHpo ­
BaHlleM KynbTYPhI Byqe,!l;on MO)l{HO ycTaHOBHTL HeK0Topy10 xpoHonorHqecKy10 6nH-
30CTb 0611ţero rropH)l;Ka : o6e OTHOCHTCH K AOBOilbHO 1103,!l;HeMy 3TaIIY 3HeonHTa , )l;a)l{e
ecnH - KaK cqHTaIOT HeKoTopbre Hccne,!l;OBaTen11 - KynhTypa Byqe)l;on H nepe)l{Hna
3TY 311oxy , nepeiî:,!l;H B paHHe6poH30BhIH neK . BrrpoqeM , pacKOIIKH nocne,!l;HHX neT
B TpaHHe BbIHBHnH H ,!l;pyrHe 3neMeHTbl )l;aTHpoBaHHH ' na OCHOBaHllH KOTOpbIX
MO)l{HO )l;onycTHTb , qm nocne)l;HHe cpa3hI KynhTYPhI KyKyTeHH-TpHrronbe TaK)l{e npo­
;:i;on)l{anHCb ,!l;O KOHI.ţa 31IOXH 3HeonHTa .

XOPTEH3JUI .UYMHTPECKY

88 R . R . SchmiJr, y1<. co1.1 . , CTp. 1 5 9 - 1 60.

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ZUR PERIODISIERUNG DER SPĂTEREN ZEITSTUFEN DES
NEOLITHIKUMS IN DERRUMĂNISCHEN VOLKSREPUBLIK *

Auf Grund cler in den letzten sieben Jahren bedeutend gesteigerten und in
bewuBter W eise vor allem auf die Losung jener Probleme gerichteten Forschungs­
tătigkeit, die noch unklar waren oder zu deren Klărung clas bestehende Beleg­
material nicht ausreichte, konnte die Archăologie cler Rumănischen Volksrepublik
bemerkenswerte Erfolge unter anderem auch auf dem Gebiete des Neolithikums
in den verschiedenen Gebieten des Landes verzeichnen. Die Erweiterung und
Vertiefung cler Dokumentation i.iber clas Neolithikum in cler Moldau im allge­
meinen und liber die Cucuteni-Kultur im besonderen, nimmt einen wichtigen
Platz ein. Angeregt durch die groBangelegten sowjetischen Ausgrabungen im
Bereiche cler benachbarten und verwandten Tripolje-Kultur, sowie durch die
von den Sowjetgelehrten zur Deutung cler Materialien aufgestellten neuartigen
Gesichtspunkte, bildet die neuere rumănische Erforschung cler Cucuteni-Kultur
ihrerseits einen Beitrag zur Kenntnis cler entfernten Vergangenheit dieser Gebiete.
Zur vollen Auswertung dieser Forschungen ist es jedoch notig, daB sie in Verof­
fentlichungen zum Ausdruck gelangen, die auf Grund cler zutreffendsten Metho­
den abgefaBt sind , sowie in tiefschilrfenden und klaren Analysen, die einerseits
die bereits unstrittig festgestellten Tatsachen in klares Licht stellen, andererseits
den noch zweifelhaften Charakter gewisser Deutungen unterstreichen sollen.
Von diesem Gesichtspunkte aus ist jedoch unseres Erachtens festzustellen,
daB die analysierende und synthetisierende Tătigkeit mit cler Bereicherung des
Belegmateriales nicht zureichend Schritt hielt ; mangels ausfohrlicherer Erorterungen
cler Probleme dauern in diesem Kapitel cler Urgeschichte cler Rumănischen Volks­
republik in der wissenschaftlichen rumănischen Literatur noch Meinungsver­
schiedenheiten an. Sollte sich diese Lage verlăngern, so birgt dies die Gefahr in
sich, daB sie Unklarheiten und zuweilen gar Verwirrung in den Reihen cler Nicht­
fachleute und cler studierenden Jugend hervorruft. O fters kommt als erschwerender
Umstand noch die Tatsache hinzu, daB es nicht einmal einen O berblick liber die
Grundlagen cler erwăhnten Meinungsverschiedenheiten gibt, ja zuweilen ist es

• Im Dezember 1 95 5 d e m Archiiologischen publik vorgelegte Mitteilung. Rumanisch abgedruckt


Institut der Akademie der Rumiinischen Volksre- in SCIV, X, 2 , 1 959, S. 247 ff.

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I. '.'I E STOR 2

for den Nichtfachmann schwierig, zu erkennen, worin eigentlich die verschiedenen


Ansichten cler Fachleute bestehen.
W ir sind cler Ansicht, daB ei ne umfassendere Erărterung cler strittigen
Probleme bezliglich cler Entwicklung cler Cucuteni,Kultur und liber das Wesen
dieser Entwicklung zur Klarstellung dienen kann, wenn nicht cler Probleme als
solcher, so doch wenigstens cler den verschiedenen Ansichten zu Grunde liegenden
Tatsachen und Gedankengănge. Eine derartige Erărterung kann unter Umstăn,
den sogar zu cler Feststellung fi.ihren, daB die în Erscheinung tretenden Meinungs,
verschiedenheiten im Grunde genommen gar nicht so tiefgehend sind, wie es
auf den ersten Blick den Anschein hat. Aus diesem Grund haben wir uns ent,
schlossen, einige Teilfragen cler Entwicklung und Periodisierung cler Cucuteni,
Kultur neuerlich zur Diskussion zu stellen, da wir cler Ansicht sind, auf diese
W eise, wenn auch nicht zur Beseitigung aller etwa măglichen Unklarheiten und
Verwechslungen beizutragen , so doch wenigstens einer deutlicheren Formulierung
cler verschiedenen Gesichtspunkte und zu einer măglichst strengen Beweisfohrung
Gelegenheit zu bieten.
H. Schmidts Auffassung liber die primitive C,Keramik cler zur Tripolje,
Cucuteni,Kultur gehărenden Siedlungen , eine Anschauung, die sich auf die von
ihm selbst, zuletzt im Jahre 1932, gegebenen Deutung seiner eigenen Beobach,
tungen în Cucuteni und cler anderen, im Verbreitungsgebiet cler Kultur von
Tripolje,Cucuteni bis dahin verzeichneten und bekanntgewordenen Tatsachen
gri.indet, ist in seiner Monographie liber Cucuteni 1 auf Seite 77-79, mit wesent,
lichen und :k einesfalls zu vernachlăssigenden Ergănzungen auf Seite 80. Abs. 5 ,
Seite 8 1 , ALs. 2 , S . 96, Abs. 1 , SchluBteil und A bs. 2, sowie auf Seite 104-105
dargestellt. Diese Auffassung stellt nicht eine in allen Teilen vollstăndig klare
und în sich zusammenhiingende Theorie dar ; so wie in anderen Fragen, lieB
H. Schmidt auch hier gewisse Seiten des Problems im Halbdunkel, wobei auch
gewisse innere Widerspri.iche entstanden, so daB sein eigener Gesichtspunkt nicht
immer auf den ersten Blick ersichtlich ist. Eine aufmerksame Analyse von
H. Schmidts Schriften gestattet es jedoch u. E . , einige klare und feststehende
Ansichten aufzuzeigen, neben denen allerdings andere stehen , în denen seine
Gedankengiinge nicht genligend klar oder sogar schwankend waren.
Derart stellen wir fest, daB Schmidt von cler grundlegenden Beobachtung
ausgeht, daB die bemalte Keramik von Cucuteni im Laufe cler Phasen A, AB und
B bis zu ihrem Verfall în den Stilen Ep5ilon,Zeta eine organische, geschlossene
Entwicklungsreihe bildet, wogegen die C,Ware als eine grundlegend davon
verschiedene Gattung erscheint, die mit cler bemalten Keramik keinerlei orga,
nischen oder genetischen Zusammenhang aufweist und deren Auftauchen în
Cucuteni die Entwicklung cler bemalten Keramik nicht unterbrechen konnte.
lnfolgedessen ist es for Schmidt klar, daB die C,Keramik einer anderen BevăJ,
kerung angehărt als die cler bemalten Keramik, - u.zw. einer diesem Raum
fremden Bevălkerung, - wobei es im Augenblick nicht von Bedeutung ist, in
welches Gebiet Schmidt die Urheimat dieser Bevălkerung verlegt. Aus diesem
Grunde, - wir wiederholen, aus dem Grunde, daB die Tăpferware des Typus C
nicht etwa eine aus cler Kultur cler bemalten Keramik hervorgegangene und mit

1 Hubert Schmidt, C1tc1tteni in der oberen Moldau, Rumă n i e n , Berlin-Leipzig, 1 93 2 .

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3 S l'ĂT E H E Z E IT S'IT F E \" l l E S \" EO LI T l l I K l . " S I \" l l E R Il\' H 55

ihr genetisch verbundene Gattung bildet - stellt der deutsche Gelehrte die
C-Keramik konsequenter Weise einer C,Kultur gleich. W ăre anderen Orts ein
ihr entsprechender Kulturverband bekannt geworden, so hătte der Berliner Gelehrte
sicherlich nicht von C,Keramik oder C,Kultur gesprochen, sondern er hătte
hierftir eine jener Bezeichnungen verwendet, welche die Archăologie der Urge,
meinschaft den verschiedenen Kulturen dieser Zeit, die sie zu identifizieren
vermag, zu geben pflegt. Fi.ir H. Schmidt stellt jedoch die C,Kultur eine noch
ungeni.igend prăzisierte Mischkultur nordischen Ursprungs dar, in der sich Ele,
mente der arktisch,baltischen Kultur mit solchen der nordgermanisch,skandi,
navischen vermengen. Abgesehen von der Unmoglichkeit, diese Kultur in ihrem
Heimatsgebiete genau zu identifizieren, ist es fi.ir H. Schmidt klar, daB sie in das
Gebiet der Tripolje,Cucuteni,Kultur von auBen her und zugleich mit ihren
Trăgern eingedrungen ist, -- die eine von den Cucuteni,Leuten verschiedene
Bevolkerung darstellen - und daB sie letzten Endes das Verschwinden der bemal,
ten Keramik in den Verfallformen cler Stilarten Epsilon und Zeta verursachte.
Nicht ganz so klar sind H. Schmidts Ansichten i.iber den Zeitpunkt, in
dem diese fremde Kultur in den Raum der Tripolje,Cucuteni,Kultur eindrang,
und infolgedessen auch nicht diejenigen i.iber die Beziehungen dieser C,Kultur
mit der Cucuteni,Kultur in ihrer Endphase.
Bezi.iglich des Zeitpunktes des Eindringens wăre es moglich, daB die Aus,
fi.ihrungen des deutschen Gelehrten nur scheinbar einen Widerspruch in sich
einschlossen. Er sti.itzt sich in cler Tat auf eine stratigraphische Beobachtung von
Cucuteni, - wonach es « schien », daB das C,Element eine eigene und gegeni.iber
den Fundhorizonten A und B ji.ingere Schicht bildete, - doch tut er dies eher,
um den Sondercharakter cler C,Kultur zu unterstreichen, als um im allgemeinen
eine Zeitbeziehung zwischen der Cucuteni,B,Kultur und cler C,Kultur herzustellen ;
es ist nămlich festzustellen, daB Schmidts Ansicht in dieser letzteren Frage, - auf
die Tatsache des stăndigen Vorkommens der C,Keramik in den Ansiedlungen
der Tripolje,Cucuteni,Kultur auf dessen gesamtem Verbreitungsgebiet begri.in,
det, - konsequent dahin geht, daB die Topferware des C,Typus « wenigstens
zum T eil » cler Phase Cucuteni,B parallel und zeitgleich ist. Die genaueste Abgren,
zung des Zeitraumes, in dem diese beiden Kulturen gleichzeitig auftraten, findet
sich auf Seite 96 der Monographie liber Cucuteni : dieser Zeitraum entspricht
« wenigstens zum Teil » cler Phase Epsilon,Zeta - er konnte also die gesamte Phase
Epsilon,Zeta umfassen, - d .h. nach H. Schmidt, die SchluBphase der Entwicklung
cler Cucuteni,Kultur. Aber ebendort (S . 96, Abs. 2, SchluBteil, in Verbindung
mit S. 79, Abs. 1 ) zeigt sich der Berliner Gelehrte von dem Gedanken beherrscht,
daB nach dem Verschwinden der verfallenden Cucuteni,Kultur, die C,Kultur
sowie ihre Trăger fortbestanden hătten. Es hătte demnach in Cucuteni und auf
dem gesamten Gebiete cler Kultur der bemalten Keramik, gelegentlich des Ver,
schwindens der eige ntlicht: n B,Kultur (nach der Phase der Epsilon und Zeta ,Stile )
ein « Bevolkerungswechsel » stattgefunden.
W as die Beziehungen zwischen der Kultur der bemalten Keramik und
der C,Kultur anbelangt, - und hier handelt es sich um andere Beziehungen als
um rein chronologische - scheint es uns, daB die diesbezi.iglich ge ăuBerten
Ansichten H. Schmidts nicht auf einen gemeinsamen Nenner gebracht werden
konnen. An einer Stelle (S. 78), wo er in Erwăgung zieht, daB die C,Keramik in

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56 I. N E STOR 4

Cucuteni der Cucuteni-B-Keramik gleichzeitig ist, denkt er an ein Verhăltnis der


Sklaven zu ihren Herren, um jedoch an einer anderen Stelle (S. 105) die Trăger
der C-Kultur als « barbarische Einwanderer aus dem fernen Norden » zu bezeich­
nen. Bei einer anderen Gelegenheit (S. 80) stellt er fest, daB die Moglichkeit
einer « engeren Bertihrung » zwischen cler C-Kultur fremden Geprăges und der
Kultur cler bemalten Keramik bestanden habe (wobei er sich auf Bemalungs­
spuren auf einem Scherben cler C-Keramik in Cucuteni bezieht), um dann spăter
(S. 8 1 } zu prăzisieren, daB die C-Kultur durch die Kultur cler bemalten Keramik
beeinfluBt worden wăre, wodurch die erstere zur Bltite gelangte, um hierauf auf
ihre Nachbarkultur in StidruBland einen Druck auszutiben, was zur Folge hatte,
daB die Kultur der bemalten Keramik verfiel und wich. H. Schmidt hielt es nicht
fi.ir moglich, năhere Angaben tiber clas Ende dieser beiden Kulturen zu machen,
ehe neue Funde eine Klărung dieses Problems erbrăchten. Es ist jedoch zu erwăh­
nen, daB er unter dem tiefen EinfluB seiner eigenen, vermeintlichen, stratigra­
phischen Beobachtung von Sărata-Monteoru stand , wonach die dortigen Sied­
ler cler Bronze-Zeit durch Trăger cler Cucuteni-Kultur cler Stilstufe Zeta, begleitet
von Tragem cler C-Kultur, aus ihrer Siedlung vertrieben worden wăren.
Infolgedessen bezieht sich Schmidts Unsicherheit tiber clas Ende cler Kul­
turen Cucuteni B und C in W irklichkeit auf ihr allgemein geschichtlich betrach­
tetes, weiteres Geschick und nicht etwa auf ihren Fortbestand im Bereiche cler
Cucuteni-Kultur ; diesbeztiglich wurden seine Ansichten weiter oben dargestellt,
in dem Sinne, daB Schmidt cler Ansicht war, daB die Cucuteni-B-Kultur in ihrem
Ursprungsgebiet zugleich mit der Stilstufe Epsilon-Zeta erlosch, wogegen die
C-Kultur sie noch eine zeitlang tiberlebte.
Nebenbei bemerkt, erscheint es uns tiberaus verwunderlich, daB bei einigen
Verfassern die alte Datierung cler Cucuteni-B-Kultur in die Bronze-Zeit, eine
Datierung, die H. Schmidt aus den erwăhnten irrigen Grtinden vertrat, noch
immer anzutreffen ist, obwohl die Stratigraphie cler zur Cucuteni-Kultur geho­
renden Ablagerungen von Sărata-Monteoru durch die Grabungen des Natio­
nalmuseums fi.ir Alterttimer in Bukarest schon lăngst in dem Sinne geklărt wurde,
daB die dortige Siedlung cler Cucuteni-Kultur nicht etwa jtinger, sondern in Wir­
klichkeit ălter ist als die ersten Siedlungsspuren aus cler Bronze-Zeit.
Um nun wieder auf H. Schmidts Anschauung tiber die Bedeutung cler C-Kera­
mik und deren Beziehungen zur Kultur cler bemalten Keramik zurtickzukommen,
kann man u. E zu dem SchluB gelangen, daB Schmidt es fi.ir moglich hielt, folgende
Haupthypothesen zu formulieren :
1 . Die C-Keramik ist cler Kultur cler bemalten Keramik vollkommen
fremd , sie steht zu ihr in keinerlei organischem oder genetischem Zusammen­
hang, sie stellt vielmehr eine besondere Kultur nordischen Geprăges dar und
gehort einer anderen Bevolkerung an, die von auBen, vom Norden her, in clas
Gebiet cler Kultur von Tripolje-Cucuteni eingedrungen ist.
2 . Die C-Kultur und die ihr entsprechende Bevolkerung drangen in clas
Gebiet cler bemalten Keramik gegen clas unter dem Zeichen des Verfalls stehende
Ende dieser letzteren ein, u. zw. wăhrend cler Stilstufen Epsilon-Zeta ; sie waren
daher zum Teil mit ihr gleichzeitig und bestimmten wahrscheinlich letzten
Endes ihren Untergang. Es ist moglich, daB H. Schmidt hierbei eher an eine paral­
lele Existenz, an ein Nebeneinanderbestehen , als an eine Vermengung, eine Symbiose

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SPĂT E R E Z E I TSTl' F E � D E S N E O L IT H I K U M S IN D E R R V R 57

dieser beiden Kulturen dachte - dies unabhăngig von cler Moglichkeit einer
Beeinflussung cler C-Keramik durch die bemalte Keramik. Es ist wirklich bezeich­
nend, daB Schmidt, so oft er davon spricht, daB diese Kulturen einander teil­
weise gleichzeitig waren , clas W ort « zusammen » vermeidet, hingegen an zwei
Stellen zur Bezeichnung ihres gleichzeitigen Bestehens clas Wort « neben »
verwendet.
3 . Die Kultur cler bemalten Keramik beendet ihre geschlossene Entwick­
lungsreihe mit den Stilstufen Epsilon-Zeta, wogegen die C-Kultur fortbesteht.
Nach Schmidt wăre clas etwaige weitere Geschick cler Cucuteni-Tripolje-Kultur
in anderen Gebieten zu verfolgen, denn unter dem Drucke cler Stămme, die Trăger
cler C-Kultur waren, « weicht » die Cucuteni-Tripolje-Kultur zuri.ick, u. zw.
wahrscheinlich gegen Siiden, denn einerseits kommt die C-Kultur aus dem Norden
und andererseits sieht Schmidt in Sărata-Monteoru einen Haltepunkt einer
von C-Keramik begleiteten Gruppe cler Cucuteni-B-Kultur auf ihrem Weg nach
dem Si.iden.
*

Die nach AbschluB cler Untersuchungen H. Schmidts im gesamten Ver­


breitungsgebiete cler Tripolje-Cucuteni-Kultur, sowohl auf dem Gebiete cler
Sowjetunion als auch auf dem cler Rumănischen Volksrepublik vorgenommenen
Forschungen und zu Tage geforderten Funde sind danach angetan, einige von
Schmidts SchluBfolgerungen zu bestătigen, andere zu prăzisieren und schlieBlich
unsere Kenntnis des gesamten Entwicklungsprozesses cler Kultur cler bemalten
Keramik derart zu vertiefen, daB die Ergănzungen, die heute zu einigen von
Schmidts Ansichten zu machen sind, in manchen Făllen einer Widerlegung
seiner Standpunkte gleichkommen.
Eine cler wichtigen Thesen des deutschen Gelehrten, die durch die neuen
Forschungen und Funde bestătigt wurde, ist die der organischen und geschlos­
senen Entwicklung cler bemalten Keramik von Cucuteni, von ihren bereits voll­
stăndig herauskristallisierten Formen cler Stufe A bis zu ihren letzten, H. Schmidt
als solchen bekannten Erscheinungsformen, den Stilarten Epsilon und Zeta. ln
dieser Hinsicht ist zu sagen, daB die von Schmidt besorgte und mit seiner Klas­
sifikation nach Stilarten versehene Veroffentlichung des Fundmateriales von
Cucuteni einerseits, das neue, viel reichere Fundgut, welches alle drei Hauptphasen
(A, AB und B) belegt, insbesondere aber das mittlerweile zum Vorschein gekom­
mene auf Phase AB bezi.igliche Fundgut andererseits, die im Jahre 1 92 7 von
Henry Frankfort ge ăuBerten und eine zeitlang auch von mir geteilten Zweifel liber
den ununterbrochenen Zusammenhang zwischen cler GefăBbemalung cler Phase
A und derjenigen der Phase B, sowie i.iber die Rolle einer Zwischenstufe, die cler
Phase AB auch in dieser Hinsicht zukommt, endgiiltig beseitigt haben. Es muB
jedoch hinzugefi.igt werden - und wir beeilen uns, dies zu tun - daB diese, heute
unbestreitbare ununterbrochene Fortentwicklung cler bemalten Keramik von Cucu­
teni keineswegs die Einwirkung ăuBerer Faktoren ausschlieBt, die fi.ir die Wand­
lungen cler Bemalung cler Cucuteni-Ware mitbestimmend waren. Mit anderen
W orten stellt die ununterbrochene Entwicklung cler bemalten Keramik von Cucu­
teni keinen einfachen und lediglich durch innere Elemente bestimmten Wachs­
tumvorgang dar, sondern es muB - wie wir bereits Gelegenheit hatten, zu

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58 I. l'\ E STOR 6

erwăhnen und wie weiter unten noch aufgezeigt werden soll - bei diesen Umwand­
lungen auch jenem Faktor eine Rolle zugebilligt werden, den Schmidt die C-Kul­
tur benannte.
Die H. Schmidt zu verdankende Charakterisierung cler C-Keramik und
cler C-Kultur als eines der bemalten Keramik fremden Elementes, clas mit dieser
keinerlei inneren, genetischen Zusammenhang hatte und von ihr nicht organisch
aufgenommen wurde, blieb gleichfalls unerschi.ittert. Dieser Gesichtspunkt kann
um so mehr als von den neueren Funden und Forschungen bestătigt angesehen
werden, als sich in cler letzten Zeit unsere Kenntnisse bezi.iglich des Entwicklungs­
prozesses cler Kultur von Cucuteni,bezi.iglich cler Stufen dieses Prozesses und
deren kulturellen Aufbaus vertieft haben. Dies geschah einerseits durch ldenti­
fizierung cler Vor-Cucuteni- und cler Fri.ih-Cucuteni-Kultur, in denen ebenfalls
eventuelle Vorlăufer des C-Elementes fehlen ; andererseits bereitet die Bestimmung
des Ursprungsgebietes cler C-Kultur heute nicht mehr so groBe Schwierigkeiten
wie zu cler Zeit, als H. Schmidt diesen Ausstrahlungsraum im Norden und Nord­
westen suchte. Ohne in die Einzelheiten cler von cler Sowjetforschung erzielten
Ergebnisse bezi.iglich des Neolithikums im Gebiete cler nordpontischen Steppen
und im Raume ostlich des Mittellaufes des Dneprs einzugehen, kann unseres
Erachtens behauptet werden, daB die in die Kultur von Tripolje-Cucuteni vor­
gedrungene C-Keramik aus den in den obigen Gebieten entstandenen und dort
weitergebildeten Kulturverbănden stammt und nicht etwa aus dem arktisch-bal­
tischen oder skandinavischen Norden. Bekanntlich versuchte cler dănische For­
scher G. Rosenberg in einem im Jahre 1 93 1 erschienenen und nicht geni.igend
beachteten Buche 2, die gesondert und unabhăngig bestehende Kultur, aus cler
clas C-Element stammt, mit cler sogenannten ukrainischen Wohnplatzkultur zu
identifizieren, die nach Ansicht dieses Forschers in cler nordpontischen Steppe
ihren Ursprung hatte. Ohne uns mit den von Rosenberg aufgestellten Hypothesen
(die cler Siedlung von Ussatowo eine sogenannte Schli.isselstellung zuweisen)
gănzlich identifizieren zu wollen, scheint es uns doch, daB die ji.ingsten sowjeti­
schen Funde und Forschungen clas Bestehen einer verhăltnismăBig primitiven
neolithischen Kultur, deren Trăger Jăger und Fischer und spăter Viehzi.ichter
waren, ausreichend belegt haben. Diese Kultur ist in dem Raum zwischen den
Unterlăufen cler Wolga, des Dons und des Dneprs zu lokalisieren und in ihr
entwickelte sich eine primitive Keramik, die anfănglich durch Muschelstich,
spăter mit cler Wickelschnur und schlieBlich mit straff gewickelter, bzw. mit cler
gewundenen Schnur verziert wurde. Dies ist clas Kulturmilieu, aus dem clas C-Ele­
ment in den Bereich cler Kultur von Tripolje-Cucuteni eindrang.
Ehe wir in cler Erărterung cler mit dieser Beri.ihrung zweier Kulturen in
Verbindung stehenden Probleme fortfahren, halten wir es fi.ir erforderlich, vorerst
noch eine von Schmidts Hypothesen zu untersuchen. Es ist nămlich zu unterstrei­
chen, daB sămtliche bisherigen Forschungen keinerlei Tatsachen ergaben, die clas
unabhăngige Bestehen cler C-Kultur im Bereiche Tripolje-Cucuteni untermauern
konnten - im Gegenteil bestătigten diese Forschungen jedesmal, daB die C-Kera­
mik in den gleichen Siedlungen und Wohnstătten ausschlieBlich gemeinsam mit
cler bemalten Keramik von Tripolje-Cucuteni vorkommt. ln dem gesamten

2 K11lt 1tr�trorl ! u n g e n i n Europa zur Stei n zeit, Copenhagen , 1 93 1 .

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7 SPĂT E f\ E Z E I T STl" F E '.'i D E S '.'i EO L I T I I I K C M S I X D E H HVf\ 59

Bereiche cler Tripolje-Cucuteni-Ariuşd-Kultur cler Phasen A, AB und B zwischen


Dnepr und Oberlauf des Olt findet sich nicht eine einzige Siedlung und nicht
eine einzige W ohnschicht von reinem und unvermengtem Cucuteni-C-Geprăge,
sondern diese Tonware ist stets mit cler bemalten Keramik vergesellschaftet. Eine
frlihere Annahme liber cl a s Bestehen einer besonderen Wohnschicht von C-Geprăge
in Traian wurde durch spătere Grabungen in dieser Ortschaft widerlegt. Es ist
daher klar, daB die C-Keramik im Bereiche cler Tripolje-Cucuteni-Ariuşd-Kultur
als eine Komponente cler Kultur cler bemalten Keramik erscheint, eine Kompo­
nente, die allerdings anderen Ursprungs ist. Von dieser unbestreitbaren Feststel­
lung muB jede Untersuchung cler Beziehungen zwischen cler Kultur cler bemalten
Keramik und cler C-Keramik ausgehen . Hier liegen nicht zwei Kulturen vor,
die im Bereiche Tripolje-Cucuteni-Ariuşd eine neben cler anderen bestehen, sondern
zwei Kulturen, die in diesem Bereiche auf eine bestimmte Art und Weise mit­
einander in Berlihrung kommen und sich vermengen, die nicht «nebeneinander»,
sondern «miteinander» bestehen.
Um die Beziehungen des Zusammenbestehens, cler Symbiose dieser beiden
Kulturen im Lichte cler neueren Funde ge nauer zu bestimmen, ist es erforderlich,
die Tatsachen zusammenzufassen, die uns die neuere Forschung liber den Zeit­
punkt zur Verfligung gestellt hat, in dem eine Berlihrung dieser Kulturen zum
ersten Male stattfand, d. h. i.iber den Zeitpunkt, in dem die ersten Elemente cler
C-Kultur in die Kultur cler bemalten Keramik eindrangen.
In diesem Zusammenhang sehen wir uns neuerlich veranh:i Bt daran zu
erinnern, daB H. Schmidts Hypothese, wonach dieser Augenblick cler Zeitlage
cler Stilstufen Epsilon-Zeta entspricht - librigens die einzige Hypothese, die man
bei dem damaligen Stande cler Forschung aufstellen konnte - heute nicht mehr
haltbar ist.
Die Grabungen von Traian, einer Siedlung, die hinsichtlich cler bemalten
Keramik ausschlieBlich die Kulturphase Cucuteni-AB von cler Stilstufe Alpha
bis Delta umfaBt, haben bereits vor langem den Nachweis dafor erbracht, daB
die C-Keramik im Raume von Cucuteni schon vor Entwicklung cler Stilstufen
Epsilon und Zeta auftaucht. Auf Grund cler bisher verăffentlichten und cler noch
unverăffentlichten uns bekannten Fundmaterialien weist die in den Wohnstătten ·

cler AB-Kultur in Traian geborgene C-Keramik Formen und Muster auf, die fi.ir
die mit straff gewickelter und mit gewundener Schnur verzierte Tonware kenn­
zeichnend sind. Von gleicher Bedeutung sind in dieser Frage die Forschungsergeb­
nisse von Corlăteni ; diese Siedlung war ebentalls ausschlieBlich in cler Kultur­
phase AB bewohnt, jedoch in einer ălteren Stufe dieser Kulturphase und zwar
in cler ăltesten bis jetzt festgestellten Stufe cler AB-Kultur, in deren Verlauf die
Stilart Qamma und diejenige, die foglich mit Delta zu bezeichnen ist, noch nicht
ihre volle Ausbildung erreicht hatten. In den durch Brand zerstărten Wohnstătten
von Corlăteni kamen gleichfalls, mit RegelmăBigkeit und in bemerkenswerten
Mengen, GefăBreste cler C-Keramik zum Vorschein. Die C-Keramik von Corlăteni
weist jedoch, in vălliger U bereinstimmung mit dem ălteren AB-Geprăge dieser
Siedlung, ăltere Formen auf, deren Verzierung aussc hlief3lich mit einem geză hnten
Qerăt, wahrscheinlich mit einer gezăhnten Muschel, hergestellt wurde. Aus cler
ganzen Siedlung von Corlăteni, wo ausgedehnte Grabungen vorgenommen und
12 groBe Wohnstătten freigelegt wurden, in denen eine groBe Menge von C-Keramik

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60 I. \" E SHr n 8

geborgen wurde, ist nicht eine einzige, mit Schnurornamentik versehene Scherbe
belegt.
Diese Tatsachen bestatigen einerseits die von G. Rosenberg namentlich
auf typologischer Grundlage ausgearbeitete relative Chronologie cler Keramik
cler ukrainischen Siedlungen, andererseits erweisen sie den ebenso wichtigen
Sachverhalt, daB clas erste Vordringen des C-Elementes in den Bereich cler Kultur
von Cucuteni bereits in den ersten Anfangen des Bestandes cler Kulturphase AB
erfolgte, als die Stilarten Alpha und Beta die haufigste und kennzeichnendste Er­
scheinungsform cler GefaBbemalung darstellten.
Unseres Erachtens ist cler Augenblick noch nicht gekommen� von cler
Moglichkeit noch alterer Berilhrungen zwischen cler C-Kultur und dem Verband
von Cucuteni, etwa in cler Phase A cler bemalten Keramik, zu sprechen. Einige
dahin deutende Beobachtungen sind noch nicht ausreichend tiberprilft und gestat­
ten daher derzeit bloB, auf clas Problem hinzuweisen, so wie wir es hier tun.
Gleichzeitig halten wir es for erforderlich, zu prazisieren, daB wir uns bei Behand­
lung dieser Frage nicht auf clas Vorkommen von schnurverzierter C-Keramik
im Gebiete cler Kultur von Ariuşd, in den Rayonen Sfîntu Gheorghe und Tîrgu
Secuiesc beziehen. Nichtsdestoweniger ist es erwiesen, daB die C-Keramik im
Rahmen cler Kultur von Cucuteni spatestens zu Beginn cler AB-Phase auftaucht,
um dann diese Kultur - wie aus zahlreichen Beobachtungen, einschlieBlich derer
von Sărata-Monteoru hervorgeht - standig bis in ihre spateste Entwicklung
hinein zu begleiten, die durch den Beginn des Niederganges und des Verfalls des
Zeta-Stiles bezeichnet ist. Heute wissen wir daher, daB sich clas Vorkommen des
C-Elementes im Bereiche cler Kultur von Cucuteni nicht etwa - wie H. Schmidt es
annahm - auf die letzte Stufe cler Entwicklung cler Cucuteni-B-Phase beschrankte,
sondern daB die Berilhrung zwischen den beiden verschiedenen Kulturen alter
ist, langer dauert und sich in den verschiedenen Zeitstufen in verschiedenen
Erscheinungsformen bekundet. War fi.ir H. Schmidt die Annahme cler Gleichzei­
tigkeit cler C-Keramik und des Endes cler B-Phase cler bemalten Keramik gewis­
sermaBen clas Maximum eines Zugestandnisses, clas ihm durch objektive Tatsa­
chen aufgenotigt wurde, so verleihen die Ergebnisse cler neueren Forschungen seiner
Hypothese clas Geprage eines M inimums an Richtigkeit. Die Tatsache, daB dit
C-Keramik erstmalig in groBen Mengen und bestandig bereits zu cler Zeit de�
Anfange cler AB-Phase cler Kultur von Cucuteni vorkommt, sowie die ziemlich
sprunghafte Wandlung, die die GefaBbemalung beim O bergang von Phase A zu
Phase AB aufweist - ein Umstand , cler es i.ibrigens erklart, warum einige For­
scher eine zeitlang an dem unmittelbaren Zusammenhang zwischen diesen beiden
Phasen cler GefaBbemalung zweifelten - sind unter anderem die Gri.inde dafiir,
daB wir die Annahme ausgesprochen haben, die Wandlung cler bemalten Keramik
bei ihrem O bergang von cler Phase A zur Phase AB sei wenigstens zum Teil au:
jene Ereignisse zurilckzufiihren, die sich im Vordringen des C-Elementes wider·
spiegeln.
Die Tatsachen, die wir uns im Obigen zusammenzufassen erlaubt haben.
sind danach angetan, clas Problem cler Bedeutung und cler Rolle cler C-Keramil
im Rahmen cler Tripolje-Cucuteni-Ariuşd-Kultur in ein neues Licht zu ri.icken
Wenn auch die C-Keramik als Vertreter einer von cler Kultur cler bemalten Keramil
verschiedenen Kultur angesehen werden kann und muB - und unseres Erachtens

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9 SPĂT E H E Z E I T ST C F E \ D E S \ EI J I . I T l l l h:t" � I S I \ IJ E R R \" H Gl

wurde diese Kultur bereits identifiziert - so berechtigt uns, wie wir gesehen
haben, nichts dazu, die C-Keramik als Beleg fiir eine auf dem gleichen Gebiete
wie die Kultur cler bemalten Keramik bestehende Parallelkultur anzusehen. Die
C-Keramik ist lediglich ein von dem Kulturverband Tripolje-Cucuteni-Ariuşd
aus einer anderen, benachbarten, im Si.iden und Osten cler Ukrainischen SSR
lokalisierten Kultur entlehntes Kulturgut.
Um zu einem tieferen und richtigeren Verstăndnis cler Bedeutung dieses
Fremdelementes im Rahmen cler Tripolje-Cucuteni-Kultur zu gelangen, ist es
nicht ohne Interesse, clas Verhalten cler C-Keramik im Rahmen cler Kultur
cler bemalten Keramik wăhrend des langen Zeitraums ihrer gemeinsamen Ver­
wendung in den Siedlungen Cucuteni-Tripolje, sowie die Reaktion cler bemalten
Keramik auf die Anwesenheit dieses « Fremdkorpers » kurz zu untersuchen.
Eine erste Feststellung, i.iber die man unseres Erachtens nicht hinweggehen
kann, ist die wohlbekannte Beobachtung, daB die C-Keramik im eigentlichen Oe biete
cler Tripolje-Kultur im Vergleich zur bemalten Keramik im allgemeinen hău­
figer vorkommt als im Bereiche von Cucuteni. Bei Erorterung cler Tripolje-Cucuteni­
Kultur wird manchmal auBer acht gelassen, daB wir es hier in Wirklichkeit mit
mehreren Varianten cler Kultur cler bemalten Keramik zu tun haben, die sich
unter anderem auch durch clas Mengenverhăltnis zwischen den Gattungen cler
C-Keramik und denen cler bemalten Keramik unterscheiden. Im Bereiche von
Tripolje ist - wie auch H. Schmidt hervorhob - weiters auch eine stărkere An­
gleichung cler C-Keramik an den cler bemalten Keramik eigenen Stil zu beobachten.
Im Bereiche von Cucuteni ist diese im gleichen Sinne erfolgende Angleichung
erst gegen Ende cler B-Phase hăufiger zu beobachten ; sie macht sich hiebei haupt­
săchlich durch vereinzelt auf einigen GefăBen des C-Typus vorkommender Bema­
lung geltend (worauf schon H. Schmidt hinwies), insbesondere aber durch Her­
stellung von Formen cler C-Gattung unter Beibehaltung ihrer kennzeichnenden
Tiefornamente, aus cler Tonmasse und unter Anwendung des Brennverfahrens,
die cler bemalten Keramik eigenti.imlich sind. Im allgemeinen kann jedoch fest­
gestellt werden, daB die C-Keramik von den anderen Tonwarengattungen cler
Kultur cler bemalten Keramik abgesondert und verschieden bleibt und daB ins­
besondere die bemalte Keramik selbst keinerlei Tendenzen bekundet, Formgut,
Ziermuster oder Machart cler C-Keramik zu i.ibernehmen. Diese Feststellungen
unterstreichen fiir sich allein deutlich genug den Umstand, daB die C-Keramik
im Rahmen cler Cucuteni-Kultur clas Verhalten eines « Fremdkorpers » aufwies.
Ein noch genauer orientierter Einblick in die Bedeutung cler C-Keramik
innerhalb cler Cucuteni-Kultur kann jedoch unseres Erachtens durch die Be­
obachtung der Art und Weise gewonnen werden, in cler sich die C-Keramik selbst
im Laufe des langen Zeitraums ihres Zusammenlebens mit cler bemalten Keramik
entwickelte. Wir sahen weiter oben, daB eine derartige Entwicklung bestand
und daB sie auf clas genaueste die Abschnitte widerspiegelt, welche diese Keramik
im Rahmen cler Kultur der ukrainischen Siedlungen durchlief. Die Tatsache, daB
die C-Keramik in die Kultur von Cucuteni nicht vollstăndig und organisch einge­
gliedert wurde, sowie cler Umstand, daB ihre Varianten im Laufe der verschie­
denen Phasen der Cucuteni-Kultur mit den Entwicklungsphasen der C-Keramik
in ihrer Ursprungskultur zusammenfallen, zeigen uns, daB wir es nicht mit einem
ein fi.ir allemal, etwa zu Beginn cler AB-Phase entlehnten und dann lange Zeit

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62 I. :\ E STOH

hindurch unverăndert beibehaltenen Kulturelement zu tun haben , denn in diesem


Fall wăre anzunehmen, daB es in seiner neuen Umgebung eine diesem Milieu
eigenti.imliche Entwicklung mitgemacht hătte. Wir haben es vielmehr mit an­
dauernden und bestăndigen, tiber eine lange Zeitdauer hin ausgedehnten Beziehungen
zwischen cler Kultur cler bemalten Keramik und cler ukrainischen W ohnplatz­
kultur zu tun. Die D bernahme keramischer Elemente aus einer fremden Kultur
durch die Tripolje-Cucuteni-Kultur erfolgte daher wiederholt und fortgesetzt,
wobei jedesmal die in cler ukrainischen W ohnplatzkultur neu zur Entwicklung
gekommenen Aspekte in die Kultur cler bemalten Keramik Eingang fanden .
Ein anderes Problem bezieht sich auf die Lebensverhăltnisse die hinter diesen
kulturellen Beziehungen standen. Unter Beri.icksichtigung cler Stellung cler C-Ke­
ramik im Rahmen cler Tripolje-Cucuteni-Kultur, einer Stellung, die wir auch im
Vorstehenden prăzisiert haben, haben sich alle Forscher, die sich mit diesen
Problemen befaBten, die naheliegende Hypothese zu eigen gemacht, wonach wir
es nicht nur mit einer einfachen kulturellen Entlehnung, sondern auch mit einem
Bevolkerungszustrom zu tun haben. Wir halten es im Augenblick nicht fi.ir notig,
auf alle die Erklărungen i.iber die Natur cler Beziehungen zwischen den Stămmen ,
die einer solchen Situation zugrunde liegen, einzugehen (Kriegsgefangene, Sklaven,
Ehen auBerhalb des Stammes usw.), da die betreffenden Hypothesen einer l: eson­
deren, aufmerksamen Pri.ifung zu unterziehen sind. Dennoch mag es nicht ohne
Interesse sein, hier den Umstand hervorzuheben, daB cler Umfang des erwăhnten
Zustroms fremder Bevolkerung im Laufe cler Phasen AB und B cler bemalten
Keramik in den weiter oben, gelegentlich cler Besprechung cler Hăufi.gkeit cler C-Ke­
ramik in den Ansiedlungen von Tripolje und Cucuteni bezeichneten Grenzen
verbleibt. Wichtig ist, daB die Tripolje-Cucuteni-Kultur in dem erwăhnten Zeit­
raum im allgemeinen ihr eigenes Geprăge beibehielt, wenn auch clas Tempo ihrer
Entwicklung durch die Anwesenheit des hier erorterten fremden Elements beein­
fluBt wurde. Nichtsdestoweniger bleibt es unbestritten, daB die Tripolje-Cucuteni­
Kultur, von dem Augenblick des gewohnheitsmăBigen und bestăndigen Vorkom­
mens cler C-Keramik in dieser Kultur, nicht nur als ein durch Vorkommen cler
bemalten Keramik, sondern auch durch dasjenige cler C-Keramik gekennzeichneter
Kulturverband anzusehen ist, da diese letztere in sămtlichen Ansiedlungen cle r
Tripolje-Cucuter i-Kultur cler betreffenden Zeitabschnitte ausnahmslos anzutreffe n
ist, wie fremdartig und ohne jeden organischen Zusammenhang dieses Element
auch sein mag.
*

Wir sahen eingangs, daB nach H. Schmidt die Cucuteni-Kultur zugleich


mit cler Stilstufe Eps ilon-Zeta zu Ende gegangen sei, wogegen die « C-Kultur »
noch eine zeitlang fortbestanden habe. Diese Anschauung bezi.iglich des Entwick­
lungszeitpunktes und cler Urnstănde, unter denen die Tripolje-Cucuteni-Kultur
zu Ende gegangen sein sollte, war in cler Forschung bis zu dem Augenblick
vorherrschend, da die neuen, auf dem Gebiete cler Sowjetunion geborgenen Funde
und die Moglichkeit, auf Grund dieser Funde einige ăltere Funde in einem neuen
Lichte zu deute n, cler Sowjttwissenschaft durch E. Kritschewski und namentlich
durch T. Passek gestatteten, eine neue Anschauung i.iber die Endstufe cler Tripolje­
Cucuteni-Kultur auszuarbeiten. Bekanntlich hat T. Passek durch Absonderung

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11 SPĂT E H E ZE ITS1T F E ;\ D E S :-I EO L I T H I Kl.�IS L\ l > E H H \' H 63

und Definierung cler Kulturstufen C I I - r II oder, wie wir sie zu nennen gewohnt
sind, cler Stufe Qorodsk-Ussatowo, auf Grund cler neuen Funde i.iber H. Schmidts
Gesichtspunkt hinausgehend nachgewiesen, da13 die Entwicklung cler Kultur von
Tripolje-Cucuteni in Wirklichkeit eine ji.ingere Endphase kannte, als die von dem
deutschen Gelehrten angenommene Spătphase und da13 sich im Verlaufe dieser
Endphase in cler Kultur von Tripolje-Cucuteni grundlegende Ănderungen auf
mehreren Gebieten vollzogen. Die Funde aus dem Gebiete von Ussatowo zeigten
die engen Beziehungen zwischen dieser Etappe und cler Kultur cler Ocker-Flach­
und Hi.igelgrăber ; neben den Funden des Gebietes von Gorodsk ermoglichen
sie es, als eines cler wesentlichsten Merkmale dieser neuen Phase clas sehr auffal­
lende O bergewicht cler C-Keramik - die jetzt grundsătzlich durch Eindri.icken
von gewundenen Schni.iren verziert ist - gegeni.iber cler bemalten Keramik fest­
zustellen.
Einige rumănische Forscher 3 versuchten jeden Zusammenhang zwischen
cler Kultur von Cucuteni und cler Phase von Gorodsk-Ussatowo zu bestreiten ;
in einer gewissen Hinsicht und in einem gewissen Ma13e g reifen diese Forscher
auf H. Schmidts Anschauun g en zuri.ick und sehen in cler Phase von Gorodsk­
Ussatowo eine cler Kultur von Tripolje-Cucuteni fremde Kultur, die ausschlie13lich
den Steppenstămmen angehort haben soll und fi.ir clas Verschwinden cler Kultur
von Tripolje-Cucuteni im Gebiete cler Waldsteppe verantwortlich zu machen wăre.
Nach Ansicht dieser Forscher stelle die Phase von Gorodsk-Ussatowo eine
cler Bronze-Zeit angehărende Kultur dar.
W ir wollen uns hier darauf beschrănken, nur jene Beweisgri.inde for die
obige Theorie anzufohren, die in dem einen oder anderen Sinne als entscheidend
anzusehen sind, und erwăhnen, da13 wir zu diesem Problem in einer fri.iheren
Arbeit 4 bereits kurz Stellung genommen haben.
Jn erster Linie halten wir es for notig, darauf hinzuweisen, da13 es auf
diesem Gebiete nur Verwirrung stiften kann, wenn wir uns cler Gefahr aussetzen,
die Erorterung auf eine einfache Diskussion um W orte abzuschieben . Es ist selbst­
verstăndlich, da13 eine Kultur, die sich in steter Umwandlung befindet, wie jeder
Organismus immer die gleiche ist und stets eine andere wird . Unter cler Annahme,
daB eine derartige Umwandlung stattgefunden habe und da13 die betreffende
Bevolkerung weder auswanderte, noch mitsamt ihrer Kultur zur G ănze ausge­
rottet wurde, ist es wesentlich festzustellen, bis zu welchem Augenblick dieser
steten Umwandlung cler Tripolje-Cucuteni-Kultur noch von einer Kultur dieser
Bezeichnung gesprochen werden kann und wann die Umwandlung einen derart
tiefgehenden Charakter annimmt, da13 cler neuen Kultur eine andere Bezeichnung
gegeben werden kann und mu13. Wir sind zwar der Ansicht, da13 weder die
Trăger cler Kultur von Tripolje-Cucuteni noch ihre Kultur als solche gegen Ende
cler B-Phase vollstăndig verschwanden, sondern da13 sich im Gegenteil sowohl
clas biologische als auch clas kulturelle Element, sicherlich unter Umwandlungen,
in die spăteren Gesellschaftsgebilde von ge ănderter sozial-okonomischer Struktur
eingliederten ; dennoch wollen wir nicht so weit gehen zu behaupten, da13 von
cler Tripolje-Cucuteni-Kultur bis tief in die Bronze-Zeit hinein gesprochen werden
3 VI. Dumitrescu, in Monografiu Hiibăşeşti ' SCIV, I, 2 , 1 950, S, 208ff, insbesondere
( 1 954) und R. Vulpe, in Studii, revistă de istorie, s. 2 1 4ff.
VIII, 1 95 5 , S. 1 40.

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64 I. 1' E STOR 12

kann, so lange sich die O berlieferungen dieser Kultur irgendwie verfolgen lassen.
Doch scheint es uns ebenso unrichtig, einem Aspekt, wie er uns im Verband
von Gorodsk-Ussatowo entgegentritt, die Bezeichnung einer allerdings zum Teil
Verfallserscheinungen, zum Teil zahlreiche Umwandlungen aufweisenden End­
stufe der Kultur von Tripolje-Cucuteni vorzuenthalten, kommen doch in dem
Verbande von Gorodsk-Ussatowo die grundlegenden Komponenten, welche die
Tripolje-Cucuteni-Kultur von der AB-Phase an jahrhundertelang gekennzeichnet
haben - bemalte Keramik und C-Keramik, von menschlichen Tonfiguren gar
nicht zu sprechen - weiter vor, sei es auch in umgekehrtem Mengenverhăltnis.
Wollten wir als einziges Unterscheidungsmerkmal for die Zu- oder Aberkennung
der Bezeichnung « Cucuteni-Kultur » lediglich das ziffernmăBige Hăufigkeitsver­
h ăltnis zwischen der bemalten Keramik und der C-Keramik gelten lassen, so
konnten wir in die Lage geraten, die Grăber des Typus Ussatowo, in denen die
bemalte Keramik im allgemeinen vorherrschend ist, der Cucuteni-Kultur zuzu­
weisen, den betreffenden Si edlungen hingegen diese Bezeichnung streitig zu machen,
da dort das H ăufigkeitsverhăltnis der beiden Keramikkategorien das umgekehrte
ist. Eine ăhnliche Verwirrung ergăbe sich auch im Falle einiger Tripolje-Sied­
lungen der AB- und B-Phase, in denen die bemalte Keramik eine recht geringe
Rolle spielt. Allerdings muB auf diesem Gebiete sicherlich neben anderen Merk­
malen, auch das der Entwicklung in Betracht gezogen werden. Bis jetzt hat jedoch
niemand den Beweis dafor erbracht - und dieser Beweis kann auch nicht erbracht
werden -, daB die fi.ir den Aspekt von Gorodsk-Ussatowo kennzeichnende
bemalte Keramik nicht in der Bemalung der GefăBe von Tripolje-Cucuteni ihren
Ursprung hat. Es ist richtig, daB diese Ansicht vertreten wurde, die Keramik
von Gorodsk-Ussatowo habe sich nicht allmăhlich und organisch aus der Cucu­
teni-Keramik entwickelt. Doch die allmăhliche Entwicklung des Formgutes und
der Verzierungen der bemalten Keramik von Gorodsk-Ussatowo aus der GefăB­
bemalung des Typus Tripolje-Cucuteni kann - gewiB einigermaBen li.ickenhaft
und nicht ohne Schwierigkeiten, da die Dinge nicht auf den ersten Blick ersicht­
lich sind - lediglich auf Grund des bisher veroffentlichten Fundgutes verfolgt
werden, ohne daB es hiezu unbedingt auch der Kenntnis der noch nicht verof­
fentlichten Fundmaterialien bedilrfte. Eine rumănische Forscherin hat in dieser
Hinsicht bereits vor Jahren einige absolut schli.issige Tatsachen festgestellt 5• Die­
jenigen, welche geneigt sind , das vorhin Gesagte zu bestreiten, iibersehen es, daB
seit den Forschungen von H. Schmidt die letzten Stufen der Kultur von Cucuteni B
auf dem Gebiete der Moldau auch durch Aspekte belegt wurden, bei denen
die Verfallserscheinungen, was Formung, Verzierung und Machart anbelangt,
weit i.iber die H. Schmidt bekannten und seiner Ansicht nach die weitreichendsten
Verfallserscheinungen aufweisenden Stufen Epsilon und Zeta hinausgehen. Doch
selbst wenn wir es bei dem O bergang der GefăBbemalung des Typus B zu derje­
nigen von Gorodsk-Ussatowo mit einer etwas sprunghafteren Wandlung zu tun
h ătten, so wăre dies bei weitem noch kein Beweis dafor, daB hier nicht eine
Entwicklungsstufe der Tripolje-Cucuteni-Kultur vorlăge. Wir hatten ja bereits
Gelegenheit, darauf hinzuweisen, daB sich eine derartige sprunghafte Wandlung
auch beim O bergang von Stufe A zu Stufe AB zugetragen hat. W esentlich ist,

6 H. Dumitrescu, in « Dacia », IX-X, 1 94 1 - 1 94 4 , S. 2 1 7ff.

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13 SPĂT E R E ZEITST U F EN D E S N EULITH I K U M S IN D E R H. V R G5

daB der Aspekt von Gorodsk,Ussatowo in wichtigen Siedlungsmittelpunkten der


Kultur von Tripolje,Cucuteni, wie z. B. in Kiew und in der Moldau belegt ist,
daB er sich nicht auf die geographischen und kulturellen Randgebiete des Kultur,
verbandes von Tripolje,Cucuteni beschrănkte. Denn wenn man beztiglich der
in der UdSSR gelegenen Bereiche von Gorodsk und von Ussatowo die Hypothese
aufstellen konnte, daB der betreffende Kulturverband ausschlieBlich im Randge,
biet der Tripolje,Kultur, durch O berlagerung der Steppenstămme entstand (und
selbst in diesem Falle ergeben sich Schwierigkeiten, denn der Bereich von Gorodsk
liegt nicht in der Nachbarschaft der Steppe), so kann beztiglich der Moldau
nicht die gleiche Behauptung vertreten werden, denn dort wurden Funde vom
Typus Gorodsk,Ussatowo z. B. in Horodiştea und Darabani am Prut, in Cucuteni
neben Jassy und in Hăbăşeşti neben Roman geborgen.
Es muB auBerdem die Aufmerksamkeit darauf gelenkt werden, daB in
den vermeintlichen « Randgebieten » die bemalte Keramik des Aspekts von Gorodsk,
Ussatowo schon aus dem einfachen Grunde nicht entstanden sein kann, weil dort,
in cler nordpontischen Steppe und links des Dneprs, die Voraussetzungen einer
derartigen Entwickl ung nicht bestanden, da j a dort eine vorhergehende Ansiedlung
der Cucuteni,B,Kultur nicht vorhanden war. Die bemalte Keramik des Typus
von Gorodsk,Ussatowo konnte ausschliesslich auf dem alten Siedlungsgebiete
von Tripolje,Cucuteni entstehen, von wo sie nachher in die Steppe oder clas
Waldgebiet vordringen sollte. Haben wir es aber einmal mit einem Kulturver,
band zu tun, der auch auf Grundlage cler Kultur von Tripolje,Cucuteni entstanden
ist, sei es auch unter intensiver Beeinflussung durch eine andere Kultur, und
verbreitet sich cler neue Kulturverband in den alten Siedlungsmittelpunkten cler
Tripolje,Cucuteni,Kultur, so ist es nicht einzusehen , warum dieser neue Kultur,
verband nicht auch die letzte Stufe cler Tripolje,Cucuteni,Kultur darstellen sollte,
solange die for diese Kultur wesentlichen Elemente in dem neuen Verbande
fortbestehen.
Im tibrigen entbehrt die ăltere, von H. Schmidt aufgestellte Variante dieser
Theorie, wonach die « C,Kultur » in ihrem Heimatgebiete durch Beeinflussung
von seiten cler Tripolje,Cucuteni,Kultur zur Reife gelangt sei, um dann in clas
Gebiet dieser letzteren vorzudringen und ihr ein Ende zu bereiten, auch aus dem
bereits vorhin erwăhnten Grunde jeglicher Unterlage, weil die bemalte Topfer,
ware der Bereiche von Gorodsk und Ussatowo in den betreffenden Gebieten
keinerlei Vorgănger hat und dort eine plotzliche Neuerscheinung darstellt, deren
Wurzeln in der Tripolje,Cucuteni,Kultur zu suchen sind.
Unseres Erachtens hat sich etwas anderes, viel einfacheres und nattirli,
cheres zugetragen : cler Zustrom cler C,Bevolkerung und cler C,Keramik in den
Raum von Tripolje,Cucuteni wurde intensiver, clas Kulturgut des Typus C nahm
allmăhlich zu, bis es nac h der Stufe von Gorodsk,Ussatowo den ortlichen Brauch
cler bemalten Keramik vollkommen tiberflutete. Der Beweis hierftir wird dutch
die Ocker,Htigelgrăber erbracht, die jtinger sind als die Stufe von Ussatowo.
Daraus ergibt sich, daB clas tatsăchliche Erlăschen cler Tripolje,Cucuteni,Kultur
nicht etwa durch die Stufe von Gorodsk,Ussatowo bezeichnet wird, sondern
durch die Ocker,Hilgelgrăber, die jiinger sind als die Grăber des Ussatowo,
Typus. Die genaue Beschaffenheit dieses Entwicklungsprozesses muB Gegenstand
einer ins einzelne gehenden Untersuchung bilden, die dann in Angriff genommen

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(j(} I . '.\ E ST O H

werden kann, wenn clas heute bestehende Belegmaterial durch neue Ergebnisse
vervollstăndigt sein wird. Bereits jetzt ist es jedoch offenkundig, daB erst im
Verlaufe dieses Prozesses die Voraussetzungen fi.ir die Lebensformen cler ortlichen
Bronze,Zeit-Kultur geschaffen wurden und daB die Stufe von Gorodsk,Ussatowo
unter anderem schon aus dem einfachen Grunde nicht cler Bronze,Zeit zugewiesen
werden kann, weil die chemischen Untersuchungen nachgewiesen haben, daB sie
nicht die Bronze sondern nur clas Kupfer kannte, und weil die aus dieser Phase
bisher bekanntgewordenen Metallgegenstănde nicht Typen cler europ ăischen
Bronze,Zeit, sondern ăltere Typen darstellen.
*

Aus dem bisher Gesagten geht hervor, wie schwierig und zum Teile
bestritten die Deutung cler vorhin erorterten archăologischen Tatsachen im Sinne
der kulturellen und historischen Entwicklung heute noch ist. Sehr oft stellen aie
vorgeschlagenen Deutungen nur mehr ader weniger begrtindete ader einleuchtende
Hypothesen dar. Selbst wenn eine SchluBfolgerung allgemeinerer Natur als gesi,
chert angesehen werden ka:nn, so bedarf sie entwecler noch einer Prăzisierung
oder einer Untermauerung von sămtlichen Gesichtspunkten aus. Es ist unver,
meidlich, claB sich ein clerartiger Forschungsstand auch in cler Periodisierung
widerspiegelt, welche clie Archăologie auf clie verschiedenartigen und vielfăltigen
Erscheinungsformen cler von ihr studierten Kultur anwendet. Daher zogert die
Archăologie gewohnlich lange Zeit, ehe sie eine enclgtiltige Terminologie fi.ir
Klassifikation uncl Periodisierung cler Entwicklung eines Kulturverbancles aufstellt.
Zweifelsohne birgt clies den Nachteil in sich, Schemen von Benennungen uncl auf,
einanderfolgenclen Entwicklungsstufen aufzustellen, die den Nichtfachleuten ofters
nicht nur willktirlich, sondern in sich widersprechend erscheinen. Fi.ir den Forscher
jedoch, cler verpflichtet ist zu wissen, worum es sich handelt, hat diese Vorgangs,
weise clen Vorteil, daB sie der endgtiltigen Deutung oder SchluBfolgerung nicht
vorgreift und ihm nicht von Anfang an einen gewissen Blickwinkel aufnotigt ;
im Gegenteil lăBt sie ihm die Freiheit, das Belegmaterial nach MaBgabe der Ent,
wicklung cler Forschung oder der von ihm gegebenen Deutung zu gruppieren
oder auch umzugruppieren.
Es kann nicht bestritten werden, claB die Periodisierung der Cucuteni,
Kultur, so wie sie heute von clen Fachleuten gehandhabt wird, Unklarheiten
und W idersprtiche in sich birgt. Es gilt jedoch vorerst, clas Problem klarzustellen,
ob in cler Tat cler Augenblick gekommen ist, an einen Umbau dieser Periodisierung
zu schreiten uncl ob beztiglich cler geeignetesten anzuwendenden Unterscheidungs,
merkmale Meinungsi.ibereinstimmung besteht. Unseres Erachtens ist dieser Augen,
blick jedoch noch nicht gekommen und clas gilt nicht nur fi.ir die Frage und fi.ir
den Raum, die uns hier beschăftigen, sondern fi.ir die gesamte europăische Ar,
chăologie, innerhalb deren bekanntlich milhevolle Erorterungen i.iber Art und
\Xleise sowie Unterscheidungsmerkmale cler Periodisierung stattfanden.
Was die Periodisierung der Tripolje,Cucuteni,Kultur anbelangt, so er,
scheint eine unangenehm bemerkbare Verwirrung bei der Benennung cler letzten
Phase, fur die einerseits H. Schmidts Klassifizierung in AB und B besteht, anderer,
seits die Einteilung T. Passeks in B 1 , B2 , C 1 - Y1 und C2 - y 2 , welche mit
cler ersteren schwer in Einklang zu bringen ist ; ferner liegt noch ein Vorschlag

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S P.�T E H E ZEITSTD' E :\ l l E S :\ EOLIT l l I K l . �I S I:\ l l E H H \' H li7

des Verfassers dieses Aufsatzes vor, for die Cucuteni,Kultur vorderhand die
Phasenbezeichnungen AB, B, C, und D zu verwenden. W ir măchten bei dieser
Gelegenheit die s �lbstverstăndliche Tatsache hervorheben, daB die in diesem
Vorschlag vorkommende Stufe D mit cler von H. Schmidt so bezeichneten Gruppe
cler D,Keramik von Cucuteni nichts gemein hat, sondern die Stufe von Gorodsb
Ussatowo von dem Gesichtspunkte cler Entwicklung cler schnurverzierten
C,Keramik bezeichnet. Gleicherweise erinnern wir daran, daB wir bei Ausarbeitung
dieses Vorschlages cler Tatsache wohl bewuBt waren - die ubrigens erstmalig
von uns, sowohl mundlich als auch schriftlich festgestellt worden war - daB
clas Zeichen C nicht eigentlich eine Zeitspanne, sondern im Gegenteil die durch
die C, Keramik gekennzeichnete kulturelle Erscheinungsform bezeichnet ; diese
Klassifizierung und Bezeichnung wurde ubrigens bereits im Jahre 1 923 von
V. G. Childe for Schipenitz, und dann (oder vorher !) von H. Schmidt for Cucuteni
angewendet.
Zweifelsohne bringt eine derartige Bezeichnungsweise for Nichtfachleute
den bereits erwăhnten bedeutenden Nachteil mit sich, daB die Bezeichnung C
for eine mit den Stufen AB und B gleichlaufende, nicht ihnen nachfolgende
Erscheinungsform beibehalten wird. Im Vergleich zu cler sich aus dem neuen
Fundgut ergebenden, stărker gegliederten Wirklichkeit ist diese Bezeichnung auch
nicht genau genug ; in Wirklichkeit mi.i.Bte man heute for die in Corlăteni vor,
kommende Variante cler C,Keramik die Bezeichnung C 1 und for die sonstige
C,Keramik unter AusschluB derer cler Stufe von GorodsbUssatowo die Bezeich,
nung C 2 verwenden, wogegen die letztere unter cler Bezeichnung D klassifiziert
wird. Nichtsdestoweniger hielten wir es for niitzlich, diese Klassifizierung zu
verwenden, weil sie einerseits die vielfăltige, doppelseitige Natur cler Tripolje,
Cucuteni,Kultur in den auf die A,Phase folgenden Stufen widerspiegelt und
andererseits an die seit langem in cler Fachliteratur cler Cucuteni,Keramik ver,
wendete und allgemein ublich gewordene Klassifizierung ankniipft.
Abgesehen davon schien es uns - und wir haben in cler bereits erwăhnten
Arbeit seinerzeit darauf hingewiesen - daB diese als bloBes Arbeitsgerăt gedachte
Periodisierung und Klassifizierung ihre Nutzlichkeit auch von dem Gesichtspunkt
eines Versuches erweist, in dem Ablauf cler kulturdlen Entwicklung cler betref,
fenden Epoche innerhalb eines umfassenderen Bereichs parallele Erscheinungs,
formen hervorzuheben ; hiebei ist an die Entwicklung im Raume Tripolje,Cucu,
teni einerseits und an diejenige im Bereich des benachbarten und verwandten
Kulturverbandes von Gumel niţa,Sălcuţa zu denken. In cler Tat haben wir bereits
seinerzeit die Aufmerksamkeit auf den Umstand gelenkt, daB sich ein dem Vor,
dringen des C,Elementes in die Tripolje,Cucuteni,Kultur entsprechendes Phăno,
men, wenn auch in Formen geringerer Intensităt, auch im Raume cler Gumelniţa,
Sălcuţa,Kultur abgespielt hatte, wo auf Grund cler bisher geborgenen Belege
hervorgeht, daB dieser zum Teii dieselben Phasen durchlaufen hat. Derart kann
im Kulturverbande Gumelniţa,Sălcuţa einerseits clas Vorkommen von mit straff
gewickelter Schnur verzierter C,Keramik, andererseits cler mit frei gewundener
Schnur verzierter Tonware festgestellt werden. Vcn cler Annahme ausgehend,
daB dieses Phănomen eine Entsprechung for die gleichartige Erscheinung inner,
halb eines Teils cler Entwicklung des Kulturverbandes von Tripolje,Cucuteni
darstellt, hielten wir es for richtig und nutzlich, die Periodisierung cler betreffenden

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68 I . N E STOR 16

Stufen und die Klassifizierung cler Tonwarengattungen derart vorzunehmen, daB


sie die Bezugnahme auf clas entsprechende Phanomen des anderen Kulturkom,
plexes ermoglichen. Da die herkommliche Periodisierung des Kulturverbandes
von Gumelniţa,Sălcuţa nur die mit A und B bezeichneten Stufen umfaBt, waren
wir cler Ansicht, daB auf Grund cler Keramik des C,Typus zwei weitere, jtingere
Aspekte (C und D) als Postulat aufgestellt werden konnen, deren genaue Einglie,
derung in die Entwicklungsphasen des Kulturverbandes von Gumelniţa,Sălcuţa,
oder teilweise sogar in die allgemeine Entwicklung des jtingeren Neolithikums
des betreffenden Raumes, dann zu erfolgen hatte, wenn reicheres Belegmateri al
und genauere stratigraphische Beobachtungen beztiglich dieser wichtigen, aber
noch ungentigend geklarten Endperiode des Neolithikums in cler Donauebene
dies ermoglichen werden.
Es handelt sich also um einen Vorgang, cler in clas bestehende, aber nicht
gentigend klare und noch nicht ausreichend durchforschte Belegmaterial eine
gewisse Ordnung bringen soll, ohne cler endgtiltigen Deutung dieses Materiales
mehr als es derzeit moglich ist vorzugreifen.
W ir bestreiten es nicht, daB sich davon abweichende und genauere Periodi,
sierungs, und Klassifizierungssysteme ausarbeiten lassen konnen, die wahrschein,
lich auch weniger W idersprtiche aufweisen und klarer sind , <loch ftirchten wir,
daB sie den Eindruck erwecken konnten, als wtiBten wir tiber die betreffenden
Kulturverb ande und Entwicklungsvorgănge mehr als dies in Wirklichkeit cler
Fall ist. Es liegt auf cler Hand , daB eine Periodisierung unter Verwendung cler
Zeichen C und D, als erster Versuch einer mehrere Gebiete umfassenden Perio,
disierung, - die sich jedoch auf die Verbande Tripolje,Cucuteni und Gumelniţa,
Sălcuţa beschrankt, und selbst innerhalb derer vorerst die Einwirkung des fremden
Elernentes cler sogenannten « C,Kultur » hervorhebt, - nur for die Fachleute
einige Vorteile bietet und eher cler wissenschaftlichen Vorsicht als dem Wunsche
cler Laieninteressenten nach sofortigem und volligem Verstandnis Rechnung trăgt.
W ir erwarten daher mit lnteresse andere Vorschlage cler Periodisierung
und Klassifizierung, welche alle bekannten Tatsachen besser erfassen und ein,
ordnen, und werden mit Vergntigen jenem System zustimmen, clas diese Forde,
rungen am besten erfi.illt.
IONNESTOR

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LA PLUS ANCIENNE TOMBE A INCINE RATION TROUVEE
SUR LE TERRITOIRE DE LA R. P. ROUMAINE ET AUTRES
DECOUVERTES APPARENTEES DE LA MEME REGION

En aout 1 942, au cours de notre premiere campagne de fouilles dans la


necropole a incineration de Cîrna (âge du bronze), fouilles pratiquees au lieu
dit « Grindul Tomii », nous avons egalement creuse une tranchee de controle
sur la Măgura Tomii, tertre ou colline constituant le point le plus eleve du « grind » 1 .
11 est certain que, etant donne la distance de pres de 200 m qui separe la tombe
decouverte ici de la limite orientale de la necropole de l'âge du bronze, nous
n'esperions guere trouver sur la Măgura Tomii des tombes appartenant a cette
necropole. Nous avons cependant considere devoir essayer de determiner le
caractere de cette colline qui s'eleve solitaire au,dessus de la nappe d'eau, meme
lorsque la crue atteint son maximum.
Sur ce « grind », long d'environ 2 km, mais n'ayant que de 200 a 300 m
de large, la Măgura Tomii depasse de pres de 2m50 tout ce qui l'entoure. Cette
butte ovale - orientee est,ouest - accuse une longueur depassant 40 m a sa
partie superieure. C'est precisement par suite de sa position dominante et parce
qu'elle n'est jamais inondee, comme nous l'avons dit, que cette butte est utilisee
presque chaque annee pour l'installation d'une bergerie. On y creuse a cette
occasion des fonds de cabanes, etc. C'est pourquoi, ayant pris la decision
de tracer une tranchee le long de cette colline, nous n'avons pas pu la
creuser sur la ligne de crete, mais un peu plus au sud . Notre tranchee, ayant
30 m X 1 m20, a ete cuverte sur un terrain legerement încline vers le sud.
A l' extremite occidentale, immediatement sous l'herbe, nous avons trouve du
sable de dune et, dans le reste de la tranchee, une couche de terre sablonneuse,
d'epaisseur variable, justement a cause des nombreuses fosses dont nous avons
dej a parle. Un fond de cabane moderne descendait jusqu' a 1 m s o et contenait
du charbon, des cendres et quelques tessons contemporains. Dans le reste de la
tranchee ont ete retrouves quelques fragments ceramiques a incisions et un seul
pourvu d'un bourrelet primitif, appartenant assez probablement a la civilisation
1 Par « grind » on designe en roumain une trescu, Şantierul arheologic Cîrna, dans « Materiale »,
langue de terre qui n'est jamais completement inondee. III, 1 95 7 , pp. 1 90 - 20 1 , pi. I; idem, Necropola de
Cette tranchee de contrele est designee sur le plan i ncineraţie din epoca brontului de la Cîrna, Buca­
de nos fouilles de Cima par X A (cf. Vladimir Dumi · rest, 1 96 1 , Ed. A cad. R. P . R., pi. I ) .

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70 VLA D I M I R D U M I T H ESClf 2

de Coţofeni. En general, le sabie, plus ou moins fi.n, commence immediatement


apres la couche de terre sablonneuse, dont l'epaisseur varie beaucoup. A un
endroit situe a environ 8 m de l'extremite orientale de la tranchee et a quelques
centimetres du talus meridional de celle-ci, nous avons trouve, a une profondeur
de 1 m 10 , deux vases : un petit pot a an�e, a haut col et a bord brise, pose verti­
calement et, a câte de lui, un peu inclinee, une sorte d'ecuelle munie d'une anse.
A câte de ces vases, il y avait de petits os
calcines et quelques fragments de coquillages.
L' ouverture du petit vase etait recouverte
d'un fragment provenant d'un autre vase,
tandis que l'interieur etait plein . de terre
sablonneuse. Vers le fond il y avait quelques
petits os, un poinc;:on de cuivre a quatre
ar etes et un petit morceau d'une matiere
rouge fonce, probablement de l'ocre . On n'a
trouve rien d'autre dans le reste de la tranchee.
Les fouilles ont ete pourtant poursuivies, I
jusqu' a 2 m, dans le sabie humide. Sur une I
-

certaine portion, a peu pres centrale, nous


avons atteint, toujours dans le sable, une pro­
fondeur de 2m90, situee par consequent sous Fig. I . C arte sommaire de l ' Oltenie, avec
-

le niveau du terrain qui entoure la colline. l'emplacement des trois decouvertes etudiees
Nos constatations ont montre claire- dans cer arricle.

ment que la Măgura Tomii etait en realite


une dune eolienne, a la formation de laquelle les hommes n'avaient nulle­
ment contribue. D'ailleurs, meme sa forme allongee et ses dimensions indiquent
la meme chose. La tombe decouverte par nous prouve cependant que, a la fi.n
du neolithique, sur cette butte les hommes creuserent au moins une tombe.
11 eut ete evidemment preferable d'y pratiquer encore quelques sondages, afin
de pouvoir nous rendre compte si cette tombe etait tout a fait isolee ou non.
Mais nous ne disposions pas en 1 942 de moyens necessaires et en 1 955 et 1 956
- lorsque, etant revenu a Cîrna pour tc rminer les fouilles entreprises dans la
necropole de l'âge du bronze, nous aurions pu le fr ire - la bergerie du village,
installee alors sur la colline, nous mit dans l'impossibilite de le faire. C'est pour­
quoi, maintenant que notre ouvrage consacre a cette necropole est sous presse,
nous devans egalement publier cette tombe isolee, decouverte en 1 942, que nous
n'avons pas juge necessaire d'inclure dans notre monographie mentionnee
ci-dessus.
Voici la description des vases decouverts :

1 . Vase dont le corps relativement spherique est surmonte d'un tres haut
col, presque cylindrique et representant plus d'un tiers de sa hauteur totale. Le
rebord en est legerement inflechi vers l'exterieur. 11 s'epaissit en deux endroits
diametralement opposes qui forment une sorte de proeminences prismatico­
triangulaires, plates a la partie superieure et perforees verticalement. Hauteur
du vase : 18 cm ; diametre de l 'ouverture : 10 c m 3 ; diametre du fond : 7 cm (fi. g . 2/1
et fig. 3/3). Le rebord est ebreche en plusieurs endroits (une ebrechure un peu

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3 LA P L U S A N C IE N N E TOM B E A I N C I N E RATION TH. O U VE E E N .K . P . H . 71

plus grande a ete completee a u laboratoire), le col ayant d'ailleurs ete brise d'un
cote et restaure. Le corps du vase est assez fortement corrode par place et sa
paroi est meme trouee en deux endroits.
Pour autant qu' on puisse s' en rendre compte a quelques ebrechures, la
pâte du vase est assez soigneusement preparee, bien qu' elle semble renfermer

i•

__ 4

Fig. 2. - Mobilier de la combe a incineration de Măgura Tomii : I , vase-urne contenant des ossements
calcines ; 2 , ecuelle trouvee a câte d u vase-urne ; 3, tesson retire de l'ouverture du vase-urne ; 4, poin�on
en cuivre trouve dans le meme vase.

aussi quelques petites pierres : les parois ne sont pas trop epaisses et leur section
est d'un gris noirâtre. L'interieur du vase est gris-brun, mais cette couleur n'est
pas tout a fait homogene. La surface exterieure est par endroits surtout noirâtre,
mais certaines portions representent une veritable mosa'ique de nuances, depuis
le gris blanchâtre et le gris brun jusqu'au rougeâtre. 11 nous semble assez probable
que les taches brunes et les taches rougeâtres soient dues a une cuisson secon­
daire, peut-etre sous l'action du feu du bucher funeraire - surtout que ces
portions sont tres mates, bien qu'en realite le reste de la surface exterieure soit
depourvu de traces de lustrage. C'est pourquoi on ne peut observer aucun vestige
de couverte. On voit encore tres bien, sur une certaine partie de la surface du col,
de legeres eraflures relativement verticales, paralleles deux a deux, tandis que

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72 VLA D I M I R D U M I T R E SCU

d'autres sont irregulieres ; elles semblent avoir ete obtenues avec une brosse (ou
un petit balai). Ces eraflures font defaut sur pres de la moitie de la circonferenct:
du col - quoique par endroits il existe pourtant des traces qui denoteraient qm
le reste du col etait egalement « decore » de la meme maniere. Immediatement som
la ligne soudant le col au corps du vase, se trouve une rangee d'entailles presque
verticales, faites a l'aide d'un outil peu affile, de sorte que leur forme est par
endroits legerement alveolee. D'ailleurs, ces entailles ne sont pas tres reguliere·
ment imprimees, ni en ce qui concerne leur ecartement, ni quant a leur grandeur
Sur le reste de la surface on observe par endroits de legeres stries horizontale1
(qui existent aussi sur quelques points du col, sous le rebord), laissees par le
modelage du vase avec un instrument indetermine.

2. E cuelle fragmentaire, brisee en plusieurs morceaux et dont il manque


le fond et une partie de la paroi. La forme de ce vase n' est pas precisement typique
en effet, le corps est parfaitement tronconique, a parois obliques, sans le plus
petit cintrage et son rebord est imperceptiblement încline vers l'exterieur. Hauteu:
actuelle : 6' m 2 ; diametre de l'ouverture : 1 8 c m 2 ; diametre du fond : 6cm 8 (fig. 2/:
et fig. 3 /2). L'anse, large et plate, est fixee a environ 2 cm au-dessous du re bor�
et s'inflechit obliquement vers le bas, se courbant ensuite brusquement pour si
terminer, sur la paroi du vase, a quelques centimetres du point de depart. Sm.
epaisseur est de 3 a 4 mm et sa largeur de y m5 , La cassure montre une pâte d'm
noir grisâtre avec quelques menus points blancs qui ne sont pas de petites pierref,
mais pourraient etre eventuellement de minuscules fragments de coquillages. L1
paroi exterieure est noirâtre par places, ou brun gris ; mais la paroi interieur!
est pourvue sur sa plus grande partie d'une croute calcaire assez adherente. D1
reste, la face exterieure montre egalement des traces de calcaire. Les portion;
ou subsiste encore la couleur gris-noir conservent encore leur lustre initial.
Toute la surface exterieure - y compris !'anse - est decoree selon m
procede proche de celui dit des eraflures, au petit balai (« Besenstrich » ), bie1
que ces eraflures soient presque identiques Ies unes avec Ies autres, de sorte q�
l'on a peut-etre utilise un instrument en bois a large extremite pourvue d'ure
arete a plusieurs entailles paralleles. En tout cas, certains faisceaux d'eraflurn
paralleles ne sont nullement superficiels, mais relativement profonds, surtout str
l'anse. C'est pourquoi nous ne croyons pas qu'ils aient pu etre executes au moye1
d'un petit balai. De quelque maniere qu' elle ait ete faite, cette decoration e�
disposee tres symetriquement : cinq bandes de cinq faisceaux de telles erafluf6
chacune, relativement paralleles ; chaque faisceau, forme de 3-4 eraflures, descenl
parallelement de sous le rebord jusque pres du fond, laissant entre eux cini
autres portions de la surface du vase non decorees et de forme trapezoidali.
C'est dans l'une de ces portions qu'est fixee l'anse (nous devons d'ailleurs mer­
tionner que, a droite de !'anse, il n'y a que quatre faisceaux d'eraflures), tands
que chacune des autres portions porte deux faisceaux d'eraflures obliques d:
paralleles, dont quelques-unes descendent de droite a gauche et d'autres de gaucl=
a droite et se rejoignent, en quelque sorte, pour former des angles. Entre l'ane
et le rebord il y a plusieurs faisceaux de ce genre, formes d'eraflures parallels
et verticales, et entre l'anse et le fond cinq groupes paralleles relativement hor­
zontaux. L'anse elle-meme avait ete decoree d'apres le m eme procede : sur 1

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5 LA P L U S A NU E N N E TO M IJ E A I N C I N ERAT I O N TROUVEE E N R . P.R. 73

partie la plus courbee sont traces deux faisceaux d'eraflures horizontales et paral,
leles, tandis que le reste est recouvert de deux series formees chacune de quatre
faisceaux d 'eraflures paralleles et verticales. 11 subsiste encore de tres nombreuses
traces de la matiere blanche d'incrustation qui garnissait certainement tout le
trace des eraflures, dont le role etait celui de fi.xer cette matiere d'incrustation
blanche.
La cassure situee vers le fond etant assez irreguliere, l' extremite inferieure
des eraflures verticales ne subsiste plus qu'en quelques points. C'est precisement
la preuve qu'elles s'arretaient l a et que, en effet, le vase n'etait point plus haut.
11 nous semble qu'une autre preuve en ce sens est constituee par le fait que sous
les eraflures horizontales trouvees sous l'anse il y aurait eu de la place - si la
decoration avait ete continuee plus bas - pour tracer encore un autre faisceau
d'eraflures, mais on y a certainement renonce parce qu'on se trouvait l a dans la
zone immediatement voisine du fond. Par suite de sa forme tronconique et parce
que le fond manque tout a fait, ce vase ressemble, au premier abord, a un
entonnoir, ou au col en forme d'entonnoir d'un vase plus grand. Un examen
plus attentif de cette piece montre cependant qu'il ne peut s'agir que d'une
ecuelle dont le fond a disparu : le fait que c'est justement a la partie inferieure
que la paroi s' epaissit et paraît avoir forme une arete - ce qui se rencontre
souvent dans le cas des fonds legerement profi.les - aussi bien que la position
de l'anse constituent tout autant d'arguments contre la supposition que nous
pourrions avoir a faire au col d'un vase de plus grandes dimensions ; car il
avait fallu dans ce cas que l'anse fut situee dans la zone reliant le col au reste du
vase, ou meme sur la panse de ce dernier. D'ailleurs, par suite de la fac;on dont
l'anse est disposee, le vase ne peut se maintenir dans une position parfaitement
normale que si le pouce de la main pese sur son ouverture - ce qui convien,
drait plutot comme position naturelle d'un entonnoir que d'une ecuelle. Nous
nous sommes du reste demande s'il ne s'agissait pas d'un couvercle - surtout que
l'ornementation qui recouvre toute la surface exterieure devient trop peu visible
si on pose le vase comme on le ferait d 'une ecuelle - l'ouverture en haut -,
tandis que par contre on la voit tres bien, si on lui attribue le role de couvercle
et on le retourne. M eme dans ce cas, la position de l'anse n'est pas des plus norma,
les, encore que l'on puisse soulever tres facilement le vase en passant l'index a
travers l'anse et en y appuyant le pouce. Si ce vase avait ete trouve sur le
petit pot decrit plus haut, son role de couvercle eut ete evidemment indis,
cutable, mais comme il se trouvait a cote de lui, on doit se contenter de
ces probabilites.
3 . Dans l'ouverture du petit vase decrit au n° 1 , il y avait, comme nous
l'avons dej a dit, un fragment ceramique provenant du col et du bord d'un vase
a long col - qui aurait tres bien pu avoir la meme forme que le vase n° 1 . La
section de la paroi est noire et d'un gris rougeâtre, tache, surtout sur la face exte,
rieure, ce qui semble denoter une cuisson secondaire (fig. 2/3).
4. Petit poinc;on en cuivre 2 , ayant une longueur de 5 cm, pourvu de quatre
aretes et s'amincissant du cote de la pointe ; sa base paraît avoir ete brisee depuis
2 On n'a pas fait l 'analyse chimique de cette piece.

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74

Fig. 3. - 2 - 3, vases de la tombe a incineration de Măgura To mii ; I et 4, Ies deux vases decouverts a
Cetate ; 5 , le vase de Măceşul de Jos (un peu moi ns de la moitie de la grandeur naturelle).

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'i LA P IX S A l'i t : I E 1' :\ E T! l \1B E A I N C I N E RATIO!\" TROUVEE E :\ H . P. R . 75

tres longtemps. Sa section est presque parfaitement carn�e ; la largeur de chaque


cote est, a. la partie la plus epaisse, de 3 mm a peine. A environ un centimetre
du bout, ce poin<;on est legerement recourbe (fig. 4 /4 ).

5 . Morceau d'ocre ( ?) rouge, de forme irreguliere, pesant quelques grammes


et recouvert d'une couche de calcaire.
*

Afin de ne pas etudier isolement cette tombe, nous preferons decrire en


meme temps deux trouvailles faites dans la meme region et qui se rattachent direc­
tement a celle de Măgura Tomii.
En effet, a l'occasion des reconnaissances archeologiques entreprises en
1 942--- 1 944 avec notre collegue C. S. Nicolăescu-Plopşor en Oltenie, dans les
regions voisines du Danube, nous avons fait une serie de decouvertes dont certaines
ont ete mentionnees, en passant, a d'autres occasions3• Deux de celles-ci appar­
tiennent elles aussi a la meme civilisation que la tombe dont ii a ete question plus
haut et c'est pourquoi nous estimons raisonnable de Ies publier ici-meme. L'un
des deux endroits ou nous avons trouve les vases que nous allons decrire est
situe a l'est de Cîrna a savoir a cote de la berge du lac de Nedeia , situe sur le
-

territoire du village de Măceşul de Jos (dans le district actuel de Şegarcea), et


l'autre au nord-ouest de Cîrna , a la lisiere de la commune de Cetate (district
de Calafat).
A la peripherie de la commune de Cetate, du cote du Danube, se trouve
un promontoire-plateau assez etendu, qu'entaillent quelques tranchees creusees
pendant la guerre4 • Dans la terre retin�e de ces tranchees , nous avons trouve
differents fragments ceramiques, dont les plus caracteristiques appartiennent
certainement a la civilisation de Coţofeni. L'examen des parois des tranchees nous
a permis d'en retirer deux vases, l'un entier et l'autre brise, mais reconstituable,
ayant grosso modo la forme du petit vase a anse decouvert dans la tombe de la
colline de Măgura Tomii et decrit plus haut (n° 1 ).

6. Le premier vase trouve a Cetate, ayant sur son bord circulaire deux
proeminences quelques peu prismatiques et perforees verticalement, a le col
proportionnellement plus eleve et presque parfaitement cylindrique, tandis que
son corps est plus bas et plus aplati. Hauteur : 1 5'ml ; diametre de l'ouverture :
9cm 2 ; diam. maximum : 1 3 cm 2 (fig. 3 /1 et fig. 4 /1 ). Sa surface, initialement noire
et lustree, presente de nombreuses taches brun-rougeâtre, ce qui s'explique faci­
lement si l'on tient compte que Ies deux vases de Cetate ont ete retires d'un sol
mele de bousillage calcine. Ce contact secondaire avec le feu en a craquele de-ci
de-la la surface et l'a boursouflee, tandis que des eclats se sont detaches par places
des parois. L'interieur des parois est noir, mais on n'observe aucune impurete
3 Vladimir Dumitrescu, Dare de seamă asupra pp. 84 - 87 .
săpăturilor şi cercetărilor întreprinse în anul 1 94 2 , c Bien entendu, celle-ci etait l a situation cons ­

dans Raport asupra actit•ităţii ştiinţifice a Muzeului tatee par nous en 1 944, car depuis nous n'avons
Naţional de Antic hităfi î n anii 1 942 şi 1 94 3 , Bucarest, pas revu Ies lieux et ii est possible que I' on y ait
1 944. pp. 3 8 - 43 ; idem, Dare de seamă asupra cer­ fait entre·temps de nouvelles constructions qui ont
cetărilor şi săpăturilor din anul 1 943, dans Raport . . „ pu e n changer !'aspect.

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76 VLA D I M I R DUMITR ESCU 8

dans la pâte. Nous devons signaler que pour Ies deux proeminences situees sur
le rebord du vase, on peut observer comment elles ont ete modelees aux frais de
ce rebord, leur partie inferieure etant modelee avec moins de soins. On distingue
sur le col du vase, surtout du cote de la partie inferieure, les memes raies paralleles
laissees par l'instrument de modelage. lmmediatement sous le col, a la partie
superieure de l'epaule du vase, se trouve une bande ornementale d'une largeur
d'environ un centimetre, composee de rangees paralleles, relativement verticales,
d'un fin pointille. A la partie inferieure, cette bande est bordee d'une rangee
horizontale de points un peu plus gros et plus profonds. Le reste du corps n'est
pas decore.

7. Le deuxieme vase trouve a Cetate, plus petit que le precedent et ayant


un fond plus profile, en differe aussi par le fait que presque toute la surface exte­
rieure conserve un lustre noir soigne, tandis que l'interieur est brun et brun noir.
La pâte en est tres fine et homogene. Hauteur : 13cm5 ; diametre de l'ouverture :
9 cm ; diametre maximum : 1 1 c m3 (fig. 3 /4 et fig. 4/2). Sur le col de ce vase on
observe egalement certaines raies verticales produites par !'instrument ayant
servi au modelage. La ligne qui reunit le col au reste du corps est soulignee par
une rangee horizontale faite d'un gros pointille pique de bas en haut. De sous
cette rangee de points - a peu pres sur la meme ligne que l'une des proemi­
nences servant d'anses et situees sur le rebord - partent trois petits sillons paral­
leles, relativement verticaux mais inegaux, qui s'arretent en-dessous de la partie
bombee du corps du vase et que nous ne saurions considerer comme de cannelures
proprement dites, etant donne qu'elles ont ete obtenues en eraflant la paroi -
assez profondement - avec l'extremite d'un « petit balai ». Cet ornement ver­
tical se repete a gauche ainsi que dans l' espace correspondant a la moitie de
la distance separant les deux proeminences. Encore que ce soit etrange, on n'ob­
serve un decor semblable ni du cote de l'autre proeminence, ni dans l'autre espace
intermediaire, bien que l'on s'attendît a pareille symetrie. 11 est vrai qu' a ces
endroits le vase est brise, mais les cassures ne se prolongent pas tellement vers
le fond pour que les extremites inferieures des groupes de petits sillons paralleles
n'aient plus pu subsister. C'est pourquoi nous devons admettre que les deux
groupes de petits sillons qui n'existent plus etaient plus courts, car nous ne pou­
vons pas croire qu' on ne les avait pas traces ; autrement cela signifierait que la
decoration de ce vase a fait fi de la loi de symetrie.

8. Quant au vase decouvert par un habitant du village de Măceşul de Jos


sur la plage du lac de Nedeia a un endroit qu'il ne nous a plus ete possible
-

de preciser tres exactement - il differe assez des vases decrits plus haut, aussi
bien en ce qui concerne sa forme que son ornementation.
U est plus grand en effet que les vases ci-dessus et il n' est plus de la meme
forme. Le col, haut et presque parfaitement cylindrique, a sa partie superieure
legerement elargie vers le rebord ; le corps est gonfle mais assez aplati et repose
sur un pied cylindrique pas tres haut, legerement ebreche. Sur l'epaule, il y a
deux anses presque collees au col, larges comme un ruban, qui s'inflechissent
verticalement, mais leur position est tout a fait inusitee. Les deux extremites de
chaque anse sont perforees a la base, tout pres de la ligne separant le col du corps.

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9 LA P L U S ANCI E N N E TOMBE A INCINERATION TROUVEE EN R.P.R. 77

D'autre part, ces extremites se prolongent vers le bas, sur le corps du vase, sous
forme de bourrelets en relief, entailles d'alveoles, qui descendent jusqu'au pied
du vase, pourvu lui,meme d'un assez grand trou entre chacune des deux paires

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Fig. 4. - 1 - 2 , Ies vases de couverts a Cetate ; 3, le vase de Măceşul de Jos,

de bourrelets. A des distances egales entre les deux anses - mais toujours sur
la ligne separant le col et le corps - sont modelees deux petites proeminences,
anses oblongues, perforees horizontalement et munies chacune d 'une legere
crete egalement longitudinale. Hauteur : 1 9 crn9 ; diametre de l'ouverture : 9 cm ;
diametre maximum : 1 7 c rn7 ; diametre du pied : 6crn3 (fig. 3 /5 et fig. 4/3). De

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78 VLADI M I R D U mT R E S C U

petites pierres apparaissent dans la paroi. En general, Ies surfaces interieures et


exterieures semblent avoir ete de couleur gris noirâtre. On n'y remarque aucune
trace de lustre, mais en echange la surface exterieure est assez rongee et munie
de beaucoup de taches brun rougeâtre. Parfois, Ies taches rougeâtres torment une
sorte de large bordure a des portions plus noires, dues probablement a une cuisson
secondaire. Presque toute la surface exterieure est decoree : a 2cm5 sous le rebord
sont alignees - dans Ies portions situees entre Ies anses principales - de courtes
entailles relativement horizontales, d'ou descendent Ies lignes epousant la forme
de petits sillons verticaux et paralleles ; la plupart s'arretent a la ligne separant
le col et l'epaule ; mais des groupes de trois petits sillons se continuent jusqu'au
pied du vase ; des proeminences en forme de petites anses ainsi que des anses
principales descendent encore jusqu'au pied annulaire des groupes formes chacun
de trois lignes de ce genre (dans un seul cas on n' en rencontre que deux). De la
sorte, le corps proprement dit de ce vase est partage en une serie de zones para},
leles et verticales (entre Ies groupes de lignes verticales) a l'interieur desquelles
sont traces des groupes obliques de trois petites lignes paralleles - Ies unes de
gauche a droite, Ies autres de droite a gauche ; entre ces groupes de petites lignes,
il y a des espaces triangulaires. Les memes groupes ont encore ete traces dans
Ies zones verticales situees entre les bourrelets descendant de l'anse. Bien que ces
lignes en forme de petits sillons ne soient pas parfaitement egales, elles parais,
sent avoir ete tracees soit avec le meme instrument, soit avec un outil similaire,
mais a pointe emoussee, de sorte que ces petits sillons ne sont pas incises, mais
enfonces. Pourtant, un examen plus attentif, foit surtout a la loupe, montre que ,
au milieu de certains de ces sillons minuscules, il subsiste un fii de pâte en relief,
ce qui signifie a coup sur que !'instrument v.vec lequel le decor avait ete trace
avait une large pointe tres finement entaillee au milieu. En tout cas, cet instru,
ment devait etre plus simple que celui qui servit a decorer le vase de la tombe
a incineration de Cîrna, decrit au n° 2 ; mais l'ornement realise grâce a lui ne peut
pas etre inclus dans la categorie des ornements obtenus avec le petit « balai » .

11 n'y a pas de doute que tous Ies vases, decrits ci,dessus et decouverts aux
trois endroits dej a mentionnes dans le sud,ouest de l'Oltenie, appartiennent a
la civilisation de Coţofeni, caracteristique de ces regions pour la periode de transi,
tion du neolithique au bronze, et qui a probablement depasse le seuil de la
premiere periode de l'âge du bronze.
La plus typique des trois formes representees par ces six vases est certai,
nement celle des vases a haut col cylindrique, a deux petites anses,proeminences
disposees a meme le rebord et perforees verticalement. Ces vases ont un corps
spherique aplati ; c'est la forme representee par le vase,urne de la tombe trouvee
a Măgura Tomii (n° 1 ) et par Ies deux vases de Cetate (n°5 6-7). Un vase sem,
blable - mais ayant des proeminences figurant de petites anses, qui sont peut,
etre un peu plus grandes - a ete decouvert, il y a pres d'une trentaine d'annees,
a Ostrovul Corbului, avec quelques autres vases 5• D. Berciu les avait attribues

• D. Berciu, Arheologia preistorică a Olteniei, 1 939, fig. I - J.

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11 LA PLl'S ANCJ E N N E TO�BE A INCIN ERATION TRO UVtE E N H . P . H . 7!J

d'abord a la civilisation de Vin ca,Turdaş 8 et fmalement, tous, a celle de Coţofeni.


En effet, la decoration du vase d'Ostrovul Corbului est typique elle aussi de
la civilisation de Coţofeni ; elle consiste en lignes obliques incisees formant des
triangles hachures sur le col et d'incisions verticales et paralleles sur le corps.
Toute l a surface du vase (de meme que celle des autres vases trouves ensemble)
est peinte en rouge, ce qui represente une difference par rapport aux vases qui
font l'objet du present article.
Nous croyons qu'il n'y a pas de doute que cette forme de vase derive
a coup sur des « pots a lait », bien connus, appartenant a la civilisation de
Bodrogkeresztur, caracteristique de ce que l'on est convenu d'appeler l'epoque
du cuivre de Hongrie 7, que l'on rencontre en Transylvanie egalement 8• On sait
que tous ces vases a lait ont un haut col cylindrique et un corps spherique avec,
immediatement sous l'ouverture, deux petites anses verticales. Bien sur, nous
n'avons pas a discuter ici !'origine de cette forme de vases appartenant a la civili­
sation de Bodrogkeresztur, mais il reste a voir s'ils derivent, comme cela a ete
dit 9, des formes de la derniere periode du neolithique de la meme region danu­
bienne ou si, au contraire, ils sont dus a l'influence des vases a decor corde, a
tres long col et a petit corps spherique.
Quant a nous, nous pencherions en faveur de cette derniere explication,
surtout que parmi les vases a decor corde de ce genre il y en a aussi a petite anse
verticale placee un peu plus bas que le rebord. La seule difference essentielle
existant entre Ies vases de la civilisation de Bodrogkeresztur et Ies notres est la
position des anses et leur genre de modelage - etant donne que l'on sait que
les « pots a lait » ont les anses toujours fixees verticalement sous le rebord. Nous
croyons pourtant que l'on peut admettre que les proeminences en forme de
petites anses etirees du rebord et percees verticalement, peuvent etre egalement
rattachees a d'autres manifestations de la civilisation de Bodrogkeresztur. Dans
la necropole situee pres de Szentes, caracteristique pour cette civilisation, on
a trouve aussi - outre les « pots a lait » habituels et des vases d'autres formes
- un vase a corps relativement ovale, ayant sur le rebord deux anses,proemi­
nences, plates a la partie superieure et perforees verticalement 1 0 , qui sont sans
aucun doute du meme type que les anses des vases decouverts en Oltenie. Un
second vase de meme forme presente de petites anses de ce genre a l'interieur du
rebord 1 1 , mais c'est un cas plus rare. Patay precise que la forme d'« reuf » des
deux vases n'est pas typique de la civilisation de Bodrogkeresztur et encore moins
les petites anses perforees verticalement 12, mais, etant donne que ces deux vases
ont ete decouverts dans des tombes de la meme necropole appartenant a la civi­
lisation de Bodrogkeresztur, il est clair qu'on peut les considerer comme des
apparitions propres a cette civilisation.

6 Ibi dem, et p. 26. 9 Par exemple F . Tompa, 2 5 ]ahre Urgeschichts­


7 Cf. par exemple J. Hillebrand, Das fru hbron­ forschung in Ungarn, dans 24. - 25 . BerRGK, p. 2 7 et
zezeitliche Grăberfeld von Pusztaist vdnhdza, dans suiv. ; v . p. 5 1 .
ArchHung, IV, 1 929, fig. 4/3, 5/2, 6/4, 7 / 3 , 10/3, 10 P . Patay, Kupferzeitliche Qrăberfelder aus der
etc„ etc. Q egend von Szentes, dans A E, I l ie serie, IV, 1 943 ;
8 Par exemple Roska Mârton, dans Erdely pp. 26 - 27 - 40, pi. 1 - V (v. pi. V/3).
11
Regeszeti Repert6riuma, I, Cluj, 1 942, fig. 1 23 et Ibidem, pi. V/8.
tig. 1 9 1 . 12 Ibidem, p. 40.

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80 VLA D I M I R D U M IT R E SCl" 12

Parmi les materiaux qu'il nous a ete possible de passer en revue a cette
occasion, outre une petite anse similaire - peut,etre un peu plus grande - sur
le rebord d'un fragment de vase trouve en Hongrie et attribue par Banner a la
civilisation de Baden 13, nous pourrions citer quelques vases de la « civilisation
de la ceramique cannelee » ( Baden) de M oravie. Ces vases ont de petites anses ,
=

allongees et perforees verticalement, soit a proximite du rebord (sur des vases


d'une autre forme) 1 4 , soit sur la panse dans le cas de vases d'une forme assez
voisine des notres 16 • D'autre part, îl ne faut pas oublier que de petites anses de
ce genre, perforees verticalement, se rencontrent aussi dans la ceramique de la
civilisation des gobelets en forme d'entonnoir (« Trichterbecher » ) de Tcheco,
slovaquie 18, ainsi que dans la ceramique cordee de Tchecoslovaquie 17 et d'Alle,
magne 18, meme si elles ne sont pas placees sur le rebord et si Ies vases sont aussi
d'une autre forme. C' est pourquoi nous devons admettre que les anses,proe,
minences situees sur le rebord, pertorees verticalement et typiques pour trois
des cinq vases taisant l'objet de natre article, doivent etre considerees comme
le resultat d'une influence de la ceramique cordee, transmise au groupe de Baden
et de l a plus loin, jusqu'au groupe de Coţofeni, si apparente a celui de Baden.
Nous rappellerons, plutot a titre de curiosite, que dans la civilisation des
vases caliciformes on trouve, sur le rebord de certaines ecuelles, de petites
anses qui sont modelees presque de la meme fac;on et perforees verticalement
elles aussi 19 •
Bien plus pres d'Oltenie, et toujours en territoire roumain, on avait
trouve dans deux des tombes de l'un des tumulus funeraires de Gurbăneşti,
deux vases, publies recemment, dont la forme s'inscrit grosso modo dans celle
des vases a long col cylindrique et a corps spherique aplati 20• Le premier de
ces vases a deux petites anses etirees du rebord et perforees verticalement 2 1
assez semblables comme forme generale aux petites anses des vases d'Oltenie,
bien qu'un peu plus grandes que celles de ces derniers. Par contre, la forme gene,
rale du vase est plus massive et le col proportionnellement plus large et plus
bas. Les petites anses du second vase 22 sont plus longues, a peu pres comme
des bobines de fi.I perforees verticalement, ressemblant ainsi a certaines petites
anses de la ceramique cannelee tchecoslovaque, dej a mentionnees. En meme temps,
le long col se termine par une ouverture plus large, tandis que le corps est etri,
que et assez aplati. Ces deux vases sont decores d'un cordon tresse - le premier,
plus simplement, sur le corps seulement ; le second a aussi des rangees horizon,
tales imprimees sur le col. Selon l'auteur de cette trouvaille, ces vases « cor,
respondent, dans une certaine mesure, typologiquement parlant, a la ceramique

18 J. Banner, Das Tis:i:a·, Maros-, Kori:isgebiet bis XLV I I , 1 956, p. 2 1 1 et suiv., fig. 1 1 /4.
:i;ur Entwicklung der Bron:i;e:i;eit, 1 942, pi. CXX I/5. 18 Cf. p. ex. W. Bremer, art. Schnurkeramik,

14 Evzen Neustupny, Zur Entstehung der Kultur dans Ebert, RL, XI, p. 304 et suiv. ; etc.
mit kannelierter Keramik, dans Slovenskă Archeo· 18 Cf. p. ex. A. Stocky, La Boheme prehistorique,

16gia, VII, 2, 1 95 9, p. 260 - 284 ; v. fig. 2/2. I, Prague, 1 929, pi. CX III.
1 6 Ibidem, fig. 7 / 1 - 2 . 2 0 D. V. Rosetti, Movilele funerare d e la Gurbd ·
18
Ibidem, fig. 2/2 et 7 . neşti, dans « Materiale », VI, 1 959, pp. 7 9 1 - 8 16,
1 7 I . Ayamit, O nlkler!/ch ndle:i;ech keramiky v. fig. 8 / 1 et 2.
fnu rove v Pra:i;e, dans PA, 1 932, p. 3 8 - 40, fig. 2 3/ 1 ; 21
Ibidem, fig. 8/ 1 .
J. Kabăt, Snurove hroby :i;e Sulejovic, dans PA, 2 2 Ibidem, fig. 8/2.

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13 LA P l . l " S ,\ \ CI J·: \ \ E TC l \ I B E A J \'C I N E RATI U '\ T R O U V E E E N n . P . R . 81

similaire du groupe de Gatnoi:e (U .R.S.S.), datee par T. Passek entre 1 750 - 1 500»23 ;
celle,ci est cependant depourvue d'anses, de sorte que la ressemblance ne concerne
que la forme generale et l'ornementation cordee (surtout chez le second vase).
Au fait, ces vases de l'U .R.S.S. ressemblent tres bien a differents gobelets typiques
de la ceramique cordee et appartiennent certainement a cette civilisation. Certes,
la presence des deux vases de Gurbăneşti dans des tumulus a tombes a ocre sup,
pose des relations d'ordre general avec l'est. Toutefois, nous croyons que, tels
qu'ils se presentent - avec leurs petites anses etirees du rebord et perforees verti,
calement -, on doit Ies rattacher aux vases caracteristiques de la civilisation de
Coţofeni, decrits plus haut et que, par consequent, ils proviendraient d'une conta,
mination entre Ies formes de la civilisation des tombes a ocre et celles de la civi,
lisation de Coţofeni. Comme ii est assez probable que cette derniere soit nee sur
un fonds neolithique local par suite des puissantes influences culturelles et des
apports ethniques de l'est et comme, d'autre part, certaines inhumations a ocre
dans Ies tumulus d'Oltenie ont ete attribuees a la civilisation meme de Coţofeni 24,
cette contamination paraît assez naturelle en ce qui concerne la forme des vases
et surtout des anses.
Pour en revenir a la forme des trois vases d 'Oltenie, nous rappellerons
que certains exemplaires, apparentes seulement d'une maniere generale, ont ete
egalement trouves dans le groupe Baden,Kostolac (Yougoslavie du nord,est) 2 5 ;
d'ailleurs, des formes apparentees ne manquent pas non plus dans la civilisation
de Baden,Pecsel de Hongrie 2 6, bien que ces dernieres n'aient plus Ies caracteris,
tiques specifi.ques (long col cylindrique et corps spherique relativement aplati).
En revanche, on rencontre dans le groupe de la ceramique cannelee de Tcheco,
slovaquie, deja mentionnee, des vases d'une forme assez voisine, dont quelques,
uns ont aussi de petites anses en forme de bobines de fi.I perforees verticalement,
mais disposees sur le corps et non sur le rebord 27 • Cependant, etant donne que,
a Ostrovul Corbului (Oltenie) on a egalement trouve - en meme temps que le
vase dej a mentionne et un autre dont nous ne tarderons pas a nous occuper -
un vase a col long, plutât tronconique et a corps bombe (mais non pas tron,
conique) 28, ressemblant dans une certaine mesure a quelques exemplaires de la
civilisation de Baden et, en meme temps, a des vases plus anciens appartenant a
la civilisation de la Theiss, nous croyons qu'on pourrait Ies englober tous dans
les formes de la meme grande famille.
Le vase de Măceşul de Jos (pres du lac de Nedeia) trouve lui aussi une
analogie assez proche parmi les vases decouverts a Ostrovul Corbului et attribues
initialement a la civilisation de Vinea : il s'agit d'un exemplaire 29 dont le col
n'est qu'approximativement tronconique et moins haut que celui de notre exem,
plaire, le corps, spherique, etant legerement aplati et pourvu d'un pied a base
annulaire. D'autre part, ce vase a aussi deux anses qui s'elevent presque verti,

23 Ibidem, p. 8 10. L'article de Tatiana Passek in Serbien 1111d Makedonien, dans 3 9.BerRGK , p. l
auquel renvoie Rosetti est intitule K eonpocy o
28 J. Banner, Die Pecseler Kultur, pi. XIl/2,
et suiv. ; v. pi. 7/3.
cpeoHeiJHenpoecKou 1>Y.tibmype, dans K S , XVI, 1 947,
pp. 3 4 - 5 1 ; fig. 1 0/6. pi. CXVI I / 1 1 .
2' Gh. Bichir, Un mormint cu ocru la Cima, 27 Evzen Neustupny, op. cit„ fig. 7 .
dans SCIV, IX, l , 1 95 8 , pp. 1 0 1 - 1 1 2. 2 8 D. Berciu, op. cit„ fig. 1 3/ 2 .
2A M. V. Garallanin, Neolithikum und Bronzneit 2 9 Ibidem, fip,. 1 3/3.

6 - c. 1150

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82 VLA DIMifl D U M I T R E S C U 14

calernent, tout cornrne dans le cas de l'exemplaire de Nedeia, toujours rnodelees


sous forme d'une large bande, attachees sur l'epaule et presque collees au col.
Sans pouvoir parler d'identite, nous noterons pourtant certaines corres­
pondances dans le cadre de la ceramique du type Baden de Hongrie : d'une part,
des vases a col cylindrique et au corps assez bombe, portant aux epaules des
anses qui s'elevent en quelque sorte verticalement 3 0 et, d'autre part, un vase­
a col haut, relativement cylindrique, a corps spherique pas trop volurnineux
et muni d'un pied cylindrique annulaire 3 1 - pouvant etre considere comme
representant une forme intermediaire entre Ies deux vases d'Oltenie dont nous
nous occupons ici. Ce qu'il y a d'interessant, c'est d'ailleurs le fait que Ies deux
petites anses verticales de ce dernier vase, placees pres de I' epaule et perforees
verticalement, entrent dans le rn eme groupe general des anses perforees verti­
calement, mais situees sur le rebord dans le cas de l'autre forme de vases, et res­
semblant assez aux anses de l'un des deux exemplaires de Gurbăneşti dej a rnention­
nes 32, etant modelees presque comme des bobines a fi.I, longues et fi.xees verti­
calement sur la paroi du vase.
En ce qui concerne l'ecuelle dont le fond est brise et qui a ete trouvee
a Măgura Tomii, il s'agit d'une forme assez peu cornmune et en realite non typique,
de sorte que nous n'insisterons pas davantage a son sujet et nous passerons main­
tenant en revue l' ornementation des vases decrits plus haut.
La rangee d'entailles-piqures, assez uniformes, situee sur la ligne que l'on
voit entre le col et l'epaule du vase decrit sous le n° 1 , represente un ornement
assez simple et cornmun qui - tout en n'etant pas exclusivement typique pour
la civilisation de Coţofeni - se rencontre aussi dans cette civilisation. Nous
rappellerons en ce sens deux rangees d'entailles sous un bourrelet alveolaire,
trouvees sur un fragment de Coţofeni publie jadis 33, mais on peut multiplier
Ies exemples. On rencontre egalement de telles entailles dans le groupe de Kostolac
en Yougoslavie 34, meme si elles sont autrement disposees et combinees avec
d'autres elements decoratifs .
Cependant le decor d u vase de meme forme decrit plus haut (n° 6) est
beaucoup plus typique et peut etre considere comme caracteristique pour le
groupe de Coţofeni-Kostolac. En effet, des rangees de piqures de cette sorte -
differant davantage de la technique habituelle de la « Stichkeramik » se rencon­ -

trent aussi sur des fragments provenant d'Oltenie 35, tandis que des bandes de
points piques et alignes, executes selon la technique dite de « Furchenstich », ou
des groupes de tels points piques, executes selon cette meme technique fi.ne,
existent sur Ies nombreux fragments grâce auxquels Milojcic a pu preciser des le
debut le groupe culturel de Kostolac en Yougoslavie 36, groupe qu'il a enrichi
ensuite d'autres decouvertes 37• Quelques-unes de ces dernieres ne sont d 'ailleurs

ao J. Banner, Die Pecseler Kultur, pl. CVl l I/2. op. cit„ pi. 5 /4.
81Ibidem, pi. XCV/34. 85 D. Berciu, op. cit., fig. 86/ 1 2.
82 D. V. Rosetti, loc. cit„ fig. 8/2. se VI. Milojcic, Das vorgeschichtliche Bergwerk

83 D. Berciu, op. cit„ fig. 86/28. « Suplja Stena » am Avalaberg bei Belgrad (Serbien} ,
8
6
VI. Milojcic, Funde der Kostolacer Kultur dans WPZ, XXX, 1 943, pp. 4 1 - 5 4, fig. 7 .
in der Sammlung des Vorgeschichtlichen Seminars 87 VI. Milojcic, Funde der Kostolacer Kultur,

in Marburg/Lahn, dans PZ, XXXIV/v ( 1 949 - 1 950), pi. 1 0/3 et 30 ; pi. 1 1 / 1 , 3 - 5 ; etc.
H.2, pp. 1 5 1 - 1 58, pl. 1 0/2 ; M . V. Garalanin,

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16 LA PLUS A 7\ C I E N N E TOM BE A. I N CI N E R ATION TROUVEE EN R .P.R. 83

pas autre chose que Ies premieres decouvertes de ce genre faites a Vinea lors des
fouilles de M . Vassits 38• Parmi Ies autres decouvertes anciennes, mentionnees
par Ies chercheurs qui se sont preoccupes de la question de ce groupe culturel,
il se trouve aussi des fragments decores de rangees en pointille, fi.nes et paralleles,
provenant encore de la region nord,orientale de la Yougoslavie 39• Des vases
decores de la meme maniere ne font pas non plus defaut dans la ceramique du
nord et du nord,est de la Yougoslavie - vases attribues par R. R. Schmidt a la
civilisation de Baden 4 0 , - ni parmi Ies fragments recemment decouverts - lors
des fouilles faites a proximite du village de Hrtkovci sur la Save 41 - dans la
meme couche que des fragments appartenant aux groupes de la ceramique cannelee
et de Vucedol, sans que l'on puisse etablir quelque difference stratigraphique entre
eux - ce qui a determine l'auteur de la decouverte a considerer ces trois groupes
comme contemporains. Encore que moins frequent, l'ornement forme de rangees
d'un fin pointille se rencontre pourtant aussi dans la ceramique typique de Baden
( Pecsel) de Hongrie 42, bien que dans ce groupe culturel l'ornement a piqures,
=

fossettes plus fortes soit plus frequent ; Ies piqures sont d'ailleurs un peu plus
distancees et plus rarement disposees en rangees nombreuses. Nous devons preciser
que parmi Ies vases attribues au groupe yougoslave de Kostolac, certains ont une
decoration formee de deux rangees de points,fossettes paralleles, un peu plus
grandes 43, absolument identiques a la fois comme technique et comme motifs a
de nombreux ornements de ce genre du groupe de Baden, de sorte qu'il est evident
qu'il s'agit de variantes du meme procede general d'ornementation, commun aux
deux groupes culturels.
En ce qui concerne le decor du vase n° 7 - la rangee de piqures,fossettes
assez fortes qui marque la ligne de soudure rattachant le col et le corps - il est assez
commun, meme si le pointille n' est pas tres regulier et differe un peu des entailles
visibles sur le vase n° 1 . Les groupes de petits sillons, paralleles et verticaux disposes
entre les entailles - lesquels sont executes assez rudimentairement mais peuvent
etre inscrits dans le grand groupe de la decoration cannelee - ne sont pas non
plus etrangers au meme horizon culturel, car ils sont frequents aussi bien dans
le groupe de Kostolac que dans celui de Baden, quoique dans ces groupes il s'agisse
en general de veritables cannelures et de câtes dont le relief est execute avec beau,
coup plus de soin que dans le cas de notre vase. Nous mentionnerons pourtant
tout specialement les groupes de quatre cannelures verticales que l' on observe
sur un vase du groupe de la ceramique cannelee ( Baden) de Tchecoslovaquie44 =

et qui sont assez voisins de ceux de notre vase, la forme meme du vase ci,dessus
etant apparentee a celle des exemplaires decrits ici.
La decoration du vase decrit au n° 8 est tout a fait caracteristique de la
civilisation de Coţofeni. Les lignes profondes et assez longues, realisees en appu,
yant l'outil et non pas a proprement parler par incision45, ainsi que les groupes

38 M. M . Vassits, Die Hauptergebnisse der « Rad Vojvodanskih Muzej a », 3, 1 954, pp. 1 87 - 2 1 9 ;


priihistorischen Ausgrabung in Vinca, 1 908, dans v. pi. X l/3 1 - 3 3 et pi. Xll/2, 2 - 6, 1 1 , etc.
PZ, li, 1 9 10, p. 23 et suiv. ; v. pi. 1 5 / 1 . 42 J. Banner, Die Pecseler Kultur, pi. XXVI/ 2 ;
-
n A E , XIX, 1 899, p . 6 3 , pi. I / I 5 ; p . 64, fig. pi. XLIX/ 1 2 ; pi. LV/ 1 2 et notamment pi. CVIII/ 1 3 .
7 - 9. 43 M. V . Garasanin, op. cit. , pi. 7 / 1 e t 3 .
'0 R. R. Schmidt, Die Burg Vucedol, pi. 24/5 et 8. 44 Evzen Neustupny, op. cit., fig. 5/8.

n R. Rasajki, Gomolova bei Hrtkovci, dans " D. Berciu, op. cit„ fig. 86 et 87.

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84 \'LADUI I R D UI I T R E S C L'
--- - --- - - --- ---- - - - - - - - - - ------ ·· --- ---- - ------„. -

de lignes en zigzag, se rencontrent assez frequemment46 dans cette civilisation ;


ce decor ne manque d'ailleurs pas non plus dans le groupe « Furchenstich-Linsen­
keramik » de Transylvanie47, etant tout a fait commun dans la civilisation de
Baden-Pecsel, de sorte que nous ne croyons pas qu'il soit necessaire de mention­
ner un plus grand nombre d'analogies 48• D'autre part, quelques-unes des lignes
plus profondes du decor de la ceramique de Baden sont assez negligemment
executees, de sorte qu'elles approchent, comme aspect et realisation49, de l'orne­
ment que l'on voit sur l'ecuelle (n° 2) de la tombe de Măgura Tomii. D'ailleurs, au
milieu de quelques-uns des ornements piques-incises de la ceramique appartenant
a la civilisation de Baden-Pecsel, on peut observer au centre de la ligne une mince
crete en relief5 0 , ce qui prouve que cette decoration a ete faite a l'aide d'outils
semblables a ceux utilises pour decorer l'ecuelle de la tombe de la Măgura Tomii.
Enfi.n, Ies bourrelets alveoles qui descendent des anses du m eme vase n° 8
sont tres frequents et de la meme forme dans la civilisation de Coţofeni propre­
ment dite51 ; ils ne manquent pas non plus dans Ies complexes « Furchenstich­
Linsenkeramik » de Transylvanie52 , ni dans la civilisation de Baden53.
Tout ce qui precede au sujet des vases que nous publions ici prouve qu'ils
appartiennent certainement a la civilisation de Coţofeni d'Oltenie. Les uns au
point de vue des formes, Ies autres au point de vue de la decoration, tous ont des
elements communs avec le groupe de Kostalac et celui de Baden-Pecsel. Le poirn;on
en cuivre, a quatre aretes, decouvert dans la tombe de la M ăgura Tomii, n'est
pas non plus un outil exceptionnel pour ces temps-la, etant commun en Oltenie
a partir du groupe Sălcuţa du complexe de Gumelniţa-Sălcuţa, qui a precede la
civilisation de Coţofeni en Oltenie. Parmi Ies decouvertes appartenant au groupe
de Kostolac fi.gure aussi une hache plate en cuivre, trouvee dans une tombe de
Dobanovicist, tandis que dans l'aire de diffusion du groupe de Baden-Pecsel les
pieces en cuivre sont relativement frequentes65• Parmi elles, ii y a aussi les poirn;ons
qui, selon Banner, « correspondent aux poirn;ons neolithiques » , ayant egalement
quatre aretes66•
Quant au petit fragment d'ocre ( ?) decouvert dans la tombe de Măgura
Tomii, nous nous en occuperons en m eme temps que de la question du rite d'inci­
neration de la tombe en question.
*

Les fouilles et recherches dej a entreprises au sujet de la civilisation de


Coţofeni dans son ensemble et par rapport au rite funeraire de cette civilisation,
sont encore trop peu nombreuses, bien que ce probleme ait ete discute a plusieurs
ca
Ibidem. V ll/ 1 7 et 4 1 ; pi. V I I I/26, 3 2 - 33 ; pi. XXIV/ 2 5 ,
'7 H. Schroller,Die Stein- und Kupferzeit pour ne mentionner que quelques exemples plus
Siebenburgens, 1 93 2 , pi. 3 1 / 1 - 2 et 4. proches comme execution du bourrelet alveolaire
'8 J. Banner, Die Pecseler Kultur, v. notamment visible sur le vase de Măceşul de Jos.
pi. XV/ 1 5 , XVI/ 1 4 , XLI/ l - 3 . H M. V. Garaifanin, op. cit., p. 43.
H Ibidem, pi. XLI/ l - 3 . 66 J . Banner, D i e Ncseler Kultur, pp. 1 7 2 - 1 7 3 .
60 Ibidem, pi. XXVl/23. 66 Ibi dem, et p i . XLIV/25 ; p i . LXXIX/ I O ; pi.
61 D. Berciu, op. cit., fig. 85/7 et 8 1 . XCV/23 (provenant des tombes) et pi. LXIX/20
62 H. Schroller, op. cit. ; v . p. ex. pi. 28/ l . (provenant d'une fosse d'habitation).
13 J . Banner, Die Pecseler Kultur ; v . p . ex. pi.

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17 LA l' L l ' S A :X CI E l'i :X E TOM B E A. I '.liC l '.li E R A T I O '.\ T R O U V E E E :X R . P . R . 85

reprises. En ce qui concerne les tombes appartenant a cette civilisation et situees


en Oltenie, les donnees en ont ete recemment resumees par G. I. Bichir57 a l'occa,
sion de la publication de quelques vases decouverts aux environs du village de
Cîrna. Mais ces vases sont dus a une decouverte fortuite, de sorte qu'on ne peut
pas affi.rmer avec toute la certitude voulue qu'ils ont ete vraiment enterres dans
une tombe a ocre enfouie sous un tumulus, bien qu'il soit evident que dans ce
cas on ne peut pas exclure de pla no cette possibilite. D'autre part, dans les diffe,
rents tumulus a ocre fouilles en Oltenie on n'a trouve aucun vase d'offrande
appartenant a la civilisation de Coţofeni, mais seulement des tessons ceramiques
du type Coţofeni, dans la terre des tumulus, mais non pas dans les tombes aussi.
C'est pourquoi il se pourrait tres bien que ces fragments aient ete apportes des
environs, avec la terre necessaire a l'edifi.cation des tumulus, et qu'ils leur fussent
donc anterieurs, tout comme il se pourrait qu'ils proviennent de vases brises
lors de l 'erection des tumulus et qu'ils soient par consequent contemporains.
En revanche, il est certain qu'on ne connaissait pas de tombe a incineration appar,
tenant a la civilisation de Coţofeni en Oltenie. En Transylvanie, dans l'aire d'expan,
sion de cette civilisation (y compris les aspects apparentes, qu'ils soient appeles
« Furchenstich » et « Linsenkeramik » ou civilisation de Corpadea), on a trouve,
dans des tumulus renfermant des tombes a inhumation, de la ceramique appar,
tenant surtout au groupe « Furchenstich », consideree par Reinerth et par Schrol,
Ier comme plus ancienne, mais aussi de la ceramique du type « Linsen » , estimee
par les memes comme etant plus recente58• La decouverte de spirales en argent
dans certains tumulus d'Oltenie59 ne contribue nullement a l'elucidation de la
question. En parlant des decouvertes faites avant 1 939 en Oltenie, D. Berciu
affi.r mait qu'une seule de ces tombes pouvait etre attribuee avec certitude a la
civilisation de Coţofeni - celle de Suharu,Dolj , ou il y avait aux pieds du mort
« une tasse caracteristique de la civilisation de Coţofeni » •
60
D'autre part, la presence du petit morceau d'ocre rouge dans la tombe de
Măgura Tomii doit etre mise en rapport avec certaines constatations faites a
l'occasion de l'examen de quelques tumulus d'Oltenie et de Moldavie. En effet,
dans l'un des tumulus que nous avans fouilles avec natre collegue C. S. Nicolăescu,
Plopşor a Seaca de Cîmp (Oltenie du sud,ouest), la tombe secondaire (mais
situee toujours au milieu du tumulus, a un metre environ au,dessus de celle se
trouvant a sa base) contenait, tout pres de la tete du squelette, un fond de vase
atypique, dans lequel se trouvait un petit tas d'ocre, bien que l'on n'ait pas trouve
de traces d 'ocre sur les ossements du squelette 6 1 , ni sur les autres squelettes des
deux tumulus de Seaca de Cîmp. Toujours en Oltenie, dans l'une des tombes
des tumulus de Pleniţa, on a trouve aussi, outre des traces d'ocre rouge sur le
crâne et les pieds du squelette, quelques mottes d'ocre 6 2 • Dans l'un des groupes
de tombes relevant des inhumations a ocre de Holboca (Moldavie septentrionale,

67Gh. I. Bichir, op. cit. 80


D. Berciu, op. cit„ p. 8 2 (v. aussi p. 96).
81
68Discussion des << phases » de Reinerth chez Vladimir Dumitrescu, Dare de seamă asupra
I. Nestor, Der Stand d er Vorgeschichtsforschung i n cercetărilor şi săpăturilor întreprinse în anul 1 942,
R umănien, dans 22.BerRGK, 1 932, p. 1 1 e t suiv. ; loc. cit„ p. 43.
v. p. 62 et suiv. 82
D. Berciu et collaborateurs, Şantierul Verbi •

69 Donnees resumees chez Gh. I. Bi c hir op. cit„, cioara, dans SCIV, III, 1 95 2 , pp. 1 4 1 - 1 89 (v.
p. 109. pp. 1 63 et suiv.).

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86 VLA D I M I R DUMITRESC U 18

pres de Jassy), l'ocre n'avait pas ete repandu sur Ies cadavres, et n'avait clonc pas
teinte de rouge Ies squelettes, mais il etait depose en petits tas au fond des fosses 63•
Tous ces faits indiquent qu'il est possible d'etablir une correlation entre de pareil­
les inhumations dans des tumulus, ou l'ocre rouge ne se trouve que sous la forme
d'un petit tas, et la tombe a incineration de Măgura Tomii, decrite ci-dessus, ou
l'on a egalement trouve un petit morceau d'ocre rouge. Certes, cela ne signifie
toutefois pas que l'on pourrait affirmer encore, d'une maniere categorique, que
Ies tombes a ocre d'Oltenie et de Transylvanie appartiennent a la civilisation de
Coţofeni ; mais, en m eme temps, on ne peut pas exclure le synchronisme et la
correlation existant entre Ies tombes des tumulus a ocre, d'une part, et la civili­
sation de Coţofeni, d'une autre, en considerant cette civilisation comme anterieure
aux tombes a ocre, comme D. Berciu serait enclin a le croire 64 ; Gh. Bichir a
montre tout recemment que certaines formes et le decor des vases de la tombe a
tumulus et a ocre rouge de Cîrna ont des analogies avec Ies materiaux attribues
avec certitude a la civilisation de Coţofeni, m eme si l'ornementation de ces vases
n'est pas caracteristique exclusivement a cette civilisation 65•
Si l'on passe maintenant au groupe de Kostolac, de Yougoslavie, on constate
que l'on n'y a trouve jusqu ' a present qu'un petit nombre de tombes - toutes a
inhumation en position accroupie, sans y avoir rencontre des tombes a incine­
ration 66• II n'est pas question d'ocre pour ces tombes. Par contre, dans le groupe
culturel de Baden-Pecsel (Hongrie), on connaît aussi bien des tombes a inhuma­
tion {surtout avec des squelettes accroupis) que des tombes a incineration, avec
ou sans umes. Toutes Ies donnees connues a ce sujet ont ete recemment rassem­
blees par Banner dans son ouvrage de synthese 67, de sorte que nous n'insisterons
pas ici a ce sujet, ni en ce qui concerne !'origine du rite d'incineration dans la
civilisation de Baden-Pecsel, surtout que Banner a resume toutes les opinions
anterieures. Mais il nous semble certain que la civilisation des vases campaniformes
a du jouer elle aussi un certain role a cet egard , meme si on ne peut pas consi­
derer comme denue de fondement le point de vue de Banner relatif au role de la
Boheme et de la Moravie 68 dans l'introduction du rite de l'incineration sur le
Moyen-Danube.
Pour en revenir a la tombe de Măgura Tomii, point de depart de ces discus­
sions, il est clair qu'elle ne pourrait etre d'aucune maniere rattachee aux mani­
festations habituelles du rite funeraire local. Aucune decouverte neolithique faite
sur le territoire de la R. P. Roumaine - ni dans la zone d'expansion ulterieure
de la civilisation de Coţofeni, ni sur le reste du territoire - n'indique, jusqu'a
l'heure actuelle, que le rite d 'incineration y ait ete pratique au cours du neoli­
thique et dans la periode de transition du neolithique a l'âge du bronze. De sorte
que la constatation de ce rite dans une tombe appartenant a la civilisation de
Coţofeni doit etre rapportee a des influences etrangeres, qui n'ont pu parvenir
d'ailleurs que du nord-ouest. Du moment que la civilisation des vases campani­
formes ne s'est pas propagee au sud-est du coude que fait le Danube a Budapest,
86
83 I. Nestor et collaborateurs, Şantierul Valea Gh. I . Bichir, op. cit., p. 105.
Jijiei, dans SCIV, lll, 1 95 2 , pp. 1 9 - 1 1 9 (v. p. 94 86
M . V. Gara!ianin, op. cit., p. 3 9.
et suiv. - plus specialement p. 1 0 1 ). e7 J. Banner, Die Pecseler Kultur, p. 1 84 et suiv.
84 D. Berciu et collaborateurs, loc. cit. (v. 88
Ibidem, pp. 204 - 205.
p. 164 et suiv.).

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19 LA P L U S A l\" C I E !\" '.'i' E Tm! B E Ă I 'iC J '.\ ţ, R AT I O :'\ TROUV�E EN R.P.R. 87

il ne nous paraît pas possible de songer a une influence directe de sa part. Par ail,
leurs, etant donne que - ainsi que nous l'avons dej a dit - l'incineration est
relativement frequente dans la civilisation de Baden,Pecsel de Hongrie , et que
cette civilisation fait partie du meme grand groupe culturel dans lequel on doit
englober a la fois le groupe de Kostolac de Yougoslavie et celui de Coţofeni de
Roumanie - nous considerons comme tres probable que la presence de la tombe
a incineration de M ăgura Tomii, et par consequent l'adoption du rite d'incine,
ration par Ies tribus de la civilisation de Coţofeni, sont en rapport direct avec
Ies infl.uences de Baden,Pecsel. Ce qui pourrait sembler etrange, c'est seulement
le fait que Ies trois groupes de la civilisation de Baden,Pecsel de Hongrie qui
pratiquaient l'incineration, sont tous situes dans Ies zones nord, nord,ouest et
nord,est de la Hongrie, c'est,a,dire seulement un peu plus pres de la limite extreme
atteinte par la civilisation des vases campaniformes, tandis que Ies zones centrale,
meridionale et du sud,ouest toutes entieres, d'ou le courant d'incineration aurait
pu se propager directement vers l'Oltenie, ne connaissent que l'inhumation.
Cependant, si nous tenons compte de toutes Ies donnees connues actuellement,
nous sommes oblige d 'admettre que seules les tribus appartenant a la civilisation
de Baden,Pecsel de Hongrie ont pu transmettre - d'�ne maniere ou d'une autre
et tout a fait sporadiquement - le rite de l'incineration aux tribus, apparentees,
de la civilisation de Coţofeni. Cette transmission a pu avoir lieu par la voie des
relations habituelles entre tribus, lorsque Ies membres d'une tribu penetraient
assez loin sur le territoire d'un autre groupe culturel. Quant a l'importance et la
diffusion de ce rite dans les pratiques funeraires des tribus de la civilisation de
Coţofeni, c'est la une autre question, que seul l'avenir elucidera.
Cependant il est certain que la presence de l'ocre rouge dans la tombe a
incineration de :Măgura Tomii doit etre consideree comme un fait particuliere,
ment significatif, precisement parce que l'utilisation de l' ocre n 'a pas ete signalee dans
les tombes relevant de la civilisation de Baden (de Hongrie), de m eme qu'elle ne
l'a pas ete dans les quelques tombes du groupe de Kostolac de Yougoslavie. L'adop,
tion de la coutume de deposer de l'ocre rouge dans les tombes appartenant a coup
sur a la civilisation de Coţofeni (telle la tombe de Măgura Tomii) n'a pu se produire
que par l'intermediaire des tribus qui nous ont laisse les tombes a ocre d'Oltenie,
et seukment dans la mesure ou entre elles et Ies tribus de la civilisation de Coţofeni
ont existe des rapports tres etroits. C'est pourquoi, bien que jusqu' a present,
outre la tombe de Suharu (qui ne contient d'ailleurs pas d'ocre !) aucune autre tombe
a inhumation, situee en Oltenie, ne saurait etre attribuee avec certitude a la civi,
lisation de Coţofeni, il nous semble que la conclusion qui s'impose c'est qu'il
n'est nullement exclu que certaines tombes a acre, trouvees dans des tumulus
d'Oltenie, appartiennent aux tribus de la civilisation de Coţofeni. D'ailleurs, c'est
seulement par un contact direct, croyons,nous, entre les tribus de la civilisation
de Coţofeni et celles venues de l'Est, apportant avec elles la coutume des inhuma,
tions dans des tumulus et l'emploi de l'ocre rouge dans les tombes, que l'on
pourrait egalement expliquer la forme des vases livres par l'une des tombes de
Gurbăneşti, tombes dej a mentionnees. Cela etant, il nous semble que nous devrions
renoncer aux reserves faites naguere a l'egard d'un eventuel synchronisme entre
la civilisation de Coţofeni et la civilisation des inhumations a l'ocre dans des
tumulus, et admettre qu'elles sont au moins partiellement contemporaines. D'ail,

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88 VLA n rn r n D U I J T R E S< T 20

leurs, il n'y a pas de doute que l'eclosion meme de la civilisation de Coţofeni sur
le fonds neolithique local a ete influencee par des elements ethniques et culturels
orientaux, sinon m eme par Ies tribus des inhumations avec ocre. Toute la periode
de transition du neolithique a l' epoque du bronze, et meme la fin du neolithique
sur le territoire situe au nord du Danube roumain, sont caracterisees par des con,
tacts de plus en plus etroits avec l'Est, tandis que la disparition de certaines civili,
sations autochtones ainsi que l'apparition et la formation d'autres civilisations
en Valachie, Oltenie et Moldavie sont etroitement liees a ce phenomene. Le carac,
tere semi,nomade qui est preponderant chez Ies tribus venues de l'Est, qui avaient
dej a depasse le stade de la premiere grande division sociale du travail, explique
d'ailleurs aussi Ies caracteristiques des etablissements de la premiere epoque du
bronze sur le territoire situe au nord du Danube.
En conclusion de tout ce qui a ete dit plus haut nous estimons que, en
ce qui concerne le territoire de la civilisation de Coţofeni, on peut admettre l'exis,
tence des deux rites funeraires - aussi bien celui de l'inhumation que celui
de l'incineration. A l'heure actuelle, nous ne saurions dire quelle importance a
gagne le rite de l'incineration au sein de cette civilisation. C'est pour cette raison
que nous ignorons si ce rite est reste tout a fait sporadique ou s'il a ete adopte
sur une plus grande echelle. Le fait cependant que Ies anciennes tombes de l'âge
du bronze d'Oltenie et de Transylvanie sont des tombes a inhumation, semblerait
indiquer que l'incineration n'a pas joui d'une trop grande faveur au cours de
cette periode de transition du neolithique au bronze - bien que, comme on le
sait, a partir de l'epoque moyenne du bronze toute l'Oltenie occidentale et une
bonne partie de la Transylvanie (Ies zones d'expansion de la civilisation des
champs d'urnes du type Gîrla Mare,Cîrna et de la civilisation de Wietenberg)
soient caracterisees au point de vue du rite funeraire par l'incineration. Cepen,
dant ces civilisations sont posterieures de quelques siecles a la tombe a incine,
ration de Măgura Tomii ; leur rite funeraire ne peut pas etre mis en rapport
avec cette preuve isolee d'incineration (et en fait unique jusqu'a maintenant)
datant d'une epoque beaucoup plus ancienne. Quoi qu'il en soit, il est certain
que, dans l'etat actuel de nos connaissances, la tombe a incineration de Măgura
Tomii est la plus ancienne manifestation de ce genre rencontree sur le territoire
roumain, et certainement aussi l'une des plus anciennes des regions avoisinantes .

VLAD I M I R DUM ITRESCU

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I{ BOnPOCY O l{YflbTYPE WAPOBMJJ.HblX AM<t>OP
HA TEPPMTOPMM MOflJ].OBbl

KoHeu; Tpen,ero II HaqaJIO BTOporo TblCHqeJieTIIH ,r:i:o H .3 . HBJIHIOTCH Ba>K­


HbIM 3TarroM B IICTopm1 nepBo6bITHoro o6IIJ;eCTBa Ha TeppIITOpIIII MoJI,r:i:OBbI . Ilepe­
MeHhI cou;IIaJibH0-3KOHOMIIqecKoro xapaKTepa , npOII30IIIe,r:i:nrne B 3TO BpeMH - B
nepIIO,ll; rrepexo;::i:a OT HeOJIIITa K 6pOH30BOMY BeKy ' - CIIJibHO IlOBJIIIHJIII Ha xo,r:i:
,n;aJihHeiiIIIero pa3BllTllH o6IIJ;eCTBa B 3Toii qacn1 cTpaHhI . B TOT rrepllo,n; npoHIIKHO­
BeHlle qyme3eMHoro 1rneMeHll B npocTpaHCTBO , ,r:i:o Tex rrop 3aceJieHHoe oce,r:i:JihIMII
HeOJillTllqecKllMII IIJieMeHaMll 3eMJie,n;eJibIJ;eB , He TOJibKO ycKOpllJIO rrpou;ecc COIJ;llaJib­
Horo npeo6pa30BaHllH li B03HllKHOBeHllH HOBbIX OTHOIIIeHllM BHYTPll 3THX nJieMeH ,
HO II co,n;eMCTBOBaJIO CJIO>KHOJ\lY rrpou;eccy 3THoreue3a II03ţ:{HeMIIIllX cppaKllMCKHX
ITJieMeH .
YcneIIIHoe ll3yqeHlle 3THX BorrpocoB , OTHOCHIIJ;llXCH K apxeoJiorllII MoJI.D;OBhI ,
CTaJIO B03MO>KHbIM Jilllllb HaqllHaH c 1 949 r . , B ro,r:i:bl Hapo,n;Ho -,n;eMOKpaTllqecKoro
CTpOH , Kor.n;a rro;::i: pyKOBO.D;CTBOM A1m,n;eMllll PHP B IIIllpOKOM MaCIIITa6e 6bIJill rrpoll3-
Be,n;eHhI paCKOIIl{lI B pH,n;e noceJieHllM li 6ecKypraHHbIX llJill KypraHHbIX MOrllJibHIIKax
c norpe6eHIDIMll ' IIOCbIIIaHHhIMll KpaCHOH oxpoii 1 .
CJie.D;hI 3To:H KYJibTYPhI , ll3BeCTHhie B PHP rro.n; HallMeHoBaHlleM KYJibTYPhl
XopOAllIIITH-<l>OJITeIIITII, COOTBeTCTBYIOIIJ;eH ropo,i::i:cKo-YcaTOBCKOM rpynrre Ha Tep ­
PllTOpllII YKpallHCKoli CCP, CBH3hIBaIOTCH c nacTyIIIhllMH rrJieMeHaMH :11 ,n;aT:11pyIOTCH
rrepllO.D;OM nepexo;::i:a OT HeOJIHTa K 6pOH30BOMY BeKy, llJI:ll .n;ame c HaqaJIOM 6poH-
30Boro BeKa 2 •
K 3TOMY nep:110,i::i:y rrepexo.n;a OT HeOJIHTa K 6poH30BOMY BeKy OTHOCHTCH li
HeKOTOpbie He,n;aBHlle HaXO,D;K:ll Ha TeppHTOpllH 1\loJI,D;OBhl , HarrpllMep rpynna norpe-
6eHHH c IIIapOBll.D;HhIM:ll aMc):>opaMH, HBJIHIOIIJ;aHCH TeMOM HaCTOHIIJ;eM pa60Tbl .
.UJIH JiyqIIIero ocBeIIJ;eHHH 3TOro Borrpoca Heo6xo,i::i:11Mo npe>K,r:i;e Bcero pac­
CMOTpeTb apeaJI pacnpocTpaHeHHH KYJibTYPbl IIIapOB:ll.lJ:HblX aMcpop Ha Tepp:11Topm1
coce,D;HHX cTpaH , a TaK>Ke OTpameH:11e ,n;aHHoro Borrpoca B cneu;11aJibHOH JIHTepaType .

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Ha3BaJIHruI no npeo6na,Aa10�eMy :meMeHTY KepaMilqecKoro HHBeHTapH - rnapo­


BIIAHOH aMcl>ope - :na KYJihTypa o6ocHOBaJia norpe6eHHHMII B KaMeHHOM H�m<e
II peme B npOCTbIX rpyHTOBblX HMax . B npoIIIJIOM ee 60JihIIIe IICCJie):(OBaJIII B coce,A­
HHX c PHP o6nacTHX , Ha TeppI1TOpI1I1 3ana,AHoii YKpaHHhI (Ha BonhIHII II B Ilo,AOJIIIII) ,
B IloJihCKOH Hapo,AHoii Pecny6JII1Ke , a TaIOKe B QeHTpanhHoii II BOCToqHoii fepMa­
HIIII . c caMoro Haqana CJie,AyeT yTOqffIITh caMO Ha3BaJIIle :noii KYJihTyphl • .UJIH o6o-
3Haqemrn KYJihTYPhI rnapoBIIAffhIX aMcl>op IICllOJih3yeTCH KaK Ha3BaJIIle « Kugellam ­
forenkultur » , ,AaHHoe E . IIInpoKrocl><PoM 110 xapaKTepHoMy TIIIIY 1<epaMJIKI1 , Ta1<
II HaIIMeHOBaJIIle KYJihTYPhl 11orpe6eHHii B KaMeHHOM H�IIKe , IIJIII MeraJIIITilqecKOH .
IlocBH�eHHaH 3TOH I<YJihType apxeonorilqecKaH JIIITepaTypa IIhITanach pa3-
peIIII1Th HeKOTOpbie Il3 B03HIIKaBIIIHX BOllpOCOB , B qacTHOCTII, o IIpOIICXO)l{,Aemm ,
,AaTilpOBaJIIIII II B3aIIMOOTHOIIIeHIIHX c OCTaJibHblMII CHHXpOHHhIMII KYJihTypaMII Ha
TOM me IIJIII me coce,AHeii TeppI1TOpI1I1 ; O,AHaKO AO CHX nop e�e He y,AaJIOCb Bbipa6o ­
TaTh e,AHHOH TQq}{II 3peHHH . 3TO o6ycJIOBJICHO II TeM , qTo B orpOMHOM 6oJibIIIIIHCTBe
cnyqaeB MaTepilaJihHhie CJie,Abl KYJibTYPhl rnapoBIIAffbIX aMcl>op o6HapymeHhl B OTKpbI­
ThIX 11orpe6eHHHX II, rnaBHhIM o6pa3oM, cnyqaiiHo .
B pa60Te o MeraJII1TI1qecKoiî KYJibType Ha TeppI1Top1rn fepMaHIIII E . III11poK­
rocpcp , roBOpH o TaMOIIIHeii KYJihType rnapOBil,AHhIX aMcpop , llOJiaraeT ' qTo OHa HBJIHeTCH
3BeHoM ceBepHoii KYJihTYPhI c 3aMeTHhIM BJIHHHileM KYJihTYPhI neHTOqffOH 1<epaMm<I1 ,
COOTBeTCTBYIO�eiî no BpeMeHII II MeCTY npOIICXO)l{,AeHHH 11orpe6eHHHM c I<Opil,AOpOM
(Ganggraber) 3 • To me MHeHI1e 6brno qacTilqHo BhICKa3aJio II B . AHT0HeBI1qeM B
l<JiaCCilcPIIKaQIIII HeOJIIITilqecKOH 3110XII Ha TeppI1TOpI1I1 IloJibIIIII , B l<OTopy10 OH
BKJI10qaeT II BOJihIHo -110,AOJihCHHii 06JII1H KYJibTYPhI rnapoBil,AHhIX aMcl>op 4 . B OTJIIl ­
qile oT HHX JI. Ko3JIOBCKHii cqI1Tacr , qrn 11orpe6eHHH c IIIapoBIIAffhIMII aMcpopaMH
Ha TeppI1TOpI1I1 3ana,AHoii YKpaHHhI (Ha BoJihIHII II B Ilo,AOJIIIII) APCBHee HaXOAH­
�HXCH Ha TepplITOpIIII fepMaHIIII lI qTo OHII BOCXO,AHT K 6onee ,ApeBHe:H KYJihType
« CeBepHoro Eyra » 5 . JI. Ko3JIOBCKHH IIhITaeTcH onpe,AemITh KYJibTYPY II xpoHo­
norI110 OTKphIThIX Ha BonhIHH norpe6eHHii . Do ero MHeHIIIO , norpe6eHHH B KaMeH -
HhIX H�IIKax OTpamaIOT cpe,AHIOIO ct>a3y HeOJIHTa Ha Eyre , 3a KOTopoiî CJie,AyeT 11epI10A
IIJIIITOqffblX 11orpe6eHHii , 11orpe6eHHii B 11poCTOH rpyHTOBOH HMe II KypraIIHhIX 11orpe-
6eHHii 6 •
BoJihIHo-no,AOJibCKYIO rpy1111y KYJihTYPhI IIIapoBIIAHhIX aMcl>op oco6eHHO BHil­
MaTeJihHO IICCJie,AOBaJIII COBCTCKile apxeonorII , IIpHIIIe,AIIIIle K HHTepeCHhIM BhlBO­
,AaM OTHOCIITeJihHO B03pacTa 3TOH rpy1111hI II ee CBH3eH c ,ApyrIIMII KYJibTypaMII Ha
TeppI1Top1m CCCP . TaK , A . 51 . Ep10coB , IICXOAH H3 OTKphITHH Ha BoJihIHII , aHTpo-
11onorI1qecKI1 I13yqeHHhIX H. JleBIIQKIIM, cqI1TaeT , qTo BOJihIHCKile MeraJIHTI1qecHI1e
11orpe6eHHH ,ApeBHee norpe6eHHii KYJihTYPhl IIIapoBH,AHbIX aMcl>op Ha TeppIITOpHH
IloJihCKoii HP II fepMaHHII 7 •
T . C . IIacceK B03Bpa�aeTCH K 3TOMY Bo11pocy B CBoe:H Il3BCCTHOH pa6oTe ,
nocm1�eHHOH rrepI10,Ail3aQIIII TPilllOJlhCKOH KYJihTYPhI , II BHOCIIT cy�eCTBeHHhIH BKJia,A
B Il3yqeHile Bonpoca o CBH3HX Me)l{,Ay HOCIITeJIHMII l<YJihTYPhl rnapOBIIAffhlX aMcpop
Ha BoJihIHII II B Ilo,AOJIIIH n nneMeHaMII KYJibTYPhI KepaMJIKII. c IIIHypoBhIM opHa-

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MeHTOM ns CTeIIHoii n necocTeIIHoii rronochI CCCP, oKa3ammrx cnn1>Hoe Bnrunrne


Ha I<YJi bTYPY IIIapOBH,[\HbIX aM<Pop B BbIIIIeyKa3aHHOH o6naCTH 8.
B Hep;aBHO orry6JIHKOBaHHOH pa60Te, IIOCBH�eHHOH HCKmoqnTeJibHO Borrpocy
o IIIapoBHAHhIX aM<Popax sarrap;Hoii YKpaHHbI (Ha BonhIHH n B Ilop;onnn),
H . K. CBeIIIHHKOB o6o6�aeT H3BeCTHhie p;o cnx rrop pe3yn1>TaThI n rrpHBO)J;HT
p;orronHnTen1>Hb1e p;aHHhie 06 oco6eHHoCTHX 3Toii Kyn1>Typb1 n 06 o6pase )l(ll3HH
p;aHHoro rrneMeHH 9 •
O 6bITOBaHHH 3TOH Kyn1>Typb1 Ha Teppnrnpnn Monp;oBbI B rrpoIIIJioM He
6bmo H3BeCTHO , H II03TOMY PYMblHCKHe nccnep;oBaTeJIH He o6paTHJIH Ha Hee BHHMa­
HIUI . B 1 933 r . , roBopH o rrorpe6emrnx B KaMeHHOM H�lllie Ha 10ro-BOCTOKe TpaH­
CHJibBaHnn, BOCXO)J;H�HX K KYJibType IllHeKeH6epr Haqana 6pOH30BOro BeKa, rrpo<P .
H . Hecrnp yrroMHHaeT o HeCKOJibKHX OTKpbITHHX rrorpe6eHH.ii B KaMeHHoM H�HKe
B I'p3HnqeIIITH n XopoAHm<yn p;e )l{oc (ceBepHaH Monp;oBa) , rrpnqeM OH He cnmn­
KOM OCTaHaBJIHBaeTCH Ha rrorpe6aJibHOM HHBeHTape rrorpe6eHH.ii l O .
KpoMe 3Toro , II03,[\Hee yrroMHHanncb n p;pyrne cnyqa.iiHb1e OTKpbITHH rrorpe-
6eHH.ii B KaMeHHOM H�e B KyTe (c . .I.J:yM6paBa, p-H II . -HHMQ) 1 1 , CKeiie (p-H
HerpeIIITH) , T31<yTe (p-H Bacny.ii) 12 n CT3HqeIIITH (p-H EoTOIIIaHH) 13• IIocKOJibKY
HaM HeH3BeCTeH rrorpe6anbHblH HHBeHTapb 3THX rrorpe6eHH.ii , Mbl He 3HaeM, B I<aKOH
Mepe MO:>KHO HX OTHeCTH K KYJibType IIIapOBH)J;HbIX aMcpop .
AimnorHqffOe OTKpbITHe, HHBeHTapb KOTOporo TaKme yTepHH, 6hmo cp;enaHO
oceHblO 1 956 r . B I'b1pqeHH . Hccnep;oBaHHH 1 957 r . B 3TOM MecTe BhIHBHJIH HeKpo­
rronb, co,r:i;epma�H.ii rrorpe6eHHH c TpyrrorronomeHneM, c «KpoMnexoM », Bocxo,r:i;H -
�H.ii , BepoHTHO , K Haqany 6poH30Boro BeKa 14 . He yp;anocb e�e yTOqffHTb, HBJIHeTcH
nn rrorpe6eHne B KaMeHHoM H�lllie, cnyqa.iiHo o6HapymeHHoe TaM 3a HecKom.Ko
MeCHQeB p;o Toro , qacThlO Toro me rrorpe6an1>Horo KOMrrneKca nnn me OHO rrpHHap; -
nemnT K Kyn1>Type mapoBHAHhIX aM<Pop .
K 3THM 6onee paHHHM orn:pbITHHM, o KOTOpbIX He rrpnxop;HTCH MHoro roBo­
pHTb, cnep;yeT p;o6aBHTb ll p;pyrHe , Hep;aBHHe . Ilo )J;aHHbIM , p;o6bITbIM rrpn paCKOII­
Kax 3THX rrorpe6eHHH c nyqIIIe coxpaHHBIIIHMCH HHBeHTapeM , a TaK)l{e no CTpaTH­
rpa<PHqecKHM Ha6mop;eHHHM MO:>KHO 6onee rrpaBHJibHO orrpep;eJIHTb xpoHOJIOrHlO H
o6nllli 1<yn1>Typb1 IIIapoBH)J;HhIX aM<Pop Ha Teppnrnpnn Monp;oBbI .
TaK , BecHoii 1 9 5 5 r . , B xop;e reonornqecKoro 6ypeHHH Ha Kpa10 cpep;He.ii
Teppach1 EHcTpHQhI, Ha Teppnrnpnn ropop;a IlHTpa-IlHMQ 6hmo o6HapymeHo rrorpe-
6eHne B KaMeHHOM H�HKe TparreQHeBH)J;HOH <PopMbl , opneHTHpOBaHHOe c BOCTOKa
Ha 3arrap; . 5l�llli rrorpe6eHHH (AHO , 60KOBbie CTeHKH ll KpbIIIIKa) cp;enaH H3 Heo­
<PopMneHHbIX nnn cnerKa rrpnnameHHhIX rrnnT H3 MecTHoro rrecqaHnKa . Tpe�HHhI
H rrpoMemyTKH Memp;y IIJIHTaMH 3ap;eJiaHbl xopOIIIO cpaBHeHHOH rJIHHOH HJIH Men­
KHMH KYCKaMH rrecqaHlllia . IIorpe6eHHe HaXO)J;HTCH Ha rny6HHe 0,60 M OT IIOBepx­
HOCTH 3eMJIH, 6e3 cnep;OB KypraHa, KOTOpbIH Mor 6bI yKa3aTb Ha ero cy�eCTBOBaHHe .

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Kocnrna, IIOJIO)KeHMe KOTOpbIX He y,z:i;aJIOCb YTOqttMTb , IIOCKOJibKY rrorpe6eHMe 6bIJIO
IIOBpelli.z:i;e1-10 rrpM paCKOIIKax . Ilo CBM)J;eTeJibCTBY Tex , KTO ero o6Hapy)KHJI, )];Ba
KOCTHKa JielliaJIM B BhITHHYTOM IIOJIO)KeHMM ; Tpenrn , CKopqeHHhIH HaXO)J;MJICH y Hor
rrepBbIX )J;BYX 15 . B rrorpe6eHMM HaH)J;eH 6oraTbIH HHBeHTapb, COCTOH�HH M3 Tpex
KpeMHeBhIX TOIIOpOB , HecKOJihKlfX KaMeHHbIX M3)J;eJIMH, B TOM qH:CJie 3epHOTepKH B

P11c. I . - JI:onxewn1 MapH. Cocyp; H3 norpe6eHHf! p1°1TyanbHO 3axopotteHHOro >I<HBornoro .

cpparMeHTapHOM COCTOHHMH, M rrpMMepHO ,z:i;eBHTH cocy,z:i;oB THIIa IIJIOCKO)J;OHHhIX aMcpop


c 6oJibIIIMM rnapoBH)J;HhIM TYJIOBOM M llHJIHH,z:i;pn:qecKHM ropnoM 16 . Cocy,z:i;h1 6hIJIH
CHa6llieHbl )J;BYMH HJIH qeTblpbMH ropM30HTaJibHO rrpocBepJieHHhIMM pyqKaMH, HaXO)J;H­
�HMHCH B MeCTe coe,z:i;MHeHHH ropJiblIIIKa c IIJieqoM, MJIH .z:i;allie Ha IIJieqax cocy.z:i;a .
Eonee y6e,z:i;HTeJibHhie )J;aHHhie o KYJihType rnapoBM)J;HhIX aMcpop Ha TeppMTO­
pHM Mon,z:i;oBhI .z:i;o6bIThI rrpH pacKorrKax rrorpe6eHMH Ha 3arra,z:i;Ho:ă OKpaHHe cena .Uon­
xeIIITH MapH . B 3TOM MecTe Ha HHlliHe:ă Teppace peKH IlloMy3yJI Mape o6HapyllieHo
qeThipe rrorpe6eHHH c TpyrrorroJiollieHMeM : ,z:i;Ba B KaMeHHhIX H�rrKax (M 1 H M 2) ,
O)J;HO Ha KaMeHHhIX IIJIHTaX (..M 3) H O)J;HO B rrpocTO:ă rpyHTOBOH HMe (M 4) . B Herro­
cpe,z:i;cTBeHHOH �JIH30CTH K rrorpe6eHHIO Ha KaMeHHbIX IIJIMTaX H B TOM llie CTpaTH-
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rpaqmqecKOM ropII30HTe HaXOAIITCH rrorpe6eHIIe )l{IIBOTHOro, BepOHTHO, p1:1TyaJibHO


3axopoHeHHOro : B roJIOBax ero CTOHJI qepHblH rJIIIHHHblH COCYA c qeTblpbMH pyq­
KaMII Ha 1rneqe ; BepxHHH qacTb cocyAa yKparneHa rop1I30HTaJibHhIMII pHAaMII KOpOT­
KIIX IIITal\'IIIOBaHHbIX JIIIHIIH II rlipJIHHA, BbIIIOJIHeHHbIX IIIHypoBOH TeXHIIKOH (pIIC .
1 a - b) . Bce qeTbipe rrorpe6emrn opIIeHTIIpoBaHbI c BOCTOKa Ha 3arraA . B rrorpe-
6eHIIHX B KaMeHHOM HiqIIKe HaXOAIIJIOCb OT ABYX AO qeTblpex CKeJieTOB ; MOlliHO
yTOqHI:ITb IIOJIO)l{eHIIe CKeJieTOB JIIIIIlb B MeTOAIIqecKII IICCJieAOBaIIHOM rrorpe6eHIIII
N!! 2 . 06a CKeJieTa 3TOro rrorpe6eHIIH JiemaJIII Ha CIIIIHe c CKopqeHHbIMII HOraMII II
c corHyThIMII B JIOKTHX pyKaMII B pa3JIIIqHoM rroJiomeHIIII (p1Ic . 2) . BHyTpII rrorpe-
6eHIIH o6HapymeH IIHBeHTapb , COCTOHiqIIiî: II3 IIIeCTII COCYAOB (plIC . 3 / 1 - 6) TIIIIa
COCYAOB , HaliAeHHbIX B rrorpe6eHIIII II3 IIHTpa-HHMu;, KpeMHeBoro AOJIOTu;a II Torropa
(p1IC . 4/4 II 6) , IIHTII KOCTHHbIX rrpeAMeTOB (II3 qIIcJia KOTOpbIX ABa IIMeJIII <t>opMy
rroHcHoli rrpHmKII) (p1Ic . 5/3-4) , ABYX 6JIHX (pIIc . 5/5-6) II 6pacJieTa (pIIc . 5/7) .
BTOpoe rrorpe6eHIIe B KaMeHHOM HlqIIKe, CJiyqaliHo o6HapymeHHOe B noJIXeIIITII
MapII B 1 956 r . ' COAepmaJIO - rro IIOJiyqeHHbIM CBeAeHIIHM - qeTbipe KOCTHKa
B BbITHHYTOM IIOJIO)l{eHIIII , rrpIIqeM rOJIOBbl AByx 6bIJIII OplieHTIIpOBfillbl Ha BOCTOK ,
a ABYX ApyrIIx Ha aarraA . 113 IIHBeHTapH 3Toro 6oJibrneli qacTbIO pa3pyrneHHoro
rrorpe6eHIIH yAaJIOCb crracTII ABa Torropa (pIIc . 4/9- 1 0) , AOJioTu;e (pIIc . 4/7) II KpeM­
HeBy10 IIJiaCTIIHY (pIIC . 4/8) , a TaKme cpparMeHTbl ABYX rrpHmeK OT IIOHca (pIIC . 5/
1 -2) . B OTJIIIqIIe OT ABYX BKpaTu;e OIIIICaHHbIX rrorpe6eHIIiî:, B IIJIIITOqHoM rrorpe-
6eHIIII HaxOAIIJICH CKeJieT B CIIJibHO CKopqeHHOM IlOJIO)l{eHIIII (pIIC . 6) II IIHBeHTapb,
COCTOHiqIIiî: II3 OAHOro JIIIIIlb cocyAa , <t>opMa II opHaMeHTIIKa KOTOporo HaIIOMIIHaJia
COCYAhI, HaHAeHHhie B rrorpe6eHIIHX B KaMeHHOM HlqIIKe (pIIC . 7 /5) . qTO KacaeTCH
norpe6eHIIH B npocTOH rpyHTOBOH HMe, pacnoJIO)l{eHHoro B6JIII3II OT Tpex OCTaJib­
HbIX' TO OHO COAepmaJIO ,;:(Ba qeJIOBeqecKIIX CKeJieTa : OAIIH II3 HIIX JiemaJI B BbITH -
HYTOM IlOJIO)l{eHIIII roJIOBOll Ha aanaA II HOraMII Ha BOCTOK, a Apyroiî: B CKopqeHHOM
IlOJIO)l{eHIIII HaXOAIIJICH B aanaAHOM KOHu;e Toro me norpe6eHIIH . B Horax KOCTHKa
B BbITHHYTOM IIOJIO)l{eHIIII CTOHJIO ABa cocyAa B <PparMeHTapHOM COCTOHHIIII, <PopMa
TecTo II opHaMeHTIIKa KOTOphIX 3acTaBJIHeT OTHecTII IIX K TOM me rpynrre, qTo II cocyAhI
II3 rrorpe6eHIIll B KaMeHHOM HlqIIKe II II3 IlJIIITOqHoro rrorpe6eHIIH . 3TII norpe6eHIIH
rrepeKpbIBaJIIICb CJIOeM co CJieAaMII o6IITaHIDI II03AHeiî: cpa3bl KYJibTYPhl fopOACK 1 7 •
CpeAII npeAMeToB, Ha1I6onee qacTO BCTpeqa10iqIIXCH B IIHBeHTape norpe6e­
HIIii c lllapoBIIAffhIMII aMcpopaMII Ha TeppIITOpIIII MoJIAOBhI , OTMeqaeTcH rJIIIHHHaH
rrocyAa (aMcpopbI, Ky6KII II qarnII) II KpeMHeBhie II3AeJIIIH (TOnopbI , AOJIOTa, CKpe6KII
II IlJiaCTIIHhI) . B HeKOTOpbIX cJiyqaHx IIHBeHTapb AOITOJIHHIOT II3AeJIIIH II3 KaMHH
(TOnOpbI II cpparMeHTbl 3epHOTepKII) , KaK B IIHTpa-HHMU:, JIII6o KOCTHHhie II3Ae­
JIIIH (CKB03Hble II rpaBIIpOBaHHbie IIOHCHhie npHmKII, 6pacJieThl II 6JUIXII) , KaK B
norpe6eHIIHX B KaMeHHOM HlqIIKe II3 nonxeIIITII MapII .
0THOCIITeJibHO KOJIIIqecTBa II IlOJIO)l{eHIIH npeAMeTOB IIHBeHTapH B norpe-
6eHIIII 6oJiee AOCTOBepHbie AaHHhie µ;o6bITbl rrpII pacKOITKaX MeTOAIIqecKII IICCJieµ;o­
BaIIHbIX norpe6eHIIiî: B noJIXeIIITII MapII. B OCHOBHOM norpe6eHIDI B KaMeHHOM HlqIIKe
npeACTaBJUIIOT 6onee paaHoo6pa3HhIH II 6oraThiiî: IIHBeHTapb , rro cpaBHeHIIIO c norpe-
6eHIIHMII Ha KaMeHHbIX IlJIIITaX IIJIII B npocTOii rpyHTOBOH HMe .
KpeMHeBhie II3AeJIIIH (TOrropbI, AOJioTa, cKpe6KII II nJiaCTIIHhI) o6HapymII­
BaIOTCH JIIIIIlb B norpe6emrnx B KaMeHHOM HiqIIKe . l.JIICJIO lIX KOJie6JieTCH OT ABYX
AO ceMII, II Aame 6oJibIIIe . TaK, B norpe6eHIIII B lliTpa-HHMU: Haiî:p;eHo TPII Tonopa
17 M. Dinu, Şantierul ar heologic Dol heştii Mari { 1 958) , B « Materiale », VII, 1 960, CTp. 1 2 1 - 128 .

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94 M . )lHHY 6

(pnc . 4/1-3) , ;::i;onoTo , cKpe6oK H rrnacnma 1 8 , B .II.onxelllTH Mapn B ;::i;Byx rrorpe-


6emrn:x B KaMeIUIOM HI.qHKe (M I H M 2) o6Hapy)l(eHbI TpH Torropa, ;::i;Ba ;::i;onoT�a
H IIJiaCTHHa (pnc . 4/4, 6-1 0) . KaK TOIIOpbI , TaK H ,!];OJIOT�a BbITecaHbl H3 KpeMHeBOH

PHc. 2. - .D;onxewn1 MapH. I1orpe6em1e N� 2


B 1<aMeHHOM Rll.IHl<e .

rropO,!];bl 6eJioBaTO-ceporo �Bera c CHHeBaTblM OTJIHBOM, rrpOHCXO,!];HI.qeH , BepOHTHO,


H3 IlpH,!];HeCTpOBbH ; OHH rrpHHa,!];Jie)l(aT K THIIY c rrpHMoyroJibHblM yTOJII.qeRHblM
o6yxoM H cnerKa H30rHyTbIM OCTpHeM . B OCHOBHOM OHH xopOillO OTillJIHcpOBaHbl
H He HOCHT CJie,!];OB yrroTpe611eHHH 19 . Opy;::i;1rn :noro THIIa qacTO BCTpeqaIOTCH B
Mera1111TnqecKHX rrorpe6eHHHX 611113 cen f11y611qoK , XopolllKoBo H ;::i;p . Ha TeppHTO-
1 8 C. Matasă, y1<. cot.I., cTp . 730, pHc. 8 . J( eonpocy o KpeA11teeblx monopax e Monaoee, B « Dacia »'
1 9 B CBR3H c aonpocOM o I<peMHeBblX Tonopax N. S . , I I I, 1 959, crp. 79 11 cne.Q.
Ha TeppHTOpHH MoJJ.QOBbI cp . A.QpHaH ct>nopecHy,

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7 K BOilPOCY O KYJibTYPE filAPOBl1.!l,HhlX AMOP<t>

p1rn: Y1<pa1rnc1<0ii CCP (B I10Aomu1 20 l:I Ha BoJihIHII 21 ) . l.JTO 1<acaercH MX rroJiome­


HMH B rrorpe6eHl:IHX, TO OTMeqeHO, qTo MX IIOMe�aJil:I B HerrocpeACTBeHHOH 6m130CTH
I< qeperry 1<a)K,[{oro I<OCTHI<a 22 • A6comoTHO AOCTOBepHbie cBeAeHHH HMeIOTCH o rrorpe-
6eHHH N2 2 H3 .UomceIIITl:I MapH : B HeM o6a opyAMH HaxOAHJIHCb B BepxHeM ropH-
30HTe, HerrocpeACTBeHHO IIOA IIJIHTaMH, 06pa3y10�HMl:I I<pbIIIll<Y rrorpe6eHHH, rrpH­
qeM TOIIOp JiemaJI B roJIOBax, a AOJIOTue B Horax CI<eJieTOB (pHC . 2) . B TOM me IIOJIO­
)l{eHHH - XOTH IIOJIHOH yBepeHHOCTH B 3TOM He cy�eCTByeT - HaXOAHJIHCb H I<peM­
HeBbie TOIIOpbI B fny6Hq1<e B IlOAOJIHH 23 •
KaMeHHhle H3AeJIHH peme BCTpeqa10TCH B 3TMX rrorpe6eHHHX . yIIOMHHalOTCH
JIHIIlb ABa rrpeAMeTa H3 rrecqaHHI<a 6e3 CJieAOB yrroTpe6JieHMH H <f>parMeHTbl 3epHO­
TepI<l:I H3 rrorpe6eHMH B lliTpa-HHMu 24 • B IloAOJIHH, B rrorpe6eHHHX 6JIH3 Kpe­
MeHua , l.JepHOI<OHua H To1<apHHI<H, o6HapymeHbl TOIIOpbI, a B OAHOM rrorpe6eHHH
6JIH3 KoIIIHJIOBua - IIIapoBHAHaH rraJIMua c 1<pyrnn1M oTBepcTHeM 25 •
Ilpeo6JiaAa101Qlill 3JieMeHT B HHBeHTape rrorpe6eHHii - 1<epaMH1<a rrpeAcTaB­
JieHa aM<f>opaMH, 1<y61<aMH H qaIIIaMH, cpopMOBaHHbIMH H3 rJIHHbl c MeJII<HM rrecKOM
HJIH �e6HeM B COCTaBe Tecrn ; B OAHOM JIHIIlb cnyqae B TeCTe aM<f>opbl H3 rrorpe6e­
HMH )l{MBOTHOro B .UomceIIITH MapH B 1<aqecTBe o6e3mHpHBa10�ero cpeACTBa yrroTpe-
6HJIH ToJiqeHbIH 1<peMeHb . YrrOTpe6neHHe 3Toro cpeACTBa B 1<epaMH1<e I<YJibTYPbI
IIIapOBHAHbIX aM<f>op 6nIJIO HeH3BeCTHO AO CMX rrop . llHorAa 3TO o6e3mHpHB310�ee
cpeACTBO rrpHMeHHJIM rrpH H3rOTOBJieHHH rJIHHHHOH IIOCYAhI, y1<paII1eHHOH IIIHypo­
BblM opHaMeHToM ; B K0Map0Bc1<o:il: I<YJibType 6poH30Roro Be1<a rrpHMeIIIHBaHHe TOJI­
qeHoro 1<peMHH n Tecm cocyAOB cTaHOBHTCH rrpaBHJIOM 26 • CaMoii pacrrpocTpaHeHHoM:
<f>opMOH COCYAOB B rrorpe6eHHH HBJIHeTCH IIIapOBHAHaH aM<f>opa ; IIJIOCKO):(OHHbIH
cocyA cpeAHeiî BeJIHqHHhI c rroqTH IIIapoo6pa3HhIM TYJIOBOM H UHJIHHApHqec1mM
mm cnerKa pacnmpHIO�HMCH ropJibIIIIKOM (pHc . 3 /4-6 H pHc . 8/ 1 -2) . Ha rrJieqe
HJIH B MeCTe coe):(HHeHHH ropna c IIJieqoM HaXOAHTCH ):(Be HJIH HHOr):(a qeTbipe
rrpHAeJiaHHbie pyqKH c ropH30HTaJibHhIM OTBepcTHeM (pHc . 3 / l , 3-6) . B OTJIHqHe
QT 6oJibIIIHX cocy):(OB, 1<y6KH (pHC . 3/2-3) H qanm (pHC . 3 / 1 ) HMelOT IIIapoo6pa3HOe
HJIH CJierKa yrnm�eHHoe AHO' BbICOKOe UHJIHH):(pHqecKoe ropJibIIIIKO H cnerKa
pacnmpHIO�HHCH BeHqHK .
OpHaMeHTHKa cocyAon I<YJihTYPhI IIIapoBHAHhIX aMq)op B MoJIAOBe TaK llie
pa3JIHqHa ' Hal< H MX KOJIHqecTBO B rrorpe6eHHHX . lfa HaH6oJiee qacTO BCTpeqa10�HXCH
opHaMeHTOB yrroMHHeM BbIIIOJIHeHHhie IIITaMIIOM MOTHBbl H3 yrJiy6JieHHbIX KOpOTKHX
BepTHI<aJibHhIX JIMHiill , pacrroJiomeHHhIX ropH30HTaJibHhIMH pHAaMH , JIH6o 3Hr3aro­
o6pa3HO Ha BeH'rnKe HJIH ropJiblIIIKe cocy):(a (pHC . 3/5 H pHC . 7 /4-5), JIH6o MeTOIIH­
qecI<l:IMl:I rpyrrrraMH Ha rrJieqe mro llie cocyAa (pHc . 3 /4-5 H pHc . 7/5) . 3ToT y3op
BCTpeqaeTCH Kal< Ha cocyAaX lf3 norpe6eHl:IH B KaMeHHOM H�HKe, TaK H B rrorpe-
6eHMHX co CKeJieTOM Ha I<aMeHHbIX IIJIHTaX (pHC . 7 /5) HJIH B npOCTOH rpyHTOBOH
HMe, Hal< B ,UomceIIITH MapH, qŢQ HBJIHeTCH JIHIIIHHM AOKa3aTeJihCTBOM CHHXpOH­
HOCTII Tpex TMIIOB norpe6eHHH . 3TOT opHaMeHT BCTpeqaeTCH lf Ha I<epaMMI<e BOJibIHO-

20 11. K. CsewHHKOB, y K . coli . , CTp . I J ; L. Ko:­ 24 C. Mata,ă, y1c col! . . CTp . 726 H 730, pHc.
lowski, yK. col! . , CTp . 96 H BI<JI. XXV/6-7. 8/7 - 8 .
21
M. Gimbutas, The prehiscory of eastern Europe, 26 11 . K. CBeWHHHOB, y1c cotJ . , crp. 1 1 .
Peabody M us e u m , Harward Unit ersity, 20, K:i1t1.6p11.[l)H , 28
3rn AaHHble HaM 6blJIH coo6u.{eHbl H . K . CBew­
Maccal!y3eT, 1 956, CTp. 1 4 5 , pHc. 89, 1 5- 1 8 . HIH<OBbIM 6naro.[lapn mo6C3HOCTH n p c cp . M. Ilnpec1<y­
22 c . Matasă, yK . COll . , CTp. 726 . ,Ub1M6osm..{hI, noceTHBwero oceHuo 1 959 roµ,a JlLBCB­
23 11 . K. CReWHHKOB, yK . coli . , crp . J O . Cl<HH MY3CH .

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PHc. 3 . - .Uonxewn1 MapH. KepaMw1ec1rni1 HHBeHTapb norpe6eHHH B 1<aMeHHOM Hl'.l\HI<e NQ 2 ;


I , '-Iarna ; 2-3, 1<y61<H ; 4-6, aMcj:>OpbI .

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97

1
2 3

Pac. 4 . - KpeMHeBble opy;:vrn : 1 -3 , 5, 9- 1 0 , rnnopb1 ; 4, 7, ):lono1a ; 8, 1<peMtteean


nnacnrna ( 1 -3, norpe6ett11e B 1<aMeHHOM m111me, Tin1pa-HnM11 ; 4, 6- 1 0, norpe-
6emrn B KaMeHHOM nm111<e , .UonxelllTH Map11 ; 5, CJIY'1ai1ttb1e HaXOJ:IKH , M01.11<a) .

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!lH M . J(HHY 10

IIOAOJihCKOH rpynIIbI KYJihTypbI rnapoBMAHbIX aMcpop 3ana,.a;HoiI YKpaHHbI 27 , n Ha


HeKoTophIX aMcpopax KYJihTYPbI 3norn (CaHAOMHpcKaH o6n . ) Ha rore IIonhcKoiI
HP ' BOCXOAHI.IJ;eiI K 6onee II03,.a;HeMy 3Tany ' HO HOCHI.IJ;eiI OTneqaTOK CHJibHOrO BJIHH­
HHH KYJihTYPbI rnapoBMAHhIX aMcpop 2 8 •

B HeKoTopbIX cnyqaHx KopoTKHe JIHHHH o6pa3yIOT cBoero po..a;a poM6hI, pac­


IIonomeHHhie PHAaMH Ha BeHqHKe cocy..a;a (pHC . 7/2--4) , HJIH TpeyroJibHHI<H Bep­
IIIHHOH BHH3 (Ha IIJieqe cocy..a;a) , 3aIIOJIHeHHhle poM60BHAffblM y3opoM (pHC . 7/ 3 H
pMc . 8 / I ) , KaI< Ha HeI<oTopbIX aMcpopax H3 IIHTpa-HHMQ 29 , KoTI06HHQa H ..a;pyrMx
30
MeCTHOCTeiI B IIo,.a;oJIHH • .UpyrHM CTOJib me qaCTbIM opHaMeHTOM KepaMHI<H I<yJlh­
Typbl rnapOBHAffblX aMcpop HBJIHeTCH TaK H33bIBaeMbIH «tiernyăqaTbIH » y3op , COCTOH­
IQIDI H3 KOpOTI<HX ..a;yroo6pa3HbIX JIHHHH ' paCIIOJIO}l(eHHhlX ropH30HTaJihHblMH HJIH
nepTMKaJihHbIMH pH,.a;aMH , H TpeyroJihHHKOB BepIIIMHOH BHH3 , 3aIIOJIHeHHbIX TeM
me y3opoM , I<aK B IIHTpa-HHMQ (pHc . 7 12--4, 6) H .Uonxernrn: MapH B Mon,.a;oBe
(pnc . 3/2 H 6) , a TaKme H B QeJioM pH,.a;e aHanorwrnbIX Haxo,.a;oK n IIo,.a;oJIHH H Ha
31
BonbIHH . Ha HeKoTophIX cocy..a;ax y3op pacnonomeH MeTonMqecKH Ha ropnbIIIIHe
H IIJieqe cocy..a;a H coqerneTCH c MOTHBaMH H3 rnqeqttbIX PHAOB , o6pa3yIOI.IJ;HX ropH-
30HTaJihHbie H BepTMKaJihHhie nonocbI (pHc . 3/6) . OpHaMeHT H3 ToqeqHbIX pHAOB , B
qacTHOCTH HCIIOJih30BaHHhIH B opHaMeHTHKe qarn II3 .UonxeIIITH Mapn (pHc . 3/ 1 H pMc .
7/ 1 ) , BCTpeqacrcH H Ha KepaMMKe Toii: me KYJihTYPhI tta 1ore IIoJihCKoiI HP 32 H Ha
TeppHTOpHH repMaHHli 33 .
HapHAY c I<epaJ\mI<oiI, yKparneHHoii: IIITaMIIOBaHHhIM y3opoM, B norpe6e­
HHHX KY JihTYPhI rnapoBMAHhIX aMcpop Ha TeppMTOpHH Mon,.a;oBhI BCTpeqaIOTCH H
COCYAhl (al\icpopbl HJIH Ky6KH) , opHaMeHTHpOBaHHhie BHTbIM IIIHypoM, pacnoJIO}l(eH­
HhlM IIOJIOC3MH rop�!30HTaJihHhIX JIHHHH HJIH ..a;yroo6pa3HblMH rHpJIHHA3MH B OAHH
mm ,.a;Ba pH,.a;a (pHc . 1 , pMc . 3/3 H pMc . 8/2) . BbmonueHHhie BHTbIM IIIHypoM ..a;yroo6-
pa3Hhie rMpJIHHAhI t.J.aI.Qe Ha6n10;::i;a10TCH Ha aMcpopax H3 norpe6eHHH Ha BonhIHH 34 ,
Mem..a;y TeM KaK B IIo,.a;oJIHH o6hilJ.HO BcTpeqaIOTCH y,.a;nHHeHHbie BepTHKaJihHhie Tpe­
35
yroJihHHKH , BhIIIOJIHeHHbie IIpM noMOI.QH Toii: me TeXHM1a1 .
Cpe,.a;H KOCTHHhIX H3AeJIHH , Haii:;::i;eHHblX B norpe6eHHHX KYJihTYPhl rnapo­
BHAHhIX aMcpop B MOJIAOBe , yIIOMHHeM qcrbipe IIOHCHbie npH}l(KH , lJ:Be 6JIHXH H
6pacneT, HaiI,.a;eHHhie B IIorpe6emmx B I<aMeHHOM HI.QMKe N!:! I H .N!:! 2 B .UonxernTH
MapM (pHc . 5/ 1-7) .
HaiI,.a;eHHbie B HHBeHTape norpe6eHHH N!:! 2 6JIHXH , 6pacneT H ,.a;Be H3 qeTbipex
npHmeK npHHannemaJIM ABYM cKeneTaM H nemanM B cne..a;yroI.QeM nopH,.a;Ke : 6pacneT
H OAHa 6JIHxa HaxOAHJIHCb OHOJIO PYK CKeJieTa MY}l(lJ.HHhl (N!:! 1 ) , ..a;pyraH 6JIHXa H
npH}l(l<H OT IIOHCa - OKOJIO PYK H COOTBeTCTBeHHO Ta30BhlX KOCTeiI CI<eJieTa meH -
I.IJ;HHbl (N!:! 2) . HeH3BeCTHO IIOJIO}l{eHHe ABYX IIpHmeK B cpparMeHTapHOM COCTOHHHH
H3 IIorpe6eHHH N!:! 1 (pnc . 5/ 1 -2) , HHBeHTapb Kornporo 6hm pa3pyrneH .

27 M. Gimhutas, y1< . co<i . , CTp. 1 02 , p u c . 1 9/3 ; 31 TaM iEe, CTp. 389, puc . 49/ 1 0, 13 u 1 6 ; M.
II . I<. CBewttu1<0B, y1< . co<i„ BHJJ. 1 /3 . G i m butas, y1<. C0'-1 „ CTp. 1 42 , p u c . 79/ 1 .
28 L . Kozlo\\ s k i , y1< . co<i„ cTp. 43-44 ; WI. 32 WI. A n toniewi c z , y1< . co'-1„ CTp. 356 , puc.
Antoniewicz, y1<. C0'-1 . , CTp. 3 8 2 , p u c . 3 8 ; CTp. 3 8 3 , 11; CTp. 36 1 , puc. 1 6- 1 7.
pli c . 40---4 1 ; CTp. 3 8 6 , p u c . 4 7 a · b. "" Ebcrt, RL, X IV, CTp. 285 11 CJICH . H BHJI . 6 1
M , cnpaua BHU3y ; E . Sproc khofi, y1<. co'-!„ BHJJ . 62/ 7 .
28 C . Matasă, y1<. C0 '-1 ., CTp . 727, puc. 5/2 li

crp. 728, p u c . 6/ I . 34 1 1 . K. CBe1111m1<0 B , y1< . co'-! „ crp. 1 5 .


.,„ WI. A ntoniewicz, yH. C0'-1 . , CTP. 39:1 , puc. 5 7. "6 TaM me, cTp. J O u BHJJ . 2/ 1 0 .

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99

Pite. s. - .IJ:onxeJDTH MapH. 1 -4 , npH>f<l<H OT ITOHCa ; 5-6, 61rnxa ; 7, J<OCTHHbie


6pacneTbI (H3 111rne1napH norpe6eHHfi N� I 11 N� 2 B 1<aMettHbIX m1.1111<ax) .

7*
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100 M . .UttHY 12

3nI npe;:i:MeTbl npe,!l;CTaBJUUOT co6oii: CKB03Hhle II JIOil.{eHhie OBaJibHhie ITJiac­


TIIHKII , O,!l;Ha II3 CTOpOH KOTOpbIX yKparneHa npOAOJibHbIMII ay6qaThIMII II 31Ir3aroo6pa3-
HbIMII JIIIHIDIMII, a TaK>Ke eJIOqffblM opHaMeHTOM (pilc . 5 / 1 --4) . IloHCHhie np.H)J{l{II,
aHanorliqff bie IIJIII noqTII aHanorliqff hie npm1rn:aM II3 .UonxeIIITII MaplI, 6bIJIII Haii­
;:i:eHbI B IlOAOJIIIII B norpe6eHII.HX 6JIII3 MeCTHOCTeii: qepHOKOHeI� II yBIICJia 36 ' a TaK)f{e
Ha Tepp1ITOp1I1I IloJihIIIH, B norpe6eHIIII B KaMeHHOM Hll.{IIKe II3 KocceBBe (IlnoHcK) ,
r;:i:e 6bIJIII o6Hapy)f{eHbl qcrb1pe np.H)f{KII OT no.Hca BMeCTe c ;:i:pyrIIMII yKparneHIIHMII
- HHTapHhIMII 6ycaMII, KJihIKOM AIIKoro Ka6aHa II AP . 37 • Oco6b1ii: Tllil npe;:i:cTaBJIHeT
co6oii: npH)J{l{a , II3 norpe6eHIIH B KaMne (p-H <l>mnxayaeu) B Ilp1I6aJIT1IKe, npo1Icxo­
AHil.{1Iiî , no MHeHIIIO MaplIII fIIM6yTac, oT Bh1rneon1IcaHHhIX TIInoB 38 •
Hccne;:i:oBaHIIe norpe6eHIIiî KYJihTYPhI rnapoBIIAHhIX aMcpop Ha Tepp1ITOp1I1I
Mon;:i:oBhI co;:i:eii:cTByeT yToqffeHIIIO apeaJia pacnpocrpaHeHIIH H ponlI HOCIITeJieii:
:noii: KYJibTYPhl B ycKopeHIIII npo1.ţecca nepexo;:i:a OT HeOJIIITa K 6pOH30BOMY BeKy .
0TKpbIThie B Mon;:i:oBe norpe6eHIDI KYJihTYPhI rnapoBIIAHhIX aMcpop , cy;:i:H no aHano­
rlIHM norpe6aJihHOro o6pH;:i:a II IIHBeHTapH , o6paayroT e;:i:IIHbIH MOJIAOBO-BOJibIHO­
no;:i:oJibCKIIH o6JIIIK KYJihTYPhI rnapoBIIAHhIX aMcpop , apean pacnpocTpaHeHIIH KOTO­
poro npocTIIpaeTc.H II B IO)l{}!Oll Ilonhrne II B fepMaHIIII . HeKoTOpb1e yKpaHHCKIIe
apxeoJiorlI, 1IayqaBII11Ie :ny KYJihTYPY B IIo;:i:oJIIIII II Ha BonhIHII, IIhITaJIIICh Haii:TII
B ycTpOHCTBe norpe6eHIIH, B cpopMax II opHaMeHTHKe cocy;:i:oB :meMeHTbl , KOTOpbie
II03BOJIIIJIII 6bI ycTaHOBIITh, XOTH 6bI II HecymecTBeHHOe , pa3JIIIqlie Me)f{AY BOJibIH­
CKIIM II no;:i:onhCKIIM o6JIIIK3MII 3Toii: KYJihTYPhI 39 • B cBcre aHanorliqff hIX Haxo;:i:oK
Ha TepplITOpIIII Mon;:i:oBhI 3To npe;:i:noJIO)f{eHIIe HaM Ka)f{eTcH eme npe)f{;:i:eBpeMen­
HhIM . Bce qeThipe TIIna norpe6aJibHhIX nocTpoeK : AOJibMeH , KaMeHHhiii: Hll.{HK c
npIICTpOHKOll y BXO)l;a , KaMeHHblll .Hll.{IIK , aaphITblll B 3eMJIIO, 6e3 KaKoro-JI1I60
OTJI1Iq1ITeJihHoro 3HaKa Ha noBepxHOCTII aeMJIII, KaK B .UonxeIIITII MaplI II Il.HTpa-HHMU,
II KaMeHHbIII .Hll.(IIK ' aaxopoHeHHhlll B 3eMJie IIOA KypraHOM ' KaK 06 3TOM ynoMIIHaeT
I1 . JleBIIl.U'IIiî' rOBOpH o BoJiblHII ' MoryT OTHOCIIThCH K pa3JIIIqffblM xpoHOJIOrlI­
qecKIIM 3TaIIaM OAHOH II rni'1 )f{e KYJihTYPhI 40 . IlJiocKOAOHHaH aMcpopa c KopoTKIIM
ropnhIIIIKOM II qcrbiphMH yrnKaMJ:I Ha rn1eqe, cqIITaBIIIa.HcH TIInIIqHoii: AJIH MeraJIIITII­
qecKoii: KYJihTYPhI Ha BonhIHII, a TaK)f{e eJIOqff bIH IIJIII II.IHypoBoii: opHaMeHThI, OTTIIC­
HYTbie B BIIAe nonyKpyrJihIX rlipJI.HHA, KaK Ha BoJihIHII, BCTpeqaroTCH II B IIHBeHTape
norpe6eHIIiî B KaMeHHOM .Hll.{IIKe B Mon;:i:oBe - IlHTpa-HHMn (p1Ic . 8/2) II .UonxeIIITII
MaplI (pilc . 3/3) BMeCTe c 3JieMeHTaMII , OTHOCIIMbIMII K IIOAOJihCKOMY TIIny . CaMbIM
KpacHopeqIIBhIM nplIMepoM .HBJIHIOTC.H rnecTh cocy;:i:oB II3 norpe6eHIDI N!:! 2 B .UonxeIIITII
MaplI, B KOTOpOM HapHAY c HIIMII Haii:;:i:eHbl II no.HCHbie np.fl)f{l{II, aHaJIOrliqHhie o6Ha­
py)f{eHHhIM B YBIICJie II qepHoKoHne B Ilo;:i:on1I1I . Hcxo;:i:H II3 BhirnecKa3aHHoro ,
TPYAHO ;:i:onycTIITh pa3H1I1.ţy Me)f{)l;y BOJihIHCKIIM II no;:i:oJihCKIIM 06n1IKaM1I KYJihTYPhI
rnapOBII,!l;HblX aMcpop , no Kpaii:Heii: Mepe, Ha 3Tane npOHIIKHOBeHIIH ee HOCIITeJieii: Ha
Tepp1ITOp1IIO Mon;:i:oBhI . 3TO e;:i:HHCTBO no;:i:TBep)f{;:i:acr II reoMopcponor1IqecKaH Kap­
THHa : TeppachI peK xoJIMIICToii: o6nacTII Mon;:i:oBhI, npeIIMymecTBeHHo aaceJI.HBrnuecH
HOCIITeJI.HMII 3TOH KYJlbTYPhI , .HBJIHIOTCH JIIIIIIh npO,!l;OJI)f{eHIIeM BOJibIHO-nO)l;OJlb-
88
L. Kozlowski, yH . CO'I . , CTp . 77-78, BHJI. epo.o.e no.o.eecoH Ha HOHL\aX wHypoe, Ha HOTOphIX
XXV/2-4 ; Wl. Antoniewicz, yH . CO'I . , crp . 393 ; 11 . 6hinH HaHli3aHhl 6yCHHhl H3 paHOBHH HJUI JIHTapH H
K. CeewHHHOB, y H . co'! . , crp . 1 2 . HOTOphle HOCHJ!H HaH 0>1<epeJJbJI Ha wee .
37 Wl . Antoniewicz, yH . CO'I . , l.'Tp . 3 5 1-354 38 M . Gimbutas, yH. CO'I „ CTp. 1 63 , pHC. 1 98 .

H pHC. 10/(321-324). AeTOp C'IHTaeT, '!TO BhIWeyno­ 3 8 11 . K. CeeurHUHOB , y H .


co'!„ crp . 14 H cne.o..
�urnyThie npe.o.MeThI npe.o.craemuoT co6oli '!TO-To •0 TaM >Ke, crp. 1 4 .

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13 K BOilPOCY O KYJibTYPE illA POBH,IJ;l:ib!X AM4>0P 101

CI<Oro IlJIOCI<OrophH 41 . Ilop;o6Ho 3TOMY M KpeMHeBbie TOJICTOo6yillHhie TOIIOpbI , HaH­


p;eHHbie B Monp;ose , M aHanorHtIHhie MM TorropbI c cesepo-socToI<a PHP , pacrrpo­
CTpaHeHHbie B T3KOM llie XOJIMMCTOM o6JiaCTM , HBJIHIOTCH JIMillHMM }J;OI<a3aTeJibCTBOM
ep;MHCTBa yI<a3aHHo:H: KYJihTYPhI . To o6cTOHTeJihCTBo , qrn HX Haxop;HT B op;HoM M
TOM llie apeane pacrrpocTpaHeHMH KYJih­
TYPhI rnapoBM}J;HhIX aMcpop, MO)KHO ,.

CBH3aTb c BorrpocoM o HOCMTeJIHX 3TOH


KYJihTYPhl 4 2 .
0TI<pbITHH B ,UoJIXellITM �1.apH
p;aIOT HeKOTOpbie yI<a3amrn OTHOCMTeJihHO
BpeMeHH rrpOHMKHOBeHHH HOCMTeJieii
KYJihTYPhI rnapoBM}J;HhIX aMcpop Ha Tep­
pHTOpMIO Monp;oBhI . TaMOillHMe rro­
rpe6eHMH CTpaTMrpacpMqecKM rrepeKpbI­
BaJIMCh HeTpOHYTbIM ropM30HTOM co
cnep;aMM o6ttTaHMH rro3.[(Ileii cpa3hI KYJih­
TyphI ropop;cK . B I<epaMHI<e :noro rop11-
30HTa OTMeqaeTCH HeKOTopoe CXO}J;CTBO
c KepaMMKoii M3 <l>onTernn1 Ha IOre Mon­
}J;OBbI , rp;e BCTpeqaIOTCH M HeKOTOpbie
3JieMeHThI KYJihTYPhI JlIHeKeH6epr M3
mro-socTotIHoii T p a H C H Ji h B a H H M 43 .
Cyp;H no cTpaTHrpacpHqecKHM Ha6mo­
p;eHMHM M HeKOTOpbIM rrpep;MeTaM H3
nHBe1uap.a rrorpe6eHHM (xoporno OTllIJIH­
cpoBaHHhIM KpeMHeBbIM TorropaM c TOJI­
CThIM o6yxoM) MO)KHO rrpep;rroJIO)KHTh ,
l.!TO rrorpe6eHHH KYJihTYPhI rnapoBH}J;HhIX
aMcpop B Monp;one p;pesHee rro3p;Hero
3TaITa KYJihTYPhI ropop;cK B MOJI}J;OBe ,
}J;3TMpyeMOM HaqaJIOM 6pOH30BOro BeI<a .
XpoHonorHqecKH OHH MoryT rrpep;rnecT­ PHC . 6 . - .Uonxewn1 Mapl! . norpe6e1;ne Ha KaMeHI!blX
BOBaTh cpep;HeMy 3Tarry rrorpe6eHHH c nmHax .

KpacHoii oxpoft B MoBHJie (cpa3a I I


Ep3HJIH�a, I I BanH nyrrynyft - XHMHqecKHli 33BOA M cpa3a I I <l>oJITellITH) (oKOJIO
2000-- 1 300 p;o H . 3 .) M cnep;osaTh 3a cpa3oii XopOAlfllITH-<l>onTernTH I .
Ilo cpopMe , TeCTY M opHaMeHTHKe HeKOTOpbie cocyp;hl H3 HHBeHTapH rrorpe-
6eHHH , IlOCbIIlaHHhIX KpaCHOH oxpoft , c6JIH)K310TCH c cocyp;aMH M3 HHBeHTapH rrorpe-
6eHHii KYJihTYPhI rnapoBH}J;HhIX aMcpop , qTo rro3BOJIHeT rrpep;rroJIOlliHTb B3aHMHoe
BJIHHHHe 3THX KYJihTyp , p;oI<yMeHTHpOBaHHhIX Ha TeppHTOpHH Monp;oBhI n 3arrap;­
HOH YKpaHHhI . KaK rroKa3hrnaeT T . C. IIacceK, rrJieMeHa-HOCMTeJIM KYJihTYPbI rnapo­
BHAHhIX aMcpop Ha BoJibIHH H B Ilo;a;OJIMH HCilbITbIBaJIM BJIHHHMe HOCHTeJieft KYJihTYPhI

41 Cser1emur, ):laHHbie K. MapTHHTOKOM (feorpa­ CTp. 84.


cjJHtJeCKHH OT):leJI cjJaKyJibTeTa ecTeCTB03HaHHII 51ccKoro 43 M. Petrescu- Dîmboviţa, Săpăturile arheolo­
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pacnpocTpaHeHHR I<peMHeBbTX Tonopos B Monr10Ee,

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102 M . .1IHHY 14

KepaMm<ll c IIIHypoBbIM opHaMeHTOM necocTeITHhIX o6nacTeii CCCP 44 . 3m BJimnme


CKa3hIBaeTCH B IIIHypoBOM opHaMeHTe HeKOTOpbIX cocy,D;OB 113 MeraJI11T11qecKllX
rrorpe6eH11ii Ha BoJibIHll 11 B I10,D;on1111, a TaK>Ke Ha cocy,D;ax 113 rrorpe6eH11ii
KYJihTYPhI mapoBll,D;HhIX aM<Pop Ha Tepp11Top1111 MoJI,D;OBbI .
B MeH1>me:ii Mepe 3Ta rpyrrna TaK>Ke rro,D;Beprnacb BJillHHllIO 3arra,D;HbIX rrne­
MeH KYJil>TYPhl KOJIOKOJIOBll,[J;HbIX Ky6KOB , rrpOHBllBilillX 60JiblliYIO aKTllBHOCTb Ha
6onee rro3,D;HeM 3Tarre, oco6emm B IIonbme 11 fepMaH1111 45 • 3m cna6oe BJIIDIH11e,
BepoHTHO , o6ycJIOBJieHo Moryqe:ii BOJIHOM HaCTYIIJieHllH c BOCTOKa IIJieMeH KYJ!bTypbl
IIIHypoBOM KepaMllKll . fny6oKO rrpOHllKHYB B IIJIO,[J;OpO,D;Hbie MeCTHOCTII, 3aCeJieH­
Hble oce,D;JibIMll HeOJillTllqecKIIMll IIJieMeHaMII ' OHll rrperpa,D;llJill IIYTb Ha BOCTOK rrpo,D; -
BllraBilillMCH Ty,D;a HOCllTeJUIM KYJibTYPbl KOJIOKOJIOBll,[J;HbIX Ky6KOB 46 •
Ha HaCTOHI.l.\eM 3Tarre 11ccne,D;oBaHHii Mo>KHo yTOqHllTh, qTo K KOHU:Y III ThICH­
qeJieTHH 11 K Haqany II ThicHqeJieTHH AO H .3 . Ha Tepp11Top:n10 MoJI,D;OBhI rrp11mno
no Kpa:iiHe:ii Mepe ,[J;Be rpyrrrrhI pa3JIHqffblX Hapo,D;HOCTeii : O,[J;Ha 113 HllX, COCTOHBillaH
113 KoqeBbIX rraCTYillbHX IIJieMeH - HOCllTeJie:ii KYJibTYPhl KypraHHblX rrorpe6eHllM,
IIOCbIIIaHHbIX KpaCHOM oxpo:ii , IIplllliJia c BOCTOKa, II3 rrp11qepHOMOpCKHX o6nacTeii
CCCP' li 3acemma Ha 3TOM 3Tarre CTeIIHYIO o6JiaCTb MoJI,[J;OBhl . npyraH rpyrrrra ,
o6pa3oBaHHaH rronyKoqeBbIM, 6onee oce,D;JihIM 3JieMeHTOM , rrpHHa;::i:nemaBmHM K KYJih­
Type mapOBll,IJ;HblX aM<l>op , rrpHilIJia c ceBepo-BOCToqHbIX 3eMeJib , rpaH11qal.l.\llX c
Tepp11Top11e:ii PHP , c BOJihIHo-rro;::i:onhcKoro rrnocKoropbH, H ocena B xoJIMllCToii
qacT11 Mon;::i:oBbI, HBJUIIDI.l.\eiicH , BrrpoqeM, 11po;::i:onmem1eM BOJihIHo-no;::i:onhcKoro
IIJIOCKOrDpbH .
Pa3Hoo6pa311e npe;::i:MeToB HHBeHTapH norpe6eH:nii 11 a.HTpo11onor11qec1me ;::i:aH­
H1>1e He 1103BOJIHIOT BhIBeCTll OKOHqaTeJibHOro 3aKJIJOqemrn OTHOCllTeJibHO npOHC­
XOlli,l];eHirn IIOCJie,l];Heii rpyIIIIbl .
IIIecTb CKeJieTOR 113 rrorpe6eHHH B I<aMeHHOM H�HKe H3 IlHTpa-HHMQ H non­
xelliTll Map11, aHTpo11onornqecK11 11ccne;::i:oBaHHhie npocp . Onhroii HeKpacoBoii (Jla60-
pamp11H Mopcponor1111 lliHBOTHhIX 11p11 5.lccKoM yHnBepcnTeTe HMem1 « A . 11 . Ky31>1») ,
npHHa,l];JIC)l{aT K MC30Qe<Pan11qecKOMY llJill yMepeHHO 6pax11Qe<Pan11qecK0My TllIIY 47 .
B OTJI11q11e OT HHX, 113yqeHH1>Ie 11 . JleBll�HM CKeJieThI mii me KYJILTypHoft
rpyIIIIbl Ha TeppllTOpHH BoJiblHH H Ilo,D;OJIHll HOCHT OTneqaTOK CllJibHOro AOJIHXO­
MC30Qecpan11qecKoro BJillHHllH 48 • 3To no6ym;::i:aeT 3aKJIIOqllTb, qTo HC03HCOJIHTll­
qec1rne nneMeHa KYJibTYPhI mapoBHAHhIX aMcpop B BOCTOqttOft EBpone 61>rn11 Heo,D;­
Hopo;::i:HhI c aHTpOIIOJIOr11qecKo:ii TQqKll 3pe11HH . B OTJmqne OT HllX , qepena 113 norpe-
6eHHii B KaMeHHOM H�llKe Ha Tepp11Top1111 fepMaHHH B orpOMHOM 60JiblliHHCTBe -
AOJIHXOQecpaJI:nqecKoro TllIIa 49 ' KaK li HCCJIC,[J;OBaHHhie COBeTCKHMH apxeonoraMH
50
qeperra aHaJior11qH1>1x norpe6eH11ii B cTenHx IIp11qepH0MopbH :n IIp:nKacnHH • Ha
OCHOBaHllll 3THX li ,D;pyr11x AaHHbIX apxeoJior:nqecKoro nopH,D;Ka HeKOTOpbie llCCJie­
AOBaTeJill' KaK H . A6epr' r . KocCHHHa' 3 . IIInpoKrocpcp H B . AHToHeB:nq' llCKaJIH
llCTOKOB KYJibTYPhl mapOBll,[J;HbIX aMcpop B 6onee ;::i:peBHHX cpa3ax Ha TeppHTOpHH
fepMaHHll, HaCTallBaH Ha <PaKTe HX nepeceJieHllH .Ha BOCTOK 51 . 3Ta TeH,l];eHQll03HaH
TeOpHH OTHOCHTeJibHO noxo;::i:a Ha BOCTOK (( ,D;peBHerepMaHCKHX HapO,[J;OB )) ' B TOM
H T . C. IlacccH , y1<. C04 . , CTp . 2 1 9 H CJleJI . CTp . 5 5 H rne11 .

41 M . Gimbutas, y1<. co4 . , CTp. 1 3 8- 1 39 . 48 TaM me, cTp. 5 7.


48 3To npeJITIOJIO)l{eHne 6blJIO YCTHO TIOJITBepn;­ 49 M . Gimbutas, y1< co4„ CTp. 1 52 .
JleHO H 11. K. CBenrnHHOBbIM. 6 ° CBeAeHHJI npo<jJ. 011brH He1<pac0Boii .
47 Olga Necrasov H M . Cristescu, y1< , C04 . , 11 M. Gimbutas, y1< . C04 . , 1 50 .

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103

-
PHc . 7. 2 4 6, ciepenJ<H cocy1ws, Hai1AeHHbIX B MOrHnax B IlRTpa-HRJl\J.I ; 1 , TO me, .II:onxeuJTH
- ,

Mapa (a norpe6e1rnH c 1<aMeHHhJM HlJ.IHl<OM) 11 5 , TO me (a norpe6emrn Ha 1<aMeHHbIX nmuax) .

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1 04 M . .llH HY 16

q11cne H IIJieMeH - HOCHTeJieii: KYJihTYPbl mapOBHAHblX aMcpop , B qacTHOCTH Bbl,[J;BH­


raeMaH r . KocCHHHa , 6brna orrpoBeprHyTa A . 51 . EpIOCOBbIM, BblHBHBllIHM 6onee
;:i;peBHee 6bITOBaHHe BOJihIHCKoro 06n11Ka KYJILTYPhI mapoBHAHhIX aMcpop . ,Upyr11e
- 51 . E . <l>epc:m;:i;ep , B . r . qaii:Jib,[J; H IIOCJie HHX M . f11M6yTac - HCKaJIH rrpOHC­
XO:>K,D;eHHH 3THX IIJieMeH Ha IOrO-BOCTOKe EBpOIIbI B CTeIIHX Ilp11qepHOMOpbH H IlpH­
KaCIIHH , B TO H<e BpeMH rrpocne:>KHBaH HX rryTL Ha ceBepo-3arra;:i; 52 • Ha HacToH�eM
3Tarre 11ccne;:i;oBaHHii: 3TH Teop1rn e�e He HamJIH apxeonor11qecKoro mrn aHTporro­
nor11qecKoro rro;:i;TBep:>K;:i;eHHH. EcTeCTBeHHo , qTo yrny6neHHbre 11ccne;:i;oBaHHH no
3TOMY BOIIpocy e�e nyqme YTO�HT, B KaKoii: Mepe 3TOH KYJihType MO:>KHO rrpHIIH­
CbIBaTb ceBepHoe llJIH BOCTO�oe rrpOHCXO:>K)l;eHHe . Cne;:i;yeT TaK:>Ke yqHTbIBaTb H
MeCTHhrii , 6onee ;:i;peBHHH, cpoH , HecoMHeHHO CbirpaBllIHH pOJib B ee CJIO:>KeHHH .
1.JTO KacaeTCH HaHMeHOBaHHH 3TOH I<YJihTYPhI , TO 3 . lllrrpoKrocpcp crrpaBe;:i;­
JIHBO yKa3aJI, qTo HOCHTeJIH KYJihTYPbl mapOBHAHbIX aMcpop B paBHOH Mepe HCIIOJlb-
30BaJIH rrorpe6eHHH B KaMeHHOM H�HKe li B rrpocTOii: rpyHTOBOH HMe H qTo pa3HHQa
B ycTpOHCTBe rrorpe6eHHii: HK06bI orrpe;:i;eJI.HJiaCb JIHllib HaJI11q11eM CblpbH - KaMHH 53 .
0TKpbITlle BCex Tpex TllIIOB norpe6eHHH (B KaMeHHOM H�HKe, Ha KaMeHHblX IIJIHTaX
H B rrpocToii: rpyHTOBOH HMe) B OAHOM H TOM :>Ke MeCTe B ,UoJIXellITH MapH IIO,[J;TBep­
:>K,D;aeT Ha6n10;:i;eH11e 3 . lllrrpoKrocpcpa , onpoBepraH o;:i;HaKo ero BhIBOA o TOM , qTo
cy�eCTBOBaHHe rrorpe6eHHH B KaMeHHOM H�HKe CBH3aHO JIHllib c HaJ111q11eM CbipbH -
Kal\1HH . ,Upyr11e aBTOpbI , rrp11MeHHIO�He TepMHH « ciste » , « Steinkistengrăberkultur » ,
HJIH (( KYJihTypa MeraJIHTOB » , paccMaTp11BaIOT KaMeHHbtii H�HK B KaqecTBe e,D;HH­
CTBeHHOro THIIa norpe6aJibHOro coopy:>KeHHH y HOCHTeJieii: KYJihTYPhl rnapOBH,[J;HbIX
aMcpop , KaK 3To cq11TaeT M . K . CBemHHKOB OTHOCHTeJihHO Ilo;:i;on1111 54 • OAHaKo
H3BeCTHO, qŢQ TaKHe rrorpe6aJibHbie coopy:>KeHHH BCTpeqaIOTCH H B ;:i;pyrHX MeCTaX,
3a rrpe;:i;enaMH apeana pacnpocTpaHeHHH KYJihTYPhI mapoBH,D;HhIX aMcpop , y HOCHTeneii:
pa3JIH�bIX KYJihTYP pa3HbIX :mox rrepB06bITHO-o6�HHHOro CTpOH, Ha TeppHTOpHH,
rrpocT11pa10�eikH OT KaBKa3a ;:i;o <l>paHQHH . B cBeTe 3THX ,D;aHHbIX ;:i;nH o6o3HaqeHHH
KYJihTypbl TaK Ha3bIBaeMbIX rrorpe6eHHii: B H�HKe lIJilI MeraJIHTOB Ha TeppHTOpHH
Ilo;:i;onHH , BoJihIHH 11 ;:i;anee, BIIJIOTh ;:i;o fepMaHHH, MhI cq11TaeM 6011ee rrpaBHJihHhIM
HaHMeHOBaHHe (( KyJlhTypa mapOBHAHbIX aMcpop )) ' IIOCKOJlhKY xapaHTepHbIM 3JieMeH­
TOM 3TOH KYJihTypbl HBJIHeTCH He rrorpe6eHHe B KaMeHHOM H�HKe, a mapoBH,D;HaH
aMcpopa .
qTO KacaeTCH 3illlHTHH HOCHTeJieii: 3TOii: KYJihTYPhI , TO pe3yJlbTaTbI OTKpbITHJI
B Mon;:i;oBe 11 pacKorroK rrorpe6eHHii: Ha BonhIHH 11 B Ilo;:i;oJIHH II03BOJIHIOT cq11TaTh,
qrn Bhrmeorr11caHHhre rrpe;:i;MeThI rrp1ma;:i;ne:>Ka1111 nonyKoqeBbIM , 6onee oce,D;JihIM
IIJieMeHaM , rnaBHbIM 3aHHTHeM HOTOpbIX 6bIJIO npHMHTHBHOe B03,[J;eJiblBaHHe pacTe­
HHH 11 CKOToao;:i;cTBO . Haxo;:i;Ka cppan1eHTOB 3epHoTepKH B rrorpe6eHHll 113 IlHTpa­
liHMQ, KaK H pacrrpocTpaHeHHe 3THX norpe6eHHH B 30He IIJIO)l;opo;:i;Heii:mHX yqacTKOB ,
CBH,D;eTeJihCTBYIOT o 3eMJie,D;eJibqecKOM H cpaBHHTeJihHO oce,D;JIOM o6paae :>KH3HH yKa-
3aHHbIX nneMeH . B rro;:i;TBep:>K;:i;eHHe 3Toro nono:>KeHHH M . JleBHQKHii: 11 M . K . Caem­
HHKOB npHBO,[J;HT rrpo�OCTb rrorpe6aJibHbIX coopy:>KeHHH B KaMeHHOM H�HKe, HBJl.HB­
llIHXCH (( B KaqecTBe :>KHJIH� yMepmHX ;:i;o H3BeCTHOH CTerreHH KOIIHHMll :>KHJIH�, pac­
npocTpaHeHHbIX y ;:i;aHHhIX nneMeH » 55 . K co:>KaneHHIO, B 3Toii: o6nacTH, 1<a1< 11 Ha
Tepp11Top1111 Mon;:i;oBbI e�e He II3BeCTHbI coBpeMeHHLre norpe6eHHHM noceneHHH,

n TaM >f<e, cTp. 1 50 11 cne.r:t. H 11. I(. CseurnttKOB, yK. co'! „ cTp. 8 .
13 E. Sprockhoff, y K . co• L , CTp . 1 20. 81 TaM me, cTp . 12.

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17 K BOilPOCY O KYJJbTYPE IDAPOBH.llHblX AM<t>OP 1011

KOTOphie o6ocHoBaJlli 6h1 3TH aHaJiorHH . Ha rore IloJihIIIH, B TyqHe, OTKphITO noce­
JieHHe, KOTopoe OTHOCHTCH K KYJil>Type IIIapOBH,D;HhIX aMcpop B IloJibIIIe, po,n;CTBeH­
HOH TOR :>Ke KYJI1>Type B IIo,n;oJIHH H Ha BoJihIHH 66 . Ilpe,n;cTaBJieHHhie pe3yJIDTaThI
He BblHBJIHIOT HH npotIHoro xapaKTepa IIOCTpOHKH TaMOIIIHHX :>KHJIH�, HM HCIIOJih-
30BaHHH KaMHH, KaK npH coopy:>Kemrn norpe6eHHH B KaMeHHOM H�HKe .
Bh1pa�HBamie ,n;oMaIIIHHX :>KHBOTHhIX - cmrneii H KpynHoro poraTOro CKOTa
- 3aHHMaeT o,n;Ho H3 rnaBHhIX MecT B X03HHCTBe 3THX nneMeH . B )J,onxeIIITH MapH

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PHc. 8. - IT11Tpa-H.11 M 1.1. CocyAbI H3 norpe6eHH.R'. B 1<aMeHHOM .R:ll.IHl<C


(eocnpoH3BeAeHHbte no I<. MaTac3) .

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rOJIOBax, a TaK:>Ke KOCTHHbie H3,D;eJIHH (6JIHXH, 6pacJieTbl 11 IIOHCHble npmmrn:) 113
norpe6eHHH B KaMeHHOM H�e . )l{epTBOIIpHHOIIlemrn ,[J;OMaIIIHHX :>KHBOTHhIX no
HeKoTophIM CBe,n;eHHHM H3BeCTHhI H Ha TeppHTopHH IloJIDCKOH HP 57 • B TO :>Ke BpeMH
B IJO,D;OJIJUi, B IIOrpe6eHHHX 113 qepHOKOH�a 11 I'ny61fqKa , HaH,D;eHbl CBHHble KOCTH 58 •
CBHHOBO,D;CTBy, KaK H Bbipa�HBaHHIO poraTOro CKOTa, 6naronpHHTCTBOBaJia np11-
po.n;a 3THX MeCTHOCTeH , c XOJIMaMH, IIOKpbITblMH 6yKOBbIMH H AY60BblMH necaMH,
c pOCKOIIIHhIMH nyraMH B ,D;OJIHHax .
KaK noqTH y Bcex IIJieMeH, 3aceJIHBIIIHX B 3TOT nepHo,n; o6nacTH Ha TeppHTO­
pHH PHP , oxoTa He 6hma ocHoBHhIM 3aHHTHeM :>KHTeneH: . Ham1qHe no,n;BecoK H3
KJlblKOB ,D;HKOro Ka6aHa llJIH Me,n;Be:>KbHX 3y60B ' a TaK:>Ke HaKoHeqHHKOB CTpeJI B
norpe6eHHHX KYJihTYPI>I mapoBHAffbIX aMcpop Ha BoJlhIHH H B Ilo.n;on11H 59 CBH,n;eTeJib­
CTByeT o TOM, qTO MY>Kq1fHbI , BepoHTHO , 3aHHMaJIHCb oxoToii . HapH,n;y c 3THM yno­
MHHeM H )J;OMaIIIIrne 3aHHTHH : npH,n;eHHe, TKaqecTBO, roHqapCTBO , o6pa6oTKa· KOCTH
li .n;p . , 3am1THH, B OCHOBHOM, BbIIlOJimleMhIMH :>KeH�HHaMH .
qTO KacaeTCH o6�eCTBeHHOH opraHH3a�HH, TO MO:>KHO npe.n;noJIO)l{JiTb, qTo
nneMeHa KYJibTYPhI IIIapoBHAffhIX aMcpop Ha TeppHTopHH Mon.n;oBI>I , KaK H B Ilo.n;o­
JIHH H Ha BonhIHH, nepeIIlJIH K naTpHapxaTy . )J,oKa3aTeJIDcTBOM 3TOMY cny:>KaT norpe-
6emrn c ,D;BYMH HJIH HeCKOJibKHMH CKeJieTaMH, KaK B IlHTpa-HHM� HJIH )J,onxeIIITH
68 I. Jazdzewski, Osada cultury Grobowmegality 67 Cee.!{eHH.11 H . K . CeewHH1<oea ; M. Gimbutas,
c:i;nych w Tuc:i;nie pow i nowroclaeskin, w Wielkopolsice, y1<. CO'l „ CTp. 1 44 .
e Bibljoteka prehistorycma, I, ITo3HaHI„ 1 930, crp . 68 11 . K . CeernHHJ<OB, y 1< . cotI„ cTp. 1 2 .
89 H cne.!{. 69 TaM >1<e, CTp. 13.

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106 M , )lHHY 18

Mapn:, BepoHTHO npn:Ha.LJ;Jiemamrrn:e ceMhHM . 3Ta cn:cTeMa 3axopoHeHHH yKa3hIBaeT


Ha BbI.LJ;eJieHne napHbIX ceMeiî , cTaHOBHBIIIHXCH 3KOHOMn:qecKH He3aBHCHMbIMlf . Cy�e­
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ll B npocroiî rpyHTOBOH HMe (KaK B .Il.oJIXeIIITli Mapn) - ClllIXpOHHOCTb KOTOpbIX
ycTaHOBJieHa Ha OCHOBaHHH KepaMHKH ll CTpaTn:rpaqmqecKHX Ha6JIIO,L1;emtii: , HBJIH­
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c 3THM B norpe6eHnn: B KaMeHHOM H�HKe H3 KoIIIHJIOB�a B IIo.LJ;oJIHH Haiî.LJ;eHa n:
KaMeHHaH 6yJiaBa ; no MHeHHIO H. K . CBeIIIHHKOBa ee MomHo paccMaTpHBaTh KaK
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TaKOBbl OCHOBHbie BonpOCbl, B03HHKalO�He B CBH3lf c KYJihTypoiî IIIapo­
Bli,Ll;HbIX aMcpop B cBeTe He.LJ;aBHHX oTKpbITHii B MoJIAOBe . HecoMHeHHo , qm .LJ;am.­
HeiîIIIn:e MeTO,Ll;HqecKHe HCCJie.D;OBaHHH B 3TOH o6JiaCTli e�e ymqHHT Bonpoc, B
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M. ,Ul1HY

60 TaM )KC , cTp . 1 3- 1 4 . 81 TaM ;1<c, cTp. 13.

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DIE W IETE.N B ER G K ULTUR

Die bronzezeitlichen Bodenfunde auf dem Gebiete cler Rumănischen Volks,


republik zeichnen sich durch hochstehende Metallerzeugnisse, sowie durch ihre
formvollendete und reichverzierte Keramik aus, die auch in cler Wietenbergkultur,
cler tragenden bronzezeitlichen Kultur des transsilvanischen Beckens anzu,
treffen ist.
Geschichte der Forschung . Noch vor cler Prăgung des Begriffes cler Wieten,
bergkultur wurden einige cler in transsilvanischen Museen aufbewahrten weitver,
breiteten Materialien dieses Kreises veroffentlicht und zeitlich und kulturell ein,
geordnet. Anscheinend als erster erwăhnte M . H oernes in Verbindung mit den
Funden aus Bonţ diese Gruppe und wies sie bereits zutreffend in die Bronzezeit 1 •
Hubert Schmidt beschăftigte sich eingehender mit dieser Keramik und griff bei
cler Behandlung von Turdaş auch auf Wietenbergfunde aus Cacova, Cetea , Corpa,
dea und Oiejdea zuri.ick 2• Einen neuen Auftrieb erfuhr die Fragestellung liber
diese kennzeichnende Tonware durch die Ausgrabungen, die C. Seraphin in den
Jahren 1 902-1 904 auf dem Wietenberg - Dealul Turcului, cler namengebenden
Fundstătte cler Kultur durchfi.ihrte und dabei clas auch bis jetzt an Bedeutung
und Umfang aufschluBreichste Material cler Kultur zutage forderte 3• Der Wieten,
berg liegt nordlich von Sighişoara und wird in einem groBen Bogen von cler
Tîrnava Mare umflossen. Sein Plateau gehort zur mittleren FluBterasse und miBt
an den breitesten Stellen in cler Lănge etwa 1 90 m und in cler Breite etwa 90 m
(Abb. 1 und 2). AuBer cler bronzezeitlichen Siedlung ist an dieser Fundstelle
nur noch reiches spătlatenezeitliches dakisches Material belegt und deswegen
konnen alle ălteren Funde, die nicht zu diesem ji.ingeren Fundkomplex gehoren,
geschlossen cler W ietenbergkultur zugewiesen werden. Auf Grund genauer Fund,
beobachtungen, die cler Ausgrăber in zahlreichen, leider groBtenteils stenogra,
phischen Aufzeichnungen festhielt, wurde cler umfangreiche, beinahe 500
1 M. Hoernes, Vrgeschichte der bildenden Kunst, for siebenbiirgische Landeskunde, XXII, 1 899,
Wien, 1 898, S. 302. S. 1 - 4. Eine besondere Erwăhnung verdient auch
2 ZfE, XXXV, 1 903 , S. 446ff„ S. 446, Abb. die dabei freigelegte groBe spiralverzierte Herdplatte ;
24 a ·e, S. 45 1 , Abb. 32 a-c. vgl. ders„ Nachrichten uber deutsche Altertumsfunde,
3 C. Seraphin, in Korrespondenzblatt des Vereins 1 902, S. 7 3 - 74, und G. Wilke in Ebert, RL, XI, S. 226.

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1 08 K . 1 1 0 1\ E DT

Quartseiten starke Grabungsbericht ausgearbeitet, zu dem auch Bildtafeln gehorten,


auf denen das gesamte Fundmaterial abgebildet ist. (Abb. 3). 4 Diese Arbeit
wurde H ubert Schmidt zur Begutachtung vorgelegt, wodurch sich ihr Erscheinen
verzogerte, bis der Ausbruch des ersten Weltkrieges ihre Drucklegung vereitelte.
V. Pârvan behandelte in seinen Getica zu wiederholten Malen auch Funde
der Wietenbergkultur, die er spătbronzezeitlich einordnete. 5 Durch die Arbeiten
von I. Nestor 6 und H. Schroller 7 wurde der Name der Wietenbergkultur dann
in das Fachschrifttum eingefilhrt und durch die Erorterungen liber ihre Zeit­
stellung allgemein bekannt. Es ist das Verdienst von I. Nestor gegeni.iber der
irrigen Datierung der Wietenbergkultur in die Steinzeit durch H. Schroller
ihren bronzezeitlichen Charakter nachgewiesen und diese heute allgemein aner,
kannte Ansetzung nachdri.icklich vertreten zu haben. Eine wesentliche Fărderung
haben die Fragen der W ietenbergkultur seither kaum erfahren. Eine vom Verfasser
liber die Kultur ausgearbeitete Dissertation kam nicht zum Druck. 8 D. Popescu
widmete der Kultur in seiner Darstellung der frlihen und mittleren Bronzezeit
ein Kapitel 9, in dem er die frliheren Forschungsergebnisse zusammenfaBte und
M . Roska veroffentlichte ein gegenliber frliheren Zusammenstellungen wesent,
lich erweitertes Fundverzeichnis der Corpadea I I , Fazies, wie er die Wieten,
bergkultur benannte 10•
Es kann nicht Aufgabe dieser Darstellung sein, einer groBeren monogra,
phischen Behandlung dieser Kultur vorzugreifen, die noch verfrliht erscheint,
da einige gruncllegende Fragen, wie die Verbindung zu vorhergehenclen Kulturen,
die Stufengliederung, ihr Ende und der mogliche Zusammenhang der W ieten­
bergkultur mit anschlieBenden spăteren Erscheinungen noch grabungsmăBig
geklărt und einer Losung zugefi.ihrt werden mlissen. Andererseits erscheint es aber
als notwendig den gegenwărtigen Forschungsstand liber die W ietenbergkultur
zusammenzufassen, u m zu verhindern, daB eine so klar ausgeprăgte Kulturform
mit weitreichenden Beziehungen wegen des Fehlens einer entsprechenden Verof,
fentlichung unbeachtet bleibt und bei der Erărterung groBerer bronzezeitlicher
Zusammenhănge vernachlăssigt wird. Gleichzeitig dlirfte dadurch die Klărung cler
mit ihr zusammenhăngenden Fragen und eine einheitliche Meinungsbildung liber
cliese Kultur gefordert werden.
Verbreitung und Fundliste . Gegeni.i.ber frliheren Fundzusammenstellungen
zeigt clie hier vorgelegte Fundliste eine betrăchtliche Erweiterung. W ăhrend H.
Schroller 1 933 erst 42 Fundstellen namhaft machen konnte, vermehrte M . Roska
1 944 ihre Zahl auf 80, clie sich bis 1 960 mit 1 82 Fundstătten auf mehr als clas
Doppelte erhohte, wodurch die rege Forschungstătigkeit und die Fortschritte cler
Spatenforschung wăhrend des letzten Jahrzehntes in der Rumănischen Volks,
4 Die Tafeln befinden sich gegenw;irtig im Besitz die den gegenwărtigcn Forschungsstand i..i ber dic
des Verfassers. Wietenbergkultur widerspiegelt.
6 V. î'ârva n, Getica, B u b rcst 1 926, s. R q!istcr 7 H. Schroller, D i e S t e i n · 1rnJ K11J>fer zeit i n
unter « AJ'ahida, Bandu, Gherla, Lcchinţa de M ureş S i e b e n b iirg e n , Berlin 1 9 33, S . I Z - 1 6 ; "gl. auch
und Sighişoara ». dcrs. in PZ, XXIV, 1 93 3 , S. 3 3 5 .
8 I. Nestor, D a Sta n d der Vorgeschi c htsfor· " Eine Einzclfrarc daraus hchandelte der Ver­
s c hung in R u m ă n i e n , in 2 2 . BerRG K, 1 93 2 , S. 92 - 94. fasser in WPZ, XXV I I l , 1 94 1 , S. 8 3 - 95 .
Vgl. auch ders. in PZ, XX I I I , 1 93 2 , S. 365. In dem ersten 9 O . Popescu, D i e fr ii h e u n d mittlere Bro n z e zeit

Band der istoria Rom i n i ei , Bukarest 1 960, S. 1 1 2 - 1 1 3 in S i e b e n b iirg e n , Bukarest 1 944, S. 1 00 - 1 06.
bot I. Nestor auch eine knappe Zusammenfassung 1 11 M. Roska, in Kozlemcnyek, IV, 1 944, S. 2 2 - 42 .

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DEAL UL TURC
IJL Ul - W/E TEN
BERO

Szgh işoara -

A b b. 1 . -
L agepla n de
s Wie ten be
rge s - Deal ul
Tu rc ulu i .
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3 U I E \\'I ETEN l:! E H C J..:t ; LT U H 109

republik wirkungsvoll veranschaulicht werden. Es lăBt sich somit ein vermutlich


erschopfendes und wirklichkeitsgetreues Bild vom Verbreitungsgebiet und
Ausstrahlungsbereich cler Wietenbergkultur geben. Die Hăufi.gkeit weist auf eine
verhăltnismăBig groBe Bevol­
kerungsdichte wăhrend cler fril­

·�
hen und mittleren Bronzezeit in
Transsilvanien hin. Die stărkste
Fundhăufung tritt den Mittel-
·. I:

lauf des Mureş entlang von •


. •

Reghin bis Deva auf. Ein wei­


teres Siedh.ingsgebiet hebt sich
im Norden entlang des Someş
ab, wăhrend im si.idlichen
Transsilvanien von cl e r Tîrnava
Mare abwărts eine mehr schilt­
tere Fundstreuung zu beobach­
ten ist. Das Gleiche gilt auch for
Osttranssilvanien und clas Olt­ Abb. 2 . -
Der Wietenberg von Nordwesten.
tal, wo gegeni.iber cler Siedlungs­
dichte des Mureştales die Fundorte spărlicher sind. Das Fehlen von Funden
im Tal der Tîrnava Mică durfte auf eine Forschungsli.icke zurilckzuftihren sein.
Im allgemeinen unterstreicht das Kartenbild die Bedeutung cler FluBlăufe fi.ir
die Verbreitung cler Kultur im
transsilvanischen Becken und
da mit deren Rolle fi.ir die W irt­
schaftsweise cl e r W ietenberg­
leute, die vorwiegend auf Ak­
kerbau eingestellt war. ln den
zwischen den groBeren FluB­
tălern gclegenen geschlossenen
Waldgebieten erscheinen die
Siedlungen nur in Quertălern ,
Lichtungen oder entlang wich­
tiger Ver kehrswege, wie bei­
spielsweise aus dem Mureştal in
clas des Someşul Mic und aus
dem Tal cler Tirnava Mare in
clas Olttal. Ein Ausgreifen cler
Trăger cler Wietenbergkultur
liber die Grenzen des transsil­
Abb. 3.-Spiralverzierte Herdplatte vom Wietenberg. vanischen Beckens l ăBt sich nur
im Nordosten von Cluj aus
nach Şimleul Silvaniei und in clas Tal cl e r Crasna beobachten. Sonst sind die
Belege cler Wietenbergkultur auBerhalb des eigentlichen Transsilvaniens als
Ausfuhrware und kulturelle Ausstrahlung und nicht als Anzeichen einer Aus­
weitung des Siedlungsbereiches aufzufassen . Sie lass ifl sich nur nach Westen und
Si.idosten feststellen. In cler Crişana erscheinen in den wichtigsten Siedlungen

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1 10 K. I IO H E l1T

cler Otomanikultur in ihrer ostlichen Ranclzone immer wiecler vereinzelte W ieten­


berggefăBe, clie einen regen Kulturaustausch belegen uncl auch for clie zeitliche
Verkniipfung cler beiclen Kulturgebiete von Becleutung sincl. Nach Siiclosten
greifen clie Einwirkungen auf clas Gebiet cler Monteorukultur iiber. Die Ver­
binclungswege laufen hier iiber clen OituzpaB clen Trotuş entlang bis in clie
Gegencl von Poiana uncl fiihren iiber clen BuzăupaB bis zur namengeben­
clen Funclstătte cler Monteorukultur. Bezeichnenclerweise fehlen solche Bezie­
hungen nach clem Siiclen in clas Gebiet cler Tei:kultur, woclurch clie
Annahme stărkerer Einwirkungen clieser Gruppe auf clie Wietenbergkultur hin­
făllig wircl .
ln cler nachstehenclen Funclliste werclen clie fri.iheren Funclzusammenstel­
lungen von Schroller (S) uncl Roska (R) erwăhnt uncl nur clie seither erschienenen
Veroffentlichungen gesonclert angefiihrt. Sofern auf clem Gebiet einer Ortschaft
mehrere Siecllungen bekannt sincl, ist cleren Anzahl aus cler Kennziffer ersichtlich,
cloch ist cler Ort selbst nur mit einem Kartenzeichen eingetragen. Flurbezeich­
nungen werclen nur clann angefiihrt, wenn aus einer Ortschaft mehrere Funcl­
stellen bekannt sincl .
l. Agnita, Rayon Agnita, Region Braşov. Rayonsmuseum Agnita.
2. Aiud, Rayon Aiud , Region Cluj. Mitteilung M. Rusu.
3. Alba Iulia, Rayon Alba, Region Hunedoara. S. 74/30. R. 25/ 2 1 .
4. Ampoiţa, Rayon Alba, Region Hunedoara. Mitteilung M . Rusu.
5. Apahida, - Cluj, Region Cluj. S. 74/8. R. 22/4.
6. Ardeova, Gemeinde Dretea, Rayon Huedin, Region Cluj. R. 24/ 1 7 .
7. Ardeu, Gemeinde Balşa, Rayon Orăştie, Region Hunedoara. Museum Deva, 4 1 99.
8. Band, Rayon Tîrgu Mureş, Mureş-Ungarische Autonome Region. Mitteilung
M. Rusu.
9. Banpotoc, Gemeinde Hărău, Rayon Ilia, Region Hunedoara. Museum Deva, 3936.
10. Băgău, Gemeinde Lopadea Nouă, Rayon Aiud, Region Cluj. S. 74/ 18. R. 26/23.
1 1. Beclean, Rayon Dej , Region Cluj. R. 22/7.
12. Berghia, Rayon Tîrgu Mureş, Mureş-Ungarische Autonome Region. Mitteilung
M. Rusu.
1 3 . Beşeneu, Gemeinde Moacşa, Rayon Tîrgu-Secuiesc, Region Braşov. S. 77/132.
R. 29/56. Beşinău, s. Secăşel.
14. Bicsad, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov 11 •
1
1 5 . Bistriţa, Rayon Bistriţa, Region Cluj 2•
16. Boarta, Rayon Mediaş, Region Braşov. S. 75/63. R. 27/42.
1 7 -19. Bogata, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region. « Peste apă »,
13
« Bercul ţărcilor » , « Templomdomb », Mitteilung N. Vlassa.
20. Boiu, Gemeinde Foit, Rayon Orăştie, Region Hunedoara 1 4•
2 1 . Bonţ, Rayon Gherla, Region Cluj. S. 74.i l . R. 2 2/8.
22. Boroşneu Mare, Rayon Tîrgu-Secuiesc, Region Braşov. R. 27/43.
23. Bozieş, Rayon Dej , Region Cluj. R. 26. 34.

1 1 Z. Szekely, î n SCJV, VI, 1 95 5 , S. 8 5 2 und 1 3 O . u n d I. Berciu, i n «Apulum», I I, 1 94 3 I 945,


-

S . 848, Abb, 3/2, 5 , 14, 1 8 ; S. 854 Abb. 8 6. s. 5 - 15.


12 I . H. Crişan, i n « Materiale », V I I, 1 960, 14 I. Nestor, i n «Sargetia » , I , 1 93 7 , S . 1 90, Abb.
S. 43 1 - 43 7 . J O ; S. 208 - 209.

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I
, · - · - · --- ·
• 136-13{} 119
151
•66

. I
' ./ '


99- 101

Abb. 4. - Fundstellen cler Wietenbergkultur.


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l > I E \\" IE T E :\ l l E H l ; hT LT l . 1 1 111

24. Breaza, Rayon Reghin, M ureş-Ungarische Autonome Region 15•


2 5 -27. Cacova, Rayon Aiud, Region Cluj. « Oburşi » , « La izvorul popii », « Sîrbberg ».
S. 75/46, 49. R. 33/77.
28. Caşolţ, Rayon Sibiu, Region Braşov. Brukenthalmuseum Sibiu, 1 2474.
29. Căşeiu, Rayon Dej , Region Cluj. R. 22/2.
30. Cepari, Rayon Năsăud, Region Cluj 16•
3 1 . Cerghizel, Gemeinde Cerghid, Rayon Tîrnăveni, Mureş-Ungarische Autonome
Region. M itteilung M. Rusu.
32. Cetea, Gemeinde Benic, Rayon Alba, Region Hunedoara. S. 74/23. R. 23/ 1 2 17 •
3 3 . Cheţani, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region. Mitteilung N. Vlassa.
34. Chinari, Gemeinde Sîntana de Mureş, Tîrgu M ureş, Mureş-Ungarische Autonome
Region. Mitteilung M. Rusu.
3 5 . Cicău, Gemeinde Mirislău, Rayon Aiud, Region Cluj. R. 23 / 1 3 .
3 6 . Cincu, Rayon Agnita, Region Braşov. Schulsammlung Cincu.
3 7 . Cipău, Gemeinde Iernut, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region.
Mitteilung M. Rusu.
38. Cîrjiţi, - Deva, Region Hunedoara, Regionalmuseum Deva, 2475 , 2476, 2478,2482.
39. Cluj, Region Cluj. Archăologisches Museum Cluj , II 9733.
40. Cociu, Gemeinde Şintereag, Rayon Bistriţa, Region Cluj . R. 29/58.
4 1 . Coldău, Gemeinde Beclean, Rayon Dej, Region Cluj. R. 3 2/74.
42. Comolău, Gemeinde Reci, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. S . 78/ 139. R. 26/32.
43. Corpadea, Gemeinde Apahida, - Cluj, Region Cluj. S. 74/9. R. 25/3 1 .
44. Crăciuneşti, Gemeinde Băiţa, Rayon Brad, Region Hunedoara. S . 76/76. R. 25/26.
45. Cuci, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region. Mitteilung M. Rusu.
46. Curteni, Gemeinde Sîntana de Mureş, Tîrgu-Mureş, M ureş-Ungarische Autonome
Region. Mitteilung M . Rusu.
47. Derşida, Gemeinde Bobota, Rayon Şimleu, Region Crişana 18 •
48-49. Deva, Region Hunedoara. « Burg », « Ciangăifriedhof ». S. 76/77. R. 24/ 1 6 19•
50. Dileu Vechi, Gemeinde Ogra, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region.
Mitteilung M. Rusu.
5 1 . Dorolţu, Gemeinde Măcău, Rayon Huedin, Region Cluj. R. 27/45.
52. Feldioara, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. S. 77/1 1 6. R. 24; 18.
5 3 . Fînaţe, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region. M itteilung M . Rusu.
54. Geoagiu, Rayon Orăştie, Region Hunedoara. S. 76/79. R.22 / l .
5 5 . Gheorgheni, Gemeinde Feleacu, Cluj, Region Cluj. M itteilung St. Ferenczi.
56-5 7 . Gherla, Rayon Gherla, Region Cluj. « Petriş » , « Congri ». S. 74/4. R. 29/6.
58. (]ilău, Rayon Huedin, Region Cluj. R. 24 /20.
59. Giurtelecu-Şimleului, Gemeinde Măerişte, Rayon Şimleu, Region Crişana 20•
60. G îrbău, Rayon Huedin, Region Cluj. R. 26/35 .
6 1 . G îrbova, Rayon Aiud, Region Cluj. R . 22/3.
62. Gl i goreşti, Gemeinde Luncani, Rayon Turda, Region Cluj. Mitteilung M. Rusu.

16 D. Popescu, in SCIV, I I I, 1 95 2 , S. 3 2 1 . 1 94 1 , S. 38, Abb. 25/ J .


16
F . W . Seraphin, i n Korrespondenzblacc des 19 O . Floca, i n Omagiu l u i C. Daicot•ici11, Buka­
Vereins fur siebenbi.irgische Landeskunde, VII, 1 884, rest, 1 960, S. 206 - 207, S. 206, Abb. 2 ; S. 207,
S. 1 24 - 1 2 5 . Abb. 3 ; S. 208, Abb. 4 .
1 7 D . und. I . Berciu, a . a . O . , S . 3 2 - 3 9. 20
M . Moga, în SCIV, I, I , 1 950, S. 1 3 2.
18
M. Roska, A Torma Zs6fia-gyiijtemeny, Cluj,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 12 K. l l O R E llT 6

63 . Gorneşti, Rayon Reghin, Mureş-Ungarische Autonome Region. Mitteilung


N. Vlassa.
64. Hamba, Gemeinde Şura Mare, Rayon Sibiu, Region Braşov. S. 76/94, R. 25/25.
65. Heria, Gemeinde Fărău, Rayon Aiud, Region Cluj. Mitteilung M . Rusu.
66. Iacobeni, Rayon Agnita, Region Braşov. S. 7 5/56. R. 24/ 19.
67.-75. Iernut, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region. « Bideşcutul
Mare, Bideşcutul Mic, La biserici, După coşuri, Fundu Bedeelor, Alter Friedhof, Galaheghi,
Hulpişti, Sfîntu Gheorghe, Toţăghi ». Mitteilung N. Vlassa.
76. lghiel, Gemeinde lghiu, R ayon Alba, Region Hunedoara 21•
77. Josen i i B îrgăului, Rayon Bistriţa, Region Cluj. M itteilung T. Gheţan.
78. Lăpuş, Rayon Lăpuş, Region Maramureş. R. 27/48.
79-80. Lechinţa, Gemeinde Iernut, Rayon Luduş, M ureş-Ungarische Autonome Region.
« Pod ei >l, « Sălişte »
22

8 1 . Lisnău, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. R. 26/33.


82. Lopadea Veche, Gemeinde Mirislău, Rayon Aiud, Region Cluj. S. 74/33. R. 27/47.
83. Măeruş, Rayon Rupea, Region Braşov. Regionalmuseum Braşov, 4234.
84. Malnaş, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. S. 77/ 1 3 1 . R. 27/39 23•
85. Măgura, Gemeinde Mărtineşti, Rayon Orăştie, Region Hunedoara. Regionalmuseum
Deva 1 0870, 1087 1 , 10875, 10876.
86. Mediaş, Rayon Mediaş, Region Braşov 24•
87. M ereşti, Rayon Odorhei, Mureş-Ungarische Autonome Region. S. 75/68. R. 25/24 86•
88. M eşcreac, Gemeinde Rădeşti, Rayon Aiud, Region Cluj. R. 27/40.
89. Miercurea Ciuc, Rayon Ciuc, Mureş-Ungarische Autonome Region 28 •
90. Mintiu, Rayon Năsăud, Region Cluj 27 •
9 1 . Moldoveneşti, Rayon Turda, Region Cluj. Mitteilung M . Rusu.
92. Monariu, Gemeinde Sărata, Rayon Bistriţa, Region Cluj. Friihere Schulsammlung
Bistriţa.
93. Năsăud, Rayon Năsăud, Region Cluj. R. 27/44.
94. Nepos, Rayon Năsăud, Region Cluj. R. 33/75.
95. Nicol eni, Gemeinde Simoneşti, Rayon Odorhei, Mureş-Ungarische Autonome
Region 28•
96. Nimigea de Sus, Gemeinde Nimigea, Rayon Năsăud, Region Cluj. Naturhistorisches
Museum Wien, 5520 1 .
97. Noşlac, Rayon Aiud, Region Cluj. Mitteilung M. Rusu.
98. Nuşeni, Rayon Dej, Region Cluj. S. 74/3. R. 22/5.
99 - 1 0 1 . Braşov, Region Braşov, « Rakodatal l>, « Friihere Ziegelei Schmidt », « Zinne ».
S. 77/ 1 10, 1 14, 1 1 5 . R. 22/ 10.
102. Obreja, Gemeinde Mihalţ, Rayon Alba, Region Hunedoara. Regionalmuseum Deva.
103. Ocna Sibiului, Rayon Sibiu, Region Braşov. S. 75/39. R. 33/76.
1 04. Odorhei, Rayon Odorhei, Mureş-Ungarische Autonome Region. R. 30/65.

21 O . und I. Berciu, a . a. O., S. 45. 26 Z. Szekely, CeTcetări arheologice, S. 1 8 und


22 K. Horedt, in S CIV , I I I, 1 95 2, S. 3 2 1 . Taf. 8 / 5 , 6.
Z . Szekely, a . a . O . , Abb. 3 / I .
28
28 Ders„ in S CIV, VI, 1 95 5 , S. 8 5 2 ; ders . , in
Ders., CeTceldri arheologice, Mediaş, 1 95 3 , S . 8 ,
:u. « Materiale » , V, 1 95 9, S. 243.

Taf. 2/7 u n d 4/8 ; I. H. C r i şan, Din acti<•itatea ştiin· 21 K. Horedt, in WPZ, XXVlll, 1 941, S . 84 - 85 .
21
rifică a Mu�eului Raional Mediaş, III, 1 955 - 1 956, Z. Szekely, in « Materiale », V, 1 959, S. 242.
S . 32 - 3 3 und S. 7 1 , Taf. 1 / 1 2 , 1 3 .

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7

1 05. Oiejdea, Gemeinde Gaida de Jos, Rayon Alba, Region Hunedoara. S. 75/35. R. 32/73.
1 06. Oradea, Region Crişana, Regionalmuseum Oradea. Mitteilung M . Rusu.
107. Ormeniş, Gemeinde Decea, Rayon Aiud, Region Cluj. R. 28/5 1 .
1 08. Orosia, Gemeinde Cuci, Rayon Luduş, M ureş-Ungarische Autonome Region.
Mitteilung M. Rusu.
1 09. Otomani, Gemeinde Sălacea, Rayon Marghita, Region Crişana. R. 28/50.
1 1 0. Ozd, Gemeinde Bichiş, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region.
M itteilung N. Vlassa.
1 1 1 . Pecica, Rayon Arad, Region Banat. R. 28/ 52.
1 1 2. Perchiu, Gemeinde Hurueşti, Rayon Adjud, Region Bacău 28•
1 1 3. Petre şti, Rayon Sebeş, Region Hunedoara. Archăologisches Museum Cluj, 6767.
1 14. Pintic, Gemeinde Jichiş, Rayon Dej , Region Cluj. R. 27/49.
1 1 5. Pir, Rayon Carei, Region Maramureş 30•
1 16. Podeni, Rayon Turda, Region Cluj. R. 25/23 .
1 1 7. Poiana, Rayon Tecuci, Region Galaţi 31•
1 1 8. Poiana Aiudului, Gemeinde Cacova, Rayon Aiud, Region Cluj. R. 27/46.
1 19. Porumbenii Mici, Gemeinde Porumbeni, Rayon Odorhei, Mureş-Ungarische
Autonome Region 32 •
1 20. Rapoltu Mare, Deva, Region Hunedoara. Mitteilung S. Dumitraşcu.
1 2 1 . Rădeşti, Rayon Aiud, Region Cluj, vereinigt mit Noul Săsesc. S. 75/40. R. 29/62.
1 22. Reci, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. S. 78/ 1 50. R. 29/54 33•
1 23 . Reghin, Rayon Reghin, Mureş-Ungarische Autonome Region. R. 29/61 .
1 24. Rîmeţ, Rayon Aiud, Region Cluj. « La cruce », « La curmătură ». S . 7 7/ 1 23 .
R. 29/53.
1 25. Rotbav, Gemeinde Feldioara, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. S . 77/ 1 23.
R. 33/78.
1 26. Rugineşti, Rayon Adjud, Region Bacău 34•
1 27. Sănd11leşti, Turda, Region Cluj. « Turdaer Schlucht ». S. 75/5 1 . R. 32/69.
1 28. Sărata - Monteoru, Rayon Buzău, Region Ploieşti. Mitteilung I. Nestor.
1 29. Sebeş, Rayon Sebeş, Region Hunedoara. R. 29/63.
1 30. Secăşel, Gemeinde Secăşel, Rayon Sebeş, Region HWledoara. R. 29/63.
1 3 1 -135. Sfîntu Gheorghe, Rayon Sfîntu Gheorghe, Region Braşov. « Altmârtya,
Avasalja, Bedehâza, Gemvâr, 6 rko ». S. 78/ 154. R. 29/57 35 •
1 36-138. Sighişoara, Rayon Sighişoara, Region Braşov. «Wietenberg-Dealul Turcului »,
« Bei der Furt », « Beim Skariatindenkmal ». S. 1 5 /67. R. 29/55.
1 39. Simeria, Deva, Region Hunedoara. Uroiu, vereinigt mit -, Regional-
museum Deva, 393 1 . R. 22/6.
1 40. Sîngeorgi u de M ureş, Tîrgu Mureş, Mureş-Ungarische Autonome Region.
Mitteilung N. Vlassa.
1 4 1 . S înmărtin, Gemeinde Deuşu, Rayon Gherla, Region Cluj. R. 33/79.
29 R. und E. Vulpe, in « Dacia », III - IV, 235 ; VI, 1 95 9, S. 5 26 und S. 5 2 7 Abb. 5 / 2 .
1 92 7 - 1 932, S. 163, Abb. 10/7. 3 3 Ders„ i n « Materiale », VI, 1 959, S. 1 98.
80 Z . Szekely, in SCIV, VI, 1 95 5 , S. 857, 850, 34 E. Dunăreanu-Vulpe, in « Dacia », V I I - V I II,
Abb. 5 ; S. 856, Abb. 10/5. 1 93 7 - 1 940, S. 1 1 1 , Abb. 6/ 1 1 , 25.
31 I. Nestor, Der Stand, . . . S. 92 ; E . Dunărednu- a & Z. Szekely, i n SCIV, VI, 1 95 5 , S. 844 . Abb.

Vulpe, in « Dacia », V I I - VI II, 1 93 7 - 1 940, 5/4 und S. 850, 85 1 ; ders„ in « Materiale », V, 1 95 9,


S. 1 1 1 . S. 7 1 7 - 72 1 ; K. Horedt, in « Materiale », l i , 1 956,
32 Z. Szekely, in « Materiale », V, 1 95 9, S. 233, S. 1 8 - 1 9, 24, Abb. 1 0.

8 - o . 1150
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1 14 K. HOR E DT 8

142. S înpaul, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region. « Recea ».


Mitteilung M. Rusu.
1 43. S înnicoara, Gemeinde Dezmir - Cluj, Region Cluj. R. 29/59.
1 44. Sîntămăria de Piatră, Călan-Hunedoara, Region Hunedoara. Mitteilung M. Rusu.
1 45. Sîntioana de M ureş, Rayon Tîrgu Mureş, Mureş-Ungarische Autonome Region.
Mitteilung M. Rusu.
146-147. Sînzieni, Rayon Tîrgu Secuesc, Region Braşov. « O rakszerelabj a », «Tan-
cospad ». S. 78/ 1 52, 1 53 . R. 25/27.
148. Socodor, Rayon Criş, Region Crişana. R. 30/66 36•
149. Streisîngeorgiu, Călan-Hunedoara, Region Hunedoara. S. 76/90. R. 3 1/68.
150. Sugeagu, Gemeinde Baciu - Cluj, Region Cluj. Mitteilung St. Ferenczi.
1 5 1 . Şaeş, Gemeinde Apold, Rayon Sighişoara, Region Braşov. S. 75/64.
1 5 2. Şard, Rayon Alba, Region Hunedoara. R. 27/36.
1 5 3 . Şeica M i că, Rayon Mediaş, Region Braşov. S. 75/59.
1 54. Şieu Măgheruş, Rayon Bistriţa, Region Cluj. Mitteilung N. Dănilă.
1 5 5 . Şimleu! Silvaniei, Rayon Şimleu, Region Crişana. R. 30/67.
156. Şura M ică, Rayon Sibiu, Region Braşov. S. 76/96.
1 5 7 . Tăuţi, Gemeinde Meteş, Rayon Alba, R egion Hunedoara. S. 75/43. R. 32/70.
1 58. Teaca, Rayon Bistriţa, Region Cluj. « Zwischen Reghin und » 37 • -

1 59. Teiuş, Rayon Alba, Region Hunedoara. R. 32/ 7 1 .


1 60. Tiream, Rayon Carei, Region Maramureş. R . 27/4 1 .
1 6 1 . Tîmpa, Gemeinde Băcia - Deva, Region Hunedoara. Regionalmuseum Deva.
1 62. Tîrgu Mureş, Mureş-Ungarische Autonome Region. Mitteilung N. Vlassa.
163-164. Tîrgu Secuiesc, Rayon Tîrgu Săcuiesc, Region Braşov « Bahndamm nach
Breţcu », « StraBe nach Ruseni ». R. 25/28.
165. Toarcla, Gemeinde Bruiu, Rayon Agnita, Region Braşov. Museum Cincu.
Turdaer Schlucht s. Sănduleşti.
166. Turdaş, Rayon Orăştie, Region Hunedoara 38•
1 67. Turea, Rayon Huedin, Region Cluj. R. 32/72.
1 68. Tureni, Rayon Turda, Region Cluj. Naturhistorisches Museum, Wien, 48024.
1 69-1 7 1 . Ţelna, Gemeinde !ghiu, Rayon Alba, Region Hunedoara. « Gugu », « Litău »,
« Pe rîpe » 39•
1 72. Ţiptelnic, Gemeinde Band, Rayon Tîrgu Mureş, Mureş-Ungarische Autonome
Region. Mitteilung N. Vlassa.
1 73 . Unirea, Rayon Aiud, Region Cluj, Vereşmort, vereinigt mit -. S. 75/53. R. 27/38.
1 74. Ungheni, Rayon Tîrgu Mureş, Mureş-Ungarische Autonome Region. Mitteilung
M. Rusu.
1 75. Valea Unguraşului, Gemeinde Unguraş, Rayon Dej , Region Cluj. S. 74/5. R. 23/ 1 1.
1 76. Vărşand, Rayon Criş, Region Crişana. R. 25/22 40•
Vereşmort s. Unirea.
1 77. Vidrasău, Rayon Luduş, Mureş-Ungarische Autonome Region. Mitteilung M. Rusu.
1 78. Vinţu de ]os, Rayon Alba, Region Hunedoara. Vurpăr, vereinigt mit -. S. 74/2 1 .
R. 22/9.

88 D . Popescu, i n « Materiale », II, 1 956, 88M. Roska, A Torma . . .


, Taf. 1 08/4, 1 1 4/5.
S. 73, Abb. 33/2, 3 . 89 D. und I. Berciu, a. a. O., S. 46- 53.
87 Z. Szekely, in SCIV, VI, 1 95 5 , S . 852 und 40 M. Roska, in FoliaArch, I I I - IV, 1 94 1 ,
S. 85 1 , Abb. 5 / 1 - 2. S. 48, Abb. 6.

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9 ! H E W I E T E NR E R r. Kl'LTl'R 1 15

1 79. Viştea, Rayon Huedin, Region Cluj. R. 27/37.


V urpăr s. Vinţu de Jos.
180. Pălatca, Gemeinde Vaida Cămăraş, Rayon Gherla, Region Cluj 41•
1 8 1 . Petrilaca de M ureş, Rayon Reghin, Mureş-Ungarische Autonome Region 42•
182. Sînmartin, Rayon Ciuc, Mureş-Ungarische Autonome Region. S 74/15. R. 24/ 1 5 43•

Keramik . Eine erschopfende Behandlung cler reichen Tonware cler Wieten­


bergkultur ist bei dem zur Verfilgung stehenden Raum und dem U mfang des
vorhandenen Materials nicht moglich. Es wurden deswegen auf den Bildtafeln
nur eine Auswahl cler kennzeichnendsten Ornamente vorgelegt und s amtliche
bisher bekanntgewordenen oder rekonstruierbaren Formen zusammengestellt, um
damit cler Forschung die Voraussetzungen for eine dem Gesamtbestand des
Materials gerechtwerdenden Beurteilung cler Keramik zu schaffen. Gegeniiber
dieser mehr beschreibenden Behandlung cler Tonware muB ihre Auswertung
zuriicktreten, da for eine solche Erorterung die zeitliche Klassifizierung und Stufen­
einteilung des Materials erforderlich ist, die mangels Vorarbeiten hier nicht
gegeben werden konnen.
O ber die technischen Merkmale cler Keramik lassen sich keine wesent­
lichen Angaben machen. Gegeniiber cler reichverzierten und sorgfăltig gearbei­
teten besseren Tonware wurde die in jeder Kultur vertretene einfache Gebrauchs­
ware noch viel zu wenig beachtet. Neben GefăI3en mit sorgfăltig geglatteter
Oberflache, deren Farbe von gelbbraun bis schwarz in samtlichen Spielarten
schwankt, werden solche mit sandgemagertem Ton verwendet. Der Brand cler
Keramik zeigt ihrer Bestimmung entsprechend gleichfalls verschiedene Abstufungen.
Die Ornamenti k. Nach ihrer technischen Ausfohrung lassen sich gesto­
chene oder gestempelte, geritzte und schlieI3lich durch Kanneluren oder Relief­
verzierung entstandene Ornamente unterscheiden. Als ein weiteres Merkmal kon­
nen die Muster cler beiden ersten Gruppen mit einer weiI3en Fi.illmasse inkru­
stiert sein .
Bander werden durch feine, mit einem Kamm oder Radchen erzeugte
Einstiche gefollt. Ihre bevorzugte und kennzeichnende Anwendung fi.nden sie bei
M aander- und weniger haufi.g bei Spiralmotiven. Als seltene Ausnahme kommt
Zahnstempelung mit Schragkanneluren auf dem gleichen GefăB vor, wahrend
sie mit Kreuzschraffen niemals gemeinsam benutzt wird.
Dreieckstempel werden in verschiedenen GroI3en gebraucht und entweder
mit cler ganzen Flache oder nur mit cler Spitze tief eingedri.ickt. Durch gegenstandige

41 M. Macrea, in Studii, revista de istorie I I, M itteilung N. Vlassa ; Bei Miercurea Ciuc, vgl. Nr. 89,
I , 1 949, S. 1 1 3. sind folgende Fundstellen zu unterscheiden : « Neben
42 Z. Szekely, in « Materiale », V I , 1 959, S. 1 8 9 der Straf3e nach Leliceni » , R. Vulpe, in SCIV, VI,
u n d S. 1 90, Abb. 3 1 3 . 1 95 5 , S. 5 66, Abb. 5 und « Gâcvege » , vgl. hier
43 Seit Zusammenstellung der Fundliste wurden Anm. 26 ; Nicula, Gemeinde Fizeşu Gherlii, Rayon
noch eine Reihe von Fundorten ermittelt, die hier Gherla, Region Cluj , Mitteilung D. Protase ; Novaj,
nachgetragen werden, aber in das Fundverzeichnis Komitat Borsod, Ungarische Volksrepublik, I. B6na,
und die Fundkarte nicht mehr aufgenommen werden in ActaArch, XII, 1 960, S. 8 5 , 87 und Taf. 62/ 1 -3 ;
konnten. Mit den nachstehend genannten Fundstellen Tilişca, Rayon Sibiu, Region Braşov, Mitteilung N.
erhoht sich die Gesamtzahl auf 1 S 9 Fundorte : Iad, Lupu. Viişoara, an Bistriţa angeschlossen, Region Cluj ,
Rayon Bistriţa, Region Cluj, Mitteilung D. Protase ; Mitteilung N. Vlassa.
luda, Gemeinde Teaca, Rayon Bistriţa, Region Cluj,

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l lt.l K. l l UREDT 111
------- - ---- -

Anordnung entstehen Zickzackbănder, fi.ir die dieser Stempel am haufi.gsten


verwendet wird. Viel seltener wird er zur Fi.illung von Flachen oder Bandern
herangezogen. Dreieckstempel kommen mit allen i.ibrigen Ziertechniken und
M ustern gemeinsam vor.
Eingestochene Kreise sind meistens reihenformig angeordnet. lhre Ver,
wendung zusammen mit Zahnstempel ist selten und in cler charakteristischen
M aanderware fehlen sie vollig. ln groBerer konzentrischer Ausfi.ihrung, tangential
miteinander verbunden, ahmen sie Spiralwindungen nach.
Das vielseitigste Ziermittel ist die einfache Ritzlinie. Mit ihr werden die
meisten Ornamente ausgefilhrt und in cler Form von Kreuzschraffen ist sie clas
wichtigste Mittel zur Flachenfilllung. An Stelle cler Linie in Ritztechnik kann
auch Furchen, oder Absatzstich treten, wobei die Frage offen bleibt, woher diese
Technik abzuleiten ist - Fortdauer des Furchenstiches cler Coţofenikultur, Ein,
fluB cler donaulandischen bronzezeitlichen Kulturen oder selbstandige Verwen,
ciung. Manchmal kommt auch ganz breite Strichfilhrung in cler Form einer flachen,
auch aufgerauhten Hohlkehle vor.
Schragriefen und kannelierte Spiralen gehoren zweifellos einem sp ate,
ren Abschnitt cler Kultur an und stellen die Verbindung zu cler entsprechenden
Fazies cler Otomanikultur her. W ahrend aber dort die eigenwillig,barocken Spiral,
buckelornamente den GefaBkărper gleichsam i.iberwuchern, ist in cler W ieten,
bergkultur die gesamte Verzierung dem tektonischen Baugefilge des GefaBes
sekundar untergeordnet. Die Wietenbergkultur kennt keine Spiralbuckel, worin
ein zeitlicher Unterschied oder eher eine kulturgebundene Eigentilmlichkeit gegen,
liber cler Otomanikultur zum Ausdruck kommt. ·
Kleine Griffknubben unter den Zipfellappen sind als rilckgebildete Osen,
henkel ein Bestandteil cler Formenkunde und nicht ein Ziermittel. Einfache oder
doppelte Tupfenleisten unter dem Rand sind vor allem ein Kennzeichen cler
einfachen Gebrauchskeramik. Spiralformig aufgesetzte, gekerbte Leisten sind auch
aus cler Schneckenbergkultur bekannt.
Die auf den Bildtafeln wiedergegebenen Ornamente stellen etwa nur ein
Fi.inftel cler in cler Kultur verwendeten Ziermotive dar, die in mannigfachen
Variationen einige Grundornamente abwandeln. Es sind dieses die Spirale, cler
Măander und Dreieck,, Rauten, und Zickzackbander (Abb. 5-8).
Als Kennzeichen cler Wietenbergornamentik kann ihre streng bandformige
Anordnung hervorgehoben werden. Auch Rapportmuster, wie einige cler mit
Zwischenstegen verbundenen M ăanderhaken werden in Bander gezwăngt und
bei Spiralornamenten laufen die Ranken im Gegensatz zur mykenischen Spirale
jedesmal nur in einer Richtung. Dieses entspricht dem tektonischen Charakter
cler Verzierung. Selbst die Boden, und lnnenflăchen von Schalen und Tellern
(Abb. 9) zieren konzentrische Bandkreise, wenn auch hier fiir die Fullung cler
runden Mittelflăche Zentralkreuze und Wirbelmuster herangezogen werden. Durch
Umkehrung von betonten und unbetonten, von gefilllten und leeren Băndern
wird manchmal bei gleicher Zeichnung cler Eindruck verschiedener Motive
erweckt (Abb. 5/7, 1 5 ; 6 /5 , 6).
Die Spiralverzierung setzt sich beinahe ausschlieBlich aus Abwandlungen von
Spiralhaken zusammen, selbst wenn die begleitenden Einfassungslinien oder Ranken,
die mehrere Spiralkopfe durchlaufen, clas Bild einer fortlaufenden Spirale vermitteln.

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117

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Abb. 5. - Spiralmuster der Wietenbergkultur.

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118 K. HOREDT 12

Im Gegensatz zu der weitverbreiteten Spiralverzierung ist der M ăander


auf den GefăBen der Bronzezeit ein viei seltener benutztes Schmuckmittel. Umso
auffălliger ist die starke Verwendung von Măandermotiven in cler Wietenberg,
kultur, wenn diese auch als U bertragung cler Spirale in eckige Formen auf das
gleiche Grundornament zuri.ickgefi.ihrt werden kănnen. Ein stilistisch interessantes
Zwischenglied in dieser Hinsicht bildet clas Muster Abb. 5 /16. Ebenso wie bei
cler Spiralverzierung ist der M ăander selten fortlaufend, sondern i.iberwiegend
hakenformig gezeichnet. Durch seine Schrăgstellung und Verbindung mit Zwi,
schenstegen wircl clas Motiv des M ăanclerhakens cler Spirale gegeni.iber erweitert
und fortgefi.ihrt.
Hervorgehoben zu werclen verdient noch ein kennzeichnencles Zentral,
kreuz mit Hăngespiralen, clas cler Kultur eigenti.imlich ist uncl wegen seiner Hău,
fi.gkeit geradezu als Wietenbergkreuz bezeichnet werden kănnte. (Abb. 9/2/4 ; 10/2,
4 ; 1 1 /4 ; 1 3 /1 6). Es wird auf den Boden von Schalen, Tellern und FuBschalen, auf
Lăffel, Deckel und auf die Oberseite cler Knăpfe von SchachtelgefăBen ange,
bracht. Fi.ir seine charakteristische Form tauchen nur spăt und in anderen Gebieten
Entsprechungen auf 41, clie cleswegen nur als stilistisch zufăllige O bereinstim,
mungen anzusehen sind .
Formen. Der Bestancl cler erfaBten Typen ist mehr zufăllig, da Grabfunde,
die grăBere GefăBe liefern, nur spărlich sind uncl bei Siedlungsfunden gewăhnlich
nur kleinere Formen erhalten blieben ocler wiederhergestellt werden kănnen.
Selbst bei einer Vermehrung des Materials cli.irfte sich aber cler hier erfaBte Typen,
schatz kaum betrăchtlich vermehren.
A. Tăpfe (Abb. 1 2/A). Die Ausgangsform besitzt einen eingezogenen Hals,
stark ausladenden Rand und einen bauchigen Kărper. Durch Vereinfachung cler
Kontur gelangt man zur einfachen Topfform, die manchmal auch kleine Osen,
henkel trăgt. Bei cler einfachen Gebrauchskeramik ist die GefăBwand kaum profi,
liert, und unter clem Rand sind einfache oder doppelte Tupfenleisten angebracht.
Einen anderen Typus vertreten bauchige kuglige GefăBe mit schmalem Zylinder,
hals und zwei ocler vier Osenhenkeln. Eine Sonderform, die kaum mehr als Topf
anzusprechen ist, mit weiter Offnung, und zwei i.iberragenden gewinkelten Henkeln
besitzt in cler Tei:kultur eine nahe Entsprechung 45•
B. Schusseln (Abb. 1 2 /B). Zu dieser Gruppe werden grăBere GefăBe gerech,
net, deren Breite die Hăhe und die Offnungsweite clen Bodendurchmesser
betrăchtlich i.ibertreffen. Sie sind als vergrăBerte Schalen anzusprechen, von
denen sie sich durch ihre Dimensionen, nicht aber clurch Merkmale ihres Auf,
baues unterscheiden.
C. Kannen (Abb. 1 2 /C) sind HenkelgefăBe, die hoher als breit sind, einen
abgesetzten Hals besitzen und deren Mi.indungsweite kleiner ist als cler grăBte
Durchmesser. Sie werden selten verwenclet.
D. Vasen (Abb. 1 2 /D). Unter dieser behelfsmăBigen Benennung werclen
kleinere bauchige GefăBe mit eingezogenem Rancl zusammengefaBt, die zwei ocler
vier Schnur, ocler Osenhenkel tragen.
" In eckiger Ausfohrung auf zahlreichen ober­ Split », LVI - L IX, 1 95 4 - 1 95 7 , S. 38 und S. 39,
italischen eisenzeitlichen Gefallen und auf einem Abb. 1 2 .
spăten H ăngebecken aus Stenbro, Gotland, vgl. 4� D. V . Rosetti, Civiliza lia tip Bucureşti, Buka·
E. Sprockhoff, Antidoron M. Abramici, in « Vjesnik· rest, 1 936, Taf. 1 /6.

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Abb. 6. - M ăanderornamente der Wietenbergkultur.

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Abb. 7. - Ornamente mit Kreisen, Kanneluren und Dreieckstempeln.

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Abb. 8. - Dreieck·, Rauten· u n d Zickzackbănder.

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Abb. 9. - I n n e n - und Bodenverzierung von Schalen und Tellern.

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E. Schalen (Abb. 1 2/E) sind henkellose bauchige oder flache GefăBe, deren
Miindungsweite die Hohe i.ibertrifft. In groBerer Ausfohrung gehen sie in Schiisseln
iiber oder mit groBerem Miindungsdurchmesser bei geringerer Hohe in Teller.

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Abb. 10. - Keramik. 1 - 8, Wietenberg.

Sie sind zusammen mit den Henkeltassen die am hăufigsten belegte GefaBform
der Kultur. Es lassen sich einige Unterteilungen vornehmen, die aber nur typolo,
gische Bedeutung besitzen, Tassen mit gleichmăBig geschwungener GefăBwand
und solche mit abgesetztem, trichter, oder zylinderartigem Hals.
F. Henkeltassen (Abb. 12 /F) entsprechen im allgemeinen den Schalen und
unterscheiden sich von diesen nur durch die Anbringung eines Henkels. Eine

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Abb. l I . - Kera m i k . l - 5 , 9 , Wietenberg ; 6, Brănişca ; 7, M ediaş ; 8, Şaeş ; 1 0 , Rotbav.

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Sonderform, for die unter den Schalen Entsprechungen fehlen, sind konische
Tassen mit nicht profi.lierter, einfach schrăg nach oben steigender Gefă.Bwand .
G. Teller und Năpfe (Abb. 1 2 /G). Diese Gruppe kennzeichnen flache
Gefă.Be, die bei geringer Hohe eine betrăchtliche Mtindungsweite besitzen. Ihr
Gefă.Bboden ist waagerecht oder nur wenig ansteigend und liegt auf oder besitzt
eine kleine Standflăche. Manchmal werden Henkel verwendet. ln groBerer Aus­
fohrung konnen sie als Teller, in kleinerer als Năpfe bezeichnet werden.
H. Fu/3schalen (Abb. 1 2/H) sind selten und nur in Bruchstticken erhalten.
Es scheinen sich zwei Formen, eine mehr doppelkonische und eine andere mit
geschwungenem GefaBumriB unterscheiden zu lassen .
. . I. Sonderformen (Abb. 1 2/1). Hier ist in erster Reihe clas KugelgefaB mit
drei Offnungen zu nennen, for clas gleichzeitige Analogien unbekannt sind. Nur
in einem Exemplar belegt ist die Btigelkanne (Askos), wăhrend aus erhaltenen
Vogelkopfen und Gefă.Bboden (Abb. 1 1 /5) sich Entengefă.Be erschlieBen lassen,
wie sie in cler westlichen Oltenia und im Banat auftreten. In dem gleichen
Gebiet besitzen die rechteckigen SchachtelgefaBe Entsprechungen (Abb. 1 1 /1 , 3 , 9).
Es ist allerdings zu erwăgen, ob es sich bei diesen Formen, besonders die
in den oberen Ecken knopfformige Fortsătze tragen, nicht etwa teilweise um
kleine Tonherde handelt. Ein Tonkăstchen mit schrăger Wandung und waagerecht
durchbohrten Fortsătzen in den unteren vier Ecken ist als Wagengestell an­
zusprechen 46•
K. Gefă/3e mit gelapptem Rand (Abb. 1 2 /K). Geradezu als Leitform kann
die Vierzipfelschtissel angesprochen werden. Im Gegensatz zu den westoltenischen
Urnenfeldern und dem Vîrşeţ-Vattinakreis ist cler gelappte Randsaum nicht abge­
setzt und die Zipfel fohren kelchblattartig unmittelbar die Gefă.Bwand fort. Ebenso
ist sie ausnahmslos ohne Henkel und besitzt bestenfalls unterhalb cler Zipfel­
spitzen Griffknubben. lnnerhalb dieser feststehenden Merkmale wird durch die
wechselnde GroBe und W olbung cler Zipfel die Grundform in mannigfacher
Weise abgewandelt.
Einen gewellten Rand besitzen manchmal auch Schalen, Teller und Năpfe.
ln anderen Făllen ist cler Rand gegenstăndig oder nur an einer Stelle ausgezackt
und darunter als Ri.ickbildung eines Osenhenkels eine Griffknubbe angebracht.
Der Randzacken kann auch durch zwei Spitzen mit halbrunder Einschartung
dazwischen ersetzt werden.
Sonstige keramische E rzeugnisse. Die Bedeutung des Tones als Werkstoff
wies diesem eine vielseitige V erwendung zu. So wurden Miniaturgefă.Be gefertigt,
die teilweise die GroBformen nachahmen. W eitere keramische Gebrauchsgegen­
stănde sind Loffel (Abb. 13 /16) und Deckel. Webegewichte, Schwungscheiben,
Spinnwirtel, sowie « Stockknăufe » sind gleichfalls in cler Kultur vertreten, die
beiden letzteren hăufi.g auch mit kennzeichnender \Vietenbergverzierung (Abb.
1 3 /8, 1 1- 14). AuBer cler bereits erwăhnten spiralverzierten Herdplatte (Abb. 3)
wurden auch andere derartige Herde mit bescheidener Ornamentik freigelegt. Die
V erwendung von Herdringen belegen verschiedene Fundstticke (Abb. 1 3 /18, 1 9).
Bemerkenswert sind schlieBlich mit Wietenbergornamenten versehene Ton­
leisten (Abb. 13/15,- 17 ), die vermutlich zum Schmuck cler H auswănde dienten.

,6 Neuerdings abgebildet bei I. B6na in ActaArch, Xll, 1 960, S. 86 und Taf. 64.

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Abb. 1 3. - Bronzegerăte u n d sonstiges Kulturgut. 1 - 6, 8, 9, 1 1 - 1 9, Wietenberg ; 7, Şaeş ;


10, Turdaer Schlucht.

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21 1 > 1 1-: \\' I E T l·: '.'l ll E H C K L' l .T l ' H 127

Steingerăte . Da eine kulturell gesicherte Zuweisung cler Steingerăte nur


auf dem W ietenberg moglich ist, wurde nur clas Material von dieser Fundstelle
berticksichtigt. Hervorzuheben ist die fi.ir eine bronzezeitliche Kultur noch fort,
dauernde reiche V erwendung von W erkzeugen aus Stein, woraus die Bedeutung
dieses Werkstoffes wăhrend cler Bronzezeit ersichtlich ist. Dabei gibt die Bildtafel
nur eine Auswahl aus dem Gesamtbestand cler gefundenen Stticke. Es werden
noch einfache, kleine und groBere geschliffene (Abb. 14/2, 7) oder auch nur
zugeschlagene Beile aus Jaspis (Abb. 1 4/4) , sowie Klingen und Schaber (Abb.
1 4/5, 6) beniltzt, die ohne Kenntnis ihres Fundzusammenhanges fi.ir sich allein
in die Steinzeit datiert werden milBten. Die Anzahl cler Steinăxte ist gleichfalls
betrăchtlich, doch lăBt sich ihre Typenzugehorigkeit nicht immer festlegen, da
sie hăufi.g nur in Bruchstticken erhalten sind. Ein sich verjilngendes Nackensti.ick
erinnert an Streitaxttypen (Abb. 1 4/1 ), wăhrend ein anderes die Verwendung
von făustelăhnlichen groben Arbeitshămmern erschlieBt. (Abb. 14/12). Eine ganz
erhaltene Axt mit mittelstăndigem Schaftloch (Abb. 14/10) stellt ein Fortleben
kupferzeitlicher Typen dar, wie sie cler Coţofeni, und Schneckenbergkultur eigen,
tilmlich sind 47• Eine ăhnliche A xt mit abgerundetem Nacken und walzenformigem
Querschnitt scheint unmittelbar bronzezeitlich zu sein (Abb. 14/9) 48• Die Ty pen
cler Stein ăxte in Transsilvanien wurden noch nicht eingehender bearbeitet und
dadurch entziehen sich auch die Wietenbergfunde einer genaueren Einordnung.
Die Buckelkeule (Abb. 14/8) und die Krummesser (Abb. 1 3/9), ebenso wie
die Bronze, und Knochengerăte werden in dem Abschnitt liber die Zeitstellung
und die kulturellen Beziehungen cler Kultur behandelt werden.
Wohnung , Siedlung , Grabbrauch . Das Fehlen grabungsmăBiger Beobach,
tungen macht sich besonders bei cler Beurteilung dieser Fragengebiete bemerkbar.
Der Zeitrichtung entsprechend ist im allgemeinen mit Oberfl ăchenbauten zu
rechnen, worauf die fi.ir gewohnlich dtinne Kulturschicht ohne grubenartige V er,
tiefungen hinweist, doch wurden manchmal auch W ohngruben festgestellt (Iernut).
Die Siedlungen be fi nden sich manchmal in geschiitzter Hohenlage oder werden
in Spornstellung durch einen Abschnittswall verteidigt. Auch Hohlen werden
noch belegt. Bei cler ilberwiegenden Zahl cler Fundplătze handelt es sich anschei,
nend um offene, wenig kennzeichnende Plătze.
Etwas eingehender, aber noch immer hochst ltickenhaft sind die Auf,
schli.isse liber die Bestattungsitten. Friedhofe oder zufăllig entdeckte Einzelgrăber,
die manchmal ein Grăberfeld anzeigen konnten, sind aus Apahida 49, Bistriţa 50,
Giurtelecu, Şimleului 51, Mereşti 52 , Ocna Sibiului 53, Sînnicoară 54 und Tîrgu
Secuiesc 55 bekannt. ln cler sogenannten « Spalthohle » unterhalb der « GroBen
Hohle » bei Mereşti wurden 1 909 von J. Teutsch menschliche Knochenreste,
Wietenbergscherben und eine Rollennadel gefunden, die moglicherweise eine
47 Vgl. H. Schroller, a.a.O„ Taf. 28/6,8 ; A. Prox, M . Moga , a . a . O.
61

Die S chneckenbergkultur, Taf. 6/3. 62


Nach einer M i tte i lung die se ine rze it A. Prox
,

48 Ein entsprechendes Scuck aus dem fruh­ machte.


bronzezeitlichen Grab 40 in Szoreg, J. Banner, in 63 G. D. Teutsch, in Korrespondenzblatt des
DolgSzeged, V I I, 1 93 1 , Taf. 1 1/60. Vereins for siebenburgische Landeskunde, L 1 8 78,
" A. Orosz, in A E , XXV I I I, 1 908, S. 1 79. S. 94.
6° Freundliche Mitteilung des Ausgrăbers L H. 64 M. Roska, Erdely regeszeti repert6riuma, Cluj,
Crişan. Ein Vorbericht erscheint i n « Materiale », 1 942, S. 253, Nr. 24 und Abb. 3 1 2 - 3 1 3 .
VII. 111 K . Horedt, i n SCIV, I I , 2 , 1 95 1 , S . 204.

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128 K . I I U R E I JT

Skelettbestattung der W ietenbergkultur anzeigen. An den i.ibrigen Fundstellen


wird Brandbestattung gei.ibt. Das Einzelgrab, bzw. der Urnenfriedhof aus Apahida
ist nicht gesichert, wăhrend aus Giurtelecu-Şimleului, Sînnicoara und Tîrgu
Secuiesc nur Einzelgrăber bekannt sind . Noch vor 1 878 wurden in Ocna Sibiului
14, in Gruppen von zwei und drei, nebeneinanderstehende GefaBe ausgegraben.
Die Urnen enthielten Leichenbrand, Knochenplăttchen, zweimal ein kleineres
BeigefaB und waren mit DeckgefaBen oder Sandsteinplatten verschlossen. In
Bistriţa kamen 1 958 bei systematischen Grabungen 37 Urnengrăber ohne sonstige
Beigaben zum V orschein, die gleichfalls mit GefaBen oder Steinplatten bedeckt
waren. Neben einer zweifelhaften Skelettbestattung sind demnach for die Wieten­
bergkultur ausschlieBlich Brandgră ber belegt. Im allgemeinen vollzieht sich der
O bergang von der Skelett- zur Brandbestattung an der W ende von der fri.ihen
zur mittleren Bronzezeit 56 • Gegeni.iber der angenommenen Skelettbestattung aus
Mereşti mi.iBten die i.ibrigen Gră ber, sofern man nicht einen besonders fruhen
Beginn der Brandbestattung innerhalb der Wietenbergkultur annehmen will, mittel­
bronzezeitlich und in einen spăteren Abschnitt der Kultur datiert werden.
Zeitstellung und kulturelle Beziehungen . Die Bronzen bieten in Erman­
gelung stratigraphischer Beobachtungen die empfi.ndlichsten und zuverlăf3igsten An­
haltspunkte for die zeitliche Einordnung der Wietenbergkultur. Vom Wietenberg
stammen als Siedlungsfunde einige aufschluBreiche Sti.icke, deren Fundumstănde
und Zugehărigkeit zur Kultur eindeutig gesichert sind und damit auch eine sichere
Grundlage for die Beurteilung zeitlicher Zusammenhănge geben. V on anderen
Fundstellen fehlen ăhnliche Gegenstănde, und selbst wenn sie vorliegen, lăBt
sich nicht mit der gleichen Sicherheit ihr Zusammenhang mit Wietenbergmaterial
nachweisen. Eine Ausnahme bildet hier vielleicht die Schwertklinge aus Boiu,
fi.ir die I. Nestor ihre Verbindung mit der Wietenbergkultur wahrscheinlich
machte. Andere Metallfunde kănnen nur mittelbar auf Grund ihrer gleichen
Zeitstellung zur Wietenbergkultur in Beziehung gebracht werden, ohne aber auch
eine Sttitze for ihre Datierung geben zu kănnen, selbst wenn es auch durchaus
wahrscheinlich ist, als ihre Trăger Wietenbergleute anzusprechen. Es kănnen
dafi.ir die sieben mykenischen Schwertklingen Transsilvaniens herangezogen werden
und weiter die an den Fundhorizont von Tufalău, Rayon Tîrgu-Secuiesc und
Apa, Rayon Satu Mare, anzuschlieBenden Sti.icke, wie Goldfunde, Streităxte mit
Nackenscheibe, Armbergen, Ăxte mit Schafthelm usw.
Die Axt mit verlă ngertem Schaftri.icken (Abb. 1 3 /6) kann an die entspre­
chenden GuBformen aus dem XII.-XIV. Niveau in Pecica, an ăhnliche Sti.icke
aus Hajdu-Samson und an die Goldaxt aus Tufalău angeschlossen 57 und in
Reinecke A Z-B 1 datiert werden, wobei auf die Erărterungen liber die Fest­
legung der Zeitgrenze zwischen diesen beiden Stufen in Zusammenhang mit den
erwăhnten Sti.icken hier nicht weiter eingegangen werden soll 68 •
56 I. Nestor, Der Stand ... , S. 8 1
; ders„ in Istoria S. 5 4 - 66 ; V I . Milojcic, Z u r Frage d e r Chronologie
Rom iniei, I, Bukaresr, 1 960, S. 1 2 7 - 1 28 ; F. Tompa , der friihen und mittleren Bronzezeit in Ostungarn, in
in 24/2 5 . BerRGK, 1 934/ 1 93 5 , S. 82. Actes Congres Zurich, Zurich 1 95 3 , S. 267ff„ 275.
6 7 Vgl. M. Roska, in DolgCluj , III, 1 9 1 2 , S. 26, Zusammenfassend dargestellt bei R. Hachmann, D i e
32, 36 ; G. V. Childe, The Danube i n prehistory, fruhe Bronzezeit i m westl i c h e n Ostseegebiet und i hre
Oxford, 1 927, S. 266, Abb. 147. D. Popescu, in mictel- und siidosteuropăischen Beziehungen, Hamburg,
« Materiale », l i , 1 956, S. 234, Abb. 1 4 5 . 1 95 7 , s. 94 - 95 .
68
Vgl. dazu A. Mozsolics, i n ActaArch, I I , 1 95 2 ,

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23 D I E \YI E T E :\ fi E R G K l; LT lJ R 1 29

Nur auf den Bildtafeln des Manuskriptes von C. Seraphin ist eine Lanzen,
spitze abgebildet (Abb. 13 /3), die aber spăter in V erlust geriet und sich im
Museum in Sighişoara nicht mehr vor:findet. Wieder bietet eine GuBform aus
dem XIII. Niveau in Pecica eine nahe Entsprechung, wo auch die eckige Blatt,
form und die von der Ti.ille zu den Fli.igelenden filhrenden Rippen anzutreffen
sind 59, wenn auch dieses Merkmal allerdings erst fi.ir spătere Stiicke allgemein
kennzeichnend wird 60 •
Die Hi.ilsenkopfnadel (Abb. 1 3/2) mit tordiertem langem Schaft und
umgebogener Spitze stellt eine entwickelte Form dieser Nadelgruppe dar 61 • Durch
ihre Entsprechungen in dem Fundhorizont von Fiizesabony gehort sie in T6szeg C,
das neuerdings der B,Stufe Reineckes gleichgesetzt wird. Diese Datierung erschlieBt
auch eine Hiilsennadel aus einem Grab in Vîrşeţ, die eine auch z e itlich wertvolle
Querverbindung zur Vîrşeţ,V attinakultur herstellt 6 2 •
Das Messer mit geschwungener Klinge ist als friiher Typus einer Sichel
anzusprechen (Abb. 1 3/1). Es bildet ein Gegenstiick zu den in der Kultur belegten
steinernen Krummessern und ist friihbronzezeitlich anzusetzen 63 • E in unserem
Exemplar nahestehendes Stiick ist aus der Te'ikultur bekannt und erschlieBt in
dieser Hinsicht eine Beziehung zwischen den beiden Kulturen 64 •
Die beiden kleinen Dolchmesser mit Griffzunge sind allgemein fruhbronze,
zeitlich. Sie entziehen sich einer genauen typologischen und zeitlichen Einglie,
derung und konnten als O bertragung von kupferzeitlichen Dolchen aufgefaBt
werden 65 • Es konnte da for auch die GuBform einer Dolchklinge aus dem noch
Reinecke A 2 angehorenden X . Niveau von Pecica und Dolchklingen, aber ohne
Griffzunge, aus der Mureşgegend herangezogen werden 66 •
Teile des iibrigen Kulturgutes, wie Knochen, und Steingerăte, sowie Kera,
mik, soweit sie zeitliche Riickschlusse zulassen, gliedern sich in die gleichen
zeitlichen Zusammenhănge ein.
Der « Perlschnurhalter » aus Saes (Abb. 13 /7 ) wurde zusammen mit zwei
konischen Tassen und dem Kugelgef�B �it drei O ffnungen (Abb. 1 1 /8), vermut,
lich als Teile eines Grabinventars gefunden. Die durchbohrte Knochenplatte besitzt
in dem IV. Niveau von Pecica eine Entsprechung 67 und wi.irde die von Milojcic

&e M. Roska, in DolgCluj, III, 1 9 1 2, S. 32, Abb . R. Hachmann, a.a.O., S. 1 1 1 , 1 30. Es kann in diesem
5 7 . Zweifel an einer so friihen Datierung ăuBert VI. Zusammenhang auch auf die Sichel aus dem Fund von
Miloj�ic, a . a.O., S. 2 70. Medgidia hingewiesen werden, I. Nestor, in « Dacia »,
80 Vgl. M . Roska, in ACMIT, I I I, 1 930 - 1 93 1 , V - VI, 1 935 - 1 936, S. 1 78 und S. 1 76, Abb. 1 /2 , for
S . 78, Abb. 1 / 1 5 ; D. Garasanin, in Rad Vojvodanskich den i m AnschluB on Borodino neuerdings eine friihe
Muzeja, V, 1 956, S. 1 5 - 1 9. Datierung vertreten wird, R. Hachmann, a.a.O.,
81
Ein friihbronzezeitliches Stiick aus Lovasbereny, S. 1 7 1 . Die von M . Roska, in A E, 1 94 1 , S. 1 5 - 1 9,
K. Miske in AE, XVI I I , 1 898, S. 3 29, Abb. 2/4. behandelten Stiicke sind bereits spăter und mittel­
Der Wietenbergnadel nahestehende Exemplare bil· bronzezeitlich einzuordnen ; Vgl. auch I. B6na,
det F. Tompa, a.a.O., Taf. 33/ 1 , 45/ 1 3 aus seiner a.a.O., S. 22, Abb. 5 .
Stufe « T6szeg C und D » ab ; Vgl. auch I. B6na, 84 D. V. Rosetti, a.a.O., Taf. 1 5/89.
in ActaArch, IX, 1 958, S. 227 ; W.A.v. Brunn, 86 Vgl. z.B. P. Patay, Friihbronzezeitliche Kul­
Bronzezeitliche Hortfunde, Teii I, Berlin 1 95 9, S. 4 7 . turen in Ungarn, i n DissPann, II, 1 3 , 1 938, Taf. 1 / 1 2.
82 M. V. Garalianin, in R a d Vojvodanskich J. Hillebrand, in ArchHung, IV, 1 9l9, Taf. 4/5 .
Muzeja, III, 1 95 4 , S. 6 1 , Abb. 7 . 88 M. Roska, in DolgCluj, III, 1 9 1 2, S. 1 7 , Abb.

83 Vgl. fo r ăhnliche Friihformen cler Sicheln Fr. 2 5 ; J . Banner, i n DolgSzeged, VII, 1 93 1 , Taf. 1 1/54.
Holste, in « Germania », XXIV, 1 940, S. 6 - 1 1 ; 8 7 M. Roska, DolgCluj , III, 1 9 1 2, S. 10 und
I. Nestor, in «Dacia», IX - X, 1 94 1 - 1 944, S. 1 78 - 1 80 ; S. 1 1 , Abo. 1 2.

9 - o. 1100
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for die Grăber cler Mureşgegend unterstrichene und auch zeitlich ausgewertete
Vorliebe filr die V erwendung von Perlschmuck 68 auch auf die Wietenbergkultur
ausdehnen.
Die verzierte Seitenstange einer Knochentrense aus cler Turdaer Schlucht
(Abb. 1 3 /10) ist mit kennzeichnenden Wietenbergmustern (Kreuzschraffenbănder
und schraffierte Dreieckreihen) verziert, so daB liber ihre Zugehorigkeit zu unserer
Kultur kein Zweifel bestehen kann. Sie gehort nach cler von A. Mozsolics vorge­
nommenen Gliederung dieser Fundgruppe zum Typus Ftizesabony 69• Dieser ist
auch in Socodor und Vărşand belegt 70 und gehărt cler Zeitstellung dieser
Fundstellen entsprechend zur 1 1.-1 1 1. Stufe cler Otomanikultur, wodurch wie­
derum die Datierung cler Trensenstange in Reinecke A 2-B erschlossen wird .
Die steinernen Krummesser (Abb. 1 3/9) bilden ein gemeinsames Kennzei­
.
chen cler bronzezeitlichen Kulturen des rumănischen Raumes und sind in cler
Schneckenberg-Glina III-, in der Monteoru- und in cler Teikultur belegt 71 , und
weisen im Rahmen eines gemeinsamen Horizontes auf die Gleichzeitigkeit mit
den Exemplaren cler iibrigen Kulturen hin.
Die Buckelkeule (Abb. 1 4/8) ist eine langdauernde Form ostlicher Her­
kunft 72 und for genauere zeitliche Festlegungen kaum zu verwenden. Fi.ir die
Buckelkeule aus dem Schatzfund von Borodino, cler auch sonst mykenische
Beziehungen aufweist, wurden in Verbindung mit dem gebuckelten Knauf des
Schwertgriffes aus Apa stidlăndische Einflilsse angenommen. 73 Mit cler gleichen
Berechtigung konnen auch for die Keule aus Sighişoara derartige Einwirkungen
vermutet werden, was zeitlich wiederum dem O bergang von cler frilhen zur
mittleren Bronzezeit entsprechen wtirde.
Keramik cler Wietenbergkultur, die als lmportware in Fundstellen cler
benachbarten Kulturen auftritt, konnte fi.ir zeitliche Parallelisierungen beson­
ders wertvoll sein, wenn sie in gesicherter Schichtenfolge auftrăte. Leider ist dieses
selten cler Fall. Fur die W ietenbergware ostlich cler Karpaten ist nur ihre Verge­
sellschaftung mit cler Monteorukultur belegt, doch fehlt noch die Moglichkeit,
sie mit einer ihrer Stufen zu identifi.zieren.
Das von Roska cler Wietenbergkultur zugewiesene Bodenstilck aus Pecica
stammt aus ălteren Grabungen. Seine Schichtenzugehorigkeit ist nicht bekannt
und es erscheint fraglich, ob es iiberhaupt unserer Kultur zuzurechnen ist.
Von den Siedlungen cler Otomanikultur wurden in Socodor, Vărşand
und Otomani WietenberggefăBe gefunden. ln Socodor hatte bei den Grabungen
von Roska die Kulturschichte eine Stărke von 1 ,80 m, in cler sich fonf Siedlungs­
niveaus unterscheiden lieBen. ln cler obersten Schichte lag clas măanderverzierte
88VI. Miloj�ic, a.a.O., S. 278. 2 9 ; I. Nestor, in « Dacia », IX - X, 1 94 1 -- 1 944
18
A. Mozsolics, in ActaArch, III, 1 95 3 , S. 1 80 ; D. V. Rosetti, a.a.O., S. 23. Sie erscheinen
S. 70 - 74. Irrtiimlich wird dieses Stiick d e m Typus bereits auch friiher, z.B. in Corlăteni, I. Nestor und
Kiszsombor zugewiesen, ebenda, S. 85 - 86. Eine mit Mitarbeiter, in SCIV, II, 1 95 1 , S. 69, Abb. 15, in
Wietenbergmaterial zusammengefundene Knochen· einer Schicht Cucuteni A - B, so daB auch das Wie·
trense, in der kennzeichnenden Weise der Kultur tenbergmesser aus Feuerstein verhăltnismiiBig friih
verziert, stammt aus Nuşeni, Rayon Dej. Freund· anzusetzen ist.
liche Mitteilung M. Rusu. 72 Vgl. K. Horedt, in MAGW, LXX, 1 940,
70 M . Roska, in Kozlem�nyek, IV, 1 944, S. 46, s. 284, 289, 296 - 299.
Abb. 3 und 4/4. 73 R. Hachmann, a.a.O., S. 1 7 2.
71 A. Prox, Die Schnecken bergkultur, 1 94 1 , Taf.

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131

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Abb. 14. - Steingerăte vom Wietenberg.

9*

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132 K. I I O H E l lT 26

Bruchstilck einer Wietenbergtasse 74• Die gleiche Funcllage zeigten auch die Wieten,
bergscherben, clie D. Popescu 1 948 in 0, 20-0,40 m Tiefe in Sococlor fancl 75•
Die Funcltiefe cler Bruchstilcke einer Zipfelschale cl e r Wietenbergkultur in Văr,
şancl ist nicht bekannt. Die beiclen Funclstellen sincl aber, wie clie Grabungen von
D. Popescu gezeigt haben, nicht gleichzeitig 76• W ăhrencl in Sococlor noch frilhe
Keramik mit Besenstrichverzierung uncl Tupfenleisten auftritt uncl Spiralbuckel,
keramik fehlt, ist umgekehrt diese in Vărşancl reich vertreten uncl clie erste Gruppe
ist kaum ocl e r spărlich vorhanclen. Somit kann im groBen Socodor eher clen
Stufen Otomani I-I I uncl Vărşancl cler I I.-III. zugewiesen werclen. Die
Wietenbergscherben aus Sococlor gehăren clemnach in clie oberen Schichten
von Otomani II, clie T6szeg B entsprechencl, noch in clie ausgehencle Reinecke
A z,Stufe fallen.
Etwas spăter ist clie Wietenbergware aus Otomani einzuorclnen. Bei clen
vor clem zweiten W eltkrieg clurchgefohrten Grabungen kamen in cler Bergsiecl,
lung von Otomani auch Wietenbergbruchstilcke zum Vorschein 77, von clenen
eines aus cler ersten, untersten, clas anclere aus cler obersten, clritten Schichte
stammt. Bei cler Wiecleraufnahme cler Grabungen in Otomani im Jahre 1 959 wur-den
tatsăchlich clrei Schichten festgestellt (Otomani I-III), cloch keine W ietenberg,
keramik gefunclen. Die unterste Schicht filhrt primitive Keramik mit Besenstrich,
verzierung, Textilabclrilcken uncl gekerbten GefaBrănclern (Otomani I), die
zweite clie kennzeichnencle Otomanikeramik (Otomani II), wăhrend die in die
zweite uncl erste Schichte eingetieften Gruben cler clritten Stufe bereits kanne,
lierte Keramik aufweist (Otomani III). Das cler untersten Schichte zugewiesene
Wietenbergmaterial stammt demnach gleichfalls erst aus cler obersten Schichte
uncl wurcle irrigerweise auf Grund seiner absoluten Fundtiefe, aber ohne geni.igend
genaue Fundbeobachtung cler untersten Schichte zugeteilt. Die Wietenberg,
keramik aus Otomani gehărt demnach geschlossen der obersten Schichte ( Oto,
mani III) an uncl ist, T6szeg C entsprechencl, mit Reinecke B gleichzusetzen.
Der Towagen mit Wietenbergverzierung aus Novaj , aus einer Funclstelle
der Hatvankultur (T6szeg B) di.irfte ein I mportsti.ick clarstellen uncl erschlieBt
eine zeitliche Verbinclung zwischen beiclen Kulturen. 78
Gewisse Kennzeichen cler GefaBformen und ,verzierung lassen sich viel,
leicht gleichfalls chronologisch auswerten.
Ansa lunata sincl in cler Kultur nicht gebrăuchlich und nur in einem
einzigen Fall (Abb. 1 0/6) bezeugt. Da nun ansa lunata erst von Pecica XII.
aufwărts uncl in T6szeg C auftreten 79, kann clie Wietenbergtasse in Reinecke B
verlegt werclen.
Eine eigenti.imliche uncl kennzeichnencle gehenkelte Napfform (Abb. 10/3)
2i.irfte MetallgefaBen nachgeahmt sein. Sofern man nicht fri.ihhallstăttische Ent,

74 M. Roska, in Kozlemenyek, IV, 1 944, S. 36, Abb. 2/4, 1 4 ; S. 403 , Abb. 3/4 ; S. 406, Abb. 6/4 ;
Abb. 22. Die Angaben tiber die Grabungen, for die vgl. auch ders„ in DolgSzeged, V I , 1 930, S. 1 66,
auch hier gedankt wird, erfolgten nach den Auf· S. 165, Abb. 2/5 , 1 4 und S. 1 69, Abb. 4/5 .
zeichnungen von N. Covaciu, cler daran beteiligt war. 78 I. B6na, a.a.O„ S. 8 7.
76 D. Popescu, in « Materiale », II, 1 956, S. 7 3 , 79 M. Roska, in DolgCluj, I I I , 1 9 1 2, S. 2 7 , Abb. 4 5 ;
Abb. 33/2,3. vgl. auch A. Mozsolics, in ActaArch, I I , 1 95 2 , S. 6 1 ;
7 8 Ders„ in « Materiale », I I , 1 95 6. S . 43 - 1 1 2. VI. Milojcic, a.a.O„ S. 2 7 5 und P. Patay, a.a.O.,
77 M. Roska, in « Dacia », I I , 1 92 5 , S. 402, s. 7 4 - 75.

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27 l l l E \\' I E T E N O E R G K U LT U R 138

sprechungen dafilr heranziehen will 80, lief3e sich eher an mykenische Vorbilder
denken 81 , die dann filr diese Form die Schachtgrăberzeit erschlief3en, wenn auch
bei einer derartigen « Siebenmeilenstiefel,Vergleichung » die Măglichkeit eines
betrăchtlichen Z�itunterschiedes for die Entlehnung eines solchen Stilmerkmales
in Betracht gezogen werclen muf3.
Die bisher gemachten Angaben zur Zeitstellung cler Wietenbergkultur
ermăglichen sie mit clen umliegenclen Kulturen und ihrer Stufenfolge zu verbin,
clen. Die Funde im Rahmen cler Monteorukultur zeigen die ungefahre Gleich,
zeitigkeit cler beiden Kulturen an, ebenso wie die Krummesser, clie auch in
cler Tei'kultur vorkommen. Gegentiber cler ăfter betonten stărkeren Bindung cler
Wietenbergkultur an diese Gruppe mtissen aber Bedenken angemelclet werclen.
Im Vergleich zu cler als Leitform anzusprechenclen schlanken Henkeltasse cler
Te'ikultur ist die W ietenbergtasse breiter als hoch uncl die Teîornamentik schlief3t
sich in ihrer technischen Ausfilhrung und metopenformig unsymmetrischen Anorcl,
nung cler Ziermuster viel eher an clie lăngs cler Donau verbreiteten Kulturen
an . Gegentiber cler vollentfalteten uncl reichen Spiral, und M ăanderornamentik
cler Wietenbergkultur macht die cler Te'ikultur einen unentwickelten ocler verktim,
merten Einclruck. Eine Zusammenstellung cler in cler Te'ikultur tiblichen Ziermuster
und ihr Vergleich mit clen auf clen beiliegenden Tafeln abgebildeten Wieten,
bergornamenten wtirde diese Feststellung noch deutlicher machen. Fi.ir die unge,
fahre Gleichzeitigkeit cler beiclen Kulturen spricht die U berschneidung ihres
Verbreitungsgebietes in cler Si.idostecke Transsilvaniens, im Burzenland, wo auch
kennzeichnende Ziertechniken cler Wietenbergkultur (Zahn, und Dreieckstempel)
auf einem Te'igefaf3 verwendet werden (Rîşnov) 8 2 • lhren Gefaf3formen nach zeigt
die W ietenbergkultur clurch Schachtel, uncl Entengefaf3e uncl clie Lappenbilclung
cler Gefăf3răncler unter den benachbarten Kulturen enge Beziehungen zu clem
Vîrşeţ,Vattina kreis.
Genauere zeitliche Festlegungen ermăglicht cler Anschluf3 an Pecica
und clie Otomanikultur. ln Pecica umfassen clie herangezogenen Entsprechungen
clas IV.-XIV. Niveau, wobei diese besonders zahlreich im X.-XIV. Niveau
vertreten sincl (Axt mit verlăngertem Schaftrticken, Lanzenspitze, Griffzungen,
dolche, ansa lunata). Die WietenberggefaBe in clen Siecllungen cler Otomanikultur
gehăren T6szeg B uncl C entsprechencl in die II. und III. Stufe. Die verzierte Tren,
senstange und die Htilsenkopfnaclel gliedern sich mit ihren Beziehungen zum Ftizes,
abonyer Fundhorizont (T6szeg C) in die gleichen Zusammenhănge ein. Die
frilhe Sichelform kănnte etwa an den O bergang von cler frilhen zur mittleren Bron,
zezeit datiert werden, wăhrencl filr clie Buckelkeule und eine Napfform entfernte
mykenische Beziehungen erwogen wurden. Die mit Wietenbergmaterial zusammen
gefunclene Schwertklinge aus Boiu clatiert aus cler mittleren Bronzezeit.
Fi.ir die U bertragung cler angecleuteten Zusammenhănge in die Perioclen,
folge Reineckes ist die Stellung von Pecica und T6szeg zu diesem System entschei,
clenci. Gegentiber ălteren Versuchen die Stufenfolge Pecica - T65zeg auf die ganze

80
Z.B. J. Rfnovsky, in PA, LIX, 1 958, S. 7 3 , :i;eitliche Chronologie, III, Stockhol m 1 932, S. 1 1 7 ,
Abb. 2 , S . 7 5 , Abb. 3 , J. Porubsky, in Slovenska Abb. 2 1 0, S. 2 1 9, Abb. 2 1 1 .
ercheologia, V I/ I , 1 9 5 8 , S. 98, Abb. 14, 16. 82
A. Prox, in MBS M, IV, 1 940, S. 93, 1 00
81
Vgl. N. Aberg, Bron:i;e:i;eitliche 1md fruheisen- und Taf. 8/94.

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1 3-1 K. HOREDT 28

Bronzezeit auszudehnen 83 wird gegenwărtig ihre Zeitdauer auf Reinecke A-B


eingeschrănkt 84 • Die zu Pecica festgestellten Beziehungen wi.irden demnach die
Wietenbergkultur in die ausgehende fri.ihe und die mittlere Bronzezeit ansetzen
(Reinecke A 2 B). Trifft die neue zeitliche Ansetzung von Pecica und
-

T6szeg zu, so liegt cler Schwerpunkt cler Wietenbergkultur innerhalb dieser


Perioden.
Diese relative zeitliche Umschreibung lăBt sich fi.ir die erwăhnten Stufen
und im besonderen auch for die W ietenbergkultur in absolute Zeitwerte umsetzen.
Den tragenden Anhaltspunkt daflir bieten die mykenischen Schachtgrăber aus
dem 1 6. Jh. W ăhrend im allgemeinen die Schachtgrăberzeit mit dem Beginn cler
mittleren Bronzezeit gleichgesetzt wurde, wird sie neuerdings wiederum bereits
mit cler Stufe A 2 parallelisiert 85• Um clas 16. Jh. mit einer entsprechenden Zeit,
spanne nach oben und eher noch nach unten ist demnach auch die Wietenberg,
kultur anzusetzen 86• Es lassen sich aber anscheinend for die Wietenbergkultur
auch direkte Beziehungen zu dem mykenischen Kreis festlegen. Die sieben nur
im eigentlichen Transsilvanien, also im Verbreitungsgebiet cler W ietenbergkultur,
gefundenen mykenischen Schwertklingen kamen als Einzelfunde zum Vorschein .
Sie sind aber kaum viei sp ăter als die Schachtgrăberzeit und konnen in Transsil,
vanien damals nur von Wietenbergleuten verwendet worden sein. Die vollendete
Spiral, und M ăanderornamentik cler Wietenbergkultur ist ohne mykenische
Vorbildwirkung kaum denkbar und wird fi.ir die Ausbreitung und O bertragung
dieser Stilrichtung nach dem Norden eine nicht unwesentliche Rolle gespielt
haben. Der Vorgang di.irfte sich in verhăltnismăBig kurzer Zeit abgespielt haben.
Auf die bereits erwăhnte Napfform und die Buckelkeule sei hier nur nochmals
hingewiesen. Eine weitere interessante Moglichkeit die W ietenbergkultur mit
dem mykenischen Kreis zu verkni.ipfen, bietet vielleicht die groBe spiralverzierte
Herdplatte (Abb. 3). Diese stellt u.W . im Rahmen cler donaulăndischen Kulturen
eine vereinzelte Erscheinung dar. Umso bemerkenswerter ist die Verwendung
verzierter Herdplatten in Mykene und sogar die O bereinstimmung cler dabei
gebrauchten Schmuckmittel (Spiralen und Dreieckreihen), wie dieses die Herdplatte
im Megaron des Palastes aus dem frlihen 1 3 . Jh. in Mykăne zeigt 87• Ist die festge,
stellte O bereinstimmung urs ăchlich bedingt, so wi.irde sie von neuem die Gleich,
zeitigkeit cler W ietenbergkultur mit einem Teii des Sp ăthelladikums nachweisen 88 •

83 G. V. Childe, a.a.O„ S. 4 1 8, U bersichtstabelle Beginn von Hallstatt A wendet sich neuerdings ent·
und F. Tompa, a.a.O .. S. 103. schieden VI. Milojcic, în « Germania », XXXVII, 1 959,
8 4 Vgl. die O bersichtstabellen bei VI. Milojcic, s . 7 1 - 75 .
a.a.O., S. 2 7 5 ; A. Mozsolics, a . a.O., II, 1 95 2 , 8 7 C. Schuchardt, Schliema n n 's Ausgra bungen . . . ,

S. 65 und I . Bona, a .a.O„ S. 223. Leipzig 1 890, S. 3 2 2 - 3 2 3 , Abb. 286 ; vgl. auch Fr.
8 5 R. Hachmann, a .a.O„ S . 95, 1 20. Matz, în Handbuch der Arc hiiologie, Bd. I I , S. 286.
86
Trifft die Feststellung von MilojCic zu, dafl die 88 Fur die Beziehungen zwischen Transsilvanien
Tt>szeg D-Stufe Reinecke B nicht tiberlebte, a.a.O„ und Mykăne vgl. auch VI. Miloj<'ic, in « Germania »,
S. 2 77, so mufl die dafor genannte Zeitgrenze um XXXVII, 1 95 9, S. 78 ; K. Horedt, Noiwelles etudes
1 500 weiter heruntergertickt werden, da sonst bis d 'histoire, Bucarest, 1 960, S. 3 1 - 44 . Die Bedeutung
zu dem Einsetzen der Hallstattzeit eine Zeitlucke Mykănes for Stidosteuropa schrănkt neuerdings
entsteht, die beinahe ebenso lange wăhrt, wie der A. Mozsolics, în ActaArch, XII, 1 960, S. 1 33 - 1 3 5
ganze T6s:egkomplex und for deren Auffollung in ein. Beachtenswert ist der Vorschlag der Verfasserin
Transsilvanien die Noua -Teiuşkultur nicht ausreicht. die bronzezeitliche Chronologie etwa um 100 Jahre
Gegen eine Verlăngerung von T6szeg C bis an den herabzurticken.

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29 DIE WIETE '.'< BER (;KU LTUR 135

Es bleiben noch die Beziehungen cler Wietenbergkultur zu ălteren vorher­


gehenden und zu spăteren nachfolgenden Kulturen, sowie ihre innere Stufenglie­
derung zu besprechen. Wie erwăhnt, fehlen zur Klărung dieser Fragen schlilssige
Grabungsbefunde und cler Versuch innerhalb cler Kultur ălteres von jilngerem zu
sondern, bleibt mangels an Vergleichsmoglichkeiten noch ein mi.iBiges Unter­
fangen. Auch die Erorterung liber ihre Einordnung in die Kulturenfolge cler
transsilvanischen Bronzezeit besitzt deswegen einen mehr theoretischen Charak­
ter. lmmerhin wird es moglich sein, for die Bronzezeit Transsilvaniens auBer der
W ietenbergkultur noch andere Gruppen abzusondern, wofilr die Funde aus
Suciu de Sus, Band, Tîrgu Mureş - sofern cler Fundort zutrifft -, und Funde
von Spiralbuckelkeramik Hinweise bieten 89•
Der Wietenbergkultur geht in Transsilvanien die noch rein kupferzeitliche
Coţofenikultur voraus 90 • Diese erscheint an vielen Fundstellen mit der W ieten­
bergkultur vermengt und die Berilhrung und teilweise O berschneidung beider
ist durchaus wahrscheinlich, selbst wenn keine stratigraphischen Beobachtungen
darilber vorliegen. Eine Sti.itze filr diese Auffassung bietet vielleicht auch die
vereinzelte Anwendung von spiral- und kreisformigen Motiven in cler Region
Hunedoara (Taf. 1 1 /6) 91 , die cler streng linearen Ornamentik cler Kultur vollig
fremd sind , aber einen EinfluB cler beginnenden Spiralornamentik cler Wieten­
bergkultur anzeigen konnten. Damit lăBt sich aber noch kein Anhaltspunkt filr
den Beginn cler W ietenbergkultur gewinnen und clas vielleicht zu weit nach unten
verlăngerte Ende cler Furchenstichkeramik festlegen. Es wăre zu erwăgen, 9b
in Transsilvanien nicht eine Keramikgruppe postuliert werden milBte, die zwar
bereits bronzezeitlich ist, aber noch keine Wietenbergornamentik trăgt und sich
zwischen die beiden Kulturen einschiebt, oder aber teilweise mit deren Anfang
und Ende parallel lăuft. Fur dieses Fragengebiet geben zwei Grabungsbefunde aus
dem Sommer 1 960 einige Aufschlilsse. ln Iernut « Hulpişti » kamen am FuBe
einer W ietenbergschichte besenstrichverzierte Scherben mit gekerbtem Rand
zutage, die mit denen aus Otomani I, bzw. T6szeg A - Nagyrev ilbereinstimmen.
Als eine cler Wurzeln cler Wietenbergkultur kann daraus eine mit cler Otomani­
kultur gemeinsame, T6szeg A entsprechende Kulturschichte erschlossen werden.
ln Sebeş kam neben dem « Podul Pripocului » eine Scheibenkopfnadel zum
Vorschein (Abb. 1 5 ). ln cler langdauernden und vielgestaltigen Siedlung ist
Wietenbergmaterial nicht belegt, so daB auch filr dieses frilhbronzezeitliche
Fundstilck Trăger angenommen werden konnen, die nicht zur Wietenberg­
kultur gehăren. Es war allerdings noch nicht moglich, clas cler Nadel zeitlich
und kulturell entsprechende keramische Material mit cler notigen Sicherheit
abzusondern.
Die Zusammenhănge cler Wietenbergkultur mit den ihr folgenden Kulturen
zu klăren, ist schwieriger. ln die gegenwărtig fi.ir Pecica - T6szeg gebrăuchliche
« kurze » Chronologie ordnet sich die Wietenbergkultur vollkommen und beinahe
verdăchtig mi.ihelos ein. Es ist aber doch die Frage, ob clas Ende von T6szeg C
"" Fur die Beziehungen cler Gruppe von Suciu in Kozlemenyek, I , 1 94 1 , S. 44 99.
-

de Sus zur Wietenbergkultur vgl. N. Kalicz, in AE, 91 In Brănişca, Rayon Ilia (Taf. 1 1/6), Petroşeni,
8 7 , 1 960, s. J - 1 5. in WPZ, XXVIII, 1 94 1 , S. 9 1 , Abb. J/5 und
90 Schrollers Linsen- und Furchenstichkeramik, Tărtăria, Rayon Orăştie, Museum Cluj.
H. Schroller, a.a.O., S. JO - 3 8 ; vgl. auch M. Roska,

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1 36 K. HO R E DT 30

nicht weiter nach unten gertickt werden muf3, um damit die V erbindung mit den
anschlief3end einsetzenden hallstăttischen Erscheinungen herzustellen und ob die
Entwickl{ing der bronzezeitlichen Keramik nicht kontinuierlicher und l anger,
dauernd verlief. Fur das Gebiet der Otomanikultur scheint es moglich zu sein den
Nachweis zu fohren, daf3 diese bis in die sp ate Bronzezeit fortdauerte 9 2• Im
Crişgebiet fehlen jedenfalls sonst Erscheinungen, mit denen d ie
Zeitlticke von clem angenommenen Ende von T 6szeg und cler
Otomanikultur bis zum Beginn cler Hallstatt, (cl. h. Urnenfelder,)
Zeit ausgefollt werclen konnte .
Im eigentlichen Transsilvanien gestaltet sich clie Lage in,
sofern anclers, als hier clie auch in cler Molclau verbreitete Noua,
Teiuşkultur auftritt, clie in clen westlich clavon anschlief3enclen Lan,
clesteilen nicht mehr belegt ist 93. Sie wurcle in Transsilvanien nach
einer Auffassung als eine auf lokaler Grundlage vollzogene Umge,
staltung cler Wietenbergkultur angesprochen. Demgegenuber kann
hervorgehoben werclen, claf3 die Obernahme eines neuen Grabbrau,
ches - Skelettbestattung in H ockerstellung gegentiber Urnengră,
bern in cler Wietenbergkultur -, clie Einfohrung einer neuen Wirt,
schaftsweise, clie sich in einer stărkeren Hinwendung zur Viehzucht
auf3ert uncl clie weite ostliche Verbreitung der Noua,Teiuşgruppe
bis in clie Ukraine for eine boclenstanclige Entwicklung unge,
wohnlich ist. Es ware cleswegen zu erwăgen, ob clie Noua,Teiuş,
kultur nicht clas Einclringen einer viehztichtenden Bevolkerung
aus dem Osten in die Gebiete der Wietenbergkultur anzeigt,
die claclurch ihren Untergang fancl , oder eher wahrscheinlich,
neben den neuen Ankommlingen fortbestand, bis sie clie aus den
westlich benachbarten Gebieten der Otomanikultur kommenclen
frtihhallstattischen Einfltisse tibernahm. Eine Sttitze for die Auf,
fassung, daB Wietenbergkultur und Hallstattzeit sich in irgendei,
Abb. 1 5 . - Scheiben­ ner Form bertihren, konnten die beiclen sonst nirgends belegten
kopfnadel aus Se­
beş « Podul Pripo-
KugelgefaBe mit drei Offnungen bieten (Abb. 1 1 /7 , 8), von
cului » . denen eines zahngestempelte M aanclerornamentik der Wieten,
bergkultur tragt und das andere mit Schragkannelierung aus
cler Hallstattsiedlung bei Mediaş stammt. Jecle cler for clen Ausgang cler Wie,
tenbergkultur angecleuteten Moglichkeiten ist theoretisch berechtigt uncl zeigt
aber gleichzeitig auf wie unsicherem Boclen diese Erwagungen stehen. Bei
clem gegenwărtigen Forschungsstancl l aBt sich clas Encle cler Wietenbergkultur
zeitlich uncl in seinen geschichtlichen Hintergrtinden noch nicht befriecli,
gend klaren.
Es soll nur noch clarauf verwiesen werclen, claf3 zwischen der Wietenberg,
kultur und cler bereits Hallstatt,C,zeitlichen Basarabikultur auffallige Ăhnlich,

92 Ein Verwahrfund und ein Brandgrab mit Freundliche Mitteilung M. Rusu.


Metallbeigaben aus Valea lui Mihai, Rayon Marghita, 9 3 Vgl. dazu K . Horedt, i n « Materiale >>, I ,
gehoren in die ausgehende Bronzezeit, moglicher­ 1 95 3 , S. 7 9 8 - 8 1 4 und M . Petrescu-Dîmboviţa, i n
weise auch noch in die beginnende Hallstattzeit SCIV, I V , 1 95 3 , S . 4 4 3 - 486.
und wurden in Gefăssen cler Otomanikultur gefunden.

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31 I J I E W I E T E '.X fi E R G K CLTUR 137

keiten bestehen, was ihre Ornamentik und die verwendeten Ziermittel anbetrifft.
Der groBe zeitliche Unterschied macht es aber unmoglich, zwischen den beiden
Kulturen irgendwelche ursăchlichen Zusammenhănge anzunehmen.
Die Trăger der Kultur sind bereits als Thraker anzusprechen. Zu einer
Zeit, als in der Ăgăis bereits eine griechische Sprache geredet und geschrieben
wurde, kann kaum daran gezweifelt werden, daB in gleicher W eise im Donau�
gebiet d ie Ausbildung des Thrakischen als einer selbststăndigen Sprachgruppe
vollzogen war und der transsilvanische Raum zu ihrem V erbreitungsgebiet
gehorte.
K. HOREDT

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l{QHEU SPOH30BOro H HAYAJlO PAHHE}l{EnE3HOro
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COTPYAHttqecTBe c HeKoTopbIMII HayqHbIMII pa6oTHIIKaMII My3eeB rop . IlHTpa,HHMQ,
ranaQ II Ebipna,.r:i: . c 3TOH TQqKII 3peHIIH MO)l{HO cqIITaTb, qTQ Terrepb 3TOT rrepIIOA
nyqrne II3BeCTeH B Mon,.r:i:o ne , qeM B OCTaJibHblX o6JiaCTHX CTp3Hbl, IIOCKOJibKY 3)];eCb,
c O)];HOH CTOpOHbl ' 6bIJIO rrpoII3Be,.r:i:eHO 60JibIIIe Bcero paCKOIIOK II rnyp<l>oBOK Ha
rroceJieHIDIX II MOrIIJibHIIK3X TOro BpeMeHII ; c JJ;pyroli CTOpOHbl , 6naro;::i;apH MeTO­
AIIqecKIIM pa3Be,.r:i:KaM B reorpaqmqec1mx e,.r:i:IIHIIQaX y,.r:i:aJIOCb OTOlli)];eCTBHTb HeCKOJlbKO
rroceJieHIIH yKa3aHHOH 3IIOXII .
TaK , B rrepIIOA 1 949-1 95 1 rr . Ha ceBepe Mon,.r:i:oBbI rrpoII3BeJIIICb pacKOIIKII
Ha rroceJieHIIII B IIYHKTe «Ile QapIDI3 » B KopJI3Telm {p-H nopoxoli, o6JI . CyqaBa) 1 ,
Mem,.r:i:y 1 952- 1 955 rr . - Ha rroceJieHIIII B IIYHKTe «MOBIIJia » B AOJIIIHe peKII

* 3TO coo6111emte, c HeKOTOph!MH ):IC6aBJieHHflMH CTpOR H B OKrn6pc 1 95 8 r. B ApxeoJiorHT·!eCKOM


H c He):laDHHMH H3MeHeHHllMH, B oco6eHHOCTH OîHO­ HHCTliT)'Te B Ilpare.
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a KttWliHeDe Ha pyMbIHc-coaeTCKOM ceMliHape no S C lV, I I , I , 1 95 1 , CTp. 72 H CJie):I. (Eugenia Zaharia)
aonpocaM apxeoJiorm1 nepao6h1THoro 06111MHHOro li OHM me, Şantierul Valea Jijiei, B SCIV, III,
1 9 5 2 , crp . 9 0 li CJie):I. (Eugenia Zaharia).

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140 M . IlETPECKY-.UblM60B11UA 2

)l(rumrn: , B Tpyrnernrn: (p-H EoTOrnaH1>, o6rr . CytiaBa) 2 , a c 1 953 r . .n;o 1 957 r .


- Ha rrocerremu1, pacrrorromeHHOM Ha MecTe Xw.rnqecKoro 3aBo.n;a B Ba.JIB nyrryrry:H
6mrn 51cc (51ccmlli p-H, 51ccKaH 06rracT1>) 3 • B 1 95 1 r. 6nrn TaKme n:ccrre.n;oBaH Morn:rr1>­
Hn:K B Xorr6oKe, 6rrn:3 51cc (51ccKHH p-H, 51ccKaH o6rr .) 4, a B rrepn:o.n; 1 952-1954 rr .
pacKorrarrn: BCe, l!TO OCTaJIOCb OT MOrHJibHHKa Ha B03BbIIIIeHHOCTH U:yryeTa B Tpy­
IIIeIIITH 5 • HapH.n;y c pac1<orrKaMn: B 3TOH me qacTn: Morr.n;aBn:H B 1 95 1 r. 3arrm1rnrrn:
rnyp<f>n1 Ha rrocerremrax B napra )l(IDKIDI (51ccKHH p-H, 51ccKaH o6rr .) 6, a B 1 956
n: 19 57 rr. B AH.n;pn:erneHn: (51ccKHH p-H, 51ccKaH o6rr .) 7 n: rrpon:3Berrn: MHoroqn:crreH -
Hble pa3Be)l;KH B KOTJIOBHHe cpe.n;Hero TetieHJUI Ilpyrn 8•
3aTO B QeHTpe n: Ha 10re Morrp;OBhI 6nrno rrpon:3Bep;eHo rrn:rnh HeCKOJlbKo
rnyp<f>OBOK n: HeMHOroqn:crreHHbie pacKOIIKH Ha MOrHJihHIJ:Ke H rrocerreHn:n: B IIYHKTe
qn:pn:Te:H B rop . IlHTpa-HHMQ ( 1 957-1 959 r.) 9, Ha rrocerreHHHX B 33rro.n;eHn: (p-H
11
Bacrry:H , 51ccKaH o6rr .) B 1 959 r. 10, 6rrn:3 BOK3arra Eb1prra.u B 1 958 r. H rrponrn
Pnma rrro.n;y.n;y:H B KaBa,D;HHeIIITH (p-H Eymop, o6rr . ramu�) B rrepHO)l; 1 957-
1 958 rr .12, a TaKme pHA pacKorroK, rrraBHhIM o6pa3oM Ha U:eHTparrhHOM Morr.n;aBCKOM
rrrrocKorophe 13.
3Tn: HCCJie,n;oBaHIUI 3HaqnTeJibHO co.n;elicTBOBaJIH n:3yqeHHIO CTa)l;HH pa3BHTIUI
qerroBeqecKoro o6�ecTBa B Morr.n;oBe K KOHQY 6poH30Boro BeKa H B Haqarre rarr1>­
IIITaTTcKoro rrepn:o.n;a .
qTO KacaeTCH rrocerreHHli 3Toro rrepHo.n;a , coBeprneHHO HeH3BeCTHhIX B Morr­
.n;aBHn: AO 1 949 r . , TO paCKOIIKH B Koprr3TeHn:, TpyrneIIITH , napra )l(IDKIUI, Ba.JIB
nyrryrry:H, KaBa,D;mieIIITH H rnyp<f>OBKH B AH.n;pn:erneHH, IlHTpa-HHMQ n: Eblprra.n;
IIOKa3aJIH, qŢQ OHH BXO)l;HT B KaTeropn:IO 30JibHHKOB ' COOTBeTCTBYIO�n:x 30JlbHHK3M
Ha TeppHTOpHH CCCP .

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crp . 2 4 7 H cneA . ( M . Dinu) ; OHH m e , B SCIV, V I , Zaharia, Cercetări arheologice din oraş11l Iaşi şi împre­
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viţa ) ; M . Petrescu-Dîmboviţa H coTp . , Săpăturil e Cercetări arheologice î n Podişul Central Moldo4!enesc.
şantierului Truşeşti 1 952, B SCIV, IV, 1 - 2 , 1 95 3 , I. Valea Bahluiului superior de la iz41oare p înă la
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8 I. Nestor H coTp . , Şantierul Valea Jijiei, B Central Moldo4ienesc. II. Subregiunea Stemnic - Ra­
SCIV, I I I, 1 952 , crp. 52 H CJie..'{. (Al. D. Alexan· co4!a şi 4!alea Bîrladului superior î ntre B u hdeşti şi
drescu). Vaslui, B An. Şt. Univ. laşi, IV, 1 95 8 , cr p. 1 H CJieA .

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3 KOHEU EPOH3 0Boro H HA'IAJIO PAHHE)l(EJIE3HOro BEKA B MOJI.IJ;OBE 141

Ha 3THX noceJiemrnx o6HapyllieHo HecKOJihKO 30JihHllliOB B Bll.n;e He6oJihIIIHX


nJIOCKHX XOJIMOB ; OHll COCTOHT ll3 O,ll;HOro llJill HeCKOJihKHX nocJie,ll;OBaTeJibHhIX
TOHKHX OTJIO)l{eHllll 30Jlhl, KOTOpbIM llHOr.n;a COOTBeTCTBYIOT 6oJihIIIlle nHTHa 30Jlhl
Ha noBepXHOCTll noqBhl 1 4•
EoJibIIIllHCTBO noceJieHllll 3Toro Tllna BCKpbITO B KOTJIOBllHe cpe.n;Heil noiIMbl
IIpyrn, r.n;e OHll 06h1qHo pacnoJiollieHhI Ha BhICTynax Teppacb1 rJiaBHoro pycJia li
Ha Teppacax npllTOKOB , npllqeM OIIH 6oJiee MHOroqllcJieHHhl B o6JiaCTll, r.n;e BCTpe­
qaeTCH Jiec co CTenhIO , li pellie Ha6JIIO,ll;alOTCH B CTeIIHOll 30He B,ll;OJih cpe.n;Hero Teqe­
HIUI p . )l(ll)l{IUI , no HanpaBJieHllIO K CnTHe li EaxJiyiI 15•
B TO llie BpeMH noceJieHIUI Tllna 30JihHllliOB pellie OTMeqa10TCH Ha UeHTpaJihHOM
MoJI.n;aBCKOM nJiocKoropiie, cpaBHllTeJihHO xopoIIIo nccJie.n;oBaHHOM B xo.n;e pa3Be.n;oK
1 954-1 957 rr. , li OHll BeChMa pe.n;Kll Ha XOJIMax TyTOBhl, r.n;e .n;o CHX nop OTOlli,ll;eCT­
BHJill JillIIIh HeCI<OJihKO noceJieHHil 3TOro Tllna . lfa HX qllcJia noceJieHlle B KaBa­
,ll;llHeIIITll HBJIBeTcH caMhIM IO)l{HhIM II3 .n;o CHX nop ll3BeCTHhIX B MoJI.n;oBe . He
llCKJI10qeHo , qTo IO)l{HaH rpaHllQa 3THX noceJieHHil cnycTllJiach e�e 6oJIIiIIIe K 10ry,
3axBanrn li qacTb MYHTemm . BnpoqeM 3TO npe.n;noJiollieHlle e�e He no.n;TBep)l{,ll;eHo
y6e.n;llTe.JlbHhlMll ,ll;OKa3aTeJibCTBaMll .
KaK noKa3aJill cTpaTIITpaqmqecKlle Ha6JI10.n;eHIU1 , B 30JihHllliax, oco6eHHO B
KopJI3TeHll li TpyIIIeIIITll, HaxO.n;HTCH HeCKOJihKO ropM30HTOB o6IITaHIUI ; HeKoTophie
lI3 HHX , 6oJiee .n;peBHlle, BOCXO.n;HT K KOHQY 6poH30BOro BeI<a, .n;pyrne, 6oJiee paHHIIe
- K HaqaJiy raJihIIITaTTCKOro nepIIo.n;a . 3TII ropH30HThl o6IITaHIUI 6bIJIH B .n;aJib­
HeiIIIIeM qacTnqHo OTOlli.n;ecTBJieHhI n Ha noceJieHHHX B BaJIB JiynyJiyiI, Jlapra
)l(HlliHH , AH,npneIIIeHII, 33no.n;eHII, En1pJia.n;e, Kaaa.n;1rneIIITH H B .n;pyrHX nyHKTax
MoJI.n;oBbI .
B OCHOBHOM , ropM30HTbl o6HTaHlIH B 30JlhHHKax co.n;ep:>HaT oqeHb MHOro
30Jlbl lI xapaKTepH3YIOTCH OCTaTK3MH npoCThIX Ha3eMHhIX )l{HJIH�, coxpaHMBIIIH­
MMCH Ha MeCTe oqaraMH, o6JIHQOBaHHbIMH rJIMHOÎÎ l1 necKOM , 6oJiee HJIH MeHee
paBHOMepHbIMM nJIOTHbIMH KycKaMH OIIIJI3KOBaHHOÎÎ 30Jlhl, 60JihIIIHM KOJIJlqecTBOM
KepaMHKH, MHoroqncJieHHhIMH KOCTHMH ,ll;OMaIIIHHX H pellie , ,ll;llliHX )l{IlBOTHhIX , a
TaKllie pa3JIHqHhIMH H3,ll;eJIIUIMH H3 KOCTH, KaMHH, rJIHHhl H 6poH3hl .
,Uo CHX nop Melli.n;y ropH30HTaMH o6HTaHIUI HOHQa 6pOH30BOro BeI<a H HaqaJia
raJibIIITaTTCKOro nepno.n;a He y.n;aJIOCh ycTaHOBHTh pa3JIHqlliI Ha OCHOBaHHH 3THX
OCTaTKOB )l{HJIH� H oqaroB , nOCKOJibKY OHH HBJIBIOTCH o6�HMH ,ll;JIB Bcex yKa3aHHhIX
ropH30HTOB o6HTaHIUI . 3aTO MO)l{HO OTMeTHTh pa3JIHqlUI, cy.n;H no o6HapyllieHHOÎÎ
B HHX KepaMlllie H xapaKTepHbIM H3,ll;eJIIUIM H3 KOCTH H 6poH3hl .
TaK , I<epaMHKa .n;peBHeiîIIIero ropH30HTa o6nTaHIUI, rJiaBHhIM o6pa3oM, xapaK­
Tepn3yeTcH qaIIIaMH c B03BhIIIIeHHbIMH Ha.n; KpaeM pyl!KaMH HJIH cocy.n;aMH c OKpy­
rJieHHhlM TYJIOBOM H pa3BHThIM ropJihIIIIKOM, cpa6oTaHHbIMH H3 xopoIIIo OTMyqeH­
Horo TecTa, co.n;epllia�ero TonqeHhie qepenKH . OpHaMeHTlllia cocy.n;oB 3aKJuoqaeTcH

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nepso6bITHOro 06I1lHHHOro CTpOll, COCTOllBIIIeMCll B o6nacTH .
1 95 8 r. B KHIII H HeBe, c COBeTCHHMH apxeonoraMH, COM­ 15 M. Petrescu-Dîmboviţa, Contri buţii la pro­
He82IOI1lHMHCll B TOM, 'ITO 30flbHHHH llBfllllOTCll OCTaT­ blema sfîrşitului epocii bronzului şi î nceputului epocii
HaMH )f(llflllll.l, BbillCHHnOCb J 'ITO Heo6xo;::tH MO HCCne­ fierului î n Moldova, B SCIV, IV, 3 - 4, 1 95 3 , CTp .
;::t OB2Tb He TOflbHO 30flbHHHH HaH T2HOBbie, HO ll npo­ 446, pnc. I (HapTa) H cTp . 448 .
CTpaHCTBO Me>H;::ty HHMH, 'IT06bi y6e;::tHTbCH, 'ITO " Ha

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142 M. TIETPECKY-,nhIMEOBHUA 4

B y3opax H3 Bpe3HbIX rum yrny6neHHblX JIHHHll, B qacTHOCTH 3aIIITpmmmIBHbIX


TpeyroJThHHKOB H poM6o�' JieHT H3 KOCblX KOpOTKHX IIOJIOC Mem:Ay ABYMH

Plic. 1 . - TpyrnernTli - Mos1ma B AOmrne :>Kmmrn . 06noMKli KepaMmrn


II03AHe6eJJOIIOTOQKOro nma (I = I / I ; 3 = OKOJIO 5/6 ; 4 = OKOJIO 4/5) .

Plic. 2. - Kopn3TeHH - I1e IJ;apHH3. 06noMKH HepaMHHH II03AHe6enouoTOQKOro TJ.ma.

ropH30HTaJThHblMH HJIH BepTHKaJThRblMH Bpe3aHHblMH JIHHHHMH, a TaK)I<:e H3 KaH­


Hemop (pttc . 1 H 2) . HHorAa TpeyroJThHI>Ie MOTHBhI , KaK H 3anITpHXOBKa BHYTPH HX ,
COCTOHT H3 JIHHHH rrpoKOJIOB .

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5 KOHEL( EPOH30BOro 11 HA'IAJIO PAHHE:>KEJIE3HOrO BEKA B MOJI�OBE 1 43

<t>opMa 3THX cocy)WB lf oco6eHHO OpHaMeHT ll3 TpeyroJibHbIX MOTHBOB Harro­


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cpasa KOTopoll: gpeBHee cpa3hI MoHTeopy
I C2 , KaK 3TO rroKa3bIBaIOT He.[(aBHHe cTpa­
THrpaqmqecKHe Ha6nrogeHIIB B KocTHIIIe
(p-H EyxyIIIH) B �eHTpe Mon.[(OBhI 1 6 •
I1cne.[(oBamrn B TpyIIIeIIITH n gpy­
rHX rryHKTax MongoBbI rroKasanH, qTo K
TOMY me ypoBHIO o6HTaHIIB OTHOCHTCH lf
yKpaIIIeHHbie KaHHeJIIOpaMH cocyghI ll3
go6poKaqecTBeHHoro TecTa, a TaKme H
ApyrHe cocy.[(hI H3 rpy6oro TecTa , yKpa­
rneHHbie ropH30HTaJibHbIMll penbecpHbIMH
BaJIH:KaMH , OTBepCTIIBMH no KpaHM, B,[(aB-
JieHHbIMll HJIH HaKJia,[(HbIMll Hqell:KaMH lf
o6pa�eHHbIMll BHH3 IlJIOCKHMH BblilYKJIO­
CTHMH . 3Ta KaTeropHH cocygoB , 60JibIIIell:
qacTbIO THillfqffaH AAA KYJibTYPhI Hoya,
HHKorga He BCTpeqaeTcH Ha 6onee .[(peB­
HeM 3Tarre 6enorroTO�I<oll: KYJibTYPhI B
KocTHIIIe .
3a rrepBbIM , MeHee lf3BeCTHblM,
3TaIIOM pa3BHTHH 30JibHHKOB IIOCJiego BaJI
BTOpoll: , xapaKTepH3YIO�HlicH KaI< cocy-
.[(aMH ns xopornero H BhICOKaqecTBeHHoro
TeCTa c rrpHMeCbIO TQJiqeHbIX qeperrKOB , 2
TaK H cocy.[(aMH H3 rpy6oro TecTa, HHOrga PHc. 3 . TpywewTH _
I..J:yryeTa . CocyAbI H3 _

CO.[(epma�ero HapHAY c TonqeHbIMH qe- MornnbHm<a THna Hoya.

perrnaMH KYCKH H3BeCTHHKa H �e6eHh .


B perrepTyap THITHqHhIX AAA 3Toro 3Tarra cpopM cocygoB BXOMT qaIIIH c
lllllllleql{OH HJIH rpe6HeM Ha B03BbJIIIeHHbIX Hag KpaeM pyql{ax (pHC . 3 / 1 - 2),

16 Coo6ll\eHHe An. Bynn e . O 1<epaMH1<e 6en.ono­ pOBCI<OH I<YJ!bTYPbI, HenocpeACTBeHHO npeAWeCTBYH


TO!-II<Oro THna c OpHaMeHTOM H3 TpeyrOJibHHKOB H 3aw­ rpynne Hoya (o 6enonorn1-11<of! rpynne B Y1<pa.1iHC1<oii
TpHXOBaHHblX poM60B, a TaK>Ke JieHT c I<OpOTKHMH CCP CM . 11. K. CsernHHKOB, fliocyMKU oocAiiJ:>1ceuuR
nonocaMH, CM. J. Kostrzewski, Groby eneolityczne z KYAbmyp 6poH3060U oo6u flpuKapnambR 3axio1-1ozo no­
skurq;onemi szkieletami w Bilyn Potoku (w pow. czort­ OiAJIR, JlbBOB, 1 958, CTp. 24 ; OH me, flaArnmuuKu
kowskim), B PrzegArch, III, BKJI. IV/ I , 6, 7, 9, rAe 3Ta nJleAteU 6pOU3060ZO Bel<a flpuKapnambR U 3Gna0HOU floiJo­
rpynna HenpaBHJ!bHO Aan1pyeTCH 3CTOXOH 3HeOm!Ta, H AU U , Moc1<sa, 1958, cTp. J 2 H cneA. TaKHM o6pa3oM,
Leon Kozlowski, Wczesna, starsza i .irodkowa epoka B1<mo<1aH npeAwecTBYIOll\HH rpynne Hoya B MonAOBe
brqzu w Polsce w iwietle subborealnego optimum o6mrn B Il03AHI-OIO <Pa3y 6enonoTO!-IKOH KYJ!bTYPbI,
klimatycznego i jego wplywu na ruchy etniczne i Mbl ycTpaHHeM AaBHO yme BbICI<a3aHHOe npeATIOJIO­
zaludnienie Polski, JlbBOB, 1 928, BKJI. V/ l , 2, 3, 7, >KeHJie, cornacHo KOTopoMy KYJihType Hoya Ha cesepe
1 4, rAe 3Ta rpynna AaTHpyeTCH 6pOH30BblM BeKOM Mon.goBbI npe.gweCTBOBan o6nHK KYJibTYPbI MoHTeopy,
Me>KAY 1 700 H 1 400 rr . .go H .3 . 113 cse.geHHii, nonytieH­ CBH3aHHbIH c o6JIHKOM MoHTeopy Ha MOrHJibHJiI<e
HbIX s JlbBOBe oT 11 . K. CBeWHHKOBa, HBCTByeT, 'ITO EanHHTernTH (p-H Eymop) Ha 10re Mon.goBbI H oco-
6enonoTOL11<aH rpynna Ha TeppHTop1n1 Y1<paHHc1<oii 6eHHO pa3BHBWHHCH Ha ceBepe Mon.goBhI (cp. I. Nestor
CCP, tiaCTH'lHO cooTBeTc rnyIOll\aH, no HaweMy MHeHHIO, H coTp., Şantierul Valea Jijiei, B SCIV, I II, 1 95 2 ,
no3.gHeii 6enonoTO!-IKOH <Pa3e Ha ceBepe H B 1-1eHTpe CTp. 9 1 (Eugenia Zaharia) H M . Petrescu-Dîmboviţa,
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144 M. TIETPECKY-.rlhIMBOBHUA 6

MHCKH 11 cocyAhI c npoqmneM B BHAe yAmrneHHo:H: 6yKBbI S (pHc . 4/ 1 -3) . Kepa­


MHKa 3TOH KaTeropl1ll o6bllffi0 yKparneHa rJiaAKI.fMH ropH30HTaJThHblMH BaJIHKaMH
(pHC . 4/ 1 -3) HJIH 51qe:H:KaMH (pHC . 4/4-5) , a Tam«e H nJIOCKHMH BbIIIY.KJIOCTHMI1,
ropH30HTaJII>HbIMH pHAaM H
HMOK, OTBepCTHHMH n o KpaHM
(pHc . 4/ 1 -2) H peme KaHHe­
mopaMH H y3opaMH H3 Bpes­
HbIX JIHHHH .
XapaKTep KepaMHKH
3Toro 3Tana , oco6eHHo qarneK
c IIIHIIIe�o:H: HJIH rpe6HeM Ha
B03BbIIIIeHHbIX HaA KpaeM
pyqKax, c6nHmaeT ee c cooT­
BeTCTByIOm;eM: KepaMI.fKOH He­
KOTOpbIX TpaHCHJibBaHCKHX
norpe6eHHli c Tpynononome­
HHeM , COAepmam;HX CKopqeH ­
Hbie KOCTHKH li OTHOCHI.U;HeCH
K rpynne IIoya, 0603rraqeH­
HOH TaK no Ha3BaHHIO npHro­
poAa rop . EparnoB, rAe AaBHO
yme o6HapymeHo HeCKOJID­
KO norpe6em1:H: c xapaKTep­
HbIM AJIH 3To:H: rpynnhI mrneH­
TapeM 1 7 • 3a npeAeJiaMH TpaH­
CHJibBaHHH HaXOAHM aHanorHR
3Toro xapaKTepHoro AJIH 30JII>­
HHKOB MOJIAOBbl THIIa Kepa­
P11c. 4 . - TpyrnelllTH - Moa�a B AOJl.lfHe )l(11>1<HH. 06JIOMKH Kepa­ MI.fKH Ha noceJieHRHX B rHH­
MHKH apeMeHH KYJihTYPbl Hoya. ( 1 , 2 , 5 =
OKOJIO 3/5 ; 3, 4 OKOJIO 1 /2) . AeIIITH H PornH:eTHqH BeKH
=

(p-H <t>nopeIIITb) H ApyrHX


rryHKTax necocTeIIHo:H: qacTH MonAaBcKo:H: CCP 18 , a Ta.K)I{e Ha noceneHHH H
MorHJibHHKe B OcTpoB�e (CTaHHCJiaBcKoro p -Ha) 1 9 , Ha noceneHRHX B 'llepHo-
qaeT 6bITOBaHHH no3,gHero o6JIHKa MottTeopy Ba 1ore saHHe M. CyJIHMHpcKoro, D i e thrako- kimmerische
MoJI,gaBHH B apeaJie pacnpocrpaHeBH.fI HYJihTYPhI Periode in Sadostpol e n , B WPZ, 1 938, crp . 1 1 4 H cJie,g .
MoHTeopy, Ky,ga BXOAHT H Be,gaBHHe OTHpb!THH B (o pacnpOCTpaHeHHH 3THX cocy,goa Ha TeppHTOpHH j{ ce­
Kaaa,gHBelllTH , a TaJ<>Ke BJIH.fIHH.fI Il03AHHX <lJa3 (1 aH sepy OT KapnaT). Tio3,gttee 3TOT cnHco1< o TpaHCHJib­
2 b) HYJILTYPhI MoBTeopy Ha ceaepe MoJI,gOBhI H ,game BaHHH 6bIJI ,gonOJIHeH K . Xope,gTOM B Cercetările arheo­
AaJibllle, B npH1<apnaTCKOM o6JiaCTH Y1<paHHCKOM CCP, logice din regiunea Hoghiz-Ugra ş i Teiuş, B « Mate·
r,ge OHa conpHHacaJiaCb c 3JieMeHTaMH HOMapOBCKOM riale » , I , 1 953, crp . 806 H cJie,g.
KYJihTYPhI , npHWe,grneîi c BoJibIHH H H3 Tio,goJIHJI. 18 A. M. MemoKoaa, Pe3y11bmambl uJy•ieHUR
17 TioHHTHe « KYJILTYPhI Hoya» 6brno c<iJopMHpo­ naA1RmHUKDB npeiJcKutjcKozo speAteHU B Mo11oasuu (coo6-
satto 11. HecropoM B pa6oTe E i n thrako- ki mmerischer llleHHe Ha COBMeCTHOM PYMblHO-COBeTCKOM ceMIDiape
Qoldfund aus Rumănien, B ESA, IX, 1 934, CTp. 1 83 no aonpocaM apxeoJIOrHH nepao6bITHOro 06U1HHHoro
H npHMe'4attHe 47. CM. OH me, Der Sta n d der Vor­ CTpOH B 1 95 8 r. B KHlllHHeBe) ; CM . OHa me, lla,irnm­
geschic htsforsc hung i n Rumănien, B 2 2 . BerRGK, HUKU cKutjo-cap,11amcKozo speMeHu B CesepHoM llpu­
<l>paHK<iJYPT-Ha-MaîiHe, 1 932, crp . 1 1 7, npHMe'4aHHe tlepHoMopbe, B M IA, 64,crp. 9.
48 1 (3,gecb ,gaeTcH cnHco1< pacnpocrpaHeHJrn cocy,goa c 19 MaTep11aJI, ,go6bITbIM 3. BaJiaropH a npo11ecce
Bb1crynaMH Ha BhICOKHX py'4Kax) ; CM . TaK>Ke HCCJie,go- pacKOilOK 1 95 8 H 1 959 rr„ xpaHHTCH B apxeoJIOrH-

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7 KOHEU EPOH30Boro H HA'-IAJIO PAHHElKEJIE3HOro BEKA B MOJI,I{OBE 1 +5

20
BIU_\ax - Marane , Kpyrmrne (XonrncKoro p-Ha) , EepHoBe (p-H Ken1MeHI_\bI) H
2
B p;pyrM:X nocenemurx npHKapnaTcKo:H: o5nacTH YKpaliI-lcKo:H: CCP 1 . Mo:>KHO
ycTaHOBHTb HeKOTOpoe cpO,l.l;CTBO li c KepaMM:KOH, Ha:H:geHHOH B ,Uopo6amw li
Y JIMH (p-H K:m3parn) Ha roro­
BOCTOKe Banax1m 22 •
HaKoHe�, KepaMima Tpe­
T1ero 3Tana, cygH no OTKpbITH­
HM, rnaBHbIM o5pasoM, B Kopn3-
TeHH H qacTHqHo B TpyrnernTH,
npe:>Kge Bcero xapaKTepttsyeTCH
6oraTbIM opHaMeHTOM H3 KaHHe­
JIIOP (pttc . 5) . CpegH ocHOBHhIX
cpopM cocygoB 3Toro 3Tana oT­
MeTHM ,l.l;ByyceqeHHO-KOHYCHbie
ypHbI c ropH30HTaJlbHbIMH KaH­
HeJIIOpaMH Ha ropJibIIllKe H KO­
CbIMH Ha TynoBe, conpoBo:>Kga­
IOill;HMHCH BbIIlYKJIOCTHMH (pHC .
5/ 1 , 4) , saTeM qepnaKH c oqeH1
BbICOKHMH pyqKaMH, yrny6neH­
HbIM opHaMeHTOM Ha MeCTe CTbI­
Ka py�H c KpaeM H c rpe5HeM
nocepegHHe (p11c . 6) , cocyp;hI c
pa3BHTblM ropJibIIllKOM I1 KOCbl - PHc . 5 . - TpywewTH - MoaHna B AOJIHHe :>KHH< H H . 06noMHH
MH KaHHeJIIOpaMH Ha TYJIOBe 1<epa�rn1<11 pa1rneranhwTarrc1<oro nepHoAa. · (01<0110 5/7) .

(plic . 5/2) I1 MHCKH c ropH-


30HTaJll>HbIMH KaHHeJIIOpaMH Ha BHernHe:H: CTopoHe Kpru:c (pHC . 5/3 -4) .
HapHgy c 3THMH cpopMaMH cocygoB H3 npeBocxogHo BbIIlOJIHeHHoro TecTa,
liHOrga qepHbIX CHapy:>KH I1 KHpnHqHbIX BHyTpH, BCTpeqaIOTCH qarnH I1 cocy,z:i;bI
c npocpttneM B BH).l;e CHJibHO ygnwaeHHo:H: 5yKBhI S , yKparneHHbie no KpaHM pen1-
ecpHbIMH BaJIHKaMH ; OHM: cpa5oTaHbl MeHee Tlll;aTeJibHO H3 . ceporo TeCTa c qepHOBa­
TbIMH nHTHaMH .
Cy,l.l;51 no cTpaTttrpacpttqecKHM Ha5nrogeHHHM B Kopn3TeHH H aHanorHHM.
( oco6eHHO qepnaKOB) KepaMHKa 3Toro 3Tarra 30JlbHHKOB BOCXO)J;HT K 5onee
nosgHe:H: cpase, qeM rpymÎa Hoya, np116nHSHTen1Ho K 3rroxe pa1rneran1>rnTaTT-

21
c1ec1<0ii J<OJIJieI<UHH l1HCTHTyTa 061ueCTBeHHbIX HayI< A. 11 . Memo1<0aa, y1<. co'-1 . , cTp. 8 11 cne).�.
BO JlbBOB e . ITo nony'-!eHHblM OT 3 . EanorOpH CBCAe ­ 11 CBeAeH H H , nonyqeHHbie B Y:epHOBHUl<OM HCTOpH­
HHHM BHAHJ, '!TO B MOrHJibHHI<e HYJibTYPhl Hoya '-!eCI<OM My3ee O T E. THMC JJ.\y1<a . Y:aCTh Hai1Aemwro
B 3TOH MeCTHOCTH 6bIJ10 BCHpblTO 1 5 6 norpe6eHHH. MaTepHaJia xpaHHTCH B Y:epHOBHUI<OM 11CTOpH'-!eCI<OM
20 r. 11 . CMHPHOBa, lloceAeHUll noJOHe6poH3060lO My3ee, a OCTaJibHOfl MaTCpHaJ! B MocHC BCl<CM apxeo­
BeKa u pa1mew :>ICeAeJa BOJ/le c. MawAa l/ep1106�lJKOli JIOl"H'-!eCHOM HHCTHTyTe.
o6Aacmu, a KS, 70, 1 9 5 7, CTp. I 04 H cneA. H otta }l(e, 22 HeAaBI-10 AApHaH K. ct>nopec1<y, Ha oc1-10aa1-11 m
C6eoeuu11 o pa6ome 3anao1toyKpaw1cKou aKcneiJ1:4;1u R HCCJieAOBaHHH B 1 959 r . B K3JI3pawCI<OM o6naCTHOM
1956 z., B SGE, X I I I , 1 95 8 , CTp. 68 H cJ:eA. H 3anaiJ110- My3ee, BbICJ<a3aJ! �IHeHHe, '!TO BHA 1<epaMHHH , Hai1-
yKpaurtcKa11 u apxeo11om•1ecKa11 :JKcneou!JUfl 6 I 957 z . , a f\eHHOH H . AHrenec1<y B .IJ;opo6attuH H Ymr n , MOH<HO
SGE, X V I , cTp . 62 11 rneA. Cp. 1-1 A. 11 . Memm<0aa , OTHecTH 1< MeCTHOMY o6nm<y I<YJJbTYPhI Hoya. Cp .
y1<. CO'! . , CTp . 9 H CJieA . MaTepHaJI HaXOAHTCH B H A d rian C. Florescu , Şanti eru! arheologic Trnşeşr i ,
Jle1-111H rpaACI<OM rocyAapCTBeI-IHOM 3pMHTame . B « M aceriale », I I I , 1 95 7 , CTp. 2 13.

1 0 - o. 1150
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M. nETPECKY-.UbIMEOBI1UA 8

CKIIX OTKphITHM B KmrrnHeBe tt JiyKaIIIOBI{e , Hep;aBHO p;aTttpoBaHHhIX X-VIII BB .


3
)J;O H . 3 . 2
LITo J{aCaeTCH OCTaJihHOro HHBCHTapH 3THX rroceneHHiî, TO perrepTyap KOCTH­
HbIX H3)J;CJIHM ropa3)J;O 6oral.le penepTyapa rrpep;MeTOB H3 6poH3hI , I<aMHH , HpeMHH
H o6o)K)l{CHHOM rnHHbI . Boo6m;e , Tpyp;HO c TOl.J:HOCThIO BOC-
CTaHOBHTh HHBCHTapb l{a)l{)J;Oro OT)J;CJihHOro 3Tarra .
TaH, cpep;tt KOCTHHbIX rrpep;MeToB p;Byx rrepBbIX 3TarroB
rrpem;:i;e Bcero OTMel.J:aeM BepxHtte l.J:aCTH norraTOK Bona c
4
3apy6KaMtt (ttx yrroTpe6neHtte He Bbrn:cHeHo) (pttc . 8/ 1 ) 2 tt
pH)J; rrpoKOJIOK pa3JIHl.J:HOM cpopMbI (pttc . 7/ 1 -3 H pttc . 8/2-4) .
KpoMe 3TOro , KO BTOpOMY 3Tarry OTHOCHTCH cnep;y10m;tte
rrpep;MeThI H3 TpyIIIeIIITH, OTJittl.J:aIOm;ttecn BbICOKOKal.J:eCTBeH­
Hoif cpaKTypoif : TpexrpaHHbIM HaKOHCl.J:HUK CTpeJibl rrttpa­
MH)J;HOro THIIa co cnerKa BOrHyTbIM OCHOBaI-rneM (pttc . 8/7) ,
BepXHHH l.J:aCTh rrpOI{QJIKH c l.J:CTblpbMH BhIIIYKJIOCTHMH H
rrpocBepneHHOM ronOBKOH (pttc . 8/8) , HMHTttpy10m;eif COOT­
PHc . 6. - KopJ13Te1rn - l l e BCTCTBCHHYIO cpopMy 6pOI-130BOM 6yJrnBirn, H 300MOpcpr-rnn
UapHH3. CocyA pa1meranb-
WTaTTCHOro nepHOAa . qaCTh CKHIIeTpa HJIH p;eKopaTHBHbIM rrpep;MeT penttrH03HO-
Marttl.J:eCKoro xapaKTepa (pttc . 8/ 10) .
LITO KacaeTCH 6pOH30BblX H3p;enttif, TO K rrepBOMY 3Tarry )J;O ClIX rrop MO)l{HO
OTHCCT.H JIHIIIh IIp01{0nI{Y H3 TpyIIIeIIITH c C.HJihHO paCIIIHpeHHOM TpeyronhHOM
ronOBKOM ' CBepHyTOM B BepxHeM
l.laCT.H (pttc . 7/4) . 3arn KO nrnpo­
MY 3Tarry , COOTBCTCTBYIOill;CMY
r-


-.

, „'.. - - r -
rpynne Hoya, OTHOCHTCH : rrpo­
I
KOnKa C l.J:CTblphMH Bbll1YKJIO­ „ • . I
I
CTHMH li npocBepneHHOM ronoB­
I
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·:·ri.
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KOM n3 Kopn3TeH.H, ;:i;pyrtte �
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rrpOKOnKH co cnerKa paCIIIH­ ""


I <::; <:;
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. . I
peHHOM H CBepHyTOif (pttc . 8/5) c:::. I
I
<::i
HJIH rrpOCTOM (p.Hc . 8/6) ronoB­ I

KOM, rrpoKonKa c KOJih.Qeo6pa3- L


2 3
Hoif rorroBKoif (p.Hc . 8/9) , ceph­ I
I
ra , p;orroT.Qa tt III1rna .H3 rroce­ I

neHHif T.HIIa Hoya (pttc . 8/1 1 ) . j_ ._ _ _ _

1
KpoMe 3TOro , Ha Tepptt­
Pac. 7. -
TpywewTH - MoaHna B AOJIH.He )KH>1rnJo1 . EpoH30Bb1e 11
TOpIDI rroceneH.HH T.HIIa Hoya B I<OCTHHbie npOI<OJII<H n03):\He6enonOTOl.\I<OH I<YJlbTYPbI.
BaJIH Jiyrrynyif (X.HMttl.J:ecKHif
3aBop;) B 1 953 r . HaIIIeJICH Knap; 6pOH30BbIX H3)J;CJIHM B rnHHHHOM cocy;:i;e, H3
KOTOpbIX coxpaHHJIHCh p;eBHTh .QCJiblX H CJIOMaHHblX TOHKHX 6pacneTOB c OCTpblMH

23 113 cseAe1-111 f l , nonyqeHHblX s l 959 r. n Moc- I<11 w11HeB (X-IX ee.), Jiy1<awoe1<a ( I X-V I I I ss.),
1<oac1<0M apxeonorH<Jec1<0M HHCTHTyTe OT A. 11. Memo- llloni::pHewrn 11 An4eAap (VI I I-V I I ee.) . CneAo­
1<00011 , ee pa6orn o npeAc1<11<flc1<0i1 1<ynhType a neco­ eaTeJibl-JO, B OTJIH411e OT npe):\bIAYil.\HX pa6oT, aBTOp
cTenHoi1 06nacT11 MonAaB1111 6yAeT ony6nmrnaatra a OTAen11eT, no1<a ell.\e He om1pa11cb Ha cTpaT11rpa<fl11-
M IA. Ilo MHeHHIO A. 11. Memo1<oaoi1, Ha Tepp11Top11u qec1<11e A3HHbie, HHWI1HCBCI<YIO <fla3y OT nyI<aWOBCHOH .
MonAaBc1<oi1 CCP <fla3bI raJJbWTaTTCI<oi-i I<YJibTYPbI 24 O Ha311aqe111111 3THX opyAHH 6b1n11 Bb1c1<aJaHb1
CMe!UIJIHCb B H 1-DHe yHa3aHHOH nocJJe/\OBaTeJ!bHOCTI1 : pa3JJH4Hb1e MHeHHH, B I<pan�e H3nomeHHb!C A. 11 .

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!) KOHEU EPOH30BOro 11 HAqAJIO PAHHE;.KEJIE3Horo BEKA B MOJI.UOBE 1-!7

OTKpbITbIMII KOHI\aMII II rrpHMoyronbHbIM ceqemieM, qacTb 1\erroqKII II rrnaCTIIHKa c


OBanbHbIM KOHI\OM, rrpocBepneHHaH Ha O,[(HOM II3 KOHI\OB (pIIC . 9) 25• XoTH
BHaqane rrpe.urronaranII, qTQ Kna.u BOCXO,[(IIT K raJibIIITaTTCKOMY rrepIIo,[(y, He yTOqHHH
K KaKOH l!MeHHO <f>a3e, Terrepb cqIITaeM B03MO)J{HbIM .uaTIIpoBaTb ero TaK)J{e KOHI\OM
6pOH30BOro BeKa Ha OCHOBaHIIII HaXO,[(KII 6pacneTa 3TOro TIIIIa Ha MOrIIITbHl:IKe TIIIIa
Hoya B OcTpOBI\e (CTaHIIcnaBcKoro p-Ha) y BepxHero .I.(HecTpa 1:1 o6noMKa aHano­
r1:1qHoro 6pacneTa Ha rroceneHIIII Hoya B TOM llie rryHKTe 26 • BnIIIIeII3ITOllieHHoe
rrpe,[(IIOITO)J{eHl:le He l:ICKmoqeHO , XOTH cocy.u, HaH,[(eHHbIH B TOM llie HMe, qTQ l:I cocy.u
c Kna,[(OM' .uaT1:1pyeTCH paHHelliene3HbIM BeKOM .
K q1:1cny rrpe.uMeTOB 1:13 KaMHH 1:1 KpeMHH rrepBbIX ,[(Byx 3TarroB 11p1:1Ha.unelliaT
HeCKOITbKO KaMeHHbIX 3epHOTepoK l:l II30rttyTbie HO)J{l:l l:l3 KaMHH l:I KpeMHH (p1:1c. 8 / 1 2) ;
OHI:I CBl:l,[(eTeITbCTBYIOT c ,[(OCTOBepHOCTblO o cyI.lleCTBOBa.Hl:ll:I rrpIIMIITIIBHoro 3eMne.uemrn
Ha 061II1:1pHbIX yqacTKax BOKpyr rroceneH1:1 :H. XoTH cTpaT1:1rpaq:mqecKIIe Ha6nro.ueHIIH
OTCYTCTBYIOT' BCe llie MO:>KHO rrpe.urronO)J{l:ITb ' qTo HaM,[(eHHbie B Xon6oKe
<f>parMeHTbl .UBYCTBopqaTbIX KaMeHHblX <f>opM ,[(ITH OTITI:IBKII 6pOH30BblX 1:13,[(enl:l:H
TaIOKe BOCXO,[(HT K 3IIOXe, COOTBeTCTBYIOI.lleM rpynne Hoya 27 • BnpoqeM , MeTan­
nypr1:1qecKoe npoII3BO,[(CTBO Ha noceneHIIHX rpynnhI Hoya IIOJJ:TBep)J{,[(aeTcH 1:1 He,[(aB­
Hl:IM OTKpbITl:leM Kna.ua ITIITeMHblX <f>opM Ha noceneHl:ll:I B OcTpOBI\e B npl:IKapnaT­
CKOM 06nacT1:1 YKpamicKo:H CCP 28 •
HaKoHel\, cpe.u1:1 npe.uMeToB 1:13 o6o)J{)J{eHHoii rnmihI HaxOJJ:HTCH 300Mop<f>­
HbIM 1:1.uon, BepoHTHO 1:1306palliaBIIIIIii .Ul:IKOro Ka6aHa, 1:1 HeCKOJibKO npHCITI:ll\ HYfil­
TYPhI Hoya 1:13 TpyIIIeIIITl:I.
3neMeHTbl mIBeHTapH, KaK l:I MHoroq1:1crreHHhie KOCTI:I )J{l:IBOTHbIX , o6Hapy­
)J{eIUibie Ha .UBYX nepBbIX 3Tarrax pa3Bl:ITI:IH 30JlbHl:IKOB ' ,[(OKa3bIBaIOT' qTo )J{l:ITenl:I 3Tl:IX
rrpoCTbIX rroceneHIIB c Xl:l)J{IIHaMl:I 3aHIIMaITl:ICb , npelli,[(e BCero, CKOTOBO,[(CTBOM l:I
3aTeM rrpIIMIITIIBHhIM 3eMne.uerrIIeM, oxoToii, pn16orroBcTBOM 1:1 peMecnaM1:1 29• Bepo­
HTHO, nepexo.u OT o6IIIIIpHbIX nocerreHI:l:H npIIMIITIIBHbIX 3eMJie,[(eITbl\eB l:I CI<OTO­
BO,[(OB K Xl:l)J{IIHaM CKOTOBO,[(OB KOHI\a 6pOH30BOro BeKa 6hIIT o6ycnoBJieH l:I l:l3BeCT­
HOM nepeMeHOM KmIMaTa, 6orree 6rrarorrpl:IHTHOro ,[(ITH CKOTOBO,[(CTBa, qeM ,[(ITH np1:1-
MIITl:IBHoro 3eMne.uenIIH .

Memo1meoii e coo6ll{emm 1 958 r. Ha Kttw1meecHoM 26 M. Dinu, Descoperirile arheologice de la Valea

ceMHHape . TaH, no MHeHHIO O.A. KpHBl\OBOH - Lup u l u i , CTp . 74, pHC. 6 H CTp . 75 .
rpaHOBOH, OHH CJJY>f<HJIH ;:\JlH JIY6JJeHHH HO>f<H (cp . 28 Cee;:\eHtte 3. Eanaroptt .
o . A. KpHBl\OBa - rpaHOBa, CmenHoe floB0.1:>Kbe u 27 .Uea Heony6JJHHOBaHHblX o6JJOMHa ; OJIHH ll3
flputlepHoMop&e B 3noxy noJiJHeii 6poHJ bl, e M IA, 46, HHX - l!aCTb <t>opMbl ;:\JlH OTJlllBHH HeJlbTOB. 06a
1 955, crp. 1 3 1 , H A. 11 . Men10Hoea, yH. co1.1 . , cTp . o6noMHa, Hai1J1eHHb1e npo<t>. H. 3axapHH Ha TeppH­
9 H npHMel!aHHe 6. Ilo M. rr. rpH3HOBy, ynoTpe6- TOpHH OJIHoro noceJJeHHH Tttna Hoya, xpaHHTCH B
J1HJ1llCb Jlllillb 6oHOBbie 1.1acTH, a He 3y6b1 ; no MHeHHIO HOJJneHl\HHX My3ea HCTOpHH Mon;:\OBbI .
A. 11 . Men10Hoeoi1 He HCHn101.1eHo, l!TO 3THMH opyJIHHMH 28 - 11 3 coo6ll{eHHi1 3 . EanaropH cne;:\yeT, l!TO Ha

nOJ1b30BaJJHCb npH BbI;:\eJlbIBaHHll rnHHHHbIX cocy­ noceneHHH B OcTpOBl\e, HpoMe weCTH JJHTettHbIX
JIOB, HaH 3TO CllHTaeT H A . .U. AneHcaH;:\peCHy (SCIV, <t>opM, 6b!J1ll Hattj\eHbl H ;:\pyrHe HYCHH Heo6TecaH­
IV, I , 1 952, cTp. 53). TaH>1<e, e BHJIY TOro, l!TO Ha HOro HaMHH, He06XOJIHMbie ;:\JlH H3rOTOBJJeHHH J1HTei1-
HeHOTOpb!X 3H3eMnnHpax HapHJIY c 3apy6HaMH Ha HblX <t>opM.
eepxHett 1.1aCTH nonaToH, eCTb eu1e BTopoii PHJI 3a­ 29 Ilo HaweMy MHeHHIO, a TaHH<e H ;:\pyrHX HCCJJe­
py6oH B Bllj\e 3y61>eB rpe6HH Ha nJJOCHOH CTOpOHe j\OBaTeneii, npoH3BOJIHBWHX paCHOnHll, Ha noce­
npOTHBOnOJJO>f<HOro HOHL\a, MO>f<HO 3aHJUOllllTb, l!TO neHllflX rpynnbI Hoya npeo6JJaj\aeT CHOTOBOJIC! BO,
3TH opy;:\HH CHOpee ecero cny>1<HJ1ll YTHOM Ha THal\­ l!TO npOTHBOpel!HT MHeHHIO r. 11 . CMHpHOBCH (B
HOM CTaHHe (M . IleTpecHy-.llbIM60BHl\a, y H. CO'I . , floce,1eHue noJiJHe6poHJOBozo BeK a u pa1mezo :>1ee11eJa BOJ;le
CTp. 455) . c. MazaAa l/epHOBUIJKOlt 0611acmu, cTp . 1 07) .

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1 -1-8 . /\ I . CTETPECKY-Ll;hJMBOBHL(A 1 ()

I1poH3BegeHHbie 3a IIOCJie)];Hee BpeMH paCKOilliH B MorrgoBe, KpOMe rroce­


rremrn rpyrrrrhI Hoya, 03HaKOMHJIH HCCJie)];OBaTerreM: H c COBpeMeHHblMH 3THM rroce ­
rreHHHM MOrHJI.bHHKaMH. 3aTo IIOKa e�e HeT )];OCTOBepHbIX gaHHbIX o rrorpe6emmx ,
CliHXpOHHbIX rrepBOMY 3Tarry SOJI.bHHKOB, COOTBeTCTBYIO�eMy IIOS)];Heă <Pase MoH-

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11

P11c . 8. - 1 -10, 1 2 , 6pOH30Bble, I<pe�rneBble H KOCTHHbJe npe.r:1MeTbl I<Y!lbTYPhl


H o ya 113 TpyrnernT11 - Mos11na B .r:1omrne )!(11m1111 ; I I , TO me, H3 5Icc - «h!H
nyHryn BhIHTynyr rn .

Teopy H crre;::i;yro�eMy 3a <Pasoă , 1<0Topoă rrpHHagrremHT He1<porrorrh B EarrHHTeIIITH


Ha rore MorrgoBhI . CBegeHHH o rrorpe6eHHHX Toro 3Tarra , I<OTOpbIM HerrocpegcTBeHHO
crre;::i;yeT sa 3TarroM rpyrrrrhr Hoya , TaKllie He Bcer;::i;a ;::i;ocTaToqHo y6egHTeJibHbI .
Ilo3TOMY Ha HaCTOH�eM: CTa)];ml apxeorrorHqecI<HX HCCJie)];OBaHHM B MorrgoBe
MOlliHO c )];OCTOBepHOCT.bIO paSJIHqHTb JIHIIlb )];Be rpyrrrrhI rrorpe6eHHM : I<OH�a 6pOHSO­
Boro BeI<a H Haqarra raJI.bIIITaTTCI<Oro rrepHoga . .UpeBHeăIIIaH HS HHX COBpeMeHHa
I<YJII:.Type Hoya, a 6orree rros)];HHH BocxogHT I< Haqarry pa1rnerarrbIIITaTTC1<oro rrepHoga .
IIepBaH rpyrrrra rrorpe6eHHli 6hrna rryqIIIe HccrregoBaHa , rrpem;::i;e Bcero B
xo;::i;e pac1<orro1< MorHJibHHI<a Ha B03BhIIIIeHHOCTH Uyryern B TpyrneIIITH - egHHCT-

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11 KOHEU EPOH30Boro 11 HAYAJIO PAHHElKEJIE3HOro BEKA B MOJI.UOBE 149

BeHHoro Morn.m.HHKa :noro nma, noJIHOCTbIO pacKorraHHoro B PHP , B KOTopoM


BCKpburn 1 26 norpe6emrn c Tpyrrorronomem1eM 3 0 , - a 3aTeM, 6naroAapH mypcl>oBKe
Ha MOrHJibHHKe B rryHKTe 1.InpnTeii B IlHTpa-HHM.l\ 31 . K Toii me rpyrrrre OTHOCHTCH n
cnyqafuibie OTKpbITH5I rrorpe6eHHH B He�KaHH H EpomTeHH, He,r:i;aneKo oT 5Icc 3 2 •
CyAH no pacKOIII{aM B TpymemTH H
IlHTpa-HH�, AJI5I :noii rpynrrbI xapaKTepHbI
OAHHOtIHbie (peAKO, ABOHHbie) rrorpe6eHH5I
c TpynononomeHtteM, COAepmarn;ne cKop­
tieHHbie KOCTHKH . HapHAY c 3THM HOCHTeJIH
Ky.m.Typb1 Roya 3HanH AO H3BeCTHoii cTe­
neHH H o6pHA TpyrroCO)l{)l{eHAA ' KaI< 3TO
BHAHO no OTKpbITH5IM B lliTpa-HHM� -
1.InpnTeii . I11rneHTapb 3THX norpe6eHHii , B
OCHOBHOM, orpaHHtieH : o6bitIHO OH CBOAHTCH
K OAHOMY nnn ABYM cocyAaM H3 o6o)l{)l{eH­
Hoii rJIHHbl , HHOrAa yKpameHHbIM IllHIIletI­
KOH HJIH rpe6HeM Ha B03BbIIIleHHOH HaA
l{paeM pyql{e . OpHaMeHT cocToHn IIOAtiac H3
nonoc Bpe3HbIX JIHHuH, ropH30HTafilHbIX H
1{0CblX l{aHHenIOp ' BbIIIYl{JiblX BepTHKaJib­
HbIX rpe6Heii H HaI{JlaAHbIX HJIH HMOtIHbIX
BaJIHl{OB . OcTanbHOii HHBeHTapb 3THX rrorpe-
6eHHii COCTOHT JIHIIlb H3 npOKOJIKH THIIa HrJibl
4
c BblIIYl{JIOCTHMH H rrpocBepneHHOH roJIOBl{OH
P11c. 9. - BaJJH Jlynynyi\i - X11M114ec1<11i\i 33BOA.
H 3BeHa c rrepeXOAHill;HMH l{O�a�rn (o6a KnaA 6poH30BhIX npeAMeToB 113 noceneH11H T11na
npeAMeTa HaiiAeHbl Ha MOrHJibHHKe B II.�ITpa­ Hoya .
HH� - L!HpHTeii) , He6o.m.moro 3onoToro
3BeHa , l{YtJH o6yrneHHbIX 6a60I{ (KOCTOtJl{H OT Hor) H I<OCTeii »<epTBeHHoro
lliHBOTHOro (B rrorpe6eHHHX MOrHJibHHKa Ha B03BbIIIIeHHOCTH UyryeTa B TpymeIIITH) .
B OCHOBHOM , rpyrrrrbl no ABa cocyAa H3 rrorpe6eHHii B TpymeIIlTH H30JIHpo ­
BaHbl , MelliAY HHMH HeJib35I ycTaHOBHTb rrpHMOH HJIH KOCBeHHOH CB5I3H, BCJieACTBHe
qero 3THM rryTeM He yAanocb orrpeAeJIHTb cl>a3 3BOJIIO�HH MOrHJibHHKa . HecMoTpH
Ha 3TO B03MO»<HO ' tITO Ha MOrHJibHI:IKe, HerrocpeACTBeHHO CB5I3aHHOM c 6JIH3Jiemarn;HM
rroceneHHeM B MoBnna (Aonm-rn )l{HmttH) , HapHAY c rrorpe6eHH5IMH rpyrrrrbI Roya
HaXOAHJIHCb 6bI H ApyrHe, 6onee ApeBHHe , COOTBeTCTBYIOill;He no3,r:i;HeMy 3Tarry
6enonoTO�KOH KYJibTYPbl Ha 3TOM rroceneHHH . .UJI5I BbIBCHeHAA Bonpoca Ha,r:i;o pac­
KOilaTb H 3ana)J;HbIH CKJIOH B03BhimeHHocTn UyryeTa , TeM 6onee , tITO AO CHX nop B
TpymemTH He oTOmAeCTBHJIH HH OAHOro MorttnbHHKa n03AHe6enorroTO�Koii Kynh­
TYPbI, XOTH 3TOT yqacToK cpaBHHTenbHO Trn;aTenbHO nccneAOBann .
06nHK MaTep11anbHOii KYJibTYPbI MorttnbHHKOB H rroceneHnii rpyrrrrbI Roya
B MonAOBe xapaI{Tep113yeTCH, rnaBHbIM o6pa30M , cocyAaMH c m11metIKoii: HJIH rpe6-
HeM Ha B03BbIIIleHHOH HaA KpaeM pyt1Ke, npeACTaBJI5IIOill;HMH aHanorHH B COOT­
BeTCTBYIOill;llX HaXOAKax KepaMHKH H3 TpaHCHJibBaHHH .
30 HapHAY c 3TMMl1 norpe6eH11f!M11 6brn11 11 Apyr11e, 31 TipeABap11TeJ1bHOe coo6meH11e o pacHOnHZX B
pa3pyrneHHbie np11 AC6bI4e rJJl1Hbl Ha IO>HHCM M 33- « M ateriale » , V I , CTp . 3 5 9 .
naAHOM CHJJOHax B03Bb1rneli HCCTH Uyryern B Tpy­ 32 YcJJOBHH H3XOAHH 6bIJIH HCHCT3T11pCB3Hbl H a
wernTH . MCCTe H . 3axap11 11 .

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150 M . ITETPECKY-,IJ;bIM!iOBHUA 12

qTO KacaeTCH rrorpe6em1ft, TO OTMeqaeTCH 6oJiee TeCHaH CBH3b c KepaMHKOH


rrorpe6emlli rpyrrrr1>1 Hoya B KJiyme (yJI . EaHaTyJiyft) , Terome H Apyrmc MeCTax
TpaHcHJibBaHHH. Oco6eHHOCTII n pacrrpocTpaHeHIIe 3Toro TIIIIa KepaMHKH y:>«e
AaBHO H3yqIIJIH ll . Hecmp II r. CyJIHMHpCKHH H HeAaBHO K . XopeAT 33 •
XapaKTepHbIMH AJIH 3TOro o6Jim<:a MaTepIIaJIDHoli KYJIDTyp1>1 HBJUilOTCH H
6poH30Bhie rrpoKoJIKH c BhIIIYKJIOCThIO , HCCJieAOBaHHbie T . CyJIIIMHpcKHM 34 H
K . XopeATOM 3:; c rnqKn 3peHIIH HX pacrrpocTpaHeHIIH H xpoHoJiornn . qTo KacaeTcH
PHP , TO npoKOJIKH 3TOro TIIIIa BCTpeqaroTcH B MoJIAOBe 36 H TpaHCHJlbBaHHH 37
KaK Ha noceJieHIIHX II B norpe6eHIIHX rpyIIIIhl Hoya , TaK H B Hax:OAKax 6pOH30BblX
II3AeJIHH KOHQa 6poH30BOro BeKa . .Upyrne 3K3eMIIJIHpbl npOKOJIOK 3TOro THIIa
o6Hapy:>«IIJIMCh H sa npeAeJiaMH PHP , B npIIKapnaTcKoli o6JiaCTH YCCP 38 H B
BeHrepcKoft HapOAHoli Pecny6JIHKe 39 •
K BTOpoft rpynne pam1eraJIDIIITaTTCKlIX norpe6emlli B MoJIAOBe OTHOCHTCH
HeCKOJIDKo norpe6eHHH co cKopqeHHhIMH KOCTHKaMH B XoJI6oKe, TpymeIIITH­
MoBHJie B AOJIHHe )l(n:>«HII H B BaJIH JiynyJiyft - XHMHqecKHH saBOA . llHBeHTapb
B HIIX OTCYTCTByeT HJIII CKYAeH ; OTCYTCTBYIOT COCYAhl c IIIIIIIIetIKOH HJIH rpe6HeM
Ha BOSBbIIIIeHHOH HaA KpaeM pyqKe .
BosMo:>«Ho , qrn norpe6eHIIH 3TOH rpynn1>1 BOCXOAJIT K <Pase paHHeraJIDIIITaT­
TCKoro nepHOAa , BepOHTHO COBpeMeHHOH npeAnOCJieAHeMy raJibIIITaTTCKOMY ropH­
SOHTY o6HTaHIIH B KopJI3TeHII .
TaKOBbl Ba:>«HeHIIIHe pesyJibTaTbl apxeoJIOrIIqecKHX HCCJieAOBaHHH nocJieA­
Hero BpeMeHH Ha noceJieHIIHX H B norpe6eHIIHX KOHQa 6poHsoaoro BeKa II HaqaJia
raJihIIITaTTcKoro nepnoAa B MoJI,uoae .
C apxeoJiornqecKoli rnqKn speHIIH MhI pacnoJiaraeM noKa AOCTOBepHbIMH
AaHHhIMH OTHOCIITeJI1>Ho 3Tana , cooTBeTCTBym�ero rpynne Hoya B MoJIAOBe . TaK ,
cy,UH no npoKOJIKe c BbIIIYKJIOCT.fIMII , BCTpeT.JaIO�eHCH cpeAII 6poHSOBblX us,a;e.'IHH
B YpHyJI - .UoM3HeIIITII (TpaHCIIJihBanIIH) , a TaK:>«e no ,upyrIIM 6poHSOBhIM npeA­
MeTaM BOCToqHoro rrponcxo:>«,u;emrn (cepIIbl c OTBepCTIIHMII Ha neperu:6e cnHHKH
K pyKoHTKe 40 , cepn1>1 co cJierKa u:sorHyTbIM JieSBHeM H cJierKa sarttyThIM BBepx

33 Cp. K. Horedt, y1< . C0'-1 . , cTp. 806 H cne.r:1. r11'-lec1<0M 0T.r:1enett1111 6naro.r:1apH mo6e3HOCTl1 3 . Ea­
34 T. Cyn11M11pc1mi:f, y H . co'-1„ CTp . 1 99 . naropli) .
36 K . Horedt, y H . C0'-1„ CTp. 808 11 cne.r:1. 38 HanpliMep, KypraHHb!X norpe6eHl1HX B rmo­
36
b

Hanp11Mep, Ha noccneH1111 B Kopnne1rn - JiaXa3e li B Hna11e 113 Onanii , nocxo.[{HlllliX K I V neplio­


(( Ile 11ap11H3 » , Ha MOrl1nbHl1He B IlHTpa-HHM'-1 - AY 6poHJhl ( = Pei:ftteHe C u D) no xpoHonom'lecHoii
l..J: 11p11Te1'î n D 1<na.r:1e 113 Pb1llleIIITl1 . Bce 3H3eMnnHpb1 1<naccmp111<a111111 A. Momon11'1 (A. Mozsolics, Archăolo­
ynoM11HalOTCH B HaCTO HII\ C H pa6oTe 11 B 11ccne.r:10DaHl1l1 gische Beitrăge zur Geschichte der grossen Wanderungen,
Toro me aBTopa Date noi relativ la descoperirile de B AA, B, 1 95 8 , CTp . 1 20, npHM. 1 0) . Tipo1<onH11 JTOro
obiecte de bronz de la sfirşitul epocii bronzului şi Tl1na 113 Hna.r:1a B Onanii, HOTOpb!C Mbl Bli.[{en11 B 1 958
î n c ep utul Hallstattului din Moldova (B « Studii şi r . tta BbICTaBHe apxeonorli'lec1<oro oT.r:1eneH11H 6 y.r:1ane ­
materiale arheologice », II, laşi, B ne'laT11) . lllTCKoro Ha111ioHanbHoro My3eH, .r:1nliHHee JH3eMnnHpOB
37 O pacnpocTpaHeHHl1 JT11x npoKonoH B TpaH­ To ro me T11na li3 PHP li npliHapnaTcKoi1 o6naCTli YCCP,
c11",bBaH1111 CM . T. Cyn11M11pcH11i:f, yH. Mecro, n oco- BepOHTHO, OHli OTHOCHTCH H <Pa3e, Henocpe.[{CTBCHHO
6c1rno K. Horedt, yH. C0'-1„ cTp . 808 n cne.r:1. npe.[lllleCTBOBaBIIIeH ceplili 6pOH3CBblX li3,[len11i1 li3
38 Hanp11Mep, Ha nocenettnn l..J:e pHOBl1'-lhI - Ma­ Ypnyn - )l;oM3HeIIITli .
rana, CM. r . 11. CM11pHOBa, C8eOeHU.� o pa6ome 3anao- 40 Hanp11Mep, a Hna.r:1e li 3 Ph1IIIeIIITli, p-H Xylllli
11oyKpau11CKOzl :JKcneOUIJUU 8 1956 2. (p11c. Ha CTp . 68), (C. D. Vasiliu, Movila Răbîii, EyxapecT, 1 93 3 ,
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naBcHoro p-Ha) (ABa Heony6nmcoBaHHbIX 3H3eMnnHpa ; Contri buţii • • •
, CTp. 462, p11c . 1 0/6) . AHanortt'lHhIH
0,[111H 113 IUIX C lllCCTblO Bb!IlyHnOCTHMl1 . 0 6a 3H3CM- 3K3eMn!rnp 6b1n Hai:f11eH B Me11Be>Ke, p-H JllinHaHbl
11!1Hpa 6bJ!IH 11ccne11onaHbl B JlhDOBCHOM apxeono- (KlilllHHeBcHliH 1icTOpH'leCK11ii My3ei1 , liH B . N� 405 1 ) .

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13 KOHEU EPOH30Boro 11 HAYAJlO PAHHE)l(EJ1E3HOro BEKA B MOJl.UOBE 161

OCTpHeM 41, rrpoKOJIKH ( ?) c CKB03HOH poM6HqecKoiî rrrraCTHHKOH B BepxHeiî: qacTH 4 2


H3 HHBeHTap.H Kyrr1Typb1 Hoya) MO)KIJO .uarn:poBan ::ny Kyrr1Typy, pacrrpocTpaHeH­
Hyro B Morr.uone, TpaHCHJII>BaHHH, Morr.uaBcKoiî: CCP, rrpHKaprraTcKoiî o6rracrn:
YKpaHHCKoiî: CCP H, B03MO:>«Ho, H B qacn1 MyHTeHHH, KOH.QOM 6poH30Boro BeKa,
a He KOH.QOM 6poH30BOro BeKa H HaqaJIOM raJibIIITaTTCKoro rrepHo.ua, KaK 3TO rrpe.u­
rrorrararrH paHbIIIe 43 •
Ilp11 yqeTe 3Toro .uaTHpoBaHH.H rpyrrrrhI Hoya ee HH B KOeM crryqae HeJib3.H
OTHeCTH B Morr.uoBe I< XI-IX BB . .uo H .3 . 44, a crre.uyeT oTHeCTH K 6orree paHHeMy
rrepHo.uy, K XIII B . .uo H .3 . , cpaBHHB ee c cooTBeTCTBYIOII.\HMH Haxo.uKaMH B TpaH­
CHJibBaHHH, HJIII , B03MO:>«Ho , K XIII-XII BB . ;::i;o H . 3 . , ecrrH rrpHH.HTb BO BHHMaHHe
MeCTHbie ycrroBHH pa3BHTH.H rn1eMeH 3TOH rpyrrrrhI B 3aKaprraT1e, BKrrroqa.H H Morr;::i;oBy .
B 3TOM crryqae 3Tarr, rrpe.uIIIeCTBOBaBIIIHH Kyrr1Type Hoya H cooTBeTCTBYIDII.\HH
II03AHe6errorroTO.QKOiî: cpa3e 30JibHHKOB Morr.uoBhI, BOCXO.UHT I< XIV HJIH XIV­
XIII BB . .uo H.3. l.fro KacaeTc.H rrocrre.uoBaBIIIero 3a rpyrrrroiî: Hoya 3Tarra BpeMeHH
rrpe;::i;rrocrre.uHero rarr11IITaTTcKoro ropH30HTa o6HTaIIH.H B Koprr3TeHH, To, cy.u.H rro
xapaI<Tepy KepaMHKH (qacTO BCTpeqaIOII.\HeC.H KaHHerrropbI, qeprraKH c B03BbIIIIeHHOH
,Upyroil: 3H3eMnJJHP c .LIBY�IH MeHbilll1Ml1 OTBepCTl1HMl1 ll.ICHHOM Mem.L1y11apo,1110My cbe3.LIY n o aonpocaM .LIOl1-
6biJl 06HapymeH B 30JlbHl1HC B rp11rop OB He, p-H Jla30 cTop11qecH11x ll npOTCHCTOpl1'-ICCHl1X Hay H , COCTOHBWe­
(K11w11HeBCHl1ÎÎ: l1CTO p 11qeCHl1H MY3CH, 11HB. N2 4096) . MYCH B 1 95 8 r. B raM6 } prc) ll Sfîrşitul epocii bron·
.Uaa nocne):IHl1X 3H3eMnJJHpa, HOTOpble ony6n11HyCT zului şi î nceputul Hallstatt11lui în Mol dot'a î n l umina
r . rr. CcpreeB, 6b1Jll1 npe):ICTaBJJCHbl Ha K11wm1eBCl<OM 11/ti m e l or des cop eri r i ar h eo l o gi c e . ITocne):IHee coo6me1111c
ccM11Hape 1 95 8 r. B <t>ycTax (np111<apnaTcHaH qacTb 6&rno c11cnaHo B Mac 1 95 8 r. 11a pyM&IHo-coBeTcKoM
YHpa11HcHoii CCP) Hawn11 npocrnii cepn c nepern6cM ceMttHapeno sonpocaM apxconor11n nepBCCblTHcro
Cnl1HHl1 H PYHOHTHC, TaHme c ABYMR OTBCpCTl1HMl1, HO o6mnHHOro CTpOH li B OHTH6pc ! 958 r . B IlpamcHCM
c 11Ha'le 1130rHyTblM JJe3Bl1eM 11 o6p3lHCHHblM BBepx 11HCTHTyTe apxeonorttH . B y1<aaaHHblX pa6cTax, BCJJC,U­
ocTp11eM (Zurowski Kazimierz, Zabytki brqzowe z mlodszej CTBHC 113THpOBaHl1H rpynnLJ Hoya HOHHOM 6pOH30BOro

epoki brqzu i wczesnego okresu zelaza z dorzecza g6rnego BCHa H 113'1aJJOM ra.TJbWTaTTCHoro nepno):la, H 3TOH
DniestTU, B PrzegArch , VIII, 2, 1 949, BHJJ. XXIV, rpynne OTllCCJ111 11 H C HOTO P LI C paHHeraJJhWT3TTCime
6) . K 3TOH n<e cep1111 np11Ha):lnem11T 11 6onec ycoaep­ 3.TJCMCHTbl HCpaMH'ICCHCro I HI H C l lT3pH, HOTq'b!C i:e

weHCTBOBaHHhIH 3H3eMnnRp 113 HoaocenoH, 11ao6pa­ y):lanocb c ):IOCToaepHocTbIO CTpaT11rpa<tJ11qec1<11 oTm:­


>HeHHbIH Ha BHJJ. XXIV/ 7. 'IHTb oT 3JJCMCHTOB 1<0m1a 6poHaoaoro se Ha . TaHoe
41 Hanp11Mep B HJJa):le 113 YnM11-JI11TeE11 (Marlena me ):laTnposam1e rpynn&1 Hoya BCTpc YaeTCH 11 B
Florescu, D epo<itrtl d e obi ecte de bronz de la Ulmi -Liteni, HallleH craTbc, Ha·rnc ; mmft B 1 95 8 ro.Lly K eonpocy o
r. Iaşi, B ne'!aTtt, B T . 1 113 „Studii şi materiale arheo ­ za11bmmammcK01i KYA bmype e Mo11âoee, B MaTep11an&1
logice", I. laşi), Ha nocenc1m11 Marana l.Jep1100m11<0il: 11 11ccne.L10BaH11H no apxeonorn11 roro- 3ana):la CCCP
06.'I . cr. 11. CM11puona, 3anaâ11oy1<paimcnaf1 apxeo.IC· 11 P yMhIHCH otl Hapa):IHOH Pecny6n11 H11, K11w1111es 1 960 r.
m•1ec1<a!l :J1<cneâutfUfl e 1957 z . , cTp . 63, cnpasa sncpxy, C.Tp. 1 5 1 11 CJ!e):I,
p11c . 1 ,2) . 44 Ilp11 ycTaHODJJe111111 3TOÎi x poH O.'I OrmI ):\JIH

42 Hanp11Mcp, B HJiaAC 113 YnM11 - JIHTeH H (Marlena rpy n nhI Hoya y'IHTbIBan11, Mem.Lly npo'lnM, 11 TO- '!TO
Florescu, y H . CO'! .), B H3XO):IHax 6p01130BbIX H3):1CJJl1H B M oMaBc H oif CCP HoMnneHc K11lll HHeB - Jly Ha­
B Uy p1o n n H cH e (XepcoHcKoii c6n.) (ccc6m. 11. H . moa1<a cospeMCHHh.H, no HpaliHeil Mepc, qacTH'-ll!O
lllapa<tJyTrnHOBOH) 11 .Ucpmm1e D npnHapnaTCHOll 'laCTH npc):lnOCJie/�HeMy raJJbllJT3TTCHOMY ropH30HTY 0611-
YCCP (Zurowski K az im i e r z , y1<. co'!„ Blrn . LVII/ I Z) , TaHHR n Kopn3TeH11 , 6&1n ):laTnpcsaH IX-V I I I BB .
11a nOCCJl CH l1 HX THna 30JlbHHHOB B r11H):\ellJTl1 (MOJJ[\aH­ ):\O H .3 . li n03):1Hee X-V I I I B B . ):\O H .3 „ np11'1eM npe.L1-
CHaH CCP) (coo6m. A . 11. Men10Hoa011) n B l.JepHo­ nonaran11 , '!TO OH 1 1enccpe):ICTBCHHO n p e)J llJ C CT BYt T
BHHax-Marane ( np11Hap naTC H3 H o6JJaCTb YCCP) cr. 11 . 1<0Mnne1<cy lllo.'1):13HeWTH - An'le):lap, .L1aT11poBaH-
CM 11 pH OBa , Ceeâe11u.'l o pa6ome 1anaâ11oy1<pau11c1<01i :J1<cne­ 110My V I I I-V I I B B . 110 H .3 . 11a ocH0BaH1111 11axo)"(H11
â1111u11 1 9 5 7 z„ p11c. Ha CTp. 68, cnpaaa BHl13y. no.r1oa1111i,1 6poH3oaoro Y.Lll1Jla 1<06aHc1<oro Tnna 11
•3 M. Petrescu-Dîmboviţa, Contri buţii .
8

. . , cTp. <tJ116yJibl c meJJe3HOH npyH<HHOH, c6HapymeHHblX Ha


47 7 .
11 cJJe):I„ O H me, Les decouvertes des objets e n MOr11JJbHHHe B llloJJ):l311CWTax ; cp . A. 11. Memmwna,
bronze d e la fin de l 'âge d 11 bronze e t d u debut de Ila.11.�1m1u1<u VIII e . âo 11 .J . 11a meppumopuu Aeco­
l'âge d 11 fer dans l ' espace entre l es Carpathes, l e cmemwii Mo.1âaeuu, B IM FAN, N2 4 (3 1 ) , K11w11Hrn ,
Dan11be i n{Crieur e t le Prutl1 ( B ne'!aTH, B TOMC, nocun- CTp . 44.

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M . nETPECKY-.JlhlMEOBHUA 14

Ha,n; KpaeM pyq1<oii II ,n;p .)' ero MO:>l<HO cqJITaTb COBpeMeHHblM KepaMJiqecKOMY
1<0Mrrrre1<cy B oKpecTHOCTHX KmmrneBa , He,n;aBHO ,n;aTHpOBaHHOMY X-IX BB. ,n;o
H . 3 . 45 . B 3TOM crryqae crre,n;yeT, qTo B Morr,n;oBe HeH3BeCTHhI ,n;o HacToHm;ero
BpeMeHH rrocerreHMH M rrorpe6eHMH XII-XI BB . ,n;o H . 3 . , Herrocpe,n;cTBeHHO rrocrre­
,n;oBaBIIme 3a rpyrrrroii Hoya H rrpe,n;IIIeCTBOBaBIIrne rrpe,n;rrocrre,n;HeMy rarr1>IIITaTTc1<0My
ropH30HTY o6HTaHMH B Koprr3TeHM .
TaKaH ,n;aTHpoBKa Hyrr1>Typb1 Hoya, ycTaHOBrreHHaH Ha ocHoBaHMM xpoHo­
rrorHM cepMM 6poH30BhIX M3,n;emrn M3 YpHyrr-,UoM3HeIIITM, K Kornpoii rrpMHa,n;rre­
mMT THII rrpoKOJIOK c BbIIIYKJIOCTHMM, corrracyeTCH c 6onee paHHHM ,n;aTMpOBaHMeM
3TOH 1<yrr1>Typh1, npe,n;rromeHHbIM BeHrepcKoii Mccrre,n;oBaTerr1>HHQeii A . MomorrHq 46 •
B no,n;TBepm,n;eHMe 3Toii ,n;aTMpOBKH rpynnhI Hoya B TpaHCMJibBaHHM M Morr,n;oBe
A . MomorrHq npMBO,ll;MT HarrHqMe npo1<orro1< c BhIIIYKJIOCTHMH B KypraHHhIX norpe-
6eHHHX B fmorraxa3e H B Krra,n;e H3 OnarrM, no ee MHeHHIO OTHOCHI.U;MXCH K IV rrepHo,n;y
6poH3hI ( PeillieKe C H D), KaK M Krra,n; 6poH30BhIX H3,n;erru:H H3 Mn:qHKM H Kepa­
=

MHKa c HHKpycTaQMHMH H3 CyqHyrr ,n;e Cyc (p-H JbnyIII, o6rr . MapaMypeIII) B TpaH­
CHJibBaHHH 47 • XoTH Haxo,n;KH B fH10rraxa3e H OrrarrH em;e He ony6rrHKoBaHhI, npMBe­
,n;eHHhie aBTopoM y1<a3aHMH H aHarrorHH no3BOJIHIOT npe,n;norraraTb , qTo OHM, KaK H
Krra,n; H3 MHqnKH H KepaMHKa H3 CyqHyrr ,n;e Cyc , npe,n;IIIeCTBYIOT cepMH 1<rra,n;oB Ypeyrr­
,UoM3HeIIITH ( PeiiHeKe D) H crre,n;y10T 3a TaK Ha3bIBaeMhIMI:l Krra,n;aMH cl>pa1<u:iic1<oro
=

opy)l<MH 3noxn: cpe,n;Heii 6poH3hI n Tpa11cHJibBaHHH. B 3TOM crryqae B03MO)l{HO ,


qŢQ HaXO)l;KH BOCXO,ll;HT K rrepexo,n;Hoii cpa3e OT cpe,n;Heii K Il03,ll;Heii 6pOH3e H HBJIH -
IOTCH COBpeMeHHbIMH KJia,n;aM H3 <l>oppo , <l>eJib3e6arrora, PHMacoM6aTa H 6oJib­
IIIOMY Krra,n;y - JIHTeiiHoii MacTepcKoii II3 CrrttIIIKe-IIo,n;xpa,n;He Ha rope ,UpeBemrn B
CrroBaKHII 48 • Crre,n;oBaTerr1>Ho , HX MomHo c1<opee c6rrH3HTb xpoHorrorHqecKH c no3,n;­
He6enonoToQKHMH 3JieMeHTaMH Ha ceBepe Morr,n;oBhI, qeM c co6cTBeHHo KYJIDTypoiI
Hoya, Herrocpe,n;cTBeHHO nocrre,n;oBaBIIIeii 3a 3THM o6rrHKOM M coBpeMeHHoii cepHH
6poH30BhIX M3,n;erru:H H3 YpHyrr-,UoM3HeIIITH .
Ha HacrnHm;eii cTa,n;HM apxeorrorHqecKHX Hccrre,n;oBaHHii B Morr,n;oBe MO:>l<Ho
qacTH�o rrpoBeCTH naparrrrerr1> Mem,n;y 3TarraMH xpoHorrorHH nocerreHHii H rrorpe-
6enu:H KOHQa 6pOH30BOro BeKa H Haqarra rarrbIIITaTTCKOro rrepHo,n;a H cepHHMH 6poH-
30BblX H3,n;errllii Morr,n;oBhI Toro BpeMeirn .
B CBH3H c 3THM OTMeTHM , qTo B 1IHTepecy10m;y10 Hac 3IIOXY M3-3a OTCYTCTBMH
Me,n;Hoiî: py,n;hI B Mon,n;oBe He Morrra pa3BHTbCH 6poH30BaH MernrrrryprHH . 3THM
o6'hHCHHeTCH, qTo ,n;o HacToHm;ero BpeMem1 B Morr,n;oBe H3BeCTHhI JIHIIIb 1 1 KJia-

45 3Ta :1aTHpo111<a 11cnycTHMa ;mwh 13 TOM cny4ae, 46 A. Mozsolics, y K . co4 „ cTp . 1 20, npttM. J O
ccnH 1<0Mnne1<c Kttwm1eu - Jly1<awcD1<a Henocpc;1- H CTp. 1 1 9.
CTBCHHO npe11wecr13ycT I<0MnJ1e1<cy lllom:131IellJTH - 47 TaM H<e.
An4e11ap. 011Ha1<0, ecnH y4ecTb, 4TO npe11nocne11HHiî 48 l..ITo HacaeTCH HJ!a,lla - JIHTettHC ii MacrepCHOH
ranhwTaTTCKHiî ropH30HT o6HTaHHH B Kopn3TeH11 Bo e CnttllJHe - IT011xpa1111e Ha rope ,UpeeeHHK e Cno­
MHOnlX noceJieHHHX nepeHpbIB3eT OTJIOH<CHHH THna eaKHH, ony6nHKOB3HHoro JI. HeycrynHbIM H on1e­
Hoya, TO D03HHKaeT eonpoc (no yHaJaHmo A11pttaHa ceHHoro HM K 6onee noJ)IHeii :moxe (J. Neustupny,
K. <t>nopeCHy) : He cne1weT JIH H npe11nocneAHHtt Poklad bronzu na Drei•e n i k u u e Spiski13 Sbornik

ropH30HT o6ttTaHHH 13 Kopn:JTeH11 ( -= KttwHHeB - Nârodiho Musea v Praze, I, 2, 1 93 9 - A, crp. 201


Jly1<awoeHa) Henocpe,llCTBCHHO Ja rpynncii Hoya, I! CJIC,ll .) , T O n o TenepewHeMy MlleHHIO 3BTOpa, He-
BOCXOi1H H H34a.TJy paHHeraJibllJT3TTCHOro epeMelltt 11au110 HaM coo6meHHC>MY B l lpare, OH BOCXO,lll!T K
(XII B. AO H . 3 . ) . B JTOM cny4ae OKaH<eTCH, 4TO TOMY H<e nepexo11110My ncpl!OAY OT cpe,llH Cll K no3A­
u Mo;111oee HeHJBeCTHbI noce.TJeHHH H norpe6eHHH Heii 6pOH3bI .
X-IX B B . TIO II . J .

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15 KOHEU SPOH30BOro 11 HAYAJIO PAHHE)!(EJIE3Horo BEKA B MOJI,[\OBE

AOB 49 H 27 OT,!l;eJibHbIX HaXO,!l;OK 6pOH30BbIX H3)l;eJIHii 5 0 ' BOCXOAH:l�HX K KOH�y


6pOH30BOro BeKa H naqany raJibIIITaTTCKOro BpeMeHH . K HHM Hap;o ;:i;o6aBHTb He­
CKOJibKO )l;pyrnx yrroMHHYThIX 6pOH30BblX rrpep;MeTOB H3 rroceJieHHH H rrorpe6eHHiî: .
B OCHOBHOM, OTMeqaeTCH 6oJibIIIOe KOJIHqecTBO KJiap;oB H OT,!l;eJibHbIX HaXO,!l;OK
6poH30BhIX H3AeJIHiî: B )l;OJIHHe Cepern , r;:i;e uerrpepbIBHbie cyxne Teppacbl 06ner­
qa10T rrepep;BHH<eHHe , a TaHH<e npHKaprraTCKOH o6JiaCTH MeH<AY peKaMH .MOJI,[J;OBOH H
TpoTyrneM, H306nny10�eii 3aJieH<aMH coJIH H coneHhIMH Bo,.r:i;aJ\rn . OcTaJibHhie Haxo,.r:i;KH
cocpe,.r:i;ornqHJIHCb Ha UeHTpaJibHOM Mon;:i;aBCKOM rrnocKoropbe H B pamurne Ehlp­
na;:i;a, B necncrniî: M.eCTHOCTH, r,.r:i;e rrepe,.r:i;BHH<eHHe orprun1qeHo . Haxo,aKH ::noro THrra
BeCbMa pe,aKH Ha ceBepe Mon,.r:i;oBhI , B HOTJIOBHHe cpe,[J;Hero TeqeHHH Ilpyrn , r;:i;e rrpeo6-
na;:i;a10T rroceneHHH THrra 30JibHHHOB, Ha 10re Mon,.r:i;oBbI H B ropHcToiî: MeCTHOCTH
IOH<HhIX KaprraT 51 .
EpoH30Bbie Knap;bI Mon,.r:i;oBbI xapaHTepH3YIOTCH HeMHoroqncne1UIOCTbIO rrpe;:i;­
MeTOB H 60JiblIIHM pa3Hoo6pa3HeM THIIOB . CBepx Toro' BO MHOrHX cnyqaHX 6hmaeT
TPYAHO BOCCTaHOBHTb TOqffblH HHBeHTapb H3-3a Toro, qTo MHOrHe H3 Haiî:,.r:i;eHHblX
rrpe,.r:i;MeTOB yTepHHbl , a OIIHCaHHH 3aqacTy10 HOCHT CJIHIIIKOM o6�Hiî: xapaKTep .
B COCTaB HHBeHTapH KJia,[J;OB H OT,[J;eJibHbIX HaX0,[1;01{ 6pOH30BbIX H3,[J;eJIHiî:
BXO,!J;HT rrpeH<,.r:i;e Bcero opy,.r:i;HH , a 3aTeM yKpameHHH ; opyH<He BCTpeqaeTCH JIHIIlb
B HCKJIIOqHTeJibHbIX cnyqaHX .
c TQql{H 3peHHH HX rrpOHCXOH<,[J;eHHH MOH<HO rro,.r:i;pa3,.r:i;eJIHTb Haiî,.r:i;eHHbie 6poH-
30Bbie rrpe,.r:i;MeTbl Ha qcrbipe KaTeropHH : TpaHCHJibBaHCKHii THII (KeJibT TpaHCHJib­
BaHCHOro nma , cepIIbl c HpIOql{OM H , BepoHTHO, rrpOKOJIKH c BhIIIYHJIOCTHMH) , TpaH­
CHJibBaHO-BeHrepCKHiî (KeJibTbl c BbIIIYKJibIM opHaMeHTOM) , �eHTpaJibHO-enporreli­
CKHiî: (HOH<H c rrepen160M CIIHHHH I{ PYKOHTKe H H30rHyThIM Jie3BHCM , Meqn c rrepe­
rn6oM CIIHHHH K KpeCTOBHHe H cl>n6yna THIIa (( passementerie »), BOCTOqffblH (HHH­
H<aJI c CKB03HOH py�oii, cepIIbl c KplO�OM , cnerKa corHyThIM Jie3BHeM H HeMnoro
3arHyThIM BBepx OCTpHeM , HOH<H c rrepern6oM CIIHHKH K PYHOHTKe rrpocToro nma,

4° K:ia11i,1 LI Eacapa611 (p-II cJ>:>;n11'!em1), IiL1pJia,uc (p-11 EyxywII), l.J:ypcmm (p-11 Ey)l{op), Ki,1pma
IWllITll
(p-11 Iih1p11a.u), lfopaHn (p-11 A:v1<yr1) , .U:>pcHe (p-11 (p-H IihipJia;::t) , Kon1ap11 (p-11 Xb1 pJI3y) , Ko311a
.Uopoxoii), .Uom1<CWTH (p-11 P,i.\tau) , Mowue 'p-11 (p-H 51Cbl), .U:memm (p-H Bacnyii), rpl!HLICllI (p-H
Xywh) , P..1qnw1c (p-II Herp�111n1), Pi,1wewn1 (p-11 flRTpa-H11M11 ) , Maromemrn (Jlcrnoro p-11a), I loiic-
Xywn), III :poemm (p-11 I hnpa-HRMLI). TaHcc (p-11 11cwT11 (p-11 B1cnyi1), I lpcy11cmn1 (p-11 <l>3JITll'le1111),
Herpcmn1) 11 Y:nm-J111TCHll (p-H Xi.1pn:iy). O IC'Ia,'lax I lyewn1 (p-11 I>i,1pna11), 3.\IH!Ib Pa1wm1113 (p-11 BacJiyii),
1.1 E1capa611, .UcpcHe, MowHe, Pacpan;1e, PL1wemn1, Porytt11e (p-11 ct>:iJITu<1c1111), C1<ec (p-ll Herpc111T11),
Illep6e111T11 IITa11ce CM . M. Petrescu-Dîmboviţa, Ta3JI3Y (p-H Byxywu), Tb1pry-Bcpe111rn (p-n Ey­
Contri b11ţii . . . ,
B SCIV, IV, 3-4, 1 95 3 , cTp . 460 li )l{Op), TL1pry-HHML1 (p-H Tp . - HHMLI), Un6yHam1
CJICJ:I . , r.ue yHa3aua li COOTBCTCTBCIIH3fl .'IHTepaTypa. (p-11 Tp.-HHMQ), U11r311emnt (p-H TeHy'I), BJI311e1111
Kna.ri 113 .Uom 1<e 11ITH ouy6�ri11Hosan 11 . Ta111rn6a11 (s (p-11 Eorn111aH11). 06 3THX uaxo.uH�X CM . M. Petrescu·
SCS I aşi, 1 957, 2 , cTp . 22 1 11 c11er1. 11 puc. 8), Hna;:i; 113 D î mboviţa , Contri buţii . . .
H SCIV, IV, 3--4, 1 9 5 3 ,

Eb1pna)"la ny6m1HyeTcf! M . fleTpecHy-,Uh1M6os11L1a (B CTp. 463 li CJ1e11 . ; OH me Date noi . . . ( s nct.JaT11) .


Objets hallstattiens trouvcs a B irlad, B (( Dacia » , KeJibT 113 CHell orry6JmHoBau M. Petrescu-Dîmboviţa,
N. S., I I , 1 959,cTp. 59 li cJ1e.u . ) 11 HJ1ar1 113 Y11MII­ Em. Bold 11 M. Dinun CercetJri arheologice î n Podi ş u l

JlnTcEh ny6JIHH)'CTCfl n:ncpb (M. Florescu, )'H. CO'! . ) . Central Moldovenesc, cTp . 3 9 .
KJia;"I 11 3 lfopa1111 BHpan1e npeAcTaunen M . I lcTpcc1<y­ 61 3 TOT BLIBO.U, OCHOBallHblH n a copntpo BJ<C Ha­
.Ub1M6om1ua 1.1 Date noi . . . (s net.Jarn). xo;10H, H HoTopoMy np11mm1 13 1 95 3 r . ( M . Petrescu ·
60 YHa3a11ni,1c
27 OTACJibHhIX oTI<pbITHii 6pcn3c­ Dîmboviţa, Contribu�ii . . SCIV, IV, 3--4, 1 95 3 ,
., B
LiblX 113;:i;eJini"1 6i.1m1 CACJia11 i,1 LI: Eorr1aHe (p-11 BacJ1�i1), CTP . 476 li cner1.) ACllCTBllTCJICH li ceif,iac, HOr;::ta J<OJlll ­
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By'l)'MC (51ccHoro p-ua), f>ynemm (p-n Xymn), Khrn- 1.103pOCJIO.

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l fi 4 M. OETPECKY-,Ub!MEOB11UA lG

no,r:i;BeCKH H npOKOJIKH ( ?) c KOJibQOM )l;JIH IIO)l;Beurnmuurn H CKB03HOH poM611qecKOH


nnacnnrno:H, CHa6llieHHOH ABYMH 6oKOBblMH KOJlbQaMH , He60JibIIIOH KHHlliaJI) H TpaH­
C.HJihBaHO-BOCTO�blH (BOCTO�blH Bap.HaHT TpaHCHJihBaHCKOro KeJibTa) 52 •
B OCHOBHOM , OTMeqaeTCH 06un11e 6pOH30BbIX H3,r:i;emtlî: TpaHCHJibBaHCKoro ,
TpaHCHJihBaHo-BeHrepcKoro H QeHTpan1Ho�eBpone:HcKoro npo11cxolli,r:i;eHHH, nonaB­
IIIHX CIO)l;a 6naro.r:i;apH MelliIIJieMeHHOMY 06J\1eHy' BepOHTHO cne,r:i;yH no nyTH, npoxo­
,ll;HBIIIeMy no ceBepy Mon,r:i;oBhI 11 qepe3 KapnaThI HJIH no .r:i;on11He TpOTyIIIa ; B03-
MOlliHo , qŢO HHor.r:i;a HX H3rOTOBJIHJIH H B MeCTHbIX MaCTepCKHX .
Ilo cpaBHeHIIIO c BbIIIIeyKa3aHHbIMH 6pOH30Bbie 113,ll;eJIHH BOCToqHoro npOHC­
XO)f{)l;eHHH MeHee MHOroq11cJieHHbI B Mon,r:i;oBe ; HX HaJI11q11e o6 nHCHHeTCH o6MeHOM
c nneMeHaM.H, o6HTaBIIIHMH Ha Tepp11Top1111 YKpaHHCKOH CCP H npHKapnaTcKo:H
o6nacTH YCCP .
HeKOTOphie 6poH30Bhie H3,r:i;emrn nocTo�oro nma (Hanpmnep , ceprrhI c
OTBepCTIIBMH Ha nepern6e CIIHHKH K PYKOHTKe, cepIIbI c KpIOqKOM, HCMHoro coreyThIM
Jie3BHeM H cnerKa 3areyThIM BBepx OCTpHeM, IIO)l;BeCKH H npoKOJIKH ( ?) c KOJihQOM
)l;JIH IIO)l;BeIIIHBaHHH H poM60BH)l;HOH CKB03HOH IIJiaCTHHHOH c ABYMH 6oHOBbIMH
HOJlbQaMH H T .II .) pacnpocTpaHHJIHCb B HOHQe 6poH30BOro BeKa H nocpe,r:i;cTBOM rpynnbI
Hoya , HaK 06 3TOM CBH,r:i;eTeJihCTBYIOT HeK0Topb1e BhIIIIeyKa3aHHbie Haxo,r:i;KH 6poH-
30BhIX H3,ll;eJIHH Ha nocenemrn:x 3TOH rpym1b1 B Mon,r:i;aBcKo:H CCP H npHKapnaTcHo:H
o6nacTH YCCP 53 .
Bo3MOlliHO, qTo B pe3yJihTaTe 3THX CBH3e:H B Mon,r:i;oBe Bbipa6ornncH Bocrnq­
HhIH BapHaHT HeJihTa TpaHCHJihBaHCKoro THIIa ; cy,r:i;H no coqeTaHHIO ero c .r:i;pyrHMH
6poH30BhIMH H3,r:i;enHHMH B Kna.r:i;ax 1\ion,r:i;oBhI , MyHTeHHH n TpaHCHJihBaHHH,
MOlliHO cq11TaTh, XOTH IIOKa eI..Qe HeT )l;OKa3aTeJihCTB B IIO)l;TBeplli,r:i;eHHe 3Toro npe.r:i;­
IIOJIO)f{eHHH , qTo B Mrn1,r:i;0Be OH 6bITOBaJI paHhIIIe , qeM B TpaHCHJihBaHHH, MyH­
TeHHH H , BepOHTHO , 0JITeHHH .
.UaTHpOBaHHe 6poH30BhIX H3,r:i;enm1 H3 KJia)l;OB H OT,UeJihHhIX HaXO)l;OH B
Mon,i::i;oBe o6ocHoBaHo cpam1eHHeM c xpoHonorIIe:H OTHphITHH B TpaHCHJihBamu1 ,
TeM 6onee, qTo MHortte 6poH30Bhie npe,r:i;MeThI rnro BpeMeHH B Mon.r:i;one oHa3aJIHCb
TpaHCHJihBaHCKoro npOHCXOlli)l;eHirn: .
TaI<HM o6pa30M , Ha OCHOBaHHH xpoHOJIOrHH KJia)l;OB 6poH30BbIX H3,ll;eJIHH B
TpaHCHJihBaHHH, aBTOp HaCTOHI..Qe:H pa6oThI cqHTaeT cooTBeTCTBeHHhie Haxo.r:i;m1
6poH30BhIX npe,r:i;MeToB n Mon.n;one coBpeMeHHbIMH HHlliecne.r:i;yroI..Q HM cepIIHM 1ma.r:i;on
KOHQa 6poH30Boro neKa II Haqana raJihIIITaTTCKoro nepIIo,r:i;a B TpaHCHJihBaHHH :
YpHyJI - .UoM3HeIIITH H T3yTey - rypycn3y ' Mo:Hrpa.r:i; - Xa)f{)l;y - EeccepMeHH
H <l>H3eIIIyJI repne:H - CbIH,ll;lliOp,ll;lliY ,r:i;e Il3,r:i;ype, COOTBeTCTBYIOIU;HM TpeM cpa3aM
IV nepno.r:i;a 6onee crnpo:H xpononorHH II . PeH:HeKe 54 • B HaCTOHI..Qee npeMH 3Ta
52 M . Petrescu- Dî m boviţa, Date noi . . . (s ne'IaTH). Hoya K KOH'-IY 6poH3oooro eeKa pacnpocrpaHHJ!llCb I<

63 HanpH.'>\ep, npoKoJma c KOJJhl.lOM JIJlll no11se­ B O CTOKY H HeKOTOpbie THilbl 6pOH30BblX H3!1CJll-.ii
WHBlHHll, CKB03Hall poM6HtJeCHall IIJJaCTHHKa c 6oKO­ TpaHCll.'lbOaHCKOrO HJIH l_\eHTp3J1bHO-eBpOIIei:\c1<0ro IlfO­
AblMH KOJlbl.laMH, cepn c OTBCpCTHj{'>\H H neperH60M l lCXO}l(/leHHfI, HanpHMCp IlpGKOJlHll c Bblll)"l{.TJ( CTil �' ll
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KOJJbl.\3MH, a TaKme cepnb1 c KPIO'II<OM , co c11enrn li c:D: l3ewy rep11ei'I - CbIHJIH<OpflmY 11e Ib;1ypc
ll30rHyTbIM JJe3Ill!eM li He'\\HOro 3arHyTblM 1mepxy ( I . Nestor, Ein Bronzedepot aus Moigrad (Rwnă ni en ) ,
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n T . 11 . Ta101<� o .i:.1.11 -n1< 110, ' ITO nucpc11cT1JUM rpym1L1 S1rei1Jxte 111it Nachensc h e i b c u 11s \'Vestrn ll! J n i c 11 , li

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17 KOHEU EPOH30Boro H HA4AJ10 PAHHE)!(EJIE3Horo BEKA B MonnoBE 1 55

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IIIRX pe3yrr1>TaTOB xp0Horrorli11 6poH30BbIX 113,ll;eJiliM B UeHTpaITbHo:iî EBporre o6yc-

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B TpaHCl1JihBaHlil1 55 . TaK, cy;::i;H no He;::i;aBHliM 11ccrre;::i;o BaHIDIM , B TpaHCliJihBaHlili

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pbie nei1CTB11TeJI1>HbI 11 cei1Yac, 6b1Jia no6aaJieHa ano­ nan1poBKOH Hnana 113 Yp11y11 ne cyc X I I I aeHOM no
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B !1p H M . 43), c xpOHOJ10rl14eCKOH !1pOMe)l{yT04HOH Knanos 113 Yp11yn - .I(oM3HelllTl1 6om:e npeBHl1M ape­
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6pOH3bI, a Knan 113 T3YTey cospeMeHeH HJiany 113 O npep;eJiem1e cep1111 6poH30BbIX 113p;en11i1 qHHKY -
Moi1rpana, BOCXO.llll I< Ha<iany raJiblllTaTTa B . Cyce1-1n 11 .[\aT11poam-111e ee nep11op;oM ra.TJblllTaTT A J
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<Pa3 l<OHI.13 6pOH30IlOl�J 3!10Xll 11 H343Jla raJibllJTaT- HeMe1�1<0ro cne1.111an11cTa no PyMbll-IIm B 1 959 r. li 1 960 r.

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BeKa H Haqana raJiblllTaTTCKOro rrepHOAa B XpOHOJIOrlfqecKOH CHCTeMe <l> . Mronnep­
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lllTaTT B 1 , X B. AO H . 3 . ) , <l>tt3elllyJI fepneM:-CnIHAlliOPAlliY Ae Il3Aype ( fanh­ =

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H3p;emrn B Monp;oBe p;oITOJIHHJIH e�e
O,D;HOH cpa30H COBpeMeHHOH - ITO KpaliHeli
Mepe , tiaCTHtIHO - cepHH 6pOH30BhIX ITpep;­
MeTOB H3 <l>H3eIIIyn fepne:iii: - Chrnp;­
mopp;my p;e Ifap;ype 57 .
Ha HaCTOH�eM 3TaITe Hccnep;oBa­
HHli H3BeCTHhle HaM cepHH 6pOH30BhIX
H3p;emrn B Monp;oBe MolliHo tiacTHtIHo
npHpaBHHTb K cpa3aM , yrntIHeHHhIM Ha oc­ 1
HOBaHMM H3ytieHIDI IToceneHHli H ITorpe6e­
HHli KOHI�a 6pOH30BOro BeI<a H HatiaJia
rannIIITaTTCKoro BpeMeHH. Tai< , rrepBo:iii: 4
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Monp;oBe , KOTopy10 MOlliHO na3BaTb Phr­
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H pHC . 1 1 ) , J
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)l.OM3HeIIITH H p;pyrHe 6poH30Bhie npep;­
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c OTBepCTHHMH Ha rreperH6e CIIMHKH K py- B . T i b1paa1-1y).
KOHTI<e , cepnbI c HeMHOro H30rttyThIM Jie3 -
BHeM H cnerKa 3arHyThIM BBepx OCTpHeM, ITpOKOJIKH ( ?) co CKB03HOH poM6HtieCKOH
IIJiaCTMHKOM B BepXHeli tiaCTH) ; cyp;H ITO rrpHMOM HJIH KOCBeHHOH accou;Hau;HH , OHM
TaKllie BOCXO,D;HT K KOHU:Y 6pOH30Boro BeKa .
Brnpoli cepHH Haxop;oK 6poH30BhIX H3,D;eJIHH B Monp;oBe, coBpeMeHHOM 101a,n:y
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6eHIDI 3Tarra , 6onee rro3p;Hero , tieM rpyrrrra Roya , OTHOCH�erocH K nepHo,n:y ITpe,n:­
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no xapaKTepy KepaMMKH (KaHHeJIIOphI , tiepnaKH c B03BhIIIIeHHOM Ha)]; KpaeM pyq­
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KHIIIHHeBa , Hep;aBHO p;aTHpoBaHHOMY X-I X BB . )];O H . 3 .
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6eHHH , XOTJI 6bI qacTHtIHO COOTBeTCTBYIOIU:He TpeTbeM cepHH HaxO)J;OK 6pOH30BhIX
tt3LJ;eJIHI1: 3IIOXH KJia)J;a H3 Ehrpna)J;a (pHc . 1 3) .
KoHeqHo , 3TY rrepByIO rrorrhITKY c1rnxpoHH3aJ�HH OT)J;em.HhIX cepnli 6poH-
30BhIX H3,]J.eJIHM c cpa3aMtt, I< KOTOphIM BOCXO)J;HT rroceJieHHH H MOfHJibHMKH Mon­
)J;OBhI Ha)J;O npoBepHTb B XO,]J.e ,]).aJibHeHIIIMX HCCJie,]J.OBaHHR , KOr,]J.a 6y,]J.yT ycTaHOB ­
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30BOro BeKa H Haqana ranbIIITaTTCKoro neptto)J;a B Mon,]J.oBe .

67 C�I. npllM. 2 3 .

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1 58 M. nETPECKY-JlblMEOBYIUA 20

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qecKoe pa3BllTlle yKa3aHHhIX rrneMeH B TO BpeMH CllflbHO 3aBHCeno OT ypoBHH CKO­
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Ilo-BHAHMOMY' B KO�e 6pOH30BOro BeKa ll B Haqane rafillIITaTTCKoro Bpe­
MeHll rmeMeHHhie rpyrrrrn poBKH B Monp;oBe n, BepoHTHo , qacTnqHo H B ocTan1>HOM

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rJiaBHhIM o6pa30M co,n;eikTBOBaJIO npou;BeTaHHe 6poH30BOM MeTaJIJiyprHII, 06ycJIOB­
Jiem10e npem,n;e Bcero 06Hm1eM Me,r:t;HhIX py,n; B 3Toiî: o6nacTH .
MomHo npe,n;nonaran, qTo K KOHU:Y 6poH3onoro BeKa n B Haqane raJibIIITaT­
TCKoro BpeMeHH H3-3a CJia6oro pa3BHTIUI 6pOH30BOH MeTaJIJiypnm y MeCTHhIX IlJie­
MeH 3aKapnaTCKOH o6JiaCTll He npOH30IIIJIO npHMIITHBHOro BhI,r:t;eJieHHH peMeCJieH­
HHKOB H3 cpe,r:t;bl 3eMJienaIII u;eB, KaK B TpaHCHJibBaHHH , r,n;e - KaK 3TO npIIHHTO
cqHTaTb - 3TOT HCTOpHqecKHll rrpou;ecc yme HaqaJICH , co,n;eiî:CTBYH B I B . ,n;o H . 3 .
pa3JIOllieHHIO nepB06bITH006Iu;HHHhIX OTHOIIIeHHH li IIOHBJieHHIO HOBhIX, rrpe,n;Be­
iu;aIOiu;HX B03HHKHOBeHIIe pa6oBJia,r:t;eJibqecKoro CTpOH .
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BeKa H Haqana raJibIIITaTTCKoro BpeMeHH B Mon,n;oBe , To , no HaIIIeMy MHeHHIO, npo­
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CBH3eiî: c COBpeMeHHbIMH eMy IIJieMeHaMH coce,r:t;HHX o6nacTeii, oco6eHHO TpaHCHJib­
BaHHII, r,n;e B TO npeMH 6pOH30BaH MeTannyprIUI ,r:t;OCTIIrJia pacu;BeTa .

M . DETPECKY-.Il.hIMEOBHUA

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HCTOp11qecKOH cpe;:J;bI, TaK H rrpe;::i;rrorraraeMOH 3THHqecKOH rrpmrn;::i;rremHOCTH 2 •

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1U2 Ml1 P 4A PYCY

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no apxeorrorHqecKHM KOMIIJleKcaM , B KOTOpbIX OHH 6b1Jlll Haii,r:i;eHhl (Krra,r:i;aM) , OHM
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KOTOpbIX BXO)];HT )];aHHbie ,r:i;eTaml c6pyH, c COOTBeTCTBeHHblM HCTOpHqecKHM
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BeKa B qacTHOll KOJIJiel{ll;liH 4 .
2) EeAul-l (p-H CcpbIHTY reopre, EparnoBcKaH o6rr. ) . B rrecy rro;::i; Ha3Ba­
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(plic. 1 /7 , 9, 1 1 ) , cparrepa (3aKpbIBaBIIIaH roprrbIIIIKO cocy;::i;a , B KOTOpOM HaIIIJIH Krra;::i;) ,
o6rroMOK 6poH30Boro cocy;::i;a , BHTOe KOJlbll;O , ceMHa,r:i;n;aTb o6rroMKOB 3BeHheB , )];Ba
o6rroMKa HOllia, qeTbipe o6JIOMKa ceprra, )];Ba TOIIOpa c 3y60BH)];HhIMH BbICTyrraMH
(o,r:i;HH H3 HHX CJIOMaH) H )];Ba o6JIOMKa KeJibTa . Ifa-3a HHTepecHoro COCTaBa KJia,r:i;a
ero Heo,r:i;HoKpaTHO yrroMHHaIOT B apxeorrorHqecKoii JIHTepaType . II . Hecrnp OTHOCHT
ero K paHHeraJibIIITaTTCKOMY rrepHo,r:i;y ' a 5.1 . XapMaTTa - KO BTOpoii IIOJIOBHHe 3IIOXH

3 XpoHoJiorllH 1<apnaTo-p;yHai1c1rnx 6poH3CBblX ll3- xpOHOJIOrllqecHyIO CHCTeMy HJia,D;OB HapI!aTo-.o;yHai1cHllX


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1 902, 1 li cJiep;. ; 1 7 li cJiep; . , 2 7 li cJiep; . ; B . Ilb1pBaH IlbITHe .o;aTb o6mee xpoHoJIOrllqecHoe onpe.o;eJieHtte HJia­
npllMeHHeT :ny CllCTeMy K KapnaTcHoMy 6accei1Hy, cp . , .o;aM 6pOH30BblX ll3,D;eJIHi1 B HapnaTo-.o;yHai1cHoi1 c 6Jia­
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BpeMH Hap; HOMilJieHCOM HaXO,[{OH li KJiap;oB 6pCH30- CHOi1 o6JiaCTll B .o;aJibHei1weM, Mbl llCil0Jlb3YCM BTOPYIO
BblX 113,o;eJilliÎ B PHP, c 1-1eJib10 pa3pa6oTaTb e.o;ttHYIO xpoHoJiorllqec1<ym cHCTeMy II . Pei1HeHe, 1<oueqHo,
xpoHoJioruqec1<y10 cttcTeMy. A. MomoJill''I Tah>He BHecJia npHMeHllB ee K cne1-1ll<l>ttqecKl1M qepTaM TpaHCHJib­
cymecTBeHHbie ycosepweHCTBCBaHJrn B nepB)IO CllCTe­ BaHCHllX OTKpb!TllH .
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\Eeprurn) pa3pa6aTb1BaeT B HaCToHmee apeMH e.o;1rny10

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Pttc . I . - I1can1111, npirnnm 11 y.z:111na : 1 , 1 2, 1 5, 1 9, 28, IIIam�-Po.r1Ha Hoy:i; 2-3, 6, 1 8, 25-26, Y11oapa ; 4, EoraTa; 5 , 1 6, Cn:iJIHa1<a; 7, 9, 1 1 , EenttH ; 8, IIonewr11 ; 1 0, 27,
Pyc ; 1 3 , 14, 1 7, 29, JloaHa; 20, 3aroH ; 22, CbIH.fl>I<OPAH<Y .r1e II:i.z:1ype ; 23, An6a IOmrn ; 2 1 -24, TpaHettJibB3Httll ( ?) .
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3 " .UOKl1MMEPl1fICKl1E » .UETAJII1 KOHCKOfi CBPYH l li3

fanbIIITaTT C. Ilo3;::i;HeiîIIIIIe 3K3eMnm1pb1 II3 3Toro Kna;::i;a , HanpIIMep Tonop c 3y60-


BIILJ:HbIMII BbICTynaMII II IIIIIpOKIIM KOpOTKIIM OCTpIIeM , IIMeIOT aHaJIOI'IIII B 1ma;::i;ax
BpeMeHII fanbIIITaTT B 5 •
3) Eozama (p-H ,Uem, KnymcKaH o6nacTb) . Ifa 6onbIIIoro Kna;::i;a KnymcKIIll
6
apxeonorIIqecKIIiî My3ei:J: npIIo6pen ncanIIIO (pilc . 1 /4) II o;::i;IIHHa;::i;QaTb 6pacneTOB •
XoTH 3TOT Kna;::i; II HenonoH, Bce me cy;::i;H no yKpaIIIeHHhIM napannenbHhIMII pe3HhIMII
JllIHIIHMii 6pacneTaM, )l;OBOJibHO qacTO BCTpeqaIOIQiiMCH B TpaHCiiJlbBaHCKIIX Kna;::i;ax
(Jleniry , IIaHTirqey, IIoneIIITII, AnynIIIII, Ypny, CoHa, Yiroapa ;::i;e Cyc n ;::i;p .) , ero
MOmHo ;::i;an1poBaTb nepIIo;::i;oM fanbIIITaTT A .
4 ) Jlo31w (p-H ,Uem, KnymcKaH o6n.) . B 1 9 10 r . H a TeppIITopm1 «KoMo­
pyQa » , B nyHKTe «Cy6 ;::i;enyQ » , B rJIIIHHHOM cocy;::i;e HaIIIJIIi KJia;::i; 6pOH30BblX Ii3)l;e­
nlliî, COCTOHIQIIll Ii3 qeTbipex ;::i;yroo6pa3HbIX ncaJIIrll, 3aKaHqifBaIOIQIIXCH B BII)l;e
yM60Ha (plic . 1 / 1 3- 1 4) , Ha6opHOll npH)l{l{Ii (pilc . 1 / 1 7) , LJ:BYX roJIOBOK III'Jlbl, III'Jlbl,
qeTbipex 3BeHbeB (pilc . 1 /29) , LJ:BYX 6pacneTOB , LJ:BYX HaKOHeqHIIKOB Konlliî, KeJlbTa
II 6oeBoro Tonopa c )l;IiCKOM Ii IIIlUIOM 7 • Cy;::i;H no KeJibTaM TpaHCiiJlbBaHCKOro Tirna,
rnnopaM c LJ:IICKOM Ir IIIIrnoM (Tirna B 3a no H. Hecrnpy) li IIrne c HiîQeBIILJ:HbIM
Y3JIOM , Kna;::i; II3 Jl03Hbl ;::i;aTIIPYIOT nepIIO)l;OM nepexo;::i;a OT KOHQa 6pOH30BOro BeKa
K Haqany paHHemene31mro (EpoH3a D fanbIIITaTT A) . 3Ty ;::i;aTirpOBKY no;::i;TBepm­
-

;::i;aeT li HaJIIIqIIe rJIIIHHHoro cocy;::i;a , B KOTOpOM HaIIIJIIi Kna;::i; .


5) Ilonemmu (p-H Knym, KnymcKaH o6n.) . B 1 906 r . Ha «K3papH Mopllii: »
o6HapymIIJIII yKpaIIIeHHblll KOHifqecKIIMii BblIIYKJIOCTHMII rJIIIHHHbIB cocy;::i; , B KOTO­
poM HaXO)l;IiJllICb cne;::i;yIOIQlle 6pOH30Bbie ll3)l;eJIHH : rrpH)l{l{a )l;JUI IIOBO)l;beB (plic .
3/ 1 5) , o6noMoK rrcaJIIIII (plic . 1 / 1 8) , Qenb ll3 ;::i;ecHTII 3BeHbeB , rnrrop c LJ:llCKOM li IIIII­
noM, )l;Ba KeJibTa , IIHTb o6JI01\1KOB KeJibTa, HaKOHeqHIIK KOIIbH, ;::i;emITb o6JIOMKOB
ceprroB , Tpll QeJihIX 6pacnern li ;::i;n a cnoMaHHhIX, Irrna , ;::i;Ba o6noMKa 6pycbeB li
IIHTHa;::i;QaTb o6JIOMKOB JIIITellHbIX OTXO)l;OB 8. Cy;::i;H no COCTaBY Kna;::i;a , CXO)l;HOMY
c COCTaBOM Kna;::i;a B Jl03He (Torrop c )l;IiCKOM, TpaHCllJlbBaHCKIIe KeJlbTbl, IiI'Jlbl
Ir . T . n) , ero ;::i;aTIIPYIOT TeM me rrepllOLJ:OM (BepoHTHo, cKopee ncero :moxoiî
fanbIIITaTT A) .
6 ) Pyc (p-H ,Uem, KnymcKaH o6n .) . Ha TeppnTopIIII cena HaIIIJIII Kna;::i; 6poH-
30BhIX Ii3)l;eJIIIiî , COCTOHBIIIIill Ii3 LJ:BYX rrcanlliî , HiilliHHH qacTb KOTOpbIX 3aKaHqll­
BaeTCH BeCJIOM (pnc . 1 / 1 0) , <PanepbI , LJ:BYX 3BeHbeB (pHc . 1 /27) , IiI'Jlbl Ii LJ:BYX KeJib­
TOB . Cy;::i;H no rrcanHHM , 51. XapMaTTa ;::i;aTIIpyeT mm;::i; 3rroxoiî fanbIIITaTT C . K 3Toii:
;::i;aTIIpOBKe cKJIOHHeTcH , rro-BIILJ:IIMOMY, M . PoIIIKa, T . XopBaT, C . <l>onTIIHII 9 .

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B
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CTp . 22 ; J . Harmatta, yK. cot.I . , CTp. 1 27 . o TOIIOpe B Marburger Studien, 1 93 8 , CTp. 1 9 2 , .[\aT11pyeT KOH-
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p11 c. 369, 366, 3 74/3 li DLIUJe rrpllM . 3 . TllIIa B3a, !( HllM OTHOCllTCH li 31<3eMIIJIHp 113 JI03Hb!.
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EyL1aneUJT, 1 93 9, cTp. 60, no aHanor1111 c rrca­ T. Horvath, y1<. cot.1 . , cTp. 60, rrp11M . 6; M. Roska,
mHIMll 113 CCCP .[laT11pymT ncanmo rrep110.[10M ranb­ B Kozlemenyek-Cluj, IV, cTp . 50 , np11M. 1 5 ; J . Har­

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1 6·1 MHPYA PYCY 4

,Upynre cocTam1b1e :meMeHThI KJiap;a He 1103BomuoT ;:i;an1poBaTh ero 11epI:Iop;oM 6onee


1103;:J;Hl:IM , qeM faJibIIITaTT A .
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cpep;I:I MHoroqI:IcJieHHbIX 6pOH30I3blX l:l3)l;eJil:IH BeCOM B 1 100-1 200 Kr HaxOp;HTCH l:I
p;Be 11caJII:Il:I YAI:IJI (pI:Ic . 1 1 /5), qeTbipe Ha6opHbie 11pHlliKI:I (pI:Ic . 1 / 1 6) , a TaKme MHO­
roqncneHHhie n;cranI:I c6pyH 10. XoTH 3JieMeHThI 3Toro KJiap;a pa30IIIJil:ICh 110 pa3HhIM
My3eHM PHP (B Knyme, Aro;:i;e, EyxapecTe, .UeBe , CI:I6I:Iy' CcpbIHTY reopre, An6a,
lOJII:IH) l:I 3a py6emoM (B Ey;:i;a11eIIIT e, feTe6opre) l:I OH e�e He 6hrn llOJIHOCThIO 011y-
6JII:IKOBaH , BCe me, cyp;H 110 l:l3BeCTHOMY HaM MaTepI:IaJiy, OH , 110-Bl:l;:J;HMOMy, OTHOCl:ITCH
K 11epI:Iop;y , He BhIXOAH�eMy 3a 11pe;:i;enh1 311oxI:I faJihIIITaTT A .
8 ) lllam-1-Poo11a Hoy:J (p-H H3c3y;:i;, KnymcKaH o6n.) . B 11yHKTe «IllaH1w ­
p1me PoMaHe » o6HapylliHJll:I KJiap;, COCTOH�IIH II3 llHTl:I llCaJIIIH (pl:IC . 1 / 1 , 1 2),
Ha6opHOH llpHlliKl:I (p1IC . 1 / 1 5 , 1 9) , IIHTH 3BeHbeB (pl:IC . 1 /28) , 3 cpanep (pl:IC. 4/1 9) ,
IIIeCTII 6oeBblX TOllOpOB c ;:J;IICKOM II IIIHllOM' qeTbipex BHCJioo6yillHhIX TOllOpOB II
HeCKOJlbKHX rB03p;e:H: H 3BeHbeB 1 1 • Cy;:J;H 110 6oeBhIM TOllOpaM c ;:J;HCKOM II IIIIIllOM,
a TaKme 110 BHCJioo6yIIIHhIM , 3TOT KJiap; p;aTHpyeTcH 11epttop;oM faJibIIITaTT A, a He
faJibIIITaTT c IIJll:I B , KaK 3TO llOJiaraJIH HeKOTOpbie IICCJiep;oBaTeJIH.
9) Yuoapa oe Cyc (p-H Aro;:i;, KnymcKaH o6n .). B a11pene 1 909 r. BO BpeMH
BCllalll.Kl:I feopre BIIr HaIIIeJI KJiap; H3 58 1 2 6pOH30BblX H3;:J;eJIIIH (OKOJIO 1 1 00 Kr) ,
HaXOLJ;IIBIIIHHCH B �IIJllIH;:J;p1IqecKOH HMe, ;:J;HaMeTp KOTOpo:H: 6bIJI paBeH 1 ,50 M II
rny61IHa - 1 ,20 M . Becb Kna;:i; 6brn 11p1Io6peTeH KnymcKHM apxeonor1IqecK1IM
My3eeM (I:IHB . III 1 788-7600) . HapHp;y c MHoroq1IcJieHHhIMH qacTHMH c6py1I oH
co;:i;epmlIT qeTbipe o6noMKa 11canH:H: (p1Ic . 1 /2-3 ,6) , p;Ba o6noMKa YAIIJI (p1Ic . 1 /25-
26) l:I 6pOH30BYIO 11pHlliKY (pHC . 1 / 1 8) 1 2 • XoTH B COCTaB KJiap;a BXO;:J;HT II 6onee ;:i;peB­
HIIe 11pe;:i;MeThI , cy;:J;H 110 6onee HOBhIM , ero p;aTHPYIDT rrepHop;oM faJibIIITaTT A .
1 0) AA6a-I0Aufl (o6n . XyHep;oapa) . B KaqecTBe OTp;eJibHOH Haxop;Kn y110MH­
HaeTCH llpHlliKa, COCTOH�aH II3 Tpex coep;HHHIO�HXCH KOJie� c IIIeCTblO llO;:J;BeCKaMH
B BHp;e ceKIIp (pl:IC . 1 /23) 13 •

10 Z . Reiner, B A E , 1 888, CTp. J O li cne.i:1 . ; CTp . TaTT B/ J , cp. M. Roska , B Repert6rium, plic. 336-7;
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CL ; Mb!. C'lllTaeM , 'ITO 11 npe.i:1MeT, OTMe'leHHbIH Ha 1 1 BcJJe.QCTBHe 'laCTll'IHoro ony6JJn1<0BaH11H 3Toro
BI<JI.CXLVI/7 HBmieTcH 'laCTb!O ncaJillll , OH )J{e, 1rna1-1a M . Pow1<oii (B Kozlemenyek-Cluj, IV, crp . 47
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:noii >He .i:1aTllpos1m HBJIHeTCH n J. Harmatta, yI< . B lllam..1-Po.i:1Ha Hoya, 6.'1ll3 «lllaH1.1ypnne poMaHe » ,
coli . , cTp. 1 28 . ,Upyry!O 6n6nllorpaqimo cp. y M. Roska, l<aH 3TO Bll,LIHO 11 3 opnrl1H3Jla CTaporo 11HBCHT3pH
B Repert6rium, cTp. l l l , N2 19. Ilepsb1f1 1<na.i:1, co­ Knymc1<0ro apxeonorn'lec1<oro MY3eJI (MAG , No
CTOHlllllH ll3 1 20 npe,LIMeTOB, 6bIJl H3H,LleH B 1 88 1 ro.i:1y 805 3 - 8080) ;
(cp. Z. Reiner, y1< . coli.) B nyHI<Te « I10.i:1eii 11 . 3TOT 1 2 06 3TOM I<Jla,Lle Mb! IlO,[{rOTOBllM MOHOrpaq,1110.
1rna,1:t naxoAHTCH B My3ee rop. A!OA (llHB. N2 83- 1 47) Han60,1ee xapa1<TepHb1e npc)lMeTbl 6b1JJ11 ony6JJn1<c­
n B Kny>HCKOM apxeonorn'lec1<0M My3ee (HHB. N2 1 1 6 1 saHblN. A berg, Chronologie, V, crp . 39 11 CJieA . ;
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5 .UOKHMMEPHACKHE » .UETAJIH KOHCKOA CEPYH
cc 1 6.'i

1 1 ) CblHlbscopoJKy oe Iboype (Mypern-BeHrepcKaH aBTOHOMHaH o6JI.) . B KJiage'


COCTOHIQeM H3 gBagnarn: Tpex KeJihTOB , ,neBHTH 6poH30BbIX cocygoB H pyqKH 6poH-
30Boro cocyga, HaXOAHTCH H npH»<Ka OT c6pyn , CXOgHaH c npmI<KOM H3 Arr6a-I0JIHH
(pHC . 1 /22) . 3TOT KJiag BOCXOAHT I< nepHogy raJihIIITaTT B 14 .
12) 3azoll (p-H CcpbIHTY reopre, EpalIIOBCKaH o6rraCTh .) . B 1 877 r . B IIYHKTC
« CTe»C3pHrn » (qepeMarn) HarnnH Knag H3 55 rrpe,n:MeToB , H3 tIHcna KOTOpbIX TpH
norraJIH B qacTHYIO KOJIJieKQHIO . OH COCTOHT H3 rrpH)l{KH c TpeMH KOJihnaMH
H rnecThIO rrogBecKaMH (pHc . 1 /20) , ABYX cpanep , gByx Homeă, 22 6pacneTOB (Tpex
CJIOMaHHbIX) , 1 6 cepnoB (ceMH CJIOMaHHbIX) , ceMH KeJihTOB, Tonopa c sy6oBHLJ;HblMH
BbICTyrraMH H BepxHeii: qacn1 6pOH30BOM qarnH . Knag gaTHpyeTCH nepHogoM ranhlII­
IIITaTT B 15 .
1 3- 1 7) MecTa HaxogKH He BhIHCHeHhI (BepoHTHo B TpaHCHJihBaHHH) 1 6 .
B BeHrepcKoM HaQHOHaJihHOM Mysee (EygarrernT) HaxogHTCH TpH ncanHH H gBe KOJih­
qaTbie npH)l{KH c nogBeCKaMH B BHge IlTHqhHX ronoB (pHC . 1 /21 , 24) 17 • IlcaJIHH H3
KJiaga, Haii:geHHOro B HeH3BeCTHOM MeCTe, gaTHPYeTCH , cygH no conpOBO)l{gaIOIQHM
ee rrpegMeTaM , 3IlOXOM ranhlIITaTT A, a KOJihqaTbie rrpHmKH, no aHarrorHH c rrpHm­
Hal\m H3 3aroHa H C1,rngmopgmy ge Ifagype, MO)f{HO OTHeCTH K nepHogy ranhlIITaTT B .
IJoghITO)f{HBaH KOJIHtieCTBO ncamrn, npHmeK H MeTaJIJIHqeCKHX tiaCTeii:,
BKJiagbIBaBIIIHXCH B POT KOHH, OTMeqaeM HaJIHqHe 25 ncarrHil: , 1 2 npHmeK H gsyx
yg1rn, Haii:geHHhIX Ha TeppHTOpHH TpancHJihBaHHH , TO ecTh Bcero 39 rrpeJJ:MeToB 1 8 .
l1x gaTHpoBaHHe nepHOJJ:OM OT KOHQa 6poH30BOro BeKa go 3IlOXH ranhIIITaTT B '
cnegoBaTeJihHO , ,n:o npOHHI<HOBeHHH KHMMepHii:QeB , o6ocHoBaHO caMHM COCTaBOM
KJiagoB , B KOTOpbIX OHH 6bIJIH o6HapymeHhl .
Bh1rnenepeqHcneHHh1e 6poH30Bbie ncanHH (sa HCKJIIOqeHHeM I<orrhqaThIX H
Ha6opHbIX npHmeK) OTJIHllalOTCH qeTblphMH xapaKTepHbIMH qepTaMH : a) OTBepCTHH
npogerraHhl O]l;HO npOTHB ,npyroro ; 6) B BepxHeii: qacTH 60JihIIIHHCTBa ncarrHii: eCTh
BbieMKa ; 6) HX cpopMbl BeChMa pa3Hoo6pa3HhI ; c?) OHH Haii:.z:i:eHhl B Kna.z:i:ax 6poH30-
BbIX H3.[{eJIHM .
3TH qepTbI npHCYIQH H MHOfHM rrcaJIHHM H3 oneHhero pora 6pOH30BOro BeKa .
3TO ne npocrne cosna,nemie, a cKopee oTpameHHe npoHcxom,neHHH 6ponsoBhIX
ncaJIHM H3 KOCTHHhIX . PacnonomeHHH OTBepCTHM B o6paTHOM HanpasneHHH OAHO
rrpOTHB ,npyroro -- O.[{Ha H3 caMblX xapaKTepHbIX qepT KaK KOCTHHhlX, TaK H 6poH-
30BhIX rrcannii: , Mem,n:y TeM 1<aK HarrpHMep B CCCP H Ha 6poH30BhIX n Ha KOCTHHhIX
14 I . N e st o r , B Stand . , cTp. 1 3 5 ; OH l K C , Ei n
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18
'!TO 3TO n caMOM 11.CJ!e y.o;nna, T C M 6onee, '!TO o HlfX
Il pollcxom.o;eHHe ll x 113 TpaHCllJJbBaHHll 6onee CKaJaJio, '!TO OHll C,[IC.TJaHbl M 3 .o;par01-1eHHblX MeTaJIJJC B .
BepOHTHO' noCKOJlbKY OHll npe.o;CTaBJJHIOT pa3llTeJJb­ Ho, BCCbMa BepoHTHO, '!TO npe.o;MeT c o CKJia.o;a B
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166 M HP'-IA PYCY 6

rrcamurx OTBepcnrn pacrrorromeHhI B op;HoM H TOM me rrrrane . IIcarrHH c OTBepcn1eM


B TOM :>He IIJiaHe, yrroTpe6JIBJIHCL, IIO-BH,IJ;HMOMY' rrpem;::i;e BCero rrpH BepXOBOH es;::i;e ,
B TO BpeMH l<aK rrcaJIHH c OTBepCTHeM B o6paTHOM narrpaBJieHHH yrroTpe6JIBJIHCL
rrpeHMy�eCTBeHHO rrpH sanpH)l{}(e KOHeH B KOJieCHlll�bl HJIH TerrerH. 3To Ha6mo;::i;e ­
HHe rrop;TBepm;::i;acrcH TeM, qrn KOCTHHhie HJIH 6poH30Bhie rrcarrHH H3 CCCP rrpeHMY­
�ecTBeHHO HCIIOJIL30BaJIH IIJieMeHa BCa,IJ;HHKOB (KHMMepUHQhl, CKHQJbl), Me)l{,IJ;y
TeM KaK rrcarrHH H3 TpaHCHJILBamm HJIH 3arrap;Holi EBporrh1 (rnKme c OTBepcTIDIMH
B rrpOTHBOIIOJIO:>HHO M HarrpaBJieHHH) , KaK IIOKa3bIBaIOT H3o6pameHIDI Ha cHTyrrax
HJIII BOTIIBHbIX KOJiecmn�ax, yrroTpe6JIBJIIICL 6oJILIIIe Ha sarrpH:>HeHHLIX B KOJiecmuzy
rrmnap;HX . BrrpoqeM, II cero,IJ;HH yp;Hrra AJIB BepxoBoH esp;hI OTJIJiqa10TcH oT YAHJI
,IJ;JIH THrlI .
06a THITa rrcaJIIIH (c OTBepCTIUIMH B TOM :>He rrrraHe II c OTBepCTIDIMII B rrpOTII­
BOIIOJIO:>HHO M HarrpaBrremrn) IIOKa3bIBaIOT' qrn OHII rrpOIIIJIH qepe3 caMOCTOHTeJILHYIO
THIIOJIOrJ:lqecKyIO 3BOJIIOQHIO Ha pa3HbIX TeppHTOpHHX II B pa3HbIX MaTepHaJibHbIX
KYJihTypax ; crrep;oBaTeJILHO , HX HeJib3H CBH3hIBaTb c O,IJ;HHM JIHIIIb IIJieMeHeM, HaIIpH­
Mep c KHMMepHHQaMH .
BhieMKa Ha BepxHeH qacTH rrcarruli HecoMHeHHo 6brna BhI3BaHa rrpaKTHqecKoH
QeJibIO . Ecrr11 MacTep, cosp;aBIIIHH KOCTHHYIO rrcarrHIO, rrpe;::i;rroqerr ocrra6HT1> corrpo­
THBJIHeMOCTb yrrry6rreHHeM na KOHQaX, OH HaMepeBaJICH HaHTH naurryqIIIJIH crroco6
,IJ;JIH rrpHMeHeHIUI YAHJI K Hep;oysp;Ky KOHH, HJIH Toqttee K rro;::i;6opop;oqHoMy peMHIO
ys;::i:etIKH . IIpaB;::i;a , c TeqeHHeM BpeMeHH, rrocrre MHoroKpaTHhIX rrorrblTOK oTKasarrHcb
oT 3Toro Mern;::i;a , paspeIIIHB Borrpoc rrpo�e : rrpocBeprrHBarru OTBepcnrn B rrpe;::i;nas­
HaqeHHOM CTaTb rrcarr11eli orreHI>eM pore . 3rn Ha�yrrhrnaHHe rrpo;::i;orrmarrocL p;oBoJILHO
,norrro, OHO 0Tpas11rroc1> KaK <( Hacrrep;He » (yme 6on1>IIIe He 11rpaBIIIee rrpaKT11qecKoli
porrn) B 6pOH30BhIX rrcaJIIUIX. 3TH xapaKTepHbie qepThl TpaHCHJILBaHCKHX 6poH-
30BhIX rrcaJIHH KpacHopeqHBO CBH,neTeJibCTBYIOT 06 H:X ;::i;peBHOCTH, H, B HeKOTOphIX
cnyqaHX , o CHHXpOHHOCTH KOCTHHhlX H 6poH30BhIX rrcanuii . QqeBH,IJ;HhIM rrpHMepoM
HMHTaI�HH KOCTHHOH rrcaJIHH HBJIHeTCH 6pOH30BaH rrcaJIHH H3 BepIIIaxa (ABCTplm) ,
rrepep;aIO�aH cy�eCTBeHHhie qepTbl cpopMbl H THIIa KOCTHHOH rrcaJIHH H3 EopHaIII
(<PHP IOrocrraBHH) . 3rnT cnyqan TeM 6onee pasHTeneH, qTo o6e rrcanHH, ;::i;aTHpye­
M1>1e rreplIO,IJ;OM rarrhIIITaTT A, CHHXpOHHhl 19 • IIocKOJILKY MO:>HHO cpaBHHTeJihHO
nerKO rrpocJie,IJ;HTL THIIOJIOrHqecKyIO H xpoHOJIOrJiq�cKyIO 3BOJIIOQHIO KOCTHHhIX
rrcanuli nma EopttaIIIa, 3HaqcHHe 3Toro cnyqaH cTaHoBnTcH e�e 60JI1>IIIe, T .K. OH
HBJIHeTCH HeorrpoBep:>HHMhIM ,IJ;OKa3aTeJILCTBOM rrpOHCXO:>H,ll;eHHH 6pOH30BhlX rrcaJIHH
H3 KOCTHHbIX . )1,pyroii HHTepeCHhIH cnyqan rrpep;cTaBJIBIOT 6pOH30Bbie rrcaJIHH H3
PeannoHa ( <l>paHQHH) , .r:i;o Tom;::i;ecTBeHHOCTH HMHT11py10�He BLieMKY 11 ua;::i;pes Ha
KOHQax KOCTHHbIX rrcanuli 20 •
Cpep;H TpaHCIIJILBaHCKHX 6poH30BhIX rrcaJIHH , HaH6onee 6JIH3KHX K KOCTHHhIM
rrpoTOTHIIaM, yrroMHHeM 3K3eMrrrrHp H3 EenHHa (pnc . 1 / 1 1 ) , HMHTnpym�nM: KOCTHHLie
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I I I ; B. M i lleker, Delmagyarorszdg regisegleletei, TOM cp. T. Sulimirski, D i e t hrako-kimm erisc h e Periode i n
I, crp. 1 8 H cne.r:1. ; OH me, TOM I I I , cTp . I 7 H cnc.r:1. ; J . S iidostpolen, B WPZ, XXV, 1 93 8 , CTp. 1 43 H rne.r:1 . ,
Harmatta, y H . coq . , cTp . 1 1 8 ; A . Mozsolics, yH. co•1 . , pHC. 7 . B Il0Jlb3Y 6onee pamieH ,[\3THpOBHH HOCTflHhIX
cTp . 9 5 H cne.n . .IlaTttpoBI<a ncanttil H 3 Eopttaca nepttOJlOM ncaJ'l1H Tttna EopHac roaopttT 11 3H3eMnJIHP H3 IJeqHf<H
ranbIIJTarr B HJIH C He o6ocHoBaHa , noToMy qTo so (Mpcrt ropo.na Apa.r:1, HHI L N2 1 2 1 9) .
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. .I(pyrHe 3K3eMIIJUipbI , XOTH no cy�eCTBY H COAepma�He


21
rrcamrn Tima KHCOM6op
HeKOTOphie THIIHtIHbie qepTbI KOCTHHhIX rrcamrn , AO ll3BeCTHOH CTeIIeHH OTKJIOHH­
JIHCb OT 6onee ApeBHHX rrpOTOTHIIOB .
Eomrnoe pa3H006pa3He cpopM THIIOB 6pOH30BhIX rrp.ameK H rrcaJIHH H a TeppH­
TOpHH TpaHCHJibBaHHH MO)J(HO o6'hHCHHTb , c OAHOiî crnpoHhI , HX rrpoHcxomAeHHeM

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P11c. 2 . - Kapra MeCTHoCTei:i Tp311c1rnbn1;11rn, r.n� 6hrntt 1-iai:'1 neHbl 6pOH30Bbre ncanmr , npH>«I<H H y.n11na .

OT pasmfqHhIX KOCTHHbIX rrcaJIHII , a c Apyroiî CTOpOHhl , IIOBTOpHbIMH IIOIIhITKaM.11


HaHT.11 HaH6onee IIOAXOAH�HH THII AJUI 3cpcpeKTHBHOro perneHHH BOIIpoca o TOM ,
KaK Bbie3AHTb KOHH H rrpaBHTb HM .
lls BhirneyrroMHHYThIX H3AeJIH:iî JIHlIIb YAHJia H3 EenHHa (pHc . I / 7 , 9) yKpa­
rneHhI BpesaHHhIMH Kpy)J(KaMH, TpeyroJibHHKaMH H noMaHhIMH JIHHllHMH . IIocKon11<y
3TH AeKopaTHBHhie MOTHBhl BCTpeqaIQTCH H Ha HeKOTOpbIX KOCTHHhIX rrcaJIHHX ,
MO)J(HO rrpeAIIOJIO)J(HTb rrpeeMCTBeHHOCTb opHaMeHTaJibHbIX 3JieMeHTOB HJIH 3aHM­
CTBOBaHHe llX MaCTepaMH, BbI)J;eJibIBaBlIIHMH 6poH30Bbie rrcamm .
Haxo)J;Ka 6poH30BhIX rrpHmeK H rrcanlliî B KJia)J;ax HMeeT 6on1rnoe 3HaqeH.11e ,
TaK I<aK , HCXO)J;H H 3 COCTaBa KJia)J;OB , llX MOlliHO ropa3)J;O ToqHee )J;aTHpOBaTb, qeM
B cnyqae OTAeJibHhIX OTKpbITHH . EcJIH HeKOTOphie aBTOpbI BKJIIQqlfJIH 3TH rrcamm
B qifCJIO (( cppaKO-KHMMeplliîcKHX » , TO 3TO rrpOH30lIIJIO IIOTOMy , qTo OHM: He rrpMHH-

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168


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PHc . 3. - Pa3J111'1Hhie AeTallil c6py11 : l , 4 , fywTep11ua ; 2 , 3 , KypA ; 5, J O , 14, MHw1<a ; 6, 1 3 , 1 6, 1 7, YHoapa ;


7, 5111<aq11y , 8, T1160JJAAapc � ; 9, fypycmiy ; l I , Tiowara ; 1 2 , 511xap11 n ; 1 5 , Tionewrn ; 1 8 , BettrpHH.

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« ,'lOK1L\l.\IEPHfICKHE » :lETA.11 1 1 K O I I C K O i'J C E P Y I I l (i!l

Mami BO BHl1Mam1e apxeonorllqec1rnx KOMIIJieKCOB ' B KOTOpbIX OHll 6bIJill o6HapyllieHbl ;


COBeprneHHO )l{e oqeBll,[J;HO , qTo COOTBeTCTBeHHbie KJia,D;bI He llMeJill HJfliero o6�ero
c KllMMeplliiu;aMll . IlmrnneHlle TpaHCllJibBaHCKllX rrcanllii li rrpHllieK B KJia,r:i;ax , c O,[J;HOM
CTOpOHbl, OTpalliaeT 6oraTCTBO BJia,r:i;eTeneiî HeKOTOpbIX KJia,D;OB (lllaHI�-Po,r:i;Ha Hoy3 ,
EeJillH li T . ,r:i; . ) , a, c ):(pyroiî: CTOpOHbl, llX qacTOe yrroTpe6JieH11e B IIOBCe):(HeBHOM )l{ll3Hif ;
Jllllllh TaK MOH<HO ofrhHCHllTb , KaKllM o6pa30M rrcaJillll , KOTOpbie en�e MOH<HO 6bIJIO
yrroTpe6JIHTh , rrorranll B qllcno OT6pocoB 6onhIIIllX JillTeiî:HbIX MacTepCKllX B Crr3JIHaKe
liYlloape .
Oco6yro KaTerop11ro cocTaBJUIIDT KOJihqaTbie rrpH)f{Kll ll3 3aroHa, An6a-I0nllll,
CbIH,D;lliop.r:i;lliy .r:i;e Il3Aype li .r:i;p . ; 06h1qHo Ha ,r:i;Byx KOJihu;ax BllCllT no TpH rro.r:i;necKll
B BH,D;e ceKHp , IITllqhllX roJIOB li T . II . KaI{ IIOKa3bIBalOT ,[J;llC!{OBll):(Hble KOCTHHbie rrca­
Jlllll ll3 BaTTllHbI , <I>rou;erna6oHll li Tocera 22 , 3Tll KOJibIJ;eBll):(Hhie rrpH)f{Kll rrpoIIIJill
,[J;OBOJibHO ,[J;JlllTeJibHYlO 3BOJilOIJ;lllO , IIOKa Bbipa6oTaJiaCb rrpocTeiî:rnaH , caMaH y.r:i;o6-
HaH cpopMa . Ha rrpOllCXO)l{,[J;eHlle 3TllX 6poH30BbIX rrpH)l{eK OT ):(llCKOBll,[J;HhIX KOCTH­
HbIX rrcanllii yKa3bIBalOT 3K3eMrrJUipbI ll3 3aroHa li ll3 Hell3BeCTHoro rryHKrn B <I>HP
IOrocnaBllll 2 3 ' B KOTOpbIX IIO,D;BeCKa cpe):(Hero KOJibIJ;a e�e HaIIOMllHaeT CBOH KOCTH ­
HOM rrpoTOTHII .
Ha6opHbie rrpH)f{Kll rroHBJIHIDTCH Jilllllh BMecTe c co6cTBeHHO YAllJiaMll (To
eCTh c MeTaJIJillqecKOM qaCTblO , BKJia,D;blBalO�eiî:cH B poT KOHH) ; TaKllM o6pa30M y
HllX He 6hIJIO rrpoTOTllIIOB , TaK KaI{ B cpe,r:i;He-u II03,D;He6poH30BOM BeKe 3Tll ,r:i;eTaJilf
,r:i;eJiaJill 113 peMHH UJIH BepeBKlf H rrpMBH3bIBaJiu qepe3 cpe,r:i;Hee OTBepcnie I{ KOCTH ­
HOH rrcamrn . Ilo-BM,[J;lfMOMY ' li rrocne IIOHBJieHMH 6poH30BbIX rrcamrn c 3TOH u;eJihlO
e�e rroJih30Banuch peMHeM : cpe,r:i;Hee oTBepcTue rrcanniî: 113 YuoapbI (puc . l /2-3)
cnuIIIKOM Mano , qT06b1 qepe3 Hero Mor rrpoiî:Tu MernnnuqecKuiî: 6pycoK .
B cBH3M c rrcamrnMu, rrpH)f{KaMu unu .r:i;pyruMH ,r:i;eTaJUIMM TpaHCHJibBaHCKoiî
yrrpHlliu cne.r:i;yeT yKa3aTh , qTo 3HaqnTeJibHaH qacTh llX (B qacTHOCTH, B .r:i;onllHe CoMe­
IIIa) (puc . 2) C):(eJiaHa 113 6enoiî: 6pOH3hI li IIOKpbITa 3eJieHOBaTO-cepoiî: rraTllHOII . IlpOH3 -
Be,D;eHIIbie xuMuqecKue, MernnnorpacpuqecKue u crreKTpocKorruqecKue aHaJiu3hI rroKa-
3aJill, qTo OHM co.r:i;eplliaT MHoro onoBa 24 .

THno11orH11ecKoe onpeAeJieHHe. Pa3Jilfqffbie aBTOpbI rro-pa3HoMy orrperi;emurn


TI.fIIOJIOrnqecKu (( ,[J;OCKllcpCKMe » rrcanuu, OTHOCH lfX K pa3JilfqffbIM THJiaM ; B 3Tlf TllIIO­
JIOrllqecKue pH,D;bI BOIIIJIO li HeCKOJihKO TpaHCMJihBaHCKMX 3K3eMIIJIHpon 25 . yqlfTbIBaH
rrpe,r:i;h1,r:i;y�ue Knaccllcp:HKau;uu u HeKoTopbie crreu;ucp11qecKue qepTbI M3):(enllii 113
22 B. M i llcker, A vattinai ostelep, B TRE T, X X I , rrpo113BCCTU XHMH'ICCHHH auann3 11eH0TopbIX J:ICTanei\
1 90 5 , cTp . 2 0 , AHJI . VI I I / 3 ; J . Banner, I . Berna, L. 1<011cHoi\ c6pyn tt coo6111nswero 11aM t.iacTb rro nyt.ieH­
M a r t on, D i e A 11sgrab11ngen •·on L. Mdrton in T6szeg, HbIX pC3)'JlbTaTOB .
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d en os, IJ ActaArch, I I I , 1 95 3 , CTp . l 1 5 , p11c. 2; cTp . 9 11 c.11er1 „ c•mTacT 11ca1rn10 H3 Cn3m1a1{n oco6bIM
F . T om pa , 2 5 ]ahre Urges c h i chtsfors c h u n g i n Ungarn TllIIOM (y1<. CO•I . , CTp . 34 II CJic;1 . ) , a 3H3CMIIJIHpbl H3
1 9 1 2 - 1 93 6 , IJ BerRGK , 24/2 5 , 1 93 5 -- 1 9 36, CTp . 95, Pyc 11 Borna - nponcxoAHillHMll c 1ora CCCP ( y K .
IIHJl. 42/ 1 9 , 20 . rnlJ „ CTp . 60) ; H . A. Potrat:, IJ PZ, 30-3 1 , 1 93 9
2:! A E , X V I ! ! , 1 8 98, CTp . 448 ; S. Gallus, T. - 1 940, CTp . 464 I! CJIC)� . ; J . Harmatta , )'H . CO'l„
Hordth, y K . CO'l„ BKJJ. L V l / 2 . CTp. 109 li c.i1e.n: „ 1 24, 1 27 li cne.o;„ OTIIOCHT 60Jlb­
2 4 ropH'lO 6narop;ap10 3aBCJ1YIOl!lero Hacpe.o;poii lllYJO •iacTb Tpanc1111baa11cH11x nca1rnr1 K rpynrre \'I I , a
MI!Hepanonm KnymcHoro ymrnepc1tTeTa « B . Ea6cw - 3H3CM1IJ1Hpb1 H3 Eenn11a (pnc. I /7, 9) 11 Pyca rp1 : c .
)!(. Eofiaii>> rrpocp E . CToi"m oIJn'la, co6naroBOJJHBWero l / I O) H rpyrrne VI, coorneTcrne11110 K IV.

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1 70 MHP'-IA PYCY

TpaHCHJihBainn1 (qacTncrno ynoMmiyThIX BhIIIIe) , MhI coqJIH QeJiecoo6pa3HhIM npe,n:-


11omHTD HOBYIO THilOJIOrHqecKylO KJiaccmpHK3QHIO 39 6pOH30BbIX IlpHmeK H ncamfil,
no,n:pa3,[(eJIHB lIX Ha qeTbipe OCHOBHhie KaTeropHH (Tllllbl A-D) , npHqeM nepBaH,
B cBoIO oqepe,n:h, pacna,n:aeTcH Ha TpH BapHaHTa (Ai . A2 , A3) ; ,n:o CIIX nop KOJihqaTbie
HJIH Ha6opHbie npHmKH He cqHTaJIHCh COCTaBHbIMH qacTHMH y,n:HJI .
BapHaHT Ai BKJI10qaeT npHMbie HJIH c11erKa corHyThie B O,[(HOM KOHQe ncaJIHH,
TPH OTBepcnrn KOTopbIX pacno11omeHhI o,n:Ho npoTHB ,n:pyroro (pHc . 1 / 1 ) . Ha HeKo­
TOphIX 3K3eMilJIHpax, IlO-BH,[(HMOMY, 6011ee ,n:peBHIIX , cpe,n:Hee OTBepcTHe ne60JihlIIOe
H Kpyr11oe, Ha ,n:pyrIIX OHO qeTbipexyroJihHOll HJIH OBaJihHOll cpopMbl . B 60JihlIIHHCTBe
c11yqaeB O,[(HH H3 KOHQOB Bbl,[(OJI6JieH B BH,[(e QHmrn,n:pa, Mem,n:y TeM KaK B CTeHKe
QHJIHH,n:pa npocBepJieHO ,[(Ba OTBepCTHH, O,[(HO npoTHB ,n:pyroro . Pacno11omeHHe OTBep­
CTHll H yr11y611em1e BepXHero KOHQa ttanoMHHaIOT Tmrne me ,n:eTaJIH Ha ncamrnx H3
011eHhero pora . He HcKmoqeHo , qrn IIX ynoTpe611eHHe B pa3JIHqffbIX QeJUIX (Ko11ec­
HHQhI , TeJierH, nepxoBaH e3;::i;a) 6LIJIO O,[(HOH H3 npHqlIH pa3H006pa3HH cpopM ; KaK
yme 6bIJIO yKa3aHo , ,n:pyroiî: npHqHHoiî: MOrJIO 6bITh npoHCXO)l{l];eHHe ncaJIHiî: THna
A H3 pa3HhIX THnoB KOCTHHhIX nca11Hiî: . THn A pacnpocTpaHeH Ha Bceiî: TeppHTOpHH
TpaHCHJihBaHHH, OH npe,n:cTaBJIHeT MOHOJIHTHYIO rpynny , cpopM.a H ,n:pyrHe xapaK­
TepHbie qepTbl KOTOpoiî: ,[(O H3BeCTHOll CTeneHH OTJIHqamT ee OT aHaJiorHqHbIX 3K3eM­
rnmpoB B 3arra,n:Hoiî: EBporre 26 HJIH oT oqeBH,n:Ho Hecxo,n:HhIX (HHoe pacno11omeHHe
oTBepcTHiî:) 3K3eMnJIHpoB H3 CCCP HJIH c JO)l{Horo no6epe)l{bH .UyHaH 2 7 .
K THrry A OTHOCHTCH c11e,n:y10IQHe ::>K3eMnJU1ph1 : 1 -3 , YHoapa ; 4, Boram ;
5 , Crr3JIHaKa ; 6, 9 , IliaHQ ; 1 O, 1 1 , Mecrn Haxo,n:KH HeH3BeCTHhI.
3K3eMnJIHphI BapHaHTa A 2 (pHc . l /6, 8 , 10) oTJIHqa10TcH oT 3K3eMnJIHpoB
napHaHTa Ai JIHIIIh TeM , qTo HH:>KHIDI qacTh rrcaJIHH pac1IIHpHeTCH B BII;::i;e Bec11a ,
a Ha MeCTe HII)l{Hero OTBepCTHH o6blqff0 HaXO,[(IITCH OBaJILHOe YIIIKO . 0THOCHIQHeCH
K 3TOMY BapHaHTY rrcaJIHH cpaBHHTeJihHo pe,n:KH Ha TeppHTOpHH TpaHCHJihBamrn
(rrHTL 3K3eMnJIHpoB) , 3aTO mm qpe3Bh1qaiî:Ho MHoroqncJieHHhI B CCCP, npHqeM Ha
TaMOIIIHIIX 3K3eMnJIHpax OTBepcnrn HaXO,[(HTCH B TOM me IlJiaHe .
B TpaHCHJihBaHHH H3BeCTHhI c11e,n:y10IQ1Ie 3K3eMnJU1ph1 : 1-2, Pyc ; 3 , YHoapa ;
4, IIorrelIITH ; 5 , HeII3BeCTHoe MecTo Haxo,n:Kn.
K BapHaHTY A3 OTHOCHTCH JIHIIIh y,n:HJia H3 Eemma (pHc . 1 /7 , 9) , rrcaJIHH KOTO­
pbIX HeOT,[(eJIHMbl OT qacTH, BKJia,UbIBaIOIQeiî:cH B poT KOHIO . <I>opMa ncaJIHiî: H pac­
IIOJIO)KeHHe OTBepcTIIiî: xapaKTepHhI AJIH napnaHTa Ai . KoM6HHHpOBaHHaH cpopMa
THrra y,n:HJI H3 Ee11ntta BCTpeqaeTCH n B ,n:pyrHx 0611acTHX 2 8 , o;::i;HaKo 3TH y,n:HJia, oTJIH­
qa10IQnecH cpopMOll ncaJIHH H paCIIOJIO)KeHIIeM OTBepCTHll B TOM me IIJiaHe, npHHal];­
JiemaT K 6o11ee no3,n:HeMy nepHo,n:y .
THn B npe,n:cTaBJieH ,n:yroo6pa3HhIMH rrcamrnMn . OHM Heo,n:HHaKoBo corHyThI ,
33TO BO Bcex cpe,n:Hee OTBepCTHe HMeeT OB3JILHYIO cpopMy, a 6oKOBbie OTBepCTHH HHor,n:a
(c11yqaiî: 113 Jlo3Hb1) 3aMeHHIOTCH yM60HOM ; B HHOOieiî: lIX qacTH eCTh 6pycoK , K KOTO­
poMy rrpHKperrJIHJIIICb peMHH .

�6 G. A. de Mortillct, y1<. C04 . , BHJI. XC/ 1 1 20, Be11e1111 1w n , Tpa n111lcHnma 10.1oa , u « l :Yc5tiia- lnsti­

O. Kytli kov :l , Der Bronzed epotfu n d t•on


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DA, 1 1/ 2 , no,[\ cnoBoM Fren111n, CTp . 1 3 39,
74 11 cJie,[I . , pttc. 7/ 3-4 ; E. Sprock hoff, ] u ngebro n zezeit­ puc. 3292 ; S . Gallus, T. Ho rv a th, y1<. coli ; cTp.
liche Hortfunde, Mai1HU, 1 956, TOM I , CTp . 254 li 1 1 4, BJ<JI . LXXX I I / 9 ; ]. Harmatta, y1< . CO"! „ cTp .
cJ1e.r:1„ p11c. 56 li BJ<JI . 5 8 . 1 2 7 ; II . BeHC/ll!HoB, yH . coli„ CTp . 1 54 11 c11e1:1 . ,
27 A . A . HecceH, yH . coli „ cTp . 4 9 li cJ1c;� . ; l i . plic . 2 , 3 1 0 ; F . Hancar, y1< . C04 . , IJJ<JI . V I I a .
,

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171


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rrpyrue '-JaCTH c6pyu : 1 - 3 5-8 , 1 1 - 1 8 2 1 -25, Yuoapa ; 4 , µ.>
M11w 1<a ., 1 9 , lll aHI..l -POAHa Hoy3.
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172 M H P Y A PYCY 12

Km< Mbl y)l{e IlOKasrurn:, 3TOT THil npOHCXO,IJ;IIT OT KOCTHHhIX ncaJIHH H pacnpo­
CTpaHeH Ha oqeHb o6rnHpHOH TeppHTOpHH 2 9 .
B TpaHCHJibBaHHH 3K3eMnJIHphI 3Toro Tmia HSBeCTHhI B cne.IJ;yIO�HX MecTax :
I , Cn3JIHaKa
30 2
; , EeJIHH ; 3 , Illam� ; 4-7 , Jlostta .
Pasttoo6pasHe ncanHii Tmia B yKashrnaeT Ha cpaBHHTeJILHO HCHYIO THnono­
rHqecKyIO 3BOJllOQHIO .
K THITY c OTHOCHTCH Ha6opHbie npH)l{KH, saMeHHIO�He co6CTBeHHO ncaJiml
(pHC . J / 1 5-1 9) . )J:o HaCTOH�ero BpeMeHH B apxeOJIOrHqecKOH JIHTepaType MaJIO
saHHMam1c1> 3THM TIIITOM ncanHii . Pasttoo6pasIIe HX cpopM xapaKTepHo He TOJILKO ,IJ;JIH
31
TpaHCHJibBamrn, HO H Afill .IJ;pyrHX o6nacTeii • Ha6opHbie npH*KH ynOTpe6llilJIHCb
JIHIIIb TOr,IJ;a, KOr,IJ;a HX coe,IJ;HHHJIH c MeTaJIJIHqecKoii qacTbIO, BKJia,IJ;bIBaBrne:iicH B
poT KOHIO ; ecTeCTBeHHO , qTo OHH IlOHBHJIHCb JIHIIlb O,IJ;HOBpeMeHHO c IIOCJie,IJ;He:ii ,
To ecTL B 3noxy ranLrnTaTT A . Ha6opnh1e npH*KH npe.IJ;CTaBllilIOT co6o:ii ynpo�en­
ny10 cpopMy ' HO OHH qacTO HaXO,IJ;HTCH n Tex )l{e KJia,IJ;aX 6pOH30BbIX H3,IJ;eJIHii , r;::i:e
ecn H .IJ;pyrHe THilhI ncanHii . Hx KOJIHqecTBO cpaBHHTeJILHO BeJIHKO : 1 , Jlosna ; 2 ,
32
YIIoapa ; 3-6, Cn3JIHaKa ; 7 , IIIanQ-Po,ll;Ha Hoy3 .
Cy;::i:H no pasnoo6pa3HIO cpopM H OTHOCHTeJibHO 60JibIIIOMY KOJIHqecTBY 3K3eM­
IlJIHpOB , Mbl IlOJiaraeM, qTo ncaJIHII THila c ynoTpe6JIHJIH CTOJib )l{e qacTO , Kal< II nca­
JIIIII TIIna A .
K THilY D OTHOCHTCH KOJibqaTbie npH)l{KII , nrpam1rne TY )l{e pOJib , qTo H
11pH)l{KII TIIna c . Tpn KOJibQa saMeHHIOT OTBepCTIIH ncaJIHii ; IIX pacnoJIO)l{eHHe 0,ll;H ­
HaI<OBO c pacnoJIO)l{eHHeM OTBepCTHH (K cpe;::i:HeMy KOJihIW npIIKpenfillJIH qacTb YAIIJI,
BKJia,ll;bIBaBIIIHXCH B poT KOHIO, a ,IJ;Ba 6oKOBbIX KOJibQa CJIY)KIIJIII ,ll;JIH npIIKpen­
JieHIIH YAIIJI c noMo�bIO peMneii I< no;::i:6opo;::i:oqnoMy peMHIO y3;::i:etII·rn) .
XoTH , Km< MhI y1<asaJIII BhIIIIe , KOJILqaTbie npHlliKII npottcxo,IJ;HT OT ;::i:ttcKo­
BH.IJ;HhIX KOCTHHhIX ncaJIHH, B TpaHCIIJibBaHIIH II ;::i:pyrIIX o6JiaCTHX 33 OHII qacTO BCTpe­
qaIOTCH , JIIIIIlb naqHHaH c neptto;::i:a raJibIIITaTT B . 3Ta .i:i:aTHpOBKa IlO,ll;TBeplli;::i:aeTCH
KaK cneQHcpHqecKHM COCTaBOM KJia,ll;OB 6pOH30BbIX H3,ll;eJIHH , cpe;::i:H KOTOpbIX OHH
HaXO,ll;HTCH, TaK H IlO,IJ;BeCKaMH B BH,IJ;e IlTHqbHX roJIOB , ceKHp H T.Il . , npIIKpenJieHI-IhIX
K 6oKOBhIM KOJibQaM . KonttqecTBO KOJibtiaThIX npHllieK 6onee orpanttqeHo ncne,n;-

29 G. A . de Mortillet, yK. CO'! . ; V. Dumitrescu, TOT cjJaJ<T' '!TO l\llCK y1<paweH co CTOpOHbl, np1i1<pen­
L'eta del ferro nel Piccno, ByxapeCT, 1 929, cTp. 52, :rnsweiicH 1< nol:(npyre, onposepraeT 3TO npel:(no.r1c­
plic. 7/ 1 0 ; S. Gallus, T. Horvath, yH. co'! . , cTp. ;1<em1e' li 6onee sepOHTHO liX liCilOJlb30B3Hlie B Ha'!e­
1 1 4, BKJI. LXXX I I l /8 ; I1. BeHeAliKOB, } H . co'I . , cTp. CTBe npH>1<eH.
1 59 H CJiel:( . , pliC. 1 1 . MHoro'IHCJieHHbl 11 pa3Hoo6pa3Hbl cpopMbl Ha6c p ­
30 Z. Reiner, B A E , 1 888, CTp . 2 1 , BKJI. l l l / 7 . HbJX npmHeK T11na 3K3CMilJIHpa li3 CnJJIHaI<a (p11c.
Ta1< KaH JTOT 3K3eMnJIHp cJioMaH li OTCYTCTBYIOT HeI<oTc ­ 1 / 1 6) cp. S. Gallus, T. Horvath, y1< . CO'I . , BKJI.
pb1e JJieMeHTbI, 1<0Topb1e yI<a3bIB3Jili 6b1 na ero 11ecoiv.­ X / 1 9 , X I l/6, X I I l /2 , XX/ I I , 1 3 , XXl/7, 1 2 li T.l\.
HeHHOe ynoTpe6JieHlie B J<a'!eCTBC IlC3Jllili' Mbl B03Aer­ 32 Cp . ellle H. Dumitrescu, B « Dacia » , V -
H<l'IB3eMCH OT ero TO'lllOro onpel:(eJieHli H . V I , 1 93 5 - 1 936, p11c. 1 4/4, ocTaJibHbJe Heony6n111<0-
3 L G. A . d e M ortillet, y1< . CO'l . , BKJI . XC/ 1 1 24 ; BaHHb1e J1<JeMnJIHpb1 li3 Cn„JIHa1<11 HaxoAHTCH B
Ch. Hawkcs, Spiitbronzezeit, Hallstatt· und Lat�ne· MyJce rop . AmAa, HHB. NQ 270, 280.
Zeit i n England u n d Wales, 1 9 1 4 bis 1 93 1 , B BerRG K . 33 M. Ebert, RL, V I I , CTp. 14, BKJI. 1 0 ; I. Nestor,

2 1 , 1 93 1 , CTp . 9 2 , puc. 2, C'IHTaeT H X buterole. K . B WPZ, XX I , 1 93 4 , cTp . J J O, np11M. 14, cTp. 1 23 ;


Willwonseder, Ein Depotfun d a u s Stillfried a. March, T. Sulimirski, y1< . CO'! . , CTp. 143 11 cnel\ . , BKJI. 1 1 /5 ;
B WPZ, X IX , 1 93 2 , cTp . 3 1 , BHJI . 1 / 1 , 1 6 , pa3Ae.TJHH Jelentes Debrecen M uz . , V I I , 1 9 1 3 , cTp. 21 (11nmo­
MHeHlie M . X3pHeca, C'lliTaeT, '!TO J1<Je�m1rnpJ.! li3 CTP3L\liH Ha nepenneTe) ; Z. Vinski, D er << thrako­
lllTliJib(PPlilla HBJIHIOTCH KOJibL\3Mli, CJ<B03b KOTOpble kimmerische » Fund tion A daset·ci in Syrmien, B Rad
npol\eBaJili BO;.fOHli, 'IT06bl npaBl!Tb JIOW3Ab!O ; Ol\Hll<O Voj. Muz., 4, 1 95 5 , CTp . 4 2 , BKJI . 1 /2.

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13 « .UOKl1MMEPl1MCKHE » .UETAJIM J<OHCKOVr CEPYH 1 73

CTBlle Toro, qTQ llX IIO-Bll,D;llMOMY ' yrroTpe6murn: He TaK ,n;onro . 0Hll 6hIJill o6Hapy­
llieHbl B cne,n;ym�IIX Mecrnx : 1 , 3aroH ; 2, An6a-IOmrn ; 3,
CbIH,D;lliop,n;lliy ,n;e Ifa,n;ype ;
4-5 , MeCTO HaxO,D;Kll Hell3BeCTHO .
KaK IIOI<a3hIBaIOT coBpeMeHHhie aHanorHH, KOJibqaTbie rrpHlliKll npeHMy�ecT­
BeHHo ynoTpe6JIHmr npll 3anpHlliKe KOHeii B KOJieCHll�hI li Tenerll .

P11c . 5 . - 1'l306pa>1<emrn: tta c1-nynax : I , Baci ; 2-3 , Mopm.i.11ttr .

.Uo CHX nop He y,n;anoch e�e yTOqmub , Hrpami: JIM: npocThie I<OJib�a (pHc .
I /27-29) , o6biqffO Haxo,n;HMbie B I<na,n;ax c y3,n;eqHhIMll Ha6opaMH, TY llie ponh , qTQ li
KOJibqaTbie npHlliKH , HJIH HX ynoTpe6JIHJill ,n;JIH np11KpenneHHH y,n;Hn I< no,n;6opo ­
)J;OqffOMY peMI-II-0 y3,n;eqKll (KaK 3TO ,n;enaI-OT li Tenepb) .
Ifa npe,n;nollieHHoii TttnonorM:qecHoii KnaccmpHKa�1m cne,n;yeT , qrn 1rnii,n;eH ­
Hbie Ha Tepp1uopHH TpaHCHJibBaHHI1 nca11tt11 npe,n;cTaBJIHI-OT qpe3Bh1qaiiHoe pa3Ho- .
o6pa3He cpopM , cpe,n;H KOTOpbIX MOlliHO BbI)J;eJillTb qeTbipe THila I1 ,n;Ba BapM:aHTa . I-fa
IIX qHcna qa�e Bcero BCTpeqaIOTCH 3K3eMrrMpbI TI1ITOB A H C . Ka1< 3TO cne,n;yeT H3
xpOHOJIOI'Hll I<Jia,D;OB ' B I<OTOpbIX OHH 6bIJIH o6HapyllieHbI ' OHM: nocnep;oBaTeJibHO
6bITOBaJIH B 3ITOXY' rrpOCTttpaIO�YIOCH OT KOH�a 6pOH30BOro BeKa p;o KOH�a rrepBOH
noJIOBHHhI paHHeraJibIIITaTTCKoro nepHop;a (6poH30Bhrn BeI< D faJibIII raTT A) . -

HarrpOTI1B , nepHop; 6bITOBaHI1H (K TOMY llie MeHee MHoroqttcneHHbIX) KOJibqaTbIX


npHllieK OTHOCHTeJibHO Henpop;OJI)l{lfTeJieH (faJibIIITaTT B) . .Uallie eCJilf HeKOTOpbie
3K3eMnnHpbI nma D li npop;oJl)l{aJIH 6hITOBaTh B nepuop; fan1>IIITaTT C, TO caMhIH
<Pm<T HX pacnpocTpaHeHHH B KapnaTO -,n;y1rniicKOM o6naCTll li OTCYTCTBlle Ha TeppH ­
TOpHH CCCP c p;ocToBepHocThIO noKa3hIBaeT , qrn 3TOT THrr rrcaJIHii H e np1:rna)J;ne ­
lliaJI KHMMepttii�aM .

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1 74 MHPt.IA PYCY 14

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HapH)l;y c HCCJie)l;OBaHHhIMlI HaMII rrcaJIMHMII, rrpmI<KaMII H y;::i;1rnaMII, HaxO)l;lIJilICb H
;::i;p yrIIe qacTH c6pyII, Ha KOTOpbie )l;O ClIX rrop He o6panrnII )l;OJIH<HOro BHRMaHMH .
KpaTKaH cTaTHCTRKa 1<na;::i;oB 6poH30BLIX IIs;::i;emrn Ha TeppIITOpHH TpaHCIIJil>BaHIIII
IIOKa3bIBaeT' qŢQ H3 1 70 yrroMHHaeMbIX B apxeonorIIqecKOll JIHTepaType KJia)l;OB CBbIIIIe
40 co;::i;epH<aT MHoroqHcJieHHhie ;::i;eTa.irn c6pyII, a B 1 l II3 HlIX qacTH yrrpHH<lI COCTaBJIHIOT
6om.myro qacTL Kna;::i;a . qT06hI nyqme o6 'LHCHIITb Ham1qIIe rrcanIIiî, rrpHH<eK H YAHJI
B COOTBeTCTBeHHhIX KJia;::i;ax, Heo6XO)l;IIMO OIIIICaTb corrpoBOH<)l;aIOiu;He HX HaII6oJiee
xapaKTepHbie qacTH, TaK KaK JIHllib pas6op 3TOro BOIIpoca B u;eJIOM II03BOJIHT BhUIBlITb
sHaqeHIIe KOHH B 3KOHOMRKe paHHeraJibIIITaTTcKoro o6mecTBa B TpaHCHJihBaHIIH.
c u;eJiblO o6ocHOBaHHOll )l;OKyMeHTall;HlI yrrOTpe6JieHMH 3TIIX qacTeiî rrpH
sarrpHH<Ke KOHH Mbl rrpH6erJIH, c O)l;HOH CTOpOHbl, K rroqTH COBpeMeHHhIM HM H306pa­
H<eHMHM Ha CHTyJiax li T .II . ' a c ;::i;pyroiî CTOpOHbl I{ aHaJiorMHM 3IIOXH pa6oBJia)l;eJib­
-

qecKoro CTpOH B rpeu;IIII H PHMe, TaK KaK HapHAY CO CBII)l;eTeJibCTBOM IIHCbMelil!bIX


lICToqHlIKOB , yrroMIIHaIOiu;HX aHTHqHbie Ha3BaHMH 3TIIX qacTeiî, coxpaHIIJICH H u;eJiblll
pHA rraMHTHHKOB IICKyccTBa Toro BpeMeHH (cppecoK , cKyJII>IITYPHhIX Hso6paH<eHHiî) , B
rro;::i;po6HOCTHX BOCIIpOII3BO)l;Hlll;HX pa3Hhle crroco6bI yrrpHH<KlI HJIII y1<pallieHMH KOH­
HOH c6pyH . KoHeqHo ' 3TH aHaJionrn He BIIOJIHe TmK;::i;ecTBeHHhl CBOIIM rrpOTOTHIIaM
paHHeH<eJie3Horo BeKa - B Teqem1e BeKOB rrpOH30llIJIO MHOro cymecTBeHHbIX H3Me­
Hemtil - O)l;HaKO , IIOCl{OJibKY IIX yrr0Tpe6ne1rne Y3KO orpaHIIqeHo, OHM OCTaJIHCb
TeMII H<e no cymecTBY ; II03TOMY Mbl cqIITaeM u;enecoo6pa3HbIM rrpoBeCTH BbillieyKa-
3aHHYIO rrapanneJib .
XoTH He1<0Toph1e II3 HallIHX onpe;::i;eneHHii KaH<yTCH n ne BrroJIHe y6e;::i;IITeJil>­
HhIMH, BCe H<e B COBOKYIIHOCTII OHH ;::J:OIIOJIHHIOT Kapnmy H BblHBJIHIOT 6bJTOBOC 3Ha­
qeHIIe KOHH B TpaHClIJibBaHlilI B rrepHO)l; raJibllITaTT A H B, B TO H<e BpeMH o6o6ma.a
pesyJibTaThI , rronyqeHHble rrpII n3yqeHIIII y;::i;1rn .
1 . Ampyx - IIOMIIOH pa3JIHqHoii cpopMbl ' rrpHBH3bIBaBllIHHCH KOHCKIIM BOJIO­
COM K TeMem1 MeH<AY ylliaMH l{QHH (pHC . 6) . qame BCero BCTpeqaeTCH cpopMa
BOpOHKH , KOHyca, KOHyca c TpeyroJibHbIMH OKOllIKal\rn li rrepeKpyqeHHOH ll;HJIHH­
APHqec1<0ii BepX)'llIKOH, JIH6o 1rnpal\1H)l;bl c TpeyroJibHblMH crnpoHaMH H OCHOBaHHeM
(pIIc . 3/4--8)34 • TpancHJibBaHCKHe KJia)l;hI 6poH30BhIX H3)l;eJIHii co;::i;epH<aT MHoro­
qHcneHHLie H pasHoo6pa3HLie rrol\mOHhI ; 1-mrrpHMep , B Kna;::i;e H3 P363raHH RMeeTcH 35
31<3eMIIJIHpOB pa3HOH cpopMbl .
2 . Bulla - rB03AH-KHOIIKH )l;JIH rrpIIKperrneHHH peMHeiî B Mecrnx rrepeceqe­
HMH (pHC . 4/ 1 -3) , rJiaBHbIM o6pa30M yrrOTpe6JIHBllIHeCH )l;JIH rrpHI<perrJieHMH IIO)l;-
6opo;::i;oqHOrQ HJIH Hano6Horo peMHH K p;::i;eq1<e 35 •
3 . e:J. � 0A.ooe·n1c;, (temo) - rrpHH<Ka pasJIHqimiî cpopMhI, rrpRKperrJIHBlliaHcH K
IIO)l;Ilpyre ; CKB03b Hee rrpo;::i;enam1 ys;::i;y ' qTQ6bI IIOBOpaqHBaTb KOHH BJICBO HJIH BIIpaBO
(pHc . 1 / 1 5-18) 36 • 3Ty qacTL rrpHMeHHJIH JIHllih rrpH 3aI<Jia)l;hIBaHHH HeCKOJil>KHX
JIOllia;::i;eii B KOJieCHHll;Y HJIH B TeJiery (pHC. 6) .
34 C. Gooss, B AVSL, X I I I, 1 876, CTp. 534, 36 I. Nestor, B WPZ, XXI, 1 93 4 , CTp. 1 1 7 11
BKJI. X / 8 ; J . Hampei, B Bron�kor, I I I , cTp . 148 H rnep;. ; cncp; . , rp;e onpep;emieTcH 11 11x THnoJJorHH ; F. Holste,
M. Nees, B A E , XLVI, 1 93 2 - 1 93 3 , cTp . 1 64 11 YI<. co1.1 . , BKJI. 9/24, BKJI, 1 8/ 1 2 .
cJiep;. , p11c. 92/5 ; F. Holste, yK. co1.1„ 01<11 . 1 6/22, 36 J , Hampei, B Bron�kor, I I I, CTp. 1 60, p11c. 2 9 ;
Bl<JI. 1 8/23, Bl<JI. 49/25 ; s . Foltiny, yK. COl.! . , CTp . G. A. d e Mortillet, yK. co1.1 . , BKJJ. XC/ 1 1 3 3 ;
1 6 11 CJiep;. ; DA , I , cTp. 25 1 11 CJiep;„ puc. 298-299 ; ]. Dechelette, Manuel d'Archeologie prehistorique,
P. Paris-G. Roques, Antiquitees Grecques, flapH>H , I IapmI<, 1 924, 1 1/ 1 , CTp . 204 11 cnep; . , puc. 1 1 6, 1 1 7 ;
1 909, CTp . 25 H CJiep;. A , I, cTp . 1635, puc. 2202, 2207, 221 5 .

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15 « .[{0Kl1MMEPHfiCKl1E » .[{ETAJIH KOHCKOVr CEPYH 1 7G

BepOHTHO TO :>I<:e Ha3Haqem1e llMemI li ({ )J;BOHHbie 6oeBbie TOIIOpbI )) 3 7 : COBep­


rneHHO oqeBll)J;HO, qTo OHll He 6bIJill opy:>I<:lleM , IIOCKOJibKY YIIII{O He rrpeBbIIIIaeT 1 CM,
a Jie3BIIJI Hell3MeHHO orry�eHbI BHll3 .
4 . aenu-noiJBeCKU, BepOHTHO IIpllKpeIIJIJIBIIIlleCJI K MeCTy , r,z:�e I-IaJI06HbIH
peMeHb coe;::i;IIHHeTcH c 6oI<OBbIM peMHeM y3;::i;eqKll (plic . 3/9, 1 4 li plic 6) . cf>opMa ,
COCTaB li pa3Mepbl 3THX u;erreH-IIO)J;BeCOK pa3JIHl!HbI B Ka:>I<:)J;OM OT)J;eJibHOM cnyqae
li BeCbMa BepOHTHO , qTo HX Ha­
'�
;::i;eBam1 Ha nornap;eif , a He Ha
mo;::i;e:H: ' IIOCKOJIDKY )J;JIIIHa HeKO­
TOpbIX ;::i;ocTIITaeT 50 CM 38 • IIo;::i; ­
BecKH Ha KOHD;e u;errll llMelOT
pa3JIHl!HYlO cpopMy : OHll 6bIBalOT
TpeyrOJibHbie c 3y6qaTbIM OCHO­
BaHlleM, KpyrJihie li c qeTblpbMJI
KpecToo6pa3HO paCIIOJIO:>I<:eH­
HbIMll CIIllD;aMll, rrpHMoyrOJibHbie,
cnerKa CTHHYTbre rrocpe;::i;I1He (Ha-

~
IIOMllHalO�He )J;BORHbie TOIIOpbI) ,
KOJIOKOJIOBll)J;Hbie H T .II . (pnc .
1 /9-1 4) .
5 . 1IyHUiţ.bl - 3aKaHl!HBa- PHC. 6. - ITonbITl<a BOCCTaHOBnemm (( AOI<HMMepHHCl<Oil » copyIJ .
lO�lleCJI IIOJIYMeCHD;eM IIO)J;BeCKH'
ycJIOBHO n HerrpaBllJibHO Ha3bIBaeMbie « Nadel halter » llJill « Nadelsch iitzer » ,
o6bil!HO rrpI1KperrJIJIBIIIlleCJI r< rro;::i;rrpyre (;::i;nllHa D;llJIIIH)J;pllqecr<o:H: Tpy6Kll , rro­
Bll)J;llMOMy, yKa3bIBaeT Ha IIIHpllHy peMHJI, I{ KOTOpOMY OHa IIpllKpeIIJIJIJiacb) (puc . 4/4
M plic . 6) . 3TH IIO)J;BeCKll qacTO BCTpeqalOTCJI B TpaHCllJibBaHCKHX KJia;::i;a x, a B
coqeTaHllll c saltaleoni OHll BCTpeqalOTCJI COTHJIMM B HeKOTOpbIX KJia;::i;ax (JJ::>I<:eyJia ,
l:..foKJIOBIIHa) 39 •
6 . IloiJBeCKU H 6JlJlU/,KU pa3HOR cpopMbI , rrpMKpeIIJIJIBIIIHeCJI K peMHHM yrrpH ­
llill (plic . 4/5-8 , 1 1 - 1 3) )J;JIJI yKparneHIIH li B TO :>I<:e BpeMJI )J;JIJI IIOKpbITHH IIIBOB .
7 . <PaJZepbl pa3HOR BeJIMqlfHbI IIpllKpeIIJIJIJIH K H3JI06HOMY llJIH 6oKOBbIM
peMHJIM y3;::i;e qKM, a I1Hor;::i;a K rrepe;::i;H eMy, rrn:>I<:HeMy llJIH 3a;::i;HeMy peMHIO rrop;rrpyrtt
llJIM K MecTy rrepeceqeHHH peMHeii (pHc . 4/ 1 9-25) . cf>anepbr - Hatt6onee qacTo BCTpe­
qaro�uecJI qaCTll c6pyll, B HeI<OTOpbIX KJia;::i;ax llMeIOTCH ;::i;ecJITl{H 3K3eMIIJIJipOB
(BllKa qlly, Liex3nyu; , IleqMKa , Ylloapa li ;::i;p .) 4 0 •

37 J. Hampei, B Bronzkor, I I I, CTp. 1 1 5 ; S. Fol­ B « Dacia » , X I - X I I . 1 94 5 - 1 94 7 , CTp . 260


11 CJieJl . ,

tiny, y l< . coq . , cTp. 75 ; M . Roska, B A E , 85 , 1 9 5 8 , pH c . 3 ; S. Foltiny, y1< . C04 . , cTp .


1 8 H cnep;.
cTp. 4 6 li cn ep; . .
39 I. Nestor, B Stand . . , cTp. 1 26, npHM. 5 1 3 ; M .
38 J. Hampei, B Bronzkor, I , BI<n. LIV/ I , Bl<JI. Roska, B Kozlemenyek -Cluj, l l l , 2 , I 94 3 , cTp . 1 2 7
LXII-LX I I I ; TaM }He, I I I , cTp. 1 58, pac. 2 7, 28 ; V. li cnep; . ; DA, plic. 269 1 . He 1iC1<mo4e1r n , 4TO 3TH nop;­

Pârvan, G eti ca, cTp. 440 ; I. Nestor, B Stand . . , cTp. . s e c 1<1i npm<pennHnn I< rpnse HOHH, 1<a1< 3TO p;en&eTcH
1 1 9, npHM. 490 ; D. Popescu, Amulete hallstatti ene d i n 11 Tenepb n o npa3JlHHI<aM (csap;b6b1 11 T . p; .) . Jlcwap;ei1
Transilvania, B ACM IT, l V , 1 93 2 - 1 93 8 , CTp . 1 80 y1<pawa10T I<HCTHM11 H3 peMHdi HnH l.lBen1oi1 wepcn1,
11 cn e p; . ; M . Nees, yI<. coq . , CTp. 1 64 li cnep; . , p li c . 11MliTl1PYIOLl\11M H , AO 113BeCTHOI:°I CTene1111, 3Tl1 nO,[(BeCI<H
90-92. l111TepeceH XliMli'!eCl<liH CCCTaB OAHOH li3 3THX B BliAe nonyMeCHl..la .
lleneii-nop;secoI< ; 86,08 % MeAli, 1 3 ,87 % l.lHHI<a H 4 0 J. Ha mpeI, B Bronzkor, I l l , cTp . 1 47 ; V. Pârvan,

HeMHoro CBliHl..la . M . Roska, B Repert6rium, CTp. G et i ca, C T p . 4 3 2 11 cnep; . ; I . Nestor, B Stand . , CTp . 1 2 H
. .

1 8 1 , NQ 226, plic. 2 1 9 ; M. Moga, Dep6t de Quruslă u, cne p; . , r,[(e npo1-13BOAHTC.A T11nonor114ecI<afl H xpc110J10-

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176 i\!llP4A PYCY 1 (j

8 . Saltaleoni COCTOHJUI H3 rrpOBOJIOKH, CKpyqeHHOH B cpopMe IJ;HJIHH)l;pH ­


I
qecKOH Tpy6Irn )l;JIHHOH B 5 - 20 CM . Hx rrpHKperrJUIJIH K rrorroHe (ephippium) ,
BHaqaJie 3aMeIDIBIIIeH ce;::i;no , HJIH, BepOHTHO , K 3a;::i;HeMy HJIH rrepe;::i;HeMy peMHIO rro;::i; ­
rrpyrH (pHc . 4/4, pHc . 6), qepe;::i;yH HX c rro;::i;BecKaMH B BH.ri;e rronyMecHu;a . YrrOTpe6-
rreHHe saltaleoni H )l;JUI yKpaIIIeHHH o;::i;elli)l;bl )l;OKyMeHTHpyeT HX Haxo;::i;1<a B HHBeH­
rnpe HeKOTOpbIX rrorpe6eHHH 41 .
9 . Tintinabuli - KOJIOKOJihqHKH, 6y6eHIJ;bI pa3JilfqHoli cpopMbI (pHc . 3 / 1 -3),
06b1qHo rrpHBH3bIBaBIIIHecH K y3;::i;eqKe HJIH rrepei'J,HeMy peMHIO rro;::i;rrpyr11 4 2 •
10. Tutuli KOH11qecKoli cpopMbI , yKpaIIIeHHbie KOHIJ;eHTp11qecKHMH Kpylli­
I{aMH , c BepxyIIIKOH , 3aKaHl!HBaIOI.IJ;eHCH KHOIIKOH (p11c . 4/9- 1 0) . OHM HMeJIH TO
llie Ha3HalleHHe, l!TO li cpanepbl , a B HeKOTOpbIX CJIYllaHX OHM 6bIJIH HCIIOJil130BaHbl
H )l;JIH yKpaIIIeHHH o;::i;elli)l;bl 43 •
I I . I'B0Jâu1<u
pa3HOH cpopMLI , yrrOTpe6JUIBIIIHecH )l;JIH 6onee rrpoqnoro cKperr­
nemm yrrpHlliH na IIIBax ; IIO-Blf,lJUJ\lOMY ' OHH HrpaJIH TY llie pOJih , l!TO H cpanepbl
(puc . 4/ 1 4- 1 8) .
"l:laCTllllHOe OIIHCaI-IHe MHoroq!ICJlCHHbIX Bll)l;OB Ha6opa c6py11 II03BOJUieT
HCHee IIOHHTb rrpHllHHY qacTOH HaXOgIUI ;::i;eTaJieH yrrpHlliH B TpaHCHJibBaHCKHX
Kna;::i;ax . EoJILIIIoe pa3Hoo6pa3He cpopMbI rrcam1li n ;::i;pyrHx qacrell: yrrpHlliH BbIH­
BJIHeT ' c O)l;HOH CTOpOHbl , ll306peTaTeJihHOCTh MacTepoB , 0Tpa3HBIIIYIOCH B COBep­
rneHCTBe BbI)l;eJIKH l{alli;::i;oro THIIa , Kalli;::i;oro 3K3eMIIJIHpa, a, c ,npyroli CTOpOHLI ,
CJIOlliHOCTb li pa3H006pa3He II03HaHHI1: TpaIICHJibBaHCKHX cppaKHlia;eB panHeraJih ­
lllTaTTCKOH 3IIOXH B o6JiaCTH HCKYCCTBa 3arrpHlliKH II yKpaIIIeHHH KOHeiî .

Apxeonoruqec1<aH 1maccncl>HK� . K collianemuo , II3-3a oTcyTCTBH.H CHCTe­


MaTHliecKoro HCCJie)l;OBaHHH paHneraJibllITaTTCKHX KperrocTeH , rroceJieHHH li MOrHJib­
HHKOB na TeppnTOp1rn TpaHCHJihBamm , Tpy;::i;Ho orrpe;::i;en11Tb rrp11Ha;::i;nelliHOCTh rrcaJIHH
li ;::i;pyrnx qacTeiî yrrpHlliH K O)l;HOH 113 MeCTHbIX MaTepnaJibHLIX KYJihTYP ; BCe )l{e
- IIOKa eI.IJ;e B 061.IJ;HX qeprnx li npe)l;IIOJIO)l{HTeJihHO - 3TO MOlliHO c.n;eJiaTb Ha
OCHOBaHHII cyI.IJ;eCTBYIOI.IJ;ero HeMHOrol!HCJleHIIOro MaTepHaJia . .UBeua;::i;u;aTb KJia)l;OB
6pOH30BblX ll3)l;eJIHM , B KOTOpbIX o6uapyllieHbl 6poH30Bbie IIpHlliKH li ncaJIHH,
BMecTe c Tp11;::i;u;aTh10 .n;pyTHMH cKna;::i;al\m , co;::i;eplliaI.IJ;HMH 1rn6op c6pyn, pacnpe;::i;eneHLI
rrp116JIH3UTeJihHo panHoMcpno no nceli Tepp1uopnn TpaHCHJihBan1111 (c ne3Hal!HTeJih­
HhIM cKorrs1e1meM B ;:i;omrnax peK CoMeIIIa 11 MypeIIIa) . 3TO pacrrpe.n;enem1e 3HaMe­
HaTeJihHO , IIOCKOJihKY OHO BbIHBJIHeT IIIHpOKOe HCIIOJih30Bam1e KOHH y ncex TpaH­
CHJihBaHCKHX IIJieMeH (l{OCTHHLie rrcamm 6pOH30BOro BeKa TaKllie o6oCHOBaHLI B

n14ccKaH KJiaccmp11Ka 111: H ; M . R,,,L1, u H�pcrtorium, r•l!C. 6, 1 7- 1 9 ; l ll ;1:c, B Ko:lemenyek-Cluj , II I , 2 ,


cTp . 1 50, N2 24, crp . 224, N2 45 ; S. F olti ny , yK. co'! . , 1 943, cTp . 1 2 7 H cnel:( . ; Zoltai L . , ]elentes D e brecen
I , cTp. 3 3 11 cne.r:1 . ; D A , I , cTp. 666, p11c. 7 7 7 ; I I , cTp . Muz., 1 909, cTp . 39; D . Garasanin, Katalog d er t•orge·
1 1 74, pHC. 1 471 , I V , CTp. 425, pHC . 2209. schichtl i c h en M etalle, BenrpaA, 1 954, CTp. 70 ; S. Fol­
O Hanc6ttbIX <Panepax 11 T.n. cp. DA, pttc. 2222, tiny, yK . CO'! . , CTp . 19 H CJJe):\.
2 4 3 8 , 2738, 2762 H T.I:\. Xpo11onorn4ecKy10 H rnncs1c­ 42 C. G o oss, y1< . CO'I . , BK."1 . V I I I/ I ; J . Hampei,
ru'!ecHy10 HJl3CCHcl>llH3!.UllO pa3Jlll'!HbIX THilOB cpanep D Bronzkor, I I I , mrn. CCX I I l/ 1 1 , 1 7 ; DA, V, cTp. 342,
upOH3BeJJ Hel:(3BIIO G. V. Merhart, O ber blecherne Zier· pnc. 1 4 7 1 , 2 1 99 ; H. Mobius, Kaukasische G locken in
bucl<el (Faleren) , B Jahrb. Rom . - Germ. Zentralmu­ Samos, B Marburger Studien, 1 938, CT p . 1 56 li CJICI:\.
s c u ms in Mainz, 3, 1 956. cTp . 28 H cne.r:1. Btt6Jrnorpaqrn- 43 L. Domot<\r, B A E , XVII, 1 897, cTp. 26 1 ;
4ecKllMll yKa3aHllHMll MbI c6H33HbI npo<tJ. 11 . HecTopy, L. Zoltai, y1<. co4 ; I. Nestor, B Stand , CTp. 1 22 H ...

l\OTOpOMY Bblp3}1<3eM ropH4)'10 npH3H3TeJlbHCCTb. c,>el:\ . ; S. Foltiny, )' K . CO'! . , cTp. 33 11 cneA . ; DA, V ,
41 M. Roska, B DolgCluj, IV, 1 9 1 3 , crp. 2 3 7, cTp. 5 5 8 puc. 2690.

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17 " JlOKHMMEPHHCKHE 11 JlETAJUI K OHCKOH CEPYH 1 Ti

apeane pacnpocTpanemrn Tpex xapai<TepHeihmrx KYJibTYP rnro npeMeHH - B1ITeH-


6epr , 0ToMaHH, IJeqHKa) . Cl<onneHHe KJia,UoB 6poH30BhIX H3.UeJIHM B .uonHHe CoMerna
(B qacTHOCTH, B 06nacn1x Knym H MapaMypern) yKa3hrnaeT JIHIIIb Ha rnaBHbIM MeTaJI­
nyprHqec1miî oqar, 0T1<y.ua MHoroqHcJieHHhie 6poH30Bhie H3,Uemrn pa30IIIJIHCb H
pacnpocTpaHHJIHCb B coce,UHHX 06nacn1x ; .n;oJIHHa Myperna 6Lrna JIHIIIb ocbIO BTO­
pocTerreHHoro oqara .
-
TpaHCHJibBaHHH , Hrpam11aH namnym. ponh B nponecce pa3BHTHH 6poH30Boil
MeTaJIJiyprHH B Kapnarn-.uyHaMCKOM o6JiaCTH , r.ue BCKpbIJIH MO�Hble 3eMJIHHbie
KpeIIOCTH H MHOroqncJieHHbie OTKpbITbie rroceJieHMH co CJie,UaMH IlOCJie,UOBaTeJib ­
Horo H npO,UOJI)l{HTeJibHOro o6HTaHHH 44 ' IIOBH.UHMOMY' HMeJia TaKOe me 311aqem1e
H B nponecce pa3BHTIIH MaTepHaJibHhIX KYJibTYP B 6onee HJIII MeHee OT,UaJieHHhIX
o6JiaCTHX 45 • lJpe3BhJqailHO 60JibIIIOe KOJIHqeCTBO noceJieHHM H KJIU,UOB 6pOH30BhlX
H3,UeJIHM , .uaTHpyeMbIX paHHeraJibIIIaTTCI<OM 3IIOXOM , CBH,UeTeJibCTByeT He TOJihl<O o
pocTe HaCeJieHHH, HO H o 3HaqHTeJibIIOM pa3BH �'HH X03HHCTBa .
TecHaH xpoHonornqec1<aH CBH3b H B3aHM03aBHCnMoCTh Mem.n;y Kna.uaMH 6poH-
30BhIX H3,UeJIH'H H I<peIIOCTHMH, noceneHHHMH II MOrHJibHHKUMH paHneraJiblIITaTTCKOro
nepHo.n;a B TpaHCHJihBaHHH .um<yMeHTHpoBaHhI, c o.n;Hoiî crnpoHhI , OTKphITneM
KJia,!l;OB HJIH OT,UeJihHbIX 6poH30Bl>IX II3,Uemnl: Ha caMOll TeppHTOplm KpenocTeH H
noceJieHHil (IJeqHKa , CbrnTaHa , OpagH , Bam1 ny:i'i Mnxail , CoMernyn Peqe, IlopyM-
6eHH, O.uopxeli H .up .) HJIII B HHBettrnpe norpe6eHHM (KpyqeHH , Apa.u-fail, ChmTana,
BanH nyil Mnxaiî) , a , c .n;pyroiî crnpoH1>1 , ttaxo.uKoil rJIHHHHbIX cocy.uoB , B KOTOphIX
Haxo,UHJIHCh 11eKoTOpb1e KJia,UbI (IJeqm<a , BanH nyil MHxail, Jlo3Ha , IloneIIITH,
cl> brna�e , Cn3JIHaKa I, T3yTey, 3arou) . 3TH OTKphITHH II03BOJIHIOT npouecTH napan­
JieJib , c ToqKH 3peHHH xpoHOJIOrHH H KYJihTypr.1 , Mem.uy KJia,UaMH H COOTBeTCTBeH­
HLIMH noceJieHHHMH H MOrHJibHHI<aMH . Il bIIIICOIIHCaHHbie pa3HOo6pa3Hhle .ueTaJIH
c6pyH oprauHqecKH BKmoqaJOTCH B 3TY KYJibTYPHYIO cpe.uy ' .uo H3BeCTHOM CTeneHH
.UOIIOJIHHH KapTHHY 3TOro HCTOpHqecKoro nepHO,Ua , e�e TaK Mano HCCJie,UOBaHHOro
nyTeM CHCTeMaTHqecKHX apxeonorHqecKHX paCKOIIOK .

061.q11e aaKn1011eHHJ1. OrpoMHoe Kom1qecTBO uail.ueHHbIX Ha TeppHTop1m


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I<OHH B 3KOHOMHqec1<0il )l{H3HH qeJIOBeqecKoro o6�eCTBa B HaqaJie paHHemeJie3HOro
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qacTH TeppHTOpHH PHP , IIOHBJIHeTcH H306pame1me KOHH Ha HeKoTopbIX npoH3Be­
.uenHHX rnr.uarnHero HCKYCCTBa (Ha 30JIOTOH cpanepe H3 fp3HHqepH-0TJiaI<a H, B03-
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Cap:n.1en, MeAliaw, EoAoH, IlopyM6eHli Mapli, CbIH­ CJIOeB li ropli30HTOB o6liT3HHH raJibWT3TTCHoro ne­
TaHa-ApaA. ,UliaMeTp IIOCJICAHCH Hpenocrn 900/1 000 M, pliO,Ua .
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178 Ml1P4A PYCY lR

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,n;eHHbie Ha TeppHTOpHH TpaHCHJibBamrn MMKeHCKHe MeqH, Mem;::i;y o6eHMH KYJih­
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,[(OKyMeHTHpOBaHo , c O,[(HOH CTOpOHbl , HaXO,[(KOM KOJieca OT KOJieCHlil�bl B ApKaJIHH,
a c ,n;pyroiî: - HaXO,[(KOM BTYJIKH 060,n;a KOJieca B CJie,n;yID�lIX IIYHKTaX : <l>H3eIIIyJI
fh1pneiî, C3Jiap,n;, ApKtty,n;, Mepa, BHIIITH , Ilepttqe10, Bypn3p 48• O TOM, qTo B
3TY 3IIOXY y cppaI<MiîQeB 6bIJia 6oeBaH KOJiecmn�a, CBH,[(eTeJibCTByeT II foMep 49 .
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pHC . 5/ 1 II T .,n;.) f> O . XoTH yKa3aHHhie CIITYJihl BOCXO,[(HT I{ 6onee Il03,[(HeMy neplIO.[(y ,
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3TOM CBH,LJ;eTeJibCTBYIOT ynoTpe6JIHBIIIHeCH c 3TOH QeJiblO MHOroqHcJieHm,1e ,n;eTaJIII
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KOJieCHHQhl, TeJierll li T.rr.) li peme ,[(JIH BepXOBOH e3,[(hl . Y>Ke B 3TO BpeMH KOHb 6bIJI
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Il03,[(Hee KaH Tpa,n;HQHH B rpeKo-pHMCKYIO pa6oBJia,n;eJibqecKylO 3IIOXY' Kor,n;a y
KOHeiî 6brna oco6aH 6orHHH-IIOKpOBHTeJibHHQa - 3rroHa . PoJib KOHH B rrpoQecce
COQHaJibHbIX npeo6pa3oBaHHH, rrpoHCXO,[(HBIIIHX B paHHeraJibIIITaTTCKOM po,LJ;OBOM
o6�ecTBe TpattCHJibBaHHll, CTaHOBHJiacb BCe 6onee 3HaqllTeJibHoiî: no Mepe BhI,LJ;e­
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HapoqHo Tpe60Ban11 3Toro COCTaBa . 0TCIO,ll.a BhITeKaeT H .n.pyroe ,ll.OCTOllHOe BHll­
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! SU MHP'-IA PYCY 20

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HbIX rrrreMeH BOeHHOM ,IJ;eMOKpaTHH, a, c ,D;pyro:ii CTOpOHhl, CJie,IJ;CTBHeM ,D;aB­
rreHHH, BbI3BaHHoro rrpnxo,D;oM CKHcpoB B IIpnqepH0Mop1>e . IIo-BH,IJ;HMOMY, HOBbie
rrpHIIIeJILQbl yme He B03BpaTHJIHCb B CBOH HCKOHHbie 3eMJIH, a aCCHMHJIHpOBaJIHCb
c cppaKO-HJIJIHpmkKOM Macco:ii KaprraTo-,IJ;yHaMCKOM o6rraCTH . B CBeTe 3TOro IIOJIO­
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c 06rracT1>10, r,IJ;e CKOIIHJIHCh Han6orree MHoroqncrreHHbie Haxo,IJ;KH 3Toro po,D;a (rraH­
HOHCKaH paBHHHa) - CJie,IJ;bI« <PpaKO-KHMMepH:ii QeB » , accHMHJIHpoBaBIIIHXCH c MeCT­
HbIM HacerreHHeM , HO coxpaHHBIIIHX HeKOTOpbie 06b1qan, 3aHeceHHbie H3 rrpnqep­
HOMOpCKHX CTerre:ii (rrepe,D;BH)l{eHHe B Terrerax no o6IIIHpHblM rrpocTpaHCTBaM , TOp­
roBJIH, o,IJ;em,IJ;a , opymne H T. rr.) .
KaKOBO 6bI HH 6bIJIO peIIIeHHe (( KHMMepHMCKOro BOIIpoca » , H3 BbIIIIeCKa-
3aHHOro MO)l{HO C,IJ;eJiaTb IIOJIO)l{HTeJibHbIM BblBO,ll; , a HMeHHO, qTo Ha TeppHTOpHH
TpaHCHJILBaHHH cy�eCTBoBarro MHomecTBO YAHJI H ,IJ;eTarre:ii KOHCKOM c6pyn, rrpe,D;­
IIIeCTBoBaBIIIHX rrpe,D;rrorraraeMOMY HallleCTBHIO KHMMepHMQeB H CBH,IJ;eTeJILCTBy-
10� o IIIHpOKOM HCIIOJib30BaHHH KOHH B 6bITY TpaHCHJibBaHCKHX cppaKHMQeB
B paHHeraJibIIITaTTCKHM rrepHO,IJ;.

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(pyHOIIHCb) ;M. Roska, e Kozlemenyek-Cluj , ( I I , 2 , R. Pittioni. y1< . cot1 „ crp . 484 H CJJe,A . ;
X-X I X , 11 T .J:I . ;
1 942, CTp. 1 6 "' CJle,ll .) MO)f{HO 6bIJIO 6bI OTHecn1 I< F. Holste, B WPZ, 27, 1 940, crp . 7 H CJJe,A . ; Z. Yinski,
HHMMep11it1.1aM, B TO epeMfl Hal< ocraJJbHOtt HHBeHTapb, y1< . CO'I „ crp . 42).
1<epaMH1<a 11 T . II . HOCflT MeCTHbitt xapa1<Tep . To me 67 Herodot, V, 9. 11HTepeCHbI He1<0TOpb1e aHaJJo­
rroJJomeHHe 11 e Bettrepc1<oit HP, B <l> H P IOrocJiaBHH rHH Mem,Ay OIIHC3Hllf!MH repO,llOT3 H H306pameHHflMl1
HJIH e AecTpHH, r.n;e 1<epaMH1<a, conpoeomga101I.13fl no CHTyJJaM H3 Ky<P<PapH 11 BaT11, c p . M . Hoernes,
(( KHMMepllttCKHe)) ,[leT3JIH c6pyn, TaK)f{e MeCTHOro npo­ y1< . cot1 „ crp . 66 1 , BHJJ . XXXI I I , crp. 666, BKJJ:
HCXOm,n;eHHfl (<l>103erna6oHH, ,ll;aJJH3, lliOMHOXe,Ab, XX X V .

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BOnPOCbl B CB513J.1 c l{QHUOM p AHHE}l{EnE3HOro
BEl{A B CBETE p ACl{OnO I{ B <PEP J.1J],}l{EnE

)J:o He,D;aBHero BpeMeHM ceBepo-BOCTOK 0JITeHMM OCTaBaJICH 6eJibIM IIHTHOM


Ha I<apTe apxeonor:uqecKMX MCCJie,D;OBaHMM 3IIOXM rrepB06bITHO-o6m;mrnoro CTpOH Ha
Tepp:uTOp:u:u PHP . )J:o OTKphITHH HeKporroJIH B <t>ep:u,D;mene 6onee MJIM MeHee OTcyT­
CTBoBaJI <t>aKT:uqecKMM MaTep:uaJI B CBH3M c paHHellieJie3HhIM BeKOM B 3TOM o6JiaCTM.
H:ume Mhl M3JiaraeM MMeIOm;:uecH IIO 3TOMY BOIIpocy CBe,D;eHMH, IIOJiyqeHHbie B pesyJih­
TaTe He,D;aBHMX paCKOIIOK , qT06hI ccpopMyn:upoBaTb M B HeKOTOpbIX cnyqaHX rrpo­
aHaJIM3MpOBaTb 6onee rny6oKO BOIIpOChl , CBH3aHHbie c 3TMMM OTKpbITHHMM .
faJibIIITaTTCl<HM MOrMJihHMK B <t>epM,D;llieJie - MeCTHOe rrpOM3HOIIIeHMe (( <t>e­
pe,D;lliMJie » (c . KocTeIIITM, p-H Xopesy, o6n . Ap,D;meIIIh) pacrronomeH B He6oJihIIIOI1
rrp:uKaprraTCKOM KOTJIOBHHe (KocTeIIITM-nMCTpm�a) B ceBepo-BOCTOqHoii 0JITeHMM,
Ha rrpaBoii Teppace AOJIHHhI KocTeIIITM, He,D;aJieKo OT Mecrn , r,D;e oHa coe,D;MHHeTcH c
AOJIMHoii rrp:uToKa OnTa-E:ucTpm�hI :us Bhrnq:u . Ha o6pasoBaBIIIciicH Memp;y ABYMH
BhIIIIeyKa3aHHhIMM peqKaMM IIJiaTcpopMe Haxo,D;MTCH rroceJIOK <t>epM,D;llieJie, He,D;aBHO
(B 1 920 r.) ocHOBaHHhIM Ha MecTe , r,D;e rrpem,D;e 6brna rycTaH pom;a c sapocJIHMM
rrarropOTHMKa . ffoqTJf BCH 3Ta IIJiom;a,D;h AJIHHOM OKOJIO 2 KM M IIIHpMHOM OKOJIO 500 M
B pairnemeJie3HOM BeKe 6brna MCIIOJih30BaHa IIOA MOrMJihHHK .
Mb1 rrp:ucTyrr:un:u K pacKorrKaM B 1 956 r . 110 yKasa1mHM npocp . A . Caqep,D;o­
�HHY ' OTMeTMBIIIero cnyqafulhie HaXOAKM KpeCThHH BO BpeMH IIOJieBhIX pa6oT . B
1 956, 1 957 :u 1 958 rr . MhI pacKorran:u yqacTKM MorMJihHMKa . B xop;e pa6oT 1 960 r.
paCKorran:u em;e 3 1 KypraH.
OH HOCMT rrpe:uMym;ecTBeHHO KypraHHbIM xapaKTep M COCTOMT M3 He6oJihIIIliX II
HM3KliX HypraHOB , IIOKpbITMe I<OTOpbIX coopymeHO TOJihHO M3 KaMHeii . EcTh J\1HOfO
yKasaHMii na To , qTO HaMeHMCThie KypraHhI yme He sachman:u cBepxy seMJieii . Pas­
MephI HypraHOB HOJie6JIIOTCH MelliAY 0 ,70 M 6 M B ,D;MaMeTpe, Ha:u60JihIIIaH BbICOTa
- 0 , 3 5 M . Ha rroBepXHOCTM seMJIM HX HeJI1>3H pasn:uq:uT1> (p:uc . 1 ) . 3TO o6nHCHHeTCH
rrpo�eccoM HMBeJIJIMpOBaHHH M oce,D;aHHH rroqBhl B TeqeH:ue BeHOB, KOTOpbIM yc:u­
JIMJICH B peayJinTaTe He,D;aBHliX 3eMJieAeJI1>qecKHX pa6oT' paapyIIIMBIIIMX M IIOBpCAMB­
IllliX MHoro HypraHOB . KpeCThHHe HHOfAa CHMMaIOT KaMeHHOe IIOKpbITMe rrorpe6e­
HMii, MeIIIaIOm;ee MM rrp:u rraxoTe, MJIM yrroTpe6JIHIOT MX KaMHM B X03HMCTBeHHbIX
IIOCTpOHKax . HaIIIM MCCJie,D;oBaHHH IIOHa3aJIM, qTo Hypt'aHbl B OCHOBHOM 06pasy10T
rpyrrrrhI , BHmoqa10m;:ue B ce6H OT 2 AO 8 KypraHoB . 06m;ee :ux q:ucno .n;oxo,n;IIT

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182 A. BYJlnE 2

p;o 300-400,ecn11 OTHecT11 OTMeqemiyro np11 pac1<on1<ax rycToTy K nnow;ap;11 , orpaH11-


qeHHoii HaMl1 Ha OCHOBaHl111 noKa3aHl1H MeCTHhIX )l{lfTeJie:ii . .Uo CRX nop pacKonaHo
Jllflllb70 KypraHOB 1 ' 113 q11cna KOTOpbIX 15
coxpaHHJIOCb JiyqIIIe ; OCTaJibHhie 6onee
l:IJilf MeHee noBpemp;eHbl BhIIIIeynOMHHYThIMlf cpaKTopaMl:I .
KaK nOI<a3bIBalOT BCe 11CCJiep;oBaHHhie norpe6eHH.H, saxopoHeHHe COBepIIIaJIOCb
1:1c1<nroq1:1TeJI1>Ho no o6pHp;y Tpynoco)l{)l{eHHH . Iloc1<0JI1>1<y p;o CRX nop ew;e He o6Ha­
pymeHo I<OcTp11w; AJUI cmaraHHH
TpynoB, nonaraeM , qTo o6pHA coBep­
IIIan1:1 sa npep;enaMH Mor11JI1>HH.Ka .
B OCHOBHOM OTMeqeHo Tp11 Tl:lna
saxopoHeHH.H , 1<0Toph1e - cy;:i:H no
TlfnOJIOf.I1lieCKl1M pa3JilfqH.HM Kepa -
Ml:IKlf B H.HBeHTape norpe6eHHH -
MOlliHO cq1:1TaTb Jll:llllb qacTl1qHO CH.HX­
pOHHhlMlf . y;:i:aJIOCb BhIHBl1Tb CTpaTH ­
rpacp1:1qec1<1:1e p;aHHhie JIHIIIh o CBH3H
Memp;y TH.IlOM KypraHHhIX rrorpe6eHHH
c 11HBeHTapeM Ha seMJie 11 TUIIOM 6ec-
1<ypraHHbIX norpe6eHuă c ypHaMH
B HMe .
-
P11c. I . KypraHHbie norpe6emrn c HHBeHTapeM Ha 3eMne ; IIepBhIB TUII npep;cTaBJieH
1 , 1<ypraH 4 ; 2, 1<ypraH 7.
rrorpe6eHHHMH c 11HBeHTapeM , pac-
nonomeHHhIM Henocpep;CTBeHHo Ha
seMJie ; 1<ocT11 n1:160 pacchrnaHhI, Jm6o co6paHhI B 1<yqy, n1:160 nonomeHhI B
ypHy . Hap; 3THM norpe6aJibHhIM KOMnne1<coM saTeM B03BO)J;HJIH 1<ypraH , cocTo­
Hr.u;uă 113 HarpoMomp;eHHhIX KaMHe:H cpep;He:H BeJIHqlfHhI . Terrep1> , Bcnep;cTB11e
ocep;aHH.H , 3TOT THn KypraHHhIX norpe6eHuă coxpaH11JICH xyme Bcero , 1<epaM1:1qec1<11:H
H.HBeI-ITapb noqT11 COBepIIIeHHO paspyIIIeH p;aBJieHHeM KaMHeii 11 CABH.I-IYT c rrepBOHa­
qaJibHOro Mecrn , 1:1s-sa qero He Bcerga ygaBanoch yToqHlfTh nonomeHH.H cocyp;oB B
norpe6eHH.HX (p11c . 1).
,Upyroii TUII npep;CTaBJieH norpe6eHH.HMlf , 60JibIIIaJI qaCTb H.HBeHTapH KOTOphIX
Haxog11TCJI B 60JibIIIOH ypHe, noKpbITOH Ml:ICKOH-KpbIIIIKOH . Yptty c KpbIIIIKOH IIOMe­
w;an11 B HMY ' rny6H.Ha KOTOpo:H saBHCeJia OT pasMepoB ypHhl . 5IMa 6hrna IIOKphITa
60JibIIIOH IIJIOCKOH IIJI11TOH , BOKpyr KOTOpo:H Ha IIOBepXHOCTlf seMJil1 HaI<JiagbIBaJil:ICb
1<aMH11 , 11s I<OTOphIX coopymancH KypraH (p1:1c . 2 , 3) . B ABYX cnyqaHx 6hrno OTMeqeHo,
qTo KaMHH pacrronaraJIH 1<0H�eHTp1:1qec1<1:1M1:1 1<pyraM11 . Cpeg1:1 rrorpe6eHuă 3TOH 1<aTe­
ropu1:1 BCTpeqalOTCJI HeKOTOpbie , B KOTOpbIX I<OCTlf IIOJIOllieHhl Herrocpe;:i:cTBeHHO B
HMY 11 rge OTCYTCTByeT H.HBeHTapb . Hs 8 KypraHoB , cogepmar.u;RX 1:1cKJI10q1:1TeJI1>Ho
rrorpe6eHH.H 3Toro T11rra , Jil1Illb B Tpex 6hrn H.HBeHTapb ; ocTaJihHhie rrp11Hap;neman11
K yrroMHHYThIM BhIIIIe rrorpe6eHH.HM 6es H.HBeHTapH .
Hs-sa oTcyTCTBHH CTpaT11rpaq 11qecKRX Ha6nrop;eHuă, TPYAHO yrnqHlfTh , KaKoii
1:1s o6oRX THIIOB gpeBHee . Bo BpeMH rrocnegHHX pacKorroK cTpaT11rpacp1:1-
qecK11 orrpegemrn11, qTo KypraHHhie rrorpe6eHHH c ypHo:H B HMe 6onee rrosgHero
BpeMemr, qeM qacTb rrorpe6eHH:H c 11HBeHTapeM Ha seMJie (CM . «MaTep1:1anh1»

1 Pe3ynbTaTbI pac1<ono1< 6bIJ1H B1<pan1e H3nomeHbI B npe):\Bap11TeJlbHbIX coo6U1eHHHX B « Materiale » , V ,


CTp . 363 ; V I , CTp . 327 H VIJ, CTp. 2 1 9.

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3 B011P0Cbl B CB513M c KOHUOM PAHHE)!(EJIE3HOro BEKA 1 83

X . PacKonKn B <l>eprr;::i;merre, npe;::i;sap1iTeJibHbIH p;oKrra;::i; ) . 0Hrr MoryT 6bITb JI.HIIIb


qacTrrqHo C.HHXpoHHbI , nocKOJihKY pa3rrrrqIDI , KaK MbI ysrrp;HM H.Hme, B KepaMrrqe­
CKOM .HHBeHTape KypraHHbIX norpe6eH.HH c ypHOH yKa3bIBaIOr Ha T.HilOJIOr.HqecKyIO
3BOJIIO�HIO , BhIXO)J;H�YIO 3a npep;eJibI pa3B.HT.HH KypraI-IHbIX norpe6eHHH c .HHBeH­
TapeM Ha 3eMrre .
IIocrrep;H.Hii: T.HII norpe6eHHiI npe;::i;crnsrreH MaJibIM.H yp1-raM.H c KpbilllKOH , noMe­
�eHHbIM.H B HMY , noKphITYIO 3eMrreii:
.H B O)J;HOM crryqae KaMeHHOH I'JlbI6oiI .
.II:sa .H3 qeTbipex BbipbIThIX norpe-
6eH.Hii: 3TOH l<aTerop.H.H HapyIII.HJI.H
KaMeHHOe IlOKpbIT.He KypraHHbIX no­
rpe6eH.HH c llHBeHTapeM Ha 3eMrre .
3T.H ;::i;sa nocrrep;H.HX norpe6eHIDI
OTJI.HqaIOTCH OT BTOp.HqHblX norpe-
6eH.Hii: COOTBeTCTBeHHbIX KypraHOB
I<aK .HHBeHTapeM , CXO)J;HbIM c .HHBeH­
TapeM ;::i;syx OT)J;eJihHhIX norpe6er-rniI ,
TaK .H TeM ' qTO B TO BpelVrn KaK B
OCTaJibHbIX BTOplil!HbIX norpe6eHIDIX
IlOKpbIT.He I<ypraHa 6bIJIO 3aHOBO
3ap;erraHO IlOJIO)l{eHHbIM.H Ha MeCTO
KaMHHM.H TaM , r;::i;e HaxO)J;.HJIOCb BTO­
p.HllHOe norpe6eHrre , s .zwyx yKa3aH­
HbIX BbIIIIe norpe6eH.HHX HMbI o6Ha­
pymeHbl Ha HLIHeIIIHeiI nnanpopMe
KaMeHHOro IlOI<pbITllH ' nprrqeM OHM
noKphIThI JI.Hllih 3eMrreiI . Tai<rrM
o6pa30M norpe6eHrrH 3Toro T.HIIa o6pa-
3YIOT p;eii:CTB.HTeJihHO oco6ym KaTero­
p.HIO , p;aTrrpyeMym - KaK Mhr ysrr-
P11c. 2 . - KypraHHoe norpe6em1e c ypHoi1 a nMe, 1<ypraH 1 9 .
AMM _ 6orree no3p;HeH cJ.:>a3oiI , qeM
1<ypraHHhre norpe6eHIDI c .HHBeHTapeM
Ha 3eMrre . OceHhIO 1 960 r. 6brn o6HapymeH qeTsepTbIH BHA norpe6eHMiI c com­
meHHeM Ha MeCTe, KOCTp.H�e 6bIJIO IlOKpbITO rpyp;oă KaMHeH. 3TOT B.H,D;, BepOHTHO,
6orree no3,1J;Hero speMeH.H, qeM Te , qrn 6bIJI.H onHcaHhI B Hacrn.a�eiI pa6oTe (so3-
MomHo IV- I I I ;::i;o H . 3 . ) .
l'IHseHTapb norpe6em1iI , oco6eHHO Tex , r;::i;e .HHBeHTapb Haxop;.HTCH H a 3eMrre ,
Heo;::i;1rna1<0B . Pa3Hl1I.�a B o6rrmrn .HHBeHTapH y1<a3brnaeT Ha cpaBH.HTeJihHO C.HJihHoe
co�rrarrhHoe paccrroeHrre . BcKpbITbI norpe6eHIDI BO.HHOB (He sce op;.HHaKOBO 6oraTb1e)
.H norpe6eHIDI , .HHBeHTapb KOTOpbIX CBO)J;HTCH I< O,D;HOH JI.Hlllb I'JlllHHHOM nocy;::i;e ; .H3 -
3a noqT.H norrHoro OTCYTCTBIDI y1<pameH.HH He yp;arroch onpe;::i;emuh nona yMepIII.HX .
B KaTeroprrm 6ep;HbIX norpe6eH.HH c .HCKrrmqrrTeJibHO KepaMrrqecK.HM .HHBeHTapeM
BXO)J;HT BCe BTOprrqnbre norpe6eH.HH KypraHOB ' I<epaMHqecK.Hii: .HHBeHTapb KOTOpblX
coseprneHHO aHanorrrqeH mrneHTapm rnasHoro norpe6emrn .
B 6orrhIII.HHCTBe crryqaes B KypraHax B rrraBHOM norpe6eHH.H noxopoHeH no.HH .
KaK IICKmoqeH .He , ecTb Hec1<orrhKO rrraBHhIX norpe6eHHH 6e3 opymirn, .HX xapaKTep
e�e He BhIHCHeH . Brnp.HllHhre norpe6eHHH , sepoHTH O , nprrHap;rremam1 qrreHaM ceMhH

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1 84 A . BYJlOE 4

(meHe , )J;en'IM, B03MO)K.I-IO , JiI cnyraM) , yMepIIIMM rrocne CMepn:i: OCHOBaTelliI CeMbM .
BTOpMqHbie rrorpe6eHMH 6b1mi: coopymeHbI TaI<MM o6pa3oM (KaK OTMeqeHo B Hec1<on1-
KMX cnyqaHx) , qT06bI HM B KOeM cnyqae He pa3pyIIIaTb rnaBHOro . TaK , B KypraHe 4
rnaBHOe rrorpe6e1-rn:e CO,D;epmano : mene3HbIM TOIIOp c ABYMH ne3BMHMM , 6oeBOM HO)!{
c HOlliHaMM , mene3HbIM HOlliIU< , IIHTb HaKOHeqmrnoB CTpen JiI 1 4 cocy,D;OB pa3nMqHoM
cpopMbI JiI BenJiiqJiIHbI ' M.em,D;y TeM KaK B Kalli)J;OM M3 BTOpMqHbIX rrorpe6eHMM HaXO,D;M-

P11c. 3 . - KypraH 19 B pa3pe3e .

noc1 Bcero mIIIIb TPM - qeTbipe cocy,D;a . rnamroe rrorpe6emre Kypra1-rn 27 co,D;ep ­
mano mene3HbIM Torrop c ABYMH ne3BMHMM, )];Ba HaKoHeqHMKa KorrMil , 6oeBoil Hom ,
mene3Hbie y,D;1ma , qeTbipe 6poH30Bbie KHOIIKH OT yrrpHmM H 1 3 cocy,D;oB . BcKpbmM
H TPM BTOpMqHbIX rrorpe6eHMH , IIpMqeM B O)J;HOM M3 HMX He 6hrnO MHBeHTap H , a B
AByx o6HapymMnH CKYAHhIM MHBeHrnp1 H3 rnHHHHOM rrocy,D;hI . Ilo,D;o6Hhie rrpuMephI
ecTb B Kam,D;oM KypraHe c rrorpe6eHHeM BOMHa .
B KypraHHbIX rrorpe6eHHHX c ypHoă B HMe rnKme 3aMeTHa ,D;ttcpcpepeH�Ma�MH .
TaK , B KypraHe 20 rnaBI-IOe rrorpe6eHHe CO,D;epmano TpH, O)J;HH B ,D;pyroă BCTaBneHHbIX
cocy,D;a , rrpMqeM B HMlliHeM HaXO)J;MllMCb KOCTM 6e3 KaKoro -ntt6o ,D;pyroro MHBeHTapH .
TpM H3 qeTbipex BTOpHqttbIX rrorpe6eHMil 6hrnH oqeHh 6e,D;HbI (He6onbIIIaH ypHa c
KpbIIIIKoă) , a qeTBepTOe , caMoe 6oraTOe (6onhIIIaH ypHa c KpbIIIIKoă) , co,D;epmano
KOHqJiIK 6pOH30BOM nrnhI, mene3HbIM I<enhT JiI TPM HaKOHeqttMKa CTpen . KaK Mbl OTMe­
TMnM BbIIIIe, 3TOT KypraH BXO)J;Mn B rpyrrrry BOCbMM KypraHOB , IIJ!Tb M3 KOTOpbIX He
CO,D;epmano HMKaKoro MHBeHTapH . BrrpoqeM, OHM 6hrnH H MeHbIIIMX pa3MepoB
(AHaMeTp O)J;HOro H3 HHX - KypraHa 22 - paBHHllCH 0,70 M) .
He,D;ocTaToqHoe Kon11:qecTBO rrpttMepoB He II03BomreT BbICKa3aTbCH rro rroBOAY
,D;HcpcpepeH�Ha�HM: B 6onee II03)J;HM:X rpyttTOBbIX rrorpe6eHHHX c ypHOM B HMe ; ,D;an1-
HeMIIIHe 11:ccne)J;OBaHMH rrponhIOT CBeT Ha 3TOT Borrpoc .

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BOnPOCbl B CBR 3 11 c K O H UOM PAHHE)l(EJIE3HOro BEKA 1 8;)

HnBenmapb 1<yp2a1111b1x no2pe6e11uu c u11Be11mapeM na 1eM1Ze oqeHb 6oraT . Bo


Bcex rJiaBHbIX rrorpe6emrnx M B Hel<OTOpbIX M3 BTOpMlJHbIX Ha6mo;::i:aeTCH rpyrrrra
cocy;::i;o B , COCTOH J:aH ll3 MMCKM c 3arHyTbIM BHYTPb KpaeM, M3 MHCKH c KpaeM , OTOr­
HYTbll\1. Hapymy, H3 6oJibllIOH qallln:, He6oJibllIOH lJalllelJKH, 6anKOBM)l;Horo cocy;::i;a
H, n:Hor;::i;a , 60JibllIOro BbIIIYKJIOro cocy;::i;a 6e3 pyqeK . EcJIH h'.OJin:qecTBO THIIOB , B
OCHOBHOM , IIOCTOHHHO, TO lJHCJIO cocy;::i;o B MOllieT cpaBHMTeJibHO CMJibHO yBeJIMlJH­
BaTbCH . TaK, B rJiaBHOM rrorpe6eHn:n: Kyprana 4, KaK 6bIJIO yKa3aHo, HallIJIH 1 4 cocy,n;oB .
BcH rJin:mrnaH rrocy;::i:a JierrHaH , M3 rpy6oro Tecrn , TeMHO-KocpeH:ttoro u;nern B
M3JI0111.e, c rrpMMeCblO rrecKa , 1D;e6m1 M CJIIOJJ:bl . 06mMr 6bIJI CJia6bIM , lJTO o6ycJIOBMJIO
IIJIOXOe COCTOHHMe coxpaHHOCTM CTaEIIIMX oqeHb xpyrrKMMM cocy;::i;oB . <l>opMa HeKO­
TOpbIX cocy;::i;oB CBM,n;eTeJibCTByeT o 6oJiee TID;aTeJibHOH Bbl)l;eJIKe . B OCHOBHOM , Tex­
HMKa cpopMOBKM 60JibllIMX cocy;::i:oB rpy6ee . bOJlbllIMHCTBO cocy;::i;on IIOKpbITO CJierKa
BbIJIOID;eHHbIM CJIOeM ; M3-3a o6mnra OHH rrpno6peJIM pa3JIMlJHYIO OKpacKy - qep ­
Hyl-0 , cepoqepHy10 , K3lIITaHOBYIO, TeMHOKOpMlJHeByIO , KMpIIMt.JHYIO, rpH3HOBaTO­
)l{eJITYIO . 3TO OTHOCMTCH KO BCeH rJIMHHHOH rrocy;::i;e M3 <l>epn;::i:meJie , II03TOMY Mbl He
BepHeMCH 6oJiee K 3TOMY BOIIpocy .
,UJIH rrorpe6e1mi1 rrepnoii 1<aTeropMM xapaKTepHbI cJie;::i:y10n�He cpopMbl : MMCKM
c 3arHyThIM BHYTPb KpaeM (c KOChIMn KaHHeJI10pal\m Ha rrJieqe MJill 6e3 1mx) (pnc . 4/5) ,
rrpe)l;CTaBJIHIOID;tte OKOJIO 45 % BCero MaTepllaJia ; MllCKll c CllJlbHO OTOrHYTbIM napymy
KpaeM (oKOJIO 1 5 %), llttor;::i:a yKpallleHHbie na BHyTpenHeH CTOpoHe KaHHeJI10paMl1
(pnc . 4 /7) ; lJallIM c BbICOKOH pyqKoii , rrpe,n;crnnJieHnhie TpeMH napllaHTaMll : a) tialllelJ­
KOH (plic . 4/9) , 6) HM3Koi1 qaI1Iei1 c TynonoM B cpopMe yceqeHHoro Konyca li co cJierKa
ll30rHyThIMll CTeHI<all'r n, c Kantten10paMM Ha BHyTpeHHeH CTOpOHe M c ,ll;llCKOo6pa3no
3aKaHlJllBaIOID;eikH BbIIIYKJIOC1blO Ha pyqKe (plic . 4/4 , 6) , 6) 60JibllIOH BbIIIYKJIOH
qallleH, yKpaI1Ie1rnoi1 1mm1emopaMl1 Ha MeCTe Hall60JibllleH BbIIIYIOIOCTll (pMC . 4/3) .
Cpe;::i:n xapaKTepHhIX cpopM yrro11rnHeM p;aJiee : KPYmKY 6e3 opHaMeHTa (pnc . 4I 1 ) ,
6anot.IHbIM cocy;::i: (qacTO c TOJICTbIMll II rropllCTbIMll CTenKaMM) , c opHaMeHTOM B Bll,Il;e
HMOlJHOro IIOHCKa HM)l{e BeHlJllKa, rrpepbrnaeMbIM lllllpOKMMll llJlll D;MJillH,Il;pMlJeCKllMll
BbIIIYKJIOCTHMll (plic . 4/2) ; B o;::i;noM JIMlllb CJiyqae B rrorpe6eHllM HaXO)l;llJICH 60JibllIOH
BbIIIYKJibIM cocy;::i: c lllllpOKllMll pyqKaMll-yrropaMll M peJibecpHbIM opHaMeHTOM Ha
ropJibIIIIKe (pMC . 4/8) .
OpHaMeHTMKa KepaMllKll ll3 <l>epll;::i:meJie qpe:mh1qai1Ho 6orarn . Pa3nnqaeM
TPM TMna opHaMeHToB :
- peJibeclJHbIH opnaMenT HapymHbIX CTeHOK 6oJibllIMX cocy,n;oB (noHCKM na
OCHOBaHMM ropJiblllIKa, rrpepbIBaeMbie D;llJIMHAPMlJeCKllMll BbIIIYKJIOCTHMll, ll3 KOTO­
pbIX pa3BepTbIBaIOTCH penhecpHbie crrllpaJibHbie JillHllll) (p11c . 4/8) . Ha neKOTOpbIX
KpymKax BCTpeqa10TcH penbecpHbie crrnpaJitt Ha TyJioBe . B 3TY me KaTerop1110 opHa­
Menrn BXO,ll;HT M HlJeMCTbie IIOHCKM, OTMelJeHHbie JIHlllb Ha 6aHOlJHbIX cocy;::i:ax ;
- KaHHeJIIOpbI, 06pa3y101D;Me rrepeKpeID;HBalOID;MeCH KOCble IIOJIOCbl, oco6eHHO
BHYTPM qalll c IIIMpOKHM OTBepCTMeM MJIM MHCOK c OTOrHyTbIM Hapymy KpaeM (pMC .
4/4 , 6 , 7) . 3rn xapaKTepHbIH AJIH <l>epn;::i;meJie opHaMeHT MHor;::i;a 6bmaeT II Bpe3HbIM .
"llacTO BCTpeqaIOTCH II KOCbie KaHHeJIIOpbI Ha TYJIOBe qam (pMC . 4/3) ;
-- BbIIIYKJIOCTH c AMCKOBM,ll;HbIM KOHD;OM, nepTMKaJibHO MJIII CJierKa KOCO
paCIIOJIO:>KeHHbie Ha pyqKaX cocy;::i;oB (pMC . 4/4,6) .
Bce 3TM xapaKTepHbie opHaMeHTbI rrpncyID;M rrepBoii KaTeropHM norpe6e1mi1 ,
rrpIIqeM BHyTpeHHHe KaHHeJIIOpbI M BbIIIYKJIOCTH rrpe;::i;cTaBJieHbl qaID;e, qeM peJibecp­
Hbie opHaMeHTbI .

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J 8G A. BYJIOE G

1\1.eTaJIJIHqecKHă HHBeHTapb KypraHOB rrepBOH KaTeropHH IIIHpOKO rrpep;cTaB ­


neH , KaK ym:e 6hrno CKa3aHO , B rrorpe6eHHHX BOHHOB . B HHX 06Hapym:1mH : KOpOTKHH
Meq cKmpcKoro THITa (aKHHaKec) (pnc . 5 / l ) ; p;;nrnH hie 6oeBhie Hom:11 (op;HH H3 HHX

r - - 11 1 • · 1111
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Pnc. 4. - KepaM11Ka 113 1<ypraHHbIX norpe6eH11f\ c mrne1uapeM Ha 3eMne .

pHTyanbHO l130rHyT) 2 ; HOlliHhI , yKpaIIIeHHhie Ha KOH�ax rpaBHpOBaHHhIMH KOChIMl1


IIITpHXaMH , BKnIOlJeHHhIMl1 B rrorrepeqHyIO rronocy 3 (pHC . 6/3) ; HaKOHellHl1Kli KOITHH
(HeKOTOpbie H3 HHX qpe3BhiqaliHO ,IJ;JIHHHhI - 0 , 5 3 5 M) c qeqeBII�eo6pa3HhIM, poM6mr-

2 « Materiale », VI, CTp. 2 4 3 , p11c. 5 / 2 . 3 Cp . 11 3K3eMnnRp, ony6n11KoBaHHbIW B « Ma­


teriale », V I , CTp. 243, p11c. 5 / 3 .

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187

P11c. 5 . - Opym11e H >1<ene3Hafl ynpHH<b H3 1<ypraHHblX norpe6em1fi c HHBeHTapeM Ha 3eMJie .

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1 88 A. BYJIOE

,D;aJibHbIM , rnecn1yroJihHhIM HJIH KpyrJihIM ceqeHHeM cpe,D;Hero pe6pa, OHH IIHOr,D;a


6hIBaIOT yKparneHhI Bpe3aHHhIM y3opoM y OCHOBaHHH BKJia,D;bIIIIa HJIH B,ll;OJlb cpe,D; -
Hero pe6pa (pHC . 5/2-4 ; 6/4) ; 6oeBhie TOIIOphI c ABYMH Jie3BMHMH (pHC . 5/ 1 3) 6bIJIH
o6HapyllieHbI B 60JibllIOM KOJIHqecTBe (AO CIIX rrop 1 4 3K3eMIIJIHpoB) , qrn yKa3hIBaeT
Ha oco6oe rrpHCTpaCTHe K 3TOro po,D;a opylliHIO ; O,ll;HOJie3Bitiî:HbIH TOIIOp c rrorrepeqHhIM
OTBepCTHeM H rrpO,D;OJI)l{eHHeM o6yxa B BH,D;e YAJIHHeHHOH IIIIIOpbI (pHC . 5/8) ; IIJIOCKHH
TOIIOp (Ărmchenbeil) (pHC . 5/5) ; HaKoueqHHKH CTpen H3 TOHKOH )l{eJie3HOH IIJiaCTHHKH
TpeyroJibHOH cpopMbl c BOrHyThIM OCHOBaHHeM H ABYMH IIpHJiellia�HMH OTBepCTHHMH
)J;JIH rrpm<perrnemrn ,D;epeBHHHOH qacTH (pHc . 5/9, 10) 4 .
EhrnH Hali,D;eHhI H qacTH yrrpHlliH, rrpe,D;cTaBJieHHhie llieJie3HhIMH YAHJiaMH
cxo,D;HhIX THIIOB : Ha ,D;JIHHHhIX rrcaJIHHX Haxo,D;HTCH no TpH rna3Ka . Co6cTBeHHO YAHJia
C,D;eJiaHbI H3 ABYX I<OJlhllaTbIX qacTeH B BH):J:e QHcppbI 8 , rrpHtieM O):J:HO H3 KOJieQ rrpo­
rry�eHO B cpe;::i:HHH rna3oK rrcaJIHH, a ;::i:pyroe B I<OJihQO c11e;::i:y10�eM: qacTH . K 3THM KOJih­
QaM npm�enneHo ;::i:Ba KpIOtIKa AJIH npm<penneHMH c6pyH no o6e cTopoHhI YAHJI (pHc .
5/6 , 1 1 , 1 2 a-b) 5 • HaM:;::i:eHhI H 6poH30Bhie KHOnKH yrrpHllin: (pHc . 5/ 1 4- 1 6) . 0TMe­
THM TaK}Ke llieJie3Hbie HO)l{HqKH (pHC. 5/7) H TOllHJlbHbie rrectiaHHhie 6pycKII .
YI<parneHHH oqeHb pe;::i:KH . YnoMHHeM ;::i:Be cp116ynh1 THna fna3HHaQ I (c HOlli­
KOH B BH;::i:e 6eoTHHCKoro �HTa) (pHc . 6/ 1 ) H t1acTh OT noHca (pHc . 6/2) 6 . EpoH-
30Bhie rrpe;::i:MeThl qpe3BhillaHHO pe,D;KH no cpaBHeHHIO c 60JibllIHM KOJIHlleCTROM
llieJie3HhIX.
H11Be11mapb Kyp2a1111blX no2pe6e11uu c yp11ou B RMe 7 HeMHoro c1<y,D;Hee . 06bitIHo
OH CBOAHTCH K BhIIlYKJIOH ypue c PYllKaMH-yrropaMH, BhICOKHM ropJihIIIIKOM H cnerKa
OTOrHyThIM KpaeM (pHC . 7 /4) , K MHCKe-KphIIIIKe c 3arHyThIM BHYTPh KpaeM , KaI< B
rrorpe6eHHHX rrpe;::i:hI,ll;y�ero THna, JIH6o c OTOI'HYTbIM KpaeM H BhIIIYKJihIM opHaMeH­
TOM (pHc . 7 /3) (B O,ll;HOM cnyqae HaIIIJIH H J\\HCI<y c OTOrHyThIM KpaeM , yKparneHHYIO
KOChIMH I<airnemopaMH, Kpecrno6pa3HO pacnoJIO)l{eHHhIMH Ha BHyTpeHHeif qacrn:
KpaH , no;::i:o6Ho OTMetiaeMhIM B nepBOH KaTerop1rn) , a T3K)l{e K o6HapyllieHHhIM B
yp1-1ax qarnet1Ke HJIH t1arnKe (pHc . 7 /5) c BhICOKOH pyt11<oiî: . YpHm1 cnylliHT HHor;::i:a
H 1<pymKa c O,ll;HOH HJIH ABYMH pyt11<aMH Melli,n;y TyJIOBOM H 1<paeM , y1<parneHHaH BhIIIYH­
JlbIM opHaMeHTOM Ha TYJIOBe (pHc . 7 / l ,2) .
H11Be11mapb 2py11moBblX no2pe6e11uu c yp11ou B RMe e�e c1<y;::i:Hee . <l>opMhI
MeHee pa3H006pa3HhI : )];Ba THIIa MHCOI{ (pHC. 8/2, 3) , MHCHa c npHMhIMH CTeHKaMH H
1<paeM (pHc . 8 / 1 ) , 1<pylliKa (pHc . 8/4) H t1arnet1Ka . OpHaMeHT oTcyTcTByeT . E,n;HHCTBen­
HOH HOBOH cpopMOH HBJIHeTCH CJIYlliHBIIIaH KphIIIIHOH MHCHa-KoTeJIOI{ (pHC . 8/5) c
ABYMH pyt11<aMH, BepTHKaJihHO nocTaBJleHHhIMH Ha BeHllHHe . 3TOT THn cocyri;oB , cpa-
6oTaHHhIB B <l>epH;::i:lliene Bpyt1Hy10, BCTpeqaeTcH Ha 10re OnTeHHH (B fpolli,D;H6o;::i:e)
H B EonrapHH (Topoc, TeTeBeH H ,UyBaHJIH) " B cot1eTaHHH c rpet1ec1<0M: 1<epaMH1<0M:
IV B . , cpa6oTaHHOH Ha roHt1apHOM Kpyry. 3rn HMHTaQHH cpopMhI rpet1ec1<oro rrpoHc-

4 B 1<0He'IHOM c'!eTe 3TH npeAMeTbl npo11cxOART s l1crop114ecHoM MyJee rop. Eyxapccra (coc5111e1111e
oT i<peMHeBblX tta1<0He'!11111<oe 5pott3oeoro Bei<a. MeA­ .U. B. Pocerm ) .
Hble mrn 5po11JOBb1e HMHTal..11111 1<peM11eeoro T11na 6 C p . 11 Ji<JeMnnHp, ony5nm<0B:l.HHbltt B « Ma ­
ttaxo.UHM B Illeei11..1ap1111 (cp. R. Srrăbel, D i e Feuer· reriale », V I , crp. 244, p11c . 6/2 .
stei ngerăte der Pfa h l baukultur, Jlei1n1..1 11 r, 1 9 3 9 , 1 3 9, 8 « Materiale », V I , cTp . 244, p11c. 6/ I ; cp. TaIOt<C
29). Ferd. Maier, B « Germania », XXXIV, I 2, 1 95 6 , -

A11anorH4Hbitt 5po11Josi.1i1 J1<3eMnnRp 5bI.'I 0611a­ 65 - 66 , 7 3 - 74.


py>t<eH B >t<Hnlll.J..l e i<ynbTYPhI EopAeY.-XepJcTp3y 7 OT1<pb1Ta B 1 958 r . , cp. « Mareriale », V I I,
(Ha'!ana 11n11 cepe.[IHHbl >t<ene3Horo sei<a) ; OH ttaxo.u11Tc11 crp. 2 1 9.

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BOnPOChl B CB.R 3 11 c KOHUOM PAHHElKEJ1E3Horo BEKA 189

xomgemrn: , rrpmnegrneli qepe3 IO)l{HYIO <l>paKHIO . 3ToT THII cocygoB rro6ym;::i;aeT


gaT11poBaTb THII rrorpe6eHHH HaqaJioM 11 rrocne;::i;yro�HMH rogaMH IV B . go H .3 . 8
PeTpocrreKTHBHO paccMaTpHBaH yKa3aHHhie TpH T11rra rrorpe6eH11li , MOmHo
YTBepmgaTb ' qTQ OHH COOTBeTCTBYIOT TpeM pa3JIHqHhIM xpOHOJior11qecKHM cpa3aM .
CpaBHHTeJihHO ogHopogHhIH 06n11K MaTep11ana ,
I<aK H ero opraH11qecKaH CBH3b CBH)J;eTeJibCT­
BYIOT o HerrpepbIBHOM pa3BHTHH B TeqeHHe
goBOJibHO KopoTKoro rrep11oga . Bnaro;::i;apH rnyp­
cpaM ' 3anomeHHhlM B pa3JIHqHhIX yqacTKax
HeKpOIIOJIH , ygaJIOCb ycTaHOBHTb, qTQ rrepBbIH - - - - - - -(J.Q!/6

THII rrorpe6eHHli BCTpeqaeTCH Ha cesepo-soc­


TOqttOM H �eHTpaJibHOM yt-IaCTKax (JIHIIIb HeM­
HOrHe 6hm11 o6HapymeHhI Ha 10r03arragHoM) ,
Memgy TeM KaK KypraHHbie rrorpe6eHHH c ypHOH
B HMe HaXO)J;HTCH MCKJIJOqHTeJibHO Ha 10ro-
3arra)J;HOM yqacTKe . c TQqKM 3peHHH CTaTHC­
THqecKoro COOTHOIIIeHMH cpopMbI lI oco6eHHO
op1-rnMeHTHKa KepaM11qecKoro MaTepnana neog11-
HaKOBhI Ha pa3HhIX yqacTKax HeKporronH . Harr­
paBJieH11e pa3BHTH.f.I 3aBHCHT OT ToqHoli gaTH­
pOBKH , rrocnegoBaTeJibHOCTM rrepBbIX KaTeroplfli
rrorpe6eHMli 11 nyqrnero o3HaKOMJieHHH c MaTe­
p11anoM Boo6r�e B gaJib1-1elirneM xoge pacKorroK .
Jc )
I ---- ,
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YrroMHHeM rrm<a JIHIIIh, qTo ecnn Ha 10ro- I I
I
3arra;::i;H oM yqacTKe BhIIIYI<JibIH opHaMeHT qacTO I
BCTpeqaeTCH Ha cocy;::i;ax , TO OH CTaHOBHTCH I
I
peme Ha cocygax �eHTpanhHhIX yqacTKOB 11 co­
'
BeprneHHO OTCYTCTByeT Ha cocygax ;::i;syx rrorpe-
6emrn ceBepO -BOCToqnoro yqaCTKa HeKpOIIOJIH . �
l:i
3aTO )J;HCKOBH)J;HO 3aKaHqHBaIO�HeCH BhIIIY­ I
l{JIOCTM Ha pyqKax BeChMa MHOroqn:cJieHHhl Ha I
cesepo-socTOq1-10M M �eHTpanhHOM yqacTKax M I
I
OTCYTCTBYIOT B KypraHHhIX rrorpe6eHHHX c I
yp1-1oll: B HMe , HaXO)J;H�HXCH HCKJIIQqHTeJibHO I
� I
B 10ro-3arrag1-10M yqacTKe . "llTO I<acaeTCH Ka1-1- �
r) I
�- - -t-
Hen10p BHYTPH MHCOK , TO OHH rrpeHMy�eCT­
BeHHO Ha6JIIO)J;aIOTCH Ha cocygax �eHTpaJibHOro ln
yqacTKa H B MeHhIIIeli Mepe M 1-1a cocygax ,
o6HapymeHHhIX Ha OKpaHHHhIX yqacTKaX HeK ­
P11c. 6. - 1 -2, 6pott30Bbie yKpawettHlI ; 2--4,
porromI . meJie3ttoe opym11e M3 KyprattttbIX rrorpe6ett11i1
Xp0Ho!lo2ufl.
B HaCTOH�ee speMH MhI c llHBeHTapeM Ha 3eMJie.
MomeM 1-1errocpegcTBeHHo gaTHposaTb JIMIIIh
THII Han:6onee MHoroqncneHHhIX KypraHHhIX rrorpe6eHHli c HHBeHTapeM Ha 3eMne
M THII rpyHTOBhIX rrorpe6eHMH c ypHoli , CTpaTn:rpacpn:qecKaH rrocnegoBaTeJib­
HOCTh KOTOphIX IIO)J;TBepmgaeTCH H xpoHOJIOrHqecKH . CnegyeT TaKme yqHTbIBaTb,

8 « Materiale », V, cTp. 364 11 p11c. 4/ 1 .

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]90 A. BYJlDE 10

qTo rrepBblli: THII rrorpe6emrn HecoMHeHHo 6hITOBarr 6orree .ri;orrroe BpeMH ; H a 3To yKa-
3hIBaIOT HeKOTOpbie He60JibUIH:e THIIOJIOrHqecKHe H3MeHeHHH cpopM KepaMHKH H .ri;ame
HeKOTOpbIX MeTaJIJIHqeCKHX H3.ri;emrn . B BH,D;Y HeMHOroqHCJieHHOCTH HMeIO�eroca:
B HarneM pacrropa:meHHH MaTepttarra MhI He rro.ri;BepraeM rroKa rro.ri;po6HoMy aHarrttsy
3TH H3MeHeHHH' BblHBJIHIO�He JIHillb pa3BHTHe B TeqeHHe HeCKOJibKHX IIOKOJieHHH

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Pac. 7 . - 1 -5 , KepaMttKa 113 KypraHHbIX norpe6eHHH c ypHOH B HMe ; 6, roJIOBKa 6pOH30BOH 6ynaam1.

H He.ri;ocTaTO�bie .ri;JIH rro.ri;pas.ri;erreHHli rrorpe6eHHli rrepBoro Tttrra Ha HeCKOJihKO cy6-


cpas . )laJibHelirntte ttccrre.ri;oBaHHH H oKoHqaTerrnHaH paspa6oTKa MaTepttarra rrm<amyr ,
B KaKOH CTerreHH HbIHeillHHe Ha6rrro.ri;eHHH MoryT rrpHBeCTH K 6orree rro.ri;po6HOH 3BOJIIO­
�HOHHOH KrraccttcpHKa�HH HHBeHTapa: . B Hacrna:�ee me BpeMH 3TO saMeqaHHe -
KaK Mbl YBH)];HM HHllie - I103BOJIHT IlOilOJIHHTb )];OCTOBepHbie )];aHHhie , rrorryqeHHble
B pesyrrnTaTe Hccrre.ri;oBaHHH HeKOTopbIX rrpe.ri;MeToB . Cpe.ri;tt rrorpe6eHHH I KaTero ­
pHH pa3JIHqaeM rpyrrrry rrorpe6eHHli c rroqTH TOlli)];eCTBeHHbIM KepaMHqecKHM HHBeH­
TapeM, KOTOpbie Mbl cqHTaeM rroqTH CHHXpOHHbIMH . TaKOBbI Mem.ri;y rrpoqHM, KypraH

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11 BOCTPOCbl B CB51311 c KOHUOM PAHHElKEJIE3HOro BEKA 191

I (aKlrnaKec, HaKoHeqmrn KOilbH c poM6JiqecKHM ceqeHH.eM) ; KypraH IV (rnrrop c


ABYMH ne3BHHMH, 6oeBoiI Hom c HOmHaMH , HaKoHeqHJIKH cTpen) ; KypraH VI I (1mHman,
HaI<OHeqttJIKH CTpen H qrn:6yna rna3H.Ha�) ; KypraH VIII (6oeBOH TOrrop , HaKOHeqHJIK
KOilbH c llIHpOKHM KpyrnhIM ceqeHH.eM H y,r:i;Hna) H .r:i;p . OHM CBH,[J;eTeIThCTBYIOT o
CH.HXpOHHOCTll MeTanm1qec1mx H.3,[J;eITHH H cpopM KepaMHKH, orrncaHHbIX HaMn: B CBH3H
c KypraHHbIMH rrorpe6eHH.HMH c
HHBeHTapeM Ha 3eMne . HeKoTo ­
pbie H.3 BbillleyKa3aHHhIX rrpe.r:i;­
MeTOB co.r:i;eiicTBYIOT 6onee rnq­
HOMY .r:i;aTn:poBaHHIO :nora ropn-
30HTa .
AKWWJ<ec - opymn:e , qa­
CTO BCTpeqaBllleeCH K KOH�Y 3

paHHemene3Horo BeKa Ha Tep­


pn:rnpn:n: PHP n: BeHrpn:n: . B
3TOH 30He fHHTepc 9 ,r:i;aTHpOBan
ero V-II I BB . .r:i;o H .3 . XoTH
rro.r:i;o6Hoe opymn:e Haxo,r:i;HITH Ha
Teppn:rnpn:n: PHP H rrocne rroH­
BneHHH pa60TbI fHHTepca ' HM
O.D;HH H3 3I<3eMI1ITHpOB He orrpaB­
,[J;bIBaeT KOHTeKCTOM HaXO,[J;KH
P11c. 8 . -
KepaM111<a H3 rpyHTOBbIX norpe6eHl1H c ypHaMH .
H3MeHeHHH xpoHonorn:n: HeMe�­
Koro yqeHoro 10 •
<Pu6y!la rJla3UHaiţ I 1 1 BrrepBbie IIOHBJIBeTCH BO BTOpoii IlOITOBHHe V I I B . .r:i;o
H . 3 . B Ilepaxope B coqeTaHHH c rrpOTOKOpHHcpCKOM KepaMHKOH 1 2 . 0Ha .D;OKyMeHTH­
poBaHa B OnTeHn:H B V B . (Harrp . B forollly , r.r:i;e B .r:i;pyroM rrorpe6emn1 HalllnH H
cpH6yny « a navicella») 1 3 .
KaK MbI BH.D;HM , o6a rrpe,r:i;MeTa BCTpeqaIOTCH B V B . .r:i;o H . 3 . : aKwwKec - B V
- I I I , <.fiu6yJZa I'JZaJuHaiţ B VI I - V . Cne,r:i;oBaTeITbHO , rrorpe6eHHH rrepBoiI KaTeropHH
cne.r:i;yeT .r:i;aTHpoBaTh V B . ' K KOTOpOMY BOCXO.D;HT H OCTanhHbie 3JieMeHTbI H.HBeiuapH ;
cpe.r:i;n: rrocne,r:i;Hn:x MOlliHO HaHTH H .r:i;pyrHe ,[J;OKa3aTeITbCTBa .
TaK , :nceJZeJHble H0.?1CHbl c rpaBn:poBaHHbIM opHaMeHTOM (CM . Bbillle cTp . 1 86)
(pn:c . 6/3) HMeIOT aHanorHIO B 3K3eMrrmipe n:3 KypraHa EallloBa (,UyBaHnH), .r:i;aTn:pye­
MOro V B . .r:i;o H . 3 . 1 4 . HaJ<oHet/,HUKu Konuu xapaKTepH3YIOTCH poM6oBH.IJ;HbIM HITH Kpyr­
ITbIM ceqeHHeM cpe,r:i;Hero pe6pa , qTo rrpn:6nH)J{aeT n:x K 3K3eMrrJIBpaM H3 forollly 1 5 .
3TH rrpn:3HaKH qacTttqttO OTHOCHTCH H K VI B . , KaI< rroKa3bIBaIOT ,r:i;Ba rrpe,r:i;MeTa H3

9 Waldemar Ginters, Das Schwert der Skyihen Eepqy, B « Dacia » , N. S . , I, 1 95 7, CTp. 3 54.
und Sarmaten i n Siidrussland, EepnHH, 1 92 8 , CTp. 3 8 . 1 2 F. Maier, y1< . CO'! . , CTp . 64 .
1 0 On1eT11M JIHlllb ell\e Heony6n111<0BaHHb1i1 3I<3eM­ 13 Cp . 3!<3eMnJIHpb! 113 rorollly y .u. Eepqy 11
nm1p c aHTeHHaMH 113 Eb1pcel1IT11, no3BOJIH!Oll\11H ,[laTH­ E. KoMUla, B « Materiale », I I , CTp. 428, p11c. 1 52
poBaTb 11 I<OHl.IOM VI B . H . 3 . , cp . S. Morintz B « Ma­ 11 CTp. 442, pHC . 1 63/ 1 .
teriale » , I I I , cTp. 222. Ony6n111<0BaHHhii1 MaTep11an, 1 1 B. Filow, V. M ikov, I . Welkov, Die Qrab­

n0-811,[\HMOMy, Ta1<me 6blJI CHa6meH aHTeHHaM11 ; OH me, hiigelnekropole bei D uvanlij i n S 1ld-B11lgarien, Cocp11H,
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O,[\HH c aHTeHHaMH. p11c. 1 3 7/ 1 , 1 39/2.
11
CM. HJiaccmp111<a1.1mo cjm6yn fJia311Ha1.1 y .U .

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1 92 A. BYJinE 12

EanTa Bep;::i;e 16 . B <t>ep11:;::i;mene, OJJ:Ha.Ho, 6hrn Haiî;::i;eH Ha1<0HeqHHI< I<OIIbH c JIHH30BHJJ:­


HhIM ceqeHHeM, cxo;::i;Hhiiî c HaI<oHeqttHI<aMH H3 Eanrn Bep;::i;e (VI B . ;::i;o H .3 .) 1 7 . )J:aH­
Hoe norpe6eHHe B <t>epH)l;)l{eJie OTJIHqaeTC.H H HeI<OTOpbIMH qepTaMH KepaMHKH, yKa-
3bIBalOI.QHMH, qTQ KypraHHhie norpe6eHH.H c HHBeHTapeM Ha 3eMne 6hITOBamr H B
VI B . )];O H .3 .
Tonop c 06YMfl JZe36UflMu, BCTpeqaroII�lillcH HaI< B KOMnneKcax V I B . (cI<na;::i;
B EhrnB3HeIIITH) , Tal< H B V B . (fororny H qacTHqHo <t>ep11:;::i;mene) 18 He npe;::i;cTaBnHIOT
co6oiî xopornero KpHTepHH ;::i;aTHpOBI<H .
K11on1<u c6pyu, THIIa o6HapymeHHhIX B <t>ep11:;::i;mene , BCTpeqaroTc.H B EanTa
Bep,z:i:e B coqeTaHHH c 6poH30BhIMH y;::i;HnaMH VI B . 19. B <t>epH;::i;:>f<ene HX o)l;HaKo HarnnH
BMecTe c :J1ceJZeJ11&1Mu yi>uJZaMu, Haxo;::i;HMhIMH H B V B . ;::i;o H .3 . , KaI< 3TO BHJJ:HO H3
KOHTeKCTa Hamero HeKpOIIOn.H . B norpe6eHHH' r;::i;e HaIIIJIH KHOIIKH )l;n.H ynp.HmH
(Kypra.H 27) , o6HapymeH H HaKOHeqHIJ:K KOIIbH c IIIeCTHyroJibHhIM ceqeHHeM pe6pa ,
yI<parneHHhIH Bpe3HbIM MOTHBOM B)l;OJib pe6pa . OH HMeeT a.HaJIOrHH B fororny 2 0 H
fna3HHal\e (;::i;aTHpyeMhie TaM V-IV BB.) 21 • 3TH Ha6nro;::i;eHH.H IIOJJ:TBepm;::i;aroT ;::i;aTH­
poBa.HHe KypraHa 27 H, cne;::i;oBaTeJibHO , KHOIIOI< ynp.HmH V B . (6hITb MomeT ;::i;ame
ero BTOpoiî IIOJIOBHHOH) 22 •
Ha ocHoBaHHH BhIIIIeH3nomeHHoro 3aimroqaeM , qTo rrepByro I<aTeropHro norpe-
6eHHiî MomHo ;::i;aTHpoBaTb rrepHo;:i:oM oT VI ;::i;o V B . BKJIIOqHTenbHO . K rrep11:o;::i;y Mem;::i;y
KOHI.\OM VI H rronoBIIBoiî V B . ;::i;o H . 3 . OTHOCHTC.H 3TOT ropH30HT co Bcex ToqeI< 3pe­
HHH CXO)l;HhIX rrorpe6eHHH, B KOTOphIX HaIIIJIH airnHaKec, qm6yny fna3HHal\, meJie3-
Hbie HO)l{HbI c opHaMeHTOM H T .)];.
MbI eI.Qe He o6na;::i;aeM ;::i;ocToBepHhIMH ;::i;aHHhIMH ;::i;nH ToqHoro ,ri:aTHpoBa.HH.H
KypraHHbIX norpe6em1iî c ypHOH B .HMe . )J:n.H roJIOBKH 6pOH30BOH 6ynaBI<H Her rrp.HMbIX
aHanorm1: (puc . 7 /6) . HeKoTopbie CTHJIHCTHqecm1e CXOJJ:Hhie 1rno6pameHH.H H3o6pa­
meHhI Ha rpeqecKHX cocy;::i;ax V B . )J:pyrHe 6bIJIH Hail:;::i;eHhI B fJia3HHal\e B KOHTeI<CTe
c qm6ynaMH « Certosa » n « a navicella » 23 •
Ha ronoBI<e 6ynaBI<H H3 <t>epH;::i;mene MOmHo pa3nHqnTb ocTaTKH mene3Horo
KoHqHKa (Bepo.HTHO, caMoiî HroJII<H) 24• TeXHHKa coqeTamm mene3a c 6poH3oiî
qacrn Ha6nro;::i;aeTCH B pe6poBHJJ:HhIX qm6ynax VI B . 25 H3 EanTa Bep;::i;e . He
HCKJIIQqeHO, qŢQ 6ynaBKa H3 <t>ep11:;::i;mene .HBJIHeTC.H MeCTHhIM BapHaHTOM rpeqec­
Koro rrpOTOTHIIa V B . TaKHM o6pa30M , OHa MOrJia 6bI HBHTbCH apryMeHTOM B IIOJib3Y
,ri:aTHpoBaHHH Kypra.HHhIX rrorpe6eHHH c ypHoiî B .HMe V B . ;::i;o H .3 . , B03MOmHo ero
BTOpoiî IIOJIOBHHOH ; cne;::i;oBaTeJibHO, qacTb 3THX rrorpe6enlill 6brna COBpeMeHHa.H ,
a qacTb ,ri:aTHpyeTCH 6onee II03JJ:HHM rrepHOJJ:OM , qeM rrepBhiiî THII rrorpe6emrn: . Borrpoc
6hrn pa3perneH cTpaTHrpaqmqecI<H B TeqeHHe pacI<orroK 1 960 r . B rrpe;::i;rronaraeMOM
3,ll;eCb CMh!cne. MomHo c ,z:i:ocToBepHocTblO yTBepm;::i;aTb, qTo 3TY I<aTerop11:10 rrorpe-
1 6 CM. H 3K3eMilJIHpbl 113 rna3HHa1..1a; A . Benac 21 A. Benac 11 B. C:ovic, y1<. cot1 . , xpoHoJio­
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22
J10r11qecKaJI Ta6n111..1a . CM . o pacnpoCTpaHeHttH 3THX KHonoK y G.
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pHC . 93/3 ; 1 00/3 ; HCKJIIO"!eHHe COCTaBJIJIIOT ,UBa 3H- I, 1 954, CTp. 1 24 H CJieJl . , CTp. 1 58 H KapTa 3 .
3eMilJIHpa c poM6tt"leCKHM cet1eH11eM : p11c . I 20/ 1 11
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H pttc . 54 ; 56/J . 26 O
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20
TaM H<e, CTp . 440 n pnc. 1 55 14. pnc. 65/2-6, n T ..fl.

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13 BOnPOChl B CBR3H c KOHUOM PAHHE)!(EJIE3HOro BEKA 193

6emtii , RBmuo�y10cR :narroM, opraHMt.Jec1rn CBR3aHHhIM csoell: KepaMMKoll: c KypraH­


HhIMM rrorpe6eHHRMH c HHBeHTapeM Ha 3eMrre, MOlliHO JIHIIIb rrpn6JIH3HTeJibHO
BKJIIOl.JHTb B xpoHOJIOfHl.JeCKHe rpaHH�hI rrocrre)l;HHX . 1\1.o)f{HO TaKme IIO,ll;03peBaTb
ropa3,ll;O MeHee npO,ll;OJI)f{HTeJibHOe 6bITOBaHMe KypraHHhIX rrorpe6eHHH c ypHOH B RMe .
KaK MhI yme IIOKa3aJIH (CM . BhIIIIe, CTp . 1 88) , rrocrre)l;HHH THII ;:i;aTMpyeTCR
Hat.JarroM 11 rrocrre;:i;y10�HMM ro;:i;aMM IV B . ;:i;o II .3.
Crre;:i;osaTeJibHO, B rrpe;:i;errax sepoRTHOCTM, BhITeKa10�ell: M3 BhIIIIecKa3aHHoro,
MOlliHO rrpe;:i;rromHTb crre;:i;y10�y10 rrepHO,ll;M3a�HIO OTKpbITHH B <l>ep11;:i;merre :
- KypraHHbie rrorpe6eHHR c HHBeHTapeM Ha 3eMrre VI B . (B03MO)f{HO , nTopoll:
IIOJIOBHHbI) H V B . ,ll;O H.3.
- KypraHHhie rrorpe6eHHR c ypHoll: B RMe BTopoll: rrorroBHHhI V B.
- fpyHTOBhie rrorpe6eHMR c ypHoll: IV B . ;:i;o H.3.
*

Ifa scex rarrbIIITaTTCKMX MorMJibHMKOB Ha Tepp11Top1111 PHP 11 coce;:i;HMX cTpaH


Ha116orrbIIIee cxo;:i;cTBO c <l>ep11;:i;merre Ha6rr10;:i;aeTcR B Eh1pceIIITH-BpaHt.Ia (s 10ro-
3arra,1:µmll: 1\1.orr;:i;ose) 26 • AHarror1111 Kaca10TcR KaK o6pn;:i;a, TaK li HHBeHTapn .
06a HeKporroJIJI HaxO)l;HTCR B rrpHKaprraTCKHX HOTJIOBHHax : Eb1pceIIITM - B
KOTJIOBllHe BpaHt.Ja, <l>ep11;:i;me11e - B rrpHKaprraTcKoll: o6rracTM Bbrnt.Ja . B o6oHX
MeCTaX 3axopoHeHMe cosepIIIaJIH HCKJIIOl.JHTeJibllO IIO O,ll;HOMY o6pR;:i;y - Tpyrrocom­
meHHR. P11Tyarr rro 6orrbIIIell: qacTM O,ll;llHaKoB : B03Be;:i;eHMe KypraHoB B EL1pceIIITM
(113 45 ,ll;O CHX rrop paCKOIIaHo 28) HeCHOJibKO CJIO)f{Hee, HHBeHTapb IIOKpbIT crroeM
xopOIIIO yTpaM60BaHHOH HpaCHOBaTOH 3eMJIH, 06epera10�ell: ero OT ;:i;asrreHHJI KaMeH­
HOro IIOHpbITHR . B EbipCeIIITH IrnMeHHbie KypraHhI, IIO-BH,ll;HMOMY ' TaKme He IIOHpbI­
BaJIH 3eMrrell: . 0HH 6oJibIIIe KypraHOB B <l>ep11;:i;merre (HOHTYP KaMeHHoro IIOI<phITHR
HM.eeT 5-9 M B )l;HaMeTpe) . B rrraBHhIX (1mor;:i;a M BTOpMl!HhIX) rrorpe6eHHRX Hypra­
HOB B Eb1pceIIITH (KOTOphie Ha;:i;o cpaBHHTb c KypraHHhIMH rrorpe6eHHRMH c HHBeH­
TapeM Ha 3eMrre M3 <l>epH;:i;merre) TaKme HaXO,ll;RTCH rpyrrrrhI cocy;:i;os BMecTe c o6yr­
rreHHhIMM KOCTJIMH H OCTaJihHhIM HHBeHTapeM, pacrrorromelfllhIM Tome Ha 3eMrre .
O;:i;HaHo , B OTJIMt.JMe OT <l>ep11;:i;merre B Eh1pceIIITM He TaK ot.JeBHAHa ;:i;mpcpepeH�Ma�HR
B rrorpe6eHHRX . fpyrrrra cocy;:i;on COCTaBJieHa IIO IIOl.JTll IIOCTOJIHHOH cpopMyrre : )l;Be
MHCHH c OTOrHyThIM Hapymy HpaeM (Ha HeKOTOpbIX 3K3eMIIJIHpax H3 EhipceIIITll Ha-
6JIIO;:i;aeTCJI H opHaMeHT H3 KOCbIX KaHHerr10p Ha BHyTpeHHeH CTOpOHe' HarroMHHaIO�HH
opHaMeHT H3 <l>epM,ll;)f{eJie) H t.JaIIIel.JKH, o6bll.JHO BCTaBJieHHhie O)l;Ha B ;:i;pyry10, a TaKme
6aHOl!Hbtii: cocy;:i; pa3Jilll!HOH BeJIHl.JHHhI OKOJIO 3TOH rpyrrrrhI .
Bce 3TH <t>opMhI KepaMMKll M3 Eh1pceIIITM (p11c . 9) BCTpet.IaIOTCH M B <l>ep11;:i;­
merre . 0TJIHl.JaIOTCR OHM Jlllillb CTaTMCTHl.JeCKOH rrporrop�Mell:, ;:i;a TeM, l.JTO B <l>ep11;:i;­
)f{eJie raMMa cpopM li opHaMeHTMKM rrpe;:i;cTaBJIJieT 6orrbIIIee pa3Hoo6pa3lle . l\111cKa
c oTorHyThIM Hapymy HpaeM, HoTopa.R B Eh1pceIIITll cocrasJIJieT 45°/0 MaTep11arra, B
<l>ep11Amerre HaXO,ll;HTCH B rrporrop�H 1 5-20°/o , a Kopqara c BhirHyThlMH BHyTpb
Kpa.RMH, COCTaBJIJIBIIIaJI B <l>epH,ll;)f{erre OKOJIO 45 % scero MaTepHarra, qpe3Bhit.Jall:Ho
pe;:i;Ka B EhipceIIITM . qTo KacaeTcH t.JaIIIet.JeH, TO rrporrop�HR o;:i;HHaKoBa Ha

28 PacKorrKu B Eb1pcewTH 6brnu HaqaTbl B 1 95 5 VI I , cTp . 201 - 20 î , a TaKme B « D acia », N. S . , I, 1 95 7,


r., u x rrpo.z:tommum J:t O 1 958 r . C M . rrpe.z:tBapuTeJlh­ crp. 1 1 7. P11.i:tOM cBe.i:teHHH Mb! o6H3aHbI mo6e3HOCTH
Hbie coo6ll.leHHfl, orry6JJHKOBaHHb1e C. MopttHl\eM B C. MopHHl\a .
« Materiale », III, crp. 2 1 9 ; V, CTp . 3 5 5 ; VI, CTp . 23 1 ;

13-o. 1150
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194

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P11c . 9. - KepaMHKa 113 ranbwTaTTCKoro HeKponom1 B Eb1pcewT11.

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15 BOCTPOChI B CB51 3 11 c KOHU:OM PAHHE)KEJIE3HOro BEKA 1 95

o6oHX MOrHJibH.m<ax , o,r:i;HaKo B Eb1pceIIITH OTCYTCTBYIOT 6oJlbIIIHe qaIIIH, qacTO


BCTpeqaro.rn;Hern: B <t>epH,r:i;llierre . KaK B <t>epH,r:i;llierre , TaK H B En1pcernTH Haxo,r:i;HT
Mano BhIIlYKJibIX YPH c py�aMH-OIIopaMH . rpy6h1e cocyghl B BH,[l;e 6aHKH (He6orrb ­
IIIHe) HJIH MeIIIKa (6orrbrnHe) B En1pcernTH rrpe,r:i;cTaBJIJIIOT 6orrhIIIee pasHoo6pa3He
BH)l;O B , qeM B <t>epH,r:i;llierre, r,r:i;e caMa cpopMa BCTpeqaeTcH pellie .
.IJ:pyrHMH 06.rn;HMrr :meMeHTaMH JIBJIJIIOTCH : TOIIOp c )l;BYMH Jie3BHJIMH (o6Hapy­
)J{eHHhIH B En1pceIIITH JIHIIIb B o,r:i;HoM crryqae) , Torrop -MorroT (3K3eMrrJIJip H3 En1pceIIITH
ropas,r:i;o 6orrbIIIe rrpH6rrIDKaeTCH
CBOe:ă cpopMOH K TaK Ha3bIBae­ 8 - 13
f2
MblM « CKHcpCKHM » TOIIOpaM H3
TpaHCHJibBaHHrr, BeHrpHH H
yKparrHhl ' qeM 3K3eMIIJIJip H3
<t>epM,r:i;llierre) M aKMHaKec (B
En1pceIIITH Ha:ă,r:i;eHo qeThipe
3K3eMITJIJipa, O)l;l:IH H3 KOTOpbIX c
aHTeHHaMrr) . B En1pcernTH TaKllie
o6HapylliHJIH KpecTOo6pa3HYIO
rrpH)J{Ky rpeKO -CKHcpCKOro THIIa

o
H rrpyllirrey OT cprr6ynn1 c He,r:i;oc­
rn10.rn;e:ă HO)J{KOH .
KaK MhI Brr,r:i;rrM , BOcToq­
Hhie 3JieMeHTbl (TaK Ha3bIBaeMhle
«CKHcpCKHe ») 6orree BbipallieHbl
B EnipCeIIITM, B TO BpeMH KaK B ,sO
<t>eprr,r:i;llierre 6pocaeTCH B rnasa
cpo,r:i;CTBO c HJIJIHpl:l:ăcKMM MHpOM
""-7
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.
(Mbl HMeeM B Brr,r:i;y cprr6yny
rna3MHa� , KpaCHBbie HaKOHeq-
10
f7\__/
HHKH Korrl:l:ă, llierre3Hhie HO)J{HhI,
qacTM ITOHCa) . Cne,r:i;yeT 0,[l;HaKO P11c. 1 o. - 1 - 1 I , 1<epaM111<a 11 opy>1<11e 113 TenewT11 ; 1 2- 1 7,
rro,r:i;qepKHyTb , qŢQ BCe 3TH 3Jie - 1<epaM111<a H opy>1<11e H3 .il:p3rOelllTl1 .

MeHTbl He KacaIOTCJI 3THJ:IqecKoro


cpoH,r:i;a l:I cy.rn;ecTBeHHblX CBJI3e:ă Melli)l;Y o6errMM rpyrrrraMrr ; OHH OTHOCJITCJI K o6rraCTH
KYJibTYPHhIX BJIHJIRM:ă , o6 nJICHHMhIX reorpacprrqecKHM rrorrollieHJ:IeM M HarrpaBne­
HHeM MeHOBblX OTHOlIIeHHH Melli,r:i;y o6errMrr rpyrrrraMrr.
B En1pceIIITH TaKllie 6nm o6HapyllieH BTopo:ă ropH30HT rrorpe6eHrrli : ypHbI
c KpbIIIIKOH HapyIIIMJIH KypraHbl , o KOTOpbIX Mbl roBoprrrrrr BbIIIIe . Hx cpopMa l:I
HOBblH o6pH,r:i; OTJIJ:IqaIOT llX OT BTOpHqttbIX rrorpe6eHM:ă , MHBeHTapb H o6pH,r:i; KOTOpbIX
cxo,r:i;eH c rrHBeHTapeM M prrTyanoM rrraBHoro rrorpe6eHHJI . YpHhI rroqTrr Bcer,r:i;a
BhIIlYKJibl l:I CHa6llieHbl py�aMH-yrropaMrr , a KOCTM BCer,r:i;a IIOJIO)J(eHbl B ypHy .
llHBeHTapb cKy,r:i;eH . IIo o6pH,r:i;y oHrr HarroMrrHaIOT rnaBHhIM o6pa3oM rpyHTOBbie
rrorpe6eHl:IH c ypHo:ă M3 <t>eprr,r:i;llierre (cM . BhIIIIe , cTp . 1 88 . . ) .
Bce yKa3aHHbie aHarrorrrM rrpMBOMT K saKrr10qeHrr10 , KpaTKO ccpopMynMpo­
BaHHoMy BO BTopoM rrpe,r:i;BaprrTeJibHOM coo6.rn;eHMM , a HMeHHo , qTo o6e rpyrrrrhI
BXO)l;JIT B e)l;l:IHblH KYJibTYPHhIH KOMIIJieKc En1pceIIITJ:I-<t>eprr,r:i;llieJie H qŢQ o6a HeKpo­
llOJIJI He 6orree , qeM MeCTHhie BapMaHTbI . C . MoprrH� ,r:i;aTrrpoBarr KypraHhI B En1p­
ceIIITH V I-V BB . ,r:i;o H .3 . , BTOpHqHhie rrorpe6eHHJI BToporo ropH30HTa B En1pceIIITH

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196 A. BYJinE 16

MO)KHO, TaKIIM o6pa3oM , ;::i;anipoBaTh KOH.U:OM V B . , HaqanoM IV B . ;::i;o H .3 . ; 3Ta ;::i;aTII­


poBKa COBrra;::i;aeT II IIO,ll;TBepffi;::i;aeT ;::i;aTIIpOBKY OTKpbITIIll B <l>epII,ll;ffiene .
OcrneTcH ycrnHOBIITh, KaK11e Haxo;::i;Kn MOffiHO eIQe c6nII3HTh c 3THM Kynh­
TYPHhIM KOMIIneKCOM II IIOIIhITaThCH orrpe;::i;enHTh apean ero pa3BHTIIB .
KypraHHhIM HeKporronh B .I(p3roellITH 27 , Haxo)l;HIQHÎÎCH B KOTnOBIIHe Tb1pry
)Krry ' B 75 KM K 3arra,n;y OT <l>epH,ll;ffiene , rrpe;::i;cTaBnHeT aHanorHH c rrepBbIM THIIOM
rrorpe6e1mn . yIIOMHHeM o6IQHe 3lleMeHThl : TpyrroCO)l{)l{eHHe c paCChIIIaHHhIMH Ha
3eMne KOCTHMH, IIHBeHTapb Ha 3eMne, KaMeHHhie IIOKpbITIIH (oce;::i;aHHe KOTOphIX
BhI3Bano Te ffie rrocne;::i;cTBHH, qTo H B <l>eprr;::i;ffiene) . B .I(p3roell1TH pacKorraHo
nIIlllh ;::i;Ba KypraHa H rroqn1 He HarrrrcaHo 06 apxeonorrrqecKOM rronoffieHirn MaTeprrana .
Cne;::i;yeT BCe )l{e OTMeTHTh, qrn BCe orry6nHKOBaHHbie rrpe,ri:MeTbl - MHCKa c 3ar ­
HYTLIM BHYTPh KpaeM , cocy;::i; c rrpHMLIMH ToncThIMH cTe1maMH, .rwe qannrn c BhICOKOM
pyqKoll H )];Ba ffiene3HbIX 1-IaKOHeqHHKa KOIIIIll - COBepllleHHO CXO,ll;Hhl c Haxo,ri:KaMH
H3 <l>epII;::i;ffiene (prrc . 1 0/ 1 2-1 7) .
KypraHHhIM neKpononh c Tpyrroco)l{)l{e1rneM B TenellITH 2 8 , pacrronoffieHHhIM
6nH3 .I(p3roellITH , TaKffie rrpe,ri:crnBnHeT aHanorrrH c rrepBoiI KaTeroprren rrorpe6eHHiî:
B <l>eprr)l;)l{ene . B TenellITH He o6Hapyffieno I<aMeHHoro rroKphITHH , a Kanh.u;rrpo­
BaHHhie KOCTH H OCTallhHOll HHBeHTaph pacCbIIIaHbl Ha 3el\rne . KepaMllI{a ;::i;o H3BeCTHOll
cTenenrr oTnrrqaeTcH oT KepaMIIKH <l>epn;::i;ffiene . YrroMHHeM n KaqecTBe aHanorHH
qallly co cnerKa rrpnrro;::i;HHToiI pyl!Kon, c ropnhillIKOM H 3aocTpenHLIMH BLIIIyKno­
CTH.MH Ha rrneqe, 6nH3KO HarroMHHa101..u;yro THII KPY)l{KH H3 rpyHTOBhIX rrorpe6eHHiî:
c ypHoiI B <l>eprr)l;)l{ene . Trrrr ffiene3HhIX KorrHiî:, 6oeBhIX HoffieiI rr y;::i;rrn cxo;::i;eH c
THIIOM HaXO,ll;OK H3 <l>epH,ll;ffiene . 0TMeTHM Hanrrqne KOnhn;eBH,ll;HOro )];Ha y HeKO­
TOpbIX KpyffieK H MHCOI{ B TeJiellITH . 3ra oco6eHHOCTh, KaK li HanHqrre qm6ynhI
9
Trrrra .I(oHheii .I(onHHLI (fna3IIHa.u; III) 2 c rrpHMoyronhHoii HOffiI<oiI II lllaplll{OM,
CBH)l;eTenhCTByeT o 6onee II03)l;Hen ;::i;aTe HeKpOIIOnH , B03MO)l{H0 COBpeMeHHOro noc­
ne,ll;HeMy TIIny norpe6eHHiî: B <l>eprr;::i;ffiene, 06 3rroxe , Kor;::i;a naTeHcKoe BnIIHHHe c
IO)l{HOro rro6epeffihH .I(yHaH naqIIHaeT rrpoHHKaTb H K ceBepy OT .I(yHaH (IV B . ;::i;o
H .3.) (pIIC . 1 0/ 1 -1 1 ) .
.I(. EepqHy, cqnrnBllIIIiI o6a l\WrIInhHHKa CHHxpoHHhIMII 3 0, II3MeHHn cBoe MHe­
urre nocne orry6nllI{oBaHIIH Haxo;::i;oK Ha MorrrnhHHKax Eanrn Bep;::i;e rr forollly 31 • OH
YTBepffi;::i;aeT' qrn MOrHnhHHK B .I(p3rOellITII, oco6eHHO HaIIOMHHaIOIQrriÎ MOrIInhHHK
B Eanra Bep;::i;e , cne;::i;yeT oTHecTn K VI B . ;::i;o H .3 . , MeffiAY TeM KaK MOrHnhHIIK B
TenellITII, CXO,ll;Hhlll c OTI<pbITIIHMH B rorollly, Ha;::i;o ;::i;aTIIpOBaTh V B . H . 3 . B o6IQHX
qepTaX 3Ta rrocne;::i;oBaTenhHOCTh npaBHllbHa , HO Mhl cqHTaeM, qŢQ MOrIIllhHIIKH B
TenellITH n .I(p3roellITH nnlllh ;::i;o H3BeCTHoiI cTerreun narroMIIHaIOT HeKporronH c
TpyrrorronoffieHHeM B EanTa Bep;::i;e H rorollly ; rrpHHHMaH BO BHHMaHHe 3lleMeHTbl
o6pH,ri:a H pHTyana , a TaI<)l{e reorpaq:mqecKyIO 6nH30CTh , HX CI<Opee MO)KHO cpaBHHTh
c HeKpononeM B <l>epn;::i;ffiene . Hcxo)l;H H3 ;::i;aTnpoBaHIIH nocne)l;Hero, Ha ocHoBannn
BhillleH3noffieHHoro .I(p3roell1TH cne;::i;yeT ;::i;aTnpoBaTh KOU.U:OM VI-V B . ;::i;o H .3 . , a
TenellITH - Kon.u;oM V-IV B . ;::i;o H . 3 .
KypraHHhIM HeKporronh B fypa Ila;::i;nneii (p-H Kopa6IIH) , pacnonoffieHHhIM
B6m13n Brra;::i;enIIH Onra B .I(yHaii, pa3pyllleH ABHffiYIQIIM.HCH AIOHal\m ; nccne;::i;o -
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28
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17 BOCTPOCbl B CB513H c KOHUOM PAHHE)l{EJIE3Horo BEKA 197

BaIIO JUI IIli> qeTbipe rrorpe6emrn 32 • IIepBbie .iwa OTHOCHTCH , ITO-BH,[J;HMOMY' K rarrb­
IllTaTTCKOMY ropH30HTY rrepBoii rrorroBHHbI 3TOro nepHo;:i;a . B rrorpe6emm 3 Haxo­
JJ:HTCH KOJIOKOJIOBH)J;HaH ypHa c HMOqflbIM BaJIHKOM . <PopMa H3BeCTHa H B <PepH)J;llieJie .
IIorpe6ettHe 4 6oJibille Bcero rrpHBrreKaeT BHHMattHe . llirneHTapb H Karrb�HHMpo­
BaHHbie KOCTH rremaT Ha 3eMJie . 0TcyTCTByeT KaMeHHoe IlOKpbirn:e . B rrpHHa;:i;rremaB ­
IlleM BOHHY rrorpe6eHHH HaxO)J;MTCH crre;:i;yIO�HH HHBeHTapb : BbIITYKJiaH qailla c
pyqKOH H KOCbIMH KaHHeJIIOpaMH Ha TyrroBe (3TOT THII qacTO BCTpeqaeTcH B <PepH;:i;­
merre B rrorpe6eHHHX nepBoii:
KaTeropHH) , cocy;:i;, COBepilleHHO .... ... - - - - - - - .... .....
-- - - - - ... „

attarrorHqHbIH cocy;:i;y Ms fypa .... ,,

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IIa;:i;HHeii:, 6bm Haii:;:i;eH B rrorpe-


,\ \


6eHHH B <PepH;:i;merre ; cy;:i;H no I

HaKOHeqHHKY KOilbH c qeqeBH�e­


BH)J;HbIM ceqeHHeM rrepa, OH /
;:i;aTHpyeTCH HaqaJIOM pa3BHTMH '-3- ----::_-::::_-_-_
Her<porroITH, To ecTh VI B . ;:i;o I-I . 3 „
CM . BbIIIIe CTp . 1 85) ; qm6yrra
frrasHHa� I , merresHbIH 6oeBoii
HO)I{ H CHJibHO sap)l{aBJieHHbIB
HaKOHeqHHK I<OIIbH, TaK qŢQ
HeJibsH pasrr11qJ1Tb ceqeHMH nepa .
Bce 3JieMeHTbI BeCbMa cxo;:i;HbI
c HaXO)J;KaMH B <PepH)J;llieJie .
0Tm1qa10TcH JIHIIIb y;:i;11:rra c
6pOH30BbIMH rrcamrnMH, cxo;:i;­
Hbie c 3K3eMrrrrHpaNrn H3 EarrTa
P11c. 1 1 . - Y1<paIIIe H11H, 1<epaM1-11<a H opy>HHe H3 I'ypa ITaAHHeii: .
Bep;:i;e H KHOIIKH c6pyH . .UBe
IIOCJie,[J;HHe KaTeropHH rrpe;:i;-
MeTOB rro6y;:i;HrrH .II: . Eepq11:y crrpaBe;:i;rrHBO ;:i;aTHpoBaTb HX VI B . ;:i;o H . 3 . AHarrorHH
B <PepH,[J;llierre IIO)J;TBepm;:i;aIOT 3TY ;:i;aTHpOBKY (pHC . 1 1 ) .
IIo-BH)J;HMOMY' TOllie H3 KypraHHoro HeKporroJIH, BeCbMa CXO)J;HOro , B qacT­
HOCTH, c MOI'HJibHHKOM B Eb1pceIIITH, rrpoHCXO)J;HT HaXO)J;I<H B IlHTpa-<PpeK3�e.H
(p-H Af3qHH) 33 B .Uo6py;:i;me . 3;:i;ecb HaH,[J;eHa rpyrrrra H3 )J;Byx MHCOK c OTOI'HYTbIM
KpaeM (o;:i;Ha H3 HHX BttyTpH yKpaIIIeHa KaHHerr10paMH) H qaIIIeqI{H . .IJ:pyrHe
qepeIIKH cocy;:i;oB 3TOH me <PopMbI yKa3bIBaIOT Ha 6orree MHoroqHcrreHHYIO rpyrrrry
rrorpe6eHHii .
lls rrorpe6eHHH c TpyrroCO)l{)l{eHHeM TaI<)l{e rrpOHCXO)J;HT )];Ba KOpOTI<HX Meqa
(aKHHaKec) , tta.H;:i;eHHbIX B IIrroeillTH-Tp1rnm 3 4 , H aKHHaKec, o6HapymeHHbrn B ceBep­
Hoii EorrrapHH35 •
TaKHM o6pa30M Mbl BH)J;HM, qTo BCe 3TH OTKpbITHH IIO)J;TBepm;:i;aIOT cy�ecT­
BOBaI-rne 6orree IllHpOKOro apearra o6HTaHMH KYJILTYPHOH rpyrrrrbI , rrpH;:i;eplliHBaB­
IlleHCH O)J;HOro H TOro me rrorpe6aJibHOro o6pH;:i;a H o6rra;:i;aBilleH MHoroqHCJieHHbIMH
06�HM11 3JieMeHTaMH pn:Tyarra 11 HHBeHTapH . 3ToT KYJibTYPHbIH KOMrrrreKc EbrpceillTH-

32 D. Berciu, y1<. co4 . , cTp. 1 66 H qmr. 1 96/2 , 3 ; 33 Pac1<0mm A . ITnpe 11 .I(. BbJJI4aHy .
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1 98 A. BYJinE 18

<t>epHp;merre, ITO HMeHH ABYX xoporno Hccrrep;omUIH hIX He1<ponorreii, B OARO H Tome
BpeMH pacnpocTpaHlIBIII lliÎCH B o6elIX ITOJIOBlIHaX COOTBeTCTBeHHoro yqaCTKa, OXBa­
TbIBaeT 3aITaA H ceBepo-3ana.n; OrrTeHHH, MyHTeHHH 3 6 (BepoHTHO o6rraCTh xoJIMoB
H ITpH1<apITaTcKyro 3oHy) , Uapa BpaHqeii, ror Morr,n;oBhI 3 7 lI qaCTh ceBepo-3aIIaAHoii
,I(o6pyp;mH .
*

Cy.n;H ITpem.n;e Bcero no 3JieMeHTaM o6pH,n;a H pHTyarra H 3aTeM ITO 1<epaMH­


qec1<0My lIHBeHTaplO , MO)f{HO ycTaHOBlITh, qTo }{ l<O�Y rarrhlIIT3TTCKOro ITepHo,n;a
Ha TeppHTopHH PHP 6b1ToBarrH crre.n;yro�He KYJihTYPHhie rpyITnhI : KOMITJie1<c Eh1p­
cernTH-<t>epH,n;merre B I..\eHTpe CTpaHbl (Vl-IVBB . AO H .3 .) , c o6pH,ll;OM TPYITOCO)f{)f{e­
HIIB ; l<OMIIJiel<C EarrTa Bep.n;e - rororny (VI-V BB . .n;o H .3 .) (BKJIIOqa.H aHarrorHq­
Hhie HeKpoITOJIH Ha ceBepo- 3ana.n;e EorrrapHH H B roro-3ana,n;Hoii OrrTeHHH) , c o6pH­
,n;aMH TpyrroITorromeHHH 38 ; He6orrhrnaH rpyITrra Eacapa6H Ha rore OrrTeHHH (VI B . p;o
H .3.), c o6pH,n;aMH TpyrrorrorromeHIUI 3 9 ; rpynrra ArreKcaH,n;pHH Ha rore MyHTeHHll
(V B . .n;o H.3.), o6pH,n; HelI3BeCTeH 40 ; rpyITITa 3HMHHqa 41 (VI-V BB . .n;o H.3.), c
o6pH,n;oM TpyITorrorromeHHH , CMeHHIO�HMCH Tpyrroco)f{)f{em1eM B IV B . ; MeCTHaH
rarrhrnTaTTCKa.H rpyrrrra B ,I(o6py.n;me ; o6pH,n; TPYITOCO)f{)f{eHHH c 3axopoHeHHeM B
KypraHax B licTpHH 4 2 (VI B . .n;o H.3.) ; Tpyrroco)f{)f{eH11e c 3axopoHeH11eM B ypHax
B qepHaBo,n;e (V B . .n;o H .3.) 43 ; TPYITOIIOJIO)f{eHHe B CKopqeHHOM ITOJIO)f{emrn 44 B
l1cTp1rn H B BhITHHYTOM 45 rrorromeHHH B IIeTpornaHH (VI-V ? BB . .n;o H . 3 .) ; B Morr­
,n;oBe rpyrrITa Crnii1<aHH - CorroHqeHH 46 (VI B . .n;o n.3.), c TpyrroITorromeHHeM B
CKOptieHHOM ITOJIO)f{eHHH ; TaK Ha3hIBaeMa.H CKll<l:>CKa.H rpyrrITa ITorpe6eHHii c TPYITO-

38 Ellle He BbIHCHeHo, OTHOCllTCll Jm H Harneli cpa3y no sceli TeppttToptttt PHP, r.ne ttcroptt'lec1<He
rpynne raJiblllTaTTCHHe HaXOAHH B MoHTeopy ( l . cse.neHHll l:(OHyMeHTHPYIOT HaJIH'!He cppaKHHQeB , Me>t<­
Nestor H E. Zaharia, B SC IV, VI, 3 - 4, 1 9 5 5 , crp. AY TeM HaH Ta a<e KYJibTypa elJ.-le He ,ll OHyMeHTHpO­
509, pttc . 1 0) H cJiy'laHHble naxo;urn (aHttHaHec ( ?) " BaHa B HJIJIHPHHCKOM npocrpattcrse.
TpexrpaHHble HaHOHe'IHHHH CTpeJI) B l.JHCJI3Y (p-H 40 rpynna ycraHOBJieHa K. ITpe.na («Materiale», VI,
Ep3y) H Ep3HJie (coo6lll. C . MopttHQa). cTp. 251 H V I I, cTp . 2 1 0---2 1 7) CM. H cran10 B « Dacia »,
37 HalirceHHble B I111Tţa-H11ML1 (nyHHT Jlynptte) N. S„ I I I, crp. 1 79. 0Ha xapmTeptt3yeTc11 cpa6o­
raJiblllT2TTCHHe 4epenHH - cpparMeHT MHCHH c 3ar11y­ TaHHOH Ha Hpyry cepoli KepaMHHOH, HaH,lle HHOH
TblM BHYTPb HpaeM H oco6eH110 o6JIOMOH cocy.r:1a-MernHa BMeCTe c TOHHOH JienHOH HepaMHHOH H .llBYMll cpH6y­
c nepeHpelJ.-IHBa!Olll'.1MHCll Bpe3aHHblMH JIHHHllMH Ha JiaMH rJia3HH9ll II (c TpeyroJibHOH HOH<KOH) . CJienyeT
B11ernHeli '!aCTH yTOJillleHHll 1<pa11 - HanoMHHaIOT OTMeTHTb, '!TO TOHKall JienHall KepaMHKa, BepOllTHO,
Haxo.r:11<tt B <l>eptt.r:1»<eJie H nb1pcernTH (coo6lll. npOHCXO,llHT H3 MeCTHoro ApeBHelirnero cpoH.na Kym.­
M. 3aMOlllTllHY, MaTepttaJI B My3ee Il11Tpa-H11ML1) . Typbl Eacapa6tt .
Bo3MOa<Ho, '!TO apeaJI pacnpocrpaHeHHll Harnero u I. Nestor, s SCIV, I, 1 950, cTp . 93 H cJie,ll .
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,

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,

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so
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,[ll!TCll B Ha1..1ttoHaJibHOM My3ee .r:1pesHocTett s Eyxa­ 3TIOXOH.
pecTe. Mbl C'IHTaeM, 'ITO HaTeroptt'!ec1<ce 3a11sJieHtte 45 raJiblllTaTTCKCJe norpe6eHHe B fleTpOllla HH (p-H
asTopa yKa3aHHOH Bblllle pa60Tbl 06 HJIJIHPHHCKOM A .naMKJIHCH), coo6llleHtte H . Xap1.1yHH.
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TI;'.)) C Tl-lplJilCb B Henocpe.ncTBeHHO npel:(llleCTBY !O lllYIO H CJie,ll .
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rro11omem1eM B BhITHHYTOM rro11omemrn: B TpaHCIIJihBruuu1 II MoJI):\OBe (VI-V BB.


,[\O H . 3 . ) 47 .
3TOT o6�IIM o63op IIOKaShIBaeT, I<aK - sa HCKJIJOtieHIIeM .Uo6py,r:\H<H, r):\e
IIOJIOH<eHHe MeHee HCHO - B o6�HX qepTaX orrpe):\eJUIIOTCH rpyrrrrhI, rrpeo6Jia):\aJO­
�IIM o6pH,r:\OM (eCJIII ):\aH<e He HCI<JIIOtIHTeJihHbIM , KaK IIOKaSbIBaJOT OTKpbITIIH AO
Harnero BpeMeHII) KOTOpbIX HBIDleTCH JIII6o TpyrroIIOJIOH<eHIIe, JIII60 TpyrrocoH<H<e­
HHe . 3TIIM o6pH,r:\OBbIM rpyrrrraM COOTBeTCTByeT II xapaKTepHaH KepaMHKa . KoHetIHO,
ecTD MHOro o6�IIX 3JieMeHTOB, KaK TO : qarnetIKa c BblCOKO IIO,[\HHTOM PYtIKOM IIJIH
MIICKa c sarHyTblM BHyTpb KpaeM . 0,r:\HaKo 3TII 3JieMeHTbl e�e He,[\OCTaTOtIHhl, tIT06bI
orrpe,[\eJIIITh rpyrrrry ' IIOCKOJihKY OHII YCTaHOBJieHhl BO Bceii 3TOM tiaCTII EBpOIIbl .
B 3TOM CMhICJie , CYAH rro yKaSaHHhIM ABYM cl>opMaM , II KOMIIJieKc Eb1pce1IITH -
<t>eplIA)l{eJie rrpe):\CTaBJIHeT aHaJIOrlIII co BCeMH BhIIIIerrepetIHCJieHHblMH rpyrrrraMH.
0AHaKo ero OTJIHqaeT xapaKTep o6pHAa II p1ITya11a, a TaKH<e HeK0Topb1e rrpHcy�rie
eMy qepTbl KepaMIIKH, B rrepByJO oqepe):\b 6oJILIIIOe KOJIIItieCTBO MHCOK c OTOrHy­
TbIM Hapymy KpaeM , opHaMeHT Ha BHyTpeHHeii CTOpOHe MHCOI{ II qarn c IIIHpOKHM
OTBepCTIIeM , KaK II Apyrlie qepTbl, crre�MCpliqHhie, rJiaBHbIM o6pasoM , ):\JIH MeCTHOM
Kym.TyphI B <t>epHAH<eJie .
*

B HaCTOH�eii pa60Te Mbl He HaMepeHhl IICCJie,[\oBaTh BOIIpoc o rrpOHCXOH<-


,[\eHHII BhirneyrroMHHYThIX raJihIIITaTTCKHX rpyrrrr . CJie,r:\yeT JIHIIIh OTMeTHTh, tITo rrpH
IICCJie):\OBaHHII KOMIIJieKca EbipceIIITH-<l>epH,r:\H<eJie Ha):\o yqHThIBaTh reHeTHqeCKIIM
KOMIIoHeHT KYJILTYPhI Eacapa61I, ycTaHOBJieHHoii AO VII B . AO H . 3 . Ha Bceii TeppM­
TOplIII PHP 48 • TaKHM o6pasoM MhI BHAHM , tITo B APeBHeii <Pase KYJihTYPhI Eaca­
pa61I 6bITOBaJI rrorpe6aJ1bHhIM o6pHA TpyrrocoH<H<eHJIH (rrorpe6eHHH « a pozzo » B
Ea11Ta BepAe 49 II E.rremeIIJTH 50 , rpyHTOBhie rrorpe6eHHH B qype11y 51 - BepoHTHo,
KYfilTypa Eacapa61I - H llioJI):\3HeIIITH) 5 2 • B KYJihType Eacapa6H MorJIM BOSHHKHyTh
CJie,r:\yJO�IIe <PopMbl : MHCKa c OTOrHyThIM Hapymy KpaeM 53 ' MHCKa c BOrHyThIM
BHYTPL KpaeM 54' BbIIIYKJibie tiaIIIH H KpyH<KII 55' BhIIIYKJihie ypHbl 56 H 6aHoq11b1e
COCYAhI 57•
MecTHoii oco6eHHocThJO ocTaJOTCH 3JieMeHThI opHaMeHTIIKII (B qacTHOCTH, B
<t>eplIAH{eJie) , COBeprneHHO OTJIHtiaJO�IIeCH OT crre�mplitieCKOro opHaMeHTa KYJih­
TYPhl Eacapa61I .
AJIEKCAH,IJ,PY BYJITIE

47 CM. nocneAHIOl-0 pa3pa60T1<y nonpcca y .U . l.Jypeny li lll oJI,D.3!leWTll , CM . S. Morintz, n « Ma­


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66
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DER DAKISCHE FRIEDHOF VON POROLISSUM UND
DAS PROBLEM DER DAKISCHEN BESTATTUNGSBRĂUCHE
IN DER SPĂTLATENEZEIT

Die in cler Rumănischen Volksrepublik im vergangenen Jahrzehnt durch,


geftihrten archăologischen Forschungen richteten verstăndlicherweise ein beson,
deres Augenmerk auf eine cler wichtigsten Fragen aus cler Geschichte des
Karpatenbeckens u. zw. auf die Kenntnis cler Lebensweise und Kultur cler Daker.
Die Forschungsergebnisse konnten zahlreiche wesentliche Gebiete dieses Problems
beztiglich cler Entstehung und Entwicklung cler materiellen und geistigen Kultur
und cler gesellschaftlichen Gliederung der Daker,Geten in cler jtingeren Eisenzeit
aufhellen. Besonders fruchtbar und aufschluBreich sind die Forschungsergebnisse
liber die Daker aus cler Zeit des unabhăngigen dakischen Staates von Burebista
bis Dezebal. W ăhrend dieses Zeitraumes von beinahe zwei Jahrhunderten, cler
cler romischen Eroberung voranging, verzeichneten die Daker bedeutende wirt,
schaftliche und soziale Fortschritte. Als einheitliches Volk treten sie unter den
damaligen historischen Bedingungen auf politischem und militărischem Gebiete
machtvoll in Erscheinung. Eng mit cler Schaffung cler politischen Einheit verbun,
den, vollzog sich seit Burebista auch eine Vereinheitlichung cler materiellen
Kultur cler Daker, indem gewisse Kulturelemente und O berlieferungen, die sich
bis dahin in den verschiedenen Gebieten Daziens unterschiedlich und ungleich
entwicke.lt hatten, miteinander verschmolzen wurden und allgemeine Verbrei,
tung fi.nden.
ln dieser Zeit entlehnen die Daker in wachsendem MaBe Kulturgut von
den Griechen cler Stădte am Pontus Euxinus, die Burebista unterworfen hatte
und beherrschte, und spăter von den Romern, nachdem diese seit Augustus
die Reichsgrenze an die Donau vorgeschoben hatten und derart Nachbarn der
Daker geworden waren. Zur Zeit Burebistas wird der Mittelpunkt cler politischen,
militărischen und religiosen Macht cler Daker nach Transsilvanien verlegt. Die
im vergangenen Jahrzehnt unter Leitung von Akad. C. Daicoviciu durchgeftihrten
umfangreichen Forschungen in den befestigten dakischen Siedlungen in den
Bergen von Orăştie, wo sich der Sitz der dakischen Konige, des Oberpriesters,
des hohen Adels und der Priesterschaft befand , warfen ein klares Licht auf die
hohe Stufe einer oppidanen Kultur, die hier die am weitest fortgeschrittenen
und kennzeichnendsten, aber gleichzeitig selbstăndigen Formen angenommen

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202 'L '[Al.REA und '1'. R U S V 2

hatte. Bedeutende kulturelle und soziale Fortschritte konnten damals auch andere
dakische Stămme verzeichnen, wie es die an verschiedenen anderen Orten Daziens
vorgenommenen archăologischen Untersuchungen erweisen.
Dennoch ist ein Teilgebiet cler damaligen Kultur cler Daker so gut wie
unbekannt, u. zw. die Frage ihrer Bestattungsbrăuche. Trotz intensiver Forschun,
gen und zahlreicher Probegrabungen in dem ausgedehnten archăologischen Bereich
cler befestigten dakischen Siedlungen wurde merkwtirdigerweise bis jetzt kein
wichtigerer Fund geborgen, cler den geringsten Anhaltspunkt fi.ir K�nntnis cler
Bestattungsformen cler Daker dieses Gebietes erbracht hătte. Dieses reicht ostwărts
bis ins Sebeş,Tal, wo die bereits seit lăngerer Zeit durchforschte Steinburg von
Căpîlna lag oder sogar noch weiter, bis in die Năhe des Turnu,Roşu,Passes
(Rotenturmpass), wie die ktirzlich entdeckte gleichartige Feste von Tilişca (Rayon
Sibiu) zeigt. Abgesehen von einigen, wenig schltissigen Einzelfunden haben die
archăologischen Untersuchungen auch im sonstigen Dazien bis jetzt keinerlei
Ergebnisse gezeitigt, auf Grund derer clas Problem cler Bestattungsbrăuche cler
Daker in cler Sp ătlatenezeit befriedigend hătte geklărt werden konnen ; dieses
fohrte zu verschiedenen irrigen Hypothesen und Schluf3folgerungen liber die
Art und W eise, wie die « unsterblichen » Daker in den letzten Jahrhunderten
ihrer Unabhăngigkeit ihre Toten bestatteten. Diese Lticke im archăologischen
Belegematerial machte sich nicht nur fi.ir den letzten Abschnitt cler dakischen
Epoche geltend, sondern auch fi.ir die Herleitung cler verschiedenen Varianten
cler Brandbestattung, die von cler bodenstăndigen Bevolkerung cler romischen
Provinz Dazien getibt wurde, in einem Zeitraum also, for den die archăologischen
Forschungen cler letzten Jahre zahlreiche Belegfunde und reiche Beobachtungen
in offenkundigem Gegensatz zu cler unmittelbar vorhergehenden Periode
erbrachten 1 •
Aus diesem Grunde ist die vor kurzem erfolgte Aufdeckung eines ausge,
dehnten dakischen Grăberfeldes auf cl e r Măgura bei Porolissum im Nordwesten
Daziens von besonderem Interesse , durch die wenigstens teilweise die Lticke
geschlossen werden kann, von cler oben die Rede war. Die Erforschung dieses
Grăberfeldes war eine cler vordringlichsten Aufgaben des Grabungskollektivs in
Porolissum in den Jahren 1 958 und 1 95 9 2 • Die Erforschung dieses Grăberfeldes
kann noch bei weitem nicht als abgeschlossen gelten, da hiezu lăngere Zeit
erforderlich ist. Dennoch sind die bisher erzielten Ergebnisse gentigend umfassend,
und schltissig, um eine ins Einzelne gehende, genaue Darstellung des dort getibten
Bestattungsbrauches zu ermoglichen, wobei hervorzuheben ist, daf3 dieses Grăber,
feld clas erste dieser Art aus cler Spătlatenezeit ist 3 , in dem genauere Beobach,
tungen vorgenommen werden konnten.
Die Veroffentlichung noch vor Abschluf3 cler bisher in Porolissum erzielten
Ergebnisse konnte als verfrtiht angesehen werden, da die daraus gezogenen
1
M. Macrea, Les Daces a l'epoque romaine a Kenntnis einiger dakisch-getischer Grăberfelder cler
la l umiere des n!centes fouilles archeologiques, in Friihlatenezeit, wie z. B. die Friedhofe von Zimnicea,
« Dacia », N.S., I, 1 95 7 , S. 250ff. siehe I. Nestor, in Studii, revistă de istorie şi filosofie,
2 Siehe die Vorberichte cler Grabungen aus I I , 1 , 1 949, S. 1 1 6 - 1 2 8 und SCIV, I, 1 950, S. 93 -
Porolissum in « Materiale », VII, 1 960, S. 3 6 1 - 3 90 102, oder aus Murighiol, siehe E. Bujor in SCIV,
und VIII ( unter Druck) . VI, 1 95 5 , S. 5 7 1 - 580 und « Materiale », III, 1 95 7 ,
3 Hingegen vermittelten andere Grabungen die S. 247 - 254, V, 1 959, S. 373 - 37 8.

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3 D E R D A K ! SC.HE F R I E D IIOF VO'.'I POROL! S S l ' \f 203

SchluBfolgerungen spăter einer O berprlifung unterzogen werden konnten. Trotzdem


erscheint ihre Bekanntgabe nlitzlich und notwendig. Einerseits ergănzt sie unsere
Kenntnis liber die Kultur der Daker aus der Zeit ihres unabhăngigen Staates
im Hinblick auf ein interessantes Teilgebiet und ermoglicht auf Grund der
Beobachtungen aus Porolissum, wie weiter unten gezeigt werden soll, einige ăltere,
bisher irrig gedeutete oder nicht geni.igend ausgewertete Funde zutreffend zu
erklăren. Anderseits wird die, wenn auch vorlăufig noch unvollstăndige Kenntnis
des in Porolissum gelibten Bestattungsbrauches das Verstăndnis anderer ăhnlicher
Funde im sonstigen Dazien erleichtern und weitere Ergănzungen liber diesen
Bestattungsbrauch erbringen. In der Tat ergibt sich, wie weiter unten gezeigt
werden soll, aus den bisher bekanntgewordenen Funden, daB der in Porolissum
gelibte Bestattungsbrauch neben anderen Varianten der Brandbestattung, bei
den Dakern des letzten Jahrhunderts v. u. Z. und des I. Jh. u. Z. weit
verbreitet war.
Die vorliegende Untersuchung gestattet nicht, eine erschopfende Darstel­
lung der bisher erzielten Grabungsergebnisse in dem dakischen Friedhof in
Porolissum und noch weniger eine eingehende Beschreibung des geborgenen
Fundgutes zu geben 4, welches ganz besonders reichhaltig und vielfaltig ist und
einen bedeutenden Beitrag zur Kenntnis der materiellen Kultur der Daker erbringt.
Wir mlissen uns daher auf eine knappe Darstellung jener Beobachtungen und
Feststellungen beschrănken, die for die Kennzeichnung des Bestattungsbrauches
aufschluBreich und unbedingt erforderlich sind , sowie auf die Beschreibung jener
Funde, die typischer sind oder mit den Bestattungsbrăuchen in enger Verbindung
stehen. AbschlieBend sollen einige historische Betrachtungen liber die Zeitstellung
des Grăberfeldes, den Ursprung dieses Bestattungsbrauches bei den Dakern und
dessen wahrscheinliche Verbreitung in der Spătlatenezeit im librigen Dazien folgen.
*

Der 504 m hohe Măgura-Berg weist annăhernd die Form eines Pyramiden­
stumpfes mit trapezformiger Grundflăche und abgerundeten Kanten auf. Durch
seine von den anderen Hohen der Umgebung durch tief eingeschnittene Tăler
vereinzelte Lage erscheint der liber 100 m betragende Hohenunterschied zwischen
FuB und Gipfel betrăchtlicher, als er in Wirklichkeit ist. Dadurch tritt der
UmriB des Măgura-Berges dem Beschauer eindrucksvoll entgegen und fallt bereits
aus der Ferne auf (Abb. 1 ) . An den vier Seiten sind die Abhănge steil und
bewaldet, w ăhrend seine Oberseite ein verhăltnismăBig ebenes Plateau einnimmt,
auf dem Ackerbau betrieben wird. Den einzigen Zugang zu diesem Plateau bildet
heute ein W eg, der den weniger steilen Slidhang in Serpentinen hinaufsteigt.
Das lăngliche-ovale Plateau miBt in der Lănge 450 m und in seiner groBten Breite
etwa 1 50 m.
Im archăologischen Schrifttum wird der Măgura-Berg zum ersten Male
im Jahre 1855 erwăhnt, als dort einer der sogenannten dakischen « Silberschătze »
gefunden wurde, der aus zwei groBen Fibeln mit knotenformigen Verdickungen auf
dem Bligel, einer kleineren ăhnlichen Fibel sowie aus einer geflochteten Kette von
O, 70 m Lănge bestand , die einen Ring und einen Anhănger in Form eines einfachen

' Fi.ir weitere Einzelheiten siehe die in Anm. 2 angefi.ihrten Vorberichte.

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204 M. M A C R E A und M. R U S U 4

Nagels trug 5 • Von den vermutlich ebenfalls auf der Măgura geborgenen Mi.inz,
funden- allerdings fehlen sichere Angaben i.iber den genauen Fundort - erwăhnen
wir den Hort von etwa 1000 Silberdrachmen aus Dyrrhachium, Apollonia und
Korkyra, der um 1 907 gefunden wurde , sowie folgende Einzelfunde : 7 Drachmen
aus Dyrrhachium, eine dakische Mi.inze, romische republikanische Denare usw. 6

Abb. 1 . - Ansicht des Măgura-Berges.

Die ersten archăologischen Grabungen auf dem Măgura,Berg wurden im


Jahre 1 938 unternommen, als auf dem Plateau 5 Suchgrăben gezogen wurden,
worauf im Jahre 1 942 3 weitere Schnitte folgten, die Tonware ausgesprochen
dakischer Machart zu Tage forderten. Daraus wurde gefolgert, daB sich auf dem
Măgura,Berg eine befestigte dakische Siedlung befănde 7• Die Hypothese einer
befestigten dakischen Siedlung schien durch einen vermeintlichen Erdwall bestă,
tigt, der, allerdings mit gewissen Unterbrechungen, an 3 Seiten des Plateaus etwas
unterhalb des Waldrandes erkennbar ist.
Gelegentlich der W iederaufnahme der Grabungen im Jahre 1 958 wurde,
um diese Annahme zu bestătigen, der Versuch gemacht, Kennzeichen und

a I. G. Seidl, in AOG XV, 1 85 5 , S. 324 ; vgl. 7 V. Pârvan, a.a.O„ S. 300 ; C. Daicoviciu, in


C. Gooss, Chronik, S. 37 und V. Pârvan, G etica, « Dacia », V I I - V III, 1 93 7 - 40, S. 3 2 5 ; derselbe,
S. 5 3 1 - 55 5 mit Abb. 3 89. La Transylvanie dans l'antiquite, Bukarest, 1 94 5 ,
6 0. Gohl, in A E , XX, 1 900, S. 434 und S. 69 u n d St. Ferenczi, in ErdMU.zEvk, XLV I,
I. Marţian, Urme din războaiele romanilor cu dacii, 1 94 1 , s. 1 9 9 - 206.
Cluj , 1 92 1 , S . 7 ; M . Roska, in Repert6rium, S. 1 85 .

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5 D E R D A K I SC H E F R I E D H O F VON PO R O L I S S U �I 205

Ausdehnung cler vermeintlichen dakischen Ansiedlung năher zu bestimmen. Auf


cler ganzen Oberflăche des Plateaus wurden Tonscherben dakischer Machart
festgestellt, deren Streuung jedoch ungleichmă13ig war, da sie an gewissen Stellen
eine gră13ere Hăufung aufwiesen. AuBerdem konnte gleich anfangs festgestellt
werden, daB, abgesehen von dakischen O berresten, in geringer Anzahl auch
Tonscherben auftauchten, die auf eine
vordakische Besiedlung des Plateaus ,V

I
hinwiesen. Der erste Schnitt (I) (Abb.
2) wurde annăhernd in cler Mitte des
Plateaus auf cler W estseite angelegt. Er
forderte eine geringe Anzahl dakischer
Bruchsti.icke, sowie einige atypische
Scherben cler neolithischen Tei13,Kultur
und einen Meissel von Schuhleisten,
b
form zu Tage. Im zweiten Suchgraben
(II), am Ostrande des Plateaus wurde
bereits clas erste dakische Brandgrab
angeschnitten. Die folgenden Schnitte
brachten weitere Grăber zum Vorschein
oder Spuren, die mit cler Brandbestat,
tung in Zusammenhang stehen und
beweisen, daB sich auf dem M ăgura,
Berg ein ausgedehnter dakischer Brand,
friedhof befand.
Insgesamt wurden im Laufe cler

)
Grabungen cler Jahre 1 958 und 1 95 9 auf
dem M ăgura,Berg 8 Schnitte ausgefohrt
( I-Vlll) und zwei Flăchen (A und B)
freigelegt. Au13er dem Schnitt I wurde
lediglich noch Schnitt VI auf cler Nord ­
westseite des Plateaus gezogen, cler

-
gleichfalls nur vereinzelte Scherben zu 200 m [J
tOO
Tage forderte, die zur Coţofeni,Kultur
gehărten oder dakischer Machart sind. Abb. 2. Planskizze des Măgura-Berges mit den Gra ­
Es kamen jedoch keinerlei deutlichere bungen in den Jahren 1 95 8 - 59.

Besiedlungsspuren, weder aus cler einen


noch aus cler anderen Epoche zum Vorschein. Alle librigen Schnitte (I I-V und
VII-VIII) sowie die beiden Grabungsflăchen wurden auf cler ostlichen Seite
beinahe liber clas ganze Plateau gezogen (Schnitt VIII ist 1 60 m lang). In diesem
ganzen, von den Grabungen erfa13ten Gebiet wurden lediglich dakische Brand,
grăber oder andere mit dem Grabbrauch in Verbindung stehende Anlagen frei,
gelegt, hingegen konnten keinerlei Siedlungsspuren festgestellt werden. Die
Grabungen erwiesen, daB sich cler dakische Brandfriedhof fast liber den gesamten
Ostrand des Plateaus, auf einer Lănge, die nach den bisherigen Feststellungen
300 m liberschreitet, erstreckte. Der Gesamtumfang des Grăberfeldes ist vorder,
hand noch unbekannt und muB durch klinftige Grabungen ermittelt werden.
Gegenwărtig kann nur so viel gesagt werden, da13 die Gr ăber und andere

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206 M. M A C R E A un<l M. R U S U 6

Bestattungsspuren in cler Nahe des Waldrandes am Ostrande des Plateaus haufiger


sind, daB sie gegen die hochste Stelle des Plateaus zu abnehmen und, soweit
dieses bisher festgestellt werden konnte, sowohl auf dem Gipfel als auch auf
dem westlichen Abhang vollig fehlen.
Vereinzelte, cler TheiB- und Coţofeni-Kultur angehorende Spuren fanden
sich auch auf dem Gebiete des Friedhofes ; sie belegen aber eine bloB vortiber­
gehende, durch Hirten bedingte Besiedlung in den betreffenden Perioden. Ein
GefaB und einige Scherben slawischer Machart stammen aus dem XL-XII. Jh.
und haben keinerlei Zusammenhang mit dem Grabfeld. Durch die Schnitte und
Grabungsflachen auf dem Gebiete des Friedhofes konnten bis jetzt 55 Grabgruben,
2 1 Feuerstatten, 3 Verbrennungsplatze (ustrina) sowie 1 1 Scherbenhaufen und
andere dakische Kulturspuren bestimmt werden.
Die Grabgruben (M. 1-55) weisen groBtenteils faBformige Gestalt mit
kreisformiger Offnung auf (nur in einigen Fallen ist die Offnung mehr oder
weniger oval) ; die Seitenwande sind sorgfaltig geglattet, cler Boden eben oder
leicht vertieft. Der UmriB cler Gruben konnte erst in cler Na.he des felsigen
Bodens klar erfaBt werden, denn dort nimmt die Ftillerde dunklere Farbe an,
und gleichzeitig erscheinen zahlreiche Scherben oder andere Gegenstande. Unter­
halb cler 0,30-0,50 m starken Humusschicht sind die Gruben 0,30-0,80 m
in den Fels eingetieft, die Mehrzahl von ihnen jedoch nur 0,40-0,50 m. Der
Durchmesser cler Gruben schwankt ebenfalls. Die kleinste weist einen Durch­
messer von 0,40 m, die groBte von 1 ,40 m, die Mehrzahl jedoch von 1 m auf. Die
Gesamttiefe cler Gruben betragt durchschnittlich 0,70-1 m, in 3 Fallen (M .
18, M . 28, M . 55) ist die Grube bis 1 ,50 m eingetieft.
Die Grabgruben sind auf dem Gelande unregelmaBig angeordnet (Abb. 3 ,
4), erscheinen aber manchmal in Gruppen von 3-5. Einige ilberschneiden
einander, ihre Rander bertihren sich und ihr UmriB bildet auf cler Felsflache
eine liegende Acht. Zwischen den Gruben finden sich nur wenige Scherben, die
verstreut in cler Hohe cler antiken Oberflache liegen.
Die Beigaben cler Grabgruben sind verschiedenartig. Einige sind reich,
andere sparlicher ausgestattet. ln cler Ftillerde wurden in erster Reihe Scherben
gefunden, zuweilen jedoch auch unversehrte oder rekonstruierbare GefaBe,
insbesondere Tassen und andere kleine GefaBe. Fi.ir gewohnlich gehăren die
Scherben einer Grube zu mehreren, durchschnittlich 6--8 GefaBen, die nicht
immer erganzt werden konnen. Eine Ausnahme bildet M . 55, wo 16 unversehrte
oder erganzbare GefaBe sowie Bruchstticke mehrerer anderer GefaBe gefunden
wurden. Gewohnlich liegen die Scherben oder die mehr oder minder unversehrten
GefaBe in verschiedener Tiefe cler Grube in die sie, zusammen mit den Leichen­
resten geworfen wurden. Eine Ausnahme bildet wiederum M. 55, wo die GefaBe
gehauft liegen. Auch hier enthalten die GefaBe aber keine Knochenreste, sie
wurden auch nicht als OpfergefaBe niedergelegt, sondern in unversehrtem oder
zerbrochenem Zustand hineingeworfen. AuBer cler Keramik enthalten die Grab­
gruben Steine mit Brand- oder Rauchspuren, Bruchstticke von Handmtihlen,
Metallgegenstande, Glas-, Bein-, Ton- oder Lehmperlen, ganze Stticke von
gebranntem Htittenlehm, Holz, Kohle, Asche (in kleinen Haufchen oder in 2-3 cm
starken Schichten) menschliche verbranri.te und unverbrannte Tierknochen. Die
menschlichen Knochen sind stark verbrannt und erscheinen aus diesem Grunde

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7 D E R DA K I SC H E F R I E D HOF VON POR O L I S S U M 207

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M. JOA ? �M.32
Abb. 3. - Plan der Grabungsflăche B.

in Form von sehr kleinen und zerbrechlichen Stucken und sind, eher als weiBe
feine Pigmentierung des schwarzen Erdreiches zu betrachten. Diese erklărt sich
einerseits aus cler vollstăndigen Verbrennung cler Knochen, andererseits aus ihrer
nachtrăglichen Zersetzung durch die bestăndige Feuchtigkeit auf dem Grunde
cler Grabgrube, da clas von cler
Oberfl. ăche eindringende Regen,
wasser durch die Felsschicht
nicht absickern konnte. Die
ebenfalls ziemlich zersplitter,
ten Tierknochen stammen von
S chweinen, Hornvieh und
Geflugel.
Als Beispiel und zum
besseren Verstăndnis cler Art
und Weise, wie sich die Grab,
gruben des Friedhofes auf cler
Măgura in Porolissum dem
Beschauer darstellen, soll nach,
stehend eines cler am reichsten
ausgestatteten Grăber, u. zw.
M. 5 5 , beschrieben werden.
Der erste Hinweis auf ein Grab
fand sich in 0,25 m Tiefe unter
cler heutigen Oberflăche in
cler Gestalt einer ausgedehnten
Streuung von Scherben, Steinen
mit Brand, oder Rauchspuren,
Bruchstucken einer Handmuhle,
Stucken von Huttenlehm usw.
(Gr. 10). Zur Freilegung dieses
Grabes wurde neben Schnitt
VIII eine Grabungsfl.ăche aus,
gehoben (Abb. 5 und 6). Die
Streuung cler Kulturreste er,
streckte sich liber eine Flăche Abb. 4. Ansicht der Grabungsflăche B. -

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308 M. M A C R E A und M. R U S U 8

von 4,20 X 3 ,40 m. Nach Abhe,


ben dieses Materials, dessen
Tiefe cler antiken Oberflăche
entsprach, wurde festgestellt,
daB sich auf einer kleineren,
kreisformigen Flăche von 1 ,30 m
Durchmesser, in 0,40-0,70 m
Tiefe eine weitere Lage rauch,
bedeckter Steine befand (Abb.
7a-b), zwischen denen auch
cler untere Teil cler Handmtihle
zum Vorschein kam, deren
obere Hălfte etwas hoher in
Gr. 10 gefunden wurde ; ferner
fanden sich dort auch einige
Scherben. Unterhalb dieser
Steine liegt eine 0,30-0,40 m
Abb. 5 . - Scherbenhaufen Nr. 1 0 oberhalb des Grabes Nr. 55.
starke Schichte schwarzer Erde,
die bis an den Fels hinabreicht.
Erst in cler Hohe des Felsens,
d.h. in 1 m Tiefe, war cler
UmriB einer Grube mit 1 ,30 m
Durchmesser deutlich zu erken,
nen, die noch weitere 0,50 m
in den Felsen eingetieft ist, so
daB ihr Boden 1 ,50 m tief unter
cler heutigen Oberflăche lag.
Von 1 , 1 5 m an bis zum Boden
cler Grube war diese mit den
Bruchstticken von mehr als 25
GefăBen angefollt, von denen
1 6 ganz oder teilweise wieder,
hergestellt werden konnten,
sowie mit Holzkohlenstticken ,
Asche, menschlichen Brand,
resten, dem oberen Teii einer
Handmtihle (von cler ein Bruch,
sttick 1 m hoher aufgefunden
wurde) usw. (Abb. 8-9). Einige
cler GefăBe waren unversehrt,
enthielten jedoch weder Brand,
reste, noch Tierknochen, oder
60 80 100 cm andere Reste. Sie sind keine
OpfergefăBe. Keines von ihnen
O 20 40 60 80 fOO 140 CITl stand aufrecht, sie wurden in
verschiedenen Lagen, umge,
Abb. 6. - Plan des Scherbenhaufens Nr. 10. sttirzt, ja sogar mit cler Offnung

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D E R D A K I SC l ! E F R I E D l l O F VO'.\ PO R O LI S S U M 209

nach unten, gefunden. Aus ihrer Lage lăBt sich schlieBen, daB sie, wahrscheinlich
von W esten her, regellos in die Orube geworfen wurden.
Die in der Streuung von Or. 10 gefundenen Scherben und Bruchsti..i cke
von Handmlihlen, welche die in der eigentlichen Orabgrube M . 55 entdeckten
Bruchstlicke ergănzen, zeigen deutlich den engen Zusammenhang zwischen diesen
beiden Niveaus, die zwe1 Abschnitte des gleichen Bestattungsbrauches darstel,

O 20 40 50 eocm

Abb. 7 a, b. - Steinlage, die clas Grab Nr. 55 i.iberdeckte.

len ; zusammen mit den librigen, weiter unten noch zu beschreibenden Anlagen,
Feuerstătten und Verbrennungsplatz, erweist sich dieser Brauch als recht umfassend.
Die Feuerherde (V. 1-2 1 ) weisen kreisformige oder ovale Form von etwa 1 m
Durchmesser auf. Sie liegen innerhalb cler Humusschicht in .0,30-0,50 m Tiefe
unter der heutigen Oberflăche. Die 2 1 Herde sind regellos liber den Orabungsplatz
verstreut, sie befinden sich jedoch immer zwischen den Orabgruben oder in
deren Năhe (Abb . 1 0). Ihre Oberflăche ist eben, ohne erhabene Rănder. Auf den
Herden und insbesondere rings um sie wurden in geringer Anzahl Scherben oder
nicht verbrannte Tierknochen, hingegen keinerlei menschliche Knochenbrand,
reste gefunden. Einige Herde weisen auf dem Boden eine Lage von Steinen auf,
liber die ein dlinner rotgebrannter Lehmaufstrich liegt. Nur einige Herde sind
besser, andere, in geringerer Tiefe sind schlecht erhalten. In einem einzigen Fall
(V. 3) wurde W iederbenlitzung cler Feuerherde festgestellt. Auf diesem Herd
sowie auch auf anderen (V. 1 1 , V. 1 2 , V. 1 8) fanden sich fast unversehrte OefăBe.
In zwei Făllen (V. 5 und V. 7 ) liberlagern die Feuerstătten eine Orabgrube
(M. 1 9, M . 2 7 ).
Die Scherbenhaufen (Or. 1-1 1 ) enthalten auBer zahlreichen Tonscher,
ben, aus denen sich zuweilen ganz oder teilweise OefăBe ergănzen lassen, Steine
mit Brand, oder Rauchspuren, Bruchstlicke von Handmlihlen, Hlittenlehm,
Brandreste und nichtverbrannte Tierknochen, sowie verschiedene Kleinfunde
(s . Abb. 5 und 6). Diese Scherbenhaufen erscheinen gewohnlich zwischen 0,25
und 0,40 m Tiefe , entsprechend dem Niveau der antiken Oberflăche. Zuweilen

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210 � I . M A l . H E A und M . R U S U 10

liberlagern und bedecken diese Scherbenlagen (Or. 1 , 2, 5 , 10) die Grabgruben


(M. 6, 18 , 3 1 , 55), meistens liegen sie jedoch zwischen den Grabgruben und
Feuerstătten. Von besonderem Interesse sind die Haufen 5 und 1 0, bei denen
sich, abgesehen von der Tatsache, daf3 sie Grabgruben (M. 3 1 , 55) liberlagern,
nachweisen lief3, daf3 Bruchstlicke der gleichen Gefaf3e sowohl auf dem Niveau der

Abb. 8 . - Ansicht des Grabes Nr. 5 5 .

antiken Oberflăche als auch in den betreffenden Grabgruben in verschiedenen


Tiefen gefunden wurden. Desgleichen ergănzen die in der oberen Scherbenlage
gefundenen Bruchstlicke von Handmlihlen die in den Grabgruben geborgenen.
Diese Beobachtungen zeigen deutlich, daf3 die Scherbenhaufen, wie bereits erwahnt,
mit den Grabern und dem Bestattungsbrauch im Zusammenhang stehen.
Verbrennungspldtze (ustrina ) fanden sich im Grabungsbereich an drei
Stellen (U . 1 - 3 ). Der erste Verbrennungsplatz bildet eine kreisformige
Grube, die etwa 0,40 m in den Felsen eingetieft ist und gegen Osten, eine
ebenfalls aus dem Felsen gehauene , ovale Verlăngerung aufweist. Die Wănde der
Verbrennungsgrube zeigen starke Brandspuren, die Flillerde ist in einer Starke
von ungefahr 0,30 m liber d er Grundflăche durch Feuer gerotet. In der ovalen
Verlăngerung befand sich eine einheitliche Schichte Holzkohle, Asche und
menschliche Knochenbrandreste. In der Humusschicht liber der Verbrennungs�
grube wurden Tonscherben verschiedener Gefaf3e, eine Perle aus Ton mit
Brandspuren und einige verbrannte Knochen gefunden.

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11 DEH DA K I SC l l E F H J E D HO F V O N P O HO L J S S U M 211

Bei dem zweiten Verbrennungsplatz (U . 2 ) ist die Lage etwas anders.


Die Verbrennungsgrube von cler Form eines unregelmăf3igen Ovals war weniger
in den Felsen vertieft. An den Răndern fanden sich aneinandergereihte Steine, die
Brand, und Rauchspuren aufweisen. Ein Kanal von 0,20 m Breite und 0,20 m
Hohe cliente wahrscheinlich cler Luftzufuhr. Innerhalb des durch die aneinan,
dergereihten Steine bezeichneten
Viereckes fand sich zusammen,
gebackener Huttenlehm mit Ab,
drucken von Stangen und Ruten,
unterhalb dessen eine ungefăhr
5 cm dicke Schicht von Holzkohle,
Asche und verbrannten menschli,
chen Knochen lag. An dem einen
Ende cler Verbrennungsgrube wurde
ein wahrscheinlich rituell zerschla,
genes grof3es Gefăf3, clas mit Knubben
und Tupfenleisten verziert war, sowie
eine eiserne Lanzenspitze gefunden.
Das dritte ustri num weist
unregelmăBige ovale Form auf, die
grof3te Lănge betrăgt 1 m, die Breite
0,75 m. Die Verbrennungsgrube ist
bis 0,60 m eingetieft, von 0,35 m an
sind die W ănde geglăttet und tragen
in einer Hohe von 10- 1 2 cm starke
Brandspuren. Auf cler durch die
hartgebrannten W ănde begrenzten, � Gesretn l>/i:-j Schwarzerde ['. ·.· : · _-::J schwarze FUl/erde
vertieften Grundflăche fanden sich in f>Stetn � MDhlstem � Gefâssbruchstucke
grof3er Menge Asche und Brandreste. = T1erknochen Knochenbrandreste x Kohle
.._

Die Begleitfunde bestehen lediglich Abb. 9. -


Querschnitt durch die Grube des Grabes 5 5 .
aus em1gen Gefăf3bruchstucken.
Alle drei bisher freigelegten Verbrennungsplătze liegen in cler Năhe cler
Grăber und cler Herde, bemerkenswert ist die betrăchtliche Holzkohlen, und
Aschenmenge, sowie die Tatsache, daf3 die W ănde und sogar cler die Grund,
flăche cler Verbrennungsgruben bildende Felsen durch starke Verbrennung
gerotet ist. Brandreste fi.nden sich in allen drei Verbrennungsgruben. Bezeichnend
for die Verwendung, die wir ihnen zuweisen, sind die Steine mit Feuer, oder
Rauchspuren, die in zwei cler Verbrennungsgruben gefunden wurden, sowie
in den gleichen Gruben geborgene Huttenlehmstucke.
Die Begleitfunde stammen grof3tenteils aus den Grabgruben und den
Scherbenhaufen. In geringerer A.nzahl wurde Fundmaterial auch auf den Ver,
brennungsplătzen, den Herden oder in ihrer Năhe geborgen.
AuBer einigen vereinzelten stein, und bronzezeitlichen Bruchstucken
ist die Keramik einheitlich dakisch. Sie kann in drei Gruppen eingeteilt
werden : a ) grobe, handgearbeitete Tonware, b) handgearbeitete Keramik aus
feinerem Ton und mit geglătteter Oberflăche, c) scheibengedrehte, graufarbige
oder rote Ware.

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212 ;\ I . M A C H E A unei i\1 . H U S U 12

Die grobe handgearbeitete Keramik kommt am hăufigsten vor. Der Ton


enthălt zahlreiche Fremdkorper, wie Kieselsti.icke, Sand, Steinchen usw. Gewohn­
lich sind die GefăBe gut gebrannt und weisen eine schwărzlich-graue oder rotliche
Farbe auf. Viele GefăBe oder Bruchsti.icke tragen Spuren nachtrăglichen Brandes.
Die Mehrzahl cler GefăBe dieser Kategorie ist mit Tupfenleisten, Knubben verschie­
dener Form, Wellenbăndern, die mit einem Kamm gezogen sind , senkrechten Stri­
chen, die die ganze Oberflăche
des GefăBes bedecken, mit
einander rautenformig i.iber­
schneidenden Strichen mit Rand­
kerben und verschiedenen Top­
ferzeichen usw. verziert (Abb.
1 1 ). Der Mengenanteil dieser
Gattung erhoht sich durch die
groBe Anzahl dakischer Tassen ,
die in jeder Grabgrube geborgen
wurden (Abb. 1 1 /1-3 , 9, 1 1 ).
Die ergănzten GefăBe weisen
verschiedene Formen und Gro­
Ben auf.
Die zweite Kategorie cler
Keramik, handgearbeitet aber
aus feinerem Ton ist spărlicher
-
Abb. 1 0. Feuerstelle (V. 1 7 ) mit den Grabgruben als die erste. Am hăufigsten
Nr. 44, 46, 4 7, 48. vertreten sind GefăBformen wie
FuBschalen und groBe, leicht
doppelkonische GefăBe mit ausladendem Rand. Ihre Farbe ist gewohnlich schwarz
oder dunkelbraun. Die Gl ătter mit ovaler Grundflăche und zylindrischem
Handgriff, mit denen die Oberflăche cler GefăBe dieser Kategorie gegl ăttet wurde,
konnten ebenfalls geborgen werden. Die GefăBe sind im allgemeinen unverziert
(Abb. 1 1 /5 , 1 5). Einige sind jedoch mit eingeglătteten oder punktierten, in
Rechtecke eingeschriebenen Diagonallinien verziert (Abb. 1 1 /1 2 ).
Die dritte keramische Gruppe , die Drehscheibenware (Abb. 1 2) stellt
ungefăhr ein Viertel cler keramischen Funde dar und kommt in den dakischen
Grăbern cler Măgura in annăhernd gleichbleibendem Verhăltnis vor. Die schei­
bengedrehten Gefă13e sind aus feinem Ton hergestellt, cler jedoch, unter Luftab­
schluB ungeni.igend gebrannt, leicht zerbrockelt ; die Mehrzahl cler GefăBe weist an
cler Oberflăche hellgraue Farbe auf. Der unzureichende Brand , ein kennzeich­
nendes Merkmal dieser Gruppe, hat weiters zur Folge, daB die lnnenwand cler
GefăBe, wie an den Scherben festzustellen ist, eine dunklere Farbe als die AuBen­
wand aufweist. Der ungeni.igende Brand ist sowohl bei den graufarbigen, als auch bei
den rotlichen GefăBen festzustellen. Die graufarbigen scheibengedrehten GefăBe sind
im allgemeinen unverziert. Auf cler Oberflăche einiger davon finden sich jedoch ver­
schiedene eingeglăttete Muster wie Wellen- und Zickzacklinien, parallele, senkrechte
Striche und solche, die einander in Form von Rauten oder Rechtecken i.iberschnei­
den, sowie X-formige Muster. Die GefăBe rotlicher Farbe sind entweder unverziert
oder mit Băndern von weiBer oder brauner Farbe bemalt, was an die bemalte Kera-
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13 D E H D A K J SC l l E F R TE O H O F \ION POROL ! S S U M 2 13

mik keltischer Machart erinnert. Von den grof3eren unverzierten Gefăf3en erwăhnen
wir den unteren Teil einer Urne, mit dem im Boden angebrachten « Seelenloch».

21

Abb. 1 1 . - Handgearbeitete dakische Tonware.

Andere keramische Erzeugnisse, die zu den Grabbeigaben gehoren, sind :


Spinnwirtel, Gl ăttgerăte sowie Perlen von verschiedener Gestalt und Grof3e
(Abb. 1 1 /10, 1 6). Die Tonwaren stellen die wichtigsten Bei gaben cle r dakischen
Grăber auf der Măgura dar. Die hăufigsten Gefaf3forrnen, die in fast jedern Grab

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214 M. M A C H EA u 11d �I . H U S U 14

vorkommen , sind Năpfe, dakische Tassen und handgearbeitete oder scheibenge,


drehte « Fruchtstănder ».
Die zum Grabinventar gehorenden Metallgegenstănde sind groBtenteils aus
Eisen hergestellt. Bronzegegenstănde, sowie Gegenstănde aus Bein, Ton oder Glas
sind ubrigens selten. Die Metallgegenstănde sind entweder Gebrauchsgerăte
(Messer, Gabeln, Trensen, Ringe, Sporen, Bohrer, Ambosse, Sicheln usw. ),
Waffen (Ăxte, Lanzenspitzen und ,schuhe) oder Schmucksachen wie Eisen, oder

Abb. 1 2 . - Scheibengedrehte dakische Tonware.

Bronzefibeln, Bruchstucke von BronzegefăBen, Silberplatten, Lehm,, Ton,, Bein,


ader Glasperlen usw. (Abb. 13). Im allgemeinen sind die Grăber nur verhălt,
nism ăBig kărglich mit derartigen Erzeugnissen ausgestattet. In der Fullerde meh,
rerer Gr ăber fanden sich, abgesehen von den gewohnlichen Beigaben, auch Stucke
von Hilttenlehm mit Abdrucken von Pfahl, und Rutenwerk. In jedem Grabe
wurden mehr oder weniger starke Aschenreste festgestellt, die entweder in Hăuf,
chen oder in dunnen 2-3 cm starken Băndern anzutreffen sind. Holzkohlenstucke
sowie menschliche Knochenbrandreste und Tierknochen wurden in verschiedenen
Tiefen, mit der Fullerde vermischt, gefunden . Wie vorhin erwăhnt, sind die men,
schlichen Knochen stark verbrannt, so daB sie nur in verhăltnismăBig geringen
Mengen gefunden wurden. Die nichtverbrannten Tierknochen stammen entweder
von Schweinen, von Horntieren ader von Vogeln. Da ihre genaue Bestimmung
noch nicht durchgefohrt wurde, kann nicht angegeben werden, welche Knochen
von wilden Tieren (Wildschweine, Hirsche, Rehe, Băren usw.) und welche von
Haustieren (S::hweine, Rinder, Schafe usw.) stammen. Vogelknochen wurden
ebenfalls gefunden. In der Fullerde der Grabgruben wurden noch hăufi.g Steine
oder Steinplatten mit Brand, ader Rauchspuren verschiedener GroBe gefunden.

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Abb. 1 3 . - Gegenstiinde aus Metall, Ton, Knochen und Glas.

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216 16

Im Zwischenraum zwischen U . 2 uncl V. 3 wurcle auf cler Grabungsflăche A


eine Silberdrachme aus Dyrrhachium uncl auf cler Grabungsflăche B ein romischer
republikanischer Silberclenar aus clem Jahre 78 v.u. Z. geborgen. ln Schnitt VIII kam
zwischen M . 49 uncl M. 50 in 0,30 m Tiefe, cler antiken Oberflăche entsprechend,
ein weiterer romischer Silberdenar und zwar des Augustus, zum Vorschein, aus dem
Zeitraum zwischen dem Jahre 2. v.u.Z. und 1 1 . u.Z. Es ist anzunehmen, daB auch
die weiter oben (Seite 203 ) erwăhnten clakischen Silbergegenstănde (Knotenfi.beln
und eine geflochtene Kette ) die als Zufallsfunde auf cler Măgura bei Porolissum
geborgen wurclen, gleichfalls zu clen Beigaben reicher ausgestatteter Grăber gehăren.
Die Beigaben aus clem Grăberfeld von Porolissum sind in ihrer Gesamtheit
ausgesprochen dakisch und stimmen vollstăndig mit clern aus anderen dakischen
Siedlungen bekannten Fundmaterial iiberein. lnsbesondere entspricht clie Ton,
ware - wiewohl es nicht an eigenartigen Kombinationen von Ziermustern fehlt -
vollkommen cler aus folgenden Siedlungen bekannten Keramik : Poiana , Piscul
Crăsanilor, Popeşti,Novaci, Tinosul, Snagov, Dămăroaia , Sighişoara,Wietenberg,
Braşov, Sfîntu Gheorghe,Bedehăza , Jigodin, Zetea, Covasna , Arpaşu! de
Sus, Guşteriţa (Sibiu), Oradea, Şimleu! Silvaniei, Pecica usw. GefaBformen ,
Machart und Brand, Verzierungstechnik und ,motive sind dern gesamten von
Dakern bewohnten Gebiete nordlich cl e r Donau gemeinsam. Die Funde von
Porolissum heben neuerlich die iiberraschende Einheitlichkeit cler dakischen
spătlatenezeitlichen Kultur hervor. Demgegeniiber unterstreichen die neuen Funde
irnmer wieder den Sondercharakter eines Teiles cler rnateriellen Kultur in den
clakischen befestigten Siedlungen in den Gebirgen von Orăştie ; dies gilt nicht nur
for die monumentalen Steinbauten, sondern in gewissern Grade auch for die
Kleinfunde, for Gebrauchsgegenstănde, unter anderern auch fi.ir clie Tonware.
Obwohl auch hier die Kennzeichen cler dakischen Keramik deutlich ausgepr ăgt
sind , fi.nden sich immer hăufiger GefaBformen, clie sonst in Dazien nicht anzu ,
treffen sind. Hier rnacht sich cler griechisch,romische EinfluB unmittelbar und
deutlich bemerkbar. Nach dem Vorbilde cler eingefiihrten GefaBe, Werkzeuge
und Waffen wurden an Ort und Stelle von fremden oder einheimischen Meistern
ăhnliche Erzeugnisse hergestellt. ln diesen befestigten Siedlungen, am Sitze cler
dakischen Konige, vollzog sich clas Leben des Adels und cler Priesterschaft in
hoherstehenden und verfeinerten Formen gegeniiber dem iibrigen Dazien. ln
Porolissum hingegen, bewahren die Funde - wiewohl es an Erzeugnissen feinerer
Machart nicht fehlt - im GroBen und Ganzen das altiiberlieferte dakische Geprăge.
Unter diesen Umstănden bereitete die kulturelle Einordnung des in Mă,
gura,Porolissum geborgenen Fundgutes keinerlei Schwierigkeiten. Entsprechungen
for die Tonware anzufiihren, erscheint iiberfliissig, wenigstens innerhalb cler
Grenzen und im Hinblick auf die Zielsetzung cler vorliegenden Arbeit, die in
erster Reihe die Aufgabe hat, den im Grăberfeld von Porolissum geiibten Bestat,
tungsbrauch zu ermitteln. Fi.ir die Fibeln gibt es gute Entsprechungen in den bekann,
testen dakischen Silberschătzen, wie z. B. in Remetea, Şimleul,Silvaniei, Ghelinţa ,
Sîncrăieni usw. 8 Die Gebrauchsgerăte aus Eisen, wie Ăxte, Ambosse, Bohrer,
8 V. Pârvan, a.a.O., S. 5 36, Abb. 3 7 2 ; Z. Szekely, N.S., l i, 1 95 8 , S. 1 8 1 , 1 95ff. - Fi.ir die Fibeln mit
Teta.urui dacic de la Şimleu! Si!t1aniei, Bukarest, knopfartigen Verdickungen am Bi.igel und mit hohem
1 95 1 , Tafel IV/ 1 3 - 1 6 ; N. Fettich, in ActaArch, l l l , Nadelhalter, vgl. R. Vulpe, in « Dacia », I, 1 924,
1 95 3 , S. I 56ff., S. 1 64ff., D. Popescu, in « Dacia », S. 2 1 4, Abb. 44.

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17 l > E H l l A K I SCll E F H I E O ITOF Vi l \' P fl RO l . I S S ( l 'f �17

Sicheln, Messer, Sporen , Trensen usw. (Abb. 1 3), besitzen vollkommene Entspre,
chungen in den groBen Verwahrfunden von Werkzeugen in Grădiştea,Muncelului,
oder in den Einzelfunden aus den dakischen Siedlungen und Graberfeldern im
i.ibrigen Dazien 9• SchlieBlich sind BronzegefaBe, knopfformige Anhanger, Perlen
aus Bein, Glas oder Ton, ebenfalls in der materiellen dakischen Kultur der Spat,
latenezeit gebrauchlich.
Bestattungsbra uch. Alle wahrend der Grabungen gemachten Beobachtungen
sprechen fi.ir den ausschlieBlichen Grabcharakter der auf der Măgura in Porolissum
gemachten dakischen Funde. Auf der gesamten durchforschten Grabungsflache
konnte nicht eine einzige sichere Siedlungsspur verzeichnet werden. Als Bestat,
tungsbrauch wurde die bei den Daker,Geten in der ji.ingeren Eisenzeit allgemein
verbreitete Leichenverbrennung gei.ibt. Die bisherigen Feststellungen, die durch
kiinftige Forschungen zu erganzen und zu bestatigen sind , zeigen, daB die Leichen,
verbrennung in Porolissum auf eine eigenartige W eise vollzogen wurde, die hier
erstmalig genauer beobachtet werden konnte und die auf den ersten Blick aller,
dings einigc rmaBen merkwi.irdig erscheint 1 0 •
Auf Grund der Funde und Beobachtungen kann der Bestattungsbrauch
von Porolissum in groBen Umrissen sowie in einigen seiner Einzelheiten, wie
folgt, rekonstruiert werden.
Die Leichenverbrennung erfolgte auf dem Friedhof selbst, da die oben
beschriebenen drei Verbrennungsplatze im Rahmen der hier geborgenen Funde,
keiner anderen Bestimmung dienen konnten , als der Leichenverbrennung. Auf
Grund der gestorten und schlecht erhaltenen O berreste konnen wir uns von der
Herrichtung dieser Ustrina kein genaues Bild machen. Die Steine und Sti.icke
von Hiittenlehm weisen ohne Zweifel auf das Bestehen von Stein, oder Lehm,
bauten hin.
Derartige Bauten fi.ir die Leichenverbrennung bilden im Rahmen cler Kultur
cler Daker der ji.ingeren Eisenzeit nichts neues , da sie auch aus anderen Teilen
Daziens bekannt sind . ln Apahida wurden auf clem Gebiete des von St. Kovacs
untersuchten keltischen Friedhofs sieben Steinpflaster festgestellt, die der Leichen,
verbrennung dienten 1 1 . ln Zimnicea 1 2 sowie in Poieneşti 13 wurden in situ je ein
gleichfalls aus Stein und Lehm errichteter Ofen fi.ir clie Leichenverbrennung
aufgedeckt. ln beiden Fallen wurde ein nicht vollstandig verbranntes Skelett auf
der Feuerstatte des Ofens gefunden. Die beiclen erwahnten Verbrennungsofen
stammen aus dem IV bis I I I . Jh. v. u. Z. Auch clie beiden « aus groBen Steinen, grob
gearbeiteten Ziegeln und Ercle i> hergestellten, aus der Spatlatenezeit stammenden
O fen von Ostrovul Simian 1 4 dienten wahrscheinlich gleichfalls als Ustrina.
Der ji.ingste Fund dieser Art wurde im Sommer des Jahres 1 959 in Oradea
gemacht, wo am Stadtrande, an cler « Salca » genannten Stelle, neben einigen
Grabgruben, die denen von Porolissum entsprechen, auch eine Verbrennungsgrube

9 C. Daicoviciu, in SCIV, IV, 1 95 3 , S. 169ff. 1 1 DolgCluj , I I , 1 9 1 1 , S. 2 1 - 23 und S. 62ff.


10 Seltsam und unklar erschien zuerst cler in mit Tafel I.
Porolissum getibte Bestattungsbrauch. Je weiter aber 1 2 I . Nestor, in SCIV, I, 1 950, S. 98.
die Arbeiten fortschritten, umso klarer und deutlicher 13 R. Vulpe, in « Materiale », I , 1 954, S. 3 1 2 -·
traten seine Einzelheiten hervor, so daB schlieBlich 3 1 5 , mit Abb. 97.
die anfănglichen Zweifel vollstăndig schwanden. 14 D. Berciu, Arheologia preistorică a Olteniei,
Craiova, 1 93 9, S. 1 93, Abb. 237.

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:! 1 8 �1 . M A C H E A mul \1 . R !J S ! f 18

freigelegt wurde ; sie hat die Form eines kreisformigen « Ofens » von 1 , 1 O m Durch,
messer, der 0,40 m unterhalb des Niveaus der antiken Bodenoberflache in die
Erde eingetieft war, was zur Folge hatte, daf3 die aus Fluf3gerollsteinen und Erde
hergestellten Seitenwande sich infolge der starken Brandeinwirkung in eine rotliche,
etwa 8-1 0 cm starke Kruste verwandelten und sich so bis 0,35 m Hohe i.iber cler
Grundflache erhielten. Auf der geglatteten Feuerstelle des « Ofens » wurde, abge,
sehen von Bruchstilcken cler teilweise eingefallenen Seitenwande in grof3erer
Menge, Asche, Knochenbrandreste, ein mit Kreisen verzierter Knochengegenstand
und einige Gefaf3bruchstilcke gefunden. Der « Ofen » i.iberlagerte zum Teil eine
Grabgrube. Die Graber von Oradea,Salca stammen aus der Zeit des dakischen
Staates oder vielleicht vom Anfang dem der Romerherrschaft in Dazien entspre,
chenden Zeitraum 15•
Auf Grund der angefilhrten Entsprechungen und der gelegentlich der
Grabungen gemachten Beobachtungen scheint die Verwendung der drei Ustrina auf
der M ăgura in Porolissum als Leichenverbrennungsplatze auf3er Zweifel zu stehen,
selbst wenn ihre sichere Rekonstruktion ohne genauere Anhaltspunkte derzeit
noch nicht moglich ist. Nach den bisherigen Beobachtungen di.irften sie jedoch
eine ovale Form gehabt haben und in das Erdreich bis zum felsigen Untergrund
eingetieft worden sein. Die W ande waren aus mit Erde verbundenen Steinen
errichtet. Auf Grund der auf den Lehmstilcken erhaltenen Abdri.icken ware zu
vermuten, daf3 zur Errichtung dieser « O fen » auch Holz verwendet wurde, das,
als es verbrannte, die Lehmmasse erhartete . Zur Feuerung, wurde in den Ustrina
Holz verwendet, das wohl damals, so wie heute, in grof3en Mengen auf den Abhan,
gen der M ăgura zu finden war. Nach den bei U. 1 · (s. oben Seite 2 1 0) gemachten
Beobachtungen ist zu vermuten, daf3 der « Ofen » im unteren Teil eine O ffnung
aufwies, durch die das Feuer genahrt wurdc. U ber die Form des oberen Teiles
des « Ofens » fehlt jeder Hinweis. Moglicherweise schlof3 er kuppelformig, doch
ist es ebenso moglich, daf3 er offen war. Gewif3 ist aber, daf3 in einem derartigen
Ustrinum, insbesondere bei Zufuhr frischer Luft mit Hilfe eines Blasebalges, hohe
Temperaturen von mehreren hundert Graden erzielt werden konnten, bei denen
die Leiche verzehrt, und die Knochen vollstandig verbrannt wurden ; dies erklart
weswegen die Knochenreste des Leichenbrandes so klein sind und so selten an
den Verbrennungsstatten und in den Grabgruben festgestellt wurden.
Der Umstand, daf3 gegeni.iber 55 Grabern, auf dem Friedhofe von Porolis,
sum bis jetzt nur die geringe Anzahl von drei Verbrennungsplatzen freigelegt
wurde, konnte die Annahme nahe legen, daf3 diese nicht nur einmal, sondern zu
wiederholten Malen verwendet wurden. Eine derartige Vermutung konnte sich
jedoch als irrig erweisen, da bis jetzt nur zwei Grabungsflachen aufgedeckt wurden,
auf denen die Wahrscheinlichkeit, Verbrennungsplatze anzuschneiden, grof3er ist
als in Suchschnitten. Ebenso ist es moglich, daf3 der Grof3teil der Verbrennungs,
platze durch Grabungen i.iberhaupt nicht mehr festgestellt werden kann, da diese
« O fen » nach jeder Leichenverbrennung - einige von ihnen sogar zur Ganze -
zerstort wurden, worauf die in den Grabern gefundenen gebrannten Lehmsti.icke
und Steine mit Brand, und Rauchspuren hinzuweisen scheinen. Sicher ist, daB

16
M. Rusu, L. Galamb, N. Chidioşan, Vor· « Materiale », V I I I (im 0 1 uck).
bericht uber die Grabungen von Oradea-Salca in

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l > E H l lA K I SC l l E F 111 E l l I IO F YO.'\ P< l l� O LI S S l ; �f 219

sich die Verbrennungsplătze auf dem Gebiete des Friedhofes selbst, zwischen den
Grăbern, befanden , in nicht allzu groBer Entfernung von dem Grabe, in dem
die Reste des Leichenbrandes bestattet werden sollten.
Der Leichenbrand wurde wahrscheinlich zuerst aus dem « Ofen » hervor,
geholt und dann ohne allzu groBe Sorgfalt in die vorher hergerichtete Grube gewor,
fen. Diese cliente anscheinend nur zur Bestattung einer Persan. Die geringe Aschen,
menge und namentlich die geringe Menge der Knochenbrandreste lăBt auBer den
erwăhnten Erklărungsmoglichkeiten (vollstăndige Verbrennung, Feuchtigkeit in
den Grăbern) vermuten, daB nach der Verbrennung ein Teii der « Asche» des
Verstorbenen in den Wind verstreut wurde, um auf diese \Veise zu der Gottheit
der Himmelshohen zu gelangen, wăhrend ein anderer Teii in die Erde gelegt und
demnach einer chtonischen Gottheit als Opfer dargebracht wurde. An das Element
des W assers kann, auf einer Anhohe wie der Măgura bei Porolissum, fern von
jedem Wasserlauf, nicht gedacht werden. Gleichzeitig mit dem Leichenbrand
wurden auch die in mehreren Grăbern festgestellten O berreste des « Ofens » in
die Grabgruben geworfen.
Ein anderes eigentilmliches und kennzeichnendes Merkmal des Bestattungs,
brauches in Porolissum bilden die Herde. Die bisher aufgedeckten 2 1 Feuerstătten
liegcn verstreut zwischen den Grabgruben, einige davon in unmittelbarer Năhe
der Verbrennungsplătze. Das Fehlen menschlicher Knochenbrandreste lăBt erken,
nen, daB sie, wenigstens in ihrer Mehrzahl, eine von den Verbrennungsplătzen
abweichende Zweckbestimrnung hatten. Das Vorkommen von Scherben und
Tierknochen, die entweder auf cler Herdplatte selbst oder rings um diese gefun,
den wurden, weist darauf hin, daB sie der Bereitung des Leichenmahles dienten,
das anlăBlich der Bestattung veranstaltet wurde.
Das Abhalten von Totenmăhlern bei den Thrakern wird von den antiken
Schriftstellern ausdrilcklich erwăhnt. Herodot beschreibt die Bestattungsformen
bei den wohlhabenden Thrakern uncl erwăhnt, daB cler Verstorbene vorerst clrei
Tage lang zur Schau gestellt uncl beklagt wurcle, worauf ein Leichenmahl folgte,
bei dem Tiere aller Art als Opfer clargebracht wurclen 1 6 • Dieser Brauch wird
auch von Xenophon erwăhnt 1 7 , cler berichtet, daB clie Odrysen gelegentlich der
Bestattung cler Gefallenen nach einer Schlacht ein Leichenmahl veranstalteten
und <labei viei tranken 1 8 . Jetzt erweisen die Bodenfunde, daB dieser Brauch auch
bei den Dakern verbreitet war, bei denen er sich bis in die Spătlatenezeit erhielt 1 9 •
Die AusmaBe der Leichenmăhler bei den Dakern in Porolissum bezeugen die
groBe Menge zerbrochener GefăBe in der Năhe der Feuerstellen, der Grăber
und der Verbrennungsplătze, sowie die verhăltnismăBig groBe Anzahl der
mit den Scherben zusammen gefundenen Tierknochen. Die oben erwăhnten
16 Herodot, V, 8 : -.ocqiocl 3€ -.ofot E u3oclµocrt 19 Dieser Brauch hielt sich bei den Dakern auch

ocu-.wv E !o-t oct3E· TpEîc; µev �µ€pocc; rtpo-.t6Efooct -.ov wăhrend cler Romerzeit, wie die Beobachtungen bei
vExpov xocl ;tocv-.oîoc o-qi&:!:;ocv-.E<; [�poc E ucuzfov-.oct , rtpo­ den Hugelgrăbern des 2 . Jh. u.Z. von Caşolţ und
xAocuo-ocv-.Ec; rtpw-.ov· ErtEtToc 3€ e&:„-.oucrt xoc-.ocxocu­ Calbor zeigen ; dort fand sich bei fast jedem Hugel·
o-ocv-.Ec; li &Hcuc; y îi xpu�OCVTE<;. grabe, in einer gewissen Entfernung von dem Schei·
17 Xenophon, Hellen., I I I , 2, 5 : 'Ertd µ€v-.ot terhaufen, eine Feuerstelle, auf cler clas Totenmahl
rnocv'ij/.Qov O [ '03pucroct, Qoc�ocvnc; TOU<; tOCUTWV xocl 7t0A'JV und die in GefăBe n dargebrachten Opfergaben zube ·
o!vov ert' OCUTOÎ<; xoct [rtrto3 poµ [ocv 7t0t�O"OCVTE<; . reitet wurden. Vgl. M. Macrea, in « Dacia », N.S. ,
18
Vgl. G . I. Kazarow, Beitrăge zur Kulturgeschic hte I , 1 95 7 , S. 209.
cler Thraker, Sarajevo, 1 9 16, S. 85ff.

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220 ''- 'L\ C l l E A 1111<1 M. ll U S l '

Scherbenhaufen sind , so wie die unversehrten bzw. zerschlagenen GefăBe in den


Grabgruben, gleichfalls Spuren des Totenmahles 20• Wahrscheinlich wurde keines
der bei diesen Mahlen verwendeten GefăBe unversehrt gelassen, sondern sie wurden
sămtlich rituell zerschlagen und an Ort und Stelle liegen gelassen oder in die
Grabgrube geworfen. Die Aufarbeitung der Keramik aus dem dakischen Friedhof
auf der Măgura wird die bei der Bestattung verwendeten GefăBtypen feststellen
konnen. Einerseits ist ihre groBe Vielfalt, andererseits die Hăufi.gkeit und clas
Vorkommen gewisser GefăBe in fast jedem Grab bemerkenswert, unter denen
in erster Linie die dakischen Tassen, die handgearbeiteten oder scheibengedrehten
Fuf3,Schalen und in gewissem MaBe die napfformigen GefăBe zu erwăhnen sind
(s. obc:n Seite 2 1 1-2 1 3).
Die Anzahl der bisher entdeckten Feuerstellen ist geringer als die cler
Grăber (2 1 gegenilber 55), wenn auch anzunehmen ist, daB fi.ir jede Bestattung
ein neuer, vorher schon hergerichteter Herd, ebenso wie eine Grabgrube, angelegt
wurde. Einen direkten und beredten Hinweis in diesem Sinne stellt die Tatsache dar,
daB zwei cler Feuerherde (s. oben Seite 209) je ein Grab i.iberlagern. Dieses beweist,
daB die Grăber - in deren Grabgruben der Leichenbrand und die Reste des Toten,
mahles geworfen wurden und die dann bis zum Rande mit Erde angefilllt wurden -
an der Oberflăche durch nichts bezeichnet wurden. Da die Feuerherde auf der
Oberflăche selbst oder nur wenig eingetieft angelegt wurden, ist es wahrscheinlich,
daB ein Teil von ihnen bereits im Altertum, gelegentlich spăterer Bestattungen
oder auf sonstige Weise, andere hingegen im Laufe cler Zeit zerstort wurden.
In dem reichhaltigen und vielfăltigen Fundmaterial, das gelegentlich der
Grabungen auf der Măgura in Porolissum zu Tage gefordert wurde und dessen
Aufarbeitung lăngere Zeit erfordern wird , erscheinen einige Gegenstănde, deren
Vorkommen in der Grabaus.stattung eines Friedhofes einigermaBen seltsam
erscheint, die sich aber hypothetisch als Besonderheiten des Bestattungsbrauchs
erklăren lassen. Hiebei beziehen wir uns in erster Linie auf einige Metallgegen.stănde,
wie etwa auf Trensen (Abb. 13/28), auf Sporen (Abb. 1 3 /16, 2 1 ) und Waffen u. zw.
Ăxte, Lanzenspitzen und ,schuhe. Es konnte vermutet werden, daB diese Gegen,
stănde Kriegern gehorten, die nach einem auch bei anderen antiken Volkern
verbreiteten Brauch mit ihren Waffen und ihrer Ausrilstung bestattet wurden.
Eine gewisse Zurilckhaltung wird jedoch durch den Umstand bedingt, daH die
erwăhnten Gegenstănde nicht nur in den Grabgruben, wo sie etwa rituell nieder,
gelegt worden waren, sondern auch im Erdreich oberhalb der Grăber, neben diesen,
in den Scherbenhaufen, auf den Verbrennungsplătzen oder in deren Năhe sowie
in der Năhe der Feuerstellen gefunden wurd en, d. h. also so wie die anderen
Gegenstănde des Grabinventars i.iberall verstreut waren. Unter diesen Umstănden
ist es nicht immer mit Sicherheit festzustellen, zu welchem Grabe die Gegenstănde
eigentlich gehoren, eine Unsicherheit, die in gewissem MaHe auch fi.ir die i.ibrigen
Begleitfunde besteht. M it Ausnahme einiger, unversehrter oder wiederherstell,
barer GefăHe, kann behauptet werden, daB die Grăber kein eigenes, deutlich
unterschiedenes Inventar aufweisen. Deswegen kann in Porolissum i.iberhaupt
2" Die weite Scherbenscreuung war anfănglich Knochenbrandresce und dem Vorkommen von
mit ein Grund der eine gewisse Unsicherheic in der Steinen oder Stticken von Htittenlehm in den Gra h ·
Beurteilung des Bestattungsbrauches von Porolissum gruben u n d in deren Năhe.
bedingte, neben der geringen Menge menschlicher

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21 l l E H llA KI Sr:JJ E F R I E DIIOF \'fl;\ l'O HO l . I S S l " " 221

nicht festgestellt werden, in welchen Grăbern M ănner und in welchen Frauen


bestattet sind, da die in den Gruben geborgenen Fundsachen, keine derartigen
Unterscheidungen erlauben. Jedenfalls wurden in den Grabgruben keine eigent,
lichen Opfergaben niedergelegt. Die Spărlichkeit cler Begleitfunde jeder Art,
auI3er cler Tonware, die auf den Verbrennungsplătzen verhăltnismăBig hăufiger
vorkommt, verhindert genaue Aussagen dari.iber, ob die Toten bekleidet und
mit den Gerăten und Schmucksachen, die sie gewohnlich trugen, verbrannt wurden.
Im allgemeinen kommen, wie bereits erwăhnt, Gebrauchsgegenstănde aus Metall
und Schmucksachen in den Grăbern, so wie i.iberhaupt auf dem Gebiete des
Friedhofes in verhăltnismăBig geringer Anzahl vor. Es ist moglich, daB sie zum
Teil von den bei cler Bestattung und dem Leichenmahl anwesenden Personen
verloren wurden. Unter diesen Umstănden lăBt sich hypothetisch die Frage
erwăgen, ob fi.ir clas Vorkommen von Zaumzeugteilen, sowie cler Waffen nicht
eine andere Erkl ărung moglich ist, u. zw. im Zusammenhang mit einem anderen
Bestattungsbrauch cler Daker, von dem uns gleichfalls die antiken Schriftsteller
berichten. In dem erwăhnten Abschnitt berichtet Herodot, daB die Thraker
nach Bestattung eines Toten (sei es durch Leichenverbrennung oder durch ein
einfaches Begrăbnis) verschiedene kriegerische W ettkămpfe veranstalteten 2 1 •
Ebenso sagt Xenophon in Fortsetzung cler erwăhnten Stelle liber die Odrysen, daH
diese zugleich mit dem Totenmahl, bei dem viel Wein getrunken wurde, auch ein
Pferderennen veranstalteten 22 • Fi.ir eine solche Hypothese in Verbindung mit
den Dakern in Porolissum stiltzen wir uns auch auf einige Einzelheiten, die anschei,
nend nicht ohne Bedeutung sind , wie z. B. auf die Tatsache, daB die in der Grube
des Grabes Nr. 2 bzw. in dessen Năhe gefund enen Sporen kein Paar bilden, wie
zu erwarten wăre, wenn sie als Opfergabe oder als Grabbeigabe fi.ir den dort
Bestatteten niedergelegt worden wăren.
Andere Gegenstănde des Grabinventars, wie etwa Messer und ein BratspieB
mit drei Spitzen (Abb. 13/20) wurden offenkundig bei dem Totenmahl verwendet.
Dieses bestand nach einem ălteren, anscheinend nicht nur bei den Si.idthrakern,
sondern auch bei den Dakern nordlich der Donau verbreiteten Brauch, aus dem
reich mit W ein begossenen Fleisch der Opfertiere.
Im Zusammenhang mit den drei, gelegentlich der Grabungen zum Vorschein
gekommenen M ilnzen ist schlieBlich festzustellen, daB diese nicht etwa in den
Grabgruben, sondern zwischen diesen auf dem Niveau der antiken Oberflăche
gefunden wurden ; sie stellen daher nicht den « Obolus des Charon » dar, ein
Brauch, den die Daker in der der romischen Herrschaft in Dazien vorhergehenden
Epoche demnach nicht kannten. Die Milnzen zeigen keinerlei Brandspuren und
wurden daher gelegentlich cler Grabfeiern oder des Totenmahls auf dem Fried,
hofgelănde verloren.
Die Zeitstellung des Grăberfel des ist eben durch die vorhin erwăhnten Milnz,
funde sichergestellt, die aus einer Drachme von Dyrrhachium, einem republikani,
schen Denar des Jahres 78 v. u. Z. und einem Silberdenar des Augustus bestehen.
Die im archăologischen Schrifttum erwăhnten Milnzfunde, die vermutlich auf
cler Măgura als Zufallsfunde entdeckt wurden (s. oben Seite 204) enthalten die
21 Herodot, V, 8 : xwµcx llE: zicxvu.r:, iiywvcx Tt­ 22 Xenophon, a.a.O., 5 : xcxt !rtrto3poµ(cxv rtot·lj ­
Ue:rcrt rtcxv-rofov, ev Tt"i• TOC µiytcr-rcx &e:OJ.cx -rl6e:-rcxt KCl't"OC crcxv-re:;
)/,yr,v i-L'''JVO(J.Clz [·r,r:,. 't"Cltf)ClL (J.EV 3·1j Elpîj LXWV dcrL cxtae:.

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222 �L �I A C H EA un<l ;li. H l " S l '

gleichen Milnzsorten u. zw. Drachmen von Dyrrhachium, Apollonia und Korkyra,


sowie romische republikanische Denare 23, zu denen noch eine dakische Miinze
hinzukăme, die angeblich ebenfalls auf dem Măgura,Berg gefunden wurde 24•
Diese M unzfunde sichern die Belegung des Friedhofes im I. Jh. v. u. Z. und im
I. Jh. u. Z. und clas iibrige Fundmaterial stiltzt diese Datierung. Die Anfange des
Friedhofes konnten vielleicht etwas fruher, bereits um die Mitte des I I. Jh. v. u. Z.
angesetzt werden, wofiir die dakische Milnze einen Anhaltspunkt găbe. Genauere
Anhaltspunkte in dieser Hinsicht werden die Aufarbeitung des Fundmaterials,
sowie spătere Forschungen erbringen.
Fur die untere Zeitgrenze des Grabfeldes bezeichnet die spătestens in clas
Jahr 1 1 u. Z. zu datierende Milnze des Augustus nur einen termi nus post quem
filr seine Beniltzung. W enn auch bis jetzt ein genauerer Anhaltspunkt fehlt, so
kann ohne einen Irrtum zu begehen, behauptet werden, daB cler Friedhof bis zur
Besetzung des Gebietes um Porolissum und des iibrigen Daziens durch die Romer
(106 u. Z.) weiter verwendet wurde. Von diesem Zeitpunkt an horte die Belegung
des Friedhofes jedoch sicherlich auf. Es besteht nicht cler geringste Hinweis dafiir,
daB auf cler Măgura spăter noch irgend eine Bestattung vorgenommen worden
wăre. Das Einclringen cler romischen Eroberer brachte auch for clie Daker von
Porolissum eine j ahe uncl gruncllegencle Ănclerung ihrer bisherigen Lage. Die
neuen Herren konnten von ihrem Gesichtspunkt aus clen Dakern - soweit
sie noch in Porolissum verblieben waren - es nicht mehr gestatten, ihre Toten
nach altern Brauch auf clem Plateau cler M ăgura zu bestatten. Dieser Berg lag nămlich
genau an cler Grenze, welche die romische Provinz von den unabhăngigen Gebie,
ten jenseits cler Reichsgrenzen trennte. Auf den unmittelbar benachbarten Anhohen
(Pomet und Citera) waren von den stationierten romischen Truppen stark befe,
stigte Castra errichtet worden. Auf cler Măgura selbst, u. zw. auf dem Westhang
des Plateaus, wo es anscheinen' keine Grăber gab, hatten die Romer einen Beo,
·

bachtungsturm (im Plan, Abb. 2, mit X bezeichnet) erbaut, dessen wenn auch
gestărte U berreste noch heute erkennbar sincl. Sie sind iibrigens die einzigen
bis jetzt auf dem Măgura,Berg festgestellten romischen Reste. Neue Friedhofe
wurclen an anderen Stellen angelegt, von denen einer, ebenfalls ein Brandfriedhof
aus dem II. Jh. u.Z., auf clem Berge Ursoieş25 lag. Dort setzten wohl auch die Daker,
die vorher ihren Bestattungsplatz auf cler Măgura hatten, ihre Toten an Seite
cler Neuankommlinge bei.
Sonstige gesc hichtliche Betrac htungen. Im Lichte cler bisherigen, allerdings
unvollstăndigen Untersuchungen auf cler M ăgura bei Porolissum lăBt sich zum
ersten Mal mit genilgencler Deutlichkeit clie Variante eines Bestattungsbrauches
erkennen, clen die Daker in den cler romischen Eroberung unmittelbar vorher,
gehenclen Jahrhunclerten ausiibten und in cler Art und Weise, wie er in cler erwăhn,
ten Zeitspanne angewanclt wircl, diesem Volke eigenti.imlich ist. Das Eigentilm,
liche clieses Bestattungsbrauches, so wie er geiibt wurde, ist die Bewahrung ălterer

23 Die Miinzen von Apollonia und Dyrrhachium mazedonischer Miinzen darstellen, wurden um die
begannen in Dazien seit dem Ende des I I . Jh. v.u.Z. Mitte des I I . Jh. v. u.Z. nicht mehr gefragt und durch
verbreitet zu werden und blieben neben den romischen romische Denare verdriingt.
Denaren bis gegen Mitte des folgenden Jahrhunderts 21 Siehe den Vorbericht iiber die Grabungen

in Umlauf. in Porolissum for das Jahr 1 95 9, in « Materiale » ,


24 Die dakischen Miinzen, welche Nachahmungen V I I , S. 380.

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23 l > E R DA K J SC I I E F IU E l l l lO F V O :"i PO R O LI S S IDI 223

zum Teil mit den Si.idthrakern gemeinsamen D berlieferungen und religioser


Anschauungen cler Daker, auf die wir in cler vorliegenden Untersuchung nicht
năher eingehen konnen.
Trotz dem Anschein des Neuen und Ungewohnten, den cler Bestattungs,
brauch aus Porolissum erweckt, ist er im Dazien cler ji.ingeren Eisenzeit keine verein,
zelte Erscheinung. Die bis ins Einzelne gehende, genaue und klare Beobachtung
auf dem Gr ăberfeld in Porolissum gestattet seine Vorstufen bzw. seine Herkunft
festzustellen und andererseits den Charakter einiger wichtiger archăologischer
Funde aus Transsilvanien und dem i.ibrigen dakisch,getischen Gebiete, die gleich,
falls aus dem Spătlatene stammen, năher zu bestimmen und mit groBerer Wahr,
scheinlichkeit zu deuten, als dieses bisher moglich war.
Abgesehen von den Entsprechungen zu den aus dem IV.-III. Jh. v.u. Z. stam,
menden Verbrennungsofen von Zimnicea und Poieneşti (s. oben Seite 2 1 7 ) bietet
cler Bestattungsbrauch von Porolissum auffallende Entsprechungen zu dem eben,
falls oben erwăhnten keltischen Friedhof von Apahida, der in die Mittellatenezeit
(C) , wahrscheinlich an die Wende vom III. zum II. Jh. v. u. Z. anzusetzen ist 26 •
Im W esentlichen sind die Bestattungsbrăuche in diesen beiden Friedhofen die
gleichen oder doch einander sehr nahestehend. Der Unterschied besteht im Fehlen
der Feuerstellen in Apahida , in der besonderen Gestalt der plattformăhnlichen
O fen und in der Tatsache, daB in Apahida die Grabbeigaben mit groBer Sorgfalt
ins Grab gelegt wurden , wăhrend in Porolissum , in cler Mehrzahl cler Fălle, der
Leichenbrand und die Reste des Totenmahles zugleich mit der Fi.illerde regellos
in die Grabgrube geworfen wurden. Das archăologische Fundmaterial ist in
Anbetracht des Zeitunterschiedes zwischen den beiden Grăberfeldern selbstver,
standlich verschiedenartig und , den betreffenden Epochen entsprechend, in Apa,
hida keltisch und in Porolissum ausgespro.-:hen dakisch. Jedenfalls wirft die unbe,
streitbare Ă hnlichkeit zwischen dem in Porolissum und Apahida gei.ibten Bestat,
tungsbrauch die schwierigere Frage auf, die eine bei dem gegenwărtigen Stand
cler Forschung noch nicht mogliche eingehende Erorterung erfordern wi.irde, nach
cler ethnischen Zugehorigkeit cler in Apahida bestatteten Personen zu einer Zeit
als in Transsilvanien die keltische Kultur vorherrschend war.
ln der Spătlatenezeit (D), d. h. in den beiden cler romischen Eroberung
vorhergehenden Jahrhunderten , ist der Bestattungsbrauch von der Măgura bei
Porolissum auch im i.ibrigen Dazien weit verbreitet, wo allerdings im Rahmen
der ălteren Funde und Untersuchungen seine Bestandteile weniger klar erkenn,
bar waren.
Es wurde oben erwăhnt, daB Brandgrăber des gleichen Typus wie in Poro,
lissum, die auch aus der annăhernd gleichen Periode stammen, im Sommer des
Jahres 1 958 in Oradea,Salca aufgedeckt wurden (s. weiter oben Seite 2 1 8
und Anm. 15).
Seit lăngerer Zeit sind von verschiedenen Punkten aus cler Umgebung von
Bukarest Brandgrăber in Grabgruben (Durchmesser zwischen 0,60-1 ,80 m, Tiefe
zwischen 0,50--2, 1 0 m) mit reichem dakischem Fundmaterial aus cler Spătlate,
nezeit bekannt u. zw. aus Snagov (in den Ruinen cler mittelalterlichen Kirche),
Dămăroaia, Lacul Tei und Popeşti,Leordeni 2 7 • Diese Grăber enthielten Asche,
28 27
St. Kovacs, in DolgCluj , II, 1 9 1 1 , S. l ff„ D. V. Rosetti, in PMMB, 2, 1 93 5 , S. 7ff„
fur die Datierung S. 5 3 ff. l S ff„ 6 l ff.

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224 111. M AC H E A und 111. R U S U 24

Holzkohle und Knochenbrandreste, unversehrte oder bruchstiickweise erhaltene


GefăBe, Metallgegenstănde und Waffen, Schmucksachen und Miinzen (2 dakische
Miinzen, 4 romische republikanische Denare des I. Jh. v. u. Z., die Nachprăgung
eines Denars aus dem gleichen Jahrhundert, eine Drachme von Dyrrhachium).
Form und lnhalt cler Grabgruben ist den Grăbern von Porolissum ăhnlich, was
auf den gleichen Bestattungsbrauch hinweist, wenn auch die Voraussetzungen
unter denen seinerzeit die Untersuchungen durchgefiihrt wurden die Ermittlung
und genaue Beobachtung cler iibrigen Bestandteile des aus Porolissum bekannten
Bestattungsbrauches, u. zw. cl e r Feuerstellen und cler Verbrennungsplătze nicht
ermoglichten 2 8 •
ln den Jahren 1 91 2- 1 914 stellte Fr. Laszlo in Sfîntu Gheorghe, gelegent,
lich des Baues der Eisenbahnlinie, auf einer Strecke von 500 m, die sich von cler
Miihle von Bedehaza am Oltufer gegen den Bahnhof dieser Stadt hinzieht, 38
9
Gruben fest, die er als Wohngruben bezeichnete 2 ; Form und lnhalt dieser Gruben
ist denen cler Grabgruben von Măgura,Porolissum ăhnlich. Weitere derartige
Gruben wurden auch gelegentlich cler in den Jahren 1 949/50 unter Leitung von
K. Horedt durchgefiihrten Grabungen 30 in Bedehaza ausgehoben, wobei anschei,
nend auch einige Feuerstellen aus cler gleichen Zeit aufgedeckt wurden. ln zwei
Grăbern wurden « Steinblocke und ,platten » gefunden, die aus Verbrennungs,
gruben stammen konnten ; solche Gruben wurden iibrigens bei den Grabungen
nicht festgestellt. Es liegt daher hier nicht etwa eine dakische Ansiedlung vor,
wie man bisher glaubte, sondern ein ausgedehnter Brandfriedhof mit Grabgruben.
Auf Grund cler Begleitfunde und eines bei den Grabungen von Bedehaza gebor,
genen republikanischen Denars 31 ist dieser Friedhof in clas I. Jh. v. u. Z. und
28
Nach den Angaben von D. V. Rosetti, a.a.O„ reştilor, Bukarest, 1 932, S . 1 3 - 1 4, Abb. 26 - 30. Diese
S. 65, Abb. 42, und S. 67ff., befand sich bei den Siedlungsspuren stammen aus dem III. bis IV. Jh.,
16 dakischen Brandgrăbern, die in Snagov, Dămăroaia, ebenso wie ein anderes Grab (IV), clas anscheinend
Lacul Tei und Popeşti·Leordeni aufgedeckt wurden, unter dem Feuerplatz cler Wohnstătte selbst aufge ·
cler Leichenbrand nur in einem einzigen Fall u.zw. deckt wurde. Hingegen sind zwei - eine kleinere und
in Lacul Tei, in einer Urne, was demnach eine andere eine groBere auf dem Lageplan in Gestalt einer Acht
Variante cler Brandbestattung darstellt. ln allen zu erkennende - Gruben, die vom Verfasser als
anderen Grăbern waren die Leichenbrandreste und Wohnstătten beschrieben werden und nach dem
Beigaben direkt in clas Grab niedergelegt worden. Fund material in clas I I. bis I. Jh. v. u. Z. anzusetzen
Entgegen cler Ansicht des Ausgrăbers scheinen auch sind, in Wirklichkeit zwei Grabgruben von eben cler
die teilweise erhaltenen Amphoren, von denen eine in Porolissum festgestellten Art (s. oben S. 206 und
in einem Grabe von Snagov a.a.O., S. 8, Nr. 1 2, << Materiale », VII, S. 36 4 ). Die neben diesen beiden
eine andere in Dămăroaia a.a.O., S. 62, Abb. 25 Grabgruben gefundenen gebrannten Lehmstilcke stam ·
geborgen wurde, nicht als Urnen gedient zu haben. men nicht von den Wănden cler vermeintlichen
ln allen Făllen fehlen Beobachtungen und năhere Wohnung, sondern hochstwahrscheinlich von einem
Angaben liber die Verbrennungsplătze. Beztiglich cler Verbrennungsplatz, auf dem die Toten eingeăschert
Grăber von Snagov wird angefilhrt (a.a.O., S. 1 5 ), worden waren.
daB in deren Năhe keine Siedlungsspuren gefunden 29
Fr. Laszlo, in Muzeumi es Konyvtari E rtesfto,
wurden. Fur die Grăber von Dămăroaia wird die VII, 1 9 1 3 , S. 1 5 5 , V I I I, 1 9 1 4, S. 1 7 2 und IX, 1 9 1 5 ,
unklare und, unseres Erachtens, irrige Behauptung S. 102, vgl . auch Z . Szeke\y, Sepsis:i:entgyărgy tor·
aufgestellt (a.a.O., S. 57), daB sie « autour des habi· tenete a kă:i:epkor vegeig, Sfîntu Gheorghe, 1 948,
tations » aufgedeckt worden seien, ohne daB diese s . 3 2ff.
aber beschrieben werden, da im folgenden Text 30 SCJV, I, 1 950, S. 1 28 - 130 ; II, 1 95 1 ,
ausschlieBlich von Grabgruben die Rede ist. Sichere S . I 29ff. ; « Materiale », I I , 1 956, S . ! Off.
Siedlungsspuren wurden hingegen bei dem Tei-See 31 E.A. Sydenham, The Coinage of the Roman
festgestellt, a .a.O., S. 66ff. , vgl. auch D. Rosetti, Republic, London, 1 95 2 , S. 67, Nr. 530 (Grueber,
Cîteva aşe:i:ifri şi locuinţe preistorice din preajma Bucu · II, S. 284, Nr. 562 ; Babelon, I, S. 72, Nr. 1 76).

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D E H llA K I SC l l E F H I E IJ l l O F \'O:'\ J>O R O LI S S L: �I 225

in clas I. Jh. u. Z. zu datieren 3 2 • Eine Ergănzung des Bestattungsbrauches stellen


in diesem Friedhof zwei Gruben mit unversehrten GefaBen dar, die infolgedessen
keine Graber, sondern Opfergaben sind, die entweder gelegentlich einer Bestat,
tung oder nach einer solchen dargebracht wurden.
Auf cler von den Ortsbewohnern « Wietenberg » oder « Dealul Turcului »
benannten Bergkuppe bei Sighişoara die aus ălteren Grabungen durch den auBer,
gewohnlichen Reichtum dakischen Fundgutes aller Art bekannt ist, wurden nicht
weniger als 100 Grabgruben aufgedeckt, die an Form und lnhalt denen von Măgu,
ra,Porolissum ăhneln. Zwischen diesen Grăbern verstreut, wurden 30 Feuerstellen
freigelegt, zu denen, soweit dies aus cler Beschreibung zu ersehen ist, auch ein ver,
mutlicher Verbrennungsplatz hinzukommt 33• Hingegen haben wir hier von sicheren
Siedlungsspuren keinerlei Kenntnis. Aus dem bisher Gesagten ergibt es sich,
daB hochstwahrscheinlich auf dem Wietenberg bei Sighişoara gleichfalls keine
dakische Ansiedlung vorliegt, wie es bisher einstimmig als selbstverstăndlich
angenommen wurde, sondern ein dakischer Brandfriedhof cler gleichen Art wie
auf cler Măgura,Porolissum, bei dem jedoch anscheinend auch einige Urnenbestat,
tungen vorkommen 34• Die Befestigungsanlagen gehoren zweifelsohne cler namen,
gebenden Siedlung cler Wietenberg,Kultur aus cler Bronzezeit an. Auch die
Lage des Friedhofes auf einem isolierten Bergvorsprung mit Steilhăngen ahnelt
cler Lage des Grăberfeldes von Măgura,Porolissum.
Wenn auch genauere Nachrichten fehlen, muB ein derartiger Brandfriedhof
anscheinend auch in Guşteriţa bei Sibiu angenommen werden, wo bereits fri.iher
« Verbrennungsplătze 35 bekannt und in ji.ingerer Zeit dakische GefaBe als Ver,
wahrfund geborgen wurden 36 •
Wahrscheinlich war die Anzahl cler dakischen Friedhofe vom Typus Poro,
lissum auf dem Gebiete Daziens viei groBer als es sich heute mit Sicherheit oder
als Annahme feststellen lăBt. So verhindert bloB clas Fehlen genauer Nachrichten
den Grabcharakter cler dakischen Funde von Zetea 37, Bicsadul Oltului 38, Şimleul
Silvaniei 39, Arad,Ciala 40, oder Ghenciu 41 zu erkennen. Einige von diesen konnten
dem Bestattungsbrauch vom Typus Porolissum angehort haben.

32 Vgl. K. Horedt, in « Materiale », II, S. 2 1 . în unmittelbarer Nachbarschaft cler Stelle, a n cler


33 Derselbe, D i e Wietenbergkultur, dieser Band, vorher ein sogenannter dakischer Schatzfund geborgen
S. 107. Wir danken dem Verfasser fiir die freundliche wurde, eine Probegrabung vornahm, stellte fest, daB
Erlaubnis, in die Handschrifc Einsicht zu nehmen. dort, keine dakische Ansiedlung war, wie er ange­
34 Das ăuBers� reichhaltige, im Rayonmuseum nommen hatte, sondern nur « eine vereinzelte Htitte,
Sighişoara aufbewahrte dakische Fundgut, clas nur zum die von zwei Grăbern und zwei Gruben u mgeben
Teii, insbe'sondere aus cler Beschreibung und dem Bild­ war ». DaB dort in cler Tat eine Wohnhtitte bestanden
material bei V. Pârvan, a.a.O.passim, bekannt ist, mtiBte haben soli, scheint uns allerdings nicht vollig sicher,
mit den Funden des Friedhofes von cler Măgura bei um so mehr, als cler Verfasser selbst weiter unten
Porolissum verglichen und unter dem Gesichtspunkt, behauptet, daB « clas Gelănde fiir eine groBere Siedlung
daB es Grabbeigaben darstelle, untersucht werden. wegen des auBergewohnlich steilen Abhanges nicht
35 C. Gooss, a.a.O„ S. 2 5 . geeignet ist ». Hingegen spricht Z. Szekely von
3 6 M. Rusu, in SCŞCluj, VI, 1 95 5 , S. 79ff. Hugelgrăbern.
37 Z. Szekely, Zetet•dra, S fintu Gheorghe, 1 944, 40 L. Domotor, in AE, XXI, 1 90 1 , S. 334 - 3 3 5 .
S. 2 1 ff. Gelegentlich einer Gelăndebegehung konnte M . Rusu
38 Derselbe, Săpăturile din anul 1 94 9 la Bicsadul am Mureşufer kreisformige Gruben mit dakischem
Oltului (Trei Scaune) , 1 95 1 , S. 90. Fundgute feststellen.
39 M. Moga, in SCIV, I, 1 950, S. 1 3 1 und 41 SCIV, X, 1 95 9, S. 1 4 8 . Probegrabungen
. .
Z. Szekely, Tezaurul dacic . , S. 43ff. M. Moga, cler wurden hier von M. Rusu durchgefiihrt.

1� - o. uw
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226 M. M A C R E A und M. H U S U 26

Aus cler Zahl cler oben erwăhnten Orte, in denen Friedhofe oder Grăber
mit Brandschuttungsgruben mehr oder weniger sicher festgestellt werden konnten,
ist ersichtlich, daB cler Bestattungsbrauch vom Typus Porolissum bei den Dakern
in cl e r Spătlatenezeit weit verbreitet war und eine, moglicherweise sogar die am
hăufi.gsten vorkommende Variante cler Brandbestattung bei den damaligen Dakern
darstellte. Aus dem Verbreitungsgebiet (Abb. 14) ist zu ersehen, daB dieser Bestat,

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Abb. 1 4 . - Verbreitung des Bestattungsbrauches vom Typus Porolissum in Dazien, în cler Spătlatenezeit.
l , Porolissum ; 2 , Sighişoara-Wietenberg ; 3, Sfîntu Gheorghe·Bedehaza ; 4 , Oradea-Salca ; 5, Snagov ;
6, Dămăroaia ; 7 , Popeşti-Leordeni ; 8, Tei ; 9, Sibiu-Guşteriţa ; 1 0 , Zetea ; 1 1 , Bicsadul Oltului ;
1 2 , Ş i mleu! Silvaniei ; 1 3 , Arad-Ciala ; 1 4 , Ghenciu ; 1 5 , Ostrovul Simian.

tungsbrauch in den letzten zwei Jahrhunderten vor den Romerkriegen Dezebals


auf einem GroBteil des von den Dakern bewohnten Gebietes geubt wurde. Die
groBten und kennzeichnendsten Grăberfelder mit diesem Bestattungsbrauch sind
bis jetzt die Friedhofe von Măgura,Porolissum, vom Wietenberg bei Sighişoara,
von Bedehaza bei Sfîntu Gheorghe. Einige andere Orte mit einer kleineren Zahl
derartiger Grăber liegen ebenfalls in Transsilvanien. In den Gebieten auBerhalb
cl er Karpaten sind derartige Funde nur aus den vier Fundstellen am Rande von
Bukarest bekannt geworden , sowie in Oltenien die beiden Leichenverbrennungs,
ofen von Ostrovul Simian. Kunftige Forschungen konnen die Zahl derartiger
Funde vermehren. Es wird dann moglich sein zu erkennen, ob clas Fehlen solcher

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27 l > E R ]) ,\ K I SC I IE F H I E l l l l l l F \'O'\ PO H O LI S S C �I :!:!?

Friedhofe in anderen von den Dakern bewohnten Gebieten, wie etwa in Nord,
transsilvanien und in cler Moldau, auf Forschungsliicken zurilckzufohren ist, oder
ob die Daker dieE er Gebiete damals andere Bestattungssitten und Grabbrăuche
iibten.
Im Zusammenhang mit cler Moglichkeit weitere dakische Friedhofe zu
ermitteln, ist folgendes zu bemerken. Bei den Grabungen cler Jahre 1 958/5 9 in
Porolissum wurden weder in den Grăbern noch auf dem Gebiete des Friedhofes
Schmuckgegenstănde aus Silber gefunden, die doch in Dazien in cler Spătla,
tenezeit so hăufig sind. Der ălteste von cler M ăgura bekannt gewordene Fund
ist eben cler im Jahre 1 855 gefundene vermutliche Schatzfund, cler wie bereits
erwăhnt (s. oben S. 203 und Anm. 5) aus zwei Knotenfibeln sowie einem Halsring
aus gewundenem Draht besteht. Aus cler Mitteilung diese Gegenstănde seien seiner,
zeit von einem Bauern beim Ackern auf cler Măgura gefunden worden, geht hervor,
daB sie eben auf dem Gebiete des dakischen Grăberfeldes geborgen wurden, da
ja bekanntlich bis auf den heutigen Tag nur clas obere Plateau des Berges Acker,
boden ist, wogegen die Hănge ringsum bewaldet sind. W enn aber diese Gegen,
stănde ausgepflilgt wurden, so bedeutet clas, daB sie in nicht allzu groBer Tiefe
im Erdreich lagen. lnfolgedessen konnen die erwăhnten Silberschmucksachen
keinen wirklichen Verwahrfund darstellen , sondern sie gehărten wahrscheinlich
zu den Beigaben eines reicher ausgestatteten Grabes. Selbst wenn wir annehmen,
daB es sich dennoch um einen Hortfund handelt, so ist es sicher, daB dieser ent,
weder auf dem Gebiete des Friedhofes selbst oder in dessen unmittelbarer Năhe
auf jenem Teile des Plateaus vergraben worden war, auf dem bisher keine Grăber
gefunden wurden. Unter ăhnlichen Bedingungen , d. h. auf dem Gebiete anderer
Brandfriedhofe kamen auch zwei weitere sogenannte dakische Schatzfunde zum
Vorschein. Gelegentlich cler Zerstărung einiger dakischer Brandgrăber wurde im
Jahre 1 958 cler dakische Schatz vom Măgura,Berg bei Şimleul Silvaniei geborgen 4 2 •
l n Wirklichkeit konnen die Schmucksachen aus Silber (Halsband, Fibeln, Arm,
bănder, Silberbarren) und die 35 rămischen republikanischen Denare, die bis zu
Augustus reichen, zu denen noch andere Gegenstănde hinzukămen, darunter
auch Schmuckgegenstănde aus Bronze, nicht von den sonstigen Begleitfunden
getrennt werden, die clas Inventar cler zerstărten Grăber bildeten. Selbst unter
cler Annahme, daB einige cler erwăhnten Gegenstănde, in erster Linie die Schmuck,
sachen aus Silber und die Milnzen, einen Schatzfund darstellen, so wurde dieser
doch auf dem Gebiete des Friedhofes vergraben. Ebenso liegt die ehemalige Zie,
gelfabrik, wo im Jahre 1855 cler dakische Silberfund von Oradea geborgen wurde,
cler aus einem Halsring, einem an einem Ende abgebrochenen Armband und 1 5
Anhăngern besteht 43, in unmittelbarer Năhe cler Stelle, wo bei den Grabungen
des Jahres 1 95 9 die Brandgrăber von Oradea,Salca (s. oben Anm. 1 5 ) zum
Vorschein kamen . Es ist măglich, daB sich cler Friedhof auch auf clas Gebiet
cler ehemaligen Ziegelfabrik erstreckte, und daB die Schmucksachen entweder zu
den Grabinventaren gehărten, oder daB, in cler weniger wahrscheinlichen Annahme
ihrer Zugehorigkeit zu einem Verwahrfund, dieser auf dem Gebiete des Friedhofes
oder in dessen unmittelbarer Năhe vergraben worden war.

42 Siehe oben Anmerkung 39. 1 9 1 3 , S. 3 3 3 , Abb. 1 2 9 ; M . Roska, a.a.O., S . 1 98,


43 A E , VI, 1 886, S. 205ff. ; vgl. auch A E , XIII, Nr. 88.

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228 �I . 'I A C H E A und M. H U S U 28

Die obigen Beobachtungen rechtfertigen die Vermutung, daB auch andere


Funde von Silbergegenstănden, die bisher gewohnheitsmăBig dakischen Schătzen
zugewiesen wurden, moglicherweise zu den Beigaben von Brandgrăbern gehoren
und derart einen Hinweis auf clas Vorhandensein von dakischen Friedhofen vom
Typus Porolissum oder einer anderen Bestattungsart an den betreffenden Orten
bilden konnten.
Der Bestattungsbrauch von Porolissum war in gleichen oder ăhnlichen
Formen zu cler Zeit auch auBerhalb Daziens bekannt. So ist er z. B. im Grăberfeld
von Wilan6w bei Warschau anzutreffen, clas aus cler Spătlatenezeit stammt und
wahrscheinlich einer keltisch-bastarnischen Bevolkerung angehărt 44 •
Obwohl die Grenzen des Friedhofes von Porolissum noch nicht bestimmt
wurden, so kann bezilglich seiner Ausdehnung gesagt werden, daB er anscheinend
die gesamte Osthălfte des Plateaus auf cler Măgura einnahm. Die beiden in cler
W esthălfte des Plateaus ausgefohrten Schnitte (I und IV) in denen nur vereinzelte
Scherben aus dem Neolithikum, aus cler Bronze- und dakischen Zeit zum Vorschein
kamen, zeigen, daB sich clas Grăberfeld auf diesen Teil des Plateaus ausdehnte
und beweisen, daB auf dem Berg keine dakische Ansiedlung bestand. ln cler Tat
ist cler Platz for menschliche Ansiedlungen wenig geeignet, da er sehr den Winden
ausgesetzt ist. Wahrscheinlich war clas ganze Plateau des Berges for clas Grăberfeld
bestimmt und als geweihte Stătte angesehen. Das gleiche ist auch for den W ieten­
berg bei Sighişoara zu vermuten, wo ebenfalls nur ein Grăberfeld vorhanden ist,
die betreffende Ansiedlung aber anderswo zu suchen ist, schlieBlich auch in Sfîntu
Gheorghe-Bedehaza.
Ptolemăus 45 erwăhnt Porolissum unter den sogenannten Stădten (n61..w; )
d. h. unter den wichtigeren Ansiedlungen cler Daker. Soweit die dakischen Stădte
des alexandrinischen Geographen archăologisch identifi.ziert werden konnten, sind
es nichts anderes als die typischen dakischen Siedlungen, die gewohnlich auf
Bergvorsprilngen oder hoheren FluBterassen lagen, durch Steilhănge geschiltzt
und mit Erdwăllen und Palissaden befestigt, wie sie durch die Grabungen vom
Piscul Crăsanilor, aus Popeşti-Novaci, Tinosul, Poiana, Jigodin, Arpaşul de Sus 46
usw. bekannt sind. Es ist anzunehmen, daB eine Siedlung dieses Typus auch in
Porolissum bestanden hat, doch ist deren genaue Lage im Gelănde noch nicht
bekannt. Die ausgedehnte archăologische Umgebungslandschaft von Porolissum
umfaBt auBer dem Măgura-Berg auch mehrere benachbarte Anhohen (Dealul
Comorii (Schatzhilgel) , Ferice, Pomet, Citera, Ursoieş, usw.), wenn die romischen
O berreste (Castra, Limes, zivile Siedlung, Friedhofe), mitgerechnet werden. ln
diesem Gebiet wurden Funde aus cler Dakerzeit, insbesondere Milnzfunde, an
mehreren Stellen geborgen. Wichtigere dakische Spuren, vermutlich Spuren von
Erdwăllen und anderen derartigen Befestigungen, wurden auf dem Citera-Hilgel,
ungefăhr 1 km ostlich cler M ăgura , unter den Resten eines romischen Lagers
festgestellt, clas ursprilnglich Erdwălle aufwies, spăter aber mit Steinmauern neu
gebaut wurde 47• Sie genilgen allerdings nicht um hier die dakische Siedlung von
Porolissum zu lokalisieren. Auf dem Pomet-Hilgel, wo sich clas groBe romische
44 J. Merciniak, Late La Tene Cremation Burials 48 Vgl M . Macrea, Procesul separării oraşului
.

at Wilan6w near W'arsaw, in Materialy Starozytne, de sat la daci, I. Bukarest, 1 954, S. 1 1 9ff.
II, 1 95 7 , S. 1 70ff. 47 Siehe M. Macrea, D. Protase u. M. Rusu,
46 Geogr„ V I I I, 4. in « Materiale », V I I , S. 3 74.

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2!J l l EH llAKISC l l E F R J E JJllOF VO'.'I POHO l . J SS U M 229

Castrum befand, sowie auf dessen Hăngen , wo die romische Stadt Porolissum lag,
kamen dakische Spuren bis jetzt nicht zum Vorschein. Kiinftige Forschungen
konnen moglicherweise weitere Aufschliisse auch in dieser Hinsicht bringen.
AbschlieBend muB hervorgehoben werden, daB dern dakischen Grăberfeld
von cler Măgura in Porolissum eine besondere Bedeutung zukommt, da es eine
cler Varianten cler dakischen Bestattungsbrăuche aus cler Periode vor cler romi­
schen Eroberung mit hinreichender Genauigkeit und Klarheit veranschaulicht und
wenigstens zum Teil eine Liicke in cler archăologischen Kenntnis dieses Zeitrau­
rnes ausfiillt. Im Lichte cler in Porolissum gemachten Beobachtungen zeigt es
sich, daB andere, schon friiher auf dem Gebiete Daziens untersuchte Friedhofe
und Grăber mehr oder minder sicher dem gleichen Bestattungsbrauch zugewiesen
werden konnen, wie oben nachzuweisen versucht wurde. Die Anzahl cler Grăber­
felder dieses Typus wird wahrscheinlich durch kiinftige Untersuchungen ver­
mehrt werden konnen, von denen auch weitere Klarstellungen iiber die Einzelhei­
ten dieses Bestattungsbrauches zu erwarten sind.
M. MACREA und M. RUSU

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IL TEMPIO-CALENDARIO DACICO DI SARMIZEGETUSA

C' e un vasto capitolo nella storia della Dacia preromana, quello della
religione, nel quale piu volte s'e liberamente sbizzarrita la fantasia degli studiosi
- fantasia dannosa, disorientante, ascientific a. Le cause sono note : innanzitutto il
concetto idealistico e antiscientifico degli studiosi borghesi, in secondo luogo
la relativa penuria di informazioni della tradizione letteraria antica, la loro inter,
pretazione spesso controversa e, fino a pochi anni fa, la mancanza di dati archeo,
logici sufficientemente precisi e convincenti.
Non e nostra intenzione fare la storia delle ricerche intorno al problema
della religione geto,dacica ne una rassegna critica dei diversi studi, piu o meno
vasti, sin' ora pubblicati-cosa gia fatta da I. I. Russu in un articolo piu vecchio 1,
il quale, accanto a una serie di tesi errate dal punto di vista filosofi.co e metodo,
logico, contiene conclusioni ancor oggi valide ; in esso il Russu ha sistematica,
mente raccolto tutte le fonti letterarie sulla religione geto,dacica ; ma si e dovuto
arrestare , inevitabilmente, a quei limiti che la quantita e la natura stessa di tali
notizie imponevano alla ricerca storica .
Oggi, la situazione e mutata . Le notizie della tradizione letteraria sono
ormai completate da tutta una serie di dati archeologici preziosi quant'altri mai.
Gli scavi eseguiti nell'ultimo decennio nella contrada dei monti di Orăştie e
specialmente quelli della Sarmizegetusa dacica (Grădiştea Muncelului) che hanno
messo in luce tanto i santuari dei Daci quanto le immagini delle loro divinita,
hanno messo a disposizione degli studiosi numerosi dati e fatti concreti che chie,
clono d'essere interpretati senza indugio.
Purtroppo pero, per il momento, manca proprio questa interpretazione, in
massima parte. 11 carattere, nonche la funzione precisa dei santuari daci non sono
ancora stabiliti. Enigmatiche sono tuttora per noi anche molte delle divinita
che dovevano essere adorate nei colossali allineamenti o nei santuari circolari di
Sarmizegetusa.
E difficile supporre che futuri scavi possano chiarire questo problema.
Ci possiamo aspettare di certo a un sostanziale arricchimento dei dati di cui oggi
1 I. I. Russu, R eli gia geto-dacilor. Zei, credinţe, con riassunto in lingua francese.
practici religioase, in AISC, V, 1 944 - 1 948, p . 6 1 - 1 3 9,

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232 li. TlA ICOVICH' 2

disponiamo, ma non crediamo possibili scoperte che possano illuminare in modo


assoluto tutti i principali aspetti della religione geto,dacica. ln un avvenire piu o
meno immediato sara sempre l'interpretazione paziente ed attenta dei dati di
scavo il principale fattore della ricerca - come oggi. 11 presente articolo rappre,
senta un tentativo in questa direzione 2 •
Non intendiamo affermare con questo che il nostro lavoro sia il primo
tentativo del genere. Gia D. M . Teodorescu, dopa aver denominato santuari
gli allineamenti di Costeşti, fa una serie di osservazioni sul laro rapporto con
determinati fenomeni celesti, precisamente con i movimenti del sole 3• Le sue
conclusioni pero non possono essere integralmente accettate a causa dei suoi
metodi arbitrari di ricerca. Quello che si puo ammettere con molta probabilita
e il carattere uranio,solare di questi santuari aperti.
Sempre D. M . Teodorescu ha dato una giusta interpretazione della grande
rotonda di Grădiştea, di quel curioso monumento cioe che costituisce il soggetto
del nostro studio . Se il Pârvan affermava esser « poco probabile trattarsi di un
recinto sacro per un culto divino ; ma piuttosto di un monumento funerario
fedele alla tradizione dell'eta del bronza e di quella hallstattiana, greca, italica
e persino africana, britannica e scandinava » 4, il Teodorescu emetteva l'ipotesi
che il monumento di Grădiştea fosse un santuario solare, se non addirittura l'altare
del dio del Sole 5• Senza adottare quest'ipotesi in tutti i suoi dettagli, ci dichia,
riamo d'accordo col ca1 attere uranio,solare di questo santuario, come gia C. Dai,
coviciu.
Basandosi propria su questi santuari aperti (quale dati archeologici) e
sul noto passo di Erodato su Gebeleizis 6 nonche su un passo di Macrobius 7
(quali fonti letterarie), C. Daicoviciu sosteneva la natura uranio,solare della
religione geto,dacica nella sua opera La Tra nsylvanie dans l'antiquite 8 •
Scoperte archeologiche piu recenti non han fatto che confermare questa
tesi. A Piatra Roşie, durante lo scavo del 1 949, e venuto in luce l'asse di un car,
retto di ferro e bronza di carattere rituale 9 che C. Daicoviciu ha denominato
10
« carro solare in miniatura » ; nella ceramica dipinta scoperta a Grădiştea
Muncelului appaiono rappresentazioni del disco solare 1 1 •
La prova piu certa dell' esistenza di un culto solare presso i Daco,Geti
dei secoli I prima dell'e.n. - I dell'e.n. e costituita dalla scoperta sull'XI ter,
razza di Sa �mizegetusa , in immediata prossimita del grande santuario rotondo,
di un pavimento di andesite che rappresenta il sole 1 2 •

2
Ringraziamo sentitamente, anche per questa 1 930 - 1 93 1 , p. 60 - 62 .
via, il prof. V. Marian delia Facolta di Scienze fisico· 6 I V , 94.
matematiche dell'Universita « Babeş-Bolyai » di Clu j 7 I, 1 8 , 1 1 .
che h a avuto l a benevolenza di mettere a mia dispo· 8 C. Daicoviciu, La Transylva n i e dans l 'anti­
sizione una buona parte delia bibliografia del pre­ q uite, Buca rest, 1 94 5 , p. 72.
sente lavoro relativa ai problemi matematici e astro­ 8 Cfr. C. Daicoviciu, Cetatea dacică de la Piatra
nomici. Roşie. Monografie arheologică, Bucarest, 1 954, p.
3 D. M. Teodorescu, Ce tatea dacă de la Costeşti . 89 - 90 e pi. XV/2.
IO
Re:i:ultatele g enerale ale săpăturilor arheologice, in Idem, in Istoria Romi niei, voi. I, Bucarest,
ACMIT, 1 92 9 , p. 2 8 7 e fig. 1 4 . 1 960, p. 3 3 6.
4 V. Pârvan, G etica, Bucarest, 1 92 6 , p. 6 3 5 . 1 1 Ibidem.
12
5 D. M . Teodorescu, Cetatea dacă d e la Gră­ Cfr. Raport preliminar asupra săpăturilor din
diştea M u ncelului (Judeţul Hunedoara) , in ACMIT, 1 959, in « Materiale », VIII ( in corso di stampa) .

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l i . T EM l ' I O-C :A L E :\ D A H J () l l AC J CO D l S A H �l l Z E G ET P S \ 233

Fig. I . - Sarmizegetusa. Pavimento di andesite delia XI terrazza.

11 pavimento (fig. 1 e 2) si compone di un disco centrale di m 1 ,46 di


diametro e di 10 settori di cerchio , di una lunghezza di m 2, 76 ; l'intiero pa vi,
mento rotondo aveva un dia, : . .
. . . „• • . . • • . . • • . •

metro di m 6,98. Esso e lavo, ··.

rato con molta cura ; tuttavia , ·.


·.

i vari settori non sono rigoro, N -----


samente eguali e la loro lar, .· ·.

ghezza ha differenze che variano :

tra i 6 e gli 8 cm. Lo spessore del


pavimento e di 30 cm. 11 mo,
numento non e giunto sino a
noi intatto ; cinque settori sono
piu o meno distrutti.
A 45 cm all'interno del
margine di questo pavimento
sono praticati degli incassi a sezio,
ne rettangolare di 10, 5-1 1 , 5 X
5,6-8 cm, profondi 3-4 cm. La
distanza tra di essi e di 1 5- 1 8 cm.
Dato lo stato frammentario del
pavimento, non si puo stabilire
il numero esatto di tali incassi. 1 2m
In alcuni di questi fori
si e scoperta la parte inferiore Fig. 2 . -
Terrazza d i andesite, pianta.

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234 li. I J A I CO V IC I U 4

di certi pezzi bianchi di marmo dolomitico, a forma di T (fig. 3 ). Frammenti di tali


pietre, strappate dai loro luogo originario, si sono trovati anche presso il pavinnento.
E stato scoperto inoltre, direttamente sulla pietra del pavimento stesso, a
cavalcioni di due settori, un focolrure ro,
tondo col diametro di circa m 1 ,05 e il cen,
tro a circa 2,30 m dai centro del pavimento
(fig. 1 , 2 , 4). Sul focolare si sono trovate
alcune ossa di porco domestico e due pic,
coli frammenti di ceramica fine (fig. 5).
Una sezione eseguita, presso ii mar,
gine del pavimento di andesite ha climo,
strato che esso posava su blocchi di pietra
calcarea (fig. 1 e 6).
E incontestabile che questo pavi,
mento di andesite rappresenti un san,
tuario solare (o un elemento del gruppo
di santuari uranio,solari della terrazza XI)
e se il focolare gli appartiene - cioe nel
caso che il focolare « funzionasse » nello
stesso tempo del pavimento - esso rappre,
Fig. 3 . - Pezzo di marmo dolomitico bianco, a senta un altare dedicato alla divinita solare.
forma di T, destinato a esser fissato negii incassi
de! pavimente di andesite. La scoperta di questo vero « sole di pietra »
sulla terrazza XI di Grădiştea, in immediata
prossimita del grande santuario rotondo con ceppi di andesite rafforza l'ipotesi del
carattere uranio,solare di quest'ultimo e, forse, dell'intiero complesso di santuari di
questa terrazza . « II sole di pietra » cimenta in certo
qual modo il carattere unitario della funzione co,
smica clei santuari della terrazza XI o almeno clei
due santuari rotondi (grande e piccolo) con pila,
stri di andesite. Questa circostanza ci autorizza , in
ultima analisi, a esaminare il problema del grande
santuario rotondo in stretto legame con un culto
uranio,solare 13 e, implicitamente, con l' osserva,
zione di fenomeni astronomici in relazione al
sole e, eventualmente, ad altri corpi celesti.
*

La grande rotonda di andesite di Grădiştea e Fig. 4. - Focolare sul pavimente di


nota da oltre 1 50 anni 1 4 : ad essa si sono attribuite 1 e andesite.
piu diverse destinazioni, da circo a necropoli. Se la
scienza disponeva dunque di interpretazioni e opinioni in abbondanza - la
maggior parte emesse senza aver neppure visto il monumento in questione - essa
13 Eventualmente, col culto del dio Gebeleizis, de! delo, integralmente o in parte.
divinita de! tuono (cfr. C. Daicoviciu, Herodot ş i 1 4 Riguardo alle sue di verse e spesso fantastiche

pretinsul monoteism al geţilor, i n « Apulum », I I , interpretazioni cfr. Al. Ferenczi, Ştiri bi bfografi.ce
1 943 - 1 94 5 , p . 9 2 ) e clei fulmini (cfr. I . I . Russu, as upra aşezărilor dacice d i n M unţii Oră,tiei, iin
op. cit„ p. 1 0 9) che ha sostituito, secondo ii parere C. Daicoviciu - Al. Ferenczi, Aşezările dac ce d.in
di I. I. Russu (op. cit„ p. 1 0 9 - 1 1 0) il vecchio dio M u n ţ i i Orăşti ei, Bucarest, 1 95 1 , p. 8 2 - 84.

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5 l i . T E M PJO-C A l . E N l l A R I O D A CI CO D l S A R M !Z E G ET U S A 235

non disponeva di una esatta descrizione di esso , conseguenza inevitabile del fatto
che non vi si erano eseguiti scavi sistematici. Persino D. M . Teodorescu, il primo
che ha effettuato scavi degni di tal nome nel grande santuario rotondo, ne da10
una descrizione abbastanza errata, considerando
ad esempio alcuni clei suoi elementi quali tracce
di un piu antico santuario lineale. Lo sgombero
completo del monumento e la prima descrizione
esatta di esso sono stati fatti soltanto da C. Dai,
coviciu in seguito alle campagne di scavo da lui
dirette degli anni 1 950- 1 958 1 6 •
II grande santuario rotondo di Sarmizegetusa

1
(fig. 7 , 8 e 10) si compone di piu elementi ben
distinti e precisamente :
- un cerchio di blocchi di andesite ;
• '"'\'\\ h \ 1 1 \ \ 1 1 1 1 · ·
- un cerchio di ceppi di andesite ; • d1 1 \ \ 1 1 1 \ , 1
' ' 1 1 1 1 /11
, • ' 1,.
-- un cerchio di pali grossi di legno ;
.J
- un recinto a forma di ferro di cavallo ,
costituito pure da pali di legno. Fig. 5. Materiale trovato sul focolare -

I tre cerchi - due di pietra e uno di grossi clei pavimento di andesite.

pali lignei - sono concentrici.


II diametro totale del santuario rotondo, a partire dalla faccia esterna clei
bloccbi che costituiscono ii primo cerchio, e di m 29,40. Non si deve attribuire
un valore particolare a questa cifra perche, qualora
si tenga conto di un possibile spostamento clei
blocchi e dello smussamento della loro superfi. c ie,
essa e di un'esattezza relativa 17 •
I blocchi di andesite che costituiscono ii
cerchio esterno sono in numero di 1 04, clei quali
solo cinque mancano ; gli altri sono stati general,
mente trovati i n situ o rimessi al loro posto ,
dopo esser stati risollevati dal pendio lungo il
quale erano scivolati. I blocchi, disposti l'uno
in immediata prossimita dell'altro e lievemente
ricurvi , formano un cerchio perfettamente chiuso .
Sulla loro faccia esterna un'angusta faccia di 1 2 mm
Fig. 6. -Sezione presso ii margine lievemente ricurva verso ii basso costituisce !'unico
clei paviilento di andesite (si vedono i ornamento oggi visibile. I blocchi non sono tutti
blocchi di pietra calcarea sui quali
pos1va îl pavimento stesso). della stessa dimensione : la lunghezza varia tra gli
80 e i 99 cm. L'altezza invece, che nell'antichita
era certam.ente costante, varia oggi tra i 43 e i 45 cm a causa della corrosione
della superfi.cie superiore. Soltanto Io spessore clei blocchi e costante (49-50 cm)
16 D. M . Teodorescu, op. cit. , p. 60 - 62 e 6 5 . cifra un simbolo astronomico o religioso. Notiamo
16 CTr. C. Daicoviciu, S t u d i u l tra i u l ui dacilor î " tuttavia che ii diametro totale clei santuario (m 2 9 , 40)
M un ţ i i Crăştiei, in SCIV, I I , 1 , 1 95 l , p. 1 1 3 - 1 1 7 e Şan­ si avvicina moltissimo a un p l ethron greco o a
t i erul Cjridiştea Muncelului, în SCIV, III, 1 9 5 2 , p. 283 - 100 piedi romani (m 2 9 , 60). L 'uso d 'unitil di misura
2 8 7 ; su cuesti due studi e basata la nostra descrizione. greche o romane puo essere ritrovato, con una certa
1 7 Oedo che non si debba vedere in questa approssimazione, anche in altri elementi clei santuario.

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236 li. DA 11.0VIl. T l l 6

con differenze massime di 1 cm. Sembra che la faccia


superiore di questi blocchi fosse liscia ; forse con lo
spigolo esterno smussato.
I blocchi erano disposti direttamente sul livello
di calpestio antico (20 cm sotto il livello del santua,
rio stesso) ; col tempo essi si sono lentamente affon,
dati nella terra.
Il seconda cerchio consta di due specie di ceppi,
gli uni piu alti ed angusti, gli altri piu bassi e larghi .
Oggi, nessuno di questi ceppi ha l'aspetto che aveva
al tempo in cui il santuario era in uso. Allora i
ceppi erano parallelepipedici, con la faccia esterna
lievemente convessa per una migliore adesione coi
blocchi del primo cerchio ; i ceppi angusti termi,
navano nella parte superiore con un dado , anch'esso
o
parallelepipedico (fig. 9), mentre quelli larghi avevano
-o
c la parte superiore liscia. Quando le truppe romane
o
o

...
conquistarono Sarmizegetusa distrussero sistemati,
.s camente questo santuario (come tutti gli altri clei
...
"'
resto) decapitando tutti i ceppi che oggi noi vediamo
c"'
::l

"'
smozzati. Se possiamo precisare la loro forma origi,

-o
naria, questo si deve al fatto che intorno al santuario
c
"' si sono trovate alcune « teste » di ceppi angusti,
mentre non e apparsa nessuna « testa » ( = dado) ap,
...
""
;:::::
partenente a un ceppo largo. D'altra parte in base
all'analogia con un ceppo basso del piccolo santuario
rotondo - ceppo salvatosi dalla distruzione - si puo
stabilire che tali ceppi avevano la parte superiore liscia.
La decapitazione dei ceppi ci impedisce di
stabilire con esattezza le dimensioni. In quanto ai
ceppi angusti, la loro altezza attuale e di 1 00- 1 05 cm,
la larghezza normale di 24,5 cm (alcuni avendo 24,
25 e anche 25,5 cm) e lo spessore di 1 8-20 cm, la
maggior parte di 1 9 cm. Aggiungendo all'altezza
attuale cl e i ceppi 10 cm (altezza clei dadi) e altri
10-20 cm (altezza della parte rotta insi-eme al dado)
arriviamo a un totale di 1 20- 135 cm. Dato che
questi ceppi erano confi.ccati nella terra circa 70-7 5
cm, appare evidente che essi si elevavano sul livello
di calpestio antico circa 50-60 cm. In questo modo
essi sorpassavano in altezza i blocchi del primo cer,
chio di 25-35 cm.
I ceppi bassi di questo cerchio hanno oggi
le seguenti dimensioni : alt. circa 50 cm ; spess.
2 1 cm ; largh. della faccia interna 52 e di quella
esterna, lievemente convessa, 54 cm. All'altezza
attuale dobbiamo aggiungere i 5- 1 5 cm corrispon,

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7 I L T E M P IO-CALE N DARIO DACICO DI -SARMIZ EGETUSA 237

denti alla parte spezzata, il che ci d a un'altezza totale di 55-65 cm della


quale almeno 20-25 cm dovevano essere sotto terra . In tal modo i ceppi bassi
oltrepassano l'altezza dei blocchi del cerchio esterno di 10- 1 5 cm al massimo.
Come abbiamo gia detto, la faccia esterna dei ceppi del secondo cerchio
e perfettamente aderente a quella interna dei blocchi di andesite del primo. La
distanza di 2-3 cm che esiste oggi tra alcuni ceppi a blocchi si deve evidente,
mente agli inevitabili sposta,
menti di essi.
La distanza abituale tra
due ceppi consecutivi e di
1 2-1 3 cm. Dunque anche i
ceppi costituiscono pratica,
mente un cerchio continuo,
senza un piu largo intervallo
che possa rappresentare un
ingresso.
Tenendo conto anche di
quei pochi ceppi i quali, caduti
nel vicino dirupo, sono stati ir,
reperibili, essi erano in tutto 180
ceppi alti e 30 ceppi bassi. Piu
importante e signifi.cativo che
non il numero e il raggrup,
pamento dei ceppi : invariabil,
mente, dopa 6 ceppi alti e an,
N

1
gusti, segue un ceppo basso e
larga. Questo gruppo di 6 + 1 si
ripete 3 0 volte. Su queste cifre
avremo l'occasione di tornare
a piu riprese. o 2 6 a m
11 diametro interno del
Fig. 8 . -
Grande santuario rotondo, pianta.
santuario (misurato dalla faccia
interna dei ceppi) e di 28,02 m.
11 terzo cerchio del santuario ha un diametro di 20 m (fig. 7 e 1 0). Esso
era costituito di 68 pali lignei d'uno spessore di 40 cm, disposti a una distanza di
35-40 cm l'uno dall'altro e infi.tti nella terra per una profondita di m 1 ,30- 1 ,45 ,
il che ci permette di stabilire che la loro altezza a partire dal livello del suolo fosse
di almeno 3 m. Alla base di ogni palo fi.ceato profondamente nella terra si trovava
un blocco di pietra calea rea conchiglifera con lo scop o di sostenere il palo e
d'impedire l'ulteriore affondamento. La parte dei pali lignei che era sotto terra
era rotonda, mentre quella sul livello del suolo era , con ogni probabilita, squadrata
in forma parallelepipedica di trave. Le facce di questi pali erano coperte con uno
strato d'argilla e rivestite da sottili lastre fittili, ben cotte e fi.nemente lustrate.
In ogni palo erano battuti 9- 1 3 grossi chiodi di ferro con la testa grossa ter,
minata ad anello.
A differenza dei due primi cerchi di pietra, il cerchio dei pali lignei non
e continuo ; esso presenta quattro intervalli, marcati da 3-4 blocchi di pietra

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238 J l . DA I CO V I C I U 8

calcarea conchiglifera accuratamente allineati (:fig. 7), che costituiscono senza


dubbio le soglie clei quattro ingressi nel cerchio clei pali lignei. Dobbiamo inoltre
aggiungere che la larghezza di questi ingressi non e uguale : l'ingresso N° 1 e 4
ha una largh. di m 1 ,30, mentre il N° 5 e 6 di m 2 , 20.
Devesi egualmente osservare che la disposizione degli ingressi
non e assolutamente simmetrica. Normalmente, tra due soglie
consecutive, avremmo dovuto avere un egual numero di pali
(68 :4 1 7 ). In realta pere tra le entrate N° 1 e 5 vi sono sol�
=

tanto 16 pali e tra gli ingressi N° 6 e 1 , 18 pali. Diciassette pali si


trovano tra gli ingressi N° 5 e 4, 4 e 6. Accentuamo che questi
dati si basano sulla pianta del santuario (:fig. 7) rilevata nel 1 95 1 che
non abbiamo potuto verificare.
Come abbiamo gia detto, il santuario aveva , al centro, una
Fig. 9 .
-
Pilas c ro fi.la di altri 34 pali lignei, non disposti in cerchio ma a ferro di
stretto del grande
sancuario ro c on- cavallo in direzione nord�ovest (:fig. 7 e 10). I pali di quest'ultimo
d o (restituzione). recinto erano piu bassi (m 1 ,50-2) di quelli del cerchio, come puo
dedursi dal fatto che erano infi.tti nella terra soltanto per un metro.
All'infuori di questo dettaglio, i pali del cerchio e quelli del recinto a
ferro di cavallo sono identici : la stessa grossezza, lo stesso rivestimento di lastre

Fig. 10. - 11 grande santuario rotondo (tentativo di restituzione).

fi.ttili sulle quattro facce nella parte visibile nell'antichita, gli stessi chiodi con anello
e , per finire, la stessa base sotto terra formata da un blocco di pietra calcarea.
Neppure questa ultima serie di pali e continua : presso la base dell'arco,
perfettamente contrapposte e lungo lo stesso asse degli ingressi N° 1 e 4 del
cerchio di pali, si trovano due soglie di blocchi calcarei che costituiscono due

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9 I L T E �IPIO-CA L E :\ l l A H IO l l ACILO l l l SA IDI I Z E C ETl ' S A 239

entrate in quest'ultima recinzione. La larghezza di questi due ingressi (sulla pianta


N° 2 e 3 ) e di m 1 ,30.
Per la mancanza di qualsiasi elemento che possa fornire indizi sull' esistenza
di un tetto, possiamo credere che il grande santuario rotondo, cosi come gli
altri santuari daci scoperti sinora nella regione dei Monti di Orăştie, fosse sco,
perto, a cielo libero. E se un tetto esisteva, esso non poteva essere che di legno
(di assicelle) e soltanto sulla parte centrale del santuario , appoggiato sul cerchio
dei pali lignei.
Dopo lo scavo completo del santuario nel 1 95 1 , erano rimasti sulla sua
area alcuni giganteschi faggi, abbattuti nella campagna del 1 957. ln quest'occasione,
alla base di uno di tali faggi e venuto in luce un focolare di ciottoli di fi.urne e
argilla giallastra, arrossato sulla sua superfi.cie (fig. 7). 11 focolare e rettangolare - m
1 , 50 X 1 ,35 - ed e situata all'interno del cerchio di pali, presso l'ingresso N° 6 1 8 •
Nel 1 958, in occasione dello sgombro della zona intorno al santuario
presso !'entrata N° 1 , a circa 0,60 m verso l'esterno dei blocchi di andesite, si
e trovata una piattaforma quadrata con lati di m 2,30, costituita da lastre di
pietra calcarea d'uno spessore di cm 1 7-20 (fig. 7 e 10). Tale piattaforma e molto
mal conservata ; le lastre conservano evidenti tracce di fuoco 19•
I lavori d' evacuazione non sono attualmente abbastanza avanzati per
permetterci di affermare che, intorno al santuario, fossero altre piattaforme con,
simili. In ogni caso non e escluso che esistessero altre tre piattaforme in cor,
rispondenza agli ingressi N° 4, 5 e 6 del cerchio di pali del santuario.
L'intiero santuario e disposto su una terrazza artificiale. Alcune sezioni
scavate sino alla terra vergine hanno provato che a 2 m di profondita sotto il
livello del santuario esistono tracce di vita . L' ipotesi che ta.li tracce - carbone,
resti di ceramica, pietre allineate - indicherebbero l' esistenza di un santuario
piu antico 20 , non e stata confermata dagli scavi. Questi hanno dimostrato tutta,
via che il livello del grande santuario rotondo e il risultato di una terrazza arti,
fi.dale elevata su una terrazza piu antica. Dato che il materiale struttivo di questa
terrazza soprainalzata e l'andesite, dobbiamo situare la sua sistemazione all'epoca
di Decebalo 2 1 .
*

Se un tempo , in mancanza di scavi, il grande santuario rotondo di Sarmizege,


tusa intrigava specialmente per la sua forma , la ricerca sistematica ha concentrato
l'attenzione degli studiosi specialmente sul raggruppamento dei ceppi di andesite.
Considerando, d'altra parte in modo inesatto, che il secondo cerchio di
pietra del santuario fosse formato di 28 gruppi di 6 + 1 ceppi, D. M. Teodorescu
vedeva in ogni gruppo l'espressione del numero mistica (7) dei pitagorici (e
ricordava a questo proposito la leggenda che faceva di Zamolxis Io schiavo e il
discepolo di Pitagora) e nel numero totale dei gruppi una coincidenza con la
durata del movimento di rivoluzione della luna 22 •
18 Cfr. Raportul preliminar de săpături pe anul 21 Cfr. H. Daicoviciu, Date şi probleme noi cu
1 957, in « Materiale », V I , 1 95 9, p . 336 - 33 7 e fig. 6. privire la dacii din M unţii Orăştiei, in Studia Univer­
19 Cfr. Raportul preliminar de săpături p e anul sitatis Babeş-Bolyai, serie Istoria, 1 960, p. 1 1.
22 D. M. Teodorescu, Cetatea dacă de la Gră­
1 958, in « Materiale » , VII, 1 960, p . 303.
2° Cfr. C. Daicoviciu, Studiul traiului dacilor , . . . diştea M uncelului . . „
p. 60.
in SCIV, II, I , 1 95 1 , p. 1 1 7.

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240 I I . ll A I CO V I C I U 10

Lasciando da parte il fatto che la durata del movimento di rivoluzione


della luna non aveva nulla a che fare in un santuario solare o in un altare del
dio solare, come defi.nisce D. M . Teodorescu il monumento di Grădiştea, gli
scavi del 1 95 1 hanno dimostrato che il numero totale clei gruppi e di 30, non di 28.
Neppure il rapporto tra il numero clei ceppi d'ogni gruppo e la mistica
aritmetica clei pitagorici non puo essere sostenuto. 11 noviziato di Zamolxis
presso Pitagora non e che una leggenda inventata dai Greci e altrettanto leggen,
daria e sempre di provenienza ellenica e l'« umanizzazione » del dio supremo
dei Daci.
E indubbio tuttavia, indipendentemente da altri particolari, che la ripe,
tizione, per un dato numero di volte, del gruppo di ceppi di andesite ha sug,
gerito al professore di Cluj l'idea della relazione tra il grande santuario rotondo
di Sarmizegetusa e determinati fenomeni astronomici. Quest'idea in certo qual
modo s'impone. Essa e stata ritenuta ed accettata nei suoi elementi essenziali
anche da C. Daicoviciu che ha cercato di precisare il signifi.cato del santuario,
defi.nendolo a piu riprese un tempio,calendario dei Daci 2 3•
Allo stato attuale delle nostre conoscenze, questa defi.nizione non e
stata mai contestata.
E certo che stabilire il carattere calendaristico (o , piuttosto, anche calen,
daristico) del grande santuario rotondo signifi.ca soltanto un primo passo verso
la soluzione dei problemi che c'interessano.
Cercheremo , nelle pagine che seguono, di andare oltre. Ma, prima, teniamo
a mettere in evidenza che consideriamo le nostre conclusioni semplici ipotesi,
e precisamente ipotesi non ancora confermate ne da precisi dati della tradizione
letteraria, ne da scoperte archeologiche analoghe in altre contrade abitate da
Daci o da Traci. Se tuttavia osiamo esprimere il nostro parere su tali problemi
e perche siamo convinti essere assolutamente necessario passare a piu ampi
tentativi d'interpretazione delle scoperte archeologiche del sacro recinto di Sarmi,
zegetusa ; le discussioni, che desideriamo quanto mai accese, possono essere
utilissime e avviare sulla buona via questi tentativi d'interpretazione.
*

Quale punto di partenza, accettiamo l'ipotesi del signifi.cato calenda,


ristico del grande santuario rotondo ; essa puo essere sostenuta da tutta una
serie di argomenti.
11 primo e piu importante dei quali e, evidentemente, la regolare ripeti,
zione, per 30 volte, del gruppo di 6 + 1 ceppi. Non si puo piu mettere in dubbio,
ci sembra, che questa ripetizione non sia accidentale. Ci sembra d'altra parte
che la distribuzione dei ceppi stretti e larghi in 30 gruppi di 6 + 1 si possa inter,
pretare soltanto quale un riferimento a determinati calcoli, a determinate co,
gnizioni matematiche o astronomiche. Non possiamo considerare questa distri,
buzione quale una semplice simmetria architettonica tanto piu che il piccolo
santuario rotondo con i suoi 1 1 gruppi di 8 + 1 ceppi, un gruppo di 7 + 1 e
un gruppo di 6 + 1 offre un esempio di ripartizione asimmetrica degli stessi
elementi struttivi (ceppi angusti e ceppi larghi) 2 4•
23 Cfr., ad esempio, C. Daicoviciu, in Istoria 24 Cfr. C. Daicoviciu, Şantierul Grădiştea M u n ·
Romîniei, voi. I, p. 333. celului, in SC IV, I V , 1 - 2, 1 95 3 , p. 1 5 4 e fig. I .

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11 I L T E M PIO-CA L E i\ l l A H IO D A CI CO D l S A R �! I Z E G ET (..; S A

La forma stessa del santuario viene, seconda noi, a sostegno dell'ipotesi


citata. In realta, i popoli dell'antichita stabilivano il loro calendario in base al
movimento apparente del sole o in base al movimento della luna intorno alla
terra , movimenti che, seconda le conoscenze del tempo, si svolgevano su orbite
circolari.
Crediamo che anche il diffi c ile accesso nel santuario, oltre il cerchio
continuo dei ceppi di andesite, costituisce un indizio dello speciale carattere
del monumento che non sembra essere stato un semplice e comune tempio ,
accessibile a masse di popoli.
Non abbiamo nessuna prova che nel grande santuario rotondo di Sarmi,
zegetusa si siano fatti gli abituali sacrifici. 11 sottile strato arrossato osservato
su tutta la superficie del santuario si estende anche fuori di esso e rappresenta
la traccia del violento incendia che ha distrutto tutta la zona sacra insieme alla
fortezza e all'abitato di Sarmizegetusa, nell'anno 106 dell'e.n. 11 focolare scoperto
nel 1 95 7 ha potuto forse servire da altare, ma e egualmente plausibile ammet,
tere che abbia servito una sola volta, al momento dell'inaugurazione e consacra,
zione del monumento. D'altra parte si deve osservare che il focolare non ha la
crosta caratteristica, dura, dei focolari che hanno servito a lungo.
Se la funzione di tempio,calendario del grande santuario rotondo e abbas,
tanza evidente, molto piu difficile e rischioso invece e stabilire il tipo di calen,
dario che esso rappresenta. Intorno a questo problema non s'e detto ancora
nulla nella letteratura di specialita.
L' elemento che sem brava prestarsi piu facilmente a un'interpretazione
verosimile era il gruppo di 7 ceppi (sei angusti e uno largo) che costituisce, per
cosi dire, l'elemento architettonico di base del santuario. D. M . Teodorescu
inclinava, come abbiamo visto, a metterlo in rapporto alla mistica dei numeri
propri della scuola filosofi.ca di Pitagora. Negli ultimi anni pero gli studiosi romeni
e specialmente i membri del collettivo del cantiere archeologico Grădiştea Mun,
celului, hanno preferito vedere nel gruppo di 6 + 1 ceppi la semplice espres,
sione della settimana calendaristica.
L'ipotesi era senza dubbio seducente e a tutta prima sembrava che nulla
le si potesse seriamente opporre. Ma i risultati cui conduce l'accettazione di tale
ipotesi costituiscono un vero vicolo cieco dal quale e impossibile uscire.
lnfatti, se il gruppo di 6 + 1 ceppi viene interpretato come espressione
di una settimana, cioe di un gruppo di 7 giorni, questo ci porta logicamente alla
costatazione che il grande santuario rotondo e l' espressione di un periodo di
30 settimane o, in altri termini, di 2 10 giorni. Cosa rappresenta questo periodo ?
Di fronte alla durata esatta di un anno - 365 giorni 5 h 48 m 46�045 per l'ini,
zio del nostro secolo, in cifre rotonde 365 giorni e un quarto - esso non rap,
presenta nulla. Duecentodieci giorni non rappresentano nulla neppure in rap,
porto alla durata dell'anno lunare (354 giorni o 12 mesi di 29 giorni e mezzo), in uso
presso alcuni popoli antichi, come ad es. i Greci ed i Galli 25• Lo stesso risultato nega,
tivo otteniamo rapportando il periodo di 2 1 0 giorni a un sistema calendaristico
nel quale l'anno era di 360 giorni, come presso i Babilonesi e gli Indiani 2 6 •
26 Cfr. F. Hoefer, Histoire de !'astronomie, Parigi, 28 Cfr. , ad esempio, Sv. Arrhenius, Erde 1rnd

1 87 3 , p. 1 1 8 ; C. Jullian, Histoire de la Gaule, voi. Weltall, Lipsia, 1 926, p. 24 - 2 5 ; Istoria universală,


I I , Parigi, 1 92 1 , p. 393 - 3 94. voi. II, Bucarest, 1 959, p. 5 5 9.

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2-!2 II. l lA ! l.OVJCff 12

E chiaro dunque che l'ipotesi seconda la quale il gruppo di 6 + 1 ceppi


rappresenterebbe la settimana porta a risultati incompatibili con i vari tipi di
calendario usati nell'antichita. E supporre che i Daci avessero un calendario
sui generis nel quale l'anno avrebbe avuto soltanto 2 1 0 giorni, e semplicemente
assurdo, specialmente per l' epoca della quale ci occupiamo.
E vero che, secondo la tradizione, il calendario romano istituito da Romolo
considerava l' anno di 304 giorni 27, altrettanto assurdo quanto l' anno di 2 1 0
giorni. Ora, d a una parte niente viene a sostegno d i questa leggenda, e dall'altra,
se l'accettiamo, dobbiamo tener conto del fatto che l'istituzione del calendario
da parte di Romolo e avvenuta verso la meta del sec. VIII prima dell'e. n. e che
piu tardi venendo a contatto coi Greci, i Romani hanno adottato ii calendario
ellenico. E difficile ammettere che i Daci, da lungo tempo in stretto contatto
commerciale e culturale con i Greci e i Romani, conservassero ancora, tra la fine
del I e l'inizio del II sec. dell'e.n. un calendario arcaico, in flagrante contraddizione
con qualsiasi osservazione del movimento degli astri.
I risultati negativi derivati da tale ipotesi sarebbero sufficienti per eli,
minarla in modo definitivo. Si possono addurre tuttavia anche altri argomenti.
Perche si crede, in generale, che il gruppo di 6 + 1 rappresenti la set,
timana ? Semplicemente perche siamo abituati a questa unita di tempo, che puo
essere messa facilmente in rapporto con le fasi della luna, e abbiamo l'impres,
sione che essa esista da quando il mondo e mondo e sia stata usata nell'anti,
chita da tutti i popoli, cos i come e usata da tutti i popoli civili di oggi. Non puo
esistere nulla di piu inesatto ; la settimana appare nell'antichita soltanto presso
ii popolo ebreo, dal quale e pa ssata ad Alessandria. Quasi tutti i popoli antichi
- Egiziani, Greci, Cinesi, ecc. - calcolavano in decadi, non in settimane 2 8 •
L' errore s i deve in parte alla diffusione quasi universale di certe idee
superstiziose legate al numero 7. Assai prima di Pitagora, una tavoletta di argilla
delia biblioteca di Assurbanipal comprendeva la seguente serie :
- 7 clei del sole al tramonto ;
- 7 costellazioni della via lattr n ;
- 7 stelle clei colore di Giove ;
- 7 stelle del colore di Marte ;
- 7 nomi di Marte ;
- 7 pianeti ;
- 7 « titani » dell'epoca prim1t1va.
Come si vede, l'enumerazione stessa ha sette punti 2 9•
Ecco dunque come il numero 7 possa significare molte altre cose all'infuori
del gruppo di giorni che, oggi, forma la stttimana, unita di tempo che, nell'anti,
chita, non era affatto usata in modo universale.
Contro l'ipotesi che ii gruppo di 6 + 1 ceppi rappresenti la settimana
calendaristica, esiste anche un argomento puramente archeologico. Seconda
questa ipotesi ogni ceppo del gruppo rappresenterebbe un giorno della
settimana : ma non dobbiamo dimenticare che solo sei ceppi sono identici,

"7 Cfr. F. Hoefer, op. cit., p. 1 98 29 Cfr. R. Henseling, Werden und Wesen der
'8 Cfr. G. Bigourdan, L'astronomie. Et•olution Astrologie, Stoccarda, 1 924, p. 69.
des i dees et des m..:thodes, Parigi, 1 9 1 7 , p. 60.

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13 I I . T Ul l ' I O - L\ l . E '.\ l l .\ l l l < l f l .\ C I U l f l i S.\ 1 1 \l l Z E C E'ITS.\ 243

il settimo e molto piu basso e la sua parte superiore non termina con
un dado sporgente ma e liscia . Perche allora attribuire a tutti questi ceppi
un valore e un significato uguali ? Si potrebbe osservare che il settimo ceppo,
diverso dagli altri, rappresenti un giorno diverso, un giorno di festa. E difficile
ammetterlo. ln primo luogo, il settimo ceppo non e con nulla piu imponente
degli altri sei del gruppo e in seconda luogo vi sona scarsissime probabilita che
presso i Daci sia esistito qualcosa nel genere del « settimo giorno » o del riposo
domenicale.
ln conclusione, si deve escludere l'ipotesi che il gruppo 6 + 1 ceppi possa
rappresentare l'unita calendaristica denominata oggi settimana. ln quale dire­
zione allora debbono orientarsi le nostre ricerche ?
Tenendo canto dell'esistenza, nel santuario rotondo, di due tipi di ceppi
di andesite, crediamo che il valore , il significato di giorni si debba attribuire
solo ai ceppi angusti, piu alti e terminati nella laro parte superiore con un
dado. I ceppi bassi e larghi dovevano avere solo lo scopo di separare i gruppi
di ceppi angusti. Questa ci pare l'ipotesi piu probabile sebbene non sia escluso
che i ceppi bassi abbiano avuto anche un altro significato, del quale parleremo
oltre. ln ogni caso essi non avevano ne potevano avere lo stesso valore e signi­
ficato clei ceppi stretti.
A quali conseguenze aritmetiche e astronomiche conduce la nostra ipotesi ?
Ammettendo che solo i ceppi stretti rappresentino giorni del calendario , i l grande
santuario rotondo compren dere bbe 1 80 giorni, ripartiti in 30 gruppi di sei.
Ma che puo rappresentare il numero 180 ? E necessario ora fare un passo
abbastanza rischioso ma che ci sembra il solo possible. Cioe noi crediamo che
il numero di 1 80 giorni ci conduca a concludere che esistesse un calendario
nel quale l'anno era di 360 giorni.
E naturale che la prima obiezione a tale affermazione sia questa : se i
Daci cioe si servivano realmente di un calendario che prevedeva 360 giorni in
un anno, perche non l'hanno rappresentato integralmente, perche si sona limitati
a esprimere nella pietra soltanto la meta clei giorni dell'anno stesso ? Riconosciamo
che non abbiamo ancora potuto trovare una risposta pienamente soddisfacente
a questa domanda. Esistono tuttavia quattro diverse spiegazioni possibili.
La prima e di ordine astronomico . Si potrebbe presupporre che l'anno
dacico di 360 giorni fosse diviso in due meta eguali e che la rappresentazione
di una di esse fosse piu che sufficiente per lo scopo e il ruolo in primo luogo
religioso - simbolico e non pratico del santuario-calendario. La cosa in se non
e impossibile ma per il momento e impossibile dimostrarla . 11 clima delle nostre
regioni non permette di dividere l'anno soltanto in due stagioni, mentre la divi­
sione dell'anno in due meta eguali potrebbe avere anche altri motivi che non
quelli atronomici (ad esempio motivi religiosi), cosi che l'ipotesi non dev'essere
aprioristicamente respinta .
La seconda spiegazione e di ordine aritmetico. Potremmo presupporre che
il settimo ceppo basso e larga abbia avuto non una semplice funzione di elemento
divisorio tra due gruppi di ceppi angusti, ma una data funzione aritmetica e preci­
samente quella di raddoppiare il numero clei ceppi allineati a destra o a s1mstra.
ln tal modo il gruppo di 6 + 1 ceppi vorrebbe realmente dire 6 X 2 , cioe 1 2
ceppi e il loro numero totale sarebbe d i 360.

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24-t H. DAICOVICIL 14

Dal punto di vista aritmetico, l'ipotesi potrebbe avere un certo fonda ­


mento, ma dal punto di vista astronomico, essa porta a complicazioni di diffi.cile
soluzione.
Infatti, non possiamo ammettere un sistema di misurazione del tempo
nel quale le sole unita di misura siano il giorno e l'anno. Simile sistema non
e esistito ne avrebbe potuto esistere presso nessun popolo. Di piu, la costruzione
stessa del santuario ci indica che neppure presso i Daci non si poteva trattare
di tale sistema : se esso fosse esistito, la divisione clei ceppi in gruppi ben
distinti sarebbe stata inutile. E fuori di ogni dubbio che anche i Daci avevano
unita di tempo corrispondenti ai mesi e alle settimane (o alle decadi).
Se accettiamo l'ipotesi sopra esposta, risulta che i Daci non calcolavano
ne in settimane ne in decadi, ma in duodecadi. E possibile. Ma allora quanti
giorni annovera un mese e quanti mesi un anno ? Un mese di 24 giorni e un
anno formato di 1 5 di questi mesi o un mese di 36 giorni e un anno di 1 0
d i tali mesi - ecco quali sono l e due alternative, ambedue egualmente impro­
babili e altrettanto diffi.cilmente accettabili. Improbabili perche in questo caso
il mese calendaristico sarebbe troppo aritmetico, troppo arbitrario e non potrebbe
essere rapportato alle osservazioni astronomiche.
E diffi.cile ammettere un simile mese senza rapporto ai fenomeni celesti
e precisamente al movimento del satellite della terra. Accanto al sorgere e al
tramontar del sole che marcava i giorni e le notti, la luna ha aiutato gli uomini a
misurare il tempo . La piu antica radice indoeuropea relativa agli astri e quella che
indica la luna : *men-s dalla radice * me misurare {sanscr. mâs, av. ma h, v. prus.
=

ma h, lit. menu, got. mina, gr. µ�v ("f)), lat. mensis) ; nel sanscrito essa si ritrova
nel verbo mâmi io misuro (Walde-Pokorny, Vergl. Worterbuc h idg. Sprac lien,
=

II, p. 27 1 ).
11 mese calendaristico senza nessun legame con la luna sarebbe, per questa
parte del mondo, un'eccezione davvero sorprendente. Ecco perche crediamo
che tale spiegazione non sia quella giusta .
Potremmo pensare - e questa e la terza spiegazione - che il numero
totale clei ceppi del santuario sia stato stabilito dai suoi costruttori in base a
considerazioni architettoniche e spaziali. Essi avevano da scegliere tra la variante
con 360 ceppi e quella con 1 80, dato che ogni altra formula poteva creare
confusioni. Costruendo il santuario con 360 ceppi le sue dimensioni sarebbero
state troppo grandi, specialmente in rapporto alle dimensioni clei ceppi stessi.
La stessa mancata armonia architettonica sarebbe risultata sia riducendo le
dimensioni clei ceppi nel quadro delle attuali dimensioni del santuario, sia dimi­
nuendo la distanza tra due ceppi consecutivi. E, per finire, si <leve osservare
che un santuario con 360 ceppi piu grandi e piti distanziati di quelli attuali
avrebbe richiesto uno spazio enorme.
11 fatto che lunga la circonferenza del santuario non sono disposti 3 60
ceppi-giorni, ma soltanto la meta di tal numero non ci pare un ostacolo insor­
montabile sulla via dell'accettazione della nostra ipotesi sul calendario dacico
perche, ripetiamo, il santuario rotondo ha un carattere simbolico, di culto, e non
una funzione pratica di calendario abituale a disposizione di tutti.
La quarta e ultima spiegazione tiene conto tanto clei motivi architettonici
quanto di quelli matematico-astronomici. Ai costruttori del santuario si pone

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15 I L T E M P IO-CAL E N D A RI O n A r.rco n r S A R ,H Z E r. E T P S A 245

il problema di esprimere - nel quadro d'una data forma e d'un dato stile - il
massimo di simboli calendaristici. Con altre parole, essi dovevano rappresentare,
nell'opera loro, tutti gli elementi di base del calendario : i giorni, la « settimana »
o un altro periodo dello stesso ordine, il mese e l'anno. Un ceppo angusto
rappresentava un giorno, un gruppo di tali ceppi rappresentava il periodo imme,
diatamente superiore : il numero totale clei ceppi del santuario dava, in certo
qual modo, la misura dell'anno dacico . Come rappresentare pero la durata di
un mese o il numero cl e i mesi in un anno, quando uno di tali elementi era
suffi.ciente a dedurre l'altro con una semplice operazione aritmetica ?
Se i Daci calcolavano la durata di un anno a 360 giorni, allora il numero
clei mesi era, con ogni verosimiglianza, di 1 2 , ciascuno di 30 giorni. Tale suddi,
visione e non solo naturale dai punto di vista aritmetico, ma essa corrisponde,
nelle sue linee generali, anche al mese lunare (rivoluzione sinodica) eguale a
29 giorni 1 2 h 44 m 2:9.
11 numero di 1 2 non si trova in nessun elemento del grande santuario
rotondo ; pero troviamo il numero 30. E il numero clei gruppi di pilastri o,
piuttosto, i l numero totale clei ceppi bassi.
E molto probabile che l'esistenza di soli 1 80 ceppi,giorni nel santuario
si debba tanto a una divisione dell'anno in due parti eguali, quanto anche alla
necessita di esprimere tutte le unita calendaristiche fondamentali.
E possibile tuttavia che tali spiegazioni non siano soddisfacenti e che se
ne trovino altre migliori, sia in seguito a uno studio piu approfondito e piu
penetrante del grande santuario rotondo di Sarmizegetusa, sia quale risultato di
nuove scoperte archeologiche. Per il momento pero siamo obbligati ad attenerci
alle ipotesi e considerazioni sopra formulate.
Dopo aver stabilito la durata dell'anno dacico, il numero e la durata clei
mesi del calendario, resta da discutere la suddivisione del mese in 30 giorni.
A bbiamo visto che, presso i Daci, l'unita di misura del tempo immediatamente
inferiore non era ne la settimana ne il periodo di 1 2 giorni. :E difficile <lire
se esistesse la decade perche ci manca qualsiasi elemento sussidiario. A noi
sembra piu verosimile che non esistesse ; perche, in caso contrario, non sarebbe
stato naturale che i ceppi stretti del grande santuario rotondo fossero raggruppati
10 a 1 0 ? Essi pero sono disposti in gruppi di sei e dato che non abbiamo
motivo alcuno per considerare questo raggruppamento fortuita o dettato da
motivi d 'ordine architettonico, crediamo che, presso i Daci, il periodo calenda,
ristico inferiore al mese e superiore al giorno fosse un periodo di sei giorni
o « sestimana ».
Siamo d'accordo che tale periodo possa sembrare un po' strano ; esso
non appare , per quanto io sappia , presso altri popoli antichi {almeno presso
i popoli dell'antico Oriente e del bacino mediterraneo), ne puo essere messo
in rapporto diretto con le varie fasi della luna. Queste obiezioni non possono
ne debbono esser trascurate, ma non possiamo considerarle insormontabili. La
mancanza di analogia con altri popoli non e un argomento decisivo ; tanto piu
che esso puo essere la conseguenza di una lacuna delle nostre fonti o delle
nostre conoscenze. E per quanto riguarda il rapporto con le fasi della luna neppure
la decade e legata ad esse. Gli Egiziani collegavano ogni decade al sorgere eliaco
d'uno cl e i 36 « decani », costellazioni o stelle piu risplendenti, la cui regina era

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246 li. l l A I COY I C l l " 16

Sothis. Stelle speciali scelte per suddividere l'anno esistevano anche presso i
Caldei ; la lista piu completa e ordinata si trova su una tavoletta della biblioteca
di Assurbanipal che comprende 36 nomi di costellazioni o di stelle (3 per ogni
mese) formanti una specie di fi.gura circolare. Lo stesso sistemu di suddivisione
dell'anno in base al sorgere e al tramontare delle stelle sembra esistere presso
i Greci e precisamente nell'opera di Esiodo, molto prima cioe di un calendario
d'una certa perfezione 30• Naturalmente, l'esattezza di questo calcolo era molto
relativa , qualora si tenga canto che l'anno non ha soltanto 360 giorni, ma 365
giorni e un quarto ; tuttavia, anche dopa la correzione del calendario, le decadi
hanno continuato ad essere l'unita di tempo inferiore al mese.
Non abbiamo d'onde sapere se alla base della divisione dell'anno dacico
in periodi di 6 giorni (in totale 60 « sestimane ») fosse Io stesso procedimento .
E possibile . Ma altrettanto possibile ci sembra ii fatto che ii periodo di 6 giorni
sia ii risultato d'una semplice divisione del mese di 30 giorni. ln fonda, rispetto
alla durata della rivoluzione sinodica di circa 29 giorni e mezzo (in cifra rotonda
30 giorni) ii periodo di 6 giorni e piu naturale e piu esatto di quello di 7 - la
settimana. Cinque periodi di 6 giorni ciascuno danno esattamente ii numero
clei giorni di un mese, 30, mentre quattro settimane non rappresentano che 28
giorni, troppo poco dunque, e cinque settimane, 35 giorni, cioe troppo . Da
questo punto di vista ii periodo di 6 giorni e naturale come la decade, cosi
freque nte presso i popoli dell'antichita.
Ma perche un periodo di 6 giorni e non uno di 1 0 ? Avevano farse i
Daci uno speciale motiva per fare di 6 giorni l'unita di tempo immediatamente
inferiore al laro mese di 30 giorni ? E una domanda cui non possiamo dare
una risposta categorica dato che ci manca qualsiasi informazione in proposito .
Abbiamo tuttavia elementi validi per presupporre che un motiva esistesse.
Gli scavi nella zona sacra di Sarmizegetusa e nella fortezza di Costeşti
hanno messo in luce numerosi santuari daci di un tipo diverso da quello che
ci ha preoccupato fi.n'ora . Si tratta di santuari rettangolari, i lunghi allineamenti
di basi rotonde di colonne in pietra calcarea o andesite. Fatto singalare, in tutti
i santuari rettangolari - ove, grazie al buono stato di conservazione del monu,
mento, si son potute fare complete e precise osservazioni - s'e dimostrato che ii
numero 6 e i multipli di sei hanno un significato importante ; potremmo addirittura
affermare che tale numero sta alla base della laro costruzione. Uno dei santuari
di Costeşti annovera 36 colonne disposte in 6 fi.le, un altro 60 colonne in 4 fi.le.
Lo stesso numero di 60 colonne ritroviamo nel vecchio santuario in pietra
calcarea della XI terrazza e nel grande santuario di andesite della X terrazza
di Sarmizegetusa, ii primo con le colonne disposte in 4 fi.le, ii seconda invece
con le colonne in 6 fi.le. Per finire, sempre sull'XI terrazza, presso ii grande
santuario rotondo, si trova un piccolo santuario rettangolare di andesite con
18 colonne disposte in tre fi.le di 6. Sembra dunque che ii numero 6 avesse
un determinato signifi.cato anche negii altri due santuari di Costeşti.
E impossibile che questa lunga serie di coincidenze sia accidentale.
Non possiamo sapere se, presso i Daci, ii numero 6 avesse un senso cosi
importante per motivi mistico,religiosi oppure se fosse ii risultato di certe osser,

3° Cfr. G. Bigourdan, op. cit., p. 58 - 59.

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17 I I . T D l l' IU-L\ l . E '.\ l l A l\ f l l l l A CI U I I I I �.\ IOl l Z l·: 1 ; 1-:n · � .\

vazioni astronomiche. Senza fare una diretta analogia, ricordiamo tuttavia l'ipotesi
seconda la quale anche il sistema sexagesimale clei Sumeriani avrebbe origine
da osservazioni astronomiche 31•
*

Ci siamo limitati sin'ora a schizzare il sistema calendaristico che i Daci


avrebbero potuto avere - partendo dalla premessa di un anno di 360 giorni -
e ad eliminare le obiezioni che eventualmente gli stessi dati archeologici avrebbero
potuto sollevare. Osserviamo ora piu da presso il problema dell'anno di 360
giorni tanto dal punto di vista teorico quanto da quello de Ila sua diffusione
presso i vari popoli dell'antichita.
11 periodo che regola il ritorno delle stagioni si chiama anno tropico ed
e il tempo che separa due passaggi consecutivi del sole medio all'equinozio di
primavera. Oggi questo periodo e noto con la massima precisione e il suo valore
per l'inizio del secolo XX era, come abbiamo gia detto , di 365 giorni 5 48 h m

46:045 . Si sa inoltre che questo periodo diminuisce ogni secolo di o:53, fatto
che permette di calcolarlo anche per epoche lontanissime e di apprezzare i
risultati ottenuti dagli astronomi antichi 32 •
La durata dell'anno, quale ci e nota oggi , e il risultato di alcune osser­
vazioni astronomiche di grand e precisione, irrealizzabili nell'antichita. Ma anche
la durata approssimativa dell'anno solare - 365 giorni e un quarto e stata -

calcolata dagli antichi solo dopo sforzi e osservazioni prolungate parallelamente


al perfezionamento degli strumenti.
Altrimenti stavano le cose all'alba della civilta. Data l' osservazione ad
occhio libero senza il minimo strumento sussidiario , l'imprecisione era inevitabile .
I primi astronomi basavano le loro conclusioni su osservazioni realizzabili con
una buona vista e un orizzonte libero. A questa categoria di osservazioni apparte­
nevano anche il sorgere e il tramontare eliaco delle stelle.
ln che consiste questo fenomeno ?
Se, la sera , osserviamo l'orizzonte, verso il punto ove il sole e scomparso,
vedremo alcune stelle divenute visibili dopo il tramonto del sole. Notandole
e ripetendo l'operazione alcuni giorni consecutivi, constateremo che queste stelle
sono sempre piu vicine al loro tramonto nel momento nel quale cominciamo
a vederle, come se affondassero lentamente nella luce del sole. Dopo qualche
giorno esse non sono piu visibili ; sono scomparse sotto la linea dell'orizzonte,
prima che il tramonto del sole ci permetta di osservarle. Al loro posto , sempre
verso occidente, appaiono altre stelle che non erano visibili qualche giorno prima.
Alcuni giorni dopo, la mattina, guardando ad oriente, rivedremo le stelle
scomparse, ma questa volta precedendo il sole invece di seguirlo. L'apparizione
di una stella poco prima del sole o la sua scomparsa qualche attimo dopo il
tramonto di esso ha ricevuto il nome di alba e tramonto eliaco. Queste due
nozioni, troppo vaghe, sono scomparse dall'astronomia moderna ; dato pero che
tale fenomeno era facilmente osservabile ad occhio libero, esso ha avuto una fun­
zione importante nell'astronomia antica. I popoli dell'antichita infatti stabilivano

31 Cfr. A. Rey, La science orientale avant Ies 32 Cfr. G. Bigourdan, op. cit., p. 62.
Grecs, Parigi, 1 930, p. 1 1 7 - 1 1 8 .

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248 H . DA ll.OVJl.IU BI

l'ordine clei lavori agricoli e il tempo propmo alla navigazione in base all'alba
e al tramonto eliaco. Era questo lo scopo cl e i calendari antichi 33•
Oli uomini si sono messi per tempo il problema di trovare il rapporto
tra giorni e mesi e la durata del movimento di rivoluzione del sole (in realta
della terra, ma questo nell'antichita non si sapeva). Per trovare la durata di
questo movimento si poteva prendere come punto di riferimento il tramonto
eliaco di una data stella risplendente e pereia di facile osservazione. Nei giorni
successivi la stella non e piu visibile. Si e rapidamente osservato che il sole ha
un movimento propria da ovest a est, diverso dal movimento diurno generale,
e che esso ha occupato il luogo ove prima si trovava la stella, la cui luce e comple­
tamente annullata dai suoi raggi. ln continuazione, si e osservato che il sole,
nel suo movimento, e riuscito a distanziarsi dalla stella di tutto lo spazio che
separa l'Occidente dall'Oriente ; in questo momento si puo vedere come tramonta
la stella quando sorge il sole e vice-versa. Continuando il suo movimento il sole
riuscira a raggiungere la stella, che tramontera di nuovo quasi nello stesso tempo
del sole. Calcolando il numero di giorni passati tra due ritorni consecutivi del
sole alla stessa stella o nello stesso punto del cielo, si puo vedere che esso e
approssimativamente uguale a 1 2 mesi di 30 giorni ciascuno.
La valutazione primitiva dell'anno siderale, cioe dell'intervallo di tempo
compresa tra due consecutivi ritorni del sole alla stessa stella, sembra essere
stata, in realta, di 360 giorni. Questo numero coincide con la divisione antica
del cerchio in 360 gradi, ancor oggi in uso 34•
Ecco dunque come l'osservazione dell'alba e del tramonto eliaco porta
a calcolare la durata di un anno a 360 giorni.
A. Rey d a anche un'altra spiegazione di questa valutazione. Egli dimostra
che quasi tutti i popoli, sin dai tempi piu remoti, suddividevano il tempo in
base alle fasi della luna e che per lungo tempo non sono andati oltre. Quando
si arriva al desiderio di ottenere periodi di tempo piu lunghi si perviene, in
generale, all'anno solare, cioe al tempo intercorso tra due posizioni approssi­
mativamente analoghe sul delo dell'astro solare, che corrisponde al ritorno
delle stesse stagioni. Questi due metodi coincidono in certo qual modo soltanto
se l'anno e di 360 giorni e di 1 2 mesi. I risultati ottenuti sono numeri rotondi,
di facile calcolo e, con una larga approssimazione, essi ritrovano il sole e la
luna negli stessi punti del cielo 35•
Ma l'anno di 360 giorni non e il risultato di calcoli teoriei. Esso e esistito
ed e stato usato a lungo presso certi popoli dell'antichita, indipendentemente
dal metodo che ha portato alla sua determinazione.
E noto che i Babilonesi hanno avuto un anno di 360 giorni 36 • Abbiamo
seri motivi per presupporre l' esistenza di un simile anno anche presso gli Egiziani 37,
che avevano stabilito l'inizio del loro anno in base al sorgere eliaco di Sirio 38•
Sembra che anche i Greci abbiano adottato per tempo l'anno di 360 giorni e

33 Cfr. F.Hoefer, op. cit., p. 1 38 e G. Bigourdan, La jeunesse de la science grecque, Parigi, 1 93 3 , p.

op . cit., p. 1 6 - 1 7. 446).
34 Cfr. F. Hoefer, op. cit„ p. 3 8 - 3 9. 37 G. Bigourdan, op. cit„ p. 62 ; A. Rey, La
35 A. Rey, loc. cit. science orientale . .
. , p. 288.
38 Sv. Arrhenius, loc. cit. ; P. Tannery, Histoire 38 G. Bigourdan, op. cit., p. 1 7 ; A. Moret, Le Nil
de !'astronomie ancienne, p . 1 4 3 (citato da A. Rey, et la civilisation .igyptienne, Parigi, 1 926, p. 23 - 2 5 .

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19 I I . T E \I P IO-CA L E :\ DA RIO l l Al.ICO D I SA R M J Z E G ETll S A 249

che questo sia rimasto in uso sino ad epoca abbastanza tarda, come possiamo
dedurre dalia sua menzione all'epoca di Talete, Pitagora e persino Erodoto 39•
E fi.nalmente, gli astronomi indiani, anteriormente alle prime manifestazioni dell'in­
tluenza culturale greca, dividevano l'anno solare in 1 2 mesi di 30 giorni ciascuno 40•
Dopo un periodo piu o meno lungo , l'inesattezza dell'anno di 360 giorni
e divenuta evidente e, implicitamente, s'e imposto ii problema d'una correzione.
Tale problema e stato risolto in modo diverso presso i vari popoli. Oli Egiziani,
ad esempio, hanno conservato i 1 2 mesi di 30 giorni ciascuno, limitandosi ad
aggiungere alia fi.ne di ogni anno 5 giorni complementari o epagomeni, denominati
giorni « celesti » 41• I Greci hanno considerato questa riforma insuffi.ciente per la
celebrazione delie loro feste che dovevano cadere in determinate stagioni e, nello
stesso tempo, coincidere con certe fasi delia luna. Per questo, essi sono tornati
al calendario lunare di 354 giorni con sei mesi di 29 giorni e sei di 30, perfe­
zionato pero a piu riprese sino alia riforma clei geometra Metone clei 433 prima
dell'e. n . , che ha introdotto ii ciclo di 1 9 anni lunari 42• Oli antichi lndiani si
limitavano a intercalare un tredicesimo mese ogni sei anni 43•
Riteniamo la conclusione che c'interessa. L'anno di 360 giorni e esistito
ed e stato usato presso molti popoli antichi tanto non-indoeuropei (Egiziani,
Babilonesi) quanto lndoeuropei come i Daci (i Greci, gli Indiani). Di piu, anche
quando la sua imprecisione e stata osservata , la struttura clei calendario non e
stata sempre modificata. Tanto gli Egiziani che gli Indiani hanno conservato i
1 2 mesi di 30 giorni ciascuno, limitandosi ad aggiunte e intercalazioni.
In tal modo l'i dea dell' esistenza, presso i Da ci, di un an no calendaristico
di 360 giorni non ha niente di sorprendente ne di inverosimile. Anzi, tenendo canto
del cammino percono nel dominio dell'astronomia e del calendario da molti altri
popoli dell' antichita, essa appare possibilissima e addirittura naturale.
Non possiamo sapere se nel sec . I dell'e. n. i Daci avessero modificato
l'anno di 360 giorni o se l'avessero conservato immutato. E molto probabile che
l'avessero corretto. Ma se la modifi.cazione clei calendario non affettava la sua
struttura e si limitava a determinate aggiunte o interpolazioni, non e senz'altro
necessario che essa si ritlettesse sulla costruzione clei santuario. D'altra parte,
torneremo in breve su tale questione.
Rimane da discutere !'origine clei calendario dacico. Era esso un calendario
preso in prestito da altri popoli o un calendario originale - dando alia nozione
di calendario originale non un limitato valore di geto-dacico, ma generalmente
tracico ? Incliniamo per la seconda ipotesi ed ecco perche.
Ci sembra estremamente improbabile che i Daci abbiano preso ii loro
calendario dagli Egiziani, dai Babilonesi o dagli Indiani. Ne e piu verosimile che
l'abbiano imprestato da popoli vicini, inferiori ad essi dai punto di vista del­
l'evoluzione economico-sociale e culturale. Se si puo pariare di prestito, questo
non poteva esser stato fatto che presso gli Sciti, i Greci o i Celti.
39 Cfr. G. Bigourdan, op. cit., p. 68 ; F. Hoefer, A. Rey, La science orientale . . , p. 288 - 289-
.

op. cit., p. 1 1 8 ; P. Tannery, loc. cit. 42 F. Hoefer, op. cit . , p 1 1 8 - 1 26 ; G. Bigour­


40 Istoria Universală, voi. l i , Bucarest, 1 95 9, dan, op. cit., p. 68 ; A. Rey, La j eunesse de la science . . .
p. 5 5 9. Anche cfr. V. I. Avdiev, Hcmopu!i iJpeeHelO p. 443 - 446.

BocmoKa, H3�. 2 -oe, Mosca, 1 95 3 , p. 6 1 4. 48 Istoria Universală, voi. II. Bucarest, 1 959,
41 Cfr. G. Bigourdan, op. cit., p. 62 - 63 ; p . 5 5 9.

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250 ll. l l A ICOYI C J l " 20

Ogni discussione su un' eventuale derivazione del calendario da quello degli


Sciti e
prematura , perche non disponiamo di dati relativi al calendario scitico.
L'influenza greca sui Geto,Daci delle nostre regioni comincia a manifestarsi
specialmente nel sec. IV prima dell'e. n. A quest'epoca i Greci non solo avevano
rinunciato da molto all'anno di 360 giorni, ritornando all'anno lunare, ma il
loro calendario aveva gia subita la riforma di Metone. I Daci non potevano
prendere dai Greci un calendario che questi ultimi non usavano piu.
Anche l'ipotesi di un eventuale prestito dai Celti ci sembra altrettanto
infondata. Non conosciamo con precisione il calendario clei Celti all'epoca della
loro penetrazione in Dacia, ma ci e noto il calendario gallico di piu tardi. I
Galli avevano costruito il loro calendario in base alle fasi della luna : il mes e
calendaristico, corrispondente alla rivoluzione lunare, aveva 29 giorni e mezzo.
Avevano anche tentato di mettere d'accordo il calendario lunare col ciclo solare.
L'anno aveva 1 2 mesi (alternativamente 6 di 29 giorni e 6 di 30 giorni) e un
numero totale di 354 giorni. Ogni due anni e mezzo s'intercalava un XIII mese
di 30 giorni che ristabiliva in certo qual modo l'equilibrio 4.4 . Nessuna traccia
di tale sistema appare nel monumento di Sarmizegetusa.
Per questo, senza escludere categorica mente la possibilita di influenze esterne
di cui non possiamo ancora trovare le tracce, ci sembra piu probabile che i
Daci avessero un calendario originale, basato su osservazioni astronomiche proprie.
Avevano i Daci la possibilita di gettare le basi di un calendario propria ?
Era la societa dacica suffi.cientemente sviluppata dal punto di vista materiale
e culturale per una simile realizzazione ? A queste domande possiamo rispondere
in modo affermativo .
L'astronomia , nelle sue forme primitive, e una delle scienze piu antiche.
Dal primo formarsi delia societa, l'uomo e stato obbligato a rivolgere la sua
attenzione sui fenomeni celesti che regolano l' ordine delie sue occupazioni, la
successione delle stagioni. I bisogni della vita nonche la necessita di suddividere
il tempo hanno fatto si che le prime nozioni di astronomia si possano incontrare
presso tutti i popoli. Naturalmente le conoscenze e i sistemi astronomici assu,
mono forme diverse presso i diversi popoli 45•
Quando e apparsa la societa divisa in classi antagoniste e lo stato e facile
constatare presso tutti i popoli antichi dei quali si possedono piu ampie informa,
zioni, l'esistenza di un'astronomia abbastanza sviluppata per l'epoca rispettiva.
La societa schiavistica, che permetteva ai rappresentanti della classe dominante
di dedicarsi alle occupazioni intellettuali, ha favorito - a prezzo di uno spietato
sfruttamento delle masse di schiavi e di poveri - lo sviluppo delle scienze, in
primo luogo dell'astronomia.
Questo processo di sviluppo delle scienze si dev'essere svolto anche presso
i Daci, di pari passo con lo sviluppo economico,sociale.
Ma la nostra risposta affermativa alle domande messe poco sopra non
si basa soltanto su considerazioni logiche. Esistono anche notizie - sebbene poco
numerose - relative a certe preoccupazioni scientifi.che clei Geto,Daci.
E noto oggi che, a proposito dei Daci, si puo parlare dell' esistenza di
una medicina empirica e di certe preoccupazioni d'igiene pubblica. Oia Platane
44 C. Jullian, loc. cit. 41 Cfr. G. Bigourdan, op. cit„ p. 2.

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21 I L T E \I P I O-L\ L E :'\ l l A ll lO l l Aî.TCO l l l S A R �I I Z l·: < ; E T l " S A 251

parlava clei principi igienici introdotti presso i Daci da Zamolxis 46 • L' esistenza
di alcuni nomi daci di piante nell'opera del medico Dioscurides s'iscrive sulla
stessa linea e la scoperta recente, in una casa dacica di Dealul Grădiştei, di una
borsa con strumenti chirurgiei apporta una prova materiale alla tesi relativa alla
pratica della medicina empirica presso i Daci 47• Cisterne e condotture numerose
venute in luce durante gli scavi clei Monti di Orăştie attestano lo sviluppo del­
l'igiene pubblica. Ricordiamo inoltre che Vasile Pârvan considerava possibile l'iden­
tificazione del dio daco-romano Hercul.es Invictus con una divinita dacica guari­
trice nel genere dell'Asklepios tracico, sebbene credesse che presso i Daci non
si poteva trattare di un dio separato, ma d'un attributo clei dio unico 48•
Esiste pero una notizia precisa trasmessa da lordanes sulla pratica del­
l'astronomia presso i Daci. A proposito di Deceneo, presentato come un sapiente,
e della sua funzione nella societa dacica , lordanes afferma che egli avrebbe insegnato
ai Daci un gran numero di nozioni scientifiche : « la teoria clei 1 2 segni dello
zodiace, il movimento clei pianeti e tutti i segreti astronomici, come cresce e
scema !'orbita delia luna, quanto sorpassa in grandezza il globo del sole quello
della terra e sotto quale nome e quale segno le 346 stelle passano nel loro
rapido corso da oriente a accidente per avvicinarsi o allontanarsi dal pollo
celeste « . . . Potevi vedere uno scrutando la posizione del cielo , altro la proprieta
di erbe ed arbusti, quello studiando il crescere e il calare della luna, un altro
ancora osservando le eclissi solari e come il sole, grazie alla rotazione del cielo,
volendo toccare la regione orientale e portate indietro alla regione occidentale . »49• . .

Per noi ha un' importanza massima non ii fatto che lordanes esageri tanto
il ruolo di Deceneo quanto la precisa informazione sulla diffusione di preoccu­
pazioni scientifiche in seno alla societa dacica. L'essenziale e che la fonte citata
costituisce una valida prova , specialmente se sostenuta da dati archeologici, del­
l'esistenza dell'astronomia presso i Daci negli ultimi due secoli della Dacia libera.
E dobbiamo sottolineare che tra le osservazioni astronomiche citate da lordanes
si trovano anche quelle strettamente legate al calendario.
Certo l'astronomia , come le altre scienze fiorite nello stato daco, era un
appannaggio della classe dominante e, in primo luogo, clei sacerdoti che si
servivano delle loro conoscenze per imporre alle masse rispetto, paura e sotto­
missione . Lo stretto rapporto tra l'astronomia e la casta sacerdotale ci e indicato
tanto da Iordanes, che ci presenta Deceneo quale fondatore delle scienze presso
i Daci, quanto e specialmente dalla presenza clei monumento-calendario nella
zona sacra di Sarmizegetusa.
Anche le divisioni clei mesi in periodi di sei giorni e un elemente a favore
dell' originalita del calendario dacico.
Ci crediamo dunque autorizzati a presupporre che i Daci avessero un
calendario originale, basato su osservazioni astronomiche fatte dai loro sacerdoti.
48 Platon, Charm., 5. Pârvan, G etica p. 1 46.
4 8 V.
47 La borsa e pubblicata da I. H. Crişan, O lordanes, Getica, 69 - 70. C. Daicoviciu ha
49
trusă medicală descop erită la Grădiştea Muncelului, rilevato per la prima volta, indipendentemente dalie
in Istoria medi cinei. Studii şi cercetări, Bucarest, nostre ricerche, ii rapporto tra questo passaggio e i
1 95 7 , p. 45 - 56. Cfr. C. Daicoviciu e collaboratori, santuari circolari di Sarmizegetusa in Istoria Romîniei,
Şantierul arheologic Grădiştea Muncelului-Blidarul, în voi. I, p. 326.
« Materiale », III, 1 95 7 , p . 260 - 263.

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252 H . OATCOVIC!l' 22

Non si puo precisare tuttavia , con l'aiuto clei dati ottenuti sin'ora, per quale
via siano pervenuti all'anno di 360 giorni e alla suddivisione sopra indicata .
*

Abbiamo ampiamente discusso il possibile significato dell'elemento piu


caratteristico del grande santuario rotondo di Sarmizegetusa : il cerchio clei
ceppi di andesite. Sugli altri elementi costitutivi del monumento non possiamo
dire gran cosa. I blocchi del cerchio esterno sembra abbiano avuto la funzione di
semplice recinzione e di sostegno clei ceppi di andesite. Quanto ai due cerchi
di pali lignei all'interno del santuario crediamo che i chiodi con grossi anelli
infitti su di essi servissero a sospendervi diversi addobbi e offerte votive. 11
numero clei pali clei due recinti - rispettivamente 68 e 34 - non si presta,
per il momento, a una spiegazione verosimile. Sarebbe egualmente azzardato
mettere in rapporto con determinati fenomeni celesti il numero degli ingressi
negii ultimi due recinti (ad esempio quattro ingressi quattro stagioni), sebbene =

si osservi che esso e proporzionale al numero clei pali : alle due entrate dell'abside
centrale del santuario a ferro di cavallo corrispondono quattro entrate nel cerchio
clei pali lignei. La proporzione e di 1 : 2, come quella clei pali stessi.
Ho accennato sopra 50 che non puo essere precisata la destinazione del fo,
colare scoperto nell'anno 1 957. Tuttavia siamo disposti a considerarlo piuttosto
un focolare usato all'inaugurazione del santuario che un focolare sacrificale perrna,
nente. Sulla piattaforma (o le piattaforme) fuori del santuario non possiamo dire
nulla di piu.
*

11 monumento di Sarmizegetusa non e isolato. 11 riflesso di determinate


osservazioni astronomiche sui monumenti d'architettura e in speciale sui monu,
menti destinati al culto, e un fenomeno abbastanza frequente nell'antichita.
Possiamo citare a questo proposito certi monumenti megalitici 51 nonche il caso
dell'altare di sacrificio vedico che rappresenta proprio ii vecchio calendario
indiano : « L'alta re di fuoco e l'anno . . . Le notti sono le pietre della sua recin,
zione e queste sono 360, perche in un anno ci sono 360 notti ; i giorni sono
rappresentati dai mattoni . . . che sono 360 ; ora in un anno vi sono 360 giorni 52».
E chiaro dunque, per ritornare al problema gia posto, che neppure l'altare
vedico di sacrificio rifletteva la correzione del calendario ma soltanto la sua
struttura fondamentale, il suo principio. Da nessun elemento del calendario
risulta che ogni cinque anni s'intercalava un anno di 390 invece che di 360
giorni. Lo stesso pub forse esser stato il caso del santuario di Sarmizegetusa ;
se i Daci si servivano di un calendario corretto, non era affatto necessario che
questa modificazione periodica del calendario apparisse nel monumento.
E come non dobbiamo cercare nel grande santuario rotondo la rappresen,
tazione di tutte le modifi.cazioni eventualmente addotte al calendario , cosi non
dobbiamo neppure tentare di attribuire forzatamente a tutti i suoi elementi e
dimensioni un signifi.cato astronomico o magico. E possibile che soltanto l'ele,
mento principale del santuario - i ceppi di andesite - abbia costituito l'espres,
sione plastica di certe osservazioni astronomiche, alla stessa maniera che, nel,
60 P. 23 4 . Westeuropa, in « Mannus » , I, 1 /2 , 1 909, p . 7 1 � 8 2 .
61
Cfr. A. Devoir, Vn:;eitliche Astrnnomie in 52 <;atapatha Brâhmana, X, 5 , 4. 1 0 .

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23 IL T E M P I O-CA L E N DA R I O DACICO DI SARM I Z E G ET U SA 253

l'altare vedico, soltanto il numero delle pietre di recinzione e clei mattoni (e non
la forma, le dimensioni, ecc. ) era collegato al calendario .
Un legame tra un edificio e il calendario si trova anche nel tempio del
cielo (Tien Tan) di Pechino. Le quattro colonne centrali con dragoni rappresentano
le quattro stagioni. Dei due cerchi concentrici, di 1 2 colonne, il primo rappresenta
i 1 2 mesi dell'anno, il seconda
le 1 2 divisioni - di due ore
ciascuna - del giorno e della
notte (24 ore) 53•
Ho gia detto che il grande
santuario rotondo di Sarmizege,
tusa non e un monumento iso,
lato. Nella stessa zona sacra
della « capitale » dello stato
dacico, a pochi passi di dis,
tanza, si trova un altro monu,
mento che ha con il nostro im,
pressionanti analogie : il piccolo
santuario rotondo (fig. 1 1 e 1 2).
Le affinita constano nella
Fig. 1 1 . -
Sarmizegecusa. II piccolo santuario rotondo.

1�
forma del santuario e nell'esis,
tenza di due ben distinte cate, 08tl'Jr:.::.; o l!ll eeJoaoo_„„.
" .,.o . :„� �
..

gorie di ceppi di andesite : f>� e�


stretti e larghi. Il santuario pic, ()�>·-o @ ���
colo pero non ha ne il primo �4)��
cerchio di blocchi, ne il cerchio ���:::::..,.
�4' ""
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di pali lignei, ne il focolare, ne _4) e.
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/
i limitari d'ingressi. Nello stesso
tempo il raggruppamento clei @ � �'
®
1 14 ceppi che lo compongono : @ �
e diverso : esistono 1 1 gruppi � @
di 8 + 1 ceppi, uno di 7 + 1 iS @ �
ed uno di 6 + 1 . s
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In generale si e disposti � i�
ad attribuire al piccolo san, � j/
tuario rotondo sem pre un valore '· I
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calendario lunare. Alla base di �..,. �


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questa ipotesi sta il gruppo to, �. $
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tale clei vari gruppi di ceppi- 1 3 .
Ora, dividendo per 1 3 il numero 0===*=z ==-' m
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· .:.:1:-' 1.:?!:: e � m s !1ll 11J111!1el'··::::'.fll'l>


clei giorni dell'anno, si ottiene 28 Fig. 1 2 . -
II piccolo santuario rotondo, pianta.
con un resto trascurabile di 1 ,
il che corrisponderebbe approssimativamente alla durata di un mese lunare.
Non crediamo pere che questa ipotesi sia accettabile. Il calendario , indif,
ferentemente dal tipo cui appartiene, presuppone la regalare ripetizione delle
&s Cfr. Peking today and yesterday, Peking, Foreign Languages Press, 1 9 56, p. 57.

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254 I I . l l A ICO\' I C i l . 24

unita di tempo, una suddivisione in periodi di tempo uguali o, a rigore, in


periodi ineguali ma regolarmente alternanti (ad esempio un'alternanza di mesi di
29 e di 30 giorni). Nel piccolo santuario rotondo non esiste nulla di simile.
Di piu, se presupponiamo l'esistenza di un mese di 28 giorni sarebbe normale
che questo fosse diviso in quattro periodi uguali di 7 giorni ciascuno, in quattro
settimane cioe. Ma nel piccolo santuario rotondo, la maggior parte clei gruppi
e di 8 ceppi (presupponendo che anche qui i ceppi larghi avessero soltanto la
funzione di separare i vari gruppi di ceppi angusti ; d'altra parte la situazione
rimane immutata anche se attribuiamo un altro valore ai ceppi larghi). ln con­
clusione, il numero totale clei ceppi - 101 (o 1 14 se prendiamo in considerazione
anche quelli larghi) non ha senso nel quadro del presupposto anno lunare di
364 giorni, diviso in 13 mesi.
D'altra parte e diffi.cile ammettere che presso i Daci esistessero contem­
poraneamente un anno di 360 giorni (con 1 2 mesi di 30 giorni, ognuno diviso
in 5 periodi di 6 giorni) e un anno di 364 giorni (con 13 mesi di 28 giorni,
altrimenti suddiviso ).
Crediamo anche noi che il piccolo santuario rotondo si possa collegare
all'osservazione di determinati fenomeni celesti, ma non gli possiamo attribuire la
funzione di calendario annuale. Siamo disposti a vedere in esso sia l' espressione
di certe correzioni addotte al calendario, - correzioni il cui principia attualmente
ci sfugge - sia la rappresentazione di cicli calendaristici superiori all'anno, sia
l' espressione di altri dati astronomici relativi alle costellazioni, al movimento
delle stelle, ecc .
*

Eccoci giunti alla fi.ne clei nostri tentativi esegetici. Discutendo i diversi dati
storici e archeologici, siamo arrivati alla conclusione che il grande santuario rotondo
di Sarmizegetusa sia l'espressione architettonica del calendario dacico. Nel sistema
calendaristico clei Daci, l'anno aveva 360 giorni, ripartiti in modo eguale in 1 2 mesi.
I mesi, alla loro volta , si suddividevano in periodi di 6 giorni. Questo calendario,
inesatto, era probabilmente messo d'accordo con la realta clei fenomeni celesti,
in una qualsiasi maniera . Per finire, sosteniamo l'originalita del calendario dacico .
Concludendo, desideriamo sottolineare ancora una volta che consideriamo
le nostre conclusioni quali semplice ipotesi e che, pubblicandole, vogliamo innan­
zitutto iniziare un'ampia discussione sui problemi della religione clei Geto-Daci
in generale e su quello clei santuari clei Monti di Orăştie in speciale. Crediamo
fermamente che questa discussione porter a a chiarire molti aspetti estremamente
importanti clei problemi che c' interessano.
Ammettiamo che, in avvenire, la nostra ipotesi possa essere infirmata e
si possa dimostrare che il grande santuario rotondo di Sarmizegetusa non abbia
avuto funzione di calendario ; oppure, pur riconoscendosi il suo rapporto coi feno­
meni celesti e col calendario , si possa trovare un'altra spiegazione a tale rapporto
e provare che i Daci avevano un tipo di calendario diverso da quello da noi
supposto. ln ogni caso si <leve chiedere alla nuova o alle nuove spiegazioni la
presentazione di un sistema completo e verosimile, dal punto di vista astronomico
e matematico , che tenga conto di tutti i dati del complesso problema .
HAD RIAN DAICOV ICIU

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ATTIVITA EDILIZIA A TOMI NEL II SECOLO DELL'E.N.

Come molte citta moderne di lunga tradizione storica, l'attuale citta di


Costanza sorge propria sul luogo dell 'antica Torni e ne ricopre integralmente
le rovine. Nessuna meraviglia dunque se uno scavo sistematico non sia stato
sin'ora tentato. 11 materiale venuto in luce dal suolo tomitano si deve sempre
a ritrovamenti fortuiti avvenuti specialmente in occasione di grandiosi lavori
pubblici della citta odierna , quali il porto o la vecchia stazione. Esso e cosi
ricco tuttavia che ci permette d'intravvedere l'eccezionale floridezza di Torni in
eta romana , tardo�rornana e bizantina. Nulla e ancora apparso della citta greca ,
ne di quella Torni del I secolo dell'e. n. che accolse Ovidio e ne vide la morte ;
ed e naturale, perche gli occasionali lavori di sterro per condotture, grandi
immobili o silos hanno toccato solo gli strati superiori e non sono mai scesi alla
profondita necessaria per mettere in luce le piu antiche vestigia dell'emporio greco .
Specialmente i resti scultorei e architettonici s'impongono per il lusso del
materiale, la qualita stilistica, spesso per le grandiose proporzioni : statue piu
grandi del vero , impressionanti ritratti, colossali sarcofagi riccamente ornati,
capitelli e trabeazioni di sontuosi edifici nei piu bei marmi greci - tutto ci parla
dell' eccezionale importanza di questa metropoli, dal IV secolo in poi capitale
della Scizia e, certo, d 'una importante diocesi cristiana.
La totale mancanza di qualsiasi indicazione topografica relativamente alla
ricca messa di reperti archeologici , gia deprecata dal Pârvan 1, rende impossibile
qualsiasi tentativo di ricostituire, sia pure in linee generali, l'aspetto urbanistico
di Torni : all'infuori della linea delle mura tardo romane - scavo dal Pârvan del
1 9 14, ripreso con successo nel 1 958 2 non si conoscono ancora le vestigia in situ
-

di nessuna delle grandi costruzioni civili o religiose che dovevano ornare le citta.
Fortunate scoperte, come quella recentissima presso il porto 3, potranno
un giorno calmare, almeno in parte, questa grave lacuna . Di nuovo Costanza
1 Zidul cetăţii Tomi, in ARMS I, serie I I , XXXV I I, 3 Anche questo scavo e inedito e tuttora in corso.
1 9 1 5 , p. I . La struttura muraria de! grandioso edificio adorno
2 Per Io scavo de! Pârvan, loc. cit. ; Io scavo di un bel pavimento a mosaico sembra datare tutto
de! 1958 e tuttora inedito. ii complesso monumentale in epoca costantiniana.

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256 G A B R I ELLA BOHll ENAC H E 2

e m piena attivita edilizia e certo i reperti si moltiplicheranno. Ma intanto mi


sembra utile prendere in esame i frammenti architettonici che giacciono dimen,
ticati nel Museo di Antichita di Bucarest o nel Museo regionale di Costanza
i quali, piu che i dati derivati dalle iscrizioni 4 o le riproduzioni a scala ridotta
delle monete 6, ci permettono di fard un'immagine dell'aspetto monumentale
della citta antica.
Fra questi frammenti che corrispondono, cronologicamente, agii ultimi
secoli di vita della Torni romana , tra il I I e il IV secolo dell'e.n. e di quella cristiana
tra il IV e il VI (quando la citta ha avuto, nonostante le condizioni critiche generali,
un secondo periodo di splendore) ci limiteremo a prendere in esame un gruppo
di trabeazioni precisamente datate nel II sec. e.n. da iscrizioni dedicatorie che
ci conservano i nomi di tre governatori della Mesia. Di marmo o di pietra arenaria ,
semplici o riccamente ornati, questi frammenti, sempre di proporzioni grandiose,
sono una prova del lusso edilizio della citta di Torni, ancora del tutto ignota
sotto questo punto di vista.

II primo epistilio datato , oggi terribilmente danneggiato , ma trovato, a


quanto pare, in due soli blocchi, e in pietra arenaria grigia 6 ; l'iscrizione tracciata
sulle tre fasce contiene una dedica della citta di Torni all'imperatore Traiano,
essendo governatore della Mesia Q. Roscio Murena Celio Pompeo Falcone :
lmp. Caesari divi Nerva e f. N[ erv}ae Traiano optimo aug. Qer.
Dac. [P}arth. pont. max. trib. po[t. XJXI imp. XII c[o}s. VI p. p. respublica Tomit.
Q. Roscio Murena Coelio Po[mpeio] Falcone leg. Aug. pr. pr.
Sia per il materiale impiegato, sia per la semplicita del decoro - tre
fasce leggermente aggettanti e una cornice a profi.li un po' rigidi - questa
architrave appartiene a un monumento di proporzioni relativamente modeste. 11
fatto che la parte superiore non presenta tracce d'incassi per grappe di collega,
mento ci fa pensare che non si tratti di un vero e proprio edifi.cio ma di un semplice
ingresso - un propileo - in una determinata aerea. L'iscrizione pero e completa,
4 I dati offerti dalie iscrizioni suli'attivita edilizia • Bucarest, Museo Nazionale di Antichitii. lnv.
in epoca romana sona naturalmente ricchissimi, a L. 3 7 5 . Rotto in 7 grandi pezzi ; !'ultima linea
volt.e anche cronologica mente chiariti : templi, mercati, deli'iscrizione, corrispondente alia prima fascia dell'ar­
ca.i;e per la gherusia o per diversi coliegi, ginnasi, chitrave, e tutta spezzettate (oggi in corso di re­
circhi e a nfiteatri, ponei, acquedotti. Cfr. R. Vulpe, stauro).
Histoire ancienne de la Dobroudja, Bucarest I 938, p. Alt. = m. 0,42.
2 1 2 seg. ; V. Pârvan, Une nouvelle i nscription de Lungh. =m. 3 , 10.
Torni , in « Dacia », I, 1 924, p. 2 7 3 . Spess. =
m. 0,42.
6 A cominciare d a i I sec. e . n „ numerose manete Alt. delie lettere : nelia prima fascia = m. 0,07.
battute a Torni presentano sul rovescio, con lievi Ale. delie lettere : nelia 2 e nelia 3 = m. 0,05 .
varianti, u n tempio tetrastilo su u n podio di 2 , 3 o 4 Scoperto nel 1 880, rotto in due soli blocchi, trovati,
gradini. Raramente appare un arco di trionfo o un a quanto afferma ii primo editare, a una notevole
trofeo. K. Regling, Die antik e n Miinzen Nord-Qri echen­ distanza l 'uno dali'altro : la parte destra cioe trovaca
lands (D.icien und Moesi en) , Berlin 1 9 10, I, 2, 2587 - ad Ala Kapu (presso Medjidia), quelia sinistra a Co­
89 (Nerone), 2 5 9 1 (Tico), 2594 - 95 (Domiziano), stanza stessa. Sebbene la dispersione clei materiale sia
2 768 (Settimio Severo), 2 9 1 7 - 22 (Caracalia), 2954 - un fatto normalmente constatato in tutte le citea
55 (Plautilla), 2980, 30 1 3 - 1 8, 3042 (Geta), 3 107 antiche, mi sembra difficile ammettere una simile
(Eliogabalo), 3 1 1 8 (Giulia Mesa), 3 1 3 2 (Giulia dispersione per un materiale cosi corrente e comune
Paola), 3 2 7 3 - 75 (Alessandro Severo), 3 3 3 7 - 40 in tutta la Dobrugia. Pubbl. in AEM, VI, 1 882, p. 1 2,
(Massimo). 3 3 ) 5 (Massimo). no. 20 ; CIL, I l l , Suppl. I, 7 5 3 7 .

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.\TTl \Tl'A E l l J l . I Z I .\ .\ TO M I 257

nonostante il pessimo stato di conservazione dell'architrave, ed e l'unica, fra tutte


le iscrizioni col nome dello stesso governatore trovate a Torni 7, che permette di
datare negii anni 1 1 6-- 1 1 7 e.n. la presenza di Q. Roscio Murena in questa citta.

Su alcuni blocchi di una trabeazione marmorea trovati sempre a Torni


ed ora dispersi in tre Musei (fig. 1 2) 8, il nome altisonante dello stesso gover,
-

natore appare in modo indubbio, ma senza nessuna precisazione cronologica. La


sua dispersione, che risale probabilmente al momento della scoperta, ha sottratto
questo importante cimelio architettonico all'attenzione degli studiosi ed esso
puo considerarsi virtualmente inedito.
Si tratta di una trabeazione di marmo decorata nella sua faccia anteriore
dalle tre abituali fasce aggettanti e da un fregio a profi.lo bombato (fig. 2 ) chiuso
tra due cornici identiche, composte da una gola rovescia e da un listello. Nella faccia
posteriore il decoro e limitato a due fasce sormontate da una cornice sensibilmente
sporgente e un po' massiccia la quale coronava la parte destinata ad esser visibile
dall'interno j a cominciare da questa cornice infatti il blocco e profondamente
intagliato a guisa di banca per la messa in opera di un soffi.tto a lacunari (vedi
fig. 2 , profilo). La parte inferiore dell'epistilio , negli spazi tra le colonne, era
decorata da una baghetta bombata incassata, senza la minima decorazione scul,
torea (fig. 2). Quasi tutti i blocchi (b, c , d, e , f) conservano all'estremita di questa
baghetta un profondo incasso per il perno della colonna , ma dato che si tratta
purtroppo di blocchi isolati, non e possibile stabilire l'intercolunnio.
lncassi per grappe metalliche nella parte superiore clei vari blocchi indicano
chiaramente l'esistenza di una cornice.
11 fregio e costituito da un virgulto vegetale continuo che si snoda in
un ritmo assai regolare, variamente arricchito da foglie, girali e grossi fi.ori a

7 Cfr. A. Stein, Die Legaten 1•011 Moesi e n , Alt. delia cornice inf. = m. O, 1 0 .
Budapest 1 940, p. 6 4 seg. Sulle iscrizioni col nome Alt. de! fregio = m. 0,24.
di questo governatore crovate non solo a Torni ma Alt. delia cornice sup. = m. 0, 1 0 5 .
sulla piu vasta area delia Mesia inferiore, vedi O.Tudor, =
Spess. alia base m. 0,50 (con notevoli oscilla-
O nouă i nscripţ i e despre Q. Pompeius Falco, guvernator zioni tra 0,46 - 0, 5 1 ).
al Moesiei i nferioare, in SCIV, I I , 1 95 1 , p. 1 5 9 - 1 64. Spess. alia somm. = m. 0,26 - 0,28.
Ad esse vengono a d aggiungersi le iscrizioni degli Alt. delie lettere latine = m. 0,07 3.
architravi inediti di cui ci occupiamo nel presente Alt. delie lettere grec he = m. 0,06 - 0,066 - 0,07.
studio. Q.uesta eccezionale messe di monumenti Lungh. framm. a =m. 0,86 (molto corroso e
iscritti sembra confermare l 'ipotesi clei Tudor che, gravemente scheggiato alle due estremita )
negii anni in cui Q.. Roscio Murena fu governatore framm. b =m. 1 , 3 1 .
delia Mesia inferiore, l'imperatore Traiano abbia framm. c =m . 1 ,5 5 .
visitato la provincia. framm. d = m. 1 ,80.
8 Tre blocchi nel Museo di Antichita di Bucarest fra mm. e =m. 1 , 1 7.
-
(lnv. L. 1 90 a c), uno nel Museo regionale di framm. f =m. 0,80.
Costanza (d) con resti dell'iscri zione, due blocchi Bibliografia : quale monumento architettonico e
anepigrafi nel Museo di Vasile Roaită (e - f) . assolutamente inedito ; per quanto riguarda l 'iscrizione
Dato che s i tratta d i frammenti d i uno scesso ii framm. a e stato trascritto in AEM , VIII, 1 884, 1 3 ,
fregio, l 'altezza totale e delie varie parti componenti 3 1 ; ii framm. c e stato pubblicato in AEM , XVII,
l'architrave (fasce, cornici, fregio) nonche l'altezza 1 894, p. 1 0 7 solo indirettamente, in relazione all'i­
delie lettere e Io spessore e uguale per tutti con le scrizione trovata a Tropaeum Traiani con ii nome dello
inevitabili differenze di qualche centimetro. stesso governatore. Q.uesto frammento e !'unico di
Alt. totale = m. 0,75. cui si sia data un'indicazione topografica di prove­
Alt. delie tre fosce =m. O, 105 . nienza : « dai pressi delia stazione ferroviaria ».

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258

e
Fig. I . - Torni, Blocchi superstiti di una trabeazione marmorea

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5 259

f'
col nome de! governntore Q. Roscio Murena ( 1 1 6 - 1 1 7 e.n.).
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Fig. 2 . - Torni, Studio analitico delia trabeazior.e fig. I , blocco c (arch. Dinu Teodorescu).

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7 ATTI V I TA E l 1 1 L I Z L A A TOM I 26 1

quattro o cinque petali di un gusto un po' pesante , tra i quali viene intercalato,
qua e la, un fi.ore rotondo, gonfio, di una forma rara (fig. 1 , d). Le foglioline
crestate e un po' scheletriche che si dipartono simmetricamente da questo sinuoso
racemo ricordano l'acanto. L'effetto e chiaro , aerato, un po ' povero <lirei, privo
affatto di quella pienezza di ornamenti e di quegli effetti pittorici ottenuti col trapano
corrente cosi cari ai marmorari romani. Colpisce soprattutto la semplicita e la
quasi poverta di concezione, rara nell'arte monumentale, che si attiene di prefe­
renza alle ricche e complicate volute dell'acanto (per restare in Dobrugia e nella
stessa epoca, basti citare l'acanto di Adamklissi) ed e sempre di gusto barocco
nel riempire con elementi diversi qualsiasi spazio vuoto. I migliori confronti per
questo fregio di Tomi si possono piuttosto trovare nei modesti racemi che
incorniciano le stele funerarie mesiche , piu che nell'arte monumentale.
Sotto il fregio, nella seconda e nella terza fascia dell' epistilio, era tracciata
un' iscrizione che, a quanto possiamo giudicare dai pochi frammenti superstiti,
conteneva il lungo nome del governatore Q. Roscio Murena Celio Pompeo
Falcone in lingua latina, in grandi e belle lettere e in lingua greca, in lettere sensibil­
mente pi{1 piccole, ma altrettanto belle (vedi specialmente il frammento d, il
meglio conservato di tutta la serie) : per questa differenza di proporzione tra le
lettere latine e quelle greche il loro rapporto spaziale e di circa 2 : 3 .
L'eccezionale disposizione cle i nomi, tracciati sull'edifi.cio i n ordine
« sparso » , con grandi spazi vuoti tra l'uno e l'altro (vedi fig. 1 a-d), in forma
puramente decorativa e, nello stesso tempo , l'eccezionale lunghezza del nome di
questo governatore ci fan pensare che la trabeazione di cui sono giunti a noi
solo sei frammenti per una lungheza di circa 8 m„ appartenesse a un lungo portico
aerostilo che fiancheggiava una strada o si svolgeva intorno a una piazza .
Anche l'iscrizione, come la trabeazione, si puo considerare inedita nel
suo complesso : il framm. a (AEM , VIII, 1889, p. 1 7 , no. 3 1 )

M V
K y E I
nel quale il Tocilescu non ha identificato il nome del governatore, ne ha rilevato
la particolarita di un'iscrizione bilingue, si completa , dopo una breve lacuna, con
quello d di Costanza (fig. 1 )

M V }{,, ��:�.�;�
�:,....,._., N A fi

K y L. K o y
;-"-.·,:1,

E I x�·��X ;� p % :1: I
Del frammento c che sempre il Tocilescu pubblica qualche anno piu tardi (AEM,
XVI I , 1894, p . 107), senza collegarlo al precedente,

I
<P A A K
tangenzialmente <lirei, quale elemento sussidiario della presenza di Falcone in Mesia ,
nella discussione intorno all'iscrizione votiva trovata a Tropaeum Traiani con il

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2ti2 ! ; A J ! H I ELLA HOH I J E !'i AC l l E 8

nome dello stesso personaggio, Io studioso romeno non cerea di risolvere il


senso della lettera I del registre superiore. 0 .-a se prendiamo in considerazione

anche la lettera chiaramente leggibile nella seconda fascia del frammento b


(fig. 1 a-d) si puo concludere che le poche lettere superstiti di questa iscrizione
bilingue, inegualmente conservata nel registre latino e in quello greco, ci conservano
indubbi resti di solo sei dei molti nomi del governatore 9 : Q. Roscius Murena
(a + d ) , Silius (b) , Iulius Falco (c) . ln base agii elementi oggi a nostra disposi,
zione sembra certo che l'iscrizione non contenesse altro che il nome del governa,
tore, in lingua latina in nominativo, seguito dalla formula fecit o faciendum curavit,
e in lingua greca in genitive ; cosi che, aggiungendo ai nomi conservati nella nostra
iscrizione quelli che appaiono correntemente nelle iscrizioni mesiche (vedi sopra
p. 257, n. 7), l'iscrizione poteva suonare cosi : [Q. Roscius] Mu[re}na [Coeli us
Silius} I[ ulius Pompeius Falco leg. Aug. pr. pr . fecit ( oppure faciendum curavit) J
Kud ['rr( ou )] Pwcrx( ou [Moup�voc KoLALou] � [ LA[ou l ouA(ou IT oµm:( ou] <l>&Ax [ ovoc;
7tpe:cr�e:uTou �e:�occrTou xoct ocvTLcrT pocnrrou]
All'iscrizione latina era data un'importanza preponderante e i due frammenti
a, d (cfr. p. 26 1 ) ci autorizzano ad ammettere che sotto un solo nome latino erano
tracciati due o tre nomi greci : per questo l'iscrizione latina doveva sensibilmente
sorpassare in lunghezza quella greca - com'e chiaramente provato dal fatto che
sotto Murena, che e il terzo nome, appaiono in greco i primi due, Quinta Roscio,
e che sotto il terzultimo nome Iulius appare, in greco, l' ultimo nome, Falco.
Questi due elementi sicuri fissano di per se la distribuzione dei nomi che dovevano
esser tracciati liberamente sull'architrave, senza una determinata simmetria, ora
dipartendosi dallo stesso punto (fig. 1 , a), ora distanziandosi di qualche lettera
(fig. 1 , c). Rimangono indeterminabili lo spazio tra i vari nomi, dato che i blocchi
giunti sino a noi sona isolati, e, dettagli di minima importanza, sia la formula
finale latina fecit o faciendum curavit, sia la titolatura del governatore in lingua
greca 7tpe:cr�e:uTou �e:�xcrTou oppure, come crediamo piuttosto per una migliore
distribuzione degli spazi, 7tpe:cr�e:u't'ou �e:�occr't'ou xoct OC'J't'Lcr't'poc't"fJ!OU.

Un architrave marmorea, anch'esso proveniente da Torni 10, ma di pm


grandiose proporzioni, conserva sulla seconda e sulla terza fascia, sempre in latino
e in greco, alcune lettere di due nomi che sembrano appartenere allo stesso
governatore (fig. 3 a--b). Lo spazio libero che li precede ci fa pensare che, anche
in questo caso, i nomi fossero tracciati a notevole distanza l'uno dall'altro, in
maniera decorativa .
II pessimo stato di conservazione non c'impedisce di apprezzare al suo
giusto valore la ricchezza e la particolare cura della sua decorazione : ognuna
delle fasce e sottolineata da un filo di perle ed astragali delicatamente traforati,
di una dimensione che aumenta sensibilmente in rapporto all'aumentata altezza
0 Tale nome ci appare, nella forma piu completa, Alt. delia seconda fascia = m. 0, 10.
nell'iscrizione di Terracina, CIL, X, 63 2 1 =
ILS, Alt. delia terza fascia = m . 0, 1 4 .
1 03 5 . Alt. delia cornice (oggi totalm . spezzata) = m. 0 , 2 3 .
10 Bucarest, Museo Nazionale di Antichita. Oia Lungh. =
m. 1 , 36.
Coli. Kogălniceanu. lnv. L. 5 3 9. Terribilmente fra m· Spess . =
m . 0,58.
mentato c corroso. Inedito. Alt. delie lettere latine = m . 0,07 .
=
Alt. totale m. 0 , 5 5 . Alt. delia lettere greche = m. 0,065.
=
Alt. delia prima fascia m . 0,08.

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u .\TT I V I T A E I J l l . I Z I A A T O � l l 263

delle fasce. Il fregio vero e proprio doveva essere lavorato separatamente. Anche
la parte inferiore dell'architrave era riccamente decorata da una ghirlanda di
foglie piatte legata da un nastro e interrotta da elementi verticali quali un ramoscello
d 'edera o una grande rosetta (fig. 3). Come sempre, questa ultima pat te del

decoro, destinata a esser vista perpendicolarrnente dal basso all'alto, e a rilievo


piatto, schiacciato, senza uso di trapano .
Dobbiamo riconoscere che l 'iscrizione e un po' singalare : innanzitutto
perche nella forma e nella proporzione delle lettere , leggermente incise, non ha
niente di monumentale, special,
mente qualora si tenga conto
della particolare bellezza de 1
blocco cui appartiene ; e poi per
la forma corsiva dell' M che e
del tutto insolita all'inizio del
I I secolo dell 'e.n.
Tuttavia l 'unione non
comune di due nomi quali
Coelius e Mo u p�v(X ci riporta
necessariarnente allo stesso go,
vernatore e mi sembra diffi.cile
escludere questo blocco dalla
serie dei monurnenti architetto,
mc1 datati dalla presenza del
suo nome .

Il secondo governatore
romano ricordato in un'iscri,
zione monumentale e Q. Fufi.cio Fig. 3. -
Torni, Architrave marmorea frammentario.
Cornuto (fig. 4 a j) 1 1 . Si -

tratta di piu frammenti di una


trabeazione sernplice in pietra calcarea, con le tre solite fasce aggettanti e un
fregio incassato tra due cornici variamente profilate sul quale e tracciata un'iscri,
zione greca in onore di Antonino Pio e Marco Aurelio quale Cesare, in belle
·
11Oggi a Bucaresr, Museo di Antichita. lnv. m. 0,5 2 - 0, 5 6 , gli a Ieri pezzi f, i, j, essendo frammentari
L. 3 74 a - j . Alt. totale per i pezzi a , b, c , d , e, g , h = nella parte inferiore, sia sin o alia cornice (f) , sia

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Fig. 4. - Torni ( ?), Blocchi superstiti di una trabea:ione in pietra calea rea con dedica ad Antonino Pio e Marco Aurelio, essendo governatore
Q. Fuficio Cornuto ( 1 5 6 - 1 5 7 e . n . ).

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11 \ TT I V IT Ă E l l l LIZL\ A T( J \l f :Wi'i

lettere, a notevole distanza l'una dall'altra. Nella parte inferiore l'epistilio era
decorato da una semplice baghetta a profi.lo bombato, come gia il seconda archi­
trave col nome di Falcone ; anche qui appaiono evidenti i profondi incassi per i
perni delle colonne ma non e possibile stabilire l'intercolunnio, dato che si tratta
di blocchi isolati.
Dobbiamo premettere che la provenienza da Torni di tale iscrizione e
piu che probabile, ma non certa . II Tocilescu , che ne e stato il primo editare 1 2 ,
ne da una lettura non chiara ed e molto confuso, certo inesatto, nel dare la pro­
venienza clei vari frammenti : infatti, dopo aver premesso trattarsi di un edifi.cio
di Torni, afferma che due frammenti (a, h) verrebbero da Callatis , altri sette
da vari cim iteri turchi intorno a Costanza a inverosimili distanze l'uno dall'altro :
il frammento a ' da Baş Punar, i frammenti c, e, f, i da Mahometcea , quelli b' , d
da Omurgea. II frammento i , pubblicato separatamente 13, e dato proveniente
da Torni. Ora e vero che il materiale monumentale di Torni e singolarmente
dispersa, ma non e possibile ammettere che si siano trasportati per tanti chilometri
clei pesanti frammenti di un calcare poroso grigio, molto comune in Dobrugia ,
che non aveva neppure il pregio di una bella decorazione scultorea - come ad
esempio i blocchi col fregio d'acanto di Adamklissi, dispersi a decoro di fontane
nei villaggi intorno all'antico trofeo. Se poi il monumento originario fosse stato
a Callatis, come potremmo dedurre dalla presunta provenienza callatiana di due
importanti frammenti, tanto piu inverosimile sarebbe ammettere il trasporto clei
blocchi nei cimiteri suddetti, a una distanza ancora piu grande. Per questo e
anche per la considerevole lunghezza dell' iscrizione, si deve pensare a un grande
edifi.cio propria di Torni, pur rimanendo la possibilita di una appartenenza a
Callatis di cui ci e nota l'importanza anche in eta romana .
Le vicissitudini di questa trabeazione non sono cessate neppure in epoca
moderna , che clei frammenti pubblicati in fac-simile dai Tocilescu i blocchi
B, E ( = a' , d' de Ila mia restituzione) sono defi.nitivamente scomparsi ; invece il
sino all'iscrizione stessa (i , j} , hanno rispettivamente Alt. delie lettere � m. 0,07 - 0,08.
l'altezza di m. 0,40 ; m. 0,23 ; m. 0,30 ; Lunghezza : fra mm. a =
m. 1 , 28.
Alt. totale delie tre fasce per i fra mmenti a, b, fra mm. b =
m. 0,43.
c, J, e, g, h = m. 0,23 - 0,25 ; i pezzi f, i, j fram­ fra mm. c =
m. 0 , 3 4 .
ment, nella parte inferiore, hanno totalmente perduto fra mm. J = m. 0,62.
le tre fasce. fra mm. e = m. 0,52.
Alt. delia cornice inferiore .�m . 0,09 - 0, I O ; i framm f =
m. 1 , 3 3 .
pezzi c, d, h, hanno la cornice inferiore martellata ; ii fra mm. g = m. 0,40.

fra mmento a e martellato solo parzialmente a sinistra. fra mm. h =


m. 1 ,4 3 .
Alt. de! fregio = m . O, 1 0 - 0, 1 1 . I pezzi g e l fra mm. i =
m. 1 , 1 6 .
hanno ii campo dell 'iscrizione avariato a sinistra e fra mm. j =
m. 0,48.
ii fra mmento d nella parte superiore. 12 Fouilles et rec herches arc h. en Rouma nie, Buca ·
Alt. delia cornice superiore = m . 0,08 - 0,09. rest, 1 900, p. 2 1 8, fig. 1 0 2 - 1 02". E questa una delie
pezzi c, J , g , h, hanno questa cornice completamente ultime iscrizioni pubblicate ne! volume clei Tocilescu
martellata, ii fra mmento l in massima parte e a nella ii quale ne da una lectura confusa e incompleta ; i vari
parte centrale. II solo blocco a , e intiero su ambedue frammenti, riprodotti in accurati facsimile, sono
i lati sui quali sono evidenti gli incassi per le grappe disposti a caso, non secondo la !oro logica succes­
di collegamento. sione ; ii nome de! governatore e integrato <l>ouq>(xwu
Spess. alia base = m. 0,30 - 0, 3 4 . KoLVTLctvou. E stato ii Cagnat (IGR, I, 609) ii primo
Spess. alia sommita (misurato n e i pezzi che a restituire giustamente ii nome di Fuficio Cor­
hanno la cornice superiore conservata = m. 0,36 nuto.
0,37. 13 AEM, X IV, 1 89 1 , p. 30, 64.

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266 < � A l !H I E L L A HI I H l l E N AC l l E 12

frammento molto corroso I (AYMOY seconda il Tocilescu, piuttosto si legge


AOYTOY) <leve escludersi per sensibili differenze di proporzioni, specialmente
per quanto riguarda Io spessore e la cornice superiore . Quanto poi ai due
frammenti d 'architrave conservati sempre nel Museo di Antichita 1 4 che, seconda
un'ipotesi del Groag1 5, potrebbero appartenere alia stessa iscrizione di cui ci
occupiamo, possiamo affermare, senza dubbi di sorta , che si tratta d'un altro
monumento : perche, nonostante certe sconcertanti identita di proporzioni gene,
rali (altezza dell'epistilio, spessore e persino altezza e aggetto delle tre fasce), la
forma delle lettere, all'infuori di certe caratteristiche comuni all ' epoca antoniniana ,
e tutt'altra (vedi fig. 5 a- b ) : le lettere cioe sono allungate e molto serrate, in

Fig. 5 . - Callatis, Due blocchi di trabenzionc în pietra calcarea con dedica a Marco Aurelio e Lucio Vero.

netto contrasta con quelle del nostro epistilio, tondeggianti e molto spazieggiate
(tra una lettera e l'altra intercorrono sino a 1 6 cm. !).
lnvece appartengono indubbiamente allo stesso complesso altri tre fram,
menti che il Tocilescu non cita - d , g, j - data l'identita delie lettere e del profila
che delimita in alto e in basso il fregio iscritto. Cosi che i frammenti sono corn,
plessivamente 1 2 : all'infuori clei primi due, essi non si possono in nessun modo
legare cosi che la lettura puo oscillare dal punto di vista delia topica delie varie
parole. Nella lettura utilizziamo naturalmente i due blocchi perduti, servendoci
dell'accurato fac,simile del Tocilescu (tig. 4 ) .

fr. a . a '
A �P I AN QANTO NE I N Q E Y L: EB E I L: E
fr. b
Q KAI
fr. c
I Q K
fr. d
A ll ll O
fr. d'
O L: 0 E O � Q

14 Bucarest, Museo Nazionale di Antichit a , lnv. 15 RE, V I I , col. 1 98 - 1 99, ad. v. Fuficius Cor-
L. 373 a - b ; AEM, V I I I , 1 88 4 , p. 3 , no. 5. Prove­ nutus.
nienza da Callatis.

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13 .\TTl \TL\ E l > I LI Z I A A TO�I I

fr. e
I QN
fr. f
ENArO PA�A� KA
fr. g
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fr. h
O N T O il O N
fr. i
O Y <l> I K I O Y K O P
fr. j
O Y H
11 frammento d, secondo me, non puo appartenere che a un nome proprio,
quindi, con ogni verosimiglianza, a quello del donatore di cui conosciamo la
terminazione . . oe; e il patronimico 8e:o�w p ou . Tuttavia non mi sembra facile
.

comporre un nome con questi elementi. Per confronto e di grande interesse


un'iscrizione trovata ad Odessos, oggi conservata nel Museo di Varna 1 6 , sorpren,
dentemente affine alla nostra sotto tutti i punti di vista - profi.li, proporzioni,
lettere - la quale ci da il nome di Il &mr nc; : . . . TI &nnoc; unE: p TI oun/.. [ ( ou ).
L'iscrizione si potrebbe dunque restituire nel modo seguente :
[Au rox.p&"t'opL Ko:lmx pL TlTcp At/..(cp] ' A�p Lo:vc{> 'Av"t'ovdvcp Eucre:�e:� �e:[�o:cr"t'] c{>
xo:t [M& pxcp Au p"f)A] lcp K(o:lmxpL] . . . o:nno . . . oe; E>Eo�w [ p ou EX "t'WV t8] [w'1
[xo:"t'e:crxe:1hcr] e:v &yo p&crcxc; xo: [t x] o:8 [ Le:pwcro:c; "t'] ov "t'onov [ Kudv"t'ou <I>] ou cplxL ou
K o p [v cu rou n pe:cr�e:u"t'ou �e:�o:cr"t'] ou � [-rticro:µevou T"Îjc; Eno: pxlo:c; ] .

E una dedica all'imperatore Antonino Pio e a Marco Aurelio quale Cesare


di un edificio elevato da un privato . . . 0'.7t7to . . . oe; 0e:o�w [ p ou] - a
-

sue spese, dopo aver prealabilmente « comperato e consacrato il luogo » essendo


governatore della provincia Q. Fufi.cio Cornuto - cioe negli anni 1 56- 1 5 7 1 7•
L' edifi.cio doveva essere di una certa monumentalita a giudicare dalla lunghezza
dell' epistilio e dalla bellezza dell'iscrizione votiva : ma le disiecta membra di tale
epistilio non offrono nessuna precisazione sulla natura del monumento cui
appartenevano, perche abbiamo soltanto blocchi isolati che non ci permettono
neppure di stabilire l'intercolunnio. lncassi per grappe metalliche nella parte
superiore ci provano che esso era sormontato da una cornice.
11 gruppo piu considerevole di membrature architettoniche - un blocco
di trabeazione col nome del governatore M. Servilio Fabiano 1 8, pilastri,
capitelli, comici e apparso presso la costa settentrionale del porto, in occa,
-

sione della costruzione clei grandi silos. E stato il Pârvan a dame il primo
e telegrafico rapporto preliminare parecchi anni dopo ed a comunicare che, al
momento della scoperta, i numerosi frammenti architettonici si trovavano presso
un grande edificio tuttora in piedi 1 9• Per il Pârvan tuttavia, specialmente attratto
16 C. Mihailov, IGB, I, 1 956, 95 . 1 9 V. Pârvan, în AA, 1 9 1 4 , col. 435 seg. Piu

17 Cfr. Stein, op. cit„ p. 7 2 . circostanziato, sebbene pieno di imprecisioni, e ii


1 8 Ibidem, p. 76 seg. Numerose iscrizioni datate giornale di scavo d i P. Polonic - mss. Polonic, VIII,
permettono di fissare ii suo soggiorno nella Mesia Săpături Constanţa , p. 62 - 64 (senza data, ma appros·
negii anni 1 6 1 - 162. simativamente databile era ii 1 891 c ii 1 90 I ) - ii

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268 G i\ l l lH E l .l.A HOR 1 1 E l\ M"'. l l E 14

dai documenti epigrafiei, l 'interesse d i un simile ritrovamento si assommava nel


blocco col nome del governatore romano anzi nell'iscrizione di tale blocco
(fig. 6) : e per questo, mentre fa una speciale menzione di questo pezzo - pur
senza descriverlo quale elemento d'architettura - nel primo rapporto gia citato
e vi ritorna in altre due opere sue 20 , egli presta una scarsa attenzione sia al
resto clei frammenti, sia '.alle vestigia del monumento stesso che riproduce una

Fig. 6. - Tomi, Blocco di trabeazione di un edificio elevato al tempo Ji M . Servilio


Fabiano ( 1 6 1 - 1 62 e . n . ) .

so la volta , senza testo descrittivo e con leggende contraddittorie 2 1 • Solo piu


tardi, pubblicando un'importante iscrizione tomitana, apparsa casualmente col
complesso di frammenti che c' interessa 22 , accenna di nuovo a questo edificio -
che egli non dissocia dal blocco di trabeazione iscritto - inquadrandolo nei lavori
d'abbellimento del porto iniziati al tempo di Marco Aurelio.
Oggi , a tanta distanza di anni, e diffic ile <lire qualcosa su quelle vestigia ormai
per sempre scomparse : tuttavia un'attenta disamina della scarsa documentazione
a nostra disposizione - soprattutto le scadenti fotografie pubblicate nel 1 93 1 dal
Tafrali 23 - ci permette di affermare che l'edificio in questione, con i suoi muri
in blocchetti di pietra da taglio e fasce di mattoni, e di epoca tarda , al piu presto
di epoca costantiniana . Esso puo aver realmente appartenuto all'opera di
sistemazione della costa intorno al porto - ipotesi confermata dai fortunati
ritrovamenti dell'estate 1 95 9 cui sopra accennavo 24 ma non ha certo nessun -

legame con i numerosi frammenti architettonici trovati nei pressi, fortunatamente


datati dal nome di M . Servilio Fabiano. Questi frammenti erano destinati a un
altro edificio che ignoriamo e che, forse, non venne mai costruito o rimase
incompiuto.
quale cita 4 capitelli corinzi, « colonne quadrate » rovine d'epoca greca presso i silos (în primo piano
con decorazione scultorea incompiuta, grandi lastre i fra mmenti architettonici in marmo d'eta romana
appartenenti a un soffitto cassettonato con rosette, clei I I secolo) ». Queste due leggende diverse hanno
un frontone triangolare. forse creato, nella stampa locale, la tradizione di
20
D escopei·iri nouă din Scythia Mi nor, in ARM S I , due edifici diversi, di cui uno sarebbe s cato un tempio
serie I I, X X X , 1 9 1 3 , p . 24, n o . 2, Tav. I V , 2 ; f ncepu· greco, dedicato a Poseidon. U n accenno a questa
turil e vieţii romane la guri l e D unării, Bucarest, 1 923, singolare ipotesi si trova nell'articolo de! Tafrali
fig. 5 9 (ove non esita a riprodurre la soia iscrizione). citato nella n. 2 3 .
21 22
Z i d u l cetă ţ i i Torn i , p. 1 4 , Tav. V I . Nelle due Idem, Une nouvelle i nscription de Torni, in
figure delia tavola VI e . riprodotto Io stesso « Dacia » , I, 1 92 4 , p . 2 7 3 .
edificio, ma cosa strana, con leggende diverse : sotto 23 Ruinele unei clădiri din epoca imperială ro­

la figura V I , 1 « fondamenta di costruzioni in pietra mană la Constanţa, în AArh, I I I, 5 - 6, 1 930, p. 5 2


e mattoni (una scala, due blocchi di canali) presso segg.
i silos » ; sotto la seconda (Tav. V I , 2) « veduta delie 24 p. 2 5 5 , n. 3 .

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15 ATTIVITĂ E LJ I LI Z I A A TOM ! 269

11 problema rimane aperto e, allo stato attuale delle nostre conoscenze,


non si possono fare ulteriori precisazioni. Solo uno scavo sul posto patr a chiarire
se l'edificio cui i vari pezzi erano destinati si elevava nei pressi ; in caso negativo,
si potrebbe anche ammettere, come pensano alcuni studiosi, che il � luogo di
ritrovamento fosse solo l' offi.cina di marmorari nella quale si eseguivano
le varie ordinazioni di scultura decorativa per costruzioni situate in punti
diversi delia citta.
Cosi come appaiono oggi, dispersi in piu Musei o conservati in vecchie
fotografie, i vari frammenti costituiscono un unicum tra le vestigia monumentali
d'eta romana e s'impongono per la grandiosita delle proporzioni, la ricchezza clei
dettagli decorativi e la monumentalita dell'iscrizione tracciata sull'architrave con
splendide lettere greche profondamente incise, alte 14 cm. : [ �Y] YJ cmµ€vou M .
� e.: p ouL[:A(ou <l>��L�vou] (fig. 6 - 8) .
Dei numerosi pezzi apparsi al momento della scoperta, sono riuscita a
stabilire come appartenenti con certezza allo stesso complesso tre pilastri a pianta
quadrata con la decorazione non terminata 2 5 , i rispettivi capitelli (piu, farse,
altri capitelli appartenenti a pilastri oggi perduti), il gia citato blocco iscritto e,
con ogni verosimiglianza , un blocco di sima che, oggi, esiste solo in una vecchia
fotografia (fig. 8).
I tre pilastri, di proporzioni diverse 2 6 due uguali, uno sensibilmente
-

piu grande - sono a pianta quadrata, lavorati solo su tre facce, la quarta rimanendo
addossata al muro. La loro lavorazione non e terminata. 11 pilastro maggiore ha pero
la decorazione abbastanza avanzata per permettercene una chiara visione dal punto
di vista tipologico e stilistica (fig. 7) : nello specchio anteriore elegantemente
profilato si snoda un ramo d'acanto di stile naturalistico con foglie grasse tra le
quali si nascondono armoniosamente rosette e fiori tondeggianti. Nelle parti
finite e ampliamente usato il trapano corrente che d a al rilievo il caratteristico
aspetto traforato dell'arte decorativa d'eta antoniniana. Stilisticamente, si pt.:o
avvicinare al racemo di questo pilastro l'acanto a foglia grassa di un bel fregio
marmorea proveniente pure da Torni 2 7 che costituisce uno clei piu eleganti
frammenti architettonici della seconda meta del II secolo dell'e.n. provenienti
dalla citta pontica. Oli altri due pilastri, sensibilmente piu piccoli, avevano certa,
mente una decorazione identica limitata allo specchio centrale : ma di essa non
26 La prima menzione di esssi si trova sul giornale i pilastri oggi nel Museo di Antichita, purtroppo
del Polonic citato a n. 1 9 e sul I volume dei mss. soltanto tre.
Tocilescu 1 905. p. 1 6 1 . Nella monografia a caractere 26 Bucarest, Museo Nazionale di Antichita, lnv.
divulgativa del capitano M. Ionescu Dobrogianu, L . 1 03 , 1 1 0, 4 7 1 . Per i i pilastro maggiore, L . 103,
Torni - Constanţa, Costanza, 1 93 1 , p. 14 segg., si cfr. tav. analitica fig. 7. Gli altri due pilastri sono
puo seguire ii cammino di questi pilastri : l'autore di proporzioni sensibilmente minori : L. 1 1 0, alt.
i nfatti, accennando alia costruzione presso ii porto m. 4 , I O ; largh. alia base m. 0,60 (fronte) :.; m. 0,50,
di cui abbiamo pariato sopra, dice di aver spedito alia sommita m. 0 , 5 3 x m. 0,49.
al Museo (verosimilmente di Bucarest) quattro L. 4 7 1 alt. m . 4, 1 0 ; largh. alia base m. 0,62
colonne (sic ! ) « scolpite su una delie facce e neppure (fronte}' X m. 0,55 , alia sommita m. 0,5 1 X m . 0,50.
questa in modo completo. Da meta altezza verso 27 Bucarest, Museo Nazionale di Antichita. lnv.
la base la scultura era terminata. Nell'altra meta L . 108. Riprodotto in Pârvan, Descoperiri nouă din
verso ii capitello era solo sommariamente sbozzata ». Scythia Minor, Tav. V, I, p. 23 segg. ; idem, f nce- •
Mi sembra evidente, anche per la coincidenza del pucurile vieţii romane la gurile Dunării, p. 1 83 ,
lavoro eseguito a meta, che le colonne « scolpite fig. 60.
soltanto su una delie facce » non possono essere che

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270 1G

rimane che l a cornice del lato sinistro e il primo , informe sbozzo del volume
generale del ramo d'acanto.
Pilastri a pianta quadrata, piu o meno riccamente ornati, sono un elemento
particolarmente amato nell'architettura romana a cominciare dal I I sec. dell'e.n„
quando il gusto del colossale e del fastoso proprio dell'ambiente asiatico porta
necessariamente a una ricercata varieta dei diversi elementi struttivi. Basti ricordare
i bei pilastri scol piti di Aphrodisias, Cizico, Leptis Magna e Sabratha 2 8 •
29
I capitelli (fig. 7), corrispondenti a i pilastri minori , sono lavorati anch'essi
su tre facce e sono di una fattura corrente per quest'epoca : due registri di foglie
d'acanto, profondamente scavate dal trapano, un po' rigide ; sulla foglia centrale
del secondo registro s'innalza un fi.ore su uno stelo diritto oppure ondulato,
senza foglie. Variano i dettagli dei caulicoli, ma senza differenze sensibili. Forse
appartengono allo stesso complesso quattro grandi capitelli ancora inediti del
Museo di Costanza, le cui proporzioni corrispondono al pilastro maggiore 3 0•
11 blocco di trabeazione e imponente 3 1 : esso conserva la stessa sintassi
decorativa dell'epistilio di Fuficio Cornuto - le tre fasce aggettanti e un fregio
incassato con l'iscrizione votiva , chiuso in alto e in basso da cornici similari -·· ma
e di proporzioni sensibilmente maggiori e per di piu decorato con una certa
ricchezza. lnfatti ognuna delle parti compositive e sottolineata da un motivo
decorativo diverso : dal basso all'alto cioe, sia la seconda che la terza fascia sono
inferiormente delimitate da una corda, con l'andamento dell'intreccio in dire�
zioni opposte, mentre il fregio incassato ha, in basso, una serie di foglie
tondeggianti su una fila di perle ed astragali e in alto, sempre su una fila d'astragali,
il motivo del kyma a foglie cuoriformi nella stilizzazione caratteristica dell'arte
decorativa romana del I I secolo dell'impero : la foglia cioe diventa una specie di
ornamento geometrico con angoli concavi e convessi raggruppati tre a tre. Nella
faccia inferiore, nello spazio visibile tra i pilastri, l' epistilio e decorato da uno
stretto racemo annodato nel centro, scolpito a bassorilievo in una fascia centrale
lievemente incassata. Nella parte superiore sono visibili gl'incassi per le grappe
metalliche destinate a fissare la cornice.

'8 Cfr. M . Squarciapino, La scuola d i Ap hrodisias, mente allo stesso complesso, le proporzioni sono
Roma, 1 943, p. 62, 64, 65, 95 . sensibilmente diverse :
29 L'unica menzione clei capitelli si trova ne! Inv. II 27.30 1 : Alt. m. 0,53 ; Largh. alla ba se
passaggio gia citato del Polonic (n. 1 9), ii quale m. 0,49 X m. 0,45 .
paria di 4 capitelli, che corrisponderebbero ai quattro lnv. I I 2 7.302 : Alt. m. 0,55 ; Largh. alla base
pilastri ricordati da Ionescu Dobrogianu (cfr. n. 25), m. O 46 X m. 0,48.
e ne! I volume clei mss. Tocilescu che invece paria Inv. II 2 7 . 303 : Alt. m. 0,56 ; Largh. alla ba se
di un solo capitello. Questa apparente contradizione m. 0,46 X m. 0,44.
fa pensare a successivi ritrovamenti che oggi e dif­ Inv. II 27. 304 : Alt. m. 0, 5 7 ; Largh. alia ba se
ficUe determinare, sullo stesso sito ricco in reperti m. 0,45 X m. 0,48.
archeologici. I due capitelli conservati ne! Museo di 31 Inv. L. 99. Per le proporzioni vedi tav. anali­
Antichita di Bucarest hanno i nn. d 'inv. L. 1 1 7 , tica fig. 7 . Per la bibliografia cfr. n . 1 9 - 20. U n blocco
1 1 9. consimile, ma gravemente frammentario nella parte
lnv. L. 1 1 7 : Alt. m. 0,5 7 ; Largh. alia base superiore e alle estremita, certo appartenente a un
m. 0,48 (fronte) X m. 0,48. altro edificio, e stato trovato insieme a questo e
Inv. L. 1 1 9 : Alt. m. 0,53 ; Largh. alla base lasciato in s i t u , per quanto puo dedursi da una
m. 0,48 (fronte) >: m. 0,44. vecchia documentazione fotografica. Durante Io scavo
30 Inv. I I 27.30 1 ; II 2 7 . 302 ; II 27.303 ; II 27.304. de! 1 95 9 (per rintracciare la li nea delle mura, presso
Sebbene questi quattro capitelli appartengono certa . ii porto) esso e rivenuto in luce.

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Fig. 7 . - Torni, Pilastro, capirello e trabeazione delia stesso edificio.


Studio analitico (arch. Dinu Teodorescu).

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17 A T T I V I TA E m L T Z T A A TO M J 271

Un attento esame di questo blocco nella tavola analitica annessa (fig. 7)


mette in evidenza la sua singolarita : lo speciale taglio della parte posteriore e
il fatto che sulle due facce laterali la decorazione continua, rende evidente che
esso non era parte di un fregio
continuo ; o, meglio, apparte,
neva a un fregio continuo, ma
quale unita a se stante che, se,
condo me, si puo spiegare solo
quale trabeazione di una nicchia
di notevoli proporzioni con
membratura· marmoree - pila,
stri laterali con specchio cen,
trale decorato e massicci capi,
Fig. 8. -
Tomi, Blocco di cornice, oggi perduto
telli corinzi, epistilio , fregio e (da u n vecchio cliche).
cornic� - inclusa nel sistema
decorativa d'una parete di dimensioni colossali, ove il motiva della nicchia si
ripeteva a regolari intervalli, forse in due ordini sovrapposti (e questo spiegherebbe
nel modo piu semplice, le due categorie di pilastri e di capitelli). Dato che, aI
momento della . scoperta, seconda le affermazioni del Polonic e del Pârvan 32 ,

Fig. 9. - Restituzione ideale delia sintassi decorativa d'una parete.

sono apparsi sul posto anche blocchi frontonali, oggi perduti, mi sembra verosi,
mile ammettere che ogni nicchia fosse sormontata da un frontone triangolare
o rotondo, oppure alternativamente triangolare e rotondo.
32 Mss. Polonic citato a n. 1 9, p . 64 « corona· 436 « . . . die Gesimsstiicke cler seitlicl1en Qi ebelecken
mento triangolare d i una porta (si c ! ) di marmo liegen noch heute nur aus dem Groben gear·
finemente scolpito » ; V . Pârvan, in AA, 1 9 1 4 , col. beitet da».

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1 ; A BH I ELLA BOHDENACI I E 18

11 fatto che la splendida e monumentale iscrizione e interrotta tanto al


principia che alla fine - . . . 'Y)mxµtvou M. �e pout . -, mentre la decorazione
. .

dei vari profili continua sulle brevi facce laterali del blocco, ci induce ad ammet,
tere che l'iscrizione corresse su un lungo architrave, interrotta dall'aggetto
di piu nicchie il quale, dal livello del suolo, doveva essere appena visibile (vedi
schizzo ricostruttivo fig. 9). Se si tiene canto del fatto che la parte conservata
della dedica - solo 1 5 lettere - occupa una lunghezza di m. 3 ,50 e se si ricosti,
tuisce idealmente l'iscrizione con l'intiero nome dell'imperatore e del legato
nonche la titolatura ufficiale dell'uno e dell'altro, e facile immaginare le grandiose
proporzioni dell'edificio - biblioteca, palestra o sala termale che fosse .
11 frammento di cornice (fig. 8) che ci e noto solo attraverso un vecchio
clic he (trovato insieme ad altri pezzi a noi noti dello stesso complesso) potrebbe
essere il coronamento di questa grandiosa trabeazione iscritta . Esso e composta
dal basso all'alto , da una serie di dentelli, ovuli, foglie d'acanto erette, onda
ricorrente, palmette erette alternate con foglie di forma diversa. Questo blocco
trova ii suo posto all'angolo esterno di sinistra di una nicchia.
Cosi, con pezzi tuttora esistenti, abbiamo restituito idealmente la decorazione
parietale di un grandioso edificio tomitano. Anche se non possediamo nessun
elemento per stabilire di quale edificio precisamente si tratti, e importante per
noi poter affermare che anche Torni aveva quella monumentalita architettonica
propria a molte citta del mondo greco,asiatico in epoca romana , quali Side,
Perge, Mileto, Efeso.

Io credo che questa ideale anastilosi di trabeazioni tomitane ci compensi


in parte dell'estrema scarsezza di resti monumentali in situ. Essa ci permette
d'intravvedere una citta bianca di marmi, con portici, propilei e grandiosi edifici
pubblici. La sistemazione urbanistica della costa abrupta che chiudeva il porto
qual'essa appare da scavi tuttora in corso, completava il suo aspetto monu,
mentale e la rendeva non inferiore ne dissimile dalle sue sorelle dell' Asia Minore
e, in generale, delle contrade orientali dell ' lmpero, che fortunati scavi hanno reso
piu note.
GAB R I ELLA BORDENACHE

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THE HISTRIAN DECREE FOR ABA (2nd century of our era)

Six years have elapsed since I macle known in SCIV 1 the discovery of
a fragment of the decree for Aba, daughter of Hekataios and priestess of Cybele,
dated 2nd century of our era . Parallel with the publication of the fi.rst fragment,
I pointed out that the new archaeological excavations macle at Histria in the
summer of 1 954 revealed another five fragments of the same document, con­
taining important data on the life of the honoured personage. The fragments
were discovered when the large building in the south-eastern part of the city
was unearthed. It is sited in the immediate vicinity (southwards) of the edifice
(Domus I) in which the fi.rst fragment, published in the above-mentioned journal,
was found in 1 952. The five fragments were found among the stone and brick
fragments fallen off the walls of a room and , just like the first fragment, had
served as building material for the afore-mentioned edifice. It is very likely that,
when the walls were erected, the document should have been intact and that
it broke when the edifice I mentioned was built. ln 1 955 another three fragments
were found, with the aid of which we can make up almost completely the entire
contents of the decree.
Our subsequent investigations, aimed at finding the few fragments still
missing, have been unsuccessful. Some fragments, at the end of the decree would
have furnished some highly valuable information, because the context of the
inscription is of great interest for the history of the town of Histria.
The eight fragments which have been discovered add new data concerning
the career of the afore-mentioned personage. At the same time they provide
information on the internai organization of Histria and on religious cults.
ln the present study we shall examine the contents of the entire document,
that is to say, we shall include the text of the fragment which has already been
published. We shall, however, insist less on the cult of Cybele in Histria, as this
has been clone in the previous investigation 2 •
At the time when the fi.rst fragment was discovered there was no news,
either written or archaeological, of the presence and spread of this cult in our
1 SCIV, V, 3 - 4, 1 95 4 , p. 449 - 466. and sculptural documents known up to that date
3 Ibidem, p. 4 5 8 - 464, where the epigraphical are collected.

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274 Dl. POPESC!- 2

Pontic colony and I therefore thought it necessary to insist on this side of the
document. Now the epigraphic and sculptural data have increased and call for
separate c xamination. What seems most important to us in the contents of our
decree is the information on the organization and internai life of the city of
Histria in the 2nd century of our era.
In its present state, the decree for Aba totals 9 fragments (size : height
- 0.97 m ; breadth - 0.45 m ; depth some O.OS m ; height of letters - about
1 cm). As was mentioned before, the first fragment bears on its upper part a pedi,
mc nt in the centre of which is Cybele on a throne, with a tympanon in her left
hand and a patera in the right hand. On the sides are two lions on their hind
_ legs, with their front legs each over a bull's head . They are therefore figured in ·

the posture of tauroctons 3 (fig. 1 ) .

Under the pediment, on the frame above the inscriotion is the dcdicatory
formula written in big letters , spaced a'ut A r A8HI TYXHI . The left cdge of
the inscription, although preserved, has some missing elements in the first frag,
ment, where part of the text is broken off together with the frame in relief. Unlike
the other eight fragments, which were discovered subsequently, the first fragment
has the writtc n face more worn off and with traces of burning. lt may be supposed
that this fra gment served for some time as paving,stone ; nevertheless the text
can be read quite easily. What is more difficult is the reconstitution of the text
in the rest of the decree, where the big gaps, especially towards the end, impede
a certain, satisfactory reading.

"Eooţe: -r-Yj �ou"A-Yj x.cxl. 't'W o � µ c1 W O u"Am oc; d'Y)µ�­


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[yev ouc; µe:]ycx"Aocuxlcxv, d µ� :x.ocl. -r�v oc7to -r-Yjc; tolcxc;
1 5. ( 7tpoc; 't'OV 01)µ0'1) tUrtoLhc; 7tpocr:x.1--f)crcxL't'O 06ţ11.v,
[:x.0. l. o] toc 't'C.U't'O ie: p [wcru]V'Y)'I M'Y)-rpoc; 8e:wv CXU't'E7tcxyye"A-
[ 't'(i)c; ocv] cx"Aoc� oucrcx, c. u µ6 [ v] ov 8croc cre:µvwv yuvocL:x.wv :x.cxl.
( [e:pe:tw] v :x.ocl. -rou 7tcxAocL o [u octw'l ] 9 c; �,, tolocv µe:ycx"Ao­
cp p 6v(i)c; :x.cxl. c.uye:vwc; :x.cxl. e: [u] cr [e:�w] c; l-re"Ae:crEV,
20. ocAAoc :x.cxf. 8crcxL µe:yoc°'AcxL -rwv ocvo pwv CflLAo-r( dµwv oc p ] -
3 This representation appears more often in de Cybele, Mere des D i e ux, dans l ' Empire romain,
documents beginning with the 2nd century of our Paris, 1 9 1 2 , p. 1 5 0 sqq. ; Fr. Cumont, Les religions
era, when the taurobolium is introduced on a wide orientales dans l e paganisme romain, Paris, 1 929,
�cale in the Roman empire ; cf. H. Graillot, Le Culte p. 62 - 63 .

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275

Fig. I. - Histrian Decree for Aba, 2nd century of our era.

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276 E M . POPESCU 4

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v on6(cr) L':.V1 ccrov O L €[7tl. 't'] o�c; µe:ycX.AoLc; ov 6µocmv cpLAO't'E:L­
µouµ[e:v] OL, µe:·d (OE 't'OU)'t'O 7tcXcr'Y) ve:oµl)VLO( XO(L 7tcX-
35. crcxLc; 't'O([rc; E:]v €xcX.a['t'w µl)v] l. &ucrLO(Lc; XO(L €o p't'O(rc; xocl. 7tO(­
't'pL oLc; e:u[x.ocrc; ) o( LXOCL6T) OC't'O( XO(L Le:p o7tpe:7tEa't'O('t'O(
e:' !:c,,U7t'Y) pe:' [ 't''Y)CE:V . or! : O( ] yocp ' nic; - e:'8'Lµou •Le:p 07t0LLO(c; „ O(VO(-
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"Aci.iµO('t'O(, oc [ 1h(x0( E:ce] �O('t'o, xO(l. llcrO( u7tE p e:utJe:�e:LO(c; €-


, I ' I > I - \ >
7tE:V oe:L 7tO(V [ 't'O( cpL/\] O't'e:Lµwc; E:7tOL l)cre:v, 't'WV µe:v 0(-
40. VO(AwµcX.'t'w [v XO('t'] O(rpp ov�crO(croc, 't'"Îjc; OE e:u3o�(O(c; ou-
x oÂLyw p�crO(( crO( °'t')eAe:L XO(L 7tO(pe:mO"f)µouv't'WV 't'L-
v&v 't'WV 't'E: 7t [ e:pl. 't'OV] o-îjµov OUVO(µevwv XO(L 't'OU
7tA-îj8 ouc; wc; E:[ 't'L flAA"f)V cwp Je:ocv ? o:u-r&v oc houµevwv
XO(L 't'WV µii"Af.[ O'J cpo pnx&v 't'�v ] &v ? cX.vO(cu oµevwv, ou-
45. oEv 't'OO't'wv [ cX.7t"fJY6 pe:ucre: xO(l. de; 't'�v] �µe pO(v 1Jv �Oef."fJcre:v
� 7t6ALc; 't'W [ v ' IITTpL "fJV&v ?] 7tiimv E:owxe:v xO(l. xoc-
86f.ou cL' ll�[ ou x.p6vou sive E't'ouc; €7t' civcpa m]v xocl. yuvO(L�l.v rpLAo­
nLµo't'cX't'"fJ x[ O(L OC�LW't'cX't'"f) ye ]yove:v . oe:Mx.80(L E7t"f)-
v-îjcr80(L µE[ v E7tL 't'OO't'oLc; &:vO(y] ope:u[ e:cr]80( L CE XO(L
·

50. me:rpocvou[a8ocL ''A�O(v ' ExO('t'O(Lou E:v 7tiimv €] o p't'O(rc;, µe:['t'e] ­


x.e:w OE O(U [ 't'�V xct.l. 't'WV &f.f.wv] 't'e:Lµ&v e: Y . . . [ XO(L]
dxoVW'J y[ p0(7t't'WV . . . . • .

. . . En:r . . .

. . . AA . . .

Line 13 : I in M IKPON is certain, one notices also part of the vertical bar of M.
Remarks :
Line 1 6 : IA at the beginning of the line are certain. Line 1 8 : in the lacuna some 5 or 6 letters
are missing, the last visible one is certainly an N, and the fi.rst begins with a vertical bar ; further
on, after fl AAA I O Y are approximately 4 letters, of which the second and the fourth could be
O, 0 or n, as their upper part is round. Line 20 : at the last word <I> IAOT [E IM QN ]T is certain,
the lower part of the vertical hasta being visible. Line 3 2 : after I E POIT two letters are missing ;
the reading of the end of the word TE 1 TA n : is certain. Line 33 : at the beginning, after
NOIT there follows a circular line which indicates an O ; after O there is place for one single
letter, then follow the letters I O NOL. Line 36 after TP I O I L E I there is place for three
letters, then one can see the letters L Â. Line 38 : the fi.rst letter is Â, but this is a mistake
macle by the lapicide, who wrote it instead of A ; after  OMATA , A is certain. Line 39 :

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5 T l l E l l l ST H L\ :\ LJ E C H E E FOR A U A 277

after CT E NOE I follows fI A N. Line 42 : after T Q NTE the vertical hasta of an n is visible.
Line 43 : after ITAH 00 ÎL !2L follows E ; then, � A N, before A lT Q N. Line 44 : after MAAA
comes the upper part of an O. Line 45 : �E N îs certain ; the stone was broken after it was dis­
covered and in this place one could read before O î �E N. Line 47 : after � I O, a slanting bar, very
probably belonging to A. Line 48 : rO N E N comes before �E �O X 0A T . Line 52 : after E I KO­
N Q N comes a vertical hasta, quite probably belonging to a r.

The paleographic characters of our document are very similar to those


of the big inscription found by V. Pârvan in 1 914, dating back in the times of Em,
peror Hadrian ( 1 38 February 25 - July 10) and which contains the names of 1 5 7
gerousiasts 4 • Very striking from this point of view i s the shape of I and of other
letters. The most common ligatures in both documents are those between H in
combination with T and M or N. This helps us to date our document and to
place it, on the basis of other elements as well, as we shall further see within the
same period as the inscription of the gerousiasts and other inscriptions carved
in the Antoninian period . A proof in support of this date is offered also by the
names present in the decree for Aba and, concurrently, in other documents with
a more precise date. ln this respect we can mention Ulpios Demetrios, who pro,
posed the honouring of Aba and whose nomen, Ulpios, which one meets after
Trajan, is in itself highly eloquent ; but he is mentioned in an unpublished album
from Histria 6, together with other persons, who are in their turn members
of the gerousia of Hadrian's time 6 • lt is not unlikely that he himself should be
identified as one of the Ulpios in the gerousiasts' album, may be with M. 0 l)J..m oi;
dYJµ�TpLo� 'A pn:: µ LSw p ou or with M. O l) J..m oi; �YJµ�-rpLoi; u t oi; 'A p-reµii 7 • The
difficulty in identifying him with one of these lies in the fact that his patrony,
mic is not mentioned in our document. He may, however, be one and the same
persan with that Ulpios Demetrios of the unpublished inscription cited above,
where his narne appears written in the same way ; the paleographic resemblance
between the two documents is so great, that they cannot but be contemporary.
A peremptory proof of this date is also offered by the fact that Aba's husband ,
' H pocxcuv 'Ap Lcr-roµocx. ou, is mentioned in the document, and we can identify
him with Heracon, son of Aristomachos, whose name is found in the in,
scription with the list of the priests of Dionysos Carpophoros, which D. M .
Pippidi has dated a s belonging to the third quarter of the 2nd century of
our era 8•
As for the other names in our decree, we did not notice anything parti,
cular about them, being the typical Greek names found both in the gerousiasts'
album of Histria and in other documents .
It is more seldom that we find the name of Aba in inscriptions. This name is
more often present in the regions of Asia Minor, such as Cilicia, Lycia, Caria or

4 V. Pârvan, Histria N, Inscripţii gdsite în 1 9 1 4 IX, 2 , 1 958, p. 364 - 369.


şi 1 9 15, in ARMSI, XXXIII, Bucharest, 1 9 16, p. 596, 7 V . Pârvan, op. cit„ p. 5 99, col. I, line 38 and

no. 20 (especially the plate). p. 5 60, col. I, line 7 3 ( SEG 330).


=

1 Mus. Histria lnv. no. 259, line 7. 8 Histria l, Monografie arheologică, Bucharest,
8 The identity of persons found i n both docu ­ 1 95 4 , p. 5 46, no. 22.
ments was noted also by D M. Pippidi in SCIV,

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278 Dl . POPE SCl" 6

Syria 9 , and is also found in documents in the regions of Thracia or those in


its proximity (Fochida), as a personal name or as a toponymic one. It is also
found in other parts of the Greek world, namely on the northern coastline of
the Black Sea, at Olbia 10• Scholars do not agree as to its origin ; some, such as
Toepfer 11 and Bechtel 1 2 , consider it as being related to a Thracian or Ionian
etbnikon. In bis work on proper names in the Greek towns on tbe northern
shore of the Black Sea 13, Ladislav Zgusta sees in it rather a spontaneous
formation of children's language, whicb is often encountered with various
peoples. Zgusta fi.nds its correspondent in Ababa, at Alani 14 and excludes its Syrian
origin, backed up by Boeckh 15• But wherever the truth may lie in this respect, it
is certain that the name of Aba is a very ancient one and that up till now it has
been found in documents especially in Asia Minor ; Caria and Milet as well as
some Milesian colonies, such as Histria and Olbia, are not excluded from the
area of its spread 1 6 •
So far, the decree we publisb is the only one belonging to the Roman era,
found at Histria, which maintains a complete preamble (prescript). That is why
we think it fit to analyse a little this part of the inscription, because, as it is assert,
ed 17, it reflects, by the constitutional bodies mentioned in it, the stage of evo,
lution of Greek society in a given place. What we wish to underline, above all,
is the fact that the form it bas is different to that known in Histrian decrees so
far. The President of the Assembly is designated by another word, namely by
an expression, in absolute genetive, from the verb Em�"f) r.pL�e:Lv i. e. in the
gen. E7tL�"f)ţpLOµEvou 't'OU advex 18• Up to this decree, all Histrian documents
wbose preamble has been preserved and which date back to the Hellenistic
era, have defi.ned the President of the Assembly by the word Emµ"f)vLEl'.iwv ,
in the genitive ·- Emµ "f)VLEUOV't'Oc; 't'OU ae:Î:'J<X 19.

9 J o h . Sundwall, D i e einheimis c h e n Namen der 17 G. Busolt, Gri echische Staatskunde, Munich ,


Lykier n e bst einem Verzeichnisse kleinasiatischer Na­ 1 920, p . 450 ; cf. A. H. M. Jones, The Greek City
menstămme, in « Klio » , Beiheft X I , 1 9 1 3 , p. 44. frrm Alexander to Justinian, Oxford, 1 940, p. 3 36,
10
IOSPE, I 2, 78, 1 8 1 , 1 82 where it appears in note 1 8.
=
the form of "Af3oc� oc; ( IGRR I, 853, 859). 1 8 We meet at Anaphe an expression identica!
11
RE, I, col. 4 and Supplbd. I s. v . col. I . to ours : • ' Eoo�E -rljL f3ou/.lj -rcit 'Avocqioclco xotl -rwL
12 Fr. Bechtel, D i e historisc h e n Personennamen of,µco L . (y)v6µxv &yope•j crocv-roc; Iltvoiipou -roii TEAEGL­
des Griechischen bis zur Kaiserzeit, Halle, 1 9 1 7 , •
yevouc; &foEL ol: I:uf3o.'JAC.U E7tL<}'1)q:>L�oµ€vou A pxcov[oot
p. 5 5 9 - 5 60, 5 î l . -rou K poc-reo !rmc.u. ' E7td . . . Ch. Michel, Recueil d'ins­
18
Ladislav Zgusta, D i e Personennamen gri e· criptions grecques, Brussels, 1 900, no. 4 1 3 ; cf. IG,
c hischer Stădte der nărdlichen Schwarzmeerkiiste, XII 9. 4 (Alabanda) : [ ' E m ] <Ji1J qi [ t ]crotµ€vou ol: l\kv[cr­
Prague, 1 9 5 5 , p. 293 - 294, § 5 9 1 . x ou [7c.ii . . . ) line 3 .
u lordanes, G etica, 1 5 , 83 : A baba, femina 10
There are to date at least three epigraphic
Alanica, mother of emperor Maximinus. documents which preserve the preamble complete
u C IG, II, 1 1 1 b, cf. lll, 1 1 5 a. and in which the president is thus designated. In
18
The name is also recorded by W. Pape-G. chronological order, they are as follows : D. M.
Benseler's dictionary Wărterbuch d. griech. Eigen· Pippidi, Histria I, p. 488, lines 1 - 4 ( = idem, Contribuţii
namen, Braunschweig, 1 9 1 1 , s. v. ln documents it la istoria veche a Romîniei, Bucharest, 1 95 8 , p. 34) :
also appears as "Af3ocf3oc;, 'Af3euc;, "Af3oct. Apart "Eoo�E -rljL � ouAljL xxt TW o [-fiµcot ) • E7tLµî)VLEUOVTO<;
from the above-mentioned works which indicate � (t o )vucr([ c.u -roii 'I ]epcovoc; ol ăpx ov-re [c; EÎ7totv ] E7tEto7J
·

attestations of the name, see also IG, XII, 5, no. x . -r. A . (end of the 3rd century or first half of the
1 090, IGRR, III, 1 1 25 and M . Rostovtseff, The second century before our era) ; SCIV, VII, 3 - 4 , 1 956,
Social and Economic History of the Hellenistic World, p. 347, lines 1 - 5 ( D. M . Pippidi, Contribuţii
=

III, Oxford, 1 94 1 , p. 1 5 80, note 1 20. la istnria veche a Rom iniei, p. 5 9, note 3 ; J. and

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7 T l l E l l l ST H I A :'i D E C. H E I-: FO H A HA :!79

The use of the new expression may be accounted for by the social,economic
and political transformations which had occurred in the life of Greek towns in
general and of Histria in particular, during the Roman era 20. As a result of these
realities, many of the colleges of magistrates which no longer corresponded to
real requirements , modified their character. It is probable that the college of
emµ�VL OL, who like the prytans of Athens were appointed to look after public
affairs for one month - naturally, elected as representatives of the tribes -
should have ceased their activity, and been replaced by the college of magistrates
( & pz.oVTe:c;) which, if its position was similar to that in Asia Minor, formed,
together with the secretary of the people (ypocµµocTe:uc; 't'OU ��µou)
a cruvoc px_(oc, representing the « management » of the city 21. The role of epistates
( emcn&ni c; ) in Athens , emµ'fJvLe:uc.w in Histria 22, was replaced by that of a magi,
strate, in the leading council, appointed ad hac, whose only function was to put
motions to the vote ( em�'IJ CfiL�e:Lv ) and to lead the debates of the Assembly.
As soon as the session ended, his function, being ephemeral, ended too. He could
no longer be called emµ'l)vLe:Uwv, as his attribute of president no longer arase
out of the fact that he was the representative of a college with a monthly activity
( emµ�VLOL) 23 .
In this formal aspect of the decree we therefore detect changes in the
Histrian Constitution, as a result of the changes which had occurred in the struc,
ture of the Greek society, which we shall encounter (see further on) also when
we shall analyse other institutions mentioned in our document.
The minor role of the President of the Assembly at that time, can also
be seen from the fact that he is mentioned after the persan who proposed the
decree, namely Ulpios Demctrios, a fact which, although not rigorously observed
in other parts of the Greek world , is signifi.cant for Histria.
As is customary in all inscriptions of this kind , the motivation of the decree
begins by adding to the merits of the honoured persan, those of its parents and

L. Robert, în Buii E p, 1 956, 1 86) : [ ' E1t' ] !Epe:w bly, it îs more often used în the epigraphy of Ro­
' Ecrn:xlcu -:-ou l\hxl<:x:l.[wvoc; µr,voc; T:xup<wvoc;, !:Bo�e: man epoch. For Athens see more particularly Syll 3,
T'ijl � OUA'ijt )(:XL TWI B+,µw1· emµ"fJ\llE:UO\l';O<; Eurro:l.iiµou 796 B, IG2 l i - I I I, 1 07 2 . Cf. W. Larfeld, Qriec hische
TOU K:l.e:oµEBovToc; ot &pzoovTe:c; e:fo:xv . . . 2nd century Epigraphik, third edition, Munich, 1 9 1 4, p. 333 - 3 3 4 ,
before our era ; Syll. 3 1 708, 1 - 3 ; ' k p oµiivou ' Ap1cr­ 3 40 - 3 4 1 ; A. H. M . Jones, op. cit., p. 1 78 - 1 79 and
-;ocy 6 p ou -;ou 'Arr:xToup[cu To Th:xpTov, µ·r,v6c; 'A pTe:­ 340, notes 44 and 4 5 . Compared with tr.1µr.111e:•'.ie:1v
µe:cr1w11oc; Be:l<OC•TI tcr.-!l':µE\ICU, emµ-r,v�e:U'l\ITO� T'ijc; El<l<A­ which means the action of the magistrate of putting
YJO"[occ; 'A6r,vocBou .-au 'A1tanaBw pw, 3e:•1ozocp"IJ<; a question to the vote « mettre aux voix » as presi ·

El<ocToclcu e:I1te:v „ . ( I st century before our era). With dent of the Assembly, the expression EmYY1 q:> l�e:L11
some gaps, the prescript în Histrian inscriptions has the general meaning of « putting to the vote » ,
can also be found : V. Pârvan, Histria V i l . Inscripţii without it always being compulsory for the mover
găsite î n 1 9 1 6 , 1 92 1 , 1 922, în ARMS I, l l l , li, no. l , to represent a magistrate of the state, especially over
p . 6 , no. 4 ( SEG 446) and p . 1 7, no. 1 1 ( = SEG,
= a determined period. Cf. S. Lambrino, Istros I, 1 934,
447 ) ; « Dacia » li ( 1 925), p. 204, no. 8 ; I I I - IV p. 1 25 and note 4.
( 1 927 - 1 93 2 ), p. 40 1 , no. 3 and Histria I, p. 476, 21
Is. Levy, REG, XII, 1 899, Etudes sur la vie
no. 1 ; p. 508, no. 8. For the dating of inscriptions municipale de l'Asie M i n eure, p. 266 -· 2 7 2 ; see also
by emµ+,vtoL în Histria, see D. M. Pippidi, Contri­ note 33 în the present study.
buţii . . . , p. 55 - 59. 22 W. Larfeld, op. cit., p. 340, § 2 1 2 .

2 0 Although the verb em<jrr, <p[�e:Lv (emy"IJ <p[�e:cr6oc1) 23 See also Szanto's article în RE, VI, s. v. em ­

is met with in the classical and Hellenistic epigraphy, µ f,11 101 col. 1 7 8 - 1 7 9 and Dittenberger's explanations
designating the function of the president of the Assem· în Syll 3 , 708, note 3 .

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280 E M . POPESCU 8

ancestors. What is of interest to us is not this detail, which is well-known from


other decrees of Histria and elsewhere 24, but the fact that on this occasion, the
document mentions a series of magistratures and public services {liturgies), gene­
rally civic and religious functions, held by the illustrious gens of Aba, which on
the one hand provides with a complete picture of the cursus honorum to which a
yev oc, E7tLO""f) µ ov xocl. €m cpocveO"t'oc't'ov aspired (see line 6 of the decree), and on
the other hand supplies information concerning the Histrian Constitution in
the 2 nd century of our era.
The enumeration begins with a general mention of the contributions {good
deeds, liberalities) and liturgies ( cpLAO't'Lµlocv � AEL't'ou pylocv) terms which are
almost identica! and which mean nothing else but gifts and services to the
people 26• It is difficult to guess exactly ;what lies behind these general terms,
that is to find out exactly what the ancestors of the honoured person had clone for
the Histrian people. All that can be said is that according to custom and con­
sidering her high position (Heracon, her husband , was also a priest) the gifts
were considerable, as the word euaz.�µwv ( cpLAO't'Lµlocv � AEL't'ou pylocv euaz.�µovoc
line 6-- 7 ) seems to indicate.
Significant of the evolution of Histrian institutions in the Roman imperial
epoch is also the way in which the magistrates and the civil servants were elected.
A word which we find in the decree for Aba, namely 7tOC p"f)'t'"t)µ€vwv the past
participle of 7toc pocL't'e:6µoc L , can clear up some matters in this respect. As an
allusion is macle to the fact that Aba 's parents and ancestors had never refused
or evaded any important benevolence or liturgy ou3"f)µlocv cpLAO't'Lµlocv � A€L't'OU­
pylocv E.Uaz� µ ovoc 7tOC p"f)'t'"f)µtvwv line 6--7 26 points to the fact that not only did they
it with good will, OCU't'E7tocyyeA't'wc; line 1 6 in our decree, as was the custom in gene­
ral, but also, on the other hand, that there were some who did the contrary. Reality,
as encountered in our decree, is very typical of the Roman era. lt is known that
the social-economic and politica! changes suffered by the Greek polis during the
Greek and Roman era, also modified the system of designation of public digni­
taries. Whereas during the Hellenistic times the oligarchic class of the evergets
had more · interest in occupying the magistratures in order to maintain their
power in the state, during the Roman imperial epoch, this interest wanes. There
are many reasons for this, but we must not forget that one of them is the fact
that with the coming of the Romans, the Greek aristocracy found in them a
strong mainstay and thus no longer needed to spend large sums in order to
ensure their power. At the same time, the big problems of foreign policy, such
as warfare for instance, the rivalry between towns as well as internai rivalry and
the struggle against tyranny disappeared through the levelling caused by the
24 There are a great many examples ; we refer 21ln Egypt we meet the expression T1)v iip­
only to a few of the m : Syll 3 708 : ' A 6 pLauy 6pat� x 1Jv 1t"OtplJT�O'OtVTO
at Oxyrhynchos, cf. Grenfell and
'An-atTouplou mn p o� ye;yovw� iiyat6oi:i xatt n-p oy6vwv Hunt, The Oxyrhynchos Papyri, 1 252 B, 28 (III) apud
e:ue: pye:n7iv Katl !e:plJfLEVWV -&e:wv 7t"OCVTWV Katl OtU TO� . . . Fr. Preisigke, Wărterbuch d. griech. Papyrusurkunden
K.T.A . • • •
cf. Histria VII, p. 1 7, no. 1 1 (SEG, II, 447, mit Einschluss d. griech. lnschriften . . . aus Ag-ypten,
lines 2 - 6) . hersg. von E. Kiessling, voi. II, s. v. ln another do·
21 RE, X II, col. 1 87 1 - 1 879 s. v. Leiturgie, and cument of Egypt, the verb 7t0tp0tLTEofLOtL is met with
L. Robert, Les gladiateurs dans !'Orient grec, Paris, the same meaning ; cf. Sammelbuch griechischer Ur­
1 940, p. 276 - 280. kunden aus .Ăgyp ten , hersg. v. Fr. Preisigke, 3. Heft,
voi. III, no. 3 924, line 3 7 .

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9 T I J E HI S T R I A N O E l. R E E F o n A BA 28 1

Roman rule. Highly eloquent în this respect are Plutarch's bitter words :
« Now, therefore, when politics no longer comprises problems of hegemony în
war , nor the struggle against tyranny, or diplomatic questions, what could
attract anyone towards a distinguished and brilliant politica! career ? » 27 •
Repeated appeals to the money,bags of the wealthy, could , under those cir,
cumstances, only irritate and în most cases bring about a negative reply. The
tradition of local patriotism and the old Greek feeling of vying with one another
in expenditure and in receiving honours, macle, however, many families keep to
the « good customs » of the past and contribute with their money towards main,
taining the glory of the town. W e imagine therefore that at the proposal of
the Council, which had decisive power in those times, the members of Aba's
genos, by a simple xe:Lp o't'ov(oc in the People's Assembly, were elected for the
various dignities which are mentioned 28 • Among these are, fi.rst and foremost,
the religious ones me:cpocv"Y) cp o p(ocL xoct le: pwcruvocL (line 9- 1 0).
The two terms indicate activity in the religious spheres, with slightly
differing shades. Whereas le:pw crUvocL designate the common sacerdocies, cr't'e:­
cpocv "Y) cp o p(ocL 29 , let us infer more important sacerdotal functions, perhaps even
eponymic ones, or those distinguished by special decrees of the Council and
of the People, with the right to wear a crown during holidays, competitions
and so on. This îs the case at Sinope, for instance, at Pergamon 30 and even
at Histria 31•
The list of civil (lay) dignities held by Aba's family begins with the
mention, of the high magistratures, of a politica! nature oc pxoc( 32, which means
either that they had been members of the Council or of the most important
colleges ( & pxone:c;; , mpOC't'lJ")'OL) -a3, Of the same category of functions, would also
be that of 7tov't'if px1Jc;; which, as is known, was considered one of the most
important functions in the Left Pontus.
, Emµe::f..docL, which follow after oc pxocl, are functions with an administrative
and technical character. We find at Histria in the 2nd century of our era
a function of the same category, namely emµe:A"YJ't'�c;; 't' ou 'ALµ€voc;; , a dignity held

27 P!utarch, Praecep. ger. reip. X, 9 : Nuv ouv OTe: the situation i n Asia Minor i n the Antoninian epoch
Tcl rcpocyµ1not TW\I rc6Ae:W\I OUK eze:L TCOAeµwv �ye:µovlo��. see ls. Levy's study i n REG, XII, 1 899, p. 266 sqq.
oU31: TUpotw(llwv KIXTIXAUO'e:L�, oulll: cruµµot;(LKct<; rcpoc�e:L�, We note that although at that time all magi­
Tlvoc &v n� &: pzf.v ibmpocvou� Mi3oL xocl Aocµrcpiic; stratures had a liturgic character and that i t is
rcoALTe:locc; ; difficult to distinguish between &:pzocl and AE\Toup­
28 W. Liebenam, Stădteverwa!tung im romischen ylocL, yet in our inscription &: pzocl appears fro m
Kaiserreiche, Leipzig, 1 900, p. 279 sqq. ; cf. A. H. M . a formal point o f view a s distinct from other func·
Jones, op . cit., p. 1 7 1 , 1 82 - 1 9 1 . tions and at the same time as the most important
2 9 For .ţ tephanephoria, see V . Chapot's article o nes.
in DA, IV, 2, p. 1 5 08 - 1 509 ; W. Liebenam, op. 38 For &pzovTe:c; at Histria, cf. D. M . Pippidi,
cit . , p. 347 � qq., 5 5 6 - 5 5 8 ; Stier, in RE, III, A col. .
Contri buţi i . . , p. 46 - 4 7 . ln an inscription fro m the
2343 - 2347 ; G. Busole, op. cit., p. 499 ; A. H. M . Antonins'epoch (AEM, XVII, 1 894, p. 87, no. 1 1 =

Jones, op. cit., p. 1 74 . CIL, III, 1 2 489) allusion is macle of the college
30 S e e data collected and interpreted by of &pz ovTe:c; « L. Pompeius Valle(n)s . . . munera
L. Robert in BCH, 1 93 5 , p. 434 - 436. fecit Histro in oppido arc(h) ontium et sacerdotium . . ».
31 D. M . Pippidi, Histria I, p. 477. A college of &pz ovTe:c; is mentioned i n a document
32 For &: pzocl RE II, col. 433 - 43 5 s. v. ; idem, of the 3rd century of our era at Callatis, which
III s . v. col. 1 020 sqq. ; W. Liebenam, op. cit . , has been recently discovered, see i n this number of
p. 279 sqq. ; A. H . M . Jones, op. cit., p. 1 7 5 . About Dacia, p. 5 1 1 - 5 14.

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282 Dl. POPESCL' 10

by a person who was high priest ( &: pzLc:pc:oc;) and pontarch ( 7tov·r& pz'YJc;) 34•
The decree for Aristagoras speaks about EmµEAC:LOC -r<:Jv �P"((uV 35 •
ln a descending order, this scale of dignities numbers 7toccrocc; O'Yjµo-rc:/..c:�c;
zop'Yjy(occ; xocl. Evo6;ouc; U7t'YJ pc:cr(occ;. It is more difficult to distinguish between these
than between the others , because both mean services for the benefit of the
people. Xo p'YJ'(LOC in the context in which we find it no longer refers to the
weJl,known institution of the classical epoch, which favoured the cultural and
artistic progress of the Greek polis , but shows the public gifts (o'YJµo-rd,c:�c;)
macle by Aba's ancestors 36 • This meaning is given by Hesychius, who states
that it corresponds to aomc;37, as well as by numerous inscriptions beginning as
early as the Hellenistic epoch.
At fi.rst sight, the services designated by U7t'YJ pEcrLOCL would appear to
be minor functions 38• They were held by small clerks or even slaves, serving
either in the navy, in the administration of the city, or in the medical service 39•
Naturally, we cannot think of such functions when we speak of Aba's family,
which had such an important social position in the Histrian State. The adjective
tvoo;oc; which accompanies U7t'YJ pc:cr(ocL (Evo6;ouc; U7t'YJ pc:cr(occ;) makes us se=k another
explanation and consider these functions as some of the most outstanding ones.
Examples from the classical epoch, in which we see how U7t'YJ pc:cr(oc qualified by
an adjective changes its meaning, support our supposition. For instance U7t'YJ pc:cr(oc �
xpoc-r(cn'YJ shows the function of the trierarch, who distinguished himself by
paying a large sum for the equipment of the ships 40•
ln the Roman epoch, we find in documents those xu pLocxocl. U7t'YJ prn(ocL
which do not mean services to the benefit of the State, but services to the profit
of the empire, coming from a magistrate in a certain city, maybe a Ac:L-rou py6c;
in connection with the functionaries called oc:x.oc7tpw-rm 41. It is not impossible
that our document should allude to similar things.
After listing the functions held by Aba 's family in the Histrian State,
thanks to which she enjoyed the greatest esteem (xocl. 7tOCcr'Yjc; E;ocLpE-rou 't'ELµ!fjc;
-rc:-ru z'YJx.6-rwv line 1 2 ), the man who drew up the decree starts by recording the
personal merits of the honoured personage, mentioning fi.rst of all that in order
to enhance the ancestral glory, she had of her own free will (o.u·rc:7to.yyl/.. [ -rwc;]
&:voc/..oc �oucroc) assumed the sacerdocy of the Mother of Gods. The word 0-u·;c:7t­
OC')'')'EA-rwc; lays stress on the same situation mentioned above in connection with
34 V. Pârvan , Histria IV, p. 623, no. 27 and sigke -F. Bilabel, Sammelbuch griechischer Vrkunden
625, no. 28. aus Ă gypten, no. 726 1 , apud A.H.M. Jones, op. cit„
26
Syll 3, 708, line 1 0 . p. 342, note 47.
38 D A , 12 , p. 1 1 1 7 - 1 1 1 9 s . v. choregia ; RE, 39 For um; pEcrl!X, Hyperetes i n DA, especially
I I I, s. v . ;( Op'IJyloc col. 2409 - 2422, cf. J . et L. Robert, p. 344 - 345 ; RE, IX, col. 286 - 287. For um; pfrr,� in
BullEp, 1 9j6, p. 4 1 , no. 1 89. For ll'IJfLOTEA�� cf. R. the medical service see J. and L. Robert, in Bull E p,
Stengel, Die gri echischen Kultusaltertiimer, Munich, 1 95 5 , p. 29 1 .
1 920, p. 1 06 - 1 08. At Histria « public sacrifices », 40 Demosth„ LI, 6 : h L -ro[vuv U7tYj pEcrL!XV
cf. D. M . Pippidi, i n Histria I, p. 4 7 7 , line 1 9 ; cf. L. -rT,v Xp!XTLO'TYjV i:A!X�OV, 7t0AAW 7tAELcrTOV iipy:'.ipwv
Robert, H ellenica V I, Paris, 1 943, p. 7 3, li nes 1 2 - 1 4 ll ou� ( 359 ) , cf. G. Busolt, op. cit„ p. 574, note
and p . 7 5 , lines 9 - 1 2. 1 and 2.
37 Hesychius, Lexicon recensuit Mauricius 4 1 M. Rostovtseff, The Social and Economic History
Schmidt, Jena, 1 858 - 1 888. of the Roman Emţire, 2nd Edition, revised by P. M.
3 8 In Egypt ll'IJµonxoc[ U7t'IJEpcrlocL a ppear i n con­ Fraeser, Oxford, 1 95 7, p. 390.
tradistinction to �ouAEUTLxoc[ AELToupylocL, cf. F. Prei -

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11 T H E l l J ST R J A \" l l E\. R E E F O R A BA 283

the expression 7tOCp"fJ't'"l)µ€vwv, namely the difficulty of finding citizens willing to


bold functions in the state.
As priestess of the Phrygian goddess, Aba was not content with carrying out
in the usual manner the obligations inherent to this function ou µ6vov 8croc cre:µvwv
yuvocLxwv xoct [ te:pc:Lw] v xoct '!ou 7tocAocL o[u octwv] ?c; �v taLi:xv µe:yocAo l'.fl p 6vwc; xoct e:uyc:vwc;
xoct e: [u] cr[e:�w] c; E't'EAc:cre:v line 1 7- 1 9 42, but vied in her deeds with the remarkable
men of the town, who had been high priests and had held other high functions,
connected with considerable gifts (liberalities) to the people &:/.. /..oc xoct 8crocL µe:yocAocL
-rwv &:vapwv l'.flLAo ['t'dµw11 &: p]:x.Le: pwcrtwocL � xocl 't'Lvc:c; &/.. /..oc L x o p"l)ylocL xoct 't'oc[u] 't'occ;
v [e:] µ�croccr8ocL cr7touMcroccroc line 20-22 43•
Her outstanding deeds for the benefit of the people entitled her to the
honours conferred upon her by our decree. These deeds seem to have been clone
during a year, in which time she was priestess of the Mother of Gods, and they
are recorded somewhat chronologically in the document. The first actions are
connected with an event described rather vaguely by the document, namely « the
beginning of the year » 7tpw't'ov µE:v c:u8uc; 't'occ; 7tpw't'occ; 7tp ocr6aouc; xoct -&ucrlocc; xoct
e:uxocc; 't'o'i:c; -&c:o!:c; 7tOL ouµ€v"IJ 't'�v 't'ou houc; &px�'J µe:'t'' Eu :p p ocrUv"fJc; xoct e:uwxlocc;
µc:yocAo7t pe:7touc; E7tOL� croc't'o line 22-25. On that occasion she brought sacrifices
to the Gods, carried out the first processions and prayers, celebrating the « new
year » with great joy and merrymaking.
So far, no other mention of this event has been found in Histrian inscrip­
tions. W e do not know when, in what month and what season the Histrian year
began. All we know about the calendar in this Pontic town is the mention of
several months , Tocu pe:wv, 'A p't'e:µLcrLwv, 'Av8c:cr't'e:pLwv 44, but we do not know
when these months were placed and which of them was the first month of the
year. Fr. Bilabel supposed that the Milesian calendar was being used in His­
tria 45• Based on a judicious analysis of the decree for Aristagoras, he asserted that
the month Artemision, mentioned in the decree by which he was honoured,
was the last of the year. Therefore, according to custom, the month of Taureon
should be the first, and that it should be placed in spring, at the equinox. This is
confirmed by an indication from the decree for Aba. As the first processions
't'occ; 7tpw't'occ; 7tp ocr6aouc; are mentioned in connection with the beginning of the
year, they cannot but be those which took place on the big holidays in honour
of the Mot her of Gods, between March 1 5 and March 27, as Cybele, the chtonic
divinity, connected above all with agriculture, was celebrated in spring. The
ceremonies coincided with the coming of spring, as Attis, her acolyte, whose
sacred drama they symbolized, represented the vegetation which dies and
revives. For the agricultural population, spring was the sacred season of the year
and that is why the religious year, identified with the solar year, began with it 46•

. .
42 Completion . 7t:xA:xw [u :x twv ] o� ·i;v line 1 8 was We must add that the month Anthesterion is docu­
suggested to us by Prof. Werner Peek (Halle) to whom mented with certainty in the decree of the tribes for
we take this opportunity to express our thanks ; see Meniscos, published by L. Lambrino, i n Istros, I,
note J O I . 1 934, p. 1 3 2 , line 1 6.
43 Av8 p e� <ptA6Tetµot in the sense established by 45 Fr. Bilabel, Die Ionische Kolonisation, i n
. . .
L. Robert, Les gladiateurs , p. 276 - 280. « Philologus », Supplbd. XIV, Leipzig, 1 920, p. 67 - 70.
44 The data concerning the Histrian months were 48 H. Graillot, op. cit„ p. 1 6 1 sqq.

collected by D.M. Pippidi, in Contri buţii . . p. 1 20.

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284 U l . PUl' l·:S( : l ' 12

We must not, however, assume that the beginning of the year, mentioned
in our inscription, was placed on the fi.rst day of Taureon and that the festivities
which, as we learn, took place in Histria were occasioned by the fi.rst day of the
year. The most plausible explanation, which I think we must adopt, is that the
celebrations in honour of Cybele were the fi.rst in the year which came nearest
to the fi.rst day and that they preceded others, which we know were held during
the same month or during the following ones. This conclusion is even more obvious,
as we know that with the Greeks the fi.rst day of the new year was not celebrated
by special ceremonies or manifestations, as it happened with the Romans, for
whom the Kalendae of January were an occasion of great joy and celebration by
the entire people 47• Moreover, the defective system of the lunar year, which
allows for the addition and elimination of days in order to make the lunar year
concord with the solar one, contributed towards lessening the importance of
the fi.rst day of the year.
The processions mentioned by the decree, 'Toce; 7tpC:mxc; 7tp ocr68ouc;, the
fi.rst in chronological order, must be linked up with the principal moments
in the period March 1 5 to March 2 7 , in which Cybele and her acolyte Attis were
honoured publicly. Beginning with March 1 5 , when the cannophors' confrater,
nity opened the festival, by their festive procession to the temple, which conti,
nued during the following days with the carrying of the sacred tree by the den,
drophors (on the 22nd) and up to the 2 7th, when « Lavatio » concluded the festive
days, these religious events gave rise to processions and prayers, mentioned in
inscriptions and in literary texts. On the way to the temple, the choir, macle up
of young boys or girls, often accompanied by flutes and dances 48 , sang songs
( 7tp ocr68Loc).
Apart from processions, prayers and sacrifi.ces to the gods (7tp ocr68ouc;
XOCL -3-ucr(occ; XOCL ruxocc; 't'OÎ:c; 3-e:oî:c;), religious ceremonies also included a large meal
for the entire people. The brilliancy of the celebration depended on the generosity
of the everget and the latter tried to please the people by the most bountiful
gifts. This is what Aba did, and consequently the « new year » was celebrated
' ' , \ ' I i -
µe:'t' e:u cp p o(J1)v"l)c; xocL c:uwxLocc; µeyoc/\o7tpe:7touc;.
The terms dl cp p ocruv YJ and e:uwx(oc are typical, showing the joy at the
banquets offered by the magistrates or evergets for the people ; one meets these
terms very often in texts and inscriptions. Songs and dances accompanied the
merriment 49•
On the occasion of these celebrations Aba offered, apart from the usual
banquet, two denarii to every man, giving this sum to the members of the Council,
of the gerousia, of the college of taureasts , to doctors and professors and to others
whom she called in particular, by name : 't'oî: ( c; µE: ] v yocp � ouf-e:u·rocî:c; 7toccrLv xoct
ye:p oumoccr't'ocÎ:c; xoct "'t'ocu pLoccr"'t'ocÎ:c; xoct locTp oî:c; xoct 7tocL8e:u"'t'ocÎ:c; xoct Toî:c; lS(oc xoct E�

�1 RE, X , s.v. Kalendae and Kalendae Ianuariae, � 9 All the bibliography concerning euw zb: and
col. XVII s.v. Neujahr, col.
1 560 - 1 564 ; i bidem, eu cp pucruv't) was collected by L. Robert, Hell enica X,
1 4 8 - 1 5 2. Paris, 1 95 5 , p. 1 99, note 7 and p. 298. Apart from
48 H. Graillot, op. cit., p. 1 1 6 - 1 4 2 ; Fr. Cumont, the documents cited by Robert, see at Callatis the
op. cit., p. 5 2 - 5 4. About 7t p 6cro8o� and 7t p ocr68wv expression ( lC peo:]vofl.LIX euwx'ijcr:u •ov 8'ijµov in a decree
see article in RE, XXIII„ col. 856 sqq. The volume published by I. I. Russu in « Dacia », N.S . , I, 1 957,
was published in 1 95 7 . p. 1 82 , line 1 - 2.

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13 T I I E l l l ST H I A '.\ l l ECl\ E E FUll A llA 285

6v6µoc't'oc; x.oc/.. ouµtv oLc; EX Mo x.oc't'' ocvapoc a'/)vocp[l] (l.)V aLocv oµ�v, �V OU7t(l.) 't'Lc; OCAA'IJ
7tp 6't'e: p ov, �a(l.)x.ev line 25-30.
What the money was for is explained by other inscriptions in other parts
of the Greek world . The distribution of money was a custom the evergets resorted
to, in order to enable those who took part in the festivities to enjoy themselves
more. Sometimes wine was distributed freely all through the festivities, free oil
was given for the gymnasium exercises and there were also free performances.
But the simplest method was to offer the participants money with which they
could do what they pleased 50• And this, we think, is what Aba did.
In an inscription from Selga 51, an everget, who was famous for his generosity,
is honoured because, as priest of the imperial house and agonothet, he had distri,
buted money and had moreover offered the people free performances and animal
fights : . . .&.pxLe:poccrocµev ov 't'OU oix. ou 't'W'J �e:�OCO''t'WV €mq:iocvwc; E7tL aLocv oµoc�c;
' ' a'
X.OC'L 17'€(1.)
n
pLocLc; X.OCL' µov oµocxLocLc; X.OCL' X.UV'l)ye:m' oLc; X.OCL' ocy(l.)V
,
OVS:'t''IJV � ' P.. '
OLOC '
t-'LOU X..'t'. •/\. (lme
1-5). At Sardis, one denarius was given to every citizen u7tE: p &e:(l.) pLwv 5 2 • Some
documents state that the sums of money were paid in one lot, to the benefit
of the entire people ; other documents are more precise, indicating also the social
categories of those who benefited by the gifts. Thus, at Iotapa, during the reign
of M. Aurelius, Kendeos, son of Apaturios, and his wife gave the substantial
sum of 5000 denarii as a gift : . . e:Lc; 't'e: aLocv oµocc; 't'WV � ou/..e: [u] 't'W'J x.ocl o tv o8ocrlocc;
.

x.ocl yuµvocmoc pxlocc; 't'wv 7to/..e:vrwv 53 • At Philadelphia , Aurelius Hermippus, distributes


money to the council, the gerousia and the tribes : x.ocl 't''Îj x.poc't'L<l''t''IJ � ouA îi 8'1Jvocpl@1
µu pLoc8occ; 7tEV't'e: x.ocl 't'W cre:µv(l.)'t'OC't'(l.) cruve8pL(l.) Tîjc; ye:p ouofac; 8'/)vocpLoc µu pLoc, q:lUAoc�c;
E7t't'OC 't'OC�c; Ecr't'OCX.UocLc; 't'ouc; &v8pLOCV't'OCc; 7tpoc; 8'/)voc pLoc xd"ALOC 54 • At Syllium, Meno,
dora, daughter of Megakles, to cite the example of a woman this time, gave,
together with her son and daughter, money to all social categories in the town :
€m8oucrocv . . . . . ExOC<J''t'(l.) � ou/..e:u ('t'îj] &voc 8'/)'JOC pLoc 1t'l)1 x.ocl crd't'ou µ6[ornv] oc', ye:poc((l.)
8E: ExOC<J''t'(l.) O'IJVOCpLoc 7t0C1 x.oct [cr] d't'OU µ6 [oLov] oc', ExX.A'IJ<l'LOC<l''t'îj oE: [€] x.occr't'(l.) 8'/)vOCp Loc
or/ x.oct crd't'oU µ6 [oLov] oc', yuvocL�L oE: 't'OU't'(l.)'J EX.OCO''t''IJ 8'/)vOC p Loc y' [ o{n] vOLX.'t'OCpLoLc; 8E:
x.oct &7te:"Ae:uTep oLc; [h] occr't'(l.) 8'tJvocpLoc 8' x..'t'. /.. . 55.
The sum of two denarii is worth quite a lot, if we take into account the
fact that at that time the annual pay of a Roman legionary was 300 denarii, that
of a simple fi.ghter in the auxiliary troops 75 denarii 56• The denarius therefore had a
high value in those times. The wax tablets of Dacia give us useful information
in this respect. From the expenditure list of a college, on the occasion of a ban,
quet which took place around the middle of the 2nd century of our era, we learn
that among the foodstuffs consumed were 5 lambs which cost 1 8 denarii, a piglet
60
A.H.M. Jones, op. cit„ p. 2 1 8, 234, 248, 3 5 8 66 IGRR, III, 802, cf. 800, 80 1 . See also inscrip·

wich che indicated bibliography ; M . Rostovtseff, tion no. 492 of Oenoanda (2nd century of our era)
op. cit„ p. 1 48. where cwo denarii are given to each member of the
6 1 IGRR, I II, 382. Council.
62 Sardis, Publi cations o f the American Society 68 For che payment of the Roman army during

for the Excavations of Sardis, voi. V II, Greek and the imperial period, the classical work is A. von
Latin Inscriptions (W. H. Buckler and D.M. Robin­ Domaszewski's Der Truppensold der Kaiserzeit, in
son), no. 56, apud A.H.M . Jones, op. cit„ p. 358, Neue Heidelberger Jahrbticher, X1 o 1 900, p. 2 1 8 - 24 1 ;
note 66. cf. article Stipendium in RE, I I I A, col. 253 6 - 253 8 ;
63 IGRR, III, 833. G. R. Watson, The Pay of the Roman Army, in
° ' IGRR, I V , 1632. « Historia » , V I I I, 3, 1 95 9, p. 3 7 2 - 3 78.

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286 DL PO P E SOJ 14

which costs 5 denarii, white bread for 2 denarii, onions, vinegar, etc. 57• If a Iamb
cost only 3 .60 denarii, and a day's work at the Alburnus Maior mines was paid
at that time (164 our era) 0.40 denarii, as is shown by the contract concluded by
Memmius, son of Asclepius with a « conductor »58, we can assess even better the
value of denarii during the period of our decree. Moreover, the decree, we are
studying, tells us that no one before had given as much as Aba OLocvoµ �v �v
ou7tw -ne; &"A."A.YJ 7t p o"t'E p ov �owxEv line 2 9 ; this is probably true, even if the affected
style of the documents of this kind somewhat exaggerated facts. W e can also
see this if we compare the sum given by Aba with that offered by Artemidoros ,
son o f Herodoros (1000 denarii) fo r the celebration of « Rosalia » a t Histria, o r with
another inscription from the rural territory of Histria where the sum was 7 5
denarii 59•
ln the enumeration macle in the text of the inscription reproduced above
and in the text which follows, as we shall see later on, mention is macle for the
fi.rst time of some social categories. Thus, � ou"A.c:u"t'ocl, under this form, of a college,
"t'ocu pLOC(J""t'OC L, Loc"t' p ol, is not found in other inscriptions.
Although there are two other Histrian inscriptions which mention two
� ouAEU"t'ocl, Aelius, buleuta Histriae 60 , or Alcrxplwv 'ApL(J"t'OC"'(w p ou 61, yet buleutai
as a whole appear in no other document. Here it is shown that Aba macle
her gift to « all the members of the Council » ( �ouAEU"t'oc�c; 7toccrw) that is, to
the entire college. Although no strict order is maintained in the enumeration
of the various social categories, in keeping with the importance of each, buleutai
are nevertheless mentioned fi.rst. This points to the leading role of the Council
in the Greek polis of the Roman epoch. Together with the college of magistrates
( & px.ov"t'zc; ) the Council becomes the only body with supreme power in the
state. Its members, mostly wealthy people, are no longer elected , xoc"t'oc cpuM c;:,
as during the previous periods, the only condition for their being appointed as
members being their material status. ln the inscriptions of that time �ouAE:u"t'ocl
appear organized in colleges, which, like the other ones, receive gifts from the
evergets 62 •
rc:p oumoctnocl, mentioned after the buleutai, can only be the members
of the gerousia, founded for the second time (yc: p oucrloc � µc:Toc -r�v OEU"t'E pocv
xTlmv) during the reign of emperor Hadrian. The leading position they occupy
in the decree fully agrees with the part played by the gerousia in the Greek polis
at that time. Although its character is not yet well defined, as there is a diversity
of opinion in this respect, yet its aristocratic nature cannot be contested 63 • This

67 CIL, III, tab. cer. XV, p. 953. 81 « Dacia » , II, 1 92 5 , p. 232, n o . 30.
68
CIL, III, tab. cer. C, p. 948. 82 About the part played by �o·J A lJ in the
69 V. Pârvan, Histria IV, p . 5 99, col. II, line Roman period and especially in the second century
=
9 - 1 0 ( SEG, 3 30) ; CIL, III, 7 5 26 : Eadem con di· of our era, see Is. Levy's study in REG, VIII, 1 895,
cion (e) do vi co Ce (r) eris (denarios) LXXV ut faciant p. 2 1 9 - 23 1 .
pri (die) Ka! (endas) lunias hoc !oco . . . etc . . . In ge · 83 For gerousia see Is. Levy, REG, VIII, 1 895,
neral, for the value o f the denarius a t that time see p. 23 1 - 250 ; W. Liebenam, op. cit„ p. 5 65 - 566 ;
Thomas Pekary, Studien zur romischen Wăhrungs· Fr. Poland, G eschichte des griechischen V ereinswesens,
und Finanzgeschichte von 1 6 1 bis 235 N. Chr., in Leipzig, 1 909, p. 102 ; A. H. M. Jones, op. cit.,
« Historia », VIII, 4, 1 959, p. 443 sqq. p. 225 - 226 and 3 5 3 , note 3 1 ; J. H. Oliver, « Historia»,
80 V. Pârvan, Cetatea Vlmetum, in ARMSI, VII, 1 95 8 , p. 472 - 496 : Gerusiae and Augustales ;
s. II, XXXIV, p. 5 30, no. 2 . cf. J. and L. Robert, in BullEp, LXXII, 1 95 9, p. 1 69, 65.

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15 T l l E l l l ST H J A :\" l l ECH E E F O R A HA 287

is even more clearly evidenced when we analyse the situation at Histria. ln this
instance the album of 138 our era is no longer an empty list for us, a mere enu,
mt:ration of unknown names. The epigraphic discoveries of the last few years
has macle it possible to identify many gerousiasts with dignitaries of public life,
men who held various civic and religious functions. This has macle their social
and economic position quite clear. lt could thus be established that many of the
members of the gerousia appear in this association in families (yEv'Y)), some of
them quite numerous. One of these families is that of Dionysios, whose sons,
grandsons and great grandsons, eight in all, appear both in the gerousia and in
another unpublished document 64• Many such examples can be given and a sum,
mary investigation of the album of the gerousia has led to the identifi.cation
of at least seven families of this kind. ln the light of the new data, the gerousia
of Histria appears not as a simple private college with a religious and educational
character, nor as a « club », « casino » and so on, but as a mighty organization,
private of course, and according to age, but with a great politica! and economic
power in the state. lts members were the most outstanding people ( cpLA6-re:Lµm),
who had been or still were members of thc Council, magistrates , priests
and so on.
The third, in the order followed by our decree, is the college of taureasts
( w.u pe:wnoc[}. This is the second mention available, attesting to the presence
of this thiasos in Histria. In an epigraphic document, recently discovered and
published by D. M . Pippidi, they appe ar to be the forum which issued a decree
for the honouring of Aristonikos, son of Anthesterios, a benefactor of the college 65•
The document we have just mentioned tells us that the taureasts had a holiday
called -roco pLoc during which, as in other Ionian towns, they crowned the ever,
gets and honoured Poseidon. The bad state of preservation of this document
has macle it impossible to establish the date when this holiday was held and how
long it lasted. It is probable, however, that the situation was similar to that of
Sinope, where Poseidon was honoured during two months of the year, namely
Taureon and Poseidon 66 • Now that mention has been macle of the month of
Taureon at Histria 67, this supposition has even more chances of being true.
Like the other Milesian towns, Histria could not fail to pay homage to Poseidon
Helikonios, one of the oldest and best loved Pan,Ionian gods 68• During the 3rd
century, the servants of this god in the town on the banks of Lake Sinoe were
high placed perso·ns, such as Tl-roc:; ArALOc:; Mw[ ouxLocvoc:;] tc: pe:uc:; -rou 0e:ou �Lei �(ou,
who was at the same time also pontarch of the pentapolis 69• The fact that the
taureasts are cited among the first in the enumeration makes us infer that
Poseidon played a big part in the public cult.
Up to the discovery of our decree, there was no lack of information
concerning the educational activity and the care of public health in Histria.
During the Hellenistic period, mentions in this respect were found more often
6 1 In this respect see the recent study by D.M. 67 SCIV, V II, 3 - 4, 1 956, p . 347.
Pippidi, În jurul unei inscripţii din M u�eul Naţional 66 The documents were collected and interpreted
de A ntichităţi al Instit. de Arheologie, in SCIV, X, 2, by Fr. Bilabel, op. cit., p. 90 - 93 ; cf. D. M. Pippidi,
1 958, especially, p. 365 - 369. in Histria I, p. 5 5 3.
66 Histria I, p. 5 5 3 , no. 30. 69 Cf. C. Moisil, in BCMI, IV, 1 9 1 1 , p. 1 06 ;
66 BCH , XIII, 1 898, p. 300 - 30 1 . ]. Weiss, in J C'.>AI, X IV, 1 9 1 1 , Beibl. col. 1 5 1 - 1 5 2.

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288 EM. POPESCt; 16

and were more complete 70• As for the Roman epoch, our information on the
education of young people was very scarce. Apart from an inscription from the 3rd
century of our era, in which mention is macle of the rebuilding of the gymnasium
( yuµvoccnov &vocve:wcrocµev ov ), there is nothing else to cite. That is why the
mention of the professors and doctors (line 27 : xocl -r o'i:i; loc-rp o'i:i; xocl 7tOCL-
8e:u-roc'i:i;) in the decree for Aba is very welcome. During the Roman epoch,
inscriptions mention 7tocL8e:u't'oc( side by side with the doctors ( loc-r po() , as
in our inscription or in that of Dionysopolis 71, where they are cited in a similar
position with that of the Histrian decree. Their presence side by side with the
loc-r p o( and on the same level as they were, is quite explicable, as both colleges
had a common regime at that time, established by the emperors of that period .
During the epoch we are referring to, the emperors gave precise dispositions
concerning their juridica! status and both colleges are always mentioned together.
Thus, Vespasian is the fi.rst to extend the immunity of munera, which Augustus
had granted to physicians only 72, to professors too. At fi.rst it was only an
exemption from the obligation to offer « hospitality » , that is lodgings to the
Roman army in the provinces 73• Emperor Hadrian 74 also confi.rms this privilege,
while Antoninus Pius 76 and then Commodus 76 extend the exemptions, adding
new ones, including the gymnasiarchia, agoranomia, priesthoods ( le: pwcruvocL),
tutelage, €/...ocLwvloc, etc.
This shows, on the one hand, how heavy municipal duties had become
for the population in the Roman epoch and on the other hand the deadlock
reached by the Greek polis, whose administrative system and budget depended
on the bounty of « benefactors ». At the same time, one can see the appre­
ciation enjoyed by the professorial and medical corps in the imperial epoch,
an appreciation which has its antecedents in the Hellenistic period . Even
in those times, the states used to pay greater attention to education and
public health 77•
Unfortunately public schools did not include children of primary school
age, either in the Hellenistic period or later on in the Roman period. The primary
school education was left to the care of private persons (7tocL8ov6µoL) who had
a precarious economic condition. They were not exempt from the m u nera,
mentioncd above, for the texts, very clear in this respect, do not mention them
together with the teachers of secondary schools (y pocµµoc't'Lx o() nor with those
of high schools ( cr o cp LO"t'oc(, p�-ro pe:i;) 78.

70 The news on the education of young people 77 C. Barbagallo, Lo Stato e l'istru:i;ione pubblica
in Histria was collected and commented by Em. nell'impero romano, Catania. 1 9 1 1 ; L. Hahn, O ber
Popescu in SCIV, VII, 3 - 4, 1 956, p. 343 - 365. das V erhăltnis von Staat und Se hule i n d er romischen
71 IGB, I, no. 30 . . . ·� �ou).� )((lL ă.yopocv6µ0L� )(txL Kaiserteit, in « Philologus » 76, 1 926, p. 1 76 sqq. ;
I "t"(lL ]� EîtTOC !p\JA(lL� )((lL TOL� uµvo\iat TOU� LE�oca-rou� H. Irenee Marrou, Histoire de l'education dans l'Anti­
)(O:L ă.yopoclot�, !tl-rpoî�, 7ttlt8EuTtlL� )(ocl -roî� 7tocpE < [7toc ]­ quite, IV-eme ed., Paris, 1 958. For public physicians :
�f;>':[t8 ] 1Jl:"1Ja�atv . . . the article Medicus DA, III, p. 167 1 , 1685, 1 693 ;
72 Dio Cassius, LIII, 60 ( =
Zonaras X, 30). R. Pohl, D e graecorum medicis publicis, Berlin, 1 905 ;
78 Digesta L, 4, 1 8, 30 ; Sittungsberichte d. preuss. L. Cohn-Haft, The Public P h:ysicians of Ancient
Akad. d. Wissenschu{ten, Berlin, 1 93 5 , 968, 7 . Greece (Smith College:'.Studies in History, 42), Nor­
74 Digesta, i bidem. thampton, Mass. 1 956 ; cf. REG, 1 958, p. 200.
76 Idem, XXVII, 1 , 6, I . 78 Digesta L, 4,\ 1 1 , 4 , etc. ; cf. Digesta XXVI I,
78 Idem, 8. 1 , 6, I .

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17 TII E H I ST R I A N D E C R E E F O R A ll A 289

As for the number of teachers and physicians, Histria was probably no


exception from the general situation prevalent at that time. Fortunately, we have
very precise indications of the time of Antoninus Pius, from which period our
decree dates. By a disposition addressed to the towns in Asia Minor ( Kowov T'Yjc;
' Aofac;) and then extended to the whole empire, this emperor fixed the number
of teachers and doctors for each town in relation to its size. According to the
interpretation given by the jurisconsult Modestinus, these towns were divided
into three categories : 1 ) capitals of provinces, 2) towns with courts of law (forum
causarum ) and 3) common towns. The maximum number for each was 10, 7, and 5
physicians and respectively, 5 , 4, or 3 grammaticoi and as many retors (sophists) 79•
W e do not know to which of these categories Histria belonged ; one thing
is certain that in the Roman epoch it was not the capital of a province, for
as is known, the capital of the province was Tomis. So only the two other cate,
gories could be taken into consideration and even in this case, if we were to
choose one or the other, we still could not specify the exact number, for the
imperial decree left it to the towns to decrease this number as they liked 80. The
leaders of the empire were not pleased to have too large a number of privileged
people, exempt from the munera, nor could the municipal leaders like this, since
inside the town the duties were the same and there were ever fewer citizens to
take them on. The order given by Antoninus Pius was determined precisely by
the fact that many citizens, wishing to be in the privileged situation of teachers,
sought to assume the honorifi.c title of professor and thus get rid of their civic
obligations. One may therefore infer that the number of teachers and physicians
in Histria was not too big. However, those who are mentioned in the decree
for Aba were in the service of the state, which paid them for their services. This
situation is so common, that this town on the Western coast of Pontus Euxinus
could not be an exception 81.
ln lines 26 to 27, we find in our decree among those who benefi.ted by
Aba's gifts a category of people designated by the following words : xoc1. To'i:c;
· �'
LoLoc , i: ovoµoc-rnc;
xocL\ ec., ' ' "').
xoc/\ouµev ' ,,�
OLc; . . . eocuxev,
.
th at 1s, th e h onoure d person,
age gave two denarii to each of those who had been called particularly and according
to their name (nominally). As far as we know, the expression as such bas
appeared in no other epigraphic text, and it is therefore diffi.cult for us to establish
who were those who received the two denarii and how many of them there were.
We believe we are not wrong in supposing that allusion is macle to a certain
category of people, who came to the celebrations about the New Year as private
persons. They were not members of any association of the kind mentioned
before ( � oUAEU't'OCL, ye p OUO'LOCO''t'OC(, 't'OCU p LOCO''t'OC(, loc't'po(, etc.), to whom the gift
79 Digesta XXVII, I , 6, 2 : "Eanv llE: xocl 6 ii p LOµoi; 7t6Ae:Lt; llixoc b.Tpoui; xocl p�To pxi; 7tevn xotl y pocµµoc­
p·�T6 pwv bJ ex.XO"T1) 7t6Ae:L TWV T�V OC€LTOU pY7)0"LOCV E-.z6v­ "t'txoui; "t'OUt; fooui;. U7tEp ll& TOUTOV "t'OV ă.pL0µ6v oul>&
TWV, xocl oc !pfoe:ti; nvl:t; 7tpoc;xdµe:voct Tîi'> v6µ<1>, G7te:p ll-r,­ � µe:ylO"T"IJ 7tOALt; T�V heAe:LOCV 7totpEx_E: L . dxoi; 1>1: "t'ij>
AoUTOCL e� emO"TOA'ijt; ' AvTOVUVOU TOU Euc;e;f3oui; ypoc cpd­ µE:v µe;y(c;"t''ll ă.pt6µîi> x_ p�c;cr;c;6ocL TOCt; µ"l)Tp ')7t6Ae:Lt; "t'WV
O""l)t; µl:v Tij> xotvij> T'ijt; 'Aaloci;, 7tOCVTl 1>1: x6aµw lltoccpe:pou­ e6vwv, Tîi> 1>1: lle:uTEP<t> "t'OCt; ezouc;cr;i; iiyopoct; lltxwv,
a-r,i;, �i; tO"Tlv TO xe:cp.XAocrnv "t'OUTO u7to"t'e:Tocyµevov. A! µE:v Tij> llE: "t'pL"t'<tl TOCt; Aom.Xi; .
eH.nou� 7t6Ae:Lt; /lUvcr;ncr;L 7tEVT€ !ocT pout; ă.nAei:t; lix_e:Lv 80 Ibidem, XXVII, I, 6, 3 . About all these, see
xocl "t'pei:i; O"O(jlLO"TOCt; Kocl ypocµµocTLKoui; Toui; fooui; · c d H. I Marrou, op. cit„ p. 40 1 - 402.
/l i: µd�out; 7t6Ae:Lt; e7tTOC "t'OUt; &e:poc7te:u ov"t'oct;, "t'foaoc poct; 8 1 Digesta L, 9, 4, 2 ; Plinius, Ep. IV, 1 3, 6 : m ultis

-:-oui; 7toctlle:uovToci; E:xocTepocv 7toctlldocv · oct 1>1: µe:ylaTocL in locis . . . in q uibus praeceptores p ublice conduc untur.

19 - o. llliO

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290 Dl. POP l·:sn: 18

is macle as a group, but rather a category of friends and acquaintances of Aba 's,
whom she wanted to share her bounty. It is not impossible that some of them
should have been members of other groups, such as those mentioned in the
following lines, for instance : � pocxAe:LM''t'OCL, 't'EX't'Ove:c;, uµvwool, or of other
groups, which do not appear in the decree and who did not receive the two
denarii gift, reserved for other, more important associations.
Like other evergets of the Hellenistic period or of the Roman one, Aba
wants to be cpLAO't'e:Lµoc;, not only towards the cult of the gods and the quasi,statal
associations, but also towards private persons. There are numerous examples in
this respect, and often allusions are macl e to charities on two planes : LSloc xoct
oriµocrloc 1'12' to loc XOC L XOLvd( 'Îj) 83 ' to loc ExtXO''t'(J) XOCL X OLV'Îj Tt'OCO'LV cpLAocve pw7td'J 84 '
To�c; LSloc rroc p:X)'Lv oµ€v oLc; 85, or To�c; LSloc &cpLxv ouµ€v oLc; 86, xoc't'oc x oLv ov � xoc't''
> �I I I I
LoLocv ZPYJOC'J rroccrw cruve:pyOLc; cpL/\O't'e:Lµwc; 8 7
I "'l

A similar situation to that finding in Histria is also offered by the


Nyssa �decree 88> � in honour of Titus� Aelius Alcibiades , who is �honoured for :
\ \ I < I \ I \ ) \ [ \ I
. . . XOCL Q(J) pe:occ; LoLOC 't'e: e:xoccr't'O [ Le; X ] OCL oriµocrLOC XOC't'OC cpu ,occ; XOCL cru ve:o pLoc ] X:XL cruµµ-
\

o plocc; 0Locv€µwv wc; rr&crocv µev ExXAYjcrlocv, rroc [cr] ocv OE �OUA�v, 7ttXV't'OC OE cruvoc8 [ p oLcr­
µ6]v 'ize:Lv 't'L cpLAOTdµriµoc µ€·yoc XOCL ow p ov 'At,XL�LtXOOU, etc. line 23-29.
With line 30 of the decree the list of those who received from Aba two
denarii, which as we are told is a big sum, « nat given by anyone before », comes
to an end. Then comes the enumeration of those who did not receive this
gift ; these participated only in the banquet, otv or 6 m ov 89 • The first to be men,
tioned are in reality subdivisions of the tribes : To�c; oe Ev Toc�c; cpu"'Aoc�c; xoc't'oc
rre:v't'"fJXOv't'oc pzloc'J OLocve:'1e:µ riµ€v oLc; line 30-3 1 . The group mentioned rre:v't'"fJY.Ov­
't'OCpzloc is not found in other documents which speak of tribes, discovered
so far either at Histria or in the rest of the Greek world. We have tried to
establish its meaning in a previous study, published by the review Dacia 90•
In this special case of our decree, rre:vTYJX Ov't'ocpzloc appears as a unit within
the framework of which the people take part in the banquct given on the
occasion of the religious celebrations in honour of the Mother of Gods. The presence
of the tribes on such occasions is often met with in inscriptions and is also
mentioned in Histria by the decree for Aristagoras , son of Apaturios 91• The
division of the people into smaller groups was useful during the holidays as
order had to be kept r.nd because it also facilitated the distribution of the gifts.
A decree from Piraeus in honour of a citizen from another demos shows that there
't'pLocx&c; represented thc group of people who took the meal in common. After
granting Kallidamas thc right to take part in the sacrifi.ces and the banquet, he
is assigned a place in 7 ;:- �ocx&c; 9 2 : xoci cruve:crnoccr8ocL KocAA�o&µocv-roc µe:TOC n e:L poc�e:UcrLV
v 6µ�µ6v fow1 de; -r p�ocxc.o:x �v ocv O'.UToc; �ouAîjTOC�.

82 Syll 3, 8 5 , line IO. p. 1 2 2 ; RE, 1 7, s.v. o !voitoadpzr, <; . A college


8 3 Ibidem, 3 20, line IO. of auvitOO'LotO'Totl ac Philipopolis : AEM, XVIII,
8� Ibidem, 56, line 30. p. 1 1 7 , no. 30.
85 Ibidem, 438, line IO. 90 See « Daci.a », N. S., III, I 959, p. 256 - 25 7 .
88 Ibidem, 454, line 5 . 91 Syll 3 708, line 2 3 - 24.
87 I G B I, 43, line IO. 92 IG 2 1 2 1 2 (Michel, R e cu eil . . . 1 45 , Syll 3, 9 1 2),
88 BCJ-I, I 88 5 , p. I 2 7 . line 14 sq. ; cf. L. Robert, Hellenica, V, p. I O.
89 Concerning o [voit6cnov see C'.>Jh., VI, 1 903,

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19 T l l E l l l ST H L\ 'i l l ECl l E E FO H A I L\ 291

The c1t1zens who, we are told, were included in the pentekontarchies,


probably represented the mass of the people, 7tOALTCH with full rights in the
state, in contradistinction to the common people T O 7tA-Yj8 oc; (line 43-44) and
foreigners : mipc:moriµouv't'c:c;, mentioned lower down. Of the same gift, obott6mov,
which was boastfully named by the inscription 8crov OL b t Toic; µc:y&!-oLc; ov6µcrn LV
r.pLAO't'c:Lµooµc:voL offered by those w ho claimed to acquire high names 93 also pro-
6.ted the colleges of uµv c.)OOL, 't'EX't'OVC:c;, Lc:pon [J.oc ] Td't'( n, and �p11.XAC:LOCO"'îiY.L
This is the second time that a college of singers, uµvwoo(, is attested in
Histria. An inscription discovered in 1 953 and studied by D. M. Pippidi, mentioned
the « elder singers who honoured the great god Dionysos » : uµvwoo( 7tpc:cr�O'îc: p oL
o L 7tc: pt Tov µeyocv -9-c:ov �L6vucrov. As the editor of the inscription established,
they formed « the artistic group of the association cr7tdpoc �wvucrLiXO"TW'J or an
independent group affi.liated to the speira for the purpose of joint performances ».
Dating from the fi.rst half of the 3rd century of our era (222-225), the inscrip­
tion furnishes information on the organization of the college of hymnodoi 94•
ln our decree the hymnodoi are not qualifi.ed by an epithet which could
tell us more precisely which is referred to. To identify them is rendered even
more diffi.cult, by the fact that in the Roman imperial period the Greek towns
had many groups of singers. The inscriptions mention the hymnodoi in connection
with associations, for instance with the gerousia , the Council or, as we saw at
Histria , as members of the mystical association in honour of Dionysos. The
most frequent type of singers' associations were those aimed at glorifying the
emperors 95• lt is possible that those mentioned at Histria should have belonged
to a college of this type, such as those in the towns of Moesia Inferior 96, or they
may have been a larger group of all the colleges of singers who had gathered on
the occasion of the celebrations in order to receive the gifts.
Among the associations mentioned for the fi.rst time at Histria is also
that of TEX't'ovc:c; (line 32-33). This term was used as far back as the Homeric
epoch to designate woodworkers, house-builders and shipwrights, etc. 97• Although
the word has also other meanings, it indicates in general the work of people who
use wooden material, in contrast to stone workers A.�8 oA.6yOL or metal workers
xoc A.xdc;. The decree gives no details as to the organization of the colleges of
tektones in Histria. Documents referring to this association are rare. Some data
are offered by Egypt, where they existed in the l st century (the year 46 of our era)
o L &.7to [ T-Yjc;?] TITo[ A.c:] µoc(ooc; Te[xt'o] vc:c; ttpc:cr�o't'c:p o L (there were therefore at least
9J Only the zealous ones who spent money for Th. Reinach, s. v . Hymnodus, in DA, I I l 1 , p. 336 - 337 ;
the benefic of the community became <pLAOTe:Lµouµe:vot, Fr. Poland, op. cit . , p. 46 sqq. ; E. Ziebarth, in RE, col.
or acquired high names µ e:y&::f-ot ov6µotTot. In the 2520 - 2522 ; H. I. Marrou, op. cit., p. 1 92 ; D. M.
decree of the Herakleiasts of Delas in honour Pippidi, Contri buţii . . . , p. 1 97 - 2 1 2 .
of Patron, son of Dorotheus (Ch. Michel, op. cit. 96 At Dionysopolis chere appear o [ uµv@3ol
998, lines 30 - 35), or in the regulations of che ioba­ ve:t�Te: p O L and o [ uµvouvTe:, TOU' :Ee:�otO"TOU' (IGB, I, 3 7 ,
choi of Athens, the benefactors of che associa· 3 0 ) a n d ac Nikopolis ad Istrum three inscriptions
tions are called <pLAOTe:Lµouµe:vo� (Syll 3, 1 109, lines speak of uµvwool 7tpe:G�'JTe: p oL, uµvwod <pLAOGE�GtGTOL,
4 1 - 46) ; in an inscription from Bithynia (OGIS, 5 28), uµvwod [e:p ovd:.<ctL l<GtL <pLAOO"E�otGTOL, i bidem, 656,
Tiberius Claudius Piso, afrer having held the highest 667, 668.
fonction which existed in the Roman epoch, acquires 97 II. V, 5 9 - 63 , VI, 3 1 5 ; Od, IX, 1 26 , XVII,
the title of TO µiyot ovoµot TOU yivou,. 384, etc. see the article Architectus in DA, I, p. 3 7 4 -
•� D. M. Pippidi, Contribuţii . . . , p. 1 97 - 2 1 2 . 382 ; G . Busole, op. cit., p . 1 7 2 .
9 6 Concerning the college o f hymnodoi see :

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292 EM. POPESC:C 20

two associations in that place) and who had also a priest 98• We find a X WJ O'V
-rwv -rex-rovc.uv mentioned at Oxyrhynchos 99 in the 4th century (3 1 6 our era).
Recently, J. and L. Robert reported an unkown inscription 100 found at Avdan
in Eastern Caria, dating from the imperial period ; it comprises a list of 14 names
with the following dedication : ot xoc-roccrxe:1hcrocv oixov cruvc.uµ6-re: LitL Between
these names , mention is macle of a -rex-rc.uv and a xe: pocµe:u� headed by a priest.
In rPconstituting and understanding the text, we met with a great difficulty
namely I E POIT . . TEITA I � in line 32 of the decree. Although there are but 2
letters missing, no correspondent could be found, in none of the documents
at our disposal. Prof. Werner Pee k (Halle) had the kindness to suggest in a letter 1 01
the completion of the lacuna with A A . Thus we should have the word {e: p o ,
n [:Aoc]-rdni� akin to {e:poT. AOCT('1), to be found in a Milet inscription 102 • We
consider such a fitting in, very suitable and we should understand by k p o7tAoc-re:l-rocL
an association whose me mbers carried on their activity in a •1e:poc IlA.oc-rE�oc
near some sacred edifice 103• Thus, there is proof of another college at Histria
and we receive new toponimic indications on this Greek city.
The association of Herakleiastai is the last enumerated in the list of those
having received otvo r, 6 : tov . Its mention in our decree is the only of this
kind at Histria. It is a proof of H �rakles' honouring in our Pontic city.
The enumeration of Aba's deeds connected with the New Year feasts
closes with line 34. Then , µe:-roc [Se Tou]-ro, her generosity is connected
with other events during the year. The first of them is mentioned vouµ'1)v(oc.
This day, the first after the appearance of the new moon in the sky,
was of particular importance in the life of primitive peoples, as well of the ancient
ones 1 04• With the Greeks it was an occasion for religious manifestations, some,
times public, and also particularly private. Dedicated to Apollo, also called
N ouµ�vto�, this day was also celebrated in some regions of the Greek world
(and in Macedonia too) as the birthday of this god. The Spartan kings brought
sacrifices to Apollo every v ouµ'1)v(oc and on the 7th of the month 105• In Athens,
the citizens climbed the Acropolis and prayed to the gods for themselves and
for the welfare of the State 106• At Priene 107, the stephanephoros brought

98 Alex. Mus. no. 47, line 2 1 3 ; Catalogue lo J


For a better understanding of the word
3
1 893, p. 1 45 (2489) ; apud Poland, op. cit., p. 1 1 8 - 1 1 9 , see : 0Jh., 29, 4 4 : �oo-rorr).ocnln;.; ; IGRR, IV, 790 :
343. o [ Ev -r"ij LXUTLX"ij ltAOC't"ELoc nxvel-rocL ; i bidem, 7 9 1 : o [ EV
9 9 Grenfell- Hunt, The Ox;yrh. Pap. I 5 3 , cf. -r"ij 8e:pµocfa ltAocTe:Îoc lpyoca-roc( ; i bi dem 425 : o [ xoc-rot­
Poland, op. cit., p. 1 1 9. xo\iVTe:t; ri)v lioccmocpe:l-rwv ltAocTEÎoc ; IGRR, III, 7 1 1 :
100 J. and L. Robert, in BullEp, 1 958, p. 1 95 , 7 5 . :Ee:�ocari) itAocnîoc ; SEG, IV, 5 39 - 54 1 : l1Aoc-re:îa
101 This article was already in the press when Bpocvztocv/i.
we received the letter in which the following inter· 101 M. Nilsson, Primitive Time- reckoning, Lan·
pretations were suggested, beside the one mentioned don, 1 920, p. 14 7 sqq. and 362 sqq.
in note 42 and the above-mentioned : lines 3 2 - 3 3 : 106
For VOU(J."l)Vloc see the article by M. Nilsson
o [vorr&nov ; line 34 µe:-riX [81: -rou]-ro ; line 37 e�UltlJ­ and Ludwig Ziehen, in RE, XVII, col. 1 2 92 - 1 295 ; cf.
p&[-rlJae:v· OOoc) j line 38 oc[u-rlxoc e8e)�oc't"O instead of Ludwig Deubner, Attische Feste, Berlin, 1 956, p. 202
&[rrocVToc &ve:8&]�oc-ro as we had proposed ; line. 4 1 : 108 [ Demosth] 2 5 , 99 : rrwt; 81: -rocît; vouµ l)vloctt;.

T]EAEL ; line 43 �[TL ctAA"l)V 8wp)e:ocv? ; line 44 : [cpop. e:!.; -r�v &xp6rr oALV &voc�oclvovnt; -r&yoctloc -r"ij rr6Ae:L
nxwv TLv]wv ? Our warmest thanks go to prof. Peek 8t86voct xocl €xoca-ro.; E:ocu-rw -roî.; .&e:oî.; e:u �e:-roct.
for his precious help. 107 Inschriften von Pri ene, hersg. von Fr. Hiller
1oi Milet. Die Ergebnisse cler Ausgrabungen, von Gaertringen, Berlin, 1 906, 1 08, line 260 sqq. ;
l l a. l H, 403. 1 1 3 , line 5 4 ; 1 2 3 , line 4.

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21 T H E H I S T R I A N D EC R E E F O R A LI A 293

sacrifices to the gocls of the town ancl in Erethria 1 08 the statues of the tyranni,
cicles were crownecl. Nouµ l)vloc was a holiclay cluring which the families or colleges
crownecl or cleanecl the statues of the ancestors, ancl went to the temples to
bring sacrifices to the gocls ancl heroes 1 09 •
Then are mentionecl e udo:L which mr nn the sacrifices at the monthly
assemblies auv o8oL, auvocywyocl in honour of the gocls and benefactors. As was
pointecl out by Polancl n o auvo8o� and auvocywy� , terms which mean assemblies
of a religious nature, are inseparable from &ualocL. There are clocuments point,
ing to monthly &ualocL. Thus in the clecree of Sestos, in honour of Menas,
it is statecl that the sacrifices in honour of the protecting gocls of the gymnasium
were macle every month 111 • An inscription of Hierapytna 11 2 inclicates that &ualoc
took place xoc-ra µ!fjv [oc] , while in other localities similar mentions are macle 113 •
With a meaning approaching that of auvo8o� ancl cruvocywy�, but with
a somewhat larger nuance, is the worcl €op-r� .
Iloc't'plocL e:uxocl, mentionecl in our inscription lines 35-36 refers to the
perpetuation of a cult, brought long before from the metropolis to the Dobru,
cljan citaclel ancl which the colonists were striving to preserve unchangecl. This
treasury of customs formecl [ -ra d]8Lcrµ€voc: as an inscription of Magnesia 114 tells
us, for the fulfilment of which the evergets hacl to pay sums of money, whence
the sense of generosity, liturgy 11 5 • That is why in our inscription, mention is
macle in lines 37-38 of the � �8Lµo� te:p o7toLtoc which Aba carriecl out to the
benefit of the people, spencling consiclerable sums of money. Lines 37-4 1 can
be unclerstoocl only in this way : yap -r!fj� Eelµou te:p o7tmtoc� ocvocA.wµoc-roc oc[ U't'LXOC
! � I ] !::' !! fJ. I > I I "). I > I -

e:oe: sOC't'O XOCL uO'OC U7ti:: p e:uae:t-'e:Loc� e:7te:vOe:L 7tOCV [ 't'OC �LI\ ] O't'e:Lµw� E:7t0Ll)O"E:V, 't'WV µe:v
\ t l_ > \

ocvoc"Awµoc-r w [v xoc-r] oc�p ov�aoccroc -r!fj� ae: e:UaoC:loc� oux OALyw p�croccr[oc . . . ] X.'t'.A.
The strangers who were in the town also benefitecl by Aba's bounty to
the people. Like other evergets, like Aristagoras ancl Carpos, son of Artemicloros,
who dicl not forget strangers 116 , she also remembers them ancl gives them presents.
About what strangers our clecree speaks is clifficult to say. The only specification
we have is that she favourecl the strangers « who enjoyecl influence with the
people » : -r] €Ae:L xocl 7tocpe:ma'Y)µouv-rwv -rw&v -re: 7t[e:pl -rov] 8-Yjµov 8uvocµEvwv.
Taking into account the inclications of the text, we believe that we must think
first ancl foremost of the Romans who, as representatives of the central power,
1 08 Syll 3, 284. hersg. von Otto Kern, Berlin, 1 900, no. 1 1 7 , p. 106,
109 Cf. article in RE, s. v. vouµl)vloc, see above line 5.
note 1 05. Unlike Nilsson, L. Ziehen draws attention 115 Syll 3, 1 1 09, line 1 1 1 : 6 le:pei'.i� 13e bwre::Ae:ln·>
to the private nature of the celebrations within the -r:Xc; i6lµou� ALTOupylocc; ; L. Robert, H ellenica V I,
framework of vouµl)vloc, pointing out that în general p. 7 7 , 78 : e: lOLO'fLEVOC • . . ,
1't"tXVTOC t6Lµoc.
che events took place privatim. 118 Syll 3, 708, line 1 6 : 1't"Ae:ÎO'TOC TE O'\lVOCAAtXj'fLOCTOC
uo Poland, op. cit., p. 247, 248 and RE, IV, 1't"OALTOCc; &µoc K [ocl ] !;ivoLc; 1't"OL"l]O'tXfLE:VOc; 1't"po� 1't"tXVTOCc;
col. 1 284 - 1 296 and col. 1 4 1 5 - 1 434. &<p1(A.]ocpyupwc; u1't"e:O'T�O"ocTo ; for the second century
m OGIS, 339, lines 67 - 68. of our era, see inscription published by Tocilescu,
1 1 2 CIG, II, 2562. AEM, XI, 1 887, p. 66, no. 1 40, but correctly un­
m JOAI, V, 1 902, p. 1 28, line 1 5 ; Ch. Michel, derstood by L. Robert and commented by D. M .
op. cit . , 1 0 1 1 , IG, IV 3 5 8, line 1 2 ; Lebas-Wadding­ Pippidi, in SCIV, IX, 2 , 1 958, p . 366 : Ktip1'1"oc;
ton, Voyage archeologique en Grece et en Asie Mi neure, 'ApTe:µLl3wpou Tou ii [ pz1e: ] pcw( c; Kocl 1't"ovTtipxou Kocl
voi. III, no. 1 1 43, line 18 sq. u!ou Tlj� 1'1"6Ae:w�] e:U6l)VLtipxou Kocl 1't"OAAtXKLc; Ev [Toci:c;
11 4 Die Inschriften von Magnesia am Meander, &<pop!oc1c; Touc; 1't"o:Ahocc; Koct Tou� tvo1 ]KolivTocc; !;zvouc;
&pi<jiocVTOI c; . . . K.T.A.

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294 22

must have settled in Histria in order to carry out special missions. There are
sufficient mentions of their presence in our Pontic town. Pârvan believed he could
identify some of them even among the members of the gerousia 11 7 • ln any case,
there was a statio of the Roman military post in the important Greek centre of
Histria, as is proved with certainty by the gravestone of Aelius Victor, beneficiarius
consularis 11 8, and maybe the name of M. Julius Moschus, member of the gerousia
(col. I, line 103) and at the same time beneficiarius. Naturally, we do not exclude
the possibility that among 7tix pEmS"f)µ ouv-rEc; o i 7tEpl. -rov S�µov SuvocµEv oL there
should also have been others, maybe foreigners invited by the people for the
satisfaction of requirements which the Histrians could not cope with alone. lt
is probable that this happened also at the time of our decree, as it did in
the Hellenistic epoch, when architects 1 1 9 and physicians 120 were invited , win,
ning the praise of the people. W e must also bear in mind the merchants ,
who settled there for commercial exchanges. Even though at the time of our
decree commerce no longer represented the main source of income for Histria,
as it had been before, yet it could not have declined completely. Moreover,
in a letter of governor Sabinus to the Histrians it is said that the former had
learnt (the information is certainly exaggerated) that « almost the only income of
the town is that resulting from the sale of salted fish » 121 : [ crzESov] hdv"fJV
µ6v"f)v dvixL -r�c; 7toAEwc; 7topcro[Sov -r�v h -rou] -rixpELZEu oµev ou tz0u oc;. Coming
from the Orient or southern Greece, these merchants must have come to Histria,
even if their number was not so big as in Tomis, the great economic and politica!
centre of the Roman imperial epoch 1 2 2 •
The last social category mentioned in the decree for Aba is the rag tag
and bobtail, the plebeians, the commoners -ro 7t:A�O oc;. It is regrettable that just
at this place our inscription is so mutilated and we cannot find out more things
about this social stratum, mentioned for the first time at Histria . It is probable
that this category included, besides commoners, also the poor and all those who
were of uncertain origin, as well as the freed men , OCTt'EAEU0Epm, about whom some
mentions are macle at Histria 12 3• AU of them formed a composite group, which in
other parts of the Greek world bore the name of cruvix0 pmcrµ6c; and took part in
the assemblies of people in order to increase the number of those who had to
acclaim (tm� ooccr8ixL) the everget 1 24• ' ExxA"fJGLIX in the Roman epoch confined
themselves to voting the honorific decrees and that is why the « purity » of the
participants was no longer required.
Because of the big fragments missing in the stone, we cannot interpret
the words a.u-rwv ixt-r ouµevwv and probably [ nv ] wv &vixSu oµevW'J line 43-44
11 7
V. Pârvan, Histria IV, p. 604 - 605 . 1 21 V .
Pârvan, Histria IV, p . 563, line 20 - 23.
1 18
Idem, p . 668, n o . 4 5 . Cf. O . M . Pippidi, op. cit., p. 1 7 1 - 1 96.
ll9D . M . Pippidi, Contri buţii . . .
, p. 1 1 2 - 1 22, 122 Orientals in Histria : CIL, III, 1 2 , 489 and
claims chat the decree in honour of Epikrates, son V. Pârvan, op. cit., p. 595, no. 1 9. For the situation
of Nicobulos, today preserved at the Dragomirna in Tomis, idem, Die Nationalităt der Kaufleute im
monastery, comes from Histria ; for the other archi · rom. Kaiserreiche, Breslau, 1 909, p. 7 3 , 86, 1 00.
tect who came to Histria, see SCIV, V, 1 954, 1 - 2 , Special mention must be macle of o!xoc; -rwv EV
p. 95, n o . 1 0 ; i bidem 3 -- 4 , p. 549 - 5 5 7 ; cf. T6µEL 'A).d;o:vllpiiwv.
L. Robert in BullEp, I 9j 5 , p. 244, 1 63a. 1 23 V. Pârvan, Histria VII, p. 38, no. 3 7 .
l:o SCIV, VII, 3 - 4 , 1 956, p . 347 ; cf. J . and 124 For Asia Minor see the documents collected
L. Robert, op. cit. , 1 95 7 , p . 1 1 2 , 336. by I s. Uvy, in REG, VIII, 1 895, p. 205 - 2 1 8.

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23 T l l E l l l ST l \ J..\ '.\ l l EC : H E E F O I I A l lA

(see note 101 of this article). lt is possible that mention is here macl e also
of the TIA-Yjf:l oc; or other social groups which Aba took care of, doing this, either
because they asked, claimed ? ( (1.JrouµE:vwv ) or because they withdrew, did not
crowd, lived apart from actual problems ( &.vocou oµE'JWv ). Not one of these, ouOE'J
-rou-rwv, or of the categories mentioned above were refused by Aba [ &.7tr4y6 pe:ucre:] ;
on the contrary, every day desired by the polis [xoct de; -r�v] �µE: poc'J �v ·i;OE:f... "fJ crE'J
� 7to/,Lc; -rw [v ' fo-rpL"fJv&v] line 45 - 46, she gave them all, 7tiicrLv E: awxe:v , whether
they were men or women 1 2 5 [ &.vop&m ] 'J xoct yJvocL;(v. This last indication is meant
to show the largest sphere encompassed by Aba's generosity.
The honours granted her, and which mark also the end of our inscription,
are typical of all evergets : glori fication, crowning at all festivities, all the other
honours due to the great benefactors and having her portrait painted 1 2 6 in a public
building, or schola belonging to the servants of the Mother of Qods [ &.w1..:y o,]
,
pe:u, r e:crJ 8 C{L oe:, XOCL, cr-re:cpOC'J OU- r crvoc 1-' ()(V EXOC'îOCLOU . . . e:v 7t()(O"L'J e: J o p"rOCLi; " µe: r -re: J f.ELV
, _ , _

"' Cl L ''A fJ. ,


,

oE: OCU'î'Yj'J . . . X'îA. . . . xoct dx6vwv y[ p1X7t'îW'J] . . . line 49 and the follow,
ing ones.
Our document is of particular interest also as regards the Histrian language
spoken in the 2nd century of our era . From a linguistic point of view characteris,
tic is the way in which t&-roc &.'Je:Y.. cpC:)ve:-rov and the diphtongs e:L for L (-re:L µ.·1; ,
cpLf... 6 -re:Lµoc;) or e:o for ou are written. W e do not mean to dwell on this question
as we have clone it alsa on the occasion of the publication of the first frag,
ment 1 2 i . Moreover, this linguistic phenomenon formed the object of detailed
researches by Professor D. M. Pippidi 1 28 , who proceeded from other documents ,
some of them older and some newer than ours. lt seems more suita ble for
us to note the style of the decree, which excels in affected and even bombastic
expressions, using many superlatives and choice words in order to exaggerate
the merits of the honoured person. For example : 'rovE:wv -re: Emcr·l; µ.wv Y.. (1. t 7t p o-
' > I > "' I t:° < I > (J_ I > I "'\ I
yo'JW'J E7tL<:pOC'Je:cr-roc-rW'J, . . . e:vo "'\
oc,ouc; U7t"fJ pe:crLO' i; OC'JU7te: pl-'/\.fJ'îW1; e:x-re:-re:/\e:xo [ -rwv ] , . . . 7t\/.-
O""IJ1; E;ocL phou -re:Lµ'Yjc; -re:-ruz"tJx6 [-rwv] . . . µe:yocf...ocuz(oc, . . . µe:yocf...w cp p 6vwc;, k p o7tpe:-
, t:'
, � ' c,oc-r ,, ' ' , ' , '
A
• • ,
7te:cr-roc-roc or repet1t1ons OC'JOC/\t•)µoc-roc Eoe:
:
î. ,
]
'
o X(l L ocroc u7te: p e:ucre:l-'e:Locc; e:7te:v oe:i
7t&v [-roc] cpLf...] o-re:(µwc; E7to( "f)cre:v and immediately 'îW'J µE:v &_,n/.wµ&-rw [ 'J x.oc-r] :x,
cp ovfi croccroc -r-Yjc; ae: e:uoo ;(occ; . . . Y.. . -r. f... . This is a characteristic feature of the style
of inscriptions during the imperial period. We could compare this , from this
point of view, with an epigraphic document of Thyatire, recently re,published
by L. Robert 1 29 , where one finds most of the expressions of our inscription.
Naturally, apart from the expressions and the exaggerated tone of the docu,
ment we have studied , we can find in it a great deal of information on the interna!
situation of the city Histria in the 2nd century of our era. This is precisely
what we have tried to do and now the decree for Aba appears to us as a picture
in which we see the whole Histrian people, on which A.ba first bestowed her
gifts and then prostrating themselves before of her at the People's Assembly
in order to satisfy the feeling of glory which not even the ancestors' µe:yoc:Aocuz(oc
125 Cf. SEG, IV, 3 0 1 to the end. 1 2 8 O . M . Pippidi, Contri buţii . . . , p. 7 2 and
128 We considered this to be « painted images » 1 2 9 sqq. ; cf. G. Mihailov, La Lan g u e des Inscriptions
as we had the impression that after dx 6vwv there Grecques en Bulgari e, Sofia, 1 943, no. 3 1 , 36, 5 5 , 5 7 .
follows a y. 129 L. Robert, Helle nica V I , p. 7 5 , no. 2 5 .
127 SCIV, V, 3 - 4, 1 954, p. 4 5 2 .

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296 EM. POPESCU 24

could fulfi.l. An important thing is the fact that from the mentions in the decree
we realize the composition of Histrian society. The socio-economic changes
which took place at that time, resulted in the outlining of classes with a different
economic basis. ln the foreground are � ou'Aru-roc( and ye p oucrLocG't'oc(, who form
the stratum of the wealthy, the evergets, present in public affairs. At the
opposite pole of the plutocracy is the mass of commoners, -ro 7tA.!fj6 o<;, who
play a small part in public life (mentioned last in the decree). The middle stratum
of society is formed by the citizens with full rights, who have a place in the tribes,
in 7tEV't''YJX Ov-roc

px.locL and who are maybe members of some professional colleges :

' I I t I I
LOC't' pOL, 7t0CLOEU't'OCL, uµvcuo oL 't'EX't'O'VE<;, etc.
As for the source of incomes of the wealthy, it must be considered to
result fi.rst of all from the exploitation of Histria's rural territory, where they
had large estates and villae. The gravestones of Aelius . . . buleuta Histriae 130 and
L. Pompeius Val ens 131, obiti ad villam suam, as well as the vast territories of Messia
Pudentilla 132, are strong evidence in this respect. Moreover, the ever more diffi­
cult natural conditions in Histria, due to the continuous blocking of the harbour
because of the sand, and the general upsurge of agriculture in the Danubian regions
during those times, must have macle those Histrian eueFyt-rocL, and qJLA.6-reLµoL at
the same time also agricolae boni 133• Aba is a representative of this class 134.

EM. POPESCU

130 V. Pârvan, Cetatea Ulmetum, i n ARMSI, 133 M. Rostovtseff, op. cit., p. 345 ; Em. Con·
s. I I , XXXIV, p. 530, no. 2. durachi. Histria I. p . 54.
131 AEM, XVI I , 1 894, p. 87, no. li ( = CIL, 134 W e are very indebted t o professor Iorgu
III, 1 2489). Stoian who was so kind as to place at our disposal
183 I . I. Russu, in SCIV, VI, 1 - 2, 1 95 5 , for this study the first fragment of the inscription,
p. 7 .5 - 86. as well as most of the others found by him.

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o HEl{OTOPbIX no CHX noP HEH3BECTHblX
ACOEl{TAX PAECTBA B r. TOMbl

Bonpoc o pa6cTBe B rpet1ecKHX ropoAax Ha TeppHrop1rn: PHP , KaK, BrrpotieM


H BOnpoc o pa6cTBe Boo6m;e, COBeprneHHo He HHTepecoBaJI 6ypmya3HbIX HCTOpHKOB .
JllllIIL B peAKHX pa6oTax BCTpeqacrcH cnyqaiiHoe yKa3aHHe B CBH3H c ynoMHHa­
HlieM mu<0ro-JIH60 pa6a HJIH HMeHH, Koropoe no cosByt1mo Morno 6b1 npHHaAJie­
man, pa6y 1 • TOMbl - ropOA, KOTOpbIM Mbl saii:M.eMCH B HaCTOHm;eil pa6oTe - ue
HBJIHeTCH HCKJilOtieHHeM , XOTH CBH3aHHbie c HHM MHOrOtIHCJieHHble AOKyMeHTbl ,
MOH<:HO CKa3aTb 3aCTaBJIHIOT 3aHHTh orrpeAeJieHHylO no3HD;Hl0 no 3TOMY Bonpocy' IIO
Kpa:M:He:M: Mepe B OTHOIIIeHHH H3BeCTHOM 3IIOXH.
K comaneHHIO, AaH<:e rrocne KYJihTypttoil peBOJIIOIJ;HH, KOrAa B H3yt1eHHe
ApyrHX BonpocoB 6bIJI BHeceH 3HaqHTeJihHblH BKJiaA Ha OCHOBe HX nepeCMOTpa Il
CBeTe HCTOpHtieCKOro MaTepHaJIH3Ma, B o6naCTH HCCJle,[\OBaHHH pa6CTBa - n;eHTpaJih­
HOro Bonpoca npH 113yqeHHH nOA06HbIX noJIHCOB - 6bIJIO C,[\eJiaHO em;e OtieHb Mano .
HecKOJlhKO o6m;HX 3aMetiaHHM Ha OCHOBe H3ytieHHH AO CHX nop em;e c 3TOH ToqKH
spelllUI He HCnOJih30BaHHblX AOKyMeHTOB B COBeTCKOH HCTOp11orpaqm11 2 ' K I<OTO­
pbIM CJle,[\yeT A06aBHTh HeCKOJihKO Ha6mo,[\eHHii COBeprneHHO o6m;ero xapa.KTepa '
BAo6aBOK HHOr):\a cnopHbIX 3 - BOT K tieMy, HaCKOJihKO HaM H3BeCTHO, npH6JIH-
3HTeJihHO CBOAHTCH JIHTepaTypa no 3TOMY BOnpocy.
IlpaBAa, pasperneHHe ero - HenerKoe AeJio . HcTOtIHHKH, Boo6m;e HeMHo­
rot1HCJieHHb1e B 3TOM o6JiaCTH, 3):\eCh em;e cKyAHee, a cym;ecTBYIOil1;He He AOCTa­
TOtIHO y6eAHTeJihHbl. 3ro em;e JlHIIIHHM noBOA K HX BHHMaTeJihHOMY OTOH<:AeCT­
BJleHHIO, HCCJieAOBaHHIO H HCnOJih30BaHmo . 0HH cym;ecTBYIOT, npaB,[\a B HepaBHOM
Mepe, B saBHCHMOCTH oT ropoAOB H 3nox . Ta.K, pa6cTBo B ToMax, AO cHX nop
He AOKyMeHTHpOBaHHOe HenocpeACTBeHHO AJIH 3IIOXH aBTOHOMHH, AOBOJihHO qacTO
ynoMHHaeTCH B paHHepHMCKYIO 3IIOXY' 3noxy HaH60J1hIIIero pacu;BeTa aHTHtIHOro
pa6CTBa . Ilo3TOMY nepBOH 3a):\atieH B 3TOM HanpaBJieHHH AOJIH<:Hbl 6bITh p03blCKH
H HCnOJih30BaHHe AOKyMeHTOB, tITO He Bcer,[\a nerKO, HO COBeprneHHO Heo6XOAHMO .
IloTOMY tITO HMelOTCH AOKyMeHTbl, He ynoMHHaIOm;He npHMO o pa6ax, OAHaKo,
1 Exempli gratia, V. Pârvan, Histria VII, CTp. 93. 692) ; T . .D;. 3JiaTKOBCKa11, Me3U.R B 1-11 BeKax H . 3 . ,
2 T . B . EJiaeaTcKa11 , 3anaoHo-noHmuucKue zopooa MocKea, 195 1 , passim.
B VII-1 BeKax oo H.3., Moc1rna, 1 952, passim. H oco- 3 D. M. Pippidi, Contri buţii la istoria t1eche a
6eHHO crp . 1 1 9 H cJie�. (cp. SCIV, IV, 3-4, 1 953, crp. Rominiei, 1 958, crp . 74 H CJie�. (passim).

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298 HOPrY CTOHH 2

HeKOTOpbie 3aMetiaHIHI , COAepmaI.QHeCH B HHX, CBHAeTeJihCTBYIOT o cyI.QeCTBO­


BaHHH 4 pa6oB .
Mb1 npoAeJiaJIH 3TO npemAe Bcero B 06nn1pHoii pa6oTe, nocBHI.QeHHoii
3TOMY Bonpocy fi . B AaHHOM H3JIO)f{eHHH Mbl HaMepeHbl HCCJieAOBaTh JIHillh HeKo­
TOpbie, AO CHX nop HeH3BeCTHbie CTOpOHbl BOllpoca o pa6CTBe B ToMax B CBeTe
Heo11y6JIHKOBaHHOH AO HaCTOHI.Qero BpeMeHH JiaTIIHCKOH HaAllHCH, 11peACTaBJIHIOia;eii,
KaK Mbl HaAeeMCH , orpOMHblH HHTepec .
Petih HAeT o HII)f{Heii qacTH 6onhIIIoli 11orpe6anhHOH cTeJIJibI H3 H3BeCTHHKa .
Ona pa36HTa Ha TpH KYCKa HepaBHOH BeJIHqlIHbl, KOTOpbie OAHaKO xopOIIIO CKJiaAbI­
BaIOTCH . JleBaH CTopona llOBpemAeHa B HeOAHHaKOBOH CTelleHH, 110 KpaHM ee 11pocTaH
paMKa (110,BHAHMOMY, coxpaHHBIIIaHCH c 11paEOH CTOpOHbI) , OKpymaIOI.QaH KOHeu;
BbIIIIey110MHHYTOH HaAllHCH . TpyAHO 011peAeJIHTh, KaKoii 6brna BepXHHH qacTh
cTeJIJibI II KaKaH qacTh TeKcTa naAllHCH oTcyTCTByeT . TaK me TPYAHO cKasaTh , 6brna
JIH BepXHHH qacTh yKpaIIIeHa - qŢQ BeCbMa B03MO)f{H0 - KaKHM JIH6o penbe<l>Hbll\1
opHaMeHTOM, o6bil!HblM Ha llOA06HbIX llaMHTHHKax .
061.Qa.H BbICOTa coxpaHHBIIIerocH o6JIOMKa - 0,985 M (oAHOH JIHillh llOBepx­
HOCTII HaAllHCH - 0,60 M) , IIIIIpHHa - 0 ,70 M, TOJII.QHHa - 0 , 1 65 M . BbICOTa 6y1rn
AOBOJihHO H3Hl.QHOH <t>opMbl, OTpamaIOI.QHX OAHaKo 1103AHIOIO 3llOXY, KOJie6neTCH
MemAy 0 ,024 II 0 ,027 M .
CyAH 110 KpaTKHM yKasaHII.HM, coxpaHHBIIIHMCH B 06nacTHOM Mysee rop .
Koncrnnu;b1, 11aMHTHIIK, KaI< H MHortte Apyrtte , 6brn cnyqaiIHo OTKpbIT B KoncTaHu;e
B TaK HasbrnaeMoM «pb16aqbeM 11yHKTe » 6JIH3 NlaMaH . Te11eph on naxoAHTCH B
BbIIIIeyKasanHoM Mysee (IIHB . N!:! 69) . XoTH B TeKcTe H He oTcyTCTBYIOT JIHHrBHCTII­
qecKHe cpopMbl , OTKJIOHHIOI.QHeCH OT KJiacc1IqecKoro y110Tpe6nemrn: , BCe me qTCHHe
ero B OCHOBHOM He 11peACTaBJIHeT CJIHIIIKOM 60JihllllIX TPYAHOCTeH . 3TOro HeJib3H
CKa3aTb o BOCCTaHOBJieHml Bcero TeKCTa HaAlllICH, Aame B coxpaHHBIIIeHCH qacTH,
B03M0)f{H0 II H3-3a XYAOmeCTBeHHOH MaHepbl rpaBepa . Ilo3TOMY Mbl orpaHIIqHMCH
B OCHOBHOM 11epe111ICKOH Toro, qŢQ HCHO BH)::J;HO Ha KaMHe, ,!l;OllOJIHHH TeKCT JIHillh
TeM, r,1.1;e He MO)f{eT B03HIIKHYTh H1IKa1rnx COMHemrn: .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . ius idque que


. . . . . . . . . . . . Cla] udius :r.omine
. . . . . . . . . . entem posuerunt pa ren,
5 tes praeno ( ?)]men Aurel(ius) nomer.que
. . . . . . . . habebat veteranus quidem
. . . . . . i] ocertus octiens sic decies
. . . . eos( ?)] fata rapuerunt tenebris
. . . . . . et sine liberos alumnos
10 her]edes demisi et modo post
. . ] dum reddo meae vitis rationem
n]unc opto ut hic lapes aeterna
m] sedem quiescat et ( ?) me salvum
Pius et heres Hermes patrona titu,
15 lum posuit honorandum sepulcro.
4 HanpttMep, Ha,1:1nttctt, ynoMttHa10IJ..1H e o rna,1:1ttaTop­ l 'Orient grec, 1 940, crp . 1 0 1 II rne,1:1. ) .
CKHX 6011x, O'leH& �rnoroqHcneHHbl B ToMax (nocne,1:1- 6 Contri buţii epigra fi c e l a probleme sclavajului la
Hee Hccne,1:10BaHHe L. Robert, Les gladiateurs dans Tomis (B py1<onncH),

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2 99

Puc. 1

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300 HOPrY CTORH 4

B rrepeBo;::i;e (pasyMeeTcH, 3To KacaeTCH rryqrne coxpruurnrneiica: qacrn:, To


eCTb KOH�a) : « . . . . . cy;::i;1>6a IIOXHTHJia HX y MeHH, (II OCTaBIIIHCb O)J;HH) II 6e3;::i;eTHbIH,
H c;::i;errarr Hacrre,LVIHKaMH BOCIIHTaHHbIX (MHoii) H BCKOpe rrocrre Toro CBeJI cqeTbl
c mH3HbIO . (Ho) Terrepb H xoqy, qrn61>1 3TOT KaMeHD ;::i;arr MHe BeqHoe yn0Koe1me H
coxpaHHJI MeHH HeBpe;::i;HMbIM (HJIH crraceHHhIM ( ?) . B 3HaK (ChIHOBHero) 6rraroro­
BeHHH li KaK HaCJie)J;HllK fepMec IIOMeCTHJI B qecTb 6rraro;::i;eTeJIH Ha)J;IIHCb Ha MOrHrre » .
HecMoTpH Ha OTCYTCTBYIO�He qacTll H Bcrre;::i;cTBHe 3Toro Ha TPY;:vIOCTb Boc­
CTaHOBJieHHH ;::i;eTarreii, o6�Hii CMbICJI Ha)J;IIHCH )J;JIH Hac ,Ll;OCTaTOqHo HCeH : Jl�O ,
HeCOMHeHHO o6rra;::i;aBIIIee BH,Ll;HbIM MaTepHaJibHbIM H o6�eCTBeHHbIM IIOJIO)l(eHHeM -
llMH KOToporo BpH,LI; JIM Ha;::i;o HCKaTb B O,LVIOM H3 coxpaHHBIIIHXCH Ha HaMHe llMeH
(KrraB)J;HH mm: ABperrHii) - rroTepHB co6cTBeHHoro pe6eHKa HJIH, B03MO:;KHO, )J;eTeii
H OCTaBIIIHCb 6e3 IIOTOMCTBa, 060.HBHJI CBOHMH HaCJie)J;HHKaMH, Hesa;::i;orrro )];O
CMepTH, CBOHX BOCIIllTaHHHKOB - B TeKCTe alumnos . XoTH IIOCBH�eHHe HOCHT HMH
Jlillllb O)];HOro H3 HHX - fepMeca, HeT OCHOBaHHH cqHTaTb , qTo orrpe;::i;erreHHaJI cpopMa
MHOmeCTBeHHoro qJICJia alumnos heredes He COOTBeTCTByeT ;::i;eÎÎCTBHTeJibHOCTH .
He3aBHCHMO OT 3THX BTOpOCTerreHHbIX p;eTarreii, Harna Ha;::J;IIHCb, ,nIDKe B
CTOJib cpparMeHTapHOH cpopMe, Bbl;::J;BHraeT PHA qpe3BblqaHHO HHTepeCHblX BOIIpOCOB
CO�HaJibH0-3KOHOMHqecKoro rropH;::J;K a, CBH3aHHbIX c e�e He yrnqHeHHOH 3IIOXOH .
K comarreHHIO, B HarneM rraMHTHHKe oTcyTcTBYIOT 3JieMeHTbI p;IDI TOqfforo
;::i;aTMpoBaHHH . Ocrn10TcH JIHIIIb ;::J;aHHhie BHeIIIHeii KpHTHKH, ,upyrHMII crroBaMH ,
Harrm:rume H H3bIK, H B03MO)l(H0 H p;aHHbie BHyTpeHHeii KpHTHKH.
Ilpem;::i;e Bcero cpopMa HarrHcaHHH. XoTH , oco6eHHo B rranrncKoii 3IIHrpacpHH,
c 3TllM KpHTepHeM p;aTHpOBKH Hap;o o6pa�aTbCH qpe3Bb1qaii:Ho OCTOpO)l{HO , BCe me
HeKOTOpbie y1<:a3amrn - HarrpHMep TeHJJ;eH�IUI K KypcHBHOMY IIIpHcpTy ' cpopMa HeKo­
TOpbIX 6yKB (B qacTHOCTH Q , R) H T .II . - CBH;::J;eTeJibCTBYIOT o cpaBHHTeJILHO II03,lJ;­
HeM rrep11o;::i;e , rnqHee ronopH, He paHLIIIe IV B . H .3 . Crre,uoBaTem.Ho , Harna Ha;::i;rr11c1>,
no Kpaii:Heii: Mepe, COBpeMeHHa (a, MomeT 6bITb , BOCXO)lHT H K 6orree II03,Ll;HeMy rrep11o;::i;y)
H3BeCTHoii Ha;::i;rr11cH 3IIOXH KoHCTaHTHHa, Haii;:i;eHHoii B Tropaeum Traiani 6 • JlHHrm1-
CTHqecKHe )laHHbie Tal{)l(e He rrpoTHBopeqaT 3TOH ;::i;aTHpOBKe . He B3Hpa.H Ha HeKOTO­
pbie CHHTaKcllqecKHe o6opOTbl rrraBHbIM o6pa30M , OTpameHHe JIHTepaTypHblX HCKa­
HHH HJIH OTJUU{ II03THqecKHX BOCIIOMHHaHHii (rapuerunt tenebris li T.,u.), Mbl CqH:­
TaeM , qTo TaKMe HBJieHHH, KaK CMeIIIeHMe rra.uemeii {sine c BHHHTeJibHbIM, B sine
liberos 7 , 61>1T1> MomeT po,uHTem.Hhrn Ha is B cy�ecTBllTem.HoM I c1moHeHHH :
meae vitis 8) ; remisi = reliqui 9 ; lapes = lapis 10 ; sic B 3HaqeHMH sive 11 (MeHee

8 Gr. To c iles cu , Fouilles et recherc hes archeolo­ WCHHH c vitis' «BHHOrpa.:v1aH 11033» .
giques en Roumanie, 1 900, CTp . 56, 57 c cpoTOrpacpttc1':i 9 Cp. G. Rohlfs, Sermo vulgaris Lat i n us, Vulgar·
Ha CTp. 59. lateinisches Leseb11ch. ra1111e-Ha-3aa11e ' 1 95 1 , CTP .
7 Cp. Stolz-Schmalz, Lotei nische Qrammati k . Latlt· 5, NQ 1 7.
und Formenlehre, Syntax und Stilistik, 5 . A u fiage, văllig 10
B CMbICJie rraMHTHHKa ( ?) . Cp . Fr. Buecheler,
neu bearbeitet von Manu Leumann und ]o h. Bapt. Carmina latina epigrap hica, Jleiim-1ttr, 1 895 - 1 897,
Hofmann, MIOHXeH, 1 928, crp . 530 [ Syntax}. Cp . H No. 1 1 5 2, 1 1 5 3 , 1 1 92, 1 4 7 1 , 1 472, 1 4 7 3 , 1 47 4 , 1 4 7 5 ,
ILS, 7296, 75 1 8 . O ,1:1pyrttx rrpe,1:111orax, o6bI'lHO H eoo6111e A. Meillet-A. Ernout, D ictionnaire
yrroTpe6m1eMblX c ablatit•us, a B Ha,l:IIIHCH c accusati vus etymologique de la langue latine, H3,l:I. I , 1 932, crp.
CM . ILS, III, 2 lndices, cTp. 865-866. 496. O pius cp . Buecheler, yK . CO'l „ NQ 1 008, 1009,
8 Cp . ILS, crp . 842 ; po,1:1HT. rra,1:1e>1<, e,1:1HHCTBCHHoe 1 036 ; Meillet-Ernout, yK . CO'l„ CTp . 736.
'lHCJIO, CKJI. I c OKOH'l. es, KOHC'IHO, IIOA BJIHHHHCM 11
Cp . Meillet-Ernout, yK. co'!„ cTp. 895. LlrrH
rpe'leCKHX CKJIOHCHllii: . o CMCWCHHH e-i B CKJIOHe­ octiens, B03Jie decies, A. Ernout, Morphologie histori­
HHH : T3M >Ke, CTp. 8 1 3 . Bo3MO>KHO pe'lb H,l:ICT o CMe- q u e du latin, H3J:I. 1 927 r„ crp . 1 76 .

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5 o HEKOTOPblX HEl13BECTHblX ACnEKTAX PABCTBA B r. TOMbl 30 1

BepOHTHO COKpa�em1e) , XOTH BCTpeqaJIHCb H paHLIIIe, BCe me oco6eHHO qacTbl B


3TY 3noxy' He roBOpH yme o HaJIHqHH HMeHH ABpemrn, CTOJlb qacTO BCTpeqa10�e­
rocH, oco6eHHO HaqmmH c III B .
B norr1>sy ,ll;aTHpOBaHHH 3Toil 3noxoil, no-BH,ll;HMOMY, roBopHT H co,ll;epmaHHe
Ha,D;nHCH, B qaCTHOCTH, CCbIJIKa B Tpe6y10�eM YTOqffeHHH KOHTeKCTe Ha TO, qTo BeCLMa
MHoroqHcrreHHhie H pasHoo6pa3Hbie ,ll;OKyMeHTbI Ha3bIBaIOT alumni 1 2 • BnpoqeM, no
HaIIIeMy MHeHHIO, B 3TOM 3aKJllOqaeTCH rrraBHeiIIIIHiI lUITepec Ha)l;nHCH . Ilo3TOMY
Ha,D;o HeMHoro ,ll;OJILIIIe OCTaHOBHTbCH Ha 3TOM Bonpoce .
Hat.IHeM, KaK crre,D;yeT, c TOqfforo onpe)l;erreHHH TepMHHa, oco6eHHO noToMy ,
qTo B 3TOM OTHOIIIeHHH eCTL MHOro pasHorrracHiI, qrn61>1 He cKasaTb nyTaH�bI. KoHeqffo,
3TO o6ycrrOBJleHO MHOr03HaqffOCTblO CJIOBa B 3aBHCHMOCTH OT JIHHrBHCTHqecKoro H
oco6eHHO HCTOpHqecKoro KOHTeKCTa . OcHOBHbIX 3HaqeHHiI )];Ba. « Alumni - 06b1qHo
Te, KOTOpbIX KOpMHT HJIH BOCnHTbIBaIOT' HJIH Te, KOTOpbie KOpMHT - alumnos
consuetudo quos alas vel educes vel eos qui alunt clici vult - roBopHT aHTHq­
HbIH ,ll;OKyMeHT » 13 •
PasyMeeTCH, B HaIIIeM TeKcTe MomeT 6b1T1> peq1> JIHIIIL o nepBoM sHaqeHHH -
BOCnHTaHHlil<H ; 3TO 3HaqeHHe qa�e BCTpeqaeTCH, no Kpaii:Heil Mepe B Ha,D;nHCHX .
Ho 3TO TOJlbKO HaMeqaeT Bonpoc . l16o BOCnHTaHHHKH B rpa)l{,ll;aHCKOH ceMbe
cy�eCTBOBarrH pa3Hbie . B nepBy10 oqepe,ll;L , KoHeqffo, co6cTBeHHhie 3aKOHHhie ,D;eTH
rpIDK,D;aH, coqeTaBIIIHXCH saKOHHbIM 6paKoM . TaKoBo 3HaqeHHe crroBa, oco6eHHo B
CTHXax, HanpHMep y BeprHJIHH, KaK 3TO no,D;qepKHBaeT H3BeCTHbIB ero TOJIKOBaTeJIL
CepBHiI 14•
Ho B pHMCKOM ,ll;OMe BocnHTbIBarrH He TOJILKO 3aKOHHbIX ,ll;eTeiI . Mo)l{Ho cKa­
saTL, qTo qacTO OHM He 6blJIH ,D;allie caMbIMH MHoroqHcrreHHbIMH. llsBeCTHO, qTo B
Kam,ll;OM pHMCKOM ,ll;OMe, B saBHCHMOCTH OT MaTepHaJILHoro norromeHHH , 6blJIO 60Jlb­
IIIee HJIH MeHbIIIee KOJIHqecTBO pa6oB . IlpaB,D;a, HX ,ll;06bIBaJIH, no Kpaii:Heil Mepe B
onpe,ll;erreHHyIO 3noxy' rrraBHbl.M o6pa30M Ha BOiiHe, yme B3pOCJlblMH ; HO HaqHHaH
oco6eHHO co BpeMeH HMnepHH 6blJIO ,ll;OBOJlbHO MHOro pa6oB ' pO,ll;HBIIIHXCH OT ,ll;pyrmc
12 K poMe pa3iIH'IHbIX 3nllrpacptt1.!ec1<llx, HYMll3Ma­ related terms in the i nscriptions of Asia Minor, u
Tll'!ec1rnx li T. n. corpora oco6emw samHbI B o6wllp­ Anatolian Studies presented to W.H. Buckler, edited
Hoiî: 6ll6Jmorpaqmll : H. Wallon, Histoire de l ' esclavage by W. M. Calder-J. Keil (Publications of the
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1 892, CTp . 930 li CJICA. IIOA CJIOBOM expositio ; Mau, B B03MO}f{HOCTll 03HaHOMHTbC.ll c ABHHOM HHHroiî ) ; cp,
RE, I, 1 894, HOJI . 1 706, nog CJIOBOM al11mn11s (&pe:Tl:TO�) ; L. Robert, BE 1 939, 35, 1 946 - 1 947, 3 7 ; Helle­
E. de Ruggiero, Dizionario epigrafico, PuM, J 8�5, I , nica, VII, 1 949, crp . 3 1 ; AnnEp, 1 94 1 , 1 942, crp .
IIOA CJIOBOM alumnus ; Thesa11rns linguae Latinae, I, 43 H CJieg. ; P. Roussel, Affran c hissement et adoption
Jleiî:m-1llr, 1 900, HOJI. 1 793-1 797; Paul Allard, Les escla ­ d ' e nfants a Calymnos, B REA, 6, XLIV, 1 942, crp .
ves chretiens dep11is I es premiers temps de I' eglise j usqu' a 2 1 7 - 223 ; Tereza Giulia Nani, B Epigraphica, V - V I ,
la fin de la domination romaine en Occident, ll3A. Bblll. J-4, 1 943-1 944, CTp . 45-84,
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E. Weiss, B RE, XI, 1 922, HOJI. 463-472, c go6asne­ 1 793 ; cp. A. Cameron, yH . co'! . , HOTOpblii nogpa3-
HlleM W. Croii, HOJI. 471-472, nog CJIOBOM Kinder­ gen.11 eT alumni B a3UaTCHHX HaAIIHC.llX Ha TpH HaTe­
a ussetzun g ; Stephane Gsell, Esclaves ruraux dans ropau : npue111Hb1e geTu, ycbIHOBJieHHbie gen1, ,ueTu
l ' Afrique romaine, Melanges Gustave Glotz, I, 1 93 2 , HB IIOJIO}f{CHllH pa6os .
cTp . 398 ; W. L. Westerrnann, Sklaverei, B RE u Blegit sermonem, quo utrnmque (filium et
Suppl., VI, 1 93 5 , H O JI . 996--9 97; cp. OH me, The nutritum) significaret, nam alumnum dixit. TaM m c ,
Slave Systems of Qreek and Roman Antiquity, Cl>llJI&.­ (CCbiJIHa Ha Beprmm.11 , Aeneis, VI, 5 95).
geJibcpm1, 1 955, CTp. 30, A. Carneron, &pe:Tl:T�, and

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302 HOPrY CTOJIH 6

AOMaIIIHHX pa6oB H BbipocIIIHX B AOMe . 3rn TaH Ha3bIBaeMLie vernae ( otx.0yEVd�),


CTOJib qacTO yrroMHHaeMbie B JIHTepaTypHbIX H :mnrpacpHtieCKHX rraM.HTHHKax . Ilo3TOMY
6bIJIH H e�e eCTb yqeHhie, ClIHTaIO�He, l!TO HHTepecyIO�lle Hac alumni (- & pe:7tTOL )
HHl!TO HHoe, HaK yrroMHHaeMI>Ie BhIIIIe vernae. TaKoBo HarrpnMep MHeHHe A . Meiî:e­
A . 3pHy 15 H A .U3Ha 16 • HarrpoTllB , JI. Po6ep 17 H Apyrlle 18 c 60JI1>IIIHM ocHoBa­

HlleM ClIHTaIOT' l!TO CJIOBO &pe:7tTOL KaK li JiaTllHCKJti:i 3KBHBaJieHT alumni 03HatiaeT
COBepIIIeHHO Apyroe, HMeHHO : He AeTeiÎ, POAllBIIIHXC.H li BblpOCIIIHX B AOMe, a Haiέ
AeHHbIX B AOMe .
0AttaKO, 3TO JIHIIIb qacTlllIHO 06 0.fICHHeT BOIIpoc, TaK KaH IOPHAHl!eCKOe IIOJIO­
)l{eHHe vernae BIIOJIHe HCHO B TOM CMbICJie, l!TO He3aBHCHMO OT HX rrpOllCXO)l{AeHH.H,
li, KOHel!Ho, oT 60JI1>IIIeiî A06pomenaTeJI1>HOCTH X03.HHHa, oHll 10pllAHtiec1rn Bce me
OCTaBaJIHCb pa6aMll, HaK H BCe OCTaJibHbie . JlllTepaTypHbie, B qacTHOCTH IOPllAHl!eCKHe
H 3IIHrpaqmqecKlle TeI<CTbl He AeJiaIOT B 3TOM OTHOIIIeHllll HHKaKOH pa3HHI:�bl
MelliAY o6bIKHOBeHHbIMH servi ( emplicii) li vernae . HHatie o6cTOHT AeJio c alumni.
IloKllHYTble cpa3y IIOCJie po)l{AeHH.H H B3.HTbie Ha BOCIIllTaHlle - AaJibIIIe
Mbl YBHAHM, c KaKOH �eJiblO - HaK li BbIIIIeyrroM.HHYTbie &pe:7tTOL B rpeqecHOM MHpe,
3Tll AeTH oKa3LIBaJIHCb B ABYCMhICJieHHoM rronome1rnll 1 9 • C OAHOH cTopoHI>I, pOAHB­
IIIllCb B 6oJiblII HHCTBe cnyqaeB OT CB060AHbIX POAllTeJieiÎ, OHll HacJieAOBaJill IOPllAH­
qecHoe IIOJIO)l{eHlle POAIITeJieiÎ , TO eCTb qa�e Bcero CB060AHbIX JIIOAeiÎ, HO , c Apyroiî:
CTOpOHbl , KaI< BCHKllH pa6, OHH 6bIJIH BO BJiaCTH Tex, KTO liX BOCIIHTbIBaJI 20 . 06 3TOM,
HarrpHMep , - Mbl llMeeM B BllAY Jlllllib 3IIOXY llMIIepllll - CBHAeTeJibCTByeT AOKy­
MeHT, B KOTOpOM IIOKIUIYTLie POAHTeJIHMll li BOCIIllTaHHbie ApyrHMH AeTll paccMaTpll­
BaIOTC.H , cornacHo Bone 3aKoHoAaTeJIH , 6e3oroBopotIHO HaH pa6n1 . « Expositi -
rnacllT yHa3aHHbIH AOHYMCHT 21 - nullo numero sunt : servi sunt : hoc legurnJa,
tari visum est )) ' Aame eCJIH B HeHOTOpbIX CJiytia.Hx c HllMH li xopOIIIO o6pa�aJillCb,
KaK 3TO CJieAyeT H3 HeKOTOpbIX H3AIIllCe:H 22 •
IIlnpoKo oTpa3llBIIIeec.H B IOpHAHtiecKnx li JillTepaTypHbIX rraMHTHHKax He.Hcttoe
IIOJIO)l{eHne alumni - & pe:7t't'OL AaJio IIOBOA-HaK H MO)l{HO 6bIJIO OlliHAaTb - K pa3HO­
rJiaCll.fIM . MemAy rrpOlillM 06 3TOM KpacHopetillBO CBllAeTeJibCTBYIOT IIHCbMO I1JillHliH23

Dictionnaire i!tymo!ogi</ U e de la !angue latine,


16 ni c servi , XOTH OHll COCTaBJlliIOT BCe me oco6y!O
113,[I . I , 1 932,
cTp . 34, n o ,1:1 CJ!OBOM Alo ; 11 3 .LI . IV, 1 959, 1<aTeropmo. B ILS, 8377 = CIL, X, 7454 (Cm111J111a) :
I, CTp. 23 . Exemp!um codicillorum. /Have m i h i , domine pater/ ;
16 Les i nscriptions i nedites du Musee du Lou t•re, vale m i h i , d:imi ne pater ! /Cum ad te haec di ctarem,
Ilapm1<, 1 93 9 , CTp . ; « ltpe;r-r6� . . . l'equivalent exact i nfe!i cis/simum te aestimavi, ut eras cum me / hoc
de verna . . . designe un esclave ne dans la maison de mitteres. Peto ut monumentum/ mihi facies dignum
son maître » - Cp . 6oJJee paj-iee Mttett11e A. Calderini, i n ventuti meae. /A te peto Eutychian um a!umnum
La manomissio n e e la condizione dei li berii in Grecia, meum man wnittas vindictai/ ue /li beres, item Apri!em
M11.riatt, 1 908, CTp . 60, N2 5 y Nani, y1<. C04 „ CTp . 48 . servum meum./ qui solus ex mi nisterio meo superavit.
1 7 Les i nscriptions ineditts . . . : « le .&pe7t'tO� est / Scripsit (sic) XV ka!. April. Sirmi,/ L. Ca!purnio
exactement le contraire du verna, puisque Ic terme Piso n e P. Salvia Iuliano cos ( = 1 7 5 e. n.).
designe proprement, a cette epoque fpllMCl<YIO :moxy] 2 1 Seneca, Contro versiae, V, 3 3 .

un enfant recueilli ». 22 Hanp„ IGRR, I, cTp. 1 8 1 , N2 5 3 1 (Bpm·erno,


1 8 Hanp. Ramsay, The cities and bishopries of Ilattttcm rn) D. M. (Epap hro/dito alum no J suo T.
Phrygia, 01<ecpop.r:1, 1 89 5 , (2 TT.) I, crp . 1 47, N2 3 7 ; S[t]a[t i l } i us Solo // p./>. leg. I Ad.P.F. J et Postttmia
nO-Bll,[llIMOMy, O H nepBbllf onpe.r:1em1eT pa3HHIIY M Ol<.LIY / Flora / 'Emxqip61h-re �pw�/ zpr,a-r·� zoctp3.
verna li (y Nani, y 1< . C04 . CTp. 48) .
.&p€7t't'O� 23 X, 65 (7 1 ), 113,1:1. MapceJJH ,Ui0pp11, Plin e Le
1 9 Cp .
W. L . Westermann, Sk!averei, B RE, ]eune, IV, Lettrcs (livre X). Panegyrique de Trajan,
Suppl. , V I , 1 93 5 , 1<0J1. 997. IlapmI<, Les Belles-Lettres, 1 94 7.
20 O '!
ettb HHTepecttbIH cJJy'latt acc11MllJlHLVlll alum-

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7 o HEKOTOPhlX HEl1 3BECTHhlX ACnEKTAX PAECTBA B r. TOMhl 303

H OTBeT TpaHHa 24, CTOnh HHTepeCHbie, 1.ITO Mbl HX rronHOCTbJO BOCIIpOH3BO)J;HM .


« Magna, domine, ad totam provinciam pertinens quaestio est de condicione et
alimentis eorum quos vocant &prnTouc;. In quo ego auditis constitutionibus
principum, quia nihil inveniebam aut proprium aut universale quod ad Bithynos
ferretur, consulendum te existimavi quod observari velles ; neque enim putavi
posse me in co quod auctoritatem tuam posceret, exemplis esse contentum. Reci'
tabatur autem apud me edictum qucd dicebatur divi Augusti, ad Andaniam perti,
nens, recitatae et epistulae divi Titi ad eosdem et Achaeos et Domitiani ad Avidium
Nigrinum et Armenium Brocchum proconsules, item Lacedaemonios. Quae ideo
tibi non misi, quia et parum emendata et quaedem non certae fidei videbantur,
et quia vera et emendata in scrinis tuis esse credebam ».
II OTBeT TpaHHa : « Quaestio ista quae pertinet ad eos, qui liberi nati expo,
siti, deinde sublati a quibusdam c:t in servitute educati sunt, saepe tractata est, nec
quicquam invenitur in commentariis eorum principu m qui ante me fuerunt, quod
ad omnes provincias sit constitutum. Epistulae sane sunt Domitiani ad Avidium
Nigrinum et Armenium Brocchum , quae fortasse debea nt observari ; sed inter
eas provincias de quibus rescripsit non est Bithynia. Et ideo nec adsertionem dene,
gandam iis qui ex eius modi causa in libe.rtatc.m vindicabuntur puto, neque ipsam
libertatem redime ndam pretio alimentorum ».

Yrrpo�aH rronolliem1e, pemeHHe Tpamia, rro-BHJJ:HMOMy, ocHOBbrnaeTcH Ha


HerrpHI<OCHOBeHHOCTH CB060JJ;bl 6es HanHl.IHH COOTBeTCTBeHHOro IOpHJJ;Hl.leCI<Oro JJ:OKy­
MeHTa , qero He 6hrno B cnyqae alumni . O;::i;HaKo, BbITeKaJO�ee II3 ;::i;oKyMeHTOB .a;eii­
CTBIITenhHoe rronollieHHe 6brno ropas;::i;o cnolliHee : xoTH saKoHorronollieHIIe TpaHHa ,
rro-BHJJ:IIMOMY, ocTaBanoch HeHsMeHHbIM ;::i;o IV B . , ero He cnHIIII<OM co6n10;::i;anII (I<aI<
IIOI<a3bIBaeT, cpe;::i;H rrpoqmc II pecKpHIIT .UHoKneTHaHa 2 :>) , BO BCHKOM cnyqae OHO
IIMeno B03J];eMCTBHe, o6paTHOe rrpe;::i;ycMOTpeHHoMy .
He sHaeM , co;::i;eilcTBoBano nH 3TOMY - KaK 3To rro;::i;qepI<HBaJOT HeKoTophie
IIccne;::i;oBaTenII 2 6 - HerronHoe ocy�ecTBneHHe HaMepeHHM TpaRHa B CMhicne pac­
rrpocTpatteHHH IIO BCeM IIMrrepHII rrpHMeHRBIIIHXCH B lITanHH anHMeHTHbIX HOpM ;
Brrpol.leM rrocne;::i;HHe 6brnH rrannHaTHBOM ;::i;allie TaM, r;::i;e mc rrpIIMeHRmI. .UocrnBepHo
TO , 1.ITO mo;::i;H JJ:O Tex rrop 6onee HnII MeHee roTOBbie BOCIIIITbIBaTb IIOJJ:KHJJ:bIIIIeii,
He BII,[VI OTHbIHe B 3TOM HHI<aKOll BbirOJ];bI II He llienaH, KpOMe Toro , CTpa;::i;aTb OT B03-
MOlliHbIX rrpecne;::i;oBaHIIM saKOHa, BCe qa�e OTKa3bIBaJOTCH OT HeBbirOJ];HOro
«6naro;::i;eHHHH » . KoHel.!Ho , 3TO He osHal.lano cooTBeTCTBeHHoro OTKasa 6eJJ;HbIX
pOJJ;IITeneii OT TaKoro rrpocToro crroco6a II36aBHTbCH OT HeHylliHbIX pTOB ' TaK 1.ITO
IIOJ];KHJJ:bIIIIH 6brnII o6pe1.IeHhI Ha BepHyJO CMepTb , IIOCI<OnhKY 1.IHCno HX HHl.IYTb He
yMeHhmanoch .
IIcrryraHHbIH cos;::i;aBIIIIIMCH rronolliem1eM , BepoHTHO ;::i;ocTHrlIIHM yrpolliaJO�HX
pasMepoB , oco6eHHO B BpeMR 6onhmoro I<pH3Hca I I I B . 2 7 , a oTHIOJJ:h He rro6ylli;::i;aeMhiii
rrporroBeJJ;bJO JlaKTaHI.�HH o xpHCTHaHcKoii n106BH K 6nHlliHeMy , KoHCTaHTHH BhIHY­
lliJJ;eH B crre�HCpHl.leCKHX ycnOBHHX pa6oBna;::i;enhl.lecKoro CTpOH rrpH6erHyTb K
6onee peanbHbIM MepaM, ;::i;allie ecnH B KOHel.IHOM Cl.leTe H OHM OKalliyTCR He;::i;eiicT­
BHTenhHbIMH .
X, 66 (72). TaM >He . CO'I . , CTp. 3 5 8 .
28
P. Allard, yK.
27 Cp. Cajdan,
24

26 Cod. Th., V , 4, 1 6 . Cp .
RE, XI, KOJI . 469,
H B ARS (vcTOpHl!ecKaH cepttll),
H Westermann, B RE, suppl. VI, 1 93 5 , KOJJ. 997. No. I , 1 95 4 , crp . 2 3 .

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304 HOPrY CTO�H 8

IIpemAe Bcero peqh IIAeT o pacnop.Hmemrnx 1 3 MaH 3 1 5 r . 28 , cornacHo KOTo­


pbIM rocyAapcTBO 06.HsaHo COAepmaTh AeTe:H:, pOAIITeJIII KOTopbIX JIIIIIIeHhI cpeACTB
AJIH HX BOCnIITaHWI . Ilo CBIJ:AeTeJlbCTBY IICTOqHIJ:KOB COOTBeTCTBeHHhie <ÎJOHAhI 6bIJIII
npeAOCTaBJieHbl B pacnopHllieHIIe JIII6o Ka3HOH, JIII6o JIIIqHO HMnepaTOpOM. 3TII Mepo­
npHHTHH , oKasaBIIIIIecH Bepo.HTHO HeAOCTaTOqHbIMII, 6bmII BCKope AOnoJIHeHbI APY­
rIIMH, ycTaHOBJieHHbIMII B 3aKOHOnOJIOllieHIIII 1 8 aBrycTa 329 r .29, corJiaCHO KOTOpbIM
B cnyqae B03Bpa1.qeHH.H pe6eHKa BOCnHTaBIIIHiÎ ero IIMeeT npaBO Ha COOTBeTCTByro1.qee
B03MeI.qeHIIe y6bITKOB co CTOpOHbl po.wmro OTI�a ; 6onee TOro ' 3aKOHOnOJIOllieHIIe
1 9 arrpeJIH 3 3 1 r . 30 npocTO HanpocTO oTMeH.HeT pacnopHmeHHH TpaIDia B TOM CMhICJie ,
qTQ HaHAeHHhlll II BOCnIITaHHblll ApyrIIM pe6eHOK MOllieT cqIITaThC.H' no ycMOTpeHHIO
BocnIITaBIIIero ero, pa6oM IIJIII ChIHOM s ive servum, sive filium. CBepx Toro npII 3TOM
HaCTOHI.qHX pOAIITeJie:H: JilllilaroT npaBa Tpe6oBaTh B03Bpa1.qeHHH nOAKIIHYThIX AeTe:H: 31 •

PacnopHmeHHH KoHCTaHTHHa noATBepmAaIDTCH AaJlbHeHIIIIIM saKoHoAaTeJih­


CTBOM 32 ; 3TO noKa3hIBaeT, qTo OHII He TOJihKO 6bIJIII ABYCMbICJieHHhI , HO II He BcerAa
co6JIIOAaJIIICh B 3TO BpeMH BCe OOJibIIIero pa3JIOllieHH.H pa6oBJiaAeJihqecKHX OTHOIIIe­
HHiÎ . To me, Bepo.HTHO , MOmHO CKa3aTb II o nocJieAHeM II3BeCTHOM HaM pacnopHme­
HIIII no TOMY me Bonpocy ' a HMeHHo o npeAIIIICaHIIII IOCTHHIIaHa ( I HOH6p.H 553 r.)'
corJiaCHO KOTOpOMY JII06o:H: nOAKHHYTbIB pe6eHOK, He3aBIICHMO OT ero COCTOIDIH.H
(cBo60AHOro IIJIII pa6cKoro) B TOT MOMeHT, KOrAa ero noKHHYJIII POAIITeJIII, cqIITaeTC.H
CB060AHhlM .
3To 03HaqaeT, qTo AelicTBIITeJihHOCTh, nopomAaBIIIa.H noAo6Hbie HBJieHHH,
6bIJia CIIJihHee JII06oro 3aKOHOAaTeJlbHOro MeponpHHTH.H . ,UpyrHMII CJIOBaMII, OHII
6bIJIII npIIcy1.qII caMo:H: CTPYKType pa6oBJiaAeJlbqecKoro 061.qecTBa II rocyAapcTB ,
sarryTaBIIIHXCH B co6cTBeHHbIX IIpOTIIBopeqIDIX. 116o , KaK noAqepKIIBacr Kapn MapKc,
BCR crpyKTypa 3THX rocyAapCTB OCHOBbIBaJiaCb Ha II3BeCTHOM npeAeJie KOJIIIqecTBa
HaceneHH.H, KOTOpbIH He CJieAOBaJIO npeBhIIIIaTh, TaK KaK 3TO rpo3IIJIO 6bI onacHo­
CThlO caMoMy cy1.qecTBOBaHmo aHTIIqHo:H: �IIBHJIII331\IIII . Ho noqeMy npoII30IIIJio IIMeHHo
TaK ? IloTOMY qTo ApeBHIIe COBeprneHHO He yMeJIII npHMeH.HTh ecreCTB03HaHIIe K MaTe­
pIIaJibHOMY npOII3BOACTBY . 0HII MOrJIII coxpaHIITh CBOIO �IIBHJIB3a�IIIO, JIIIIIlh CTapaHCh
OCTaTbC.H KaK MOmHO MaJioqIIcJieHHee . B npoTIIBHOM cnyqae OHII CTaJIII 6bI A06b1qe:H:
TOro II3HYPIITeJihHOro TPYAa , KOTOpbIH B Te BpeMeHa Mor npeBpaTIITh B pa6a JIID6oro
CBo6oAHoro qenoBeKa . HeAOCTaTOqHOe pasBIITIIe npoII3BOAIITeJihHhIX CIIJI sacTaBJIHeT
rpa)l<)J;aH 3aBHCeTh OT onpeAeJieirnoro OTHOIIIeHHH' KOToporo HeJlb3.H He yqIITbIBaTb 33 .
TaK , MemAy npoqIIM, o6 'b.HCHHeTCH II TecHa.H CBH3h, KOTopyro TaKo:H: KpynHhrn
qmnoco<P KaK ApIIcToTeJih ycTaHaBJIIIBaeT MemAy coxpaHeHIIeM pa6oBJiaAeJibqecKoro
CTpOH II orpaJIIIqeHIIeM HaCJieAHHKOB ' TO eCTh rpamAaHCKOro Kopnyca . BoT OARO II3

28 Cod. Th., X I , 2 7 , I - ad A blavium, I, l i , noro npu BaneHTHH1taHe III B03Bpa111amTCJ1 H 3aHo­


CTp. 6 1 6. Honono>1<eH1t!O KoHcTaHTHHa, c Toiî: nonpaoHoiî:, 'ITO
28
Cod. Th., V, 10, I. BbIHYil yeeJIH4HBa!OT Ha cyMMY' paBHY!O IlJITOiî: <JaCTH
3° Cod. Th., V , 9, I. pacxo;::io e no co;::ie p>1<aHHIO. B noiî: nocJieAHeiî: cliopMe
81
Cod. Th., V, 7, De expositis (Wallon, Histoire 3aHOH qiurypttpyeT H B HO,l:\eHCC lOCTHHIIaHa.
de l' esclavage, III, CTp. 41 1). 3aTO KoHCTaHTHH 82 Valentinian,
L. 2 (3 74), Cod. Just. , V ll l , 5 2.
pa3pewaeT np0Aa>1<y AeTeii, npaeAa, c ycnoetteM, De infantibus expositis (e Wallon, yH . C04 . , I I I , crp .
4T06bi 3Ta np0Aa>1<a coeepwunacb HeMe;::iJ ieHHO nocne 4 1 1). Honorius H Theodosius (19 MapTa 4 1 8) , B
po>1<AeHHJl (sanguinolenti} ; 6onee TOro, c npaeoM Cod. Th. De expositis, V, 2 .
BbIHyna HOr,'.la 6bi TO HH 6bIJIO . 3Ta IlOCJie,l:\HJIJl CTaTbJl 83 CM. Kapn MapHc, e K . MapHc - <t> . 3ttrerrbc,
6b1Jia epe.\\ eHHO OTo\\ eHeHa <t>eo;::ioctteM, 4TO cliaHTH- CottuHeuu11, T. IX, CTp . 278 (pyccH . H3A.)
4ec1m 03Hat1aeT 3anpe111eHue npo;::ia>1<H ; ecJieACTBHe

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9 o HEKOTOPblX HEH3BECTHblX ACnEKTAX PAECTBA B r. TOMbl 305

1Ipe3BbI1Iafum xapaKTepHbIX B 3TOM OTHOIIIemrn: MeCT : (( He Ha.n;o sa6bIBaTb, Kor.n;a


IIplIBO,D;HTCH 3aKOHbl - roBOpHT B CBOeil (( IloJIHTlllie )) BeJIIIKIIB CTarHpCKIIB qmno­
co<f> - o IIYHKTe, KOTOpbIM rrpeHe6perJIH <Panec II IInaTOH , a HMeHHO : Kor.n;a ycTa­
HaBJIHBalOT KOJIHIIeCTBO HMy�eCTB ' Ha.n;o ycTaHOBHTb II KOJIHIIeCTBO .n;eTeil . EcJIH
KOJilfCleCTBO .n;eTeil He COOTBeTCTByeT co6cTBeHHOCTH, TO B03HIIKaeT Heo6xo,D;IIMOCTb
B HapymeHHH 3aKOHa ; II ,D;a)l{e, eCJIH OHM He COBepIIIalOT rrpecTyrrneHiill , orraCHO , t.1T06b1
CTOJibKO COCTOHTeJibHbIX rpa)l{,D;aH o6e,D;HeJIO , H6o TPYAHO , 1IT06bI OHM He CTaJIH peBO­
JIIO�HOHepaMH )) 34 •
Ilo3TOMY HH11YTb He YAHBHTeJlbHO, 1ITO c pOCTOM HMy�eCTBeHHoro HepaBeH­
CTBa KOJIBIIeCTBO IIO,D;KlIHYTbIX II B03MO)l{H0 CTaBIIIHX alurnni (&p€:7t't'OL ) .n;eTeil B03-
pOCJIO B TaKOH CTerreHH, 11TO B 3IIOXY 3JIJillHH3Ma, JIHTepaTypa KOTOpoil IIOJIHa CCblJIOK
Ha 3TO HBJieHHe, HeKHH Iloceilp;IIIIII Mor CKa3aTb : (( .Ua)l{e 6oraTbIH qeJIOBeK Bcer.n;a
IIO,D;KH,D;bIBaeT .n;eB011KY )) 35 • IlpHBO,D;HM 3TO MHeHHe , He roBOpH y)l{e 06 3IIOXe pHM­
CKOH HMIIepHH •

.Ua)l{e xpHCTIIaHCTBO, IIOCKOJibHY OHO - BorrpeHH rrporroBe,D;H paBeHCTBa Me:>K,ll;y


JllO,D;bMH - IIOMep)l{lIBaJIO HerrpHHOCHOBeHHOCTb pa60BJia,D;eJih11eCHOro CTpOH, He
BHeCJIO cy�eCTBeHHbIX H3MeHeHiill B 3TOM OTHOIIIeHHH . Ilo BepHOMY 3aMe1IaHHIO
3HreJIDCa , xpHCTHaHCTBO 3HaJio O,D;HO JIHIIlb paBeHCTBO Bcex JIIO,D;eil, paBeHCTBO
rrepBopo.n;Horo rpexa ' rropa3HBIIIero B paBHOH CTerreHH Bcex H COBepIIIeHHO COOTBeT­
CTBYIO�ero no cBoeMy xapaHTepy penHrIIH pa6oB 11 yrHeTeHHbIX . KpoMe 3Toro OHO 3HaeT
JIHIIlb paBeHCTBO H36paHHbIX , HOTOpoe O,D;HaHO rro.n;11epKHBaJIOCb JllIIllb B HatiaJibHbIB
rrepHo.n; . Cne,D;bI HOMMYHII3Ma, o6�lIHIIOro BJiap;eHHH HMy�ecTBOM, TaH)l{e OTMe11ae­
Mb1e rrpH sapO)l{,D;eHHH HOBOH peJIHrHH, CHOpee o6'bHCHHIOTCH COJIH,D;apHOCTblO rrpH­
TecHeHHbIX, tieM .n;eilCTBHTeJibHOH HOH�e�11eil paBeHCTBa . 011eHb CKOpo yrrpo11He­
HMe aHTarOHH3Ma Me)l{.n;y .n;yxoBeHCTBOM II CBeTCHIIM MHpOM IIOJIO)l{lIJIO rrpe.n;eJI 3TOMY
Haqany XpHCTHaHCHOro paBeHCTBa 36 •
OcTaeTCH BCe )l{e BOJIHYIO�IIB BOIIpoc : HaK 06 'bHCHHTb TO ' 1ITO B TO
BpeMH KaK O,D;HH CTpeMHTCH H36aBHTbCH OT IIOTOMCTBa, .n;pyn1e TOpOIIHTCH ero
rro.n;o6paTb II BOCIIHTaTb ? He 6bIJIO JIM TaHHM o6pa30M orpaHH11eHHe 1IHCJia rpa:>K,l);aH
HJIJII03HeH ?
IIpoTHBOpeIIHe OIIeBH,D;HO , HO KaH 6bIJIO yHa3aHO BbIIIIe , OHO rrpHcy�e caMOH
CHCTeMe pa60BJiap;eJib1IeC1<oro CTpOH, He roBopH y)l{e o TOM, 1ITO He BCe IIOKHHYTbie
.n;eTH 6bIJIH rro.n;o6paHbI II Bbipa�eHbI . EoJibIIIHHCTBO 113 HHX CTaHOBHJIOCb .n;o6bIIIeil
3Bepeil HJIH )l{epTBoil rono.n;a . CrracII111ecH no « MHJIOCTH » KaHoro-H116yAb 6naro.n;e­
TeJIH TeopeTHIIeCHH coxpaHHJIB KaIIeCTBO ingenui II rHIIOTeTHIIeCHYIO B03MO)l{HOCTb
Bblliyrra , HO TeM He MeHee OCTaBaJIHCb pa6aMII, KOTOpbIX B 60JibIIllIHCTBe cnyqaeB -
oco6eHHo .n;eByIIIeH - IIO,D;BepraJIH caMblM TH)l{eJiblM H YHH3HTeJibHblM o6H3aHOCTHM 37 •
Eonee rnro, AJIH MHOrHX ceMeil BbirO,D;Hee 6bIJIO BOCIIHTbIBaTb II HHor.n;a (KaK B
HaIIIeM cnyqae) .n;a)l{e YCbIHOBHTb TaHHX .n;eTeil, IIeM paCTHTb CBOHX co6cTBeHHbIX H3-3a
CBH3aHHbIX c HX IIOJIO)l{eHHeM KOHHpeTHbIX o6H3aTeJibCTB ; YCblHOBJieHHe 6bIJIO rrpe.n;­
II01ITHTeJibHeil AJIH HeKOTOpbIX, IIeM rHIIOTeTHIIHaH pO,D;CTBeHHa.H CBH3b . .Uo6aBHM ,
O,D;HaHO, 1ITO , HeCMOTpH Ha OTHOCHTeJibHYIO qacTOTY TaKIIX cnyqaeB , BCe )l{e 3TO He
6bIJIO 06� HBJieHHeM. QqeBH,D;HO, Macca OCTaBIIIHXCH Ha IIOJIO)l{eHHH rrpoCTbIX
3' Aristotel, Politica, I I , 4, 3 ; c p . H I I , 3, 6- 7 ; I I , 36 Fr. Engels, Domnul Eugen Duhring ret1olu ·
6, 1 3 ; II, 9, 7. ţionează ştiinţa ( Anti-Duhring) , H3Jl. P .C.R. 1 946,
36 Cp. R. Cohen, La Gre c e et l' hellenisation du cTp. 1 69 H cne)l.
monde antique, H3Jl. 2, 1 939, crp. 580. 87 Paul Allard, yK . col! . , crp . 358 H cne)l.

20 - o. 1 150

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306 HOPrY CTOJIH 10

pa6oB He HMeJia OCHOBamrn ornarnaTb KaKMM 6bI TO HM 6bIJIO cnoco6oM , XOTH 6nI
3nHrpac)mqecKII, CBOe COCTOHHHe .
Hru<oHeu; nocne,[Ufee 3aMeqaHJie . XoTH, nocKOJILKY HaM H3BeCTHO, He 6hma
npOH3Be)l;eHa CTaTHCTHKa 3TMX alumni no 3noxaM lI o6nacTHM, BCe me , no-BH,ll;H ­
MOMY' no KpaiiHeH Mepe B 3noxy pMMCKOH HMIIepHH, lIX KOJIHqecTBO pacTeT c 060-
CTpeHHeM o6ru;ero KpH3Hca pa6oBJia)l;em,qecKoro cTpoH 38• Bo3MOlliHO, TaK o6nHC­
HHeTcH B no3,ll;HIOIO 3noxy HMnepHH qacTOTa 3aKOHO)l;aTeJibHhIX TeKCTOB , perynHpy­
IOiu;IIX lIX nonomeHHe .
BnpoqeM , KaH Mhl yme BH)l;eJIH, 3TO COBna)l;aeT lI c )l;aTOH Harneii Ha)l;nHCH,
KOTOpaH He MOllieT 6bITb n03)l;Hee IV B . H .3 . ' ,ll;pyrHMH CJIOBaMH - H Ha OCHOBaHHH
IOPHAJiqecKIIX coo6pameHHH - nocne BpeMeHH KoHCTaHTHHa .
HeT HHKaKoro coMHeHHH, qTo alumni B HarneM naMHTHHKe 03HaqaeT Haii­
)l;eHhIIIIeii , KOTOpbIMH Mhl 3aHHMaJIHCb BhIIIIe ; B HaqaJie lIX BOCnHTbIBaJIH KaK pa6oB ,
a 3aTeM 3a HeHMeHHeM 3aKOHHbIX )l;eTeii (sine liberos) IIX o61>HBJIHJIH HaCJie)l;HHKaMH,
npe,ll;BapHTeJibHO OTnycTHB lIX Ha BOJIIO . 3TO IOpH,ll;HqecKoe IIOJIO)KeHHe alumni B
ToMax HCHO noKa3bIBaeT OTHOIIIeHIUI MelliAY fepMeCOM (HeCOMHeHHO, OAHHM H3
3THX alumni) , B03,ll;BlirHYBIIIHM Ha)l;rpo6HbIH naMHTHHK, H TeM , KTO ero BhipaCTHJI
H B qecTb KOro 6bIJI B03,ll;BHrHyT rraMHTHHK, npHqeM nocJie)l;HHH rrpe,ll;HaMepeHHO
Ha3BaH patronus - Pius et heres Hermes patrono titulum posuit.
Ilo)l;06Ho eMy - HJIH HM - cyru;ecTBOBaJio MHOro ,ll;p yrMX, XOTH Hama ,ll;OKy­
MeHTaI.\HH no 3TOMY Bonpocy eru;e CKy,[Uia, KaK BIIpoqeM lI OTHOCHTeJibHO BCeH CMem­
HOH o6JiaCTH . Bce me OHa ne COBCeM OTCYTCTByeT . Eonee TOro, BHHMaTeJibHOe H3Y­
qeHHe 6onee HOBhIX HJIH 6onee ,ll;peBHIIX ,ll;OKyMeHTOB MOllieT npoJIHTb HOBhIH CBeT
Ha 3TOT Borrpoc. EcnH HMeTb B BHAY TOJILKo HMnepaTopcKy10 3noxy 39, TO MmKHo,
HanpMMep , ynoMHHYTL H o6noMOK Ha,ll;nHcH H3 r . ToMhI, r)l;e rosopHTCH 06 OAHOM
[Tp6 q;Lµoi;] H, KOHeqHo, eru;e Heony6JIHKOBaHHOH JiaTHHCKOH Ha)l;nHCH H3 HoBHO­
AYHYMa 4 1 , r)l;e MolliHo He MeHee Tpex pa3 HCHO npoqecTI. TepMHH alumnus . 11 qrn eru;e
HHTepecHee , OH HaXO,ll;HTCH B KOHTeKCTe, KOTOpbriî: MOllieT o61>HCHHTb HeKOTOpbie
Mecrn Harnero TeKcTa, Hepa36opqHBhie H3-3a nnoxoro cocTOHHHH naMHTHHKa . Mb1
HMeeM BBHAY TepMHH vetuanus , no HarneMy MHeHHIO, o6o3Haqa10ru;Hii He xoporno
H3BeCTHYIO KaTeropHIO OIIhITHbIX pa6oB 42' a HBJIHIOiu;HHCH 06b1qHhIM BOeHHhlM Tep­
MHHOM . 3To Hey)l;HBHTeJibHO , eCJIH BCnOMHHTb, KaK qacTo - no KpaiiHeii Mepe, B
norpaHJiqHoii nonoce - alumni HaXO)J;HJIHCb B BOeHHOH cpe)l;e . 06 3TOM CBH,ll;e ­
TeJibCTBYIOT' HanpHMep , ,ll;OKyMeHThl H3 IlaHHOHHH 43 .
B HHoii cpopMe H c HHhIM 3Haqe1rneM 3TO HBJieHHe na6JIIO)l;anocb H B .Uamrn .
Mb1 HMeeM B BHAY TPH o6ru;eH3BeCTHhie Ha)l;nHcH H3 CapMH3ereTychI 44, r)l;e B ABYX
pa3JIJiqHhIX Ha)l;nHCHX 45 ynoMHHaeTCH HeKHH Val(erius) [T]hreptus, KOTOphIH,
CYAH no BCeM yKa3aHHHM, O,ll;HO H TO me JIHu;o ; B TpeTbeH Ha)l;nHCII ynOMJIHYTa
38 Cp. Cajdan, y1<. coci . ; W. L. Westermann, B 40 AEM, XI, 1 88 7 , crp . 55, NQ 9 1 .
RE, Suppl. VI, J<OJJ . 996 - 997. K 6116mwrpacp1111 u Ee ony6JJ111<oaattneM 3aHnMaeTc11 OT1<pb1BWHH

H3 npHMeciaHHll 1 2 p;o6aBHM A. Mocsy, D i e Entwik­ ee E. M nTp ll .


klung der Skla venwissensc haft in Pannoni en zur Zeie 42 Cp. W. L. Westermann, y1<. coci „ J<OJJ . 1 0 1 2 .
des Prinzipaces, B ActaAnt, IV, Bblll . 1 -4, 1 956, 43 A. M6csy, y1< . c o ci „ cTp. 237.
CTp . 22 1-250. 44 Tenepb y D. Tudor, Istoria sclavajului în
39 O 6oJJee pattttei'i :moxe ( I I I a. 11.3.) CM. 'A6tXvtX­ Dacia, 1 95 7 , crp. 245, NQ 2 0 ( = CIL, I I I, 7 9 1 2)
y6 poti; KocJ. P.tt:i ]l>ot -&pe:7tT6i; a Taap11ciec1<0M Xepcottece H crp. 247-248, No. 29 ( = CIL, III, 1 4 2 5 ) 11 No. 30
(Latyschew, IOSPE, 12, 1 9 1 6 , crp. 5 3 7, NQ 709). Cp . ( = CIL, III, 1 426).
Tal<>Ke cJJyciatt CaaMa1<a (S IG, 1 13, NQ 1 09). 4 5 CIL, III, 1 425 1 1 1 426.

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11 O HEKOTOPhlX HEl13BECTHhlX ACnEKTAX PAliCTBA B î. TOMhl 307

Vitia Threpte 4 6 • K 3THM AaKHiiCKHM AOKyMeHTaM B CBH3H c HHTepecy10�HM Hac


BorrpocoM , 6bITb MO)l{eT, HaAO A06aBHTb OAHY H3 HaBo�eHHhIX Ta6mu� H3 Alburnus
Maior 47 , ecJIH IIOA corrpoBO)l{,[\aIO�HM HMH pa6bIHH IlacHH TepMHHOM sportellaria
IIOHHMaTb (KaK 3TO ,[:\eJiaeT 3roH Beikc H Apyrn:e yqeHhie) HaH,[:\eHHoro H BOCIIH­
TaHHOro pe6eHKa, TO ecTb alumna 48•
Bce 3TH AOKyMeHThI HecoMHeHHO AOKa3hIBaIOT, qTo B HIDKHeAymllicKHX
rrocenemmx, B TOM qJicJie H rpeqecKOM ropo,[:\e ToMhl, KaK H IIO BCeH pHMCKOR HMIIe­
pHH, rrpo�ecc pa3JIO)l{emrn: pa6oBJiaAeJihqecKoro cTpoH rrpHBeJI, B To:ă HJIH HHoli
CTerreHH, K OAHHM H TeM )l{e HBJieHIDIM (Me)l{,[\y rrpoqJiM K TOMY' qTo 6e,[\HHKH OCTaB­
JIHJIH CBOHX ):\eTe:ă Ha rrpOH3BOJI CYAb6b1) H KO BCeM , BhITeKalO�HM H3 3Toro IIOJIO­
)l{eHIDI IIOCJie):\CTBIDIMH .
HOPrY CTO.HH

48 C IL, I I I , 7 9 1 2 . ITporneope•me y D. Tudor, 47 D. Tudor, yK . CO'I . , crp . 266 - 267, N2 1 1 9


CTp . 1 97, KOTOpblH noCJie HenpaBHJlbHOro TOJJKOBaHHH ( = C IL, I I I, crp. 936 H 2 2 1 5, N2 VI) c cy11.1ecreeHHOH
B TeKCTe (N2 29, -30 H 3 1 ) &pe:7tT6<; COOTBeTCTBeHHO 6H6nHorpaqmeii .
&pe:7t-rlj =
t1erna, npaeHJJbHO OTMe'laeT e N2 4, 'ITO 48 Cp. D. Tudor, fyK . CO'I . , crp . 1 6 1 , n o,ll N2 I,
(( TepMHH &pe:7t't"6� COOTBeTCTeyeT alumnus H o603Ha· rAe npHJJOllieHa 6H6JJHorpaqmH no eonpocy H npHec­
qaeT AeTeii, HaiiAeHHblX H BOCilHTaHHblX Ha IlOJlO)f{e­ AHTCH BalliHeiiwHe ,llHCKYCCHH B CBH3H c TOJJKOBaHHeM
HHH pa6oe ))' KOHe'IHO' HBJJHeTCH yny11.1eHHeM . TepMHHa sportellaria.

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LES GETES D E LA R IVE GAUCHE D U BAS-DANUBE
ET LES ROMAINS

A l'epoque du developpement de la civilisation geto,dace et surtout aux


derniers siecles avant notre ere, les plaines de la rive gauche du Danube apparte,
nant a la Valachie (Muntenie) et a la partie meridionale de la Moldavie ont
joui d 'une situation preponderante par rapport aux autres regions carpato,danu,
biennes. Un des plus remarquables merites de Vasile Pârvan, c'est d'avoir pour
la premiere fois mis ce fait en evidence, dans Getica, son ouvrage fondamental
sur l'histoire de la Dade preromaine 1 • C'est aussi cette priorite que les recher,
ches archeologiques, commencees il y a environ quarante ans par Pârvan meme
et amplement intensifiees depuis, n'ont cesse de montrer, en eclaircissant, de
plus en plus, Ies indications des auteurs antiques. 11 s'agit surtout des explora,
tions executees dans Ies oppidums getes de Piscul Crăsanilor, de Tinosul, de Zim,
nicea , de Poiana sur le Seret, de Popeşti sur l' Argeş.
11 est evident aujourd'hui que les Geto,Daces realiserent leurs progres
decisifs en commern;ant du cote du Bas,Danube. C'est la que les premiers ele,
ments caracterisant la civilisation geto,dace du second âge du fer firent leur
apparition des le ye siecle avant notre ere, tandis qu'en Transylvanie, par ex. ,
Ies formes d e l'epoque hallstattienne allaient s e prolonger jusqu'au I l le siecle
av. n. ere 2• C'est la aussi que les influences helleniques et hellenistiques, prove,
nant directement des cites pontiques ou par l'entremise des Thraces balkaniques,
trouverent un terrain des plus propices, dans une societe locale arrivee au stade
de la democratie militaire et suffisamment avancee pour accueillir et assimiler
avec empressement les formes d'une activite economique d'ordre superieur 3•
1 V. Pârvan, Getica : O protoistorie a Daciei, (dans BSH, X, pp. 23 - 47), p. 26 e t suiv. ; idem,
Bucarest, 1 926, dans ARMS I, rn• serie, tome III, Dacia, an outline of the early civilisations of t h e
mem. 2 , p. 1 - 8 5 1 ( 1 1 3 - 963).
= Carpatho-Danubian countries, Cambridge, 1 928, p p .
3 I bidem, p. 460 et suiv., 7 7 5 ; D. Berciu, A 7 4 - 109 = Dacia : Civilizaţiile străvechi d i n regiunile
propos de la genese de la civilisation de Larene chez carpato- danubiene, I I Ie ed., Bucarest, 1 95 8 , pp. 65 -· 90
Ies Geto-Daces, dans « Dacia », N. S . , I, 1 95 7 , pp. (avec annotations par R. Vulpe, pp. 162 - 1 69) ;
1 33 - 1 4 1 ; R. Vulpe, dans Istoria Rom îniei, I, Bucarest, R. Vulpe, loc. cit., p. 3 20 ; idem, « Dacia », N.S.,
1 960, pp. 2 1 6 - 223. I, 1 95 7 , pp. 1 5 7 - 1 6 2 ; idem, dans Istoria Romîniei,
8 V. Pârvan, La civilisation hellenique et helle­ I, p. 2 1 6 et suiv.
nistique dans la vallee du Danube, Bucarest, 1 92 3 ,

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310 H A D l " V l " L i'E 2

C'est encore la que l'histoire enregistra la premiere union des tribus geto-daces
a caractere durable. 11 s'agit de cette importante force politique des Getes du
Bas-Danube et notamment de la Valachie, que l'on vit se manifester d'une fac;on
imposante et a plusieurs reprises , au cours du rve siecle et au debut du r ne siecle
av.n.e. , d 'abord en resistant, vers l'an 339, sous la conduite d'un Histrianorum rex 4,
a la ruee des Scythes d 'Atheas, puis en essayant, en 335, de s'opposer a Alexandre
le Grand lors de son passage au nord du Danube dans la plaine valaque, ensuite,
en 326, en infligeant a Zopyrion, le general d' Alexandre, une defaite desastreuse
au nord des Bouches du Danube, enfi. n , vers l'an 300 et en 292, sous son chef
Dromichete, en remportant des succes retentissants sur Lysimaque 5, dans les
steppes de la Valachie.
La meme union des tribus , survivant aux invasions celtiques et bastarnes
des n re- ne siecles av. n. e. 6 et continuant a developper une civilisation a carac­
teres propres sous l'influence de l'hellenisme, reprit son essor dans la premiere
moitie du r er s. av. n. ere, quand elle atteignit son apogee, en devenant la base
des grandes actions guerrieres et diplomatiques de Burebista. Ce puissant roi
gete, qui reussit a ranger sous son pouvoir la totalite des populations daco-getes,
depuis les Balkans et la mer Noire jusqu'a la Slovaquie et a la Pannonie et qui
fit subir son ascendant me me aux villes grecques du Pont Gauche 7 , fot au debut
le chef de l'union des tribus du Bas-Danube. Sa residence, qui avait ere aussi
celle de son pere et predecesseur anonyme, auquel une inscription de Dionyso­
polis fait allusion 8, se trouvait a Argedava, qu'il convient de localiser dans la vallee

4 Justin-Trogue, IX, 2 ; cf. V. Pârvan, G etica, C. Daicoviciu, La Transylvanie dans l'antiquite,


pp. 5 1 - 5 3. L'interpretation qui voit dans cet Histria· Bucarest, 1 945, pp. 46 - 4 9 ; idem, Le probleme de
norum rex le chef des Getes danubiens esc plus l'Etat et de la culture des Daces d la lumiere des
probable que l 'hypothese qui en faic un roi des nouvelles rec herches, dans Nouvelles etudes d' histoire,
Mixhellenes du territoire de la viile d'Histria. Rome 1 955, pp. 1 3 5 - 1 3 7 ; idem, SC lV, V I , 1 - 2,
5 Cf. V. Pârvan, Geti ca, pp. 4 3 - 50, 5 5 - 65 et 1 95 5 , pp. 5 1 - 56 ; idem, dans Istoria Rominiei, I,
730 - 73 1 . pp. 286 - 288, R. Vulpe, Histoire ancienne de la
8 Ibidem, pp. 65 - 73 , 4 5 9 et suiv„ 73 1 , 774 et Dobroudja, Bucarest, 1 93 8 (dans La Dobroudja,
suiv. ; idem, Dacia, An outline „ „pp. 1 1 0 - 1 48 Academie Roumaine, serie Connaissance de la terre
= Dacia, civ. străv. 3, pp. 9 1 - 1 2 1 (annotations aux et de la pensee roumaines, IV, pp. 3 5 - 454), pp.
pp. 1 69 - 1 74). Pour Ies decouvertes archeologiques 97 - 1 0 1 ; T. V. B!avatskail, 3anaa11onoumuucKue
concernant Ies Bastarnes de la Moldavie centrale, wpoaa 8 VII - I BeKax ao 3pw, Moscou,
Haweu
cf. R. Vulpe, Săpăturile de la Poieneşti, dans « Mate­ 1 95 2 , pp. 1 72 - 1 78 ; Em. Condurachi, Burebista şi
riale », I, 1 95 3 , pp. 4 9 1 - 496 ; idem, Le probleme oraşele pontice, dans SC lV, IV, 3 - 4, 1 95 3 , pp.
des Bastarnes d la lumiere des decouvertes archeologiques 5 1 5 - 5 23 ; T. O . Zlatkovskaia, I111eMeHHOU C0/03
en Mol davie, dans Nouvelles ecude.1 d' histoire presen­ umoB noa pyKOBoacmBOM Eupe6ucmw (I 8. ao H .3.) ,
tees au x• Congres des Sciences historiques, Rome, dans VOI, 2, 1 95 5 , pp. 7 3 - 9 1 ; I. T. Krouglikova,
1 955, Bucarest 1 95 5 , pp. 1 03 - 1 1 9 ; idem, dans J(aKUll 8 3noxy puMcKou OKKyna!Juu, Moscou, 1 95 5 ,
Istoria Rom i ni ei, I, Bucarest, 1 960, p. 243 et suiv. ; p. 3 4 ; M. Macrea, Burebista ş i celţii de la
G.B. Fedorov, Descoperirile arheologice din R.S.S. Mol­ Dunărea d e mijloc, dans SCIV, V I I , I ·- 2 , 1 956,
dovenească privind mileniul I al e.n„ dans SCŞ laşi, pp. 1 1 9 - 1 36.
V I I I , 1 - 2 , 1 95 5 , pp. 1 5 9 - 1 60 ; idem, llyKaweBCKU U 8 E. Kalinka, Antike Denkmăler in Bulgarien,
MOl!l/lbllUK, dans KS, 68, 1 95 7, pp. 5 1 - 62 ; idem, Viena, 1 906, n° 95 ; W. Dittenberger, Syll 3, 762 ; R.
CoBMecmHbie pa6omw pyMWHCKUX u coBemcKux apxeo­ Cagnat, IGRR, I , 662 ; G. Mihailov, I GB, I , Serdica
/IOlOB, dans VAN, 2, 1 95 8 , pp. 8 I - 82. Cf. aussi (Sofia), 1 956, p. 3 1 , n° 1 3 . Cf. V. Pârvan, Getica,
SCIV, VI, 1 - 2, 1 95 5 , pp. 1 8 3 - 1 8 7 . pp. 78 - 79 ; G. G. Mateescu, A I IN, IV, 1 926 - 1 927,
7 Cf. V. Pârvan, Getica, p p . 78 - 84 e t 732 ; pp. 323 - 3 36.

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3 l . E S t ; 1::T1-:s l > E LA H I V E t ; A r C : l l E f l i ' l l A S- l l A 'i l " IH·: ET L E S IW\L\ I N S 311

homonyme de I' Argeş (* Argesis, Ordessos) 9 et me me d'identifi.er, d'une fa�on


plus exacte, avec la station de Popeşti 10, un des nombreux oppidums getes
dont Ies plaines de la Valachie et de la Basse,Moldavie etaient parsemees a
cette epoque.
Les fouilles que nous avons pratiquees dans cet etablissement, situe sur
!'Argeş non loin de la ville actuelle de Bucarest 11, ont revele un important centre
economique et politique des 1 r e- 1 er siecles av.n. ere, presentant, entre autres,
Ies restes d'une cour princiere tres etendue, aux chambres nombreuses, construi,
tes selon la technique primitive traditionnelle, en bois et en torchis, mais suivant
un plan complique d'inspiration hellenistique. Quant a l'inventaire meuble de
la station, il contient, a cote des objets grecs d'importation directe, une grande
proportion d' elements travailles dans Ies ateliers locaux selon la technique et
Ies formes hellenistiques, tels, par exemple, des jarres, des bols a decor en relief,
des amphores, des tuiles, des outils en fer, des monnaies reproduisant des proto,
types macedoniens , des bijoux en bronze ou en argent 12• Aucune autre localite
gete contemporaine n'accuse un developpement aussi avance des metiers et
des echanges commerciaux, ni une assimilation aussi profonde des influences
meridionales.
Parmi Ies voies naturelles representees par Ies vallees des affluents du
Danube qui arrosaient la Valachie, en reliant Ies cites grecques du Pont Gauche
aux oppidums de l'interieur de la Dacie, la plus importante et la plus frequentee
etait alors la vallee de I' Argeş. Cette voie parcourait la plaine valaque en diagonale
du nord,ouest au sud,est, facilitant Ies relations des tribus getes avec leurs
sreurs daces de Transylvanie d'une part et avec Ies villes pontiques de l'autre 13•
II est significatif de constater qu' en remontant le cours de 1' Argeş vers ses sources
et en franchissant Ies Carpates par le plus commode de leurs <lefi. I es, celui de l'Olt
( Aluta) , on arrivait au massif montagneux de Sebeş,Orăştie, dans le sud,ouest
9 V. Pârvan, Consideraţii asupra unor n ume de V, 1 95 9, pp. 3 3 9 - 349 ; VI, 1 959, pp. 307 - 3 24 ;
r i uri daco-scitice, Bucureşti, 1 923 (dans ARMS I, idem, L'origine delle costru zioni daciche ad a bs i d e
I I Ie serie, tom. I, mem. 1 ), pp. 1 2 - 1 6 ; idem, G etica, n e ! ! ' etil preromana, dans Ies Atti d e l V II Congresso
p. 8 1 ; C. Daicoviciu, Ţara lui Dromichaites, dans i nternazionale di Archeologia classica, Roma-Napoli
Mt!langes offerts a Kelemen Lajos, Kolozsvar (Cluj ), 1 958 , Rome, 1 960, pp. 94 - 1 10.
1 95 7 , pp. 1 8 1 - 1 82. On ne saurait maintenir l'iden­ 1 2 Outre Ies materiaux resultant des explorations

tification avec Arcidava, localite mentionnee par que nous dirigeons a Popeşti depuis 1 954 sous Ies
Ptolemee (Qeogr„ III, 8, 4), par la Table de Peutinger auspices de !'Academie de la R.P.R., ii y en a d'autres,
et par le Geographe de Ravenne, dans le Sud du tres abondants, provenant des fouilles faites par
Banat, a Vărădia (cf. Gr. Florescu, « Istros », I, D. V. Rosetti dans le meme oppidum entre 1 93 1
1 934, I, pp. 60 - 7 2), car cette localite se trouvait et I 947 . Encore inedits, ces materiaux se trouvent
trop loin vers l 'ouest, dans une region dace, tandis au Musee d 'Histoire de la viile de Bucarest.
que Burebista etait un Gete, dont Ies principaux 13 V. Pârvan, La penetration hellenique et helle­
interets gravitaient vers !'est. nistique dans la vallee du Danube, pp. I 6- 1 8 ; idem,
10 R. Vulpe, Argedava, dans Omagiu l ui Cons­ .
Dacia : A n outline . , pp. 97 - 99. =
Dacia : Civ.
tantin Daicoviciu, Bucarest, I 960, pp. 5 5 7 - 566. L'opi ­ străv. 3, pp. 82 - 83 (annotations a la p. 1 66 ) ; Cf.
nion de M. Macrea, op. cit., pp. 1 2 1 - 1 2 3 , que Bure ­ D. Tudor, Amfore elenistice descoperite î n a d : ncul
bista serait originaire de Transylvanie, ne repose sur teritoriului R.P.R„ dans Studii şi referate pri vind istoria
rien. Par contre, le mini mum d 'indications qu'on Rom i niei, I, Buca rest, 1 954, pp. 81 - 88. Victoria
pourrait trouver a ce propos dans Ies sources nous Eftimie, Imports of stamped Amphorae in the Lower
renvoient aux contrees du Bas-Danube. Danubian regions and a draft Rumanian Corpus of
11 R. Vulpe, SCIV, V I , I - 2, 1 95 5 , pp. 239 - Amphora Stamps, dans « Dacia », N.S„ I I I , I 959,
269 ; idem, « Materiale », I I I , 1 95 7 , pp. 227 - 246 ; pp. 205 - 2 1 1 .

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312 R A D U VULPE 4

de la Transylvanie, ou, exactement a l'epoque de Burebista, allait surgir la cita­


delle de Grădiştea Muncelului (la Sarmizegetusa basileion) 14 • D'autre part,
en suivant le cours de la meme riviere en aval et en continuant dans la meme
direction au dela du Danube, a travers la Dobroudja meridionale, on parvenait
a Dionysopolis, la ville grecque qui avait entretenu des rapports d'amitie avec
les Getes de Valachie au moins des le commencement du rer s. av. n. e. Situe au
milieu de cette route cardinale, l'oppidum de Popeşti occupait precisement
la position que devait avoir eu Argedava comme capitale d'une organisation inter­
tribale consolidee, dont l'orientation economique, culturelle et politique etait
depuis des siecles determinee par les relations avec les villes grecques de la
mer Noire.
Apres une si longue existence, cette organisation avait acquis une struc­
ture consistante et possedait meme des elements caracterisant un veritable Etat.
11 resuite de l'inscription dej a citee de Dionysopolis, qu'il y avait une residence
precise du chef gete, que celui-ci appartenait a une dynastie etablie, Burebista
etant un successeur de son pere, qu'il avait adopte des formules de cour emplo­
yees par les souverains hellenistiques 15, qu'il engageait des personnages grecs
pour mener ses negociations diplomatiques. A supposer que le territoire de cette
organisation gete du Bas-Danube comprît seulement la Valachie et les contrees
meridionales de la Moldavie, ce qui ne represente qu'un minimum, il n'en etait
pas moins considerable. Sa population etait nombreuse. Dans ce territoire, les
etablissements de l'epoque de Burebista se retrouvent a chaque pas et leurs restes
temoignent d 'une vie economique developpee, stimulee par le commerce avec Ies
Grecs. Les debris d'amphores hellenistiques, sans parler d'autres objets d'im­
portation, constituent l'element le plus banal de l'inventaire de ces etablisse­
ments . 11 est permis de conclure que parmi les diverses unions intertribales
de la Dade, celle d'ou est issu Burebista presentait d'emblee la primaute en
evolution politique, force et richesse.
Cependant, ces conditions sont loin d' expliquer a elles seules la soudainete,
l'ampleur et la rapidite des succes qui, dans l'espace de quelques annees, firent
de ce prince, residant a Argedava, le chef de toutes les tribus geto-daces et le sou­
verain de la cote pontique. Quelque appreciables que fussent ses qualites militaires
et quelque imposantes les forces armees dont il disposait, il n'aurait pu realiser
son vaste « empire » seulement a la pointe de son epee. Au moins en ce qui
concerne l'interieur du monde daco-gete, il dut recourir a la persuasion et, s'il
reussit, c'est qu'il y avait un danger commun assez imminent pour convaincre les
chefs des tribus de la necessite de se soumettre a un commandement unique. Ce
danger venait du cote des Romains, qui s'etaient solidement etablis en Macedoine,
qui avaient fini victorieusement leurs guerres avec Mithridate et qui avaient
dej a manifeste leur tendance a se rendre maîtres de la rive droite du Danube jus­
qu'au Delta, ce qui devait entraver les rapports daco-pontiques - si essentiels pour

u V. Pârvan, G etica, pp. 468 et suiv., 776 et 1 1 M . Holleaux, Etudes d 'epigrophie et d'histoire

suiv. ; D. M. Teodorescu, ACMIT, 1 930 - 1 93 1 , grecques, Paris, 1 938, I, p p . 285-287 ; C. Daicoviciu,


p p . 45 - 68 ; C. Daicoviciu, SCIV, I I , l , 1 95 1 , p p . Le probleme de l' Etat et de la culture des Daces a la
95 - 1 26 ; I I I, 1 95 2, p p . 1 28 - 307 ; idem, Cetatea lumiere des nouvelles recherches, p p . 1 35-136 ; idem,
dacică de la Piatra Roşie, Bucarest, 1 95 4 , pp. 2 3 - 1 36. SCIV, V I , 1-2, 1 95 5 , pp. 5 2-54.

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5 LES GtTES DE LA RIVE l. A U C H E DU BAS- D A N U B E ET L E S ROMA I N S 313

la prosperite economique des tribus geto,daces 16- et menac;:ait gravement leur


independance meme.
C' est le developpement de ce danger dans la direction de la Valachie et
de la Basse,Moldavie, jusqu' a son resultat defi.nitif, qui constitue l'objet du pre,
sent memoire. Cet argument fut excellemment traite dans l'reuvre de V. Pârvan 17•
Mais au cours des trente annees et plus qui se sont ecoulees depuis l'achevement
de celle,ci, de nouveaux faits et de nouvelles interpretations sont venus en confi.rmer
ou modifi.er Ies conclusions. Ce n' est que sur les problemes comportant de
pareilles revisions que nous avans l'intention d'insister ici.
Les Geto,Daces avaient depuis longtemps pressenti la menace que repre,
sentait pour eux l'extension de la puissance de Rome dans la peninsule des Bal,
kans. Aussi avaient,ils constamment participe aux guerres par lesquelles la Mace,
doine d'abord et, apres la chute de celle,ci, Ies Illyriens, Ies Thraces, Ies Scordis,
ques, Ies Dardaniens, Ies Triballes avaient tente de resister a cette expansion 18 • Le
n e siecle av. n.e. est rempli de l'echo des interventions geto,daces contre Ies
Romains au sud du Danube. Mais ceux,ci avaient fi.ni par vaincre toutes Ies diffi.,
cultes et maintenant s'etaient montres sur Ies rives m emes de ce fleuve.
La premiere apparition des legions romaines devant les Portes de Fer,
en 74 av. n.ere, avec C. Scribonius Curio et la soumission de toutes Ies villes
grecques du Pont Gauche, deux ans plus tard, par Terentius Varro Lucullus 19- qui
eut meme a combattre des Getes sur la rive droite du Danube 20 - durent alarmer
au plus haut point Ies populations de la Dacie. II n'y a donc point lieu de s'etonner
de la presence des Getes et meme de leur preeminence dans la coalition greco,
geto,bastarne qui vainquit C. Antonius Hybrida, l'an 6 1 av.n.ere, dans Ies environs
d'Histria 21• Ces Getes appartenaient a l'union des tribus du Bas,Danube, dont
le pouvoir supreme venait dej a d' etre herite par Burebista. Toujours est,il que
16
Dans cette prosperite, malgre l'hostilite perma­ pays hellenistiques devenus presque tous des provinces
nente des Geto-Daces a l'egard de l'expansion politi· romaines (cf. nos considerations de S CIV , V I ,
que de Rome, le role de la penetration pacifique du 1955, n°" 1 - 2 , pp. 262 - 263, de « Dacia» , N.S., I,
commerce romain etait devenu considerable. A partir 1 9 5 7 , p. 157 et de Istoria Romîniei, I, pp. 247 - 248).
du ne s. av.n.e., Ies deniers romains tiennent une C'est surtout de cette derniere fa �on qu'on peut
place preponderante dans l'inventaire numismatique expliquer la frequence de la monnaie romaine aux
des pays geto-daces (cf. B. Mitrea, Penetrazione corn· ue - 1er s. av. n. e. en Valachie ou Ies deniers de
merciale e circolazione monetaria nella Dacia prima l'epoque republicaine sont connus jusqu'll. present
delia conquista, dans ED, X, 1 945, p. 79 et suiv., dans plus de 40 localites (sans l'Oltenie) : cf. B.
100 - 1 24 ; idem, Legdturi comerciale ale geto-dacilor Mitrea, dans SCN, II, 1 958, pp. 1 2 3 - 238.
din Muntenia cu republica romană, refl ectate î n 1 7 V . Pârvan, G etica, pp. 68 - 1 30 et 73 1 - 7 3 5 ;
descoperiri monetare, dans SCN, I I, 1 958, pp. 1 23 - idem, Daci a : An outline . . . , p. 1 4 9 et suiv. = Dacia :
238 ; Iudita Winckler, Expansiunea economică a Ci v. str. 3, p. 1 25 et suiv. (annotations a la r. 1 7 4
Romei în Dacia înainte de cotropirea ei, dans Studii et suiv.).
şi referate privind istoria Romîniei, I, Bucarest, 1 954, 18 Cf. V . Pârvan, Getica, pp. 68 - 78.
pp. 1 4 7 - 1 5 8 ; idem, dans SCŞCluj , V I, 1 95 5 , 18 Florus, I, 39, 6 : (C. Scribonius Curio) Dacia
pp. 1 3 - 180). Les deniers etaient apportes aussi bien tenus venit, sed tenebras saltuum expavit ; Eutrope,
par Ies commer�ants romains memes (cf. V. Pârvan, V I , 1 0 ; cf. G. Zippel, Die riimische Herrs c ha.ft i n
Getica, p. 6 1 1 et suiv. ; idem, Dacia : An outline . . . , lllyrien, Leipzig, 1 8 7 7 , p. 1 6 3 e t suiv. ; V . Pârva n ,
pp. 1 3 8 - 1 40 = Dacia : Civ. str.3, pp. 1 1 2 - 1 1 4 ; B. G etica, p. 7 5 et suiv. ; R. Vu l pe , Histoire a n ci e n n e
Mitrea, dans ED, X, 1 945, p. 1 2 1 et suiv. ; SCN, de l a Dobroudja, p. 95 ; T . V . Blavatskaia, op. cit. ,
II, 1 958, pp. 1 93 - 1 94), que par l 'entremise des p p . 164 - 1 69.
marchands grecs ou balkaniques a la faveur des vieux 20 Cf. V . Pârvan, op. cit., p. 76.
courants economiques qui reliaient la Dade aux 21
lbidem, pp. 76 - 78.

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314 R A l l l' Y U L P E 6

celui,ci dut bientot concentrer ses efforts a l'ouest, afin d'entamer son ceuvre
d'unifi.cation. Ses succes exterieurs du cote de l'Europe centrale, ou il ecrasa les
formations politiques des Celtes, durent lui assurer l'adhesion spontanee des
tribus daces de la Transylvanie, du Banat, de la Slovaquie 22 • Ce n'est qu'apres
avoir considerablement accru de cette maniere ses forces et consolide son prestige,
qu'il revint a l' est, ou il entreprit la conquete des villes pontiques, afin de Ies empecher
de retomber sous l'autorite romaine et afi n de tirer parti de leurs richesses.
Sauf quelques,unes, comme Dionysopolis, qui se trouvait depuis longtemps dans
son amitie, ces villes lui resisterent, ce qui ne l'empecha pas de s'en emparer. 11
devasta Olbia, qui etait trop loin pour etre englobee dans son systeme politique,
mais qu'il ne voulait pas laisser prosperer au seul profit des Sarmates ou intriguer
avec les Romains a son detriment. Quant aux villes du Pont Gauche, depuis Tyras
jusqu'a Apollonie 23, apres en avoir mis a sac quelques,unes comme Histria 2 4,
il fi.nit par leur imposer un tribut et sa protection. En meme temps, il etendit sa
suprematie vers le Sud jusqu'a la chaîne des Balkans, en serrant de pres la pro,
vince romaine de Macedoine et en poussant la terreur de ses depredations jusqu' a
l' Adriatique.
Aussi la puissance geto,dace devint,elle a son tour un formidable danger
pour Rome. Les guerres civiles offrirent a Burebista l'occasion de se m eler meme
dans les rivalites intestines qui dechiraient le monde romain. 11 se rangea du
cote de Pompee, qui representait l'Orient hellenistique et dont il pouvait esperer
la reconnaissance de ses interets pontiques. C'est d' Argedava qu'il envoya son
ami et sujet dionysopolitain Acornion, en 48 av.n.ere, a Heraclee Lyncestis en
Macedoine, aupres du triumvir romain, pour entamer des pourparlers. Mais la
victoire de Pharsale fut decidee avant que le poids de l'intervention gete put se faire
sentir. Le vainqueur, Jules Cesar, ne resta pas moins preoccupe de cette force
constamment mena c;ante. Ce n'est que les ides de mars qui fi.rent echouer son
projet d'en venir a bout par une expedition grandiose dont les apprets etaient
dej a mis au point 2 5•
Peu apres la mort de son adversaire romain, Burebista fut probablement
assassine, lui aussi, par ses associes daces 26 , mecontents peut, fare de ses preten,
tions a une autorite centralisatrice que Ies circonstances rendaient necessaire.
L'orientation preferentielle de Burebista vers la cote pontique aurait egalement pu
indisposer les tribus de Transylvanie, dont les interets economiques etaient dej a
attires plutot par les relations avec les marchands romains et greco,adriatiques .
C'est l'epoque ou les drachmes de Dyrrhachium et d'Apollonie, a cote des deniers

22 Cf. M. Macrea, op. cit, p. 1 2 1 et suiv. Pour Octat1., 8, 2 ; Velleius Paterculus, II, 59, 4 ; Appien,
Ies preuves archeologiques de l 'extension des Daces lllyr . , 1 3 ; Bell. civ. , II, 1 1 0. C'est au meme projet
en Slovaquie cf. A. Tocik, dans AR, X I , 1 959, pp. de guerre contre Ies Getes et Ies Parthes que font
8 4 1 - 874. allusion Tite - Live, Per., CXVI I et Dion Cassius,
23 Dion Chrysostome, XXXVI, 4. XLIII. Cf. V. Pârvan, Getica, p. 80 ; E. S. Goloubtz·
24 Dittenberger, Syll3 708 ; cf. D. M. Pippidi, ova, Cesep11oe flput1ep110Mopbe u PuM 11a py6nice 11ameu
Contri buţii la istoria veche a Rom îniei, Bucarest, 1 958, 3pb1, Moscou, 1 95 1 , pp. 82 - 84.
pp. 104 - 1 05 et notamment 1 23 - 1 36. Des indices 28 Strabon, le seul qui parle de cet evenement
archeologiques trouves a Histria et confirmant cet (VII, 3, 1 1 ) ne precise pas la fa i;on clonc la suprematie de
evenement seront bientât publies par Victoria Burebista fot renversee, mais, comme ii fait mention
Eftimie. d'un soulevement et d'un demembrement de l ' E tat
26 Strabon, VII, 3 , 5 ; Suetone, Caesar, 44 ; gete, ii est probable qu'il s'agit d'un assassinat.

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7 L E S C E T E S l l E LA R I V E O. A l 'l.l l E D l ' BAS-OA :'ff ll E ET L E S Rm!A l \" S 315

romains, avaient envahi le marche dace et surtout la Transylvanie 27• La disparition


de Burebista fut suivie du demembrement de !'enorme union des tribus geto,daces
qu'il avait realisee. Mais, loin d'un eparpillement anarchique en tribus isolees, ce
demembrement ne comporta qu'une division en quatre parties (ulterieurement
devenues cinq) 28, ce qui signifie que sur de grands espaces Ies organisations poli,
tiques regionales s'etaient suffisamment consolidees pour resister a des crises
de ce genre.
Parmi Ies quatre ou cinq organisations en question, celle des Getes de
Valachie et de la Basse,Moldavie, qui avait constitue la base des actions de Bure,
bista, continua a representer une force importante, mais sa primaute n'etait plus
aussi categorique qu'auparavant. La civilisation commen<;:ait a revetir d'une teinte
uniforme toute l'etendue du territoire domine par Burebista. Les progres connus
autrefois seulement au Bas,Danube s'etaient propages maintenant a toutes Ies
tribus geto,daces. Le centre de gravitation de la Dade glissait vers la Transylvanie.
Determine par des raisons strategiques, Burebista y avait transfere sa residence, en
faisant construire, dans Ies montagnes de Sebeş,Orăştie, le sanctuaire principal
de la religion geto,dace, ainsi que de nombreuses places,fortes. Apres sa mort,
cette residence centrale echut a I' organisation des tribus daces des montagnes,
qui allait de plus en plus se consolider et acceder elle aussi au premier plan de la
scene historique 29• Son chef, Cotison, entra meme en pourparlers avec Octavien,
qui avait besoin de son concours en vue de son propre conflit avec Marc Antoine.
Les negociations echouerent, peut-etre a cause des pretentions matrimoniales du
roi dace, qui entendait traiter sur pied d'egalite avec le triumvir romain et sceller
leur alliance, selon Ies mceurs daces, par un double mariage, Ies deux chefs devant
epouser reciproquement leurs filles , ce qui du point de vue romain etait dif,
fi.cilement acceptable 30•
Le successeur de Burebista au treme de l'organisation gete de Valachie
fut, sans doute, Dicomes 3 1, qui essaya d'intervenir dans la deuxieme guerre
27 Cf. B. Mitrea, Penetrazione commercial e e et en fait un personnage reel, anterieur de plus d'un
circolazione monetaria nella Dacia prima delia con­ siccle au roi d ' Argedava.
q uista, dans ED, X, 1 945, pp. 79 et suiv„ 100 - 1 24. 80 Suetone, Aug„ 6 3, 2 . Cf. V. Pârvan, Getica,

28 Strabon, VII, 3 , I L p. 84. On a tort de douter de l 'existence de ces


29 La formation d'une puissance regionale dace demarches pour la seule raison qu'elles figurent dans
en Transylvanie, a la difference de l 'organisation un pamphlet de Marc Antoine contre Octavien
gete de Valachie, semble avoir eu lieu a partir du (N. Jorga, Histoire des Roumains et de la romanite
debut du ue s. av. n.e. C'est a cette date au plus orientale, I, 2, Bucarest, 1 93 7 , p. 5 1 ; Em. Condurachi,
tard que, d 'apres sa place dans le texte, doit se rap­ dans « Studii : revistă de istorie şi de filosofie», 1 948, 1 ,
porter le renseignement fourni par Justin-Trogue au pp. 230 - 234). II devait s'agir d e faits bien connus
sujet d'un certain Rubobostes, par l'c:euvre de qui Ies des contemporains. Le caractere diffamatoire du
Daces commencerent leurs progres (Pro!., XXX I I : pamphlet ne residait pas dans Ies faits memes, qui
i ncrementa Dacorttm per Rubobosten regem} . La devaient etre vrais, mais dans leur interpretation
meme source, dans le texte, etablit la difference tendancieuse et deformante. L 'adversaire d 'Octavien
entre Getes et Daces : Daci q uoque soboles Getarum voulait presenter ce dernier comme un ambitieux
s unt (XXXII, 3, 1 6) et affirme que Ies Getes se trou­ sans scrupules, qui n 'avait pas hesite a friser le
vaient du cote du Bas-Danube (XXV, I , 3 ) . C. Daico­ scandate, en faisant de sa fille, encore trop jeune,
viciu, qui dernierement s'est occupe de ces renseigne­ l 'objet de combinaisons matrimoniales basees sur
ments (dans Nouvelles etudes d' histoire, Rome 1 955, des interets politiques, en l 'offrant m e me a un
p. 1 3 5 ; SCIV , VI, 1 - 2, 1 95 5 , pp. 50 - 5 1 ), repousse « barbare » et etant lui - meme sur le point d 'epouser
avec raison l'identite de ce Rubobostes avec Bure­ a son tour une (( barbare ».
bista, presque generalement soutenue j usqu'a present, 31 Cf. V. Pârvan, G etica, p. 84 - 85 .

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316 HADU VULPE 8

civile de Rome, en faveur de Marc Antoine. Fidele a la politique de son grand


predecesseur, il s 'etait declare pour celui des belligerants romains qui defendait
Ies interets de !'Orient hellenique. Mais , cette fois aussi, le denouement de la
guerre se produisit avant que la contribution des forces getes <levint effective .
Le vainqueur d' Actium se montra decide a regler definitivement la situation
des pays transadriatiques et a fi.xer la frontiere de I' empire romain sur le Danube.
Une grande migration des Bastarnes dans Ies Balkans, favorisee par Dicomes,
lui fournit bientot l'occasion de mettre ce dessein a execution. Son general
M . Licinius Crassus, apres avoir vaincu Ies Thraces de l'Hemus et aneanti Ies
masses bastarnes en plusieurs batailles, entreprit la conquete de la Dobroudja,
ou il y avait trois roitelets getes, probablement des chefs des tribus restees inde,
pendantes apres la chute de Burebista 32• Celui qui regnait dans la partie meri,
dionale du pays, Roles, entra de son plein gre dans l'alliance romaine, par haine
des Bastarnes. Les deux autres, Dapyx et Zyraxes, forent battus non sans resis,
tance. La guerre avait dure deux ans (2 9-27 av. n. e.). Les Bouches du Danube
marquaient maintenant la limite extreme de l'empire dans ces regions. Ce n'etait
pas encore une domination romaine directe. La Dobroudja et tout le territoire
compris entre Ies Balkans et le Danube forent confi.es d'abord a Roles, puis
aux rois sapeens des Odryses, en leur qualite de clients de Rome. Les villes
grecques du Pont Gauche reconnurent aussi leur dependance de l' empire.
C'etait un grave coup porte a la vieille organisation gete de la Valachie.
Prives de leurs possessions et de leurs relations sur la rive droite du Danube,
surveilles par Ies Odryses, presses par ailleurs par Ies Sarmates, qui venaient
precisement d'etendre leur domaine jusqu'aux Bouches du Danube, Ies Getes
de la plaine danubienne se voyaient presque partout investis et menaces. Leurs
perspectives devenaient sombres. Ils reagirent par des coups de surprise, qu'ils
effectuaient surtout pendant l'hiver, quand ils pouvaient passer le Danube gele
comme sur un pont, en dejouant la vigilance des garnisons odryses. Aussi main,
tenaient,ils une terreur permanente dans Ies regions protegees par Ies Romains
et notamment autour des villes pontiques. Ils en revenaient toujours charges
de proies et de captifs, qu'ils vendaient ensuite comme esclaves. Ovide, ciont
l'exil a Tomis eut lieu approximativement a cette epoque, fot temoin de ces
incursions transdanubiennes et il nous en a transmis un tableau impressionnant 33•
Les Romains, inquietes en me me temps par Ies actions des Daces de
l'ouest, qui poussaient leurs randonnees jusqu'en Macedoine et en Dalmatie, passe,
rent a des mesures plus energiques. Un commandement special de la Mesie,
dependant de la province de Macedoine, fot institue, en l'an 6 de notre ere,
en face du Banat et de l'Oltenie. Quelques annees plus tard ce commandement
allait prendre Ies formes d'une province a part 3'. C'est vers la meme epoque
82 Dion Cassius, LI, 23 et suiv. Cf. V. Pârvan nella citta dell' esilio, dans Studi O vi diani, Rome ,
G etica, pp. 85 - 90. 1 959, pp. 5 5 - 58.
8 8 O vi d e , Tristia, I II, 10, 5 - 8, 5 0 - 70 ; IV, u Cf. A. v. Premerstein, Die Anfănge der
66 - 84 ; V, 2 , 3 1 - 3 2 ; 2 b, 25 - 28 ; X , 1 5 - 27 ; Provinz Moesien, dans JOAI, I, 1 898, Beibl., V, p.
Ex Ponto, I, 2 , 1 5 - 24 ; 8 , 5 - 10 ; III, l , 25 - 28. 1 67 et suiv. ; V. Pârvan, Getica, p. 95 et suiv. ; R. Syme,
Cf. V. Pârvan, Getica, pp. 97 - 1 00 ; N. Lascu, dans Lentulus and the origin of Moesia, dans JRS, XXIV,
le voi. Publius Ovidius Naso, Bucarest, 1 95 7 , pp. 1 934, p. 1 1 3 et suiv. ; T. O. Zlatkovskaia, MeJU!I
1 76 - 1 9 1 ; R. Vulpe, Torni al tempo di Ovidio, dans s I-II so:Kax 11auteu 3pb1, pp. 4 1 - 46.
Studi Romani, VI, I 958, pp. 642 - 645 = Ovidio

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9 L E S GE T E S DE LA H J V E G A UC J I E I J U llAS- D A '.\ U B E ET L E S H O M A I N S 317

que l'on doit placer la razzia entreprise par Cn. Cornelius Lentulus, le gouverneur
de la Pannonie, qui repoussa les Daces au dela du Danube et interdit aux Sarmates
les approches du fleuve 35 et l'ex pedition d'Aelius Catus, peut-etre le
gouverneur de la nouvelle province de Mesie, qui deporta 50 OOO Getes sur la
rive droite du Danube 36 • La date precise des deux evenements est sujet de
controverses ; cependant il n'y a pas de doute qu'il s'agit du regne de l'empereur
Auguste, notamment des douze premieres annees de notre ere. V. Pârvan propo­
sait comme date l'an 6 environ de n. e. pour l'expedition de Catus et l'an 1 1
de n . ere. pour celle de Lentulus 37 • Selon R. Syme, les deux generaux auraient
agi simultanement et en collaboration, entre l'an 2 et l'an 4 de notre ere 38• C.
Daicoviciu 39 admet cette collaboration, mais en la rapportant a l'an 1 1 ou 1 2 . II
est utile de mentionner a ce propos les arguments de T. D. Zlatkovskai'.a, qui
ne trouve possibles les exploits des deux chefs romains contre les Getes qu'apres
la pacifi.cation de la revolte pannonienne de l'an 9 de n. e. 40 •
Indifferemment de la solution definitive de ces questions, le fait est que
l'action d'Aelius Catus fut d'une portee decisive pour l'histoire de l'union des
tribus getes du Bas-Danube, car elle marqua la fin de cette glorieuse organisation,
qui pendant plus de quatre siecles avait represente la principale force de la
Dacie et la base de sa civilisation.
Sur cet important evenement on n'a,
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comme document direct, qu'un bref
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passage d e S tra bon : e:'t'L yixp e:<p 't) µwv A L/\Loc; KIX't'oc; µe:n1>x.Lcre:v e:x. 't''t)c; 7te:ptnocc;
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E:6vouc;, de; T�v 8 p�x.'t)V' xocl VU'J otx.oooL'J oco66TL MoLcrol x.oc/...o uµe:voL 4 1 • I1 n' en ressort
que le nom d 'Aeli us Catus, sans autre precis ion, ainsi que la transplantation
forcee de cinquante mille Getes dans cette partie de la Mesie qui appar-·
tenait au royaume vassal de Thrace. Rien sous le rapport de l'identite et du
râle du general romain, rien concernant la region precise d'ou ces Getes pro­
venaient ou les circonstances dans lesquelles l'evenement se produisit. Cepen­
dant tout le monde est d'accord que le personnage cite doit etre un seul et
me me personnage avec Sextus Aelius Catus, le consul de l'an 4 de notre ere.
Ce dernier avait agi ou bien en qualite de proconsul de la Macedoine (le dernier
qui eut le droit de commander des legions) ou bien comme le premier legatus
A ugusti pro praetore de la nouvelle province de Mesie 42• La region d'ou ces
Getes furent enleves ne pourrait e tre que la Valachie. Les parties occidentales
de la Dacie sont exclues, vu le nom de Qetes que les sources de l' epoque attri­
buaient notamment aux habitants du Bas-Danube 43• Selon V. Pârvan, qui jugeait
aussi inadmissible leur origine de la Dacie occidentale, ces deportes getes auraient
ete transplantes dans la region des rivieres Oescus (Isker), Utus (Vid), Asamus
(Osem) et Iaterus (Iantra) 44•

36 Florus, IV, 1 2, 20 : prohibere Danuvio satis 41 Strabon, VII, 3, 10.


fuit. Cf. V. Pârvan, G etica, p. 96 ; R. Syme, loc. cit. 42 Cf. R. Syme, loc. cit. ; T. D. Zlatkovskala,
38 Cf. V. Pârvan, G etica, p p . 94 - 95 et 7 3 3 . loc. cit„ p. 4 1 et suiv.
3 7 Ibidem,p . 96. 43 Cf. Strabon, V I I, 3, 2 et 1 2 - 1 3 ; Dion
38 R . Syme, loc. cit. Cassius, LXV II, 6, 6.
39 C. Daicoviciu, dans Istoria Rominiei, I , pp. 44 V. Pârvan, G etica, p . 94. Cf. aussi T. D. Zlat ·
2 8 9-290. kovskaia, op. cit„ p. 42.
40 T. D. Zlatkovskaia, op. cit., p. 42 et suiv.

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318 RADF V U L P E 10

Quant aux circonstances de la deportation, on ne saurait penser qu' a


une guerre, dont l'initiative appartint aux Romains. Ceux,ci etaient resolus a
en finir avec les harcelements getes et a mettre de l'ordre sur la frontiere qu'ils
s'etaient fixee sur le Danube. La meilleure solution etait d'affaiblir, sinon d'exter,
miner, la puissance gete dans son propre repaire. C' est dans ce but qu' Aelius
Catus dut passer le fleuve, attaquer Ies Getes chez eux et, apres les avoir vaincus,
proceder a leur evacuation massive et a la creation d'une zone deserte dans les
plaines de la rive gauche du Danube, comme un espace de surete pour les
garnisons de leurs mandataires odryses.
Cette interpretation , que Vasile Pârvan avait formulee dans ses Getica
seulement par deduction logique 45, est excellemment confirmee par les consta,
tations archeologiques. Les oppidums getes de la plaine valaque qui ont ete
explores jusqu' a present d'une maniere systematique, a savoir Zimnicea sur le
Danube vis,a,vis de Svishtov (Novae), Popeşti sur l'Argeş et Piscul Crăsanilor
sur la Ialomiţa, sont tout a fait depourvus de restes depassant l'epoque d'Auguste46•
Leur evolution s'arrete brusquement vers le debut de notre ere. A Popeşti, par
ex. , les monnaies d'importation les plus recentes portent l'effigie d'Auguste 47, les
dernieres fibules appartiennent aux types de Latene III, la date des autres objets
va aussi au plus tard jusqu'au commencement de notre ere. On n'y a trouve
rien de specifique au plein Ier siecle de notre ere. Les fibules provinciales romaines
a nceud sur l'arc et a bouton terminal, si frequentes dans les stations daces
a partir de la premiere moitie du dit siecle, y font completement defaut. Les
me mes observations sont valables pour Zimnicea et Piscul Crăsanilor. Par contre,
dans les oppidums getes que nous avons explores au nord de la Valachie, a
Tinosul sur la Prahova 48 et a Poiana (Pirobori dava) sur le Seret en Basse,Mol,
davie 49, le Ier siecle de notre ere est abondamment atteste. A Poiana, ou les
fibules provinciales citees existent en quantite, associees a des monnaies qui se
succedent jusqu'au regne de Vespasien, on n'a trouve la ceramique noire lustree
travaillee a la main, de vieille tradition gete, qu'a une profondeur de plus de
1 m, dans la couche du ier s. av. n. e. tandis qu' a Popeşti elle fait son appari,
tion des la surface du sol 5 0 •
11 s'ensuit que les plaines de la Valachie, comprenant aussi bien les steppes
du voisinage de Zimnicea et de Piscul Crăsanilor que la grande foret au milieu
de laquelle se trouvait Popeşti, furent abandonnees sur une large zone par leurs
41 Ibi dem, p. 95 . 47 Cf. B. Mitrea, SCN, II, 1 958, p. 1 6 7 ; ii
48 Cf. R. Vulpe, dans SCIV, V I , 1 - 2 , 1 95 5 , s'agit de pieces encore inedites, communiquees a
p p . 2 5 9 - 269. On n e saurait considerer comme l'auteur par D. V. Rosetti.
peremptoire la date d'env. 1 00 av. n.e. que I. Nestor 48 R. et Ec. Vulpe, dans « Dacia », I, 1924,
(dans « Studii », I I , 1, 1 949, p. 1 1 9 ; SCIV, I, 1 , pp. 1 66 - 223.
1 950, p. 9 5 ) est enclin a attribuer a l a derniere couche 49 R. et Ec. Vulpe, dans « Dacia », I I I - IV,
de l'oppidum de Zimnicea. L'inventaire en est iden­ 1 92 7 - 1 93 2 , pp. 2 5 3 - 35 1 ; R. Vulpe, RA, 1 93 1 (2),
tique a celui de Popeşti, dont la date ante q u em pp. 237 - 2 76 ; SCIV, I, 1, 1 950, pp. 47 - 5 2 ; li, 1,
coincide a coup sur avec la fin du Ier siecle avant 1 95 1 , pp. 1 77 - 2 1 6 ; III, 1 95 2 , pp. 1 9 1 - 230 ; idem,
notre ere ou au plus tard avec le commencement La civilisation des Daces et ses problemes a la lumiere
de notre ere. La meme observation est valable pour des dernieres fouilles de Poiana, en Basse- Mold:avie,
Piscul Crăsanilor (I. Andrieşescu, Piscul Crăsani, dans « Dacia », N.S„ I, 1 95 7 , pp. 1 4 3 - 1 64.
Bucarest, 1 923, dans ARMSI, I I I• s., III, mem. l , 60
R. Vulpe, SCIV, II, l, 1 95 1 , pp. 1 80 - 1 8 1 ,
pp. 90 et 1 07 - 1 08 ; V . Pârvan, Getica, pp. 1 93 , 189 ; III, 1 95 2, p . 1 93 ; VI, 1 - 2, 1 95 5 , p . 263.
204 - 205. 740 - 7 4 3 ).

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11 L E S c ; f: T E S f l E L\ H I VE C .\ l T l l E f f f 11.\S- l l A 'I U T I E ET l . E S RO\I A I X S 319

habitants vers le commencement de notre ere. C' etait, evidemment, le resultat


des deportations imposees par Aelius Catus, qui, par cette mesure radicale,
frappait au cceur meme de la puissance gete du Bas,Danube. Parmi Ies centres
qu'il venait de detruire il y avait aussi Argedava, l'ancienne capitale de Burebista
et de son pere, si l'on accepte la localisation de cette cite sur l'Argeş et son
identite avec Popeşti.
Des operations couronnees d'un resultat si net seraient inconcevables
sans que Ies Romains aient eu a vaincre une resistance acharnee de la part des
Getes. Les successeurs de Burebista et de Dicomes n'etaient pas des hommes
a se laisser disloquer a la simple apparition des legions romaines. De fait, il y
eut des batailles sanglantes. C'est ce qu'un renseignement de Suetone, concer,
nant le regne d'Auguste, permet de conclure : coercuit et Dacorum i ncursiones,
tri bus eorum duci bus cum magna copia caesis 51• L'information est repetee sous
une forme plus concise par Eutrope : vicit autem proeliis Dacos 52• D'ailleurs,
on peut reconnaître une allusion a cet evenement aussi dans le Testament
d' Auguste : postea trans Danuvium ductus exercitus meus Dacorum gentes i m peria
populi Romani perferre coegit 53• Certes , Ies textes sont imprecis quant a la date.
En principe ils seraient rapportables aussi bien aux succes de Tibere (le futur
empereur) sur Ies Daces a l'ouest, qui avaient envahi la Pannonie entre 1 2 et
10 av. n. ere. Cependant la il ne s'agissait que d'un episode secondaire de la
guerre illyrienne, tandis qu'ici on est devant une action principale. C'est a juste
raison que V. Pârvan avait încline a mettre ces renseignemer.ts en liaison avec
I' expedition d' Aelius Catus 54• Mais Ies doutes que, par precaution, il laissait
encore subsister a cet egard, n'ont plus de fondement aujourd'hui, quand Ies
constatations archeologiques nous font voir non seulement la realite de cette
expedition, mais aussi l'ampleur de ses effets.
Le territoire valaque depeuple a cette occasion et assigne a la surveillance
odryse etait de beaucoup plus etendu que ce brin de terre qu'envisageait V. Pârvan
entre le Danube et le vallum en terre de la steppe du Burnaz vulgairement
nomme « Brazda lui Novac de Sud » (Le Sillon de Novac du Sud) ou « Troian » 55•
Sa limite septentrionale devait passer pres de !'habitat de Tinosul, qu'elle n'englo,
bait pas et continuer jusqu'au Seret en Basse,Moldavie. L'oppidum de Poiana
lui echappait aussi . Pour ce qui concerne son extremite occidentale, en Oltenie,
on ne saurait se prononcer pour le moment, faute de recherches. Cette limite
n' etait pas marquee sur le terrain par une ligne materielle. Le vallum mentionne,
situe bien plus au sud, entre le lac de Greaca et le village de Viespeşti sur
l'Olt, sans aucun prolongement en Oltenie vers Calafat, comme il semblait a
Pârvan, est ulterieur a I' epoque d'Auguste 56•
Les Getes qui restaient en Valachie apres la debâcle ne pouvaient plus
representer la force de naguere. Peu nombreux, resserres dans Ies contrees des
collines, desorganises, communiquant diffi.cilement entre eux, separes du Danube

61 Suetone, Aug., 2 1 , I . au debut du I I• s. de notre ere comme un barrage


n Eutrope, V I I , 9. dresse en face du camp de la legion I Italica de Novae
63 Monum. Ancyr„ c. 30. (Svishtov). Vers l'ouest, le vallum ne depasse pas
u V. Pârvan, Getica, p. 95. !'Olt, comme l 'avait suppose V. Pârvan. Cf. O . Tudor,
66 Ibidem, pp. 1 2 7 - 1 2 8 et 733. Oltenia romană, I I• ed„ Bucarest, 1 958, p. 206 -
66
Ce vallum dut etre construit par Ies Romains 207 ; R. Vulpe, dans Istoria Rom îniei, I, p. 5 24.

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320 H A D U V l LP E 12

par la large zone deserte, ils n'avaient d'autres ressources que de se resigner a
un role efface . Ils ne pouvaient agir que tout au plus en relation avec Ies Geto,
Daces de l'Oltenie, de la Transylvanie ou de · la Moldavie. II est peu probable
qu'ils aient participe aux grandes attaques getes, couronnees de succes, des annees
1 2 et 1 5 de notre ere, contre Aegyssus (Tulcea) et Troesmis (Igliţa), dont Ovide
fait mention 67• Vu la position de c es points strategiques de la defense odryse,
dans le nord de la Dobroudja , il faut penser plutot aux Getes de la Moldavie
et du Boudjak, que l'action d' Aelius Catus n'avait pas atteints, mais que le sort
subi par leurs freres de Valachie mettait en devoir de reagir. Les deux forteresses
odryses, occupees momentanement par Ies Getes, forent fi.nalement reconquises
grâce a l'intervention des troupes romaines. La consequence en fot un pas
important en avant dans l'affermissement de la domination romaine sur le Bas,
Danube, car la province de Mesie, desormais gouvernee par un legat de rang
consulaire, re�ut deux legions et une flotte militaire fot creee pour patrouiller
sur toute la longueur du fleuve jusqu ' a la mer. Un praefectus orae maritimae fot
institue pour la protection des villes pontiques 68• Le Danube devenait une artere
tout a fait romaine. Creee par la volonte des Romains et dans leur interet et
constamment soumise a leur vigilance, la zone deserte que formaient Ies plaines
de la Valachie, representait des a present leur possession de fait. Le long chapitre
gete de l'histoire de ce pays etait bien dos ; c'est le chapitre romain qui venait
de commencer.
Le cordon romain autour de la Valachie <levint encore plus fort a partir
de l'an 46, quand le royaume des Odryses fot supprime 69 et quand la province
de M esie s'etendit, avec son administration directe et avec son armee, jusqu'aux
Bouches du Danube. Desormais, la rive droite du fleuve, le long de la Valachie,
etait gardee par des garnisons romaines permanentes, qui, pour le moment, etaient
composees seulement de troupes auxiliaires. Les legions de la province restaient
dans leurs camps de Ratiaria et de Viminacium, a l'ouest, face a l'Oltenie et
au Banat, ou le danger represente par la puissance dace de Transylvanie, en plein
developpement, etait devenu bien plus pressant que du cote des plaines valaques.
D'ailleurs, dans la direction de ces plaines c'etait toujours Ies Daces de la
Transylvanie qui pouvaient donner des inquietudes, au cas ou ils passaient Ies
Carpates en masse et s' evertuaient a parcourir Ies longues distances de la zone
inhabitee pour arriver au Danube.
La principale attention du commandement romain de la M esie etait attiree
maintenant par Ies problemes des Bouches du Danube et du littoral septentrional
17 Ovide, Ex Ponto, I, 8, 1 1 - 20 ; IV, 7, 1 9 - 5 4 ; poete a Tomis. II ne s'agic que d'evenements concern·
9, 76 - 80. Ci. V. Pârvan, G etica, p. 97 et suiv. Quant porains a cet exil, tandis que Burebista avait regne
a l'etrange conjecture de Em. Condurachi, dans sur la cote pontique plus de soixante ans avanc.
Burebisca şi oraşele pontice (SCIV, IV, 3 - 4 , 1 95 3 , 68 Cf., D. M. Pippidi, Contribuţii la istoria veche
p . 5 20), selon laquelle c e siege d ' Aegyssus aurait e u a Romi ni ei, pp. 1 88, 1 93 - 1 94 , 298 (= SCIV,
lieu sous Burebista, c e n'est qu'une fâcheuse inad ­ VII, 1 - 2 , 1 956, pp. 1 50, 1 5 3 - 1 54).
vertance, qQe notre confrere aurait pu facilement 6 9 C'est la dace traditionnelle, transmise par la
eviter s'il avait lu attentivement au moins le texte Chronique d'Eusebe, mais A. Stein, Romische Reichs­
clonc ii fait mention (Ex. P., I, 8), sinon cette autre beamte der Provin:t Thracia, Sarajevo, 1 920, p. 3,
epitre d'Ovide, qu'il passe sous silence, dediee a considere que cec evenement a du avoir lieu en
Vestalis meme, le vainqueur des Getes â Aegyssus, !'an 45.
devenu praefectus orae maritimae pendant !'exil du

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13 L E S GETES D E L A R I V E GAUCHE D U BAS-DA:\"UBE ET L E S RO�f A I N S 821

de la mer Noire, qui venaient de passer sous son autorite. Sous l'empereur
Neron, qui concevait une politique orientale a visees tres lointaines 60, Ti. Plautius
Silvanus Aelianus, le titulaire de ce commandement, entreprit, dans cette direc­
tion, une vaste action militaire et diplomatique, dont un compte rendu substantiel
nous a ete transmis par son epitaphe trouvee a Tivoli 6 1 • II y est question d'un
mouvement sarmate qu'il etouffa en germe, de differents roitelets locaux qui
vinrent au bord du Danube pour faire soumission devant les enseignes romains,
de membres des dynasties bastarnes, daces et rox olanes captures par leurs ennemis
et liberes par Plautius Aelianus, d'otages qu'il re<;ut de quelques-unes de ces
dynasties, de l'obligation qu'il imposa a un roi scythe de lever le siege de la
ville de Chersonese en Crimee, de cent mille « Transdanubiens » qu'il transfera
avec leurs femmes, leurs enfants, leurs chefs, leurs rois, a l'interieur de la pro­
vince afin d'en accroître les revenus : plura quam centum millia ex numero Trans­
danuvianorum ad praestanda tri buta cum coniugi bus ac li beris et principi bus aut
regi bus suis transduxit. L'inscription ajoute que, par ces mesures , il affermit et
repandit la paix de la province (pacem provinciae et confirmavit et protulit ) . Le
general y est loue aussi pour avoir contribue au ravitaillement de Rome en y
expediant pour la premiere fois de grandes quantites de ble produit par les
terres de Mesie.
Ces evenements eurent lieu dans l' espace du commandement de Plautius
Aelianus, lequel, suppose autrefois entre 5 2 et 53 de notre ere 62, est place
aujourd'hui, en vertu de meilleurs arguments, entre 57 et 67 de notre ere 63•
Qu'elle comportât une seule action ou plusieurs, il est evident que toute l'activite
mentionnee dans l'inscription se deroula au nord des Bouches du Danube, depuis
la Moldavie jusqu'en Crimee. Ce ne peut e tre que de ces regions que devaient
provenir les 100 OOO « Transdanubiens » transplantes au sud du fleuve. Le fait
a re<;u, neanmoins, des interpretations diverses. V. Pârvan soutenait que cette
masse d'immigrants etait composee d'elements heterogenes : Bastarnes, Sarmates,
Getes (Daces) - ce que nous trouvons exact -, mais il y faisait entrer aussi
les Getes de la Valachie. Hante par les lignes des vallums en terre qui, paralleles
au Danube, sillonnent les plaines de la rive gauche de ce fleuve et par l'idee
d'annexion territoriale qu'il croyait voir dans l'expression pacem provinciae et
confirmavit et protulit, il s'imaginait une longue zone que Plautius Aelianus, a
l'exemple d'Aelius Catus, aurait depeuplee, reunie a l'empire et demarquee par
ces grands remparts a fosse qu'on aurait construit sur ses ordres. Aussi le long
vallum connu sous le nom de « Brazda lui Novac de Nord », qui, partant de la
berge du Danube, a Hinova, au sud de Turnu-Severin, traverse l'Oltenie tout
entiere et la Valachie jusqu ' a l'est de la ville de Ploieşti, serait-il l'ceuvre de ce
general romain. La meme origine etait attribuee par l'auteur de Getica au vallum

80 W. Schur, Die Orientpolitik des Kais ers Nero, 81 CIL, X IV, 3608.
Leipzig, 1 923 (« Klio », Beiheft, XV), pp. 85 - 9 1 ; 82 V. Pârvan, Histria N, Bucarest, 1 9 1 6 (ARMSI,
E. Gren, Kleinasien und der Ostbalkan in der wirt­ ne serie, tome XXXVI l l), pp. 567 - 569 et 7 1 1 - 7 1 2 ;

schaftlichen Entwicklung der romischen Kaiserzeit, idem, G etica, pp. 102 - 105 et 7 3 3 ; idem, Dacia :
Uppsala, 1 94 1 , p. 1 1 1 et suiv. ; V. P. Gaidukevitch, An o utline „ „ pp. 1 76 et 1 80 - 1 8 1 .
EocnopcKoe 14apcmBo, Moscou, 1 949, pp. 3 3 0 - 3 3 2 ; 8 3 Voir, D . M . Pippidi, op. cit„ pp. 1 3 9 - 1 49,
T. O. Zlatkovskaia, op. cit„ pp. 5 7 - 6 1 ; D. M . =
1 8 5 , 296, 298 ( SCIV, VI, 3 - 4, 1 95 5 , pp. 357 - 364 ;
Pippidi, op. cit„ p . 1 69. Vll, 1 - 2 , 1 956, p. 1 47).

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322 R A D U V l' L P E 14

de la Moldavie inferieure qui relie le Seret au Prut entre Ploscuţeni et Stoicani


- il disait Adjud,folteşti -, ainsi qu'au vallum du Boudjak qui va de Vadul
lui Isac sur le Prut jusqu'au liman maritime de Sassyk pres de Tatarbounar 64•
Les recherches ulterieures qu'on a faites sur le terrain ont infirme cette serie
d'hypotheses. Aujourd'hui c'est chose re «;ue que ces vallums datent du IVe s.
de n . ere 65 et qu'ils ne sont pas tous romains. Le vallum de la Moldavie infe,
rieure, oriente vers le sud, fut eleve par une population du plateau central de
la Moldavie. Nous l'avons identifie avec cette fortification qu' Athanaric, le
roi des Visigoths, fit eriger « de la berge du Seret en direction du Danube »
(a superciliis Gerasi fluminis ad usque Danuvium) 66, a l'occasion de l'invasion des
Huns en 376.
Depuis peu, notre collegue D. M. Pippidi, en procedant a une analyse
critique de l'epitaphe de Plautius Aelianus, a repris le probleme des 100 OOO
« Transdanubiens », qu'il cherche a resoudre dans un sens unilateral, en iden,
tifiant ces populations uniquement avec les Getes de la Valachie et en separant
leur deportation des autres actions accomplies par le general romain. Tout en
reconnaissant la caducite des conjectures de Pârvan concernant la date des
vallums cites, il retient et essaye me me de generaliser la these de ce dernier par
rapport a une action de Plautius Aelianus en Valachie 67• 11 s'appuie principale,
61
V. Pârvan , Getica, pp. 1 2 8 - 1 29. Pour le de nettes differences d'orientation et d'aspect. Tandis
trace de ces vallums cf. C. Schuchhardt, dans AEM, que le vallum du Boudjak a son fosse oriente au
IX, 1 88 5 , pp. 202 - 207, 2 1 6 - 2 1 7, 2 1 8 ; C. Uhlig, nord et presente des dimensions imposantes et meme
dans PZ, XIX, 1 928, pp. 1 97 - 202 ; R. Vulpe, La une large berme, celui de la !v1oldavie inferieure,
date du vallum romain de !a Bessarabie i nferie11re, d'une facrure trcs simple et de dimensions ph;rot
dans Ies Melanges offerts a Gavril Katzarov, « lzvestiia­ mediocres, a le fosse vers le sud. Ce sont la des
Institut », XVI, 1 950, pp. 89 - 98 ; idem, Le vallum particularites essentielles que C. Schuchhardt (loc.
de la Molda vie i nferieure et l e « mur » d' Athanaric, cit. ) avait dej a remarquees en 1 885 et que nous avons
La Haye, 1 95 7 , pp. 5 - 1 8 ; D. Tudor, Oltenia romană 2, nous -meme constatees lors des reconnaissances aux­
pp. 20 1 - 204. quelles nous nous sommes livres le long de ces
66
D. Tudor, dans R IR, X l -- X I I , 1 94 1 -- 1 942, remparts depuis le Seret jusqu'au liman de Sassyk,
p. 143 et suiv. ; R. Vulpe, Ies ouvrages cites a la entre 1 943 ec 1 95 1 .
note precedente. A l 'exrremite Est du vallum du 87 D. M. Pippidi, op. cit., p. 1 5 .3 et suiv. Cf.
Boudjak (entre Vadul lui Isac et Tatarbounar), a aussi Em. Condurachi, SCIV, IX, 1 , 1 958, pp. 1 1 9 -
l'occasion des fouilles faites par G. B. Fedorov en 1 30, qui reprend, d'une fa i;:on surprenante, la these
1 954 - 1 95 5 , on a trouvc, dans le fosse du vallum, de A. Alfoldi ( Die Roxolanen in der Walachei, dans
de la ceramique grisâtre du IV0 s., avec neuf monnaies Ies Comptes rendus du V I• Congres lnternational
ro mai nes en bron:e datant de la meme epoque ; d'archeologie classique, Berlin 1 939, p. 5 2 8 - 538)
cf. Y<1eHb1e 33m1cK11 HttcTttTyTa 11crop1111, HJbtKa 11 sur l 'occupation de la Valachie par Ies Sarmates
1111TepaTypb1 Mo11):1aBcKoro <t>1111tta11a AKa):leMtttt HayK des le r•r siecle de notre ere. A cette these caduque,
CCCP, VI, serie historique, Kichinev, 1 9 5 7 , p. 243 ; que C. Daicoviciu a refutee avec succes (AISC,
G. B. Fedorov, PuMcKue u paHHeBu3aHmuucKue MOHemw. I I I, 1 936 - 1 940, p. 2 1 1 ; « Dacia », V I I - V I I I ,
Ha meppumopuu Mo11oaBcKou CCP, dans Omagiu lui 1 93 7 - 1 940, p. 456 - 463 ; L a Trans. dans l'antiquite,
Constanti n Daicoviciu, Bucarest, 1 960, p. 1 80. p. 82, note 2 ; idem, dans Istoria Rom iniei, I, p.
66
R. Vulpe, Le vallum de la Moldavie i nferieure 292), Em. Condurachi ne contribue avec rien
et le « mur » d' Athanaric, pp. 23 - 5 1 . C'est bien a de nouveau. I I n 'essaie pas meme de discuter Ies
tort que feu Gr. Florescu continuait a considerer nombreux arguments qui s'y opposent. Bien plus,
ce monument antique comme romain et a en faire ii passe complecement sous silence Ies excellents
un prolongement du vallum du Boudjak (SCIV, I I , ouvrages de C. Daicoviciu concernant cette question.
1 95 1 , 2 , p. 1 3 2 ; « Dacia », N . S . , I , 1 95 7 , p. 240 ; II neglige aussi Ies constatations archeologiques
Omagiu lui Constantin Daicot>iciu, pp. 228 - 230). II d'apres lesquelles Ies formes caracteristiques de la
esc vrai que notre regrette collegue n'avait j a mais civilisation des Sarmates en Valachie font complete­
vu de ses propres yeux ces fortifications qui accusent ment defaut avant le I I I• s. de n.e.

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15 L E S c tT E S n E I . A HJ V E r ; A \ "C l l E l l l " IlAS- l l A '.\ \ : l l E ET L E S R ml A I '.\ S 323

ment sur natre supposition de 1 924 que l' oppidum de Tinosul aurait ete defini,
tivement evacue par ses habitants getes a l'occasion de cette action 68• Nous
estimons de natre devoir d'observer que cette hypothese, fondee sur une medaille
de l'empereur Claude, la seule monnaie romaine trouvee dans la station, est
trop faible par elle,me me pour soutenir le poids d'une conclusion si grave que
celle que le prof. Pippidi vient d'enoncer. D'ailleurs nous y avans renonce depuis
longtemps et surtout apres les resultats de nos fouilles a Poiana et a Popeşti 69•
11 est fort probable que l'etablissement de Tinosul dura, de me me que celui
de Poiana, jusque vers la fin du r er s. de n. e., vu la similitude de l'inventaire
romain d'importation des deux oppidums getes.
Si au temps de V. Pârvan on pouvait encore admettre la creation de la
zone romaine de securite en Valachie en deux etapes, l'une par l'action d'Aelius
Catus, l'autre par celle de Plautius Aelianus, maintenant, apres les constatations
faites a Popeşti, Zimnicea et Piscul Crăsanilor, ou la vie humaine cessa simul,
tanement au debut de natre ere, une pareille these est categoriquement exclue.
L'evacuation de cette zone eut lieu une seule fois, a l'epoque d'Auguste. Plautius
Aelianus n'avait plus a s'occuper d'une operation de ce genre en Valachie : le
terrain y etait dej a nettoye.
C'etait maintenant le tour de la Moldavie et des pays du nord pontique.
C'est la que se deploya toute l'activite exposee dans l'inscription de Tivoli. Une
zone romaine de securite, depeuplee, fut probablement instituee, a cette occasion,
sur la rive gauche du Danube moldave et dans le Boudjak egalement, mais bien
plus etroite que celle de la Valachie. L'oppidum gete de Poiana, situe a environ
80 km du Danube, restait en dehors de cette zone. Mais dans l'activite de Plautius
Aelianus la methode diplomatique l' emporta de beaucoup sur les actions militai,
res, dont il se servit le moins possible. Aussi Pârvan avait,il raison de soutenir
que le deplacement des 100 OOO Transdanubiens s'etait produit d'une maniere
paisible 70• I1 est meme probable que le general romain n'avait fait qu'acquiescer
a leur propre demande. D'autre part, sur une grande etendue au nord des
Bouches du Danube, les populations locales, comme les Daco,Getes de la Molda,
vie et comme les Bastarnes et les Sarmates, qui des l'epoque d'Auguste avaient
recherche l'amitie de Rome, avaient condu des pactes par lesquelles elles s'enga,
geaient a respecter le nouvel ordre etabli aux frontieres extre mes du nord,est
de l'empire. Toujours est,il que les interets romains de ce câte furent assures
et que les villes grecques du littoral septentrional du Pont Euxin accepterent
la protection du gouverneur de la Mesie 7 1 •
Certes, l'expression pacem provinciae et confirmavit et protulit de l'inscrip,
tion n'implique pas necessairement l'idee d'annexion territoriale dont V. Pârvan
faisait cas ; a ce propos nous devans reconnaître la justesse des objections de R.
Syme et de D. M. Pippidi 72, mais seulement du point de vue de la signification
litterale de ce document. Quant a l'interpretation des circonstances generales liees
88 R. et Ec. Vulpe, dans « Dacia », I, 1 924, pp. 7 1 V. F. Gaidukevitch, op. cit., p. 330 et suiv. ;
222 - 223. T. D. Zlatkovskaia, op. cit., pp. 5 7 - 6 1 ; D. M. Pippidi,
89 R. Vulpe, VI, 1 95 5 , 1 - 2, p. 263. Cf. aussi op. cit., p. 1 67 et suiv.
Ies observations critiques de M . Macrea - I. Berciu, 72 R. Syme, dans JRS, XX IV, 1 934, p. 1 1 5 - 1 1 6 ;
dans « Apulu m », I, 1 939 - 1 942, pp. 1 9 9 - 200. D. M . Pippidi, op. cit., p. 1 6 1 et suiv.
70 V. Pârvan, G etica, p. 104.

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324 R A D U V L' L P E 16

a l'activite du legat de Neron, ce que nous avons dej a dit relativement a la


zone depeuplee par Aelius Catus en Valachie, constituant en fait une possession
romaine, est valable aussi pour la zone de surete creee au Sud de la Moldavie
et du Boudjak. 11 serait utile a cet egard de rappeler les renseignements de
Ptolemee, qui attribue a la province de la M esie Inferieure les contrees meridio­
nales de ces pays, ainsi qu'une bande de terre le long de la câte pontique entre
les limans du Dniester (Tyras) et du Dnieper (Borysthene) 73• Comme ce geographe
ne fait que reproduire les donnees de Marin de Tyr du r er s. de n. e . , il est
tres probable que la situation indiquee remontait a l'ordre etabli par Plautius
Aelianus. On n'a clonc pas tort de dater des l'epoque de ce gouverneur l'entree
de la ville de Tyras sous la protection romaine. D'ailleurs, il est generalement
reconnu que la date de 57 de n. e. avec laquelle commen<;ait la nouvelle ere de
cette ville, etait en relation avec un semblable evenement 74 • Tout en acceptant
cette relation, D. M . Pippidi s'inscrit en faux contre l'idee de l'appartenance
de Tyras a la province de Mesie avant la 6.n du regne de Trajan 75• 11 s'appuie
notamment sur le papyrus Br. Mus. 285 1 , cense etre de l'an 1 1 7 de n. e . , dans
lequel A. S. Hunt, son premier editeur, avait cru lire le nom de cette ville sous
la rubrique extra provinciam (Moesia e Inferioris) , parmi les localites occupees par
des garnisons romaines 76• Mais, a la lumiere d'un nouvel examen de ce document,
on a constate, depuis peu, qu'a l'endroit respectif le nom de Tyras n'existe point 77•
Au surplus, Hunt me me ne l'avait suppose qu'avec de grandes reserves. Ainsi,
l'objection essentielle de notre collegue Pippidi tombe. Pour ce qui va de la ligne
du Bas-Danube, qui est indiquee dans Ies sources concernant la seconde moitie
du r er s. de n. e. comme limite de l'empire, l'argument ne presente aucun poids,
car le fleuve conserva cette fonction a toutes les periodes de l'histoire romaine
de ces regions, me me quand la presence des troupes sur sa rive gauche etait
hors de discussion. Aux frontieres de l'empire, une province ne comprenait pas
que son territoire situe derriere les garnisons du limes, mais aussi les espaces
exterieurs soumis a l'autorite de son commandement, sans necessite d'une
organisation administrative romaine ou d'une occupation militaire directe.
Le papyrus Hunt, dont nous venons de parler, represente une source
de premiere importance pour la position des plaines valaques et moldaves par
rapport a l'empire romain au commencement du ne s . , voire a la 6.n du rer s.
de n. e. 11 s'agit d'un pridianum, c'est-a-dire d'un etat d'effectifs d'une troupe
auxiliaire, la cohors I Hispa norum veterana quingenaria equitata, qui, delogee
d'Egypte, fut encadree dans l'armee de la M esie Inierieure, sous le regne de
l'empereur Trajan. En enregistrant la dispersion des effectifs de cette cohorte
sous la rubrique intra provinciam (Moesiae Inferioris) , le texte du papyrus fait
mention de plusieurs detachements envoyes au nord du Danube pour y tenir
73 Ptolemee, Gt!ogr., III, IO, 7 - 9. IX, 1 928, pp. 63 - 96).
7J CIL, III, 78 l. 77 R . O. Fink, Hunt's pridianum : British Museum
7� D. M. Pippidi, op. cit. , pp. 1 65 - 1 6 7 ; idem, Papyrus 285 1 , dans JRS, XLVIII, 1 958, pp. 102 - 1 16.
dans «Athenaeum», X X XVI, 1 95 8, pp. 267 - 268. L'endroit ou l'on croyait lire Tyras se trouve it la
76 A. S. Hunt, Register of a Cohort i n Moesia, ligne 5 7 , d'apres Hunt =2 1 , col. II, d'apres F;nk.
dans Raccolta di scritti in onore di Giacomo Lumbroso, Celui -ci, trouvant impossible le nom de Tyras, propose,
Milan, 1 92 5 , pp. 265 - 272 ; cf. G. Cantacuzene, Un toujours hypothetiquement, de le remplacer par
pupyrus latin rclatif a la defense clu Bas-Danube, Kastra (loc. cit . , p. 107).
dans RHSEE, V, 1 928, pp. 3 8 - 74 ( « Aegyptus »,
=

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17 L E S G E T E S DE LA R I V E G A l'C I I E n t: B A S - TlA '.\ l " B E ET L E S n mt A J:\ S 325

garnison (Piroboridavae i n praesidio, B uridavae i n vexillatione) , pour lever et trans­


porter l'annone (ad annonam defendendam ) , pour faire des reconnaissances
(exploratum) , pour participer a une expedition (trans Danuvium in expeditio­
nem) 78• Toutes ces actions concernent le territoire de la Valachie et de la Basse­
Moldavie. Buridava, localite attestee par la Table de Peutinger 79, se trouvait
sur l'Olt (Aluta) , pres du village actuel de Stolniceni, a l'ouest de la Valachie.
Piroboridava figure aussi dans la Geographie de Ptolemee 80, qui precise son empla­
cement sur le cours inferieur du Seret (Hierasos) , a hauteur de l'ancien oppidum
gete de Poiana, avec lequel nous avons essaye de l'identifier 8 1 •
11 est clonc evident qu'au moment des actions mentionnees dans ce pridi­
anum, Ies pays qui avaient jadis constitue l'union des tribus getes appartenaient
dej a a la province de Mesie lnferieure et etaient m'eme traites comme des terri­
toires interieurs de cette province. Ils etaient occupes par des garnisons romaines
et on y levait un tribut regulier en vivres. Naturellement, ces vivres ne prove­
naient pas de la zone evacuee par Aelius Catus ou, me me s'il y avait eu encore
des habitants, ils ne pouvaient etre qu'extremement rares, mais de la region des
collines. Les Getes qui y etaient restes venaient cl o nc d' etre soumis a l'autorite
romaine directe, comme des peregrins provinciaux.
La portee de ces conclusions depend de la date precise du papyrus, qui
fait encore l'objet de disputes. Du texte, il resuite d'une fa<;on indubitable qu'il
s'agit du regne de Trajan, mais tandis que certains savants songent a la periode
finale de ce regne (environ 1 1 0--1 1 7) 82, d'autres inclinent pour l'epoque des
guerres avec Decebale 83• Tout recemment, R. O. Fink, en reprenant la lecture
minutieuse du document, a cru avoir dechiffre le nom du consul suffecte
Faustinus de l'an 99, ce qui donnerait a l'interpretation du papyrus une
tournure inattendue, car il faudrait ad mettre l'annexion des contrees orientales
de la Dade a l'empire romain avant la premiere guerre de Trajan contre Dece­
bale 84• Malheureusement, l'abbreviation cos, associee au cognomen Fausti nus
n'est pas suffisamment assuree, a cause du mauvais etat de conservation du papyrus
precisement a cet endroit. En contestant cette abbreviation et en admettant Fau­
stinus seulement en sa qualite de gouverneur de la Mesie lnferieure de l'an 1 05,
R. Syme, dans u n article qu'il vient de dedier a l'etude de Fink, rejette la date
7 8 R. O. Fink, op. cit„ pp. 1 04 (col. II, lignes nească », XXXII, 1 930, 9 - 10, pp. 297 - 3 1 0 ; XXX l l l ,
27 - 33), 107 - 1 08 ; cf. R. Vulpe, M untenia şi Moldova 1 93 1 , 5 - 6, pp. 1 6 2 - 1 70 e t 239 - 247 ) ; idem, dans
de ]os în timpul lui Traian, î n lumina unei noi lecturi « Dacia », N.S., I, 1 95 7 , pp. 162 - 163.
a papirului H11nt, dans « Studii clasice », II, 1 960, pp. 8 2 Cf. G. Cantacuzene, op. cit„ p. 42.
33 7 -- 3 5 7 . 83 C. Daicoviciu, Dacica : f n jurul u nor probleme
79 Cf. K. Miller, ltineraria Romana, Stuttgart, din Dacia romană, dans AISC, II, 1 933 - 1 93 5 , p.
1 9 16, p. 5 5 4 . La population des Boupt811u�vmot 25 1 , note I ; R . Syme, The Lower Danube u n cler
mentionnee par Ptolemee, Q eogr., I I I, 8, 3, porte Trajan, dans JRS, XLIX, 1 959, p. 3 3 .
le nom de certe localite ; cf. V. Pârvan, Q etica, pp. 84 R. O . Fink, o p . cit., p p . 105 (col. I, I . 30),
223 (note 3), 2 49, 2 7 1 . 1 10, 1 1 3 et suiv. La seule objection que le texte
80 Ptolemee, Q eogr., III, 10,8. du papyrus aurait pu offrir contre cette date etait
8 1 R. Vulpe, Piroboridava : La station protohisto­ l' exercitus Dacicus, que Hunt croyait voir mentionne
rique et daco-romai n e de Poiana dans la Moldavie a la ligne 44 ( =8, col. I I , d'apres Fink) et qui aurait
i nferieure, dans RA, 193 1 , 2 , pp. 2 5 7 - 270 ( Piro­
= exige une date ulterieure au debut des guerres daciques
borida m : Consideraţiuni arheologice şi istorice asupra de Trajan. Cependant, Fink a montre, d'une fao;on
Cetăţuii de la Poiana î n Moldo,;a de ]os, Bucarest, incontestable, qu'il ne s'agit en aucun cas de Dacicus,
1 93 1 , pp. 17 - 30, reimprime d'apres « Viaţa Romî - mais eres probablement de Pannonicus.

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326 H A l >l" \T L l ' E 18

proposee par lui et essaye de plaider pour l'intervalle 105-108 de n. e 85• Cepen,
dant ses arguments, qui ne reposent que sur des constructions conjecturales,
sont loin de porter un coup decisif a la le c;on concernant le consul cite, laquelle,
pour etre incertaine, n'en est pas moins possible. Les conclusions qui en decou,
lent relativement a l'occupation romaine de la Valachie et de la Basse,Moldavie
avant Ies guerres daciques de Trajan n'on rien d'invraisemblable. Par contre, elles
sont dans un accord logique avec la situation de ces pays apres Aelius Catus et
Plautius Aelianus.
En effet, du moment que Ies Romains avaient pris pied sur la rive gauche
du Bas,Danube, en disposant des espaces de securite qu'ils y avaient crees , Ies
Getes restes au dela de ces zones, du câte des collines valaques et a l'interieur de
la Basse,Moldavie, devaient entrer, sous une certaine forme, dans la dependance
du gouverneur de la Mesie. On ne connaît pas leur attitude pendant la guerre
de Domitien contre Decebale. Mais, indifferemment qu'ils s'etaient resignes a
leur sort ou avaient essaye de se solidariser avec leurs freres de Transylvanie, ii
est evident qu'ils causerent des preoccupations au commandement romain. Ce
n'est pas sans une profonde raison qu'en 86, au debut de la guerre, Domitien fit
diviser la Mesie, en instituant la province de la Mesie Inferieure, formee dans sa
majeure partie des regions jadis gouvernees par Ies rois odryses et douee d'une
armee speciale comprenant au moins deux legions 86• La flotte du Danube, desor,
mais connue sous le nom de classis Flavia Moesica, fot reorganisee. Ainsi affer,
mie, l'autorite romaine au Bas,Danube dut s'exercer sur Ies pays de la rive gauche
du fleuve d'une fa c;on bien plus effective qu'auparavant. C'est ce qui explique le
caractere opiniâtre des reactions de Decebale et la direction de ses attaques, dont
la plupart eurent pour objectif la Mesie lnferieure.
La guerre finie en faveur de Domitien, grâce aux victoires de son general
Tettius Julianus , Ies Romains n'avaient aucun motif de renoncer aux positions
qu'ils avaient gagnees en Valachie et dans la Basse,Moldavie. Aussi la paix de
89 dut,eJle consacrer l'occupation de ces pays par l'armee romaine et leur incor,
poration a la province de la Mesie lnferieure. C ' est la conclusion judicieuse de
Fink 87• Elle correspond au point de vue exprime bien avant par V. Pârvan, selon
qui cette paix, outre le compromis politique relativement favorable a Decebale,
devait contenir aussi des clauses territoriales assurant aux Romains la posses,
sion de la rive gauche du Danube 88• Si les auteurs anciens n'en parlent pas, c'est,
d'abord, parce qu 'ils tenaient a presenter Domitien seulement sous un mauvais
jour et, a notre avis, aussi parce que, en general, Ies territoires en cause etaient
regardes comme appartenant dej a depuis longtemps a l'empire.
Ces considerations trouvent une importante confirmation dans les faits
archeologiques. Nous avons montre, ci,dessus, que les objets Ies plus recents
de Tinosul, vers le nord de la Valachie, sont posterieurs aux regnes de Claude
et de Neron. Cependant rien ne prouve le prolongement de la vie de cet oppidum

86
R. Syme, op. cit., pp. 26 - 3 3 . epoque ii y avait un camp legionnaire a Duro·
86
St. Gsell, Essai sur l e regne d e I' empereur storum (Silistrie), qu'il suppose avoir appartenu a la
Domitien, Paris, 1 894, pp. 1 3 5 - 1 36, 1 5 9, 2 1 5 - 2 1 6 ; Legion V Alaudae. Cf. R. Syme, op. cit. , p. 32.
V. Pârvan, G etica, p. 1 1 2. C. Pats:h, Der Kampf 8 7 R. O. Fink, o p . c i t . , p. 1 1 5 .
um den Donauraum unter Domitian und Trajan, 8 8 V. Pârvan, Getica, p. 1 2 1 .

Viennea, 1 93 7, p. 46, încline a croire que des cette

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19

gete jusqu'a l'epoque d e Trajan. C'est une constatation semblable que nos derni,
eres fouilles de Poiana ( 1 949- 1 95 1 ) nous ont imposee, en nous obligeant a aju,
ster nos impressions anterieures. Malgre l'etendue considerable de ces fouilles et
malgre Ies abondants materiaux gui en ont resuite, nous n'avons trouve pas un
seul objet indubitablement datable du debut du u e siecle de notre ere 89• L'inven,
taire numismatique nous offre, a cet egard, des renseignements caracteristiques.
Sur un total de plus de 800 monnaies qu'on a decouvertes a diverses occasions
a Poiana, la plupart datant de l'epoque romaine , aucune piece ne depasse Ies
regnes flaviens. Les dernieres pieces en sont des deniers en argent de l'an 7 1 de
n. ere, a l'effigie de l'empereur Vespasien ou de son fils Titus 90• Rien se rappor,
tant a Trajan ou a ses successeurs. II est vrai que la couche contenant Ies monnaies
de Vespasien n'est que la penultieme, tandis qu'au dernier niveau, immediate,
ment sous la surface du sol, on n'a decouvert, par hasard, aucun temoignage numis,
matique. Cependant Ies autres objets appartenant a ce niveau n'attestent pas non
plus une date surement posterieure a la fin du r er siecle de n. e. II est vrai aussi
qu'on a de Poiana une monnaie en bronze de Marc Aurele et deux de l'empereur
Tacite, ainsi que quelques autres menus objets de la fin du u e et du I l le siecles ,
mais ce sont des elements epars , sans rapport avec la stratigraphie de la station.
M eme si l'on en tient compte, il n'en reste pas moins dans la vie de cet habitat
un hiatus impressionnant, dont le point de depart se rattache aux derniers lustres
du r er s. de n. ere. Force nous est de conclure que l'oppidum gete de Poiana
fot abandonne, a l'instar de son pendant de Tinosul, avant Trajan.
On n' en saurait trouver I' explication que dans Ies mesures prises par Ies
Romains a l'occasion de la guerre de Domitien 9 1 • Afin de couper a Decebale
toute possibilite de s'a ppuyer sur Ies populations getes de la Valachie et de la
Basse,Moldavie, il fallait supprimer Ies centres de vie autonome de ces populations
et pousser la domination directe jusqu 'aux montagnes. Par endroits Ies Romains
durent aller meme au del a de cette limite. II est tres possible qu'apres la paix de
89 une garnison romaine flit etablie a Breţcu (Angustia) 92, dans la Transylvanie
orientale, a l'entree de !'important col d'Oituz. C'etait d 'ailleurs une precaution
indispensable pour corn pleter I' encerclement de Decebale et intercepter ses corn,
munications avec Ies Sarmates. A la lumiere de ces considerations, le diplome
militaire de Breţcu, appartenant a un soldat de la classis Flav ia Moesica congedie
en 92 par Domitien 93, acquiert une signification nouvelle. Ce veteran a pu s'y
etablir des le moment de sa liberation 94•

89 R. Vulpe, dans SCIV, II, I, 1 95 1 , p. 1 92 ; indication des sources. Les mesures que ce legat
I I I , 1 95 2 , p. 209 ; idem, dans « Dacia », N.S., I, avaient prises pour defendre le limes du Danube
1 957, p. 1 63 . Notre estimation chronologique a ce ne concernent que la rive droite du fleuve.
propos a evolue depuis 1 93 1 , au fur et a mesure 9 2 Pour l'identite avec cette localite qui figure chez
que Ies progres de nos fouilles nous obligeaient a Ptolemee, Q eogr., III, 8, 4, cf. notre etude Angustia,
constater l'hiatus qui separe Ies dernieres monnaies dans f n Amintirea l ui Constantin Q i uresc1<, Bucarest,
du Ier siecle de Poiana des objets epars du I l ie s. 1 944, pp. 5 5 1 - 5 59.
90 B. Mitrea, dans SCIV, VIII, 1 9j 7 , pp. 166 - 93 CIL, XVI, 3 7 ( = III, p. 858, dipl. 15 et p.
1 73 et 1 8 I . 1 966, clipi. 22).
91 L 'hypothese d e B . Mitrea, loc. cit . , pp. 1 7 7 9� Cette possibilite a ete envisagee depuis long­
e t 1 8 2 , qu'il s'agirait d 'une evacuation imposee aux temps par Al. Philippide, Originea Romînilor, I ,
Geres de Poiana par Rubrius Gallus, le gouverneur Jassy, 1 925, p. 4 7 .
de la Mesie a partir de l'an 70, ne repose sur aucune

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328 RADU VULPE 20

La paix dura plus d'une dizaine d'annees, ce qui s'explique non seulement
par le contentement de Decebale, qui, benefi.ciant des gros subsides romains, avait
de bonnes raisons pour se tenir tranquille, mais aussi par l' effi.cacite des garanties
strategiques prises par Domitien. Enferme a l'interieur de la couronne des montagnes
de Transylvanie et contenu de toutes parts par les forces romaines, il ne restait
pour le moment au roi dace que !'alternative de courir a sa perte en brusquant
la situation ou de continuer a tirer le maximum de profit de sa qualite de client
de l'empire et de consolider ses forces en vue d'une grande occasion que l'avenir
pouvait lui reserver. Les formidables ouvrages de fortifi.cation qu'il fit construire
dans les montagnes de Sebeş,Orăştie, autour de sa capitale Sarmizegetusa basi,
leion (Grădiştea Muncelului), en completant le systeme jadis ebauche par Bure,
bista 95, prouvent qu'il n'entendait pas gaspiller son temps en vain. Mais c'est
justement cette activite laborieuse du roi dace qui determina Trajan, des son
avenement au treme, a rompre l'equilibre, pour en fi.nir une fois pour toutes avec
cette source d'inquietudes.
La guerre fot preparee par les Romains methodiquement et sur une grande
echelle. La date de 99, que Fink a attribuee d'une fa <;:on plausible au papyrus de
Hunt, correspond a ces preparatifs. C'est l'annee ou eut lieu l'inspection que le
nouvel empereur fit dans les provinces balkaniques, ou allaient se concentrer les
troupes prevues par le plan des operations. Les faits mentionnes dans le pri dianum
de la co hors I Hispanorum veterana qui ngenaria equitata et qui concernent la dis,
persion de cette seule unite militaire, refletent precisement une prise de positions
avant le commencement de la guerre. La cohorte citee venait a peine d' etre trans,
feree d' Egypte. Bien que versee a l'armee de la Mesie Inferieure , ou elle est men,
tionnee aussi par un diplome militaire datant exactement de l'an 99 9 6 , cette troupe
etait provisoirement logee, avec son commandement, dans le camp de Stobi,
en Macedoine 97• Ses detachements envoyes en Valachie et dans la Basse,Moldavie
avaient la mission de renforcer Ies troupes d'occupation de ces pays dej a incor,
pores a l'empire . Un detachement semblable devait completer la garnison de
Buridava (in vexillatione), situee a un point de la route qui, longeant la vallee
de l'Olt, menait directement de la region des camps legionnaires d'Oescus et de
Novae au <lefi.le de Turnu Roşu, par ou l'on avait un acces direct a la capitale de
Decebale. Un autre detachement, poste a Piroboridava, avait mission de surveiller
a lui seul (i n praesidio) le confluent du Trotuş et du Seret, c'est,8_,dire une impor,
tante articulation de la route qui rattachait Ies Bouches du Danube au col d'Oituz 98 •
Des patrouilles parcouraient le pays pour prevenir des emeutes. Des provisions
etaient escortees (ad annonam defendendam) et mises en dep6t dans Ies navires de
85 D. M . Teodorescu, Cercetări arheologi c e în 1 95 3 , pp. 1 5 3 - 1 87 ; V, 1 - 2 , 1 954, pp. 1 23 - 1 2 5 ;
munţii Hunedoarei : II. Cetăţile antice din munţii VI, 1 - 2, 1 95 5 , pp. 1 95 - 23 2 ; idem, Cetatea dacică
Hunedoarei, Clu j , 1 923, pp. 7 - 24 ; idem, dans de la Piatra Roşie, Bucarest, 1 954, pp. 23 - 1 36.
ACMIT, 1 930 - 1 93 1 , pp. 45 - 68 ; V. Pârvan, G etica, Cf. aussi « Materiale », I I I, 1 95 7 , pp. 255 - 277 ; V,
pp. 468 et suiv., 776 et suiv. ; idem, Dacia : A n 1 959, pp. 3 79 - 3 99 ; VI, 1 95 9 . pp. 3 3 1 - 358.
outline . . . , p. 1 1 7 et suiv. (
= Dacia : Civ. străv. 3 , p. 98 CIL, XVI, 44.

98 et suiv., annotations aux pp. 1 7 1 - 1 74) ; C. Dai· 87 R. O . Fink, dans JRS, XLVIII, 1 958, pp. 1 1 1
covici u - Al. Ferenczi, Aşezările da cice din munţii et 1 1 6 ; R. Syme, dans JRS, XLIX, 1 959, pp. 2 9 - 30.
Oră şti ei, Bucureşti, 1 95 1 , pp. 5 - 1 16 ; C . Daicoviciu, 88 Pour cette route cf., plus recemment, G. Porni,
dans SCIV, I, I , 1 950, pp. 1 3 7 - 1 48 ; II, I , 1 95 1 , Contributo alia storia delb Dacia Romana, «Athe·
pp. 95 - 1 26 ; III, 1 95 2 , pp. 1 2 8 - 307 ; IV, 1 - 2 , naeum », X XXVI, 1 958, pp. 203-204.

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21 L E S G E T E S D E LA R I V E \. A lT I J E 1 1 1 · B A S- D A '." t: B E ET L E S R O M A I N S 329

la flotte danubienne (in navario ad naves frumentarias) . Quant a l'expedition


a laquelle la cohorte citee contribuait avec un centurion, 23 cavaliers et un nornbre
non precise de fantassins (trans Danuvium i n expeditionem, i n is centuria I, decurio,
nes [ . . ], equites XXIII, sesquiplicarii peditum II, pedites [ . ]), il s'agit proba,
. . .

blernent d'une razzia de petite envergure du câte de la Basse,Moldavie, destinee


a detourner quelque danger naissant du câte de l'est. A la veille d'une guerre im,
minente, l'atmosphere etait aussi agitee dans un carnp que dans l'autre. Decebale
cherchait dej a, sans doute, a nouer alliance avec les Sarmates.
Une question se pose au sujet de la localisation de Piroboridava, que nous
avons des 1 93 1 identifi.ee avec l'oppidurn de Poiana . Puisque cet oppidum gete
avait cesse d'exister avant Trajan et que Piroboridava etait occupee par une troupe
rornaine juste a l'epoque de cet empereur, il s'ensuivrait que l'identite des deux
localites ne pourrait plus e tre soutenue 99• Pourtant, il nous semble que l'aspect
determinant du probleme est d'ordre topographique et qu'a cet egard on ne sau,
rait negliger les donnees de Ptolernee, selon qui Piroboridava se trouvait sur la
rive gauche du Seret (Hierasos) a serieuse distance du Danube 100 , c'est,8_,dire
dans une region ou, malgre des recherches insistantes, on n'a trouve comme etablis,
sernent antique que l'oppidum gete de Poiana. D'ailleurs, les informations de
Ptolernee, remontant a Marin de Tyr, datent d'une epoque ou cet oppidum etait
encore florissant. L'apparition du norn de Piroboridava dans le papyrus de Hunt
s'expliquerait par le fait que ce nom survecut a !'habitat gete, en continuant a
designer le territoire afferent, ce qui n' est pas rare dans l'histoire des provinces
romaines. Le camp du detachernent qui, a l'epoque de Trajan, rnontait la garde
dans ce territoire et dont aucune trace ne s'est conservee, aurait existe ou bien
sur la pointe du promontoire de l'ancien etablissernent, aujourd'hui disparu
par suite des erosions naturelles, ou bien dans la vallee, ou au cours des siecles ,
les inondations l'auraient completement efface 1 01 • Toujours est,il que ce carnp,
improvise en terre et destine a une troupe d'effectif modeste, qu'on ne saurait
estirner a plus de 30 hommes, probablernent des cavaliers, devait avoir des dirnen,
sions tres reduites et une structure tres peu durable.
Lorsque la guerre fut declenchee en 1 0 1 , Trajan pouvait croire que la Yala,
chie et la Basse,Moldavie et a plus forte raison le limes du Danube etaient suffi.,
sarnrnent surveilles pour n'avoir rien a craindre de ce câte. 11 s'engagea avec toutes
ses forces dans l'ouest de la Dade, pour arriver par la voie la plus courte a
99 B. Mitrea, dans SCIV, VIII, 1 95 7 , pp. 1 7 9 Cf. R. et Ec. Vulpe, dans « Dacia », III - IV, 1 92 7 -
ec 1 82 . 1 93 2 , pp. 3 49 - 3 5 1 .- Le cognomen Perburdavensis,
100 Pcolemee, Q eogr„ III, 1 0 , 8 : I I 61.eL<; ll E: dcrl figurant dans une inscription de Novae, du l le s.
xotl lv -r?i 7tAEu p� -rotu-rn µecr6yeLoL 7totp<X µev -rov ' H pot­ (D. De�ev, dans JOAI, XXXI, 1 93 9 , Beib\. , col.
crov 7to-rotµ6v Z ot pylllotuot (54° 40') (47° 4 5'), Totµotcr(ll otuot 1 30 ; St. Scefanov, dans « Izvestiia-Institut », X I I I,
(54° 20') (47° 30'), IlL p o [f o plllotuot (54') (47'). Selon le 1 93 9 , p. 3 20), a ece mis en relation avec Piroboridava
meme auteur (Qeogr„ III, 8 , 2), le confluent du Serec (cf. aussi C. Daicoviciu, dans AISC, I II, 1 93 6 - 1 940,
(Hierasos) se trouvaic a Dinogetia, clonc Ies coordon ­ p. 233). Cependant ii semble se rapporter plucât a
nees etaient 5 3° et 46° 40'. une autre localice, inconnue, *Perburidava, que
101 Cf. aussi M . Macrea, dans A ISC, IV, 1 94 1 - VI. Gueorguiev, Bbnpocu Ha 6MzapcKam<,i emuMoAo­
1 94 2 , p. 250, note 5 5 , qui a raison de rejeter le nom zun, Sofia, 1 95 8 , p. 9 1 ; idem, EMzapcKa �muMOAOZUR

de « camp » que V . Pârvan avait donne, avant Ies u OHOMacmuKa, Sofia, 1 960, p. 1 80 (Ia carte), încline
fouilles, a l'oppidum de Poiana (Castrul de la Poiana a placer en Valachie, quelque part pres du cours
şi drumul roman prin Moldova de Jos, dans ARMS I, inferieur de l'Olc.
ne serie, XXXVI, Bucaresc, 1 9 1 3 , p. 94 et suiv.).

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330 R A D U V l'LPE 22

l'objectif essentiel, qui etait la capitale de Decebale. Mais il avait sousestime Ies res,
sources de son adversaire, qui n' etait pas seulement favorise par une situation
geographique exceptionnelle, mais disposait aussi d'une armee vaillante et instruite
a la romaine. En plus, c'etait un veritable homme de guerre, doue d'une grande
capacite de stratege. Alors que Trajan, dej a de<;u par la duree des operations, se
trouvait en Transylvanie, occupe a assieger Ies Daces dans leurs innombrables
montagnes fortifiees qui barraient !'acces de Sarmizegetusa basileion, Decebale
con <;ut une manceuvre de large envergure, destinee a mettre l'empereur romain
dans la plus dangereuse des postures. Pendant l'hiver de 101-102, des masses
imposantes de Geto,Daces, Sarmates, Bastarnes 1 02 se ruerent, a travers la Valachie
et la Basse,Moldavie, sur Ies contrees orientales de la Mesie lnferieure, bousculant
Ies faibles garnisons romaines rencontrees et avan<;ant vers le Sud. Les lignes
des communications de l'armee romaine avec ses bases etaient directement mena,
cees. Averti, l'empereur dut interrompre ses actions a l'ouest, en y laissant le
minimum de troupes necessaires a maintenir Ies resultats obtenus et avec le reste
il se mit en marche, dans la plus grande hâte, pour parer au danger. Au prix
d'efforts penibles, apres des combats extremement sanglants, il reussit a vaincre
Ies envahisseurs 1 03• Le monument triomphal d'Adamclissi, qu'il fit eriger sur le
principal de ces champs de bataille, temoigne non seulement de l'importance
decisive de sa victoire, mais aussi de la gravite du peri! qu'il avait couru 1 04• Voyant
son grand coup rate et presse qu'il etait de plus en plus par l'offensive renou,
velee de l'ennemi, Decebale demanda la paix. L'empereur, set rouvant lui aussi
a bout de forces , dut l'accorder, mais apres avoir impose au vaincu des conditions
tres dures 1 05. D'apres Dion Cassius, une des clauses que Decebale devait executer
fut « la liberation du pays jusqu'au Danube », ce qu'on a interprete comme
concernant la Valachie et la Basse,Moldavie, occupees par Ies Daces a l'occasion de
leur grande campagne de Mesie 1 06 •
1 0�Les sources ne parlent que des Daces et des Monument t1on Adamklissi : Tropaeum Traiani, Vienne,
Sarmates (ou « Scythes ») comme envahisseurs de !89S, p. 1 24. Pour Ies details architectoniques de
la Mesie lnferieure en 1 0 1 - 102 : Ammien Marcellin, ce monument cf. aussi le livre recent de F. B. Flo·
XXXI, S , I S ; Jordanes, G et . , XVIII ; Eusebe, Chron., rescu, Monumentul de la Adamklissi : Tropaeum Traiani,
apud Migne, P.G., XIX, p. SS 1 ; Cassiodore, Chron., Bucarest, 1 9S9, pp. S 7 - 26S.
apud Migne, P.L., LXIX, p. 1 23 ; S. Jerome, apud 1 06 Cf. R . Paribeni, op. cit., pp. 263 - 264 ;
Migne, P.L., XXVII, p. 462 ; Aurelius Victor, Caes., C. Daicoviciu, La Transylt1anie dans !'antiquite, p.
X II I ; cf. Gr. Tocilescu etc., Das Monument t1on 86 ; idem, dans Istoria Romî niei, I, pp. 307 - 308.
Adamklissi, p. 1 25 ; V. Pârvan, Getica, pp. 1 1 9 - 1 20 ; Pour ! 'importante contribution des cavaliers maures
R. Vulpe, Hist. anc. de la Dobr., p. 1 3 7. On pourrait a la decision de la premiere g ·J erre dacique de Trajan
cependant envisager aussi Ies Bastarnes, vu leur voisi · cf. A. Iordănescu , Lusius Quietus, Bucarest, 1 94 1 ,
nage avec Ies deux autres peuples et en raison de leur pp. 2 4 - 28. Quant a l ' opinion de C . Patsch (op.
apparition sur Ies reliefs d'Adamclissi et sur la Co­ cit., p. 70), reprise par feu Gr. Florescu (dans Omagiu
lonne Trajane (parmi Ies populations negociant avec lui Constantin Daicot1iciu, p. 228 et suiv.) que Ies
Trajan apres la premiere guerre de Dacie) .Cf. Cichorius, Daces auraient ete attaques par une deuxieme colonne
Die Reliefs der Trajanssiiule, Berlin, 1 900, III, p. 148, romaine commandee par Laberius Maximus en traver·
segm. C; V. Pârvan, op. cit . , p. 1 23 . sant la Valachie, ii ne s'agit que d'une conjecture
103 C . Cichorius, op. cit. , I I , p p . 1 46 - 207 et depourvue de probabilite.
pi. XXV - XXXII ; R. Paribeni, Optimus Princeps : 1 08 Dion Cassius, LXVIII, 9 : -riji; zwptxi; -riji;
Saggio sulla storia e sui tempi dell'imperatore Troiano, ttx'Awxultxi; &.itoa-r�vtx�. R . Paribeni, op. cit . , I, p. 263,
I, Messine, 1 926, p. 2S3 et suiv. ; C. Patsch, op. cit., note 1 08, cherche a demontrer contre E. Petersen
pp. 66 - 70. (Trajans dakische Kriege nach den Siiu!enreliefs
lOi
Gr. Tocilescu-O. Benndorf-G. Niemann, Das ertiihlt, Leipzig, 1 899, I I , pp. 3 - S ) que dans cette

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23 LES î. E T E S I J E LA 11 1 \' E r ; A l ' C l l E D l ' l l A S- I J A '.'i l l H E ET L E S Rmt A l :\ S 331

La paix conclue n'etait qu'un armistice, car d 'une part et de l'autre on se


preparait pour un reglement definitif des comptes. Cette fois Trajan, qui avait
compris a son propre risque la grande valeur militaire des regions du Bas,Danube,
y porta sa principale attention. Les camps de la rive droite du fleuve furent multi,
plies. Le nombre des legions de la Mesie lnferieure fot porte a trois, dont deux,
la Legio XI Claudia et la Legio V Macedonica, prirent leurs cantonnements en
Dobroudja, a Durostorum et a Troesmis 1 07, face aux steppes orientales de la Yala,
chie et a la Basse,Moldavie. A l'interieur meme de ces annexes transdanubiennes
de la M esie Inferieure, les garnisons romaines furent consolidees. C'est des lors
probablement que fot institue !'important centre militaire de Bărboşi, a l'embou,
chure du Seret, station de premier ordre de la classis Flavia Moesica et place,forte
de la co hors II Mattiacorum 1 08 • L'Oltenie fot egalement organisee comme une
annexe de la Mesie lnferieure et remplie de troupes. Ce n'est qu' a l'abri de ces
mesures que Trajan put faire construire, entre 1 02- 105, le pont grandiose de
Drobeta (Turnu,Severin) 1 09•
La seconde guerre eclata en 105, sur l'initiative desesperee de Decebale,
a qui il ne restait d 'autre chance que d'essayer par la surprise un coup de
main. S'etant empare de la personne du prefet Longinus, il fixa pour sa ran<;on
la restitution du pays jusqu'au Danube. 11 s'agissait probablement de ces memes
territoires qui avaient fait l'objet des conditions preliminaires posees par Trajan
a la fin de la premiere guerre. Les hesitations de l'empereur, qui cherchait a tem,
poriser, furent tranchees par le prisonnier lui,meme, qui se donna la mort.
Les Romains, passant a une offensive foudroyante, parvinrent a investir Dece,
bale dans son propre refuge de Grădiştea Muncelului (Sarmizegetusa basileion ) ,
qu'ils finirent par emporter d'assaut. La guerre s e termina par l e suicide heroique
du roi dace et par la transformation de son royaume en province romaine.
affirmation ii ne s'agirait que de l'obligation de Bucarest, 1 923, p. 1 28 et suiv. ; idem, Cj etica, pp. 1 1 9
Decebale « de se tenir loin » des territoires conquis et 735 ; Gh. Ştefan, dans « Dacia », V - VI, 1 93 5 -
par Ies Romains pendant la g �erre. V. Pârvan, Getica, 1 936, pp. 3 4 1 - 3 49. On ne connaît pas le nom de
p. 1 2 1 , revient a l'interpreration de Petersen, en la forteresse de Bărboşi. Les donnees de Ptolemee
demontrant que c'esr, par contre, une allusion aux (Geogr„ III, 8,2 ; 1 0,8) s'opposent a son eventuelle
conquetes faites par Ies Daces sur Ies cerritoires identite avec Piroboridava. De meme a celle avec
de la rive gauche du Danube devenus deja romains Polon da, a laquelle C. Patsch, op. cit., p. I 5 1 , pensait
depuis Domitien, mais ii se rapporte surtout li a tort ; cf. « Dacia )), N. S„ I, 1 95 7 , p . 1 62 , note 22.
l'Oltenie. R. O. Fink, dans son ouvrage cite, En raison du renseignement livre par Ptolemee
p. 1 1 5 , va plus loin, soutenant qu'il est question (C) eogr., I II, 8, 2), que le fleuve Hierasos se jetait
de toute la plaine danubienne, y compris la Valachie dans le Danube a D i nogetia, on a essaye d'identifier
et la Basse-Moldavie. C'etaient, en effet, precisement cette localite avec le camp de Bărboşi (e.g., C. Schuch­
Ies regions que Ies troupes daces avaient du occuper hardt, dans AEM, IX, 1 885, pp. 226 - 227). Cepen­
pendant l'hiver de 1 0 1 - 1 02 , comme bases de leur dant le meme auteur place Dinogetia sur la rive droite
attaque sur la Dobroudja. Apres avoir fait echouer du fleuve (III, 1 0 , 5 ) en Dobroudja. D'ou notre
cette diversion du roi dace, Trajan s'etait contente hypothese, qu'il y aurait eu deux Dinogetia succes·
de renforcer le limes me>ien, sans s'occuper pour sives, se rapportant au meme gue important du
le moment de la rive gauche du fleuve, qui dut pro· Danube : une, la plus ancienne, a Bărboşi, l ' autre a
bablement rester encore quelques mois sous l'occu· Bisericu\a pres de Garvăn, en Dobroudja (Le vallum
pation dace, jusqu'a la decision de la guerre dans de la Moldavie inferieure et le « mur » d'Athanaric,
Ies montagnes de Transylvanie. p. JO, note 8 ; « Dacia )), N. S„ I, 1 95 7 , p. 1 62 , note
1 07 B. Filow, Die Legionen der Provinz Moesia, 22). Cette hypothese est partagee aussi par notre
Leipzig, 1 906, p. 63 et suiv. ; V. Pârvan, op. cit., collegue Gh. Ştefan, qui, depuis peu, lui a consacre
pp. 1 18 - 1 1 9 et 735. un article (Dinogetia - A problem of ancient topo·
108 V. Pârvan, Castrul de la Poiana şi drumul grap hy, dans « Dacia » N . S . , I I, 1 95 8 , p. 3 29).
roman prin Moldova de ]os, pp. 1 06 - 1 22 et 1 27 - 1 2 9 ; 108 R. Paribeni, op. cit., p. 263 ; V. Pârvan, G etica,

idem, l nceputurile vieţii romane la gurile Dunării, p. 1 2 1 ; D. Tudor, Oltenia romană 2, pp. 29, 57 et suiv.

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332 I U Dt: V l" L P E 24

On ne saurait preciser le role des regions du Bas,Danube pendant la seconde


guerre, mais il est sur qu'elles servirent de base aux mouvements destines a encer,
cler completement Decebale. Outre Ies routes de l'Oltenie et du Banat, les forces
romaines durent emprunter les voies de la Valachie et de la Basse,Moldavie pour
penetrer a l'interieur des Carpates 1 1 0 • En ce qui concerne la route du Seret et du
col d'Oituz , on pourrait en avoir une preuve dans la toponymie de la Transylvanie
orientale, ou Ptolemee fait mention de la localite de Praetoria Augusta 111 , ciont
on ne saurait expliquer le nom que par les operations de cette guerre conduites
par l'empereur en personne. Les routes de la Ialomiţa et de l'Argeş, aboutissant,
par Ies cols de Bratocea et de Bran a la depression transylvaine de la Bîrsa , auraient
du servir elles aussi 1 1 2 • L'acces des <lefi.Ies mentionnes etait garde par !'important
camp romain de Drajna et par celui, en murus caespiticius, de Mălăieşti, ciont Ies
origines remontent au moins a l'epoque de Trajan 11 3 , ainsi que par le bourg de
Scărişoara pres de Rucăr 11 4 • Au dela des montagnes, ces routes convergeaient
vers le camp de Cumidava (Rîşnov ) 11 5 , qui dut etre fonde a la m eme epoque.
Le pouvoir des Daces aneanti et l'autorite de Rome installee au creur des
Carpates, il n'y avait plus d'espoir pour Ies populations getes de la Valachie et
de la Basse,Moldavie- si tant est qu'elles en avaient encore nourri -de recouvrer
leur liberte. Elles durent se resigner a leur sort et s'adapter definitivement
au nouvel etat de choses, sans autre aspiration que celle de jouir de la paix
romaine et de profi.ter, comme leurs sreurs de la rive droite du Danube et
d'au dela des Carpates, de !'eclatante civilisation des conquerants, meme au prix
de leur exploitation a elles aussi. Pourtant ces perspectives n'allaient guere s'accom,
plir que par leur cote negatif, car Ies plaines danubiennes qui formaient autrefois
le noyau de la puissance de Burebista , devaient continuer a rester en dehors de
la protection directe du limes 11 6 , bien qu'annexees a l'empire. Les problemes de
ces rerritoires n'etaient plus consideres que du point de vue des interets d'un
empire mediterraneen, etrangers, voire opposes a l'unite naturelle des terres geto,
daces. Mais c'est toucher la a un sujet que nous nous proposons de traiter a
une autre occasion 11 7 •
RADU VULPE
110 Gr. Tocilescu etc., op. cit., p. 1 2 5 et suiv. ; par Borduşani et â travers toute la :one marecageuse
V. Pârvan, op. cit., p. 1 1 9 et suiv. ; C. Daicoviciu, de l'ile de Borcea, au lieu de la diriger vers Carsium, par
dans AISC, II, 1 933 - 1 93 5 , p. 25 1 ; i dem, La Tra n· le gue de Gura Ialomiţei, comme ii serait naturel. Les
sylvanie dans l'antiquice, p. 88 et suiv. raisons topographiques invoquees â l'appui du trace
111 Ptolemee, Q eogr., Ul, 8 ,4. Cf. V. Pârvan, propose sont loin de representer des faits indiscutables.
op. cit. , pp. 25 1 , 2 5 9 et 150. 113 Cf. Gh. Ştefan, Le camp romain de Drajna·
112 Les preuves precises font toutefois defaut. de- Sus, dans « Dacia », XI - XII, 1 945 - 1 94 7, pp.
D'ailleurs, apres la conquete de la Dobroudja par 1 1 5 - 1 44 ; Gr. Florescu-E. Bujor, Săpăturile arheo­
Licinius Crassus et l'evacuation de la Valachie par logice de la Mălăieşti, SCIV, VI, 1 - 2, 1 95 5 , pp.
Aelius Catus, la vallee de I'Argeş avait perdu l'i mpor· 27 1 - 279.
tance qu'elle avait eue â l'epoque de Burebista. Les 114 D . Tudor, SCIV, VI, 1 - 2 , 1 95 5 , pp. 90 - 97 .
conditions politiques et economiques avaient change. 111 M . Macrea, Cumidava, dans AISC, IV,
Dans cette partie de la Valachie, la primaute etait 1 94 1 - 1 943, pp. 234 - 2 6 1 et 3 2 5 - 3 26.
passee a la voie de !'Olt. Le long de la Ialomiţa deveit 118 Gr. Florescu, SCIV, II, 2, 1 95 1 , p. 133 et
passer la route qui menait de Carsium au camp de suiv„ soutenait l'annexion de la Valachie et de la
Drajna (R. Vulpe, Bărăganul i n antic hitate, BSG, Basse-Moldavie a l'empire romain et meme leur
XLI, 1 922, p. 6 du tirage â patţ ; V. Pârvan, fncepu­ organisation provinciale dans le cadre de la Mesie
turile vieţii romane la gurile Dunării, pp. 5 7 - 5 9). lnferieure, mais a partir de Trajan seulement.
Depuis peu, le probleme de cette voie avait ete 117 Nos principales opinions â cet egard ont
repris par feu Gr. Florescu (« Dacia », N. S„ I, ete dej a exposees dans notre contribution au traite
1 95 7 , pp. 24 1 - 242), qui la faieeit aboutir a Capidava, Istoria Rom iniei, I, p. 5 1 7 - 5 30.

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NUOVI MONUMENT! SUI CAVALIERI DANUBIAN!

Nel 1 936 sono state da noi raccolte in un corpus che, a quell'epoca, si


poteva considerare quasi completo, tutte le rappresentazioni scultoree relative
ai cosiddetti Cavalieri danubiani. La nostra raccolta clei monumenti di questa forma
di culto cosi enigmatico era corredata da un commentario storico,archeologico
basato sull'interpretazione clei monumenti stessi nonche sulle discussioni tenutesi
dagli studiosi su tale argomento, rispetto alle quali adottammo allora un'opinione
personale 1 . Naturalmente il nostro punto di vista si serviva delle modeste ricerche
che erano state fatte sino allora attorno a questi rilievi, generalmente modeste opere
di scalpellini provinciali e per di piu prive di iscrizioni esaurienti. Si trattava di
1 34 rilievi scoperti fino a quell'epoca, alcuni inediti, altri pubblicati in condizioni
non soddisfacenti. L'apparizione di questo corpus fu accolta con interesse da parte di
molti specialisti. . Grazie alla pubblicazione di altri monumenti simili, sfuggiti alla
nostra attenzione o ulteriormente scoperti, il loro numero e ora salito da 1 34, quanti
ne potemmo raccogliere nel 1 936, a 1 8 1 . In questa nuova raccolta presenteremo
le recenti scoperte con lo stesso sistema adottato venticinque anni fa ; dato che esse
vengono a completare la vecchia raccolta, le abbiamo numerate in continuazione dal
numero 135 al 1 8 1 . Abbiamo potuto compilare questo supplementum grazie all'aiuto
ricevuto da molti studiosi - colleghi, direttori di musei e dagli archeologi clei paesi
che corrispondono oggi alle vecchie province romane del Danubio o in imme,
diata prossimita della zona di diffusione delle tavolette con i Cavalieri danubiani 2 •
1 D. Tudor, I Cavalieri danubiani, in ED, VII, Cumont, Victor Hoffiller e G. I. Kazarow, con i
1 93 7 , p. 1 8 9 - 356 e Nuove rappresenta�ioni d e i quali, negii ultimi 25 anni, abbiamo şvuto un con­
Cavalieri danubiani, in ED, VIII, 1 938, p. 445 - 44 9 tinuo scambio di informazioni. Esprimiamo poi
(tesi d i !aurea presentata alia Facolta di Lettere del ­ i nostri ringraziamenti a M . Abramic di Split,
l'Universita di Bucarest nell'anno 1 936). I. Berciu di Alba Iulia, Vasile Canarache di Costanza,
2 Per compilare questo supplemento al nostro C. Daicoviciu di Cluj, Antonio Frova di Milano,
vecchio corpus di monumenti con i Cavalieri clanu· Teofilo Ivanov di Sofia, Alessandrina Cermanovic­
biani, abbiamo facto appello all'aiuto di molei stu­ Kuzmanovic di Belgrado, Janka Mladenova di Sofia,
diosi ed a mici che ci hanno messo a disposizione foto­ Ştefan Niculescu di Bucarest, Oldrich Pelikan di
grafie e diverse informazioni. Rivolgiamo anzitutto Brno, I. I. Russu di Cluj , N. Simache di Ploieşti,
la nostra viva riconoscenza e memoria ai tre dotti Gorana Tonceva di Vama e D. Tzoncev di Plovdiv.
e appassionati studiosi di questo problema : Franz

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334 n. T n ion 2

L'interesse con cui e stato accolto il nostro precedente studio ci incoraggia


a proseguire le ricerche su questo spinoso problema di storia delle religioni
antiche. Percio abbiamo ritenuto utile anzitutto presentare il nuovo materiale
documentario archeologico nel presente corpus e poi passare, nel prossimo numero
della rivista « Dacia », alla discussione clei nuovi contributi apportati da questo
materiale e di tutti i problemi di base sollevati dai diversi studiosi sulla natura
di questo culto. Nel presente supplementum appaiono molti rilievi inediti oltre
a una serie di rettifiche sulla descrizione di alcuni rilievi pubblicati dopo il 1 936.

I MONUMENT!

I . DACIA

135 . APVLVM (Alba Iulia, R. P. Romena). Lastra di marmo di colore scuro,


scoperta in circostanze sconosciute. Museo regionale di Alba Iulia (lnv. No. 294
I I e 10.575). Misura m. 0, 1 5 7 X 0, 1 50 X 0,030. (Fig. 1 /1 ).
B ibi. D. Tudor, Un nou monument al Cavalerilor danubieni descoperit la Apulum, nel
volume Omagiu lui C. Daicoviciu, Bucarest, 1960, p. 5 1 9.

La scena scolpita e racchiusa in una semplice profi.latura, piu larga alla base
e un po' deteriorata ai margini. Gli elementi fi.gurati erano completati dalla policro,
mia oggi scomparsa a causa dell'eccessivo uso di acido nella ripulitura fatta nel
laboratorio del museo.
Agli angoli superiori della rappresentazione appaiono i busti delle divinita
solari : quello del Sole a sinistra con tracce della corona radiata sul capo e quello
della Luna a destra posto sul crescente lunare.
Al centro sta una dea in piedi di fronte ad una mensa Delp hica su cui e un
pesce col capo rivolto a sinistra . La dea ha lo sguardo rivolto innanzi a se, indossa
una veste lunga e tiene le mani sotto il muso clei cavalli appartenenti ai due cava,
lieri disposti ai suoi fianchi in schema araldico, ma coi visi di prospetto. I due
cavalieri indossano il solito costume : berretto frigio, tunica e clamide svolazzante.
11 loro mento lungo e appuntito indica che essi avevano folte barbe. Sotto gli
zoccoli clei cavalli giacciono i due nemici atterrati e i cavalieri (con i cavalli in posi,
zione di riposo) puntano i piedi sul loro capo.

1 36 . APVLVM. Rilievo in marmo scoperto fra il 1 925 e il 1 930 e scomparso


da una collezione privata al tempo dell'ultima guerra mondiale. Misurava
m. 0, 1 60 X 0, 1 50, l'angolo superiore sinistro era rotto e la rappresentazione
divisa in due zone. Le poche indicazioni che abbiamo ci sono state fornite da
I. I. Russu che l'ha veduto in quella collezione.
B ibi. Inedito.

La dea era posta fra i due cavalieri e innanzi a se aveva la tavola a tre
piedi col pesce, ai lati del suo capo erano due fi.gure umane (le divinita solari ? )
disposte agli angoli del rilievo. Nella zona inferiore erano scolpiti scene e oggetti
sacri appartenenti al culto di questi cl e i.

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3 :\ T OYI �10 :\TM E Yl'I Slll C A \' A LI E HI IH l\ C n I A :'\ I 335

137. PoRoussvM (corrispondente al villaggio Moigrad del comune M irşid


nella regione di Cluj , R. P. Romena). Frammento di un rilievo in pietra scoperto
negii scavi anteriori all'anno 1 940, probabilmente scomparso. Indicazione ricevuta
da C. Daicoviciu.
Bibl. Inedito.

138 . Trn1scvM (villaggio Jupa, corn. Zăgujani, distr. Caransebeş, reg.


Banat, R. P. Romena). Frammento dell'angolo superiore sinistro appar­
tenente a una tavoletta di marmo bianco. Museo regionale di Lugoj . Misura
m. 0, 1 50 X 0,095 X 0,030. (Fig. 1 /2).
Bibl. D. Tudor, Tăbliţe votive d i n Tibiscum a l e Cavalerilor danubieni, in BCM I , XXXII,
fasc. 100, 1 939, p . 70, No. 1, fig. 1 .

L a rappresentazione s i divideva i n piu zone ; s i conservano tracce delle


prime due.
a) Nella zona superiore da sinistra verso destra si possono identificare :
ii busto del Sole avvolto in una tunica poggiato su una base, le gambe di un perso,
naggio con lunghe brache che va verso sinistra (ii busto e ii capo sono frammentari)
e frammenti della parte inferiore di due busti drappeggiati (triade).
b) Della zona centrale del rilievo, da sinistra verso destra si possono identi,
fi.care : nell'angolo di sinistra una donna che tiene in mano una patera ( ?) all'altezza
del grembo, ii cavaliere di sinistra che galoppa verso destra vestito di una tunica
con clamide svolazzante, con berretto frigio e in mano una landa puntata a terra,
mentre un serpente che si snoda al disopra del capo del cavaliere si dirige verso
ii centra della rappresentazione ; una dea stante, di prospetto, con una veste stretta
alla vita da una cintura , tende la mano destra sotto ii muso clei cavallo ed ha davanti
a se ii tavolo a tre piedi su cui giace un pesce che doveva avere, nell' occhio scavato
in una precisa forma rotonda , una pietra colorata, oggi caduta.

139 . Trn1scvM. Frammento dell'angolo inferiore sinistro di una tavoletta


di marmo bianco. Museo di Lugoj . Misura m. 0, 100 X 0,080 X 0,008. (Fig. 1 /3).
Bibl. D. Tudor, op. cit . , p. 71, No. 2, fig. 2 .

Della rappresentazione divisa probabilmente in tre zone si conserva parte


delle due inferiori.
a) Due cavalieri in schema araldico galoppano verso ii centra della fi.gu,
razione calpestando due uomini rovesciati a terra con le mani sotto il capo ; fra
le loro teste appare un monopodium con un pesce, dietro al quale si vedono tracce
del busto della dea. I busti clei cavalieri sono frammentari, i cavalli hanno selle
semplici e capestri.
b) Da sinistra a destra si identifi.cano : un quadrupede (cane ?) di profi.lo
verso sinistra , in posizione di attacco ; sopra, una colonnetta tortile a quattro
spirali ; un albero carico di oggetti poco chiari e una scena misterica, costituita
da una fi.gura maschile seduta su un tronco con le spalle rivalte verso l'albero,
nella mano destra porta un oggetto di forma allungata con l'estremita superiore
poggiata a terra (pugnale ?, clava ?), nella sinistra un pezzo di tela che cade verti,

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336 D. T U DO R 4

calmente, dietro il quale appaiono tracce di un altro personaggio inginocchiato.


Sembra che al disopra dell'albero e del capo dell'uomo seduto fossero distesi
orizzontalmente due serpenti.

Fig. 1

140 .Trn1scvM. Frammento dell'angolo inferiore destro di una tavoletta


di marmo. Museo di Lugoj . Misura m. 0, 105 X 0,075 X 0,0 1 5 . (Fig. 1 /4).
Bibl. D. Tudor, op. cit„ p. 7 1 , No. 3, fig. 3 .

La tavoletta era di forma ricurva nella parte superiore ed era divisa in


due zone inquadrate da semplici profi.li.

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5 '.'\ UOVI �IU '.'\ t: mc '.'\ T I S U I L \ VA l . I E HI D A '.'! U B L\ '.'i l 337

a ) Della zona maggiore si conserva solo la parte inferiore del cavaliere di


destra che galoppa verso sinistra su un cavallo con freno e sella. Manca il nemico
caduto sotto gli zoccoli del cavallo ; probabilmente il suo corpo era dipinto, per
quanto puo giudicarsi dalle tracce di policromia sulla lastra.
b) Nell'ultima zona, da destra verso sinistra si possono identificare un
ariete che fugge verso destra, una figura maschile con le mani tese verso la bocea
di un cratere, e, al disopra del vaso, il capo di un altro personaggio.
141 . RoMVLA {oggi Reşca, corn. Dobrosloveni, distr. Caracal, reg. Oltenia,
R. P. Romena). Frammento di un rilievo scolpito in calcare di Vratza (R. P. Bui,
gara) appartenente all'angolo superiore destro di una lastra con la parte superiore
leggermente curva e chiusa da un profila semplice. E stato scoperto negii scavi
eseguiti da Gr. G. Tocilescu ( 1 90 1 ) ed e molto rovinato. Museo Nazionale di
Antichita di Bucarest (lnv. L. 144 1 ). M isura m. 0,085 X 0,065 X 0,035. (Fig. 2).
Bibl. Inedito.
Della scena principale centrale si conserva un personaggio con berretto
frigio, con le mani sul ventre, seguito da una fi.gura femminile che porta la mano
destra alla bocea (N emesis ) . II rilievo faceva parte della classe di rappresentazioni
con un solo cavaliere 3•
142 . Ro MVLA. Tavoletta di piombo scoperta nell'estate del 1 947 durante
lavori agricoli. Manca l'angolo inferiore sinistro. Collezione del dottore Ştefan
Niculescu, Bucarest. Misura m. 0,093 X 0,087 X 0,002. (Fig. 3).
Bibl. Inedito.
Quanto alla figurazione la tavoletta e identica a quelle scoperte a Gabare
(mon. 1 5 7 ) e a Oescus (mon. 1 58). Tuttavia troviamo necessaria una sua pubbli,
cazione dettagliata in quanto, oltre ad essere inedita, presenta nella sua figurazione
elementi che sono deteriorati o mal descritti nelle due tavolette gemelle scoperte
in Bulgaria. II margine superiore e inferiore della tavoletta e contrassegnato da
una colonnetta tortile senza capitello e disposta orizzontalmente. II quadro cen,
trale e chiuso tra altre due colonnette verticali con capitelli, anch'esse tortili,
che sostengono due archi ornati di perle e uniti da una colonnina orizzontale pur
essa tortile con capitelli ionici alle due estremita.
a) Al disopra clei due archi da sinistra a destra si distinguono chiaramente :
ii busto della Luna di prospetto, uscente dai crescente lunare ; il corvo di profila
verso destra, sull'arco della prima volta ; l'aquila di profi.lo verso sinistra in atto
di volare con una corona (con un cerchietto nel centro) negii artigli ; una stella
formata da due linee in croce con un punto in ciascuno clei quattro spazi liberi ;
il gallo di profila verso sinistra sull'arco di destra e il busto del Sole, di prospetto,
con la corona radiata in capo e la frusta nella destra.
II quadro centrale e composta di figurazioni disposte in due file senza una
separazione di linee orizzontali.
b) Al centro della tavoletta e rappresentata una dea stante, di prospetto,
con una veste lunga e a profonde pieghe, stretta da una cintura, e porta sulla testa
una corona formata da anelli. Essa tiene le redini clei cavalli clei due cavalieri
8 Cfr. mon. I , 2 , 6, 7, IO, 20, 30, 33 ecc.

22 - c. 1 1 '0
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338 D. T C D O R 6

disposti in schema araldico che avanzano lentamente verso il centra ; sopra i loro
capi si trovano due stelie di forma identica a quelia delia zona superiore. I
cavalieri sono due soldati che hanno in capo elmi con ricchi cimieri, clamide al
vento e, nelia mano destra , il vessillo detto draco. Al
disopra di questi stendardi appare un punto ben marcato
disposto sotto ciascun arco. Il cavaliere di sinistra tiene
stretto al petto, con l'aiuto delia mano destra, uno
scudo rotondo. Ciascun cavaliere e încoronato con una
coroncina (indicata da cerchi concentrici) da una
Vittoria che voia dietro a loro. Dietro ai cavalli appare
una fi.gura femminile con la mano portata alia bocea
(Nemesis) . Sotto gli zoccoli dei cavalli si vede un
uomo riverso a terra col capo volto verso il centra,
vestito di una lunga veste tutta punteggiata (di quelio
di sinistra si vede solo il capo). Delia parte centrale

'��li�.
delia rappresentazione si conserva, di fronte alia dea ,
iii ./ una mensa a tre piedi su cui sta un pesce di profi.lo
Fig. 2 verso destra. A destra delia mensa si distinguono : un
candelabro in forma di una colonnina semplice e un
toro che avanza tranquillamente verso sinistra. Le fi.gurazioni della parte sinistra
sono perdute (cfr. per completarle i mon. 1 5 7 e 1 58).
c) Dell'ultima zona si conserva da sinistra verso destra : un grande era,
tere verso il quale si protende un serpente, tre frammenti di cerchi punteggiati
(pani ?), la testa di un ariete di pro filo verso
sinistra e un albero.

143 . Svcr nAVA (corn . Celeiu, distr. Co ­


rabia , reg. Oltenia , R.P. Romena). Frammento
di una matrice fi.ttile scoperto nella zona del,
l'antico abitato durante la campagna di scavi
dell'estate 1 95 7 . Museo Nazionale di Antichita
di Bucarest. Misura m. 0, 1 20 X 0, 1 00 X 0,020.
(Fig. 4/1).
Bibl. Inedito.

Il frammento appartiene alla parte cen,


trale inferiore della matrice. La descrizione
viene fatta sulia copia in gesso tratta dalla
matrice. Sembra che il rilievo abbia avuto Fig. 3
un solo cavaliere.
a) Una fi.gura maschile e caduta riversa a terra e con le gambe in aria sotto
un cavaliere di cui non resta che uno zoccolo del cavallo accanto al ginocchio
dell'uomo riverso e un altro zoccolo al disopra delie sue spalie. Del cavaliere che
galoppava verso destra rimane soltanto la punta del piede destro (fra le gambe del
nemico abbattuto).
b) Nella zona inferiore (sopra un resto di una baghetta arrotondata che
formava il profi.lo delia base) si possono ancora identificare : parte di un oggetto

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7 'I CO\" I \ 1 0 '1 1 ' \I F '\ T I S U I l . A V A L I E R I f l A '\ U B I A 'l l 339

poco chiaro, in posizione orizzontale di forma oblunga con tre intacchi nella
parte terminale conservata ; tre altari con striature orizzontali ; un pane tagliato
in croce e, sopra, un pesce col capo rivalto verso sinistra.

144. SvcI DAVA. Tavoletta di piombo in forma di aedicula, rotta in tre


pezzi, venuta in luce nella zona dell'antico abitato ( 1 958) insieme a manete e

Fig. 4

resti di ceramica romana della prima meta del I I I sec. dell'era nostra. Museo
Nazionale di Antichita di Bucarest. Misura m. 0,085 x 0,070 x 0,002. (Fig. 4/2).
B i bl. D. Tudor, Une nouvelle tablette des Cavali ers danubiens decouverte a Sucidava,
nel Hommages a Leon Herrmann, Call. Latomus, val. XLIV, Bruxelles, 1960, p. 739.

La tavoletta e identica ad un altro esemplare scoperto antecedentemente


ad Orlea (6 km ad ovest di Sucidava) e conservato nello stesso museo (mon.
26) 4• Ambedue gli esemplari sono avariati, ma da un loro esame comparativa,
si possono ricostruire tutti i particolari. Le zone con figure sono separate da linee
sem plici.
a ) Nel frontone triangolare dell' edicola sono disposti al centra i busti
delle divinita solari : il Sole (a destra) con la corona radiata sul capo e la Luna
(a sinistra) sul crescente lunare. Negli angoli laterali del timpano sono due serpenti
rivolti verso le divinita solari.
b ) Nella zona centrale e rappresentata una figura femminile, stante, di
profila verso destra, con una lunga veste, che tiene le mani sotto il muso clei

4 Scoperta nel 1 850 presso lo stagna di Orlea al M useo di Bucarest insieme col mon. 2 7 .
(distr. Corabia) dai maggiore D. Papazoglu e donata

22*
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340 8

cavalli. I due cavalieri, disposti in schema araldico, indossano tunica e clamide


ed hanno in capo il berretto frigio. 11 cavaliere di sinistra tiene in mano il vessillo
detto draco col manico terminando nella parte superiore in forma di lancia . Sotto
gli zoccoli del suo cavallo giace un uomo bocconi. 11 cavaliere di destra era armato
solo di una lancia la cui punta si intravvede alle sue spalle. Sotto gli zoccoli del
suo cavallo manca il nemico caduto a terra. I cavalli avanzano lentamente e sulle
loro teste si distinguono : una stella (a sinistra) e una lucerna (a destra).
c ) Da sinistra a destra si possono identificare tre altari, una mensa Delphica
con un pesce ; un altro altare ; tre anelli (corone ? pani ?) disposti su una tavoletta
e al disopra tre oggetti di forma triangolare (coppe ?).
d ) Nell'ultima zona si distinguono : un tavolino quadrato su cui stanno
tre oggetti rotondi con cerchietti al centra (mele ? pani ?) ; un candelabro in forma
di colonnina ; un leone che fugge verso destra ; un gallo di profila verso sinistra, un
cantharos, un corvo di profila verso destra e un toro che si dirige verso sinistra.

II. MOESIA INFERIOR

145. Ca:itelu (distr. Medgidia, reg. Dobrogea, R.P. Romena). Tavoletta di


marmo mancante dell'angolo inferiore sinistro, trovata nel 1 952. Museo Nazionale
di Antichita di Bucarest. Misura m. 0, 1 95 x 0, 1 30 x 0,010. (Fig. 5 /1 ).
Bibl. Inedita.

11 rilievo e inquadrato da un profila semplice, piu largo alla base. Conserva


tracce di policromia.
Al centra e rappresentata una dea stante con lunga veste stretta alla vita
da una cintura e un pesante velo sul capo. Tiene le mani sotto il muso clei cavalli
ed ha innanzi a se il tavolo a tre piedi su cui giace un pesce di profila a sinistra.
A destra del tavolo si distingue un'aquila in atto di spiccare il volo con le zampe
sulla testa di un ariete. Dietro la dea sono due lance con le punte in alto.
I cavalieri disposti in schema araldico si avvicinano con lento passo alla
dea, portano tuniche corte, clamidi svolazzanti e il berretto frigio. Ciascuno e
incoronato da una Vittoria situata nell'angolo superiore della lastra. 11 cavaliere
di sinistra ha la testa di profila, quello di destra di faccia. Sotto gli zoccoli clei
cavalli si osservano alcune strisce informi che indicano i due nemici caduti a
terra. Sotto lo zoccolo sollevato del cavallo di sinistra appare un oggetto non
chiaro simile a un capo di animale con la bocea aperta . I busti delle divinita
solari sono rappresentati uno dinanzi al capo del cavaliere di destra, l'altro dietro
il capo del cavaliere di sinistra.

146. Corbul de ]os (distr. Medgidia, reg. Dobrogea). Rilievo in marmo


gng10 scuro. Museo Archeologico « Vasile Pârvan » di Costanza (lnv. 30. 104).
Misura m. 0, 280 X 0,220 X 0,080. (Fig. 5 /2).
Bibl. Inedito.

La lastra di marmo prima di essere scolpita dovette avere un altro uso


come indica il suo lato sinistro che presenta un profila insolito. La superficie

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9 N u0\1 1 M O l'\ m! E l'i T I S t : I C A V A L I E R ! I J A l\ L' B I A l'\ l 341

scolpita conserva resti di un profi.lo che alla base e piu largo. La triade rappre,
sentata su questo monumento (cfr. anche il numero seguente) appare in questa

Fig. 5

forma (disposizione, abbigliamento, caratteristiche somatiche) su una serie di


monumenti dei Cavalieri danubiani con rappresentazioni piu estese (mop. 3 , 9,
38, 50, 56, 58, 60 e 1 18).
La rappresentazione consta di tre busti, uno femminile al centro e due
maschili ai lati, di aspetto identico. La dea indossa una veste con colletto a punta

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342 D. Tll DOR 10

e tre pieghe verticali sul petto. Dinanzi a lei si trova un vaso con due mamCl
posto su di un blocco. Rispetto ai due busti maschili, quello femminile e situato
a un livello superiore ; l 'estremita della sua testa e leggermente deteriorata. Le
due fi.gure maschili portano il berretto frigio, tuniche con pieghe verticali e colletto
a punta , ed hanno barba , baffi.
e ricca chioma. Ciascuno ha,
dinanzi a se, una coppa ad
alto piede.

147. Pro venienza igna ta


(dnlla regione di Costanza).
Modello in gesso ricavato da
una matrice fi.ttile, oggi perduta.
La copia si conserva al M useo
Nazionale di Antichita di Buca,
rest e non si sa ne quando ne
I da chi sia stata eseguita. Misura
I m. 0, 1 24 X 0, 107 X 0, 0 1 2 . (Fig. 6).

I Bibi. Inedito.

I La placca ha una forma


I
quadrata con un profi.lo tutt'in,
torno piu largo alla base. 11
L rilievo e simile al precedente
Fig. 6 (mon. 146) dal punto di vista
compositivo, mentre la triade
rispettiva si ritrova sotto questo aspetto anche in rappresentazioni piu estese dei
Cavalieri danubiani (mon. 3, 9, 38, 50, 56, 58, 60 e 1 1 8).
Si distinguono tre teste appartenenti a busti con il drappeggio indicato
da grosse linee che formano fi.gure geometriche. Al centro e il capo della dea con
abbondante capigliatura a boccoli. Ai suoi lati sono le teste maschili di aspetto
assolutamente identico. Hanno viso lungo, portano barba ed hanno in capo il
solito berretto frigio i cui margini si confondono con le ciocche di capelli
scendenti sulle spalle.

148 . ToMis ( ?) (Costanza, R.P. Romena). Frammento dell'angolo inferiore


sinistro di un rilievo in marmo . Museo regionale di Ploieşti (R.P. Romena).
Misura m. 0,065 X 0,060 x 0,0 1 5 . (Fig. 7 /1 ).
Bibi. Inedito.

a ) Della zona centrale si conservano solo tracce del piede della fi.gura
maschile di sinistra caduta sotto gli zoccoli del cavallo.
b ) Da sinistra a destra si distinguono : un gallo di profi.lo verso destra
sulla testa di un ariete ( ?) ; una figura femminile stante, con la mano destra portata
alla bocea (N emesis ) e un personaggio pure in piedi, con il braccio destro teso
orizzontalmente verso un altro personaggio di cui si conserva il capo visto di
faccia e una parte del busto (scena di occultatio ) .

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11 :'> l "OV I �IO :'> l ' �I E :'> T I S l" I C\\' A l . I E R I n A :'> l " R I A :'> I 343

1 49 . Provenienza ignata (probabilmente Tomis). Frammento della parte


sinistra e centrale di una tavoletta di marmo con rilievo molto corroso. Museo

Fig. 7

della citt a di J3ucarest (Collezione del dottore Gh. Severe anu, inv. 62 7 3 /1 949 e
444/1 95 7). Misura m. 0, 1 20 X 0, 1 1 0 X 0,015. (Fig. 7 /2 e fig. 8).
B i bl. Inedito.

Della parte centrale si conserva una dea con lunga veste stretta da una
cintura e un polos in capo. Dirimpetto a lei e una mensa Delp hica con un pesce.
Il capo della dea e fiancheggiato da due busti : a sinistra il Sole, cinto da un balteus,
a destra la Luna . La dea tiene le mani sotto i musi frammentari clei due cavalli
disposti ai lati. Sul verso del frammento si vede un'iscrizione graffita con un
chiodo, formata di 7 lettere alte circa 1 cm. dalle quali non si puo dedurre
nessun senso :

Fig. 8

1 50 . ZALPA DA (corn. Ghelengic ( ?), distr. Balcic , R.P. Bulgara). Museo


Archeologico di Vama. Il monumento sara pubblicato da Gorana Tonceva di
Varna.
B ibl . Inedito.

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344 D. TVDOR 12

Un cavaliere si dirige a destra verso una dea presso la quale si vede una
tavola (ara ?) e un albero su cui si snoda un serpente.

151 .
B1 zoNE (Cavarna, R. P. Bulgara). Frammento di un medaglione di
marmo che sar ă. pubblicato dettagliatamente da Gorana Tonceva . M useo di Varna.
B i bl. Inedito.
Si conserva ii cavaliere di destra, un accolito, un altare e ii nemico caduto
sotto gli zoccoli del cavallo.

152. Rilzi (distr. Tolbuchin, R.P. Bulgara). Tavoletta di marmo scoperta


nel 1 947 mancante dell'angolo superiore destro. Museo Nazionale di Plovdiv.
Misura m. 0, 100 X 0,095 X 0,010. ( Fig. 9/1 ).
Bibl. D. Zontschew, E i n neues Denkmal d e s Donauliindischen Reiters, in J OAI, XXXIX,
1952, Beibl. col. 1 1 1 , fig. 29.

a ) AI busto della Luna scolpito di prospetto segue un secondo busto mal


conservato che faceva parte del gruppo della triade.
b ) AI centro e una dea con le mani stese sotto il muso clei due cavalli,
dinanzi ad essa e ii tavolo a tre piedi col pesce. Due cavalieri in schema araldico
si avvicinano lentamente alla dea e sotto gli zoccoli dei loro cavalli giace il nemico
rovesciato a terra.
c ) Da sinistra a destra si distinguono : tre quadrupedi che corrono affiancati
verso destra (il toro, il leone e I' ariete ?) ; un tavolo a tre piedi con un pesce e
un personaggio che tende la mano verso di esso.

1 53 . Eserez (distr. Razgrad, R.P. Bulgara). Medaglione ovale di marmo,


scoperto nel 1 93 7 al centro del villaggio dov'erano alcuni tumuli. Ha la parte
superiore un po' deteriorata. Museo di Razgrad. Misura m. 0,083 X 0,070 X0,005 .
(Fig. 9/2).
Bibl. G. Kazarow, Kleine Funde i n Bulgarien, in AA, 1 938, col. 1 96, n. 2 , fig. 2 .
a) La dea occupa il centro della rappresentazione e sta di fronte a un
monopodium sul quale si trova un oggetto non identificabile (il pesce ?). Al disopra
del suo capo appaiono i busti del Sole e della Luna. A destra e a sinistra della
dea avanzano galoppando i due cavalieri con corte tuniche e col berretto frigio .
Alzano il braccio per colpire i nemici, appena visibili, caduti sotto gli zoccoli
dei cavalli ; quello di sinistra ha forma di pesce ( ?).
b) Da sinistra a destra si distinguono : un uccello (gallo ?), la testa
dell'ariete ( ?), un altare col pesce, un tronco in forma di colonna ( ?), un quadrupede
{leone ?) fuggente verso destra e due serpenti affrontati che si snodano lungo
l'intera zona, con le teste verso il centro.

1 54. Suhi ndol (distr. Sevlievo, R.P. Bulgara). Medaglione ovale di marmo
scoperto nella localita detta Selze. Museo del Proginr.. asio di Suhindol. Misura
m. 0, 102 x 0,085 x 0,005. ( Fig. 9/3 ).
B i bl. G. I. Kazarow, Kleine Funde aus Bulgarien, in A � , 1942, p. 25 1 , No. 4, tav.
XXXIX12 .

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13 NUOVI MON U M E NT ! S U I CAVALI E R I D A N U BI A N ! 345

I1 rilievo e eseguito nella tecnica delia scultura in legno ; l'aspetto schematico


delie fi.gure dimostra che alcuni particolari erano completati dalia policromia .

Fig. 9

a ) Al centro sta la dea davanti a un monopodium. I due cavalieri in schema


araldico galoppano verso di lei sollevando il braccio in atto di colpire. Hanno
berretto frigio e barba. Dei nemici caduti sotto gli zoccoli clei cavalli si distingue
solo quello di sinistra.
b ) Da sinistra a destra si vedono : un uccello · (gallo ?), una colon­
nina (candelabro ?), un seggio in form di cathedra verso il quale si china
una fi.gura maschile con le braccia tese, infi.ne un animale che fugge verso
destra (leone ?).

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346 11. TUDOR 14

1 55 . 0Escvs (Ghighen, distr. Pleven, R.P. Bulgara). Tavoletta di piombo


in tre pezzi, mancante di alcune parti ; scoperta nel villaggio di Ghighen, Museo
di Ghighen ( ?). Misura m. 0, 100 X 0,090 X 0,002 . (Fig. 9/4).
B i bl. G. I. Kazarow, op. cit„ p. 250, no. 3, tav. XXXIX, 4-5 ; Antonio Prova, Lo
scavo d elia missione archeologica italiana ad Oescus, in Boll. dell' Ist. Naz. di Archeol. e Storia
dell'Arte, XI, 1 948, p. 3 5 , tav. 22, fig. 103, e lo stesso, Antichi monumenti reli giosi di Oescus
·

(Bulgaria) , in Studi în onore d i Fede­


rico M. M istrorigo, Corn. d i Vicenza,
1957, p. 8, fig. 6 (estratto).
.
La tavoletta aveva la for­
ma di aedic ula col frontone
triangolare sostenuto da due
colonnine tortili situate a destra
e a sinistra della placca.
a) Nell'angolo superiore
destro, al disopra del frontone,
si conserva solo il busto della
Luna racchiuso in un medaglio­
ne ( ?). Alla sua sinistra appare
un oggetto indistinto.
b) Della zona centrale,
che era la piu importante, re­
stano, quasi intatti, i due cava­
lieri, mentre la figura della dea
in mezzo ad essi e completa­
mente distrutta. I cavalieri in
schema araldico, si avvicinano
con i cavalli a passo lento. In­
dossano una corta tunica , una
clamide svolazzante e hanno in
capo il berretto frigio. Ciascuno
reca il vessillo detto draco,
Fig. 10 strisce di stoffa ( ?) pendono
dalla sella e sotto gli zoccoli
dei cavalli giaciono i nemici caduti a terra col capo verso il centre della
scena. Dietre al cavaliere di destra ' si osservano dall'alto in basso : tre linee
indistinte ; un oggetto a semiluna (uccello ? lampada ?) 5 ; una figura femmi­
nile in lunga veste che reca la mano alla bocea (N emesis ) ; di fronte a lei
un oggetto in forma di colonnetta (candelabre ?) 6 e, sotto di esso, un altre
oggetto indistinto. Al disopra del cavaliere di sinistra c ' e un altre oggetto
impreciso indicato da quattre linee verticali (gratella ?), poi un piatto fondo
carico di frutta ( ?) 7 •
c ) Dell'ultima zona solo parzialmente conservata e molto corresa, non
si puo distinguere nessun oggetto.

5 Prova : « mezza luna (festone ? serpente ?) ». 7 Idem : « mezza luna con degli oggetti rotondi » .
6 Idem : « asta » .

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15 :X l "O\"I \I O :X DI E :XT I s n f: A \" A LI E R I [) A :X l " fll ..\ :X I 347

156. 0Escvs. Tavoletta di piombo in forma di aedicula, ben conservata e


scoperta negli scavi effettuati in un edifi.cio romano di incerta destinazione, situata
fuori della citta. Museo di Ghighen. Misura m. O, 1 1 0 X 0,085 x 0,002. (Fig. 10).
Bibi. Prova, op. cit., p. 34, tav. 22, fig. 102 e Io stesso, Studi M istrorigo, p. 9, fig. 7
(estratto ).

La tavoletta e identica a un'altra trovata a Romula (mon. 23), in cattivo


stato di conservazione e mancante di alcune parti.
La tavoletta di Oescus completa e chiarisce alcuni particolari imprecisi
nell'esemplare di Romula.
11 frontone triangolare e sostenuto da due colonnette tortili.
Le zone della rappresentazione sono separate da linee precise.
a) Nel frontone sono rappresentati, uno di fronte all'altro, i busti del
Sole (a sinistra) con la corona radiata e quello della Luna, sul crescente lunare.
ln ciascuno degli angoli inferiori, appare un pavane 8 •
b ) Da sinistra a destra si distinguono : un toro che va verso destra ; un'aquila
in atto di spiccare il volo, con la testa volta a sinistra ; un gallo di profi.lo verso
destra e un quadrupede (leone ? cane ?), che va verso sinistra.
c ) 11 centra della zona principale e occupato da una dea con una lunga
veste stretta alla vita da una cintura, un polos in capo e le mani tese sotto il
muso dei cavalli. I due cavalieri in schema araldico, si avvicinano lentamente
alla dea ; essi indossano tunica e clamide svolazzante. Quello di sinistra , ha un
elmo 9 e sostiene il vessillo detto draco, mentre l'altro ha il berretto frigio e una
landa appoggiata alla spalla . Ciascun cavaliere ha come accolito un personaggio
femminile vestito come la dea centrale, ma con la mano alla bocea (N emesis ) .
Gli angoli superiori della zona sono occupati da una stella con sette punte. Al
disopra delle teste clei cavalli si possono identificare due lucerne 1 0• Sotto gli
zoccoli clei cavalli non appaiono, come di solito, i nemici caduti a terra , ma due
serpenti che accornpagnano nella lotta i cavalieri, e non devono considerarsi
calpestati dai cavalli. I rettili sono rappresentati affrontati con le teste verso
un tavolo a tre piedi su cui appare un oggetto indistinto (pesce ?). Sotto il
serpente di sinistra si distinguono : quattro linee orizzontali leggermente ricurve
(colonnetta ?) 11, una fi.gura rnaschile nuda stesa a terra sul fi.anco sinistro col
capo verso il tavolo ; un oggetto rotondo impreciso (cratere ?) e un delfi.no col
capo rivalto verso le gambe clei tavolo a tre piedi. Dirimpetto alla mensa (posta
su una tavola) si distinguono due recipienti di forma ovale senza maniei. Al di,
sotto del serpente di destra appaiono : un uomo nudo coricato sul fi.anco
destro col capo verso la mensa, un altro delfi.no ugualmente orientato e un
vaso a due piedi.
d ) Nell'ultima zona si identifi.cano da sinistra verso destra : un quadrupede
in galoppo verso destra (cavallo ?), tre altari sui quali sono allineati tre anelli
verticalmente e altri tre orizzontalmente (pani ? corone ?), un altro tavolo a tre
piedi con un pesce, un grande cratere con due piedi e due maniei, un ariete che
si dirige verso sinistra e un demento verticale (candelabro, albero ?).
9Dunque non serpenti, come avevo identifi· 10 Idem : « due festoni (serpenti ?) »
cato nella tavoletta di Romula (mon. 23). 11 Idem : « coltelli ( ?) »
9 Frova : « berretto frigio ( ?) »

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348 D. T U I JO H 16

1 57 . 0Escvs. Tavoletta di piombo scoperta nelle rovine di un edifi.cio


romano fuori della citta ; non troppo ben conservata. Museo di Ghighen. Misura
m. 0 , 1 00 X 0,085 X 0 ,003 .
B i bl . Frova, in Bol!. Ist. Naz. Arch., p. 33, tav. 22, fig. 105 e Io stesso, Studi Mistrorigo,
p. 1 0 , fig. 8 (estratto).

11 monumento e identico ad altri due esemplari scoperti a Romula (mon.


] 42) e Gabare (mon. 1 58) e meglio conservati.

Fig. 1 1

1 58 . Gabare (distr. Bela Slatina, R.P. Bulgara). Tavoletta quadran­


golare di piombo . M useo di Sofia (Inv. N. 7025). Peso gr. 0, 1 30. Misura
m. 0, 1 00 X 0,085 X 0,003 . (Fig. 1 1 /1 ).
Bi bl. G. Kazarow, Ein neues Denkmal zum Kult der Donaulăndischen Reiter, in Anz­
Wien, 1 940, No. I-V, p. 2 5 , tav. I I.

11 monumento e identico ad altri due esemplari rinvenuti a Romula (mon.


142) e ad Oescus (mon. 15 7 ) ma ha il vantaggio di essere quasi perfettamente
conservato e di avere alcune fi.gure della rappresentazione piu distinte che negli
altri due esemplari.
La placca e decorata in alto e in basso da un profi.lo simile a una fune
che cerea d'imitare un fusto di colonnetta tortile. A sinistra e a destra la scena
e limitata da colonnine tortili. Sul loro capitello poggiano due archi perlati soste­
nuti al centro dalle estremita di una colonnina disposta orizzontalµiente, con
fuso a spirale e capitelli ionici alle due estremita.
a) Da ·sinistra a destra, al disopra degli archi, si distinguono : il busto
della Luna con le estremita del crescente lunare che oltrepassano le sue spalle ; il

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17 349

corvo di profila verso destra , al disopra del primo arco ; l'aquila in atto di spiccare
ii volo dalla colonnetta esistente fra i due archi, rappresentata di profila verso
sinistra e tenendo fra gli artigli una corona con un punto nel centro ; una stella
formata da due linee incrociate obliquamente e con punti negli spazi interposti ;
ii gallo rappresentato di profila verso sinistra, sul seconda arco, e il busto del
Sole con la corona radiata e la frusta nella mano destra.
b ) Nella scena centrale, sotto ciascun arco e rappresentato un cavaliere
di profila rivalto verso il centro, nell'atto di sollevare il vessillo detto draco.
L'uno e l'altro portano un elmo con ricca cresta 1 2, tuniche e clamidi svolazzanti.
Due Vittorie li incoronano con corone decorate da un punto centrale. Dietro
a ciascuno dei cavalli e una figura femminile con la mano alla bocea (N emesis ) .
Stretto al petto del cavaliere di sinistra si distingue uno scudo rotondo 1 3• Sotto
gli zoccoli dei cavalli due figure virili con lunghe vesti sono cadute riverse a terra
e tengono le mani sotto il capo. Davanti alle teste dei cavalieri si osservano due
stelle della stessa forma di quella della prima zona e, immediatamente sotto
l'arco, un punto piuttosto grosso. La dea che occupa ii centro della scena fra i
due cavalieri, vestita d'una lunga veste con pieghe profonde, porta in capo una
coroncina formata di anelli e afferra le redini dei cavalli. Dirimpetto a lei, su
un piano piu basso, si trova la mensa Delp hica con un pesce di profila a destra.
A sinistra della mensa si identifica un leone che si dirige verso destra e un oggetto
in forma di cuore (capo di animale ?). A sinistra di essa si distinguono un can­
delabro ( ?) in forma di colonnina e un toro che avanza lentamente verso sinistra.
c ) Una sottile linea separa la zona inferiore da quella centrale. In essa
appaiono da sinistra verso destra un albero, un pugnale, tre candelabri
con piedistallo, un grande cratere verso la bocea del quale strisciano due serpenti
affrontati, tre anelli con punti nel centro (pani ? corone ?), tre piccoli triangoli
sopra di loro (lucerne ?), la testa dell'ariete, quattro linee oblique (gratella ?)
e un albero.

159. MVNICIPIVM MONTAN ESIV M (Golema Kutlovitza, nella R.P. Bulgara).


Matrice fittile rinvenuta nel 1 883 insieme con altre nove matrici che servivano
a riprodurre alcuni rilievi con le figure di Ercole, lgea, Diana, i Dioscuri, Bacco
e Mercurio. M useo di Sofia (Inv. n. 9, b). Misura m. 0,075 X 0,069 X 0,0 14.
(Fig. 1 1 /2 ).
Bibi. G. I. Kazarow, Ein neues Denkmal zum Kult der Donaulăndisc hen Reiter, in Pis­
ciculi, Franz Joseph Dălger dargeboten, Miinster in W., 1939, p. 1 46, tav. V, 1 e, lwan
Welcow, Beitrag zur Religionsgeschichte Moesiens, in « lzvestia-Institut », XIV, 1 940-1942,
p. 1 88, fig. 258 (senza descrizione).

La matrice e di una terra giallo-rossa ben cotta e ha forma piramidale


con l'angolo destro leggermente rovinato. La rappresentazione, quale risulta
dalla copia in gesso in base alla quale facciamo la descrizione, non e troppo chiara.
Un cavaliere con veste corta stretta alla cintola e clamide svolazzante avanza
verso sinistra ; ha sul capo il berretto frigio dal quale cadono sulle spalle ciocche
di capelli 14• ln segno di adorazione solleva la mano destra verso la dea e con
12 Kazarow : « berretto frigio » . nella tavoletta di Romula (mon. 1 42).
13 Non osservato da Kazarow. E chiarissimo 1 4 Potrebbe essere anche un cappuccio.

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360 O. TUDOH 18

la sinistra stringe le redini del cavallo. Alle spalle del cavaliere si intravvede un
accolito con le gambe piegate che sembra si attacchi alla coda del cavallo. Sotto
il cavallo si vedono : un quadrupede (leone) che accompagna il cavaliere nella lotta,
poi una figura maschile caduta a terra sul fia nco destro. Sotto la zampa anteriore
destra del cavallo si vede una tavola a tre piedi, sulla quale sono deposti un pesce
e altri oggetti indistinti. Accanto all'altra zampa anteriore del cavallo appaiono
altri oggetti non chiari di forma ovale e allungata (mele ? pani ? candelabri ?).

Fig. 1 2

Sulla parte sinistra della tavoletta appare una figura femminile stante in
una lunga veste stretta alla vita da una cintura . Tiene la sinistra sotto il muso del
cavallo e nella destra abbassata un oggetto di forma tondeggiante (un vaso ?).
Al disopra del capo della dea sono rappresentate una stella ( ?), una lira ( ?), una
semiluna (lucerna ?) e un uccello ( ?). Tra essa e il cavaliere si trova un tirso ( ?)
in posizione obliqua, al quale e legata, al centro, una striscia di stoffa. Nel frontone
e rappresentata una Vittoria che voia verso destra per porre una corona sul capo
del cavaliere.

1 60. Sliven (R. P. Bulgara). Frammento di un bassorilievo in calcare


spezzato in due e molto deteriorato . E stato scoperto ad oriente della citta di
Sliven. Museo di Sliven. Misura m. 0, 1 1 7 x 0,077 x 0,022. (Fig. 1 2/1).
B i bl. G. I . Kazarow, M ithrasdenkmăler aus B ulgarien, in « Godisnik,Sofi.a », VI,
1932- 1934, p . 43, No. 6, fi.g. 2 1 .

a ) NeI centro del rilievo s i distingue una dea (il capo manca) dinanzi ad
un monopodium. E fi.anche.ggiata da due cavalieri in schema araldico, conservati
solo nella parte inferiore. Sotto gli zoccoli del cavallo d i sinistra giace supina una
fi.gura maschile con le ginocchia sollevate e il capo volto verso Io spettatore.

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19 :-lt:OVI MO:'\ t::\t E :\T I S V I L\ \" ALI E R I lJA '.'i l' A I A :'\ I 351

b) Da sinistra a destra si possono identificare : un uccello (gallo ?) ; la


testa di un ariete al disopra di un cratere e una scena di occultatio. In quest'ultima
si distinguono : una fi.gura maschile in piedi, di profi.lo, con le braccia stese verso
destra e un'altra inginocchiata, col volto di prospetto.

1 6 1 . Beala Cerkova (distr. Veliko Tyrnovo, R. P. Bulgara). Medaglione


frammentario di marmo, scoperto nel 1 936 fra rovine di epoca romana venute in
luce presso una strada antica. Museo di Tyrnovo. Ha un diametro di m. 0,090
e uno spessore di m. 0,007. (Fig. 1 2/2).
Bibi. G. I. Kazarow, Ein neues thraco-mithrisches Rel ief, in Archiv f. Religionswiss.,
XXXVI, 1, 1 94 1 , p. 1 6 1 , tav. I, 1 .
La parte superiore destra del medaglione e perduta. Tutt'intorno, u n profi.lo
semplice.
a) Due cavalieri in schema araldico si avvicinano a una dea (busto fram­
mentario) vestita di una tunica lunga, stretta alla vita da una cin tura. II cavaliere
di destra (il solo conservato integralmente) porta la tunica corta, il berretto frigio
e la clamide. Egli e volto verso Io spettatore, ha la barba e con una mano stringe
le redini del cavallo. Sotto gli zoccoli del suo cavallo si scorge un uomo caduto
a terra bocconi, con la testa verso il centro della scena. Al disopra della testa del
cavallo appare un busto (la Luna ? il Sole ?). Sotto gli zoccoli del cavallo di sinistra
troviamo un altro nernico caduto supino, con le ginocchia sollevate, assalito da
un leone di cui si vede solo la testa .
b) Da sinistra a destra si susseguono : un gallo di pro filo verso sinistra,
un quadrupede di profi.lo verso destra (!'ariete ?) e, davanti alla sua bocea , un
cratere. Al disopra dell'intiera zona si snodano due serpenti, uno di fronte all'altro,
con le teste verso il centro.

I II. MOESIA SUPER IOR

1 62 . Debrc (Serbia occidentale. R.P. F. Jugoslava). Tavoletta di piombo


frammentaria . Museo di Belgrado ( ?).
Bibi. Milutin e Draga Gara�anin, Rimska nalazista, in « Materiaux » t. IX, lnst. Archeolo­
gique Serbe, No. 2, Monuments et stations archeologiques en Serbie. I. Serbie occidentale, Beograd,
1953, p. 1 7 , fig. 5.

Due frammenti sui quali si distinguono : le divinita solari, la dea, i cavalieri,


la scena del banchetto e i tre mystes nudi ; cio dimostra che la tavoletta era identica
a quelle di Divos e Ocseny (mon. 93-94 ).
1 63 . M E DIANA (Brzi Brod , presso Nis-Naissus nella R.P. F. Jugoslava).
Tavoletta di marmo con la parte superiore ricurva. Museo di Nis. Misura
m. 0, 1 10 x 0 , 100 x 0,010. (Fig. 1 3).
Bibi. N. Vulic, in « Spomenik » , XCVIII, 1 94 1 - 1948, p. 1 1 2, No. 246. Un semplice
profila costituisce la cornice e separa le sue due zone.
a ) Nel centro della rappresentazione appare un cavaliere in posizione di
riposo, con tunica corta, clamide e berretto frigio. Sotto gli zoccoli del cavallo

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352 D. T U D O R 20

giace il nemico caduto, assalito da un leone. Di fronte al cavaliere si vede una


dea stante, colle redini del cavallo in mano e, davanti a lei, la mensa Delp hica con
il pesce. 11 cavaliere e seguito da una fi.gura femminile con lunga veste, che porta
la mano alla bocea (N emesis ) . Una Vittoria sopra di lei tende una corona
verso la testa del cavaliere. Nella parte
superiore si identifi.cano i busti del Sole
e della Luna.
b) Le fi.gure di questa zona sono
assai poco chiare. Da sinistra a destra
sembra di poter vedere : una fi.gura femmi,
nile con il braccio teso verso destra, una
protome di leone ( ?) ; una scena di oe,
cultatio ( ?) ; un uccello ( ?) ; una protome
di ariete di profi.lo verso destra, un era,
tere e, su di esso, tre oggetti di forma
quadrangolare (pani ? mele ? vasi ?). Sem,
bra che in questa zona gli elementi
accessori siano stati completati dalla
policromia.

164-165 . HoRR EVM MARGI (Cup,


rije , nella R.P. F. Jugoslava). Due tavolette
di piombo identiche, una delle quali e in
uno stato di conservazione meno buono.
Sono state trovate nel 1 959 nel cortile
Fig. 1 3
della caserma di Cuprije , a circa m. 2 di
profondita, insieme con una statuetta
frammentaria in marmo di Venere e un peso di bronzo. (Questi dati ci sono stati
comunicati per lettera da Alessandrina Germanovic,Kuzmanovic-Belgrado) ;
ambedue le tavolette si trovano ora al Museo di Belgrado.
Bibl. Inedite.
Seconda la descrizione e le indicazioni ricevute da Alessandrina Germa,
novic,Kuzmanovie, le due tavolette sono assolutamente identiche ad altri dieci
esemplari scoperti nel sud della Pannonia, nella Mesia superiore e nella Dalmazia
(mon. 86-92, 1 77- 1 7 9), alcuni clei quali in uno stato di conservazione molto
migliore clei due esemplari di Horreum Margi (che saranno pubblicati dagli
archeologi del Museo di Belgrado).

IV. DALMAZIA
1 66 . SALONA. Tavoletta di marmo mancante dell'angolo inferiore destro,
rinvenuta nel 1897. Museo di Split - R.P. F. Jugoslava (Inv. No. 2 1 5 D). Misura
m. 0, 1 10 x 0 , 108 x 0,010. (Fig. 14/1).
B i bl . Mihovil Abramic , Novi votivni relijefi okonjenih Bozanstva i z Dalm.acije (Neue
Votivreliefs berrittener Gottheiten aus Dalmatien), in Serta Hoffilleriana, Zagreb, 1 940, p. 299,
No. 1 , pl. XIX, 1 .

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21 NUOVI .M O N U M E N T ! S U I CAVAL I E R ! DAN U B I A N ! 353

La lastra ha una forma quadrata, con un semplice profilo tutt'attorno e


le zone figurate sono separate da semplici linee.
a ) Da sinistra a destra si distinguono : un uccello di profilo verso destra,
il busto del Sole, un'aquila con le ali distese, fra due serpenti che sollevano il
capo verso di lei ; il busto della Luna .
b ) Da sinistra a destra : una colonnina semplice 15, una figura femminile
stante, di profilo verso destra, con lunga veste, con un velo sul capo e la mano

Fig. 1 4

alla bocea (N emesis ) ; un cavaliere che galoppa verso destra, col berretto frigio
in capo, un'arma corta (clava ? scure ?) sollevata nella destra e le redini del
cavallo nella sinistra ; una figura maschile caduta sotto gli zoccoli del cavallo col
capo volto verso lo spettatore ; una dea stante che da da mangiare al cavallo dal
grembo della sua veste e una figura maschile stante che ha in mano un oggetto
indistinto.
c ) Da sinistra a destra si allineano tre grandi erateri 16 ; al disopra del
primo si vede un pane, su ciascuno degli altri due un serpente 17 ; segue una mensa
a tre piedi sulla quale e deposto un pesce. Nella parte opposta (frammentaria) si
puo ancora intravvedere un oggetto rotondo (la testa del serpente di destra ?).

167 . SA LONA . Tavoletta di marmo (rovinata ai margini). M useo di Split


(Inv. No . 73, D). Misura m. 0,098 X 0,096 X 0,01 7 . (Fig. 14/2).
B i bl. M. Abramic, op. cit„ p. 300, No. 2 , tav. X IX, 2.

a ) Resti di un busto (Sole ? Luna ?) e due serpenti con le teste protese


verso un uovo (oppure vaso ?).
15 N o n osservata d a Abramic. 17 Idem : « tre lucerne ».
16 Abramic : « Kantharoi ».

�: - c. 1150
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364 D. T U DO I \ 22

b ) Nel centro della scena un cavaliere vestito di tunica corta e clamide


svolazzante galoppa verso destra, lo sguardo volto allo spettatore, la destra sollevata
per colpire il nemico caduto sotto gli zoccoli del suo cavallo. Dietro di lui, un
accolito vestito alla stessa guisa , si attacca alla coda del cavallo. Di fronte al cavaliere
sta in piedi una dea con lo sguardo verso lo spettatore e le mani tese sotto il muso
del cavallo ; a destra si intravvede appena il capo di una fi.gura maschile.
168 . SALONA. Frammento dell'angolo superiore destro di un rilievo in
marmo . Museo di Split. Misura m. 0,083 X 0,070 X 0,016. (Fig. 1 5 /1).
Bibi. M . Abramic, op. cit. , p. 300, No. 3 , tav. XX, 3 .

a) Restano : un cant haros nel centro , due serpenti che si protendono verso
la bocea di esso e il busto delia Luna di profi.lo verso sinistra.
b ) Nel lato destro di
questa zona si possono distin�
guere tre teste : una donna, un
uomo con barba e un giovane
con berretto frigio.

1 69 . SALON A. Frammento
del lato sinistro di un rilievo in
marmo. Museo di Split. Mi�
sura m. 0,077 X 0,053 X 0,01 6.
(Fig. 1 5/2).
Bibl. M. Abramic, op. cit„
p. 300, No. 4, tav. XX, 2.
a ) Resti di un bus to
(Sole ? Luna ?).
b) Parte superiore di due
personaggi con lo sguardo volto
verso lo spettatore che, proba�
Fig. 1 5 bilmente, seguivano il cavaliere
di sinistra .
170. SALONA. Frammento del lato destro di un rilievo in pietra . Museo
di Split. Misura m. 0,086 X 0,080 x 0,023. (Fig. 1 5 /3).
Bibi. M . Abramic, op. cit„ p. 300, No. 5 , tav. XX, 5 .

a ) Si possono individuare un vaso con due anse laterali (ca nt haros ?) e


la parte inferiore di un busto (Sole ? Luna ?).
b) Da sinistra verso destra : capo del cavaliere con berretto frigio che
solleva con la sinistra un'arma per colpire qualcuno verso terra ; il capo di una
fi.gura femminile con la mano portata alia bocea (N emesis ) e il busto di una
fi.gura maschile con berretto frigio.
1 7 1 . SALONA. Frammento dell'angolo inferiore sinistro di una tavo letta in
marmo. Museo di Split. Misura m. 0,082 X 0,067 X0,0 1 5 . (Fig. 1 5 /4).
Bibi. M. Abramic, op. cit„ p. 30 1 , No. 6 , tav. XX, 4.

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23 l'\ L: o v 1 �I O N U ) I E N T I su CAVA L ! E H l I JA N li l l l A :>/ [

11 corpo d i un ariete privo della testa e sospeso a u n albero e i l suo sangue


scorre in un cant haros poggiato a terra. Una fi.gura maschile (priva del capo)
sta alla destra dell'albero e scortica !'animale. Dietro di lui, dal basso in alto, si
distinguono : una testa di ariete volta a sinistra, sopra un oggetto di forma rom,
boidale con linee orizzontali (gratella ? colonna tortile ?).

1 72 . SA LON A. Frammento di una tavoletta di marmo con la parte


superiore ricurva. Scoperto nel
1 926. Musco di Split. Misura
m. 0,097 x 0,053 x 0,020.(Fig. 1 6/1 ).
Bibi. M. Abramic, op. cit„ p. 302,
No. 7, tav. XX, 1 .

a ) Agli angoli oggetti inde,


terminabili (serpenti ?), al centro
un uccello (aquila ?) in atto di
spiccare il volo e affi. a ncato dai
busti del Sole e della Luna .
b ) Due cavalieri, un braccio
sollevato in atto di colpire, l 'altro
con le redini clei cavalli, si avvi,
cinano alla dea che sta nel centro
della rappresentazione e da da
mangiare ai cavalli. Dietro al ca,
valiere di sinistra sta una fi.gura
femminile in piedi (N emesis ) .
Dietro a quella di destra si in,
travvedono due accoliti : un uomo
con berretto frigio, armato di
clava ( ?) e una donna, ambe,
due di prospetto. Una semplice
linea divide le due zone della
rappresentazione.

1 73 . D E LMINIVM. Tavo, 2
letta di pietra scoperta nel 1 924, Fig. 1 6
nella localita di Tomislavgrad
(Zupanjka). Museo di Split. Misura m. 0, 140 X 0, 108 X 0,008 (Fig. 1 6/2).
Bibl. M. Abramic, op. cit., p. 302, No. 8, tav. XX I , 1 .

La rappresentazione rozzamente scolpita , era completata dalla pittura , con


un solo colore nerastro.
a ) Al centro della scena troneggia una dea su un seggio i cui lati si intrav,
vedono sotto il collo clei cavalli. Essa e vestita di una lunga veste e ha in grembo
un recipiente circolare dai quale i cavalli prendono il cibo. I cavalieri, disposti
in schema araldico, sono giovani, col capo scoperto e indossano una tunica con
profonde pieghe. Si avvicinano lentamente alla dea tenendo in mano le redini .

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356 D. T U D O R 24

Sotto gli zoccoli clei cavalli appaiono i nemici caduti a terra. Dietro al cavaliere
di sinistra sta in piedi, di pieno prospetto, un accolito.
b ) Nel centro una tavola a tre piedi , con la superfi.cie concava occupata
da tre pani. A destra del tavolo c'e un pesce e un uccello (gallo ?) col capo volto
verso di esso. Nella parte opposta un cratere con due anse e due piedi, al disotto
un ariete si dirige lentamente verso la mensa coi tre pani.

174. B1GESTE (Ljubu ski). Tavoletta di piombo scoperta nel 1 920. M useo d i
Split (Inv. No. H . 4975). M isura m . 0,087 X 0,077 X 0,002 e h a un peso d i gr. 1 0 7 .
B ibl. M . Abramic, op. cit., p. 302, No. 9 , tav. XXI, 2 .
L a tavoletta e identica a d un'altra scoperta a Sirmium (mon. 99) 18 e,
sebbene integralmente conservata, appare piu corrosa e non porta elementi nuovi
alla rappresentazione.

V. PANNONIA

1 7 5 . Visegra d (R.P. Ungherese). Medaglione frammentario di marmo


con diametro di m. 0, 1 60 e spessore di m. 0,040-0,050. Rinvenuto nel castro
romano. (Fig. 1 7 ).
Bibl. Soproni S ăndor, A visegrad i
r6mai tcibor es kăzepkori var (A Roman
camp and Medieval castle i n Visegrad ) , in
A E , 1 954, p. 50, No. 1 , tav. V I I I , 4.

Diviso in due zone, la supe,


riore limitata ai lati da due co ,
lonnine lisce e alla base da una
linea grossa.
a ) AI centro una dea stante
con un velo sul capo, dietro a una
mensa Delp hica di cui si ved e un
solo piede. Verso di lei galoppano
due cavalieri con corta tunica e
berretto frigio. 11 cavaliere di destra
(il solo conservato intatto) solleva
la mano sinistra per colpire il nemico
caduto sotto gli zoccoli del cavallo
e con la destra saluta la dea. 11 nemico
caduto sotto il suo cavallo, sta con
Fig. 1 7 l e gambe ripiegate ed e attaccato da
un quadrupede (leone ? cane ?) del
quale non si distinguono che la testa e una zampa anterior�. 11 nemico caduto
sotto il cavallo di sinistra e steso al suolo in posizione orizzontale (probabil,
mente anch'esso attaccato da un quadrupede).
18 Riprodotta anche da Abramic, op. cit., tav. XX I, 3 .

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25 '.'\ UOVI '.\IONU'.\IENTI S U I \.AVALI E R I D A N U B I A !'i l 357

b ) Da destra a sinistra si distinguono appena : un quadrupede disteso


verso sinistra (leone ?) ; sotto di lui un cratere ; scena di occultatio, nella quale
due fi.gure maschili in piedi una di fronte all'altra tengono un pezzo di tela dinanzi
ad una terza che sta seduta fra loro, ma in un seconda piano, da sinistra un
personaggio avanza verso questa scena (N emesis ? ) ; un'altra fi.gura maschile di
profila verso destra tiene per le coma la testa di un ariete ; infine un gallo di
profila verso sinistra poggiato su un blocco.

176.
Lvc10-FL0R ENTINA (Dunaszekcso, R.P. Ungherese). Tavoletta di piombo
gia nella collezione di Joseph Fleissig, oggi nel Museo di Belle Arti di Budapest.
B i bl. Oroszlan Zoltan, Zwei neue Denkmăler der Donaulăndischen Reitergottheiten, in
DolgSzeged, XIX, 1 943, p. 155, tav. LI, 2. Cfr. anche Z. Oroszlan-A. Dobrovits, Antik
kiallitas vezeto, p. 36, tav. 46, 18 (mi e stato inaccessibile).

La tavoletta e identica ad una serie di altri esemplari scoperti sempre in


Pannonia (mon . 7 1-75).

1 77 . An MI LITAR E (Kiskoszeg, R.P. Ungherese). Tavoletta di piombo


appartenente alla collezione del Dr. lmre Frey di Zombor.
Bibl. Oroszlan Z., in DolgSzeged, 1 943, p. 1 54, tav. LI, 1 .

La tavoletta e identica alle altre scoperte i n Pannonia , Mesia superiore e


Dalmazia (mon. 86-92).

1 78 . Tal iandărăgd (R. P. Ungherese). Tavoletta di piombo, oggi proba­


bilmente scomparsa .
Bibl. B. Kuzsinszky, A Balaton Kornyekenek Archeol6giaja. Lelo helyek es leletek, Buda­
pest, 1 920, p. 1 59, fig. 202.

La tavoletta e identica a quella dei mon. 86-92 e a quella precedente.

179 . Tdc-Făvenypuszta (R.P. Ungherese). Tavoletta di piombo rinvenuta


nel santuario di una villa romana (camera II). Museo di Budapest (inv. 9088).
Bibl. E. B. Thomas, Die romerzeitliche Villa von Tac-Fovenypuszta, in ActaArch, VI,
1955, fasc. 1 -4, p. 1 00, tav. XXIX, 2.

La tavoletta e identica ai mon. 86-92 19 e 1 74- 1 7 5 .

1 80 . BRIG ETIO ( ?). Tavoletta d i marmo mancante dell'angolo superiore


destro. Appartiene a una collezione privata della Cecoslovacchia. Misura
m. 0,092 x 0,080 x 0,018. ( Fig. 18/1).
Bibi. Inedito 20•

19 La tavoletta di lntercisa (mon. 28) e nuova­ grafia gentilmente offertaci dai collega O. Pelikan
mente descritta e illustrata da Jeno Fitz, lntercisa che pubblichera questo monumento in uno studio
II, p. 385, No. 3 7 , tav. LXXV, 3 (in ArchHung, in corso di preparazione sulla Slovacchia nell'epoca
N. S„ XXXVI, 1 95 7). romana.
20
La descrizione e stata fatta secondo una foto-

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358 l l . Tl ' DO H 2 fi

La parte inferiore delia tavoletta e ricurva ; la rappresentazione e divisa in


due zone separate da una linea in rilievo ed ha un piccolo margine tutt'attorno,
piu largo alia base.
a ) Sotto l'arco superiore sono i busti del Sole e delia Luna. Al centro
della zona e una dea e dinanzi a lei una me nsa Delp hica con un pesce. Due cavalieri
in schema araldico sui loro cavalli in posizione di riposo stanno accanto alla dea ,
con la destra sollevata per colpire i nemici caduti sotto gli zoccoli clei cavalli.
Sembra che sotto il cavallo di sinistra si possa identificare anche un quadrupede
(leone ? cane ?) che attacca il nemico caduto al suolo.
b ) Nella zona inferiore le diverse figure, scolpite sommariamente e proba,
bilmente rifinite col colore, si identificano molto difficilmente e solo attraverso
la riproduz ione fotografica.
Da sinistra a destra sembra che sia rappresentato : un uccello ( ?) ; un
candelabro ( ?) in forma di colonnetta ; un cratere ; un altare ( ?) ; una scena di
occultatio ( ? ) ; un altare ( ?) e un oggetto assolutamente indeterminabile.

VI. PROVENIENZA I GNOTA

1 8 1 . Tavoletta di marmo che ha fatto parte delia collezione del castello


di Marcelova (distr. Komarno,Komoru nella R.S. Cecoslovacca). Dalla dispo,
sizione delle figure siamo indotti a credere che provenga dalla Transilvania (mon .
1 , 6, 7 , 1 0 , 2 1 ). Museo dell' lstituto Archeologico dell'Accademia Slovacca (Nitra ).
Misura m. 0, 1 55 x 0, 1 29 X 0,020. (Fig. 1 8/2).
Bibi. Oldrich Pelikan, Novy « dunaj k!/ jazdek » Prisopevok k riefeniu problematiky tohto
druhu podunajsk?/ch votivnych reliefov, in Sbornik Filosofickej Fakulty Univerzity Komenskeho,
Historica Rofnik, 7 2 -- -80, Bratislava, 1958, p. 2 5 3 , fi g. 1 .

a ) Agli angoli i 1::- usti del Sole e della Luna, al centro due serpenti ai lati
di un uovo (vaso ?).
b) 11 centro delia scena e occupato da un cavaliere col viso di prospetto
che galoppa verso destra ; esso indossa una tunica corta e ha in capo il berretto
frigio. Colpisce con la landa un nemico caduto bocconi sotto gli zoccoli del suo
cavallo. Dietro di lui un accolito con lunga tunica si attacca alla coda del cavallo.
Manca la dea che appare costantemente di fronte al cavaliere e il tavolo a tre piedi
col pesce. Dinanzi al cavallo appare una figura femminile con lunga veste di
prospetto e con la destra alla bocea (N emesis ) . Presso di essa una figura virile
stante, sempre di prospetto, con un berretto conico e una tunica corta, tiene
con ambedue le mani una coppa 2 1 •
c) Da sinistra a destra si distinguono : un uccello (gallo ?) ; una mensa a
tre piedi con sopra un pesce ; una figura maschile in piedi ; un'altra seduta su
un blocco, con un oggetto verticale in mano (la pelle dell'ariete ?) e una terza
in piedi situata nell'angolo del rilievo.
*

21 O. Pelikan Io identifica con un guerriero o col dio Marce.

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27 N UO V J M O N U ME :'\ T l S U I CAVA LI E R ! DA :'ll U B ! A N I 359

Del numero totale di 1 8 1 monumenti relativi al culto clei Cavalieri danubiani,


solo 1 08 sono giunti fino a noi in buono stato di conservazione , gli altri 73 sono
frammentari , deteriorati o addirittura scomparsi. Nel supplemento del catalogo
che abbiamo presentato esistono in tutto 1 5 esemplari inediti clei quali 5 appar,
tengono alla Dacia (mon. 1 36, 1 37 , 1 4 1- 143), sette alla Mesia inferiore (mon.
1 45- 1 5 1 ), due alla Mesia superiore (mon. 1 64- 1 65 ) e uno di ignota provenienza

1 z
Fig. 1 8

(mon. 1 8 1 ). Di questi monumenti , due sono scomparsi e non conosciamo bene il


loro contenuto (mon. 1 36 e 1 3 7 ) e il terzo ci e giunto in una buona copia in gesso
(mon. 14 7). L'autore non ha avuto la possibilita di fare ricerche in tutti i depositi
clei numerosi musei esistenti nel territorio delle ex,provincie danubiane dell'impero
romano, vale a dire la R.P. Ungherese, la R.P. F. Jugoslava, la R.P. Bulgara e la
R.P. Romena che costituiscono la zona geografica di diffusione di questo culto.
E molto probabile che in questi musei si trovino ancora inediti simili monumenti
molti dei quali saranno difficilmente identific abili a causa dello stato frammentario
in cui si trovano.
Paragonando il loro numero con quello di altre rappresentazioni religiose
della stessa zona geografica e della stessa epoca (sec . I I- I I I dell'e.n . ) , i monumenti
dei Cava lieri danubiani sono in minoranza rispetto a quelli dedicati al dio M itra 2 2

2 2 Statistiche piu nuove dimostrano che quelli n u m entornm religionis Mithriaca e, voi. li, 1 960,
mitriache sono cinque volte piu n u merosi , cf. pp. 1 5 3 - 3 7 7.
M. J. Vermaseren, Corpus i nscriptionum et mo-

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360 D. TUDOR 28

e in maggioranza rispetto a quelli dedicati a Giove Dolicheno 23 • La ristretezza


del loro numero si spiega col carattere misterica del culto, con l'assenza di testi
epigrafiei relativi ai noroi di questi clei cavalieri e con la perdita delia Dacia (nel
2 7 1 dell'e.n.), di quella provincia cioe nella quale questo culto aveva avuto una
larga diffusione.
Quanto alle nuove scoperte, la ripartizione per province ci da la seguente
statistica : Pannonia 54 esemplari, Dacia
- 45, Mesia 44, Dalmazia
- 1 2, - -

Italia - 6, Tracia 2 , Norico


- l , Britannia - 1 e 1 6 di provenienza ignota.
-

Queste cifre ci indicano ancora una volta che i focolari di questa religione si
trovavano soltanto in tre province : Dacia, Mesia e Pannonia. I monumenti
rinvenuti fuori di questa zona hanno un carattere isolato e vi sono giunti per il
tramite di soldati, schiavi, commercianti ecc . Un'osservazione interessante va
fatta nei riguardi delia Dalmazia dove il numero di 3 scoperte fino al 1 936 (mon.
74, 92, 109) e arrivato ora a 1 2 (mon. 166-1 74). Si deve osservare che la mag,
gioranza degli esemplari dalmati ha un solo cavaliere (mon. 1 66-1 72), dunque
riflette la piu vecchia rappresentazione del culto 24 ed offre nello stesso tempo
una grandissima somiglianza con le tavolette di pietra delia stessa categoria
rinvenute sul territorio delia Dacia (mon. 1 , 2, 6, 7 , 1 9, 20, 28, 133, 1 4 1 , 143).
Dunque gli scalpellini dalmati si ispiravano per le loro rappresentazioni al reper,
torio degli scalpellini daci del II sec. dell'era nostra. La spiegazione di questi legami
puo farsi risalire alle relazioni createsi fra le due province immediatamente dopo
la conquista della Dacia, quando vennero trapiantate dalla Dalmazia nelle regioni
aurifere daciche numerose famiglie di minatori che mantennero a lungo il contatto
col loro paese natale 25 •
Cosi, come abbiamo fatto osservare anche altrove 26, neppure ora possiamo
considerare la Pannonia quale centro di formazione delie rappresentazioni
plastiche di questo culto, per il solo fatto che essa ci offre il maggior numero di
tali monumenti. Dei 54 esemplari rinvenuti in questa provincia , 28 sono copie
dello stesso rilievo, ottenute colando il piombo nella stessa matrice. Di piu, tra
i rilievi venuti in luce in Pannonia, nessuno ci offre la rappresentazione di un solo
cavaliere il che ci fa pensare che questo culto non sia penetrato in questa regione
nella prima tappa delia sua evoluzione. I dati statistici e la proporzione fra il
numero clei monumenti con un cavaliere e quello con due, ci inducono a credere
che il centro di formazione di questa religione sia stato nel territorio della Dacia
o della Mesia inferiore, probabilmente in una zona presso la valle del Danubio 27•
Anche ora siamo insufficientemente documentati sul medio archeologico
nel quale si sono verificate le recenti scoperte 2 8• Una tavoletta di piombo di
23 P. Merlat, Repertoire d e s i nscriptions e t monu­ 1 93 8 (in DissPann, II, 1 4 ) ha rinvenuti 1 1 28 esemplari.
ments figures du culte de Jupiter Dolichenus, Paris - 24 ED, V I I , p. 208.
Rennes, 1 95 1 , elenca come appartenenti alia stessa 26 C. Daicoviciu, in « Dacia », N. S., I I , 1 95 8 ,

zona geografi.ca (Tracia, Mesia, Dacia, Pannonia, Dal­ p. 2 5 9. F r . Cumont, Mysteres de Mithra, Bruxelles,
mazia e Norico) un numero di 1 66 monumenti dedi­ 1 9 1 3 , ed. III, p. 75 mette in rilievo la penuria clei
cati a questo dio, molti clei quali sono semplici iscri· monumenti di culto militare e con carattere mistico
zioni. ln paragone ai rilievi dedicati al Cavaliere tracio, dovuta al fatto che la Dalmazia era una provincia i n ermis.
quelli riferentisi al culto clei Cavalieri danubiani 28 ED, VII, p. 1 98.
sono molto meno numerosi. Solo nel territorio clei· 2 7 II problema sad. esposto dettagliatamente in

l'attuale R. P. Bulgara, G. I. Kazarow, D i e D enkmăler « Dacia », N. S., V.


des Thrakischen R eitergottes in Bulgarien, Budapest, 28 ED, VII, p. 200.

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29 NUOVI �I ONUM ENTI SUI CAVALIER! DANUBIANI 361

Sucidava (mon. 144) e stata rinvenuta insieme con monete della prima meta del
sec. I I I dell'e.n. presso la bocea di un forno, ove forse era arrivata fortuitamente.
Due tavolette di piombo di Oescus (mon. 156 e 1 57) sono venute in luce fra le
rovine di un grande edificio che in nessun caso poteva essere un santuario. Altre
due tavolette di piombo sono state scoperte ad Horreum Margi (mon. 1 64-165)
insieme ad una statuetta di Venere e a un peso di piombo, in associazione di
materiale cioe che non puo clarei nessuna indicazione. Di una soia targa di piombo
sappiamo con precisione che e stata rinvenuta in un sacello di una villa romana
in Pannonia (mon. 1 7 9) 29• La mancanza di qualsiasi indicazione topografica lascia
tuttora aperta la discussione sull'esistenza di santuari dedicati a queste divinita 3 0 •
I materiali con i quali sono stati eseguiti questi ex voto sono quelli gia
noti 3 1 • L'ultima statistica determina : 99 sculture în pietra, 63 in piombo, 4 in
bronzo, 4 in terracotta (di cui due - mon. 143 e 149 - sono matrici), 10 pietre
incise e 1 copia in gesso di un monumento perduto. Molti degli esemplari in
pietra sono scolpiti in lastre di piccole dimensioni, di un marmo fine, estraneo
a province come la Pannonia e la Dacia, ove poteva arrivare anche come merce
di importazione. Solo un'analisi del materiale - opera abbastanza difficile e che
sara risolta nell'avvenire - potra clarei indicazioni utili sulle cave rispettive. L'ap,
pariziene di due matrici per riprodurre rilievi in terracotta, dimostra che questa
classe di monumenti era prodotta in serie e che in alcune localita sempre maggiore
era il numero degli acquirenti. Finora l'uso del piombo per eseguire le tavolette
dei Cavalieri danubiani si considera specifico per i territori della Pannonia e della
Mesia superiore 32• Le ultime scoperte provano che c'e stata una predilezione
per questo metallo anche nelle officine della regione Romula - Sucidava -
Oescus (mon. 22, 23, 26, 27, 142, 144, 155- 1 58) dove, dai punto di vista icono,
grafico, sono state fuse tavolette diverse da quelle pannoniche. Sembra che il
centro di produzione nella regione lungo il corso inferiore del Danubio sia stato
a Sucidava, dove oltre alle tavolette di piombo dei Cavalieri danubiani sono
state rinvenute circa 100 comici di specchi, vari oggetti casalinghi, lamine brute
e barre da usare come materie prime 33, sempre di piombo.
II supplemento del cataloga che abbiamo presentato accresce ii numero
delle tavolette di pietra di grandi dimensioni e con un certo peso, che certamente
non potevano costituire semplici filatteri o amuleti di carattere apotropaico
(mon. 1 3 5 , 136, 1 38-140, 145, 146, 149, 160, 163, 1 66, 1 73 , 1 7 5 , 1 8 1 ). Dato
ii loro peso tali ex voto dovevano essere conservati in santuari o luoghi speciali
di culto e non certo portati dagli adepti del culto, come sostiene Franz Cumont 34•
Ma tale constatazione non esclude che alcuni esemplari di piccole dimensioni
e in forma di medaglioni fossero realmente filatteri o amuleti 36•
Da lungo tempo si e osservato che una della piu singolari particolarita di
questi monumenti con i Cavalieri danubiani e costituita dalla mancanza di iscri,
zioni dedicatorie, cosa che ci impedisce di determinare i nomi e I' essenza di queste
divinita pagane. Le poche iscrizioni trovate fi. n ora in alcuni di essi 36 non possono
28 Come pure ii mon. 62. p.3 5 1 e « Dacia », N. S., I I I, p . 4 1 5 .
30 ED, VII, p . 200. 3 4 RA, 1 93 8 , I I , p . 69, i n disaccordo con G . I .
31 Ibidem, p . 202. Kazarow, i n AnzWien, 1 940, No. I - V , p . 30.
82 Ibidem, p . 203. 3• ED, p. 204.
38 D. Tudor, in « Materiale », p. 7 22. OR, 3 8 Ibidem, p . 206.

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l l . 'IT I H l ( I 30

essere decifrate. Nel nuovo gruppo di monumenti sopra descritti troviamo una
soia iscrizione graffi.ta nella parte posteriore del rilievo con sette lettere greche
dalle quali non si puo trarre nessun senso (mon. 1 49). Ci troviamo quindi nella
stessa incertezza di venticinque anni fa.
Rispetto al vecchio corpus questo supplemento presenta un'importante
novita per quanto riguarda la classifi.cazione iconografi.ca dei monumenti. Si
conoscevano due grandi classi di rappresentazioni : con uno o con due cavalieri,
associati a una dea 37• Due esemplari scoperti in Dobrugia ci fanno conoscere
una terza classe di rappresentazioni (mon. 146 e 147). Su questi appare isolata
solo la triade formata da questi dei, gia nota sotto questo aspetto, quale parte
integrante di altre scene nelle zone superiori delle tavolette della seconda classe
(mon. 3 , 9, 38, 50, 56, 58 60, 1 1 8). Naturalmente esiste, nell'ambito di queste
,

tre grandi classi, una serie di tipi secondari 38• Questi ed altri proble ip i relativi
al culto dei Cavalieri danubiani, alla loro iconografi. a , all'apparizione e � Ila scom,
parsa del culto, all'interpretazione e discussione di scene, simboli ecc., verranno
da noi esaminati nelle studio che seguira in « Dacia », V.

D. TUDOR

37 Ibidem, p. 209. 1 · histoire de l'art dans l'Empire romai n, Paris, 1 95 5 ,


38 Problema studiato in modo speciale da Ernest p. 3 1 2 . (Bibi. d e l ' Ec. Fr. d'Athenes e t d e Rome,
Will, Le relief cultuel greco-romain. Contribution d fasc. 1 83).

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CONTRIBUTIONS TO DOBRUDJA H ISTORY UNDER
ANASTASIUS I

The reign of Anastasius I (491-5 18) is known especially for the fi.nancial
policy of that Byzantine emperor, thanks to which the State treasury amounted
on his death to a sum which it had never known and would never reach again. lt
was with these reserves that Justinian could cope with his exaggerate expenses
and the 6th century could see the acme of Byzantine power and civilization 1 .
As concerns the province of Scythia , today's Dobrudja, the most impor,
tant event which for good reason has drawn the attention of the historians, is
the uprising led by Vitalian , commander (comes) of part of the federate troops
stationed in the diocesis of Thrace. He himself was the son of a comes foe dera,
torum. What has never been shown in its true light was the cause of the uprising
which burst out on the Lower Danube in 5 1 3 . lt was conducted by Vitalian,
who is supposed to have been a Roman,Gothic crossbreed 2• We think that these
causes were : 1 ) the hard life led especially by the village population, following
the frequent « barbarian » raids south of the Danube ; 2) the new system of taxa,
tion which by abolishing the chrysargyron, in 498, brought an easing of trade and
crafts but by resorting to the so called coemptio (cru'JCI)V� ), set a cumbersome
task upon the rural population, and - generally - the severe taxation imposed
by Anastasius who tried to achieve the largest possible savings 3• The immediate
cause of the uprising lays in the discontent of the foederati troops, following the
withdrawal of annona, upon the emperor's orders 4• The same measure also explains
1 Procopio di Cesarea, Le i n edite, ed. Domenico Esquisse po11r 11 11e histoire agraire d e Byzanc e ; Ies
Comparetri-Domenico Bassi, Rome, 1 928, p. 1 28 - 1 29 ; sources et Ies problemes, in RH, 82, CCXIX, 1 95 8 ,
E. Stein, Histoire du Bas-Empire, tome II. De la dis­ p. 3 5 - 36.
parition de l' empire de !'Occident a la mort de Just i . 4 Joannes Antiocheus, X ptmx:i, ed. C. Mi.i l ­
n i en (4 7 6 - 565) , Paris-Bruxelles-Amsterda m, 1 949, ler, in F H G , V, I , 1 860, p. 3 2 and T h . Mommsen,
p. 1 92 sqq. in « Hermes », VI, 1 87 2 , p. 3 44 ; ' . \ <pocLpdldi; ytl: p
2 E. Stein, op. cit., p. 1 78 sqq . , considers Vira­ cn-r+,cre:wi; 8·r,µocr[oci; n�iv xoc:l.ouµevwv <pm8e: poc-rLxfov
lian first as « un nouvcau champion du catholicisme ». :iv6 pw7twv ( &vv<:lvwv) . Cf. Ch. Diehl-G. Mar�ais,
3 M . V. Levtchenko, Byzance des origines a Histoire d11 moyen âge, tome III ; L e monde oriental
1 453, transl. by P. Mabille, Paris, 1 949, p. 54 - 5 7 ; de 395 a 1 08 1 ( G. Glotz, Histoire generale) , Paris,
G. Ostrogorsky, Histoire de l ' Etat byzanti n, transl. by 1 936, p. 45 and R. Vulpe, Histoire a ncienne de la
J. Gouillard, Paris, 1 956, p. 94 - 95 ; P. Lemerle, Dobroudja, Bucharest, 1 938, p. 3 2 5 .

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364 I. B A R N EA 2

the fact that the uprising burst out precisely on the Lower Danube. To the above
facts must be added certain measures taken against the colonists , among which
the best known is the famous Constitution issued by Anastasius in 500, proclaim,
ing the thraldom of all agriculturists who remained for 30 years on the same land
(Cod. Just. , XI, 48, 1 9) 5•
Such is also the explanation for the great number of discontented people
participating in the rising. The effective of those who enlisted under Vitalian's
banner reached 50 OOO « warriors and peasants » 6, an enormous fi.gure for that ·

time. The pretext of defending the Orthodox creed against the emperor who
supported Monophysitism, was the means by which those who were dissatisfi.ed
with Anastasius' religious policy could also be drawn in the camps of the rebels -
and in the fi.rst place the Blue Party in the capital, who opposed the emperor.
Otherwise it is diffi.cult to admit that the worst wounds inflicted by Anastasius'
Monophysitism were given precisely to the commander of the foederati troops,
whose Orthodoxy was generally rather suspect. On the other hand history has
recorded other uprisings of the troops who defended the Lower Danube frontier,
at the time when the money allowances granted to the latter were either reduced
or entirely cancelled 7•
According to the information supplied by Malalas, in the ranks of Vita,
lian's army there were « Gothic, Hun and Scythian soldiers » 8, and according to
Theophanes and Cedren « many Huns and Bulgarians » 9 • ln the present case
the « Scythians » were most probably native peasants called like that because
they inhabited Scythia Minor. The Goths, the Huns and the Bulgarians, the latter
known for the fi.rst time about 480, when emperor Zenon called them to struggle
against the Ostrogoths, belonged with the foederati recruited from among the
« barbarians » who had reached the frontier of the empire. The Huns and Bui,
garians could also be called from the North bank of the Danube where they wan,
dered just waiting to seize an opportunity for plundering the empire. Malalas seems
to place them all among the « soldiers », a title generally granted only to those
recruited from among the subjects of the empire, unlike the « foederati » 1 0 •
A less known side of the activity under Anastasius is that of the buildings
and art monuments in general. Among these are quoted as being connected with
his name, the fortifi.cations in Mesopotamia and on the frontiers of North Armenia,
the Dara citadel, near Nisibi, which took the name of Anastasiopolis, the
« long wall », rebuilt and fi.nished under Anastasius between the Sea of Marmara
and the Black Sea, 40 km west of Constantinople, building and ornamental
works at Hierapolis, Caesarea in Palestine, Alexandria, Constantinople and fi.nally
M. V. Levtchenko, op. cit„ p. 5 5 ; A. R.
t 8 I. Malalas, Chronographia, XVI, Bonn, 1 83 1 ,
Korsunski, D espre colonat în imperiul roman de Răsă­ p. 405, 1 .8 - 9 ; µe6' ©v [7t:A.o(wv I dxov I'6'1'6wv
rit (secolele V- VI) (translation from Vizantiiskii xixl O uvvwv xixt :Exu6wv a'l'pixnw'l'wv auve7toµtvcuv ixu'l'ci)
Vremennik, IX, 1 95 6), in ARS, seria istorie, IX, [ni> Bt'l'<XAtixvci> ) .
1 956, 4 ( 1 6), p. 1 6, 22, 3 2 - 3 3 ; P. Lemerle, op. cit„ 8 Theophanes, Chronographia, I , 1 83 9, p. 247,
p. 3 7 - 48. 1 .3 - 4 ; 1tA�67J O uvvcuv xixl Bou:A.yocpcuv. G. Ce ­

• J. Antiocheus, op. cit„ p. 3 2 : &µipl Toce; v' drenus, Hist. compendium, I, Bonn, 1838, p. 632,
Xt:A.dlh� 7tOAE(LtKwv xixt &ypo(xwv &v8pwv. 1 . 1 0 - 1 1 : 7tAij6oc; O uvvcuv xixt Bou:A.yocpcuv.
10 J. Maspero, cl>ot8epii'l'ot e t :ETpix'l'tW'l'<Xt dans
n

7 Cf. N. Bănescu, Les duches by:rantins de Paris·


trion (Paradounavon) et de B ulgarie, Bucharest, l'armee by:rantine au Vle siecle, in BZ, 2 1 , 1 9 1 2,
1 946, p. 9 1 - 92 . p. 97 - 1 09.

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3 ON T H E D O B R U D J A H l STOR Y U N D EH. A N A S TA S ! U S 1 365

at Dyrrachium, the emperor's native citadel 11• Recently the big church of the
Monophysitical monastery called Quartamin, at Tur Abdin, the centre of Syrian
Monophysitism, finished in 5 1 2 with the financial aid and with masters sent by
emperor Anastasius 1 2, was studied .

7 8

10
Fig. ! . - Bricks, stamped with the name of the emperor Anastasius. I , from Histria ; 2 - I O, from Dinogetia.

At Histria, in Dobrudja , a large number of bricks had formerly been dis,


covered. Their size was 0.35 X 0.35 X 0.055 m, and they bore an official stamp in
Latin, with the name of emperor Anastasius : + IMP (erator) ANASTAS IVS
(fig. 1 /1 ). They showed for certain that the b curtain on the north,west side of the
Stein, op. cit . , p. 89, 1 00, 1 93 .
11 E . archfologiques, V i l i , 1 956, p. 75 - 8 1 ; A. Grabar,
12
Jules Leroy, Le decor de l'eglise du monastere Quelques observations sur l e decor de l'eglise de Quar·
de Quartamin d'apres un texte syriaque, in Cahiers tamin, in Cahiers archfologiques, VIII, 1 956, p. 83 - 9 1 .

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:r nG I. IL\IL\ E .\

wall surrounding the citadel, where the bricks have been found, had been rebuilt
under Anastasius, by the soldiers in the garrison of the citadel 1 3•
On the occasion of the excavations macle between 1 950 and 1 959 at Dino,
getia, in various places inside the citadel, especially towards its western side as
well as outside the surrounding wall, sometimes in the Roman,Byzantine stratum
(4th-6th centuries), at other times in the early feudal one (10th- 1 2th centuries),
re,used by its inhabitants, 1 5 fragments of bricks out of as many complete pieces
were discovered, carrying on one of the two long and narrow facets a stamp in
relief with the name of emperor Anastasius (fig. 1 /2-10) 1 4• So far no brick has
been found in the wall. The explanation must probably be seen in the fact that
generally, only the foundations of the walls have been preserved , for which the
common building mc terials were stones, while the bricks were used rather for
the upper part of the buildings. With the exception of just one fragment preserved
in its full length, 0.34 m, the breadth being probably equal to the length, the size
of the other bricks cannot be known from the fragments preserved. Their thick,
ness varies between 0.045-0.065 m. Only two fragments carry the stamp on one
of the two broad faces of the brick. On two other fragments a larger portion of
mortar has been preserved, including small bits of broken bricks -- a very valuable
indication for the construction technique under Anastasius.
According to the type of the stamp, the Dinogetia bricks carrying the name
of emperor Anastasius divide into four different kinds, none of them being iden,
tical with the single kind of the Histria bricks, published by V. Pârvan. The text
of all stamps is in Latin. Three of the four kinds of stamps having been inscribed
on the moulds in the usual way, from left to right, have appeared reversed
on the brick and must he read accordingly, from right to left (fig. 1 /3- 10).
Just one stamp (fig. 1 /2) - preserved on two different fragments of bricks
which, placed side by side, do not offer the possibility of completing the initial
text - is impressed correctly from left to right, with regular and elegant letters.
Both fragments were found in the early feudal stratum of the A I I I sector of the
Dinogetia,Garvăn site, namely inside the citadel in front of the curtain between
its l lth and 1 2th towers. The stamp, applied as usual on one of the narrow and
long sides of the bricks has a less pronounced relief and smaller letters than the
other ones. Unlike all the stamps with the name of the same emperor, found at
Histria and Dinogetia, on these not only the name but also the title of the emperor
were written in full + lmp]ERATOR ANASTA[sius] (fig. 1 /2). Moreover,
the background of the stamp is divided into three zones , out of which one was
broader in the middle and the two other narrower, up and down. On each of
the marginal zones of the stamp, towards the middle, are spaced the letters T I N,
perhaps the only ones also existing on the complete brick, which we hypothetically
restitute in the following way : T(urma) l (uniorum) N(ovioduno) or N(oviodu,
nensium), or T(urmarii) l(uniores) N(oviodunenses) 1 ·� . To support such hypo,

13 V. Pârvan, Histria IV, in ARMS I, XXXV I I I , 16


Cf. R. Grosse, Riimische Militărgeschichte
1 9 1 5 - 1 9 1 6, p. 70 1 - 702, n o . 6 1 ; idem, Fouilles t·on Galli e n us bis zum Beginn der byza ntinischen
d'Histria, in « Dacia », II, 1 92 5 , p. 248, no. 4 5 , fig. 7 2 . Themen t•erfassung, Berlin, 1 920, p . 48, 2 1 5 , 2 1 6
1 4 SCIV, II, 1 , 1 95 1 , p . 3 3 , fig. 2 1 - 2 2 ; I I I , and Fr. Lammert, Turma, i n RE, 2 . Reihe, XIV, 1 ,
1 9 5 2 , p . 393 - 394, fig. 2 9 ; V, 1 - 2 , 1 954, p . 1 6 8 , fig. 7 ; 1 94 3 , col. 1 3 90 - 1 392.
« Materiale », V I , 1 959, p. 646 and fig. 1 7 .

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5 O:\ T l l E l lU l l l \ l · l l .L\ l l J STO H Y t: :\ I > E H A !\"ASTA S i li S I 367

theses, we may quote the bricks with the stamp Classis Flavia Moesica (2nd-3rd
centuries) and those with the stamp Legio l lovia Sc)thica (4th century) found
both at Noviodunum, and at Dinogetia 1 6 , which show that during the Roman and
early Byzantine empire the lower Danube frontier, between Galaţi, Isaccea and the
Black Sea was a unit, being defended by the same troops, whose headquarters
were in the l arger settleme nt at Noviodunum. lt will be incumbent on future
researches in this latter settlement to confirm also our supposition concerning
Anastasius' epoch. For the time being it is worth mentioning that during the
archaeological excavations limited only to the portion of the Danube's beach,
which is sometimes overflowed, among the ruins of the Noviodunum citadel, it
was established that the series of the early Byzantine coins began with Anastasius
and ended with Focas 17•
The only construction at Dinogetia, whose ruins have been entirely brought
to light and about which one can safely assert that it was rebuilt under Anasta,
sius, is the basilica at the south,western angle of the citadel, among the ruins and
on the pavement of which most bricks with that emperor's stamp were found 1 8 .
Other constructions among which could also be included the western side of
the citadel seem to have existed towards towers 1 1 and 1 2 and, probably, in other
parts of the citadel too. They are going to be identifi.ed in the fu ture by the archaeo,
logical diggings which so far pursued fi.rst of all the discovery of the remnants
of the early feudal settlement.
A precious art object renovatc:d (renovatum) under emperor Anastasius
in one of the Constantinople workshops is the well,known plate in gilt silver,
belonging to bishop Paternus of Tomis , nowadays at the Ermitage Museum in Lenin,
grad (fig. 2 ). The object dates--at the latest--in the last year of emperor Anastasius'
reign (5 18). The seal showing the emperor's bust with a halo around the head and
the inscription : D(ominus) N(oster) ANASTAS IVS P(ius), AVG(ustus), all
round, is impressed on the back of the object (fig. 2/2) 19• lt is supposed that
being stolen by one of the « barbarian » tribes which plundered Tomis in the 6th
century, the plate bearing Paternus' name was transformed later in a workshop
north of the Black Sea, by adding to it the medallion worked in the technique of
the cloisonne used by the Huns, and fi. Ued with enamel or coloured gems . It seems
but little probable however that the inscription in Greek too stitched on the
back of the plate and indicating the weight and quality of the silver and gold used
for making it, should have been equally added in one of the Pontic workshops
and not at Constantinople, as has been supposed 20• Noteworthy is the fact that
the hoard with objects, dating in the 6 th_ 7 th centuries, found at Malaja Peresce,
18
« Materiale », Y l l , 1 96 1 , p. 5 95 , and Gh. Ştefan, a u f Grund der Silbergefă/3e der Ermitage, in Archiiolo·
La Legio I ]ovia et la defense de la frontiere gische M itteilungen aus russischen Sammlungen, l i ,
danubienne au IV' siecle de notre ere, in Nouvelles Berlin - Leipzig, 1 929, p. J O I sqq., pi. 26 - 27 and
etudes d' histoire presentees au X' Congres des sciences fig. 2 1 ; H. Leclercq, Poltava, in Dict. d'archeol.
historiqu es, Rome, 1 955, Bucharest, 1 9 5 5 , p. 1 6 1 - 1 67 . chret. et de licurgie, fasc. CLY l - CLY l l, Paris, 1 93 9 ,
17 I. Barnea and B. Mitrea, Săpăturile de salvare col. 1 34 7 - 1 348 ; I. Barnea, Discul episcopului Pater­
de la Noviodunwn (Isaccea) , in « Materiale », V , -
nus, Bucharest, 1 944, p. 3 1 5 (excerpt fro m « Ana­
1 95 9 , p . 47 1 . lecta », l i).
1 8 S C I V , I I I, 1 95 2 , p . 393 --- 3 94 ; « Dacia » , 20 N . Fettich, Archăologische Studien zur Q eschich­
N. S., I I , 1 95 8 , p. 3 3 8 - 3 3 9, fig. 7 - 8. te der spathunnischen M etallkunst, in ArchHung,
18 L. Matzulewitsch, By:i;antinische Anti k e. Studi e n XXXI, Budapest, 1 95 1 , p. 1 3 5 - 1 36, 1 3 8 .

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368 I. l:l A R N E A 6

a b c d
Fig. 2 . - I, the plate of Bishop Paternus from Tomis ; 2, a - d, the seals on the back of the same plate.

pina in 1 91 2 , to which Paternus ' plate belongs, had been buried in a region which
was not în the way of the nomadic tribes of horsemen. This fi.nding has led to
the supposition that it was plundered from Tomis by one of the Antes' tribes

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7 U:'i T I JE I J O ! l ll lj ()J A I J I STO H Y l ' !'\ l l E I\ A :\" A STA S ! l · s r

who took it away and after making the above,mentioned transformation, hid it
under the stress of danger in the region inhabited by them 21•
Apart from the above,mentioned monuments , dated for certain during
Anastasius' reign, some more have been discovered in Dobrudja, which may
with more or less probability be attributed to the epoch of the same emperor.
Among these the most important have been so far discovered at Histria. W e mean
first of all some of the large public and private buildings which have been dis,
covered in the south,western and eastern parts of the citadel, as are for instance :
the: basilica bordering the western wall of the citadel, near towers G and H ; the
basilica with tabernae, situated south,eastward of the former but just near it ;
in its first phase of construction (only one room with an apsis) ; the big edifices
on the hillock which towers over lake Sinoe, in the eastern part of the town 22 •
All these buildings are attributed to the second period of construction at Histria,
after ·the reconstruction of the citadel in the 3rd-4th centuries, an epoch stretch,
ing from the end of the 5th century up to the year 580, and represents a period
of maximum prosperity for the town 2 3•
A special problem is raised by the « basilica coemeterialis » at Histria
(fig. 3 ). The last excavations macle in 1 956 in order to bring entirely forth the
ruins of this construction identified by V. Pârvan, led to the statement that the
oldest coins found on the pavement of the basilica can be traced to Anastasius
while the later ones must be traced to Mauricius Tiberius (582-602) 24• This
cannot necessarily lead to the conclusion that the basilica was built under Anasta,
sius and lasted up to the reign of Mauricius Tiberius, although such a conclusion
is not precluded . As we know that following the great currency reform carried
out by Anastasius, his coins circulated also later on 25, during his successors'
reign ; it seems that as concerns the dating of this basilica we must stick to the
opinion of V. Pârvan who, proceeding from the more rudimentary construction
technique (walls bound with clay) attributed its building to a late Byzantine,Bar,
barian epoch in the 6 th century 26•
The monument seems to have a peculiar importance as proof of the rela,
tions of Histria with Asia Minor in the 6th century of our era. The architectural
element which indicates such relations is the pastophorium prolonged in the form
of a chapel on the left side of the main apsis. The type of basilica with such pasto,
phoria is a creation of Asia Minor (5th century) whence it spread to Syria too 2 7 •
21
P . N . Tretia kov, Bocmo•mocAa8RHcKue nAe­ Empire d'apres les dernieres fo uilles arc h.:ologiq ues,
MeHa, Moscow, 1 95 3 , p. 1 8 2 - 1 8 5 . in << Dacia », N . S., I , 1 95 7 , p. 24 9 - 25 1 , 256, 2 6 1 ;
22
Amang the ruins of the edifice whose worship Histria I, 1 95 4 , p. 6 1 , 69 - 70, 1 2 1 - 1 22 , 1 26 ; « Mate­
room has a pentagonal apsis on the outside, in this riale » , V , 1 959, p . 288 - 289.
latter region, an i mpost of a capital has been disco­ 2' << Materiale », V , 1 959, p . 2 9 1 - 296, fig. 4.
vered on which there is a monogram cross with the 26 A. Andreades, D e la monnaie et de la p uis­

letter rho with an open buckle like the chrysm of sance d'achat des mhaux precieux dans l 'Empire
bishop Patemus' plate (see above, fig. 2 ) : Iorgu byzanti n , in « Byzantion » , I, 1 924, p. 7 9 - 80 ; M. G.
Stoian, Edifi c i u l descoperit l ingă marea locuinţă din Soutzo, in BSH , X I I I, 1 92 7 , p. 5 4 - 5 8 ; P. Grierson,
zona de est a cetă ţ i i , in the report : Şantierul arheologic The currency reforrn of Anastasius, in Atti VIII Congr.
Histria ( 1 954) , in SCIV, V I , 3 - 4, 1 95 5 , p. 5 3 2 - 5 3 8 , lnternaz. di Studi biza ntini, 1 95 1 , 1 (Studi Bizantini e
fig. 1 4. See alsa : in « Dacia », N . S . , I I , 1 95 8 , Neoellenici, 7 ) , Roma, 1 95 3 , p. 3 7� - 3 7 5 .
28 V.
p. 3 3 6 - 3 3 7 a n d fig. 5 ; SCIV, V I I I , 1 - 4 , 1 95 7 , p . 3 4 7 Pârvan, in ACM I , 1 9 1 4 , p . 1 1 8 - 1 1 9.
sqq., fi g . I . 27 G. A. Sotiriu, X pLan0tvL;d; x0ti �u�0tvnv·f,
2"
Em. Condurachi, Histria a l 't!poq ue du Bas- '.-\ pz0tt0Aoyi0t, I, Achens, 1 94 2 , p. 2 7 9 - 280.

24 - c. 1150
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370 I. HA R i\: E A 8

In Europe as yet only one such basilica was known, at Teurnia , dating back to
the year 500 ca 2 8• That of Histria had probably just one pastophorium, not
two, like all other basilicae of the same type ; the future excavations will have
to verify it. It is worth stressing that all or almost all basilicae with such pasto,
phoria are graveyard basilicae, which may be an
indication holding good also for the nature of
that at Histria, even if only for a certain period
6m
of its utilization.
One last remark concerning Histria refers
to the whole sector situated between the surround,
ing wall (of the 3rd vallum) and the Z wall,
situated on the western plateau of the citadel,
370 m far from the latter. The remnants of the
constructions dating back in the 5 th 6 th cent, _

uries and the « unusual multitude of coins »,


beginning with Anastasius and ending with' ]ustin
II 2 9, lead to the supposition - which must be
verified by subsequent excavations - that the
sector started being inhabited more intensively
in Anastasius' time.
Going further, to the capital of Scythia
Minor, we must fi.rst note that in the present
stage of the research, there is no certain archaeo,
logical proof of the restoration of Tomis un,
cler Justinian, as Procopius informs us (De
aedif., IV, 1 1 ). It is probable, but not certain,
that all the three stone,blocks with Greek in,
scriptions describing the « renovation » of the
enceinte wall date from Justinian's time. About
the inscription at the « butchers ' tower » V. Pârvan
Fig. 3 . - Histria : Basilica extram urana.
asserted that it dated « from Justinian » or
« from a somewhat earlier epoch » 30• Some
of the epigraphic characters of the three inscriptions 31 are very much like those
on the bricks stamped with the name of emperor Anastasius or on bishop Pater,
nus' plate. Other inscriptions found at Tomis, of a different nature, offer however
the same analogies 3 2 • Without taking this similitude of the epigraphic characters
as an absolute criterion for dating the three inscriptions in the wall of Tomis,
which is of primary interest to us, we cannot however exclude the possibility for
28 R . Egger, Teurnia. D i e rămischen und friih­ XXXVII, 1 9 1 5 , p. 4 3 7 .
c hrist li c h e n Altertiimer Oberkărntens, Wien -Leipzig, 31 Ibidem, pi . V, 2 a n d I. Barnea, Quelques consi­
1 926, p. 2 1 - 3 2. derations sur les i nscriptions chret i e n n es de la Scyt h i e
2 9 E . Condurachi a n d ochers, Şantierul arheologi c M i n e ure, in « Dacia », N. S„ I, 1 95 7 , p. 269, fig. 3 .
Histr ia, i n « Materiale », IV, 1 95 7 , p . 1 9 , 2 2 - 24. 32 Cf. R. Vulpe, op. cit., pi. XLIII, fig. 7 6 ;
ln the collection of the coin office of the National I . Barnea, Quelques consi derations . . . , p. 266 sqq. ,
Museum of Antiquities chere are severa! coins from fig. I , 2, pi. 1/2, 4 ; pi. II/3, fig. 8 ; idem, Creştinismul
Anastasius, found ar Histria (information supplied in Scythia M i nor după i nscripţii , in Studii Teologice,
by B. Mitrea). VI, 1 954, 1 - 2, 8 7 , fig. 1 5 .
so
V. Pârvan, Zidul cetăţ i i Tomi , in ARMSI,

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9 0'.'1 T I J E l l O l l l \ lJ I J J A III STORY l' X IJ E H A '.'i'A STA S J LJ S I 37 l

one or another of them to be precisely a creation of that time (Anastasius' epoch)


all the more so as besides these similitudes there are also differences between
their epigraphic characters.
A second category of monuments which are proof of important buildings
having been erected at Tomis in the period we are interested in, are the capitals.
For the time being we think only of a few Corynthic and Ionic impost capitals,
which can be dated with the greatest probability at the end of the Sth century
and the beginning of the 6th (fig. 4/1 ,3,5,6) 33•
As concerns Callatis, the fragment of architrave on which there is the
inscription 't'OU cpLAWx't'(cr't'ou , official according to contents and rightly supposed
to refer to Justinian 34 as is confirmed, as a matter of fact, by its epigraphic charac­
ters 35 is a precious indication of the erection of some buildings under this empe­
ror. The sculptural monuments and especially the capitals so far discovered at
Callatis, show however that in the second half of the Sth century and in the first
decades of the 6th century, there was a more intensive constructional activity
in the citadel than under Justinian (fig. 4/2 , 4) 36•
Another two capitals at Stratonis and Tropaeum Traiani belong also to
the end of the Sth century and the beginning of the 6th 37 •
About the great constructions macle at Tropaeum Traiani in the 5th-6th
centuries, V. Pârvan asserted that some of them had been erected or rebuilt in
the second half of the Sth century and others under Justinian- which seems correct
without however excluding the possibility for such constructions and rebuild­
ings under Anastasius too. Only concerning the basilica situated north of via
pri ncipalis, close to the eastern gate, called by him « simple » and by Tocilescu
« forensis » (although it is neither the one nor the other), Pârvan esteemed that
it probably dated in the second half of the 4th century, which was also admitted
by later investigators 38• Such a dating is however contradicted by the presence
of the narthex, an architectural element which appears only in the Sth century 39,
leading therefore to the dating of the basilica towards the end of that century or
the . beginning of the 6th.

33 I. Barnea, Capiteluri romano-bi zantine din Schitu, Negru Vodă district. lrimi � Dimian, Citeva
Dobrogea, in « Materiale», IX, (in the press) fig. 1 0 , descoperiri monetare bizantine pe teritoriul R. P. R„
1 3 - l 5 , 2 3 - 24, 30. în SCN, I, 1 95 7 , p. 1 92 .
34 Th. Sauciuc-Săveanu, Callatis, I, in « Dacia », 3 7 I . Barnea, Capiteluri romano - b i zantine .
. , op. .

I, 1 92 4 , p. 1 4 7 - l 48, fig. 46 - 47 ; V. Bechevliev, cit„ fig. no. 16 and 2 7 ; G. Murnu, Monumente


Notes epigrap hiques, in « Godilinik-Plovdiv », l i , de piatră din colecţia de antic hităţi a M uzeului de la
1 950, p. 6 3 , n o . 4 . Adamclisi, î n BCM I, VI, 1 9 1 3 , p. 1 0 1 - 1 02 , fig. 4.
3 6 Cf. another inscription dated for certain 38 V. Pârvan, Cetatea Tropaeum, în BCM I , IV,
back to Justinian's time, with Gh. Ştefan, O balanţă 1 9 1 1 , p. 1 8 1 - 1 8 5 ; R. Netzhammer, D i e c hristli c h e n
romană din sec. V I e.n. descoperită in Dobrogea, Altertumer d e r Dobrudscha, Bucharest, 1 918,
in SCIV, I, 2, 1 950, p. 1 5 2 - 1 62. p . 1 90 - 1 9 2 ; I. Barnea, Nouvelles consi derations sur I es
38 I Barnea, op. cit., no. l l - 1 2, 17- 18 ; basiliques c hreti ennes de Dobroudja, în « Dacia »,
idem Chapiteaux a protomes de beliers de la Scyt hie X I - X I I , 1 945 - 1 94 7 , p. 2 2 5 .
M i ncurc, in « Balcania », VII, 2 , 1 944, p. 408 - 4 1 6 , 3 9 A. Orlandos, ' H 7t<XActtOXFLO"Tt<Xvtx� �rlO"tAtx·J;
fig. I - 5 . Other capitals o f the same period have ·djc; Me:aoye:i<Xx'ijc; Ae:xocv·r,c;, I, Athens, 1 95 2 ,
lately been discovered at Callatis (Mangalia). Among p. 1 30 - 1 3 2 ; P. Lemerle, Philippes e t la Macedoin e
the coins found in that place so far, only two are orientale a l 'epoque c hritienne e t byzantine, text,
known from Anastasius (information supplied by Paris, 1 94 5 , p. 3 2 3 - 3 2 4 .
Octavian Iliescu). Another two have been found at

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372

z
1

6
Fig. 4. - Cap it als from the end of the Sth century and the beginning of the 6rh ccntury : I , 3 , 5 , 6, from
Tomis ; 2, 4, fro m Callatis.

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11 ( ) '.\ TllE l îO fl R l J l î . J A 1- l l STO R Y l l i\ I J E H A '.\ A ST ,\ S f l ' S T 373

As to the only inscription of the same late time, at Tropaeum Traiani,


whose Greek,Latin text is well,known (Crux mortis, etc.), V. Pârvan asserted
that it could not be dated earlier than the year 500 40• Moreover, it is to be noted
that some letters of this inscription (A, R and especially M) offer the most strik,
ing similitudes with the Latin text on Paternus' plate (fig. 5).
Nor seem the proofs of a certain constructional activity under Anastasius
to be absent in connection with Ulmetum, the citadel « rebuilt from the
foundations » by Justinian, as
Procopius assures us (De aedif. ,
IV, 7). I n the absence of more
intensive archaeological dig,
gings, for the other Roman,
Byzantine citadels on the right
bank of the Danube, we are
not possessed of any proof like
those we have for Dinogetia .
However it is not insignificant
to note that, as it happens, Fig. 5 . Tropaeum Traiani : inscriprion daring back around the
-

from Troesmis and Aegyssus year 5 00 our era.


which are also included by Pro,
copius (De aedif. IV, 7 and 1 1 ) on the list of citadels restored by Justinian, no
coin of this emperor has reached so far the collections of the National Museum
of Antiquities and of the Coin Office of the Academy of the Rumanian People's
Republic. However there is one coin from Anastasius 41•
The above facts lead to the conclusion that after the repeated attacks of
the Goths and Huns at the end of the 4th century and the fi.rst half of the 5th
century on Scythia Minor, in the second half of that century followed a period
of a certain quiet and safety which is reflected in a whole number of monuments
preserved to our days. At the end of the 5th century, some Bulgarian tribes which,
starting from the north of the Black Sea had come to the Lower Danube and Pan,
nonia, in search of better pastures 4 2, crossed the Danube and plundered Thrace
in 493. In order to defend the capital, Anastasius proceeded to rebuild « the
long wall » of 65 km between the Sea of Marmara and the Black Sea, very pro,
bably finished in 497 43• But the Bulgarians ' invasions into Thrace were repeated
in 499 and 502. It is to be supposed that following these last attacks, if not before,
Anastasius began the works for rehabilitating the Danubian limes, works which
were continued by his successor Justin and completed under Justinian 44• Even
the construction of the stane wall between Axiopolis and Tomis - 5 9 km
long - has been attributed to Anastasius owing to certain similitudes of the latter

40 V. Pârvan, Cetatea Tropae 1rn1, p. 1 85 - 1 86 44 O . Tudor, Prima basilică creşt i nă descoperită


and 1 66, fig. 2 ; R. Vulpe, op. cit„ pi. X L , fig. 7 1 . î n Dacia Traiană , Iassy, 1 94 8 , p. 1 7 , proceeding
4 1 Information supplied by B. Mitrea (for Tro es ­ from rhe remark thar rhe Byzantine coins discovered
mis) and Oct. Iliescu (for A e g yssus). ar rhe Sucidava citadel, began for rhe mosr part
42 O. Simonyi , D i e Biilgaren d es 5. ]a hrhunderts with issues from Justin I, reaches rhe conclusion
im Karpatenbecken, in AcraArch, X, 3 4, 1 95 9, - rhar « rhe resrorarion of Sucidava as well as of orher
p. 2 2 7 - 2 5 0 . citadels about which Procopius speaks, was macle
4 3 E . Srein, op . c i t „ p. 89 - 90. as early as rhe reign of Justinian's uncie » .

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374 I. B A R :X EA 12

with the long wall of Constantinople 45 • But while more certain proofs for attri­
buting the stone defence wall to Anastasius are absent, on the other hand , for
the reconstruction of Dinogetia and Histria citadels in this time, the bricks stamped
with the name of that emperor are the best documents. The remark that Anastasius
fortifi.ed Histria and therefore also Dinogetia as well as other citadels on the right
bank of the Danube and on the Dobrudja shore of the Black Sea (about which
we have not got so far very precise data) - against Vitalian, because, thanks
to the Byzance fleet, the latter could be « successfully defended against the rebel
general » 46 -is opposed to the fact that the rebel Vitalian had himself a fleet
with which in 5 15 he macle bold enough to attack even the empire's capital 4 7 •
Therefore it is much more natural to admit that such works were performed in
the longer interval of calm for the Byzantine power in Dobrudja, in the fi.rst part
of Anastasius' reign, without thereby contesting that they were aimed at the defence
against the enemy at home not only that abroad .
Parallel with the works for the rehabilitation of at least some citadels on
the Danube banks and the Black Sea shores, in Scythia Minor, under Anastasius
there was a peculiar flourishing of town life, with which the works in discussion
are closely connected, being mutually conditioned. More than the relative quiet,
the abolition of the chrysargyron contributed to this prosperity, which gave great
impetus to the trade and crafts. On the other hand , the replacement of the land
tax in kind (annona) by payment in cash, on the basis of the gold standard, meant
the aggravation of the conditions of the peasantry, which aroused much discon­
tent and numerous popular risings, culminating in that of Vitalian, in 5 1 3-5 1 5 48•
Anastasius I and his successor Justin I were without doubt surpassed by
Justinian I as concerns the constructive work in the empire as a whole and, for
the time being we have no reasons to doubt it as concerns the Danubian limes as
well as throughout Dobrudja. But the archaeological discoveries in the latter
province make us hold certain reserves concerning all the construction works
attributed by Procopius to Justinian. In the enthusiastic, laudatory and sometimes
exaggerate description which the well-known historian makes in De aedificiis,
he attributes to this emperor the personal merit of whatever was built not only
under his reign and that of Justin I 49 but, as shown by many archaeological docu­
ments between the Danube and the Black Sea, largely also those macle under the
reign of Anastasius I. Thus, the archaeological discoveries macle in Dobrudja so
far begin to fi.11 a gap of the literary sources and to reestablish the truth concern­
ing one of the less known, but particularly prosperous periods in the history
of this province, which was that of the 5th century and early 6th century of our era.
I. BARNEA

45R. Vulpe, op. cit., p. 3 5 9 - 360, 3 7 1 . 48 E. Stein, op. cit., p. 7 2 3 ; P. Lemerle, Invasions
46V . Pârvan, Histria IV, i n ARMS I, p . 702. et migrations dans les Balkans depuis la fin de l'epoque
" E. Stein, op. cit. , p. 1 84. romaine j usqu'au Vlll• siecl e, in RH, 2 1 1 , 1 95 4 ,
48 G. Ostrogorsky, op. cit., p. 95 ; Istoria Rom i · p. 2 8 5 ; D. Tudor, op. cit.
niei, voi. I, Bucharest, 1 960, p. 598 - 5 99.

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Ha cTeHax 3eMJUIHOK HeT 06b1qHhIX crre;::i;o B o6Ma3bIBaHHJI rnnHoii H MhI He
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H ;::i;pyrax MeCTaX Ha HeM He BH}J;HO cne;::i;o B o6Ma3bIBaHHJI, a qacTO 3aMeTHbl MHoro­
qucneHHbie H oqeBH;:J;Hhie HepoBHOCTH. Cy;::i;H no 3THM Ha6mo;::i;eHHJIM , MOlliHO 3aKrrIO ­
'-IHTh, qTo B 3noxy cy�eCTBOBaHHJI noceneHHH « IIIHTIOT » H ;::i;allie HeMHOro n03}J;Hee
cnaBJIHe e�e He o6Ma3bIB3Jll1 lliHJlH� rnHHOM . 3TOT BbIBO}J; nO}J;TBepIB;::i;aeT H TO ,
qTo - corrraCHO HMeI0�11MCJI B HaIIIeM pacnopHllieHHH ;::i;a HHbIM - o6Ma3bIBaHHe
CTeH nn11 nonon lliHJlH� rrrnHoii B CyqaBe OTMeqaeTCJI Jll.fIIIh B nocerreHHl1 VIII B .
11 TO H e B O Bcex 3eMJUIHKax .
Ecrr11 Borrpoc o cpopMe 11 pa3Mepax IB11rr11� H ;::i;allie 06 ax BHyTpeHHeM ycTpoii­
CTBe e�e He BnOJIHe BhlHCHeH H npHXO}J;HTCJI np116eraTb K rnnoTe3aM , TO , HanpOTl1B ,

1 CM . pa6oTy aBTopa, Contr i b u ţi i la c unoaşterea 2 J1ccnenoaaH11e npo113seJJ .UaH Teonopy. Ma­


ceramicii slave de la S uceava, B S C IV, X, 2, 1 95 9 , Tep11aJJbI eU1e He ony6nm<oBaHbI .
CTp . 409 1 1 CJJeA .

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3 CJ1AB5!HCI<HE TIOCEJ1EHH5! B CY'-IABE 377

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PHC. 2 . - flJJaH CJJaBHHCHOH 3eMJJHHHl1 N� 2, BCI<pb!TOH B « llbmoTe » .

crnpoHbI rrponrnorrono)l{HOll Bxo,r:i;y - Haxo,r:i;rrncH OTI<pbIThill «I<aMeHHbill » oqar .


BbICTpOeHHbie Herrocpe,D;CTBeHHO Ha 3eMne (rrc1<m-0qeHrre COCTaBnJieT Jllill.Ib O,IJ;Ha
3eMnJIHI<a) oqarrr COCTOJinH 113 HeCI<OJlbI<HX I-IallO)I{eHHbIX O,IJ;HH Ha ,r:i;p�roli pH,D;OB

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378 Ml1PYA ,Il . MATEA 4

KaMHeiî (B qacTHOCTH, rrecqaHHKa) , 3aMbIKaIOIIJ;lIX c Tpex CTOpOH B OCHOBHOM


qeTbipexyroJibHbie 3 IIJIOIIJ;aAH ; qeTBepTaH CTOpoHa OCTaBaJiaCb OTKpbITOll II rrpe,r:i: -
CTaBJIHJia co6oiî Hapywuoe oTBepcTHe oqara . Ha oqarax 6oJihIIIHX HJIH MeHhIIIHX
pa3MepoB (HHor,r:i:a ,r:i:ocTHraBIIIHX ,r:i:ame 1 X 1 , I O M, KaK B 3eMJIHHKe N2 2) 3aMeTHhI
cne,r:i:hI CHJihHoro orHH . KaK BHYTPH oqara (HHor,r:i:a HeMHoro HHllie nona 3eMJIHHKH) ,
TaK II BHe ero coxpairneTCH ew;e 3aqacTy10 AOBOJibHO TOJICTblll (oKOJIO 5 CM) CJIOll
30Jlhl, B KOTOpOM o6blqff0 BCTpeqaIOTCH o6JIOMKH rJIMHHHOll IIOCYAhI II , peme ,
o6yrneHHbie KOCTH llilIBOTHhIX . Ha CKperrJieHHhIX rJIHHOll KaMHHX, CJIYllilIBIIIHX
AJIH IIOCTpOiÎKH oqara , 3aMeTHbl oqeBH,[\Hhie CJie,[\hl orHH ; lIHOr,r:i:a Tpern;MHbl CTOJib
rny6oKH, qTO KaMHM pacKaJibIBaIOTCH . XoTH BO Bcex AO CHX rrop BCKpbIThIX
3eMJIHHKax rroqTH IIOJIHOCTbIO coxpaHMJICH HMlliHHiÎ pHA oqara II BHyTpeHHHH qacTh
oqara TaKllie xopoIIIo coxpaimnacb, MhI He OTMeTHJIH HM o,r:i:Horo cnyqaH o6Ma3hI­
Bamrn oqara HJIH KaMHeiî rJIHHOll , qTo JIMIIIHHll pa3 IIOATBepm,r:i:aeT 3aMeqaHHe 06
OTCYTCTBHH 06b1qaH o6Ma3bIBaTb CTeHbl HJIH IIOJI )l{lIJIHIIJ; rJIHHOM .
K comanem110, K BhIIIIerrp1rne,neHHhIM ,r:i:aHHhIM Heqero ,r:i:o6aBHTh , qT06h1
IIOIIOJIHHTb HaIIIH CBe,r:i:eHHH 06 o6rn;eM o6JIMKe rro,r:i:o6HhIX )l{HJIHIIJ;, 3a HCKJIIOqeHHeM
To ro, qTo HaJIHqHe CTon6oBhIX HMOK B cepe,r:i:MHe 3eMJIHHKH N2 2 Ha rroceneHHH
«lliHIIOT » , BblpbITbIX Ha paCCTOHHMH 1 ,80 M O,[\Ha OT ,Ll.pyroiî, yKa3hIBaeT Ha cyw;ecT­
BOBaHHe «ABYCKaTHOiÎ )) KpbIIIIH . IIoKa ew;e HMqero HeJib3H CKa3aTb o crroco6e
IIOCTpOiÎKM II ycTpOiÎCTBa BXO,[\OB B 3eMJIHHKH MJIH o ,r:i:pyrMX CTOJib me BalliHbIX
cTOpoHax lliHJIHIIJ;Horo norrpoca noo6w;e .
ApxeonorHqecKHe pacKoIIKM rroceneHMH « IIInrroT » BhIHBHJIH MHoroqHcJieH­
Hbie MaTepHaJihI , 6oJibIIIaH qacTh I<OTOphIX Haxo,r:i:nnach BHYTPII 3eMJIHHOK . 0TMe­
THM , qTo BOKpyr 3eMJIHHOK , Ha ypoBHe, COOTBeTCTBYIOIIJ;eM TOI',[\aIIIHeiî IIOBepXHOCTH
rroqBhI, HHr,r:i:e He o6HapymeHo 6oJihIIIoro KOJIHtieCTBa apxeonornqecKMX MaTepHaJIOB :
HaXOAKH BeChMa HeMHOroqncJieHHbl H COCTOHT JilIIIlb H3 cpparMeHTOB KepaMHKH .
0TMeqaeM HeCKOJibKO KaTeropHiî HaXOAOK B (( lliHIIOTe )) : o6HXOAHYIO I'JIMHHHYIO
rrocy,r:i:y , rrpHCJIHu;a , MeTaJIJI11qec1<11e 11 KOCTHHhie H3AeJIMH , yKpaIIIeHHH II AP .
Bce I'JIMHHHhie COCYAhI AOMaurnero 06MX0,r:i:a (pnc . 3) OTHOCHTCH K O,Ll.HOll II
TOM me KaTeropHH II xapaKTepH3YIOTCH rrpem,r:i:e BCero TeM , qrn cpa60TaHbl BpyqttyIO .
3Ta I<epaMHKa , BbIJieIIJieHHaH M3 He,[\OCTaTOqHo BbIJ\\eIIIaHHOro II oqHu�eHHOro HH3-
KOKatieCTBeHHOro TeCTa , IIO-BHAHMOMy, o6mnraJiaCb B HMax , HCJie,Ll.CTBHe qero cocy,Ll.hl
HepaBI-IOMepHo o6ommeHhl II Ha HHX BH,[\Hhl pa3HOIJ;BeTHhie IIHTHa . IIpn 3TOM OCHOB­
HOll u;neT KepaMHI<H KpacHOBaTo-meJIThlll c pa3JIH4HbIMH OTTeHKaMH ,r:i:ame Ha O,[\HOM
M TOM me cocy,r:i:e (HHor,r:i:a u;BeT cTaHOBHTCH rroqTH cephIM, mmr,r:i:a me rrpno6perneT
6eJIOBaTblll OTTeHoK) .
He3aBHCHMO OT MX pa3Mepa , Haiî,neHHhie B « lliMIIOTe » COCYAhl MMeIOT O,Ll.MHa­
KOBYIO cpopMy ' HOTopy10 MM rrptt,r:i:aIOT HeM3MeHHO MaJihlll H3rH6 M HeBhlCOKMll
BeHqlIK , JIMIIIb H3pe,r:i:Ka rrpeBhIIIIaIOIIJ;Hll BhICOTY B 1 ,5 CM . CnerHa OTOrHyThlll Hapymy
BeHqlIK cocy,r:i:oB He Bcer,r:i:a HBJIHeTCH OtieBHAHO CBOeo6pa3HblM COCTaBHhIM 3JieMeHTOM
cpopMhI cocy,r:i:a (pnc . 4/ 1-5) . l.JTo KacaeTcH rrpocpMJIH rorn 3TMX cocy,r:i:oB , TO HylliHo
OTMeTHTb cyrn;eCTBOBaHMe ABYX OCHOBHhlX THIIOB : nep6blU mun xapaKTepH3yeTCH
oqeBM,[\HOH TeH,r:i:eHu;Heiî K rrpocpHJIHpOBaHMIO ,[\Ha H CHJibHbIM yToHqeHMeM CTeHOK
cocy,r:i:a ; Bmopou mun rrpe,r:i:cTaBJieH cocy,r:i:aMM c rrpHMhIM HJIM cnerKa rrpMTHHYThIM
BHYTPb AHOM ; B 3TOM cnyqae )J.HO M cTemrn cocy,r:i:a TOJIIIJ;e, tieM B rrepsoiî KaTeropHH
3 IloAp06HCCTH CM . y M. D. Matei, y1<. coq „ t•on S11cca ••a (Nordmoldau) (roTOBHTCH I< neqan1) .
CTp . 4 1 0-4 1 1 H 011 me, Dic slawischen Siedlungen

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5 cnAB�HCKME nocEnEHM� B CYYABE 379

cocyp;oB . O;:umKo , He3aBllCllMo OT Ha6mop;aeMbIX B apx1iTeKTOHMKe cocyp;oB pa3nll­


qJill , OTpa)l{aIO�MX He pa3Hble 3110Xll 6hITOBamrn TOro llnll MHOro BapllaHTa , a nlllllb
HCKYCCTBO pa3HbIX MacTepoB , Hap;o OTMeTllTb IIOnHOe OTCYTCTBlle opHaMeHTa Ha o6Ha­
py)l{eHHhIX B ({ llillIIOTe » cocyp;ax . I1cKn10qelille COCTaBmIIOT nlllllb ,!];Ba cocyp;a :

P11c. 3 . - KepaM111<a 113 cnaBHHc1<oro nocenettHH B «ill 11 n0Te » .

cpopMa li TllII rrepBoro xapaKTepHbI p;m1 3Toro rrocenemrn , op;HaKo Herrocpep;cTBeHHO


110,!J; ero BeHqllKOM HaXO)J;JITCJI ,!];Ba KpyrnbIX rrpoKona (plic . 5) Ha paCCTOJIHllll 6 CM
O)J;MH OT p;pyroro . IloCKOnbI{Y 3TOT cocy,!]; JIBmleTCJI CBoero pop;a ep;MHCTBeHHbIM cpep;ll
cp;enaHHbIX ,!];O CMX rrop MHoroqllcneHHbIX OTI<pbITlll li IIOCKOnbKY ({ opHaMeHT » '
He pacrrono)l{eHHbIB BOI<pyr cocyp;a, BbIIIOnHeH rrpep;MeTOM, BepOHTHO cny)l{llBillllM
,!];ml p;eI<OpOBI<ll I<OCTJIHbIX ll3p;enlill (p;Ba I<OHI.J;eHTpllqecI<MX l{pyra - rrpeMMy�ecT­
BeHHO OpHaMeHT KOCTJIHbIX ll3p;enlliî ; HeI<OTOpbie H3 HMX 6brnH o6Hapy)l{eHbl B CyqaBe) ,

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380 MV!P4A )l. MATEtl' 6

Mb! cqMTaeM , qTQ TaKOH opHaMeHT MO)l{eT 6bITb JIMIIIb cnyqaiîHbIM Ha rJIHHIDIOM cocy;:i;e
M qTo ero 1-rnm1qMe HMCKOJibKO He MeIDieT BbIIIIe ccpopMynMpoBaHoro 3aKmoqemrn .
"llTo KacaeTCH BTOporo cocy;:i;a c Bpe3HbIMM JIHHMHMM Ha BeHqHKe , TO OH 6bIJI
Haiî;:i;eH He B pa3BaJIHHaX 3eMJI5IHKM, a B cpaBHMTeJibHO TOJICTOM cnoe 30Jlbl M yrJIH ,
BKJIHHHBIIIeMCH B 3eMJIIO '
- -J.J -H HaIIOJIHHBIIIYIO 3eMJI5IHKY . 3TO

1:5
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I I o6cTOHTeJibCTBO ' KaK M TO ' qTo
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I cpopMOBKM Ha roHqapHOM
�.., '.} Kpyry ' KpacHopeqMBO ,lJ;OKa -
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3bIBaeT , qTo cocy;:i; HeJib3H
I cqMTaTb OTHOCH�HMCH HM K
)l{HJIM�y, r;:i;e OH 6bIJI Hall:;:i;eH ,
HM K :moxe 6bITOBaHMH )l{M-
mr�a .
KpoMe xo3HHCTBeHHo.ii
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IIIHero o6HXo;:i;a . Cpe;:i;M HMX
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I oco6eHHo o6pa�aIOT Ha ce6H

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BHMMaHMe HeCKOJibKO rnM­
_ _ _ _

HHHbIX rrpHC� pa3HOM cpop­


Pac . 4. - Xapa1<TepHbie npoqmm1 1<epaM111<11 , Hai1AeHHOH B cJ1am1P.­ Mbl M BeJIMqMHbI . ,UBa TMIIa
c1<11x noceJ1emurx B Cy<rnae : 1 -5 , 1<epaM111<a 113 noceJ1eH11H B
« llI 11noTe » ; 6-8, I<epaM111<a 113 noceJieHHH B «KypTH ,UOMHHCK3 » ; 9 , IIpHC� cne;:i;yIO�Me : rrpHC­
06J10MOI< «nOAHOCa » 113 I I rop1130HTa CJ1!IBHHC1<oro noceJieHHH n JI�a B cpopMe ;:i;ByyceqeHHoro
« ,UpyMyJI Hal(HOHaJI >> .
KOHyca c rrpOCTbIMM CTOpoHaMH
(pMc. 6/ 5), BbrnerrneHHbie M3
cpaBHHTeJibHO ,go6poKaqecTBeHHoro rropHcToro Tecrn 6enoBaTO-KpacHoro �BeTa ;
BTOpo.ii nm rrpe,D;CTaBJieH MHOrorpaHHbIMM rrpHCJIM�aMM B cpopMe ,lJ;ByyceqeHHOro
KOHyca , BbIJierrneHHbIMM M3 oqem TOHKOro ceporo TeCTa (pHC . 6/2 ) .
MaTepMan, M3 KOToporo BbI,lJ;eJiaHbI rrocne;:i;HHe rrpHcn�a , KaK H TeXHMKa
pa60TbI , HecpaBHem-IO BbIIIIe qeM B rrepBOM KaTeropMH. yqHTbIBUH 3TY pa3H�y
H TO , qTo ;:i;aHHbie rrpHcrr�a co6epU1.eHHO mo:»eâecmBeHHbl aHanorM�bIM Haxo;:i;KaM
B rroceneHMM MeCTHoro Hacenemrn, pacrronomeHHoM B Tpex I<MJIOMeTpax oT cnaBIDI ­
CKoro rroceneHMH «IIIMIIOT )) 4 ' Mb! cqMTaeM , l.JTO HaJIMqMe B CJiaBHHCKHX 3eMJIHHI<ax
rrpHCJI� MeCTHOro rrpOHCXO)l{,l];eHMH o61>HCirneTCH JIHIIIb B03MO)l{HblM corrpHKOC ­
HOBeHMeM 3THX HapO,D;HOCTeM BCKOpe IIOCJie rrpHXO,l);a CIO,l);a CJiaBHHCKHX IIJieMeH .
TaKHM o6pa3oM , MbI cqHTaeM , qrn B cpopMe ;:i;ByyceqeHHoro KoHyca MHororpaHHbie
rrpHCJI�a He 6bIJIM BbI,l];eJiaHbI )l{HTeJIHMM rroceneHMH «IIIMIIOT )) 5.

4 Pet.Ib 11qeT o noceJ1eH1111 cJiyt.Iai:'rno on<pbITOM (( lll11n0Ta )) , eCTb eu1e HeCKOJ!bKO npHCJIHL( Apyrcfi
B 1 959 r. 6J1113 ropoAa Cy<mBbI, 1< 3anaAy OT Hero . ct>opMbI . Pe<1b MAeT o 1<pyrnb1x nJ1oc1<11x npllCJIHL(ax,
I1oc1<0J1bKY htaTep11aJ1b1 eLl(e pa3pa6aTbI BaIOTCH, Mb! BbJ,[\eJiaHHb!X 113 AOHbeB cocygoB ( ?) 113 Bb!COKOI<a·
coxpattHeM 3a co6oi1 npaao aepHyThCH H HHM B nocne­ <1eCTBeHHOro ceporo TeCTa . EJ1arogap.H w;rnct>oa1<e n o ·
AYIOLL(eii, 60J1ee 06w11pHolr pa6oTe . J1y<ll1JIHCh 1<pyn1b1e n pacJ111l(a. 0AHa1<0 H3-3a Hepas­
6 KpoMe 3THX ABYX ocHOBHX THn o s , oxsaTbI­ HOMepHoii WJIHcPOBHH HX HpaH HepOBHb!e (pHC. 6/6).
Bl!OLL(HX orpOMHOe 60JibWHHCTBO TaI<HX HaXOAOI< 113

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7 CJIAB5!HCKl1E TIOCEJIEH115! B CYt.IABE 38 1

3.n;ecb llie o6HapylliHJUI KOCTJIHbie lffOJil{ll, npOKOJil{ll ll3 OJieHI>ero para (pllC .
6/3) , llieJie3Hbie HOlliM, npHlliKM M p;p . HecKOJII>I<O cnoB o KOCTHHbIX M3p;enllHx .
EcnM B npoM3Bop;cTBe .n;pyrMX KaTeropuH: Bel.I(eli MacTepa M He .n;ocTMrJIM oqeHI>
BbICOKOro ypoBHJI, 3aTO KaqecTBO KOCTJIHbIX ll3,D;eJIMH npeBOCXO,D;HO . OHO CBM,D;eTeJib­
CTByeT 06 yMemrn ll 60JibIIJOM BI<yce llCKYCHbIX MaCTepoB
cnaBHHCKoro noceJieHllH «lllllnoT » (CM . M pHc . 6 / I ) .
Eonee cKy,D;Ho , qeM KaTeropllH npe.n;MeTOB p;oMaIIJHero
o6MXo.n;a , npep;CTaBJieHa KaTeropMH yKpaIIJeHMH, COCTOJIII(aJI
JIMIIlb M3 p;Byx Bel.I(eiî : 6ycMHbI M « nanI>qarniî » qm6yJlb1 .
Bb1p;enaHHaJI M3 CTeKJIJIHHOiî nacTbI 6ycMHa mvieeT
nMJIHH,D;pllqecKyIO <PopMy , (pHC . 6/4) CJierKa YTOJIII(eH­
HYIO nocepep;MHe . Ha o6oMx KOHQax M B cepep;MHe Haxo­
p;MTCJI penne<PHoe KOJlbQO 6 ' BbIKpaIIJeHHOe B Ko<PettHbIH
nBeT, Mellip;y TeM KaK OCTaJibHaJI qaCTb 6yCMHbl MOJIOqHo-
6eJIOro QBeTa .
PHc . 5 . - Cccyn H3 cnaBHHCI<oro
« IIanI>qaTaJI » <PH6yna , Haiîp;eHHaJI B 3eMJIJIHKe nocenem1H B « lliHnOTe », «y1<pa­
N2 2 noceneHMJI «lllllnoT » (pHc . 7) , cp;enaHa M3 JIMToiî wem-1brfi » npo1<onaM11 .

6pOI-I3bI . OHa cpaBMTeJII>HO HeBemma (ee p;nMHa 3 , 7 CM


OT KOHQa QeHTpaJibHOro (( naJibQa » p;o KOHQa HO)Kl{H) , coBepIIJeHHO He HMeeT opHa­
MeHTa . Ha TeppHTOpHH PHP Haxop;HM Mano aHaJiorHiî 3TOH cPM6ynhI , KOTOpb1e
p;oxop;MJIH 6bI p;o TOlli,D;eCTBeHHOCTH (OHa p;allie MeHbllle ep;MHCTBeHHoro 3K3eMITJIHpa,
c KOTOpbIM MOlliHO HaHTH aHaJIOrllll, TO ecTb
Op;HOH H3 cPM6yJI, Haiîp;eHHhIX Ha MOrHJibHlll<e
2
B CapaTe-MoHTeopy , 4,3 CM p;mrnb1) 7 .
3aKaHqHBaJI OilHCaHlle HaXO,D;OI< B
CJiaBJIHCKOM noceJieHllll (( IlIHITOT )) ' Mbl He
HaMepeHhI Tenepn rnyfoKe pa36MpaTD Bonpoc
06 llX p;aTHpOBaI-IHH' npOBO,D;HTb CBJI3aHHbie
c 3THM a1-1aJIH3 M aHanorMH . Bce llie MhI
cqHTaeM He TOJlbKO IIOJie3HhIM , HO ll Heo6xo­
,D;llMbIM yllie ceM:qac yTOqJ-IHTb , qTo KaK
KepaMMqecKHH , TaK ll OCTaJibHOH MaTepHaJI ,
Ha KOTOpOM Mb! BI<paTQe OCTaHOBllJIHCb
BhIIIJe, rro6ylliĂaeT paccMaTpHBaTb cnaBJIH­
cKoe rrocenem1e « IllMrroT » KaK opeel-teihuee
c1zaeR7-tCKOe nocellel-tue I<aK Ha TeppHTOpMM
Monp;oBbI , TaK M Ha BceM: TeppHTOpHH
PHc. 6. - I1penMeTbI, Hai1neHHb1e B noceneHHH PyMhIHCKoli Hapop;1-10M: Pecny6J1UKM .
*
«lllHnoT >> : 1 , KOCTHHOe y1<pawem1e ; 2 , 5-6, rnH­
HHHbie npHCJ1HL1a ; 3' npo60 HHH l< H H3 pora ; 4,
6ycHHa 113 CTCI<J1HHHOH naCTbl . Ha paccToHHMM OKOJIO 250 M K ceBepo-
3ana.n;y OT nyHKTa «lliMITOT )) ' OCTaHOBUBIIJero
BhIIIJe HaIIJe BHHMamre , Haxo,n;MTCH .n;pyroM: yqacToK pacKorrm< B ropop;e Cyt-mBa,
ynoMmrneMhIH B rrpep;BapHTeJII>HhIX coo61.I(emrnx nap; Ha3BaHtteM « KypTH .UoMIDI­
CK3 » (KHJI)f{eCKHH p;Bop) .
" A'-IanorH<JHbie OT I<p bI THH 6bIJ1H cneJJaHbI Ha npyroro 1-1BeTa (cp . S C l V , V I , 3 - 4 , 1 9 5 5 , cTp . 5 1 1 ).
6ec1<ypraHHOM CJ1aBHHCKOM MOrHJ1bHHI<e c Tpynoco>I<­ 7 CM. S C J V , Yl, 3 - 4 , 1 95 5 , cTp. 5 1 0 , p11c. 1 1 / 2.
)[{eHHeM B C3paTa-Mo1-1Teop y. OnHaI<o 3AeCb 6yCHHbr

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38:2 MHP4A .ll . MATEl1

PacKorrKII B 3TOM yqacTKe BbUIBIIITII, HapH,r:i;y c MaTepIIaIToM 3rroxII pa3BII­


rnro cpeo,r:i;aITII3Ma (XV - XVII BB .) TaKH<e MaTepIIaITbI ,r:i;ocpeo,r:i;aITbHOH 3IIOXII .
B HeKoTOpbIX pa3pe3ax 1 953 r . (IV, V II pacKorre IV) Ha rITy6IIHe , B ocHOBHOM ,
6oITblIIe 2 M 8, o6HapymeHbI MHoroqIIcITeHHbie o6ITOMKH cocy,r:i;oB , cITaBHHCKoe rrpoIIc­
xom,r:i;eHIIe KOTOpbIX HeCOMHeHHO . Haxo,LJ;Ka 3TIIX cpparMeHTOB B KOMIIITeKce II3 KYCKOB
caMaHa II CITe,LJ;OB ClIITbHOro orHH , XOTH II He lICCITe,LJ;OBaHHOM Ha IIOBepXHOCTII, HO
II03BOITHIO�eM YTBepH<,LJ;aTb, qTQ peqb II,LJ;eT o rroceITeHIIII, o pa3Mepax KOToporo
IIOKa e�e HIIqero HeITb3H CKa3aTb, IIMeeT 60ITblIIOe 3HaqeHIIe )];IT.fi II3yqemrn CITaBHH­
CKHX rroceITeHIIH B CyqaBe .
MccITe,r:i;oBaHIIe MaTepHaITa, Haii,r:i;emmro B «KypTH .UoMHHCK3 » , rrpem,r:i;e
BCero IIOKa3bIBaeT' qTo Mem,r:i;y HIIM H KepaMHKOH II3 «IllIIrroTa» eCTb CBH3b, KOTOpaH ,
o,r:i;HaKo , He MemaeT BII,LJ;eTh II pa3ITIIqIIH , rrpIIqeM B rrpon;ecce II3yqeHIIH rrocITe,r:i;HIIe
rrpim6peTaIOT oco6eHHoe 3HaqeHIIe .
Bxo,LJ;H�aH B KaTeropmo cITaBHHCI<OH I<epaMIIKH rmrnHHaH rrocy,r:i;a II3 «KypTH
.UoMHHCK3 » (CyqaBa) 6oIThmeii qacThIO cpopMOBaHa OT pyKII . KaK rrpaBIIITO , cocy,r:i;hI
BbrnerrITeHbI II3 HII3KoKaqecTBeHHoro, rrIToxo BbIMemaHHoro TecTa . B cocTaBe TecTa
OTMeqaeTCH 6oITblIIOe l{OITIIqecTBO MeITKOro �e6HH II HeMHOro TOITqeHblX OCKOITKOB .
M3-3a COCTaBa TeCTa II pyqHoH BbI,LJ;enKII cocy,r:i;oB Ha o6eIIx CTOpoHaX IIOCITe,LJ;HIIX
Ha6ITIO,LJ;aIOTCH mepoxoBaTOCTII . lfro KacaeTCH o6H<IIra , TO rroqTII )];IT.fi BCeH KepaMIIKII,
Haii,r:i;eHHOH B «KypTH .UoMHHCK3 » , xapaKTepeH o6H<Hr B HMaX, o6ycITOBIIBlIIHH
IIOHBITeHIIe Ha o6�eM cepoM cpoHe 6oITee CBeTITblX IIHTeH Ha cocy;:i;ax, n;BeT KOTOpbIX
,r:i;ocTIIraeT KIIprrIIqHo-KpaCHoro . BcTpeqaIOTCH o,LJ;HaKo II cpparMeHTbI xopomo
o6o)K)l{eHHblX cocy,r:i;oB paBHOMepHo KIIpIIIIqHoro n;BeTa , qTo yKa3bIBaeT Ha lICIIOITb-
30Baime 6oITee yconepmeHCTBOBaHnoro crroco6a 06m1Ira KepaMHKII . 0,r:i;HaKo 3TII
cpparMeHTbl He rrpe,r:i;CTaBITHIOT qepT' xapaKTepHbIX )];IT.fi KepaMIIKH II3 «llbrnoTa )) '
II OTITIIqaIOTCH ,r:i;ame OT 3HaqHTeITbHOH qacTH rJJIIHHHOH rrocy,r:i;bl II3 «KypTH ,UoM­
HHCK3 )) . MHTepeceH oco6eHHbIH COCTaB TeCTa ' II3 KOToporo Ha tIHHaIOT Hcqe3aTb
ToITqeHbie qeperrKII, a TaKH<e 6oITee paBHOMepHaH IIOBepXHOCTb CTeHOK cocy,r:i;a ; H3
3TOro He CITe,r:i;yeT, O,LJ;HaKO , qTo mepoxoBaTOCTII COBepmeHHO Hcqe3a10T .
MbI yTBepm,r:i;a;m Bbime, qTo KepaMIIKa II3 «KypTH .UoMHHCK3 » xapaKTepH-
3yeTcH qepTaMII, HecoMHeHHO c6ITHH<aIO�HMH ee c KepaMIIKoii II3 «IllIIrroTa » . Bb1me
lI3ITOH<eHHOe I<aH<eTCH HaM .IJ:OCTaTOqHbIM, 4T06bI HaqepTaTb o6�yIO KapTIIHY ' B
KOTOpyIO MOH<HO BKITIOqHTb ,[(aHHYIO KepaMHKY II Mb! cqIITaeM ' TaKIIM o6pa30M '
):(aIT1>Heiim11e yrnqHeHIIH II3ITIIIIIHUMII . PaccMoTpIIM Terrep1> HeKoTOpbie qepemrn II3
«KypTH .UoMHHCK3 » , qTo6bI MOH<HO 6bIITO 6bI HarITH,LJ;Hee BbUIBIITb KaK CXO,Ll;CTBO ,
TaK II pa3IT1fqlf.f.1 Mem,r:i;y COIIOCTaBITHeMblMH MaTepHaITaMII II3 o60HX BbilIIeyKa3aHHblX
rryHKTOB - «IllHIIOTa )) H «KypTH .UoMHHCK3 )) .
EcITH MaTepHaITbI H3 IllHrroTa rro6ym,r:i;aITH Hac 3aKITIOqHTh, qrn rrpocpHITb
KYXOHHOH KepaMHKII xapaKTepu3yeTCH He CTOITb BbICOKHM H Bcer,r:i;a CITerKa OTOrHyTblM
Hapymy BeHqlfl{OM, TO B KepaMHKe H3 «KypTH .UoMHHCK3 » Ha6ITIO,LJ;aIOTCH pa3HO­
o6pa3Hble cpopMbl , rrpIIqeM cocy,LJ;bl c rrpocpHITeM H3 «IllHIIOTa )) He HBITHIOTCH HH
e,r:i;IIHCTBeHHbIMII, HH ,r:i;ame rrpeo6ITa,r:i;aIO�lIMII . IIocrrelIIHM ,r:i;o6aBHTb, qTQ XOTH HOITII­
qecTBO qepem<OB, Haii,r:i;eHHbIX B «KypTH .UoMHHCK3 )) e�e He Tal{ BeITIIHO, qrn6bI
MOH<HO 6hrno 6b1 BbICKa3aTh MHeHHe 1Icqeprrbrna10�ero xapaKTepa , Bce me 06Hapy­
meHHb1e MaTepHaITbl o60CHOBbIBaIOT cpopMyITHpOBKY pa6oqeft rHIIOTe3bl .
• H.iAo yTot.!aHTb, t.1To 11 yKa3aHHOM MeCTe cnoi1 3anoJIHeHHH H HHBeJrnpoBaHHH, AOCT3TOt.!HO TOJICT.
HeAa1rnero DpeMeHH, o6pa30il3IlllIHHCH BCJifACTBHe

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9 CJIAB51HCI01E OOCEJIEHl15l B CY <{ABE 383

XoTH He1<0TOpb1e qeperrKH H3 «KypTH .UoMHHCK3 » H yKa3bIBaIOT Ha rrpocl>ttnb ,


CXOAHbIH c IIPOcPHJieM HaXOAOK B «lliHIIOTe » , TOJihKO BCe me OH rroxom, HO He TO)K­
AeCTBeH . .UeăcTBHTeJibHO ' 6onee OTOrHyTbIH Hapymy KpaM: BeHtIHKa HeKOTOpbIX
COCYAOB HaIIOMHHaeT rrpocpHJih COCYAOB ll3 «lliHIIOTa » ' OAHaKO I<pa.M: CllJinHee OTOrHyT'
a BeHtIHK 6onee TOHKHH, tieM ocTaJibHbie qacTH cTeHKH cocyAa , HJIH Ton me TOJIIll;HHhI ,
pe3KO OTJIHqaeTCH KaK OTAeJibHbIH 3JieMeHT B apXHTeKTOHHKe cocyAa (pHC . 4/6-8) .
B « KypTH .UoMHHCK3 » OTMeqaeTCH ll HOBOe HBJieHHe , a
HMeHHO IIOHBJieHHe HOBbIX rrpocl>ttneM: BeHtIHKOB COCYAOB .
B OCHOBHOM coxpaHHIOill;He AO CHX rrop o6bitIHYIO JIHHillO
rrpocl>ttJIH cocyp;hI nmueHhI Ayroo6pasHoro BeHtIHKa , saKpyrJIH­
BIIIerocH tts-sa yToHtiemrn cTeHKH : HX BeHtIHK CTaHOBHTCH
cnerKa CKOIIIeHHbIM (pttc . 4/8) , BCe me coxpaHHH o6hltIHYIO ll
rrpemAe BbICOTY . IIo HaIIIeMy MHeHHIO AOCTaTOtIHO o.z:i;Horo 3TOro
Ha6JIIOp;eHHH , tIT06hI o6ocHoBaHHO yTBepmp;aTb , tITO rroceneHtte ,
JIHIIIb He60JihlllaH qaCTb KOTOporo cnytiaHHo OTKpbITa , cop;epmHT
HOBble 3JieMeHTbl KepaMHKH, OTJIHtiaIOrn;He ero OT rroceneHHH
B « lliHIIOTe » .
Ho 3TO He ep;HHCTBeHHbIH HOBblH 3JieMeHT KepaMHKH H3
« KypTH .UoMHHCK3 » no cpaBHeHHIO c KepaMHKoă H3 « lliHIIoTa » .
.UpyroM: oco6bIH 3JieMeHT OTHOCHTCH K HatiaJiy HCIIOJih30BaHHH
rrpttMHTHBHoro roHtiapHoro Kpyra . IIo,z:i;TBepm,z:i;arorn;ne 3TO rrpep;-
P1-1c. 7. - « ITanb4aTairn
IIOJIO)KeHHe apryMeHTbl IIOKa ern;e HeMHOI'OtIHCJieHHbl , HO 110 cjm6y n a H3 3eMmIHl<H
HaIIIeMy MHeHHIO OHH 3aCJIYIBHBaIOT BHHMaHHH . NQ 2 rrocen ettHlI a «lll H -
IIOTe » .
J13JiaraH o6rn;yro xapaKTepHCTHKY KepaMHKH H3 « KypTH
.UoMHHCK3 » , ynoMHHeM o cyrn;eCTBOBaHHH qepeIIKOB cocyp;oB,
BbIJienneHHbIX H3 cpaBHHTeJihHO p;o6pOI<atieCTBeHHoro TeCTa ; Ha HX CTeHKax He TaK
MHoro BbicTyrroB , KaK Ha o6HapymeHHhIX TaM ocTaJihHhIX cocyp;ax . Eonee BHHMa­
TeJihHoe H3ytieHHe HeKOTOpbIX qepeIIKOB 3THX cocyp;oB BblHBJIHeT Ha BHyTpeHHeă
cTopoHe neHThI H3 otieHh TOHKHX rronoc, HecoMHeHHo , c,z:i;enaHHbIX pyKoă roHtiapa .
0TCYTCTBHe 3THX IIOJIOC Ha rJIHHHHblX cocyp;ax H3 (( llfarroTa » H Ha MHOrHX qepem<ax
113 (( KypTH .UoMHHCK3 )) ' o KOTOpbIX MOIBHO c )l;OCTOBepHOCTbIO CKa3aTh, tITO OHH
cpa6oTaHhI BpytIHyro , a TaKme HamitIHe HX Ha qepenKax, nytIIIIe crnameHHhIX ,
tieM .z:i;pyrne , rro-BHAHMOMY, yKa3brnaeT tITO Ha rroceneHHH B « KypTH .UoMHJICK3 »
nerrnaH KepaMHKa He HBJIJieTCH ep;HHCTBeHHOH H tITO , cnep;oBaTeJibHO , yme IIOHBHJICH
H HatiaJI rrpHMeHHTbCH roHtiapHbIH IIpHMHTHBHbIH Kpyr .
3TO rrpep;rronomem1e CTaHOBHTCH ern;e 6onee o6oCHOBaHHbIM, eCJIH paCCMO ­
TpeTb ,z:i;pyroM: qeperroK, o6HapymeHHbIH Op;HaKO He B KOMIIJieKce, o KOTOpOM roBO ­
pHJIOCb BbIIIIe, a Ha HeKOTOpOM paccTOHHHH OT Hero, B p;pyroM paspe3e TOro me
yqacTKa , pacnonomeHHOM Ha paCCTOHHHH OKOJIO 80 M OT BbIIIIeyrroMRHYTOro KOM­
IIJieKca . Petih ttp;eT 06 o6noMKe p;Ha cocy,z:i;a . YqttTbIBaH , tITO KaK cTeHKH cocy,z:i;a, TaK
H ero AHO CBHAeTeJibCTBYIOT o 6onee Trn;aTeJibHOH pa6oTe ' p;o6aBHM qTo CTeHKH
cocyp;a coxpaHHIOT He TOJibKO OTTHCK IIOJIOC TaKOro me THIIa H rrpottcxomp;eHHH KaK
H Te, o KOTOpblX Mbl yme roBOpHJIH, HO H BHyTpeHHHe IIIHpOKHe I1 Herny601me
JIHHHH, xapaKTepHbie p;JIJI KepaMHKH, cl>opMoBaHHoă Ha Kpyry . HoBbie 3JieMeHTbI
Ha6nrop;aIOTCH He TOJihKO Ha BHyTpeHHeă, HO H Ha BHeIIIHeă CTOpOHe cocyp;a . TaK ,
BIIepBbie Ha HHmHeă qacTH CTeHOK cocyp;oB IIOHBJIHIOTCH 3aMeTHbie CJie.L:(bl JieIIKH H
OKOHtiaTeJibHbie rrorrpaBKH, cp;eJiaHHhle rrpH IIOMOill;H, BepOHTHO , p;epeBHHHOro rrpep;-

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384 MI1P4A .U. MATEH 10

MeTa . 3TH 3HaKH COCTOHT H3 BepTHKaJibHhlX JieHT IIlllpHHOH OKOJIO 1 ,5 CM , HepaBHOH


BhlCOTbl H HepaBHOMepHO HarrpaBJieHHhlX KO AHY cocy.[(a . llcrroJib30Bairne 3Toro
crroco6a OT,[(emm cocy.[(a o6ycJIOBHJIO TO , qTQ B HHlliHeH qacTH BHeIIIHHH rrepHMeTp He
o6pasyeT 6oJibIIIe XOTH 6hI HerrpaBHJibHOro Kpyra ' a HMeeT MHOroyroJibHYIO cpopMy .
To , qTQ 3TOT crroco6 rrorrpaBKH CTOpOH COCYAOB HHKOr,[(a He Ha6JIIO,[(aeTCH
Ha pyqHQH KepaMHKe HH B (( IIIHIIOTe )) ' HH B (( KypTH .UoMHHCK3 )) ' 3aCTaBJlll eT Hac
IIOJiaraTb, qTo ero IIOHBJieime B CBH3H c COCYAOM, HeCOMHeHHO , HCIIpaBJieHHblM Ha
roHqapHOM Kpyry ' He cnyqailHo : o6a HBJieHHH TeCHO CBH3aHbl MelliAY co6o:H .
CABHrH B TeXHHKe pa6oThI roHqapoB - Haqano rrpHMeHemrn rrpHMHTHB­
Horo Kpyra H HOBble 3JieMeHTbl B apXHTeKTOHHKe COCYAOB - y1<a3bIBaIOT' no HaIIIeMy
MHeHHIO, Ha MOMeHT IIOHBJieHirn B Cyqane rrepBblX IIOIIhlTOK opHaMeHTaI.J;HH COCYAOB .
06 3TOM CBH,[(eTeJibCTByeT H PHA na6JIIO,[(eHHH, rrpoBepeHHblX Ha MHoroqHc­
JieHHOM MaTepHane . EcnH B 3TOM OTHOIIIemrn pacKOIIKH B « KypTH ,UoMHHCK3 » H
He ,[(aIOT MflOro MaTep1mna 9 ' TO Borrpoc MOlliHO 6onee pa3HOCTOpOHHe li c OOJibIIIeH
AOCTOBepHOCTbIO HCCJie,[(OBaTb Ha MaTepHaJiaX, o6HapymeHHhlX B ApyroM rryHKTe
pacKOIIOK, a HMeIIHO B yqacTI{e, KOTOpblll Mbl Ha3hIBaeM (( ,UpyMyJI Ha.u;HoHam> .
0.[(HaKO, rrepe.[( TeM , KaK rrepeHTH K OIIHCaHHIO HaXO,[(OI{ B 3TOM rtyHKTe, rrpe.[(CTaB­
JUIIOI.u;HX muepec B HaCTOHI.u;eiî AHCKYCCHH, OCTaHOBHMCH BKpaT.u;e Ha qeperrKe
cocyAa, o6HapymeHHOM B pa3pese IV B « KypTH .UoMHHCK3 » .
qeperroK (BeHqHK cocyAa) rroKa3hrnaeT, qTo cocyA, oT KOToporo coxpaHHJICH
TOJibKO OH, 6bIJI BbIJieIIJieH H3 HH3KOKaqecTBeHHoro TeCTa , H306HJIYIOI.u;ero II.J;e6HeM
pa3HOH BeJIHqllHbl . ll3-3a He,[(OCTaTQqHo BhIMemammro TeCTa H rrpHMeCH B HeM
Ha IIOBepXHOCTH COCYAOB Ha6JIIO,[(aeTCH rnepoxoBaTOCTb H BbIIIYKJIOCTH, xapaKTepHbie
AJIH pyqHoil KepaMHKH THrra HailAeHHoiî B « IllnnoTe » . HecMoTpH Ha 3TO AaHHhIH
qeperroK C06eputeHJlO OTJrnqaeTCH QT npe.[(IIIeCTBYIOII.J;e:H KepaMHKH, KaK rrpoqmneM
BeHqm<a , TaK H IIOHBJieHHeM AeI<OpaTHBHOro ::rneMeHTa . Ilpem�e Bcero , OTHOCH­
TeJibHO BenqHKa : OH ropa3,[(0 BhIIIIe' 6naro,[(apH qeMy cpaBHTeJibHO QTqeTJIHBO 0603-
HaqaeTCH ropJibIIIIKO cocy)l;a , H CHJibHO CKOIIIeH . Ha CKOIIIeHHOH qacTH BeHqHKa IIOHB­
JUleTCH opHaMeHT H3 KOCblX .TIHHHM, MHOrAa pacrro.TIO)l{eHHhlX yrJIOM HJIH KpeCTO­
o6pa3HO (pnc . 8/ 1 ) . BosHHKHOBeHHe 3TOro nepBoro AeKopaTHBHoro 3JieMeHTa B
AOcpeo,[(aJibHOM KepaMHKe B CyqaBe Ha,[(O OT:11eTHTb, KaK HeocrropHMOe AOKa3aTeJibCTBO
rrpOHCXOAHII.J;HX B KepaMHKe H3MeHeHHM ; co BpeMeHeM OHH o6o6II.J;aTCH H CTaHYT 3Jie­
MeHTOM , I<OTOpbIH IIOCJIYlliHT OTJI11q1neJihHbIM npn:3HaKOM IIOCJie.[(yIOI.u;eM 3IIOXH .
*

TpeTne H, no cpaBHeHHIO c nepBhIMH ABYMH, caMoe no3.[(Hee noceneHHe 6bIJIO


o6HapymeHO Ha paCCTOHHHH HeCKOJibKHX COT MeTpOB K ceBepy OT noceJieHHH «KypTH
,UOMHHCK3 » .
KoMnJieKChI B yqacTKe «.UpyMyn Ha.u;HoHam> oKasaJIHCb 6onnIIIeil qacTbIO
paspyrneHHhlMH H3-3a BblpbIThlX TaM MOrHJI c):>eo,[(aJibHOro KJia,[(6HII.J;a ; BCe me B
HHX A06hITO MHOro )l;aHHblX CTpaTHrpac):>HqecKoro nopH)l;Ka , OOOCHOBbIBaIOII.J;HX 6oJiee
rntrnyro CHCTeMaTH3a.u;mo H xpoHonorHqecKoe no.[(pa3p;eneHHe apxeonorHqecKoro
MaTepHana .
KaK o6HapymeHHhie B yqacTKe «.UpyMyJI Ha.u;HoHam> MaTepHaJihI, TaK H
)l;06bIThle TaM CTpaTHrpacpnqecKHe p;aHHhie II03BOJUllOT 3aKJIIOqHTb ' qTQ B yKa3aHHOM
8 Tiptt o6cy}f{,:{CHHH BOnpoca o H343JIC opHa­ OTl<pbITbie 3,lleCb M3TepH3Jlbl 6bi.'IH <PopMoB3Hbl TOJlbl<O
MeHT3l\HH cocy,1:10B, 06 yt.1aCT1<e «illHilOT)) HeJib3H OT py1m, H HeT HH OJ:{l!Oro CJIY43H IlOilbITl<H I( y1<pa­
H ynoMHH3Tb, noc1<0Jlb1<y, 1<31< y}f{e 6b!JIO IlOl<333HO , rneHHIO.

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11 CJIAB.HHCKHE IIOCEJIEHM.H B CY'IABE 385

rrocerreHllll ecTb , no KpaliHe:ă Mepe, gBa ropll30HTa o6llTaIIllH 1 0 , rrpllqeM gpeBHeliurnli


H3 HllX, IIO-BllAllMOMY' COBpeMeHeH rrocerreHlllO «KypTH ,I(oMHHCK3 )) mm crregyeT 3a
HllM rrocrre BeCbMa KOpOTKOro rrpoMe>KyTKa BpeMeHll .
XoTH cyw;ecTBOBaHlle gByx ropll30HTOB o6llTaIIIIH HBJIHeTcH gocToBepHbIM
cpaKTOM, BCe >Ke Me>KAY HllMll ew;e He ygarrocb ycTaHOBllTb HBHOH xpoHOJIOrllqecKOH

-
Pttc . 8 . YKpaweHHalI KepaMttKa, HaiiAettttalI B cnaBlIHCKHX noceneHttlix B Cy<iase :
1 , «Kyprn .IloMHlICK3 » ; 2, «.IlpyMyn Hau110Han » (ropH30HT I) ; 3 - 10, « .IlpyMyn Ha11110HaJI »
(rop1130HT I I ) .

CBH3ll, yTo�llB MOMeHT ocTaBrreHllH ropll30HTa I li oco6eHHO gaTy Haqarra ropll30HTa


I I . ,I(ocToBepHbI gBa cpaKTa, a llMeHHO : a) B rrepBOM ropll30HTe o6llrnmur 3eMJIHHKll
BblpbITbl rrry6>Ke, qeM BO BTOpOM ; pa3Hlla;a rrry6l1Hbl Korre6rreTCH Me>KAY 1 0 li 30 CM
(MeCTaMll OHa li 6orr1>IIIe) ; 6) BO Bcex ,z::i;o CllX rrop llCCJieAOBaIIHbIX crryqaHX 3eMJIHHKll
BTOpo:ă cpa3bl BbIKOIIaHbl B 3eMrre , 3aIIOJIHHBIIIeli 3eMJIHHKll rrepBoro ropll30HTa ;
CTOpOHbl llX COBrragaIOT llJill HaXOAHTCH OAHll OT gpyrIIX Ha paCCTOHHllll, ll3MepH­
m;eMCH B CaIITllMeTpax (plic . 9) . IIocrregHee Ha6rr10,geHlle II03BOJIHeT rrpegrrorraraTb
c AOCTaTO�bIM OCHOBaIIlleM , qTo Me>K)];y rrepBbIM li BTOpbIM ropll30HTaMll 06l1TaHHH
1° CM. IIpeABap11TeJlbHOe coo6LI..1eH11e o pacKon1<ax CTBOBaHHH H TpeTbero roptt30HTa o6HTaHHlI, 4TO, o,1:1-
B Cyqase 3a 1 9 5 7 r„ B « Materiale » V I . B 3TOM Ha1<0, He 6b!J10 AOCTaT04HO o6ocHOBaHO XOTjJ H 6b!J1H
C006ll.leHJm Bb!ABttraeTClI npeAilOJlO)KeHHe o cyllle · HeKOTOpb!e y1<a3aHH11, IlOATBep)!{AalOlllHe 3TO MHeHHe.

25 - c. 1 1 50

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886 MHP'-IA ,U. MATEA 12

IIpOIIIJIO HeIIpO,UOJIHG:ITeJihHOe BpeMH, B Teqem1e KOToporo CJie,Ubl .upeBHIDC 3eMJUI­


HOK COBepmeHHO Hcqe3JIH 6bI B rrpoQecce pa3paBHHBaI:IHH 3eMJIH . XoTH r.rry6HHa
3eMJUIHOK rrepBoro ropH30HTa HeO,UHHaKoBa - OHa KOJie6JieTCH OT 1 ,30 M .uo 0,90 M 1 1
OT IIOBepXHOCTH 3eMJIH, r.ue OHH 6bIJIH BblpbITbl, BCe H<e MOH<HO YTBepH<AaTb, qTo
oHa 3HaqHTeJihHa rro cpaBHeHHIO c r.rry6HHoii 3eMJUIHOK 6oJiee 1103,UHero (BToporo)
ropH30HTa, HHKor;:i:a He rrpeBbIIIIaIOil\eH 1 M , IIpHqeM B 6oJibIIIllllCTBe cJiyqaeB OHa
pamrn 11pHMepHO 60-70 CM . B CBH3H c 3THM CJie.uyeT OTMeTHTh TO, o qeM roBOpHT H
III . 0JITHHY 1 2 , a HMeHHo , qTQ ecJIH ;:i:oKamyT c ;:i:ocToBepHOCThIO cyll\eCTBOBaI:IHe
TpeTbero ropH30HTa o6HTaHHH , TO rJiyforna H<HJIHil\ 3TOro ropH30HTa ell\e MeHhIIIe -
IIpHMepHO 0,50 M .
3To HBJieHHe, TO eCTh CTpeMJieHHe o6HTaTeJieii llOCeJieHHH 1 3 BbIHTH KaK
MOH<HO OOJihIIIe Ha llOBepXHOCTh , IIO-BH,!l;HMOMY' xapaKTepHO .UJUI IIOCeJieHIW 3IIOXH,
K KOTOpoii BOCXO,!l;HT llOCeJieHHe B CyqaBe . 3TO HBJieHHe Ha6JIIO,UaJIH H B .upyrHX
MeCTax 1 4' OAffaKO eMy He .uaBaJIH COOTBeTCTBeHHOro TOJIKOBaHHH 1 5 •
EcJIH o pa3Mepax 3THX 3eMJUIHOK , He3aBHCHMO oT HX ropH30HTa, MOH<HO
CKa3aTb oqeHh MaJIO H3-3a Toro , qTo 110 6oJihIIIeii qacTH HX pa3pyIIIHJIH MOrHJihHbie
HMbI XV-XVI BB . H 6oJiee II03,!l;HHe rrocTpoiiKH cBeTcKoro HJIH QepKOBHoro xapaK­
Tepa, TO BCe H<e MOH<HO c.ueJiaTb PH.U Ha6JIIO,UeHHH B CBH3H co CllOCOOOM HX llOCTpOHKH .
BcKpbITHe cTeHbI 3eMJIHHKH B o;:i:HoM H3 pa3pe3oB 1 957 r . (S . VIII) 1103BOJIHJIO
ycraHOBHTh TOr;:i:a Jlllllih OARO H3MepeHHe, BepOHTHO .UJIHHY 3eMJUIHKH (oKOJIO 4 ,80 M) .
11 TaM >Ke. 3TllMll ABYMJI TllnaMll >KllJ!llll.I .LI;aH Teo):{opy B CBOeM
12 ill . Onurny npo113sen pac1<0nH11 B yHa3aHHOM C;Jo6meHllll Ha COCTOJIBUieMCJI B Eyxapecre B J:{eKa6pe
MeCTe ; OH >Ke OTpe):{aHTllpOBaJJ COOTBeTCTBeHHbie llaCTll 1 958 r. TpeTbeM COBMeCTHOM PYMblHO-COBeTCKOM ceMll­
BbIIIJeynor.urnyToro coo6u.1ett11J1 . Ero mo6e3HOCTH Mb! Hape no eonpocaM apxeonor11ll M ::>Tttorpact>1111 (cp.
06J13aHbl li J:{OnOJIHllTeJJbHbIMll CBe):{eHllJIMll o pacHon­ Rezultatele săpdturilor arheologice din aşezarea
I<aX B yllaCTKe «.UpyMyn Ha1.1110Han » , .LtonoJJHJl!Oll.lllMll prefeudală de la Spinoasa), nonaraeT, 'ITO OHll
HapTllHY TaMOllIHllX OTKpblTllH. cocymecreywT. Ou no.LtTBep>K.LtaeT csoe MHeHlle TeM,
13 Raport asupra săpăturilor de la Sucea1.1a, din 'ITO llCCJJe.LtOB3HllJI «npllBOJ:{JIT K 3aHJJ!OlleHll!O, cor­
}95 7, yK . MeCTO . Jl3CHO HOTOpOMY npeo6J1at{a!OI1.1llM TllnOM 06l1TaHllJI Ha
H Cp. Darina Bialenkovă, Zdchranny t•yskum noceneH1111 B Cn11Hoace J1BJJJ1eTCJ1 He 3eMJJJIHKa (enpo­
slom nsk!}ch sidlisk 1.1 Nitrianskom Hrddku a Besenot•e, lleM , xapaHTepHoe .LlJIJI noceneH11J1 Toro speMeHll >Kll­
okr. Surany, B Slovenskă Archeo16gia, VI, 2, 1 95 8 . n11me), a Ha3eMHoe >KllJ!llll.le B Bn.Lte Xll>KllHbI» . CyAJ1
flo MHeHlt!O 11ccneAOBaTeJJLHllI..1b I, on11caHHbie no yKa3aHllJIM 3Toro Ha6J1!0.LteHllJ1, Mb! nonaraeM , l!TO
noceneHllJI BOCXOJ:{JIT K I X-X BB. TO eCTb K nepllo):{y, noceneHlle B Cnllttoace MO>KHO CllllTaTh coupeMeHHbIM
I< KOTOpOMY' KaK ML! yml.LtllM, OTHOCJITCJI 11 noccnellltJI 3noxe HOHl..la ropH30HTa II B << ,UpyMyn Ha1.1lloHaJ1» .
e « ,UpyMyn Ha1.1110Ham> . roeopJ1 o noceneH1111 e 3To MHeHlle no11Teep>KJ:{aIOT li pe3yJJLTaTbl cpaBHeHllJI
H11Tp11aHCKllH XpaAOH, HOTopoe oHa J:{arnpyeT I X-X KepaMlllleCKOro MaTepllaJJa c 06e11x CTOJIHOH. 0.l:{HaKO
DB., aBTOp nnUieT (yH. COll . , crp . 404) : «Ha 3TOM npe):{JJO>KeHHaJI ttaMll .LtaT11posHa noceneHllJI B Cnll­
noceneHllll TllnOM >HllJ!llll.la I X-X BB. immi;eTCJI Hoace 0Tn11l!aeTCJ1 oT yHa3aHHOH .LI;aHOM Teo):{opy :
nony3eMJJJIHHa, Bblpb1TaJ1 Ha rny6llHY 20-- 8 0 CM e cnoe no HaUieMy MHeHll!O , 3TO noceneHlle HeJlb3JI OTHeCTll
necca » . 3aTo Ha noceneHllll e Ee3eHoee, AaTllpyeMoM li K V I I I B . K 3TOMY JaKJJ!OlleHll!O Hac npllBOAllT He
X a., «rny611Ha nony3eMJJJIHOH np116.rm311TeJJLHO paeHa TOJ!bl<O BbIUie yKa3aHHOe Ha6JJ!OJ:{eHlle B CBJl3ll c
30--40 CM» (yH. CO'I., CTp . 405). 3TO noJJO>KeHlle TllnOM >KllJlllll..I , HO li aHaJJll3 Hai:î.LteHHOH B CnllHOacc
DhlJIBJJJleT npaBllJJhHOCTh Ha6mo):{eHllH e CyllaBc . rn11HJ1HOH nocyAbI . KepaMllKa ropa3Ao 6onee ycoeep­
AHanorllllHOe noJJO>KCHlle OTMel!aeTCJI li B rJIHHlle , UieHcreoeaHa, lleM 3TO o6bI'IHO Ha6n10AaeTCJ1 B V I I I e . ,
r.r�e noceneHllJI rop113011Ta rn11Hlla I BbipbITLI MaKc11- a noJ1BJ1eH11e l!epen1<a cocy.Lta, yKpaUieHHOro noJ1c1<0M
MYM .LlO 0,55 M (cp. M. Petrescu-Dîmboviţa, Slo­ ropll30HTaJJLHbIX n11u11i:î, nepe1<pb1BaeMbIM nonocaM11
••anske sidliskd 1.1 Molda1.1skei oblasti Rumunska, B eepTllKaJJLHbIX JJllHllH, cKopee yKa3LIBaeT Ha X e.
Slovenskă Archeol6gia, V I , I , 1 95 8 , crp. 2 1 2). TaK llJJll llHalle, MbI CllllTaeM , 'ITO IX e . MO>KHO .Ltony­
16 B Cn11Hcace (p-H Xb1pn3y, .HccKaJI o6n .) CTllTL, Jllllllb KaK Hll>KHIO!O xpoHOJJOrlllleCHY!O rpaHlll..IY '
paCKOnKH noKa3aJJll, l!TO B noceneHllll 6b!Jlll Hal< nocHOJJLHY noceneHlle 6L1Toeano 11 B X B .
3eMJIJIHI<ll, TaK H 11a3eMHL1e >K11n11ma. B CBJl3H c

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13 CflABHHCKHE TIOCEflEHHH B CYYABE 387

CTeHhI seMJUIHOK B «.UpyMyn Ha�HoHam>


lJ.OBOJibHO xoporno coopymeHbr , OHH nepneHlJ.H­
KyIDipHo cnycKaIOTCH K nony (pHc . 9) . BHHMa­
TeJihHhie Ha6JIIOlJ.eHHH npH HsyqeHHH HeKOTOpbIX
3eMJUIHOK MeHee paspyrneHHbIX BMeIIIaTeJibCTBOM
6onee Il03AHHX cpaKTOpOB Il03BOJIHJIH ycTaHOBHTh,
qTo B qacTH seMJUIHOK nepBoro ropH30HTa e�e
coxpaHHJIHCh CJielJ.hl CTOJI60B (lJ.HaMeTp OKOJIO
o ,20 M) ' 6bITb MOllieT IlOlJ.lJ.eplliHBaBIIIHX KpbIIIIY '
16
li meplJ.eil: , KOTOpbIMll 6hIJIH o6nomeHhI CTeHhl .
B seMJUIHKax nepBoiî: cpasb1 , KaK BnpoqeM H
BTOpoiî:, HaxOlJ.HJICH oqar' npelJ.CTaBJieHHbIM Maccoiî:
menToiî: rJIHHhI, HacbmaHHoiî: nocne coopymeHHH
3eMJUIHKH lI OKpymeHHoiî: PHlJ.OM KaMHeiî: pa3JIHq­
HOM Ben11qHHhI . B ocHOBHOM cepelJ.HHa oqaroB
cnerKa yrny6neHa, Ha HHX BHlJ.HhI cJielJ.bI CHJib­
Horo orHH .
Ilon seMJIHHOK nepBoiî: cpasb1 ClJ.eJiaH cpaB­
HHTeJibHO T�aTeJibHO , XOTH HH B OAHOM cnyqae
He BHAHO CJielJ.OB o6Ma3KH rJIHHOM ; OHa OTMe­
qaeTCH B 3eMJIHHKax BTOporo ypoBIDI o6HTaHHH,
HO lI TO JIHIIIb B OAHOM seMJUIHKe.
B CBH3H c seMJUIHKaMH nepBoro ropH30HTa
o6HTaHIIH HanparnHBaeTcH saMeqaH11e o6�ero
xapaKTepa , a HMeHHO : HH B OlJ.HOH ll3 lJ.O CHX nop
HCCJielJ.OBaHHbIX 3eMJIHHOK 3Toro ropH30HTa He
Ha6JIIOlJ.anoc1> nepecTpoiî:KH nona HJIH oqara , KaK
3TO OTMeqaeTCH B HeKOTOpbIX 3eMJUIHKax BTOporo
ropH3oHTa . 3TO sacTaBJUieT npe1J.nonaraT1>, qTo
3eMJUIHKll nepBoro ropII30HTa lICilOJib30BaJIHCh B
TeqeHHH lJ.OBOJibHO KOpOTKoro BpeMeHH, nocne
qero OHH 6bIJIH sa6porneHhI .
ApxeonorIJqecKHe MaTepHaJihI H3 seMJUIHOK
nepBoro ropH30HTa o6HTaHHH npelJ.CTaBJieHhl HCK-
16 l1ccneA0Bam1e 3eMJllIHOI< VI I-IX B B . B Jly1<e Pai11<ose1..1 1<oi1
(cp. B . K . rotttrn p os, PauKOBelJKOe zopoouuie, K11es , 1 950, CTp. 1 3)
IT03BOJ1HJ10 yCTaHOBHTb, 'lTO CTeHbl }l{f!JlHU\ 6bIJ111 06no>1<eHbl
AepeBHHHbIMH 6an1<aM11 .
17 Enar0Aap11 mo6e3HOCTH py1<0BOAinen11 pac1<ono1< B C3paTa­
MottTeopy npoqi. 11 . Hecropa, HaM YAanocb yBHAeTb 6onhwy10
'laCTb OTI<pbITbIX taM, l!U\e Heony6nu1<0BaHHhIX MaTep11anoa. Ta1<11M
o6pa30M, MbI 3aMeT11J111, 'lTO Ha cnaBHHCI<OM Mor11nbH111<e s C3paTa­
MoHTeopy, 1<0TOpb1i1 npoqi. 11. HecTcp AaT11pyeT V I I B . , cocyAhI
c BeH'lHl<OM, y1<paweHHblM ll'leHHaMH 11 spe3HbIMH JlHHHlIMH,
ITOlIBJllIIOTCll B BeCbM:l orpaHH'leHHOM I<OJlH'leCTBe no cpaBHeHHIO c
ocranbHOi1 rnHHHHOI1 nocyAoi1 6e3 opttaMeHTa . Mb1 >1<e C'lHTaeM, 'lTO
HaJlH'lHe 3THX COCYAOB Ha MOrHJlbHHI<e B C3paTa-MOHTeopy CBHAe ­
TeJlbCTByeT o cyU1eCTBOBaHHH 6onee HOBOH qia3bl MOrHJlbH HI<a,
1<0Topyro MO>HHO AaT11posaTb I<OHl..IOM V I I s .

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388 MHP4A .IJ:. MATEA 14

moq1ueJlbHo o6JIOMKaMH rmnurnoiî nocy,AhI . Om1 nosaomuor yraep)f{,AaTh, qTO


,AaHHbie 3eMJUIHKll OTHOCHTCH K TOMY me nepHOAY' K KOTOpoMy BOCXO,AllT noceJieHHe
(( KypTH .UoMHHCK3 » , CJie,AOBaTeJibHO OHM eMy COBpeMeHHbl llJill, B KpanHeM cnyqae,
,AarnpyrorcH HeMHoro 6onee nos,AHHM nep110,AOM .
Ilpoae,AeHHhie B ,Apyrnx Mecrax nccne,AoBaHHH 17 n0Kasan11, qro B VII B .
B KepaMMKe CJiaBHHCKllX noceJieHMiî IlOHBJUIIOTCH HapHAY c KepaMMKOH ,ApeBHeH
rpa,AHQMH, cocy,Ahl c ,AOBOJihHO BbICOKllM BeHqllKOM, yKparneHHbIM JIM6o cpaBHHTeJihHO
rny6oKO BpesaHHbIMll KOCbIMll JillHllHMll, JIM6o JierKHM HMOtmbIM opHaMeHTOM,
B,AaBJieHHbIM naJlbQeM llJill TOHKMM npe,AMeTOM c 3aKpyrneHHhIM KO�OM . Cocy-
1.1.\eCTBOBaHlle cocy,AoB ,AoMallIHero o6nxo,Aa c yKa3aHHhIM yKparneHHeM (pnc . 8/2-3),
Ho el.I.\e 6es opHaMeHra Ha rynoae n nneqe, o6ocHOBhIBaer Harne npe,Anono:>Hemre
o CllHXpOHHOCTll noceJieHHH B «KypTH .UoMHHCK3 )) ll nepaoro ropH30HTa o6MTaHHH B
«.UpyMyJI HaQMOHam> . KpoMe roro, el.I.\e rpy6aH q>aKrypa rnHHHHOH nocy,AhI nepaoro
ropnsonra n «.UpyMyn H:iQMOHam> 6JIM3KaH K <l:>aKrype KepaMHKH ns «KyprH .UoM­
HHCK3 » , yKa3hIBaer Ha ry :>He xpoHonornqecKyro CBH3h o6onx noceJieHHH. .Ueiîcr­
BMTeJihHO, ll TYT ll TaM npeo6na,z:i;aer pytmaH KepaMMKa, <l:>opMOBaHHaH ll3 Hll3KO­
KaqecrBeHHOro recra c npnMeCbIO I.I.\e6HH ll TOJiqeHhIX qepenKOB . 0,z:i;HaKO IlOHB­
JieHHe B o6onx Mecrax HecKOJihKMX <l:>parMeHTOB cocy,z:i;o a, BhI,n;enaHHhIX HJIH, no
Kpaii:He:il Mepe, ncnpaBJieHHbIX Ha Me,D;JieHHO Bpal.I.\aIOIQeMCH Kpyry' Ha KOTOpblX
caepx TOro OTMeqaeTCH ll 3aqaTOK opHaMeHTa (JIHHllll Ha BeHqMKe llJill HqeilKH) ,
sacraBJUier npe,z:i;nonararh B 3TOH <l:>ase o6nraHHH HeKoropb1e ycnexn B roHqapHoM
npOH3BO,ll;CTBe, KOTOpbie cpaBHHTeJihHO CKopo Il03BOJUIT nepeHTll K <l:>opMOBKe Ha
Kpyry 6onee npo<l:>nnnponairnon KepaMMKH n c opHaMeHTOM . Ilocne,AHHH o6HapymeHa
ao acex nocenemurx cJiaBHHCKoro rnna VIII - X BB. , BCKphIThIX KaK Ha reppn­
ropnn PHP, raK n sa npe,z:i;enaMn crpaHhI . Mb1 nocnernnM yrotmHTh, qro noHBJieHne
HOBhIX, cpa6oTaHHblX Ha Kpyry ll yKparneHHhIX <l:>opM rmrnHHOH nocy,D;hl He BbITec­
HllJIO cpasy n coaeprneHHo HH3KOKaqecraeHHyro KepaMMKY npe,z:i;h1,z:i;y1Qero nepno,z:i;a,
npo,z:i;onmamnyro 6L1roaarh eIQe ,z:i;onroe apeMH . 3ro Ha6nro,z:i;aercH n B Cyqaae , ao
BTOpOM ropH30HTe o6nraHHH B «.UpyMyJI HaQHOHaJI >> , K OilllCaHllIO KOTOporo Mbl
reneph nepen,z:i;eM .
Bropon ropH30HT o6nraHHH B «.UpyMyn HaQnoHaJI » xapaKrepnsyercH noce­
nenMHMH nma nonyseMJUIHOK , rny6HHa KOTOpbIX KOJie6JieTCH Memţzy 0,60 ll 1 M,
B 6oJibIIIInICTBe cnyqaen npn6JIIDHaHCh K nepaon QH<l:>pe .
B OCHOBHOM 3eMJIHHKll BTOporo ropH30HTa OTJIHqarorcH TeMM me xapaKTep­
HbIMll qepraMn, qro n seMJUIHK H 6onee ,z:i;peBHero ropnsoHra ; aennqHHa nx npn6nn­
maercH K pasMepaM nepBhIX, creHhI raK me TI.I.\aTeJihHO cpa6oTaHhI . .Uame non
)l(llJilll.I.\ I I ropH30HTa HailOMHHaeT IlOJI nepBbIX B TOM CMbICJie, qro OHM He o6Ma3aHbl
rJIHHOH, a JIHllih paspaBHeHbI H aepoHTHO yrpaM60BaHhI . B O,AHOM TOJihKO cnyqae
(seMJUIHKa A 1 / 1 957) ,z:i;o cnx nop 6hrno saMeqeHo , qro non :>HHJIMIQa I I ropHsoHra
HOCHT CJie,ll;hl TI.I.\aTeJibHOH pa60Tbl : OH IlOKpbIT TOHKHM CJIOeM :>HeJITOH rJIHHbl c
JierKO 3aMeTHbIMH npoMemyrKaMH, nepeKpbIBaIOIQHMHCH qacTHqJIO pH,ll;OM KaMHen,
IlO-Bll,ll;HMOMY OTHOCHIQHMCH K TOMY me nony .
HecMoTpH Ha qpe3Bh1qaii:Hyro orpaHHqeHHOCTh B03Mo:>HHocren nccne,z:i;oaaHHH
3eMJUIHOK, oco6eHHO BO BTOpOM ropH30HTe, o6ycJIOBJieHHyro HaJinqHeM MOrHJihHbIX
HM, paspyrnMBrnnx noqay Ha sHaqHreJihHyro rny6HHY, y,z:i;anoch ace me ,z:i;o6bITh QeH­
Hhie ,ll;aHHhie B CBH3M co cnoco6oM nocrpoliKn oqaroa seMJUIHOK I I ropH30HTa, oco-
6e.HHo npH BCKphITwr seMJUIHKM C2/ 1 957 , oqar Koropon qacrntmo yQeJieJI. OrMe-

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15 CJJABRHCKHE nocEJIEHHR B CYLJABE 389

t.IeHo, t.ITO B 3eMIDIHI<e 6bIJI nepBblH Ol.Iar Ha paCCTOHHIUl npll6Jill3llTeJibHO 0,40 M


OT CTeHhl ; t.IT06bI ero nocTpOllTb, HaCbIIIaJill CJIOH meJITOH rJIHHhl TOJIIQHHOH OKOJIO
3 CM. Ha.ri; rJIHHOH 3aJieraeT CllJibHO o6o)l{)l{eHHhIH CJIOH, HaJillt.Ille KOTOporo
HBllileTCH ,ll;OCTOBepHbIM ,ll;OKa3aTeJibCTBOM cyIQeCTBOBaIIIDI nepBOHat.IaJibHOro Ol.lara .
KaK pa3 Ha)]; 3TllM Ot.IaroM, noKpbIBaH CJIOH ero o6mllra, 3aJieraeT HOBhIM
CJIOH meJITOH rJIHHhl, TaKme CllJibHO o6o)l{)l{eHHOH B BepXHeft t.IaCTll. 3TO BTopoft
otiar, ycTpoeHHhlli Ha MecTe nepBoro .
EcJill o nepBOH cpa3e Ol.lara Hllt.Iero HeJib3H .ri;o6aBllTb ' TO B CBH3ll co BTOpoft
cpa30H CJie.ri;ycr CKa3aTb, tITO Ol.Iar 6bIJI HeCOMHeHHO oropomeH KaMHHMll (nectiaIIHK) ,
B 60.JIDIIIOM KOJilltieCTBe o6HapymeHHblMll KaK Ha oqare, TaK li BOKpyr Hero . Ha6mo­
.ri;eHIDI B 3TOM cJiyt.1ae (3eMIDIHKa C2/ 1 957) y.ri;at.JHo .ri;onoJIHHIOT pe3yJILTaThI llCCJie­
.ri;oBaHllH JeMJUUIKll D2/ 1 957, BCKphIToiî: B pa3pe3e I . B nocJie.ri;neft 3eMJUUIKe , TaKme
nocTpoeHHoiî: Ha MeCTe .ri;pyroft, 6oJiee .ri;peBHeiî:, 6bIJill Haiî:)l;eHhl KaMHll in situ,
HaJillt.Ille KOTOpbIX o6ocHOBhIBaeT npe.ri;noJIO)l{eHlle o TOM, t.ITO Otiarll ll3 meJITOH
rJIHHhl TaK me KaK li B BhIIIIeynoIDIHyTOiî: JeMJUIHKe 6bIJill OKpymeHhl KaMHHMll .
To, t.ITO o6Ma3Ka Ol.lara nO,ll;HllMaJiaCb K KpaHM MomeT CJIY:>KIITb yKa3aIIlleM, KOTOpoe
CJie.ri;yeT eIQe BHllMaTeJibHO npoBepHTb, t.ITO oropamllBaIOIQlle Ol.Iar KaMHll 6bIJill
TaKme o6Ma3aIIhI rmrnoiî:, no KpaftHeft Mepe nepBbie pH,ll;hI CHll3Y .
I1epe.ri; TeM KaK nepeliTll K pa36opy apxeonorllt.IeCKHX MaTepllaJioB , o6Hapy­
meHHhIX B )l{llJlllIQaX BToporo ropll30HTa, Mhl CtillTaeM noJie3HhIM OCTaHOBllTbCH Ha
Haxo.ri;Ke B O,ll;HOM ll3 mllJillIQ I I ropll30HTa (3eMIDIHKa D / 1 957) , a llMeHHo Ha o6noM­
Kax nepeHocHoro oqara .
I1oJIHoe OTCYTCTBlle TaKHX Haxo.ri;oK B mllJillIQax I ropll30HTa « ,UpyMyJI
HaQllOHam> li B .ri;pyrHX BhIIIIeyno1IDrnyThIX MecTax, npe.ri;IIIeCTBYIOIQHX II ropll30HTY
B « ,UpyMyn HaQHOHam> , cny:>1<aT, no HaIIIeMy MI-IeHmo .ri;oKaJaTeJihCTBOM Hatiana
llCnOJib30Ba!IllH nepeHOCHhIX oqaroB B 6onee no3,ll;HIOIO 3noxy . Mbl CtillTaeM, t.ITO
.ri;aTllpOBaIIlle no.ri;o6HhIX oqaroB B CytiaBe VIII-IX BB . BnoJine .ri;onycTllMO . 3m
TeM 6oJiee B03MO)l{H0, t.ITO li B .ri;pyrHX noceJieHIDIX 18 Toro me BpeMeHll, noHBJieHlle
nepeHOCHhIX oqaroB - o6IQell3BeCTHhliÎ: cpaKT .
06JIOMKll otiara B mllJillIQe ll3 « ,UpyMyJI HaQllOHaJI » yKaJbIBaIOT Ha tieThI­
pexyronLHYIO cpopMy nepeHocHoro ot.1ara c 3aKpyrneHHhIMll yrJiaMll . ,UoBOJILHO
xopOIIIO nocTpoeHHbIH ll3 CMeCll rJIHHhl li COJIOMhl 3TOT Ol.Iar cpaBHHTeJibHO ycTOHtillB
li TIQaTeJibHO OT,ll;eJIIDI : Ha noBepXHOCTll Ol.lara ecTb li CBoero po.ri;a yTop, noKpbIThlH
c o6e.HX CTOpOH TOHKllM CJIOeM meJITOH rJIHHhl .
KaK Tenepb Bll,ll;HO , TOJIIQHHa oqara He npeBbIIIIaJia 3 CM Hll K Kparo, Hll K
cepe.ri;HHe . l.JTO KacaeTCH ympa nepeHOCHoro otiara , TO ero BhICOTa - OKOJIO 5 CM ,
a TOJIIQHHa KOJie6JieTCH Mem.ri;y 4 CM y OCHOBa!IllH li 2 CM B BepXHeiî: t.IaCTll, TaKllM
o6pa30M YTOHt.IaHCb KBepxy .
Ha HeKOTOpbIX o6JIOMKax nepeHOCHOro otiara eCTb CJie)l;bl, no-Bll,ll;HMOMY noKa-
3bIBaIOIQlle, KaK nepeHOCllJill otiar c o)l;Horo MecTa Ha .ri;pyroe . TaK Ha o6noMKe oqara,
Cp. J. Kudrnac, Vyzkum na Klucovskem v Roce,
18 flo.Q06Hble O"larH .QOKyMeHTHpoeaHbl H B CJie.Qy10111HX
1 952, B AR, VI, t, 1 954, crp . 58. floCJie pecnBpa111m pa3- eeHax. 0HH "!acro BCTpe"!aKlTCll B XI-X I I B B . (Ha­
Mepb1 OTKpbITOro 3.QeCb nepeHOCHOro O"!ara paBHllJIHCb npHMep, B ,UHHoreTHH), O.QHaKO HX pa3Mepbl He Te ,
npH6JIH3HTeJibHO I M. 06JIOMKH nepeHocuoro oqara 'lTO B VIII-IX BB . : OHH ropa3.QO MaccHBHee. l1HTe­
6bIJIH o6Hapy>t<eHbl H Ha noceJieHHH B CnHHoace pecHo yKa3aTb, "!TO nepeHOCHble O"larH "!aCTO npHMe­
(,UaH Teo.Qopy, y1<. co"!.) flepeHOCHb1e oqaru HaUIJIH HllKlTCll erne H Tenepb B HeKOTOpblX MeCTHOCTHX.
H B (cp. I. Kostrzewsky , Les origine.<
IIoJibllle uanp. 11 lOroCJiaDHH (cp. I. Kostrzewsky, yk. CO"!., CTp .
d e la civilisation polonaise, flapH>t<, 1 949, CTp . 1 68) . 1 58, pHC . 78 b).

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390 MHPY,, ,Ll. MATER 16

sepoHTHO, qeTbipexyroJibHoii cpopMhI, Ha Kparo AJia , c mrnrneii CTopoHhI, rroqTH rro;::i;


YTOPOM ecTb ,ll;OBOJibHO CHJibHbIH H3rH6 , KaK 6y;::i;TO yKa3bIBaIOI.QHH, qTQ 3TOH CTOpo­
HOH oqar orrHpancH Ha Kpyrnoe 6pesHo, 6bITL MomeT, cnymHBIIIee KpaeM rro;::i;rrop1m,
cs0ero po;::i;a HOCHJIOK, Ha K01'0pbIX rrepeHOCHJIH oqar .
KepaMHqecKHii MaTepHan, o6HapymeHHhiii B mHJIHI.Qax II ropH30HTa B
(( .UpyMyJI Ha�HOHaJI » , KaqecTBeHHO OTJIHqaeTCH OT KepaMHKH, COCTaBJIHIOI.Qeii 06h1q­
HbIH HHBeHTaph 3eMJIHHOK rrepsoro ropH30HTa . Mb1 yKa3anH BhIIIIe , qTo B 3TOM
ropH30HTe IIOHBJIHeTCH 6oJILIIIOe KOJIHqeCTBO rJIHHHHOH rrocyp;hl nyqmero KaqecTBa ,
qeM rrpe,ll;hI)l;YI.QaH, KaK c TO�H 3peHHH COCTaBa TeCTa, TaK H cpaKTYPhl .
TecTO, H3 KOToporo BbIJierrneHbI 6onee TOHKHe cocyp;hI H3 mHJIHI.Q I I ropH30HTa
xopomo BhIMemaHo ; B ero cocTaBe ecTL, KaK H rrpem;::i;e , I.Qe6eHh, OAJiaKo OH MeJibqe,
a KOJIHqecTBO TonqeHbIX qererrKoB B TecTe 3HaqHTeJILHo MeHbme . Enaro;::i;apH nyq­
meMy COCTaBY TI.QaTeJILHee BbIMeIIIaHHOro TeCTa IIOBepXHOCTh cocy;::i;os ropa3,ll;O poB­
Hee, a o6biqffhie B rrpe;::i;hIAYI.QYIO 3rroxy mepoxosaTOCTH Tenepb TOJihKO cnyqaii:Hb1 .
3TH cocyp;hl BbI)l;eJiaHbl Ha roHqapHOM Kpyry . <l>opMOBKa Ha Kpyry Herro­
cpe;::i;CTBeHHO OTpamaeTCH H Ha o6I.Qeii apxHTeKTOHHKe cocy;::i;o s . EcnH Tynoso cocy­
;::i;os pyqHoii pa6oTbl H3oreyTO rroqTH paBHOMepHO, TO Ha 3TOT pa3 BbI)l;eJIHeTCH IIJieqo ,
KaK COCTaBHOH 3JieMeHT rrpocpHJIH . 0AJIOBpeMeHHO H3MeHHeTCH H TOJII.QHHa CTeHOK
cocy;::i;os . B OTJIHqHe OT rrpe;::i;mecTBYIOI.Qeii KepaMHKH, xapaKTepHoii qepTOH KOTO­
poii MQ)l{HO cqHTaTb 3HaqHTeJILHYIO H qacTO HepaBHOMepHyIO TOJII.QHHY CTeHOK H
B qacTHOCTH ;::i;Ha cocy;::i;a , B BhICOKOKaqecTBeHHoii KepaMHKe II ropH30HTa «.Upy­
MYJI Ha�Hottam> Ha6nro;::i;aeTcH HpKo BbipameHHoe yToHqeHHe CTeHoK H ;::i;Ha cocy;::i;oB .
HapH;::i;y c H3MeHem1eM rrpocpHJIH cocy;::i;o B , OTMeqaeMhIM rrpH cpaBHeHHH rnH­
HHHoii nocy;::i;h1 H3 o6oHx ropH30HTOB «.UpyMyn Ha�HOHam> , cne;::i;yeT oco6eHHO rro;::i; ­
qepKHyTh H IIOHBJiem1e opHaMeHTa Ha cocy;::i;ax II ropH30HTa . foBopH 3TO , Mbl MeHhIIIe
HMeeM B BHAY yKpamem1e BeHqHKQB cocy;::i;oB HqeliKaMH, IIOCKOJILKY Mbl 1-1axo;::i;HM
cocyp;hl c opnaMeHTOM Ha BeHqHKe l<aK B rrepBOM, TaK H BO BTOpOM ropH30HTax .
Mb1 HMeeM Terreph B m1;::i;y rr0Hsnem1e opHaMeHTa Ha rrneqe H Tynose cocy;::i;a ,
rrpep;CTaBJIHIOI.Qee co6oii eI.Qe OAHH OTmiqlITeJibHblH :meMeHT HOBOH KepaMHKH
(pH;:. 8/4--- 1 0) .
CocTaBHbie 3JieMeHTbl opHaMeHTa - ropH30HTa.JlbHaH H BOJIHHCTaH JIHHHH ;
OHH qacTO IIOHBJIHIOTCH BMecTe ' rrpHqeM ropH30HTaJILHaH JIHHHH pa3p;eJIHeT IIOBepx­
HOCTb cocyµ;a Ha yqacTKH, yKpameHHbie BOJIHOo6pa3HOH JIHHHeă . fopH30HTaJILHbie
JIHHHH IIOHBJIHIOTCH no OAJIOH HJIH IIOJIOCaMH ; B IIOCJieAJieM cnyqae OHH Y3KHe II
He CTOJih rny6oKHe . Ilo;::i;o6Ho 3TOMY H BOJIHHCTaH JIHIIHH 6brnaeT JIH6o rrpocrnii -
Tor;::i;a ona IIIHpe H c 6onee IIIHpOKHMH H3rH6aMH (rro-BH,ll;HMOMY' ee rrpOBO)l;RJIH 3aKpyr­
JieHHbIM rrpe;::i;MeTOM) - JIH6o MHO)l{eCTBeHHOH , c MaJihIMH H3rH6aMH (ee rrpoBO)l;HJIH
rpe6HeM) . B OCHOBHOM, OTMeqaeM , qTQ opHaMeHT IIOKpbIBaeT IIOBepXHOCTh cocy;::i;a
JIHIIIL OT rrneqa BHH3 (rrneqo TaKme opnaMeHTHpoBaHo,) OAJiaKo ecTL cnyqaH, 1mr;::i;a
H ropJibIIIIKO IIOKpbITO opHaMeHTOM (pHC. 8/4) .
IloHBJieHHe KepaMHKH nyqmero KaqecTBa He 03HaqaeT, O)l;HaKO , qTo H3 )l{lf­
JIHI.Q I I ropH30HTa coBepmeHHo Hcqe3na 6onee ;::i;peBHHH KepaMHKa, BbIJierrneHHaH
OT PYKH. Ero IIOJIL3YIOTCH , Ho B MeHLIIIeii rrporrop�HH, qeM B rrpe;::i;mecTBYIOI.QyIO
311oxy , H oHa yme ne HBJIHeTCH 6onee xapaKTepHoii ;::i;nH rroceneHHii 3Toro ypoBHH .
Ilop;hITomHBaH BhIIIIe cKa3aHHoe, cqHTaeM HY)l{HhIM BhIBBHTL 3JieMeHThI,
cyI.QecTBeHHbie )l;JIH xapaKTepHCTHHH Kam;::i;oro rroceneHHH B OT)l;eJILHOCTH H IIOJie3-
Hhie rrpH IIOIIbITKe ;::i;an1poBaTb 3TH KOMIIJieKCbl .

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17 CJIABRHCKHE nocEJIEHHR B CYYABE 391

1) I1ocenem1e B «llln:noTe » : mHJin:ma THna 3eMJUIHOK , rny6n:Ha KoTopbIX He


npeBhIIIIaeT 1 , 10 M. B mn:nn:me ecrL oqar, pacnonomeHHbiiî: B o;::i;HoM H3 yrnoa 3eM­
JIHHKH n: oropomeHHhiiî: KaMHHMH . HaM He H3BeCTHhI cnyqan: o6Ma3hIBaHHH co6cT­
BeHHo oqara n: 0Kpyma10mn:x ero KaMHeiî: .
Haiî:;::i;eHHaH B «llln:noTe » rJIHHHHaH nocy;::i;a BhrnenJieHa HCKJIIOqn:TeJILHo oT
PYKH H3 rpy6oro TeCTa, H306Hny10mero KpynHbIM me6HeM H TQJiqeHbIMH qepenKaMH .
BeHqHK cocy;::i;oa aecLMa HeBbICOK n: cnerKa omrHyT Hapymy ; qacTO ero 06pa3yeT
3aKpyrJIHiomaHcH Hapymy BHYTPeHHHH cTopoHa cocy;::i;a . He o6ttapymeHo cocy;::i;oa
c opHaMeHTOM .
2) IToceneHn:e B «KypTH .IloMHHCK3 » : THn :>rurnn:ma He yTot.IHeH, O;::J;Ha.Ko ,
cy,[VI no HeKOTOpbIM Ha6JIIO)l;eHHHM , OHO TaK)l{e 6bIJIO 3eMJIHHKOH . <t>opMa mill;:e:i; HHOH
3;::J;eCh rJIHHHHOH nocy;::J;hl HBJIHeTCH npO;::J;OJI)l{eHHeM cpopMbl KepaMHKH H3 «IIIHilOTa » ,
O)];HaKo cocy)];bi pyt.IHoiî: pa6oTbl - He e;::i;HHCTBeHHaH KaTeropHH . 3;::i;ech IlOHBJIHIOTCH
cocy;::i;h1, BhI;::J;eJiaHHbie HJIH n:cnpaaneHHbie Ha Me;::i;neHHo apamaiomeMcH Kpyry .
HaqHHaroT rroHBJIHTLCH cocy;::i;h1 c aeHqn:KoM , yKparneHHbIM cpaBHHTeJILHO rny601m
Bpe3aHHblMH KOCbIMH JIHHHHMH .
3) IToceneHn:e B «.IlpyMyn HaQHOHam> .
a) fopn:30HT I : mHnn:ma THna 3eMJIHHKH, BbipbITbie Ha rny6HHe ;::i;o 1 ,30 M .
Qqarn: H3 menToiî: rJIHHhI, oKpymeHHhie KaMHHMH H o6Ma3aHHbie rnn:Hoiî: . KepaMm<a ,
co;::i;epmamaH Te me 3JieMeHThI rrepexo;::i;a K roHqapHoMy npon:3ao;::i;cTBY Ha Me;::i;neHHo
apa�aiomeMCH Kpyry, qacTn:t.IHo HanoMHHaeT rJIHHHHYIO nocy;::i;y H3 « KypTH .IloMHH­
CK3 » . B KaqecTBe 3JieMeHTa opHaMeHTHKH noHBJUieTCH Hqeiî:Ka Ha aeHqHKe cocy;::i;a .
6) fopH30HT I I : mn:nn:ma THna nony3eMJIHHOK , rny6HHa MeHLrne, oHa Kone-
6neTcH Me)l{f.ly 0,60 H I M . Qqarn: , BbICTpoeHHbie , BepOHTHO , B yrny )l{HJIHm, H3
oqn:meHHoiî: meJITOiî: rJIHHbl , HaCbinaHHOH nocJie IlOCTpoiî:KH 3eMJIHHl{H . Qqar OKpy­
)l{eH KaMHHMH H o6Ma3aH rJIHHOH ; HH)l{HHe pH;::J;bl KaMHe:iî: TaKme o6Ma3aHbl rJIHHOll .
He y;::i;anocL ycTaHOBMTL, 6bIJIM JIM KaMHM cKpenneHhI 3eMne:iî: ; aepoHTHo , ;::i;a .
B mn:nttmax I I ropH30HTa anepBhie noHBJUIIOTCH o6noMKM nepeHOCHhIX oqa­
roa , qTo eme 6onLrne OTJIMqaeT 3TOT ropM30HT oT ocTaJILHhIX . B 3TOM ropn:3oHTe
o6HTaHHH BnepBbie Ha6JIIOJ];aeTCH KepaMHKa, yKparneHHaH ropM30HTaJILHblMH li
npOCTbIMM HJIM MHO)l{eCTBeHHbIMM BOJIHoo6pa3HbIMM JIMHHHMH .
*

0TKpbITMe Tpex cnaBHHCKHX noceneHMii B Cyqaae, a TaKme TO o6cTOHTeJib-


cTBO (BbITeKa10mee H3 BbIHBJieHHOH HaMM CBH3M Me)l{)];y Haxo;::i;KaMH B HHX) , qTo ,
B o6mn:x qepTaX, noceJieHHH xpoHOJIOl'MqecKH CJie)l;)'IOT O)l;HO 3a ;::i;pyrMM, C03)l;aIOT
npe;::i;ro
r cbIJIKH K aHaJiorMqHbIM MCCJie)l;OBaHMHM M B TO me BpeMH ;::i;aIOT IIOBO)l; K
3aKJiioqeHHHM 6onee rnttpoKoro xapaKTepa 06 3BOJIIOQHH o6HapymeHHoii B Cyqaae
KYJihTYPbI .
ITpaa;::i;a , B ;::i;aHHblll MOMeHT y Hac eme HeT Heo6XO)l;HMbIX 3JieMeHTOB )l;JIH
;::i;aTMpOBaHHH Bcex pa36HpaeMbIX 3)l;eCb CJiaBHHCKHX KOMilJieKCOB , qTO C03;::i;aeT Heo6-
XO)l;MMOCTh ycTaHOBJieHHH )l;OCTOBepHbIX attanorlliî: c OTKpbITHHMM B ;::i;pyrn:x MeCTaX ;
3To e;::i;HHcTBeHHaH B03MO)l{HOCTL onpe;::i;eJIMTL xp0Honorn:10 M KYJILTYPY Haxo;::i;o K
B Cyqaae .
0T.KpbITHH B (( IIIHnoTe )) 19 c CaMoro HaqaJia rrpMBJieKJIM BHHMaHHe HCCJie;::i;o ­
BaTeJieii caoeiî: HOBH3HOH ; B CBH3M c MX ;::i;aTHpOB.KOiî: 6bIJIO Bbl)l;BHHYTO HeCKOJihKO
18 OcTaTKH nepsoil CJiaBJUICKOH 3CMJillHKH e eapnTeJibHOM coo6meHHH o pacKon1<ax 1 9 5 3 r. e Cyl!aee,
u lllnnoTe » enepBbie KpaTKO ony6mrnoeaHbI e npe,r1- B SCIV, VI, I - 2, 1 95 4 , CTp. 300.

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?92 MHPt.IA ,U. MATEA 18

ITpeAJIO>Kemm:, O)J)Iai<o Bce yi<a3bIBam1 Ha VI B . 2° KaK Ha AaTy post quem.


JlmIIL B o�oii pa60Te 3AeIIIHee CJiaBHHCKOe ITOCeJiem1e COBeprneHHO OIIIH60tIHO
BKJIIoqaIOT B I<aTeropHIO KOMilJieKCOB KYJILTYPbl rmrnqa I - JlyKH PaiiKOBe�KOM
H gaTHPYIOT ero Ha 3TOM OCHOBaHHH 21 •
EcJIH AO HeAaBHero BpeMeHH AaTHpOBaHHe KOMITJieKca B « IllHITOTe » VI­
VII BB. 6bmo cKopee rHITOTeTHtIHhIM 22 H ocHOBbIBaJioCL IToqTH IICKJIIOqHTeJihHO
Ha MaJIO pa3BHTOM xapai<Tepe HaiiAeHHOM TaM KepaMHI<H ITO cpaBHeHHIO c ApyrHMH
CJiaB.HHCKHMII HaxOAKaMH ITOCJieAyIO�IIX 3ITOX, TO COBCeM HeAaBHIIe IICCJieAOBaHIDI
BbIHBIIJIII HOBbie MaTepIIaJibl ' ITOATBep}l{AaIO�IIe rrpeAJIO:>KeHHyIO ITpe}l{Ae AaTII­
poBKy. CpeAII 3TIIX HOBhIX HaxOAOK, CTOJIL �eHHhIX AIDI AaTIIpomlHIDI I<OMITJieKca
(( IIIIIITOT )) ' YITOM.HHeM : (( ITaJibqaTyIO )) qm6yJiy II3 6pOH3bl II HaI<OHetIHHI< CTpeJibl
c (( pe6paMII )) II BKJiaAbIIIIeM 23 • IlpII cpaBHeHIIII c HeKOTOpbIMII aHaJiorIItIHblMII
HaxOAKaMII B cJiaB.HHCKIIX KOMITJieKcax Ha TeppIITOpIIII PyMhIHCKoii Hapo�oii Pec­
ITy6JIHI<II II 3a ee ITpeAeJiaMII BII�O, qTQ MaTepIIaJibl II3 (( Ill IIITOTa » COBeprneHHo
COOTBeTCTBYIOT 3TOM KaTeropIIII, OOOCHOBblBaH II ITOATBep:>KAaH ITpeAJIO:>KeHHbie AIDI
KOMITJieKCOB xpoHOJIOrIIqecKIIe rpaH�bl . B CBH3II c 3TIIM ynoMHHeM OTKpbITIDI Ha CJia­
BHHCI<OM MOrIIJibHHI<e c TPYITOCO}l{}l{eHIIeM B C3paTa-MOHTeopy ' CBIIAeTeJILCTBYIO�IIe
o cy�eCTBOBaBrneii 3AeCb cl>a3e ' COBpeMeHHOM l<OMITJieKcy (( IIIIIITOT )) ' II oco6eHHO
�eJiyIO rpyITITY HaxOAOI< Ha TeppIITOpIIII CoBeTCKoro CoI03a, c KOTOpbIMII HaXOAKII
B IllIIITOTe ITpeACTaBJUIIOT aHaJiorIIII, IIHOrAa AOXOAH�He AO TO:>KAeCTBeHHOCTII .
CyAH: ITO 3TIIM aHaJIOrIDIM , KaK yme BIIAHO Tenepb, OTKpbITYIO B IllIIITOTe MaTepIIaJib­
HYIO KYJILTYPY MO>KHO cqIITaTb BOCTOtIHO-KapITaTCKIIM BapIIaHTOM KYJILTYPbl CJiaBHH,
HaxOAIIBIIIIIXCH Ha orrpeAeJieHHOM CTaAIIII pa3BIITIDI' ITpeACTaBJUIIO�eii aHaJiorIIII II
Bb1pama10�eiicH Ha TeppIITopIIII CoBeTcKoro Co103a B OTKpbITIIHX B He3BIICKO 24
II AP · 25 ' COBOKYIIHOCTb rrpII3HaKOB KOTOpbIX orrpeţJ;eJIIIJia TaK Ha3hIBaeMbIM (( )l{IITO­
MIIpc1<0-Kopqai<oBCKIIM TIIII » 26 CJiaBHHCKOM KepaMHI<II .
TaKIIM o6pa30M, Ha OCHOBaHIIII OTKpbITIIM B ITOCeJieHHII (( IIIIIITOT » , K KOTOpbIM
A06aBHM II AaTIIpoBKY, rrpegnomeHHYIO AIDI 1<epaMHI<II « )l{IITOMIIpcKo-KopqaKoB­
cKoro TIIITa» (VI-VII BB .), a TaK:>Ke Ha6JIIOAeHIDI B .n;pyrIIX MeCTaX Ha TeppIITOpIIII
20
IlpH ony6IIllKOBaHHll HX nocne OTKpbITIU! 24 E. K. qepHbIW, MHorocnofuloe noceneHHe y
aBTOp 3TllX CTpOK npe,nJIO)f{llJI (TaM >t<e) AaTllpOBaTb cena He3BH3Ko Ha ,ll;H ecTpe, B KS, 6 3 , 1 956, crp. 48
11x VI-VI I I B B . 0.nttaKo, I<aI< .noKa3an11 ilaJI&Heilm11e 11 cne.u.
26 C
HaXO,[IKll, 3Ta AaTllpORKa OKa3aJiaCh CJillWKOM WllpOK(l tt . p . M . IO . Epai14rnc1mi1, Hcc,1eâ0Bam1e flacmb1p­
E1.1..1e .no Toro, 'ITO HOBeiim11e OTKpb!TllH .nam1 B03MO)f{­ cKozozopoâuUJa B 1955 z . , R KSIA- Kiev, 7 , 1 95 7 ,
HOCTb 6onee orpaHH'ICHHOro xpOHOJIOrH'ICCI<Oro onpe­ CTp. 94-96 ; CM . H r . IL Cm1ptt0Ra, Pa6omb1 Janaâ110-
,neJieHHH, Map1111 KoMma OTHecna 3TH Haxo,uKH K VI­ yKpaw1cKou JKcneâu11uu B 1954 zoây , e KS, 6 7 , 1 95 7 ,
VII BB. 3To ,naTnpoeattue ocTaeTCH B cune (Maria cTp. 1 0 1 H cne.n.
Chişvasi -Comşa, Unele concl uzii istori ce pe baza 28
CM . K. B. Kyxapemrn, C.iaBRllCKue âpeB11ocmu
ceramicii din secolele VI - XII, B SC IV, 1 - 4 , 1 95 7 , V-IX BeKoB 11a m< ppumopuu npunRmcKozo KpaR, e
CTp. 268, npllM . 9). KS, 5 7 , 1 95 5 , CTp. 37.
27
21
M . Petrescu - Dîmhoviţa, Slovans k e si dliskd v I l pH pacKOilKaX 1 9 5 8 r . B 11cTpllll o6Hapy)f{llJlll
Moldavskej oblasti Rumunska, B Slovenskâ Archeo­ B nocne,nHeM KyJI&TypHOM CJIOB e , o603Ha'leHHOM CJie-
l6gia, VI, 1 , 1 95 8 , crp. 2 2 8 11aMH Cl!JlbHOro 06)1{11ra' HepaMl!4CCHllH MaTepHaJI '
22 C
p . pa6oTy aeTOpa, Contribuţii l a rnnoaşterea BeC&Ma CXOilHbIH c o6ttapy)f{eHHbIM fi (( lli11n0Te ))

ceramicii slave de la Suceam, B SCIV, X, 2, 1 95 9. (Cp. M. D. Matei, Contri buţii . . . , cTp . 428 , puc.
23 HaKOHC'IHllK CTpeIIbl H e1.1..1 e HCCKOJ!bKO npe.u­ 8 H cTp. 429). To, 'ITO 3TOT MaTep11an ,11,aT11pyeTCH
MeTOB, o6Hapy>t<eHHble B 3CMJIJIHKe, eepOllTHO, H3 up11 noMOl.1..1 11 MOHeT Ha,iana V I I e . (11MnepaTopoe
rpynnb1 3CMJIJIHOK, pacnono>t<eHHOtt 3a n pe,ue.'!aMH <l>oKll 11 repaKJill JI ) , HB.'IJleTCH JlllWHllM no,ueepm,ne­
nocenett1111 «lliunoT » , n o eocxc.n111.1..1 e i1 I< Toil :mc ::mc xc , Jlll e M npaBllJ!bHOCTll npe,UIIO/HCHHOro .nantpOB3HllH
e1.1..1 e He ony6n11KoBaHbI . nocenett1111 B « lli11n0Te » .

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CJlABRHCKHE nocEnEHHR B CY'!ABE 393

PHP 27 , MhI cq1uaeM BIIOJIHe o6ocHOBaIIHO rrpe.r:i;Jio»<HTh oamupo6KY noce11eHuR 6


« filunome » 6mopou no1106uHou VI 6. u Ha11,a110M VII 6.
llcxo.r:i;H H3 TOro, qTQ B PyMhIHHH HYJILTYPHYIO cpa3y, o HOTopoif MhI roBopHJIH
BhIIIIe , o6Hapy»<HJIH B noce11eHuu BrrepBhie B « IlIHIIoTe» , ee Ha3BaJIH cpa3oif « CyqaBa­
IlimIOT» 28 . 0Ha rrpe,[J;CTaBJUleT iJpe6Heuiuy10 00 CUX nop U36eCmHy10 cmaOUIO pa36UmUR
c11a6RHCKou KYAbmypbl Ha meppumopuu PyMblHcKou HapoiJHou Pecny611uKu, .r:i;oHy­
MeHTHpoBaHeyIO - IIOBTOpHeM - .He TOJibHO TYT 29 .
yCTa.HOBHB .r:i;aTHpOBHY H yqHThIBaH BhIIIIeyHa3aHHhie .r:i;aHHhie o CBH3H Me:>K,ll;y
rroceJieHHeM B IlIHIIOTe H xpoHOJIOrHqecKH 3a HHM IIOCJie,[J;OBaBIIIHMH rroceJieHHHMH
B CyqaBe, a TaH»<e pe3yJILTaThI .r:i;pyrnx pacHorroK 3 0 , MbI cqmaeM, qTQ BTopoe
cJiaBHHCKoe rroceJieHne B CyqaBe - a HMeHHO rroceJieHne B « KypTH ,UoMHHCK3 »
MO»<Ho oTHeCTH K VII B . K TOMY me rreptto.r:i;y, B03MO:>KHO , Bocxo.r:i;HT H rrepBbm ropn-
30HT o6HTa.HHH Ha rroceJieHHH B « ,UpyMyJI H�HoHam> . Me:>K,ll;y 3THMH rroceJieHHHMH
ecTh a.HaJiorHH, orrpaB,[J;hIBaIO�He HaIIIe rrpe.r:i;Jio»<eHne .
qTo KacaeTcH BToporo ropH30HTa o6HTa.HHH B rroceJieHHH «JI:pyMyJI Hau;noHam> ,
TO onpe.r:i;eJieHHe ero KYJibTYPbl H .r:i;aTHpOBaHHe He rrpe,[J;CTaBJUleT oco6eHHhIX Tpy.r:i;­
HOCTeH , IIOCHOJibKY ero MO)l{HO 6ecnpeIIHTCTBeHHo BHJIIQqlfTb B HaTeropHIO OTHpbITHH,
o6ocHOBaBIIIHX IIOHHTHe <<HYJibTYPbl rJIHHqa-JlyKa PafumBeU:KaH » , xapaKTepHOH
,[J;JUI VIII-IX BB . Ha cpaBHHTeJihHO o6IIIHpHoif TeppHTOpHH, oxBaTh1Ba10�eif
6oJibIIIyIO qacTb TeppHTOpHH PHP 31 H 10ro-3arra,[J;HhIX o6JiacTeif CoBeTcHoro Co103a 32 •
0,[J;l-IaKO , IIOCHOJibHY HH:>KHHH xpoHOJiornqecKaH rpaHHu;a 3TOH Hy.JIDTYPbl IIO
pa3HOMY onpe.r:i;eJIHeTCH HCCJie,[J;OBaTeJUIMH - O,[J;HH .r:i;arn:pyIOT ee BTOpOH IIOJIOBHHOH
VII B . 33 , a .r:i;pyrtte - VIII B . , MhI cqnTaeM u;eJiecoo6pa3HbIM rro.r:i;qepKHyTL, qTQ
.r:i;JUI TeppHTopHH PHP .r:i;onycTHMO JIHIIIh .r:i;aTHpoBa.HHe KOHU:OM VII B . 0Ho o6H3a­
TeJihHO , 6y.r:i;yqM OCHOBaHO Ha qpe3Bbitia.fuIO BaHCHhIX OTHpblTHHX . TaH, HaXO,[J;Ka
HeKOTOpblX KepaMHqecKHX MaTepHaJIOB THIIa Tex, KOTOpbie o6biqff0 cqlfTalOTC.R
xapaHTepHbIMH ,[J;JUI Hy.JIDTYPhl rJIHHqa I - JlyKa PaiiKOBeu;HaH (rrpaB.r:i;a , Ha 6oJiee
28
TaM m e . IToc1<0JJbHY B CY'1aee ecTb H HOM­ c Tpynoco>1<meHHe.-.i B C3paTa-MoHTeopy. AHanorH'l­
nneHCbI 3nOXH pa3BHTOro qieo;:taJJH3Ma(XIV-XVII BB.), HbIC Haxo;:t1<H c;:ienaHbI B TionHHe (HP EonrapHR)
Mb! no;:ipa3;:teJJHJlH OTHpb!THR Ha ;:tBe OOJlbWHe HaTe­ (ycrHoe coo61ueHHe - )KHB1<a Bb1>1<apoea) (cM. H
ropHH B JaBHCHMOCTH OT nepno;:ia, H HOTOpOMY OHH )K. Bb1>1<aposa, Pa1mec11aBRHCKaR KepaMuKa u1 ce11a
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ceputurile vieţii urbane la Sucea<•a, B SC IV, XI, I , o6HapyH<eHbl BO MHOrHX Mecrax, H3 'IHCJJa l<OTOpbiX
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394 MHPYA ,ll . MATEA 20

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.

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DIE BULGARISCHE HERRSCHAFT NORDLICH DER DONAU
WĂHREND DES IX. UND X. JH.
IM LICHTE DER ARCHĂOLOGISCHEN FORSCHUNGEN

Die Frage cler Ausbreitung des ersten bulgarischen Reiches nordlich cler
Donau wurde sowohl von rumănischen als auch von auslăndischen Geschichts,
forschern des ofteren erortert. Der zur Verfilgung stehende beschrănkte Raum
gestattet nicht, hier sămtliche Ansichten cler verschiedenen Fachleute, die sich
mit diesem Problem ausfohrlicher vori.ibergehend befaBt haben, eingehender
darzustellen. Wir erinnern blof3 daran, daf3 alle diese Ansichten im wesentlichen
auf zwei zurilckgefilhrt werden konnen : einerseits auf die Meinung, die clas Be,
stehen einer bulgarischen Oberherrschaft nordlich cler Donau wăhrend des IX.
und X. Jh. vertrat (von auslăndischen Forschern K. Grot, L. Niederle, V. N. Slat,
arski, N. S. Derschawin sowie die rumănischen Historiker A. D. Xenopol und
C. Daicoviciu) 1, und andererseits die Ansicht jener, die eine solche Herrschaft
in Abrede stellten (N. Densuşianu, N. Iorga , N. Bănescu und andere) 2 •
In jilngster Zeit wurde die Frage cler Bulgarenherrschaft nordlich cler
Donau von P. P. Panaitescu wieder aufgegriffen, cler auf Grund byzantinischer,
franzosischer und bulgarischer schriftlicher Quellen sowie auf Grund anderer
Belege zu cler Schluf3folgerung gelangt, daf3 im IX.,X. Jh. eine bulgarische Herr,
schaft bestanden habe, die sich auf die Dobrudscha, Muntenien und Oltenien,
auf clas Banat und Transsilvanien sowie auf einen Teii cler Moldau erstreckte.
Die W estgrenze des Bulgarenreiches lag an cler TheiB ; im W esten war clas
Frănkische, im Nordwesten clas GroBmăhrische Reich Nachbar cler Bulgaren,
im Osten waren es die Ungarn von Atelkuz, wobei wahrscheinlich cler Prut
die Grenze bildete 3•

1 K. I. Grot, Mopa8uR u Maobllpbl c no11011U11bl 2 N. Densuşianu, Note critice asupra scrierii lui
IX oo 11a'la11a X se1<a, Sanct Petersburg, 1 88 1 , S. 83 - A. D. Xenopol, Teoria lui Rosler, Bukarest, 1 885 ;
97 ; Liubomir Niederle, Slot•dnskt! starozitnosti 11, Prag, N. Iorga, La Mact!doine dace, in RHSEE, X, 1 93 3 ;
1 906 ; W. N. Slatarski (Zlatarski), Geschichte der N. Bănescu, L'ancien Etat bulgare et les pays roumains,
B ulgaren ; N. S. Derschawin, HcmopuR Eo11zapuu, Mos­ Bukarest, 1 94 7.
kau-Leningrad, 1 946 ; A. D. Xenopol, Teoria lui RCis­ 3 Al. Grecu (P. P. Panaitescu), Bulgaria în
ler, Studii asupra stăruinţei Rominilor în Dacia Traiană, nordul Dunării î n veacurile al IX -iea şi al X -lea, in
Jassy, 1 88 4 ; C. Daicoviciu, La Transylvanie dans SCIM, I, 1 950, S. 223 - 236.
l'antiquitt!, Bukarest, 1 945 , S. 2 1 2 - 2 1 J.

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396 �!A R I A COMŞA 2

Da die schriftlichen Quellen sparlich und unklar sind, kann clas Problem
auf Grund solcher Belege nicht endgi.iltig geklart werden. Die archaologischen
Ergebnisse konnen die schriftlichen Quellen erganzen und in neues Licht ri.icken.
Einer cler ersten archaologischen Funde, cler sich auf diese Periode bezieht,
ist Fr. Schuster zu verdanken, cler im Jahre 1 865, in cler Nahe von Sebeş, zwei
Skelettgraber mit kennzeichnenden Beigaben auffand. Wegen des damaligen For­
schungsstandes konnte cler Fund allerdings nicht datiert werden '· Ebenso wurde
clas aus alteren Grabungen aus Pantelimonul de Sus (Ulmetum) 5, Garvăn (Dino­
getia) 6, Dămăroaia 7 usw. stammende Fundgut cler romisch-byzantinischen Epoche
(VI. Jh.) zugewiesen und daher in ethnischer Hinsicht unzutreffend eingeordnet.
Die insbesondere in den letzten zehn Jahren in cler Dobrudscha, in Mun­
tenien und Oltenien, in Si.idtranssilvanien und in cler Moldau durchgefi.ihrten
Untersuchungen ermittelten zahlreiche Funde (Siedlungen und Friedhofe), die
aus dem IX. und X. Jh. stammen und fi.ir die hauptsachlich zwei Kategorien von
Keramik kennzeichnend sind.
Zur ersten Gruppe gehoren GefăBe von rotlich-brauner oder weiBlich­
blaBroter Farbe, aus Ton mit Steingrus gemagert, cler unter Luftzufuhr gebrannt
wurde. Die kennzeichnende Form sind Topfe von 10 bis 30 cm Hohe, die in
mehreren Varianten vorkommen, welche sich aus alteren lokalen Typen, aus
fri.ihslawischen Formen und aus cler protobulgarischen Gruppe von Saltowo
entwickelt haben. Die kennzeichnende Verzierung bilden sich wiederholende
Bander aus parellelen oder W ellenlinien, die manchmal « Augen » bilden, oder aus
waagerechten Linien, die gesondert oder in Verbindung mit W ellenlinien oder
Gruppen senkrechter und schrăger rings um den GefăBhals angeordneter Linien
vorkommen 8• ln cler Dobrudscha, in den Siedlungen in cler Nahe des Steinwalles 9,
in Capidava 1 0, in Garvăn, in Basarabi 11 usw„ sowie in cler Donauebene, in Ileana 12,
wurden auch Gefă13e (Topfe und amphorenartige Kri.ige) zu Tage gefordert, die
aus weiBlich-blaBrotem oder gelblichem Ton hergestellt sind und deren Verzie­
rung aus senkrechten oder gitterformig unregelmaBig liber die GefăBoberflache
verteilten Streifen besteht. Diese Verzierung wurde vor dem Brennen cler GefăBe
mit rotem oder gelbem Ocker hergestellt.
Zur zweiten Gruppe gehoren GefăBe aus feinem Ton, die ohne Luftzu­
fuhr gebrannt wurden und daher graue oder schwarze Farbe aufweisen. Kenn­
zeichnende Formen sind Topfe (mit kugeligem Korper, gedrungenem zylinder-
4 K. Horedt, Ceramica slavă în Transilvania, keit mehrere Gruppen verschiedener Herkunft vor­
in SCIV, II, 2 , 1 95 1 , S. 202 und Tf. VIl/6 - 7 ; X/9. liegen. Vgl. M . Chişvasi-Comşa, He1wmopble ucmopu­
1 V. Pârvan, Cetatea Ulmetum, II, l , Bukarest, ttecKue llblllOObl 6 Cllll3U c 11eCKOA&KUMU apxeoAOlUtteCKUMU
1 9 1 4, Tf. XXVI l/2, und XXVIIl/ l , 6, 8. naMnm11uKaMu VI-XII 66. 11a meppumopuu PHP, in

• Gh. Ştefan, D i nogetia 1, in « Dacia », VII - VIII, « Dacia », N. S. I , . 1 95 7, S. 3 1 4 - 3 2 3 .


1 93 7 - 1 940, Bukarest, 1 94 1 , S. 40 1 - 42 5 . 1 Mitteilung Eugen Comşa.

7 D. V. Rosetti, Siedlungen d e r Kaiserzeit und 10 R. Florescu, Unele obsernaţii cu privire la

der V iilkerwanderungszeit bei B ukarest, i n « Germania», ceramica decorată cu culoare roşie din aşezarea t îrzie
1 8, 1 934, Gruppe Dămăroaia, B, S. 2 1 0. de la Capidava, in SCIV, IX, l , 1 958, S. 1 3 1 - 1 3 9.
1 Fur diese Gruppe von GefaBen wird i m allge­ 11 I. Barnea und V. Bilciurescu, Descoperiril e
meinen falschlich die Bezeichnung « slawische Kera­ de la Basarabi, Mitteilung, die a m 2 9 . Dezember
mik » oder « Keramik slawischen Typus » verwen· 1 95 8 im Rumănisch-Sowjetischen Seminar for Archăo­
det. Eine năhere Analyse cler Tăpferscheibe die zu logie und Ethnographie vorgelesen wurde.
ihrer Herstellung client, des Formgutes und des 12 Mitteilungen Vlad Zirra.
Verzierungssystems beweist jedoch, dal3 in Wirklich-

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3 D I E B C L G A R I SC H E H E RRSCHAFT :\ O R D LI C H D E R DONAU 397

formigme Hals, mit nach auBen zu ringformig verdicktem Mundsaum), die bis,
weilen auf dem Korper oder auf den Schultern, je einen kleinen durchbohrten
Osenhenkel tragen, sowie Kri.ige (mit bauchigem Korper, wobei cler grofite Durch,
messer oft unterhalb cler Mitte des Korpers liegt, zylinderformigem Hals und
eingedelltem Mundsaum ; cler Henkel reicht von cler Mitte des Halses bis zu den
Schultern des GefăBes). Die Verzierung besteht aus waagerechten oder senkrecht
zu einem Gittermuster angeordneten, eingeglatteten Linien. Diese Kategorie ist
eine Fortsetzung cler graufarbigen oder schwarzen Tonware mit eingeglattetem
Muster cler protobulgarischen Kultur von Saltowo 13•
Diese Kultur, die wir in Hinblick auf ihr Entstehungsgebiet Balkan,Donau,
Kultur nannten, stellt die Vereinigung einer ortlichen thrakisch,dakischen, roma,
nisierten Komponente mit slawischen und protobulgarischen Elementen cler
Saltowo,Kultur dar, zu denen byzantinische Einfli.isse hinzukommen 14• Die
Verschmelzung cler einzelnen Bestandteile endet ungefahr zu Beginn des IX. Jh. ;
gleichzeitig beginnt die Verbreitung dieser Kultur liber ein weites Gebiet links
cler Donau (siehe Karte, Abb. 7 ).
Die Funde nordlich cler Donau weisen mit dem gleichzeitigen Material
aus Pliska, Madara, Preslaw, Rasgrad, Popina (obere Fundschicht), Rasdelna usw.
si.idlich cler Donau, gemeinsame Zi.ige auf und unterstreichen die kulturelle Ein,
heit, die im IX. und X. Jh. auf beiden Ufern bestand und unseres Erachtens eine
Folgeerscheinung cler Machtausbreitung des ersten bulgarischen Reiches und
cler dadurch geschaffenen politischen Einheit war.
AuBer cler Keramik vom Typus Saltowo und anderer fi.ir die Kultur si.idlich
cler Donau kennzeichnender Merkmale, kann die bulgarische Herrschaft auf
dem Gebiete des heutigen Rumaniens auch durch protobulgarische Runenin,
schriften, sowie durch Zeichen belegt werden, die, auf Bausteine, GefăBe oder
andere Gegenstande eingeritzt sind und Runen darstellen oder aus solchen abzu,
leiten sind.
So wurde in cler fri.ihfeudalen Siedlung von Garvăn cler obere Teil einer
Amphora gefunden, auf deren Schulter mehrere Runenzeichen eingekerbt sind,

13 Ober die Herkunft der graufarbig-schwarzen H I. Nestor weist die Fundkomplexe nordlich

Keramik der Frilhfeudalzeit wurden verschiedene der Donau der « Dridu- Kultur » zu (vgl. I. Nestor,
Ansichten geăuBert. I. Nestor sieht sie els ein lokales a. e. O.). Unseres Erachtens ist diese Benennung
Erzeugnis an und erklărt ihr Vorkommen nordlich unzutreffend, da sie die Gebiete links der Donau
der Donau durch Weiterentwicklung der graufarbigen mechanisch von denen rechts dieses Stromes abson·
Keramik der Volkerwanderungszeit ; vgl. I. Nestor, dert, obwohl das Fundmaterial aufs klarste den
Contributions archeologiques au probleme des Proto· Nachweis for ihre eng miteinander verbundene Ent·
Roumains. La civilisation de Dridu. Note preliminaire, wicklung erbringt. Unsere Hypothese wonach im
in « Dacia », N. S., II, 1 95 8 , S. 3 7 1 - 382. Unseres IX. und X. Jh. im Karpaten-Raum eine in ihren
Erachtens bestehen zwischen der graufarbigen Ton· allgemeinen Zilgen einheitliche Kultur verbreitet
ware der Volkerwenderungszeit und der der Frilh· war, innerhalb deren allerdings mehrere ortliche
feudalzeit eine Reihe wesentlicher Unterschiede in Varianten bestanden, die sich vermutlich auch eth·
der Machart. Auch kann eine typologische Entwick­ nisch von einander unterschieden, wird durch die
lung der frilhfeudalen Formen aus der volker· jilngsten Grabungsergebnisse bestătigt. Eine derartige
wanderungszeitlichen Keramik nicht nachgewiesen ortliche Variante bildet auch der in Dridu aufge·
werden. O ber dieses Problem handelt ausfohrlicher fundene Aspekt, der auf die ostliche und nord-ostliche
Marie Comşa, Contribuţii la cunoaşterea culturii Muntenia zu beschrănken ist. Năheres ilber diese
strdromîne În lumina săpăturilor de la Bucov, in SCIV, Frege bei M. Comşa, Contribuţii la cunoaşterea eul·
X. 1, 1 959, s. 87 - 89. . .
turii strdromlne . , S. 93 - 94.

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398 M A R I A COMŞA 4

die ein Wort wiedergeben (Abb. 1 /1 ). Diese Runenzeichen wurden fălschlich als
kyrillische 15 oder als griechische mit kyrillischen Schriftzeichen vermischte Buch,
staben angesehen 16• Typologisch kann die Amphora mit Sicherheit dem Ende
des IX. bzw. dem Beginn des X. Jh. zugewiesen werden 17 •
Eine weitere, nur bruchsti.ickweise erhaltene Runeninschrift, die aus meh,
reren W orten besteht, wurde în Capidava gefunden. Die Runenzeichen waren auf
dem Schulterteil eines grauroten GefăBes, în den noch ungebrannten Ton ein,
geritzt ; clas GefăB ist mit mehreren, voneinander getrennten Băndern aus waage,
rechten Linien verziert 1 8• Die Inschrift di.irfte ebenfalls protobulgarisch sein.
Auf den W ănden des Felsenklosters im Kreidemassiv von Basarabi (Rayon
Medgidia, Region Dobrogea) wurden eingeritzte Zeichnungen entdeckt, die
religiose und weltliche Szenen und tierformige Gestalten darstellen, und auBer,
dem zahlreiche Inschriften. Einige von diesen, nur wenige, sind mit kyrillischen
Schriftzeichen, andere mit Runenzeichen geschrieben, bei einer dritten Gruppe
sind Runenzeichen mit slawischen Schriftzeichen des glagolitischen Alphabets
vermengt 19. Einige cler Runenzeichen von Basarabi wurden auch auf den graufar,
bigen Saltowo,Kri.igen in Nowi Pasar (Volksrepublik Bulgarien) 20 und Poarta
Albă 21 gefunden, sowie auf den amphorenartigen Kri.igen von Pliska 22 und Bucov 23
und demnach kann angenommen werden, daB zumindest ein Teil cler gefundenen
Runeninschriften aus cler gleichen Zeit stammt. Die Anfănge dieser Einritzungen
mi.issen în eine von cler Bekehrung cler Bulgarenchane zum Christentum nicht
allzuweit entfernte Zeit angesetzt werden, als die protobulgarische Runenschrift
zwar noch verwendet, allmăhlich aber durch die slawische Schrift verdrăngt
wurde. Unseres Erachtens zeigen die gemischten Inschriften, in denen Runenzeichen
mit slawischen, glagolitischen Buchstaben abwechseln, diesen O bergang an. Da
clas glagolitische slawische Alphabet ălter ist als clas kyrillische und daher vor dem
X. Jh. entstand, muB angenommen werden, daB clas Kloster von Basarabi în cler
zweiten Hălfte des IX. Jh. (in cler Periode der Machtausbreitung des Bulgaren,
111 Gh. Ştefan und Mitarbeiter, SăpătuTile de la beinahe den ganzen « Kirchenhtigel » erfaBte ; nach
Garvăn-Dinogetia, in SCIV, II, I , 1 95 1 , S. 30, sowie dem Uzeneinfall von 1 065 war die Besiedlung
Abb. 1 7 . neuerlich nur auf das Gebiet innerhalb der Befesti·
18
I . Barnea, Amforele feudale de la Dinogetia, gungsmauern beschrănkt.
i n SCIV, V , 3 - 4, 1 95 4 , S. 5 1 8 . 18
Diese Inschrift wurde uns von Or. Florescu
17 Dieses Amphorenbruchsttick ist sowohl typo· und dem Arbeitskollektiv der Fundstelle Capidava
logisch als auch auf Grund seiner Inschrift in Runen· freundlicherweise zugănglich gemacht.
zeichen sicher an das Ende des IX. bzw. an den Anfang 19 Damian Bogdan, Inscripţiile de la Basarabi.
des X. Jh. zu datieren. Es wurde zusammen mit ande · Mitteilung die am 29. Dezember 1 95 8 dem Rumănisch·
ren GefaBen in einer Erdhtitte gefunden und erbringt zu· Sowjetischen Seminar for Archăologie und Ethnogra·
sammen mit anderen, zum gleichen Typus gehorenden phie vorgelegt wurde.
Bruchstticken in der Siedlung von Garvăn, den Nach· 20 Stantschio Stantschew, HoBblU na.1111mHUK paHHeu
weis, daB hier die ălteste frtihfeudale Siedlung an das 601uapcKou KYAhmypbl ( K Bonpocy o npa6oAzapax) , in
Ende des IX„ bzw. an den Beginn des X . Jh„ nicht SA, XXVII, 1 95 7 , S. 1 2 1 .
aber i n das ausgehende X. Jh. zu datieren ist. Weiters 21
Eugen Comşa, Două ulcioare din epoca
muB unterstrichen werden, daB die Besiedlungs· feudală timpurie descoperite la Poarta Albă, in SCIV,
spuren vom Ende des IX. und Anfang des X. Jh. X I I, 1 , 1 96 1 .
im allgemeinen auf das Innere der befestigten Sied­ 22
Stantschio Stantschew, HeKponoAbm iJo HoBu
lung beschrănkt sind ; einen weiteren Aufschwung lla3ap , Sofia, 1 95 7 , S. 69 und S. 68, Abb. 1 0/2 - 4.
nahm diese Siedlung erst zur Zeit Johann Tzimiskes 23
M. Chişvasi-Comşa, SăpătuTile de la Bucot',
und seiner Nachfolger, als sich die Siedlung auch i n « Materiale », VI, 1 95 9, S. 5 7 4 , Ahb. 3 .
auBerhalb der Befestigungsmauern ausdehnte und

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5 I J I E 13U L C A R I SC l l E l l E H R SC l l A FT N O H. D L! C l l D E R DO N A U 399

reiches) gegri.indet wurde und bis zum Ende des X„ vielleicht auch bis zum
Beginn des XI. Jh. bestand.
AuBer eigentlichen Inschriften, wurden în einer Reihe von Ortschaften
Zeichen (Marken) gefunden, die protobulgarische Runen darstellen, oder aus
solchen abzuleiten sind.
So konnte Eugen Comşa în Poarta Albă (Rayon Medgidia, Region
Dobrogea) als Zufallsfund einen graufarbigen Krug des Saltowo,Typus bergen, în
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Abb. I . - Gefăfle und andere Gegenstănde mit Runenzeichen. I . Garvăn ; 2 . Hlincea 1 1 ; 3 . Poarta Albă ;
4 - 5 . Celeiu ; 6. Bucov.

dessen Schulterteil în den noch nicht vollig getrockneten Ton ein Runenzeichen
eingeritzt war, zu dem sowohl in Nowi Pasar 24, als auch în den Runen von
Basarabi Entsprechungen vorliegen. Der Krug gehort allerdings einem fortge­
schritteneren Typus an als die Funde von Nowi Pasar und kann in clas IX. Jh.
angesetzt werden (Abb. 1 /3).
Ein weiteres Runenzeichen wurde auf einer Urne des Brandgrabfeldes
Nr. 2 von Satu,Nou (Rayon Adamclisi, Region Dobrogea) gefunden. Die Urne
besteht aus sandgemagertem, graubraunem Ton ; cler Korper ist bauchig, cler
24 Stantschio Stantschew, Ho8blU naM11mHu1< . • „ als eingeritztes Zeichen auf d e m Schulterteil eines
S. 1 2 1 , Abb. 1 1 /6, als reliefartiges Zeichen auf dem anderen Kruges cler gleichen Form.
Boden eines graufarbigen Kruges und Abb. 1 1 /7

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400 MARIA COMŞA 6

Hals hoch, fast zylinderformig, cler Mundsaum stark nach auBen gebogen. Das
GefăB ist mit waagerechten, in Abstand voneinander verlaufenden Linien verziert.
Auf cler Schulter und dem unteren Teil des Halses war ein Runenzeichen in
den noch nicht gebrannten Ton eingeritzt worden ; es besteht aus zwei senk­
rechten parallelen Strichen, zwischen denen, oberhalb cler Mitte, ein nach rechts
geneigter schrager Strich verlauft 25• Der schrage Strich bildet mit dem linken
senkrechten Strich ein Zeichen von cler Gestalt eines Y (Abb. 2 /2).
Auf dem Schulterbruchsti.ick eines in Tîrgşoru Rayon Ploeşti gefundenen
graufarbigen GefăBes mit kugeligem Korper, cler als Verzierung ein eingeglattetes
Gittermuster aufweist, waren nach dem Brennen zwei Gruppen von Runen­
zeichen eingeritzt worden. Die erste Gruppe besteht aus einem nach links
geneigten Schragstrich mit beiderseits zweifach gegabelten Enden ; rechts und
links davon verlauft je ein einfacher kurzer Parallelstrich. In einiger Entfer­
nung von diesem Zeichen befi.ndet sich die zweite Gruppe, die aus drei kurzen
parallelen, nach links geneigten Schragstrichen besteht. Das GefăB stammt unseres
Erachtens aus dem IX. oder X. Jh. (Abb. 2/1).
Die Runenzeichen auf den beiden amphorenartigen, in Celeiu (Rayon
Corabia, Region Oltenia) aufgefundenen Kri.igen sind seit langem bekannt 26• Der
erste Krug, aus gelblichem Ton weist auf cler Schulter ein eingeritztes Zeichen
in Form eines Y auf, an dessen beiden Seiten zwei ki.irzere Parallelstriche ver­
laufen. Der zweite Krug aus rotlichem Ton tragt auf cler Schulter ein Zeichen,
clas aus vier von einem Punkt aus nach unten gerichteten Strichen besteht, ober­
halb deren eine schwach gekri.immte Linie verlauft. Dieses Zeichen ist nach dem
Brennen eingeritzt worden 27 (Abb. 1 /4---5 ).
Weiters ist noch ein amphorenartiger Krug anzufohren, cler im Jahre 1 95 7
neben einer Ritualgrube in cler Siedlung Bucov-Rotari (Ploeşti) gefunden
wurde und cler gleichfalls ein Runenzeichen auf cler Schulter aufweist. Der Krug
ist aus sorgfaltig zubereitetem, gelblich-grauem Ton hergestellt, die Oberflache
war glanzend geglattet. Auf cl e r Schulter ist nach dem Brennen ein Runenzeichen
von cler Gestalt eines mit den Armen nach unten liegenden K eingeritzt worden 2 8
(Abb. 1 /6). Vollig i.ibereinstimmende Entsprechungen zu diesem Zeichen sind
in den Runen cler Inschriften auf den W anden des Felsenklosters von Basarabi
zu fi.nden.
Vor kurzem wurden in Căscioarele (Rayon Olteniţa, Region Bukarest)
als Zufallsfund zwei Rohrensti.icke einer Wasserleitung geborgen. Eines davon
weist ein eingekerbtes Zeichen von cler Gestalt eines Y auf, clas beiderseits von
zwei ki.irzeren senkrechten Strichen begleitet ist 29 (IYI).
SchlieBlich wurde in der Siedlung Hlincea II, in cler Nahe von Jassy, ein
tonerner flacher Spinnwirtel gefunden, cler auf einer Seite um die Offnung des
Wirtels, zwei unregelmaBige konzentrische Kreise aufweist, die mehrfach von

2• Bucur Mitrea, Săpăturil e de la Satu Nou, în Oltenia, in SCIV, I, 2 , 1 950, S. 1 3 9 - 1 5 1 .


Rayon Adamclisi, Region Constan�a, in « Materiale », 28 M. Chişvasi-Comşa, Săpăturile de la Bucov,

VI, 1 95 9, S. 5 8 2 und 583, Abb. 4 / 1 . S. 5 4 1 - 5 7 2 und S. 5 74 , Abb. 3 .


21 N. Constantinescu, fn l egăturd c u o siglă de 28 Bucur Mitrea, Două tuburi dintr-o conductă de

p e u n vas din specia cenuşie prefeudali! d e la Tirgşor, apd din epoca feudald timpurie descoperite la Căscioa.
in SCIV, IX, 2, 1 95 8 , S. 46 1 - 468. rele, in SCIV, XI, 2 1 960, S. 4 35-4 39.
27 D. Tudor, Vase « protobulgare » deieoperite

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7 DI E H U L C A H I SC l l 1·: l l E R R S C: I J A F T N0 R l l l . l c : l l D E R DO N A U 401

speichenartig vom Mittelpunkt ausgehenden Strichen geschnitten werden. An


einer Stelle findet sich statt eines derartigen Striches ein Y-formiges Zeichen 30
(Abb. 1 /2).
Die bereits vor 90 Jahren von Cesar Bolliac veroffentlichten Zeichen auf
Steinblocken und Ziegeln in Slon 3 1 zeigen eine auffallende Ăhnlichkeit mit
- -- 1
.--- -
gewissen Runenzeichen auf den Bausteinen
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von Pliska ocler auf anderen aus dem IX. bzw. r (-
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vom Beginn des X. Jh. stammenclen Funden, I
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sudlich und nordlich cler Donau (Abb. 3 ).

....
Um diese Sachlage zu klăren, unter­ �

nahmen wir, zusammen mit Eugen Comşa, I


I

eine Nachprufung an Ort und Stelle. Bei 1


dieser Gelegenheit konnten wir in Erfahrung
bringen, daB Cezar Bolliac auf dem Gebiete
cler Gemeinde Slon scheinbar an mehreren
Stellen Grabungen vorgenommen hatte.
Auf Grund cler neuesten Forschungen,
die im Jahre 1960 durchgefohrt wurden,
konnten auf dem Gebiete cler Gemeincle Slon
2 Befestigungen, clie in cl a s IX -X. Jh. zu
setzen sincl, festgestellt werclen.
Die erste, jetzt vollig zerstorte, befand
sich auf dem Dealul Grohotisului ' neben cler
sogenannten « Stîna Veche » (nicht « Coliba
Veche » ! ). In dieser Festung veranlaBte Cezar
I
Bolliac grundliche Grabungen, gelegentlich I
derer zahlreiche Steinquaclern und Ziegeln mit I

Zeichen - von denen einige runenartig - ge bor - : ��


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gen wurden (Abb. 3 )31. Die zweite befindet Abb. 2. - Gefal3e mir Runenzeichen. I . Tîrgşoru ;
sich auf clem sogenannten Hugel « la Comoară » 2. Satu Nou.
oder « la Ciugă », cler norclwestlich vom er­
wăhnten Dorf gelegen ist. GemăB cler vorliegenden Angaben, scheint Cezar
Bolliac hier nicht gegraben zu haben. Es wurden Mauern aus Kalksteinquadern
uncl Ziegelsteinen freigelegt, von denen einige auch Zeichen aufwiesen (so wie

30 M . Petrescu -Dîmboviţa und Mitarbeirer, Şan· errîchteten Mauern zuzuschreiben sind. Die Ansicht
tier u l Hlincea - Ia ş i , in SCIV, IV, 1 - 2 , 1 95 3 , S. 3 20 D. Tudors, dal3 die Zeichen auf den Gefăl3en von
und 3 2 1 , Abb. 7 /2. Celeiu keine Entsprechung zu den in Slon gefun­
3 1 Cesar Bolliac vertrat in « Trompeta Carpa· denen băten, ist nicht zutreffend. Das aus drei von
ţiloru » , V I I , 1 869, Nr. 7 3 7 , derselbe, in « Trompeta einem Punkte ausgehenden Strichen gebildete Zeichen
Carpaţiloru » , IX, 1 8 7 1 , Nr. 939, die Ansicht, dal3 (wobei von dem iiul3ersten linken Strich ein vierter
in Slon dakische Befestigungen seien und die Runen­ Strich ausgeht, so dal3 eine Art Gabel entsteht),
zeichen auf Bausreinen und Ziegeln ein dakisches einer cler a m p horenartigen Kriige von Celeiu besitzt
Alphabet bildeten. Die Frage dieser Zeichen wurde eine văllige Entsprechung auf dem mit Nr. 1 0 bezeich­
sodann von Gr. G. Tocilescu in Dacia i na i nte d e neten Quader von Slon. Hier Abb. 3 / 3 3 . Diesem
romani, Bukarest, 1 880, S . 5 5 9 - 566 wieder aufge ­ Zeichen nahe verwandte Varianten sind auf den
nommen, nach dem die Zeichen von Slon mittelal· von Cesar Bolliac mit Nr. 1, 1 bis und 23 bezeichne­
rerliche Steinmerzzeichen darstellen und von deurs:hen ten Blăcken. Hier Abb. 3 / 3 5 , 4 7 , 48.
Handwerkern verwendet wurden, denen die in Slon

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402

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Abb. 3 . - In Slon, « Coliba Veche », gelegentlich cler Grabungen Cesar Bolliacs freigelegte Steinblocke und
Ziegel mit Runenzeichen (abgebildet nach « Trompeta Carpaţiloru », IX, 1 8 7 1 , Nr. 939).

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9 D I E B U L G A R I S C H E H ER R SCHAFT NO RDLICH D E R DONAU 403

jene vom Dealul Grohotişului). Die Steine dieser Mauern sind jedoch groBten
Teils von den Ortsbewohnern als Baumaterial verwendet worden.
Von den Blocken, die Runenzeichen aufweisen, konnten wir weitere zwei,
bisher nicht veroffentlichte Stiicke auffin den. Einer der Blocke weist ein eingemei,
Beltes Zeichen von der Gestalt eines Y auf. Es ist nicht ausgeschlossen, daB seine
urspriingliche Form ein Strich mit beiderseits gegabelten Enden war, das aber ver,
stiimmelt ist, da der Quader in zwei Teile zerschlagen wurde (Abb. 4/2). Der andere
Stein weist ein sichelăhnliches Zeichen mit einem senkrechten Strich in der
M itte des konkaven Teiles auf. Neben dem senkrechten befindet sich noch

Abb. 4. - In Slon, « La Comoară », gefundene Kalksteine, die von einem aus dem X . Jh. stammenden und
von Cesar Bolliac freigelegten Bau herriihren.

ein kiirzerer Strich (Abb. 4/1 ). Dieses Zeichen steht dem von Cesar Bolliac in
« Trompeta Carpaţiloru » IX, 93 9, 187 1 , unter Nr. 23, veroffentlichtem Zeichen
sehr nahe. Vgl. hier Abb. 3/35.
An der « La Comoară » genannten Stelle sind Mauernspuren an der
Oberfl. ă che sichtbar. Besonders in die Năhe der siidl ichen Mauer sind Bruch,
stiicke von Kalksteinen, Ziegeln und gebranntem Lehm, sowie kleine Stiick,
chen von mit Ziegelgrus zubereitetem Mortei zu bemerken. Die hier gefun,
denen Ziegeln weisen eine besondere Machart auf ; sie sind aus mit Hăcksel
oder Sand vermengtem Lehm hergestellt und bei măBiger Hitze gebrannt.
Infolgedessen weisen sie nur an der Oberfl ă che eine etwa 3 .mm rote
Schichte auf, wogegen das iibrige Innere schwărzlich,dunkelgraue Farbe ange,
nommen hat. Unter diesen U berresten wurde auch das Bruchstiick vom Unterteil
eines GefăBes geborgen ; es weist als Verzierung die for das IX. und X. Jh. kenn,
zeichnenden Wellenlinienbănder auf und steht seiner Machart nach einigen in
Bucov (Ploeşti) geborgenen Scherben nahe 3 2 • Im Zusammenhang damit ist auch
darauf hinzuweisen, daB in der Erdhiitte 1 der Siedlung Bucov,Rotari, neben
dem Herd ein Ziegelbruchstiick gefunden wurde, dessen Machart mit derjenigen
aus Slon « La Comoară » iibereinstimmt. Diese Feststellung, sowie das aus dem

32 Im Jahre 1 960 wurden bei « la Comoară » . usw. dieser Befestigung bringen. Wir werden darauf
Versuchsgrabungen vorgenommen, die die Datie­ noch n ă her eingehen (s. Maria Comşa, Săpăturile
rung ins I X - X. Jh. bestătigen und eine Reihe de la Slon, in « Materiale », X, unter Druck).
Erlăuterungen liber den Plan, clas Aufbausystem

26*
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404 �IAHIA Clnl!;)A 10

IX. oder X. Jh. stammende GefăBbruchsti.ick legen die Annahme nahe, daB in
Slon an cler « La Comoară » genannten Stelle, ein aus dem X. Jh. stammender,
mit cler Ansiedlung von Bucov annăhernd gleichzeitiger Bau mit Mauern oder
ein befestigter Herrenhof bestanden habe. Andererseits muB auf Grund cler
in Slon gewonnenen Anhaltspunkte clas Vorhandensein eines befestigten Her,
renhofs auch fi.ir Bucov angenommen werden (aus cler clas in cler Erdhi.itte
1 cler Siedlung Bucov,Rotari geborgene Ziegelbruchsti.ick herri.ihrt) ; um diesen
befestigten Herrenhof lagen offenbar die von uns bisher erforschten offenen
Siedlungen.
Die Beschreibung seiner Grabungen durch Cezar Bolliac lăBt vermuten,
daB auf dem Gebiete cler Gemeinde Slon, bei cler Dealul Grohotişului « Coliba
veche », und vielleicht « Dealul Cetăţii » und auch sonst Bauten bestanden, die
denen an cler « La Comoară » genannten Stelle entsprachen. Hochstwahr,
scheinlich handelte es sich entweder um Befestigungsanlagen zum Schutze cler
ZufahrtsstraBen nach Transsilvanien oder um gewisse Siedlungsmittelpunkte, in
denen die feudale Herrenschicht wohnte, wăhrend rings um diese befestigten
Herrhofe die Dorfer cler abhăngigen Landbevolkerung zu suchen sind.
Gelegentlich cler von D. V. Rosetti in den Jahren 1 940 und 1 94 1 in
Cetăţeni (Rayon Muscel, Region Argeş) durchgefohrten Untersuchungen und
Grabungen bestătigte sich clas bereits von D. Butculescu festgestellte Vorkommen
von Felsenzeichnungen, die Zeichen und menschliche Gestalten darstellen.
D. V. Rosetti wies diese dem Zeitraum cler rumănischen Staatengri.indung zu ;
in diesem Falle sind sie entweder mit den in cler Năhe gelegenen alten rumănischen
Bauten in Verbindung zu bringen, oder sie stellen Tamga,Zeichen nomadischer
Tatarenstămme dar, als Spuren ihres vori.ibergehenden Aufenthaltes 33 . Da for
einige dieser Zeichen, wie auch Rosetti selbst erwăhnte, in Pliska Entsprechungen
bestehen, ist es nicht ausgeschlossen, daB sie gleichfalls aus dem IX. oder X. Jh. ,
aus cler Zeit cler Ausbreitung cler bulgarischen Herrschaft in dieser Gegend
stammen 34 •
Gegenwărtig ist es nicht moglich, genauere Hinweise zur Entzifferung und
Beurteilung cler verschiedenen lnschriften und Gruppen von Runenzeichen zu
geben. W ir begni.igen uns, darauf hinzuweisen, daB si.idlich cler Donau, namentlich
in Pliska, Madara und Preslaw 35 zahlreiche Entsprechungen for diese vorliegen,
33 D. V. Rosetti, Şantierul arheologic Cetăţeni D. V. Rosetti for die Mitteilungen.
(r. Muscel, reg. Piteşti) (Handschrift). 35 Feher G., lla,11emHU1JUmb Ha npa6011zapcKama
u Sehr hăufig sind dreizackformige Zeichen, zu KYAbmypa, in « lswestiia- lnstitut », I I I , 1 92 5 , S. 5 3 -
denen i n Pliska Entsprechungen vorliegen, vgl. Kr. 5 9 und 86 ; derselbe, Les monuments de la culrure
Miatew, KpyMOllU!lmb 06opetf6 u opyzu HQ(JOOmKpumu protobulgare et leurs relations hongroises, in ArchHung,
nocmpouKu 6 ll11ucKa, in « lswestiia-lnstitut », XIV, V I I , 1 93 1 , S. 1 5 1 - 1 5 7 ; Kr. Miatew, Kpy,11oeu11mb
1 940 - 1 94 2 , S. 80, Abb. 1 46/48. Ziemlich oft erscheinen oeope!jb . . . , s. 80, Abb. 1 46 ; derselbe, C11a6JIHCKa
auch aus Quadraten zusammengestellte Zeichen, KepaMUKa 6 EMzapu11, Sofia, 1 948, S. 1 9, Abb. 1 3 ,
die derart angeordnet sind, daB sie ein hakenkreuzăhn· S . 20, Abb. 1 4, S . 4 1 , Abb. 3 1 ; St. Stantschew,
liches Muster bilden ; hieftir bestehen auf einer in Tpu HoeopaJKpumu !JbPKBU e llpec11ae, in PaJKOnKu
Slon gefundenen Ziegel (vgl. Cesar Bolliac, a.a.O., u Ilpoy•meaHu11, I I I, 1 948, S. 8 5 , Abb. 1 1 ; derselbe,
Abb. 20, bei uns Abb. 3/26) und in Preslaw Ent· ,40,11aumama KepaMuKa om llpec11ae, in PaJKOnKu u
sprechungen, vgl. lordanka Tschangowa, TbpzoecKu llpoyt1ueaHu11, S. 1 39. Abb. 1 5 ; 1 43 , Abb. 20 ; 1 44,
no,11e141eHu11 Kpau /O'>H:Hama cmeHa e llpec11ae, in Abb. 2 1 ; I. Tschangowa, TbplOBCKU no,11e141eHu11 . . .
« lswestiia- lnatitut », XXI, 1 95 7, S . 2 46, Abb. 1 5 ; S. 246, Abb. 1 5 ; S. 2 4 7 , Abb. 1 6 ; S. 2 7 3 - 274, Tf.
S. 2 4 7 , Abb. 16. Wir danken auch an dieser Stelle l - 11.

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11 n I E flU L f ; A R I SC H E H E R H SC I I A FT :\ C R l l L I C I I I J E H I JO :\ A t: 405

so daB die engen Beziehungen, die im IX.-X. Jh. zu diesem Gebiet bestanden,
unzweifelhaft nachgewiesen werden.
Zu all dem kann noch cler aus 23 GoldgefăBen bestehende, im Jahre 1 799
in Sînnicolau-Mare, Region Banat, als Zufallsfund geborgene Schatz als Beleg
herangezogen werden. Dieser Schatzfund, cler schlieBlich in clas Kunsthistorische
Museum in Wien gelangte, wurde zum ersten Male von J. Arneth, dann neuerlich
von J. Hampel, sowie von M. Zimmermann verăffentlicht, und die mit ihm
verbundenen Probleme von zahlreichen Forschern erărtert 36• O ber Zeitstellung
und Zuweisung dieses Schatzes, dessen Einzelsti.icke clas fi.ir die Nomadenvălker
kennzeichnende Stilgeprăge mit Einfli.issen cler sassanidischen und byzantinischen
Kunst aufweisen bestanden die verschiedensten Meinungen, auf Grund deren
er als hunnisch, awarisch, awaro-bulgarisch, sassanidisch, byzantinisch, petsche­
negisch, ungarisch usw. angesehen wurde 37•
N. Mawrodinow, cler eine eingehende Darstellung dieses Schatzfundes gab,
verweist ihn in die zweite Hălfte, bzw. eigentlich in clas letzte Viertel des IX. Jh. ,
und gibt als Zeitpunkt seiner Vergrabung clas Jahr 896 an, als die Ungarn in die
Pannonische Tiefebene eindrangen 38• Die von N. Mawrodinow fi.ir die Datierung
des Schatzes in clas IX. Jh. angefi.ihrten Gri.inde erscheinen i.iberzeugend, <loch
muB unseres Erachtens bezi.iglich des Datums seiner Vergrabung eine kleine
Berichtigung vorgenommen werden, da sowohl die schriftlichen Quellen, als auch
die Bodenfunde beweisen, daB clas Banat den Einfăllen cler Ungarn einige Zeit
standhielt und von diesen erst spăter, im Laufe des X. Jh. besetzt wurde. Bezi.iglich
cler ethnischen Zuweisung, weist N. Mawrodinow zwar darauf hin, daB cler Schatz
von Sînnicolau-Mare verschiedenartige Merkmale aufweist, <loch sieht er ihn als
clas Werk protobulgarischer Meister aus dem Bereiche cler unteren Donau an,
und zwar als Erzeugnis cler Werkstătten von Pliska, Silistra (Drystyr) oder vielleicht
aus Widin (Bdin, Bonnonia) 39•
Diese Ansicht von N. Mawrodinow wurde jedoch nicht einhellig
angenommen, da em1ge Forscher nach wie vor die Meinung vertreten,
daB die GefăBe des Schatzes sassanidischer, byzantinischer oder anderer
Herkunft seien 40•
Neuerdings wurde die Frage cler Datierung und ethnischen Zuweisung des
Schatzes von Sînnicolau-Mare auch von Gy. Laszlo behandelt, cler die 23 GefăBe
in zwei Gruppen einteilt. Die GefăBe cler ersten Gruppe verweist er in die erste
Hălfte des XI. Jh. und betrachtet sie als Erzeugnisse einer kăniglichen Gold­
schmiedewerkstatt, vermutlich derjenigen von Esztergom, wo auch eine Mi.inzstătte
bestand. Von den GefăBen cler zweiten Gruppe nimmt dieser Forscher an, daB
sie den Arpadenkănigen von den Stammeshăuptern cler Savards-Magyaren zum
Geschenk gemacht wurden. Nach Ansicht dieses Verfassers gelangten diese Sti.icke

38 BezUglich des bis 1 954 Uber den Verwahrfund Dimitrie P. Dimitrow, De !'origine protobulgare du
von Sînnicolau Mare erschienenen Schrifttums ver· tresor d'or de Nagyszentmikl6s, în « lswestiia· Societe »
gleiche Banner - Jakabffy, Bi bliograp hie archeolo­ XXI I - XXIV, 1 948, S. 3 3 8 - 4 1 4.
gique du bassin danubi e n, Budapest, 1 954, S. 445 - 447. 38 N. Mawrodinow, a.a.O„ S. 207 - 208.
3 7 BezUglich cler verschiedenen Ansichten liber 39 Ebenda, S. 224.
Herkunft und Datierung dieses Schatzes vgl. N. 40 Dimitr P . Dimitrow, a.a.O„ S. 3 69 - 3 9 5 ,
Mawrodinow, Le tresor protobulgare de Nagyszent· bulgarisch, mit franzosischer Zusammenfassung, S.
mikl6s, în ArchHung, XXIX, Budapest, 1 943, und 398 - 4 1 3 .

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406 MARIA COMŞA 12

auf der durch die arabischen Dirhems bezeichneten OrienthandelsstraBe in das


innerkarpatische Gebiet 4 1 • Die von dem genannten Forscher zur Sttitzung seiner
Ansichten vorgebrachten Grtinde erscheinen jedoch nicht tiberzeugend. Das
Vorhandensein gemeinsamer Zeichen, die sowohl auf gewissen Sti.icken des
Schatzfundes (GefăBe 3, 4 und 8) als auch auf den Mi.inzen der ungarischen
Konige Stephan I. und Andreas I. festzustellen sind 42, muB nicht unbedingt
zu dem SchluB ftihren, daB die GefăBe în einer koniglichen Goldschmiedewerkstatt
hergestellt worden seien, die einem der oberwăhnten Konige gehorte. Es ist im
Gegenteil eher anzunehmen, daB die koniglichen ungarischen Mtinzmeister gewisse
Runenzeichen oder christliche Zeichen i.ibernahmen, die auch fri.iher im Karpaten­
bereich bekannt waren.
Beachtung verdient hingegen eine Beobachtung V. Thompsons in Zusam­
menhang mit der în griechischen Buchstaben geschriebenen Inschrift auf dem
GefăB Nr. 2 1 ; fi.ir den darin in eigenartiger Form und unterstrichen vorkommenden
Buchstaben � bestehen Entsprechungen lediglich în Inschriften aus der Zeit des
Bulgarenchans Omurtag. Dieses veranlaBte den genannten Forscher, den Schatz
von Sînnicolau-Mare în das IX. Jh. zu datieren und ihn den Protobulgaren
zuzuweisen 43• Bemerkenswert ist auch die Tatsache, daB zu den Runenzeichen
von 1 3 GefăBen des Schatzes auf einigen Steinen von Majazk Entsprechungen be­
stehen, sowie în gewissen Zeichen der Inschriften auf den im Museum von Nowo­
tscherkask verwahrten Holzflaschen 44• Bekanntlich sind die lnschriften von Majazk
- einer Gegend, în der nach den neuesten archăologischen Forschungen die
Urheimat der Protobulgaren zu suchen ist 45 în einer alten Turksprache abgefaBt.
-

Dieses ftihrt zur Annahme, daB auch die Runeninschriften auf den GefăBen von
Sînnicolau..IMare ebenfalls in der protobulgarischen Sprache ti.irkischen Ursprungs
abgefaBt sind.
Unseres Erachtens kann - ungeachtet der SchluBfolgerungen auf Grund
etwaiger neuer Forschungen tiber die Ursprungswerkstătten der verschiedenen
Bestandteile des Schatzes - lediglich auf Grund der lnschriften angenommen
werden, daB diese GefăBe Eigentum eines protobulgarischen Anftihrers waren,
der im IX. oder X. Jh. im Banat seine Herrschaft ausi.ibte.
Das Verbreitungsgebiet der Balkan-Donau-Kultur tiberschreitet jedoch die
Grenzen der Rumănischen Volksrepublik. Fi.ir diese Kultur kennzeichnendes
Fundgut wurde în der Năhe der Seen am linken Ufer des Unterlaufs der Donau

41 Gy. Laszlo, Contribution a l'archeologie de HoBoomKpumuRm 8 Ilpec11a8 nbp8o6MzapcKu Haonuc,


l'epoque des migrations, III, Notes sur l e tresar de in « lswestiia- lnstitut », XV, 1 946, S. 148, Abb. 5 3 .
Nagyszentmiklas, in ActaArch, VIII, 1 95 7 , S . 1 86 - 1 98. 4 4 A . M . Stscherbak, HecKOllbKO c,108 o npueMax
42Ebenda, S. 1 94 - 1 95 . ttmmuR pyHUttecKux Haonuceu, HauoeHHblX Ha ;(oHy,
43V . Thompson, Une i nscription de l a trouvaille in SA, XIX, S. 280 ; M. I. Artamonow, Haonucu Ha
d'or d e Nagyszentmiklas (Hongrie) , in Kgl. Danske 6aK11a:>1<:Kax H080ttepKaccKozo MyJeR u Ha KaMHRX Ma­
Videnskabernes Selskab, Historischefilologische Med­ RIJKOZO zopoOuUJa, in SA, X IX , S. 263 - 268. ln die
delelser, I, 1, K0benhavn, 1 9 1 7, S. 2 7 ; beziiglich der Arbeit A. M. Stscherbaks, 3HaKu Ha KepaMUKe u
lnschrifcen aus dem IX. Jh„ in denen der Buchstabe Kupm1ttax CapKe11a-Ee11ou Ee:>1<:u, in M IA , LXXV,
B unterstrichen vorkommt, vgl. Altbulgarische In­ 1 959, konnten wir erst nach der Spaltenkorrektur
� hriften (nach Mitteilungen von H. und K. S korpil ) , unseres Aufsatzes Einsicht nehmen, so dafl darauf
i n A E M , XIX, 2 , Wien, 1 896, S. 238 in einer hier nicht Bezug genommen w�rden konr.te.
lnschrift aus der Zeit Omurtags und S. 239, in einer 46 M. J. Merpert, K Bonpocy o ope8HeUutUX
lnschrifc aus der Zeit Malamers ; lw. Wenedikow, 6011zapcKux nlleMeHax, Kazan, 1 95 7 .

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13 nn: Jff L r. A n I �C l l E I I E H H S C I L\ F T '.\ O R O LI C I I ll E R J)O '.\ A i - 407

bei Gliboka am Ufer des Sassyk (Kunduk)-Sees 46, bei Krinitschnoje, am


Ufer des Jalpuch-Sees 47, am Unterlauf des Dnestrs bei Belgorod Dnestrowskij 48
(Region Odessa, Ukrainische SSR) geborgen. Im Si.iden der Moldauischen SSR
wurde in Kalfa eine befestigte Siedlung von besonders groBer Ausdehnung (etwa
20 Hektare) freigelegt, die von einem vierfachen Schutzwall umgeben ist, und
um die sieben offene Siedlungen, sowie ein Friedhof mit Skelettgrăbern liegen 49•
Der Balkan-Donau-Kultur angehăriges Fundgut wurde anscheinend auch
weiter nordlich, bei Bila, in der Năhe von Tschernowtzy in der Ukrainischen
SSR geborgen 50•
Auf Grund dieser Funde kann die Grenzlinie zwischen der Balkan-Donau­
Kultur und der fi.ir das Kiewer Reich am Ende des IX. und wăhrend des X. Jhs.
kennzeichnenden ostslawischen Kultur wie folgt gezogen werden : der am weitesten
gegen Norden gelegene Punkt ostlich der Karpaten, an dem Material der Balkan­
Donau-Kultur gefunden wurde, ist Bila am Oberlauf des Pruts. Von hier verlăuft
die Grenzlinie lăngs des Jijia-Tales (ein rechter NebenfluB des Pruts) bis etwa
si.idlich von der befestigten Siedlung von Fundul Herţii, wo fi.ir die ostslawische
Kultur der Periode des Kiewer Reiches kennzeichnendes Fundgut geborgen wurde.
Von hier i.iberschreitet die Grenzlinie den Prut l ăngs des Byk-Tales (NebenfluB
des Dnestr) nordlich von dem Siedlungen gefunden wurden, die den Tiverten
zuzuweisen sind und fi.ir das Kiewer Reich bezeichnende Kultur zeigen. Ob sich
diese Kultur auch auf das linke Dnestrufer, auf das Gebiet si.idostlich von Tiraspol
erstreckte, ist gegenwărtig noch nicht ersichtlich.
Diese Grenzlinie darf keineswegs als starr angesehen werden. W echselseitige
Einfli.isse machen sich beiderseits von ihr geltend. Derart wurde in der befestigten
Siedlung von Ekimautz und in einigen anderen alten russischen Siedlungen Bruch­
sti.icke einer Tonware gefunden, die als Verzierung um den GefăBhals waagerechte
Linien in Verbindung mit Gruppen senkrechter Linien oder eingeritzte M ăander
aufweisen ; for derartige Verzierungen bestehen Entsprechungen in der Balkan­
Donau-Kultur. Andererseits fi.nden sich in der Siedlung Hlincea II neben Jassy,
sowie in anderen Siedlungen in der Năhe der Nordostgrenze der Balkan-Donau­
Kultur eine Reihe von Elementen (insbesondere auf dem Gebiete der Keramik),
durch welche die Beziehungen zu den benachbarten Stămmen der Ostslawen
nachgewiesen werden konnen 5 1 •
Ein anderer der Balkan-Donau-Kultur angehorender Fund ist aus dem
Si.idosten der Slowakei, aus Streda nad Bodnogom bekannt ; dort wurden als
Zufallsfund zwei GefaBe geborgen, von denen das eine, aus weiBlich-grauem Ton

48A. I. Furmanska, C11oe '111� cKoe noce11e1tu11 Ha llO Von B. Timostschuk gefundenes Material.
mepumopil UJMalllbCKoi, 0611acmi in
«ApxeonorHa » Kiev, Mitceilung von M. Petrescu-Dîmboviţa.
VII, 1 95 2, S. 1 50 - 1 5 2. 61
Das Problem der Grenzziehung zwischen der
47 Mitteilung von G. B. Feodorow. Balkan-Donau-Kultur und der for das Kiewer Reich
48 Mitteilung von G. B. Feodorow. kennzeichnenden ostslawischen Kultur haben wir
48 G. B. Feodorow, Unele concluzii privitoare bereits vor zwei Jahren aufgerollt. Vgl. Maria Chiş­
la cercetările arheologico-etnografice efectuate î n vasi-Comşa, Slavii de răsărit p e teritoriul R.P.R. şi
anul 1 959 d e expediţia Pruto-Nistriană a filialei pătrunderea elementului romanic î n Moldova pe
Moldoveneşti şi a Institutelor de Arheologie şi Etno· baza datelor arheologice, in SCIV, IX, 1, 1 958,
grafie ale Academiei de ştiinţe a U.R. S.S. Dem Institut S. 80 - 86 ; unsere damals geăuBerte Ansicht wurde
fiir Archăologie an der Akademie der Rumănischen mitclerweile durch neue Funde bestătigt und ergănzt.
Volksrepublik am 4. April 1 960 vorgelesene Mitteilung.

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408 'I A R I A CO,IŞA 14

hergestellt, um den Hals waagerechte Linien in Verbindung mit Gruppen senb


rechter Linien als Verzierung aufweist, was for den Bereich an cl e r unteren Donau
kennzeichnend ist 6 2 •
Neben diesem Fund kann noch cler zwischen Bela und Găzek geborgene
Stein erwăhnt werden, in den mehrere Runenzeichen eingemeiBelt sind ; hierzu
bestehen vollige Entsprechungen bei den aus protobulgarischem Fundzusammen,
hang 53 bekannten Runenzeichen, sowie in dem aus dem IX. Jh. stammenden,
in Prestowatz gefundenen Schatzfund 5 4 • Insbesondere ist cler diesem Schatz
angehorige Goldring zu erwăhnen, cler ein Zeichen von cler Gestalt eines Y
aufweist, zu dessen beiden Seiten je ein senkrechter Strich verlăuft ; wie oben
erwăhnt, bestehen in Pliska zahlreiche Entsprechungen zu diesem Zeichen. Um
eine moglichst dekorative Wirkung zu erzielen, sind sowohl die drei Enden des
Y,Zeichens als auch diejenigen cler Seitenstriche mit je drei in Dreiecksform
angeordneten kleinen Kreisen verziert, wobei jedem dieser Kreise ein kleinerer,
konzentrischer Kreis eingeschrieben ist.
Auf Grund cler bisher vorliegenden archăologischen Ergebnisse gehorte
demnach zum Machtgebiete des ersten Bulgarenreichs ein GroBteil des rumănischen
Gebietes und zwar die Dobrudscha, Muntenien und Oltenien, clas Banat, Crişana,
Sudtranssilvanien und die Moldau. W enn auch aus den in schriftlichen Quellen
uberlieferten Angaben in Nordtranssilvanien eine bulgarische Herrschaft vermutet
werden kann, so liegen bis jetzt keine Bodenfunde vor, die dies bestătigen.
Schriftliche Quellen und einige archăologische Funde, auf die wir oben
hingewiesen haben, beweisen jedoch, daB die Grenzen des ersten Bulgarenreiches
in Wirklichkeit clas Gebiet Rumăniens uberschritten. Im Westen grenzte clas
Bulgarenreich an clas Fr ănkische Reich. Zur Zeit des Chans Krum bildete die
TheiB die Grenze cler beiden Staaten, sp ăter verschob sich diese Grenze, zufolge
cler von Omurtag lăngs cler Donau und cler Save bis nach Pannonien hinein
unternommenen Eroberungszilge, anscheinend an den Mittellauf cler Donau.
Im Nordwesten grenzte clas Bulgarenreich an clas GroBmăhrische Reich.
Die Funde von Streda nad Bodrogom, die for clas Gebiet der unteren Donau
kennzeichnend, hingegen cler allgemein bekannten Kultur des GroBmăhrischen
Reiches vollig fremd sind, erbringen unseres Erachtens den Nachweis, daB sich
im IX. und X. Jh. die Bulgarenherrschaft auch auf dieses Gebiet erstreckte, ohne
daB die Grenze zwischen diesen beiden Staaten auf Grund cler Bodenfunde
vorderhand mit Sicherheit gezogen werden konnte.
Im Nordosten und Osten făllt die Grenze des ersten Bulgarenreiches im
groBen und ganzen mit cler Grenze zwischen cler Balkan,Donau,Kultur und cler
for die Zeit des Kiewer Staates kennzeichnenden ostslawischen Kultur zusammen.
Innerhalb des ersten bulgarischen Reiches kann von einer ethnisch einheit,
lichen Bevolkerung nicht die Rede sein. Im IX. Jh. bildeten die Protobulgaren
eher eine herrschende M inderheit, die im X. Jh. schlieBlich endgultig mit cler
unterworfenen Bevolkerung verschmolz. Die uberwiegende Mehrheit cler Bevol,
kerung des Bulgarenreiches bestand aus Sudslawen und Romanen.
62
Beide GefăJ3e befinden sich im Archăolo· 1 5 3 , Abb. 100.
gischen Museum von Kosice. .
5 1 N. l\1awrodinow, Le tresor protobulgare . . ,
63 Feher Geza. Les monuments de la culture S. 77 - 78 und Abb. 43.
. .
procobulgare . , in ArchHung, V I I , 1 93 1 , S. 1 5 2 und

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15 f l J E n l "L C .\ n I Sl. l l E n r: n n SCI L\ F T -.:On m . J C J J ll E H f l( l '\ ,\ ( '

Machen die schriftlichen Quellen keine Angaben tiber die ethnische


Zusammensetzung der im ersten Bulgarenreich zusammengefaBten Volkerschaften,
so liefern die Bodenfunde in dieser Hinsicht wertvolle Anhaltspunkte. Die engen
Verbindungen, die im IX. und X. Jh. zwischen der Bevolkerung stidlich und
nordlich der Donau bestanden, fohrten zwar zu einer weitgehenden Angleichung
des allgemeinen Kulturgeprăges , doch bewahrten die verschiedenen Bevolkerungs,
gruppen im Rahmen einer anscheinend einheitlichen Kultur, einige kennzeichnende,
traditionsgebundene Sondermerkmale, wie Bestattungsgebrăuche, W ohnbaufor,
men, gewisse Kennzeichen der Tonware usw. , auf Grund deren ihre Unterscheidung
moglich ist.
Derart bilden die bisher auf dem Gebiete der RVR aus dem IX. und X. Jh.
bekanntgewordenen Grăberfelder drei Gruppen : mit Brandbestattung, mit Skelett,
bestattung und mit gemischtem Bestattungsritus.
Grăberfelder, die lediglich Brandgrăber enthalten, wurden bisher in Satu
Nou (Rayon Adamclisi, Region Dobrogea, 3 Grăberfelder) 55, in Castelu (Rayon
Medgidia, Region Dobrogea) 56 und in Sultana (Rayon Olteniţa, Region Bukarest) 57
freigelegt. Ein Friedhof mit Brandgrăbern besteht anscheinend auch in Galiţa
(Rayon Adamclisi, Region Dobrogea) 58, sowie in Corlatele (Rayon Băileşti, Region
Oltenia), wo C. S. Nicolăescu,Plopşor ein GefăB, wahrscheinlich eine Urne,
fand, das auf der Schulter, um die Mitte, im unteren Teil und auf der Innenseite
des Randes je ei ne Wellenlinie als Verzierung aufweist 59•
Bei allen diesen Grăberfeldern ist Einheitlichkeit der Bestattungs,
brăuche und Beigaben festzustellen. Die Bestattungsformen weisen folgende
Varianten auf :
1 . Grăber, in denen der Leichenbrand in einer einfachen Grube beigesetzt
wurde (Brandschtittungsgrăber ).
2. Grăber, in denen der Leichenbrand in einer Urne und diese in einer
Grube beigesetzt wurde. Falls die Knochenbrandreste in einigen Făllen nicht zur
Gănze in der Urne Platz fanden, wurden diese zum Teil, neben der Urne, in
der Grube beigesetzt. Es finden sich auch Grăber, in denen zwei, ja sogar drei
Urnen beigesetzt wurden, ausnahmsweise auch mehr als drei Urnen. Die Urnen
sind entweder offen oder zuweilen mit einem flachen Stein, Bruchstticken wieder,
verwendeter romischer Ziegel ader GefăBbruchstticken bedeckt.
3. Grăber, in denen der Leichenbrand oder die Urnen mit Steinen
umgeben sind.
4. Grăber in Kisten aus Steinplatten oder aus wiederverwendeten romischen
Ziegeln. Auch in diesem Falle kann der Leichenbrand entweder in einer Urne
oder unmittelbar in cler Steinkiste beigesetzt sein.

65 B. Mitrea, Cimitirul de incineraţie din co­ ftihrte Grabungen.


muna Sat11-Nou, in Studii, revistă de istorie şi filosofie 67 B. Mitrea, Săpăturile de salvare de la Sultana,
I, 2, 1 949, S. 1 46 - 1 5 1 ; Bucur Mitrea und Nită in « Materiale », VII, 1 960, S. 5 3 1 - 5 39.
Anghelescu, Săpăturile de la Satu-Nou, in « Mate· 68
Mitteilung Petre Diaconu.
riale » VI, 1 95 9, S. 5 7 9 - 5 92. Die Mitteilung liber 59 Zu dem in Regionsmuseum Craiova befindli­
das ktirzlich freigelegte Griiberfeld Nr. 3 vcrdanken chen GefaB gibt es eine Entsprechung in der in Wyr·
wir B. Mitrea. bowka (Volksrepublik Bulgarien) gefundenen Urne.
68 In den Jahren 1 95 8 - 1 95 9 von Maria Comşa, Vgl. Kr. Miatew, S. 5 1 , Abb. 4 1 .
Eugen Comşa, N. Harţuchi und A. Rădulescu durchge-

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410 � l .\ fl L\ U ni � .\ 16

Die Metallgegenstănde (Ohrringe, Schlăfenringe, Gi.irtelschnallen, Pfeil­


spitzen usw.) ordnen diese Grăberfelder in clas IX. Jh. ein ; andere wurden bis
zum Beginn des X. Jh. belegt.
Die in cler Rumănischen Volksrepublik freigelegten Brandfriedhofe, weisen
die gleichen Bestattungsbrăuche und clas gleiche Grabinventar auf, wie die von
Rasdelna 60 und Wyrbowka 61 in cler Volksrepublik Bulgarien.
Grăberfelder, die ausschlieBlich Skelettgrăber aufweisen, sind bis jetzt aus
Sultana (Muntenien), sowie aus Blandiana und Sebeş (Region Hunedoara) in
Transsilvanien, bekannt.
Von diesen Friedhofen wurde lediglich cler von Sultana systematisch
erforscht. An dieser Fundstătte stellte B. Mitrea fest, daB die Skelettgrăber einen
ălteren Brandfriedhof i.iberlagern. Die Skelette liegen auf dem Ri.icken, die Arme
lăngs des Korpers ausgestreckt, und sind mit unmerklichen Abweichungen nach
WNW-OSO, bzw. in einigen Făllen nord-si.idlich ausgerichtet. Als Beigaben
enthalten die Grăber mit waagerechten und Wellenlinien verzierte Topfe, GefăBe
mit kugeligem Korper und Kri.ige des Saltowo-Typus mit eingeglătteter Verzierung,
sowie amphorenartige Kri.ige aus graufarbigem oder gelblichem Ton, Eisenmesser
in Holzscheiden, weiters verschiedene Schmuckgegenstănde (Ohr- und Schlăfen­
ringe, Gi.irtelschnallen, Halsketten, Perlen usw.). In cler Năhe cler Skelette,
insbesondere cler Fi.iBe, fanden sich noch Eierschalen oder Gefli.igel-, Schafs- bzw.
Kalbsknochen. Auf Grund cler Metallgegenstănde datiert B. Mitrea clas Grăberfeld
in clas IX. Jh. und die erste Hălfte des X. Jh. 62 •
Aus einem dem Friedhof von Sultana ăhnlichen Grăberfeld stammen
hochstwahrscheinlich die amphorenartigen Kri.ige, die als Zufallsfunde in Celeiu
{hier mit Runenzeichen), Craiova 63 und Leu 64 geborgen wurden ; auch clas als
Zufallsfund freigelegte Skelettgrab von Lişcoteanca 65 gehort hierher.
Das Grăberfeld von Blandiana kam zu Beginn des vierten Jahrzehnts unseres
Jahrhunderts als Zufallsfund in cler Năhe des Dorfes, an einer « Brod » benannten
Stelle zum Vorschein, wo im Steilufer des Mureş mehrere rote und graufarbige
TongefăBe ausgewaschen wurden. K. Horedt, cler diese GefăBe barg, brachte von
den Ortsbewohnern in Erfahrung, daB zusammen mit den GefăBen auch mensch­
liche Knochen zum Vorschein gekommen waren, was die Annahme berechtigte,
daB als Grabritus Skelettbestattung herrschte, <loch konnte liber die Ausrichtung
cler Grăber nichts festgestellt werden. Als cler Mureş im Jahre 1 956 einen weiteren
Teil des Steilufers einriB, kamen, auBer mehreren roten und graufarbigen GefăBen,
noch zwei amphorenartige Kri.ige aus feinem, rotlichem Ton zum Vorschein,
die dem Typus von Pliska und Madara 66 angehoren ; auf Grund dieser Kri.ige
kann clas Grăberfeld, entsprechend den Grăbern aus Sultana mit dem gleichen
Inventar ziemlich genau in clas IX. Jh. bzw. an den Beginn des X. Jh. angesetzt
werden.

80 Dimitr II. Dimitrow, Pa1mocpeo110Be1<0Be1t 11e1<· în legătură cu stăpînirea bulgară în nordul Dunării
pono11 npu zapa PaJOe1111a, în « Apxeononrn », Sofia, î n sec. IX - X, in Omagiu lui C. Daicoviciu, S. 70- 7 1 .
1, 3 - 4, 1 95 9, S. 5 5 - 60. 8 1 Ebenda, S. 70.
81 Kr. Miatew, C11aBfiHC1<a 1<epaMU1<a . • •,
S. 5 1 . 86
Mitteilungen von Emilia Zaharia.
88
92 B. Mitrea, Şantierul Sultana, î n « Materiale », K. Horedt, Ceramica slavă . . ., S. 1 9 2 - 1 94 und
VIII (unter Druck). Tf. IX ; derselbe, Vntersuchungen zur Friihgeschichte
83 M . Chişvasi-Comşa, Cîteva date arheologice Siebenbiirgens, Bukarest, 1 95 8 , S. 1 1 2 - 13 7.

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17 nrn R U J . l. A I HSl. IJ E H E R R Sl. H A FT NllR DLl l.Jl D E R D O N A U 411

In Sebeş wurden zwei Skelettgrăber freigelegt, in denen die Skelette - clas


eines Erwachsenen und clas eines Kindes - auf dem Rticken liegen. Bei dem
Skelett des Erwachsenen wurden links neben den FtiBen Schafsknochen gefunden
(Reste des seinerzeits dargebrachten Speiseopfers). Neben dem rechten Arm
befand sich ein kleines eisernes Messer, in cler Năhe des Kopfes als Beigaben
zwei GefăBe, ein graufarbiges und ein rotlich,braunes. ln cler Năhe der beiden
Grăber wurde noch ein eisernes Messer gefunden, das hochstwahrscheinlich
ebenfalls aus einem Grab stammt 67• Nach den Beigaben zu schlieBen, sind diese
beiden Grăber mit dem Grăberfeld von Blandiana zeitgleich oder etwas ălter
als dieses.
Hochstwahrscheinlich stammen aus Grăbern vom Typus Blandiana und
Sebeş auch die als Einzelfunde in Alba Julia , Cugir und Sînbenedic 68 geborgenen
GefăBe, da diese ihrer Form und Verzierung nach (ebenfalls wie die Gruppe
cler rotgebrannten Keramik aus Blandiana) mit dem Donautal in Verbindung
zu bringen sind.
Das einzige Grăberfeld auf dem Gebiete cler Rumănischen Volksrepublik,
clas Brand, und Skelettgrăber enthălt, wurde in Istria, an cler « Capul viilor »
genannten Stelle freigelegt. Die Brandgrăber weisen die gleichen Varianten wie
in den reinen Brandfriedhofen auf. ln den Skelettgrăbern liegen die Skelette
auf dem Rticken und sind im allgemeinen (mit geringen Abweichungen) von
Nordost nach Stidost, in einigen Făllen nord,stidlich ausgerichtet. Beide Grabarten
weisen die gleichen Beigaben auf : eiserne Messer als kultische Beigaben, zur
Bekleidung gehorende Gegenstănde, vor allem Gtirtelschnallen, sowie GefăBe
(mit waagerechten und W ellenlinien verziert, bei denen sehr oft auch die lnnen,
seite des Randes Wellenlinien als Verzierung aufweist) ; diese GefăBe dienten
in den Brandgrăbern als Urnen, in den Skelettgrăbern als GefăBe for die Toten,
opfer 69 (Totenspeise). Die genaue Zeitstellung dieses Grăberfeldes wird vom
Ausgrăber nicht angegeben. Da auf dem Grăberfeld von Istria eine Reihe grau,
farbiger Krtige mit eingeglătteter Verzierung geborgen wurden, die den aus dem
Grăberfeld von Nowi Pasar stammenden Stticken sehr nahe stehen, aber eine
W eiterentwicklung dieses Typus darstellen, und da in Istria bis jetzt keine ampho,
renartige Kri.ige, wie aus den mit Sicherheit in die zweite Hălfte des IX. Jh. und
an den Beginn des X. Jh. anzusetzenden Funden (Sultana, untere Schicht von
Capidava , Blandiana, Bucov usw.) bekannt sind, mtissen unseres Erachtens die
bisher in Histria freigelegten Grăber jtinger sein als clas Grăberfeld von Nowi
Pasar, demnach aus cler Zeit nach dem VIII Jh. , jedoch vor dem Ende des IX. Jh.
stammen.
ln Istria wurde auch die Siedlung freigelegt, zu cler clas Grăberfeld gehorte.
Siedlungen mit gleichem Material wurden in Camena 70, Tariverdi 71, Murighiol 72,
. .
8 7 Derselbe, Ceramica slavă . , S. 2 0 2 u n d Tf. Istria-sat, in « Materiale » VI, 1 959, S . 299 - 300.
VI I/6 - 7 und X/9. 70 Gh. Ştefan und Mitarbeiter, Şantierul arheo­
88 Ebenda, S. 1 9 1 und Tf. X/ 1 1 ; S. 1 98 und logic Histria, in SCIV, 1 - 2 , 1 954, S. l 08ff.
Tf. 1 2 ; S. 202 und Tf. X/1. 71 R. Vulpe, Săpăturile de la Tariverdi, in Şan­
8 9 VI. Zirra, Cimitirul feudal timpuriu de la tierul arheologic Histria, in SCIV, VI, 3 - 4, 1 95 5 ,
Capul Viilor, in « Materiale », IV, 1 95 7, S. 69 - 76 ; s . 5 48.
derselbe, Cimitirul feudal timpuriu de la Capul Viilor, 72 Exspectatus Bujor, Săpăturile d e salvare d e la
in « Materiale » , V, 1 959, S. 3 1 1 - 3 1 7 ; derselbe, Murighiol, in « Materiale », I I I, S. 248 - 250, und
Cimitirul feudal timpuriu de la « Capul Viilor », Tf. II, S. 25 1 .

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41 2

Corbul de Jos, Luncaviţa und anscheinend auch in Năzarcea 73 aufgedeckt. Aus


einer gleichzeitigen Siedlung (wahrscheinlicher jedoch aus einem Grăberfeld)
stammt auch der in Poarta Albă geborgene graufarbige Saltowo,Krug, der ein
Runenzeichen aufweist. Das gemischte Grăberfeld von Istria bildet, zusammen
mit allen anderen genannten Fundstellen einen Fundhorizont, der fi.ir die erste
Hălfte des IX. Jh. charakteristisch ist und in der Dobrudscha den Ansiedlungen
in der Năhe des Steinwalles, der ăltesten Fundschicht von Capidava, den ăltesten
Siedlungsspuren von Garvăn und dem Brandfriedhof von Castelu usw. vorangeht,
die alle in die zweite Hălfte des IX. Jh. bzw. in clas ausgehende IX. Jh.
einzuordnen sind.
Sowohl in Istria, als auch in Sultana und dementsprechend in Blandiana,
Sebeş usw. weisen die Skelettgrăber nach cler Ausrichtung der Leichen, cler Lage
cler Hănde und auf Grund der Beigaben noch heidnische Bestattungsbrăuche
auf. Fi.ir clas Inventar und den Grabritus (vor allem die durch Tierknochen -
von Gefli.igel und Schafen - belegten Fleischopfer) bestehen nahe Entspre,
chungen in dem protobulgarischen, aus dem VIII. Jh. stammenden Grăberfeld
von Nowi Pasar. Die Grăber sind daher unseres Erachtens einer protobulgarischen
Bevolkerung zuzuweisen, die zur Zeit cler Machtausbreitung des ersten Bulgaren,
reiches unter den Chanen Krum und Omurtag auf das Gebiet der Rumănischen
Volksrepublik gelangte.
Die Tonware, die zum Inventar dieser Grăber gehort, liefert den Nachweis,
daB hier verschiedene Kultureinfli.isse vorliegen, Elemente des Saltowo,Typus,
cler Si.idslawen und schlieBlich eine Vermengung beider. Das Vorkommen slawi,
scher Elemente in Istria, Sultana, Sebeş und Blandiana lăBt erkennen, daB das
Eindringen cler Protobulgaren nordlich der Donau zu einem Zeitpunkt erfolgte,
als ihre Kultur bereits cl er Slawisierung unterworfen war. Unter AnfUhrung der
Protobulgaren dringen in den Raum nordlich der Donau Si.idslawen und romanische
Bevolkerungsteile ein, wobei die letzteren die in diesem Gebiet bereits vorhan,
denen romanischen Bewohner verstărken.
Die Brandgrăber weisen wir im allgemeinen der siidslawischen Bevolkerung
des ersten Bulgarenreiches zu. Trotzdem lassen sich in einigen Făllen Einzelheiten
der Bestattungsbrăuche feststellen - wie etwa Urnen mit Deckeln, Brandgrăber
mit romischen Ziegeln umstellt oder solche in Steinkisten - die nicht mit dem
urspri.inglich slawischen Kulturgut in Verbindung gebracht werden konnen.
Unseres Erachtens sind derartige Merkmale cler Bestattungsbrăuche auf Einfli.isse
der bodenstăndigen Bevolkerung zuri.ickzufi.ihren, die von den Slawen, bei ihrem
Eindringen in diese Gebiete, vorgefunden wurden. Die Brandgrăber in Kisten,
packung stehen tatsăchlich den Brandgrăbern aus romischer Zeit sehr nahe.
Eine si.idslawische (bulgarische) Bevolkerung auf dem Gebiete der Rumă,
nischen Volksrepublik ist auch durch Orts, und FluBnamen wie Bălgrad, Zlatna,
Topliţa usw. , sowie Dîmboviţa, Ialomiţa, Milcov, Tîrnava usw. belegt. Derart
ergănzen archăologische Forschungsergebnisse die der Sprachwissenschaft 74•
Die Vermengung cler beiden Bestattungsbrăuche (Brand, und Korperbe,
stattung) im gleichen Grăberfelde in Istria beweist, daB dieses Grăberfeld von
73 Die Siedlungen von Luncaviţa, Corbu de H E. Petrovici, C11a8RHo-60AzapcKaJ1 rnono11u.11uKa
Jos und Năzarcea wurden von Eugen Comşa ent· ua rneppurnopuu PyAtblllCKOU HapoiJHou Pecny6.1111w,
deckt. in « Romanoslavica », I, 1 958, S. 9 � JO.

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19 f l i i ·: B t.; L GA H I SC I J E l l E l l ll ::;C I L\ FT :\ U l l l l l . l < : I I l l E H 1 1 0 '.'i A I . 413

einer gemischt slawisch,bulgarischen Bevolkerung verwendet wurde, die auBerdem


noch von cler bodenstăndigen Bevolkerung beeinfluBt war ; die Bevolkerungsteile,
die im Rahmen cler gleichen Siedlung zusammenlebten, waren noch nicht vollig
miteinander verschmolzen, so daB jede Bevolkerungsgruppe an ihrem i.iberlieferten
Bestattungsbrauch festhielt. .
Die Kultur cler fri.ihrumanischen Bevolkerung des IX. und X. Jh. veran,
schaulichten die Grabungen von Bucov. Die Bewohner lebten in Erdhi.itten mit
offenen Feuerstellen (die in den dazischen Erdhi.itten ihren Ursprung haben),
wogegen die slawischen Erdhi.itten Stein, oder Lehmofen aufweisen. In Bucov
konnte auch eine besondere Keramik ausgeschieden werden, die sich sowohl
von cler slawischen Tonware als auch von dem Saltowo,Typus protobulgarischen
Ursprungs unterscheidet. Diese Gruppe entwickelte sich aus cler provinzialromi,
schen Gebrauchskeramik des IV. bis VI. Jh. , <loch unterhielt die fruhrumănische
Bevolkerung von Bucov enge Beziehungen zur slawisch,bulgarischen Bevolkerung,
von cler sie verschiedene Bestandteile ihres keramischen Formengutes entlehnte 76•
Eine Bucov,Rotari und Bucov,Tioca entsprechende Keramik wurde auch
in den Siedlungen von Băieşti, Ploeşti,Bereasca 76, Blejoi und Slon 77 entdeckt.
Die verschiedenen Bevolkerungsteile (Protobulgaren, Si.idslawen und Fri.ih,
rumănen) im Rahmen des ersten bulgarischen Reiches, unterhielten enge Bezieh,
ungen zueinander, beeinfluBten sich gegenseitig und vermittelten einander
verschiedenerlei Kulturgut (Schmuckgegenstănde, Keramik usw.). Bei dem derzei,
tigen Stand cl e r Forschung wird es immer deutlicher, daB die Topferware des
Saltowo,Typus sich zugleich mit cler Machtausbreitung des Bulgarenreiches nărd,
lich cler Donau verbreitete, <loch ist es ebenso selbstverstăndlich, daB im IX.
und X. Jh. diese Keramik nicht mehr ausschlieBlich den Protobulgaren angehort
(wie dies im VIII. Jh. cler Fall war), sondern auch cler si.idslawischen und cler
fri.ihrumanischen Bevolkerung, mit denen die Protobulgaren in Beri.ihrung kamen.
Aus diesem Grunde konnen for diese Periode ethnische Zuweisungen nicht
lediglich nur auf Grund cl e r Keramik vorgenommen werden ; vielmehr mi.issen
die Fundzusammenhănge in ihrer Gesamtheit (Bestattungsbrauch, W ohnhaustypus
usw.) innerhalb deren die Tonware vorkommt, beri.icksichtigt werden.
W eiters muB betont werden, daB die Machtausbreitung des Bulgarenreiches
nărdlich cler Donau zu einem Zeitpunkt erfolgte, als die slawische Kultur allmăh,
lich an die Stelle cler protobulgarischen trat, ja, daf3 im X. Jh. zur Zeit des
Zaren Simeon, die slawische Kultur gegeni.iber cler protobulgarischen immer
stărker in den Vordergrund tritt. Dieser Umstand ist for die gesamte weitere
Entwicklung des rumănischen Volkes von groBer Bedeutung. Dadurch erklărt
sich cler nachhaltige si.idslawische (bulgarische) Einfluf3 und clas vollige Fehlen
irgendeines protobulgarischen Einflusses. Die Sii.dslawen (Bulgaren) waren es,
die sowohl Sprache als auch soziales und kulturelles Leben der Rumănen am
nachhaltigsten beeinflu/3t haben.
Dieser Einfluf3 erklărt clas Vorkommen altslawischer Inschriften vom
Beginn des X. Jh. , von denen nurmehr einzelne Buchstaben erhalten sind und
die im Jahre 1 957 in Bucov, in einer Siedlung gefunden wurden, die weder als
76 Maria Comşa, Contri b u ţ i i la cu noaşterea Mitteilung Petre Diaconu
76

c ul t urii scrJrom î n e în l um i na săpăturilor de la B u cov, Von Maria Comşa und Eugen Comşa durch·
77

în SCIV, X, I , 1 959, S. 8 1 - 99. gefuhrte Gelăndebegehungen.

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414 M A R I A COMŞA 20

slawisch noch als protobulgarisch angesehen werclen kann. Die Inschriften sincl
in clie Lehmwancl einer Schmieclewerkstatt eingeritzt (Abb. 5). Unseres Erachtens

Abb. 5. - Kyrillische Buchstaben einer altslawischen l nschrift vom Beginn des X. Jhs„ die auf die Wand
einer Schmiedewerkstatt i n cler frilhrumănischen Siedlung Bucov-Rotari (Ploieşti) eingeritzt wurde.

brachte cler Schmiecl, cler ein Friihrumăne gewesen sein mag, auf der Wand seiner
Schmiecle eine Inschrift in cler offoiellen Sprache, im Slawischen an, die er wohl
gekannt haben clurfte. Es ist daher anzunehmen, daB die friihrumănische Bevolkerung
clie slawische Schrift bereits in den ersten Jahrzehnten ihres Bestancles entlehnte 78.
78 Maria Comşa, Săpăturile de la B u cov, in « Materiale », VI, 1 959, S. 567 - 5 78.

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21 D I E B U L G A R I SCIIE H E R RS C J J A FT :\"llRDLICll D E R DO�Ali 415

Unter den Verfechtern einer bulgarischen Herrschaft nordlich cler Donau


hat die Frage nach cler Art dieser Herrschaft zahlreiche Erorterungen ausgelost.
Nach einer Ansicht setzte die Ausbreitung cler bulgarischen Herrschaft nărdlich
cler Donau auch eine verstarkte Zuwanderung protobulgarischer (ti.ir kbulgarischer)
Bevolkerung voraus, die in den besetzten Gebieten angesiedelt wurden. Diese
Ansicht vertraten vor allem gewisse chauvinistische Historiker, die um jeden
Preis clas Bestehen einer fri.ihrumanischen Bevolkerung nordlich cler Donau im
IX. und X. Jh. in Abrede zu stellen suchten. Nach cler Ansicht anderer beschrankte
sich die bulgarische Herrschaft nărdlich cler Donau, lediglich auf die Einhebung
von Abgaben fi.ir den bulgarischen Zaren durch die Vermittlung ărtlicher
Machthaber.
Auch zur Klarung dieser Frage konnen die bisher vorliegenden Bodenfunde
einen Beitrag erbringen.
Von einer massenhaften Zuwanderung, namentlich einer ti.irkbulgarischen
Bevolkerung in die Gebiete nordlich cler Donau, kann bei cler Ausdehnung dieses
Raumes nicht die Rede sein, da die Protobulgaren bekanntlich eher eine herr,
schende Minderheit bildeten.
Das Auftreten von Graberfeldern, deren Inventar und Bestattungsbrauch
den protobulgarischen Friedhofen von Nowi Pasar, Pliska und Madara entspre,
chen und gewisse Veranderungen im Kulturgut gestatten jedoch nicht, lediglich
eine aus cler Ferne ausgei.ibte Herrschaft anzunehmen und die tatsachliche
Anwesenheit einer aus den Gebieten si.idlich cler Donau kommenden proto,
bulgarischen oder slawisch,bulgarischen Bevolkerung, an bestimmten Punkten
nordlich cler Donau zu bestreiten. Die Ausbeutung cler Gold, und Salzvorkommen
Transsilvaniens, sowie anderer Bodenschatze lag zweifelsohne in den Handen cler
herrschenden Eroberer 79• Weiters verfi.igte cler Bulgarenzar in cler Nahe cler
Grenzen liber Einheiten, die etwaige Einfalle abzuwehren hatten. Schriftliche
Quellen erwahnen sogar die Zuwanderung von Kolonisten aus dem Si.iden in
clas Gebiet nărdlich cler Donau. Allgemein bekannt sind die Berichte cler vier
byzantinischen Quellen, Scriptor lncertus, Georgios Monachos, Simion Magi,
ster und Leo Grammaticus, die von cler Ansiedlung cler bei cler Eroberung von
Adrianopel durch Krum gemachten Gefangenen in « Bulgarien jenseits cler
Donau » erzahlen 80 • Eine andere Nachricht in der Chronik des Anonymus
erwahnt, daB Arpad beim Vordringen cler Ungarn zwischen Donau und TheiB
auf den Herzog Salanus, den Urenkel von Kean stieB, cler in dieser Gegend ,
bis zu cler Grenze gegen Polen und Ruthenen, slawische und bulgarische Kolo,
nisten angesiedelt hatte 81• Der Fund von Streda nad Bodrogom scheint diese
Mitteilung zu bestatigen. Selbstverstandlich konnten auch bei anderen Gelegen,
heiten Umsiedlungen stattfinden, von denen die schriftlichen Quellen nichts
berichten.
Die aus dem Si.iden cler Donau kommenden Volkerschaften (Protobul,
garen, Si.idslawen, romanische Bevolkerung) brachten in ihre neuen W ohnsitze
Elemente mit, die for ihr Ursprungsgebiet kennzeichnend waren. Hierher gehoren
78 Auf den Abbau cler Salz- und Goldvorkom­
81
Anonymus Notarius, Qesta Hungarorum, E J.
men in Siebenbilrgen wies K. Horedt, Untersuchun­ Gh. Popa-Lisseanu, in Izvoarele Istoriei Rom înilor,
gen . . „
S. 1 20ff hin. I, S. 34 - 36, 4 1 , 5 2 , 5 5 , 8 3 .
80 Al. Grecu (P. P. Panaitescu), a.a.O„ S. 226.

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4 16 22

in cler Tonware clas Auftreten cler Saltowo, Formen, amphorenartige Krilge usw.
Die nărdlich cler Donau ansăssige Bevolkerung ilbernahm diese Elemente und
dadurch gelangte man schlieBlich zu einer Vereinheitlichung des Kulturgutes,
von cler oben die Rede war.
Die slawischen Stămme, die in cler Zeit cler Machtausbreitung des ersten
Bulgarenreiches nordlich cler Donau (IX. und X. Jh.) auf dem Gebiete cler Rumăni,
schen Volksrepublik siedelten und die bis dahin kulturell und moglicherweise
auch sprachlich mit den W estslawen (in Transsilvanien und in Crişana) oder
mit den Ostslawen (in cler Moldau) in Verbindung standen, gerieten nunmehr
in die EinfluBsphăre cler Sildslawen (slawischen Bulgaren) und nahmen kulturell
und sprachlich sildslawische Merkmale an. Ein beredtes Beispiel hiefilr bildet
die Siedlung von Spinoasa, wo die Keramik von ostslawischem Typus Hlincea
I allmăhlich in Machart und Verzierung die fi.ir die Balkan,Donau,Kultur
kennzeichnenden Merkmale annimmt. Zweifelsohne ist diese Verănderung auf
die Anwesenheit einer aus dem Silden hierher eingewanderten Bevolkerung
zurilckzufilhren. Auf diese W eise ist cler nachhaltige sildslawische EinfluB auf
die nordlich cler Donau siedelnde frilhrumănische Bevolkerung zu erklăren.
Obzwar in dieser Hinsicht noch wenig erforscht, spiegeln die archăolo,
gischen Funde in einem gewissen MaB auch die damalige Gesellschaftsordnung
wider. So bezeugt cler aus 23 GoldgefăBen bestehende Verwahrfund von Sîn,
nicolau,Mare, zweifelsohne clas Bestehen vermogender Anfilhrer, die diese
GefăBe beniltzten. Dieser filhrenden Oberschicht gehărten zu Beginn des IX. Jh.
vor allem Protobulgaren an 82• Aus diesem Grunde sprechen die schriftlichen
Quellen jener Zeit von « Bulgaren » und dem « Land der Bulgaren », was einige
Verfechter cler bulgarischen Herrschaft nordlich cler Donau veranlaBte, die Rolle
der Protobulgaren zu ilbertreiben und die Bedeutung cler unter ihrer Herrschaft
lebenden Volkerschaften zu unterschătzen. Im IX. und X. Jh. ist jedoch unter
cler Bezeichnung Bulgaren nicht immer unbedingt die protobulgarische Bevol,
kerung tilrkischen Ursprungs zu verstehen 83. Oftmals verbergen sich unter
dieser Benennung cler herrschenden Bevolkerung die auf dem Gebiete des proto,
bulgarischen Reiches lebenden Volker, und zwar Sildslawen oder Altrumănen.
Eine im Jahre 1 950 in Mircea Vodă entdeckte, aus dem Jahre 943 stam,
mende Inschrift erwăhnt den Namen eines « Jupan » Dimitrie.
GewiBe Ortsnamen auf ,grad, wie Bălgrad (Alba Julia) sowie die Verwen,
dung cler Bezeichnung sildslawischen Ursprungs « grădişte » (befestigte Ansied,
lung), belegt fi.ir diese Periode clas Bestehen befestigter, mit Wall und Graben
versehener Ansiedlungen. Diese Siedlungen, in denen die filhrende Schichte
wohnte, sollten sich mit cler Zeit zu Stădten entwickeln, um die sich die dorflichen,
offenen Siedlungen ( « sălişte ») scharten, in denen clas gewohnliche Volk siedelte.
82 Fiir clas Problem cler Protobulgaren als herr· daB die Bezeichnung « Bulgaren » um die Mitte des
schende Klasse vgl. Iw. Duitschew, Protobulgares et IX. Jh. keine ausschliel3lich ethnische Bedeutung
slaves (Sur le probleme de la formation de l'Etat Bul­ hatte, sondern die Bezeichnung cler Untertanen des
gare} , in Annales de !' Institut Kondakov (Semina· Bulgarenreiches ohne Riicksicht auf ihre vălkische
rium Kondakovianum, IX, Prag, 1 93 7 , S. 1 4 5 - 1 5 4. Zugehărigkeit (slawisch oder turanisch) darstellte. Vgl.
83 Auf Grund cler schriftlichen Quellen des Iwan Duitschew, C11aBR11u u nop8061>map11 , in M3BCCTHfl
VII. - IX. Jh. cler Protobulgarischen Inschriften und Ha liHCTHT}'Ta 3a 6b.llI'apc1<a HCTOpH11, 1 2, 1 95 1 , s .
-

verschiedener anderen Hinweise iiber die Slawen 1 90 - 2 16.


und Bulgaren, gelangt lwan Duitschew zum SchluB,

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23 D I E B U L C A n I SC l l E l l E R RSCIL\FT :'\ O IW L I C I I l l E R 00:'\A t; 417

Eine hohe Entwicklungsstufe erreichte auch das Handwerk. Ein beredtes


Beispiel hiefor bildet die Topferware, da die damals hergestellte Tonware aus,
nahmslos mit Hilfe rasch umlaufender Topferscheiben erzeugt wurde. Die in
Bucov entdeckten W erkstătten zur Herstellung und Verarbeitung von Eisen,
beweisen den hohen Entwicklungsgrad dieses Handwerks zu Beginn des X. Jh.
Fortgeschritten war die Holz,, Bein,, Steinbearbeitung, sowie auch andere Hand,
werke. Wie die schriftlichen Quellen und einige Ortsnamen bezeugen, wurden
Salzvorkommen, Gold, und in gewissem Grade auch Eisen, und Kupfererze abge,
baut. Sehr entwickelt waren die Handelsbeziehungen im lnneren und mit den
Nachbarlăndern. All dies bestătigt die von den schriftlichen Quellen iiberlieferten
Nachrichten, denen zufolge das erste Bulgarenreich im IX. und X. Jh. e i n Staat
fru hfeudalen Geprăges war, und nicht etwa ein vorfeudales politisches Gebilde,
wie es einige Forscher glaubhaft zu machen suchen.
ln der ersten Hălfte des IX. Jh„ zur Zeit der Ausbreitung des ersten
Bulgarenreiches nordlich der Donau, bestanden auf dem Gebiete der Rumăni,
· schen Volksrepublik eine Reihe politischer Gebilde, die mehr oder weniger
fortgeschrittene U bergangsstufen zum Friihfeudalismus zeigen. Das Vordringen
des ersten Bulgarenreiches im IX. und X. Jh. nordlich der Donau trug zur
Beschleunigung der Feudalisierung der Gesellschaft auf dem rumănischen
Gebiete bei.
Viel umstritten ist auch die Frage, in welchem Umfang das erste Bulga,
renreich Verbindungen zu Byzanz unterhielt. ln dem Bestreben, die Kultur der
bulgarischen Bevolkerung tiirkischer Herkunft zu verherrlichen, verneinten
manche Forscher jegliche Verbindung zwischen Byzanz und dem Bulgarenreich
und wiesen den Bulgaren eine hochstehende, aus ihrer Urheimat mitgebrachte
Kultur zu.
Neuere Forschungen erwiesen jedoch, daB Beziehungen des Bulgaren,
reiches zu Byzanz nicht zu bestreiten sind. Sie ăuBern sich als Kultureinfliisse
oder in recht engen Handelsbeziehungen. Geza Feher wies auf den Einflu B
der byzantinischen Kultur hin, dem die in verschiedenen lnschriften des
bulgarischen Staates belegte Verwendung cler griechischen Sprache zuzuschreiben
ist 84• Ebenso ist es offensichtlich, da B die groBartigen Bauten von Pliska und
Preslaw nach Plănen byzantinischer Meister errichtet wurden, deren Ausfohrung
ortsans ăssige Arbeiter besorgten. Ebenfalls auf byzantinische Meister geht der
aus dem X. Jh. stammende Bau, bzw. die gesamte Bauanlage von Slon zuriick,
mit Steinen und Ziegeln, deren Zeichen mit denen aus Pliska in Verbindung
gebracht werden konnen.
Die recht intensiven Handelsbeziehungen mit Byzanz werden auch durch
eine Reihe von Gefă.Ben byzantinischtr Herkunft belegt, die in den Siedlungen
von Bucov (Bucov,Rotari und unterer Horizont von Bucov,Tioca), sowie in
Capidava (unterer Horizont) geborgen wurden. ln Bucov kam ein verhăltnis,
mă.Big dickwandiger amphorenartiger Krug aus feinem blaBrotem, den Amphoren
ăhnlichem Ton zum Vorschein, der nur auf einer Seite zwei Streifen griiner
Glasur aufweist (Abb. 6). W eiters wurden dort noch andere Bruchsti.icke ampho,
renartiger Kriige aus graufarbigem Ton geborgen, die unverziert nur auf der

8� Geza Feher, Les mo11 ume11ts de la cult ure protobulgare, S. 1 38 - 1 5 1 .

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.n s )I A I H A CO.\ l ) A 24

AuBenseite grlin glasiert sincl. Derartige Krlige sincl bis jetzt aus Bucov, Capi,
clava , Basarabi, Mangalia usw. bekannt geworclen . Sie clienten clen ortsansassigen
Meistern zum Vorbilcl for ahnliche Formen , clie nach ortlicher Machart aus
feinem Ton nach clem Brennen rote , gelbe, graufarbige ocler schwarze Farbe
annahmen. Diese lokalen Typen haben gewohnlich eine glanzencle geglattete
Oberflache, ocler tragen schrage, senkrechte ocler anclere Striche als Verzierung.
In einige cler lokalen Erzeug,
nisse sincl Zeichen eingeritzt,
clie protobulgarische Runen
clarstellen ocler aus ihnen abzu,
leiten sincl (siehe oben, liber
Celeiu uncl Bucov).
Demnach beruhen clie in
cler Fachliteratur im allgemeinen
unter cler Bezeichnung « proto,
bulga risc he » o cler « slawische » ,
bzw . « byzantinische Krilge » be,.

kannten amphorenartige Kri.ige


in Wirklichkeit auf byzanti,
nischem Formgut ; sie wurclen
jecloch , wie gezeigt, von ortsan,
s ăssigen Meistern hergestellt
uncl zweifelsohne clurch clie
Protobulgaren verbreitet. Witt
\ I I
clie neueren Forschungen be,
\ \

!.__ L _ .1_
I I
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ___
'„ _ _ _ - weisen , wurclen cliese GefăBe
_ _ _ _ _ _ _ _ _ __ _ _
..J,

Abb. 6. - Bucov-Rotari. Byzantinischer a m phorenartiger Krug aus


nicht nur von Protobulgaren,
blaflrotem Ton, auf einer Seite mit zwei grlinglasierten Streifen. sonclern von allen zum bulgari,
schen Staate gehorenclen Bevol,
kerungen, ohne Unterschiecl ihrer Volkszugehorigkeit benutzt.
Anclere Formen byzantinischer Herkunft, clie bis jetzt nur aus clen Siecl,
lungen von Bucov bekannt wurclen, sincl Schilsseln aus graufarbigem Ton,
die auf cler Innen, uncl AuBenseite griln glasiert sincl, sonst jecloch for gewohn,
lich keine anclere Verzierung aufweisen. Einige clieser GefaBe tragen auBen unter
clem Rancl ein Wellenbancl , clas mit einem D berzug uncl mit Glasur versehen
ist. In Bucov wurclen noch anclere Bruchstilcke byzantinischer GefaBe gefunclen,
cleren Form jecloch vorclerhancl nicht bestimmt werclen konnte.
AuBer cler Keramik l ieferten clie byzantinischen Werkst atten zweifels,
ohne auch verschieclene Schmuckgegenstăncle.
Das Bestehen intensiver Hanclelsbeziehungen zwischen clem Bulgaren,
reich uncl Byzanz wircl auch clurch eine Reihe von byzantinischen M ilnzfunclen
belegt, clie in cler Dobruclscha (Topalu, Urluia, Rasova) ocler in clen Gebieten
norcllich cler Donau (Cleja in der M olclau , Orşova, Deta, Gaiu Mic im Banat) 85
geborgen wurclen uncl au clem IX. uncl X. Jh. stammen (Siehe Karte, Abb. 7).
85 lrimia Dimia n , C îteva descoperiri monetare l elor XI - XIII î n l umina i z voarelor numismatice, in
pe teritoriul R.P.R„ in SCN, I, 1 95 7 , S. 1 98 - 2 1 6 ; SCN, I I , 1 95 8 , S . 2 7 2 , Anm. 3 - 4.
Ion Sabău, Circulaţia monetară î n Trans i l va nia seca-

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25 l > I E l l l ' l . L A H I S U I E I I E l \ ll S Cl l A FT :\ (J l\ l l LI U I l > E l\ J lO :\ A L: 419

Alle die oben angefi.ihrten Tatsachen nweisc n clas Besteht n recht enger
Beziehungen zwischen dem Bulgarenreich und dem Byzantinischen Reich, so
daB cler Versuch, diese Feststellung zu verneinen, nicht mehr begrlindet ist.
Enge Beziehungen unterhielt clas erste Bulgarenreich auch zum Grofi,
măhrischen Reich. Die bekannte Stelle in den Annalen von Fulda, in cler vom
Verkauf von Salz durch die Bulgaren nach M ăhren die Rede ist, wird fi.ir gewohn,
lich nur als Beleg fi.ir die bulgarische Herrschaft nărdlich cler Donau aufgefaBt 86 •
Mit cler gleichen Berechtigung kann sie jedoch auch zur Verdeutlichung cler
Handelsbeziehungen zwischen diesen beiden Staaten herangezogen werden.
Es ist weiters moglich, daB gewisse byzantinische Erzeugnisse (Bauma,
terial, Keramik, Schmuck usw.) ebenfalls liber clas Bulgarenreich - und nicht
etwa unter Umgehung dieses, wie man bisher vermutete - nach M ăhren gelangten.
In einer Reihe măhrischer Grabfelder (Stare Mesto, Blucina, Rousinov) wurden
amphorenartige Krlige gefunden, die den entsprechenden GefăBen des Donau,
gebietes nahestehen 87• Es ist moglich, daB diese Krlige von ortsansăssigen măhrischen
Meistern nach byzantinischen Vorbildern hergestellt wurden, doch ist es nicht
ausgeschlossen, daB diese Form auch liber clas bulgarische Gebiet verbreitet wurde.
Im Rahmen des bulgarischen Staates fmden wir auBer den geschlossen
siedelnden Stidslawen und cler romanischen Bevolkerung, in Transsilvanien
auch kleinere Gruppen von măhrischen Slawen, die zu Beginn des X. Jh. in die
Gegend des Mittellaufes des Mureş in cler Năhe von Alba Julia ansăssig wurden.
Anzeichen dieser măhrischen Bevolkerung sind in dem bei Ciumbrud (Rayon
Aiud, Region Cluj ) freigelegten Friedhof vom Typus Stare Mesto 88 anzutreffen
und werden auch durch einige Zufallsfunde ergănzt : ein karolingisches Sporen,
paar aus Tărtăria 89 (derartige Sporen kommen in măhrischen Grăberfeldern
hăufi.g vor, fehlen aber auf slidslawischem,protobulgarischem Gebiet) die in
Slidtranssilvanien gefundene Tonflasche bohmischer Form, sowie ein doppel,
konischer Napf mit scharfem Bauchknick fi.ir den ebenfalls im măhrisch,bohmi,
schen Raum Entsprechungen vorliegen 90• Diese kleinen Gruppen măhrischer
Slawen fanden auf dem Gebiete cler Rumănischen Volksrepublik eine Zufluchts,
stătte zur Zeit cler Kămpfe mit den Ungarn, unter deren Ansturm clas Gro.B,
măhrische Reich in den Jahren 906-- 907 zusammenbrach. Die Einwanderung
măhrischer Bevolkerungsteile in clas damals mit M ăhren benachbarte Bulga,
renreich wird von zwei schriftlichen Quellen trwăhnt und zwar von einer byzan,
tinischen (Konstantin Porphyrogenetos) und einer bulgarischen (Lebensbeschrei,
bung des heiligen Nauru) : da diese Quellen voneinander unabhăngig sind, kommt
ihnen besonderer geschichtlicher W ert zu 91•
Neuere sprachwissenschaftliche Forschungen beweisen, daB insbesondere
in Nordtranssilvanien und in cler Maramureş -auBer den Einwirkungen des
Bulgarenreiches und liber dieses auch von Byzanz - ein recht merkbarer kul,
tureller EinfluB GroBmăhrens festzustellen ist 92 •
86 Al. Grecu, (P. P. Panaitescu), a.a.O., S. 89 K . Horedt, Untersuchungen . , S. 1 1 5 , Abb. J J .
. .

229 - 23 1 . 90
Derselbe, Ceramica slavă, S. 1 9 1 , 205 und
87 J. Poulik, Staroslovanska Morat'a, Prag, 1 948, Tf. XI/ I , 7 - 8.
Tf. XXV I I - XXIX. 91 Al. Grecu (P. P. Panaitescu), a.a.O„ S. 2 3 3 .
88 A. Dankanits und I. Ferenczi, Sclpăturile 9 2 P. Olteanu, Aux origines de l a culture slave
arheologice de la Ciumbrud, in « Materiale », VI, dans la Transylvanie du Nord et l e Maramureş, in
1 959, s. 605 - 6 16. « Romanoslavica », I, 1 958, S. 1 69 - 1 97 .

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Abb. 7. - Verbreitungskarte cler archăologischen Funde aus cler Zeit cler Ausbreitung des ersten Bulgarenreiches nordlich cler Donau ( I X . - X . J h . ) .
I . Siedlungen cl e r Bal kan-Donau- Kultur d e s I X . - X . Jh. m i t Saltowo-Kernmik ; 2 . Siedlungen d e s I X . - X . J h . , o h n c Saltowo - Kera m i k ; J . Felsen­
kloster von Basarabi (Region Dobrogea} ; 4. Friedhofe mit Bra n d - und Skelettbestattu ng ; 5. Friedhofe mit Brandbesrattung ; 6. Friedhofe mit
Skelettbestattung ; 7. Einzelfunde amphorenartiger Kruge ; 8. Siedlungen cler Bal kan -Donau- Kultur mit fruhrum ănischer Bucov- Kerami k ; 9. Schatzfund
von Sînnicolau Mare ; I O. Byzantinische M unzfunde des IX. - X. J h . , (8 I J - 950) ; 1 1 . Byzantinische und karolingische M unzen des IX. Jh. ;
1 2 . Goldbergwerke ; I J . Sal:vorkommen ; 1 4. Grăberfelder mit Skelettgrăbern des Typus von Stare M esto vom Beginn des X. J h . ; 1 5 . Steinwall
zwischen Cerna\'oda und Constanţa mit Siedlungen/ des
https://biblioteca-digitala.ro IX. - X . Jh. aus seiner U mgebung.
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27 J l l E J l l " l . L .\ H I S <l l l·: l l E l\ H SCJ L\ FT :\ 0 R l l l . I C : l l l l F H I H l :\ .\ 1 . 421

VERZEICHNIS DER FUNDORTE AUS DER ZEIT DER AUSBREITUNG


DES ERSTEN BULGARISCHEN REICHES
NORDLICH DER DONAU IX.-X.Jh.

RUMĂNISCHE VOLKSREPUBLIK

1. Alba Iulia-Partoş 38. Căscioarele 75. Hlincea II


2. Blandiana 39. Curcani 76. Suceava
3. Cugir 40. Mănăstirea 7 7 . Cleja
4. Sebeş 41. Ciocăneşti 78. Garvăn (Dinogetia)
5. Sîmbenedic 42. Călăraşi 79. Luncaviţa
6. Cernatul de Jos 43. Sultana 80. Isaccea
7. Comloşul Mare 44. Ileana 81. Murighiol
8. Sînnicolau Mare 45. Curăteşti 82. Camena
9. )amu Mare 46. Largu 83. Tariverde
10. Gaiu Mic 4 7. Mărculeşti 84. Istria
1 1. Deta 48. Oh. Doja 85. Corbu de Jos
1 2. Orşova 49. Putinei 86. Pantelimon (Ulmetum)
13. Craiova 50. Ograda 87. Măcin (Arrubiu m)
14. Leu 51. Făurei 88. Igliţa (Troesmis)
15. Celeiu 52. Lişcoteanca 89. Beroe
1 6. Verbiţa 53. Dămăroaia 90. Hîrşova
1 7. Plopşor 54. Ciurelu 91. Capidava
18. Galiciuica 55. Crîngaşi 92. Topalu
1 9. Ostrovul Şimian 56. Glina 93. Şeimenii Mici
20. Corlatele 57. Căţelu 94. Ţibrinu
21. Balta Verde 58. Afumaţi 95. Cernavoda
22. Salcia 5 9. Buftea 96. « Steinwall » (mit Ca ­

23. Tunari 60. Tîrgşor stra III, IV, V I - XIII,


24. Nedeia 61. Dridu XV, XVII, XX,
25. Giurgiu 62. Mihăileşti nach cler Bezifferung
26. Sf. Gheorghe 63. Băieşti Or. Tocilescus)
2 7. Braniştea 64. Ploieşti-Bereasca 97. Castelu
28. Gogoşari 65. Bucov 98. Rasova
29. Meletie 66. Blejoi 99. Mircea Vodă
30. Pueni 67. Slon 1 00. Medgidia
31. Prundu 68. Cavadineşti 1 O I. Basarabi
32. Greaca 69. Tudor Vlaaimirescu 1 02. Mangalia
33. Valea lui Soare 70. Şerbăneşti 103. Adamclisi ( ? )
34. Clinciu 71. Drăgăneşti 104. Satu Nou
35. Cuneşti 72. Izvoare 105. Galiţa valea « La plan ·
36. Cacomeanca 7 3. S p inoasa taţii »
37. Al. Odobescu 74. Dăneşti ( ? ) 1 06. Ciumbrud
I 07. Tărtăria

l
UdSSR

108. Krinitschnoje
1 09. Gliboka
Ukrainische SSR
Oblast Odessa
1 1 1 . Kalfa, Rayon Be.1der
1 1 2. Chanska, Rayon Kotowsk
} Moldauische SSR
1 1 0. Belgorod Dnestrowski 1 1 3 . Bila , Rayon Tschernowtzy Ukrainische SSR

TSCHECHOSLOWAKISCHE SOZ IALISTISCHE REPUBLIK


1 1 4. Streda nad Bodrogom

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422 �I A H L\ Lrnl$A 28

Miinzfunde aus der Zeit der Karolinger, Ludwig III (879-882) und Karl,
mann (879-884) 93, beweisen, daB das erste Bulgarenreich durch Vermittlung
des Frankenreiches auch Beziehungen zum W esten unterhielt.
Im Nordosten konnen auch W echselbeziehungen zwischen dem Bulga,
renreich und den am Oberlauf des Dnestrs siedelnden Ostslawen (Tiwerten)
in der Keramik, im Schmuck usw. nachgewiesen werden.
Ftir das Bestehen von Verbindungen zwischen dem Bulgarenreich und
den an seiner Ostgrenze in Atelkuz wohnenden Magyaren liegen bis jetzt keine
faBbaren Belege vor.
Die im IX. Jh. einsetzende beschleunigte wirtschaftliche und soziale Entwick ·

lung im Bulgarenreich filhrte zur Erstarkung gewiBer ortlicher Siedlungsmit


telpunkte, die gegeniiber dem fri.ihfeudalen zentralisierten Staat nach eine1
gewissen Selbstandigkeit strebten.
In cler ersten Halfte und insbesondere um die Mitte des X. Jh. verstarb
ten sich die Angriffe des byzantinischen Reiches, cler Magyaren, des Staates
von Kiew (der von Swjatoslaw gegen die Bulgaren unternommene Feldzug),
sowie der Petschenegen gegen den bulgarischen Staat.
Mehreren ortlichen Machthabern gelang es, indem sie gesondert gegen
die Angriffe von auBen kampften, dem Zaren gegentiber eine unabhangige Stel,
lung einzunehmen. Diese Erscheinung wird in Transsilvanien besonders deutlich,
wo Gelu, Glad und Menumorout allein gegen die Magyareneinfalle kampften.
Die Krise des Bulgarenreiches in seiner feudalen Zersplitterung ermoglichte
vom X. Jh. an das allmahliche Eindringen der Magyaren in Transsilvanien und
im Jahre 950 den Einfall cler Petschenegen in die siidliche Moldau und in
die rumanische Tiefebene. Diese vertrieben in dem von ihnen besetzten Gebiete
einen GroBteil der Bevolkerung, die sich in Sumpf, und Waldgegenden zuriickzog,
oder teilweise moglicherweise stidlich liber die Donau zuriickwich. Diese Erschei,
nung bestatigen anscheinend auch die archaologischen Funde, da gegentiber
den zahlreichen und ausgedehnten Siedlungen des IX.-X. Jh. , aus dem XI.-XIL
Jh. in der Tiefebene bis jetzt nur schwache Siedlungsspuren belegt sind. Damit
verschwindet die bulgarische Herrschaft nordlich der Donau zur Ganze ; die
Dobrudscha verbleibt vielleicht bis zum Jahre 97 1 im Verbande des Bulgarenreiches ,
um nachher neuerlich eine byzantinische Provinz zu werden. Die lokale Bevol,
kerung siedelt weiter in den vor Einfallen eher geschiitzten Sumpf, und Waldge,
bieten und in den Hiigel, und Berggegenden. Daraus erklart sich die Grtindung
der ersten rumanischen Staatsgebilde gerade in dieser Landschaft.
Aus der bisherigen Darstellung wird ersichtlich, daB die Bodenfunde - wenn
sie auch noch nicht zu zahlreich sind - dennoch i.iber den Umfang und Charak,
ter der bulgarischen Herrschaft nordlich der Donau gewisse Aufschltisse geben
konnen, und die sparlichen und unklaren Angaben der schriftlichen Quellen
durch neue Einzelheiten erganzen. Sicherlich harren bei dem derzeitigen Stand
der Forschung noch eine Reihe von Fragen ihrer Losung. Das schwierige, aber
for uns umso wichtigere Problem der Bulgarenherrschaft nordlich der Donau
wird nur durch neue, umfassendere archaologische Untersuchungen endgiiltig
geklart werden konnen.
MARIA COMŞA
93 I. Sa bău, a.a.O„ S. 2 72, Anm. 4.

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N O T E S E T I N F O R M A T I O N S

DEUX CHEFS-D'CEUVRE DE L' ART NEOLITHIQUE EN ROUMANIE :


LE « COUPLE » DE LA CIVILISATION DE HAMANGIA

Le Musee National des Antiquites de Buc.:arest, attache a !' Institut d'Archeologie de


I' Academie de la Republique Populai re Roumaine, possede deux statuettes en terre glaise prove­
nant du cirnetiere neolithique de Cernavoda, qui appartient a la civilisation de Hamangia (fig. 1 ).
Etant donne que ces figurines ont une valeur scientifique, museographique et artistique consi­
derable, nous avans cru utile de leur consacrer d'ores et dej a une etude sans plus attendre
la conclusion des recherches portant sur l 'art de la civilisation de Hammgia, decouverte en
Rournanie ii y a quelques annees a peine.
Les deux pieces en question ont ete mises au jour en 1 956 dans un eboulement de terrain,
au bas de la pente du point « Columbia O » , situe au n�rd de la viile de Cernavoda, sur la rive
droite du Danube, non loin de la route Cernavoda-Capidava. On avait dej a decouvert a cet
endroit, des 195 4 1, des fragrnents de crânes et d'autres ossements humains, associes a des perles
cylindriques en coquillages Spondylus ou en rnarbre, ainsi que des fragments ceramiques du type
Hamangia, des os d'animaux, des aretes de poissons, des rnorceaux de charbon, de la cendre, etc.
La presence d'ossernents humains a cet endroit nous a fait supposer que nous nous trouvions
peut-etre en presence d'un cimetiere, partiellernent ou entierement detruit par des glissements
de terrain : en effet, ceux-ci son"t frequents dans toute la zone, surtout ces derniers temps, a la
suite de l 'execution de certains travaux d'utilite publique. Natre supposition devait etre plei­
nement confirmee par Ies fouilles effectuees dans la zone d'eboulement des la campagne de 1954,
ainsi que par celles des annees 1955-1958 2• Ces fouilles ont etabli qu'une partie importante du

1 SCIV, VI, 1 - 2, 1 95 5 , p. 1 54. de Hamangia, dans Nouvelles etudes d' histoire, Buca ­
2 Voir Ies rapports sur Ies fouilles dans SCIV, rest, 1 95 5 , p. 29 et suiv . , avec numerotation a part,
VI, 1 - 2, 1 95 5 , pp. 1 5 1 - 163 ; « Materiale », I I I , qui est celle utilisee dans cette etude. En 1 958, J.
1 95 7 , pp. 83 - 92 ; voi. V, 1 959, p p . 98 - 1 1 4 ; voi. Neustupny, de Prague, s'est arrete sur Ies problemes
VI, 1 95 9, p. 95 et suiv. Nous avons fait en 1 95 5 souleves par nous en 1 95 5 et sur leurs rapports
une courte presentation preliminaire d e la civilisation avec le neolithique d 'Europe centrale (Neue Beitrăge
de Hamangia : D. Berciu, Une civilisation neolithique zum Neolithikum Rumăniens, dans Slovenska Archeo·
recemment decouverte en Roumani e : la civilisation !agia, VI, 2, 1 958, pp. 274 - 280). Au cours des

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424 n. R E R C ! l.J 2

cimetiere, qui s'etendait autrefois jusqu'au bord du Danube, avait ete detruite, et elles ont mis
au jour, dans la portion demeuree sur place, plus de trois cents tombes a inhumation apparte­
nant toutes a la civilisation de Hamangia. Mais a cause de ces glissements et de ces eboulements
de terrain, ainsi qu'a la suite des torrents d'eau pluviale qui se deversent sur la pente du cimetiere,
un grand nombre de tombes ont ete detruites et leur inventaire a ete eparpille ou melange. Des
ossements humains et des elements d 'inventaire ont ete parfois charries par l' eau au-dessus de restes

Fig. I . - Cernavoda. Le « couple » de la civilisation de Hamangia.

d'habitat situes a une certaine distance et appartenant egalement a la civilisation de Hamangia.


Dans d 'autres cas on a trouve, par dessus un horizon de tombes relativement recentes, des ves­
tiges d 'une epoque plus ancienne.
En 1 956, on a explore la portion eboulee 3, dans le but de recuperer certains materiaux
et d'y faire certaines observations, dans la mesure ou les circonstances le permettaient. Le fosse
creuse a cette occasion a livre un riche materiel archeologique et osteologique, ce dernier rela­
tivement bien conserve, vu la profondeur a laquelle il avait ete enterre. On a trouve des vases
entiers, des fragments ceramiques varies - mais appartenant tous a la civilisation de Hamangia -,

travaux du premier Symposion lnternational con­ ment general du neolithique dans la region du Bas­
sacre aux problemes du neolithique europeen, qui Danube (le texte de notre communication Sur la
a eu lieu a Prague du 5 au 1 1 octobre 1 959, nous c hronolog i e relative d tL neolithiq11e d tL Bas-Danube
avons eu l'occasion de presenter aussi bien Ies deux a la l umiere des nouvel l es fo uil les faites e n Rouma nie,
figurines formant l 'o bjet de l a presente etude que ainsi que le materiei ill ustratif, comprenant Ies deux
d 'autres pieces du type Hamangia, en insistant sur figurines, doit paraître dans le courant de I 'annee 1 96 l ,
le role culturel et historique j oue par la civilisa· dans l e volume consacre aux travaux d u Symposion).
tion nouvellement decouverte dans le developpe· 3 « Materiale », V, 1 95 9 , p . 1 0 5 .

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3 L E • \.OU P L E • IJ E LA C J \' I L I S A T I O :\ D E ll A �I A :'\ G I A 425

des perles cylindriques en coquillage Spondylus, quelques haches en pierre sans douille, des os
d 'animaux, des coquillages, etc. Un squelette portait autour du cou, nullement derangees, 2 1
perles cylindriques et trois autres en forme d e tonnelet, en coquillages Spondylus. Dans certains
cas, l'eboulement ayant affecte des masses de terre considerables, des portions de squelette et
des pieces de l'inventaire funeraire ont conserve leur position initiale. C'est ainsi que l'on a
trouve, plus d 'une fois, des vases entiers a proximite d'un squelette. Un vase bitronconique a ete
trouve aupres d'un crâne. Des os d 'animaux (maxillaires de porcs ou de breufs, crânes de chiens,
une tete de poisson (brochet ?), coquillages, coquilles d'escargots) ont ete decouverts a proximite
de squelettes humains, a l'endroit ou ils avaient ete deposes lors de la ceremonie funeraire.
C'est dans Ies conditions que nous venons d'esquisser que Ies deux figurines en question
ont ete decouvertes. Elles se trouvaient a proximite des restes d'un squelette et, bien que celui-ci

Fig. 2. - Statuette n° I .

ait ete derange par l'eboulement, le rapport entre l e squelette et les deux idoles n e saurait etre
mis en doute : celles-ci ont clonc fait partie de l'inventaire de la meme tombe. C'est au cours des
fouilles de recuperation de 1956 que l'on a decouvert la plupart des fragments des deux pieces 4•
Les autres ont ete decouverts en 1957, a la suite de l'extension de la zone fouillee l' annee prece­
dente. Le bras gauche des deux figurines n'a pu etre retrouve. 11 ne s'agit certainement pas d 'une
mutilation voulue - pratique rituelle qui a pourtant existe - mais d'un accident cause par
l'eboulement.
Bien que la decouverte resuite de fouilles de recuperation, il est hors de doute que les
deux statuettes appartiennent a la civilisation de Hamangia et au cimetiere Hamangia, situe au
point « Columbia D » . D'ailleurs, ce fait ressort egalement de leur forme, ainsi que de la
technique du travail.
Les deux statuettes constituent un groupe homogene, representant un homme et une
femme, probablement un couple d'epoux, qui, avec leur enfants, constituait la familie neolithique.
La statuette n° 1 (n° d'inventaire V, 6496, Fig. 1 /2 ; fig. 2 -4) est modelee en terre glaise
de couleur brun clair, recouverte d'un vernis brun-noir fortement poli presentant egalement un

4 « Materiale », V, p. 1 04, fig. 6 et p. !OS ; reproduction (fragmentaire) de la statuette no 1 .

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426 D. BERCIU 4

caractere decoratif. La pâte, qui contient un pourcentage de sable fin et de menus cailloux, a
ete assez mal petrie, de sorte qu'il est reste dans sa structure des vides d'air qui ont provoque
l'effritement ou le detachement de morceaux d 'argile. Celle-ci, de son câte, etait de qualite plutât
inferieure. Certains des inconvenients resultant du travail insuffisant de la pâte ont pu etre
compenses par le renfort d 'un vernis assez compact. Celui-ci a recouvert toute la surface de la
statuette, dont il a bouche Ies pores, emp echant la penetration de l'humidite. La cuisson a ete,

Fig. 3 . - Statuette n" 1 .

en general, uniforme, mais incomplete, aussi l a pâte est-elle friable, comme o n peut le constater
aux endroits ou le vernis s'est detache. A l'epaule droite, la pâte et le vernis sont d'une nuance
rougeâtre, prouvant que sur certaines portions la cuisson a ete plus forte.
La statuette represente un personnage masculin assis sur un tabouret bas 3. quatre pieds.
Le tabouret est de forme rectangulaire et presente sur ses câtes longs des ornementations faites
de longues dentelures paralleles. Le siege n'est pas mobile, mais a ete modele en meme temps que
le personnage, auquel il est solidement fixe. I I a Om 035 de longueur sur 0"' 02 de largeur et
om 0 1 5 de hauteur. II reproduit certainement la forme et le mode d'ornementation d'un tabouret
en bois, tel que ceux en usage chez Ies representants de la civilisation neolithique de Hamangia.
Le rapport entre Ies trois dimensions est bien calcule et devait correspondre a la realite.
Le personnage est fortement penche en avant, le cou et la tete arrivant a mi-distance entre
Ies verticales passant par le dos et par la pointe des pieds. L'artiste a rendu de cette fac;:on l'equi­
libre existant entre Ies differentes parties du corps d'un personnage assis sur un siege, Ies coudes
sur Ies genoux et la tete appuyee sur Ies mains, a hauteur des joues. La tete est rendue de fac;:on
schematique et ! 'occipital manque. Par contre, le visage est represente par des traits nettement
realistes. La tete est de forme trapezoidale 5, le front etroit, le nez proeminent, bien rendu par le
modelage ; Ies narines memes sont indiquees par deux petits orifices. Le creux separant le front
et le nez ne fait pas defaut. Les orbites, triangulaires, fortement creusees en profondeur, etaient
probablement incrustees. L'on y distingue nettement Ies traces du travail, de meme que sur Ies

5 Ainsi que l'on constate sur Ies idoles a cou statuette : Fr. Matz, Kreta, Mykene, Troja, Stuttgart,
long et visage trapezoidal, rappelant ceux de notre 1 95 6 , p. 32 et pi. 1 5 .

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5 LE • COU PLE » DE LA CIVILI SATION DE HA�I A N G I A 427

joues. Les oreilles sont indiquees par deux orifices, la bouche - anormalement placee a hauteur
du menton - est rendue par une fente de om 003 de profondeur et de Om 004 de largeur ; il semble
qu'elle etait incrustee de matiere colorante. Le cou est d'une longuer disproportionnee par
rapport au corps ; ii est de section plane-convexe, sa partie plane etant la face posterieure. Les
muscles pectoraux, puissamment bombes, dessinent un triangle dont l'angle aigu aboutit a la
depression intermammaire. Leur modele est le meme que pour la statuette n ° 2 et pour d'autres
figurines. Les bras sont simplifies,
ramenes a leurs elements essen­
tiels. Les coudes s'appuient sur
les genoux ; les mains, appliquees
contre le visage, sous les joues,
soutiennent la tete. Les cinq
doigts sont indiques par autant
de saillies ; leur position montre
que les paumes etaient collees
au visage, la mâchoire inferieure
solidement prise dans le creux
des mains. La pression de la tete
sur Ies mains est rendue par le
plissement marque de la peau des
joues, d'ou l'on peut deduire que
l'auteur des statuettes avait non
seulement un esprit d 'observation
aigu, mais aussi l'experience de
l'argile. Le buste est elance, le dos
modele d� fac;:on realiste, tant au
point de vue du mouvement que
de l'anatomie. La colonne verte­
brale est indiquee par un creux.
Les membres inferieurs, ramenes
en avant, forment un angle aigu
Fig. 4. -
Statuette n° I , detail.
avec le buste. Les cuisses sont exa-
gerement musclees, a moins que
cette exageration ne reproduise, elle aussi, une realite, correspondant a la necessite, pour Ies hom­
mes du neolithique, de parcourir de longues distances en quete de nourriture. Cette particularite
anatomique serait, dans ce cas, liee au fait connu que les representants de la civilisation de Hamangia
pratiquaient une economie basee essentiellement sur la chasse, impliquant de longues courses a la
poursuite du gibier. La plante du pied est plate. De simples entailles indiquent les doigts du
pied (trois au pied gauche, deux au pied droit). Les jambes sont normalement ecartees.
La statuette a om 1 1 5 de hauteur et Om 075 de largeur a hauteur des epaules (la largeur
est la meme a la hauteur du dos et des genoux). Malgre la portion plane correspondant a la
nuque, elle a ete faite de maniere a pouvoir etre vue sous tous Ies angles.
Cette statuette represente un homme « pensant » , la tete appuyee sur Ies mains. Bien
qu'il n'existe aucune indication precise de son sexe, la forme generale du corps ne permet pas
de douter qu'il s'agit bien d'un homme.
La statuette n° 2 (n° d 'inv. V. 6497. Fig. 1 / 1 ; 5 -7 ) est egalement en terre glaise et la technique
du travail est la meme que pour la statuette n° 1 . Elle ne presente aucune espece d 'ornementation.

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+28 n. m: n cr c G

Cette statuette represente une femme assise a meme le sol, la jambe gauche etendue en
avant et la droite en flexion, la plante du pied posee sur le sol. Les mains sont posees sur le genou
droit. Le cou est droit, la face triangulaire, le front large et arrondi. Au-dessus du milieu du front

Fig. 5 . - Sratuette n° 2 .

se trouve une cavite de om 009 de profondeur et de om 006 de diametre, dont Ies bords presentent
des traces d'usage et qui servait a recevoir un pompon. Les oreilles, le nez - au relief proemi­
nent et pourvu d 'orifices figurant
les narines - les orbites, de forme
triangulaire, la bouche, sont ren­
dus de la maniere decrite pour la
statuette n° 1. Le cou est egalement
de section plane convexe, la surface
plane comprenant aussi la partie su­
perieure du dos (fig. 5 b et 6 b). Les
seins sont reproduits de la mcmc
fa�on que Ies pectoraux de la sta­
tuette n° 1 . Ils sont caracteristiques
pour une serie entiere de figurines,
formant deux triangles que separe
la depression intermammaire, bien
marquee sur toute la longueur de
Fig. 6. - Statuette n° 2 . la poitrine 6• La partie superieure
du tronc est exceptionnellement
reduite par rapport a sa partie inferieure et ressemble, par sa forme et le modele, a celle de la sta­
tuette precedente. L'abdomen et Ies hanches accusent un developpement extreme, l'abdomen etant
fortement bombe et Ies hanches developpees lateralement (fig. 5 a). Le membre inferieur gauche est
rendu schematiquement, pourtant la plante du pied est indiquee, de meme que celle du pied droit.
8 Dans le genre de celui, partiellement reproduit, Neolit h i c F i g urines and Aegean Interrelations, dans
de la figurine neolithique cretoise : S . S . Weinberg, AJA, 5 5 , 2, 1 95 1 , p. 1 2 1 et pi. 1 , A , c.

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7 L E • CO U P L E • lJE LA C I V I L I SA T I O :'\ DE l l 1D1 A N G IA 429

Les bras sont tout d'une piece ; Ies mains entourent le genou. Les doigts sont indiques
par de simples saillies, separees par des inc1st0ns. Le sexe, non plus, n'est pas indique
clairement. Pourtant la petite depression horizontale creusee sous !'abdomen et les deux
lignes obliques separant celui-ci des
cuisses reproduisent, schematiquement,
l'habituel « triangle ». Bien que le sexe
ne soit pas represente clairement et
malgre le peu de developpement-inten­
tionnel sans doute -des seins, la forme
generale du corps ainsi que l' exageration
voulue des hanches et de !'abdomen
montrent de fa�on certaine que nous
avans affaire a une statuette represen­
tant une femme exceptionnellement
grasse. Une tendance semblable a dej a
ete constatee depuis longtemps dans la
sculpture neolithique de l'île de Malte 7,
a laquelle la civilisation de Hamangia
est etroitement apparentee par plus
d' un câte.
Bien que leur forme Ies distin­
gue des autres figurines connues de la
civilisation de Hamangia, les pieces qui
nous occupent rentrent parfaitement
dans ce type de sculpture. La statuette Fig. 7. - Statuette n° 2, detail.
n° 1 - le « Penseur » constitue a
-

l'heure actuelle, il est vrai, un exemplaire unique dans l'histoire de l'art neolithique non
seulement de la R. P. Roumaine, mais de !'Europe du sud-est tout entiere. On peut meme
dire, si l'on tient compte de tous ses elements caracteristiques, qu'elle n'a sa pareille
presque nulle part. Quant a la seconde piece, elle ne represente pas un cas isole dans la
sculpt�re hamangienne. Dans la zone « inferieure » du cimetiere, on avait dej a decouvert,
toujours en 1 956, un fragment d'tme telle figurine a laquelle ii manquait la partie superieure du
corps et la tete (fig. 8/4). La jambe gauche est etendue en avant, collee au sol, la jambe droite
flechie comme dans la statuette n° 2. Les doigts encore visibles sur le genou droit montrent que
celui-ci etait tenu entre Ies mains. Bien que d 'un travail plus schematique, cette figurine fait
partie de la meme variante que la statuette n° 2. Mais ses dimensions reduites la classent dans
la categorie des figurines, tandis que Ies deux pieces presentees meritent, par leurs dimensions
plus importantes et par la superiorite du modelage, d' etre considerees comme des statuettes.
Les idoles en terre glaise de la civilisation de Hamangia, si l'on tient compte de leurs
caracteristiques principales, de leurs formes habituelles et de la technique du travail, etroite­
ment apparentee a celle de la ceramique, constituent incontestablement - malgre la diversite
des types et des variantes qui, en fait, conferent a cet art une richesse et une valeur documen­
taire d'autant plus grande - une categorie artistique homogene et originale. Il ne nous est pas
possible, dans le cadre de cette etude, d 'aborder dans son ensemble le probleme de la typologie

7 R . Battaglia, Le statue neoliti c h e di Malta JPEK, 1 92 7 , p. 1 43 ; cf. aussi p. 1 38 et pi. 46/ 9, pour
e l ' i n grassam enio m u l i e bre presso i m editerranei, dans le developpemenr exagere des hanches.

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430 D. B E H C IU 8

de la sculpture hamangienne. Larsque naus avans presente les resultats de la campagne de fouilles
de 1955, naus avans propase une typalagie provisaire des idales feminines en terre glaise
decauvertes jusqu' a cette date dans la statian et le cimetiere de la civilisatian de Hamangia de

Fig. 8. - 1 - 4, figurines e n terre glaise decouvertes dans le cimetiere de Cernavoda (civilisation de


Hamangia ) ; 5, vase decouvert dans le m e me cimetiere ; 6, vase de Kablechkovo, distr. de Pomorie,
R. P. de Bulgarie (au Musee de Bourgas et avec l ' autorisation de celui-ci).

Cernavada, mais sans insister sur Ies variantes, assez nambreuses elles aussi. Naus avans etabli
alars deux series typalagiques 8, a savair : la serie A, camprenant des idales feminines figurees
debaut ; c'etait la serie la plus frequemmment rencontree dans le cimetiere et les statians de la
civilisatian hamangienne de Cernavada, ainsi qu'en d 'autres endroits de la Dabroudja 9• Cette

8 D. Berciu et Sebastian Morintz, dans « Materia­ comme celle de Cernavoda, appartient au m eme
le », I I I, I 95 7 , p. 8 5 . type A : D . Berciu, op. cit., p. 1 2 , fig. 5 / 3 . La figurine
9 La figurine dej a publiee p a r nous, resultat de la fig. 5/ I est caracteristique pour le groupe « de ­
d 'une decouverte fortuite foite a Mangalia, tres bout » ; v. ses rapports avec l e s idoles en marbre
probablement dans un cimetiere d 'inhu mation, de la civilisation de Gumelniţa.

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L E « CO L P L E " f l i·: LA C I V I LI S.\Tl l l :\ I J E I I A �I A :\ < ; J A 43 1

serie comprend des variantes et des sous-variantes dont quelques-unes sont visiblement apparen­
tees aussi bien au groupe des idoles en os de la civilisation de Gumelniţa de Roumanie et de
Bulgarie, qu' a la sculpture en marbre de cette meme civilisation. On y trouve des idoles feminines
dont Ies formes du corps, ou d'une partie seulement du corps, sont d'un realisme tres prononce :
de tels exemplaires ne sont pas rares. Mais la plupart des figurines « debout » sont rendues assez
schematiquement. Tous Ies exemplaires du type A connus j usqu'a ce jour ont la tete en forme
de colonne prismatique (fig. 8/3). Certains se caracterisent par la forme tout a fait speciale des
seins : tres developpes, tendus, proeminents, soutenus par Ies mains comme pour l'allaitement
(fig. 8/3). De ce point de vue, le modele des seins dans la sculpture de Hamangia differe entie­
rement de celui des figurines feminines mediterraneennes, dont Ies seins sont du type « africain »,
pendants. Malgre leur forme rudimentaire et leurs dimensions reduites, la poitrine et Ies seins
des deux statuettes de Cernavoda appartiennent au type decrit, courant dans la sculpture haman­
gienne, et valable egalement pour le type B 10 , ainsi que pour des exemplaires plus rares ou meme
exceptionnels, comme la statuette du « Penseur ». Dans tous ces cas, Ies seins sont places anor­
malement haut, immediatement sous la base du cou.
Le type B comprend Ies figurines assises et comporte de nombreuses variantes qui seront
etudiees dans la monographie a paraître sur la civilisation de Hamangia. Precisons toutefois que
Ies figurines constituant ce type representent toutes, une femme :rn repos, assise par terre ; Ies
jambes sont allongees a meme le sol, le buste est droit, la tete en prolongement du cou, qui est
extremement long, en forme de colonne a section le plus souvent triangulaire, parfois plane-convexe.
Les bras manquent dans certains cas (fig. 8/2) 11 ou sont indiques sommairement. Le dos est
toujours plat. Ce groupe comprend aussi une variante assez frequente, tres schematique, en forme
de tronc aux câtes droits 12 ou arrondis (fig. 8/ 1 ). II se pourrait que certains des exemplaires de
ce groupe representent une figurine assise sur un « trâne » , dont le cou, tres allonge - trait
commun a tous Ies exemplaires de !'un et de l'autre type -, se termine par une surface plane
horizontale ou inclinee en avant 13• Sur ces colonnes ou « bâtons » , Ies traits du visage ne sont
jamais indiques. De ce point de vue, ces figurines different, malgre une ressemblance de struc­
ture 14 - un « air de famille », pourrait-on dire - de celles de l'horizon Boian I I de Moldavie
(aspect Zăneşti) 15, de meme que du type d'idoles en terre glaise de l'horizon Karanovo II du
sud de la Bulgarie 16 et de ceux de Tsangli et de Cheronee en Thessalie 1 7 , qui datent pourtant
d'une epoque correspondant a celle de la civilisation de Hamangia de la Dobroudja. Le type
« bâton » se rapproche par contre d'exemplaires trouves en Thessalie 1 •
8
Un autre trait caracteristique pour Ies idoles de la civilisation de Hamangia est la forme
habituellement plate du dos, avec quelques petites variations 19• Celui-ci est parfois concave ou
legerement convexe ; d'autres fois, ii est absolument droit, surtout dans la serie B. Pour ce qui
est de la steatopygie - si l'on n'entend par la qu'une representation exageree, anormale, des
fesses,-elle ne constitue pas un trait essentiel de l'art hamangien ; on y constate neanmoins un
developpement lateral exagere des hanches. Ce qui est caracteristique - sans etre absolument

10
Ibi dem, fig. 5/2, 4/6. 16 SCIV, V, 1 954, 1 - 2, p. 62, pi. I ll/6.
11
D. Berciu et Seb. Morintz, op. cit., p. 90, 18
V. Mikov, dans SA, 1 , 1 958, p. 50, fig. 3 / 3 ;
fig. 6. selon nous ii s'agit du troisieme horizon de Kara ·
12 Ibidem, fig. 5/2, 4/6. novo ( Karanovo II 1).
=

13
Ibi dem. 17 Wace-Thompson, Prehistoric Thessaly, Cam·
14 Sur laquelle nous avo ns dej a insiste ailleurs : bridge, 1 9 1 2 , fig. 76, a - b, f et fig. 1 44, a-c.
« Materiale », III, 1 95 7 , p. 85 ; la participation de la 18
I bidem, fig. 1 4 1 , e ; cf. V. Muller, Fr u h e
civilisation de Hamangia a la genese du complexe Plasti k i n Griechenland u n d K!einasien, Augsburg,
Ariuşd-Cucuteni-Tripolje apparaît de plus e n plus 1 929, p. 19 et pi. I I I, 65.
clairement. 19 D. Berciu, op. cit., p. 12, fig. 5/2.

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432 D. B E RC ! u 10

general - c'est, incontestablement, Ies dimensions exagerees des seins 20, surtout pour le type
A, parfois aussi celle du sexe (fig. 8/3).
Les idoles des types A et B sont rarement ornees ; celles qui le sont le plus souvent sont
celles du type B. La decoration consiste en motifs rappelant ceux que l'on rencontre sur Ies vases,
executes selon la meme technique a base de lignes pointillees ou d'incisions simples.
Bien que, par leurs caracteres d'ensemble, Ies deux figurines feminines representees le
genou droit flechi et tenu entre Ies mains, - a savoir la statuette n° 2 (fig. 5 -7) et le fragment
decrit plus haut (fig. 8/4 a, b) - , ressemblent aux idoles du groupe B, elles permettent cependant
d'identifier une variante absolument nouvelle, que l'on peut considerer comme un groupe a part
et que nous proposons de nommer le type C. Celui-ci se distingue par deux elements caracteristi­
ques : la representation, encore que schematique, des traits du visage, et la position des mains
qui tiennent le genou droit. Ce que l'artiste a voulu rendre, c'est la position naturelle d'une femme
qui cause, ou qui se repase tout en suivant une pensee. De ce point de vue, la statuette n ° 2 et le
fragment de figurine sont, a câte de la statuette du « Penseur » , representatifs d'un meme courant
artistique, qui tend a rendre par le modelage des aspects reels de la vie quotidienne.
Le « Penseur » represente, nous le repetons, un exemplaire jusqu' a present unique ; il
constitue a lui tout seul un groupe a part : le type D, qui sera peut-etre complete a l'avenir par
de nouvelles decouvertes. C'est la seule statuette masculine connue a l'heure actuelle, l'art haman­
gien comprenant presque exclusivement des idoles feminines ; Ies figurines zoomorphes cons­
tituent une autre exception a cette regle.
Nous nous attacherons dans une autre etude a determiner la chronologie et la periodisa­
tion detaillee de toutes Ies representations anthropomorphes. Nous nous bornerons pour !'in­
stant a preciser que Ies types A et B connaissent, dans l'ensemble, un developpement parallele
a celui des types C et D. Les deux statuettes presentees appartiennent a une phase plus avancee
de la civilisation de Hamangia, a savoir a la phase Hamangia IV, qui se distingue des phases
precedentes par la richesse de son contenu, par des manifestations artistiques permettant de la
considerer comme une etape superieure. Dans l'evolution generale de la civilisation de Hamangia,
la periode IV represente a proprement parler la fin de cette evolution, la derniere phase (Haman­
gia V) correspondant au passage organique et ininterrompu a la civilisation de Gumelniţa, dont
elle constitue une variante localisee dans la Dobroudja et le nord-est de la Peninsule Balkanique.
Le secteur ou l'on a trouve les deux statuettes, le secteur de l' eboulement, a livre egale­
ment - et toujours en rapport direct avec des tombes - quelques vases bitronconiques a col
court, aux flancs obliques formant une legere saillie a l 'exterieur, ornes dans la zone de renfle­
ment maximum de rangees d'incisions ou de dentelures paralleles 2 1• A la suite d'une evolution
qui ne sera pas de trop longue duree, la categorie des vases bitronconiques passera dans le patri­
moine de la civilisation de Gumelniţa. De tels vases ont ete decouverts aussi bien dans le « cime­
tiere superieur » que dans le « cimetiere inferieur ». Ce meme horizon comprend egalement des
vases bitronconiques a rebord evase, decores sur leurs flancs de rangees d'encoches ou non decores
(fig. 9/3). L'un et l'autre type se retrouvent egalement, avec leurs caracteres essentiels, dans le
cimetiere de Mangalia. On peut conclure de ce fait que l'horizon correspondant, culturellement
et chronologiquement, aux deux statuettes de Cernavoda, est assez abondamment illustre. Les
vases a piedestal haut et vide a l'interieur, rappelant des coupes plus evoluees (fig. 8/5) 22, appar­
tiennent egalement a cette phase. D'ailleurs certains elements de la ceramique de la phase Hamangia
.
20Exageration gui rappelle celle des idoles 21
D. Berciu et Seb. Morintz, dans « Materiale »,
de la Grece du nord (Wace·Thompson, op. cit., V , 1 959, p. 103, fig. 5 / 1 . De nombreux vases de ce
p. 20 1 , fig. 1 4 1 / d, Cheronee) et du Proche type ne presentent pas la decoration indiquee.
Orient. 22 Voir le dessin : D . Berciu, op. cit., fig. 5/7.

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l1 L E « CO U P l . E » D E I . A C ! V ! L l S A T T O N D E I I A t.l A N G I A 433

IV apparaissaient des la fin de la periode precedente. 11 est permis de supposer que Ies formes
cristallisees dans les representations du « Penseur » et de la « Femme qui songe » ou « qui se
repase » de Cernavoda ont eu egalement leur point de depart dans l' etape precedente.
Au stade actuel des decouvertes et des recherches, il est encore impossible de preciser
quelles sont Ies formes d'art hamangien dont le developpement s 'est poursuivi au cours de la
phase V ; de meme, on ne saisit pas exactement par quel processus l 'heritage de la sculpture

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Fig. 9.- 1 , idale en marbre du cimetiere (civilisation de Hamangia ) ; 2 , fragment ceramique


trouve dans une station appartenant a la civilisation de Hamangia ; 3 , vase decouvert dans
le cimetiere (meme civilisation ) ; 4, vase en terre glaise de la Dobroudja (phase finale de la
civilisation de Hamangia).

hamangienne s'est transmis aux representants de la civilisation de Gumelniţa et du complexe


cucutenien. Un point est hors de doute : si l'on considere dans leur ensemble la forme de certains
vases rencontres dans la periode finale de la civilisation de Hamangia (phase V), ainsi que certains
motifs et procedes ornementaux, sans oublier la technique du travail de la pâte, on a la preuve
qu'entre la civilisation de Hamangia et la forme evoluee de la civilisation pre-cucutenienne il
a existe plus qu'un synchronisme : une relation de cause a effet, une participation active et
prolongee de la civilisation de Hamangia a l a genese de la civilisation de Cucuteni. Cette parti­
cipation implique un contact direct, sur place, entre Ies representants de la civilisation de Hamangia
et Ies promoteurs du complexe d'Ariuşd-Cucuteni, contact qui a du avoir lieu dans l'aire de
formation de celui-ci ou a sa peripherie. La preuve documentaire de ce contact fait encore
defaut, mais nous avans entrevu son existence il y a quelques annees dej a. De meme on doit
retenir l'hypothese de l'extension de la civilisation de Hamangia (ou d'un aspect similaire, presen­
tant avec lui des origines communes) vers le sud-ouest de l'U.R.S.S., vers le rivage septentrional
de la mer Noire, qu'il s'agisse d'une extension partie du nord-est du Danube ou d'une penetra­
tion par ! 'Anatolie et la Mesopotamie, le long du rivage meridional et oriental de la mer Noire

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I > . B E l\ C l l . l :!

et a travers le Caucase, vers Ies steppes du nord de la mer Noire, extension qui completerait
autour de celle-ci la diffusion du fonds circum-mediterraneen. En ce qui concerne cette penetra­
tion au nord du Caucase de tribus caracterisees par des elements de civilisation semblables
a ceux de la civilisation de Hamangia en Dobroudia, il faut citer la decouverte specialement inte­
ressante, dans le Kourgan d'Ul, pres de Mai:kop, de deux figurines d'albâtre 23, dont l'une est
exactement pareille au type B de la sculpture hamangienne, plus precisement a la vari.ante
(( assise )) tres simplifiee, en forme de tronc, a cou et tete en (( colonne », a dos plat et a orne­
mentation par incisions 24• Ainsi que nous le montrerons plus loin, la ressemblance entre ces
figurines d'Ul, et la sculpture hamangienne n'est pas l'effet d'un hasard, mais le resultat de liens
de parente et d'intluences des Cyclades, communes.
En ce qui concerne Ies rapports entre Ies deux statuettes de Cernavoda et la sculpture
en marbre de la civilisation de Hamangia - representee chez nous, jusqu' a present, par deux
figurines seulement - , il semble que Ies premieres soient plus anciennes. La figurine en marbre
du type « debout » (fig. 9/ 1 )25, executee en marbre a gros grains et qui se caracterise par sa forme
arquee ainsi que par Ies perforations des bras et de l'endroit correspondant a la tete, appartient
typologiquement au type A des figurines en terre glaise, et se peut qu'elle soit contemporaine
de celles-ci ou derivee d'elles. Nous ne disposons pas encore de donnees stratigraphiques ou
autres pouvant determiner de fa .;on certaine la priorite du type B en terre glaise sur le type A
en marbre, mais il semble hors de doute qu'ils sont lies l'un a l 'autre par un rapport etroit d'ori­
gine, sans que l'on puisse preciser a l'heure actuelle lequel est le plus ancien des deux. Ce que
l'on peut d'ores et dej a affirmer, c'est qu'autant Ies figurines en marbre que celles en terre glaise
du type « debout » peuvent etre considerees comme des prototypes des figurines en pierre de la
civilisation de Gumelniţa, sans que ce fait exclue la persistance, a l'epoque de cette derniere,
des influences des Cyclades. Cette genese des idoles en pierre de la civilisatioil de Gumelniţa de
Roumanie et de Bulgarie, a partir de la sculpture hamangienne du type A, n'est qu'un episode
d'un phenomene historique et culturel plus large : celui de ['origine de la variante du Bas-Danube
de la civilisation de Gumelniţa, origine remontant au fonds Hamangia, non sans une partici­
pation de la civilisation de Boian et d'influences egeo-mediterraneennes. L'exemplaire en marbre
de Cernavoda, ainsi que l ' idole en os decouverte par nous en 1957 dans le niveau Boian V de
Petru Rareş (derniere periode de la civilisation de Boian) 26 qui correspond approximative­
-

ment a la fin de la phase Hamangia IV et a la phase suivante - prouvent qu'il s'est produit dans
le domaine egalement de la sculpture en os, vers la fin de la periode d'eclosion de la civili­
sation de Gumelniţa, des influences reciproques entre Ies representants des civilisations de Haman­
gia et de Boian. On ne saurait clonc pas parler d'une priorite 27 des figurines en pierre sur celles en
os, sur le territoire de formation de la civilisation de Gumelniţa du Bas-Danube, mais d'une
simultaneite, plus ou moins parfaite. On admet aujourd'hui que la sculpture en os de la civi­
lisation de Gumelniţa deriverait de la sculpture Boian, tandis que celle en pierre aurait son origine
dans la sculpture hamangienne. Les figurines en os et celles en pierre mentionnees plus haut, qui
appartiennent a l 'aire de developpement du complexe Boian-Hamangia-Gumelniţa de Roumanie

23 Marija Gimbutas, T h e Prehistoric of Eastern dans Istoria Romîniei, I, 1 960, p. 49), nous avons
Europe, I, dans BASPR, 20, 1 956, p. 54, fig. 25/c, d. distingue Ies cinq periodes suivantes : I (aspect
24 Ibidem, fig. 25/ d . Bolintineanu), II (aspect Giuleşti-Leţ-Zăneşti), I I I (as·
26 II se pourrait qu'elle ait et� travaillee sur un pect Vidra), IV (aspect Spanţov) et V (derniere
fragment de bracelet en marbre. phase de transition ou aspect Tangîru).
26 O .
Berciu, dans « Materiale », VI, 1 959, 27 Comme le soutenait notre collegue de Prague
p. 1 45 . Pour ce qui est de la periodisation de la civi­ J. Neustupny (Studies on t h e Eneolit hic Plastic Arts,
lisation de Boian, qui vient d ' etre faite pour toute extrait de Sbornik-Nârodniho Muzeo v Prage, voi .
cette civilisation (v. le chapitre sur le neolithique X. A, Historia, 1 - 2, 1 956, p. 5 7 et suiv.).

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13 1.E • C! l l! l' L E " l l E L .\ CI V I l. I S .\ T I O 'i l l E 1 1 .\ ,L\ .\" ( ; L \

et de Bulgarie, pourraient bien avoir comme prototypes Ies figurines « debout » (type A ) e n terre
glaise de la civilisation de Hamangia, a condition, evidemment, que la priorite du type A en terre
glaise sur celui en marbre puisse etre etablie chronologiquement et stratigraphiquement. En tout
cas, la continuite que manifeste l'art neolithique a travers Ies civilisations de Hamangia et de
Boian, puis de Gumelniţa, ne saurait plus etre mise en doute, meme si - faute de docu­
mentation et d'observations stratigraphiques - quelques anneaux de la chaîne manquent encore.
Mais d'autre part, rien ne nous montre que le courant artistique qui a produit Ies statuettes n° 1 -
le « Penseur » - et n° 2 - « Femme qui songe » - serait passe dans la sculpture creee par Ies
representants de la civilisation de Gumelniţa. La vague ressemblance entre Ies premieres et Ies
figurines assises sur un « trâne » ou sur un tabouret de la sculpture Gumelniţa et Cucuteni ne
permet pas d'invoquer un tel heritage. On peut surprendre parfois, il est vrai, dans la sculpture
de la civilisation de Gumelniţa, certains elements du fonds Hamangia, mais le fait est exceptionnel.
Nous pensons a un groupe de figurines, comme celle de Pazardjik (reg. de Plovdiv) 28, par exemple,
qui represente une femme exceptionnellement grasse assise sur un tabouret plein ; ses cuisses ont
des dimensions d'une exageration certainement voulue, rappelant celle des figurines hamangiennes
des types B et C, a cette difference pres que celles-ci ne sont pas, a proprement parler, stea­
topyges. De meme le developpement exagere des hanches caracterisant Ies figurines en pierre
de la civilisation de Gumelniţa 29 pourrait se rattacher non seulement aux figurines en marbre pareilles
a l'exemplaire de Cernavoda (fig. 9/1), mais aussi aux figurines feminines en terre glaise. Ce
qui est certain, c'est que l'art du modelage de la terre glaise dans la civilisation de Gumel­
niţa s'est developpe a partir d'un fonds d'ancienne tradition Vinca, par la filiere de la civili­
sation de Boian, tout en conservant des liens avec l' Asie Mineure et la mer Egee. On peut
d'ailleurs '.percevoir, dans la maniere dont est traite le visage des deux statuettes dont nous nous
occupons, une influence de la sculpture de la civilisation de Vinca 30 ou du fonds general
egeo-asiatique.
Mais Ies rapports artistiques Ies plus etroits, ce n'est pas avec Ies civilisations de Boian
ou de Vinla que Ies representants de la civilisation de Hamangia Ies ont eus, ni avec le fond
a partir duquel la sculpture de ces deux civilisations s'est developpee : c'est avec la Thessalie,
Ies Cyclades et l' Asie Mineure, c'est-a-dire, en general, avec ce complexe culturel circum­
mediterraneen de caractere cardial, qui ne connaissait pas la ceramique peinte, mais dont l'evolution
a ete, dans une large mesure, parallele a celle de l'horizon a ceramique peinte et de l'ancien fonds
Vinta du sud-est de !'Europe. En effet, on rencontre en Thessalie des idoles feminines dont la
forme rappelle celle des idoles de la civilisation de Hamangia 3 1 • Nous songeons a ces figurines
en terre glaise de Thessalie caracterisees par un corps gros et court en forme de tronc, au cou et
a la tete etroits, a la fa�on d'une « colonne » 32• Ce type est proche des figurines « assises » , ayant
la tete et le cou en forme de « colonne » {type B), et de celles « debout » (type A) de la sculp­
ture hamangienne ; il differe des exemplaires au cou egalement en forme de « colonne » , mais
chez lesquels Ies yeux, la bouche et le nez sont representes, comme Ies idoles en terre glaise de
Cheronee 33, celles des premiers niveaux de Karanovo, en Bulgarie, et de l'horizon Boian I I (Zăneşti,
28 M. Hoernes-0. Menghin, Urgeschi c ht e der Qlinena plastika u ]ugoslavij i , I, N eolitske platicne
bildenden Kunst, 3e ed., Vienne, 1 92 5 , p. 3 1 9, fig. i zradevine u Vinci, dans Arheoloski radovi i rasprave,
I = R. Battaglia, op. cit., pp. 50, 2 1 . I, Zagreb, 1 95 9, p. 61 et suiv, pi. X/ I .
29 V. Mikov, Stations et trouvailles prehistoriq u es 3 1 Wace-Thompson, op. cit., fig. 1 4 1 , e , f, =c

en Bulgarie, 1 93 3 , p. 83, fig. 42 ; J. H. Gaul, The V. Muller, op. cit., pi. I l l/64 - 65 .
Neolithic Period i n Bulgaria, dans ASPR, n° 16, pl. 3 2 Ibidem : comparer, par exemple, avec l a fig.
LX, 1 - 4. 8/1 de ce texte, ainsi qu'avec D . Berciu, Une civil i ·
30 Voir, par exemple, leurs orbites triangulaires sation neolithique . . . fig. 5 / 2 , 4 - 6.
et leur visage trapezoidal : J. Koros�c. Preistorijska 33 Wace-Thompson, op. cit. , fig. 1 4 1 , a -- c.

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l l. B E HCI C 14

en Moldavie 34). Pour la statuette n° 1 , an peut, de meme, prouver des analogies avec la figurine
representant un homme ithyphallique de Zerelia (Thessalie) 35, mais seulement en ce qui concerne
la forme generale du tabouret et le fait que celui-ci forme une seule piece avec le personnage, ainsi
que la position des genoux et des pieds (colles au sol). Les mains du personnage sont posees sur
ses genoux, de meme que celles de la figurine d' Isangli, qui represente egalement un homme, assis
sur un tabouret plus haut 36• En ce qui concerne la forme du tabouret a quatre pieds - et la
-

position des genoux, an peut encore faire un rapprochement entre la statuette n° 1 et la grande figu­
rine ithyphallique de Larissa :.7• On constate des analogies certaines entre les figurines feminines
de la civilisation de Hamangia (types A et B) et le groupe des idoles feminines assises Ies jambes
croisees (dans la position dite « en X »), repandues au cours du neolithique dans toute la zone Medi­
terranee-Grece-Proche Orient 38• On constate, par exemple, dans la sculpture de la civilisation
Sesklo, en Thessalie, un modelage de certaines parties du corps humain rappelant celui de l'art
hamangien. Il suffit de rappeler une figurine de Sesklo, dont la forme de l'abdomen est caracteri­
stique a cet egard �9 et qui rappelle aussi une serie de figurines d'Anatolie, telles que celle de
Hacilar 40, ot1 l 'on a decouvert une civilisation presentant d'etroits rapports avec l'horizon de
Sesklo 41• On a decouvert au meme endroit de la ceramique decoree de motifs a coquillages.
Il est certain que, tant par leur forme generale que par certains details, Ies idoles de
la civilisation de Hamangia doivent etre rapprochees de la sculpture en marbre des Cyclades.
On y trouve en abondance le type d'idole a cou allonge, en forme de colonne ou de cylindre, ce
dernier type parvenant jusqu' en Mesopotamie 42• Les idoles des Cyclades ou « insulaires » presen­
tent, en effet, la meme forme d'ensemble que la plupart des idoles de la sculpture hamangienne,
fait qui est important pour la comprehension des origines de celle-ci 43 , ainsi que nous verrons
plus loin. Mais a câte de statuettes plus ou moins stylisees (en forme de « violon » ou de
« pelle ») 44, la sculpture des Cyclades connaît aussi des reuvres d 'un caractere realiste, tant en ce
qui concerne la representation de certains details - fait constate aussi chez nas deux statuettes -
que la position et le mouvement du corps humain 45• Cette tendance, contraire au schematisme
habituel de la sculpture des Cyclades, donne tout son sens aux tendances analogues que nous
avans constatees dans la sculpture hamangienne. Les statuettes cycladiennes representant un
joueur de harpe et un joueur de la flute de Pan 46 constituent de bons exemples du caractere
realiste de la sculpture egeo-mediterraneenne. Le « joueur de harpe », decouvert dans l'île
d'Amorgos 47, est assis sur un trâne-tabouret a quatre pieds rappelant le tabouret - plus
simple, certes - du « Penseur » de Cernavoda.

34 V. Ies notes precedentes. V. aussi Ies figurines de 40 J . Mellaart, dans Anatolian Studies, V I I I,
ce type recemment publiees par P. Detev dans « Godis· 1 95 8 , p. 1 4 4 et suiv., pi. XXXIl/a - b.
nik - Plovdiv », I I I , 1 959, pp. 3 2 - 3 3, fig. 46 - 48. 41 Ibi dem, p. 1 5 5 .
35 Wace-Thompson, op. cic., fig. 1 1 0. 42 V. Christian, Altertumskunde des Zweistrom­
36 Ibidem, fig. 75, e. landes, I, Leipzig, 1 940, p. 4 5 , 24 (Ies deux genoux
37 Ibi d em, fig. 30. sont flechis ! ).
38 S. S. Weinberg, op. cit., p. 1 2 1 et suiv. , ec 43 V. Muller, op. cit., pi. li, 28, 37 - 42 , 44- 48.
-

p i. I - 3 , - K. Bittel, Einige Idole aus Kleinasien, ,


M. Hoernes-0. Menghin, op. cit. fig. de la p. 367. -
dans PZ, XXXIV/XXXV, 1 949 - 1 950, Zweite Hălfte, li s'agit d'un type simple, schematise et plat, en forme
1 95 3 , p. 1 3 5 et suiv., et fig. 1 - 2 . - Fr. Schacher­ de « violon », qui represente en fait un developpement
meyr, Die iiltesten Kulturen Qriechenlands, Stuttgart, du type neolithique de la femme grasse ; cf. Fr. Matz,
1 95 5 , pi. IV, 1 - 2, - VI. Milojcic, dans ArchAnz, op. cit., p. 3 2 .
1 954, p. l et suiv„ et fig. 23, p. 2 7 . 44 Fr. Schachermeyr, op. cit . , p. 1 76 et pi. XI II.
3 9 Fr. Schachermeyr, op. cit . , p i . ll/3. Voir, de 46 Ibidem, pi. Xll/2 - 4.
meme, la figurine en marbre d'Avaritsa : Wace-Thomp· 46 Ibidem, pi. X ll/3 - 4.
son, op. cit . , fig. 1 1 5 , en comparaison avec nocre 47 Fr. Matz, op. ci t . , pp. 32 et 266, pi. 1 4 . Une
statuecte n° 2. figurine masculine, de type cycladien, en marbre,

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Quant aux rapprochements a etablir pour la statuette n° 2 (et le type c en general),


nous ne disposons pour l'instant que de tres rares elements. Le rapprochement le plus valable
serait celui avec la figurine en terre glaise de la couche neolithique du centre de Kalat Jarmo,
situe dans le nord de l' Irak 48, decouverte dans un milieu datant du V• millenaire av. n. e. 49•
11 s'agit d'une figurine representant une femme assise par terre, le genou droit flechi et tenu
entre les mains, a la maniere de la statuette feminine n ° 2 de Cernavoda. La jambe gauche est
etendue, mais, ici, le pied croise sur le pied droit. La ressemblance ne va pas plus loin que
la po sition des membres, la forme du dos et de la tete etant differentes. La tete se continue
par un prolongement qui pourrait representer un pompon - accessoire qui etait, en effet,
porte par Ies femmes de la communaute neolithique de Kalat Jarmo - et qui explique peut­
etre le sens de la cavite constatee par nous au sommet du crâne de la statuette n° 2 (fig. 6).
Les rapprochements que nous avans etablis plus haut avec la sculpture des civilisations
neolithiques et de la periode ancienne de l'epoque du bronze dans la zone Mediterranee-Cyclades­
Proche Orient-Grece nous permettent de mieux comprendre aussi bien les origines de la sculp­
ture hamangienne que la chronologie de la civilisation de Hamangia et par la, forcement, l'art
meme de cette sculpture et de nas deux statuettes. Les analogies les plus frappantes se rencon­
trent dans la civilisation cycladienne de la periode ancienne de l'epoque du bronze (Early Cycladic).
D'autres analogies prouvent, de meme, les liens de la sculpture hamangienne avec les regions
meridionales et mediterraneennes, ainsi qu'avait dej a foit, de son câte, la ceramique. Mais, par
la sculpture, ces attaches sont portees plus loin : a travers l' Anatolie, jusque dans le nord de
) ' Irak et, au-dela du Caucase, jusqu'a Maîkop. L'idole d'albâtre mentionnee plus haut, decouverte
dans la couche inferieure du Kourgan d'Ul, proche de Maîkop 50, qui presente en effet des
affinites egeennes 51, semble ne pas constituer un cas isole, mais plutât un premier jalon marquant
la diffusion dans une nouvelle direction - au-dela du Caucase - d'une branche orientale du
complexe circum-mediterraneen, complexe auqud se rattache la civilisation de Hamangia de
l'est de la Bulgarie et de la Dobroudja. L'etude des origines de la sculpture de la civilisation
de Hamangia ne saurait etre isolee de celle des origines memes de cette civilisation. Nous
savons aujourd'hui, de far;on certaine, que l'apparition de la civilisation de Hamangia dans les
regions orientales de la Roumanie et de la Bulgarie est la consequence d'un phenomene de
diffusion parti des câtes de la Cilicie, de la Syrie et de l' Anatolie, vers la Grece et le rivage
occidental de la mer Noire. Certains indices - que nous avans surpris aussi dans la sculpture -
semblent conferer a ce phenomene une ampleur insoupr;onnee jusqu' a present : il embrasserait
egalement le hinterland anatolien, le nord de l' Irak, ainsi que le rivage oriental et septentrional
de la mer Noire, sans parler de la diffusion dans le bassin central et occidental de la Mediter­
ranee, y compris les mers adjacentes, et jusqu'au-dela du detroit de Gibraltar, d'une civilisation
qui lui est apparentee.
La civilisation de Hamangia a ses origines dans le bassin oriental de la Mediterranee.
Ses representants ont introduit et developpe une culture neolithique, inconnue il y a quelques
annees encore, qui a joue un râle considerable non seulement par la diffusion dans la region
du Bas-Danube d'elements culturels egeo-mediterraneens, dont s'est enrichi le contenu des civili-
assise sur un tabouret a quatre pieds, a ete decou­ fig. l/6 de la p. 1 1 6 ; le dessin est schema·
verte dans une tombe a Tekes, dans l 'île de Crete : tique.
Chr. Zervos, L'art de Crete nt!olithique et minoienne, 49 Cette figurine est mentionnee aussi par J.
Paris, 1 956, p. 1 3 8, fig. 1 1 3 ; elle date de la periode .
Neustupny (Neue S.eitrage . . , p. 2 77), au sujet de
minoiennc ancienne I (3400 - 2800 av. n. e.) ; ibidem, la chronologie de la civilisation de Hamangia.
p. 5 1 0. 6° Cf. M. Gimbutas, op. cit.
48
I. P. Frentsev, etc. Istoria Universală 61
Voir aussi Ies decouvertes de Thessalie : VI.
(traduit du rus se), Bucarest, pp. 1 1 5 - 1 1 6 et Milojcic, dans ArchAnz, 1 95 4 , pp. 1 - 2 5 .

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Hl8 l i. l l E Hl : I l '

sations locales, mais aussi par l'importance de son apport dans l a genese de plusieurs civilisations
importantes du sud-est de l'Europe, datant de la derniere periode du neolithique. A en juger
d 'apres la sculpture de cette civilisation, remarquable par la variete et la qualite superieure
de ses realisations, - fait dont an peut se convaincre, ne serait-ce qu'en examinant Ies deux
statuettes qui font l'objet de cette etude - et aussi d'apres sa ceramique, le grand nombre de
ses haches (encore depourvues de douilles !) et la pratique des inhumations dans des cimetieres
situes a l'ecart des centres habites, i1 est evident que ces communautes avaient atteint un niveau
de developpement bien superieur a celui des tribus qui vivaient a l'epoque sur le reste du
territoire de natre pays et des regions avoisinantes, encore soumises a des formes de vie
neolitique plus primitive. C'est pourquoi cette civilisation materielle (outils, ceramique, etc.)
apparaît a premiere vue - surtout si l 'on s'appuie sur les analogies etablies avec l'horizon
chalcolithique d 'Anatolie et l'horizon du debut de l'âge du bronze des Cyclades, de Chypre
et de Crete - comme une manifestation du neolithique avance - ou peut-etre plus recente
encore. Aussi ne faut-il pas s'etonner de ce qu'un certain nombre d'archeologues aient propose
Je situer la civilisation de Hamangia dans le Neolithique avance, dans l'eneolithique 52•
Et pourtant la civilisation de Hamangia - y compris dane l'horizon qu'illustrent nas
deux statuettes de Cernavoda - represente, dans le cadre general de la chronologie relative
etablie pour le neolithique du Bas-Danube 53, une civilisation qui ne depasse pas le seuil du neoli­
thique avance de Roumanie ; sa limite superieure s'arrete a ce seuil, qui correspond a la
genese, en Bulgarie orientale et dans la Dobroudja, de la variante pontique - ou du nord-est
des Balkans - de la civilisation de Gumelniţa. L'evolution de la civilisation de Hamangia a lieu
surtout au cours de l'etape moyenne du neolithique, epoque a laquelle appartiennent Ies figurines
connues jusqu'a ce jour. I1 existe des preuves - sporadiques, il est vrai - qui font remonter,
jusqu'au yc millenaire av. n. e. Ies debuts de cette evolution (v. fig. 9/2), mais nous ne
sommes pas, a l'heure actuelle, en mesure de savoic quelle est la sculpture qui se pratiquait
a cette epoque-l a.
Si l'on tient compte de la chronologie absolue etablie au cours des dernieres annees
par la methode du carbone radio-actif (C 14) et par d'autres methodes, on peut dire que
l'evolution de la civilisation de Hamangia prend fin avant ou autour de !'an J OOO av. n. e.
Nas deux statuettes dateraient dane, approximativement, de la fin du IVe millenaire. Cette
opinion s'appuie sur un certain nombre de faits. En premier lieu, i1 est prouve aujourd'hui
qu'au dernier horizon de la civilisation de Hamangia vient se superposer un horizon de la
civilisation de Gumelniţa, l'horizon Proto-Gumelniţa. De recentes recherches nous ont permis
d'etablir que Ies premiers elements lies a Troie I n'apparaissent dans la region du Bas-Danube
qu'au cours des phases Gumelniţa I et Sălcuţa I. Or la chronologie de Troie a ete revue au
cours des deux dernieres annees, a Ia suite des determinations par le carbone radio-actif et des
nouvelles decouvertes d' Anatolie et de Polyochnie (île de Lemnos). En ce qui concerne le
debut de la periode Troie I, on est, en general, revenu aux dates proposees des 1 950 par
C. N. Blegen 54• On a propose, en 1 959, pour le debut de Troie I, la date de 3000 ou meme
de 3 100 av. n. e. 55• qui concorde avec Ies donnees correspondant du neolithique avance dans

62 J. Neustupny, N e u e Beitrăge . . .
, pp. 274, u C. W. Blegen, etc . , Troy, voi. I, 1 950, p. 4 1 ;

276 - 277. Ies debuts de Troie I, d 'aprcs Blegen, se situeraient


63 D . Berciu, Chronologie relative du neolithique vers 3000 - 2 900 av. n. e.
d u Bas-Danube, a la lumiere des nouvelles fouilles 66 J. M. Mellaart, dans Anatolian Studies, IX,
faites en Roumanie, dans Ies Actes du Symposion 1 959, p. 162 ; l 'auteur apporte certaines modifica­
International de Prague d'octobre 1 95 9. tions a la chronologie qu'il avait proposee deux
ans plus tot (Anatolian Studies, VII, 1 957, p. 7 3 :

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17 L E • Lot l ' l . E " l l E I .A t : l \' I Ll :o; .\T J ( I :\ l > E I L\ \L\ :\ ( ; L \ � :·rn

l a region du Bas-Danube, respectivement a u debut des civilisations d e Gumelniţa e t d e Sălcuţa, par


consequent avec la fin des civilisations de Hamangia et de Boian. Une determination par le car­
bone radio-actif - la seule methode dont nous disposons a l'heure actuelle pour la chronologie
absolue de la civilisation de Hamangia, portant sur une phase anterieure a celle illustree par Ies
deux statuettes de Cernavoda et a la phase de transition - donne comme date approximative l'an
3600 av. n. e., date qui ne serait pas en desaccord avec la chronologie absolue generale des
autres civilisations du neolithique moyen de Roumanie, non plus qu'avec la chronologie du
Proche Orient 56•
Un autre probleme que soulevent Ies deux statuettes de Cernavoda est celui de la signifi­
cation, de leur fonction sociale dans la civilisation neolithique de Hamangia. L'art neolithique est
encore - eu egard au developpement social-economique des tribus - intimement lie aux croyances
religieuses et a la magie. Cet art etait un produit de la collectivite. Les nombreuses figurines
feminines, de meme que la statue du « Penseur », de la civilisation de Hamangia sont des produits
locaux, executes sur place par des representants de cette civilisation, et non le resultat d 'echanges
entre tribus, echanges qui, a cette epoque, n'etaient encore que sporadiques. Peu importe que
l'origine de la sculpture de la civ ilisation de Hamangia se situe - ainsi que nous !'avans montre
plus haut - en dehors du territoire occupe par Ies tribus de cette civilisation : ce fait n 'implique
pas que ses produits soient de simples copies des modeles meridionaux 57, egeo-mediterraneens.
On decouvre dans Ies figurines hamangiennes certaines particularites 58 qui mettent en lumiere
non seulement leur originalite, mais ce câte specifique de leur art qui Ies relie directement a la
vie des communautes hamangiennes. II faut clonc les considerer, dans une certaine mesure, comme
des reproductions d' etres vivants, authentiques, tels que Ies ont fa�onnes Ies conditions sociales
regnant dans Ies communautes de la civilisation de Hamangia. On trouve a la base de la sculp­
ture meridionale, ainsi que de nos figurines et de la sculpture hamangienne en general, Ies memes
conceptions sociales en rapport avec l'organisation matriarcale des tribus, dans le cadre de laquelle
se developpe la civilisation de Hamangia. D'autre part, Ia presence dans la meme tombe des deux
statuettes, feminine et masculine, projette une clarte nouvelle sur Ia notion du couple familial
et sur celle de l'egalite sociale de l'homme et de la femme a l'epoque neolithique 59• Le fait que
Ies deux statuettes representent des personnes d'un certain âge - et du meme âge ! - est egale­
ment significatif. Neanmoins, la predominance - I' exclusivite, a une exception pres - des figu­
rines feminines est un puissant temoignage du râle preponderant que jouait la femme dans l'or­
ganisation de la commune primitive de type matriarcal.
On sait que Ies figurines de la civilisation de Hamangia ont ete decouvertes aussi bien dans
Ies centres habites que dans Ies tombes : situation qui n' est d'ailleurs pas caracteristique pour
cette seule civilisation. On la constate egalement en Asie Mineure 60• On a decouvert des idoles,
autant a Troie qu'en Thessalie, dans Ies demeures 61 ; de meme, et en assez grand nombre parfois,

Troie I = 2800 - 2 750 av. n. e.) ; c'est toujours a fait est, incontestablement, significatif pour la
2800 av. n. e. que Burnley, en 1 958, faisait remonter composition de base de la civilisation de Ha·
Ies debuts de Troie I (Anatolian Studies, VIII, 1 958, mangia.
p. 208). 19 L 'ethnographie sovietique a montre quc dans
18 Nous traiterons cc probleme de fa �on plus ('etape plus ancienne des organisations tribales -
detaillee dans : Noi p u ncte de vedere în legătură cu c'est·a -dire dans !'etape du matriarcat - le râle
cronologia neoliti •ului di n Rom înia (ii paraître). joue par Ies parentes maternelles venait se combiner
57 Voir, par exemple, le modelage du dos dans a l'egalite parfaite de l'homme et de la femme quant
Ies figurines feminines, caracteristique pour la sculp­ a leur situation sociale : I. I. Semenov, dans Probleme
ture de la civilisation de Hamangia. de Filozofie, 7 , Bucarest, 1 959, p. 1 82 .
18 L'abondance des figurines est caracteristique 80
M . Bittel, op. cit. , p. 1 3 5 .
pour Ies civilisations egeo -mediterraneennes ; ce 81 Fr. Matz, op. cit. , p. 3 2 .

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440 l l . l l E Ht : l l · 18

e n Roumanie, dans Ies habitations d e l a civilisation d e Gumelniţa 62• Pourtant, dans Ies fouilles
de Cernavoda, on a decouvert la plupart des idoles d ans Ies tombes du cimetiere, associees a
d'autres pieces de l'inventaire funeraire et a des offrandes d'aliments : os de porc domestique, de
sanglier, de bceuf, de mouton, de chevre, d'âne sauvage (Asinus hydruntinus Reg), de chien, de
castor, etc. 63• Bien que la presence des figurines dans des tc mbes puisse faire supposer que
ces representations anthropomorphes etaient placees aupres du defunt pour lui etre utiles dans
l'« autre monde » , le fait qu'on Ies rencontre egalement dans Ies centres respectifs, dans Ies
demeures des vivants, prouve que cette opinion serait inexacte, l'explication du phenomene
devant etre cherchee ailleurs.
Chez Ies tribus d'agriculteurs et d'eleveurs, le culte de la fertilite du sol et de la femme·
mere etait tres repandu. Ce culte avait des racines lointaines, jusque dans le paleolithique, et etait
probablement associe au culte de la vegetation, lie a celui de l'homme : en effet, plus tard, on trouve
ces cultes pratiques ensemble 65• La preponderance du culte de la fertilite et de la femme-mere,
dans un regime de matriarcat, est attestee, dans Ies civilisations neolithiques -- clonc, aussi, dans
la civilisation de Hamangia - par l'abondance des idoles feminines ; de meme, l'importance rela­
tivement reduite du culte de l'homme ressort de l'absence des figurines masculines, ou du carac­
tere tout a fait exceptionnel de leur presence. Les statuettes feminines, comme natre statuette
n° 2 par exemple, doivent etre considerees comme representatives du regime de matriarcat en
vigueur, d'une part, et d'autre part comme une personnification des forces productives de la nature,
liee aux cultes de la fecondite et de la fertilite. Le developpement, intentionnellement exagere,
des seins et des cuisses dans la plupart des statuettes feminines de la civilisation de Hamangia,
symbolise certainement ces notions de fecondite de la femme et de fertilite du sol. Nous ne som­
mes pas en mesure de preciser si la representation, dans la sculpture neolithique, de la femme grasse
correspond a quelque pratique magique d'engraissement 66, ou a une n�alite, a une obesite carac­
teristique de la femme hamangienne. 11 est certain que ces statuettes doivent rendre aussi, ne serait­
ce que dans certains details, !'aspect reel des personnages qui vivaient dans la seconde moitie du
IVe millenaire av. n. e. Mais cette tendance realiste venait se combiner aux exigences commandees
par Ies representations liees au culte. La position du corps des deux personnages, leur etat d'âme,
tel qu'il s'exprime par leur attitude et Ies traits de leur visage, devoilent un nouve:o.. u aspect de ce
que ces pieces expriment, outre !'aspect social et religieux. Les hommes du neolithique dispo­
saient maintenant, pour se representer eux-memes, ainsi que leur univers spirituel et la realite
qui Ies environnait, de possibilites accrues. Maîtres de leur technique, ils etaient capables de donner
une expression artistique a des moments de leur vie, voire a des etats d'âme assez profonds :
temoin Ies deux statuettes de Cernavoda. Les mouvements presque imperceptibles du visage, la
forte pression de la tete sur Ies mains et des coudes sur Ies genoux, la tension du corps, que
marquent l'admirable modele du dos et la contraction des muscles pectoraux, expriment claire­
ment la vie interieure, spirituelle, du personnage masculin. Au regard de la puissance maîtrisee
de celui-ci, Ies mouvements du personnage feminin semblent plus retenus. Ses mains entourent
le genou droit par un geste habituel aux femmes qui, apres un effort physique ou intellectuel, se
laissent aller a leurs pensees. L'expression et l'attitude ne manquent pas de force. Les deux persan·

82
Ainsi, par exemple, que dans l'habitation 8 3 Olga Necrasov, dans « Materiale », V , 1 95 7 ,
n° 1 , appartenant a la phase Gumelniţa II, de Pietrele, pp. 1 10 - 1 1 2.
distr. de Giurgiu (0. Berciu, dans « Materiale », 01
Fr. Matz, op. cit . , p. 32.
II, 1 95 6 , pp. 506 - 507, 5 1 3 ) ; c'est toujours 6 5 Istoria Universală, voi. I, p. 1 1 7.
ici qu'a ete decouverte l'idole en pierre (p. 5 3 9, 66
B. Battaglia, op. cit., p. 1 44 ec suiv„ fait aussi
fig. 64). des rapprochements ethnographiques en faveur de
cette hypothese.

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1.E « C :C l l - 1' 1 . E » f l i-: I . A Ll \" 1 1 . I S A T l<l :\ DE H A :\I A :'l: C ; [ A 441

nages semblent « vivre » leur vie interieure. On peut dire que ces deux figurines sont l'expression
plastique du fait que Ies populations du neolithique moyen de la Dobroudja avaient realise un
incontestable pas en avant dans la connaissance de l'homme.
Les figurines de Cernavoda representent-elles reellement des « Penseurs » ? Ces hommes
du neolithique, ces modestes et anonymes modeleurs d'aussi admirables statuettes, peuvent-ils
etre consideres comme Ies premiers precurseurs de Michel Ange et de Rodin, dont quatre mille­
naires et demi Ies separent ? Se hâter de repondre par l'affirmative signifierait detacher l'art neoli­
thique du milieu qui l'a cree, ne pas tenir compte de l'epoque, du lieu, des conditions de vie des
tribus neolithiques, non plus que du stade d'evolution de la pensee elle-meme. Cela equivau­
drait, en outre, a decreter que Ies figurines neolithiques sont de veritables ceuvres d'art 67• Or le
probleme, ainsi qu'il ressort de tout ce qui precede, est plus complexe. Sans doute, le « couple »
de la civilisation de Hamangia de Cernavoda repondait a des besoins de cette communaute. Mais
ces besoins etaient varies et c'est justement cette variete que l'art neolithique reflete. Nous avans
signale plus haut certains câtes de !'aspect de ces figurines qui semblent plus importants que leur
forme meme 68• Si l'on tient compte, par ailleurs, des donnees ethnographiques concernant l'ha­
bitude qu'avaient Ies anciens Esquimaux d'executer des figurines reproduisant Ies traits de leurs
morts 6 9, il semble que Ies deux statuettes de Cernavoda, qui avaient ete initialement deposees
dans une tombe 70, reproduisent peut-etre, dans une certaine mesure, l'image de ceux qui y avaient
ete enterres : fait qui n'excluerait d'ailleurs pas le râle du culte de la fecondite, ainsi qu'il ressort de
ces m emes donnees ethnographiques. Cette maniere de voir expliquerait le caractere de realisme
primitif de ces statuettes qui, malgre leur tendance au schematisme, s'efforcent de rendre Ies
elements essentiels du corps humain, ses attitudes Ies plus caracteristiques. La simplicite, si
expressive, de nos statuettes, est due peut-etre a ce travail de generaliser et de simplifier, qui
consiste a choisir - d'un grand nombre de modeles - l'essentiel, l'universel, en vue d'une
reproduction aussi veridique que possible de la realite.
Les deux statuettes, qu'on Ies considere isolement ou - ce qui semble correspondre a
la realite -- comme les parties constituantes d'un groupe, rendent de maniere assez fidele, croyons­
nous, l'aspect des hommes neolithiques. Elles font partie de cette categorie - relativement pauvre,
il est vrai - de sculptures neolithiques dans lesquelles des traits d'un realisme primitif sont asso­
cies a des elements esthetiques 71, revelateurs de pretentions artistiques, le câte esthetique etant
d'ailleurs toujours subordonne a l'observation du reel. Un tel art avait le don d'elever l'homme
au-dessus de lui-meme, dans sa lutte pour mieux se connaître et mieux connaître le monde qui
l'environne. De ce point de vue - mais a condition de ne pas perdre de vue Ies autres caracteres
--- sur lesquels nous croyons avoir suffisamment insiste - , Ies deux statuettes de Cernavoda,
ce « couple » de la civilisation de Hamangia, meritent d' etre considerees comme deux chefs­
d'�uvre, uniques en leur genre, de l 'art neolithique.
D. BERCIU

6 7 Dans une etude recente, J . Korosec se deman ­ I. p. 5 8 .


69 Istoria Universală,
de si une telle opinion est admissible : Stellen neolithi ­ Les circonstances d e la decouverte, effectuee
70

sche Statuetten Kunstwerke dar !, dans Archives dans un terrain d'eboulement, n 'ont plus permis de
d'histoire d 'art, V - V I , Ljubljana, 1 959, p . 5 1 . constater s'il s'est agi d'une tombe double.
68 Cf. J. Korosec, op. cit. 71 Cf. Istoria Uni versală, I , p. 5 5 .

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A NEW STATUETTE OF THESSALIAN TYPE DISCOVERED
AT GUMELNIŢA

Twenty years ago I had the opportunity to publish the description of a burnt clay sta­
tuette of Gumelniţa 1 which, in view of its characteristics, I considered to belong to a well-known
Thessalian type - that of the statuette provided with a hole on the upper side, where to
introduce its head which had been worked separately ; although I have long wanted to revert
to the same discovery, in order to make precise certain aspects of the problem, the circumstances
have prevented me from all but a very casual mention of it, on the occasion of the discussions
on one of the characteristics offered by the statuettes which I discovered in the urnfield at Cîrna,
dating back in the Bronze age 2 • A few years ago, Barbu Ionescu, from the Museum of Olte­
niţa, discovered another statuette of the same type, still at Gumelniţa. He was kind enough to
hand it over to me in order to describe it, in a paper. In this way, by proceeding from this
new discovery the problem which I presented for the first time twenty years ago can be resumed
and completed.
The statuette which we are publishing here is an almost complete piece (fig. 1 / 1 ) with
a slightly flattened cylindrical body, somewhat narrower in its lower part, bulging in front and
much flattened behind. In fact, the body is like a quasi-cylindrical and hollow tube, whose walls
are thicker at the basis (up to 1 .5 cm.) and thinner at the upper side (nevermore than 1 cm. thick).
As a matter of fact the surface is not uniformly thick either up or down, and on the other hand
both the basis and the upper part are cut almost horizontally. From the cylindrical frustrum
come out the arms stretched laterally which are a few cm. long. The end of the right arm is blunt­
ed, and that of the left arm has long been broken. The height of the statuette is 1 7 cm., the maxi­
mum dm. of the body exceeding 8 cm„ while the distance between the extremities of the two
1 Vladimir Dumitrescu, Une figurine de type mijlocie a bronzului, in SCIV, VIII, 1 9 5 7 , p. 8 9 - 102 ;
t hessaliendecouverte a Gumelniţa, in (( Dacia », idem, Les statuettes de l'âge du bronze decouvertes
V I I - VIII, 1 93 7 - 1 940, p. 97 - 102. dans la necropole de C irna (R.P. Roumaine) , in
2 Idem, Citeva observaţii i n legătură cu mode­ IPEK, 1 9, 1 95 4 - 1 959, p. 16 - 4 8 and pi. 13 - 20 ;
larea prismatico-cilindrică a capului la statuetele de idem, Necropola de incineraţie din epoca bronzului,
lut ars din cultura cîmpurilor de urne din epoca de la Cirna (in the press).

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444 \"LA I H M IH D U M I T R ESCU 2

arms is 1 7 .2 cm. The clay from which the statuette was modelled is very fine and dense, as
can be seen from the notches at the basis and from the section of the broken ar!fi. While the
body exterior was burnt red in the oven, the inside of the broken arm is a bit greyer. The slip
used to be brown and still preserves the original lustre in many portions (especially on the
back). On the other hand, the face of the statuette is partially blackened and partially

Fig. 1 . - The second Gumelniţa statuette of Thessalian type (photograph and drawing).

peeled, of course following the contact with the fire which destroyed the dwelling where it
probably was.
From the above description it results that we have here a statuette « torso », rather rudi­
mentarily modelled, which belongs - as already said - to the same type as that published in
194 1 . A few differences of detail can however be perceived (for instance as concerns the
relation between the height and breadth of the pieces), but the most important difference
lies in the fact that, unlike the older one (fig. 2 / 1 ) the piece we now describe has
no indication of the breasts ; in this way it resembles even more the Thessalian pro­
totype. But neither here do we dispose of the mobile head. It must have been of clay or -
perhaps - of stone.
W e generally hold valid the conclusion we reached to 20 years ago ; both the first piece
found at Gumelniţa and the second, which we are now describing, belong to a specifically Thes­
salian type - whether such representation discovered on Greece's territory must be attributed
to the second Thessalian period, or be dated from the beginning of the third period 3• As however,
since the publication of the first piece although no identical piece was discovered on the middle
and the lower Danube, certain pieces belonging to a related type have been discovered, and on
the other hand because certain elements I had not taken into consideration deserved discussion,
we think it necessary to resume the whole question.

3 Idem, Une fi g urine de type t hessali e n . . .

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445

I
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8 :
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.l..L _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ .J J

Fig. 2 . - 1 - 2 , Thessalian statuettes discovered a t Rakhmani (Thessaly) ; 3 , first statuette of


Thessalian type found at Gumelniţa ; 4- 5 , statuettes of the same type found at U l - in Kuban ;
6, statuette with a hole for introducing the head, found at Vinca ; 7, fragment of statuette of
the same type found at Cernavoda ; 8, fragment of statuette from the Bronz Agee, found
at Cîrna (it belongs to the same general type, moulded and provided with a hole for
inse rting the head).

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446 A '\ E\\" STAT l " ETT E OF T l l E S S A l . I A '.'I T Y l ' E

ln 1 94 1 , lacking a good reproduction o f the figurines discovered i n the Kurgan a t Ul,


in northern Caucasus 4, I thought the absence of the head with some of these pieces originat­
ing from Kuban, was due only to their fragmentary state ; that determined me nat to support
the relation established by Childe 5 between some of the Ul figurines and the Thessalian ones,
.belonging to the headless modelled type. Soon after, I could see, from the minute description
found in Hanear's ample work « Urgeschichte Kaukasiens » 6 , that the relation established by
Childe was perfectly founded, because three of the Ul figurines were moulded without their head
and with a small hale between the shoulders, for the head which had been worked separately
(fig. 2/4-5). ln this way, the Gumelniţa discovery appears less isolated and so - before passing
to other discoveries macle or published before - we ought to summarize the opinion formulated
an the Ul figurines.
Although recalling the similitude between the clay and alabaster figurines of Ul and the
figurines from the Ljubljana region, N. I . Veselovsky 7 connected the former with the « pre­
Mycenean » figurines from the Aegea, dating them in the Jrd millennium before aur era. V. Muller 8
underlined the connection of the Ul figurines with those of Thessaly, pointing aut that the headless
moulded figurines are connected with the similar type from the same region of Greece. For Muller,
the southern origin of the type of these Kuban figurines is beyond doubt, although he generally
thought Asia Minor as the origin of the European idols. On the other hand, in the above­
mentioned works, Hantar - speaking about the similitude between Kuban and Ljubljana, alsa
dwells an the model of « hut or waggon » in the same Kurgan of Ul, and quotes a number of
models of neolithic dwellings of the Danubian area - Moravia, Yugoslavia and Rumania 9 ; as a
matter of fact we do not think this parallelism an adequate one, because there is no doubt that
Rostovtsev 10 and the other authors who considered the Ul piece as a waggon model are right -
so that there cannot be any resemblance with the dwelling models.
Reverting to the Ul figurines, we can say that, with the exception of the Soviet scholar
A. A. lessen, nat one of the archaeologists who dwelt an them, and whose works we have been
able to consult, has attributed them to a local type, independently developed an the spot. Ie.�sen
thinks that one « does nat notice an absolute and complete formal coincidence » between the
Ul statuettes and the Southern ones, the resemblance being very general ; and as older feminine
statuettes, macle both of stane and of clay, have been fo.und in the neolithic settlement at Agubek
and in the Nalcic cemetery, therefore in the immediate proximity of Kuban, he considers that
these appeared thanks to the local needs and evolution and nat by loans from « the remote
\'(!est » n , referring himself especially to the connections with the Ljubljana figurines.
As concerns resemblance with the Ljubljana region, we can generally agree with Iessen,
because the statuettes in the Eastern Alps resemble only very slightly the alabaster ones in Kuban
and nat at all those an purpose left headless and with a hale where to fix a separately
moulded head. For the Kuban alabaster statuettes, however, we think more correct the solution

4 Nor did it resuit from the description given 8 Fr. Hancar, Urgeschi chte Kaukasiens, in the
by Tallgren, La pontide prescythique, in ESA, I I , collection Bucher zur Ur- und Friihgeschichte, voi.
1 926, p . 1 1 2 - 1 1 4, that certain statuettes found at VI, Vienna, 1 93 7 , see p. 342 sqq.
U l had been modelled without the head, precisely 7 Concerning the old bibliography, see Fr.
as the author referred to the connections with the Hancar, op. cit.
Cyclades ; and in the illustration reproduced on 8 V. Muller, Friihe P!astik i n Griechenland und
figure 66 (p. 1 1 1 ), one can very well assume that Vorderasi en, 1 929, pl. 36.
the holes are the resuit of the statuettes' break . 9 Op. cit„ p. 344.
10
ing. M . Rostovtzev, in Rev Arch., 1 920, p. 3 2 - 3 5 .
1 V. Gordon Childe, The Dawn of European
11
A . A . MecceH, K xpoHoJiorm- «EoJI&WHX Ky-
Ci t•ilization, ed. II, p. 142. 6aHCKHX KypraHOB », in SA, XII, 1 950, p. 1 5 7 - 200.

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5 \' l . A l > I \I I H f l l " \I I T l l E S< T H7

adopted by A. M. Tallgren, who considered them derived from the type of the Cretan and Cycladic
figurines 12, and stated later on that those statuettes do nat seem imported from the Aegea into
Kuban, and that the respective type struck roots and evolved first in the Southern regions
of Europe 13• Without dwelling specially on this problem, let us mention that this conclusion
corresponds to the fact that in the Gumelniţa culture, for instance, besides the type with the
hale for the head, there are alsa figurines like the alabaster ones macle at Ul, that is schema­
tically representing the feminine type seated in a typically oriental position, with bent legs under
the body 14• However, as we do nat know the Agubek and Nalcic materials on which among
others Iessen relies for bis above-mentioned conclusion, the problem whether this type of headed
statuettes is of local or alien origin, remains stil! open, and it can in no way influence the solu­
tion that we shall have to stop at in connection with the statuettes which have a hale for the
insertion of a head separately moulded.
Reverting to this special type, represented by both statuettes of Gumelniţa, one must
stress the fact that the Ul specimens alsa have rather the aspect of torsos with laterally stretched
arms, but much more primitively modelled, while the hale does nat pierce the whole statuette.
ln this way they somehow differ from the two pieces found at Gumelniţa and from Thes­
salian statuettes of the same kind (which we consider the prototype of this group) and they
are a somehow intermediate series, for their body is similar enough to that of the statuettes sit­
ting in the « oriental position » which we mentioned above.
But while at the date when the first Thessalian type statuette at Gumelniţa was published,
no other pieces were known in the Danubian region and in the Balkan zone between the Danube
and Thessaly, which should be placed on the same plane with this type, later on - and espe­
cially in recent years - a number of statuette descriptions have been published, which -
without belonging to the very same group - are nevertheless a very closely related group.
Indeed, almost ten years aga prof. ]. Korosec published two statuettes from Vinca 15
having a small hale between the shoulders, of course for fixing a separately moulded head. One
of these (fig. 2/6) with a rather flat body but with prominent breasts, strongly arched hips and
the legs broken below the knees, was found at a depth of 7 .80 m. and belongs, according to
Korosec, «to the older phase of the Vinea culture» 16• Considering the depth at which the figu­
rine was found, it is clear that prof. Korogec has in view the periodization which divides the Vinca
culture into two main phases (Vinca I and Vinca I I). Otherwise, as part of the periodization estab­
lishing faur or more phases of the culture strata at the famous settlement near Belgrad - this
statuette would be attributed to the phase Vinca B. The second piece, much more typical for
the VinCa culture, by both its form and the rippled ornament covering its body, belongs - accord­
ing to the same author - to the late periods 17 although its stratigraphic position is nat known,
the statuette having been found incidentally. Considering its shape and especially its ornaments,

1 2 A. M. Tallgren, op. cit. ; Childe too macle it The Ul object indicated above may be compared
clear (op. cit . , p. 142) chat the alabaster statuettes with certain Gumelniţa pieces, as for the moulding
of Ul resemble old Cycladic types. of the head in the shape of a disk with the nose
13 A. M. Tallgren, in ESA, IV, 1 929, p. 3 9 - 40. « en bec d 'oiseau », for the relatively cylindrical
u Vladimir Dumitrescu, Une figurine de type body, the flattened base, the outstretched hands and
. .
ihessalien . , p. 1 00 - ! O l , where in fact we too even the way in which the back is stylized.
recalled the presence of this type in the Ljubljana 16 Josip Korosec, Statuettes of Vinla cultuTe with
region. On the other hand there are some more head made apart, in « Arheoloski Vestnik » , 111, l ,
statuettes of Ul (e.g. Tallgren, ESA, 11, figure 66/6 = 1 95 2 , p . 5 - 1 2- 1 3 .
Fr. Hancar, op. cit„ pi. L I/3 a - b) which look very 16 Ibi dem , p. 1 2 .
much like certain figurines of the Gumelniţa culture, 17 Ibidem.
both as concerns the general type and certain details.

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H8

we inc:line to attribute this piece to the end of the Vinca B phase (B 2) or even to the beginning
of Vinca C, which corresponds with the beginning of Vinca I I . Recently, prof. Garasanin from
Belgrad has recalled other statuettes of the same kind, namely another Vinca piece (Vinca I I phase)
as well as one discovered a long time ago in the Gradac Zlokucany settlement 18, which, as
a matter of fact, is unknown to me. In fact, unlike prof. Korosec, Garasanin attributes all these
headless statuettes to the Vinca-Turdaş II phase, thus including al�o in the same phase the
first of the statuettes published by Korosec. Moreover, Garasanin considers that from the typolo­
gical point of view, these statuettes belong to the series of idols of the end of the Vinca-Plocnik
phase 19 ( Vini::a I I). But as this time we no longer are in presence of torsos only with arms
=

(and with or without the indication of the breasts) as at Gumelniţa and in Thessaly, it is clear
that here we have another group, even if there is no doubt that the peculiarity presented by the
separate modelling of the head and its setting in the hole between the shoulders brings this group
near the specifically Thessalian one, encountered at Gumelniţa too.
To this same group of statuettes, whole in body but headless and pierced between the
shoulders for setting a separately modelled head, belong some pieces discovered recently at
Cernavoda (fig. 2/7), in a settlement which is part of a cultural complex called by the discoverer
the Cernavoda culture and dating back in the final phase of the Neolithic, in the period of
transition from the Neolithic to the Bronze Age and in the early Bronze Age 20•
On the other hand, as we already had the opportunity to show a few years ago 2 1 , certain
statuettes of the Gîrla Mare-Cîrna culture of the middle Bronze Age urnfields from Oltenia
have also a hole between the shoulders, where the separately modelled head was to be fixed
(fig. 2/8), which means that this variant is to be found up to the middle Bronze Age.
*

After this review of all statuettes with separately modelled head discovered on the Danube
and in Kuban, we must return to the essential problem - namely whether these statuettes may
be organically connected with the Thessalian statuettes characterized by this peculiarity. As far
as we are concerned, we do not believe we have any reason to give up the conclusions formu­
lated 20 vears ago, when we published the first statuette of this type discovered at Gumelniţa 22 •
As a matter of fact the group represented by the two pieces of Gumelniţa may be called - without
any exaggeration - typically Thessalian, because both items may be considered identica! with
those in Greece even if one of them has also the prominent representation of the breasts. Both the
fact that they are just statuettes torsos and have lateral extended arms as well as the fact that
they are pierced throughout, or only between the shoulders, and finally their general aspect justify ·

1 8 Milutin V. Garasanin, Neolithikum und Bron· gestive the parallel which may be drawn with certain
zezeit i n Serbien und Makedonien, in 3 9.BerRGK, Alischar statuettes (s. K. Bietei, Prăhist. Forschungen
1 95 8 , p. 1 sqq. ; s.p. 22. in Kleinasi en, pi. IX/5 ) and those found in other
19 Ibidem. places of Anatolia (for instance Ahlatibel : Tiirk
20
D. Berciu, Sebastian Morintz and P. Roman, Tarih arkeologija ve Etnografia dergisi, l i, p. 82 - 83 ,
Săpăturile de la Cernavoda, in « Materiale », VI, no. 3 6 7 and 507). It is obvious however that the
1 959, p. 95 - 1 05 ; s. fig. 2/4. It is worth mentioning finding of these scarves on the various Neolithic
here moreover chat this statuette has a scarf incised and Copper Age statuettes do not necessarily indicate
obliquely on the body, fro m this point of view also a direct genetic connection - if we may say
recalling the type of scarfed statuettes in phase B so - between all the figurines on whose bodies
of the Cucuteni culture in Moldavia. As concerns scarves have been drawn, if we cannot also find rela ­
the parallel drawn bl tween the crossed scarf statuettes tions between the respective regions and civilization.
of Ul with the one of the Ljubljana region figurines 21 Vladimir Dumitrescu, C îteva observaţii . , . .

(s. A. M. Tallgren, in ESA, IV, p. 22 - 40 and p. 98 - 99.


Fr. Hancar, op. cit„ p. 343 - 1 44) I think more sug- 22
Idem, Une fi gurine de type t hessalien . . .

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7 A :\ I·:\\· ST,\ 'I T E T T E O F T l l E S S A l . I A N T Y l' I-:

aur stating the identity of the type and aur conclusion that between the numerous Thessalian
pieces and the two statuettes from Gumelniţa there is a strong dependence, the latter being just
the local reproductions of a Thessalian type. From the chronological point of view tao, however
difficult it may be to indicate exact data, it seems to me beyond doubt that this conclusion îs
alsa justified. For both the first item of Gumelniţa and the second have been discovered în the
upper stratum of culture from this important settlement (the last item at 0.40 m. depth) which
belongs to the Gumelniţa B phase ( I I I, according to another periodization of this culture),
=

a phase which îs generally situated at the end of the 3rd millennium and the beginning of the
2nd millennium before aur era. As we have already mentioned , the precision în the field of
absolute chronology îs more difficult now than 20 years aga (even though this assertion may seem
paradoxical), among other things because the absolute data obtained by the C 14 method for cer­
tain Neolithic cultures an the Danube and in Central Europe are very high as against the data
which mast archaeologists had retained till a few years aga - and especially as against those
suggested and more or less generally accepted for Asia Minor and Greece. That îs why, before
the examination with C 14 of the rests of the Neolithic and Middle Bronze Age cultures în Aegea
and în the neighbouring regions and especially before the removal of the uncertainties of this
dating method and therefore the justified reserves about its results 23, we must stick to the results
given by the stylistic-typological criteria. The latter justify the conclusion an the priority of
the appearance of a number of culture elements în Asia Anterior, Aegea and Continental Greece
and of their subsequent transmission to the Balkan Peninsula and the Danubian regions. ln this
way, and as there can be no doubt that the end of the 2nd period of the Thessalian Neolithic and
the beginning of the 3rd period in which such statuettes appear, generally dated before 2500 b.o.e. ,
are previous to the Gumelniţa B phase, the conclusion we formulated above is alsa correct
from the chronological point of view. The same standpoint has been adopted by Garasanin in
discussing the chronological and cultural relations between the Danubian and Greek cultures 24•
Still, I do nat know his conception in detail, because I have nat been able to read the Serbian
text of the review discussing these problems, and these details are absent from the German sum-

23 In a review published in SCIV, IX, 1 958, the physical laws underlying the principie used, or
p. 1 62 - 1 70 (Poziţia arheologilor faţă de rezultatele the accuracy of the counters now in operation
metodei radiocarbonului C14 în domeniul cronologiei around the world ; the unsolved problem, instead,
absolute) , we had the opportunity to show how seems to lie in the difficulty of securing samples
different are the appreciations of very experi�nced ar· completely free from either older or younger adherent
chaeologists on these results. Of course the discussion carbon. At least to the presene, no kind of chemical
went on and one cannot summarize it here. However cleaning can guarantee one-age carbon, typical only
ic seems to me opportune - in order further to of the site from which it was excavated. What bids
j ustify our reserve - to quote a few sentences of to become a classic example of « cu irresponsibility »
a well-known American palaeonthologist, who deals is the 6000-year spread of 1 1 determinations for
with the study of animal rests discovered in the strata Jarmo, a prehistoric village in northeastern Iraq,
of the various ancient cultures in Asia Anterior, and which, on the basis of all archaeological evidence,
according to whom the results obtained by the cu was not occupied for more than 500 consecutive
method are not at all conclusive : «A last difficulty, years » (Charles A . Read, A nimal Domestication i n
and at the moment, one of the mosc frustrating, is t h e Prehistoric Near East, in « Science » , Am. Assoc.
the failure of the radiocarbon (C14) technique to for the Advancement of Science, voi. 1 30, nr. 3389,
yield dates of certain dependability. Although it was 1 1 Dec. 1 95 9, p. 1 6 29 - 1 939 ; see p. 1 630).
hailed as the answer to the prehistorian's prayer whcn 2� M. V. Garallanin, in «Arheoloski Vestnik», I I ,
it was first announced, there has been increasing 1 95 1 , p. 243 - 2 5 2 - 2 5 4 (review o f prof. Fr.
disillusion with the method because of the chro­ Schachermeyr's study, Die orientalischmittelmeeri ­
nological uncertainties (in some cases, absurdities) schen Grundlagen der vorges c hi c htlichen Chrono­
that would follow a strict adherence to published logi e, published in PZ, XXXIV - XXXV, 1 949/50,
C14 dates. This is not to question the validity of p. 1 7 - 48).

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-Ini i \ " 1 . A l l Dl l ll l l l " \l lT H l·: � I T

mary. His conclusions of a chronological nature have however been op posed by prof. J. Korosec 25,
who - considering that this type of statuettes recurs at various times, denies its value for chro­
nological statements. Following these objections, Garasanin seems to have given up his former
stundpoint 26• Of course neither do we attach the value of an absolute chronological indication
to the Gumelniţa statuettes, which should determine the dating of the respective phase, so that
from this point of view we do not think necessary to discuss the objections of prof. Korosec
all the more so as the summary of his article is very concise. Yet, we do not believe that - at
least as concerns the Gumelniţa objects -- one could speak about altogether independent appear­
ances. As for the other aspects of the problem, we shall deal with them further on.
On the other hand, although formerly it has even been objected 27 that the type repre­
sented by the Gumelniţa statuettes (at that time a single one) would be older on the Danube than
in Thessaly and recalled alsa the ex1stence of another type of statuettes brought from Thessaly
to the Danube, we do not consider this objection as well-founded, because as far back as the early
Neolithic, and especially the middle and late Neolithic, the various types of statuettes from the
Aegean area and in the contiguous zones had spread northwards and reached the Danube. No cases
are known of the Danubian clay statuettes having influenced that in the Aegean regions. The mast
recent eloquent proof of this is provided by the rich and very typical plastic art of the Hamangia
culture, discovered in Dobrudja these last ten years, which is entirely connected at its origin
with the early Neolithic art of Thessaly and of the other regions of the Aegean. As a matter of
fact I do not think it possible to admit that in two relatively near regions - with permanent
cultural intercourse in the Neolithic period --- there could have been created independently iden­
tical plastic representations, belonging to the same very special type, which at the same time is
absent from other regions. That is why, in our opinion, both from the stylistic-typological
point of view and from the chronological one, the two statuettes of Gumelniţa - and probably
alsa those pierced between the shoulders found in Kuban - must be considered local imitations
of a type imported from Thessaly. As concerns the Gumelniţa pieces, we are even entitled
to speak - as stressed above - of pieces quite identica! with those in Greece.
Another aspect of the problem refers to the other group of Neolithic and Bronze Age
statuettes mentioned before - namely those whose body is entirely modelled (having therefore more
than a mere torso with arms, like the items in the first group) with the exception of the head,
and on the other hand having a ho le between the shoulders for holding a head modell ed
separa tely.
W e admit that in fact this peculiarity alone links this group a bit more numcrous and
-- ·

at the same time more longlived , going down from the Neolithic to the Middle Bronze Age, -
with the series of the statuettes included in the Thessalian type proper. That is why, first of all
we have to see whether one can accept again the filiation Thessaly-Danube which we admitted
25 J. Korosec. loc. cit. try to raise at the same time the dating of the Gumel­
26 M. V. Garasanîn, Neolithik 1t111 11. Bron zezeit niţa B phase, ît îs obvîous chat the latter is more
(see p . 22, note 1 1 4). recent than the former, so chat the connection can
27 Thîs objection has been raîsed by L Nestor only be established from the South towards the
(RIR, X I - XII, 1 94 1 - 1 942, p. 4 3 5 - 436). Hîs Danube. The exîstence of another type of statuette
assertion that the attribution of the first Thessalian of the Gumelnîţa culture whîch has alsa been found
statuette at Gumelniţa to a cultural înfluence, comîng in Thessaly (but about which no details have been
from the South, is based on some « preconceived given) could nat change the sîtuatîon unless one
ideas » of o urs, îs altogether groundless, because proved chat ît belonged to an earlier phase of Gumel­
we have to do wîth facts which cannot be interpreted niţa culture, and that it appeared in Thessaly later,
differently . However much we would bring nearer without havîng any prototype în the prevîous perîods
the dating of the late Neolithîc II and the early II I rhere. As for us we do nat know of any such Gu­
period of Thessaly, and however much we would melniţa statuettes.

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.\ :\ EW ,;TYIT ETT E llF T l l l : ,; ,; .\ 1 . 1 .\ :\ T Y l' E

for the first group, and secondly whether we ought o r ought not consider the typological connec­
tion between these groups so clase as to compel us to admit different origins for the two variants.
Of course, as concerns the chronological aspect of the problem the same observations
as for the first group are to be retained so that -- either the beginning of the Vinc a culture
must be placed in the first half of the 3rd millennium b.o.e. (according to the data accepted till
lately by almost all archaeologists) or we must place them in the first half of the 4th millennium
(according to the results of severa! C 14 examinations) - we have to answer only the question
whether the oldest objects of this type at the Danube (that is at Vinca) are or not older than
the typical Thessalian statuettes. As seen above, ]. Korosec established the depths at which one
of these statuettes was found at Vinea (7.30 m.) and attributed it to an older phase, while Gara­
sanin asserts that all these objects belong to the Vinea-Turdaş I I phase, respectively to the end
of the Vinca-Plocnik phase 28 • But since, in order to admit that this group too derives from that
of the typical Thessalian statuettes, it is apriorically necessary that even the oldest statuettes of
Vinfa should be at the mast contemporary with if not subsequent to the Thessalian statuettes,
and so, in order to avoid any possibility of misinterpretation, we must accept as a basis of discus­
sion to locate the oldest Vinca statuette in the Vinca I phase - as ]. Korosec did - with the
correction that (considering the depth where it was found) it certainly belongs to the second
half of this phase, namely Vinca B. That is why, and taking account of the fact that the Ist Neo­
lithic period in Thessaly is generally synchronic with the Starcevo-Criş culture, which precedes
the Vinca culture, one can generally accept that the statuette discovered at Vinc.':a at the depth of
7 .30 m. is not older than the Thessalian statuettes of the special type. It can be at the mast con­
temporary with them and probably more recent than the latter. The conclusion which seems
to us obvious is that from the chronological point of view there can generally be no objection
to the derivation of the series of statuettes with a hale between the shoulders and found at the
Danube, from the specific Thessalian type.
As concerns the typological-cultural aspect of the problem, it is directly connected with
the way in which one must consider the whole important cultural phenomenon of the relations
between the Danubian regions and the Greece and Aegean in the Neolithic period, as well as
their direction. lndeed, almost all archaeologists agree that in the early and middle Neolithic,
the cultural influence (to speak only of it) was exerted predominantly (if not exclusively) from
the south towards the Danube and not vice-versa ; and in the field of plastic art (as was already
mentioned) mast types of the anthropomorphous statuettes of the Neolithic Danubian cultures
are strictly dependent, both formally and even ideologically on the Aegean, Greece and West
Asian statuettes. That is why, if one can suppose a connection between the group of the pierced
statuettes on the Danube and the typically Thessalian statuettes, I think that the direction of this
connection can only be from the south to the north (Thessaly-Danube) and în no case
the reverse. However, in order to refer alsa to the last aspect of this problem, let us see whether
it is possible to admit that the Danubian group at Vinca must be considered a local, independ­
ent one, without any direct or indirect connection with the Thessalian group and with the two
Gumelniţa statuettes, certainly related to the Thessalian pieces, which in fact are their prototype.
Prof. Korosec even says that these statuettes « must be considered an isolated fact which can­
not and must not be connected with facts belonging to another, 'v ery remote country », because
« with the exception of the holes, they have nothing in common with the Thessalian ones 29 » .
Taking into account the elements which distinguish the Vinca group from the Thessalian one, we
28
M. V. Garasanin, N eolit h i k um u. Bronzezeit, sqq. , which however we have not yet consulted.
also quotes in this respect a work by R. Bizic­ ,
'9 j. Koro s e c op. cit. , p . 1 3 .
Drechsler, published in « Peristil » , I, 1 954, p. 1 74

29 •
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\" 1 . A l >l \1 1 11 l l l " \I JT H ESfT ] ()

could possibly think ourselves justified to see in them two independent and relatively synchronic
phenomena. But this does nat seem possible, unless one supposes that the cultural relations
between the two civilizations - and especially between the two regions where these groups are
situated - should have been either entirely absent or very casual. However, it is common know­
ledge that the situation is exactly the reverse, for the existence of many-sided cultural (and alsa
ethnical) relations between these regions was repeatedly traced down and established in detail.
In the special field of the statuettes, almost each more important and more characteristic
type of the Danubian Neolithic depends on the plastic of the south. That is why it seems
rather hard to believe that such a special type, like that of the statuettes with separately
modelled head, could have appeared and developed independently in two relatively proximous
regions which have always been closely connected, from the point of view of their
manifestations, by the same cult of fertility. That is all the more so as the Gumelniţa
statuettes are in themselves the evident proof of the penetration of the Thessalian type of
statuettes down to the Danube. And the presence of the few objects of the same type in
Kuban can alsa be attributed to this same phenomenon of the spreading of a specifically
Thessalian type up to the north-east of the Black Sea, either directly or rather through the
Danubian regions. For, while it is natural to admit that the same stage of social-economic
development can give birth to similar aspects of superstructure, on the other hand it is nat
at all natural to admit t hat such a special type could be explained exclusively by the fact that
the tribes in the respective regions were at the same stage of economic and social development.
If this explanation were valid, then we ought to meet similar forms in many cultures of the
tribes which have reached the same stage of development and therefore in different regions,
and nat only in a few regions which form a zone of clase and permanent contact with the
pre-Hellenic Aegean. On the other hand this situation - similar from the point of view of
the stage of social-economic development -- has roade possible the adoption of a type bom
in another region. That is why we think that the similitude between the Ul figurines and those
in Thessaly, established - as above-mentioned -- by Childe and approved by Hancar 30,
is justified.
At thc same time it seems truthful that the group constituted by the Vini:a figurines -
and as a matter of fact represented only by a few objects aut of the thousands of statuettes
belonging to this culture and known to us - is alsa due to the influence exerted by the Thes­
salian group of torso statuettes modelled without the head, and can only be explained by
the latter.
ln fact we alsa think it significant that the latter statuettes belonging to the same
general type were discovered in two cultures connected with the Danubian region : the Cemavoda
culture in Dobrudja and the eastem zone of the Gîrla Mare-Cîma urnfields culture, dating
back in the Middle Bronze Age. As a matter of fact, as rightfully asserted by the discoverers
of the Cernavoda culture 3 1, this was formed on the local background of the Gumelniţa culture,
so that the transmission of the Thessalian type formerly adopted by the Gumelniţa culture
must be considered a very natural phenomenon.
As concerns the presence of the headless statuettes in the Gîrla Mare-Cîma culture,
we have shown that it is a bit difficult to acknowledge the same filiation 32 namely because -

an the one hand there is a difference in time between the Gumelniţa pieces of this type (of
course the latest known till then) and an the other hand « we do nat see to what extent one

3° Fr. Hancar, op. cic., p. 3 4 2 - 3 4 3 . 32Vladimir Dumitrescu, Citet•a obsert•afii • • . ;

31 O . Berciu, Sebastian Morintz a n d P . Roman, s. p. 99.


loc. cit.

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11 A :\ E\\. STA'IT ETT E !lF T l l E S S .\ l . I A '.11 T Y P I·:

can speak of elements of Gumelniţa tradition in the culture of the M iddle Bronze Age » .
Considering however the relatively recent discovery o f this type o f statuettes in the Cernavoda
culture, which covers for the most part the interval between the Gumelniţa B phase and the
Middle Bronze Age, the first difficulty (the chronological one) can be considered as eliminated.
But since that special type of statuettes seems to have been quite deeply rooted in the Danube
region, it is not very risky to admit also a common filiation for the statuettes with the separately
modelled head, dating back in the Bronze Age. A few years ago we said that « the tradition
could have been maintained also in the period from which none of these statuettes has been
preserved to our days (or has been found so far), and maybe even through objects modelled
in perishable materials (wood) » 33•
Nowadays, when at least for part of the period in which at that time we had no such
statuettes, the type has been established, the only unsettled aspect of the problem seems to
be the lack of connections between the Gumelnita and Cernavoda cultures, on the one hand,
and the Gîrla Mare-Cima culture, on the other. Nevertheless, we are inclined to believe
it is not a new finding of this type but a transmission along formal-cultural lines. \X'hatever
the final solution of this last aspect of the problem, we can certainly reach two conclusions :
1 . The torso-statuettes of Gumelniţa (that published 20 years ago and the one which
has given a starting point to this discussion) are identical with the typically Thessalian objects.
Therefore they must undoubtedly be considered local Danubian imitations of this type, resulting
from the permanent contact and the material and super-structural influences between the Aegean
and the Danubian regions. 2. The Vinca variant can also be connected by its origin with the
Thessalian type, even though this time we can no longer speak of identity 34• The items found
in the Cernavoda culture can be considered derivatives from the same type which had reached
the Danube and struck roots here, and the Kuban objects, representing the remotest forms of
this type, could be connected with the Thessalian prototype, also through the Danubian cultures.
All this proves once more the powerful cultural radiation of the Greece and the Aegean
over the Danubian and even remoter regions, this being another element to be reckoned with
when one will try to synthetize these relations between the Danubian Neolithic cultures and
the Aegean-East Mediterranean Neolithic.
VLAD I M I R DU M ITRESCU

33 Ibi dem. regional variety of an earlier Aegean cype Finally.


3� Ic îs only afcer chis paper was under press chat I a recent synthesis about Maica allowed me co ascert­
bec ame aware of some facts which seem to me to ain chat this cype of statuecces, with a head separately
corroborate my conclusions. In the Neolithic levei moulded and afcerwards inserted în the hole bec­
of Phaistos, in Crete, a female statuecce was found ween the shoulders , îs found in che Neolichic
indeed, whose body had been modelled withouc a period of Malta too (I. D. Evans , Malta , London ,
head : between che shoulders chere is a ho le for 1 95 9 , p 1 42 and pi. 5 3 --56) which means chat ic
che head to be inserted in (s. L. Pernier , Il palano was more frequent in the Mediterranean area. Tnese
minoico di Festos, Roma , voi. I 1 93 5 , p. 1 05 , fig. facts are indeed a confirmation of our conclusions
48 / l - 2) . Therefore the cype che cwo statuecces of
- concerning the statuettes, (belonging to boch Danu­
Vinca represented is certainly Aegean. And the Thes· bian group) direct dependency on che Aegean and
salian type itself may be considered a somewhac Mediterranean cypes.

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LE DECHIFFREMENT DU LINEAIRE B. SA VALIDITE
ET SES LIMITES

Les tra,·aux de Michael Ventris et de John Chadwick 1 consacres a la solution des problcmes
concernant le dechiffrement des textes en lineaire B decouverts en Crete et sur le continent
grec, depuis leur publication a partir de 1953, ont d'abord suscite l'enthousiasme et une adhesion
presque totale de la part des specialistes. C'est depuis 1956 que des voix se sont elevees pour
en contester la valeur : d'abord trois savants, Beattie, Eilers et Grumach 2 , se sont prononces
pour nier toute validite aux lectures de Ventris et Chadwick, en en contestant totalement,
m �thode et resultats tout a la fois.
Depuis lors, quelques autres erudits ont pris la plume a leur taur pour contester partiel­
lement la validite du dechiffrement propose. Nous avans en vue Ies objections soulevees par
Brice, Mc Pheeters, S. Levin 3 •
Tout cela nous semble justifier une reprise du probleme et une verification systematique
des travaux commences par M. Ventris et continues par lui en collaboration avec J. Chadwick,
pour voir ce qu'il en est de la methode employee pour le dechiffrement du lineaire B et des resultats
obtenus, recherche que nous nous proposons de mener en toute objectivite.
Nous diviserons natre etude en plusieurs chapitres, dont vaiei Ies titres : Le « Grid » ,
l'Orthographe, le Vocabulaire, Ies Textes et leur caractere.

1 Nous ne citerons que deux de !curs travaux : lect i n c h e Mycenaean Archi ves, dans Orientalistische
Evidence jor Greek Dialect in t h e Mycenaean Archi t'es, Literaturzeitung, 5 2 , 1 95 7 , col. 293 - 3 42.
dans JHS, 7 3 , 1 95 3 , pp. 84 - 103 et Documents i n 3 W . C. Brice, The D ecip herment of M i noa n
Mycenaean Greek. Thrr e Hundred Selected Tablets Script B and t h e Problem of t h e Linear A, dans
{rom Knossos, Pylos and Mycenae with Commentary « Man », 67, 1 95 7 , pp. 1 82 - 1 83 ; D. W. Mc Pheeters.
and Vocabu lar)', Cambridge, 1 956. Compte rendu de The Pylos Tablets etc„ edite par
2 A. J . Beattie, Mr. Ventris' Decipherment of E. L. Bennett Jr„ etc„ Princeton, 1 95 5 dans Journal
Minoa n Linear B Script. dans JHS, 76, 1 956, pp. of Near Eastern Studies, 16, 1 95 7 , pp. 1 3 1 - 1 3 4 ;
1 - 1 7 ; Wilhelm Eilers, Kretisch-Kritisches. Beobach­ Saul Levin, T h e Problem of Verifyin g t h e Li near B
tungen zur a ngeblichen Entzifferung der minoischen Decipherment, dans Ies M eeti n gs of t h e American
Stric hschrift, dans Forschungen und Fortschritte, 3 1 , Philological Society and the Archaeological Institute
1 95 7 , pp. 3 26 - 3 3 2 ; Ernst Grumach, Bemerkungen of America, in Cincinnati, 28-30 Dec. 1 958 .
z11 M . Ventris - ]. Chadw i c k : Evidence for Greek Dia ·

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.\ H .\ \I F H E :\ h l A :\

I. LE «GRID»

Le « grid » ( = « reseau » ou « grille ») consiste en un arrangement for mel des signes d'une
ecriture inconnue sur des colonnes verticales et horizontales, selon certains principes internes
ou certaines suppositions, arrangement qui permet, par une reaction en chaîne, de trouver la
valeur phonetique d'un grand nombre de ces signes, si l'on arrive a lire d'abord, hypothetiquement,
quelques mots, peu nombreux. Si, a l'aide des valeurs obtenues de la sorte, on parvient a l ire
d 'autres mots, de plus en plus nombreux, la probabilite d 'avoir decouvert Ies veritables valeurs
des signes augmente.
Le « grid » construit par Ventris, d 'abord provisoirement, et modifie ensuite, partiel­
lement, apres une serie de tâtonnements, part de certaines presuppositions que nous allons passer
en revue, pour voir si elles etaient justifiees ou non.
1 . - Le nombre des signes du lineaire B. Leur nombre pour Ies signes a valeur phonetique
est d'environ 90. Ce nombre est trop grand pour une ecriture alphabetique et trop petit pour
une ecriture ideographique. D'ailleurs, dans Ies textes dont nous disposons, Ies ideogrammes
ou determinatifs se trouvent places devant Ies nombres, qui s'ecrivent additivernent. Quant aux
ideograrnmes ou determinatifs, ils reproduisent le plus souvent l 'image stylisee d'un objet ou
d'un etre vivant. En effet, nous ne connaissons pas de langue ayant 90 sons isoles et distincts.
D 'autre part c'est trop peu de 90 signes pour une veritable ecriture ideographique 4• Ventris a
clonc formule la supposition, justifiee, qu'il s'agit d'un syllabaire. D'ailleurs, ce nombre de 90
n'inclue pas Ies veritables ideogramrnes qui comptent encore 1 30 signes environ et dont nous
parlerons plus loin.
2. - Le signe separateur des mots. Comme Ies signes du commencement et de la fin des
mots jouent un grand râle dans le dechiffrement, il faut pouvoir separer Ies mots. Or, l'ecriture
lineaire B semble posseder un separateur des mots, qui consiste en un petit trait vertical place
de temps en temps entre Ies signes de l'ecriture et dont la fonction avait ete reconnue dej a,
bien avant Ventris, par Evans lui-meme.
C'est ainsi que Ies signes du lineaire B se presentent par groupes de 2 a 6 signes, separes
par un trait vertical, ce qui convient bien pour des mots de 2 a 6 syllabes. Des mots plus
longs sont exceptionnels, comme le nom propre E-te-wo-ke-re-we-i-jo de huit syllabes.
3. --- Les voyelles au commencement des mots. Ventris fait la supposition que Ies signes
qui se rencontrent le plus souvent au debut des mots indiquent des voyelles isolees, ce qui n' est
vrai que pour certaines langues, y compris le grec, mais pas pour toutes. Dans une statistique
fournie par M. Lejeune 5 , sans tenir compte de la position des signes, sur 10 OOO signes comptes,
le signe notant a se rencontre 404 fois (a la seconde place apres le signe pour jo = 44 1 fois)
et le signe e 324 fois, a la quatrieme place dans l'ordre des frequences (apres le signe pour
ta = 367 fois) 6•

4 C'est pourquoi nous supposons que l'ecriture de 1 3 5 signes, si vraiment cette ecriture cut ete ideo­
hieroglyphique aussi, avec ses quelques 1 3 5 signes graphique.
(voir A. Evans, The Palace of Minos . . . at Knossos, 6 Voir Michel Lejeune, Essais de philologie
I, 1 92 1 , p. 282, fig. 2 1 4), est une notation mixte, Ies mycenienne, dans RevPhil, 29, 1 95 5 p. 1 49 (Planche I.
caracteres phonetiques etant dominants. Pour une Le Syllabaire mycenien).
veritable ecriture ideographique, ii faut que le nombre 6 Bien que cette statistique ne tienne pas compte
des signes atteigne des milliers, et meme des myriades de la position des signes dans Ies mots, Ies signes
(comme en chinois). Or, ii notre avis la civilisation pour Ies voyelles sont sensiblement plus nombreux
du Minoen Moyen etait trop avancee pour pouvoir au debut des mots, de meme que le signe pour jo
se contenter d 'une ecriture aussi pauvre, composee se trouve le plus souvent en fin de mot.

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457

En sanscrit, par exemple, ou la voyelle a est nettement predominante dans Ies mots de
la langue, le phoneme qui apparaît le plus souvent au debut des mots est la sifflante dentale s,
puis la labiale p, en troisieme lieu la voyelle a et en quatrieme lieu la labiodentale v 7•
L'ecriture devaniigari, dans laquelle on ecrit habituellement le sanscrit, bien que syllabique,
ne change pas la notation de la consonne avec le changement de la voyelle qui la suit. II en est
autrement en syllabaire chypriote et, si l 'on suppose la m eme chose en lineaire B, meme si une
consonne commern;ait le plus souvent Ies mots de la langue qu'il note, avec le changement de
la voyelle qui la suit, le signe qui indique la consonne initiale change aussi, de fa�on que Ies
signes initiaux Ies plus nombreux seraient encore ceux notant Ies voyelles isolees.
Cette hypothese de Ventris n'est clonc nullement arbitraire et peut etre acceptee en bonne
methode scientifique comme instrument de travail, restant a prouver son efficacite.
4.-- Le caractere flexionnel de la langue notee par le lineaire B. Cela est une condition
pour la construction du « grid », qui reste et tombe a cette condition. Or, ce n'est pas Ventris
qui a fait cette hypothese. Elle a ete formulee et prouvee, autant que faire se pouvait, par Alice
Kober, dont le merite sur ce point est incontestable 8•
Si un groupe de signes constituant un mot isole entre des traits separateurs revient plusieurs
fois en modifiant seulement le signe final, il est tres probable qu'on a affaire a des tlexions casuelles.
Les derniers signes qui changent sont supposes noter la meme consonne suivie d'une voyelle
differente comme dans bo nus , boni, bono, bone, etc.
Dans des noms places en parataxe, le dernier signe pourrait noter la meme voyelle precedee
d'une consonne differente. Tout cela permet dans une certaine mesure de placer Ies signes dans
un « grid », dont Ies colonnes verticales contiennent Ies signes marquant la m eme voyelle precedee
d'une consonne differente et Ies colonnes horizontales Ies signes marquant Ies memes consonnes
suivies d'une voyelle differente. Ici intervient aussi le genitif homerique des themes en -o-, a
savoir, -o-jo et Ies adjectifs en -jo et -ja. L'arrangement a necessite beaucoup de tâtonnements, des
changements et des reprises, mais nous n'avons pas l 'intention de poursuivre en detective ou
policeman Ies etapes de ces arrangements. L'essentiel, c'est que ces operations n'ont rien d'occulte
ou d'arbitraire et, vu Ies difficultes du dechiffrement de textes sans inscriptions bilingues, on ne
peut pas chicaner Ventris d'avoir eu recours a cette methode qui s'est averee feconde.
5.- Les signes syllabiques du lineaire B notent des syllabes ouvertes. C'est la encore une
des suppositions preliminaires faites par le dechiffreur, laquelle pouvait s'averer juste ou
erronee : le lineaire B note par ses signes des voyelles isolees et des syllabes ouvertes (1 consonne
plus 1 voyelle). On a le droit de se demander pourquoi pas aussi des syllabes fermees,
(1 voyelle plus 1 consonne) comme c'est le cas en sumero-akkadien, et pourquoi pas aussi
une voyelle entre deux consonnes, comme cela arrive en sumero-akkadien ? Cette supposition
pourrait paraître arbitraire et c'est a elle qu'incombe la faute que l 'orthographe de l'ecriture
B paraît si ambigue. Mais si l'on pense que le syllabaire chypriote classique aussi, qui derive par
un ou plusieurs intermediaires du lineaire A, ne note que des voyelles isolees et des syllabes ouvertes,
il est tres probable que ce soit la une caracteristique de l'ecriture A, qui a ete conservee aussi par
le lineaire B qui en derive directement. La supposition que cette derniere ecriture note des syllabes
ouvertes n'est dane plus si arbitraire qu'elle aurait pu le paraître initialement.

7 Nous n'avons pas fait de statistique en cette occupe 200 pages, a comprend 1 97 pages et v 1 9 1
matiere, mais nous nous guidons d'apres le Sanskrit­ pages.
Wărterbuch in kiirzerer Fassung, par Otto Bohtlingk, 8 Alice Kober, Evidence of Inflexion in the
St. Petersburg, 1 8 7 9 - 1 889, ou Ies mots sont repartis « Chariot » Tablets {rom Knossos, dans AJA, 49,
en nombres sensiblement egaux pour chaque page. 1 94 5 , pp. 1 43 - 1 5 1 . Inflexion i n Linear Class B : l .
La lettre s s'etend sur 248 pages du dictionnaire, p Declension, dans AJA, 50, 1 946, pp. 268 - 276, etc.

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458 .\ I L\ .11 F l l E '\ l.: L\ \"

II. L'ORTHOGRAPHE

Les regles d'orthographe auxquelles Ventris a abouti laissent une large part d'ambiguîte
dans la lecture des mots, et elles ont ete l'objet des attaques Ies plus constantes declenchees
contre le dechiffrement du l ineaire B ciont ii est l'auteur. En general, a qui est habitue a la
notation alphabetique des mots d'une langue, notation qui est bi-univoque, ii paraît incroyable
qu'on ait eu recours a une ecriture si equivoque pour noter la pensee. Or, pour qui connaît
l'histoire de l'ecriture humaine, c'est-a-dire de la notation du langage a l 'aide de signes, surtout
dans Ies temps primitifs, ii n'est plus etonnant que Ies hommes aient imagine des methodes si
compliquees pour noter leur pensee, bien que la methode qui consiste a fixer chaque phoneme
simple par un signe unique semble si naturelle.
Les hommes ont d'abord considere comme Ies elements constitutifs des mots non pas
Ies phonemes simples et isoles, mais Ies syllabes. A !'origine et en regie generale, toutes Ies
ecritures ont ete syllabiques et notaient des syllahes ouvertes, quelquefois aussi des syllabes
fermees, une voyelle entre deux consonnes et des voyelles isolecs, si elles ne possedaient pas
une notation de syllabes fermees. Si une ecriture connaissait aussi la notation de syllabes fermees,
ii n'etait pas necessaire de noter la voyelle isolee, parce qu'on pouvait, meme au debut d'un
mot, noter la voyelle smv1e d'une consonne {syllabe fermee). Le sumerien avait des
mots monosyllabiques qui etaient suivis d 'elements monosyllabiques qui s'agglutinaient au
corps principal du mot. C'est aux Sumeriens que Ies Akkadiens emprunterent et puis develop­
perent leur ecriture syllabique, unique chez Ies peuples de langues semitiques.
Mais, dans Ies langues semitiques, Ies mots avaient une structure speciale triconso­
nantique qui amena l'un des peuples parlant une langue semitique, -- Ies Pheniciens -, a creer
l ' alphabet 9• Vaiei ce ciont ii s'agit : tout mot d'une langue semitique se compose de trois consonnes
qui constituent le semanteme, c'est-a-dire que Ies trois consonnes sont le support du sens du
mot. Les voyelles intermediaires entre ces consonnes changent et constituent Ies morphemes :
elles constituent la declinaison et la conjugaison des mots. Or, Ies Pheniciens ont eu, Ies premiers
parmi Ies peuples que nous connaissons, !'idee de noter chaque consonne des mots par un signe,
en negligeant Ies voyelles dans leur ecriture et en laissant au lecteur d'un texte ecrit le soin de
Ies suppleer d'un cas a l'autre. C'est ainsi que naquit pour la premiere fois l'alphabet, qui notait
uniquement Ies consonnes {et Ies semi-consonnes comme jad, waw, etc.). Lorsque Ies Grecs
emprunterent l'alphabet des Pheniciens, ils constaterent l'existence d'un certain nombre de
signes correspondant a des consonnes qui n'existaient pas dans leur langue. C'est alors qu'ils
songerent a employer ces signes, devenus inutiles, pour noter Ies voyelles et Ies semi-voyelles.
Le signe exprimant la consonne semitique aleph nota I'alpha, Ies signes des semi-consonnes jad
et waw noterent le iota et le digamma des Grecs. Jusqu' a cette notation greco-phenicienne, Ies
hommes ont eu recours a des moyens de notation incroyablement compliques et contre nature,
pour fixer leur pensee exprimee dans leur langue. Quiconque retient cette evolution bizarre et
capricieuse de l'ecriture humaine le long de son histoire, n'a plus a s'etonner des regles ortho­
graphiques supposees par Ventris, comme etant celles de la langue fixee par le lineaire B. Cela
ne veut pas dire que le dechiffreur soit autorise a donner libre cours a sa fantaisie et a creer
des regles d'orthographe a sa guise, pour extorquer a tout prix un sens au texte qu'il doit lire.
Mais ce n'est pas le cas du dechiffrement de Ventris. Ses regles d'orthographe se sont imposees
successivement et s'appuient sur !'analogie de l'ecriture en syllabaire classique chypriote. Comme
l 'ecriture B derive, selon toute probabilite, directement de l'ecriture lineaire A, et le syllabaire

9 Citons aussi l'alphabet cuneiforme de Ras Shamra.

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I . I·: 1 1 f:1 : 1 l l F F l \ UI E :\'I' l l l " 1 . 1 \ f: A l ll l-: l i

chypriote e n derive par des intermediaires, le syllabaire chypriote peut valider des habitudes
de graphies analogues pour le lineaire B. Par exemple, on a vu precedemment que Ventris a
raison de supposer que les signes syllabiques du lineaire B notent des syllabes ouvertes, puisque
les , signes du syllabaire classique chypriote aussi notent uniquement des syllabes ouvertes.

1 . Les phonemes simples dans l'ecriture lineaire 13

Comme dans le syllabaire chypriote, le lineaire B ne marque pas a l'aide de signes


speciaux les voyelles longues et les voyelles breves : les voyelles qu'il possede sont a, e , i, o
et l t (correspondant a l'ypsilon du grec classique).
Un m eme signe marque les occlusives gutturales sonores, sourdes et aspirees et un autre
marque les occlusives labiales sonores, sourdes et aspirees. Le signe change seulement si la
voyelle qui suit l 'occlusive change. Tout cela se retrouve dans le syllabaire classique chypriote
et cela rend probable la meme situation dans le lineaire B. Par contre, dans le domaine des
occlusives dentales, le lineaire B possede un signe pour les sourdes et les aspirees et un autre
pour les occlusives dentales sonores, tandis que le syllabaire chypriote ne connaît qu'une seule
categorie de signes pour toutes les occlusives dentales, comme pour les occlusives gutturales et
labiales. Que faut-il conclure de ces faits ? A natre avis la situation etait similaire en lineaire
A, comme dans l 'ecriture lineaire B, et le syllabaire chypriote a generalise les choses, en choi­
sissant un seul signe pour chaque groupe d'occlusives : gutturales, labiales et dentales. Le lineaire
B a clonc conserve pour Ies occlusives dentales la distinction entre sourdes et aspirees d'une part,
et sonores d'une autre, distinction qui doit provenir du lineaire A. Une comparaison des signes
des deux ecritures nous semble confirmer natre conjecture. Des 65 signes contenus dans le « grid »
de Ventris-Chadwick publie en I 953 10, 34 sont a peu pres identiques dans le lineaire A et le
lineaire R, IO autres du lineaire B derivent des signes du lineaire A avec de legeres modifications,
et 21 signes du lineaire B sont independants du lineaire A. Or, les signes du lineaire B auxquels
Ventris donne Ies valeurs ta, te, ti, tu, da, de et du (da2 dans le « grid » de 1953) se retrouvent
identiques dans le lineaire A, et les signes pour di et do dans le lineaire B existent sous une
forme tres approchee dans le lineaire A. Seul le signe pour to dans le lineaire B ne se retrouve
pas dans le lineai re A 1 1 • Nous en concluons que la distinction entre les dentales sourdes et
aspirees, et Ies dentales sonores, en ce qui concerne leur notation par les signes de l ' ecriture
lineaire B, provient du lineaire A et n'est pas une innovation du lineaire B. Par contre, le
syllabaire chypriote a egalise le traitement des occlusives dentales avec celui des gutturales et
des labiales, en fixant un signe unique pour chaque categorie d'occlusives, sans distinguer entre
sourdes, aspirees et sonores. Ici clonc aussi, Ventris est dans son droit lorsqu'il fixe Ies signes
des occlusives comme il l'a fait.
En syllabaire classique chypriote, les consonnes l et r (suivies de la meme voyelle)
sont indiquees par des signes differents. En lineaire B, d'apres Ventris, un seul signe notait les
syllabes commen�ant par l et celles commen�ant par r, signe qui, d ' une fa�on naturelle pour
un sylla bai re, changeait, lorsque la voyelle qui suit les consonnes l et r changeait. Ici encore,
il n'y a pas lieu de soulever des difficultes contre le dechiffreur, si la possibilite d'admettre l'identite
des signes marquant l et r s'avere feconde pour le dechiffrement. Ces deux consonnes presentent

10
JHS, 5 3 , 1 95 3 , p. 86. Palace of M i nos . . . at Knossos, IV, 2, 1 93 5 , p. 676,
11
Pour Ies signes du lineaire A, nous avons fig. 659.
use du tableau qui se trouve chez A. Evans, The

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41i0 6

des affinites qui menent a leur confusion aussi dans d'autres langues. Les unes n'ont pas du
tout l'une des consonnes, comme le chinois qui ne possede que la consonne l, d'autres langues
Ies confondent tout simplement. La distinction des deux consonnes en syllabaire classique chypriote
ne semble pas appuyer la confusion des deux consonnes, l et r, en ecriture lineaire B. Mais cette
derniere represente en tout cas une phase beaucoup plus primitive de l'evolution de l'ecriture
et elle est tres proche du lineaire A dont elle derive. 11 se peut clonc que la distinction dans
le syllabaire chypriote vienne d'une innovation, par la constatation des confusions produites
par l' identite des signes pour Ies deux consonnes l et r, innovation qui represente un progres.
Tout cela n'a rien d'invraisemblable en tant qu'hypothese.

2. La notation des phonemes composes

Vaiei maintenant un point sur lequel Ies deux ecritures, le lineaire B et le syllabaire
chypriote, divergent serieusement. Ce dernier note toutes Ies consonnes d'un mot et separe deux
consonnes qui se succedent immediatement en ecrivant la premiere aussi accompagnee de la
voyelle de la consonne qui suit, puisque le syllabaire chypriote, comme aussi le lineaire B, ne
possede que des signes servant a noter Ies voyelles isolees et des syllabes ouvertes (1 consonne
plus 1 voyelle). La consonne finale d'un mot s'ecrit en syllabaire chypriote, en accompagnant
la consonne de la voyelle e. Ainsi, le mot TITOA�c; s'ecrit pa-to-li-se. L'ecriture lineaire B presente
sur ce point de notables differences, du moins dans l'interpretation donnee par le dechiffrement
de Ventris. D'abord, en lineaire B, d'apres ce savant, la consonne finale ne s'ecrit pas du tout
(ni le -i final precede d'une voyelle). Comme nous l'avons remarque ailleurs, le malheur n'est
pas trop grand , parce que la majorite des mots grecs, - dans le langage note par le lineaire
B, - - se termine par des voyelles ou seulement par l'une des trois consonnes -c;, -v et -P (avec
une forte predominance de -c; et ensuite de -v ) . Ce n'est dane pas chose trop difficile que
de suppleer la consonne qui vient de tomber dans la notation ecrite.
Plus grave est le traitement, selon l'orthographe etablie par Ventris et Chadwick, des
consonnes doubles au debut et au milieu des mots. Par exemple, au debut des mots, le cr- et
tres souvent le F- ne s'ecrivent nullement, s'ils sont suivis d'une autre consonne. Si un mot
commence par une consonne occlusive suivie d'une liquide, on repete aussi la voyelle qui suit
la liquide, apres l' occlusive : zpucr6c; s' ecrit ku-rn-so. A l'interieur des mots, Ies consonnes
liquides 12 et la sifflante, devant une autre consonne, sont omises dans la notation : cr7tep1.Lo s'ecrit
pe-mo et rprl.cryixvov s'ecrit pa-ka-no. Les deformations produites par ces regles d'orthographe sont
graves et entraînent des mutilations qui rendent difficile l' operation de trouver le mot presume.
Par ailleurs, comme nous !'avans dej a dit plus haut, un seul signe note Ies consonnes
r et l. Ventris retient pour la transcription latine la lettre r seulement. Par exemple 7tWAoc; est

transcrit pa-ro. Dans tous ces cas, le lineaire B se separe du syllabaire chypriote. Celui-ci note
par des signes distincts Ies consonnes r- et 1- suivies d'une voyelle. 11 note aussi, comme nous
l'avons dit plus haut, toutes Ies consonnes d'un mot, inclusivement la consonne finale. Le syllabaire

Les textes epigraphiques en latin archalque


12
exemple, coso! a cote de consol, Arimanesi pour
abondent en formes ou Ies consonnes liquides nasales Arimanensi, urbe pour urbem, dono ou donu pour
(m et n) ne sont pas indiquees par ecrit devant une et a câte de donom ou donum, dedrot pour dederont,
consonne, au milieu d'un mat et meme en fin de etc., etc. Pourquoi refuser aux « Acheens » de la l le
mat. Cette orthographe n'etait imposee par aucune moitie du l lc millenaire avant natre ere une pratique
necessite, puisque l'alphabet latin pouvait marquer orthographique qui etait courante chez Ies Latins du
parfaitement ces nasales. Aussi, Ies Latins ecrivaient· ue siecle avant natre ere ?
ils Ies mots alternativement avec et sans nasale. Par

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7 L E n (.:c m F F H E " E :'\ T l l l" L J. '\ (.: A m E n 461

chypriote classique represente dane une phase plus evoluee ; il est plus perfectionne, tandis
que le lineaire B a une orthographe plus primitive. Mais cela n'est pas etonnant. Le lineaire B
fut tire, vers le milieu du ne millenaire avant natre ere, du lineaire A, tandis que le syllabaire
classique chypriote appartient probablement au vie siecle avant natre ere et est separe du
lineaire A par d'autres ecritures intermediaires que nous ne connaissons pas encore et dont
des modeles (non dechiffres) datant du XIVe siecle avant natre ere, ont ete retrouves a Ras
Shamra (Ugari t) 13,
Dans ces conditions, il faut bien se decider a admettre que l'ecriture B presentait Ies
imprecisions dont nous avans parle plus haut, parce qu'elle provenait de l'ecriture A, qui n'avait
probablement que des signes pour noter Ies voyelles isolees et les syllabes ouvertes, mais qui
etait adaptee pour noter une langue inconnue a nous, d'un type special 14•

3 . Ideogrammes et determinatifs

En dehors des signes a valeur phonetique limitee a unc syllabe, il y a aussi en lineaire
B des signes qui ont valeur d'ideogramme et de determinatif. Leur nombre est d'environ 1 30 15•
Certains d'entre eux sont des dessins stylises d'objets et d' etres, ou des parties de ces derniers
r
prises pour l'objet ou l' etre entier. )\

est le signe pour HOMME, .J;ţ.. pour FEMME, -�
/ � pour

CHEVAL, 'i" pour BOUC, A pour CH EVRE, etc. D'autres signes sont tellement evolues,

qu'on ne peut reconnaître que vaguement les objets dont ils proviennent, comme î" = BL E ,
J = ORGE, etc. D'autres enfin consistent dans le signe de la syllabe initiale du mot designant

un objet ou un etre, pris pour le mot entier. Ce cas sera discute au paragraphe suivant a propos
des abreviations.
Tout d'abord, nous allons fixer le sens des ideogrammes et des determinatifs dans l'ecriture
egyptienne et, ensuite, dans celle des Sumero-Akkadiens, pour Ies comparer avec les signes de
l'ecriture lineaire B de Crete et de la Grece continentale proto-historiques. Mais, en regie generale,
quand on travaille en s'appuyant sur des analogies tirees d'autres civilisations, il faut etre extre­
mement circonspect, car sous des analogies superficielles ii peut se cacher des differences
essentielles, lorsqu'on considere un phenomene en apparence similaire dans deux civilisations
differentes.
Dans l'ecriture hieroglyphique egyptienne il existe trois sortes de signes :
1 . les signes a valeur phonetique, qui notent Ies consonnes (seulement les consonnes
et Ies semi-consonnes) : soit une seule consonne isolee ou deux consonnes a la fois et meme
trois consonnes ;
2. Ies signes ideographiques qui notent un mot entier par un dessin plus ou moins
stylise de l'objet designe et se lisant avec la valeur phonetique du mot entier. Par exemple :
O Re• . « le dieu soiei! » ;
=

1 3 Voir C. F.A. Schaeffer, Ugaritica I I I , Paris, Knossos Tablets. A revised transliteration . . . by


1 956, pp. 2 2 7 - 2 3 2 et 2 3 3 - 250 : Documents chypro ­ Emmett L. BennettJr., John Chadwick, Michael Ventris
minoens de Ras S hamra par Olivier Masson. (ed) dans Bulletin of the Classical Studies of the
u Voir Ies reflexions pertinentes de G. Neumann, University of London, Supplementary Paper N° 2 .
Zur Sprache der kretischen Linearsc hrift A , dans London 1 956, 2 e ed. 1 95 9 , et dans The Pylos Tablets.
Glotta, 36, 1 9 5 7 , pp. 1 5 6 - 1 5 8 . Texts of the Inscriptions Found, 1 93 9 - 1 954, edite
16 Voir l e tableau des ideogra mmes, dans The par Emmett L.Bennett Jr., Princeton, 1 95 5 , p. 202.

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462

3. les determinatifs qui sont des signes places aupres d 'un mot cerit phonetiquement
et en facilitent la lecture, qui n'est pas toujours ai5ee, puisque l'ecriture hieroglyphique qui
note uniquement les consonnes, pourrait preter a la confusion dans la lecture d'un mot. Les
determinatifs aussi presentent les etres et les objets notes sous une forme stylisee et se
mettent apres le mot ecrit a l'aide de signes a valeur phonetique. Les determinatifs ne se lisent
pas. Il n'est pas toujours facile de determiner si un signe a la valeur d'ideogramme ou de
determinatif.

Par exemple ? est un ideogramme, representant l'image du soleil et se lit Re• . La ligne

verticale sous le signe O indique que le signe est pris comme ideogramme. Mais elle ne s'ecrit
pas toujours. Le mot Re• , « le dieu Soleil » peut aussi s' ecri re phonetiquement, en lui ajoutant

le signe O qui, maintenant, fait fonction de determinatif : ---IJ


<=::>

o
L'ecriture cuneiforme de la M esopotamie a aussi des signes a valeur phonerique, des
ideogrammes et des determinatifs, mais leur nature est differente de celle de l'egyptien. A cause
des caracteres cuneiformes, on ne peut plus parler de dessins stylises des etres et des objets
designes par ecrit, bien que, en sumerien primitif, a l'origine par consequent, l'ecriture se basât
sur des dessins stylises. Tout souvenir de ce rapport entre image et objet est perdu aux temps
historiques et ce sont Ies modernes qui ont decouvert ce rapport, et par dessus le marche, une
rotation de l'ecriture de 90° ! Ensuite, Ies Akkadiens ont adopte l'ecriture des Sumeriens, ce
qui a donne a leur maniere d'ecrire un caractere specifique. Un signe ecrit en sumerien et
ayant la valeur k a, peut etre pris comme ideogramme (que l'on transcrit en ce cas en majuscules
KA) et etre lu en akkadien comme piim « visage » , « bouche ». Mais le meme signe peut
=

fare lu, toujours en sumerien, comme e n i m et lu comme ideogramme (ENIM) en akkadien


comme : amâtum = « parole », « ordre ». Nous avans ici deux des multiples lectures possibles
du m eme signe, en sumerien et en akkadien.
Voila clonc l'ecriture ideographique en akkadien. Mais un mot akkadien s'ecrit habituel­
lement avec des signes a valeur phonetique, en notant separement chaque syllabe par des signes
ayant une valeur phonetique empruntee en general au sumerien. Par consequent, le signe pour
k a en sumerien peut entrer dans la notation des syllabes d'un mot akkadien avec la valeur
syllabique ka. Mais souvent le m eme signe peut avoir d'autres valeurs syllabiques aussi, qui
quelquefois depassent le nombre de vingt. De meme, pour le mcme son syllabique, il y a
plusieurs signes differents servant a le noter. Malgre ces difficultes, les assyriologues lisent Ies
textes akkadiens et se debrouillent dans leurs lectures.
Mais en akkadien, il existe aussi des determinatifs : a savoir que chaque fois qu'un ideo­
gramme exprime une notion collective et se met a câte du nom, ecrit phonetiquement, d'un
etre ou d'un objet special de la meme categorie, l' ideogramme acquiert la valeur d'un deter­
minatif. Le determinatif en akkadien se met avant ou apres le mot ecrit phonetiquement. Vaiei
quelques exemples de determinatifs en akkadien : ilu- (( dieu », matu- (( pays », kakkabu- (( etoile »,
farr1t- « roi >), etc., qu'on transcrit en lettres latines de petite dimension et que l'on met avant
ou apres le nom respectif.
Le caractere dominant des ideogrammes du lineaire B, qui se presentent sous forme
de dessins stylises, nous a fait d'abord penser a l 'analogie de l'ecriture hieroglyphique
egyptienne, par exclusion de l'analogie avec l'ecriture cuneiforme sumero-akkadienne, si
caracteristique. Toutefois, une etude plus approfondie de ce que l'on appelle les ideogrammes
du lineaire B nous a fait voir que nous avans affaire a quelque chose qui differe en nature

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41i8

a la fois des ideogrammes et determinatifs du vieux egyptien et de ceux de l'ccriture


sumero-akkadienne 16 •
En premier lieu, Ies ideogrammes et determinatifs du lineaire B apparaissent a peu pres
exclusivement devant Ies chiffres des textes de comptabilite. S'il s'agissait de determinatifs,
ils auraient du paraître non seulement dans ces cas, mais aussi a l' interieur des lignes, pour preciser
ainsi la lecture d'autres mots, qui ne sont pas immediatement suivis de chiffres.

Par consequent, dans le texte Ra 1 540 de Cnossos, l'ideogramme � apres le mat ecrit
en caracteres phonetiques pa-ka-na et devant le chiffre 50, ne represente pas un determinatif,
mais est un indicateur des objets dont on donne le nombre (comme, par exemple, kg et km
etc„ dans Ies langues modernes, places aupres d'un chiffre, bien qu'il ne faille pas non plus
trop presser cette analogie).
Dans le texte de Cnossos As 1 5 16, nous avans le signe ,Z apres chaque nom propre

d 'homme, sur une premiere liste de 3 1 no ms, suivis chaque fois du signe ci-dessus. Ici, nous
croyons que I' analogie la plus correcte est celle du determinatif akkadien, ou l ' ideogramme exprime
une notion collective. Le cas echeant, la notion collective est celle d' HOMME. A la fin de

)Z
c
l'enumeration des noms d'homme, nous trouvons le signe employe comme ideogramme
devant le chiffre 3 1 du total des hommes.
Relevons un caractere de ce que l'on appelle Ies ideogrammes dans l'ecriture lineaire B,
lequel ne se rencontre ni dans l'ecriture egyptienne, ni dans celle des Sumero-Akkadiens. II s'agit,
dans la notation par le signe ideographique, aussi de certains attributs de l'objet en question. Par
exemple, dans le fameux texte de Pylos Ta 64 1 , nous avans Ies signes ideographiques de vases
a trois anses, a quatre anscs et sans anses. Ces vases sont appeles 3btix::; et le nombre des anses
qui apparaît dans le te:-te sous forme d'attributs du mot 3btixi:; : a savoir, 't" pLwF<:c; , Ql} E'l" pwF.::i:;
et ocvwFEc;, est marque aussi par le dessin sur chaque ideogramme. C'est la encore une particularite
qui differencie l'ideogramme du lineaire B des ideogrammes egyptiens et sumero-akkad iens.
Dans le texte Ta 64 1 aussi, Ies signes ideographiques des vases sont suivis de chiffres et, de meme,
dans Ies lignes precedentes du meme texte, Ies ideogrammes des trepieds sont suivis de chiffres.
II existe aussi des textes en lineaire B, dans lesquels les chiffres ne sont pas precedes
d'ideogrammes ou de determinatifs. II en est ainsi des 1 2 lignes du texte de Mycenes publie
par Sp. Marinatos, BixcrLALXOC µu pE�E�IX etc„ dans les n p :xxnxoc ·r'ij::; 'Axix31)µ[oc::; , A61)Vb•V , 33,
(1958), p. 1 6 1 - 1 73. Dans dix de ces lignes sont cites deux noros propres dans chacune, le deuxieme
nom etant accompagne du signe a valeur -qe ( H) et du chiffre 2, sans que ces nombres
=

soient precedes d'ideogrammes.


Quant au texte de Cnossos V 83 1 , qui n'a ni chiffres, ni ideogrammes, son caractere ne nous
apparaît pas tout a foit clairement. Selon Chadwick 17 il contiendrait une liste de noms propres.
La presentation succincte que nous venons de foire, permet de constater que ce que
l 'on appelle Ies ideogrammes-determinatifs de l'ecriture lineaire B ont un caractere specifique
qui les differencie a la fois des signes quelque peu similaires de l'ecriture hieroglyphique egyp­
tienne et de ceux de l'ecriture cuneiforme sumero-akkadienne. Leur ressemblance avec les ideo­
grammes egyptiens consiste dans le caractere de dessin stylise des objets et des etres designes
par Ies ideogrammes. Ce qui est specifique pour ces derniers dans le lineaire B, c'est le fait

18
Ces modifications dans notre maniere de voir nous lui exprimons ici notre gratitude.
sont en partie le resultat des observations que nous 1 7 Communication par lettre.

a fa ites M. J . Chadwick dans une lettre, pour laquelle

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464 A H A �! F H E '.\ K I A '.\

qu'ils s e placent surtout devant les chiffres des listes e t qu'ils peuvent marquer non seulement
un objet, mais aussi certains attributs de cet objet.
En conclusion : 1° Les signes que nous avans appeles ideogrammes ou determinatifs,
ne sont pas des determinatifs proprement dits, puisqu'ils ne sont pas destines a aider la lecture
d'un mot ecrit par des signes a valeurs phonetiques, en indiquant son sens general. 2° Ils ne
sont pas non plus des ideogrammes proprement dits, puisqu'ils ne sont pas destines a Ctre
lus avec la valeur phonetique d'un mot entier, dans une proposition courante (voir surtout
Pylos Ta 64 1 ) . 3° Les signes en question se rencontrent uniquement devant des chiffres de
comptabilite dans le but d'indiquer brievement la categorie d'objets nombres. Ils consistent
dans le dessin stylise des objets en question ; ils peuvent aussi etre des signes symboliques ou
des abreviations (signe de la premiere syllabe d'un mot pris pour le mot entier), ce dont il
sera question au paragraphe suivant.

4. Les ahreviations

Si l'on ecrit la premiere syllabe d'un mot en caracteres phonetiques ou la premiere


voyelle, si le mot commence par une voyelle, pour comprendre et lire le mot entier, on a une
abreviation. En general, ces abreviations se mettent devant les chiffres des listes et des textes
de comptabilite et font fonction d' ideogramme, avec un caractere specifi.que qui les differencie
des ideogrammes qui sont des dessins stylises des etres et des objets.
Dans les textes concernant les roues de char, on ecrit ze 18, pour comprendre et lire
�e( uyoL) suivi de chiffres a partir de 2 et allant a des centaines. Le sens est celui de (( pairs ».
Dans les memes textes, on ecrit mo, pour µ.6( vFo�) suivi toujours du nombre 1, puisquc deux
roues font une paire et comptent dans la rubrique precedente des �eiJyOL. D'autres abreviations
consistent dans les syllabes \VE, KO , MA, etc., dont nous ne connaissons pas au juste la
signification.
Les caracteres sont donnes par nous dans la lecture de Ventris-Chadwick.
MA=, ma-na, µvii ?
Mais selon une autre habitude, les abreviations accompagnent des ideogrammes pro­
prement dits, etant placees au-dessus, au-dessous, ou bien au-dedans de l' ideogramme proprement
dit. D'abord, il y a les ideogrammes de vases portant a l 'interieur diverses lettres : des vases
en forme d'amphore et des vases a etrier portant a l'interieur un A (notation de Ventris),
d'autres vases a anses qui depassent les bords du vase, portent un D I (lecture de Ventris). Un
vase assez large, muni de deux anses laterales, porte a l 'interieur Ie signe PO. Un autre vase
du type de nos pots de fleurs porte au-dessus un U.
L'ideogramme du mot mouton porte parfois au-dessous Ie signe KA, l'ideogramme de
l'huile d'olives un A, le meme ideogramme un SI, l 'ideogramme de la piece d'etoffe peut avoir
a l 'interieur Ies signes abreges suivants : PA, TE, ZO, PU, KU. L'ideogramme du lingot porte
un WE, d'autres fois un PE, l'ideogramme de la hache porte au-dessus un SE. 1 'ideogramme
du porc porte quelquefois au-dessous un S I et d'autres fois un KA. Si on connaissait la fonction

18
Nous ne comprenons pas pourquoi M. tion entre sonores et sourdes » par ssa, sse, sso. De
Lejeune, dans RevPhil, 29, 1 9 5 5 , p. 148, note 9, telles precisions pour le xve siecle avant natre ere
apres avoir interprete avec tant de sagacite Ies textes nous semblent a tout le moins prematurees. Voir
concernant Ies roues de char, veut transcrire Ies maintenant l'article de Lejeune, Les <ifflantes fortes
signes que Ventris translitere par za, z e , w, comme du mycemen, dans M inos, VI, 2 [ 1 958). 1 960,
etant des « sifflantes fortes ou affriquees, sans distinc- pp. 8 7- 1 37.

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11 L E 1 1 f.: U 1 I F F II I·:�n: \ T l l l ' L J \ f.: A J H E ll

d e ces abreviations accompagnant des ideogrammes, o n serait en droit d 'estimer que l'on a fait
un pas important sur la voie de la comprehension des textes en lineaire B 19•
Nous nous occuperons maintenant de certains textes de Pylos de la sene Ma, qui
traitent d'impâts fixes, de leur payement partiel et de la dette qui reste a payer. Les objets dus
(l'impât semble calcule en nature) sont fixes a l'aide d'ideogrammes ou par le signe de la premiere
syllabe donne sous forme d'abreviation pour le mot entier. Leur ordre est le suivant : Lf1 RI,

KE, 0, O, ME 20• Les uns nous sont incomprehensibles ; le sens des autres est fixe conjectura­
lement. Seul <S> semble avoir une signification assez sure d'apres la forme du cadre et le signe
W I a l'interieur, qui semble abreger wi-ri-no (pLv6c; ou pLv6v chez Homere, precede du digamma)
qui signifie « peau de bete ». Mais ce substantif n'est pas atteste dans les textes de Pylos et de
Cnossos. On n'y rencontre que les adjectifs derives : wi-ri-ni-jo, wi-ri-ne-o ou wi-ri-ne-jo 21• Les
ideogrammes ou les abreviations qui expriment des objets dont la quantite est fixee par leurs
poids portent accole a leur droite le signe � (sous forme de deux s majuscules renverses et

superposes). Ce sont Ies signes RI, KE et 0 22, tandis que � , e et ME ne portent pas ce

signe. Mais f1'.1 est toujours en quantite egale avec RI, ce qui laisse supposer que le signe 2

a l'interieur de tJ exprime le caractere de poids du nombre qui suit. Autrement, l'egalite de

son nombre avec celui du RI sera�t inexplicable. Donc, seuls f2j) et ME representent des objets

qui se comptent par le nombre de pieces. La proportion entre Ies six objets indiques par ces
signes est toujours la meme, a de tres petites variations pres. Les objets groupes sous le signe
ME se comptent par centaines, ce qui n'est pas le cas des autres signes 23•
Il y a 18 textes, qui commencent par le nom d'une localite, puis donnent l'impât fixe
pour chacun des six objets, indique par un nombre. La seconde ligne precise la quantite payee,
notee par le mot a-pu-do-si ( OC7t\JOO O'L<:;) et pour chaque categorie d'objet le reste a payer,
consistant en un nombre precede du mot o-Pi!-ro ou, en abreviation, seulement precede de la
lettre o ( o cpe:LA6( µe:vot) ? ou ( ocpd)..w (v) ?). Ventris et Chadwick refusent de lire ă cpe:).. o c;, parce que
ce mot en grec classique signifie « avantage » .ou « profit ». Mais pourquoi le sens du mot
n'aurait-il pu varier a travers 700 a 1 000 annees ? Dans le grec des « Acheens », il pouvait fort
bien signifier « dette ».
Dans ces textes de Pylos de la serie Ma, il convient de remarquer la concordance parfaite
existant entre l'impât fixe, la quantite payee et la quantite encore due, comme Ventris et Chadwick
l'ont mis en evidence. La concordance des nombres avec les sens des mots a-pu-do-si et o-pe-ro
met encore une fois hors de doute la validite du dechiffrement du lineaire B, selon Ies valeurs
phonetiques etablies par Ventris et Chadwick. I1 est exclu, nous semble-t-il, que pareil accord
des mots « payement » et « arriere » et des sommes des nombres marquees sous ces rubriques

1 9 Pour Ies ideogrammes et leur signification plus sans le substantif masculin 8ou/.o�, mais seulement
ou moins plausible, voir Ventris et Chadwick, Do­ le feminin 8ouA1J.
22 Par le signe � qui accompagne le signe O, ce
cuments, passim.
2° Ces textes ont ete etudies par Ventris et dernier designant un objet d'imp6t, se distingue de
Chadwick dans Documents, pp. 2 8 9 - 295 et Ies l'o employe comme abreviation d'o-p e -ro, qui, dans
textes no• 17 3 - 1 82 ; ces auteurs en ont tire tout Ies memes textes indique la dette a payer, le « debit ».
ce qu'on pouvait tirer. Nous avons, comme de j uste, 28 Voir le tableau des rapports des nombres qui

mis a contribution leurs travaux. accompagnent Ies six objets d'imp6t, dans Docu­
21 Chez Homere aussi, on a l'adjectif 8CJUALo�. m ents, p. 290.

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-ll i(j .\ I L\ \I F I \ E\ 1\ 1 A _\ I�

avec le total d e l'impât soit le simple fait d u hasard ou l e produit fallacieux d e regles d'orthographe
ambigues.

III. L E V O C A B U L A I R E

Les textes en lineaire B ont fourni d'apres le systeme de dechiffrement de Ventris un


certain nombre de mots grecs. Le vocabulaire publie dans Ies Dornments (p. 385 -413) 24 contient,
d 'apres Ies affirmations de leurs auteurs, Ventris et Chadwick, 630 unites lexicales ou mots separes,
provenant de quelque 3 500 tablettes. Les auteurs eux-memes relevent qu' a Ras Shamra (l lgarit)
Ies 1 94 tablettes publiees jusqu'en 1 947 ont livre 2000 mots environ. Nous ne partageons pas
l'avis des auteurs, que Ies tablettes en lineaire B aient donnee une bien maigre recolte de mots.
II ne faut pas oublier que ces tablettes sont tres petites, que des series entieres sont des expressions
stereotypees, employant toujours Ies m emes mots et formules, tandis que Ies tablettes de Ras
Shamra contiennent des textes litteraires, poetiques, des textes de rituel pour conjurer la
secheresse et pour liberer Ies eaux, des textes qui etaient, peut-etre, lies a des opwµe:vx. Leur
variete est beaucoup plus grande et c'est pourquoi leur vocabulaire devait etre particulierement
riche. Ainsi clonc, Ies quelques 700 mots des tablettes en lineaire B sont loin d' etre meprisables.
Vu le caractere specifique des textes en lineaire B ou figurent et qui contiennent beaucoup
de listes d'hommes et de femmes, cites nominalement, on a a peu pres 900 noms propres, consignes
sur Ies tablettes 25 • L'ambigu:ite de l'orthographe, telle qu'elle a ete etablie par Ventris et Chadwick,
est particulierement sensible pour Ies noms propres, ou nous n'avons aucune possibilite de choix
entre Ies diverses lectures possibles. Quant a la lecture des noms communs en lineaire B, elle
ne presente pas plus de diffi.culte que Ies lectures en alphabets consonantiques semitiques.
Les formations de mots anormales ou bizarres au point de vue de la langue grecque
classique, Ies gloses rares, sont assez nombreuses dans Ies textes lus selon Ies valeurs phonetiques
des signes etablis par Ventris. Si l'on y ajoute aussi Ies mots qu'on lit sans Ies comprendre, faute
de possibilite de Ies rapprocher d'un archetype grec, mots qui sont tres vraisemblablement
d 'origine egeenne ou asianique, le nombre des vocables douteux quant a leur origine et a leur
signification devient assez considerable. Nous en avans compte approximativement 1 20 dans
le vocabulaire des Documents (p. 386 sqq.), mais ce chiffre depend de la tolerance ou de la
severite du chercheur dans ce choix pour en augmenter ou diminuer le nombre de 10 a 30 % .
Pour Ies quelques 630 mots du lexique, le nombre de 1 00--1 20 est assez considerable, mais
tout a fait naturel. 11 serait oiseux de nous occuper ici tout specialement de ces mots. Tout
au plus pourrait-on reserver ce sujet pour un prochain travail. Quelques considerations generales
destinees a expliquer le caractere special de ces mots de forme anormale, a Ies justifier, suffiront
pour clare ce chapitre concernant le vocabulaire des textes ecrits en lineaire B.
Les mots que nous avans declares bizarres quant a leur forme ne se rencontrent pas en
grec a partir des epopees homeriques et sont de formation anormale, irreguliere. Quelques-uns
d'entre eux doivent etre d'origine egeenne ou asianique, representant des termes de culture, dont
une partie a disparu de la langue grecque classique. 11 n'y a pas de quoi s'etonner. II suffit de
penser a la difference qu'il y a entre la langue franc;:aise des xn· et X l l I0 siecles et celle des

21
Nous citons encore Ies travaux lexicographi­ Voir Ies Documents, pp. 4 1 4 - 427. Voir aussi
26

ques meritoires de Vladimir Georgiev, Lexique des Oscar Landau, Mykenisch-griechische Personennamen
inscriptions creto-myceniennes, Sofia, 1 95 5 . Supplement (Studia Graeca et Latina Gothoburgensia VII),
au l exique des i nscriptions creto-myceni ennes, Sofia, ,
Goteborg, 1 95 8 , qui donne 1 790 no ms (pp. 1 5 - 1 54 )
1 955 et Second Supplem ent, Sofia, 1 956. dont 965 sont completement dechiffres.

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classiques du XVI Ie siecle, ou bien entre la prase de Meister Eckhart en Mittelhochdeutsch


de la fin du X l l le et du debut du X IVe siecle, dont un bon connaisseur de l'allemand moderne
peut a peine comprendre de temps en temps quelques mots et prapositions, et la langue de
la prase allemande de la fin du XVI Ie et du debut du XVI I le siecle, pour saisir la difference
qu'il doit y avoir entre la langue des « Acheens >; du XIV0 siecle avant natre ere et celle des
epopees homeriques qui lui est posterieure de 500 a 700 ans ! Aussi n'y a-t-il vraiment pas
lieu de s'etonner des formes irregulieres et bizarres au point de vue du grec commun ancien,
ni de la quantite de mots incomprehensibles que renferment Ies textes en lineaires B.

I V. L E S T E X T E S E T L E U R C A R A C T E R E

L'etude des textes en lineaire B et de leur caractere specifique va nous aider a fixer aussi
les limites auxquelles s'arretera le travail du dechiffrement, Ies bornes qu'il ne pourra depasser,
a moins que la decouverte de textes d'un caractere nouveau : textes poetiques en vers, ou de
textes en prase, historiques, epistolaires, religieux, etc. ne vienne raviver la nouvelle science
qui est nee.
Nous allons d'abord enumerer, - sans avoir la pretention d' etre exhaustif - les categories
de textes qu'on rencontre dans les tablettes ecrites en lineaire B 26•
1. - Les tablettes concernant les roues de char ont ete etudiees consciencieusement
par M. Lejeune 27, qui a donne aussi une liste complete de tous Ies mots qui figurent dans
Ies inventaires des raues 28• (Serie de Cnossos Sa).
2. - Des textes commenc;:ant par Ies noms de mois (Cnossos Serie Fp) ont ete etudies
par P. Meriggi 29•
Nous avans six noms de mois au genitif suivis de me-no (WIJ'J6�) toujours au genitif :
? ]-de-u-ki-jo-jo, wo-de-wi-jo, ka-ra-e-ri-jo, di-wi-jo-jo, a-ma-ko-to e t ra-pa-to me-no. O n peut
deduire, du complexe de ces textes conserves, qu'on marquait comme date uniquement le mois,
sans mention de l'annee dans laquelle avait ete ecrit le texte. Cela a fait supposer que ces
textes qui concernent la comptabilite ne se referent qu' a l'annee en cours et que Ies tablettes
de l'annee passee etaient detruites, c'est-a-dire refondues pour en confectionner des tablettes
nouvelles. Les tablettes qui nous sont parvenues dans les archives des palais sont dane celles de
la derniere annee, quand les edifices furent incendies par l'ennemi lors du sac des places fortes
conquises.
3. - Les tablettes qui contiennent le compte des impâts a payer, le quantum paye et
le reste a acquitter, pour un nombre de 18 localites dependant de Pylos (Pylos, Serie Ma). Nous
nous sommes occupe plus haut de ces tablettes 30• Six d'entre elles contiennent le mot pe-ru-si-nu-wo
ou pe-ru-si-nu-wa s uivi de o-pe-ro. Dane perusinwon ophelos ou opheilomenon signifie « la dette
de l' annee passee ». Apres avoir fait le compte de l'annee passee, on inscrivait, a ce qu'il semble
le debit restant a payer au compte de l'annee courante, avant de detruire les tablettes de
l' exercice expire.
4. - Un graupe de tablettes importantes de Pylos (surtout les series En, Eo, Ep et aussi
Eb) concerne le fermage de terres, etudie a fond par Emmett L. Bennett Jr 31• Dans ces textes

28 Voir aussi la classification des tablettes chez 29 Glotta, 3 4 , 1 9 5 5 , p. 22 et suiv. et Documents,


Ventris-Chadwick, Documents, pp. VIII - X et passim. p. 304 et suiv.
27 RevPhil, 29 (8 1 ) , 1 95 5 , pp. 1 47 - 1 7 1 . Cf. 30 Voir Documents, p. 289 et suiv.
Documents, p. 3 7 3 et suiv. 31 The LandholdeTS of Pylos, dans AJA, 60,
28 RevPhil, p. 166 et suiv. 1 956, pp. 103 - 1 3 3 et Documents, p . 232 et suiv.

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468 A H A \! F H I·: '.'\ l\ I A \" 14

apparaissent des personnages designes par leur nom propre, accompagne de leur qualite : te-o-jo
do-e-ro ou do-e-ra (6e:ofo S6e:f..oc; ou SoEf..Ci ). Nous ne pouvons pas nous prononcer defmitivement
sur le probleme de l'esclavage au XIV< siecle avant natre ere, en Crete, a Pylos et a Mycenes.
Dans Ies epopees homeriques, l' esclavage est assez peu developpe. Le mot Sou/..o c; y manque
completement. 11 existe le feminin Souf..1J au sens de servante provenant d'une capture de
guerre, et l'adjectif Sou/..wv , accompagnant d'habitude le substantif �µotp 32 • A Pylos Ies 6e:oî:o
Me:f..o L ou S6e:AotL sont des personnages assez importants pour recevoir des terres de la com­
munaute en fermage, de la part du Siiµoc;. Bien que les v aleurs des signes dans le « grid » soient
pour une part etablies en partant de la correspondance des terminaisons -ro et -ra dans les
mots do-e-ro et do-e-ra avec d'autres mots places en apposition, la constante correspondance
des terminaisons masculines des noms propres avec le genre de do-e-ro qu'ils precedent et des
terminaisons feminines des noms propres avec le genre de do-e-ra qu'ils precedent, nous semble
aussi constituer, jusqu'a un certain degre, une preuve du bien-fonde du dechiffrement de
Ventris 33•
5 . - Les tablettes en lineaire B contiennent de nombreuses listes renfermant des noms
propres, dont le nombre est tellement grand qu'il depasse d'un tiers environ celui des noms
communs. Ces listes concernent toutes sortes de spheres d'interet qui ont mene a cataloguer
les personnes par leurs noms propres, dont on ne peut pas toujours fixer en toute surete Ies
intentions. Mentionnons en passant les grandes listes : Cnossos As 1 5 16, totalisant au moins
67 noms d'hommes ; Pylos An 261 +857 ; Cnossos B 799 ; puis une longue liste de noms de
femmes de Cnossos Ap 639, etc. Un groupe assez nombreux de textes de Pylos donne des listes
renfermant Ies norns des membres des equipages, des rameurs et des divers corps de troupe 34•
Nous n'allons pas nous occuper de tous ces textes en detail, mais nous signalerons une
curiosite qui nous semble meriter mention. Des milliers de textes dont nous disposons, ii y
en a un certain nombre dans lesquels nous trouvons les titres des plus hautes dignites de l'Etat :
wa-na-ka (wanax, probablement le « roi »), pa2 -.s i-re-u (basileus probablement « prince », chef
d'un district), ra-wa-ke-ta (liiwilgetiis « commandant du peuple, des troupes », e-qe-ta (heqyetiis,
lat. comes « gouverneur » ?), ko-re-te (korester ? « maire de village >) ) 35•
La bizarrerie c'est que les plus obscurs personnages : simples travailleurs, serviteurs
proches des esclaves, gens des equipages maritimes, des troupes terrestres, etc„ sont cites par
leurs noms, tandis que nous ne rencontrons jamais dans nos textes le nom d'un wanax et
tres rarement celui de grands personnages dont il est question a diverses occasions : basilewes,
l<lwagetai, heqyetai, etc. 36•

32 Voir une seule fois 8ouÂe:Lov d8oc; (w 252 sq. ). qu'on concede sans discussion a d 'autres epigra­
On crouve encore chez Homere Ies mocs 8µwc;, 8µw�, phistes. Une erreur de scribe evidente se trouve dans
serviceurs qui, en general, sonc des prisonniers de la tablette de Pylos Ta 64 1 , ou le premier 8lmxc;,
guerre et &e:pciit ov-re: c; , qui sont d'un degre superieur. est accompagne de l'actribut me-zo - e au duel. Le
33 Voir Ventris, Work Note 1 4 , 28 August 1 95 1 , mot 8lmxc;, suie encore a quatre reprises, chaque fois
p . 1 3 8. Ce texte nous a ete signale par J . Chadwick avec deux attributs et l'accord grammatical est correct
Nous ne connaissons qu'un seul cas d'erreur evidente partout. Il en est de meme du second attribuc du
du scribe : Pylos En 74 ligne 6 : Ma-re-ku-na te-o-jo premier 8lmxc; (qe-to-ro-we) .
do-e-ro (sic). Le meme nom propre apparaît dans 3� Voir Documents, p. 1 83 et suiv.

Eo 2 76, ligne 5 avec l'accord correct te-o-jo do­ 36 Sur le nom presume d'un roi, voir toutefois
e-ra. Ceux qui chicanent Ies dechiffreurs a cause Documents, p. 265 et Ernst Risch, dans « Anthropos »,
de ce recours a des erreurs de scribe font acte de 5 3 , 1 95 8 , p. 1 5 9.
flagrante injustice a leur egard. Les textes epigraphiques 38 Sept noms de basilewes (clonc 6 grecs) et 1 0
grecs et !atins presentent d'innombrables exemples n om s d ' officiers superieurs (dont 9 sont grecs). Voir
d'erreurs et c'est faire preuve de partialite que de Oscar Landau , op. cit., p. 2 5 7 . Les noms non grecs
refuser aux dechiffreurs des textes en lineaire B, ce chez Ies gens du commun sont assez nombreux.

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Hi I . I·: l l f.T l l l F F ll E \I E \ T l>l. 1 . 1 \ 1'.: .\ l ll E ll -Hi!l

Ce monde des princes de Mycene, Pylos, Cnossos, etc. , vit comme dans un eternei
present. Une fois les comptes de l'annee ecoulee liquides, le solde des debiteurs etant inscrit
sur la tablette de la nouvelle annee en cours, le passe est aneanti et il ne reste que le present.
Jamais les annees ecoulees ne sont mentionnees. Aucune preoccupation de chronologie, de
fixation des dates du passe, - du moins dans les textes qui nous sont parvenus, -- a l'aide
du nom d'un magistrat eponyme ou de l 'annee du regne de quelque roi ou de quelque prince.
Seule l'annee immediatement ecoulee est mentionnee par un pe-ru-si-nu-wo (perusi nwon) ou
pe-ru-si-n u-wa (perusinwa ) . C'est qu'il importait que le nom du travailleur, homme ou femme,
de l'esclave, de l'homme de troupe ou d'equipage, du fermier fllt marque dans ces textes de
comptes, tandis que le nom du prince, du commandant, qui etait unique, ne presentait pas
un interet special au point de vue de ces textes, pour etre fixe. Peut-etre, comme dans les
societes primitives, semblait-il irreverencieux ou de mauvais augure de citer le nom du prince,
comme on devait aussi eviter de prononcer le nom des dieux. Le roi etait unique et le fait
de le nommer pouvait laisser ouverte la possibilite qu'il y ef1t un autre roi, portant un autre
nom. C'est pourquoi nous disions que cette societe considerait la succession des annees comme
un eternei pr�sent. C'est dans l 'annee e11 cours que toute la vie de l 'Etat et de ses habitants
se concentrait. La seule division de temps qui importait dans ce laps de temps limite etaient
les saisons et les mois. Des textes mentionnent ces derniers, comme nous l'avons vu, et c'est tout.
Nous passons par-dessus les autres categories de textes qui sont tres bien classes et
etudies dans les Documents, auxquels nous renvoyons le lecteur, et nous en venons a nos
conclusions sur les categories de textes qui nous ont ete conserves jusqu' a present, pour constater
aussi les limites que ne pourra depasser le dechiffrement du lineaire B, a moins qu'un grand
apport de textes d'une categorie nouvelle ne vienne enrichir le fonds existant pour le moment.
Vu les categories de textes en lineaire B que les fouilles nous ont transmises : listes de
noms propres, listes d' impâts, de divers produits agricoles, animaux et vegetaux, listes-inventaires
de vases, ustensiles domestiques, armes, chariots, etc., il est necessaire de remarquer que nous
pouvons a peine parler d'une langue proprement dite des textes. Nous connaissons tout juste
quelques verbes, attestes en des formes grammaticales peu nombreuses, surtout les verbes « etre »
et « avoir ». Comme le ve;rbe est peu frequent dans les textes, l 'accusatif aussi (le cas du
complement direct) existe a peine. Il y a tres peu de propositions suivies, construites grammati­
calement. En general, nous ne possedons que des formules stereotypees, des propositions
schematiques et elliptiques. A peine si l'on peut dire que nous avans affaire a une langue dont
on puisse etudier les formes grammaticales. Imaginons-nous ce qu'il en serait, si l'on ne connais­
sait d'une langue moderne - le frarn;ais, par exemple -- que des textes de comptabilite. Qu' en
serait-il de cette langue et dans quelle mesure pourrait-on affirmer que l'on connaît le fran\:ais ?
C'est a peu pres la situation des textes ecrits en lineaire B. I l ne faut jamais perdre de vue
les faits que nous venons de mentionner, lorsqu'on parle de la langue des textes en lineaire B.
Les caracteres speciaux des textes nous font aussi comprendre les limites qu'ils posent
au dechiffrement. On aura vite fait le tour des tablettes en lineaire B, avec leurs formules qui
se repetent a satiete, avec un element grammatical, - le verbe, - qui existe a peine dans les
contextes, avec l 'accusatif qui se trouve a peu pres dans la meme situation. Le vocabulaire aussi
est reduit a quelques types de biens-marchandises a valeur economique, et qui reviennent sans
cesse. Dans ces conditions on aura tât fait d'epuiser le vocabulair� et les formes grammaticales,
apres quoi tout progres devient pratiquement impossible. C'est ce que nous comprenons par
les limites du dechiffrement. Sous peu, aussi longtemps que de nouveaux textes ne viendront
pas enrichir le vieux fonds de textes dont nous disposons, tout progres dans la connaissance
de la langue proto-grecque de Cnossos, Pylos et Mycenes deviendrn impossible et devra s'arreter.

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.l((J .\ l i .\ " F l l E \ ld .\ \

Aussi est-ce avec impatience que nous attendons l a decouverte d e textes nouveaux,
d'un caractere <lifferent de ceux que nous ont livres jusqu'a present Ies fouilles, des textes
ecrits dans une langue plus ou moins complete, dans une langue choisie et litteraire ou, du
moins, d lns une langue reellement parlee : des ceuvres poetiques en vers ou de la prase : histoire,
rituels religieux, formules d'un culte religieux, exposes mythologiques, correspondances, etc.
Tout cela nous ferait connaître une langue veritable, avec des formes completes et des paradig­
mes attestes pour tous Ies cas et tous Ies temps, modes, personnes, nombres et genres. II est
vrai, c'est possible que de tels textes aient ete ecrits sur un materiei perissable : papyrus, parchemin
ou tablettes de bois 37 et qui aient ete detruits par Ie temps. Nous esperons tout de meme
qu'on trouvera aussi des tablettes d'argile notant de tels textes, qui insuffleront une vie nouvelle
a l'etude de la langue notee par I'ecriture lineaire B.
C'est en formulant ce vceu que nous finissons natre passage en revue de l'ceuvre grandiose
realisee par Michael Ventris, qui y associa un peu plus tard John Chadwick.

ARAM M. FRENKIAN

" 7 Voir Helmuth Th. Bossert, Sie schrieben auf


Holz, dans Minoica Festschrift . . . S und.vall, Berlin,
1 95 8 , pp. 67 - 79.

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DER GOLDFUND VON SÎNTANA- ARAD

An cler Grenze zwischen dem Gemeindegebiet von Sîntana (Rayon Criş, Region Crişana)
und Zimandul-Nou, nordăstlich cler Stadt Arad, lenkt eine groBe Erdbefestigung die Aufmerk­
samkeit des Reisenden auf sich. Diese Erdburg von betrăchtlichen AusmaBen wurde im Jahre
1882 ,·on M arki Săndor, dem Erforscher des ehemaligen Komitats Arad beschrieben 1 ; er hielt
sie fo r einen « Awarenring », eine Annahme, die beinahe bis in unsere Tage hăufig ohne jeden
Vorbehalt i.ibemommen wurde 2•
Die im Laufe cler Jahre hier geborgenen Oberfl ăchenfunde vermitteln eine Reihe interes­
santer Aufschli.isse.
Die vorliegende Arbeit kann nicht alle archăologischen Funde aus cler Erd befestigung
von Sîntana-Arad behandeln. Das Fundmaterial rechtfertigt :i unseres Erachtens, die Einreihung
dieser Erdschanze und des umliegenden Schutzwalles in die letzte Stufe cler Bronzezeit. Die
Ansiedlung selbst reicht jedoch bis in die fri.ihe Hallstattzeit, wie zahlreiche hier geborgenc
Tonscherben beweisen.
Eir,er der wertvollstcn Funde, der im Jahre 1 888 entdeckte Goldfund, ist der archăolo­
gischen Forschung noch unbekannt.
Nach den Mitteilungen, die wir M arki 4 Yerdanken, erschien die erste Nachricht i.iber
die Bergung dieses Schatzes in cler Arader Zeitung « Alfold ». Darin teilt die Zeitung in ihrer
Nummer 9 5 / 1 888 mit, daB auf dem « Awarcnring » von Sîntana die Arbeiter « gelegentlich
des Baus einer Eisenbahnrangierlinie einen goldenen Kranz aus cler Barbarenzeit fanden. Der
Kranz besteht aus getriebenem Gold, ist 40 Dukaten schwer und stellt Lorbeerblătter

1 M arki Sandor, A szent-annai avar ring, in A E , Urm ele strămoşilor în j u deţul Arad, Arad 1 944, S. 28.
1 882, s. 1 1 2 - 1 2 1 . 3 Wir verdanken Kollegen Mircea Rusu in Cluj
2 S o zum Beispiel : Somogyi Gyula, Aradt·dr­ die bcreits im Jahre 1 95 3 ausgesprochene und seither
megye kăzsegeinek leirdsa, Arad, 1 9 1 3 , S. 2 3 5 ; immer wieder bestătigte Einreihung cler Erdbefe ­
Lejtenyi S ândor, Arad es kărnyeke, Arad, 1 9 1 3 , stigung von Sîntana in die Bronzezeit, sowie dic
S. 62 - 63 ; L. Nichi, in « Hotarul », V, 1 - 2 , 1 938, Schrifttumsnachweise von Anm. 27 und 3 2 .
S. 40 ; Borza Alexandru, in Revista Institutului Social 4 Marki S andor, Aradvdrm egye tărtenete, B d . I,
Banat-Crişana, XI, 1 943, S. 5 2 3 - 5 24 ; N. Covaciu, Arad, 1 892, S. 39, Anm. 3.

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472

dar » 5 • Genauere Angaben uber die Fundumstănde gibt die Zeitschrift « Archaeologiai Ertesită » ,
die im selben Jahre berichtet, daB gelegentlich von Eisenbahnarbeiten « die Arbeiter Bruchstiicke
eines primitiven GefaBes und Skelettreste, sowie in einem gestărten Grab einen Goldschatz fanden,
cler Laubblătter darstellt ». Weiter wird noch angefohrt, daB unter Leitung von Dr. Tărăk Aurel
am Fundorte Grabungen bis zum
gewachsenen Boden vorgenommen
wurden, jedoch nichts weiter geborgen
wurde als « verstreute Gebeine eines
Kindes und eines Erwachsenen » 6 •
Ein Jahr spăter erwăhnt die gleiche
Zeitschrift, daB die archăologische
Sammlung des Nationalmuseums 'in
Budapest, auBer anderen Stiicken,
auch den Goldkranz und die Gold-
ringe von Sîntana erwarb, als Gegen­
leistung verpflichtete sich das Buda­
pester Museum, dem Arader Museum
eine galvanoplastische Nachbildung
2 des Kranzes sowie eine Reihe archă­
Abb. I . - Goldblătter aus dem Grabfund von Sîntana-Arad (nach ologischer Funde aus verschiedenen
dem Lichtbild von A . Weinwurm, Budapest, 1 889). Zeitepochen zu uberlassen 7 •
Daraus ist ersichtlich, daB der
in Sîntana geborgene Goldfund aus Ringen und einigen blattformigen Schmuckstucken
bestand. Genauere Angaben uber die Anzahl der Gegenstănde oder andere Einzelheiten werden
nicht gemacht.
Im Jahre 1 892 bemerkt M arki, daB die Hauptgruppe des am 2 1 . April 1 888 auf dem
« Awarenring » von Sîntana gefundenen Schatzes aus 12 Lorbeerblâttern bestand, die wahrschein­
lich zu je vier auf einer dreifachen Spirale (Reifen) aus Golddraht aufgereiht waren. AuBerdem
wurden, wie M arki schreibt, ein Armring aus Golddraht und ein anderes Armband aus massiven
Goldringen gefunden 8•
Das Museum von Arad verwahrt in seiner archăologischen Sammlung den galvanoplasti­
schen AbguB der 1 2 Lorbeerblătter von Sîntana, sowie ein- Lichtbild nach dem Original der
Stiicke (Abb. 1 ). Auf unser Ansuchen wurde uns im Jahre 1 9 5 7 ein Lichtbild der im National­
museum von Budapest verwahrten goldenen Schmuckstiicke von Sîntana zur Verfogung gestellt 9
(Abb. 2). Abgesehen von den bekannten Lorbeerblăttern is; auf diesem Lichtbild auch ein aus
6 « Alfold » , 9 5 , 1 888 ; <las Blatt erwăhnt weiters, Sammlungen des Museums in Arad nicht aufgefunden
dal3 die notigen Schritte unternommen wurden, u m werden, auch sind sie in keinem der bestehenden
diesen iiberaus wertvollen Fund dem Nationalmuseum Inventare verzeichnet. Das Versprechen cler Zeit·
von Budapest zu iibersenden. « Unseres Wissens schrift, weitere, von Lichtbildern begleitete, năhere
- bemerkt clas Blatt abschliel3end - ist ein derar ­ M itteilungen iiber diesen wertvollen Fund zu bringen,
tiger Goldkranz aus 9 e r Barbarenzeit b i s jetzt n u r i n wurde nicht eingehalten.
e i n e m einzigen Exemplar bekannt geworden, welches 7 A E , 1 889, S . 3 7 5 ; vgl. auch A E , 1 890, S. 1 90 .
auf dem Gute des Grafen Viktor Tichy - Ferraris 8 M arki Sândor, a . a . O „ S . 39. A u f Seite 3 4 ,
gefunden wurde ; i m National museum gibt es lediglich 4 0 u n d 4 1 gibt M a r k i in einer Zeichnung nach dem
einen galvanoplastischen Abgul3 dieses Stiickes » . - in Budapest befindlichen Original die 1 2 Goldblătter
6 A E , 1 888, S. 2 8 6 . Es wird noch erwă hnt, dal3 wieder.
die Scherben und Knochenreste fur clas d a mals in 9 Fur die Miihewaltung sei auch an dieser Stelle
Griindung befindliche Arader Museum geborgen Dr. Mozsolics A m alia aus Budapest aufrichtig
wurden. Die Gegenstănde konnten j e doch in den gedankt.

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3 l l l·: H C O l . I H' C '.\1 1 > V O i\' S i N T A N A -A H A l l 473

doppelt gelegtem Golddraht gefertigter Reif dargestellt, dessen Enden gekerbt und als Osen­
hakenverschluB miteinander verbunden sind.
Es kann mit Sicherheit angenommen werden, daB bei cler im Jahre 1 888 erfolgten
Auffindung des Goldschatzes nur ein Teii cler Gegenstănde aus dem gestărten Grabe gerettet
wurde. Aber auch die damals geborgenen und weiter oben noch von M arki aufgezăhlten Stiicke
sind zahlreicher als die heute im Museum verwahrten. Dieses bestătigt ein kleines Lichtbild
aus einem Band cler Handschriften M arkis S andor 10 (Abb. 3).
Trotz des schlechten Erhaltungszustandes und cler kleinen AusmaBe lă.Bt sich erkennen,
daB cler 1 888 geborgene Goldschmuck aus folgenden Stiicken bestand : 12 Lorbeerbl ătter,

Abb. 2. - Oie Sti.icke des Goldschmuckes aus Abb. 3 . -


Der Goldfund von Sîntana -Ara d . Nach M arki,
Sîntana -Arad (nach den Originalsti.icken i m Aradvârm egye helysegnevtdra II ( o. J), S . 991
National museum v o n Budapest, 1 95 7 ). (Handschrift).

1 Armring aus doppelt gelegtem Golddraht (clas gleiche Stiick, clas in Abb. 2 dargestellt ist),
3 Stiicke Golddraht (von denen eines glatt gezogen ist), sowie 2 Gruppen von ineinanderge­
h ăngten Ringen mit zwei oder drei Stiicken.
AuBer den Blăttern, die bei verschiedenen Gelegenheiten abgebildet und erwăhnt wurden,
blieben die iibrigen Teile des Schatzes bisher unverăffentlicht 11 •
Zur Zeitstellung des Goldschmuckes von Sîntana ău13ert clas vorhin erwăhnte Blatt
« Alfold », daB er cler « Barbarenzeit » angehăre 12 • Nach M arki soli cl e r Schatzfund von Sîntana

den von den Awaren geiibten Brauch bestătigen, die geraubten Schătze im lnneren ihrer « Ringe »
zu bergen 13 • Er erwăhnt ferner, daB Franz Pulszky den dem Nationalmuseum von Budapest
10
M a r k i S ândor, Arad 1·dnnegye helysegnevtdra, Jakabffy, A Kiizep - D unamedencze reges z et i bibliogrâ·
Bd. I I, o . J . Handschrift im Besitze cler Zentra l ­ fidja a l egregi bb i diiktiil a XI. szdzadig, Budapest
bibliothek Arad, S . 99 1 . 1 95 4 , s . 5 2 8.
11
Oie umfangreiche Bibliographie zur alten Ge­ 1 2 « Alfol d » , 9 5 , 1 888. Vgl. auch M arki S„
schichte des mittleren Donaubeckens, erwăhnt keinen Aradvdrmegye helysegnevtdra, B d . II, S. 989.
Titel, cler sich mit dem Goldfund von Sîntana befaBt, 13 Derselbe, Aradvârmegye tiirtenete, Bd. I, 1 892,

sondern nur M arkis Arbeit i.i ber den « Awarenring s . 40.


von Sîntana » (s. A n m . 1 ). Vgl. J . Banner I. -

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474 4

libergebenen Fund gelegentlich einer Sitzung (29. Oktober 1 889) mit wenigen Begleitworten
vorgelegt habe, ohne sich liber die Epoche der cler Lorbeerkranz angehărt habe zu ăuBern 14•
Seither wurden die Fundstucke von Sîntana in Einzelarbeiten, oder fochzeitschriften nicht
mehr behandelt.
Dieses ist cler Grund, weswegen die Goldsachen von Sîntana auch in den wăhrend cler
letzten vier Jahrzehnten in Rumănien verăffentlichten zusammenfassenden Arbeiten nicht genannt
wurden, so z. B. auch nicht in der Getica Vasile Pârvans 1 5 , trotzdem die ăhnlichen Funde von
Carani und Sărmăşag erwăhnt werden. Dies gilt auch for die zusammenfassenden Arbeiten von
Ion Nestor liber den Stand der Vorgeschichtsforschung in Rumănien 1 6 und von Dorin Popescu
liber die Goldfunde in Transsilvanien 17•
Es mul3 no,s:hmals darauf hingewiesen werden, dal3 d ie goldenen Schmuckstlicke zusammen
mit Bruchstiicken eines handgearbeiteten Gefăl3es in einem gestărten Grabe gefunden wurden,
worauf die verstreuten Gebeine eines
E. wachsenen und eines Kindes hin­
weisen 18, doch liegen keine weiteren
Angaben vor. Măglicherweise stamm­
ten die Skelette aus einem Doppel­
grabe, vielleicht von Mutter und Kind.
Die Blătter von Sîntana sind
kahnformig aus dlinnem Goldblech
A b b . 4. - Goldschmuck aus Sărmăşag (nach A E , 1 90 1 , S. 250). gefertigt und waren ursprli :i.glich
durch je · einen Steg aus Golddraht
paarweise verbunden. Jedes Blatt hat eine ovale G �stalt ; auf cler AuBenseite verlaufen, in der
Mitte und die Rănder entlang, erhabene blattrippenăhnliche Verzierungen aus getriebenen
Punktreihen.
Die Goldblătter von Sîntana weisen insbesonders zu den entsprechenden Sti.i cken von
Sărmăşag und Carani eine Reihe offenkundiger Entsprechungen auf. Besonders nahe scheint
die Ăhnlichkeit mit dem in Sărmăşag (Rayon Şimleu, Region Crişana) geborgenen Goldschmuck ,
von dem Roska mitteilt, daB e r aus 1 1 Goldbl ăttern und 5 Schmuckstlicken aus Golddraht
besteht 1 9 .
Leider fehlen for den Fund von Sărmăşag Angaben liber seinen genauen Fundort
und die Fundverh ăltnisse. Erstmalig befaBt sich Dorin Popescu etwas ausfii'1rlicher mit
den Fundstl.icken von Sărmăşag 20• Danach sind die im Jahre 1 90 1 als wahrscheinlich aus
Sărmăşag stammenden 12 Goldbl ătter kahnformig und durch starken Golddraht paarweise
verbunden (Abb. 4). Ebenso wie in Sîntana sind auch hier etwa die gleiche Anzahl Blătter
geborgen worden, die urspriinglich auf die gleiche Weise miteinander verbunden waren.
Desgleichen ist Form und Verzierung der Blătter bei beiden Funden einander sehr ăhnlich,
die jedesmal zusammen mit anderen aus dlinnem Golddraht hergestellten Schmuckstlicken
gefunden wurden.
Ober die Fundumstănde des Goldschmuckes aus Carani (Rayon Timişoara, Region
Banat) fehlen Angaben. Er besteht aus doppelt gelegtem, spiralformig gebogenem Golddraht,

14 Ebenda, S. 39, Anm. 3. Vgl. auch A E , 1 889, m nia , IV, in « Materiale », I I , 1 95 6 , S. 1 96 - 250.
18
4 3 9. S . Anm. 6.
15 Vasile Pârvan, Getica , Bukarest, 1 926. 19 M. Roska, i n Erdely Regeszeti Repertoriuma,
16 Ion Nestor, Der Stan d der Vorgeschic htsfor· I, O skor, Cluj, 1 94 2 , S . 24 1 .
s c lt u n g i n R umă nien, in 22BerRG K , 1 93 3 . 20 Dorin Popescu, a . a . O . , S . 23 1 - 2 3 2 und S.
1 7 Dorin Popescu, Cercetări arheologice î n Transi l - 226, Abb. 1 3 8/ 9 - 1 1 ; vgl . auch A E , 1 90 1 , S . 250.

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5 J H: l 1 ( ; ( ) J . J l l' l " :\ J ) \'O:\ S i :'\ T A :\ .\ - A R A l l .11 5

wobei jedes cler Enden (Abb. 5 ) auf die gleiche Art wie die Eo.den des Ar mringes aus Golddraht
von Sîntana gekerbt ist. Zum Goldfund von Carani gehărt auch ein aus gebogenem Golddraht
gefertigter Schmuckgegenstand, dessen Eo.den abgebrochen sind, und ein ovales Goldblatt
(Abb. 6) 2 1 •
Nach Grol3e und Form entspricht clas
Goldblatt von Carani den Goldblăttern von
Sîntana vollkommen. Auch hier besteht clie
Verzierung aus getriebenen Punktreihen, mit dem
Unterschied, dal3 die Verzierung des Goldblattes
von Carani reicher ist und die den Blattrand Abb. 5 . - Goldspîralen aus dem Fund von Caranî
entlang verlaufenden Reihen doppelt sind und (nach L. M arton, în A E , 1 90 7 , S. 65 ).
beiderseits in cler Mitte, halbovale Einbuchtungen
gegen clas Blattinnere zu aufweisen. Weiters sind auf dem Blatte 6 Kreise eingekerbt. Nach
L. M ârtan, cler den Schmuck aus Carani veroffentlichte, war clas Goldblatt mit zwei, drei ader
mehreren anderen Sriicken verbunden, worauf die Tatsache hinweist, dal3 eines seiner Enden
abgebrochen ist und clas andere in einen flachen, ebenfalls abgebrochenen Golddraht auslăuft 22•
W egen cler Entsprechungen zwischen den Blăttern aus Carani und Sărmăşag und einigen
Fundstiicken aus Sîntana sollen die Ansichten einiger Forscher liber die Zeitstellung cler Funde
aus Carani und Sărmăşag kurz wiedergegeben werden. In allen drei Funden kommen blattăhn­
liche Goldblătter vor, desgleichen auch Schmuckstiicke aus doppelt gelegtem oder einfachem
Golddraht. Gleichartig sind auch bei den drei Spiralen aus Carani und bei dem Reif aus Sîntana
die gekerbten Enden cler aus Golddraht gefertigten Schmuckstiicke.
M arton vergleicht die Verzierung des Goldblattes von Carani mit derjenigen cler Augen­
fibel von M ichalkow und datiert es in die Zeit zwischen dem VI I I. und V I . Jh. v . u. Z. 23 •
Pârvan hăit clas Blatt fiir den
Teii eines Diadems, cler wichtigsten
Schmuckform aus cler Bronzezeitstufe
IV - Hallstatt-Stufe I I ader um
eine auf Kleidungsstiicke befestigte
Verzierung 24 • Er reiht den Schmuck
von Carani in die Zeit zwischen
dem V I I I . und V I . Jh. v . u. Z. ein,
und erblickt in den Perlenreihen des
Goldblattes ein hallstăttisches Zier­
motiv 25• In Verbindung mit den
Goldblăttern von Sărmăşag und
Abb. 6. - Goldblatt und Golddraht aus dem Fund von Caranî
Carani ăul3ert sich Pârvan folgender­
E
(nach L. Marton, în A , 1 90 7 , S. 6 7 ). mal3en iiber die Goldschmiedekunst
in den ersten Jahrhunderten des
ersten Jahrtausends v. u. Z. : « . . . Im Zusammenhang mit dem Bestattungsbrauch, den Toten
blattformige, mit einfachen Punktreihen verzierte Schmuckst\.icke und Auflagen ader Anhăngsel
aus Gold, auf Stirn ader Brust zu legen, ein Brauch, cler an cler Donau und Theil3 bereits in cler
Jungsteinzeit und io. cler friihen Bronzezeit bekannt war, . . . haben wir die Goldblătter von
21
Dorin Popescu, a . a . O„ S. 2 29. Das Goldblatt s. 229.
und cler Golddraht sind in A E , 1 90 7 , S. 67 abgebildet. 24 V. Pârvan, a . a . O . , S. 443 u n d A n m . 2 ; s .
22 Ebenda, S . 66. auch S. 4 4 9 .
23 Ebenda, S. 6 7 ; vgl. auch O . Popescu, a . a . O „ 26 Ebenda, S. 3 26.

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476 E f; O '.'\ l lOH \ E H 6

Carani und Beba zu verz.eichnen . . . , ălter, wahrscheinlich noch aus cler reinen Bronzezeit
sind die Kettenglieder von Alba-Julia und die Schmuckstilcke von Borşa und Sărmăşag . . . » 26 •
Bei cler Besprechung cler Goldblătter aus Sărmăşag erwăhnt Dorin Popescu, daB cler Ursprung
cler kahnformigen Schmuckstucke nach den Untersuchungen von Ecaterina Dunăreanu-Vulpe
vermutlich in Mesopotamien zu suchen sei 27• Fur den Golddraht aus Sărmăşag erinnert
D. Popescu an derartigen Schmuck aus verschiedenen Fundorten in Transsilvanien 28 und cler
Ungarischen Volksrepublik wie aus Ofeherto un.:l Felsăzsid, die beide vom Beginn cler Eisen­
zeit stammen �9•
Bei Beschreibung des Schatzes von Carani gibt Dorin Popescu L. Martons Ansicht liber
die Zeitstellung des verzierten Goldblattes wieder. Seines Erachtens « ist clas Goldblatt von Carani
ein Diadem von cler aus den Schachtgrăbern von Mykene bekannten Form, ungeachtet des
Umstandes, daB die Verzierung andersartig ist ». AnschlieBend zeigt Popescu, daB sowohl bei
dem Goldblatt von Carani als auch bei anderen Goldschmuckstucken aus Transsilvanien von
einem EinfluB mykenischer Elemente auf die Goldschmiedekunst dieses Gebietes gesprochen
werden kann 30•
Fur den Schmuck aus doppelt gelegtem Draht, bei denen eines cler Enden gekerbt ist,
iibernimmt Dorin Popescu die Ansicht von A. Mozsolics, nach cler er eine den zu Beginn
cler Bronzezeit erscheinenden sogenannten « Noppenringen » ăhnliche Form aufweist 31 • In
Verbindung mit dem Golddraht von Carani, erinnert Dorin Popescu daran, daB derartige Gold­
drăhte in Hortfunden aus Transsilvanien und Ungarn hăufig vorkommen, zumeist in cler Gestalt
von Knăueln 3 2 • AnschlieBend erwăhnt er, daB derartiger Schmuck aus Golddraht auch in
Bekesszentandrâs und Bodrogzsadany (Ungarische Volksrepublik) geborgen wurden ; cler letztere
Fund ist in die Zeit um clas Jahr 800 v. u. Z. anzusetzen. An anderer Stelle gibt Dorin Popescu
die Ansicht F. Tompas wieder, wonach die Schmuckstilcke aus Golddraht (ebenso wie die Ringe
von viereckigem Querschnitt) in die erste und zweite Hălfte cler Hallstattzeit anzusetzen sind 33•
AuBer den angefohrten Entsprechungen for die Goldblătter und Schmuckstiicke aus
Golddraht aus Sîntana-Arad sollen, um ihre Zeitstellung zu bestimmen, noch andere Funde genannt
werden, die unseres Erachtens gleicherweise Ahnlichkeit mit den erwăhnten Sti.icken aufweisen.
Im Jahre 1905 fohrte clas Museum von Debrecen (Ungarische Volksrepublik) an cler
Grenze dieser Stadt in Halappuszta, Grabungen durch. Auf dem Hange eines Hilgels wurden
mehrere Grăber mit kărglichen Beigaben angeschnitten. Auf demselben Hugel wurden auf cler
Ostseite Siedlungsreste festgestellt. In einer cler sechs freigelegten Gruben kam ein Schmucksti.ick
aus einem flachen Goldstreifen zum Vorschein, clas an einem Ende zwei, am anderen ein einziges
Blatt aufweist, wobei alle drei kahnformig umgebogen sind (Abb. 7). L. Zoltai, cler diese Funde
verăffentlichte, hob ihre Ahnlichkeit mit den gleichartigen Funden aus Sărmăşag hervor 34•

26 Ebenda, S. 681 ; s. auch S. 449 - 450. Ocna de Sus. Vgl. D. Popescu, a.a.O., S. 2 3 1 .
27 Dorin Popescu, a.a.O., S. 2 3 1 , Anm. 2 . « Outre 29 Ebenda, S . 23 1 - 232.
les ornements d 'origine mesopotamienne decrits ci­ 30 Ebenda, S. 229 - 230.
dessus, adoptes et m eme developpes d'une maniere 31 Ebenda, S . 229 u. 2 4 1 .
originale par Ies artisans de l'âge du bronze de !'Europe 3 2 Ebenda, S. 229. Goldschmuckstiicke aus Spi­
sud-orientale, ii faut encore rappeler un bijou foit raldraht mit gewundenen Enden wie aus Sintana und
d'une feuille d'or pliee en forme de petite barque Carani kommen auch im Fund von Eberswalde vor,
trouvee a Sărmăşag en Transsylvanie, qui est iden­ vgl. G. Kossina, Der germanische Goldreichtum in der
tique aux exemplaires provenant d'Ur (PI. I I I/ 1 0 - Bronzezeit, in « Mannus», 1 2, 1 9 1 3 , S. 7, Taf. X/22, 4 1 .
1 1 ) » . Ec. Dunăreanu-Vulpe, Considerations sur cer­ 3 3 D . Popescu, a.a.O., S. 240.

tai nes formes caracterisant l'âge du bronze de !'Europe at Zoltai Lajos, Asatdsok a haldpi pusztdn, in
sud-orientale, Paris, 1 930, S. 46. Muzeumi es Konyvtâri E rtesito, 1 907, S. 189 u.
26 Dumbrava, Mehadia, Simeria, Şeica Mare, Abb. 28.

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7 D E R GO L D F U N D VON S I NTANA-A RA D 4 77

Auch hier tritt die in cler Lăngsrichtung cler Blătter verlaufende Verzierung aus drei Punktlinien
auf, wie in Sărmăşag und in Sîntana. Die Fundstiicke von Debrecen-Halappuszta sind an clas
Ende cler Bronzezeit, bzw. in die ăltere Eisenzeit anzusetzen as .
Teglâs Gabor berichtet von Goldschmuckstiicken, die nicht abgebildet werclen, aber
ihrer Beschreibung nach zu schlieBen, ebenso wie die Fundstiicke von Sîntana und die anderen
dieser Art anscheinend zur Gruppe cler laubblattformigen Schmuckstiicke
gehăren a6 • Er beschreibt aus Sarmizegetusa drei fein gearbeitete Goldblătter
mit drei Rippen, die er in cler Sammlung eines gewissen Aurel Petrovici
gesehen hatte. Nach Teglas weisen alle drei Schmuckstiicke gleiche Formen
und Verzierungen auf, mit dem Unterschied, daB zwei dieser Stiicke als
Bruchstuck und nur clas clritte vollstănclig erhalten ist. Nach cler Ansicht
von Teglas gehărten sie zu einem Diadem oder sie wurden als Schmuck
an einem Bande getragen. In cler gleichen Sammlung sah Teglas auch einen
einfachen Ohrring aus Golddraht. Was die Zeitstellung cler beschriebenen Abb. 7. - Golclschmuck
aus D e b r e c e n - Halap­
Fundstiicke anbelangt, so hăit Teglas sie for Erzeugnisse cler « Bar­ puszta, Ungarische Volks­
barenzeit » , vor den Romern. republik (nach L. Zoltai, -
Muzeumi es Konyvtări
Ein letztes, uns bekanntes Fundstiick, clas mit den erwăhnten E rtesito, 1 90 7 , S. 1 88).
Goldblăttern Ăhnlichkeit aufweist, stellt clas gelegentlich cler Grabungen
des Jahres 1 950 in Sărata-Monteoru (Rayon Buzău, Region Ploeşti) geborgene Exemplar dar. Der
Grabungsbericht erwăhnt, daB hier in einem Friedhof mit Hockergrăbern aus der Stufe Monteoru
Ia, die der Enclstufe der ersten bronzezeitlichen S iecllungsperiode entspricht a?, auBer anderen
Gegenstănden auch Bronzeschmuck gefunden wurde ; in zwei Făllen kamen Schmuckstiicke
aus Gold zum Vorschein, und zwar kleine, walzenformige Perlen sowie Lockenringe as.
Abgesehen von zahlreichen, im Jahre 1 950 freigelegten Kindergrăbern wurden im Grăberfeld
Nr. 4, das auf dem Nordhange der « Cetăţuie » liegt, auch Doppelbestattungen von Mutter
und Kind aufgedeckt. In einem Doppel­
grabe mit 4 GefaBen und zahlreichen
Schmuckgegenstănden lag auch die Locken­
spirale aus Gold 39•
Nach cler im Grabungsbericht wieder­
gegebenen Zeichnung (Abb. 8), besteht das
Schmuckstiick von Sărata-Monteoru, aus
einem dunnen Goldband von annăhernd
Abb. 8. - Lockenspirale aus Sărata- Monteoru (SC IV, I , gleicher GroBe und Form wie die Gold­
2 , 1 95 1 . S . 1 64). blătter von Sîntana. An einem Ende
fehlt ein Drittel, clas andere Ende l ăuft
in einen flachen Golddraht aus, cler eine Spirale bildet. Die Verzierung des Goldblattes weicht
von cler cler Blătter aus Sîntana dadurch ab, daB es fonf an Stelle von drei erhabenen Punkt­
reihen aufweist. Diese reichen nicht bis an clas Ende des Blattes, sondern lassen ein kleines
dreieckiges Feld frei .
E s bleibt noch d i e restliche Fundgruppe aus d e m Grabfund v o n Sîntana zu erărtern,
u. zw. die fonf Golclringe (Abb. 3 / 1 -2). Leicler gestattet clas kleine Lichtbild M arkis keine ein-

35 Vgl. auch clie Einreihung clieses Funcles in freuncllichen Mitteilung von Prof. I. Nestor, gehort
clie erwăhnten Zeitperioclen bei J. Banner - I. J a ­ clas betreffencle Grăberfeld cler Stufe II an.
kabffy, a . a . O „ S. 204 - 2 1 8, Nr. 48 1 6. 38 S C IV, I, 1 , 1 95 0 , S. 5 3 .
3 6 A E, 1 890, S. 446. 39 SCIV, I , 1 95 1 , S . 1 64, uncl S . 1 65 , Abb. 3 .
37 SCIV, I , 1 95 1 , S . 1 6 3 - 1 64. Nach einer

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4 78 8

deutige Einordnung dieser Ringe. In der Beschreibung wird nur von einigen massiven Goldringen
gesprochen, die ein Armband bildeten 40• Auf dem Lichtbild ist zu bemerken, daB die Ringe
offene, sich verjiingende Enden aufweisen, die iibereinander greifen. Sie scheinen kreisrunden,
nicht viereckigen Querschnitt aufzuweisen. Unsicher ist auch, ob die Ringe verziert waren, was
nicht ausgeschlossen ist. Sie kănnen ihren mutmaBlichen Kennzeichen nach zu den Ringen von

Abb. 9. - Verbreitungskarte des laubblattăhnlichen Goldschmuckes.

Brăduţ gestellt werden, deren n ăchste Entsprechung die Ringe von Tăuteu bilden, die in die
Stufe A der Hallstattzeit datiert sind 41• Selbst ein viereckiger Querschnitt, wie die Ringe des
Typus Toteşti, wiirde an ihrer Zeitstellung nichts ăndern 42•
AbschlieBend l ăBt sich feststellen, daB der goldene Grabfund aus Sîntana in verschiedenen
anderen Funden aus der Rumănischen Volksrepublik und dem benachbarten Gebiet der Ungari­
schen Volksrepublik Entsprechungen besitzt. Die wichtigsten Fundsti.icke, die laubblattăhnlichen
Goldblătter, sind anscheinend vor allem im Westen der Rumănischen Volksrepublik verbreitet
und kommen an folgenden Orten vor : 1 . Sîntana, Rayon Criş, Region Crişana ; 2. Sărmăşag,
Rayon Şimleu, Region Crişana ; 3. Debrecen, Komitat Hajdu-Szabolcs, Ungarische Volksrepublik ;
4. Carani, Rayon Timişoara, Region Banat ; 5 . Sarmizegetusa, Rayon Haţeg, Region Hune­
doara ; 6. Sărata-Monteoru, Rayon Buzău, Region Ploeşti.
Die Funde aus Sîntana und Sărata-Monteoru wurden in Grăbern geborgen, wăhrend
for Sărmăşag, Carani und Sarmizegetusa keine Angaben liber die Fundumstănde vorliegen,

40 M ărki S ăndor, Aradvarmegye tărtenete, Abb. 1 38/ 1, 3 (Brădur), S . 229, Abb. 1 40/4 - 7
s. 39. (Tăuteu).
41 Dorin Popescu, a.a.O„ S . 2 2 8 und S . 226, 42 Ebenda, S . 2 2 8 und A b b . 1 3 9/8.

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l > El\ c ;o L l > F l " :\ l l \" ( ) :\ S Î :\TA :\ A - A l\ A ll -li!)

wenn es auch nicht ausgeschlossen erscheint, claf3 sie ebenfalls in Grăbern zum Vorschein kamen.
ln Debrecen-Halappuszta wurcle clas aus clrei Blăttern bestehencle Sd. mucksti.ick in einer Siedlung
gefunden.
ln fri.iheren Zeiten erhielten sich verschiedene Schmuckformen Jahrhunclertelang 43 •
Dieses kănnte auch fi.ir die golclene Blattzierart gelten. Nach der Ansicht Pârvans i.iber Sărmăşag
uncl cler Funcllage cler Lockenspirale aus Sărata-Monteoru 44, wăren sie in clie Bronzezeit zu
clatieren. Demgegeni.iber wăre clas reicher verzierte Blatt von Carani zusammen mit clem Schmuck
aus Golclclraht an clen Anfang cler fri.ihen Eisenzeit zu setzen.
Unter Beri.icksichtigung aller clieser Umstăncle ergibt sich, claf3 cler Golclfuncl aus Sîntana­
Aracl in clie Obergangsperiocle zwischen clem Encle cler Bronzezeit uncl dem Beginn cler friiheren
Eisenzeit anzusetzen ist.

EGON DORNER

49 Ebenda, S. 203. i lire typologischen und chronologisc h e n Beziehungen,


u Vgl. for diese auch die Arbeit von Eugenia in « Dacia », N. S., I I I, 1 95 9, S. 103 - 1 34 .
Zaharia, D i e Lock enringe 1•on Sărata - Monteoru u n d

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CKI1<I>CKI1E HAXO,UKH B KOMJIO.II;E

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HblX HM B BHAY B03MO>l<HOro ycrpoikTBa KOJIJieK'-IHH crp. 9 - 38 ; D. Berciu, O descoperire traco-scitică d i n
paiioHHoro My3eH s C3pMarne . Mb! eme pa3 611aro.r1apHM Dobrogea şi problema scitică la D unărea de ]os,
ero 3a pa3peweHHe ony611HKosaTb 3TH MaTepHaJibI, s SCIV, X, 1, 1 95 9, crp. 7 - 48 ; Ce6acTHHH MopHH'-1,
a TaK>1<e H Y'IHTeJIH BacHJIHH <f>p3'-IHJI3 H3 MH11awa, H0Ba11 za11bwmamcKa11 zpynna 8 Mo11â0Be, B « Dacia »,
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482 K. XOPE.UT 2

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4 Cp . llOCJ1e,[IHHH CIIHCOK CKH cpCKHX OTHpblTHH B EyxapecT, 1 960, cTp . 5 5 1-552


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K. X O PE.UT

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KaJio np11Ha.UJie)l{11T K TIIny III : OHO HBJIHeTcH npocTbIM 6poH30BhI M .u11cKoM c .UBYMH oTsep­
CTl1HMl1 .UJIH npIIKpenJieHIIH pyllKII II 3aKJienKaM11 . PytIKII o6oIIx 3K3eMIIJIHpos H e coxpaHIIJIIICh,
HO no CJie.uaM p)l{aBllIIHbl MO)l{HO npe.unoJIO )l{IITh, t.ITO O H II 6bIJIII )l{eJie3Hbi e . TpeTIIH 3K3eMnJIHp ,
3epKaJio 113 KoMJio.ua , Tal<)l{e npIIHa.uJie)l{IIT H T11ny III 6e3 opHaMeHTa . CJie.uyeT no.utiepHHYTh,
llTO s OTJIIIt.IIIe OT .upyrIIx 3K3eMnJIHpos 3.UeCh pytIKa c.ueJiaHa II3 6poH3hI , a He, KaK o6billHO ,
8
II3 )l{eJie3a . 3ToT 3H3eMnJIHp CBH3aH c Haxo.uKoii: s A10.ue II l.JyM6py.ue , r.ue coxpaH11JIIICh JIIIlllh
.UIICKII 3epHaJ1 ; IIClle3nysrnIIe pyll HII , no-BII.UIIMOMY TaH)l{e 6bIJil1 npoCTbie . B KatieCTBe ana­
JIOrIIII ynoMHneM BTopoe 3epKaJio II3 TanIIoceJi e , 6oJiee TLQaTeJihHO OT.UeJiaHHaH pytIKa KOTO­
poro 3aKaHllIIBaeTCH .UBYMH 3aBIITKaMH 9 .
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npe.uMeT II3 KoMJio.ua . On BKJIIOllaeTCH B xopowo 113secTny10 KaTerop1110 .upeBHOCTeii: cKmpcKoii:
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.UJI11Hneii: 10 • Ha o6opoTnoii: cTopoHe scer;::i; a ecTb .usa yrnHa : O.UHO np11 nepecetieH11 11 6pycKO B ,
a .upyroe Ha KOHQe .UJil1nnoro 6pycK a . Ha3HatieHIIe no.uo6nhIX npe.uMeTOB o6 'bHCHHIOT no pa3-
HOMY : npe.unoJiara10T , llTO 11x ynoTpe6JIHJIII HaK yHparneHIIH na peMne KOJillaHa , KaK .ueKopa­
11 .
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XapaHTep11cTIIHa 3TIIX 113.UeJIII H , .uaHnaH PocTOBQeBbI M , naM Ka)l{eTCH Ha1160Jiee n pIIe111-
JIIIMOH : « EpoH30Bbie HpecToo6pa3nb1e yKpawen11H HecoMHenno HBJIHIOTCH KOHQaMII peMneii: ,
OTnOCIIBllll1XCH K opnaMeHTY noHCOB , KOJit.IaHOB 11Jil1 c6pyII ». YIIIKII na o6opOTHOH cTopone
6JIHX noKa3bIBalOT, llTO 11X np11KpenJIHJIII K peMHH M . flo nOJIO)l{en1110 B norpe6eHl1II 3K3eMnJIHpa
113 BoJIHOBQeB 811.UH O ' llTO OH CKOpee scero 6hIJI tiaCThlO c6py11 . TiocKOJibKY t.IaCTO B 3HalleHl1II
« KOJillaHa » ynoTpe6JIHIOT cJioso yw pu,6c; .UJIH o6o3Hat.IeHIIH 3Tl1X .ueTaJieii: , cJie.uyeT YTOllHl1Th,
llTO Hanyt.111e (ropm·) cny)l{IIT ,lljJH xpaHeHIIH Jiy Ka , a ne CTpeJI .
3T11 npe.uMeThI xapaKTepnoii: cpop MbI y)l{e Mnoro pa3 cny)l{IIJIII TeMOH na6JI 10.llen11ii: 11
06cyH<.uen 11 ii: , O,llH aKO .uo CIIX nop e n�e He 11MeJIOCh 11X IIOJIHOro cn11cKa ; 3TOT cn11coK , ny6JIII­
KyeMbIH H l1)1{C .UJIH HapnaTO-.ll y naHCHOH o6naCTII , COCTaBJieH HaMII no Mepe ynoM1rnaHl1H naxo.uoK
:
B Jil1TepaType 1 2
I . A116a ,T.Q11uR, p-n AJI6a, o6JI . Xyne.uoapa 13 ; 2 . ApM:Jutoa.R , c . TiyH,ll)l{ellITII ,
p-H BacJiyii:, JICCKOH o6JI . 14 ; 3 ." E&ipceutm& , p-n <l>oKrnanh , raJiaQKOH o6JI . 15 ; 4 . EyiJa­
8
UeHe , BeHrepcKaH H. P. 16 ; 5. Xomwt , l.JexocJiosaH11H 17 ; 6 . Xomwt , l.JexocJiosaKIIH 1 ;
7 . lfoM11o iJ , c . OpowcpaH , p-H EIIcTp11Qa , KJiy)l{Cl<OH o6n . (CM . HaCTOHLQYlO CTaThlO) ;

8 Cp. K. Herepey, B AE, XVII, 1 897, CTp. 327, N� 2 3 , OTMe'!aeT Ha KapTe pacnpoCTpaHeHHll HeKOTOpblX
pttc . 5. KaTeropttii CKHcpCKHX .!{peBHOCTeii KpecToo6pa3HblH
9
M. Parducz, y K . co'! „ cTp . 58 H BKJJ . XXV/ 1 . 3K3eMnJJllp H3 MoJtt'!e . ToT me asTop, B ActaArch,
,!{Jiil 3rnro N. Fettich, B AE, X L I I I , 1 929,
1 ° Cp . II, 1 952, CTp . 1 5 2 , rosopll o CKHcpCKHX OTKPblTHllX B
cTp . 85 - 10 1 . OH me, H ArchHung, XV, 1 934, 3TOM nyHKTe, ynOMHHaeT TOJlbKO meJJe3Hble YAHJJa .
cTp . 41 H cne,!{ . ; B. Benadik, Skychsky problem ve 13 K. Horedt, s « Dacia », IX - X, 1 94 1 - 1 944,
svecle novych archeologickych ntilezu Slovensku, B CTp . 5 45-546 H pHC . 2 .
AR, V, 1 95 3 , cTp . 672-683 ; M. Parducz, B Acta· u « Materiale », yK. coq„ I, 1 953, CTp . 1 -6,
Arch, IV, 1 95 4 , CTp. 60 - 6 1 . pttc . l ; R. Vulpe, y K . co'! „ cTp . 485, pttc. 383.
1 1 .[:(Ji il
o6'bllCHeHHH B CBll3H c ynoTpe6JJeHtteM 15 S. Morintz, B « Materiale », I I I, J 957, cTp . 222.
16
3THX 6nllx, cp. Ebert, RL, XIII, BKJJ . 35/b H 39/a ; M. Parducz, B ActaArch, IV, 1 95 4, cTp. 60,
A. M. Tallgren, B ESA, V I I , 1 932, cTp. 1 1 ; N. 87, 3 / 1 1 .
Fettich, B AE XLIII, 1 929, cTp . 86, l.IHTttpyeT MHeHtte 17 M . Dusek, B AR, V, 1 953, pttc. 1 56, 1 88,
A. A. Cntt11ttHa (KoTopoe co:l6ll\HJJ B rmchMe), '!TO puc . 76; B. Benadik, yK. co'! „ cTp . 673, puc. 3 1 2/4,
ontt 6bIJIH yKpaweHtteM KOJJ'!aHa ; M. Rostowzew, a He pttc . 3 1 2/5.
Skychien u n d der Bosporus, EepJJHH, 1 93 1 , CTp. 5 3 3 . 1 8 M . Dusek, B AR, V I I , 1 95 5 , CTp . 454, 475,
12
M . Pârducz, B ActaArch, V I , 1 954, CTp . 5 5 , pHC. 222.

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5 CKHct>CKHE H AXO .IlKH B KOMJIO.UE

8 . r.Ja11ume11e1<, H .P . 19 ; 9 . Mampace11e - XoMOKTepem 1 e , BeHrepcKaH H . P . 20 ;


BeHrepcKaH
I O . EhIBWHH ye3.o; K0Map1to , liexocnoBaKHH 21 ; 1 1 . M:JiJ:Jpam , p-H Tb1pry-Mypew,
Mypew-BeHrepcKaH ABTOHOMHaH o6n . 2 2 ; 1 2. Me1e11a1<, BeHrepcKaH H . P . 23 ; 1 3 . Ce11iJpe ,
BeHrepcKaa H . P . 24 ; 1 4 . Illeu1<a-Mu1<:J , p-H Me.o;Ha w , o6n . EpawoB 25 ; 1 5 . Te10m , p-H
An6a, o6JI . XyHe.o;oapa 26 ; 1 6 . Be11zpuR , MecTo Haxo.o;KH HeHJBeCTHO 27 ; 1 7 . BmzpuR, MecTo
Haxo.o;KH HeHJBeCTHO 28 ; 1 8 . Be11zpuR , MecTo Haxo.o;KH HeH3BeCTHO 29 ; 1 9 . BmzpuR , MecTo
Haxo.o;KH HeHJBeCTHO 30 ; 20. Be111<a MaHR, liexocnoBaKHH 3 1 ; 2 1 . JKe.1u10Btţe , liexo­
CJIOBaI<HH 32 .
OcHOBHOe MeCTO npoHcxom.o;eHHH :noro THna - 0JibBm1 ; OTTy.o;a, 6naro.o;apa Topro­
BOMY o6MeH y , OH pacnpocTpaHHJICH Ha o6wHpHoM: TeppHTOpHH 33 . Ha TeppHTopHH CoBeTcKoro
CowJa ynoMHHaIDTC H , rnaFJHbIM o6pa3oM , cne.o;yIDl.l{He 3K3eMnm1pb1 :
1 . 011b6UR 34 ; 2 . OnumARHKa , IloJITaBCKoM: o6JI . 35 ; 3 . Bo111<06tţbl 36 , Xepco11 ( ?) 37 .
Ilepe• mcJieHHble 3K3eMilJIHpb1 MO>KHO pa3.o;eJIHTb Ha HeCKOJibKO KaTero pHH , Il03B0JIHIO­
LLIHX YTOqHHTb HX pacnpocTpaHeHHe B KapnaTo-.o;yHaHCKOM npocTpaHCTBe .
Tun I . 3K3eMnJIHpbI , yKpaweHHbie JooMop<l>HhIM opHaMeHTO M , no.o;pa3.o;eJIH IDTCH na :
Tun I a 011b6UR: Koponrne KOHQhI , 3aKaHqHBaIDl.l{Heca nTHllbHMH ronoBaMH c KJIIDBOM
(ApM3woaa , Eb1pcewTH , XoTHH (5) , KoMapuo ) ;
Tun I b , BoAK06lJbl ." KOpOTKHe KOHQhI , JaKaHl!HBaIDLL1Heca <t>HrypaMH qeTBepoHorHx
>KHBOTHbIX (Ey.o;aHeHe, Me3eJiaK , Teww , )l(eJIH30BQe) ;
Tun c: KopoTKHe KOHQhI , JaKaHl! HBaIO l.l{Heca KOHCKHMH roJioBaMH (MaTpaceJie­
XoMOKTepemie) .
Tun II . KopoTKHe KOHQbI , JaKaHqHBaIDLL1Heca cnHpaJibID ; no BceM: BepOHTHOCTH 3TOT
THn - cxeMaTHl!ec1<0e ynpolQeHHe muna 1 a . O H pacna.o;aeTCH Ha .o;Ba BapHaHTa :

19 N. Fettich, B ArchHung, XV, I 934, CTp . 42, 345-346, BKJI. XVI / I ; OH me, B ArchHung, XV,
BI<JI. XI/ I ; M . Parducz, G. Csallany, B AE, 3 , V - I 934, crp. 4 1 , BHJI. X/ I ; B. Benadik, yH . coli . , cTp .
VI, I 944 - I 945, CTp. 84, 92, BKJI. XXXI I/3 . 673, p11c. 3 1 2 (ourn6ol!HO XoTHH).
20 B. Dornay, B PZ, XIX, I 928, cTp . 343, p11c. 28
N. Fettich, B A E , XLIII, 1 929, cTp . 93-94,
3, BKJI . 36/ 1 ; N. Fettich, B A E , XLI I I, I 929, CTp. 346-347, BKJI. XVI/2 ; OH }f(e, B ArchHung, XV, 1 934,
95- 100, 348-350, BKJI. XVI!/ I ; OH }f(e, B ArchHung, cTp . 4 1 , B K JI . X / 2 ; B. Benadik, y 1< . coli . , crp . 673,
XV, I 934, CTp. 45 BHJI. X I I / I : B . Benadik, y1<. col! . , CTp. pHC. 3 1 2/ I .
675 , p11c. 3 I 3/3 ; M . Parducz, B ActaArch, IV, 1 954, 20 N. Fettich, B A E , X L I I I , I 929, crp. 94, 347,
CTp. 56 . .Um1 MeCTa Haxo111<11, P. Patay, B FoliaArch, Bl<Jl . XV/ 3 .
V I I , I 95 5 , CTp . 68 . 3 0 TaM m e , crp. 94-95, 347-348, BKJI. XV/2.
21 N. Fettich, B A E , XLIII, I 929, cTp. 92, 344, 31 B. Benadik, y1<. col! . , CTp . 674 H p11c. 305,
BKJI. XV/ I ; OH me, B ArchHung, XV, 1 934, BKJI. CTp. 673 , pHC. 3 1 2/6-7.
IX/2 ; B. Grakov, KS IA- Kiev, I, I 947, cTp. 33, 32 N. Fettich, B ArchHung, XV, 1 93 4 , crp. 43-
p11c. 6 ; B. Benadik, y1<. Coli. , CTp . 675, p11c. 3 1 3/ I ; 44, BI<JI . X I I I/5 ; B. Benadik, y1<. CO'I. , cTp . 673 ,
N. N. Bondar, B SA, XXII, CTp . 68, p11c. 4 6. p11c. 3 1 2/ 3 . Ow1160l!HO yI<a3aHo , 'ITO MCCTO H3XO,[IKH
22 M . Roska, B AE , 3 , I, I 940, CTp . I 42- I 4 3 . HeH3BeCTHO.
23 N. Fettich, B ArchHung, XV, I 934, CTp . 4 1 , 33 B. Grakov, B KSIA- Kiev, I, 1 94 7 , CTp. 28-38 ;
42-44, BKJI . IX/ I ; B. Grakov, y1<. CO'I. , CTp . 34, N . N . Bondar, B SA, XXII, I 95 5 , CTp. 58-80.
p11c. 7; B. Benadik, y1<. CO'I. , CTp . 675, p11c. 3 1 3/4. 34 B. Grakov, y1<. coli . , CTp . 3 3 , pHC. 4; N. N.
24 N. Fettich, B ArchHung, XV, I 934, CTp. Bondar, y1<. Coli . , CTp . 68, pHc. 4a.
45-46, BKJI. XI/4. 36 B. Grakov, yH . coli . , CTp . 33, p11c. 5 ; N. N.
26 K. Horedt, a « Dacia », IX - X, I 94 I - I 944, Bondar, y1<. col! . , crp. 67, p11c. 3a.
cTp . 545-546, p11c. I . 38 N. N. Bondar, yH . col! . , CTp. 67, p11c. 36.
26
K . Horedt, B « Materiale », I , I 953, cTp . 805, 37 3K3eMIIJIRp, aHaJiorHl!HbIH 3H3eMIIJIRPY H3 BoJI-
p11c. 1 2/ 1 7, cTp . 8 1 1-8 1 2 ; M. Parducz, B ActaArch, 1<oa1.1ea, 111<06b1 H3XOAHTCR B MeCTHOM My3ee. Cp. N.
IV, 1 95 4 crp. 59-60, p11c. 3 1 / 3 . Fettich, B ArchHung, XV, I 934, crp. 52.
2 7 N. Fettich, B A E , XLIII, I 929, CTp . 92-93,

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K. XOPEJlT

Tun II a: 3K3eMrnIHpb1 c HepoBHOH noBepxHoCThJO (Xonm (b) , M3.rppam , BeHrp1rn


( 1 6 , 1 7) , Be1rna Mami) ;
Tun II b : 3K3eMrnIHpbI c rna,nKoil: noBepxHOCThJO , 6e3 opHaMeHTa (An6a IO mrn ,
lll e111<a MHK3) .

Tun III . Koponm e , upHMO 3aHan,rnsam111HecH 1<0HQhI (KoMno.n;, 1.JaHHTeneK, BeH­


rpHH ( 1 9) .

Tun IV. KocTHHhie H3,!leJIHH (CeH,npe)


31<3eMUJIHp H 3 KoMno,na OTHOCHTCH K THIIY III. Kam,nhIH H 3 Tpex ::JK3e�mnHpOB 3Toro
THUa HMeeT CBOJO oco6y10 cpopMy . 3K3eMUJIHp H 3 BeHrpHH yKpameH KpyrJlblMII BblTIYKJIOCTHMH ,
3K3eMUJIHp H3 1-IaHHTeJieI< OTJIHqaeTCH rna,!IKOH nosepxHOCTblO 6e3 opHaMeHTa II TeCHO CBH3aH
no cpopMe c 3I<3eMnnHpOM H 3 KoMno.na . CymeHHe KOpOTKHX KOHQOB nocne,nHero H pa3,nene1rne
3aocTpeHHblX I<OHQOB , a TaI<me opHaMeHT B BH,!le ,nsyx 1<pym1<0B c Toq1<0il:, BepOHTHO IIMHTH­
pyeT rna3a , II IIOI<a3bIBaeT, qTO 3TOT 3K3eMnJIHp - rH6pH,!1HaH cpopMa , npOH30We,nwaH 11:1

muna I. TaKHM o6pa3oM , 3TOT 3I<3eMnnHp oTpamaeT TOT me npoQecc ynpoll\eHHH , qTo Mb!
npe,nrmnaranH B OTHorneHHH muna II, cpasHHBaH ero c THnOM Ia .
C xpoHonorHqecKoil: Toq1m 3peHHH Tpy,nHo onpe,neJIHTh Halî,neHHbie n KoMno,ne H 3,!le­
mr n , IlOCKOJlbl<Y OTCYTCTBYJOT xapaKTepHbie 3JieMeHThr , KOTOpb1e 1103BOJIHJIH 6bi 6onee TOqHy10
,!laTHpOBKY B paMKax HaX0,!101< CKHcpCKOro o6JIHKa .
EcnH B OTHomeHHH Hameil: cpopMhI npHMeHHTh HCIIOJib30BaHHhIH M . ITap,nyQeM MeTO,!I
H3o6pameHHH pacnpocTpaHeHHH H THIIOB 3ep1<aJI CK1Icpc1<0ro 06.TIHKa B 1<apnaTo-,nyHail:cI<OM
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npocTpaHeHHH (pil c . 2) . KpecToo6pa3Hble npe,nMeThl RCTpeqaJOTCH s 6onee cesepHOM yqacn<e ,
11po cTHpa10111eMcH oT TpaHCHJibBaHCKOH paBHHHhl ,no 1-IexocnoBaKHH . K 10ry OT JIHHHH , o 60:.i­
HaqeHHOH Bna,neHHeM peKH KpHW , B OCTaJibHOH qaCTII naHHOHCl<OH paBHHHbl ne 6bIJIO c.n;e­
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JIHeT e,!IHHCTBO apeana pacnpocTpaHeHHH y1<a3aHHoro nma . <l>aKT ,nsyx 0T1<pb1T11il: s Mo11-
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QeHTpOM ; 3THM 06 'bHCHHeTCH H HX 11p1rna,nne»<HOCTb }{ OJlbBHHCKOMY THIIY .
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cqllTaTb 11po,ny1<TaM11 MeCTHOro 11po113so,ncTsa . lfa,neJillH ll3 An5b1-IOnllll li lllelîKa- M 111<::i
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QHpOBaHHOM xapaKTepe c1<11cpc1<llx 1-iaxo,noK B TpaHCHJibBaHllH . flcnoJib30BaHHe Ha 3I<3eM­
nnHpe H 3 KoMno,na TaKoro opHaMeHTa , 1<aK KpymoK c ToqKolî, pacnpocTpaHeHHOro B 3THX

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K . XOPE.II. T

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ANTICHITA GRECHE E ROMANE NEL NUOVO MUSEO DI MANGALIA

Gia nel 1 9 1 5 D . M. Teodorescu, dopo una prima e fortunata campagna di scavi a Cal­
latis, ricca in reperti archeologici, avcva costituito un piccolo Museo locale, cui auspicava di
diventare in breve uno clei piu belli e interessanti di tutto il paese 1• Ma l'augurio fu vano. La
prima guerra mondiale distrusse totalmente questo primo nucleo museistico e il materiale
risultato da scavi ulteriori - ripresi soltanto nel 1924, in un ritma piuttosto lento e stato -

in parte trasportato a Bucarest e a Costanza, in parte provvisoriamente depositato in un


edificio in disuso. Il crollo di tale edificio nel 1956 ha chiuso il primo cicla del Museo di
Callatis.
L'attuale e intensa attivita edilizia che , in un ritma sorprendentemente rapido, trasforma
Mangalia in una delle piu importanti stazioni balneari del Mar Nero, ha occasionato non solo
una prolungata campagna di ricerche archeologiche, ma una ricca messe di ritrovamenti casuali.
E anche se, all'infuori di rare eccezioni (No 6, 8), si tratta sempre di pezzi trovati in terra di scarico
(specialmente nel gran terrapieno presso le mura) oppure nelle strette trincee tracciate per la
canalizzazione - quindi irrimediabilmente dissociati dal contesta archeologico cui appartene­
vano - il loro valore e considerevole, specialmente per i pezzi piu antichi, databili nei secoli
IV e I I I prima dell'e.n„ cosi scarsamente documentati a Callatis.
Si deve a questa insperata raccolta di materiale - frammenti architettonici e scultorei,
di marmo o pietra calcarea, generalmente di piccole dimensioni, nonche il solito materiale fittile
costituito da statuette, lucerne, vasi - la possibilita di aver potuto ricostituire a Callatis un museo
locale, gia ricco di circa 300 pezzi. Provvisoriamente istallato in una modesta villa presso il lato
nord del muro di cinta callatiano, esso suggerisce per la prima volta, con chiarezza, aspetti variati
della cultura materiale di Callatis in epoca greca e romana, sino al sec. VI dell'e.n. Per questo
mi sembra utile rendere noti, a esemplificazione delie varie categorie, alcuni clei piu importanti
pezzi di questa recentissima raccolta. Per non interrompere l'ordine cronologica dell'esposi­
zione e per evitare inutili raggruppamenti e suddivisioni - di carattere sempre fittizio - presen­
tero insieme frammenti di scultura e di architettura. Si deve certo al capriccio del caso se un

1 Raport asupra activităţii M uzeului Naţional de Antichităţi î n cursul anului 1 9 1 5 , Bucarest, 1 9 1 6 , p . 36.

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4!JO ( ; A H H l E L L A l !O H D E N A C l ! E 2

importanto periodo storico-artistico - il primo e l' inizio del seconda secolo dell'epoca romana -
non e affatto rappresentato.

1.
Grande stele funeraria, spezzata obliquamente nella parte inferiore e gravemente cor­
rosa in alto, lunga i margini delia palmetta. Marmo.
No inv. 80. Alt. totale m. 1 , 1 5 ; del solo coronamento m. 0,56. Largh., alia base del coro­
namento, m. 0,62, della stele propriamente detta m. 0,6 1 . Spess. m. 0,28 (base del coronamento ) ,
m. 0 , 2 4 (stele) (Fig. 1 ).
Delia stele, terminata in alto da una cor­
nice a profili semplici, non restano che due rosette
- piuttosto incise che scolpite - e le ultime
lettere dell'iscrizione funeraria, probabilmente
col solo nomee patronimico del defunto :

T Q N
O Y

Sulla cornice pasa un alto anthemion composta di


piu elementi decorativi : tre basse foglie d'acanto
da cui sorgono caulicoli e spirali e un'elegante
palmetta a rilievo al cui centra e inserito un fi.ore
- oggi spezzato - su uno stelo sinuoso.
Tipologicamente, tale frammento si pu6
inquadrare in un ben noto gruppo di stele
attiche della seconda meta del IV secolo : nel quale
la stele vera e propria e semplicissima - l 'iscri­
zione funeraria sopra o sotto due rosette, rara­
mente un rilievo incassato a piccola scala con una
scena di commiato - e il decora si concentra
nell'antemio armoniosamente composta di foglie
d'acanto, di girali e d'una grande palmetta. I con­
fronti si potrebbero moltiplicare, pur non poten­
dosi citare un esemplare identico per quella singa­
lare possibilita dell'arte greca di variare e modu­
lare uno stesso tema. Possiamo ricordare la stele
di A cp p o3Lcrlix Mixyv'l)crlix 2 e quella di Philisto 3•
Fig. ! . -
Stele funeraria ad alto ant hemion
(Alt. m . 1 , 1 5 ). Pero si deve osservare che la stele callatiana, farse
di produzione locale, e di un' esecuzione dura e
secca, ben lontana da quel vivo senso naturalistico per la decorazione vegetale di questa classe
di stele attiche che, sott� l'influsso delia grande scultura architettonica del IV secolo 4, da un
nuovo soffio di vita ai vecchi schemi del secolo precedente.
L 'esecuzione irrigidita e schematizzata nonche la forma delie poche lettere conservate
inducono a datare i1 frammento callatiano verso la fine del IV secolo. A una stele consimile doveva

2 Conze, Attische Qrabstelen, Tav. 3 3 4 , n. 1 5 76. 4 Vedi specialmente fregi, cornici e acroteri dei
3 W. Pee k , Atti.sche
Inschriften, i n AthenMitt, templi di Epidauro nonche Io splendido acroterio mar­
67, 1 94 2 , p. 98, Tav. 1 8, n . 1 70. moreo di Fanagoria pubblicato in M IA , 5 7 , 1 95 6 ,
fi g . 1 9.

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A :\ T I C l l l TA c ; H E î . l l E E H ( ) M A :\ E 491

appartenere un frammento oggi perduto pubblicato dai Tafrali, dopo la campagna di scavo
del 1 924 5•

2. Piccolo capitello d'anta di ordine ionico. Pietra arenaria.


No inv. 95. Alt. m. 0,26. Largh. delia fronte m. 0,40 alia base, m. 0, 564 alia sommita.
Lungh. facciata laterale interna m. 0,24 , di quella esterna m. 0,3 1 di cui la parte visibile lavorata
(l' inizio del cuscinetto cioe) m. 0, 1 0 (Fig. 2, a-b).

Fig. 2, a - b. - Capitello d'anta di ordine ionico (Alt. m. 0, 26).

E chiaro che ii capitello apparteneva all'anta di destra di un tempietto in antis. Sotto


!'abaco, il rilievo, oggi abbastanza corroso - anche per l'estrema friabilita delia pietra - doveva
essere sin dall'inizio basso e delicato. L'attuale corrosione pero non e tanto grave da impedire
una giusta valutazione delia sua finissima ornamentazione, piuttosto intagliata che scolpita. Sulla
faccia principale (fig. 2, a) due eleganti volute si dipartono da un asse mediano costituito da una
slanciata palmetta a foglie ricurve verso !'interno, sorgente da un basso cespo d'acanto. Sulle due
volute che sostengono alle due estremita una semipalmetta posano vagamente, in un ritmo sim­
metrico, due fiori di loto, l'uno aperto, l 'altro chiuso, ondeggianti su un viticcio ritorto, capric­
ciosamente annodato. Questa fresca composizione ornamentale e inquadrata da due listelli piatti
paralleli dei quali quello esterno si ripiega alle estremita superiori per formare la stretta voluta
del cuscinetto laterale. Dato che si tratta di un capitello d 'anta, la decorazione delie varie facce
e ineguale : sul lato interno (fig. 2, b), sotto !'abaco e Io stretto cuscinetto cilindrico, ornato al
centro da due listelli paralleli, si ripete, in schema ridotto, una composizione similare a quella
delia faccia principale, con elementi decorativi identici ; mentre tanto sul lato esterno che su
quello posteriore la decorazione e limitata all'aggetto de! motivo decorativo d 'angolo - cioe
l 'inizio de! cuscinetto e la voluta .
La vaga decorazione di palmette, volute, foglie d ' acanto e fiori di loto - liberamente
disposti secondo un nuovo principio naturalistico - ci riporta all'arte decorativa greca delia
seconda meta del IV secolo, particolarmente ai capitelli di pilastro de! secondo Didymeion e,
in minor misura, a quelli de! tempio di Athena Polias a Priene. 11 capitello di Mangalia tuttav ia ,
per la maggiore compostezza della cc mposizione, ancora legata a schemi classici, per lo scarso
volume dato all'ornamentazioile plastica e soprattutto per la forma de! cuscinetto, non ancora
strangolato al centro, e certo anteriore ai capitelli sopracitati e puo appartenere alia meta
del IV secolo.

5 Tafrali, La v i l l e pontique de Cal latis, in AArh, I, 1 92 5 , pri m a figura delia p. 2 2 .

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492 r : A l l l U E l . I . .\ l !( I H l l E \ A C l l l·: 4

3 . Frammento dell'elevato di un piccolo edificio clorico. Marmo.


No inv. 54. Alt. m. 0,40. Largh. m. 0,385. Spess. m. 0, 1 2 . Alt. lettere m. 0,05 (Fig. J).
Spezzato e gravemente scheggiato a destra. L' estremira sinistra invece e intatta. Sulla
parte superiore incassi per grappe destinate a fissare il coranamento.
Epistilio e fregio sono ricavati nello stesso
blocco. Nonostante le sue modeste praporzioni ,
questo frammento conserva tutti gli elementi costi­
tutivi dell'ordine clorico : epistilio, gocce e baghetta
sotto ii triglifo (che doveva essere completato dai
blocco che succedeva a sinistra), fregio con metope
scolpite. L'unica metopa superstite conserva un
bucranio con la fronte cinta da vittae annodate.
Anche se la parte superiore del bucranio e grave­
mente scheggiata, appare evidente la struttura ossea
del cranio bovino nell'accurata stilizzazione de!
primo ellenismo. Lo stile e le vittae ricadenti sim­
metricamente dalle corna avvicinano questa metopa
a un blocco di parapetto dell'Arsinoeion di Samo­
tracia 6 • Alla stessa epoca - secolo I I I prima
dell'e.n. - ci riporta !'unica lettera tracciata con
molta cura sull'epistilio : Y. Isolata com'e, questa
lettera e difficilmente spiegabile : un'iscrizione ri„
Fig. 3. - Blocco fra m m . di trabeazioni di un piccolo
masta incompiuta oppure a lettere eccezionalmente
edificio clorico (Alt. m. 0,40). spazieggiate ?

4. Trabeazione ellissoidale destinata al decora di una piccola esedra visibile tutt' intorno.
Pietra calcarea.
Alt. m. 0, 3 1 5 . Spess. m. 0 , 28 alla base ; m. 0,46 all'altezza della cornice (Fig. 4-7).
Riadoperata quale materiale da costruzione nel lato meridionale delle mura. Incassi a
sezione quadrata (m. 0,04 X 0,04) nella parte inferiore ci indicano che essa posava su una serie
di colonnette. Spezzata in due frammenti ineguali - a, b - non combacianti. II blocco a conserva
a sinistra, la decorazione terminale del lato breve e, a destra, piccola parte della superficie di con­
tatto col blocco successivo nonche uno degli incassi a coda di randine per il crampone di colle­
gamento. II blocco b e frammentato a sinistra mentre, a destra, ha la superficie di contatto intatta,
con una sommaria anat hyrosis e i due incassi a coda di randine per il collegamento con un terzo
blocco, oggi perduto. La cornice e gravemente danneggiata tanto sul lato concavo che su quello
convesso.
La parte superiore, certo non visibile, e lavorata in modo sommario e incurvata a schiena
d'asino per facilitare lo scalo delle acque. II fatto che il blocco b, presso la frattura del suo lato
sinistro, presenta nella parte superiore un incasso quadrato intorno al quale la superficie tondeg­
giante dell'architrave e stata accuramente appianata, ci fa pensare che, in questo punto, si elevasse
un elemento decorativa che doveva necessariamente essere ii centra della trabeazione stessa ;
cio e confermato anche dal fregio esterno dello stesso frammento b (fig. 6b') ove, in corrispon­
denza all'incasso suddetto, la serie continua dei grifoni affrontati e interratta da un cratere a
campana ( ?) di forma piuttosto massiccia. Debbo alla cortesia dell' ing. Sylviu Comănescu la

6 K . Lehmann-Hartleben, Prelimi nary report o n i n AJA , X L IV, 1 940, p. 3 5 2 , fig. 3 3 .


t h e s e co n d campaign of excavation i n Samothrace,

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5 A !\ T!C l l TTA C: R E C J I E E HO�fA N E 493

precisa determinazione delia curva di questa trabeazione, orginariamente composta di tre blocchi
approssimativamente uguali : si tratta di un'ellissi nella quale i due frammenti superstiti - ii
primo e parte de! seconda- s' iscriverebbero nella maniera indicata nel disegno fig. 5. Questa deli­
cata trabeazione d 'ordine ionico, appartenente a un'esedra a colonne di cui oggi ignoriamo la

Fig. 4. - Trabeazione ellissoidale (Alt. m. 0, 3 1 5 ).

destinazione, si puo considerare una clei piu importanti frammenti architettonici sin' ora trovati a
Callatis : essa e composta di due sole fasce, di un fregio ornato da grifoni e liocorni alati affron­
tati in schema araldico ai lati di una palmetta, di una serie di dentelli e di una cornice discretamente
sporgente, a profili semplici.
Il vecchio motiva del grifone alata a testa d'aquila e di leone, rappresentato in schema
araldico con una delie zampe anteriori sollevata, cosi caro all'arte greca sin dall'epoca arcaica e,
piu tardi, all'arte romana, e trattato qui con vivacita e finezza : la monotonia dell' animale fanta­
stico che si ripete în schemi quasi identici e interrotta dalie palmette e dai fiori di loto che si inter­
calano fra di essi. La palmetta e di forme diverse, a sei o a otto foglie, ora rovesciate verso l'esterno,
ora ripiegate verso !'interno e ii fiare di loto va dai piu delicato bocciolo (fig. 7) alia forma aperta

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o • , � � „ s ' °"""·

Fig. 5. - Restituzione delia curva ellissoidale delia trabeazione (ing. S. Comănescu).

corrente. Pur nell' esecuzione rapida e non soverchiamente insistente di un fregio a carattere
decorativa, e ottenuta un'innegabile eleganza nel rendimento degli elementi vegetali e clei corpi
nervosi e arcuati clei grifoni che con le ali, ii capo eretto e la zampa anteriore sollevata riem­
piono ammirevolmente Io spazio del fregio. La stile del rilievo, le caratteristiche forme d i

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Fig. 6. - Trabeazione ellissoidale : a, a , a , faccia concava, convessa e lato breve de! primo blocco ; b, b', faccia concava e convessa de! secondo blocco.

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7 A :\ T I CI I I TA C ll E C H E E H O �I A N E 495

palmette e fiori di loto, nonche certi dettagli tecnici (incassi a coda di rondine) ci permettono
di datare la nostra trabeazione ellissoidale in epoca ellenistica, verosimilmente nel I I I - I I sec.
prima dell'e.n. S'impone il confronto con la decorazione di alcuni capitelli di pilastro del
seconda Didymeion 7 , nella misura in cui e lecito confrontare una trabeazione quasi miniatu­
ristica in pietra calcarea con una scultura decorativa in marmo, di carattere monumentale,
destinata ad ornare uno clei piu celebri templi del mondo greco.

Fig. 7. - Trabeazione ellissoidale : dettaglio.

5. Rilievo funerario con scena di banchetto eroico. Marmo.


No inv. 46. Alt. m. 0,465 . Largh. alia base m. 0,665. Spess. m. O, 1 0 7 . Alt. lettere
m. 0,07 (Fig. 8).
Ricomposto da cinque frammenti. Sia il rilievo che il quadro architettonico sona
gravementi danneggiati e lacunosi. Ma pur nello stato di degradazione in cui il pezzo e giunto
sino a noi e facile ricostruire tanto il quadro architettonico - una nicchia formata da due pilastri
dorici e da una cornice verosimilmente con piccole antefisse - quanto il contenuto della scena
figurata : e ii banchetto eroico costituito da una figura virile seminuda adagiata in atteggiamento
conviviale su una kline dai piedi ben torniti, davanti ad una trapeza, cosi rovinata nella parte
superiore che non sona piu visibili le ricche vivande che vi erano imbandite. Sulla stessa kline
siede la consueta figura femminile con i piedi posanti su d i un elegante sgabello. Piu a sinistra,
all'estremita del rilievo, il piccolo coppiere nudo presso un grande cratere e in alto, nell'angolo
superiore del rilievo, in una riquadratura (probabile accenno a una finestra) una protome di cavallo,
simbolo dell'eroizzazione del defunto. Al simbolo del cavallo si aggiunge quello ctonio del ser-

7 Questo capitello, giuscamente fa moso, e stato riproduzione fotografica di dettaglio nel volume di
riprodotto innumerevoli volte, persino in manuali G. Kowalczyk-A. Koster, La sculpture decorati ve,
e opere di larga divulgazione ; vedine una buona Tav. 44.

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496 r. A n H I E L L A n o R n E :'-I A \. l l E 8

pente il quale dai piedi della trapeza s'innalza a lambire il contenuto della patera che la figura
adagiata sulla kline tiene nella mano sinistra.
Le parti non danneggiate del rilievo lasciano intravvedere un'esecuzione piuttosto som­
maria, rapidamente indicata (vecii specialmente la figura femminile) con la superficie lasciata un
po' scabra, in contrasta con l'esecuzione accurata e ricca d'ombre di certi dettagli decorativi - il
grande cratere, i piedi rorniti clei letto, Io sgabello.

Fig. 8. - Rilievo funerario con scena di banchetto eroico (Alt. m. 0,465 ) .

Sulla base clei rilievo sono inc1s1 sette nomi ciascuno sopra ii rispettivo patronimico,
con lettere sensibilmente irregolari e abbastanza corrose (sette nomi, che non sembrano uniti
da legami di parentela a formare una famiglia - all' infuori farse del primo e del terzo - sono
eccezionali in un rilievo del genere). Trascrivo nello stesso ordine dell' iscrizione :

�ch·u po� E tcrcxy 6 p x� M -îjvt� 6.cxµch pto� <l>cxlxwv 'A7to:AA6ilw po� A tcrlcx�
Bi:Xxxou 'OMµmxou �cxTu pou K p1)6f ou K:Ac:oµ-f)ilfo� 6.tov [ucrlou ] ' EmcrTpcXTOU .

L e lettere di questa iscrizione possono datarsi i n buona epoca ellenistica (tra la fine del
I I I e l'inizio del I I sec. prima dell'e.n.) per l ' o molto piccolo, l ' w aperto, il p molto allungato, ii
z con le due aste oblique molto carte e la caratteristica forma dell' u. Alla stessa epoca ci
portano i caratteri stilistici e tipologici del rilievo.
II tipo del rilievo e cosi comune ed e stato cosi lungamente trattato dagli studiosi che
non e il caso di tamare a discuterlo, ne di citare confronti tipologici e stilistici. Pero nel quadro
piu ristretto dell'arte funeraria della Mesia inferiore, questo rilievo assume uno speciale valore,
perche sin'ora, presso la massa considerevole di banchetti funebri d'eta romana, quelli di buona

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A l'\ TTC.HITA G R ECI-IE E R O M A N E 497

epoca greca sona rarissimi, dato che scavi e ricerche nelle citta pontiche raramente hanno raggiunto
gli strati piu profondi : presso i due soli rilievi con banchetto eroic o di epoca greca trovati a Histria 8 ,
frammentari, questo e il primo trovato a Callatis e l'unico, tipologicamente completo, d i questa
importante classe di monumenti funerari.

6. Piccola stele funeraria trovata nella necropoli ellenistica ad ovest del nuovo stadio.
Marmo.
Alt. m. 0,4 1 5 . Largh. m. 0,27. Spess. m. 0,076. Alt. lettere m. 0,0 1 5 ( Fig. 9).
Sfaldata nella parte superiore. I volti dei due fanciulli rosi e scheggiati.
Di forma rettangolare, semplicissima, questa stele e di una grande freschezza nonostante
il chiaro accento « provinciale » dell' esecuzione :
due bambini, in corta tunica a maniche e mantel­
letto, il piu piccolo con un cagnolino, il grande
gia con un cappello a bordo da pescatore, rimasti
sulla spiaggia ad attendere inutilmente il padre
del quale la prora ricurva d 'una barca simboleggia
il mestiere e la morte sul mare. Le proporzioni
sona un po' tozze - le teste, le mani visibilmente
troppo grandi - l'esecuzione, sia del panneggio
che del nudo, e dura e sommaria. L'autore del
rilievo doveva essere un modesto artigiano locale.
Tuttavia con mezzi semplici - due fanciulli soli
che si tengono strettamente per mano - riesce
ad esprimere, con la discrezione propria a tutta
l'arte funeraria greca, il dramma della vita pre­
caria di un pescatore. L'iscrizione, in chiarissime
lettere, con il nome e patronimico del defunto -

'A7toMwvLo� ' EmcrTpifTou ci permette di datare


-

questa piccola stele in eta ellenistica, approssi­


mativamente alla stessa epoca della precedente
(fine I I I inizio del II secolo prima dell 'e.n.).
-

7. Blocco di un piccolo fregio con scena


di caccia. Marmo.
No inv. 5 7 . Alt. m. 0,25. Lungh. m. 0,60. Fig. 9. -
Piccola stele funeraria di Apollonios
Spess. m. 0, 1 6 (alla base e alla sommita) - 0, 1 4 (Alt. m . 0,4 1 5 ).
(campa d e l rilievo) ( Fig. 10).
L'angolo superiore sinistro e spezzato. La superficie del rilievo - specialmente le teste
delle figure e gravemente deteriorata. In basso un listello di posa, in alto una cornice a
-

profili semplici.
Scena di caccia, proiettata nel mondo del mito. Ai lati di un albero frondoso, espresso
pittoricamente, che sembra costituire l'asse della composizione, si svolgono due scene di lotta.
A sinistra Artemide con chitone altocinto e calzari da cacciatrice, la clamide avvolta intorno al
braccio sinistro, afferra con la sinistra le corna di un cervo caduto e solleva la destra come per

8 L'uno nel Museo di Histria, No inv. 1 0 , inedito ; in un articolo di larga divulga:ione, Arta greacă
l ' a ltro nel Museo di Antichica di Bucarest, No inv. şi romană în Rom î nia, in Artă şi Tehnică grafică,
L. 1 684, pubblicato senza commento dai Lambrino, 1 93 8 , fig. 1 0 , p. 9.

32 - C, ! I SO
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498 C A H R I ELLA I JO H D E N A Cl l E 10

inferirgli un calpo mortale. Nel costume, nella veemenza del movimento !'imagine della dea si
ricollega al ben noto tipo statuario che fa capo all'Artemide d i Versailles. A destra del grande
�lbero un' imagine similare ma pur tuttavia ben distinta - il chitone cioe ha le maniche lunghe, il
capo sembra coperto - si dirige în direzione opposta con l'arco teso e seguita da un cane.

Fig. JO. - Fregio con scena di caccia (Alt. m. 0 , 2 5 ).

Il rilievo e notevolmente alto, le figure ben spazieggiate e abilmente composte, vivaci e


immediati i movimenti, nonostante un'innegabile sciattezza nell'esecuzione clei dettagli - si
osservino gli schematici panneggi, soprattutto la mano destra di Artemide. Di una speciale sensi­
bilita il rendimento degli animali.
Appartiene allo stesso fregio per la perfetta corrispondenza del marmo, delle misure,
del soggetto e dello stile, un blocco trovato a Callatis nel 1 940, oggi nel Museo di Costanza 9 (fig. 1 1 ),

Fig. 1 1 . - Blocco dello stesso fregio (Costanza, Museo regionale).

anch'esso inedito 10• La cornice d i questo frammento e stata accuratamente martellata certo per
una piu facile messa in opera del blocco quale materiale da costruzione. 11 listello inferiore e

9 No inv. 1 1 48. Alt. m. 0 , 2 5 . Lungh. m. 0,49. Săveanu, nelJ ! V I I I rapporto preliminare sugli scavi
S pess. m. O, 1 4 di Mangalia in « Dacia », IX - X, 1 94 1 - 1 944, p. 284,
10
Ne fa una breve rnenzione Th. Sauciuc· senza darne una riproduzione fotografica.

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11 A NTT CHJTĂ. G R E C I-I E E ROMA N E 499

gravemente scheggiato. Corrosa e la superficie del fonda e del rilievo stesso, il viso della dea
asportato. Sebbene appartenente con certezza allo stesso fregio questo blocco non si collega
al precedente. Anche qui una scena di caccia : Artemis con Io stesso chitone altocinto e kolpos
e gli stessi calzari riccamente ornati, la clamide svolazzante, aizza il suo cane contro un enorme
cinghiale.
Tanto il rendimento plastico di figure umane e ferine che lascia la superfi.cie clei corpi
leggermente granulosa e scabra si da conferire un tono vivo e caldo al semplicissimo modellato
(caratteristica per le offi.cine greche in netto contrasta
con quelle romane, !isce, precise e fredde nei dettagli
del modellato), quanto l'annoso albero espresso
pittoricamente ci permettono di classifi. c are questo
piccolo fregio nella serie clei rilievi paesistici a
soggetto mitologico dell'ellenismo medio.
Quanto alla sua destinazione e difficile oggi
poterla stabilire : farse decorava la base di una
statua della stessa Artemide, farse faceva parte d i
u n monumento funerario, dato che il soggetto -
una mitica scena di caccia - puo essere un tra­
sparente simbolo per l 'altra e ben piu ardua lotta
necessaria a disperdere i mostri delle tenebre eterne.

8. Edicola funeraria di Evandro, figlio d i


Frontone. Marmo.
No inv. 44. Alt. m. 0,55. Largh. m. 0,40.
Spess. m. 0,09 (Fig. 1 2) .
Spezzata diagonalmente i n due frammenti
perfettamente combacianti. 11 viso de! defunto gra­
vemente corroso e scheggiato. L'acroterio di destra
spezzato. Proveniente dalla necropoli romana a sud- Fig. 1 2 . - E dicola funeraria di Evandro (Alt. m . 0 , 5 5 ) .
ovest della citta antica, presso l'attuale Via Oituz.
Piccola edicola, di un tipo corrente in eta romana, costituita da due colonnette ioniche
e da uno pseudo-frontone triangolare con acroteri non decorati. Nell'angolo superiore del frontone
e rappresentata a bassorilievo una piccola patera ombelicata ; nel resta e tracciata su due linee
l'iscrizione funeraria in bei caratteri di epoca antoniniana :
E u1Xvap o c; <l> p 6VTwvoc; ' H p1Xx f. [o: ]­
w•·f)c; hiii v AIX. X1X�pE

Nella nicchia e rappresentato il busto d i Evandro, morto a trentuno anni, con la corta
barba e i capelli ricciuti di moda antoniniana. II busto e tagliato a meta torace seconda l ' uso della
scultura romana della meta del I I secolo e.n. Le pieghe di tunica e toga sono rapide, sommarie.
Lavoro corrente di offi.c ina.
La provenienza di Evandro da Eraclea pontica non puo stupire, dati gli stretti legami
che univano la grande citta delle Propontide a Callatis che era sua colonia.

Sono inoltre degne di nota alcune statuette di Cibele in trona (9- 1 2) databili nel corso
del I I sec. e.n. che rientrano nella serie degli umili ex voto utili a testimoniare la grande diffusione
del culto della M·�•·f) p 6ziii v e, nello stesso tempo, a indicarci il tipo preferito quale statua di
culto nel Metroon di Callatis.

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500

1 2

3 4

Fig. 1 3 , 1 - 4. - Staruette votive di Cibele (rispettivamente alt. m. 0, 1 7 ; 0, 1 6 ; 0, 1 75 ; 0, 28).

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13 A :\ T I C l l l TA O R EI. H E E RO�! A :\E 501

9 . Statuetta d i Cibele i n trona. Marmo.


No inv. 48. Alt. m. 0, 1 7 . Fig. 1 3 , 1 .
Mancano la spalia, il braccio destro e l'angolo superiore
destro deli'alta spaliiera del trona. Il viso e totalmente aspor­
tato. Danneggiato e anche il tympanon.
La dea e seduta sul trona ad alta spalliera, il capo
coronato dal polos, la gamba sinistra un po' ritirata, la patera
ombelicata nella destra protesa, il tympanon nella sinistra. 11
leoncino giacente sulie sue ginocchia completa la serie clei
suoi simboli. Essa e vestita di u n chitone altocinto a maniche
carte e di un himation, il quale partendo dall'omero sinistro,
passa dietro le spalie e ricade sulie sue ginocchia. I capelii
ricadono in boccoli lunghi sul petto. Tutti gli elementi co­
stitutivi delia statua di culto - attributi, posizione, panneggio -
appaiono compendiati e semplificati : basti osservare la scolia­
tura a V, ultima riduzione di quel gruppo di pieghe che forma
la sottile stoffa del chitone fra i seni.

10. Statuetta di Cibele in trona simile alia prece­


dente. Marmo.
No inv. 49. Alt. m. 0, 1 6 ( Fig. 1 3/2).
La spaliiera del trona e spezzata su ambedue i lati. Manca
Fig. 1 4. - Statuetta fittile di Cibele
(Alt. m. 0, 30).
il leoncino sulie ginocchia.

1 1 -12. Due statuette frammentarie di Cibele, di proporzioni maggiori e di piu accurata


fattura, ma gravemente danneggiate. 1'1armo.
1 1 . No inv. 59. Alt. m. 0,28. Largh. del trona m. 0,33 ( Fig. 1 3,4) .
1 2 . No inv. 50. Alt. m. 0, 1 75 . Fig. 1 3 , 3 .
11 tipo e identico, ali'infuori di piccole varianti nelia caduta d e l lembo deli'himation dalie
ginocchia delia dea.
Particolarmente interessante il No 1 1 per una piu accurata esecuzione e per l'aggiunta di
un'erma oggi molto corrosa, non identificabile : farse Hermes ,
non di rado associato alia dea.
Di fronte a cosi modesti prodotti di artigianato non e
il caso di mettere il problema del prototipo statuario che risale
alla creazione di Agoracrito p�r il Metroon di Atene, sensi­
bilmente variata e interpretata alla fine del V e nel corso del IV
secolo. E utile pero constatare che, delle due principali varianti
del mondo romano, - la dea col leoncino sulle ginocchia
oppure con uno o due leoni ai lati del trona - a Callatis e
testimoniato con preferenza il primo tipo. E che questa preferenza
risalga ad epoca ben piu antica ci e provato da due statuette
fittili di eta ellenistica del piu alto interesse : una proveniente
sempre degli ultimi scavi ( 1 959) di notevoli proporzioni n,
con resti di un'ingubbiatura bianca sulle pieghe della veste,
di una fattura corrente, popolare (fig. 14) ; l'altra invece, con-

1 1 No inv. 304. Alt. m. 0 , 30. Largh. della base m . 0, 30. Ricomposta


Fig. 1 5 . - Statuetta fittile di Cibele
(copia moderna da una matrice an­
da nove fram menti. tica. Coli. Slobozianu, alt. m. O, 16).

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502 C A B R I El.LA BOR D E N A C l- I E 14

servata solo per il tramite d i un'antica matrice (fig. 15 dalla


positiva in gesso) della Call. Dott. Slobozianu, che si puo
considerare uno clei piu fini prodotti dell'industria artistica
callatiana. Anche cosi frammentaria, la statuetta Slobozianu,
tutta pervasa di grazia ellenica, e, allo stato. attuale della nostra
conoscenza della scultura callatiana, il piu prezioso documenta
plastico di quella che doveva essere la statua di culto del Me­
troon della citta.
ln confronto a questo fine frammento fi ttile appare
ancora piu evidente il valore puramente indicativo degl i ex vato
di eta romana.

13. Tavoletta votiva a Dionysos. Marmo.


No inv. 52. Alt. m. 0,365. Largh. m. 0,25. Spess.
m. 0, 1 0-0,065 (Fig. 1 6) .
11 rilievo e sensibilmente corroso, m a farse gia i n origine
era abilmente sbozzato e sommariamente indicato.
Dionysos seminudo, con le gambe incrociate, molle­
mente appoggiato a una sporgenze rocciosa ( ?), sostiene con la
Fig. 1 6 . - Rilievo dedicato a Dionysos destra il solito cantharos, dal quale versa il liquore divino nella
(Alt. m. 0•365).
bocea d'una pantera. A sinistra del dio un piccolo Pan. Una
nodosa vite s'innalza lunga il lato sinistro del rilievo e, all'angolo superiore, e ornata da due
grappoli d 'uva.
Pur nell'esecuzione sommaria, si conservano, alla lontana, ben noti ritmi prassitelici.
Verosimilmente I I sec. e.n.

1 4.
Tavoletta votiva con Cavaliere trace, Hermes e Dionysos. Marmo.
No inv. I I 30 106. Alt. m. O, 16. Largh. m. 0,238 ( Fig. 1 7 ) .
I n perfetto stato di conservazione, all'infuori d i u n a sbrecciatura nel listello superiore.
Ex vato modesto, ma di un particolare interesse per l 'associazione di divinita affini, greche
e traciche, di carattere ctonio. Un fanciullo a cavallo verso destra, in uno degli schemi noti clei
Cavaliere trace : vestito cioe di corta
tunica a maniche lunghe e clamide,
la destra protesa con una patera 1 2 ,
il capo ricciuto coperto da un elmo ad
alto cimiero. Questo elmo, nonche ii
dettaglio della clamide che invece di
agitarsi al vento, ricade mollemente
sul cavallo distingue questa imagine
dalla iconografia corrente del Cava­
liere trace. Altra differenza : l'albero,
che in tutti i rilievi con Cavaliere trace
e sempre a destra, e qui eccezional-

12
Un fanciullo - cavaliere con l'attributo
della patera nella destra protesa vedi in un
altare di Histria, conservato nel Museo di Fig. 1 7. - Tavoletta votiva con Cavaliere trace, Hermes, Dionysos
Bucarest, No inv. L. 5 . (Alt. m. 0 , 1 6 ) .

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15 A NT ! l. l l I T A \. R EC I- I E E R O �I A X E

mente trasportato a sinistra, di etro il Cavaliere stesso, per lasciare lo spazio libero alie altre
divinita paredre, Hermes e Dionysos, rappresentate su una basetta comune. Pur nell'eccesiva
sommarieta e ingenuita de! rilievo, queste due somme divinita sono rappresentate secondo tipi
statuari ben noti, con tutti i !oro attributi : Hermes con ii petaso alato, la borsa e ii caduceo -
Dionysos, avvolto in una semplice nebride, con ii can­
tharos, la pantera e !'alto tirso. Si osservino le propor­
zioni abnormi de! caduceo e de! tirso. II fondo de! rilievo
e ineguale, ora piu alto, ora piu basso, secondo le neces­
sita delia rappresentazione figurata. Per questo sfondo
ineguale, nonche per l'acconciatura de! giovane Dionysos,
tondeggiante, a piccoli boccoli , che non si ricoliega a
nessuna delie acconciature dionisiache ma, piuttosto, a
ritratti di epoca antoniniana, daterei questo piccolo ex vota
verso la fine de! I I sec. e.n.
Non sono rare le associazioni o addirittura le
identificazioni 1 3 de! Cavaliere con altre divinita de!
mondo greco-romano (Dioniso, Plutone, Mitra, Cibele,
ecc. ). Senza entrare ne! complesso problema di questo
dia cavaliere, cosi diffuso nelie due Mesie in epoca
romana, e per rimanere nell'ambito delie citta pontiche,
citiamo scltanto tre rilievi votivi di Torni in cui appare
sia con Cibele 14 sia con Dionysos 15• Ma e la prima volta, Fig. 1 8. - Tavoletta dedicata a Dionysos
ch'io sappia, che esso appare con due divinita d 'innega­ (Alt. m. 0,27) (Costanza, Museo regionale).
bile carattere ctonio e catactonio ed altrettanto diffuse e
popolari del Cavaliere trace. E naturale che questo avvicinamento sia avvenuto in una vecchia
citta greca ove la tradizione religiosa greca doveva essere predominante.

15. Tavoletta votiva a Dionysos. Marmo.


No inv. 30107. Alt. m. 0,27. Largh. m. 0,2 1 . Oggi al Museo di Costanza (Fig. 1 8) .
Ricomposta d a tre frammenti. Spezzata nella parte inferiore e a destra.
11 dio e rappresentato con corta tunica rimboccata e nebride cinta alia vita, ii capo pesan­
temente adorno di vite e pampini, alti calzari da cacciatore, la sinistra appoggiata al tirso, la destra
abbassata con ii cant haros neli'atto di versarne il contenuto nelia bocea delia pantera, rappresentata
ai suoi piedi, a destra. L'angolo superiore sinistro, presso il capo dd dio, e decorato da un nodoso
ramo di vite sul quale pasa un piccolo �&xxoc; nell'atto di cogliere un grappolo d ' uva. A destra
del dio un Sileno barbuto, seminudo, sostiene sulia testa, con ambedue le mani, un gran piatto
carico di frutta. Lavoro scorretto neli'impostazione clei volumi e rozzo, inorganico nella trattazione
delia forma. Ma pur attraverso !'inabile linguaggio artistico dell'artigiano e facile riconoscere in
questa tozza figura un'eco affievolita di un famoso tipo di Dionysos, attribuito all'ambito per-

1 3 Di un eccezionale interesse a questo riguardo Histoire ancienne de La Dobroudja, Bucarest, 1 9 3 8 ,


e ii rilievo da lungo tempo noto (RA, I I I , 1 904, p. 222, fi g . 5 7 ; u n o n e l Museo Regionale di
p. 1 9, Tav. I ) nel quale l 'eroe cavaliere, denominato Costanza, Gr. Florescu, Descoperirile arheologice în
nell 'iscrizione 8&?� Acr8oUA1)":6�. e rappresentato quale
• Constanţa, i n AnD, XV, 1 934, p . 1 26 , n . 8, fig. l l .
Oionysos con i suoi attributi e ii suo thiasos -
16
U n rilievo votivo, purtroppo perduto, giit nel
nebride, pantera, sfondo d ' uva e di pampini, un Museo di Costanza, O . M . Teodorescu, Monumente
Sileno che vendemmia, un Satiro. inedite din Tomis, i n BCM I , V I I I , 29, 1 9 1 5 , p. 1 6 ,
1 4 Un rilievo delia collezione Canarache, fig. 4 5 .
O . M. Tudor, in CNA, XI, 1 9 3 5 , pp. 1 09, 1 1 3 e R. Vulpe,

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504 r. A R R T E L T . A R O R O E N A C H E 16

gameno, giunto a n o i i n piu prodotti della grande e della piccola arte, t r a i quali citiamo la statua
1
Hope, gia Deepdene 6
Come i due rilievi precedenti, questa tavoletta votiva e una delle tante documentazioni
del culto dionisiaca in una citta del Ponto sinistro.

Fig. 1 9, a- b. - Statuetta seminuda di Afrodite (Alt. m. 0,66) .

Per certe sue caratteristiche - !'accentuata muscolatura delle gambe, la mano enorme,
la durezza del modellato, si puo considerare uno degli ultimi prodotti di indirizzo classicheg­
giante, nel I I I sec. avanzato.

16. Statuetta frammentaria di Afrodite seminuda. l'v1armo.


No inv. 4 1 . Alt. totale m. 0,66 ; della . sala base m. 0, 1 6. Largh. della base m. 0,33 5 .
Spess. m. 0, 145. Alt. delle lettere m. 0,02 (Fig. 1 9 a-b) .

16 Zancani, în BullCom , 1 924, Tav. I I I , p . 8 1 .

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17 A � T I C HITA G R E C H E E R O M A N E 505

Dell'imagine della dea non rimane che la parte inferiore, a cominciare dalla vita. Quanto
rimane pero e i n perfetto stato di conservazione.
E una statuetta minore clei vero, « grandezza appartamento ». La dea insiste sulla gamba
sinistra e flette sensibilmente la destra, pur rimanendo con ambedue i piedi ben aderenti al
suolo. Con la mano sinistra, adorna da un pesante braccialetto, sostiene l 'himation avvolto
sotto i fîanchi, ricadente in simmetriche pieghe a destra e a sinistra di un piegone verticale
centrale, animato da un rado zig-zag. Nella parte posteriore ii panneggio e appena sbozzato.
Concepita piuttosto come un rilievo che come una scultura a tutto tondo, la dea e ricavata
dallo stesso blocco che la base e ii tronco di sostegno. Su tale tronco si sovrappongono due
paffuti Amorini con Io sguardo rivolto fissamente al volto oggi perduto della dea, nell'atto,
sembra, di offrirle della frutta : quello inferiore solleva le due estremita della sua clamide per
contenere una certa quantita di frutta, mentre l 'altro sembra avere una mela in ogni mano protesa.
L'irreale simmetria delle pieghe orizzontali clei panneggio di carattere linearistico-dise­
gnativo e certe inabilita formali - l' eccessiva lunghezza della mano sinistra - permettono di
datare questa copia nel secondo quarto clei I I I sec. e. n. quando, quale reazione alle forme
morbide, sfocate, eccessivamente travagliate dai trapano della scultura severiana, si preferiscono
modelli di un piu sobrio classicismo. Alla stessa epoca ci porta l'iscrizione votiva incisa in
bei caratteri regolari sulla base della nostra statuetta, tra sottili linee prealabilmente tracciate :
'Ayixfl � L Tux.1JL
,-�v &o:ov e�� pncrix
ex � �'I 10�wv
E P I A ' A u p ( 1JA[ix) X pucr::: ( [ ) ix �to­
vucr[ c. u .
L. 5 : E P I A s i deve verosimilmente leggere le: p [ix, lt p e:tix , ammettendo un'om1ss10ne clei
lapicida che, a quel che pare, aveva una tendenza a tralasciare Io L (vedi, sempre alla linea 5 ,
X pucrfo invece d i X pucrdcx ) .
11 senso e chiaro : la sacerdotessa (d'Afrodite) Aurelia Chryseia, fîglia di Dionisio, h a
innalzato a sue spese i i simulacro della dea.
11 nome di Aurelia, diventato molto comune dopo l'editto di Caracalla, prova che si
tratta di una greca romanizzata.
Questa modesta scultura di epoca romana si ricollega tipologicamente e, in parte,
stilisticamente, a un tipo d'Afrodite seminuda, di eta ellenistica (di cui si conoscono sin'ora
piu di trenta repliche) 17, creato nell'ambiente rodio-insulare-asiatico, quale variante della famosa
Afrodite « pudica », nei primi decenni della seconda meta clei I I sec. prima dell'e. n .
Nonostante certe durezze e inablilita dovute all'epoca di esecuzione della nostra piccola
replica, possiamo dire che l'ignoto artefîce callatiano riproduce con una certe fedelta sia le
proporzioni slanciate clei nudo, sia ii caratteristico stile clei panneggio lineare, persino in certi
dettagli quale ii misurato nodo di stoffa che trabocca verso sinistra dalla mano che serra
mollemente l' himation cadente.
Quanto ai due Eroti rappresentati sul tronco di sostegno, si deve osservare che nel
ricco repertorio delle fîgure accessorie presso Afrodite, sia di questo tipo che di quello piu
comune delle « pudiche » 18 vasi, delfini e pistrici soli o cavalcati da Eroti, scrigni, asciugamani -
-

due Eroti costituiscono un motivo assai raro, unico direi : ii motiva di due Eroti offremi frutta.

17 A. Di Vita, L'Afrodite pudica da Punea delle 18


Vedi i preziosi elenchi in appendice allo
Sabbie e i l tipo della Pudica drappeggiata, i n ArchCl, studio di B. M. Felletti Maj , Afrodite pudica, in
V I I, I , 1 95 5 , p. 9 - 23 . Ivi, a pag. 22 seg., l'elenco ArchCI, I I I, I, 1 95 1 , p. 61 - 65 ; solo in un esem·
delle copie conosciute dall'A. piare (p. 63, n. 22) appaiono, presso la dea, tre Eroti.

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506 G A H H I E LLA BO R O E N A C I- I E 18

17. Statuetta acefala di Nemesis-Tyche. Marmo.


No inv. 42. Alt. totale m. 1 ,02. Alt. senza la base m. 0,93 . Largh. della base m. 0,385 .
Spess. m. 0,20 ( Fig. 20 a-c).
Mancano la testa e le avambraccia, la parte anteriore del grifone. Il busto della dea
e il dorso di numerose pieghe variamente corrosi e scheggiati.

Fig. 20, a - c. - Nemesis-Tyche (Alt. m. 1 ,02).

Anche questa Nemesi, come l'Afrodite seminuda No 16, e una statuetta minore clei
vero, « grandezza appartamento » , che non puo essere una statua di culto. Giunta sino a noi
senza capo e senza avambraccia, priva cioe clei suoi principali attributi, quest'imagine divina
resterebbe un insolubile problema se il frammentario grifone presso il suo piede destro non
ci permettesse di stabilire con certezza che si tratta d 'una Nemesis. E ii grifo infatti che, a
causa de! suo penetrante sguardo d'aquila, costituisce uno clei tanti atrtibuti della dea la quale
vede e giudica, vendica, punisce o ricompensa le azioni degli uomini.
La dea insiste sulla gamba destra e flette sensibilmente la sinistra, trasmettendo al corpo
un ritma sinuoso : essa e vestita di un sottile chitone con maniche sino al gomito che ricade
in leggeri rigonfiamenti sulla cintura alta sotto i seni e di un himation che, partendo dall'omero
sinistro, ricopre le spalle e poi, dopa aver avvolto i fianchi e le gambe sino al ginocchio , ricade
sull'avambraccio sinistro in un rigido gruppo di pieghe. Nella parte posteriore pero non si puo

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19 A X T l \. 1 1 rT Ă. r. R F.f:IIE E Rml A :\' E 507

seguire l 'andamento dell'himation : questa parte e piatta e costituisce una specie di fondale
dal quale si distacca la statua, piuttosto altorilievo che scultura a tutto tondo. Su tale fondale
sona sommariamente tracciate alcune pieghe parallele che non hanno legame alcuno con ii
movimento generale del panneggio della parte anteriore. Sul gruppo di pieghe del fianco destro
chiare tracce di un attacco.
Sulla piccola base e incisa una breve iscrizione votiva sul cui eccezionale interesse storico
rimando ii lettore all'esauriente commento di D. M. Pippidi, a p. 5 1 1 ss„ fig. 1 di questa stessa rivista :
'AyixS'ij Tu;cn . 'Y7tE p 'r'ij� 7t 0 [AE ]-
w� &. P X. ov,z c; o t 7tEp� <I>!.( ocouwv) <I>oc pov
7tonoc px."flv xe: �ixcrlMix xE: & px.lz p [Eix 1
Per noi e significativo ii fatto che la statua sia stata dedicata degli arconti 19 per ii benessere
della citta. Questa dedica che ce la indica nella speciale accezione di divinita benefica, nonche ii
cornucopia che verosimilmente posava sul braccio sinistro - ove appare con evidenza una
spazio libero appena sbozzato - ci offrono elementi sufficenti per dedurre che si tratta di una
Nemesis-Tyche.
Il panneggio della nostra statuetta e una dei piu diffusi a cominciare dalla fine del IV
secolo prima dell'e. n. ; in epoca ellenistica e romana viene indifferentemente adottato sia
per divinita affini personificanti forze astratte - in primo luogo Tyche, pai Nemesis, Nike,
Abundantia, Aequitas, Pax - sia per statue iconiche correnti 20 ; come tale lo ritroviamo inalterato
nei dittici consolari della fine del IV secolo dell'e. n. 21
Per la sua assoluta aderenza formale a un prototipo classico cosi comune, e difficile
precisare la cronologia della statua callatiana : molti elementi, quali l 'anticlassica lunghezza della
parte inferiore del corpo - specialmente dalla vita alle ginocchia - il rendimento inorganico del
panneggio {si osservi la parte inferiore dell'himation che, col suo piegone centrale, non corrisponde
affatto all'asse della figura), l'appiattimento della statua nella veduta di profila che appare svolta su
un solo piano, come un rilievo, offrono elementi sicuri per una generica datazione in epoca
tardo romana 22 : i caratteri della breve iscrizione sembrano circoscrivere questa data negli ultimi
decenni della prima meta del I I I sec. e. n. {vedi il sopracitato articolo del Pippidi, p. 5 1 1 ).
E propria nel corso del I I I secolo che la Nemesis, gi a venerata in eta classica ed ellenistica,
diventa immensamente popolare su tutto il territorio dell'impero romano, come si puo giudicare
specialmente dalla ricca documentazione numismatica, epigrafica e, in minor misura, plastica 23•
Dispensatrice della buona e della cattiva fortuna (e per questo specialmente onorata
in teatri, anfiteatri e circhi), essa presiede ai destini di grandi e piccole citta, spesso associata

10
Per ii legame tra la dea o le dee Nemesis conservata a Deva, Silvio Ferri, Arte romana sul
e gli alti magistrati di altre citta vedi le dediche Danubio, Milano, 1 93 3 , fig. 40 1 .
di Stratonice (BCH, XV, 3 - 4, 1 89 1 , p. 423 - 42 5 , 21
R . Delbrueck, Die Consular-Diptychen, Berlin ­
N o 4 e 5 ) e di Panamara (BCH, L I , 1 - 6, 1 92 7 , Lipsia, 1 929, fig. I , p. 243 (dittico di Stilicone
p. 84 seg„ N o 33). E interessante osservare che e Serena).
22
nelle iscrizioni di Stratonice, i dedicanti - ol cr-rpocn;­ Per ii nuovo rendimento di vecchi motivi
yol . . . btl -rlj� zwpoc� - segnalano ii loro accordo classici in etil tardo romana vedi le interessanti
durante ii reriodo delia magistratura - 6µovo­ osservazioni di Raissa Calza a proposito di una
·�crocv-:-e�. statua iconica femminile da Ostia clei tipo delia
20 Tra gli esempi che si potrebbero moltipli· cs. « Pudicizia » in Boli. d' Arte, XXXV, 1 1 , 1 950,
care - specialmente ne! repertorio delie figure fem· p. 204 seg.
minili drappeggiate clei sarcofagi romani - citiamo 23 Sulla Nemesis, vedi în generale Rossbach in
una scultura di Roma, Kaschnitz-Weinberg, Sculture Roscher, Lexicon, a d v. Nemesis ; e specialmente
del maganino del Museo Vaticano, Citta clei Va­ B. Schweitzer, Die Nemesis regina, in J d I , 46, 1 93 1 ,
ticano, 1 936 - 1 93 7 , No 96 e una provinciale, p. 1 7 5 segg.

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508 � A BR T ELLA BO R D E N A C H E 20

agli imperatori. 11 suo multiforme potere risulta con evidenza dagli altisonanti epiteti con i
quali viene invocata : d ea regina, sancta, ou p1Xv(1X, exaudientissima, &vlXY)Toc;, o , addirittura,
µe:yciAYJ Neµe:cr�c; � �1XcrLAe:uoucr1X 't"ou x6crµou (CIL, V I , 5 3 2 ).
La varieta delle sue accezioni che ha portate all'identificazione contenutistica o tipologica
con l'una o l'altra delle allegorie pagane che reggevano il cosmo, ha moltiplicato le imagini della

Fig. 2 1 , a - b. - Priapo (Alt. m. 0,50).

popolarissima dea rappresentata con chitone lungo o corto, con o senza himat ion, alata o
aptera, carica di attributi sempre. I tipi statuari corrispondenti alle varie accezioni della dea
sono ben lungi dall'essere precisati, nonostante una serie di studi de! piu alto interesse 24• E
stato gia osservato 25 che devono essere rivedute le vecchie classificazioni tipologiche in cui
i tipi della Tyche sono mescolati e confusi con quelli di Isis-Tyche, Nemesis-Tyche, ecc. Ora,
senza entrare in un problema che ci porterebbe oltre i limiti di questo studio, ritengo utile
attirare l'attenzione sul fatto che la nostra statuetta, prima documentazione plastica di questa
divinita a Callatis, corrisponde al tipo che, a cominciare dall'epoca severiana, appare con indiscussa
preferenza sul rovescio delle monete della citta stessa. Non mi sembra azzardato dedurre da

24
Sul complesso problema clei tipi statuari della in BCH, LXV I - LXV I I , 1 942 - 1 943, p. 2 1 6 seg. ;
Nemesis, a cominciare da quello piu antico delle Ch. Picard. La Nemesis-Tyche de Vienne. in
famose Nemesi di S mirne, vedi specialmente, oltre « Gallia », V, 1 94 7 , p. 2 5 9 segg.
26
alla piu antica bibliografi.a citata dai Rossbach (op. Ch. Picard, loc. cit. , p. 265 seg.
cit. } , B. Schweitzer, op. cit., p. 1 94 segg. ; Devambez,

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21 Al'iTICIIIT Â. G R ECHE E Rmf A \' E 609

questa corrispondenza che la statua di culto del Nemeseion di Callatis fosse tipologicamente
fedele al tipo ellenistico delle Nemesi di Smirne che, seconda un'acuta ipotesi dello Schweitzer,
si era diffuso nella Tracia e nella Mesia gia in epoca preromana 26•

18 . Statuetta frammentaria di Priapo. Marmo.


No inv. 75. Alt. m. 0,50. Fig. 2 1 a-b.
Ambedue le gambe sona spezzate sotto il ginocchio. Dei due Eroti che fi.ancheggiano
il dio quello a sinistra e frammentario a cominciare dall'inguine ; di quello di destra invece
e rimasta solo la capigliatura a rigidi boccoli.
II dio coronato, barbuto, con il tipico velo che gli copre nuca e spalle, con il chitone
a lunghe maniche sollevato per contenere i frutti della terra, si ricollega anch'esso a armai
lontani schemi classici. Ma e tradotto in uno stile cosi ingenua, rude e provinciale che si stenta
a riconoscere l'originaria composizione ellenistica. La testa e piatta e sproporzionatamente grande,
la vita altissima e le gambe sembrano sorgere dalla vita senza soluzione di continuita. La lunga
veste altocinta di tipo orientale e indicata da dure e sommarie incisioni, le mani sona tozze ed
inerti, le gambe informi. Degli Eroti - simbolo dello stretto legame tra Priapo e Afrodite, i
quali fanno spesso un malizioso corteggio al benefico dio, in numero di due, tre e anche
quattro - sona rimasti solo due, a destra e a sinistra del dio, quali rigidi geni funerari. Allon,
tanandosi dai canoni classici, il visa assume un accentuato individualismo umano : il grosso
naso, gli occhi enormi, le labbra carnose danno a questa piccola imagine un aspetto di marcata
ad esasperata umanita. Non e piu un dio ; e un adusto agricoltore che presenta con semplicita
i frutti della terra da lui lavorata.
E difficile stabilire la cronologia d'una simile scultura che esula totalmente dai limiti
della storia dell'arte. Verosimilmente I I I-IV secolo e. n., ma potrebbe essere anche opera
anteriore, dovuta corn'e a un umile artigiano che lavorava lontano e indipendente dalle correnti
classiche, pur ispirandosi inconsciamente ad esse.

GABRIELLA BORDENACHE

28 B. Schweitzer, loc. cit., p. 203 segg„ Tav. 4, 1 - 3.

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UN NUOVO PONTARCA CALLATIANO DEL III SECOLO E.N.

L'iscrizione greca incisa sul plinto della dea Nemesis sopra descritta (p. 506 ss.) presenta
uno speciale interesse. Non sara dunque inutile consacrarle un esame attento per mettere in luce -
sia pure brevemente - alcune sue particolarita e, in genere, il suo notevole valore storico.
Come e stato gia osservato, come appare in modo evidente anche dalla fig. 1 , l' iscrizione
occupa tutta la superficie anteriore della base, larga cm. 38,5 e alta 9,5 1• Lo spigolo sinistro di
tale base e quasi intatto, il destro invece appare piuttosto danneggiato. Nonostante pero le scheg­
giature che hanno distrutto due lettere sia nella prima che nella terza linea, l'iscrizione puo essere
facilmente completata e il suo carattere e indubbio. E certa anche la datazione del monumento
nella prima meta del sec. I I I dell' e.n., come puo dedursi sia dall'analisi stilistica della statua fatta
nelle pagine precedenti, sia dalla forma delle lettere, caratteristica per le iscrizioni di epoca seve­
riana scoperte non solo a Callatis ma anche nelle altre citta greche del litorale dobrugiano, Histria
e Tomis 2•
Con queste osservazioni preliminari leggo :

'Aycx67j Tux:ri - 'Y7tE: p ·6j � 7t l [ Ae: - ]


w�. ocpzone:� O L 7te:pt <l>A(ocoutov) <l>oc pov,
7tovToc pz"flv xE: �MtAfo xE: & pzte: p [Eix J .
Alla fine della l. 1 , e chiaro u n omicron dimezzato, poi la meta inferiore di un'asta incli­
nata a destra. All'inizio della l. 2, la parte inferiore di un omega legato a un sigma ; alia fine della
stessa linea, dopa il ni, non sembra che sia esistita un'altra lettera. La linea 3, in genere, e poco
chiara, ma leggibile : alla fine, l'occhiello di un rho e poi una lacuna di due lettere.

Quello che si deve innanzitutto osservare nel testa da noi completato, e la concordanza
tra il monumento figurato e l'iscrizione che lo consacra. Una statua delia dea Nemesis-Tyche e

1 L'altezza delie lettere varia da cm. 2 - 2 , 2 n . 3 3 ; SClV, VI, 1 95 5 , p. 62 ; inoltre l'iscrizione


nelle linee 1 e 2 a c m . 1 , 3 - 1 , 5 nella linea 3 dove comitana in AEM XI, 1 887, p. 60, n. 1 1 9, ripubblicata
e facile vedere che la scrittura e piu serrata che nelle da Dem. Teodorescu, Monumente i nedite din Torni,
due righe precedenti. Bucarest, 1 9 18, p. 26, n. 14 (fig. 1 8).
2 Cfr. ad es. le iscrizioni datate Histria IV, p. 642,

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512 D . M. P I P PI D I 2

dedicata per il benessere della citta da un collegio di alti magistrati, al momento di entrare o di
uscire dalla laro carica, per marcare in tal modo ii laro passaggio al governo della citta. I digni­
tari in questione sona gli arconti di un dato anno, indicato dall' eponimo che, nel nostro caso,
adempiva anche la funzione di presidente clei collegio, idea espressa dalla formula frequentemente
usata nelle iscrizioni scoperte nelle colonie pontiche : o [ m:pt -r ov lk'i:vlX 3• Il nome clei personaggio
sembra essere stato <l> t..( &ouLOc;) <l>& poc; e la sua qualita di eponimo ci e data dai titolo di �1Xcn/..dic;,
tradizionale nelle colonie megaresi clei Mar Nero e delia Propontide 4•

Fig. I

A proposito clei �IXcn/..e:uc;, mi sia permesso ricordare che l'ipotesi formulata venticinque
anni fa da Krister Hanell - seconda la quale a Callatis, in epoca imperiale, la qualita di eponimo
avrebbe cessato di appartenere al « re » per passare al sacerdote di Apollon Agyeus - e del tutto
infondata 5• Lo ha dimostrato Louis Robert gia dai 1 936 in una studio dedicato alle eponimie
divine nelle citta greche : in esso, occupandosi, fra altri documenti similari, dell'iscrizione calla­
tiana che aveva servito allo Hanell per presupporre che, a un dato momento, il « re » avrebbe
perduto la sua qualita di eponimo, lo studioso francese ha dimostrato nel modo piu convi..1.cente
che nella prima linea del testa, la restituzione [hd le: pswc; 'A ]7t6/../..wvoc; 'A yutoc; dev' essere
sostituita dalia lettura [l7tt �1Xcn).foc; 'A ]7t6/../..wvoc; 'A yufoc; ; il che vuol dire, naturalmente, non
che a Callatis il « re » avrebbe cessato a un certo momento di essere eponimo ma che, per
mancanza d'un candidato mortale, la carica suprema e stata esercitata dalia stesso Apollo,
proclamato per l 'occasione eponimo 6 • A sostegno di questa dimostrazione, la dedica di cui ci
occupiamo adduce ora una prova decisiva nel senso che, se la data tarda del documenta non
puo essere messa in dubbio e se in esso continua a essere menzionato un �o:cr�/..e: uc; quale magistrata
supremo, ii problema di un eventuale cambiamento dell'eponimo callatiano cessa di esistere·
ln cambia, nonostante la sua brevita e il formulario apparentemente priva di difficolta,
l'iscrizione pone una serie di problemi la cui soluzione e ben lungi dall'essere semplice. Jl primo
e l'esistenza stessa di un collegio di & pxovn:c; in una citta ove simili magistrati non credo siano
mai stati attestati. E noto infatti che nelle citta doriche questa dignita s'incontra solo in modo

3 Cosi nelle iscrizioni dionisiache Histria I, p. 5 3 3 , 6 Op. cit. , p. 1 5 5 . L ' iscrizione cui si allude e
n . 1 7 (lstros) ; lGB, I , 2 0 (Dionysopolis) e altri pubblicata in AEM, X I , 1 88 7 , p. 3 3 , n. 3 2 ( = lGR,
numerosi testi citati da Fr. Polan d , Q eschi chte des l , 656).
gri echischen Vereinswesens, Lipsia, 1 909, p. 76 - 7 7 . 8 « lstros » , I I , 1 93 6 , p. 1 - 10 ( = « Hellenica » ,
4 Krister Hanell, M egarische Stu d i e n , Lund, II, 1 946, p . 5 1 - 64). Cfr. Etudes epigrap hiques et
1 93 4 , p . 1 4 7 segg. philologiques, Parigi, 1 93 8 , p. 1 44.

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3 i · :x '\ l "flYCl PO:'-/TA HCA C : A L L A Tl .·\ '\ O

eccezionale 7 e che specialmente per quel che riguarda le colonie megaresi, gli alti magistrati ese­
cutivi portano ora ii nome di aixµt0uppl, ora quello di cruµµviXµr,ve:r:; o di crucrTpi>:Tixy0l 8• Stando
cosi le cose, gli arconti dell'iscrizione che noi commentiamo non possono rappresentare che
un'innovazione in rapporto alla costituzione tradizionale della citta, una particolarita della sua
organizzazione in epoca imperiale, verosimilmente sotto l'influenza della situazione di Histria e
di Torni, ove magistrati con questo nome sona correntemente attestati a cominciare dall'epoca
ellenistica 9•
La difficolta che noi segnaliamo non sta tuttavia soltanto nel fatto che, a Callatis, viene
menzionato un collegio di iXpzovTE'.;. Oscuro appare anche il problema clei rapporti tra questi
magistrati e la persana intorno alla quale appaiono raggruppati, con altre parole tra gli arconti e
ii dignitario eponimo ii cui titolo - nel sec. I I I e.n. - continua ad essere quello di �ixcrtAe:uc;. ln
realta ii testa e suscettibile di due interpretazioni a seconda che siamo disposti a vedere in Flavio
Faro sia un 7tpwTor:; iX pzUJv - che a un dato momento della sua carriera avrebbe assunto la dignita
di �ixcrtf..e:ur:; (cosi come dev'essere certo stato un giorno 7t o v TiX p z"tJ r:; e oc pz te: pe:ur:; ) -, sia un
�ixcrtf..e:ur:; con attribuzioni che facevano di lui ii presidente di diritto del collegio di arconti 10•
Alia luce delle informazioni di cui disponiamo in questo momento ii problema si puo enWlciare,
ma non risolvere. Per questo, mi limito a sottolineare l'interesse da tal punto di vista delia dedica
che commento e preferisco dire qualche parola sugli altri due titoli che completano ii cursus
honorum di questo dignitario callatiano.
Tanto l'uno che l'altro sona ben noti e non comportano speciali commenti 11 • L'essen­
ziale e osservare che Flavio Faro e fin'ora ii terzo pontarea originario di Callatis di cui si sia
conservato ii nome e l'unico del quale l'identita e la data sona in certo qual modo certe, dato
che gli altri due (appartenenti, a quanto sembra, al I I secolo dell'e. n.) sona ricordati in iscrizioni
estremamente frammentarie, come segue :

[T. ] <l>t..( iXc.ut0:;) A . . . , [7t0vTiX ] pnr:; ,.IJr:; ' E 1; [ix7t6 f..rnr:; ] 12 ;


[Ou ]ixt..i:'. p w [:; . . . ], [7t ]0v•iXpz71 [:; ] 13.
Evidentemente, con una simile documentazione non si potrebbe andar lontano se per
quanto riguarda la confederazione delle citta greche della Mesia in epoca imperiale - il cosiddetto
x.0tvov -rwv ' E /../.. fi vu:.v
- nonche ii suo presidente annuale, denominato a volte 7t0n&pz·1Jr:; ,-� r:;
ITe:v-.ix7to f..e:UJ :;, a volte invece 7tc.v�·iX pz·IJr:; ''(jr:; ' E 1;om6 /..e: @; (seconda ii numero delle citta riunite
nel xotv6v 14) non disponessimo di documenti numerosi, la maggior parte di Tomis e d'Odessos,
ai quali in questi ultimi anni sona venuti ad aggiungersi anche alcuni testi di lstros. ln base a tale

7 Von Schoeffer in RE, I I , 569. Strano a dirsi, almeno per !'epoca i mperiale, qualora si consideri
tanto nell'articolo Kallatis della RE, X, 1 6 1 0 - 1 6 1 2 che oltre ai suoi obblighi religiosi (almeno in parte
(scritto d a Nicola Vulic). quanto nell'articolo del divisi con ii sacerdote municipale del culto i mperiale),
Sauciuc-Săveanu pubblicato ne L'archeologie en ii �etGLÂe:uc; ha dovuto avere anche obblighi a mmini ·
Roumanie, Bucarest, 1 938, p. 1 - 24, non si dice una strativi.
parola sui magistrati callatiani ne sull'organizza· 11
I dati del problema sono esposti brevemente
zione interna delia cittil. da Ernst Kornemann s. v. KoLv6v in RE, Suppl. IV,
8 ln generale Hanell, Megarische Studien, 937. Per ulteriore bibliografia vedi Io studio citato
p. 1 5 9 seg. oltre nella n. 1 6.
9 Le testimonianze epigrafiche relative a d Histria 12
Th. Sauciuc-Săveanu, in « Dacia » , VII - VII I ,
sono riunite da D. M. Pippidi, Contribuţii la istoria 1 93 7/40, p. 25 1 , n. 1 8.
veche a Rom iniei, Bucarest, 1 958, p. 46 - 4 7 con 1 3 Gr. Tocilescu, in AEM. V I , 1 882, p. 7 ,
le note 1 e 2 ; per Tomis, vedi T. V. Blavatskaja, n. 1 3 ; J. Toutain, Mem. d e l a Soc. Ant. de Fra nce,
3anaononorlmu iicKue zopooa s VII - I seKax oo H.3„ LX I I , 1 90 1 , p. 1 29, n. 8 ( = IGR, I , 6 1 1 ).
Mosca, 1 95 2 , p. 1 95 - 1 96. 14
Dai testi attualmente conosciuti, risulta chiaro
10
L'ultima interpretazione appare plausibile, che ii numero delie citta comprese nel xoLv6v e

33 - c. 1 1 50
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514 fi. M. PJPPI I li 4

documentazione, ci e noto lo sviluppo dell' istituzione nelle sue linee generali, e, nello stesso tempo,
un numero in continuo aumento di pontarchi originari dell'una o dell'altra citta, onorati dai laro
concittadini con speciali ded iche o menzionati casualmente in vari documenti. Se alla fine del
secolo scorso, il numero clei pontarchi nominalmente noti era soltanto di nove 15, oggi, in
uno studio in corso di stampa, nel quale ho tentato di raggruppare tutto il materiale noto,
il laro numero totale e salito a 2 1 16• Come ho gia accennato, l a maggior parte d i costoro
- sei - e originaria di Tomis ; cinque sona di Odessos, altrettanti di Istros, tre di Callatis.
Ultime si situano le citta di Dionysopolis e Mesambria (ciascuna con un solo nome), certo
non senza rapporto con la posizione modesta delie citta stesse nei secoli I-I I I dell'e.n.
Un altro problema da chiarire prima di concludere questa breve nota, e quello clei rap­
porti tra le dignita di n ov-;-cîppjc; e di & pzte: pe:uc; (-;-ou x o tv0li -r'ijc; O e:v-;-om6Ae:wc;, risp. -rY,::; ' E �oc7t 6Ae:wc; ) .
Il problema ha fatto correre molto inchiostro e per non ripetere cose trattate ampiamente nello
studio gia citato, mi limito ad indicare che, seconda l'opinione piu plausibile, la presidenza
<lella confederazione delie citta greche delia Mesia Inferiore era indissolubilmente legata alla
qualita di gran sacerdote del culto imperiale in questa comunita e si confondeva nella stessa
persana 17• Un 7tov-rcî ppJc; era nello stesso tempo & pzte: p e:uc; nu xotv0li - indipendentemente
dal fatto che i documenti, casualmente giunti sino a noi, gli attribuiscano o no esplicitamente
questo titolo - cosi come era anche &y�vc0h "!)::; degli spettacoli organizzati a proprie spese 18
in virtu degli obblighi derivati dalia sua doppia qualita. Cosi non ci e clifficile immaginare la'
posizione eminente di Flavio Faro tra i suoi concittadini e il sentimento che avra spinto gli
arconti del collegio da lui diretto a invocare il suo nome in una dedica posta per eternare la
laro attivita 19•
L'ultima questione sulla quale vorrei dire una parola riguarda la durata delia comunita
pontica in quella forma di organizzazione che conosciamo sotto il principato. Anche sotto questo
rapporto le informazioni di cui disponiamo sona insufficienti e ci e difficile dire con certezza
fino a che epoca avra prolungato la sua esistenza e quali saranno state le sue successive trasfor­
mazioni. E certo tuttavia che verso la meta del sec. I I I e. n. -;-o xotvov ;C:i v ' E AAfi vw1 era in
vita e, se alcune particolarita fonetiche e paleografiche non c'ingannano, potremmo rischiare
l'affermazione che Flavio Faro sia cronologicamente l'ultimo clei pontarchi attualmente conosciuti,
venendo subita dopa l'istriano Tt.·c.c; A i'. At o c; Mw [0uxtocv 0::; ] 2°, il cui floruit si puo con ogni proba­
bilita situare nell'epoca clei Severi, in ogni caso prima delia distruzione di Histria da parte clei
Goti nell'anno 248 clell'e. n. 2 1•
D. M. PIPPIDI

passato da cinque a sei, per ternare piu tardi a cinque. 1 7 Cfr. Fr. Cumont, in R E G, X IV, 1 90 1 , p. 1 4 1
Per ii periodo dell'Heirapolis dati di riferimento ci e I o studio citato nella nota precedente.
sono offerti da due iscrizioni tomitane, una de]. 18
Su tale aspetto dell'attivita dei pontarchi,
l'epoca di Adriano ( IGR, I, 634), l'altra dei tempi di vedi specialmente ii lavoro di L. Robert, Les gladia·
Ma rco Aurelio e Lucio Vero (AEM, VI, 1882, teurs dans !'Orient grec, Parigi, 1 940.
p. 2 2 , n. 44 = IGR, I, 632). Per quanto riguarda le 18
D a questo punto di vista sono significativi
citta appartenenti alla comunita sia nell'uno che gli epiteti onorifici dei quali sono spesso gratificati
nell'altro periodo, le ipotesi piu o meno verosimili i pontarchi delie citta greche delia Mesia Inferiore :
sono esposte da Vulic, in RE, V I I I , 1 386 - 1 3 87 e uto � Tou IT 6vTou ( IGR, I, 634) e uto� T'ij� rr6/.eco�
da Oberhummer, in RE, X IX, 508. ( IGR, I, 634 ; BCH, LXXXIV, 1 960 (2), p. 4 36).
u D . Kalopothakes, D e Thracia provincia ro­ 2° C. Moisil, in BCM I , IV, 1 9 1 1 , p. 106 =
mana, Lipsiae, 1 883, p. 69. Cf. Toutain, op. cit., ) . Weiss, in JOAI , X IV, 1 9 1 1 , Beibl. 1 4 9 - 1 5 4.
p. 1 2 3 - 144. 21
HA, Vita Max. et Balb . , XVI, 3, con le osser·
1 8 Un document nouveau sur l e XOLv6v pontique vazioni di S. Lambrino in R E L , XI, 1 933, p. 45 7 - 463
au II• siecle. En marge d'un album agonistique e D. M . Pippidi, Contriburii . . . , p. 2 1 3 - 222.
J' lstros, in BCH, LXXXIV, 1 960 (2), p. 435 - 458.

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PIERRES ERRANTES (IGB I 58)

Le premier volume de l'important Corpus des inscriptions grecques decouvertes en


Bulgarie, elabore par les soins du professeur G. Mihai1ov, renferme, sous le n° 58, une inscription
en l'honneur de l'empereur Titus, brisee en dewc fragments inegaux 1• La partie gauche de cette
inscription est la plus petite ; nous la designerons par frg. A. Ce fragment, vu par Kanitz au
village d' Aboba, pres de Sumen, fut publie par lui dans Donau-Bulgarien und der Balkan 2, puis
reedite a plusieurs reprises jusqu' a nos jours 3• Quant au fragment de droite, frg. B, il fut pour
la premiere fois signale en 1 928 par Salac et S korpil 4, qui l'avaient vu a Vama, ou il se trouve
encore aujourd'hui au musee de la viile (inv. n°. I I 3 59). Au moment ou ils s'en occupaient,
Ies editeurs que nous venons de citer ne connaissaient pas l'existence du frg. A, ni les publi­
cations qui en avaient fait l'objet. Mais en l'occurrence, comme en bien d 'autres cas, le rapport
entre les deux textes devait etre saisi et prouve par Louis Robert qui, dans une etude parue en
1929, reussit, apres avoir rapproche pour la premiere fois les deux fragments, a reconstituer
presque sans lacunes l 'inscription dont i1 resuite qu'un &. pzte:p<:ur::; municipal, devant une statue
en l'honneur du fils de Vespasien, s'etait egale ment livre a une distribution au benefice « des
citoyens, des Romains et des etrangers » :

A B
Aihoxpch o p t TiTWL Koc[mx p t Le:�oc j cr-. wL IXUToxp1ho­
por::; Oue:crrtlXO'LIX\IOU U LWL &. px.te:p I e:i: µe:y[crTWL a"l]­
µixpx.Lx�i:; e�c.ucr[oci:; ' H pocxl.Ewv [Ll] I tovucr(ou &. px.t­
t<:pe:ui:; Ex. Twv talwv T ov &.vaptci [v I , ]ix rt pwTOv &.ve­
O'T"f)cre:v ac.ur::; xoct voµ"fiv rtoAdTIXtr::; x [IX I t] ' Pwµoclotr::;
xixt �evoti:; 5.

1 Longueur du frg. A : 5 9 cm ; celle du frg. B : 1 956, voir Ies indications tres completes fournies
86 cm. Leur hauteur est de 20 cm, l'epaisseur de par G. Mihailov, !GB, I, 1 956, p. 66.
48 cm. Les lettres ont 2 cm de haut. 4 Rozpravy Ceske Akademie Ved a Umeni,
2 Leipzig, 1 877 - 1 8 7 9, voi. l l l, p. 3 5 5 , n° 4 1 . LXXIV, 1 928, p. 46, n° 1 7.
3 Pour Ies reeditions successives, de 1 8 7 7 a & Rev. Phil., lll, 1 929, pp. 1 5 0 - 1 52.

BS*

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516 D. �I. PI PP!Dl 2

La nouvelle edition qu'en a donne Mihaîlov adopte sans hesiter le texte de L. Robert,
laissant a juste titre de cote Ies tentatives de restitution de l' inscription par Ies editeurs prece­
dents, qui n' avaient connu que l'un des deux fragments. Le lemme detaille qui accompagne le
document signale par la meme occasion que le frg. A, transporte d'Aboba a Balcik, y aurait ete
copie par S korpil avant de d isparaître dans des conditions obscures : . . Dionysopoli in aula .

ecclesiae cuiusdam destructae exscripsit S korpil. Hac fragmentum eo tempore iam periit et anno 1897
Borman n frustra quaesivit 6• L'itineraire sinueux parcouru par cette pierre errante a ete recemment
reconstitue par Louis Robert dans un compte rendu, long et important, du premier volume de
l'ouvrage de Mihai:lov. Les termes
dont il use ne laissent rien a desirer
sous le rapport de la precision : « Ce
bloc trouve a Vama est transporte
tres anciennement comme materie!
dans la celebre capitale bulgare medie­
vale de Pliska (Aboba), a une soixan­
taine de kilometres a l'ouest de Vama
Fig. I. - Inscription grecque e n l'honneur de Titus ( IGB, I , 58, (25 km. au nord-est de S umen) ;
frg. A ) : Musee Regional de la Dobroudja, Constanţa.
celle-ci etant ruinee a son taur, la
pierre est portee dans une eglise de
BalNk, sur la câte, l'ancienne Dionysopolis, a environ 90 km. ; l'eglise demolie a son tour,
la pierre est transportee dans un cimetiere grec ; S korpil la voit en 1 897, ensuite elle dis-
paraît » 7 •
Tous ces details ne sont certes pas denues d ' interet. Ce n'est toutefois pas pour Ies
rappeler que nous avans juge bon de rediger cette note, mais pour signaler le fait que le fragment
que l'on a cru si longtemps perdu se trouve en realite a Constanţa, au M usee regional de la
Dobroudja, ou il porte le n° d'inventaire 3 1 9. L'aspect de la piece ne laisse planer le moindre
doute quant a son identite : toutes Ies particularites signalees par ses premiers editeurs se retrouvent
sur la plaque du musee de Constanţa. Aussi peut-on affirmer que le document est a l'heure
actuelle exactement dans le meme etat que lorsque S korpil le vit a la fin du siecle
passe (fig. 1 ) .

[A ]un „ x p&-r o p t Tlnu t Kc:da� p t �e:��­


[p ]c.c:; Ouemt�at�vou u twt & pxue: p­
µ� pz tx �c:; € [ 1; ] c. ua[�c:; ' H p�xMwv
te: pe:uc:; €x -rwv ta[wv -r ov &v a p t& -

cr-rYJae:v ac.uc:; x�t v ( 0 w� )v 7tOAe:h�tc:; x . . .

II nous semble inutile de nous livrer a des observations critiques au sujet du texte. Nous
releverons neanmoins, a la ligne 2, la graphie & p:x.tte: pe:uc:;, indubitable, au lieu de & pz te: pe:uc:; du
demier editeur. De meme, le fait que le choc qui a la ligne 5 a detruit trois lettres du mot
v (c.µ� ]v, ainsi que la brisure que l'on observe au commencement des lignes 1 et 2, doivent
etre anciens, etant donne qu'ils sont signales, apres S korpil, par Kalinka 8 •
Quant a la provenance de la dedicace, ce n'est pas ici le lieu d 'en discuter. Si, jusqu' a
l'etablissement du rapport existant entre Ies fragments A et B, I' origine dionysopolitaine du premier
pouvait sembler vraisemblable, on peut considerer prouve, apres la reconstitution preconisee

6 IGB, I, p. 66. 8 Antike Denkma l er in Bulgari en, Wien, 1 906,


7 RevPhil, XXX I I I , 1 95 9 , p . 2 1 4. pp. 1 8 - 1 9, n° 20.

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3 P I E H H E S rrn n A :'\ T E S ( l ( ; ]l r .'iBI 517

e n 1 929 par Louis Robert, que l'inscription a ete gravee entierement a Odessos 9• A cela pres
que, apres la mutilation du bloc de marbre, le sort des deux moities fut different et que, tandis
que le frg. B ne quitta jamais Vama, le frg. A connut de curieuses vicissitudes, rappelees en
passant au debut de ces pages.
Les circonstances dans lesquelles la plaque fut transportee a Constanţa ne sont du reste
pas tout a fait claires, elles non plus. Une chose est sure, c'est qu' a la veille de la seconde confla­
gration mondiale le fragment en question ne faisait pas encore partie du lapidarium du musee
de Tomis, etant donne qu'il ne figure pas au catalogue des inscriptions enregistrees et publiees
par Ion Micu en 1 937 10• 11 est permis de supposer qu'il fut ulterieurement depose au musee de
Constanţa, qu'on l'y ait apporte directement de Balcik, ou il a pu faire partie de quelque collection
particuliere, ou bien de Mangalia, ou la pierre aura sejourne pendant un certain temps, avant que
toutes les collections d'antiquites de Callatis aient ete demenagees a Constanţa, a l'occasion
de l'accroissement et de la reorganisation du Musee regional de la Dobroudja.

D. M . PIPPIDI

I L'etude de L. Robert a echappe a R. Vulpe prend Herakleon pour un simple !zpt&; du culte
qui, dans son Histoire ancienne de la Dobroudja, imperial.
Bucarest, 1 938, p. 1 3 1 , continue a considerer le 1° Călău w vi zitatorului i n M uzeul Regional al
frg. A comme provcnant de Dionysopolis et Dobrogei, Constanţa, 1 93 7 .

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MEN * ANEIKETOS

IN A BI-L INGUAL INSCRIPTION FROM DACIA

Fifty years ago an inscription was found at Potaissa (now called Turda), whose text
is of special importance for finding out the dissemination of the cults of Oriental divinities
in Roman Dacia. The monument was discovered in the autumn of 19 10, among the ruins of a
Roman building, east of Dealul Cetăţii (Vărhegy) 1, a modern name corresponding to the Roman
castrum of the Sth Macedonica legion of Potaissa. After its discovery, the inscription went to
the private collection of Istvăn Teglăs of Turda 2, and is now in the collection of the lapi­
darium of the National Antiquities Museum of Bucharest (fig. 1 ).
The inscription was carved in a calcareous block in the shape of a common altar,
having a capital with a tympanon on one of the sides, which formed a framework for an ornament
in the middle in the shape of a small rosette and leaves. The upper part of the capital has a
small hollow in the shape of a vessel. As a resuit of the examination of the monument and from
Teglăs' drawing (fig. 2), it was inferred that the capital was mast deteriorated, especially the
right-hand corner. The size of the monument is that of a small altar, with a height of 70 cm
and a breadth of 23 cm. The letters, which are not too deeply carved, are not longer than 3 cm.
When the inscription was discovered, although in some places they were faint, the letters were
still beautiful and mast of them sufficiently clear.
On examining the text more carefully, one finds that the monument is actually a
bi-lingual inscription ; the first two lines are a Greek text macle up of two words, while the last
three letters of the second line are the beginning of a Latin text which continues the inscription.

• As general bibliography for rhe god M EN see : A. Legrand, Lunus, in DA, I I I , 2, p. 1 3 92 - 1 3 98 ;


J. S mirnoff, O ber den phrygisc hen Gott M e n Lesky, Men, in RE, XV, col. 689 -- 69 7 .
:l:-.iqi:xvo�. St. Petersburg, 1 895 ; P. Perdrizet, M e n , 1 I. Teglăs, Potaissai feliratok e s dombormuvek,
in BCH, XX, 1 896, p. 5 5 - 1 06 ; W. Drexler, MEN in AE, XXXV, 1 9 1 5 , p. 46, fig. 3.
(:'li fiv) der p hrygische Mondgott, in Ausfuhrliches 2 Concerning the remarkable archaeological and
Lexikon der griechischen und romischen Mythologie epigraphical activity of I. Teglas, see note by
(W. Roscher), I I , 2, Leipzig, col . 2687 - 2 7 70 ; I. I. Russu, in « Materiale », V I , 1 95 9, p. 878.

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520 :\ I C O L A E C:OSTAR 2

Because of its bi-lingual character, the inscription faced Teglas with certain difficulties, especially
as concerns the first lines, where, in fact the text was most deteriorated. Of the whole epigraph
Teglas was only able to read lines 3 4, Marcianus signifer. When the original was re-examined,
-

taking into account also Teglas' reproduction, it was clear enough that in the first line appears
the letter µ (my) with the bars rounded off, as one meets in other Greek inscriptions of
the Roman epoch 3• The next letter is certainly H (eta) and not E (epsilon) , since as we shall
see further on epsilon also appears rounded off. The space, however, makes us suppose that
here was the ligature with the next letter N (ny ) , therefore H\J, the common ligature in Greek

Fig. l Fig. 2

epigraphy 4, also used in an inscription from Dacia 5 • We thus obtain without any difficulty the
dative of the name of the god MHNI, known on the monuments and coins of Asia Minor. Then
follows AN€! which goes on in line 2 with IKH@. The last letter can only be omega, written
as W , a shape met on Greek monuments of the Roman epoch 6 , and also found in Dacia 7• The

3 W. Larfeld, Qri ecltisclte Epigrap lt i k , M unich, 6 W . Larfeld, op. cit., p . 2 7 2 .


1 9 14, p. 271. 7 CIL, I l l, 1 10 7 , 7 740 a , 7762, 778 1 ( = C I G
4 Ibidem, p . 2 76. 68 1 5 b) ; C IG, 69 1 3 ( = CIL, I I I , p . 230) ; C. Daico­
5 C. Daicoviciu, in « Dacia », V I I - V I I I, viciu, in A lSC, I , 1 , 1 928 - 1 93 2 , p . 85, fig. 3 a ;
1 93 7 - 1 940, p. 302, fig. I . idem, ACM IT, IV, 1 93 2 - 1 93 8 , p . 3 9 2 , fig. 3 8 ;

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3 �I E "' A :-; l·: J li: E T O S 52 1

word is therefore ANEI IKH@ , which can only be explained as the mistaken writing of the word
ANEIKHT@, a mistake probably due to a lapicide who knew little of the Greek language and
writing.

The inscription therefore is as follows :

MHNI AN€I M�v� &vE�-


IKH(i) AVR < Dx�(T)<p Aur (elius )

MARCIANVS Marcianus
. IGNIFER [s}ignifer
. L-G VOTO l[e]g( ionis) vato
POSVIT posuit.
What is important is the epithet '&vdXY)TO<; which does not accompany the name of
this god in the Greek and Latin dedications known so far 8•
The dedicatory Aur. Marcianus was a signifer l eg. V. Mac., a military unit stationed
at Potaissa. This is not the only instance at Potaissa of the lack of an indication of the military
unit 9• As is testifi.ed by epigraphic documents, this legion, whose garrison was at Troesmis and
then, after 1 68/9 at Potaissa 10, recruited most of its soldiers from the territories of the old
Italic colonies in Asia Minor 11• One may therefore assert that Aur. Marcianus' homeland was
also a province in Asia Minor, whence he brought this divinity. At Potaissa, however, Men
is not the only deity from Asia Minor ; recently, an altar was discovered in the same locality,
probably dedicated by a soldier of the same unit to lovi Saba'{io, a divinity from Asia
M inor too 12 •
As for the date of the inscription, the fact that the dedicatory was a signifer leg. V.
Mac., makes it possible to fix a date subsequent to the year 1 68/9, when the legion was brought
from Troesmis to Potaissa. The graphic of the Greek letters E, M , ra , makes US think,
however, more of the years of the Jrd than of the 2nd century 13• The lack of a praenomen
to the name of the dedicatory also seems to point to the Jrd century. Moreover, the gentilitium
Aurelius becomes more frequent only during the reign of Emperor Caracalla. The whole
name, Aur. Marcianus, is met in the Danubian provinces only in the Jrd century, and in
most cases only after Caracalla's reign 14•
The inscription of Potaissa is the second altar in Dacia bearing the name of the god
Men. The epithet &v dxY)-;-o<;, which is not proper to Men and is not met elsewhere connected
with the name of this god, makes us infer a possible fusion with the cult of the god Mith-

idem, in « Dacia », V I I - V l l l , 1 9 3 7 - 1 940, p. 302, Jongkees, Mnemosyne, VI, 1 93 8 , p. 3 6 4 ; C. Daico·


fig. 1 a n d 2. viciu, in « Dacia » , V I I - V I I I , 1 93 7 - 1 940, p. 3 10.
8 For Men's epithets see : L. Heuzey- 9 CIL, I I I , 8 8 7 , 8 9 5 , 625 5 , 7 6 7 2 , 7 6 7 5 , 7688.
H. Daumet, Mission Archeologiqu e d e Macedoi ne, 1° C. Daicoviciu, La Tra nsylva n i e dans !'ant i ·
Texte, Paris 1 876, p . 3 90 ; C . F.H. Bruchmann, Epitheta q u ite, Bucharest, 1 94 5 , p . 99.
deorum q ua e apu d poetas Qraecos leguntur, Leipzig, 1 1 R . Vulpe, în SCIV, IV, 1 95 3 , p. 5 5 9 - 560 ;

1 89 3 , p. 1 70 ; Perdrizet, op. cit„ p. 86 - 88 ; Drexler, Ritterling, î n RE, X I I , 1 585 ; cf. also C I L , I I I , 7 5 0 3 ,


op. cit„ 2 7 5 0 sqq. ; Cecil S mith, in BCH, 1 899, pi. I ; 1 2489 and V. Pârvan i n ARM S I , XXXV, 1 9 1 2 - 1 9 1 3 ,
Legrand, op. cit„ p . 1 3 95 ; J . Keil -A. Premerstein, p . 4 9 3 - 502.
Bericht iiber eine zweite Reisc i n Lydien, Vienna, 12 I . I. Russu, i n D i n activitatea M uzeelor noas·

1 9 1 1 , p . 1 0 9 ; G. Wissowa, Religion und Kultus der tre, I, 1 95 5 , p. 1 0 2 - 1 0 3 .


Ramer, M unich, 1 9 1 2, p. 3 26 - 3 2 7 ; O. Kern, D i e 13 W. Larfeld, o p . cit„ p . 2 7 1 - 2 7 2 .
14
Religion d e r Griechen, I, Berlin, 1 926, p . 1 5 5 ; I I , See C IL, I l l , 1 3 1 7 , 8 1 1 7 , 8 7 0 7 , 1 2666, 1 2899,
Berlin, 1 93 8 , p . 6 0 , 1 43 - 1 44 ; Lesky, o p . c i t „ col. 1 3 1 3 7 , 1 4564.
694 sqq ; Johanna Schmidt, în RE, XX, 656 ; J. H.

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522 '.\ I COLAE COSTA R 4

ras 15• lt is therefore possible that the popularity of Mithras in Dacia should have had certain
consequences on the other Oriental divinities too. W e must alsa take into consideration the reli­
gious syncretism of the second and third centuries in the eastern Latin provinces, which were in
direct touch with the East. W e alsa wish to recall that at Potaissa Mithras' cult was one of the
mast widespread, even among the soldiers of the Sth Macedonica legion 16•

NICOLAE GOSTAR

15 I n connection with the Mithras- Men inter­ with that of other gods, see M. Macrea in AISC, V,
fusion see Wissowa, op. cit., p. 3 7 3 ; Drexler, op. 1 944 - 1 948, p. 228 - 23 1 .
18
cit„ 2 7 5 7 . Yet, as concerns the inscription of Kavaia CIL, III, 899 ( Fr. Cumont, Textes et
=

(Heuzey -Daumet, op. cit., p. 390 = CIL, I I I, 603) Monuments fi gures relatifs aux mysteres de Mithra ,
I O P (or I O R) MENI AVQ, we dare not propose I I , Brussels 1 896, p. 1 3 1 , 232, p. 3 1 7 - 3 1 8 no. 204,
the reading i (nt•icto} o (mni) p (otenti) M eni aug (usto ) . p. =
490), 900 ( Ibidem, p. 1 3 2, no. 233, p. 3 1 8
I t seems more likely chat we have here a n interpre­ no. 205), 6255 ( Ibidem, p . 1 3 2 no. 234,
=

tatio Romana materialized through the dedication p . 3 1 8 - 3 1 9 no. 206), 7685 ( = Ibidem, p. 1 3 2
I O M MENI AVG (the last letter in line l is rather no. 235), 7686 ; Ibidem, p. 3 1 9 no. 207, fig. 1 80 ;
M than P or R). For the epithet i nvictus used in I . I. Russu, in « Materiale » VI, 1 95 9 p. 88 1 .
Dacia and the possible fusion of the cult of Mithras

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NOTA SU C. VLP. PACATVS PRASTINA MESSALLINVS GOVERNATORE
DELLA MESIA INFERIORE

Le piene del Danubio hanno fortemente corroso negli ultimi anni il fianco meridionale
dell'altipiano su cui si trovano le rovine della citta di Sucidava (corn. Celei, distr. Corabia,
reg. Oltenia), cosî che molti resti di muri degli edifici romani situati nell'angolo sud-ovest del­
l'abitato (che verra messo in luce nelle prossime campagne di scavi archeologici 1) sona stati
battuti dalle acque.
Nelle fondamenta di uno di tali muri e stato rinvenuto un frammento di iscrizione
in calcare di « Vraţa » (cave sulla valle de! fiume Isker, in Bulgaria) delia quale sona rimasti
resti di tre righe 2• II frammento misura m. 0,33 XO, 18 X0,09 e ha lettere alte m. 0,045 con
alcune legature (TI ; AM e AV).
La divisione delle parole e stata fatta per mezzo di segni triangolari (fig. 1 ) . L' iscrizione
era stata incisa su un blocco con una superficie ricurva (una pietra miliare ?). L'elegante forma
delie lettere fa datare questa iscrizione nel II sec. dell'era nostra. La prima lettera delia prima
riga, della quale si conserva solo la base, e da identificarsi con un C. Si legge :

. . . . . . . . . . C. Vlp. [Pacatus
P]rastina M ess[all inus
leg.] Aug. pr. [pr. . . . . .. .. . . . .. ...
. .

Questo e un personaggio ben noto al tempo di Antonino Pio quando percorre una brillante
carriera civile e militare nelle province romane, coronata nel 147 delia nostra era dalia carica
di consul ordinarius 3• Nelle province danubiane il suo nome appare solo su una dedica da
lui offerta nella citta di Torni, al Qenius loci, dalla quale risulta che aveva ricoperto la carica

1 ln occasione degli straripamenti del Danubio 3 Tutte le informazioni epigrafiche relative a


sono venuti in luce anche i resti di un interessante questo personaggio si trovano nell'articolo di Rhode,
pozzo costruito con mattoni di forma ovale, distrutto in P IR, I I I , p. 93, No. 686. Cfr. anche W. Huttl,
dalia gente de! luogo. Con i pezzi raccolti ulterior mente, A ntoninus Pius, Praga, 1 93 3 , II, p. 1 5 7 ; A. S tein,
il pozzo si e potuto in parte ricostruire ne! Museo Die Legaten von Moesien, Budapest, 1 940, p. 7 1 ,
di Corabia (cf. « Dacia », N. S., IV, p. 5 4 1 ). (DissPann, I . 1 1 ) e D . Tudor, Oltenia romană, Buca ·
2 La scoperta de! fra mmento si deve al maestro rest, 1 958, ed. I I , p. 404, No. 1 6 1 .
di Celei, N. Diaconu.

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524 D . T U DO R 2

di governatore delia provincia della Mesia inferiore 4, carica tenuta, seconda la cronologia stabilita
da A. Stein, durante gli anni 1 5 5 - 1 5 6 della nostra era 5•
Ma il documenta di Sucidava e stato rinvenuto in territorio dacico, d'onde la domanda
se non per caso C. Ulp. Pacatus Prastina Messallinus sia stato anche governatore generale della
Dacia, e, in questa qualita, onorato a Sucidava col monumento in questione. E noto d 'altra
parte che dalle rovine della citta di Oescus, situata sulla riva opposta del Danubio, sona stati
presi molti blocchi di pietra lavorata per esser riadoperati nelle grandi costruzioni elevate a Celei

(„
I
I
I
. I
i..=- - - - - - - - -- - - - - - - - - 0, JJ - - - - - - - - - - - - - - - -91I

Fig. 1

da Costantino il Grande e, piu tardi, da Giustiniano. Cosî, fi.no ad una nuova prova epigrafi.ca
a favore della Dacia, resta ancora valida la seconda ipotesi.
11 dato piu interessante offertoci da questo documenta epigrafi.co e la conoscenza completa
del nome del governatore. Nonostante si conoscano oggi circa venti iscrizioni. relative alla. sua
carriera, scoperte nelle province romane dell'Africa settentrionale, in Italia, Gallia e Mesia
inferiore, in nessuna di esse viene menzionato il suo nome gentilizio. Questa lacuna e stata
osservata anche da A. Stein 6• I testi epigrafiei pubblicati fi.nora 7 ridanno il suo nome in due
redazioni : C. Prastina Messallinus 8 e C. Prastina Pacatus Messalli nus 9• Nel frammento epigrafi.co
di Sucidava troviamo invece per la prima volta ii suo nome gentilizio : Ulpius. Tale nomen gentile
suggerisce l' ipotesi della sua parentela con l'imperatore Traiano, il che spiegherebbe facilmente
la sua ascensione e quella di altri suoi parenti. Ma sempre nel nostro frammento riscontriamo
anche una inversione in questo polyonymus. 11 cognome Pacatus non e posto, come di solito,
fra Prastina e Messallinus, ma immediatamente dopa il gentilizio. Come sempre nel caso di un
nome troppo lunga, un cambiamento dell'ordine normale nella successione dei cognomina poteva
facilmente avvenire per un errore sia del lapicida, sia di colora che dedicavano l 'iscrizione.

D . TUDOR

4C I L , I I I , 7 5 2 9 (oggi nel MNA, inv. L. 1 5 3 9) . 7 C I L , I I I , 7 5 2 9 ; V I I I , 2 5 3 5 (cf. add. 954),


5Loc. c i t . N o n deve essere confuso con Prast. 2536 (cf. p. 1 8044), 10230 ( = ILS, 2479), 1 7 7 2 3 ,
Messalli.nus, ricordato dalle monete di Marcianopolis, 1 785 1 , 1 7893 ; IX, 1 6 7 3 , 2 5 8 8 ; X, 2888 ; X I I I , 3 20 2
anch'esso governatore della Mesia inferiore, ma (= ILS , 5 5 94 ) ; X IV, 280, 495 7 ; XV, 960 ed Ann E p ,
negii a n ni 2 4 4 - 24 7 dell'era nostra, probabilmente 1 902, No. 1 46.
un suo discendente. Cfr. P I R , I I I, p. 9 3 , No. 685 8 CIL, V I I I , 2 5 3 6 e I I I, 7 5 29.
ed A . Stei n , op. cit.. p . 1 0 2 . 9 CIL, X, 2888 ; IX, 2588 e XV, 960.
6 O p . cit . , p. 7 1 .

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526 3KCITEKTATYC EY)l(OP 2

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peK H , K s o cToKy OT ropoAa HcaKtJ H , noTpe6osaJIOCb BMernaTeJibCTBO apxeoJioros , lJT06b1 cnacTH
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K HCCJieAOBaHHIO npHcTynHJIH B KOHQe oceHH 1 9 58 r . nocJie TO ro KaK qacTJ> HeKponoJIH
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Ha yqacTKe Me>KAY 1 42 H 1 43 HM no AOpore H3 HcaI<tJH B TyJiqy H K oaepy CayHa 2. Ha 3TOM
yqacTI<e B03BhIWaJICH PHA KypraHos , HatJHHaswHil:cH y rpa>KAaHcI<oro noceJieHHH I< rory oT
KpenoCTH _HOBHOAYHYM H npOAOJI>KaBllJHHCH K roro-3anaAy AO AOpOrH , rAe, 6JiaroAapH 60Jib­
lllOMY l<OJIHlJeCTBY I<ypraHOB , MeCTO Ha3bJBaeTCH « Jla MOBHJieJie Aece >) (« y lJaCTblX I<ypraHOB »)
(puc . 1).
EoJibWHe H MaJibie I<ypraHbI pacnoJio>KeHbI no o6e cTopOHhI AOJIHHbI , cJiy>Kusweil: ,
6bITb MO>KeT, s ApeBHOCTH AOporoil: s rpa>KAaHcI<oe noceJieHHe . BoI<pyr «ypraHos , oco6eHHO
aa u x pHAaMH , HaXOAHJIHCb 6ecI<ypraHHb1e norpe6eHH H , OTO>KAeCTBJieHHbie c noMO�bIO pa3py­
weHHhIX npu pa6oTax o cTaTI<OB . KpoMe PHAa I<ypraHos , B03Bb1waro�HXCH BAOJib AOJIHHhI ,
eCTb e�e lJeTbipe 6oJibllJHX I<ypraHa ; OHH pacnOJIO>KeHbl B CTOpOHe' ABa H3 HHX npH6JIH3H­
TeJibHO B 650 M K BOCTOKY OT QeHTpa PHAa , a ABa - Ha paCCTOHHHH Ol<OJIO 1 400 M K aanaAy,
no TY cTopoHy AOporu .
BB HAY coaAaswerocH noJio>KeHHH uccJieAOBaHHH cocpeAOTOlJHJIHCb Ha eAHHCTBeHHOM
OCTaBllJeMCH B npeAeJiax nHTOMHHI<a o6 'beI<Te (eMy Tal<>Ke rp03HT pa3pyweHHe) , Ha weCTH
(M V, M VI,
KypraHax , noAJie>Ka�ux HHBeJIHposam: ro . "ll e Tb1pe HaXOAHTCH B QeHTpe pHAa
M XXV M XXVI) H ABa I < socToI<y O T Hero (M XXXI H M XXXII) ; 3AeCb HMeJIOCb eI..Q e
H
TpH I<ypraHa (M I I I , M IV H M XXIV) MeHbWHX paaMepos , HO OHH 6bIJIH yHHlJTO>KeHhI s
npoQecce nJiaHTaQHOHHhIX pa6oT .
KypraHbI BhIC'JTOH B 4-6 M , c AHaMeTpoM B 20-25 M He 6bIJIH noBTOpHo 11cnoJlb30-
naHbI B ApeBHOCTH ; HX sepxHHH qacTb 6bIJia HeAaBHO HapyweHa HCI<aTeJIHMH I<JiaAO B ,
nocTpOHl<OH cJiyqail:HbIX :�eMJIHHOl< , a TaK>Ke JIHCbHMH H :lMeiiHbIMH HOpaM H . Ha OCHOBaHHH
CAeJiaHHblX Ha6JIIOAeHHH H npoqim1eil: ' noJiytJeHHblX no ABYM nepneHAHl<YJIHpHbIM AHaMe­
TpaM I<a>KAOro OTAeJibHOro KypraHa, 6bIJIO ycTaHOBJieHO , lJTO OHH 6bIJIH B03BeAeHbl no

eAHHOMY o6pa3QY nyTeM npocToro HaCbma1-1HH 01<pymaro1..Q e il: 3eMJIH B l<YlJH no JIHHHH BHellJHero
I<pyra H OAHOBpeMeHHOro HarpOMO>KAeHHH B ero QeHTpe . 3aTeM HaCbmaJIH 3eMJIIO c I<paH l{

cepeAHHe, seCbMa HepaBHOMepHO qepeAyH rraxOTHbIH qepH03eM c >KeJITOH rJIHHOH . 3aMeTeH


CJIO H , H3 l<OTOporo B3HTa 3eMJI H , HO He BHAHO 06AyMaHHOH CHCTeMbl coopy>KeH HH . 3THM
06 'bHCHHeTCH TO' 'ITO B Macce I<allJTaHOBOH nOlJBbl Ha6JIIOAaIOTCH TOHI<He CJIOH ApeBHeil:
qepHoBaToil: aeMJIH c Te11moI<aWTaHOBhIM OTTeHI<OM ( s KypraHe V) (pHc . 2/ 1 ) . "ll e pHosaTbie
CJIOH ApeBHero qepH03eMa HMeIOT HHOrAa l<OHHlJeCI<YIO 4>1JPMY' He3aBHCHMO OT ypoB H H , Ha

1 3TH pacKOm<H 6blJIH npOH3Be.nettbl JIHWb qepe3 3aTeM B 1 955- 1 956 rr. B CHJlbHO pa3pyweHHbIX
ttecHOJJbl<O JJeT nocJJe HCCJ1egona11m1 1 948 r . , npose­ MeCTaX Ha caMOM 6epery .UyttaH pacKOnHH npOH3BO­
A !HHOro BMecTe c npoq,. r. lllTe<t>aHOM, npe,nJJO>HHB­ AHJIH TOJJhKO 11. BapHH 11 B. MttTpH.
WHM BHJllO'!HTb 3TOT nyHHT B nJJaH apxeoJJortt'!eCHHX 2 Exspectatus Bujor H Gavrilă Simion, Săpăturile
pacHonoH. TaHHM o6pa30M, B 1 953 r. BMCCTe c COTP YA­ de salt:are din cimitirul roman de la Isaccea, B « Ma­
HHKaMH 11 . BapHH " E . KoMwa H npHHHMaJJ yqacTtte teriale », V I I , CTp . 391 .
B o rom,necTBJJeHHH patttte<t>eo,naJJbHOro ropH30HTa;

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527

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Kypra H I

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e PacxonaHHble KypraHtt.._
<)- HepacKonaHHoJe 1<ypra1tf:!!_
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'/////;, 3oHblc apxeo11or11'1ecn1Mvt
C/I PA, a MJ1

o 400 800 M

Puc. l . - l..J: epTe>1< He1<ponom1 B Hoa11c;:iyuyMc.

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528 3 KCCTEKTATYC EY)!(OP 4

KOTOpOM O H H HaXO,IVITCH ; HHOrp;a Ha6mop;aeTCH H3BHnHcTaH nHHHH Ha KawTaHOBOH 3eMne


(B KypraHe VI) ( p H c . 2/2) . I1 TYT :>Ke y OCHOBaHH H , c6oKy , Haxop;HTCH ManeHbKHH KypraH ,

3 4

P11c. 2 . - f1poc!J11nb 1<ypra1rnB : 1, JOmHhIH pa3pe3 1<ypraHa V; 2,


pa3pe3 I<ypraHa V I c wra H a ceBep ; 3 , 3anaAHhIH pa3pe3 1<ypraHa
V I ; 4, 3lnJAHbifi 11 1omHhIH pa3pe3bI I<ypraHa XXV ; 5 , pa3pe:i I<ypra1rn
XXXI c 3anana Ha BOCTOI<.

coo py>KeHHbIH H3 t.I epHOBaToă 3eMn H , BbipbITOH H3 HMbI ( p H c . 2/3) . B p;pyrHx cnyt.IaHx cnoH
pacnOJIO>KeHbI paBHOMe p H O , OHH 6onee paBHbi e , 3eMnH 0,D;HOBpeMeHHO HaCbmaHa no KpaHM H
nocpe,LIHHe (M XXV) , rp;e QeHTpanbHbIH ManeHhKHM t.IepHOBaTbIH KypraH 1-ia 3TOT pa3 npep;-

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norPEEAJl hHhIE OGP�Ulhl R HOBI10.UYHY ME

cTasm1eT co6oii norpe6em:1e (pHc . 2/4) . B O.UHOM Jil:llllh cnyqae Ha6mo.uanoch qepe.uosaHl:le
cseTJI01<allJTaHosoii 3eMJil:I l:I menToii rJil:IHhI (s 1<ypraHe XXXI), r.ue OTJIO>KeHl:IH BOJIHl:ICTO
pacIIOJIO>KeHhl B QeHTpe 1:1 .uyroo6pa3HO IIO I<paHM, csepx OTJIO>KeHl:IH BHelllHero 1<paH (p1:1c . 2/ 5) .
y OCHOBaHl:IH HeI<OTOph!X 1<ypraHOB eCTb norpe6eHl:IH , MaJieHhI<l:le KypraHhl I<OTOphIX
HBJIHIOTCH COCTaBHOH qacThlO 60JihlllOrO coopy»<eHl:IH 1:1 He HOCHT caMOCTOHTeJihHOro xapaK­
Tepa . IlpH so3se.ueHl:ll:I 1<ypraHa onpe.ueneHHOe '-ll:ICJIO nepsoHal.laJihHhIX MaJieHhI<l:IX 1<ypraHos ,
pacnono»<eHHhIX no 1<pa10 , He 1:1rpano Hl:l1<a1<oii pon1:1 ; caMa Cl:ICTeMa coopymeHl:IH 1<ypraHa
3aI<JIIO'-laJiaCh B HaChIIIaHl:ll:I 3eMJil:I OT 1<paH I< QeHTPY TaI<l:IM o6pa30M , '-ITO C03)J;aBaJIOCb KOJihQO
601<osoro conpoTl:IBJieH1:1H ; s 06pa3osasllJeecH s QeHTpe yrny6neH1:1e 3eMJIH npo.uonmana
3achmaThCH .uo Tex nop ' IIOI<a KypraH He .UOCTl:lraJI OI<OH'-laTeJihHOH BhICOThl .
Haii.ueHHhie norpe6eHHH, He3as1:1c1:1Mo oT Toro , npHHa.unemanl:I Jil:I OHl:I I< TeM , )J.JIH
I<OTOph!X 6hIJI B03Be)J;eH 1<ypraH , l:IJil:I I< TeM , I<OTOphie OI<a3aJil:ICb IIO)J. ero HaChlIIhlO, 6hIJil:I
Bhlph!Tbl B .upeBHeii IIO'-IBe, 3a l:ICI<JllO'-leHHeM O.UHOro cap1<o<t>ara . HeI<OTOphie l:l3 Hl:IX HBJIHIOTCH
norpe6eHl:IHMl:I c TpynoIIOJIO>KeHl:IHMl:I ; B 60JihlllHHCTBe me cnyqaes 6hIJI l:ICilOJlh30BaH o6pH)J.
TpynoCO>K>KeHHH .
Y 3ana)J.Horo CI<JIOHa 1<ypraHa V , B HanpasneHHl:I psa Me»<.uy pH.UaMl:I 1<ypraHOB, o6Ha­
py»<eH cap1<o<t>ar (m 4 ) , nemaslll1:1ii Ha .upesHeii noqse . Cy.uH no OTJio»<eHl:IHM y BOCTO'-IHOH
CTOpOHhl cap1<o<Para H IIO 3allOJIHeHl:llO y 1<paH , B)J.OJih ero 3aIIa)J;HOH CTOpOHhI , MO>KHO C'-IHTaTh ,
'-ITO cap1<ocpar 6hIJI noMeJQeH B 1<ypraH nocne ero B03Be)J.eHl:IH : Ha 1<pa10 1<ypraHa BhlphIJil:I
yn1y6J1eH1:1e 1:1 TaM noMeCTl:IJil:I cap1<ocpar (p1:1c . 3/ 1 ) . He HCI<JIIO'-leHo , '-ITO 1<ypraH 6hm nepso­
Hal.laJihHO B03Be)J.eH )J.JIH ceMhl:I, l:ICilOJlh30BaBlllelf )1.aHHhlH cap1<o<t>ar , HeCOMHeHHO cosep­
meHHO IIOKph!ThlH 3eMneii .
Cap1<o<Par cocTOl:IT 1:13 IIpHMoyroJihHO o6TecaHHOH l:l3BecT1<osoii rJihI6h1 . OH IIOI<phIT
.usyc1<aTHOH 1<ph1llleii, 06pa3y101..Q eii c MaJihIX cTopoH .usa <t>poHTOHa. B l.leThipex yrnax Haxo­
)J.HTCH a1<poTcpHH B qeTsepTh nonylllap1:1H . BttyTpH cap1<o<Par paBHOMCpHo o6TecaH , OH 06pa-
3yeT Hl..QHI< co CTeH1<aM1:1 0)1.l:IHaI<OBOH TOJI!Ql:IHbl ; I<ph!UII<a Bhl)J;OJI6JieHa, '-IT06hi ee 6hIJIO nerqe
nepe)J.BHraTb. 06e l.laCTH BXO)J.HT O)l;Ha B )J.pyrym 1:1 )J.JIH 6oJihllleii YCTOH'-ll:IBOCTH CKpenneHbl
IIO KpaHM pacTBOpOM ; Ha MaJihlX CTOpOHax np1:1nameHhl CBl:IHQOBhlC CKpenhl . 3To IIpOCTOH
cap1<o<Par 6e3 Ha)J.nl:ICH l:IJII" c1<yJihIITyp , cpe.uHeii sen1:1'-ll:IHhI , ero )J.Jil:IHa 2 , 3 3 M, urnp1:1Ha 1 , 1 8 M ,
BhICOTa 1 , 30 li\ . OH op1:1eHTl:lposaH c cesepa H a ror, s.uonh pH)J.a 1<ypraHoB .
BHyTpH coxpaHHBlllerocH B HeTpOHYTOM Bl:l)J;e cap1<o<t>ara HaXO)J.l:IJil:ICb TpH CKeJieTa ;
)�Ba 1:13 HHX - B3pOCJlhIX OC06eii - Jie>KaJil:I B Bh!THHYTOM IIOJIO>KeHl:ll:I rOJIOBOH Ha CeBep
c o6paI..Qe HHhIM ssepx Jil:IQOM H BhITHHYThIMl:I B.UOJih TeJia py1<aM1:1 (p1:1c . 3/2) . KocTHI< c 3aIIa)J.HOH
CTOpOHhl , c 6onee rpy6h!Ml:I KOCTHMl:I, npttHa)J.Jie>KaBllll:IH MY>K'-ll:IHe , HaXO)J;l:IJICH Ha IIO)J.CTl:IJIKe
H3 .UOCOK, COC)J.l:IHeHHhlX >KeJie3Hh!Ml:I rB03.UHMl:I ; ero II03BOH0'-1Hl:IK 6hIJI Cl:IJlhHO 1:130rHyT .
qepen KOCTHKa >KeHJQHHhl c BOCTO'-IHOH CTOpOHhl on1:1paJICH Ha pa36HTYIO nesyro TeMeHHYIO
HOCTh . Mem)J.y 3Tl:IMII ABYMH KOCTHKaMl:I, IlO)J. )J.OCKOH , B Tel.lem:1e )J.OJiroro BpeMeHl:I IIJiaBaBllleii
B so.ue , KOTOpaH IIpOHl:IKJia B sepoHTHO He)J.OCTaTO'-IHO xopOlllO 3a.uenaHHOe OTBepCTHe CThJKa,
HaXO)J.11Jil1Ch pa3pyllleHHhie KOCTl:I CKeJieTa pe6eHKa : JI06HaH KOCTb C)J.BHHyTa K QeHTpy' 3aThlJI0'-1-
HaH KOCTh Cl:IJihHO CMeJQeHa K cesepo-BOCTOKY , a TeMeHHhie - K 10ro-3ana)J.y . Bo1<pyr KOCTeii
OTJIO>Kl:IJICH CJIOH MeJIKOro nec1<a TOJII..Ql:IHOH B 0 ,0 1 0 M ; OH o6pa30BaJICH BCJie)J.CTBl:le pa3JIO>KCHl:IH
opraHH'-leCKHX BeI..QeCTB l:I cpaBHHJICH nocne l:lcnapeHl:IH npOHl:IKHYBllleii B OTBepCTl:le BO)J.hl .
E)J.HHCTBeHHhie y1<pallleHl:IH HaX0,11.l:IJll:ICb Ha KOCTHKe >KeHJQl:IHhl c BOCTO'-IHOH CTOpOHhl .
Cnpasa 1:1 cnesa oT ronoBhI 6hIJIO no 30JioToii cephre c )J.l:ICKOM H HO»<Koii )J.JIH npHKpenneHHH
(pl:IC . 5/ 1 -2) . 0KOJIO 3aThlJIO'-IHOH KOCTH , B HanpaBJieHl:ll:I K npasoii TeMeHHOH , HaXO)J.HJiaCh
cepe6pHHaH llllll:IJihKa c KOHl:l'-leCKOH roJIOBKOH (pl:IC . 5/7) . ,UpyraH lllill:IJlhKa, 6pOH30BaH, c
pacumpeHHoii ronos1<oii HaXO)J.l:IJiach no.u 3aThIJIO'-I HOH KOCThIO (pHc . 5/6) . Ha rpy)J.11 neman

:11 - <'. 1 1 50
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3KCCTEKTATYC EY)f{QP 6

1-1 epaBHOMepHb!H PHA H3 ,l],Be1-1a.r:11..1aTH TEMHO-I<pac1-1osaTb!X cep,[(OJIHI<OBb!X 6yc111-1 , rpaHeHHh!X


B BH,[(e HenpaBHJihI-lhlX weCTH)TOJihHHl<OB ; OJ-IH pa3HOH BeJIH�IHHhl H npocsepJieHbl B npo-

Pttc . 3. - norpe6emrn: c TpynononomeHtteM : 1 -2,


cap1<0c:jJar (m 4) 113 1<ypraHa V ; 3-5, B bICTpoemrne
norpe6eH11e (m 5) 113 1<ypraHa V I .

}..\ OJihHOM 1-1 anpasne1-1ttH ( pttc . 5/5) . H a 3TOM m e I<OCTHI< e , y npasoii py1< tt , 1-1axo)l,ttJIHCh .r:1sa AHCI<a
H3 30JIOTOH nJiaCTHHI<H c ABYMH 0,l],HHaI<OBhlMH OTBepCTHHMtt ; sepO HTHO , O H H cnymHJIH I<pbIW-
1<aMH ,n:JIH no.n:sec1rn-aMyneTa ( ptt c . 5/3-4) .

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7 norPEEAJibHb!E OEPR.Ilhl B HOBl10.IlYHYME fiil l

H a Ha)f{)lOM Hocnrne OHOJIO nneqeBbIX HOCTeii 6bIJIO Hail:)leHO n o 6pOH30BOH MOHeTe ;


sce OHII 6bIJIII BbIIIYllleHbI AHTOHIIHOM TI1IeM s I 40- I 43 rr . Ha O.IlHOH II3 HIIX m106pa)f{etta
ronosa IIMnepaTopa, tta nsyx npyr1Ix - ronosa MapHa AspeJIIIH Ue3apH 3 .
B 3TOM capHo cpare s ttorax ttaxon1Inocb wecTh cocynos II 3 o60)f{)f{ettoil: rn11HbI : TPII
r<ysm1IHa TIIna oenochoe II TPII cocyna, 113 '-IIICJia HOTOpbIX O.IllIH cantharos ; OHOJIO Ha)f{noro
HOCTHHa 1-IaXO.IllIJIOCh no nsa cocy na, co speMetteM csamrnmlIXCH Ha 6oH . KysmlIHbI , sepo­
HTHO' conep)KaJIII )f{II.IlHOCTII ' OCTaJibHbIC cocy.Ilbl CJIY)KIIJIII HYPIIJibHIIQaMII ' HaH Ha 3TO yHa3bI­
Bal-OT ocTaTHII o60)f{)f{eHHbIX yrneil: s nsyx nepBbIX cocynax . .II.sa cocyna T11na oenochoe c
TOHHIIMII cTeHHaMII , c rop1I30HTaJihHbIMII Hatttten1-0paMH II tte6pe)f{HO np1IHpennettttoil: py'-IHOH,
CHJibHO BbIIIYHJibie , TaH)f{e cpa60TaHbl II3 HaWTaHOBoro TeCTa (p1IC . 6/ 1 ) . Me)f{.IlY HIIMII Haxo­
.IlHJICH TpeTIIH , 6onee CTpOHHOH cpopMbl , II3 Hpacttoro TecTa, c TOJICTbIMH CTeHHaMH II WIIpOHOH
py'-IHOH (p1Ic . 6/2) . 0Hono nepsoro oenochoe CTOHJI ropmol.IeH II3 6enosaToro TCCTa , c urnpoHHM
ropnbIWHOM , HaHHen1-0paM1I Ha Tynose II Y3HIIM .IlHOM B BII.Ile HO)f{HII . PH.IlOM ttaXO.IllIJICH
npyroil: ropmoqeH II3 HpacttosaToil: nacTbI , c oHpyrnbIM .IlHOM , r<aH y senepHa . cantharos c
TOJICTbIMII CTeHHaMII, H3 HpaCHOBaToro TCCTa , CTOHJI 3a cpe.IlHl1M oenochoe (plIC . 6/4) .
.IJ.pyroe norpe6ett1Ie c TpynocO)f{)f{eHIIeM (m 5) Haxonnnocb y octtoBaHIIH Hypratta VI c
3ana)lHOH CTOpOHbI , OHOJIO MaJieHbHOro HypraHa II3 qepHOBaTOH 3eMJil1 , o6pa3osaswerocH nplI
pbITbe MOrlIJibl II 3aTeM, nplI B03Be)lCHIIII Hypratta, noHpbITOro 60JibllllIM HOJIII4eCTBOM 6enoil:
rJIHHbl (plIC . 2/3) . .HMa B 3 M .IlJllIHbl H 2 ,2 5 M WIIPIIHbl 6bIJia BblpbITa B )f{eJITOH 3eMJie .IlO rny-
6HHbl 1 ,2 5 M ; nocpe.IllIHe ee BblpbIJIII co6CTBCHHO MOrlIJibHYl-0 HMY .IlO rny61IHbl 2,25 M B npes­
Heil: noqse . CTeHbl norpe6aJibHOH HMbl (nn . 2 ,25 M, WHp . 1 ,45 M) 6bIJIII nocTpoeHbl H3 o6Ma3aH­
HblX c BHyTpeHHeil: CTOpOHbl HBa,upaTHblX H1Ipn1I'-Ieil: (.IlJIIIHa CTOpOHbl - O, I 75 M, TOJII11HHa -
0,050 M) , coen1IHeHHbIX pacTsopoM . B l-O)f{HOH qacTII HMbI Ha )KeJITOH rJIIIHe 6bIJIH pacnono­
)f{eHbI )lBa pH,ua , Ha)f{)lblll H3 Tpex HYCHOB qepenlIQbl (nn . 0 , 52 M II WHp . 0,3 8 M) c OTOI'HYTblMII
HpaHMII ; B cesepttoil: 4acT1I ttaxon11n11c1> H11pn1I41I , o6pa3onasm1Ie ttacTIIJI . Op1IeHT1Iposattttoe
Ha 1 0° }( cesepy B.IlOJlb PH.Ila HypraHOB 3TO norpe6ettne , HaH II npe)lbl.IlYI11ee , 6bIJIO noHpblTO
6omwoil: nnnrnil: (nn . 2,45 M , m1I p . 1 , 1 0 M) (pnc . 3/3) .
B norpe6aJibHOH HMe ' y BOCTO'-IHOH CTeHbl ' 6bIJI o6Hapy)f{eH scero JIHlllb 0.IlHH HOCTHH .
OH JIC)KIIT roJIOBOH Ha cesep , B BbITHHYTOM nOJIO)KeHIIII Ha cnHHC II c pyHaMII B.IlOJlb TeJra.
Tion CHeJieTOM II BOHpyr Hero MHOro 6enosaTOH nbIJIII , 06pa3osasweil:cH II3 IICnOJib30BaHHOH
nplI 3axopoHeHIIII II3BeCTII ; 6Y.IlY41I B 60JiblllOM HOJIII'-I eCTBe, OHa cosepweHHO pa3pywuna qepen
- OH yTpaTIIJI nJIOTHOCTb H CTaJI paccbmaTbCH . l1CHJil-Ol.IeH1Ie COCTaBJIHeT coxpaHIIBWaH CBOl-0
cpopMy HII)f{Hel.IeJII-OCTHaH HOCTb (p1IC . 3/4) . Cpe)llI weil:HblX HOCTeil: Hail:neHa 6pOH30BaH MOHeTa
l.IeHaHHII AttTOHHHa TIIIH B I 56 - I 57 rr . 113 one)f{)lbI coxpatt11JI1ICh He6onhm11e o6pbIBim
Ha HOCTHX PYH II HOr : BeCb HOCTHH Ha)f{eTCH o6epHyTbIM B TOHHYl-0 qepHOBaTyl-0 THaH b . CTOnbI
coxpaHIIJIIICb HeTpOHYTbIMII, HX nonnep)f{HBal-OT OCTaTHH HO)f{aHblX caunannil:, p)f{aBbie rB03.IlH
HOTOpbrx coneil:cTsosanlI ycTOH41IBOCTII . CaHnan1I1I nplIHpennHJIHCh H ttoraM peMHHMII , Ha
HOHQax HOTOpbIX , y JIO.Ilbl)f{eH , HaXO)llIJIOCb no 6pOH30BOMY 3BeHy (scero qeTbipe) (p1IC . 5/ 1 I ) .
TaH)f{e B Borax , pH.IlOM, Haxon1Inac1> BTopaH napa HO)f{aHbIX catt,uannil: c rB03.IlHMH n a nonourne
II no HpaHM ; HO)f{a IICTJiena , npespaTnnacb B UbIJih, coxpaH1Inacb Jil1Wh cpopMa (pn c . 3 / 5) . C
TOH )f{C l-O)f{HOH CTOpOHbl , 60Jihllle H 3ana,uy , IIMeJIHCb )lBa cocy )la . ropWO'-IeH C yrJIHMl1 CBaJIIIJICH
Ha caH)laJIHII ; OH cpa6oTaH II3 HpacHOBaToro TeCTa H yHpaweH rop1I30HTaJibHblMII HaHHen1-0paM1I
Ha Tynose (p1Ic . 6/5) . PH.IlOM HaXO.IllIJICH BbIIIYHJibIH HYBWHH c BbICOHIIM ropJibIWHOM II m1Ipo­
Hoil: py4HOH, TaH)f{e BbIJienneHHbIH II3 HpacHoBaToro TecTa .
Han nnnToil: ttacbman11 Bbipb1Ty1-0 II3 HMbI )KeJITYI-O rn11Hy . Ee xopowo yTpaM6osan11 ,
TaH '-ITO norpe6ett1Ie 6bIJIO repMeTH4eCHH 3aHpbITO : B ttero He npOHHHana HII HO.Ila ' HII 803.IlYX .
3 Mattingly, IV, 1 9 7 , No 1 2 26 H IV, 226, No 1 40 5 .

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532

Pttc. 4 . - Ilorpe6eHHH c TpynoCO}f{>1<em1eM : 1, norpe6eHHe c no1<pb1T11eM 113


rrn oc1<ol1 4epenm.1h1 11 I<OHhI<OM H3 3a1<pyrneHHOi1 4epen111.1b1 (m 6) 113 1<ypraHa V I ;
2, norpe6ett11e c no1<pb1T11eM 113 4epen111.1b1 (m 9) 113 1<ypraHa XXV I ; 3 , norpe6eH11e c
TIOl<pbITl1eM 113 TIJIOCI<OH 4epeTil11.\bl 11 c 3a1<pyrneHHOH 4epen111.1ei-î Ha I<OHhI<e 11 no
n11H1111 CTbII<OB (m l O) 113 1<ypraHa XXXI ; 4, BHyTpeHH11i1 B11A norpe6eH11H c
npO}:.IOJlhHbIM yrny6neH11eM (m J O) ; 5 ' norpe6eH11e c TIOI<PbITl1eM 113 nJIOCl<OH 4epenl11.\bl
c 3a1<pyrneHHOH 4epentt1.1ei1 Ha 1<0Hh1<e H no Jil1HHl1 CTbII<OB (m 1 2) 113 1<ypraHaXXXT T ;
6, norpe6e�rne c no1<pbITl1eM 113 1<11pn114el1 (m 8) H3 1<ypraHa XXV.

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!I I I O rPEliAJILHblE Olil'Z!Jlbl B I-I O B l1 0JJ. Y H Y M E

EJiaro.uapH 3TOMY coxpaHHJIHCh HCTJieB11me, no coxpaHHBume cBoe nepBoH a•-iaJihHOe noJI0>1<c-


1rne ocTanrn one>I<,ll. hI H o6yBH .
Y oCHOBaHHH To ro >1<e HypraHa VI , ll 10ro-3ana,ll. H OH qacTH ero , HamJIH norpe6eHtte
(m 6 ) , optteHTHpoBaHHOe Im 2 3 5° Ha IOr, nepeI<pbITOe npH B03Be)J.eHHH I<ypraHa . IlpHMoyroJib­
HaH HMa (AJI . 3 M, IIIHp . 1 ,5 M) 6bIJia llhII<OnaHa Ha rJiy6HHY 0,70 M B ,ll. p eBHeii notI B e . Tpyno­
C0>1<>1<eHHe npOH 3BeJIH T)'T >1<e Im MecTe ' 'ITO o6ycJIOl3 HJIO I<paCHO BaTbIH QBeT CTeH H 06>1<Hr Ha
TOJIIQHHY 0 ,050 M. 06yrJIHBllIHeCH OCTaHI<H c OCTaBlllHMHCH yrJIHMH 6blJIH co6paHbl B npo,ll.OJl­
roBaToe yrJiy6JieHH e , Bhipb1Toe nocpe,ll. H HMhI (.u;1 . 2 , 1 5 M, um p . 0 ,46 M, rny6 . 0,20 M ) , cy>1<tt­
Ba10IQeecH I<HH3Y ,li.O 0,20 M . B TOJICTOM CJIOe 30Jlhl , B ceBepo-BOCTO'IHOM yrJi y ' HaXO,ll.H JICH Tpec­
HYBIIIHH I<YBIIIHH nma cTpoiiHoro oenochoe (ptt c . 6/2) . TyT >1<e Haxo,ll. HJICH ropmoqeI< c urnpo­
I<HM ropJiblllll<OM H TOHI<HMH CTeHI<aMH H3 TeCTa c MeJII<HM necI<OM (ptt c . 6/9) . EAHHCTBeHHhlM
yI<pameHHeM 6b1Jia cepe6pHHaH umHJibI<a c I<OHHtiecI<oii roJIOBI<oii (pttc . 5/8) . Cpe,ll.H qepenHhIX
I<OCTeii , B 30Jie IOro-BOCTO'IHOH qacTH , 6blJIH 06Hapy>1<eHbl ,ll. B e BhlilYIQeHHbie B 1 5 6- 1 57 rr .
MOHeTbl BpeMeHH AHTomrna IlH H ' nocTpa,ll.a BIIIHe OT CHJibHOro orHH 4 .
Ilorpe6eHHe 6b1JIO noI<phITO ABYMH p H,ll.a Mtt, 1<a >1<,ll. hIH H 3 mecTH I<YCI<OB qepenHQhI
(.UJI . 0,52 M, ump . 0,38 M ) , .UBYCI<aTHO pacnOJIO>I<eHHhlX Ha ,li.He 6oJibllIOH HMhl , nputieM I<paH
WU!HHhIX CTopoH 6b1JIU noBepHyThI I<Bepxy , a Ha BepxymI<e HaXOAHJICH pHA 3aI<pyr JieHHhIX
I<YCHOB qepenHQhl B 0,48 M .UJIHHhl c )J.HaMeTpOM B 0, 1 6 M (pttc . 4/ 1 ) .
B BOCTOtIHoii qacTH 1<ypraHa XXVI Tpynoco>1<>1<eHue coBepmaJIH B 6oJibmoii HMe (m 9)
,ll. J IHHOH B 3 , 50 M, mupHHOH B 2, I O M; HMa yrJiy6JieHa Ha o, 70 M B ,ll.p esHeii notIBe u opueHTH­
poBaHa Ha 1 89° I< 10ry . .UsycI<aTHOe noI<pbITHe COCTaBJieHO U3 ABYX p H,ll.O B (no BOCbMU HYCI<OB
ll I<a>I<)J.OM) qepenHQhl c ony111eHHhlMU BHH3 I<paHMH ; ero nO,ll.,ll. e p>KUBaIOT crHUBUIUe 6aJII<H ,
O)J.Ha U3 HOTOpblX - npO,ll. O JibHaH (pttc . 4/2) . Yrny6JieHue Ha ,li.He HMhl (AJI . 2 ,50 M , UIHp . 0,80 M
u rJiy6 . 0,55 M) , cy>KHBa10111eecH I<HH3Y ,li.O 0 ,20 M, CO,ll. e p>I<UT no)J. o6yrJieHHhIMH OCTaHI<aMU
60JibUIOe HOJIH'-leCTBO 060>1<>1<eHHhIX opexos H BUHHhlX HrO,ll. . Ilocpe,ll. U He HaXO,ll. U JIOCb ,li.Ba
He6oJibmux I<OCTHHhIX AHCI<a, yI<pameHHhIX no Hpa10 ABYMH HOHQeHTptttieCHHMH I<pyraMu u
npoCBepJieHHhlX B QeHTpe (pu c . 5/9- 1 0) . B IO>l<HOH qacTU CTOHJIO ,li.Ba CUJibHO TpeCH)'BIIIUX OT
BTOpU'IHOro o6>Kttra cocy.ua : Bh!Il)'I<Jlb!H ropmoI< c UIHpOI<UM ropJiblllI I<O M , YTOJIIQeHHhlM
BeH'IHI<OM H mupoI<OH PY'-IHOH (ptt c . 6/6) H CUJibHO Aecl>opMHpOBaHHhIH ropmoqeI< c TOHI<HMH
cTeHI<aMu , mttpo1rnM ropJihIIIII<OM . B cesepo-socTO'IHOM yrJiy HaXO,ll.H TCH Bh!Il)'I<JihIH rJIUHHHhIH
cpJiaI<OH c BblCOI<UM ropJibllIIHOM . Ilo6JIH30CTH ' cpe,ll. H cropeBIIIHX yrJieii' Haii)J.eH o6JIOMOI< ,ll.e pe­
BHHHOro OpHaMeHTa norpe6aJibHOro coopy>«eHHH I<OHU'IeCI<OH cpopMbl c QeHTpaJibHhIM OTBep­
CTUeM (pttc . 5/ 1 2) . BpOH30Bbie MOHeTbI , CHJlbHO noBpe>K)J.eHHble 06>1<Hro M , OJJ.Ha U3 I<OTOpblX
uaiiJJ.eHa B 10>1<110 i:i: qacTH, cpeJJ.H qepenHhIX 1<ocTeii , a JJ.pyraH - B ceBepHoii, BLmy111eHhI Bec­
nacttaHOM B 71 r .5 .
.Upyroe uorpe6eHtte c Tpynoco>1<>1<eHtteM (m l O) , noI<phnoe qepenu1..1eii - no nHTh I<yc­
HOB c Ha>1<noii cTopoub1 - uaxo,ll. H TCH y cesepHoro no,ll. H O>KHH I<ypraHa XXXI ; Ha ueM , I<poMe
HOHbI<a H3 3aI<pyrJieHHOH '!epenUQhl c npO,ll. O JibHhlMH HaHHeJIIOpaMU , eCTb eIQe H)'CI<H 3a1<pyr­
JieHHOH qepenHQhI nptt CThII<e HYCI<OB nnocI<oii qepenHQhI c o6ettx crnpoH (puc . ( 4/3) . OptteH­
TupoBaHHaH Ha 270° I< 3ana)J;y HMa HMeeT JIHlllb 2, 70 M B ,ll.JI HHY u 1 ,3 0 M B mupHHY ; OCTaTHH
TpynoCO>K>KeHUH co6paHbl B npO,ll.O JibHOe yrJiy6JieHtte ,ll. J IHHOH B 1 , 80 M H umpHHOH B 0 , 55 M ,
cy>«uBa10111eecH I<HU3Y (pttc . 4/4) . Cocy,ll.hI , qacTU'IHO nospe>1<,ll.e HHh1e orHeM , cocpe,ll. oTotieHhI
B 3ana,ll. H OH tiaCTH HMhl : I<)'BIIIUH U3 I<pacHOBaToro TeCTa c TOJICThIMH CTeHI<aMH (pttc . 6/3) u
ropmotieI< c TOHI<HMU CTeHI<aMU H IIIHpOI<HM OTBepCTHeM . BMeCTe c HHM HaXO,ll.H JIOCb ,li.Ba
CBeTHJibHHI<a : O,ll. H H U3 6eJIOBaTOro TeCTa (pttc . 6/ 1 0) , Apyroii U3 I<paCHOBaTOro TeCTa

' Mattingly, IV, 340, No 20 1 5 , BJ<JI. 48/ 1 2. 5 Mattingly, I I , 1 30, No 603 .

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5, cep,[IOJJHl<OBbJe 6ycl1HbI ; 6, 6pOH30BaR. UinHJJbKa ; 7-8, cepe6pR.HbJe UJnl1JlbKl1 ( I-7
113 norpe6eHHR. m 4, 8 113 norpe6emrn m 6) ; 9-J O, KOCTHHbie ,1:111c1<11 (m 9) ; J J ,
6pOH30BblH Kp!Ot:fOI< OT peMHH caH,[laJJHH (m 5) ; 1 2, ,1:1epeBR.HHblH opttaMeHT (m 9) ;
1 3 , o6JJOMOK ,1:1epCBHHHOfO opHaMeJ-ITa (m 8) .

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11 norrEEAJl bHb!E OEPH.ll b l B J-108110.ll Y HYME

c otieHb 1<0ponrnM ropJibIWKOM . Ha qep enm.�e 061upyme1-1a MOHeTa, p;aTwpyeMaH 3noxoi1


A.upwarrn .

P11c. 6. - )l(epTBeHHbie cocy{lbI : J -2 , oenochoe (m 4) ; 3, 1<yswm1 m J O) ; 4, cantharos (m 4) ; 5 , 'lawa


Hyp11JJ1>H11�a (m 5) ; 6, ropwoH (m 9) ; 7, ropwo1< (m 8) ; 8 , 1<y601< Ha HO>KKC (m 8) ; 9 , 'lawa (m 6) ;
J O, cseTl1JJbH111< (m J O) ; ( J , 2 , 4, 5 113 norpe6eH11i1 c TpynononomeHHeM, a 3 , 6- J O 113 norpe6eHHH c Tpyno-
comn<eH11CM) .

Cxop;1-10 c nocJie.llHHM H norpe6em1e 113 Kypratta X XX I I , pa3pywe1-11-1oe c BOCTO<IHOH


CTOpOHbl (p11 c . 4/5) H HC cop;epma 111ee MOHeT . B HMe (p;JI . 2 , 80 M, W H p . 1 , 80 M ) c yrny6JieHHeM

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:JKCnEKTATYC EY:>KOP I�

(.n:JI . 2 M , nmp . 0,80 M ) 06Hapy:arnm1 l<YBWHH c TOJICThlMH CTeH1<aMtt " ropmo1< c mttpO!<HM rop­
JlhllIIl<OM . 06a cocy.n:a CHJibHO noBpe»<.n:eHhl on1eM .
E.n:ttHCTBeHHOe QeHTpaJibHOe norpe6eHtte 6bIJIO BCl<ph!TO B 1<ypratte xxv ' y OCHOBaHttH
l<OToporo B npoqmJie OTJIO:>HeHttll 3aMeTHJIH He60JihlllYIO qepHOBaTyIO HaChinh B QeHTpe
(pttc . 2/4) . 3.n:ech Ta1<»<e ttaxo.n:ttTCH norpe6etttte c TpynocommetttteM (m 8 ) , c 6oJihrnoii HMOH
(.D:JI . 3 ,50 M tt rnttp . 2 M) . Otto no1<ph1To .D:BYMH pH.n:aMtt 1<ttpnttqeii (no 4 B 1<am.n:oM) , ycTaHOB­
JieHHhIMtt .n:syc1<aTHO BHYTPH QeHTpaJihHOro yrJiy6JieHttH , tt /�BYMH 1<ttpnttqaMtt (no o.n:ttoMy B
1<a»<.[lOM I<OHQe) , .D:JittHa 1<0Toph1X pastta 0,57 tt TOJI�mrn 0 ,080 M . Kttpnttqtt o6Ma3aHhI rJittHoii,
'IT06h1 3eMJIH H e npoHtt1<aJia BHYTPh norpe6ettttH (pttc . 4/6) .
OcTaHI<tt TpynocommeHttH, co6paHHhie B QeHTpaJihHOM yrJiy6JieHtttt (.n:JI . 2 , 50 M, urnp .
I M) , nocJie OXJiam.n:eHttH 6bIJIH no1<phIThl caBaHOM , COBepmeHHO o6yrJIHBlllHMCH " 6Jiaro.n:apH
3TOMY coxpattttBWttMCH . B ceBepttoii qacTtt cpe.n:tt qepenHhIX 1<ocTeii ttarnJitt 6poH30BYIO MOHeTy
:moxtt Hepotta, BhmymeHHYIO B 64 r . B .n:pyroM I<OHQe ttaxo.n:ttJittch cocy,n:hI co cJie.n:aMtt BTopttq­
Horo o6mttra ; BhIIIYl<JihIH roprno1< c nrnpOl<HM OTBepcTtteM l:I TOJICThIMH CTeH1<aMtt (pttc . 6/7) ,
1<y601< Ha HO:>Hl<e (pttc . 6/8) ; PH.D:OM HaXO.D:HJICH 1<pyrJihlll CBeTHJihHIU< c oqeHh l<OpOTl<HM rop­
Jihillll<OM . Ha.o: 1<0CTHMtt ttarnJitt tt 06JI0M01< opttaMeHTa tt3 o6yrJieHHOro .n:epeBa (pttc . 5/ 1 3) .
rosopH o norpe6ettttHx c TpynocommetttteM ynoMHHeM tt oqar, coopymeHHhIH npHMo
tta 3eMJie tt ttaxo.n:HmttiicH y octtoBaHttH nocTpoii1<tt 1<ypraHa XXXI co CJIOHMtt 1<arnTaH0Boii
noqBhl " meJITOH rJIHHhI . 3.n:ech, 6Jitt3 QeHTpa, HO c 3ana.n:ttoiî CTOpOHhI , Ha nJio�a.n:tt npttMepHO
B I I<B . M cpe.n:tt 30JihI tt yrJieii ttarnJitt Q:iparMeHThI He6oJihrnttx cocy.n:oB tt3 1<pacHoro TecTa , tt:i
l<OTOphIX BOCCTaHOBHJIH HeCI<OJihl<O . Hx MO»<HO no.n:p::n.n:eJittTh Ha Tptt rpynnhI : ,n:Be I<pyrJihie
qarneq1<tt , .D:Be 1<pyrJibie liallJH-MHCl<H " He Mettee nHTH Mttcoqe1<-Tapeno1< c BhICOl<HMH CTeHI<aMH
tt I<OJihQeBtt.D:HOH no,n:cTaBI<OH . BepoHTHo, ttx ynoTpe6mrntt B o6pH,n:e norpe6aJihttoro xapa1<Tepa .
B CBH3tt c 3TOtt rpynnoii , no sceiî BepoHTHOCTtt , ttaxo,n:HTCH .n:pyrtte, qacTttqHo pa36ttThie cocy.n:h1 ,
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py»<eHHhiii 6Jitt»<e 1< QeHTPY 1<ypraHa .
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HccJie.n:oBaHtte rnecTtt tt3 o6�ero qucna 3 5 1<yprauo B , 1<0TOpb1e y.n:aJIOCb oTom.n:ecTBttTb


Ha MecTe , n03BOJittJio 03Ha1<0MttThCH c pa3JittqHhIMtt nmaMtt norpe6eHttii . Ka1< Btt.D:HO, B He1<po­
noJie tt3 Hostto.n:yHyMa 6b1ToBaJio .n:1rn norpe6aJihHhIX o6pH.n:a - c TpynocommeHtteM tt c Tpyno­
noJiomeHtteM .
Cpe.n:tt norpe6e1mii c TpynonoJio»<em1eM 6hIJIO OTMeqetto JIHlllh .n:sa Tttna . O,n:ttH tt3
HHX npe.n:cTaBJieH MaCCHBHh!M npHMoyroJihHhlM cap1<0Q:iaroM c .n:syc1<aTHOH !<phlllll<Oll " npo­
CThlMH a1<poTepttHMtt Ha yrnax . 3To 1<Jiaccuqec1<ttii Tttn rpeqec1<oro npottcxom.n:eHttH . )lpyroii
Tttn - no1<pbITOe nJIHTOH norpe6etttte c npHMoyroJihHOH HMOH " l<ttpnttqHhIMH CTeHaMll .
CosepmaJIOCh Jitt norpe6eHtte s cap1<0Q:iare ttJitt B o6Jio»<eHHOtt 1<11pn11qaM11 HMe, o6pH/{
6bIJI O.D:HH li TOT me. y Mepwero l<JiaJill B BhITHHYTOM IIOJIO»<eHllH Ha cn11He c py1<aM11 B.D:OJih
Tena. Ha meH�ttHax ocTaBJIHJIH y1<parneHttH. B 1<aqecTBe mepTBonp11HorneHttH B HOrax 1<a»<.n:oro
norpe6eHHoro CTaBllJitt .n:sa cocy.n:a - 1<ysmttH 11 1<yp11JihHHQY . Ha 1<am.n:oM yMeprneM o6Hapy­
»<eHa MOHeTa ; cy,n:H no ee noJiomeHttlO - Ha rneHHhIX l<OCTHX !!Jiii Ol<OJIO l<JIIOqttQhl " nJieqesoiî
1<ocT11 - ee 1<nan11 B poT . OptteHT11pos1<y norpe6eHttii c cesepa Ha ror MO»<HO CBH3aTh c o6pH­
;:i:oM , ec:m yqecTh nonomeHne cI<eJieTOB ronosoii Ha cesep ; HanpaBJieHne me ttx B.D:OJih nmm11
pH.n:a 1<ypraHOB c1<opee scero - cosna.n:ettne.
BTopaH rpynna - norpe6eHttH c Tpynocommem1eM - xapa1<Teptt3yeTCH csoeo6pa3-
HOH nocTpOHl<OH norpe6em1iî . .HMa Bhlph!Ta oqeHh T�aTeJihHO , Ha rny6ttHy JIHlllh o, 70 M ; O Ha
npHMoyroJihHOll Q:iopMhl li .r(OBOJihHO BeJIHl<a (.n:n . 2 , 70 M - 3 , 50 M, nmp . OT 1 , 30 .n:o 2 , 1 0 M) .

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n o rPE!iAJi b H b l E OEPJUlbl H H O B!10.UYHYME

Oco6eHHO xapai<TepHo JJ;Jlfl nocTpoihm npo.D;OJibHOe yrny6neHue B cepe.ri;HHhI HMhI (.u;n .


1 , 80-2 ,50 M, urnp . 0,46- 1 M), npe.ri;cTaBJIHHH.Qee co6oif co6CTBeHHO MOrHJIY . 3.ri;ecb , B I<aHaBe
rny6HHOB OT 0 ,20 JJ;O 0 , 5 5 M 6bIJIH Tl.QaTeJibHO co6paHbl OCTaHKH TpynocoaoKeHHH, HHOr)J;a noKpbI­
BaeMbie o6yrmrnwHMCH 3aTeM caBaHOM . Co6cTBeHHO norpe6emi:e noKphITO qepenu.Qeif HJIH
Kttpnul.JaMH , .ri;sycKaTHO pacnonomeHHhIMH no Kpa10 yrny6JieHHH , HHOr,!l;a ,!l;a>Ke BHYTPH ero ,
l.JTO yKa3bIBaeT Ha 3a60TJIHBOe coopy>KeHHe norpe6aJibHOH nocTpOBKH . lIHor.ri;a , npOHBJIHH eI.Qe
60Jihllle BHHMaHHH' IlOKpbITHe 3aKaHl.JHBaJIH •1epenHl.JHhIM KOHbKOM HJIH .ri;a>Ke HaKJia)J;bIBaJIH
KYCKH 3aKpyr JieHHOB qepenH.Qhl no JIHHHH CTbII<a 6oKOBhIX KYCKOB qepenH.Qhl ' e1.Qe 6onee npH­
.u;asaH norpe6eHHIO nH)J; )KHJIHI.Qa .
CoBepweHHOe na MeCTe TpynoCO)K)KeHHe rny6oKO npO)KrJIO noHpacHeBWHe OT orHH
CTeHbl 60JibllIOH HMhl ; CO>K>KeHHe >Ke OrHeM ,!l;epeBbeB TBep,!l;OB HJIH MHrKOB nopO,!l;hI , KaK noKa-
3bIBaIOT OCTaHKH yrneif, KOTOpOMY CO,!l;eBCTBOBaJIO ,!l;BH>KeHHe 803,!l;yxa 6naro)J;apH npO,!l;OJib­
HOMY yrny6JieHHIO Ha .LI;He HMhI , npOHCXO)J;HJIO npu )J;OBOJibHO Bh!COKOB TeMnepaType , 06ycno­
BHBI11eif CHJibHOe pa3,!l;p06JieHHe KOCTeif TeJia . TioJIO)KeHHe, B KOTOpOM o6Hapy)KHJIH OCTaHKH
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He3Ha<JHTeJibHOB Bh!COTe, n03BOJIHBWeif co6upaTb OCTaHKH B yrny6JieHHH - HBJIHIOI.QeMCH
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3KCn EKTATYC EY)!(OP 14

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B TO >Ke BpeMH HCCJie,noBaHHe OKpeCTHhIX 6ec1<ypraHHhIX norpe6eHHH ,naeT 6oJiee o6HJibHbie

8 D. Protase H l. Ţigăra, Săpăturile de la Soporul oT H<eJJe3HO;:\opoH<Hoil: cTam.11111 MaHranHH (coo6me110


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15 norPEEAJlbHb!E OEPjj,Ubl B HOBHO.UYHYME 539

1�ononmITeJihHb1e cse.ueHHH. Ham-1q11e norpe6eHHH c Tpynonono>KeHHeM 11 Tpynoco>K>KeHHeM


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KypraHbI 6naro.uapH CBOHM 6onhWHM pa3MepaM H B03MO>KHOCTH Heo m11.uaHHhIX Haxo.uo1<
B IIHX paCCMaTpHBUfOTCH He TOJlbI<O 1<a1< HCTOp11qec1<11e naMHTHHI<H, HO H, BMeCTe c HeI<pOIIOJIHMH ,
B COCTaB I<OTOpbIX OHH BXO.UHT, HBJIHfOTCH HaCTOHII{HMH naMHTHHI<aMH I<YJihTypb! . Ka1< 06m11e
3JieMeHTbl , Tal< H oco6eHHOCTH rrorpe6en11iî:, BCI<pb!Tb!X y OCHOBaHHHX 11ccne.uoBaHHbIX I<ypra­
HOB, CBH.UeTeJibCTBYfOT o 3a60Te 06 yMepumx , npOHBJIHBWeiî:CH B 06b1qaHX HaceneHHH, >I<HB­
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3aTO oco6eHHOCTH y1<a3bIBafOT H a pa3JIHqHbie CTyneHH H COQHaJibHOe IIOJIO>I<eHHe Toro BpeMeH H .
l1HBeHTapb norpe6eHHH BbIHBJIHeT He TOJlbI<O 3I<OHOMHqec1<oe IIOJIO>KeHHe H .UOCTHrHyThIH I<YJib­
TYPHbIH ypoBeHh, HO 11 ct>opMbI , opHaMeHTHI<Y , crroco6 06pa60T1<11 ; He1<0Topb1e 113 HHX - cne­
Q11ct>11qnh1 .UJIH 3IIOXH I I B . , a .upyr11e HIJJIHfOTCH 3BeHhHMH CBH3H c MaTep11anoM rrocne.uyffill{HX
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HepoHa (m 8 ) . He1<0Topble THIIhI OTMeqafOT rpaHHUhI BpeMeHH 11x 11cnoJib30BaHHH : Hanp11Mep,
cantharos 1<0TOpb1iî: , 1<a1< npe.unonarafOT, 6bITOBan .uo IV B . , o.uHa1<0, IIO-BH.UHMOMY , He nepewe11
py6e>Ka I I I B . , 6bITh MO>I<eT .uame ero nepBoiî: nonoBHHhI .
TaHHM o6pa3oM , onpe.ueneHHe o6pH.ua 11 xapa1<Tep11cT111<a p11Tyana, HapH.UY c .upyrHMH
y1<a3aHHHMH B CBH3H c I<epaMHI<OH H B006IQe c 3I<OHOMHqec1<oii >KH3Hbf0 ' .uo6bITbIMH npH HCCJie­
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Hos110.uyHyMe .
3KCilEKTATYC EY)l{OP

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DIE GEHEIME BRUNNENANLAGE VON SUCIDAVA

Auf Grund der i.iber den groBten Teii der Bodenflăche der romisch-byzantinischen Feste
von Sucidava (Gemeinde Celeiu, Rayon Corabia, Region Oltenia) ausgedehnten Grabungen konnte
ein betrăchtlicher Teil des lnnern dieser befestigten Anlage erfaBt werden (Abb. 1 ) . Auf diese
Weise wurden die beiden Hauptperioden intensiver Besiedlung und militărischer Besetzung im
IV. und V. bzw. VI. Jh. u.Z. deutlich festgestellt und zwar auf Grund der Bauten der Feste selbst
( M auern und Ti.irme), der Siedlungsspuren auf dem Bodenniveau zur Zeit Konstantins, sowie
der Baureste auf dem Bodenniveau der byzantinischen Zeit 1 •
Obwohl die Suchschnitte und Suchschăchte bis zur tiefsten Siedlungsschicht hinabge­
fi.ihrt wurden, die der Zeit der Urgemeinschaft angehort, gelang es nirgends, im lnnern der auf
einem 19 m oberhalb der Donau gelegenen Plateau errichteten Feste Spuren eines Brunnens
festzustellen. Ebensowenig wurden von auBen kommende Leitungen fi.ir die Trinkwasserver­
sorgung der Garnison aufgefunden, denn abgesehen von dem Umstand, daB die Feste auf einem
aus dem Gelănde betrăchtlich hervorragenden Punkte liegt, befmden sich nirgends in der
Umgebung auf einem Hi.igel Quellen, die zu diesem Zwecke hătten gefaBt werden kănnen.
Die stădtische Siedlung der Zivilbevolkerung von Sucidava liegt viei niedriger als die
Feste selbst. Die heutigen Bewohner des i.iber der alten Siedlung erbauten Dorfes graben dort
Brunnen und stoBen in geringer Tiefe auf Trinkwasser. Die Zivilbevolkerung von Sucidava besaB
ebenfalls derartige Brunnen, wie aus den Spuren eines solchen mit unverkleideten Wănden
hervorgeht, der nordlich der Feste freigelegt wurde 2• Ein weiterer Brunnen wurde westlich der
Feste in der Năhe des Donauufers aufgedeckt 3• Dieser Rrunnen hat die Form eines vollstăndig
mit kalkmortelverbundenen Ziegeln ausgekleideten Schachtes, dessen lichte W eite 1 m betrăgt.
Die Ziegel haben ovale, trapezăhnliche Form von 0,26 m Lănge, 0, 16 m Breite und 0,05 m
Hohe (Abb. 2). Eine genaue Zeitbestimmung dieser Brunnen konnte noch nicht erzielt werden.
Im groBen und ganzen di.irften sie aus dem I I. und I I I . Jh. u . Z. stammen. Die Wasserversorgung

1 Siehe Grabungsbericht in « Dacia », V - V I , 3 Im Hofe des Pensionărs Ion Chivulescu wurde


S. 387ff ; V I I - VI I I, S. 3 5 9ff ; X I - X I I , S. 1 45 ff ; im J ahr 1 95 5 ein Brunnen aufgedeckt, der zufolge
«Materiale» I , S. 693ff und V I I , S . 4 73. Abrutschens des Uferhanges gegen die Donau als
2 « Materiale », V I I , S. 474. runder Ziegelmauerturm zum Vorschein kam.

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542 O. T G J l O H und E X S P EC T A T l ' S l l l'.J O H 2

cler Garnison aus den Brunnen cler Siedlung cler Zivilbevălkerung rings um die Feste war
durch die groBe Breite (25 m) und Tiefe (7 m) des hiebei zu i.iberschreitenden Schutzgrabens
erschwert. Im Falle einer Belagerung bestand zufolge Isolierung cler Feste nicht einmal diese
Măglichkeit mehr.
Auf dem Si.idhange des Plateaus, auf dem die rămisch-byzantinische Festung lag, entspringen
heute noch ergiebige Trinkwasserquellen, die gegen den Bach hin abflieBen, cler dem nărdlichen

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Abb. I . - Lageplan cler Militărfeste von Sucidavn.

Uferhang cler Donau entlang strămt. Im Falle einer U berschwemmung, wenn sich die Donau
i.iber die gesamte Au ergieBt und clas Wasser bis zum Plateauhang ansteigt, verschlammen diese
Quellen, so daB sie erst nach dem Zuri.ickweichen cler U berschwemmung wieder verwendbar
werden. Die Reihe dieser Quellen zieht sich unterhalb des Steilhanges cler Feste und lăngs cler
antiken Stadt hin.
Zur Verwendung des Trinkwassers dieser Quellen wurden sie im IV. bis V. Jh. u.Z.
von cler Zivilbevălkerung der si.idlichen Teile der Stadt Sucidava sowie von den Truppen der
Garnison gefaBt ; gewiB konnten sie ausschlieBlich dann beni.itzt werden, wenn sie von den
Donaui.iberschwemmungen nicht i.iberflutet wurden. Die Verwendung dieser Quellen ist durch
Bodenfunde belegt. Neben einer von ihnen wurde eine Brunnenkammer aus groBen Ziegeln
freigelegt, in cler sich sieben kleine Kri.ige befanden, von denen sechs mit cler · O ffnung nach
oben im Kreise, cler siebente jedoch mit der O ffnung nach unten in der Mitte des Kreises aufge­
stellt war. Dieser merkwi.irdige Fund weist auf einen an den Quellenkult gebundenen Aberglauben

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l l l E C E I J E l \1 1 ·: I H l.ll \ N E \ A N L A ! : E \'Ol\ S UC l l l A \' A 548

hin 4 • In dieser ersten Zeit der militărischen Besetzung der Festung wurden demnach die Truppen
der Garnison aus d iesen Quellen mit Wasser versorgt, Quellen die im Falie von feindlichen
Einfăllen durch die Mauern d er Sudecken der Befestigung und der antiken Stadt geschi.itzt
ware n ; damals reichten d iese Mauern bis an die Donau und verhinderten den Durchzug l ăngs
des Ufers.
Ganz anders steilt sich jedoch d ie Lage zur Zeit der byzantinischen Herrschaft in Sucidava
dar, d ie sich liber die letzten drei Viertel des V I . Jh. u.Z. erstreckte. Die alte romische Stadt
bestand nicht mehr, sie war nicht mehr bewohnt und ihre Schutzmauern waren eingestilrzt. Die
Besiedlung hatte sich auf das Gebiet
cler romisch-byzantinischen Feste selbst
eingeschrănkt, wo d ie Soldaten mit ihren
Familien hausten und wo sie fur ihr
ganzes Hab und Gut Schutz fanden.
Von den Mauern der Sudecken der
Festung, die den Zugang l ăngs des
Donauufers sperren sollten, ist nicht
bekannt, ob und in welchem Mal3e sie
diese Rolle noch wirksam erfollen
konnten. Den Eindringlingen konnte
es so gelingen, die Feste lăngs ihres
Schutzgrabens einzuschliel3en und derart
Abb. 2 . - Ziegel aus dem Bau des Rundbrunnens ostlich
cl ie W asserversorgung von auBerhalb zu cler Feste.
gefăhrden. Da cliese Einfălle im V I . Jh.
hăufig waren und clie Verteicliger cler Feste auf lăngere Zeit eingeschlossen wurden, befand
sich die Besatzung in Gefahr, ohne Trinkwasser zu bleiben. Um d iese Lage zu vermeiden, wurde
im V I . Jh. u.Z. d ie Brunnenanlage erbaut, von der hier die Rede sein soli 5•
Der Geheimbrunnen von Sucidava liegt sildlich der U mfassungsmauer der Festung. Die
dort gefal3te Quelle entspringt (am Abhang des Festungsplateaus), an der Stelle, wo sich
d ieser Abhang von cler Donau absetzt ; diese Stelle wird heute von den periodischen O ber­
schwemmungen des Stromes erreicht (Abb. 1 , f). Die gesamte Anlage war unterirdisch und bestand
aus zwei Teilen : einem Brunnenschacht von der Gesrnlt eines puteus 6 , und einem Zugang, von
der Art eines dromos, von der Festung bis zum Brunnen. Die in einer Tiefe von 1 - 5 m unter
der heutigen Oberfl ăche liegenden Ruinen d ieser Anlage wurden anlăl3lich der Freilegung des
romischen Hauses an cler mit x bezeichneten Stelle aufgedeckt, neben dem sich diese Brunnenanlage
befand 7 (Abb. 1 ).
Der Brunnenschacht besteht aus einem viereckigen, heute in 4,3 m Hohe erhalten
gebliebenen Turm, der zur Gănze aus 0,85 m starken Ziegelmauern errichtet ist (Abb. 3, d und
Abb. 4/ 1 ). Die Westwand des Schachtes weist eine leichte Krilmmung nach aul3en auf, die sich
cler Krummung der anliegenden Treppe anschmiegt. Die lichte Weite des Brunnenschachtes
betrăgt 1 , 28 X l ,28 m. Die obere O ffnung war mit einem starken Gewolbe aus in Beton verlegten
Z iegeln uberdeckt, das spăter ins lnnere des Schachtes einstilrzte. Das M auerwerk des Brunnen­
schachtes war gleichformig aus Ziegeln von byzantinischem Typus errichtet ; zur Bind ung wurde mit
Ziegelgrus gemagerter Kalkmortel verwendet. Die Ziegel weisen die Ausmal3e 0,40 X 0,40 X 0,06 m

4 D. Tudor, in AO, XV, 83 - 85 , 1 936, S. 1 0 7 , 6 A . Jarde, s. v. p uteus, in DA, IV, I , S. 7 79ff ;


A n m . I u n d Oltenia Romană, l i . Aufl„ Bukarest, I. A. Hild, s.v. putea! in DA, I V , I , S. 7 78ff und
1 958, s . 3 3 1 . E. Michon s.v. fons, in DA, I I , 2 , S . 1 2 2 7ff.
5 « Materiale », V I I , S . 4 88. 7 « Materiale » V I I , S. 489.

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644

Quel'sc/Jnitt 0-0,

/nnere s der

SiJdmauer

ERKL ĂRUNG
a = Gang
b = Treppen
c = Gewiilbe
d-
- B runnenschacht
= Nis che
..
e

.f =- Uberlaufskanal
g-
2 =�3m
Emgang
==±==�
o--=
� = Plattform
l -- /YIauer aus uem
„ Jll.- yvTh.

J. -_ Umfassungs mauer

Querschnitt C-C'

A'I

Quersc/Jnitt �-���·: .
Abb. 3. - PI an u n cl Querschnitte cler geh e1men Brunnenanl age siicllich cler Feste.

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5 l l l E C E l l E I M E B H L I N N E N A N l . A C ; E V I I \' S l i C l l J A \' A 545

auf und sind durch den gelblichen, leichten, wenig widerstandsfahigen Ton als byzantinisch
erkennbar ; auf cler Oberflăche weisen sie eine leichte, in 1 -2 cm Abstand vom Rande verlaufende
Vertiefung auf. Die Einheitlichkeit des Mauerwerkes, was Abmessungen, Bauweise und Ziegel­
bindung betrifft, weist darauf hin, daB dieser p uteus in einem Zuge errichtet wurde ; spătere
Reparaturen wurden hier nicht fest­
gestellt.
Die Innenflăche cler Brunnen­
schachtwănde erscheint derzeit zu­
folge cler Anschlăge durch die nach
Einsturz des Gewolbes in den Schacht
eingeworfenen Steinbli:icke stark be­
schădigt. Das zur Auffiillung des
Brunnenschachtes verwendete Mate­
rial besteht aus Ziegelbruchstiicken,
regelmăBig oder unregelmăBig behau­
enen Kalksteinquadern und ver­
schiedenen unbehauenen Steinen. In­
folge cler GroBe einiger Steinblocke
und wegen des Mangels spezieller
Entwăsserungspumpen, konnte dieses
Fiillmaterial nicht zur Gănze aus
dem Brunnenschacht entfernt werden.
Der zweite wichtige Bestand ­
teil dieser geheimen Brunnenanlage
besteht in einem unterirdischen,
insgesamt 26 m langen Gang (von cler
Wasseroberflăche des Brunnens bis
zum nărdlichen Ende innerhalb cler
Festung gemessen). Er umgeht den
Brunnenschacht an dessen Siid- und
Westseite und verlăuft dann unter
dem Hang nach oben, wobei er eine
starke Kriimmung nach Westen
macht. Hătte man einen geradlinigen Abb. 4. -
I , Schacht des Geheimbrunnens und Treppe zum
Gang ; 2 , Treppe und Zugang zum Wasserspiegel des Brunnen ­
Verlauf des Ganges gewăhlt, so wăre
schachts.
cler Aufstieg zur Festung unter deren
U mfassungsmauer for den Transport cler WassergefaBe miihsam geworden und hătte eine
ununterbrochene Treppenanlage erfordert ; diese Schwierigkeiten wurden in cler bezeichneten
Art vermieden (Abb. 3 , a , und Abb. 6/ 1 }.
In cler Siidwand des Brunnenschachtes blieb ein 1 ,80 m hoher und 0,90 m breiter iiber­
wolbter Eingang ausgespart (Abb. 3, Querschnitt A -A ' , g, sowie Querschnitt B-B', g). Durch
diesen Zugang konnten die GefaBe direkt aus dem Brunnen gefiillt werden, ohne daB es eines
Brunneneimers oder Stricke zum Herablassen cler GefaBe bedurft hătte. Zur Zeit cler Grabungen
(August 1 958) reichte clas Brunnenwasser bis zur Schwelle dieses Eingangs, bei regnerischem
Wetter flieBt es iiber und iiberschwemmt die Zugangstreppen.
Vor diesem Zugang zum Brunnenschacht befmdet sich eine mit Ziegeln von 1 m X 0,90 m
GroBe gepflasterte erste Plattform (Abb. 3 , Querschnitt A-A' und B-B'). Das Gewolbe oberhalb

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5+6 I J . T l l l l0 11 und E X S P EC T A "IT S IHT.!011

dieser Plattform ist clas einzige i n situ erhaltene ; an dieser Stelle ist cler unterirdische Gang 2 , 15 m
hoch. Die Ziegel dieses Gewolbes sind unmittelbar mit denen cler Brunnenschachtwănde verbunden,
Gang und Brunnenschacht wurden daher gleichzeitig erbaut. Im Mauerwerk des Gewolbes fmden
sich ganze Ziegel und behauene Bruchstiicke, die derart angeordnet sind , daf3 sie einen krăftigen,
mit Kalkmortel gebundenen Bogen bilden (Abb. 4/2 und 5 / 1 ).
Die erste Treppe besteht aus drei Ziegelstufen und fiihrt zu einer zweiten Plattform, die
an cler Stelle liegt, wo cler Gang in cler Richtung zur Feste abbiegt. Die Stufen sind 1 , 1 0 m lang

A b b . 5. - I , Gangwo l b u n g vo r dem E ingang zum Bru n n e n s c h a c h t , 2, O ffn u n g des U berlaufbnals.

(dies ist auch die Weite des Ganges), 0,28 m breit und 0,25 m hoch (Ahb. 3, Querschnitt
A-A ' , h). Die zweite, ebenfalls ziegelgepflasterte Plattform ist 1 , 1 0- 1 , 1 5 m grof3 (Abb. 3, Quer­
schnitt A-A', h).
Die durch die Siidwand des Ganges gebildete Ecke weist hier eine betrăchtliche Reparatur
auf, die wahrscheinlich durch den zufolge des Wasserdruckes wăhrend des Anschwellens cler
Quelle erfolgten Einsturz cler Wand erforderlich gemacht wurde. Zur Reparatur wurden gleichfalls
Ziegel des byzantinischen Typus verwendet. Um einen neuerlichen Einsturz cler Mauer an dieser
Stelle zu vermeiden, wurde eine dreieckige, 0,90 m hohe und an cler unteren Grundlinie 0,35 m
breite, 0,50 m oberhalb cler Plattform gelegene Offnung ausgespart (Abb. 5/2). Diese Uberlaufs­
ăffnung geht nach auf3en in einen aus ganzen, byzantinischen Ziegeln erbauten unterirdischen
Kanal, von quadratischem Querschnitt iiber. Bei Anschwellen cler Quelle konnte clas i.iberschiissige
Wasser, clas fri.iher Treppen und Plattformen i.iberschwemmte, durch cliesen Uberlaufskanal
abfliel3en (Abb. 3, Querschnitt C-C', e-f). Diese Nische wurcle aus ungeschickt behauenen
Ziegeln hergestellt, ihre W ăncle weisen starke Rauchspuren auf, da cl ie Wasserholenden hier ihr
Talglicht abzusetzen pflegten, clas sie beim Durchschreiten des fi.nsteren Ganges verwencleten.
Auf cler Plattform vor dieser Nische fanden sich zahlreiche Bruchsti.icke von Amphoren, die
gelegentlich des Wassertransportes zerbrochen wurden .
. Von cler zweiten Plattform geht eine weitere Treppe nach Norden aus, i.iber cler clas
Ziegelgewălbe, clas sie i.iberdeckt hatte, eingesti.irzt vorgefunden wurde. Diese Treppenanlage
umfaf3t neun Stufen. Die sechs unteren bestehen aus Steinquaclern, die drei oberen aus Ziegeln.

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i l > I E L E l l E DI E l ! ll l " \ \ l·: \ A \ l . .\ L E \'( ) \ S l"U l >A \" .\

Die Abmessungen cler Stufen sind die gleichen, wie bei cler ersten Treppe (Abb. 3 , Querschnitt
C-C', b und Abb. 4/1 -2). Die Treppe ist leicht gekri.immt ; clas Gewălbe dari.iber sti.itzt sich
einerseits auf die Westwand des Brunnenschachtes, andererseits auf eine gegen \X'esten gelegene,
0,85 m starke Steinmauer und steigt im gleichen Mal3e wie die Stufen an. Die Westwand des
Brunnerischachtes bildet derart eine 0,40 m breite Schwelle, auf cler dieses Gewolbe aufruht
(Abb. 4/ 1 -2).
Diese zweite Treppe endet oberhalb des Brunnens auf einer 2 m langen, 1, 1 m breiten,
mit fest eingestampftem Schotter gepflasterten Plattform. An dieser Stelle (Abb. 3, i) durchquert
cler Stollen die Mauer eines ălteren, in clas I I I . - V. Jh. anzusetzenden Gebăudes, clas zur Zeit
cler Anlage des Brunnens bereits zerstărt war. Auf cler gesamten Breite des Ganges wurde die
0 ,95 m starke Mauer dieses ălteren Gebăudes zum Grol3teil bis zum Niveau der Plattform abge­
tragen, doch engt sie den Durchgang noch in einem gewissen Mal3e ein.
Der anschliel3ende Teii des Ganges dromos - ist 16 m Jang und mit Ausnahme des
-

eingesti.irzten Gewolbes in gutem Erhaltungszustand (Abb. 3 , a und Abb. 6 1 ) . Die lichte Weite
betrăgt 0,90-1 m, wobei cler Gang im unteren Teii etwas enger ist. Er wird von zwei parallelen
Wănden begrenzt, deren Mauerwerk aus mit Kalkmortel verbundenen Kalksteinquadern besteht
und ausgefugt ist ; in grol3eren Zwischenrăumen zwischen den Quadern wurden Ziegelbruchsti.icke
mitvermauert, um clas Eindringen von Sickerwasser in den Gang zu verhindern. Die 0,40 m starken
Mauern sind auf 1 , 50-1 ,60 m Hohe erhalten geblieben und waren fri.iher durch ein Ziegelgewolbe
verbunden gewesen. Der Gangboden besteht aus fest eingestampftem Kleinschlag und auf seiner
Oberfl ăche wurden zahlreiche fi.ir clas VI. Jh. kennzeichnende byzantinische Amphorenscherben
aufgefunden. Sie stammen von den wăhrend des Wassertransportes zerscherbten Gefăl3en, die
nicht mehr aus dem Gang fortgeschafft wurden, und sich derart lăngs seiner W ănde anhăuften.
Yereinzelte O berreste des Ziegelgewălbes, welches diesen unterirdischen Gang seinerzcit
i.iberdeckte, blieben an verschiedenen Stellen bestehen. Durch einen gli.i cklichen Zufall blieb an
cler Stelle, wo cler Gang eine grol3ere Kri.immung macht, cler aus vier Lagen byzantinischer Ziegel
bestehende Gewolbebogen unversehrt erhalten. Die Pfeilhohe dieses Bogens betrăgt 0,55 m i.iber
cler Kămpferlinie. Auf cler gleichen Stelle konnte auch die genaue lichte Hohe des Ganges vom
Niveau des Pflasters bis zum inneren Scheitelpunkt des Bogens bestimmt werden, sie betrăgt
1 ,95 m (Abb. 6/ 1 und Abb. 3, Querschnitt D-D', c).
Unter dem erwăhnten Gewolberest befindet sich eine Ziegeltreppe mit zwei Stufen von
den gleichen Abmessungen wie die Stufen neben dem puteus ; diese Treppe (Abb. 3, Querschnitt
D-D' , b) stellt die Yerbindung zur letzten Plattform des Ganges her.
Oberhalb dieses Gewolbes konnten O berreste cler Fundamente cler si.idlichen Umfas­
sungsmauer cler Festung festgestellt werden, unterhalb deren cler Gang, cler den Zugang zum
Brunnen vermittelt, angelegt wurde. Diese Umfassungsmauer war fast gănzlich entfernt worden
(Abb. 3, Querschnitt D-D', j).
I m Bereiche cler letzten Plattform des Ganges sind die Lăngsmauern im unteren Teii,
auf 0,80 m Hăhe, in Stein, und dari.iber in Ziegellagen errichtet, die bis zu 2, 10 m Hohe reichen.
Die Ziegellagen sind stufenformig angeordnet, um clas allmăhliche Ansteigen des Ganggewolbes
zu erleichtern (Abb. 6/2 und Abb. 3, Querschnitt D-D'). An cler Ostmauer war cler aus
Ziegeln bestehende Tei! zum Grol3teil entfernt worden.
Der Gang endet unvermittelt und statt einer Quermauer, die zu erwarten gewesen wăre,
fmden wir geschichtetes Erdreich, in dem die Anbauschichten von cler Zeit cler Urgemeinschaft
bis zur byzantinischen Zeit zu erkennen sind ; da cler Bau des Ganges an dieser Stelle aufhort,
wurden diese Schichten nicht weiter gestărt. An cler lnnenseite cler W estwand des Ganges ist
ein 1 , 50 m langer und an cler breitesten Stelle 0,30 m breiter dreieckiger Vorsprung zu erkennen.

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n. "IT l lO H 1111d E X S P ECTA T L ' S B l' .J O n 8

Er cliente den Holmen einer Holzleiter zur Stiitze, die dort senkrecht ader schrăg angebracht
war und den Abstieg in den Gang cler Brunnenanlage ermoglichte.
Die Bauweise und die in den Ruinen dieser Brunnenanlage geborgenen Funde weisen
sămtlich ausschliel3lich auf die byzantinische Periode Sucidavas, d .h. auf clas V I . Jh. u.Z. hin .
E s fanden sich keinerlei Spuren des Eindringens von M aterial, clas ălter oder jiinger ist als d ieses

A b b . 6. - I , Unterirclischcr Gang mit Resten des Gewolbes u n ei cler Stufen, 2 , Westmauer des Ganges
an clessen Nordende.

Jahrhundcrt, dies erweist den ausschliel31ich byzantinischen Ursprung cler Anlage und deren
Zerstorung gelegentlich cler endgiiltigen Preisgabe cler Festung, was sich gegen Ende cler Herrschaft
des Kaisers Mauritius Tiberius zutrug. Die zahlreichsten Funde sind Bruchstiicke von Amphoren,
die durch Form und Verzierung for clas V I . Jh. u.Z. kennzeichnend sind ; viele davon weisen
Reste von mit roter Farbe hergestellten Inschriften auf. Bei diesem Amphorentypus ist cler Kărper
zylir.derformig und mit waagerechten, den Rippen des Brustkastens ăhnlich angeordneten Vertie­
fungen versehen ; cler Boden ist kreisrund, cler Hals kurz, die beiden Henkel wenig gekriimmt.
Gelegentlich cler Aufdeckung dieser Brunnenanlagen kamen sowohl im Brunnenschacht als im
Gang einige wichtigere Objekte und Bruchstiicke zum Vorschein.
a) Aus dem Brunnenschacht wurden geborgen :
1 . Ein behauener O, 73 m langer Kalksteinblock mit leicht gekriimmter Randlinie, cler în clen
Bogen eines cler Eingănge eingebaut war (Abb. 7). Auf cler Oberflăche weist er ein in eine voile
Kreisscheibe 8 eingemeiBeltes, for clas V I . Jh. u . Z. kennzeichnendes Kreuz byzantinischen Typus auf.

8 R. Netzhammer, D i e c hristl i c h e n A l t ertiimcr d er Dobrn dscha , Bukarest, 1 9 1 8 , S. 1 1 1 , Abb. 3 4 .

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2 . Bruchstiick einer Amphora mit U berresten einer aufgemalten I nschrift, die anscheinend
wie folgt zu ergănzen ist : oou'A "f) & rp ou( ? ) X( ptcrrou), eine an jemanden gerichtete Aufforderung,
ein Diener Christi zu werden (Abb. 8/ 1 ).
3 . Bruchstiick einer Amphora mit der aufgemalten Zahl X I .
4. Zwei Eisenkrampen und zwei Eisennăgel.
b) Im Gang und auf den Treppen wurden geborgen :
5 . Eine kleine Bronzemiinze in sehr schlechtem Erhaltungszustand. Auf deren Vorderseite
sind die Buchstaben „ . IBPPAV„ . zu lesen,
die folgende Ergănzung ergeben : DN M
AVR TJB PP AVQ ; auf der Riickseite ist
lediglich die Indiktionsangabe K und in
dem Exergue die Bezeichnung TES (Miinz­
stătte Thessalonike) zu erkennen. Es han­
delt sich um eine Miinze aus der Zeit des
M auritius Tiberius (582-602 u.Z.), die
von einem der Wasserholenden im Stollen
verloren wurde.
6. Reste eines Bronzeringes mit
einer kugelformigen, jedoch eingedriickten
Verdickung.
7. Ein 0,37 m hohes Bruchstiick
eines Pfeilers aus behauenem Kalkstein, ·

dessen Kanneliiren bemalt sind .


Abb. 7 . -
Aus dem Brunnen hervorgeholter behauener
8. Halsteil einer Amphora, mit Kalkstei nblock.
dem in brauner Farbe aufgemalten Mo­
nogramm X M r wobei der letzte Buchstabe verkehrt gesch rieben ist. Hier liegt die abgekiirzte
christliche Formei vor X ( ptcrrov) M ( cx plcx) ['(Evv�) d .h. « Maria gebar Christum » , die in
den byzantinischen Funden von Sucidava hăufig anzutreffen ist 9• (Abb. 8/2 ) .
9. Zwei Amphorenscherben, auf denen folgendes z u sehen ist : eine unentzifferbare
Inschrift, auf die ein Kreuz folgt, auf dessen linkem Arm die GroBbuchstaben K O © aufgemalt
sind (Abb. 8 /3).
10. Ein Amphorenhals mit drei Gruppen gemalter Inschrift. Auf einer Seite erscheint
zwischen den beiden Henkelteilen ein aus einem Kreuz bestehendes Monogramm, unter dessen
QJerbalken sich die apokalyptischen Buchstaben A [O J befinden ; oberhalb des linken Armes
befindet sich ein N, unterhalb des rechten Armes eine mit verbundenen Schriftzeichen geschrie­
bene Inschrift, in der die Buchstaben C r'cx l ' zu erkennen sind (Abb. 9). Im gegeniiberliegenden
Teii sind gleichfalls zwischen den beiden Henkelteilen die D berreste eines anderen Kreuzes zu
erkennen, unter dessen rechtem Arm : N I K� ycx zu lesen ist ; diese Worte gehăren einer
Formel wie ' 1 ricrouc; X p tcrToc; N I K � . . . an, die in den christlichen I nschriften h ăufig anzu­
treffen ist 10 . Unterhalb eines der Amphorenhenkel befindet sich eine mit verbundenen Klein­
buchstaben verkehrt geschriebene, schlecht erhaltene Inschrift von 4 Zeilen, von der nur die
beiden ersten Buchstaben A C erkennbar sind .
1 1 . Amphorenbruchstiick, auf dem ein von schwer zu deutenden Inschriften begleitetes
Monogramm zu sehen ist (Abb. 8/4). In dem rechten Teii dieser Inschrift sind am Anfang

9 D. Tudor, Olt e n ia Romană , S. 4 I 4ff„ Nr. 10


I. Bamea in « Studii teologice », V I , 1 95 4 ,
2 5 4 - 2 5 6. 1 - 2 , S. 1 08, N r . 5 6 .

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I > . · 1T I H > l l 1 1 1 1< 1 l ·: X S l ' l·:CT A T l · s I H - .J l > H 10

cler beiden Zeilen : . . . !X'l) und & p'l)T( � p ) ( ?) zu erkennen. l n cler letzten Zeile diirfte wahrscheinlich
von cler die Gebete sprechenden Person die Rede sein.
1 2 . Amphorenbruchsti.ick, von dessen gemalter l nschrift, t·: ( q:> (Abb. 8/5 ): z u · · ·

erkennen sind.
1 3 . Amphorenbruchstiick mit lnschrift in verbundenen Buchstaben, von denen etwa
folgende zu lesen wăren . . . oe:� p qiW [c; ]( ?) (Abb. 8/6).

A b b . 8. - Byzantinische Amphorenbruchsti.i c k e mit gemalten lnschriften und Zeichen.

14. Amphorenbruchstiick mit Graphitinschrift în verbundenen Schriftzeichen, i n denen


die Buchstaben tu uncl X. zu erkennen sind (Abb. 8/7).
1 5 - 1 7 . Drei Amphorenbruchstiicke, auf clenen Teile von strichformigen, wellenformigen,
spiralartigen L!ncl aus Punkten bestehenclen Ziermustern zu erkennen sincl (Abb. 8/8-1 0) .
*

Aus cler Art und Weise, wie die byzantinische Besatzung cler Feste Suciclava ihre Trink-
wasserversorgung gesichert hatte, geht hervor, da13 sie sich in einer sehr unsicheren Lage befand
uncl stănclig von « Barbaren »-U berfallen bedroht war. Die Brunnenanlage erwies sich insbesonclere
nach Justinians Tod und bis zum Beginn des V I I . Jh. von gro13em Nutzen, eine Zeit, in cler
sich clie byzantinischen Provinzen cler Balkanhalbinsel clurch Verfall kennzeichneten uncl cler
nur ein energischer Solclatenkaiser, wie Mauritius Tiberius es war (582-602) 11 die Stirn bieten
konnte. Um diese Zeit wurcle clas byzantinische Reich gleichzeitig von Slawen uncl Awaren
angegriffen, clie bis nach Griechenlancl und bis unter clie M auern cler Hauptstaclt vorclringen.
11
A . A. Vasiljew, Histoire de l 'E111/Jire byza m i n , Paris, 1 93 2 , I, S. 1 84 , 2 2 l ff. und 223ff.

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11 l l l l·: 1 : 1·: 1 1 1·: 1 .\ I E 1 1 1 1 1 ' \ '\ l·: \ .\ \ 1 „\ L I·: \'i i \ :' l T l l l .\ \' .\

Damals stellte die Festung Sucidava auf dem linken U fer cler Donau einen vorgescho­
benen aber wichtigen \X'achtposten dar. Prokopius sagt ausdriicklich, dal3 cler Grund, cler Justinian
zur Wiederherstellung dieser Festung nach ihrer Niederbrennung durch Attila im Jahre 44 7 -
448 bestimmte, d ie Notwendigkeit war, « mit ihrer Hilfe den Barbaren den Weg in die illy­
rischen Gebiete abzuschneiden » 1 2 • Mit Hilfe cler stănclig und mit grol3en Opfem in d ieser
Festung gehaltenen Besatzung konnten sămtliche Bewegungen cler wandemden Vălker in Dazien,
die einen Einfall in d ie byzantinischen Provinzen siidlich d ieses Stromes vorbereiteten, rechtzeitig
bemerkt werden. Die Stărke d ieser Feste bestancl in dem grol3en Graben, cler sie umgab, und

• . .
t „ •

·' '
I

Abb. 9. - Halsstlick einer byzantinischen Amphora mit gemalten Inschriften und Zeiche n .

in cler Sicherstetlung cler Wasserversorgung durch die h ier dargestellte geheime Brunnenanlage.
Die stăndige Bewegung, die bei den verschiedenen « Barbaren »-Stămmen in Dazien
zu verzeichnen war, erheischte von den Byzantinern eine aufmerksame Politik cler Wachsamkeit
an cler Donau, um ihr Verteidigungssystem l ăngs d ieses Flusses und den Handel in dessen
Norden zu sichem. Wurde cler Druck d ieser Volker zu stark , liel3 sich Byzanz auch zu einigen
territorialen zugestăndnissen beziiglich seiner Besitzungen im Siiden des Banates, Olteniens und
Munteniens bestimmen . Dies geschah z. B . mit cler alten, einstmals von Trajan errichteten
Feste Turris (vermutlich Turnu Măgurele) und mit dem Flachland in ihrer Umgebung, d ie von
Justinian den Slawen gegen Abschlul3 eines Vertrages iiberlassen wurden, in dem einerseits H ilfs­
gelder des Kaisers, andererseits die Verpfl ichtung d ieser Stămme vorgesehen waren, den Donau­
limes gegen die Hunnen ( Kuturguren ader Awaren) zu verteidigen 1 3 • Die ununterbrochene
=

Folge und Reichhaltigkeit cler M i.inzfunde und sonstiger archăologischen Funde zeigt jedoch ,
dal3 die Feste Sucidava von dem Zeitpunkt ihrer Wiederherstellung bis an cl as Ende cl er Herr­
schaft des Kaisers Mauritius Tiberius keinen Augenblick aufgegeben wurde, stetlte sie doch
an cler Se1te von Drobeta und Daphne den Schliissel des von den Byzantinem nărdlich des
Donau stroms angelegten Verteidi gungssystems dar.
Gefahrlich wird die Lage for die byzantinischen Festungen an cler Donau, als eine
Koalition cler Awaren und Slawen zustandekommt und im Jahre 587 mehr als 1 00 OOO Menschen
in d ie Balkanhalbinsel einstrămen, d ie in einem Augenblick, da clas byzantinische R eich i n den

12 Procopius, De aedif„ I V , 6. auch Ensslin unter Slaweneinfăl l e in RE, II, 3,


11
Derselbe, Bell. Got h „ I I I , 1 4 , 3 2ff. Verg i . f98.

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l i. T l " l lO H urui E X S P l·:CTA'ITS 1 1 1 ' .J O H 12

Krieg gegen die Perser verwickelt war 14• Zur Verteidigung cler Donau verlegt Mauritius Tiberius
im Jahre 592 den grăl3ten Teil seiner Krăfte, von einer FlufH!otille begleitet, hierher ; hierauf
kommt er persănlich auf den Kriegsschauplatz, schlăgt sein Feldquartier im Kastell Palatiolon
(neben Oescus, jenseits cler Donau, gegeni.iber Sucidava) auf und iibertrăgt den Oberbefehl
liber clas Heer dem General Priscus, cler die von Ardagastos angefiihrten Sklawinenstămme auf
dem gegenwărtigen Gebiete Olteniens und Munteniens angreift 15• Die regulăren Streitkrăfte
des Kaisers konnten jedoch den zahlreichen Ansuchen um Verteidigung gegen die iiberraschend
erfolgenden Einfălle nicht Geniige tun und so mul3ten die Ortsansăssigen diesen Einfăllen allein,
mit eigenen Krăften standhalten. Dies geschah z. B. im Jahre 594, als Slawenstămme unerwarteter­
weise die Donau iiberschreiten und die Festung N:wae (neben Schischtow) angriffen, wo sich
die Stadtbevălkerung allein bis zur Ankunft cler Truppen Mauritius' verteidigt 16• Die Feste
Sucidava befand sich wohl stăndig in einer derartigen Lage.
Im Jahre 597 erzielen die Byzantiner unter General Petrus în Muntenien ihren letzten
bedeutenden militărischen Erfolg gegen die Sklawinen. Im folgenden Jahre wird jedoch die Lage
durch clas Eingreifen cler Awaren în dieser Gegend iiberaus ernst, die zahlreiche Stădte l ăngs
cler Donau, von Singidunum bis nach Tomis zerstăren 17 (599-600). Im Laufe dieses vereinten
awaro-slawischen Angriffes wurde auch die Feste Sucidava zerstărt, în deren letzter Brandschicht
aus dem V I . Jh. u. Z. Pfeile awarischen Typus gefunden wurden 18 ; die jiingsten hier geborgenen
Miinzfunde stammen von Mauritius Tiberius aus dem Jahre 5 96-597 19•
Die im Gang cler Brunnenanlage aufgefundene Bronzemiinze zeigt, dal3 zur Zeit cler
Herrschaft Mauritius' die Brunnenanlage in Beniitzung stand. Der Bau selbst diirfte wohl ălter
sein, da er an einer cler Gangwănde einige Reparaturen aufweist, und die Lage cler Besatzung
derart unsicher war, dal3 sie vom Augenblick cler Besitznahme cler Festung an ein derartiges
System der \Vasserversorgung benătigte. Die Zerstărung des Gewălbes liber dem Gang und
cler Brunnenstube, sowie die Zuschiittung des Brunnenschachtes zeigen, dal3 diese Operation
gleichzeitig und absichtlich vorgenommen wurde. Es ist sehr wahrscheinlich, daB diese Zerstărung
clas Werk cler slawischen und awarischen Eroberer war, die nach Niederbrennung cler Feste
die Bedeutung dieser geheimen Brunnenanlage fiir den Aufenthalt cler byzantinischen Besatzung
erkannten und sich , in cler Beforchtung ei ner etwaigen Riickkehr dieser Besatzung, beeilten, die
Anlage niederzureil3en und den Brunnen zu verschiitten. Dies ist die Erklărung dafiir, warum
în die Ruinen dieser Anlage keinerlei archăologische Materialien mehr Eingang fanden, die
neuer ader ălter waren als clic Periode ihrer Erbauung und Beniitzung, d. h. clas VI. Jh. u. Z.,
der letzte Abschnitt des Bestandes cler Feste Sucidava.

D. TUDOR und EXSPECTATUS BUJOR

14 Ensslin, a.a.O„ 700 --- 702. 17


Theoph. Simocatta, VII, 4 ,8 - 5 ,5 . Vergi.
16
Theoph. Simocatta, V, 16, I ; V I , 4, 7 und Ensslin, a.a.O„ 703.
VIII, 5, 5 ; 6, 3. Vergi. Ensslin, a.a.O„ 702ff ; derselbe, 18
« Materiale », I, 1 95 3 , S. 734.
unter Mauritius, in RE, X IV, 2 389. 19 O. Tudor, Prima basilică creştină descoperită
18
Theoph. Simocatta, V I I, 2, 17 und Theo­ în Dacia Traiană, Jassy, 1 948, S. 1 3 .
phanes, Chronograp hia, Ausg. Bonn, 1 839, S. 42 3ff.

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EIN SARMATISCHES GRAB AUS CĂSCIOARELE

Als im Friihjahr 1959, ein Einwohner cler Gemeinde Căscioarele, Rayon Olteniţa, Region
Bukarest (Abb. I ) in seinem Weingarten, der sich auf cler oberen U ferterasse cler Donau an dem
« Suharna » genannten Punkt befmdet, eine Grube zur Pflanzung von Rebstăcken aushob, fand
er dort O berreste eines menschlichen Skeletts. Im Herbst desselben Jahres erfuhr Barbu Ionescu,
Direktor des Museums von Olteniţa, cler in cler Umgebung cler Gemeinde Căscioarele Gelănde­
forschungen durchfohrte, von dieser Entdeckung. An cler angegebenen Stelle nahm Barbu Ionescu
eine Nachgrabung vor. Das Skelett war infolge cler vorher zum Anbau cler Rebstăcke ausgeho­
benen Grube zum grăBten Tei! zerstărt worden. Dennoch konnte festgestellt werden, daB es auf
dem Ri.icken mit dem Kopf gegen Norden gelegen hatte. ln cler Fi.illerde cler ausgehobenen Grube
fanden sich folgende Gegenstănde : eine scheibengedrehte einhenkelige Kanne, 33 Perlen, 2 sil­
berne Ohrringe, 1 Bronzeglăckchen, 1 Bronzearmring, 1 Anhănger aus einer Silber-Kupfer-Legie­
rung, 1 Bronzeplatte, deren eine Flăche versilbert ist,sowie eine Bronzefibel. Wahrscheinlich stellen
diese Gegenstănde nur einen Teii cler Beigaben des zerstărten Grabes dar. Nach den Beigaben zu
schlieBen, war im Grab eine Frau bestattet worden. Aus Mitteilungen cler Bewohner erfuhr
Barbu Ionescu, daB in cler Năhe dieses Grabes fri.iher auch andere Grăber zerstărt und
menschliche Gebeine und Tonscherben gefunden worden waren denen jedoch keinerlei Beachtung
geschenkt wurde.
Obwohl clas Grab von Căscioarele unter nicht gerade gi.instigen Bedingungen aufgedeckt
wurde, sind die dort geborgenen Begleitfunde besonders wertvoll, da sie dazu beitragen, zeitlich
und kulturell, den Beginn cler Volkerwanderungszeit auf dem Gebiete cler Rumănischen Volks­
republik genauer zu bestimmen. Vorerst sollen die erhaltenen Gegenstănde des Grabinventars
besprochen werden.
Die Kanne {Abb. 2/ 1 -2) ist scheibengedreht und aus feinem, grauem Ton hergestellt.
Der untere Tei! ist bauchig und hat ein fast doppelkonisches Profil ; cler obere Tei! schmăler und
annăhernd zylinderformig. Der Boden besitzt einen Standring. Ein breiter Henkel entspringt
unterhalb des Randes und reicht bis zum GefăBbauch. Auf cler AuBenfl ăche sind zwischen dem
Mundsaum und cler Gegend des grăBten Durchmessers parallele Striche eingeglăttet, die auf dem
oberen Teii des GefaBes annăhernd senkrecht, auf dem Bauch des GefaBes hingegen schrăg

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verlaufen. Hohe 0,078 m, Durchmesser der Offnung 0,058 m, groBter Durchmesser 0,077 m. l n
Form und Machart ăhnliche Kănnchen sind aus mehreren sarmatischen und karpischen Grăbern
Munteniens und der Moldau bekannt 1. Oie gleiche Form wird auch bei den Sarmaten in Ungarn
ofters angetroffen 2• Ebenso kamen im sarmatischen Grăberfeld von Bokani 3 (Moldauische SSR)
mehrere entsprechende K ănnchen zum Vorschein. Die Ăhnlichkeit zwischen den in sarmati­
schen Grăbern und in karpischen Fundkomplexen auf dem Gebiete der Rumănischen Volksre­
publik gefundenen K ănnchen d ieses Typus geht oftmals bis zu volliger O bereinstimmung 4 •

Abb. 1 . - Lage der Fundstelle Căscioarele.

Von den 33 geborgenen Perl en sind zwei bruchsti.ickweise erhalten. Es ist anzunehmen,
daB ihre Anzahl bedeutend groBer war. Sie gehoren verschiedenen Typen an (Abb. 3/ 5 , 9 ; 4/6 -7)
u . zw. 28 sind scheibenformig (Abb. 4/6), în der Richtung des Durchmessers durchbohrt und aus
einem glasartigen Material (Lapislazuli) hergestellt. 2 7 Perlen d ieser Gruppe sind blau, in hellerer
ader dunklerer Abtonung, und nur d as Bruchsti.ick einer ist violett. Der Ourchmesser schwankt
zwischen 0,007 und 0,009 m, die Dicke zwischen 0,0025 und 0,003 m. Drei rotliche Korallen­
perlen, von denen zwei annăhernd kugel- und eine scheibenformig ist (Abb. 3/9). MaBe : Durch­
messer der ersten beiden Perlen 0,004 m , der der letzten 0,006 m. Eine polyedrische Perle aus
gri.inlichem Glas von 0,0 1 1 m L ănge. Eine kugelformige Bernsteinperle (Abb. 3/5, 4/7 ) von 0,0 1 9 m
Durchmesser. Entsprechungen zu den scheibenformigen Perlen sind aus dem sarmatischen Grabe
von Focşani bekannt 5 • Dort fanden sich 19 Perlen, 14 blaue und 5 violette, der gleichen Form.
Andere Perlen des gleichen Typus wurden in einem Brandgrab in Vîrtişcoi 6 geborgen. Dort fanden

1 Sebastian Morintz, HeKomopble eo11pocbl cap ­ '1 Radu Vulpe, Săpături l e d e l a Poi eneşti d i n
,11amcKolO 11ace11e11ufl 6 Mo1100Be u My11me11uu e c6fl3U 1 949, in « Materiale », I, 1 95 3 , S . 3 4 8 , Abb. 1 74 und
c !ftoKuta11cKUAt noipe6e11ueA1, in « Dacia » , N. S . , 1 1 1 , 1 75 ; Sebastian Morintz und Gh. Bichir, Săpăturile
s. 45 1 - 4 7 1 . d e la Pă dureni, in « Materiale », V I , S. 4 9 1 ; Sebastian
2 Mihaly Parducz, D e nkmaler cler Sannaten�eit Morintz und N. Harţuchi, Să/)ăt 11ril e de la Ţifeşti,
Ungarns, I I I , in ArchHung, Tf. XXX I , 2 9a - h , in Materiale, V I I I (unter Druck).
Tf. XCV I I , 1 4 ; Tf. CXX I I , 4 1 . 5 Vgl. Sebastian -Morintz, a.a.O., Anm. 1 .
3 G . B . Fjodorow, ]( eonpocy o cap,11amCJ(o{i 6 I . L . Neagu, Staţiunea barbară de la Virtişcoi,

KYJtbmype B M011iJaBuu, i n I M FAN, Nr. 4 (3 1 ), Ki ­ i n AArh, III, 5 - 6, 1 9 30, S . 4 7 , Abb. 4/3.


schinjow, 1 956, S. 60, A b b . 9, 4, 6, 8 .

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3 E l :\ S . \ H \l .\ T I C l l l·:S 1 : 1 1 .\ I : .\ 1 · s C Ă S U OA H E J . E

sich in einer Urne zwischen den Knochenbrandresten und neben anderen Schmuckgegenstănden
5 scheibenformige, durchbohrte Perlen von cler gleichen Art wie d ie aus Focşani und Căscioarele.
Oie Brandgrăber von Vîrtişcoi gehăren cler wohlbekannten Poieneşti-Kultur an, die vom ethni­
schen Gesichtspunkt den Karpen zuzuweisen ist.
Die silbernen Ohrringe (Abb. 3 /7 , 8 ; 4/4) sind aus gewundenem, im Querschnitt quadra­
tischem Silberdraht hergestellt, und annăhernd kreisformig zusammengebogen. Ein Ende des
Drahtes ist flachgeh ămmert, und hat die Form eines lănglichen, ovalen Plăttchens mit einer

I
I
I
t- 2

Abb. 2. - l - 2 scheibengedrehte gra ufarbige K a n ne .

O ffnung am Ende. Das andere Ende ist di.inner und hakenformig umgebogen, um in die Offnung
des P lăttchens gesteckt zu werden. Die beiden im Grabe gefundenen Ohrringe sind einander ăhn­
lich, doch fehlt an einem clas ovale Verbindungsplăttchen, clas w ăhrend cler Grabungen abbrach
und verlorenging. Oicke des Silberdrahtes 0,00 1 5 m, Durchmesser cler Ohrringe annăhernd 0,030 m.
Den hier beschriebenen Ohrringen ăhnliche Sti.i cke wurden in einem sarmatischen Grab in
Şendreni 7 (Rayon Galaţi, Region Galaţi) gefunden. Sie weisen die gleiche Form auf, sind jedoch
aus Bronzedraht hergestellt. Bruchsti.icke von Ohrringen aus gewundenem Bronzedraht fanden
sich auch im sarmatischen Grabe von Focşani 8.
Der Armring (A bb. 3 /6 ; 4/8) besteht aus einem O, 1 63 m langem, i n cler M itte 0,00 5 5 m, an
den Enden 0,0 1 0 m breitem und 0,00 1 m dickem Bronzestreifen. Oie Aul3enfl ăche des Armringes
ist mit gestrichelten Zickzackbăndern verziert. Derartige Bronzearmringe mit verbreiteten Enden
sind vom Beginn cler Volkerwanderungszeit insbesondere bei den Sarmaten bekannt. Im Grabe
von Focşani 9 und in einem cler Grăber von Truşeşti 10 wurde je ein elliptischer Armring mit
verbreiteten Enden, in Focşani ein solcher von ovaler Form und in Truşeşti ein Armring mit
gewellten Enden gefunden. Ein aus einem Bronzestab von ovalem Querschnitt hergestelltes
Armband mit leicht abgeplatteten Enden wurdc in einem Grabe von Histria geborgen 11• In den
aus dem 1 . Jh. v. u. Z. bis zum 2 Jh. u. Z. meoto-sarmatischen Grăbern von Ust-Labinskaja wurden

7 Ioan T. Dragomir, Monn f n w l sarmati c de la 1 - 2 , 1 95 3 , S . 2 8 ,


ci ern ! Trnşeşii , i n S C I V , !V,
Şe n d r e n i , in « Materiale », IX (untcr Dru c k ). Abb. 1 7 .
11
8 Sebastian Morintz, a a . O . E m . Condurachi und Mitarbeiter, Şantierul
9 Ebenda. arheologic Histria, in « Materiale » , IV, 1 95 7 , S . 49,
10 Abb. 3 5 , b.
M. Petrescu-Dî mboviţa und Mitarbeiter, Şa n -

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S E B A ST J .\ :\ .\ l t l R J :\ T Z 4

Bronzearmringe mit abgestumpften und gekerbten Enden gefunden 1 2• Dem im Grabe von
Căscioarele geborgenen Armring ăhnliche Stiicke erscheinen in den Jazygengrăbern in Ungarn.
In den Grăbern von Csongrad 13 fanden sich Armringe mit verbreiterten Enden aus cler Zeit
von 200-280 u. Z. 14•

1
2
J

A b b . 3. - Grabinventar aus Căscioarele.


I , Bronzefi. b el ; 2, Anhănger a us einer K upfer -Silber- Legierung ; 3, Zierpl ăttchen aus Bronze, auf cler Vorder­
seite mit diinner Silberplattierung ; 4, Bronzeglockchen ; 5 , Bernstein perle ; 6, Bronzearmring ; 7 - 8 , silberne
Ohrringe ; 9, Perlen.
12 N . V . Anfi.mow, 3eAueâe11ue y Ateomo-cap.11anz. 1 3 Mihaly Parduc:, a . a. O . , Bd. l i , Tf. XX IX/

CKllX nJ1u1e11 flpuKy6a1tbR , în M IA , 46, 1 95 2 , 1 - 2 ; Tf. XXX/ 1 4 - 1 5 .


s . 2 56ff. 1 4 Ebenda, S . 8 4 .

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f.57

Das Bronzeglăckchen (Abb. 3 / 4 ; 4/3 ) ist pyramidenformig und trăgt am oberen Ende eine
O se zum Aufhăngen. Die 4 Pyramidenkanten sind unten durch Warzen verl ăngert. Hohe : 0,04 1 6 m,
Seitenlănge cler Grundflăche : 0,02 1 m, Wandstărke 0,002 m . Bronzeglockchen finden sich in
sarmatischen Grăbern auf dem Gebiete cler Rumănischen Volksrepublik î n Largu 15, Şen dreni 16

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Abb. 4. - Grabinventar aus Căscioarele.


I , Bronzefibel ; 2, Zierplăttchen aus Bronze, auf cler Vorderseite mit di.inner Silberplattierung ; J, Bronzeglock­
chen ; 4 , Silberner Ohrring ; 5 , Anh ănger aus einer Kupfer-Silber-Legierung ; 6, scheibenformige Lapislazuli ­
perle ; 7, Perle ; 8 , Bronzearmring.

1 5 Ioan T. Drago mir, Cercetdri arheologic e pe 1 6 Derselbe, Morm intul sarmatic de la Şendreni,
Valea Călmăţui ului, i n « Materiale », I l l , 1 95 7, i n « Materiale », I X (unter Druck).
S. 304, Abb. 7 / 2 .

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n58 S E l : .\ ST I .\ '\ \ 1 1 1 1 1 1 '\ TZ li

17
und Valea Lupului • Ebenso sind sie aus em1gen jazygischen und meotosarmatischen
Grăbern bekannt. Die ăhnlichsten Sti.icke, gleichfalls von Pyramidenform sind clas Glockchen
aus dem erwăhnten Grabe von Şendreni, sowie dasjenige aus dem Grabe des sarmatischen
Friedhofes von Bokani 18 .
Der Anhănger (Abb. 3/2 ; 4/5) ist birnenformig und aus dem di.innen (0,003 m 0 ) Draht
einer Silber-Kupfer-Legierung hergestellt, welcher derart gekri.immt ist, dal3 er an den Enden
ineinanderlaufende Bogen bildet. ln den freien Răumen zwischen den Bogen sind 4 kleine Kreis­
ringe befestigt. An cler Aul3enseite ist cler Anhănger mit regelmăl3ig angeordneten Warzen aus
dem gleichen Metall verziert. Am oberen Ende trăgt er einen Ring zum Aufhăngen. Hăhe des
Anhăngers 0,034 m.
Das Zi erplăttchen (Abb. 3 /3 ; 4 1 2 ) aus Bronze ist auf einer cler Seiten (Vorderseite) silber­
plattiert. Der Umril3 besteht aus annăhernd symmetrisch angeordneten \X'inkeln und Halbkrei­
sen. An einem cler Enden hat die Platte eine O ffnung und entgegengesetzt, auf cler Ri.ickseite,
eine Niete. Wahrscheinlich cliente dieses Sti.ick zum Zusammenhalten von Kleidungssti.icken,
wobei es gleichzeitig auch als Schmuck cliente. Dicke cler Platte 0,00 1 6 m, Lănge 0,04 1 m.
Die Fibel (Abb. 3 / 1 , 4 1 1 ) besteht aus einem gebogenen Bronzeband , clas am Ful3 schmăler
(0,0035 m) und am entgegengesetzten Ende, wo sich auch clas Scharniergelenk befindet, breiter
(0,0082 m) ist, cler Nadelhalter ist stark verlăngert, die Nadei, die aus Eisen war, fehlt. Die Aul3en­
fl ăche des Bogens ist mit reihenformig angeordneten X-formigen Einkerbungen verziert. Eine
19
ăhnliche Fibel wurde in Largu gefunden. Auch hier ist clas Gelenk ein Scharniergelenk, cler
Nadelhalter ist hoch, cler Bogen besteht jedoch aus di.innem Bronzeblech. Die Fibel stammt aus
dem 1 1 . - I I I. Jh. u. Z.
Der festgestellte Bestattungsbrauch und die erhalten gebliebenen Beigaben ermăglichen
die kulturelle und chronologische Eingliederung des Grabes von Căscioarele. Der Bestattungs­
brauch war Skelettbestattung, mit dem Kopf gegen Norden zu. Kărperbestattungen mit dem Kopf
gegen Norden zu sind in zahlreichen Făllen bei den Sarmaten und bei den Trăgern cler Tschern­
jachow-Sîntana-Kultur, nicht aber bei den Dakern des I I I . Jh. bekannt, bei denen wir stets nur
Brand bestattung antreffen. Das Grabinventar zeigt in seiner Gesamtheit deutlich, dal3 das Grab
aus Căscioarele, sarmatisch ist und nicht etwa der Tschernjachow-Sîntana-Kultur angehărt.
Die Form cler Kanne aus Căscioarele ist hăufig in sarmatischen Grăbern anzutreffen,
gleichzeitig stellt sie jedoch auch eine fi.ir die karpische Keramik des I I I . Jh. u. Z. kennzeichnende
Gattung dar. Das Vorkommen dieses Typus in zahlreichen sarmatischen Grăbern berechtigt die
Annahme, dal3 die wandernden Sarmaten die Keramik der bodenstăndigen dakischen Bevălke­
rung iibernahmen. In dem vom G. B. Fjodorow im Jahre 1956 verăffentlichten sarmatischen
Friedhof von Bokani erscheint eine Reihe derartiger Kănnchen. Der genannte Forscher datiert
diesen Friedhof in clas 1 1. -IV. Jh. und weist ihn den Sarmaten zu 20• Unseres Erachtens erlauben
die Funde aus dem Friedhof in Bokani die Datierung auf clas I I I . Jh. einzuschrănken. Nachtrăglich
scheint der Verfasser seine Ansicht iiber clas Grăberfeld von Bokani geăndert zu haben, da er in
einem im Jahre 1 959 verăffentlichten Aufsatz 21 Fundgegenstănde vorlegt, die in unbestreitbar
sarmatischen Fundkomplexen geborgen wurden, diese jedoch cler Tschernjachow-Kultur zuweist.
\Vir beziehen uns hiebei auf die drei aus Bokani 22 stammenden Fibeln aus dem I I I. Jh. und auf
1 7 Dinu Marin, D escoperiril e arheologice de la w G. B. Fjodorow, a. a. O . , S. 5 9ff.
Valea Lupului - laşi, in Analele st. ale Univ. « Al. I . 21 Derselbe, R ezultatele şi problemele principale
Cuza », din laşi, neue Serie, Hefc I - 2 , 1 95 5 , a l e cercetărilor arheologice d i n Sud-Vestul U.R. S.S.,
S. 7 9 - 8 1 , Abb. 10/6. referitoare la primul mileniu al erei noastre, in SCIV,
18 G.
B. Fjodorow, a. a. O„ S. 65, Abb. 6. X, 2, 1 959, S. 3 7 9ff.
1 9 Ioan T. Dragomir, Cercetări arheologice pe 22 Ebenda, Abb. 4, 5 , 6, 7.
valea Cdlmăţuiului, Abb. 7.'3.

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i IT\ S A tnL\TISl. l l J·:s C l l .\ I : .\ l " S < : ASl.IO.\ f\ E L E

clen Spiegel 23, cler bei clen Sarmaten hăufig anzutreffen ist. Von cliesen i.ibernahmen ihn die Karpen.
Fi.ir clie Tschernjachow-Sîntana-Gruppe ist er jecloch nicht im geringsten kennzeichnend. Ebenso
unterscheiclet sich die scheibengedrehte Tonware aus dem Grăberfeld von Bokani von cler Kera­
mik cler Tschernjachow-Sîntana-Kultur 24 und kann eher mit cler Keramik cler Karpen (Poieneşti­
Kultur) in Verbindung gebracht werden. Durch die archăologischen Forschungen cl er letzten
Jahre in cler Rumănischen Volksrepublik gelang es, die Anwesenheit cler Karpen und Sarmaten
im I I I . Jh. in cler Moldau nachzuweisen. Bei cler O berpri.ifung cler fi.ir karpisch und sarmatisch
angesprochenen Fundzusammenhănge gelang es zwei verschiedene Kulturen nachzuweisen, clie
jecloch gemeinsame Elemente mit Wechselwirkungen zwischen diesen beiclen Vi:ilkerschaften
aufweisen. Der sarmatische Frieclhof von Bokani und clas karpische Grăberfeld von Poieneşti
sincl zeitgleich und gehen cler Tschernjachow-Sîntana-Kultur voraus. Diese Kultur entsteht gegen
Ende des I I I . Jh. 25, insbesonclere in den Gebieten cler unabhăngig gebliebenen Daker, uncl zwar
auf cler Grundlage cler dakischen Kultur uncl cler in clenselben Gebieten siedelnden sarmatischen
Gruppen 26 unter starkem ri:imischen EinfluB. Dieser Vorgang vollzieht sich in cler Zeit cler goti­
schen Herrschaft.
Scheibenformige Perlen aus Lapislazuli von blauer, seltener violetter Farbe sind weniger
bekannt. Wir zeigten bereits, daB derartige Perlen in dem sarmatischen Grabe von Focşani uncl
in einem karpischen Grabe von Vîrtişcoi belegt sind. Das sarmatische Grab von Focşani stammt
aus dem I I I . Jh. Das Brandgrab von Vîrtişcoi gehi:irt einem Fundkomplex an, cler nicht ji.inger
sein kann, als clas I I I . Jh. Nach clen Fibeln zu schlieBen, scheint es fast, clai3 clas Grăberfeld von
Vîrtişcoi in die erste Hălfte des I I I . Jh. anzusetzen wăre. Der U mstand, daB dieser Perlentypus
selten ist uncl dann nur bei Sarmaten uncl Karpen vorkommt, spricht fi.ir clie Koexistenz dieser
Vi:ilker in den auBenkarpatischen Gebieten im I I I . Jh.
Ohrringe, die clen oben beschriebenen ăhneln, kamen im sarmatischen Grab von Şendreni
vor. Dieses Grab, clessen Beigaben auch ein pyramiclenformiges Bronzegli:ickchen und einen
Bronzespiegel mit Seitengriff enthalten, stammt aus dem I I I. Jh.
Der Bronzearmring besitzt Entsprechungen in den sarmatischen Gră bern Ungarns aus
dem I I I . Jh. Zu cler gleichen Datierung fi.ihrt auch clas Bronzegli:ickchen mit Analogien im Grabe
von Şenclreni uncl im Grăberfelcl von Bokani.
Oie Fibel aus clem Grabe von Căscioarele ăhnelt cler Fibel von Largu, die in clas I l .-1 1 1 .
Jh. u. Z . angesetzt wurde. Von clen Bestandteilen cler Fibel aus Căscioarele, sind ihr Scharnier­
gelenk fi.ir clas I I I . Jh., bzw. ihr FuB mit dem hohen Nadelhalter fi.ir clas I l . - I l l . Jh. kennzeichnend.
Derart kann unsere Fibel keinesfalls ji.inger sein als clas I I I. Jh. u. Z.
Der Bestattungsbrauch und die Beigaben des Grabes von Căscioarele weisen es clemnach
eincleutig cler sarmatischen Gruppe zu und datieren es in clas I I I . Jh., wahrscheinlich in dessen
erste Halfte.
In clem Aufsatz i.iber clas als Zufallsfund entdeckte sarmatische Grab von Focşani 27 ver­
treten wir die Ansicht, daB clieses in clas I I I . Jh. zu datieren ist, obwohl unter den Gegenstănden,
die als aus clem Grabe stammencl angegeben wurclen, sich eine Mi.inze Konstantius I I . befand.

23 Ebenda, Abb. 4 1 1 1 . necropolei din sec. IV e. n. de la Tîrgşor, in SCIV,


2� M . A. Tichanowa, Despre variantele locale X I , I, 1 960.
ale culturii Cerneahov, in Probleme de istorie, 1 1 - 1 2 , 26 M. I. Artamonow, Contribuţii la problema
1 95 7 , S. 1 69 ; die Verfasserin spricht hier ebenfalls monumentelor arheologice ale slai•ilor şi protobulgari ·
die Ansicht aus, daB die Keramik des sarmatischen lor din sudul Duncirii, in ARS, Serie Geschichte, 2 ,
Graberfeldes von Bocani dem Tschernjachow -Typus 1 95 7 , s . 2 5 .
angehort. 27 Sebastian Morintz, a. a. O.
21 G. Diaconu, Consideraţii preliminare ampra

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560 S I-: l l A ST L\ :\ �!011 1 :\TZ 8

Die Zusammenstellung des Grabinventars zwingt aber, es in clas I I I . Jh. anzusetzen und
anzunehmen, daB die Mi.inze nicht zum Grabe gehărte. Die O bereinstimmung dieses Grabes
mit cler Ausstattung anderer sarmatischen Grăber auf dem Gebiete cler Rumănischen Volks­
republik, die ins I I I . Jh. zu datieren sind, einschlieBlich des Grabes von Căscioarele, bestătigen
die Datierung des Grabes von Focşani in clas I I I . Jh. u. Z.
Die wachsende Anzahl cler in den letzten Jahren in cler Moldau und in Muntenien ent­
deckten Grăber ermăglicht, einige Betrachtungen i.iber clas Verhăltnis zwischen cler ărtlichen
dakischen Bevălkerung und den Sarmaten. Die Fundverbreitung zeigt, daB clie Daker mit
Vorliebe clie Hi.igel- und Waldgebiete, die Sarmaten hingegen die Steppenzone bewohnten.
Der Umstancl, daB zweifellos sarmatische Grăber in den Rayons Galaţi, Făurei, Urziceni,
Călăraşi, Olteniţa zum Vorschein kamen, typisch dakische Grăber hingegen insbesonclere in clen
Hi.igelgebieten entdeckt wurden, ist gewiB kein bloBer Zufall. Immerhin bestand keine scharfe
Grenzlinie zwischen Daker und Sarmaten und es bestanden wechselseitige Durchdringungen.
Die Beri.ihrung zwischen Daker und Sarmaten und cleren gegenseitige Beeinflussung ist archăo­
logisch belegt.
Der Unterschied in cler Ausstattung cler sarmatischen Grăber und cler cler Tschernja­
chow-Sîntana-Kultur schlieBt cl ie Măglichkeit ihrer Gleichzeitigkeit aus, selbst wenn dafi.ir nur
die Rayons Călăraşi und Olteniţa als Beispiel herangezogen werden, wo mehrere Friedhăfe beider
Gruppen belegt sind. Diese haben nichts miteinander zu tun und kănnen demnach nicht aus cler
gleichen Zeit starr. men. Selbst wenn es sich erweisen sollte, daB einige sarmatische Grăber cler
Moldau und Munteniens aus dem IV. Jh. stammen, muB doch angenommen werden, daB sie
in der Hauptsache cler Tschernjachow-Sîntana-Kultur vorausgehen, es mag sein, daB es im Rahmen
dieser Kultur auch Sarmaten gegeben hat, doch kănnen wir sie, wenigstens nach dem gegenwăr­
tigen Stand cler Forschung, archăologisch nicht absondern. Eher konnte die Anwesenheit der
Sarmaten (Alanen) in Muntenien und in cler Moldau gegen Ende cler Gotenherrschaft und spăter
angenommen werden, die vielleicht noch vor dem Eindringen cler Hunnen hierherkamen, măgli­
cherweise jedoch auch von diesen mitgerissen wurden. Zu dieser Gruppe kănnten die Grăber
von Valea Lupului gehăren, die mit ziemlicher Sicherheit an clas Ende des IV., bzw. an den An­
fang des V. Jh. gesetzt wurden 28 • Gegenwărtig ist es schwierig, den genauen Zeitpunkt fi.ir clas
Eindringen cler Sarmaten in diese Gebiete, in denen sie sich als Hirten niederlieBen, anzugeben.
Fi.ir clas I I I . Jh. ist ihre Anwesenheit gesichert, doch ist es nicht ausgeschlossen, daB sie bereits
im I I . Jh. hier eindrangen. Es bestehen dafi.ir einige Hinweise, die jedoch noch i.iberpri.ift
werden mi.issen.
SEBASTIAN MORINTZ

28
Dinu Marin, a. a. O . , S. 7 9 - 8 1 .

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JI}IA.UE MA H3 30JIOTOH TIJIACTHHKH 3TIOXl1 TIEPECEJIEHH5I
HAPO.UOB, HAH.UEHHA5I B EYX3EHH

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566 A.UPHAH K . <t>JIOPECKY 6

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npaHCKHMH (capMaTCKHMn) nJieMeHaMn CTeneii CesepHoro H BocT01rnoro I I pnqepHOMOph.R ,
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He.uastto 11 . BepHep yKa3aJI , '-ITO ri;Hari;eMbI H 3 30JIOTOB nJiacTHHI< H , npome.uwHe .UJIH­
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13 o pacnpocTpa11eHHH 3THX AH3AeM CM . Joachim X I X/4-9.


Werner, yI<. CO'l . , Bl<JJ. 7 1 , I<apTa 6. 17 Hampei J6zsef, y1<. co'l „ B A E , pttc. 28-29.
u J . Harmata, B ArchHung, XXX I I , CTp . 1 07 ; J l . 18
Joachim Werner, y1< . co'l„ B , BHJI . 1 6/ 1 1 - 1 3 .
A . MauyJieBH'l, nozpe6em1e aapaapCla>lO KllJIJ!I 8 80C­ 19 TaM >He, llHJI . 52/ 1 , 2-4 ; BHJI . 53/ 1 0- 1 2 .
mO'lllOU Eapone, MocI<sa-J1e111111rpaA, 1 934, cTp. 32 11 20
c�1 . 11anpttMep : A.
Alfoldi, y1<. CO'l .
cJieA . , l.IHT. no .H . XapMaTa . 2 1 B CBRJH c JTHM 01.
N:indor Fettich, Der zweite
1 6 Nandor Fettich, yI<. CO'l . , CTp. 1 88 ; CM . S c hatz von Szilagysomlio, B ArchHung, V l l l , 1 93 2 ,
J. Harmata, yI<. CO'l . , CTp . 1 07. 011 m e , yI<. co1.1„ B ArchHung, XXXII, crp. 1 24 ;
18 A. Alfoldi, yI<. CO'l„ CTp . 34-35 li Bl<Jl. A . Alfoldi, yI<. co1.1„ B ArchHung, IX.

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7 .IIH A.IIEMA H3 30.ll O TOA nJIACTHHKH 3nOXH nEPECEJlEHHH HAPO.IIO B 567

E8ponhI , no V 8 . H . 3 . HaquHaH c 400 r. H . 3 . Ha orpoMHOM n pocTpaHCT8e OT cTeneH: Ka3ax­


cTaHa no cpenHero .UyHaH u Onepa 8He3anHo noH8JIHeTcH enttHbIH 1<yJihTYPHhIH 1<0MnJie1<c,
1< cner.vupu1<e 1<0Toporo OTHOCHTCH H .II HaneMbI , 8b1pa60TaHHbie no TeXHHKe « au cloisonne » .
obICTpoe pacnpocTpaHeHHe 3THX KYJihTYPHhIX 3JieMeHT08 8 CTOJib o6urnpHoM apeaJie TecHo C8H-
22 .
3aHo c 31<cnaHc11eH: ryHH08, .II OCTHraroll.leH: C8oero anoreH 8 nep8ou noJI08HHe V s . H . 3 .
B c8eTe 3Toro npennoJIO>KeHH H , c O.IIH OH cTopoHbI , H yqHTbIBaH CTHJIHCTH1<0-TunoJio­
r11qec1<ue aHaJiorHH H HX naTHp08KY' c .II p yroH: CTOpOHbI ' Mbl Cl<JIOHHeMCH I< naTHp08aHHIO .II H a­
neMbI H 3 Eyx3eHH V 8 . H . 3 . , B03MO>KHO, ero nep8ou noJI08HHOH . qTO 1<acaeTCH MoJI.II0 8bI , TO
Haxon1<a B Eyx3eHH HMeeT oco6oe 3HaqeHHe . HapH.IIY c OTI<pbITHHMH 8 KoHqernTH Ha IlpyTe H
8 PoMaHe 23, oHa H8JIHeTCH H080H HJIJIIOCTpaQHeii 3JieMeHTOB MaTepuaJibHOH KYJihTYPhI , xapa1<­
TepHbIX .IIJI H o6JiaCTH 1< 80CT01<y OT KapnaT 8 3noxy HarneCT8HH ryHH08 .

A.UPHAH K. <l> JI O PE CKY

22
Joachim Werner, y1< . co<i. , A, CTp . 6 1 -68, 90 H des migrations de peuples pres de Roman (Moldavie) ,
CJlei:t. B RIR, IV, 193„. CTp . 76 H CJICJ:I.
23 Vladimir Dumitrescu, Une tombe de l'epoque

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EIN GRAB AUS DEM V. JH. AUS CEPARI (TRANSSILVANIEN )

Das Grab, der Gegenstand der vorliegenden Untersuchung, wurde als Zufallsfund auf
dem Gebiete des Dorfes Cepari (Gemeinde Dumitra, Rayon Năsăud, Region Cluj) entdeckt ;
diese Ortschaft befindet sich auBerhalb des ehemaligen rămischen Daziens, etwa 1 5 -20 km nărdlich
der Linie der rămischen Grenzlager Căşei, Ilişua, Orheiul Bistriţei. Der von den Ortsansăssigen
« Cîrligate » genannte Fundort liegt siidwestlich des Dorfes innerhalb des durch die Abzweigung

der Wege von Cepari nach Tărpiu und Mintiu gebildeten Winkels (Abb. 1 und 2). Beim Ausheben
der Fundamente fiir ein Wohnhaus wurde das Grab am 2 2 . August 1958 zufăllig entdeckt.
Wăhrend der Arbeit schnitten die Arbeiter in 0,60---0 , 70 m Tiefe eine von der Farbe der
Oberflăche deutlich verschiedene, fette schwarze Schicht an, in der Tierknochen und Ton­
scherben lagen. Ohne diesem Umstand weiter Beachtung zu schenken, setzten die Bauleute ihre
Arbeit fort, bis ein menschliches Skelett zum Vorschein kam, neben dem folgende Gegenstănde
gefunden wurden : 1) ein Ring, 2) eine kleine Schnalle, 3) ein Armband, 4) eine Miinze,
sămtliche aus Gold (Abb. 3 und 4), sowie 5) einige dunkelrote Pasteperlen, die wahrend der
Bergung zerstărt wurden. Spuren eines Sarges oder andere Beigaben wurden nicht festgestellt.
Zur Ermittlung der Fundumstănde wurden in Cepari zwei Erkundigungen eingezogen :
einmal am 1 1 . Oktober 1 958 durch N. Someşan, Direktor des Museums von Năsăud, wobei die
meisten Einzelheiten der Entdeckung festgestellt wurden ; dann im Auftrag des lnstitutes for
Geschichte in Cluj, durch den Verfasser am 20. Oktober 1•
Auf Grund der bei den Findern am Fundort eingeholten Auskiinfte war es măglich, weitere
Einzelheiten iiber den Grabfund zu ermitteln, die seine Auswertung erleichtern. Das Skelett
lag in O, 70 m Tiefe gestreckt auf dem Riicken mit dem Kopf im W esten, die FiiBe nach Osten
gerichtet, die Arme parallel zum Kărper. Die Beigaben wurden an folgenden Kărperstellen gefun­
den : der Ring an einem Fingerglied der rechten Hand, die Schnalle neben der linken Hiifre, •

Armband und Miinzen zwischen der linken Hand und dem Becken, die Perlen in der Năhe des
Halses (Abb. 2). Das Skelett wurde weitgehend zerstărt, so daB nur einige Bruchsti.icke des

1 Wir danken auch auf diesem Wege Akademie· freundlicherweise zur Bearbeitung und Veroffentli·
mitglied C. Daicoviciu, cler uns den Fund von Cepari chung i.iberlief3.

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670 n. P R O T A S E 2

3
Schădels und der Langknochen geborgen werden
,,.
/ o 6 km
konnten, die zeigen, daB es sich um einen Erwachsenen
handelt. Es lag in der Mitte der W estwand der gegen
Si.iden gelegenen Stube des Hauses (Abb.2).
Im ausgehobenen Erdreich wurden Tierknochen
f vermengt mit den Skelettknochen des Bestatteten
I

I geborgen, sowie stark beschădigte grobgearbeitete


'
\ unverzierte ziegelrot-gelbliche Scherben, die alle von
_ _ 0 Minfiu I
.... einem einzigen GefăB stammen, das in 1 m Entfernung
...... I
-.r
I
--" I
( rechts neben dem Grabe unversehrt gefunden worden
I
war. Das henkellose, handgearbeitete GefăB, das von
I
I den Findern zerschlagen wurde, um seinen Inhalt zu
I
I untersuchen, enthielt nur schwarze Erde. Es wurde
\ 0 , 1 5 m hoher als das Skelett gefunden. Der Abstand
\
\ und Hăhenunterschied des GefaBes gegeni.iber dem
l
I. Skelett weisen darauf hin, daB es mit dem Grabe
nichts zu tun hat, was die bronzezeitliche Machart
der Scherben bestătigt. Im i.ibrigen mi.issen das GefaB
und die Tierknochen der bereits vor lăngerer Zeit
Abb. I . - Lageplan des Fundortes
in « Cîrligate »2 festgestellten bronzezeitlichen Siedlung
angehăren, wo auf einer grăBeren Oberfl.ăche Oe-
faBscherben derselben Machart und gebrannter Hi.ittenlehm beobachtet wurden.
Das Grabinventar (Abb. 3-4) besteht, abgesehen von den erwăhnten Perlen, aus den
nachstehend beschriebenen Sti.icken, sămtliche aus Gold und mit einem Gesamtgewicht von 4 1 ,09 g :
1 . Unverzierter Ring, durch
H ămmern bearbeitet (Abb. 3/3 und
4/3). Die ebene, ovale Ringplatte nacll Ui'nfit.1
besitzt keine Vertiefung fur die Fassung
eines Edelsteines und ist 1 2 mm lang
« l?Îlvl /'fare »
und 6 mm breit. I nnendurchmesser
des Ringes 19 mm, Aussendurch-
messer 23 mm, Dicke 2 mm, Ge-
wicht 8,85 g.
2. Schnalle, die aus einer
N
Schnallenplatte und dem Bi.igel besteht

1
(Abb. 3/4 und 4/1 ). Die Schnallen­
platte von 22 X 4 7 mm GrăBe und
ovaler Form besteht aus 2 i.ibereinan­
dergelegten di.innen Platten, die durch
zwei Streifen mit dem Bi.igel verbunden
sind. Zwischen diesen Streifen befindet Abb. 2. - Lageplan des Grabes und seiner Beigaben :
sich die Befestigungsstelle des Schnal- I , Ring ; 2, Schnalle ; 3, Armband ; 4, Mtinze ; 5 , Perlen.
lendorns, der verlorengegangen ist.
Die beiden Lagen der Schnallenplatte waren durch zwei, gleicherweise fehlende symmetrisch gegen
den Rand hin angeordnete kleine Nieten miteinander verbunden, die gleichzeitig die Schnalle
2 I. Marţian, în A E , XXI I I , 1 903, S. 286 ; M . 1 942, S. 5 7 , N r . 32.
Roska, în Erdely regfri;eti repertoriuma, I, Cluj,

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3 E I X C R A B A l" S D L \! V. J l l. 571

an den Gi.irtel befestigten. Innendurchmesser des Schnallenbi.igels 1 6 mm, AuBendurchmesser


20 mm, Dicke in cler Mitte 2,8 mm, Gewicht cler Schnalle 7,42 g.
3. Unverzierter Armreif mit leicht verdickten Enden und rundem Querschnitt, von den
Findern gewaltsam verbogen und in zwei Sti.icke zerbrochen (Abb. 3 /2 und Abb. 4/2). Gesamtlănge
1 1 2 mm, Dicke in cler Mitte 2, 7 mm, an den Enden 4 , 5 mm. GroBes Bruchsti.ick : Lănge
75 mm, Gewicht 1 2 ,63 g, kleines Bruchsti.ick : Lănge 37 mm, Gewicht 7,73 g.
4. Qoldmunze (solidus) des Kaisers Theodosius II (408-450) (Abb. 3 / 1 ) .
Vorderseite : D N THEODO S IVS PF AVG - Brustbild des Kaisers Theodosius I I von
vom, in militărischer Tracht, mit Helm, h ălt auf cler rechten Schulter eine Lanze, in cler linken
Hand einen Schild, auf dem ein Reiter i.iber einen zu Boden geworfenen Feind reitet.
Ruckseite: VOT XXX MVLT XXXXS. - Frauengestalt mit Helm, Konstantinopel (Rom ?),
sitzt nach links gerichtet, hălt in cler rechten Hand eine Weltkugel mit Kreuz dari.iber, in cler Linken
ein Szepter ; neben cler Gestalt ein Schild ; im Vordergrund ein Stern ; in cler Exergue CONOB.
Durchmesser 26 mm, Gewicht 4,46 g. Erhaltungszustand : sehr gut.
Die Gegenstănde des Grabinventars von Cepari wurden von Eugen Stoicovici, Professor
am Lehrstuhl fi.ir Mineralogie cler Fakultăt fi.ir Naturwissenschaft und Geographie cler « Babeş­
Bolyai » Universităt in Cluj untersucht. Die Analyse ergab fi.ir clas spezifische Gewicht und den
Feingehalt des Goldes die in cler nachstehenden Tabelle angefi.ihrten Zahlen :

Spezifisches
Spezifi- Feinge- Feinge-
Gewicht des
Gegenstand sches halt i n halt i n Anmerkung
%
geschmie-
Gewicht Karaten
deten Goldes

Mi.inze des Kaisers Theodosius I I . * Der geringere


(408-450) 19,4 1 9, 43 24 99, 6 Feingehalt ist
Ring (8, 85 g) 1 9, 2 „ „ 99, 2 * erklărt durch
Schnalle ( 7, 42 g) 1 9, 2 „ „ 99, 2 * die wăhrend cler
GroBer Tei i des Armringes ( 1 2, 63 g) 1 9, 4 „ „ 99,6 primitiven Bear-
Kleiner Teii des Armringes ( 7, 73 g ) 1 9, 4 „ „ „ beitung mitver-
arbeiteten Ver-
I unreinigungen
Gesamtgewicht cler Gegenstănde: 4 1 . 09 g

Die Analyse ergibt, daB sămtliche Gegenstănde einheitliche Zusammensetzung aufweisen


und aus Gold von sehr hohem Feingehalt, durch mechanische Bearbeitung mit dem Hammer
ader in cler Presse (Mi.inze) hergestellt wurden und deswegen den hăchsten Dichtegrad erreichen.
Es wird ausdri.icklich darauf hingewiesen, daB Gold von dem Feingehalt cler untersuchten Gegen­
stănde nicht in Bergwerken bzw. Goldadern, sondern ausschlieBlich als Rohgold, insbesondere
in Schwemmsand vorkommt. In cler Rumănischen Volksrepublik gibt es, namentlich in Trans­
silvanien, zahlreiche Wasserlăufe mit goldhaltigem Sand, von diesen fi.ihrt jedoch nur d ie Valea
Pianului im Sebeş-Gebirge goldhaltigen Sand von dem gleichen Feingehalt, wie cler cler Beigaben
des Grabes von Cepari.
Die Beigaben, insbesondere die Schmucksachen (Ring, Perlen, Armreif) zeigen, daB in
dem Grab eine Frau bestattet war, die nach den beinahe ausschlieBlich goldenen Beigaben zu
schlieBen, cler begi.iterten sozialen Schicht angehărt haben muB .
. Die Analogien fi.ir den Armreif und die Schnalle von Cepari kommen in Grăbern und
Verwahrfunden in einem ausgedehnten Gebiet vor, clas sich von cler Wolga bis an den Rhein
erstreckt. Der Ring, cler keine kennzeichnende Merkmale aufweist, kann <labei unberi.icksichtigt

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572 ll. P HOTA S E 4

bleiben. Der Armring mit verdickten Enden aus Gold oder Silber, stellt einen allgemein verbrei­
teten Typus dar, innerhalb dessen massivere Exemplare mit stărker verdickten Enden von anderen,
diinneren, mit weniger verdickten Enden zu unterscheiden sind. Diese Reifen sind hăchstwahr­
scheinlich aus spătrămischen Formen herzuleiten und weisen eine sehr lange Lebensdauer auf.
Um clas Jahr 300 ist dieser Typus bereits voll ausgebildet, wie aus den Funden von Ostroviany 3
in cler Slowakei (mit einer Goldmiinze von Etruscilla), Sackrau 4 und Alba Iulia 6 (in
spătrămischen Grăbern) hervorgeht und hălt sich bis in clas VII. Jh„ wo er in Grăbern cler
Ukraine 6 und in denen cler Awarenzeit in Transsilvanie n noch verwendet wird. Als vollkommene
oder sehr nahestehende Entsprechungen fi.ir den Armreif von Cepari kănnen unter anderen die
Exemplare von Kertsch 7 (Krim), Smolin 8 (Măhren), Moigrad 9 und Apahida 10 (Transsilvanien),
M ezobereny 11 und Beregszasz 12 (Ungarische Volksrepublik), Atzgersdorf 1 3 , Laa an cler Thaya 14
(Osterreich), Wolfsheim am Rhein 16 und andere angefi.ihrt werden 16• lnnerhalb des erwăhnten
geographischen Bereiches erscheint sehr hăufig auch cler Schnallentypus aus dem Grabe von Cepari,
dessen zeitliche Einordnung, zum Unterschiede von cler des Armringcs, im allgemeinen die Grenze
des V. Jh. nicht i.iberschreitet. Gegeni.iber den Schnallen cler Tschernjachow-Kultur des IV. Jh„
bei denen cler UmriB cler Schnallenplatte eher kreisrund ist, ist unsere Schnalle mit breiterer
Platte von ovalem UmriB fortgeschrittener. Dieser Typus entwickelt sich im VI. und VII. Jh.
weiter, wobei er massiver wird und die Dornbefestigung sich schildformig erweitert. Schnallen
ăhnlicher oder gleichartiger Form sind aus Musljumowo po Kama-Wolga 17, Timoschewskaja
Stanitza im Kuban 18, aus cler Dnepr-Gegend 19, Kertsch 20, Moigrad 21 und Apahida 22, Mezo­
bereny 23, Szeged-Nagyszeksos 24, Nemetker 26, Nord-O sterreich 28 und cler Rheingegend bekannt 27•
Die Mi.inze des Kaisers Theodosius II (408-450) 28, die auf Grund cler vorliegenden
Zusamrnenstellungen nicht năher bestirnmt werden kann, da in ihrer Legende Anhaltspunkte
fi.ir eine genaucre Datierung fehlen, sichert clic Zeitstellung des Grabes in das V. Jh„ hochstwahr-

3 Const. C. Diculescu, in Mannus-Bibliothek, 1 6 O. Kleemans Arbeit, Die Kolbenarmringe i n


3 - 4, 1 923, s . 5 . den Kulturbeziehungen der V iilkerwanderungszeit,
4 R. Forrer, Reallexicon d. pră h. klass. u . friih ­ in Jahresschrift for mitteldeutsche Vorgeschichte,
c hristl. Altertiimer, Berlin-Stuttgart, 1 907, S . 666, Tf. 184. 1 95 1 , S. 1 02 - 1 5 3 , lag uns nicht vor.
5 K . Horedt, Untersuchungen zur Frii hgeschi c ht e 17 B. Posta, Zichy Jeno grof harmadik asziai
Siebenbiirgens, Bukarest, 1 95 8 , S. 64, A b b . 1 9, N r . 9 . 11tazasa, IV, Budapest-Leipzig, 1 905, S. 3 7 5 - 382
6 B . A. Rybakow, in S A , XVII, 1 95 3 , S. 65. und Abb. 223, Nr. 3 und 5 ; N. Fettich, a. a . O„
7 N. Fettich, in ArchHung, XXX II, ! 95 3 , Tf. 1 9, Nr. 2 - 4 ; J . Werner, a. a. O„ Tf. 59, Nr. 2 - 5 .
Tf. 2 0 , Nr. 6 ; J. Werner, Beitrăge zur Archdologie des 18 B. Posta, a. a. O„ S. 382ff ; Abb. 223, Nr. 3 - 4.
Attila-Reic hes, Munchen, 1 956, Tf. 1 5 , Nr. 2 . 19 E. A. Symonowitsch, in SA, XXIV, 1 95 5 ,
8 B. Svoboda, in Pamâtky archeologicke, XLVIII, S. 282 - 3 1 6, Abb. 1 3 , Nr. 6 und S. 300, Abb. 4, Nr. 3 .
1 95 7 , S. 465, Abb. 2, Nr. 1 2. �0 J . Werner, a. a. O „ Tf. ! 5 , Nr. 1 3 u n d 1 7 .
9 N. Fettich, a. a. O„ S. 59 und 1 6 1 , Tf. 46, 21 N . Fettich, a . a. O „ Tf. XLI, Nr. I a (hier
Nr. 1 - 2 . jedoch mit viereckiger Schnallenplatte).
1 0 H. Finâly, in AE, I X , 1 889, S. 3 1 2 , N r . 4 und 22 Ebenda, Tf. XXVII, Nr. 6- 7.
S. 3 1 3 , Tf, 4 ; J . Hampei, Altertiimer, III, Tf. 3 5 ; 23 Ebenda, Tf. XXIX, Nr. 4 - 5 .

N. Fettich, a. a. O„ S. 44 und 1 4 7 , Tf. 22, Nr. 4. 24 Ebenda, Tf. I, Nr. 4 und 8.


11 F. Pulszky, in AE, V, 1885, S . 1 0 1 , Nr. 5 ; N. 25 I. Kovrig, in ActaArch, X, 1 959, 3 - 4, S. 2 1 9,
Fettich, a. a. O„ S. 47 - 49 und 1 50 - 1 5 2 , Tf. 28 Nr. 1 1 - l la.
28
und 29, Nr. 8. J . Werner, a. a. O„ Tf. X, Nr. 8- 1 1 .
12 A . Alfoldi, in ArchHung, IX, 1 932, S. 49, 27 Ebenda, Tf. 58 (Wolfsheim Nr. 4).
28
Abb. 1 4 . Milnzen Theodosius II wurden in dem Karpa·
13 J . Werner, a. a. O., Tf. 6, Nr. 3. tenbecken verhăltnismăBig selten geborgen. Fur die
u Ebenda, Tf. 9, Nr. 6- 7 . Donaugebiete s. L. Huszâr, in ActaArch, V, I - 2,
1 5 N. Fettich, a. a. O„ S. 5 1 - 53 und 1 5 4 - 1 5 7 , S. 65 - 104, bzw. for Transsilvanien K. Horedt,
Tf. 26, Nr. 2 ; J . Werner, a . a. O„ Tf. 4, Nr. 6 und Contribuţii la istoria Transilvaniei în sec. IV - XIII,
Tf. 58 (Wolfsheim, Nr. 7 ). Bukarest 1 958, S. 1 7 , hiezu kommt noch ein in Răs·

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5î3

scheinlich in die Zeit um das Jahr 450. Die iibrigen Gegenstande des Grabinventars stehen mit
diesem Ansatz nicht in Widerspruch.
Die genaue ethnische Zuweisung des Grabes von Cepari bereitet Schwierigkeiten, da die
Beigaben nichts Kennzeichnendes aufweisen und andere diesbeziigliche sichere Hinweise fehlen.
Auf die Frage, ob dieses Grab den germanischen Vălkerschaften Transsilvaniens der Hunnenzeit
angehărt oder ob es die O berreste einer einheimischen Frau enthalt, welche diese in der damaligen
Zeit auf einem groBen Gebietsteil Europas allgemein verwendeten Schmuckstiicke trug, kann keine
eindeutige Antwort erteilt werden. Im iibrigen erkennen die Untersuchungen der letzten Zeit
fast einstimmig die Schwierigkeiten an, die ethnische Zugehărigkeit von Bodenfunden aus der
Hunnenzeit mit Sicherheit festzustellen. Diese ist auf die Sparlichkeit des bestehenden Fundma­
terials, das erst recht oft aus Einzel- oder unvollstandigen Funden stammt und insbesondere
auf die ungleichmaBige Zusammensetzung der damals im Karpatenbecken und im mitteleuropai­
schen Raum siedelnden Bevălkerungen zuriickzufohren 29• Reiche Grabausstattungen mit Gegen­
standen aus Edelmetallen bilden einen bezeichnenden Zug der hunnischen Zeit. Sie miissen im
allgemeinen der begiiterten, fohrenden Schicht der im Rahmen des ausgedehnten Hunnenreiches
unterworfenen oder verbiindeten Vălkerschaften zugewiesen werden, ohne kennzeichnend ethni­
sche Ziige aufzuweisen.
Die ost-westliche Ausrichtung des Grabes mit dem Blick nach Osten ist for den christli­
chen Charakter und damit mittelbar for die ethnische Zugehărigkeit der Bestatteten nicht ausschlag­
gebend, da diese Ausrichtung einer allgemeinen O bung entsprach, die sowohl bei den zum Chri­
stentum iibergetretenen Vălkerschaften, als auch bei den noch heidnischen Stammen verbreitet war30•
Die ost-westliche Orientierung stellt in Transsilvanien eine auf das Graberfeld von Sîntana de
Mureş folgende spatere Entwicklungsstufe dar, da dort die iiberwaltigende Mehrzahl der Graber
nord-siidlich ausgerichtet ist. Im iibrigen scheint es, daB die Ost-West-Ausrichtung der Graber
auf die Nord-Si.id-Orientierung folgt und im Karpatengebiet im V. Jh. zur allgemeinen Verbrei­
tung gelangt, eine Ers:heinung, hinter der sich auch gewisse Merkmale ethnischer Natur verbergen
kănnten 31•
Die Gewohnheit, eine Miinze in das Grab zu legen, die im allgemeinen for die griechisch­
rămische W elt 32 kennzeichnend ist, kănnte einen Hinweis darstellen, daB der Bestattete der
bodenstandigen Bevălkerung angehărt, wenn dieser nicht auch mit oder ohne O bernahme seiner
urspriinglichen Bedeutung, von verschiedenen wandernden Volkerschaften auBerhalb des rămisch­
byzantinischen Reiches iibernommen worden ware. Sicher ist, daB in der Vălkerwanderungszeit
in Mittel- und in Siidosteuropa zahlreiche Graber mit Miinzbeigaben und verschiedenartiger
ethnischer Zugehărigkeit vorkommen 33•
Die Analyse des Feingehaltes des Metalls zeigt, daB das Gold der Grabausstattung nicht
aus Bergwerken, sondern aus goldfohrendem Schwemmsand mit sehr groBer Reinheit des Goldes
(24 Karat) gewonnen wurde ; mit Ausnahme der Valea Pianului im Sebeş-Gebirge fehlt derartiger

cruci, Rayon Gherla, gefundenes Exemplar (solidus) fur diese Frage). O ber die Hunnen în Transsilvanien
(!. Winkler, în SCN, II, 1 958, S. 1 40). Beztiglich s. C. Daicoviciu, La Transsylvanie dans l 'antiquite,
einiger Probleme des Mi.inzumlaufes auf dem Gebiete Bukarest, 1 94 5 , S. 203ff.
cler ehemaligen romischen Provinz Dazien von Aurelian 30 Vgl. Cabrol - Leclercq, Dict. d'arch. c hret. et
bis în clas IV. Jh. ; s. auch M. Macrea în AISC, III, de liturgi e, XI, Kol. 1 56 1 - 1 562 (mobilier funeraire) .
1 936 - 1 940, S. 295 - 305, sowie die neuere Arbeit 31 I. Kovrig, n. a. O . , S. 2 1 2 - 2 1 5 und insbeson·
liber den Mtinzumlauf în Transsilvanien von Aurelian ders S. 2 1 6.
bis 450 von K. Horedt, în Contribuţii . . . , S. 1 1 - 40. 32 K. Zeuss, în 3 1 BerRGK, S. 86.
29 l. Harmatta, în ArchHung, XXXII, 1 9 5 3, 33 J. Werner, Munzdatierte austrasische Qrabfun·
S. 1 03 - 1 1 2 ; N. Fettich, a. a. O., J . Werner, a. a . O. ; de, Berlin-Leipzig, 1 935 ; L. Huszar, a. a. O . , und
I. Kovrig, a. a. O., S. 2 1 l ff. (mit Schriftenhinweis K. Horedt, Contribuţii . . . , S. 1 1 - 40.

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574 D . P ROTA SE 6

Schwemmsand in den transsilvanischen Wasserlăufen. Diese Feststellung wiirde auf andere Gegen­
den, etwa den Balkan oder den Nahen Osten als Ursprungsstătte des Goldes aus dem Grabe von
Cepari hinweisen. Der gleiche Feingehalt sowohl bei cler in Konstantinopel geprăgten Miinze,
als auch bei den L. brigen, durch Schmieden gearbeiteten Stiicken rechtfertigt die Vermutung,
dal3 die Gegenstănde aus eingeschmol­
zenen Miinzen hergestellt wurden 34
und zwar nicht in gri:il3eren Werk­
stătten, sondern wie aus ihrem primi­
tiven Geprăge hervorgeht, von weniger
fachkundigen, wandernden Hand­
.
werkern. Trifft diese Feststellung zu,
.
dann mul3 angenommen werden, dal3
die betreffenden Miinzen nicht auf
dem Wege iiblicher Handelsbeziehun­
gen hierher gelangten, sondern eher
durch Pliinderungsziige, die von
wandernden, aber militărisch schlag­
Abb. 3 . - Goldgegenstănde der Grabausstattung. krăftigen Stămmen in clas byzanti­
nische Reich unternommen wurden.
Die U marbeitung cler Miinzen in Schmuckgegenstănde zeigt unter anderem, dal3 ihre Besitzer sie
nicht wegen ihres Miinzwertes sondern lediglich als Edelmetallreserve schătzten.
Inwieweit clas fragliche Grab eine Einzelbestattung war oder zu einem gri:il3eren Grăber­
feld gehi:irt, ki:innen erst iiberpriifende Nachgrabungen erweisen, die auch mit gri:il3erer Wahrschein­
lichkeit feststellen ki:innen, ob das Grab oder cler Friedhof ( ?) etwa der aul3erhalb cler Provinz
Dazien verbliebenen bodenstăndigen Bevi:ilkerung dieser Gegend angehi:irte oder nicht. Der
Umstand, dal3 cler Fundort abseits cler gri:il3eren Verbindungswege jener Zeit liegt, ki:innte
einen Hinweis in diesem Sinne darstellen.
Abgesehen von cler Frage seiner ethnischen Zuweisung ist cler Fund von Cepari auch von
einem anderen Gesichtspunkt aus von Interesse. Gegenwărtig sind aus dem unmittelbar auf die
Preisgabe Daziens durch die Ramer folgenden
Zeitraum ( I I I . - IV. Jh. ) i n Transsilvanien in grol3er
Anzahl Bodenfunde geborgen worden durch die �
clas historische Bild dieser Gebiete ziemlich deut­

.„.„•. � o
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.
.
...
lich umrissen werden kann. Demgegeniiber sind .
·'·"
derartige Funde aus cler Zeit von dem Eindringen
cler Hunnen (3 75) bis zum Ende des V. Jh. .„ 1 ' .
J
unvergleichlich spărlicher. Dieser U mstand ki:innte
auf den ersten Blick den Eindruck einer Unter- Abb. 4. -
Goldgegenstă nde der Grabausstattung.
brechung zwischen cler fortlebenden materiellen
Kultur cler Antike und den Anfăngen cler eigentlichen vorfeudalen Kultur hervorrufen. In Trans­
silvanien sind aus dem V. Jh. einige Grăber mit reichem Grabinventar aus Edelmetall bekannt,
wie etwa die Grăber von Velţ 35 (Rayon Tîrnăveni), Apahida 36 (Cluj) und Valea lui Mihai 37

34 Die Anregung fi.ir diesen Gedanken verdanken 35 Gy. Uszl6, in Kozlemenyek, Cluj. I , 1 94 1 ,
wir Akade miemitglied C. Daicoviciu. Die gleiche S . 2 4 - 27 ; C . Daicoviciu, Siebenbiirgen i m Altertum,
Erscheinung ist tibrigens auch bei getisch-dakischen Bukarest, 1 943, Abb. 3 1 .
Silberschătzen festzustellen (C. Preda in SCIV, V I I I, 38 Ebenda, S . 4 7 9, Nr. 8 .
1 - 4. 1 95 7 , s. 1 13 - 1 24). 3 7 M . Roska, in A ISC, I , 1 92 8 - 1 93 2 , S . 69 - 7 2 .

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7 576

(Rayon Marghita). Hiezu kommen noch einige Einzelfunde, wie etwa die Fibel mit halbkreisfor­
migem Kopf von Alba Iulia 38 und der bekannte Schatzfund von Moigrad 39 (Rayon Zalău). Das
spărliche Vorkommen von Bodenfunden aus dem V. Jh. im Vergleich mit denen aus dem vorher­
gehenden und dem nachfolgenden Jahrhundert, ist unseres Erachtens nur vorlăufig und diirfte
auf die noch unzureichenden Untersuchungen und die nicht immer befriedigende Zeitbestimmung
der bereits bekannten Funde zuriickzufiihren sein. Die archăologischen Funde aus diesem Jahr­
hundert nehmen mit der Zeit stăndig zu, wofiir auch eben das Grab von Cepari einen Beweis
darstellt und werden sich ohne Zweifel, bei einer Verstărkung der Nachforschungen noch weiter
vermehren. ln Verbindung mit dem gegenwărtig noch spărlichen Kulturgut Transsilvaniens im
V. Jh., soli eine Erscheinung erwăhnt werden, die nicht bedeutungslos ist. Auf dem Gebiete des
ehemaligen westrămischen Reiches, in Frankreich und Siiddeutschland, in Belgien und England,
in Gebieten mit alter und starker rămischer Tradition, ist gerade im V. Jh. ein Hiatus in der mate­
riellen Kultur zu bemerken : Siedlungen, Friedhăfe, Gerăte, Gebrauchsgegenstănde, Schmuck­
sachen usw. sind archăologisch nicht faBbar 40• Trotz alledem ist die Anwesenheit der dortigen
bodenstăndigen Bevălkerung in dem betreffenden Zeitabschnitt unbestreitbar, da sie durch schrift­
liche Quellen unwiderlegbar bewiesen wird. Es erscheint noch verfriiht und unsicher, die relative
Seltenheit der Bodenfunde in Transsilvanien im V. Jh. und den entsprechenden Hiatus in den
angefiihrten Gebieten des ehemaligen westrămischen Reiches, als ăhnliche oder gleichartige Erschei­
nungen miteinander zu vergleichen. Hingegen ist unseres Erachtens die erwăhnte Lage in den
westlichen Gebieten des ehemaligen rămischen Reiches ein sprechender Beweis, der auch for
die Gebiete des alten Daziens gilt, daB das Fehlen oder die voriibergehende Seltenheit der Boden­
funde kejneswegs auch das Fehlen einer bodenstăndigen Bevălkerung bedeutet.
Durch die Eingliederung in eine umfassendere Fragestellung gewinnt der durch die Miinze
Theodosius I I , sicher um die Mitte des V. Jh. datierte Fund von Cepari hăheres lnteresse auch
durch die Tatsache, daB er das spărliche archăologische Material aus der Hunnenzeit in Trans­
silvanien und im Karpatenbecken bereichert.

D. PROTASE

38 K. Horedc, in SCIV, V, 3 - 4, 1 954, S. 490, 40 J. Dhoudc, S. J. De Lase ec P. Hombert, L'anr i ­


Abb. I , Nr. 4. quite classique, XVII, 1 958, S. 1 3 3 - 1 56. Den Hin·
38 N. Feccich, a . a . O„ S. 56 - 64 und 1 6 1 - 1 70, weis verdanken wir K. Horedt.
Tf. 4 1 - 54.

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LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES
DANS LA REPUBLIQUE POPULAIRE ROUMAINE EN 1 959

Pour foire connaître a nas lecteurs l'activite archeologique qui s'est deroulee a travers
le pays, nous publions, cornrne nous l'avons dej a fait pour les trois dernieres annees, la liste des
localites ou ont ete effectuees des recherches de ce genre, en indiquant pour chacune l'epoque a
laquelle appartiennent Ies decouvertes et Ies principaux resultats obtenus. Lorsque l 'on a trouve
au rnerne endroit des restes appartenant a des epoques differentes, la localite est mentionnee
au chapitre pour lequel Ies recherches avaient ete entreprises initialernent. Si l 'institution qui
a execute Ies recherches n'est pas citee, cela signifie qu'elles ont ete entreprises par l ' Institut
d'Archeologie de !'Academie de la R.P.R. (en precisant toutefois, le cas echeant, les travaux
executes en collaboration avec une autre institution).
Chaque localite est notee sur la carte ci-jointe avec le numero d'ordre du present compte
rendu. Les rapports somrnaires des fouilles de 1959 seront publies dans « Materiale şi cercetări
arheologice », val. V I I I.

I. RECHERCHES SUR LA COMMUNE PRIMITIVE AVANT L'EPOQUE DACE

1 . Rîşnov (region de Braşov). Un sondage a ete pratique dans la grotte de


« Gura Cheii ». On y a decouvert trois etapes d'habitat paleolithique : mousterien superieur,
aurignacien rnoyen et kostenkien. On a trouve dans Ies depâts postpaleolithiques des foyers
datant de l'âge du bronze et de la derniere periode de l'epoque feodale (en collaboration avec
le Musee de la reg. de Braşov).
2. lvfoeciul de ]os (reg. de Braşov). Les fouilles ont continue dans la vallee de la Coacăza.
On y a decele de faibles traces d'habitat datant du paleolithique moyen et superieur (en colla­
boration avec le Centre d'anthropologie de !'Academie de la R.P.R.).
3. Tincova (commune de Sacul, district de Caransebeş, reg. de Banat). On y a trouve
Ies restes d 'un etablissement paleolithique datant de l'aurignacien moyen (en collaboration avec
le Musee du district de Lugoj }.

37 c. I I05

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I>. l'f ll' E SC I '

4. Mal ul Roşu --- Giurgiu. Des fouilles systematiques ont confirme l'hypothese de l'exis­
tence d'ateliers paleolithiques appartenant a l'aurignacien moyen (en collaboration avec le Musee
du district de Giurgiu).
5 . Buda (district de Buhuşi, reg. de Bacău). On y a decouvert un etablissement datant
du kostenkien moyen (en collaboration avec le Musee regional de Bacău).
6. Poiana Roman (comm. de Lapoş, district de Mizil, reg. de Ploieşti). Decouverte d'un
grand atelier appartenant a l'aurignacien local (en collaboration avec le Musee d'histoire de Ploieşti).
7. Gilma (comm. de Sita Buzăului, district de Tg. Secuesc, reg. de Braşov). L'« atelier »
epipaleolithique decouvert vaiei deux ans a fait l'objet de nouvelles fouilles.
8. Oradea. Le quartier de Salca a livre un fond de cabane appartenant a la civilisation
de la Tisa, des sepultures hallstattiennes dans des urnes, des tombes daces a incineration (I<'-IIe
siecles de natre ere) et un crematoire dace (Institut d'histoire de Cluj et Musee regional
d'Oradea).
9. Techirghiol (reg. de Dobrogea). On a fait des fouilles dans une station neolithique
du type Baia-Hamangia ou l'on a identifie deux niveaux d'habitat et une couche datant de l 'epoque
romaine (en collaboration avec le Musee regional de Constanţa).
10. Vădastra (district de Corabia, reg. d'Oltenia). On a continue Ies fouilles dans la
station a plusieurs couches, situee au lieu dit « Dealul Cişmelei », appartenant surtout a la civi­
lisation neolithique du type Vădastra . On y a decouvert un abondant materiei ceramique et quel­
ques outils en silex, en pierre et en os.
1 1 . Ocna Sibiului (district de Sibiu, reg. de Braşov). Sondage au lieu dit « Faţa Vacilor »
d'une station neolithique datant de la civilisation de la ceramique peinte du type Petreşti. On y
a decouvert une sepulture a inhumation renfermant un squelette replie sur lui-merne (Musee
Brukenthal de Sibiu).
1 2 . Slatina (reg. d'Argeş). On a pratique des fouilles dans un etablissement du type
Vădastra, dans un « tell » appartenant a la civilisation de Sălcuţa et dans une station de l'âge du
bronze (civilisation de Verbicioara) (en collaboration avec le M usee du district de Slatina).
1 3 . Teiu (district de Costeşti, reg. d'Argeş). Les recherches ont porte sur un « tell »
du type Gumelniţa situe dans la vallee du ruisseau Mozacu, a environ 500 rn de distance du
village (en collaboration avec le Musee regional de Piteşti).
14. Vărăşti (district d'Olteniţa, reg. de Bucarest). On a poursuivi Ies fouilles et decou­
vert 13 tombes a inhurnation appartenant a la civ ilisation neolithique du type de Gumelniţa,
ainsi qu'une sepulture neolithique dans l'etablissement de Boian. On est parvenu egalement a
identifier une couche de civilisation remontant au comrnencement de la phase Bol intineanu
(en collaboration avec le Centre d'anthropologie de I' Academie de la R.P.R.).
1 5 . Luncaviţa (district de Măcin, reg. de Dobrogea). Des fouilles ont ete pratiquees
au lieu dit « Cetăţuie », dans un « tell » appartenant a la civilisation neolithique du type Gumel­
niţa. La couche de civilisation a une epaisseur de 3 m 70. Au meme endroit se trouve une necropole
de la seconde moitie du XVI I I" siecle (en collaboration avec le Musee du district de Tulcea).
16. Truşeşti (reg. de Suceava). Les fouilles ont continue dans l'etablissement neoli­
thique du type Cucuteni A, situe sur l'eminence dite « Ţuguieta ». On y a fouille 2700 m2, ce qui
a permis de degager huit habitations et deux annexes, ainsi que 13 fosses contenant des restes
menagers, dont 1 1 Cucuteni A, une Cucuteni B et une hallstattienne (Musee d'histoire de la
Moldavie).
1 7 . Tîrpeşti (district de Tg. Neamţ, reg. de Bacău). On a fait des fouilles dans une
station ayant dure du protocucutenic n jusqu' a la phase Cucuteni B (en collaboration avec le
Musee du district de Tg. Neamţ).

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18. Traian (district de Buhuşi, reg. de Bacău). On a continue Ies travaux sur la colline
dite « Dealul Fîntîn.i lor » , ou on a fouille environ 1 OOO m2• On y a decouvert le second vallum
de defense des stations et Ies restes de plusieurs habitations. Sous la couche Cucuteni A-B est
apparu un niveau riche en ceramique rubanee. Au lieu dit « Dealul Viei » on a decouvert de nom­
hreuses pieces appartenant a la couche de civilisation de Zăneşti (precucutenien I).
19. Cernavoda (reg. de Dobrogea). L'annee 1959 a vu la continuation des fouilles
entreprises dans l'etablissement situe sur la hauteur proche de la ville et datant de la periode de
transition du neolithique a l 'âge du bronze, ainsi que de la premiere periode de l'âge du bronze.
On a decouvert deux fosses de defense et on a recueilli de nouvelles donnees pour la chrono­
logie de la civilisation de Cernavoda.
20. Smeeni (district de Buzău, reg. de Ploieşti). Dans un tumulus situe a environ 200 m
du village, on a trouve plusieurs tombes a acre datant du debut de l'âge du bronze, ainsi que
quelques tombes sarmates (en collaboration avec le Musee d'histoire de Ploieşti).
2 1 . Cuciulata (district de Rupea, reg. de Braşov). On a continue Ies fouilles commencees
en 1958 dans la station du type Schneckenberg datant de l 'âge du bronze, ce qui a permis de con­
firmer derechef l'existence de deux niveaux d'habitat. On y a egalement decouvert des vestiges
daces sporadiques.
22. M îndrişca (district d'Adjud, reg. de Bacău). On a travaille dans une station contenant
une couche precucuteni I I et une couche Monteoru de l 'âge du bronze (en collaboration avec
le Musee regional de Bacău).
23. Bogdăneşti (district de Tg. Ocna, reg. de Bacău). On a fait des fouilles dans l'etablis­
sement de l'âge du bronze, du type Monteoru (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee
archeologique regional de Piatra Nea:nţ).
24. Costişa (district de Buhuşi, reg. de Bacău). Fouilles dans un etablissement ou, au-des­
sus de deux niveaux neolithiques, on a trouve plusieurs niveaux datant de l'âge du bronze (civi­
lisation de Monteoru) (en collaboration avec le Musee archeologique regional de Piatra Neamţ).
25. Otomani (district de Marghita, reg. de Crişana). On a fait des fouilles dans Ies stations
dej a connues et appartenant a la civilisation d'Otomani, situees aux lieux dits « Cetăţuia » ,
« Cetatea de Pămînt » et « Insula » (Institut d'histoire de Cluj et Musee regional d 'Oradea).
26. Ciritei-Piatra Neamţ. On a pratique des fouilles dans un etablissement du type Noua,
appartenant a la fin de l'âge du bronze (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee archeolo ­
gique regional de Piatra Neamţ).
27. Baraolt (district de Sf. Gheorghe, reg. de Braşov). Sur la rive gauche du ruisseau de
Baraolt on a decouvert, sur le promontoire dit « Nagyerdăalja », des fosses recelant des mate­
riaux datant de l'âge du bronze (Wietenberg, Noua), du Hallstatt et du La Tene. Sur la colline
de « Vecer » , traces d'une station romaine (Musee regional de Sf. Gheorghe).
28. Nicoleni (district d'Odorhei, reg. de Mureş-Autonome Hongroise). On a continue
Ies fouilles commencees en 1958 dans un etablissement du type Noua (Fouilles executees par
le Musee regional de Sf. Gheorghe).
29. Zăpodeni (district de Vaslui, reg. de Jassy). Des fouilles ont ete executees dans l'etablisse­
ment du type cendrier (« zolnik » ) (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee du district de Vaslui).
30. Sărăţel (district de Bistriţa, reg. de Cluj). On a explore, au lieu dit « Cetate » , une
station hallstattienne fortifiee, a laquelle a succede une forteresse dace en pierre (Institut d'his­
toire de Cluj et Musee du district de Bistriţa).
3 1 . Drîmbari (district d'Alba, reg. de Hunedoara). Une station hallstattienne a livre
plusieurs fonds de cabanes contenant un materiei ceramique tres abondant (en collaboration avec
le Musee du district d'Alba Iulia).

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I l. l'O I' I·: Set .

I I . CIVILISATION GETO-DACE

32. Teliţa (comm. de Poşta, d istrict de Tulcea, reg. de Dobrogea). Sondage d'un tertre.
On y a decouvert sept tombes a incineration, renfermant des urnes munies de couvercles. Les
tombes appartiennent a la population geto-dace des lv·-1 1 r siecles avant natre ere (en colla­
boration avec le Musee du district de Tulcea).
3 3 . Popeşti (district de Drăgăneşti-Vlaşca, reg. de Bucarest). Les travaux ont continue
dans la grande station gete fortifiee situee sur la rive de l' Argeş, l' objectif principal etant
l'exploration du grand edifice gete decouvert l'annee precedente. On a egalement pratique des
fouilles dans un tumulus situe a la lisiere SE du village. Ce tumulus contenait une tombe gete
a incineration, datant du le' siecle avant natre ere.
34. Sălaşuri (district de Tg. Mureş reg. de Mureş-Autonome Hongroise). Le sondage
pratique au lieu dit « Teglasd\.ilo » a permis de decouvrir une station dace datant du 1°' siecle avant
natre ere (Musee du district de Sf. Gheorghe).
3 5 . Les forteresses daces du massif d'Orăştie. En 1959, on a entierement degage la forte­
resse de Blidaru et decouvert quelques habitations daces au lieu dit Meleia. On a procede a des
travaux de consolidation a Costeşti et a Grădiştea Muncelului (Institut d 'histoire de Cluj).
36. Tilişca (district de Sibiu, reg. de Braşov). On a pratique des fouilles dans une
forteresse dace pourvue de tours constituees de blocs en pierre de taille, a l'interieur de laquelle
on a trouve aussi des vestiges hallstattiens (Musee Brukenthal, Sibiu).
37. C h i l ia (district de Vedea, reg. d'Argeş). On a continue Ies travaux entrepris dans
la necropole dace a incineration datant de la basse epoque (seconde moitie du I I I• siecle de natre
ere), ou on a encore trouve 34 sepultures, ce qui porte a 9 1 le nombre des tombes dej a decou­
vertes (en collaboration avec le Musee regional de Piteşti).
38. Ţifeşti (district de Panciu, reg. de Galaţi). On a fait des fouilles dans une station
appartenant aux Carpes (III• siecle de natre ere).

I I I . EPOQUE GRECO-ROMAINE

39. Histria (district d' Istria, reg. de Dobrogea). Les travaux entrepris dans le grand
etablissement situe sur Ies bords du lac de Sinoe ont ete poursuivis en 1 959 dans plu­
sieurs secteurs : au temple grec du v· siecle avant natre ere, ou l'on a decouvert plusieurs autels
et une inscription du 1 1 1• siecle avant natre ere, mentionnant un chef traco-gete ; dans le secteur
central de la cite, ou on a continue a degager Ies habitations du v1• siecle de notre ere ; sur le
plateau qui se trouve devant la cite, dans le secteur des habitations de l'epoque archai:que ; tou­
jours sur ce plateau, vers le sud, ou a ete decouvert un mur d'enceinte, datant probablement du
v1· siecle avant natre ere et fait en bousillage sur des fondations en pierre ; dans la necropole
greco-romaine a tumuli ou l'on a decouvert des tombes du v1· siecle avant notre ere ; dans un
tumulus du lv· siecle avant notre ere et dans un tumulus des I°' 1 1· siecles de notre ere ren­
-

fermant un abondant inventaire de recipients en verre et de vases ceramiques.


40. Sărăţeni (district de Tg. Mureş, reg. de Mureş-Autonome Hongroise). On a pra­
tique des fouilles dans le camp romain situe au milieu du village et on a etabli Ies dimensions
de ce camp. On a decouvert aussi des traces de stations daces, deux tombes a incineration datant
du lV• siecle de notre ere, etc. (Fouilles executees par le Musee regional de Sf. Gheorghe).
4 1 . Moigrad (district de Zalău, reg. de Cluj). On a pratique deux sections sur Ies deux
terrasses qui se trouvent au sud du camp sis au lieu dit « Pomet » . Sur la terrasse qui suit imme-

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i'J8 1

diatement vers le sud, on a decouvert l'amp hitheâtre construit en pierre en l'an 157 de natre ere.
Dans la necropole etablie au lieu dit « Măgura » , on a decouvert plusieurs tombes. I .e nombre
total de tombes degagees jusqu ' a ce jour s'eleve a 5 5 . A Romînaşi on a pratique plusieurs sections
a travers le vallum du camp romain eleve au lieu dit « Cetate » (Institut d'histoire de Cluj).
42. Constanţa. Fouilles au « palais » situe a câte du palais d u Conseil municipal, ou avait
ete decouverte la grande mosaîque. On a egalement trouve le mur septentrional de ce palais
qui, haut de 5 m, subsiste sur une longueur de 4 1 m. Ce mur est construit en petits blocs de cal­
caire, possede des pilastres en briques (Musee regional de Constanţa).
43. Barboşi-Şendreni (district et region de Galaţi). On a examine le camp romain de Bar­
boşi, ou on a decouvert des niveaux de construction etablis au-dessus d'une station dace datant
du La Tene. A Şendreni, on a pratique des fouilles dans plusieurs petites stations civiles et
dans un etablissement appartenant a la civilisation de Dridu. On a egalement trouve des traces
hallstattiennes et des vestiges appartenant a la civilisation de Tcherneakhov (Musee d 'histoire de
la Moldavie).
44. Cioroiul Nou (district de Băileşti, region d'Oltenia). Fouilles dans la fortessere romaine.
On y a identifie le fosse, la berme et le vallum, et on y a decouvert un abondant materie! archeo­
logique. La forteresse date du milieu du I I Ie siecle de natre ere (en collaboration avec le Musee
regional de l'Oltenie).
45. Soporul de Cîmpie (district de Turda, reg. de Cluj). On a continue Ies fouilles dans
la necropole daco-romaine de la periode de l'occupation romaine, et on a degage, en 1959, qua­
tre-vingt-deux tombes, ce qui porte a 162 le nombre total des tombes dej a deterrees. Leur mobi­
lier consiste generalement en poterie dace et romaine, en perles de verre, en fibules de bronze,
en lames de couteaux, etc. (Institut d'histoire de Cluj).
46. Celei (Sucidava, district de Corabia, reg. d 'Oltenia). Les fouilles ont continue en
1959. On a pratique dans l'angle SO de l'etablissement civil deux grandes sections, afin de
decouvrir Ies fortifications de la viile romaine. Celles-ci ne subsistent plus mais on y a trouve
une station neolithique du type Vădastra. On a pratique ensuite trois sections dans le câte
fortifie du Nord de la viile. On a pu preciser que Sucidava avait ete pourvue, dans la premiere
moitie du I I I0 siecle de natre ere, de murailles en pierre, munies de tours quadrangulaires et
d'un large fosse.
47. Mangalia (reg. de Dobrogea). Par suite des importants travaux de construction
entrepris dans cette viile - l 'antique Callatis - on a etabli une surveillance archeologique et on
a fait des fouilles de sauvegarde dans l'angle nord-est de la cite, dans un edifice datant des rv·-vrc
siecles de natre ere et dans la necropole de l'epoque grecque ou l'on a trouve deux tombes prin­
cipales dont l'une contenait un papyrus. Elles datent du iv• siecle avant natre ere.

IV. EPOQUES PREFEODALE ET FEODALE

48. Chişcani (district de Brăila, reg. de Galaţi). Fouilles dans une necropole des m•-1y•
siecles de natre ere. On a decouvert quelques tombes, probablement sarmates.
49. Piatra Frecăţei (district de Măcin, reg. de Dobrogea). Les fouilles ont continue dans
la grande necropole datant, avec des interruptions, du 1 1 1• siecle jusqu'au X°. On y a decou­
vert un grand nombre de tombes et la basilique d'un cimetiere.
50. Pietriş (district de Bîrlad, reg. de Jassy). Sondage sur la colline de « Balaurul » . On
y a decouvert 12 tombes a inhumation du type Sîntana de Mureş - Tcherneakhov (IV• siecle)
(Musee d 'histoire de la Moldavie).

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l l . P1 1 P r·: s u · 6

5 1 . Probata (district et reg. de Jassy). Sondage sur la colline dite « Moşanca » et « Unche­
tea ». On y a decouvert une couche de civilisation appartenant au paleolithique superieur, ainsi
que 12 tombes a inhumation, dont 4 de la fin de l'âge du bronze, Ies autres appartenant a l'epoque
des migrations (Musee d 'histoire de la Moldavie).
5 2 . Independenţa (district de Călăraşi, region de Bucarest). On a continue Ies fouilles
dans la necropole du 1ve siecle de natre ere, ou on a decouvert plusieurs tombes a inhumation
et a incineration. A proximite de la necropole, on a pu identifier l'etablissement correspondant
(en collaboration avec le Musee d'histoire de Călăraşi).
53. Spanţov (district d 'Olteniţa, region de Bucarest). On a decouvert en 1 959 dix-huit
tombes du IVe siecle de natre ere. Leur mobilier se campase de vases en terre cuite deposes
comme offrande, de peignes, boucles, fibules en bronze, et de perles en pâte de verre.
54. Reci (district de Sf. Gheorghe, region de Braşov). On a decouvert trois sepul­
tures, contenant des squelettes recroquevilles, appartenant a la civilisation de Coţofeni, une
fosse hallstattienne et deux fonds de cabane du rve siecle de natre ere (Musee regional de
Sf. Gheorghe).
5 5 . Bratei (dist rict de Mediaş, region de Braşov). On a commence Ies fouilles dans un
etablissement autochtone du ve siecle de natre ere. On y a decouvert plusieurs fonds de cabanes
et des fosses. L'etablissement de Bratei est le premier etablissement autochtone datant de la domi­
nation des Huns, expiare en Transylvanie.
56. lpoteşti (district de Slatina, region d 'Argeş). On a procede a des fouilles au lieu dit
« la Conac », sur la rive abrupte de !'Olt, dans une station menacee d' etre detruite par cette
riviere. On y a decouvert des restes neolithiques des types Giuleşti et Vădastra 1 1 , des vestiges
daces des 1 1 1e-1ve siecles de natre ere, ainsi que des restes datant de la premiere periode de
l'epoque feodale (en collaboration avec le Musee regional de Piteşti).
57. Bezid (district de Tg. Mureş, region de Mureş-Autonome Hongroise). On a continue
Ies fouilles commencees en 1958 au lieu dit « Loc ». On y a decouvert Ies vestiges d'un atelier
destine a la reduction et a la transformation des minerais de fer, un fond de cabane dace et de
la ceramique des vc -Vie siecles de natre ere (Musee regional de Sf. Gheorghe).
__

58. Porumbenii M ici (district d'Odorhei, region de Mureş-Autonome Hongroise). Les


fouilles executees en 1959 dans l'etablisfe ment fortifie permettent d'en preciser la chronologie.
On a pu etablir Ies etapes d 'habitat suivantes : I) âge du bronze (civilisation de Wietenberg) ;
2) periode romaine ; 3) periode suivante, env. IVe siecle ; 4) periode prefeodale , env. V ie-VI I"
sit>cles (station du type Moreşti) ( Institut d'histoire, Cluj).
59. Luduş (district de Luduş, region de Mureş-Autonome Hongroise). Deux tombes du
second âge du fer et des fonds de cabanes des vie et x1e siecles de natre ere ont ete decouverts
sur le chantier de construction de Ia fabrique de sucre ( Institut d'histoire de Cluj).
60. Satu Nou (district d'Ad a mclisi , region de Dobrogea). Les fouilles ont continue dans
Ies deux necropoles a incineration ; on a decouvert dans l'une d'elles 18 tombes contenant en
tout 30 vases et d'autres objets. L'autre a livre 10 tombes. Ces deux necropoles <latent des IXe -Xc
__

siecles de natre ere.


6 1 . Castel u (district de Medgidia, region de Dobrogea). Les fouilles commencees en
1958 ont continue en 1 959. On y a decouvert une necropole a incineration qui, par Ies objets
en metal (fragments d'anneaux de tempe, pointes de fleches, etc.) qui y ont ete trouves, est datable
du JXe siecle de natre ere et du debut du xe (en collaboration avec le Musee regional de Constanţa).
62. Dridu (district d 'Urziceni, region de Bucarest). Les fouilles ont continue dans l'eta­
blissement du Xe siecle de natre ere. On y a degage une surface de 2500 m2, qui a livre plu­
sieurs fonds de cabanes et un faur.

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j ii8CI

63. Sultana (district d'Olteniţa, region de Bucarest). On y a continue Ies fouilles commen­
cees en 1 958 dans Ies deux necropoles, dont l'une a incineration, au-dessus de laquelle se trouve
une necropole a inhumation. On y a decouvert 36 sepultures. Les deux necropoles datent, avec
approximation, du Xc siecle de natre ere. Le mobilier des tombes se compose de vases en terre
cuite, de boucles d'oreilles, de perles, de boucles de ceinture, etc.
64. Capidava (district de Hîrşova, reg. de Dobrogea). Les fouilles ont egalement continue
en 1959. On y a examine une surface de terrain de 1 600 m2 et on a degage Ies restes de 76 fonds
de cabanes datant des X•- XI• siecles de natre ere.
65. Galiţa (district d'Adamclissi, reg. de Dobrogea). On a fait des recherches a l'inte­
rieur de la forteresse, dans Ies niveaux appartenant a la seconde moitie du X• siecle et au XIc
siecle. Les niveaux feodaux (XI I I• siecle - premiere moitie du XV•) sont representes par des
habitations a la surface du sol contenant de la ceramique, des fusaîoles, des objets en metal,
des monnaies, etc. On y a decouvert aussi 7 tombes appartenant a la necropole du X IV• siecle.
66. Garvăn {district de Măcin, reg. de Dobrogea). Les travaux ont continue sur le territoire
de l'antique station de Dinogetia. On a degage l'interieur de la taur n° 3 de la cite. La couche
datant de la premiere periode de l'epoque feodale a livre trois fours tronconiques, qui servaient
probablement a la cuisson de la ceramique. A 0,45 m de profondeur on a trouve un petit vase
a anse et a bord trilobe, qui renfermait 1 5 pieces byzantin�s en or, du X I• siecle.
67. Răducăneni (district de Huşi, reg. de Jassy). On a trouve deux fonds de cabanes des
XI• - Xllc siecles sur l'ancien emplacement d'un village {Musee d'histoire de la Moldavie).
68. Şiclău (district de Chişineu-Criş, reg. de Crişana). On a execute des fouilles dans une
necropole de la premiere moitie du X• siecle de natre ere ayant appartenu a une population
magyare. On y a degage 12 tombes renfermant un mobilier abondant {Institut d'histoire, Cluj).
69. Tîrgşor (district et region de Ploieşti). Continuation des fouilles dans ce grand eta­
blissement datant de differentes epoques. Dans la necropole des 1 1 1•-IV• siecles de natre ere
on a ouvert 30 tombes a incineration et 20 a inhumation. On a egalement pratique des fouilles
dans Ies secteurs appartenant aux XIV•-- -XVII• siecles (en collaboration avec le Musee d'histoire
de Ploieşti).
70. Trifeşti (district et region de Jassy). On a pratique des sondages qui ont permis de
decouvrir une necropole datant de l'epoque feodale, probablement de la fin du X I I I• et du com­
mencement du XIV• siecle, ainsi que des vestiges cucuteniens sporadiques et une necropole
hallstattienne (Musee d'histoire de la Moldavie).
7 1 . Suslăneşti {commune de Mioarele, district de Muscel, reg. d 'Argeş). On a decou­
vert, sur la hauteur dite « Hobaia )), des_ pierres tombales du XVI• siecle et Ies restes d'une eglise
renfermant 24 tombes datables depuis la seconde m:Jitie du XV• siecle. Onze autres sepultures,
decouvertes autour de cette eglise, renfermaient un mobilier abondant {en collaboration avec
le Musee regional de Piteşti).
72. Suceava. En 1 959, des travaux on ete executes dans trois secteurs : « Cetatea de Scaun»,
sur le plateau situe devant cette forteresse et dans la viile. Les travaux faits a la forteresse ont
poursuivi !'examen de sa cour exterieure et l'enlevement des deblais du fosse. Sur le plateau, on
a pratique des fouilles sur une surface de 1000 m2 afin de degager un complexe d 'habitations
datant des XV•- XVI• siecles. En viile, on a fait des fouilles dans la cour de !'internat du lycee
de gan;ons et au lieu dit Şipot, ou on a fait une decouverte d'une grande importance, a savoir
Ies vestiges d'un fond de cabane du VI• siecle de natre ere, ce qui suppose l'existence d'un
etablissement slave de la seconde moitie du VI• siecle, le plus ancien connu a ce jour sur le
territoire roumain {en collaboration avec le Musee d'histoire de la Moldavie et avec ! ' Institut
d'histoire de Cluj).

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O 50 100 150 km

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R

Fig. I . - Carte de la Republique Populaire Roumaine et / des


https://biblioteca-digitala.ro localites mentionnees dans le present co mpte renciu.
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LISTE DES LOCALIT:t.S FIGURANT SUR LA CARTE CI-CONTRE

1. Rîşnov 26. Ciritei-Piatra Neamţ 51. Pro bota


2. Moeciul de Jos 27. Baraolt 52. Independenţa
3. Tincova 28. Nic oleni 53. Spanţov
4. Malul Roşu-Giurgiu 29. Zăpodeni 54. Reci
5. Buda 30. Sără ţel 55. Bratei
6. Poiana Roman 31. Drîmbari 56. Ipoteşti
7. Gilma 32. Teliţa 5 7. Bezid
8. Oradea 33. Popeşti 58. Porumhenii Mici
9. Techirghiol 34. Sălaşuri 59. Luduş
10. Vădastra 35. Forteresses daces 60. Satu Nou
11. Ocna Sibiului 36. Tilişca 61. Castelu
12. Slatina 37. Chilia 62. Dridu
13. Teiu 38. Ţifeşti 63. Sultana
14. Vărăşti 39. Histria 64. Capidava
15. Lunca viţa 40. Sărăţeni 65. Galiţa
16. Truşeşti 41. Moigrad 66. Garvăn
17. Tîrpeşti 42. Constanţa 67. Răducăneni
18. Traian 43. Barboşi- Şendreni 68. Şiclău
1 9. Cernavoda 44. Cioroiul Nou 69. Tîrgşor
20. Smeeni 45. Soporul de Cîmpic 70. Trifeşti
21. Cuciulata 46. Celei-Sucidava 71. Suslăneşti
22. Mîndrişca 47. Mangalia 72. Suceava
23. Bogdăneşti 48. Chişca ni 73. Buc arest
24. Costişa 49. Piatra Frecăţei 74. Vaslui
25. Otomani 50. Pietriş 75. Ştefăne�ti

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73. Bucarest. En 1 959, Ies fouilles y ont revetu en partie un caractere de sauvegarde. On
a travaille au Marche aux Fleurs (Piaţa de Flori), a l'endroit ou l'on construit actuellement un
grand immeuble et on y a decouvert Ies restes d'un fond de cabane du X• siecle de natre ere. La
place situee devant le pont de Mihai-Vodă a permis des constatations au sujet d'une bâtisse
detruite du XVI• siecle. A l'eglise Domniţa Bălaşa on a decouvert des vestiges d'une eglise plus
ancienne que l 'eglise actuelle. Dans la rue Apolodor, on a continue Ies travaux destines a etablir
le plan de l'ancien palais de la familie Dudescu. Sur la colline de Ciurel, on a decouvert Ies restes
de plusieurs fonds de cabanes qui sans etre encore dates avec precision, paraissent appartenir
au VIc siecle de natre ere (en collaboration avec le Musee d 'histoire de la viile de Bucarest).
74. Va�lui. Au lieu dit « Curţile Domneşti » (la residence princiere), on a decouvert Ies
restes d 'un pavage et d'une construction en pierre et briques datant de la periode feodale, ainsi
qu'une tombe hallstattienne a inhumation (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee du dis­
trict de Vaslui).
75. Ştefăneşti (district de Botoşani, reg. de Suceava). On a decouvert une necropole de
l'epoque feodale, datant du XVII• siecle (Musee d'histoire de la Moldavie et Musee du district
de Botoşani).
DORIN POPESCU

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DECOUVERTES RECENTES DE MONNAIES ANCIENNES
SUR LE TERRITOIRE DE LA REPUBLIQUE POPULAIRE ROUMAINE

Tout comme dans nos precedentes chroniques 1 , nous mentionnerons en premier lieu
Ies decouvertes de monnaies antiques survenues au cours de l' annee 1 959 et, en second lieu
nous noterons egalement des decouvertes plus anciennes signalees a peine cette annee-la.
Le present bulletin renferme aussi certaines decouvertes complexes sur lesquelles nous
estimons necessaire d 'insister tant soit peu. Il s'agit de decouvertes isolees de monnaies appar­
tenant a diverses categories et datant d 'epoques differentes, trouvces toutes isolement sur le
territoire d ' un meme village ou d'une meme commune. Dans de pareils cas l ' information a
ete consignee une fois pour toutes, integralement, accompagnee de toutes Ies indications que
nous avans jugees utiles de reproduire, et par la suite nous nous sommes contente d ' une
simple mention des categories de monnaies en question, en renvoyant pour plus de details,
a l'information de base.
Pour un tres petit nombre de cas, nous avans fourni des relations plus amples que de coutume.
Dans de pareils cas nous avans eu en vue l' importance des decouvertes au point de vue historique.

I. MONNAIES GRECQUES

1 . C1nlia. On a trouve sur le territoire de cette commune, a proximite du Danube, une


drachme d'Histria en argent. A l 'avers ladite piece presente Ies deux tetes humaines, celui de droite
dans un sens inverse, -- au revers la legende, bien connue, de la cite d 'Histria et l'aigle pase
sur le dauphin. Sous le dauphin la lettre /\ . Cette piece, tres usee, pese 4,89 gr. Typt> Pick, 445 2•
2. R îchi ţele. On a recueilli sur le territoire de cette commune une tetradrachme de
Patraos, rois des Paeons (340-3 15) 3 •

1 « Dacia >>, N. S . , I I , 1 958, pp. 493 498 ; cf. Moesi en, I , I , Berlin, 1 898.
« Dacia » , N. S . , I I I , 1 959, p. 603-605. 3 B. V. Head, Historia Numorum 2 , Oxford, 1 9 1 1 ,
2 B. Pick, Die anti ken M iinzen von Dacien und p . 236, fig. 149.

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1 1 1 · u · 11 \l l T ll E .\

3. Novaci. Une collection privee s'est enrichie d'un certain nombre de monnaies antiques
recueillies des annees durant sur l'etendue de cette commune. L' Institut d'Archeologie s'en
est rendu recemment acquereur. Les informations reunies au sujet de l'emplacement ou ont
ete trouvees ces pieces ne sauront etre acceptees qu'apres une confirmation ulterieure pour
chaque categorie de monnaies.
Nous nous contenterons de Ies mentionner chronologiquement (d'apres Ies identifications
auxquelles s'est livre C. Preda).
Citons en premier lieu une tetradrachme de Philippe I I, frappee a Amphipolis ; deux
tetradrachrnes et deux drachmes d 'Alexandre le Grand, deux tetradrachmes du type geto-dace,
une monnaie en bronze, emise par la cite d'Athenes (type Head 2 , p. 376, epoque 322-2 29 avant
notre ere) ; une rnonnaie de rneme metal emise par la ville de Thessalonique apres l'an 220 avant
notre ere, une drachme de la ville de Dyrrachium, une tetradrachme de la cite de Thasos ; deux de­
niers romains republicains du commencement du fer siecle avant notre ere ; un denier de Domitien,
un autre de Sabine, un antoninianus de Philippe !'Arabe ; une piece en bronze frappee a Alexandrie
par Aurelian et 16 rnonnaies romaines, de meme metal, datant du IVe siecle. En ce qui concerne
ces dernieres, on a pu identifier des exemplaires emis par Ies empereurs suivants : Licinius (un
exemplaire), Constantin le Grand (2 ex.), Crispus (un ex.), Constance I I et son epoque (4 ex.),
Valens (un ex.) et 7 pieces difficiles a preciser, mais rornaines et datant des rye _ye siecles.
En ce qui concerne l'epoque byzantine, on a encore acquis, de la merne collection,
un follis de Justinien (an 540-54 1 ) ; une piece en bronze de Constant I I, datable de l'an 646 ;
un follis de Michel V I I (107 1 - 1078) et deux pieces d'or de Jean I I Comnene ( 1 1 18-1 1 43).
4. Dieci. Selon une information laissee par le regrette Const. Moisil, on a decouvert sur
le territoire de cette comrnune un grand tresar de drachmes d' Apollonie et de Dyrrachium.
Le musee d'Oradea possede 349 pieces de cette decouverte 4•
5 . Sînpetrn. Sur le territoire de l'exploitation agricole collective de cette comrnune,
on a trouve pendant l 'ete de l'annee 1959 un important tresar de rnonnaies antiques. Les pieces
etaient dispersees dans la terre, sur une surface de quelques metres carres, a 0,25-0,30 m. de
profondeur. II est fort probable qu'un tracteur Ies a dispersees lors du labourage ; elles ont
ete par la suite trouvees par des travailleurs et 6 1 pieces de ce tresar sont maintenant au
musee regional de Braşov dont 57 tetradrachmes thassiennes, certaines avec une legende plus
ou moins stylisees et 4 tetradrachmes de Macedonia Prima.
Les tetradrachrnes de Thasos portent pour la plupart au revers le sigle M barre (48
exemplaires) ; d'autres presentent le sigle M simple (8 exemplaires) ; trois ne portent aucun sigle.
Un element nouveau, rencontre pour la premiere fois sur ce type de monnaies et dont
l' interet vaut qu'on le signale tout particulierement, c'est la presence d ' une forte et profonde
incision, toujours placee au revers de la piece. Cette incision part, sans aucune exception, de
la region ventrale de l 'effigie d'Heracles et peut atteindre le bord exterieur de la piece. Mais
parfois elle peut etre rnoins longue. Sa forme est celle d'un coin dont la pointe est toujours
dirigee vers le bord de la monnaie.
Nas recherches sur place nous ont permis de constater la presence de ces incisions
sur 10 tetradrachrnes rnunies du sigle M barre.
Les 4 tetradrachmes de Macedonia Prima portent au revers divers sigles deja connus.
II y a en outre des incisions sur trois d'entre elles. Ces incisions sont faites, avec le meme
instrument et sont placees longitudinalement, sous la massue d 'Heracles 5•

4 Information communiquee par O. Iliescu, du 6 Information communiquee par I. Podea, Direc·


Cabinet Numismatique de la Bibliotheque de ('Aca­ teur du Musee regional d'histoire de Braşov, et par
demie de la R . P. Roumaine. le journal Drum Nou, du 28 novembre 1 95 9.

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1 > ţ:cu 1 · \" E HT E S 1 1 1'.:t : E \ T E S l l E �[( 1 \ .'\ ,\ I E S .\ \ CI E \ \ E S S l " l l l . E T E H H I TO l l l E llE LA H . P. H

6 . Furculeşti. Le Cabinet Numismatique d e la Bibliotheque d e ! 'Academie d e l a R.P.R.


a acquis, comme provenant de cette localite, 61 monnaies, dont 20 sont des tetradrachmes
de Thasos (certaines portant une legende plus ou moins stylisee), une tetradrachme emise par
la viile de Maronee et 40 drachmes de Dyrrachium sur la câte de la mer Adriatique 6 •

II. MONNAIES GETO·DACES ET MONNAIES CELTIQUES

7. Movila. Le territoire de cette localite a livre isolement, lors du labourage, trois monnaies
geto-daces du type « Vîrteju ».
On y a encore trouve un denier romain republicain, portant le nom du magistrat mone­
taire A. Plautius (Grueber, dans BMC, I, 490 7, type 3916, an 54 avant natre ere), ainsi que
deux deniers romains de l'Empire, a l'effigie et a la legende de Faustine I'"c et de Julia Damna.
8. Noul . On a trouve vaiei quelques annees, sur l'etendue de ce village appartenant a la
commune de Roşia, une monnaie celtique du type Biatec. Recemment, et a peu pres au meme
endroit, on a encore decouvert deux autres monnaies celtiques portant la legende Nonnos 8.

I I I . MONNAIES ROMAINES REPUBLICAINES

9. Răcătău. Sur la colline de Şoimu, au lieu dit « Cetăţue » (la forteresse), on a trouve
un denier romain republicain, du type Man. Cordius Rufus (Grueber, dans BMC, vol. I , p. 523,
n° 4037, annee 46 avant natre ere).
On a encore recueilli au meme endroit de nombreux tessons geto-daces attestant l'exis·
tence d 'un etablissement, peut-etre fortifie, de la population autochtone au rer siecle avant
natre ere.
10. Novaci. De cette localite proviennent deux deniers romains republicains, du type
T. Cloulius (Grueber, dans BMC, voi. I, p. 165, n° 1079, annee 1 0 1 ) et du type C. Fonteius
(Grueber, dans BMC, I I , p. 598, annee 9 1 avant natre ere).
(Voir plus haut, n° 3).
1 1 . Movila. Nous en possedons un denier romain republicain emis par le magistrat
monetaire A. Plautius et datant de !'an 54 avant natre ere (voir plus haut, n° 7).

IV. MONNAIES ROMAINES IMPERIALES

1 2 . Movila. Des deniers romains imperiaux de Faustine I'"c et Julia Damna ont ete
recueillis isolement sur le territoire de ce village (voir plus haut, n° 7).
13. Novaci. L' Institut d ' Archeologie a re.;u Ies monnaies antiques que vaiei, presumees
avoir ete decouvertes sur le territoire de cette localite : un denier imperial romain de Domitien ;
un autre portant le nom de Sabine, epouse d' Adrien ; un antoninianus de Philippe I' Arabe ;
une piece en bronze frappee par !'atelier d' Alexandrie sous Aurelien, ainsi que 16 pieces ramai·
nes, de meme metal, datant du IV0 siecle, peut-etre meme du V0, en partie non determinees.
(Voir plus haut, n° 3 ).

8 Information communiquee par O. Iliescu, du i n the British Museum, London, 1 9 10, 3 voi.
Cabinet Numismacique de la Bibliocheque de I' Aca· 8 N. Lupu, Două monede celti ce de tip Nonnos
demie de la R. P. Roumaine. descoperite în Transilvania, dans SCN, III, 1 960,
7 H. A. Grueber, Coins of the Roman R epublic p. B l -88.

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D • Monnaies grecqves O Monnaies gito- daces et celtiques � Monnales romaines republica/nes


b.A Monnaies romaines impiriales , O Monnaies byzentines

Fig. I . - Cartehttps://biblioteca-digitala.ro
des localites ou ont /ete faites des decouvertes monetaires.
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1 > 1::u 1 1 · \" E l l T E S 1 1 1::1 : 1-: \ T E S I I I ·: '1 1 1 .\ \ .\ I E S .\ \ U E \ \ E S s 1 · H L E T E H H I TOI H I·: l l E I . .\ 1 1 . l ' . l l .

14. Cocioc. On a trouve a plusieurs reprises sur le territoire de cette commune des
monnaies imperiales romaines. Celles qui y ont ete decouvertes et qui ont ete donnees a
l' lnstitut d'Archeologie sont chronologiquement les suivantes : Neron (sesterce du type Mat­
tingly 9, dans RMC, I, p. 265, n° 330, emis a Lugdunum entre 64·-66) ; Antonin le Pieux
(sesterce, Mattingly, 1 709), Antonin le Pieux (Marc-Aurele), (As, Mattingly, 1 858) ; Elagabal ( ?),
monnaie en bronze emise par la ville de Marcianopolis (Regling 1 0, 9 1 2 ?), une autre piece de
meme metal emise peut-etre par l'une des cites pontiques sous Philippe l'Arabe. D'autres
pieces en bronze appartiennent a l'epoque de Constantin le Grand (2 exemplaires du type
Urbs Roma) et un follis byzantin, probablement d' Anastase I"', en tout cas anterieur a l'an 538.
15. Săpata de ]os. Sur le plateau ou se dresse le camp romain, a une distance d ' environ
2 a 300 metres de ce dernier, un vi llageois a decouvert au cours de quelques annees un certain
nombre de pieces romaines en argent. Elles sont apparues approximativement a la meme place,
sur une surface relativement reduite, lors du labourage ou du sarclage. Nous-memes nous avans
trouve, exactement a l' endroit ou furent recueillies les monnaies, quelques fragments ceramiques.
Les monnaies s'echelonnent chronologiquement de la maniere suivante : Trajan (4 pieces),
Antonin le Pieux (3), Marc-Aurele (9), Faustine I I (3 ), L. Verus (2), Luciile (1), Commode
(2), Crispine ( 1 ), Septime-Severe (1 ), Caracalla (l ) , Constance I I (2), Valens (8) et Valentinien
rc r ( 1).
Une partie des pieces emises par les empereurs du IV' siecle ont ete trouvees brisees
depuis tres longtemps. La description detaillee de cette decouverte est au cours d'achevement.
16. Berzasca. On a recueilli dans cette commune dans le lit de la Berzasca, un denier
romain imperial emis par Caracalla, du type Cohen 2, 358, annee 2 16 1 1 •
1 7 . Cepari. Une sepulture a inhumation, qui y a ete decouverte, a livre, outre d'autres
objets de parure tous en or, une bague, une boucle, un bracelet et une piece d'or de Theo­
dose I I 12• Le solidus est du type Sabatier 1=>, I, p. 1 1 6, n° 1 4 ; cf. aussi p. 1 1 5 , n° 6 ; I. I. Tols­
toi 14, I, p. 74, n° 54.

V. MONNAIES BYZANTINES

18. Novaci. Nous en connaissons un follis de Justinien (an 540-54 1 ), une piece de
bronze de Constant I I (an 646), ainsi qu'une de Michel V I I (107 1 -1078) et deux de Jean I I
Comnene (1 1 1 8 - 1 1 43).
19. Garvăn-Dinogetia. La campagne de fouilles de 1 959 a permis de decouvrir, dans un
petit vase en terre cuite, un tresar de 15 pieces d'or byzantines : a savoir 6 de Roman IV
( 1 067 -107 1 ) et 9 de son successeur, Michel V I I (107 1 -1078) 1 5 •

BUCUR M ITREA

• H. Mattingly, Coins of che Roman Empire in Cepari (Transilvania) , dans SCIV, X, 2. 1 959, p. 478.
c h e British M useum, London, 1 923, sq. 13 J. Sabatier, Description generale des monnaies
10
B. Pick und K. Regling, Die antiken Miinten byzantines, Paris, 1 862.
1•011 Daci en und Moesien, Berlin, 1 9 10, I, 2. u I. I. Tolstoi, Monnaies byzantines, Moscou,
11
H. Cohen, Description historique des monnaies 1912- 1914.
16
frappees sous l'Empire romain, Paris, 1 880 - 1 892. I. Barnea, Alt tezaur de monede bizantine
12
D. Protase, Un morm int din secolul V la de la Dinogetia, dans SCN, I I I, 1 960, pp. 245-254.

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COM PTES R E ND U S

M. P Ă RDUCZ - J . KOREK, Eine Siedlung aus der Kaiserzeit i n 6zd , i n ActaArch, X , 3-4,
1959, S. 1 59-194, 1 Abb., Tafeln I-X I I I .

(Diese hier besprochene Studie ist auch i n ungari· Der Wohnungstyp Nr. 6 hac wahrscheinlich eine
scher Sprache in AE, 85, 1 958, I , S. 1 8 - 36 runde Form gehabt. Bei manchen Wohnungen haben
erschienen). sich Spuren von Pfăhlen erhalcen. Zur siebenten
Die Veroffentlichung cler Ergebnisse, zu welchen Gruppe gehoren die Gruben, die nach Meinung cler
die Forschungsarbeiten eines Kollektivs ungarischer Verfasser als Wohnungen oder hauswirtschaftliche
Archiiologen în 6zd, im TheiBtal, gefohrt haben, Baulichkeiten gedient haben dtirften.
ist for die Erforschung cler vorfeudalen Periode Viele Feuerstellen und Backofen wurden unab·
(III. - IV. Jh.), die auch în cler Ungarischen Volks­ hăngig von den Wohnungen gebaut ; wegen cler
republik wenig bekannt ist, von besonderer Bedeutung. ungtinstigen Erhaltungsbedingungen konnten die Ein­
Obwohl die Forschungsarbeiten infolge cler Baută­ zelheiten cler Bauart nicht in allen Făllen in zufrie­
tigkeit zur Errichtung eines Stadions behindert waren, denstellendem MaBe erschlossen werden.
haben die gemachten Feststellungen und clas gesam· Es wurden zahlreiche Gruben in cler Form
melte Material unsere Kenntnisse tiber diese Periode aus eines Bienenkorbs entdeckt, die von den Verfassern
cler Geschichte des Donaubeckens um ein Vielfaches als Wohnungen, Kellerrăume for Lebensmittel und
erweitert. Das Material ist auf fonf Kapitel verteilt. Mtillgrăben angesehen werden. Solche Gruben sind
ln 6zd wurden Fundstticke entdeckt, die cler in cler ungarischen Ebene aus cler Zeit cler sarma·
Pecel-, Hallstatt·D· und La Tene-Kultur sowie cler tischen Niederlassungen bekannt.
romischen Kaiserzeit angehoren. ln cler vorliegenden Das keramische Material - gelegentlich cler Aus·
Studie wurden jedoch nur jene aus cler romischen grabungen wurden fast nur GefăBe entdeckt - liiBt
Kaiserzeic veroffentlicht. sich nach cler Herstellungsart in vier Gruppen ein­
Die Verfasser bringen zuniichst eine Beschrei­ teilen. ln die erste Gruppe gehoren groBe, scheiben·
bung cler Fundorte, 1 1 4 an cler Zahl, von denen gedrehte Topfe, die mit gewellten, sehr selcen mit
man auf Grund des lnventars mit Bestimmtheit polierten Linien verziert sind ; sie haben einen breiten
sagen kann, daB sie cler Kaiserzeit angehoren. Es oder einen schmalen und leicht verdickten Rand.
handelt sich um Htitten, Wohnungen, Backofen, Die Verfasser urteilen nach dem Typ dieser in den
Feuerstellen, Gruben und Grabstătten. sarmatischen Niederlassungen entdeckten Topfe, daB
Die Wohnungen und Htitten hatten eine gewisse diese Topfform in Ungarn gegen Ende cler La Tene·
Vertiefung in cler Erde ; auf Grund cler Tiefe, in Zeit entstanden ist und sich von hier aus in den
cler sich die Feuerstellen befanden, wurde festgestellt, Karpatenraum verbreitet hat, wo sie auch in cler
daB sie 40 - 50 cm tiefer gebaut waren als clas Niveau spaten La Tene-Zeit und in Dazien Verwendung
jener Zeit. Es wurden sieben Wohnungstypen unter­ gefunden hat, was auf ein keltisch-dakisches Zusam­
schieden, in cler Rege! quadratischer oder recht­ menleben schlieBen lăBc. Es wird angenommen, daB
eckiger Form, manchmal mit abgerundeten Ecken. diese Topfe aus cler ungarischen Ebene wahrschein-

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5!J.l U l \l l'T E S H E \ l l l " S 2

lich cler Bevolkerung cler sarmatischen Zeit ange­ Verfasser die Ansicht, dal3 vor cler Besetzung durch
hort haben. die Quaden die Einheimischen keltisch-illyrische
Die auf cler Drehscheibe hergestellten grauen Volkerschaften aus cler spăten La Tene und Trăger
Schi.isseln verschiedener Typen sind zum Teii aus cler Puchow-Kultur waren.
dem în cler Theil3ebene ader in den militărischen Das in 6zd entdeckte Material hat nach unserer
Niederlassungen cler Ramer von Takod in Pannonien Meinung enge Beziehungen zu dem cler Kultur vom
entdeckten Material aus dem II. - III. Jh. u. Z. Typus Sîntana de Mureş in Transsilvanien. Die in
bekannt. Die zweite Gruppe enthălt nur wenige den letzten Jahren im si.idostlichen Teii Transsilva­
Topfe aus Graphit ; die Verfasser stellen sie in Ver­ niens durchgefohrten Ausgrabungen haben viele Ober­
bindung mit den in Ockov entdeckten Gefăl3en. reste von Niederlassungen zum Vorschein gebracht,
Ein grol3er Teii des keramischen Materials setzt die dieser Kultur angehoren, und ein sehr reich·
sich aus handgemachten Topfen zusammen, die bald haltiges Material gefordert, clas mit dem von 6zd
feinere, bald grobere Arbeit verraten. Die Schi.isseln verglichen werden kann.
mit nach innen gezogenem Rand gelten als Typen, Der in die Erde eingegrabene Wohnungstyp in
die cler westgermanischen Keramik eigenti.imlich sind, rechteckiger Farm mit abgerundeten Ecken ist aus
wăhrend cler andere grobere Typ mit Fingerdruck cler vorfeudalen Niederlassung von Bezid bekannt ;
verziert und mit Wellenornament versehen ist. dagegen lal3t cler Typus mit Spuren van Pfăhlen
Die aus Lehm verfertigten Wirtel bilden Analo­ Analogien zu dem in Sfîntu Gheorghe aufgedeckten
gien zu den im Friedhaf von O�kav und im sarma· Wohnungstyp zu. Dieser letztere Typus weist auch
tischen M aterial cler ungarischen Tiefebene aufge ­ den von zwei Pfahlspuren begrenzten Erker auf
fundencn Typen. Van den Gegenstănden aus Knochen cler bei dem in 6:d die Form eines Halbkreises
sind am wichtigsten die K ămme, die Griffe in cler hat. In cler Năhc cler bei Sfîntu Gheorghe ausge­
Farm einer Glacke ader eines Bagens haben. Ihr grabenen Wohnungen wurden auch Gruben in cler
Vorhandensein setzt nach Ansicht cler Verfasser nicht Form eines Sackes entdeckt, von denen manche
unbedingt eine vandalische ader gotische Bevolkerung von geringerer Tiefe, etwa 40 - 60 cm, und von
voraus. Ein salcher Kamm wurde in einem Grab einer Breite cler Offnung van 1 ,5 m als Gruben
mit Skelett vargefunden. for die Abfălle van den Topfereibrennofen gedient
Van den Metallgegenstănden ist eine Bronze­ haben sollen. Folglich ist es unglaubwi.irdig, dal3
nadei aus dem sarmatisch-dakischen Material aus die Gruben in 6zd als Wohnungen gedient haben.
cler ungarischen Ebene bekannt. Andere wichtigere Die in 6zd aufgefundenen, auf cler Topfer­
Metallgegenstănde sind : ein Sichelgriff, eine PfeiJ . scheibe hergestellten ader handverfertigten Topfe
spitze, eine Eisensăge, Teile von Beschlăgen an machen Analagien zu cler varfeudalen Keramik mog­
Holzeimern und eine Bronzefibel mit umgeschlage­ lich, die in den Niederlassungen von Sfîntu Gheorghe,
nem Ful3. Reci und Sîngeorgiu de Pădure entdeckt wurde.
Fur die historischen Schlul3folgerungen wurden Die Bruchsti.icke von Krausengefăl3en des Typus I
herangezogen : eine Schi.issel vom Typus Sîntana de (Taf. VI/9, X/6), und des Typus II (Taf. V I/5),
Mureş (Tafel I, 1 4 ) Bruchsti.icke von Krausenge­ sind aus obenerwăhnten Niederlassungen, aus
făl3en, die aus den sarmatischen Niederlassungen des Wohnungen und Topferbrennereien bekannt 1 . Wir
IV. Jh. bekannt sind, Bruchteile von Eimerbeschlăgen, sind cler Meinung, dal3 cler Standpunkt cler
Knochenkămme, die Nadei und die Bronzefibel. Auf Verfasser bezi.iglich des Ursprungs dieser Gefăl3e
Grund deren wurde die Niederlassung in die Zeit einer Revisian bedi.irfe. Diese Gefăl3e sind in cler
van 250 - 350 u. Z. verlegt und ethnisch den Quaden spăten La Tene bis zum heutigen Tag stratigraphisch
zugeschrieben. nicht belegt. Die dakischen hingegen sind anderer
Es wird auch eine Verbindung mit cler sarma ­ Faktur 2 und in den romischen Niederlassungen und
tischen Bevolkerung cler Theillebene vermutet, doch Lagern selten. Sagar dart, wo man sie findet, wie
nehmen die Verfasser zur Frage des gatischen ader etwa im romischen Lager von Camolău, kann man
sarmatischen Einflusses keine entschiedene Stellung. eine vorfeudale Oberschichtung aus dem III. - IV. Jh.
Nach dem Typus des Kammes mit dem Griff in nachweisen. Das Alter eines salchen, im Estrich
cler Farm einer Glacke zu urteilen, wăre auch ein einer Feuerstelle aus einer Wohnung cler Nieder­
Einflul3 aus dem Si.idasten Europas anzunehmen. Man lassung von Reci-Telek vorgefundenen Krausenge·
hat vorlăufig nicht feststellen konnen, ob es sich făl3es wurde mit Hilfe einer Mi.inze Constantius' II.
nur u m kulturelle Beziehungen ader um die Ergeb­ bestimmt. Es ist folglich klar, dal3 diese grol3en
nisse eines geschichtlichen Ereignisses handelt. Hin­ Gefăl3e zur Kultur des Typs Sîntana de Mureş ge­
sichtlich cler bodenstăndigen Bevolkerung teilen die horen. Ihre Herkunft ist noch nicht klargelegt, aber
1 Z. Szekely, Sondajele executate de Muzeul V, 1 95 9, S. 242.
R e gional Sfintll G heorghe în 1 956, in « Materiale », 2 Ders„ S epsis� e ntgyorg:y tortenete, 1 948, S. 42.

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wahrscheinlich ist es, daB sie in den ersten Jahrhun­ de Mureş so sehr charakteristisch, daB wir annehmen
derten u. Z. in den rămischen Provinzen entstanden mi.issen, man konnte auBer von kulturellen und
und von den karpischen und germanischen Volker­ wirtschaftlichen Beziehungen auch vom Vorhanden­
schaften lăngs der rămischen Grenzen i.ibernommen sein ethnischer Vertreter einer Bevălkerung sprechen,
worden sind. Yon den anderen Topfformen sind die Trăger der Kultur des Typs Sîntana de Mureş
manche, wie die Schi.isseln des Fundortes Nr. 64 waren. Der Friedhof dieser Niederlassung kănnte
(Taf. 1/ 1 4), und das Bruchsti.ick eines handverfer­ diese Frage losen. Einige Typen von GefaBen fehlen ;
tigten Randes mit eingekerbter Wellenverzierung so zum Beispiel die porăsen GefăBe grauer Farbe,
(Taf. YIIl/4) des Fundortes Nr. 92 prăgnante Typen Kri.ige mit zwei Henkeln und Tassen mit Fingerdruck
des keramischen Materials aus der Sîntana de am Boden. Dies kănnte aber bedeuten, daB das
Mureş-Kultur. Der Gegenstand, der fi.ir diese Kultur entdeckte Material noch ungeni.igend untersucht
am eigenti.imlichsten ist, ist der Knochenkamm mir wurde oder daB die erwăhnten Typen nur fi.ir den
dem Glockengriff. Dieser ist aus allen Friedhofen ăstlichen Teii Europas charakteristisch sind. ln
und Niederlassungen dieses Typs aus der Mureş­ Transsilvanien, in den Niederlassungen und Fried­
Ungarischen Autonomen Region bekannt. Die Sitte hofen dieser Periode kommen sie dauernd vor. DaB
der Beerdigung mit einem solchen Kamm ist ebenfalls sie in 6zd fehlen, kann aus cler Tatsache erklărt
ein Beweis, daB die Niederlassung von 6zd diesem werden, daB die Niederlassung aus einer spăteren
Kulturkreis angehărt. Zeit stammt, wahrscheinlich aus der zweiten Hălfte
Einstweilen ist die ethnische Zugehărigkeit der des IV. Jh. u. Z., andererseits enthălt das entdeckte
Bevălkerung aus der Niederlassung von 6zd noch Material auch lokale Bestandteile. Wir nehmen an,
strittig, und es bestehen Zweifel, ob sie quadischen daB die Niederlassung von 6zd nicht die einzige
Ursprungs war. Das entdeckte Material wi.irde auch aus jener Zeit auf dem Boden der Ungarischen
die Annahme zulassen, daB es sich um eine gotische Y olksrepublik ist.
Volkerschaft handelt. Der bis heute bekannte west­ Die Ergebnisse der Ausgrabungen von 6zd sind
lichste Punkt der Sîntana de Mureş- Kultur in Trans­ auch fi.ir die rumănischen Forscher von lnteresse, da
silvanien ist der Friedhof von Palatca in der Region die Trăger der Kultur Tscherneahov-Sîntana de Mureş
Cluj 3, was aber nicht heiBt, daB dieser Ort die West­ lange Zeit auf dem Territorium Rumăniens gelebt
grenze dieser Kultur gebildet hat. Da es sich in 6zd haben. Die in Yorbereitung befindliche Yerăffent­
nur um eine Rettungsausgrabung handelt, kann man lichung des in der Mureş -Ungarischen Autonomen
auf Grund unserer heutigen Kenntnisse nicht fest­ Region vorgefundenen Materials vom Typ Sintana
stellen, unter welchen Umstănden die Trăger dieser de Mureş wird zur richtigen Erkenntnis der geschicht·
Kultur nach 6zd gelangt sind. Der Einfall der Hunnen lichen Ereignisse im Donau- Karpaten-Raum fohren
hat viele Volker in Bewegung gesetzt, und es ist und die Beziehungen aufhellen, die zwischen Trans­
măglich, daB diese Volkerschaft nach der ungarischen silvanien und den benachbarten Lăndern in den
Tiefebene verdrăngt wurde, oder daB sie schon ersten Jahrhunderten der vorfeudalen Periode be­
vorher dort FuB gefaBt hat. Ein Teii der aufgefun­ standen haben.
denen Gegenstănde ist fi.ir die Kultur von Sîntana SZ E KEL Y ZOLTAN

FLOREA BOBU FLORESCU, Monumentul de la Adamklissi. Tropaeum Traiani .


Ed Acad. R.P.R., 1 959, 609 pp., 296 figg. nel testo (fotografie e disegni ), IX tavole.
.

Mai un libro d'archeologia s'era presentato sin ora lnfatti sembra quasi incredibile che tante contro­
con un cosi impressionante apparato di grafici, calcoli, versie si siano potute accumolare intorno a un monu­
tabelle e misurazioni d'ogni genere. Ma e proprio mento miracolosamente giunto sino a noi non solo con
da questo eccezionale apparato tecnico che e sorta la maggior parte delia sua decorazione scultorea, che
di nuovo la verita storica - quella verita che, permette di restituire con una certa approssimazione
apparsa chiaramente all'inizio, aveva rischiato di il suo aspetto originario, ma anche con la grandiosa
scomparire per sempre nella congerie di ipotesi e iscrizione votiva (di cui due grandi frammenti trovati
teorie che storici e storici dell'arte romana s'erano proprio sul monumento) cosi chiara quale redazione
compiaciuti ad emettere, del tutto dimentichi dei e interpretazione da costituire un preciso e innega­
dati di fatto offerti dai monumento stesso. labile « atto di nascita » del monumento stesso :

8 M. Macrea, Săpăturile arheologice de la Palatca, şi filosofie I, 2, 1 949, S. 1 1 1 - 1 16.


plasa Moţii, reg. Cluj, in Studii, revista de istorie

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f>96 CoM PTES R E N D t: S 4

una dedica a Marce Ultore, col nome dell'imperatore piu tenaci e piu ingombranti, quella di due periodi
Traiano e i bei caratteri capitali dell'ed traianea. struttivi ben distinti, a distanza di circa due secoli.
Per questo, I' A. crede necessario d 'iniziare !'opera L'aver trovato alia base de! trofeo, nell'ultimo gradino,
sua con una storia delie ricerche che l'hanno prece· un blocco di scarto delia grande cornice superiore
duto, a cominciare dall'opera di Gr. Tocilescu, e una prova di piu delia simultaneita delia costru·
O. Benndorf e G. Niemann, Monumentul dela Adam· zione. Seguendo I' A. nell'esame delie parti componenti
Klisi. Tropaeum Traiani, Vienna 1895, che puo ii trofeo, si viene per la prima volta a conoscenza de!
considerarsi \' editio princeps de! trofeo e che vera· monumento in tutti i suoi particolari : torre centrale
mente, rapportata all'epoca in cui fu scritta, e opera in blocchi squadrati, punto di partenza per la costru·
di profonda conoscenza e chiarid.. E proprio da zione, gradinata circolare, corpo cilindrico, fregio,
questo lavoro tuttavia, ii quale, per la prima volta, cornice, coronamento composto d'un parapetto mer·
ha presentato al mondo archeologico ii monumento, lato, tetto, trofeo propriamente detto. Lo studio degli
che ha inizio la serie di controversie intorno all'epoca elementi di raccordo dei merii scolpiti ha permesso
di costruzione de! trofeo ; e all'infuori di qualche non solo di avere una visione nuova de! parapetto
studioso (Studnickza, Paribeni, T. Antonescu) rimasto merlato di coronamento con un diverso ritmo tra
fedele alia cronologia traianea proposta dai primi merii e blocchi di balustrata (I merlo figurato ogni 2
editori, le ipotesi e le teorie hanno cominciato a oscil­ blocchi con dischi, rosette ottagone e rombi), ma
lare in un modo veramente allarmante tra !'epoca anche di fissare con piu verJsimiglianza la successione
d ' Augusto (A. Furtwăngler) e quella di Costantino o dei vari merii. Cosi I' A. e giunto alia felice constata·
addirittura di Valente (N. Iorga), con una preferenza zione che si possiede quasi intacto ii materiale decorativo
indubbia (Cichorius, piu tardi Sivio Ferri, Radu figurato, all'infuori di l merlo e di 5 metope de! fregio.
Vulpe) nell'ammettere due periodi struttivi, una fase Una periegesi nei villaggi vicini e anche conside·
iniziala d'eta traianea e un successivo rifacimento revolmente lontani si e condusa con una notevole
dell'epoca dl Costantino ii Grande. ln tal modo anche raccolta di blocchi variamente decorati, appartenenti
ii trofeo di Adamklissi era diventato un problema al rivestimento de! corpo cilindrico, strappati al trofeo
spinoso e insolubile, un vacuo divagare come qual· ne! corso dei secoli e variamente riutilizzati e precisa·
siasi problema archeologico che si allontani dallo mente : 1 8 blocchi de! fregio inferiore con ii bel
studio diretto del monumento per seguire i fallaci racemo d'acanto, 4 blocchi de! fregio superiore con
e spesso speciosi indizi stilistici, tipologici e pseudo­
le volute cordiformi e palmette, 9 dei pilastri inter·
storici. calati tra le metope, 1 pilastro delia costruzione
li grande merito dell' A. dunque e di essere risalito esagonale che coronava ii tetto. Cosi, l'analisi di
alle fonti, cioe allo studio attento e directo dei gran· tutto ii materiale esistente, complessi rilievi topo·
diosi resti de! trofeo e di tutto ii materiale gia messo grafici e misurazioni a diversi !ivelii hanno reso
in luce da scavi e ricerche anteriori - a cominciare possibile un nuov,1 t�ntativo di restituzione grafica
dalia metope e dai merii figurati al piu insignificante de! trofeo ii quale, pur servendosi di quell .l Toci ·
fra mmento di cornice - e di aver facto su di essi !eseu - Niemann de! 1 895 e, in parte, di quello de!
una serie di osservazioni de! piu alto interesse. Per Furtwăngler e de! tutto nuovo per quanto riguarda ii
spirito di cronista debbo aggiungere che le pazienti coronamento de! gran corpo cilindrico e, in parte,
e complesse ricerche de! Florescu hanno durato dei due corpi esagonali : l'iscrizione e situata ad est,
1 5 anni. E si deve riconoscere che i risultati sono nel tamburo csagonale superiore. Dobbiamo osser­
eccezionali, proprio quali imponevano « ii lungo vare pero che non esistono ancora elementi validi
studio e ii grande amore ». per stabilire la successione delie metope e che la
Una speciale attenzione e data all'indagine archi· parte superiore de! monumento, ii trofeo r ropria­
tectonico ·struttiva de! trofeo la quale si basa su una mente detto, rimane sempre piu che ipotetica.
descrizione precisissima delie rovine e di tutti i pezzi Due nutriti ca pito li (cap. VIII - IX pp. 4 2 4 - 5 1 4)
esistenti delia decorazione scultorea e su tutta una sono dedicati allo studio degli elementi etnografici
serie di calcoli topografici e di daci sul materiale usato, e all'indagine dell'appartenenza etnica dei barbari
sul sistema di lavorazione e di montaggio, sul posto rappresentati nei rilievi. Si deve premettere che questo
dei vari blocchi, sulla componenza chimica clei problema costituisce la vera speciali ta dell'A. che per
nucleo cementizio. questa via gia cinque anni or sono si era avvicinato al
L'analisi macroscopica e microscopica de! materiale trofeo (Interpretarea elementelor etnografice de pe monu·
usato, sia delia pietra da taglio de! rivestimento - una mentul de la Adamklissi în Studii şi cercetări de istoria
pietra calcarea sarmatica - sia delia calce de! nucleo a :tei II, 1 95 5 , p. 2 9 - 86) arrivando a risultati conclu­
cementizio (con una duritii. che scade gradatamente denti. Ocazie a un minuzioso esame di tutti gli ele­
in rapporto all'altezza) ha provato, senza possibilita di menti - acconciatura, abbigliamento maschile e fom­
dubbio, !'unita e la simultaneita de! monumento, minile, armi d'attacco e di difesa, carri di trasporto -
eliminando una volta per sempre una delie ipotesi I' A. risolve in modo convincente Io spinoso problema

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LO\I PT E S H E '.\ IH " S 597

dell'appartenenza etnica dei barbari, che, interpretati strano il tentativo dell"A. di conciliare questa differenza
variamente - bastarni, sarmati, daci, rossolani ecc. - qualitativa facendo una discriminazione tra concezione
avevano via via costituito un elemento di sostegno - che sarebbe di un grande artista - ed esecuzione
fondamentale per le piu diverse teorie. Sembra che si dovrebbe a marmorari piu o meno esperti, ai
certo invece che si tratti sempre e soltanto di genti migliori clei quali sarebbero da assegnare la sopra·
geto-traciche (sebbene ii problema della pettinatura menzionata parte ornamentale e alcuni bassorilievi
con nodus non mi pare integralmente chiarito). « lavorati artisticamente » (quali ?). Ma in tal modo si
Cosi, per vie diverse - l'analisi struttiva e lo studio prende una falsa via : perche i rilievi figurati di merii e
etnografico - si arriva alia stessa conclusione : chc il metope non possono essere valutati alia lucc di
trofco e opera unitaria, di una concezione grandiosa vecchi schemi de! bello c clei brutto di tradizione
(nulla tuttavia ci autorizza ad attribuirla ad Apollo­ winckelmaniana, ma pe1 quello che sono : espres·
doro, sia pure in via ipotetica, come suggerisce sione viva e diretta di u n ' arte popolare, di carac­
l'A.) e di una grande chiarezza che si deve attribuire tere essenzialmente artigiano, che preannunzia quel
all'eta traianea concordemente ai dati dell'iscri­ linguaggio formale che trovera la sua larga diffu­
zione, quale simbolo di una vittoria di Traiano, sione nell'arte delia « carda antichita » : la pseudo­
di cui la tradizione storica ha perduto ii ricordo. prospettiva, la figura umana usata come semplice
Questa conclusione appare ormai irrefutabile e mi riempitivo di determinate superfici geometriche,
sembra realmente il principale merito del volume al quindi privata de! suo aspetto organico, sono elementi
quale si deve aggiungere tutta una serie di pregi che segnano realmente una rottura con !'arte classica,
minori quali la nuova restituzione clei monumento, elementi rivelatori di quel lungo processo di trasfor­
la riproduzione grafica e fotografica di tutti i pezzi mazione che si compira alia fine de! III secolo. Sono
decorati (gli acquarelli ricostitutivi delie metope per il momento i corpi inanimati dei caduti morti o
pero avrebbero potuto mancare I ), molti dei quali morenei che si adattano a riempire gli spazi vuori
ancora inediti, la descrizione accurata di ogni scena delie metope (vedi le metope no. IV, V, VI, XVII,
figurata, alcune preziose tavole di dettaglio con ii XX, XXII - XXIV, XXX, XXXI, XXXIV - XXXVIII);
parapetto ricostruito, !'ipotetico rapporto di rotazione ma si deve riconoscere che con questa distorsione
tra parapetto merlato e metope, l'indicazione grafica delie membra umane si raggiunge spesso un alto
delie tappe struttive del monumente nonche utilissimi effetto decorativo, per nulla inferiore a quello gia
indici. ottenuto dai pictori vascolari greci, con mezzi « clas·
L'apporto positivo <lei presente volume e cosi sici », nel decorare ii fondo di una kylix (vedi spccial­
considerevole che non si puo essere troppo severi mente Ic metope XXII I - XXIV, XXX, XXXI).
per certe gravi inavvertenze filologiche e storiche (la Con questo pero non intendo dare alle sculture
dedica sarebbe stata Marti Ultor ? Le lotte in Mesia de! trofeo ii valore cronologico assoluto di un mo·
descritte da Tacito, Hist. I , 79 s 1rebbero clei 69 mento cruciale, quale opera sulla linea di divisione
prima dell'e.n„ cioe, come h 1 cura di precisare l'A„ tra !'arta classica e quella tardo antica, come gia si
1 7 5 anni prima della spedizione di Traiano ?) e e proposto per altri monumenti celebri delia romanita
soprattutto per l'inspiegabile lacuna che esso pre­ quale proprio la Colonna Traiana (K. Lehmann­
senta, e cioe Io studio storico-artistico delia deco­ Hartleben, Die Trajansăule, ein rom. Kunstwerk zu
razione scultorea che e ii (( pendant )) provin. Beginn der Spărantike) o quella antonina (M. Wegner,
dale clei rilievi delia colonna traiana a Roma. La Die kunstgeschichtliche Stellung d. Marcussăule, in
c qua sono rappresentate le guerre daciche, anche Jd I 46, 1 95 1 , p. 6 1 ss) ; ma intendo cogliere în essa
se in forma diversa (narrazione continua o episodica). quella viva e spontanea tendenza alla prospectiva
Ma se unico e il soggetto, profondamente diverso e ribaltata, all'uso delia figura umana quale elemento
ii linguaggio formale. E ii decoro clei trofeo de·1e decorativo inorganico che saranno aspetti dominanti
essere studiato nella sua vera luce, nella sua realta della tarda antichita quando la corrente d'arte popo·
storica. L'apparente contrasto tra decor3 ornamentale lare giungera sul monumento ufficiale, quale riflesso
e scene figurate e facilmente spiegabile per ii fatto che di una profonda crisi economico-sociale.
tralcio d'acanto, perle ed astragali, palmette e volute Ma ormai sara facile inserire queste ed altre
cordiformi non fanno che ripetere vecchi motivi considerazioni sulla decorazione scultorea ne! quadro
ornamentali presi ad album di modelli diffusi in tutto storico ricostituito de! monumento di Adamklissi.
il mondo antico (pero i confronti che I' A. propone per i E non si puo non essere grati all'A. per a'"er
vari elementi decorativi, specialmente !'acanto e la ripcrtato sul primo r i mo delb discussioni qucsto
palmetta, servono a mettere in rilievo non le simili­ i nterc ssantissimo problema.
tudini ma le dissimilitudini tra monumenti cosi
diversi dell'arte urbana e provinciale ! ) : ed e alquanto GABR IELLA BORDENACHE

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598 6

INSCRIPTIONES G RAECAE IN BULGARIA REPERTAE edidit Georgius Mihailov. Volumen I I :


lnscriptiones inter Danubium et Haemum repertae (Academia Litterarum Bulgarica. lnstitutum
Archaeologicum. Series epigraphica, no. 5), Serdicae, 1 958, 257 p. + 1 35 pl.

En signalant, dans un volume precedent de relative a l ' histoire des regions thraces dans l'anti­
cette revue, la parution du ier volume du Corpus quite, !'acribie avec laquelle ii etablit Ies textes, ou
des inscriptions grecques decouvertes en Bulgarie, la sagacite dont ii faic preuve pour Ies reconstituer.
edite par G. Mihailov, nous montrions que ce cor· Nous preciserons donc simplement que le no mbre
pus doit comprendre cinq parties et que sa prepa· des documents inclus dans ce second volume est
ration est assez avancee pour justifier l 'espoir que d'environ 400 et que, si le commentaire en est tout
Ies volumes suivancs ne tarderont pas a ecre envoyes aussi succinct que dans le premier volume, ii n'est
a l'impression. Ce vceu est rempli maintenant par jamais insuffisant, car ii offre au lecteur Ies elements
la parution du second volume du recueil, volume qui lui sont indispensables pour approfondir n'im­
qui comprend Ies inscriptions decouvertes entre porte quel probleme souleve par Ies textes. Par
le Danube et Ies monts Hemus : depuis Durostorum, ailleurs, dans Ies pages qui vont suivre, nous nous
a !'est, jusque vers le Municipium Montanensium, contenterons de souligner quelques traits remarqua­
respectivement la region de la riviere d ' Augusta, a bles des inscriptions en question, releves au cours
l 'ouest. La region consideree couvre donc une ecendue d'une lecture attentive, en tentant aussi quelques
considerable, mais, comme ii fallait s'y attendre, rapprochements avec certains monuments epigra·
le nombre des textes grecs est moins important que phiques de Dobroudja.
dans la region cotiere, sans parler de leur contenu N° 503 (vicus Trullensium). Un lapicide, 'Ayr:x.-
qui est moins significatif et moins varie. On peut 6ox:Aij�, signe en grec une inscription correctement
dire que l 'hellenisme y a penetre en meme temps gravee en latin, decail qui n'est pas sans interet pour
que s'y installait la domination romaine, apres la l'histoire de la romanisation de la Mesie. A Histria,
fixation du limes danubien, ce qui explique pourquoi, l'unique signature de graveur apparaît au bas d'un
dans leur ensemble, Ies documents anterieurs au album du 1 1e siecle : 'Apnµl3wpo� «l>r:x.l3pou �ypr:x.(f&
i er siecle de notre ere y sonc rares. C'est pour Ies (Histria I, p. 560, no 3 3 ). Remarquons cependant
memes raisons que le nombre des textes bilingues que ce personnage figure sur la liste des (fLA6nµoL
(greco-lacins) est relativement grand, ainsi que celui de la gerousie de 1 38, ce qui projette une lumiere
des inscriptions relacives a des empereurs, a des digni­ interessante sur la condition sociale de cette cate·
taires ou seulement a des veterans romains etablis gorie d'artisans.
en Mesie apres avoir accompli leur service milicaire 1'<0 508 (vicus Trullensium). lnscription fune­
dans Ies camps d'Oescus et de Novae. Les docu ­ raire rappelant un (fLAOKUVlJYO� (tout comme au
ments du presene volume different de ceux du pre· n° 702, un auVKuv[1JJy6�). Dans un cas comme dans
mier par le grand nombre de Thraces qui y sont l 'autre ii s'agit probablement de membres d 'une
mentionncs, population dont l'onomastique pose association de chasseurs du genre de celle dont
a l'editeur des problemes epineux, souvent insolubles. l'existence est attestee dans une inscription inedite
li en est de meme du grand nombre de divinites de Tomis, actuellement au musee de Constanţa : . . .
du pantheon indigene, en commenfi:ant par le « Heros » 'E pevvLo� 'A7toA(A) Lviip (L�) , f3cv&((fLKdpLo� ) U7t:XTLK (oi.i ) ,
ou « Cavalier » thrace, adore sous des hypostases -rov -r&Ar:x.µwvr:x. . . . (fLAOKuv1Jy(ot�) �K -rwv t3lwv -ror�
variees et avec des epithetes aussi nombreuses que u7tonTa.yµevoL� 3wpov x-r:A.
peu comprehensibles. N° 5 98. La forme Mv'l] µocruv'I) (pour µv1]µ6cruvov),
Tout comme dans le ier volume, Ies documents qui figure dans une inscription funeraire de Melta,
sont presentes dans l'ordre geographique, en allant nous semble ecre, plucot qu'une faute de gravure,
de l' ouest a !'est. Etant generalement moins connues, la traduction litterale du substantif latin memoria, au
Ies localites antiques jouissent de l a part de l'auteur sens de « inscription commemorative », souvent
d' une attention toute particuliere quant a leur locali­ rencontree dans des inscriptions de Mesie et d'ail­
sation exacte. li insiste egalement sur Ies temoignages leurs : memoriam cum sarcop hago . . . fecit ; memoriam
anciens et met a contribucion Ies etudes modernes sibi fecit ; memoriam et statuas posuit (rt\ferences
conce rnant la topographie de la region en question.
. chez Pârvan, « Dacia », 1 1 , 1 925, p. 2 22).
Apres Ies eloges merites decernes au premier N° 641 - 642 (Nicopolis ad !scrum). Les inscrip·
volume de ce recueil, ii serait superfetatoire de relever tions en l'honneur de Gordien 111, publiees en 1 923
Ies qualites scientifiques particulieres de l'ouvrage par M . Bri�kova, ont ete reexaminees par l 'editeur,
du professeur Mihailov, sa connaissance parfaite du qui a pu relevee dans la rasure des traces certaines
materiei epigraphique et de la vaste bibliographie du nom de Tullius Menophilus, gouverneur de l a

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7 cm1 PTES H E :'i l >l 'S 59!!

Mesie lnferieure entre Ies annees 238 - 240. Comme VI, 1 95 5 , pp. 6 1 - 7 2 ( = Contribuţii la istoria veche
la condamnation de Menophilus n'est pas attestee a Rom iniei, pp. 1 97 - 2 1 2 ), quelques autres catalo­
par d'autres sources et qu'il existe des preuves cer· gues et au moins deux fragments relatifs a des asso·
taines de la presence en Mesie, vers l'an 240, d'un ciations de Le:pov(xi:u seront edites par nous dans
autre damnatus memoriae, dont le nom commen�ait Histria II (en cours de preparation).
par Ies initiales C. PE . . . , nous avons adhere, sui ­ N° 672 (de Nicopolis ad lstrum egalement).
vant en cela, dans une etude dej a ancienne, !'exemple Dans la dedicace fragmentaire d'une 0'7te:tpx diony·
de Stein, a l'hypothese selon laquelle le consulaire siaque, qui consacre au dieu un !tpc:uµx, la suc·
mentionne dans l 'inscription de Nicopolis n' aurait cession des dignitaires du groupe apparaît etrange :
pas ete Menophilus, comme !'a soutenu, entre autres, un Le:pe:uc;, suivi d'un 7tOCT�P et d'un troisieme
Bersanetti , mais l 'inconnu C. PE . . . La conclusion personnage dont le titre est efface. Nous nous serions
logique que nous croyions pouvoir tirer de cette attendu a voir mentionne d'abord le « pere », qui
argumentation etait que la mission de Menophilus est le chef spirituel de la communaute, comme dans
se serait terminee avant la fin de 240 et que sa place Histria I, p. 5 3 3 , n° 1 7. Mais l'organisation des asso·
a du etre occupee par C. PE . . . , declare hostis ciations de fideles de Dionysos etait loin d ' etre uni­
publicus peu de temps apres (Philologus, CI, 1 95 7 , forme et chaque decouverte nouvelle confirme
p p . 1 54 - 1 5 8 = Contribuţii l a i.1toria veche a Rom i ­ l'impression d'un developpement n'ayant pas connu
niei, Bucarest, 1 958, p p . 2 1 2 - 222). Ce resultat partout Ies memes regles.
n'est remis que partiellement en discussion par Ies N ° 705 (cf. 490, 632 - 63 3 , 64 1 - 642, 764).
traces de lettres relevees par Mihailov sur Ies deux Toute une serie d'inscriptions (la plupart de Nico­
socles de Nicopolis ; le martelage du nom de C. PE . . . polis a d lstrum) mentionnent des pretres des empe­
sur deux bornes milliaires de Dobroudja etant lui reurs, portant le titre de cipzte:pe:•.\c; (respectivement
aussi indubitable, nous devons croire - aussi peu cipzte:pwµe:voc;, cipzte:pocTLY.oc;). Le fait n'est pas sans
vraisemblable que cela puisse paraître a premiere interet, si l'on veut apprecier le degre de roma·
vue - que, entre 238 et 2 4 1 , se sont succedes li nisation de la Mesie aux l le - I l ie siecles et connaître
la tete de la Mesie deux gouverneurs destines tous l 'organisation du culte imperial dans la province des
Ies deux a etre condamnes comme ennemis publics. bouches du Danube.
Q.uant a la question qui retenait notre attention N° 74.3 (Abritus, localise maintenant a Razgrad) :
dans l'etude deja rappelee (la date de la destruction inscription votive d'un O'Tp1XT'l)'(6c; 'Av-,(dl.ou, mention·
d'Histria par Ies Goths au I l ie siecle), cette consta· nant une strategie de la Thrace inconnue jusqu'ici :
tion n'est pas de nature a modifier en quoi que ce ' Puatx�. Ce document est par ailleurs i mportant
soit la conclusion a laquelle nous croyions pouvoir egalement pour l'histoire politique des Thraces
nous arreter, a savoir que vers l 'an 240 cette catastro· au cours des premieres dizaines d 'annees de
phe n'avait pas encore eu lieu, comme cela resuire notre ere.
d'une inscription histrienne gravee sous le premier N° 867 bis. Parmi Ies inscriptions d'origine in­
consulat de Gordien III, ou est mentionnee la res­ certaine provenant des environs de la viile de Tol­
tauration de fond en comble d'un [mace]llum ve­ boukhine (naguere Dobric), on enregistre la dedicace
[tustate conl]absum par Ies soins d'un gouverneur a Hephaistos Dabatopienos publiee dans Contri buţii
dont le nom a ete efface sur la pierre a coups de la istoria veche a Rominiei, pp. 223 - 233 ( = « Dacia »
marteau. Q.u 'il s'agisse de Menophilus, ou de l'in· N. S . , II, 1 95 8 , pp. 249 - 2 5 7 ). Comme nous avons
connu C. PE . . . , ce qui i mporte pour la demonstra­ essaye de le montrer a une autre occasion, ce texte
tion que nous tentions, c'est que l 'homme qui en souleve des questions interessantes dont la solution
240 gouvernait la Mesie a ete un damnatus memoriae. depend en partie de la fixation exacte de sa date. Se
Or, cette conclusion n'est pas revoquee en doute fondant sur la forme des lettres, Mihailov assigne au
par Ies observations de Mihailov, pour lequel « Me­ document une date approchant de celle que nous lui
nophilus a b anno 238 medio vei exeunte ad annum avions fixee nous-memes : fin du ne siecle ou debut
240 exeuntem (vei 241 inneuntem ? ) Moesiam admi­ du l i le, ce qui (a câte d'autres arguments sur lesquels
nistravit » (op. cit., p. 95). ii n'y a pas lieu d 'insister) exclut, croyons-nous, la
N° 668. Pour l'inscription de Nicopolis ad lstrum tentative de H. -G. Pflaum de la faire remonter
qui honore une association de uµv�>Bol Le:povb(OU, jusqu'au regne d 'Hadrien (R E L, XXXVI, 1 95 8 ,
on doit tenir compte des documents - de plus en p p . 3 9 1 - 3 92).
plus nombreux depuis un certain temps - prou­ N° 877. L'inscription funeraire, de provenance
vant l 'existence a Histria de plusieurs equipes de inconnue, actuellement au Musee de Varna, pourrait
« chanteurs d'hymnes », des la premiere moitie du provenir d'Histria - si l'on tient compte du fait
1 1e siecle. Outre la liste des uµv<i>Bol 7tpe:af31he:pot que ce musee conserve aussi d'autres monuments
du temps d' Alexandre-Severe, publiee dans SCIV, histriens qui y ont ete transportes au cours de la

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600 C:OMPTES REN DUS 8

premiere guerre mondiale. Comme l'editeur n'oublie d'apres Ies caracteristiques bien connues de l'ecriture
pas de relever, le nom feminin Artis est atteste dans histrienne, ne saurait etre anterieur au 1 1 1° siecle
la viile des bords du lac de Sinoe (Histria VII, avant notre ere.
p. J , n° 2). Nous nous ecarterons de lui seulement en
ce qui concerne la date du document qui, a en juger D. M. PIPPIDI

E. K. TCHERNISH, MHOcocnoi'tH&zu naMRmHuK y c. lle'lop&Z Ha l0:>1eHOM Eyze, pp. 166-20 1 ,


2 6 fig. dans l e texte, dans ApxeoJIOrlil1ec1rnii C6opHHl<, I, 3noxa KaMHH . rocy�apCTBeHHblit
3pMHTa>«, Leningrad, 1 959.

L'etablissement tripoljien de Petchora (district de Les deux couches differentes ont pu etre precisees
Spikovsk, territoire de Vinitza, R.S.S. d'Ukraine), ou grâce a la decouverte de deux niveaux d'habitations
Ies fouilles ont ete entreprises par Catherine K. et des âtres respectifs. Dans la couche superieure,
Tchernish, presente un interet particulier du fait qu'on on a trouve Ies restes d'une habitation de surface,
y a identific deux couches de civilisation. Cela est dont ii ne subsiste plus que la plate-forme en terre
d'autant plus important que Ies etablissements pre· cuite (plochtchadka), disposee au-dessus d'un fond
sentant plusieurs couches de civilisations sont rares de cabane peu profond, appartenant a la couche
dans la R.S.S. d'Ukraine, a la difference de ce inferieure. A cette occasion, nous ferons remar·
qui a ete constate en Roumanie ou l'on trouve assez quer que Ies dernieres recherches entreprises en
souvent, dans la meme station, des couches de civi­ U.R.S.S. dans Ies stations de la premiere periode
lisation superposees. La situation existant dans cette de la phase tripoljienne (phase A) ont permis de
republique pourrait s'expliquer aussi, croyons-nous, decouvrir aussi bien des habitations du type fond
par le vaste espace dont disposaient Ies tribus tripol· de cabane, que des habitations de surface a plate·
jiennes respectives, ce qui leur offrait de plus larges forme en terre cuite. II est clonc evident que Ies
possibilites de mouvement, ne Ies obligeant que deux types d'habitations coexistent souvent dans Ies
rarement a revenir sur Ies lieux. stations appartenant a cette phese.
C'est pourquoi Ies savants sovietiques se sont Le fond de cabane de la premiere couche de
specialement efforces ces dernieres annees a depister civilisation de Petchora est du type habituel ; ii a une
et a etudier Ies etablissements renfermant des couches forme ovale irregulii:re et mesure Jm X Jm 70. Nous
superposees de civilisation. On en a decouvert a devons pourtant mentionner une faible inclinaison
Solonceni, Polivanov- lar, Nezwisko et tout recern· des parois vers l 'interieur, ce qui assurait la solidite
ment a Petchora, dans le bassin superieur du Bug de l'habitation, ainsi que leur fonction de soutiens
meridional, station situee sur un haut promontoire du toit. II est certain que Ies parois de ce type d'he ·
de la rive droite du fleuve. La station de Petchora bitation s'elevaient au-dessus du sol grâce a un entre·
a ete decouverte en 1 94 7 , au cours de l'expedition lacement de baguettes garnies d'argile, comme l'indi­
entreprise en Podolie meridionale sous la direction quent Ies restes d'enduit, portant Ies i mpressions
du professeur M. I. Artamonov, lorsque l'on pra­ de baguettes, trouvcs in situ. Un fait interessant et
tiqua aussi Ies premiers sondages d'identification. qui merite d'etre releve c'est, pour cette construc·
Des fouilles proprement dites on ete effectuees en tion aussi, l'absence de vestiges de poteaux ; comme
1 948. La couche inferieure presente des elements le fait remarquer avec raison l'auteur, l'absence de
caracteristiques de la phase que T. Passek appelle ces vestiges a ete constatee aussi dans Ies habitations
Tripolje A, alors que la couche superieure offre des de surface (avec ou sans plate-forme) et constitue un
elements de la phase C/l l - y/11 (Gorodsk-Usatovo) , detail caracteristique du mode de construction des
d'apres la periodisation de T . Passek egalement. tribus tripoljiennes. Les savants sovietiques, de meme
E. K. Tchernish presente dans cette etude Ies decou­ que Ies roumains, ont cherche a fournir une expli·
vertes de Petchora en analysant et decrivant tres cation technique de cette particularite.
minutieusement tout l 'inventaire des deux phases D'apres certaines traces, observees sur le plan­
de civilisation. cher en terre cuite d'une habitation de la station de
Les donnees que E. K. Tchernish porte a la Sabatinovka II (phase Tripolje A), l'auteur arrive a
connaissance des archeologues, au sujet de la couche la conclusion que Ies poteaux en bois de cette habi­
inferieure de cette station, sont d'autant plus precieu­ tation n'etaient pas enfonces en terre, mais dans
ses que l'on ne connaissait jusqu'a present qu'un l'enduit encore humide du plancher. En effet, a
nombre assez restreint de stations eppartenant a la Sebetinovka II ii y avait sur la plate-forme des traces
phase ancienne, Tripolje A. rondes, d'un diametre de 20 a 25 cm, ainsi que des

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empreintes des traces d'ecorce d'arbre. De meme, ses pour travailler le sol. On nous indique meme
pour la derniere periode tripoljienne - a Nezwisko - , la profondeur (4 a 5 cm) jusqu'a laquelle on pouvait
l'auteur a pu constater la presence des memes traces travailler la terre avec ces outils. De m eme, !'examen
sur le plancher en terre cuite de l'habitation n° 1 7. de leur usure et de leurs brisures a permis de conclure
Cependant, a notre avis, ii est encore assez malaise a que Ies hoyaux (pics) en bois de cerf etaient utilises
expliquer comment on procedait dans ce cas a la aussi pour briser Ies mottes de terre par des coups
cuisson du plancher d'argile. 11 semble que l'on s'y assenes avec la tete de l'outil. Toute aussi plausible
prenait de la fa �on suivante : on marquait d'abord est encore l'hypothese concernant le mode de fixa·
par impression dans le plancher d'argile humide tion de fortes rnanches en bois, necessaires a un
l'emplacement des poteaux, on procedait ensuite a maniement aussi efficace que possible de ces hoyaux.
la cuisson de la plate-forme d'argile, apres avoir Q.uant a la ceramique, nous laisserons de cote
bien entendu retire Ies poteaux en bois qui n'etaient la categorie dite de cuisine, pour nous arreter aux
introduits qu'ulterieurement dans Ies trous durcis deux groupes de ceramique fine, bien cuite et ayant
par le feu. C'est la un procede qui, encore qu'assez des tons allant du gris au noir et du jaunâtre a l'orange
complique, est cependant plausible. rougeâtre. Ces deux groupes de la station de Petchora
Q.uant a nous, nous fondant sur des observa· sont connus par leurs pâte, formes, technique et
tions faites dans l'etablissement de Traian (Moldavie) motifs d'ornementation en Moldavie aussi, dans le
- dont Ies habitations de surface ne sont pas toutes cadre de la civilisation de Precucuteni III (Izvoare
du type a plate-forme - et ayant egalement observe I, 2), civilisation caracterisee par des formes assez
le mode de construction utilise aujourd'hui encore evoluees et des decors varies. La grande unite de la
pour Ies maisons des campagnes du nord de la Mol· civilisation de Precucuteni I I I - Tripolje A, floris·
davie, nous sommes parvenus a l'hypothese que le sant entre Ies Carpates, le Bug et le Dnieper, est
squelette en bois de la maison tripoljienne et cucute· donc confirmee. En effet, Ies deux groupes cerami·
nienne etait etabli sur une basc ayant la forme d'un ques caracteristiques, trouves a Petchora - celui a
cadre rectangulaire forme de gros madriers de bois. decor a rubans spirales, bordes de lignes profonde·
Les poteaux verticaux etaient fixes sur c.es madriers ment incisees dans la p&te molie et garnies de matiere
horizontaux. De la sorte, la carcasse de la maison blanche, et le groupe orne de larges cannelures parai·
etait transportable au besoin et pouvait etre placee a le!es soulignees par des rangees de points executes
l'endroit choisi, qu'elle fut ou non posee sur une a l'aide d'un instrument dentele (a la maniere d'une
plate-forme d'argile prealablement cuite. Ce n'est molette) promene le long des cannelures, et meme
que de cette maniere que l'on peut expliquer la con· le procede d'enduire Ies rubans avec une matiere
struction des habitations de la station de Ruginoasa rouge pâteuse, encore que generalement moins fre ·
(Moldavie), comme celles de l'etablissement de quent - apparaissent assez souvent dans Ies stations
Cucuteni 1, qui a donne son nom a cette civilisation, appartenant a la phase Precucuteni I I I. L'auteur met
etablissements ou le terrain rocheux n'aurait en aucun en parallele la ceramique de Petchora et la ceramique
cas permis qu'on y enfon�ât des poteaux et ou l'on decouverte dans Ies etablissements de Borisovka,
a utilise comme plancher la roche meme. Certes, cette Krasnostavka, Ozarintzy, etc.
hypothese, qui presente l'avantage d' etre egalement Pourtant dans la station de Traian - Dealul
valable pour Ies habitations du type sans plancher de Fintinilor (region de Bacău) et dans celle de Văleni
terre cuite - ou manquent pareillement Ies traces (district de Piatra-Neamţ) - toutes deux dans la
de poteaux - n'infirme pas le moins du monde R.P. Roumaine - on a rencontre, a cote de ces deux
l'hypothese preconisee par l 'auteur a la suite des groupes, un autre groupe, celui a fines incisions
observations faites sur des elements concrets, comme et motifs a caractere spirale, disposes obliquement a
nous l'avons vu plus haut. l'interieur des rubans. Nous constatons donc, en
Les outils decouverts dans ce fond de cabane - ce qui concerne Petchora, une predilection pour
qu'ils soient en pierre, en silex, en os ou en bois de certains elements decoratifs qui donnent une note
cerf - sont semblables a ceux des stations contempo . caracteristique et locale a cet etablissement. Apres
raines dej a connues. Les objets en cuivre (natif) sont s' etre longuement evertue a produire des motifs
assez rares, a peine peut-on citer quelques fragments specialement choisis, on a a bouri tout naturellement a
de poin�ons. Au sujet de la fonction des outils, l'au· une grande variation et virtuosite quant a la combi­
teur aboutit a des conclusions interessantes fondees naison des cannelures, qui apparaissent disposees
sur l'observation attentive des hoyaux en bois de en angles, cercles et spirales. Parfois, de fins points
cerf. D'apres la patine due a leur utilisation et d'apres sont relies par une ligne tres mince, mais on constate
Ies vestiges de plantes encore visibles sur leur tran· ·
quelquefois l'apparition de losanges en pointille,
chant, ces outils solides etaient indiscuta blement utili· rappelant, selon nous, certains motifs de la civilisation
1 H. Schmidt, Cucuteni, Berlin - Leipzig, 1 932, pi. 1/3 - 6.

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602 C:O�I PT E S R E '.li l > L' S 10

dite a ceramique en pointille (« Stichkeramik »). E. K. entre Ies stations roumaines a ceramique peinte du
Tchernish date certe premiere couche de civilisation type Cucuteni A et certaines stations a ceramique
Tripolje A de Petchora, de la premiere moitie du monochrome appartenant a une derniere etape de
I l lc millenaire avant notre ere. la phase de Tripolje A. Nous estimons clonc qu'en
Une question qui se pose et qui nous a deja nous fondant sur ce facies de caractere plus tardif,
tout particulierement interessee par le passe 2 , c'est on pourra a l'avenir etablir aussi des subdivisions
de savoir si Ies situations de ce genre ne pouvaicnt dans le cadre de la phase Tripolje A.
pas indiquer aussi des relations chronologiques plus E. K. Tchernish foit entrer l'etablissement de Pet­
nuancees entre la sphere occidentale et la sphere chora dans le groupe culturel du Bug meridional, ce qui
orientale de la civilisation de Precucuteni I I I - Tri· ne veut pas dire qu'il s'agisse d'un developpement pro­
polje A. Nous noterons dans ce sens, comme une vincial ferme, etant donne que le groupe du Bug meri ­
circonstance survenue a point, la possibilite que dional a entretenu des relations culturelles perma­
nous fournit la station de Petchora de separer des nentes avec Ies regions occidentales ; ceci pourrait
autres groupes Ies deux groupes ceramiques mention· expliquer aussi, en bonne partie, le caractere plus
nes ci-dessus. D 'autre part, ii y a dans la station de recent de certe etape de la phase Tripolje A.
Petchora une serie d'elements que E. K. Tchernish Si l'on tient egalement compte du fait que !'ori­
met en evidence et qui nous feraient attribuer cette gine de la ceramique peinte du type Cucuteni doit
station - d'accord en cela avec l'auteur - a une etre indiscutablement situee dans le sud -ouest de
etape plus tardive de la phase Tripolje A. la Moldavie, le sud-est de la Transylvanie et le nord.
Nous ajouterons aux arguments invoques par est de la Valachie - comme l'indique aussi la phase
l'auteur que le groupe ceramique - en pâte gris Protocucuteni a peinture bichrome - ii est clair
noirâtre ou jaune rougeâtre, et decore de larges que la technique de la peinture superieure trichrome,
incisions semblables a de petits sillons - de executee avant la cuisson des vases, ainsi que tous
Petchora, Borisovka, Sabatinovka, s'est maintenu Ies autres elements nouveaux de ce grand complexe
dans quelques etablissements de la R. P. Roumaine culturel, sont parvenus un peu plus tard a !'est du
appartenant a la premiere phase cucutenienne, a Dniester, de sorte qu'il ne faut pas s'etonner que,
ceramique peinte trichrome : Cucuteni A ( Tripolje
= tandis que sur Ies territoires de l'ouest on en etait
B I ), a savoir surtout dans l'etablissement de Truşeşti dej a a la phase Cucuteni A, un peu plus a !'est sub­
Ct, egalement, cn suivant la meme Jigne en direction sistaient encore Ies aspects a predominance precucu·
nord, dans celui de Darabani (R. S. S. Ukrainienne). tenienne de la derniere periode de cette civilisation
En outre, ii y a m eme certaines formes trouvees (= etape finale de la phase Tripolje A). Cela indique
a Petchora - tels Ies supports cylindriques - qui evidemment un rythme de developpement plus rapide
apparaissent comme typiques au sein de la civilisation dans l'ouest, mais plus lent et plus traditionaliste
de la ceramique peinte, a Ariuşd, Ruginoasa et dans !'est.
Cucuteni, c'est-a -dire dans la phase A de la ceramique *
peinte cucutenienne. La seconde couche de civilisation commence a
De meme, le vase double, en forme de binocle, unc profondeur de om 35 a c,m45, comptee a
est connu dans la phase Cucuteni A, a Truseşti ; partir de la surface actuelle du sol ; elle a pu etre
ii est en pâte rougeâtre et decore selon la technique precisee grâce a la decouverte de quelques traces
des petits sillons et des fossettes circulaires. d'habitations rectangulaires, du type a plate-forme
Nous observerons egalement que Ies statuettes en terre cuite. C'est precisement au-dessus du
feminines, decorees sur tout le corps de stries pro­ fond de cabane dont ii a ete deja qucstion, que
fondement incisees, manquent dans Ies stations de l'on a trouve une plate-forme de ce genre qui,
Precucuteni III de la R. P. Roumaine. Elles sont encore que partiellement detruite, avait pourtant
par contre eres repandues et meme caracteristiques une surface de 55 m2• Les couches d 'enduit qui y
dans Ies stations de Tripolje A de l' U.R.S.S. Cepen­ avaient ete appliquees successivement ont une epais ·
dant en R. P. Roumaine, cette categorie est typique seur de omz5. On a decouvert sur ce plancher en
pour la phase Cucuteni A ; elle apparaît en grande terre cuite l'inventaire de l'habitation : ceramique
quantite dans Ies stations a ceramique peinte apparte· de cuisine et ceramique peinte appartenant a la
nant a cette phase, se maintenant meme, mais plus derniere periode (groupe C/ II selon la perio·
rarement, au debut de la phase Cucuteni A - B. On disation de T . Passek), ainsi que Ies moulins a
peut en dire autant des petits cones en terre cuite bras et de menus outils en pierre, silex, os et bois
trouves dans Ies habitations. de cerf. Parmi Ies types d 'outils plus importants
Tous ces elements communs indiquent, croyons­ figurent au premier rang Ies haches en silex poli,
nous, d'une maniere evidente un synchronisme partiel caracteristiques pour Ies stations appartenant a
2 Hortensia Dumitrescu, Contribuţii la origina culturii Precucuteni, dans SCIV, VI I I, 1 - 4, 1 95 7 , p. 5 5 .

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11 l :O " P T E � R E '.\; l l l · � 603

cette phase, car elles sont inconnues dans Ies phases sur le Pruth, comme a Petchora sur le Bug
de developpement maximum de la civilisation de meridional, le pourcentage de la ceramique peinte
Cucuteni-Tripolje. On a trouve aussi des pointes est infiniment plus reduit que celui de l'espece cera­
de fleches triangulaires en silex, bien retouchees, mique grise a decor corde, etc., qui est preponderante.
puis des haches-marteaux, perforees, en pierre polie, D'autre part, la quantite impressionante d'ossements
ainsi que des outils en bois de cerf servant a travailler d'animaux domestiques trouves dans Ies stations
la terre, qui ne different pas de ceux decouverts dans de la phase Gorodsk-Usatovo prouve que l'occupa·
la premiere couche de l'etablissement de Petchora. tion principale de ces tribus, qui pratiquaient aussi
Reste a savoir si c' etaient Ies seuls outils pour la culture primitive de la terre, etait l'elevage.
travailler la terre, et si on ne connaissait pas deja Le caractere pastoral est unanimement reconnu
la charrue primitive en bois, comme l'ont montre aux tribus de la civilisation de Gorodsk-Usatovo,
d' a utres chercheurs. et ce fait indique clairement que le lieu d 'origine
Ainsi que nous l'avons dit, la ceramique de ce de ces tribus doit etre recherche dans Ies regions de
niveau est caracteristique pour Ies etablissements steppe de !'est. Par consequent, si en ce qui concerne
de Gorodsk-Usatovo, Sandraki, Kolojanjnoe, etc. la civilisation de Cucuteni-Tripolje, pendant ses
En effet, dans cette seconde couche de Petchora phases de developpement et d'ascension, le courant
ii existe une ceramique a peinture noire sur fond de propagation des influences et de l a civilisation de
clair, a motifs formes de larges bandes lineaires la ceramique peinte elle -meme indique avec certitude
qui s'entrecoupent parfois en formant un reseau. la direction ouest-est, la direction du courant de la
II y a en outre l'espece grisâtre representee surtout civilisation Gorodsk-Usatovo (fin du neolithique et
par des bols et des ecuelles a rebord recourbe et debut de l'âge du bronze) est evidemment contraire.
taille en biseau a l'interieur, espece ornee d'entailles, D'ailleurs, dans ces deux cas ii ne s'agit pas seule­
de groupes de lignes incisees et surtout d'impressions ment d'influences, mais meme de deplacements de
faites au moyen d'une ficelle. Parfois le decor corde tribus. Au commencement de la civilisation de Cucu·
est assez riche, se deroulant en larges bandes formees teni-Tripolje, celles-ci partirent de la region des
de losanges ou du motif en forme de « faucille » ou Carpates, mais la fin de cette civilisation fot hâtee
de « croissant », dispose par rangees horizontales par Ies vagues successives des tribus semi-nomades
que separent des groupes de lignes paralleles. La et meme nomades, parties des steppes pontiques
plupart des vases a decor corde sont en argile melangee pour effectuer un ample deplacement, pendant l a
de coquilles concassees, detail qui nous rappelle la periode d e transition d e la fin du neolitihique a u
ceramique du type Cucuteni C, qui apparaît dans Ies debut du bronze.
stations cucuteniennes a partir de la phase Cucuteni Pour terminer, nous soulignerons l'importance
A - B. des recherches entreprises par E. K. Tchernish, qui
Rappelons aussi que le facies culturel du neolithi­ a prouve qu'elle connait tres bien la civilisation de
que tardif, Gorodsk-Usatovo, represente par l a Tripolje et la phase Tripolje A plus particulierement.
seconde couche d e l'etablissement d e Petchora, a L'etude et la publication des materiaux archeologi·
ete egalement connu des l'annee 1 929 en Moldavie ques provenant des deux couches superposees de
septentrionale, dans la station de Horodiştea sur Petchora (bassin septentrional du Bug meridional)
le Pruth 3 et plus recemment dans la station, de apportent une nouvelle contribution a la connais ·
Folteşti-Stoicani (Moldavie meridionale), ou l'on sance approfondie de l'epoque neolithique du l i le
a decouvert une figurine feminine en terre cuite 4 , millenaire avant notre ere, dans l'espace situe entre
stylisee a la maniere de celle de Petchora. En Ies Carpates et le Dnieper. Des decouvertes de ce
dehors de ces deux stations, on a egalement trouve des genre, aussi nombreuses que possible, augmenteront
traces sporadiques (de simples dep6ts superficiels) - la possibilite de determiner Ies relations et Ies rapports
qui indiquent des courts arrets des tribus de pas­ chronologiques ayant existe entre Ies regions occi·
sagc - dans d'autres stations cucuteniennes connues, dentales et orientales de l a civilisation d' Ariuşd-Cucu·
comme par exemple a Văleni (district de Piatra -Neamţ), teni-Tripolje qui, en depit de tous ses facies locaux,
Hăbăşeşti (region de Jassy) et Izvoare (district de conserve une grande unite culturelle.
Piatra -Neamţ). II faut souligner la particularite
caracteristique que dans la station de Horodi�tea HORTENSIA DUMITRESCU

3 Hortensia Dumitrescu, La station prehistorique � M. Petrescu-Dimboviţa, Săpăturile arheologice


de Horodiştea sur le Pruth, dans « Dacia », IX - X, d e la Folteşti (reg. Galaţi } , dans SCIV, 11, I, 1 95 1 ,
1 94 1 - 1 944, pp. 1 2 7 - 1 63. p. 265, fig. I.

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ABREVIATIONS DES PUBLICATIONS CITEES LE PLUS SOUVENT

AA Archiiologischer Anzeiger.
AArh Arta şi Arheologia, Iaşi, I - X IV, 1 92 7 - 1 938.
ACMI Anuarul Comisiunii Monumentelor Istorice, Bucureşti, 1 9 1 5 , 1 942, 1 943.
ACMIT Anuarul Comisiunii Monumentelor Istorice pentru Transilvania, Cluj, I - VI, 1 926 -
1 93 1 - 1 938.
ActaArch Acta Archeologica, Budapesta.
AE Archaeologiai Ertesito.
AEM Archaeologisch-Epigraphische Mitteilungen aus Oesterreich, 1 877- 1 897.
AISC Anuarul Institutului de Studii Clasice, Cluj, I - V, 1 928 - 1 948.
AJA American Journal of Archaeology.
AnD Analele Dobrogei, I - XII, 1 920 - 1 938.
AnnEp Annee Epigraphique.
AnzWien Anzeiger der Akademie der Wissenschaften, Wien, Phil.-hist. Klasse.
AOG Archiv for Kunde Oesterreichischer Geschichtsquellen.
AR Arheologicke Rozhledy.
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ArchHung Archaeologia Hungarica. A Magyar Nemzeti Muzeum Regeszeti Kiadvănyai. Acta Ar·
chaeologica Musei Nationalis Hungarici.
ArchKozl Archaeologiai Kozlemenyek, Budapesta, 1859- 1 889.
ARMSI Academia Remină. Memoriile Secţiei istorice, seria II, 1 886/ 1 887 - 1 9 1 6/ 1 9 1 9 ;
seria III, 1 922/ 1 923 - 1 944/ 1 945 .
ARS Analele romîno-sovietice. Seria istorie.
AthenMitt Mitteilungen des Deutschen Archăologischen lnstituts, Athenische Abteilung.
AVSL Archiv des Vereins for siebenbi.irgische Landeskunde, Hermannstadt, Kronstadt,
1 843 - 1 94 1 .
BASPR Bulletin o f the American School o f Prehistoric Research.
BCH Bulletin de Correspondance Hellenique.
BCM I Buletinul Comisiunii Monumentelor Istorice, I - XXXV III, Bucureşti, 1 908 - 1 945.
BerRGK Deutsches Archăologisches Institut. Bericht der Romisch-Germanischen Kommission.
BonnJahrb Bonner Jahrbi.icher.
BSGR Buletinul Societăţii Geografice Romîne, Bucureşti, I - LX I, 1 876 - 1 942.
BSH Academie Roumaine, Bulletin de la Section Historique, Bucarest, 1 9 1 2 - 1 94 7.
BŞtAc Buletinul Ştiinţific al Academiei R.P.R.

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BullCom Bullettino delia Commissione Archeologica Communale di Roma.


BZ Byzantinische Zeitschrifr.
CIG Corpus lnscriptionum Graecarum.
CIL Corpus lnscriptionum Latinarum.
CRAI Comptes Rendus des Seances. Academie des lnscriptions et Belles-Lettres.
CNA Cronica Numismatică şi Arheologică, Bucureşti.
DA Dictionnaire des antiquites grecques et romaines sous la direction de Ch. Daremberg
et Edm. Saglio.
« Dacia » Dacia, recherches et decouvertes archeologiques en Roumanie, Bucureşti, I - XII,
1 924 - 1 947 ;N.S„ I, 1 95 7 ; II, 1 958 ; III, 1 95 9.
DissPann Dissertationes Pannonicae.
DolgCluj Dolgozatok - Travaux de la section numismatique et archeologique du Musee National
de Transylvanie, Cluj , I - X, 1 9 I 0 - 1 9 I 9.
DolgSzeged Dolgozatok - Travaux de l'Universite Fr. Joseph, Szeged.
EAF Ethnographische Archeologische Forschungen.
Ebert, RL M. Ebert, Reallexicon cler Vorgeschichte.
ED Ephemeris Dacoromana, Bucureşti - Roma, I - X, 1 923 - 1 94 5 .
ErdMuzEvk Az Erdelyi Muzeum Egyesi.ilet Evkonyve.
ESA Eurasia Septentrionalis Antiqua.
FHG Fragmenta Historicorum Graecorum.
FoliaArch Folia Archaeologica.
« Glasnik-Sarajevo » Giasnik Hrvatskih zemalijskih muzeja u Sarajevu.
« Godisnik-Sofia » Godisnik - Annuaire du Musee National Archeologique de Sofia.
Histria I, I 95 4 Histria. Monografie arheologică, I, Bucureşti, 1 954.
IG lnscriptiones Graecae.
IGB lnscriptiones Graecae in Bulgaria repertae, edidit G. Mihailov, Sofia, 1 956.
IGRR lnscriptiones Graecae a d Res Romanas pertinentes.
ILS Dessau, lnscriptiones !dtinae selectae.
IM FAN HaeeCTHH MoJI;a;aocKoro <l>HJIHaJia AKa;a;eMHH H ayK CCCP.
IOSPE Latischew, lnscriptiones orae septentrionalis Ponei Euxini.
« Izvestiia · Institut » Izvestiia - Bulletin de !' Institut Archeologique Bulgare.
« lzvestiia -Societe » lzvestiia - Bulletin de la Societe Archeologique Bulgare.
JCC Jahrbuch der K. K. Central Commission zur Erforschung und Erhaltung cler Baudenk·
male, Wien.
JOI Jahrbuch des Deutschen Archaologischen lnstituts.
JHS The Journal of Hellenic Studies.
JOAI Jahreshefte des Oesterreichischen Archaologischen lnstituts in Wien.
JPEK Jahrbuch for Prahistorische und Ethnographische Kunst.
JRS The Journal of Roman Studies.
Kozlemenyek-Cluj Kozlemenyek az Erdely nemzeti Muzeum Erem· es Regisegtarab61.
KS HpaTKHe coo6111e HHH li HCTHTyTa HcTopHH MaTepHaJibHOfi KyJILTYPbi .
KSIA-Kiev HpaTKHe coo6111eHHH liHCTHTyTa apxeoJi orH H .
MAGW Mitteilungen cler Anthropologischen Gesellschaft in Wien.
« Materiale » Materiale arheologice privind istoria veche a R.P.R„ voi. I (I 953) ; Materiale şi cerce·
tări arheologice, voi. II ( 1 956) ; voi. I I I ( 1 9 5 7 ) ; voi. IV ( 1 95 7 ) ; voi. V ( 1 95 9) ;
voi. VI ( 1 959); vei. VII ( 1 960).
MIA - MaTepttaJibl H HCCJie;a;oeaHHH no apxeoJiorHH CCCP.
OGl W. Dittenberger, Orientis graeci inscriptiones selectae.
PA Pamatky Archeologicke.
PIR Prosopographia Imperii Romani. Saec. I - I I - III.
PMMB Publicaţiile Muzeului Municipiului Bucureşti, I- II, 1 93 5 - 1 936.
PrzegArch Przeglad Archeologiczny.
PZ Prahistorische Zeitschrift.
RA Revue Archeologique.
RE Pauly-Wissowa, Real-Encyclopadie cler classischen Altertumswissenschaft.
REA Revue des Etudes Anciennes.
REG Revue des Etudes Grecques.

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3 607

RevArch Revue Archeologique.


RevPhil Revue de Philologie, de litterature et d'histoire ancienne.
RH Revue historique.
RHSEE Revue historique du Sud -Est europeen, Bucureşti, I - XXIII, 1 924 - 1 946.
RIR Revista Istorică Ro mină, Bucureşti, I - XVII, 1 93 1 - 1 94 7.
RomMitt Mitteilungen des Deutschen Archăologischen Instituts. Rom. Abteilung.
RPAN Revista de Preistorie şi de Antichităţi Naţionale, Bucureşti, I - IV, 1 93 7 - 1 940.
SA ConeTCKaH apxeo�oruH .
SBWien Sitzungsberichte cler kaiserlichen Akademie cler Wissenschaften. Philosophisch·
historische Classe.
SCIV Studii şi cercetări de istorie veche, Bucureşti.
SCN Studii şi cercetări de numismatică, Bucureşti.
SCŞC!uj Studii şi cercetări ştiinţifice, Cluj.
SCŞiaşi Studii şi cercetări ştiinţifice, laşi
SEG Supplementum Epigraphicum Graecum.
SGE C6opHHK rocyJJ;apCTBeHHoro opMHTama.
SGDI Sammlung cler griechischen Dialekt-lnschriften hrsg. M . Collitz und F. Bechtel,
Gottingen, 1 884 - 1 9 1 5 .
Syll W . Dittenberger, Syllogae lnscriptionum Graecarum.
SzNMErt Szekely Nemzeti Muzem, ertesitoje.
TRET Temesvari regeszeti es torteneti ertesicb.
VAN BecTHHK AKaJJ;eMHH HayK CCCP.
VOI BecTHHK JJ;penHei:I: licTopuu.
vv BuaattTui:l:cKui:I: npeMeHHHK.
WPZ Wiener Prăhistorische Zeitschrifr.
WMBH Wissenschaftliche Mitteilungen aus Bosnien und Hercegovina, Wien, 1 8 93 - 1 9 1 2 .
ZfE Zeitschrift for Ethnologie.

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PRINTED IN RUMANIA 5
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101 1 2 en remontant 1 300 1 800


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402 2 de la ltgende Ziegel mit Runenzeichen Ziegel mit Runenzeichen
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peta Carpaţiloru », IX, peta Carpaţiloru », IX,
1 87 1 , Nr. 939) 1 8 7 1 , Nr. 939) ; 29, 30,
5 4 - 5 8 Zeichen filr die
Berechnung architekto­
nischer Elemente
411 6 en remontant Tf. 1 2 Tf. X/ 1 2
485 20 Tnn c Tnn I c

C. 674. Dado. IV. 1960

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