Vous êtes sur la page 1sur 588

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.

ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
JACADEMI E DE LA REPUBL_I,QUE POPULAIRE RO UMAIN E
I N S T I T U T D'AR C H E O L O G I E

REVUE D'ARCHEOLOGIE
l ET D'HISTOIRE ANCIENNE
NJ


� NOUVELLE SERIE
VI
1962

tDITIONS DE L'ACADtMIE DE LA RtPUBLIQUE POPULAIRE ROUMAINE

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
COMITE DE REDACTION
C. DAICOVICIU, EM. CONDURACHI, membres de !'Academie
<le la Republique Populaire Roumaine, redacteurs responsables;
D. BERCIU ; MARIA COMŞA (secretaire scientifique de
redaction ) ; V LA DIM IR DUM ITRESCU ; K. HO REDT ;
M. MACREA ; M. D. MATE I ; I. NESTOR, membre
correspon<lant <le I' Academie de la Republique Populaire
Roumaine ; M. PETRESCU-DÎMBOVIŢA ; D. M. PIPPIDI;
DORIN POPESCU ; GH. ŞTEFAN, membre correspondant de
I' Academie de la Republique Populaire Roumaine; RADU
VULPE ; ANA MATROSENCO, secretaire de redaction.

R E D A C T I O N : I N S T I T U T D' A R C H E O L O G I E, B U C A R E S T, 11, S T R. I. C. F R I M U
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
DAC I A
REVUE D'A RC HEO L O G IE E T D'H I STO I RE A N C I E N N E
)l(YPHAJI APXEOJIOrllll ll ,I(PEBHEM llCTOPllll
JOURNAL OF ARCHAEOLOGY A ND AN CIENT HISTORY
ZEITSCHRIFT FOR ARCHAOLOGIE UND GESCHI CHTE
DES ALTERTUMS

S O MM A I R E
Tome VI CO.UEP)l(AHHE
1 962
C O N T E N T S
I N H A L T

Pag�

EUGENIA ZAHARIA, Considerations sur la civilisation de Criş a la lumiere des sondages de Ler 5
EYJJ.)l<EH KOMWA, K eonpocy 06 OTHOCHTeJibHOH xpOHOJIOrHH H o pa3BHTHH HCOJIHTH'ICCKHX KYJib-
TYP Ha wro-eocroKe PyMbIHCKOH HapoMOH Pecny6:m1<H H Ha BOCTOKe HP BonrapHH 53
Gtt . BICHIR, Beitrag zur Kenntnis der fruhen Bronzezeit im stidostlichen Transsilvanien und in
cler Moldau (im Lichte cler Grabungen von Cuciulata und Mîndrişca) . . . . . . . • . • . . . . . . . • 87
MARIA COJA, L'artisanat a Histria du vie au 1er siecle avant notre ere . .. .. . . . . . . • • . . . • . . . • . 1 15
D. M. PIPPIDI, Gli scavi nella zona sacra di Histria. Stadio attuale . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • 139
C. PREDA, Una nuova torn ba a volta scoperta presso Mangalia -Callatis. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157
D. PROTASE, Considerations sur Ies rites funeraires des Daces . . .. .. .. .. . . . . . . . . . • . • . . . . • • 1 73
D. TUDOR, Le organizzazioni degli augustales in Dacia .. . . . . . • • • • • . • • . • . . • . . . . • . • • • • . . • . • . 1 99
ITETPE AYPEJIHAH, Ilpe,r:teapHTeJibHble CBe.r:teHHJI B CBJl3H c xpoHOJIOrHeH MOrHJibHHKa B IlbllTpa
<l>peK31..1e H .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . .......... . . .. .. .. .. 215
ITETPE AYPEJIHAH, C.11c.r:t"1 KYJI"TYPbl 4ep1111xoe-CbrnTaHa .r:te Mypem B Manoj:j CKHcpHH ........ 235
MAPHSI KOMWA, 3HaKH pattHecpeo,r:taJibHOH 3noxH, epe3aHHble Ha pH.'l\CKO-BH3aHTHHCKoii KOJIOHHe 257
M . Rusu, The prefeudal cemetery o f Noşlac (V I•h - VIl'h centuries). . • . • • . . • . . . . . . . • . • • 269
H . BAPHR, Ilpe,r:teapuTeJILHble cee.r:teHHll o KaMCHHblX naMJITHHKax B Baccapa6H (o6n. .Uo6po.r:t>1<a).. . . . . 293
PETRE DIACONU, Zur Frage cler Datierung des Steinwalles in cler Dobrudscha und cler
Lokalisierung cler im Berichte des griechischen Toparchen geschilderten Ereignisse . . . . . • 317
H . KOHCTAHTHHECKY, Hccne.r:tODaHHJI D CCJIC KoH OHb H Bonpoc o .r:tepeBHe B BaJiaXHH B XIV H
X\f BD. .. .... .... .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .... .. .. .. 337
MIRCEA MATEI, Die graue Keramik von Suceava und einige archăologische Probleme des
1 '4. und 1 5 . Jh. in cler Moldau . . • . • . • • • . . . . . • . • • . . . . • . • . . . • . • . . . • . . . . • . . • • . . • „ . . . 35 7

NO TES ET INFO RMATIONS

.u. BEP4Y, .Uea rJIHHJIHblX ((JIKOpll» H BOilpOCbl B CBJl3H c Kyru.zypaMH Ko1..1ocpeHb H 4epHaDo.r:ta 387
D. A zoomorphic « sceptre » discovered in the People's Republic of Bulgaria and its
BERCIU,
cultural and chronological position • • • . • . • • . • • . • • • . . . • • • • • . • . • . • • . . • . • . • . • . • . • . • • 397
VLADIMIR DUMITRESCU u nd loN STRATAN, Keramik cler Vucedol- Kultur aus Moldova Veche
im Banat • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • . • . • . • • • . • • . • • . • • • • • . • • • • • . • . • . • . • . • . • . • • • • • . . . • • '4 1 1

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
DORIN PorEscu, Zu em1gen bronzezeitlichen Hortfunden aus Transsilvanien . . . . . . . . . . . . . . . . 429
DORIN PorEscu, Autour de la question des Scythes en Transylvanie . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . 443
SuzANA D1M1TRIU, A Fikellura vase found at Histria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457
D. M. P1rr101, Decrets honorifiques de Callatis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 469
ExsPECTAT\JS BUJOR, The a mphorae deposit of Isla m Geaferca . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475
GABRIELLA BoRDENACHE, Un nuovo ritratto di Faustina Minore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 489
GABRIELLA BoRD ENAC HE , Un'imagine di captiva proveniente da Dionysopolis . . . . . . . . . . . . . . . . . . 497
D. PROTASE, Le coorti I Hispanorum milliaria e I U biorum in Dacia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 505
BucuR MITREA, Concerning a Corpus of Roman Monetary Discoveries Intra et Extra Fines
Imperii Romani Repertae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509
DORIN PorEscu, Les fouilles archeologiques dans la Republique Populaire Roumaine en 1 96 1 . . . . 515
BucuR MITREA, Monnaies antiques et byzantines decouvertes plus ou moins recemment en
Rou manie 533

COMPTES RENDUS
B. MHKOB, H. ,U)l(AMEA30B, .UeBeTawKaTa IIewTepa (La grotte de Devetaki) (Jl.. Eep'ly} 5 43
G. I. GEORGIEV,Kulturgruppen cler Jungstein- und cler Kupferzeit in cler Ebene von Thrazien
(Sudbulgarien), in !'Europe a la fin de l'âge de la pierre. Actes du Symposium consacre aux
problemes du Neolithique europeen, Praga-Liblice-Brno, 5 - 1 2 Oct. 1 95 9 (D. Berciu). . • • 5 46
H.-G. PFLAUM, Les carrieres procuratoriennes equestres sous le Haut-Empire romain (Ins-
titut Fran<;ais d' Archeologie de Beyrouth. Bibliothi:que archeologique et historique, tome
LVII) (D. M. Pippidi) . . . . . . . . . . . . . . .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .. .
. . . . . . . . . . . . . . . . . • . 55 2
FLOREA Bosu FLORESCU, Monumentul de la Adamklissi. Tropaeum Traiani. Ediţia a II-a
revăzută şi adăugită (Qabriella Bordenac h e ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 554
CTAMEH MHXAAJIOB, 0THOCHO npoHJxo,1:1a na pannocpe.o.noBeKOBHaTa qepHOJibCKaBa KepaMHKa
B EbnrapHll (K sonpocy o npoHcxom.o.enHH paHHe<t>eo.o.anbHOH qepHonomenoii KepaMHKH B
EonrapHH), uApxeonorHll», III, IV (llempe Jl.bRK011y) 555
*

Abreviations des publications dtees le plus souvent 559


----- ------------ ----

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
C ON S I D ERAT I O N S S U R LA C IVI L I S AT I O N D E C R IŞ
A L A L U M IE R E D E S S O N D A G E S D E L E Ţ

Apres le 23 Aout 1 944, en meme temps que l'on reprenait en Roumanie


les fouilles archeologiques, on proceda pour la premiere fois a des recherches
de grande envergure en Moldavie septentrionale . Commencees en 1 949 par de
nombreuses periegeses et des sondages, elles aboutirent des l'annee suivante
a d'amples fouilles dans la vallee de la Jijia 1. Parmi les decouvertes nouvelles faites
dans cette region , celles de la civilisation de Criş et de la ceramique decoree de
bandes de lignes et de tetes de notes de musique en sont effectivement les plus
importantes, car il devait en resulter une intelligence toute nouvelle et beaucoup
plus complete, aussi bien du probleme des debuts de la vie neolithique sur le ter,
ritoire de la Roumanie que de celui de la genese et du developpement de la civili,
sation a ceramique peinte d'Ariuşd,Cucuteni,Tripolje. Si la decouverte a Izvoare
en 1 936 de la civilisation precucutenienne 2 permit a ce moment,la d'elucider
partiellement la question des origines de la civilisation d'Ariuşd,Cucuteni,Tripolj e,
la peinture elle,meme constituait encore une question insoluble au stade des
recherches d'alors ; l' identification, en meme temps (en 1 949), de la civilisation
de Criş a Glăvăneştii Vechi et a Perieni en Moldavie, ainsi qu' a Leţ, dans le sud,
est de la Transylvanie, et plus tard egalement dans Ies regions sit uees a l'est du
Pruth, par des recherches sovietiques, et sur toute l'aire d'expansion de la civili,
sation d' Ariuşd, Cucuteni,Tripolje, a contribue d'une maniere decisive a par,
faire nos connaissances relatives aux origines de la ceramique peinte. Encore que
l'attribution de la civilisation a laquelle il appartenait flit incertaine, au moment
de sa decouverte, Ies fouilles ulterieures ont permis de preciser que l'un des
etablissements de Glăvăneştii Vechi appartenait a la meme civilisation de Criş,
que l'on ne connaissait jusqu'alors que dans les regions de l'ouest et du sud,ouest
de la Roumanie 3•

1 Recherches faites sous la direction de I. Nes · Criş en Rou manie ainsi que l'expansion de cette
tor ; SCIV, I, 1 , 1 950, pp. 27 - 30 ; SCIV, I, l i, civilisation sur le territoire rou main, chez : M . Petres­
1 95 1 , p. 5 1 sqq. cu-Dimboviţa, Contributions au probleme de la
2 R. Vulpe, Civilisation precucutenienne recern· culture Criş en Moldavie, dans ActaArch-Buda­
ment decou v erte a Izvoar e , en Molda v i e , ESA, XI, pest, 9, 1 95 8 , pp. 53 - 68. Eugen Comşa, La c i vi l i ­
1 937, pp. 1 3 4 - 1 46 ; idem, Izvoare, săpăturile din sation Cri ş sur l e territoire de la R. P . Rouma i n e ,
1936 - 1 948, I, 1 95 7. dans « Acra Archaeologica Carpathica » , I , 2, Cra­
3 On trouve des donnees concernant l'histori· covie, 1 95 9, p. 1 7 3 sqq. Au sujet des donnees figu·
que des decouvertes appartenant a la civilisation de rant dans Ies publications ci-dessus, nous pouvons
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
G EUGENIA ZAHARIA 2

Aux decouvertes de 1 949 - 1 950, il en succeda encore d'autres sur l'ensemble


du territoire roumain, mais surtout en Moldavie ou l' on proceda, a ce sujet, a
d'insistantes recherches. Nous devons encore souligner l'identifi.cation de la
civilisation de Criş faite ces dernieres annees sur le territoire de la Valachie

oso ENE

� Couche miditfvale o 2m

[Il]J[ru
Couche Ariu�d ENE oso
-- Plancher enargile
� Criş
Couche III
.4 Faur
� uc e Co h Griş li Cendres
-:.;-:-:·:'.·:

'""'" Terre brufeo


� Couche Griş I
„ AAA Tessons
� Terre vierge (argile;aune) V' Os

Fig. 1 . - Deux profils des depâts de l'ecablissement de Leţ.

egalement, decouverte qui, avec celle de la ceramique rubanee, etait depuis


longtemps attendue dans cette region 4• C'est ainsi que la civilisation de Criş
commence a etre de mieux en mieux attestee, et son contenu mieux connu.
Les recentes recherches au sujet de la civ'ilisation de Criş traitent de ce probleme
d'une maniere generale, en tenant compte de ses caracteres communs qui la situent
dans le cadre de la civilisation de Starcevo�Criş et qui sont certainement fondes
sur toutes Ies observations necessaires a des considerations de ce genre, obser-

preciser que dans Ies publications de specialite lerons "Tisa". Cette civilisation, qui n'a ete ren­
la civilisation de Criş n'a jamais porte le nom de contree actuellement que dans des restes relative­
Tisa co mme identification precise de la nouvelle ment peu no mbreux, apparaît a Glăvăneşti dans
decouverte neolithique faite en 1 94 9 a Glăvăneştii des huttes bien precisees et possede, dans sa
Vechi, car nous lisons chez I. Nestor (SC IV, I, 1 950, ceramique, des affinites indubitables avec la civi ­
p. 29) que : « D 'apres Ies caracteres de cette cera mique, lisation neolithique deno mmee civilisation de Criş,
remarques j usqu ' a present, ii s'agit d'une civili­ largement repandue dans Ies bassins du Criş,
sation qui se situe encore au debut du neolithique de la Tissa et du Danube serbe . . . ». Les
et semble presenter un caractere apparente au plus fouilles de 1 950 ont permis de preciser que
ancien neolithique de la region de la Tissa »; et la nouvelle civilisation decouverte etait bien celle
a la p. 30, de preciser, parmi Ies resultats obtenus de Criş.
par suite des sondages de 1 949 : « 3 . l'identification 4 D. Popescu, N. Constantinescu , Gh. Diaconu ,
d'une nouvelle civilisation neolithique de la pre­ V. I. Teodorescu , Şantierul arheologi c Tîrgşor, dans
miere periode, dont on doit continuer !'etude par '< Materiale)>, VII, pp. 633 -635 ; I . Nestor a af­
de nouvelles fouilles ». Dans u ne communication firme des 1 95 0 la contribution de la civilisation
ulterieure (Pro bleme noi î n legătură c u neoliticul de Criş et de la civilisation rubanee a la formation
din Republica Populară Rom î nă, SCIV, I, 2, 1 950, de la civilisation de Boian et, comme consequence,
p. 2 1 0), ii ecrit au sujet de cette meme decouverte : meme la presence de ces deux civilisations sur le
« que provisoirement et pour ecre concis nous appel- territoire de la Valachie.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 LA CIVIL!SATION DE CRIŞ A LA LUMIERE DES SONDAGES DE LEŢ 7

vations qui ne sont toutefois pas encore connues 5 , ni en ce qui concerne la stra�
tigraphie de la civilisation de Criş ni pour ce qui a trait au developpement et a
l ' evolution de la ceramique de la phase la plus ancienne a la phase la plus recente.
Ce sont ces deux problemes qui font l 'objet de la presente etude, car les resultats

1 2 3 5

7 8 9 10

Fig. 2. - Outils en pierre et en silex.

des sondages de Leţ autorisent des considerations preliminaires, qui ne figurent pas
dans les publications parues jusqu' ici - la determination et la connaissance des

s Ce fait est d'ailleurs mentionne m e me dans de la civilisation de Criş a Leţ et a Verbiţa, mais
Ies travau x de M. Petrescu -Dîmboviţa et d'Eugen sans qu'aient ere egalement pu bliees des observa­
Comşa cites plus haut, qui signalaient deux phases tions au sujec de ce probleme.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
8 EUGENIA ZAHARIA 4

phases du developpement de la civilisation de Criş etant absolument necessaires


a la comprehension du neolithique dans sa phase plus evoluee, sur le territoire
de la Roumanie et des regions voisines.
Les sondages effectues en 1 949 dans l'etablissement de Lq ont permis
d'identifi.er - pour la premiere fois dans cette region du sud,est de la Transylva,
nie - la civilisation de Criş ; en meme temps, on y a decouvert aussi des etablis,
sements appartenant aux civilisations de Boian et d' Ariuşd. Bien que les sondages
de 1 949 6 n'aient fourni aucune preuve d'ordre stratigraphique permettant de
situer les deux civilisations neolithiques plus anciennes qu' on y avait decouvertes
(Criş et Boian), leur auteur, se fondant sur les observations resultant des fouilles,
considerait alors la civilisation de Criş comme la plus ancienne. I. Nestor conside,
rait de la meme maniere le rapport chronologique des civilisations de Criş et de
Boian 7• Neanmoins, les annees qui se sont succedees apres les decouvertes faites
en 1 949 a Leţ, Glăvăneşti et Perieni ont vu des demonstrations si nombreuses
et si variees se rattacher a ce probleme, que de nouveaux sondages furent juges
necessaires, la situation stratigraphique de la civilisation de Criş et de la civili,
sation rubanee, et par suite egalement leur rapport chronologique relatif par
comparaison avec Ies autres civilisations, etant decisifs pour pouvoir juger de
l'ensemble du processus de developpement du neolithique de Roumanie et des
regions avoisinantes 8 • Sans plus insister, nous voudrions retenir seulement une
conclusion resultant d'une maniere evidente de la decouverte, en 1 949, de la
civilisation de Criş et de la civilisation de la ceramique rubanee a tetes de notes
de musique, ainsi que des differentes theories et considerations formulees entre
1 949 - 1 955 (date des sondages de Leţ et de Perieni), a savoir que celles,ci man,
quaient d'observations, soit stratigraphiques soit typologiques, et qu'elles n'etaient
clonc pas obligatoires 9•
*

L'etablissement de Leţ est situe sur la rive droite du ruisseau dit « Pîrîul
Negru », a proximite de la commune de Leţ, sur la portion de terrasse denommee
« Dealul Cetăţii ». Ce point etait dej a connu au siecle dernier, surtout a cause
de sa forteresse medievale du xv 1 e siecle 10•
Les premiers sondages ont ete prevus par l' Academie de la Republique
Populaire Roumaine pour 1 949, afin de verifi.er les renseignements plus anciens
concernant les differents dep6ts archeologiques presents a cet endroit, mais
8 Szekely Zoltăn, Săpăturil e de la Leţ -Vdrhegy de M. Petrescu - Dimboviţa et d'Eugen Comşa. A
(Trei Scau n e ) 1951. I, 1 95 1 . l'exception des fouilles de Glăvăneştii Vechi ou l'exa·
7 Cultura ceramicii li niare î n Moldova, SCIV, men n'a pas p ermis d'etablir le rapport stratigraphi·
II, 2 , 1 95 1 , p. 24. que de la civilisation de Criş et de la civilisation
" Des sondages ont ete pratiques a Leţ, afin de rubanee, chacune occupant des aires differentes,
determiner le rapport stratigraphique existant entre Ies considerations sont fondees tant a Perieni qu' a
Ies civilisations de Criş et de Boian (I. Nestor, Traian, sur Ies fragments ceramiques, trouves ensem­
Raport despre sondajel e de la Leţ-Vdrhegy , dans ble, dans le premier cas de la ceramique de Criş
« Materiale », III, 1 95 7 , p. 59 sqq.) et a Perieni avec celle ru banee, et dans le second cas des fragments
pour etablir ie rapport stratigraphique entre la civi­ rubanes trouves avec de la cera mique precucuteni­
lisation de Criş et la civilisation rubanee (M. Petrescu­ enne et m eme de Cucuceni AB, mais s a n s etre rat·
Dimboviţa, Sondaj ul strati grafi c de la Perieni, dans taches a des situations in situ.
10
« Materiale 1), III, 1 95 7, p. 65 sqq.) . La bibliographie de l'historique des recher·
• On trouve la bibliographie se rapportant aux ches se rapporrant a l'etablissement de Leţ, chez
discussions qui ont e.u lieu, dans Ies travaux dej a cites Szekely Zoltăn, op. cit., pp. 3 4.-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
LA C!VIL!SATION DE CRIŞ Ă LA LUMIERE DES SONDAGES DE LET 9

surtout la presence d'un camp romain. A cette occasion, il a ete possible de deter,
miner tous les restes de vie humaine, du neolithique au moyen âge 1 1 .
Les sondages de 1 95 5 12 devaient etablir le rapport stratigraphique existant
entre les civilisations de Cri ş et de Boian. C'est encore alors que l'on a pu constater

8 9
10
7
6 I

Fig. 3. - Outils en os : poignards et poin�ons.

la presence de trois phases de developpement de la civilisation de Cri ş . On a


pratique trois sections, orientees ENE,QSO, dont deux, I et I I I, a l'interieur de
la forteresse medievale, situees dans la region centrale et occidentale de l 'etablisse,
ment, et la troisieme, I I, a l'exterieur de l'enceinte, du câte oriental de l ' etablisse,
ment. Dans les tranchees I et I I I , on a trouve les plus abondants et complets

11 Szekely Zoltân, op. cit. , pp. 4-20. Nous confie pour p u blication le materiei decouvert en 1949.
12
remercions, ici aussi, Szekely Zoltan qui nous a Ion Nestor, . Lef- Vdrhegy, pp. 59- 6 2 .
. .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
10 EUGENIA ZAHARIA 6

vestiges d'habitat temoignant de la civilisation de Criş, sur lesquels il y avait des


restes sporadiques de la civilisation de Boian,Giuleşti, puis un dep6t epais de la
civilisation d' Ariuşd, des restes sporadiques de la phase Cucuteni B et des epo,
ques hallstattienne et romaine, !'habitat se terminant avec la forteresse medievale
du XVIe siecle. La ne section a permis d'identifier deux niveaux d'habitat appar,
tenant a la civilisation d' Ariuşd, quelques fragments ceramiques de l'âge du bronze
appartenant aux civilisations de Schneckenberg et de Mon teoru (Monteoru I
c 3 ) , ainsi que des restes tres abondants de l' epoque hallstattienne.
Les dep6ts archeologiques appartenant a la periode de la commune primitive
sont souvent deranges soit par des galeries creusees par des animaux, soit par des
fosses, par la construction de la forteresse medievale ou encore par Ies travaux
agricoles. C' est pourquoi on a trouve dans la couche de civilisation d' Ariuşd de
tres nombreux fragments ceramiques de Criş. A cela s'ajoute aussi le fait que Ies
materiaux ceramiques sont si fragmentaires qu'une partie seulement peut etre
consideree typologiquement en rapport avec sa disposition stratigraphique. C'est
pourquoi toute notre classification sera fondee sur le materie! moins fragmentaire
provenant de complexes fermes, bien assures stratigraphiquement, tandis que le
reste ne sera pris en consideration que dans la mesure ou il pourra etre rapporte
au materie! stratigraphie ou s'il presente, du point de vue typologique, des ele,
ments importants susceptibles d'etre inscrits et joints a lui. C'est pour cela encore
que nous ne pourrons poursuivre que l'evolution de quelques,unes des formes
que nous presenterons principalement.
Le developpement des formes ceramiqu es sera presente tout au long de
trois phases d'habitat.
*

Notre classification etant fondee en premier lieu sur la stratigraphie du


dep6t de la civilisation de Criş, nous presenterons d'abord Ies restes d'habitat
rencontres in situ qui nous ont permis d'etablir l'ordre stratigraphique des trois
niveaux de la civilisation de Criş, trouves dans l' etablissement de Leţ. Le premier
niveau d'habitat y est represente par une habitation semi,fond de cabane. Ce fond
de cabane etant sectionne en son milieu, on a pu en obtenir deux profils. La
fosse du fon d de cabane n'a pas pu etre delimitee dans le plan. En section ENE,
OSO, cette fosse a une longueur d'environ 4 m et une profondeur de 0,.60 - 1 m.
Dans la partie ENE elle a un seuil de 30-35 cm, d'ou elle descend jusqu; a 1,25 m,
formant une sorte de poche dans laquelle on a trouve Ies debris d'un four. A
l'autre extremite (OSO) de la section on peut observer comment le bord supe,
rieur de la fosse du fond de cabane a ete decoupe par une fosse du type Boian
(peut, etre encore celle d 'une habitation - fond de cabane). C'est pour cette raison
que nous ne pouvons pas savoir si la fosse du fond de cabane de type Criş posse,
dait ou non, de ce cote aussi, un seuil (fig. 1 ). Dans la partie ENE de la fosse,
on a trouve sur toute la largeur de la section pratiquee ( 1 ,.ţ)O m) Ies restes d 'un
four, dont il ne subsiste plus qu'une petite section du foyer et l'amon;:age du
cintre de la paroi, ainsi que de nombreux autres morceaux de terre calcinee ,
contenant, Ies uns , de la paille. Tous ces restes du faur gisaient sur une
couche de remplissage foite par des cendres, ce qui ne nous permet pas de les
considerer i n situ. 11 est fort probable que ce four appartenait au fond de cabane de
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11

I
I
I
I

\I
1\
tl
,,
i)
1

Fig. 4. - Phase Leţ I. 1 - 1 9, ecuelles hemispheriques et bitronconiques ; 20, spatule en os.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
12 EUGENIA ZAHARIA 8

la civilisation de Criş, et que son emplacement primitif se trouvait ailleurs qu' a


l ' endroit ou on a trouve Ies restes en question, dans la section pratiquee par nous.
Dans la fosse du fond de cabane, on a encore trouve une tres grande quantite
de fragments ceramiques provenant notamment de grands vases a provision, a
parois epaisses et recouvertes de barbotine - des os d'animaux, des cendres et du
charbon. Sur le fond de la fosse on a trouve au niveau meme de l'argile jaune,
quatre percuteurs, dont l'un avait servi de nucleus pour detacher des lamelles,
et une tres grande quantite de lames et de morceaux provenant de la confection
d'outils en pierre ; par contre, il y avait tres peu d'outils ou de fragments d'outils
en pierre, en fait quelques lames et deux grattoirs. On utilisait du gres, le silex
etant tres rare. Cette fosse, que nous estimons avoir appartenu a un fond de cabane
de type Criş, est recouverte d'une couche d'argile jaune provenant du niveau de
creusage de la fosse. La bande d'argile jaune, epaisse de 1 5 -40 cm, est archeolo­
giquement sterile. Ainsi, la fosse et les materiaux qu 'elle renfermait marquent le
premier niveau d'habitat Criş constate dans l' etablissement de Leţ.
Placee directement sur cette couche d'argile jaune, il y avait une couche de
terre tres chargee de cendres, ayant a sa base une couche de cendres epaisse de
quelques centimetres, fortement calcinee et d'un noir-violet. Dans cette couche de
cendres , in situ, qui s'etendait sur toute la largeur de la tranchee et etait sectionnee
par Ies deux bords de la tranchee sur une longueur de 2 , 50 m, il y avait des frag­
ments ceramiques cuits, des bouts d'os et de petits morceaux de charbon. Un âtre
i n situ correspond a ce niveau. La partie cuite marque tout comme l'âtre la base
du second niveau de Criş (fig. 1 ).
Sur le niveau de Criş 1 1, il y a un troisieme depât, Criş I I I , qui a a sa base
un plancher d'argile jaune, a savoir un enduit denue de paille, ayant par endroits
une epaisseur de 3 -5 cm. Le plancher est jaune-brique a cause du brulement
mais, par endroits, l'argile est restee jaune, le feu ne l'ayant pas atteinte.
Dans la troisieme section, on a trouve, a une profondeur de 45 cm, des
restes d'habitat Criş, des fragments ceramiques ainsi que des ossements de grands
animaux, une petite pierre polie et de petits morceaux de bousillage. Ce complexe
se trouve a fa base du troisieme niveau Criş.
Les restes d'habitat in situ qui ont determine les trois niveaux Criş etaient
superposes. Cette situation nous livre la stratigraphie complete des depâts Criş,
sans possibilite d'equivoque, par la presence de la cuisson in situ a la base des
niveaux II et I I I et par le scellement du premier niveau - le fond de cabane - par
la couche d'argile jaune, archeologiquement sterile. Aucun depât ne correspond
a ce premier niveau d'habitat a l'exception du fond de cabane dej a mentionne,
ou, plus exactement, aucun depât de ce genre n'a pu etre observe a l'exterieur
du fond de cabane 13•
Un tres gros amas de bousillage trouve dans la premiere section, a une
profondeur de 0,30 -0,35 m, represente Ies restes d'une habitation . L'amas de
bousillage qui se prolonge aussi de l 'autre câte de la paroi sud-est de la tranchee I
represente Ies vestiges d'une paroi d'argile ecroulee a l'interieur de l'habitation,

13 Les sondages restreints, gui ont ete faits pas permis de poursuivre aussi Ies autres problemes
dans le but precis de determiner le rapport strati· par des fouilles a mples.
graphique des depots de Criş et de Boian, n'ont

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13

Fig. 5 . - Phase Leţ I I. I, 2, coupes a decor « cannele » ; 1 5 , ecuelle a decor incise.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
14 EUGENIA ZAHARIA 10

car son effondrement a recouvert et « ferme » tout un complexe de fragments


ceramiques, d'os d'animaux, une carne de cerf, quelques coquillages et des escar,
gots. Sous la masse de bousillage, on n'a trouve rien d 'etranger a la civilisa,
tion de Criş.
Sous Ies ruines de cette habitation et en general sous son niveau de gise,
ment, il y avait aussi un depot de terre marron, epais de 10 - 1 5 cm, dans lequel
on a trouve de rares fragments ceramiques appartenant a la civilisation de Criş et
de petits morceaux de bousillage qui y sont parvenus par des galeries d'animaux.
Ces restes archeologiques ne representent guere qu'une partie des ruines
d 'une habitation de surface.
Dans cette section, on a degage, sur son cote NNO, un plancher de foyer
forme d'un enduit d'argile pure, epais d'environ 5 cm. Ni dans le foyer ni autour
il n'y avait des fragments ceramiques. Le foyer se trouve a 0,50 m de l'habitation
decrite ci,dessus et se prolonge dans la paroi de la tranchee.
A l'extremite ENE de la premiere section, toujours du cote ONO, il y avait
un amas de pierres sur lesquelles et a cote desquelles etaient entasses de nombreux
fragments ceramiques et de menus morceux de bousillage.
La premiere habitation et son foyer du voisinage marquent la base du
meme niveau de la civilisation de Criş, a savoir le ne niveau. Ils gisent sur un
depot marron, un peu plus charge de cendres, qui appartient toujours a la civi,
lisation de Criş. On a trouve a la base de ce depot une fosse Criş, a fond plat,
ayant tres probablement appartenu a un fond de cabane. Elle n'a pu etre delimitee
sur toute sa longueur par suite de la faible ampleur des fouilles.
Le dernier niveau d'habitat de la civilisation de Criş est represente par le
complexe de pierres.
*

Des trois niveaux d'habitat de la civilisation de Criş identifies dans l'etablis,


sement de Leţ, le premier, qui est represente par la fosse de fond de cabane, con,
tient beaucoup de ceramique appartenant a presque toutes Ies formes de vases et
a leurs variantes, decouvertes sur l'etendue de cette civilisation. Pour le ne niveau,
le materiei dont nous disposons est beaucoup plus reduit, Ies complexes de ce
niveau ne contenant ni toutes Ies formes ni toutes Ies variantes ; nous avons encore
moins de materiaux pour le dernier niveau, le rne, qui n'appartiennent dans leur
majeure partie qu' a la couche respective et non pas a des complexes in situ bien
fermes, materiaux que nous avons utilises aussi rarement que possible pour
etablir natre classification typologique. Mais etant donne que Ies deux premieres
etapes possedent un materiei ceramique parfaitement assure dans Ies restes d ' ha bi,
tations rencontres , surtout dans ceux de la tranchee I I I, nous pouvons nous
permettre d'utiliser pour la troisieme etape le materiei du niveau respectif et de
l'encadrer typologiquement en vertu des observations faites au sujet des formes
qui lui sont anterieures.
*

Outils en pierre et en silex. Les outils en pierre sont surtout representes


par des haches plates ou a section plane et convexe, de petites dimensions, faites
en pierre dure ou calcaire. Nous devans remarquer la predominance de la hache
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 LA CIVILISATION DE CRIŞ A LA LUMIERE DES SONDAGES DE LET 15

plate par rapport a celle du type « Schuhleistenkeil » , ainsi que de la forme haute,
trapezoidale et a tranchant tres faiblement aiguise (fig. 2/7 -9). Actuellement,
nous n'avons pas encore trouve les formes longues a tranchant non aplati, sem�

Fig. 6. - Phase Leţ I I I. 1 - 1 6, ecuelles en pâte fine, lustree ; 1 7 , en pâte grossiere, non lustree.

blables a la forme decouverte a Perieni en Moldavie 14• La plupart des hachettes


presentent de nombreux et forts eclats provenant de leur utilisation.
Pour les lames et les racloirs on a utilise aussi un gres vert, le silex etant
generalement rare.
La fosse du fond de cabane Criş a livre de nombreuses lames et des frag�
ments de lames en pierre provenant de la confection des outils, un frottoir, qui
14 M . Petrescu -Dîmboviţa, Sondajul stratigrafic sqq., fig. 7/4, 1 4.
de la Peri eni, dans « Materiale », I I I, 1 95 7 , p. 65
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
lG EUGENIA ZAHARIA 12

avait ete utilise comme percuteur (fig. 2/ 1 1 ), un fragment de piece semblable dont
on avait detache des esquilles afin, peut-etre, de la rendre apte pour la confec­
tion de lames (fig. 2/ 1 2) , un nucleus dont on avait detache des lames, fait encore
d'un percuteur (fig. 2/ 1 3 ).
C'est encore du meme fond de cabane que provient un grattoir double,
en silex gris-clair et avec des taches blanchâtres, faits d'une lame epaisse, tronquee
aux extremites et pourvue de retouches longues , en eventail (fig. 2/ 1 ) . C'est tou­
jours au premier niveau d'habitat Criş qu 'appartient un fragment de lame longue,
a section trapezoidale, pourvu de retouches petites et abruptes sur ses deux bords
(fig. 2/ 10). Cette lame est en silex jaune-marron a taches blanches, materiei ressem­
blant a celui des lames trouvees dans l'une des huttes Criş de Glăvăneştii Vechi.
Le second niveau d'habitat Criş a fourni deux instruments : un grattoir
double fait d'une lame mince, courte et a section trapezoidale. 11 montre des traces
d'utilisation sur ses deux câtes longs (fig. 2/2). Un fragment de lame en gres, dont
l'un des câtes montre de grandes retouches en epaisseur, a ete trouve sous le
bousillage d'une habitation (fig. 2/3 ).
Trois fragments de longues lames de pierre proviennent du dernier niveau
d'habitat Criş. Une seule a de petites retouches sur Ies deux câtes et a la pointe.
Un autre fragment de lame a section triangulaire, tronque aux deux bouts , presente
sur le câte gauche, comme aussi sur toute la surface de la facette gauche, de fortes
traces brillantes de poli, laissees par son utilisation. Le troisieme fragment de
lame a l 'extremite superieure tronquee et ne presente ni retouches ni traces d'utili­
sation (fig. 2/4 - 6).
Outils en os. L'inventaire des outils en os appartenant a la civilisation de
Criş est caracterise par la presence de la spatule typique pour cette civilisation et
par celle d'un grand nombre de pointes et de poignards. La plupart rroviennent
de la fosse du fond de cabane : deux poignards, dont l'un a ete fait d'un debris
d'omoplate d'un animal de grande taille, et l'autre d'un eclat d'os long (fig. 3/ 1 ,5 ) j
quatre pointes , dont deux fi.nes et pointues comme une aiguille , faites egalement
dans des eclats d'os long (fig. 3/3 , 7 -9). La meme fosse de fond de ca bane a
fourni un petit morceau d'os plat, poli par l'usage (fig. 3/ 10).
La couche de civilisation a livre deux autres outils en os : un gros eclat a
extremite arrondie et polie par frottement (fig. 3/2) et une câte d'animal polie s ur
ses deux faces a son extremite la plus large et ornee de petites encoches (fig. 3/4).
Deux poirn;ons en os proviennent des anciennes fouilles , executees en
1 949 ; leur section est ovale, ils sont executes encore dans de grosses lames prove­
nant d'un os long ; l'un d'eux ayant meme un trou pour attacher (fig. 3/6).
Toujours alors on a trouve l'unique spatule en os entiere 1 5 (fig. 4/20). Nous
devons remarquer pour cet outil, si caracteristique de la civilisation de Criş, la
forme de la spatule proprement dite, dont l'extremite est taillee en pointe, puis le
petit sillon du dos et la proportion entre la partie plate et le manche. La spatule
de Leţ differe par ces trois caracteres aussi bien de celles publiees par Ida Kutzian 16
que de celle qui a ete decouverte en Moldavie, a Glăvăneştii Vechi 1 7 •
15 Szekely Zoltăn, Săpăturile d i n anul 1 949 la 17 Raport preliminar asupra săpăturilor arheolo­

Leţ-V arhegy, 1 95 1 , pi. XI/2, 3, 5 . gice de pe Valea Jijiei, S CIV, II, 1 , 1 95 1 , p. 56,
16 fig. 5 .
Ida Kutzian, A Kiiriis-Kultura, dans DissPann,
ser. II, 23, 1 944, pi. I X/ 1 - 9 ; pi. XLVIII/ 1 - 20.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17

- -.
'

Fig. 7 . - Phase Leţ I : 1 - 8 , fragments et pieds de coupes ; phase Leţ I I : 9 - 1 4, bords de coupes
tronconiques ; phase Leţ I I I : 1 5 - 1 7 , bords de coupes tronconiques ; phase Leţ II: 1 8 , pied provenant
d'un vase sacre ; phase Leţ I : 1 9 , pied ayant appartenu it u ne petite table destinee au culte.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
18 EUGENIA ZAHARIA 14

Les differentes variantes de la forme de la spatule Criş representent certai­


nement des aspects regionaux, le fait d' observation etant evident, mais elles sont
egalement dues a leur utilisation multiple ; la legere concavite de la spatule, de
meme que sa forme pemettent facilement de la considerer comme un outil destine
a donner du lustre a la ceramique ; la pointe aigue de certaines d'entre elles a du
servir a produire le decor incise de la ceramique. D'ailleurs le manche massif est
une bonne indication en faveur de cette interpretation, surtout pour donner du
lustre, interpretation admise en general par tous les specialistes de la civilisation
de Criş.
Nous devons souligner de meme la presence si abondante dans l'etablisse­
ment de Leţ, des pointes effilees comme des aiguilles et provenant de gros eclats
d'os longs, pointes qui manquent dans les etablissements mentionnes plus haut.
*

La pâte de la ceramique decouverte a Leţ contient une assez grande quantite


de balle de cereales 18 • On distingue deux categories ceramiques, l'une fine, recou­
verte de slip et lustree, et une autre sans slip et non lustree. Dans le cadre de la
ceramique fine, nous distinguons trois groupes : la ceramique simple, lustree et
decoree dans de tres rares cas , de fi.nes cannelures , lustrees elles aussi, ou
d'incisions ; la ceramique peinte et la ceramique entierement recouverte d'une couche
rouge, a l'interieur comme a l'exterieur (red-ware) . Chaque categorie a ses formes
propres et des formes communes . Les formes qui predominent pour la ceramique
fine et lustree sont l'ecuelle et la coupe a long pied ; Ies vases a col cylindrique sont
beaucoup moins nombreux. La categorie de la ceramique grossiere a comme forme
predominante le grand vase de forme ovale ou spherique, dont le decor consiste
en barbotine, boutons, entailles et plus rarement incisions. Le bol de forme hemi�
spherique y apparaît en nombre restreint.
La cuisson ordinaire, a l'exterieur, de la ceramique lustree est d'un marron­
brun a taches plus foncees ou plus claires ; les vases cuits en gris sont tres rares.
La ceramique rouge, tout comme la ceramique peinte, indique une technique
particuliere de la cuisson. La couleur de la categorie recouverte de rouge (red­
ware ) , de meme que de celle qui est peinte et dont le fond apparaît toujours
rouge, est due aussi bien a l 'ocre present dans la pâte qu' a la couleur utilisee
comme fond, mais principalement a la cuisson de ces vases dans des fours ou
l'on pouvait regler le courant d'air. Aussi bien pour les vases recouverts de rouge
que pour ceux qui sont peints en blanc et brun sur fond rouge, le fait que les
couleurs subsistent telles quelles apres cuisson, temoigne nettement en faveur
de l'emploi de fours a tirage regle.
Les ecuelles et les coupes a pied haut representent la categorie ceramique la
plus nombreuse dans le cadre de la civilisation de Criş de l'etablissement de Leţ 1 9 •

18
Eugen Comşa, La ci t•ilisation Criş sur l e ceramique, clonc la pâte contient des tessons broyes,
t erritoire de la R. P. Roumaine, dans «Acta Archaeo­ n'a pas encore ete trouvee i. Leţ.
logica Carpathica », I , 2, 1 95 9, p. 1 7 9 et la note 26, 1 9 Bien que Ies ecuelles ou Ies coupes a pied

signale aussi, nu sujet de la pâte de la cera mique devraient etre traitees separemcnt, car elles consti ­
Criş, une categorie contenant des tessons broyes. tuent u n groupe a part j ustement par la presence
Nous fondant sur le materiei provenant des sondages du pied eleve, nous ne pouvons pas faire cela dans
effectues, nous pouvons affirmer que cette categorie le present travail, ne disposant d'aucune piece
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
19

\
'
I
' \
\ I
\
\ I
I
I
'
6 '
'
I
'

I
I
I

'

'
'

Fig. 8. - Pieds de coupes, phase Leţ II.


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
20 EUGENIA ZAHARIA lG

D'apres la forme du corps , elles se divisent en trois categories : hemispheriques ,


bitronconiques et tronconiques.
Niveau I. Ecuelles hemisp heriques: parmi les trois formes d'ecuelles, celles
a corps hemispherique sont en general tres rares. Dans le premier niveau, il en
est apparu quatre exemplaires ayant le rebord simple et legerement încline vers
l'interieur, le fond s'appuyant sur un anneau (fig. 4 / 1 ,3 ; fig. 7 /l).
Les ecuelles bitronconiques sont les plus nombreuses dans le premier niveau
d'habitat appartenant a la civilisation de Criş. Elles se presentent sous la forme de
deux variantes principales en ce qui concerne la forme, les unes ayant un bitron,
conisme tres faible, et les autres un bitronconisme tres accentue, formant presque
un angle au passage de la partie superieure a la partie inferieure de la coupe
(fig. 4/4-10, 1 2- 1 4, 1 8 , 1 9).
Les ecuelles a bitronconisme faible sont plus nombreuses que celles de
forme hemispherique. Mais les fragments d' ecuelles bitronconiques etant petits, il
ne nous est pas possible d'etablir un rapport avec la presence plus abondante de
la forme simple ou de la forme a pied haut.
Les ecuelles bitronconiques, bien accentuees , sont caracterisees par leur
partie inferieure tres basse, ou aussi proche que possible de l'horizontale. Leur
fond est ou simple, ou avec sode ou bien avec anneau. Chez la plupart, le bord
est simple, se retrecissant legerement vers le rebord. Nous pourrions caracteriser
cette forme comme une forme d' ecuelle a diametre maximum et hauteur minimum
(fig. 4/8, 10, 1 4).
Les unes presentent une faible courbure du bord, accompagnee meme
a l'exterieur d'une tres legere cannelure, ce qui permet au bord de bien se detacher
du reste du vase, devenant meme parfois proeminent par son epaississement
exterieur (fig. 4/8, 1 5 , 16).
Les ecuelles et les coupes tronconiques apparaissent en nombre important
des le premier niveau de civilisation de Criş ; c'est la forme d'ecuelle ou de coupe
ayant les plus grandes dimensions. On connaît deux variantes de cette forme, l'une
dont les parois de la coupe sont legerement arquees et l'autre dont les parois de
la coupe sont plus droites, comme dans le cas d'un entonnoir. Le plus souvent
le bord s'amincit vers le rebord et ce n'est que rarement que les parois de ces
vases ont la meme epaisseur jusqu'au rebord. On connaît plusieurs exemplaires
de la premiere variante, mais un nombre moindre pour la seconde (fig. 7 /2, 3).
Bien que le materiei decouvert dans l'etablissement de Leţ soit tres frag,
mentaire et que, par suite de cela, il soit impossible de rapporter autrement que
dans de rares cas les fragments de fond ou de pieds eleves a des coupes ou des
ecuelles, cependant, ces elements etant relies organiquement, nous les presenterons
ensemble, en soulignant, le cas echeant, l'incertitude au point de vue stratigraphi,
que, de l'attribution.
De la fosse du fond de cabane Criş on a retire un fragment du fond d'une
ecuelle a anneau bas sur le bord et ayant un bulbe en son centre (fig. 7 /6). Un autre
fragment presente sur le bord un sillon et au centre une concavite (fig. 9/ 1 1 ). Ce
enticre pour etablir le rapport entre la forme de et Ies coupes ensemble, et Ies hauts pieds separe·
la coupe et le haut pied. Puisque nous ne pouvons ment. D'ailleurs la forme de la coupe proprement
pas Ies differencier, le materiei etant trop fragmen· dite est commune aux deux categories.
taire, nous sommes obliges de traiter Ies ecuelles
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
21

)
''
'
''

'
'
''

''
I ,-
'
1,
I

, '

:
.' ,
' ........... · ----_,"
, '
: '
'''

- -
,' 11

Fig. 9. l - 7 , hauts pieds de coupes et fonds de coupes, phase Leţ li; 8 1 1 , fo nds et pieds hauts
de coupes, phase Leţ III.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
22 EUGENIA ZAHARIA 18

dernier fragment represente une variante du premier et il a ete trouve dans la


couche de civilisation du lile niveau.
Les hauts pieds de coupes trouves dans le premier niveau sont de beaucoup
moins nombreux que les fonds,socles ou a anneau sur le bord. Cela denote que
la forme qui predomine dans le niveau mentionne est l' ecuelle et non la coupe a
pied eleve. Les pieds sont has ou plus eleves, tronconiques et lobes. Un trait
distinct des hauts pieds de coupe est (en tenant egalement compte des pieds simples,
tronconiques et des pieds lobes), par rapport a leur aspect dans les phases sui,
vantes , le fait qu'ils sont creux a l'interieur. Au cours de la premiere phase appa,
raît le pied de coupe a trois ou quatre lobes, caracterise par sa forme plutot cylindri,
que que tronconique et par des lobes bien arques , egalement visibles sur
la paroi exterieure et sur la paroi interieure (fig. 7 /3 , 4 ). Le pied trilobe appartient
a une coupe tronconique, et le pied quadrilobe a une coupe a engobe rouge.
Le ni veau I I est caracterise par la presence de nombreuses ecuelles de
forme bitronconique et a bord simple, droit ou recourbe et aussi a rebord epaissi
a l'exterieur. La forme bitronconique differe des formes plus anciennes par une
plus grande hauteur, celle,ci etant realisee par un tres grand rehaussement de la
partie superieure du vase, l'ecuelle devenant ainsi plutot un verre, tres probable,
ment souvent a pied haut. La plupart ont un bitronconisme tres doux vers le
fond, la paroi du vase s 'epaississant un peu en dessous du bord. Les bords eleves ,
replies et le rebord epaissi a l'exterieur (fig. 5 ) sont egalement caracteristiques,
pour le niveau II, de cette forme d'ecuelle,verre. Dans cette phase apparaît le
decor de fines cannelures lustrees, en zigzag (fig. 5 / 1 , 2, 1 5).
Parmi Ies materiaux ceramiques decouverts en 1 949, ii y a un fragment
d'ecuelle dont la forme et le decor representent l'un des exemplaires les plus
interessants et en meme temps Ies plus representatifs du ue niveau. Ce fragment
appartient a une coupe bitronconique dont la partie superieure est tres haute ,
a rebord epaissi a I' exterieur et ayant sur la ligne de developpement maximum du
corps deux petites anses perforees verticalement. Cette forme est generalement
rare dans la civilisation de Criş et on n' en connaît que deux exemplaires parmi
les materiaux decouverts a Leţ : un petit vase conserve entier 20 et ce fragment
entierement decore de cannelures verticales disposees en zigzag, executees par le
procede du « lustrage » (fig. 5 / 1 ; fig. 1 7 / 1 0).
Les ecuelles et les coupes tronconiques subsistent encore en assez grand
nombre dans le niveau II. Mais Ies fragments etant trop petits, nous ne pouvons
formuler aucune consideration au sujet de leur forme, a savoir si ce sont celles
a paroi arquee qui predominent ou celles a paroi droite, en forme d'entonnoir.
Fait caracteristique pour cette phase, la paroi des ecuelles a la meme epaisseur
j usqu'au rebord , ayant parfois un pli a l'exterieur du rebord (fig. 7/9-14).
Les hauts pi eds de coupe se multiplient consi de�ablement dans le niveau II.
Mais Ies materiaux sont tout aussi fragmentaires que dans le premier niveau, rendant
ainsi impossible la determination d 'un rapport entre la forme des coupes et Ies
pieds eleves . Ceux,ci se presentent sous de nombreuses variantes. On constate
l'apparition des pieds massifs, pleins a l'interieur et qui se trouvent en proportions
presque egales par rapport a ceux qui sont creux a l'interieur ; on rencontre assez

20 Szekely Zoltan, op. cit., fig. 14/2.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
2i.!

12

Fig. 10. - 1 - 5 ceramique peinte, phase Leţ


, I; 6 - 13, fragments ceramiques peints, phase Leţ II.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
24 EUGENIA ZAHARIA 20

souvent des formes lobees meme pour Ies pieds pleins a l'interieur. Etant donne
que Ies variantes sont tres nombreuses, nous les presenterons successivement.
Trois des exemplaires creux a l 'interieur sont lobes : un fragment de pied
cylindrique, creux a l 'interieur, a sur la face exterieure quatre sillons verticaux
aux extremites fermees qui n'atteignent pas la base du pied . A chaque sillon corres,
pond sur la plante du pied un eperon ; le bord exterieur reste un cercle parfait et
seule la partie interieure est quadrilobee (fig. 9/3). Voici d'autres variantes : un pied
quadrilobe, de la meme forme que ceux du premier niveau, mais beaucoup moins
haut (fig. 9/ 1 ) ; un pied de coupe a sept lobes ayant des sillons verticaux tres
etroits . Les sept sillons ont ete creuses dans l'epaisseur de la paroi du pied de
maniere que le bord interieur soit un arc parfait (fig. 1 9/8). Une derniere variante
de pied lobe qui appartient selon nous toujours au niveau I I , est representee
par un exemplaire portant sur sa face exterieure quatre sillons verticaux, etroits
et a extremites fermees ; sur la base, il y a un renfoncement a quatre lobes, entre
lesquels sont amenages quatre eperons. Ce pied a une couleur rouge due a la
cuisson ; il est bien lustre et a appartenu a une coupe qui tres probablement etait
tronconique (fig. 9/3 ) .
Une derniere variante d e l a categorie des pieds massifs est celle a profil
arque (fig. 8/9).
Les pieds d' ecuelles, lobes mais massifs, sont un peu plus nombreux que
ceux de la premiere categorie, decrite plus haut. Ils sont caracterises par le fait
qu'ils sont moins eleves que ceux du premier niveau de la civilisation de Criş et
que leur base porte deux sillons perpendiculaires disposes en croix, qui partent
soit des extremites des sillons verticaux, soit du milieu de chaque lobe
(fig. 8/3 , 7).
Une autre variante du pied massif, rencontree dans le niveau II, est repre,
sentee par un fragment de pied tronconique, plus large a sa partie superieure, d 'ou
s 'amorce l'ecuelle, et plus etroit a la base. Le fond du pied presente une petite
depression quadrilobee (fig. 8/4 ).
Le IIIc niveau represente dans l'etablissement de Leţ le dernier depot
de la civilisation de Criş ayant pu etre constate. A la base de ce niveau, on a ren,
contre deux complexes in situ, sur l'etendue desquels on a trouve trop peu de
fragments ceramiques pour que l'on puisse s'y fonder pour determiner les formes
que revet la ceramique de Criş au cours de sa derniere etape de developpement.
C' est pourquoi pour la ceramique trouvee dans le niveau I I I le criterium
de jugement sera plutot d'ordre typologique et statistique, et tiendra compte ,
bien entendu, des constatations faites au sujet des formes ceramiques des deux
premieres phases.
L' ecuelle et la coupe a haut pied sont encore dans cette phase Ies formes
ceramiques le plus souvent rencontrees.
Les ecuelles hemispheriques disparaissent ou, en tout cas, deviennent
extremement rares. Les formes bitronconiques, bien articulees, se developpent
beaucoup , la partie inferieure devenant plus haute (fig. 6/ 1 6), et tendent vers la
forme d'ecuelle pro fonde ou de verre. Les bords, a rebord epaissi, arrondi et
plie, caracteristiques du niveau I I , se rarefient d'une maniere evidente (fig. 6).
Les ecuelles ou les coupes tronconiques continuent a subsister, mais beau,
coup moins nombreuses que dans Ies deux premiers niveaux. On constate
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
25

11
12 13
-�

15

Fig. I I . - Fragments ceramiques attribues, en fonction de leurs elements typologiques et stylistiques, a la


phase Leţ II.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
26 EUGENIA ZAHARIA 22

presque constamment un facettage de la face exterieure de la paroi, qui


tend a donner une ligne bitronconique (a l'exterieur seulement) a ces formes
(fig. 7 / 1 5 - 1 7).
*

Les fragments d'ecuelles decouverts dans la fosse du fond de cabane appar­


tiennent au premier niveau d'habitat de l'etablissement de Leţ et nous pouvons
faire les observations suivantes a leur sujet. La pâte de toutes les ecuelles et coupes
renferme de la balle ; toutes sont recouvertes d'une mince couche de slip et bien
lustrees. La cuisson a generalement produit une couleur gris-marron et ce n'est
que rarement que les surfaces sont lustrees sur noir ou rouge. La cuisson n'est
que rarement uniforme pour toute l'epaisseur du vase. La ceramique rouge (red­
ware) constitue un groupe beaucoup plus restreint, environ 10 - 1 5 % par rapport
a celle cuite en brun-gris, et elle a ete ordinairement utilisee pour des ecuelles
et des coupes a pied haut. Les fragments de coupes rouges (red-ware) decouvertes
a Leţ appartiennent aux formes bitronconiques et tronconiques ; cette derniere
forme est d'ailleurs plus nombreuse que la premiere. En fait, l'obtention d'un
rouge de cuisson se rattache etroitement a la ceramique peinte.
Bien que moins nombreux, le groupe des ecuelles de forme hemispherique
est pourtant une forme caracteristique du premier niveau d'habitat de la civilisa­
tion de Criş, car elle disparaît dans Ies deux phases suivantes ou elle devient, en
tout cas , tres rare. Bien plus nombreuses, les ecuelles bitronconiques a corps
bien articule sont caracterisees par leur forme generalement trapue, mais surtout
par celle de la partie du fond. Les bords sont le plus souvent simples, legerement
amincis vers le rebord. Mais nous avons egalement rencontre, en nombre plus
restreint (dix fragments seulement), des ecuelles bitronconiques a rebord epaissi,
qui se multiplieront considerablement dans le niveau suivant. Les formes d'ecuelles
a fond epais ou a anneau sont elles aussi caracteristiques du premier niveau, les
coupes a haut pied etant beaucoup moins nombreuses .
Dans le second niveau Ies ecuelles bitronconiques se multiplient, leur evolu­
tion tendant a une egalite et meme a une modification des proportions entre les
parties inferieure et superieure de la coupe, le bord s'inflechissant parfois lege­
rement vers l'exterieur. La variante des ecuelles a faible bitronconisme evolue vers
la forme d'un verre dont la partie superieure s'eleve beaucoup, tandis que la partie
inferieure diminue extremement, restant en fait au niveau du fond du vase. Un
autre trait caracteristique des ecuelles du ue niveau sont leurs grandes dimensions.
Pour la derniere phase attestee a Leţ, on constate la continuation de
l'existence des ecuelles bitronconiques , mais leur aspect est plus differencie. Leur
forme est toujours haute, mais la partie superieure des ecuelles a sa paroi droite
et le bord en est simple, non epaissi ; la forme ressemble maintenant plut6t a
un verre.
11 eut ete absolument necessaire de connaître le rapport de la forme des
ecuelles et de celle du fond ou du haut pied. Mais le materiei etant tres fragmen­
taire, cette liaison ne saurait etre faite que rarement. 11 faut remarquer tout d'abord
le nombre restreint des hauts pieds de coupes que l' on trouve dans le premier
niveau d'habitat de la civilisation de Criş. Aucune des ecuelles hemispheriques
n'a de pied eleve ; par contre celui-ci est plus courant pour les formes tronconi-
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
27

10

13

Fig. 12. - Ceram i q ue peinte, phase Leţ III.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
28 EUGENIA ZAHARIA 24

ques et bitronconiques, qui deviennent predominantes dans le second niveau


d'habitat appartenant a la civilisation de Criş. Les hauts pieds, simplement tron,
coniques ou lobes, rarement tres eleves, sont caracterises par leur ligne legere,
ment tronconique ou plus proche de la forme cylindrique. Ils se multiplient
durant l' etape suivante, les pieds tronconiques devenant plus solides et tendant
vers la forme d'une cloche, c'est,8_,dire qu'ils sont beaucoup plus larges a la base
qu' a la partie superieure ou s'amorce la coupe. Le vase acquiert ainsi une assise
beaucoup plus stable, s'equilibrant en meme temps par suite de cette ameliora,
tion de sa forme.
La categorie des pieds lobes se developpe pendant la seconde phase, mais
les lobes sont exprimes differemment et avec de nombreuses variantes. Ils sont
produits non par cintrage de la paroi, comme dans la premiere phase, mais par
des sillons pratiques a l' exterieur dans l' epaisseur du pied du vase.
Fragments d'ecuelles a boutons en relief. Sur sept fragments, appartenant
a des ecuelles de forme bitronconique, on a remarque de petites proeminences,
disposees par une ou par deux, dans la region qui fait la transition entre la partie
superieure et la partie inferieure de la coupe.
Les ecuelles et Ies coupes a pied sont en grande majorite non decorees ; un
nombre plus restreient est orne de motifs peints, muni de fi.nes cannelures ou de
lignes incisees. La categorie peinte represente environ 1 0 % du nombre total des
ecuelles et des coupes a haut pied, tandis que les vases decores de fi.nes canne,
lures lustrees ou de lignes incisees ne sont representes que par un nombre fort
reduit de fragments (huit) et par un vase entier 21 (fig. 5 / 1 5 ; fig. 1 7 /7).
Ce decor n'apparaît a Leţ que dans la seconde phase d'habitat ; ii consiste
en lignes paralleles en zigzag ou obliques, tracees a la partie superieure du vase,
immediatement sous le rebord et meme a la partie situee vers le fond du vase 22•
Du point de vue technique, ces lignes ont ete faites a l'aide d ' un instrument fin,
non coupant, peut,etre avec la pointe de la spatule en os, qui produit une serie
de sillons fi.ns, peu profonds et a extremites retrecies ; le lustre recouvre aussi bien
la surface du vase que les regions decorees de sillons (fi g . 1 7 / 1 2 ). Dans deux cas,
le meme decor est execute seulement par « incisions » , sans que celles,ci aient ete
egalement lustrees 23•

21 Szekely Zoltan, op. cit. , pi. X/ I ; le vase observer parfois la direction des traces de lustrage ,
est decore de lignes incisees apres lustrage. Ida celles de la surface du vase differant de celles du
Kutzian, A Koros-Kultura, dans DissPann, I I , 2 3 , creux des lignes ; tandis gue le lustrage dans le
1 944, p. 1 6 , p i . V , 1 3 , reproduit u n fragment creux des lignes a toujours lieu en direction de cel ­
d'ecuelle bitronconigue a decor incise. les-ci, la surface du vase presente des traits obligues
22 Sur tres tins faits avec un outil en pierre o u os. D'autres
des fragments ceramigues provenant de
Valea Lupului (Moldavie), on trouve aussi le m eme fois le lustrage est uniforme, sans raies, peut- etre
decor mais avec des lignes paralleles verticales, et par suite d'un lustrage avec un tissu de laine. On
sur un fragment situe du câte du fond, Ies memes peut egalement observer l'ordre des deux operations,
lignes, gui descendent jusgu ' a l'endroit ou com­ d'abord Ies « incisions » lustrees et ensuite le lustrage
mence le sode. de toute la surface du vase, gui a produit des irre ­
23 On a utilise dans Ies deux cas le meme instru ­ gularites petites et serrees sur le bord des lignes de
ment non coupant, gui ne produit pas une incision petits sillons, corn me u ne dentelure, par suite des
proprement dite, mais en realite une com pression ; pesees de lustrage. On peut encore remarguer Ies
Ies cxtremites de toutes ces lignes sont fermees, bords des lignes creuses qui subsistent comme une
aigues. Si ce decor est egalement lustre, on peut arete fine non lustree entre la surface du vase et
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
29

Fig. 13. - Ceramique peinte de l'etablissement de Leţ.


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
30

17

--
--

' .
,' ,•'
' ,'
' '
' '
' .
. '
. .,
. '
' I
I '
I I
' '
' '
\ '
' ' 18

Fig. 1 4 . - 1 7 - 2 4 , profil s et fragments de vases de la phase Leţ I ; 1 7 , 1 8 , cera mique fine l u stree ; 1 9 - 2 4 ,
ceramique Hvec barbotine ; 1 , 7 - 1 6, fragments cera miques, phase Leţ I l ; 2 - 6 , fragments cera miques,
phase Leţ III ; 2 - 5 , decores avec de la barbotine ; 25, pied de vase sacre.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
27 LA CIVILISA TION DE CRIŞ A LA LUMliORE DES SONDAGES DE LET 31

Vases a col cylindrique. La seconde forme caracteristique de la civilisation


de Criş est representee par Ies vases - en general de grandes dimensions - globu­
laires ou de forme ovale, a fond epais (sode) et a col plus ou moins large, mais
cylindrique. Comme forme, cette categorie de vases est representee par plusieurs
variantes et elle est souvent decoree de motifs en relief consistant en boutons ou
en cordons en zigzag. Ces vases sont souvent pourvus d'anses epaisses , parfois
tubulaires, sur plusieurs rangs , disposees en alternant. Cette forme - que l 'on
rencontre plus rarement dans le cadre de la ceramique fine, lustree, ainsi que dans
la categorie de la ceramique peinte - est en echange dominante dans Ies cate­
gories ceramiques grossieres.
Etant donne que Ies fragments de vases a col cylindrique appartenant a
la categorie de la ceramique fine, lustree sont tres peu nombreux, il n ' est pas
possible de presenter leur evolution typologique tout au long des trois phases .
Dans la fosse du fond de cabane Criş, on a trouve quelques fragments
appartenant a cette forme. L'un d'eux a le col court, cylindrique ; de ce col part
l'epaule tres developpee, ce qui denote une forme spherique de la panse. Sur le
col se trouvent deux trous , servant probablement a suspendre le vase (fig. 1 4/ 1 8).
Deux autres fragments representent la variante a passage lent du col a l' epaule
du vase, ce qui, cette fois, indique peut-etre une forme plus ovale de la panse
(fig. 1 4/ 1 7). 11 y a en outre des fragments provenant d'un fond et de la region de la
panse de vases, a parois epaisses , de grandes dimensions, decores d'anses ou de
longues proeminences alveolees , spheriques et aplaties (fig. 19/2 -4 ).
11 ressort de la presence de quelques fragments a l' interieur d'une habitation
appartenant au ne niveau de la civilisation de Criş, qu'il y avait dans ce niveau
aussi des vases a haut col cylindrique et a corps bien articule, ainsi que la variante
a col plus court et a passage doux du col a la panse du vase (fig. 14/8 - 1 6). Mais
la variante nouvelle et caracteristique de cette phase est celle a col court et epaissi.
Le rebord de ces vases est toujours taille en biseau (fig. 1 4/ 1 2 , 1 3 , 1 6 ) ; dans trois
cas , il presente des enfoncements reguliers disposes a petite distance l'un de
l'autre et formant une serie de dents rondes et peu elevees.
Cette forme de vases continue a subsister dans le dernier niveau d'habitat
et elle est caracterisee par des bords courts, epais et evases (fig. 1 4/2 -6). Le decor
consiste en boutons disposes sous le col ou sur la panse. C' est a un vase de cette
forme qu'appartient aussi un fragment decore d'une ligne en zigzag et ayant un
relief tres prononce (fig. 19/7). On ne rencontre plus Ies variantes a haut col
cylindrique.
Nous avons trouve huit fragments ceramiques a anse, appartenant a des
vases a col cylindrique de la bonne espece lustree. D'apres leur forme et leur sec­
tion, on peut en distinguer la bande epaisse, ou tubulaire avec sillon median, angulai­
res ou semi-circulaires. 11 faut remarquer qu'aucune ne permettait d'empoigner
le vase. Les huit fragments a anse proviennent des trois niveaux d'habitat. Trop
petits , nous ne pouvons pas Ies rapporter aux variantes de forme auxquelles elles

Ies sillons. Les memes observations sont egale­ lustres, ii ne devient pas evident par le contraste
ment valables pour Ies fragments a decor incise entre mat et lustre mais par l a difference de plan
mais non lustre. des lignes creuses par rapport a la surface du vase.
Bien que le decor soit lustre, nous ne pouvons A cause du procede d'obtention, nous dirons que
pas l 'appeler ainsi, car etant applique sur des vases le decor est cannele.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
32

Fig. 1 5 . - Cera mique avec barbotine et i mpressions, phase Leţ I.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
33

Fig. 1 6 . - l - 3 , frag ments cera miques decores avec de la barbotine et des lignes i n c isees, phase Leţ I;
4 - 9, frag ments cera miques, phase Leţ I I .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
34 EUGEN IA ZAHARIA 30

appartiennent, ni a l' endroit ou les anses etaient fixees au vase. De meme, par
suite de leur nombre tres reduit, nous ne pouvons faire aucune remarque au
sujet d'une classification par rapport a la phase a laquelle elles appartiennent.
Fragments de petits autels destines au culte. Pendant Ies sondages faits a
Leţ en 1 949 et 1955, nous n'avons trouve que sept fragments, dont six pieds et un
fragment de plaque, provenant de petites tables d'autels. Tous appartiennent a
la categorie de la ceramique fine et lustree, cuite jusqu' a l'obtention d ' une couleur
marron ou brique. Les pieds sont soit epais, massifs, a section ronde ou ovale,
soit plutât minces, a section rectangulaire. Ils sont decores soit de proeminences
disposees regulierement par deux a l'endroit ou descend le pied , soit d'incisions,
impressions dans la pâte molle ou meme de veritables excisions formant des
rangees de coins sur les parois laterales des pieds. Les fragments en question appar­
tiennent aux trois niveaux d'habitat identifies dans l'etablissement de Leţ. Les
pieds des petites tables de culte a proeminences appartiennent a la premiere phase
de la civilisation de Criş, mais ceux a decor incise ou excise, a la seconde phase.
Les observations mentionnees plus haut, encore qu'exactes, ne peuvent pas
avoir la valeur de conclusions, ni typologiquement ni stratigraphiquement, etant
donne que le materie! decouvert j usqu' a present l' est en trop petite quantite
(fig. 7 ' 1 8 , 1 9) .
L a cera mique peinte constitue une categorie peu nombreuse, comprenant
principalement des ecuelles ainsi que des coupes a haut pied ; on rencontre aussi
tout a fait exceptionnellement, des fragments de vases a col cylindrique 2 4 • Des
fragments ceramiques peints ont ete trouves dans Ies trois niveaux d'habitat, mais
en plus grand nombre dans Ies deux derniers. Ils proviennent en majorite de la
couche de civilisation ; ceux qui ont ete trouves dans des habitations sont trop
peu nombreux pour permettre d'enoncer, en ne se fondant que 18.-dessus, des
considerations plus amples au sujet des motifs decoratifs ou de leur evolution tout
au long des trois phases . A cela s'ajoute aussi le foit que souvent Ies fragments
ceramiques sont trop petits pour que l'on puisse reconstituer du moins le decor.
Mais pour Ies encadrer stratigraphiquement on est aide dans une bonne mesure
par la circonstance que la plupart etant des fragments d'ecuelles ou de coupes a
pied , une partie du materie! peut etre attribue au niveau respectif en vertu des
caracteres d'ordre typologique des formes respectives.
Le fond rouge des vases peints ainsi que l'espece coloree de rouge (red­
ware) sont realises techniquement d ' une maniere identique : le vase est fait avec
une pâte contenant de la balle, puis recouvert d'un slip fin, depourvu d'impuretes ,
qui <levint rouge-brique par cuisson , differant nettement d u reste d e la pâte, et
sur lequel on applique uniformement une couleur rouge.
A de tres rares exceptions pres 2 5 , toute la ceramique peinte est cuite jusqu ' a
l'obtention d'une couleur rouge ; cette cuisson n'interessait toute l'epaisseur que

2� Des 69 fragments ceramiques peines, 35 sone quelle forme de vase ils appartiennene mais, d'apres
des fragmenes de bords d'ecuelles ou de coupes a leur epaisseur, la plupare appareiennene eres proba­
haue pied (quaere d'enere eux sone des fragmenes de blemene a des ecuelles ou des coupes a pied haut.
pieds eleves de coupes) ; deux des fragmenes de fond 2& Quaere fragmenes d'ecuelles ou de coupes

a socle ; deux des fragmenes provenane d'un vase a pied haue, peines en brun ee en blanc, sur le fond
a col cylindrique ; 2 7 des fragmenes du milieu du du cuie en gris-brun ou marron-rougeâere ; le faie
vase ne pouvane pas indiquer avec precision a que la couleur brune ne ressort pas sur un fond ainsi
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
35

Fig. 1 7 . - 1 8 1 0 , 1 2 , ceramique de la phase Leţ II ; 7, vase decore de lignes en zigzag inc1sees ; 8, 1 2 ,


- ,

fragments de vases decores de cannelures en zigzag ; 9, 1 1 , fragments de vases de la phase Leţ III.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
36 EUGENIA ZAHARIA 3"
-

lorsque les parois du vase etaient minces, mais a l'ordinaire seul le slip etait penetre.
De sorte que la ceramique rouge a ete obtenue pincipalement grâce a la technique
de cuisson dans des fours fermes, dont on pouvait regler l'admission d'air. 11 est
certain que la realisation d'une surface rouge, comme celle qui caracterise la
civilisation de Criş-Starcevo et en general les civilisations de la premiere periode
du neolithique en Grece et en Asie Mineure, ne pouvait avoir lieu sans l'aide de la
couleur rouge qui recouvre completement toute la surface du vase. Mais le prin­
cipal c'est la cuisson, car sur certains fragments on observe aussi, a câte d'une
cuisson rouge-pourpre, des taches marron-rouge ou brun-violet, dues soit a
un reglage insuffisant de l'admission d'air, soit a la maniere dont Ies vases avaient
ete disposes dans le four, l'un par rapport a l'autre.
La peinture avec du brun ou du blanc a ete appliquee, sauf de tres rares
exceptions, sur le fond recouvert de rouge du vase. 11 existe un seul cas de pein­
ture appliquee sur le fond jaune-marron du vase, obtenu ainsi seulement par cuisson
sans avoir ete d'abord recouvert de rouge (fig. 1 3/ 1 3). La peinture a ete appliquee
sur la surface non lustree du vase ; celle-ci etant plus rugueuse, plus poreuse, la
couleur adhere mieux, et par suite de l'operation du lustrage, faite ulterieurement
sur toute la surface du vase et par-dessus la peinture, la couleur etait en quelque
sorte fixee sur la paroi du vase 26 • Ce n' est que dans de rares cas que l' on observe
aussi de la peinture appliquee sur le fond lustre du vase. On utilise ordinaire­
ment une seule couleur, le blanc ou le brun, et seulement tres rarement les
deux ensemble.
Dans le premier niveau d'habitat, represente principalement par le materiel
decouvert dans le fond de cabane Criş et sous le niveau de l'habitation n° 1 ,
il existait tres peu de materie! ceramique peint.
Ce fond de cabane a livre deux fragments ceramiques peints, un pied de
coupe et un fragment d'ecuelle ; sur ce dernier Ies traces de peinture representent
une bande etroite qui pend verticalement sur la paroi du vase, s'elargissant vers
le bord ou elle formait probablement une petite trompe 27 (fig. 1 0/ 1 ), le vase a ete
cuit en gris avec des taches noires ; le pied (tronconique) de coupe est peint en
brun et blanc , sur fond rouge : il y a trois fragments de meandre peints en brun
et bordes de blanc . Les bandes peintes en brun sont plus larges que celles peintes
en blanc (fig. 10/3). De la couche de civilisation du niveau I I , situee sous une
habitation, on a retire quatre fragments ceramiques , dont deux peints en brun, un
en blanc et le dernier dans Ies deux couleurs (fig. 10/2, 4, 5). Parmi ceux-ci, il
y a seulement deux fragments d'ecuelles sur lesquels il subsiste encore des por­
tions plus importantes du decor : sur l'un d'eux il y a deux triangles hachures ,
attaches a une epaisse ligne verticale (peinture en noir [fig. 10/4]) ; sur le bord
de l'autre fragment on a peint de petits triangles noirs, bordes chacun de trois
bandes etroites de couleur blanche et noire (fig. 10/2).

cuit, de meme que la presence de taches rouges nous peut etre suivi grâce aux surfaces non lustrees qu'elle
incitent a considerer que l'on avait voulu obtenir recouvrait.
des vases cuits jusqu ' a l'obtention d ' u ne couleur 27 Bien que la couleur soit tombee, cependant,

rouge et que Ies fragments ci-dessus ont ete mal d'apres Ies gouttes qui susbsistent tant dans la
cuits. region peinte qu'a cote d'elle, nous pouvons consi­
26 Tres
souvent la couleur s'ecaille et le decor derer que l'on a utilise une couleur noire.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
37

11

Fig. 1 8 . - Fragments de vase s , p hase Leţ l l l .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
38 EUGENIA ZAHARIA 34

Dans le second niveau de la civilisation de Criş, les fragments ceramiques


peints sont egalement tres peu nombreux. On en a trouve qui etaient peints en
blanc, mais aussi en noir 2 8 • La peinture en blanc se trouve sur des fragments
d ' ecuelles de forme bitronconique et ayant le bord epaissi et tourne vers l' exterieur :
il y a des motifs d'ordre meandrique, des reseaux de losanges , des triangles dont le
champ est recouvert d ' un reseau, de grands triangles peints en blanc et bordes
de noir (fig. 1 3 /7, 1 1 ; fig. 1 1 /2 ). Des fragments d' ecuelles a bord droit et inflechi
vers l'exterieur sont peints en noir ; le decor consiste en angles paralleles, disposes
par deux ou trois, en arcs concentriques, par deux ou trois, et en zigzag (fig. 1 2/3 ,
7 , 8 ; fig. 1 3/3 ; fig. 1 1/3 ; fig. 1 0/8).
En ce qui concerne la ceramique peinte trouvee dans le troisieme niveau
d 'habitat Criş 2 9, en la considerant du point de vue statistique et stylistique par
rapport aux deux niveaux anterieurs, on constate une multiplication evidente
des fragments ceramiques peints ainsi que la presence d'elements nouveaux, d'ordre
decoratif. Les fragments appartiennent aux memes formes d 'ecuelles et de coupes
a pied haut ; un seul fragment, provenant d'un fond, pourrait appartenir a un
vase a col cylindrique (fig. 1 2/4). La peinture noire devient plus frequente par
rapport a la blanche. De sorte que le rapport numerique existant entre la pein,
ture blanche et la peinture noire change par rapport aux niveaux anterieurs . Dans
la categorie de la ceramique peinte en blanc apparaissent, outre de petits angles
traces autour du bord , des bandes courtes, constituees de trois lignes obliques
(fig. 1 2/ 1 --- 10) et des motifs d'ordre meandrique tres evolues (fig. 1 2/2, 1 1 -- 1 3 ) .
Dans l a peinture en noir, i l y a des angles paralleles deux a deux, o u des angles
avec un double câte (fig. 1 2/3 ; fig. 10/ 1 3 ) , des bandes de quatre lignes paralleles
obliques, qu i se repetaient probablement en alternant avec les angles paralleles
situes sur le bord du vase (fig. 1 2/7) ; de petits panneaux formes d 'un reseau de
losanges , alternant avec des bandes verticales de trois lignes paralleles chacune
(fig. 1 3/3 , 8) ; des bandes de trois lignes et des angles verticaux (fi g . 1 2/ l a - l b) ;
des arcs paralleles deux par deux (fig. 1 2/8) ; des pastilles peintes a la fois en blanc
et en noir (fig. 1 2/4) ; des spirales en S, couchees et s'accrochant, comprises ent re
deux lignes horizontales (fig. 1 2/9).
Nous constatons ainsi la presence, dans la ceramique peinte du dernier
niveau d'habitat, d'un decor de caractere meandrique plus evolue ainsi que d'ele,
ments d 'ordre spiralique, qui sont non seulement plus nombreux mais se pre,
sentent aussi sous forme de nouvelles variantes. On constate, dans deux cas ,
l'apparition de la decoration interieure des vases (fig. 1 1/ 1 b, 1 4 b).
Outre les materiaux presentes plus haut et qui ne sauraient qu'esquisser
le probleme de la ceramique peinte de Criş, il y a encore un certain nombre de
fragments ceramiques peints dont le decor repete en partie des elements dej a
connus, m1is qui presente aussi des variantes nouvelles concernant le traitement ou
l'organisation du decor, ou meme des elements tout a fait nouveaux :io. Les frag,
28
Des 1 1 fragments appartenant au I le niveau qui pourraient nous assurer de l'impossibilice de
Criş, 5 sont peints en noir et 6 en blanc ; l'un des tout melange. En depit de cela, Ies motifs decoratifs
frngments peints en blanc a le motif borde de noir sou mis a des observations d'ordre statistique et
(fig. 1 0/ 1 1 ). stylistique representent une phase plus developpee
29
Nous devons prcciser que tout ce materiei de leur evolution.
ceramique a ete trouve dans la couche du I I I0 3° Ces fragments proviennent des sondages de
niveau et non pas dans des co mplexes bien clos 1 949.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
35 LA CIVILISATION DE CRIŞ A LA LUMIERE DES SONDAGES DE LEŢ 3!l

ments etant trop petits, on ne peut les rattacher avec certitude, ni par leur forme
ni par le decor, a l 'un des niveaux d 'habitat determines a Leţ ; mais leur presen,
tation complete beaucoup le repertoire ornemental de la ceramique peinte appar,

6 7

Fig. 1 9. - I , frag m e n t cer a m i q u e l u stre et decore a l ' a i d e d ' u n c o q u i llage ; 2 -- 6 , I O , frag m e nts cern m i ques
ornes de bouto n s ; 7 , fragments cera m iq ues decore de lignes e n relie f ; 8 , 1 1 , pieds de c o u pe s ; 9, fra g m e n t
cera mique it a n se a ngulaire.

tenant a la civilisation de Criş. Ces fragments appartiennent en grande majorite


aux ecuelles ou aux coupes a haut pied , et trois seu lement a des vases a col cylin,
drique (fig. 1 3 / 1 0, 1 2 , 1 3 ). On a peint en noir sur fond rouge de petits triangles,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
-10 EUGENIA ZAHARIA 36

des arcs concentriques et de larges bandes verticales ; un reseau de petits losanges ;


d'etroites bandes d'un reseau de losanges delimite par deux lignes (fig. 1 3/8) j
des bandes formees de quatre ou de trois lignes, alternant avec; des panneaux en
reseau (fig. 1 3/3 ) ; des lignes epaisses qui convergent vers le pied de la coupe (fig.
1 2/5), ou des lignes noires alternant avec des lignes blanches (fig. 1 3/9). La peinture
interieure est attestee par trois fragments de vases (fig. 1 1/ l b, 1 4 b ; fig. 1 2/ l b) .
Les fragments ceramiques peints e n blanc representent des losanges et
des triangles hachures en noir sur plusieurs registres, avec des câtes en prolonge­
ment ou un decor meandrique (fig. 1 3/ 1 , 2, 10). Quatre fragments recouverts de
grandes taches peintes en blanc sont aussi particulierement interessants 31 • L'un
des fragments porte une bande tres large a laquelle sont attachees de petites lignes
en zigzag, et l'autre, une tete de spirale ou de meandre (fig. 1 0/ 1 2 ; fig. 1 1/9 ; fig.
1 3/4). Bien qu'il soit difficile de reconstituer le decor a l'aide des fragments qui
subsistent, l' utilisation de grandes taches de couleur represente pourtant dans
le cadre de la ceramique peinte de Criş, quelque chose de particulier, et en
meme temps, d'une grande importance, en general, pour le developpement de la
ceramique peinte.
Nous devons mentionner la ceramique rouge (red-ware ) , qui par sa techni­
que et sa cuisson se rattache etroitement a la ceramique peinte. Celle-ci comprend
comme formes des ecuelles et des coupes a haut pied, et elle est presente, en assez
grund nombre, dans les phases Leţ II et I I I .
La ceramique grossiere constitue une categorie tres nombreuse, pres d e l a
moitie d e toute l a ceramique d e l a civilisation d e Criş. Les vases, generalement de
grandes di mensions et a parois epaisses, sont faits avec une pâte contenant beau­
coup de balle ; ils ne sont lustres qu' a l' interieur, et souvent aussi a l'exterieur,
mais seulement autour de col et du fond . Cette categorie ceramique comprend
deux formes : le vase spherique ou oval - parfois avec de petites anses distribuees
en alternant sur plusieurs rangs - et le bol de petites dimensions. On connaît
plusieurs variantes de ces deux formes.
Le decor utilise pour l'ornementation de cette categorie ceramique est
la barbotine, associee le plus souvent a des boutons en relief, a des impressions
et a des lignes incisees. De ces trois elements de decor, ce sont la barbotine et les
impressions qui sont le plus souvent utilisees, tandis que Ies incisions se rencon­
trent beaucoup plus rarement. Les impressions sont parfois associees a des
lignes incisees.
Ce groupe ceramique sera presente lui aussi en fonction des niveaux d'habi­
tat auxquels il appartient.
La fosse du fond de cabane Criş a fourni une tres grande quantite de tessons
des vases a barbotine. On a pu reconstituer trois vases et plusieurs grands fragments
apparten1nt a des vases de forme spherique ou ovale (fig. 1 4/ 1 7 -24 ; fig. 1 5 ; fig.
1 6 / 1 - 5 ) Pour ces dcux formes de vases nous distinguons trois variantes d' apres
.

la forme du col. Les plus nombreuses sont celles efl forme de sac, dont le passage
du col a la p:mse est doux et non articule, parfois sans aucune demarcation du
col (9 fragments). C'est pourquoi ils ont le rebord plus large que les formes a
col bien et dument forme. Tous sont decores a la barbotine et de boutons et leur

31 On pcut y a i o u ter a ussi Ies fragments Jes ti.gurcs 10/ 1 1 , 12 et 1 1 /9.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
37 LA CIVILISATION DE CRIŞ Ă LA LUMIERE DES SONDAGES DE LEŢ 41

bord n ' est pas lustre, la barbotine etant appliquee jusqu'au rebord (fig. 1 5/ 1 , 7 ;
fig. 1 6/2, 3 ; fig. 1 4/23).
L'autre forme, celle a col bien forme, se rencontre plus rarement, a savoir
sous la forme de variantes a col cylindrique court (6 fragments) ou a col cylindri­
que haut (fig. 1 5/2, 5 , 8 ; fig. 1 4/20, 22, 24). De celles-ci, trois fragments a court
col cylindrique sont lustres a l'exterieur autour du bord .
Les vases sont decores a la barbotine qui, selon la maniere dont elle est
disposee ou modelee sur le vase, se presente sous differents aspects 32• Le plus
courant est celui de la barbotine formant de fi.nes raies ondulees ou des amas
irreguliers a la surface du vase, realisant ainsi un aspect semblable a celui dit,
dans le langage des constructions, calcio vecchio (fig. 1 5/ 1 , 2, 4 - 8 ; fig. 1 6/2, 3) 33•
La ceramique decoree d'impressions n'est representee dans ce fond de
cabane que par trois fragments, representant chacun une autre variante de cet
ornement, d'apres la maniere dont sont organisees les impressions : soit recouvrant
uniformement la surface du vase, soit groupees par deux - ecartees ou tres pro­
ches - et ressemblant a des epis de ble (fig. 1 5/3).
La categorie decoree d'incisions est representee par quatre fragments dont
trois pourvus de lignes incisees en zigzag disposees verticalement, et le dernier,
de lignes disposees par deux et s'entrecoupant (fig. 1 6/5).
Dans le niveau Criş II on constate la presence persistante des memes formes
et elements de decor. Mais Ies vases a col court et cylindrique ( 1 5 fragments) se
multiplient considerablement et sont caracterises par son epaississement ; il est
couramment lustre a l'exterieur. Parmi ces 1 5 fragments, un seul est recouvert de
bar botine jusqu'au rebord , et Ies autres ont toute la region du col lustree. Le passage
du col a la panse se fait doucement, aspect habituellement propre plut6t a la
forme ovale qu' a la forme spherique des vases . Les fragments de vases a col haut
et cylindrique sont plus nombreux dans la seconde phase que dans la premiere ;
mais par rapport a ceux a col court, ils sont beaucoup moins nombreux (6 frag­
ments au lieu de 1 5) (fig. 1 4/8 - 1 6).
Quant a la maniere dont est utilisee la barbotine pour decorer les vases, on
peut constater que c'est l'aspect calcio vecc hio qui predomine, celui a raies etant
beaucoup plus rare (fig. 1 6/7,8). On constate aussi l'apparition d'un aspect nou­
veau : la barbotine disposee en couche epaisse sur la paroi du vase est traversee
de raies en zigzag, paralleles et enfoncees, ce qui permet d'obtenir des raies de
barbotine a relief prononce (fig. 1 6/9).

3 2 Nous entendons par barbotine un liquide meaux e t d e traînees fines e t ondulees ; parfois
epais ou une grosse pâte d'argile fine ne contenant on utilise un morceau de bois de la grosseur
pas de balie, de paille ou de petites pierres ; on d'un doigt, pour lisser cette barbotine, donnant
l'applique sur Ies parois des vases par aspersion ainsi naissance a des raies verticales, obliques et
et elle constitue un element de consolidation et, e n meme horizontales et en laissant aux extremites de
meme temps, u n element decoratif. celles-ci des raies fines en relief et des gru meaux
33 Dans le premier cas on applique sur le vase , irreguliers. Dans le second cas, quand la barbotine
tres probablement par aspersion, une solution conte­ revet un aspect de calcio vecchio, on a certainement
nant de !'argile fine, laquelle n'etant pas trop epaisse utilise une bouillie epaisse comme une marmelade
coule sur la paroi du vase sur une distance de 1 - 2 qui, appliquee sur le vase, forme des a mas de dif­
cm ; pendant ce temps l'eau s'evapore et !'argile se ferentes grandeurs, reparties d'une maniere non
depose sur une certaine region sous forme de gru - uniforme.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
42 EUGENIA ZAHARIA 38

L' ornementation faite par impression conserve les memes aspects, les
impressions etant uniformement distribuees , deux par deux, sur la surface du
vase, ou disposees par lignes verticales. Les incisions ou les entailles fines, execu­
tees deux par deux, font leur apparition 34•
Les fragments a decor incise, de meme aspect que dans la premiere phase,
se multiplient.
Dans cette phase le decor forme de petits boutons uniformement distri­
bues n'apparaît que dans un seul cas. Le fragment respectif provient tres proba­
blement d'un vase spherique, dont le fond etait muni d'un sode et lustre . Les
boutons ainsi que les surfaces auxquelles ils adherent ne sont pas lustres.
Dans la l l le phase de developpement de la civilisation de Cri�, les vases
en pâte grossiere conservent generalement leurs forme et elements de decor. Nous
continuons a trouver des vases a col cylindrique court ainsi que ceux a haut
col cylindrique. L'habitude de lustrer le col et la region du fond se generalise.
Quant a la decoration a la barbotine, nous constatons, outre la barbotine
d'aspect calcio vecc hio, l'apparition de nombreux fragments ceramiques avec
de la bar botine distribuee par bandes verticales ou en zigzag (fig. 18/7, 1 1 ). Les
impressions faites avec un bâtonnet sont executees et distribuees d'une maniere
tres variee : profondes et formant des rangees verticales ou horizontales d'alve­
oles semi-circulaires ; impressions deux par deux dont les extremites superieures
sont reliees , ce qui donne naissance a un triangle a relief prononce par l'accu mula­
tion de la pâte extraite des deux petites excavations ou des impressions (fig. 18/2) ;
d'autres sont espacees et disposees en zigzags ou tres rapprochees, formant des
rangees verticales (fig. 1 8/8, 3, 4, 9) ; c'est encore deux par deux que des impressions ,
tres rapprochees et continues , donnent naissance a des raies en relief entre deux
sillons. C'est par ce procede quc sont executees des bandes formees chaque fois
de 5 a 7 lignes verticales , disposees en zigzag et reliees a de courtes lignes horizontales
obtenues par le meme procede (fig. 1 8/ 1 ).
La ceramique incisee apparaît plus frequemment dans le dernier niveau
d'habitat Criş. Le plus souvent, les incisions sont des lignes paralleles en zigzag,
tracees, regulierement (fig. 18/5, 6, 1 2 ). Le decor a la barbotine est souvent associe
a des rangees de boutons (de 2 a 6), disposes horizontalement ou de biais sur la
panse ou l'epaule, et obtenus soit a partir de petites accumulations d'argile situees
l ' une a cote de l'autre, soit d'epais bandeaux en relief sectionnes de maniere a
former une succession de proeminences (fig. 1 9/5, 6).
La seconde forme rencontree dans la ceramique grossiere est l'ecuelle ou le
bol de petites dimensions. Par rapport aux autres formes, c'est la moins frequente ;
elle n' est representee que par trois fragments. On en connaît deux variantes :
l'une hemispherique avec bord aminei du c'âte du rebord et legerement incurve
vers l'interieur, et l'autre a bord legerement evase vers l'exterieur.
Ces vases ont habituellement un fond non articule, sans sode ou anneau
et ils ne sont pas lustres (fig. 6 / 1 7). Ils ont ete tout simplement egalises avec un
outil en bois, la balle de la pâte etant visible a la surface.

34 Au sujet du decor forme d'impressions, a Leţ que cet ornement a ete fait avec un petit bout
considere d'habitude comme execute avec l'ongle, de bois qui a laisse des traces de fibres de bois dans
nous avons constate en examinant le materiei trouve la pâte molie.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3!) LA CIVILISATION DE CRIŞ A LA LUMIERE DES SONDAGES DE LEŢ 43

Aucun fragment de bol n'a ete trouve dans le premier niveau d 'habitat ;
ils apparaissent dans les niveaux II et III. Parmi ceux,ci, un a le bord lustre,
et un autre est decore de lignes verticales incisees.
Sans pouvoir fournir plus de details precis , de caractere definitif, au sujet
de 1' evolution des formes de la categorie de la ceramique grossiere - a cause de
l'etat trop fragmentaire du materiei - nous pouvons pourtant deceler, tant en
ce qui concerne Ies formes que le decor, les elements plus anciens et determiner
de quelle maniere a eu lieu l' evolution de la ceramique grossiere depuis la premiere
jusqu' a la troisieme phase de la civilisation de Criş. On a pu etablir ainsi que les
vases sans col, en forme de sac , disparaissent dans les deux dernieres phases, l'evo,
lution s'effectuant par la separation du col d'avec la panse. Avec l'articulation ou
l'indication marquee du col, îl apparaît presque constamment, et de plus en plus
souvent, le lustre de cette partie ainsi que celui de la region du fond du vase. Au
point de vue de l'ornementation du vase, nous constatons l'application et le traite,
ment de la barbotine d'aspect calcio vecc hio pour la phase plus ancienne, et de la
barbotine modelee en forme de verges verticales et en zigzag dans les phases plus
recentes. Le decor fait d' impressions et d'incisions en zigzag se multiplie dans Ies
phases plus recentes.
*

Considerees par rapport aux decouvertes faites en Moldavie, a Glăvăneştii


Vechi et a Valea Lupului, les decouvertes de Leţ representent la meme civilisation
mais avec un developpement d'une plus longue duree et dont Ies debuts pourraient
meme fare plus anciens as . La phase des fonds de cabane de Leţ semble etre absente
a Glăvăneştii Vechi et a Valea Lupului ; il est par contre tres possible que l'etablis,
sement de Valea Lupului ait connu une phase plus tardive, plus developpee et
susceptible d' etre ulterieurement encadree apres la troisieme phase de Leţ.
L'etude comparative des materiaux ceramiques des deux etablissements de
Moldavie et de celui de Leţ prouve qu'il y a des differences, aussi bien d'ordre
statistique 36 que typologique.
Parmi ces constatations nous devons surtout noter la presence a Valea
Lupului d'un grand nombre d'ecuelles a bord eleve et un peu recourbe vers

30 Nous remercions, ici aussi, VI. Zirra et E. celui de Leţ 1 949, n'a pas remarque des elements
-

Comşa qui nous ont permis de voir Ies materiaux permettant de considerer que la civilisation de Criş,
trouves a Valea Lupului et Glăvăneştii Vechi. de Moldavie, differait de celle de Transylvanie.
Dans la presente etude, nous ne pouvons pas Nous ne pouvons pas non plus nous livrer
tenir compte des decouvertes de Perieni, celles -ci a la discussion des decouvertes Criş de Traian, cel­
n'ayant pas encore ete integralement publiees ; ii res­ les-ci n'ayant ete que signalees par H. Dumitrescu
sort cependant de ce qui a ete publie par l'auteur des dans Ies rapports preliminaires et devant etre publiees
fouilles de Perieni et de ces considerations aussi que ulterieurement.
cet etablissement Criş a un aspect semblable a celui 38 Consideree dans son ensemble, la ceramique
des etablissements Criş de Moldavie (M. Petrescu­ Criş de Valea Lupului presente des differences insi­
Dîmboviţa, Sondajul strati grafi c d e la Perieni, gnifiantes par rapport a celle de Leţ : parmi Ies formes,
dans « Materiale », III, 1 95 7 , p. 65 sqq. et Concri· nous constatons moins d'ecuelles et de hauts pieds
butions a u probleme de la culture Criş en Molda 11ie, de coupes ; en echange, la categorie de la cera mique
dans ActaArch-Budapest, 9, 1 95 8 , p. 5 3 sqq.). grossiere - decoree d'i mpressions, de lignes inci·
Au sujet du meme probleme, Eugen Comşa non sees avec cordons en relief alveoles, ou de proemi·
plus (op. cit. ) , qui connaît le materiei recolte a nences - est plus nombreuse. Les vases a rebord
Glăvăneştii Vechi, qu'il a etudie avec soin, ainsi que alveole sont plus frequents a Valea Lupului.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
44 EUGENIA ZAHARIA 40

l'exterieur, forme qui represente au point de vue typologique, un aspect plus tardif37•
11 faut egalement remarquer la quantite considerablement plus grande de la cerami­
que peinte a Leţ par rapport a celle des etablissements de Moldavie. D'ailleurs,
la meme observation est egalement valable pour les etablissements de Verbiţa
et de Verbicioara en Oltenie, ou la ceramique peinte est extremement rare 38• A
Leţ, dans les phases II et III on trouve de nombreux fragments d'ecuelles ou de
coupes a haut pied , entierement recouvertes de rouge tant a l'interieur qu' a l' ex­
terieur 39, categorie rencontree tout a fait rarement en Moldavie 4 0 • Nous pouvons
encore constater, au s ujet de la ceramique peinte, qu' a Leţ il n'existe pas de cera­
mique peinte en rouge en dehors de la categorie signalee ci-dessus, ou le rouge
a une valeur de fond pictural, et que la couleur blanche n'y est pas utilisee
comme fond pictural ; ces deux aspects ont ete signales dans les etablissements de
Moldavie 4 1 •
Une autre difference que l 'on peut observer entre la station de Leţ
et celles de Moldavie, consiste dans l'aspect des outils en pierre et en silex :
dans Ies etablissements de Moldavie nous trouvons regulierement des
hachettes en pierre, longues et etroites , qui font encore defaut dans l'etablis­
sement de Leţ.
Toutes les differences signalees ici sont, outre celles relatives a la ceramique
peinte et aux outils en pierre et en silex, minimes et non representatives.
Mais Ies aspects semblables, existant entre les etablissements de Moldavie
et de Leţ, sont bien plus interessants ; nous pouvons meme preciser que
Ies elements de liaison ont precisement la valeur qui permet de considerer
comme unitaire la civilisation de Criş, identifiee a Leţ, et celle de Moldavie. La
presence en si grand nombre de coupes a haut pied tronconique, mais surtout
lobe, celle des ecuelles bitronconiques, du decor appuye et lustre (cannelures
fines) et meme de la peinture, sont des elements qui conferent un caractere unitaire
aux etablissements Criş des regions mentionnees, d'autant plus que les observa­
tions ci-dessus representent egalement, en meme temps, les caracteres distinctifs

37 Ra/>ort prelimi nar as u/>ra să/>ăt urilor arheolo­ n Eugen Comşa, op. cit„ p. 1 7 7, s'occupanc de

gice de pe Valea ]i}iei, dans SCIV, l i , I , 1 95 1 , la cera mique peince de Glăvăncşcii Vechi ec de Valea
p. 5 8 , fig. J O ; M. Petrescu -Dîmboviţa , Contri b u ­ Lupului, declare : « Touce la surface a l'excerieur
tions . .
„ p. 6 1 , fig. 4/ I . ec a l'incerieur ecaic recouverce d'une mariere de
38 D . Berciu, Şantiernl Verbicioara, dans SC IV, couleur blanc-cendre ou rouge-brique, apres quoi
I I I, 1 95 2 , pp. 1 49, 1 5 8 - 1 5 9 ; Săpătur i l e d e la la surface du vase ecaic luscree. Sur le fond ainsi
Verbiţa, dans « Materiale », V, 1 959, pp. 75 - 76 ; prepare ecaic peint le decor avec la couleur blanche,
Problem e ale neoliticului la D unărea d e jos î n l um i na noire ou rouge . . . Nous mencionnons egalement
noilor cercetări, dans « Biblioteca de Arheologie », Ies deux cacegories de cera mique peinte, au fond
V, 1 96 1 , pp. 2 1 - 3 5 . blanc cc au fond rouge, qu'on rencontre dans Ies
39 Les fragmencs cera miques sonc suffisa m ­ etablissemencs Criş de Moldavie, associees dans le
menc grands pour q u e l ' o n puisse I e s considerer meme complexe ». Ces considerations qui concernenc
comme n'ecanc recouvercs que de rouge cc non pas tanc la peincure en rouge que le procede de peindre
comme un fond prepare pour la peincure ; d'ail­ sur une surface luscree, sont valables pour la Molda ­
leurs la surface lustree s' oppose a l'exiscence d'une vie, mais pas toujours pour Leţ. Parmi le materiei
aucre peincure, conformemenc au procede assez provenant de Moldavie et examine par nous, nous
souvenc ucilise a Leţ, de luscrer apres l'applicacion n'avons pas trouve de peinture sur fond blanc,
des couleurs. laquelle n'esc d'ailleurs pas signalee non plus par
40 Nous nous referons aux maceriaux de Glăvă ­ VI. Miloj c ic dans ses Sout h -Eastern Eleme:its i 11
neşcii Vechi ec de Valea Lupului. t h e Prehistoric Cit1ilization of Serbia.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
41 LA CIVILISATION DE CRIŞ Â LA LUMii:.R E DES SONDAGES DE LEŢ 45

par rapport aux etablissements de la Transylvanie occidentale et de la Hongrie 4 2 ,


et m eme du Sud , c 'est,a,dire, de Yougoslavie et de Grece 43•
Bien que nous ne disposions pas encore d 'une classification chronologique
des decouvertes Criş faites dans les regions occidentales de la Transylvanie et en
Hongrie, si cependant nous considerons dans son ensemble le materiei publie,
il ressort que les debuts de cette civilisation revetent en Hongrie un aspect plus
archai:que, plus meridional que dans les territorires du sud,est de la Transylvanie
et en Moldavie. En Hongrie comme dans les regions situees au sud du Danube
il n'y a pas de coupes a haut pied, simples ou lobes ; les ecuelles hemispheriques
a bord droit ou legerement arque vers l'interieur, et a pied bas ou a sode sont
caracteristiques des etablissements de Hongrie 44, etant tres rares dans le sud,est
de la Transylvanie et en Moldavie. En echange, les ecuelles bitronconiques a
rebord epaissi sont frequentes en Roumanie, mais beaucoup plus rares en
Hongrie 45• Les ecuelles tronconiques, le plus souvent en pâte grossiere, ayant
un decor en relief ou des impressions, et le rebord alveole, tout comme les vases
a col cylindrique et a decor en relief, sont frequents en Hongrie 46 et dans l'ouest
de la Transylvanie et manquent, ou sont en 'm ut cas rares, dans le sud,est de la
Transylvanie et en Moldavie. Un trait important, en ce qui concerne l'aspect de
la civilisation de Criş sur le territoire du sud,est de la Transylvanie et en Moldavie,
est represente par le decor de fi.nes cannelures executees avant lustrage 47 ; Ies
motifs decoratifs composes de lignes verticales, obliques ou en zigzag sont des
elements habituels dans l'ornementation de la civilisation de Criş,Starcevo ; leur
composition mais surtout le procede d'obtention constituent !'aspect particulier
de cette categorie qui apparaît a Leţ dans la deuxieme phase, ou elle n'est repre,
sentee que par quelques fragments. Elle apparaît tout aussi rarement en Moldavie,
a Glăvăneştii Vechi et Valea Lupului. Elle est absente a Verbiţa et Verbicioara 48•
Elle n'a pas ete signalee en Hongrie et en Yougoslavie 49• De recentes recherches,
executees dans l' est de la Bosnie, ont decouvert des analogies, particulierement
importantes pour la categorie ceramique en discussion, lesquelles presentent en
meme temps des aspects permettant de la rattacher a la ceramique decoree de
cannelures fi.nes (« plissees » ) . 11 n' est pas douteux que la ceramique de Bosnie
appartienne a une periode plus tardive. 11 s'agit de la civilisation de Vinca, et
par consequent, egalement d'un decor fait de fi. n es cannelures a motifs plus
evolues 5 0 • Cette categorie ceramique, rencontree dans le cadre de la civilisation de

42 Ida Kutzian, A Kiiriis-Kultiira, dans Diss­ eventuel rapport entre ce decor et le decor cannele
Pann, II, 23, 1 944. (« plisse ») proprement dit.
43 VI. Milojcic, Sout h - Eastern Elements i n the 48 Information de D. Berciu.
Prehistoric Civilization of Serbia, dans BSA, XLIV, 49 En ce qui concerne ce dernier pays, ii s'agit
1 949, p. 258 sqq. ; idem, Kiiriis-Starcevo-Vinea, dans des etablissements de Starcevo et de Vrfoik, infor­
Reinecke -Festsc hrift, 1 950, p. 108 sqq ; Draga Arand­ mations dont nous sommes redevables a Draga
jelovic-Garasanin, Starcevalka Kultura, 1 954. Garasanin qui nous Ies a fournies a l'occasion de
4 4 Ida Kutziăn, o p . cit„ pi. IV/9, 1 0 ; pi. XXVII/ sa visite a Bucarest, en 1 96 1 .
1 - 3 , 7 - 8. 60 Alojz Benac, Grenzzone der Vinfa-Kultur

4 5 Ibidem, pi. IV/ 1 1 ; pi. XXVII/9. in Ostbosnien, dans ArchJug, I I I, 1 95 9, p. 1 1 sqq„


48 Ibidem, pi. XXV I I/4 - 6 ; pi. XXXI/4 -5, 7 -8 ; pi. l l/3 ; pi. I I I/ 1 0 ; pi. IV, 1 8 : l'auteur s'occupe des
pi. XXXIl/3 - 8 ; pi. V I I/ 1 - 1 3 ; pi. XX/la - lb ; pi. decouvertes de Tuzla et de Gorazde. En vertu du
XXII/2. materiei cera mique, !'etablissement de Tuzla est
1 7 I. Nestor a attire notre attention sur un encadre dans la phase Vinca -Plol!nik. Parmi Ies
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
46 EUOENIA ZAHARIA 42

Criş, fait l'objet d'un probleme tres important, concernant l'origine du decor
cannele ou plisse. 11 est tres possible que le decor forme de lignes appuyees et
lustrees soit a la base du developpement ulterieur de la ceramique a decor cannele.
*

Apres avoir reconnu le caractere de la civilisation de Criş rencontree a


Leţ et ses aspects particuliers, nous devans encore toucher a deux problemes
importants, l'un concernant ses origines et l'autre le role qu'elle a joue dans le
developpement de la ceramique peinte d'Ariuşd,Tripolje,Cucuteni, commence
plus tard.
En ce qui concerne le premier probleme, nous n 'insisterons que dans la
mesure ou il s'agit d'encadrer l'aspect Criş, decouvert a Leţ, dans la chronologie
relative de la civilisation de Starcevo,Criş et de l'eventuelle contribution d'une
civilisation locale plus ancienne ; car, pour le reste, on sait tres bien que l'origine
de cette civilisation se rattache etroitement au groupe de Starcevo et plus au sud, a
la civilisation de Sesklo, qui se rattache a son tour - plus specialement par sa
ceramique recouverte de rouge mais aussi par certaines formes - aux civilisations
a ceramique peinte de l' Asie anterieure.
Ce qui interesse en premier lieu dans cette question ce sont les formes
ceramiques, surtout celles des ecuelles et des coupes avec pied, ainsi que le decor
peint. On a pu suivre a Leţ l' evolution des formes mentionnees, tout au long de
trois phases de developpement ; la premiere phase est caracterisee par la presence
des ecuelles hemispheriques, a bord droit ou legerement inflechi vers l'interieur
(fig. 4 / 1 - 3). Celles,ci sont rares, et introuvables dans la phase suivante. Avec
elles apparaissent Ies ecuelles bitronconiques a bord faiblement epaissi a l'exterieur,
qui deviennent frequentes et predominent dans la phase suivante (fig. 4/7 , 8, 10).
Les ecuelles et les coupes bitronconiques en question sont celles qui evoluent
vers Ies formes d'ecuelles et de gobelets caracteristiques des phases de la premiere
periode (A et B) de la civilisation de Vinca 51 et de la phase Bolintineanu de la civili,
sation de Boian 5 2 . I1 ne faut pas oublier que Ies gobelets bitronconiques de forme
haute sont extremement rares a Leţ. Le fragment ainsi que l'exemplaire entier qui y
ont ete trouves appartiennent probablement a la deuxieme phase (fig. 5 / 1 ; fig. l 7 / 1 0) .53
Cette forme de gobelet connaîtra une tres longue carriere dans Ies civilisations plus
tardives, devenant l'une des formes frequentes des civilisations de Vinea 54 et
de Boian et meme, plus tard, des civilisations de Cucuteni et de Gumelniţa . Les

materiaux reproduits, le fragment de la pi. IV/ 1 8 z eit Mittel· u n d Siidosteuropas, Berlin, 1 949, p i .
presente, au point de vue du decor, !'analogie la plus 3 0 / 1 , 4 ; p i . 3 1/2 ; M . Orbie, Preclassical Pottery
proche, aussi bien par ses lignes verticales que sur­ in t h e Central Balkans, p. 1 3 7 sqq„ pi. 49, fig. 5/5.
tout par le fait qu'elles ne sont pas rapprochees, 62 Eugen Comşa, Consideraţii cu privire la
procede utilise sans exception dans la ceramique de evoluţia culturii Boian, dans SCIV, V, 3 - 4 , 1 95 4,
Criş. Les fragments sont encadres dans la categorie p. 3 7 3 , fig. 9/2 - 3 .
de la ceramique noire cannelee. II reste a voir si le 63 Les deux vases, reproduits par Szekely Zoltăn,

procede qui a preside a l'execution du decor montre op. cit„ ont ete trouves en 1 949 ; leurs forme et
par le fragment reproduit sur la pi. IV/ 1 8 est le decor ne permettent de Ies encadrer que dans la
m eme que celui des fragments a cannelures fi.nes phase II.
et serrees, comme par exemple celles reproduites H VI. Milojcic, op. cit„ pi. 3 2/5 (Vinca B 2 .
pi. I l/6 ou pi. I II/ 1 O. Stufe) ; M . Orbie, op. cit„ p i . 4 9 , fig. 5 / 4 (en nu mero ·
61 VI. Milojcic, Chronologie der jiingeren Stein · tant a partir de gauche, en haut).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
43 LA CIVILISATION DE CRIŞ A LA LUMIERE DES SONDAGES DE LEŢ 47

ecuelles et les coupes a pied tronconique, presentes a Leţ et provenant de la pre,


miere phase de la civilisation du Criş, evoluent pendant la derniere phase et revetent
l'aspect des formes bitronconiques ayant un commencement d 'inflexion ou de
facettage du bord (fig. 7 / 1 5 - 1 7 ), esquissant d'ores et dej a l'apparition des coupes
a pied et des grandes ecuelles bitronconiques ayant l'aspect de celles avec bord
ou avec la partie superieure tres peu developpee par rapport a la partie inferieure,
forme qui subira egalement un long developpement avant d'atteindre les formes
definitives que l'on rencontre dans les civilisations de Vinea 55, Petreşti, Cucuteni
et Gumelniţa . On doit interpreter aussi de la m eme fa<;on les hauts pieds de
coupes, qui au cours des dernieres phases acquierent un profil arque et une base
tres large (fig. 8/9). Leur developpement dans cette direction peut etre suivi dans
la civilisation de Vinca,Turdaş 56•
Le second element susceptible de contribuer a encadrer la civilisation
Criş de Leţ, par rapport aux phases de la civilisation de Starcevo, est la ceramique
peinte. Considerees dans leur ensemble, les decouvertes faites a Leţ au sujet de
la ceramique peinte, meme si elles n 'autorisent pas de ranger tout le materie!
dans Ies trois phases determinees, peuvent etre mises en parallele avec les trois
premieres phases de Starcevo 57 • Les fragments peints en brun et en blanc et appar,
tenant a coup sur a la premiere phase d'habitat, sont trop peu nombreux pour
permettre d'etablir un parallelisme certain tout juste avec la phase Starcevo I I .
Les phases Leţ I I et I I I sont plus riches e n materiei e t plus representatives. Dans la
phase Leţ II il y a des bandes verticales formees d'un reseau de losanges et de
triangles hachures (fig. 10/6, 7 ; fig. 1 3 / 1) 58 • Dans la phase Leţ I I I apparaissent les
spirales peintes en brun (fig. 1 2/9) 59• Un certain nombre de fragments ceramiques
ayant de grandes taches blanches peintes sur fond rouge (fig. 10/1 1 , 1 2 ; fig. 1 1 /9),
proviennent des fouilles faites en 1 949. Les fragments sont trop petits pour que
l'on puisse reconstituer le decor, mais il semble s 'agir d 'elements spiraliques et
peut-etre meme d'un commencement de peinture negative en ce sens que, a cote
du decor realise avec de la couleur blanche, le double du motif peint, constitue de
surfaces reservees, commence egalement a prendre contour et valeur 60 • Le meme
caractere est parfois egalement presente par le decor meandrique, realise avec
des lignes doubles, reservant, aussi, en meme temps, des extremites de meandre
sur le fond rouge du vase (fig. 1 2 / 10 - 1 3 ). Les phases Leţ I I et II I peuvent etre
plus facilement rapprochees de Starcevo I I et I I I . 11 s 'ensuivrait clonc , inevitable,
ment, que la phase Leţ I puisse etre mise en parallele avec Starcevo I 61• Mais
Ies aspects si evolues des formes ceramiques, a en juger tant d'apres les formes
presentes dans la premiere phase que surtout statistiquement, nous permettent de
faire le parallelisme chronologique de la phase Leţ I avec la fin de la phase Starcevo I
seulement. La presence dans la phase Leţ I des ecuelles et des coupes hemi,
spheriques, ainsi que la predominance des formes basses sans pied eleve, consti­
tuent les elements principaux permettant de situer chronologiquement le debut
de l'etablissement de Leţ des la fin de la phase Starcevo I . Au sujet des elements

65 VI. Milojcic', op. cit., pi. 30/2. 68 fig. 2,5 et 8.


Ibid em,
68 69
Idem, South-Eastern Elements in the Prehis­ fig. 2 , 1 1 et 1 3 .
Ibidem,
toric Civilization of Serbia, dans BSA, XL IV, 1 949, 80 Voir aussi Draga Arandjelovic-Garasanin,
fig. 4/2. Starlevalka kultura, Ljubljana, 1 95 4, XV, I .
67 81
Ibidem. VI. Milojcic , op. cit., fig. 2 , 1 4 , 1 5 , 1 8, 1 9.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
48 EUGENIA ZAHARIA 44

qui constituent les motifs peints de la civilisation de Criş,Starcevo, nous devons


faire remarquer l'absence, dans l'aire de la civilisation de Criş, du motif constitue
de deux lignes tres rapprochees qui, partant du bord, se continuent sur tout le
corps de la coupe et finissent par se confondre en un seul trait, motif caracteristi,
que de la phase Starcevo I I 6 2 ; en meme temps, nous ferons remarquer le tres
grand nombre des elements meandriques dans l'aire de la civilisation de Criş par
rapport a l'aire de Starcevo.
*

C' etait chose reconnue que la civilisation de Criş represente le plus ancien
niveau neolithique des territoires roumains. Ces dernieres annees pourtant, nous
avons constate l'apparition, dans certaines publications roumaines , de l'opinion
que les decouvertes de Dîrţu seraient anterieures a la civilisation de Criş 63• Le
fait est tres possible en soi et meme necessaire, etant donne que la civilisation de
Criş telle qu'elle se presente est une civilisation neolithique d 'un aspect pas tout
a fait de debut, si on fait abstraction du fait certain de son origine meridionale.
Un developpement local de la vie neolithique parmi Ies dernieres tribus de chasseurs
mesolithiques serait naturel. Mais le probleme comporte encore de trop serieu,
ses difficultes pour qu'on puisse admettre que Dîrţu est certainement anterieur
a l' aspect Criş, ainsi que l'affirment sans equivoque Ies decouvreurs de la civilisa,
tion de Dîrţu 64• Sans qu'il soit necessaire de l 'inscrire typologiquement avant la
civilisation de Criş, celle,ci representant un developpement qui s'est deroule
a !'origine dans d'autres regions et sur d 'autres bases culturelles, nous estimons
qu'il est pourtant necessaire d'examiner tres attentivement la situation stratigraphi,
que de Dîrţu, si cela est encore possible, ou d 'ailleurs , afin de constater si la civili,
sation de Criş s 'etait dej a superposee a une vie neolithique qui avait commence
sur des bases locales et, dans ce cas, il faudra egalement elucider la question de la
contribution de cette civilisation au developpement du neolithique qui suit imme,
diatement le moment represente a Dîrţu .
Les considerations suivantes au sujet des decouvertes faites a Dîrţu ne
poursuivent pas le but de nier l'encadrement chronologique et culturel attribue par
ceux qui Ies ont etudiees, mais seulement de justifier la necessite de continuer les
recherches en tenant compte des observations que l 'on peut faire au sujet de la
situation de cette station, en general, et de son materie!.
Nous commern;ons par une observation d'ordre general, a savoir la circon,
stance bizarre que le materie! ceramique des deux fonds de cabane de Dîrţu comme
aussi celui de facture Criş, trouve dans un niveau posterieur a celui de ces fonds
de cabane (selon les archeologues de Dîrţu), sont tres corrodes , fait insolite pour
un fond de cabane dans lequel le materie! est assez bien abrite . Abstraction faite
que le materie! ceramique est tres fragmentaire, nous voudrions ajouter au sujet

62 Ibidem, fig. 2 , 6. dans SClV,


sfirşit ş i începutul neoliti cului nostru,
63 M. Petrescu·Dîmboviţa, Contributions au X, 2, 1 95 9, p . 2 3 1 sqq. Nous remercions encore
probleme de la culture Criş e n Mol davie , dans C. S. Nicolăescu-Plopşor ainsi que ses collaborateurs
Acta Arch-Budapest, 9, 1 95 8 , p. 66 ; D . Berciu, Pro ­ FI. Mogoşanu et M. Bitiri, qui ont bien voulu nous
bleme a l e neoliticului de la D unărea de jos, Bucarest, montrer Ies materiaux et fournir Ies informations
1 960, p p . 1 8 - 20. necessaires.
64 C. S. Nicolăescu-Plopşor, Paleoliticul de
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
45 LA CIVILISATION DE CRIŞ A LA LUMIERE DES SONDAGES DE LEŢ 4!l

des fragments ceramiques Criş (qui, selon nous, semblent etre vraiment Criş par
leur pâte et leur cuisson) qu'aucun ne presente un reste de decor et n'est un
fragment de bord ou de fond de vase. Leur fragmentation en general, l'absence
d'elements caracteristiques comme forme et decor, de meme que la corrosion,
les rendent susceptibles d' etre interpretes non comme des elements provenant
d'une couche in situ mais plut6t comme des dep6ts dej a deranges.
Pour en revenir aux deux fonds de cabane et a leur contenu, nous expri,
mons encore une fois notre opinion qu'il serait bon de publier leur situation
stratigraphique fondee non seulement sur une description, mais aussi sur les
sections et les plans respectifs . La ceramique de ces fonds de cabane appartient
a des vases de petites dimensions et a parois minces, obtenus avec une pâte qui
semble avoir contenu aussi des tessons broyes, fait qui ne pourrait pas servir
d'argument pour demontrer l'anciennete de cette ceramique. Lors de la premiere
publication de ce materie!, on a admis que sur certains fragments on constate
dans la pâte la presence de tessons broyes 65 ; c'est le moment de <lire qu'Eugen
Comşa, s' occupant de la pâte de la ceramique Criş, mentionne une categorie conte,
nant des tessons broyes (que nous n'avons pas trouvee a Leţ) 66• Mais, ulterieu,
rement, on a trouve une autre cause pour expliquer !'aspect structural de la pâte,
fondee sur une analyse microscopique, qui a permis d'etablir que l'aspect en
question serait du au melange non homogene de la pâte, operation qui aurait
favorise la production de glomerules plus compacts 6 7 • Bien qu'il ne nous soit
pas possible de douter des resultats de cette analyse, nous croyons que pour une
derniere interpretation il aurait fallu aussi une analyse comparative de materiaux
ceramiques. En admettant comme valable l'explication donnee, qu'il s'agit de
glomerules et non de tessons broyes, il reste encore a admettre certains elements
de forme et de decor. Cette ceramique est indubitablement primitive, mais non a
ses debuts, car on observe nettement un polissage soigne des faces interieure et
exterieure, et on peut rarement reconnaître aussi de nettes traces de lustre meca,
nique execute sur un slip assez epais . Comme formes , on mentionne Ies bols. A
l'exception d'un tres petit vase, dont le col et le bord manquent, le reste des frag,
ments est constitue de bords legerement arques. 11 y a en outre deux fragments
a proeminences. L'un avec une large proeminence plate, d'une forme qui nous
semble etrangere a un neolithique si ancien et qui par contre semble d'epoque
plus recente 68• L'autre fragment presente deux longues « proeminences » dis,
posees l'une sous l'autre. Compris tel qu'il est represente sur le dessin, le fragment
ne s'encadre pas non plus dans un neolithique si ancien. Mais, examine a la main,
le fragment montre que ces deux « proeminences » pouvaient tres bien repre,
senter Ies restes d'une anse tubulaire, d'une forme paraissant tout aussi peu vrai,
semblable pour un neolithique ancien 69• Passant aux elements de decor de ce
materie!, on constate la presence d'une ceramique a surface grumeleuse comme
une barbotine non organisee, munie de petites impressions a l'exterieur du rebord,
ou un peu plus bas sous le rebord, sur un ou deux rangs, mais plus rarement des

65
Al. Păunescu, Locuirea n eolitică de la D îrţu· sfîrşit şi î nceputul neoliti cului nostru , dans SC IV,
Ceahlău, dans SCIV, IX, 2 , 1 95 8 , p. 269. X, 2, 1 959, p. 232.
88 68
Eugen Comşa, op. cit., p. 1 7 9 et la note 26. Al. Păunescu, op. cit., p. 266, fig. 1/8.
87 C. S. Nicolăescu-Plopşor, Paleoliticul de 69 Ibidem, fi g . 1 /9.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
i)( ) EUGENIA ZAHARIA 4G

lignes incisees obliques ou entrecoupees. Si ces elements, qui, bien que rappelant
parfois des elements de la fin de l'epoque neolithique, peuvent etre attribues a
un neolithique ancien, nous ne croyons pas pouvoir considerer de la meme ma­
niere les deux fragments a « proeminences ». Le vase fragmentaire dont il a ete
question plus haut et auquel il manque le bord et le col, est tellement obstrue
(bien qu'il soit depourvu de bord) qu'il a du avoir un col, meme aussi peu eleve
que l 'on voudra ; sa forme n'est pas celle d 'un bol, mais , tenant compte de sa
ligne asymetrique et d'une proeminence situee justement a la partie la plus ouverte,
il rappelle plut6t un askos 70• Les fragments n'appartiennent peut-etre pas tous au
meme niveau. Dans le fond de cabane ovale on a trouve deux âtres, l'un sur le
fond de la cabane, a 0,90 m, et l'autre a 0,50 m plus haut 7 1 • Ce materie! aurait
du etre considere separement, car ces deux âtres representent certainement deux
mveaux.
L' element determinant pour l' encadrement chronologique est constitue par
les microlithes gravettiens. C'est de la certitude de l'attribution des outils en silex
au meme niveau que celui auquel appartient egalement la ceramique que depend
l'encadrement chronologique des deux fonds de cabane de Dîrţu. La presence
au meme endroit d'un niveau a microlithes gravettiens sans ceramique, qui typolo­
giquement ne different nullement de ceux qui accompagnent les complexes a cera­
mique mentionnes plus haut 7 2 , ceramique qui ne doit pas en etre juste a sa premiere
apparition, a en juger d'apres !'aspect sous lequel elle se presente, constitue aussi
un probleme auquel les recherches futures devront trouver une explication
vraisemblable.
Le second probleme, annonce des le debut, concerne la contribution de la
civilisation du Criş a la formation de la ceramique peinte d'Ariuşd-Cucuteni-Tri­
polje. Ce probleme est aussi peu etudie que controverse, si on se refere a la biblio­
graphie de la question. Les deux civilisations ne se suivant pas dans le temps, il
est tout naturel qu'une documentation des aspects culturels a ceramique peinte
entre le moment Criş et celui d' Ariuşd soit necessaire, documentation qui consti­
tuera le chaînon capable de les relier et d'attester l'evolution de la ceramique
peinte jusqu' a sa constitution definitive. Par suite de notre documentation lacu­
neuse, nous n'esquisserons que certains elements du pro bleme, plus faciles a suivre,
le probleme devant etre completement precise a l'occasion de la publication du
materie! necessaire 73• II faut se souvenir des le debut du fait important que l'aire
de developpement de la ceramique peinte est l'ancienne aire d'expansion de la
civilisation de Criş. Dans les civilisations a caractere Vinca, Tisa ou Boian, on
trouve des elements ayant la forme des ecuelles ou des coupes, y compris le haut
pied ou le fond epais comme un sode, qui representent certainement des heritages
provenant de la civilisation de Criş. Avanc;ant un peu plus dans le temps afin
d'aborder notre probleme, on peut constater sans beaucoup de difficulte, que
certaines formes rencontrees dans la civilisation d'Ariuşd -comme par exemple
le grand vase oval a col cylindrique et a nombreuses petites anses ainsi que la

70 I b i d e m , fig. 3/ 1 . ses fouilles it Lu mea N o u ă e n Tra nsylva nie, e n 1 96 1 ,


71 I b i d e m , p . 267. l u i ont permis d e decouvrir Ies phases a nciennes d e
'2 lnformations de C. S. Nicolăescu -Plopşor er la civilisarion de Petreşri (ouesr-rou maine) q u i per­
FI. Mogo ş a n u . mettent d ' i l l u srrer d a n s s o n ensemblc l' evolurion
73 D. Berciu a b i e n v o u l u n o u s i n former q u c de l a cera mique peinre d e Criş, a Ariuş d .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
-17 LA CIVILISATION DE CRIŞ A LA LUMIERE DES SONDAGES DE LEŢ ii i

forme des ecuelles - trouvent leurs prototypes a une epoque anterieure dans la
civilisation de Criş. Passant a la peinture - !'element principal de ce probleme -
il n'est pas possible de ne pas remarquer la presence de la peinture blanche sur
fond rouge, ni les elements de decor meandrique et spirale (fragments de meandre,
chevrons, pastilles, arcs) si caracteristiques de !'aspect d' Ariuşd et qui trouvent
leur debuts dans la civilisation de Criş. La succession dans le temps n'a pas ete
directe ; grâce aux observations stratigraphiques, nous savons avec certitude que
c' est la ceramique rubanee et la civilisation de Boian-Giuleşti qui ont suivi et qui
preteront tout leur repertoire spiralo-meandrique et les cannelures a la civilisation
de Precucuteni ; qui, a son tour, les transmettra a la civilisation de Protocucuteni
et ensuite a celle de Cucuteni. Mais toutes ces civilisations qui succedent a la
civilisation de Criş et precedent le Cucutenien, sont precisement depourvues de
peinture. Cette circonstance prouve tres clairement que, outre les civilisations ci­
dessus, il a du y avoir aussi une autre civilisation, derivee de celle de Criş, qui
portera et transmettra la peinture sur ceramique ; cette composante, ainsi que les
autres, occuperont l'espace de temps qui va depuis le moment represente par la
civilisation de Criş j usqu' a celui de la formation de la civilisation de Cucuteni.
Les decouvertes connues dans le stade actuel des recherches relatives a l'aire d'ex­
pansion de la civilisation de Petreşti, qui n'a ete delimitee qu'en Transylvanie,
nous obligent a prendre en consideration tout au moins hypothetiquement pour
!'instant, la formation de la civilisation a ceramique peinte sur le territoire de la
Transylvanie, d' ou elle a du se repandre ensuite a l' est.
*

Bien que notre presentation de la typologie des formes ceramiques soit


fondee sur l'examen precis d 'un materiel bien encadre stratigraphiquement, nous
exprimons pourtant des reserves quant a la valeur absolue des donnees statisti­
ques , les fouilles executees a Leţ a l'occasion des sondages de 1 949 et 1 955 ayant
ete reduites. Le hasard peut jouer un râle lorsqu'il s 'agit de fouilles restreintes .
Mais ce qui reste valable c'est la stratigraphie de trois niveaux du depât archeo­
logique appartenant a la civilisation de Criş et la ligne de developpement des formes
ceramiques.
EUGENIA ZAHARIA

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
K BOIIPOCY OE OTHOCHTEJibHOH XPOHOJIOfHH H O PA3BHTHH
HEOJIHTHl.JECKHX KYJibTYP HA IOfO-BOCTOKE PYMbIHCKO H
HAPO.UHOH PECTIYEJIHKH H HA BOCTOKE HP EOJif APHH *

3a IIOCJieP,HHe 15 JieT B xop,e CHCTeMaTH1IeCl<HX paCKOilOK H o6nmpHbIX HCCJie­


;l,OBaHHH , npoH3Bep,eHHblX Ha IIOBepXHOCTH , PYMblHCKHM H 6oJirapCKHM HCCJie)J;OBa ­
TeJIHM y;:i;aJIOCb BCKphITb H H3Y1IHTb MHOrOtIHCJieHHhie noceJieHHH Bcex 3IlOX , B TOM
tIHCJie H 6oJibllIOe KOJIHtieCTBO HeOJIHTHtieCKHX noceJiemfi:i:. YrJiy6JieHHhiii , MHoro­
cTopoHHHii aHaJIH3 HaXOP,HI..qMXCH B HHX KOMITJieKCOB H MaTepHaJIOB Il03BOJIHeT nop,­
po6Hee H3Y1Il1Tb llCTOpmo HeOJIHTlltieCKOH 3Il0Xll Ha TeppllTOpllll ' orpaHlltieHHOH Ha
ceBepe KapnaTaMll , Ha rore Pop,oncKllMll ropaMH, Ha BOCToKe qepHoMopcKllM no6e­
pembeM H Ha 3ana;:i;e JIHHHeii OnT--HcKep .
B pa3BHTllH apxeoJiortttiecKnx HCCJiep,oBaHllii mo6oii o6JiaCTll nocTOHHHO
OI.l.\)' I.l.\aeTCH Heo6XOP,llMOCTb apeMH OT apeMeHH, nocne MHOrOJieTHero HaytIHO-HCCJie­
JJ;OBaTeJibCKOro Tpy;:i;a, npoaecTll pa6oTy 06061.1.\aIOI.l.\ero xapaKTepa, a TaKme noKa3aTD ,
HaCKOJibKO npOJJ;BHHYJIOCb HCCJieJJ;OBaHHe, B KaKOM HanpaaJieHllll Hap,o BeCTll ;:i;aJib­
HeiilllyIO pa60Ty li KmmM BonpocaM cJie;:i;yeT y;:i;eJIHTb npem,ue Bcero BHllMaHlle .
B nocJieJJ;Hlle p,ecHTllJieTllH pyMhIHCKHe 1 , 6oJirapcKlle 2 li 3apy6em,

I-lam1caHHIO 3TOlt CTaTbH B 6oJiblllOH Mepe CO):leii­ PY MblllCKUX ucc,1eâ0Ba11uu, n « Dacia » , N. S . , I I I , 1 959,
CTBOBaJia Hay'IHafl noe3,/:1Ka B HP Iionrapmo, npeA­ crp . 553-559; Istoria Rom i n i e i , I, 1 960, crp . 29-82 ;
npHHRTaR B ,neKa6pe 1 960 r. � ropR'lO 6naro.nap10 Eugen Comşa , Nou t•elles donnees relati l'es a l'evo ­
scex 6onrapcKHX KoJIJier, noKa3aamnx MaTepliaJibI li l ution d e s c i t•ilisations neolithiq ues s ur l e territoire
coo6u1HBlllHX pa3JIH'lHble cae,neHH R . de la Rouma n i e , B (( Nouvelles etudes d'histoire ))
1 I. Nestor, Der Sta n d der Vorgesc h i c htsfor­ I I , Eyxapecr, 1 960, crp . 7- 1 7 ; D. Berciu , Contri b 11 ţ i i
s c h u n g i n R umă n i e n , B 2 2 . BerR G K , 1 9 3 4 , CTp . 5 4 - l a problemele n eoliti cului î n Rom inia î n l um i na noilor
61 ; Vladi mir Du mitrescu, La stratigrap hie des cercetări, Eyxapccr, 1 96 1 , crp. 7-1 5 1 .
stations a/Jpartenant a la ci vilisation eneolithique � V. Mikov, Stations et tro uvai l l es prehistori1/ 11es
bal kano-danubi e n n e a la l umiere de fouilles d' Atmă ­ en Bulgari e , Coqnrn , 1 93 3 , crp . 23-9 2 ; G. Georgiew,
geaua Tătărascd, B « lstros », I , Eyxapecr, 1 934, CTp . Studien zur Chronologie der ]ungste i nzeit B u l gari e ns,
37--43 ; D. Berci u , Pri m e consi dera ţ i uni asupra neo­ B DissWien, BeHa, 1 944, crp . 6--26 ; B. MHKOB ,
liti c u l u i din Valea D unării i nferioare î n l egătură c u Ea1uapcKu111e 3eMu Ba KpaR Ha Heo11u111Ha111a enoxa,
descoperirile d i n j u d e ţ ul Vlaşca , B BMJV, I I , 1 93 7 , B «ro,nHWHHK Ha COcp!iHCKHfl YHHBCpCHTeT HCTO­
CTp. 3 1 - 1 0 5 ; M. Petresc u - Dî mboviţa, Nout•elles p!iKO-cpHJIOJIOrH'leCKH cpaKyJITeT >>, XL I I I , Co<t>nR,
donnees concernant l e neolithique carpat ho-balkanique, 1 946-- 1 947, CTp. 1-18; Jl, ,UHMHTpO D , noc11e­
B « Balcania », VII I , Eyxapecr, 1 945, crp . 1 92-2 1 5 ; OHU1ne apxeo:1ozuttecK11 pa3KOnKu B EMzapR, B ce ­
I . Nestor, Probleme noi î n l egătură c u neoliticul di n PHH «E!i6JIHOTeKa Ha JieKTopa » , BbmycK 1 8- 1 9 ,
R. P. Rom ina, a S C I V I, 2 , 1 950, crp. 208-2 1 9 ; CocpHR, 1 9 5 5 , crp . 8- 1 4 ; B . MHKOB, no C;1eâ11111e
Eugen Comşa, D espre c ercetăril e neolitice d i n Bul­ 11a n11eMeHa111a 11 Hapoâume :HC11Be11u 6 Hazuama cmpa­
garia, a S C IV, IX, 2 , 1 95 8 , crp . 474--4 7 7 ; D. Berciu , Ha, B cepH!i «EH6JIHOTeKa Ha JICKTopa » , BbinYCK
Apxeo11ozuttecKue 0111Kpbl111UJ1 B EaHJ1111a-Mozu11e B cBeme 1 1 , CocpHR, 1 956, crp . 5- 1 0 ; B. MHKoa, Ky.1&mypa

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5-l EY,ll )!( EH KOMIII A 2

Hhie 3 apxeonorn: nbITaJIHCb o6o6�HTb BonpOChI ' CBH3aHHhie c HeOJIIITHqecKHMH


Kyn1TypaMH Ha o6onx 6eperax Hm1rnero .UyHaH ; OAHaKo CKYAHOCTh MaTepnana He
n03BOmrna npoBeCTH CHHTen1qecKy10 pa6oTy ' H HCCJieAOBaHHH CBOAHJIHCb K qacTHOMY
1rnyqcHn10 nn6o 10ro-BOCTOKa PyMhIHHH , nn6o BOCTOKa Bonrapnn .
B HaCTOH�ee BpeMH , KOrAa HCCJieAOBaHHH CTaJIH ropa3AO 60,riee MIIoroqnc­
JieHHhIMH, qeM B npOIIIJIOM, KOrAa CTaJIH noHBJIHTbCH MHOroqncJieHHhie nepHOAHqe­
CKHe H3)l;aHHH no cneQHaJibHOCTH , KOrAa My3eHHhIH MaTepHaJI ropa3AO nyqIIIe
pacnpeAeJieH , MOlliHO q:i;enaTh e�e OAHY nonhITKY oxBaTHTh B 0606i�a10�eM TPY,ll.e
B03MO)KH0 60JibIIIee KOJiliqeCTBO ,ll.aHHhIX ' qTo6bI OCBeTHTb HeKOTOphie BonpoChI B
CBH3H c OTHOCHTeJibHOH xpoHOJIOrHeif: H pa3BHrn:eM HeOJIHTHqeCKHX KYJihTYP B
BhIIIIeyKa3aHHOH o6nacTH .
Ha HaCTOH�eM 3Tane lICCJieAOBaHMH no HCTOpHH HeOJIHTnqeCKMX o6�HH Ha
TeppnTopnn Me»<AY KapnaTCKHMH H PoAoncKIIMH ropaMH , MelliAY no6epem1eM
qepHoro MOpH l:I JIHHIIeif: 0JIT-HcKep 3TY TeppnrnpIIIO MOlliHO ycnoBHO no;::i;pa3Ae­
JIHTb c ToqKn: 3peHHH KYn1Typ Ha 30HhI :
I . - IOmHy10 (MelliAY PoAonaMH H BanKaHaMn) ;
I I . -· CeBepHy10 (Memp;y BanKaHaMH H KapnaTaMH) ;
III.
- BocrnqHy10 (.Uo6pop;ma H o6nacTb IIIHpn:Hoif: oKoJio 50 KM B,ll.OJJh
no6epem1H qepHoro MOpH Ha Teppn:rnpn:n: HP Bonrapnn) .
Hocn:TeJIH Kyn1Typ , o6ocHoBaHHhIX B 3Tn:x 30Hax , HaXOAIIJIHCh B HenpephIB­
HOM KYJibTYPHOM n: 3TH1fqecKOM KOHTaKTe , B3aIIMHO BJIIIHH Apyr Ha Apyra . llHorp;a
KYJJbTYPHLIH o6mrn pacnpocTpaHHJJCH H3 OAHOH 30Hhl B .n;pyry10 IIJIII Aame B ABe
coce,D;HIIX 30HhI .
HecMoTpH Ha Bce ycmmH IIccneAoEaTeneB: , II3yqa10�HX TeppnrnpIIIO Mem;:i;y
KapnaTaMII H PoAonaM n , ;:i;o cnx nop B muepaType no cneQIIan1HocTH ue ynoMIIHaeTcH
HH O,ll.Horo KOMnJieKca , KOTOphlll MOlliHO 6bIJIO 6hI c ,ll.OCTOBepHOCTblO OTHeCTll K
naqany HeOJIHTIIqecJ<Oll 3IIOXH 4 • IlpaB.z::i:a , 6hrna C,ll.eJiaHa HeyAaqHaH nonbITKa CBH-
3aTb KOMIIJleKC B .Umyp.n;mn:y-Many.11 PoIIIy c 3TlIM nepIIOAOM 5 • 0AHaKo, KaK
OKa3aJIOCb BnOCJie,U:CTBllll 6 ' 3TO noceJieHn:e BOCXO,l.,IIT K ropa3)1;0 6onee ;:i;peBHeMy
BpeMeHH .
Bo3MO:>I<Ho Bce me , qrn BCKope 6y,ll.y T o6HapymeHhI H paHHeHeOJIIITnqecKIIe
noceneHirn B co6CTBeHHOM CMbICJie CJlOBa . 3,ll.eCb Mbl yqIIThIBaeM TO , qTo K ceBepy
OT .llyHaH , B BanaxnII yme II3BeCTHO 6onee 1 0 TaKIIX noceneHIIH . B XOAe IIccne,ll.o ­
BaHH il , npoII3BeAeHHhIX H a noBepXHOCTll B pa3JIJiqHhIX HaCeJieHHhIX nyHKTax , 6bIJIO
co6paHo MHoro ocKoJIKOB H OTAeJibHhIX MHKpomITnqecKIIX opyAIIH . Tpy,ll.HOCTb
xpOHOJIOrIIqecKoro onpe,ll.eJieHIIH COCTOIIT B TOM' l.JTO B BhIIIIeynoMHHYTbIX nyHKTax

11eo,iuma, 311eo.1u111a u 6po11Jbl « Eo.uapuu, n SA, 1 95 8 , ren Steinzeit M ittel- und S iidosteuropas, Eep;rn1 1 ,
I, crp. 47-5 5 ; reoprn 11n . reoprnea, r,11umu nepuoiJu 1 949, crp. 49-64.
8 paJBwnuemo ua Ky.1bmypama npe3 ueo.iuma 11 MeiJuama 1 B He1<0Topb1x pa6oTax (ttanp. B. M111<0 B , Ky,1b-
enoxa B Eb.uapufl B cBem.tuuama ua uau uoBume apxeo110- 111ypa 11eo.iuma, 311eo.wma u 6pouJbl B Eo11zapuu, B SA,
lU'ICCKU npoywa11u11 , B « Swiatowit », XXII I , 1 960 , 1 958 r., I, crp . 54) 6onrapc1<ue apxeo,1oru c1<JIC HHb1
CTp . 309-339. OTHecru H pa1meHeOJIHTH'leCHOH :moxe HeHOTOpblC
3 E. IO. KputieBc1<11fi:, /11 11w1opuu ily11a1kKow MaTepuanb1 , 11aiiAeHHb1e 11 MaAape.
1zo11uJOBbfl B 11eo11w11u'1ecKy10 3noxy , a KS, V I I I , 1 940, 5 D. Berciu , Neolitic preceramic În Balca n i , u
CTp .49-62; Ja mes Harvey Gaul , The Neolith i c Period SC I V , IX, I , 1 958, crp. 9�97 .
in Bulgaria : Early Food-Producing Cultures of Eastern 6 C. S. Nicolăescu -Plopşor, Discuţii pe mar­
Europe, B BASPR, 1 6, Old Lyme, 1 948, crp. 1 -252 ginea paleoliticului de sfirşit ş i începuturilor neol i ­
L X I X ; Vla d i m i r Milojl-ic , Chro nologie der j iinge· ticului nostru, B S CI V X , 2 , 1 959, crp. 227-23 1 ,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
OTHOCl1TEJibHA.ll XPOHOJIOfl1.ll 11 PA3Bl1Tl1E HEOJil1Tl1'IECKl1X KYJibTYP 5i"i

He npoII3BOAIIJIIICh pacKOilKII . HeKOTOpbie II3 npe;::i;MeTOB MornII 6b1 npIIHa;::i;nemaTL


HeOJIIITIIqecKOM I<YJihType, HOCIITeJIII I<OTopoii He 3HaJIII I<epaMIII<II, ;::i;pyrIIe Heco­
MHeHHO BOCXO)l;HT I< paHHeMy HeOJIIITY ' I< nepIIOAY coqeTaHIIH MIII<pOJIIITOB c
I<epaMIII<OM .
ToqHo ycraHoBneHHbie ;::i;peBHeiiurne cne;::i;h1 npomIIBaHIIH HeonIIrn:qec1<oro
qen0Be1<a Ha TeppIITOpIIII Mem;::i;y KapnaTaMII II Po;::i;o naMII npIIHa;::i;nemaT 6oJihllIOMY
HYJihTYPHOMY 1<0MnJie1<cy , TecHo CBH3aHHOMY c Manoii AsIIeii . 06rn;ttHhI 3Toro 1<0M­
rn1e1<ca pacnpocTpaHeHbl Ha o6llIIIpHOM TeppIITOpIIII , OXBaTbIBaIDrn;eii 60JihllIYlO
qacrb Ean1<aHc1<oro nonyocTpoBa II ;::i;oxo;::i;HI.IJ;eii Ha ceBepe ;::i;o Boo6pamaeMoii JIIIHIIJI ,
coe.LJ;IIHHIDI.IJ;eii (Ha TeppIITOpIIII PHP) ceno BanH nyii: MIIxaii 7 c ropo;::i;oM BoTolllaHh 8 .
B 3Toii o6nacrII o6ocHoBaHbI .LJ;Be po.LJ;CTBeHHbie I<YJihTYPhI : I< ceBepy oT ,UyHaH I<YJih­
Typa KpIIlll , a I< IDry oT ,UyHaH I<YJihTypa KapaHoBo I . BnnoTh ;::i;o He;::i;aBHero BpeMeHII
hy11bmypa Kpuut 6brna nsBecrHa Ha TeppIITOpIIII Banaxmi JIIIlllh B nHTM ny111<Tax 9 ,
HO s a noc.TJe,[J;HMe TpII ro;::i;a , B pesyJihTaTe MCCJie,[J;OBaHIIM , npOM3Be.LJ;eHHhIX H a IlOBepx­
HOCTII, 6bIJIII OTI<pbITbl eI.IJ;e IO Ba)l{HbIX , B 6oJibllIIIHCTBe CBOeM OTO)l{,[J;eCTBJieHHbIX ,
nyHI<TOB lO .
B CBH3II c BhIHCHeHHhIM Teneph apeanoM IIX pacnpocTpaHeHMH , nonomeHne
cyrn;ecTBeHHO M3MeHIIJIOCh : ecJIII npem;::i;e cqIITaJIOCh , qTo HOCIITeJIII I<YJihTYPhI KpIIlll
B BanaXIIII saceJIHJIII TOJihI<O XOJIMIICTYlO o6JiaCTh Ha cenepe npoBIIHQIIM , TO nocne;::i; ­
HIIe OTI<pbITIIH CBII,[J;eTeJihCTBYlOT o cpaBHIITeJibHO MaCCIIBHOM o6IITaHMII B IlPIIAY­
HaMCI<OM paBHIIHe . Yme Teneph MO)l{HO npe;::i; noJIO)l{IITh , qŢO noceJieHIIH HOCIITeJieJI
I<YJihTyphI KpIIlll 6brnII pacnonomeHhI Ha Bceii TeppIITOpIIII BanaxIIII . 06rn;HHhI
I<YJihTYPhI KpIIlll ;::i;oBOJihHO ;::i;onro 6bITOBaJIII B BanaxIIII : Ha noceneHIIII B KhIH)l;ellITII ,
Ha ceBepo-BocT01<e npoBIIHQIIII ycraHOBIIJIII ;::i;Ba ropII30HTa 3Toii I<YJihTYPhI 1 1 .
OrpaHIIqeHHOCTh nnorn;a;::i;II pac1<ono1< H e nosBOJIIIJia yToqHIITh xapa1<TepHbie 3Jie­
MeHThI I<a)l{)l;oro ypoBHH B OT;::i;eJihHOCTII . IIpO,[J;OJI)l{IITeJihl-IOe 6bITOBaHIIe HOCIITeJieii
I<YJihTYPhI Kpmrr B 3Toii o6nacTII no,D;TBep)l{)l;aeTcH crpaTIIrpaqmqec1<IIMII II TIIrrono­
rIIqec1<MMII Ha6JIIDLJ;eHIIHMM Ha ABYX IIOCeJieHIIHX , cpaBHIITeJihHO 6JIII3I<O paCIIOJIO ­
)l{eHHbIX I< IInTepecyIDI.IJ;eii Hac o6nacrII . Ta1< , na rrocenenIIII 1<y JihTYPhI KpIIlll 6JIII3
cena JleQ (p-n Op . feopre) B IDrO -BOCToqHoii TpaHCIIJihBaHIIII orrpe;::i;enIIJIII , co
crpaTnrpaqmqec1<oii: II TIInonorIIqec1<oii mqe1< speHIIH, TpII ropII30HTa 3TOM I<YJih­
TYPhI 12, a na rroceneHIIII B Bep6IIQe (p-n KanacpaT) B IDro-sana,D;Hoii OnTenIIM TOqHo
ycraHoBIIJIII ;::i;Ba ropII30HTa B cnoe I<)'JihTYPhI KpIIlll . ..Um1 nIImHero ropII30HTa
xapaI<TepHbl )l{IIJIIII.IJ;a TIIIla 3eMJIHHI<M ' a }l;JIH BepxHero - Ha3eMnbie )l{HJIIII.IJ;a 13 .
..Uo CIIX nop II3BeCTHhie B BanaxIIII noce.TJeHIIH I<YJihTYPhI KpIIlll pacnonomenhI no
1<pal0 Teppac . B ABYX nyHI<Tax 6bIJIII CAeJiaHbI IIHTepecnhie crpaTIIrpacpIIqec1<IIe
na6JIIDLJ;eHIIH : B Tb1prlllopyn BeI<h cnoii I<YJihTYPhI KpIIlll rrepeI<pbrnaeTcH cnoeM.
ocTaTI<OB cpa3hI ..UmynellITh I<YJihTYPhI BoHn 1 3 • 3ro QeHHoe Ha6nID;::i;enIIe ; 3aMeTIIM ,

7 B 1<0JUieK1.�HH o6Jiacrtt.wo My3eH a Bam1 J1yi1 HCHeHHH , 1<apTa I .


MttxaA HaXOJ:IRTCR Hec1<0JibKCJ 4epe1moa I<epaMHKH 1 1 Cee,1:1eH1tR noJiy'leHhI oT Ce5acrbRHl MopHHU I ,
THna Kptt w , Hai1,1:1eHHbIX e6JIH3H 3TOH MeCTH·JCTH . npoBO,[lllBWero paCJ<OllKH B ceHTH5pe 1 956 r.
8 Cee,1:1eH1rn H . 3axapttR, Hawe,1:1mero e6JIH311 1 2 Eugenia Zahuia, Consideraţii despre c r<lt ura
ropo,1:1a MH::iro cfiparMeHToe 1<epaMHKH THm Kpttw. Criş pe baza sondajelor de la Leţ, coo6meHtte Ci.IC·
9 Eugen Comşa, La civi lisation Criş sur le 1 96 1 r. CM. H B 3Ţ,1M TOMe, crp. 5 - 5 1 .
JialIO B ,1:1e1<a6pe
t erritoire de la R.P. Rouma i n e , B « Acta A rhaeologica 1 3 D. Berciu, Contri buţii . . . , crp. 30-3 1 .
Carpathica » I, 2, 1 959, 1<apTa . 1 1 V. I . Teodorescu, Ş a ntierul arheologi c Tîrg·
lO CM . OTHOCR!llHeCR K K3H<):IOMY OTKpb!THIO o6b- şor, B « Materiale », V I I , 1 96 1 , crp. 633-635 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
EY)..l)l(EH KOMIIIA
------------- - --- --·--- �---- - - ---- - ------- -
4

OAHaim , qŢO Me)KAY o6eHMH KYJihTypaMH HMeJI MeCTO AJIHTeJibHhIM npoMe)KyTOK


BpeMeHI!. Ba)KHbIM IlOKa3aTeJieM HBJIHeTCH H KOMTIJieKC B .UyAeIIITH , rAe (KaK 6bIJIO
yKa3aHO B ApyroM MeCTe) B OCHOBaHHH CJIOH c MaTepttaJiaMH THTia .UyAeIIITh HaIIIJIH
HecKOJihKO qepenKoB , HanoMHHaIOI.QHX KepaMHKY Tttna KpttIII 1 5 • PacKonKH TaM 6bIJIH
npott3BeAeHhI Ha He6oJihIIIOM yqacTKe ; B03MO)KHO , qTo B ApyroM nyHKTe no6JIH30CTM
HaXOAHTCH roptt30HT o6ttramrn KYJihTYPhI KpMIII B co6cTBeHHOM CMhICJie cnoBa ,
TeM 6onee , qrn MaTep1raJihI nma KpMIII y)Ke 6hmH paHhIIIe o6Hapy)KeHhI Ha TeppttTOpMH
EyxapecTa 1 6 . HaxoAKa cpparMeHTOB B .UyAeIIITH no3BOJIHeT 3aKJIIOqlfTh, qrn 06ttra­
m1e nma KpttIII npeAIIIeCTBoBano o6MTaHHIO KYJihTYPhI .UyAeIIITh .
IIo HaIIIeMy MHeHMIO , IlOJIO)KeHMe Ha TeppHTOpHM .Uo6pyA)KH B TO BpeMH
(coOTBeTCTBYIOI.Qee o6ttTaHHIO Tttna KpttIII B Banaxm1) eI.Qe He HCHo . OcHOBhIBaHch
na oTKpbITMHX B HeKoTopbIX noceneHMHX nma XaMaHA)KMH , .U. Eepqy CtIHTaeT , tITO
B .Uo6pyA)Ke MMeIOTCH paHHMe KOMTIJieKCbl HOCMTene:H KYJihTYPbl XaMaHA:>KHH ,
HaIIOMHHaIOI.QMe KOMIIJieKCbl Ha no6epe)Kbe CpeAM3eMHOro MOpH ' AJIH KOTOpbIX
xapaKTeptta KepaMMKa c opHaMeHTOM , CAenaHHhIM rrpM noMOl.QM paKOBHHhI Cardium 1 7 .
Ho AO CHX nop eI.Qe He ony6JIMKOBaHbl A06pyA)KCKMe MaTepMaJibI ' Ha OCHOBamrn
KOTOpbIX MO)KHO 6bIJIO 6bI corJiaCMThCH c MHeHMeM .u . Eepqy 1 8 .
B IO)KHOM o6nacTM , Ha cpaBHMTeJihHO MHorotIMCJieHHhIX noceneHMHX o6ocHo ­
naHa KYJihTypa, Ha3brnaeMaH 6onrapcKMMH apxeonoraMH KY!lbmypou KapaHoBo 1 9 .
IIoceneHMH 3TOM KYJihTYPhI pacrrpocTpaHeHhI B 6oJihIIIOM KOJIMtiecTBe B o6nacTM
Me)KAY TyttA)KeM M Mapm�e:H 20 . K 3anaAy KYJihTypa KapattoBo I tterrocpeACTBentto
rpaHMqnT c poACTBeHHhIM o6JIMKOM , M3EeCTHhIM IIOA Ha3EaHMeM KYJihTYPhI KpeMM­
rmBI�hI 2 1 • K ceBepy oT EanKaHCKHX rop KYJihTypa KapattoBo I eI.Qe cna6o npeACTaB ­
nena, a MMeHHO JIHIIIh tieTblpbMH OTKphITHHMH . 0AHaKO MO)KHO npeAIIOJIO)KlITh , l!TO
6naroAapH yc1rneHHbIM HCCJieAOBamrnM ' npoBOAHMbIM B IlOCJieAHee BpeMH Me)KAY
.UyttaeM n EanKaHaMH , 6yAyi BCKpbIThI H Apyrne attanorHtIHhie noceneHHH , apean
KOTOpbIX OXBaTMT BCIO yKa3aHHYIO TeppHTOpHIO . CJieAyeT YlIHTbIBaTh lI TO , l!TO AO
HeAaBHero BpeMeHII Ha nptt6aJIKaHCKOM IIJJaTO M3ytiaJIH .lJMIIIh HeOJIHTMl!eCKMe rroce­
JieHMH TMTia TeJIJIH ' Me)KLJ:Y TeM KaK rrpOCTbie TeppaCHbie rrocenemrn CTaJIH JllIUJb
He,l];aBHO pacr<aTihIBaTh II HCCJie,lJ;OB3Tb .
Ho HaIIIeMy MHeHHIO , B 3TY 3110XY .Uytta:H 6bIJI B TetieHIIe HeKOToporo BpeMeHII
rpamu�e:H pacrrpocTpaHeHMH KYJihTYPhI KpHIII B BanaxHH H KYJihTYPhI KapanoBo I
(B03MO)KHO OAHOro M3 ee nap1rn1-1ToB) Ha ceBepo-BOCTOKe EonrapMH.
KaK BbITeKaeT M3 CTpaTHrpacpHtieCKMX Ha6JIIOAeHHM B. MMKoBa M r . feop­
rMeBa, 3BOJIIOilHH KYJihTYPhI KapanoBo I 6bma npo)J;OJI)KHTeJihHOM . B 6oJibIIIOM

15 Eugen Com�a, Săpă t u r i l e de la D udeşti, 6naro.uapHOCTb.


li « M ateriale » , V, 1 959, crp. 9 6 . 20 Ha HalllHX I<apTax, KOJle'IHO, OTCYTCTIJYJOT
16 MaTepHaJibI, Hai1,1eHHble Ce6aCTbHHOM MopHHQ0.'1 (oco6eHHo, KOrAa pe'lb HACT o EonrapHH) HeK0Topb1c
17 D . Berciu , Contri b u ţ i i . . . , CTp . 76. HaXOAKH , ynOMHHYTble B MaJIO.[\OCTynHblX pa6oTax tt.1H
' " OpttaMeHT, CAeJiaHHbIH c noMOlllbIO paKOBHHbI 'lepec'lyp KpaTKO H Hef!CHO ynoMHHYTbIC B pa3JIH'lllb!X
C:irdiu m , coxpamrncn ;w cpeAHei1 cP33bI KYJibTYPbI CTaTbflX . 0TcyTCTBYIOT TaK}f{e HaXO.[\Kll , H3BfCTHblC
XaMaH.[\}f{HH. TaKm'I opHaMeHT He M0>1<eT CJIY}f{HTb HeKOTOpb!M 6onrapCKHM I<OJIJieraM' HO en1e He ony6JIH-
xpoHOJIOrH'leCKHM 3JieMeHTOM . KOBaHHbie .
19 B. MHKOB, Ky,1bmypa Heo.1u111a_, :JHeo11Uma u 2 1 l.fro KacaeTcH o6JIHKa KpeMHKOBL\bI, H no'lepn­
6poHJbl e Eo.uapuu, B S A , 1 95 8 , I , crp. 48 ; o 6oJib­ HYJI rnaBHbie AaHHblC AJIR KapTbI H3 pa60Tb1 HeAeJI'lo
lllHHCTBC HaXOAOK THna KapaHoso I MhI noJiy'IHJIH IleTKOBa, Ilpeâucmopu4ec1<a 604oucaHa 1<epaMt11<a 0111

cBeAeHHH oT 11 . J�eTesa (IlJIOBAHB) 11 oT MHH'lo Coifiuue1<a111a 1<om,weuua, B « GodiSnik - Plovdiv »,

AttMHTpoBa (C. 3aropa) . flpm101lly HM ropa4y10 1 928� 1 929, CTp. 1 85� 1 9 8 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
[i OTHOCHTEJlbHMI XPOl IOJIOl"HH l1 PA:JHH T H E H E O J l l1Tl14ECKHX KY JlbTYP fl7

HeOJIHTHtieCKOM TeJIJie 6JIH3 cena KapaHOBO y OCHOBaHHH KYJihTYPHOro CJIOH TOJllll.H­


HOH CBhIIIIe 1 2 M ycTaHOBHJIH ABa ropH30HTa HYJihTYPhI KapaHoBo I , Ha3BaHHhie
cHatiana BhIIIIeyrroMHHYThIMH HccneAoBaTeJIHMH ropH30HTaMH KapaHoBo I a H I b 22 •
0AHaKO C HeAaBHero BpeMeHH r . reoprHeB HatiaJI CtIHTaTh , tITO 6bIJIO 6bI JIYtIIIIe
Ha3BaTb ropH30HT KapaHoBo I a ropH30HTOM KapaHoBo I , a ropH30HT KapaHoBo I b -
ropH30HTOM KapaHoBo I I . B AHCHyccHH rrpHHHJI yqacTHe H .U . Eepqy , TaK>Ke rrpeA­
nomHBIIIHH Ha3BaTb ropH30HT KapaHoBo I b ropH30HTOM KapaHoBo II 2 3 • EcnH
yqecTb, tITO <tiopMbl HepaMHI<H o60HX ropH30HTOB OtieHh CXOAHhl H tITO OCHOBHOe
pa3JIHtIHe MemAy HHMH 3aI<JIIOtiaeTCH B TOM , tITO ropH30HT KapaHoBo I a OTJIHtiaeTcH
HepaMHHOH c pacrrHCHhIM y3opoM, a B ropH30HTe KapaHoBo I b OTCYTCTBYIOT cocyAhI
c poCIIHChIO, TO rrpeAIIOtITHTeJibHO He o603HatiaTh BepxHero ropH30HTa Ha3BaHHeM
KapanoBo I I , rrocHOJihHY petih HAeT 06 OAHOH H TOH }Ke HYJihType co MHOrHMH <tia3aMH
3BOJIIOUHH, B paMKax HOTOpoll: B I<aKOH-TO Il03AHHH rrepHOA rrpeKpaTHJIOCh yHpaIIIeHHC
1<epaMHKH pacrrHCHhIM opHaMeHTOM . IIpeAIIOtITHTeJibHee rrpoAOJimaTb H3ytieHHe
HYJihTYPhI KapaHoBo I , tIT06b1 TOtIHO ycTaHOBHTh CHOJihHO <tia3 oHa HMena, a TaHme
xapaKTepHhie rrpH3HaHH HamAOH <tia3hI . HeJih3H cornacHThCH TOJihHO c 3HatieHHeM ,
Hornpoe rrpHAaeTCH KpHTepHIO pacrrHCHoro y3opa , T .K . H B HYJihType KpHIII Ha
TeppHTOpHH PHP ecTh rroceneHHH , rAe HaIIIJIH MHOrotIHCJieHHhie qiparMeHThI 1<epa­
J\1HHH c paCIIHCHblM OpHaMeHTOM 24 , H B TO me BpeMH rroceJieHHH, rAe TaHOH opHa­
5
MeHT COBepIIIeHHO OTCYTCTByeT HJIH BCTpeqaeTCH B OtieHh orpaHHtieHHOH rrporropuHH 2 •
CpanHHTeJihHaH xpoHonorHH KY JihTYPhI KapaHoBo I 6ecrropHa .
Ha rroceneHHH KapaHoBo H B ApyrHx cnoll: c MaTepHanaMH 3Toro THrra rroHpbIT
t�pyrnM cnoeM , COAepmaIUHM MaTep11aJihI T11rra KapaHoBo II 26 •
KynhTYPhI Kpmn H KapaHono I TecHo CBH3aHbI MemAy co6oll: 3JieMeHTaMH
MaTepnaJihHOH HYJihTYPhI, B qacTHOCTH HepaMHHOH . IIpHBOAHM HeCKOJihKO rrpHMepoB :
cocy11:h1 c HomKaMH ; MHorotIHcneHHbie cocyAhI Ha HomHe pa3JIHtIHol1 BhICOThI -
MaCCHBHOH HJIH qacTHtIHO IIOJIOH c BepTHHaJibHhlMH rrpoAOJirOBaTbIMH yrny6neHHHMH
HJIH OTBepCTHHMH , pa3AeJIHIOIUHMH HO)J{}{y Ha HeCI<OJlhKO ,n:onell: ; B H3BeCTHYIO <tia3y
cocy,n:hI pacrrHcaHhI 6eJihIM H qepHbIM ; cocyAhI H3 o6hIKHoBeHHoro Tecrn qacrn
yHpaIIIeHbI yrny6neHHHMH, CAeJiaHHhIMH HorTeM . YrroMHHeM o cyI.UeCTBOBaHHH
oco6bIX HOCTHHhlX H3AeJIHH B BHAe JIOIIaTHH H HCIIOJih30BaHHH HX HOCHTeJIHMH o6eHX
HYJi bTYP ·
Borrpoc o reHeTHtiecHoli CBH3H HYJihTYP KapaHoBo I H KapaHoBo I I (KoTopaH
CJieAyeT 3a rrepnoli: B 3TOH o6JiaCTH) ,n:o CHX rrop He,U:OCT3TOtIHO H3ytieH . yCTaHOBJieHO '
llTO B npoueHTHOM OTHOIIIeHHH KOJmqecTBO rroceneHHH THrra KapaHoBo I I 6oJihIIIe,
tieM rroceneHHH THrra KapaHoBo I . lfanecTHhie ,n:aHHhie rroHa3hIBaIOT, tITO o6IUHHhI
KJAbmypbt Kapa11060 II B qacTHOCTH 6b1ToBaJIH B yqacTHe Melli,n:y TyHµ:meiî: H MapH­
uell: , rrepexo,n:H HeMHoro peKy K 10ry H ,n:oxoAH ,n:o IIOAHOmhH PoAOIICKHX rop . MhI
rronaraeM , tITO B ,n:eHCTBHTeJihHOCTH apeaJI pacrrpocTpaHeHHH 6bIJI o6rnHpHee , OAHaKO
rny6oKHe HCCJieAOBaHHH rrpoH3BO,U:HJIHCh JIHIIIh B BbIIIIeyKa3aHHOM yqacTHe .
CTpaTHrpacpHtieCKHe Ha6JIIOAeHHH B oT,n:eJihHhIX HeOJIHTHtieCKHX rroceneHHHX
,n:oKa3hIBaIOT, tITo H 3BOJIIOUHH KyJihTYPhI KapaHoBo I I 6hrna rrpoAoJimHTeJihHOH .

22 B. MttKOB, Ky.1&mypa 11eo,1u111a, 311eo11uma u 2� HanpttMep : Jleu.


6po11Jbl B 5o,uapuu, B S A , 1 95 8, I , cTp . 47--48. 2 5 HanpttMep : r.ms:meIUTHH B eKb.
23 O. Berc i u , Apxeo.wzuwcKue omKp&1111uJ1 B 5a11J1- 26 B . Mm<oB, yK. cot.i„ crp. 4 8 .
ma- MozuAe . . . , crp . 555.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
58 EY,U)l(EH KOMWA G
--------- ------- - ----- ------ ----

B HeKOTOpbIX nyHKTax , Hanp1IMep B noceJiemrn: Ha 0Kpa1rne ropoAa IlJIOBAHBa,


Ha3BaHHOM 51caTene I' HCHO BHAHO KaK no npoqmmo, TaK H no OCTaTKaM oqaroB
H :>KHJIHI.Q, 'l!TO TaM HaXOAHTCH apxeoJIOrHtieCKHe CJieAbI , COOTBeTCTBYIOI.QHe ABYM
ropH30HTaM o6HTaHHH - 6bITh Mo:>«eT, Aame ABYM pa3JIH'l!HbIM cţ>aJaM . XpoHoJiorH­
qecKyID CBH3h Me:>KAY 3To:M: KYJILTypo:M: H ocTaJibHbIMH HeOJIHTHtieCKHMH KYJILTypaMH,
o6ocHOBaHHblMH B 3TOM o6JiaCTH ' HCHO BblHBJIHIOT crpaTHrpaqmtieCKHe Ha6JIIOAeHHH
Ha noceJieHHH KapaHoBo , rAe cJio:M: c MaTepHaJiaMH THna KapaHoBo II nepeKpbrnaeT
cJio:M: KapaHoBo I (c ABYMH ropH30HTaMH) . B CBOID otieperi:L OH nepeKphrnaercH
HenpephIBHhIM cJioeM KapaHoBo I I I 27 •
B TO me BpeMH K ceBepy OT EanKaHCKHX rop (rAe AO cHx nop He H3BeCTHO
HH OAHO noceJieHHe c ocTaTKaMH THna KapaHoBo I I) o6pa3oBaJicH KYJILTYPHhIM
KOMnJieKC, TeCHO CBH3aHHbIM H CHHXpOHHblM HatiaJibHOMY nepHOAY KYJibTYPbl BHHlJa
(B co6cTBeHHOM CMbICJie CJIOBa) .
l.fro KacaeTcH HHTepecy10I.Qe:M: Hac o6JiaCTH , To MhI npeAJiaraeM AJIH naHHoro
KYJILTypHoro o6JIHKa Ha3BaHHe Jiyoetum&-XomHul/a I (no HaHMeHoBaIIHID noceJieHHH
11.yAeIIITh Ha oKpaHHe ropoAa EyxapecTa H no Ha3BaHHID TeppacHoro noceJieHHH
6JIH3 ceJia XoTHH.Qa) . 3a nocJieAHHe roAbI tIHCJio OTKpbITHM 3Toro THna HenpepbIBHO
pOCJIO KaK K ceBepy' TaK H K 10ry OT lI,yHaH . Ha HaCTOHI.QeM 3Tane HCCJieAOEaHHM
rroceJieHHH KYJILTYPhI 11.yri:emTh Ha TeppHrnpHH BaJiaXHH OTMetJeHbI mu11b Ha 10ro-
3anaAe rrpoBHH.QHH , Ha yqacTKe, orpaHHlJeHHOM Boo6pamaeMOM JIHHHe:M: , COeAHHHIO­
I.Qe:M: HaceJieHHhie rryHKTbI B3p3IIITh (p-H K3JI3pam) - Eyxapecr-CJiaTHHa . K ceBepy
H BOCTOKY OT 3TOil 06Jiacn1 eI.Qe He H3BeCTHbl ApyrHe rroceJieHHH c MaTepHaJiaMH THIIa
11.yAeIIITb, XOTH H 6bIJIH rrpoBeAeHbl cpaBHHTeJibHO orpaHH'l!eHHbie HCCJieAOEaHHH
rroBepxnocTH . Bo3MO:>«Ho , tJTO B CKopoM BpeMeHH apeaJI KYJILTYPhI pacumpHTCH
KaK K ceBepy, TaK H K BOCTOKY . K 10ry oT lI,yHaH o6JIHK XoTHH.Qa 28 c AOCTOBepHOCThID
o6oCHOBaH B o6JiaCTH Me»<.u;y pel{OM H Boo6pa»<aeMOM JIHHHeM ' COeAHHHIOI.QeM nyHKTbl
lI,eBeTamKaTa IIemTepa-XoTHH.Qa-KaAHKHo:M: . EcJIH yqecrh, tJTO K 10ro-BocT0Ky
OT 3TOro yqacrKa BnJIOTb AO EaJIKaHCKlfX rop He o6ocHOBaHbl eI.Qe HH CJieAhl THna
KapaHoBo I I , HH cJieţi;hI THna XoTHH.Qa , TO MO:>«Ho rrpeAIIOJIO:>KHTh, tITO npH 6oJiee
HHTeHCHBHhIX HCCJieţi;OBaHHHX noBepXHOCTH H TaM 6yAyT OTKphIThl noceJieHHH KYJib­
TYPhl lI,yţi;eIIITh--XoTHH.Qa .
HecoMHeHHo , tITo pctib HAeT o Ky,'ILTypHoM o6JrnKe, B cJio»<eHHH Korop oro -­

cyAH no MaTepHaJiaM pacKonoK - yqacTBoBaJIH pa3JIH'l!Hhie 3JieMeHThI . Ba:>«HhIM


KOMnOHeHTOM HBJIHeTCH KYJihTypa , npeţi;CTaBJieHHaH notITH HCKJIIO'l!HTeJibHO MHKpo­
JIHTH'lleCKHMH KpeJ\rneBbll\\ H opy,r:i:HHMH, CBH,[J:eTeJibCTBYIOI.QaH o HaJIH'l!HH ,r:i:peBHeM
MeCTHOM Tpa,r:i:H.QHH' KOTopaH OTHOCHTCH K npeţi;IIIeCTBOBaBmeM: HeOJUITH'lleCKOM 3110Xe .
BrnpoM: Ba:>KHbIM KOMnOHeHT npOHBJIHeTCH B o6JiaCTH KepaMHKH, B HeKOTOpbIX
cţ>opMaX H oco6eHHO opHaMeHTe (HanpHMep y3op H3 c,r:i:eJiaHHhIX HOrTeM ,[J:BOMHhIX
yrJiy6JieHHM , B OCHOBHOM KOpOTKHe HacetIKH H ,r:i:p .) . IIo HaIIIeMy MHeHHIO, 3TH
3JieMeHThI MO:>«Ho CBH3aTb c KYJILTypoM: KpHm . IIocJieAHHM, coBepmeHHO HOBhIM B
BbIIIIeyKa3aHHOM o6JiaCTH 3JieMeHT npeACTaBJieH cpaBHHTeJibHO BbICOKHM npo.QeHTOM
cepo:M: HJIH qepHOM JIOI.QeHOM KepaMHKH, yKpaIIIeHHOM TOHKHMH KaHHeJIIOpaMH
(HHOr,IIa B CO'l!eTaHHH c pe3HbIMH JIHHHHMH H He6oJibIIIHMH npoMe:>«yTI<aMH c TO'l!KaMH

27 reoprii lfa. reoprHeB , I'.1a6UU nepuoOU . . • KOBaH. 51 Mor llX ll3Y4HTb 6naro.aapll mo6eJHOCTll
crp. 322-323. nccne.aoearenR ; Bb1pama10 eMy camo npnJHaTen&­
2 8 Pac1<0mrn H . AHre110ea ; MaTepHan He ony6Jm- Hocri..

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 OTHOCHTEJlhHMI XPOHOJ10r11>1 11 PA3BHTHE HEOJ1HTH4ECKHX KYJ!hTYP

BHYTPH) . PaJMepbI cocy;:i;oB HeBenmm . EonhlIIHHCTBO crreQHaJIHCTOB cqHTaIOT, qTo


peqh n;:i;eT 06 :meMeHTe IO)l{HOro rrpmrcxo)l{,[l;eHHH, rrorraBllleM Ha Teppttrnp1110 PHP
rJiaBHbIM o6pa30M H3 KOHTHHeHTaJibHOH rpeQHH . ,UpyrHM rryTeM MOrJIO 6bI 6bITh
rro6epe)l{be "llepHoro MOpH 29 • "llepHaH HJIH cepaH KepaMHKa, yKpallleHHaH TOHKHMH
KaHHeJIIOpaMH , ,[l;OJiro 6bITOBaJia B ceBepo-;:i;yHaHCKOH o6naCTH ao .
Ha rroceneHHH B .Uy;:i;elIITH , B KYJILTYPHOM cnoe o6Hapy)l{HJIH ;:i;Ba ropttJOHTa,
qTo yKaJbrnaeT Ha 6onee rrpo;:i;oJI)l{HTeJILHYIO 3BOJIIOQMIO KYJILTYPbI 3 1 . 06 ::>TOM CBH­
;:i;eTeJihCTByeT H cym;ecTBOBaHHe B pa3JIHqHblX rryHKTaX KOMIIJieKCOB TIIIIa ,Uy;:i;elIITh ,
o6JIHK KOTOpbIX MaJIO OTJIHqaeTCH O,[l;HH OT ;:i;pyroro . BrrpoqeM , ecJIH yqttTbIBaTb H
aHanornqHhie OTKpbITHH Ha TeppttTOpHH OnTeHHH, BeCLMa po;a;cTBeHHbie Haxo;a;KaM
B .Uy;a;elIIT H, IIOKa MO)l{HO OTMeTHTh , qrn c THIIOJIOrnqecKOH TQq}{H 3peHHH pa3JIH­
qaeTCH TPH :nana . IlepBbIH , ;a;peBHeHlIIHH , o6ocHoBaH B KJIHHOEe, Ha xonMe <l>Mepa ,
BTOpo:H - B Bep6nq1mape H TpeTHH - B .Uy;a;elIITH 32 • "l!aCThlO :noro )l{e 6oJihlIIOfO
KYJILTypttoro KOMIIJieKca HBJIHeTcH H <t>aJa B3;a;acTpa I Ha 10ro-BoCTOKe OnreHHH 33 .
B 6oJihlIIHHCTBe cnyqaeB rroceneHHH Tttrra .Uy;a;elIITh pacrroJIO)l{eHbI Ha Ha;a;rroH:MeHHbIX
Teppacax . B Tpex cnyqaHx 6brnH BCKpbITbI rrocenemrn THIIa ,Uy;a;elIITh , nepeKpbrnae­
Mbie 6onee noJJJ;HHMH KOMITJieKcaMH : B ,Uy;a;elIITH, <l>yH;a;eHH H EoHHe . IlepBbIM
KOMilJieKC He MO)l{eT 6bITh HaM oqeHh IlOJie3HbIM , IlOCKOJihKY CJIOH KYJihTYPbl .Uy;a;e1I1TI1
B 3IIOHHMHOM noceJieHHH IlOBpe)l{)l;eH He60JihlIIHMH HMaMH MOrHJihHHKa c Tpyno­
CQ)l{)l{eHHeM Haqana Ha1I1e:H 3pb1 . B <l>yH;:i;eHH ocTaTHH )l{JIJIHill; Tttna .Uy;a;elIITh
rroKpbITbI KY JibTYPHbIMH cnoHMH paHHe)l{eJieJttoro BeKa 34 . C HallleH: Toqm1 3pemrn
Hatt60JihlIIHM HHTepec npe;a;cTaBJIHeT KOMIIJieKC Ha ceBepHOM 6epery OCTpOEa l'p3-
)J;HlIITH YJIMHJiop , rrocpe;a;11 o3epa EoHH a s . B xo;a;e pacKonoK o6Hapy)l{HJIH, qTo y
OCHOBaHHH (rro;a; cpe;a;HHM ypoBHeM BO)J;bl 03epa) HaXO)J;HTCH KYJihTYPHbIM CJIOH ,
TOJIIll;HHOM OKOJIO 0,30 M, co;a;ep)l{am;ttB: MaTep11aJibl THna .Uy;:i;elIITh . B TOM )l{e MeCTe,
B em:e He BbIHCHeHHblX CTpaTttrpa<t>11qeCKHX ycJIOBHHX, co6paJIH OT,[l;CJlhHbIC (xapaK­
TepHbIC) qepenKH THna EoJIHHTHHHHY. yKaJaHHblH CJIOM Herrocpe;a;cTBeHHO rrepeKpbI­
BaCTCH MaCCHBHbIM CJIOeM (TO.TIIll;C } M) , IIpHHaJJ;Jie)l{aill;H M KYJILType ryMeJibHHQa .
IlepBblM )J;OCTOBepHbIM BblBO)J; : KYJihTypa .Uy ;a;elIITh ;a;peBHee KY JihTYPbl ryMeJibHHI(a .
B 3TOM OTHOlIICHHH CCTh em:e O)J;HO yKaJaHtte : B yqacTKe Bblllle yrroMHHYTbIX paCKOilOK
BCKpbIJIH rrorpe6em1e rrepexo;a;Ho:H <t>aJbI Me)l{;a;y I<YJILTypo:H EoHH H KYJILTypoă
ryMeJibHHQa (co;:i;ep)l{am:ee crreQtt<PttqecKyIO KepaMHKy) . KoCTH CKeJieTa HaXOJJ;HJIHCh
rrptt6JIH3HTeJihHO Ha ypoBHe cnoH KYJILTYPbI ,Uy;a;elIITh . Cne;a;oBaTeJihHO, 3TOT roptt­
JOHT 0611TaHHH HecoMHeHHO ;a;peBHee H rrepexo;a;Ho:H: <Pa3bl . K co)l{aJieHHIO, Ha 3TOM
MecTe He o6pa3oBaJioch cnoH B Teqemre <t>aJbI EoJIHHTHHHHY, qTo IIOJBOJIHJIO 6b1
rnqHoe, crpaTttrpa<PttqecKH IlO,[l;TBep)l{;a;eHHOe COOTH01I1eH11e Me)l{;a;y o6oHMH KYJih-

2 9 O. Berciu, Contri buţii . . . , CTp . 3 8 . 3 2 011 >Ke, Rezultatele sondajelor de la D u deşti


3 " Ha TeppttTop1m P H P nepsb1e JJJeMeHTbl <«1ep­ şi unele J,,.obleme ale neoliti cului de la m d de
llOH )) KepaMHKH c KaHHemopaMH noRBJIRIOTCII B Carpaţi, s SCIV, VII, 1 -2 , 1 956, crp. 48-49.
KYJibT}'pe .UyAeWTb 11 coxpaHRIOTCR s BaJiax1111 AO 33 Corneliu N. Mateescu, La plus ancienne
KOHUa <tiaJbl nepex0.Qa OT KY.TibT}'pbl l>ORH K Ky,,bType JJ hase d e la civilisation d e Vădastra, Vădastra I,
ryMeJJbHHUa. B Te4eHHe <Pa3bl ,ll>KyJieWTb OHH nepeWJJH a la l umiere des 110 1welles fouilles d e Vădastra, n
11 n MoJI.Qosy, r.Qe coxpaHHJIHCL no KOHua cjJa3bl B ericht iiber d e n V. International e n Ko ngre/3 fiir
l13soa pe I 2 C.UoKyKyTe1111 I I I ) . Vor- 1111d Friih gesc h i c hte Hamburg, Eepmrn, 1 96 1 ,
3 1 Eugen Comşa, L a ci vilisation neolithique D 1 1 - CTp . 529-534.
deşti, B Bericht iiber den V. lnternationale i Kongre/3 3� Cse.Qemu1 nony4eHbl oT CYJaHbl ,Il,on1111ecKy .
fiir Vor- und Frii hgesch i c ht e Hamburg, EepJIHH, 35 Eugen Comşa, Săpăturile ar h eologice la Bo­
1 96 ) , CTp. 1 95- 1 97 . ia n , R « Materiale » X (roTOBHTOCR K nc4arn) .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
GO EY,JJ,lK EH KOM!llA 8

TYPHhIMI:I 06JII:1KaMI:1 . Bo3MOlliHO , qTo no)l;o6Hhiiî cJioiî Haxo)l;MTCH Ha xoJIMe HeMHoro


)l;aJibIIJe OT 6epera 03epa . lfa npe)l;CTaBJieHHbIX )l;aHHbIX c )l;OCTOBepHOCTblO CJie.ri;yeT'
qrn KYJibTypa .IJ.y)l;eIIJTb )l;peBHee nepeXO)l;Horo nepMO)l;a ; O)l;HaKO , noCKOJibKY KaK c
TMnOJIOrl:lqecKOH , TaK I:I c CTpaTI:lrpacpttqecKOH ToqeK 3peHI:IH ycTaHOBJieHa Henpe­
p bIBHOCTb cpa3 KYJibTYPbl BoHH , TO He OCTaeTCH HMqero MHOro , KaK npe)l;nOJIO}l(HTb ,
qTo KYJihTypa .UyAeIIITb )l;peBHee cpa3 KYJibTYPhI BoHH .
.II.o cHx nop He 6bIJII:I ony6mmoBaHhI MaTepHaJihI M3 .IJ.o6po)l;mH H c "lle pHo­
MopcKoro no6epembH B HP BoJirapm1 , KOTOpb1e c )l;OCTOBepHOCTbIO cooTBeTCTBOBaJII:I
6b1 BO BpeMeHI:I KYJihType KapaHoBo I I HJII:I KYJihType .Il.yAeIIITh-XoTmn�a . Bce me
yKa3hIBaeTcH, qTo B TY 3noxy B .Il.o6py)l;me lliHJII:I HOCI:ITeJIH paHHeiî cpa3bI KYJibTYPhI
XaMaH)l;llil:IH . .Il.aJibHeiîIIIHe I:ICCJie)l;oBaHHH H oTqeTbI noMoryT pa3peIIII:ITb y6ep;n­
TeJibHee 3TOT Bonpoc .
B o6JiaCTHX K 10ry oT BaJIKaHCKHX rop pa3BHJiach 3aTeM KYJihTypa , HOcHru;aH
pa3mrqHbie Ha3BaHMH B crrea;HaJibHoiî JIHTepaType . HeK0Topb1e apxeoJiorH Ha3BaJII:I
ee .Il.eBe BapraH 36, ApyrI:Ie - KYJihTypoiî Mapm�a ; 60JirapcKI:1e me apxeoJiorH
B . MI:IKOB H r . reoprHeB Ha3BaJII:I ee KapaHOBO I I I 37 . Mbl cqHTaeM HaH6oJiee no)l;­
XO)l;Hll\I:IM HaMMeHOBaHHe I<YJibTYPbl MapHQa , npe)l;JIO}l(eHHOe )I(. X . roJieM 3 8 • TaK
KaK )];O CMX rrop He 6bIJIO orry6JIHKOBaHO IIO)l;po6Hoe MCCJie)l;OBaHHe 06 3TOH KYJibType,
TPYAHO roBopHTb 06 ee HCTOKax . Orry6mrnoBaHHbie KepaMHqecKI:Ie J\taTepI:IaJibI He
Bb!HBJIHIOT cyru;eCTBOBaHMH TeCHOH Henocpe)l;CTBeHHOH CBH3M Mem)l;y KYJlbTypoiî
KapaHoBo I I I:I KYJihTypoiî Mapm.�a . B rrocJie)l;Heiî coxpaHI:IJIHCb HeK0Topb1e 6oJiee
)l;peBHP.:e 3JieMeHTbI, HO B OCHOBHOM Mbl cqHTaeM , lJTO ee MOlliHO CBH3aTb c KOMIIJiel{­
caMM B MaJioiî A3HM . .II.o HacToHru;ero BpeMeHI:I KYJILTypa MapHa;a o6ocHoBaHa Ha Tep­
pHTOpMH HP BoJirapHH Ha "llepHoMopcKoM no6epemhe Mem.z:i;y BypracoM I:I BapHoli ;
ceBepHaH rpamiua apeaJia ee pacrrpocTpaHeHHH ycJIOBHO (H npeMeHHO) yKa3aHa
Boo6pamaeMoiî .11MHI:Ieiî , coe,ri;HHH10ru;eM: BapHCKMiî 3aJIMB c 6oJibIIIOH I:l3JIYlJHHOH
peKH OcMa H 3aTeM crrycKa10ru;eiîcH I< o6JiaCTM 6JIM3 CocpHM . IOmHaH rpaHm�a npo­
XO.UI:IT y IIO)l;HOllibH Po.ri;orrcKMX rop .
IlepHo,ri;M3a.QI:IH KYJihTYPhI MapMua eru;e He BIIOJIHe HCHa . Bo BpeMH Moero
npe61>rnamrn B CocpHI:I B . MHKOB coo6ru;nJI MHe, lJTO eMy y.ua110c1 OTOm)l;ecTBMTb
orrpe)l;eJieHHhlH mrnaCCMlJCCKlfH )) o6J,lfK , xapaKTepH3Yl011\HHCH TOHKOH KepaMMHOH .
Ha OCHOBaHHH OTKpbITlfH , aHaJIOrHqHhIX H3IIIMM HaXO)l;KaM K ceBepy OT .Il.yHaH , -
cJie)l;oBaTeJibHO , c THIIOJiorttqecKoM: TOt.JKH 3peHI:IH , - B MaTepHaJiax TI:Ina Mapttu;a
MOlliHO pa3JIMqHTb noKa )l;Be OCHOBHbIC cpa3bl (B03MOlliHO , qTo 6.Tiaro)l;apH pacKOIIKaM ,
ToqHblM CTpaTHrpacpHqecKMM Ha6JIIO)l;eHHHM M I:l3yqeHMIO MaTep1rnJia y)l;aCTCH IIO)l;­
pa3µ;eJII:ITb ee Ha 6oJibIIIee KomrqecTBO cpa3) . I1o)l;qep1rneM , qrn I:IMeIOTCH cJiyt.1aI:1 ,
KOr)l;a Kam)l;aH M3 ABYX cpa3 noHBJIHCTCH B pa3JIMl.JHbIX noceJICHMHX . .IJ.peBHeiîIIIaH
cpa3a xapaKTepH3yeTCH HaJIMlJHeM MHOrot.JMCJieHHhlX cpparMeHTOB , yKpaIIIeHHblX )l;eKO­
paTMBHbIMM y3opaMM B BM)l;e KBa)l;paTMKOB IIJaxMaTHOH )l;OCKM . 3Ta <fla3a xopoIIIO
06ocH0Ba1-1a Ha noceJieHMI:I B Ka6JieIIIKOBO I:I AP · CyAH no xapaKTepl:ICTMKe opHaMeHTa
KepaMMKH I:I aHa.Tiorl:IHM («maxMaTHbie )l;OCI<M ») , 3Ta cpa3a COOTBCTCTByeT BO BpeMeHM,
no KpaiîHeiî Mepe qacnfqHo , cpa3e .Il.myJiellITb KYJibTYPhI BoHH . B 301-1e t.1ep1-10MopcKoro
no6epemhH (HaIIpl:IMep , B Ka6JieIIJKOBe) 39, Tal<llie BCTpet.IaIOTCH HCKOTOpbie )l;eKopa-
36 HarrpttMep, .U. Eepqy, Contribuţ i i . . . , CTp. 66, B u l garia . . . , crp . 72-76.
ynoM.HHaeT «rpynny » «.Ueee EapraH » . 39 I1ccJie.L10BaH1u1 Ha noeepxHOCTH EyA}l{eua KoM·
3 7 reoprn Jfo . reoprneB , yK. CO'I . , CTp. 3 22-3 2 ) . ma tt PyMeH KaTttHtiapoea B Aena6pc 1 960 r.

3 8 J a m e s Harvey Gaul , The Neolith i c Period i n

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
OTHOCl1TEJlhHMI XPOHOJIOrm1 11 PA3Bl1Tl1E HEOJ111TJ1'-IECKJ1X KYJlhTYP

TMBHbie 3JieMeHThl (rroJIOChl rrapaJIJieJibHhIX JIMHllll , 06pasy10�n:x yrJihI) , MMelO�Me


Bec1Ma 6nn:sKHe aHanormI B O.D;HOH ns cpas Kyn1Typb1 XaMaH.D;H<MH B .Uo6po,D;me .
BnpotieM Kyn1Typa MapnQa rpaHMlIHT Ha ceBepe c Kyn1Typo:H XaMaH.D;H<MH .
K BTopo:H 11, no HameMy MHeHn:10 , 6onee II03.D;Heli cpase KYJibTYPhI MapnQa ,
xapaKTepn:sy10�e11:cH oco6eHHO T�aTeJI1Ho BhI.D;eJiaHHOH KepaMHKoli 11 crreQn:cp11qec­
K1IMII cpopMaMII, OTHOCHTCH He6oJibIIIHe MIICOlIKII , yKpaIIIelllihie (BHYTPM M CHapymlI)
JIIIHIIHMII , MeTOA HaHeceHIIH KOTOphIX HarroMn:HaeT BhICetieHHhIH ysop . Yrny6neHIIH
3aIIOJIHHJIIICb 6eJihIM Be�eCTBOM ; opHaMeHTaJibHhIB 3cpcpeKT 6bIJI O,ll;IIHaKOBbIM, HO
MCIIOJIHeHIIe Tpe6oBaJIO ropa3,D;O MeHbIIIe YCIIJillll . 0TMeTHM , lITO HeO,D;HOKpaTHO Ha
cocy,D;ax 3TOH cpa3bl IIOHBJIHIOTCH ,D;eKopaTMBHhie MOTllBhI , CXO,ll;Hbie c IIOJIOCaMM
ysopa KepaMHKII cpashI Btt.D;pa KYJibTYPhI EoHH 40 •
KaK MhI yme yKa3bIBaJIII BhIIIIe, c n:cTopn:qecKo:H TOlIKII speHIIH 3BOJIIOQIIH
.D;peBHeHIIIIIX HeOJIIITMtiecKnx 06�1IH Ha TeppnrnplIII Mem.D;y IOH<HhIMM KaprraTaMM
II EanKaHaMM pasBepThrnanac1 Ha ocHoBe Kyn1Typh1 Kp1IIII 6es cy�ecTBeHHhIX II3Me­
HeHHH BIIJIOTb .D;O cnomeHIIH B BanaxlIII cpashI EoJrnHTMHHHY KYJihTYPhI EoHH . B
3TO BpeMH B ocTaJibHhIX o6nacTHX (B OnTeHIIII n: MeH<AY .UyHaeM n: EanKaHaMn:) rrpo­
.D;OJimanoc1 HOpMaJibHOe IIOCTerreHHOe pa3BMTMe HatiaJibHbIX rrepHO.D;OB pO.D;CTBeHHhIX
Kyn1TypHhIX o6nn:KoB : PacT 4 1 , B3.D;acTpa I . MbI ctin:TaeM , tITO eCJIII Ha yKasaHHo::H
06rn1IpHOll Tepp1ITOp1I1I rrpO.D;OJI)f{aJIOCb MeCTHOe pa3BHTl:le II lITO 6onee 3HatIIITeJibHbie
C.D;BIIrn: rrpo1I30IIIJIII TOJibKO B BanaxlIII , TO 3TO 6brno CJie.D;CTBIIeM rrpoHIIKHOBeHIIH
n:Hopo.D;HhIX 06�1IH B 3TY 06nacT1 . HecKOJibKO neT TOMY Hasa:::i; J\\HOIO 6hrno BhICKasaHo
MHeHn:e , lITO M3MeHeimH 6bIJIM Bbl3BaHhl Herrocpe,D;CTBeHHbIM corrpHKOCHOBeHIIeM Ha
Teppn:TOpHII BanaXIIM HOCIITeJie:H KYJibTYPbI ,Uy,D;eIIITb c HOCMTeJIHMM II03,D;He:H cpa3bl 42
Kyn1Typb1 JIIIHe:HHoli KepaMIIKH . Kor,D;a 6brno BbIC1<asaHo 3TO rrpe,D;rronomeHn:e ,
HaxO,D;KII, OTHOCH�IIeCH K o6en:M 1<y.TibTypaM , 6bIJIII o6HapymeHbl B MeCTaX , OTCTOH­
IQIIX .D;pyr OT .D;pyra Ha paCCTOHHIIe 6on1rne 200 KM . B 1 96 1 ro,D;y ,D;eTaJibHbie IICCJie­
.D;OBaHIIH rroBepxHocTn: xonMoB Ha ceBepo-BoCToKe Banaxn:n: BCKphrnlI .D;Ba 1<0MrrJieKca ,
HecoMHeHHo OTHOCH�IIecH K KY n1Type JIIIHeliHo:H KepaMMKII 43 • Ta1<11M o6pasoM ,
B HaCTOH�ee BpeMH paCCTOHHIIe co1<paT1IJIOCb IIplIMepHO )];O 70 KM . 0,a;HaKo , cy.D;H
no qepenKaM KepaMHKII JIIIHeliHoro Tttrra, Hali.D;eHHbIM KopHeJI1IeM M . MaTeecKy
B B3.D;acTpe 44, yme Terrep1 MOH<HO rrpe.D;IIOJIOH<IITb , lITO rroceneHIIH KYJibTYPhI JlMHe11:­
Ho:H KepaMIIKII pacrrpocTpaHHJIIICb II ,D;an1rne K mry, 3arra,D;y II 10ro-sarra.D;y oT 0611acr1I ,
r,D;e OHII o6ocHOBaHbl )];O CHX nop . CJie,D;OBaTeJibHO, BeCbMa BepOHTHO, lITO BCKOpe
6y.D;eT ,D;o1<asaHo conpn:KocHoBeHIIe apeanoB pacnpocTpaHeHHH Kyn1Typb1 ,Uy.D;eIIITh
11 Hyn1Typb1 JIIIHeliHo:H KepaMIIKM . Tor,D;a Ha ocHoEaHIIM n:sytieHMH 6onee 06rn11pHoro
MaTepHaJia MO)f{HO 6y,D;eT rrpocne,D;MTb rrpoHCXO.D;IIBIIIlfll TOr,D;a npoQeCC aCCHMMJIHQMII ,
B XO,D;e KOTOporo MeCTHhie IIJieMeHa .Uy.D;eIIITb OKa3aJIIICb CMJibHee , ycBOIIB JIIIIIIh
HeKoTopbie 3JieMeHThI MaTep1IaJI1Holi Kyn1Typb1 rrpnrnen1QeB . Bcne,D;CTBIIe 3Toro B

• 0 HanpHMep, opHaMeHT Ha HH»<Heiî: cropoHe regi unile t•eci ne, B SCIV, XI, 2, 1 960, crp. 2 3 8 .
llepem<a, Haiî:t:1eHHoro B Ky1meoiî: Morm1e H uoc­ 43 06e Haxot:1KH 6bJJIH ct:1eJiaHbJ e 1 96 1 r . B . Teo­
npo11Jeet:1eHHoro )I(. X. roneM B yK. COlJ„ Ta6n. J:IOpecKy ; e 1>1pa>1<aeM eMy 6narot:1apHOCTb Ja J:131lHbJe
XXVI I , 3 . CBCJ:ICHHH .
4 1 Vladimir Dumicrescu, Raport asupra activităţii H Corneliu N. Mateescu, Săpături ar heologi c e

şantierului arheologic Rast-Dolj, B SCIV, II, I , 1 95 1 , la Vădastra, B « Maceriale » , V I I , 1 96 1 , crp . 58-59,


crp. 268-274 . pHC. 1 /2. I10J>1<e B TOM »<e KOMnJieKce BMeCTe c
4 2 Eugen Comşa, Considera ţii cu pri t•ire la c11l­ MaTep11anoM T11na BJt:1acrpa I 6brn Haiî:t:1eH e11{e Ofilii!

t11rn c 11 ceramicâ l i niarei el e pe teritori ul R.P.R. şi cli n cjlparMeHT HepaMHHH 3TOro me THII3.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
EY,U)KEH KOMIII A 10

apeane pacnpocTpaHeHHH I<YJihTYPhI .I1.y;::i;e ll1Th cnmmrnach H pa3BHnach KYllbrriypa


BoJUl B CBoe:H: nepBo:H: <Pa3e, Ha3BaHHo:H: EonHHTHHHHY 45 . .Uo HaCTOH�ero BpeMeHH
oHa o6ocHoEaHa Ha 6oJihllle:H: qacTH TeppHTOpHH BanaxHH (3a HCI<moqeHHeM roro­
BOCToqHo:H: paBHMHhl, ceBepo-3anap;HOll XOJIMHCTOll o6JiaCTH H qacTH roro-3anap;HOll
BanaxHH , HMeHHO Tex o6nacTe:H: , r;::i;e AO CMX nop HCCJie)J;OEaHHH 6bIJIH orpaHHqeHbI) .
lfa MecTHhIX :meMeHTOB I<YJihTYPhI .I1.y;::i;ell1Th B <Pa3e EoJIMHTMHHHY coxpaHHJIHCh
HeI<OTOpbie TMnhI opy;::i;n:H: , Tlln )J{lIJIM�a H, rJiaBHhIM o6pa30M, )J;Ee I<aTeropHH I<epa­
MHl<H - o6HXO)J;HaH H qepHaH (HJIH cepaH) - y1<pa1lleHHOll TOHl<HMH I<aHHeJIIDpaMM.
TpeThH 1<aTeropHH 1<epaMMI<H 3HaqJ:ITeJihHO OTJIMqaeTCH OT npep;IlleCTByro�e:H: . Ha
cocy;::i;a x 3TOll I<aTeropHH OCHOBHOll opHaMeHT orpaHMqeH napaJIJieJihHhIMH JIMHHHMH
B)J;OJlh BeHqJ:Il{a . OH COCTOHT H3 Bpe3aHHhIX JIMHRll B BH)J;e MeaHp;poB, OI<aRMJieHHhIX
pH)J;aMH MeJII<MX TpeyroJibHMl<OB . lIHTepeCHhIM 3JieMeHTOM HBJIHIOTCH paBH06e;::i;peH -
Hhie TpeyroJihHMI<H, pacnoJIO)J{eHHhie BeplllMHo:H: BHH3 no yrnaM MeaHp;poB . Mb1
cqJ:ITaeM , qTo TpeThH 1<aTerop1rn 1<epaMM1<H <Pa3hI EomrnTMHHHY B03HHI<Jia B pe3ynh­
TaTe 6JIH3I<Oro conpMI<OCHOBeHHH aBTOXTOHHoro HaceneHHH c HOCMTemIMH I<YJihTYPhl
JIHHeiî:Ho:H: 1<epaMM1<H . Bo EpeMH <Pa3hI EonRIITMHHHY Ha o;::i;tto:H: H rn:H: )J{e 1<aTeropHH
cocyp;oB Jllllllh B HeCI<OJlhl<HX cnyqaHX BMeCTe c pH)J;aMH TpeyroJihHHl<OB coxpaHHJIHCh
HeI<OTOpbie p;e1<opaTHBHbie Y30pbl (B BH)J;e 3Mr3ara H CTyneHH) , HBJIHIO�HeCH Tpa­
AHQHOHHhIM Hacnep;HeM I<YJihTYPhl .I1.y;::i;ell1Th .
Ha HaCTOH�eM 3Tane HCCJie)J;OBaHJlll HMeeTCH PHA BonpocoB OTHOCHTeJihHO
nepHO)J;H3aQHH <Pa3hI , e�e ue pa3pellleHHhIX 1<a1< H3-3a orpattHqeHHoro o6 oeMa
pac1<ono1< Ha IIOCeJieHHHX <t>a3bl EoJIHHTHHHHY ' Tal< H H3-3a TOro , qTQ rro;::i;po6Hhle
p;aHHhie o tte1<0TophIX 1<0Mrrne1<cax e�e He 6hmH ony6nH1<0BaHhI . CpaBHeHHe MaTe­
puanoB H3 Hel<OTOpbIX noceJieHMll BCe me npHBO)J;HT I{ rrpe;::i;noJIO)J{eHMIO, qŢQ B
rrpe;::i;enax <Pa3hI MO)J{HO pa3m1.qHTh, no 1<pa:H:He:H: Mepe, p;Ba 3Tana pa3BHTHH .
Bttaqane xpoHonorHH cpa3hI EonHHTMHHHY 6bma ycTaHOBJieHa TMnonorMqecm1 .
IlepBoe MHeHHe, a HMeIIHO , qŢQ <Pa3y EoJIHHTllHHHY Hap;o OTHeCTII I{ l<OHQY l<}'JlhT}'pbI
EoHH , 01<a3anoch onm6oqHhIM . BrrocneJJ;CTBHH MHoroqJ:IcJieHHhie OTI<phITHH rro3BO­
JIHJIH rrpHypoqMTh 3TY <Pa3y 1< Haqany I<)'JihTYPhI EoHH . CTpaTMrpa<PHqec1<MX ;::i;aHHhIX
e�e He MHoro . 3TO Bhl3BaHo , rnaBHhIM o6pa30M , pa3HHQe:H: Me)J{p;y THnOM rroceJieHllH
<Pa3hI EonHHTHHHHY H noceneHHHMH 6onee no3p;HIIX nepHOAOB HeoJIMTa . EcnH )J{MTeJIH
3TOll <Pa3bl BbI6HpaJIH )J;JIH rroceJieHHH npOCTbie TeppaCbl , TO HOCHTeJIH II03)J;HelllllllX
<lJa3 rrpe.a;rroqHTaJIH BhICTynhI . Eonee o6IllHpHhie cTpaTMrpa<PMqec1<He tta6nrop;eHHH
npoH3BOAHJIHCh Ha rroceneHHH EoHH B, r;::i;e Ha rnyforne rrpHMepHo 7 M OTO)J{)J;ecT­
BHJIH I<YJihTYPHhlll CJIOH c MaTepHaJiaMH THila EoJIMHTllHHHY ' nepe1<phIBa10�HllCH
CJIOeM B 5 M TOJI�HHhl , cop;ep)J{a�HM HeCI<OJlhl<O ropII30HTOB I<YJihTyphI ryMeJih­
HHQC 46 . BnpoqeM , xpottonorHqec1<oe cooTHOilleHHe Me)J{;w cpa3oM: EoJIHHTMHHHY H
I<YJihTypoM: ryMeJihHHQa HHI<eM He ocrrapHBanoch . OcrneTCH orrpe;::i;enMTh TOqttoe
noJIO)J{eHHe <Pa3hI EoJIMHTMHHHY B rrpeAenax I<YJihTYPhI EoHH . lIMeID�MeCH (rrpHMhie
H l<OCEeHHbie) p;aHHhie HeCI<OJlhl<MX POAOB - crpaTMrpa<PHqec1<1:Ie H TMIIOJIOrHqec1<He .
Henocpep;cTBeHHhie crpaTMrpaqmqec1<He p;aHHhie HeMHOrotIHcneHHhI . IlpH
pac1<orr1<ax B AnAeHH ycrnHOBHJIH, qTo B cnoe 3eMJIH, nepe1<phrnaronţeM I<YJihTYPHhIM
cno:H: cpa3hI EonHHTHHHHY , HaXOAHTCH qepen1<H TMrra .U)J{yJielllTh 47 • 3rn OTI<phITHe
�5 Eugen Comşa, Sta d i ul cercetărilor despre « Materiale ». V I I , 1 96 1 , crp . 66-68.
t·iaţa oamenilor din fa za Boli nti nea n u a cult urii 47 Gh. Ştefan , Eugen Comşa , Săpăturile ar·
Boia n, B S C IV , VI, 1 -2, 1 95 5 , crp . 1 3-43 . heologice de la Aldeni , B « Materiale » , I I I , 1 95 7 ,
�6 On me, Săpăt uri l e arheologi ce la Boia n, n CTp. 98.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 OTHOCl1TEJ1bHA.H XPOHOJ10rl1.H 11 PA3Bl1Tl1E HEOJ111Tl14ECKl1X KYJlbTYP

HBJIHeTCH QeHHhIM yKaJam1eM o COOTHOllleHIU:I o6eliX cpa3 . KoCBeHHhie CTp3Tlirpacpli­


qecKlie ,z:i;aHHhie .z:i;o6hIThI B B3.z:i;acrpe (M3rypa <l>eTenop) , r.z:i;e Ha:ă,z:i;eH HeMHoroqlic­
neHHhIH MaTepliaJI , 6Jili3KliH no cpopMe li opHaMeHTY MaTepHanaM cpa3hI EoJiliHTliHHHY,
B cnoe , cooTBeTCTBYIO�eM cpa3e B3.z:i;acTpa I 48 . Melli.z:i;y TeM , B TOM llie noceneHlili
cnoiî: B3.z:i;acTpa I nepeKphrnaeTcH cnoeM cpa3hI B3.z:i;acTpa I I , B KOTopoM 6bIJili o6Ha­
pyllieHhI HeCKOJibKO cpparMeHTOB KepaMliKli c opHaMeHTOM B Bli.D;e «lllaXM3THOH ,ll;OCKH )) '
xapaKTepHhIM .D;JIH cpa3hI JJ:lliyJiellln 49 • TaK KOCBeHHO no,z:i;TBeplli.z:i;aeTcH Ha6mo,z:i;eHHe
B An,z:i;eHli .
0,z:i;HaKo .D;JIH ToqHoro ycTaHOBJieHliH HHlliHero npe.z:i;ena cţa3hI EonHHTMHHHY
MhI He pacnonaraeM e�e cTpaTlirpacpHqecKHMH Ha6n10,z:i;eHHHMH . MbI Ha,z:i;eeMcH ,
qTo Bonpoc pa3pelllliTCH 6naro.z:i;apH HCCJie.D;OBaHHHM , KOTOpbie Mhl npO.D;OJI)KliM Ha
ceaepHoM 6epery ocTpoaa fp3.D;lillITH YJIMliJIOp (r.z:i;e BCKphIT cno:ă KYJibTYPhI JJ:y.z:i;ellITb
H Ha:ă,z:i;eH pH,z:i; 06JI0M1<0B c xapaKTepHbIM opHaMeHTOM cpa3hI EoJiliHTliHHHy) . lfa-3a
THllieJihIX ycnoa11:ă pa6oThI (cno:ă JJ:y.z:i;ellITh Haxo,z:i;HTCH HHllie ypoBHH 03epa EoHH)
He y,z:i;aJIOCb e�e yTOqHHTb CTpaTHrpacpHqecKoro COOTHOllleHliH o60liX KYJibTYPHhIX
o6JIIiHOB . MbI Ha,z:i;eeMcH , qTo .D;aJibHeiî:nme pacKonKH , KOTOpb1e pacllllipHeTCH I<
10ry' noMoryT H3HTH o6e J<aTeropliH MaTepHaJIOB B nepe1<phIBalO�HXCH KYJibTYPHhIX
CJIOHX . c THnOJIOrliqecKOH TOqKH 3peHHH HeJih3H COMHeBaTbCH B liX CBH3li .
JJ:o He,z:i;aBHero BpeMeHH cy�ecTBOBaJI Bonpoc : noqeMy e�e He HallIJIH MaTe­
pHaJioB THna EoJIHHTHHHHY K 10ry OT JJ:yHaH , Ha ceBepo-BOCTOJ<e HP Eonrapim .
MbI o6 'bHCHHJili 3TO TeM , qTQ B 3TOH o6JiaCTH He npOH3BO,ll;liJIOCb IIIHpOKliX HCCJie­
,ll;OBaHliH noBepxHOCTH . B HacToH�ee BpeMH , liJyqliB , 6naro,z::i;apH n106e3HOCTli
6onrapcKHX Konner, KepaJ\rnqecHliH MaTepHaJI noceneH11iî: Tlina XoTHm�a I B XOT­
HHQe 50 ' Mhl MOllieM npe.D;JIO)KHTb .z:i;pyroe 06 'bHCHeHIIe . c TlinOJIOrHqecKOH ToqJ<H
3peHHH , o6HapyllieHHbie TaM cpparMeHThl 1<epaMliKli no3,z:i;Hero npOHCXOlli)J;eHirn ,
IIOCKOJibKY Ha6mo.z:i;a10TCH 3JieMeHThl, HanOMliH3lO�He cpopMbl KepaMHl<H cpa3bl JJ:)Ky­
JiellITb . 3a HeHMeHHeM CTpaTHrpacpnqecKHX Ha6n10.z:i;ett11:H Mhl o6 'bHCHHeM aHaJIOfHIO
cpopM 6onee ;::t;JIHTeJibHhIM 6hITOBaHlieM HOCHTene:ă o6JIHKa XoTHm�a I B ,z:i;aHHo:H
o6nacrn .
B TO BpeMH KaK K ceBepy OT JJ:yHaH o6pa30BaJIHCb H pa3BHJIHCb o6�HHhl
cpa3bl EoJiliHTHHHHY ' H3 KOTOpbIX - B qacTHOCTH B npoQecce nocTeneHHOH Heno­
cpe,z:i;cTBeHHOH MeCTHOH 3BOJIIOQHH - B03HHKJIH o6�HHhl cţa3bl JJ:)KyJiellITb 51, }{
10ry oT JJ:yttaH , no Kpaii:He:H Mepe .z:i;o nepHo,r:i;a, cooTBeTCTBy10�ero Haqany cpa3hI
JJ:lliynellltL , coxpamrnnct 06�11HhI Tlina XoTHliQa I . Cne.z:i;yeT OTMeTHTh CliJILHoe
pacrrpocTpaHeHHe Ha KepaMHKe no3p;Hero 3Tana cpa3hI JJ:lliynellITh ,z:i;eKopaTHBHoro
3JieMeHTa B BH.D;e «lllaxMaTHOH ,ll;OCKH » (B co6cTBeHHOM CMhICJie CJIOBa) , llIHpOKO
pacrrpocrpaHHeHHoro li Ha 1<epaMHKe o.i:i;Ho:ă H3 cpa3 KYJihTYPhI Mapm�a li e�e IOlliHeiî:
Ha cocy,r:i;ax, Ha:ă.i:i;eHHhIX Ha ocTpoaax 3reiî:cKoro MOpH .
3a HeHMeHHeM TOqHhIX CTp3THrpacpliqecKHX ,z:i;aHHhIX , nepliO,ll;H3a�liH cpa3bl
JJ:)KyJiellITb ycTaHOBJieHa JIHlllb Ha OCHOBaHliH THnOJIOrHqecKHX KpHTCpHeB . Mbl

48 Corneliu N. Mateescu, Săpăturile arheolo­ BaeM noceJieHue Ha I<pam nJ1ocKoii Tepaccb1, nponrno­
gice la Vădastra, B « Materiale », V, 1 959, crp . 65, noJ1omHoii TOM, Ha KOTOpoii HaXOAUTCH ryMeJibHUL{KUH
puc. 2/2 u crp . 66; OH me, Săpături arheologice la TeJJJib XoTHUUa I I . PacKonKH Ha 06011x noceJ1eHHHX
Vădastra , B « Materiale », V I I , 1 96 1 , crp . 58 u 59, npoH3BeJI H . AttreJ10B .
61
puc. 2. Eugen Comşa, Stadiul cercetărilor c 11 privire
4 9 OH me, Săpături arheologice la Vădastra, R la faza Qi uleşti a culturii Boia n , B SCIV, V I I I ,
« Materiale », VI, 1 959, crp . 1 1 3 , puc. 6 . J -4 , 1 957, CTp. 27-47.
5 0 IToJJ; noceJ1eHueM XoTHHila I Mbl noApa3yMe-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
G4 EY ,ll)l( EH l<OMIIIA 12

rro.n;pa3.n;emurn: ee pa3BHrn:e Ha .n;Ba :nana - rrepBhlli , .n;peBHeiînrnft (:Jman I'pRl<a) ,


THIIOJIOrHlleCJm TeCHO CBH3aHHblH c cpa30H EoJIHHTHHHHY , H BTopoft, 6onee Il03)..l; HHH
(:Jman AlloeHb) , THrronorH11ecKH rrpH6JIHllia10m;filicH K cpa3e BH.n;pa . B cpa3e ,Il,lliynenrrb
no HeH3BecTHhIM HaM rrpH11HHaM o6m;HHhI pacrrpocrpaHHJIHCb c 10ra Ha ceBep , rrepe­
xo.n;H B 10ro-BocT011Hy10 TpaHCHJII>BaHHIO H B)J;OJib Cepern B 3arra.n;Hy10 Mon.n;oBy ,
r.n;e OHH BOlllJIH B corrpHKOCHOBeHHe c Il03)..l;H HMH 06m;1rnaMH KYJibTYPbl JIHHeHHOH
KepaMHKI L B pe3yn1>TaTe accHMHJIHQHH rrocne.n;HHX , CJIOlliHJICH o6JIHK ,Il,lliynernn-
33HeIIITb 52 , )J;JIHTeJibHaH 3BOJIIOQHH KOTOporo 3aBepIIIHJiaCb ropa3).1;0 II03llie CJIOllie­
HHeM KYJII>TYPhI KyKyTeHH .
Ha 6on1>rneft 11acTH TeppHTOpHH BanaxHH , B 11acTHOCTH Ha 10re , Melli.n;y .51no ­
MHQeiî H ,Il,yHaeM rrocrerreHHoe pa3BHTHe 06m;11.H cpa3bI ,Il,lliyneIIITb rrpHBeno K cjJaJe
Buâpa 53 • TiepHO)J;H3aQHH , TO ecTb rro.n;pa3.n;eneHHe ee Ha .n;Ba JTarra (:Jman I':JllJZJYU
H :Jman B3p3tumb) , TaKllie OCHOBaHa Ha THIIOJIOrH11eCKOM I<pHTepHH H Ha cpaKTe
pa3JIH11HH HeKOTOpbIX KOMIIJieKCOB (rrpHHa.n;nelliaID;HX K O)J;HOH H TOH llie cpa3e) ,
HaXO)J;Hlll;MXCH Ha paCCTOHHMM JIMIIlb HeCKOJibKHX COT MeTpOB O)J;MH OT .n;pyroro 54 .
06m;ttHhI cpa3hI Btt.n;pa 6bITOEaJIM Ha HeCKOJibKHX rroce11eHHHX H K 10ry oT ).I:yHaH .
Hx .n;eiîcTBHTeJibHoe 11ncno HecoMHeHHO 6on1>rne , HO T .K . pe111> tt.n;eT o TeJIJIHX , KYJib­
TYPHhlli cnoft cpa3bI Btt.n;pa Haxo.n;HTCH Ha 6on1>rno:H rny6HHe .
CTpaTHrpacpH11ecKoe rronollieHHe cpa3 ,Il,lliyneIIITb H Btt.n;pa 6brno BrrepBbie
yT011HeHo B rrpoQecce pacKorroK B TaHrb1py , r.n;e y ocHoBaHHH apxeonortt11ecKHX OTJio­
llieHHiî ,II, . Eepqy o6HapyllillJI B 1 934 r . )];Ba CJIOH , COOTBeTCTBYIOID;llX yKa3aHHbIM
cpa3aM 55 •
Ilo3,u;Hee pacKorranll li .n;pyrlle rroceneHllH c ABYMH KYJII>TYPHhIMll CJIOHMM ,
rrpH11eM HMlliHHH con,eplliaJI MaTepttaJihI clJa3hI BH.n;pa , a Bepxufili - MaTepnaJibI
rrepexo.n;Hoii: cpa3bI 56 • EhIJIH BCKpbITbI TaKllie rroceneHHH c o.n;HHM cnoeM KYJibTYPhI ,
co.n;eplliaID;llM MaTepHanbl, xapaKTepHhie AJIH Kalli.n;oft OT.n;en1>Hoii: cpa3bI 57 • Ha Teppll­
TOpllM K 10ry OT ,Il,yHaH em;e He OTOlli)J;eCTBJieHbl CTpaTHrpacpn11eCKM CJIOH , COOTBeT­
CTByIOm;He cpa3aM KYJibTYPbI EoHH , HO c THIIOJiorn:11eCKOH T011Kll 3peHllH OHll nerKO
pa3JIH11aIOTCH .
B .Uo6po;:I.»<e em;e ecTb Mano llccne.n;oBaHHbie paii:oHbI , oco6eHHO Ha ceBepe
n 10ro-3arra.n;e . B QeHTpan1>Hoii: 11acTH rrpoBHHQHH xoporno 06oc1-10nan:a KYJII>Typa
XaMaHo:JK:uR 5 8 . CeBepHbIH npe.n;en orpaHlllleH rroceneHllHMH B Xb1prn0Be H
KayKa)J;lliHH , a IDlliHhIH - rroceneHllHMH B l.!epttaBo,u;e li JlllMany . Pa3yMeeTCH ,
3TO BpeMeHHbie rpaHH�bl .
OT.n;eJibHbIH cocy.n; TOro llie THIIa 6bIJI cny11aii:HO Haii:.n;eH Ha TeppllTOpHH cena
Ka6nelllKOBo , 6Jill3 Eypraca 59 . Ilo HaIIIeMy MHeHHIO, cocy.::i; rrorran c1-0.n;a B pe3yJ11>-

52Hortensia Du mitrescu, Contri bu ţii la /)1'oblema Ce6aCTbHHa Mopttm1a) .


origi niiculturii Precucuteni , B SCIV, VI I I , 1-4, 57 HanpttMep : Pa.r1oaaHy, KJc•moapene (B Ocrpone),
1 957, CTp . 53-69; Eugen Comşa, Q i uleşti - Boia n , 58 D. Berciu , Une civilisation 11colithicpte recem ­
CTp. 44--4 7 . ment decouverte en Rouma n i e : La ci t•ilisation de
5 3 Eugen Comşa, Considera ţii c u prii•ire l a e t·o­ Hamangia, n « Nouvelles etudes d'histoire presen­
l u ţia culturii Boia n, H SCIV, V, 3-4, 1 954, CTp . tees au xe Congres des sciences historiques , Rome,
3 6 1 -392. 1 95 5 » , EyxapecT, 1 95 5 , crp. 29-46.
5 1 OH >Ke, Săpături de salvare la Bogata şi Bo ­ 59 Cpe,[IHHH cpa3ll JToi'i 1<y11brypb1 ,[laTttpoaaua no
ian, B « Materiale », V, 1 959, CTp. 1 1 5- 1 2 1 . MeTOJIY cu (na6opaTOpHH fpOHHHreHa) 368 1 ± 70 ;10
55 D . Berciu , Săpăturile arh eologi ce d e la Ta n ­ H.3. Cocy.r1 xpanttTCH B MyJee B Eyprace. Ou 6J,rn
g îrn ( 1 9 3 4 ) , B B M J V , I , 1 93 5 , crp . 1 0- 1 1 . cJiy•iailno 11ail.r1e11 na Teppttrnpttu cena Kaoncumonn
06
HanpttMep : Cna1111os , KnpHO,[Vl<H (paCKomrn n 1 9 36 r.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 OTHOCHTEJihHMi XPOHOJIOrHJi 11 PA3Bl1T11E HEOJil1Tl14ECKl1X KYJihTYP 65

TaTe cnyqaiîHoro o6MeHa, T . I{ . Ha BbIIIIeynoM}'IHYTOiÎ TeppHTOplUI »illJIH HOCHTeJIH


HYJILTYPhI Mapm�a .
OcHOBhIBaJICb Ha pe3yJILTaTaX npoBe;::i;eHHhIX ;::i;o CHX nop pacHonoH , ,U . Eepqy
cqHTaeT , qTo pa3BHTHe HYJILTYPhI XaMaH;::i;mHH MomHo pa3}];eJIHTb Ha qeTbipe <Pa3bI ,
o6o3HaqeHHbie 6yHBaMH A , B , C, D 6 0 • qT06h1 03HaHOMHTbCH c xapa1<TepHCTH1<oiî
HYJILTYPhI , Ha;::i;o no;::i;om;::i;aTL ;::i;eTaJILHoro ony6JIHHOBaHHH MaTepHaJIOB 3THX qeThipex
cpa3 pa3BHTHH . Ha HeHOTOpbIX noceneHHHX THna XaMaH}];lliHH oTom;::i;ecTBHJIH no
;::i;B a ropH30HTa (HanpHMep , TeHHprHoJI) 61• Ilo HaIIIeMy MHeHHIO, xpoHonorHH nepBoiî
cpa3bI HYJILTYPhI XaMaH;::i;mHH ew;e HBJIHeTcH cnopHoiî .II, . Eepqy cqHTaeT , qTo Haqano
.

3TOiî HYJILTYPhI MomHo CBH3aTh c HYJILTypoiî Cpe,1J;H3eMHOMopLH , xapa1<TepH3y10-


w;eiîcH opHaMeHTOM , c;::i;enaHHhIM npH noMOIQH paHOBHHhI Cardium. CooTBeTcrBy10-
IQHe MaTepHaJibl ew;e He ony6JIHHOBaHbl . Ilo HaIIIeMy MHeHHIO, reHeTHqecHHe CBH3 H ,
OTMeqeHHbie Mem;::i;y 06w;1rnaMH HYJILTYPhI XaMaH}];»illH H o6w;HHaMH 1<ynLTypb1 Hepa­
MHHH , y1<paIIIeHHOiÎ pH}];OM npoHOJIOB , B qeXOCJIOBaHHH H Ha 10re IlOJiblIIH ' ew;e
He;::i;ocTaToqHo o6ocHOBfillhI 62 • Ho ;::i;ocToBepHo , qTo ecTb onpe;::i;eneHHhie ;::i;o1<a3a­
TeJILCTBa Henocpe;::i;cTBeHHOro HOHTaHTa Mem;::i;y HOCHTeJIHMH HYJibTYPhl :XaMaH}];»illH
H o6HTaTeJIHMH pa3JIHqHhIX cpa3 HYJILTYPhI EoHH . cf>parMeHThI HepaMHHH THna .Umy­
neIIITb H BH;::i;pa 6bIJIH Haiî;::i;e HbI B qepHaBo;::i;e Ha noceneHHHX THna XaMaH}];lliHH B
HCHhIX cTpaTHrpacpHqecHHX ycnoBHHX B coqernHHH c xapa1<Tepnoiî HepaMHHoiî XaMaH;::i; ­
»illH , B npe;::i;eJiaX HOMIIJieHCOB o6HTaHHH onpe;::i;eneHHbIX cpa3 3TOM HYJibTYPbl 63 •
MbI nonaraeM , qrn B ;::i;aHHOM cnyqae peqb H}];eT o cpparMenTax rnHHHhIX cocy;::i;o B
THna EoHH , BhIJienneHHhIX H e HOCHTeJIHMH HYJILTYPhI :XaMaH;::i;mHH 64, a HOCHTeJIHMH
HYJILTYPhI EoHH H3 noceneHHM H 3ana;::i;y oT peHH , ;::i;ocTHrIIIHX o6nacTH H BOCTOHY
OT .Il,yHaH B pe3yJILTaTe Henocpe;::i;cTBCHHbIX CBH3eM Mem;::i;y HOCHTeJIHMH o6eHx HYJibTYP ·
Pa3BHTHe HYJILTYPhI :XaMaH;::i;mHH 3aBepIIIacrcH no Bceii TeppHTOpHH, 3ace ­
JieHHoii ee HOCHTCJIHMH, caMoe n03,1];Hee B nepHO}];, COOTBeTCTBYIOIQllM Haqany nepe­
XO}];HOM cpa3bI oT HYJILTYPhI EoHH H HYJILType fyMenLHm�a . cf>aHTHqeCHH, nocne;::i;m rn
cpa3a HYJibTYPbl :XaMaH}];llill.H }];OBOJibHO CHJibHO OTJIHqaeTCH OT paHHllX cpa3 , eCJIH
cy;::i;HTL no HeCHOJibHHM cnyqaiîHo Haii;::i;eHHhIM oT;::i;eJILHhIM cocy;::i;aM 65 • Ha ceBepo ­
BOCTOHe HP EonrapHH 3TOMY o6JIHHY COOTBeTCTByeT HOMnneHC, HOTOpblM Mbl npe;::i;na ­
raeM Ha3BaTL KYllbmypou BapHa 66, o6ocHoBaHHoiî H B .Uo6po;::i;me , oco6eHHO B}];OJib
no6epe)l{b.H , no JIHHHH :XHCTpHH-Me;::i;»ill}];HH-KocTHHeIIITb , BnJIOTb }];O 6epera .Il,yHaH
B qepHaBo;::i;e . Apean pacnpocTpaHeHHH npo;::i;onmaeTcH H 10ry no TeppHTOpHH Eon­
rapHH , ;::i;o noiiMhI HHmHeiî KaMqHH .
K0Mnne1<cb1 THna Bapna B .Uo6po;::i;me ew;e Mano H3yqeHbI . CTpaTHrpacpH­
qecHHe Ha6n10;::i;eHHH He ony6nHHOBaHbI . B Me;::i;mH}];llH o6napymHJIH npocTy10 HMY

60 D. Berciu , Hamangia, crp. 4 1 . 65 Ion Andrieşescu, Artele în timpurile preis­


61 Eugen Comşa, Doina Galbenu şi Andrei Ari­ torice la noi, B « Artă şi tehnică grafică », 4-- 5 ,
cescu, Săpături arheologi ce la Techirghiol, B « Ma ­ 1 938- 1 939, crp. 1 2, pHc 4 9 H crp . 1 8 . lfao6pa>1<ein1h1ii
teriale », VI I I , 1 962, crp. 1 65 . cocy.ri, KaK H ,[IBa .ripyrHX ynoMHH}'TblX B TeKCTe, 6bIJI
62 D . Berciu, Hamangia, crp. 45.
Hall.rieH cnyqaiiHo (sepoHTHO B norpe6eHHH), cKopee acero
6 3 Sebastian Morintz, D. Berciu şi Petre Dia­ Ha TeppHTOpHH JJ:o6pyA>1<H s apeane pacnpocrpaHemm
conu, Şantierul arheologic Cernavoda, B SCIV, VI, :naro KYJibT}'pHoro o6JIHKa, a He K cesepy oT JJ:yttaH .
1-2, 1 955, crp . 1 5 2- 1 54 H crp . 1 53 , pHc. 3 , 1 ; D. 66 Mb1 npe11J13raeM 3TO HaHMeHoBattH e, noToMy

Berciu şi Sebastian Morintz, Şantierul arheologic qro H3BeCTHb1e HaXOAKH cocpeAOTO'leHhI 6JIH3 BapHhl
Cernavoda, B « Materiale », I I I , 1 957, crp. 83, 86, 89. H .riame Ha reppHTOpHH ropo,[{a ; TaKOH MaTepHaJI H3llIJIH
H TaM >He, crp . 83-84. B AByx pa3JIH'lllb!X nym<Tax.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
66 EY,ll)KE H KOMIIIA 14

c T3I<HM me MaTepnaJIOM 67' a B KocnrnellITH Ha 6epery MOpH BepOHTHO H3XOAHJICH


He6oJihIIIoii I<OMIIJieI<c o6nTamrn c O;::J;H HM cnoeM 6 8 • B XncTpHH 3TH MaTepnaJihI TaJ<me
6bIJIH o6HapymeHbl OT)J;eJihHO B HMaX 69 • B l.JepHaBo;::i;e , IIO-Blf;::J;llMOMY ' ycTaHOBllJIH
6onee rnqHhie cTpanirpacpnqecI<ne ;::i;aHHbie .
IIo HallleMy MHemno, oco6eHHoe 3HaqeHne IIMeIOT MaTep:r..anhI , Haii;::i;eHHbie
Ha rroceneHHH co MHornMn I<YJihTYPHhIMH CJIOHMH B CaBe 7 0 , 6nn3 BapHbI . TaM
6bIJIH c;::i;eJiaHbl CTpaTnrpacpnqecI<He Ha6JIIO;::J;emrn B CBH3ll c OCTaTKaMH )l{IIJIJUQ llJIH
oqaroB ; KYJihTYPHhiii cnoii rro;::i;p a3;::i;env.:ml Ha ;::i;eBHTb rop1130HTOB . B orry6nn1<0BaH­
HOM QTqeTe MaTepnaJibl (BepOHTHO BpeMeHHO) npe;::J;CTaBJieHhl B QeJIOM , 6e3 yqeTa
ropH30HTa , II3 I<OToporo OHII rrpOHCXOAHT, XOTH H y1<a3aHbl HeI<OTOpbie aHanorHH .
Co6paHHhIM MaTep11aJI .n;ocTaTOqHo MHoroqncneHHhIM H xapaI<TepHhIM , cne.n;oBaTeJihHO ,
ero MO)l{HO pacrrpe.n;eJIHTh TlIIIOJIOrnqecI<II . Ha OCHOB3HV.H orry6JIMI<OBaHHOro MaTe­
pnana n MaTepnana , n106e3HO rrpe.n;ocTaBJieHHoro HaM M . Mv,.pqeBbIM , MOlliHO OTHeCTH
Haxo;::t;I<H B Tenne B CaBe 71 I< pa3m1.qHhIM KYJihTypaM . Mb1 BH;::t;eJIH TaM MaTepHanhI ,
HeCOMHeHHO BOCXOAHlQHe I< o6ev.M cta3aM I<YJihTYPbl MapnQa (TO eCTh MaTepHanbl,
COOTBeTCTBYIOlQRe cpa3e .Il>«ynellITh , H .n;pyn.e, COOTBeTCTBYIOlQHe cţa3e BH.n;pa) ;
nmonornqecI<n H , I<OHetIHo , xpoHonon_qecI<n cne;::i;y 10T MaTepnanhI nma BapHa .
MbI oTom,n;ecTBHnH MaTepnaJihI , crreQv.:Q:;HqecI<Ee AJIH nepexo;::i;Hoii cţa3bI OT KYJih­
TYPhI EoHH K KYJihType fyMeJihHMQa ; HaI<oHeQ, nocne.n;Hrrii HeoJIHTnqecI<nii cnoii
BOCXO.[l;HT K I<YJihType fyMeJihHHQa . TaI<P.M o6pa30M , llCIIOJih3YH MeTOA «ropH30H ­
TaJihHOii cTpaTnrpacpmrn , I<ym.1ypy BapHa Ha Tep p nrnpIIH 6mrn BapHhI MOmHo
.n;aTnpoBan nepno;::i;oM Mem.n;y KYJihTypoii Map.1-:Qa II rrepexo.n;Hoii cpa3oii K KYJihType
fyMeJihHnu:a, a B .Uo6po.n;me Mem;::i;y HYJihTypoii XaMaH.n;mr.:H n nepexo.n;Hoii cpa3oii .
Bo3MOlliHo , tITO o6lQMHhI KYJihTYPhI BapHa H o6lQ11HhI rrepexo.n;Hoii cpa3hI pa3BHBa­
JIHCh o;::i;HoBpeMeHHo Ha pa3JIHqHhIX Tepp1nopm1x , TaK KaK Ha KepaM1rne nepnoro
3TaIIa 7 2 nepexo;::t;HOM cpa3bl Ha6n10.n;a10TCH 3JieMeHThl , CXO)J;Hhle c 3JieMeHT3MH 1<ynL­
TYPhl BapHa .
B 10mHoii Banaxnn II B cooTBeTCTBYIOlQeii 06nacn1 Ha ceBepe Eonrapm1 Ha
ocHone pa3BHTHH rn1eMeH cpa3bI B1r.n;pa o6p a3oBaJmch o6lQHHhI nepexooHoli rfta1bl
om KYflbmypbt EoRH 1< KYflbmype I'yMeflbHUtţa . Ha ocH0BaH1111 H3BeCTHhIX µ;o HaCTOHI.Qero
Bp eMeHH .n;aHHhIX Mhl npe;::t;Jio:>IHIJI H no.n;pa3;::i;eml.Th 31Y cţ,a3y Ha ;::t;E a OCHOBHbIX 3Tana :
:Jman CnaHlJOB II :Jman <PbmmbmeJZe . B Haqane <l:a3hI rrp eo6na.ri;am1 3JieMeHThI Tttna
EoHH , 3JieMeHThI me nma fyMeJihHHQa CTaHOBHTCH Bce 6onee MHoroqncneHHhIMH H
npeo6Jia;::t;aIOT Ha BTOpOM 3Tarre . llcrnpnqecKH 6bIJIO 6bI HenpaBHJihHblM rrpoBeCTH
rpaHHQY Bo BpeMeHH Mem;::i;y KOHQOM KYJihTYPhI EoHH tt HatianoM KynhTYP hI fyMeJih­
HHU:a, IIOCKOJihHY peqh H)J;eT o HerrpepbIBHOM npou:ecce pa3BMTHH . l.JT06bI rro.n;qepK­
HYTh 3TY Herrpep bIBHOCTh yme .n;aBHO 6hrno npe.n;nomeHo tt3yqaTh o6e KYJihTYPhI
BMecTe rro.n; HaRMeHoBaHneM 1<0MnJZe1<ca EoRH-I'yMeflbHUlJa 73 .

67 I1cc11e;:i;oBaHHfl Ha noBepxHocrtt, npoBe;:i;eHHbre 71 Enaro;:i;ap10 3a mo6e3HOCTh M . MttptieBa, noKa-


E. KoM111eii (Heorry6nttKOBaHHb1e) . 3aB111ero MHe MaTeptta.J1b1, Haii.r:teHHble B noceneHHH
68 Heorry6JIHKOBaHHble MaTepttaJibI o6nacrHoro Caaa.
KoHCTaHl.\CKOro My3efl . 72 B noce.11emrn B Pa.r:1oaatty 6b1JIH Haii.r:teHbI
6 9 Cae.r:teHHfl B11a.r:1a 3ttppa (Heony611ttK0BaHHb1ii 'lepenKH, noKpb!Tble TOHKOii o6Ma3KOH KOpHtIHeBoro
MaTepuan). 1-\BeTa, xapaI<TepHoii .r:tJIH 1<y.TibTypb1 BapHbI .
70 M. Mttp•1ea H .U. 3.TiaTapcKttii, Ce11ur;,ţ11ama 73 Ha3BaHtte, npe.r:tJio>KeHHoe H. HecropoM B
MOm.1a npu c. CaBa, OTTHCK, crp. 1-26. 1 945 r .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 OTHOCHTEJibHAH XPOHOJIOrlHI 11 l'A3BHTHE HEOJIHTH4ECKHX KYJlbTYP G7

06rn;IIHhl rrepeXOAHOro rrepIIoga IIOCTeIIeHHO 3aCeJIIIJIII o6nmpHyIO TeppIITO ­


pHIO : ror H ceBepo-BOCTOK BanaXIIII , 6onbIIIYIO qacTb TeppIITop1rn: .Uo6pogllill , ceBepo ­
BOCTOI<: EonrapIIII li o6nacTb K rory oT EanKaHCI<:IIX rop , 3 a peKoiî Mapm„�eiî .
Bo Bcex 3TMX MeCTHOCTHX B KepaMIIKe Ha6mogaIOTCH MHoroqJ:IcneHHhie 3Jie­
MeHThI , xapaKTepHhie AJIH rrepexogHoiî cpa3hI , B qacTHOCTll rny6om1e qepHhie cocyghI
ll3 TOHKOro TeCTa c UHJIIIHAPIIqecKOH cpegHeiî qacTblO li opHaMeHTOM 113 geKopanrn ­
HhIX y3opoB , paCIIHCaHHhIX rpacpHTOM .
K
3TOH cpa3e rrpHHag11elliaT Bce rrocenemrn , rrpellige OTHOCl':J\1b1e K I{OMIIJieKcaM
fyMeJibHHUa A1 74, EoHH IV, EoHH V, fyMeJibHMUa I 75 H cpa3e CrraHUOB 76• Bce
3Tll Ha3BaHHH rrpHCBaHBaJIH JIII6o TOlliAeCTBeHHhIM , JIH6o xpoHOJIOrIIqecKH oqeHb
6JIH3KHM KOMIIJieKCaM , xapaKTepH3YIOlll;HMCH OAHHaKOBhIMII MaTepv.:anaMll . Hx coxpa­
HeHHe MOllieT rrpHBeCTII K l'iCTop11qecKHM BhIBOAaM , He COOTBeTCTBYIOIU,HM geiî­
CTBHTeJibHOCTH .
HcxogH II3 HCHhIX cTpantrpacpJ:IqecK11.x gaHHhIX , A06hIThIX Ha rroceneHHHX
B PagoBaHy , rge orrpegenHJIH qeThipe ropH30HTa rrepexogHoiî cpa3hI , HaM yganocb
ycTaHOBHTb xapaKTepHbie qepThl opyg11.iî II oco6eHHO KepaMHKH Kalligoro OT,D;eJibHOro
ropH30HTa 77 . Tptt HHlliHHX ropH30HTa rroceneHv.:H B PagoBaHy cooTBeTCTBYIOT :�many
Cna1llţ08 ' MelliAY TeM KaI<: nocnegm1H: COOTBeTCTByeT BTOpOMy 3TaIIY ' AJIH KOTOporo
MhI rrpegnolliHJIH Ha3BaHv..e <P&mmbmeAe no HMeHl'I rroceneH11H , pacKonaHHoro B 1 96 L r .
6mt3 cena ll3Boapene (p-H OnTeHm..�a) 7 8 •
CTpaT12rpacpv.qecKoe nonollieHHe nepexo}.J;Hoiî cpa3hI BrrepBhie yrnqHJ:IJI )l,11Hy
B . PoceTTH Bo BpeMH pacKonoK B Br.:gp e . OH ycTaHOBHJI , qrn cnoiî KYJibTYPhI EoHH
(cpa3a BH,!l;pa) nepeKphIBaeTCH CJIOeM , KOTOpOMY 3a HeHMeHHeM aHanorniî OH npH­
CBOHJI Ha3Bamre fyMeJibHHUa A1 79 • HegaBHO , npMHHMaH BO BHHMaHHe pa3BHTMe
apxeonorJ:IqecKV-X Hccne}.J;oBaHHH 3a nocnegHee }.J;eCHTHJieTHe, .U11Hy B . PoceTTll coo6-
w;ttn HaM , tITo MaTep1rnnh1 , KOTOphie oH Ha3hIBan fyMeJibHiIQa A1 , TOlliAeCTBeHHhI
xapaKTepHhIM MaTepttanaM nocenemrn IleTpy PapeIII , Haiî}.J;eHHhIM 11 y,:3yqeHHhIM
)],. Eepqy .
Ilo3}.J;Hee 6hrnH v.:ccne,!l;oBaHhI n ,!l;pynre noceneHHH , B KOTOphIX cno:H: nepexoA­
HOM cpa3hI nepeKphrnaeT ,!l;pyroH: cno:H: cpa3hI Btt,r:i;pa H, B CBOIO oqepe,!l;b , nonHocTbIO
nepeKphrnaeTcH TOJICThIM cnoeM 3ITOXH KYJibTYPhI fyMeJibHHUa (Hanp11Mep , TaH ­
rb1py 80, fmrna 8 1) .
IlepexoA oT npoMelliyrnqno:H: <f:a3LI K KYJibType fyMeJibH11.ua coBepIIIHJICH
nocTerreHHO Ha Bce:H: TeppHrnpmi: , r,!l;e npelli}.J;e 6bIJIH pacceJieHhI 06111,HHhI <f:a3hI .
IlneMeHa KYAbmypr:,z I'yMe/lbllUtţa 3aCeJIHJIH o6IIIHPHYIO TeppHTOpIIIO OT IOro­
BOCToqHoiî MonAOBhI (MelliAY peKaMH IlpyT li EhlpnaA) AO , npH6mrnHTeJibHO , rpa­
HHUhI , npoxo}.J;Hlll;eiî HaMHoro IO)l{Hee Boo6palliaeMOM JIHHll ll , coe}.J;M.HHIOIU,e:H: nyHKTbl
<l>3nqJ:Iy H Eh1pnaA 82 • BecbMa BepoHTHO , qrn HeKOTOphie 06111,nHhI llilfJIH Ha roro -

71 Dinu V. Rosetti, Săpăturile de la Vidra, ra­ 7" OH )f{e, Săpături ar heologice la Izvoarele, r.

port preliminar, B PMMB, I , 1 934, crp . 7. Olteniţa, « Materiale », X (roTOBHTCH K ne'laTH) .


B
75 D. Berciu , Sur les resultats du contrâle strati­ 79 Dinu V. Rosetti, yK. co'!., crp. 7 H crp . 1 4--2 1 .
grap hique a Tangîru et d Petru Rareş ( 1 956 - 1 957), 80
B D. Berciu, Săpăturile arheologice de la Tan­
« Dacia », N.S., I I I , 1 959, crp . 59-78. giru ( 1 934). Raport prelimi nar, B B MJV , I , 1935,
76 Sebastian Morintz, Săpăturile de la Spanţov, CTp . 6-7 .
B « Materiale », V, 1 959, crp . 1 67. 81
Cae):{eHHH M. IleTpec1<y-,Ub1M6oaHL1bI .
82
7 7 Eugen Comşa, K Bonpocy o nepexooHou (la3e CaMbie ceaepHbie HaXOAKH 6b1JU1 c.r:1eJiaHhI a
om Ky;1&myp&1 Eo11H K KYA&mype I'yMe/l&HUIJa, B nyHi<Tax CMYJIL\H H Ty.r:1op BJiaAHMHpeCKy, p-H Ey)f{op,
« Dacia », N„S., V, CTp „ 39-68. raJial\CKOM o6JJaCTH .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
li8 EY,!J,)l<EH KOMlllA

3ana,D;e MoJI,D;aBCKoiî CCP, no Kpaiî:Heiî Mepe B,D;OJib mrnrnero Teqemu1 Ilpym 83 •


IlJieMeHa KYJibTYPhl ryMeJihHHl.l;a 3acemrnH BCIO TeppHTOpHIO BaJiaXHH H .Uo6po,!:p1rn ,
a TaKme u;eHTpaJibHYIO H BocrnqHyIO qacTb HP EoJirapHH 84 Mem,D;y no6epembeM
qepHoro MOpH H ,D;O peKH BHT H no ee 6eperaM BnJIOTh ,D;o no,D;HOlliHH Po,D;oncKHX rop .
E�e He BhIHCHeHo noJiomeHHe B 10ro-BocToqHoiî EoJirapHH, B yqacTKe cmrn­
HHH peKH TyH,!l;lliH H Ap,D;eH c Mapmi;e:ll .
Ha TeppHTOpHH pacnpocrpaHeHHH KYJibTYPhI ryMeJibHHu;a OTMeqaeTCH HHTeH­
CHBHoe H npo,D;OJI)l{HTeJihHOe o6HTaHHe ; 06 3TOM CBH,D;eTeJihCTByeT 60JibIIIOe KOJIH­
qecTBO HaXO,D;OK THila ryMeJihHHl.l;a H TOJI�HHa COOTBeTCTBeHHhIX KYJihTypHbIX CJIOeB .
B 6oJII'apCKOH JIHTepaType no cneu;HaJibHOCTH KYJihTypa ryMeJibHHu;a o6o3HalleHa
no,D; .D;BYMH Ha3BaHHHMH : KYJihTYPhI Kapauo6o IV 8 5 H :JueoAumutLecKou KYAbmypbz 86 •
Mb1 c1.111TaeM , llTO 6brno 6b1 JIYllIIIe , ecJIH 6b1 60JirapcK11e apxeoJiorH BhI6paJIH cooT­
BeTCTBYIO�ee Ha3BaHHe ,D;JIH o6JIHKOB ryMeJihHHl.l;a K IOry OT ,UyHaH , KaK HanpHMep
Ha3BaHHe KYAbmypa Pyce 8 7 •
B o6JiaCTH nepH0,[1;11331.l;HH KYJibTYPhl ryMeJihHHu;a 6bIJIO IlOJIO)l{eHO MHOro
Tpy,D;a . EJiaro,D;apH paCKOilKaM B ryMeJibHHl.l;e (XOJIM B 3 KM K BOCTOKY OT 0JITeHHl.l;bl)
B . .UyMHTpecKy ycTaHOBHJI oKoJio 40 JieT TOMY Ha3a,D; , 1.1To c cTpaT11rpacp111.1ecKoli
TOllKH 3peHHH CJIOH KYJihTyphl ryMeJihHHl.l;a MOlliHO IlO,D;pa3,D;eJIHTb Ha ,D;Ba ropH30HT3 ,
CllHTaBIIIHeCH COOTBeTCTBYIO�HMH ,D;BYM cpa3aM , na3BaHnbie B . ,UyMHTpecKy ryMeJih­
nHu;a A H ryMeJihnHu;a B 88 • Ilo3,D;Hee , na ocnoBaHHH pacKonoK B BH,D;pa, .UHHY B .
PoceTTH OTO)l{,Il;eCTBHJI CJIOH Mem,D;y KYJihTypo:ll EoHH H KYJihTypo:ll ryMeJibnHu;a ,
KOTOpbIB OH CBH33JI C 6oJiee ,D;peBHeH cpa30ll, lleM ryMeJihHHI.1;3 A , H na3BaJI ryMeJih­
HHl.l;eiÎ A 1 (KaK Mbl yme yKa3bIBaJIH , 3TOT CJIOH B ,D;eHCTBHTeJihnOCTH na,D;o OTnecTH I<
nepexo,D;non cpa3e) . Yme Tor,D;a 6bmo BhICI<a3aHO e�e O,D;HO noJiomenHe o I<one1.1Hott
cpa3e KYJibTYPhl ryMeJihnHu;a , na3BaHHOH HoHOM HecTOpOM 8 9 cpa30ll ryMeJihHJil.l;a C ;
oHa xapaKTepH3)'eTCH HaJIHtIHeM IIIHpom:1x 1<am1eJI10p . BnocJie,D;CTBHH Hon Hecrnp
OTI<a3aJICH OT CBoero npe,D;JIO)l{eHHH 90 •
B xo.z:i:e pac1<onoK B TaHrh1py J.(. Eep1.1y onpe.z:i:eJIHJI Tpn cpa3hI, Ha3BaB HX :
ryMeJibHHl.l;a I ' I I li II I 9 1 .
CTponre cTpaT11rpacp111.1ec1rne Ha6JIIO,D;eHHH JierJIH B ocHOBY onpe,D;eJieHHH B
I'JIHHe (B xo,D;e pacKonoI< , rrpoBe,D;eHHhIX M . I1eTpec1<y-.Uhm60Bmia) , Kor,D;a Ha
OCHOBaHHH H3ylleHHH OCTaTKOB lliHJIH�, OllarOB H CJie,D;OB o6mHra B CJIOe ryMeJih-

80
83 B BbICKa3aHHoit rHnoTe3e MbI HMeeM B BHAY, reoprll MII. reoprllee,T.1a6/IU nepuoou . . . , CTp . 3 2 3 .
86
4TO ll3HeCTeH P RA ryMeJihHHL\KHX OTKpblTHH KaK 1HJ;oJib MtteHHe n. .IleTeBa .
npaeoro 6epera Tipyra, TaK 11 BAOJih npaeoro 6epera 87 Mb1 npe,1:1nom11JU1 3TO tta3BaHlle no llMeHll
JlyHaR . noceneHllH B Pyce, o):IHoro ll3 Hall6onee ,1:1peBHHX H
8 ' <t>aKTH4eCKH KOJIH'ieCTBO OTMe'ieHHLIX Ha KapTe HaH6onee pacKonaHHhIX ryMeJibHHI\KllX noceneHlltt K
ryMeJihHHL\KllX OTKpblTllH Ha TeppHTOpllll EonrapHll wry OT .IlyHaH.
88
ropa3,l:IO MeHbllle cymeCTBYIOll{HX B ,1:1eitCTBl1TeJibHOCTll . Vladimir Du mitrescu, Fo uilles de Qumel niţa,
B. MllKOB OTMe'laeT, '!TO B BOCTO'IHJH qacrll HP Eon­ B « Dacia » , II, 1 925, crp . 29- 1 0 3 .
89
rapllH ll3BeCTHbl OKOJIO 400 TeJUieit ; O'ieHh B03MO>l<HO, Ion Nestor, Der Stand d e r Vorge.1 c h i c hts­
'!TO 6oJiblllllHCTBO ll3 HHX 6bIJIO 3ace.'leHO li HOCllTeJIHMll forschung . . . , crp . 60.
KYJIL1J'pbI I'yMeJILHlll\a . Tpy,1:1ttocTL llX ,1:1aTllpOBKll 90 Ion Nestor, Problem e noi . . . , crp . 2 1 8 .

COCTOllT B T0�1, '!TO o HllX 6bIJIH ony6JIHKOBaHbl qepec­ 91 D. Berc i u , Săpături l e de la Petru Rareş ( 1 93 3
t:f'/P KpaTKlle li HexapaKTepHbie ,1:1aHHbie, noCKOJibKY ş i 1 93 5 ) , B BMJV, I I , 1 937, crp . 4 ; O H ;He, Prime
OAHll li Te >t<e 3JieMeHTbI (KaK aHTponoMopqrna11 nna­ consi deraţi uni arnpra neoliticului din valea D u nării
CTHJ<a llJIU pllCyttKll rpaqmTOM) 6b1Jlll o6ll{llMH AJlll i nferioare în l egătură cu descoperiril e din j udeţul
pa3HbIX KYJlhTYP · Vlaşca, H BMJV, I I, 1 937, crp . 49-50.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 OTHOCl1TEJlhHMl XPOHOJIOrl1R 11 PA3Bl1Tl1E HEOJ111Tl1'-lECK11X KYJlhTYP 6rJ

HH�a ycTaI:IOBHJIH pR,ll. ropH30HTOB , nonyqHBIIIHX BpeMeHHbie Ha3Bamrn I'yMeJib­


HH�a I , Ia, Ib H I I 92 •
3a nocJie)J.Hee )J.eCRTHJieTHe ,U. Eepqy npoHsBeJI HOBbie pacKonKH B TaHrb1py,
r)J.e, no ero MHeHmo, B CJIOe I'yMeJibHH�a MO:>HHO OTO)l{,l].eCTBHTb MHoroqHCJieHHbie
ropH30HTbI, HasBaHHbie HM I'yMeJihmn�a la, Ib, Ic ; Ila, Ilb, I lc ; I I I a, I I I b, III c ;
IV 93 • 3Ta nepHO)J.H3a�HR MomeT noKasaTbCR CJIHIIIHO M cpopMaJihHOH, nocKOJibKY
npH ee paspa6oTKe npHHHMaJIHCb BO BHHMaHHe JIHIIIb nepeKpbIBalO�HeCR noceJieHHH
nma I'yMeJibHH�a B npe,ll.enax TeJIJIH B TaHrb1py 6es yqern �eHHbIX )J.aI:IHbIX, )J.06bITbIX
npH paCKOnKax OCTaJibHbIX ryMeJibHH�KHX noceJieHHH .
B 1 958 r . npm1sBeJIH pacKonKH B TeJIJie EoRH B Ha xonMe I'p3,ll.HIIITR YnMH­
nop , nocpe,ll.H osepa EoRH 94 • Ton�HHa CJIOH I'yMeJibHH�a - oKoJio 5 M; Ha ocHo­
Bamm OCTaTKOB oqaroB , CJie)J.OB o6mHra H, HaKOHe�. �BeTa seMJIH Mbl no)J.pas,l].eJIHJIH
ero Ha 1 O OT)J.eJJbHbIX ropH30HTOB 95 . MaTepHaJI e�e He 6brn o6pa6oTaH H nmToMy
He onpe)J.eJIHJIH, K KaKOH HJIH K KaKHM cpasaM OH OTHOCHTCR .
YnoMRHeM H pacKonKH B Me,lJ.mH)J.HH, r)J.e ycTaHOBHJIH no Kpa:M:He:M: Mepe
qeTbipe ypoBHH 96 ' H, HaKOHe�. paCKOnKH Ha ceBepe .Uo6pO,ll.)l{ H, Ha noceJieHHH B
JlyHKaBH�e . r,l].e CJIOH I'yMeJibHH�a . npHMepHO B 4 M TOJI�HHbl, 6bIJI no,l].pa3,l].eJieH
Ha 6 ropH30HTOB 97 •
B HP EosirapHH Ha)J.o OTMeTHTb 6onee paHHHe pacKonKH TeJIJIH Ko)J.ma ,UepMeH
6JIH3 Konaponrpa)J.a 98 , pacKonKH TennH JIHKa B K y6paTe (Ean6yHap) 99, TennHa
.UeHeB 6JIH3 CaJIMaHOBO l OO ' 3aTeM He,l].aBHHe paCKOnKH r. reoprHeBa II H . AHrenoPa
Ha Tenne B Pyce 1 01 (PRA ropH30HTOB HaqHHaH c nepexoro-m:M: cpasb1) , pacKonKH
H . AHreJioBa B XoTHH�e II B nocenemm-Tennh , B ocHoBaHHH KOToporo TaKme
Ha6n10,l].aeTCR cno:M: nepexo,u;Ho:M: cpasbI 1 02 • YnoMHHeM parn:onKH 11 . .UeTeBa B JlcaTene
I Ha oKpaHHe ropo)J.a 11JIOB)J.HBa 103 , pacKonKH B nyHKTaX AsMaIIIKaTa 6m1s cena
XpHIIITeHHe 104 H oco6eHHO pacKonKH Ha HHTepecHoM noceneHHII B KapaHoBo c
KYJibTYPHbIM cnoeM TOJI�e 1 2 M, r,l].e O)J.HH JIHIIIb CJIOH nrna I'yMeJibHH�a (KapaHOBO
IV) TOJIIWIHOH B 6 , 1 0 M MO)l{eT 6bITb no,ll.pa3,l].eneH Ha OCHOB3HHH OCTaTKOB )l{HJIH�
H oqaroB Ha MHoroqHcneHHbie ropH30HTbI 105 • MbI yKa3aJIH JIHlllb BamHeHIIIHe
KOMnJieKCbl THIIa I'yMeJibHH�a . r,l].e 6bIJIH npOH3Be,l].eHbl paCKOnKH.

9 2 Cse::1em111 M . IleTpec1<y-.Il.b1M6osm1b1. npu ceAo CaJ1Ma110Bo, B « lzvestiia -Societe » , IV, 1 9 1 4 ,


93 D. Berciu, S ur les resultats . . . ' B (( Dacia », crp . 1 48-22 5 .
N. s„ U l , 1 959, CTp. 67-68 11 Ta6JI . I (npocpHJib) . 101 r . reopn1eB 11 H. AHreJIOB, Pa3KOnKu Ila
9i Cpe,IUIRR <tJa3a (Ao1<yMe11T11poBaHHaR B OAHOM ceJ1u1q11ama MomAa oo Pyce npeJ 1 948- 1 9 4 9 wo, H

113 ropH30HTOB ryMeJlbHHI11<oro noceneHHR EoRH B) « lzvestiia - lnstitut », XVI I I , 1 952, CTp. 1 1 9- 1 94 ;
l<YJibTYpbl ryMeJlbHHlla 6bIJia ,'laTHpOBaHa IIO MeTOAY OHM >1<e, Pa3KOnKu 11a ceAUUJHama Mom,1a oo Pyce

CU (Jia6opaTOpl1R rpoHHHreH) 3 1 60 Cc 70 r. ,'10 H . 3 .


npe3 1 950- 1 953 wou11a, B « lzvestiia - lnstitut », XXI ,
1 957, crp . 4 1 - 1 24 .
95 Eugen Comşa, Săpăturil e arheologi ce de la 102
H . AHreno s , 3J1a11111ow CbKpoauUJe om Xo11111w1a ,
Boian , B « Materiale », V I I , 1 96 1 , CTp . 67.
B «Apxeonorm 1-Co<tJ11 R » , I , 1 959, 1-2, crp . 3 8-46 .
96 Pac1<on1<11 H . Xap11y1<11.
B pa6oTe ,'laIOTCR 1 1 o6ll.1He cse::1eHHR o ryMeJibHHl\l<OM
97 Eugen Comşa, Raport preliminar asupra son­ noceneH1m .
dajului de l ingă Luncaviţa, raionul Măci n , B SCIV, 103 rr . .Il.eTeB, Ce;tUUjHama MOWJla Hcamene 6
I I I , 1 952, CTp . 4 1 3-4 1 6 . flAoBOuB, B «ro::111llIHH1< Ha Ilnos::111sc1<aTa Hapo::1Ha
98 P. IlonoB, KoiJ:>1ca fl.ep,11e11CKa111a ,1102w1a npu E116mmTe1<a 11 My3ei1 » , I , Ilnos::111s, 1 948, cTp. 1 - 1 4 .
ip. fily,11e11, B « lzvestiia-Societe », V I , 1 9 1 6--1 9 1 8 , lO� nOJibllIHe paCl<OIIl<H, IIpOH3Be,'leHHbie l<OJIJiel<­
CTp. 7 1- 1 5 5 . THBOM IIO,'I pyl<OBO,'ICTBOM r. reoprneBa.
90 B . M111<0 B, Ce11uUJ1tama ,1102uJ1a npu c . Ea116y11ap, 105 Ka1< 3To yrsep>1<,'la10T apxeonor11, npo113so­
H « lzvestiia - lnstitut », IV, 1 9 26-- 1 927, crp . 236--2 84. AHBllIHe TaM pac1<on1<11, H 1<31< R MOr y6e,'IHTbCR H JIH''IHO
100
P . IlonoB, flpeoucmopu1.teCKama fl.e11eBa MomAa BO BpeMR IIOCell.leHHR paCl<OIIOI< B ::1e1<a6pe 1 960 r.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
70 EY.11,)K E H KOMlliA 18

XoTH pyMhIHCKl:le 1:1 6onrapcK1:1e apxeonor1:1 pac1<0rran1:1 MHoroq1:1cneHHb1e


rroceneHMH nma fyMeJI1>H1:1�a , c;:�enan1:1 Ba»<Hbie CTpaT1:1rpa<fJ1:1qecK1:1e Ha6mop;eHMH 1:1
pa3pa60Tan1:1 pa3Hble rrepl:IO)l;l:l3a�P.l:I , BCe »<e MOlliHO CKa3aTh, qTo CTa)l;l:IH l:ICCJiep;o­
BaHl:IH :momm:�1:11:1 o6�HH KYJihTYPhI fyMeJihHHU:a e�e He yp;oBneTBop1:1TeJibHa . B
6oJibIIIHHCTBe cnyqaeB rrpep;no»<eHHbie rrepHO)l;H3aU:l:ll:I OCHOBbIBaJIHCh Ha OTKpbITl:IHX
B O)l;HOM mIIIIh rrym<Te 6e3 yqeTa COBOKYIIHOCTH BCex OCTaJibHbIX HaXO)l;OK , OTHOCH -
�l!XCH K KyJinType fyMeJihHMIJ:a . Brnpoe 3aMeqaHHe COCTOl:IT B TOM , qrn B IlOJJ;TBep­
)1{,lJ;eHHe Bcex rrpep;JIO)l{eHHhlX rrepl!O)l;H3aU:MH 6bIJIO orry6nl:IKOBaHo oqeHb Mano
l:l36paHHbIX MaTepHaJIOB , rrp1:1qeM cpep;l:I Hl:IX He 6bIJil:I rrpep;cTaBJieHbl BCe KaTerop1:11:1
KepaMHKH, o6ocHoBaHHhie B TOM HJIH p;pyroM cnoe . Ha HacTo.H�eM 3Tarre 1:1ccnep;o­
BaHHH, rrepep; TeM KaK rrepeHTH K HOBbIM HHTeHCHBHbIM paCKOIIKaM , cnep;oBano 6bI
orry6n1:11<0BaTb MaTepHaJibl , Hanp;eHHbie B 6oJibIIll:IX l:ICCJie)l;OBaHHbIX rroceneHl:IHX
KYJihTYf bI fyMeJihHHU:a (fn1:1Ha, fyMeJihHl:IIJ;a , EoHH B , JlyHKaB1:1u:a) .
HecMoTpH Ha 3TO , B 06II11:1pHOM apeane pacrrpocTpaHeHMH 3TOH Kyn1>Typb1
Ha mro-BOCTOKe PHP Ha6mop;aIOTCH o6nHKH, KOTopbie HeKOTOpb1e apxeonor1:1 cqn­
TaIOT MeCTHbIMl:I BapHaHTaMH . 3Haq1:1Ten1>HhIM HBJIHeTCH o6nHK Anp;eHh I I Ha roro­
BOCTOKe Monp;OBhl , Ha BOCTOKe Banax1:11:1 H Ha ceBepe ,Uo6pop;m1:1, xapaHTepH3YIO­
�HHCH coqeTaH1:1eM 3JieMeHTOB KYJihTYPhI fyMeJihHHU:a c p;pyr1:1M1:1 3JieMeHTaMH ,
o603HaqeHHbIMH HaK rrpoToKyKyTeHCKHe 1 06 •
,Upyro:H: o6nm<, rro-BHJJ;HMOMY , o6o3HaqaeTcH Ha 3arrap;e H ceBepo-3arrap;e
Banax1m 107 ; ero CBH3bIBaIOT c yrn:neHHbIM KOHTaKTOM KYJinTYP fyMeJihHHU:a 1:1 C3n­
Kyu:a (cpaKTl:lqecKH o6e HY JlhTYPbl TeCHO CBH33Hhl l O B , BXOJJ;H B COCTaB Kpyrrnoro
KYJinTypHoro KOMrrneKca, 3aHHMam�ero 6on1>1IIYIO qacTL EanKaHc1<oro rrony­
ocTpoBa 1 09) .
HocneAHHH o6mm o6ocHoBaH B u:eHTpanLHOH ,Uo6poA»<e . ,U. Eepqy ct.IMTaeT,
qrn B ero cnomeHMH 6oJihIIIYIO pon1> chirpann o6�HHbI KYJihTYPhI XaMaHJJ;llil:IH 1 10 .
0TnocnTeJihHaH xpoHononrn Kyn1>Typh1 fyMe.TILHmJ;a oqeHh HCHa 1:1 6eccnopHa .
TiepBbie rnqHhie Ha6nmp;eHMH CAenan 11oH Hecrnp e�e n 1 926 ro,1w ; OH ycTaHOBl:IJJ ,
qrn 3Ta KYJihTypa II03AHee HYJihTYPhI EoHH 1:1 p;pesHee KYJihTYPhI fn1:1Ha I I I 1 1 1 .
BrrocneTJ;CTBHII BHeceHhI TJ;orronttemrn , cop;e:HcTBOBaBIIIHe 6011ee ToqHoMy orrpe;:i:ene­
Hl:IIO cTparn:rpaqrnqec1<0ro rronomeHHH . B xo,ne pacKorroK B B1:11.1;pe ycTa11onnn1:1
HH)l{Hl:IH npe,UCJI , BCKpbIB CJIOH nepexo..u;uo:H <ÎJ33bl 112 (HeCOMHCHHO, 3TO OCHOBHOH
cpoHg, H3 1-mrnporo pa3BHnac1> KYJihTypa fyMeJihHHU:a) , BepxHHH me rrpep;en 6hrn
rrpamrnbHO ycTaHOBJieH 6narop;apH OTO»<JJ;eCTBJieHHIO KYJihTypHoro 06n1:1Ka, Bpe­
Me1rno Ha3nairnoro fyMen1>H11u:a D 1 1 3 (xapaKTep1rny10�erocH KepaMHKOH 1:13 TeCTa

106 H au6011ee 3Ha4HTeJlbHbie 11oce;1e111111 : AHJICHb, HOBHTb) , Hacrynm1 l<OHTal<T MCH<JIY 0611111HaMH o6eux
CToiiI<aHb, Ep3H1m11a, B3I<3peHb. I<YJlbTYP H AO HCI<OTOpoii CTeneHH HX o6 beAHHCHHe .
1'17 3 i<J
a IK)4CHHH, I< 1<0Topb1M npH111e11 .II. . Eep4y, B o6eux HYJlbTypax 11a1111111 0611111e :i11eMe11TbI A Hepa-
noc11e pac1<ono1< B CJiaTHne (CTpexapeu) u J1pyrHx MllHe, n11aCTHHe H AP ·
6m1ee paHHHX. l09 K 3TOMY 60JiblllOMY I<OMTIJieHcy OTHOCHTCH
10•
Bo BpeMH nepDbIX cpa3 3Bomo111m y o6eux HynhT)'pbI I'yMeJ1bHHI1a, C:i;rny11a H Ey6aHb.
I<YJJbTYP 6hrna pa3HaH :momo11u11 . B Ba.1axu11 H H 110 O. Berdu, Hamangia, crp. 4 1 .
mry nT .llyua11 I<YJibTypa ryMe11b1m11a pa3mrna11acb 111 I. Nestor, Zur Chronologie der rumdnischen
rJiaBHblM o6pa30M Ha OCHOBe nepeXOJIHOii cpa3bl , Steinkupferzeit, B PZ, XIX, 1 928, 1 1 2 - 1 1 3 .
TOr.11a 1<a1< I<YJlbTypa C:i111<y11a 06pa3osa11acb 11a mro- 112 Dinu V . Rosetti, Săpăturile d e l a Vidra, B

3ana.11e 0JJTCHHI: Ha OCHODC BHH4a-Pacr. J\iuoro llOJH<e PMMB, I , Eyxapecr, 1 934, crp . 7 .
B nepuo.11 , COOTHCTCTBYIOIIIHH BllOJJHe pa3BHTOH cpaJe 1 1 3 Ion Nestor, Probleme noi . . . , crp . 2 1 7-2 1 8 .
I<YJihT)'pbI I'yMeJibHHlla (1<0Topy10 c11e.11yeT eu1e ycra-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
OTHOCHTEJibHAH XPOHOJIOrHH H PA3BHTHE HEOJIHTH4ECKHX KYJibTYP 71

c rrp11Mech10 TonqeHhIX pa1mmrn) ; 3TOT o6mrn o6ocHoBaH Ha pasm1qHhIX nocenemrnx


1
nma fyMeJihHHQa K ceBepy oT .UyHaH (HanpHMep , fyMeJihHHQa 1 1 4, BoHH B 1 5 .
AHanorHqHoe IIOJIO)l{eHIIe B OTHOIIIeHHlI OTKpbITlIH TlIIIa fyMeJibHHQa Ha6JIIO­
}l;aeTCH Ha TeppHTOpHH BonrapHH . B 6onhIIIIIHCTBe cnyqaeB B ocHoBaHHH noceneHIIH
co CJIOeM KYJihTYPhI fyMeJihHHQa saneraeT CJIOH c MaTepirnJiaMII nepeXO}l;HOH cpa3bl
(HanpIIMep Pyce , XoTHmi:a I I , KapaHoBo) . 3rn osHaqaeT , qrn nneMeHa nepexo}l;HOH
cpashI, nepeIIIe}l;IIIIIe Ha 10r qepes BanKaHcKv.e rophI , ocenH B }l;OJIIIHe peKH MapIIQa ,
r}l;e IIX noTOMKlI 6bITOBaJIII noTOM B TeqeHIIe }l;OJiroro BpeMeHII .
Tionomemre K KOHIW KYJJhTYPhI fyMeJihHIIQa Ha 10re OT .UyHaH eIQe He COBCeM
BhIHCHeHO , TaK KaK ony6mrnoBaHO CJIHIIIKOM Mano MaTepIIaJIOB .
lfa }];O CIIX nop II3BeCTHhlX }l;aHllhlX CJie}l;yeT' qrn pa3BIITIIe o6IQIIH TIIna fyMeJih­
HIIQa Ha o6oHx 6eperax .UyHaH 6brno Heo}l;1rnaK0Bo . KaK 3TO nhITaIOTCH }l;OKasaTb
apxeonorII , npOH3BO}l;IIBIIIV.e pacKonKII B .Uo6po}l;me , o6IITaHIIe o6IQHH TIIIIa fyMeJih­
HHQa npeKpaTIIJIOCh TaM ropa3}1;0 raHbIIIe, qeM B BanaXHII, BCJie}l;CTBIIe nOHBJieHIIH
o6IQHH KYJihTYPhI l.J:epHaEO}l;a 1 1 6 • no MHeHIIIO .u . Bepqy' Te me o6IQIIHhI pacnpo­
CTpaHMJIIICh B}l;OJih .UyHaH II IO)l{Hee , Ha TeppIITOpIIH HhIHeIIIHeiî Bo.i1rapHH ; OHII
rrepeIIIJIH II Ha ceBepHoe no6epemhe .UyHaH, oceB Ha noceneHIIHX , pacnonomeHHhIX
6mrn peKII, Mem}l;y TeM KaK cenepHee npo}l;onmanoch pasBIITIIe o6IQHH nos}l;Hero
1
Tttrra fyMeJihHHQa 1 7 . HcTopIIqec1<oe HBJieHIIe, CBH3aHHoe c rrpoHHKHOBen1IeM H
pacceneHHei\1 nonyKoqeBhIX nacTyIIIeCKHX o6rQIIH no H1ImHeMy .UyHaIO (B Mon}l;oBe,
BanaxIIII, OnTemrn:, .Uo6poAme II Ha ceBepo-BocToKe HP Bonrap1m) , HMeeT oco6oe
sHaqeH1Ie . lfx nerqe 6b1J10 6b1 IIsyqIITh, ecmi: 6b1 cKopee ony6n1I1<0BaJI1I CBH3aHHhie
c HIIMlI MaTepltaJihI II ecJIII 6bI YHIIcplIQIIpOBaJIII lIX HOMeHKJiaTypy ' nOCKOJihKY JIHIIIh Ha
TeppIITOpHII PHP B HaCTOHIQee speMH H3BecTeH QeJihIH pHA HaIIMeHoBaHIIiî (fopo}l;CK­
Ycarnso , Xopo}l;IIIIITH-<l>onTeIIITh I , KyKyTeHII D , fyMeJihHIIQa C li D , KYJihTypa
rrorpe6eHllH, sacbmaHHhIX KpacHoiî oxpoiî , KYJihTypa l.J:epHaBOAa) , B }l;eiîcTBIITenh­
HOCTll Ha3bIBaIOIQMe m160 OTL(e.'lhHhie qacTII O}l;HOro II Toro me Qenoro , JIII6o O)l.HII
li Te me HBJieHIIH. Kor}l;a MaTepl!aJibI 6y}l;yT ony6nIIKOBaHbI 6onee no}l;po6Ho li CllCTe­
MaTllqecKII , nerqe 6y}l;eT noHHTh IICTOpHqecKllH npou;ecc, rrp1rne}l;IIIIIH K CJIO)f{eHlllO
o6IQMH, ysHaTh 3JieMeHThI , CO}l;eHCTBOBaBIIIHe llX CJIO)l{eHlllO, OTO)l{}l;eCTBIITh o6naCTh,
B KOTopoiî npoTeKaJI rrpoQecc llX o6pa30BaHIIH . Jl.oCTOBepHO , qTo B saKaprraTCKlIX
o6naCTHX , B qacTHOCTll K KOHQY I<YJihTYPhI fyMeJihHIIQa , rrpoll30IIIeJI PHA llCTOpll­
qecKllX co6hITIIH II BOJIHemu'1:, o6ycJIOBlIBIIIllX C}l;I3HrII B o6pase )f{II3HII II rroqTll
rronHyIO saMeHy MaTepIIanhnoiî KYJihTYPhI o6nacTll Apyroiî 1<ynhTypoiî, cyw1 no
o6nllKY TecHo CBH3aHHoiî c I<YJihTypoiî cTenHhIX rn1eMeH CeBepHoro TipHqepHOMOphH
3Toro nepHo}l;a . AHanon1qHhie HBnemrn npollCXO}l;IIJill li Ha cesepo-BocToKe HP
EonrapIIll .
.UnH rnro , qrn6hI 11erqe noHHTh xpoH0110nr10 H 3BOJIIOQHIO Kam}l;oiî KYJihTYPhI ,
npe}l;CTaBJieHHOH B }l;aHHOll pa6oTe, Mhl crpynnIIpOBaJill (B npnnaraeMOH Ta6JillQe)
pa3JiliqHhie KYJihTYPhI c COOTBeTCTBYIOIQV.:MII cpasaMll no o6nacTHM .
XoTH sa nocne}l;Hv.e ro}l;bI }l;OCTIIrHYThI sHaqHTeJihHhie ycnexII B 1rnyqeHIIll
HeonIITIIqecKHX KYJihTYP o6nacTII, pacnonomeHHoiî Mem}l;y KapnarnMH II Po}l;onaMII ,
114 HecKOJlbKO qepenKoe, eocnpottJBeAeHHblx B B « Dacia », I I , 1 925, crp . 297, Ta6JI . XXXVI I I/ I ,
pa6oTe Vladimir Du mitrescu, Fouilles de Qumelniţa, 2 , 3 , 6 ; Ta6JI. XXXIX/ 1-5 , 7-1 2, 14, 1 5 .
B « Dacia », I I , 1 925, crp. 7 1 , pttc. 43/3,4; pttc. 116 D . Berciu, Contri buţii , crp . 1 3 5 .
. . .

44/3, 9. 1 1 7 MHeHlle, Bbipa>HeHHoe .U . Eepqy B coo6weHtttt,


115 Les stations prehistoriq u es du lac de Boian, CAeJiaHHOM B H3'laJie 1 962 ro.na.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
72 EY,1l)!(EH KOMIIIA 20

1
PyMhIHCI<aa Hapop;HaH Pecny6Jim<a HP BoJiraptta

I I
0JITemrn B a JI a x H a ceBep BaJI- mr BaJII<aH-
BOCTOI<
JOrO-BOCTOI< 3anap; I<aHCI<HX rop CI<HX rop

ryMeJihHHQa
D

· - - ---·------- -------------------------------- · ------


KyJihTypa
<t>a3a
LJ:epHaBop;a ?
KYI<yTeHtt B

?
<l>a3a ryMeJihHHQa B
KyJihTypa Pyce
(KapaHoBo IV)

06JIHI< AJIJJ;eHh II
---- -
- - - - - - - - - - - -- - - - -- ----- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - -- - - - - -- - - - - - - - -- -- - - - - - - - - -- - - - - - - - -- -

<l>a3a Ilepexop;HaH Qia3a Ilepexop;HaH Ilepexop;Haa Qia3a


B3p;acTpa II ? Qia3a ?

Ll[
KyJihTypa BapHa
<l>a3a Bttp;pa ?
----- ------ --- --------- 1----
- -.- -----J B
<l>a3a YJihTypa
<l>a3a .U)j{yJieIIITh KyJlhTypa Bttp;pa Mapttqa B
XaMaH)J;)l{HH �----
paHoso I I I)
KyJlhTypa
A
------------------- - - - -- - ------- -- - - -
<l>a3a BoJIHHTHHHHY
- - ---- -------- .
XaMaHJJ;ll<HH ? -
Maptt1.1a

· ----------------------

KyJihTypa
JIHHeillio- KyJihTypa
XoTHttQa I
JieHTO'fHOH KapaHOBO I I
I<epaMHI<H
------'-----�--" ----------------------
II
-- - -
- - - -- - - -- - - - -- -- - - -
B
KyJibTypa
KyJihTypa KpHIII
KapaHoBo I
a
:

BCe w:e OCT3JICH pHp; e�e He pasperneHHbIX B3lliHbIX BOIIpOCOB M , B rrepByIO oqepep;h ,
orrpep;enemre Ha OCHOE3HMM CTporMX CTpaTMrpa mqecKMX Ha6JIIO)l;eHMH OTHOCMTeJihHOH q
xpOHOJIOrMM HeKOTOpblX yrroMHHYTbIX B TeKCTe KYJihTYP H , oco6eHHO , rrop;po6Hoe
orrpep;eJieHMe crren:mlmqecKoro cop;epw:aHMH Kamp;o:H: KYJihTYPhI , cpasbI M 3Tarra
(Ha OCHOBe MaTepMaJia , co6paHHOro IIOCKOJihKY B03MOlliHO B orpaHMqeHHbIX KOM ­
IIJieKcax) B 3TOH qacTM EBpOIIhI . ToJihKO rrocne 3Toro cTaHeT B03MOlliHhIM TOl-JHO
orrpep;eJIMTh COOTHOilleHMe Mew:p;y HeOJIMTMqecKMMH KYJibTypaMM , o6oCHOBaHHbIMM
Ha TeppHTOpMM Mew:p;y KaprraTaMH M Pop;orraMM , M I<YJibTypaMn: fpen;n:M M Mano:H:
As1m .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
C. C . C . P.

".
co
-- . ,
· --- · -

KapTa I : KoMnlleI<C Kpww-CTaptJeao-KpeMHI<OBl.\hI-Ka paHOBO I .


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
c. c . c . P.

o 50 100 K M

A. I
e rr
• III

• so

3 f E C\ C K O E M O ? E.

Kaprn II: I. K0Mnne1<c .Uy;:iell!Tb-B3;:iacrpa I-Typ;:iall!-Pacr-Xorn11L(a I; I I . KynhTypa nm1elfHoii HepaMHHH ; I I I . KynhTypa Kapattoao I I ,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
c . C . c . P.

o 50 100 KM

ffi I
� Ia
� lb
� Ic
• IT
• TII
• w

KapTa I I I : I . KynhTypa Eomr : I a - cjJa3a EomrHTHH1111y, I b - cpa3a .U>r<ynewT&, I c - cpa3a BrrJXpa ;


I I . KynbTypa XaMaHA>l<Hi1 ; I I I . KynhTypa l33):(aCTpa, cfJa3a B3):(aCTpa I I ; I V . J{yJibTypa Mapr�a.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
c. c . C . P.

\ 4
. .... .... c::;,
. ·-·- ·
o

o 50 100 KM

e I
• IT

KapTa IV : I . I1epexoAHal1 cpa3a OT KYJJbTYPhI EOJu-r 1< HYJJbType I'yMeJlbHHL\a ; I I . KyJJhTypa Bap1rn .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
I

c. c . c . P.

\

�-
J \•
...... . _ _
/3{
132

e!1i
...... · -- .

o 50 100 K M

• I

o rr

. m

KapTa V : I . KynhTypa ryMCJlbHHI�a-Pyce ; I I . KynbTypa C:umy11a ; I I I . KynLTypa Kyr<yTCHl l .


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
21 OTHOCHTEJibHMI XPOHOJIOrH� H PA3BHTHE HEOJIHTHY:ECKHX KYJibTYP 73

KAPTA I

KYJibTYPA KPHill - 26. rypa B3ii:tt, p-H TypHy-CeBe­ 46 . Ilpn6oH, CBeTH Eoropo.r:1ttua48
CTAPqEBO - KPEMHKOB­ PHH 27 4 7. JiarHTeHlOBO 49
�bl - KAPAHOBO I 48. Kapa Eym1< 5o
PHP 49 . MypcaJieBo 51
ct>CP IOrOCJIABHH
I . ToqJJIH, p-H Te1<y'I 1 50. BeTpeH 52
2. C:m'leHb, p-H Te1<y'I 2 50a. KanttTaH .UnMnTpneBo (AJin-
27. KocTOJI (06aJia), p-H Kmo'I 2 8
3 . Herpm1ernTb, p-H TeHy'I 3 28 . Kop6oBo (06aJia I), p-H Kmo'!29
HO'leeo) 53
4. EoHuernTb I, p-H <l>o1<rnaHb • 29 . Kop6oso (06aJTa I I) , p-H
51. EaJTa6aH (HMaMoBa ,Uyn1<a) 54
5 . EoHueIIITb I I , p-H <l>o1<rnaHb 5 Kmo'! 3°
5 2. Ilepyrnrn:ua 65
6. KhIH,lleIIITb, p-H <l>o1<rnaHb 6 30. Jim6n'leBau (rJiaMnH 06aJia),
53. UepTeJieBo (,UyMaHJIH) 56
7. o3eIIITb, p-H Ey33y 7 54. JleBCHHrpa.1:1 (EaHHTa) 67
p-H KJilO'I 31
7a. Kb1pJTOM3HeIUTb, p-H Ey33y 6 55. KaJIOHHOBo I 58
31. Jl106tt'lesau (EnJIHeBnHa), p-H
8. rep3ceHb, p-H oy33y 9 KJim'I a2 56. Epe3oBo 59
9. <l>hIHTb!HeJTe, p-H MH3HJT 10 5 7. EeJio3eM • 0
11
32. ,UyrnaHoBau KycHH, p-H KpaH­
I O . Ba.r:1y C3naT, p-H MH3HJT 5 8. ,ll3JI60H I13BOp 6l
Ha 33
11. LJ:enTypa, p-H Mtt3HJT 1 2 59. CB060.r:1a 62

12. Tb1prrnopy Be1<b, p-H IlJTo- 60. KHpHJIMeTOAHeBo (CBeTH Ktt-


eIIITll 13 HP 60JirAPHH 34 p1m0Bo) 83
13. EyxapecT, r. EyxapecT 11 61. CTapa 3aropa (EepeI<eTCHa) 64

14. ,Uy.r:1eIIITb ? , r. EyxapecT 1 5 3 3 . JlceH, YHHO AJI6a 35 62. CTapa 3aropa (EoJIHH Qa) 6 6
15. 03HeIIITb, p-H ,Up3r3HeIIITb - 34. Bn,1:160JI, HaHJiara36 63. Xpm1.1eHHH (A3MaIIIHa) 66

BJTarn1<a 16 3 5 . UH6Hp Baporn 37 64. LJ:epl<OBO 67

16. L!ttpHIIIOBy, p-H CJTaTnHa 17 36. Ko3Jiy.a;yii: 38 65. KapaHoBo 68


18
17. Il popo'IH , p-H CJTanma 3 7. Pe6poso 39 66. ,Uea,[IOBO 6 9
18. HnoTeIIITb, p-H CJTaTHHa 19 38. KypttJIOBO •0 67. IlpecJTaB 70
19. B3.r:1acTpa, p-H Kopa6nH 20 39. CJiaTHHa 4 1 68. EeJIHHOBeQ cromIMaTa nern­
20. AJTMamy, p-H Kpaii:oBa 21 40. KpeMttHOBl\bI a Tapa) 71
21 . C3JTHyua, p-H Kpaii:oBa 22 4 1 . LJ:eJione'IH 43 69 . EeJIHHOBel.I (MaJIHaTa nern­
22. ry6ay'!a, p-H Kpaii:oBa 23 42. Eyxoso 44 Tepa) 7 2
23. Bep6H'l1mapa, p-H KaJTa<Pu u 43 . LJ:onHa 45 70. EeJIHHOBel.I (Pa3'1enaHaTa nern­
24. Bep6ttua, p-H KaJTa<PaT 25 44. MHJTHOBHUa 46 Tepa) 73
25 . EopornTeHb, p-H Tb1pry- )Kny26 45 . Jlo3eH 47 71 . .UeBeTaHH 74

KAPTA II

KYJlbTYPA JIHHEiÎHOiÎ 3. <l>yH,lleHb, r . Eyxapecr 81 19. Bep6H'IHOapa I I I , p-H Kana­


KEPAMHKH 4. ,Uy.r:1elllTb, r. Eyxapecr 82 <PaT 97
5. Porny, r. Eyxapecr 83 20. Ocrposy llIHMHa H, p-H Typ­
I . C3JT'leHb, p-H TeHY'I 75 6. CJiaTHHa, p-H CJiaTHHa 84 Hy-CeBepHH 98
2. Cy,lltt l{H, p-H Ey33y 76 7. HnoTeIIITh, p-H CJiaTHHa 85 21. XHHOBa , p-H TypHy-Cene ­
3. 86
BaJTH lllH eii:n, p-H Mtt3HJT 77 8. HnoTeIIITb I I , p-H CJiaTHHa pHH 99
4. PynH, p-H PynH 78 9. <l>3pHallleJie, p-H KapaI<aJI 87 22. OcTpoBy Kop6yJiyii: , p-H Typ­
10. KpyrnoBy, p-H Kopa6m1 88 Hy-CeBepHH 100
11. B3.r:1acTpa, p-H Kopa6mr 89 23. OcrpoBy Mape, p-H Bhrnmy
KOMilJIEKC AYAEWTb -
12. LJ:eJieii:, p-H Kopa6HH 90 Mape 101
B3AACTPA I - TYPAAW -
13. Pacry, p-H o3ii:JieIIITb 9 1 24. rb1pJia Mape, p-H KaJiactiaT102
PACT - XOTHH�A I
14. IIJionrnop, p-H Kpaii:oBa 92 25 . CaJI'la, p-H KaJia<PaT 103
PHP 15. Cypa, p-H CTpexaii:H 93
16. KJieaHon, p-H Bhrnmy Mape 9'1
HP 60JirAPHH 101
I . OOHH-B3p3IIITb, p-H K3JT3 - 17. Bep6H'!noapa I , p-H KaJia<PaT95
parn 79 18. Bep6H'!Hoapa I I , p-H KaJia­ 26. BH.r:160JI 106
2. Pa.a;oBaHy, p-H 0JTTeHHUa •0 <PaT 96 27. OcTpoB 106

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
74 EY.U)l(EH KOMIIIA 22

28. .UeeeTaKH 107 18. CTapa 3aropa (EepeKeTcKa) 1 28 41. AceHoerpaA 161
29. XoTHHL\3 !1°8 19. CTapa 3aropa (lllonoea) l29 42. MaHoJie I I 152
30. KaAHKnon 109 20. CyJIHua 130 43 . KpHCJJOBO 153
21. KnpnnMeTOAHeeo (CeeTH Kn- 44. re11epa.n HHKOJJaeeo lM
pnnoeo) 1 3 1 45. CTpRMa m
KYJlbTYPA KAPAHOBO n uo
22. Mnxa11noeo ia2 46. Y:epnnqeeo 156
I. Acnapyxoeo 1 1 1 23 . Mepn,11rnepH l33 4 7. ,UyeaHJIH 167
2. AHTOC 11 2 24 . .Heopoeo 134 48 . KaJionanoeo I I 168
3. IloJJRHOBrpaA (Kap6oHaT) na 25. Ceo6oAa 135 49. rpaq, HrHaTneeo 1 59
4. BecennHoeo (A3anKnon) l U 26 . E3epoeo 136 50. IlJIOBAHB (.HcaTene I I ) 160
5. Knpnnoeo 1 1 5 27. JleHOBO 1 37 51 . IlJIOBAHB (.HcaTene I ) 161
6. KoH11eeo I 1 1 6 28. ,U3JJ6oK Ifaeop 130 52. 3.naTH Tpan (TeJIJib Meq­
7. KoH11eeo I I 11 7 29. IloponHa I 13 9 Kyp ) 162
8. Il3Aapeeo 11 8 30. nopOHHa I I uo 53. KanHTan .U11M11Tpneeo (An11-
9. JlRAOBO 1 1 9 31. IloponHa I I I w KO'leeo) 1 63
1 O. TbipHoeo-CenMeHb (.Ueee Eap- 32. TaTapeeo I u2 54. Kocrneeo I m
raH) 120 33. TaTapeeo II 1 43 55. Kocrneeo I I 1 65
11. KapaHoeo 121 34. Y:epHaropa 144 56. Xncap 166
J 2. l.J:epKOBO 122 35. 0pH30BO U5 57. UepTeJieeo (.UyMannn) 167
J3. ,U3JJ60Kll 1 23 36. rpaHHT US 5 8. Y:enoneq 1 68
14. CTaMOBO 121 37. 4no6a 147
rPEqH.R
15. XpHllITem1e II m 38. 3eJJeHHKOBO U8
16. Xp11ll1TeH11e (A3Mall1Ka) 1 26 39. Epe3oeo 198 59. )KnyMyp'IHHa 16 9
17. CTapa 3aropa (EoJIH11ua) 1 2 7 40. Eeno3eM 150 60. MaKpH 170

KAPTA III

KYJlbTYPA 60.RH 24. AnAeHb, p-H Ey33y 191 50. EoraTa, p-11 K3n3palll 220
25. KhIHAellITh, p-H Ey33y 1 95 51. AHAOJIHHa, p-H K3JI3palll 221
PHP 26. C3ceH11n BeKh, r. Ey33y 1 " 52. 4noK3HeI11Th I , p-11 }{JJJ3-
27. BaJJR Ilyuy11yn, r. EY33Y 1 97 palll 222
I . Ep:mJmua I I , p-H Ep3HJJa 1 7 1 28. Hen,mynellITh, p-H Ey33y 108 53. 4noK3HellITh I I , p-H K3JJ3-
2. Ep:mn11ua, p-H Ep311 J1a 172 29 . rypa C:oip3u11n, p-H Ey33y 1 99 pam 22s
3. EaJJAOBHHellITb, p-H Ep:m.lla 173 30. ,Uo6p11J1ell1Th, p-H EY33Y 200 54. B3p3ll1Tb (IlecK3pHe), r. K3-
4. Ha3blpy, p-H Ep3HJJa 1 7' 31. Tbiprlllopy BeKb, p-H nno- JI3palll 221
5. Ep3HJia (Il11cK), p-H Ep311J1a1 1 5 ellITH 201 55. EoRH A-B3p3ll1Tb, p-H K3-
6. PblMHH'leJJy, p-H Ep311J1a 1 76 32. Kp3cam, p-H Jlexnny 202 JJ3palll 22 5
7. J111ll1KOT.RHKa, p-H '1l3ypen 177 33. Kony3y, p-H Jlexnny 203 56. B3p3ll1Tb I I , p-H K3mpam 226
8. Jlapry, p-H '1l 3ypen J 7 8 34. K333Hell1Tb, p-H Cno6o3H .R 201 57. JlynT3TOpb, p-H Jlexn11y 22 7
9. Jlyqny, p-H Ey33y 1 79 35. AMapa, p-H Cno603 1rn 206 58. CyJITaHa I I , p-11 0JITen11ua 228
10. KapaA>KeJJe, p-H Ey33y 18" 36. l.J:yJIHHua I I , p-H Cno5o3H .R 208 59. CyJITana I , p-H 0JITeHHua 229
11. YAauh, p-H Ey33y 18 1 37. l.J:yJIH11ua I, p-H Cno6o3H .R 207 60. CTaH'la, p-11 OnTeHHua 23°
12. Mo11c11Ka, p-H Ey33y 182 38. Eopa I, p-H Cno6o3H .R 208 61 . CnaHuoe, p-11 0JITeHHua 231
13. C3JJ'IHOapa, p-H Ey33y 1 83 39. Eopa I I , p-H Cno6o3H .R 209 62. BacnJiauh, p-11 0JITennua 232
14. CMeeHh, p-11 Ey33y l8t 40. K11oapa, p-H ctleTellITb 2 10 63 . Tb1nraHY, r . Eyxapecr 233
15. r3JJ6HHalll, p-H EY33Y l 85 41. Xblpllloea, p-H Xblpllloea 2n 64. Y:epHHKa, r . Eyxapecr 231
16. CyAHL\H, p-H !)y33y l 86 42. KannAana, p-H XbtpllloBa 21 2 65 . Ten, r. Eyxapecr 2s5
1 7. rep3ceHh, p-H Ey33y 18 7 43. Y:epHaBoAa, p-H MeA>KHAHR 218 66. <l>JiopRcKa, r. Eyxapecr 236
18. E3JJanR, p-H EY33Y IB8 44. Xmmr, p-H MeA>KHAHR 2u 67. Eyi<ypellITHn Hon, r . Eyxa-
19. KpeMeH.R , p-11 Ey33y 1 89 45. K3JI3pam I I , p-H K3JJ3pam 216 pecr 231
20. BepHellITh, r. Ey33} l 9o 46. K3JI3pam I, p-11 K3JI3pam 2 1 6 68. PyAeHh, r. Eyxapecr �38
21. KblpJJOM3HCllITb, p-H Ey33y 191 47. KaKOMRHKa, p-H K3n3palll 21 7 69. ,U>1<yJiellITb I I , r. EyxapecT 230
22. C3noKa, p-n Ey33y 1 92 48. KYHemTh, p-n K3JI3palll 218 70. ,U>1<yJiellITb I, r. Eyxapecr 210
23. E3ell1Th, p-11 Ey33y 1 93 49. Paca, p-n K3JI3palll 21 9 71. K3UCJIY, r. Eyxapecr 211

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
23 OTHOCHTEJibHAR XPOHOJIOrHjj H PA3BHTHE HEOJIHTHYECKl1X KYJibTYP 75

72. K:n1eJTII, r. Byxapecr 2u 1 1 5. 33JJaH, p-H CcfJ. reopre 285 16. tiepHaBOAa (KorryM6Hll C) '
73. rrrHH3 r. ByxapeCT 2U 1 1 6. CcfJ .
reopre II, p-H CcfJ . p-H MeA}f(HAHll 31 8
2H
74 . BHAPB p-H .U}f(YPA>l<H Y reopre 286 17. tiepttaao.r:1a (KonyM6H11 A),
7 5 . Bam1 normu, p-H OrrTeHH­ 1 1 7. CcfJ.reopre I, p-H CcfJ . p-H MeA)f(HJ:IHll 319
Qa 246 reopre 287 18. tiepHaao.r:1a (.U11rryrr Cocflu11),
76. KHpHQ}f(H I, p-H OrrTeHttUau6 1 18. CcfJ . reopre (3npecrero) , p-H p-H MeA)f(HJ:IHll a2o
77. KttpHQ}f(H I I , p-H Ome­ CcfJ . reopre 288 1 9. MeAH<HAHll, p-H Me.r:1>1<u.r:1u11 a2 1
HHQa �7 1 1 9. CcfJ. reopre (BeAexaaa), p-H 20. AA}f(HH<a, r. KoHCTaHua a22
78. XoTaprre, p-H OrrTeHttUa 248 CcfJ. reopre 289 21. TeKnpruo;1, r. KoHCTaKUa a23
79. rp11Ka (rra CrroM), p-H Ome­ 1 20 . KoM:may, p-H CcfJ . reopre 280 22. MaHrarru11, r. KoHCTaHua aa4
HHUa ::. 1 2 1 . Jieu, p-H T&1pry CeKyecK 29 1 23. JlnMaHy, p-H Herpy Bo;:p a25
80. KoMaH I, p-H .U}f(YPA}f(tty 260 1 22 . KoaaCHa, p-H T&1pry Ce-
81. rp11Ka Kpy11eCJ<y), p-H Ome­ KyecK 292
HP 60JirAPH.R
HHUa u 1 23 . 0HeWTb, p-H 0HellITb 29a
82. rp11Ka(Unr:mtte), p-H Ome­ 1 24 . PyA}f(HHeWTb, p-H AA}f(YA 294
24. Ka6rrew1<0B o a26
HHQa :2 1 25 . M&!HAP HWKa, p-H AAH<YA 296
83. BrraA Uenew, p-11 .U>1<yp-
A>1<Hy 5a KYJlbTYPA B3,IJ;ACTPA
84. y3}'H) p-H .U}f(YPA}f( HY 254 HP 60JlrAPH.R ( cl>A3A B3,IJ;ACTPA II)
8 5 . TI PYH.Y I , p-H 0.'ITeHttUa 265
PHP
86. Tip YJI,Y II, p-H OrrTeHttQa 2 58 1 26 . Co1<0JJ (ATM3.ll}f(aya TaT3-
87. TiyeHl p-H .U}f(YP A}f(HY 257 paCK3) 296
I . CuMHHK, r. Kpauoaa a2'
88 . TaHripy, p-H .UH< YPA}f(Hy 258 1 27 . Ky6paT (Ban6yHap) 297
26 2. BparoaoewTb, p-H Kpauoaa a2B
89. TineTprre, p-H A>l<YPA}f(HY 9 1 28 . CBHllITOB 298
9
3 . ct>pacHHeTY , p-H KapaKa JI a2
90 . .U>1<yµ>1<tty (Marry Powy) , 1 29 . OceHeu 298
4. PcmKa, p-H KapaKaJI aao
p-H .1H<YPA}f(HY 260 1 30 . PaarpaA aoo
5. XoTapaHb, p-H KapaKaJI a31
91. Crro6ou11 I, p-H .U>t<yp­ 131. MaAapa aol
6. rp3AHHHJie, p-H KapaKaJI aa2
A}f(HY 81 1 32. CanMaHoBo :io2
7. KpYlllo ey, p-H Kopa6u11 a33
92. Crro6ou11 II, p-H .U}f(yp­
8. Ba.r:1acrpa, p-H Kopa6u11 334
A}f(HY 82
9. Opn11, p-H Kopa6u11 336
93 . Brre>1<wT&, p-H BttAerre 26a KYJlhTYPA XAMAH,IJ;)l(H.R
IO. l.leneii, p-H Kopa6u11 336
94. Arre1<cHApH11, p-H ArreKcaH­
PHP 11. Kopa6u11, p-H Kopa6tt11 aa7
.llP Hll 14
1 2. CrraTHHa, p-H C;1aTHHa 33 8
95. l.leTaT, p-H Powuop& Ae I . Kayra.r:1>1<tt11, p-H J1crpu11 a03 1 3 . HnoTeWT& I, p-H CnaTttHa 339
BeAe 15
2. l.laMyprrttH Ae :IKoc, p-H 14. HnoTewT& (na KoHaK), p-H
96. Bmma, p-H raeWTb 268 J1CTpH11 aot aio
CrraTttHa
97. HnoTam, (Jla KoHaK), p-11 3. Ba11-XaMaH}f(Hll, p-H I1crptt11ao5 15. HnoTeWTb (a cenc), p-H Cna­
Crrani:a 267 4. J1CTpHll, p-H J1CTpHll a06 an
THHa
98. CmTH'.a I , p-H CrraTnHa 268 5. TapttaepAe, p-H J1crpu11 ao7
99 . CmTH1a II, p-H CrraTHHa 269 6. H YHT3Wb, p-H J1CTpH ll 308
1 00. HopA 1e CrraTHHa 270 7. rypa ,Uo6pOA}f(eH (newTepa HP 60.JirAP H.R
1 0I . PellIK:. p-H Kapa1<aJ1 27 1 A.r:1aM), p-H Me.r:1>1<u.r:1u11 ao9
1 02 . Maryp, p-H OpawTne 212 8. rypa ,Uo6pOJ:l)f(eH (newTepa 16. ,ll&!OOBaH at2
I03. TypAW, OpawTne 27•
p-H rypa .Uo6pOJ:l)f(eH), p-H Me.r:1- 17. ropHa MoHaCTnpuua asa
I04. T3p1°3'Hll, p-H Op3WTHC 2 74 )f(HJ:IHli alo
1 0 5 . IlnaH�Ae )l(oc, p-H Ce6ew2 75 9. T&1prywop (na Ypc), p-H
1 06. JiyM11 Hop, p-H Arr6a 276 MeA}f(HJ:IHll au KYJlhTYPA MAPH�A au

I 07. C&1HTM6py, p-H Arr6a 217 I O. Keu11 (nellITepa na Haaop),


108 . TieTpWT&, p-H Ce6ew 278 p-H MeJ:l}f(HJ:IHll 3 1 2 I. .UeaeTaKH a4s
I 09 . Paxay , p-H Ce6ew 279 11. rp3AHHa, p-H MeAH<HJ:IHll a13 2. rp3J:1HWTC ai6
1 10. K&mKK, p-H Ce6em 280 1 2. X&1pwoaa, p-H X&1pwoaa au 3. Caea a41
111. EoraT� PoM&IH, p-H Cn6tty 18 1 13. Kanu.r:1aaa, p-H X&1pwoaa 31 6 4. CTpawnMnpoeo a4•
1 1 2. 0KHa Ctt6uyrryu, p-H Cu- 14. tiepHaBOAa (Koa.r:1a 3aBOHIO­ 5. Ka6rrellIKoeo an
6uy 28: JiyH), p-H MeJ:l)l(HJ:IHll 316 6. KupHJ10Bo 360
1 13. Kalllo.Q, p-H Cu6uy 283 1 5 . tiepttaao.r:1a (KorryM6n11 D ), 7. EJIXoao (tIHTaJIKa) 361
1 14. Bp3ţzyt, p-H op. reopre 284 p-H MeA)f(HJ:IHll a17 8. MHXaJJH'I 362

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
76 EY)l)KEH KOMmA 24

9. XapMaHJIHH 3 63 27. Ceo6oAa 371 4 7. flJIOBAHB (.HcaTene I ) 391


1 0. T&IpHoeo CeiiMeHb (.Ueee 28. 3ereoeo 372 48. IlJIOBAHB (.HcaTene I I ) 392
EapraH) 3" 29. E3epoeo 373 49 . Kocrtteeo I 393
11. Co1<0JI 365 30. Jle6ep 374 50. Kocrtteeo I I 394
12. JlHAOBO 366 31. IIopoHH3 I II 375 51. KanttTaH JlHMHTptteeo (Anu-
13. 0Mapti:eBO 36 7 3 2. Jl&m6oK H3Bop 376
KO'leBo) 396
14. IlaAapeeo 358 33. TaTapeeo II 377
52. BeTpeH 396
15. K0Httee0 I 369 34. OpHJOBO 376
53 . l!eJione'I 397
1 6. KoHHeeo I I 360 35. rpaHHT 379
54. l!eJ<3H'ICBO 398
I 7. KopTeH 36 1 36. l!tto63 3 80
55. ropHH EorpoB 399
18. KapaHoeo 362 37. 3eJieHHKOBO 3 81
56. RHa 400
19. Jl&IJI60KH 383 38. Epe3oeo 382
57. KpeMH1<001.1&1 401
20. KoJieHa 3 64 39. I'eHepaJI HuKoJiaeeo 383
58. KbITHH3 4 02
21 . XpttwTeHHe (A3Maw1<a) 366 40. EeJio3eM 384
22. CTapa 3aropa (Eepe1<eTc1<a) 3 66 41 . AceHoerpaA 385 59. CoqrnH 403

23 . CTapa 3aropa (EoJIHHI.13) 36 7 42. M3HOJie I I 386 60. HJIHCHUb 404

24. KttpHJIMeTOAHeeo (CeeTH Ktt­ 43 . KaJieKoee1.1 387 61 . BoJiye1< 4o5

P HJIOBO) 3
68 44. KpHCJIOBO 388 62 . EeJIH ua 408
25 . MHX3HJIOBO 36 9 45 . K3JIOllHOBo 389 63 . rocbI 4o7
26 . .Heopoeo 370 46. JlyeaHJIH (Ky1<oea Mornn3) a90 64. IlJieBeH 4 08

KAPTA IV

IlEPEXOJJ:HA.R CZ>A3A 24 . P3AOB3Hy I , p-H OnTeHHUa 432 5 2. JleeeTa1<H 46 1


OT KYJILTYPLI 60.RH K 25. KJc'rnoapeJie I, p-H 0JITe­ 53. MHX3.'ll.IH 462
KYJILTYPE rYMEJILHHQA HHl.la 433 54. ropHa Opl!XOBlll.13 463
26. KttpHo,[l>KH, p-H OJ1TeHHUa 4a4 5 5. XoTHHI.13 I I 484
27. ryMeJibHHI.13-0JITeHHU3, p-H 56. ropHO Hono Ceno 465
PHP
OJITCHHI.13 13 6 57. EMeH 466
I . CJJ3THH3, p-H CJI3THH3 4 09 28 . Cn3HUO B , p-H 0nTeHHU3 4 38 58. JlpllHOBO 487
Ho 29 . EoHH-B3p3WTb, p-H KJJJJ - 59. JlyB3HJlll ? 4 68
2. flpopoti:&, p-H CJiaTHHa
3. CTe>Kapy, CJiaTHHa HI
p-H p3Wb 437 60. 3JiaTHTpan (Temth Me,11<yp) 1••
4. HnoTeWTb, C.JJaTHHa 4 1 2
p-H 30. CMbIPA3Hy, p-H K3JI3paw 438 61 . ra6apeeo 470
5. 11noTeWTb I I , p-H CJiaTHHa 11 3 31. BanJI lli1<ettii, p-H MHJHJI 430 62. Ko,-1e11a 47 1
6. K:muHewTb, p-H Ane1<caH- 32. Cy,[{Hl.I, p-H Ey33y HO 63 . CTap3 3aropa (Eo.rurnua) 4 '2

AP HH 4U 33. CMeeHh (MoBHJia Mape), p-H 64. KttpHJIMeTOAHeeo (CaeTH Ku­


7. KOHilCWTb, p-H 3HMHH'l3 4 15 EyJ:iy Hl PHJIOBO) 4 73
8. EJie>KewTb, p-H BttAeJie 41• 34 . X&1pwoea, p-H X&1pwoe a u 2 65. XpttwTeHHe (A3Maw1<a) 4 7 1
9. fleTpy Papew, p-H Jlp3r3- 35. KeiiH, p-H Mc.rt>KHAHH 443 66. T&1p11oeo CeiiMeHb (J(eee
HeWTb-BJiaw1<a 4 17 36. KeH:H, p-H MeA>KHAHH 44 4 EapraH) 475
1 37. rypa Jlo6pon>HeH p-H MeA­ 67. KapaHoeo 4 76
I O. Ta11r&1py, p-H Jl>KYPA>KHY 4 8
1 1 . Y3yHy, p-H Jl>KYPA>K HY 4 1 9 ll<HAHH 445 68. RM6oJI (TeJJJJb Paqea) 477
12. floneWTb, p-H Jlp3r3HCWTb­ 38. llepH3eona, p-H MeA>KHAH1144 8 69. IloJillHOBrpaA (Kapno6aT) 470
BJI3WK3 4 20
21 HP BOJirAPH.R 4 4 7
13. IlbICJJ3pH, p-H A>KYPA>K Hy4
14. rJIHHa, p-H Ty.[lop BJI3,[lHMH- 39. CTp3WHMHpOBO 448 KYJILTYPA BAPHA
pec1<y (r. Eyxapecr) 422 40. C3ea 449
15. BttApa, p-H Jl>KYP A>KH Y 4 23
PHP
41. CaJIMaHoeo 450
16. ct>pyMywaHh, p-H OJITeHHI.13424 42. MaAap3 451 ne
I . Hcrptt11 , p-H HcTp 1rn
17. KoM3Ha, p-H Jl>KYP A>KHY 426 43 . KoJiapoerpa.u; (Kon>Ka J(ep-
2. l!epHaeor1a, p-H MeA>KHAHH4"0
18. BJiaA Uenew, p-H Jl>K yp­ MeH) 452
3. MeA>KHAHH, p-H MeAll<HAHH 48 1
A>KHV 4 26 44. XblpWOBO 453
4. KocTHnewTb, r. KoHcTaHit3 4 8 2
19. flHeTpeJie, p-H Jl>KYPA>K HY 427 4 5 . roJIHM IlopOBCl.I 4 5 4
20. I'pH1<a (Jia KpYI.1eCKy) , p -H 46. Ky6paT (EaJI6yuap) 455
0.'lTeHHl.13 428 47. Pyce 456 HP BOJirAPH.R 483
21. KJc'IH03peJie (JI3 Ocrpoa), 4 8 . J1 H!IHHK 4 6 7
p-H OJITeHHI.13 42" 49. Pa3rpaA 46 8 5 . BapHa I 484
22. H3eoapeJie, p-H OJITeHHI.13 43o 50. Heec1<H CyJITaH 459 6. BapHa I I ·IKii
23. PaAOB3Hy I I , p-H 0JITeH1.1a 43 1 5 1 . KapaHl.IH 460 7. C3Ba 486

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
25 OTHOCHTEJlbHMI XPOHOJIOrHH H PA3BMTME HEOJIHTM'-IECKMX KYJlbTYP 77

KAPTA V
PHP
KYllbTYPA rYMEllbHH�A 28 . .Ilo6p0Te111T1> I I , p-H Po111Hop1> 64. H3H:ny, p-H .[(p3r3He111T1> -

PYCE .11e Be.11e 515 8JJ3111H3 55 1


PHP 29. EeyH3 I I , p-H PowHoph .r:1e 65 . K3MHHllCK3, p-H ,Ilp3r3He111Tb-
Be.11e 516 8JJ3111 K3 662
1 . PeTesoe111Tb, r. Kypn1 .11e
30. ,Ilp3HW3HeH, p-H PowHop1> .r:1e 66. K3JJYT3peHb, p-H .Il>«yp­
Ap.11>t<e111 487
Be.11e 61 7 A>« HY 663
2. AJ1y1rnwy .11e Cyc, p-H Be.11ll 488 66
3I . KyHyel{ I, p-H PowHoph .r:1e 67. T11Jtrh1py, p-H .Il>«YPA>«Hy 4
3. CTpex3pel{, p-H CJJ3THH3 489
Be.11e 618 68 . IleTpy P3pe111 , p-H Jlp3r3-
4. Ilpopo1.1, p-H CJJ3THH3 490
32. KyKyel.l I I , p-H PowHoph .r:1e He111Tb-8J13111K3 665
5. HnoTelllTb III, p-H CJJ3 - ss8
Be.11e 619 69. y3YHY ' p-H .[(>t<yp.[1>1< Hy
THH3 491
33. Il3n3, p-H PowHoph J.1e Be.r:1e620 70. MHX3H: Ep3sy, p-H .U>«yp­
6. HnoTelllTb (JJ3 KoH3K), p-H
CJJ3THH3 4 92
34. 1.!eT3Tll , p-H PowHopb .r:1e A>«H Y 657
Be;:i;e 521 7I . Ep3HHlllT 3pb, p -H .Il>«YP.ll­
7. n3Jl3Hell1Tb I, p-H .Ilp3r3-
35. JI31.1em, p-H AJJeKc3HAPHll 622 668
Hell1Tb 0JJT 493 )f{H Y
36. JlHHypHtmy, p-H AJJeKC3H­ 72. rp3.[IHlllT H, p-H .U>t<YPA>l< H Y 559
8. E3JJ3HeillTb II, p-H .Ilp3r3-
ApHll 623 73. <l>3J13WT03K3, p-R .Il>«yp­
HeWTb 0JJT 494
37. IlJJoCH3, p-H AJJeKC3HAPHll 5u >l< H}' 580
9. KphIMnoll, p-H ,Ilp3r3HeWTb
38. AA3Me111Th (JJ3 CHJJHWTe), p-H KoM3H3, p-H .Il)f{YP.Ll)f{HY ••
1
0JJT 496 74.
IO. Cyp.11yJ1e111T b, p-H KocrewTb496 AJJeKc3HAPHll 620 75. BJiaA Uenew, p-H .Il»<yp­

II. Eyp.[leHb, p-H KocTelllTb 497 39. HeH1.1yJ1e111Tb, p-H AJJeHC3H­ A>« H Y 562
.11pmi 626 s83
I 2. Cyp.11yJ1elllTh II, p-H Ko­ 76. CJ10603H11, p-H .Il)f{YPA>«H Y
cTelllTb ·199 40. M3spo.[IHH Y ? , p-H AJJeKc3H­ 77 . .Il)f{YP.Ll>« HY
(M3JJY Powy),
l
I 3. CHJJ HllJTH ryMelllT b' p-H Po­ AP Hl 627 p-H .Il>«Y PA>«Hy 68 4
AJJeKcaHAPHll (Ilo.11y H3Hos), 685
nrnopL .11e Be.11e 499 4I. 78. 0HH3K, p-H .Il>«YP.Ll)f{ HY
I4. K3t1eJ1eWTb, p-H Po111Hopb .11e p-H AJJeKC3HApH 11 528 79. E3Hl!C3, p-H .Il>«YPA)f{HY 5
88
68
Be;:ie 600 42. A.'leKC3HAPHll I , p-H AJJeK­ 80. IlHeTpeJie, p-H .U>t<YP.Ll>l< HY 7
I5. E3J13'1, p-H Po111Hopb .11e C3H.i:\PHll 62 9 8I . IlyeHb, p-H .Il>«YPA>« Hy 688
Be.11e 601 43 . IlopoCKHll , p-H AJJeKC3H.[1pH11630 82. IlpYHAy, p-H 0JITeHHL13 68 9
I 6. 1.!oJJ3HCWTb AHH
B3JJe, p-H 44. K3J10.\\cj:mpe111Tb, p-H AJJeK- 8 J . rpl!K3, p-H 0JJTeHHI�3 670
su
PowHopb .11e Be.11e 602 caHAPHll 84. l13803peJJe, p-H 0JITCHHL13 5 7 1
I 7. 3hIM6pl!cKa, p-H PowHopb .11e 45. Cyx3ll , p-H 3HMHH'-13 632 85. K3C'IH03peJJe (JJ3 OcTposeJJ),
Be.11e 603 46. <l>hIHThIHeJJe, p-H 3HMHH'l3 633 p-H 0JJTeHHl{3 67 2
I 8. E3JJ3'1 I I , p-H Po111Hopb J_\e 47. <t>pyMo3c3, p-H 3HMHH'l3 634 86. KpH 83l{, p-H OJITCHHJ..13 673
Be.11e 504 48. Il 3J13.[le , p-H r3ell1Tb 636 87. KHpHo.[l)f{H , p-H OJITeHH'-13 674
I9. IlJJonb, p-H Po111Hopb .[le 49. MopTeHb, p-H r3e111Tb 538 88. B3JJll IlonHH:, p-H OJJTCHH­
Be.11e 606 50. TeHy, p-H KocreillTb 637 '-13 67 6

20. 1.!yp3pb, p-H Po111Hopb .11e 5 I . IlyttTll rpellb, p-H r3ell1Tb 638 89. 0JITCHH1{3, p-H 011TeHHl{3 578
aoo
Be.11e 52. Bit111i-IHa , p-H r3eu.iTb 639 90. ryl\ie.1lbHHl{3-0JJTCHHl{3, p-H
2I. EeyK3 I, p-H Pournopb .11e 5 3 . IleTpeWTb KpoHTOpb, p-H 0JJTCHH1{3 677
Be.11e 60 7 r3ell1Tb 640 9 1 . T3THH3 I, p-H OJJTeHH'-13 67 8
22 . .Ilo6p0Te111Tb III, p-H Po­ 54. IleTpe111T1> (40 Kpy1.1), p-H 92. T3THH3 I I , p-H 0JITeHHl{3 67 9
1 608
lllH opb .11e Be.1e r3eWTh 54 1 9 3 . Cyp.Jlllp h, p-H OJJTCHH'-13 680
23 . .Ilo6poTeWTh I , p-H Po111Hop1> 55. 0.1106e111Tb, p-H THTY 642 94. KHceJJeT, p-H OJJTCHH'-13 681
.[le Be.11e 609 56. MhlpW3, p-H BHAeJJe 643 9 5 . B3Jill Po111 He, p-H 011TeHH '-13 682
24 . .Ilo6poTelllTb IV, p-H Po­ 57. Kpese.11H11 Mm<3, p-H THTY 5u 96. JiyH:K3, p-H OJJTCHHJ..13 683
lllH opb .11e Be.11e no 58. EJJe>t<elllTb, p-H BHAeJJe 646 97. Ey.11ewT1>, p-H 0JITeHHl{3 68 4
24a. rHMnel{eHb, p-H ,Ilp3r3Hell1Tb- 59. <l>3JJKollHK3, p-H BHAeJJe 648 98. B3CHJl3l.l, p-H 0JJTeHHl{3 69s
0JJT 611 60. Py111H H JJyH: Ac3H, p-H .[(p3- 99. IlhlpJIHl.{3, p-H 0JJTeHHl{3 586
25 . B3JJeHI>, p-H ,Ilp3r3Hell1Tb - r3He111T1>-BJ13111K3 64 7 1 00 . I1Hl{Hr3HH, p-H 0JITCHH 1{3 68 7
0JJT 612 6 1 . EnypeWTb , p-H ,Ilp3r3He111Tb­ I O I . I10111T3-E3JI3'-laHK3, r. Eyx3-
26. l1Hcyp3l.leH, p-H Pournoph .11 e B113mK3 648 pecr 668
Be.11e 613 6 1 02 . rmrn3, r. Eyxapecr 689
62. IlhICJJ3pb, p-H .U>«YPA>«HY 49
27 . .llH .11e111T1>, p-H PowHop1> .11e 63. Cmrrypem ?, p-H .Il>t<yp­ 1 03 . Ep3He111T 1>, p-H JieXJIHY 690
Be.11e 614 A>«H Y
660 1 04 . 1.! epHHK3, r. Eyxapecr 691

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
78 EY.!{)l(EH KOMIDA 26

105. K:n.ieny, r. Eyxapecr 692 144. rypa .ffnOMHQeii:, p-H <l>e- 1 88 . Ea11, p-H l1crpM11 876
1 06. rJIHHa (Jla KoHaK), r. Eyxa- TeWTb 831 1 89. Jiym<a, p-H HcrpH11 6 78
pecr 693 145. K333HewTL, p-H Cno6oJHH 832 1 90. Elrn:caJia, p-H HcrpM11 8 77
1 07 . BH.r:tpa, .U>KYPA>KH Y 594
p-H 1 46. AKcHHTene , p-H JiexnHy 833
108. Eo6ewT1„ r. Eyxapecr 696 1 47 . .UpH.r:iy, p-H Yp3H'leHL 8 34 HP BOJirAPHJI 878
109. :>KHnaea, r. Eyxapecr 696 148. E3n3HeWTH , p-H l!Hcn3y 8 35
191 . CoKon (ATM3,[l>Kaya T3T3-
1 1 0. IIonewTL-Jieop.r:ieHL, r. Ey- 149. Ilo.r:iy Xb1p6o'!Hii:, p-H Ey-
pacKa) 8 7 9
xapecr 597 ""Y 836
1 92. Pyce 880
111. C3pynewTL, r. Eyxapecr 598 1 50. AJI.AeHL, p-H Ey33y 637
193. fopHa MoHaCTbipMQa 681
1 1 2. ,U>KynewTL, r. Eyxapecr 699 15I. E::tewTL, p-H Ey33y 838
1 94 . .UeeeTaKH 882
1 13. l!ypen, r. Eyxapecr 800 1 52. IlowTa KbIJIH3Y, p-H Ey-
1 95 . EMCH 88 3
1 14. K11>KHa, r . Eyxapecr 801 33y 839
1 96. fopHa Hoeo Ce110 804
1 15. Ko'loK, p-H P3Kapb 802 1 53 . 8 0
CJnoKa, p-H 6y33y 4
1 97. XoTHHQa I I 885
J 16. KHTHna, r. Eyxapecr 803 1 54. 8
Ba.zzy IIawHii:, p-H Ey33y 41 1 98 . fopHa Op11xoeMQa 688
1 1 7. ,UparoMHpewTL AHH Bane, 1 55 . Kb1pnoM3HeWTL, p-H Ey33y84 2
1 99. ,U>KyJIIOHHQa 687
r. Eyxapecr 804 1 56. HHWKOB, p-H Ey33y 843
200. HeBCKH CynTaH 888
1 18. l!aHroewTL, p-H Tb1pro­ 1 57. J1HnH11, p-H Ey33y 844
20 1 . ,UpblHOBO 8 89
BHWTe 805 1 58 . CJpaTa MoHTeopy, p-H Ey-
202. JlHUHHK (.U>KeHeBH3 IOr) 690
1 19. TL1prwopy BeKL, p-H IIno- 33y 845
203 . OceHeQ 8 91
ewTH 808 1 59 . 848
J13eopy .Uy11qe, p-H Ey33y 204. Pa3rpa.r:i (XHcapnm<) •• 2
1 20. KpbIHry, p-H JiexnHy 807 1 60. KpeMeH11, p-H Ey33y 84 7 205. Tac'IH 8ea
1 2I . rypfoHeWTb, p-H JiexnHy 608 161. Cy,[lHQ, p-H Ey33y 84
8
206. KHoce Ea::ib1p11H 8 94
1 22. Hn11Ha, p-H Ji eXJIHy 8oo 162. 8
EJna11, p-H Ey33y 49 207. Kapa ApH3YT (Boii:Ha) 6 95
123. <l>3ypeii:, p-H JieXJIHY 810 1 63 . UHHTeWTb, p-H Ey33y 86° 208. Ky6paT (Ean6yHap) 896
1 24 . CyJITaHa (Many Powy), p-H 1 64. 3MeeHL, p-H Ey33y 8 51 209. l..J: eKeH,[lHH 897
OnTeHHQa 811 1 65 . C3n'IHoapa, p-H Ey33y 852 210. Konapoerpa.r:i (Ko.r:i>Ka .Uep-
1 25 . B3p3WTb (rpHH.r:iyn KoKH­ 1 66. MoHcHKa, p-H Ey33y 663 MeH 898
peii:) , p-H K3n3paw 812 1 67. An6ewTL, p-H EYJ3Y 54
8
21 1 . Ma.r:iapa 899
Y.r:taQ, p-H Ey33y 65
1 26. Eo11H E-B3p3WTb, p-H K3- 8
1 68 . 2 1 2. CanMaHono (EaKa.r:t>KH) 700
JI3paw 61 3 169 . Kapa.r:i>Kene, p-H liy33y d58 213. CanMaHoeo (.UeHee ) 701
1 27. Paca (fpo3011) , p-H K3m­ 170. Jiapry (IlonHHa), p-H <l>Jy­ 2 1 4. CTpawHMHpoao 7 02
paw 6u peii: 8 57 215. Caea 703
1 28 . KyHewTL, p-H K3n::ipaw 61 5 171 . JlHWKOTllHKa (IlonHHa) , p-H 2 1 6. JlJOJillI<OBO (KepeMeTJIHK, t.Ja-

1 29 . K3JI3pam (fp3AHWTH K3n3- <1> 3ypeii: 858 H3K Tene) 704

pawHnop), p-H K3JI3paw 816 217. 3aeeT 705


1 72. JlHWKOTHHKa I [ , p-H <l>Jy-
1 30. EJeKHoii:, p-H A.r:taMKJIHCH 81 7 peii 85 9
218. Ka6newKoeo 706
219. IIonHHOBrpa.r:i (KapH06aT) 7117
131 . JlHMaHY, p-H Herpy Bo.r:t3 818 173. <l>oKWaHb, p-H <l>oKwaHb 660
220. HcKpa 7 08
1 3 2. MaHranHH, r. KoHCTaHQa 819 1 74. ,UpJnHewTL, p-H TeKY'I 86 1
22 1 . .ff M6on 709
133. Me.r:t>KHAHH, p-H Me.r:t>KH­ 175. CMyJib11, p-H Ey>Kop 682
222. KHpHnoeo 7 111
AHH 820 1 76. Ty.r:iopBJJa.r:tHMHpecKy, p-11
223 . MHXanH 'I 71 1
1 34. l..J:epHaeo.r:ia, p-H Me.r:t>KH­ Ey>Kop 883
821 224. TbipHoeo - Ceii:MeHb C.Ueee
llHIJ 1 77. YM6p3pewTL, p-H Ey>Kop 884
EapraH) 71 2
J 35 . rypa .Qo6po,[l>Keii: (IJewTepa 1 78 . <l>onTeWTb , p-H ranaQ 666
225 . Cna.r:teK Kna.r:ieHeQ 7 1 3
na A.r:taM), p-H Me.r:t>KHAHH 822 1 79 . CTOii:Kallb, p-H ranaQ 886
226. CoKon 714
1 36. fypa .Uo6po.r:i>Keii: (IIewTepa 1 80. EpJHJIHlla , p-H Ep:mna 88 7
227. 3aropQH 71 5
na rypa ,Uo6pO,[l>Keiî:), p-H 181. KHwKaHb, r. Ep3HJia 888
228 . 0Mapqeeo 716
Me.r:t>KHAHH 823 1 82. rapB3H, p-H M3'1HH 889
229. KoHHeeo II 7 1 7
1 37. Ke11 (IlewTepa na Co'IL), p-H 1 83 . B3K3pellb, p-H M3'1HH8 70
230. KoHHeeo I 71 8
Me.r:t>KHAHH 824 1 84. B::iK3peHL (Jla Heeecremrn­ 23 1 . Hoea 3aropa (fJOHAJOHCKa­
1 38 . Ke11, p-H Me11>KHAH11 626 Qa), p-H M::i'IHH 871
Ta M.) 7 1 9
1 39 . HcrpH11, p-H HcrpH11 826 1 85 . :>KH>KHna (Jla CaeacrHH) ? , 232. Hoea 3aropa (.UMncHii:cKa
140. Xblpwoea , p-H Xblpwoea 82 7 p-H M3'1HH 872 M . ) 720
141 . Eop.zzywaHL, p-H <l> eTewTL 828 1 86. JlyHKaBHQa (Jia l..J:eTaTC) , p-H 233. Ila.r:iapeeo 721
142. <l>3K3eHL, p-H <l>eTewn 829 M3'1HH 873 234 . .Un:.r:ioeo 722
143. KHoapa, p-H <l>eTeIUTb 830 1 87. Kampa, p-H Xb1pwoea 874 235. JlJ06eHOBO 723

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
27 OTHOCHTEJlbHMI XPOHOJionrn: l1 PA3BHTHE HEOJlHTHlJECKHX KYJlbTYP 79

236. KapaHoeo m 28 1 . AceHoerpa,11; 78 9 24. ct>pacHHeTy, p-H KapaMaJJ 800


237. qepKOBO 725 282. II11oe,11;He (RcaTene I I) 770 25 . PewKa, p-H KapaKaJI 8ol
238. Op11xoBHLta 728 283 . IlJJOBAHB (RcaTene I) 77 1 26. Ba,11;acrpa (Marypa l.J:eTaTe) ,
239. Acnapyxoeo 727 284. EoropoAH'IHHO 77 2 p-H Kopa6H11 862
240. II11ocKa MornJia 728 285 . Kocreeo I 773 27. Ba,11;acrpa (Marypa ct>eTeJJop) ,
241 . ,Ub1J160KH 72 9 286 . Kocreeo II 774 p-H Kopa6HH 803
242. IIweHH'leeo 730 287. 311aTHTpan (TeJIJJL Me<1Kyp)775 28. OpJJ11, p-H Kopa6HH 864
243 . Cb1pHeeo 73 1 288 . KanHTaH .UHMHTpHeeo (AJJH­ 29. l.J:eJJeif I I , p-H Kopa6H11 806
244. Cpe,11;el{ 732 Ko<1eeo) 778 30. l.J:eJJeif I , p-H Ko pa6n11 808
245 . Ea,11;ewTe 733 31. Kopa6H11, p-H Kopa6H11 807
246. Ko11eHa 734 KYJlbTYPA C3JIKYQA
247. XpHwTeHHe (K0Kap,11;>1<a M)735 HP liOJirAPHR
PHP
248. XpHWTeHHe (AaMawHa M .) 738 32. KpHBO,IJ;OJl 808
249. MorHJia 737 I . KnowaHL, p-H EaH ,11;e ApaMa777 33. ropHa KpeMeHa 809
250. CTapa 3aropa (EepeKeTcKa 2. E3HJie repHyJJaHe, p-H Opwo­ 34. Kymuw 810
M . ) 738 ea ;7s 35. r110>1<eHe (MopoBHl{a ) 8 1 l
25 1 . Cnpa 3aropa 7 39 3. IIo,11;eHL, p-H TypHy Ceee­ 36. rHHJJHHe (0KOJirJiaBa) 812
252. Ka11011Hoee11 740 pHH 779
253 . Mmcaif11oeo 70 4. l.fa pewy , p-H TypHy Ceee­ KYJlbTYPA KYKYTEHH
254. PaKHTH HLta 74 2 PHH 7 80 APHYWJ];
255 . 5. EhlJIBaHewTh, p-H TypHy Ce­ 81 3
Cnpa 3aropa (lllonoea M .)743 I. Tr. Eepewn„ p-H Eymop
256. Cnpa 3aropa (EoJIHHLta) 744 eepHH 781
2. EpaHJIHLta, p-H EpaHJia 814
257. KHpHJIMero,11;Heeo (CeeTH KH- 6. TypHy CeeepHH, p-H TypHy
3. Ca paTa MoHTeopy, p-H Ey-
pH11oeo) 745 CeeepHH 782 aay 81 5
258 . .Ua6paea 74 6 7. Ocrpoey IllHMHaH , TypHy Ce­ 3a. EaJI3HeWTL, p-H l.J:HcJiay 816
259. EypHJIOBO 747 eepHH 783 4. fumeHL, p-H Epay 817
260. ra6apeeo 748 8. Xmi:oea, p-H TypHy Ceee­ 4a. JlaKy, p-H l.J:HCJ13Y 8l 8
26 1 . CyJIHLta 749 PHH 7 84 5 . flo.r1y Xb1p60<1, p-H Eyaay Hl9
262. Reopoeo 750 9. Ocrpoey Kop6y11yif , p-H Typ ­ 6. EoHl{eWTh, p-H ct>oKwaHH 820
263 . Ceo6o,11;a 751 HY CeeepHH 786 7 . .UnoKeun, p-H IIatt•my 821
264. 3eTeOBO 752 10. Ocrpoey Mape, p-H BLlH>Ky 8 . EopoWHey MnK, p-H Tb1pry
265 . .Ue6ep 753 Mape 786 CeKyecK 822
266. E3epOBO 764 11. EaJITa Bep,11;e , p-H BhIH>t<y 9. 1IHWH3y, p-H C<t> . reopre 823
267. IIopoHHa I I I 755 Mape 7 87 10. XapMaH , p-H C<t> . reopre m
268. Tanpeeo I 756 1 2. rbtpJia Mape, p-H KaJia<t>aT 788 11. Eo,1:1, p-H C<t>. reopre 825
269. .Ub1J16oK lfaeop m 13. Ca11<1H11, p-H KaJia<t>aT 769 12. ct>e.imHoapa, p-H C<t> . reopre826
270. 0pH30BO 758 14. OnpHwopy, p-H BhIH>t<y 13. ApHyW,IJ;, p-H C<t> . reop re 827
27 1 . rpaHHT 759 Mape 790 14. Pe'IL, p-H C<t>. reopre 828
272. qo6a 780 15. Bep6H<1noapa, p-H Ka.na<PaT 791 15. EopowHey Mape, p-H Tb1pry
273 . Epeaoeo 78 1 16. Mar11aenT, p-H KaJia<t>aT 792 CeKyecK 82 9
274. 3eJieHHKOBO 762 17. KopHy , p-H Ean11ewTL 793 16. C<t> . reopre (.U>t<eMBapa ) , p-H
275 . EopeLt (CaJiaJIHif, Tonpa 18. BeJJa, p-H Kpaifoea 794 C<t> . reopre 830
Acap) 763 19. KoLto<PeHL, p-H Kpaifoea 796 17. 3oJITaH , p-H C<t> . reopre 831
276. reHepaJI HHKOJiaeBO 764 20. TepneaHl{a I, p-H Kpaifoea 7IMI 18. l.J:epHaTY ,11;e )l(oc, p-H C<P.
277. Ko11011Hoeo II 765 21. TapneaHLta I I , p-H Kpaifoea797 reopre 832
278. KaJieHOBHLt 788 22. CaJIK}'Lta (IIHCKY KopHHwo­ 19. 0JJTeHh I, p-H C<t> . reopre 833
279. KpHCJIOBO 787 py11yif), p-H Kpaifoea 1 98 20. OJITeHh I I , p-H C<t>. reopre 834
280. MaHoJie I I 788 23. CaJIMYJ..la I I , p-H Kpaifoea 799 21. MaJJHaw , p-H C<t> . reop re 835

TI PHMEqAHH.H

I, 3. MaTepHaJibI Haxo,11;11Tc11 e HcropH<1ecKoM 4, 5, 7a , 1 5 . Cee,1:1eHH11 no11y<1eHbl OT r. EHKHpa.


Myaee e TeKy<1e. 6, 1 3 . Cee,11;eHH11 noJJY'leHbl oT C. MopHHLta .
2. Cee,11;eHH11 noJI}"leHhI oT M. IleTpeCKy-,Ub1M- 7. XapaKTepHblH qepenoK' Haif,1:1eHHblH r. lllTe-
6oeHl{a. <t>aHOM.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
80 EY,ll)K E H KOMIDA 28

8, 9, 1 0, I I , I 2 . Cse.t1em111 no.JIY<ieHhI oT B. Teo­ 79-80, 82, 85. HccJie,[IOBaHHR H pa3Be,[\Kli


.t1opecKy. Ey;i;>KeHa KoMllJH •
I4. HecKoJlbKO qiparMeHroB, Haii.t1eHHbIX so speMR 8I . Cse.t1emrn norry<ieHhI oT C. ,UorrHHecKy .
HalllHX paCKOilOK. 83. Cee.t1eHHR no.JIY<ieHhI oT ,U. B. PoceTTli .
I 6, 20, 2 1 . Cse.t1eHHR norry<ieHhI oT ,U. Eep<iy. 84. Cse.t1eHHR IlO.JIY'leHhI oT ,U. Eep<iy.
I 7, I 8 . KoMnneKch1, oTKpbIThle E. KoMllla . 86. Cse.t1eHliR norry<ieHhI oT K. M3TeecKy. Iloce-
I9, 25. Cse,[leHHR norry<ieHhI o T KopHeJIHR Ma­ JICHlie HaXO,[lliTCR B ceJie .
TeecKy. 87-89. Cse,[leHliR norry'leHhl OT K. MaTeecKy.
22. Cse.t1eHHR norry<ieHhI oT K. C. HHKOJiaecKy­ 90. Cee.t1eHHR norry'leHhI oT E. Ey>1<opa.
Ilrronlllopa. 9 1 . Vladimir Dumitrescu, Raport asupra activi­
23 , 24. PacKonKH npoH3Be.t1eHHb1e KOJlJleKTHBOM tăţii şantierului arheologic Rast-Dolj, B SCIV , II, I ,
Bep6H<iHoapa. I 95 I . crp. 267-274.
26. He60JlblllOH KOMilJleKC, OTKpblTblH KOJlJleKTH­ 92, 94 . Cse.t1eHlil'I noJiy'leHhl OT K. C. HliKo­
BOM «Ilop11,Hrre .t1e <l>Hep » . rraecKy-Ilrronlllo pa.
28-33 . Draga Arandjelovic-GaraSanin, Starle­ 93, 98-103. D. Berciu, Arheologia preistori că a
valka kultura, Jl106JIRHa, I 954, crp. 35 (KapTa), Olteniei, 1 939, crp . 20 (KapT3) .
crp. 36-37 TeKCT. 95-97. KoMnJieKch1, oTKpblThle <iJieHaMli Ko„VIeK­
34. Ha Kapre oTCyTCTBYIOT IlYHKThI : I1 <ieJIHHLlhI rnsa Bep6H'!lioapa.

(ynoMRHyT3R r. reoprHeBblM B H3 :HCU60ma u Ky11my­ 104. K JTOH KYJibTYPHOH rpynne ornocRTCR

pama Ha nopeume JeMeoe11cKo-cKomonoHu n11eMeHa 6 H3XO,[\Kli Ha 3ana.t1e Eo.nrapCKOH HP B ropHli Eoropo11e,

EMzapu!i, crp. 36) H CKyTap (cBe,[leHHR OT rr . .UeTeBa). KypliJIO, l..fap,tlaKo (J. Gaul, yK . CO'! . , crp . 52 li 53
(KapTa) li, sepol'ITHO, KOMilJleKC, OTKpblTblH .u. Eepqy
35-38. A. ,U. l-IHJU!HrHpos, Ilpooucmopu<tHU
B OceHel.I (OKOJIO Pa3rpaµ;a).
Haxoouuia Kpau Jl.yHaea, om• TuMOKo oo Bumo, B
« lzvestiia-Societe », I I , I 9 I I , crp. 1 48 (34), crp. I05, 1 06. A . .u. l.!1iJ11iHriipOB, yK . CO'! . , CTp. I 55-
1 55-I 63 (35), crp . I 63-1 64 (36), crp . I 64-167 (37) . 1 63 ( 105), crp . 1 67- 1 70 ( 1 06) .
1 07. Cne.t1eHHR norry'leHhl OT B. MliKOBa.
39--40, 42--46. N. Perkov, Ceramique prehis·
I 08. MaTepliaJihl, liCCJie.t10BaHHh1e 6rraro.t1apR mo-
torique peinte de la vallee de Sofia, B « Godisnik-Plov­
6e3HOCTli H. Aurerrosa .
div », I 928-I 929, crp. I 86, KapTa.
1 09 . c. reoprlieBa, PaJKOnKtt Ha 06eK111 s 6C<I'opuo
4 1 . H. IleTKOB, Heo11u111Ho ce11uuie npu ce.io C11a­
zpaouuie » npu c . Kao•Koou . A . Mamepua11u am Heo11u111-
muHa, B «Apxeorrorrurn, I , 1 959, 1--2, crp. 100--105.
Hama enoxa, B « lzvestiia - lnstitut », XVII I , 1 952, CTp.
47, 52. TaM >Ke, cr p . 1 03 . 259-268 .
48-5 1 . Ja mes Harvey Gaul, T h e N eolithic Period
1 10. Ha KapTe He 4>1iryp1ipymT nyHKTbl : roJil'IM
in Bulgaria, B BASPR, 1 6, 1 948, crp. I 2 H 1 3 .
,UoJI, Marro ,UoJI, UapaTOBO I. nacryllla , Po30B Krra­
5 3 . IleT3p ,Ueren, Ce11uuiHama Molu.ia EaHJima npu ,[leHlil\a (cBe,[leHHl'I n. (Paul Rei­
,UeTeBa) H MowTeHb
Kan. Jl.uMumpueeo, B « Godifoik-Plovdiv », I I , I 950,
necke, Zu neueren Funden aus dem S udosten , B WPZ,
crp. I-2 1 .
XXIX, crp. 95) li Pocoso ((VI. Milojcic, C hronologie
54-56. J . Gaul, YK · co<i . , crp. I 2- 1 3 . der jungeren Steinzeit Mittel- und Sudosteuropas,
5 7 . N . Petkov, yK. co<i . , crp . 1 03 . EepJIHH,1 949, cTp . 53). CsR3b Me>KAY KYJibTypoiî:
5 8 , 60, 6 1 , 6 2 , 69. Cse,[leHHl'I norry<ieHbl OT rr . ,Ue­ KapaHoso I I li po.t1crneHHhIMli eH KYJlbT}'pa11m 11
TeBa.
MaJioH A3HH ocy- 11.1ecrBJIReTCR KOMm1eKcoM CeM­
59. J. Gaul, yK . co<i., crp. 1 2 , 1 3 (1<apT3) . yJlb-6axp , npH axo.t1e B ,Uap,[laHeJIJihI ((Paul Rei­
63-67. Cseµ;eHHR norry<ieHhI oT MHH<io ,Um.m­ necke, y1 c co'! . , crp . 95) .
Tposa. 1 1 1- 1 1 3 . VI. Miloji'ic, yK. co'! . , crp. 53.
68. Vasil Mikov, The pre h istoric mound of 1 1 4. B . MHKOB, Ce11uUţHama Mozu11a o m 6poH30-
Kara novo, B « Archaeology », I 2, 2, 1 959, crp. eama enoxa oo c. AJanKuou HM60,1cKa oKO/IU!i, B Go­
88-97. difoik-Plovdiv», 1 928-I929, crp. I 7 1 - I 8 3 . KoM­
70. CBe,[leHHR norry<ieHbl OT r . reoprHeBa. nJieKc, xapaKTepH3YIOll.IHHCR coey.t1aMH c py'IKaMH c
71-72. J. Gaul, yK. co<i . , crp. I 2- 1 3 . rOJIOBK3MH, BOCXO;J;HT K HeOJUITH'!eCKOH 3IlOXe " COOT­
73 . TaM >Ke, crp. 1 9 H 42. BeTc1·syeT KYJlbType KapaHoBo I I , KaK JTO µ;oKa33JUI

74. B . MHKoB H H . ,U>1<aM6a3os , JI.eeemamKama 601rrapcKlie apxeorroru.

neuiepa, Co<t>HR, 1 960, crp. 33--47. I I 5-I 19, I 23 , 1 25, I 32-1 56, I 58-1 62, 1 64-
75-77. Cse.t1emrn noJIY<!eHhI oT B. Teo.t1opecKy. I 67.Cse.t1eH1-111 norry'leHhI oT 11. ,UeTesa .

78. Vladimir Dumitrescu, Ceramique du type 1 20, 1 29 , I57. VI. Milojcic, yK . co'! . , crp . 53.
Criş et fragment rubane dans le Sud-Est de la Tran· I 2 1 . Yasi! Mikov, The prehistoric mound of
sylvanie, B « Dacia », II, N.S . , 1 958, cr p . 402--405 . Kara novo, B « Archaeology », I 2, 2, 1 959, crp. 88-97.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
29 OTHOCHTEJibHM! XPOHOJIOrHR H PA3BHTHE HEOJIHTH'4ECKHX KYJibTYP 81

1 22, 1 24, 1 26 - 1 28, 1 30, 1 3 1 . Cse.r1eHHJ1 nony­ 250. D. Berciu, Cercetări şi descoperiri arheo­
t.1eHbI OT MHHt.10 llHMHTpOBa. logice î n regiunea B ucureşti, B « Materiale», II, 1 956,
1 63 . B. neTeB, Ce/IUUţ Hama MOlUlla Eawima npu crp . 496.
/{an. J(uMwnpueBo, B « GodiSnik -Plovdiv », I I , 1 950, 253 . TaM >t<e, cTp . 495 .
crp . 1 -2 1 . 254. TaM >t<e, crp . 500.
1 68 . H . IleTKOB, Ce11UUJHama TuHoBa Mozu11a oo 255. CBe;:\eHHJI nonyt.1eHbl OT n . B . PoceTTH .
f.Je11one 'l , B « Godifoik-Plovdiv », I, 1 948, crp . 165, 258. D. Berciu, Contri buţii la problemele neol i -
pHC . J J . ticului î n Romînia î n lumina noilor cercetări, 1 96 1 ,
1 69 . VI. Milojcic, yK. cot.1 . , crp. 53. CTp. 363-40 1 .
1 70. Gawril I. Kazarow, Vorgeschi c htliches aus 259. D . Berciu, Cercetări . . . , crp . 505.
Bulgarien, B PZ, X, 1 9 1 8 , CTp . 1 8 1-184, CTp . 1 65 . 260-262. Cse.r1eHHJ1 nonyt.1eHbI oT A . IbyHecKy .
1 7 1- 1 76. Cae.r1eHHH nonyt.1eHbI oT H . Xap11yKH 263 . D. Berciu, Cercetări . . . , crp . 544.
H ct> . AHacTaclly. 264. Cae.r1em111 nonyt.1eHbl oT K. TipeAbI.
1 77, 1 78 . CBeAeHHH nonyt.1eHbI OT 11. T. )lparo­ 265. Vladimir Du mitrescu, Alcune scoperte
MHpa. preistoriche nel distretto di Teleorma n, B « Dacia »,
1 79-1 92, 1 95-201 . Cae.r1eHH11 nonyt.1eHbI oT IX-X, 1 94 1 - 1 944, crp . 53 1-532.

B. Teo.r1opecKy. 266. CBe;:\eHllll nonyt.1eHbl O T n. Eept.1y.


1 93, 1 94. CBe;:\eHHJI nonyt.1eHbl OT r. llITe<t>aHa . 267. Pa3BeAKll, npoll3BeAeHHbie Ey.r1meHoM K0Mwa.
202. Cse.r1em111 nonyt.1eHb1 oT 11 . Hecropa. 268 . C . S . Nicolăescu-Plopşor, Corneliu Mate·
203-206, 208-209 . Haxo.r11<H Ey.r1>t<eHa KoMwa. eseu, Şantierul arheologic Cerna-Olt, B SCIV,
207. Cae.r1eHHJ1 nonyt.1eHi.1 oT H . AHrenecKy. V I , 3-4, 1 955, crp. 401 li plic. 6.
2 1 0, 2 1 2 . Cse.r1eH1111 nonyt.1eHbI oT 11 . EapHH . 269. D. Berciu şi M. Butoiu, Cercetări arheo­
2 1 1 . CBe[\eHHH llOJIYt.lt:Hbl OT n. ran6eHy. logice î n oraşul Slatina şi î n împrejurimi, B « Ma ­
2 1 3 . naa qepenKa, HaH;:\eHHbIX B 1 95 1 r. E. KoM­ teriale », V I I , 1 96 1 , crp . 1 39 H 1 40 (plic. 1 / 1 ) .
wa . l lo3>1<e KOJIJieKTHB lJepHaBOAbI nawen .r1pyrHe 270. K ceaepy oT ropoAa CnaTHHa, 6n113 OnTa
t.1epenK11 . )l. B . PoceTTH y>t<e .r1anHo Hamen <t>parMeHTbl J<epaMHKH
2 1 4. l!epemm, ynoMHHYTbie B pa6oTe Les stations THna EonHHTHHHHy.
pn!historiques du lac de Boian, B « Dacia », II, 1 925 , 27 1 . D. V. Rosetti, Steinkupferzeitli c h e Plastik
CTp. 250. aus einem Wo hn hiigel bei B ukarest, B JPE K,
2 1 5-22 1 , 226. Cse.r1eH1111 nOJ1yt.1eHbI oT H. Anre- X I I , 1 938, crp . 46.
11ecKy.
272, 273 , 278, 28 1 , 284, 286, 287, 290, 292. Her ·
222 - 225, 229. Cae.r1eHH11 nonyt.1eHbI cT P. Bynne. mann Schroller, D i e Stein· und Kupferteit
227. CM . « Dacia », I I , 1 925, crp . 250. Siebenburgens, EepJIHH, 1 933, cTp. 76, N2 83 (272),
228. Cae.r1eHH11 nonyt.1eHbI oT E. MHTpn . N2 91 (273), N2 99 (278) ; cTp. 74, N2 20 (28 1 ) ; crp .
230. Cse.r1eHHJ1 nonyt.1eHbI OT K. TipeAbI . 75 ,N2 69 (284) ; CTp. 78, N2 1 56 (286) ; N2 1 58 (287),
23 1 . Cse.r1eHH11 nonyt.1eHh1 oT C. MopHHL\a. N2 1 39 (290), N2 140 (292) .
232. HecKOJibKO neony6JIHKOBaHHhlX <t>parMeHTOB 274. CBeAfHHJI nonyt.1eHbl OT H . Bnacca .
KepaMHKH, HaXOAHILIHXCJI B ApxeoJ10r11t.1eCI<OM HHCTH­
275, 279, 280, 282, 283 . Cae.r1eHHJ1 nonyt.1eHbl oT
TyTe B Eyxapecre .
IOJIHJI Ilayna.
233-236. CBe[\eHHll nonyt.1eHbl OT n. B . PoceTTH . 276, 278 . CBe;:\eHHJI nonyt.1eHbl OT n . Eepqy.
23 7. CBe[\eHHJI nonyt.1eHbl OT c. non11Hec1<y . 277 . Cae.r1eH1111 nonyt.1eHb1 oT H. Xap11yKH .
238. CBe;:\eHHH nonyt.1eHbl O T A-pa reprnepa . 285 . Zoltan Szekely, Cercetări arheologic e . . . ,
239, 242. Cae.r1eHHJ1 nonyt.1eHbI OT B . Jlllxy. MeAllaw, 1 953, crp . 1 5- 1 6 .
240. PacKonKH Ey.r1>t<eHa KoMwa. 288, 289 . Cae.r1eHH11 nonyt.1eHhI o T 3oJITaHa
24 1 . TioceneHHe, BCKpbIToe EyA>t<eHoM KoMwa. CeKenn .
243 . PacKonKH 11. Hecropa, 1 926-- 1 927 rr. 29 1 . Zoltan Szekely, Săpăturil e de la Leţ, B
244. Dinu V. Rosetti, Săpăturile de la Vidra, « Materiale », 1 95 1 , I ; Ion Nestor, Raport asupra
Raport preliminar, B PMMB, I, 1 934, crp . 8-14. activităţii şantierului Leţ, B « Materiale », I I I , 1 957,
245 . CM. « Dacia », I I , 1 925, crp . 250. crp . 61-64.
246. KoMnneKc, Haii.r1eHHbIH so apeM11 3KCKYPCHH 293 . Cae.r1eHH11 nonyt.1eHbI OT JO. AHTOHecKy .
yt.1eHHKaMH B. Tib1paaHa. 294. Cse.r1eHHJ1 nonyt.1eHbI OT 11. Hecropa.
248, 25 1 , 252, 256, 257. KoMnJieKCbI, Haii.r1eHbI 295. CBe;:\eHHJI nonyt.1eHhl OT r. EHKllpa.
Ey.r1>t<eHOM KoMwa. 296. Vladimir Dumitrescu, La stratigrap hie des
249. KoMnJieKc, HaH[\eHHblH r. llITe<t>aHOM H stations appartenant a la civilisation eneolithique bal­
n. IlonecKy. kano-danubienne a la lumiere des fouilles d' Atma-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
82 EY)J;)l(EH KOMlllA 30

geaua Tdtdrască, e « Istros » I, Eyxapecr, 1 934, crp. 349. cJ>parMeHTbl KepaMHKH, co6paHHbie Ha no­
37-43 . eepXHOCTH noceneHHH e ,11;eKa6pe 1 960 r .
297. B . MHKOB, CeAUUJHama MOZUAa npu c. EaA- 350, 355-360, 363, 365,366, 369-383, 385-389,
6yHap, e « Izvestiia - Institut », IV, 1 926-1 927, crp. 391-395. Cee,11;eHHH nony'leHbl OT rr . .UeTeea.
25 1 -284. 35 1 , 367, 368. Cee,11;eHHR nony'leHbI OT MHH'lO
298. cJ>parMeHTbl KepaMHKH THna EoRH, nony'leH­ .UHMHTpoea.
Hbie OT )I(. raHOBCKOro. 352 . .U . Eepqy, Apxeo11ozu'leCKUe omKpblmu11 B
299. Cee,11;eHHR nony'leHbl oT .[( . Eep'ly. EaH11ma-Mozu11e B cBeme pyMblHCKUX ucc11eooBaHuu, e
300. cJ>parMeHTbl KepaMHKH THna EoRH, KOTOpbie « Dacia», III, N. S., 1 959, crp. 558.
Mbl BH,D;eJIH B ,D;eKa6pe 1 960 r . B KOJIJieKUHH My3eH B 353, 354. J . Gaul, y K . CO'l . , crp . 73 .
Pa:irpa,11;e 6naro,11;apH mo6e:iHoCTH 6onrapcKHX KOJIJier. 361 . H. Koiiqee, Heo6HapooBaHu naMemHUIJU om
301 . Cee,11;eHHR non.y'leHbl oT B. MHKoea . HoBoJazopcKo, e 11ApxeonorHH » , I , 1-2, 1 959,
302. P. Ilonoe, llpeoucmopu'leCKama J(eHeBa crp. 93, pHc. 79.
MOZUAa npu CaAMaHoBo, e « Izvestiia-Societe », IV, 362. Cee,11;eHHR nony'leHbI oT B . MHKoea.
1 9 1 4, crp . 1 48-225 . 364. r. 11. reoprHee, EHeo11umU'1Homo CellUUJe 00
303-305, 307, 3 J8, 3 1 6--3 21 . Cee,11;e HHR nony- c. Ko11eHa, CmapoJazopcKo, e 11Pa:iKOilKH H npoyqeaHHH»
'leHhl oT .[(. Eep'ly. I , 1 948, CTp . 7 1 , pHC. 49/2, 3 .
306. Cee,11;e H.1iH nony'leHbl OT B. 3Hppa . 384. A . Ileee, PaJKonKa Ha 11I'opHama Mozu11a11
309-3 1 3 . Cee,11;eHHR n.ony'leHbl oT A. Il:iyHecKy. npu c. EMoJeMo, e « Godi�nik -Plovdiv », 1 926, crp .
3 1 4, 325 . Cee,11;eHHH nony'leHbl oT .[(. ran6eHy. 67, pHC. J .
3 1 5 . Cee,11;eHHH nony'leHbl OT P . cJ>nopecKy. 390. J . Gaul, yK. CO'l . , Ta6n . XXVII .
322. Horia Slobozianu, Consideraţii asupra aşe­ 396. « Izvestiia- Institut », XVI I , crp . 21 1 .
zărilor a ntice din j urul lac urilor Techirghiol şi A gi gea, 397. H . Ilen<oe, Ce11UUJHama I'uHaBa Mozu11a
e « Materiale », V , 1 959, crp . 743. oo lfe11one'I, e « GodiSnik-Plovdiv », I , 1 948 , crp .
323 . PacKonKH, npoH:iee,11;e1U1b1e Ey,11;>1<eHoM KoM- 1 59-1 7 1 .
wa, .[(. ran6eHY H A . ApH'lecKy. 398-400, 402, 404-407. H . IleTKoe, llpeoucmo­
324. Cee,D;eHHR nony'leHbl OT r. EHKHpa. pu'lecKo uJc11eooBaHe Ha CoţjiuucKomo no11e u 611uJKUmo
326. Cocy,11; Haxo,11;HTCR e MY:Jee e Eyprace. MY OKO/IHocmu, e « GodiSnik-Sofia » VI , 1932-
327-3 3 1 , 335-337. D. Berciu, Arheologia pre· 1 934, CTp. 407, pHC. 253 .
istorică a Olteniei, 1 939, crp . 34, KapTa . 40 1 . J. Gaul, yK. CO'l . , Ta6JI. I , 1 6, 1 7 . Bepo.
332-334, 34 1 . Cee,11;eHHR nony'leHbl oT K. Ma- RTHO, THna MapHQa .
TeecKy. 403. r. reoprnee, OcmaHKU om nop806um110 CellUUJe
338. Cee,11;eHHR nonyqeHbl oT .[(. Eepqy . B !JeHmepa 11a Coţjiu11, B « Izvestiia - lnstitut », XXI I ,

339. Cee,11;eHHR nony'leHbl OT rr . PoMaHa. 1 959, cr p . 329 .


340. Cee,11;eHHH nony'leHbI OT 11 . MopowaffY. 408. « lzvestiia- Institut », V I I , 1 932- 1 933, crp.
342. Cee,11;eHHH nony'leHbI oT B. MHKoea . Mo>1<eT 360.
6bITb pe'lh HJJ:eT o noceneHHH, H:ieeCTHoM eu1e A. l.IH­ 409, 4 1 6-4 1 9 . Cee,11;eHHR nony'leHbl oT .U . Eepqy.
nHHrnpoey no,11; Ha:Jeam1eM M:irypa . 410, 41 1 , 4 1 3 . KoMnneKc, OTKpbITbIH Ey,11;>1<eHOM
343 . J. Gaul, yK. co'l . , crp . 213. KmmneKc e KoMwa.
Kapa Ara'lH OKOJIO Ky6paTa OTHOCHTCR CKOpee K 412. Cee,11;eHHH nony'leHbl OT 11 . MopowaHy.
KYnhTfpe EoHH. 414. Cee,11;eHHH nony'leHbl oT 11. CnHpy.
344 . .[(o6b1Tble ,ll;aHb
H le, OTHOCRUIHeCH K KYnhType 415. l1ccne,11;oeaHHR Ha noeepXHOCTH Ey,11;>1<eHa
Mapm1a, He qmrypHpyIOT Ha KapTe : IOttaQHTe (B. MH­ KoMwH.
KOB, CellUUJHama MOW/la npu IOHaljume, fla3apO:HCUIUKO, 420. Cee,11;eHHR nony'leHbI oT A . Bynne.
e « Godisnik-Plovdiv », 1 937- 1 939, crp . 55-84); 42 1 . Cee,11;eHHH nony'leHbl oT .U. IlonecKf.
roJIRM .Uon, Uaparoeo I I , B:ip6H1..1a , Ilacrywa ?, Po:ioe 422. Cee,11;eHHR nony'leHbI oT M. IleTpecKy-
Kna,11;eHHL1a, EpaHHnone (Cee,11;eHHR OT II. .[(eTeea) ; .Ub1M6oBHL1a.
ropHH Ilacapen (H. IleTKOB, flpeucmopu'lecKU Mame­ 423 . Cee,11;eHHR nony'leHbl oT .U. B. PoceTTH .
pua11u om PaJKOnKume npu c. I'opHu llacape11, CoţjiuucKo, 424. Cee,11;eHHR nony'leHbl oT E. 11ottecKy.
B « lzvestiia- Institut », XXI I , 1 959, crp. 43 (pHc. I ) , 425-427. Cee,11;eHHR nony'leHbI OT .U. Eepqy .
CTp. 44 (pHC. 2)). 428-429. KoMnneKc, Haii,D;eHHblH Ey,11;>1<eHoM
345, 346. Cee,11;eHHH nony'leHbl oT B . M1rnoea . KoMwa.
347 . M . MHp'leB H .U . 3naTapCKH, Ce11uUJHama 430. Illyp<t>oBKH, npOH3Be,D;eHHble B 1 96 1 r.
Mozu11a npu c. CaBa, e « Izvestiia B.A.D. », 1 960, Ey,11;>1<eHoM KoMwa.
CTp . 1 0, pHC. 1 8, CTp. 1 2, pHC. 22. 43 1 . IloceneHHe, 11aii,11;eHHoe M. KoMwa.
348. Cee,11;eHHH nony'leHbI oT Apbr Maproca. 432. IloceneHHe, HaA,11;e1U1oe E. lfotteCKy .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
31 OTHOCHTEJILHMI XPOHonormi: H PA3BHTHE HEOJIHTH4ECl<HX l<YnLTYP 83

433 . Cee,[leHHJI IlOJiy<leHbl OT r. lllrectiaHa. 47 1 . r . M . reopruee J EHeo11umU'IHOtnO ceAUUJe 00


434. Cee.r:1eHu11 IlOJIYlleH&I or E. l10Hec1<y. c. Ko11eHa, Cmapo3azopcKo, e «PaJKOnKH u npoyqea­
435. Vladimir Dumitrescu, Fouilles de G umel­ HHll » , I,1 948, crp . 7 1 , puc. 49,6.
niţa, e « Dacia », I I , 1 925, uanp. crp. 69, puc. 40, 472, 473 . Cee.r:1eHH11 noJI}'lleHbI or MuH'IO ,IluMH­
I , 2 ; crp. 70, puc. 42, 2. rpoea.
436. Cee.r:1eHu11 noJIYl!eu&1 or C. MopuH1.1a . 475 . P . nonoe, Mozu11ama JleBe-Eapza11, B
437. ct>parMeHTbl KepaMuKu JToro runa Haii.r:1eHbl « Godisnik-Sotia », IV, 1 922-1 925, crp. 72-1 1 5 .
eo epeM.11 pacKonoK Ha noceJieHuu Eo11H A, e nepuo.r:1 477. J . Gaul, yK. coli . , Hanp . , ra6JI. X LV I I I , 4.
Me>K.r:IY 1 956 H 1 96 1 rr. 479 . Cee.r:1eHu11 noJiylleH&I or B. 3uppa.
438. Cee.r:1emrn noJiylleUbl or H. AHreJiecKy. 480. Cee.r:1eHu11 noJiylleHbl or .U . Eeplly .
439-44 1 . Cee.r:1eHH.ll noJiylleHbl or B. Teo.r:10- 48 1 . MarepuaJI&1, Haii.r:1eHHb1e Ey.r:1>KeHoM KoMllla.
pecKy. 482. MarepuaJibI McropnllecKoro MyJe11 e KoH­
442. Cee.r:1eHu11 noJiylleH&I or .U. faJI6eHy . craH1.1e.
443--445 . Cee.r:1eHu11 noJiylleHbl or A. IhyHec1<y . 483 . Cpe.r:1u Marepuanoe JToro runa Ha Kapre
446. Cee.r:1eHH.ll noJiylleHbI or .U. Eepqy . orcyrcreyer KOMnJieKc e Heec1rn (CynraH ) . Cee.r:1e­
447. Cpe.r:1u Haxo.r:10K 3roro runa Ha reppuropuu HHJ1 M. Mupqeea.
EoJirapcKoii HP Ha Haweii Kapre orcyrcreyJOr : MaJIUK
484--486. MarepuaJlb1 e McropttlleCKOM Mpee e
Oopoee1.1, .UeMerpoeo (4JparMeHTbI KepaMuKu, Koropb1e
BapHe. 51 ux HJY'IUJI 6Jiaro.r:1ap11 mo6eJHOCTH M. Mup­
Mb! DH,[leJIH B KOJIJieKL1UU .UoMa KYJibTypbl B Mcnepn­
qeea.
xoeo), bblKOBO cn . .Ueree, CellUUJHama Mow,1a npu
487 . Cee,[leHu.11 nonylleHbl or .U. B. Pocerru.
c. EuKoBo, e «fo,[IHWHUK Ha MY3CHTe e 0JIOB,[IHBCKH
488 . Cee.r:1eHu11 noJiylleHbl or E. Murpu .
oKp hr » , I , 1 954, crp . 1 5 1-194) .
489 . Cee.r:1eHu11 noJJylleHbl or .U. Eeplly .
448. Cee,[leHHll noJiylleH&I or Ap&1 Maproc.
490, 49 1 . l1ccne.r:1oeaHu11 Ey.r:1>KeHa KoMmu.
449 . M. Mupllee u .U. 3JiarapcKHH, yK. coli„
492. IlocencHHe Haii.r:1eHHoe 11 . MopowaH}' .
Hanp„ crp. 7, puc. 12; crp . 10, puc. 17; puc. 11,
493,494. Cee.r:1eHHH 110JJy<1eH&1 or II. PoMaHa .
puc . 21 .
495 . MarepHaJibl HJ xpam1JIH1L1 Ha1.1uoHaJibHoro
450. p. 00ilOB, IlpeOUCmopU'lecKama JleHeBa MOlU/la
MyJell .r:1peHHOCTCH.
npu Ca11.1taH0Bo, e « lzvestiia-Societe », IV, 1 9 14, crp.
496-501 , 504, 507, 520, 522, 527. Cee.r:1eHHJ1
1 48-224 .
nonylleH&I or M . Cnupy.
45 1 . r. reopruee, OmHOCHO oamyBaHemo Ha nep­
502, 505-506, 508-5 1 1 , 5 1 3-5 1 6, 5 1 8-5 1 9 .
Bo6umHomo CeAUUJe npu Maoapa , e «lzvestiia- lnstitut»,
MarepuaJibI, Hatt.r:1eHH&1e B . Ea.r:1ny , orm1<.r:1ecreJJem1b1e
XXI I , 1 959, crp . 29.
r. EHKHpoM .
452. P . nonoe, Koo:HCa-JlepMeHCKama Mozu,1a npu
zp . filyMeH, e « lzvesciia-Societe » , V I , 1 9 1 6- 1 9 1 8 ,
503 . PacKOnKH 1 947 r„ npoHJee.r:1eHHb1e X . .UyMH­
rpecwy .
crp . 7 1 - 1 55.
453, 454. MarepnaJibl, KOTOpble Mbl llH,[leJIH B 5 1 2. Cee.r:1eHHJ1 HJ R epertoriul Arheologic al
R. P. Rom ine .
.UoMe KYJibTYPbl B Hcnepuxono.
455 .
B. MnKoe, CellUUJHama Mozu11a npu c. Ea11- 517. MarepHaJibl, Haii.r:1eHHb1e MoHeJioM EapoaHJ,
6yHap, e « lzvestiia - lnstitut », IV, 1 926- 1 927, crp .
oro>K.r:1ecreneHHb1e Ey.r:1>KeHoM KoMwa .
25 1-284. 52 1 , 523 . Vladimir Dumitrescu, Alcune sco­
perte . . „crp. 532 (521) H crp. 532-537 (523) .
456. Cee,[leHUJI IlOJI}'lleHbl OT r . reoprueea.
457, 459, 46 1 , 466--46 8, 474, 476, 478 . Cee.r:1e­ 524, 525, 526, 528, 529, 530. Ioan Spiru, Cer­
HHJ1 noJiylleH&I or B. MuKoea . cetări de suprafaţă pe teritoriul raionului Alexandria,
458. MarepuaJI&1, Korop&1e Mbl eu.r:1eJiu e PaJ­ e « Materiale » X (roroeurc11 K neqarH) .
rpa,[ICKOM MyJee. 53 1 . Pac1<onKH .U. EyrKynecKy .
460. C. Cre4JaHoe, CmapuHume no 0011HU.R 6aceuH 532-533. l1ccJJe.r:1oeaHHfl Ha noeepxHocru, npo­
Ha HHmpa, Co4Ju11, 1 956, crp. 40, puc. 34,7. ee.r:1eHHb1e Ey,[l>KeHoM KoMwa.
462, 463, 465 . ct>parMeHTbl KepaMHKU e T&1pHoB­ 534. Pac1<on1<u X . ,IlyMurpecKy .
CKOM MyJee. 535, 536, 538-540, 542. Cee.r:1eHu11 nonylleHbI
464. MarepuaJI&1 JToro runa 6bIJIH co6paHbl or .U. Eeplly.
H. AHreJIOBblM eo epeM11 pacKonoK e ryMeJibHHLIKOM 537. Cee.r:1eHUfl nonylleHbI or C. MopuHL1a .
reJ1J1e. 541 . Cee.r:1eHu11 noJI}'lleHb1 or M . Hecropa.
469. J. Gaul, yK. coli„ ra6JI . XLVII, 8 . 543, 573, 575 . Marepuanb1, xpaHuewHecf! e
470. B . MuKoe, CeAUUJHama Mozu11a B c. I'a6apeBo, Apxeonorul!ecKoM UHCTHryre e Eyxapecre .
Ka3aHAbUlKa 0Ko11u11, e « Godifoik-Sotia », V, 1 926- 544, 546, 547, 552, 553, 556, 557. Haxo,[J,Ku , yno­
1 929, crp . 8�1 1 3 . MJ1ttyrb1e B Repertoriul Arheologic al R.P. Romîne.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
8-l EY,U)!(EH KOMlllA 32

545 , 548 , 5 5 1 , 556, 558-562, 567. D. Berciu, 620. CeeAeHttH nony'leHhI or H . XapuyKtt .
Cercetări . . , CTp .
. 544-5 5 5 (545), CTp. 50 1 (548), 62 1 . Ion Nestor, Cercetări preistorice la Cerna-
CTp. 50 1 (55 1 ) , CTp. 500-50 1 (556), CTp. 501 (558), voda, B AnD, XVI I I , 1 93 7 , BhIAepH<Ka ,crp . 1 -2 1 .
crp. 496 (559), CTp. 5 0 1 (560), CTp . 496 (56 1 ) , CTp . 622-625 . CeeAeHHH noJiy'leHbI or A . IT3yttec1<y.
4'.H--496 (562), CTp . 503-544 (567). 626 . Ceer1eHHH nony'leHbI OT B. 3ttppa.
549. PacKonKtt, npott3BeAeHHhie .U . TionecKy . 627. CBeAeHHH noJiy'leHhl OT .u . ran6etty.
550. CeeAeHttH nony'leHhI oT 11 . Hecropa. 628, 630, 63 1 . CBe.n;eHHH nony'leHhI oT 11 . EapHtt .
554. D. Berciu, Contri buţii . . . , cTp. 4 1 5--478 . 629 . 0TKpb!THe, ynoMHttyTOe B Repertoriul arheo-
5 5 5 . TaM me, cTp . 488-504. logic al R.P. Romî ne.
5 5 7 . CeeAeHttH nony'leHhI oT .U. Eepqy. 632, 633. l1ccne.n;oeaHttH Ha noBepxHocrtt, npo­
5 63 , 564. CeeAeHHH nony'leHhI oT A. TI3yHecKy. BeAeHHhie E. KoMma.
5 6 5 . PacKOIIKH 11 . AHApttelIIeCKy . 6 3 5 . Pa3Kan1<tt X . .UyMHTpecKy.
566. CeeAeHttH nony'leHhI oT H. Xap1.1yK11. 6 36 . MaTepttaJihI H3 11croptt'lecKoro My3eH B
568, 570, 574. l1ccJieAOBaHttH Ha noeepxttocTtt, Ey33y.
npaeeAeHHhie E. KoMma. 6 37 , 6 3 8 . CBCAeHHH noJiy'leHhl OT r. lllTecpaua .
569 . CeeAeHttH nony'leHhI OT .U. Pocerr11 . 639-644, 646-649, 65 1 -6 5 6 . CBeAeHttH nony-
57 1 . CeeAeHttH nony'leHhI oT 11. Hecropa. 'leHhI or B. TeoAopecKy.
572. Gh. Ştefan, Les fouilles de Căscioarele, 645 . CeeAeHttH nony'ICHhI oT 11 . Hecropa .
B « Dacia », I I , 1 925, CTp. 1 3 8-197. 650. CBeAeHHH IIOJIY'leHbl OT r. Ettl<Hpa .
576. CeeAeHHH nony'leHhI oT C. Mop11H1.1a. 6 5 7 . floceneHtte OTKphIToe E. MttTpH tt E. KoMma .
577. Vladimir Du mitrescu, Fouilles de Q umel­ 658-659. CBeJ:leHHH nony'leHbI oT 11. T. ,Upa-
niţa, B « Dacia », I I , 1 925, CTp. 29- 1 0 3 . roMttp.
578-580. CeeAeHttH nony'leHhI o T K . TipeAhI.
660. CBeAeHHR nony'leHhI OT 11 . Hecropa.
H. Du mitrescu, Rapport sur les sondages
58 1 .
66 1 -666. M. Petrescu-Dîmboviţa, Archdologi­
de Qrădiştea-Fundeanca, B « Dacia », I I I -I V , sche Forschungsreise im Betirk Covurului (Untere
1 927- 1 9 3 2 , CTp . 1 50- 1 56 .
Molda u ) , B « Dacia », V I I-V I I I , 1 937 - 1 940, Eyxa­
5 82 . Cee,[{eHttH nony'leHhI o T E . Eymopa .
pecr, 1 94 1 , crp. 443--445 (66 1 ) , crp. 441 (662), crp .
583-584, 59 1 . CeeAeHttH nony'leHhI oT .U. B. Po­
439 (663), crp. 434 (664), 433 (665), crp. 432 (666) .
cerrtt .
667-668 . CBeAeHHH nony'leHhI or H. Xap1.1yK11
585 . MaTep11anb1, xpaHHl.l.IHeca B ApxeonorH'IC­
" <P . ATaHactty.
cKoM HHCTHTyTe B EyxapecTe.
669, 67 1 , 672. I1ccneAoBaHHH Ha noBepXHOCTH,
5 86 . CeeAemrn nony'leHbI oT B. H0Hec1<y .
npoBe/:leHHhie E. KoMma.
587, 592, 5 9 3, 595 . I1cCJieAOBaHHH Ha IIOBepx­
67 1 , 677. CBe/:leHHH nony'leHbl OT r. lllTecpaHa .
H,JCTH, npoBe;::\CHHhie E. KoMIIIa .
673 . floce:ICHIIe, H3iÎ/:leHHOe fI . flo.TIOHHKOM (OTCI().
588-589. CeeAeHHH miny'leHbI oT M. fleTperny­
674, 676. CBeAeHttH , noJiy'leHHbie oT A. Apttl.!eCKy.
J.lbrn60Btt11a .
6 7 5 . CBeAeHttH nony'leHhI or .U. Eepqy.
590, 602. Haxo,[{KH, ynoMHHYTblC B Repertoriul
678 . CpeAH OTHpblTHiÎ 3Toro THna He Yl<333Hhl Ha
arheologic al R. P. Romîne.
594. Dinu V. Rosetti, Săpăturile de la Vi dra, Kapre CJie,Ay10u111e : .UpeHOBo (G. Kazarov, Neue
B PMMB, I, CTp . 2 1 -3 1 .
neolithi.<che Fundstdtten i n Bulgarie n , e WP Z , XV, 1 928,

596. PacKon1<tt .U. B. PoceTTH .


crp . 3 6) ; I011au11re (B . Mm<0B, Ce11uUJ11ama Mow,1a

597-60 1 , 603-604, 608-609 . CBeACHllH mlJly-


npu l01La1JU11le, fla1apiJ:xcumKo, B «Godi5nik-Plovdiv»,
1 93 7- 1 939, crp. 5 5-84) ; UaparoBo II (CBeAeHHH
qenhI OT .U. B. Pocerrtt.
605 . PacKOIIKH r. Mttx3ec1<y.
n. .UereBa) ; MaJJKO TbipHOBO (IT . .UeTeB' CellUUJ-
11ama Mozu11a «XucapR » npu c. Ma11Ko T3p11oeo,
606. CeeAeHHH nony'leHhl oT B. TeoAopecKy.
Cmapo1awpcKo, B «Apxeonormrn , II, l , 1 960, crp .
607. OT1<pb!Ttte, ynoMHHYTOC B Repertoriul ar­
heologic al R. P. Romîne. 3 4-36) ; Po30B KJiaAeHeu ( CBeAeHHH rr . .Uereea) ;
6 1 0, 6 1 2, 6 1 4 . 11ccneAOBllHHH 1u noBepXHJCTH, Jloeeu, PyAa, I'pyAeBo (ceeAemrn MttH'IO .UttMHTpoea) ;

npoBeAeHHhle E. KoMma . Eb1Koeo (fl . .UeTee, Ce11uUJ11ama Molu11a npu c. EuKoBo,

6 1 1 . I. Andrieşescu, Les fouilles de Sultana, B B «I'OAHWHHK Ha My3eHTe n fIJIOB)J;HCl<H OKp br )) '


« Dacia », I , 1 924, CTp. 5 1 - I 07 . I, 1 954, CTp . 1 5 1 - 1 94).
6 1 3 . CM . « Dacia », I I , 1 925, CTp . 276-303 . 679 . Vladimir Dumitrescu, La stratigrap h i e des
6 1 5 . D. Popescu, L e s fouilles de Cuneşti, n stations . . . , cTp. 37--4 3 .
« Dacia », V-V I , 1 935 -1 936, crp. ! 09- 1 20 . 680. J. Gaul, y1< . col.I„ crp. ! 09- 1 1 4.
6 1 6-6 1 7 . CBeAeHHH IIOJiyqeHhl O T rr . .UttaKoHy. 68 1 . H . fleTKOB, K11acuţ/juKa1JUR 11a n11ocKume
6 1 8 . CBeAeHHH nonyl!eHbl OT .u. ran6etty. Kocm11u uiJ011u B Ea11Ka1io-iJy11aBcKaJna 0611ac111, B « Go­
6 1 9 . CBe.n;eHttH nony'leHhI oT K. MaTeecHy. di5nik-Plovdiv », II., 1 950, crp . 28-29.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
33 OTHOCHTEJihHMI XPOHOJIOrm1 11 PA3BHTHE HEOJIHTHYECI<HX I<YJihTYP

682. B. MttKOB tt H . .UmaM6a3oB, J(eBemauiKama- 772. H . IleTKOB, K11acufJUKalfUR . . ., crp . 28-29.


neUlepa, Co<):mn , 1 960, crp . 5 1-98. 776. Il . .UeTeB, Ce11u1t111ama Mozu11a Ea11Rma npu
683 . CBe):(eHttH nonyqeHhI oT B . M111<0Ba . Kan . J(uMumpueBo, B « Godi�nik-Plovdiv », I I , 1 950,
684-687 . CBe):(eIDIH noJJy'leHbl OT H . AHrenoBa . crp .7-1 9 .
688 . B . M111<oe, Mozu11ama npu c . Cy11ma11, IlonoB- 777, 78 1-789, 79 1-796, 798, 800-80 1 , 804,
cKo, B « Godifoik-Sofia », IV, 1 922- 1 925, crp . 806, 807. D. Berciu, Arheologia preistorică . . . , cTp . 47,
23-48 . J<apTa .
689. G. Kazarow, y1<. CO'I . , CTp . 36. 778-780, 790, 797, 799. CBe):(eHHH nonyqeHhI
690, 692, 695-699, 7 1 2. J. Gaul, y1<. coq „ CTp . OT K. C. H111<onaec1<y-Ilnonwopa.
1 23 - 1 24 (690) ; CTp . 1 2 1 - 1 23 (692) ; CTp . 1 1 8-1 2 1 802. CM . Les stations prehistoriqu es de Vădastra,
(695) ; CTp . J 14- 1 2 1 (696) ; CTp . f 39- 1 40 (697) ; CTp . B « Dacia », I I I-IV, 1 927-1 932, crp. 205-224 .
1 30--- 1 39 (698) ; crp . 1 39 (699) ; crp . 1 7 1 - 1 74 (7 1 2) . 803 . TaM me, cTp . 1 67-205, pac1<on1<11 K. Ma­
69 1 . CBeAeHttH nonyqeHbI oT .U. Eepqy. Teec1<y.
69 3 . UeJJbIH aHTponoMopcjJHbIH cocyA, Haiî:):(eH­ 805 . CBe.[leHHH nonyqeHbI oT K. MaTeec1<y .
HhlH B Tacqn, Haxo):(ttTCH B J<OJJJJem�tttt l1crop11qec1<oro 808. B. Mn1<0B, Ilpeouc111opu11ecKomo ce11UU1e oo
My3eH B Pa3rpa.ne. c. KpuBooo,1 , Bpa11aucKo , n «Pa3Hon1<11 H npoyqeaHnH » ,

694. B. M111<0B , Mamepua11u Ja npoy11Ba11e 11eo11u- I , CocjJm1, 1 948, crp . 26-59 .


111u1111ama Ky11mypa B EMzapuR, B « Izvestiia- lnstitut » , 809. B. M111<0B , Ilpu11oc KoM npeucmopu'lecKama
II, 1 923-1 924, CTp . 220-222. Ky11mypa y 11ac, n « lzvestiia-Institut », V I I , 1 932-
700. P. IlonoB, Ilpu11oc KoMo npeoucmopumna 1 933, crp. 361-362.
11a Eo.uapuR : Mozu11ama EaKaO:Hcu npu c. Ca,1Ma110Bo, 8 1 0. B. M111<oe , Mamepua,1u Ja npoy11Ba11e 11eo11u-
lllyMeHCKO, B «IlepttO,[(H'ICCJ<O cn11cam1e Ha b bJirap­ 1t1U'IHama Ky11mypa Bb Eo1uapuR, B « Izvestiia - lnsti­
CJ<OTO I<HHH<OBHO Apymecrea B b CocjJnn », LXIX, tut », I I , 1 923-1 924, CTp. 21 8-220 .
Bhin. 9-JO, 1 908, CTp . 64 1-669. 8 1 1 . P . Ilonoe, PaJKonKu Bo neUţepama MopoBuua,
701 . P . Ilonon, Ilpeoucmopu'leCKama J(eHeBa MOZU11a B « lzvestiia-Societe », I I I , 1 9 1 2-1 9 1 3 , cTp . 263-290.
c . Ca11Ma11000 , n « Izvestiia-Societe », IV, 1 9 14, 8 1 2. H. Ilenme , Ce.1UUJllama Atolu.1a OK011-1,iaRa,
CTp . 1 48-225 . B « lzvestiia- Institut », XVI I , 1 950, CTp . 1 57- 1 70 .
702 . Cee,ncHHH nonyqeHbl oT AphI Maproc. 8 1 3 . IloceneHne Ky1<yTeHb B (cBe):(rnnn 11 . T .
703 . M. Mttp'leB H .U. 3naTapc1<Hlî , Ce11uui11ama .UparoMnpa) .
Mozu11a npu c. CaBa, n « Izvestiia B.A.D. », 1 960, 8 1 4. cf>parMCHThI HepaMHKH Tnna Ky1<yTfHb A
cTp. 1 1 (puc. 1 9), crp . 20 (p11c. 39) . (ceei:1ettnH H. Xapuy1<11).
704, 705, 707, 709. J. Gaul, y1< . coq „ crp. 148 8 1 5 . Ilocenem1e I<y1<yTCHb B ( Ion Nestor, Raport
(704) ; crp. 148 (705) ; crp. 148- 1 5 1 (707) ; cTp . ge neral arnpra săpăturilor de la Sărata Monteorn ,
1 5 1 - 1 58 (709) . B « Raport MNA », 1 942-1 944, crp . 2 1 ) .
706. MaTepnaJJhl, co6paHHhle BO npeMH 31<c1<yp­ 8 1 6. 0T):(CJUH'>Ie cjJparMeHTbl 1<epaMHI<H Tttna
c11n B .ne1<a6pe 1960 r . Ky1<yTeHb A (Hortensia Du mitrescu, Raport arnpra
708 . G. Kazarov, y1<. coq „ CTp . 36. cer cetărilor şi săpăturilor din jud. Buzău, B « Raport
7 1 0, 7 1 4, 7 1 6-7 18, 721-722, 729, 736, 74 1 , MNA », 1 942-1 944, CTp. 49).
750-762, 764-77 1 , 773-774. Cee):(eHHH no;1yqcHhl 8 1 7 . 0T.[ICJlbHblC cjJparMeHTbl 1<epaMHI<H THna
OT Il . .UeTeBa. KyI<yTCHb A (pac1<on1<H r. IIITecjJaHa H E . KoMwn).
7 1 1 . D. Berciu, Apxeo110ZU'lecKue omKp&1111uJ1 B 8 18. 0T.[ICJlbHble cjJparMCHTbl 1<epaMHJ<H, Bepc­
Ea11J1ma-Mozu11e . . . , cTp . 558. HTHO 1<y1<yTeHc1<ne (H. Dumitrescu, y1<. coq„ crp . 49).
7 1 3 , 723, 725-728, 730-735, 737-740, 742- 819. Hec1<0J1b1<0 cjJparMeHTOB KcpaMttJ<H Tuna
747, 749 . Cee):(eHHH nonyqeHbl OT MnHqo .UnMnTroea . Ky1<yTeHb B, B l1cropnqec1<0M My3ee 11 liy3JY .
7 1 5 . r. reoprtteB, AfHUMOMUllOUCKa /laOnUCb, B 820. IloceneHne c MHoroqnc;1eHHhIM MaTepttam·M
VDI, 1 958, 3, CTp . 106-1 10. Tnna KyKyTeHb A (Vladimir Du mitrescu, La station
7 1 9 . X . Koiî:qen, Heo611apo0Ba11u naMeitlHU!fU 0111 prehistorique de B « Dacia »,
Bonţeşti, I I I-IV,
HoBoJazopcKo, B «Apxeonornn » , I , 1-2, 1 959, cTp . 1 927- 1 932, crp. 88-1 14) .
93-94. 82 1 . Cee.[leHHH nonyqeHbI GT IO . AHTOHec1<y.
720. Cee.[leHHH nonyqeHbl oT B. Mn1<0Ba. 822-83 5 . Hermann Schroller, yK. cc, q „ cTp. 77,
724. V. Mikov, The pre historic mound of Kara­ .!\fo 1 36 (822) ; CTp. 78, NQ 143 (823); CTp . 76, NQ 1 06
novo, B « Archaeology », 1 2, 2, 1959, crp. 88-97. (824) ; crp . 76, NQ 1 03 (825); crp. 77, NQ 1 1 7 (826)
748. B. Mn1<0B, Ce11uU111ama Mozu11a B c. Ta6apeBo, crp . 77, NQ 1 29 (827) ; cTp . 78, NQ 1 5 1 (828) ; crp . 77,
KaJa11110U1Ka oK011uJ1, B « Godisnik-Sofia », V, 1 926- NQ 1 35 (829) ; crp. 78, NQ 1 55 (830) ; crp. 78, NQ 1 6 1
1 93 1 , CTp . 84-1 1 3 . (83 1 ) ; CTp . 77, NQ 1 38 (832) ; CTp. 78, NQ 1 46 (833);
763, 775. J . Gaul, y1<. coq„ crp . 1 89 (763);, crp. CTp . 78, NQ 148 (834) ; CTp . 77, NQ 1 3 1 (835).
1 78- 1 84 (775). EY.U)l(EH KOMWA

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
BEITRAG ZUR KENNTNI S DER FRUHEN BRONZEZEIT
IM SUDOSTLIC HEN TRANSSILVANIEN UND
IN DER MOLDAU
(im Lichte der Grabungen von C uciulata und Mîndrişca)

Die in den letzten Jahren in Cuciulata (Transsilvanien) 1 und Mîndrişca


( Moldau) 2 durchgefohrten Grabungen bieten den AnlaB von neuem den Fragen,
kreis cler Schneckenberg,« Kultur » Si.idosttranssilvaniens und cler fri.ihen Bronze,
zeit in cler mittleren und si.idlichen Moldau zu erortern.
In cler vorliegenden Untersuchung liegt cler Schwerpunkt auf den Grabun,
gen von Cuciulata, deren Ergebnisse eine Reihe ălterer, von H. Schroller 3 und
A. Prox 4 vertretener Ansichten widerlegen und einige irrig gedeuteten Funde in
ein neues Licht ri.icken.
Die ersten Funde des Schneckenbergtypus wurden von Julius Teutsch,
Sammler und Kustos am Braşover Museum geborgen. Er prăgte i.ibrigens auch
den Namen cler Schneckenbergkultur 5, nach cler auf cler gleichnamigen Bergkuppe
bei Braşov (Kronstadt) freigelegten Siedlung. Diese Benennung wurde von
H. Schroller 6 i.ibernommen und sodann im gesamten Fachschrifttum gebrăuchlich.
Die im Jahre 1 94 1 veroffentlichte Arbeit von A. Prox bezeichnete einen
offensichtlichen Fortschritt for die Sammlung und Auswertung cler Funde aus
cler fri.ihen Bronzezeit im si.idostlichen Transsilvanien.
Von rumănischen Forschern, die clas Problem cler fri.ihen Bronzezeit im
Si.idostteil Transsilvaniens behandelten , seien I. Nestor 7 und D. Popescu 8
genannt.
Zu erwăhnen ist, daB fast alle bis 1 944 bekanntgewordenen Materialien
cler Schneckenberggruppe als Zufallsfunde geborgen wurden . Systematische Gra,
bungen wurden erst nachdem sie von cler Akademie cler Rumănischen Volksrepublik
organisiert wurden, durchgefohrt.
1 Siehe Gh. Bichir, Săpăturile de salvare de A. Prox, Die Schneckenbergkultur, Braşov,
4
la Cuciulata i n « Materiale », VII, S. 3 5 1 - 3 59 ; 1 94 1 , s.
1 5 - 9 1.
Ders., Raportul de săpdturi di n 1959, in « Materiale », 5 A . Prox, a.a.O., S. 9ff. und Paul Reinecke .
VIII, S.283-290. Alfred Prox, Die Schneckenbergkultur (Buchbespre­
2 Ders., Săpăturile d e la Mîndrişca, in « Mate · chung), in « Germania » 2 7 , 1 943, I , S. 54.
riale », VIII, S. 2 9 1 - 300, und « Materiale », X (in 8 A.a.O., S. 63 - 69.
Vorbereitung). 7 I. Nestor, Der Stand der Vorgeschic htsfor·
3 Einige irrige Behauptungen H. Schrollers wur· schung i n Rumănien, in 2 2 . BerRGK, 1 93 3 , S.
den von I. Nestor u nmittelbar nach Erscheinen von 69 - 73.
Schrollers Arbeit Die Stein · und Kupferzeit Sieben· 8 Dorin Popescu, Die fru h e und mittlere Bronte·
burgens widerlegt (PZ, XXIII, 1 93 2 , S. 364 - 369). teit in Siebenburgen, Bukarest, 1 944, S. 3 9 - 5 3 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
88 OH. BICHIR 2

Die Untersti.itzung cler wissenschaftlichen Tătigkeit durch clas volksdemo,


kratische Regime schuf sowohl for die Forscher des lnstituts for Archăologie, als
auch for entsprechend ausgebildete Mitarbeiter cler Museen von Sfîntu Gheorghe
und Braşov die Măglichkeit, eine Reihe von Gelăndebegehungen und in einigen
Făllen auch Probegrabungen vorzunehmen. Im Zusammenhang damit sei die
Tătigkeit Zoltan Szekelys (Regionsmuseum Sfîntu Gheorghe) erwăhnt, cler im
Rayon Sfîntu Gheorghe und Ciuc Untersuchungen durchfohrte 9•
Im Jahre 1957 nahmen Al. D. Alexandrescu und N. Constantinescu vom
Institut for Archăologie Rettungsgrabungen am Dealul Sprenghi bei Braşov 1 0
vor ; im Jahre 1 96 1 folgten Grabungen von Al. D. Alexandrescu und I . Pop vom
Museum in Braşov am Dealul Lempeş in cler Năhe cler gleichen Stadt.
Einen wichtigen Platz in cler Forschungsgeschichte nehmen die in den Jahren
1 958 - 1 959 in Cuciulata (Rayon Rupea) durchgefohrten Rettungsgrabungen ein ,
die zum ersten Mal auch stratigraphische Beobachtungen ermăglichten .
*

Nach dem gegenwărtigen Stand cler Forschung i.iberschreitet clas Verbrei,


tungsgebiet cler sogenannten Schneckenbergfazies die von A. Prox 11 angegebef!en
Grenzen, da sie auch im Gebiete von Făgăraş 1 2 , sowie nărdlich cler Ţara Bîrsei
(des Burzenlandes) im Rayon Ciuc in den Orten Jigodin (Csereoldal) 1 3, Leliceni
und Păuleni14 belegt ist. Festzuhalten ist, daf3 - entgegen H. Schrollers Ansicht15 -

9 S iehe dic Bcrichte iiber diese Grabungen in ein Teii der betreffenden Materialien im M useum
« Materiale », I I I, S . 1 5 2 - 1 5 8 u n d « Materiale », von Sfîntu Gheorghe untersucht werden ; unseres
V, S. 238 - 240. Erachtens gehoren sie zum Schneckenbergtypus
10 S. « Materiale », V I , S. 670 -- 67 3 . und nicht zur « Gorods k - U ssatowo- Kultur », wie
11
S . a.a.O. , S . 1 2 - 1 3 und Tf. I . A. Prox engt Szekely Zoltan vermutete. Die (bis noch in der
das von H. Schroller angegebene Verbreitungs­ moldauischen Gorodsk-Ussatowo -Stufe unbekann ­
gcbiet auf die Ţara Bîrsei ein, da Schroller das Auftre­ ten) Kru mmesser, der Spinnwirteltypus, die Wage n ·
ten der Schneckenberg -« Kultur » zuweilen bloB riider, d i e rippenformige Reliefverzierunl! auf einem
auf Grund von Kru m messern und gcwissen Ăxte­ k leinen Bruchstii c k , die Machart der Kera m i k ,
typen for bewiescn ansah, dic jedoch for die Schnek · ein ige Tassenprofile (Bruchstiicke), sowie d e r U m ­
ken bergleute nicht kennzeichnend sind (S. H . Schrol­ stand , daB nicht ein einziger bemalter Scherben des
ler, a . a . O . , S. 63 - 69 und A. Pro x , a.a.O. Cucuteni 0-Typus geborgen wurde, sind die Haupt ­
s. 1 2 - 1 3 ). griinde dafiir, dic S iedlung von Jigodin den Schnek­
12
ln Cuciulata , Comana de S us , Veneţia de kenbergleuten zuzuschreiben. Ein Vcrgleich der
Sus u n d Porceşti. i n SCIV, VI, 3 - 4 , 1 95 5 , S. 847, Abb. 2 abgebildeten
Ebenfalls zur Schneckenbergkultur gehoren eini­ Funde von Jigodin, mit dem Material aus Sfîntu
ge der i m Griiberfeld von « Trei M orminţi » bei Gheorghe, in « Materiale » . I I I , S. 1 5 6, Abb. 8, zeigt
Caşolţ entdeckten Grăber (s. Gh. Bichir, in « Mate­ die Ăhnlichkeit dieser Stiicke. Die Schnurverzie·
riale », V I I I, 1 962, S. 2 8 7 , Anm. 2), die von ihren run,:: wird hier nicht e rwăhnt, da sie in bciden K u l ­
Entdec kern irrtii mlicherweise dem Beginn der friihen turbereichen auftritt.
Eisenzeit zugewiesen wurden ( M . Macrea, E. Dobroiu u Zum Schneckenbergkomplex gehoren auch

N. Lupu, Şantierul arheologic Caşolţ-Cal bor, in die i n Leliceni und Păuleni (Rayon Ciuc) geborgenen
« Materiale », V , S . 4 1 1 - 4 1 3). l n diesem Zusa m ­ Bruchstticke, die Szekely Zoltân der Gorodsk- U s ­
menhang siehe auch O. Berci u , Contribuţii la proble­ satowo - Kultur zuschreibt ( s . (( Materiale », V, S .
mele n eoliticului în Rom înia î n lumina noilor c erce­ 2 3 8 - 2 40). D i e Bezeichnung (( Gorodsk- Ussatowo ­
tări, Ed. Acad. R.P.R., Bu karest, 1 96 1 , S. 1 50. Schneckenberg- Kultur », die der gcnannte Verfasser
l 3 S. Szekely Zoltan, Contri b u ţ i e la cronologia bei Besprechung eines GefaBhenkels verwendet
epocii bronzului î n Tra nsil vania, in S C IV, V I , 3 - 4, (S. 240), zeigt, daB auch er bei der Zuweisung
1 95 5 , S. 846 und 848 ; Ders . , in« M aterial e », I I I , des Fundgutes an eine bestimmte K ulturgruppe
S. 1 5 2 - 1 5 4. Gelegentlich einer Studienreise zur schwankt.
Besichtigung einiger Museen i n Transsilvanien konnte 15 S . a . a . O . , S . 63 - 69 und S. 7 4 - 7 8 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 ZUR FROHEN BRONZEZEIT IN SODOSTIRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 89

Siedlungen des Schneckenbergtypus fi.ir Mitteltranssilvanien nicht belegt sind.


Sie verbleiben im allgemeinen in dem Bogen zwischen dem Olt und den Karpaten
und i.iberschreiten diese Grenze in starkerem MaBe ausschlieBlich am Oberlauf
des Olts, in den Bezirken Sfîntu Gheorghe und Ciuc (Abb. 1 ).
Die Siedlungen vom Schneckenbergtypus liegen auf hohen Bergkuppen,
wo Bodengestaltung und Lage nati.irlichen Schutz gewahren ; ki.instliche Befesti­
gungsanlagen wurden bis jetzt nicht festgestellt 16• Die Besiedlung cler Hohle
von Gura Cheii und derjenigen von Almaş (Gemeinde Mereşti) durch die Schnek­
kenbergleute ist fi.ir diese nicht kennzeichnend , da beide Hohlen bereits den
neolithischen und dann den spateren Bewohnern dieser Gegend als Behausung
dienten l i .
Fur die Hausform cler Schneckenbergleute gibt es nur wenige Anhalts­
punkte, die aus Sfîntu Gheorghe (Orko) und Cuciulata stammen.
ln Sfîntu Gheorghe wurden Oberreste eines rechteckigen Hauses mit
Lehmaufstrich freigelegt, an dessen Rand Reste von Pfostenlăchern festgestellt
wurden 1 8 .
·

ln Cuciulata wurde auf cler « Pleşiţa Pietroasă » (« kahler Felsen ») eine


Schneckenbergkulturschicht mit zwei Siedlungsniveaus nachgewiesen, die an
den besterhaltenen Stellen nicht mehr als 0,60 m stark war 1 9 •
Sowohl im (unteren) Niveau I, als auch im (oberen) Niveau I I wurden
Wohnreste gefunden .
Im Niveau I wurde eine unmittelbar auf dem Erdboden ohne Steinunter­
lage errichtete Feuerstelle 2 0 von ovaler Form, mit einem GroBtdurchmesser
von 0,83 m freigelegt. Unter dem Herdbelag befand sich eine dicke, rotgebrannte
Lehmschicht, die wahrscheinlich die Aufgabe hatte, die Feuerstelle liber den
FuBboden zu erhohen , cler aus gestampfter Erde mit einer di.innen Lehmschicht
bestand . Neben der Herdstelle wurden zwei GefaBbruchsti.icke geborgen ; sie
bilden etwa ein Drittel eines GefaBbodens , in dem roter Ocker aufbewahrt wurde.
Form und Abmessungen cler Hutte konnten nicht ermittelt werden. Wandbe­
wurf wurde nur in geringer Menge gefunden.
Im Niveau II wurden am westlichen Ende cler Suchgraben I und II an
einer Stelle, wo die Kulturschicht fast văllig weggewaschen war, die U berreste eines
rechteckigen Hauses freigelegt, das 4,05 m x 3,65 m groB war. Als FuBboden
cliente cler besonders hergerichtete Felsgrund (Abb. 2 und 3). Stellenweise sind
namlich mit gelbem Lehm verbundene Kalksteinplatten auf den Felsen gelegt,
um gleiche Hăhe und eine măglichst ebene Oberflache des FuBbodens zu erzielen.
Die Langsachse cler Hutte war nordwest-si.idăstlich ausgerichtet. An cler Nord­
wand und an cler nărdlichen Halfte cler Ostwand befand sich eine 0,25 m hohe

16 Vgl. I. Nestor, Istoria Rom i ni ei , I, S. 98 und A. 1 9 Gh. Bichir, i n « Materiale », VII, S. 3 5 5 - 3 5 7

Prox , a.a.O., S. 1 2ff. I. Nestor neigt zur Annahme, und « Materiale », VIII, S . 2 8 3 . Die Gemeinde
dal3 die Schneckenbergsiedlungen von Sfîntu Cuciulata liegt links des Olts (Ţara Făgăraşului)
Gheorghe und Ariuşd Verteidigungsgrăben besessen a m Ufer des Lupşa -Baches an cler Grenze z wischen
haben konnten. den Auen des Oltflusses u11d den Ausl ăufem cler
1 7 I. Nestor, a.a.O. Die Mitteilungen i.i ber Perşaner Berge.
20 Es sind dieses die einzigen im Schneckenberg­
clas Schneckenbergmaterial aus cler Hohle von
Almaş sind Al. D. Alexandrescu zu verdanken. bereich bekannten Herdstellen und ihre Bauweise
18 Szekely Zolt ăn, in « Materiale », III, S. 1 5 7 . wird deswegen ausfi.ihrlicher beschrieben.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
<.!:>
o

ERKL ARUNG
• Siedlungen
x Steinkistengriiber
n Hohten

M a ţ s t .> t>

O 10 ZO 39 Km

Abb. I . - Verbreitungsgebiet der Glina I I I ·Schneckenbergkultur im sudostlichen Transsilvanien.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 ZUR FROHEN BRONZEZEIT IN SODOSTTRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 91

und O, 70 m breite « Schwelle » , aus einer Lage von unregelmăBigen Steinplatten,


deren glatte Seite jedoch nach oben lag. Diese « Schwelle » cliente wahrscheinlich
als Sitzbank (Abb. 3 ) . Ungefahr in der Mitte der Hutte, doch năher an der Ostwand ,
befand sich eine annăhernd
kreisrunde Herdstelle von 0,80 m
Durchmesser (Abb. 2 und 3) ;
der Herd ruhte auf einer Unter,
lage aus kleinen Steinen, die die
Verbindung mit dem Felsboden
herstellte.
Im lnnern der Hutte
wurden auBer einigen Kohlen,
stucken und kleinen Brocken
gebrannten Lehms drei kleinere,
fast unversehrte GefaBe gebor,
gen (Abb. 8/5 ; 1 1 / 1 , 2), weiters
einige Bruchstucke von Ham,
merăxten, Krummesser und Abb. 2. Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă, Wohnhi.itte im N iveau II.
-

zwei Knochenpfriemen.
Gleichfalls im Niveau I I
wurden 1 8 m ostlich dieser
Hutte zwei nebeneinander lie,
gende Feuerstellen (Feuerstelle
Nr. 2 und 3) gefunden, die nach
dem gleichen System auf einer
Steinunterlage (aus zerkleiner,
ten Felsstucken), jedoch nicht
unmittelbar auf dem Felsgrund
angelegt waren. Die an Ort und
Stelle vorgenommenen Beob,
achtungen ermoglichten nicht
den Grundrif3 des Hauses abzu,
grenzen, da von dem gelben
Lehmbelag des FuBbodens nur
kleine Bruchstucke erhalten
geblieben sind .
Da auch in anderen Sied,
lungen des Typus Schnecken,
berg Stucke gebrannten Hutten,
lehms 2 1 zum Vorschein kamen, 1 M
ist anzunehmen, daB die W ănde
der W ohnhutten in den hier Abb. 3 . - Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă, GrundriB der Wohnhi.itte
besprochenen Siedlungen - wie aus dem Niveau I I : A - Feuerstelle ; B „Steinbank". -

in der Jungsteinzeit - aus


Pfosten und lehmverputztem Rutengeflecht bestanden, wobei cler Lehmverputz
21 A. Prox, a.a.O„ S. 13 ; Szekely Zoltăn, i n N . Constantinescu, a . a . O „ S. 6 70.
SCIV, V I , S. 4 8 6 , sowie A l . D . Alexandrescu u n d

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
92 OH. BICHIR G

wahrscheinlich nur clunn war. Der Umstancl, claH in Cuciulata - zum Unter­
schiecl von Sfîntu Gheorghe - keine Pfostenlocher festgestellt wurclen, berechtigt
clie Annahme, claH clie W iincle auf Planken ruhten, an clie clie senkrechten Stutzen
befestigt waren, clie auf cler « Pleşiţa Pietroasă » nicht in clen felsigen Boclen eingegra­
ben werclen konnten.
Unseres Erachtens konnte clie Hi.itte, cleren FuBboclen unmittelbar auf
clem Felsen angelegt war - als einzige bisher bekannte Behausung clieser Art -
clem Oberhaupt cler Siecllung auf cler « Pleşiţa Pietroasă» gehort haben.
Die in clen beiclen Siecllungsniveaus geborgenen W erkzeuge sincl Stein­
ocler Knochengeriite. Von Steinwerkzeugen seien erwiihnt : Hammeraxte mit
Schaftloch, alle nur als Bruchstucke erhalten, Krummesser, clie in beiclen Niveaus
auftreten, Stichel, Klingen uncl Absplisse aus Menilit uncl Quarzit. Feuerstein
ist hingegen sehr selten. Im Niveau I wurclen auch zwei Beile geborgen, eines ein
Flachbeil (Abb. 4/5 ), clas anclere ein Beil mit beiderseits konvexen Bahnfliichen
(Abb. 4/4).
Knochengeriite sind in beiden Niveaus durch Pfriemen vertreten ; im
Niveau I fanden sich noch drei MeiHel (Abb. 4/2 , 3 ) , weiters im Niveau II eine
Hirschhornhacke (Abb. 4/ 1 ). An sonstigem Hausgeriit seien noch kegelstumpf­
formige Spinnwirtel, sowie ein tănernes W ebstuhlgewicht erwiihnt.
Das kennzeichnendste Fundgut ist die Tonware. Wenn auch fast ausschlieB­
lich nur in kleinen Bruchsti.icken erhalten, gestattet sie doch eine Reihe wichtiger
Feststellungen. Bei den Grabungen wurden i.ibrigens auch einige kleine fast unver­
sehrte GefaHe geborgen (Abb. 7 /2,4 ; 8/5 ; 1 1 / 1 , 2 ,4 ; 1 3 /3 ) .
Der Hauptunterschied zwischen der Tonware aus dem Niveau I gegeni.iber
Niveau II macht sich bei einigen Gattungen im Ten, in cler Machart und in cler
Verzierung geltencl.
Die Tonware des Niveaus I laf3t sich in zwei Kategorien, feine Keramik
uncl Gebrauchsware, einteilen. Zur e rsten Gruppe gehoren Bruchsti.icke von
Gefal3en aus verhiiltnismaBig feinem, gleichmăBig dunkelgrau oder gelblichgrau
gebranntem Ton ; dieser ist mit Sand , Glimmersti.ickchen , zuweilen auch mit
Steinchen und Scherbengrus durchsetzt. Die Keramik dieser Grurpe ist wenig
zahlreich.
Die Gebrauchsware ist ihrerseits nach Machart und Brand in zwei Gattun­
gen einzuteilen, bei clenen jedoch die Zusammensetzung des Tones anniihernd
die gleiche ist (Magerung mit Scherbengrus und Steinchen).
Qattung a ist durch Bruchstucke cli.innwandiger, gleichmăBig graugebrann­
ter Gefaf3e vertreten, die an cler Auf3enflache einen rotlichen, nicht gegl iitteten
Oberzug aufweisen. Diese Gattung verschwindet im oberen Niveau 22•

22Die U ntersuchung em1ger Fundbest ănde daher jiinger als Cucuteni 0), ferner in Transsil ­
ermoglichte die Fescscellung, dal3 diese Gaccung vanien in Cuciulaca (Pleşiţa Pietroasă), Sprenghi
nichc jiinger isc als cler erste Horizont cler begi nnen­ und Rupea auf dem Burgberg (bei einer G�lande­
den 13ronzezeic und dal3 sie den aus dem Gorodsk ­ beg·� hung fescgescellc). Zum gleichen Horizont gehoren
Ussatowo-Bereich vordringenden Stâmmen zuzu ­ auch einige bei Gelandebegehungen in Muntenien
schreiben ist. Sie kam -- wobei wir uns hier lediglich vnn Eugen Co mşa und anderen Forschern gefu n ­
auf gepriifces Fund material beziehen - in cler Mol­ dene Scherben a u s Balta-Suhaia, im Nationalmuseum
dau in Uricani und Dolheşcii Mari zutage (diese Bukarest (lnv. Nr. I. 14 6 5 2 ), Hotarele (lnv. Nr. I .
Bestande fohren keine bemalce Tonware und sincl 1 4 704), Măneşti Prahova (lnv. Nr. 1 4 7 99).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 ZUR FRUHEN BRONZEZEIT IN SUDOSITRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 93

Qattu n g b zeigt ungleichm ăBig gebrannte Bruchstucke, bei denen die W ănde
im Bruch grau und an cler AuBenfl ăche ziegelfarben sind . Der Ton ist bruchig. Fast
s ămtliche cler Gebrauchsware angehărenden GefăBe haben hohe Boden und weisen
zuweilen Grubchen an den Răndern auf.

I
I
/'-..._ � , • . _,,.

�;�.:-- - - - l_

y -- - - - -
I
I
I

I
I
I
I
1t L _ __

Abb. 4. - Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă, Knochen und Steingerate. 1 , Hacke aus Hirschgeweih aus Niveau I I ;
2, 3, Knochenmeil3el aus Niveau I ; 4 , 5 , Stein axte aus Niveau I ; 6, K nochenpfrieme aus Niveau I .

Auf Grund cler Bruchstucke aus dem Niveau I konnen folgende GefăB­
formen ermittelt werden : Schusseln mit Trichterrand , zuweilen mit kleinen Kerben
auf dem deutlich abgesetzten Schulterteil, Amphoren, kegelstumpfformige GefăBe,
Topfe, hohe Topfe mit kugeligem Kărper, Pfannen mit niedrigen W ănden (soge­
nannte « Fischschusseln » ), sowie bauchige Schusseln.
Die Tonware aus dem Niveau I I l ăBt sich in d ie gleichen Kategorien wie
im Niveau I einteilen, doch ăndert sich mengenmăBig clas Verhăltnis zwischen cler
feinen und cler Gebrauchskeramik zu Gunsten cler ersteren.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
94 OH. BICHIR 8

Der Ton cler feinen Keramik ist gut durchknetet und besser gebrannt.
Allmăhlich erhalten die Gefa.Be dieser Gattung den fi.ir die bronzezeitliche Keramik
kennzeichnenden Glanz . Die Farbe des gebrannten Tons ist grau bis schwarz ,
seltener rotlich. Aus cler Gebrauchskeramik verschwindet die Gattun g a, die
Tonware mit rotlichem O berzug.
Im allgemeinen weist die Tonware aus dem Niveau I I zahlreiche Entspre,
chungen mit dem Niveau I auf. Fast clas gesamte im Niveau I festgestellte Formgut
dauert auch im Niveau I I , jedoch viel entwickelter, fort.
Die Schi.issel mit Trichterrand unterscheidet sich einigermaBen von cler
entsprechenden Form aus dem Niveau I. Der Rand ist stărker ausladend und es
besteht die Neigung die Schulter zu senken, wogegen cler Rand im Querschnitt
geradezu rund erscheint (Abb. 9 / 1 0 , 1 4 ; 1 0/8, 1 6 , 1 8 ; 1 1 / 5 , 6).
Die hăufi.gsten Gefa.Bformen aus dem Niveau II sind anscheinend groBere
und kleinere Henkeltassen, deren Bandhenkel am Rand ansetzen. Entsprechend
dem Gefa.Bprofil und cler Kri.immung des Henkels lassen sich verschiedene Varian,
ten unterscheiden (Abb. 9 / 1 , 2 , 1 5 ; 1 1 / 1 - 3 ; 1 3/3). Von den im Niveau I I
z u Tage gekommenen Gefăf3formen seien noch die Amphora, clas kegelstumpf,
formige GefăB, cler Topf, der Askos (zwei Bruchsti.icke), die Fischschi.issel, sowie
ein kleiner Deckel (Abb. 1 2 /2) erwăhnt.
Niveau II bietet eine ganze Reihe von Henkeln , die von kleinen GefăI3en
stammen und sowohl cler feinen, als auch cler Gebrauchsware angehoren. Alle
Henkel stehen senkrecht und setzen entweder am Rand selbst oder unmittelbar
darunter an ; einige Henkel ăhneln waagerecht durchbohrten Knubben (Osenhen,
kel). Auch « Spulenhenkel» sind hier zu erwăhnen.
Die Verzierung ist im allgemeinen spărlich. Das fi.ir die beiden Siedlungs,
niveaus kennzeichnende Zierelement besteht aus Lochern, die unterhalb des Randes
in etwa gleichen Abstănden , in waagerechten Reihen die GefăI3wand durchbohren ;
diese Verzierung find et sich stets nur auf der Gebrauchsware (Abb. 5 / 1 5 , 18 ;
1 0/9, 1 0 , 1 3 , 1 4). Die insbesondere im Niveau I vorkommenden Buckel sind im
Niveau I I selten (Abb. 5/6, 7, 10, 1 1 , 1 4 ; 1 0/6). Gleichfalls selten und ausschlieBlich
im Niveau I kommen nicht vollstăndig durchbohrte Einstiche vor (Abb. 5 /20).
Aufgelegte Tupfenleisten oder einfache Tupfenreihen sind gleichfalls beiden
Siedlungsniveaus gemeinsam, wobei sich jedoch hei jedem Niveau gewisse Son,
dermerkmale beobachten lassen. So kann im Niveau I festgestellt werden, daB
die Tupfenleiste in unmittelbarer Năhe des Randes angebracht ist. Im Niveau I I
kommen mehrfache Tupfenleisten vor, die entweder i n waagerechten Reihen ange,
ordnet sind oder sich kreuzweise i.iberschneiden (Abb. 1 0/9, 10). Stets erscheinen
diese Zierelemente auf der Gebrauchsware und nur selten auf cler feinen Keramik
(Abb. 5/3). Gewohnlich sind die Tupfenleisten von Reihen von Durchbohrungen
begleitet (Abb. 5 / 1 5 , 18). Im Niveau I kommen auch gekerbte Leisten vor, meistens
auf dem Hals, und Schulterteil des Gefăf3es (Abb. 5 / 2 , 8, 1 2 , 14, 1 7 ), ferner
Einkerbungen auf dem Rand, und Ziermuster in cler Form eingestempelter Kreise
(Abb. 5/5).
Zum Unterschied vom Niveau I erscheinen im Niveau II auch auf cler
feinen Ware, Ornamente u.zw. als waagerechte, beiderseits von Einstichreihen
eingefaBte Linienbănder, Ţ,artig angeordnete Linienbănder und Bănder mit
waagerechten Linien, unterhalb derer eine Reihe von « Dreieckstempeln »
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
95

15

19

Abb. 5 . - Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă, Keramik aus Niveau I.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
96 OH. BICHJR lU

verl ăuft ; auf einem Bruchstuck sind schlieBlich unterhalb des Linienbandes mit
Einstichen gefollte Halbkreise zu bemerken. Andere Ziermuster sind die einfache
Wellenlinie auf beiden Seiten von einer breiten, waagerechten Ritzlinie eingefaBt,
rippenformige Reliefverzierungen, schmale Kanneluren, Rautenmuster, sowie
kleine, kegelformige, einzeln oder
paarweise erscheinende Knopfe
(Abb. 9/ 1 , 2 , 5 , 6 ; 1 0/ 1 -4, 7 , 1 1 ,
1 2 , 1 5 ).
Auf der « Ple ş iţa Pietroasă»
wurden weiters im Niveau I ein
Wa genmodell aus Ton 2 3 , ferner in
beiden Niveaus Tonrăder und schlieB­
lich im Niveau I I zwei durchbohrte
Z ăhne, sowie ein an einem Ende
durchbohrtes Sandsteinpl ăttchen
geborgen 24•
Die stratigraphischen Beob­
achtungen und die Untersuchung
des Fundgutes von der « Pleşiţa
Pietroasă», sowie des im M useum
Abb. 6. - C uciulata, Pleşiţa Pietroasă, GefăBfragment von Brasov vorhandenen Materials 2 5
lassen � rkennen, daB Prox seine
aus Niveau I.

« Stratigraphie » in W irklichkeit auf


Grund eines grundlichen, vergleichenden und typologischen Studiums ausarbei­
tete und seine drei Zeitstufen, Schneckenberg A, B und C aufstellte 26 ; dieses geht
ubrigens auch aus der Arbeit von Prox selbst hervor 27• Die wichtigsten Gesichts­
punkte dafor waren die Beschaffenheit des Tons, die Machart, die Entwicklung
der Formen und die Ornamentik. GefaBformen, for die er keine Entsprechungen
kannte, lieB A. Prox vorsichtig beiseite. Dieses erkl ărt, warum er auch ohne stra­
tigraphische Beobachtungen sich nur wenig irrte und die Stufe A und B beibehal­
ten werden konnte , allerdings mit einer Reihe von Ă nderungen und Ergănzun­
gen, d ie auch das angebliche Fehlen einer Verbindung zwischen der Stufe A und
Stufe B beseitigen, das Prox und andere Forscher betonten 2 8 • Die Annahme einer
fehlenden Verbindung zwischen den beiden Stufen beruhte auf dem Umstand ,
daB gewisse Formen und Materialien nur einer bestimmten Stufe zugeschrieben
wurden. Das Fundgut aus dem Niveau I von der « Ple ş iţa Pietroasă» entspricht
Stufe Schneckenberg A, das aus Niveau I I hingegen Stufe B .

23 Das Wagenmodell soll i n einer besonderen erscheint (s. a . a . O . , S. 1 6). Bei den von Al. D. Ale ­
Arbeit behandelt werden. xandrescu u n d N. Constantinescu i m Jahre 1 95 7
24 Einige kleine Bruchsti.icke konnten von Tier­ durchgefohrten Grabungen wurde dann auch Mate­
figuren und Loffelstielen aus Ton herri.ihren. rial der Stufen B un d C nach Prox geborgen, das aber
25 Es sei auch hier dem Leiter der archăologi­ nicht in situ lag, da die Schneckenbergscherben
schen Abteilung des M useum s von Braşov, I. Pop, mit ro mischen vermengt waren. S. « Materiale »,
gedankt, der u n s das Fun d material fi.ir Scudienzwecke VI, S . 670 - 67 3 .
zur Verfi.igung ste!lte. 2 7 A.a. O . , S. 1 5 ff.
26 Prox h ă i t den Dealul Sprenghi for den einzi­ 28 S. A . Prox, a . a . O . , S. 88 u n d D. Popescu,
gen Fundort, wo die Stufe A i n « Reinkultur » a.a.O., S . 5 3 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 ZUR FROHEN BRONZEZEIT IN SOOOSTIRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 97

Die von Prox cler Stufe Schneckenberg A zugewiesenen wichtigsten GefăB,


formen dauern fort 2 9 • AuBerdem wurden in Cuciulata, auf cler « Pleş iţa Pietroasă »
drei weitere GefăBformen festgestellt und zwar eine kleine Napfschussel (Abb. 7 /4) ,
ein BechergefăB mit einwărts gezogenem Rand (Abb. 7 /2) sowie zwei Pfannen

I
I
I
I
I
I
I
«:> I
S? I
�- I
I
I I
I
I
I
I
I
2
I
I

I\
I
I

I
I
I
1


I
I
I J
1- - - - - -

rti
î·
l

I_ _ _ _ _

s '·

Abb. 7. - Cuciulara, Pleşiţa Pietroasă, Kera mik aus Niveau I.

( « Fischschusseln» ), neue Zierelemente sind die Schnurverzierung (Abb. 5 /4 ), die


nach Prox nur in Stufe B vorkommt 30 , sowie die klammerformigen Einstempelungen
(Abb. 5 / 1 3 ). An Gerăten des cler Stufe A entsprechenden Niveaus I seien die
Krummesser erwăhnt, die von Prox ebenfalls nur cler Stufe B zugewiesen wurden 3 1 •
Gleichfalls zur Stufe A gehort unseres Erachtens auch cler in cler Hohle
von Gura Cheii geborgene und bei Prox abgebildete Askos. Er ăhnelt einem der

23 Die Vermutung von Prox, daB einige Bruch­ sprechung des ganzen Fundgutes von Cuciulata
stticke (Henkel) von Kri.igen herri.ihren konnten, wird anliiBlich des endgi.iltigen Grabungsberichtes
ist wenig wahrscheinlich. S. a.a.O., S. 2 1 und Tf. statdinden ; bei dieser Gelegenheit konnten auch
X/5 , 9, 1 1 . neue GefaBformen zu Tage ko m men.
30 Ebenda, S. 3 1 - 32 . Die eingehende Be- 3 1 Ebenda, S. 42 - 43 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
(18 OH. BICHIR 12

beiden, im obersten Siedlungsniveau von Brăiliţa gefundenen 3 2 und entspricht


kulturell und typologisch dem Askos aus Folteşti 33•
Die Napfschlissel aus Niveau I cler «Pleşiţa Pietroasăj> ist aus verhăltnis­
măBig feinem ziegelrotem Ton hergestellt.
Sie bildet eine Obergangsform zwischen den aus dem sp ăten Neolithikum
und cler Obergangsperiode bekannten Formen dieser Art 34 und denjenigen cler
Periamkultur 35• Berlicksichtigt man, daB im Schneckenbergbereich KleingefaBe
h ăufig sind und daB auf cler « Pleşiţa Pietroasă» ăltere Funde, an die cler fragliche
Napf angeschlossen werden konnte, nicht vorliegen, so ergibt sich, daB die
Zuweisung dieser GefaBform an die Stufe Schneckenberg A nicht bestritten
werden kann.
Der Becher mit einwărts gezogenem Mundsaum (Abb. 7 /2) ist eine Form,
die uns schon aus anderen Kulturen cler fruhen Bronzezeit bekannt ist, weshalb
wir hier nicht năher darauf eingehen.
Die dritte Form, die clas Formgut cler Stufe A bereichert und in beiden
Niveaus von Cuciulata anwesend ist, ist die auch unter cler Bezeichnung « Fisch­
schussel » bekannte Pfanne. Die beiden im Niveau I als Bruchstucke gefundenen
Exemplare sind aus ublichem rotlichem Ton hergestellt. Ein Exemplar ist annă­
hernd rechteckig mit schmalen , abgerundeten Seiten (Abb . 8/2 ) , clas andere trog­
formig (Abb. 8/ 1 ) und ăhnelt einem von Dinu V. Rosetti in Fundeni entdeckten,
gegenwărtig im Museum for die Geschichte cler Stadt Bukarest aufbewahrten
Stuck 36• Beide GefaBe aus Cuciulata haben niedrige W ănde, clas rechteckige
Stuck weist an cler Bodenlinie, bei seiner Herstellung erzeugte leicht vertiefte
Tupfen auf.
Die GefaHe aus dem Niveau I I ergănzen die Formen noch durch ei ne andere :
eine kegelstumpfformige Schussel mit niedrigen W ănden (Abb. 8/5 ; 1 1 /4), zu
cler Entsprechungen im Verbreitungsgebiet cler Glina I I I-Kultur zu finden sind . Ein
gleiches Stuck wird im Museum for die Geschichte cler Stadt Bukarest aufbewahrt
(lnv. Nr. 1 349/ 1 95 7 ; es stammt aus den von Dinu V. Rosetti auf dem Gebiete
cler Stadt Bukarest vorgenommenen Grabungen 37 ) . Ăhnliche, jedoch groBere Flach­
schusseln sind auch aus Periam 28, Toszeg A 39 und Unetice 40 (Fruhstufe) bekannt.

32 Vgl. Gh. Bichir, U n monn i n t ca ocr11 la 2; J. Banner, D i e Peceler Kultur, Tf. L IV/5 ,6) . Nach
C ima, in SCIV, IX, J , 1 958, S. 1 0 7 -- 1 08 und Anm. Mitteilungen von Sebastian Morintz, kommt cliese
I auf S . I 08 ; siehe aui:: h den von I. Harţuchi und Form auch in der Cernavoda -Gruppe vor.
I . T. Dragomir in « Materiale », I I I , S. I H , Abb. 35 D. Popescu, a.a.O„ S. 5 7 , Abb. 1 6/3. Solche

4/2 veroffentlichten Askos. Napfe sind auch in der Tei- Kultur vertreten (e benda
33 M. Petrescu -Dîmboviţa, in SCIV, li, I , 1 95 1 , S. 8 5 , Abb. 3 4/8), was uns veranlaBt, das gleiche
S . 2 .5 3 . Abb. 3/3. auch fi.ir die Stufe Schneckenberg B zu postu­
"' Fi.ir die Cucuteni- Kultur s. Hu bert Schmidt, lieren.
C ucttteni, Tf. 1 9, Abb. 2a und dic Zusam menstel · 36 Typologisch steht unser GefaB vor dem aus
lung der Formen aus der Stufe B, Abb. 4a und 4b. Fundeni.
Diese Gefăl3form ist auch im Rahmen der Kultur 37 Nach Mitteilung von Dinu V. Rosetti sta mmt
von Bodrogkeresztur (s. Ebert, RL, I I , S. 48, Tf. dieses Sti.ick gleichfalls aus Fundeni. I m Inventar
1 4c), sowie i m gesamten Gebiet der Glockenbecher des Museums fi.ir die Geschichte der Stadt Bukarest
bis nach Spanien hinein bekannt (s. Eberr, RL, ist der Fundort nicht angegeben.
IV, 2 , Tf. 1 47 c und e), doch sind alle diese Exem­ 38 D. Popescu, a.a.O„ Abb. 20/3.
plare reich verziert. EinigermaBen ăhnl iche Sti.icke 3 9 A. Mozsolics, D i e A usgra bungen i n Toszeg

finden sich auch im Bereiche der Badener Kultur im ]a hre 1 9 48, in ActaArch, I I , 1 95 2 , S. J O I , Abb. 8 .
(s. R. R. Schmidt, D i e Burg Vw"edol, Tf. 2 2/ l a - b und 1 0 Ebert, RL, I, S. 268, Tf. 5 1 /s.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 Z U R FROHEN BRONZEZEIT IN SODOSTTRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 99

Das Bruchsti.ick einer rechteckig,ovalen Pfanne aus dem Niveau I I (Abb. 8/4)
weist einen hoheren und deutlicher profilierten Rand auf als das Sti.ick aus
Niveau I (Abb. 8 /2 ) ; das trogformige ist schm ăler und hochwandiger (Abb. 8/3 ) ,
als d i e gleiche Form aus dem Niveau I (Abb. 8/ 1 ) . Das Auftreten dieser Flach,
schusseln im Schneckenberg,
zusammenhang fogt der Ent,
wicklungsreihe dieser Gefăf3,
form von der Jungsteinzeit
bis in die entwickelte Bronze,
zeit ein weiteres Glied
hinzu 41• A. Prox erwăhnt
diese Form nicht ; bei Unter,
suchung des Schneckenberg,
materials in den Sammlungen
des Museums in Brasov
finden sich jedoch e11�1ge
Bruchsti.icke solcher Gefaf3e,
von denen drei - mit gesi,
c hertem Fundort - sicher
zum Schneckenbergmaterial
gehoren, wie Ton, Machart
und d ie Eintragung in den
Inventarband zeigen.
Das erste derartige
Bruchsti.ick gehort zu einer
rechteckig,ovalen Flachschi.is,
sel ( Inv. Nr. 1 1 5 3 ) mit nie,
deren W ănden, aus sandge,
magertem rotlichem Ton. Die
Oberseite des Randes weist
kleine schrăge, mit einem
Stăbchen eingedri.i ckte Ein,
stiche auf. Das Sti.ick, das aus J
den von Julius Teutsch im
Jahre 1 907 in Ariuşd vorge, Abb. 8. Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă, Flachschi.i sscln (Pfanncn ),
-

nommenen Grabungen her, 1 , 2 , Niveau I ; 3 - 5 , Niveau ! ! .


ri.ihrt, wurde laut Eintragung
in das Inventar, mit Schnek,
kenbergkeramik vergesellschaftet, in der oberen Schicht geborgen. Seiner

4 1 Auf cle m Gebiete cler R u m ă nischen Volks­ « Fontes Arhaeologici Posnanienses » IV, 1 95 3 , S.
republik sincl bisher Flach schussel n (Fischschusseln) I , Tf. V l l l/ 1 - 2 1 uncl Tf. IX/2) . D ber clas Vorko m ·
aus cler D bergangsperiocle nicht bekannt geworclen, men cler « Fischschusseln » in cler Bronzezeit s. O .
jecloch sincl sie for cliese Periocle i n cler Siecllung Popesc u , a . a . O „ S . 9 7 , A b b . 43/2 ; Ders„ Săpă­
Rzncewo in cler Volksrepublik Polen belegt (s. Jan t urile de la Vârşa n d ( 1 9 4 9) , in « Materiale », I I,
Zure k , Osada z mlodszej epol<i kam i e n n ej w Rz11ce­ S. 1 1 4, Abb. 67/5 u n d 7 2/6. Diese Flachschusseln
w i e , pow. Wejh erowski i k 11lt11ra r z u c ewska, in gehăren zur Otomani- Kulcur.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
100

·-�
�@
- JJ!j-j
s
I �,
--
�- ._ _ _ J_
I
_ _ _

A b b , 9. - Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă, Kera rnik aus Niveau IL

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 ZUR FROHEN BRONZEZEIT I N S0DOSTTRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 101

Form nach nahert es sich unserem rechteckig-ovalen Exemplar aus dem Niveau
I (Abb. 8/2) 42 •
Ein weiteres, gleichfalls nur als Bruchstiick erhaltenes, kegelstumpf­
formiges, dunkelgraues Exemplar mit niederen W anden, stammt aus cler namen­
gebenden Siedlung vom Schneckenberg selbst (Inv. Nr. 470) und ahnelt einem cler
im Niveau II auf cler «Pleşiţa Pietroasă» gefundenen Pfannenbruchstiicke. Zwei
andere, von einer ahnlichen Schiissel herriihrende Fragmente wurden in Hărman
(K asberg) gefunden.
Wahrscheinlich kannte A. Prox die hier erwahnten Flachschiisseln, da er
jedoch in erster Linie auf typologische Erwagungen aufbaute und for diese GefaB­
form in zeitgleichen Kulturen keine Entsprechungen fand , lieB er sie unbe­
riic ksichtigt.
Fur die kegelstumpfformigen Flachschiisseln sei hier die Hypothese
aufgestellt, daB sie als Lampen gedient haben konnten, wie aus dem in Cuciulata
geborgenen Stiick hervorgeht, an dem sich leichte Rauchspuren erkennen lassen
(Abb. 8/5 ; 1 1 /4).
Eine weitere GefaBform, die wir auf Grund cler Ausgrabungen von Cuciu­
lata cler Schneckenberg B-Stufe zuweisen, ist die Amphora, von cler A. Prox 43
annahm, sie gehore ausschlieBlich cler Stufe A an. Auch die Tonloffel finden sich
in beiden Niveaus von cler «Pleşiţa Pietroasă» und konnen daher nicht nur cler
Stufe B zugewiesen werden 44• Neue Zierelemente for die Stufe B sind rauten­
formige Netzmuster (Abb. 1 0/ 1 5 ), eingeritzte Halbkreise, die mit Einstichen gefollt
sind, sowie die breit eingeritzte einfache Wellenlinie (Abb. 9/6 ; 1 0/ 1 ).
Mit diesen Abanderungen und Erganzungen konnen unseres Erachtens
die beiden Schneckenbergstufen A und B beibehalten werden.
Die Beobachtungen in Cuciulata und clas Studium des im Museum in
Braşov aufbewahrten Materials rechtfertigen die Annahme, die Stufe A habe kiirzer
gedauert als die Stufe B 45•
Konnen demnach die Schneckenbergstufen A und B beibehalten werden,
so gilt clas gleiche nicht von Stufe C, cler gegeniiber A. Prox selbst gewisse Vorbe­
halte machte 46 •
Die Seltenheit cler Askos-GefaBe und die Vielfalt cler Tassenformen veran­
laBten A. Prox, jene Varianten, die ihm typologisch jiinger erschienen, von cler
Stufe B abzusondern und sie cler Stufe C zuzuweisen 47•
Um seine typologische Unterteilung zu stiitzen fohrt Prox die H aufigkeit
gewisser Tassenformen in einigen Siedlungen als Beweisgrund ins Treffen. So
erwahnt er, daB in dem bei Bod gelegenen Fundort (Priesterhiigel) clas Fundgut
cler Stufe C im Vergleich zu dem cler Stufe B selten, hingegen in Cristian (Bachel)
zahlreicher als jenes cler Stufe B vorliegt 4 8•

�2 Das Auftreten dieses flachen Schiisseltypus, Stufe B an.


sowie andere Bruchstii cke aus cler Sammlung Julius 43 Siehe a.a.O., S. 1 9 - Z I .
Teutsch zeigt, daB in Ariuşd auch die Schnecken­ u Ebenda, S. 20.
berg A-Stufe vertreten ist. A. Prox erwiihnt, d aB 15 Ebenda, S. 8 8 .

ihm die Sachlage in Ariuşd nicht niiher bekannt 46 Ebenda, S. 43ff.


ist, da clas Material im M useum in Sfintu Gheorghe 4 7 Ebenda, S. 44 - 45.
noch nicht aufgearbeitet sei, (a.a.O., S. 44). Fur 4 8 Ebenda, S. 43 - 44.
Ariuşd fohrt A. Prox lediglich Fund material cler
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
102

tJ /

17

Abb. 1 0. - Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă, Keramik aus Niveau I I.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 Z U R FR0HEN BRONZEZEIT ! N SOOOSTTRANSSILVAN!EN UNO DER MOLOAU 103

I n der gleichen Arbeit weist jedoch Prox selbst darauf hin , daB Bod und
Cristian zu den ărmsten Fundorten des Schneckenbergbereiches gehoren, wo nur
vereinzelte Funde zutage kamen und wahrscheinlich nicht einmal alle aufgelesen
wurden 49• Unter diesen Umstănden konnen unseres Erachtens Folgerungen allge�

f: I
'
' i

- - - - - =->

_/
l
y

Abb. 1 1 . - Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă , Kera m i k aus Niveau II.

meiner Natur for den gesamten Kulturbereich nicht gezogen werden, da es sich
nur um vereinzelte Erscheinungen handeln konnte. Aus einer solchen Sachlage
ergăbe sich vielmehr mit Notwendigkeit die Annahme, das bei Bod und Cristian
geborgene Fundgut entstamme Siedlungen von kurzer Lebensdauer aus einer
der Stufe B entsprechenden Zeitspanne.
Alle d iese Beobachtungen wurden hier angefohrt, um zu zeigen, daB die
Stufe C nicht einmal auf Grund der Beweisfohrung ihres Autors aufrechterhalten

49 Siehe a. a. O „ S . 4 4 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 04 OH. BICHIR 18

werden kann 5 0 , selbst wenn die stratigraphischen Feststellungen von « Pleşiţa Pie,
troasă » nicht vorlăgen, wo Niveau I I Fundgut fiihrt, clas Prox cler Stufe C zuweist ;
es sei hiebei nur an die beiden Askosbruchstilcke und an einige Tassenprofile
erinnert. Die wenigen von
Prox cler Schneckenberg C,
Stufe zugeschriebenen Funde
gehăren demnach in Wirk,
lichkeit zur Stufe B ; einige
davon (mit Ausnahme cler
beiden AskosgefăBe) durften
clas neue Element darstellen,
clas sich in cler betreffenden
Stufe herausbildete, eine
Stufe, welche die vollentwik,
kelte Bronzezeit ankundet 5 1 .
*
Abb. 1 2 . - Cu ciulata, « Stogul lui Coţofan » I , Steinaxt cler
Eine weitere wichtige
S chneckenberg B-Stufe ; 2, Pleşiţa Pietroasă ; Tondeckelchen aus
Niveau I I.
Frage, die besondere Auf,
merksamkeit verdient, ist clas
Problem cler Beziehungen zwischen den Gruppen Glina I I I und Schnecken,
berg, die Prox und andere Forscher for zwei verschiedene Kulturen ansehen 52,
I . Nestor hingegen als eine einzige 53 • Beide Ansichten werden auch gegenwărtig
noch vertreten.
Die Untersuchung des Schneckenbergmaterials im Museum von Braşov,
cler Funde aus den Grabungen in Cuciulata und cler Materialien vom Glina I I I,
Typus im Museum for die Geschichte cler Stadt Bukarest, sowie der Fundbestănde,
die gegenwărtig von verschiedenen Forschern bearbeitet werden, ermoglichten
dem Verfasser, sich liber die Zusammenhănge zwischen den beiden Kulturbe,
reichen eine klare Ansicht zu bilden.
Machart, Formgut und Ornamentik sind im allgemeinen die gleichen .
Fur die Machart ist unseres Erachtens cler Umstand nicht entscheidend,
daB bei der Keramik des Gl ina I I I,Bereiches cler Ton st ărker mit Stei nchen durch,

50 Zweifel liber clas Bestehen cler Stufe Schnek­ « drei Stufen » nicht behandelt, da die Ausflihrun ­
kenberg C iiul3erte auch O . Popescu, B ro n�ezeit . . . , g e n i m Texte cl e r Arbeit nicht schllissig s i n d u n d
S. 40. Eine eingehende U berprtifung s ă mtlicher, cl a s abgebildete Fund material nur sp ărlich i s t und
von Prox veroffentlichter Funde soll i m Schlul3- nicht angegeben wird , zu welcher Stufe es gehort
bericht liber die Grabungen von C uciulata vorgenom­ (s. « Materiale » , I I I , S. 5 4ff) ; s. auch die ĂuBerun ­
men werden. gen von Al. O. Alexandrescu u n d N . Constanti­
51 Der Askos aus cler Hohle von Gura Cheii nescu H .a.O„ S . 6 7 3 .
(s. Pro x , a . a . O „ Tafel X X I I I/4) gehort, wie bereits 5 2 A. Prox , a . a.O„ S . 1 5 - 1 6 u n d 8 5 - 8 7 ;
erwăhnt, cler an diesem Fu ndort gut belegten Stufe O. Popescu , Bron zezeit.„ S. 3 9 - 5 3 ; ki.irzlich ăuf3erte.
A an. Zur gleichen Stufe gehort a u c h clas in Cre me­ D. Popescu die Ansicht, daf3 « die Glina I I I - K ultur
nea, auf cler Flul3terrasse « Malul lui Dinu Bu zea » mit cler Schneckenbergkultur nahe verwandt oder
geborgene M aterial , clas die Ausgrăber einem « Kul­ moglicherweise identisch » sei (s. Probleme a l e epocii
turniveau des frtihen Neolirhiku ms » zuwiesen. (s. bronzului în Tra nsil va ni a , in SCIV, 2 , 1 96 1 , S. 3 7 9).
C. S. Nicolăescu -Plopşor u n d I . Pop in « Materiale » , 53 I . Nestor, a . a . O „ S . 69 - 7 3 u n d Istorii::
V I , S. 5 3 - 5 4 u n d Tf. I I). Rom i n i e i , I, S. 98 - 99. Der Zusam menhang zwischen
In cler vorliegenden Arbeit werden die von Glina I I I und Schneckenberg wurde bereits von
Szekely Zoltan for Sfîntu Gheorghe aufgestellten Schroller bemerkt (s. A. Prox, a.a.O„ S. 1 5 ).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ZUR FROHEN BRONZEZEIT IN S0DOSTTRANSSILVANIEN UND DER MOLDAV 105

setzt ist, als bei cler entsprechenden Ware in Si.idosttranssilvanien, da diese Bei­
mengungen nach Ort und Zeit (bzw. Stufe), sogar innerhalb des gleichen Komplexes
schwanken.
Viel augenfălliger bei einem Vergleich cler Tonware von Glina I I I mit cler
des Schneckenbergbereiches ist die Einheit des Formgutes. In beiden Kultur­
bereichen finden wir kleine und normalgroBe Tassen mit einem oder zwei Henkeln,
Amphoren, kegelstumpfformige GefăBe, Topfe und Flachschilsseln (Pfannen) mit
den oben erwăhnten Varianten, sowie tiefe Schilsseln. Ergănzend tritt zum Form­
gut clas Askos-GefăB, clas im Schneckenbergbereich, in Gura Cheii (Schnecken­
berg) und Cuciulata und auch im Glina I I I-Bereich, in Ciurelu 54 vorkommt ;
diese Exemplare sind zwar miteinander nicht identisch, dies ist aber auch bei den
aus dem Schneckenbergbereich selbst stammenden GefăBen nicht cler Fall 55•
Den beiden Kulturgruppen ist auch die Mehrzahl cler Zierelemente gemein­
sam. Die von Dinu V. Rosetti vorbereitete Bearbeitung des bis noch unveroffent­
lichten Materials aus cler Glina I I I-Siedlung von Fundeni 56 , wo u.a. erhabene
Leisten, schmale Kannelilren und eingeritzte Bănder, mit einer Reihe von Dreieck­
einstichen darunter auftreten, wird den ofters erhobenen Einwand widerlegen,
daB die im Schneckenbergbereich erscheinenden Ornamente im Glina I I I-Bereich
fehlen. Das Vorkommen cler Schnurverzierung in Roşu-Militari 57, sowie ein
frilher von I. Nestor in Glina 5 8 geborgenes Bruchstilck erweisen, daB die Schnur­
verzierung keineswegs ausschlieBlich for den Bereich des sildostlichen Transsil­
vaniens kennzeichnend ist. Mit Kerb- oder Tupfenverzierung versehene GefăB­
rănder, aufgelegte Tupfenleisten, kleine kegel- oder zylinderformige Knopfe und
eingestempelte kleine Kreise, sind weitere, beiden Komplexen gemeinsame Verzie­
rungen. Hervorgehoben werden muB jedoch, daB sowohl im Glina III- als auch
im Schneckenbergbereich die Verzierung selten ist.
Die Obereinstimmungen in Machart, Formgut und Ornamentik lassen
sich nicht anders als durch den gemeinsamen Ursprung cler beiden Gruppen
erklăren.

67 Sebastian Morintz in « Materiale », VI, zuwies. Da dieses Material noch unveroffentlicht


S. 767, Abb. 9 ; die 8iedlung Ciurelu liegt im Stadt­ ist, konnen nicht allzu viele Einzelheiten angefi.ihrt
gebiet von Bukarest. werden. Die Siedlung von Fundeni wird von Dinu
66 Vgl. A. Prox, a.a.O., Tf. XXlll, Abb. I mit V. Rosetti in dem Bande Bucureştii de odi nioară
Abl:-. 4 . în l umina săpăturilor arheologi c e , Bukarest, 1 95 9 ,
6 8 Dinu V. Rosetti stellte uns freundlicherweise S. 2 2 , erwăhnt. Zu cler Mitteilung Săpăturile de la
eine Reihe von Lichtbildern zu Studienzwecken zur Cuci ulata şi unele probleme ale epocii bro nzului
Verfi.igung, die zur Veroffentlichung vorgesehen timpuriu, die im Rahmen cler Abteilung fi.ir Geschich­
sind. Das Material aus Fundeni im Museum fi.ir die te cler Urgemeinschaft im Institut fi.ir Archăologie
Geschichte cler Stadt Bu karest schliefit sich nach gehalten wurde, erwăhnte Sebastian Morintz in
Machart, Formen und Ornamentik eng an die Schnek­ seinem Diskussionsbeitrag : « dafi eine mittelbare
kenberg B-Stufe an. Unter diesen Funden fand Bestătigung cler stratigraphischen Beobachtungen von
sich nichts was cler Schneckenberg A-Stufe zuge­ Cuciulata auch die Entdeckung einer Glina I I I ­
wiesen werden konnte. Dieser U mstand bestătigt Siedlung in Vasilaţi (Region Bukarest) bedeutet,
mittelbar den lnhalt der Schneckenberg B-Stufe, die Fundgut fi.ihrt, clas dem aus dem Niveau II von
wie sie sich auf Grund unserer U ntersuchung iiber cler « Pleşiţa Pietroasă » ăhnelt ».
die Beobachtungen in Cuciulata ergibt. ln Fundeni 6 7 Ausgrabungen von Margareta Tudor. Die

war eine einzige Kulturschicht, die durch eine Sand­ Siedlung liegt in der Năhe von Bukarest.
grube zerstort wurde. Es sei erwăhnt, dafi hier auch 58 I . Nestor, a a.O., S. 7 3 .
Funde zutage kamen, die A. Prox der C-Stufe
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
lOG OH. BICH!R 20

Einige Unterschiede zwischen Glina I I I und Schneckenberg ergeben sich


aus dem Siedlungstypus und dem Umstand, daB in cler Tonware des Schnecken,
bergbereiches Durchbohrungen cler GefaBwand, in Glina I I I hingegen getriebene
Buckel hăufig sind 59• Unseres Erachtens ist es verstăndlich, daB in den Randgebie,
ten eines Kulturbereiches wegen cler for die betreffende Gegend kennzeichnenden ,
historischen und geographischen Voraussetzungen auch gewisse Unterschiede
auftreten. So machten sich im Schneckenbergbereich zu einem gegebenen Zeit,
punkt, eher nordostliche, in Muntenien hingegen sudliche Einflusse geltend.
Die unruhigen Verhăltnisse zu Beginn cler Bronzezeit notigten die Schnek,
kenbergleute, die gi.instigen Bedingungen wahrzunehmen, die ihnen die Boden,
gestaltung so reichlich zur Verfogung stellte und sich auf leicht zu verteidigenden
hohen Bergkuppen und ,auslăufern anzusiedeln, nicht aber in den Niederungen,
an ihrem FuBe. Im i.ibrigen verlegten auch in Muntenien die Glina J i l,Stămme
ihre Siedlungen nicht an die niedrigsten Stellen ; i.iberall gaben sie den hoher
gelegenen Punkten der betreffenden Gegend den Vorzug 60 • Es sind also auch
diese Eigenheiten durch die objektive Sachlage begri.indet und rechtfertigen nicht,
von zwei verschiedenen Kulturen zu sprechen 6 1 •

Bevor clas Vordringen der Trăger cler Glina J I I ,Kultur nach Si.idosttrans,
silvanien erkl ărt wird , soll versucht werden, einige năhere Angaben im Zusam,
menhang mit cler Coţofeni,Kultur dieses Gebietes zu machen. Die in der Ţara
Bîrsei vorgenommenen Grabungen belegten clas Vorkommen der dem Schnecken,
berg,Aspekt der Glina 1 1 1,Kultur vorangehenden Coţofeni,Kultur 6 2 , allerdings
nur for kurze Dauer 63 •
69 M . Petresc u - D imboviţa, teilte uns im Deze m · r e n Donauraum, in « Ann:des U niversitatis Scien ·
b e r 1 95 8 mit, dal3 b e i seincn Grabungen i m Jahre tiarium Bu dapcstensis », Sectio Historica, I l I, 1 96 1 ,
1 94 7 in Glina drei Siedlungsniveaus der Glina I I I­ s . 4 - 1 0.
Kultur fcstgestellt wurden. Das iilteste fohrte Kera ­ 60 Als Bcispiel sei die Lage der S iedlungen von
m i k mit Durchbohrungen ohne Buckel, mit Kerb­ Glina (Tel!), Ciurel u , M ihai Vodă u n d Pantelimon
leisten, sowie Bruchstticke mit getriebenen Buckeln ; angefohrt (alle im Scadtgebiet von Bu karest : Glina
zu m U nterschied von den beiden oberen waren liegt nehen Bukarest).
die getriebenen Buckel des iilteren N iveaus klein 6 1 Siehe I. Nestor, in Istoria Rom î n i e i , I, S. 98 - 99.

und flach. Nicht ohne Bedeutung ist der U mstand, da13 sowohl in
Durchbohrungen sind i nsbesondere in den Glina, in Schicht II I, als auch i n Cuciu lata (insbe­
nordischen Kulturen, jedoch auch im Stiden, i n sondere im Niveau I) grol3e Mengen v o n Ase he
Ezero i n der V . R. Bulgarien, h iiufig ( M itteilung festgestellt wurden (s. for Gl ina : I. Nestor, a . a . O . ,
O. Berciu). S ie finden sich gleicherweise auch bei i n « Dacia », I I I/ IV, S. 2 3 0 und M . Petresc u - D i m ­
der von J . Korek und P. Patay der Bukkultur zuge ­ boviţa, in Raport asupra activităţii şti i nţ i fi c e a M u ­
wiesenen Tonware, s. A B ii k k i - k ultura elterjedese zeului Naţional d e A ntic hităţi î n a n i i 1 942 şi 1 9 4 3 ,
Ma gyarorszdgo n , in « Regeszeti Ftizetek » I I , 2 , S. 6 6 , b z w . for Cuciulata s. G h . Bichir, i n « Materi­
1 95 8 , Tf. XV. Die i n Tafel X V und X V I/3 , 4 ale », V I I , S. 3 5 6) . Gewisse Axtfor men werden hier
abgebildeten Funde scheinen iilter z u sein als nicht erwiihnt, da eingewendet werden konnte ,
die Btikkultur. Durchbohrungen k o m men nach diese besăl3en i m allgemeinen ein grol3eres Verbrei­
A. M ozsolics, a . a . O . , Tafel 11/7, auch i n T6szeg tungsgebiet.
(Stufe T6szeg A) vor. Das dort abgebildete Mate­ 6 2 S. H. Schroller, a . a . O . , S. 3 5 - 3 8 ; A. Prox,

rial sta m m t aus dem Niveau b. Zur Chronologie a . a . O . , S. 7 8 - 79.


v o n T6szeg s. J. B6na, Q eschichte cler friih e n u n d 6 3 Ebenda.

mittler e n Bronzezeit i n Ungarn und i m mitt l e -

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
21 Z UR FROHEN BRONZEZEIT IN sOO OSTTRANSSILVANIEN UND DE R MOLDAU 107

Die Untersuchung des Coţofeni,Materials aus dem Museum in Braşov


und dessen Vergleich mit den Funden von cler Poiana in Pisc 64, wo die fruhe
Phase cler Coţofeni,Kultur in Si.idtranssilvanien belegt ist, erweisen, daB die aus
cler Ţara Bîrsei stammende Coţofeni,Keramik nicht dem friihesten Horizont
dieser Kultur angehort, sondern einer daran anschlieBenden Stufe ; in dieser
taucht auch die Linsenverzierung auf, die in cler Fri.ihstufe anscheinend nicht
vorkommt 65• Diese Beobachtung, sowie cler Umstand , daI3 clas Entstehen
cler Coţofeni,Kultur im Si.idosten Transsilvaniens 66 wegen ihrer wichtig,
sten Bestandteile nur schwer zu erklăren wăre, machen es wahrscheinlich, daB
die Coţofeni,Leute aus dem Gebiete um Caşolţ am Olt,fluB in die Ţara Bîrsei
vordrangen.
Lange konnten jedoch die Coţofeni,Leute im si.idostlichen Trans,
silvanien ihre Siedlungen nicht aufrechterhalten, da sie durch die aus dem
Si.iden , aus Muntenien, kommenden Trăger cler Glina I I I,Kultur verdrăngt
wurden 67•
Zu erwăhnen ist die archăologisch nachgewiesene Erscheinung, daI3 sich
gegen Ende cler Jungsteinzeit und zu Beginn cler Bronzezeit, auBer den groBen
Bevolkerungsbewegungen von Nordosten und Osten, auf dem Gebiete unseres
Landes auch ein si.idlicher Gegenstrom von allerdings geringeren AusmaBen
feststellen lăI3t, cler mit Anatolien und Griechenland (Fri.ihhelladikum) in Verbin,
dung zu bringen ist. Im Lichte dieser Tatsachen ist auch die Entstehung cler Glina
I I I,Schneckenberg,Kultur zu beurteilen 68 •
Die Glina I I I,Kultur drang in Si.idosttranssilvanien in verhăltnismăBig ausge,
bildeter Form ein. Dieses zeigen die Entsprechungen zwischen dem Material cler
Schneckenbergstufe A (Keramik und Plastik) und den Funden aus Bukarest
(Sektor Mihai Vodă) 69, die zum Teil etwas ălter sind als die cler Schneckenberg
A,Stufe.
61 M. M acrea, în « Materiale » , IV, S. 425 - nien stam mende Fundgut Jcr Glina l l l - Kultur,
426 und Abb. 2 2 , sowie Iuliu Paul, în « Materiale », das cler Verfasser mit freundlicher Erlaubnis cler
V I I , S . I I 7 , Abb. 7/ I - 6. verschiedenen Grabungsleiter (Sebastian M orintz
6S Vgl. D. Berc i u , a . a . O „ S. I J 2 -- I J J . und Gh. Cantacuzino for Mihai Vodă und Ciurelu ;
6 6 Diese Annahme iiuf3erte D. Berciu a . a . O „ Dinu V. Rosetti for Fundeni) u ntersuchen konnte,
s . I 3 4. l ăf3t sich nach Machart, Formen und Orna mentik
6 7 Zur Entstehung der Glina I l l -Schnecken­ folgender mal3en mit cler Schneckenberggrup pe der
bergkultur siehe Istoria Rom i n i e i , I , S. 98. Ihr Glina l l l - Kultur parallelisieren : M i hai Vodrl Brii c k e
Entstehu ngsgebiet konnte unseres Erachtens nicht (Hugel d e s Staatsarchivs) ; d i e meisten Funde gehoren
auch J ie stidostliche M oldau u mfassen (s. Istoria cler Anfangsstufe a n (s. Sebastian M orintz und Gh.
Rom i n i e i , I, S. 98), da hier die Horodişte a - Folreşti Cantacuzino, a . a . O „ S. 340, Abb. I O, die drei kleine·
I - Gruppe belegt ist und, wie weiter u nten gezeigt ren Bruchsti.icke) und sind zum Teii et was ălrer als
werden soli, eine andere Kultur entsteht. die Schneckenbergstufe A. E i n kleiner Teii des
6" Diese Tatsache wurde auch von I. Nestor Fund materials gehort cler spăteren Stufe cler Glina
î n seinem Schluf3wort bei unserer erwiihnten Mit­ 1 1 1 - Kultur an, so ein von Sebastian M orintz und
teilung i m R ahmen des lnstituts for Archăologie Gh. Cantacuzino a bgebildetes Bruchsttick, a . a . O „
hervorgehoben (vgl. A n m . 56). S. 3 40, A b b . I O rechts oben.
69 S . Sebastian Morintz, Gh. Cantacuzino, Să/1rl ­ Ciurel u : (s. Sebastian Morintz, « Material e »,
t uril e arheologice d i n sectorul M i ha i Vodrl, S. 3 40, V, S . 633 - 63 5 ; Ders , « Materiale », VI, S. 7 64ff).
Abb . 10 sowie Dinu V. Rosetti B u c ureştii . . . S . 2 I , Das (untere) Niveau la entspricht zeitlich dem Ende
Abb. 4 , for die Tierfigur. Kunfrige U ntersuchungen cler Schneckenberg A - S tufe. Niveau l b , hingegen
werden clas Vorko mmen cler Trichterbecherformen cler Schneckenberg B -Stufe ; clas gleiche gilt von den
în M ihai Vodă zu klăren haben. Das aus M u nte- Funden aus u nseren Grabungen în Pantelimon
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
108 OH. B!CH!R 22

Fur cl as Vordringen cler Glina I I I,Stămme aus Muntenien nach Sudosttrans,


silvanien spricht auch cler Umstand, daB sich in cler Schneckenberg A,Stufe kein
EinfluB cler Coţofeni,Kultur feststellen l ăBt. W ăre die Schneckenberg,« Kultur »
wirklich im Burzenlande entstanden, so hătte sie als Grundlage die Coţofeni,
Kultur haben milssen, da diese cler Schneckenberg A,Stufe în dieser Gegend
vorangeht ; în diesem Falle milBten sich în dn Schneckenbng A Stufe Coţofeni,
Elemente ăuBern 7 0 . Die Annahme, die « Coţofeni,Kultur hătte bei Bildung des
Schneckenberg,Aspektes eine bedeutende Rolle gespielt » 71, ist demnach durch
cl as Fundgut cler Schneckenberg A,Stufe nicht gerechtfertigt.
Nicht ohne Bedeutung ist auch cler Umstand, daB die rrieisten Bruchstilcke
mit getriebenen Buckeln auf cler « Pleşiţa Pietroas ă » dem Niveau I und nicht dem
Niveau 11 angehorten. So wie in Bukarest (Sektor Mihai Vodă) 7 2 und in
Glina 73 sind die getriebenen Buckeln auch auf cler « Pleşiţa Pietroasă» klein
(Abb. 5 /7, 1 1 ).
Nach dem Eindringen cler Glina I I I,Leute in clas sildostliche Transsilvanien
kamen sie dort mit anderen Gemeinschaften in Berilhrung. Neben den sildlichen
Einflilssen , die gewiB auch weiter bestehen - wie aus den Askos und den
ZweihenkelgefaBen (« Tassen ») hervorgeht - machen sich nunmehr wohl auch
neue Einflilsse aus dem Nordosten und sogar aus dem Westen bemerkbar, die
jedoch sildlich cler Karpaten gewiB nicht die gleiche Wirkung ausilben konnten.
So kommt es, daB sich în cler Glina 1 1 1,Kultur nunmehr cler sildosttranssilva,
nische Schneckenbergtypus vom muntenischen Typus cler Glina III,Kultur
einigermaBen absondert 74•
Die Annahme, daB die Cîlnic,Kultur (Furchenstich) zum Teile mit cl er
Schneckenberg A,Stufe und zumindest mit dem Beginn cler Stufe B zeitgleich
ist, scheint durch die Sachlage in Transsilvanien gerechtfertigt zu sein 75•
(s. Gh. Bichir, în « Materiale » VI, S. 8 20, Abb. 4 gens bemerkt auch D. Berciu, a.a . O . , dal3 în der Stufc
und 5). Der vollentwickelten Schneckenberg B ­ Cernavoda II « eine Tonware hăufig ist, die nach
Stufe entspricht cl a s v o n Dinu V. Rosetti în Fun­ Machart, Formen und Verzierung Entsprechungen
deni geborgene Fund material. zum frilhen Glina I I I - Horizont besitzt » (cbenda,
Es erilbrigt sich hier auf die Ansicht von A. Prox S. U S ) . Alle în der erwăhnten Arbeit wiedergege ­
einzugehen, der seinerzeit die Schneckenberg A ­ benen Ziermotive (Gefăl3profile) (S. 1 3 2 und 1 1 6,
Stufe fi.ir ălter als die Glina lll-Kultur hielt ; nach Abb. 17 und 1 8) kommen auch im Glina I I l-Schnek ­
A. Prox war die Glina I l l - Kultur mit cler Schnek ­ kenbergbereich vor. Es ist nicht unwichtig, dal3
kenberg B -Stufe zeitgleich ( s . a.a.O., S . 8 5 - 8 7). sich in den Bestănden des lnstituts fi.ir Archăolo ­
7 0 Die in cler Coţofeni - Kultur so hăufige Ritz ­ gie einige Bruchstilcke finden, die aus Gelănde­
verzierung fehlt in cler Schneckenbergstufe A. begehungen von Eugen Comşa am linken Donauufer,
71 Siehe D. Berciu, a.a.O., S. 1 3 4. in den Bezirken Giurgiu und Olteniţa herrilhren
72 S. Sebastian Morintz u n d Gh. Cantacuzino, und cler Glina 1 1 1 - Kultur angehoren. Einige dieser
a.a.O., S. 3 40, Abb. 1 0 (die drei kleineren Bruch· Scherben wurden bereits veroffentlicht (s. Eugen
stilcke , sowie clas i.ibrige noch u nveroffentlichte Comşa, SCIV, V, 3 - 4, 1 95 4 , S. 5 90). Die U nter ­
Fundgut). suchung einer Glina 1 1 1 -Siedlung und ihre ausfi.i hr­
73 s. oben, Anm 6 1 . liche Veroffentlichung, ebenso wie auch die Verof­
74 Von diese m Gesichtspunkt aus ist auch die fentlichung cler Grabu ngsergebnisse von Cernavodă
Cernavodagruppe zu betrachten ; da bei beziehen werden sicher auch zur Klărung dieser Frage beitra·
wir uns auf ihre ăltere Phase, die mit Glina I I I gen.
gleichzeitig ist, u n d nicht au{ ihre Anfangsperiode, 7 6 Vgl. auch die Ansicht von A. Prox, a.a.O.,

die dem Horizont von Glina I I I vorausgeht. O bri· S. 5 5 - 56 und 8 1 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
23 ZUR FROHEN BRONZEZEIT IN S0DOSTTRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 109

Die Tatsache, daB K. Horedt 7 6 in Boarta, Rayon Mediaş, in einer Siedlung


vom Typus Cîlnic (Furchenstich) ein fiir die Schneckenberg B,Stufe kennzeich,
nendes Schi.isselbruchsti.ick fand, scheint diese Annahme zu stiltzen, was i.ibri,
gens auch von cler Feststellung gilt, daB die Kulturbereiche Schneckenberg und
Cîlnic (Furchenstich) einander ausschlieBen 77•
Das Vorkommen von Bruchstilcken des Schneckenberg B,Typus in Sărata,
Monteoru 7 8 u. zw. im Niveau Monteoru I C 4, weist darauf hin, daB die hier
behandelten Gruppen dem gleichen Kulturhorizont angehoren.
Die Hauptbeschăftigung cler Schneckenbergleute bildete wahrscheinlich
die Viehzucht ; primitiver Ackerbau wurde vermutlich in geringerem MaBe
betrieben.
Si.idlich cler Karpaten scheint hingegen cler primitive Ackerbau die Haupt,
beschăftigung cler Bevolkerung gewesen zu sein. Der Lehmbelag der FuBboden,
sowie clas auf cler « Pleşiţa Pietroasă » freigelegte Wohnhaus stiltzen die Annahme,
daB zumindestens in cler Spătphase cler Glina I I I,Schneckenbergkultur, nicht
mehr von bloB zeitweiligen Behausungen die Rede sein kann 79 •
Das bevorzugte Tier, dessen kultische Bedeutung nicht i.ibersehen werden
darf, war anscheinend cler Widder (wahrscheinlich als Opfertier), cler in den
meisten Tonfiguren des Schneckenbergbereiches bildlich dargestellt ist 8 0 • Diesen
Kult gaben die Glina I I I,Schneckenbergleute an die Trăger cler Monteoru,Kultur
weiter, wie aus einigen GefăBhenkeln und Feuerbocken, die Widderkopfe darstel,
len 8 1 , sowie insbesondere aus dem in Mîndrişca (Rayon Adjud) freigelegten Opfer,
herd hervorgeht ; dieser befand sich oberhalb einer Grube, in deren M itte cler
Stirnknochen eines Widders mit Hornern lag 8 2 •
Das W agenmodell und cler besonders hergerichtete W ohngrundriB, wo
cler Felsgrund als FuBboden cliente - beide aus cler Siedlung von cler « Pleşiţa
Pietroasă » - geben ein Bild von dem Grade der Entwicklung, den die Glina
I I I,Leute des Schneckenbergbereiches besaBen.
Bei dem gegenwărtigen Stande der Forschung und bei dem Mangel strati,
graphischer Beobachtungen kann nicht sicher angegeben werden, was sich im
Si.idosten Transsilvaniens nach dem Erloschen cler Glina I I I,Schneckenbergkultur
ereignete. Unter Beri.icksichtigung cler Bodenfunde aus dieser Gegend ist es jedoch
wahrscheinlich, daB die Wietenbergkultur nachfolgte, wie aus dem Fundgut cler
Siedlung Sfîntu Gheorghe,Bedehaza hervorgeht 83• Sowohl Formgut, als auch
Ornamentik dieser Fundstelle bieten Anhaltspunkte fiir clas Alter cler Wieten,
bergkultur von Bedehaza. Die kleine Einhenkelkanne mit geradem Boden (eine

76 K. Horedt, in « Apulum », III, 1 947 - 1 949, basin in ActaArch, 1 2, 1 960, S. 1 00.


81
1 958, S. 63, Abb. 1 4/6. I. Nestor, Raport asupra activităţii ştii nţi fi c e
77 Vgl. A. Prox, a.a.O., S. 8 1 . a M uzeului Naţional de Antic hităţi î n a n i i 1 942,
78 Ion Nestor und Eugenia Zaharia, i n SCIV, 1 943, S. 28, Abb. 5 und Istoria Rominiei, I, S. 1 05 ,
VI, 3 - 4, 1 95 5 , S. 503. 1 24 u n d Abb. 24/3 .
7 9 s. Istoria Rom iniei, I, S. 98. 82 s. Oh. Bichir, in « Materiale » X (in Vorbe­
80 A. Prox, a.a.O., Tf. X I/3 5 und D. Popescu ,
- reitung).
Bronzezeit . . . , S. 4 1 . O ber die Bedeutung des Widder· 83 S. K. Horedt, Aşezarea de la Sft. G heorgh e ­

Kultes in den j ungsteinzeitlichen Kulturen Mit· Bedehdza, in « Materiale », II, S. 1 8 - 1 9 und Abb.
teleuropas s. V. G. Childe, Prehistoric migrations in 1 0 . Auf S. 19 erwahnt K. Horedt : « das Wietenberg·
Europe, 1 950, S. 1 06 und J. Bona, Clay models of material aus Bedehăza stellt einen fruheren Ab·
bronze age wagons and w heels i n the middle Danube schnitt der Kultur dar ».
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 10 GH. BICHIR 24

in cler W ietenbergkultur seltenere GefăBform), die kegelstumpfformige einhen,


klige Tasse ohne Verzierung - was in cler W ieten bergkultur ungewohnt ist 84 die -

Vierzipfelschlissel, die den altesten Typus dieser GefăBform darstellt, sowie


clas TopfgefăB sind in Bedehaza vorkommende GefăBformen, bei denen sich mei,
stens die Zusammenhange mit cler Schneckenberggruppe nicht bestreiten lassen.
Die Mehrzahl cler Ornamente auf cler Keramik von Bedehaza sind auch
im Rahmen cler Glina I I I,Schneckenbergkultur bekannt. Erwahnt seien hier
Kerb, oder Tupfenleisten, die stellenweise von Griffzapfen unterbrochen sind,
Tupfenleisten auf dem Rande, sowie dreieckige oder runde Eindrlicke 85• In
Bedehaza fehlen die beiden Grundmotive cler Wietenbergornamentik, die Spirale
und cler M aander 86, ebenso fehlt auch die Punktfollung cler Ziermuster 87• Es ist
also anzunehmen, daB die Wietenbergkultur, die wahrscheinlich in Mitteltranssil,
vanien auf cler lokalen Grundlage cler Coţofeni,Kultur und cler Cîlnic,Kultur
(Furchenstichkeramik) entstand 88 , bereits in ihrer Anfangsstufe in Slidosttrans,
silvanien eindrang, wo sie den Schneckenbergkomplex in sich aufnahm, wie aus
dem Fundgut von Bedehaza hervorgeht.
Ihrerseits gab wahrscheinlich die Schneckenberggruppe den vierradrigen
Wagen 89, die Krummesser 90 und sogar den Askos 91 an die Wietenbergkultur
weiter. Gewisse Infiltrationen cler Tei,Kultur in clas Gebiet von Brasov (wahrschein,
lich liber clas Dîmboviţa, und Prahova,Tal) 92 dlirften von cler W ietenbergkultur
aufgesogen worden sein 93• Im librigen halten die Wietenbergleute 94 clas Vordrin,
gen cler Monteoru,Kultur aus der Moldau auf und weisen diese zurlick 95•

Das Eindringen cler gleichen « Gorodsk »,Elemente in den Raum cler


Moldau und von Slidosttranssilvanien, clas wahrscheinlich liber den Oituz,PaB
vor sich ging, brachte die Schneckenberggruppe enger mit cler frlihen Bronze ,
zeit cler Moldau in Verbindung, als mit cler muntenischen Auspr agung cler
gleichen Kultur.
Die in den Jahren 1 959 und 1 960 in Mîndrişca 9 6 , ei.ner Ortschaft am rech,
ten Siretufer zwischen Sascut,Tîrg und Bacău, vorgenommenen Grabungen bieten
Gelegenheit, hier auch den Beginn cler Bronzezeit in cler Moldau zu erortern.
81 Abb 4 5/4 abgebildct.
S. K. Horcdt, Sf. G h eorg h e . . . , S. 1 9. Bro nzezeit, . . „

"5 Ebenda, Abb. 1 0. 92 S. Istoria Rom i n i e i , I, S. 1 1 2 .

"" Ebenda, S. 1 8. 9 " Z u r Tei - Ku!tur gehorende Funde wurden i n


87 Ebenda. einer anniihernd si.id-nordlichen L inie i n Rîşnov,
"8 S. Istoria Rom i ni e i , I , S. 1 1 2 . Braşov, Codlea und Hălchiu geborgen. A . Prox,
8 9 Tonerne Nachbildungen sind a u s den Wieten­ Die Tei-Kultur i m B urzenla n d , în M B S M , IV,
bergsiedlungen vom Dealul Turcului (Wietenberg) 1 940, s . 86 - 1 0 1 .
bekannt (s. H. Schroller, a.a.O„ Tf. 9/6 und I. Bona •� Fi.ir die Fundorte der Wietenbergkultur i n
Clay models of bronze . . Tf. LXIV und Abb. 3 ) ,
„ Si.idosttranssilvanien. vgl. K. Horedt, i n « Dacia » ,
sowie a u s d e r Siedlung v o n Petriş bei Gherla, N. S „ IV, 1 960, S. 1 08 - 1 1 5 .
(s. E . Orosz, i n A E , 2 1 , 1 90 1 , S. 1 5 9, Abb. 1 2 3 u n d 9 5 S. Istoria Rom iniei, I . S. 1 1 2 . Ki.inftige Unter·
I . Bona, Clay models o f bronze S. 8 5 u n d A b b . 3/A ) . suchungen haben das Vorko mmen von Tassen mit
9 0 Vgl . Szekely Zoltan, a . a . O „ în S C I V , V I , schneckenformig auslaufendem Henkel im si.idost·
3 - 4, 1 95 5 , s . 8 2 5 . l i c hen Transsilvanien zu kl aren.
• 1 E i n Askos -GefaB a u s der \Vietenbergkultur 9 6 S. Gh. Bichir, in « Materiale », V I I I , S.
ist bei H. Schrol!cr a . a . O „ Tf. 9/9 und bei D. Popescu, 2 9 1 - 300 und în « Materiale » X (in Vorbereitung).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
25 ZUR FROHEN BRONZEZEIT IN S0DOSTTRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 111

Abgesehen vom umfangreichen Fundgut cler Priicucuteni- und cler Monteoru­


Kultur, wurden in Mîndrişca, Region Băcău , auch Materialien geborgen, die cler
Friihbronzezeit cler Moldau zuzuschreiben sind 97 •
Eine aufmerksame Untersuchung cler bereits veroffentlichten Materialien,
sowie des Fundgutes cler jiingsten Grabungen von Mîndrişca, Dolheştii-Mari 98,
Uricani 99 und Bogdăneşti 1 00 riicken auch den Beginn cler Bronzezeit in dieser
Gegend in ein neues Licht.
Die Ergebnisse cler Spatenforschung wiihrend des letzten Jahrzehnts zeigen,
daB in cler Moldau auf die Gorodsk-Ussatowo-Stufe, clie hier auch unter cler
Bezeichnung Horodiştea-Folteşti I ocler Cucuteni D bekannt ist 101 , eine neue
Kultur folgt, die wir Folteşti I I 1 02 nennen.
Das Fehlen cler in Siedlungen des Typus Gorodsk-Ussatowo (Cucuteni D)
h iiufigen bemalten Tonware, einige Gefaf3profile, sowie teilweise die Machart cler
Keramik, lassen erkennen, daB die Siedlungen von Izvoare (Izvoare I I I ) 1 03, Dolheştii­
Mari (Dolheşti II) 104, Uricani uncl Stoicani I I 10 5, dem Horizont von Folteşti
I I zeitgleich uncl demnach jilnger als Ussatowo sind.
Im lnhalte des Kulturhorizontes Folteşti I I, clen wir Ruptura-Stufe benen­
nen und cler von M. Petrescu-Dîmboviţa in Folteşti-Ruptura 1 06 festgestellt wurcle,
lassen sich Elemente cler Glina 1 1 1-Kultur 1 0 7 uncl for clie Anfangsstufe cler fruhen
Bronzezeit in cler Molclau kennzeichnende Bestandteile erkennen 1 08.
ln Dolheştii-Mari wurcle festgestellt, claB die Kulturschicht Dolheşti I I
(Stufe Ruptura) die vier zur Kugelamphorenkultur gehărenden Griiber uberlager­
te 1 09• Die Analyse cler Funde aus clen Siedlungen cler Ruptura-Stufe erweist, daB

97 Die Schichtenfolge der Siedlung von «Titelca 100 Die Grabungen wurden von Marilena Flo­

Morăriei» in Mîndrişca ist folgende ; rescu und Gh. Buzdugan in den Jahren 1 95 9 und
I ) Kulturschicht Mîndrişca I, etwa 0,40 m 1 960 au sgefo hrt.
1 01
m iichtig, neolithisch, gehort zu einem spiiten Ab­ ln cler Tripoljekultur, in cler Sowjetunion,
schnitt cler Phase Priicucuteni I I (auch unter der c l l - '( II (S. T. Passek, nepuoâuJalJUR mpuno/lbKUX
Benennung Stufe Larga-Jijia bekannt) ; noce.1eHuu, in MIA, 10, 1 949, S. 1 5 7ff).
2) Kulturschicht Mîndrişca II (frilhe Bronze­ 102 Vgl. D. Berciu, a.a.O., S. 1 3 9ff.
103
zeic), wurde erst 1 960 stratigraphisch erfal3t und R. Vulpe, Izvoare, S. 266 - 2 7 2 .
1 04
besteht aus einer dtinnen Schicht von Ablagerun· Wir verwenden die Benennung Dolheşti
gen, die grol3tenteils durch die spiitere Besiedlung, II for die Siedlung vom Begin n der Bronzezeic
Monteoru I C 3, iiltere Stufe , zerstort wurde : und Dolheşti I for die Griiber cler Kugela mphoren·
3) Kulturschicht Mîndrişca III, gehort der kultur.
105
Monteoru-Kultur, Stufe I C 3 an und weist S. D. Berciu, a.a.O., S. 1 40ff. Die Grabu n ·
zwei Siedlungsniveaus, Niveau l i la und l l lb auf. gen in Stoicani wurden von M. Petrescu-Dîmboviţa
Diese ist stellenweise durch Ackerbau gestort. Zum durchgefohrt (s. SCIV, I, 1 , 1 95 0 , S. 5 8ff, wo dieses
ersten Mal wurden hier in cler Moldau zwei Sied­ Fund material vorgelegt wird, sowie Cetâţuia de la
lungsniveaus cler Stufe Monteoru I C 3 festgestellt. Stoica ni in « Materiale », I, 1 95 3 , S. 1 1 2 - 1 1 6,
ln Mîndrişca wurden auch auf cler « Terasa Moră­ 1 5 2 , 1 6 1 - 1 66).
106
riei » Grabungen vorgenommen, wo Reste cler Siehe SCIY, I, 1 , 1 950, S. 6 4 ff ; Ders. ,
Stufe Monteoru I C 2 ermittelt wurden ; n ăheres SCIV, I I , 1 , 1 95 1 , S. 2 4 9 - 266.
s. bei Gh. Bichir, in « Materiale », VIII, 2 9 1 -300 1 0 7 M. Petrescu -Dîmboviţa, in SCIV, II, 1 ,
u n d « Materiale », X (in Vorbereitung). 1 95 1 , Abb. 3 / 1 und 4/ 1 .
98 108
Marin Dinu, in « Materiale », VI, S. 2 1 4 - Ebenda, Abb. 3/2, 4 u n d Abb. 4/2 - 6 .
109
2 1 5 und Abb. 2 ; Ders. , in « Materiale » VII, S. Marin Dinu, Contri buţii la problema culturii
1 2 1 - 1 25 und Abb. 2 - 4. amforelor sferice pe teritori ul Moldovei, in « Arheo­
99
Marin Dinu, in « Materiale », V, S. 25 2 - logia M oldovei », I, S. 4 7 ; Ders., in « Materiale »,
2 5 4 und Abb. 1 0. VII, S. 1 24.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
112 OH. BICHIR 26

in cler materiellen Kultur von Foltesti I I Elemente des Horodistea,foltesti I


Typus (Cucuteni D) mit solchen cler Kugelamphorenkultur versch�olzen, w� bei
jenen, vor allem denen des Gorodsk,Typus die fohrende Rolle zukam 110•
Auf Grund cler Tonware mit rătlichem (nicht geglăttetem) U berzug 1 1 1 ,
gewisser GefăBformen (so etwa des Askos von Folteşti cler, wie erwăhnt, typolo,
gisch mit dem Exemplar cler
Schneckenberg A,Stufe aus
cler Hohle von Gura Cheii
in Verbindung zu setzen ist) ,
sowie auf Grund mancher
Zierelemente (wie etwa cler
gekerbten GefăBrănder und
cler Kerbleisten) l ăBt sich die
Ruptura,Stufe cler Moldau
mit dem fruhen Abschnitt
cler Glina I I I,Kultur bzw. mit
'- - - - Schneckenberg A synchro,
nisieren 1 1 2 •
Unmittelbar auf die
Ruptura,Stufe folgt die Stufe
Mîndrişca I I . Die in Mîn,
� drişca geborgene Tonware
<::i

I
schlieBt an die Ruptura I I,
I Stufe an, doch lassen sich
auch neue Elemente , vor
allem nach Machart und
Abb. 1 3 . - GefaBe aus Siedlungen. I , Schneckenberg·B-Stufe ;
Brand feststellen , sowie clas
2 , 4, Mîndrişca (Mîndrişca I I) ; 3 , Cuciulata, Pleşiţa Pietroasă Auftreten neuer GefaBfor,
(Niveau I I). men, von denen wir die zy,
linderformige Henkelkanne
(Abb. 1 3 /4), sowie den einhenkligen FuBbecher (Abb. 1 3 /2) erwăhnen .
Herausgetriebene Buckel, sowie Durchbohrungen kommen in Mîndrişca
nicht vor.
1 10
Marin Dinu bemerkt mit Recht, clas h ă u fige Ganz besondere Bedeutung kommt d e n be iden
Auftreten von Elementen des Gorodsk -Typus i m Fundgruppen von Gărceni, Rayon Negreşti, zu
Fundmaterial v o n Dolheştii - Mari (Dolheşti I I ) und (die moglicherweise ebenfa lls zum Kulturhorizont
Uricani (s. « Materiale », V, S. 254 und « Materiale » , Folteşti II gehoren) ; e s handelt sich um Steinkisten­
V I , S . Z I S ). In d e n gleichen Grabungsberichten grăber und Grăber mit Steinpackung (s. Adrian
schlieBt Marin Dinu die Siedlungen von Dolheştii­ Florescu und Marilena Florescu i n « Materiale »,
Mari (Dolheşti II) und Uricani a n das Fundgut VI, S. 2 2 1 - 22 7), die mit ăhnlichen Funden aus
von Folteşti -Ruptura a n (s. a . a . O. ) ; nach unserer dem FluBgebiet des u nteren Dnepr în Verbindung
Einteilung : Stufe Ruptura. zu setzen sind (s. A. W. Dobrowolski, Ka,11 'm-1u
111
S. oben Anm. 1 9. JaK11aiJKu 8 0Ko11utţR.1C I'aBblJ1:>1CaH0Bo OcmpoBa , in
112
Auf gewisse Zusammenhănge zwischen dem « ApxeoJiorli''IHH IlaM'nnr n » , I I , 1 80 - 1 89 . Ders.,
Fundgut von Izvoare ( Izvoare I I I ) und Uricani u n d Apxeo11ozut1ecKue ucc11eiJ0BaHUR Ha meppumopuu cmpo­
demjenigen cler Schneckenberg A -Stufe wurde bereits ume11bcmea KaxoBcKou I'3C B 1 95 1 , 2 , in « KSIA­
von den betreffenden Grabungsleitern hingewiesen. Kiew », I , 1 95 2 , S. 8 - 1 4 und E . F. Lagodowskaja,
R. Vulpe, a . a . O . , S. 2 7 1 und M arin Dinu, in « Mate· KaM'RHU JaK11aiJKu HaiJnopi:>1e:>1cR, i n « Apxeo-
riale », V, S. 2 5 4 . JiorHtJHH IlaM'nnrn » , I I , 1 949, S. 1 59- 1 79.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
27 Z UR FROHEN BRONZEZEIT IN S0DOSTTRANSSILVANIEN UND DER MOLDAU 1 13

Zum Horizont Mîndrişca I I gehort auch ein von M . Davidescu auf dem
Gebiete cler Gemeinde Popeni, Rayon Bîrlad , geborgenes GefăB und einige Funde
aus cler Siedlung vom Holm bei Hăbăşeşti 11 3 •
Einige cler in Mîndrişca festgestellten GefăBformen, wie die Henkelkanne,
cler Fuf3becher und clas unterhalb des Gefăf3randes tupfenleistenverzierte TopfgefăB
haben gute Entsprechungen in dem ji.ingeren Abschnitt cler Glina J I I,Kultur,
bzw. in cler Schneckenberg
B,Stufe (vgl . Abb. 1 3 / 1 ,3 mit
Abb. 1 3 /2, 4).
Der Horizont Mîn,
drisca I I ist in M îndrisca
weitgehend von dem ălte�en
Abschnitt der Stufe Monte,
oru I C 3 ( Mîndrişca I l ia)
uberlagert und gestărt und
entspricht in Nordostmuw
tenien der Stufe Monteoru
I C 4 114•
Durch den Kultur,
horizont Mîndrisca II lăf3t sich
auch der Beginn' der Bronze, Abb. 1 4 . - Mî ndrişca, „Titelca Morăriei" , Keramik, Stufe M î n ­
zeit in der Moldau verhălt, drişca 1 1 .
nismă13ig deutlich abgrenzen .
Die zeitlich einanderfolgenden Stufen Ruptura und Mîndrişca I I fiillen den Zeit,
raum aus , der zwischen cler Horodiştea, folteşti J ,Stufe (Cucuteni D) und dem
Vordringen der Monteoru,Stămme in die Moldau, zu Beginn der Stufe Monteoru
u5
I C 3 liegt • Wie aus cler knappen Darlegung hervorgeht, entspricht die Folteşti

1 1,Kultur zeitlich der Glina J I I,Kultur, bzw. ihrer hier eingehender erorterten
sudosttranssilvanischen Ausprăgung.
GewiB ergeben sich in Zusammenhang mit dem Beginn der Bronzezeit in
Si.idosttranssilvanien und in cler Moldau zahlreiche Probleme. ln der vorliegenden

1 14
Nach A nsicht cler genannten Archăologen sind Fur Monteoru I C 4 (ălteste Stufe cler
einige dieser Fu n dverbănde Kultanlagen, die Mehr­ Monteor u · Kultur) siehe I o n Nestor u n d Eugenia
zahl jedoch dienen Grabzwecken u n d laufen mit Zaharia, a . a . O . , S. S O l ff.
115
den Bestattungen i n Kurganen zeitl ich parallel . Die Stămme cler M onteoru- Kultur dringen
Die meisten dieser Grabanlagen aus dem Dnepr· aus ihre m Entstehungsgebiet (clas nach I. Nestor
gebiet gehoren cler alten « Jamnaja » -Pei iode an. zwischen dem Oberlauf cler Dîmboviţa u n d dem
Die Freilegung eines Stei n kistengrabes i n Comă­ Oberlauf des Buzău liegt, s. Istoria Rom î ni e i , I,
neşti wăre ein Anhaltspunkt for clas Vordringen S. I 02) bereits zu Be�inn cler I C 3 -Stufe i n d ie M oldau
cler Gru ppe von Dneprschnellen und von Gîrcen i vor, wie u nsere Grabu ngen i n M îndrişca erweisen.
durch clas Trotuştal nach Transsilvanien, wie a u s Hier u bernehmen d ie Trăger cler M onteoru - Kultur
den Grabern v o m Cacova -Ocland -Typus hervor­ neue lokale Elemente, wodurch die moldau ische
geht. Auspriigung cler M onteoru - Ku ltur entstehr. Fur den
113
Siehe Vladimir D u mitrescu, Hăbă şeşti, U nterschied zwischen cler muntenischen und mol­
S. 4 7 8, Tf. CXXVl/ 1 7 . Vgl. Tf. CXXVI/ 1 7 ( H ă b ă ­ dauischen Variante cler Monteoru- Kultur. s. Gh.
şeşti) m i t Tf. XXVI/2 (A. Prox). Auf den spăten Bichir, in « Materiale », V I I I , S . 2 94 - 300 und « M a ­
Charakter dieses Gefal3es, sowie a nderer Bruch­ teriale » , X ( î n Vorbereitung).
stUcke wies auch D. Berciu, a . a . O . , S. 1 40 hin.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
114 Gi l. BICHIR 28

Arbeit wurden jedoch nur jene Fragen behandelt, die sich aus cler Aufarbeitung
cler Grabungen des Verfassers in Cuciulata und Mîndrisca und aus bereits veroffent,
lichten Materialien aus anderen Grabungen ergabe n'. Vorderhand wurden jene

Nordost­ Sud- und


muntenien M ittelmoldau

Wietenberg- M o nteoru- Kultur


Tei-
Kultur +- Stufe M onteoru I C3
I
Kultur
I ----------·-· · · · · · · · · · · · · · · ·------

Schneckenberg- Stufe Glina I I I - Stufe


S tufe
B - Kultur Fundeni
M onteoru I C4 Mîndrişca I I
Cîlnic-Kultur Glina I l l - Kultur
-------------------------------------------------------------- - - - - ------- Folteşti I I - ·-- ...
(Furchenstich)
K ultur
Schneckenberg-
A -Stufe M ihai Vodă Stufe Ruptura -Stufe

·c:
� 2
o ;;
....
Linsenkera mik
· · ·----------· · · · - · - - · - ···· 1 S pii.tform cler
Gume Iniţa D
Komplex
Horodişte- Folteşti I
o ::...: Sp ii.tstufe
(Cucuteni 0)
u Ariuşd -Gruppe

Probleme besprochen, fiir die sich neue Gesichtspunkte erbringen lieBen. Eine
eingehendere Erărterung soll demnăchst gelegentlich cler Veroffentlichung cler
SchluBberichte iiber die beiden erw ăhnten Fundstellen erfolgen ; bis dahin diirften
auch einige noch nicht veroffentlichte Materialien bekannt gegeben werden.

GH. BICHIR

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
L ' A R T I s A N AT A H I s T R I A D u V I e A u I er s I E c L E
AVANT NOTRE ERE *

Les recherches qui ont debute a Histria VOICl pres d'un demi,siecle ont
livre une foule d' importants resultats, qui ont permis de reconstituer, dans ses
grandes lignes, l'histoire de cette ville antique dont I' existence couvre plus de
treize siecles. II n' en demeure pas moins un grand nombre de questions insignes
dont la solution totale requiert de longues et minutieuses investigations.
Les resultats obtenus jusqu 'ici ont rendu possibles des conclusions gene,
rales d'ordre economique et social, qui aident Ies chercheurs a interpreter
Ies nouvelles decouvertc s d'une maniere plus juste et plus proche de la realite
historique. C'est en ce sens que nous nous trouvons aujourd 'hui en presence
de decouvertes qui nous permettent d'esquisser la base economique d'Histria ,
en rapport avec la production artisanale depuis l'epoque grecque archaîque
jusqu ' a la fin de l'epoque hellenistique.
La ville a ete fondee a la fin du Vlr siecle avant notre ere et a deploye
des le commencement une activite economique basee sur le commerce en transit,
en jouant le role d'intermediaire dans le transport des marchandises produites
dans la Grece metropolitaine - notamment dans Ies centres de I' Asie mineure,
M ilet en tete - marchandises qu'elle distribuait par la voie des relations
d'echanges dans Ies rangs de la population autochtone de Dobroudja. Elle garda
ce role durant tout le vr siecle et une bonne partie du ye siecle avant notre ere.
Neanmoins , ii etait imperieusement necessaire de produire sur place certains objets
indispensables a la vie afin de couvrir Ies besoins quotidiens des colons installes
sur Ies rivages de la Dobroudja, a une appreciable distance de leur patrie.
La plupart des objets et des complexes archeologiques attestant l'activite
des artisans ont ete ramenes au jour grâce aux fouilles effectuees sur le plateau occi,
dental de la ville d'Histria . Ce plateau, forme par des couches archeologiques, renferme
d'abondants vestiges de la civilisation materielle grecque et son epaisseur depasse en
bien des points cinq metres . Les divers objets recueillis dans les couches constituant
ledit plateau permettent d'observer que l'on pratiquait deux grandes categories de
metiers. La premiere est representee par Ies metiers domestiques, destines a satis,
faire Ies besoins de chaque famille et a ce propos l'art du tissage s'y manifeste de

• Communication presentee a l'occasion de la l' Academie de la Republique Populaire Roumaine,


Session scientifique de l' Institut d' Archeologie de le 15 mai 1 96 1 .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
llG MARIA COJA 2

toute evidence. Quant a la seconde, elle avait a repondre aux necessites d' interet
public ; on y distingue notamment l'activite de tailleurs de pierre, de construc,
teurs, de sculpteurs, de lapicides, de ceramistes, de metallurgistes, etc.
En ce qui concerne la premiere categorie, tous les points fouilles et toutes
Ies couches de civilisation ont livre des fusai:oles, des poids pour metiers a tisser
et pour filets de peche ; puis, plus rarement, des meules , des pointes de fleches
et des hame\:ons en bronze (fig. 1 ), objets qui attestent diverses occupations , ainsi
qu'une grande quantite de fragments ceramiques et de vases de toutes Ies categories
qui, a l'epoque archai:que, etaient pour la plupart importes.
Parmi les occupations domestiques, c'est la peche probablement qui con,
stituait la principale activite d'une bonne partie de la population et il est possible
qu'elle ait atteint dej a une certaine ampleur, peut,etre meme sous une forme
organisee, des l 'epoque grecque. On peut entrevoir cette situation grâce a l'une
des plus importantes inscriptions d'Histria, Hotărnicia lui Laberius Maximus (L'ho,
rothesie de Laberius Maximus) 1• De ce document, qui consigne l'etat de choses
au i er siecle de notre ere, il ressort clairement que « a peu pres le seul revenu de
la cite » decoulait du poisson sale, fait pour lequel les gouverneurs de la Mesie
autorisaient Ies gens d 'Histria a conserver le revenu de leur p eche a l'instar « de
leurs anc etres et de leurs parents » 2• Autrement dit, lors de l'apparition des
Romains en Dobroudja, la ville d'Histria se vit reconnaître ses droits anciens
sur la p eche jusqu'aux bouches du Danube, laquelle constituait sa principale
source de revenus , ce qui implique du meme coup organisation et commerce a
grande echelle.
La seconde categorie, qui fait l'objet meme de notre article, nous donnera
l'occasion d' insister en premier lieu sur Ies metiers se rattachant a l'activite dans
le domaine des constructions urbaines.
Des Ies premiers moments de leur installation sur le territoire de la Dobroudja,
Ies colons milesiens deployerent une activite constructive pour edifier l'eta,
blissement d 'Histria du type « polis » , type de ville,Etat, comme ils en avaient
l'habitude dans leur patrie. Les recherches effectuees jusqu' a present ont ramene
a la lumiere fort peu de traces de la couche archai:que sur le territoire de la ville
proprement dite, dont le centre a du etre l'extremite de la peninsule, telle qu'il
s'est perpetue jusqu' a la fin de son existence au v ue siecle de notre ere.
D'importants resultats ont ete obtenus dans le secteur T de la cite, le seul
point ou l'on ait pratique des fouilles en profondeur jusqu'aux couches grecques.
11 y a la une zone affectee a la construction d'edifices sacres dont les ruines, telles
qu'elles apparaissent aujourd'hui a travers Ies fouilles , ne peuvent nous offrir
une image de ce qui pouvait exister des autres categories d' edifices publics ou
prives pendant toute l'epoque grecque. Les vestiges de constructions archai:ques
monumentales sont en nombre tres reduit. Mentionnons quelques debris de
chapiteaux ioniques, en calcaire, provenant certainement de quelque temple 3•
A cela viennent s 'ajouter quelques fragments architectoniques decoratifs en

1 Vasile Pârvan, dans ARMSI, XXXV I I I , 1 9 1 6 , 3 Les fragments de chapiteaux et d'autres pieces
pp. 5 5 8 - 5 93 ; O . M . Pippidi, Conrr i b u ( i i l a Istoria architectoniques de l'epoque archalque seront
1•eche a Rom i n i e i , 1 95 8 , pp. 1 7 1 - 1 96 . p ublies dans le volu me Histria, I I.
2 O . M . Pippidi, l o c . c it . , p. 1 7 3.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 L'ARTISANAT Ă HISTR IA DU Vie AU Ier S I ECLE AV.N . E . 117

terre cuite - debris d e frises peintes et antefixes e n forme d e palmette - qui ont
de toute evidence appartenu eux aussi a un temple 4 •
O n n'a releve les traces Ies plus anciennes d'habitations d e l'epoque archa'ique
que sur le plateau occidental, en dehors de l'enceinte fortifiee. Du point de vue
constructif, il ne saurait s'agir en l'occurrence que d 'habitations modestes , compre,
nant une ou parfois deux chambres acculees, rarement dotees d'une fondation

Fig. I . - 1 - 3 , pointes <le flec he s ; 4, 5, poids de metier a tisscr.

peu profonde en pierre 5 • Les parois etaient executees a l'aide de treillis recou,
verts d 'argile, ou de briques en bousillage obtenues a l'aide de moules . La couver,
ture etait probablement executee de la meme fa c;on. Les cas de demeures a toi,
ture en tuiles semblent plus rares, Ies fragments decouverts n'etant guere nombreux .
Le systeme de chauffage etait rudimentaire , avec des foyers a l'interieur, rectangu,
laires ou sphero'idaux. Sous l'angle de l'urbanisme, les decouvertes faites jusqu'ici
prouvent l'inexistence de tout plan en matiere d'emplacement ou d'orientation
des habitations . Tout ce que l'on peut dire c 'est que ces dernieres apparaissent
assez a l'etroit.
4 Cf. « Materiale », X (en preparation). pi. V I I/b ; Em. Condurachi et ses c o l l a borate u rs ,
0 D. M . Pippidi cc ses collaboraceurs, Raport Şantierul ar h eologic Histria, dans « Materiale », V I I ,
asupra a cti vităţii şanti eru l ui Histria î n campania 1 96 1 , p. 2 4 5 sqq„ p i . V I .
1 956, dans « Materiale », V, 1 9 5 9 , p . 2 96 sqq„

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
118 MARIA COJA 4

Outre les fragments disparates que l'on vient de mentionner et qui provien­
nent probablement d 'un temple archa'ique, les plus anciens monuments publics
decouverts remontent au ye siecle avant notre ere. Le premier en est le temple A,
attribue a Aphrodite ; il est construit de grands blocs de calcaire, de forme paral­
lelepipedique, fa<;onnes avec un soin extreme, aux lignes parfaitement geometri­
ques, ce qui permet leur adherence sans l'aide de mortier, Ies coins etant fixes a
l 'aide de crampons metalliques 6 (fig. 2 / 1 ). Le travail de la pierre, tout comme le
systeme de construction, trahissent la main d 'artisans grecs. La construction de !'e­
difice, en calcaire jaune sablonneux des carrieres de Dobroudja, implique l'existence
de tailleurs de pierre grecs etablis a Histria et qui bâtissaient et embellissaient la
viile, dressant des edifices publics et particuliers du genre de ceux qu'ils connais­
saient dans leur patrie d' origine. Leur activite nous a laisse dans ces territoires loin­
tains des centres de civilisation grecque. Dans le voisinage immediat du temple A
on a encore decouvert une serie d'autels, dont un appartenant egalement
au y e siecle.
Un autre monument public de vastes proportions nous est atteste par
les ruines des fondations de l'enceinte fortifiee, du v· siecle avant notre ere elle
aussi. Les restes de cette muraille sont tres mal conserves, etant donne que, apres
sa destruction survenue au IVe siecle, elle a ete depouillee systematiquement,
des l'antiquite, de tous ses materiaux recuperes pour servir dans d'autres construc­
tions. De la partie superieure de cette enceinte on n'a pas conserve de vestiges in
s itu. A l'occasion d'un sondage seulement on a decouvert un grand bloc parallele­
pipedique, taille en calcaire de Dobroudja, qui nous fournit la preuve que la partie
apparente de cette muraille etait en parements faits de grandes pierres , aux faces
lisses et certainement aussi d'un emplecton de pierres menues dont par places ii
etait conserve des vestiges 7 •
Voici encore, dans l a meme categorie, mais d e l'epoque hellenistique cette
fois, un monument bien connu, la muraille du I l l e vallum , muraille de defense
de grande ampleur, dont les parements sont executes dans le meme genre (a l'aide
de gros blocs de calcaire), selon les principes de la meilleure technique grecque 8 •
Dans les decombres de ce monument on a retrouve des fragments architecto­
niques en marbre, d'un travail particulierement beau , provenant d'edifices plus
anciens et reutilises ici comme materiaux de construction. II est possible que
certains de ces fragments aient ete importes , l'antiquite pratiquant couramment
l'usage d' importer les pieces decoratives necessaires a la construction d'edifices
plus importants ou plus fastueux. En l'occurrence il se pourrait que l'on ait affaire
a une situation semblable ; il est facile toutefois de comprendre que la plupart des
travaux incombaient a des tailleurs de pierre histriens. On detient pour un seul
cas l'indication, livree par une inscription du IJC siecle avant notre ere, que l'on
fit venir de l'un des centres metropolitains un architecte afin d'effectuer certains
travaux de construction. Ceux-ci acheves, un decret honorifique fot dedie a
l'artiste 9•

6 Histria I , 1 954, p. 2 4 6 sqq. " I . Stoian, dans S C IV, V, I 2, 1 95 4, pp.


--

7 Cf. « Materiale », V i l , 1 96 1 , pp. 250 - 2 5 5 , 95 -- 96 ; D. M. Pippidi, C11 pri t•ire la o i nscrip ţ i e


fi g . 1 8 . hi triană, recent p 11bli catci, dans S C IV, V, 3 4, -

" Histria I , 1 954, p. 2 7 8 s qq . e t fig. 1 20, 1 2 2 . 1 954, p. 549 sqq.


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
l l !J

Fig. 2 . - I , ruines du te m p l e grec du V0 siecle avant notre ere ; 2 . a u te l s et fragments


a rc h itecto n i q u e s d u temple e n ma rbre de l ' epoque hel len ist i q u e .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
120 MARI A COJA G

On a decouvert dans la zone sacree, a savoir dans le secteur T, outre toute


une serie d'autels de sacrifice, d'importants restes architecturaux en marbre pro,
venant de l'entablement d'un temple dorique, dont deux blocs d'architrave por,
tant une inscription (fig. 2 /2 ).

Fig. 3 . - Fragments architectoniques decoratifs cn terre cu itc.

Les habitations de cette epoque sont attestees grâce aux decouvertes faites
sur le plateau (secteur Z et X) ; elles se sont tres mal conservees du fait du boule,
2
versement extreme de la stratification. Tout comme a l'epoque archai:que, elles sont
construites en bousillage et rarement pourvues d'un petit sode en pierre. U ne
partie d'entre elles etaient embellies d'ornements architectoniques en terre cuite,
du type grec et recouvertes de tuiles . A l'epoque en question, les tuiles apparais,
sent dans nos fouilles en quantites abondantes (fig. 3 ). Deux sondages pratiques
dans le meme secteur Z2 ont meme livre des fragments de fresques murales,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 L'ARTISANAT A HISTRIA DU VI0 AU 1° ' SI ECLE AV. N . E . 1 21

rouges, noirs et jaunes, parmi les decombres de deux maisons datant l'une du rve
siecle et l'autre du r er siecle avant natre ere.
On ne saurait passer sous silence l' existence des lapicides. Leur activ1te
est prouvee par les decouvertes d' inscriptions, dont les plus anciennes remontent
au ye siecle avant natre ere. Leurs rangs sont grossis par les sculpteurs qui
nous o nt laisse toutes sortes de temoignages de leur activite, depuis des fragments

Fig. 4. - FonJacions « olbicnnes » .

de frises decorees en relief, qui proviennent des diverses categories d 'edifices ,


jusqu'aux debris de statues, numeriquement moins nombreuses, sans compter
divers autres reliefs 10•
Un autre systeme de construction, caracteristique pour le plateau occidental,
nous est atteste par l'apparition du reseau appele « fondations olbiennes » .
11 s'agit l a d'un genre de fondations d 'habitations et de consolidation du sol realise
a l'aide d'une alternance de couches de glaise compacte et de terre empruntee a
l'etablissement, cendreuse, renfermant de la ceramique, etc . , bien battues dans les
tranchees de fondations 1 1 (fig. 4 ) . Ce type de fondation est apparu dans le secteur
e e
z 2 a savoir dans la couche datant de la fin du rv siecle et du debut du r u ,
ou se sont conserves aussi des vestiges de murs superposes. Cela prouve que
certaines habitations etaient consolidees a l'aide de pareilles fondations. Le reseau
bien plus riche qui est apparu dans le secteur X s'explique du fait que les dep6ts
d 'habitat des v ue - rye siecles avant natre ere y atteignent une epaisseur de pres

10 Gabriella Bordenache, Histria alla l 11 c e d e l 11 Histria I, 1 95 4 , p. 207 et passi m, pl. XX V I I ,


s tt o materiale s c u ltoreo, d a n s « Dacia », N.S„ V, fig. 7 7 - 7 8 . Les constructions d e !'agora d ' Olbia
1 96 1 , pp. 1 85 - 2 1 1 . ont Ies m e mes fondations. Cf. E . I. Levi, 0A6UUCKa/l
Azopa, dans M I A , 5 0 , 1 95 6 , p . 49, fig. 1 3 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
MARIA COJA

de 3 m. Dans ces conditions, l'edifi c ation d'habitations a l'epoque hellenistique


sur ce terrain mouvant imposait des mesures de consolidation. A ce qu'il semble,
tout en construisant Ies habitations sur de pareilles fondations, on consolidait
aussi le terrain avoisinant. C'est ainsi que l 'on pourrait expliquer Ies caprices Ies
plus fantaisistes des plans qui apparaissent a l 'occasion des fouilles et que l 'on
peut considerer soit comme une initiative privee, soit comme des mesures d 'urba­
nisme. II faut mentionner l'existence de differences de niveau et de qualite dans
l'execution de ce systeme de fondations qui sont apparues sur de vastes surfaces
dans le secteur X ; on Ies a constamment pratiquees a l'epoque hellenistique et
elles ont certainement ete executees et utilisees par une population grecque. II est
plus difficile de s 'imaginer que ce systeme de fondations et de consolidation du
sol, connu dans d'autres cites grecques comme Olbia, ait ete usite par la popu­
lation autochtone. Si Ies habitants du plateau avaient ete indigenes dans leur totalite
- a l'epoque en question - Ies Grecs auraient du leur construire des habita­
tions, ce qui ne semble pas possible. S'il avait existe un tel etat de choses , de pa­
reilles fondations et consolidations auraient du apparaître aussi lors des fouilles
executees a l' interieur de la Dobroudja ou dans Ies etablissements des territoires
ruraux et des autres « polis » .
*

Les couches de civilisation d'Histria, notamment celles du plateau, sont ex­


tremement riches en ceramique et autres objets des plus divers, qui permettent
de reconstituer aussi, dans une large mesure, d'autres branches de l'activite artisa­
nale de la population . Parmi celles-ci une place de choix revient a la poterie. C'est
la un metier qui a du jouer un râle important dans la cite qui se developpa
a une vitesse vertigineuse aussitât qu' elle eut ete fondee, a en juger d'apres la
richesse des depâts de l'epoque archai:que, dont l 'epaisseur atteint, dans la zone
nord-ouest et sud du plateau, une moyenne de 2 metres. On n'a pas decouvert
jusqu' a present de traces d'une production ceramique de quelque ampleur au
Vie siecle. Pour le moment, il semble possible que Ies ornements architectoniques
en terre cuite peinte - frises et antefixes - decouverts dans la zone sacree 1 2
aient ete produits sur place, etant donne qu'ils devaient etre adaptes a u plan et
aux proportions de l'edifice dont ils faisaient partie. En revanche, pour Ies ye
et IVe siecles avant notre ere, Ies decouvertes des dernieres annees deviennent
significatives. Le secteur Z2 a livre Ies restes de quatre fours et le secteur X un cin­
quieme dans la zone ouest.
Les fours qu'on a decouverts - meme s ' il ne s'en est conserve que la
partie inferieure - sont de deux types peu differencies entre eux. Certains ont un
foyer de forme cylindrique, creuse a meme le sol, dont le diametre est approxima­
tivement de 1 metre, avec un pilier cylindrique central en bousillage ayant pour
fonction de soutenir le foyer de la chambre superieure, ou avait lieu la cuisson
des vases (fig. 5 ) . Les parois etaient faites de grands blocs parallelepipediques
de bousillage, qui assuraient la resistance necessaire a une temperature elevee i :i .
Les autres avaient un foyer hemispherique, creuse aussi a meme le sol, avec le meme

1 2 « Materiale », X (en voie d'elaboration). et ses collaborateurs, Şantierul Histria, dans « Ma ­


1 3 << Materiale », V, p. 302 ; Ern. Condurachi teriale », V I , 1 95 9, p . 2 8 5 , pi . V I .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
Fig. 5 . - Vestiges d ' u n four du vc siecle avant notre ere, refa it sur place.

Fig. 6 . - Vase peint provenant de la fosse e:


(IV siecle av. n. ere).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1:!-1 M A R I A COIA 10

pilier central. Plusieurs details nous sont fournis par les fours decouverts dans le
secteur Z2 • Ils sont apparm dam la couche correspondant aux ve et IVe siecles
avant notre ere, au niveau du mur d 'enceinte, disposes i ntra-muros, dans le voisi­
nage immediat, fait qui permet de supposer qu'ils etaient contemporains de la
periode de fonctionnement de ladite enceinte et qu' ils furent mis hors d 'usage
lors de la destruction de cette derniere. L' espace delimite par Ies quatre fours,
groupes deux par deux et refaits au meme endroit, a livre une fosse de debris e: - -

contenant une grosse quantite de bousillage, des restes de terre glaise vitrifiee,
des vases susceptibles d' etre reconstitues et divers fragments ceramiques. Le
complexe des objets decouverts dans cette fosse nous pousse a considerer la
majorite des categories de vases qu'elle renfermait comme produits dans les ate­
liers qui existaient aux alentours de ces fours (fig. 6, fig. 7 /4 -6 et fig. 8/ 1 , 2).
Les types de vases appartenant a cette fosse sont differents : des coupes a
engobe noire ou rougeâtre, des coupes de la categorie de la ceramique a couver­
ture rouge, des plateaux - fish plates ; divers types de vases de la categorie de la
ceramique grise : <I!nochoees, grandes coupes (plats) - a poignees simples ou
tordues - certaines portant des cannelures sur l'epaule, d'autres ayant un rebord
plat decore de sinusoîdes incisees. Plus differenciee est une coupe a pied trapu
d'une pâte rose-clair, a engobe et peinture, decoree de motifs vegetaux repre­
sentant une guirlande de lierre et de meandres « a la grecque » sur l'epaule. La
peinture, qui apparaît fort rarement sur la ceramique commune du IVe siecle
avant notre ere, est executee sans soin, d'un rouge qui n'est pas de la meilleure
qualite. 11 est evident que le vase a ete fait dans un atelier local par un artisan sans
grande experience (fig. 6). Quoi qu'il en soit, on detient la la preuve de l'activite
artisanale dans le domaine de la ceramique, ce qui nous permet d'admettre que
certaines categories aussi de vases de qualite superieure que les fouilles nous li­
vrent a chaque pas , etaient executees dans les ateliers d 'Histria. L'existence de la
production de ceramique est encore attestee par une decouverte foite dans la
necropole a tumuli. Le tumulus n° XX I I , appartenant a un complexe datant avec
certitude du troisieme quart du ve siecle, renfermait un vase d'un tout autre type,
une grande « soupiere » aux anses depassant le rebord, travaillee dans une pâte
tres semblable a celle de notre vase et ayant une decoration du meme genre. Outre
ce vase, l' inventaire de ce tumulus renfermait divers autres types : un pot en pâte
poreuse, a parois minces, allant au feu, des plateaux, des coupes de diverses
tailles au bord retrousse vers l'interieur - c'est le type de la ceramique rougie
par combustion oxydante qui devient frequente dans l' usage commun depuis
le ve siecle et qui remplace la ceramique grise specifique du v ie siecle avant
notre ere 14•
En ce qui concerne la ceramique grise d'Histria, travaillee au tour, elle
merite bien qu'on lui prete une attention particuliere. Elle apparaît abondamment
dans la couche archaîque et meme durant une bonne partie du ve siecle, consti­
tuant la vaisselle ordinaire, a câte de la ceramique a fi.nes peintures qu'on importait
certainement. 11 se peut qu'une partie des vases gris aient ete, a un certain stade du
developpement de la ville au Vie siecle, executes a Histria ; mais on ne connaît
jusqu' a present aucune decouverte de fours ou d'ateliers de potier qui

H « Materiale », VII, p . 2 5 0 , fig. 1 7 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 L'ARTISANAT Â HISTRIA DU Vie AU Ier S I ECLE AV.N.E. 1 2!}

nous permette de l'affi.rmer categoriquement. Une chose est certaine toutefois ,


c 'est qu'elle a ete repandue dans Ies rangs de la population autochtone de Dobroudja,
peut,etre meme aussi dans les contrees plus eloignees, pendant tout le v r e siecle,
dans la meme mesure que la ceramique fine, grâce aux relations d'echanges.

---
· --;;
1
: I

r�-
_ _ _ _ _ ,-' I

I
"'
� ,
3 <:i
I �
"" .
I
I
- - - - - - - - - - __ .! � - ---- 7

Fig. 7 . - Fragments de vases en pâte gri se.

On constate au r ve siecle que cette categorie de ceramique, certainement produite


dans les ateliers d'Histria , accuse certaines formes typiques. Les grandes coupes,
plats a poignees horizontales simples ou en torsade sont frequentes ; certaines
sont pourvues de quatre proeminences qui encadrent les poignees, et le broc,
renochoe, avec toute une gamme d'autres formes. Ces types ceramiques deviennent
frequents dans les fouilles effectuees a l'interieur de la Dobroudja (fig. 6 et fig. 8).
Les decouvertes les plus concluantes de ce genre - si on laisse de cote l 'etablisse,
ment de Tariverdi, situe dans le voisinage immediat, c ' est,3_,dire dans la zone
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 26 MARIA COJA 12

d'influence directe d'Histria - apparaissent a Murighiol dans des ensembles datant


des r ve et I l le siecles avant notre ere 1 5 , ainsi qu' a Satu,Nou 1 6 •
La confrontation que nous avons faite avec les vases decouverts a Muri,
ghiol et appartenant a la categorie des vases gris travailles au tour de potier nous
a permis de reconnaître qu'ils ont tous leurs correspondants parmi les vases
d'Histria, en ce qui concerne tant la pâte, la technique et la forme, que parfois

Fig. 8. - l , fragment <l 'renochoe trouve dans la


1 fo s se E ; 2 , coupe ; tous Ies deux en pâte grise.

meme les dimensions . L'un des vases de Murighiol muni de cannelures horizon,
tales sur le col 17 est presque identique a un fragment de vase decouvert a Histria
dans la fosse a detritus - e: - au voisinage des fours (fig. 7 /6 et fig. 8/ 1 ). De
menues differences dans la qualite du lustre et de l'engobe gris, un peu plus fi.ns
dans le cas de nos fragments , peuvent etre le resultat d'un decallage dans le temps
ou peut,etre meme de conditions differentes du sol qui les a receles. Le complexe
d'Histria avec lequel nous avons fait des rapprochements pourrait permettre de
les dater vers la premiere moitie du r v e siecle, tandis que tout le complexe de
Murighiol tend plut6t vers la seconde moitie du meme siecle, ou meme vers le
commencement du I I I e . Ces constatations plaident en faveur d'une exportation
histrienne dans les rangs de la population autochtone de Dobroudja, etant donne
surtout que Murighiol est, geographiquement, place dans la zone d'influence de

16
15 E . Buj or, dans « Ma t e ri a l e », V I I , p. 2 96, B . M itrea, Să/Jăturile d e sal vare d e l a Sat1t ·
fig. 2 ; ide m , O zemo-iJaKLUlcKOil KY!lblllype B Mypu. No11, dans « Materiale », V I I , p . 2 8 5 , fig. 3/5.
11
mo11e, dans « Dacia » , N . S . , l i , 1 95 8 , p . I J 2 , E . Bujor, dans « Materiale », V i l , p. 2 98 ,
fig. 5 / 1 , 2 , 4 , 5 , 7 , 8 . fig. 2 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
Fig. 9. - I , debris de moule a fig urine
hellenisti q u e , fo u r n i par Ies a nc i e n n e s fo u i l ­
les ; 2 , fragment d e m o u le hellenistique pour
figuri n e s fe m i n i ne s ; 3 , le positif d u memc
moule (secteur Z 2 ) .

2 .J

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 28 MARIA COJA 14

la viile d'Histria. Un vase de Satu-Nou qui presente des caracteres communs


avec ceux d iscutes ici, a de menues differences de nuances pres, pourrait etre
un produit de Callatis repandu dans la zone adjacente au territoire de cette viile
du sud de la Dobroudja 1 8 •
La frequence des marchandises produites dans les ateliers des centres
esclavagistes du littoral du Pont gauche a j oue un râle actif dans la precipitation
du processus de developpement economique et social de la population indigene.
On constate, par exemple, que Ies artisans ceramiques s'etaient approprie la tech­
nique du travail a la roue et le golit pour certaines categories de vases, surtout
pour les vases gris, avec lesquels ils etaient familiarises des l'apparition des villes
grecques. C'est ainsi que s'expliquerait pourquoi cette categorie ceramique et ses
formes typiques - le plat et le broc - ont ete adoptees par la population indigene,
au moment ou elle s'appropria la technique du travail au tour, certainement par
l'intermediaire des ateliers et des artisans grecs 19• Etant donne que la ceramique
rouge, commune a Histria et qui implique une technique plus avancee et des
fours perfectionnes, apparaît plus rarement dans Ies etablissements de Dobroudja
- ou malheureusement nous d isposons d 'un trop petit nombre de fouilles - ,
nous pouvons deduire que la ceramique grise, que la population connaissait des
l'apparition des villes grecques , a ete plus facilement assimilee. On peut ajouter
le fait qu'une cuisson oxydante exigeait une longue experience, des fours perfec­
tionnes et capables de supporter une temperature elevee , ainsi qu'un certain
systeme de reglage des courants d'air pendant la cu isson des vases pour obtenir
des effets raffines - technique detenue par les ceramistes d'origine grecque. La
technique et, du meme coup , certaines formes de vases appartenant a la categorie
de la ceramique fin e, travaillee au tour, une fois apprises par Ies indigenes , !'art
de la poterie se developpe selon leur propre golit et leur propre fantaisie et donne
naissance a de nouvelles formes qui, generalement, s'inspirent de celles des vases
grecs. Mais on n'abandonne pas la technique de la cuisson sans oxydation meme
quand il apparaît des formes d'un caractere plus particulier, comme c 'est le cas
des bols getes a decoration en relief, inspires des produits similaires hellenistiques ,
grecs, qui reclament une dexterite plus poussee.
A I' epoque hellenistique, la viile d'Histria , en plein developpement, a
du devenir un centre producteur actif, c'est ce que l'on peut entrevoir par nos
fouilles, ainsi que par des indices plus anciens. Dans son rapport de 1 9 1 5 20 ,
Vasile Pârvan mentionne en effet la decouverte de « plaques ornementales » en
terre cuite, que, d 'apres certaines de leurs caracteristiques, il considere comme
etant locales et non importees de Grece. Les fouilles qui suivirent Ies siennes a
Histria ont egalement rendu au j our des moules hellenistiques : un moule de figu­
rine, probablement celui trouve par nous dans le depât du Musee National des An­
tiquites (fig. 9/ 1 ), un moule de bol portant une decoration en relief et le moule

lB
B. M itrea, loc. cit. de la cote du Pont occidental se faisait sentir, des
19 D. Berciu , Descoperiril e getice de la Cerna · le ye siecle avant notre ere, dans la ceramique fa �on·
voda ( 1 9 54) şi unele aspecte ale începutului formării nee a l a main trouvee a Cernavoda.
20
culturii Late ne geto-dace la Dunărea de ]os, dans Rapport au suj et de l'acti vite du Musee
« Materiale », IV, 1 95 7 , p . 2 90 sqq. Discutant le National des Antiquites au cours de l 'annee 1 91 5
processus de latenisation de la ceramique autoch· (en roumain), Buca rest, 1 9 1 6 , p . 2 7 .
tone, l'auteur conclut que l ' influence des colons grecs

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 L'ARTISANAT A HISTRIA OU v1e AU 1 e r SI ECLE AV.N . E . 1 2i:l

d'un autre type de vase ; ces derniers sont perdus aujourd 'hui 2 1 • Ces informations
sont extremement precieuses, car les moules en question ont ete trouves dans la

Fig. I O .
- I , fragment de moule hellenistique de figurine, rrouve
lors des fouilles du vallu m l l l ; 2, le positif d u m e me moule.

cite ; cela nous oblige a admettre qu'il y avait des ateliers au cceur meme de la
ville, ou peut� etre une vente organisee.
Des fouilles plus recentes ont livre un fragment de moule de figurine aux
alentours de l'enceinte hellenistique. Ce moule represente un personnage ciont
21
Les vases arc haiq ues d 'Histria, Bucarest, 1 9 3 8 , p . 2 0 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
130 MARIA CO)A

il ne subsiste plus que la partie inferieure des jambes, avec un cantharos a câte
de lui, le tout monte sur un support circulaire. 11 s'agit probablement d'un Dionysos
(fig. 10). Notre attention a ete attiree par la composition de la pâte du moule,
semblable a celles des tuiles frequemment trouvees a cette periode. Lors de la
campagne de fouilles de l'annee 1 96 1 , dans les decombres d'une habitation extre­
mement detruite, on a egalement decouvert, dans le niveau correspondant aux
I l e - i er siecles avant notre ere, parmi quelques fragments de figurines, un moule
de figurine, feminine cette fois. Le personnage, dont la tete est gracieusement
inclinee, porte un himation joliment drape qui moule le corps (fig. 9/2 ,3).
La production de figurines en terre cuite semble avoir ete abondante a
l'epoque hellenistique. 11 subsiste un assez grand nombre de fragments - quel­
ques centaines -- decouverts pendant des fouilles plus anciennes et d ' une facture
fort commune. Les caracteristiques de leur pâte ainsi que la repetition de plusieurs
exemplaires faits avec le m eme moule impliquent une production abondante. Void,
a titre d'exemple, trois types de figurines hellenistiques representant des figures
masculines, drapees, dont le depot du Musee des Antiquites de Bucarest possede
de nombreux exemplaires, de differentes dimensions (fig. 1 1 ). Nous signalerons ,
a titre d 'information, un fragment de pied d'une figurine representant le port
autochtone. Les ateliers de la ville executaient probablement certains objets selon
le gout et les besoins des indigenes, dont, a l'epoque hellenistique, la population
d 'Histria devait comprendre un bien plus grand nombre. Ces decouvertes prou­
vent en meme temps que l'activite des ceramistes et des coroplastes peut etre
attribuee a la population d'Histria, dont le caractere ethnique grec est pregnant, a
en juger d ' apres le materiei qui apparaît unitaire sur presque toute l'etendue des
vestiges d 'habitat attestes par nos fouilles.
Pour corroborer ce que nous venons de dire, nous ajouterons - pour
l' epoque hellenistique - qu'il existe dans le secteur Z2 un four 22 et une fosse
de restes ceramiques 23, disposes encore sur la ligne interieure du mur de defense,
sur l'emplacement traditionnel des fours plus anciens. 11 ne subsiste plus du four
que la partie inferieure avec le foyer hemispherique creusee a m eme le sol et pour­
vue d'un poteau central de soutenement. L'entree du four se trouve au nord et
aboutit a un etroit carneau. Les decombres situes tout autour s'encadraient dans
une surface rectangulaire representant peut-etre une chambre speciale fermant le
four. Dans la chambre de chauffage du four, on a trouve des fragments de bousillage,
le ventre d'une amphore et divers fragments ceramiques s' encadrant dans Ies 1 1e - rer
siecles avant natre ere, tandis que la stratigraphie correspond au I l e niveau helle­
nistique. La grande fosse a debris est apparue dans le meme niveau ; elle renfer­
mait une grande quantite de bousillage et des fragments de tuiles. Cela nous permet
de conclure qu'il s'agissait de la fosse ou etait jete le bousillage inutilisable pro­
venant des parois des fours desaffectes. Les tuiles representaient probablement des
dechets d'une tuilerie. Certains sondages ont livre outre des tuiles , des fragments
architectoniques decoratifs en terre cuite - acroteres a palmettes, antefixes,
etc. - hellenistiques, dont la pâte ressemble a celle de vases, figurines, tuiles,
moules , pour lesquels nous avans la certitude qu' il s 'agit de produits d 'ateliers
locaux.

22
Cf. la note 1 3 . 23 « Materiale » , X (en preparation).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
131

:I 2

Fig. 1 1. - Differencs cypes de figurines hellenisciques, provenant des fou illes anciennes.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
132

Fig. 1 2 . - Moules a bij o u x : I , epo­


que a rc haiq ue ; 2 , 3 a, b , epoque
hellenistique.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 2 3 4

5 6

Fig. IJ. - I - 4, d r a c h m e en a rgent, h i strie n n e ; 5 , 6, m o n na ie d ivisio n n a i re , t y pe a la roue.

Fig. 14. - I , 2 , poids c n plomb.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
134 MARIA COJA 20

L'alignement des fours et des fosses a dechets le long du mur etudie du


secteur Z suppose le groupement dans cette zone d'ateliers et de ceramistes. Mais,
2
etant donne que les fouilles qu' on y a pratiquees se reduisent a de petits sondages
imposes par la recherche du trace du mur, il n'a pas enC'ore ete possible d'etendre
les fouilles afin de poursuivre ces complexes de fours. 11 est possible que, a proxi,
mite immediate, il existe les restes d 'ateliers - €pyocn�ptoc - dont la decou,
verte nous fournira de plus amples informations.
*

La fondation et le developpement de la ville d 'Histria dans la reg1on du


Pont occidental ne representent pas un fait isole. Ils s'encadrent, tout comme dans
le cas des villes meridionales voisines, dans le meme processus de developpement
qu' ont traverse les nombreuses villes du nord de la mer Noire sur le territoire
de l'U.R.S.S. Les resultats obtenus par les archeologues sovietiques dans des
centres du meme genre sont beaucoup plus riches et viennent etayer nos recherches .
A ce point de vue, ce sont Ies fouilles d'Olbia qui nous ont fourni une documen,
tation plus abondante, cette ville ayant connu une assez ample activite artisanale,
des le v ie siecle avant notre ere. On y mentionne, entre autres, une categorie de
ceramique grise qui copie les vases grecs d'importation, y compris la ceramique
rouge decoree de bandes et des terres cuites 2 4, outre de nombreux produits
metallurgiques. Dans le royaume de Bosphore, a Panticapee, a Nymphaion, on a
decouvert des fours ceramiques datant du v re siecle avant notre ere, et aux
r ne - - n e siecles apparaît la creation originale des vases peints a (( l'aquarelle » 2 5 •
La ville de Cherson, fondee un peu plus tard , fot de preference un centre arti,
sanal et commercial, situee qu'elle etait dans une region impropre a l'agriculture
extensive, mais propice a la viticulture. Cette ville connut un grand essor artisanal
a l ' epoque hellenistique, detenant la premiere place par la decouverte de fours
et de vastes ateliers organises, qui utilisaient le travail des esclaves 2 6 • C 'est par
la que ressort le role important j oue par les colonies grecques, implantees au
milieu des populations (( barbares », pour les entraîner a la vie economique du
type esclavagiste, dans le circuit de laquelle elles furent attirees, fait qui eut des
consequences dans l'acceleration de leur propre developpement social et econo,
mique. A ce point de vue, le chapitre le plus interessant et le plus suggestif de la
vie economique qu' ont connue les villes antiques de la mer Noire est celui du
travail des metaux, lequel a conduit a la frappe des monnaies, dans chaque ville
prise a part, ce qui a permis d'intensifi.er Ies echanges commerciaux avec les popu,
lations autochtones des territoires afferents .
A Histria , l'un des indices les plus anciens dont nous disposons a l 'heure
actuelle au sujet du travail des metaux est la decouverte d'un moule a bijoux dans
une habitation de la seconde moitie du v re siecle, dans la zone du secteur X 27• A
l'origine, ce moule etait probablement forme de huit valves disposees face a face,
quatre par quatre, et permettant d'obtenir plusieurs petites pieces en metal precieux.

H B. F. Gaidoukevitch, dan s A lilllll'lllbLe wpoiJa 1 95 7 , p. 9 6 sqq.


Mo s cou , 1 95 5 , p. 3 9 s q q .
Ce6ep1ww flpu•iepHo.wopb11 , 26 B. F. Gaidoukevitch, loc. cit., p . 79 sqq.
25 I . T. Krouglikova, PeMec11eHHoe npouJ6oiJcm6o 27 « Materiale » , X (en preparation).
npnrnwtl au
1<ep .<1 1<11 6 na11m111<anee , d a n s MIA, 5 6 ,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
21 L'ARTISANAT A HISTRIA DU VI• AU 1cr SIECLE AV.N.E. 135

La pierre ayant servi a la confection du moule est en gres calcaire gris-jaunâtre


contenant du sable fin. La portion qui nous est parvenue permettait d'obtenir
deux petites plaques rondes - une plaque simple et l'autre ornee - toutes les
deux perforees au centre et probablement utilisees comme appliques ou comme
pendentifs ; la troisieme piece est une barre, disposee dans l'angle du moule,
laquelle se prolongeait aussi dans la partie qui s'est perdue (fig. 1 2 / 1 ). Outre ce
moule, Ies ruines de l 'habitation renfermaient aussi des residus de fer et de verre ,
vestiges de l 'activite du maître de ceans, un artisan bijoutier.
Deux autres moules du meme genre datent de l'epoque hellenistique : l'un
d ' eux, execute d'une maniere extremement fine et avec des formes variees,
permettait d'obtenir des boucles d'oreille, des colliers , des pendentifs 2 8 • Ce moule
etait constitue de trois valves dont il ne subsiste plus que celle du milieu . Un troi­
sieme moule a ete decouvert dans le secteur Z 29 ; il ne comprend que deux valves
2
(fig. 1 2/2 , fig .3 a et fig. 3 b ). Ces trois moules sont faits dans un calcaire de Dobroud­
j a , ce qui demontre l'existence d ' une activite metallurgique qui commence des
le vi e siecle avant notre ere et qui est due a des specialistes grecs etablis sur le
plateau occidental de la ville d'Histria , lesquels fa �onnaient sur place meme les
moules necessaires.
Quelques exemplaires des bijoux dont la forme se retrouve sur nos moules
ont ete trouves en Bulgarie. 11 s'agit des deux formes de la figure 1 2/2. Plusieurs
exemplaires d 'anneau de tempe aux bouts retrousses, en or, ont ete trouves dans
les tumuli de la necropole de Duvanli et dans le village de Kruşna (Loveşca) 30 •
L'anneau une fois sorti du moule etait, sans doute, complete d'elements
ornementaux.
Ces decouvertes laissent entrevoir que ce type de bijoux etait largement
connu par la population thrace, surtout si on a en vue une autre decouverte, encore
de Bulgarie, de Seutopolis, ou ce type d'anneau de tempe apparaît comme marque
de potier, gravee sur une serie de bouches de pithoi 31• Sur le moule d 'Histria
on trouve gravee egalement la forme d'une perle biconique a cannelures ressem­
blant a une serie de perles de certains colliers en or de la necropole de Duvanli 3 2 •
Le travail des metaux etait la profession la plus importante au sein
des villes esclavagistes grecques , a savoir celle qui se rattachait a l'activite mone­
taire. Nous n'insisterons pas ici sur l'importance d'ordre economique et social de
l'apparition de la monnaie a Histria, ni sur son role dans le processus d'interde­
pendance entre Grecs et autochtones ; Em. Condurachi s'en est occupe a plusieurs

28
Histria I, 1 954, p. 205, fig. 75. Des moules de 49/ 1 - 2 ; Hiigel Muschovitza, p. 88, n° 7, fig. 1 09 ;
ce genre ont ete egalement trouves dans le royaume Arabadfijskata Mogila, p. ! 3 3 , n° 6, fig. 1 5 5/ 1 - 2 ;
de Bosphore, a Panticapee ; ils datent de l 'epoque HHKOJiall .U>KaM6aaoe, I'po6Hu 11axoiJKu om c. Kpy­
archalque. Cf. I . D. Martchenko, Mamepua11&1 no my11a, JloBemKo, dans « ApxeoJiorm1 11, IV, l , 1 962,
Me1na1111006pa6omKe u Ml!1na1111ypzuu JlaHmuKaneR , dans pp. 5 5 - 5 6, fig. 1 et 2 a .
M IA, 5 6 , p. 1 66, fig. 2/4 ; V. D. Blavatski, 3 1 M . Y:wmKoea, Jle'lamu c uJ06pa:>1ee11uR 11a
Cmpoume11b11oe Oe110 8 IlamnuKanee, dans M IA, 56, 11aKw1iu Bbpxy numocu om CeBmono11uc, HJc11e00BaHUR
p. 16, fig. 9/a, b. Sofia, 1 95 8 , p. 4 75 sqq„
B 'leclll Ha AKaO. //.. //,etleB,
29 Cf. la note 27. fig. 3 - 1 0.
30 Bogdan D . Filow, D i e Qrabhiigelnekropole 32 B. D. Filow, op. cit„ Kukuva Mogila, p. 4 2 ,
bei Duvanlij in Sudbulgarien, Sofia, 1 934. Le modele n ° 3 , fig. 4 7 et Hiigel Muschovitza, p. 8 6 , n ° 5 ,
creuse dans le moule a ete retrouve dans plusieurs fig. 1 08.
decouvertes : Kukuva Mogila, p. 44, n° 7, fig.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
l i.Hi MARIA COJA 22

reprises 3:1• Nous nous bornerons a rappeler les decouvertes les plus concluantes
concernant cette question.
Les plus anciens temoignages se rattachant aux echanges fondes sur des
objets,monnaie sont, dans la phase precedant l'emission des monnaies, les decou,
vertes de certains types de pointes de fleches trouves a Histria et a Tariverdi, dans
la couche archai:que du v ie siecle. Elles avaient une certaine valeur monetaire
et circulaient a cote de monnaies emises par d'autres villes du type « polis » ,
telles que Cyzique, Olbia et d'autres encore (fig. 1 / 1 - 3 ) . 11 semble acquis , a la
lumiere des dernieres decouvertes, que ces pointes de fleches coulees en bronze
sont de production histrienne. Elles etaient necessaires dans les villes commer,
ciales comme Histria, dont l'existence meme dependait des echanges avec la
population autochtone qui, se trouvant a un stade inferieur de developpement
social et economique, n'etait pas encore capable d'apprecier le role de la monnaie
proprement dite. D'ailleurs l'emission de monnaie par les colonies pontiques
eut lieu a un moment, aujourd' hui generalement admis par la science sur la
foi des etudes des historiens materialistes , a savoir lorsque ces colonies reus,
sirent a developper une production locale propre et susceptible d' assurer leur
autonomie, fait qui Se produit a la limite des V i e - Ve siecles avant notre ere 34•
A Histria, l'emission de la monnaie d'argent - la drachme - eut lieu au
cours du ve siecle, entre les annees 420 et 400 35, ayant comme but d 'activer les
relations commerciales intercoloniales et surtout d'accroître les echanges avec la
population indigene. Qu' il en etait ainsi, c'est ce que prouve le fait que les fouilles
d 'Histria n'ont livre qu'un tres petit nombre de monnaies d'argent ; la majorite
en a ete trouvee thesaurisee dans les etablissements de Dobroudja. 11 semble qu'eut
egalement lieu concomitamment, l' emission de la monnaie divisionnaire en bronze -­

le type a la roue - selon la classification de C. Preda (fig. 1 3 / 1 -6) 36• Parmi


les dernieres decouvertes de monnaies de ce genre, deux sont plus importantes
et elles sont apparues dans le tertre XX I I de la necropole a tumuli d'Histria , dans
le complexe date avec certitude du troisieme quart du ve siecle 37• Cette decou,
verte se superpose a la date proposee pour l'emission de la monnaie d 'argent qui
par suite des recherches des dernieres annees peut remonter j usque vers le milieu
du siecle, ce qui s'accorde en meme temps avec les decouvertes attestant une
ample production ceramique , dans le meme laps de temps.
Aux siecles suivants , le developpement de l 'activite monetaire d'Histria
fut continuellement ascendant, augmentant de volume en fonction des conditions
sociales et economiques connues par les etudes mentionnees. Nous pouvons ajouter
que dans le cas de nos fouilles, lorsque l ' on atteint la couche grecque, on constate
que les monnaies de bronze de differents types - clonc durant la periode d'auto,
nomie de la ville - sont tres frequentes. Nous n'en fournirons qu'un seul exemple.
Dans le secteur Z2 , dans chaque campagne de fouilles on recolte de 70 a 80 monnaies.
En ce qui concerne la production de pointes de fleches coulees, ayant une
valeur monetaire, ou de monnaies en bronze (type a la roue) egalement coulees,
dans BStAc, II, 1 950,
33 Vechi monete pontice, 35 E m .Condurachi, Vechi monete . . .
p. 1 9 ; idem, Problemes economiques e t sociaux . , . . 36
C. Preda , }vfonedele histriene cu roata, dans
dans Nouvelles Etudes d'Histoir e , I, 1 95 5 , p. 7 1 - 8 4. SCN, I I I , 1 960, p p . 2 1 - 3 5 .
3 � lcssen, Colonizarea greacă . . . , Leningra d, H Movila XX I I , « Materiale » , IX (sous presse).

1 94 7 , p p . 2 5 - 4 7 ; E m . Condurachi , Vechi monetc . . .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
23 L'ARTISANAT A HISTRIA DU VJ< AU Ier SIECLE AY.N.E. 137

nous n ' avons encore decouvert aucun moule. Nous en avons , par contre, pour
poids, en calcaire, qui servait a mouler un type semblable a celui du poids en
forme de cceur a s . Nous n'insisterons pas sur les grands problemes suscites par ces
poids, lesquels sont du ressort des etudes speciales de numismatique. Ce qui est
important, a notre point de vue, c'est de pouvoir poursuivre un developpement
continu de l'activite monetaire, non seulement a l 'aide des decouvertes de
monnaies , mais aussi grâce a celle des poids et du moule qui, chronologiquement,
se situent aux ue - 1 e r siecles avant notre ere (fig. 1 4 / 1 , 2 ).
Dans les pages qui precedent nous avons essaye de signaler l es decouvertes
susceptibles de nous aider a comprendre d'une maniere aussi proche que possible
de la realite le developpement de la viile d'Histria au point de vue economique,
ainsi que, dans une certaine mesure , certains aspects sociaux. Nous croyons avoir
esquisse Ies problemes majeurs a ce point de vue, problemes qui attireront plus
particulierement notre attention dans les fouilles a venir. En foit, nous avons
constate des debuts de production artisanale locale des le V i e siecle avant notre
ere, production que nous devans considerer comme etant le resultat du travail
de maîtres grecs , en depit du fait qu'ils apparaissent comme des habitants etablis
aux confins de la ville et occupant de modestes habitations qui ne differaient
guere de celles de la population indigene. Pour preciser un etat de fait nous ne
possedons, du moins pour la Dobroudja, d 'autre terme de comparaison pour des
ha bitations ressemblant a celles situees, au Vie siecle avant notre ere sur le plateau
d 'Histria , que Ies decouvertes de Tariverdi, dont nous ignorons jusqu' a quel
point elles pourraient contredire nos affirmations etant donne que cet eta blis ,
sement se trouve dans la zone d'influence directe de la ville d 'Histria . A l'heure
qu'il est, nous ne connaissons pas en Dohroudja de decouvertes d 'etablissements
datant de cette epoque, situes en milieu autochtone et non contamines par
l'influence des vill. es grecques , qui pourraient nous fournir un terme de comparaison
plus concluant. Qu 'on ne s'etonne pas si Ies habitations des occupants du plateau
histrien sont assez modestes , car on ne doit pas oublier que la population grecque
de ces colonies s' installait dans un milieu geographique different de celui de la
Grece metropolitaine et etait par consequent obligee de s 'adapter a tout prix
aux conditions locales du terrain et du climat. A mesure que la ville se developpe
sur des bases de plus en plus solides, le systeme de construction des habitations
se modifie facilement - nous avons en vue celles du plateau. On constate frequem,
ment l'apparition de toits en tuiles , d'ornements architectoniques en terre
cuite, de murs omes de fresques, satisfaisant tant bien que mal le golit en confor,
mite avec le mode de construction grec . En meme temps , Ies figurines en terre
cuite - de production histrienne locale - qui apparaissent parmi les ruines des
habitations du plateau, sont des representations typiques de la population grecque.
La penetration de la population autochtone y apparaît - pour autant qu'on
puisse l ' entrevoir au stade actuel de nos recherches - assez sporadique a I' epoque
archai:que et augmente petit a petit aux epoques suivantes, sans devenir prepon,
derante. A ce point de vue, on ne doit pas negliger le fait que le processus de
grecisation de cette population joue aussi un role assez important, cette population

38 C. Pr da, Contributions a l'etude d u systeme p. 457, fig. 3 - 4.


e
ponderal d'Histria, dans « Dacia », N.S., II, 1 95 8 ,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
138 MARIA COJA 24

devenant a un moment donne un element important des colonies pontiques


en general 39.
Les habitants du plateau semblent avoir ete, dans une proportion sensible,
des artisans qui ont pu meme parvenir des l'epoque grecque a des formes d'orga,
nisation. Des mentions de differentes associations artisanales apparaissent dans
quelques inscriptions de l'epoque romaine 4 0 , mais elles attestent certainement des
etats de fait beaucoup plus anciens. Une autre partie de la population devait
s'adonner au commerce, car nous n'avons pas encore des decouvertes d 'outils
agricoles qui viennent attester leur emploi comme occupation principale de la
population autochtone et m eme d'une bonne partie de la population d'origine
grecque, comme c' est le cas dans certaines colonies du rivage du Pont septentrional.
D 'ailleurs les decouvertes d 'armes sont egalement rares, a l'exception des
pointes de fleches. Ce fait n'est pas depourvu d'importance et pourrait constituer
une preoccupation speciale des recherches futures.

MARIA COJA

39 T. N. Knipovitch, Hace,1eHue Q,1b6u11 B 1 ·1-I �0 E m . Popescu, T h e Histrian d e cr e e for A ba ,


BB.iJo H J . no iJa11H1>1M :muzparfiu11ecKux 11CmO'lllllK06 ,
.. J a n s « Dacia » , N. S., IV, 1 960, p. 2 9 1 sqq.
dans M IA , 5 0 , 1 95 6 , fig. 1 1 9 - 1 3 5 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
GLI SC AVI NELLA ZONA S A CRA DI H I STRI A
Stadio attuale

E stato piu volte osservato 1 e a buon diritto - che la ripresa dello scavo
-

di Histria nel 1 949 per iniziativa e sotto gli auspici della Sezione Storica dell' Acea,
demia della Repubblica Popolare Romena rappresenta non solo la continuazione
su larga scala, e con ben altri mezzi, delle indagini cominciate da Vasile Pârvan
nel 1 9 1 4 (e continuate, con piccole interruzioni, sino allo scoppio della seconda
guerra mondiale), ma , nello stesso tempo, un cambiamento essenziale nei metodi
di lavoro e nella concezione generale della ricerca d'un cosi vasto obiettivo
archeologico.
Dobbiamo precisare infatti che per un quarto di secolo tanto il Pârvan
quanto i suoi successori nella direzione dello scavo si sono limitati a mettere in
luce -oltre alla cinta di epoca tardo,romana che aveva permesso l'identificazione
topografica e marcato l'inizio dello scavo propriamente detto - un complesso di
edifici degli ultimi livelli di vita della citta, corrispondenti cronologicamente ai
sec. IV -VII dell'era nostra 2• Nel 1 949 dunque, all'inizio delle ricerche organiz,
za te e sovvenzionate dall' Accademia, si potevan vedere a Histria, oltre alle mura
gia ricordate, alcuni monumenti piu o meno conservati (un edificio termale e
alcune basiliche, delle quali una cristiana) tutti posteriori alla distruzione di Histria
da p arte dei Goti nel I I I secolo e.n. 3• Della citta greca e di quella di buona epoca
romana - che, in base alle testimonianze epigrafiche, rappresentavano fasi storiche
molto piu importanti dai punto di vista delle realizzazioni urbanistiche 4 - niente

1 Histria I, 1 95 4 , p. 3 et segg. Cfr. D. M . nell'opera collettiva Histria I, 1 954, pp. 63 - 1 6 2 .


Pippidi, in BCH, LXXX I I , 1 95 8 , p. 3 4 1 . 3 SHA, t1ita M a x . et Balb„ XVI, 3 . Sulla data
2 Se s i eccettuano le pubblicazioni del materi­ esatta di tale avvenimento, d'importanza decisiva
ale epigrafico scoperto era gli anni 1 9 1 4 - 1 92 5 per la storia di Histria romana, vedi, in ultima istanza,
(ARMSI, XXXVIII, 1 9 1 6 , pp. 5 3 3 - 73 2 ; A R MS I, D. M. Pippidi, SCIV, IV, 1 95 3 , pp. 7 96 - 80 1 ,
s. III, t. II, mem. I , 1 92 3 , pp. 1 - 1 3 2 ; « Dacia », II, studio ripreso e sviluppato i n Epigrap hisc he Bei­
1 92 5 , pp. 1 98 - 248 ; «Dacia », I I I - IV, 1 92 7 - 1 93 2 , trăge �ur G eschichte Histrias i n h ellenistischer u n d
p p . 3 9 1 - 4 1 0), i soli rapporti d i scavo apparsi su rămischer Zeit, Berlino, 1 96 2 , pp. 1 92 - 20 1 .
questo periodo dei lavori si possono leggere in 4 A co minciare dai regno d i Caracalla e , piu
ACM I, 1 9 1 4, pp. 1 1 7 - 1 20 ; ACMI, 1 9 1 5 , pp. precisamente, dall'anno 2 1 2, Histria porta nelle
1 90 - 205 ; AA, 1 9 1 5 , 2 5 5 - 2 7 0 ; « Dacia », I I I ­ iscrizioni ii citolo ufficiale di AIX(J.7tpo-roc-r1J 7tOA��.
IV, 1 92 7 - 3 2, pp. 3 8 3 - 3 9 1 REL, IX, 1 93 1 , pp. certo con l'autorizzazione delle autorita imperiali
77 - 8 3 . La descrizione dettagliata dei monu menti e non senza rapporto con la realta economica ed
messi in luce prima del 1 94 1 doveva esser fatta solo urbanistica che questo titolo esprime.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 40 O. M. PIPPIDI 2

era stato messo in luce ne lo sarebbe stato ancora per lungo tempo, qualora si
pensi alla superficie relativamente grande della citta e all'obbligo di studiare e
registrare con cura gli strati superiori prima di passare all'indagine delle vestigia
piu antiche. Ancor piu grave appariva il fatto che in tante campagne, dal 1 9 1 4
a l 1 94 1 , non s1 era potuto ottenere il minimo indizio sullo stato di conservazione

..
:�:: : :.
··:·:·:·: ·:::::::: :::·

. .. ):):/::::
.·.·.·.·.·
::- : ·

:.·.

:;'/1)\"11!1/11,
"
r
'"/l1((f{,/1p_
"l.
"'>
c:::::;:;::>
' I rfh)10H,,,;;

'•,,
"·.„„ ./
O I OoN(···. __,, ,,
_._ .._
, ·· f
, ,...
. ..
_ __ _ __
-,
� % :-: · . · .

Fig. 1 . - Pianta delia citt a .

degli edifici cui alludo - il che vuol dire che persino la possibilita di conoscere
i monumenti anteriori al sec. I I I e.n. appariva incerta.
Stando cosi le cose, l' opportunita di un nuovo orientamento del piano di
lavoro del cantiere appariva tanto piu necessaria in quanto la concezione storica
degli studiosi era radicalmente opposta a quella clei precedenti : dato che il loro
interesse non si concentrava senza discernimento su qualsiasi rovina scoperta,
ma specialmente su quelle suscettibili di gettare una luce nuova sullo sviluppo delia
citta, nel corso di una storia piu che millenaria. Da simili considerazioni generali
si e giunti alla conclusione di un lavoro concomitante e cioe : continuare lo scavo
dello strato tardo (detto dell'epoca romano�bizantina) 5 e, nello stesso tempo,

5 Per ii settore s u d -est, vedi Flore sc u , in 280 ; V I I , p p . 2 3 4 - 2 3 6 ; E m . Pope s c u , in « M a ­


Histria I, 1 95 4 , p p . 293 - 3 2 4 et 3 5 1 - 3 5 7 ; per ii teriale » , V I I , p p . 2 3 6 - 2 4 1 . S u tale periodo delia
settore centrale : Iorgu Stoia n , i n H istria I, pp. 3 2 4 - storia delia cite a , n e l s u o co mplesso, cfr. Em. Co n d u ­
3 5 0 c « M ateriale », V , p p . 288 - 2 9 1 ; V l , p p . 2 7 4 - r a c h i , in « Da c i a » , N. S . , I , 1 95 7 , p p . 2 4 5 - 26 3 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 o

Fig. z . _ .
Pianta dell' area sacra.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
SCAVI NELLA ZONA SACRA Dl HISTRIA 141

imziare indagini in profondita in uno o piu settori prealabilmente scelti, dove


l 'interesse doveva concentrarsi sin dall'inizio non sugli strati superficiali - de,
stinati in ultima analisi a essere sacrificati - ma sugli strati profondi, nella
speranza di poter ottenere dati preziosi, anche se non decisivi, sugli edifici
piu antichi.
Prescindo per il momento dagli altri vantaggi del piano di lavoro cui mi
riferisco ; piano destinato a dare in brevo tempo numerosi dati apparentemente
isolati, in realta convergenti, che, coordinati e interpretati, hanno permesso una
migliore conoscenza della storia di Histria nelle sue diverse fasi di vita. La scoperta
successiva di piu cinte anteriori a quella elevata dopo il disastro gotico 6 , l ' identi,
fic azione dell'abitato arcaico del punto X 7 ; i primi tentativi di orientamento
nella vasta necropoli tumulare, sin'allora inesplorata 8 - sono soltanto alcuni
clei risultati ottenuti col metodo che si potrebbe denominare di « distribuzione
spaziale » di un collettivo di studiosi, fi.nora raggruppato intorno ad un unico
obiettivo. Alle scoperte menzionate si devono aggiungere anche quelle inattese
e, per questo , tanto piu sorprendenti avvenute nella parte nord,orientale della
citta, in immediata prossimita del lago Sinoe (Fig. I ) , nel punto ove un'acci,
dentale raccolta di ceramica arcaica , avvenuta gi a nel 1 9 1 5 , lasciava
presupporre che un'attenta indagine avrebbe potuto offrire importanti
constatazioni.
lniziati nel 1 950 e continuati, con la sola interruzione di un anno ( 1 953 ) ,
fino al 1 960, gli scavi cui m i riferisco, mettendo i n luce piu edifici e monumenti di
culto , hanno portato alla conclusione che lungo tutto il periodo autonomo della
storia di Histria, dal sec. VI prima dell'e. n. sino alla conquista romana, in questa
zona fortificata della citta che, per secoli, ha avuto il ruolo di acropoli, e esistita
un'area sacra ; e se non quella che tenderemmo a credere la zona sacra per eccel,
lenza della citta, almeno una di tali zone sulla quale, per piu secoli, sono stati
innalzati altari e templi a tutta una serie di divinita (Fig. 2 ) .

Le scoperte degli anni 1 950 - 1 952 in questo settore sono state pubblicate
in uno studio analitico nell'opera collettiva Histria I, apparsa nel 1 954 9• I risultati
ottenuti nel 1 954 - 1 960 sono stati anch' essi consegnati in forma succinta nei
rapporti preliminari delle riviste dell' lstituto d' Archeologia 10 e, recentemente
- largamente corredate da materiale illustrativo - nel volume Histria II, in
preparazione. Nel presente studio, oltre alla descrizione sommaria clei prind,
pali monumenti apparsi in dieci campagne di scavo , si cerea d' inquadrare i nuovi

6 V. Canarache, in Histria I, pp. 2 7 8 - 2 8 5 , da Coja. La cerami</ u e arc hai"q u e e t l es debuts d e la


completare coi rapporti preliminari pu bblicati in cite ponti q u e d'Histria, in « Dacia », N. S . , I I , 1 95 8 ,
S C IV , V, 1 95 4 , pp. 7 1 - 7 9 e VI, 1 95 5 , pp. 5 20 - p p . 6 9 - 92.
5 2 6 (cinta ellenistica) ; Gr. Florescu et Gh. Canta · 8 « Materiale », IV, pp. 5 5 - 69 ; V. p p. 3 0 3 -

cuzino, in Histria I, pp. 285 - 2 92 (cinta di buona 3 1 1 ; V I , pp. 2 8 9 - 299 ; V I I , pp. 2 5 5 - 264. Sullo
epoca romana) ; M. Coja, in « Materiale », IV, p . stesso problema , P. Alexandrescu e V. Eftimie, in
40 ; V, p p . 3 0 1 - 30 2 ; V I , p . 284 ; V I I , p p . 2 5 1 - 25 3 « Dacia », N. S . III, 1 95 9, pp. 1 43 - 1 64.
(cinta clei sec. V - I V prima dell'e . n . ) . • Ibidem, p. 2 3 1 - 2 78.
7 E m . Condurachi e S. Dimitri u , i n Histria I, 1 11 SCIV, VI, 1 95 5 , pp. 5 2 9 - 5 3 1 ; « Materiale » ,

pp. 205 - 2 3 1 ; S. Dimitriu , i n « Materiale », IV, pp. I V , pp. 1 0 - 1 6 ; V, pp. 2 8 3 - 288 ; VI, p p . 265 -
2 4 - 3 2 ; V, pp. 296 - 300 ; VI, pp. 2 80 - 28 3 ; V I I , 2 7 4 ; V I I , pp. 2 2 9 - 2 3 4 .
p p . 2 4 3 - 2 5 0 . Cfr. egualmente S . Dimitriu e M .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
142

Fig. 3 . - La dea con la colomba.

Fig. 4. Vasetto votivo in


-

forma di Sirena.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 SCAVI NELLA ZONA SACRA Dl H ISTRIA 143

dati nel processo di sviluppo storico di Histria, mettendo in evidenza le prospettive


che essi offrono per l'organizzazione di future campagne di scavo 11 •
*

Com'e noto, come ho avuto occasione d' indicare altrove 1 2 , l' interesse
per le rovine della zona nord-orientale della citta appare per la prima volta nel
rapporto di Vasile Pârvan sulla seconda campagna di scavo a Histria, pubblicato nel
1 9 1 5 . Seguendo il tracciato della cinta posteriore alla distruzione gotica - completa­
mente smantellata lungo questo lato - il Pârvan aveva osservato i resti di
un muro in blocchi di calcare giallo che egli attribuiva all' epoca ellenistica ed era
stato indotto a una limitata ricerca in prossimita di esso , coronata da successo.
« Lungo il lato nord-orientale - leggiamo nell'articolo ricordato 13 -- presso un
muro ellenistico, entro la linea della fortific azione romana , ho scavato sino alla viva
roccia . . . una superfi c ie di cca 200 m 2 , mettendo in luce un gran numero di mate­
riale fittile : vasi e statuette di epoca arcaica greca ».
Se i vasi intieri e frammentari scoperti in quell'occasione sono oggi difficil­
mente identificabili, per quanto riguarda le statuette non esiste alcun dubbio :
si tratta delle statuette del tipo « dea con la colomba » (Fig. 3 ) e « sirena » (Fig. 4)
cosi spesso riprodotte da Pârvan e da altri studiosi, oggi conservate a Bucarest, nel
Museo Nazionale di Antichita. Dal rapporto non risulta con sufficiente chiarezza
in quale punto esattamente sia stato eseguito lo scavo. Posso tuttavia precisare che
le nostre indagini da una parte e dall'altra del muro in questione (Fig. 5) non
hanno incontrato l'abituale abbondanza di resti ceramici, segno indubbio che il
terreno era stato precedentemente scavato e con speciale cura. Qualunque sia la
verita a questo riguardo, e importante il fatto , dal punto di vista che ci interessa ,
che lo scopritore di Histria , basandosi sui risultati della sua rapida investigazione,
e con sicuro giudizio, non ha esitato a postulare l' esistenza di un tempio. « T utti
questi resti ceramici - proseguiva egli nel passaggio sopra citato - costituiscono
una scoperta unitaria dal punto di vista cronologica e contenutistico e permettono di
concludere che in questa zona della citta esistesse, gia dal V I I secolo, un tempio
di Afrodite ». E piu oltre : « A quell'epoca il tempio essendo di materiale ligneo,
e naturale che ogni traccia dell' edificio sia andata perduta. Ma i doni votivi offerti
dai fedeli si sono conservati. Sembra che verso la fine del secolo VI i sacerdoti
di Histria e specialmente quelli di Afrodite abbiano fatto, seconda l'uso corrente,
una grande revisione clei tesori clei templi. Gli oggetti di scarso valore, statuette e
vasi fittili, dedicati nel corso del tempo dai fedeli, sono stati buttati via . . . per
sgombrare e liberare l'opistodomo. 11 tempio di Afrodite era proprio in riva al
mare e le statuette ed i vasi gettati via non si sono rotti. La sabbia del mare li ha
ricoperti e oggi, scavando con cura questo sito, li abbiamo potuti ritrovare quasi
intatti, come quand'erano in uso 2500 anni fa » 14•

1 1 Con questa occasione mi e grato ringraziare cosi difficile e delicato.


ancora una volta i miei collaboratori di questi 12 Histria I , p. 23 1 e segg.
dieci anni di lavoro, Gabriella Bordenache, Victoria 13 A C M I , 1 9 1 5 , p. 1 93 ( = Raport asupra acti­
Eftimie , Nubar Ha mparţumian - coautori clei rap ­ vităţii M u zeului Naţional d e Antichităţi, Buca­
porti preliminari citati nella nota precedente : i quali rest, 1 9 1 6 , p. 1 9).
soltanro, con la !oro perseverente e perspicace atti ·
1 4 ACM I, 1 9 1 5 , pp. 1 99 - 200 ( = Raport . . . ,
vit a , mi hanno permesso di far fronte a un lavoro pp. 2 5 - 26).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
144

Fig. 5 . - Per i bo l o clei re m p i o A. Derra g l i o .

Fig. 6 . - Vesrigia cl e i rem pio A.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 SCAYI NELLA ZONA SACRA Dl HISTRIA 145

Dai passaggi riprodotti risulta chiaro che - secondo il Pârvan - la dove,


soltanto 35 anni dopo, doveva cominciare uno scavo sistematico, era esistito nei
secoli V I I - VI un tempio di legno, forse dedicato ad Afrodite e scomparso gi a
nell'epoca classica. Risulta inoltre che il muro in blocchi di calcare giallo la cui
scoperta aveva provocato l'intiera ricerca, era considerato dall' Autore estraneo
al santuario e attribuito all'epoca ellenistica. Riguardo a queste due ipotesi, di
cui nessuno ha controllato la veridicita sino al 1 950 1 5, le nostre prime campagne
hanno addotto risultati inaspettati.
Si e potuto innanzitutto dimostrare che l a dove il Pârvan presupponeva
l' esistenza di un tempio arcaico distrutto poco dopo la costruzione, esistevano le
rovine, relativamente ben conservate, di un tempio costruito in blocchi di pietra
calcarea, di proporzioni modeste ma di struttura accurata (Fig. 6). Quanto e
rimasto di tale edificio - la krepis, sulla quale s 'innalzava la casa propriamente
detta della divinita - misura in lunghezza m. 1 9,50 e in larghezza m. 14, 10.
Tale krepis e formita di gradini soltanto lungo il suo lato meridionale, ove senza
dubbio si trn'.'ava l'ingresso. Tre gradini quasi perfettamente conservati, cd un
quarto in gran parte distrutto, ci offrono l'immagine complessiva di questa scala ,
di modica altezza e di facile accesso.
La scala conduceva a uno spazio aperto di circa m. 2 , 50 di profondita, che
precedeva il naos lungo m. 10,50 e largo m. 6,25. 11 muro meridionale di tale naos,
nel quale si apriva la porta principale, si e conservato solo per un'altezza di cm. 30,
a destra della porta d 'ingresso ; in direzione opposta, a sinistra dell' ingresso, ogni
traccia di tale muro e perduta . Si sono conservate invece le sostruzioni in pietra
irregolare, sotto la platea antica del tempio. La larghezza approssimativa dell'en,
trata e di circa m. 1 , 75 ; essa permetteva l'accesso nel pronaos rettangolare, a sua
volta separato , per mezzo d'un muro oggi scomparso, da un naos quadrato,
di m. 6,25 di lato. Le tracce degli altri muri della cella sono insignificanti :
nulla della parete settentrionale, poco della parete occidentale del naos, un po'
di piu della parete orientale di pronaos e naos : circa m. 8„ 25 di lunghezza, per
un'altezza che varia tra 10 e 70 cm.
Non indugio ulteriormente nella descrizione di queste vestigia , che, negli
ultimi anni, ho presentato a piu riprese 16• Preferisco mettere in rilievo un fatto
importante : nel sito ove s 'innalza il tempio che, per maggior chiarezza, continue,
remo a chiamare « tempio A », non sembra sia mai esistito un edificio anteriore.
Nello stesso tempo attiro l' attenzione su un sondaggio eseguito nel 1 960 nello spazio
libero di fronte al tempio, che ha svelato un interessante dettaglio per quanto
riguarda la storia struttiva dell' edificio stesso : e cioe si e potuto constatare
che le sostruzioni della piattaforma destinate a sostenere la peristasis -
continuano verso sud per una lunghezza di m. 1 , 20 a partire dal primo gradino
conservato, cioe rispetto alla lunghezza attuale del monumento 17• In queste

15Come ho gia rilevato in altra occasione 16 Histria I, pp. 246 - 266 ; Cfr. Der sogen a n nt e
(Histria I, p. 2 3 3 , n. 2), un quarto di secolo dopo ii Aphroditetempel zu Istros, in EAF, V I , 1 95 9 ,
rapporto di V. Pârvan, in un lavoro sulla ceramica p. 7 2 - 83 .
arcaica di Histria, ii presupposto muro ellenistico 1 7 La particolarita di cui parlo era stata osser­

e considerato quale (( parte delie costruzioni clei vata quando si e scavato ii tempio ( cfr. Histria, I,
tempio di Afrodite >> (Les vases arc haiques d'Histria, pp. 25 3 - 2 5 4 ), ma la vera interpretazione si e imposta
Bucarest, 1 93 8 , p. 3 5 8). soltanto in occasione de! sondaggio clei 1 960.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
14G D. M. PIPPIDI 8

condizioni e rivenendo su un'ipotesi gia formulata nel 1 954, secondo la quale il


tempio, all'inizio , aveva la forma di un semplice naos i n a ntis cui ulteriormente si
sarebbe aggiunta una peristasis, mi sembra di poter formulare con piu precisione
la successione delle fasi struttive del monumento :
I . semplice tempio i n antis, che constava dal pronaos e dal naos sopra
descritti ;
I I . progetto di trasformare questo tempietto i n antis in un perittero 1 8 ,
con il lato lungo di circa 2 1 m, apparso nel recente sondaggio ;
I I I. riduzione di questo piano alle dimensioni attuali delle ali e, conse,
guentemente, allargamento della scala d 'accesso del lato meridionale.
ln quest' ordine di idee non posso non ricordare il fatto che durante lo
scavo non sono venute in luce ne basi, ne tamburi di colonne, ne capitelli, non solo
i n situ ma neppure in condizioni tali da offrire una minima certezza di apparte,
nenza all'edificio studiato ; il che, insieme alla modica profondita delle fonda,
menta e alla loro scarsa solidita, ci puo indurre a concludere che nell' intenzione
clei costruttori il tempio era ideato senza peristilio 19.
Le precedenti indicazioni non sono tali da cambiare la data attribuita al
tempio - prima meta del sec. V prima dell'e.n. - principalmente in base alle
anfore di Chios deposte quali offerte votive sotto la platea del pronaos e del naos
( Fig. 7 - 8 ) Anche presupponendo un certo intervallo fra le fasi struttive sopra
.

indicate - non sono esclusi rifacimenti delle pareti e delle scale in epoca piu
recente, per quanto si puo giudicare dal materiale usato , ben diverso dalla pietra
dorata visibile nella maggior parte dello stilobate e della scala 20 - la consacra,
zione del tempio in antis non si puo abbassare a causa del materiale ceramico
trovato nei sondaggi eseguiti nella cella, in primo luogo le anfore gia citate, crono,
logicamente ben determinate e la cui larga diffusione non scende oltre il 450 prima
dell 'e. n. 2 1 •
18 L'affermazione dello Choisy, Histoire de l 'ar­ solo recentemente svuotato in modo integrale,
c hitecture, I, Parigi, 1 929, p. 284, secondo la quale si puo ormai affermare che esso e stato scavato
i costruttori greci avrebbero innalzato « innanzitutto all'inizio dell'epoca romana quando, per motivi
le parti apparenti dell'edificio, per produrre ii piu che non interessano Io studio presente, l ' intiero
presto possibile l'effetto scontato », confermata Ti!.LEVfJ� ha avuto un' altra destinazione ed e stato affet•
recentemente da Alison Burford grazie a un'acuta tato a quartieri di abitazioni. Ne! sec. IV, su turta
analisi clei tempio di Segesta e clei d ocu menti epi­ la superticie clei tempio A, e stato costruito un vasto
grafiei relativi alia costruzione de! tempio di Ascle ­ edificio con cortile interno, in buona parte conser·
pios ad Epidauro (« Class. Qua tely », N. S., XI, vato . ln quest'occasione, nel pozzo divenuto inutile ,
1 96 1 pp. 8 7 - 93 ) , non mi sembra valida che per si sono accu mulati, oltre a nu merosi avanzi di
i peritteri concepiti come tali sin dall'inizio. Nel u n incendio, cadaveri di cavalli e resti di carri in
nostro caso non puo essere accettata contro le legno, in ottimo stato di conservazione, che saranno
conclusioni i mposte dall'esame de! monu mento ne presentati in uno speciale studio.
21 Anfore similari, insieme ad altro materiale
puo farci dimenticare i nu merosi esempi nei quali
situazioni diverse hanno determinato a completare ceramico datato con precisione, sono state trovate
con una peristasi un tempio originariamente aptero. in gran nu mero negii scavi recenti di Chios : J. K.
19 Riguardo alia structura delie fondazioni vedi Anderson, in BSA, XLIX, 1 954, p . 1 7 5 , fig. 7 / 7 5 -
quanto abbia mo scritto, in Histria I, pp. 2 5 2 - 2 5 3 7 7 , fig. 8/5 1 , 5 4 . Per la loro diffusione nelle citta
e fig. J O I . A favore dell'ipotesi di u n tempio greche delia costa settentrionale del Mar Nero
con podi um, cfr. ora Roland Martin, in REG, e, specialmente, nel Regno clei Bosforo (Panti·
LXX I I , 1 95 9, p. 3 1 4. capeo, Fanagoria, Ermonassa) vedi I. B. Zeest,
2° Cfr. Histria I, p. 2 5 0 . Per quanto riguarda in M IA, 8 3 , 1 960, pp. 74 ss e Tav. l l l - IV.
ii pozzo inserito nell'angolo sud-ovest clei naos,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
147

Fig. 7 .- Uno clei tre


gruppi di anfore votive
sotto l a piarea de! tem -
pio A.

Fig. 8. - U na delie anfore.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1-18 O. M. PIPPIDI 10

Per quanto riguarda il muro di blocchi in pietra calcarea gialla menzionato


all'inizio (Fig. 5 ) che il Pârvan attribuiva all'epoca ellenistica, il nostro scavo ha
permesso di stabilirne con certezza tanto la data che la destinazione : e oggi non
puo esser messo in dubbio ne il suo rapporto col « tempio A (Fig. 2) ne la sua
fu nzione di 7tEpL�oAoc;; che separava l'area sacra da quella profana e, in certo qual
modo, difendeva il tempio contro la pericolosa prossimita del mare 2 2 •

Alla fi.ne della seconda campagna di scavo, la conoscenza del settore nord,est
della citta era considerevolmente mutata nel senso che al posto di un tempio
ligneo scomparso e di un misterioso muro « ellenistico » si era dimostrata l' esi,
stenza di un tempio in pietra del sec. V, relativamente ben conservato, almeno dal
punto di vista icnografi.co , che rappresentava non solo il primo monumento di
epoca classica ma anche il primo monumento di epoca greca scoperto a Histria ,
conosciuta fi.nora solo per il tramite di monumenti di epoca tardo,romana.
Tra le scoperte del settore nord,est e quelle del resto della citta si creava
in tal modo uno iato cronologico di quasi un millennio, e sorgeva in noi, per la
prima volta, una giustifi.cata speranza che vestigia similari potessero sussistere
anche in altre parti della citta.
lntanto pero rimaneva da chiarire un problema che la scoperta del tempio
A e delle zone immediatamente adiacenti non faceva che mettere in evidenza .
Come abbiamo gia detto il tempio - indipendentemente dal fatto di sapere a
quale divinita fosse consacrato - e certamente del V secolo. D'altra parte le sta,
tuette e i frammenti scoperti dal Pârvan appartengono con certezza al sec . VI e lo
stesso puo dirsi di alcune terrecotte ornamentali apparse durante i nostri scavi,
tra le quali basti citare un'antefi.ssa con un capo di Gorgone (Fig. 9), ricostituita
con due frammenti trovati a distanza di 35 anni 23• Dato che ne le statuette del
Pârvan, ne le terrecotte architettoniche cui mi riferisco non hanno potuto apparte,
nere al tempio del V secolo , come tendevo a credere in un primo momento , s'im,
poneva alle nostre ricerche !'importante compito di sapere con quale altro edifi.cio
del settore esse potessero esser messe in rapporto e, in un senso piu generale, quale
potesse essere il carattere di questa parte della citta, la sola ove siano apparse
le preziose vestigia architettoniche clei tempi delle guerre mediche ?
La risposta ci doveva esser data dalle continuate ricerche e, per essere piu
precisi, dall'estensione dell'area scavata verso est e verso sud. L'orientazione del
tempio essendoci ben nota , possiamo affermare senza timore d'ingannarci che
davanti alla sua facciata principale doveva esistere l'altare sempre annesso ad ogni
ternpio, oltre agli edifici minori e agli anat hemata raggruppati sull'area di un san,
tuario . Come vedremo subito, un altare propriamente detto del tempio, situato
ritualmente lungo il suo asse longitudinale, non e stato trovato. Abbiamo messo
in luce invece una serie di monumenti che, non appena segnalati, hanno suscitato
un certo interesse : il primo e un grande altare a pianta quasi quadrata, indicato

22 Histria I,
pp. 240 - 2 4 6 . Thasiennes », I, Parigi, 1 944, pp. 4 4 - 48, Tav.
Per le condizioni di ritrovamento di ciascun<l
23 X ; G. Fredrich, in Athen Mirt, XX X I I I , 1 90 8 , Tav.
dei due fra mmenti vedi Histria l, p. 2 5 8 e n. 3. Per X ; Ch. Picard e Ch. Avezou, in CRAI, 1 9 1 4 , p.
confronti tipologici e cronologici : M. Launey, Le 2 94 , Fig. 6 (dai Pritanee arcaico).
sanctuaire et le culte d'Herakles a T hasos, in « Etudes

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
14D

- - - --
- - - - - -

Fig. 9 . - ,I\ntefissa fittile con i m magine d i Gorgone.

Fig. 1 0. - Vestigia dell'altare di Zeus Polieus.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 50 D. M. PIPPIDI 12

nella Fig. 2 con la lettera D, con i lati di m. 7 , 26 x 7 , 2 1 . Purtroppo , all' inizio dell'epoca
romana, l'altare e stato sistematicamente smontato : tutta la sua decorazione e
andata perduta (persino la sua pianta e ben lungi dall'essere certa) 2 4 , e d i tutto
l' edificio non resta che un nucleo informe in grand i blocchi di calcare nummulitico
grigio e qualche blocco del rivestimento in pietra arenaria ( Fig. 10). In ogni caso ,
e apparso evidente, sin dal primo momento, che tale altare, tanto per le sue dimen�
sioni quanto per la sua situazione topografica rispetto al tempio A, non poteva
appartenere al tempio stesso e doveva avere altra destinazione. Oggi, il problema,
apparentemente insolubile, ha potuto esser risolto. E i nostri dubbi sono scom�

Fig. I J . - Blocco d'architrave e d i fregio de! tempietto dedicato al 0Eil <; Milycxc:: .

parsi, grazie alla scoperta , in immediata prossimita della rovina anonima, di un


decreta del sec . I I I prima dell 'e. n., tra le cui prescrizioni si legge che un esemplare
dell'iscrizione doveva essere esposto rrpo -rou [�]wµou -rou .6.�oc; -rou Ilot.. � ifwc; 2 5 •
Si tratta dunque dell'altare di Zeus Polieus, divinita il cui culto a Histria ci era
noto gi a dalla fine del secolo scorso, per il tramite di quell' importante documenta
che e il decreta di Aristagoras, figlio di Apaturios 26• Ottenevamo in tal modo la
nostra prima indicazione topografica certa per quanto riguarda H istria preromana
e avevamo inoltre la sicurezza che la zona ove s' innalzava l ' altare doveva esser
stata se non la zona sacra per eccellenza della citta, almeno una delle sue zone sacre,
una volta che in uno spazio relativamente ristretto avevamo messo in luce, oltre
al tempio anonimo 2 7 che continueremo a chiamare « tempio A », l ' altare di
grandi proporzioni dedicato a una delle principali divinita del pantheon istriano .
26
2' La descrizione dell'altare, via via che veniva AEM , VI, 1 88 2 , p. 36, n. 78 ( = Syll 3,

in luce, in « Material e » , IV, pp. 1 5 - 1 6 , Fig. 3, 4 ; 7 0 8 ) , r. 1 9 - 2 1 : Ll.Lo <; 't'OU IloALEW<; tX'ICXACX�W'I cr't'EtpCX%'1
V, pp. 284 - 285 e Tav. II ; V I, pp. 268 - 269. xcxl Le:: p·fJcrc<.µe::v )c; e:: U CLp€cvrwc; UrrO 7tcX.'J"t'WV €rr·nv1).& -1j
Per u n esame piu detragliato e u n tentativo d i rest i ­ -rwv ltOAL't'W'V „ .
tuzione i deale, n e l l a misura permessa d a l i a stadio 27 Ho detto scpra che, seconda i i parere d i V .
actuale delia rovina, vedi Gabriella Bordenache, in Pârvan, basato anzitutto sulle statuette fittili delia
Histria II (in preparazione). cosiddetta « dea con l a c o l o m b a » , i i presupposto
25 D. M. Pippidi, in « St u d i i Clasice », I I I, tempio del V I I secole doveva essere dedicato a d
1 96 1 , p. 5 6 , r. 2 3 - 2 4 (= SEG X V I I I 288). Afrodite. Senza prestare a tale ipotesi u n vaiere

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
�-.-

l � l 't T fA T o � /'·\ N H r. 1 !'. I ?AT<>! 0A'1,,j0 'f.0 E,:(). l n E rA/\r•t


E .n :±: E l'J O X A P o l � T o l �A.. r o /\. J\ t1. N 0 1
�-- ·J

. · . · . .

Fig. l 2 . - Anasrilosi ideale clei blocchi superstiti delia trabeazione de! tempietto dedicato al Geo� :\Uycc� (Arch . R. R. Bordenache ) .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 SCAYI NELLA ZONA SACRA Dl HISTRIA 151

Prima di quanto osassimo sperare, l'ultima ipotesi doveva esser confer,


mata, nel corso delle campagne 1 956/5 7 , dalla scoperta di una serie di frammenti
architettonici appartenenti a un tempio clorico in marmo di Thasos che, nell'iscri,
zione tracciata sull'architrave, ci ha conservato il nome del dedicante e quello
della divinita cui l'edificio era dedicato ( Figg. 1 1 - 1 2 ). Il dedicante, originario di
Thasos - Peisistratos , figlio di Mnesistratos - si era stabilito probabilmente nella
citta a specchio del lago Sinoe in un'epoca quando i rapporti di Histria con l'isola
a nord del Mare Egeo sono confermati anche da altri documenti, ceramici, epigra,
fi.ci e numismatici 28 • Per quanto riguarda la divinita, si tratta del Grande Dio
(8e:oc; Mzyocc;) che ha fatto correre molto inchiostro per i problemi concernenti
la sua origine e la sua iconografia ; su di esso tuttavia non indugieremo oggi, per
non allontanarci dai nostro soggetto. E per Io stesso motivo non ci fermeremo
neppure sulla descrizione e la restituzione ideale del monumento , come ho tentato
nel 1 959, in uno studio pubblicato in collaborazione con Gabriella Bordenache 2 9•
Piu utile mi sembra, dai punto di vista della presente ricerca, di mettere in
rilievo il fatto che i frammenti - sebbene del piu alto interesse - non sono
stati trovati in situ, ma dispersi su un'area abbastanza vasta, a volte riutilizzati
quale materiale da costruzione nei muri romani ; nello stesso tempo dobbiamo
aggiungere che, sinora, non si e potuto stabilire ove si elevasse il tempio del Grande
Dio, il che vuol dire, a rigor di termini, che non sappiamo se fosse situato nel
settore esplorato .
La verita a questo riguardo apparira forse in una delle prossime campagne,
quando Io scavo in corso progredir a verso ovest e verso sud. Per motivi ovvii
(basti menzionare che Io strato del V secolo si trova a m. 3 , 50 sotto l'attuale livello
del suolo e che su tutta l'area esplQrata si e costruito e ricostruito in epoca romana,
senza soluzione di continuita), i nostri progressi sono lenti e dovra passare un
periodo di tempo abbastanza lungo per poter rispondere a questa e ad altre do,
mande sollevate dall' interpretazione delle scoperte. In ogni caso pere), l'inizio e
promettente, se teniamo conto che gia prima di mettere in luce i frammenti del
tempio ellenistico avevamo raggiunto il livello corrispondente al sec. V e che a questa
profondita siamo riusciti a scavare, presso il cosiddetto tempio A e presso l'altare
di Zeus Polieus, resti di edifici contemporanei minori, come ad esempio diverse
basi di stele e di anathemata, alcune disposte in immediata prossimita dell'altare,
altre lungo il lato meridionale della zona scavata (Fig. 2 , 1 3 ).

eccessivo, la stessa denominazione e stata data elevato in i m mediata prossimita del mare (cfr.
anche al tempio A, immediatamente dopa l a sua O. M. Pippidi, in « Studii Clasice » , IV, 1 96 2 , pp.
scoperta, ed io stesso ho avuto occasione di soste· 4 9 - 5 3 ).
nerla contro l ' ipotesi infondata che si tratterebbe 2 " I rapporti tra Thasos e le contrade traciche

d'un santuario dedicato a Poseidon o ai Dioscuri come quelli tra Thasos e le citta greche del Mar Nero
(Histria I, p . 266, n . 2 ; EAF, VI, 1 95 9 p . 8 2 ). A sona studiati a fonda, alia luce di tutto il materiale
sostegno dell'opinione tradizionale si possono invo· noto, da Chr. D u nant e J . Pouilloux, Recherches
care oggi gli argomenti offerti dalia scoperta di rnr l ' histoire et les cultes de Thasos, II, Parigi, 1 95 8 ,
piu docu menti epigrafiei i quali testimoniano non p . 7 s. Su tale proble ma, su u n piano p i u generale,
solo l'esistenza a Histria di u n culto di Afrodite, cfr. anche G. Daux, in « Studii Clasice » , I I I , 1 96 1 ,
ma anche d ' u n culto dedicato ad Afrodite Marina pp. 4 9 - 5 3 .
- ' .\9po8l't'l] IfovT[�
- ii che non e priva d'interesse 2 9 Le temple d u 8Eo� Me'(�' a Istros, in B C H ,
quando si discute l a destinazione d'un monu mento LXXX I I I , 1 95 9 , pp. 4 5 5 - 46 5 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 52 O. M. PIPPIDI 14

11 numere delle scoperte di questa categoria e sensibilmente aumentato


nel corso delle ultime due campagne e specialmente nel 1 960, quando l 'elimina�
zione delle ultime vestigia appartenenti ad epoca piu recente (antecedentemente
studiate e registrate) ha permesso non solo di scendere al livello di calpestio del
sec . V su tutta l'area scavata, ma anche di ottenere precisioni supplementari su
alcuni monumenti gi a scavati (come il tempio A, ad esempio , la cui evoluzione

Fig. 1 3 . - Parte dell 'area sacra (in ulcimo piano, ! 'altare C).

struttiva ci appare ora piu chiaramente che al momento della scoperta), e di mettere
in luce una serie di piccoli edifici di culto che , per il semplice fatto di aver soprav�
vissuto e per la loro stessa disposizione, costituiscono un indiscutibile apporto
alla conoscenza della piu antica fase della storia urbanistica di Histria 30•
A questa categoria appartiene, fra l'altro, il piccolo edificio marcato nella
pianta generale con la lettera C, a pianta quasi quadrata (m. 5,87 x 6,50) costruito
in blocchi di calcare giallastro, ridotto, come tutti gli altri monumenti della zona
sacra , esclusivamente alle fondazioni (Figg. 2 , 1 3 ). L'attento esame delle sue vestigia
ci permette di stabilire che ci troviamo di fronte a un grande altare, databile verso
la met a del V secolo o add irittura nella seconda meta di esso 31•
A sud di tale altare, tra i resti di un grande incendio, e stato scoperto per
la prima volta in situ un interessante materiale fi.ttile arcaico, di carattere votivo

30 Anche per questi ulti mi, vedi una prima side costituita da una soia serie di ortostati ; e
segnalazione delia scoperta ne! rapporto preliminare difficile darne un' interpretazione valida ; ma non
della campagna 1 960 (« Materiale » X, in corso di e forse errato vedervi un emiciclo destinato a conser­
stampa) e una descrizione dettagliata nell'opera col ­ vare le ceneri clei sacrifici, cosi come appare, tra
lettiva Histria II (in preparazione). l'altro, ad Epidauro. Cfr. F. Robert, T hymele,
3 1 La particolarita piu singolare di quest'altare Parigi, 1 9 3 9, p. 3 44, Fig. 15 e G. Bordena che i n
e l 'esistenza, lungo ii suo lato occidentale, di un'ab- Histria II ( i n preparazione).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 SCAVI NELLA ZONA SACRA DI HISTRIA 153

ed architettonico. Le statuette votive si limitano a figurine di animali (cavalli) ;


invece le terrecotte architettoniche, che appartengono al rivestimento esterno d i
un piccolo edificio ligneo , costituiscono una serie abbastanza variata, sebbene

Fig. 1 4 - 1 6. - Terrecotte architettoniche arcaiche.

in gran parte distrutta : tegole semplici o terminali, con antefissa decorata da una
palmetta sorgente tra due volute (fig. 16) ; frammenti di sima e di cornice con
vive tracce delia policromia originaria : meandri alternati a quadrati nei quali e
iscritta una rosetta�stella , con le foglie (o raggi) bianche e nere. Tale motivo, ripe�
tuto in piu frammenti, e delimitato in alto e in basso da una baghetta decorata a
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
154 D. M. PIPP!DI 1G

volte con zig,zag paralleli o con piccoli cubi dipinti, altre volte invece con una
fila di perle o di astragali a rilievo , di diversa grandezza, messi in risalto da una
viva policromia (Figg. 1 4 - 1 5 ) 32• Tanto le terrecotte, quanto i resti di un capitello
ionico in pietra calcarea - arrossato dal fuoco e in corso di disgregazione - tro,
vato nello stesso punto, possono esser datati nella seconda meta del VI secolo.

Fig. 1 7. - Kylix clei « piccoli maestri ».

L'altare rettangolare G (m. 2 ,05 x 3 ,9 5 ) - scavato verso la fine della cam,


pagna 1 959, insieme alla grande base d i anathema F e a una serie d i basi minori
(&, �, x, A) - e costituito da due assise di enormi blocchi in pietra conchiglifera di
colore grigiastro. Privo - come tutti gli altri monumenti del settore - della sua
veste architettonica originaria , esso non poteva essere datato che in base a ricer,
che stratigrafiche che sono state eseguite, con i seguenti risu ltati : a est dell'altare
e con un orientamento identico, al livello della sua sostruzione, e apparsa una
piattaforma rettangolare con i lati di m. 3 , 2 5 x 5 ,48, costruita in pietra calcarea,
in massima parte distrutta ; si tratta clei resti d 'un altare anteriore, marcato sulla
pianta con !'indicativo H . Al momento della costruzione dell' altare G, che taglia
il lato occidentale dell'altare or ora ricordato, quest'ultimo si trovava sotto i l
l i vello di calpestio clei monumenti del sec . V . Un sondaggio eseguito lungo i l suo
lato meridionale, nello spazio angusto tra l'altare H e la base di un lungo edificio
rimasto in massima parte non scavato ( I ) ha portato alla scoperta di un interes,
sante materiale votivo : un cot hon e un aryballos di provenienza corinzia, ambedue
fra mmentari ; una kyl ix attica della serie detta clei « piccoli maestri » che si e

32 Tipologica mente e cronologicamente si puo p . 7 0 3 , n . 6 1 b , probabil mente trovato i n questo


avvicinare a tale materiale u n fra mmento d i sima stesso se-ttore, per quanto possia mo dedurre dalia
fittile ornato con un meandro a rilievo e con la vaga indicazione d i provvenienza : { < trovato nella
lettera A , pubblicato da Pârvan in H istria IV, citta, verso i l mare ».

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 SCAVI NELLA ZONA SACRA D I HISTRIA 1 55

potuta restituire quasi integralmente ( Fig. 1 7 ) ; sul suo bordo esterno e graffita
in due punti diametralmente opposti la formula di consacrazione IEPH ; fram,
menti di un'altra kylix dello stesso tipo ; e, per finire, un piccolo pettine d'avorio con
i denti da una parte fitti dall'a ltra radi, ornato con una doppia treccia finemente
incisa ( Fig. 18). Ad eccezione di un solo frammento di vaso plastico ornato da

Fig. 1 8. - Pettinc d ' osso. Fig. 1 9. - Fram menro d i vaso plastico.

una testina muliebre con alto polos ( Fig. 19), databile all 'inizio del sec . VI, il mate,
riale sopra ricordato si puo situare cronologicamente all'inizio della seconda
met a del sec VI - epoca che corrisponde probabilmente al periodo di funziona,
mento dell'altare H (o forse dell'edificio I, non ancora scavato), che sembra esser
stato distrutto alla fine del sec . V l .

Oli elementi apparentemente disparati venuti in luce nel corso degli ultimi
anni gettano una luce nuova sul settore nord,orientale della citta. Seconda le
prime indagini sembrava accertato che intorno al tempio A non fossero esistiti
edifici anteriori e che - ad eccezione degli ex,voto trovati dal P â rvan - la cera,
mica non apparisse in questa parte della citta che sotto forma di materiale d i
scaric o , usato per lavori di livellamento insieme a conchiglie e a sabbia marina.
Rispetto a questa situazione , gli scavi delle campagne recenti - e specialmente
quelli del 1 960 - hanno permesso di constatare con precisi one, in piu punti,
l'esistenza di edifici piu antichi, quali ad esempio, per limitarmi ai piu significativi,
l'edicola arcaica che doveva innalzarsi all'estremita ovest della zona scavata ,
ricoperta da terrecotte policrome, e l'altare H con l'interessante materiale votivo
apparso in immediata prossimita - altare databile nel sec . V I e sostituito nel
corso del sec. V dall'altare G.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
156 O. M. PIPPIDI 18

Stando cosi le cose, acquista un'indiscutibile attualita la pagina scritta nel


1 954 nella quale, evocando la scoperta del tempio A e degli altri vestigi fin'allora
noti, sottolineavo il senso di quei monumenti dai punto di vista clei lavori intra­
presi su tutto il cantiere. « Le incertezze riguardo ad alcuni aspetti dell' edificio
- scrivevo - non diminuiscono l'importanza della scoperta ; che il suo valore
rimane intatto e la sua presenza giustifica la speranza che dell'Histria anteriore al
disastro gotico non sia scomparsa ogni traccia. Scoperte sensazionali sono ancora
possibili qualora si pensi che le ricerche sistematiche sono tuttora in corso in piu
punti della citta e che la superficie scoperta aumenta con ogni campagna » 33•
Come possiamo giudicare oggi, simili aspettative non erano esagerate.
Vestigia venerande - forse in migliore stato di conservazione - aspettano
d'esser messe in luce e questo ci impone il compito di esplorare - in maniera
piu conseguente e su piu vasta scala - quella che abbiamo denominato un giorno
I'« Histria degli strati profondi » .

D. M . PIPPIDI

33 Histria l, p . 2 7 8.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
UNA NUOVA TOMBA A VOLTA SCOPERTA
PRE S S O MANGALIA- CALLATI S

I grandi lavori edilizi intrapresi a Mangalia negli ultimi tre anni per la
trasformazione urbanistica della citta, hanno dato occasione, come ho gia detto
altrove, a nouve e importanti scoperte archeologiche che integrano le nostre
conoscenze sulla storia della citta greca di Callatis e arricchiscono le collezioni dei
nostri musei. Gran parte dei monumenti scoperti, sottoposti ad una continua
sorveglianza archeologica e a precauzioni di conservazione prese in tempo ed
eseguite in condizioni favorevoli, sono stati oggetto di speciali ricerche. L'estendersi
clei lavori edilizi anche nei dintorni di Mangalia ha allargato la loro area di attivita,
e ha permesso, nello stesso tempo , importanti investigazioni archeologiche. Fra
le antiche vestigia venute in luce e particolarmente degno di nota un grande ed
imponente monumento funerario in pietra, scoperto per caso a sud di Mangalia, a
distanza di circa 5 Km dai margine della citta attuale. Di questo monumento e
della sua importanza dal punto di vista storico ci occuperemo specialmente nel
presente studio, dopo aver presentato alcuni dati relativi alle condizioni della sua
scoperta.
Nella primavera del 1 96 1 , nei mesi di aprile e di maggio , una squadra di
operai, rimovendo un tumulo a ovest del villaggio di 2 Mai per toglierne la terra
necessaria ad innalzare una scarpata lunga la strada maestra, ha messo in luce un
muro di pietra ; rendendosi canto dell'importanza della scoperta, gli operai hanno
subita avvertito le autorita competenti dei Musei di Mangalia a di Costanza. E
queste hanno subita intrapreso l'azione di scavo e di protezione provvisoria del
monumento.
lniziatasi la campagna di scavi a Mangalia, il monumento e entrato subita
nella sfera di ricerca dell' lstituto di Archeologia che ha avuto il compito di adem­
piere !'opera gia principiata. Gli scavi effettuati fra il 26 giugno e il 1 5 luglio hanno
portato non solo allo scoprimento del monumento ma hanno anche permesse
alcune osservazioni di carattere stratigrafica, utili a chiarire problemi relativi
alla sua datazione e al suo rapporto cronologica col tumulo nel quale e stato trovato.
11 tumulo, scavato circa fino a meta dagli operai, non e perfettamente circo­
lare. Nella direzione Nord-Sud ha un diametro di m. 60 e nella direzione Est-Ovest
di m. 66, l'altezza e di circa m. 5. Lo scavo non ha compresa l' intero tumulo ma si
e limitato alla superficie ridotta dell' obiettivo che interessava e ad alcuni son­
dagii laterali (Fig. 1 ).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
158 C. PREDA 2

I l monumento e stato costruito in grandi blocchi di calcare locale di dimen­


sioni varianti fra m. 0,46 fino a m. 1 ,34 di lunghezza e m. 0,42 fino a m. 0,65 di
larghezza. Mentre la loro superficie esteriore come quella dell'intero monu­
mento e stata solo parzialmente e sommariamente lavorata, quella interiore cosi
come le superfici di contatto clei blocchi, sono state lavorate con cura e attenzione
speciale, <lirei quasi con arte e precisione perfetta. Da questa parte la commetti­
tura clei blocchi e cosi esatta da poter distinguere difficilmente, a distanza, i
diversi filari di pietre sovrapposte. Cio indica la grande abilita e l 'esperienza clei
maestri che le hanno lavorate.
La costruzione risulta di due parti principali. La prima consta di una camera
funeraria di forma rettangolare (m. 3 x 3 , 1 8 , Figg. 2 e 3), coperta originariamente
da una volta, crollata nel corso clei secoli. Se ne puo vedere l 'imposta l a dove le
pareti si sono conservate fino all'altezza di m. 1 , 50, 1 , 70 e anche 2 ,48 (Fig. 3 ) .
L a seconda pa rte del monumento e costituita dal dromos che si estende verso
ovest, lungo m. 5 , 25. largo m. 1 ,20, alto a sud m. 2 ,37 e a nord m. 1 ,87. Esso
univa la camera funeraria con l' esterno. L' entrata e stata completamente bloccata
da un muro di pietra, conservato solo fino all'altezza di m. 1 (Fig. 2 / 1 ).
Nell'interno della camera si trovano due tombe, una accanto all'altra,
formate da grandi blocchi di pietra accuratamente lavorata nelle superfici interne ed in
quelle di commettitura, seconda la tecnica che troviamo nella necropoli della
citta, nella tomba col papiro e in altre due vicine ad essa. Le due tombe sono
divise da una parete intermedia costruita in blocchi di calcare di uno spessore
di m. 0,46. Le tombe hanno dimensioni eguali : lunghezza m. 2 , 1 3 , larghezza m.
0,90, profondita m. 0,92 (Fig. 3). Sono state coperte con lastre di pietra, alcune
rottesi nel corso clei secoli, di forme irregolari, ma egualmente lavorate sulle due
faccie. Le lastre poste alla testata delle tombe, tranne una, scomparsa, erano rimosse
dal loro posto. Nell' interno delle tombe non si sono trovate che le ossa sparpa­
gliate di due scheletri umani. Niente e rimasto del corredo. La mancanza di qualsiasi
specie di oggetto e lo spostamento delle ossa e di alcune lastre che ricoprivano le
tombe sono prove evidenti di violazione. Non e affato da escludere che le tombe
siano state manomesse anche successivamente ad una prima violazione antica ;
un indizio ne potrebbero essere le ossa trovate anche sopra le lastre che servivano
da coperchio alle tombe. Il seconda tentativo di violazione puo essere messo in
relazione col momento in cui e stata distrutta la volta ne sono stati tolti quasi tutti
i blocchi. Alcuni di essi sono stati trovati nella terra che riempiva integralmente la
camera funeraria. Cio e avvenuto probabilmente molto piu tardi, in un' epoca non
precisabile. Un simile monumento, che forse custodiva un ricco corredo, difficil­
mente poteva sfuggire all'attenzione clei violatori o ricercatori di tesori, special­
mente al tempo in cui la parte superiore della volta, rimasta scoperta per il lavaggio
delle piogge, era forse diventata visibile.
Non si puo dare una risposta sicura alla domanda relativa al sistema di
copertura del dromos. Sarebbe normale supporre che il sistema di copertura a volta
si estendesse all'intera costruzione. Ma alcuni indizi e alcune osservazioni sembrano
opporsi a simile supposizione. Il lato meridionale del dromos, conservato fino al-
1 ' altezza di m. 2 , 3 7 , si innalza fin quasi alla superficie del tumulo, in modo da avere
il suo ultimo blocco di pietra verso ovest, cioe al termine del corridoio, esatta­
mente allo stesso livello di quello superiore del tumulo. Se sopra l'ultima fila di
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
,

Sez ione 1 -1 (ovest-est) __:_���- 22 0


C. ... .. . . . . . . . . . . . . .
·····-
-- ---
-1,50 · - �'!.A.. ··- � · · -- · -- - - - - - - --­
· ··

Sez ione Z-Z'( nord sud)

--- · --- . ---- - --- .

0----�----'.0
s�----i- ____ 1� m
,

Fig. 1. - Pianta de! tu mulo e degli scavi ; sezioni trasversali.


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 TOMBA A VOLTA PRESSO CALLATIS 159

blocchi esistenti si fosse dovuta innalzare la volta, si dovrebbe ammettere che la


parte occidentale del dromos uscisse fuori dal tumulo. lpotesi illogica, dato che

Fig. 2 . -Tomba del villaggio d i « 2 M a i ».


1. veduta da ovest ; 2 . Camera funeraria.

l 'intero monumento era destinato a essere completamente ricoperto di terra, si


che nessuna sua parte potesse esser veduta dal di fuori. Piuttosto si deve pensare
che sia stata adottata, per il dromos, una copertura di lastre di pietra disposte
orizzontalmente o anche a doppio spiovente ( Fig. 3 ) . Quest' ipotesi potrebbe essere
corroborata dalla scoperta di una lastra caduta nel corridoio.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
I GO

8 b

±_ l

,_..· · ·· �·"·· „;ţ_·· ,· · -,·-,„�. .· ··


·
. •-„„.„ •..•• ·-..
.

!/ „„ ,\„
...
'

Sezione e- f
" � "'
....�
.... -+-
� ��.J-
� �-+-- -----4-

Fig. 3 . - Tomba de! villaggio di « 2 Mai » : pianta e sezioni (arch. Dinu Theodorescu).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 TOMBA A VOLTA PRESSO CALLATIS 1 61


"'
E
Deve mettersi certamente in relazione �
"'
col monumento una scala di pietra con 5 gra, q,
'-
q,
clini, trovata nella cappa del tumulo, quasi alla <..
'1>

sua superficie, presso il lato settentrionale del "--
CQ
dromos (Fig. 2 / 1 ). E difficile dire a che cosa I
""::{
...
abbia potuto servire una simile scala quasi im, (\,
c::
provvisata. Fu certamente costruita dopo il ·�
N
monumento, essendo situata sul terreno che
ricopre la costruzione nella sua parte occiden, �
o

tale. La scala si drizza verso il sommo della


volta e non e da escludere che essa abbia avuto
una speciale funzione in occasione delle ceri,
monie rituali ulteriori alla data del seppel,
limento.
Oli scavi eseguiti per mettere in luce il
monumento fu nerario da noi descritto, hanno
dimostrato che il tumulo venne innalzato prima
che si costruisse la tomba. La stratigrafia della
"
fossa, scavata per la costruzione del sepolcro nel c;
"'
...
tumulo , e stata chiaramente precisata, non sol, "
>
"'
tanto per mezzo della diversita della terra , ma "'
!::
anche per la presenza clei resti di calcare prove, o

nienti dalla rifinitura clei blocchi di pietra, ese, ::i5


o
...
guita sul luogo, ed introdotti fra la parete della o.

"'
tomba e quella della fossa. Queste schegge di o

calcare formano strati speciali di riempitura o
Ci
messi successivamente, a mano a mano che si I
completava la costruzione della tomba (Fig. 4 ).
Inoltre si e constatato che in tutta la zona desti,
nata alla fossa e alla costruzione del monumento
sono venuti in luce frammenti di ceramica degli
inizi dell'epoca ellenistica, mentre oltre il limite
della fossa la terra non presenta alcun resto ne
di pietra ne di ceramica. Cosi si puo anche
ricordare che la tomba non era situata al centro
del tumulo, ma nella sua parte occidentale dove,
alla fine della costruzione, la cappa del tumulo e
stata prolungata con l'aggiunta di terra necessaria
a ricoprire la tomba. Nella zona centrale, alla
sua base, il tumulo presenta un ammasso di
pietre non lavorate che sembrano costituire una
superficie circolare e che potrebbero indicare la
presenza di un'altra tomba piu antica. E difficile
per il momento stabilire quale differenza inter,
ceda fra la nostra costruzione e il tumulo col
gruppo di pietra al centro. Solo una minuzio,
sissima indagine del tumulo potrebbe chiarire

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
162 C. PREDA li

il problema. I nostri scavi, che hanno avuto per ora soltanto lo scopo di mettere
in luce il monumento descritto e di eseguire alcuni sondaggi per completare
l'indagine iniziata, non potevano risolvere tutti i problemi posti dai ritrovamento
archeologico del villaggio di « 2 Mai » la cui soluzione richiede tempo, lavoro e
maggiori mezzi materiali.
La datazione del monumento, resa diffi.cile dalla mancanza del corredo
scomparso da tempo, non e tuttavia impossibile. Esistono elementi che permettono
determinazioni non prive di importanza. Anzitutto sona da prendere in considera­
zione i frammenti di ceramica, nella' loro totalita di fattura greca. Nonostante
siano stati ritrovati nel terreno di riempitura della fossa e della tomba, spesso
uniti alle schegge provenienti dalla scalpellatura delle pietre, non possiamo consi­
derarli estranei al complesso archeologico presso il quale sono apparsi. E diffi.cile
ammettere che questi frammenti di ceramica siano stati portati qui da un'altra
parte, giacche la terra che e servita a ricoprire la tomba e a prolungare nello stesso
tempo !'ultimo strato di copertura del tumulo, e per la maggior parte, la terra
tolta dallo scavo della fossa stessa ; il resta deve essere stato portato da una distanza
che non poteva essere troppo grande. Inoltre non esiste nella vicinanza nessun
abitato donde si sarebbe potuto portare tale materiale ceramico , molto unitario
dai punto di vista cronologica. 11 fatto di aver ritrovato , sparsi intorno alla tomba
e specialmente nella sua immediata vicinanza, numerosi frammenti di ceramica,
si potrebbe mettere in relazione con il rituale funerario di rompere i vasi durante
la cerimonia del seppellimento o anche dopo di essa . Questa supposizione puo
essere avvalorata dai fatto che alcuni clei frammenti scoperti combaciano fra loro
ed appartengono a vasi, nella loro maggioranza dello stesso tipo , che di solito
incontriamo nei complessi funerari. Questi argomenti appena accennati, ci
sembrano tuttavia abbastanza eloquenti per indurci a credere che la ceramica
sia contemporanea alla tomba .
La maggior parte dei frammenti di ceramica raccolti appartengono a vasi
in forma di vassoio , con fonda anelliforme, alto e larga, con la parte superiore
quasi del tutto orizzontale e col labbro rovesciato verticalmente in basso. Tutti
sono ricoperti da una vernice nera, lucida e compatta, che permette una data­
zione agli inizi dell'epoca ellenistica (Fig. 5 / 1 - 3 , 9 e Fig. 6/2). Ricordiamo inoltre
l'esistenza d'un frammento di collo d 'anfora {Fig. 5 /8), di altri frammenti di
coppe in miniatura { Fig. 5/3, 5 e Fig. 6/3 ) e due lucerne (Fig. 5/6) con la stessa
vernice e la stessa destinazione funeraria di quelle ritrovate frequentemente nelle
tombe della necropoli della citta, appartenenti al IV -- 1 1 1 sec. prima dell'e. n.
Alcuni frammenti di questi due tipi di vasi conservano una decorazione
di palmette stampate o di cerchi concentrici rossi e neri {Fig. 5/2, 3 e
Fig. 6/2, 5 , 7). E stato ritrovato un numero relativamente grande di frammenti
di coperchi, di vasi in forma di coppa, lavorati in una pasta porosa color mattone
(Fig. 5 /7, 1 0 - 1 2 e Fig. 6/ 1 , 4) e di vasi piriformi di uso domestico , della stessa
pasta, ma lavorati molto p iu rozzamente. Questi avevano anse p iatte legger­
mente sopraelevate. Su una di esse si puo osservare una decorazione di punti
incisi (Fig. 6/6).
Alcuni frammenti di ceramica - trovati insieme alla cenere ed al carbone
talia base esterna del lato funerario, cosi come la rottura e la dispersione clei vasi
!intorno alla tomba - conservano tracce di un'arsione secondaria.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 63

10
1f
Fig. 5. - Fra m menti d i ceramica greca scoperti presso la t o m b a e dentro di essa.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 64

Fig. 6. p r c s s o la tom hn e clentro d i essn.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 TOMBA A VOLTA l'RESSO CALLATIS 1 (j[J

I tipi di vasi menzionati, la loro tecnica e le loro forme si ritrovano gene,


ralmente in complessi archeologici datati alla fine del sec . IV e nel sec . I I I prima
dell'e. n.
Oltre alla ceramica ci aiutano a datare il monumento anche altri elementi
di innegabile valore. Intendiamo riferirci al sistema di costruzione clei due sepolcri
della camera funeraria che e identico a quello della tomba del papiro e ad altre

Fig. 7. - To m ba a v o l ta s c u pc rta a suJ di M a nga l i;i.

due, apparse nelle sue v icirnmze, tutte datate fra la fi ne del IV sec . prima dell'e. n .
e d il principio clei secolo seguente. Finora non abbiamo prove che questo tipo d i
tombe, costruite i n blocchi di pietra, possa essere anteriore alla prima meta del
I I I sec . prima dell'e. n. La tecnica struttiva della camera funeraria, indicata nelle
pagine precedenti, non contravviene a tale datazione. Tenendo conto di tutti gli
argomenti, possiamo considerare di non sl:: a gliare datando il monumento fune,
rario d i «2 Mai» nel corso del sec . I I I , forse nella prima parte , senza escludere
la possibilita di una datazione anteriore, risalente alla fine del IV sec . prima
dell'e. n.
Le ricerche intraprese fi. n ora nelle diverse necropoli delle citta greche sulla
costa occidentale del Ponto, come Histria, Callatis, Tomi e Apollonia, per ricor,
dare solo le pit'.1 note, hanno messo in luce tipi molto vari di tombe, comuni a
quasi tutto il mondo greco. Tombe del tipo scoperto ne! villaggio di «2 Mai» so no
fi.nora abbastanza rare, ed appaiono generalmente isolate, al d i fuori delle necro ,
poli greche, talvolta a d istanze abbastanza grandi , sul territorio ind igeno.
Sinora nella Scizia M inore, si conoscono solo due tombe dello stesso tipo
di quella di cui ci occupiamo , venute in luce sempre in immediata prossimita
di Callatis . La prima, scoperta per caso in un tumulo al principia del nostro secolo,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
l (i(i C. PREDA 10

e situata a sud d i Mangalia oltre i l lago, a una distanza di circa 1 , 500 Km dalla citta
attuale 1 • Non sappiamo se si sia trovato qualcosa nel suo interno ; da alcune
informazioni sembra che la tomba sia stata manomessa al momento stesso della
scoperta. Anche questa consta di una camera rettangolare ricoperta a volta, ma di
proporzioni ridotte, rispetto alla nostra e lavorata con minore accuratezza (Fig. 7).
Le pareti sono coperte d'intonaco e conservano tracce di pittura, sino al livello
della volta. Sebbene il sistema struttivo della volta e l'aspetto della parte esterna
clei blocchi sommariamente sgrossata siano in linea di massima identici, tuttavia
le differenze menzionate, possono suggerire una diversa datazione per i due monu,
menti. Probabilmente quello situata immediatamente oltre il lago appartiene ad
un periodo piu tardo dell'epoca ellenistica, databile cioe fra il I I I e il I I sec. prima
dell'e. n . , senza escludere pero la possibilita della contemporaneita con la tomba
di « 2 Mai. »
L'altra tomba, dello stesso tipo, e stata trovata per caso dopo il 1 940 ed e
stata subita distrutta. Dai pochi dati che conosciamo attraverso due fotografie
messeci a disposizione dal prof. Th. Sauciuc Săveanu , possiamo sapere ora solo la
sua ubicazione ed alcune indicazioni sulla forma e tecnica della costruzione. La
tomba e venuta in luce al limite meridionale di Mangalia, fra la moschea piccola
e la strada ferrata, sotto un mucchio di terra (Fig. 8/ 1 ). La pianta e il sistema di
costruzione sono identici a quelli delle tombe oltre il lago. Ha forma rettangolare
con volta semicilindrica ed e costruita in grandi blocchi di pietra con la super,
ficie esterna lavorata sommariamente (Fig. 8/2). Non conosciamo le sue dimensioni
ne abbiamo alcuna indicazione sul suo corredo. In linee generali, per la tecnica e
la lavorazione clei blocchi di pietra, si avvicina piu alla tomba oltre il lago con la
quale sembra esser contemporanea, che a quella di « 2 Mai ».
La tomba tracica di Hagighiol, sebbene piu antica ed eseguita con una
tecnica meno accurata, in pietre sommariamente lavorate o addirittura brute, si
avvicina tuttavia al gruppo delle costruzioni funerarie del tipo scoperto a Mangalia
almeno per la sua pianta generale. Anche qui constatiamo l 'esistenza di un dromos,
di una camera riservata al sepolcro propriamente detto e al suo corredo e oltre
a cio un vano accessorio per depositarvi le offerte 2 • A causa della distruzione della
sua parte superiore non sappiamo se la tomba fosse coperta a volta o con tetto a
uno o a due spioventi.
Tombe piu o meno simili a quelle scoperte presso Mangalia si son trovate
molto raramente fuori del territorio della Dobrugia. Su quello dell'antica Tracia
si e trovata una sola tomba che presenti analogie strettissime con quelle della
Scizia M inore. Si tratta della tomba scoperta a Vize 3, localita della Tracia orien­
tale. Ha una pianta rettangolare ed e coperta con volta a botte ma senza dromos ;
l'ingresso alla tomba e identico a quello del primo monumento apparso a Mangalia
(Fig. 7). Come questo , la tomba di Vize ha le pareti intonacate e dipinte.
Nell' interno si e trovato un sarcofago e un ricco corredo che hanno permesso
la sua datazione a un'epoca molto piti tarda, cioe al I sec. dell'e. n .

1 V . P âr v an , l nceputuri l e t•i eţii roma n e la XXVI I ; le informazioni supplementari su Ila pianta


g urile D unăr i i , 1 92 3 , p. 208, Fig. 8 1 ; O . O. Tafrali, di questa tomba sono dovute al prof. D. Berciu.
La cite ponti</ llC d e Callati.< , in A Arh . , I , 1 92 7 , pp. 3 Arif M i.ifid M ansel , Qra b h ii g elfors c h u n g i n
1 9 · · 20. Ostthra k i e n , in « lzvcstia - l nstitut » , X I I I , 1 9 3 9, pp.
2 I . Andrie�escu, i n RPAN, I, 1 9 > 7 . Tav. XV I - 1 5 4 - 1 88 ; Ide m , in A A 1 94 1 , p . 1 5 2 .
,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
167

Fig. 8. - T o m ba a volta scoperta al l imite meridionale delia citta di Mangalia.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
168 C. PREDA 12

ln questa categoria possono eventualmente essere annoverate anche le


tombe di Varna 4 e di Balcic 5 che constavano ognuna di una camera con volta, e la
prima anche con dromos. Quella scoperta a Balcic e databile, in base agli oggetti
ritrovati nell'interno, nel I I sec. dell'e. n.
Nel territorio tracico esiste inoltre una serie di tombe con camere funerarie,
costruite in grandi blocchi di calcare, e coperte da tumuli. Tali tombe sono state
scoperte a Kazanlyk 6, presso Mezek 7, e presso Plovdiv 8 • Ma esse costituiscono
un gruppo ben distinto per la pianta della camera funeraria, generalmente circolare,
e specialmente per la loro pseudo-volta, detta « en encorbellement », che non ha
nulla in comune con la volta delle tombe scoperte a M angalia 9•
Un interesse tutto speciale presentano le tombe della Macedonia nelle
quali il tipo della camera funeraria coperta con una volta a botte e cosi comune
e caratteristico da aver determinato per esse la denominazione di « tomba mace­
done ». Una tomba con camera funeraria, provvista di un vestibolo, avente forma
rettangolare e coperta con volta a botte, e stata scoperta in un grande tumulo
presso Langaza 10• E molto piu grande di quelle di Callatis ; in ciascuna stanza
si accede attraverso una porta speciale in legno e marmo . Le pareti interne sono
dipinte prevalentemente in rosso e nero. Sebbene sia stata violata, esistono tuttavia
vari elementi che permettono la sua datazione nel corso del sec. IV prima dell'e. n .
e l a sua attribuzione ad u n dinasta. Tombe con volta a botte dello stesso tipo, ma
di dimensioni ridotte, si sono trovate recentemente sempre in Macedonia. Due
sono venute in luce a Lakkoma 11, ciascuna composta di una camera funeraria
semplice, senza dromos. Altre tre sono state scoperte presso Amphipolis 1 2 • Due
di esse hanno dimensioni maggiori e ciascuna ha una camera funeraria e un dromos.
E interessante notare che in una delle tre tombe il sistema di copertura con volta
a botte si estende anche al dromos.
Monumenti funerari del tipo suddetto sono apparsi anche nella zona a nord
del Mar Nero. Prima di tutto dobbiamo ricordare la tomba scoperta nel 1 895 in
un tumulo sulla riva dell'estuario del Dniester, presso la citta di Tyras 13 • La tomba
datata nel sec. I I I prima dell'e. n. e stata violata fin dall'antichita : essa consta di
una camera con volta ed e costruita in grandi blocchi di calcare. Nell'interno si
conserva il luogo riservato a due sepolcri. Altri particolari relativi alla technica di
costruzione non sono stati consegnati.
Una tomba simile, in blocchi di pietra e coperta a volta ci e stata segnalata
anche ad Olbia 14• Gli oggetti del corredo hanno permesso di datarla in epoca

4 X. c K. Shcorpil , Mozu.111, PlovJiv, 1 898, pp. Jei paesi occidentali (Ch. Picard, in RA, 2, 1 94 1 ,
50 - 5). p . 1 4 7 ) , riconoscono in questo tipo di tomba una
5
K . Shcorpil , Grabfu n d i n Bal cik, in Jdl, XV, tradizione tarda clei tipo miceneo.
1"
1912, pp. 1 0 1 - 1 05 ; O. Tafrali, La cite pontique de Th. Macridy, Un tumulus 111acedonie11 a
Dio nysopolis, Parigi, 1 9 2 7 , pp. 3 1 - 3 6. Langaza, in JdI, XXVI, 1 9 1 1 , pp. 1 93 - 2 1 5 .
11
8 V. Mikov, L e tombeau antique pres d e Kaza n­ George Daux, Chronique d es fo uilles et
la k, Sofia, 1 95 4 . decouvertes arclteologiques en Grece , en 1 96 1 , in
7 B. Filov, Kyn u11ur11b zpo6111t11u 11pu MeJeK, in BCH, II, 1 96 1 , pp. 8 1 2 - 8 1 4 (Figg. 6 - 7 ) .
12
« Izvestia Institut », XI, 1 93 7 , pp. 1 - 1 0 7 . lbid. , pp. 8 1 4 - 8 20 (Figg. 8 - 9).
8 L. Botusharova e V. Kolarova, Kyno.ma zpo6- 13
Paul Nicorescu, Scad e scoperte a Tyras, in
HUIJa npu flAosous, in 11l1cCJ1e;:ioaamrn a naMeT 11a ED, II, 1 92 4 , p. 3 80.
Kapo11 IlIKopnmrn, Sofia, 1 96 1 , pp. 2 7 9 - - 2 9 7 . 14 B. V. Farmakovski, Fouilles d'Olbia en 1 902 -
9 Gli archeologi bulgari, come alcuni studiosi 1 903, in IAK, 1 3 , 1 906, pp. 7 - 3 2 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 TOMBA A VOLTA PRESSO CALLATIS 169

romana, cioe in un' epoca assai posteriore a quella delle tombe della Dobrugia
e di Tyras.
Sempre nella zona pontica settentrionale e precisamente nella regione del-
1 ' odierna Kerci, presso l'antica citta di Panticapaion 15, si trova un gruppo di tombe
del V - IV sec. prima dell' e. n. Per la loro forma e per alcuni elementi architetto­
nici, esse possono esser messe in relazione piuttosto col tipo di costruzioni fune­
rarie scoperte in Bulgaria a Kazanlyk e presso Mezek.
Dal nostro punto di vista, particolare interesse destano le tombe scoperte
in Anatolia. Alcune sono venute alle luce nella localita di Karalar 1 6 , sita a una
distanza di circa Km 60 da Ankara. Parte di esse appartengono al tipo di tombe
con volta e dromos simile a quello di Mangalia, e parte al tipo con pseudo-volta
simile a quelle a nord del Mar Nero e della Tracia. Tutte sono datate verso la
fine dell'epoca ellenistica, anzi nel I sec . dell'e. n. Riguardo alla loro appartenenza
etnica e interessante constatare che esse sono apparse nella regione conosciuta
nell 'antichita sotto il nome di Galazia e che sono attribuite a capigalati.
Sempre a questo tipo appartiene un'altra tomba con volta e dromos scoperta
nella parte settentrionale della Turchia nella localita di Samsun 17 , non lontano dal
litorale meridionale del Mar Nero . Qui i blocchi di pietra sono lavorati anche
esternamente e sulle pareti interne si trovano diversi motivi ornamentali.
Abbiamo presentato una serie di tombe 1 8 , che per la pianta, per il sistema
della volta o della costruzione, si avvicinano in linea generale alle tombe scoperte a
sud di Mangalia. Parte di esse, scoperte fuori del territorio della Scizia Minore,
sono datate verso la fine dell'epoca ellenistica e nei primi due secoli dell'e. n. Ma
la maggior parte, e cioe quelle della Macedonia , quelle presso Mangalia e Tyras
sono di epoca ellenistica, proprio cominciando dal IV sec. prima dell'e.n. E da
notare inoltre che il tipo di tombe con volta a botte e diffuso su una zona molto
estesa. Piu numerose sono quelle apparse in Macedonia, alcune delle quali sono
rilevanti per le loro dimensioni abbastanza grandi e per la loro antichita. Pereia
non e da escludere che questo tipo di tomba si sia diffuso dalla Macedonia, giu­
stificando in certo qual modo anche la denominazione di tom ba « macedone » ,
data sempre piu frequentemente a simili monumenti.
Da quanto si e detto non si puo dedurre a chi appartenessero, dal punto
di vista etnico, le tombe a volta trovate a sud di Mangalia. La mancanza di corredo
ci impedisce di emettere delle affermazioni. 11 sistema e la tecnica della costruzione
sono senza dubbio greci e questo ci potrebbe indurre ad attribuire le tombe ad
alcuni capi della popolazione greca della citta. Ma esiste una serie di dati e di
fatti gia accennati che sembra opporsi a tale attribuzione. Abbiamo ricordato per
esempio che nel IV - I I I sec. dell' e. n. Callatis aveva la sua necropoli a nord della
citta e le scoperte avvenute fi.nora ci indicano la sua grande estensione e il gran
numero di tombe che vi si trovavano. Ma in questa necropoli non sono apparse

15 S. Reinach, Antiquites du Bosplwrc C i 111- 1 93 4 , pp. 1 0 2 - 1 67 .


111ericn , Parigi, 1 8 9 2 , pp. 17 - 3 3 ; J. Duron, Die 17Mahmut Ako k , Sams u n i i i havza il(:cs i n i n
Kuppelgrăber von Panti kapaion, in JOAI, X, 1 90 7 , Lerdiige kiiyiinde bulunan tiimiiliisler, in « Belletin » ,
pp. 2 3 0 - 2 4 2 ; cfr. B. Filov, op. cit„ pp. 1 00 - 1 0 1 ; 4 8 , Ankara, 1 94 8 , p p . 8 3 5 - 8 5 3 .
V. D. Blavatski, in SA, XXIV, 1 95 5 , pp. 2 9 - 5 3 . 18 Ringrazio ancora una volta la sigra G. Borde ­
16
Remzi Oguz, Karalar hafriyati, in « Ti.irk nache per le preziose indicazioni di carattere biblio·
tarih, arkeologya ve etnografya dergisi » , II, Istanbul, grafico.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
lîO C. PREDA 14

grandi tombe a volta ne vediamo la possibilita della loro apparizione. I tipi di


tombe che vi si trovano sono quelli di tutte le necropoli delle citta greche dove,
per quel che sappiamo, non sono state ritrovate tombe a volta, ad eccezione di
quella di Olbia. Queste ultime, come abbiamo veduto, appaiono isolate e talvolta
a grandi distanze dalle citta greche e dalle loro necropoli. E difficile supporre
che gli abitanti greci di Callatis si siano separati dal resto della popolazione ed
abbiano preferito sepolcri isolati ad una distanza di oltre 5 km dalla citta e dalla
sua necropoli.
Tutte queste osservazioni e questi dati che non possono essere trascurati,
suggeriscono l'attribuzione delle tombe ad una popolazione diversa da quella
greca, attribuzione che puo essere presa in considerazione come la precedente una
semplice ipotesi. ln questo caso bisognerebbe pensare ad alcuni personaggi impar,
tanti delle tribu locali. Pensiamo naturalmente ai capi di tali tribu, a quei basilei
che accentravano tanto il potere politico che quello economico. Essi disponevano
di mezzi materiali tali da permetter loro di costruirsi tombe costose, grandi e
ricche. La vicinanza della citta di Callatis non ha fatto altro che aumentare l'auto,
rita e la ricchezza di questi basilei e l'attrazione sempre crescente per il tenore di
vita offerto dalla citta stessa. Oltre agli scambi normali fra i Greci e gli autoctoni,
regolati principalmente dai capi delle tribu, dovevano certamente esistere ottime
relazioni politiche ed economiche fra gli abitanti della citta e questi ultimi 19•
Insieme alle merei provenienti dal mondo schiavistico, i Greci, interessati a rapporti
di buona vicinanza con la popolazione locale, dovevano offrire ai suoi dirigenti
una serie di vantaggi e forse anche privilegi caratteristici della vita cittadina. Di
conseguenza i capi delle tribu autoctone gradualmente adottano il modo di vivere
dei Greci non solo servendosi dei loro prodotti, ma anche appropriandosi le
loro abitudini. Non e da escludere che alcuni di essi abitassero lungo tempo proprio
nella citta e a mano a mano si confondessero con gli stessi abitanti della citta.
Cosi essi avevano la possibilita di assumere gli ottimi mastri greci per farsi costruire
tombe del tipo di quella recentemente scoperta a « 2 Mai » , elevate lontano dalla
citta, nell' ambiente locale al quale tenevano e per l' origine e per le potenti tradizioni
religiose. Dal buon accordo fra i Greci e gli autoctoni e dipeso, in ultima analisi,
Io sviluppo della citta. Senza stretti rapporti di collaborazione con i capi delie
tribu locali, la citta non avrebbe potuto mantenere il suo territorio rurale
e specialmente non avrebbe potuto procurarsi la manodopera necessaria per
coltivarlo. I capi delia popolazione autoctona, con l'autorita di cui dispo,
nevano, hanno assicurato, molto probabilmente, gran parte della manodopera
di cui i Greci avevano continuamente bisogno per il lavoro richiesto nel loro
territorio rurale.
Senza l'accordo del quale abbiamo pariato, i Greci non avrebbero avuto
scambi commerciali regolari ed , in alcuni casi, neanche l'aiuto e la protezione
politica tanto necessaria, se non indispensabile, alla citta. Di qui risulta l 'importanza
che ha avuto la popolazione autoctona nelle relazioni con i Greci delle colonie,
importanza che puo esser considerata almeno uguale a quella delle stesse citta,
in questo processo storico cosi complesso e di cosi lunga durata.

19 Em. Condurachi, Cu pri11ire la raporturile Dobrogea, in SC IV, 2 , 1 95 1 , pp. 4 5 - 5 9.


dintre autohtoni şi greci î n aşezările scla t•agiste d i n

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
Io TOMBA A VOLTA PRESSO CALLATIS lil

Anche prima di quest'ultima scoperta, Em. Condurachi, riferendosi all'ap,


partenenza etnica delle prime due tombe a volta di Mangalia, pensava di attri,
buire questi monumenti funerari a rappresentanti delia classe dominante scitica
che si trovavano nell'immediata vicinanza della citta, se non abitavano proprio in
essa 20 • Una simile ipotesi, in cui l'elemento greco , seppure incerto, non e escluso
e quello scitico e posto accanto al primo, deve essere messa in relazione a certe
realta storiche. Alludiamo sia alle informazioni dateci da Plinio il Vecchio 21 , che
attesta la presenza di una popolazione scitica intorno alla citta di Callatis, sia alia
scoperta avvenuta presso Mangalia di una serie di monete di bronzo attribuite ad
alcuni reguli di origine scitica 22 • Nelle emissioni monetarie si constata che la
tecnica e !'iconografia hanno un'impronta puramente greca e cio fa supporre che
esse siano state coniate molto probabilmente nelle zecche di Callatis e nello stesso
tempo autenticate dai magistrati della citta che avevano questa attribuzione. I
nomi di alcuni capi,tribu come Canites, Acrosas, Tanusa, Ailios, Sarias e Charas,
pes, sono sempre uniti al titolo di basileus.
Il fatto che la citta emetteva monete per questi reguli fa presupporre non
solo che la citta riconoscesse il loro diritto di battere moneta, ma anche le loro
autorita e i loro diritti politici provenienti proprio dal riconoscimento del loro
titolo. A favore dell'autorita di cui godevano questi capi tribu nella colonia di
Callatis e nella zona circostante, viene lo stesso potere di circolazione di
queste emissioni che sono state usate contemporaneamente alle monete greche
dell'epoca. Tutte queste indicazioni sono preziose per dimostrare che fra la
citta e i capi tribu delle vicinanze, sia quelli ricordati, sia altri, sono esistiti
stretti rapporti reciproci, tanto di natura commerciale quanto di natura
culturale e politica.
Tali indizi storici e numismatici sembrano suffragare l'ipotesi dell'attri,
buzione delle tombe a volta ai capi politici di origine scitica. Sebbene dal punto
di vista cronologico non esista che una concordanza parziale, dato che le monete
sono state emesse cominciando dalla fine del II sec . prima dell'e. n. 23 e non al
principio, come si e tentato di affermare 24 , tuttavia tali basilei, con maggiore o
minore autorita, debbono essere esistiti anche nei decenni precedenti. Non
vogliamo con questo affermare che i monumenti fu nerari di cui si e par,
lato appartenessero con certezza ai reguli di origine scitica delie vicinanze
delia citta, ma vogliamo solo indicare che l'ipotesi formulata da Em. Condurachi
deve esser presa in considerazione quando si parla dell'attribuzione etnica di
queste tombe.
Nel presente studio abbiamo cercato non solo di presentare un monumento
funerario recentemente scoperto, ma anche di arrivare a certe conclusioni sulla

2 0 lbid., p .54. V. Canarache, Monedele s c i ţ i lor din Dobrogea, in


21Plinio, nat. hist., IV, 44 ; cfr. R. Vulpe , SCIV, 1 950, pp. 2 1 3 - 25 7 .
Histoire ancienne de la Dobroudja, Bucarest, 1 938, 21 K. Regling, D i e antiken M iinzen Nordgr i e ·
pp. 55 - 5 7 . c henlands, Dacie ns u n d Moesi ens, I , 2 , 1 9 1 0, pp.
22 D. E. Tacchella, Cinq rois d e s Getes, i n RN, 597 e 60 1 - 602 ; B. Head, op. cit . , p. 289 ; D . M .
1 903, pp. 3 1 - 3 9 ; B. Head, Historia Nummorum, Pippidi, in Contr i b uţii l a istoria tieche a Rom îniei,
Oxford, 1 9 1 1 , p. 289 ; M. Sutzu, Contri b u ţia numis­ Bucarest, 1 958, p . 1 00 (note).
21
maticei la istoria a nt i că a Rom îniei transda n u bi e n e , V. Canarache, op. cit. , p . 226.
in AR MSI, serie I I , XXXV I I I, 1 9 1 6, pp. 5 2 6 e seg ;
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
172 C. PREDA 1G

sua appartenenza etnica. Non avendo argomenti che ci autonzzmo a fare affer­
mazioni categoriche su questo problema, non abbiamo potuto oltrepassare la
sfera delle ipotesi. Quindi ci siamo limitati ad emettere il parere che la tomba a
volta scoperta nel villaggio « 2 Mai » come le altre due tombe presso Mangalia ,
possono essere attribuite o ad alcuni personaggi ragguardevoli della popolazione
greca della citta o a capi tribu delle vicinanze della citta, siano essi di origine daco­
getica o scita. Ho insistito di piu sulla seconda ipotesi per dimostrare che esistono
dati atti a conferirle la stessa attendibilita della prima, nella speranza che possa
godere di maggior credito nel corso delle future ricerche.

CONSTANTIN P REDA

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
C ON S I D E RAT I ON S SUR LES R ITES F U N E RA I R E S
DES DACES

Le probleme des rites funeraires en honneur chez Ies Daces, l'un des
plus importants du domaine de leur culture spirituelle, n'a pas ete aborde par
le passe dans tout son ensemble. 11 n'a guere existe que quelques observations
partielles, d'un caractere plutot occasionnel, concernant soit exclusivement la
seconde epoque de l'âge du fer, soit la seule periode de la domination de la Dacie
par les Romains, observations qui reposaient toutefois sur une documentation
incomplete et disparate 1• Un travail general, fonde sur une documentation com­
plete, a meme de fournir une image claire et d'ensemble des rites funeraires prati­
quees par les Daces, voil a ce qui manquait jusqu' a present. 11 n'y a rien d' etonnant
en cela , car il n'etait pas possible d 'elaborer un pareil ouvrage uniquement a
l ' aide de la documentation peu abondante, qui existait jusqu'en 1 948 - 1 949. Les
sepultures isolees ou les cimetieres daces de quelque ampleur, decouverts avant
la premiere guerre mondiale et durant l'entre-deux-guerres , etaient insuffisants
pour permettre d'aborder une pareille synthese.
Les vastes campagnes de fouilles et recherches archeologiques initiees et
dirigees depuis 1 948 par l' Academie de la Republique Populaire Roumaine ont
entraîne des decouvertes interessant la question qui nous preoccupe et qui l' ont
fait avancer considerablement. 11 existe aujourd'hui, a la suite d 'un nouvel examen
des decouvertes p lus anciennes et grâce aussi aux dernieres acquisitions, plus de
70 points differents qui ont livre des sepultures isolees, des groupes de sepultures
ou des necropoles d ' une certaine ampleur, datant de l'epoque de La Tene jusqu'au
IV e siecle de natre ere (fig. 1 et tableaux 1 - 4) 2 et que l'on peut attribuer, souvent
avec une certitude pleine et entiere, a la population dace ou daco-romaine demeu­
ree sur ses territoires ancestraux. Dans ces conditions et a la lumiere de la
documentation existante, documentation rnaintenant abondante et variee, l 'ela­
boration d'un travail consacre aux rites funeraires des Daces est devenue chose
non seulement entierement possible, mais encore necessaire.

1 Voir par exemple V. Pârvan, G etica, Bucarest, « Dacia », N. S . , IV, 1 960, pp. 2 0 1 - 2 29 ; D. Pro ·
1 926, pp. 626 - 633 ; M. Macrea, dans « Dacia », tase, Dacii în Dacia rom.mă, dans « Acta Musei
N. S . , I , 1 957, pp. 205 - 220 ; K. Horedt, Untersu· Napocensis » (en preparation).
c h ungen zur Frii h geschichte Si ebenbiirgens, Bucarest, 2 Les nu meros d'ordre des tableaux synopti ·
1 958, pp. 9 - 3 5 ; M. Macrea et M. Rusu, dans ques correspondent it ceux de la carte.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 74 O. PROTASE

Nous nous sommes propose de ne presenter dans ce travail, et encore tres


brievement, que les principales observations et conclusions concernant les rites
funeraires des Daces, conclusions fondees sur l'ensemble du materie! documen,
taire connu que nous avons classe et examine critiquement et qui constitue le
theme d 'un ouvrage de plus grande ampleur, lequel en est presentement a la
phase finale de son elaboration.
11 est bon, croyons,nous, d'apporter des le debut quelques precisions au
sujet de la methode de travail adoptee par nous et du cadre chronologique de
notre expose. Les rites funeraires chez les Daces y seront poursuivis depuis l' epo,
que de La Tene (Ve siecle avant notre ere) jusqu'au IVe siecle de notre ere sur
tout le territoire peuple par les Daces durant le long laps de temps que nous venons
de mentionner, y compris les regions qui ont fait partie de la province de Dacie.
Les datations et les determinations ethniques des complexes funeraires en question
ont ete faites pour la plupart par les chercheurs qui les ont signales ou publies.
Nous les avons adoptees a notre tour, non sans y apporter toutefois des obser,
vations supplementaires ou critiques necessaires. 11 nous est aussi arrive parfois
de repousser certaines datations pour en proposer d ' autres, meilleures, croyons,
nous. Quant a l'appartenance ethnique de certaines sepultures ou de certains
cimetieres (Caşolţ, Zlatna, Calbor), nous nous sommes en general range a l'opinion
dej a exprimee, rnais il nous est arrive aussi de proposer des solutions nouvelles,
plus vraisemblables , reposant sur des considerations portant sur le rite, le mobilier
funeraire et !'analogie ou l'evolution des divers types de sepultures daces. En
systematisant et en interpretant le materie! utilise, nous avons eu constarnment
en vue le foit que nous nous trouvions en presence d'un phenomene d'ordre
religieux, partout et en tout temps tres conservateur, qu'il ne faut pas dissocier
selon des criteriums artificiels, mais considerer dans sa lente evolution historique,
dans le temps et dans l'espace, en fonction du regime social et economique des
Daces, aux diverses periodes de leur histoire. C' est ainsi que les rites funeraires
de la seconde epoque de l'âge du fer, traites d'une fa \:On unitaire pour tOUS les
territoires peuples par les Daces , sans subdivisions chronologiques ou geographi,
ques, n'ont ete consideres par nous a travers le prisme de leur evolution naturelle
jusqu'aux nr et 1v e siecles de notre ere, que pour les regions demeurees en
dehors des frontieres de la province de Dacie. La raison en est que le developpe,
ment economique, social et politique des territoires en question a suivi, on le
sait, une voie particuliere par rapport aux territoires englobes dans la Dacie romaine.
En echange, les complexes funeraires decouverts a l'interieur de la province
ont ete classes par nous en raison de leur importance ethnique, dans un chapitre
separe ou nous avons fait observer la continuite des types de sepultures daces
depuis l'epoque de La Tene et signale l'apparition de nouveaux types de sepul,
tures non attestes chez. les Daces a l' epoque precedente.
Afin de distinguer plus clairement, sous l'enveloppe des formes rituelles ,
les elements de continuite de la population daco,romaine apres !'abandon de la
Dacie par I' empereur Aurelien, nous avons estime que l' on pouvait prendre pour
terme de comparaison en premier lieu Ies rites funeraires existants sur le terri,
toire et a l' epoque de la Dacie romaine et, dans une moindre mesure, ceux du La
Tene dace en general. En second lieu, nous nous sommes ensuite rapporte egale,
ment aux types de sepultures indubitablement daces trouvees dans l'espace
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
/

'(-<,;
"
C)

o � 50 75 100 km

f
Fig. I. - Distribution des types de sepultures appartenant a la population dace et daco-romaine
(Ies nu meros correspondent aux nu meros
https://biblioteca-digitala.ro d 'ordre de·s tableaux synoptiques).
/ http://www.daciajournal.ro
1 76 O. PROTASE 4

territorial des Daces demeures libres et susceptibles d' etre datees du I r au IVe siecle
de natre ere. C' est pourquoi nous avans accorde aux sepultures et aux cimetieres
des epoques qui ont immediatement suivi le retrait des Romains , sepultures et
cimetieres decouverts sur le territoire de l'ancienne province, un regime different
de celui des cimetieres daces contemporains situes dans les territoires que les Roma ins
n'avaient pas occupes, tout en precisant qu'il ne saurait s 'agir dans ce cas de
sepultures daces, mais seulement de sepultures appartenant a la population
daco,romaine demeuree dans la Dacie abandonnee par Aurelien.
Apres ces precisions preliminaires que nous avans j ugees necessaires pour
poursuivre plus aisement le fil de natre expose, nous passerons a la presentation
succincte des considerations relatives aux types de funerailles des Daces.

I. E POQUE DE LA TE NE

Si on pratiquait a l'âge du bronze l'inhumation et l'incineration - la pre,


miere derivant directement du rite funeraire de l'inhumation exclusive neolithique
et la seconde gagnant progressivement du terrain chez les differentes tribus de
cette epoque - et si a la premiere periode de l'âge du fer on constate une situation
en quelque sorte de compromis du point de vue de la proportion existant entre
Ies deux types principaux de funerailles, avec cependant une preference marquee
pour l' ensevelissement - incinerant ou inhumant - dans des tumuli, nous attei,
gnons l'epoque de La Tene, durant laquelle l'un des deux rites s 'assurera sur le
territoire de la Dacie, d'une fa \'.on categorique et definitive, une suprematie totale.
Entre la premiere et la seconde epoque de l'âge du fer, a cette epoque de transi,
tion lente et non de rupture entre l'epoque revolue et celle qui commen \'.ait, on
observe encore une hesitation dans l'emploi d 'un rite ou d 'un autre. Mais a l'epo­
que de La Tene on enregistre en Dacie, en meme temps que se cristallisent Ies
formes de la civilisation materielle et spirituelle dace, la proportion reduite de
l' inhumation et la generalisation de l'incineration (tableau 1 ), laquelle demeurera
par la suite le rite fondamental des Daces jusqu' a l' epoque des grandes migrations.
L 'incineration n' est pas pratiquee en Dacie, dans la deuxieme periode de
l' âge du fer, d 'une fa\'.on unitaire, stereotypee. Elle presente une pluralite de formes
que I' on rencontre dans le cadre de la meme zone consideree plus largement, et
meme au sein de la meme necropole. C' est ainsi que Ies sepultures daces a incinera,
tion du La Tene peuvent etre classees en deux grands groupes :
I) sepultures ou la cremation des defunts a lieu sur place ;
II) sepultures ou la cremation des defunts s'effectue ailleurs, a un ustrinum .
Le premier groupe renferme deux types d e sepultures, jusqu' a present
sans variantes : 1 ) des tombes,four ; 2) des tombes tumulaires. Le second offre Ies
quatre types de sepultures que vaiei, Ies restes funeraires etant deposes dans : I ) une
urne ; 2) a meme la fosse (sans urne) ; 3 ) un ciste ; 4) une chambre mortuaire comme
pour l'inhumation, recouverte d'un tumulus. Le type a urne connaît trois vari,
antes : a) a urne deposee dans une simple fosse ; b) a urne placee dans un ciste ;
c) a urne placee dans une fosse ressemblant a un tonneau. Le type a fosse a, lui
aussi, deux variantes : a) fosse simple et petite, et b) fosse en forme de tonneau .
On ne connaît pas jusqu'ici de variantes des deux derniers types.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 CONSIDERATIONS SUR LES R ITES FUNERAIRES DES DACES 177

Bien que peu repandue, l' inhumation est attestee a son tour chez les
Daces sous trois formes, en fonction de la position ou de l'integrite du cadavre
depose dans la tombe : 1 ) squelette etendu ; 2) squelette accroupi ; 3) tete enterree
a part, sans le reste du corps. Le type du squelette etendu normalement se pre­
sente avec deux variantes : a) dans une fosse simple, habituelle ; b) dans une fosse
en forme de tonneau.
Les sepultures daces a incineration sur place a tumuli ne sont connues
presentement que dans la necropole, assez grande, de l'etablissement de Popeşti­
Novaci 3, sur l'Argeş inferieur ; il en existe egalement une a Viscri 4, pres de Rupea ,
decouverte fortuitement a la fin du siecle dernier. Deux tombes analogues ont
ete signalees aussi a Şimleul Silvaniei 5 et <latent de l ' epoque finale du La Tene ;
elles ont ete trouvees incidemment et renfermaient un mobilier abondant et
varie, mais leur caractere de sepultures sous tumulus n' est pas encore certain, faute
d'observations plus precises, ce qui a entraîne du reste une divergence d 'opinions
a ce sujet entre les chercheurs qui s'y sont livres successivement a des investigations.
On a repere une necropole a tumulus - mais elle n'a pas encore ete fouillee -­

dans le voisinage de l' etablissement dace de Poiana sur le Siret, et on a affirme a


ce propos qu'il s'agit d'une necropole a incineration, qu'elle daterait du La Tene
eţ qu'elle correspondrait a la. station dace en question 6 • 11 faut attendre que de
prochaines fouilles viennent preciser le rite, la date et, implicitement, l' inter­
dependance de ces tumuli et du grand etablissement dace de Poiana. A Histria, les
fouilles de ces derniers temps ont explore une bonne partie de la surface d'un
cimetiere a tumulus appartenant a la population autochtone i . Une necropole
a tombes d'incineration sous tumulus (encore inedite), que l'on peut dater du
Bas-La Tene et qui appartient a un groupe de population dace, a ete decouverte
aussi en 1958 - 1 960 a Zemplin, en Slovaquie 8 •
Des sepultures a four indiscutables sont connues , au nombre de deux, a
Zimnicea 9 et a Poieneşti 10 , datant l'une comme l'autre des IVe - l i le siecles avant
notre ere ; elles appartiennent a des guerriers. Deux autres sepultures a four sem­
blent etre celles d'Ostrovul Şimian 11 , en Oltenie, qui remontent au ier siecle de
notre ere ; elles semblent devoir etre interpretees de preference comme telles,
plut6t que comme des fours destines a la cremation des defunts.
Des tombes planes avec incineration des cadavres sur place dans des fosses
aux parois durcies par la cuisson et en forme de cuvettes, n' ont ete rencontrees
qu' a Histria 12 et a Mangalia (Callatis) 1 3 ; elles font defaut, pour le moment, au
reste des territoires peuples par les Geto-Daces. Celles de Histria et de Mangalia
pourraient appartenir a des Grecs.

3 SCIV, X, I , 1 959, p . 1 48, no 30 ; R. Vulpe, 1 « Materiale », IV, pp. 5 9 - 69 ; V, pp. 303 -

dans « Materiale », V I I, pp. 335 - 336 ; informations 308 ; VI, pp. 2 8 9 - 299 ; VII, pp. 2 5 5 - 264.
verbales dont nous sommes redevables a D. V. 8 Informations que nous a comm uniquees
Rosetti et Radu Vulpe. V. Budinsky -Kricka par H. Daicoviciu .
9 I. Nestor, dans SCIV, I, 1 950, p. 98.
4 H. Muller, dans KVSL, 2 1 , 1 898, pp. 10 R. Vulpe, dans « Materiale », l, pp. 3 1 2 -
1 4 4 - 1 45 .
6 M . Moga, dans SCIV, l , 1 950, p. 1 3 1 ; Z. Sze·
3 1 5 , 49 1 .
11
D . Berciu, Arheologia preistorică a Olt e n i e i ,
kely, dans Materiale şi cercetări de istori e veche a Craiova, 1 93 9, pp. 1 92 - 1 93.
Romi ni ei, Bucarest, 1 95 1 , pp. 45 - 5 9 et planches. 12
Voir la note 7.
8 R. Vulpe, dans Istoria Rom iniei, I, 1 96 1 , 13 lnformations communiquees par C. Preda,
p. 246. auteur des fouilles en question.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
178

Tableau

Types de sepultures appartenant aux Daces de l'epoque de

Tombes 8

Sur l'endroit mCme A usrTi

1 1
-
Nombre ----�---- ---- - - -------
----
Datation
Localitc des tombes Urne
(par siecles)
decouvertes
Sous un Dans le ·

tumulus four fosse fosse·ton- cassette


simple neau en pierre

I I Bicsadul Oltului
ie rav.n.e. -
1•• de n.e.
2
-
1 fuaşov
----1----- ------- ---

4
- -
- ----- --

-- 1 -----

Bucureşti (« Tei ») 4
--

3
-
-----

-
·
----- - ---- 1 --- -

Bucureşti (« Ziduri în
----

4
--

vii »)
--

--,---- 1 ---- -· --- - -

-
- ---- -------- 1 ----

Cernavoda 4 4
-

5
-

v· av.n.e.
-
--
6 Coconi
---

---- 1 -----
9 lil - I
Crăsani 6
---- ---- ---- - --· - -
- --

7 2
--- --
-- - ---- 1
-- -

-av .n .-
e. - -i
-
----
-

Dămăroaia 2
8
- -1-.-. -----
--

de n.e.
--- --- --- ----

ier
-
-

-------- -------- ----1 ----- ---- -- - - - - -- - - - - --- - - ------

9 Ghenciu 3 U)
-

3
·

- -- - ------- 1 ----- -- ----- ----- ---- -- -----·-

10 Moigrad 55
} IV• -; m•
- -

22
-

Murighiol (I)
-

li 33
---- --- ----- - --- ----- ---- - -· - - · ----
-

-
----- -----· - -- - -

av.n.e.
1 ---- -

12 Murighiol ( II) 22 19
---

---- 1 ---- ---- ----- --- -


- -
- - - - - ----

9
- - ---- - -

13 Oradea 1°' av.n.e.


-

--- --- ·-- ---


IV" et Ier
---- ------- -------- ---- ---- - 1 ---- -

14 Ostrovul Corbului X
av.n.e.
X

151 Ostrovul Simian


__

---;_-- Fde n�- - 1 -un- -

�; -l�;T�T- - -
----
-
-

___ _

·� Po���--
-
-- ---- -
_ -
_-_
- _
-_
--
-

--
· -

�-=�*�---1
av.n.e. - -4
-

- : 1��
19
!-

Popeşti-Leordeni
- --------

n.e. I
e
r r
== -----
de j
--1==-=
er
r
_2_
0_ S;t�-N�u _i_O 3 8-----=
=== --
-

-------
- _ _ __ _fi_n_v_• ____ _
__
av.n.e.
I
____ ___

ier
21 Sfîntu Gheorghe
-

t•• de n.e. --- --- ---- 1 ----

1
- -- ----

Sfîntu Gheorghe (Bede- env.


22 haza) 5J

-
---- 1 ------- · ------ ----- ------'--- -----

23Sighişoara (Wietenberg) ���- 6


-2-
4-
_
_ S i
na gov
- --

--
-
-
_ __
-_-_-�9�==-
- i -==--�---- ---- . _
_ __

25 Şimleu Silvaniei 4? 2( ?) 1
I

-
-

- - -- · --- -
env.
-- 1
-
-
-
----- -------- --- --·1 ----- 1 -------

26 Tinosul
· -- -
--

10
-

----- --------- ---- ---

;: 1-�
-
1 ----- -----

r
er
n.e. de

- - ---1 ------
---- - --------- ---- ----- -·---- -·1 ----- · ·------ 1

env. I r av.n.e. - env.


: I
e
29 I Zimnicea
-
--- - -
-

-
:
2 -
1 .�I;..e.
�: ---- . ---- --- -
2
--- 1

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
179

aiecle avaat notre ere - an 106 de notre he)


e
La Teae (V

incinC ration
- ----- - --- Tombes â inhumation
-
-
----- ---- - ----- -- -- - -- -------
- - - ------
--- -- --

num Enfants Adulte•


- ---

Fosse simple Fosse simple


Rcstes fu. Tumulus TCtcs
Rcstcs fu. Restes fu- couvrant
neraircs enterrhs
nenires cn nCraires cn la fossc Fossc-
depos<!s Position Positlon Position Position isolCme-nr
fossc-ton- Ca!ISCtrC de comme tonneau neau
en fossc pour l'inhu- ere-ndue accroupie Ctendue accroupic
ncau picrre
simple mar ion

- ---- ------- 1 ----- ------ ---- 1 ----- 1 -----


---- -- . - --
- --
- ---
- -
--

4
1 -----
--
- -
-
-

-- --- ----- ------·

---- --
3
--· ---- _____ ,

---- -- ·-- 1 ------ 1 ----- --- -- -- - ------ ---- -

-�----: - 1 -- ----- 1 ----- 11 -------- ------ --------

- - - . . -- =---= - --- --
--- -= ---= ---�----- --=----= 1=----� �
- - --
I
[ --�-
. .

�--� I
--- --

6
-- ------ ------ -----
4 ----- --- · -- · · - -
-- --- �- ----- - -- - ---

2
9

----- ------ ------ ______ , _____ __

-
---- 1 --------- 1 ___ - - --- 1 ---- 1 -- ---

----l ---1 ---x---1---x


1
- --
-
X X 1( ? )
- - -

1
----- -- - - ------

---- -- ----- 11 ----- - -- -- _____ , - -- -


--

11=-
--
-

�=-
-
--- --

11 -- -------
=-�- - --- - --- - �=�-- ---
-
-- -

� 1

-i---1 --------
- ---
-
-

------ ----- - ---- - --- ------ 1 -----


env.
3
47 - --- -----

env.
94

-
8 ----- - 1 -----

2 ( ?)
env.
- --- - ----
10 ----- 1 ---- ------ 1 ------ 1 ------ 1----- -- ---- - ----- -

1----·- 1 ------ 1 ----- i------ ---- -- 1 ----- -

- --
----- ------

----- 1 ----- ------ ---- -- - - - -----

5 J

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 80 D. PROTASE 8

L'incineration des defunts sur l'emplacement de la tombe meme, qu'il


s 'agisse de tombes planes ou sous tumuli, est par consequent attestee aujourd'hui
comme ayant ete peu pratiquee par les Daces pendant la seconde periode de l'âge
du fer. 11 faut toutefois remarquer qu'on la rencontre de preference dans le cas des
sepultures a incineration dans des tumuli (Popeşti,Novaci, Histria, Viscri).
En revanche, on pratiquait a la meme epoque et a bien plus grande echelle,
la cremation des cadavres en un certain endroit, en commun ou individuellement,
et on enterrait leurs restes en un autre endroit que celui de l'incineration propre,
ment dite. Les types de sepultures appartenant a ce groupe sont nombreux et
offrent d ' interessantes variantes.
On connaît maintenant quelque 1 00 sepultures a urne enfouie a meme le
sol ; elles sont repandues depuis la Dobroudja, jusque dans le nord de la Transyl,
vanie ; quant a l'urne funeraire deposee dans une fosse cylindrique, large, elle est
bien plus rare et ne se rencontre qu' a qulques reprises aux environs de Bucarest 14,
a Crăsani 15 et peut,etre sur la colline « Dealul Turcului » («Wietenberg »), pres
de Sighişoara 16 • L'urne placee dans un ciste est attestee a Murighiol 1 7 et a Cerna,
voda 18 • Quant a la datation du type de sepultures daco,getes a urne, indifferemment
des variantes sous lesquelles il se presente, nous observerons qu' il se manifeste
depuis le debut de l' epoque de La Tene et se maintient jusqu ' a la fin de cette cler,
niere. Le type de sepulture ou les restes funeraires apportes du lieu de cremation
etaient deposes directement soit dans une fosse en forme de tonneau, soit dans une
petite fosse simplement creusee dans la terre, a joui egalement d'une large vogue
en Dacie. Si l'on ne connaît presentement que sept sepultures a petite fosse
rudimentaire de ce genre -- dont six dans le cimetiere I de Murighiol 19 (Dobroudja
septentrionale) et une a Popeşti,Novaci 20 , au bord de l'Argeş, cette derniere
ayant ete introduite ulterieurement dans le manteau d 'un tumulus - par contre
Ies sepultures a incineration a fosses en forme de tonneau, renfermant des
ossements humains calcines tres peu nombreux et reduits en miettes, mais tres
abondantes en ceramique, se rencontrent dans une proportion tres forte qui
l'emporte numeriquement sur tous les autres types de sepultures daces du La
Tene consideres en bloc. Selon nos calculs, elles atteignent presentement le
nombre approximatif de 1 70 et ont ete constatees dans la Plaine valaque (pres
de Bucarest 21 , a Crăsani 2 2 , a Coconi 23, a Tinosul 24 ) et en Transylvanie (a Sighi,
şoara 25 , a Sfîntu Gheorghe,Bedehaza 26 , a Moigrad 27 et Oradea 28 ) . Les tombes
21
u D. V. Rosetti, dans PMMB, l i , 1 9 3 5 , pp. Voir la note 1 4.
5 - 9, 1 5 -- 1 8 , 6 1 - 65 . 22
Voir la note 1 5 .
1 5 I . Andrieşescu, Piscul Crclsani, Bucarest, 1 924, 23 R . Vulpe, dans BCM I, XVII, 4 1 , 1 924,
pp. 2 7 - 2 8 , 29, 3 2 - 3 3 ; R. Vulpe, dans « Dacia », pp. 46 - 48.
I, 1 924, pp. 1 8 7 - 1 88 ; V. Pân·a :i. , op. cit., pp. 1 8 2 , 24 R. et Ecat. Vulpe, dans « Dacia », I , 1 924,
1 8 5 - 1 86. pp. 1 82 - 1 90 ; cf. V. Pârvan, op. cit„ pp. 47 1 et
18 M. Ma crea et M. Rusu , dans « Dacia», N. S., 629- 630.
IV, 1 960, p. 225. 25 Voir la note 1 6 .
1 7 Exspectatus Bujor, dans « Materiale », V, 28 Fr. Lâszl6, dans M K E, VII, 1 9 1 3 , pp. 1 5 4 -
pp. 3 7 5 - 3 76 ; VI, pp. 3 2 5 - 3 28. 1 5 5 ; VIII, 1 9 1 4, p . 1 7 2 ; IX, 1 9 1 5 , p . 1 02 ; K . Horedt,
1 8 D. Berciu , dans «Materiale», IV, pp. 2 8 1-3 1 7. dans « Materiale », II, 1 956, p. 7 sqq. Cf. aussi
1 9 Exspectatus Bujor, dans SCIV, VI, 3 - 4 , « Dacia », N. S„ IV, 1 960, pp. 3 2 4 - 3 2 5 .
1 95 5 , pp. 3 7 1 - 3 80 ; « Materiale », III, p . 248 ; 27 « Materiale », V I I , p p . 363 - 3 7 1 ; VIII,
V, pp. 3 7 3 - 3 7 5 . pp. 485 - 492 ; « Dacia », N. S„ IV, pp. 2 0 1 - 229.
20 Voir la note 3 . 28 « Dacia », N. S„ IV, p. 2 2 3 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 CONSIDERATIONS SUR LES RITES FUNERAIRES DES DACES 181

a simple petite fosse remontent, a Murighiol, a la fin du IVe siecle et surtout au


I l iesiecle avant notre ere, tandis que Ies fosses en forme de tonneau, soigneuse,
ment creusees, appartiennent sans exception a la basse epoque de La Tene. Leur
apparition tardive chez les Daces implique la necessite de se livrer a des observa,
tions d'ordre general qui feront l'objet des pages qui vont suivre.
Un autre type enfin de sepulture a incineration atteste chez Ies Daco,Getes ,
celui ou la cremation avait lieu dans un ustri num, est constitue par les tumuli qui
recouvrent une chambre mortuaire souterraine, avec ou sans parois en ma <;onne,
rie, mais toujours pourvue d'un couloir d'acces ; on ne les a rencontrees jusqu'ici
que dans le cimetiere de l'etablissement fortifie de Zimnicea o-L1 elles datent de la
e
fin du IVe siecle et du debut du I l i avant notre ere et appartiennent avec certi,
tude - a en juger d'apres leur mobilier - a des guerriers qui jouaient un râle
important dans la vie sociale et politique de la communaute dace de l'endroit.
Les sepultures a inhumation a squelette couche - le corps du defunt
etant depose dans une simple fosse - appartiennent aussi bien aux enfants qu'aux
adultes, mais sans que l'on puisse apporter la moindre precision au sujet du sexe.
On les rencontre dans deux cas dans les deux necropoles planes a incineration
de Murighiol 29, ainsi qu' a Poiana 3 0 et a Zimnicea 31 ; quant a celles d'adultes et
d 'enfants , a squelettes ;iccroupis , elles sont. attestees a Poiana 3 2 et ailleurs (Manga,
lia). Les sepultures a squelette couche tout de long ou accroupi, decouvertes dans
lesdites localites, datent de la phase ancienne de l'epoque de La Tene· et represen,
tent encore une phase de transition. Les sepultures a squelettes accroupis peu ,
vent etre consideres comme une survivance d'une pratique ancienne qui etait
generale a l'âge du bronze. Les squelettes dans des fosses en forme de tonneau sont
connus a Sfîntu Gheorghe,Bedehaz.a (enfants ) :ia et a Braşov (adultes) a4 ; tous
remontent a la basse epoque de La Tene. Des tetes inhumees isolement, sans le
reste du corps, ont ete decouvertes a Crăsani 35 et Coconi :l6 (une par localite) et a
Poiana 37 (plusieurs exemplaires), au voisinage d'habitations faisant partie de l'eta,
blissement. Certains crânes isoles de Poiana pourraient cependant etre le resuit at
du derangement de tombes a inhumation de squelettes entiers. Tout comme ks
squelettes enterres dans des fosses en forme de tonneau, les tetes ensevelies sans
le reste du corps, ce dernier etant probablement incinere, datent exclusivement
de la basse epoque de La Tene.
Sous le rapport de la repartition et de leur frequen ce par regions, nous ne
pouvons nous faire qu'une image approximative des divers types de sepultures
daces a incineration ou inhumation, en fonction de la documentation existente,
du fait de l' inegalite en nombre et en frequence des recherches entreprises dans
les differentes regions de notre pays . Toutefois, on peut d 'ores et dej a faire remar,

29 Voir plus haut, Ies notes 1 7 et 1 9. pp. 1 0 - 1 3 .


at
30 R. Vulpe , dans « Dacia », I I I - IV, 1 92 7 - H . Schroller, dans JBSM, I , 1 92 5 , pp.
1 93 2 , p. 349 ; SCIV, I, 1 , 1 950, pp. 5 0 - 5 1 ; II, l , 1 09 - 1 1 3 .
1 95 1 , pp. 1 8 8 - 1 89, 1 96 - 1 97, 209 ; III, 1 95 2, 35 I. Andrieşescu, op. cit„ p. 33 .

pp. 1 94 - 1 95 . ·36 R. Vulpe, dans BCM I, XVII, 4 1 , 1 924,


J l I . Nestor et collabs„ dans SCIV, I , 1 , 1 95 0, pp. 46 - 47.
pp. 93 - 102. 37 Idem, dans SCIV, I, l, 1 950, p. 5 1 ; R. et
3 2 R. Vulpe, dans SC IV, I , 1, 1 950, p. 5 1 . Ecat. Vulpe, dans « Dacia », I I I - IV, 1 9 27 - 1 93 2 ,
33 K . Horedt, dans « Materiale », II, 1 956, p. 348.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
18� D. PROTASE 10

quer que les tombes a incineration a tumuli, celles a urne ou a fosse, ainsi que
celles a inhumation existent tout aussi bien de part et d 'autre des Carpates et on
ne constate generalement pas, durant cette phase, une predilection regionale pour
telle ou telle forme de funerailles. Ainsi clonc le materie! documentaire dont
nous disposons maintenant ne nous permet pas de parler d'une repartition nette,
eventuellement par tribus, des types de sepultures daces. Que les squelettes accrou­
pis se rencontrent aux IVe - l i le siecles avant notre ere seulement en dehors de
l'aire des Carpates (ils ne sont pas signales en effet dans d'autres contrees du
territoire geto-dace), voila qui ne saurait constituer une regle, mais bien une excep­
tion passagere. 11 en est de meme des tombes-fours et des tetes d 'enfants inhumees
separement, lesquelles sont exclusivement attestees en dehors des Carpates. Le
nombre tres reduit des sepultures de ce genre ne nous permet pas presentement
de faire des generalisations, ni de tirer des conclusions, mais uniquement de consta­
ter leur existence en tant que formes de funerailles en usage chez les Daces.
Ce qui paraît cependant se detacher clairement maintenant, c'est l'apparition
tardive des tombes a incineration, mais aussi a inhumation, a fosse en forme de
puits. Partout, elles datent de la derniere phase de l'epoque de La Tene. Ici aussi il est
indique, croyons-nous, de faire une precision . Tandis que le caractere de sepultures
veritables est hors de doute dans le cas des tumuli, des cistes, des urnes et des
simples fosses renfermant des restes funebres, toute autre est la situation en ce
qui concerne les tombes a incineration a fosse en forme de tonneau. Sans faire
etat ici d'une argumentation detaillee, on peut toutefois affirmer que nombre de
ces fosses ne sont pas des sepultures a incineration. Maintes d'entre elles ont eu a
!'origine une autre destination : celle de fosses a provisions ou meme a fonction
rituelle se rapportant directement aux funerailles elles-memes. Malgre cela, leur
caractere de sepultures ne saurait fare conteste integralement, entre autres a
cause de leur grande similitude avec Ies tombes celtes quasi-contemporaines de
Oacie et avec celles des Celtes et des Bastarnes, trouvees en Pologne 3 8 •
Un fait etrange c'est que, dans les massifs d'Orăştie et de Sebeş, a proximite
des forreresses et des etablissements civils des Daces, on ne connaît jusqu' ici
aucune sorte de tombe, en depit des intenses recherches auxquelles les archeolo­
gues se sont livres dans cette region depuis la premiere guerre mondiale. Ceci
denote que l'on doit s 'attendre a y trouver non des sepultures a tumuli -­

lesquelles se seraient laissees surprendre plus aisement - mais bien plutât des
tombes a incineration a simples fosses ou a urnes cineraires 39 •
Le mobilier funeraire des Daces est, en general, pauvre. Si l'on ne saurait
prouver avec certitude le caractere d'inventaires funeraires de quelques tresors
de pieces d 'argent decouverts a proximite ou dans le perimetre de quelques cime­
tieres, en revanche la constatation que l'on ne rencontre que rarement dans les
tombes daco-getes d 'objets en argent et que ceux en or y sont d'une extreme
rarete, demeure valable. Ordinairement, le defunt etait accompagne dans la
tombe par ses pieces de parure corporelle, par Ies accessoires de son costume et les
objets d 'usage courant dont ii s'etait servi de son vivant. La frequence, la variete
et la valeur intrinseque de ces derniers dans le cadre de l'epoque consideree font

38 Cf. J. Marcianak, dans « Macerialy Scarozyt­ 39 H. Daicoviciu, dans « Scudia Universicatis


ne », I I , 1 95 7 , pp. 1 70 sqq. Babeş-Bolyai », Historia , IV, I , 1 95 9, p . 1 8 .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 CONSIDERATIONS SUR LES RITES FUNERA IRES DES DACES 183

ressortir d ' evidentes differenciations ciont l' explication sur le plan ethnique, social
et culturel depasserait les limites de la presente etude. Nous rappellerons toute­
fois en passant que le mobilier funeraire ne reflete pas toujours d'une maniere
absolue l 'etat ou la categorie sociale des defunts, mais qu'il represente parfois
aussi l'image d'habitudes et de pratiques funeraires propres a un endroit ou a une
region determinee, a une certaine communaute ethnique, a une periode de temps
donnee. Le type de la sepulture conditionne au besoin lui aussi la nature du mobilier
funeraire. Les grandes armes de bataille, comme par exemple les epees, les
lances, etc . , ne se laissent guere introduire dans des urnes funeraires, motif pour
lequel on n'en rencontre pas chez Ies Daces dans pareil type de tombe, quoiqu'on
le connaisse chez les Celtes.
Un fait qui, a notre avis , merite d' etre note, c'est que, en dehors de
quelques exceptions, on ne rencontre pas dans les sepultures daces en general des
armes de combat de quelque importance. Quand toutefois elles y figurent, on
constate leur presence surtout dans Ies tombes a incineration a tumuli (Zimnicea ,
Viscri) ou dans celles a four (Zimnicea, Poieneşti), ou apparaissent des armes
assez importantes (epees, javelots). L'armement leger - pointes de fleches, cou­
teaux - se rencontre aussi dans d'autres categories de sepultures a incineration et
parfois meme dans des sepultures a inhumation. La signification de la presence ou
de l'absence d'armes dans les tombes et la comparaison avec la pratique d'autres
peuples du second âge du fer comporterait une analyse plus poussee. Pour le
moment, nous pouvons seulement dire que, chez les Daces, Ies armes de combat
d'assez grandes dimensions n'accompagnaient pas les defunts sur le bucher
funebre, comme c 'etait le cas des Celtes et des Germains, mais qu'on les deposait
a meme la tombe, a preuve le fait qu'elles ne portent pas de traces de combustion.
Bien que dans la Dacie des trois siecles qui precederent la conqu ete romaine,
les monnaies grecques et surtout romaines aient joui d ' une large circulation, cepen­
dant elles n'apparaissent dans les tombes daces connues jusqu' a ce jour, qu'au
debut du 1 er siecle de notre ere, et seulement en deux points, a Şimleul Silvaniei
et a Snagov 4 0 • Cela est indubitablement un resultat de l' influence culturelle et
religieuse des Grecs et des Romains sur la societe dace, l'habitude de deposer des
pieces de monnaie dans les sepultures etant specifique du monde hellenique et
romain. En dehors du milieu greco-romain, les monnaies de tout genre n'apparais­
sent, dans les tombes, a de rares exceptions pres, qu'au 1 er siecle de notre ere 41,
constatation qui se verifie entierement aussi pour les Daces de l'epoque de La Tene.
11 resulte de l'etude des complexes funeraires que, a l'epoque de La Tene,
il existait des cimetieres constitues en dehors des etablissements (Murighiol,
Coconi, Poiana , Popeşti, Zimnicea), ainsi que des tombes a meme les etablisse­
ments (Crăsani, Moigrad, Sighişoara, etc . ). On rencontre ordinairement dans les
limites de l'etablissement Ies tombes a inhumation et celles a incineration a fosses
en forme de tonneau ; tres rares y sont celles a urnes ; inexistentes, les sepultures
a tumulus. Le choix de l' emplacement des necropoles ou des groupes de sepultures,
dans les cas ou ceux-ci ne se confondent pas topographiquement avec l'etablisse­
ment lui-meme, portait de preference sur les endroits escarpes, les sommets de

40 z. Szekely, op. cit., pp. 45 - 5 9 ; D. V. Rosetti, 4 1 Ebert, R L , I I, p . 303 ; K. Zei5s, dans


op. cit., pp. 1 5 - 1 8. 31. BerRGK, I , 1 94 1 , p. 86.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 8-l D. PROTASE 12

collines ou sur les promontoires, plus rarement sur la plaine, toujours au voisinage
de l'etablissement.
L' etude comparee des principales formes de funerailles, par incineration
ou inhumation, conduit a la conclusion que les Daces, adeptes de l'incineration
sous diverses variantes rituelles , ont utilise des types de sepultures que l' on rencontre
aussi a l'epoque de La Tene chez d 'autres peuples de l 'Europe centrale ou du
sud,est. C' est ainsi que Ies sepultures a incineration a tumuli sont tres frequentes
chez les Thraces et les Illyres , de meme que chez les Germains , tout comme du
reste les tombes a urne. Le type de la sepulture a incineration a fosse en forme
de tonneau, allant jusqu' a l 'identite des details, se rencontre a Willanov, pres de
Varsovie, dans une grande necropole celto,bastarne 42 et l'urne cineraire connaît
une large diffusion et une grande viabilite, ce qui nous dispense de produire des
exemples. Les tetes inhumees separement du corps livre au feu sont une pratique
que l'on connaît chez les Thraces des Balkans, dans la necropole de Koprinka
(Seuthopolis) 43 et en Gaule, ou elles avaient les faveurs de representations sculp,
tees 44• Quant aux tombes a inhumation, il suffit de dire qu'elles constituent le
rite a peu pres exclusif des Sarmates et qu' on les rencontre ensuite sur les terri,
toires ancestraux des Celtes , ainsi que chez bien d'autres populations du La Tene.
Neanmoins , les principaux types de sepultures des Daces ne sont pas empruntes
aux populations avec lesquelles ces derniers etaient entres en contact, mais ont
a leur ba se une longue evolution et une puissante tradition que l' on peut suivre,
sans aucune cesure, jusqu' a l' âge du bronze en plein territoire dace. Ceci n 'exclut
pas certaines influences etrangeres dans le systeme funeraire des Daces. Un type
certainement greco,thrace, c'est celui des tombes a tumulus et chambre mortuaire
souterraine, atteste a Zimnicea. La position geographique de Zimnicea situee
au bord du Danube, la frequence de ce type de sepulture au sud du fleuve et son
absence aux siecles ulterieurs aux 1v e et nr avant notre ere constituent des
preuves concluantes d 'un emprunt isole, non viable, dans les systemes fu neraires
du La Tene dace.
Les tombes a incineration a fosse en forme de tonneau necessitent egale,
ment sous le rapport des influences une etude assez minutieuse, avant de pouvoir
affirmer si et dans quelle mesure ces sepultures pourraient representer une
infl uence celte.
Le probleme des differents rites funeraires, tels les repas funebres, les con,
cours hippiques, etc . , dont parlent Herodote et Xenophon a propos des Thraces 45,
merite d' etre pris en consideration et corrobore dans la mesure qu'il se doit
et sans exageration, a l'aide des preuves archeologiques susceptibles d' etre inter,
pretees en ce sens 46•

42 Voir la note 38. ques funeraires - repas funebres et concours hip­


43 K. J . Juglev, dans A US Fac. de Philosophie piques - ont ete arbitrairement ct exagerement
et J ' Histoire, I. I I , XLIX, 1 956, pp. 205 - 2 1 3 . reconstituees ou i maginees a Porolissu m - «Mă­
H M . Renard, dans « L ' Antiquite c lassique », gura », en transposant mecaniquement chez Ies Daces
XVI, 2 , I 94 7 , pp. 307 - 3 1 7 ; ( ( Latomus » V I I , aussi Ies informations relatives aux coutumes fune­
I - 2 , 1 948, pp. 9 - 2 2 ; V I I , 3 - 4, 1 948, pp. 2 3 5 - 245. raires des Thraces relatees par Herodote et Xeno ­
4 5 Herodote, V, 8 ; Xenophon, « Hellenica», phon, sans s e fonder s u r u n e etude serieuse de
I I I , 2, 5. la situation et du materiei archeologique (cf. « Da­
46 Observons en passant que certaines prati- cia », N. S„ IV, pp. 2 1 9 - 2 2 1 ).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 CONSIDERATIONS SUR LES RITES FUNERAIRES DES DACES 185

II. LA DAC IE ROMAINE ( 1 06 - 27 1 )

Passons maintenant aux types de sepultures constates chez Ies Daces a


l ' epoque de La Tene qui se perpetuent a l ' epoque romaine, et voyons quelles modi­
fications ils ont subies et quelles formes nouvelles de tombes apparaissent a cette
periode. Precisons des le debut que, au stade actuel des recherches, on ne connaît
sur le territoire de la province aucun cimetiere ou I' on puisse constater clairement
et indiscutablement la continuite des ensevelissements d'avant la conquete romaine
jusqu' a la periode de cette occupation. Les necropoles connues jusqu' a ce jour
en Dacie romaine commencent au plus tot sous Trajan ou Adrien . De la fin des
necropoles daces lors de la conqu ete romaine et du commencement d 'autres ,
ailleurs, pendant la periode d'existence de la province de Dacie, on ne saurait
toutefois tirer la conclusion de la discontinuite de la population autochtone sous
Ies Romains. Le fait que Ies ensevelissements dans Ies cimetieres daces pre­
romains cessent en un meme endroit n'est que le resultat normal de l'installation
des etablissements en d 'autres points , ou se constituent d 'autres cimetieres que
nous constatons dans les premieres decennies de l 'occupation romaine. Le pheno ­
mene du deplacement des etablissements et des necropoles correspondantes d 'un
lieu a un autre, sous l'effet de causes economiques ou politiques , est frequent
dans tous Ies temps et dans tous les lieux. Nous nous bornerons ici a faire remarquer
seulement que l'on ne constate pas non plus une continuite d 'etablissements et
de cimetieres dans Ies regions de la Dacie non occupees par Ies Romains aux
ier ' ue et II ie siecles de natre ere. 11 existe dans les territoires demeures extra
provinciam (Moldavie, Valachie, Crişana) des cimetieres daces qui sont desaffectes
au ier siecle de natre ere et d'autres qui ne commencent a fonctionner qu'aux
I r - I l ie siecles ou seulement au I l i e siecle de notre ere. Pourrait-on tirer de la la
conclusion de la discontinuite de la population indigene dans les regions en ques­
tion ? Telle est la situation egalement, a cet egard, sur le territoire de la province
de Dacie.
De l'epoque de la domination romaine en Dacie, on connaît aujourd 'hui
plusieurs necropoles, groupes de tombes ou sepultures isolees, dont certains
peuvent etre attribues a coup sur aux autochtones, tandis que dans le cas des
autres {ceux a tumulus) l 'appartenance ethnique dace commence a faire l'objet de
controverses 47•
Les tombes daces ou en partie daces a incineration, de la province (fig. 2),
se laissent a leur taur ranger, tout comme au La Tene, en deux grands groupes :
I) tombes a cremation des defunts sur le lieu meme des funerailles ;
I I) tombes a cremation a un ustrinum.
Au premier groupe appartient le type de la sepulture a tumulus {avec
trois variantes), celui a fosse en forme de cuvette (avec deux variantes) et le
type de sepulture familiale {sans variante jusqu'ici). Le groupe de tombes a inci­
neration a un ustrinum renferme Ies types de funerailles a urne {variantes : urne

H Cf. Dorin Popescu, dans « Materiale », II, III, 1 936 - 1 940, pp. 2 29 - 250 ; La Transylvanie
1 956, p. 1 94 ; K. Horedt, Untersuchungen , pp. . . . dans l'antiquite, Bucarest, 1 94 5 , p . 1 20. Voir egale­
3 1 - 3 4 ; Sebastian Morintz, dans « Materiale », V I I, ment Ia note suivante.
p . 445. Voir toutefois C. Daicoviciu, dans AISC,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
186 D. PROTASE 14

T a blea11
Tvpes de se„ulturcs de la population

Tombes
Sur l'cndroit de l'cnterrement
Nombrc Sous un tumulus
Rcstes Dans unc
des Datat iun Les rcstes funCraîres dCpos�s fossc ·cuvette
tombcs funeraires
(par siCcles)
JCcouvcrtcs dans unc sur l'cn­
dans unc droit de
sur le sol fossc commc Q cassette
pour l'in­ cassette l'incinC­ simple
antiquc cn picrre
humation cn pierre ration

30 Alba Iulia (!) 22 ne 18


-
31 AÎba Iulia Oli 6 ue 4
32 Bruiu - mc
- ----- -
1
33 C1lbor 50 u c 50
34 c:_
_ � _ol_ţ plus de 300 ! l e env. 300 5
35 !ghiu - -- - - -22 ----- ·- I l c
- - - -·- - --- 22
- Lec-hi-;:.ţ; (« G�st�c-;) ----- 8
-

36 1 1" -- l ! Ic
- - - -
37 -
Lechi�_a _(<<
---- - -
- �ă l��e »)
- -
- -
l lc
ţ__ _ _
38 Moreşti 15 fin 1 1 -c - I I 1e
- - -- --
11
39 Ocna Sibiului
.
3 .,
UC - I l ic
rn-c-
- -
-- - -
40 Sebeş - - - -
1 1 c--
-
X

4_ _Sfîncu _(]Jt'-'o�he
_ I mc
1 ..
42 Sighişoara 4 I lc 4
4_
1
-�()P()�t_Il_ d_'-'. Ci fTlp ie _ 164 I I° -- l i le
44 Zlatna cnv. 20 uc cnv. 1 4

simple et urne deposee dans un ciste), le type de la sepulture o u les restes funerai,
res sont places directement dans une simple petite fosse {sans urne) et la sepulture
a tumulus. L'inhumation est representee par des squelettes entiers, d'enfants
notamment et rarement d'adultes, et par des tetes inhumees isolement,
detachees du corps et appartenant exclusivement a des enfants de moins
de 7 ans.
Sous le rapport de la continuite des formes de tornbes depuis l'epoque de
La Tene dace, deux constatations s'imposent d 'elles,memes, constatations d'une
particuliere importance historique et religieuse,funeraire. A quelques exceptions
pres que nous mentionnerons, toutes les formes daces de funerailles attestees
dans la province trouvent leur correspondant en territoire dace, dans une
proportion variable, a l'epoque qui preceda l'occupation romaine. D 'un autre
cote, les types de sepultures constates chez les Daces a l'epoque de La Tene
ne se perpetuent pas tous dans la Dacie romaine aussi. Examinons,les
tour a tour.
Les sepultures a incineration a tumulus, avec cremation sur les lieux memes,
de Caşolţ 48 et Cal bor 49, sont semblables a celles rigoureusement constatees a
Popeşti, sur l' Argeş, et dans la tombe de Viscri, a ce detail pres que le mobilier
funeraire de cette derniere renfermait egalement des armes de guerre. C' est encore
a Popeşti et a Viscri, mais aussi a Zimnicea, que nous renvoient, dans une certaine

48 SC IV, VI, 3 - 4, 1 95 5 , p. 5 8 1 sqq. ; « Mate· n « Materiale », IV, 1 95 7 , pp. 1 41 - 143 ; V,


riaie », IV, p . 1 1 9 sqq. ; V, p. 403 sqq. ; V I , p. 1 95 9, pp.414-415.
407 sqq.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 CONSIDERATIONS SUR LES R ITES FUNERAIRES DES DACES 187

2
autochtone de la Dacie romaine (106-271 )

incinCration
A uslrint4m
- - -- ------ ------- Tombcs
Enfants
a inhumation
Adultes
Tumulus Urne Rcstcs funCraircs dans

j
Restcs fossc TCtcs
funC:raircs simple Squclcttc Squclcne
Fossc Casscuc fos:<ie inhumecs
Jans une fossc rcvetuc cntier cntier

I
simple cn picrrc simple isolCmcnt
commc pour de pctites
inhumation dalles
I

I I
- - -
- ==I . I
4
-
- -- 1 -- - - -
-
2
- -- --- �==
�-�-==-
--- - - - - - --- -- ) - - - -- - - ---
- - --- - ---- - - - --- -

-
- - -- - - - -- -- ---

--
-� 1 -__ - --- - =��=�= _- �-:_= I --
- - - -�-= I - ----- --
6 --- · ----

2
-
- - -- - - - - - - - --- I
I
3

1
1
I

i 15 4
1 17 5 ! 20 3
6

mesure , la forme et le rite des tombes de Zlatna 50 et d ' lghiu 51• Le ciste qui ne
manque jamais sous les tumuli d ' lghiu , se rencontre dans les tumuli des Daces du
La Tene, mais sa presence dans les sepultures a tumulus d ' lghiu peut s'expliquer
facilement en fonction des carrieres de pierre du voisinage immediat ; la necro,
pole appartient a la main,d'ceuvre utilisee dans cette grande exploitation qui
desservait les besoins de la ville d 'Apulum. La fosse amenagee comme pour une
inhumation sous les tumuli de Zlatna correspond , jusqu' a un certain point, a la
chambre mortuaire souterraine sans parois en mac;:onnerie des tertres funeraires
explores systematiquement a Zimnicea. Si a Zimnicea on a affaire a des types de
sepultures grfro,thraces d'emprunt, sans une plus vaste expansion durant le
La Tene dace, on est alors a Zlatna en presence egalement d ' une incontestable
influence venue du sud, comme resultat de la presence effective des colons illyro,
dalmates installes dans cette region. L' element qui se rattache a la tradition dace
dans les necropoles de Zlatna, c 'est la cremation du cadavre sur l'emplacement
de la sepulture. Un fait digne d ' etre releve c'est que les tombes a tumulus refletent
pendant l 'epoque de La Tene une differenciation sociale chez les Daces. C 'est
ainsi qu' a Zimnicea on enterrait sous les tumuli les guerriers, les personnages de
marque de la vie sociale et politique, tandis que la masse de la population etait
incineree modestement et les restes funebres deposes dans des urnes, sans leur
dresser des tumuli. 11 ne serait pas exclu que le cote social de l'ensevelissement
60 Oct. Floca, dans « Sargetia» ( Deva), II, 1 943, p. I B J ; M. Macrea et D. Protase, dans « Ma­
1 94 1 , pp. 9 1 - 105 ; C. Daicoviciu, loc. cit. teriale », V, 1 959, pp. 442 - 446.
61 C. Daicoviciu, dans ACM I, 1 942, p . 1 0 1 ;

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
188 D. PROTASE 16

sous des tumuli, en usage aux IVe et I l le siecles avant notre ere a Zimnicea, ait
disparu petit a petit et que, par la suite, le tertre funeraire representât seulement
une forme de funerailles et non pas aussi un signe permettant de distinguer la position
sociale ou politique occupee par le defunt de son vivant.
11 est vrai qu'il manque completement des necropoles a tumulus de la
Dacie romaine le materiel ceramique de facture authentiquement dace et qu' on
n'y rencontre que des formes de tradition dace. Mieux, dans certaines d'entre elles
(Caşolţ, Calbor) il apparaît une forme de plat a trois pieds qu'on ne fabriquait
pas dans les grands ateliers de poterie de la province, mais qui existait aux rer
et ne siecles en Norique et en Pannonie. C' est la l' element principal permettant
de placer sous le signe de l 'interrogation l'attribution a la population dace des
necropoles de Caşolţ et de Calbor.
Si on se rapporte a l' etat de choses de Thrace et de Mesie, sans entrer dans
les details, on constate que dans ces territoires egalement les tombes thraces a
tumulus continuent a exister, mais pas toujours sur le meme emplacement, depuis
l' epoque qui precede l' occupation romaine j quant a la ceramique indigene modelee
a la main, elle est remplacee, au point de disparaître, par la poterie romaine de
qualite superieure, qui etait peut,fare meme meilleur marche. Ce n'est que dans
de rares cas , notamment dans les regions rurales retirees, que la ceramique thrace
figure conjointement a la romaine 5 2 • La situation de Mesie et de Thrace est clonc
entierement analogue, a ce point de vue, a celle de la Dacie romaine. 53
On rencontre des tombes a urnes dans la province, a Soporul de Cîmpie
56
Lechinţa de Mureş 54, Bruiu 55, Ocna Sibiului , avec ou sans mobilier dace, et
celles a petite fosse simple a Soporul de Cîmpie 57, ou l' on trouve massivement
associee la ceramique dace et la ceramique romaine provinciale, puis a Alba Iulia
6
(Apulum) 58, Moreşti 59 et Lechinţa de Mureş 0 , ou la poterie dace fait defaut
des sepultures.
On constate la presence des squelettes entiers ou des tetes
61
d 'enfants inhu,
mees isolement dans le meme cimetiere de Soporul de Cîmpie , avec une cerami,
que de facture dace tres marquee.
Le seul type de sepulture qui n 'est pas atteste chez Ies Daces a l'epoque
pre,romaine s 'avere etre celui de la fosse6 en forme de cuvette, avec incineration
63 65
sur les lieux memes , type atteste a Sebeş 2 , Apulum , Moreşti 64, Porolissum ,
66 67
Sfîntu Gheorghe , ainsi que dans le cas de la sepulture familiale de Sighişoara •

62 lnformations communiquees par D. Tzon· 59 SCIV, IV, 1 - 2 , 1 95 3 , p p . 283 - 284 et 297 -

tchev (Plovdiv), en 1 959, a l'occasion d'un voyage 298 ; V, 1 - 2, 1 95 4, p p . 208 - 209 ; VI, 3 - 4, 1 95 5 ,
d'etudes en Bulgarie. Voir aussi le travail de ce dernier p . 662 e t pi. V.
consacre a la ceramique grise thrace de Bulgarie, 60
Voir la note 54.
dans « Godisnik -Plovdiv », III, 1 959, pp. 93 - 1 3 3 . 61
D. Protase, dans « Materiale », VIII,
63 D . Protase, dans « Materiale », V , pp. 4 2 5 - p p . 5 2 7 - 5 36.
434 ; VI, p p . 3 8 3 - 3 95 ; VII, pp. 423 - 430 ; VIII, 62 C. Gooss, dans AVSL, XIII, 1 8 76, pp. 294 -
pp. 52î - 5 3 6 ; Omagiu l u i C. Daicovi c i u , Bucarest,
2 95 ; K . Horedt, Untersuchungen . . pp. 2 3 et 30.

1 960, pp. 4 5 5 - 465.
63 Voir la note 58.
M D. Protase, dans « Materiale », VI, pp.
•4 Voir la note 59.
445 - 448.
55 K. Horedt, V ntersuc hungen . . , pp. 1 0 - 1 3 .
.
65 « Materiale », Vil, pp. 380 - 384.
6� G. D . Teutsch, dans KVSL, I, 1 878, p. 94. 66 Z . Szekely, dans « Materiale )>, V, p p . 240 -
67 Voir la note 5 3 . 242.
68 « Materiale », V , p p . 435 - 442 e t 450 ; VI, 67 K. Fabritius, dans AVSL, V, 1 862, p p . 2 8 7 -
pp. 397 - 404 ; VII, pp. 407 - 4 10. 3 1 4.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 CONSIDERATIONS S U R LES RITES FUNERAIRES DES DACES 189

On connaît par ailleurs des tombes de ce genre dans d'autres provinces romaines
aussi, par exemple en Pannonie (Savaria 68 , Aquincum 69) et peut,etre a Popovitsa 7 0
(Bulgarie). Elles ne sont clonc pas specifi.ques de la Dacie romaine. A Sebeş et
Sfîntu Gheorghe, on a trouve dans des tombes a incineration a fosses en forme de
cuvette, de la ceramique dace melee a de la ceramique provinciale romaine ; dans
la tombe familiale de Sighişoara presque toute la ceramique est dace et est datee
de l'epoque romaine grâce a pres de 100 deniers du Ir siecle s'echelonnant jusqu'a
Marc Aurele. 11 resulte que cette forme de sepulture n ' est pas dace, mais a ete
utilisee par les Daces soumis aux Romains, a preuve la ceramique dace des tombes
de Sebeş et de Sfîntu Gheorghe. Ainsi clonc, les cimetieres a incineration d' Apulum
et de Moreşti, ou manque la poterie dace, pourraient appartenir a la population
autochtone, bien qu'il n'existe en ce sens qu'une preuve indirecte. Mais on
doit ajouter tout de suite a ce propos qu'il existe dans les necropoles d'Apulum
et de Moreşti quelques tombes de type a l'incineration effectuee autre part et avec
deposition des restes de la cremation dans une simple fosse, type de sepulture
atteste chez les Daces a l'epoque de La Tene et frequemment dans le cimetiere dace
de l'epoque romaine de Soporul de Cîmpie, fait qui nous oriente a nouveau vers
Ies autochtones , en partie du moins, dans le cas des deux cimetieres en question.
L'absence de la ceramique dace a Apulum pourrait s'expliquer eventuellement
par le caractere urbain de la necropole ; et son absence, a Moreşti, par la datation
tardive de ce complexe funeraire (fi.n du I r siecle - premiere moitie du I I r
siecle d e notre ere), quand, a c e qu'il semble, la poterie dace s e rarefi. e sensible,
ment dans la province, et surtout par la faible distance de Cristeşti, ou se trouvent
de grands ateliers de poterie romaine.
Le mobilier des tombes daces de l'epoque romaine est en general de carac,
tere provincial romain, relativement pauvre, consistant notamment en pieces de
parure pour le corps, en accessoires vestimentaires, en couteaux de fer et en monnaies
de bronze et tres rarement d'argent. Inscriptions et monuments fi.gures , a l'excep,
tion de Zlatna, ne se rencontrent pas dans les necropoles des indigenes , ni armes
de combat non plus. La ceramique dace associee a la ceramique provinciale romaine
ne se trouve que dans les necropoles de Soporul de Cîmpie, Sebeş, Sfîntu Gheorghe,
ainsi que dans la tombe familiale de Sighişoara .
Mais quels sont Ies types de tombes daco,getes du La Tene qui ne se sont
pas maintenus aussi sous l' occupation romaine ? La documentation connue nous
permet de repondre que deux formes seulement de tombes a incineration daco,
getes ne se sont pas perpetuees sous les Romains. 11 s 'agit de la tombe,four,
qui manque aussi sur Ies territoires des Daces libres, et de la tombe a fosse
en forme de tonneau, a incineration ou a inhumation qui, semble't'il, existe
aux n e - Il le siecles de notre ere en dehors des frontieres de la province, a
Sîntana,Arad 71•
En conclusion, les formes de l'incineration pre,romaine se perpetuent en
general dans la Dacie romaine egalement, ou l'on rencontre les principaux types

88
A. M6csy, dans AE,8 1 , 1 954, pp. 1 67 - 1 9 1 . 70 D. Tzontchev, dans « Godi5nik-Plovdiv »,
L a necropole est encore inedite. lnformations
69 1 954, pp. 2 1 7 - 2 2 8 .
de Kaba Melinda (Budapest). 71 E. Dorner, dans Omagiu l u i C. Daicoviciu,
Bucarest, 1 960, pp. 1 5 5 - 1 5 9.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
190 D. PROTASE 18

de sepultures daces de l'epoque anterieure, auxquels s'aj oute la forme sepulcrale


a fosse ressemblant a une cuvette, apportee en Dacie par Ies colons, mais utilisee
aussi par Ies indigenes. L'inhumation continue a se pratiquer elle aussi, mais
dans une proportion plus reduite encore que par le passe et de preference, tout
comme a l'epoque precedente, pour Ies enfants , dont on enterre soit le corps
entier, soit la tete seule, independamment du corps incinere ailleurs. La conserva,
tion des formes de sepultures du La Tene sous l'occupation romaine peut s'expii,
quer en essence seulement par la continuite sous Ies Romains de la population
autochtone, qui continua a ensevelir ses morts selon ses coutumes ancestrales .
Les indigenes rev etent l'habit eclatant de la culture et de la civilisation romaines ,
ce qui complique considerablement leur identification sure, mais ils conser,
vent parfois la ceramique qui leur est propre, Ies rites et pratiques funeraires,
trahissant a nos yeux par eux,memes, integralement ou partiellement, leur carac,
tere ethnique 72•

I I I . LES TERRITOIRES DACES NON OCCUPE S


PAR LES ROMAINS

Quelle evolution ont connue Ies rites funeraires daces de I' epoque de La
Tene dans Ies territoires non occupes par Rome ? Que s ' en conserve't'il et qu'y
apparaît,il de nouveau ? Ce sont l a des questions auxquelles nous nous attachons a
repondre tres brievement. II n'apparaît nulle part de nouvelles formes de funerail,
Ies dans le cadre des decouvertes connues, lesquelles sont d'ailleurs tres nombreu,
ses (fig. 4 ). Des formes de funerailles daco,getes du La Tene, ii se maintient, dans
le domaine de l'incineration, le type de la sepulture a urne et celui de la fosse
simple (sans urne), bien et clairement attestes, l'un comme l'autre. L'existence
toutefois de tombes sporadiques a fosse en forme de tonneau (Sîntana,Arad)
ou a cassette rudimentaire (ciste) faite de plaques de pierre (Porceşti - « Gaba,
ra» ) demeure pour le moment peu claire et meme incertaine. On constate, dans
le domaine de l'inhumation, des sepultures a squelettes entiers d'adultes et d 'en,
fants, ainsi que des tetes d'enfants detachees du corps et inhumees isolement. On
constate la disparition totale des tumuli, des tombes,four et, tres probablement,
des cistes ainsi que des sepultures dont la fosse rappelle un tonneau (puits) et,
dans le domaine de l' inhumation rituelle, celle de l'ensevelissement du cadavre
accroupi ou etendu tout de long dans des fosses en forme de tonneau. Proportion,
nellement, l' incineration avec urne predomine par rapport a toutes Ies autres
formes de funerailles.
Dans la Dacie orientale, sur le territoire de la Moldavie et de la Valachie,
il existe - outre quelques tombes isolees decouvertes fortuitement - plusieurs
necropoles intactes, explorees systematiquement et datant du l i l e ou des I l le - IVe
siecles de notre ere. Certaines d'entre elles sont a incineration exclusivement

72 Pour la continuite des Daces sous l'occupa· 1 95 6, pp. 3 9 - 5 6 ;


terea regi u nii H u n e doara (D e va ) ,
tion romaine nous renvoyons aux travaux fonda ­ M. Macrea, dans « Dacia », N. S., I, 1 95 7, pp. 205 -
mentaux de C. Daicoviciu, La Tra ns:ylva n i e , p.
. . . 220 ; D. Protase, Dacii ln Dacia romand, dans « Acta
1 04 sqq. ; Ion I. Russu, dans Contri buţii l a c u noa ş - Musei Napocensis » en preparation.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
CONSIDtRATIONS SUR LES RITES FUNtRAIRES DES DACES 191

Tableau 3
Type1 de sCpultures de la ropulation daco·romaine habil:ant le territoire de l'ancienne province de Dade (fin du l i l e siecle - 1 ve siecle)

Tombes a incinCration Tombes I\. inhumation


Nombres Les restes Fosses

Datat ion
Loca lire des tombes incinCrCs calcinCes Fosses non a fosse â sarcophai:te
(par siecles) Urnes
dCcouvertes trouvCs sur en forme calcinCes simple en pierrc
le bUcher de cuverte

45 Alba Iulia - I
en �� 20 Iv e env. 20
46 Bratei
Cipău
I
I
9 --
IVe - ve
Ive
82 37
47
I 5 5
4tl Cluj
49 - Iernut
-
-
-
- fin IIIe --
-- -
--
--· ---
I ---
-

50 Lechinta
-- -
- -

-- - -
- "- -
- -
!
-Mediaş
- -

51
- - - -
I
1 -- - ---­
---- - ---

52 Sărăteni 2 fin me 2
-I- -
---- - -----
- - -
·

53 �-�l"'::' l �e cîmpie _ , 3 _ 3_ __ _
54 Stăneşti
-- -

-1
(Vîrteşcoiu 7a , Chilia 74, Tîrgşor I I 75, Pădureni 7 6 , Bucarest, « Măgurele » 77, Poie,
neşti 78) ; dans d'autres il y a aussi des tombes a inhumation (Olteni 79, Porceşti,« Ga,
băra » 8 0 ). Une autre categorie est constituee par les necropoles du genre de celles
de Spanţov 81, Independenţa 8 2 , Pietriş ea, etc . , du type de Tcherneakhov, ou les
tombes a inhumation representent une ecrasante majorite, tandis que les sepultures
a incineration apparaissent en tres petit nombre. un fait qui merite d' etre releve,
c'est que l'on n'a decouvert nulle part en Moldavie ou en Valachie de sepultures
daces exclusivement a inhumation datant des n e - 1ve siecles, ce qui montre
nettement que l' existence de pareils cimetieres est totalement improbable. Au
contraire, il est prouve que les Daces demeures libres et les Carpes, continuant
fidelement les traditions funeraires du La Tene, pratiquerent, soit d'une maniere
stricte, soit avec une preference marquee, l' incineration sous la forme des sepultures
dans des urnes a couvercle ou dans de simples fosses (sans urne).
La presence des deux rites funeraires dans le meme cimetiere (Olteni,
Porceşti) souleve deux problemes importants, a savoir si l'on se trouve en presence

73 Gr. Anitescu, dans AA, 3, 1 929, pp. 1 4 - 22 ; a inhumation sont apparues toutefois ulterieu ·

I. L. Neagu, dans AA, 5 - 6 , 1 930, pp. 45 - 5 1 ; rement.


O. Tafrali, dans AA, 9 - 1 0 , 1 93 3 - 1 934, p. 54. 80 Iulian Antonescu, dans « Materiale », VI,
H Sebastian Morintz, dans « Materiale », VII, pp. 475 - 485 ; VII, pp. 449 - 457. Voir toutefois
pp. 44 1 - 448. egalement Gh. Bichir, op. cit., pp. 263 - 267, qui
76 Gh. Diaconu, dans SCIV, XII, 2, 1 96 1 , pp. considere que Ies sepultures a inhu mation appartien·
2 7 3 - 289. nent aux Sarmates et que Ies te-tes d'enfants inhu­
76 Sebastian Morintz et Gh. Bichir, dans « Ma­ mees separement seraient des tombes a inhu­
teriale », VI, pp. 487 - 495. mation habituelles, par consequent sarmatiques
77 Informations de A. D. Alexandrescu et V. elles aussi, ce qui demeure discutable pour le
Leahu (Bucarest). moment.
81 B. Mitrea, dans S C IV, IV, 1 - 2, 1 95 3 ,
78 Radu Vulpe, dans « Materiale », I, pp. 2 1 3 -
506 ; cf. aussi Gh. Bichir, dans SCIV, XII, 1 , 1 96 1 , p p . 228 - 236 ; « Studii şi referate privind istoria
pp. 2 5 3 - 27 1 , qui a montre que Ies sepultures a Romîniei », I, 1 954, pp. 1 06 - 1 1 8 ; C. Preda, dans
inhumation de Poieneşti appartiennent aux Sarma· « Materiale », V, pp. 1 6 7 - 1 7 1 .
82 B. Mitrea et N. Anghelescu, dans « Materi­
tes et non aux Carpes et sont un peu plus anciennes
que la necropole carpe. ale », VII, pp. 495 - 499.
78 C . Preda, dans S C IV, X , 2, 1 959, pp. 3 5 6 - 83 Information communiquee par V. Palade ,
359 ; « Materiale », VII, pp. 503 - 5 1 1 . Des tombes directeur du Musee de Bîrlad.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
192 D . PROTASE 20

d'une tendance a l'adoption du rite de l' inhumation chez les Daces aux I lie - IVe
siecles - ce qui paraît moins probable - ou si les tombes a inhumation des necro,
poles ou l'incineration predomine, au lieu d' etre daces, appartiennent a des indivi,
dus allogenes (Sarmates, Goths) a4• D'un autre câte, dans le cas des necropoles
ou l'inhumation l'emporte sur l'autre rite, necropoles du type Tcherneakhov
(Spanţov, Independenţa, Oinac, Pietriş,Bîrlad, Tîrgşor I II), la question du carac­
tere ethnique dace se pose meme pour Ies sepultures a incineration proprement
dite. Du reste, dans la civilisation de Tcherneakhov en territoire roumain, les
sepultures a incineration n 'appartiennent pas toutes aux Daces, mais il ne faut
pas exclure a limine la possibilite qu'une partie d'entre elles appartiennent dans
les necropoles en discussion a des individus de ce peuple, dans les territoires de
la Moldavie et de la Valachie, antique berceau geto-dace as. Mais etant donne
que ce sont la des problemes comportant une analyse plus approfondie
que nous ferons dans le travail defi.nitif, nous nous bornerons ici a les avoir
enonces.
Une constatation qui merite d' etre signalee c'est qu'on ne connaît pas
encore en Moldavie ni en Valachie de cimetieres ou de groupes de sepultures du
I er siecle et de la premiere moitie du u e siecle de notre ere. Une necropole a
incineration a urnes, datant probablement de la deuxieme moitie du n e siecle
de notre ere, est signalee a Dumitreştii Gălăţii, pres de Jassy as. On observe presen­
tement un hiatus dans la continuite des necropoles de ces territoires, lequel coincide
avec la seconde moitie du rr siecle de notre ere et du moins avec la premiere
moitie du I r siecle de notre ere. Cette lacune pourrait cependant etre le resultat,
en partie du moins, de l 'insuffisance des recherches ou de leur datation defectueuse.
La ceramique dace modelee a la main apparaît en quantite reduite dans les
necropoles de Valachie et de Moldavie, par rapport a la ceramique poreuse ou
lustree executee au tour. La tasse dace continue a apparaître, parfois sans anses,
avec la fonction funeraire qu'elle remplissait par le passe. Les armes de combat,
a l'exception des coute::iux ou de sporadiques pointes de fleches, font defaut des
sepultures. La coutume de deposer pour le mort l' obole de Charon n' est plus
pratiquee elle non plus. Ce n'est qu' a Tei, a la lisiere de Bucarest, que l'on a recolte
dans une tombe a inhumation une monnaie a l' effigie de Septime Severe a1 . Le
mobilier funeraire est constitue en general de ceramique, de parures diverses ,
de pieces accessoires de costume ou d'usage courant.
Pour l'ouest de la Dacie, on ne connaît jusqu'ici que trois cimetieres,
datant tous les trois des n e - nr siecles, dont deux exclusivement a inhumation
(a Janosszallas, pres · de Szeged, en Hongrie aa et a Şimand a9 ) et le troisieme, a
incineration et urnes, a Sîntana,Arad 9 0 • Le premier, trouve dans un milieu sarma­
to-iazyge, a ete recemment attribue aux Daces en raison de la ceramique dace

84 Cf. Gh. Diaconu, dans SC IV, XII, 2, 1 96 1 , 8 7 D. V. Rosetti, Citeva a şezări şi locuinţe
p. 2 7 6 sqq. preistoric e d i n preajma B ucureştilor, Bucarest, 1 9 .H ,
86 Pour Ies discussions relatives a ce probleme p. 1 3 .
88
et pour certains points de vue tendant a le resoudre, I . Kovacs, dans DolgCluj, V , 1 9 1 4, pp.
nous nous contentons de renvoyer aux deux articles 1 09 - 1 20.
88
de Gh. Diaconu et de Gh. Bichir pu blies dans SCIV, Materiei inedit appartenant au Musee d' Ora ­
XII, 2 , 1 96 1 , pp . 2 5 3 - 28 9. dea. Informations communiquees par N. Chidioşan.
88 Information livree par I. Ioniţă (Jassy). 80 Voir ci-dessus, note 7 1 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
21 CONSIDJORATIONS SUR LES RITES FUNERAIRES DES DACES 193

modelee a la main qu'on y a recoltee 9 1 • M eme situation dans le cas de la necropole


de Şimand, qui pourrait etre a son tour dace ou daco-iazyge. L'inhumation exclusive
dans Ies necropoles de la Dacie occidentale aux n e I l le siecles de notre ere, -

ou nombre de sepultures renferment aussi de la ceramique dace, souleve la


question soit du passage des Daces a ce rite, soit de l 'adoption par Ies Sarmato­
lazyges de certaines formes ceramiques daces, ce qui semble etre plus plausible.

IV. LES TERRITOIRES DE L'EX-DACIE ROMAINE

En ce qui concerne l'espace de l'ancienne province carpatique, on ne peut


plus parler, apres le retrait des legions ordonne par I' empereur Aurelien (an 2 7 1 ),
d'un element purement dace, mais seulement d'une population romane ou daco­
romaine demeuree sur place, population a laquelle s'ajouterent Carpes , Daces
libres et Goths, venus s 'installer sur le territoire anterieurement soumis a Rome 92 •
Comment cette nouvelle situation se reflete-t-elle dans Ies rites funeraires ? Si
on laisse de cote Ies Goths inhumes dans des tombes orientees de regie dans la
direction nord-sud, avec plusieurs vases d 'offrande deposes pres d'eux, tels Ies
cimetieres de Sîntana de Mureş 93 , Tîrgu-Mureş 94, etc . , on constate que la popula­
tion daco-romaine restee sur Ies l ieux et la population dace venue de I' exterieur
pratiquent des formes de funerailles et des rites funeraires differents de ceux
de la population germanique (fig. 3 ) .

L' existence de la population daco-romaine apres le regne d 'Aurelien, attestee


par la numismatique et par maints objets et monuments paleo-chretiens, est
prouvee archeologiquement, sous le rapport des complexes funeraires qui interes­
sent directement la presente etude, a Apulum 95 , Napoca 96, Lechinţa de Mureş 9 7 ,
Sărăţeni (au Pays des Szeklers) 98 , Iernut pe Mureş 99 , Soporul de Cîmpie 100
et Bratei sur la Tîrnava Mare 101 •
L'inhumation, pratiquee sous les formes romaines, non daces, du temps
de la province, certainement aussi sous l'influence du christianisme, s'avere etre
le rite qui l ' emporte dans Ies rangs de la population des vieilles villes romaines
tombees en ruines. C'est ainsi qu' a Apulum et a Napoca , importantes villes romai-

91 M. Parducz, « A Mora Perene M uzeum pp. 1 99 - 200 e t 204 - 208.


E vkonyve 1 956 », Szeged, 1 956, pp. 1 5 - 30. 9 7 E. Benninger, dans « Mannus » , 30, 1 938,
92 Pour le probleme de la concinuite de la p p . 1 2 2 - 1 4 1 . Pour l e serpent, element decoratif
population daco-romaine au nord du Danube, des vases, voir C. Daicoviciu , dans A ISC, I I I ,
voir C. Daicoviciu , dans A ISC, I I I , 1 936 - 1 940, 1 93 6 - 1 940, pp. 2 6 8 - 269.
pp. 2 5 5 - 270 ; La Tra nsylvanie . . . , p. 1 9 1 sqq. ; 9 8 Decouverte inedite que nous a signalee
M . Macrea, dans Istoria Romîniei, I, 1 960, pp. 6 1 5 - Z. Szekely.
636 ; D. Protase, Vestigiile populaţiei daco-roma n e 99 N. Vlassa, dans SCIV, X I I I , 1 , 1 962, pp.
î n Dacia după Aurelian (en cours d'apparition). 1 5 3 - 1 56.
Pour Ies Carpes et Ies Goths, voir aussi I. Nestor, 100 D. Protase, dans « Materiale », X (en pre-

dans Istoria Romîniei, I, 1 960, pp. 684 - 694. paration).


93 Cf. I. Kovacs, dans DolgCluj, I I I , 1 9 1 2, pp. 101 Information clonc nous sommes redevable

250 - 367. a Ligia Bîrzu (Bucarest). L'exploration du cimetiere


94 Ibidem, VI, 1 9 1 5 , pp. 278 - 2 96, 3 1 7 - 3 2 5 . a ete effectuee sous la direction de I. Nestor en per·
96 K. Horedt, Untersuchungen . , p. 49 sqq.
. . sonne qui, assiste de Eugenia Zaharia, a decouvert
"" C. Daicoviciu , dans AISC, II, 1 93 3 - 1 9 3 5 , ce complexe funeraire.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
194 D. PROTASE 22

Tableau 4
Tvpes de 1epulture1 dea Dace• demeurees en dehors des frontiere& de la Dacie romalne (fin du n e slecle - IVe siecle)

Tombes a incinCration Tombes a inhumation

lncinCration ll usrrinum Enfants Adultes


Nombre
Datatlon
N° Localite des tombea Restes Restes Restes TCtes
(pa: slccles) fune-
fu ne- inhumCes
dCcouvertes fu ne-
raires raires Fosse Fosse- Fosse isoMment
raires en en fos- si mple tonneau simple
en fosse se-ton·
urne simple neau

55 Bucureşti (« Măgurele ») 5 5 --- --- --- --- ---- 1 ----


56 Bucureşti (« Tei ») X 111• et 1v• X ( ?)
----
-

ze
--- -- -- --- ----

moitie la ma- petit


du n r•
-

5 7 Chilia 94 jorite nom-


bre
-- --- -- · -- 1 ----- � - -- --
58 Comarna X 111°
- X -

-
_ x_2 ��- � � - �--
59
=--= --- ---
Cremenea
·-
60 Dumitreştii Gălăţii 1 -- _ __ -_ 1 =- __

1-- - __ _. --
_
-

61
_ _ -

I--�- ���·-=-l��e - �-
Independenţa _

62 J ânosszâllâs (Hongrie} _3 --2· - 5 -

i
__ __

--- i
- - -- --
-Iv-. - 30 -
- - - _

63 Olteni 30 X
-
-
-- -

64 -� --- --- 1 ---- ---


-
Pădureni 77 m•
-
-

65 ----x-- -1w=1ve --1- -x-


- - - -

Pietriş - --x ----


- · - 6 - - - --
-- -

66 Poieneşti 78 --55 - - ·- - -î7 -- -


env.
IUC
111° X
-- -

X
-

X
- -

X X
67 Porceşti
----- ---- - --- -- -- �--- --- ----

I
1 00
-
-
· ----- - �
68
-- - --- --� - - ----
-

Şimand 1 ---- 1 -----


- -

.
4--
-
-

69 Sîntana-Arad 1 ue - m· -- - 1 1m --

-
-
2-· - - - 1·--
- .
-- --

--x- "!Vc--- -
1
70 Spanţov --- --X- - ---
-

---- -- --- ----- 1 ---- ---


-
-

--
- - -- ----

71 Tîrgşor env. 111• 1v• env. 1l


J----
_
- - --

70 40 1 X X
1
-
- ·

72 Vîrteşcoiu -111• - 1ve -11-- - -- ·-- - -- -


---
-

1-
1 · --1
- -- - --

nes, la population daco-romaine est inhumee dans des sarcophages improv1ses


de briques ou de monuments romains reutilises, sans mobilier> funeraire ou avec
un inventaire minable, ou fi.gurent parfois aussi des monnaies de bronze a l' effi.­
gie de Constantin.
En revanche, dans le milieu rural, comme le montrent les decouvertes
connues j usqu'ici, c'est le rite pai:en de l'incineration qui predomine. Dans la
sepulture a incineration a urne de Lechinţa de Mureş on retrouve le rite et la
poterie de la Dacie romaine, auxquels s 'ajoute un element de parure goth (une
fi.bule en argent dont le pied est retordu en-dessous et a plaque semi-circulaire),
apporte de l' est par les Goths immigres dans la vallee superieure du Mureş. Mais
la tombe, par sa fi.bule, ne saurait etre germanique, ni carpe par l'incineration a
urne. L'element decisif pour statuer sur l'appartenance de cette sepulture a un
Daco-Romain c ' est le vase-urne, de couleur rouge, orne de serpents et execute
sans aucun doute dans les grands ateliers romains de poterie de Cristeşti, ainsi
que le rite funeraire qui se continue depuis l'epoque de la province, lequel n'a
pas ete apporte de Moldavie par les Carpes, car dans cette eventualite on devrait
avoir affaire a un vase-urne d'une autre facture et non a un vase provincial romain,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
23 CONSIDERATIONS SUR LES RITES FUNERAIRES DES DACES 195

comme c' est le cas dans Ies exemples attestes 1 02• Si les observations faites a Sără­
ţeni sont exactes, on s'y trouve a nouveau en presence d'un phenomene particulie­
rement interessant. Les deux tombes a incineration trouvees sur l'emplacement
du camp romain abandonne - lesquelles sont clonc de toute evidence poste­
rieures au regne d' Aurelien - attestent la cremation sur place des cadavres, ont
une plate-forme en pierre a la base et sont recouvertes d'un podium fait de briques
romaines empruntees aux ruines du camp. Les trois ou quatre vases que renferme
chaque sepulture, et dont l'un est grossierement modele a la main, sont analogues
en partie a ceux des cimetieres carpes de Moldavie. L'habitude de deposer plusieurs
vases dans la tombe, est, par ailleurs, caracteristique du systeme funeraire a inhu­
mation du type de Sîntana de Mureş - Tcherneakhov. Vaiei clonc trois ele­
ments principaux differents au sein des memes tombes : de la ceramique similaire
a celle de Moldavie, le rituel de Tcherneakhov et le rite de l'incineration sur place,
i ne xistant presentement dans les regions extra-carpatiques, mais tres freque nt dans la
Dacie romaine. La variante rituelle de l'incineration est, a natre avis , decisive ici
aussi par le fait qu'elle exclut les Carpes et les Goths et qu'elle attribue les deux
sepultures a des membres de la population daco-romaine, qui utilisaient comme
inventaire funeraire la poterie du temps mais conservaient le rite funeraire et les
formes d'enterrement d'antan. A Iernut (« Bedee ») et au village de Soporul de
Cimpie, l'incineration a urne attestee est fortement impregnee par la tradition
provinciale romaine. Ce n'est pas un fait denue de signification que dans
l'urne rouge a couvercle decouverte a Iernut, seule rescapee recemment d'une
necropole detruite, il se trouvait aussi une monnaie en bronze de Severine (emise
en 275 a Tarraco) et que l'on a recolte dans le cimetiere 1 1 monnaies datant de
l'epoque de Severe Alexandre (222 - 23 5 ) a celle de Licinius I I (mort en 3 26).
Dans le cimetiere exclusivement a incineration de Bratei (IVe et ye siecles ?),
ou l'on a expiare en 1960 - 1 96 1 un nombre de 1 1 9 sepultures, il existe le temoi­
gnage evident de la perpetuation des types de tombes a incineration connues en
Dacie romaine a Apulum, Porolissum, Sebeş et Moreşti. On y trouve des fosses
sepulcrales en forme de cuvette, aux bords fortement calcines, et d 'autres non
calcinees, rondes, rectangulaires ou en forme d'entonnoirs, qui renfermaient
les restes incineres des defunts. L'inventaire funeraire de Bratei (petites fibules
en bronze a pied tordu en-dessous, perles diverses , ceramique, etc . ) se rattache
une fois de plus et tres etroitement a la culture materielle romaine provin­
ciale et, fait significatif, il ne contient pas d'elements culturels du type de
Tcherneakhov.
Le criterium de la cremation des cadavres sur les lieux m emes de l' enterre­
ment et de celle effectuee ailleurs (a un ustrinum) avec ou sans utilisation d'urnes
peut servir, croyons-nous, mais dans une certaine mesure seulement, a distinguer,
au stade actuel des recherches, ce qui est ethniquement carpe ou dace venu de
l'exterieur, de ce qui est roman sur le territoire de l ' ex-province carpatique. En
tout cas, et cela sous le rapport des formes d'ensevelissement, un guide assez
precis pour distinguer la population qui a vecu en Dacie romaine de la population
dace venue d'au-dela des frontieres de la province apres son abandon par Aurelien,
on le trouve dans le rituel et dans les formes sepulcrales incinerantes qui se ratta-

108
Voir ci-dessous, notes 105 et 1 06.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
l!J() D. PROTASE 24

chent directement au rite et aux coutumes funeraires en usage du temps de l'occu­


pation de la Dacie par les Romains.
La penetration et l'etablissement de la population carpo-dace dans les terri­
toires de l'ancienne province romaine sont delimites, a la lumiere des decouvertes
connues jusqu' a present, par quelques etablissements du bassin superieur de l'Olt
et de la Tîrnava Mică (Reci 1 03, Bezid 1 04, etc . ) et par une sepulture a incineration
a urne trouvee a Mediaş 1 05• Dans le sud de la Dacie, il semble que la necropole
de Chilia 1 0 6 et la tombe a urne avec couvercle de Stăneşti 1 07 appartiennent toutefois
aux Daces libres de la Valachie qui penetrerent sur le territoire de la province apres
que la defense romaine eut abandonne le l imes transalutanus pour se fixer sur l'Olt,
sous le regne de Philippe l' Arabe (en 24 7).
A Cipău (« Gîrle » ) sur le Mureş 1 08 on saisit, en echange, une penetration
de Daces libres venus de l'ouest, laquelle est representee jusqu ' ici par les fonds
de cabanes d'un etablissement et par cinq sepultures a incineration a urnes, ou
l ' on a recolte, entre autres, des perles sarmatiques ayant la forme de tonnelets.
A Mediaş, ou l'urne cineraire est un amphoridion du type de ceux connus
des cimetieres carpes de Moldavie et de l'etablissement dej a mentionne de Bezid,
tout comme a Cipău, ou la poterie et Ies 1 5 monnaies en bronze du rve siecle
nous transportent vers les regions de la Dacie occidentale, le materie! archeolo­
gique ne se rattache organiquement en rien a la Dacie romaine.
Le rite funeraire de l'incineration avec urne, qui existe aussi bien chez Ies
Daces soumis aux Romains que chez les Daces libres, ne peut plus servir cette
fois a separer ces deux categories de populations - la categorie dace adventice
et la categorie romaine demeuree sur place - de l'espace de l'ancienne province
romaine. On l'a vu , le besoin des precisions et des details que le materiei archeolo­
gique peut fournir se fait sentir.
Dan s ces conditions , on constate archeologiquement depuis ! 'abandon de
la Dacie par Aurelien et jusqu'a la fin du IVe siecle, sur le territoire de l'ex-Dacie
rornaine, la perpetuation des formes de funerailles de l'epoque de la province,
l' incineration etant predominante en milieu rural et l'inhumation dans les anciens
centres urbains . D'un autre cote, la penetration de groupes de Daces libres et de
Carpes dans l'espace sud- et intra-carpatique de la Dacie d 'antan se dessine de
plus en plus clairement a l'aide du materie! archeologique specifi q ue et aussi du
rituel et du rite funeraires. D ' une part, la suppression des tumuli funeraires -
lesquels disparaissent du reste dej a a la fin du ne ou au debut du r n e siecle -- et
la disparition des tetcs d'enfants inhumees isolement, formes de funerailles
pratiquees par les Daces soumis a la domination romaine, et, d'autre part, le maintien
des principales formes d' inhumation ou d 'incineration en usage du temps de la
province, mettent en relief, sous cet aspect aussi, la continuite de vie et de cou­
tumes de la population romane dans l'ancienne Dacie romaine .

103 Z. Szekely, dans « Materiale », VI, pp. 108 Voir la note 74.
1 96 - 1 99 ; V I I , pp. 1 7 9 - 1 8 1 et 1 88 et fig. 1 2, n o 4. 107 Gh. Diaconu a bien voulu nous fournir
104 z. Szekely, dans « Materiale » , VII, pp. Ies eclaircissements relatifs a cette sepulture decou·
1 84, 1 8 5 . verte en 1 936.
106
I . H . Crişan, dans « Din activitatea muzeului 1 0 8 N. Vlassa, dans « Materiale », IX (sous

raional Mediaş », 3, 1 95 5 - 1 956, pp. 40 - 4 1 . presse).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
25 CONSIDERATIONS SUR LES RITES FUNERAIRES DES DACES 19i

L' etude minutieuse des rites et des rituels funeraires en usage chez les Daces
depuis l'epoque qui suivit leur contact avec les Scythes et jusqu' a la veille de l'an
400, etude dont nous venons de presenter une esquisse, projette une lumiere
nouvelle sur un aspect d'ordre religieux, considere parfois comme obscur, du
domaine, vaste et varie, de la civilisation spirituelle dace. Ce n'est qu'en poursui�
vant, a travers un large espace geographique et un long laps de temps , les rites et
rituels funeraires - partie integrante des croyances religieuses d'un peuple - que
l'on peut arriver a observer solidement des changements graduels et lents, des
influences ou des formes eclectiques dans les systemes de funerailles. Seule l'etude
de l'evolution naturelle des formes d'ensevelissement chez les Daces, dans un
long intervalle de temps et sur un espace bien determine historiquement, deter�
minera plus clairement si, dans quel rapport et en quoi des emprunts successifs ont
eu lieu entre les Daces, d'une part, les Scythes , les Grecs, les Thraces , les Celtes,
les Sarmates , Ies colons romains et Ies Goths, d'autre part, dans le domaine des
formes sepulcrales et des pratiques funeraires egalement.

D. P ROTASE

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
LE ORGANIZZAZIONI DEGLI AUGUSTALES IN DACIA

La raccolta del materiale documentario per la redazione di una recente


monografia sullo sviluppo della schiavitu nella Dacia romana 1, ci ha messo di
fronte a un importante numero di testi epigrafiei legati all'attivita delle organizza­
zioni degli Augustali di questa provincia. Alcune iscrizioni indicavano nello
stesso tempo stretti rapporti tra i collegi degli augustali e il ceto d 'origine liberta
della popolazione, nel quale gli augustali sono stati sempre reclutati. Ma, fi.nora 2 ,
questo dossario epigrafico non e stato sufficientemente studiato per mettere in
luce alcuni aspetti interessanti della storia sociale della Dacia romana.
Le organizzazioni degli Augustales vengono costituite all'epoca di Augusto,
nelle citta italiche e provinciali col rango di municipium e di colonia 3• ln Dacia si
formano non appena creata la provincia romana e aumentano gradatamente nei
secoli I I - I I I dell 'e.n„ parallelamente allo sviluppo della vita urbana.
Sebbene nella maggioranza dei casi le iscrizioni nascondano l 'origine sociale
degli augustali, non e difficile tuttavia osservare che un gran numero di essi si
redutava tra i liberti ricchi delle provincie 4• Si tendeva ad assicurare a questi
ultimi una situazione sociale piu favorevole, tra la plebe urbana (plebs urbana) e
1 D. Tudor, Istoria sclavajului în Dacia rom<ină, stein, s.v. A ugustales, in Dizionario epigrafico di
Bucarest, 1 95 7, p. 223 ss. antichita Romana (di Ettore Ruggiero), I, Roma,
2 I pochi riferimenti sugli augustali delia Dacia 1 8 92 , p . 8 24 ss ; Neu mann, s.v. Augustales, in RE,
si trovano in Gr. G. Tocilescu, Monumentele epigra­ II, 2 ( 1 892), col. 2349 ss ; Steinwenter, s.v.li bertini,
fice şi sculpturale ale M uzeului Naţional de Antichi­ in RE, XII, col. 1 08 ; M.L. Gordon, T h e Freedman's
tăţi din Bucureşti, Bucarest, 1 902, p . 38 ; I. Peretz, son i n muni cipal life, in JRS, XXI, 1 93 1 , p . 69 ;
Curs de istoria dreptului romîn, I, ed. II, Bucarest, M. Rostovzev, Storia economica e sociale del­
1 926, p. 225 ss ; C. Daicoviciu, in « Dacia », I , l' Impero romano (trad. G. Sa na), Firenze, 1 93 3 ,
1 924, p . 242 ss ; e « Dacia », I I I - IV, 1 927 - 1 93 2 , p. 1 20 ; Arthur Nock, Seviri a n d Augustales, in Mel.
p. 5 1 7 ss ; Idem, Sarmizegetusa (Ulpia Traiana) Bidez, « Ann. de Philol. et d' Hist. Orient. », II,
î n lumina săpăturilor, Cluj, 1 938, p . 14 e 28 ss ; 1 934, p. 62 7 ss ; Ettore Ciccotti, Il tramonto delia
Idem, La Transylvanie dans l' antiquite, Buca rest, schiavitu ne! mondo antico, U dine, 1 940, p. 3 7 2 ;
1 945, p. 1 3 3 e 1 4 1 ; D. Tudor, op. cit„ passi m ; Idem, G. Alfoldy, A ugustalen- und Sevirkorperschaft i n
Istoria Romîniei, I, Bucarest, 1 960, p . 3 60 e 440. Pannonien, in « Acta antiqua Acad. scient. Hun­
3 Come bibliografia generale sul problema degli garicae », VI, 3 - 4, 1 95 8 , p. 433 ss. L'analisi critica
augustali vedi : G. Hu mbert, s. v. Augustales, in delia bibliografia anteriore al 1 892, in Neu mann,
DA, I , p. 5 60 ss ; H. Wallon, Histoire de I' esclavage op. cit., col. 2358 ss.
dans l'antiquite, III, ed. II, Parigi, 1 8 7 9, p . 1 65 ss ; � Humbert, op. cit„ p. 5 6 1 ; Mommsen, op. cit„

Th. Mommsen, Rom. Staatsrecht, III, 1 , Lipsia, 1 88 7 , p . 445 ; Neumann, op. cit„ col. 235 4 ; A. v. Doma­
p. 4 5 2 ss ; J. Marquardt, L a vi e privee d e s Romains szewski, A bhandlungen zur rom. Religion, Lipsia ,
(trad. V. Henry), I, Parigi, 1 892, p. 2 9 1 ; A. v. Premer- 1 909, p. 7 1 ss ; Nock, op. cit„ p. 635.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
200 D. TUDOR 2

il ceto di carattere aristocratico chiuso clei decurioni (ordo decurionum ) . Da cio


deriva anche la pretesa degli augustali di apparire anch'essi nelle iscrizioni organiz­
zati in un ordo. I liberti ed alcuni ricchi peregrini erano esclusi dall'apparato ammi­
nistrativo, politico e sacerdotale delle citta, situazione in certo qual modo favo­
revole per loro , dal punto di vista economico, perche, in tal modo, non erano
obbligati a partecipare ad una serie di munera di carattere pubblico, richieste ai
cittadini ricchi. Ma, nello stesso tempo, questo ceto di uomini riuscito a mettersi
in vista a causa delle proprie ricchezze, era avido di occupare un posto d'onore,
quanto piu vicino all' ordine clei decurioni, per far dimenticare la sua origine
servile o peregrina. Per far scomparire, almeno apparentemente, questa macchia,
si sono aperte a tali uomini le porte clei collegi di augustali.
Mommsen ha dimostrato che, nel quadro della vita municipale provinciale,
le organizzazioni di augustali rappresentavano un' imagine fittizia dell'ordine eque­
stre di Roma e che esse si sono costituite in base a determinati interessi 5• Lo stato
cioe poteva esercitare piu facilmente un controllo economico e politico su un' im­
portante categoria di plutocrati, composta di homines novi commercianti, -

usurai, ecc „ - raggruppandola in simili associazioni. Nel caso degli augustali,


gl' interessi economici riguardavano specialmente le finanze delle citta, cosi pre­
carie nei sec . 1 1 - 1 1 1 e. n. Quanti erano ammessi ad esser membri dell'organizza­
zione pagavano un'importante summa honcraria al momento dell' iscrizione nel­
l'album Augustalium, organizzavano, pecunia sua, spettacoli (ludi) e dovevano
rispondere ad una serie di munera , relativi all'attivita edilizia e, spesso, all'a nnona 8•
Le associazioni di augustali rimanevano tuttavia un'istituzione fittizia,
destinata ad uomini con molto danaro che allargavano generosamente i cordoni
della borsa per la pompa e'il favore di stare a fianco dell'aristocrazia cittadina,
durante le feste, i sacrifici pubblici, al teatro, ecc. e di potersi innalzare oltre il
comune livello delia plebe 7 • Membri augustali erano eletti a vita e certo rimane­
vano tali finche pagavano la laro quota e davano prova di liberalita pubbliche.
A cominciare dalla prima meta del I I I sec . e. n „ con l'accrescersi delle difficolta
finanziarie delle citta e dello Stato , e probabile che la carica di augustale passasse
da padre a figlio. L' honor Augustalitatis si accordava per decreto clei decurioni
(decreta decurionum) , l'associazione porta va il nome di collegium, corpus, piu
spesso quello di ordo (come in Dacia), possedeva un'arca o aerarium 8, teneva le

5 Mommsen , op. cit. , p. 452 e 455 ss. Cfr. Neu ­ 6372) ; Mom msen, op . cit„ p. 4 5 7 , n. I ; Neu mann,
mann, op. cit . , col. 2355 ss, e Noc k , op. cit . , p. 632 , op. cit„ col. 2354 e Humbert, o p . cit. , p. 5 60. Nel­
ss. Non ci occupiamo anche clei seviri perche non l'anficeatro di Carnuncum, un' iscrizone menziona
appaiono în Dacia. Premerstein, op. cit., avanza loco Augustalium m. A.K„ cfr. F. Miltner, R L I O ,
l 'iporesi che tale assenza, nel sec. II e.n., si possa 1 7 ( 1 933), p. 36 e Alfoldy, op. cit., p . 438.
spiegare con la fusione di seviri e Augustales, ii che " Neumann, op. cit„ col. 235i. Mommsen, op.
pero viene infirmato dalie scoperte epigrafiche delia cit. , p. 456, n. 4 e p. 457, n. 2 , sottolinea le dif­
Pannonia, cfr. Alfoldy, op. cit„ p . 455. feren:e tra i collegi di a ugustali e altri tipi di coll egia,
6 Mo mmsen, o p . cit„ p. 452 ss ; Nock, op. cit„ cfr. anche Hu mbert, loc. cit. Il liberto Trimalcione
p. 6 3 5 ss. (Petr. 30, 5 7, 7 1 ) e fie ro delia sua qualita di sevir
7 Mommsen, op. cit„ p. 454 ; Neuma nn, op. cit„ A ugustalis e delia circostanza che gratis fa ctus est.
col. 235 1 , 2 3 5 3 e 2 3 5 5 . I I diritto di prender posto su Egli desidera che quesce onorificenze siano scritte
seggi speciali (Ho nor biselli ) negii spettacoli pubblici sulla sua pietra tombale. Dunque Trimalcione non
(teatro, a nti.teatro, circo) si accorda decreta decurio· pagava piu summa pro honore ed era stato eletto
num e consensus populi, cfr. CIL, X , 1 026 ( = ILS, s eviro ob merita, cfr. Neu mann, op. cit. , col. 2349

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 LE ORGANIZZAZIONI DEGLI AUGUSTALES IN DACIA 201

sedute in un locale propria (aedes Augustalium ) ed era presente durante i sacrifi c i


ufficiali e pubblici per la salute dell' imperatore e della sua famiglia. Nell'apparato
direttivo delle associazioni di augustali si conoscono curatores, praefecti, quin,
quennales, quaestores, ecc . , ma per la Dacia ci vengono attestati solo i magistri 9 •
Gli augustali, uomini ricchi, una volta organizzati in un ordo, potevano servire
agli imperatori quale una forza fedele contro l'aristocrazia municipale clei grandi
proprietari di terra, commercianti, padroni di officine, possessori di grandi
ricchezze in denaro, ecc., formatesi nel ceto clei decurioni.
Sinora sono apparse sul territorio della Dacia romana 64 iscrizioni relative
alle organizzazioni di augustali. La maggior parte proviene dalle citta e dal loro
territorio , ove risiedevano alcuni degli augustali, quali proprietari di terre. Epigra,
ficamente si possono registrare organizzazioni di augustali in cinque citta : Sarmize,
getusa, Apulum, Napoca, Potaissa e Drobeta che nel loro sviluppo urbano hanno
tutte ottenuto il titolo di municipium, poi quello di colonia. Tra le citta daciche
che sono state almeno municipia, mancano notizie relative agli augustali di Romula,
Dierna, Tibiscum, Ampelum e Porolissum. Questo si puo spiegare con un capriccio
delle scoperte epigrafiche. Di alcune citta si puo anche pensare che non abbiano
avuto collegi di augustali, data la loro prossimita a centri urbani piu importanti
(Dierna pressi Drobeta, Tibiscum presso Sarmizegetusa e Ampelum presso Apu,
lum). Scoperte epigrafiche ci indicano ugualmente che nella Dacia inferiore ,
regione eminentemente agricole, le tracce di augustali si riducono alle due sole
iscrizioni di Drobeta. Le testimonianze epigrafiche sono apparse invece in un
numero preponderante nella Dacia superiore, ricca per le sue miniere, il commercio
e le officine, ove hanno specialmente attivato questi uomini di affari.
Sarmizegetusa ci ha dato il piu gran numero di documenti (35 iscrizioni)
nei quali sono menzionati gli augustali della citta o del rispettivo territorio 1 0 . Non
appena creata quale colonia da Traiane , essa ha avuto un ordo Augustal i um e
fino ad Adriano e rimasta il solo centra nel quale si iscrivevano gli augustali
dell'intiera provincia. Via via che altre citta vicine (Apulum, Potaissa, Napoca}
sono state promosse al rango di municipium, e diminuito il raggio territoriale
d' iscrizione degli augustali, avviati armai verso il municipio piu appropiato. E
naturale che l 'ordo Augustalium di Sarmizegetusa appaia il piu numeroso e il
meglio organizzato, trattandosi della capitale della Dacia, nella quale si elevava
l'altare imperiale, per il culto e i sacrifici addotti a nome dell'intiera provincia.

c 2352. Per quanto riguarda ii senso delia parola state create con leggi statali, ma grazie a decreti
ordo e la sua assimilazione con collegi um, nel caso decurionali clei vari municipi, cfr. anche Nock, op.
dell'organizzazione degli augustali, cfr. Ch. Lecrivain, cit„ p. 6 3 2 s.
s.v. ordo, in DA, IV, I , p. 226 e Kiibler, s.v. ordo, 1 ° C IL, III, 1 3 85, 1 3 97, 1 425 (= ILS, 7 1 3 7),
in RE, XV I I I, I , col. 930 ss. La pretesa degli augus­ 1 426, 1 428, 1 440, 1 4 7 1 , 1 488, 1 499, 1 506, 1 508,
tali di costituire un ordo viene espressa in un'iscri· 1 5 10, 1 5 1 5 , 1 5 1 6 , 1 5 7 2 (= ILS, 3437), 6270 ( ILS,
=

zione di Sarmizegetusa, cfr. CIL, I I I , 1 425 ( ILS,


� 7 1 36), 7 9 1 3 , 7 930, 7 93 3 , 7960 (= ILS, 5548), 798 1 ,
7 1 3 7). ( = 6269), 7982, 7985, 80 1 1 , 1 2 582, 1 2 588 ; A E
8 C IL, III, 862, 9 1 2 ; Neu mann, op. cit„ col. 1 9 1 2, p . 405 ( = AA, 1 9 1 3 , p . 3 34) ; AE, 1 9 1 2 ,
235 2 a m mette per i magistri che fossero eletti annual­ p . 40 1 e 408 ( = A A , 1 9 1 3 , p. 3 3 5 ) ; Dolg Cluj ,
mente per ii collegio. Cfr. anche Mo mmsen, op. 1 9 1 3 , p. 260 ; AnnEp, 1 909, n. 1 1 2 ; « Dacia », I.
cit„ p. 4 56. Mom msen, op. cit„ p. 454, accentua p . 245, n. 3 - 4 ; p. 246, n. I e « Dacia », I I I - IV,
ii facto che le organizzazioni di augustali non sona p . 5 1 8.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
202 O. TUDOR 4

Tale organizzazione assume un ruolo importante in occasione di quel concilium


Daciarum tri um, intorno all'altare al quale offi.ciava un sacerdos arae Augusti
o un coronatus Daciarum trium 11• Oli scavi archeologici svoltisi nell'intervallo
tra le due guerre mondiali hanno messo in luce qui le importanti rovine del palazzo
degli augustali che, per la sua monumentalita architettonica, non ha l'uguale
in tutto l 'impero romano (vedi oltre). Nello stesso tempo non e privo d'interesse
sottolineare il fatto che le piu numerose e variate informazioni epigrafi.che sui
liberti della Dacia, principali sostenitori del nostro ordine, provengono sempre
da Sarmizegetusa 1 2 •
Subito dopo Sarmizegetusa segue, per la ricchezza del materiale documen­
tario , l'organizzazione degli augustali di Apulum, con 18 iscrizioni 13• Le iscrizioni
di Apulum cominciano con Marco Aurelio, cioe quando le cana bae sono innal­
zate al rango di municipium. L'associazione ha un rapido sviluppo a cominciare
dal regno di Commodo, quando una parte della citta di Apulum diventa colonia
e la seconda capitale della provincia, ove pulsava un ' intensa vita economica e
amministrativa. Per quanto riguarda la categoria sociale dei liberti costatiamo
che essa e, dopo quella di Sarmizegetusa , la piu importante di tutta la Dacia 14 •
L'ordo Augustalium di Apulum e testimoniato gia dall'epoca di Marco Aurelio 15
ma la maggior parte delle informazioni ci indica che esso ha avuto un ampio
sviluppo nella prima meta del sec. I I I e. n.
Napoca, quale municipio all'epoca di Adriano e colonia sotto Marco
Aurelio, ci offre anch' essa cinque iscrizioni di augustali 1 6 , una delle quali menziona
un A u g. mun[ic (ipii)) Ael. H [adr (ian i )] 1 7• Che l'organizzazione di questo
centro urbano fosse ben costituita, risulta anche dalla menzione di organi direttivi
quali i magistri, apparizione singalare per tutta la provincia 1 8 •
Potaissa , municipio e colonia all'epoca di Settimio Severo , ci ha lasciato
solo tre documenti epigrafiei gia all' inizio del sec. I I I e. n. 1 9•
Drobeta e la sola citta della Dacia inferiore nella quale appaiono menzioni
degli Augustales, una dell'epoca quand 'essa era ancora municipium (Adriano­
Settimio Severo) 20 l'altra quand'era colonia (epoca posteriore a SettimioSevero) 2 1 •
11 titolo che i membri delle associazioni si danno frequentemente e con
orgoglio nelle varie iscrizioni e quello di Augustalis municipii o coloniae, seguito
dal toponimico. In alcuni testi tuttavia non viene piu indicato il toponimico,
segno che la sede dell'associazione coincideva col domicilio dell' augustale e il

11 Bibliografia in C. Daicoviciu , La Transyl­ u Tudor, op. cit. , p. 30.


16
vanie . . . , p. 1 42 . CIL, III, 986 ( = ILS, 3 8 48) : Aug. munic.
1 2 Tudor, op. cit., p . 29 ss. A ur. Ap (u)li.
18
13 CIL, I I I : 976, 986 ( = ILS, 3848), 1 00 1 , CIL, III, 862, 9 1 2, 6254, 7665 ( = 869),
1 0 1 6 ( = ILS, 7 279), 1 069, 1079 ( = ILS, 3 850), 14 466.
1082 ( = ILS, 3 0 1 5 ), 1 1 26 ( = ILS, 3 7 44), 1 1 5 7, 1 1 62, 17CIL, III, 6254.
18
1 48 1 , 6265, 14 2 1 5, 15 (= ILS, 462 1 ) ; ACM IT, CIL, III, 862, 9 1 2.
1 92 9, p. 304 ; « Dacia », VII - VIII,p. 308, n. 8 e 19 CIL, III, 7 709 e C. Daicoviciu, i n A ISC,

D. Radu, in «Acta Musei Apulensis», IV, 1 96 1 , p. 1 0 7 , I, 2, p . 6 1 .


20
n. 1 7 ; CIL, I II, 7 780 ( M . I. Vermaseren = CIMRM, D . Tudor, Oltenia romand, ed. I I , Bucarest,
I'Aia, 1 960, n. 1 940) resta incerta per quanto riguarda 1 958, p. 385 n . 28 ( Ann E p, 1 959, n. 3 1 5).
=

21
la restituzione : A (ugustalis ? ) c (oloniae ? ) . lbid. p . 3 86, n. 3 4.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
LE ORGANIZZAZIONI DEGLI AUGUSTALES IN DACIA 203

luogo di erezione del monumento 22 oppure, nel caso di Sarmizegetusa 23, che
-

nel periodo Traiano-Adriano non esisteva in tutta la provincia un altro municipio


o un'altra colonia.
Di fronte alla massa d 'iscrizioni relative agii augustali scoperte sull'area
dell'impero romano, quelle della Dacia offrono elementi piu numerosi per ii
loro inquadramento cronologico. Un'iscrizione di Apulum, posta nel 1 80 e. n.
da tre fratelli augustali 24, ci offre una datazione precisa con ii nome dei due
consoli in carica. A Sarmizegetusa la piu antica iscrizione appartiene all' epoca di
Traiano, quando la citta si chiamava colonia Dacica 25• Essa e seguita da un'altra
con la menzione col. Da[c] . Sar. , dell'epoca di Adriano-Antonino Pio 26• Una
dedica numini domini M. Aur. Antonini Pii Fel . A ug. 27 si riferisce a Caracalla o
Eliogabalo. Esistono tuttavia a Sarmizegetusa nove iscrizioni 2 8 che, per ii titolo
pomposo di metropolis dato alla citta, si possono datare nella prima meta del
sec. I I I del'eln. 29• Da questi raggruppamenti cronologici deduciamo che l'attivita
degli augustali a Sarmizegetusa e stata intensa e continua sino all'abbandono della
provincia. E probabile che tale associazione tutelasse per via amministrativa quelle
meno importanti clei resto della provincia.
Sino a Marco Aurelio sono esistiti ad Apulum due centri distinti, uno di
carattere romano corrispondente alle canabae della legione X I I I Gemina, l'altro
rappresentato dai vicus indigeno. In questo periodo, gli augustali di tale localita
si iscrivevano sia nel collegio di Sarmizegetusa, sia in quello di Napoca (dopo
Adriano). Sotto Marco Aurelio le canabae apulensi ottengono la situazione di
municipio, con Commodo sono trasformate in colonia , mentre ii vicus indigeno
diventa municipium sotto Settimio Severo e probabilmente colonia con Decio 30•
Grazie a questi graduali miglioramenti municipali dei due centri di Apulum, possiamo
precisare che le iscrizioni che ricordano gli Augustales municipii Aurelii Apuli 31
sono databili all'epoca di Marco Aurelio-Commodo, quelle che menzionano
la colonia Apulensis 32 sono posteriori a Commodo, mentre la dove troviamo l'in­
dicazione municipium Septimium Apulense 33 si tratta di iscrizioni della prima meta
del sec. I I I e. n. Anche ad Apulum dunque costatiamo la stessa attivita continua
dell'organizzazione di augustali, a partire dai momento nel quale una parte della
citta ottiene ii titolo di municipium.
22 CIL, III, 1 1 5 7 , 1 425 ( ILS, 7 1 37), 1 426,
= sante documento epigrafico dell'anno 1 42 e.n., cfr.
1 488, 1 499, 7 9 1 3 , 7960 ( ILS, 5 5 48), 798 1 , 7985,
= CIL, III, 1 448 e Tudor, Ist. sclavaj ului, p. 2 1 2 .
12 5 88. ln CIL, I I I, 1 069 viene menzionato ad L a dedica per la Domus Divina di un'iscrizione
Apulum un Aug (ustalis) coloniar (um ) , per ii quale (Dolg Cluj , 1 9 1 3 , p. 260) indica probabilmente
vedi oltre. un A ugustalis dell'inizio del sec. I I I e.n.
23 CIL, III, 1 47 1 , 7933, l3 797 e Dolg Cluj, 29 C. Daicoviciu, loc. cit.
1 9 1 3 , p. 260. 3° C. Daicoviciu, op. cit. , p. 1 29, n. 4 ; Idem,
34 CIL, III, 986 ( = ILS, 3848). i n SCIV, I, 2 , 1 950, p . 225 s. e Tudor in « Rev.
26 CIL.III, 1572 ( = ILS, 3437), cfr. anche C. Dai· Univ. şi Politec. laşi », I 2, 1 95 4, p. 3 1 O , n. 50.
-

coviciu, La Transyl11anie . , p. 1 28, n. 2.


. . 3 1 CIL, III, 986.
28 CIL, III, 1385 e Istoria Rom i niei, I, p. 360. 32 CIL, III, 1 00 1 , 1 0 1 6 (dato che qui appare
27 Ann Ep, 1 909, n. 1 1 2 ( « Klio », IX, 1 909,
= la sigla A VGGG, l'iscrizione appartiene agii ultimi
p. 375). anni de! regno di Settimio Severo), 1 069, 1079 ( =

28
CIL, III, 1 428, 1 440, 1 506, 1 5 1 0, 1 5 1 5 , 7930, ILS, 3 850), 1 084, 1 1 5 7 , 1 1 62, 1 48 1 , 6265, 1 4 2 1 5 ,
7982, A E , 1 9 1 2, p . 40 1 e « Dacia », IIl - IV, p. 5 1 8. 1 5 ( ILS, 462 1 ) ; ACM IT, 1 929, p . 304 ; « Dacia »,
=

Q. Aur. Tertius, patrono di piu liberti e di un Augu· VII - VIII, p . 304, n. 8 e D. Radu, loc, cit.
stalis (cfr. C IL, I II, 798 1 ) appare anche in un interes- 33 CIL, III, 976, 1082.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
204 D. TUDOR 6

La stessa situazione cronologica ci viene offerta anche dalle scarse iscrizioni


di Napoca, Potaissa e Drobeta 34•
In generale le possibilita di datazione epigrafi.ca indicano che la maggior
parte delle iscrizioni relative agli augustali e stata elevata nella prima meta del
sec. I I I e. n . , ossia nel periodo di massimo sviluppo economico delle citta daci­
che, quando la categoria di liberti della popolazione era numerosa e ricca. Con il
regno di Filippo l' Arabo, la Dacia conosce gravi lotte intestine e pericolosi attac­
chi barbariei che hanno sconvolto l'attivita di questi uomini ligi al denaro e,
indirettamente, quella dei collegi di augustali. La scoperta di una serie di iscrizio­
ni di Augustales lontano dalla citta di residenza del rispettivo collegio 35, prova
che molti svolgevano la loro attivita economica nel territorio rurale o erano
commercianti che viaggiavano per affari. In un caso, in una dedica agli dei della
salute innalzata a Germisara, troviamo un certo C. Titius Agat hopus, Aug. col.
Sisciae et Sarm. 36 cioe augustale in due centri urbani, appartenenti persino a
province diverse. I testi epigrafiei non conoscono un simile cumulo in due citta
di provincie distinte. Probabilmente C. Titius Agathopus all'inizio aveva abitato
in Pannonia e come tale era stato iscritto nell 'ordo Augustalium di Siscia ; poi,
trasferitosi in Dacia, si era iscritto nel collegio di Sarmizegetusa 37• Ad Apulum
conosciamo T. Cl . Anicetus Aug. coloniar (um ) , quale restauratore di un tempio 38.
Nel testo non ci e indicato il nome delle due colonie. Ma questo presuppone
che egli avesse qualita di augustale nelle due colonie di Apulum e che l'iscrizione
sia databile dopo Decio. Sebbene le due citta fossero molto vicine, e probabile
che le due associazioni di augustali esistenti ad Apulum nella prima meta del sec.
III e. n. non fossero fuse in una sola dopo il 249 dell 'e. n.
Sappiamo assai poco dell' organizzazione interna degli augustali in Dacia ;
essa non poteva tuttavia esser diversa da quella di altre citta delle varie provincie
romane. Solo due iscrizioni di Napoca menzionano quali organi dirigenti i magistri
Augustalium 39• Sernbra che questi, in numero di due, seconda il noto principio
direttivo della collegialita, fossero eletti annualmente, davanti all' intiero ordo di
Napoca. Cosi potremmo spiegare anche l'apparizione, in una delle due iscrizioni ,
della dedica numi ni Aug (usti ) {forse anche Aug (ustalium) ?), quindi una dedica
uffi.ciale posta dai due capi M . Ulp. Caecil. Bassianus et„ . Callist henes magg. Augu­
stales in nome dell'associazione che essi dirigevano 4 0• Tib. Cl. Ianuarius Aug. col.
patr. dec. primae e suo fi.glia Cl. Verus, per i quali si specifica anche ob honorem
dupli , elevano importanti costruzioni a Sarmizegetusa 4 1 • In polemica con una
serie di studiosi che si erano occupati dell'iscrizione di Ianuarius, il Mommsen
tendeva a identifi.carlo col patronus decuriae primae collegi fa brum e a credere che

Vedi sopra p. 202 e le note 1 6 - 2 1 .


31 queste ultime , molto piu tardi, mentre quelle trovate
CIL , III, 1 084 ( ILS, 30 1 5 ) d i Sard, 1 3 85
35 = nelle stazioni balneari (Băile Herculane e Germi­
(Micia), 1 3 97 (Germisara), 1 4 7 1 (Ostrov), 1 5 08 sara) si possono attribuire a visitatori clei bagni
(Nalati), 1 5 1 0 (Ostrov), 1 5 1 6 (Nalati), 1 5 7 2 (Meha­ stessi
dia), 7789 (Salinae), 7982 (Peşteana), 80 1 1 (Plu­ 36 A E , 1 9 1 2, p. 405 ( = AA, 1 9 1 3 , p. 3 3 4).
gova) ; A E , 1 9 1 2 , p . 40 1 ( AA, 1 9 1 3 , p. 3 3 4) di
= 37 Alfoldy, op. cit„ p . 438 e 442, Io identifica
Nalati ; Dol!? Cluj, 1 9 1 3 , p. 260 (Micia ) ; Ann E p , con un liberto di origine greca.
1 909, n. 1 1 2 (Teliuc) e « Dacia », VII - VIII, p. 38 CIL , III, 1 069.

304, n . 8 (Ampelum). Le iscrizioni trovate a breve a • CIL, III, 862, 9 1 2 .

distanza delie grandi citta (Sarmizegetusa, Apulum) ·1° CIL, III, 862.

possono esservi state trasportate dalie rovine di 4 1 CIL, I I I, 7 960 ( = ILS, 5 5 48).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 LE ORGANIZZAZIONI DEGLI AUGUSTALES IN DACIA 205

la distinzione di suo figlio si riferisse allo stesso collegio di fabbri 4 2 • C. Daicoviciu


e tuttavia nel vero quando esclude la spiegazione del Mommsen perche nell'iscri,
zione rispettiva non si ricorda affatto un collegium fa brum 43• E dunque naturale
credere che nella sua qualita di patronus egli tutelasse una decuria dell'ordo Augu,
stalium, onore che era stato accordato due volte anche a suo figlio. Se questo e
il vero senso dell' espressione in discussione, vuol dire che la decuria costituiva
una suddivisione del collegio . L'ipotesi puo essere sostenuta anche dal fatto che
gli augustali avevano la pretesa di organizzarsi secondo il modello dell'ordine
equestre, nel quale esisteva la decuria quale suddivisione dell'organizzazione.
E provato tuttavia che molti degli Augustales avevano rapporti col colle,
gio clei fabri . Tali rapporti risultano dall' iscrizione apulense di T. Fl. Flavianus
Aug. m. S. Ap. et dec. call. fabrum 44 e di M. Aur. Timon. Aug. col . Apul. et mag.
coll. s. s. (scil. fabrum), devoto al genio clei fabbri 45• Nei collegi di fabbri gli augu,
stali potevano essere nello stesso tempo decuriones e magistri. 11 fatto si spiega
con la composizione sociale e con gli interessi similari delle due organizzazioni.
Quale membri clei collegi clei fabbri troviamo moltissimi li berti, peregrini, i ncolae,
ecc. 46• Ma nei collegi di augustali entravano di preferenza i ricchi, mentre i collegi
di fabbri annoveravano anche molti elementi poveri. Un'iscrizione trovata a
Teliuc, in onore di Caracalla o di Eliogabalo, menziona C. Gaur. Gauria nus sacerd.
col . Apul, e il socio Fl. Sotericus Aug. col. Sarm . , ambedue cond ( uctores) ferra,
riarum 47, cioe concessionari delle miniere di ferro di quella regione. Se il primo
clei dedicanti e un cittadino romano, investito di un' importante funzione sacer,
dotale ad Apulum, il secondo semhra peregrino, forse addirittura liberto, ma un
ricco Augustalis. Trattandosi di sfruttare una considerevole sorgente di ricchezza,
essi costituiscono una soci etas mineraria, senza tener conto della loro situazione
sociale e civica.
Un interessante capitolo della storia degli augustali in Dacia e costituito
dal problema della loro origine sociale, che essi cercano di nascondere, quando
şi tratta di e:x,schiav i. A que sto riguardo l'esempio piu suggestivo ci e offerto
dall'augustale Ulp. Domitius Hermes, che appare in tre iscrizioni di Sarmizegetusa 48•
Dall'iscrizione piu antica veniamo a sapere che era liberto (senza essere ancora
Augustalis) di Ulp. Domitius Rufus, importante decurione della capitale della
Dacia 49• Nei due testi epigrafiei successivi, scomparc la menzione di liberto, e ad
essa si sostituisce il titolo di A ugustalis coloniae e l' onorificenza degli ornamenta
decurionalia 50 conferita dalla curia della citta. A poco a poco , questo liberto si
era liberato di tutti gli obblighi rispetto al patronus, poi, grazie ad una considere,
vole ricchezza , era entrato nell'ordine degli augustali, aveva reso importanti
servizi materiali alla citta per i quali aveva ricevuto le decorazioni onorifiche del

4 2 Mommsen, in CIL, I II, 7960, ILS , 5 5 48 ; Ist. scla vaj ului, p. 91.
I. P. Waltzing, Etude historiq11e sur les corporations 17 AnnEp, 1 909, n . 1 1 2 ( « Klio » , IX, 1 909,
=

professionnelles chez les Romains, I, Louvain, 1 895 - p . 3 7 5 ).


1 900, p. 302 accetto l'opinione de! Mommsen. 48 CIL, III, 1 425 ( ILS, 7 1 3 7 ) , 1 426 e « Dacia »,
=

43 C. Daicoviciu, in « Dacia », I, p. 248. I I I - IV, p. 546, n . I . Cfr. anche Tudor, op. cit.,
H CIL, III, 1 082. p. 1 96 e 225.
4 5 CIL, III, 1 0 1 6 (
= ILS, 7 22 9). 4 9 « Dacia », I I I - IV, loc. cit.
4 6 Kornemann s.v. collegi um, in RE, VI, col. 5° CIL, III, 1 4 2 5 ( = ILS. 7 1 3 7 ) e 1 426.
1 89 1 ; Gummerus, in RE, IX, col. 1 506 ; Tudor,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
206 D. TUDOR 8

decurionato - il che gli permetteva di far dimenticare epigrafi.camente la « mac,


chia » della sua origine sociale.
Un caso simile ce l' offre l' augustale,liberto P. Tena c i us Gemellinus di Apulum.
Quando onora in un'iscrizione il suo padrone, ancora in vita, scrive coscienzio,
samente sulla pietra la formula A ug. col. Apuli et l i bertus, ma una volta morto il
padrone, fa si che, in un' altra iscrizione, la sua situazione di liberto scompaia 51 •
Septim. Ascl. Hermes, onorato esso pure nella colonia di Apulum col titolo di
Augustalis e con gli ornamenta decurionalia non si vergogna del suo passato di
ex schiavo e della sua situazione di li bertus numinis A esculapi, perche aveva
avuto quale dominus il tempio e il dio della salute 5 2 , che si potevano sopportare
piu facilmente di un patronus privatus 53• Anche Septim i us Asclepiades Aug. col.
Sarmizegetusae, indica la sua origine di liberto, perche rimane ancora legato al
suo padrone, fi.no al momento di sistemare la sua pietra tombale 54 • Sulla stessa
via lo seguono Q. Aur. Saturninus Aug. col. et Pros hod us et Logismus l i b. et here,
des di Q. Aurelius Tertius, decurione, flamine e ricchissimo cittadino della capitale
della Dacia 55• Quanto a D. Bae batius Chrisantus Aug. col. Zermizegetusae (sic), pro,
prietario nel raggio del territorio della citta, possiamo dedurre che era stato
li bertus pri vatus, soltanto dalle indicazioni incise sulla stele funeraria della sua
moglie Bae batia Qamicen coi (ux) et co (li b erta ) 56•
Da tutti i casi sopracitati appare evidente che i liberti augustali sono costret,
ti a specificare la loro situazione di ex schiavi, nelle iscrizioni ove appaiono presso
il padrone. Soltanto la morte di quest'ultimo li libera da tutta una serie di obblighi ,
quali reverentia, o bsequium, officia. Tali obblighi scompaiono immediatamente
dopo la liberazione per gli schiavi dell' imperatore o per quelli di un padrone che
non s' interessava piu dei suoi ex schiavi 57• In tal modo ci spieghiamo come mai
in Dacia non appaia un l i bertus A ugusti quale augustale.
L'onomastica d'una seria di augustali indica egualmente la loro provenienza
dalla categoria dei liberti, anche se questa non viene espressa nelle iscrizioni.
Sotto questo riguardo, incontriamo a Sarmizegetusa alcuni cog nomina di augustali
specifici per i nomi di schiavi : L. Antistius Onesimus 58 ; Val. Threptus, Domiti
Regulus, Hipponicus, Hermes, Onesimus 59 ; Priscianus 60 ; Cl. Anicetus 61 ; Ael.
Macrinus Epidianus qui et Epi d i us 6 2 ; M . Suronius Andrastus 63 ; C. Titius Agatha,
pus 114 ; M. Cornelius Stratoni cus 65, Laches, Surio et Eutyc hes 66 ; M. Procilius
51 CIL, III, 1 48 1 e 6265. !'onomastica clei liberti vedi anche G. Vitucci, Di:i".
62 CIL, III, 1079 ( ILS, 3850) e Tudor, op.
= epigr., IV, fasc. 2 9 - 30. p. 909 e seg.
cit. , p. 2 2 4 s . 59 CIL, III, 1 425 ( = ILS, 7 1 3 7 ) , 1 426 e Tudor,
63 Tudor, loc. cit. op. cit., p. 1 97.
64 CIL, I I I, 1 4 7 1 e Tudor, op. cit. , p . 2 1 6 e 227. 6° CIL, III, 1 42 8 (associato a una liberta),
66 CIL, III, 798 1 e Tudor, op. cit . , p . 1 98 cfr. anche Tudor, op. cit., p. 2 1 3 .
61
e 2 1 2. Q. Aur. Saturninus porta un nome formato CIL, III, 1 440, cfr. Tudor, op. cit., p . 2 2 7 ,
su quello clei suo padrone, ii che indica la sua origine nr. 3 .
di liberto. Cfr. Tudor, loc. cit. C. Daicoviciu (in 62 CIL, III, 1 488 e Tudor, loc. cit.
« Dacia », I , p. 24 7) identifica questo stesso per­ 63 CIL, III, 7985 e Tudor, loc. cit.
sonaggio in un frammento d'iscrizione scoperro 64 A E , 1 9 1 2, p . 405 ( = AA, 1 9 1 3 , p. 334) e
nella aedes Augustalium di Sarmizegetusa. Tudor, loc. cit.
66 66 DolgCluj 1 9 1 3 , p. 260.
CIL, I I I, 80 1 1 e Tudor, op. cit . , p. 200,
202, 207, 2 1 6 e 227. 66 « Dacia », I. p. 245, n. 3 - 4 e p. 248. L'i·
6 7 Tudor, op. cit. , p. 2 1 7. scrizione e fra mmentaria e la restituzione clei nomi
68 C IL, III, 1397 e Tudor, op. cit„ p. 75. Per non e certa.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 LE ORGANIZZAZIONI DEGLI AUGUSTALES IN DACIA 207

Aphrodisius 67, ecc. Ad Apulum appartengono alla stessa categoria i seguenti


augustali : P. Ael. Syrus 6s i fratelli Dius, Farnax e Irenicus 69, T. Cl. Ani cetus 7 0 ;
Cl. Atil. Eutyc hes 71 ; T. Ael. Onesimus 72, ecc. A Napoca sono da ritenere nomi
quali : Iul. Arphrocra 73 e Callisthenes 74 ; mentre a Drobeta : M . Minicius Sym,
p horus 75•
E vero che un gran numero di documenti epigrafiei menziona Augustales
con nomi latini, nella successione clei nomi portati da cittadini romani, il che non
ci offre nessun criterio per determinare la loro origine sociale. In questa categoria
s'iscrivono ; M. Lucilius Lucilianus 76, M. Cornelius Primus 77, M . Iulius Victor 7s,
C. Togerinus Ingenus 79, C. Venetius Privatus so , M. Veponius Maximinus s 1 ,
Q. Vib. Amillus s2, Cassius Maximus sa, C. Sped. Valerianus s4, Tib. Cl. Ianuarius
col figlio Cl. Verus 85, I. Aur. Vitalis s6, L. Cassius Marcio s7, Ael. Iulianus ss,
T. Fl. Flavianus s9, L. Ant. Secun. 90 , Cl. Marcellus 9 1 , Fab. Pulcher 9 2 , M . Ulp.
Caecil. Bassianus 93, • • Salvius 94, Aur. Secundus 95, M . Aur. Papia 96 , Ael .

Super 97 e Iul. Paet . . . V(al ? ) enus 9s.


Si puo osservare che la maggior parte di questi nomi latini appartiene
all' onomastica plebea ; alcuni di essi sono specifici per i liberti e i peregrini o
sono derivati dai nomi imperiali. Prove queste di una romanizzazione recente o
di una derivazione da nomi di liberti. Quale vero cittadino romano puo esser
citato solo l'augustale C. Bovius S ymphorus, iscritto nella tribu Palatina 99, seb,
bene il nomen gentile e il cognomen sembrino avere risonanza di nomi di liberto.
L' onomastica clei parenti degli augustali nelle iscrizioni ci offre le stesse informa,
zioni, sull'origine di liberto o di peregrinus. Si costata tuttavia che quanti non
hanno figli tendono a lasciare quali eredi altri augustali o liberti 1 00 • 11 solo indizio
per scoprire l'origine sociale di liberti augustali o di semplici augustali che nascon,

87 A E , 1 9 1 3 , p. 40 I . 86 CIL, III, 7960 ( ILS, 5 5 48).


=

88 CIL, III, 976 e Tudor, loc. cit. 88 CIL, III, 7980.


89 CIL, III, 986 ( = ILS, 3848). 87 C IL, III, 1 2 588.
7° CIL, III, 1 069 e Tudor, loc. cit. 88 CIL, I I I, 1 00 1 .

7 1 CIL, III, 14 2 1 5 , 1 5 (
= ILS, 462 1 ) e Tudor, 89 CIL, III, 1082.

op. cit . , p. 32 s. 90 CIL, III, 1 084 (= ILS, 3 0 1 5 } ; i n his aedib­

72 ACM IT, 1 929, p. 304. (us) natus con sua figlia Celsina.
73 CIL, III, 6254. Originariamente liberti de­ 91 CIL, III, 1 1 26 ( = ILS, 3744).
vono esser stati Tutor e Attic11s, cfr. D. Radu, 92 CIL, III, 1 1 5 7 .
loc. cit. 93 CIL, I II, 862.
74 CIL, I II, 862. 94 CIL, I I I, 1 1 62.
76 Tudor, Olt. romană, p. 385, n. 28 e Ist. 96 CIL, III, 9 1 2 .
sclavajului, p. 227, n. 3 . 96 C IL, I I I , 7665.
78 C IL, III, 1 397. 9 7 AISC, I , 2, p . 6 1 .

77 CIL, III, 1 499. 98 Tudor, Olt. romană, p. 380, n . 3 4 . l n questa


7 8 CIL, I I I, 1 506. iscrizione, A. Alfoldi, Zu den S c hi cksalen Sieben­
79 CIL, III, 1 5 1 O. burgens i m Altertum, Budapest, 1 944, p. 22, identi­
80 CIL, III, 1 5 1 5 . fica ex - schiavi.
81 CIL, III, 1 5 16. 99 CIL, III, 1 385.
82 CIL, III, 1 5 7 2 (= ILS, 3437). 100 CIL, I I I, 1 425 ( = ILS, 7 1 37), 1 426, 798 1 .
sa CIL, III, 7 930. Aurelia Fortunata, liberta di u n certo Priscianus,
84 CIL, III, 7933 (CIMRM, II, n. 203 5). Un augustaie a Sarmizegetusa (CIL, III, 1 428) era pro­
omonimo appare ad Apulum e non e escluso che babilmente una concubina, cfr. Tudor, Ist. scla­
si tratti delia stessa persona cfr. C. Daicoviciu, vajului, p. 2 13 .
in « D ac i a », I, p. 24 7.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
208 D. TUDOR 10

clono la laro condizione di ex-schiavi, rimarrebbe sempre il cognomen ch'essi


portano . Tali cognomina, qual'essi appaiono dalle liste sopracitati, ci indicano
nomi orientali, greci, latini, celtici, ecc. , ma non possiamo precisare con assoluta
certezza la loro origine geografica. Quali ex-nomi di schiavi, erano stati dati
seconda il capriccio del padrone, indipendentemente dal luogo d'origine dello
schiavo ; quindi, da questo punto di vista non possiamo ottenere una statistica
geografica certa.
Ci saremmo aspettati che nelle iscrizioni votive od onorarie, i nostri augu­
stali, legati all'organizzazione del culto imperiale, fossero piu attenti per quanto
riguarda gli onori resi al trona. Gli esempi di onori resi all'imperatore rimangono
pochi e accidentali. L'augustale M. Corn. Stratonicus innalza un altare al genius
M iciae per la Domus Divina, dopo aver portato a termine un edificio 101 • 11 numen
domini M. A ur. Antonini (Caracalla o Eliogabalo) e invocato dai due conductores
ferrariarum, uno sacerdos ad Apulum, l'altro Augustalis a Sarmizegetusa 10 2 • 11 loro
atto di pieta e legato allo sfruttamento delle miniere, concesso dall' imperatore
Settimio Severo e i suoi figli. Questi sono onorati ad Apulum con un altare posto da
M. Aur. Timon, Aug. col . Apul. et mag. call. fa brum 1 03 ; e con questo si chiude
la lista clei monumenti eretti in Dacia dagli augustali per onorare gli imperatori.
Tutti gli studiosi del problema degli augustali di altre regioni dell'impero romano
costatano la stessa situazione, il che vuol dire che non il culto imperiale ma ben
altri interessi li obbligavano a riunirsi in un ordo 104.
Rispetto ai sacrifici in denaro per la festivita e i lavori publici, i benefici
personali degli augustali rimangono piuttosto di natura onorifi c a. Una di tali
onorificenze constava nell'accordare ai piu importanti tra essi seggi speciali negli
spettacoli pubblici, specialmente nel circo e nell'anfiteatro, posti riservati immedia­
tamente dopo quelli clei decurioni. Una scoperta archeologica di Sarmizegetusa
conferma un'attenzione del genere per gli augustali del luogo : e cioe un
seggio con spalliera sul quale e scritto AVG (ustalis) 1 0 5, messo in luce tra le
rovine dell' anfiteatro. E certo che l'anfiteatro di Sarmizegetusa avesse piu
sella Augustalium del genere, destinati di preferenza a quelli insigniti di ornamenta
decurional ia.
Un'altra ricompensa onorifica, conferita con molta difficolta per decreta
clei decurioni, era costituita dagli ornamenta decurionalia. L'augustale che aveva
conseguito tale onorificenza sedeva presso la curia della citta nelle diverse feste
e spettacoli, diveniva magistrata fittizio , senza pater effettivamente esercitare la
sua autorita nel governo municipale. Naturalmente solo gli augustali ricchi e
generosi nel risolvere i vari interessi municipali ricevevano gli ornamenta decuriona­
lia 106 . Le informazioni epigrafiche ci indicano che finora si conoscono in Dacia
solo due augustali onorati da tale onorificenze ; Septim. Ascl. Hermes, libertus

101
DolgCluj, 1 9 1 3 , p. 260. che an che nelle iscrizioni pannoniche degli augu ·
102 Ann E p, 1 909, n. 1 1 2 ( = « Klio », IX, 1 909, stali viene accordata una scarsa attenzione all'im­
p. 375). La dedica : numi ni Aug. in CIL, III, 862 peratore.
si riferisce probabil mente al numen Augustalium. 106 CIL, III, 1 2 5 86. Cfr. anche Miltner,
1 03 C I L , III, 1 0 1 6 ( 0= ILS, 7 2 79, ove appare loc. cit.
erratamente AVGG, invece di A VGGG). loe Lecrivain, in DA, I, 2, p. 2 3 8 ss, St. Borszâk,
1 04 Mommsen, op. cit . , p. 452 ss e Nock, op. in RE, XVI II , col. 1 1 20 e Tudor, op. cit., p. 226 ss.
cit. , p. 6 3 5 . G. Alfoldy, op. cit . , p. 439, constatano

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 LE ORGANIZZAZIONI DEGLI AUGUSTALES IN DACIA :!O!J

n umm1s Aesculapi ad Apulum 1 0 7 e Ulp. Domitius Hermes, che a Sarmizegetusa , ha


innalzato un altare a piu divinita, in segno di riconoscenza per simile onore 1 08 •
Le divinita venerate dagli augustali della Dacia sono molto variate, per
quanto riguarda la natura e !'origine del culto . La preferenza per l'una o l'altra
di esse e intimamente legata alla localita, al santuario e al momento nel quale
veniva posta la dedica epigrafica . Oli augustali venuti nelle due stazioni termali
della provincia, Germisara e Băile Herculane, adorano le divinita delle acque
benefiche e della salute, quali le Ninfe 1 09, Ercole 110 , Esculapio e H ygia Augusta 111•
La frequenza dell'epiteto di Augusta per alcune dee potrebbe esser messa in rappor­
to col culto imperiale praticato da questi augustali 11 2 • Tra le principali divinita
del pantheon romano troviamo Giove 113, Giunone 114 , Minerva 115, Apollo 116,
Diana 117 e Venere 11 8 • Tra le divinita secondarie (alcune di origine orientale) si
annoverano : Dea Isis 119, Mithras 1 20 , Nemesis 1 2 1 , I. O. M. Bussumarus 1 22 , Liber
e Libera 1 2 3• Nella serie minore dei numi na e dei genii ci sono noti : il genius ordi nis
(Augustalium) 1 2 4, il numen Aug(ustalium) 1 2 5, il genius Miciae 1 2 6 , il genius
fa brum 1 2 7, angeli 1 2 8 e quadrivi 1 2 9• Da tale lista appare evidente che la maggior
parte di queste divinita aveva un debole legame col culto imperiale e con l'organizza­
zione degli augustali.
Uno dei principali scopi per i quali la curia delle citta daciche iscriveva
questi non-cittadini nell'album Augustalium e ne decorava il petto con gli orna­
menta decurionalia era quello di obbligarli a partecipare pecuniaramente alla
pubblica attivita edilizia . I dati dedotti dalle iscrizioni della provincia provano
che nessuna altra categoria di abitanti della Dacia li ha sorpassati nella partecipa­
zione ai lavori pubblici.
ln questo senso Sarmizegetusa ci offre tutta una serie di dati. L'augustale
M . Veponius Maximinus innalza sin dalle fondamenta e a spese sue (ex solo de

107 CIL, I I I , I 079 ( ILS, 3850) e Tudor, o/"


= ACMIT, 1 929, p . 304 e AISC, I , 2 , p . 6 1 (conser·
cit., p. 2 1 0 e 224. vator ).
108 CIL, III, 1 425 ( = ILS, 7 1 3 7), 1 426 e « Da ­ l u C IL, I I I , 1 069 (regi na ) , 1 079 ( 0= ILS, 3850)

cia », I I I - IV ,p. 546, n. I . Cfr. Tudor, op. cit . , e AE, 1 9 1 2 , p. 40 1 .


p . 225 ss. 1 1 • CIL, I I I , 1 426, 1 079.
109 CIL, I I I , 1 397 (Germisara) : Nymphis sal u · 1 1 6 CIL, I I I, 986 ( = ILS, 3 84-0).
tiferis. 1 17 CIL, I II, 986 ( = ILS, 3840), 1 00 I .
11 ° CIL, I I I , 1 5 7 2 (
= ILS, 3437) da Băile Hercu· 1 18 CIL, III, 1 1 5 7 .
lane : Herculi salutifero. 119 C I L , I I I , 1 428.
m AE, 1 9 1 2 , p. 405 ( AA, 1 9 1 3 , p. 334)
=
12° CIL, I I I , 7933 ( = CIMRM, l i , n. 2035),
da Germisara, Gli dei delia salute vengono adoraci 14 466 (= CIMRM, 1 9 1 7 ), 7 780 ( CIMRM, 1 940 :
=

dagli augustali anche ad Apulum (CIL, I I I , 986 = incerta tuttavia e l'appartenenza a un auguscale).
ILS, 3848 : auri bus A esculapi et Hygi a e ; 1 07 9 ·.�
121 CIL, I I I, 1 1 26 ( = ILS, 3 744) : exaudentis·
ILS, 3850 : A esculapius dominus ) . s ima.
112 CIL, I I I , 1 426 (Minerva), 1 00 1 (Diana), 122 CIL, I I I, 1 4 2 1 5, 1 5 ( ILS, 462 1 ).
=

1 1 5 7 (Venus) e AE, loc. cit. (= AA, loc. cit.) 123 AISC, I, 2, p. 6 1 (conservatores ) .
per lgea. C. Daicoviciu, in « Dacia » , I I I - IV, 12 ' CIL, I I I , 1 4 2 5 ( = ILS, 7 1 3 7).
p. 543, n. 2, ricorda un altare frammentario con la 12 5 CIL, I I I, 862, Ann Ep, 1 909, n. 1 1 2 ( = AE,
dedica : Fortun[ae] Aug (ustae ) sacrum scoperto nel 1 909, p . 3 7 5 )
palazzo degli augustali di Sarmizegetusa. 1 26 DolgCluj 1 9 1 3 , p. 260.
1 1 3 CIL, I I I, 7 9 1 3 (aeternus ) , 1 069, 1 079 (=
127 CIL, I II, 1 0 1 6 (= ILS, 7 2 29).
ILS, 3850), 1 08 2 (aeternus ) , 1084 ( = ILS, 3 0 1 5 : 128 A E , 1 9 1 3 , p. 40 1 .
conservator; AE, 1 9 1 2 , p. 40 1 (deus aeternus ) ; 129 C IL, I I I , 1 440.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
210 D. TUDOR 12

suo fecit) un portico coperto (porticum tectum) 130 • Purtroppo non possiamo
precisare ove sorgesse tale costruzione, perche l'iscrizione proviene dal territorio
extra,urbano. Molti portici monumentali del genere si elevavano a Sarmizegetusa,
intorno al foro , nel palazzo degli augustali, lungo le strade principali, ecc. L'augu,
stale Tib. Cl. Ianuarius, padrone d'una decuria, fa ornare un portico con pitture
(pi cturam porticus) , sistema l 'interno d'una sala per banchetti (accubitum) , mentre
suo figlio costruisce l'ingresso , il frontone dell'edificio e una cucina (proporticum
et culinam) 131• Tali lavori indicano il locale stesso del collegio degli augustali,
ove si preparavano banchetti in sale spaziose, con alimenti preparati nella cucina
del palazzo.
A Micia, un augustale della colonia di Sarmizegetusa ha cura di far lastri,
care con lastre di pietra un determinato spazio di grande circolazione (et a nte
f. lapi. stravit) 1 32•
Ad Apulum, al tempo di Settimio Severo, l'augustale P. Ael. Syrus, insie,
me alla sua familia, innalza un altro portico lungo 30 piedi (porticum per pedes
XXX f. ) 133 • E naturale che simile costruzione non si limita va a questi 9 m. di
lunghezza, dato che, in generale, i portici erano molto estesi. Ma l'augustale ricorda
nell' iscrizione solo la parte che gli spettava ; per il resto, erano stati chiamati anche
altri per continuare il lavoro pecunia sua . T. Cl. Anicetus, augustale nelle due
colonie di Apulum, restaura sin dalle fonda menta un vecchio tempio rovinato 134•
Dato che la sua dedica ricorda Giove e Giunone, si puo supporre che si tratti
del tempio della triade capitolina, che si elevava nel foro della citta. Sempre ad
Apulum fa spese notevoli anche l'augustale C. Atil. Eutyches, per costruire un'ese,
dra a volta, lunga 30 piedi e larga 25 (exedram long. p. XXX latam p. XXV cu[m
ar]cu pec. sua fecit). 135• L' iscrizione essendo dedicata a I.O.M. Bussumarus, si
puo avanzare l'ipotesi che l'esedra fosse in rapporto col santuario del dio
celtico.
11 piu grandioso edificio lasciato dagli augustali della Dacia romana - uni,
co, fi.nora , per la sua monumentalita, in tutto l'impero romano e stato scoperto -

nella capitale della provincia . E la sede dell'associazione (aedes Augustalium ) , per


la quale abbiamo piu dati epigrafiei 136 • Per quanto riguarda la sua fase iniziale,
sappiamo che il palazzo e stato innalzato verso la meta del II secolo e. n . , a cura
di M. Procilius Niceta, II. vir. e fla men a Sarmizegetusa, piu tardi sacerdos Lauren,
tium Lavinat 137 • Nell'iscrizione egli afferma d'aver costruito l'edificio a sue
spese (aedem Augustalium pecunia sua faciendum i nstituit ) . 11 completamento
del palazzo e avvenuto piu tardi perche, nella stessa iscrizione, si parla della con,
tinuazione clei lavori da parte di suo figlio, M. Procilius Regulus (per[ecit dedicavit,
1 3° CIL, III, 1 5 16. 136 CIL, III, 1 4 2 1 5 , 1 5 ( ILS, 462 1 ).
=

131 136
CIL, III, 7 960 ( ILS, 5 5 48). Cfr. anche
= La descrizione di queste rovine presso
CIL, I I I , 444 1 ( ILS, 3 5 74) da Carnuntu m, Ch.
= C. Daicoviciu, in « Dacia », I, p. 242 e « Dacia » ,
Morei, in DA, I, p. 2 1 , Rodenwaldt, in RE, I I, I I I - IV, p. 5 1 6 ss ; Idem, Sarmizegetusa, p. 2 8 s.
4, col. 2 3 2 3 s, e C. Daicoviciu, in « Dacia » , I, Cfr. anche Istoria Romîniei, I, p. 3 60 s.
p. 248. 1 37 CIL, I I I, 62 70 (ILS, 7 1 3 6). II personaggio
1 32 Dolg Cluj, 1 9 1 3 , p . 260. appare ancora quale sacerdos Arae Aug. in CIL,
1�3 CIL, I I I , 976. Pecunia sua di CIL, I I I , I I I , 1 509. Vedi anche C. Daicoviciu, in « Dacia » ,
1 0 16 ( ILS, 7929) potrebbe fare allusione sempre
= I, p. 243 s ; Idem, La Transylt•an i e . . , p. 1 4 1 , n.
.

a una costruzione. 2 e Sarmi :regetusa, p. 30.


13
4 CIL, III, 1 069.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 LE ORGANIZZAZIONI DEGLI AUGUSTALES IN DACIA 211

q u e ) 138 Ma non siamo certi se la costruzione che ha certo richiesto una grande
spesa si debba esclusivamente a questi due personaggi. Per l'importanza della
funzione detenuta nella capitale della Dacia e quali autorita tutelari dell' ordine
<legii augustali, i due Procilii potevano facilmente e abusivamente iscrivere ii
loro nome quali fondatori di un edificio di carattere pubblico, costruito in realta
con la larga partecipazione clei collegio degli augustali e di altri donatori. Oltre
a un contributo pecuniario personale, i due Procilii avranno avuto cura di diri,
gere i lavori, ii che permetteva loro, implicitamente, di eternare ii proprio nome
sulle pareti clei palazzo. E ugualmente interessante osservare che ii documento
relativo alia fondazione dell'edificio non menziona affatto la qualita di augustali
per i due fondatori, dato che essi non erano membri dell'ordine. Le funzioni di
sacerdos, fiamen e 11 vir facilitavano a Niceta e a suo figlio una sorveglianza clei,
l'amministrazione e delie cerimonie d ell ' aedes Augustalium, e non rendevano neces,
sario che simili elementi dell'alta aristocrazia locale si iscrivessero nel collegio
<legii augustali, a fianco di liberti e di altri peregrini di bassa estrazione. Nella
stessa situazione vediamo anche ii decurione P. Antonius Super che fa costruzioni
e donazioni agii augustali, nella prima .meta clei sec. I I I dell'e.n. 139. Appare evi,
<lente dunque che gli elementi aristocratici delie citta delia Dacia non s ' iscrive,
vano nell'ordine degli augustali , ma venivano in contatto con esso, per le impor,
tanti funzioni amministrative e sacerdotali eh' essi detenevano e in occasione delie
manifestazioni di lealta verso l' imperatore, quando dovevano partecipare alle
festivita della casa <legii augustali. Queste autorita urbane non potevano restare
isolate, senza controllare indirettamente il meccanismo costituito da homi nes
novi, cosi importanti dal punto di vista sociale, economico e politico .
II palazzo <legii augustali, innalzato nel centro della citta di Sarmizegetusa,
presso ii foro , aveva i muri di pietra e mattoni e un tetto di tegole. Le pareti erano
decorate da pitture e bassorilievi. L'intiero edificio, di m. 85 x 65, aveva una pianta
ispirata alle tre parti principali di un pretorio di castro romano. II cortile clei
palazzo, bene lastricato, aveva al centro l'ara Augusti. Le considerevoli dimensioni
di tale cortile ci provano che un gran numero di uomini riuniti di fronte all'altare
imperiale aveva la possibilita di partecipare alle cerimonie. Lungo i lati nord,
ovest ed est esistevano grandi sale a pianta rettangolare, destinate ai banchetti
(triclinia ) . II centro dell edificio conteneva pur esso una grande sala (m. 45 x 1 8 )
dove avevano luogo l e sedute plenarie clei collegio e altre importanti riunioni.
Per questo essa era piu riccamente decorata. Addossata alla parete orientale di
questa sala si trovava I' arca, ove si conservavano i fondi e gli oggetti di prezzo
clei collegio. Per maggior sicurezza, la camera clei tesoro era sotterranea e con pareti
di piu grande spessore che quelle del resto dell'edificio. Altre stanze minori clei
complesso palazzo erano destinate a conservare l'archivio, i mobili ed altri oggetti
casalinghi. Tali ambienti si raggruppano specialmente verso la facciata rivolta
verso ii foro. II conforto delia casa <legii augustali si vede anche dalia cura deposta
nel riscaldarlo con ii sistema dell'ipocausto, nel dotarlo di condotture e riserve
d 'acqua potabile, canali di scolo, ecc.

138
Noto per ii tramite di un'altra iscrizione tro ­ (ibidem, p. 243, n . I ). I Procilii sono nu merosi a
vata nella aedes Augustalium, cfr. « Dacia » I, Sarmizegetusa : CIL, I I I, 7963 e AE, 1 9 1 2 , p. 402 .
139
p. 244, n. 2 ; anche un fratello, M . Procilius Iulianus « Dacia », I I I - IV, p . 5 1 8 s.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
212 D. TUDOR 14

L'analisi clei dati offerti dai modesto materiale epigrafico relativo agii
augustali delia Dacia, ci permette di formulare alcune interessanti conclusioni
storiche, dai punto di vista sociale, culturale, economico e politico .
Creando le associazioni di augustali, il primo imperatore romano ha
pensato di legare a determinati interessi economici e politico-religiosi delia Stato
una categoria di uomini, in maggioranza d 'origine servile, ma arricchiti e dispersi
in tutte le province. Essi potevano allargare con generosita cardoni delia borsa
per l'altare imperiale e per le necessita urbanistiche provinciali. Cosî ci spieghia­
mo la cura di istituire un'organizzazione del genere a Sarmizegetusa, subita dopa
la creazione delia Dacia romana e la rapidita con cui si formano nuovi collegi,
via via che appai6no nella provincia nuovi municipia.
La ricca Dacia ha offerto un larga campa di attivita economica a stranieri
e a liberti, che hanno realizzato considerevoli ricchezze con lo sfruttamento delie
miniere, l ' usura, l'agricoltura, ecc. Simili « uccelli di California » (V. Pârvan)
ammassavano denaro su denaro e per la laro stessa situazione di non-cittadini
potevano star lontani dalia vita pubblica delie citta e delia provincia. 11 laro com­
pleto isolamento dalia massa clei cittadini non era raccomandabile nelle provincie
con una vita sempre agitata corn' era anche la Dacia. Per provocare la laro genero­
sita e condurii sotto la tutela politica clei decurioni, si sona aperte per laro le
liste d 'iscrizione nel collegio degli augustali ove lasciavano molto denaro e ave­
vano in cambia onori formali. Sfidati dall'aristocrazia clei decurioni e vessati dal­
l'agitata plebe delle citta, questi liberti e peregrini di bassa estrazione, arricchitisi
grazie all'astuzia e alia sfruttamento di considerevoli ricchezze, trovavano una
certa stabilita sociale tra quei due strati ; grazie all'iscrizione nel collegio degli
augustali, seguita da una serie di onorifi c enze, alia laro partecipazione al culto
imperiale e, eventualmente, ad alcuni posti speciali laro riservati negii spettacoli.
Dell ' aedes Augustalium hanno fatto la propria casa, un club ove si riunivano non
tanto per onorare l'imperatore quanto per discutere affari personali di natura
economica, per banchettare, per distrarsi e per appropiarsi certi elementi cultu­
rali. La forza del denaro li aiutava a lottare contro il provocante disprezzo dei
decurioni, a sodd isfare a volte certe pretese clei poveri delie citta a largizioni di
pane e di giochi (panem et circenses ) e ad eseguire quelle costruzioni che veni­
vano loro imposte. Questi uomini venuti dal basso, molti clei quali con traccc
ancor recenti delia catena delia schiavitu , hanno saputo strappare il denaro e
farlo fruttare. La laro modesta origine sociale era facilmente lusingata dalia pompa
nel teatro , nel circo e nell'anfiteatro e dal fatto di apparire in pubblico a fianco
clei decurioni, in determinate occasioni solenni. Essi avevano l'impressione, grazie
a questi onori, di costituire un ordo come quello clei decurioni e clei cavalieri, con
carattere sociale, politico e religioso e, a questo modo di essere salvaguardati
dal disprezzo che si suol avere per gli homines novi. Che molti di tali collegi di
augustali non avessero una forte coesione, risulta chiaramente dalie scarse notizie
a nostra dispozione relative alia laro organizzazione interna e dall' evidente
incertezza per quanto riguarda un'unica denominazione ufficiale dell'associazione.
Gli augustali hanno inoltre anche la piccola soddisfazione di pater annoverare
anch'essi, su monumenti votivi e funerari, un'onorificenza pubblica, possibilita che
viene laro offerta soltanto dalia partecipazione all' associazione degli Augustales.
Non avendo diritti politici, non potevano vantare nelle iscrizioni dignita muni-
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 LE ORGAN I ZZAZIONI DEGLI AUGUSTALES I N DACIA �13

c ipali, ammin istrative e religiose riservate all'orgoglioso ordine clei decurioni, al


quale non volevano esser inferiori per fasto .
Via via che si creavano nuovi municipia in Dacia, apparivano nuove filiali
di tali organizzazioni. L'epoca del loro massimo sviluppo corrisponde alla prima
meta del sec . I I I e. n . , cioe al periodo di massimo sviluppo economico e urbani­
stico delle citta della provincia . Ma sempre in questo periodo e cresciuto anche
il numero clei liberti e quindi clei principali candidati all'al bum Augustalium 1 40 •
E assai probabile che con la constitutio Antoniniana molti augustali siano passati
nel corpo clei cittadini e, con questo, il reclutamento di augustali sia diventato
piu difficile, il che avra imposto, farse, la forzata iscrizione di molti, come anche
la trasmissione della dignita da padre in figlio.
Momenti solenni nella vita delle organizzazioni di augustali erano i giorni
in cui i delegati del consiglio della provincia si riunivano a Sarmizegetusa. Nelle
solennita programmate in quest'occasione, gli augustali prendevano parte ai sacri­
fici organizzati per la salute della casa imperiale, alle feste religiose date nella
carte del loro palazzo, ai banchetti e agli spettacoli dell'anfiteatro . Gli affari di
amministrazione interna corrente della provincia si discutevano soltanto dai
delegati delle citta, scelti tra i decurioni. Non e escluso tuttavia che a queste pub­
bliche solennita nella capitale della provincia abbiano partecipato anche i delegati
inviati dalle organizzazioni di augustali delle altre citta delia provincia.
Sebbene la qualita di augustale si accordasse a vita , e assai probabile che
potessero tuttavia perderla quei membri che non solo non pagavano le loro quote
ma rifiutavano di fare le spese imposte dalla curia della citta. A questo sono
potuti arrivare in Dacia gli augustali divenuti poveri e quelli che, vivendo in cam­
pagna, non adempivano piu ai loro obblighi.
Nelle iscrizioni degli augustali della Dacia non appaiono elementi gi a
appartenenti all 'armata, funzionari di Stato, cittadini del rango clei decurioni e
liberti imperiali, perche tutti costoro erano protetti dalle leggi, dal rispetto pubblico
e molti facevano parte dell'ordo decurionum. In cambia, gli organi dirigenti d'ordine
amministrativo e religioso delie citta si potevano immischiare direttamente nella
vita delie organizzazioni di augustali, offrivano scarsi doni, partecipavano alle
festivita organizzate dagli augustali e spesso iscrivevano abusivamente il loro
nome su iscrizioni poste all'inaugurazione di edifici costruiti in massima parte
con denari dati dagli A ugustales.
L'organizzazione interna delle associazioni di augustali in Dacia era parami­
litare, propria come quella clei collegi di fabbri e dell'ordine equestre. Essa ha
lasciato deboli riflessi nei testi epigrafiei, ma sembra tuttavia che sia rimasta piutto­
sto formale e burocratica. D'altra parte, la curia delle citta aveva tutto l'interesse
che essa fosse quanto mai fittizia, per potersi immischiare piu facilmente nel-
1 ' attivita degli augustali e impedirne una eccessiva coesione, che poteva essere peri­
coloso per lo Stato. Nessuna iscrizione menziona nomi di governatori delia Dacia
o altri funzionari importanti : e questo ci prova che le organizzazioni degli augustali
non avevano contatto diretto con essi e che il loro controllo era assicurato dalle

140 J.
H. Olivier, Q erusiae and A ugustal es, in i liberei abbondano nelle organizzazioni di augustali.
« Historia », VII, 1 958, p. 4 7 2 seg. di mostra che Cfr. anche Vitucci, op. cit„ p. 927.
anche nelle provincie occidentali dell'impero romano
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
214 D. TUDOR

curie delle citta dalle quali dipendevano . Le autorita delle province hanno so­
spettato costantemente le associazioni di carattere professionale e religioso, dalle
quali, spesso, sprizzavano scintille di rivalta contro la classe dominante.
La situazione materiale degli augustali della Dacia e stata tra le piu prospere,
come si puo dedurre dal fatto che essi visitavano le stazioni balneari e partecipa­
vano a tutta una serie di costruzioni urbane. La maggior parte erano uomini ricchi,
in qualita di concessionari delle ricchezze pubbliche, usurai, commercianti, pro­
prietari di officine, ecc . Con i propri denari si sono costruiti edifici pubblici,
templi, portici, sale di festivita e si sono riparate strade, spesso grazie a contributi
collettivi. Ma i piu grandi sacrifici sono stati fatti per innalzare il monumentale
palazzo di Sarmizegetusa. Per questo, la qualita di augustale era divenuta un duro
obbligo, possibile solo ai ricchi, sempre piu diffic ile verso la meta del sec. I I I
e . n„ quando l a crisi dell' impero h a gravato anche sulla Dacia. E farse u n riflesso
di questo stato di cose quell'indifferenza verso il trona e le divinita preferite
dagli imperatori, che appare nei documenti epigrafiei. Ne gli ornamenti decurio­
nali appesi sul petto di certuni, ne i posti speciali negli spettacoli potevano ricom­
pensare gli augustali clei grandi sacrifici in denaro che venivano loro chiesti. Un
impedimento per essi era costituito dagli obblighi rispetto al patronus del quale
molti liberti augustali della Dacia cercano di liberarsi il piu presto possibile, per
liberarsi, nello stesso tempo, dalla macchia di ex schiavi. Cio nonostante, gli augu­
stali della Dacia, sia peregrini che liberti, hanno appartenuto -- per i loro inte­
ressi materiali, quali uomini ricchi cioe e proprietari di schiavi - alla classe di
sfruttatori della provincia.
Con tutta la cura deposta dalle autorita urbane affinche le organizzazioni
di augustali funzionassero continuamente, in seguito alla crisi che si abbatte sulla
Dacia dopo la morte di Alessandro Severo, esse cominciano a dissolversi con
estrema rapidita, a causa dell 'impoverimento di molti membri, dell'emigrazione
di alcuni, e specialmente per ii fatto che la provincia non era piu un baluardo
sicuro per la loro ricchezza .
ln confronto alle scoperte epigrafiche delle altre province, la Dacia ci ha
dato un grandissimo numero d'iscrizioni relative agli augustali. E questo ci indica
il gran numero di liberti e di peregrini che esistevano in questa provincia, ove le
risorse locali permettevano di accumulare considerevoli ricchezze.

D. TUDOR

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
n P E A B A P M T E fl b H � E C B E A E H M � B C B � S M C
XP O HOnOrMEH MO fMflbH Hl{A B nb�TPA <t>PEl{8UEH

0JJ;HHMH H3 HaHMeHee 11ccne;::i;oBaHHhIX apxeonoraMH nyHKTOB BJJ;OJib HnmHero


.UyHaH 6bIJIH H no 6oJibIIIeiî qacTH H )];O CHX nop erqe OCTalOTCH MOrHJibHHKH, OTHO­
CHI.qHeCH K BOeHHbIM yKpern1eHHHM H noceJieHHHM aHT11q11oiî 3IlOXH .
UeHHbie ;::i;aHHhie B CBH3H c 11cTop11eiî HHlliHeJJ;yHaiîcKoro JIHMeca 6brnH ;::i;o6bITbI
B xo;::i;e npo,TJ;OJilliHTeJibHhIX 11ccne;::i;oBaHMH B .U11HoreTHH H Kan11;::i;a Be, oco6eHHO
6naro;::i;apH 113yqeHHIO pa3BHTHH 3TMX noceneHHH : O,TJ;HaKO OTCYTCTBYIOT CBeJ];eHHH o
MorMJibHIIKax 3TMX QeHTpoB . XoTH 11 6hIJIM rrpott3BeJJ;eHbI 11eK0Topb1e pacKOIIKM B
,UnHoreTMM H Karrn;::i;aBe, Bce me ;::i;o6bITbie TaM HeMHoroqncneHHhie ;::i;aHHhie KacaIOTCH
JIMIIIb nepttoJ];a rrepexoJJ;a K <f>eoJ];aJIM3MY ' MelliAY TeM KaK CBe.n;eHHH 06 aHTHqHOM
3IIOXe COBepIIIeHHO OTCYTCTBYIOT .
1.fro KacaeTCH MCTOpMM AYH3HCKoro JIMMeca ' TO Hel<OTOpbie HOBhie CBe,neHMH
6LIJIH rronyqeHLI B pe3yJibTaTe paCKOIIOK MOrHJibHMKa B flb.mpa <I>peK3Qeiî (p-H
XLrpIIIoBa , o6n . .Uo6po,nma) (p11c . 1 ). Eonee o6mHpHhie Hccsre,[(oBaHHH, rrpoBe.n;en­
Hhre lfHCTHTYTOM apxeonorntt AKa;::i:eMHH PHP Ha ocHoBaHHM rronyqeHHhIX oT ;::i:o K­
rnpa 1.fopTOJIOMaHa yKa3aHHM 1 , HaqaJIHCb B anpene 1 958 r. 2; MX rJiaBHOM QeJiblO
6hrn Morm1hHHK Ha Tepp11rnp11n rocy;::i:apcTBeHnoro ceJILCKoro X03HMCTBa CanqJIH 3 .
PacKOIIKH , npo;::i:onmaBIIIHecH ;::i:o HIOHH 1 959 r . , BhIHBMJIM caMbIH 6oJibllloiî aHTHqnhIM
MOrHJibHHK Ha TeppHTOplrn .Uo6po;::i:mH ; nonyqeHHhie AO CHX nop pesyJibTaThl IlOIIOJI­
HHIOT rrpo6eJI, KacaIOI.qHMCH rraMHTHHKOB rro;::i:o6Horo po;::i:a na HMlliHe,nyHaMCKOM
JIMMece .
ApxeonorJiqecKaH 3oHa B flbHTpa <I>peK3Qe:iî ;::i;aBHO H3BeCTHa 4 , o,nHaKo oHa
He 6brna CMCTeMan1qecKM MCCJie)J;OBaHa B co6CTBeHHOM CMbICJie CJIOBa . .Uo arrpemI
1 958 r . He 3HaJIM o cyrqecTBOBaHMH 3)J;eCb 6oJibIIIOro MOrMJibHHKa , He IIO)J;03peBaJIH
.name o ero cyrqeCTBOBaHHM' TaK KaK rrpe;::i:IIIeCTBOBaBIIIH e MCCJie)J;OBaHHH 5 BbIHBMJIM
JIHIIIh OT)J;eJibHhie HaXO)J;KH, He II03BOJIHBIIIMe npe;::i:BM)J;eTb BHYIIIMTeJibHbie nporrop­
QHH KOMIIJieKca, qacTblO KOTOporo OHM HBJIHJIHCb .
1 IIpnHocHM ropHl.!)110 6narogapHOCTL go1<ropy 33 OKa33HHYlO H3M IlOMOII.\b B O a peMH 3pXeOJIOfHl.!eCKOH
l„fopTOJIOMaHY CTeJillaHy He TOJlbKO 3a y1<a3aHHH, HO 3KCileAHl\HH H 33 npHHHTble Mepbl AJIH coxpaHeHHH
H 3a BL11<a33HHL1ii HM HHTepec 1< 3pxeonorn1.1ec1<HM B l\eJIOCTH H3HgeHHblX Il3MHTHHK OB.
HaxogKaM a ITLHTpe <t>peK3l\eii. 4 Bor3Ta H 6tt6JIJ1orpacllH H o Bepoe HJIJI Ocrpoae
2 P3c1<on1<n 6LmH ocy1I.1ecraneHL1 MHOlO H BLm­ n�1eeTCH a 3px1rne Apxeonorn1.1ec1<oro penepTyapa.
l.!3HY ,U . 6 E . Comşa , «Limesul Dobrogean», Cercetări de
3 ropHl.10 6Jiarog3pHM KOJlJleKTHB IlLHTpa <t>pe- suprafaţă d-a lungul Dunării între Ostrov (reg. Galaţi)
1<:meii, PYKOBOAHMblH AHTOHOM r. H Hoa31.1ec1<y <t> „ şi Hîrşova (reg. Constanţa) , B «Materiale», V, crp . 762.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
21G OETPE AYPEJIHAH

MorHJihHHK pacrronomeH Ha xonMax , nrny�HXCH OT XhipIIIOBhI , 6onee HJIH


MeHee rrapanJieJihHO TeqeHI1IO ,n;peBHero ,UyHaH, ,n;o IlhHTpa <PpeK3�eil , OTKy,n;a OHH
IIOTOM yxo,D;HT Ha cenepo -ceBepo -BOCTOK B HarrpaBJieHHH M3qHHa-EpaHJia .
PacKorraHHhIM HaMH yqacTOK MorHJihHHKa pacrronomeH Ha qeTbipex oT,n;enh­
HhIX B03BhIIIIeHHOCTHX . IIocKOJihKY Kam,n;aH H3 HHX HBJIHeTcH ceKTopoM , MhI o6osHa­
qHJIH HX COOTBeTCTBeHHO 6yK -
c. c .
BaMH A, B , C , D (B rropH,n;Ke
c.
pacKaIIbIBaHHH) ; HX rrocne,n;oBa­
TeJihHoe pacrronomeHHe A, D ,
B , C , (pHc . 2) . EonhIIIaH qacTh
6brna rrepeKorraHa B xo,n;e rrpem­
HHX pa60T ' B qacTHOCTH ceKTOp
A H D . PacKorraJIH rrno�a,n;h B
6000 KB . M, Ha rny6HHY 2-3 ,50 M ;
B HeKOTOpbIX MeCTaX 3aJIO)l{HJIH
KOHTpOJihHhie IIIYP<l>hI rny6mrnil
,n;o 7 M . llccne,n;oBaHHe rrpoBo­
,D;HJIOCh rrpH IIOMO�H pa3pe30B
OKOJIO 1 6 M ,D;JIHHhI lI 2 M
IIIHpHHhI; Mem,n;y HHMH OCTaBHJIH
rronocy IIIHpHHOM B 1 M H3-3a
HeycrnilqHBOCTH rroqBhI . KonII -
qecTBO Hail,n;eHHhIX KOCTHKOB
,D;OXO,D;HT ,n;o 786 ; OHH pacrrpe­
,n;eJIHIOTCH no ceKTopaM cne,n;y­
IOII\HM o6pa30M :
PHc. J . - KapTa ,Uo6po;::p1rn c y1<a3aHHeM MOfHJlhHHI<a B IlMITpa - Ce1<rnp A - 449 rro­
cf:>pe1<::i11ei1.
rpe6eH11il - IIOJIHOCThlO HCCJie­
)J;OBaHHbIM (plic . 3)
- CeKTop B - 1 38 rrorpe6eH11il - He nccne,n;oBaHHhIM ,n;o KOH�a
- CeKTop C - 1 40 rrorpe6eH11ii: - He Hccne,n;oBaHHhIM ,n;o HOH�a
- CeKrnp D 59
rrorpe6em1il - He Hccne,n;oBaHHhIM ,n;o KOH�a.
-

XapaKTepHhIM ,D;JIH Bcero MOrHJihmma HBJIHeTCH rroqTli 11cKn10q1ITeJihHOe


HCIIOJih30BaHIIe o6pn,n;a TpyrrorroJIOllieHHH ' rrpnqeM CKeJieThI opHeHTHpOBaHbI c
3arra,n;a Ha BOCTOK (qeperr Ha 3arra,n;) . EcTh H rrorpe6eHlie c TpyrrocommeHlieM , B KOTO ­
poM HaIIIJili 60JihIIIOe KOJIIfqeCTBO 3eMJIH, CMeIIIaHHOM c 30JIOM lI yrneM , lI oqeHh
Mano o6yrneHHhIX KOCTeil ; B yqacTKe A MOrliJihHHKa 3TO rrorpe6emre n3onlipoBamrn ,
HO B03MOlliHO ' qrn B xo,n;e ,n;aJihHeMIIII1X HCCJie,D;OBaHHH yKa3aHHhIM THII 3axopoHeHHH
qa�e BCTpeTHTCH B ,n;pyrn.x ceKTOpax .
THIIhI rrorpe6eHHM c TpyrrorronomeHlieM B IlhHTpe <PpeK3�eil rrpe,n;crnBJIHIOT
MHOroqlicJieHHbie BapliaHThI , a IIMeHHO :
Tun I - npocmbze no2pe6e11ufl , B KOTOphIX KOCTHK Jie)l{HT Herrocpe,n;cTBeHHO
Ha 3eMJie , 6e3 KaKHX JIH6o ,n;o6aBJieHI1M liJIH ,D;OIIOJIHHTeJihHOrO coopymeHliH ; 3TO
caMbIM pacrrpocTpaHeHHhIM THII (prrc . 4 / l ) .
Tun II - no2pe6e1tufl c 't{,epenuiţeu B cne,n;y10�ttx BapliaHTax :
1) KOCTHK nemHT Ha qeperrn�e (pnc . 4 / 2) ;
2) KOCTHK JielliliT Ha qeperrli�e li o6nomeH IIO KpaHM qeperrtt�eil (plic . 4/3) ;
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
� Apxeo/loruqeCKHe
pi1CKOnKH


CoepeMeHHbte
rrocrpoiiKH

OcsotioJK�eHHoR
r;=:::::;7 HA O/JfaAb A/lfl
� V V "ocrpoeK

0�25"='==5 0 1!\

P11c. 2 . - 06mm1 IIJ13H aHTH'lHOro MOrHJlbHHKa H MOrHJlbHHI<a nepHOA


a nepexoJJ,a K cpeo,1J,aJU13MY
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
- - f""
442 ..... \.:.::11>

-
1911 :: ::....� ·�

D D
I
f90 ===.c·::o
?6:;�:;')
_J „ "
256- -
... _ ,
27j - - �
_
D
IJ JtJ �:::- {::o

...- -:::.
C.;.: ./
Z6J
_ .:. ::::o
--·-Jg,,
o
J89

- -- O

29�= �\� ?� ����";)


J96

J2j:::::;�
::: .':J
04
<38

XXX/a
XXVII/a XXIX d XX!. d
270 XXV/a XXVI/a
XX/Va XX Va
XXa XX/a XXI/a XXII/a
X V/a X VI/a XVIII a XIX a
XI/a X/Ila X/Va XVa
X/a

11111111 1111 1 1 1 1 1 1 11 1111 111 1 11 1 11111111111111 li111


1 1 1 1 111 1111 11111 1 111 111 1 li 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 i ; 1 1 1 I I 11 1 1 11 1 1 1 1 1 1 I / / 1 1 1 1 1 1 1 / 1 1 1 1 1 1 / l t I I 1 1 I li
"':�"'„': norpe6eHV18 C KOCTR M V! 11 8 KyYe " 1 M 2 51, norpe6eH V1 e , CO,l\ep)!{C:H.l.lee 1t1 KOCH1 )lU1 BOT H bl X

I V1 e DO norpeoeH1t1e c OTtle!lbHO no11oxeHHblM H Y.epenaM 111 c=:i PacKona H H b1 e n03,ll H ee y4acTKV1 o 10 M

PHc. 3. - I lJian pacrIOJIOH< mn nurpe6cnu1'1 , Hai"i.11cm1b1x B ce1,Tope A ,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
.-..:-·_;.-..::.·. ··
_ _ , - ":>
'

(4l= =_�:;'J
p - - ·::.


22.l

x;::. e:.o
2.JJ � ��---=--'

D
\I/
I;
I!
;;
26
253 = /=\)
�-
:=:: =r::�

1; 2<9

II I
I II "'' D
fI
/ /j / / / /
!Va
N XIII a XVa X V/a x v;,..
/ / 11 Va Via VIia VII/a !Xa �-c Xla XI/a XIV a

\
11 li jj1,.-"

/1111IrI
Xa
I11I II/
I I 11 II fi II111111 1111
11 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 11 1 1 1 1 1 1 1
1 1 11111Id1 1 1 I
npoCTO e norpe6e H V1 e norpe6eH1t1e C K8 M H5lMV1 H e no] HOe n o rpe6e H V1 e �-:<>„-: norpe68HVl8 C KOCTA M V1 11 B Ky4e " I
I
== ::'-'�0

!.�;;',�� norpe6eH vi e C LlOCK3M l11 norpe6eHV1e C 'iepenvi l..(a M!tl Hapyw e H H O e norpe6e H V1 e Do norpeâeHvie c OT�eJJbH o noflO)l{eHHblMH Y.epenaM V1

P11c. 3. - I Tnau pacnonom nm norpe6cu111!, Hai\

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 O XPOHOJI0fl111 MOfl1JlbH11KA B Tib51 TPA <t>PEI<3UEH 217

3) KOCTHK ne:>1<1n Ha qepemru;e 11 noKpbIT l.Iepen11u;eM: (p11c . 4/4) .


Tun III -no2pe6eNUfl c KaMl-lflMU B cne;::i;y10IIJ;11x Bap11aHTaX :
1 ) c KaMHeM B ronoBax (p11c . 4/5) ;

Pric. 4. - Tm1b1 norpe6eIDiiî: MOI'HJibHHKa B Il&HTpa <Ppemn.1eiî:.

2) c KaMHeM B I-IOrax (p11c . 4/6) ;


3) c KaMH.HMH BOKpyr TeJia (p11c . 4/7) .
Tun IV - no2pe6eNUfl 6 âepe6fll-ll-lOM coopy:>1CeNuu : B norpe6eHHHX 3Toro T11na
KOCT.HK JielliHT BMeCTe c ;::i;epeB.HHHbIM coopymeHHeM (rpo6oM) 11JII1 rrpOCTbIMI1 AOCKaM11 .
H'sBeCTHO HeCKOJibKO Bap11aHTOB 3Toro THna :
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
218 nETPE AYPEJIHAH 4

1 ) O)J;Ha mm: )J;Be )J;OCKH IIOA KOCTHKOM (pHC . 4 /8) ;


2) )J;Be p;oc1m, o6paMJIHIOIIJ;He KOCTHK c 6oKOB (pHC . 4/9) ;
3) qeThipe OT)J;eJibHhlX )J;OCKH , o6paMJIHIOIIJ;He KOCTHK co Bcex CTOpOH
(pHC . 4/ 1 0) ;
4) qeThipe )J;OCKH, CKperrJieHHhie meJie3HhlMH rB03)J;HMH H )J;OCKH IIOA KOCTH­
KOM (pnc . 4/ 1 1 ) ;
5) )J;Be 6oKOBhie )J;OCKH H )J;Be IIOA KOCTHKOM (pHC . 4/ 1 2) .
EoJibIIIHHCTBO rrorpe6eH11iî op;HHoqHhie, op;HaKo BCTpeqa10TcH H ABOHHhie ;
o6HapymeHhl TaK)l{e IIOBTOpHbie rrorpe6eHHH H 3axopoHeHHH O)J;HHX qeperroB .
EoJiee CJIO)l{HhlM HBJIHeTCH Borrpoc o p;aTHpOBaHHH MOrHJibHHKa ' TaK KaK
rrpep;MeThl H3 2 1 o rrorpe6eHHH c HHBeHTapeM HaXO)J;HTCH Tenepb B CTa)J;HH H3yqeHHH
H II03TOMY B p;aHHhIH MOMeHT MO)l{HO rrpHBeCTH JIHIIIb HeMHoroqHcJieHHbie rrpep;BapH­
TeJibHhie p;aHHbie o xpoHOJIOrHH MOrHJibHHKa .
Pe3yJihTaThI HCCJiep;oBaHHH yKa3hIBaIOT Ha p;Be rrpop;oJimHTeJihHbie srroxH
HCIIOJib30BaHHH MOrHJibHHKa, a HMeHHO :
1 ) IIepHop; HerrpephIBHbIX 3axopoHeHHiî , HaqaBIIIHHCH B I I B . H . 3 . H rrpop;oJI­
maBIIIHHCH ;::i;o VII B .H . 3 .
2 ) 3axopoHeHHH X-XII BB . H .3 .
H e HCKJIJOqeHO , qŢQ p;aJibHeHIIIHe HCCJiep;oBaHHH yToqHHT p;aTy B03HHK­
HOBeHHH MOrHJibHHKa ' rrpep;IIIeCTBYIOIIzylO I I B . H .3 . ' IIOCKOJibKY K 3TOMY eCTb
HeK0TopL1e cJia6b1e yKa3aHHH ; MbI TaKme Ha;::i;eeMCH, qTo rrpo6eJI Mem;::i;y VII
u X BB . 6y;::i;eT cy)l<eH B pe3yJibTaTe 6oJiee rro;::i;po6Horo i13yqeHHH cym;ecTBYIOIIJ;HX
npe�MeTOB .
*

B xo;::i;e pacKorroK I 958 11 1 959 rr . cpep;H HCCJiep;oBaHHbIX norpe6eH11ii OTMe­


THJm H norpe6e1rne c TpynoCO)l{)l{eHHCM , I<OTOpoe , KaK Mbl YK333JIJI, HBJIHeTCH HCKJIIO­
qe1meM AJIH ceKTopa A (puc . 3 , M . 322) . Ero o6HapymHJIH B pa3pe3e XXI , Ha rJiy-
6HHe 0,40 M, r)J;e OKa3aJiaCb rroqTH HpyniaH HMa , CeBepHyIO CTOpOHY KOTOpoiî rrepe­
pe3aeT 6oJiee rro3p;Hee rrorpe6e1me (pHc . 5) . IIorpe6eHHe cocTOHT H3 npocmiî , rroqTH
KpyrJIOH HMbl (p;HaMeTp OT 0,98 p;o 0,90 M) ; B pa3pe3e ona HMeeT cpopMy KOpbITa H
3aKpyn1eHHOe AHO ; MaHCHMaJILHaH rJiy6HHa B BepTHKaJibHOM neHTpe 0,47 M ; KpaH
HMbI He o6ommeHbI . B 3TOM rrorpe6eHHH o6pam;aeT Ha ce6H BHHMaHHe oqeHb MaJioe
KOJIHqecTBO KaJibnHHHpOBaHHbIX KOCTeiî (HeCKOJibKO o6JIOMKOB) H pacIJOJIO)l{eime
mepTBOIIpHHOIIIeHHH, COCTOHIIJ;HX mi KpymKH H3 nBeTHOro TeCTa (pHC . 6/ 1 ) , CBeTHJib­
HHKa (pHC . 6/2) H HeCKOJ11KHX cpparMeHTOB I<epaMHKH pyqHoiî pa60Thl (pHC . 6/3-5) .
OcHOBHhIMH 3JieMeHTaMH p;aTnpoBaHHH HBJIHIOTCH Kpy)l{Ka (pHc . 7) H cneTHJibHHK
(pHC . 8), BOCXO)J;HIIJ;He K I I-II I BB . H .3 . ; H3 cpparMeHTOB me KepaMHKH HaH60JibIIIYIO
neHHOCTb rrpep;CTaBJIHeT qeperroK cocy;::i;a pyqHoH pa6oThl, yKpaIIIeHHhIH IIIHypoBH)J;HhIM
IIOHCOM (pHC . 9) ; )J;JIH TOM 3IIOXH OH HBJIHeTCH yme HaCJiep;HeM Tpap;HnHH p;aKHHCKOH
KepaMHKH.
Cym;ecrBoBanHe BhIIIIeonncaHHoro rrorpe6eHHH BbI)J;BHraeT Borrpoc o TOM ,
MO)l{eT JIH OHO rrpHHap;JiemaTb He BIIOJIHe poMaHH30BaHHOH p;aKHHCKOH Hapo;::i; ­
HOCTH, em;e coxpaHHIOIIJ;eiî caM06bITHble cpopMbl KYJibTYPbl H B o6pHp;e saxopoHeHHH,
IIOCKOJibKY coxpaHeHHe 3THX cpopM Ha noceJieHHHX 6bIJIO )J;OKa3aHO 6 •

ti Gh. Ştefan, Contribuţii arheologice la cunoaşte· rate privind istoria Romîniei », t.IaCTb I, 1 954, CTp .
rea dacilor din Dobrogea de nord, B « Studii şi refe- 29--4 1 .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
2 1!)

Puc. 5 . -· a , norpc6en11e c Tpynoc0>1<me1meM


I I B . H .3 . , OT'l3CTH noepe>HAeHHoe APYrHM
norpe6em1eM IV B . H .3 . ; b, pacnono>1<em1e
>1<epTeonp1-mowe11ui1 norpe6emur, 11306pamen-
11oro na puc . 5 a; c, 1<py>1<J<a H3 1<aOJLHHOBoi-'1
naCTbl j d, CBeTHJ!bHHI< H3 cepoi:\ ll3CTbl j e,
cj)parMeHT cpa6oTaHHOH BPY"HYIO 1<epaMHI<H
,l:\31<11HCl<OH Tp3,l:\Hl..\H l1.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
275 ° f30 °
- f.90 "' - 1,60 M

T
cyA
l'a' - �
Fl

')l\
-. I
I '

'-.J

;:,<? ��v
6!% "!!

. o J 4 SAM

a a

P11c. 6 . - a, KOCTHK c COCYAOM II-I I I P11c. 7. - a, KOCTHK, Ha KOTOpOM HallIJIH


B. H .3 . ; b , He60JJhlliaH KPYH<Ka I I-I I I 1 2 MOHeT KOHl.la I I I s . ; b, He6oJiblliaH
B B . H .3 . 113 rrorpe6emrn, 11Jo6pa>KeHHoro 1<pym1<a, HaHAeHHaH B rrorpe6emm, H30-
na p:ac. 6 a . 6pa>KCHH0M Ha p11c. 7 a .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 o XPOHOJJOrHH MOrHJJhHJ1KA B nh.RTPA <t>PEK3UEif 221

Oco6aH u;eHHOCTb norpe6emrn 3aKmoqaeTCH B TOM , tITO OHO ,LJ;06aBJrneT HOBbIH


Tim 3axopoHemrn K yme II3BeCTHbIM HaM TIInaM BO I I B .H .3 . 7 B ,Uo6po,LJ;llie ; HaJIIII.�O
BCe ,LJ;aHHbie, tIT06bI npe,LJ;TIOJIOlliIITb, tITO B IlbHTpa <l>peK3u;e:H OHO HBJIHeTCH .LJ;peB­
HeHIIIIIM norpe6aJihHhIM naMHTHIIKOM pIIMCKOH 3TIOXl'l . CIIHxpoHHhIMII 3TIIM norpe-
6eHIIHM c TpynoCOIB:}KeHIIeM IIJIII HeMHOro 6onee TI03,LJ;HIIMII naMHTHIIKaMII HBJIHIOTCH
HeKOTOpbie 3axopoHeHIIH c TpynonOJIO}KeHIIeM, mepTBonpIIHOIII eHIIH HOTOpbIX npe,LJ;­
CTaBJieHhl IICHJIIOtIMTeJihHO HeMHOrOtIIICJieHHbIMII rJil'lHHHblMH cocy,LJ;aMH, B qacT­
HOCTII HpymHaMII H3 meJITOro IIJIH KpacHoro TeCTa c O,Ll;HOH PYtIHOH, npoCTblMH HJIII
yHpaIIIeHHhlMII He6oJibIIIHMII pe6paMII, HOCHIQHMH OTIIetiaTOK npOBHHl�HaJibHO-pHM­
CHOH q>aKTYPLI H IIIIIpOKO pacnpocTpaHeHHbIMII B ,Uo6po,LJ;me BO II-II I BB B . qTO
KacaeTCH OTIIICbIBaeMoro HaMH cocy,LJ;a (pttc . 6/b) , TO Ha 6onee TOtIHYIO XpOHOJIOrMIO
yHa3hIBaeT aHanorntIHhIH He6oJibIIIOH KYBIIIIIH II3 MorHJihHMI<a B Hostto,n;yttyMe 9 ,
IIccne,;:i:oBa1rnoro B 1 958 r . KyBIIIHH 6bm Han,LJ;eH BMecTe c MOHeTo:H tieHaHKII AHTO­
mrna IlHH ( 1 56 r . H . 3 . ) . Bce me, IIOCKOJibKY HeII3BeCTHO , )];O HaKIIX nop no,n;o6Hble
cocy.LJ;hI 6bITOBam1 B I I I B .H .3 . , MhI CKJIOHHhI OTHecn1 ero K I I-III BB . H .3 .
c BhIIIIeOTIIICaHHbIM cocy,r:i;oM , nmonorIItieCKH H xpOHOJIOrIItieCHH TeCHO CBH-
3aHa KpylliHa, TaH}Ke rrpOBIIHll;mlJlhHO-pHMCKOH ct>aHTyphl (pnc . 7/b ), Ha:H,r:i;eHHafl
B Horax HOCTHHa , Ha rpy,r:i;II KOTOporo 6bIJIII paCCbITiaHbl 1 2 MOHeT, ,r:i;aTIIpyeMhIX
nepH.LJ;OM OT npannemrn AspenIIaHa (270-275 rr .) ,n;o MaHCIIMHaHa fepKyneca
(286-305 rr .) B CJie,LJ;yIOIQeM xpoHOJIOrM qecKOM nopH,D;Ke :
qeKaHHH AnpenttaHa - 270-275 rr. ( I MOH .)
qeHaHHH Tau;IITa 275-276 rr. ( l MOH .)
qeHaHHII l lpo6a 276-282 rr . (4 MOH .)
qeHaHHH Kap1rna 283-285 rr. ( l MOH .)
qeKaHKII ,UttOHJieTIIaHa 284-305 rr . (2 MOH .)
qeHaHHII MaHCIIMIIaHa fepKyneca - 286-305 rr . (3 MOH .)
Ecrb BCe OCHOBaHHH CtIIiTaTb, tITO ,LJ;aTa 3axopoHeHIIH 3TIIX MOHeT HeMHOrIIM
TI03,LJ;Hee 293 r . H .3 . , Hor,r:i;a 6bIJia BbITIYIQeHa TIOCJie,[l;HHH MOHeTa, TeM 6onee, lJTO
B IV n . KpymKII yKa3aHHoro TIIna nepecTaIOT 6bIToBaTb .
*

llccne,r:i;oBaHtte npe,r:i;MeToB II3 norpe6em1.:H I I--II I BB . H .3 . rroHa3hmaeT, tJTO


6oJihIIIaH qacTb mepTBOTipIIHOIIIeHIIH COCTOHJia H3 O,LJ;HOro IIJIII A BYX rJIIIHHHblX
cocy,r:i;oB , B qacTHOCTH HpymeH II BeChMa HeMHOrOtIIICJieHHhIX CBeTIIJibHHHOB ; ,n;py­
rIIe npe,r:i;MeThI notITH cosepIIIeHHO OTCYTCTBOBaJIII . 0,r:i;HaKo B norpe6eHIIHX I I I B.
II OTHOCHIQHXCH K KOHU:Y IV B.H.3. rrorpe6aJihHLie mepTBonpHHOIIIeHHH 3HatIHTeJihHO
o6HJihHee : IIOHBJIHIOTCH yKpaIIIeHHH II npe,D;MeTbl ,[l;JIH yKpaIIIeHIIH O,[l;elli,[l;hl (cPII6yJihI,
6ycIIHbl, cephrII, 6pacJieTbl) . 3To HBJieHIIe 06 'hHCHHeTCH H HCTOpIItieCHH, ecJrn
yqecrb HeH0Topb1e co6hITIIH , npoII30IIIe,D;IIIIIe B 3TO BpeMH Ha TeppIITOpHII Kapnarn­
,r:i;yHa:HcHo:H o6nacTH .
Ballill ble C,[l;BHrH OTMetiaIOTCH II B Tonorpact>mi: MOrHJibHIIKa, oco6eHHO B
OTHoIIIeHHH 3aHIIMaeMo:H HM rrnoIQa,r:i;II. EcnII norpe6eHHH I I n I I I B B . CHOTIJIHJIHCb
B ceKTopax A n D (B ,r:i;peBHOCTH cocraBJIHBIIIHX o,r:i;nH yqacroH II nospem,r:i;eHHhIX

7 Bujor şi Gavrilă Simion, Săpături l e de sal ­


E. arheologic Histria, e « Materiale » , IV, CTp . 36,
B «Materiale», T . V I I ,
vare d i n cimitirul de l a Isaccea, pttc. 20/2.
CTp. 39 1-399 . 9 3TH A3HHhle 6blJIH H3M C006U1eHhl KOJUieroi{
8 Em. Condurachi ş i colaboratori, Ş:mti erul 3. Ey>KopoM, 3a •-ITO B hipa>KaeM eMy 6JJaroAapHOCTh.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
222 TIETPE AYPEJIHAH 8

npoBOAHBllIHMHCH Teneph TaM pa6ornM11) , a B ceKTope B 6hmH nHlllh oT.n;enhHhie ,


TO B IV B . MOrHnhHHK pacnpocTpaHHeTcH H Ha yqacToK C 11 TaKllM o6pa3oM B IV B .

'il - 2. M 280°

6pOH.JOBOe
KO/lb L;, O

....._Cepe�pRHBR
!lp.R >K Kil

o P11c. 8 . - a, CI<eJieT, Ha KOTOpOM Hamm1 npeAMeThl


pttMCI<oro Tttna, OTHOCHll\lfeCfI K IV D . ; b, npeAMeThl
tt3 norpe6eHttH, tt306pa>1<eHHoro Ha pttc. 8 a .
a

OXBaTbIBaeT BCe lJeTbipe ceKTOpa . 3TO IlO,r:(TBeplli.n;aeTCH H CTarn:cTimoiî: norpe6eHI1M ,


llHBeHTaph KOTOpbIX noKa3hIBaeT, lJTO 11 x KonnqecTBO B IV B . ropa3.n;o 6onbllle , lJeM
B I I , I I I n V BB . , M lJTO OHll pacnonmKeHLI no Bceiî: TeppnTopnn MOrHJJhHima .
Ilorpe6emrn IV B . Ha MOrMnhHllKe B IlhHTpa <t>peK3ll;3M .n;oBOJihHO KpacHo­
petmBo CBH,D;eTenhCTBYIOT o Heo.n;Hopop;HOCTll npOBMHil;llaJlhHO-pMMCI<OM KYJYhTYPhI ,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 o XPOHOJIOrHH MOrHJibHHKA B llb5!TPA <l>PEK3UE171 223

CMeIIIaHHOH c 1rnopo,1J;HhIMH 3JieMeHTaMH «BapBapcKoro )) xapaKTepa , cpe;::i;1:1 KOTOpbIX


qHcJieHI-IO rrpeo6nagaIOT rrorpe6eHHH c pHMCKHM 11HBeHTapeM .

240°

- !, ?O M

2
o
5poti3ooan
npRJKKa
NoHera

l<ycox xpeMHR

O 2 J 4 5Al'1

P11c. 9. - a, KOCTHK, Ha KOTOpOM HaWilll rrpe�MeTbl V B . H .3 . ;


b , HHBeHTapb rrorpe6eHHH, 11306pa>KeHHoro H a p11c. 1 4 a .

.Uo CHX nop npOH3BegeHHhie HCCJie,IJ;OBaHMH IlOKa3aJIH, qTo H a TOM )l(e IlJIO­
rn;a;::i;:tt , a He r;::i;e -HM6ygb BHe ee, HaxogHTCH H norpe6emrn <rnapBapcKoro » xapaKTepa,
yKparneHHH H cocyghI KOTOpbIX HBJIHIOTCH HOBhIMM 3JieMeHTaMM, ern;e He o6Hapy­
)l(eHHhIMM B II03,IJ;He-pHMCKYIO 3noxy B Mano:H CKMQJMM Ha TeppHTOpHH MorMJibHMKa,
6hITOBaBrnero oKono ;::i;ecHTH BeKOB . TonorpatjJMqecKoe noJIO)l(eHMe 3TMX norpe6e­
HMH HBHO HepHMCKOro xapaKTepa He npegcTaBJIHeT MCKJIIOqeHMH M Ha MOrMJibHMKe
M3 IlbHTpa <l>peK3IPH (p:ttc . 3 , rrorpe6eHMH 228 , 237 lf 3 1 2) IIO cpaBHeHMIO c
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
224

240° - f,90M
225°
- f. 70M

a
a

� rj:Ja/laHra

flpRJKl<il

11 l'l.,,,,,,_, „„ \
'1
I\ npF11'< Ki1
KO)HH
C
OCTiUl<iJ/'1/,j

I
p1 u�
fi 'o
JJ>
t?j?
o 2 3 " SA M
o 2 .3 4 5 ..J rt

b b

PHc. I O. - a, I<OCTHI<, Ha I<OTopoM Hawm1 PHc. 1 1 . - a, I<OCTHK c HHBeHrnpeM VI B. H .:i . ;


npeAMeTbI V I b. a . ; b, ABe npnH<I<H VI B. H .3. b , 6pOH30Bbie npHH<I<H H 61rn11ma, HaH):\eHHble
H3 norpe6eHHH, H3o6paH<emrnro Ha pHc. I O a . B norpe6eHHH, H306paH<eHHOM Ha pHC. l 1 a .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 O XPOHOJIOfHH MOfHJibHHKA B IlbHTPA <t>PEK3UEH 225

;::i;pyrHMH , B TOM CMhlCJie , qTo norpe6emrn pacnoJIO)l{eHbl OT)l;eJibHO HJIH Ha nepmpepHH.


Hx pacnonollieHtte BHyTpH, a He cHapylliH MOrHJihHH1<a BhI)l;BttraeT QeJibIH pH;::i;
BOIIpOCOB , CBH3aHHhlX He TOJibl<O c HCTOptte:H .Uo6po)l;lliH, HO H c HCTOpHe:H Bce:H
norpaHHqHo:H o6JiaCTH pHMCl<OH HMIIepHH TOro BpeMeHH IO .
Ta1<HM o6pa3oM , B .Uo6po;::i;llie BrrepBbie apxeonornqec1<H o6ocHoBaHo Ham1qtte
ropH30HTa, TecHo CBH3aHHoro c 1<yJI1>Typo:H CbIHTaHa-l.JepHHXOBO H rrpe;::i;crnBJIHIO­
rqero co6o:H He OTAeJILHYIO HaxOAl<Y ' a qacTb O)l;HOro H3 6oraTeHIIIllX li
HaH6onee xapa1<TepHbIX l<YJILTYPHhlX CJIOeB MOrHJihHHl<a H3 IlbHTpa <I>pe1<3Qe:H .
CrnTHCTH1<a norpe6eHHH c HHBeHTapeM IV B . rro1<ashrnaeT, qrn 6on1>IIIy10
qacrb norpe6eHHH B HCCJie)l;OBaHHOM HaMH yqacTl<e MO)l{HO OTHeCTH l{ HOCHTeJIHM
npOBHHQHaJihHO-pHMCl<OH l<YJILTYPbl . l.Jarqe Bcero HCilOJih3YeTCH nm norpe6emrn
B rrpocTOH HMe ; eAHHCTBeHHhlM ;::i;o6aBJieHHeM B pe)l;l<HX norpe6eHHHX HBJIHeTCH
HaJIHqtte qeperrHQhI (Tttrr I I) , HaXOAHrqe:HcH no;::i; 1<ocTH1<0M (p11c . 4/2) , c6oKy (p11c .
4/3) mrn nonollieHHo:H ;::i;Byc1<aTHO Ha;::i; HHM (p11c . 4/4) rro o6pa3QY norpe6eHHH IV B .
B X11cTpHH. B IlLHTpa <I>pe1<3Qe:H coBepIIIeHHO OTCYTCTBYIOT 1<aMeHHhie cap1<ocpartt
HJIH ;::i;pyrtte rrorpe6an1>Hb1e coopyllieHHH , H3BeCTHhie no pac1<orrnaM MOrHJihHHKOB
B MaHraJIHH . E;::i;HHCTBeHHhIM y1<a3aHHeM Ha HX npoBHHQHaJihHo-p11Mc1<y10 npttHa;::i; ­
nelliHOCTh - He cqHTaH Toro, qŢQ OHH pacnoJIO)l{eHbl Ha TeppHTOpHH HMnepHH
- HBJIHeTCH HaXO,[J;Ka B norpe6eHHHX npe,D;MeTOB ' IIIHpOKO pacnpocTpaHeHHbIX
B Mano:H CKttcp1rn , B qacTHOCTH 1<epaMH1<H , H3BeCTHoiî no OTI<phITHHM IV B .
B .Uo6po,D;llie . CpaBHHTeJILHo Hel\moroqttcJieHHaH , 3Ta KepaMHKa npe,D;crannetta
He6oJiblIIHMH l<YBIIIHHal\m c O,[J;HOH pyqKoH H Kpy)l{l{aMH : HX cpopMa HBJIHeTCH ,D;aJib­
He:ÎÎIIIHM pa3BHTHeM cpopM I I 11 I I I BB . B OAHOM 113 norpe6eHHH c ABYCKaTHO pacnono­
llieHHo:H qepeimQeH HaIIIJIH li aMcpopy TliIIa aMcpop c paCIIIlipeHHhIM OCHOBaHHeM
HOlliHli, xopoIIIo li3BeCTHhIX B IV B . H .3 . ; BCTpeqa10TcH n cTeimHHHhie cocy,D;hI -
CTal<aHhl' CJie3HHQhl .
l.JT06bI HJIJIIOCTpHpOBUTh THII pHMCKoro norpe6eHliH , OilliIIIeM rrpe,D;MeTbl,
BepoHTHO np1rna,D;JielliaBIIIHe Bmrny . llHBeHTap1> rrorpe6eHliH OTJiliqaeTCH pa3Hoo6-
pa3HeM li 6oraTCTBOM (plic . 8) ; B OCTaJibHhIX norpe6eHliHX OH qacTO CBO,[J;HTCH I{
O,D;HOMY eAHHCTBeHHOMY rrpe,D;MeTY . KocrH1< nelliliT B npocTo:H HMe ronoBo:H Ha sanaA ;
py1<li BhITHHYThI B,D;OJih Tena . Ha npaBo:H KJIIOqliQe HaXOAHTCH 6poH30BaH cpn6yna
c l<OHQaMH B BH,[J;e JlYl<OBHQhl H c KpacliBO y1<paIIIeHHOH HO)l{l<OII 11 ; Ha Ta30BOH
l<OCTH HaIII„'IH l<OJihQO cepe6pHHOÎÎ npH)l{l{H 6e3 3aCTe)l{l{li, a Ha cpaJiaHre npaBOH
py1<H - cepe6pHHoe KOJILQO 6e3 1<aMHH . B Horax nocTaBJieHo ,D;Ba 1<yBIIIliHqH1<a
pa3HOH cpopMbl , O,[J;liH li3 IlliX pa36liT .
B ocTaJILHhIX norpe6eHHHX pHMCKoro nma , OTHOCHiqHXCH 1< ropH30HTY IV B . ,
HHBeHTapb rrorpe6eHHhIX qacTO COCTOHT H3 ori;Horo npeAMeTa - cocy,D;a , qm6yJihI ,
IlpHllil<H .
*

0,D;HHM H3 BeKOB , HaHMeHee HCCJie)l;oBaHHblX apxeonorHqecKli B Mano:H


CKHcpHH, HBJUieTCH V B . - 1<a1< Ha nocenemrnx, Tal< H (oco6eHHo) MorHJihHHKax .
,UJUI 3TOH 6ypHOH 3IlOXH, 03HaMeHoBaBIIIeHCH HaIIIeCTBHeM ryHHOB , xapaKTepHbl
10
EoJiee noApo6Hoe paccMoTpeHHe aonpoca o CTp. 235-255 .
HepHMCl<HX MorHJ13X B TibHTpa <l>pe1<3LleH HMeeTCH B 1 1 EH6JIHorpacpHH o xpoHoJionm 3TOro nma cpH6yJI
pa6oTe : TieTpe AypeJIHaH, CAeo1>1 KyAbmyp1>1 l/ epH11xo8- H3XOAHTCH B pa6oTe : Petre Aurelian, Săpăturile de
C1>1Hma11a oe Mypem 8 Ma.101i CKurjJuu, 8 A3HHOM TOMe, la Piatra Frecăţei, B « Materiale », VIII, CTp . 565.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
226 TIETPE AYPEJ111AH 12

KOJIJieKTHBHbie rrorpe6eHHH V B . , H3 qHcna KOTOpbIX MbI orrmneM JIHIIIh op;Ho


(pHC . 9) . B HeM o6Hapy)l{l1mJ , BMeCTe c .n;pyrHMH rrpep;MeTaMH , ,n;Be MOHeTbI , CBH-

2S8 "
- 1,60 ,.,

�H:JOBIU cepbril
.>KeA l!JHblWt/Jltarl'll!HT
c Df'OH:IO/JIJIM
AllCTWKOM

5pOH30/JIJJH
OCKO/IOK

o
b

o 4 5 AM
PHc. 1 2 . - a, KOCTH!{ c HHBeHTapeM VI-VII
B . H .3. ; b, HHBeHTapb
norpe6eHHll, 1o1306pameHHoro Ha p1o1c. 1 2 a .

p;eTeJihCTBYIO�He o HenpepbIBHOCTH 3axopoHeHHH H B 3TOT TpeBO)l{HbIH AJIH


11Mnep1rn rrepHOA .
B ynoMHHYTOM rrorpe6eHHM naiip;eHbI cne.n;y10�He rrpep;MeTbI :
1 ) lviaccu6HQfl. 6poll306afl. npR:>ICl<a B BHAe JIYKOBH�bl ; TOJICTaH H µ;mrnHaH
11rna TpeyrOJihHOro ceqemrn CBH3aHa c rrpmKI<OH oqeHh IIIHpOirnM KOJih�OM , II03BO­
JIHIO�HM ei1: CB06op;Ho ABMraThrn. B OTBepcnrn )J;JIH 3aCTe)l{J{Ji .
EcTh .n;ocToBepHhie :meMeHThI p;aT11poBamrn , a MMeHHO , Haăp;eHHbie c rrpH)l<­
Koă p;Be MOHeThr : nepBaH 113 HHX - MOHeTa pHMCKoii: 11Mrrep1rn IV-V BB . H .3 . (pnc .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 O XPOHOJJOfl111 MOfl1JlbHl1KA B flbj{TPA 4>PEK3UEH 227

9 b /2) , BTOpaH - qeKamm foHopirn (395-423 rr .) (pHc . 9 b/3) . TaK KaK 6poH30Bhie
MOH�Thl He HMeJrn AJIHTeJibHOro xomgeHHH BO BpeMeHH, Mhl cqHTaeM , qŢQ gaTHpOBKa

245 °
- f, 05M

- ··
7

„fM
8
Clll
16

li 13 1�
17

o 2 J SAM

Pttc. 1 3 . - a, I<OCTHI< c 6oraTblM HHBeHTapeM yacreH: noHca ; b, HHBeH­


Tapb norpe6eHHH, tt3o6pa>I<eHHoro Ha pttc. 1 3 a.

rrpHmeK V BeI<OM gocT0Bep1rn . I lpHmKa, rroxomaH Ha Harny , gaTHpyeTcH TaKme


V B . ' 12 XOTH H rrpegcTaBJIHeT 6onee pa3BHThIH THII .
2) Epo11106afl cepbza c saxogHrn;HMH OAHH Ha gpyroii KOHqaMH (pHc . 9 b/4) .
3) JKe/le3/lblU npeiJMem, IIJIOXO coxpaHHBIIIMHCH , B cpparMeHTapHOM COCTOHHHH ,
IIOA KOTOphIM HaIIIJIH KyCKH KO)f{H (pHC . 9 b/5) .
4) Kocm!l11ou npeiJMern, rrpoCBepneHHhIH Ha KOHqax H y1<parneHHhlH Ha nHqe­
BOH cTopoHe ABYMH pe3HhIMH KoHqeHTpHqecKHMH KpymKaMH, a B qeHTpe - rnq1<0ii
(pHC . 9 b/6) .
12 J. Werner, B eitrăge z11r Archăologie des Attila -Rei c h es , M1onxeH, 1 956, Ta6JI . 64/ 1 0 .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
228 IlETPE AYPEJUIAH 14

5) /{Ba KycKa KpeMllR {pIIc . 9 b/7) .


TpII 11ocJie)J.HIIX 11pe)J.MeTa He xapaKTepHhI )J.mI V B . H .3 . Om1 cyru;eCTBYIDT
lI B CJie)J.yIDru;IIe BeKa ; TaK, Ha11pIIMep , KOCTHHaH 11JiaCTlIHKa, yKparneHHaH Kpymoq­
KaMII , BCTpeqaeTCH II B TetieHIIe VI-VII B . H .3 .
B ropII30HTe 11orpe6eH11.ii V B .H . 3 . OTMeTIIM II 11orpe6eHIIe , pac110JiomeHHoe
1106JIII30CTlI OT BhillieOl1lICaHHOro . OHO 1101ITII O)J.lIHaKOBOH c HlIM rJiy6IIHhl lI 1101ITlI
TaK me opIIeHTIIpOBaHo . B HeM HalIIJIII )J.eBHTh 6pOH30BhIX MOHeT' BOCXO)J.Hl.1\11.X
K KOHa;y IV B . H . 3 . - HatiaJiy V B .H.3. B 11pocroii 3eMJie MorIIJihHIIKa , 110)]. pacTII­
TeJihHhIM cJioeM , TaKme HarnJIII 11HTh MOHeT V B .
*

OrpaH11.tieHHoe KOJIHtieCTBO 11pe)J.MeToB V B . H . 3 . rnIIpoKo KOMl1eHcIIpyeTCH


6oraTCTBOM mrneHTapH VI-VII BB . H .3 . , rrpe)J.CTaBJieHHoro rJiaBHhIM o6pa30M
)J.eTaJIHMII 110HCa .
H3 IIX tIIICJia BhI6epeM HeCKOJihKO 3K3eMl1JIHpOB VI B . , pac11pocTpaHeHIIe KOTO ­
phIX B 11po)J.oJimeHIIe Bcero VI B .H .3 . .n;ocrnBepHo )J.OKa3aHo 13, 3a He6oJihlIIIIMII
IICKJII01IeHlIHMl:I , KaCalOII�lIMlICH HeKOTOpblX 11pe)J.MeTOB , 6bITOBaBllilIX II B 11epBbie
)J.ecHnrnenrn VI I B .H .3 .
- lieJiaH npR:>K:Ka, KOTOpOI1: He,n;ocraeT Jllillib KOHlllIKa H3hll!Ka ; IIJJaCTlIHKa
6e3 opHaMeHTa (pIIc . I O b/ l ) .
- TipHmKa O)J.lIIJaKOBoii cpopMhI c 11epBoii ; 11JiaCTIIHKa yKparneHa ABYMH
11pocBepJieHHhIMII OTpe3KaMn Kpyra (pnc . 1 0 b/ 2) .
- llpR:>K:Ka, 11JiacnrnqaTbIH Ia;lITOK KOTOpoii y1<parnen KpecTOM B BlI)J.e TpH ­
JIHCTHima H 0Tpe3KOM Kpyra , 110-BH)J.IIMOMY 1rno6pama10ia;lIMH CTlIJilI30BaHHYIO qeJIO ­
BetieCKYIO cp11.rypy (pIIc . 1 1 b/ I ) .
- E,rnmKa om noRca (pIIc . 1 1 b/2) , yKparneHHaH qeJioBetiecKoiî MacKoi'1 , Haiî ­
nemrnH BMeCTe c BbillieOl1lICaIIHOM IIpH)l{KOM .
He1<0Toph1e BapnaHThI , Ha110MIIHaroru;11:e HarnII 3K3eMHJIHphI , nepoHTHo noHB­
JIHIOTCH patthrne B Apyrnx MecTax (110-BIIAIIMoMy , B V B .H . 3 . 14) , O)J.HaKo nepIIOA
ttx IIHTencIIBHoro McnoJih30BaHIIH o6ocHoBaH B 11po)J.oJimem1e ncero VI B .H .3 .
K VI B . OTHOCIITCH TaKme naiî)J.eHHhIM B O)J.HOM II3 11orpe6eH11.iî MorIIJihHIIKa
lI3 IlhHTpa <t>peK3a;eiî cpparMCHT ABOMHOro rpe6HH BMeCTe c MOHeroiî , Bhmyru;eHHOM
IOcTIIHIIaHoM . K HIDW)J.KaM VI B . ri;o6aBIIM BcKphITYID B ceKTope C 6a3MJIIIKY Morm1h­
HIIKa, KOTopyro ofornmaT 110JIHOCThlO Ha BTOpOM 3Ta11e apxeoJiornqeCKHX pacKOl10K .
CyAH 110 CIICTeMe cTpOIITeJihCTBa II Haiî)J.eHHOMY B ropII30HTe KepaMII1IeCKOMY
MaTepIIaJiy, ee MomHo )J.aTIIpoBaTh VI B . H . 3 . HeII3BeCTHO , 11po)J.oJimaJioch JIII ee
MCl10Jih30BaHIIe II B VII B . 1.fro KacaeTCH VI B . , TO cy)J.H 110 Bhlrne11epetIIICJieHHLIM
3JICMCHTaM , ee cyru;ecTBOBaHH:e He 110,;r:i:Jie)l{H.T COMHCIIlllO .
*

1..J:pe3BhI1IaiîHO Ba)l{HhIM B011poc B CBH3II c KOHll;OM 11epBoro )J.JIIITCJihHOro


11epII0Aa 3axopoHeHIIH B IlhHTpa <t>peK3a;eii BhIABIIraeT Haxo)J.Ka ABYX IIHBeHTapeiî :

13 J. Werner, Byzantinische Q urtelschnallen d es Vil- VIII, 1 937 - 1 940, cr p . 3 7 1 H crp . 372, pHc.
6. u n d 7. ]a hrhunderts aus der Sammlu n g Diergardt, 8/a-c; OH >He, B « Dacia », XI-X I I , 1 945- 1 947,
1 957. crp . 1 96, puc. 4 1 /23.
14 O . Tudor, Suci dava , II, B « Dada »,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 o XPOHOJIOr1111 MOrHJihHHKA B Oh7!TPA ct.>PEK3U.EH 229

HX AaTHpOBKa yKa)l{eT Ha MOMeHT rrpeKpa�emrn 3axop0Hem1.:H . Bo3HHKaeT Borrpoc ,


MO)l{HO JIH OTHeCTH 3TOT MOMeHT K KOHU.Y VI B . H . 3 . - HaqaJiy VII B .H . 3 . HJIH )l{e

2 68 °
- f. 55 M

2 J

PHc. 1 4 . - a, 1<ocrm< c HHBeHTapeM X-X I I


B B . H . 3 . ; b , HHBeHT3pb norpe6eHHH , H306pa­
a )l{eHHoro Ha pHc. 1 4 a

CKopee K ABYM AeCHTHJieTIDIM rrocJie rrepBo:H rroJIOBHHhI VII B . , KaK MhI CKJIOHHhI
IIOJiaraTb Ha OCHOBaIIHH H3yqeHHH HeKOTOpbIX rrpeAMeTOB .
IIocKOJihKY HeB03MO)l{HO c AOCTOBepHOCTbIO yrnqHHTb orrpeAeJieHHYIO
Aan'lpOBKy, MhI OTHOCHM 3TH rrpeAMeThI K VI-VII BB . H .3 . , HaMepeBaHch
ycTaHOBHTb I103AHee 6oJiee TO�YIO xpoHOJIOfHIO B CBH3H c pe3yJibTaTaMH AaJib­
HeHllIHX HCCJieAOBaHHH .
IIepBaH rpyrrrra rrpeAMeTOB , o KOTOpbIX HH)l{e HAeT peqb, COCTOHT H3
CJieAyIO�HX Be�e:H, HaHAeHHhIX BMecre c xoporno coxpaHHBlllHMCH CKeJieTOM
(pnc . 1 2 a) :
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
230 nETPE AYPEJUIAH lG

1 . J/,6e na1wtamble rjJu6yllbl (pHc . 1 2 b / 1 ) H3 6pOH3bl c TpeMH KHOITKaMH


Ha BepxHeif nJiaCTHHKe, c H30rHyToi1: npy>KHHOH H nJiaCTHHKOH HO>KKH , yKparneHHOH
JWYMH cxeMaTHqec1rn CTHJIH30BaHHblMH COKOJIH­
HblMH rOJIOBaMH H TpeMH KHOITKaMH . Ha
- 0. {75 11
IlOBepXHOCTH qm6yJlbl HeT opHaMeHTa ' H3biqQK
H npy>KHHa H3 >KeJie3a . 0TMeTHM ' qTQ o6e
qm6yJlbl HaIIIJIH crrenJieHHbIMH ; CJie,!l;OBaTeJibHO '
HX HOCHJIH BMeCTe .
3HaqeHHe 3THX qm6yn caMo co6oi1: pasy­
MeeTCH , eCJIH BCilOMHHTb, qTo 3TO nepBaH Haxo­
)J,Ka TaKoro po)J.a B ,Uo6po,!],>Ke H qrn ;::i;ame K
ceBepy OT ,UyHaH TaKHe qm.6yJibI nona;::i;aIOTCH
He oqeH1> qacrn . BapHaHT Tpexrran1>qarni1: qm-
6yJihI qpe3Bb1qai1:Ho pe,!J,OK : npHMaH aHarrorHH
HMeeTCH JIHIIlb Ha CJiaBHHCKOM MOfHJlbHHKe
VI-VII BB . B C3paTa l\.foHTeopy 1 5 .
2 . Tpu 6poH306blX 6pacAema c yrnrrII1eH -
HbIMH KOHIJ;aMH , yKparneHHbie poM60BH,!J,HOH
ceTblO pe3HbIX JIHHHi1, npHqeM KOHil;bl ABYX H3
HHX saxo)J.HT O,!J,MH Ha .upyroif . XapaKTepHo ,ZIJIH
3THX 6pacJieTOB OTCYTCTBHe nponopa;MM Me>KAY
TOJIIIIHHOH cpe,!],Heli qaCTH H KOH.QOB (pMC . 1 2/2,3) .
EpacneThI 3Toro nma M3BeCTHhI B PHP
no HaxO)J.KaM B Mon;::i;oBe 16 , }lan1pOBKa me V I
8 . IlO,!l;TBep>K,!l;eHa MHOroqMCJieHHbIMM OTKpbI ­
TMHMH 17 •
� Oco6eHHO u;eHHa Haxo;::i;Ka 6pacnern , aHa ­

1'
rrorHt.rnoro c 6pacneTOM , Hso6pameHHhIM Ha pttc .
1 2/4 . OH 6brn Hali,!J,eH B qycpyT-Kane 1 8 BMecTe
c cepe6pHHOH MOHeTOM qeKaHKM fepaKJIHH
Oom• (6 1 0-64 1 rr .), qTQ Il03BOJIHeT ;::i;aTHpOBaTb BeCb
Aepeaa HaIII HHBeHTapb KOH.QOM nepBOM IlOJJOBHHbl
VII B .H . 3 .
� v:;> G� 3 . J/,BycmopoHHUU 2pe6eftb H3 KOCTH c
, 0
w%FI
2
fil\
J"
11 I.
5 .J d
HeyKparneHHbIMH nrraCTHHKaMH' CKpenJieHHblMH
>KeJie3HblMH saKrrenKaMH, M c npHMblMH KpaHMH
(pHC . 1 2/5) .
4 . <PpauteHmapHoe JK:e/le3Hoe KOll blJO
Pttc. 1 5 . - Ilorpe6eID1e c ,gepeBHHHhIM (pHC . 1 2/6) .
5 . EpoH306oe 36eHo ( 1 2 /7) .
coopymeHHeM. Ha naJlbQe cHeJJeTa Haii,geHo
HOJlbQO X-XI I B .

pttC. 1 ,2, H 3 .
,
15 I. Nestor şi Eugenia Zaharia, Săpăturile de la
Sărata Monteoru, B « Materiale », VI 1 959, crp . 5 1 1 ,
i n der Slowa k e i , JieH.n1.1ttr, 1 93 7 , crp. 5 8 , Ta6JJ. 30,
pttc. 280. O 6paCJJernx :noro Tttna oco6elllio HHTe ·
pecHhI pa6oTbI pyccHHX apxeoJJoros H . M. Perunrnosa
1 6 M arin Dinu, Descoperiril e arheologice d e la ( 1 906 r.) H A. A . CnHQttHa o ,gpeBHOCTHX VI-V I I

I,
Valea Lupului -· Iaşi , B « Analele ştiinţifice ale ss. H.3. s KphIMy. 3Ttt YHPa!lleIDIH H MOHeTbI
U niversităţii « Al. I . Cuza » din Iaşi » (HOBaH ceptta), ,gaTHposaHhI oT IOcrwmiaHa ,go Maspm<ttH Ttt6epttH.
o6Il.leCTBeHHhie Hay1<w, I I 1 -2, 1 95 5 , pttc. 3-4. 18 B . B . KponoTKHH, }fa ucmopuu cpeiJHeeeKoeozo Kp&1Ata,
1 7 E. Beninger, Die g ermanischen Bodenfunde B SA, XXVI I I , i 95 8 , crp. 2 1 0 H crp . 2 1 4, p1-ic. 54/4.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 O XPOHOJ10fl111 MOfl1J1bHI1KA B Ob.SITPA ct>PEK3l(EH 231

CTOJih >Ke HHTepecHO H co.uep>KaHHe BTOporo HHBeHTapH , Ha:H:.ueHHOro Ha


KOCTHKe B3pocJioro qeJioBeKa (puc . 1 3) ; .no CHX nop Ha TeppHTOpHH PHP 3TOT
HHBeHTapb HBJIHeTCH e,UHHCTBeHHOM B CBOeM po.ue HaxO,UKOM H cpaBHHTeJihHO
pe,UKHM cpe.nM OTKpbITHM V I-V I I BB . H . 3 . , ecJIH yqHTbIBaTh cpopMbI H KOJIMqecTBO
HHBeHTapH B TibHTpa <l>peK3.Qe:H: .
B Hero BXO.UHT cJie.ny10w;Me npe.nMeTbI :
J ) J(ee 6pOH306ble npll:>ICKU pa3JilftIHOro THna (pHC . 1 3 b/ 1 H 13 b/2) .
2) J(eeHaoiţamb ttacmeu noflca (pHc . 1 3 b/3- 1 4) .
3 ) lllecmb l<OHiţ06 peMHJl (pHC . 1 3 b/ 1 5-20) .
4) KocmflHafl n1Zacmw1,Ka c npocBepJieHHbIMH KOH.QaMH :
O,UHa H3 IlOBepXHOCTeM yKparneHa .UBYMH Bpe3aHHblMH KOH.QeH ­
TpHqecKHMH Kpy>KKaMH H TOqKOM B u;eHTpe (pnc . 1 3 b/2 1 ) .
3TOT He6oJihlIIOM KJia.u HaXO.UHT ce6e aHaJIOrHH B Ha6ope
.UJIH IlOHca H3 Ca.uoBu;a 19' OTHOCHMOro K npoT06orrrapaM H
.naTMpyeMoro 3noxo:H: MaBpHKHH TM6epM:H (592-602 rr . ) .
TaK KaK cpe.nn npe.nMeToB VI-V I I BB . 3TOT HHBeHTaph
HBJIHeTCH Il03,UHeMIIIHM , HaXO,UKa ero BbI.UBHraeT Bonpoc o
npeKpaw;emrn HJIH npo.norr>KeHHH rrepBoro nepno.ua 3axopoHeHHM
Ha MorHJihHHKe B IlhHTpa <l>peK3.Qe:H: . EcJIM peqh n.neT
o npeKpaw;eHMH , TO Bonpoc o .uanrpoBKe 3TOro MOMeHTa
oco6eHHO Ba>KeH .
,Uo CHX rrop rocno.ncTBOBaJio MHeHMe , qTo apxeoJiorMqecKH
� P11c. 1 6 . - .Uaofurnli
11ccJie.UoBaHHbie pHMCKO-BH3aHTHHCI<He u;eHTpbI 6 bIJIH pa3pyrneHbI pCJI11Ka11l1Hb1ii Hpecr
n rroKHHYTbI He no3,UHee nepBoro .uecHTHJienrn V I I B .H .3 . ; X-XI I a . n . 3 .
O,UHaKO HOEeMlIIHe HCCJie,UOEamrn 2 0 .UOKa3aJIH, no Kpa:H:He:H:
Mepe OTHOCHTeJihHO XHcTpHH , qTo OHa rrpO.UOJI>KaJia 6bITOBaTh KaK opraHH30 -
BaHHbIM ropo.ncKo:H: u;eHTp H nocJie 602 r . H . 3 . Oco6oe 3HaqeHHe 3TOM TO�H 3peHHH
COCTOHT B TOM , qTo OHa CBH.UeTeJihCTByeT o 6bITOBaHHH 3TMX u;eHTpOB B cyw;eCTByIO­
Ill;HX HJIH rrpeo6pa30BaHHbIX cpopMax H IlOCJie 60JiblIIHX CJiaBHHO-aBapCKHX Ha6eroB,
oco6eHHO yqaCTHBIIIHXCH B nepHO.U 599-602 rr . 3TO npe.unoJIO>KeHMe CTaHOBHTCH
ew;e 6orree o6ocHoBaHHbIM , ecrrtt cpaBHHTb Hanm 3K3eMnJIHpbI c Haxo.nKaMH B MaJio:H:
IIepew;enHHe H lllaTKOM ' .uaTMpyeMblMH - Ha OCHOBaHMH nocrre,UHHX MCCJie,UOBaHHM
- BTopo:H: norroBMHOM V I I B . XapaKTep npe.nMeTOB H3 IlbHTpa <l>peK3.Qe:H: no3BOJIHeT
OTHeCTH HX K 3TOMY BpeMeHH .
Mb1 cqMTaeM. qTO 3THM HHBeHTapeM 3aKaHqHBaeTcH nepBbIM rrepMO.U norpe-
6eHHM MOrll.JlhHHKa B TihHTpa <l>peK::>u;e:H: . TipOH3Ee,UeHHbie .no CHX nop HCCJie.no ­
BaHHH He Il03BOJIHJIH HaM npocJie,UHTh .uaJihHe:H:rnee 6bITOBaHMe H IlOCJie
V I I B . , xoTH , KaK MbI roBopHJIH BHaqaJie , HeK0Topb1e npH3HaKH yKa3bIBaIOT
H Ha V I I I-IX BB . H .3 . , o.nHaKo no.no6Hoe yTBep>K.nemre .UOJI>KHO ocHOBbIBaThCH
Ha TOqHbIX H HeCOMHeHHbIX .uaHHbIX .

20
19 N. Mavrodinov, Le tresor proto bulgare de N. Nubar, Monede bizantin e de la încep utul
Nagyszentmikl6s, B ArchHung, XXIX, 1 943 , crp . secolului V I I e . n . la Histria, B SCN, III, crp .
1 9 1 , puc. 125. 1 83-1 96 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
232 nETPE AYPEJIHAH 18

BTOpoiî rrepHOA rrorpe6eHHH MOfHJihHHI<a B IlMITpa ct>pemn�eiî OTHOCHTCH


K X - XII B .H .3. OH 6oraro rrpep;cTaBJieH Haiîp;eHHhIM TaM apxeonorHqecKHM
MaTepHaJIOM .
Ilpeo6nap;aIOII.\HM THIIOM rrorpe6eHHH rro-rrpeH<HeMy OCTaeTCH rrpoCTaH HMa ,
HO HapHAY c HeIO IIOHBJIHIOTCH H HMbl c p;epeBHHHOH IIOCTpOHKOH - THII IV (pttc . 4) .
B oTJIHqHe OT MOrHJihHHKOB B J1,o6pop;me , coBpeMeHHhIX rrorpe6eHHHM X­
XII B . H . 3 „ - B KoTOpbIX BCTpeqaeTcH JIH6o o6pHA TpyrrocommeHHH (MorHJihHMK
B KacTeny) , JIH6o o6a o6pHp;a (Tpyrroco)l{)l{eHHe n TpyrrorronomeHne) KaK B CaTyn
Hoy H XHcTpHH cene, B rryHKTe «Karryn BMHJiop » - B IlhHTpa ct>peK3Qeiî MhI BCTpe­
qaeM TOJibKO O)l;HH o6pHp; - TpyrroIIOJIOH<eHHe, opHeHTHpoBaHHOe, B OCHOBHOM , c
3arrap;a Ha BOCTOK (qeperr Ha 3arrap;) . )1,nHorenrn HBJIHeTCH ep;HHCTBeHHbIM MeCTOM '
rp;e M3BeCTHbl rrorpe6eHMH HCKJIIOqHTeJihHO c TpyrroIIOJIOH<eHHeM ; op;HaKo B rrorpe-
6eHHHX OTCYTCTByeT HHBeHTapb, OHH CXO)l;Hbl TOJibKO 110 o6pHAY M no opHeHTMpOBKe
c 3arrap;a Ha BOCTOK . Ilorpe6eHHH B KarrHp;aBe rrpep;CTaBJIHIOT oco6eHIIOCTH, He BCTpe­
qaIOII.\HeCH B HCCJiep;oBaHHOM HaMM MOrMJihHHKe .
JJ,pyroiî qepToiî rrorpe6eHHiî 3Toro rrepHop;a B IlhHTpa <VpeK3Qeiî HBJIHeTcH
IIOJIHOe OTCYTCTBHe mepTBeHHhIX cocyp;oB ; HHBeHTapb rrpeµ:cTaBJieH rroqTM HCKJIIO­
qHTeJihHO MeTannnqecKHMH rrpep;MeTaMH . OrrmneM HeKoTopbie H3 HMX :
I ) �Be cepbzu U3 cepe6pa (pHC . 1 4) c 60JiblIIOH rrpttMeCblO Me)l;H, OBOH)l;aJibHOH
cpopMbl, H3 ABYX OT)l;eJibHbIX qacreiî : BepXHHH COCTOHT H3 rrpocTOiî rrpOBOJIOKH , a
HHH<HHH H3 HeCKOJihKHX 3JieMeHTOB . C,uenaHHaH H3 3epHHCToiî rrpoBOJIOKH HHH<HHH
qacTb yKpaIIIeHa Ha BepXHHX KOHQax IIOJihlMH IIIapm<aMH . Cepe;:t;nHa yKpaIIIeHa ABYMH
crraHHHhIMH IIIapaMH . Cephrtt 6bIJIH Haiîp;eHhI Ha xopoIIIo coxpaHHBIIIeMcH cKeneTe
(pHc . 1 4 a) . CephrH 3Toro Tnrra pacrrpocTpaHeHhI Ha 6onhIIIOH TeppHTOpHH , oco6eHHo
B apeane rro3p;HecnaBHHCKoiî KYJihTYPhI , H p;aTHPYIOTCH X-XII BB . H . 3 . 2 1 • XoTH
Cyll\eCTBYIOT IIOIIbITKH 22 OTHeCTH 3TH cepbrH K 6onee paHHeiî ;:t;aTe , Mhl rrpup;epH<H­
BaeMCH IIOKa rrpeH<HeH xpoHOJIOrHH .
BMeCTe c 3THMH cepbraMH H3IIIJIH H JJ;Ba KOJihQa c Bpe3aHHhIM y3opoM , B BHp;e
neHTarpaMMhI , H3o6pa)KeHHoiî Ha KaMHep;epmaTe.TJe . 3TH cephrH 6hrnH oqeHh pacrrpo­
cTpaHeHbI H BO BpeMeHH H B rrpocrpaHCTEe (pnc . 1 4 b/2 H 3).
3HaqeHHe 3Toro 3HaKa ropa3p;o 6oJihIIIe, qeM 3HaqeHHe, npttrrttchrnaeMoe
npep;MeTaM , Hall:p;eHHhIM B PHP 2 3 , noToMy qTo MhI Haxop;HM ero Ha pyq1<e aMcpopbI

21 B Mo11orpaqmu Capidava (Eyxapecr, 1 958) JIM OH ,llO HOHL\a llOCJie,llHeH PHMCKOH cpa3bl' Mbl MO)f(eM
rrpo6eJI Me)f(,uy VI-X BB. H.3. rrpe,ucraeJieH CM)'THO Y3HaTb TOJibKO nocJie HCCJie,UoBaHHH BToporo CJIOll
H nporneope1.1Heo. YKa3bIBaeTc11, 'ITO rrocJieAHee pa3- roptt30HTa » .
pymeHHe Jiarep11 npott30WJIO B Te'leHHe VI e. 1 1 . 3 . HecooTBeTCTBHe Me>K,uy 3THMH ABYMJI oTpbrnKaMH
(crp. 7 2 ) - 6e3 )'TO'IHeHHll, npOH30WJIO Jiii 3TO D He Tpe6yeT ,llOilOJUIHTeJibHblX pa3bllCHeHH H . 0'1eBH,llHO,
nepBOH HJIH BO BTOpoH IIOJIOBHHe BeKa; 3aTeM CKa3aHO, '!To noKa HeJIL3ll ewe y6e,uHTeJlbHo ,uoKa3aTi, cy111e­
'!To B Karrtt,uaee oJIHBKoeo-3eJieHa11 rJia3ypoeaHHa11 creoeaHHe B KanH,uaee apxeoJiorH'leCKHX cJie,uoe,
KepaMHKa rro11BHJiacL B VIII-IX BB . . . . «6y,uy'IH y)f(e 6onee pamrnx, 'leM X B.
opraHH30BaHHOH H HMell co6crBeHHble cpopMbl . . . )) 22
Feher Geza , A Bolgdr-Torokiik s�erepie es
(crp . 207) . Ho 3TO )'TBep)f(,LleHHe orrpoeeprHyro B miiveltsege, Ey,uanewT, crp . 56, plic. 2 7 .
.UPYTOM Mecre Ha crp. 1 3 5 . UttTttpyeM : «.Uo HaCTl ll­ 23 Vilem Hruby, Stare M e8to, Ilpara, 1 95 5 . B
wero BpeMeHH pacKorraH CJIOH rrepeoro eepXHero roptt- THnO.'IOrH'leCKOH H xpoHOJIOrH'leCKOH Ta6JIHL1e ceper
30HTa H, cy,llll no HaH,llcHHblM B )f{HJlHlllc MOHeTaM, Mbl HaXOJ:IHM, 'ITO Ha KJiaA6Hll.le «Ha BaJiax » yi.:a3bI­
cJie,i:cyeT, 'ITO ero MO>KHO 1-1aTttpoeaTL X-XI B . Ee3 eaeTcH , Hal< caMall paHHllll 1.1aTa 3Toro ·rnna ceper,
coMHeHHll, CJIOH BToporo ropH30HTa rrpe,uwecreyeT 875 r. H.3.
X B . HacKOJILKo OH ,upeenee, TO ecrL rrpocrHpaeTc11

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
o XPOHOJIOrHH MOrHJibHHKA B IlMITPA <t>PEK3UEA 233

IV B . ,uo H .3. 3ToT 3JieMeHT MOH<HO npocJie,UHTb H B pnMc1<0-BH3aHTHHC1<y10 3noxy ,


Tal< 1<a1< ,UJIH VI-VII BB . OH ,uo1<yMeHTnpoEaH Ha 1<.Hpnn1.1ax B Uapn1.1nHe 2 4 ; BCTpe-
1.1aeTCH OH H B aBapc1<y10 3noxy B VII-VIII BB. H .3 . 2 5
Mb1 BCTpe1.1aeM nx ,uoBOJibHO 1.1acrn 1<a1< 1<JieiiMa 1<aMeH�H1<0B B X-XII I BB .
y cJiaBHH B TIJIHCI<e 2 6 , TipecJiaBe 27, 1<a1< 1<JieiiMa roH1.1apoB B Ma,uape 2 8 , Ha 6poH-
30BhIX KOJibl..(a X, a 3aTeM HeOH<H,U3HHO HaXO,UHM HX CHOBa Ha I<aMHHX noCTpOHKH
XV B .H .3 . 29 . Tio3TOMY HYH<HO HCCJie,uoBaTI. T01.JHoe 3Ha1.JeHHe neHTarpaMMbI B
X-XI BB . H .::> . , c oTTeH1<aMH co,uepmaHHH, noc1<0JII.1<y neHTarpaMMa , BnncaHHaH
B I<pyr' OI<pyH<eHa pH,UOM T01.JeI< ' pacnOJIOH<eHHhIX B H3BeCTHOM nopH,UI<e .
BMeCTe c 3THMH KOJibl..(3MH HHor.ua nona;:i:alOTCH CXO,UHbie c HHMH no cpopMe
(pHC . 1 5) , Ha K3MHe,uepH<aTeJie KOTOpbIX H306paH<eH Bpe3aHHhIM opeJI c pacI<pbIThlMH
I<pbIJibHMH. 3TH I<OJibl..(a BOCXOAJIT I< X-XII BB . H .3 .
lfa rrpe,uMeToB X-XI I BB . ynoMHHeM TaI<H<e ABOMHOH 6poH30BhIH peJIHI<BHM­
HhIH I<peCT (pHC . 1 6) , COCTaBJieHHhIH H3 ABYX 1.JaCTeii, c,uaBJieHHhIX B MeCTe coe.un­
HeHHH . B KOHI..(e BepxHeii nepeI<JI3,UHHhl eCTb KOJibl..(O , c IlOMO�blO KOTOporo I<pecT
npH1<penJIHeTCH I< I..(eno1.11<e . Ha o6enx CTopoHax e,uBa HaMe1.JeHo H3o6pameHne
pacnHToro XpHCTa . Ta1<oii 1<pecT, BepoHTHO BH33HTHHCI<oro npoHcxomp;eHHH,
H3BecTeH B PHP 3 0 H B ;:i:pyrHx MecTax 31 B X-XI I BB . H . 3 .
HaM HeH3BeCTHO , 1<a1<He rrpe,uMeThl OTHOCHTCH I< Il03;J:HeiirneMy nepHOAY
cy�eCTBOBaHHH MOfHJibHHI<a B TibHTpa <l>peI<31..(eii ; 110-BH,UHMOMY ' OHM He 6bITOBaJIH
nocJie I<OHI..(a XII B . , 1<or,ua 01<0H1.1aTeJihHO 11pe1<pa�a10TCH opraHH30BaHHhie 3axo­
poHeHHH .
*

lfaJIOH<HB npe,uBapHTeJibHbie J];3HHbie o xpOHOJIOrHH MOfHJibHHI<a B IlMITpa


<l>pe1<31..(e ii, Mhl no,u1.1ep1<HBaeM B 33KJII01.JeHHe, 1.JTO )l;JIH nac He CTOJib B3H<Hhl pa3Meph1
ero IlJIO�a,uH H 6oJibIIIOe KOJIH1.JeCTBO norpe6eHHH - AO CHX nop 3TO caMhlll 60Jib­
IIIOH MOrHJibHHI< B MaJioii C1<HcpHH - c1<0Jib Hec1<0JII.1<0 coo6pameHnii ,upyroro
nopH;:i:1<a .
Ta1< , BnepBhie B ,Uo6po;:i:me ;:i:o1<yMeHTHpoBaHo norpe6eHHe c Tpynoco)l{)l{e­
HHeM, co;:i:epma�ee cpe;:i:H H<epTBeHHhIX npe;:i:MeTOB H cpparMCHThl I<epaMHKH A3I<HM­
CKOH Tpa;:i:HI..(HH , 1.JTO AOilOJIHHeT 3IlHrpa<t>n1.1ec1<He H apxeoJiorH1.JeCI<He CBe;J:eHHH o
cy�ecTBOBaHHH ;:i:a1<0B Ha noceJiemrnx . TaKHM o6pa3oM H B norpe6aJihHOM o6pH;:i:e
npoHBJIHeTCH coxpaHeHHe cpopM aBTOXTOHHoii ;:i:a1<niic1<oii I<YJibTYPhI, e�e conpo­
THBJIHBIIIeiicH ;:i:o I I H I I I BB . H .3 . HaTHCI<Y pHMCI<oii I<YJibTYPhI . Cy�eCTBO-

21 B MOHorpa<tJHH Capidava (crp . 232 H 235 , 2s HopAaH1<a 4aHroea, TbpWBcKu noMeUJCllU!l Kpa1I
pHC. 1 1 8/2-3) onHCbIB3IOTCH AB3 KOJlbL{3 c neHTa­ 10J1C11ama Kpenoc11111a cme11a B llpecAaB, B « lzvestiia­
rpaMMOH, npH'!eM aeropbl npHnHCblB3IOT 3TOT CHMBOJJ Institut » XX I , 1 957, crp. 274, Ta6JJ. I I/ 6 .
rHOCTHK3M . 29 Zdenek Vana, Mad'aria Slovane t•e svetle
25 Djordze Mano - Zise, lscopavana na Caricinom­ archeologickych ndlezei, X - XIII stoleti, B « Sloven­
gradu, B « Starinar », V-VI, 1 954- 1 9 5 5 , crp. 1 73 , ska Archeologia », I I , 1 954, cr p . 6 7 , Ta6JJ . I I I ,
pHC. 30. PHC. 4 1 .
Fettich, Das Kunstgewerbe der A va­ 30 H . K. Heikel, e « R e vu e d e l a litterature archeo­
28 Nandor

renzeit in Ungarn, B ArchHung, 1 926, pHc. 20/ 1 3 . logiq ue finlandaise (Finkst M useum et Suome n
27 CTaMeH Mmcaiî:noe , ,l(Bop1JoBama IJbPKBa B Museo) », 1 894- 1 902, crp . 2 7 , pHc. 26/3.
llAUCKa, B « Izvestiia - Institut », XX, 1 9 5 5 , pHc. 1 7/2, 31 Şantierul Dinogetia, B SCIV, III , 1 95 2, cTp.
crp. 255. 359, pHc. 1 1 / 1 9, A3THpOB3HHbie BTopoiî: noJJOBHHOH
X B. H.3.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
234 OETPE AYPEJHfAH 20

Bam1e 3Toro rrorpe6eHM.H , Hap.HAY c ApyrHMM HaXOAKaMM AaKHHCKOH KepaMHKH -


Ha ce:H pas B OTAeJihHbIX rryHKTax Ha IIJIOW:aAH MOrH:JihHHKa - KaK 6yATO IIOKa3bl­
BaeT, qTo ew:e AO I I B . H . 3 . pnMCKOMY MorHJihHHKY rrpeAIIIeCTBOBaJI Ha 3TOM MecTe
AaKHHCKMH MOrMJibHHK .
KpoMe TOro, OTMeqaeM, qrn XOT.H MOrHJibHHK H rrpOCTHpaeTC.H xpoHOJIOrH­
qecKH Ha HeCKOJibKO BeKOB ' BCe )l{e sa MCKJIIOqeHHeM OIIMCaHHOro rrorpe6eHH.H c
TPYIIOCO)l{)l{eHHeM, OCHOBHbIM o6p.HAOM .HBJI.HeTC.H TpyrrorroJIO)l(eHHe , rrpnqeM roc­
IIOACTByeT opMeHTHpOBKa rOJIOBOH Ha sarra.n M HOraMM Ha BOCTOK - JIMIIIb B Hec­
KOJihKMX cJiyqaJlx Ha6JIIOAaeTC.H opMeHTHpOEKa c BOCTOKa Ha sarraA, c 10ra Ha ceBep
li Hao6opoT . 06 'b.HCHeHH.H 3TOH o6w:e:H op11eHTHpOBKM He CJie,nyeT MCKaTb JIMIIIb B

XpHCTMaHCKOH pen11r1111, IIOCKOJihKY IIOKa ew:e TPYAHO ,[{OKa3aTh MaCCOBOe 06paw:eH11e


B xpHCTMaHCTBO HaCeJieHH.H .Uo6pO,[{)l{M BO I I-II I BB . H . 3 .
qTo Kacacrc.H IV-VI I BB . H . 3 . , TO B 3TOT rrep110,n Ha6n10,naeTrn HerrpephIBHoe
rrpOHMKHOBeHMe Hapo,nHOCTeH-HOCMTeJibHMQ rrpe,nMeTOB , qy)l{,[{bIX rrpOBMHQHaJibHO­
pHMCKOH cpe,ne li CBM,[{eTeJihCTBYIOW:HX o 6hITOBaHMM 3THJlqecKHX rpyrrrr , He o6oc­
HOBaHHbIX ,no CMX rrop apxeonorMqecKHMM paCKOIIKaMM. I1orpe6aBIIIMe CBOHX yMepIIIHX
Ha Tepp11Top1111 opraHM30BaHHOro MOrMJibHMKa IIO,[{BepraJIMCh 3HaqMTeJihHOMY BJIMH­
HMIO Tex, B cpe,ne KOTOpbIX OHM oceJIH , li, B CBOIO oqepe,nh, OKa3hIBaJill Ha HMX BJIM.H­
Hlle . TaKMM o6pasoM, Ha6n10,naeTc.H rrpoQecc c11M6Mosa, HaqasIIIMHC.H B KOHQe I I I B .
li rrpo,nOJI)l(aBIIIllHC.H 3aTeM HerrpepbIBHO B Teqem1e Tpex BeKOB cpe,nM BHOBb M BHOBh

CTeKaBIIIllXC.H ero.na IIJieMeH .


.Uo CMX rrop MOrMJihHMK B ITb.HTpa <l>peK3QeH e,[{HHCTBeHHbliÎ B .Uo6po,n)l{e ,
6bITOBaBIIIMH oT I I ,no VII BB . 11 oT X ,no XII BB . H .3. ; xoTH rrep110,n saxopoHeHMH H
npo,nOJI)l(MTeJieH , qlfCJIO IIOBpeiK,[{eHHblX norpe6eHMH He3HaqnTeJihHO M OTHOCHTC.H
K cpaBHMTeJihHO OTAaJieHHhIM speMeHaM . To, qTo saxopoHemrn X-XI I sn . Haxo­
;::i:HTC.H Ha IIJiow:a,nH MOrllJibHHKa IV-VII BB . , qrn KOJIHqecTBO IIOBpeffi,neHHhlX HMH
MOrHJI CBO,[{MTC.H K HeCKOJibKMM li qTo op11eHTHpOBKa c sarra,na Ha BOCTOK rrpeo6Jia -
,naeT H Terreph, BhIJWHraeT sorrpoc : He conepIIIa.rmch JIH saxopouemrn 6e3 rrepephma
so speMeHH, B Teqemi:e scero rrep110,na oT II ,no XII BB . H .3 .
.UoCTOHHO BHllMamrn , qTo HOBbie 3THHqeCime H KYJlhT)'pHbie 3�"IeMeHTbl ,
Ha6JI10,naeMbie Ha MOrIIJihHMKe B IIb.HTpa <l>peK3QeH B TeqeHHe Tpex BeKOB ' TO ecTb
B rrep110,n IV-VII BB . , socxoAHT K 3rroxe rrepexoAa K cpeo,naJIH3MY , o6w:ecrseHHbie
li 3KOHOMJlqecKHe qepTbl KOTOpo:H MaJIO 113yqeHhl Ha OCHOBaHMM apxeoJior11qecKHX

,naHHhIX .
TIETPE AYPEJII1AH

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
CJIE,IJ:bl KYJlb TYPbl l.JEPHRXOB-CbIHT AHA ,I(E MYPEIII
B MAJIOtl CKH<l>HH

0.UHHM H3 caMbIX cnopHbIX BonpocoB ncropn:n: nepn:ona nepeceneHHH HaponoB


6bIJI H no CHX nop OCTacrcH Bonpoc o MaTepn:aJibHOH KYJihType nepBOH IlOJIOBHHbl
I TbICHqeneTHH , H3BeCTHOH B apxeonorn:n: non Ha3BaHHeM KYJILTYPhI llepHHXOB­
ChIHTaHa ne Mypem . B nepn:o.u oT nepBbIX OTKpbITn:iî Haqana XX B. - c.uenaHHbIX
B . B . XBoiîHoiî Ha Morm1hHHKe y cena lJepHHXOBO n: KoBaqeM llmTBaHoM B 1 9 1 1 ro.uy
B CbIHTaHe-.ue-Mypem , OTKpbITHH, naBmn:x HaHMeHoBaHn:e BbIIIIeynoMHHyToiî KYJih­
Type, - no Haxo.uoH Hacroxw;ero BpeMeHH 6bIJIH o.uepH<aHbI 3Haqn:TeJihHbie ycnexn:
B pa3pemeHlfH HeHCHbIX BOilpOCOB B CBH3H c 3TOH KYJlhTypoiî .
Tpy,UhI o6w;ero xapaHTepa, noHBHBIIIn:ecH rnaBHbIM o6pa30M rrocne BTopoiî
MHpOBOH BOHHbl , B 6oJibIIIOH Mepe co.ueiîCTBOB3JlH BbIHCHeHHIO Bonpoca o rrpOHC­
XO}l{,l�eHHH, rrpo,UOJIH<MTCJlhHOCTH H 3THn:qecKOH npMH3,UJleH<HOCTH 3TOH BaH<HOH
KYJihTYPbl 1 •
06oCHOBaHH3H Ha orpoMHOM npocTpaHCTBe 2 OT 6acceiîHa ,UoHa .uo 3ana,UHbIX
KapnaT H OT CeBepHoro Eyra H Bn:cJibl no HHH<Hero ,UyHaH 3Ta HYJihTypa 6bIJia
rroqyn: HeH3BeCTHa B npaBo6epeH<HbIX o6JiaCTHX HHH<Hero TeqeHHH ,UyHaH K3K Ha
JIHMece 3, TaK H Ha caMoiî Teppn:TOpHH Manoiî CKn:<f>n:H .
CnacaTeJihHbie pacKonKH, npon:3BeneHHbie fiHCTHTYTOM apxeonorn:n: B IlhHTpe
<t>peK3�eiî (p -H Xb1pm0Ba , o6JI . ,Uo6po.uH<a) , BbIHBHJIH cne,UhI 3Toiî KYJihTYPhI Ha

1 I I011HaH 6H6JIHorpaqnrn no 3TOMY Bonpocy, e<Apxeo11ornH » , X, 1 957, Kue B ; 3 . A. CbIMOHOBH'I,


K3C310ll.13HCH H3XO,llOK li '13CTH'IHO ,l:IHCK)'CCHH B CBH3H 06 eOU/ICffl6e U paJJIU'IU/IX naM/lfflHUK06 lfepHllX06CKOlt
c HHMH B PHP ,1:10 1 960 r . , H3XO,l:IHTCH B Istoria Rorniniei , KYllbmypbl, B S A XXIX-XXX, 1 959, crp. 84- 1 07 ;
crp . 682-694, B rnaBe, pe.r:1aKTHpoBaHHoii: 11. Hecro­ r. E. <t>e.r:1opoB, Hace11e11ue llpymcKo-/1Hecmpo6CKOlO
poM; K HeH Mbl .r:106aBJIHCM 6011ee COBpeMeHHblH oqepK Me:>tedype11b11 6 I mblc1111e11emuu 11 .J . , MocKBa, 1 960,
Probleme ale culturii S i11ta11a -Cerneaho11 pe teritoriul rn. II, crp. 57- 1 72 .
R.P.R. în lumina cercetărilor din necropola de la 2 Istoria Rom iniei I,
cr p . 687.
Tirgşor, B SCIV, 2 , 1 96 1 , crp. 273-289. l.fro KacaeTcH 3 E,1:1HHCTBelDlbIM nyttKTOM , r.r:1e 6b1J1a o6Hapy>KeHa
CCCP, tta116o11ee 3H3'1HTCJibHOH HBJIHeTCH CBO.r:IH3H KepaMHK3 THna CblHT3Ha-E3eWTb-All.r:leHb, HBJIHCTCH
pa6oTa M. A. T11xaHOBOH O 110KaJ1bHblX BapuaHmax .UHHoreTHH . Bo BpeMH pacKonoK 1 938 r. 3,1:1ec& HawJW
11epH11xoBcKou KYllbmypbl B SA , 4, 1 957, crp. 1 68, cepyw KepaMHKy, KOTOPYIO aBrop y>Ke ror.r:1a OTHec
B KOTOpou roBopl!TCH o noHBHBWHXCH ,1:10 1 956 r. K 3TOH K)'llbTYpe . CM . Gh. Ştefan, Risultati delia
BKJllO'IHTCJlbHO rJiaBHCHWHX pa6oTax, nocBH!l.ICHHblX prima campagna di sca11i , e « Dacia », VII-VIII,
3Tou KYJibrype; cM. TaK>Ke M. 11. Epau'leBcK11if, llpo 1 939, CTp . 4 1 4.
em11i11Hy npu11ao11e:>te11icmb 11ep1111xiBcbKoi KYllbmypu, B

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
236 nETPE AYPEnHAH

caMoM 6oJihIIIOM MorHJihHHKe c TpynonoJio)KeHHeM B ,Uo6po,D;)l{e, r,D;e y,D;aJIOCh ycrn­


HOBHTh ,[!;Ba npO,D;OJI)KHTeJihHHX nepHO,D;a 3aXOpoHeHHH , a HMeHHO :
- nepBhIH nepno,D;, HaqaBIIIHHCH BO I I BeKe H npo,D;OJI)KaBIIIHHCH ,D;O VII B „ H
- BTOpOH nepHO,[J;, BOCXO,D;Hinnil K X-XI I BB . H . 3 . 4 .
lfayqeHHe ,D;peBHOCTeH nepBoro nepHO,[J;a 3axopoHeHHH noKa3bIBaeT, qTo
caMaH paHHHH YTBapb norpe6eHHH noqTH HCKJIIOqHTeJihHO npe,D;CTaBJieHa HeMHOro­
qncJieHHhlMH rJIHHHHhIMH cocy,D;aMH npoBHHQHaJihHO-pHMCKo:H: KYJihTYPhI , c,D;e­
JiaHHhIMH Ha Kpyry . 3To , rJiaBHhIM o6pa30M , npOCThie HJIH yKpaIIIeHHhie He60JihIIIHMH
pe6paMH KpyHom H3 )l{eJITOBarnro HJIH KpacHoBarnro Tecrn c o,D;HOH pyqKoil . 0HH
,D;OCTHrJIH IIIHpoKoro pacnpocTpaHeHHH B ,Uo6po,D;)l{e BO I I H I I I E B . 5 • Ho K KOHQY
I I I B . H Ha BCeM npoTH)l{eHHH IV B . HHBeHTaph 3noxH o6orainaeTcH qm6yJiaMH,
cephraMH, 6ycaMH H ,D;pyrHMH BH,[J;aMH yKpaIIIeHHH .
Ilpe,D;MeThI H3 norpe6eHHH IV B . H .3 . Ha MorHJihHHKe B IlhHTpa ct>peK3Qeil
,[J;OBOJihHO HpKO OTpa)l{alOT cpe,D;y , xapaKTepn3y10iny10cH pHMCKOH npOBHHQHaJihHOH
KYJihTypoll: c npnMeChlO HHopo,D;HhIX 3JieMeHTOB <mapBapcKoro » xapaKTepa .
CTaTHCTHKa norpe6eHMă c HHBeHTapeM IV B . H . 3 . B nccJie,D;oEaHHOM HaMH
yqacTKe MOrHJihHHKa noKa3bIBaeT, qTo 6oJihlIIHHCTBO HX MO)l{HO OTHeCTH K HOCHTeJIHM
npoBHHQHaJihHo-pHMCKOH KYJihTYPhI . qaine Bcero 3axopoHeHHe ocyinecTBJIHJIOCh
B npoCTOH HMe ; B oqeHh pe,D;KHX cJiyqaHX BCTpeqaeTCH qepenm.1.a , IIOJIO)l{eHHaH 110,[J;
cKeJieT, c6oKy HJIH pacnoJio)KeHHaH ABYCKaTHO , noKp hIBaH CKeJieT no nmy H3BeCTHhIX
HaM norpe6eHHH MorHJihHHKa B XHcTpHH 6 • KaMeHHhie capKocparn HJIH ,D;pyrHe norpe-
6aJihHhie coopy)l{eHHH , H3BeCTHhie no pacKonKaM B MaHraJIHH 7 , coBepIIIeHHO oTcyT­
CTBYIDT B IlhHTpa ct>peK3QeH . He cqnTaH TOro , qŢQ OHM HaXO,[J;HTCH Ha TeppHTOpHH
HMIIep1m, e,D;HHCTBeHHbIM npH3H3KOM , no6y)l{,D;a10inHM Hac OTHeCTH 3TH norpe6eHHH
K npoBHHQHaJihHO-pHMCKOH KYJibType , HBJIHeTCH HaJIHqHe B HHX npe,D;MeTOB , IIIHpOKO
pacnpocTpaHeHHhIX B MaJioll: CKHcpHH - cpH6yJI, KOJieQ, npH)l{eK H I<epaMHKH 8 ,
H3BecTno:H no Haxo,D;1<aM IV B .H . 3 . B ,Uo6po,D;)l{e . TlocJie,D;HHH - cpaBHHTeJihHO
HeJ\'rnoroqHcJieHHaH - npe,D;CTaBJieHa ne6oJihlIIHMH HYBIIIHHaMH c pyqKoH 9 H Kpy)l{­
J<aMH, cpopMa KOTOphIX HBJIHeTCH ,[J;aJihHeHIIIHM pa3BHTHeM THnOB I I-III BB . H .3 . ;
B 6oJihlllHHCTBe norpe6enuiî yrnaph CBOAHTCH K o,D;HOMY JIHIIIh npe,D;MeTy - cocy,D;y ,
qm6yJie, npH)l{Ke H T . n .
Ha TOM )l{e yqacTI<e MormihHHKa , a n e BHe ero , pacnoJIO)KeHhI norpe6eHHH
<<BapBapcKoro » xapaKTepa ; nall:,D;eHHhie B HHX y1<paIIIeHHH H cocy,D;bI , He BCTpeqaB­
IIIHecH ;:i;o CHX nop Ha MOrHJihHHKax IV B . B ,Uo6p0,D;)l{e , npe,D;CTaBJIHIOT co6oll: HOBhIH
3JieMeHT B MaTepHaJihHOH KYJihType 3TOro BeKa B MaJioll: C1mcpHH . lfa <<HepHMCI<HX »
norpe6eHHH onmneM JIHIIIh HaH60Jiee xapaKTepHbie, a HMeHHO Te, HHBeHTaph KOTOphIX
noJIHOCThlO OTJIHqaeTCH OT YTBapH npOBHHQHaJibHO-pHMCKOH HYJihTYPhl .

4 l1cqepnbID310ll\He .J:(3HHhle 06 3TOM MOrJ!JlbHHKe 7 Pac1<on1<H B MaHraJJHH B 1 959 r .


CM . : TieTpe AypeJlllaH, llpeiJBapumeJtbHble cBeiJeHUR 8 8 Tipe,n.'lleThl 113 norpe6eHHH npOBHHQJl3JU.HO-pHM­
C8R3U c xpoHOJIOlUeu MOZUJlbllUl<Q 8 llbRmpa <Ppe1<Jtfeu, CKOro xapaKTepa, CM. TieTpe AypemtaH, yK. CO'I . ,
B 3TOM TOMe, crp. 2 1 5-234. pHc. 8 .
6 TieTpe Aype.1lla H, yK. coq , , pHc. 6/b . 9 Cocy.J:(hl 3Toro THna H3H.J:(eHhl Ha MOrHJibHHKe
8 Em. Condurachi H COTp . , Şancierul arheologic c TpynononoH<eHHeM B MaHraJJHH (cM . npHM . 7) BMecre
Histria, B « Materiale », IV, crp . 34, pHc. 1 7 H c MOHeTaMH KOHQa IV B . H . 3 . (cee.neHHH nonyqeHhl OT
crp. 5 1 , pHc. 3 5 . O 1<yru.Typax B TibHTpa <t>peK3Qeii: TI. ,llbHKOHY) ; '!TO 1<acaeTCH TibHTpa cf>peK3QeH, CM.
CM. « Materiale », VIII, crp. 565-589, pHc. 4, npe,nh1,zyu1ee npllMe'laHHe.
Ti m 111, 11 2 H Ila.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
KYflbTYPA l.IEPHjjXOB-CblHTAHA .UE MYPEllI B MAnori CKH<PHH 237

BonbIIIaH qacTb <mepHMCKHX » norpe6eHHH cocpe.i:i;oTOqeHa B ce1nope A 10 •


Hx .i:i;eBHTb H OHH 3aHHMalOT QeHTpaJibHYIO qacrh yqacTKa, 3a npe.i:i;enaMH HOToporo
HX Ha6n10.i:i;aeTCH MeHbIIIe . B OCTaJibHblX CeKTOpax HX 06Hapym1rnn B MeHbIIIeM
KonnqecTBe : 1 norpe6eHne B ceKTope D , 2 norpe6eHHH B ceKTope B H 3 rrorpe6eHHH
B ceKTope C ; c norpe6eHHHMH ceKTopa A nx CBH3hIBaIOT o6rn;ne 3JieMeHTbI : cocy,ll;hI ,
6ycHHbl' qrn6y Jlbl . 3axopoHeHHe ocyrn;ecTBJIHJIOCb HCHJIIOqnTeJibHO B IIpOCTOH HMe ;
HCKJIIOqeHHe rrpe.i:i;craBJIHeT O,ll;HO JIHIIIb norpe6eHHe Ha qepeIIHQe, 3HaqeHHe HOToporo
Mbl 06 nHCHHM HH)l{e.
qTo KacaeTCH norpe6eH11:H: ceKTopa A, TO B Tpex H3 HHX - M . 228, M. 237
H M . 243 - oqeHh 6JIH3KO pacnonomeHHbIX OAHO oT .i:i;pyroro , Haxo,ll;HTCH 6oraTbIH
H pa3Hoo6pa3Hblll MaTepnaJI , B KOTOpOM npeo6Jia,AalOT 6yChI, HO 3aTO OTCYTCTBYIOT
cepbie COCYAbI , Me>KAY TeM KaK B IIHTH OCTaJibHbIX norpe6eHHHX KOJIHqecTBO 6yc11H
He3HaqnTeJihHO , HO 3aTO B Kam,AOM eCTb no cocy;w .
J13 qncna norpe6eHHH 6e3 cepbIX cocyAOB oco6eHHO HHTepecHo rrorpe6e1rne
NQ 228 , TaK KaK ero HHBeHTapb HaH6onee xapaKTepeH ; o ABYX ocTaJihHbIX, co,Aepma­
rn;nx MHOro o6rn;Hx c HHMH 3JieMeHTOB' Mbl ynoMHHeM JIHlllb B TOM Mepe' B KaKOH
3TOro IIOTpe6yeT KaKOH-HH6YAb HaXOAHIU;HHCH B HHX npe,AMeT .
IIorpe6eHHe NQ 228 (plic . 1 ) co,AepmnT caMy10 6oraTy10 yTBapb H3 Bcex norpe-
6eHHH ropH30HTa IV n . B HeM 6hma noxopoHeHa meHrn;1rna , cI<eJieT KOTopo:H: , op11eH­
THpoBaHHhIH c 3ana.i:i;a Ha 10r, 6hm noBpemAeH coopymeHHeM Apyroro norpe6emrn
VI B .H . 3 . KocTH BepxHeiî qacTH Tena, B TOM qHcJ1e H qepen , 6bIJIH 3a60TJIHBO co6paHhI
H CJIO)l{eHhl B Kyqy cnpaBa B03Jie Ta30BOiÎ KOCTH . Cpe.i:i;H co6paHHbIX I<OCTett '
oco6eHHO B03Jie qepena, HallIJIH :
- rpHBHY H3 npocTOH: 6poH3onoH: npoBOJIOKH (plic . I /2,3) ;
- ABe cepbrH H3 BHTOH IIpOBOJIOKH c Hpyrno:H: IIJiaCTHHKOH Ha KOHQe (pHC .
2/2,3) ;
- cepe6pHHy10 qm6yny c no.i:i;orHyTO:H: Hom:Ko:H: (pHc . 2/ 1 , 4 a, 4 b) ;
- 1 35 6ycHH pa3HOiÎ cpopMbl H H3 pa3JIHqHoro MaTepHaJia ; 6oJibllIHHCTBO HX
1 4-rpaHHhie H H3rOTOBJieHbl H3 HeIIp03paqHoro (pHC . 2/4) HJIH npo3paqHoro (pHC .
2/5) cep,AOJIHKa ; l�OBOJibHO MHOroqHCJieHHbI H MHOrorpaHHhie 6ycHHbl H3 CHHero
CTeKJia c Ky6nqecKHM OCHOBaHHeM (pHC . 2/6) , a TaK)l{e AHCKOBH,ll;Hble (pHC . 2/8) ;
HapHAY c HHMH Hatt,AeHhl 6ycHHbl H3 H3BeCTKOBOro Bern;eCTBa (Kopanna) , np:nqeM
HeKOTOpbie npoCBepJieHhl 6e3 npe,ABapHTeJibHOH o6pa60TKH (plic , 2/7 ,8) ; cpe,ll;H
6ycHH eCTb H HHTapHbie, XOTH B He3HaqHTeJibHOM KOJIHqecTBe (3 6ycHHbI) . qaCTh
6yc, H3o6pameHHbIX Ha pHc . 2/7 H 2/6, BCTpeqaeTCH n nporpe6eHHHX N2 237, 243 , 1 86,
320 H 289 . ,UnH .i:i;aTHpoBaHHH caMhIM QeHHhIM 3JieMeHTOM norpe6eHHH N2 228 HBJIHeTCH
qm6yna , cpaBHHTeJibHO qacTO BCTpeqa10rn;aHCH B HepHMCKOH ccpepe H o6biqHo ,AaTH­
pyeMaH I I I - IV BB . H . 3 . AHanorHqHhIH 3K3eMIIJIHp Ha:H:,AeH Ha MOrHJihHHKe THIIa
ChrnTaHa-qepHHXOB B Tb1prI11ope, a nMeHHO B norpe6emrn N2 42, OTHOCHIIJ.eMCH
K cpa3e I I I B , HOTopaH Haqanacb nocne nepBhIX ,AeCHTHJieTHH IV B . H . 3 . lf AJIHJiach
AO ero KOHQa 1 1 •
THII rpHBHbl 1 2 H ceper OTHOCHT K IV B . ' KaK H AHCHOBHAHbie 6yCHHbl 13 .
10
IIeTpe AypeJU1aH, yK. coq„ pHc. 2 H 3. Ungarn, I I I , EyAanewT, 1 950, pHc. LIX/ 1-2. Agnes
1 1 Eu.1e pa3 6.1IllrOAapHM Hawero KOJIJlery r . ,UbH­ Solomon, Sarmatische Funde in Ocsa, B FoliaArch,
KOHY 3a mo6e3HOCTb, Il03BOJU!Brny!O HaM IlOJlb30- XI/ 1959, crp . 75-89.
BaTbCH MaTepHaJiaMH H3 MOrHJJbHHKa B Tb!pr­ 1 3 Dombay Janos, Kesoromai temetok Baranyabian,
wope. B Janus, 1 957, T36JJ. II/ I , A3THpyeMble MOHeTOH
1 2 M. Parducz, Denk111ăler der Sannatenzeit i n HoaHaH 361 r .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
238

7T.228 273 "

-(80 1'1

o z 3 + S AM

1 o I l 3 � $ CM

( F

4a
\.

Puc. I. - I , HHBeHTapb norpe6emrn N2 228 ; 2-3, rpHBHa H3 6pOH30BOH n poBOJlOKH ; 4 a - 4 b,


cepe6pHHaH qm6y11a.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 KYJibTYPA '-IEPHRXOB-Cb!HTAHA .UE MYPElll B MAJI00: CKH4>HH 239

3Ty AaTIIpOBKY IIOATBepH<AaeT II IIHBeHTapb ABOHHoro AeTCKoro rrorpe6eHIIH


NQ 237 ' opIIeHTIIpOBaHHOro c sanaAa Ha BOCTOK (pIIC . 3/1 ,2) II TOIIOrpaqmqecKII
BeCbMa 6JIII3Koro K rrorpe6eHIIIO NQ 228 ; II3 rrpeAMeToB HHBeHTapH yrroMHHeM cepe6-
pHHYIO cpn6yJiy (pIIc . 3/3 a, 3 b) . Ee I..\eHTpaJILHaH qacTb pacrrJIIOll\eHa MOJIOTKOM ,
a IIrJiop;epH<aTeJib IIMeeT cpopMy OTKpbITblX HOH<eH ; rrpyH<IIHa IIOXOH<a Ha rrpyH<IIHY
cpII6yJl c IIOAOrHyTOH HOA<KOH . 3TOT 3K3eMIIJIHp He TaK nmpOKO pacrrpocTpaHeH
KaK ApyrIIe , HO BCe H<e OH xopomo o6ocHoBaH B IV B . H .::> . 14 ; B OliHaKe OH
BCTpeqaercH cpep;II rrpeAMeTOB KOHI..\a IV B . 15
OcTaJibHhie rrpeAMeTbl TaKH<e OTHOCHTCH K IV B. yIIOMHHeM II3 HHX : He60JibillOH
COCYA pIIMCKOH cpaKTYPhl B BIIAe AByyceqeHHOro KOHyca (pIIc . 3/4) , HaIIOMIIHalOll\IIH
cocyAHK H3 rrorpe6eHIIH NQ 27 B CbIHTaHa Ae Mypem 16, a TaKH<e cepbry c KoHycoo6pas­
Holi IIO,D;BeCKOH (pIIC . 3/5), HaH,D;eHHYIO BMeCTe c MOHeTaMII , II03AHeihnaH II3 KOTOpbIX
Bocxop;IIT K BpeMeHII KoHcram�a ABrycTa 1 7 •
Y11IIThIBaH 0611\HH xapaKTep MHOrIIx rrpeAMeToB yTBapII 3TIIX rrorpe6eHHH,
B TOM qlICJie MHOrorpaHHblX 6ycIIH II3 cepAOJIIIKa ll CTeKJia, a TaKH<e TIIII cpII6yJI ,
MOH<HO AaTIIpoBan. HX BTopoli IIOJIOBIIHOH IV B .H.3.
CpeAII rrorpe6eHHH c 6ycaMII sacJiyH<IIBaIOT ynoMIIHaHIIH rrorpe6eHHH NQ 243
H NQ 320 . OrrIImeM IIX BKpaTI..\e . IIepBoe H3 HHX - rrorpe6eHHe NQ 243 (pIIc . 4/ 1 )
- COAepH<llT KOCTHK B3pocJioro qeJIOEeKa B BblTHHYTOM IIOJIOH<eHIIII, opHeHTII­
poBaHHhlH c 10ro-sarraAa Ha ceBepo-BocroK 22 1 °, oqeHb 6JIII3KO K HarrpaBJieHHIO
IOr-ceBep ; 11eperr HaKJIOHeH BIIpaBO , qeJIIOCTHhie KOCTII IllHpOKO pacKpbITbl ; MeH<AY
HHMH Ha rpyAHHe HaillJIII cepe6pHHYIO cpII6yJiy c rrpocp1rnnpoBaHHOH AYH<Koil: H
HaTHHYTOH rrpyH<HHoM: (pIIc . 4/2 a, 2 b) . 3TOT BapnaHT xopomo H3BecreH B apeaJie
KYJibTYPhI ChIHTaHa Ae Mypem 16 II HMeeT T011Hy10 aHaJiorn10 B Tb1prmope 1 9 • B
11HBeHTape 3TOro rrorpe6eHHH HaillJIII II qeTbipe cepe6pHHHbIX 3BeHa ; AEa II3 HHX
(pllC . 4/3 a, 3b ,4) HaXO,D;IIJIIICb Ha cpaJiaHre , a ABa Apyrnx no O,D;HOMY B Ka>K,D;OM yxe
B BIIJ:(e ceper (pIIC . 4/5,6) . KOHI..\bl 3BeHbeB , OAIIHaKOBoro TllIIa, HaHAeHHbIX Ha
rraJihl..\aX , 3aXOAHT OAHH Ha p;pyroli ; Ha OAHOM II3 KOHI..\OB (plIC . 4/3 a, 3 b) HaKpy11eHa
npoBOJIOKa . IIpocroli THII (pttc . 4/4) H3BecTeH n Tb1prmope (capMaThI , <Pasa I ,
p;aTnpyeMaH III B .) II B BeHrpHII 20 B cpeAe IV B . To H<e KacaercH u ceper . IlocJiep;-
1rne CHa6H<eHbl KOJietIKOM ll KpIOqKOM , qTo6bI 3aKpeIIJIHTbCH Ha ymax .
BycUHbl (puc . 4/7) , rJiaBHhIM o6pa30M II3 c1rnero CTeKJia , HaHAeHHhie BOI<pyr
rnelI , aHaJiorHtIHhI 6ycIIHaM II3 rrorpe6eHUH NQ 228 (p1Ic . 2/5 ,6) II II3 rrorpe6eHHH
NQ 237 (puc . 3/7) .
IIocJie,D;HHM rrorpe6eHHeM c 6ycttHaMH HBJIHercH rrorpe6eH1Ie NQ 320 (puc . 5) ,
COAepH<all\ee CKeJieT B3pOCJIOro qeJIOBeKa , JieH<all\HH Ha rrpaBOH CTOpoHe II opIIeH-

11 HJ norp . Ng I e <t>aJeKaw60,1:1e.
O. Almgren, Studien uber nord-europăische
Fibelform en, Jlei1nL1Hr, 1923, crp . 253 H Ta6n. VII, 1 8 R . V u l p e , Izvoare, crp . 307, pHc. I H 2; O.T\H3KO
PHC. 1 69. I1o4TH TOlli,[leCTBeHHblH 3K3eMnJIHp, npe,1:1- OHH OTJIH43JOTCJI OT Haweil: cjJH6yJlb1 , IlOCKOJJbKY KOHL\bl
craeJieHHblH 3BTOpoM, H3H,[leH BMecre c MOHeTOH crp)'Hbl y HHX WHpOKO OTKpblTbl . Kovacs Istvan,
4eKaHKH HMnepaTOpa KpHcna (323-327 rr. H.3.) H c yK. CO'!„ cr p . 270, pHC. 23/3a H 3 ; crp . 3 1 0, plic.
KepaMHKoil: 3noxH KoHCTaHTHHa . 83/2a H 2b H ,1:1pyrHe, no'!TH coeepweHHo O,[IHHaKOBhle.
16 I l pocjJ. Eep4y npe,1:1ocraeHJI HaM BOJMOmHocrb 1 9 Cee,[leHHJI IlOJIY'leHbl OT r. ,UbHKOHy ; cjJH6yna
H3Y4HTb MaTepHaJI MOrnJibHHKa e Oil:HaKe . Bb1pamaeM OTHOCHTCH K norp . Ng 5 cjJaJbl I I I B, ,1:1arupoeaHHoil:
eMy oco6ym 6Jiaro,1:1apHOCTb . epeMeHeM noCJie nepBblX ,1:1ec11THJieTHil: IV e. H nepHo­
16 Kovacs Istvan, A Marosszentannai nepvdn · ,1:10M ,[10 KOHL\3 3Toro BeKa.
dorldskori temeto, B DolgCluj, I I I , 1 9 1 2, crp. 277, 20 0 '
KOJlbQ3X CM . ArchHung, XXXVl/1 957, Ta6n .
pHC. 33 b. LXXIX/28 H Ha 3Toil: me Ta6JIHQe pHc. 19.
1 7 Dombay Ja n o s , yK. co•1 . , Ta6n. XXI/3 ; cep1>ra

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
240 nETPE AYPEJJHAH G

TlipOBaHHblH c 3ana,n;a Ha BOCTOK (prrc . 5/ 1 ) . 0TMeTlIM corHyTble KOJieHrr ; Ha mee


6bIJIO 1 2 MHOrorpaHHbIX 6ycrrH (prrc . 5/2) lI3 ClIHero CTeKJia (KaK Ha prrc . 1 ) ,
o6rn;rrx ,n;JIH Bcex BbimeonrrcaHHhIX norpe6eHHiî:, rr o,n;Ha 6ycrrHa lI3 npo3paqHoro
cep,n;oJirrKa (KaK Ha prrc. 2/6) .
*

Cpe,n;II yKpamem1iî: B norpe6eHrrHx c cephIMlI cocy,n;aMH HMeIOTC.>1 o6rn;rre


::rneMeHTbl c BbIIIIeOTIHCaHHbIMlI, HO KOJirrqecTBO 6ycrrH B HHX oqeHb He3HaqHTeJibHO .
YTBapb norpe6eHrrH N!! 3 1 2 (p11c . 5) npHHa,n;Jie)l{aJia B3pocJioMy qeJioBeHy .
KocTHK opHeHTHpoBaH c 3ana,n;a Ha BOCTOK (roJIOBOH Ha 3ana,n;) (pHC . 5/3) ; OH oqeHb
nJioxo coxpaHHJICH, qepen noqTrr coBepmeHHO pacchmaJicH . Ha JieBoiî: HJIIOqKQe
Jie)l{lIT cpparMeHT cpH6yJihl (KoHeQ pyqKH lI HO)l{Ka CJIOMaHbl) c KOHQaMH B BM,[t;e
mecTHrpaHHbIX JIYKOBMQ (p1:1c .5/4) ; Ha rniî: )l{e KJI10q11Qe coxpaHHJiach )l{eJie3HaH
IlblJib, BepOHTHO, OT rrrJihl cp116yJihl ; Ha Ta30BOH HOCTl:I HalIIJil:I rrpH)l{KY c ,[t;BOHHOH
nJiaCTl:IHKOiî: OT 3aCTe)l{Kl:I (p1:1c . 5/5) . y npaBoro npe,n;nJieqbH o6Hapy)l{MJil:I 6aHKOBl:l,[t;­
HbIH cocy,n;, 1:13rQTOBJieHHbIH Ha Kpyry H3 ceporo Tecra . BeHqIII{ cocy,n;a TOHHHH H
nJiocKoBaTbIM, rapMoHnqecKH oHpyrJieHHoe TYJIOBO 3aKaHq11BaeTCH npHMbIM )l;HOM
(pnc . 5/6 H pnc . 7 / 1 ) . B HeKoTopbIX MecTax cTeHKH cocy,n;a ern;e coxpaHHJIH JIOCK ,
a Ha nJieqax OKOJIO ropJibIIIIKa BH,[t;eH npOCTOM opHaMeHT 1:13 qeTbipex He6pe)l{H0
c,n;eJiaHHbIX KaHHeJIIOp .
<t>rr6y Jia c KOHQaMrr B Brr,n;e JIYKOBHQhI xapaKTepHa ,n;JIH IV B . BO BCeM apeaJie
plIM.CKOM .KYJibTYPhI ; B OCHOBHOM. OH3 ,n;aTrrpyeTCH 3TlIM. BeKOM 2 1 ' HO B 04eHb M.HOrMX
M.eCTHOCTHX npII IlOM.OIIJ;lI M.OHeT ee OTHOCHT' KaK lI npH)l{Ky ' KO BTOpo:M: IlOJIOBlIHe
IV B . 22
BTopoe norpe6eHrre c cepbIM. cocy,n;oM. .N!! 1 86 (pnc . 6) co,n;epmMT cKeJieT pe6eu.Ka ,
uepoHTHO ,n;eBoqKrr, l 0- 1 2 JieT ; qepen oprreHTrrpoBaH Ha 3ana,n;, pyK1:1 BhITHHYThI BAOJib
TeJia , KOCTH.K oqeHb IlJIOXO coxpaHHJICH, '-Iepen H rpy,n;HaH KJieTKa noqTlI COBepmeHHO
pa3pymeHbl (prrc . 6/ 1 ,2). 0KOJIO npaBOM BHcoqHo:M: KOCTlI Jie)l{HT cepe6pHHaH cp116yJia
(p11:c . 6/3 a , 3 b) c noJiyKpyrJio:M: rma<.'TIIHo:M: rr ABOMHoiî npym1rno:M: ; yroJioK cp116yJihr
OTJIOMaH ern;e B ):(peBHOCTH KaK II yroJIOI< ):(pyro:M: cpn6yJihl TOro )He Tima , Haiî:,J:(eHHOM
B ceKTope C .
CJiena, y JIOKTH H a paccTOHHHH nprrM.epuo 1 5 CM. Ham;rn 6aH.KOBlIAHhiii cocyA
(pIIC . 6/4 II prrc . 7 /2) lI3 BblCOKOKaqecTBeHHOro ceporo Tecra , 6oJiee CBeTJIOro BHM3Y ;
BeHqlIK noqTII IlJIOCKMM , Ha 3aOCTpeHHOM. Kpae BH,[t;Ha HerJiy6oKaH BhieMKa CHapy)l{H ;
y OCHOBaHlIH Kpa:M: HaTIOM.lIHaeT CJierKa npHilO):(HHTblM BOpOTHH.K . TyJIOBO, 6oJiee
3aKpyrJieHHoe, qeM. y npeghIAyrn;ero cocy):(a, 3aKaHqnnaeTCH KOJibQeBrr�HhIM )l;HOM .
Mem,n;y ropJibIIIIKOM rr nJieqoM. uaxo,n;rrTCH npoMe)l{yTOK Me)l{,n;y ABYMH KaHHeJI10paMH,
yKpameHHhiiî: Jiorn;eHHhIM. 3rrrnaroo6pa3HbIM. y3opoM. .
Ha mee KOCTHKa H3XOAlIJI3Cb 2 1 6ycnHa , cpe,n;rr KOTOpbIX npeo6Jia,n;a10T MHOro­
rpaHHhle 6yclIHbl lI3 CHHero creKJia (prrc . 5/5), H3IIOMMHaIOrn;rre 6ycHHbI H3 norpe-
6eHHM 6e3 cephIX cocy):(oB .
21
D. Popescu, Fibules en bronze des collections du J-1 0 rpaQHaHa (383 r.). s. Paulovics, Die Riimische
Musee National des Antiquitis, B « Dacia », V-VI, Ansiedlung von Dunapentele (lntercisa) , B ArchHung,
1 93 5-1 936, pHC. 4-3 lt CTp . 246. II, 1 926, crp. 62, pHc. 51; 31-{eCh qm6yJia 1-1aTHpyeTCH
22 Kovr;g Ilona, Die Haupaypen cler Kaiserzeitli · MOHeTO.H 'leHamrn KoHCTaHi.IHli 337- 361 rr„ a Ha
chen Fibeln in Pannonien, B DissPann, I I , EyganeulT, CTp . 64, pHC. 56, qm6yJia, J-13THpyeMall MOHeTOH
1937, crp. 1 28 H Ta6JI. XXXVI ; 11. KospHr 'leHaHHH rp3LIH3H3 367-375 r.
AaTHpyeT 3TOT BapH3HT MOHeTaMH OT 11oBH3H3 (361 r.)

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
2

Puc. 2. - I , HHBeHTapb norpe6eHirn X2 228 : cepbn1, 6yc11Hbl 11 cepe6pir na f!


cjrn6yJia (CAI. pHc. l 4a-4b) ; 2, capMaTCKHe 6yc1rnb1.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
'.?-1 1

TT. 237 2ao·

- f,tS H
1

S A f'I

Ja

o 6

P11c. 3 . - I1HBeHTapb nor pe6emrn NQ 2 3 7 . I - 2, J:IBOHHOe ):leTcKoe norpe6em1e ; 3 a - 3 b, cepe6pi rnaH


qm6yJia ; 4, ):IByyce'-IeHHOKOHyCHbIH C0CYJ:l ll3 K paCHOBaTOH rJil!Hhl ; 5-6, cepe6pHHbie cepbrl! ; 7, 6yCbl j
8, 6yCl!Ha 1!3 CTeKJIHHHOH MaCCbl « CJ{l!cPCI<OrO» nma .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
OETPE AYPEJil1AH

Ilo;::i; npaBOH qemoCTHOH KOCTblO Harmm: 3BeHO li3 cepe6pHHOro CilJiaBa c


Heno)l;Bli»<HOH 3aCTe»<KOH (plic . 6/6) ; OTMeTliM pacnoJIO>KeHlie KOCTHKa Ha ABYX
pHMCKHX qepenm..\aX H OTHOCHTeJibHO He60JibIIIOe KOJiliqecTBO 6yc no cpaBHeHlilO c
;::i;pyrliMH norpe6eHHHMli .
<l>li6yna c nony;::i;1:1cKoM H3BeCTHa no Haxo;::i;KaM B lfaBoape 23, ChIHTaHa )l.e
Mypern 2 4 li qepHHXOBe 2 5 ; 6nli»<e Bcero Ham 3K3eMnJIHp HanoMliHaeT Haxo;::i;K y B
Bam1 CTphIMfo 26 , ;::i;aTlipyeMyIO 383 ro;::i;oM npli noMOII.\H MOHeThI �eKaHKH fpaa;HaHa .
*

,UoBOJibHO TPYAHhIM , HO Tpe6yIOII.\HM pa3 'bHCHeHIUI BonpocoM - XOTH 6bI


B BH,ll;e pa6oqe:H r1:1n0Te3hl - HBJIHeTCH cne;::i;yIOII.\HH : B KaKOH Mepe ;::i;onycTHMO
Bhl,ll;BHraTb coo6pa»<eHIUI KYJibTYPHOro H 3THnqecKoro nopH;::i;Ka OTHOCHTeJibHO HepHM­
CKOH Hapo;::i;HoCTH ropli30HTa IV BeKa B IlbHTpa-<t>peK3a;e:H .
Ha1:160JiblllaH TPYAHOCTb 3aKJI10qaeTcH B TOJIKOBaHHli cpopM npoHBJieHHH ee
KYJibTYPhI , KOTopaH XOTH li OTJiliqaeTCH 3aMeTHO OT npOBliHD;liaJibHO-pHMCKOH KYJib­
TYPLI , Bce me He coxpaHHJia MHOrHx qepT aBTOXTOHHo:H KYJibTYPhI . Dpe6hrnamre B
pHMCKo:H cpe;::i;e 3acTaBHJIO ee yTpaTliTb MHor1:1e 06b1qa1:1 nepBoHaqaJibHoro KYJibTyp­
Horo apeana, a 3,ll;eCb Ha pHMCKOH 3eMJie OHa coxpaHHJia JIHlllb HeKOTOphie Tpa,ll;HIJ;HH
CBoe:H co6CTBeHHOH KYJibTYPhl H np1:106pena HOBhie cpopMbl .
IT03TOMY Mhl npe;::i;naraeM noKa OCTaBHTb Bonpoc B BH,ll;e pa6oqe:H r1:1n0Te3bl ,
KOTopyIO nO)l;TBep,ll;HT HJIH onpoBeprHyT ;::i;aJibHeHlllHe MCCJie,ll;OBaHMH .
foBopH o xapaKTepe HepHMCKMX norpe6eHliH no;::i;qepKHeM npe»<;::i;e Bcero rpyn­
mrpoBKY MX Ha ToqHo OTMe>KeBaHHOM yqacTKe Ha TeppliTOplrn MOrHJibHliKa H 06ll.\ee
AJIH HHX npe;::i;noqTeHne, oKa3hrnaeMoe onpe;::i;eneHHhIM npe;::i;MeTaM -- cepo:H Kepa­
MHKe li 6ycaM , npnqeM nocJie)l;HHe HaXO,ll;HTCH B cpaBHliTeJibHO 60JiblllOM KOJIMqecTBe .
Eonbrnoe KOJiliqecTBO 6ycliH B HeKoTopbIX norpe6eHHHX n o cpaBHeHliIO c
;::i;pyrHMH norpe6eHliHMH IV B . HaBOAHT Ha MhICJib o capMaTCKOM MHpe, xoTH H oTcyT­
CTBYIOT ;::i;pyrlie xapaKTepHbie AJIH capMaTOB 3JieMeHThl (3epKaJio , KOJIOKOJibqliKH ,
6ych1 Ha Horax , Men) ; Bce »<e npe;::i;noqTeHne, oKa3bIBaeMoe BhirnenepeqlicJieHHhIM
yKparneHHHM , HBJIHeTCH y1rn3amrel\1 . TaK , B norpe6eHHH NQ 228 Ha:Hp;eHhI 1 38 6yc1:1H ,
B norpe6emm NQ 237-8 5 ; B norpe6eHHH NQ 320--70 ; B norpe6eHHH NQ 243--35
1:1 B norpe6eHHH NQ 1 86-2 1 6yc1ma .
Ha TY »<e MhICJib HaBOAHT H Han1:1q1:1e ;::i;pyrlix npe;::i;MeTOB , CBH;:J;eTeJibCTBYIOII.\HX
o BKycax capMaTOB : 6pOH30BaH rpHBHa, npoCTaH mrn yKparneHHaH 6yc1:1HaMH, H3BeCT­
HaH no pacKonKaM B BeHrpHH (CeHTecTranopT, KHrnKoporn) H B PHP (IloeHelllTb) .
YrroMHHeM ;::i;anee cepbrH li3 BHTOH npOBOJIOKH, Ha O,ll;HOM li3 KOHIJ;OB KOTOpbIX
liMeeTcH nnacnrnKa AJIH 6ycliH . OHM TaK»<e BCTpeqa10TcH B BeHrpliH 27 ; pyMhIHCKHH
Bap1:1aHT CHa6»<eH KpynHoM: nnacTHHKOM . Ha TeppHTOpHH PHP cepbrH H3
BHTOH npoBOJIOKH HaM:;::i;eHhI B K3cq1:1opeJie 28 , <l>oKrnaHH 2 9, IIIeH;::i;peHli 1:1 B

23 R. Vulpe, y1< . coli . , crp . 306, pnc. 327/ 1-2. lelet, li FoliaArch V, crp . 96, Ta6JI. II/ I ; q:m6yJia
2' Kovacs Istvan, y 1<. coli . , cTp . 298, pnc. 3/a, ot.ieHb noxmHa Ha Haw 3K3eMrn1Jip .
3 / b H 3/c H ,!ip . , HO KaK qm6yJia H3 CblHTaHbl , TaK H 27 M.
Părducz, y1<. coli . , pnc. LIX/1-2 .
H3 J·faeoape OTJUt'laJOTCJI oT Hawero 3K3eMnJIJipa, 2"
Sebastian Morintz, Fin sarmatisches Qrab a u >
noTOMY '-!TO y HIIX O,!IHa npy>HHHa , Căscioarele, e « Dacia » , N.S., IV, 1 956, p11c. 3/7-8 .
25 A . A. Cnm�HH, llo.rn nolpe6a11bHblX yp11, li SA, 29 Ce6aCTbJIH MopHHI.1, HeKomopble eonpocbl cap­
X, 1948, pnc. 3/5a, 5 6 6a H 66; qm6yJihI c ,!leofu!:oi\
, .11amcKow 11ace11e11ufl 8 Mo11âoee u MyHmeHuu B CBflJU c
npy>KHHOH, KaK H qm6yJlhI H3 flbJITpa <t>peK31.1eii . <PoKtuaHCKUM nolpe6eHue.11, e «Dacia», N.S., III, 1959,
26 Szekely Zoltan, A Lekeropotoki nepvcindorlciskori C1'p . 454, pHC. 3 / 5 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
243

TI. 243

o Jb

1
7

Q f 2 l o\- 5 AM

Za
00 3a

()
- - -
5 6
\

P11c. 4. I, HHBCHTap1> rrorpe6eHHJl N2 243 ; 2a 2 b, cepe6pllHall <tm6yJJa ; 3 a - 3 b, 4 6,


cepe6pllHb1e cep1>r11 ; 7, 6ycHHbI,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
244 CTETPE AYPEJIHAH l(J

capMaTCKOM ropH30HTe B Th1prrnope . OHM oTJmqa10TcH oT 3K3eMnJUipoB H3


IIbHTpa <f>peK3QeM OBaJibHOM IlJiaCTHHKOM H 6onee TOJICTOM npOBOJIOKOM . rHnOTe3y
o 3axopoHeHHH Ha MOrHJibHHKe Hapo,UHOCTH, CBH3aHHOM c capMaTCKOM KYJibTypoli,
IlO.[(TBep)l{.uaeT H HaJIHqHe 6ycHH-nenerneK H3 CHHero CTeKna HJIH cep,UOJIHKa
(pHc . 2/9) , Hali.rceHHhIX B .rcpyrHx norpe6eHHHX ceKTopoB D H C, a TaK)l{e opHeHTH­
poBKa HeKOTOphIX KOCTHKOB c BOCTOKa Ha 3ana;�, c ceBepa Ha IOr H c IOra Ha ceBep
(norp . NQ 243), KaK H ne)l{aqee noJIO)l{eHHe Ha 6oKy co cnerKa npHno,r:i;HHThIMH Kone­
HHMH (norp . NQ 320) .
CapMaTCKHe naxo.rcKH B IIbHTpa <t>peK3Qeli He e,UHHCTBeHHhie B )::(o6po.rc)l{e .
HaH6onee y6e,UHTeJibHhie .rcaHHhie .uo6hIThI npH pacKonKax 6ecKypraHHoro MorHJib­
HMKa c Tpynonono)l{eHHeM B XHcTpHH 30 • 3.rcecb npH Hccne.rcoBaHHH ceKTopa Z2
B 1 955 r. BCKphmH 2 1 norpe6eHHe, M3 q:HcJia KOTOphIX, no HarneMy MHeHMIO , HaH-
6oJiblllMM MHTepec c ToqKM 3peHHH o6cy)l{.uaeMoro Bonpoca npe.rccTaBJIHIOT .[(Ba , a
HMeHHo norpe6eHMH NQ 5 H NQ 1 6 .
IIepBoe (KonneKTHBHoe norpe6ettHe) co.uep)l{HT - - QHTMpy10 : «rpynny M3
.UBYX B3pocnhIX M pe6eHKa B o6meii: HMe . OpMeHTMpOBKa c BOCTOKa Ha 3ana.u. Bce
TPM KOCTHKa Jie)l{aT JIHQOM Ha 3ana.u . IIepBhIM CKeJieT Jie)l{HT B HMe B BhlTHHYTOM
nono)l{eHHH Ha cnMHe , ronoBa cnerKa noBepttyrn BnpaBo . IIpaBaH pyKa ne)l{HT Ha
rpy,UIIHe, a JieBaH Ha Ta30BOM KOCTH . BepOHTHO , 3TO 6bma )l{eHIQHHa , IlOCKOJlbKY
HaM,UeHO HeCKOJibKO 6ycMH BOKpyr rneH . Brnpoli KOCTHK Jie)l{MT B C1<0p1leHHOM no/lo­
:JICeHUU (no.rcqepKHYTO MHOIO - . II . A .) , Ha neBoM 6oKy , ronoBa noBepttyrn BnpaBo ;
npaBaH pyKa BhITHHyTa B.[(OJib TeJm, neBaH corHyTa M IlOKOMTCH Ha neBOM nneqe ,
HorM CMJibHO corttyThI BJieBo . IIo3)1{e Bcex noJIO)l{HJIM B MOrHJibHYIO HMY pe6ettKa ,
TaK)l{e B C1<0p1leHHOM nollO:JICeHUU (no.uqepKHYTO MHOIO II . A) . ronoBa IlOKOirnacL
-

Ha npaBOM CTopoHe' Ha Ta30BOM KOCTM )l{eHI.QHHhl ' HOrM .[(OBOJibHO CHJihHO corHyThl )) . . .
Cy.rcH no 6ycHHaM Ha nepBoM KOCTHKe, norpe6e1me Bocxo.rcHT K I I I - IV BB . H .3 .
IIorpe6ettMe N!:! 1 6 nepeKphrnaeTcH norpe6eHMeM NQ 5 , He pa3pyrnHBlllMM
nepnoro . Otto co.uep)l{HT KOCTHK pe6eHKa, Ha KOTOpOM o6ttapy)l{HJIH 6oraThIM HHBeH­
Tapb . 0TMeTHM npe)l{.ue Bcero IIIeCTb 6ycm1 B BH,Ue «AhIHH » H3 CTeKJIHHOM naCThl
TeMHOCMHero QBeTa ' nJIOCKOBaThie 11 CHa6)1{eHHhie .UBYMH OTBepCTHHMH .UJIH nrnypa .
Ce,UhMaH 6ycHHa M3 CTeKJIHHHOM nacThI HMeeT BM.U nenernKH . BycHHhI cocTaBJIHJIH
3ailHCTbe . Becb HHBeHTapb - cy;a;H M no CTpaTHrpaqrn:qecKOMY IlOJIO)l{eHmo OTHOCH­
TeJibHO norpe6emrn NQ 5- Bocxo.rcHT K I I-II I BB . H .3 .
Mh1 cqHTaeM, qTo o6a norpe6eHHH MMeIOT oco6oe 3HalleHMe .UJIH BhrncHeHMH
HHTepecyIOIQero Hac Bonpoca, TaK KaK OHM HBJIHIOTCH e,r:i;HHCTBeHHhIM .[(OCTOBepHhIM
OTKphITHeM TaKoro po.rca B )::(o6po.n;)l{e .
B norpe6eHHH NQ 1 6 npe)l{.ue Bcero o6paIQaeT Ha ce6H BHHMaHne xapaKTepHaH
AJUI capMaToB 6ycnHa -nenernKa ; no.rco6Hhie 6ycnHhI ttaxo.unnn n B ToMnce 31,
a B IIbHTpa <t>peK3QeM HX o6Hapy)l{HJIH eIQe B Tpex norpe6eHHHX , npHqeM B O.[(HOM

30 Em. Condurachi H COTp. Şantierul arheologic H3ylieHHH npeAMCTOB , HalineHHhIX BMeCTe c MOHeTaMH,
Z, pacKonKH B 1 955 r . , non pyKo­
Histria, Y•mcroK B. Bap6y nttweT xpoHonornl!eCKHH ol!epK. O «sap­
BOACTB0�1 MapHH Koma, B « Materiale», IV, crp . BapcKHX » 3JJCMCHTax 3TOro MOruJihHHKa aBTOp HH'Iero
48-55 . He roBopttT, CM . V. Barbu, Considerations chronologi·
3 1 Mb1 HMeeM B BHAY MaTepttanb1, BbICTaBneHHbic ques basees sur Ies Jonnees fournies par les inwntaires
B KoHcraHilCKOM o6nal"l'HOM My3ee; anecb HaXOARTCR funcraires des necropoles tomitaines, B (( Studii clasice »,
6yCHHbl-.'lelleWKH. 0HH o6HapymeHbl B xone paCKOilOI{ III, 1 96 1 , CTp . 202-225.
MOl'llJlhHHKa B ToMttce B 1 959-1 960 r. Ha oCHoaamm

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
:Wi

TT. Jf2 256 "


n. 3ZO
- f, OJ M

6 5
o 2 4 S AM

P11c. 5 . - 1 , HHBeHTapb norpe6e�rnil NQ 3 1 2 ; 2, 6pOH30Bail cjm6yna 3, 6pOH30BaH npiln<I<a ; 4, cepornHHilHbIH


cocy A ; 5, 1rnBeHTaph norpe6eH11il N2 320 ; 6, 6yCMHbI 113 norpe6eH11il 320 ( 1 -4 , norpeo6eH11e 3 1 2) .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
246 nETPE AYPEJlHAH 12

nx 6bIJIO Tpn . BhI.UeJiaHHhie ns cTeKJIBHHOH nacThI (6ycnHa ns XncTpnn) 32 , ns mmnc­


nasypn HJIH cepp;oJIHKa, OHH BCTpe1IalOTCH rJiaBHbIM o6pa30M B capMaTCKOH c<Pepe
Memp;y IlpyTOM H CepeToM , saTeM B Mon,n;oBe H Banaxnn H 01IeH1> pe,n;Ko B o6nacrn
naHHOHCKHX capMaTOB 33 • o capMaTax H<e sacraBJIHeT ,n;yMaTb H HaJIHl.JHe 6pacJieTa
H3 IlJIOCKHX 6ycnH : H3BeCTeH HX o6hI1IaH yKpaIIIaTb pyKaBa o,n;eH<)l;bI HJIH HOCHTb
6ychI B BH)l;e sanHCTHH 34 • )J.eHCTBHTeJibHO , y Hac e�e CJIHIIIKOM MaJIO p;aHHhIX,
1IT06hI HaCTOH1IHBO yTBep)l{)l;aTb o 6bITOBaHHH capMaToB B X11crpn11, Ho He Ha,n;o
sa6bJBaTb o TOM , 1.JTO OHH HaxO)l;HJIHCb B ropop;CKOH pHMCKOH cpe,n;e, rp;e OTpamaB­
IIIHeCH B pHTyaJibHbIX o6bI1IaHX 3THH1IeCKHe qepTbI no,n;BepraJIHCb 6bICTpblM H3Me­
HeHHHM . IIonaraH , 1ITO 3TH :meMeHThI sacnymnBaroT BHHMaHHH , MhI Cl.JHTaeM, 1ITO
MO)KHO BhI,ll;BHHYTD Bonpoc o 6onee T01IHOH ,n;aTnpoBKe norp . N!! 1 6 B XHcrpnn,
nocKoJI1>Ky p;aTnpoBaHHe B rrpep;enax II H III BB . CJIHIIIKOM mnpoKo .
OfoITaHne pHMCKOH Jrroxn B ceKTope Z2 npeKpa�aeTcH BO II BeKe 35 (o,n;HaKo
He YTOl.JHHeTCH, B nepBOH HJIH BTopo:H IIOJIOBHHe 3TOro BeKa) ; IIOCJie 3TOro ropH30HTa
0611TaHHH qacn nnaTo rrpeBpa�aeTcH B MorHJibHHK . OcTaBJIHH B cropoHe caMbie
paHHHe rrorpe6eHHH Ha IIJiaTO, Mbl Cl.JHTaeM , 1.JTO rrorpe6eHHe N!! 1 6 HeJib3H OTHeCTH
K 6onee paHHe:ă Jrroxe, 1IeM III B „ rrocKOJibKY OHO co,n;epH<HT rros,n;Hne 3JieMeHThI ,
e�e He Ha6nro,n;aeMhie BO I I BeKe . TaK , 6ycHHhI-JierremKH noHBJIHIOTCH B Haxo,n;Kax,
onpep;eneHHO ,n;aTnpyeMhIX III B . 36, a 6poH30BaH JIOH<Ka, HMero�aH aHanornn B
BeHrpHH, ,n;aTnpyeTCH npn noMo�H MOHeThI 1IeKaHKH AneKcaH,n;pa CeBepa ; aHano­
rH1IHYID MOHeTY HaIIIJIH B Eyxapecre 37 BMecTe c MaTepnanoM III B . B rron1>sy 3TOH
p;aTHpOBKH roBopHT H KOHycoo6pa3Hhie CTeKJIHHHbie 6ychI ' Ha:ăp;eHHbie cpe,n;H rrpep;­
MeTOB III B . 38 • OcTaJibHhie 6ychI (B qacrHocrn 6ycnHa B BH,n;e «cKapa6eH ») , pa3BHB­
mnecH H3 6ycHH B BH,D;e «,ll;bIHH )) ' Tpe6yroT 6onee T�aTeJibHOro H3y1IeHHH ' TaK KaK
B IlnHTpe <l>peK3QeH HX HaXO,ll;HT B cpe,n;e IV B . ' B p;pyrnx MeCTaX OHH BOCXO,ll;HT K
400 r . 39, a B )J.HHOreTHH HX o6HapyH<HJIH B ropH30HTe X-XI BB . 4 0
foBopH: JIHIIIb o caMOM paHHeM cpoKe, 60JibIIIHHCTBO aBTOpOB ycraHaBJIHBaeT
caMhIH paHHHH rrpep;en B III B .H . 3 . O capMaTCKHX me 3JieMenrnx CBH,n;eTeJJ1>CTBYIDT
6ycHHbI-JieneIIIKH li 6ycHHhl B Blf)l;e CKapa6eH , HOCHBIIIHeCH Ha pyKax B Kal.JeCTBe
6pacncra . BTOpoe rrorpe6eHHe , a HMeHHo norpe6eHne N!! 5 , rrepeKphrnaro�ee rrorpe-
6eHne N!! 1 6, OTJIHl.laeTcH HecoMHeHHG capMaTCKHMH xapaKTepHhIMH qepTaMH -

"2 Mb! HMeeM B BH,!W 6yCHHbJ-JieneuJKll 113 CTeK­ <l>oKwaHH, Tb1prwope, BoKaHax, ,11aTHpyeMb1e I I I B.

JIHHHOH naCTbl (O,!IHH 3K3eMnJIJIP B XHcrpHH H TPH B 37 D. V . Rosetti şi Sebastian Morintz, Bucureştii
flbllTpa <l>peK31ieH:), JIJ1n11c-na3yp11 (s BbipTewKoH:, de odinioară, rJI. I , Ta6JI . XXIX/4; ,11onoJIHHTeJJbHbie
0JITettm1e, <l>oKwaHH, flpo6oTe, K3c'!HoapeJie, MHToKe, cse,11eHHJ1 06 3TOM npe,11MeTe HaM ,11aJI ,U. B. PocerrH,
Tb1prwope, ConopyJI ,11e Kb1Mn11e), a Ha reppHTopHH Co­ a HMeHHO, lJTO OH 6b1Jl HaH,!leH B 1 930 r. BO BpeMJI
seTcKoro Co103a - B DOKaHax (CM. r. :s. <l>e,11o pos, K paCKOfiOK B TeH: BMeCTe c npe,11MeTaMH, OTHOCJl!l{HMHCJI
1Jonpocy o capMamcKou KYAbmype 8 MoJ10a1Juu, B IMFAN , KO srnpoH: noJIOBHHe I I I R. H .3 . Ell\e pa3 Bblpa»<aeM
N2 4/3 1 , 1 956, K11unmes, Ta6JI . I); 3K3eMnJIJ1pb1 H3 eMy 6naro,11apHOCTL.
cep,!IOJIHKa ll3BCCTHbl B capMaTCKHX norpe6eHHJIX B 38 Sebastian Morintz, yK. coli„ crp . 457, pHc.
Tb1prwope (ct>a3a I) H o,11HH s fIL11Tpa <l>peK311eH: . 5, 11.
33 M . Parducz, yK. coli„ I I I , Ta6JI. XCil/8 ; 3TH 39 B. Marusic, Tri poznoatniene najdbe iz lstre,
3K3eMfiJIJlpbl OTJllllJalOTCJI OT 3K3eMW1ll p OB , YKa3aH­ B « Arheolo�ki Vestnik », J1106JIJ1Ha , IX-X/ I , crp .

HhlX B npHMelJaHllll 3 2 . 46-59 H Ta6JI. 1 1 / J .


34 r. :S . <l>e,11o poB, yK. COlJ. (MOrHJILHHK B l>oKa­ 40 Gh. Ştefan, Dinogetia I , s « Dacia » , V I I-V II I ,
HaX, norp. N2 5, 10 H ,11p . ) . 1 939, crp . 420, pHC. 5-7 . .Uea H 3 3THX 3K3CMfiJIJIPOB
35 Condurachi H COTp. Şantierul Histria,
Em. B Haxo,1111TCH s My3ee Ha11HOHaJILHblX ,11peeHocreii,
« Materiale», VII, crp . 288. BHTpHHa N2 76, no,11 N2 V, 3079 = pHc. 6 li V, 3078 =

38 ML! HMeeM R RUJlY KOMnJieKCbl B BbipTeWKO'li , J'HC. 7.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
247

ff. 1d6 2110 •


- 490 ,.,

o 2 J 4 s ,,. ,.,

P11c. 6 - vlHaeHTapb norpe6eHHH NQ 1 86 ; 3 a - 3 b, cepe6pHHaH clm6yna ; 4, cepornHHHHH cocy� ;


5, 6yc11Hh1 ; 6, cepe6pHHaH cepbra.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
rIETPE AYPEJIHAH

CKOptieHHbIM rronomemieM KOCTHKa li ;::i;ecpopMHpoBaHHhIM qeperroM . Ero CTpaTnrpa­


cpwrecKoe rronomemre II Hannqne Ky6o-BOChMHrpaHHhIX 6yc1rn H3 CIIHero cTeKna
II03BOnHIOT c ;::i;ocToBepHoCThIO ;::i;an1poBaTb ero IV B . l1MeeT 3Hatiem1e n To , '-ITO
rrorpe6e1rne N!! 5 6Lrno coopymeHo Ha TOM me MeCTe , '-ITO II rrorpe6eHne N2 1 6, He
pa3pyrrrnR rrocne;::i;Hero . Bonee nn:aTenhHoe n3ytieHne ;::i;peBHOCTeiî H3 IlhHTpa �pe­
K3Qeiî rrpllBO)J.liT K 3aKnIOl!eHHIO , tITO lI 3)J.eCb, Il03MO)l{HO , cyn�eCTBOBan capMaTCKHM
ropH30HT I I I B . (no HarneMy MHeHHIO , K KOHQY I I I B . ) , K KOTOpOMY OTHOCHTCH 6ycnHbI­
nerrelllKlI .
TaKHM o6pa30M , - no KpaiIHell: Mepe OTHocn:TenhHO I II-IV BB . - apxeo­
norntieCKHe pacKorrKn 6e3oroBopoqHo orrpoBepraIOT MHeHne, cornacHo KOTopoMy B
pnMCKOM Jl.o6po;::i;me 4 1 HK06hI HHKor;::i;a He 6brnano capMaTOB . XoTH rrepe;::i; HaMH nHlllb
3aqaTKH ;::i;oKyMeHTaQHH 06 3TOM HOBOM KynhTYPHOM ropH30HTe B Manoiî CKncpHn ,
Mb! cqHTaeM , '-ITO )J.O CHX rrop c;::i;enaHHhie OTKpbITHH , KOTOpbie HeCOMHeHHO e�e
pacrnIIpHTCH 4 2 ' Henb3H TOnKOBaTb munb KaK OTpameHIIe KynhTypHoro BnHHHIIH
IInn 6paqHbIX OTHOllleHHM, HO Ha)J.O CBH3hIBaTb c cpaKTaMII ;::i;eiICTBIITenhHOro rrpn­
cyTCTBIIH capMaTCKOM Hapo)J.HOCTH .
*

Haxo;::i;KII , KOTOphie MOlliHO CBH3aTh c capMaTCKIIMII 3neMeHTaMII , BhI)J.BIIraIOT II


BOIIpoc o MeCTHOCTH , OTKy;::i;a OHM MornII 6bI rrpIIMTII . KaK II3BeCTHO , rrpncyTCTBIIe
capivrnTOB OCTaBIIno cne)J.hl Ha orpOMHOM rrpoCTpaHCTBe , OXBaThIBaIO�eM CTeIIII IlaH­
HOHIIII , CTCIIHLie paMOHhI Mem;::i;y Jl.oHOM , )l.HerrpoM , ByroM II IlpyTOM , CTem1
CeBepHoro IlpIIqepHOMOpbH II KaBKa3a , a TaKme HeKoTopbie o6nacTn Mon;::i;o BhI II
BanaxIIn .
B KypraHax c capMaTCKIIMM HaXO)J.KaMII B KaBKa3CKIIX CTeIIHX, Ha TeppHTOpIIH
Mem;::i;y TepeKoM M Bonro -)l.oHCKHM KaHanoM n B o6nacTHX CeBepHoro IIpnqepHo­
MOpbH Mem;::i;y )],oHoM n ByroM Hall:;::i;e1rnaH I<epaMIIKa , cpu6ynhI II yKparneHMH He
IIMeIOT HHKaKoro CXO)J.CTBa c OTKpLITHHMH B IlbHTpa �peK3Qell: . TaM oqeHh qacTO
BCTpeqaJOTCH , Hpyrnhie 6ycn:HhI 113 cTemrn c y3opoM «rraBmrn11ll: rna3 » , 6ycnHhI c
BhIIIYKJIOCTblO nmI B n n;::i;e ryceHHQhl c nHHeMHOll HHKpycTaQHeiî B )J.BYX HnII l!eThI­
pex rrnaHax . CoBeprneHHo OTCYTCTBYIOT cep;::i;omrnoBhie qeThipna;::i;QaTnrpaHHhie ttmr
·
Ky6o-BOChMIIrpaHHhie 6ychI 113 cttHero cTeKna . B cpopMe o6HapymeHHhIX TaM yKpa­
rneHPM, KOTOphie II3roToBnHnnch B MacTepcKHX OnhBIIY.: Bocrrop cKoro XepcoHeca
II TaHaIIca, OTpa3IInHCb ;::i;peBHn:e Tpa)J.IIQHII CKIIcpCKHX II rpeqecKHX yKparneHIIM 43.
ApxeonorIIqecKIIMII pacKorrKaMII Mano o6ocHoBaHhI capMaThI , KoqeBaBrnIIe
BO I I-II I BB . B cpe;::i;He)J.HerrpoBCKIIX CTeIIHX 44 H y rroporoR ; B IIHBeHTape IIX TaK)l{e
OTCYTCTBYIOT rpaHeHbie H MHororpaHHhie 6yCIIHhI ' IIOHBnHIO�HeCH B 3THX MeCTaX
nIIrnh B IV B .H .3 . , Kor;::i;a qacTb capMaTOB yme Haxo;::i;IInacb B ;::i;pyroiî KynhTypHoll:
cpe;::i;e .
CapMaTCKIIe OTKphITIIH Mem;::i;y )l.HecTpoM II IIpyrnM (caMoe 3HaqIITenhHOe
II3 HIIX - MornnhHIIK H rroceneHIIe B BoKaHax , p -H �onernThI , Mon;::i;aBcKaH CCP)
CBH)J.eTenbCTBYIOT o KY.i' IhType , l!CIIhITaBrneiî cnnhHOe BnIIHHIIe pIIMCKOro II )J.aKHll-

41 R. Vulpe, Histoire ancicnne de la Dobroudj a , 3HaeM HaCKOJlbKO llX MO>KHO COIIOCTaBITTb c HaXO,[lHaMH
EyxapeC1·, 1938. I I-III B.
4 2 Cy.r:1H IIO CBC,l:ICHlllIM, B MOrllJILHHKe c Tpyno­ 4 3 M . H . BH3bMHTHHa, PacKOnKi KypzaHUB H a peKe
llOJIO>KeHHe M B ToMHCe 6hL'IH o6HapylHCHbl KOCTHKH c MaA0"4Hb1'i, B ArhPamiatki, V I I I , 1 960, crp . I .
IICHYCCTBCHHO .r1ecflopMttpoBaHHbIMll 1.1epenaMH ; Mhl HC .u M . A . T11x�.H0Ba, yr<. co1.1 „

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
24!)

Puc. 7- 1 , cepornHHllHbIH cocyA H3 norpe6e1-11rn � 3 1 2 ; 2, ce pormrnHHbll�! cocy/\ 113 norpe6e1rnll N� 1 86,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
250 f!ETPE AYPEJlHAH 16

CKoro OI<pymemrn . B MHBeHTape rrorpe6eHMH 6hIJIM Haii;:i;eHhl HeCKOJibKO cep;:J;OJIM­


KOBbIX 45 rpaHeHbIX 6ycMH ; COBeprneHHO OTCYTCTBYIOT OCHOBHhie 3JieMeHTbl IV B .
(qm6yJihl, KepaMMKa M 6ycMHbl) , IIOCKOJibKY MOrMJibHMK BOCXO;:J;MT K III B . H . 3 .
IlpH cpaBHeHMM ;:i;peBHOCTeii , rrpHHap;Jie>KaBIIIMX rraHHOHCKMM capMaTaM, c
Haxo;:i;KaMM B IlMITpe <l>peK3IJ;eii OTMel!alOTCH MHOrolJMCJieHHhie aHaJIOrMM , oco6eHHO
lJTO KacaeTCH MeTaJIJIMlleCKMX, cep;:i;oJIMKOBbIX M CTeKJIHHHbIX yKparneHMH .
CapMaTbl-H3birM yrrOTpe6JIHJIM B KalJeCTBe yKparneHMH rrpOCTYIO rpHBHY
MJIM o6BMTYIO 6ycMHaMM, a TaK>Ke cepnrM c IIJiaCTMHKOH AJIH 6ycMHbl ; cpe;:i;M 6ycMH
BCTpeqaeTCH MHOro MHororpaHHbIX 6yc M3 rracThl, cep;:J;OJIMKa M CMHero CTeKJia .
IIpe;:i;rrol!TeHMe oT;:i;aeTcH KpyrnhIM 6ycnHaM ns rracThI 46 c 6on1>IIIMMM OTBepcTMHMM
M 6ycaM ns xanu;e;:i;oHa B BMAe rrpH3MhI MJIM p;ByyceqeHHoro KoHyca . IIepBhie oco-
6eHHO xapaKTepHbI M corrp0Bom;:i;a10T Bce capMaTCKMe Haxop;KM IV B . Cpe;:i;n 6ycnH
IV B . B IlbHTpa <l>peK3u;eii 3TM 6ycMHhI coBeprneHHO OTCYTCTBYIOT He TOJibKO B orrn­
caHHhIX Terrep1 MHBeHTapHx, HO M BO Bceii cepHH IV B . ; 6h1ToBaBIIIMe y H3hiroB
qm6yJihl M KepaMMKa TaK>Ke OTJIMlJaIOTCH OT Haxo;:i;oK B IlbHTpa <l>peK3IJ;eii .
CaMbie MHOrolJMCJieHHhie aHaJiorMM BCTpel!alOTCH Ha TeppHTOpHH, paCIIOJIO­
>KeHHOH K CeBepy OT Hm1mero ,.UyHaH ; Me>KAY Haxo;:i;KaMM B 3TOH o6JiaCTM M OIIMCbl­
BaeMhIMM HaMM MJIM e�e TOJibKO nsyqaeMbIMM rrpe;:i;MeTaMM MMeeTCH cy�eCTBeHHOe
CXO;:J;CTBO . K 3TOH MeCTHOCTM Hac rrpem;:i;e Bcero HarrpaBJIHeT HaJIMl!Me 6yc1rn-JierrerneK
M3 I11HTpa-<l>peK3IJ;eii, XncTpHH M KoHCTaHIJ;hI , rrol!TM He M3BeCTHbIX capMaTaM­
H3hiraM , MCIIOJib30BaBIIIMXCH HaceJieHMeM, >KMBIIIMM K BOCTOKH M IOrO-BOCTOKY
oT KaprraT . O;:i;HaKo M B 3TOM CMbICJie rronomeHMe ocno>KHHeTcH , nocKOJibKY B IV B .
- oco6eHHO B KOHIJ;e rrepBOH IIOJIOBMHbl M II03;:J;Hee, B 3IIOXY HaIIIMX qm6yn -
3TM MeCTHOCTM HBJIHIOTCH qacT110 6on1rnoro apeana Kyn1Typh1 ChrnTaHa ;::i:e Mypern­
qepHHXOB, a B 3TOT rrepMOA OT;:J;eJibHble capMaTCKMe rpyIIIIbl AOKyMeHTMPYIOTCH c
TPYAOM (MbI HMeeM B BMAY Mon;:i;oBy M Banax1110) .
3aTo B Kyn1Type ChrnTana ;::i:e Mypern MhI HaXOJl.HM MHoro 3JieMeHTOB , c
KOTOpbIMM 60JihIIIaH qacrL rrpe;:i;MeTOB (qm6yJihl, COCYAhI , yHpamemrn M T .;:J;.) MMeeT
aHaJiorMM MJIM CXOACTBO .
Mhl IlM;:J;eJIM' lJTO BCe qm6yJlhl ' sa MCKJIIOlleHMeM qm:6yJ1 c KOHIJ;aMM B BM;:J;e
JIYHOBMIJ;hI , BCTpeqa10TcH B Hyn1Type CbIHTaHa ;:i;e Mypern (rpyrrrrh; Tb1prwop ,
OH:HaK , Tb1pry-Mypern , l13Boape) .
Bce yHparneHMH ns ITbHTpa <l>peH3I�eii uaxo}l.HTCH B apeaJie 3Toii Kyn1Typh1
TaH>Ke B cpaBHMTen1no 6on1rnoM KOJIMl!eCTBe . Ha MOrMJibHMHe B CbIHTaHa )le Mypew
rrorpe6eHMH NQ 1 9, 26, 40, 58 M 62 6oraThI HaK rpaHeHhIMM cep;:i;onMHOBhIMM 6ycn­
HaMH, TaK M 6ycmiaMM ns c1rnero cTeKJia ; rrorpe6eHMH B Tb1prrnope TaK>Ke co;:i;ep­
>KaT O>KepeJibH M3 MHOrolJMCJieHHbIX rpaHeHbIX cep;:i;oJIMKOBbIX 6ycMH , a B MHBeHTape
rrorpe6emrn !'{Q 1 B Crram�oBe cpe;:i;n 6ycnH MMelOTCH M KopaJIJIOBbie , cpaBHMTen1no
pe;:i;Ko BcTpeqa10�necH B ;:i;pyrnx Mecrax .
O cy�ecrBoBaHMM capMaTcKoii Hapo)lHOCTM B Kyn1Type CbrnTaHa-qepHHXOB
CBM;:J;eTeJibCTByeT He TOJibKO 3Ta JII060Bb I< yKparneHMHM , HO M HeHOTOpbie CBoeo6pas-

�5 r. E. <l>e,!lopoB, Hace/lellUe npymcKO-ONecmpos­ O,!IHOBpeMeHHU c Heiî nOJIBJill eTCR H HUBblH nm pa3-


CKOlO Me:>1eâype'lbll B I mblCll'le/lemuu 11 . 3 . , crp . 349, JIH'IHO OKpaweHHblX KpyrJiblX 6ycHH H3 CTeKJJflHHOll
Ta6JI . H crp . 352, Ta6JI. 46/ I .
43/5 naCTbl . OmepeJILe 3Toro THna B HecKOJILKO MeTpOH

48 M .P.l.rducz, A szarmatakoi leskordbli Emlekei ;irmHbl HaXOJ:lHTCR B MY3ee H Apa,!le H npHHaA11e>1<HT


a Bansdgban, B ArchHung, XXV, 1 94 1 , crp . 3 1 8 H Haxo.rtKaM B 3HMaH.rtYJI Mape, .narnpyeMl>IM <Pu6yJiott
3 1 9. 0CHOBHOH nm cjm6yJia c noneepHyroiî HOH<KOiÎ ;
- IV H.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
251

- - - - - -1
I
I
I
I
I
I
I

PHc. 8 - Cepaa Kpy»<Ka H3 pa3pe3a X V I I - X I X .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
252 IlETPE AYPEJil1AH 18

Hhie capMaTCKHe 06b1qan , KaK HarrpnMep HaMepeHHoe rroBpeH<;::i;emre qeperra Ha "l.Jep­


HHXOBCKOM MOrIUibH.HKe, a TaKH<e xapaKTepHoe )l;JIH capMaTOB CKopqeHHOe IIOJIOH<e­
HMe KOCTHKa B HeKoTophIX rrorpe6emrnx B ChIHTaHe 47 M Th1prmope, B I1IiHTpa
cf>peK3Qeii (rrorp . N!! 320) M Ha Teppnrnpnn CoBeTCKoro Co10aa 48 .
CapMaTCKOM Tpa,n;HQHeii B "l.JepHHXOBCKOM KYJinType MOH<HO cqMTaTb M HOIIIe­
HIIe M3JII06JieHHhIX capMaTaMM yKpameHMM, HarrpMMep ceper c corHyThIM M 3aTeM
CBepHyThIM KOHQOM rrpoBOJIOKM' a TaKH<e mrpaMM,ll;aJibHhIX IIO,ll;BeCOK M3 KOCTH '
3y60B H<MBOTHhIX HJIM paKOBMH , KOTOphie HOCMJIM Ha 3BeHe .
Oco6oro BH.HMaHHH, no HaIIIeMy MHeHMIO, 3aCJIYH<HBaIOT HaXO,ll;KII TMIIa "l.Jep­
HHXOB-ChIHTaHa ;::i;e Mypem, c;::i;enaHHhie B 1 959 r . B llH;::i;erreH;::i;eHQe (rrorp . N!! 1 6
M 1 8) . B rrorpe6eHHH N!! 1 8 BOKpyr JIO;::J;hIH<KH rrpaBoiI Horn o6napyH<MJIH 6pacneT
H3 6pOH30BOM rrpoBOJI()K.H c KOJieqKoM M KpIOqKoM Ha KOHQax ,ll;JIH 3aCTeH<KM . B
CBH3H c 3THM OTKphIT.HeM aBTOp coo6rn.eHMH o paCKOIIKax B IIH;::i;erreH;::i;eHQe 3aMeqaeT :
«Hamrqn:e 3Toro 6pac.rrern, qpe3Bh1qaiIHo pe,ll;Koro B ,lJ;aHHOM KOMIIJieKce,
CKOpee Bcero 3aCTaBJIHeT IIO,ll;yMaTb o coce;::i;HeM M CIIHXpOHHOM capMaTCKOM Mlipe )) 49 .
B rrorpe6eHHII N!! 1 8 6oniimoiI MHTepec BhI3hrnaeT TaKH<e Home1me 6yc BOKpyr JieBoii
pyKII . 3TOT 06b1qaii Ha6n10;::i;aeTCH B XHcrpIIII M B rrorpe6eHIIH N!! 63 H3 ChIHTaHa
)J;e Mypem .
B rro;::i;TBepH<;::i;eHIIe Hamero rrpe;::i;rronoH<eHirn o TecHoii CBH3II c KYJIIiTypoii
CbIHTaHa rrpIIBe;::i;eM M cpopMhI rJIMHHHhIX M3;::i;ennii, BCTpeqa10rn.11xcH B 3TOM apeane M
rrpeACTaBJIHIOIIIHX 6oJibIIIOe CXO,ll;CTBO ; 6bITb MOH<eT ' IICXO,ll;H M3 3TOH cpaBHIITeJibHOll
Toq1rn 3peHirn , HaM y;::i;aeTCH rrpOJiliTb CBeT Ha BOIIpoc o KYJibTYPHOll rrp11Ha;::i;JieH<HOCTII .
Enaro;::i;apH 6onee paHHIIM pa6ornM , rrpoII3ne;::i;eHHhIM B IlnHTpa-<I>peK:JQeii
;�o HaIIIIIX pacKorroK , MhI 11onyqMJIM pH;::i; cocy;::i;oB B TOM qMc.Tie M HeCKOJibKO cephIX .
Oco6y10 QeHHOCTb rrpe,ll;CTaBJIHeT OAHH M3 HMX , a MMeHHO KpyH<Ka B BM)l;e ;::J;Byyce­
qeHHOro KoHyca M3 ceporo TecTa c o;::i;Hoii pyqKoii (plic . 8/ 1 2) . Ee Hanmn He3a;::i;onro
,11;0 Ham ero IIpHe3;::i;a TyAa . KaK HaM coo6lll,HJIH ' OHa CTOHJia B Horax KOCTHKa ' «BbICTy­
rraBIIIIIX H3 6epera )) ; TaKMM o6pa30M KOCTHK 6bIJI IIOJIOH<eH roJIOBOll Ha ceBep . c
rroMoIII.bIO pa3peaoB XVII-XIX ycrnHonMJIM pacrronoH<eHire rrorpe6eHirn .
KpyH<Ka MMeeT rroqnr TOH<;::i;ecTBeHHYIO aHanorMIO B rrorpe6eHMM N!! 7 B
Tb1pry-Mypem 50 M cxo;::i;Hhie rrpocp1rnn: B HeKoTopbIX rrorpe6eHMHX B CbIHTaHa
;::i;e Mypem . TaKMM o6pa3oM , 6naro;::i;apH 3Toii KPYH<Ke, ycTaHOBJieHa CBH3b c KYJib­
Typoii ChrnTaHa .
.Uanee cpopMa, Tecrn , TeXHMKa M opHaMeHT 6aHorHOBM;::J;Horo cocy;::i;a M3 norpe-
6eHMH N!! 1 86 , Haii;::i;eHHoro BMecTe c rronyKpyrnoii cpII6ynoii M 2 1 6ycm10ii M3 CMHero
cTeKna, Bepno oTpa>KaIOT TpaAMQirn KepaMMKII Tmia ChrnTana ;::i;e Mypem . Cocy.n:
n:MeeT aHanorMII B Haxo;::i;Kax P.:3 KaBa;::i;m1emTM 5 1 n: IIn;::i;erren;::i;enQhI . MhI rronaraeM ,

47 Kovacs Istvan, yK. co1.1„ pnc. 70, M. 52; Ha npaBOM 6oKy' a npaBaR pyKa 110,[{ CKeneTOM, CTp . 132.
pnc. 71, M. 53; pnc. 73, M . 55. 49 B. Mitrea, Şantierul Independenţa, n « Mate­
48 M . TnxaHoBa, y K . co1.1 . , crp . 1 52, B KOTopoM riale », VI I I , crp . 609. B CBR3ll c 3TllM OTKpbITHeM
OilllChJBalOTCR norpe6eHllR c TllilllllHO capMaTCKllM HHTepecno OTMeTlll'b, l!TO B capMaTCKOM norpe6eHHll
llHBeHTapeM llJlll norpe6eHllH c KOCTRKOM B CKOplleH­ B llleHAPCHll Ha KOCTRKe 6b!Jlll 6paCJJCTbl Ha Horax;
HOM IlOJIO)!{eHllll ,[{JIR cpe,[{Hero TipnJJ;HenpOBbR. l.JTo OTMeTllM TaH)!{e omepeJJbJI BOKpyr npe,[{IlJICllbR B
KacaeTcR ,[{HenpoBCKllX noporoB, TO npnBOAllM npn­ norp . N2 63 ll3 CbIHTaHa Ae Mypew.
Mephl ll3 TipttBOJlbHoro (cM. B. KyxapeHKO, floceAeHue 5° Kovacs Istvan, A Marosvdsdrhelyi ăkori telep,
u MOCUAbHUK noAeu nozpe6e11u!l 8 c. flpu80.1bHOM, B SA, skyta es nepvdndorldskori temeto, B DolgCluj V I ' 1 9 1 5 .
'
XXI I, 1 955; norp . N2 2, KOCTHK n c1<op1.1e•rnoM nono­ 61 Ioan T. Dragomir, Săpăturile arheologice de la
lKettnn, crp . 1 33, pac. 3/ l ; norp. N2 J, .KOCTRK nem11T Cavadi11eşti , B « Materiale », VI, crp. 465, pnc. 9/ 1 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
KYJlhTYPA YEPH�XOB-ChIHTAHA .llE MYPEIII B MAJJOH CKH<t>HH 253

qTo 3TO rrorpe6eHlle TaKH<e MOH<HO OTHeCTll K capMaTCKOMY ropll30HTy, He TOJihKO


Ha OCHOBaHlllf HaJmqm1 IlJieTeHoro 3BeHa li 6yc, HO li 06b1qaH HOCllTh TOJihKO o,n;Hy
qm6yny ; o6�eH3BeCTHo , qTo roTCKHe rrneMeHa HOCHJill no .n;ae . IIpe.n;rronm1<eH1Ie
o TOM , qTo peqh H,ll;eT o capMaTCKOH H<eHI�llHe, IlO,ll;TBepH<,n;aeTCH li HOBbIM 3JieMeHTOM
pllTyaJILHoro o6pH,n;a , a MMeHHO rronoH<eHHeM cKeJieTa , neH<awero Ha .n;ayx qeperrm�ax .
3TOT 06b1qaM: rroqTII He BCTpeqaeTCH B KYJILType CbIHTaHa, sa 1ICKmoqem1eM rrorpe-
6eHllH NS! 7 B Tb1pry-Mypern, B KoTopoM llMeeTcH coopyH<eHIIe II3 qeperrll�hI . ,UoKa­
saHo , qTo capMaThI nerKo ocBaHBaJIII cpopMbI llH03eMHOH KYJILTYPhI . 3To sacTaBJIHeT
,n;yMaTh , qTo ll3 acex 3THllqecKMX rpyrrrr KYJihTYPhI ChrnTaHa capMaThI oKasaJillCh
caMbIMll BOCilpHIIMqlfBbIMll K cpopMaM HOBOH KYJihTYPhl , c KOTOpbIMII OHll BXO,ll;llJill
B corrpllKOCHOBeHlle 5 2 .
*

MbI HaMepeHHO ocTaBIIJIH B cropoHe cocy.n; H3 rrorpe6eHllH NS! 3 1 2 , co.n;epH<a­


wero cKeneT MyH<qllHhI . Haxo,n;HwllecH B rrorpe6eHllll MeTaJIJillqecKlle Hs,n;enllH -
cpH6yna li rrpm1rna - yKa3bIBalOT' qTo peqh llgeT o pllMCKOM BOIIHe, MeH<µ;y TeM
I<aK HaJillqtte ceporo cocy µ;a BapBapCKOH cpaKTYPbJ CBIIgeTeJihCTByeT 06 ero llHOCTpaH­
HOM rrpOIICXOH<geHIIll . <PopMa cocyµ;a coxpaHHeT Moryqv.:e TpagHQHll µ;aKllHCI<OII
KY JihTYPhI tts KIIJIIIll 5:i II MllJillTapll . HeKoTopoe cxoµ;cTBO rrpo<t;ttnH Ha6nroµ;aeTcH
B OTKpbITHHX Tllna ChrnTaHa B OM:HaKe II Tb1prrnope . Oµ;HaKo HeT KaKoro-mI6o
µ;pyroro 3JieMeHTa , KOTOpbIH Il03BOJIMJI 6bl npe,n;nOJIOH<HTh, llTO BOIIH 6bIJI µ;aK 5 4 .
Cocy.n; li TOnorpacp1IqecKoe rronoH<emre noKasbrnaroT, qTQ oH npllHa,n;neH<aJI K
HepHMCKOH rpynne c capMaTCKHMII qepTaMV. , B KOTOpoM: rrpeo6na,n;aIOT rrorpe6eHIIH
H<eHwirn li ,n;eTeii: . MeH<,n;y TeM , COBepIIIeHHO HCHO , qTo BCe OHII COCTaBJIHJIII 6oJih­
IIIYIO rpynny ' B KOTOpoM: He MOrJilf OTCYTCTBOBaTh Mymqn:Hbl . Hx Tpyµ;Hee pasmr­
qllTh, TaK Km< rrpn: rrorpe6eHllH B HMY KJiaJrn Bewll , xapaKTepHbie ,n;JIH o,n;eH<,ll;hl
pttMcKoro aon:Ha . 3To norpe6eHn:e HeJih3H ttsyqaTh B oTphme oT apxeonorMqecKoro
KOMilJieKca, B KOTOpbIH OH BXO,ll;IIT' Tal{ KaK cocyµ; H TorrorpacpllqecKoe IlOJIOH<eirne
CBH3hIBaIOT ero co BceM: capMaTCKOH rpynnoM: .
B HeCKOJibKHX cnoBax , MhI cqllTaeM, t.i:TO Haxoµ;Kn HeplIMCKoro xapaKTepa
n IlhHTpa <PpeK3QeM: HBJIHIOTCH qacThlO 6oJihIIIOH KYJILTypHoiI rpynhI ChrnTaHa
;J;e Mypern - qepHHXOB , rrpeµ;cTaBJIHH co6oM: capMaTCKllH o6JIMK 3TOH KYJILTYPhI .
*

HaM npe,n;cTolIT ewe 06cyµ;1ITh co6hITHH , o6ycnoBHBIII lle B03HIIKHOBeHtte o6nll-


KOB KYJihTYPhI CbIHTaHa Ha ,n;yHaM:cKoM JillMece ManoM: CKllcplln:, n: rrocTeneHHhIH
IIJill BHe3ailHblH xapaKTep llX rrpOHllKHOBeHIIH .
Ecnll roaopMTh TOJihKO 06 OTKpbITllHX B 11hHTpa <PpeK3QeM: , TO n:syqeHlle
npeµ;MeTOB IV B . H . 3 . nosnonHeT cµ;enaTb MHTepecHbie Ha6mo,n;eHttH , a llMeHHO , qTo
6oJihIIIaH qacTh npe,n;MeToB aocxoµ;llT K nHTOMy-rnecToMy µ;ecHTMJieTIIIO IV B .H .3 .
Haxo,n;Kll, OTHOCHwn:ecH K nepBbIM µ;ecHTIIJieTIIHM, MeHee MHoroqn:cJieHHhI, a OTKphI-

52 Mb! ;zyMaeM, '!TO Ha 3TOM He cJie):lyeT o'!eHb 53 Bb1pa>1<aeM 6JiaroJ:1apHOCTb C . Mop11Huy, npe­
Hacra1maTb ; J:IOCTaTo'IHO y1<a3aTb, '!TO B Eo1<aHax, J:IOCTaBHBWeMy B Hawe pacnopH>1<eH11e >i<ypHaJI pac-
IloeHewn1, <t>o1<waH11 11 oco6eHHO Ha Tepp11Top1111 1<ono1< B K11JI1111 ; TaKHM o6pa30M Mb! HMeJIH B03MO>t<­
C:CCP D 30He conp111<0CHOBeHl1H c ):laK11HCKl1M 11Jil1 HOCTb cpaBHl1Tb npo<t>11JI11 Hatt):leHHbIX COCYJ:IOB c cocy­
1·pe1<0-p11MCKl1M M11pOM, capMaTCK11e norpe6eHHH CO):lep­ J:IOM 113 norp. N2 3 1 2. Mb1 ycraHoB11JI11 cxo):lcrBo ,
>i<aT npe):IMeTbI, OTpa>1<a1011111e pa3Jil1'1Hble H O'leHb J:IOXOJ:IHlQee IIO'ITH J:IO TO>K):leCTBeHHOCTl1.
CHJibHbie BJil1HHl1H. M Istoria Rominiei , I, cTp. 646 .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
254 ll ETPE AYPEJIHAH 20

TIUI , Bocxo.wi�ne K KOHQY I I I B . - Haqany IV B . , CBO,wITCH K HeCKOJihKHM norpe-


6eHHHM. EcJIH CBH3aTh 3TH Ha6moAeHHH c co6bITHHMH , nocJieACTBHH KOTOpbIX MOrJIH
OTpa3HThCH H Ha AYHaikKOM no6epeH<Iie, 3a��eHHOM yKpenJieHHeM, K KOTOpOMY
OTHOCHTCH H yKa3aHHbIH MOrHJibHHK ' TO OKaH<eTCH' qTo HaXOAKH B TibHTpa <l>peK3Qeii
He yKa3bIBaIOT Ha MaCCHBHOe BTOpH<eHHe «BapBapoB » B TeqeHHe Bcero CMYTHOro
BpeMeHH ' npomeAmero c MOMeHTa yxoAa pHMJIHH H3 ,IlaKHH H AO BOCCTaHOBJieHHH
noKOH H paBHOBeCHH MeH<AY o60HMH 6eperaMH ,IlyHaH - TO eCTb OT 271 r . AO nepHOAa
npaBJieHHH KoHCTaHTHHa BeJIHKoro . Tipn ,IlnoKJieTHaHe H MaKCHMHJIHaHe Tipo6e,
KOrAa « Carporum natio translata omnis in nostrum solum (Romanum) » , MHorne
pHMCKHe rpaH<AaHe nOABeprJIHCb BbIChIJIKe ; KpenoCTb B TibHTpa <I>peK3Qeii, no-BH­
AHMOMY , OCTaJiaCb B CTOpoHe OT 3TOro npoQecca .
0AHaKO nepeceJieHHe 3a ,IlyHaii HeH3BeCTHOH H, no npeAnOJIOH<eHHIO, cap­
MaTCKOH HapOAHOCTH 55 ' npOH30IIIeAmee Bcero JIHIIIh qepe3 HeCKOJlbKO JieT nocJie
CBeAeHHH ' OCTaBJieHHOro ABpeJIHeM BHKTOpOM ' MOH<HO CBH3aTb c HeKOTOpbIMH
HaxoAKaMH, oTHOCH�HMHCH K KOHQY I I I B . H Haqany IV B . ; B 3TO BpeMH B TibHTpa
<I>peK3Qeii 6bITOBaJIH BapBapcKHe 3JieMeHThI . BepoHTHO nx npoHHKHOBeHHe 6brno
I<OJIHqeCTBeHHO He3HaqnTeJihHO, OHH 6bICTpo aCCHMHJIHpOBaJIHCh H OCTaBHJIH MaJIO
CJieAOB .
.M.bI He nhITaeMCH HCKYCCTBeHHO CBH3aTb npncyTCTBHe capMaTOB B TIMITpa
<l>peK3QeH c HeKOTOpbIMH co6bITIUIMH TOJihKO AJIH TOro, qTo6bI H HCTOpnqecKH
HCTOJIKOBaTh apxeonornqeCKHe OTKpbITHH . BcKpbIThie B IlhHTpa <l>peK3Qeii naM.HT­
HHKH npHHy)l{.[(aIOT Hac K 3TOMY o6 'bHCHeHHIO . CapMaTCKHH ropH30HT xopomo npeA­
CTaBJieH ; oceAaHne capMaTOB B HMnepnn BepoHTHO nponcxoAHJIO OOJihlIIHMH rpynnaMH
H JIHIIIb B CBH3H c KaKHM-JIH6o KpynHhIM co6bITHeM .
KaK MhI BHAeJIH , HaXOAKH, OTHOCH�necH Ko BpeMeHH AO KoHcTaHTHHa Benn­
Koro , no3BOJIHIOT CBH3aTh MX c BaH<HhIMH co6bITHHMH . Ho KaK ero noJIMTHKa , TaK
u noJIHTHHa ero npeeMHMKa KoHcTaHQHH npnBeJia K oTHOCHTeJihHOMY paBHOBecu10,
3a KOTOpbIM IlOCJieAOBaJIO 3aTHIIIbe B 6opb6e MeH<AY <<BapBapaMH » ' H<HBIIIHMH Ha
ceBep OT ,IlyHaH , I{ HHH<He,'J;yHaHCKOH qaCTbIO HMnepttlf . ToJibKO Ha OCHOBaimM
apxeorrorMqecKMX pacKonoK B TibHTpa <l>peK3Qeii He MOH<CM YTBepH<AaTb , oceAaJIH
Jlli B TO BpeMH nJieMeHa Ha JIHMece HJIM HeT .

Ila HalIIeMy npeAnOJIO)l{eHHIO , HOBbIH 6ypHbIH nepHOA, HaqaBIIIHHCH co6bI­


THHMH 365-369 rr . ' OTpa3HJICH H B TibHTpa <I>peK3Qeii . KoHcpmiKT, BbI3BaHHbill
nonhITKaMH y3ypnarnpa IIpoKOIIHH 5 6 3axBaTMTh BepxoBHYIO BJiacTb B HMnepHH np11
noMOIIţH ceBepo,nyHaiiCKMX roTOB , npHBeJI K cephe3HbIM CTOJIKHOBeHIDIM, HapymHB ­
IIIHM paBHOBectte Me:m.ny o6oHMH 6eperaMH ,UyHaH . Iloxo.[(hI BaneHTa B 367-369 rr .
npoTHB COI03HHKOB TipoKOilHH (nocJie nopameHHH nocJie):(Hero) B nepno,n;, KOrAa
3aKJIJOqHJIH MHp c ATaHapHKOM , noAroTOBJIHJIHCh na JIHHHH ,IlyHaH oT KapcttyMa
AO HoBH0;:1;yHyMa .
B CBH3H c 3THMH noxoAaMH H BCJieACTBHe nopameHHH roToB BepoHTHO npon-
30IIIJIO MaCCHBHOe 3aCeJieHHe BapBapaMH A06pyAH<CKoro JIHMeca ; c 3THM co6bITHeM,
no uameMy MHeHHIO, CBH3aHhI OTKpbITHH B IlhHTpa <I>peK3Qeii . To , qTo OHH HOCHT
capMaTCKHH o6JIHK , o6 'bHCHHeTCH KOJIOHH3aTOpCKOH noJIHTHKOH HMnepHH, crpe-

b& TaM >t<e, crp . 685 . Pel!b H;:i;eT o Vicus Carporum && TaM >t<e, crp. 593 H Ferdinand Lotz, La fin

H3 Ma.::toii: CKHct>HH, o KOTopoM ynoMHH aJOT B 368 r . du monde antique et le debut du moyen âge, nap11>1<,
DlfCbMelJHble HCTO'IHHKH. 1 927, crp. 220.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
�l KYJlbTYPA 4EPH�XOB-Cb!HTAHA ,JJ,E MYPElll H MAJIOfl. CKI14>1111

MHBIIIeHCH K pa3,l];eJieHHIO CHJI H OT,1];3JieHHIO HX OT BOeHHhlX 6a3 , rroceJIHH OKOJIO


oqaroB BOCCTaHHH uapO)J;HOCTH , He CTOHBIIIHe BO rJiaBe BOHHCTEeHHhIX KOaJIHQHH
rrpoTHB HMrrepHH . H3BeCTHo , llTO B I I I B . H . 3 . capMaThI 3aHHMaJIH 6onee HH3Koe
IIOJIO)KeHHe rro OTHOIIIeHHIO K 3aCeJIHBIIIHM MoJI,l];OBY KaprraM ; TaKOBO llie, BepOHTHO
IIOJIO)KeHHe H Tex , llTO HaXO,l];HJIHCh B TO BpeMH 3a IIpyTOM H .UHeCTpOM , B OTHOIIIeHHH
roTOB . B IV BeKe, Kor;::i:a MhI CHOBa HX BCTpe11aeM B apeane KYJihTYPhI ChrnTaHa­
qepHHXOB ' HX IIOJIO)KeHHe He H3MeHHJIOCh .
IIoceJIHBIIIHCh B HMrrepHH OHH e11\e coxpaHHJIH HeKOTopoe BpeMH qepTbl
CBOeii KYJihTYPhl H 3THHKH , 6bITh MO)l{eT BCJie)J;CTBHe TepnHMOH IlOJIHTHKH pHMJIHH ,
CllHTaEIIIHX HX MeHee onaCHhIMH . o TOM , llTO OHH He MOrJIH ;::i:onro conpoTHBlliIThCH
pHMCKOMY OKpyllieHHIO, roBOpHT BCe 6onee H 6onee po6KHe IlOilblTKH coxpaHHTh
<<BapBapCKHe » o6hillal:I , H3XO,IJ;HBIIIHeCH Ha rryTH K HClle3HOBeHHIO, KaK 06 3TOM CBH­
,l];eTeJibCTByeT caMoe Il03,l];Hee norpe6eHHe c KOCTHKOM Ha ABYX qepenHQaX .
To , llTO B IlhHTpa <l>peK3Qeii: 6bIJIH 3aMeTHhI eI.Qe HeKoTophie 3JieMeHThI HX
co6cTBeHHoii: KYJihTYPhI , o6 nHCHHeTCH nx cpaBHHTeJihHO KpaTKHM npe6hrnaHHeM Ha
pHMCKoii 3eMne ; c Apyroii: crnpoHhI , rrpoQecc HX 6bICTpoft accHMHJIHQHH o6paI.QeH­
HhIMH B xpncTHaHCTEO pHJ\lJIHHaMH 6hIJI , B03MOlliHO , BHe3arrHo npepBaH 6ypHhIM
co6bITHeM ' CTOHBIIIHM )l{ll3HH MHOrHM H3 HHX .
3TO 6bICTpoe HClle3HOBeHHe MO)l{HO CBH3aTb c HaIIIeCTBHeM ryHHOB B 376 r . '
Bh13BaBIIIHM 1103,l];Hee 6ypHbIH H xaoTHlleCI<HH HailJihIB IIJieMeH c ceBepHoro no6e­
pellibH .UyHaH, HCKaBIIIHX y6elliHI.Qa B yKperrJieHHHX JIHMeca HJIH B HMnepHH. B03-
MO)l{HO , llTO 3TO IlOJIO)KeHHe rrpHBeJio I( KpOBaBhIM CTOJIKHOBeHHHM Me�y 3THMH
m1eMeHaMH H HeKoTophIMH KperrocTHMH Ha JIHMece . Ha 3TH )J;eCHTHJieTHH yKa3hIBaeT
pHA OTKphITHH IV B . B IlhHTpa <l>peK3QeH: , a cpe.n.n HHX H cpaBHHTeJihHO MHorocrnc­
neHHhie rrorpe6eHHH BOHHOB . o KpynHhIX IIOTepHX HaceJieHHH H3 IlhHTpa <l>peK3Qeii
B BOChMH,l];eCHThIX ro,l];aX CBH,l];eTeJibCTByeT He TOJihKO 6oJihIIIOe KOJIHlleCTBO rrpe)J;Me­
TOB H rrorpe6eHHH 3Toro nepHO)J;a, HO H rraMHTHHKH V B . ; rrpnlleM rraMHTHHKH rrepBOH
nonoBHHhI 3Toro BeKa apxeonorn11ecKH 011eHh cna6o o6ocHoBaHhI .
B 3aKn1011eHHe MhI rronaraeM , 11To OTKphITHH IV B . Ha MonrnhHHKe B IlhHTpa
<l>peK3Qeii apxeonorH11ecKH AOKa3bIBaIOT, 11To B 3TOH o6nacTn .Manoii: CKnqmn
rrpOH30IIIJia MaCCHBHaH BapBapcKaH KOJIOHH3aQHH , BCJie)l.CTBHe KOTopoft ycHJIHJIOCh
HMneparnpcKoe BoiicKo B o6nacTn HttlliHero ,UyHaH . KaK MhI IIhITaJIHCh noKa3aTh
BhIIIIe, MOlliHO rrpe)J;IIOJIO)KHTh, llTO KOJIOHH3aQHH capMaTCKHX 3JieMeHTOB MOrJia
npOH30HTH B CBH3H c co6hITIUIMH 365-369 rr . Bo BCHKOM cnyqae, OilHCaHHhie
HaXO)J;KH npe)J;CTaBJIHIOT AJIH Hac ABOHHOH HHTepec : c OAHOH CTOpOHhl ' MOrHJihHHK
B IlhHTpa <l>peK3Qeii HpKO OTpalliaeT <<BapBapn3aQHIO » HMrrepaTOpCKOH apMHH, 3TO
CTOJih o6nwe, HO apxeonorHlleCKH He,l];OCTaTOllHO o6ocHoBaHHOe HBJieHHe 3Toro
BpeMeHH . c ;::i:pyroft CTOpOHhl , OTKpbITHH B IlhHTpa <l>peK3Qeii .n.o6aBJIHIOT HOBhIH ,
AO CHX nop Mano H3BeCTHhlH 3JieMeHT K rrecTpoft M03aHKe HepHMCKHX IlJieMeH' o
6bITOBaHHH KOTOpbIX B pHMCKOH .Uo6p0,1];)1{e yrroMHHalOT JIHTepaTypHhie HCTOllHHKH .
Ecnn K 3THM BhIBOAaM apxeonorn11ecKoro n HCToptt11ecKoro rropHAKa ,1J;o6aBHTh
HOBbie ,l];aHHbie Ha OCHOBaHHH C,l];eJiaHHhIX OTKpbITHH, CO,l];eHCTBYIOI.QHe 061.QeMy Ji3Y­
lleHHIO cocTaBHhIX 3JieMeHTOB KYJihTYPhI CbrnTaHa Ae MypeIII - "l.lepHHXOB , TO
pe3yJihTaTbl paCKOilOK B IlhHTpa <l>peK3QeH BHecyT CBOH BKJia)l., 3aCJIYlliHBalOI.QHH
BHHMaHHH , H Il03BOJIHT 03HaKOMHThCH c co6hITHHMH, rrpOHCXO)l.HBIIIH MH BO BTopoii
nonoBnHe IV B. H .3 . Ha HHlliHeM .UyHae .
TIETPE AYPEJIHAH

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
8 H A l{ lt1 P A I-I H E<P E O A An b H O M a n o xH, BPE8A H H bl E
H A PHMCl{ O - B lt1 3 A HT H MCl{OM l{ O n O H H E

B co6pamrn: Hau;:v.:oHaJihHoro My3eH ,n;peBHOCTeii rop . Eyxapecrn ecTb KOJIOHHa


n:J 6enoro Mf aMopa , 06Hapy:>1<eHHaH cny qai1Ho 6mrn cena Kapann (HP Eonrapv.H) ,
npEMepHO B 30 KM K ceBepy OT ropo,n;a .IJ:o6p11q-Ea3ap;:pmm . 31y KOJIOHHY ' Haxo;vm­
IIIYJOCH BHaqane B Y:acTHOH KonneI<�Hi: , P::3 yqan e�e B. IlbipBaH 1 ; no3AHee ee
np1rne3JIH B Ey xai:;ecT 2 •
KoJIOHHa npEHaAJie)l{HT no3,i::i;HeaHTll1IHOMY CTHJIIO, B KOTopoM CIJJihHO qy B­
CTnyeTCH BJU'iH Hr:e nocTOqHoro ncKyccTna . HMeH B BHAY Apynre KOJIOHHhI rnro
)l{e cnrnH, HaiiAeHHhie npH pacKonKax B TponeyM Tpaiîa11n (AAal\HOII':cr.:) E Aan:­
pyeMbie VI B .11 . 3 . , BacHJie Ilh1pBa11 0T11ocv..T naMHTHHK K TOM )l{e 3noxe :i .
B XOAe nocneAHilX pacKonoK B X11cTpm1, npoH3BOAHBillllXCH noA pyKoBOA­
CTBOM aKaA . 3 . KoHAypaI<H , 6bIJIH Haiî,i::i;eHbl e�e KOJIOHHhl :noro nma B y qacTKe
«Jl.oMyc » , rAe OHPi Aan1py10TcH TaI<)l{e VI B .H . 3 . 4
TaKH111 o6pa30M , yqnThIBaH pe3yJihTaThI pacKonoK B TporreyM Tpaiiamil\1 B
Xl'�CTpHH, MO)l{HO ,i::i;aTHponaTh KOJIOHHY 113 Kapami: VI B . H . 3 . (pHc . 1 ) .
lVlbI He y,n;eJIHeM 6oJibllIOro BHHMaHirn xapm<TepHCTHKe CTHJIH H ee Aan1pOBKe ,
IlOCKOJlhI<Y B ,n;aHHOM cnyqae 3TH CBeAeHirn HHTepecyJOT Hac B MeHLllleH CTenemr .
HaM xoqeTCH noAqepKHYTh oco6o To 06cTOHTen1cTno , qrn onHcaHHhIH TI03AHeaHTlilJ­
HhIH apXIITeI<TYPHhlH naMHTHHK 6hIJI CHOBa HCilOJih30BaH B paHHecpeo,u.aJibHYIO 3noxy '
KOfAa Ha HeM 6bIJIH Bpe3aHbl 3HaKH, KOTOpbie AO CHX nop OCTaBam:cb He3aMelleH­
HhIMH . 3HaI<H Bpe3aHbl 1<om:1qecTBeHHO 11epaBHOMep110 , TOJihKO Ha Tpex CTOpo11ax
KOJIOHHbl (pHC . 2 a-c) , OT OCHOBaHI'�H AO Bepx11eii qacn1 ; 3TO 3aCTaBJIBeT AYMal b ,
qTo BO BpeMH IlOBTOpHoro HCilOJib30BaHirn KOJIOHHbl 3AaH:v.e, qacTbJO I<OTOporo oua
6bIJia e�e CTOHJIO, 6bITb MO)l{eT XOTH 6bI qacn1q110 . XoTH Mhl He OTBepraeM g
B03MO)l{HOCTH IlOBTOpHoro MCIIOJih30BaHHH KOJIOHHbl nocne TOfO KaK 3Aap)l{e o6py­
llllUIOCh M KOJIOHHa Jie)l{aJia Ha 3eMJie TOH CTOpOHOH, rAe HeT 3HaKOB .
Ilo cnoco6y HamrcaHHH 3Ha1<11 pa3AeJIHJOTCH na Tpn KaTerop1rn , a HMeHHo :
- 3HaKH, Bpe3aHHhie liHCTp)'l\1eHTOM c 3aoc1peHHbIM TOHKHM KOH�oM ; OHM
cna6o BHAHhI ;
1 V. P>îrva n , R11mii n i e n , n A A , 1 9 1 4 , 3 , cTp . crp . 1 1 6- 1 25 11 CTp. 1 26 , pttc. 3 5 ; CH me, Rwnii n i e n ,
430-44 2 . CTp . 4 3 0 , npHMe<HoHHe I . I lp HBC,[{tHHlH H M ,Qa1 H r o .:rna
2 HaQHCHlilbHbIH My3eii .r:1pem10CTclI, EyxapeCT ; :'1ClK.LlY 460-500 IT . IVIH 6a3HilHKff c .[{BOHilbl.'o\ TpaH-
HHBfHTapHblH HOMep L. 268 .
3 V. P>îrva n , Cetatea Tro/>aewn, EyxapeCT, 1 9 1 2 , 4 Cse;:icnttn n,1Jly'-le11b1 oT fa6ptteililbI Eop.r:1e11a He .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
258 MAPlUI KOMillA 2

- 3HaKH, Bpe3aHHbie HHCTpyMeHTOM c cpaBHHTeJibHO TOHKHM H 3aKpyrneH­


HbIM KOHU:OM . By,n;y:tm Herny6oKHMH, 3TH 3HaKH qacTHlJHO CTepmICb H pa36HpaIOTCH
C Tpyp;oM ;
- HaKOHeu; , TpeTblO KaTeropnIO COCTaBJIHIOT rny-
60KO Bpe3aHHbie 3HaKH, MOIBHO CKa3aTb BbICelJeHHble ;
OHM xoporno BE,D;HbI (pv.:c . 3) .
Cyp;H no TeXHliKe Ef: e3amrn MOIBHO yTBepmp;aTD,
lJTO 3HaKH Ha KOJIOHHe P.3 Kapan.11 He 6brnY.' Hami:caHbI
op;Holl: H TOM me pyKoll:, a HecKon1K11M11 mrn.aM11 , no
Kpall:Hell: Mepe Ha Tpex 3Tanax .
qTO KacaeTCH cpopMbl , TO 3Hamr MOIBHO nop;pa3-
p;eJil1Tb Ha p;Be rpynnbI :
a) 3HaK11, 11306pama10iu:11e pa3Hhre reoMe1p11 -
qecK11e cpnrypbI , 11
6) 3HaK11 B B11p;e 6yKB pyHntJecKoro ancpaBma ,
xapru<:TepHoro p;nH KOlJeBbIX nneMeH .
B nepByIO rpynny BXO,D;HT : neHrnrpaMMa , cnom­
HbIH KpecT c 3arHyTbIMH 1{0HU:aM11, «MeJibHHU:a )) ' Bnl1-
caHHbIH B KBa,n;paT TpeyronhHMK H ,n;p . (p11c . 4) .
IIepBbie p;Ba 3HaKa, BCTpetiaIOll.l;l'i'.ecH no TpH pa3a
Kamp;hrll:, H3BeCTI-IbI yme B p;pe1rnerpeqecKOM M11pe .
IIepB0Haqan1>Ho OHM 11Men11 Mar11qecKoe 3Hal!eH11e . IIpo ­
cToll: H CJIO)l{Hblll KţeCT c 3arHyTbIMH KOH.QaMH M3BeCTHbl
KaK 3HaK orHH , ne1uarpaMMa me 6hrna Marv.qecKHM 3HaKoM
nmparopell:u;eB 5 .
B paHHecpeo,n;amhy IO :moxy 3TH 3HaKH pacnpo­
crpaHeHbI Ha otieHh o6rnRpHoM npocTpaHCTBe . OH.11
BCTpeqaJOTCH r:a CTe1rnx 3p;am1ll: HJIH Ha cocy,n;ax , B
qacTHOCT11 Ha aMcpopax, a rnm1<e Ha qepenm:J;e 11 Ha cTpo11-
TeJI1>HOM MaTep1rnne (IrnJ nRlJaX , KaMeHHbIX rnb16ax) , B
B11,n;e pen1ecpHbIX 3HaKoB Ea p;He cccy,n;oB paHHecpeop;an1>­
Holl: 3nox11, B BH,D;e pa3HbIX 3I-IaKOB Ha MeTanm1.qecKviX
113,D;eJIHHX M T . n . 6
JJ:pyroll: reoMeTpntieCKHH 3HaK , BCTpetiaIOll.l;HHCH
Ha KOJIOHHe E3 Kapan11 , «Men1>HMU:a » , npep;cTaBneH
3,D;eCh lJeTblpbMH Eap1rnhTaMH . TpPI li3 HY. X COCTOHT 113
Tpex Bnv.:caHHbIX O,Zl;l1H B ,n;pyro:H KEa,n;paTOB , CBH3aHHbIX
P11c. I. Kapairn .
- P11McHo­ Memp;y co6oll: tJeTbipbMH nepneH,n;r. I<ynHpaM11 , onyiu:eH­
B113aHTl1HCHaH MpaMOpHaH HOJJOH­
Ha c 3HaHaM11 paHHe<Peo.nalihHOH
HhIMH Ha cepewrny Kamp;oll: CTOpOHbI . 3HaK «MeJih­
::mmrn. HHU:bI» qacTo BCTţeqae1cH B Kpenocnr CapKen-BenaH

6 I . Barnea, Amforele feu dale de la Dinogetia, Kpaii 10:>1cHaina cmeHa 8 flpec11a8, B « Izvestiia­
B S CIV, V, 3-4, C.'Tp . 5 1 4 . lnstitut », XXI, 1 957, crp. 246, p11c. 15 11 CTp . 247,
6 A . M. ll1ep6a1<, 3HaKu Ha KepaMuKe u Kupnu�ax p11c. 16; oHa me, CpeiJHoeeK0811a 6b1moea KepaAtuKa
U3 CapKeAa-Ee11oii Be:>1cu, B MIA, 7 5 , crp. 365 ; 0111 EMzapuR ( l ' IJl - IX 88 . ) , a « Apxeononrn­
CT. CTaH'leB , /_JbpK8ama iJo c. Bw1utţa , B « lzvestiia­ Sofia », I,
1 -2, 1 959, crp . 1 4 1 , p11c. 1 37/ 1 6 ; I . Bar­
Institut », XVI I I , 1 952, CTp . 3 1 5, p11c. 303 11 crp. 3 24, nea, yx. CO'! „ crp. 5 1 7, p11c. 2/ 1 0, 1 3 ; M. Comşa,
p11c. 3 16; HopAaHHa LlaHroaa, TbpzoecKa noMez,qeHu11. Die bulgarisc h e H errsc haft niirdlic h der Donau wăh-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 3HAI<l1 HA Pl1MCKO-Bl13AHTY!t'ICKOA KOJJOHHE 259

Bema 7 , TaMamr H pH;::i;e MeCTHOCTeiî KMeBCKOM PycM 8 . Ha TeppHrnp1rn PHP no;::i;o 6-


Hhie reoMeTpHqecm1e cpopMbl BCTpeqaIOTCH B BH,D;e BpesaHHhIX 3HaKOB Ha 1rnpnHqax

-- f

-::._
-:.;-_--

�-=- --
--- -

,J b c

Pttc. 2. - Kapantt . PttMCI<O-BH3aHTHHCKaf! KOJIOHHa co 3HaKaMH paHHecfleo):laJJbHOH 3nox11.

II3 Cnotta (p-H Temrmett) , tta:H;::i;ettHhIX e�e B npoIIInoM BeKe qesapoM BonmraKOM 9 •

rend des IX. und X. Jh. im Lichte der archăologi· Ean1<aH AO EanT11lic1<oro MOpR, B ro Bpe�rn 1<aK neHTa­
schen Forschungen, B « Dacia », IV, 1 960, crp. 402, rpaMMa BCTpel.iaeTCf! TOnbKO Ha ceBepe EaJl!{aHCI<Oro
pttc. 3/26. nonyocrpoBa 11 Ha Hm1<HeM .UYHae .
Ha,n:o OTMeTHTh, l.!TO cpe,n:H penbecPHbIX 3Ha1<0B 7 A. M. 1Uep6a1<, y1< . col.! . , BI<JI. XXIV.
Ha ,n:He cocy,n:OB paHHecfleo,n:anhHOH :moXH CJIO>HHbIH 8 E . A . Pb16a1<0B , ApxumeKmypua11 ,,11an1e,11amuKa
Kpecr c 3arII)'TblMH KOHllaMH pacnpocrpaHeH Ha Ol.ieHb opeauepyccKUX 300'lUX, B SA, 1 957, I , CTp. 83- 1 1 2 .
60JibllIOM npocrpaHCTBe OT 3nb6bI ):\O ,UoHa H OT 9 M. Comşa, 3/30.
y1< . col.! . , pwc.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
2GO

P11c. 3 . - 3 Ha1<11 Ha I<OJIOHHe 113 c. Kapamr (Q:oTOrpacj:nrn).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 3HAKM HA PMMCKO-BM3AHTM HCI<Otl I<OJJOHHE :2G 1
----- -- ------- -------

"l.JeTBepThlfl BapirnHT OTm1qaeTC5I OT Tpex rrepBbIX H 51BJ151eTC51 ep;HHCTBeHHhIM


3K3eMmrnpoM rro,ri;o6Horo po,ri;a . OH COCTOHT H3 Tpex BIIHCaHHbIX O,LJ;llH B ,ri;pyroă
IIp51MOyrOJibHHKOB ' coe,ri;lmeHHhIX rreprreH,LJ;HKY JIHpaMH' orry�eHHhIMH Ha Kallip;ym
cTopoHy . U:eHTpan1HbIH rrpHMoyron1ttm< rrepepe3att ABYMH rrepeceKaIO�lIMHC.H ,ri;Irnro-

;4

X\ . f;

I �

\ /y
12

PHc . 4. - Kapamr. 31HHH, 11306pa>1<a1ou1Hc Puc. 5. - Kapa.r.. 1 1 . PyHH'lec1<11e 3I·rn1m .


pa3nH4Hbie reoMeTpH4eCHHe cjmrypb1 .

HanJIMH' a BHelIIHHM orpaHttqeH CHH3Y e�e O,LJ;HOM rrapanneJibHOM JIHHHeă ' BCJie,LJ;CTBHe
qero BHH3Y HaXO,LJ;JITCJI qeTbipe mrnHH BMeCTO Tpex (pHC. 4/ 1 0) .
Cne,ri;ym�He 3HaKH TaKllie H3o6palliaI-OT reoMeTpHqecKHe qrnryphI : BIIHCaHHhIM
B KBa,ri;paT TpeyroJibHHK (pttc . 4/ 1 2) ' 3HaK B BH,LJ;e Meatt,ri;pa (pttc . 4/ 1 1 ) ' 3HaI{ ' o6pa30-
BaHHhIH ,LJ;BOMHhIMH cnerKa H30fHY ibIMH rrepeceKaI-O�HMHCJI rrapanneJibHhIMH
JIHHHJIMH (pttc . 4/ 1 3) ' H' HaKoHeu; ' HeCKOJibKO ropH30HTaJibHhIX H rroqTH rrapannenb­
HhIX JIHHHM pa3Ho:M: ,ri;mmhI . Tptt H3 HHX coep;HHeHbI KaK 6b1 rrpo,ri;onlliaIO�HMHCJI
KOChIMH Bpe3aHHhIMH qepTaMH . IIo,ri; Hll)l{He:M: JllIHHeă BhICeqeHa e�e op;Ha KOCaJI
qepTa (pttc . 4 / 1 4) . IIocne,ri;HJIJI Morna 6hITb H pyHttqecKHM 3HaKoM .
Ifa 3HaKOB BTOpo:M: rpyIIIIhl qa�e BCero (24 pa3a) BCTpeqaeTCJI 3HaK B BH,LJ;e
BepTHKaJibHOM HJIH KOCOM qepTOqKH ( HaKJIOHeHHOM BJieBo HJIH BIIpaBO) ; B 3aBHCH­
MCCTH OT IIOJIOllieHHJI OHa , Bepo51THO, HMena H pa3JillqHoe cpoHeTHqecKoe 3HaqeHtte
(pttc. 5/ 1 -9 , 1 3- 1 4) .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
262 MAPHR KOMllIA 6

3ToT 3HaK B BepnrnaJibHOM rronoH<emnr nMeeT MHoroqncneHHbie aHanormr


B Cap1<ene-Eenoii BeH<e, MaHI�Ke li H0Bol.lep1<acc1<e, a TaHH<e cpeAli pyH B AOJiliHe
peH OpxoH, EHliceii li Tanacc 1 0 • OH TaHH<e rroHBJIHeTcH B Eacapa6li 11 , B CbIHHliKO­
nayn Mape 1 2 ' Ha aMcl>ope IX-X BB . li3 rapB3Ha li Ha ApyrliX 6onee Il03AHliX aM<Po­
pax li3 Toro H<e rroceneHliH 13 • B HOCOM rronoH<eHnn OH BCTpeqaeTcH B UnMJIHHCKe
(CapHeJI ?) 14.
B rropHAI{e qacTOThI sa HliM cneAyeT 3HaK B BHAe ABYX coeAliHHIOil\HXCH ·

BepIIIHHaMli TpeyroJI.bHliHOB ; OH TaHH<e 6brnaeT B pa3HOM IlOJIOH<eHlili (plic . 5 /9- 1 1 ,


1 5- 1 7 , 1 9-20 ; plic . 6/6,9) .
3ToT 3HaH nMeeT aHanorlili B CeBepHOM rrpliqepHOMop1>e, B Cap1<ene-Eenoii
BeH<e li B AOJiliHe peK OpxoH li EHnceii 15• Ha TeppnTOplili PHP OH BCTpeqaeTCH
cpeAH rpacpnTTO B Eacapa6li 16 , Ha aM<Popax B fapB3He 17, a Ha EanHaHCHOM rrony­
ocTpoBe B IlnlicHe 1 8 li IlpecnaBe 19 .
PeH<e BCTpeqaIOil\liMCH BapliaHTOM 3TOro 3HaHa HEJIHeTCH TpeyroJibHHH , CTOpo­
HhI HOTOporo rrpOAOJIH<aIOTCH sa BepIIIHHOH ; OH pacrroJIOH<eH BepIIIHHOH BHli3 liJili
BBepx (plic . 5 / 1 7 ,26 ; plic . 6/9 , 1 1 ) . 3TOT BapliaHT liMeeT aHanorlili B CeBepHOM Ilpli­
qepHOMOpbe cpeAli pyH Ha 6aHJia)l{l{aX B HoBoqepHacrne, Ha HaMHHX li3 MaHiurn ,
B CapHene-Eenoii BeH<e 20 , B rroiiMe HnH<Hero .IlyHaH Ha HaMeHHoii craTy3THe li3
fapB3Ha 2 1 , Ha pa3JiliqHhIX aM<Popax OTTyAa H<e 22 , a TaHH<e Ha Ean1<aHCHOM rro ny­
ocTpoBe, B IlpecnaBe 2 3 •
HecHOJibHO pa3 rroBTOpHIOil\MMCH pyHnqecH11iî 3HaH B BliAe KpecTa rrpeACTaB­
JieH ABYMH BapnaHTaMli : c paBHhIMH HOHQaMn (qeThipe pa3a) li c 6onee AJIHHHhIM
HHH<HHM HOHQOM ; BepOHTHO , B 3aBHCHMOCTli OT cpopMbI OH HMeJJ pa3JIHqHoe cpoHe­
THqecHoe 3HaqeHne (puc . 5/27,28 ; pHc . 6 /6, 10, 1 1 ) . 3TH 3HaHli HaXOAHT ananormr
B UnMJIHHCHe (CapHene) 24, B PHP B Eacapa6li 2 5, CnoHe 2 6 , fapE3He 27 , a H 10ry
oT .IlyHaH B IlnliCHe 28 n B1m11Qe 29 •
Tpli pa3a BcrpeqaeTcH Ha HOJIOHHe H3 Kapanli li pyHliqecKliH 3HaK B Bli,[{e
6yHBbI X (plic . 5j l 2 ; plic . 6/4, 1 0, 1 1 ) . 3rnT 3HaH BCTpeqaeTCH cpeAli opxoHo-emrceii-

10 A. M . IUep6a1<, y1<. co'! . , crp . 365 . 1 9 reoprtt llwttHl'OB, Boâorna60!18a11emo Ha cpeâHe­

Damian P. Bogdan, Grafitele d e la Basarab i ,


11 BeK08elt JlpeCJ1aR, B «Apxeononrn-Sofia » , I I I , 3,
a AUB, Cepm1 co1.11taJibHblX Hay1<, ttcropm1, 16, IX, 1 96] , CTp . 31, pttc. 4.
1960, crp . 36, 48, pttc. XVIIJ/55. 20 A . M . IUep6a1<, 311aKu . . . , <..""Tp . 365 .
12 A . M . IUep6a1< , HecKOAbKO CAOB o npue,uax •1111e­ 21
Gh. t
Ş e fa n H COTp. , Şantierul arheologic
HUH py11u'leCKux 11aânuceit, HaitoeHHblX 11a J.(oHy , a S A , Garvăn-Dinogetia, B SCIV, VI, 3--4, 1 955,
XIX, 1 954, crp. 280. CTp. 729, J7.
pHC.
1 3 I . Barnea , y1<. CO'! . , B S CIV, V, 3--4, CTp . 523, 22 I. Barnea , y1<. 526, pttc. 5/20.
C04 . , crp .
pttc. 4/1 tt crp . 526, pttc. 5/24.
23 reopru llmttHroB, }'l<. CO'! . , CTp .3 J , pHC. 4/4.
14 M. 11. ApTaMOHOB, Cpeâ11eBeK06b1e noce11em1n Ha
24 M. 11. ApTaMOHOB, yK . CO'! . , pHC. 38/6 1 .
Hu:>irneM J(oHy , Moc1<sa-JleHttHrpa,1:1, 1 935, pttc. 38/
25
1 -5. Damian P. Bogdan, y1<. co4., crp. 45, pttc. I V/9
H CTp. 46, pHC. XII/21 .
1 5 A . M . IUep6a1<, 3HaKu . . , crp . 365 .
.

16 Da mian P. Bogdan, y1<. CO'! . , crp . 39 n 44--49 . 26 M. Comşa, y1< . co•L , pttc. 3/ 1 5 .
17 27 I . Barnea, y1< . CO'! . , crp . 5 1 7, pttc. 2/8 H
I. Barnea, y1< . C04 . , crp . 5 1 7, pttc. 2/ 14- 1 5 .
1 8 Mamepua,1bl OAH 60.uapCKux âpeBHocmell. A606a- pttc.5/9, 1 1 .
26 K
Jl.1ucKa , Anb6oM, B «HJBecmun pyccKoio apxeoAom'le­ p . Miues, KpyMoaunm o6ope!J u âpym HoBo­
CKO?o UHcmumyma 6 Ko11cmaH111uHono,1e » , X, Cocpm1, omKpumu nocmpo1"lK11 B JlAucKa, B « Izvestiia - Institut »,
1 905, BKJI. XLIX ; CTaH4HO CTaH4eB, Mamepua.lbt om XIV, 1 940-1942, CTp. 80, pHC. 1 46/ 1 8 .
i>BOPIJOBa!l !Jeump 6 Jl,1ucKa, B « lzvestia- lnstitut », 29 CTaH4HO CraH4eB, [JbPKBama âo c . BuHu11a,
cep. 49, pttc. 1 6i21 . C""i'p . 3 1 5 , pHC. 303/7b H 8 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 3HAKM HA PMMCKO-BM3AHTMACKOA KOJIOHHE 263

c1rnx pyH , B CeBepHoM I lp11t.iepH0Mop1e , B CapKene-Eenoi1 Beme, B Mam_�Ke , HoBo­


t.IepJ<accKe :i o , a Ha reppnrnpHH PHP B Eacapafor a i , CnoHe :12 11 fapB3He 33 .
3HaK B B 11.ri:e poi116a c 3aHpyrneHI-IbIMH yrnaJ\rn Bcrpet.iaercH O.IJ:HH pa3 or.ri:en1Ho
11 .ri:Ba pa3a B cot.ieramm c .upyrnMH 3HaI<aMH (p11c . 5 f l 8 ; p11c . 6/9 , 1 3) ; OH 11Meer
aHanonm nHllib B o6nacrHx CeBepHoro

\�
T ip11t.iepH0Mop1H , B CapKene-Eenoi1 Beme,
HoBot.iepKaccKe 11 MaHUKe :i4 . 3HaH R 1m.ue 3
naTHHCKOH 6yKBbI y , no o6e CTOpOHbI 2
Koroporo Hat.iepraHbI Bepr11Kan1Hbie nano-
4KH ( 1'(1 ) , Bcrpet.iae1rn o.ri:11H pa3 or.ri:en1,
HO H O.IJ:HH pa3 B cot.ieramm c .ri:pyrHMH
3HaKaMH (p11c . 5/25, p11c . 6/ 1 2) . 6
Ecn11 cpopMa y HMeeT aHanonm
.uaneKo , B .ri:on11He peK Opxo1-1 11 EH11ceă ,
TO ero Bap11aHT c .IJ:BYMH naJl04KaMH no
croponaM orpaH11tieH npe.ri:eJiaJ\'rn CeBep ­
Horo-Ilp11tiepHOMOpbH 35 H oco6eHHO
o6nacreă Ha ceBepe EanHaHcKoro nony­
ocrpoBa 11 H11mHeM .Il.yHae , r.ri:e OH ot.ieHb
qacro noHBnHeTCH Ha cocy.ri:ax 11 crpo11-
Ten1HOM Marep11ane (K11pm1t.iax , I<aMeHI-IbIX
rnb16ax , tiepenm�e, rpy6ax 11 .ri:pyrnx '! 10
) a G .
n pegMerax
PHA 3HaKoB , or.ri:en1Ho BCTpet.ia ­
IOIUHXCH Ha KOJlOHHe 113 Kapam1 , noHBJlH ­
lOTCH JIHllib no OJl:HOMY pa3y .

30 A . M . lllep6a1<, 311a1<11 . . ., cTp. 365.


3 1 Da mian P. Bogdan , y1< . CO'I . , CTp. 3 7 ; CTp. 4 5 ,
p11c . X I I/23 H cTp. 4 9 , p11c. X X I I I /68 .
32 M . Comşa , y1<. CO'I . , p 1 1 c . 3 / 1 4 . P11c. 6. - KapaJTH . 1 , 2, 5 , nepece1<a10tllHCCH py1rn­
3 3 I . Barnea, y1< . CO'I . , p u c . 2/5 H 5/ 1 2 . 'ICCKHC 3Ham1 ; 6, 7 , 9,
1 0 , pyH11'lec1<11e 3Ha1< 1 1 , pacno­
34 A . M . lllep6a1< , 311aKu . . . , cTp. 365 .
noH<eHHblC B PHA ; 3 , 4, 8 , 1 2 , 1 3 , pymt'lec1<11e 3H3K H ,
pacnono>1<CHHb1e rpynnaM11 ; 1 1 , pyHH'ICCKHe JHa1rn,
35 M . I I . ApTaM011os , y1<. CO' L , puc. 38/7 1 , 8 1 . pacnoJTO>l<CIIl!b!C B01<pyr l'COMCTPH'ICCl<Oro 3H3!<a.
36 K p . MHTeB, y1<. co'I . , crp. 80, puc. 1 46/34 ;
CTp. 9 3 , p H c . 1 60 ; OH )l(C, C1taBRllCKa Kepa.1111Ka 8
Eon1apun, CoqmH , 1 948, cTp . 1 9 , puc. 1 3 ; cTp. 20, nia , B SC!V, I, 2, 1 950, CTp. 1 39 ; B. Mitrea , Do11ă
puc. 1 4 ; cTp. 4 1 , puc. 3 1 ; CT. CTaH'IC D , UbpKea111a oo t 1 1 b 11ri d i ntr-o co n d 11ctă de apă din c/>0ca fe u da l ă
c. 811111111a , crp . 3 1 8 , p u c . 308/6-7 ; OH )l{ C , Tp11 11oeo­ B SCIV, X I , 2,
t i mpuri e desco/>erite l a Câscioarel e ,
paJKp111m1 11epKe11 B ripeuae, B « PaJ1<omrn 1 1 f l poyllll· 1 960, cTp.435-439 ; G . Fehe r , L e s m o n u m en ts d e la
samrn » , I I I , 1 948, cTp . 85, pHc. 11 11 cTp. 94 ; OH )l(C, c 1 1 l t 11re fnotob11lgare et l e urs relations h o 11gro1ses,
Jlo,1ta11111a111a Kepa,ttllKa 01/L ripeCJlaB, TaM H<C, CTp . 1 43 , IJ ArchHung, VI I , 1 93 1 , CTp . 1 5 2- 1 53 ; M . Ma vro ­
puc. 20 ; cTp . 1 44, puc. 2 1 ; 011 ;He PaJKOllKU 11a 06eK11ra dinov, Le tre<or proto b ul g a re de Nagys z c n t 1 111 klcls , n
N 8 KaObKOtiCK0/110 rpaom11e, B (( l zvestiia · l nstitut » , Arc h H u ng , X X I X , 1 943 , crp. 78 , p11c. 43/2 11 CTp. 8 J ,
CocjJm1 , XVI I I , 1 95 2 , cTp. 295 , p H c . 289/8 ; OH p 11c. 46 . l lera H . f lono B 1 1 '1 , /,/J CpncKux c111ap1ma H
)l(C, Ma111epuaAbl 0111 oeop11oea11 11e11111p 8 J/JllteKa , li ripu.103U Ja KllbUJIC<!B//OClll, jeJUK' /lClllOpujy li ifio,1K,top ,
« Izvestiia · l nstitut » , CTp. 49, pHC. 1 6/6, 1 8-20 ; 1 930, X, 2, cTp . 230-235 , p11c. 7, rAe OTI11Cb1Ba-
l1opAaH1<a �aHrosa, T•P·'<IBCKa 110,11eu1emrn . . ., cTp. 10TCH A B 3 T31<HX 3H31<3 113 1<3MCHHOft rJtbt6e , Hai1AeHHOH
273-274, T a6JI. I-I I ; oHa H<e , Cpeo11eeeKoe1ta 6b111wea B MOH3CTb1p·: lilyAHI<o s a . 3HaH I YI H3BecTeH H B
Kepa.KUKa , CTp . 141 , pHC. 1 27/3 , 8 , 9 , 13, 15, 17; CJTOHC Ha OAHOM CtllC Heony6JTHKOB3HHOM HaMeHHOM
O. Tudor, Vase « pro t o b u l gare » , d escoperite i n O l t e · 6no1< e .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
MAPIUI KOMlllA 8

lfa qn:cJia IlOCJie)],HHX ynoMHHeM npem)],e Bcero 3HaK B BII)],e TpeyroJibHIIKa


(pHC . 5 /23) . Ero MO)l{HO IICTOJIKOBaTb II KaK reoMeTpIIqecHylO cp11rypy ; O)],HaKO OH
MOllieT H3o6pamaTb II pyHn:qecKIIH 3HaK . PyHhl mm 3HaKII B BH)],e TpeyroJibHHKa
II3BeCTHhI n LI.OJIHHe peK OpxoH II EHIIceii 3 7 , a TaKllie B TIJIIICKe 38, TipecJiaBe 39
H fapB3He 40•
Brnpoii 3HaK HMeeT cpopMy poM6a c LI.BYMH npoLI.OJillieHHhIMII cTopoHaMII ,
npn:qeM KOHeU: O)],Hoii II3 HHX 3arHyT BHYTPh no)], npHMhIM yrJioM (pn:c . 5/22) . BapIIaHThI
JToro 3HaKa BCTpeqa10TcH cpeAH opxoHoeHIIceiic1<11x pyH 41 H B cpaBHHTeJibHO MHoro­
qHcJieHHhIX cJiyqaHx Ha ceBepe BaJI1<aHc1<oro noJiyocTpoBa 4 2 . Ha Tepp1uopIIII PHP
BapHaHThI JToro 3Ha1<a qacrn BcTpeqa10TcH B Bacapa6n: 43, Ha He6oJibIIIOM cepo-JIOI.l\e­
HOM KYBIIIHHe, Haii)],eHHOM B TioapTa AJifo (p-H MeLI.lliHLI.MH , o6JI . ,Uo6poLI.ma) 44,
a TaKme Ha aMcpope IX-X BB . II3 fapBJHa 45 .
B o6JiaCTH ceBepHoro Tip:uqepHoMopbH BapIIaHT JTOro 3HaHa (yrnhI poM60MA­
Hoii qacTH CHJibHO JaHpyrJieHhI) BCTpeqaeTcH B HoBoqepHaccHe 46, II B Cep6HII B
lliy)],HKOBe 47•
3HaK B BHLI.e 6yHBhI T B 06b1qHoM HJIH nepeBepHyTOM noJiollieHIIH HMeeT ·

aHaJiorIIII Ha mipnIIqax II3 UMMJIHHCKa 48 II Ha 1<aMeHHOM 6JI01<e II3 MOHaCThipH IllyAII­


KoBa 49 (pIIc . 5 /29) . CpeLI.H 3HaKoB , H3o6pameHHhIX Ha KOJIOHHe H.3 KapaJIH, O)],IIH
JIHIIIb pa3 nona)],aeTCH 3HaK B Bll)],e TpeyroJibHIIKa c npO)],OJI)l{alOI.l\HMIICH 3a Bepunrny
cTopoHaMH B nonepeqHoM HanpaBJieHHH oH nepepe3aH I<ocoii mrnIIeii (puc . 5 /2 1 ) .

3ToT 3HaI< BCTpeqaeTcH B Bacapa6H 50 , np11qeM 1<ocaH JIIIHIIH coe)],MHHeTcH c npaBhIM


yn10M ocHoBamrn . He IICKJI10qeHo OLJ.HaI<o , qTo I<aI< B . KapaJIII, TaK II B Bacapa6u
JTOT 3HaK , B CYI.l\HOCTII, tt3o6pamaeT 3HaKH .A-.. , coeLI.IIHeHHhie ;rnraTypoi1 .
HaKoneu:, rpynna II3 Tpex napam1eJibHhIX BepTHKaJibHhIX ( ?) JIHHHH, npuqeM
KOHeQ JieBOll JIIIHHII OTOrHyT BJieBO non OCTphIM yrJIOM , B03MO)l{HO, II3o6pamaeT
O)],IIH 3Hal<. 0)],HaI<O He IICKJIIOqeHO, l.ITO OHa II3o6pamaeT II rpyrmy Tpex 3H3KOB ,
ll3 KOTOphIX nepBbJH IIMeeT cpopMy BepTIIK3JlbHOH JlllHHII c I<OHQOM , OTOrHyThJM
BJieBO 110)], OCTp bIM ynIOM , a ,rJ.Ba LI.pyrnx -- cpopMy npOCThIX BepTIIK3JIJ,llhIX JIHIUlii .
Ec;m ,ri.onycTHTb nepBoe npep;n011ome1me, To B .1�pyrnx Mecrnx JTII 3HaI<II He Haxo­
LI.HT aHaJiontii . JlHIIIb B l�MMJIHHCKe 51 " Tim1rn:e 5 2 eCTb pOJJ.CTBeHHhie rpynnhI 3Ha­
KOB , TaKllie COCTOHI.l\He l13 Tpex BepnrnaJibHbJX JlllHHH, y KOTOpbIX BepXHIIM IIJIII
Hll)l{Hllll KOHeQ npaBOll IIJIH JieEOll JIIIHIIII OTOrHyT Hapymy IIO)], npHMhlM yrJIOM .
EcJIH ,ri.onycTIITb BTopy10 B03MOlliHOCTb , TO sepT11KaJibHaH JIHHIIH , sepxmriî
KOHeQ I<OTOpoii OTOrHyT BJieBo TIOLI. OCTpbIM yrJIOM , HaXO)],llT aHaJiorIIII cpe)],ll opXOHO­
eHIICeHCI<IIX pyH 53 II cpeAII 3HaKoB Ha KIIpnIIt.Iax n UIIMJIHHCKe 54 (pIIc . 5/24) .

37 A . M . 1Uep6a1<, HccKOllbKO c.wB . . . , CTp . 280, udală t 1 mp 1m e J escop e n t c la Poarta A l bd , B S CIV,


38 Kp. M11Tee, KpyMOBUfllll 08ope11 . . . , pac. 1 46/3 7 . X I I , I , 1 96 1 , cTp . 1 09, puc. I.
39 reoprii .U»OiHrDB, y1<. CO'I . , Lip . 3 1 , plic. 4/8 . 40 I. Barnea, y1< . cotJ . , puc . 4/ 1 ; M. Comşa,
40 I. Barne a , y1<. cotJ . , pHC. 2/7. y1<. CO'I . , CTp. 399, puc. l/l.
41 A . M . 1Uep6a1<, HeCKo,1bKO c1108 . . . , c T p . 280. 4 6 A . M . ille p6a1<, HecKo,/bKO c1108 . . . , cTp. 280.
4 2 Kp . MHTeFI, KpyM08Ufllll osope11 . . . ' C T p . 80, 47 ITepa I I . HonoBH'I, y1< . cotJ . , puc. 5 11 pHc. 6.
·18
pttc. 1 46/3 1 -3 2 ; Cr. CT;iHtJeH , Pa3KonKu no iJec11J1 M. II. ApTaMOHO B , yH . CO'I . , PHC. 3 8/68 II

6pel 11a p . T11•1a 8 Ilpec11aa npe3 1 95 1 - 1 951 u., H puc. 39/ 1 5 1 .


« lzvestiia - l n stitut »
XX, 1 9 5 5 , CTp . 423 , p11c. 5 ; 49 l lepa H . l 101101JH'I, y1<. cotJ . , pHc. 8 .
G. Feher, y1< . cotJ . , crp .
1 53 , pttc. 1 00. •0 Damian P. Bogdan , yH . co'! . , cTp . 45 , pttc . I I I / 7 .
43 Da mian P. Bogda n , y 1 < . co•1 . , C T p . 3 8 , cTp . 44, 51 M. II. 3 8 / 2 3 , 14.
ApTaMOHOB, y K . cotJ . , puc.
pHc. I I /3 ; cTp. 45, puc. I I l / 8 H IY/ 1 2 ; cTp. 47, 5 2 Kp . 1 46/ I 7 .
M11Tes , KpyM08t1fllll iJsope11 . . . , puc.
p u c . XIV/2 8 . 53 A . M . ille p631<, HecKOllbKO C:I06 , crp . 280. . • .

H Eugen Comşa, Do11ă ulcioare din epoca fe· St M . l:L ApTaMottoe, yH. cotJ„ puc. 3 8/ 19-21 .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3HAKH HA PHMCKO-BH3AHTHHCKOH KOJIOHHE

B Tpex cJiytiaHx oTMetieHhI MOHorpaMMhI HJIH ABe-TpH pyHhI , coeAHHeHHhie


JrnraTypoii . B CBH3Jf c 3THM ynoMHHeM o 3HaKe (pHC . 6/2) , cpaKTHtieCKH COCTOH - I�
1.1\eM H3 Tpex 3HaKoB : I J 'X . TiepBhIH H3 HMX - BepTHKaJihHaH JIMHMH ; KaH MhI
y>I{e yKa3bIBaJi n , oHa HaxoAMT aHaJiorMH noBCIOAY , BTIJIOTh AO 6acceiIHa peK OpxoH
li EmICeii . lfro KacaeTCH BToporo 3HaKa , TO AO CMX nop Jf3BeCTHhl JIJfillh 6JIH3KMe
BapnaHTLI B UnMJIHHCKe , a MMeHHo , BepTMKaJihHaH JIHHMH , OAMH M3 KOHQOB KOTopoii
BTorHyT nog rrpHMhIM yrnoM . HaKoHeQ pyHa 'X' xopoillo M3BecTHa B CapKeJie -EeJioiI
Beme , MaHQKe , Ha HOBOtiepKaccKMX 6aKJiamKax , Ha cKnrreTpe M3 TaJiaca ; OAHaKo
oHa He BCTpetiaeTcH cpeAH opxoHo-eHnceiicKHX pyH 55 ; B 6aJIKaHo-;::i;y HaiicKoii o6JiacTM
3TOT 3HaK IIOHBJIHeTCH BrrepBbie .
Bo BTOpOM CJiytiae 3HaK � (pMC . 6/ 1 ) TaK)f{e COCTOMT M3 Tpex 3HaKOB *Tl nn 11 T
IlepBblH 3HaK HMeeT aHaJIOrHII B CapKeJie-EeJIOH Beme H COBepllleHHO OTC)'TCTByeT
KaK B Mam�Ke H HoBotiepKaccKe , TaK M cpeAM 3HaKoB B AOJIMHe peK OpxoH n EHH­
ceii 56 • 3aTO OH H3BeCTeH Ha ceBepe EaJIKaHCKOro IIOJI)'OCTpoBa B I1mKKe 57' a Ha
Teppttrnpm1 PHP - B Eacapa6M 58 H C110He 59. O 3HaKe Ţ 111b1 roBopMJIH Bhiille .
6
Tpen1iI 3HaK noKa HMeeT aHanorMM JIHillh B UmrnHHCHe 0 •
B TpeTheM CJiytiae 3HaK �
(pHC . 6/5) TaJ<)f{e COCTOHT 113 Tpex 3HaKOB ; rF1
nepBLie ABa nepeIIJICTalOTCH , o6pa3yH l\lOHorpaMMY ' 1\lC}:HJlY TCJ\1 l{al{ mm IIOCJICAHilX
coe.r�1111eHhI miraTypoiI . 3HaK t'pacnpocTpaHeH n CcuepuoM I1pw1cpmrnophc ; 011
II3ReCTen n CapKeJre Eenoii Be/Ke B HonotiepKacc1{c, 1 10 OTC)'TCTH)'CT B J\faHL(KC 6 2 •
61 n
O u TaIOHC II3BecTeH H cperi:n opxoHo-eHnccik1mx py u fia . )lonoJihHO trncTo ou TaKiHe
BCTpetraeTcH cpe;:v1 pym1qecH11x 3HaHoB u Eacapa611 4 •
6
lho HacaeTcH py11h1 f
, TO .n;o cMx nop 1 1e 11:mecT110 a11a110n1t1HhIX 3 1 I a 1mn .
EcTr. 6Jm3H IIC uapmmTLI (1mcaH JIHHi rn c Tpe111H qcpTOtll{a11111 cnpana mm c )lBy.,rn ,
Tpem1 mm 1�amc tieT1>1pr.111H tiepT0111{a11111 CJICBa) HaK n Cap1,e11e -EcJioii: Berne , Ma m�Ke ,
HoBot1epKaccHe , TaH H B nag11ncHx na cocy;�ax 11:1 1rna;:i;a n Ch1111111Ko1rny Mape 65
6
JI Ha a,\1QJOPC I X-X B. H3 rapn:.rna 6 • 3mrn 1
Mhl ClHiUIH3Hponam1 BhlllIC . Ha I<OJIOH ­
HC · 1 13 Kapam1 m1;�11b1 )lBa , Tpn 11 J{a}{<e necKOJihHO 3HaIWB , mm GyHTO pacm)JJome11-
1 1 L1x pHHi:H\11 II nepOHTllO oGpa3)'IOl.1\llX CJIOBa .
B HI�YX CJipia.HX CCTh c.rro na , COCTOHl.1\llC 1 13 Tpex GyKB, IIpli:tlCM ;�na l l3 IllIX
CBH3<lHI>I mmlTypoii (puc . 6 /6-7) .
CJIOBO COCTOMT M3 Gyrrn .f I " rI . IlepBhlii 31Ial{ 11111eeT a11aJionm Jlllillh
cpe.n;u opxo110-e11ttceiicHMX pyH 6 7 • Brnpoii HCTpetiacTcH Ha a11upope I X-X B .
H3 fapD3Ha 68, a TaK}l{e Ha HaMeHHOJ\1 OJIOKC H3 MOHaCThipH Illy.n;HHOBa (Cepforn ) 6 •
9
Tpern:ii :rnaK MhI attaJIH3HponaJIH Bhillle .
)lpyroc cnono + ..& ,
1 10 11ame111 y 11rneumo , cocrn11T H3 Gy1m +X I , 11p11qe111 noc ­
J1cwme �ne GyKBhI CBH3aHhI minlTypott . Bec JTH 3HaKH 1111>1 yn{e amu111311pouam1 u 1>1rne .

>• A . M . J l lcpGa 1 < , :Jiia1.:11 . . . , CTp . 3 6 5 . 6:-t ·ra"' 11\c.


6
50 Ta.\\ ;.i; e . 1 Da m i a n P. Bogd a n , y K . co11 . , CTp . 3 8 li 47,
51 l\p MHTC ll , f\py.110H11.•1111 ,)aopc1-1 . . . , p 1 1 c . 1 46/28 . p11c. X l \'/28 .
58 i ) .1 111 1 a n P. BogJ a n , y1<. co11 „ cTp. 38 li 65 A . M . l1lcp6a1<, llcc1.:o.1bKo c. !OH . . . , cTp . 269-
crp . 4 5 , p 1 1 c . l \'/9 11 \ '/ 1 3 ; CTp . 47, puc. X l l l/26 11 280 ; Ul! >KC, :J11aKU . . ., CTp . 365.
X l \'/28. 66 I . Bar nca , y 1 < . cn11 . , cTp . 5 2 3 , p11c. 4/ I .
•• M. Co m ş a , y1<. CO'I„ p 1 1 c . 3/9. 67 A . M . Illcpoa l\ , Hcuw.1bKo c.wa . . . , CTp . 280.
"" M . l i . Ap1a,,w 1 1 0 1 1 , y 1 < . co11 . , p 1 1 c . 39/9 3 . "" I. B a r nca , y1<. co1 1 „ CTp. 523 , p11c. 4/ 1 11
• • A . M . 11lcpGa 1 <, 311aK11 . . . , CTp. 365. M. Comşa , y1<. co'I „ puc . I / I .
'
62 0 1 1 H < c , llccKO;lbKO C./Oli . . ' CTp. 280. 69 I lcpa 1 1 . I l o 1 1ou1 1 11 , y1<. coli „ p11c. 5-6.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
266 MAPIHI KOMIIIA 10

B AP)THX ABYX cnytrnHx IIMeJOTCH HeCKOJihKO 3HaKoB , KaK 6yATO 6b1 pacnono­
)l{eHHhie pHAaMH n BepoHTHO o6pa3YJOII.\He cnoBa (pnc . 6/9- 1 0) . CpeAII pyH 3THX
ABYX Hamm:ceiî o6paTIIM BHIIMaHHe TOJibKO Ha 3HaK 'jl ' AO CHX nop H3BeCTHhIH JIHillb
cpeAII opxotto-e1rnceiîc1rnx pyH 70. 06 ocTaJihHhIX 3Ha1<ax l\\hI y)l{e rouopnnn.
Ha1<otteu,, B IIeThipex cnyIIaHx pyHhI cocTaBJIHJOT rpynnh1 .
B nepsoiî rpynne (pnc . 6/3 ) OTMeTHM 3HaK �. o6pa3oBaBilIHHCH nyTeM
COlleTaHI1H BhIIlleynoMHHYTOro 3HaKa y H 3HaKa l HJIII �. .Uo CIIX nop AJIH HIIX
HeT atta.r10r11iî .
3Ha1rn urnpoiî rpynnhI (pnc . 6/ 1 2) 6bIJIH paccMOTpeHhI BhIIlle .
TpeTblO rpynny 3HaKOB COCTaBJIHeT npHMoyroJibHHK , ;:{Be CTOpOHhl KOTOporo
npOAOJI)l(aJOTCH 3a HH}l(HIIH yroJI c JieBOH CTOpOHhl . IloA OCHOBaHIIeM BhICel!eHbl
ABe napaJrneJihHhie IIOllTH BepnrnaJibHhie JIIIHHII (pIIc. 6/8). PymP 1ec1<He 3Ha1<1I ,
B OCHOBe KOTOpbIX .I J e}l(lff npH,'\\O)TOJlbHHK , H3BeCTHhl B CCBepHOM npJiqepHOMOpbe
B UMMJIHHcKe 71 , a 11 a cesepe EaJrnaHcKoro nonyocTpoBa - B IlJIIICKe 72.
Ha1<0Heu,, B IIeTBeprniI rpynne (pHc . 6 / 1 3 ) oTMeTHM 3HaK ) , H3BeCTHhIH cpeAH
pyH B ;:{omrnax peK Opxott II EmICeiI , B llMMJIHHcKe , MaHu,Ke II Ha HaAillICHX cocy;:{oB
II3 KJiaAa B CblHHIIKOJiay Mape 73, a TaKme 3HaK � , 6JIM3KHH BapMaHT 1<ornporo
BCTpeqaeTCH B Eacapa611 74 . He IICKJIJOIIeHo OAHaKo, IITO 3TOT 3HaK B AeiîcTBIITeJih­
HOCTH cocrnnT H3 3HaKoB I Ţ II � nm1 l: l: , coe;:{1rneHHhIX mffaTypoiI . 3HaK I MhI
aHam1:mpoBaJIH Bhlllle . 3HaKÎII3BeCTeH AO CIIX nop JIHillb B Eacapa6II , B IlmICKe II B
IlpecnaBe 75• Tperniî 3HaK - ecm1 AOil)'CTHTh cpopMy � , IIMeeT aHanonrn JIIIIllh Ha
HOBOIIepKaccKHX 6aK J ia }l( l<a X 76, a ecJrn HOil)'CTHTh OWIY 113 cpopM î lIJlll Ţ,, , TO TaKHe
3HaKn II3BeCTHhl H B m 1 1 1 u 1 lc 77 II KaK pe11becp 1 1 1.1e 311aim Ha AHe paimecpeo;:{aJihHbIX
cocy;{on B 6aJrnauo-:n'naiicKoii o6JiacTII .
CJieA0BaTeJ1b110 , na KOJIOHHe H3 KapaJrn II3o6pameHhI cJieAYJOII.\He pytthI :

I : I : \ ; + : t ; X ; � : O ; ) : 'I' ; Ă : � ; X (t><1) : iYI (=<) ; V(� .:=._) . ; .p ;


1 2 3 ,, 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

1 ; <X' ( � ) ; T ( -1 ) ; == ( 111 ) ; � ( x + -- ? ) ; ! ( F + l ? ) ; f ( � + r ? ) ;
17 18 19 20 21 22 23

KacaeTCH apeana reorpaqmqecKoro pacnpoCTpauemrn , TO 3ua1m KOJIOHHhI


"lho
H3 K a pam 1 .\10muo pa3AemITh 11a cJieA)'JOII.\l!e rpynnhI :
I ) PyHhI , pacnpocTpauem1h1e Ha oIIeHh o6mnpHOM a peane - OT 6acceiiua pe1<
Opxon 11 E1mceiî :lo cenepa Ea.rrna nrnoro rionyocTpoBa : I � <X' 1 X
2) Pynhr , 1 1cTpeqa 10II{HecH cpew1 opxm10-e1rnceikr:11x 3Hal\OB n B cesepH0•'1
l l pnllepIIO.\\Ophe , 1 1 0 11e 113BCCTHhie AO CIIX rrop 3a r rpegeJiaMH HII}l(HeJJ.yHaiîc1<oi.f
IIOH.\\ hl : t"X )

70 A . M . Ulcpl">a 1c HccKo.1hKo uOR . . . , CTp. 280. 71 Damian P. B,1g da n , yK. <.:0 4 . , cTp . 45,
71 M. l i . ApTa\lllllll l l , y1< . co'l . , pilc . 39, 5 3 . p u c . J \1 1 9
72 K p . Mi1Tc 1 1 , J\py.11oe11m11 cleopc11 . . . , pilc. 1 4 6/
6-8 . 7 6 A . M . Illcpoa1{, HccKo.ww uws . . . , cTp . 2 8 0 .
73 A . M . UlcpGa li. HecKO.lhKO c.w� . . . , CTp. 180 ; 77 C T . CTa11•1cn , /JhpKea111a clo c . B11111111a , cTp. 3 1 5 ,
M . lL ApTa.\1u11utt, y1< . rn•1 . , pilc. 3 9 1 89-93 , I 04 , 1 1 1 . p ilc. 303," J .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 3HAKH H A PHMCKO-BH3AHTHACKOA KOJIOHHE 267

3) PyHhI , He H3BeCTHhie B ,n;oJIHHe pe1< OpxoH u EHttcei:f , HO qacTo scTpe­


qaroll\HecH B CesepHOM TipHtiepHoMophe , Ha Hm1<HeM ,UyHae H Ha cesepe EaJ11<aH­
c1<oro rmnyocTposa : + l}'J XXF *.P .
4) PyHhl , H3BeCTHhie (no KpaifHeiî Mepe , .D;O CHX nop) JIHlllh B cesepHOM Ilpn­
qepHOMOphe H Ha Hm1<HeM ,UyHae H T HJIH : /\+O�XT ! .
5)
PyHhI , H3BeCTHhie .n;o c11x nop milllh Ha H1rnrneM ,UyHae n Ha cesepe Ea11-
1<aHcKoro nonyocTposa : rTimrn X .
6) PyHhI , HMeromHe aHanonm JIHlllh B .n;omrnax OpxoHa H EHHceH : � 111 •

7) PyHhI , H3BecTHhie .n;o rnx nop JIHlllh B HIDI<He,nyHaM:cKoii noi:fl\1e : JL .


KoHetIHO, 3Ta I<JiaccHcpIIKaQHH speMeHHaH , IIOCI<OJlhKY OHa OCHOBaHa TOJlhKO
Ha OTI<phITHHX , c,neJiaHHhIX .D;O CHX nop . 0Ha IIO,D;BeprHeTCH H3MeHeHIIHl\l c OTI<pbl­
THeM HOBhIX Ha,D;nHceM: .
11MeH B BHAY reorpacpw-1ec1<oe pacnpocTpm1em1e 3HaKOB , II3o6pa)l{eHHhIX Ha
I<OJIOHHe 113 KapaJI H , OTMeTHM , tITo tJaCTh pyu , H3BeCTHhIX JIHlll h n ceBepHoM TipH ­
qepHOMOphe, Ha HH)l{Hel\1 ,UyHae n ua cesepe Eam<auc1mro 110nyoCTpona, KaK X'T TT
l:lX*P " .n;p . , otJeDM.D;HO npo11cxown 113 6yKn rpeqec1<0ro ampasurn , xapaKTepHoro
.D;JIH VI-XI BB . (Hanp . X <X ; T , T<T ; î<T+Ă
H T . n . ) ; m160 II3 ,npyrttx mI3aH­
THi1c1mx HJIH MaJIOa3HaTCKl1'.X ycJIOBHbIX 3HaKOll (Hanp . 3HaH .p ) . I1poHIII<HOBe1me
B pym1qec1<y10 a36YKY 3TI1X HOBbIX 3HaKOU , HCIIOJib3YeMbIX Hapaime c 6onee )l.pes ­
HIIMH pyHaMH U3HaTCKOro nponcxom.uemrn , .,\O)KHO 06 1�HCIIHTh TeCHhll\lll CBH3HMH
Mem,ny BH3UHTHikKoii lDlllepnefi li pa3_:111lJHLL'lll !{l)lleHhIMII 11;111 IIOJIYI<OlJeBbIMH
1rnpo)l.HOCTH1\lll , npe,'1e1mo oceBllIII.\ll l B Bhilllcy1.;a3am11>1x ooJrncTHX .
OgirnKo 3TH CBH3Ii He npoHBJIHIOTCH o.n;nocTnpo1111e TOJILim ;rnmh u BH3aH ­
TIIMCKOM BJIHHHirn Ha coce.um1e c mmepueii TeppnTopm1 . TaK , na OI<paime HH3aH ­
THHCKoii mnnepim , u HphIMCKHX ropoµ:ax (Xepcouec , :J1.;cu -KepMeH , Mattryn) nCTpe­
(
qaroTcH 3Ham1 MacTepoB .\1 L1 m1eeM , rmmHhL\l o6pa3oM , B m1,ny penbecpHhie 3HaKH
Ha qepem1Qe I X- XIV 1m . ) 7 8 , no mm1e,'1y .\memuo , pa3BHBlIIHecH H3 pyH (1-1anp . :
'f'îl'lf't'lf'...t- 1'� ) , BMeCTe co 3HaKaMH BH3aHTHHCKHX i\laCTepoB B 1m.ue OT,n;eJibHhIX
6y1<s , l\lOHorpaMM mm rpynn 6yKH rpetiec1<0ro ampamITa , a TaK)l{e .upyrne ycnosHhie
3HaKH . Ham1tJ11e 3HaKoB MacTepon , 1<0Top1>1e pa3s11nam1ch II3 pyH , )l.OI<a3hIBaeT ,
HapH)l.Y c IIHCbMeHHhIMH IICTOl.JHHKaMn Toro BpeMeH n ' lJTO B BhillleynoMHHYTbIX
ropo.n;ax BpeMeHHO mm OHOHlJaTeJibHO oceJIH rpyrmhI KOtieBhIX HJIH IIOJIYKOlJeBhIX
nJieMeH (xo3aph1 , neqe1-1er11 , Topm1 , no110BQhI) , nepellle)l.llIHX co npeMeHeM I< oce,n110My
06pa3y )f{ll3Hll II ţJ;ame 3aHU.\laBllIIIXCH peMeCJiaMH ; l<OTOphIM mm IlhIYlJHJIHCb
y BH3aHTHHCKHX MacTepoB .
l..JTo KacaeTCH o6o3Hallemrn 3HaKoB 11a I<OJIOHHe H3 Kapan11 , TO MhI Cl.JHTaeM
Heo6xo.n;HMhIMH pa3JmtJaTh rem1eTpntiec1<11e 3HaKH oT py H .
113 3HaKOB , H3o6pamaioll\HX reo.�leTpHlleCKile cfmryphl , l.JUll\C BCero BCTpe­
qaeTCH «MeJibHHQa » . 3ToT 3HaJ< 6hm pacnpocTpatte11 n K11enc1<oi1: Pycn, Ha 06ump110.'\1
npocTpaHCTBe I1p11a3oBbH 11 no ,Uouy, a rnKme B Kapnarn-.n;y1 1aiicKoii o6JiaCTII ,
1<y.n;a OH pacnpoCTpaHIIJICH , Hecol\rne1mo , 113 Bn3aHTHH .
E. A. Pb16a1<0B c AOCTOBepHOCThlO )l.OKa3aJJ ' l.JTO npenuepycCKIIe 30.rllIIle
IlOJib30BaJIIICb <meJibHIIQeii )) ( xopOllIO H3BeCTHOii H l{al( n:rpa) ' KaI{ e)l;HHHQeH H3Me­
peHHH npn: BhllJHCJiemrn H pellleHirn CJIO:rl<HeHllIIIX apXHTeKTYPHhIX 3a)lal.J 7 9 .
7 8 A . JI . H1<o6co11 , CpeiJ11c8CK081>11l Xepco11cc X V II (PacKot1K11 1 940 1 . ) , 11 M I A , 34, 1 95 3 , cTp. 1 3 2 11
(Xll-Xl l ' 88 . ) , n M I A , 1 7 , CTp . 1 1 7- 1 5 3 ; Ma111c­ CTp. 1 34 , pnc. 25 ; M . A . Tnxamma, l/epenutfbl c .11e111KaM1t
p11a,1b1 no apxr:o,1011111 1010Jana1l11ow l\p1>1A1a { Xcpco11ec, llJ pacKonoK 1 938 1 „ n M I A , 34, 1 95 3 , cTp. 430- 434.
Malllyn ) , cp. r . .u. EeJIOB l i A. jl. HK06co11, J\8apmaol 79 6. A . Pb16aKoB, yK. co4„ cTp . 83- 1 1 2 .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
:2GS MAPIUI KOM!lIA 1 :2

Tio;::i:o6Hoe Ha3HalleHHe HMeJIH, no-BHAHMOMY , n lleThipe H3o6pamemrn «MeJih­


HHUhI » Ha KOJIOHHe II3 KapaJIH .
BMecre c «MeJihHIIUeM: » II3 BII3aHTIIH pacrrpocTpaHHJIHCh CJIOIBHhIM KpecT
c 3arH)'ThIMH KOHUaMH H neHTarpaMMa . HOTOpbie lI3)l;aBHa yrroTpe6mIJIHCb KaK Marn­
qecKHe 3HaKH . O;::i:HaKo HTIJIOTb ;::i:o paHHeclieo;::i:aJibHOM 3IIOXH 3Hal!eHHe HX H3MeHHJIOCb
B 3aBIICIIMOCTH OT HX Ha3Hallemrn H MaTepHaJia, Ha KOTOpOM OHH H306pamaJIHCb .
Mb1 Cl!HTaeM , l:JTO B ;::i:aHHOM cJiyqae 3TH 3HaKH, KaK H ;::i:p yrne reoMeTpHlleCKHe
qmryphI , HrpaJIH TY me pOJib, l!TO H «MeJibHHUa » , TO eCTb OHH npe;::i:CTaBJIHJIH co6oM:
e)l;IIHIIUhl II3MepeHHH , Heo6XOAIIMhie npH BhllllICJieHHH H ocpopMJieHHH B03)l;BHraB­
llIIIXCH apxHTeKTYPHhIX naMHTHHKOB .
"lfro KacaeTcH pyHHl!eCKHX 3HaKoB TO , HecMoTpH Ha TPYAHOCTb pacurncppoBKH,
Mhl IIOJiaraeM , l!TO OHII HBJIHIOTCH HHHUHaJiaMH (B cJiyqae OT)l;eJibHhIX 3HaKoB) HJIH
Hal!epTaHHeM IIOJIHOro HMeHH (Kor;::i:a pellb II)l;eT o pH;::i:e HJIH rpynne 3HaKOB) MacTe­
pOB-CTpOHTeJieM: . B no;::i:TBepm;::i:eHn:e 3TOM rIIrroTe3hI HanoMHIIM o TaK Ha3bIBaeMOM
I<al\rne CTenaHa, HaM:;::i:eHHOM B KaJIHHHHCKoM: o6JiaCTH (CCCP) . Ha HeM H3o6pameH
3Hal< «MeJibHHUhI )) ' B03Jle KOTOporo naJieOCJiaBHHCKOH KIIPHJIJIHI�eH HanIICaHo
CTETIAHA 8 0 • TaKHM o6pa3oM , pel!h n:;::i:eT 06 e;::i:n:Hm�e H3MepeHIIH , n:cnoJib3oBaHHoii
KaKIIM-TO MacTepoM CTenaHoM 8 1 •
ECJIII BHHMaTeJibHO npHCMOTpCTbCH, TO BIIAHO, l!TO H Ha KOJIOHHe II3 Kapam1
pyHhI cocpe;::i:ornl!eHhI BOKpyr reoMeTpIIlleCKIIX qmryp (pnc . 2/a II pn:c . 6/ 1 1) 8 2 •
0TCIO)l;a MOlliHO 3aKJII04HTL , l!TO 3HaKII Ha KOJIOHHe H3 KapaJIH 6bIJIH Bpe3aHbl
l\\CCTHhIMH MaCTepaMH II3 HHIBHe-;::i:yHaHCKOH o6JiaCTH, KOTOphie XOTH II ycBOHmI
BII3aHTHHCHYIO CTpOHTCJlbHYIO CHCTeMy ' B TIIICbMCHHOCTII BCe )Ke IIOJlb30BaJIMCb
py1111qecKoii a36y1miî: .
o BH3aHTIIHCKHX MacTepax He MOlliCT 6bITb pel!II, TIOCKOJlbKY OHH, HeCOMHeHJ-IO ,
11ncam1 6b1 na rpcqec1<0M H3hme . BamHo ycrnHOBHTh , KOMY npn:Ha;::i:JiemaT py1m­
qecm1e IIIICbMCHa B KapamI, li TaHHM o6pa30M YTOl!HlITb BpeMH TIOBTOpHoro IICIIOJlh-
30BaHIUI KOJIOIIHbl . Ho IIOCKOJlbKY YCJIOBIIH HaXOAKH naMHTHHKa OCTaJIHCb AJIH Hac
11e113uecTHhIMn , pellle1me 3TOro nonpoca npeACTaBJIHeT 6oJihllIHe TPYAHOCTII.
HeKoTOph1e xpm10110rnqecKIIe y1rn3aHIIH gaIOT caMn: pyHII1.1ecKIIe 3HaKH . YllH­
ThmaH TO, l!TO 3HaK 1)1 AO CIIX nop HCII3BecTeH y nel!eHeroB 8 3 ' HO 3aTO OH 01.JeHb
pacnpocTpaHeH Ha cesepe EaJIKaHcKoro noJiyocTposa, oco6eHHO B TIJin:cKe II Ha
HumHeM nyHae 84 , a TaKlliC TO , l!TO B KapaJIH He BCTpel!aIOTCH xapaKTepHblC AJIH
IIClleHeroB 3HaKll 8 5A:-� . Mhl Cl!HTaeM , l!TO KOJIOHHY BHOBb lICIIOJlb30BaJIH B rrepIIOA
nepBoro 6011rapcKoro uapcTBa no BTOpon rroJIOBIIHe IX B . H B nepBhie ;::i:ecHTIIJieTHR
X B . , Kor;::i:a , KaK H3BecTHo , cTpOIITeJihCTBO ;::i:ocTIIrJio 3Ha1.111TeJibHoro pacuBern .
Ilp1m11caTL rro;::i:o6Hy10 apxHTeKTYPHYIO AeHTeJihHOCTb pacceHHHhIM rpynrraM nelleHe­
roB , llXOAHBlllHX B COCTaB BH3aHTHHCKOH IIMIIepHH, HCXOAR H3 H3BeCTHhIX AO CHX
nop A3HHhIX, HeJib3R.
MAPIUl KOMIIIA

80 l/c111opu!l 1<y.1b111ypbt iJpeB11ctl Pycu, Moc1<ea­ (Eo;1rapm1), r.r:te rpaqmTTO Ha cTeHax 11ep1<eH, .r:taTn­
JlemrnrpaJl, 1 95 1 ,I , cTp. 62, puc. 3 I . pyeMoii cepeJlHHOH X BeKa, MO>t<HO TO>t<e HCTOJIKOBaTb
8 1 .II.oHa3al'l!JlbCTBa, 11p11eeAeH11b1e E . A . Ph16auo­ 1(31{ e.r:tHHllL\bl H3MCpeHHR (reoMeTpH'leCHHe pncyHKH)
BhlM H 110Jlb3Y MHeHl·IR , 'lTO :>TH 3Hal<tt RBJIRIOTCR ll llHHL\H3Jlbl HJill HMeHa MacrepoB-CTpOHTeJieiî. •

C;\llllHllaMH HJMepeHHR, KOTOpb!MH llOJlb30BaJIHCb MaCTe­ 83 B UnMJIRHCKC ou noRBJIReTcR e x0Japc1<oiî.


pa-cTpOHTCJJll, onpoeepra10T rHilOTeJy, 'lTO JTOT 1<aMeHi. cpe.r:ic.
6blJI HCllOJlb30BaH KaK Me>t<eeoiî. 3HaK. 84 CM. Bbiwe, npnM. 34.
sa flo;::io 6Hoe IlOJIO>t<eHHe BCTpe'laeTC11 H B BHHHl.le 86 A. M . IUep6a1<, 31la1<u . . . , CTp. 365.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
THE PREFEUDAL CEMETERY OF NOŞLAC
(VJth VII th C E N T U R I E S )
-

The archaeological researches which went on i n different localities ranging


along the Mureş valley, repeatedly demonstrated that during the far past the
terraces of this valley were intensely and uninterruptedly inhabited . This fact îs
confirmed by archaeological researches carried out în the course of the years
1 960 and 1 96 1 , at various points within the area of the Noşlac village (Aiud district,
Cluj region). The village is situated on the left bank of the Mureş river, at about
6 km eastwards of Ocna Mureşului, where, on such occasions, severa! old settle,
ments and graveyards were uncovered.
There is a particular interest in the prefeudal settlements and cemeteries,
which on such a limited territory as this, show an astonishing continuity of life
between the IVth and the XI Irh centuries. It is also worth remembering that
mentions of the Noşlac village are met in medieval documents as soon as the
X I I Irh century. The intensity of the life which went on during the Antiquity
on the terraces within the area of the Noşlac village can be explained on the one
hand by the neighbourhood of the Ocna Mureşului salt,pits, and on the other,
by the geographical and strategic position of these terraces, all the more so as the
confluence of the Mures' and the Aries rivers is found within the sa me area .
These circumstances, to which the pos � ibility of land,tilling or stock breeding
must be added , played an important part in the development and extension of
the human settlements, during certain periods : it is then easy to understand why
on such a limited territory great and lasting settlements or cemeteries are found.
The object of the present study is however only the pre,medieval cemetery ,
from the V Jrh V I Ith centuries. Although the uncovering of the graveyard is
_

only at its beginnings, we feel it is both necessary and useful to show in a


preliminary study the main results obtained up to now, since the rich materials
discovered , and the observations concerning the funeral ritual, etc . , already
generate some historical problems of a peculiar importance, worth stressing and
discussing by the historians who are interested in that period.
The prefeudal cemetery of the V Jth V I Ith centuries is seated on the
_

first terrace of the Mureş river, in the western part of Noşlac. Researches up
to now show that the cemetery covers a surface whose length exceeds 300 m.
The 80 graves uncovered up to now are placed in almost parallel fi.Ies, fr9m one
end of the graveyard to the other. For the time being, only ten fi.Ies of graves
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
270 M . RUSU 2

were recorded. Owing to the unusually - for that epoch - great surface occupied
by the cemetery, the pits of the graves cut the culture levels of some earlier settle,
ments (the Petreşti culture, the Hallstatt A , Latene I I and the levei of the IVth
1
century ), originally lying on the same terrace. ln its turn, this cemetery of the
VJ th V I Ith centuries is superimposed by two settlements, one of the IXth - Xth
_

centuries, and the other of the X Jth - X I Ith centuries, both extending along the
northern border of the terrace (the Mureş flowed then just past it, while nowadays
its bed is at about 1 km more to the north).
The funeral rite. The 80 graves examined as yet are exclusively inhumed
interments. As a whole, they present a series of peculiar features, common to
the lot, but some exceptions were also signalled. A trait common to all graves is
their setting in nearly regular fi.Ies, at constant intervals of 2 m, while the distance
between the graves varies from 1 to 3 m (fig. 1 / 1 , 3 ). Another general characteristic :
the dead were lain down on their back and directed westwards - eastwards.
The little deviations registered in their orientation were caused by the different
seasons at which the burials took place. The only grave (G. 34) where the dead
was reclining on one side, in a contracted position, is of a later date as resulting
from the recorded observations it superposing the pit of a grave of the V J ch
century (fig. 3 /4). As for the graves ' direction, the graves of the horses are an excep,
tion, because, though inserted among the human graves' fi.Ies (fig. 1 /4 ), they are
always directed eastwards - westwards 1. A third characteristic trait, which can
be considered a general one, because it was noticed with most graves, is the great
depth, 1 . 30 - 2 m, at which the dead were buried . Only the children's and horses'
corpses were buried at smaller depths (0.60 -- 1 m). All the pits of the graves are
rectangular, with slightly rounded corners ; those which were deeper were formed
by two steps . The fi.rst step of the grave had a larger opening as the culture layer,
of a black or dark grey earth, 0.60 -- 1 m thick, was easily dug ; the second step is
narrower (0. 50 -0.70 m), because the pit goes deeper in the yellow clay, much
more compact and therefore more diffi.cult to dig. For the grown,ups, the graves
are 2 to 2 . 20 m long. The yellow soil , mixed with the blade earth, allows the
registering of the pits at different depths (0 .40 -0.80 m). Naturally, the children 's
graves and the double graves are of a different size. As yet, three double inter,
ments of grown,ups were recorded (G. 3 2 , G. 3 3 , G. 64 ), and three instances of
superposed burials (G . 34 over G. 3 5 , G. 42 over G. 43 and G. 73 over G. 74).
Coming back to the position of the dead in their graves, it must be remarked
that generally the arms are stretched along the body ; the palms are placed on,
but chiefly under the basin (fig. 1 / 1 - 3, 3 / 2 - 3). There are however instances when
either the left arm, or the right one, is slightly bent from the elbow, and the
palm (very seldom both palms) is placed on the abdomen (fig. 3 / 1 ).
The funeral goods. Most graves have only poor funeral goods ; only about
10 °/0 are better provided . The objects most frequently met, and which are seen
1 The horse skeleton in G. 5 7 is that of a four studied by Petru Mecea and Ştefan Pap, lecturers
years stallion. Judging by the conformation and at the « Dr. Petru Groza » Agronomica! Institute
size of its head, it is of a Mongol type (Equus Prje· at Cluj, whom we are glad to ' thank again for the
walski), measuring about 135 - 1 75 c m . The horse help and information they kindly gave us.
osteologic material from this cemetery is being

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 THE PREFEUDAL CEMETERY OF NOŞLAC cv1t h - vuth CENTURIE$) 271

on nearly each skeleton, be it that of a man, a woman or a child , are the belt
buckles (fig. 2/34 - 40 ; fig. 4/2 , 3, 6, 1 4 ) and the iron knives, which sometimes

Fig. I . - The prefeudal cemetery of Noşlac. l , G. 1 - 4 ; 2, G. 1 3 ; 3, G. 30 and


2 9 ; 4, G. 66 and 6 5 .

have their wooden sheath set in iron plates too (fig. 4/7). In a great many of graves,
near the dead 's head , on the right or on the left side, clay vessels were placed as
offerings (fig. 1 / 1 - 3 ; fig. 3/3 -4). The only exceptions are grave 29, where the
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
272

5
6

r J·�:·'
: , =:.
[1 !·.„U�·1 I
.�

• 1.9
'
:
�l
-

!��
- � i
� . .
__, �
!2

18
r


fj.
a .J6

.]7

J8

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
THE PREFEUDAL CEMETERY OF NOŞLAC (v1 t h - v 1 1 th CENTURIES)

vase is placed at the dead ' s feet, and grave 46, in which the vase was found near
the left elbow (fig. 3/2). 28 entire vases were found until now, either handmade or
with the aid of the potter's wheel (fig. 5 7 ) ; in these graves, near the dead's
-

head , little wooden pails were placed , with iron or bronze hoops (fig. 1 /2 ) . In

Fig. 1. - The prefe u d n l c c m erery o f Noşl a c : I, G. 12 a - b ; 2 . G. 46 ; 1 , G . 2 5 ; 4, G . 3 4 and 3 5 .

twelve man graves traces o f a large girdle, macle out o f a broad strap, on which
2 -4 belt clasps were riveted , either simple or accompanied by variously,shaped
iron , bronze or silver plates. In some graves iron, bronze or gilt silver belt tags
were found (fig. 2 / 1 7 , 39) ; the strap portion between the buckle and the tag was
sometimes enhanced by silver or gilt silver ornamental plates of different shapes
(fig. 2 /8 - 10). Arms are rather numerous : five swords (fig. 4/ 1 7 ) ; one sabre,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
274 M. RUSU 6

nine daggers (fi.g. 4/ 1 6), one battle axe (fi.g. 4/8), three spear,points (fi.g. 4/ 1 1 - 1 2),
and, in six graves, arrow,heads of various forms. No bone blades or other remains
of bows or arrow,bags were uncovered as yet. Similarly, no iron shield,spike
was found.
Tools are scarce : two scissors (fig. 4/4), one rasp for the skins' tanning
(fig 4/5). Amang the grave goods there were too : a sandstone whetstone, some
pincers (fi.g. 4/ 1 5), iron clamps from the coffins (fig. 4/ 1 ) and eight pieces of iron
for striking fi.re of different forms, which usually are accompanied by flint blades.
In three human graves, at the feet of the dead , an iron bit (fig. 4 / 1 3 ) was deposited ;
and a horse skeleton (G. 1 1 ) had a bit with lateral bars, one axe, two stirrups and
two great buckles from the saddle girth (fig. 4 /9 - 1 0). The adornment objects
are both numerous and various. The most frequent are the head necklaces and
the ear,rings. The beads are made either of thin barrel,shaped silver plates (fi.g.
2 /30), or of glass, amber or coloured or enamelled paste (fig. 2/ 14, 1 5 , 24, 2 5 ,
2 7 , 3 1 ). The beads' form, size and colour are different from one grave to another,
but most are of Byzantine fabric . Large leaden (fig. 2/32) or burnt clay beads (fi.g.
2 /2 2 ) were found too. The ear,rings, varying in form and size, are macle of bronze
or of silver. The p lainest are cut out of a bronze wire, sometimes with knots in
bold relief (fi. g . 2/7, 1 1 , 1 2 , 28) ; the most refined have intricate shapes, enhanced
by various fi.ligree patterns (fig. 2 / 1 - 5 ). A hair ring was uncovered too , with funnel
,like thickening ends, as well as a gilt,bronze pin, richly and elegantly orna,
mented (fi. g . 2 / 18). The men wore bilateral bone combs of unusual dimensions
( 1 8 - 22 cm), while the women's combs were smaller in size (10 - 1 2 cm). The
rings, plain, are either of bronze, with a circular bezel, flanked on each side by
three granules (fi.g. 2 / 1 6), or of lead , with unornamented bezel (fig. 2/20). Beside
the rectangular plates adorning the straps, other plates were found , cut out of
thin silver sheets with trefoiled borders ; while the scabbard of a sword was en,
hanced by two pyramid,shaped plates (fig. 2/2 1 ). Certain long leaden tube,like
objects, with notched borders, seem to have been applied on the clothes. ln some
graves little bronze chains were found (fig. 2 /26), on which hung various leaden
pendants (fig. 2 / 1 9) ; elsewhere, bronze rivets or nails of undefi.ned use (fig. 2/33)
were uncovered. ln other graves the wooden sheath of a knife was fi.tted with
variously-shaped bronze plates. Conternpora ry fi bulae and bracelets are entirely
lacking. The two bronze fi.bulae found up to now (fig. 2/23) are of Roman fabric
and reached the graves only by accident, just as the Heliogabal coin (2 1 8 - 22 2 )
found i n G. 44.

TYPOLOG ICAL AND CHRONOLOGICAL SETTING

A good many of the grave goods brought to light in the Noşlac prefeudal
cemetery have analogies neither on the territory of Transylvania, nor in the
more or less neighbouring regions. This could be accounted for by the peculiar
features of some fi.nds, but chiefly by the small number of contemporary cemeteries
searched up to now. On the contrary, for some objects, especially for those which
were imported, perfect and well dated analogies can be found. The arms, being
rather numerous, show that the population which used them was an independent
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 THE PREFEUDAL CEMETERY OF NOŞLAC cv1•h - v11t h CENTURIES) 275

one. ln four graves (G. 6, G. 1 7 , G. 2 1 , G. 43 ), entire iron swords were discovered ,


placed either on the left or right side of the body. G. 49 being ransacked
by the construction of a hut in the IXth _ Xth centuries, only traces of a sword's
scabbard were left there. An edged sa bre with the point slightly arched to the
outside was found in G. 1 2 . Typologically, the four entire swords of Noşlac are
derived from the late Roman or Sarmatian swords, whose evolution can be surveyed
during the whole early prefeudal period 2 • The nearest contemporary analo,
gies for these obj ects we know of, come from the Merovingean cemeteries 3 ;
it must however be noted that among the Noşlac swords no one shows the mid,
rib for the blood thrickling. The hilt's plates were exclusively wooden, without
guard and metallic pommel. The scabbard and the sword's butt were macle of wood
and once only {G. 6) the scabbard was adorned with pyramidal plates of bronze.
The absence of the mid,rib, of the guard and of the metal pommel of the hilt,
as well as the whole fabric of the Noşlac swords prompt us to suppose they
were manufactured in some local workshops, but following foreign models. The
sword in G. 1 2 represents an eastern type, brought in the Carpathians - Danub,
ian region by the Avars, in whose graves it chiefly is found 4•
The spear,points discovered until now belong to three different types :
the first type has a flat blade, larger at its basis and oval in section. The cylindrical
shafting tube is proportional in its length to the blade. The nearest parallels to
it are the items found in the graves of the early Hun or Avar period 5•
The second type has a leaf,shaped blade, oval in section, with a long cylin,
drical shafting tube. Th� third type has a massive blade, {rhombic in section), which
is growing thicker towards the shafting tube, equally cylindrical , but shorter 6,
so that this arm could rather be taken for a spear.
The daggers are for the mast part single,edged, with a straight and thick
back 7• The handles' plates and the sheath are of wood ; in two cases the sheath

2 P. Reinecke, in « Germania », 1 4, 1 930, p. 3 Contribuţii la istoria Transilva niei, sec Ill - X l,


sqq. ; J. Werner, B eitrăge zur Archaeologie des Attila­ Bucharest, 1 958, p. 7 2 , fig. 1 7 /3. For the Avar sword,
Reiches, Mtinchen, 1 956, p. 38 sqq. ; Idem, in cf. D. Csallâny in FoliaArch I - I I , 1 939, p. 1 3 4
« Germania », 3 4 , 1 956, p. 1 5 6 sqq. ; I. Bona, in sqq. ; Gy. Lăzslo, in ArchHung, XXXIV, 1 95 5 , p.
AE, 1 96 1 , p. 1 98 sqq. ; Idem, in « Alba Regia », I , 232 sqq.
1 960, p. 1 6 7 sqq. ; Idem, in ActaArch, V I I , 1 9561 6 J. Werner, Beitrăge . . . p. 56, pi. 40/4 ; M .
p. 203 sqq. ; M. Parducz, in AE, V I I - IX, Parducz, i n ActaArch, XI, 1 95 9, p . 3 7 0 sqq„ fig.
1 946 - 1 948, p. 3 0 1 sqq. ; Idem, in ActaArch, XI, 6/88 and pi. XVII/2. D. Csallâny, in AE, 80, 1 9 5 3 ,
1 959, p. 3 68 sqq. p . 1 34 a n d 1 3 7, pi. XXI/6 ; I. Kovrig, in ActaArch,
3 M . Roska, in « Germania », 1 8 , 1 934, p. VI, 1 95 5 , p. 1 64, pi. IV/3 - 5 ; Z. Vinski, « Opu scula
1 23 sqq., fig. 4 ; I. Bona, in ActaArch, VII, 1 956, Archaeologica », I I I , 1 958, p. 1 3 , pi. V.
p. 203 sqq., fig. 16, pi. XXX, XXXIX ; ]. Werner, 6 I. Bona, in ActaArch, V I I, 1 956, p. 205 ,
M u n:i;datierte a ustrasische Grabfunde, Leipzig, 1 93 5 , fig. 1 6/ 1 ; K. Horedt, Untersuchungen :i;ur Fru h g e ­
p. 5 8 sqq„ pi. XXV/3 1 , pi. XXVI/ I , p i . XXVII/A, schi c hte Siebenburgens, Bukarest, 1 958, p. 90, fig.
pi. XXXI/4 a ; G. Behrens, Die Bad-Nau heim Q egend 8/ 1 2 ; Idem, Contribuţii . . . , p. 7 2 ; I. Kovrig, op. cit.,
i n Ur:i;eit u n d Fruhgeschichte, Bad-Nauheim, 1 939, pi. I I I/4,5.
p. 1 6 sqq., figs. 62, 74, 80 ; W. Smid, « Jahrb. f. 7 J. Hampei, op. cit „ I , p. 94 sqq., figs. 1 2 7 ,
Alt. », I, 1 907, p. 5 8 sqq., fig. 9. 1 2 9 ; Gy. Lăzslo in DolgSzeged, XVI, 1 940, p . 1 45
' J. Hampei, Altertumer des fru h e n M ittel­ sqq„ pi. XXI I I ; Idem, in AE, 1 94 1 , p. 1 94 sqq. ;
alters i n Ungarn, I, p. 1 97, I I, pp. 367, 48 1 , I I I , pi. I. Korek, in DolgSzeged, XIX, 1 943, p. 1 1 2 ; J. Eis­
276/ 1 8, 278/1 1 ; ]. Eisner, Devinska Nova Ves, ner, op. cit. , p. 3 99 sqq.
Bratislava, 1 95 2 , p., 1 82, 3 99, pi. 89/ 1 ; K. Horedt,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
2î6

p
I, , I

l
),
-
, :..
q,
--
.f
T%
11


·�

.
""
"'

_, :::;
W?
17
��

Fig. 4. - Iran objects from the Noşlac graves : I , G. 1 7 ; 2, 3 , 1 2, G. 6 ; 4, 1 5 , G. 3 3 d ; 6, G. 2;


5 , G. 3 9 ; 7 , G. 67 ; 8, 9, J O , G. 11; l i , G. 1 6 ; 16, G. 2 5 ; 1 3 , 1 7, G. 2 1 ; 1 4 , G. 27.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
THE PREFEUDAL CEMETER y Or NOŞLAC (V [lh - vuth CENTURIES) :! "i î

was lined with iron plates. A double,edged dagger was found too, whose handle
ended in a metal link, like the Sarmatian swords 8.
The arrow,points belong to three types : the first type has a flat, leaf,
shaped blade, with cylindrical shafting,tube. For the second type the point is
ended by two little wings joining at an angle ; the shafting,tube is equally cylindrical.
The third type has a three,edged blade, whose massive, final part is sharpened
so as to be stuck into the wooden rod of the arrow proper. Usually, all these
three types are found together, as funeral goods of the same grave. lt must be
mentioned, this being a less usual case, that an arrow,head was equally found in a
youth's grave (G. 1 5 ). From the chronological point of view, all the recorded
types were used during a long period , which extended over severa! centuries,
without being however characteristic of one population alone 9•
The battle axe, with blunted back, found on the right shoulder blade of
the horse in G. 1 1 , has its nearest analogies in the similar axes from the Avar and
Slav cemeteries 10•
The harness pieces are few, but characteristic : the bits, for instance, belong
to two different types. The first type has the bit proper macle out of two iron
rods with a joint in the middle ; their ends are provided with rings to which the
bridle was tied . The three bits of this type were placed at the dead 's feet, in the
human graves (G. 2 1 , G . 2 7 , G. 4 1 ). The second type shows on the externa! side
of the bit two holes through which passed , on the one side the lateral cylindrical
bar ( « cheekpiece » ), with a ho le or a little ear in the middle, and on the other the
externai ring to which the rein was tied. Both types, but especially the second, which
is obviously of an eastern origin, were widely spread and for a long time in use 11 •
The stirrups are oblong with an arched upper part ; the horizontal stirrup,
iron on which the foot reposed is curved towards the interior, and bent upwards,
so as to form at its basis two prominences with downward points . The loop through
which the stirrup,leather passed is square,shaped . Such type of stirrups, and the large,
rectangular buckles of the saddle's girth are frequent in the Avar cemeteries 1 2 •

" J. Hampei, op. cit. , II, p. 63 1 ; M . Pârducz, fig. 48/6. K. Horedt, Contribuţii . . . , p. 7 6 , figs 9/6,
in ActaArch, VII, 1 956, p. 1 5 8, pi. XX/2 - 5 ; 10/4 , 5 , 1 4/8, 1 9/ 1 ; V. A. Kuznetsov, V. K. Pudovin,
I. T. Dragomir in « Materiale », V, 1 95 9, p. 480, in SA, 1 96 1 , p. 87, fig. 2 ; I . Bona, în AE, 1 96 1 ,
fig. 6/ 1 - 2. p . 1 98 (with the corresponding references). The bridle
9 J. Hampei, op. cit., I, p. 1 69 sqq., figs. 3 5 5 , bit, with two holes at the ends îs derîved from the
357, 426 - 42 7 ; J. Werner, Beitriige . . . , p. 49 ; Cymmerians ; and up to the prefeudal age it did
Heinrich Sevin, D i e Gebiden, Mtinchen, 1955, p. not undergo substantial changes, except in the form
1 23 , fig. 85 ; I. Bona, in ActaArch, VII, 1 956, p. 206 of the lateral rods (« cheekpieces »). Cf. A.A. Ies ·
sqq. ; K. Horedt, Untersuchungen . . . , p. 83, fig. sen, in SA, XVI II, 1 9 5 3 , p . 5 2 sqq., fig. 2/1 (type
28/6 - 1 1 ; M. Pârduc:, in ActaArch, XI/ 1 959, p. J ) , J. Hampei , op. cit. , I, p. 245 sqq., fig. 582 - 602 ;
3 70. B.A. Rybakov, in KS , XXXV, 1 950, p. 1 1 sqq.,
10 J. Hampei op. cit. , I, 85, fig. 97 - 98 ; J. Eis· fig. 3 ; N. I. Merpert, in KS, XXXV I, 1 95 1 , p . 1 4
ner, « Slavia Antiqua », I, 1 948, p . 389, figs 8/ 1 3 , sqq., figs 2/74, 1 1 0 ; P . F . Jherikov, i n KS, X LV I I,
9/ 1 ; Idem, Devinska Nova Ves, p . 40 1 , pi. 60/7, 1 9 5 2 , p. 79, fig. 29/3 ; J. Eisner, op. cit., p. 402 ;
64/2. D. Csallâny, in AE, 80, 1 95 3 , p. 1 38 , pl.XXXI/5 D. Csallâny, in AE, 1 9 5 3 , p. 1 3 8 , pl. XXXI/7 - 1 1 ;
K. Horedt, Contribuţii . . . , p. 72, figs 1 1 /6, 1 7/7 - 8. I. Kovrîg, op. cit. , p. 1 78 sqq., pi. I I I/3 - 8 ; K. Horedt,
1 1 J. Hampei, op. cit., I, p. 243, figs 5 7 4 - 578 ; Contri buţii . . . , p. 76, fig. 1 1 / I and 1 7 /6 ; M. F. Zhi·
A. E. Alihova, in KS, XXIX, 1 949, p. 76 sqq . , fig. ganov, in SA, 1 96 1 , 4, p. 1 70, fig. 8/2 - 3 .
1 4/ 1 4 ; V. F. Gening, in KS, LII, 1 95 3 , p. 95 sqq., 12 J. Hampei, op. cit., I , p. 2 2 8 sqq., fig. 2 5 4 -
fig. 35/9 ; I.A. Lunegov, in KS, 57, 1 9 5 5 , p. 1 28 , 25 7 ; J. Korek, in DolgSzeged, X'X, 1 943, p. 96 sqq. ,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
278

Fig. 5 . - Clay vases fro m the prefeudal cemetery of Noşlac : 1, G. 46 ; 2 , G. 1 8 ; 3, G. 2 8 ;


4, G. 19 ; 5 . G. 40 ; 6, G. 5 8 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 THE PREFEUDAL CEMETERY O F NOŞLAC cv1th - vuth CENTURIES) 279

The production tools are few and cannot give a clear idea of the principal
occupation of the people buried at Noşlac. The scissors, for instance, could have
a manifold use ; the iron pieces and flint too, besides their usual purpose, could
help to the lighting of the torches in the salt,rocks, and so on. The eight iron pieces
are differently shaped 13, but they were always accompanied by flint blades. The
rasp for the skins' tanning is attested in the contemporary cemeteries of Transyl,
vania and in other cemeteries more or less remote, as well 14• The knives, as stated
before, are present in nearly all graves, they being, as it seems, an attribute of the
free people 1 5• Notwithstanding their great number, typological differences among
them cannot be established, all being single,edged, with straight back. The handle' s
plates are without exception wooden. Occasionally, the wooden sheath o f the
knife was lin ed with thin iron plates.
Naturally, the usual grave furniture consists in adornment objects, which
are equally seen on nearly all men, women or children. The most frequent are
the belt buckles which, macle of iron, bronze or silver, show various shapes and
types, out of which we shall mention only the most characteristic ones. The most
numerous are the plain belt,buckles of a semi,oval form, with the tag thicker
at its basis, or shield,shaped , and with a point curving like a parrot's beak (fig.
4/6, 14). Certain buckles are accompanied on either side by variously shaped
iron or bronze plates, sometimes beautifully decorated (fig. 2 /39 a- b ; fig. 4/2 - 3 ) ;
these were fixed to the belt by three or four joints, generally with bulging or semi,
spherical heads. This type of buckle is found only in graves of the seventh
century of our era 1 6 • Other buckles are rectangular 1 7 (fig. 2 /34, 36, 40), or with a
half,circular plate with cogged edge (fig. 2 /38). Occasionally the plate or plates
of the clasps are two,fold and bear each from two to six joints which fixed them to
the belt. Finally, worth mentioning too is the buckle of Byzantine type, whose
bulky, cast plate is adorned with a crescent and an open,worked cross, or with
incised circles (fig. 2/35 ) ; according to J. Werner 18 it must be dated of preference
in the second half of the vr11 century.

pi. VI, pi. XV/7 1 - 7 2 , pi. XXIl/ 1 7 - 1 8 ; K. Horedt, ltalien, Upsala, 1 923, p. 103 sqq. ; L . d e Campi,
Contri buţii .. „ p. 72 sqq., fig. 1 1 /2 - 3 , figs 1 8/ 1 -- 3 , in JOAI, XII, 1 909, Beiblatt, p. 1 2 5 sqq., fig. 94 ;
6 - 7. J. Werner, M iinzdatierte Grabfunde, p . 4 1 and 5 5 ,
13
J. Hampei, op. cit., I , p . 1 1 1 , figs 1 92 - 1 94, pi. 6/C and 3 1/8 ; G . Behrens, op. cit., fig. 7 5 and
1 96 ; Gy. Torok, in DolgSzeged. XII, 1 936, p. 105, 80/ 1 0 ; J. Eisner, op. cit., p. 398, pi. 20/2.
17
pi. XLVI/404, LIX/ 1 7 7 and 367, LV/220 ; I . Korek, J. Hampei, op. cit. , I, p. 287 sqq. , figs 6 7 9 -
op. cit., p. 1 1 2 ; J. Eisner, op. cit., p. 40 1 ; K. Horedt, 68 1 , 706 ; III, p i . 1 75/ 1 6 - 1 9. Such belt-buckles are
Contribuţi i . . . , p. 70, figs 1 6/3, 9, 10. frequent chiefly in the Avar cemeteries of the V I Irh
H St. Kovacs, in DolgCluj, IV, 1 9 1 3 , p. 298, century ; towards the end of the same century and
fig . 2 1 / I , p. 302, fig. 2 3 a, p . 304, fig. 26 ; J. Werner, in the next one a plain bronze plate is added to them ,
M iinzdatierte Grabfunde, p. 86, pi. 8/1 1 ; G. Behrens, or a cast plate, decorated with various vegetal pat·
op. cit., p. 1 6, fig. 68. terns ; cf. J. Hampei, op. cit. ; I , figs 699, 702, 7 3 3 ,
15 1 5 58, 1 68 1 , 1 685, 1 687.
V. Hruby, Stare M esto, Prague, 1 95 5 , p.
18
362 ; I. Borkowsky, « Slavia Antiqua » , V, I. Werner, in « Kolner Jahrb. » , 1955, p .
1 95 4 - 1 956, p. 367. 3 9 ss., p. 45 ss., fig. 6 a n d pi. 8/6 - 1 1 ; D.Csallany,
16 J. Hampei, op. cit. , I , p. 291, fig. 7 1 9 ; St. in « ActaAnt », X , 1 962, p . 55 sqq. For other belt·
Kovacs, op. cit„ p. 284 sqq., fig. 1 5/2 - 7, p. 3 1 5 , buckles belonging to this type and discovered on
fig. 35/4, p. 3 29, fig. 5 1 / 1 , 3 ; M. Roska, in « Ger· the Rumanian territory, let u s mention those of
mania », XVIII, 1 934, p. 1 23 sqq., fig. 3/C I , fig. Histria and Dinogetia : cf. Em. Condurachi and
4/A 4 ; N. Aberg, Die Goten und Langobarden i n co -workers, in « Materiale », VII, p . 260, fig. 2 5 b.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
280

Fig. 6. - Clay vases from the prefe udal ceme


tery of Noşl Hc : 1 , G. 64 a ; 2, G. 5 3 ; 3,
G. 2 3 ; 5 , G. 2 9 ; 6, G. 5 2 . G. 2 6 ; 4 ,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
THE PREFEUDAL CEMETERY OF NOŞLAC (v1 th - v11 th CENTURIES) 281

The belt tags are simple-shaped 1 9 (fig. 2 /3 9), and only one, the item dis­
covered in G. 18, macle of cast and afterwards gilt silver, is decorated with various
geometrica! patterns, typically Byzantine, framing a long-branched cross (fig.
2 / 1 7). ln the space between the buckle and its tag, the belt is sometimes decorated
with applied ornaments consisting in their silver plates, either rectangular or
trefoil-edged, enhanced by incised points or crescents. On three items (fig. 2 / 10),
in a rectangular frame thin golden leaves were inserted , coming most likely
from a special type of crosses, macle of thin golden plates, which were sewn on
the garments 20 • Other decorative plates are massive, being equally of cast and
gilt silver. This time their decoration consists of plain parallel grooves (fig. 2 /8).
Such plates were fixed on the belt by means of four points of a thin silver plate.
The tubular ornaments macle of a thin leaden plate with notched borders (fig.
2 / 1 3 ), found in G. 39, seem to have been sewn on the garments 2 1 • In G. 7, on
the left hand of the skeleton a little bronze chain was hanging 22 (fig. 2 /26), w ith
a leaden rectangular pendant at one end ; in other graves were found, equally
hanging on the left arm, a great leaden bead (fig. 2/3 2 ), or other rectangular leaden

19 J. Hampei, op. cit„ I, p. 282 sqq„ fig. 655 ; by the interrupted ornamental patterns, seen o n
St. Kovâcs, p. 3 1 8 fig. 38/4, p. 3 26, fig. 45/ I ; M . Ro­ some crosses (N. A berg, op. cit„ fi g . 1 44/ 1 - 5 ) ;
ska, i n « Germania », 1 8 , 1 934, p. 1 2 5 sqq„ fig. 2/8 but it seems that on other items the cross alone
and 3/8 ; N. Aberg, op. cit . , p. 1 20 sqq„ p. 1 28 was punclied (cf. N. A berg, op. cit„ fig. 1 44/6 - 8 ;
sqq. ; ]. Werner, Miinzdati erte Qrabfunde, p. 5 4 E. Schaffran , op. cit . , pi. 5 2/a, 5 3/b), while the
sqq. ; p i . 2 1 / 1 6 - 1 9. Concerning the controversies segments remained fro m such crosses were u norna ·
about the Avar strap tags, cf. D. Csall âny, in Folia· mented. The large diffusion of these crosses with
Arch, I- l i , 1 93 9 , p. 1 4 1 sqq. ; I. Korek, op. cit . , the Germanic populations (Langobards, Alamans),
p. 1 0 1 sqq. ; N . Fettich, i n ArchHung, XXXI, then only recently - in respect to the Romanic
1 95 I, p. 1 1 5 , 1 35 sqq„ p. 1 73 ; Gy. Lâszl6, in Arch­ one - turned to christianity, seems to depend on
Hung, XXXIV, 1 95 5 , p. 220 sqq„ p. 2 5 2 sqq. some religious ritual purpose, which partly replaced
20 The idea that such thin golden foils could the pagan custo m of laying down a coin for Charon ;
come from the gold-plate crosses was suggested this is the only explanation we can find for their
by K. Horedt. As for their diffusion area, datation, use ad hoc, suggested by J. Werner (Fernhandel . . . ,
etc„ cf. Luigi de Campi, in JOAI, XII, 1 909, p. 1 2 2 p. 5 7 7 , note 1 8). On the other hand, it is just as
a n d 1 3 4 sqq„ fig. 1 0 1 ; N . A berg, op. cit„ p. 8 7 likely for such crosses to have been manufactured
sqq. ; J. Werner, M ii nzdatierte Qrabfu n d e , p. 40 by the Romanic population even outside che urban
sqq. ; Idem, Fer n handel u n d Naturalwirtsc haft im centres reckoned by J. Werner (loc. cit . ) , as by the
ostlic h e n M eroiui ngerreich nach archa eologischen u n d Germanic population : otherwise, ic would be dif­
numismatischen Zeugnissen , in « Settimane di studio ficult to explain the source of the golden foils used
de! Centro italiano di studi sull 'alto medioevo », o n the Noşlac and Band plates. In favour of the
VIII, Split, 1 96 1 , p. 5 7 7 , sqq. , p. 696 sqq„ fig. 3 ; I d e m , existence of local workshops or wandering workers
in 42BerRGK. 1 96 1 p. 3 1 9 n . 18 fig. 3 ; E . Schaf­ plead on the one hand the tools of a silversmith
fran , Die K1111st der La ngobarden in Ital i e n , Jena, found in the grave X fro m Bund (Stefan Kovacs,
1 94 1 , p. 1 2 3 sqq„ pi. 25/a - b , 53/b, 54/c. We believc , ofl. cit. , p. 284 sqq.), and on the other hand the
the golden foils inlaid on the Noşlac and Band plates moulds fro m Felnac, Corund and Dumbrăvioara
came from the segments resulting at the manufac­ (]. Hampei, op. cit. p. 3 9 2 sqq. ; K. Horedt, Contr i ­
turing of such rolled crosses, because these were b u ţ i i . . . , p. 95), which are dated just to about the
macle through the rolling of a solidus. Afrer thc V i lt'> century.
rolling, the resulting disk was cut in cross -form 21 J. Ha mpei , in A E , XX, 1 900, p. 1 07 , fig.
(without or with a drele in the middle). The four 34 a - d .
segments lefe could find manifold uses, amon11 �2 J . Hampei, A regi bb k o zep kor emlekei M a ­
which the ornamentation of the above-mentioned gyar honba n , II, Budapest, 1 897, p . 443, pi.
plates. Occasionally, the whole surface of the disk CCXCIX/3 ; F. Nopcsa, i n WMBH, XII, 1 9 1 2 ,
was decorated with punches, as can be deduced p. 1 94, fig. 67.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
282

' I
:)
// ' ,

/ f /// ' I

/ :

1 1 1 ', , , . '., .'. ,


' . · ' � •,: : ,
" ' ) , ' \1
1 ,.t(1
' 1,
I' '
I
1 1 /t • Jf( I ' 1
·

, � -- - j
•·,, ,

. /
'1 1 / , ' , 1 1 f' 1 ' ':
I
1S:. /I I
I

- /• 1 \ / 1 /i l l / 1
/ I ,
li 1/, ' ' . I
I
;
! "
.,
I ('' , • ''
- -'>
-

y
I

<

fi i i ) 1 / / 1 ;!_ Ii i I/ //, r /' , .>„ I I


1

/ /

I I I I

1� / / / , I � /.,
I

J
I
I

1/1;l l 1 f.,
// -

.
Fig. 7 . - Clay vases from the prefeudal cemetery of Noşlac : 1 , G. 3 6 ; 2 , G. 2 5 ; 3 , G. 8 ; 4, G. 3 ; 5 ,
G . 9 ; 6 , G . JO ; 7 , G . 7 ; 8 , G . 1 7.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 THE PREFEUDAL CEMETERY OF NOŞLAC (v1 t h - vu th CENTURIES) 283

pendants, decorated on both sides with crossing lines forming a net,like ornament
with rhombic loops, or two fi.Ies of rectangles fi.Ued with reclining crosses
(fig. 2 / 1 9).
As for the rings, only two were discovered : one of lead , with c ircular
bezel w ithout ornaments (fig. 2 / 20) ; the other, of cast bronze, with circular bezel
too, but having on both sides a triangle 2 3 made of granules (fig. 2 / 16).
The ear,rings, cut out of a plain bronze or silver wire (fig. 2/7, 1 1 , 12, 28)
are not particularly interesting from the typological or the chronological point
of view, as they are not characteristic of a given period. One type of ear,ring alone
is of a peculiar interest ; this is the ear,ring found in G. 3 2 b, which, although
made out of a plain bronze wire, has one spiral,coiled end , like those at Vereşmort
and Gîmbaş 24 and represents the prototype of the hair,rings with S , like end.
On the other hand , the ear,rings of a more intricate form, and chiefly the crescent,
shaped and the starshaped ones, by the analogies with the assured dates they
reveal, help us to the dating of the Noşlac cemetery. These ear,rings usually
consist of three distinct parts . The first part is represented by the plain bronze or
silver wire, that is by the loop which passed through the ear, one of whose ends
is thinned, while the other is joined to the second part. Generally, this second part
is a thin bronze or silver crescent,shaped plate, with thicker, either cylindrical
or barrel,shaped extremities. The third part, soldered to the crescent, is
of a semi,spheric shape ; on its borders three or five triangles macle of granules
are placed, thus rendering a star image. The crescent as well as the semi,sphere
are enhanced by various decorative patterns, such as filigree rosettes, eight,shaped
ornaments , etc. (fig. 2 / 1 - 3 ), while the triangles forming the star ornament or
other motives are macle of granules. The ear,rings of such technique are of Byzan,
tine fabric and must be dated chiefly to about the first half of the V I Ich century
and only a few items go as far as the end of that same century 2 5• On the contrary,
the ear,rings of the same form, but cast in the technique of the pseudo,granula,
tion, begin to be in use as soon as the second half of the V IIch century and are still
to be found up to the Xch century 2 6• The ear,ring discovered in G. 73 (partially
superimposed to the pit of G. 74) belongs to this last group (fig. 2 /4) ; its nearest
analogies are found in the Avar cemeteries of Gîmbaş, Teiuş and Cîmpia Turzii 27
where, as they were accompanied by hurnan,masked fibulae, on the one hand ,

2 3 J. Hampei, Regibb kozepkor, I , p. 5 8 , pi. p. 53, sqq. ; Idem, in « Glasnik-Sarajevo », 1 95 5 ,


LV/4 ; I I, p. 3 66, pi. CCXL/ 1 1 ; A. N. Bernstein, p. 2 3 7 sqq. ; Idem, in « Opuscula Archaeologica » ,
in KS, XXVIII, 1 949, p. 59, fig. 5 ; K. Horedt, I I I , 1 958, p . 5 1 .
Contri buţii . . „ p. 8 1 , fig. 1 6/ 1 3 . 26 D. T. Berezovets, KSIA-Kiev, 1 95 2 , p. 1 09
2 ·1 M . Roska, in « Germania », 1 8 , 1 934, p. sqq„ pi. I I - I I I ; M. I. Braitchevsky, KS IA- Kiev,
1 26, fig. 3 / 1 - 4 ; P. Reinecke, in « Germania », p. VII, 1 952, p. 1 6 1 sqq„ fig. 2 , pi. I - I I ; M. I. Brai­
2 1 9 ; K. Horedt, Contribuţii . . p. 8 3 , fig. 1 6/2 1 .

cchevsky and D. T. Berezovets, in KS, 5 3 , 1 954,
25 A . Alfoldi, i n ESA, IX, 1 934, p . 294 sqq„ p. 23 sqq„ fig. 1 3 ; Z. Vinski, « Starohrvatska
Mârkine Poli Katalin, in AE, XL VII, 1 934, p. 56 prosvjeta », p. 29 sqq„ K. Horedt, Contribuţii . . . ,
sqq„ fig. 6 1 / 1 - 4 ; I. Welkov, in « Germania », p. 8 1 , nota 4.
XIX, 1 93 5 , p. 1 5 3 and 1 5 7, pi. 1 7/2,6 ; I. Nestor, 27 K. Horedt, Contribuţii . . . , p. 94 sqq„ fig.
C. S. Nicolăescu-Plopşor, in « Germania », 22, 1 2/2, 3 , 1 8 , 1 9, fig. 1 5/ 1 - 4, fig. 1 6/ 1 6 - 1 7 . To these
1 93 8 , p. 40, pi. 8 ; N. Fettich, in ArchHung, XXXI, must be added two ear-rings from Moigrad (in the
1 95 1 , p. 1 09 sqq., pi. I I I, and p. 1 1 5 sqq„ pi. X ; Museum of Zalău, u npublished as yet).
Z. Vinski, « Starochrvatska prosvjeta », I I I/2, 1 95 2,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
M. RUSU

and by early cast pieces with vegetal ornaments, on the other, they can certainly
be dated in the second half of the V l lth century, or, eventually at the beginning
of the VIIrh century. The crescent-shaped ear-rings of the type found in G. 67
(fig. 2/5) are rather sporadically met, and they mostly date from the second half
of the VI I1h century. Owing to their form and processing technique, they repre­
sent the prototype of the ear-ring discovered in the Slav cemeteries of the IX1h
2
and xth centuries 8 •
The hair rings with thickened, funnel-like ends (fig. 2/6) - among which
some were wrongly believed to be bracelets - were widely spread, but most of
them are dated to about the end of the vrh century and the beginning of the
29
VI I1h century •
Beads were found especially in the northern part of the cemetery, where
nearly all women's graves contain a necklace of coloured paste beads, sometimes
enamelled , or of glass or amber beads, or again of thin silver barrel-shaped plates
(fig. 1 / 14, 1 5 , 24, 2 5 , 2 7 , 30, 3 1 ). For the most part these beads are of Byzantine
fabric , being, in the Noşlac cemetery as well as in other more or less distant
cemeteries, imported wares 30•
The ceramic may be divided into two great groups, the hand-made pottery,
and that one, for which the potter's wheel was used. The hand-made vessels are
generally jars, with lip slightly evested to the outside and a more or less bulging
body (fig. 5/4 - 5 ; fig. 7 /4, 8). The only ornament which sometimes adorns them
are the finger-tip macle files of alveoles, on the lip's rim. The paste, with impurities ,
contains , as detergent, pounded potsherds, sand or tiny gravel. Being unsufficiently
burnt, the vases are very brittle. By their form and fabric these vases resemble
those of the Prague type ; or the similar ones from the Avar cemeteries 31, but, at
the same time, they show certain peculiarities which must be explained by their
being manufactured in local workshops.
The potter's wheel-made pottery may equally be classed into two distinct
categories. The first category groups variously-shaped vases of a fine light-grey paste,
but still very incompletely burnt (fig. 5/3, 6/ 1 , 2 , 6). lt seems they were from the
fi.rst meant to be offering vases, as , owing to their very porous walls, they could
not be of a daily use. The majority have no ornaments at all ; some of them,

28
P. Traeger, in ZfE, 1 902, p. 60, fig. 8 ; Fr. Lâszl6, in DolgSzeged, XV I, 1 940, p. 1 48, pi.
Nopcsa, op. cit., p. 1 95 , figs. 7 1 - 7 3 . Concerning XXI/1 1 - 1 2 ; N. Fettich, in ArchHung, XXXI, 1 95 1 ,
other grave goods fo und in the same cemetery, p. 1 66, pi. XIII/2 - 3 , pi. XXXI I/ 1 0 ; K . Horedt,
and their date, cf. P. Traeger, in ZfE, 1 900, p. 43 Contribuţii . . . , p. 8 1 , fig. 1 3i l 0, 1 3 - 1 4 .
sqq. ; Idem, in ZfE, 1 90 1 p. 44 ; Fr. Nopcsa, op. ao J. Ha mpei , op. cit. , I, p. 460 sqq., figs. 1 463,
cit. , p. 1 90 sqq. ; L. Ognenova, in Studia i n honorem 1 465, 1 478, 1 48 1 , 1 483, 1 486 ; III, pi. 73/24, 7 8/ 10,
acad. D. Decet'. Sofia, 1 958, p. 340 sqq. About 9 1 /4, 1 3 7/ 1 3 - 2 1 , 1 7 9/3 2 - 47 ; J. Eisner, op. cit . ,
the similar ear-rings of the IXth - Xth centuries, p. 397 sqq . , pi. 75 - 76. K . Horedt, Contri buţii . ,
. .

cf. V. Hruby, op. cit., p. 3 5 4 sqq. ; A. Dankanits· p. 8 3 , figs. 1 5/5 -- 7 ; 1 6/7, 1 4, 1 8 .


St. Ferenczi, in « Materiale », VI, 1 959, p. 607 sqq. ; 3 1 Concerning discussions about this type of
St. Ferenczi, Probleme de muzeogra fi e , 1 960, p. 246 ceramics found on the Ru manian territory, cf. I. Nes·
sqq. (with the correspo nding references). tor, in SC IV, X, 1 , 1 959, p. 5 1 sqq. ; M. Comşa,
29 N. A berg, Ostpreussen i n der Viilkenvan· in SCIV, X, I, 1 95 9, p. 65 sqq. ; M. Matei, in SCIV ,

derungszeit, Upsala, 1 9 1 9, p. 1 3 3 , fig. 1 8 5 ; A. Marosi , X, 2, 1 959, p. 428 sqq. ; J. Werner, in « Germania »,


in M K E, I I , 1 908, p . 45, fig. 6 ; Markine Pol! Katalin, 3 8 , 1 960, p. 1 1 4 sqq. (with the corresponding refer·
in AE, 1 934, p. 5 6 sqq., fig. 6 i /9 and 62 ; Gy. ences).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 THE PRE FEUDAL CEMETERY O F NOŞLAC (v1 th - vu th CENTURIES) 285

however, are decorated with different lustred patterns, such as wavy or parallel
crossing lines, forming a rhombic-looped net-like ornament, etc . Only the vase
found in grave 28 had on its body applied semi-spherical buttons inserted
between bits of a relief girdle, placed aslant on the maximum diameter of the vase
(fig. 5/3). Some vases in that category were better burnt, so that the light-grey,
or dark-grey, or yellowish slip and the lustred patterns are better preserved (fig.
5 / 1 , IV/ 1 , 3 ) ; other vessels show incised wavy lines (fig. 7/3). To the same group
belong the two vases adorned with different stamped patterns (fig. 5/2, fig. 6/2).
All vases in this category have a flat, cut-off bottom.
ln the second category there are listed the vases macle of a rough paste,
mingled with much sand , but very well burnt. Some of them are decorated with
deeply incised lines (fig. 5/6, fig. 6/6), which, although macle spiral-like during
the turning of the vase on the wheel, sometimes give the impression of being
parallel (fig. 6/4 - 5 , fig. 7 /5 - 7). The lip has a complicate and varied section ;
the bottom of the vase is always cut off and ringless. This group generally contains
the kitchen vessels of daily use, very frequent in the settlements contemporary
to the Noşlac cemetery (Moreşti, Iernut - Sf. Gheorghe, Noşlac, Vereşmort, etc . ) .
Before passing to the analogies t o b e found for the vases i n the Noşlac
cemetery, we think it necessary to give here a short analysis of the principal
phases in the evolution of the prefeudal ceramics of Transylvania, during the
JVth _ V I Ith centuries. As could be expected, the ceramics of the J Vth century
have deep roots in the Roman provincial pottery, regard ing both the form of
the vases, and their fabric or decoration technique : often, in the settlements and
in the cemeteries as well, vessels are brought to light which clearly show the
continuity of the traditions inherited from the precedent centuries . Gradually, how­
ever, certain forms , or some ornamental patterns , or details, were abandoned ,
so that at the end of the JVth and at the beginning of the V th centuries a pre­
dilection for certain pottery forms , such as handleless vases or vases deprived of
the ringed bottom makes itself felt. Between the second half of the yrh century
and the last decades of the V I Ith century, in the settlements as well as in the
cemeteries the favourites are certain types of vases which, although represented
by numerous variants, are in fact limited to only a few forms, always with cut
off and flat bottom (jars, piriform vases, cups, the dishes , the bowls and the food
vessels being almost entirely absent). Certain scholars ascribe these ceramics to
the Gepids, - who would have inhabited and possessed the territory of Tran­
sylvania - without, however, being able to explain whence the Gepids could have
brought such ceramics and what are the forms from which they were derived.
As a matter of fact, the transformation and evolution of the early prefeudal pot­
tery in the Carpathians - Danubian region is much more complex than it was
generally believed, and the part of the German populations much smaller than
it was asserted. Earlier researches as well as the recent ones 32 prove more and
more evidently that the overwhelming role in the creation and spreading of the

32 B. Mitrea, in Istoria Rominiei, I, Bucharest, 2 1 ; Idem, in ActaArch, X I , p. 3 3 3 sqq. ; K. Horedt,


1 960, p. 637 sqq., fig. 1 5 5 - 1 5 7 ; M. Parducz, in Untersuchungen . . , .p. 1 03 sqq., fi g . 2 7 ; Idem,
ArchHung, XXX, 1 950, pi. CXXVI I I/ 1 1 , 1 4 ; in Istoria Romi niei, I ,
p. 7 1 1 sqq., fig. 1 7 7.
CXXX/24, CXXXVI/20, CXXXIX/22, CXL/ 1 , 1 4,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
286 M. RUSU 18

prefeudal pottery had been played mostly by the local Roman or late Dacian -
Sarmatian population, to this must be added the influences of the new populations
which dwelt in this country during a longer or shorter period of time (the Allans,
Huns, Goths, Gepids, etc.). Owing to its characteristic features and to the milieu
where it is brought out, the pottery of the ych and the VJ th centuries, discover,
ed in the huts of the settlements from Moreşti, Cipău, Floreşti, Soporul de
Cîmpie 33, etc . , in Transylvania, or that of Dămăroaia, M ilitari, Ciurel 34, etc.,
in Wallachia, can be ascribed to no other but the Romanic autochtonous population.
The dwellings of the ych and V Ich centuries and those of the V I Ich century are
small, poor huts (without a furnace or a hearth), characteristic of the local popula,
tion. Only the huts uncovered at Iernut - Sfîntu Gheorghe are a little more
spacious and better furnished, they having in a corner a rudimentary furnace
macle of riverstone. The pottery found in these huts is obviously a continuation
of the vessels of the Moreşti type, so that it cannot be ascribed but to the local
population, the more so as over such huts a levei of surface dwellings is superposed ,
containing ceramics of Slavo,Avar fabric, of the VI Ich - V I I Ich centuries. Yet, a
certain Germanic influence in the pottery uncovered in the Noslac and Band
cemeteries cannot be denied : this can be detected in the more o ; less biconical
form of the vases, or in the decoration using stamped patterns, so frequent in
the Merovingean cemeteries as . However, that influence is so faint, that we rather
incline to consider it a characteristic trait of that period . The same meaning may
be given to the presence of the hand,made vases of the Prague type, generally
ascribed to the early western Slavs, just as the presence of some piriform vases,
of which the origin must be looked for in the East as.
The vases decorated with various stamped patterns bring about certain
more complex problems , which for the time being cannot be solved . Really, in
older Germanic a7 or Merovingean cemeteries , many stamped vases were discover,
ed , but they essentially differ from the vases found in the Langobard and Avar
cemeteries of the Hungarian People's Republic or of Transylvania, both in the
shape of the vases on which such patterns were applied, and in the technique or
the manner of execution. For instance, in the Frank, etc . , cemeteries, the stamped
vases have for the most part a biconical form, while their paste and fabric are
generally clumsy enough, in the making as well as in the stamping 38• On the

33 K. Horedc, Untersuchungen . ., p. 88 sqq. ;


. p. 90 sqq„ fig. 6 ; K. F. Smirnov, î n KS, XXXVII,
Idem , Contribuţii, p. 5 1 sqq. 1 95 1 , p. 1 5 5 sqq„ fig. 49/ 1 ; Idem, în KS, XLV,
34 D. V. Rosetti, in « Germania », 1 8 , 1 934, 1 95 2 , p. 89 sqq., fig. 3 4/ 1 4 ; M. I. Biasmitsina,
p. 2 1 1 sqq„ fig. 5/ 1 - 4 and fig. 6 ; J. Werner, Reinecke KSIA- Kiev, VIII, 1 95 3 , p. 64 s qq„ figs. 3/ 1 , Z, 4 ,
Festschrift, Mainz, 1 950, p. 1 7 1 . The pottery coming fig. 4/Z ; I. T. Kruglikova , în M IA, 3 3 , 1 95 4 , p.
from che Militari and Ciurel settlements îs u npublish· 9 6 sqq., pi. II/Z I , 29, 4 2 , 4 3 , pi. lll/3 3 -- 35 ; J. Ham­
ed as yet. Ic is our colleague VI. Zirra who kindly pei , op. cit„ I, p. 1 38 , fig. 229 - 230 ; II, p . 7 8 3
gave us che information concerning this material. sqq„ pi. 4 6 2 - - 463
35 J. Neustupny, « Slavia Anriqua », I, 1 948, p. 37 F. Tischler, in 3 5 . BerRGK, 1 95 4 , p. 4 1
3 9 7 sqq„ figs. I Z - 2 0 , 29 - 34 (with the adjacent sqq„ p . 7 6 sqq. , fig. Z 7 (with che corresponding
bibliography) ; I. Bona, in ArchHung, VII, 1 956, references).
p. 200 sqq. (with che corresponding references). 38 J. Werner, M iinzdatierte Qrabfunde, p . 4 1
36 E. Beninger, Der westgotisch-alanische Zug sqq„ pi. IX/9 , pi. 1 1/ 1 4 , pi. 1 3 / 1 2 , pi. 2 8/ 1 5 , B 8 ;
nac h Mitteleuropa, Leipzig, 1 93 1 , p. 1 2 4, fig. 3 1 ; I . Neustupny, loc. cit. ; F. Tischler, loc. cit.
V. A. Kuznetsov-V. K. Pudovin, in SA, 1 96 1/2,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
19 THE PREFEUDAL CEMETERY O F NOŞLAC cv1th - vuth CENTURIES) 287

contrary, the vases coming from the Carpathians - Danubian region are macle out
of a fine, well-burnt paste, and their form is an elegant one, with rounded belly
and cut off or flat bottom. Likewise, the stamps are well macle, they being applied
at regular intervals and forming different harmonious decorative patterns 39• All
these traits testify to the existence of local potters ' workshops, with a long and
rich experience in the making of vases of good quality. This fact is macle even
clearer by the vases decorated with various patterns of lustred lines, so frequent
in the settlements and the cemeteries of that region, from the Latene period and
up to the VI Ith century. The whole ornamental repertory based on lustred lines
constantly appears on the local pottery during several centuries, so that it is
quite unnecessary to resort to certain foreign influences (Germanic, for instance),
in order to explain its presence on the vases of the V Ith VI Ith centuries. -

To come back to the stamped vases, we admit that a Germanic influence


could be admitted concerning to the reviving of the method of decorating the
vases by stamping them (this method so widely spread during the I lnd and I l ld
centuries in the ancient Danubian provinces), because this could explain the hiatus
of two or three centuries, ascertained in this region in the use of this method
of decoration. It is not impossible, however, that such a reviving could have
come from another culture centre, namely from the Byzance, where we find the
same sealed pattern applied for instance on the silver necklace of Zalesie 40 •
To be sure, only a more detailed and more enlarged analysis of the ceramics
coming from the Noşlac and Band cemeteries, or of the corresponding pottery
from the contemporary settlements of Transylvania could reach definitive conclu­
sions concerning their ethnical origin. Notwithstanding, based on the above
stated premises (deep roots in the precedent centuries, characteristic traits, etc.),
as well as on historical facts that we shall examine hereunder, we think we are
justified to believe that the maker and the bearer of that pottery was the Romanic
autochtonous population and not, for instance, the Gepids, as some authors assert­
ed and even now still would have it 41 • On the other hand , more meaningful
seems to us the absence of clay vessels, or their replacement by little wooden pails 4 2 ,
fitted with bronze or iron hoops, as stated in the graves found in the northern
side of the Noşlac cemetery. The association of these small pails with the star­
shaped ear-rings, the rapier having a slightly curved point, the stirrups, the bit
with cylindrical lateral bars, or the presence of entire horses buried in separate
graves (among which G. 5 7 is of Mongol type), but invested in the file of human
graves , undoubtedly denote the presence of a foreign population of horsemen, which
was either tolerated , or co-habited with the local population forming the basic
kernel, and which buried its dead at the northern limit of the cemetery. A some­
what similar fact is ascertained at Bandul de Cîmpie too, where in certain graves
horse bones and harness ornaments macle of compressed bronze plates were found.

39 J. Hampei, op. cit„ I, p. 134 sqq. figs 2 9 1 , 41 St. Kovacs, op. cit„ p. 429 ; M. Roska, op. cit„
2 9 2 , 299, 300 ; T . Horvath, in ArchHung, X IX, p. 1 3 0 ; K. Horedt, Untersuchungen . p. 83 sqq„
. „

1 93 5 , p. 90 sqq„ pi. XLVI/3 ; I. Bona, in ActaArch, p. 103 sqq. ; Idem, Contri buţii . . , p. 53.
.

VII, p. 200 sqq„ pi. XLII/4, pi. L IV/5 - 7 . 42 J. Eisner, o p . c i t „ p . 40 1 sqq. ; concerning
4 0 N. Fettich, in ArchHung, XXXI, p. 1 1 sqq„ their continued use during the next centuries, cf.
pi. V I/ 1 ; J. Hampei, op. cit„ I, fig. 292 ; I. Bona, M. S olie, in PA, 1 95 9/ 2, p. 468 sqq.
op. cit„ pi. LIV/5 6.
-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
288 M. RUSU :_!( I

On the whole, taking into account the archaeological goods found in the
Noşlac cemetery, and the surely dated analogies they have (the older pieces are
d ated to about the second half of the V J c h century, and the most recent to the
last decades of the V I I rh century), to which must be added the considerable area
of the cemetery and the great number of graves (according to our reckoning, there
are at least more than 1 000 still uncovered graves) , we think that the cemetery
had to be in use especially between the years 5 70 and 680. This datation we pro,
pose with the utmost circumspection, as future researches may furnish new ele,
ments which could oblige us either to give a more remote date to the beginnings
of the cemetery or to protract its end .

General remarks. The limited researches allow us as yet only to set forth
the principal historical, economical and ethnical problems raised by the finds in the
Noşlac prefeud al cemetery of the V Jrh and VIIch centuries. As said before, these
finds show a whole series of peculiarities , among which we shall record only the
most important :
a) The unusual great stretching of the cemetery.
b) The different fabric and great variety of forms of the clay pottery.
c ) The presence, in nearly all graves, of iron belt buckles and knives.
d) The presence, in twelve men graves , of a belt of large strap, which
was fastened by means of two to four clasps , sometimes flanked by bronze or
iron plates of different forms.
e) The bilateral bone combs of unusual sizes ( 1 8 - 2 2 cm), worn by men .
f) The quantitatively great number of war arms : swords, daggers , axes,
spear,heads and arrow,points.
g) The presence of many imported wares of Byzantine fa bric , among
which also some with a Christian character.
h) The burial of entire horses in separate graves , but inserted in the file
of human graves.
i ) The complete absence of fi. b ulae, bracelets and necklaces contemporary
to the cemetery, as well as of spikes from the shields , or of bone plates from the
bows , or of remains from the arrow bags .

These peculiarities somehow isolate the Noşlac cemetery from all the other
contemporary cemeteries of Tranyslvania, distinguishing it at the same time from
the Gepid , Langobard , Avar, Slav, etc . , cemeteries of the more or less distant
regions .
Before analysing these peculiarities, we deem it necessary to examine the
arguments which would plead for the ascribing of the Noşlac cemetery to a Ger,
manie population. This, because certain scholars who studied the cemeteries of
Bandul de Cîmpie and Vereşmort (with which the Noşlac cemetery has some
traits in common), have already declared themselves in favour of a Gepid origin.
This attribution could seem at first sight the most natural, as it could be admitted
that an islet of Gepids might have endured there even after the destruction of that
population by the Avars and the Langobards. Or, it would seem likely easy to
suppose that a Langobard group, after they had conquered that territory of the
Gepids, did not leave for ltaly with the others, but, being interested in the salt,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
21 THE PREFEUDAL CEMETERY OF NOŞLAC (VI< h - VIItC. CENTUR IES) 280

pits exploitation, remained in Transylvania and finally merged in the bulk of the
native population. Lastly, it could be supposed that a group of Gepids and Lango,
bards was forced by the Avars to run the salt,mines to the benefit of the last.
Looking deeper into the pros and cons, we remark that none of these hypo,
theses can stand a more judicious criticism.
For the hypothesis of a Germanic population in the Band , Vereşmort
and Noşlac cemeteries plead certain metal obj ects found there, which have their
nearest analogies in the Gepid and Langobard cemeteries. Such objects are : the
golden ring with zoomorphic style, the belt,plates with their golden foils , equally
decorated with zoomorphic patterns, certain types of belt clasps flanked by plates
of various forms, the iron helmet, all coming from Band ; the swords, the spikes,
some belt buckles and the iron plates inlaid with silver, from Vereşmort ; finally,
the swords, certain types of belt buckles , the belt plates similar to those of Band ,
and the ornamented hair,pin from Noşlac. To all these could be added the four
clay vases decorated with stamped patterns , found at Band and Noşlac.
The dentate motive which decorates the golden ring, and its style, as well
as the thin golden foils with zoomorphic style from Band were repeatedly discussed ,
a Germanic origin being denied to them 4:i. As for the Band helmet, it was
asserted it came from the Pontic workshops 44, although its ethnical origin is
difficult to ascertain. Concerning the Noşlac and Vereşmort swords, it was above
demonstrated , that they are derived from the Roman ones, and that their peculiar,
ities (absence of the mid,rib, etc . ) plead for being manufactured rather in the local
workshops. Moreover we think that the swords of a particularly careful making,
as for instance those of Krainj (Krainburg) or Nocera Umbra 45, are evidently of
Byzantine fabric . The shield spikes and the silver,inlaid iron plates are really
frequent, especially in the Germanic cemeteries, so that their presence at Vereş,
mort could suggest there the presence of a German group, but on the other hand
J . Werner admits (with a certain reservation, it is true) that some silver,inlaid iron
p ieces, as well as the golden or silver plates, etc . , could come from the permanent
workshops existing in the Italian cities 46• The Vereşmort plates being of a remark,
ably skillful make and showing among the inlaid ornaments also some eros,
ses , plead in favour of the hypothesis that they could likewise come from a Byzan,
tine town,shop. The belt buckles placed between plates of d ifferent shapes are
not known either in the Gepid cemeteries or in the early Langobard cemeteries
of Hungary ; on the contrary, they are attested in the late Langobard cemeteries
of ltaly, or in the Gothic cemeteries of Spain, or in the northern region of the
Polish P. R. 47• This type of belt buckles does not seem to have been in use
before the year 600 ; this would explain, on the one hand , their absence from the
early Gepid and Langobard cemeteries, but on the other hand it would leave out
all possibility for the Gepids and Langobards to have inhabited the M ureş valley
before that date (which is also supported by the presence at Vereşmort of the

43 N. Fettich, in ArchHung, I, 1 926, p. 1 5 45 W Smid, o/>. cit . , fig. 9 ; N. Aberg, D i e


sqq. ; Idem, i n ESA, IX, 1 934, p . 308 sqq. ; Idem, Goten, p. 1 00 sqq . , fig. 1 5 7 - 1 5 8.
in ArchHung, XXXI, p. 1 42 sqq. ; A. Marosi - '6 J. Werner, Fernha n d e l , p . 697.
N. Fettich, in ArchHung, XVIII, 1 936, p. 67 sqq. n See above the note 16 and N. Aberg, Ost ­

u J. Werner, M unzdati erte Qrabfunde, p. 66 preussen, p. 1 08 sqq.


sqq. ; Pau! Post, in 34. BerRGK, 1 95 1 - 1 95 3 , p. 1 3 4 sqq.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
290 M. RUSU 22

silver inlaid plates, equally dating from the V IIth century). As a matter of
fact, the belt buckles of this type from Transylvania, besides being typologically
different from the above,mentioned ones (ltaly, Spain, etc.), show certain technical
peculiarities, as for instance the bronze belt buckles joined to the iron plate, the
silvered bronze plate and its clumsy decoration, etc. , which prove that they were
macle in some local worbshops. The gilt bronze hair,pin, although it may have
certain somehow approaching analogies in the Germanic cemeteries 4 8 , represents
obviously, by its execution and its ornaments characteristically Byzantine, an
imported object, as well as the strap tag which was found together with it. As
for the sealed vases , we do not think it impossible, as shown before, that an
eventual Germanic influence had revived this kind of ornamentation.
Thus, among the « typically Germanic » objects discovered in the cemeteries
of Band, Vereşmort and Noşlac, only a few are left, but even these are doubtful :
the ring and the golden foils decorated with zoomorphic patterns of the second
style, the spikes and eventually the silver,inlaid iron plates. These pieces could
have reached the Mureş valley by trade, but it is not impossible that they testify
to the existence of a restrained Germanic group (by no means Gepid or Lango,
bard , but rather Frank), brought there by the Avars during the first half of the
VI I'h century, because the Vereşmort cemetery evinces certain Germanic traits.
All the peculiarities already enumerated plead against the assertion that
the Noşlac cemetery belonged to a Germanic population .
The considerable area of the cemetery implies for at least a century the
presence of a numerous population which exploited and developed the neigh,
bouring salt,mines from Ocna Mureşului. The extraction of salt, a material of
great necessity for men and animals, seems to have been the chief occupation
of the population ; and we can affirm with sufficient certainty that the prefeudal
cemetery of Noşlac belonged to t h e m iners who during the V I th and V I I th centuries
worked in these salt,mines. The presence of the iron arms and knives is the
mark of a free population, probably organized in a village community. The fact
that they carried on rafts along the Mureş and Tisa rivers their surplus quantities
of salt explains clearly enough the presence of the imported wares found in the
cemetery, as, in exchange for their salt they could acquire any wanted objects .
The particular economic importance the salt,mines of Transylvania had during the
prefeudal period will be better displayed only when future researches will be
carried on in the neighbourhood of the even now still working salt,mines.
The burial of the dead in files directed westwards - eastwards, and the
presence of objects with a Christian character, allow us to suppose that a part
of the dead buried at Noşlac were Christians, who had not, however, abandoned
certain pagan rites (the imposition of offering vases near the dead 's head , etc . ).
The large strap belts they wore, never met with any of the migratory populations,
seem connected to the basic occupation of the inhabitants : the mining. The Ruman,
ian peasants, who even nowadays still wear a strap belt, usually gird themselves
when they must lift heavy loads, in order to prevent hernias. The miners of the
salt,pits, who lifted the heavy salt,clods, carried them or loaded them on rafts,

• B L. Je Campi, op. cit. , p . 1 24 sqq., fig. 92 ; N. Fettich, în ArchHung, X XX I , p. 1 7 2, pi. XXVII/4.


D. Csnll any, in A E, 1 94 1 , p. 1 3 3 sqq., pi. XXXIV/4 ;
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
23 THE PREFEUDAL CEMETERY OF NOŞLAC cv1 th - v 1 1 th CENTURIES) 291

probably used the strap belts for the same purpose ; then, by habit and tradition
these remained a part of their clothing. Since for the bilateral combs of such
unusual size we know of no example with any migratory population, by exclusion
we ascribe them for the time being to the autochtonous population. The pottery,
both the hand,and the wheel macle one, is indisputably local, by its specific
traits, by the style and by the variety of its forms, among which some are deeply
rooted in the precedent centuries. The presence of certain hand,made vases
resembling the early Slav vases of the Prague type, or of other wheel,made vases,
decorated with stamped patterns, similar to the vases from the Germanic or Avar
cemeteries, might be accounted for the common traits the ceramics of a certain
period presented on a more or less wide area , and, on the other hand, for the
co,habitation and the mutual influence of the different populations.
Owing to the peculiarities of the Noşlac cemetery, of the funeral rite or
of the archaeological inventory, the population buried in that cemetery can be
divided , from the ethnical point of view, into two main groups. The first, includ,
ing the majority of the graves, may be assigned to the Romanic autochthonous
population, which however underwent certain Germanic and Slav,Avar influences.
This attribution is supported on the one hand by the above,mentioned peculiar,
ities, and on the other by the historical situation in Transylvania at that time. lt
is well,known that the Gepids were crushed by the Langobards and the Avars
in the year 567 and shortly later (568) the Langobards living in Pannonia left,
probably forced by the Avars, or in fear of them, and settled down in northern
Italy. The Avars, who were fighting for the conquest of Sirmium, and at the same
time were busy on strengthening their domination in the territories newly
conquered from the Gepids (the Tisa plain), or in those recently abandoned by the
Langobards (the Pannonic plain), seem to have manifested no special interest
for Transylvania, until later on. The native population benefited by this precarious
situation and organized itself in powerful village communities of the Noşlac type,
intensified the exploitation and development of the salt,pits of Ocna Muresului,'
or of those in the neighbourhood .
The second group, this time much more restrained , may be perceived at
the northern limit of the cemetery, where, instead of the clay vessels deposited
at the dead's head , little wooden pails were discovered, and where a new element
appears, that is the entire horses buried in separate graves (differing in that from
the Avar graves , where the horses were buried in the same grave as their masters).
The presence of a new population of horsemen, which buried its dead side by
side with the autochthonous population, could be explained by the former's
endeavour to seize the mentioned sa}t,mines, to the prej udice of the natives. The
date of their arrival and the ethnical nature of such populations are for the time
being difficult to determine. Certain indications could be furnished, on the one
hand, by the datation and the imposition of the funeral goods found in some
graves at Band, or at Noşlac and at Gîmbaş, and, on the other hand, by the written
sources which mention the precarious position of the Avar domination in the
third decade of the Vl lth century 49 • This branch of the Noşlac cemetery could

49 W. Tomaschek, A vares, in RE, II, 1 896, Nachbarstiimme, Heidelberg. 1 92 5 , p. 7 1 6 sqq„ p.


p. 2 264 sqq. ; K. Zeuss, Die Deutschen u n d die 734 sqq. ; E. Chirilă, Slat•ii in i Z t•oarele literare lati n e
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
292 M. RUSU 24

be ascribed to no Avar or Slav population, because such graves, by their speci­


fic funeral rite and grave goods (star-shaped ear-rings , small wooden pails, absence
of bone bars from the bows, etc.), esentially differ from the contemporaneous
A var cemeteries proper.
For solving the historical, economic or ethnical problems raised by the
prefeudal Noşlac cemetery, long and exhaustive researches about the contemporary
cemeteries and settlements of Transylvania are needed . For the time being, the
beginnings are promising, and the continuation of the researches on a larger and
larger scale will doubtless substantially help to the knowledge of this less studied
period of the history of the Rumanian People's Republic.

M. RUSU

şi greceşti (antic e ) şi bizant i n e , Texte culese şi N. Fettich, in ArchHung, XXX I, p. 1 3 1 sqq., p.


traduse (în the press). For the historical interpreta· 1 6 1 sqq. ; Z. Vinski, « Opuscula Archaeologica »,
tion of these events and of the contemporary archaeo· p. 41 sqq. ; 1-1 . Preidl, în JPEK, XVIII, 1 94 9 - 1 95 3 ,
logica! materials, cf. Die G epiden, Leipzig, 1 92 2 , p. 1 5 sqq. ; G. Feher, în ActaArch, V , 1 95 4 , p. 5 5
p. 1 5 2 sqq. ; L. Hauptmann, « Byzantion », I V , sqq. ; B . Graffenauer, în Riassunti delie communica­
1 927 - 1 92 8 , p. 1 3 7 sqq. ; D . Csallăny, în FoliaArch, zioni del X Congresso Internazionale di sci e n z e stor i ·
I - l i , 1 939, p. 1 76 sqq. ; Idem, în ActaArch, l i , c h e , VII, Firenze, 1 95 5 , p. 1 74 sqq. ; K. Horedt,
I 0 5 2 , p. 2 3 5 sqq. ; T. Nagy, în A E , VII - IX, Contributii, p. 64 sqq. ; M. Manea în « Dacia », N.S„
1 946 - 1 948, p. 202 sqq. ; Idem, în Anthung, 1 948, l i , 1 95 8 , p. 366 sqq. ; I. Nestor, în SCIV, X , I ,
p. 1 3 1 sqq . ; E. Fugedi, in AE, VII - IX, p. 328 sqq. ; 1 959, p . 5 3 .
G. Labuda, « Byzantinoslavica », 1 950, p. 1 3 7 sqq. ;

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
n P EA B A P H T En b H bl E C B EA E H l-1 51 o l{ A M E H H bl X
n A M 51 T H H K A X B E A C A P A E H
( 06n. ,Uo6po�ma)

CBoeo6pa3HhIH o6mrn BCI<pbIThIX 3a nocne;::i;m 1e ro;::i;b1 naMHTHHI<OB na Meno­


Boli cI<ane B Eacapa6H (6hIBIII . Mypcl>aTnap) , npHMepHo B 1 5 HM Ha 3ana;::i; oT KoH­
cTaHQhI , pe3I<O OTJ1Hqa10w;Hli HX OT OCTaJibHbIX apxeonorHqecI<HX OTI<pbITHH Ha
TeppHrnpHH PHP, BhI3Ban )HHBOH HHTepec cpe;::i;H pyMhIHCHHX H 3apy6e)HHbIX yqeHhIX .
HapHAY c QepI<oBI<OH (B 1 ) , ABYMH Ha;::i;rpo6HbIMH qacoBHHMH (E 3 H E 5) , ranepeHMH
H noMew;eHHHMH, BCI<pbITbIMH JleTOM 1 957 r . H onHCaHHbIMH B nepBOM H eJJ;HHCTBeH­
HOM ,Ll;O CHX nop ony6JIHI<OBaHHOM npe;::i;BapHTeJlbHOM oTqeTe o paCI<OnI<ax 1 ' B 1 958 r .
o6Ha)HHJIH qaCTb MeJIOBoro MaCCHBa , pacnoJIO)HeHHoro Ha 3ana,D;HOM I<paIO XOJIMa,
H BIIepBbie yToqHHJIH, qrn B X B . 6enaH CI<ana BXO)l;HJia B I<OMnJieI<C 60JibIIIOH Meno­
pa3pa60TI<H. OceHbIO 1 960 r . , B CBH3H c pa6oTaMH no yI<penneHHIO H oxpaHe I<aMeH­
HbIX naMHTHHI<OB B Eacapa6H , npoBO;::J;HBIIIHMHCH YnpaBneHHeM HCTopHqecI<HX naMHT­
HHI<OB , HHCTHTYT apxeononm B0306HOBHJI pacI<OIII<H . E.TJaro;::i;apH HM o6Hapy)HHJIH ,
qTo I<apbep no ,D;06b1qe Mena , npoH3BOAHBIIIelicH npH6JIH3HTeJibHO Th1c11qy neT TOMY
Ha3a,D;, OXBaTbIBaJI BeCh BbICTYII XOJIMa , Ha I<OTOpOM 3a nocne;::i;Hee BpeMH ocyw;ecT­
BJIHJIHCb COBpeMeHHbie pa6oThl no ;::i;o6b1qe Mena : B HaCToHw;ee BpeMH H3-3a pacI<onoI<
naMHTHHI<OB oHH npoH3BOAHTCH Ha 3HaqHTeJibHO MeHhIIIeM yqacTI<e . B xo,D;e Tex )He
pacI<onoI< BCI<pbIJIH ew;e TPH QepI<oBI<H (B 2 , B 3 H B 4) , ranepe10 H TpH MorHJihI ,
BbiceqeHHbie B QeJibHOM MeJIOBOM MaCCHBe, nonyqHBIIIeM H3-3a CBOeft cpopMbl
HaHMeHoBaHHe MaccHBa-nonyocTpoBa (cM . HH)He) . Ha creHI<ax 3THX naMHTHHI<OB
H3BaHHbl HJIH BbiceqeHbl H306pa)HeHHH H Ha)l;nHCH (rpacl>ct>nrn) , }{ I<OTOpbIM Mbl ew;e
BepHeMCH .
B 1 96 1 r . l1HCTHTYT apxeonorHH, cHaqane OAHH , 3aTeM B coTpy;::i;m 1qecTBe c
y npaBJieHHeM HCTOpHqecI<HX naMHTHHI<OB ' npO;::J;OJl)HHJI apxeonornqeCI<He paCI<OnI<H.
Y;::i;anocb nonHOCTbIO o6Ha)HHTb naMHTHHI<H, oTO)H,D;eCTBneHHbie 3a ro;::i; ;::i;o Toro,
a TaI<)He yqacTOI< ;::i;peBHeH pa3pa6oTI<H, HaXO)l;HBIIIHHCH B Henocpe;::J;CTBeHHOH 6JIH-
30CTH }{ nocne;::J;HHM . B 3a;::i;aqn HCCJie)l;OBaTeJieft BXO)l;HJIO H yToqHeHHe xpOHOJIOrH­
qecI<oro H CTpaTHrpacl>HqecI<oro COOTHOIIIeHHH Me)H;::J;y naMHTHHHaMH H MeJIOBOH pa3-
pa60TI<OH . B CBH3H c 3THM H3yqHJIH CTpaTHrpaqmqecI<yIO nocne;::i;oBaTeJlbHOCTb OTJTO­
)HeHHH OTBaJIOB ,D;peBHero I<apbepa , BCI<pbIJIH HeCI<OJlbl<O norpe6eHHH, BbII<OnaHHbIX

1 Barnea şi V. Bilciurescu , Şantierul arheo·


I. KOH!.13 1 960 r . , 6y,1:1eT ony6JIHKOB3HO
,1:10 B mypttaJie
logi c Basarabi,
B « Materiale », VI, 1 959, crp . « Cahiers Archeologiques » , XIII.
54 1 -566. KpaTKoe orrncam1e naMHTHHKOB , Haii,1:1eHHhIX
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
294 H . EAPHJI 2

B CJIOe OTBaJia IIO o6e CTOpOHbl 6bIBIIIe:H: ,u.oporll K QepKOBKaM «MaCCHBa-noJiyocTpoBa )) '
ll c,ueJiaJIH QeJihtii pH,U. MeJIKllX OTKpbITllH .
HH)l{e Mbl npHBO,UllM pH,lJ. 061.QHX noJIO)l{eHHH B CBH3ll co 3HalleHHeM KOMnJieKca
B Eacapa6H, a HMeHHo : 1 ) MeJioaoro Kaphepa H 2) KaMeHHhIX rraMHTHHKOB , o6Hapy­
)l{eHHhIX .uo HaCTOHI.Qero apeMeHH B npe,u.eJiax Kapbepa .
1 . Ilpe)l{,Ue acero IIpllBJieKaeT BHHMaHHe MeA080U Kapbep , noCKOJihKY OCT3Jlh­
Hble rraMHTHHKH cpaKTHlleCKH HBJIHIOTCH ero qacThIO . CJie,u.yeT ynoMHHYTh , llTO :no
e,uHHCTBeHHhIH MeJioBo:H: Kapbep , o6Hapy)l{eHHhIH Ha TeppHTOpHH PHP . OH rrpocn1pa­
eTCH B )J.JIHHY Ha paCCTOHHlle CBbIIIIe 200 M ll B IIIllpHHY - rrpHMepHO Ha 40 M, '.JTO
rrpeBhIIIIaeT pa3Mepb1 HhIHeIIIHeH MeJiopa3pa6oTKll, HaXO,lJ.HI.QeHCH Ha CKJIOHe TOro
)l{e xoJIMa . K HecqacrhIO, cJie,UhI ,upeBHe:H: MeJiopa3pa6oTKH 6bIJIH qacTHllHO pa3py­
IIIeHbI B xo.ue COBpeMeHHbIX pa6oT . .UJIH pa3pa6oTKll MaCCHBa B X B . noJib30B3JillCh
MeTO,UOM OTKpbITOH ,u.o6blllll, npHMeHHBIIlllMCH B rpeKO-pllMCKHX KaMeHOJIOMHHX ll
MpaMopHbIX Kapbepax 2 • IlollTll TaKOH )l{e MeTO.U .uo6blllll npHMeHHJill - TaK)l{e Ha
TeppHTOpHH .Uo6po,u)l{H - B 6oJihIIIOM Kaphepe H3BecTHHKOBoro KaMHH B AKcHo­
noJie (qepHaBo,ua) , BOCXO,UHI.QeM K pllMCKOH :moxe I I-II I BB 3 •
CorJiacHo Ha6JI10,ueHHHM , c,ueJiaHHhIM .uo cHx nop B Eacapa6H, .UJIH pa3pa-
6oTKH BbI6HpaJIH MeJIOBYIO nJIOI.Qa,U.KY HJill Teppacy ; ee Olllll.Q3Jlll OT 3eMJIH, I.Qe6HH H
KYCKOB OTKOJIOBIIIerocH c noaepXHOCTll MeJia ll Bbipe3aJIH ll3 Hee KBa,upaTHhie rJibI6bI
pa3MepoM rrpH6JIH3HTeJihHO B 0,80 x 0,40 x 0,25---0 ,40 M . XoTH 3TH rJihI6b1 H 6hrnH
MeHhIIIe, lleM B pHMCKYIO 3IIOXY 4, nepeHOCKa llX npe,ucTaBJIHJia Tpy,n:HOCTll , c O,UHOH
CTOpOHbl, H3-3a HeIIpOllHOCTll ropHOH nopo,Ubl, a c .upyro:H: - ll3-3a ee BO,UOIIpOHHQae­
MOCTll , yaeJillllllBaBIIIeH TH)l{eCTb . B pe3yJihTaTe npoBe,ueHHbIX B ,upeBHOCTll pa6oT
o6pa3oBaJiach 6oJJhIIIaH arra,uttna B BH.Ue 6acce:H:na , rJiy6ttHa KoToporo .uoxo,r:i;HJia ,n:o
10-1 5 M . B OCHOBHOM .uo6b1qa ocyI.QeCTBJIHJiaCh Ha 6oJibIIIOH rJiyfarne ' r.ue Me J]
co.n;ep)l{aJI MeHhIIIe KpeMHeBhIX BKJIIOlleHHH H 6bIJI JIYllIIIero KalleCTBa . qT06bI
o6JierllllTh y,uaJieHHe MeJIOBbIX rJILI6 ll3 TaKHM o6pa30M o6pa30BaBIIIeHCH HMbl , HHor.ua
B CKaJie BhICCKaJIH ,n:opO)l{KY' Be,UIIIYIO K ee IIO,UHO)l{blO . B 60JihIIIllHCTBe )l{e c.11yqaeB '
ll3 OCI\OJIKOB ,ueJiaJIH HaChIIIh, no KOTOpo:H: MO)l{HO 6bIJIO no,UHHMaTbCH H cnycKaThCH
K IIO,UHO)l{hlO XOJIMa . B o6oHX CJiyllaHX, no Mepe yrJiy6JieHHH pa3pa6oTKH Ha HfaHX
o6pa30BaBIIIHXCH BIIa,UHH (6acceH:HOB) OCTaBJIHJIH He60JihIIIlle IIJIOI.QaJJ;KH Ha pa3.Jilll.IHOH
BbICOTe ll CTyneHH, no KOTOpbIM MO)l{HO 6bIJIO nepe,UBHraTbCH CBepxy BHll3 , BCJie,Zl;c! BHC
qero nJioI.Qa.Uh pa3pa6oTKH CTaHOBHJiach t1eM HH)l{e, TeM MeHhIIIe (pHc . 1 ) . B HeKoTophIX
cJiyllaHX OCTaBJIHJill CTyneHH ll He60JihIIIlle IIJIOI.Qa,UKll Ha pa3HOH BbICOTe ,lJ.3)1{e B,lJ.OJih
cTeHKH, ae,uyI.Qe:H: H3 cepe,uHHhI Macc1rna . B ,upyrHx )l{e cJiyllaHx, oco6eHHO Kor.ua
CJie,UOBaJIH IIO JillHllll ecTeCTBCHHOH pacI.QeJIHHhl, CTeHKa OCTaBaJiaCh BCpTHKaJihHOM
Ha BbICOTe OT 4--5 .uo 1 5 M (pHC . 1 / 1 ) . IIo KpaHM IIJIOI.Qa,UOK , Teppac ll CTyrreHeM ,
OCTaBJieHHbIX B MeJIOBOM MaCCHBe no BbIIIIeyKa3aHHOMY ll ,upyrHM MeTO,U3M ' Ha BCCM
npOTH)l{eHllll Kapbepa MeCTaMll OCTaBJIHJill JIH6o TOJICTbie ll BblCOKlle , JIH6o TOHKMe ll
Hll3KHe CTeHKll, HHor.ua B Bll,[l.e 6aJIIOCTpa,u, B OCHOBHOM ,UOBOJihHO HepoBHbIX . 3To
noKa3bIBaeT' llTO He MO)l{eT 6hITh ll peqll o CTeHax )l{llJIOro IIOMeI.QeHHH, KaK 3TO
rrpe,unoJiaraJIH B rrepBhIH ro,u. pacKorroK . Ha1myllIIIHM ,uoKa3aTeJihCTBOM TOro , llTO peqb
H,n;eT o ,u.peBHeM MCJIOBOH pa3pa6oTKe, HBJIHCTCH HeCHOJihKO rJibI6 , OTecaHHbIX co Bcex

2 R. Cagnat-V. Chapot, Ma nuel d'arc heologie 3 Gr. Florescu , Cari era romană de la Cerna­
roma i n e , I , TiapmK, 1 9 1 7 , crp. 8-9. voda, B XVI I , 1 936, crp. 33--46 .
AnD,
4 Cp. TaM ;1<e , crp . 39--40.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
KAMEHHbIE I1AM51TH11Kl1 B EACAPAEH 295

CTOpOH Mmr TOJibKO B HeKOTOpbIX MeCTaX M He BilOJIHe OT)J;eJieHHbIX OT MaCCMBa (pnc .


l M 2) . Koe-r.n;e MOlliHO Ha6mop;aTb, l!TO co Bcex CTOpOH OTecaHHaJI rJihI6a pa36MJiaCb
B MOMeHT OT,D;eJieHMH OCHOBaHMH OT MaCCMBa , l!TO IlOMernano )J;OBeCTM pa6oTy .n;o
KOH�a . B O)J;HOM MeCTe , Ha HeCKOJibKO He BilOJIHe OT,D;eJieHHbIX rJihI6 Ha6pocaJIM .n;py-

PHc. l. - BHAbI Menopaspa6oTI<H . I , na cesep oT l(ep1<omm B I ; 2 , H sanaAy OT Macc1ma-nonyocrpo0a.

rne, OTeCaHHhie co Bcex CTOpOH ; BilOCJie,D;CTBMM MX )J;OJllliHbl 6bIJUI yp;aJIMTb, O,[l;HaKo


:noro He CJIYlJMJIOCb (pnc . 2/2) . IIolJTM n0Bc10.n;y BepxHHH noBepxHOCTb nno�a.n;oK ,
c KOTOpbIX CHHJIM rJihI6bI MeJia , coxpaHMJia HCHbie CJie)J;hl MX OCHOBaHMH . MecTaMM
3TY noBepXHOCTb M36op03)J;MJIM HenpephIBHbie napanneJibHbie KaHaBKM IllllpMI-IOH B
0,07-0,08 M M rny6MHOH B 0, 10-0, 1 5 M , BhICel!eHHhie KMpKOH MJIM oco6hIM meJie3-
HhIM TOilOpOM . OHM yKa3bIBaI-OT Ha Hal!aJio OT)J;eJieHMH cne.n;yro�ero pH.n;a rJihI6
(pnc . 1 / 1 ; 2/2) .
OcrnBrnMeCH nocne pa3pa6oTKM HMhI no 6oJibrnei1 qacTM MJIM �eJIMKOM HanoJI­
HeHbr MeJIKMMM MeJIOBhIMM OCKOJIKaMM M 6yJihJ)l{HllKOM pa3HOH BeJIMlJMHhI, o6pa3o­
BaBillMMMCH npM OTeChIBaHMM B caMOM Kapbepe MJIM OTKOJIOBillMMMCH OT BhIIllepac­
IlOJIO)l{eHHhIX naMHTHMKOB . KaK npaBMJIO , HMa 3anoJIHHeTcH ocKom<aMM , o6pa3oBaB­
Ill MMMCH npn pa3pa6oTKe B .n;pyroi1 HMe MJIM Ha BhrrnepacnonomeHHOH coce.n;Heii
nJio�ap;Ke . 3TO, c o.n;Hoii cTopoHhI , o6nerqaeT Tpy.n;oBoii npo�ecc , a c .n;pyroii -
.n;ocTyn K MecTy pa3pa6oTKM . Ha cnoHx, 3anonHHIO�Mx HMhI M o6pa3oBaBrnnxcH npn
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
296

P11c. 2. - CeKTOp F . I , rJlb16b1 , nO<iTH nonHOCTblO OTAeneHHbie oT cKanh1 ; 2, nrroll(aL(Ka c 6op03AKaMH,


nOAfOTODJieHHa.f! AJifi Bb1py6Ki·I rJlbIG (cneHa) ; HaBaJ!eH H bie rJlbI6bl (cnpasa).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 KAMEHHblE nAM51THl1Kl1 B EACAPAEl1 297

pa3pa6oTKe , co BpeMeHeM OTJIO)l{HJUICb .n:pyrn:e CJIOH MeJia , 3eMJIH H �e6mr , OChIIIaB­


umern: CBepxy HJIH 3aHeceHHhie noTOKaMH .IJ:O)l{.IJ:eBOM BO.IJ:hl no KPYTOMY CKJIOHY
XOJIMa . 3a nocne.n:Hee BpeM.H 3TOT npo�ecc noKphITH.H 6hIJI .n:ononHeH B xo.n:e COBpe­
MeHHOH pa3pa60TKH : c �en110 pa3pa6oTKH Mace1ma npe)l{.n:e Bcero npHCTymrnH K
ero o6Ha)l{emuo Ha onpe.n:eneH­
HhIX yqacTKax , npH 3TOM .n:pyrtte
yqacTKll , oco6eHHO y nO.IJ:HO)l{ll.H
xonMa , 3achmanttc1 3eMneH: tt
o6JIOMKaMH , co6paHHhIMll nptt
pacqHCTKe no.n:ne)l{a�ttx pa3pa-
6oTKe yqacTKOB CKaJihl .
Hap.H.IJ:Y c BhIIIIeonttcaH­
HhIM nptteMOM HHor.n:a BbifoI­
paJIH CTeHKY c 6onee paBHOMep­
HOM noBepxHOCTbIO ; nptt no­
MO�H Tex )l{e opy.IJ:HH OT Hee
OT.IJ:eJI.HJill fJ1bI6bI yKa3aHHOH
BeJIHqllHhl B ropH30HTaJ1bHOM
llJill BepTHKaJibHOM 1-rnnpaBJieHHll.
B Tex cnyqaJix , Kor.n:a rpaHH
MaCCHBa llJIH 60JibllIOH fJ1hI6hI
6hIJill np.HMhIMll H orpaHttqeHhl
rJia.IJ:KllMll CTOpOI-IaMH , npe.n:no­
qllTaJIH Bhipe3aTb rJihI6hI ll3 HHX,
noCKOJibKY .D:JI.H 3TOro Ha.n:o 6bIJIO
MeHbIIIe OTeCbIBaTb H, cne.n:o­
BaTeJibHO , Tpe6oBaJIOCb MeHbIIIe
ycttnttif H BpeMeHH . Bna.n:HHhI ,
OCTaBIIIHeC.H B BepTHKaJibHhIX
llJill HaK.TIOHHhIX CTeHKax Mac­
CHBa nocne BhICeqeHH.H H3 HHX
rJihI6, HanOMHHaIOT HlllIIH , no
pa3Mepy KOTOphIX MO)l{HO CY.IJ:MTb
o KOJIHqecTBe BhICeqeHHhIX fJ1bI6
(pttc . 3).
MecTaMH Ha rJia.IJ:KMX
6eJihIX cTeHax Menopa3pa60TKH
ll3Ba.HHhl llJill BhiceqeHhI pa3- P11c. 3 . - r11b16h1 , 0T.iw11e11Hb1e rro sepTHI<aJlhHOi1 JJHHHH na aarraAnoi1
Hhie 3HaKH ll H306pa)l{eHH.H . Mx cTopone Macc11sa-rro11yocrpona; crrpana - nxoA n rn11err C .

c.n:enantt pa6oqHe BO BpeMH


pa6oThI . TaK , B O.IJ:HOM MeCTe B CBOeo6pa3HOM nepcneKTHBe H3o6pa)l{eH KOHb ,
Be3y�Hif Tenery (pHc . 4 / 1 ) . Me)l{.n:y KOHeM H TeneroH: HapHCOBaH carror, no­
BH.IJ:MMOMY 3aMeH.HIO�HH H306pa)l{eHHe BCa.IJ:HMKa . B CB.H3H c 3THM Ha.n:o 3aMeTHTb,
qTo - pe)l{e Ha CTeHax Kapbepa H qa�e Ha CTeHaX naM.HTHHKOB - nOBTOp.HeTC.H
H3o6pa)l{eHHe OT.IJ:eJihHOro canora, .IJ:BYX canor H .n:a)l{e HeCKOJihKHX canor BMecre .
Ha.n:o npe.n:nonaraTh, qTo OHM 3aMeH.HIOT 6onee TPYAHO BhinOJIHHMoe H3o6pa)l{eHHe
qenoBeKa .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
298

P11c. 4. - I , JIOWaAb, canor 11 Tenera ; 2, oceJI, nepep; MOPAOH 1<0Toporn HaXOA11TCH cJ10>1<Hbii1: HpecT
C 33r'AyTbIMH 1(0Hll3MH .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 KAMEHHhlE nAMjjTHHKH B liACAPAEH 299

He)J;aJieHO OT pHCYHHa, H306pa)l{alO�ero HOHH H TeJiery, Ha ceBepHOH CTeHHe


BnaAHHbI (6acce:H:Ha) , 1< ceBepy OT QepHBH B I , HMeeTcH u:so6pa)l{eHHe ocJia B
ynpH)l{H, nepe)J; HOTOpbIM BbICet.IeH CJIO)l{Hblll HpecT c sarnyTblMH HOHQaMH (pHC . 4/2) .
Ha BOCTOt.IHOH CTOpOHe «MaCCHBa-noJiyocTpoBa » H3o6pa)l{eH OJieHb (pHC . 5) , Ha
ceBepHOH CTOpOHe, He)J;aJieHo OT ceBepO-BOCTOt.IHoro yrJia - OJieHb c H03yJieH H
BCa)J;mrn , a Ha Apyro:H: CTeHe, I{ sana)J;HOMY HOHQY 1<ap1epa - BepoHTHO TaH)l{e
OJieHb , npecJie)J;yeMbIH MY)l{t.IHHOH B HOJibt.IYre H oc1po1<0Het.IHOM nrneMe 5 ; nepe)J;
HHMH 6e)l{HT co6a1<a (pHC . 6) . Ha CTeHe c BOCTOt.IHOro KpaH Kap1epa BH)J;Ha qrnrypa
qeJioBeKa c naJIHOH B pyKe. XoTH 3TO JIHlllb Ha6poco1< , xy)J;O)l{HHHY y1J;aJioc1 nepe1J;aT1
)J;Bll)l{eHHe H306pa)l{eHHOro HM MY)l{t.IHHbl (pHC . 7) . 0HOJIO CTeHbl B MeJIOBOM MaCCHBe
C)J;eJiaHa CHaMeHHa, HailOMHHaro�aH CHaMeHHH B HalllHX COBpeMeHHbIX napKax . Ha
HeKOTOpbIX MeJIOBbIX rJibI6ax , IlOCJie HX OT)J;eJieHHH OT MaCCHBa, )J;OJIOTOM BbICet.IeH
3HaH , TaH)l{e HaIIOMHHalO�HH rpeKO-pHMCHHll o6bit.IaH 6 , 6bITYIO�HH H AO HalllHX
)J;HeH B COJIHHbIX HOilHX 7 •
B TOJICTOM cnoe, sanoJIHHro�eM .upenHHH Kap1ep , cpe)J;H IIJIOTHOH IlbIJIH H
6oJiee HJIH MeHee 1<pynHbIX 1<ycKoB MeJia HalllJIH pasJIHt.IHbie rrpe)J;MeTbI . Oco6eHHo
HHTepeCHbl )l{eJie3Hbie HHpHH H TOilOpbl - OPYAHH, npHMeHHBlllHeCH rrpH )J;06bit.Ie
MeJia . Y)l{e B xo)J;e rrepBbIX pacKorro1< o6Hapy)l{HJIH )l{eJie3HbIH sacTyn Ha MeJioBoll:
nJio�a)J;Ke B rroMe�eHHH , OTMet.IeHHOM 6y1<Boli E2 8 • IIpH pac1<on1<ax 1 96 1 r . HalllJIH
H ,UBa )l{eJie3HbIX orHHBa. Bce )l{eJie3Hble H3/];eJIHH B Ot.IeHb IlJIOXOM COCTOHHHH H3-3a
CblpOCTH, B HOTopo:H: OHH HaXO,ll;HJIHCb B Tet.IeHIIe IIpHMepHO TblCHt.IH JieT .
Oco6yro rpyrrrry cocTaBJIHIOT MeJIHHe npe)J;MeTbI H3 MeJia . B HX t.IHCJio BXO,UHT
MHOrot.IHCJieHHbie npHCJIHQa (pHC . 8) , rrpe;:i:MeTbl B cpopMe yceqemmro HOHyca HJIH
IIHpaMH)J;bl' HaIIOMHHalO�He rpysHJia )J;JIH HeBO)J;OB HJIH sepTHHaJibHbIX THaQKHX
CTaHHOB paHHHX cpeo;:xaJibHbIX rroceJieHHH , HeCHOJibHO npe)J;MeTOB IIOXO)l{HX - no
BeJIHt.IHHe H cpopMe - Ha 1<ypHHoe HHQO n y1<paI11eHHbIX BpesaHHbIM opHaMeHTOM ,
HaTIOMHHalO�HM ysopbl Ha COBpeMeHHbIX IlHCaHKaX (pHc . 9 / I ) ' a Tal<)l{e HpeCTHK
(pHc . 9 /2), He60JI1I11aH cpopMa H T . n . CrnTpTKa BbICOToiî: B 0,20 M , rpy6o Bbiccet.IeH­
HaH H3 KYCKa MeJia, HBJIHeTCH , IlO-BH;lHMOMY , HMHTaQHeiî: Ha,Urpo6HbIX CTaTyiî: ,
DeChMa pacrrpocTpaHeHHbIX cpe)J;H TIOpKCKHX Hapoi];HOCTeH H H3BeCTHblX IlOA HMeHeM
«KaMeHHblX 6a6 )) (pHC . 1 0) 9 •
B OTBaJiax )J;peBHero Kap1epa Hali)J;eHbI H cpparMeHTbI 1<epaMHKH. IIo cpas­
HeHHIO c orpoMHbIMH pasMepaMH OTB3JIOB , B KOTOpbIX OHH HaXO,lJ;HJIHCb, t.IHCJIO HX
He3Hat.IHTeJibHO . By1J;yt.In: O)J;HHaKOBOH BO Bcex CJIOHX , BilJIOTb )];O OCHOBaHHH paspa-
6oTKH, KepaMHKa rrpe;::i;cTaBJIHeT 6oJiblllYIO QeHHOCTb He TOJibHO IlOTOMY' t.ITO OHa Il03-
BOJIHeT )J;aTHpOBaTb Kapbep X BeKOM, HO H IlOTOMy, t.ITO OHa CBH)J;eTeJibCTByeT 06
ero e)J;HHOM xapaKTepe . KaK BHYTPH rraMHTHHKOB (Qep1<0BKax, raJiepeHx, pasJIHt.I­
HbIX IlOMe�eHHHX) , TaK H BOKpyr HHX, Ha)]; OTBaJiaMH Kap1epa, r)J;e HaH)J;eHo 60JibI11ee
KOJIHt.IeCTBO rJIHHHHbIX H3,D;eJIHH, OHH HMelOT B OCHOBHOM O)J;HHaKOBYIO cpopMy H
cpaKTYPY · 3To TaK)l{e )J;OKa3bIBaeT CHHXpOHHOCTb Kap1epa c rraMHTHHHaMH, BbICet.IeH­
HblMH B TOM me MaCCHBe I O .
5 C p . A . H . K11p1111'!1m1<on , PycCKue 11uc.11bl 8 I. Barnea -V. Bilciurescu, y1<. co•1 . , cTp . 553 ,
X-XIII 88 . , li SA, 4, 1 958, CTp . 47-69. pttc. 1 9 .
6 R. Cagnat-V. Chapot, y1<. CO'! . , CTp . 1 0- 1 1 . • I . Barnea, Idol femi n i n sa u « kamennaia ba ba» ?
7 T. Burada, D espre crestăturile şangă ilor p e B SCIV, X I I I , 1 962 , CTp. 1 91 - 1 96.
dro b urile de sare d e la Tg. O cn a , B R IAF, I I I , 1 0 OH m e , Ceramica din cariera de cretă de la

V, I , 1 885, CTp . 1 73- 1 74. Basarabi (reg. Dobrogea ) , B SCIV, XIIJ, 1 96 2 , 2 ,


CTp. 349-37 1 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
300 M. EAPHR 8

Ern;e He perneHHhIM �rnmrercH Bonpoc 06 Hcnonh30Bamrn: MeJIOBhIX rnh16 B


X B . Omr He 6hrnH npM:ro,ri;HhI ,ri;nH B03Be,ri;eHHH creH Ha OTKphITOM B03,ri;yxe H3-3a
He,[J;OCTaTO"lJHOH conporn.BJIHeMOCTH H nirţOCKOnHqecKMX CBOHCTB ropHOH nopO.UhI .
Jl:JIJI nocTpOHKH HeKOTOpbIX naMHTHMKOB Ha TOM me XOJIMe , npaB,ri;a , HCnOJib30BaJIH
yKa3aHHhIH MaTepHaJI - K3K .UJIH B03Be.uemrn BHyTpeHHMX CTeH ' T3K H HapymHhJX .
Ho .UJIH 3THX cTeH Men ynorpe6nHnH B cpaBHHTeJihHO He6onhrnoM Kon11.qec1Be , nH6o
B BM.Ue rnhI6 HenpaBHJibHOH
<f>opMhI , JIH6o - oco6eHHO .UJIH
BHyTpeHHHX CTeH - B BH.Ue
KHpnHqeiî o6hiqHoro pa3Mepa ,
paBHOMepHO OTecaHHhIX H CBH -
3aHHhIX MeJIOBhIM u;eMeHTHhIM
pacTBopoM . H1rnor.ua He yno1pe-
6JIHJIJ:I rJihI6, paBHhIX IIO CBOJ:IM
pa3MepaM TeM , KOTOphie Haxo­
.UJ:IJIJ:ICb B Kapbepe J:I, BepOHTHO ,
rrpe,ri;Ha3HaqaJIJ:ICh .UJIH 6onhrnJ:Ix
pa601 o6rn;ecTBeHHoro xapaK­
Tepa . CornacHo HeKoTophIM Ha-
6mo,ri;eHJ:IHM , ern;e Tpe6yrorn;J:IM
rrpoBepKM B xo.ue apxeonorJ:I­
qecKJ:IX paCKOIIOK ' BhICeqeHHhie
rJihI6hI yrroTpe6JIHJIJ:I .UJIH B03Be­
.ueHJ:IH yqaCTKa 60JiblliOro KaMeH -
Horo Bana , rrpocTJ:Iparorn;erocH
rrpJ:IMepHO OT O.UHOro .uo HeCKOJII:i­
P11c. 5. OneHb, J1Jo6pamemrb11'.î Ha BOCTO"l!HOiî cropoHe Macc11-
- KJ:IX KJ:IJIOMeTpOB K ceBepy -
ea-nonyocrpoea .
ceBepo-BOCTOKY OT Menopa3pa-
60TKJ:I n . BepoHTHO , MaTepnan
nepeB03J:IJIJ:I c MecTa Ha MecTo , 6onhrneii llaCThIO , B no,ri;Kax, no HhIHe 3a6o­
noqeHHoiî .uonJ:IHe Kapa-Cy , .uoxo,ri;Hrn;eiî .uo rro,ri;HomJ:IJI MeJioBoiî c1<anh1 . IIo.u­
TBep)l{,Ll;e1rne rJ:IIIOTe3hI 06 J:ICIIOJib30BaHJ:IJ:I MeJIOBhIX rJihI6 .UJIJI B03Be,ri;eHJ:IJI
KaMeHHOro Bana npJ:IBeJIO 6bI , c O.UHOH CTOpOHhI , K perneHJ:IIO J:IHTepecyrorn;ero
Hac BOIIpoca B .uaHHOM cnyqae , a c .upyroiî CTOpOHhl, II03BOJIJ:IJIO 6hI .uaTJ:IpO­
BaTb caM Ban , IIO-BJ:I.UMMOMY B03Be,ri;eHHhIH J:IJIJ:I rrepecTpoeHHhIH BJ:I3aHTJ:Iiîu;aMJ:I
B X-XI BB . Bo BCHKOM cnyqae, pa3Mephl Kapbepa IIOKa3bIBaIOT ' qrn B MeJIOBOH
CKane Eacapa6J:I Haxo,ri;J:Inach 6onhIIIaH pa3pa6oTKa , a .UJIJI ,ri;aHHoiî 3IIOXJ:I 3TO 03HaqaeT
cyrn;ecTBOBaHJ:Ie xoporno opraHJ:I30EaHHoro rocy.uapcTBa . Pa601a rrpoBO.UJ:IJiacb no
3aKa3y, c 1oqHo orrpe.ueneHHoiî u;enhIO J:I B 1eqeHJ:Ie Herrpo.uonmJ:ITeJihHoro BpeMeHJ:I .
y qJiTbIBaH BCe 3TO J:I cy.UH no KJiaccJ:IqecKOH CJ:ICTeMe pa3pa60TKJ:I' MOlliHO rrpem.ue
Bcero rrpe.urronomHTh , qrn peqh n,ri;eT o cne.uax Kapbepa, OTHOcJirn;erocJI K TOMY Bpe­
MeHJ:I, Kor.ua .Uo6py.uma B KaqeCTBe <f>eMhl IIapJ:ICTpl:IOH (IIapa,ri;yHaBOH) COCTaBJIHJia
qacTb mrnaHTMMCKo:H J:IMrrepHM, B03MOlliHO B 3rroxy rrpaBneHJ:IH HoaHHa UJ:IMHCXHJI
J:IJIM BacJ:IJIMH I I Eonrapo6oiîu;hI . IIo.uo6HoMy rrpe.urronomeHHIO rrpoTJ:IBopeqJ:IT OTCYT-

11 Ha6mo;.1eHMH IT . ,ll bHl<OHY B nyHKTe «Banll ceeep n cesepo-eocroK oT cena Eacapa611.


CHKJ » n l1 . EapHH B l!aCTH eana, pacnono>KeHHOH Ha

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 KAMEHHb!E DAM�THHKH B EACAPAEH 301

CTBMe MOHeT li AOCTaTOtJHOro I<OJllltieCTBa Bll3aHTllMCI<llX :meMeHTOB, B tJaCTHOCTll


HaAnHce:H: Ha rpetieCI<OM H3hII<e . 0AHaI<o HaJillqne I<aI< OAHI1X , Tal< H Apyr11x He HBJIH­
eTCH COBeprneHHO Heo6XOAHMhIM B Menopaspa601I<e , B I<OTOpo:H: pa6ornno IlOAEJiaCT­
Hoe , 3THHtJeCI<H CMernaHHOe HaceneHHe . 0I<OHtJaTeJihHhlll OTBeT Ha 3TOT Bonpoc AaCT

< l
y

-rPMc. 6. - PhlQapb, .r1epmau1Mii na noeo.zzy onenfl ; nepe.r1 HUMH M3o6pamena co6a1rn .

llCCJieAOBaHHe CJieAOB HeAaBHO OTI<phITOro , HO e�e He OTOIBAeCTBJieHHOro noceneHHH ,


Ha KOTOpOM o6llTaJ1ll MHOrOtJHCJieHHhie I<aMeHOTeChl Menopaspa60TI<ll li I<OTOpoe ,
no npeAilOJIO)l{eHHIO, HaXOAHJIOCh rAe-TO no6Jill30CTll OT Hee .
2 . EoJihlIIOM HHTepec npeACTaBJIHIOT BhICetJeHHhie B MeJIOBOM MaCCHBe na.Atflm­
HUKU c ll306pameHHHMH' HaAilHCHMH li 3HaI<aMH ' BbipesaHHhlMll HJlll ll3BaHHHhlMH Ha
HX CTeHI<aX . PacnonomeHHe 3THX naMHTHHKOB yI<a3hIBaeT Ha HX TeCHYIO CBH3h c Menc ­
paspa6oTI<OM . KaMeHoTeChI HaMepeHHO ocTaBllJIH HeI<OTOpb1e yqacTI<ll Macc11Ba , B
I<OTOphIX BhICeI<JIH n;epI<OBI<H , ranepeH , )l{HJlhie IlOMe�eHllH , CI<Jieilhl H npOCThie
MOrHJihl . B 3TOM OTHOlIIeHllH oco6eHHO IlOI<a3aTeJieH MeJIOBOM MaCCHB B BHAe 6oJihlIIOro
HenpaBHJihHOro I<y6a co CTOpoHaMH OI<OJIO 9,50 M, HaXOAH�HMCH npOTHB n;epI<OBI<H
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
302

P11c. 7. - LfenoseK, omipam11111ficR na rram<y.

P11c. 8 . - IlpHcn11t1a H3 Mena .

I
I
I
L.- - 0' 033 - _I
I I
I I
I


<:>
r:;,'

.,
I
I
I
P11c. 9. - IIpe):(MeTbI, Bbipe3aHHbie 113 Mena. I
I, 1<parneHHoe RHL\O ; 2, 1<peenm . \..!:....:�""'-"',,..,;..�1!1!. - L - ,____,_'""""

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 KAMEHHhlE TIAM51TH11Kl1 B EACAPAEl1 303

B I II c1rnena C 1 -C 2 II cmISaHHhIM nonocoă B 3 M AJIIIHhI II 2-3 M urnplIHhI c


pacnonomeHHbIM 3a Hl1M MeJIOBbIM XOJIMOM, BCJiep;CTBIIe qero ero 11 Ha3BaJIII «MaCCII­
BOM-nonyocTpOBOM » . 3TOT MaCCIIB 6bIJI o6TecaH co BCex CTOpOH , BHYTPII ero Bbipy6-
JieHbI TPII �epHOBHII , op;Ha Hap; p;pyroă, CTOJlbl{O me OTHOC.a!�I1XC51 I{ HIIM MOI'HJI
II ranepe51 , no HOTOpoă MOlliHO nop;H51TbC51 AO nno.r.u;ap;1m MaCCIIBa . )l{IIJIHI.U;e II3
HepoBHbIX MeJIOBbIX rJibI6 - AO CIIX nop ep;IIHCT­
BeHHOe B CBOeM pop;e Ha noceJieHIIII , - HeCHOJlbl{O
oqaroB Hap; OTBaJiaMH Hapbepa, a TaHllie ceMb MOrlIJI
I< ceBepo-3anap;y OT «Maccnsa-nonyocTpoEa » , BbipbI­
Tbie B OTBaJiax , yHa3bIBaIOT ,nO-BHAIIMOMY' Ha p;pyroă
3Tan , 6onee no3AHIIM , qeM Hapbep . Bce me IIX Hap;o
cqlITaTb 6onee HJIH MeHee CIIHXpOHHbIMII II TeCHO
CB513aHHbIMII c HapbepoM, pa6oq1Ie HOToporo 06b1qHO
cTynanlI no OTBanaM, HapoqHo IIMII me c.z:i;enaHHbIM .
B CBJI3H c 3Tl1M ynoMJIHeM, qTo HO BceM BbiceqeHHbIM
naMJITHIIHaM MOlliHO 6bIJIO IlOAOHTII , cTynaJI no
OTBaJiaM c OCTaTKaMII OTeCbIBaHIIJI B Kapbepe . B
HeHOTOpbIX MeCTaX BbICOTa OTBaJIOB npeBbIIIIaJia
1 0 M . <f>parMeHTbI HepaMHKII II CXOAHbie, game
TOllip;ecTBeHHhie, p1ICYHHH II 3HaHII , HaxO,IJ;JII.U;HeCJI
I<aH B Kapbepe , TaK II Ha CTeHKax naMJITHIIKOB
yKa3bIBaIOT Ha TeCHYIO CB513b Memp;y nocJieAHHMII
II pa3pa60THOM .
Cpe,z:i;II yKa3aHHbIX naMJITHIIKOB Ha1I60JibIIIIIM
IIHTepec npep;cTaBJ151IOT OTHpbITbie AO CIIX nop
IIIeCTb �epKOBOK ; no KpaliHeM Mepe nOJIOBIIHa H3
HIIX HOCHT xapaHTep Hap;rpo6HbIX qacoBeH . KaH
nJiaH , TaK H apXIITeKTYPHbie <l:>opMbl , KOTOpbIM no.z:i;­
pamaIOT �epHOBKH, yKa3bIBaIOT' c 0,IJ;HOM CTOpOHbI ,
Ha BII3aHTIIMCKOe BJIHJIHIIe , a c ;::i;pyro.M: - Ha cox­
paHeHHe nepe)l{HTOqHbIX xapaHTepHbIX 3JieMeHTOB
P11c. 1 0 . <1>11rypKa 113 Mena .
-
rpeI<O-pHMCKOI'O H p;peBHeXpHCTIIaHCKOro IICHyc­
CTBa . TaK , nnaH H BHyTpeHHee nop;pa3p;eneH1Ie
HeKOTOpbIX �epKOBOK , BbiceqeHHbIX B MeJIOBOM MaCCHBe roBOp51T o MaCTepax-
3HaTOKax BII3aHTHMCHoro IICHYCCTBa TOM 3noxH . BepXH5151 "llaCTb Bxo,z:i;oB H Boo6.r.u;e
nponeToB BO Bcex naMJITHIIHax Menopa3pa6oTHII Bacapa6H HMeeT 6onee HJIH MeHee
.z:i;yroo6pa3HYIO <l:>opMy . IloTOJIKII npHMoyroJibHbIX �epHOBOK H ranepeă HMHT1Ipy10T
nony�HJIIIHAPIIqecKHe CBOAbI ' a IlOTOJIKII IlOMe.r.u;eHHM HBap;paTHOM HJIII HenpaBHJib­
HOM <l:>opMbI 06b1qHo cnerKa CBop;qaTbI . B MecTe cKpe.r.u;1IBaHHJI ABYX ranepeă 3aMeTHa
HMIITa�HJI « KpecToo6pa3Horo » BII3aHTIIMCKoro cBop;a . Upyr1Ie 3JieMeHTbI apxlITeK­
TYPbI, CKYJibnTypbr II pe3HOM opHaMeHT TamI<e OTpamaIOT CHJibHoe BJIIIJIHIIe BH3aH­
TIIMCHOro IICHYCCTBa . yIlOMJIHeM 3,IJ;eCb H306pameHHJI CBJITbIX HJIH MOJI51.I.U;HXC51 B
BH3aHTHMCKHX O,IJ;e51HH51X (pHC . 1 1 ) , a TaKllie PJIA H306pameHHM KpecTa H T .n . , CBH­
p;eTeJibCTBYIOI.IJ;HX o TOM me HCTOqHHKe BAOXHOBeHHJI . HecKOJlbKO cocy,z:i;oB H3 I'JIHHbI
H KaOJIHHa, noKpbITbie HJIH He IlOKpbITbie rna3ypbIO, HHOrp;a IlOKpbITbie TOHKHM
CJIOeM KpaCHOBaTOM HJIH HaIIITaHOBOM HpacKH , eCJIH H He npOHCXO,IJ;JIT Henocpep;CTBeHHO
H3 BH3aHTllH, TO BO BCJIHOM cnyqae 51BJ151IOTC51 llMHTa�Heă BH3aHTHMCKOM KepaMHKH -
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
304 11. EAPH51 12

HacJie;::i;mn.i;hr 11 B 3TOM OTHOlliemrn 6oJiee ;::i;peBHeii: rpeI<o-p11Mrnoii: Tpa;::i;1u.i;m-1


(pHC . 1 2) .
EoJiee MHTepeCHhIM M Hemirn;::i;aHHhIM HBJIHeTCH HaJIMqMe HeI<OTOpbIX cpopM
n03)l;HepMMCI<Oro M ;::i;peBHexpMCTM:aHCI<Oro MCI<YCCTBa , y)l{e 6oJiee He BCTpeqaIOIIJ;MXCH

Pttc. 1 1 . - �11ryp1<a CBHTOro, BbICe'lemraH Ha 3ana):IHOH CTeHe Hecpa IlepI<OBI<H B 4 .

MJIM pe;::i;I<o BCTpeqaIOIIJ;MXCH B BM3aHTMMCI<OM MCI<YCCTBe TOro BpeMeHM . B qacTHO­


CTM , OHH Ha6JIIO)l;aIOTCH B Ha;::i;rpo6HhIX qacOBHHX . Tal< , O)l;MH M3 no;::i;o6HbIX naMHTHMI<OB
(B 3) npHMoyrOJibHOH cpopMbI , 3aI<aHqMBaIOIIJ;HMCH B IO)l{HOM I<OHI.J;e noqTH I<pyrnoiî
anCM)l;OM , CJIY)l{MBllieM aJITapeM , HanOMMHaeT npe)l{;::i;e Bcero pHMCI<Me 3)l;aHMH , BhICT­
poeHHhie no TOMY )l{e nJiaHy H 3aI<aHqHBaIDr.u;MecH poToH;::i;o ii: 1 2 . KpoMe Toro , OH
HanoMMHaeT HeI<OTOphre r.i;epr<BM B MaJioii: A3MM 13 . B noJiy, no o6e CTopoHhI OT aJITapH ,
BhICeqeHhI TPM rrpHMoyroJibHbie BbieMI<M, BepOHTHO CJIY)KMBllIMe He60JiblliMMM pe3ep -
12 A.
aa
Gr b r , Martyri u m , I, ITap11>1<, 1 946 , Ch. Delvoye, Chroniq u e archeolo giq u e : Deco u v ertes
p11c. 3 0 . en Cappa d o c e , B « Byzantion », XX I X - X X X ,
13
G . de Jerph a n i o n , Les eglises r u p estres de 1 9 59- 1 960, C T p . 3 3 5 .
Caj)pa cloc e , I, ITapH>I< , 1925, rn 6 n . 28 1 1 passi m ;

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 KAMEHHblE TIAMRTHHKH B EACAPAEH

ByapaMH (&0tP.cxcrcrrnLoc) ; OHH 6hIJIH H3BeCTHhI B p;peBHexpHCTHaHCKHR rrepHop; li cny­


}l{HJIH p;JUI JIHTyprHqecKHX OMOBeHHii, rrpoHcxop;HBIIIHX BHYTPH anrnpH B orrpep;e­
neHHhie MOMeHThI cny}l{6hI 14 . CaMaH 6on1-
IIIaH QepKOBKa (B 4) , pa3MepaMH rrpHMepHO
B 7 x 3,50 M , HMHTHpyeT llJiaH 6a3HJIHKH .
c rrpaBOR CTOpOHhI rrpHCTpoeH coo6�al0-
�HRCH c HeR CKJierr ' BhiceqeHHhIR B TOM
}l{e MeJIOBOM MaccHBe . XpaM HarroMHHaeT
basil ica extramurana B AKcHorrone (llep ­
HaBop;e) , c aHanorHqHOR rrpHCTpORKOR c
TOR }l{e CTOpOHhI 15 li JVlHO}l{eCTBO p;pyrHX
xpHCTHaHcKMX xpaMoB IV-VI BB . H .3 .
c rrpHcTpoeHHhIMM MaBsoneHMH 1 6 . Ha
JieBOR CTeHe TOR }l{e QepKOBKH (B 4) HapH­
COBaH llJiaH 6a3HJIHKH c TpeMH HecpaMH li
rrpHTBOpOM (HapTeKc) , xapaKTepHhIR l];JIH
V-VI BB. H . 3 . B op;HoR H3 Hap;rpo6HhIX
qacoBeH (E 5) 6anrocTpap;a, 0Tp;em1ro�aH
aJITapb OT OCTaJibHOro llOMe�emrn, HMeeT
BHJJ: li pa3Mepbl cancelli , BCTpeqalOIIIMXCH
B 6asHJIHKax IV-VI BB . IIpHTBop ,n:pyroR
Ha,n:rpo6HOR qacOBHH (E3) TaK}l{e HMH­
THpyeT CBOHM pacrrOJIO)l{eHHeM BHe OCR
Bcero KOMrrneKca H rrporropQHHMH pasMepoB
HeKoTophie 6asHJIHKH V-VI BB . , oTKphI­
Thie B ,Uo6py.n:}l{e 1 7 li B rpeQHH 18 . BHellIHMR
rrpHTBOp TOR }l{e qacOBHH B BM,n:e arrCHJJ:hl
cxo,n:eH c «KOHTparrcH,n:aMM » ,n:peBHexpn­
CTHaHCKHX 6a3HJIHK CeBepHOR AcppnKH,
HcnaHHH H ,UanMaQ1m 19 . HanHqne cKaMLH ,
BhiceqeHHOR B MeJIOBOM MaCCHBe y OCHO­
BaHHH rronyKpyrJIOR CTeHhl KOHTparrCHJJ:hI ,
rro,n:TBepm,n:aeT rrpe,n:rroJio}l{eHHe , cornacHo
KOTOpOMY rrop;o6Hble llOMe�eHHH CJIY}l{HJIH
JJ:JIH sayrroKORHOR JIHTyprHH 20 . 0TCYTCTBHe
OJJ:HOro HJIH HeCKOJibKHX rrorpe6eHMR BHy­
TPH KOHTparrCHJJ:hI B Eacapa6H 06 nH­
CHHeTcH MaJihIMH pasMepaMH rrocne,n:HeR . P11c. 1 2 . - KyBIIDIH pHMCKO-BH3aHTHttCKOtt TpaAHI.\HH.

14 D. Pallas, ' I I , Oaf.otamx 'Twv exxf. "l)atWv, A<P11ttb1, crp . 1 3 7- 1 38 .


1 95 2 ,passim H A. Orlandos, ' I I �uf.6a-re:yo� rrotAexto. 1 9 P. Testini, Arc heologia- cristiana, PttM, 1 95 8 ,
:;:ptanotvtxÎ) �otatAtKlj T1j� MeaoyEtotx1j� Aex&v·IJ�, I I , crp. 5 8 5-586. C p . A . K . Orlandos, To ltpyov T1j�
A<PttttbI , 1 9 54, crp. 469-4 7 I . ' A p:;:ot to),oytx1j� ' ETottpdot� XotToc TO 1 960, A<PttttbI,
1 5 R. Netzha m mer, D i e c hrist l i c h e n A l t ertiimer
1 96 1 , CTp. 1 23 H cne;:i;. , pHC. 1 36- 1 37 .
der Dobrudscha, Eyxapecr, 1 9 1 8, crp. 3 8 . 20 P. Ro manelli, L a bas i l i ca cristiana n e l l ' A frica
1 6 A . Grabar, yK . coli„ crp. 488-493 . settentrionale italiana, B Atti del IV Congresso i n t er­
17 Paul Nicoresco, Les bas i l i q ues byza nt i n e s d e na zionale di archeologia cristiana,I , PHM, 1 940,
Dolojman, B BSH XXV, I , 1 944, rn6n. VI. CTp . 247-250.
1 8 A . Orlandos, y1< . coli„ I , A<PttttbI, 1 95 2 ,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
30G

PHc. I 3. - Jioma.rrH H co6a1rn ( ?), H3o6pa>HeHHbie Ha CTcttax c1rncna C I.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
307

Pac. 14. - Pacymrn, H306pa>1<aIOll111e nomaneM: 11 co6aK ( ?) . I , s cKnerre C I ; 2, s nepKOBI<e B 3 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
308 11. EAPH51 16

BrrpoqeM , 11 B p;peBHexp11cr11aHCKHX 6a3HJIHKax CeBepHoif AcppHKH KOHTparrc11p;h1


6e3 MOrHJI, IIO-BH,IJ;HMOMY' MHOroq11cJieHHee qeM c MOrHJiaMH 2 1 .
Ilpo,D;OJI)l{eHHeM 6onee p;peBHeH Tpap;m_�HH HBJIHIOTCH TaKme Hap;rpo6Hhle
ranepeH, HaITOMHHaIOII.\He KaTaKOM6bI rrepBhlX BeKOB H . 3 . c MOrHJiaMH, cp;eJiaHHhIMH

Pttc. 15. - JI:paKOHbl Ha IO>l<HOH CTeHe CKJiena c J •

B fIOJlY HJIH B CTeHKax . Ep;HHCTBeHHaH MOrHJia (M 1 3) , BhICeqeHHaH He B ,IJ;JIHHY '


a B rny611Hy' B CTeHe rrorpe6aJibHOro IIOMell.\eHHH ' HailOMHHaeT paCIIOJIO)KeHHe
MOrHJihI B BHp;e rreqeif B KaTaKOM6ax IlaneCTHHhI , C11p1111 11 Er11rrrn .
Cpep;H MHoroq11cneHHhIX Kpecroa , yKparnaIOII.\HX cTeHhI rraMHTHHKOB , ecTb
KpeCTbl, KOTOphie MO)l{HO 6hIJIO 6hI , cyp;H IIO HX cpopMe, c HaH60JihlIIeH ,IJ;OCTOBep­
HOCTbIO OTHeCTH K V-VI BB . ' a He K X B . ' KOTOpbIM OHH p;aT11pyIOTCH . Ha MeJIOBOH
rJibI6e , BeChl\-1a BepOHTHO H3 CTeHbl QepKOBKH B 2 , BH,IJ;HO H3o6pameHHe pbI6hI , xapaK­
TepHoe, KaK H3BeCTHO , ,IJ;JIH rrepBbIX BeKOB xpHCTHaHCTBa .
Bce 3TH 3JieMeHThI p;peBHero HCKyccrBa BhI,IJ;BHraIOT Borrpoc o cyll.\eCTBOBaHHH
MeCTHOH Hapop;HOCTH , KOTOpaH coxpaHHJia HX B cpopMax , 6hITOBaBlIIMX HeCKOJlbKO
BeKOB TOMY Ha3ap; . B CBOIO oqepep;b , 3Ta Hapop;HOCTb rrepep;ana HX HOBOIIpH6bIBlIIHM
rmeMeHaM ' c KOTOpbIMH OHa corrp11Kacanacb . II B 3TOH o6nacTH p;o CMX rrop HeH3BeCTIIO
CBH3YIOII.\ee 3BeHO, OTCYTCTBYIOII.\ee H B CBep;eHHHX o p;pyrnx rraTHTHHKax MaTepHaJib­
HOH KYJihTYPhI X B . , yxo,D;HII.\eH KOpHHMH B KYJihTYPY pHMCKOH rrpoBHHQHH rrepBhIX
BeKOB Hame.H 3pb1 . IlepBbIM rnaroM K H3yqeHMIO MaTepnaJibHOH I<YJihTYPhl ,Uo6pyp;mH
B nepttop; VI - X BB . HBJIHIOTCH crropap;11qecK11e Haxop;KH, OTHOCHMhie K VII-IX
BB . ' cpep;H KOTOp blX eCTb BH3aHTHHCKHe MOHeThl li rreqaTH .
Oco6y10 KaTerop1110 H306pamem1if Ha creHKax rraMHTHMKOB B Eacapafo.1 cocTaB­
JIHIOT MHOroqHcJieHHhie H306pameHHH KOHeH . B HeKOTOpbIX MeCTax 110.HBJIHIOTCH H
21
P. G. Lapeyre, La basi liq u e chret i e n n e ele T u n i si e , Taht }l(e, cr p . 1 80-- I S î .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
309

� it �
� Jr � >r l��( Ib l * � h I
2� � ����*'r< 9 b�

PHc. 1 6. - PYHHtJecJ<11e HaJJ,nH c;; H ):H: "


na B uepJ<OBKY
npoHaoca uepKOBJ<H B I ( I ' 2) ' Ha JieBoH cropoHe axo"
C
4 3 a o6JIOMJ<e croJI6a H3 uepKOBKH B 4 (4) .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
310

P11c. 1 7. - Hai:1mK1 1 , cr1enaHHbie !H!plrn 1 1qei'î , 113 t1ep1<0BHH B 2 (I) 11 B 4 (2-3).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
1 !J KAMEHHbIE nAMHTHl1Kl1 n EACAPA!il1 311

qm:rypbl BCa}J;HIU<OB . l.faI.D;e Bcero , O}J;HaKO , Ha CTeHax u;epKOBOK , Ha CTeHaX ABYX


}];O CMX rrop BCKpbITblX CKJieIIOB M Ha CTeHax ranepeii BbICeqeHbl MHoroqMCJieHHbie
M306pameHMH KOHeH pa3HOH BeJIMqMHbl M B pa3JIMqHbIX IIOJIO)l(eHMHX : B o6biqHQM
IIOJIO)l(eHMM, MJIM c IIOBepHyTOH Ha3a;::i; roJIOBOH, 6eryI.D;MX pbICblO, CKaqyI.D;MX Ha
ABYX Horax M T.rr. (pMc . 1 3) . PMcyHKM BbIIIOJIHeHbI MHor;::i;a B HaTypanMCTMqecKoM
cnrne M }J;OBOJibHO y;::i;aqHbl ; B 60JiblIIMHCTBe me cnyqaeB OHM COBepIIIeHHO cxeMa­
TMqHbl MJIM e;::i;B a HaMeqeHbl M He 3aKoHqeHbl .
qacroe M306pameHMe I<OHeH yKa3bIBaeT Ha rrpMCYTCTBMe CTeIIHOH Hapo;::i;HOCTM
c co6cTBeHHbIMM 06b1qa.HMM M KYJILTypoii, 6b1ToBaBIIIeii, BepoHTHO, B cTerrHx CeBep ­
Horo IIpMqepHoMopLH, r;::i;e TaKme BCTpeqa10TcH rro;::i;o6Hb1e M3o6pameHMH 22 . 3rn
HapO}J;HOCTb OCTaBaJiaCb KoqeBOH ;::i;o IIOCJie}J;Hero MOMeHTa M BOCIIpMHHJia xpMCTMaHCTBO
He3a;::i;onro ;::i;o C03}J;aHMH rraMHTHMKOB . Ifao6pameHMe KOHeH Ha CTeHax xpaMOB M
Cl<JieIIOB 06 'bHCHHeTCH coxpaHeHMeM ;::i;peBHMX H3biqecKMX 06b1qaeB KoqeBoro mre­
MeHM' B03MO)l{H0 pMTyaJILHOro ' o6pH}J;OBOro xapaKTepa (JaxopoHeHMH KOHeH II T ;::i; ) . . .

,UaJILHeHIIIMe MCCJie}J;oBaHMH M oco6eHHO pacIIImppOBKa PYHMqecKMX Ha}J;IIMCeH (o


KOTOpbIX M}J;eT peqb ;::i;aJibIIIe) IIOKamyT' 6bIJia JIM 3Ta HapO}J;HOCTb - BepOHTHee Bcero
TIOpKcKoro rrpoMcxom;::i;eHMH - 6onrapcKoii MJIM rreqeHemcKoii .
,UpyraH KaTeropMH M306pameHMH, a MMeHHO cpaHTaCTMqeCKMe qmrypbl ;::i;p aKO­
HOB c rreperrJieTaIOID;MMCH TeJIOM , IIOBTOpHIOI.D;HeCH MHoro pa3 Ha CTeHax CKJierra ,
OTMeqeHHOro 6yKBOH c (pMC . 1 5) ' ;::i; sa pa3a Ha CTeHaX l.JaCOBHH E 5 H o.ri;HH pa3 Ha
CTeHax HapTeKca u;epKOBKH B 4, yKa3hIBaIOT Ha BJIHHHMe, ;::i;ame Ha rrpHCYTCTBHe
Hapo}J;HOCTH ceBepHoro rrpoHCXO)l{}J;eHirn 23 . 3TO IIO}J;TBepm.n;aeTCH M aHTpOIIOJiorn:­
qecKHM HCCJie}J;OBaHHeM ABYX KOCTHKOB , HaH}J;eHHbIX Ha IIOJIY rrorpe6aJibHOro IIOMe­
I.D;eHHH C I 24 . HarroMHHM rrpH 3TOM , qTQ s xo;::i;e apxeonorHqecKHX pacKorroK B ,UMHO­
reTMH-rapB3He 6bIJI paHhIIIe Haii;::i;eH II030JIOqeHHblH 6poH30BblH H3biqOK peMHH, c
qacTHqHo 300MOpcpHbIM IIJieTeHbIM YJOPOM ' qacTMqHo pacTHTeJibHhIM . 3Ta Haxo;::i;Ka
CBH3aHa c ToproBhIM rryTeM , coe;::i;MHHBIIIHM cKaH;::i;1maBcKHe cTpaHhI c KoHCTaHTHHO­
rroneM M H3BeCTHhIM IIO}J; MMeHeM <<BeJIHKOro BO}J;HOro IIYTH H3 BapHr B rpeKH » 25 .

22 H. E . Ma1<apemm, AfamtKoe zopoiJ11111e, li IAK, 1 939, CTp. 1 5 5 , p11c. 1 6 1 . 06 JToM me nonpoce CM.
4 3 , 1 9 1 1 , CTp. 1 3 , plic. 7; CTp . 1 9, plic. 1 5 ; CTp . 28, F. Aclama van Schelte ma, Die alt11ordisc/1 e Kttnst,
plic. 2 9 ; crp . 29, plic. 30; ArchHung, XVI , 1 93 5 , EepJmH , 1 924, cTp. 1 8 7- 1 96 11 Nandor Fettich,
crp . 46 ; M I A , 34, 1 95 3 , cTp. 1 34, plic. 25 li M I A , Archăologische Studi en z ur Q eschichte der spăt·
62, 1 958, cTp . 4 6 , plic. 3 2 . Jl.nH atta.'lorll4HblX llJo- h 1mni.1c h en M etallkunst, a ArchHung, XXXI, 1 95 1 ,
6pameHllH li aJllaTCI<llX CTeTIHX, CM . HanpllMep : CTp . 1 42 li rne.1:1 . , B oco6eHHOCTll CTp . 1 46-- 1 4 7 . CM .
rr . II. Xopournx, HaCKa.1bllble pucy11Ku Ha zope Ma11xau I I 11 II. P . KbIJJiacoe , PeJ11aJ1 Koc111J111aJ1 pyKoRmKa n.1e11m
(KyiJw1CKue cmenu) , B KS, XXXV I , 1 95 1 , cTp . 1 9 1 - UJ AtOW.1bl AK-K1011a (AnTal!), B KS, X XXV I , 1 95 1 ,
1 95 . Cp. JI106a OrHeHosa, PucyHKU 11a KOHHUIJU Bopxy pttc. 50-5 5 .
BomeutHama Kpenocm ua llpec.1aB, B «PaJ1<on1<ll 11 npoy- 2 t Onpe.r:1ene1mc .Uap.r:1y Hmrnnaec1<y-Ilnonmopa
4llBaHllR », IV, CocjlllR , 1 949 , cTp . 1 95-206 H llJ OT.r:1e;1emrn aHTpono.1orllt.1ec1rnx l1cc.r1e.r:1onan11li
R. Demangel -E. Mamboury, Le <{ ltart i er des Ma n · A1<a.r:1eMlltt PHP .
ganes e t la premiere region de Consranti no/>le, Ilapllm, 25 I. Barnca, Elemente de cultură materialii
1 939, plic. 3 5 . <•eche ruseascâ şi orientală î n aş ezarea feudală
23
Erik Moltke-Gustav Neckel, E i n alwnanisc/1cr (sec. X - X I I ) de l a D i nogetia (reg. Galaţi ) , B
Sachs m i c R1men ?, B « Germania », 1 8, 1 934, CTp. « Studii şi referate privind i storia Romîniei », I,
36-43, u6n . VI ; Herbert Kuhn, Die vorgeschichtliche EyxapeCT, 1 954, CTp. 204--2 06, c COOTBeTCTBeHHOH
Kunst Deutschlands, Eepmrn, Propylăen Verlag, 1 9 3 5 , 6l16J1llorpaqrneli , H 1<0Topoli .r:106asJIReM : Karl Theodor
Ta6n. XV I I I , I ; Eduard Beninger, D i e Langobanlen Strasser, Wiki nger tmd Norman n e n , raM6ypr, 1 928,
als Trăger gennanischer Sch11111ckk1111st in den Ostalpen, CTp. 1 06-- 1 25 .
Tracht und Schmuck im nordischcn Rawn, I , Jlelim�llr,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
312

� u=A Ni ro @TIJ i n � 7 &> M �


H A �r � tt � M � � n � A�
r � � ) � � � @ � r ? r')f l 11
� � H �.]p l � �:�· :Vr� H · � �
/\ 7J (J 1H"'l 7f.. � !l 'J b1
1 f
(7! @ M HA o/H @i� 4 M H � �
�Hllll fftN t M lf.*°

P11c. 20. - Ha,!{IIHCh Ha ceeepHoi1: CTeHe HapTeKca [(ep1<0B1<M B 4.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
21 KAMEHHblE nAMHTHMKM B SACAPASM 313

CaMbie 3HaqHTeJihHbie HaXOAKH - 3TO Ha):\IlHCH Ha KaMeHHbIX naMHTHHKaX


B Eacapa6H . 0HH npeACTaBJIHIOT nHTh THnoB : l ) HaAnHcH pyHHqecKHMH 6yKBaMH,
em:e He pacmmppoBaHHbie, HHOrAa cMemaHHhie c KHpHJIHQeii H rJiaroJIHQeii ; 2)
Ha,[\IlHCH KHpHJIHQeH Ha crapocJiaBHHCKOM H3bIKe ; 3) H3,[\IlHCb rJiaroJIHQeii ; 4) H3A­
IlHCb Ha rpeqecKOM H3bIKe ; 5) Ha):\IlHCb co CMernaHHblMH 6yKBaMH - rpeqecKHMH,
KHpHJIHQeii H apa6CKHMH( ? ) •

.Uo CHX nop o6HapymeHo CBhIIIIe 60 pyHHqecKHX HaAnHceii ; 6oJibIIIHHCTBO


1:13 HHX Bbipe3aHhI Ha creHax 1:1 cToJI6ax QepKOBOK B 1 H B 4, cKJiena C 1 H HaArpo6-
HhIX qacoBeH E3 H E 5 . BocnpoH3BOAHM 3,[\eci. TOJihKO HecKOJihKO (p1:1c . 1 6) . 0HH
oTqacTH cxoAHhI c TaK Ha3bIBaeMbIMH «TIOpCKHMH pyHaMH » (HaiiAeHHhIMH B MoHro­
JIHH 26, a TaKme Ha iore CCCP 27 H oTHeceHHhIMH B nocJieAHee BpeMH K neqeHeraM 2 8) ,
c HeKOTOpbIMH OT,[\eJihHblMH 3HaK3MH, o6HapymeHHbIMH Ha noceJieHHHX B IlJIHCKe ,
MaAape, IIpeCJiaBe H T . .r:\ . Ha TeppnTOpHH EoJirapHH 29 H PHP 30 , H B MeHi.meii cre­
neH1:1 c pyHHqecKHMH HaAnHCHMH Ha cocyAax KJiaAa B CbIHHHKOJiayJI Mape (PHP) 31 •
HeKoTOpb1e pyHHqecK1:1e 6yKBhI cxoAHhI c repMaHcKHMH 32•
Cpe,r:\H Ha,[\nHceii KHpHJIHQeH Ha CTapocJiaBHHCKOM H3bIKe ,[\Be H3BeCTHbl c JieTa
1 957 r . ; nepBaH - npH BXOAe B QepKOBKY B 1 - yKa3bIBaeT roA, KOrAa QepKOBKa
6bIJia Bbipy6JieHa B CKaJie (6500 =992) , BTopaH - JIHTyprHqecKoro CO,r:\ep:IKa­
HHH - HaXOAHTCH B npHTBope TOH me QepKOBKH 33 • Bo npeMH apxeoJior1:1qecK1:1x
paCKOilOK 1 960 H 1 96 1 rr . 6bma HaH,[\eHa em:e ):\IO)l{HHa Ha,[\IlHCeH KHpHJIHQeH' cpe,r:\H
KOTOpbIX ,[\Be Ha MeJIOBbIX o6JIOMKaX OTBaJIHBIIIHXCH OT creH HJIH CTOJI60B QepKOBKH
B 2 (pHc . 1 6 / l ) , a ApyrHe Ha cTeHax H CTOJI6ax QepKOBKH B 4 . IJoqTH Bce 3TH HaAnHcH
HOCHT peJIHrH03HO-IlOMHHaJibHbIH xapaKTep (pHC. 1 6- 1 7) . 0,r:\Ha BOCilpOH3BO­
AHT 6H6JieiicKHii TeKCT (MK . XIV, 27 : p1:1c . 1 8) . ,Upyrax oqeHh paBHOMepHo
Han1:1caHHaH MeJIKOH KHpHJIHQeii Ha O,[\HOM H3 CTOJI60B , OT,[\eJIHIOW:HX aJITapb OT

26 W. Radloff, D i e alttiirkischen Insc hriften der z.1aw,111•1ecKu u Kupu;1cK11 11aiJnucu 0111 IX u X 8„ Cocp1t11,
M o ngole i , CattKT-TieTcp6ypr, 1 894, CTp . 2; C. E. 1 96 1 , p1tc. 2,6-22.
Mano n , lla.1ui11111uKu iJpe811e1111opKcKou nucbMe111wc111u, 30 Istoria Rom îniei, I, 1 960, crp. 760 1t 61t6JI1torpa­
MocKea-JleH1tHrpaA, 1 95 1 , crp . 17; Pentti Alto, C. Bolliac,
cp1t11 Ha crp . 773 , 1< KOTopoii A06aen11eJ11 :
Materialien zu den alttiirkischen lnsc hrift e n der « Trompetta Carpaţilor », N2 939/9, ceHT. 1 8 7 1 r „
Mongolei, « Journal de la Societe finno-ougrienne », crp. 4 ; Gr. Tocilescu, Dacia înai nte de romani,
60, XeJibCHHKlf, 1 95 8 , passim. Eyxapecr, 1 880, crp . 9 1 9-934, Ta6JI. Maria Comşa,
27 M . 11. ApTaMOHOB, HaiJnucu 11a 6aK.'ta:HCKax B (( Dacia », N. s „ IV, 1 960, crp. 395-422 (Kall\HH
Ho8011epKaccKolO MyJe!l u 11a KaMll!lX Ma!ll/KOlo wpo­ H KHpnH41f H3 CnoHa, c Ta1<HMH ll<e 3HaKaJ111t).
OUUJa, e SA, XIX, 1 954, crp. 263-268 1t A . M . 1Ue p - 31 N. Mavrodinov, Le tresar protobulgare de
6a1<, HecK01tbKO c.108 o npueMax 11me11u!l py11u11ecKux Nagyszentmiklos, e ArchHung, XXIX, 1 943, crp.
11aiJnuceu, 11aiiiJe11111>1x 11a JJ011y; TaM ll<e, crp . 269-28 2 . 20 1 -206. HeAaBHo 6bma ony6.rrnKoBaHa nepea11
28 A . M . 1Uep6a1<, 311aKu u a KepaMUKe u Kupnu11ax pa6on, noce1111 1eHHa11 pyttaM 1t3 Eacapa6H, 6e3 HX
113 CapKe,1a-Ee11oii Be:Hcu , e MIA, 75 (TPYAbl Bonro­ pacwncppoe1<H : Damian P. Bogdan, Grafitele de la
.U0Hc1<ott Apxeonor. 31<cneA1tL11t1t I I ) , Moc1<ea-Jle1m11- Basarabi, e AUB, cepHll COllHaJibHhle 1tcropH4ec1<1te
rpaA, 1 959, crp. 385 H cJieA. Hay1<1t, 1 6 IX, 1 96 1 , cr p . 35-4 1 .
29 «lf3eecT1t11 Pycc1<oro Apxeonor. liHCTlfTYTa e 23 H. Arntz, Ha nd buch der Runenkunde, 2-oe
K011cn11rnHonone » , X, 1 90 5 , Albu m, passim ; Geza lf3A„ ranne (Ha 3aane), 1 944passim ; H. Arntz -H.
Feher, Les monuments de la c ulture protobulgare Zeiss, Die ein heimischen Runendenkrnăler des Fest·
et leurs relations hongroises, e ArchHung, V I I , 1 93 1 , landes, Jleiin11nr, 1 939, passim.
CTp. 1 5 1 - 1 57 ; « Madara » , I , I I Cocp1t11, 1 934, 1 936, 33 Damian P. Bogdan, flpu:10J1ce11u!l 1< I . Barnea
passim ; Franz Altheim, Hunnische Runen, ranne şi V. Bilciurescu, y1<. C04„ crp . 563 ; OH ll<e, Gra fi ·
(Ha 3aaJie), 1 948, pnc. 4 ; V. Be�evliev, Les i nscrip­ tele de l a Basarabi, crp . 3 1 -3 5 . Ecn1t np1tHJ1Tb eo BH1t­
tions protobulgares, e « Byzantion », XXV-XXVII, J11a H1te H 6y1<ey I( ?) e 1<ott11e crpo1<1t, yi<a3biearomeiî:
1 95 5- 1 95 7 , crp. 8 74 . ; He. ro wee , Cmapo6MzapcKu, roA, TO BJl\eCTo 6500 ( = 992) 6yAeM HMeTb 65 J O ( = 1 002).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
314

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
KAMEHHblE nAM�TH11Kl1 B EACAPAEl1 31ii

HeQ:>a (CTOJI6 K 3ana)l;y) ' Ha1UrnaeTCH c HMeHH (( AMaHa CBHI.IWHHHKa )) (HeCOMHeHHO


TIOpKCKOro rrpoHCXO)l{,!];emrn , o6pam;eHHOro B xpHCTHaHCTBO H CTaBinero CBHIIJ;eHHH­
KOM) H KOHtiaeTCH HMeHeM «,Il,HMHaHa MaH » , MO)l{eT 6bITb Toro )l{e JIHQa, YIIOMHHyToro
B HatiaJie Ha)l;TIHCH H , IlO-BH)l;HMOMy , 6bIBIIIero MOHaxOM (pHc . 1 9) . IloA 3TIIM TeKCTOM
HaXO,!l;HTCH e)l;HHCTBeHHaH Ha,!];TIHCh, KOTOpaH COCTOHT II3 tieTbipex rnaroJIHtieCKHX
6y1<B H , IlO-BH,!l;HMOMy, ynoMHHaeT IIMH «HJIH » (pHC . 1 9) . ,Il,pyraH Ha)l;TIHCh, HaTIHCaH­
HaH 6onee KpyTIHbIMH H He TaKHMH poBHhIMH 6yKBaMH, HaXOAHIIJ;aHCH Ha 3ana)l;HOM
CTeHe HeQ:>a HanpaBO OT BXO,!];a B npHMhIKaIOIIJ;HM CKJieII (c KOTOpbIM OHa H ,!l;OJI)l{Ha
6bITh IlOCTaBJieHa B CBH3b) , K CO)l{aJieHIIIO, He coxpaHHJiaCb IlOJIHOCTblO (pHc . 1 7 /3) .
B HeM ynoMHHaeTCH MeCHQ OKTH6pn, npH1IeM pa3pyIIIHJiaCb HMeHHO Ta tiaCTb, B KOTO­
poH: , IlO-BH,!l;IIMOMy , y1<a3bIBaJICH ro,!];, KOTOpbIM Mor 6bI CbirpaTh Ba)l{HYIO pOJib B
T01IHOM ;::i:aTIIpOBKe naMHTHHKa , Ha CTeHe KOTOporo 6brna BbICe1IeHa Ha,!];IIHCb .
B Ha)l;IIIICH , BbiceqeHHOM Ha ceBepHOM CTOpOHe O)l;Horo H3 CTOJI60B , OT)l;eJIHIOIIJ;HX
rrpHTBop OT HeQ:>a qep1<0BKH B 4 (HanpaBo OT cpe)l;Hero rrpoxoAa) , qmrypHpyeT
HMH « He1<JII01Ih CHMeoH » . Ha He6oJihIIIOM MeJIOBOM o6JIOMKe, OTBaJIHBIIIeMcH ,
IIO-BH)l;HMOMY ' OT Oţi;Horo H3 ABYX qeHTpaJihHbIX CTOJI60B , pa3)l;eJIHIOIIJ;HX He<P H IIpH­
TBOp ' 3aMeTHbl CJie,LJ;hl ABYX pa3JIH1IHbIX Ha,!];IIHCeM ' HaIIHCaHHblX KHpHJIHQeM (pHC . 1 7/2 .)
Ha ceBepHOM cTeHe rrpHTBopa TOM )l{e qep1<0BKH, HarrpaBo OT BXO,!l;a Bbipe3aHo
fld H H ll H M l f , IIO-BH)l;HMOMY ' HMH co6cTBeHHOe HeMeQKOro rrpoHCXO)l{;::J;eHHH (pHC . 20) .
0TJIH1IaeTCH OT ,!l;pyrHX 1<paT1<aH Ha,!];TIHCb KHpHJIHQeM Ha 3ana,!];HOM CTeHe TOM
)l{e u;epKOBKH 6JIH3 BXO)l;a B npHneraIOIIJ;HM CKJierr, B KOTopoM HaIIIJIH TOJibKO
He6onhIIIHe ocTaTKH 11enoneqec1<oro KOCTHKa , BepoHTHO rrepeHeceHHoro B Apyroe
MeCTO . B 3TOM Ha)l;IIHCH HeCKOJibKO pa3 IIOBTOpHeTCH BbipameHIIe " ' fldAll (p11c .
2 1 ) , c u;enhIO rnoeo6pa3HO y1<a3aTii Ha norpe6aniiHhIM xapa1<Tep rrpHnerarom;ero
IIOMem;eHHH .
Ha)l;IIHCH KHpHJIHQeM Ha CTapocnaBHHCKOM H3bIKe, HeKOTOphie yrroMHHYTiiie
B HHX HMeHa, HeCKOJibKO qeJiblX COCYAOB H3 o60)l{)l{eHHOM rJIHHhl H MHOr01IHCJieHHbie
Q:>parMeHThl KepaMHKH , B03MO)l{H0 H H3o6pa)l{eHHH Tpex rrapycHbIX Kopa6neM -
O,':(HO Ha CTeHe HaJieBo OT BXO)l;a B rrorpe6em1e 1 3 ' a ,!];Be ;::i:pyrHx Ha BOCT01IHOM CTeHe
ranepeH H 3 - y1<a3hIBaIOT Ha cym;ecrBoBaHHe B X B . B Eacapa6H Hapo,!l;HOCTH cna­
BHHCKOM 1<yn1Typh1, roBopHm;eM Ha cnaBHHCKOM H3hIKe , a HMeHHO BOCTOtIHocnaBHH­
c1<0M Hapo)l;HOCTH, B KOTOpoH: MO)l{HO o6Hapy)l{HTb ,!];a)l{e II HeKOTOphie 3JieMeHThl
CeBepHoro BJIIIHHHH 34 •
EAHHCTBeHHaH ,!];O CHX rrop o6Hapy)l{eHHaH Ha)l;IIHCb Ha rpetieCKOM H3hIKe
c,n;eJiaHa Ha o6JIOMKe CTOJI6a, HaM,!];eHHOro c rrpaBOM CTOpOHbl HeQ:>a qepKOBH B 4.
Co,!l;ep)l{aHJ1e ee cne)l;yrom;ee : [ Kup�e:] �o-� Ori -ro'J �ouAO'J crou 'lcu<T�f.P (pHc . 22) .
3Ta HaAIIHCh II03BOJIHeT rrpe,!];rronaraTb, tITO B Eacapa6H cym;ecTBOBano JIHQO, 3Ha­
KoMoe c rpe11ernoH: Kyn1TypoM HJIH )l;a)l{e rpeqecKoro rrpoHCXO)l{,!l;eHIIH .
HaAIIHCh apa6c1<HMH ( ?) 6yKBaMH Bhipe3aHa 011eH1 ocTphIM rrpe,!l;MeTOM Ha rrpaBoM
CTeHe HeQ:>a qepKOBKH B 4 H pacrroJIO)l{eHa HaBepxy' CJieBa OT BXO,!];a B rrpHneraIOIIJ;HM
CKJieII (pIIC . 23) . .

31 Constantine Porphyrogenitus, De a dminis­ Historia, BoH H , 1 828, V , 2, CTp . 78, CTpoKa 2 . CM.
tran do imperio, 9, H3,ll . Gy. Moravcsik-R. J . H. Jenkins, L. Niederle, M a n u e l de l ' a ntiquite slave, II, Il a pmK ,
Ey;i.anewT, 1 949, CTp . 56 H rne;1 . Cron i ca lui Nestor 1 926, CTp. 49-50 H 256-2 5 7 ; N. S. Derjavin, Slavii
(lzrnarele istoriei rom inilor ) , H3J\ . G. Popa -Lisseanu, în vechime, EyxapcCT, 1 949, CTp. 1 1 8, 209-2 1 1
V I I , IJyxapecT, 1 93 5 , r:1ana XXI-XX I I , XXVI­ H T. ,1 .

XXVI I , XXX I I , XXXVI et passim ; Leon Diaconul,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
316 11. EAPHŞI 24

IIaMRTHHKH B MeJiopaspa6oTKe B Eacapa6H IIOATBep)l{AaIOT cBeAeHHR BHSaH -


THHCKHX JieTorrHca;eB UeApeHa 35 H ATTaJieRTa 36 o cyI.IJ;eCTBOBaHHH B o6JiaCTH
HH)l{Hero .UyHaR cMernaHHoro HaceJieHHR, roBopRI.IJ;ero Ha pasJIHtJHbIX R3bIKax 37 •
TaKoe CMerneHHe HapOAHOCTeH HMeJIO MeCTO oco6eHHO BO BpeMR BH3aHTHHCKOro

Puc. 23. - Hannncb Ha 3a11a)J,HOH creHe uecl>a 11ep1<0B1<11 B 4.

BJiaAbitJeCTBa B .Uo6pyA)l{e . 3TOT BOIIpoc 6yAeT YTOtJHeH B XOAe AaJII>HeHllIHX pac­


KOIIOK ; YTOtJHeHHIO ero 6yAeT crroco6cTBOBaTb H pacrnmppOBKa eI.IJ;e He rrpOtITeHHblX
pyHHtJeCKHX HaAIIHce:H . 0TKpbITHe HaAIIHCH H AaJI1>HelirnHe HaxOAKH HecoMHeHHO
IIOMoryT paspellIHTb MHOrHe BOIIpOCbl o MeJiopaspa60TKe H CTOJib CBoeo6pa3HblX '
CTOJlb H HHTepeCHbIX KaMeHHbIX rraMRTHHKax MeJIOBOH CKaJibl B Eacapa6H .

HOH BAPH5I

36 G. Cedrenos, « Historia », TI, Emm, 1 839, 37 N. Bănescu, Les duc hes byzantins de Paristrion
cTp . 599, crpo1<a 2 1 -22. (Paradouna vo n ) et de Bu!garie , Eyxapecr, 1 946,
36 M. Attaleiates, « Historia », EouH, 1 85 3 , CTp. 77, 9 1 , 1 00-1 0 1 .
cr p . 204, CTpo1<a 1 9·-2 1 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ZUR FRAGE DER DATIERUNG DES STEINWALLES
IN DER DOBRUDSCHA UND DER LOKALIS I ERUNG
DER IM BERICHTE DES GRIECHISCHEN TOPARCHEN
GESCHILDERTEN EREIGNISSE

Der aus einer etwa 1 , 7 5 m dicken Mauer bestehende Steinwall 1 durch­


zieht die Mitte cler Dobrudscha in ihrer Breite auf eine Entfernung von 59 km
zwischen Axiopolis (3 km si.idlich von Cernavoda) und Constanţa (Abb. 1 ).
An seiner Nordseite ist er von einem Verteidigungsgraben begleitet und stellen­
weise mit Kastellen (insgesamt 26) verstărkt 2 • Er beherrscht gegen Norden zu
ein gutes Sti.ick des Vorgelăndes, clas auch clas Sumpfgebiet des Karasutales umfaf3t.
Da eingehende Beobachtungen ausstehen, konnte bis heute keine Einhel­
ligkeit i.iber die Datierung und ethnische Zuweisung dieses Baues erzielt werden.
Hector de Beam, ein franzăsischer Reisender, ăuf3erte um 1 828 die An­
sicht, cler Wall sei unter Kaiser Trajan errichtet worden 3• ln die gleiche Zeit
verweist ihn auch ein anderer franzăsischer Reisender, Xavier Ho mmaire de Hell,
cler um 1 846 die Dobrudscha besuchte 4• Ion Ionescu de la Brad bezeichnete ihn
als « Trajanswall », womit er gleichzeitig seine Datierung an die Wende vom
1 . zum 2 . Jh. u . Z. andeutete 5• Mihail Sutzu war cler Ansicht, cler Wall stamme aus
cler Zeit Theodosius I . , d.h. aus dem letzten Viertel des 4. Jh. 6, wăhrend ihn
C. Schuchhardt 7 und E. Fabricius 8 als Werk verbi.indeter « Barbaren » aus dem
4. Jh. oder einer kurz darauf folgenden Periode ansahen. Grigore Tocilescu
verwies ihn in die Zeit Konstantins des Grof3en 9 , wogegen Radu Vulpe, beson­
ders auf Grund gewisser im Wall wieder verwendeter Architekturteile, ihn
1 Literaturhinweise bei Radu Vulpe , Histoire s. 64ff.
a ncienne de la Dobroudja, Bukarest, 1 938, S. 3 5 9 - 5 Ion Ionescu de la Brad, Exc11rs i 11 n ea agricolJ
367 ; Dim. Krandshalow, Ba110Beme o f1o6pyiJ:nca u în Dob1ogea, ubersetzt von V. Mihăilescu, in AnD,
Eecapa6u11 u npa6M1apcKama meopu11 , in u roAHWHHK Ha III, I , S. 1 26. Bei der Erwăhnung der Walle in der
Co<t>HHCKHe yHuaepcHTeT"b» , l1cropHKo-<t>unonoru­ minleren Dobrudscha beziehen sich Ion Ionescu
"ecHH, XXX IX, 1 942 - 1 943, S. 167 ; Eugen Comşa , de la Brad, ubrigens wie auch Hector de Bearn und
Cercetări şi obsernaţii în l egătură cu valurile din Xavier Hommaire de Hell insbesondere auf den
Dobrogea, in SCIV, II, 2, 1 95 1 , S. 237 - 338. Steinwall.
2 Eine Beschreibung dieser Kastelle gibt 8 Mihail Sutzu, in « Revista pentru Istorie,
Gr. Tocilescu, in Fouilles et rec herches archeologiq11es Arheologie şi Filologie », I, II, Bukarest, 1 883,
en Rouma nie, Bukarest, 1 900, S. 1 72 . s . 1 79 - 1 8 1 .
3 Nach I o n Conea, Hector de Beam , un călător 7 C. Schuchhardt, D i e sogena nnten Trajans·
francez prin Dobrogea în 1 828, in AnD, IX, 2 , wălle in der Dobrudscha, Berlin, 1 9 1 8 , S. 62ff.
s . 1 94. 8 RE, unter Limes, Kol. 649.
4 Nach Marin Rareş, Xat•ier Hommaire de Hell, • Gr. Tocilescu, a.a.O„ S. 182.
un călător francez în Dobrogea, in AnD, XV, 1 934,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
318 PETRE D IACONU 2

in clas 5 - 6. Jh. , am ehesten aus cler Zeit des Kaisers Anastasios , datierte 1 0 . Auc h
K. Skorpil ăuBerte die Ansicht, cler Steinwall sei in rămischer oder rămisch,
byzantinischer Zeit errichtet worden 1 1 •
Jordan Venedikoff hingegen schrieb den Steinwall den Bulgaren zu 1 2 •
1 95 1 wies Eugen Comş a d i e Anlage den Byzantinern des 1 1 . - 1 2 . J h . z u 1 3 , wofor
ihm als Ausgangspunkt d ie Ent,
deckung des bekannten Stein ,
blocks mit cler slawischen In,
Siret
schrift aus dem Jahr 645 1 , d . h .
943 nach unserer Zeitrechnung,
cliente 14 ; cler Block wurde in
den Grundmauern des in cler
Năhe des Bahnhofs M ircea
Vodă liegenden Kastells Nr.
V I I I (nach cler Zăhlung von
Gr. Tocilescu) gefunden. U m
d iese Datierung z u unterbauen ,
fohrte Eugen Comşa auch d ie
Entdeckung eines Steinbruchs
in cler N ăhe des Bahnhofs Do,
robanţul an, aus dem Quadern
for den Steinwall gewonnen sein
durften, sowie eine Siedlung
\. „,,
mit for clas 1 1 . und 1 2 . Jh.
5
'.
kennzeichnender Tonware 1 •
· -·

'· - Kleinu Erdwal/


V R B U L O ARIEN ' · ... . , .... Grosser Erdwall
� I m Jahre 1 95 7 kam cler erwăhnte
·-·-·- · -
.......,. Stein wal/
Forscher nochmals auf die Frage
Abb. l . - Die W alle d ie die M itteldobrudscha durchqueren. des Steinwalls zuruck, wobei
auch er ihn diesmal den Bul,
garen des ausgehenden 9. oder beginnenden 1 0. Jh. zuwies . Den AnlaB for d ie
O berprufung cler Datierung des Steinwalles bot cler U mstand , daB in den
Kastellen und in deren Năhe Kaolinkeramik, die mit waagerecht eingeritzten
Linien verziert, oder rot, und braunbemalt war mit graufarbiger, mit eingeglătteten
Linien verzierter Tonware zusammen auftrat ; diese letztere Gruppe wurde von
Comş a dem Saltowo,MajatzbTypus und somit dem 9. - 1 0. Jh. zugewiesen 1 6 .
Nachdem kurz d ie wichtigsten Ansichten liber die Zeitstellung des Stein,
walles dargelegt wurden, soll im folgenden in erster Reihe versucht werden, nach
Moglichkeit die Zeitgrenzen genauu anzugeben, innerhalb deren die Anlage
10 12
R. Vulpe, a.a.O., S. 3 7 0 - 3 7 1 . Gegenwartig Jordan Venedi koff, Cmapo6MzapCKu oKonu, in
hat R. Vulpe diese Datierung aufgegeben u nd n i m mt «0Te4ecTBo » , IV, 39, 1 9 1 7 , S . 1 2 .
u nter Vorbehalt kiinfriger Forschungen an, der 13 Eug. Comşa, a . a . O . , S. 2 3 3 - 2 3 8 .

Steinwall sei von Protobulgaren errichtet worden. 1 4 Damian P . Bogdan , f!o6pyâ:>1ca1<cKaR 11aânucb
Diese Ansicht ăuBerte er gelegentlich der Diskus· 94 3 zoâa, in « Romano -Slavica », I, 1 95 8 ,
sion iiber den vorliegenden Aufsatz, cler im Institut S. 8 9 - 9 3 .
for Archaologie als M itteilung gehalten �urde. 1 5 Eug. Comşa, a . a . O . , S. 2 3 7 .
11 16
Nach Feher Geza, Les mo n wnents d e la Der s . , C iteva descoperiri a r h eologi c e d i n
c 11 l t ur e proto bulgare e t l e urs r elarions h o n groises, in rai o n ul M e d g i d i a , i n « Materiale » , IV, 1 95 7 ,
ArchHung, V I I, 1 93 1 , S . 1 6. s . 3 3 1 -- 3 3 3 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 ZUR DATIERUNG DES STEINWALLES IN DER DOBRUDSCHA 31!)

errichtet wurde. Erst in zweiter Linie und abhăngig von cler ethnischen Zuweisung
des Walles soll die Frage eines etwaigen Zusammenhanges zwischen seiner Zeitstel,
lung und dem « Bericht des griechischen Toparchen » geklărt werden.
Der lnschrift aus cler Ortschaft Mircea Vodă kommt besondere Bedeutung
zu, da sie einen unanfechtbaren termi nus po5t quem filr die Datierung des Stein,
walles bildet.
Ein etwaiger Einwand , die lnschrift aus dem Jahre 943 sei auf einem bereits
in ein ălteres Bauwerk eingemauerten Stein angebracht worden, ist schon aus
dem Grunde hinfallig, da sie in diesem Falle ganz geblieben wăre. Auf dem erhal,
tenen Steinblock ist jedoch nur ein Rest cler lnschrift vorhanden, was erweist,
daB cler Block bereits vor seiner Verwendung als Baumaterial zerschnitten wurde 17•
Das in cler lnschrift aus Mircea Vodă angegebene Jahr 943 bildet demnach
die obere Zeitgrenze for die Errichtung des �'alles. Anders ausgedri.ickt, ist damit
cler Nachweis erbracht, daB cler Steinwall - zumindest in dem Abschnitt, in dem
diese lnschrift zu Tage kam - nach dem Jahre 943 erbaut wurde.
Der gegenwărtige Stand cler Forschung ergibt auch gewisse Anhaltspunkte
filr die untere Zeitgrenze seiner Erbauung.
Bei den seit 1 957 auf dem Tibişirulberg im Gebiete cler Gemeinde Basarabi
{Rayon Medgidia) durchgefilhrten Grabungen wurden die Dberreste eines ausge,
dehnten Steinbruches freigelegt, in dem fri.iher Kreide in quaderformigen Blocken
abgebaut wurde. lnnerhalb des Steinbruches befinden sich auf den verschiedenen
Abbaustufen zahlreiche Wohnrăume, Monchszellen, Kapellen, sowie eine Grab,
kammer, die sămtlich in die senkrechten Kreidewănde ausgehohlt waren \8 • Auf
den W ănden des Steinbruchs, besonders aber auf den lnnenwănden der erwăhn,
ten Răume sind zahlreiche Zeichen und Darstellungen von Szenen mit Tier,
figuren erhalten geblieben : Daneben finden sich in den Răumen ofters auch
lnschriften mit Runenzeichen, in kyrillischen, sowie in je einem Falle auch in glago,
litischen, griechischen und arabischen Schriftzeichen 1 9 • Das archăologische Fund,
material umfaBt vor allem Tonware ărtlicher Erzeugung {sandgemagert, mit
waagerechten geritzten Linien, sowie graufarbige Tonware mit eingeglătteten Linien)
und GefaBe byzantinischer Machart oder Herkunft. Einige sind olivgri.in glasiert,
andere mit breiten, roten oder kaffeebraunen Farbstreifen verziert 20•
Auf Grund cler Tonware ortlicher oder byzantinischer Herkunft, sowie
auf Grund cler kyrillischen Buchstaben cler slawischen Inschriften sind die aus

1 7 Die genaue Untersuchung des Steinblocks mauerten Block angebracht worden sei, ist auch
zeigt, daf3 sowohl die obere, als auch die untere deswegen nicht in Betracht zu ziehen, da der Inschrift­
Schnittflăche durch eine Zeile der lnschrift geht. stein aus dem Fundament der Mauer herrtihrt.
Von der oberen Zeile ist nur mehr der untere Teii (C. C. B., a.a.O., S. 1 2 2 und Eug. Comşa, Cercetări
eines o �owie das Ende eines Hasta erhalten. Auch şi observaţii . . . , S. 23 7).
die unterste Zeile wurde durch Zerschneiden des 1 " I. Barnea und V. Bilciurescu, Şantiernl arheo­

Steinblocks in Mitleidenschaft gezogen, wobei der logic Basarabi, i n « Materiale » , VI, 1 959, S . 5 4 1 -
untere Teii der Buchstaben dieser Zeile zerstort 563.
wurde. Aul3erdem ist der Stein von alters her m.ch 1 9 Die Inschriften mit griechischen und ara­
an seiner linken Kante angeschlagen (siehe die Abbil· bischen Schriftzeichen wurden 1 96 1 entdeckt (Mit­
dung bei C(omşa), C(ostăchel), B(ogdan) Inscripţie teilung von I. Barnea).
slavă din Dobrogea di n a nul 943, in « Studii », 20 I . Barnea und V. Bilciurescu, a.a.O.,
I I I, 1 954, S. 1 22 - 234. Die Annahme, nach der die s. 550 - 552.
Inschrift moglicherweise auf einem bereits einge-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 20 PETRE DIACONU 4

dem Kreidemassiv von Basarabi gehauenen Răume und damit auch cler Kreide,
steinbruch selbst an clas ausgehende 10. Jh. zu setzen. Noch klarer wird diese
Datierung durch eine lnschrift, die oberhalb cler im Jahre 1 957 freigelegten Kapelle
eingeritzt ist und die Jahreszahl 6500 (d.h. 992 nach unserem Kalender) trăgt 2 1 •
Beri.icksichtigt man, daB sich diese Kapelle in einer cler ji.ingsten Abbaustufen
des Steinbruches befindet, so kann ohne Gefahr eines lrrtums behauptet werden,
daB cler Abbau im Steinbruch von Basarabi im Jahre 992 oder in den unmittelbar
darauf folgendenden Jahren eingestellt wurde 22 •
An den Bestand des Steinbruchs von Basarabi kni.ipft sich notwen,
digerweise die Frage, wofi.ir die dort gewonnenen Kreideblocke verwen,
det wurden.
Die Antwort ergab sich im Herbst 1 958, als bei cler Untersuchung cler Ober,
fl ăche des Steinwalls zwischen den Gemeinden Basarabi und Valea Seacă fest,
gestellt wurde, daB in dem erwăhnten Abschnitt Kreide als Baumaterial beni.itzt
wurde 23 • Die im Gelănde vorgenommenen Untersuchungen rechtfertigen die
Annahme, daB die zum Bau des Steinwalles verwendete Kreide zumindest teil,
weise aus dem Steinbruch von Basarabi herri.ihrt. Da nun cler Abbau in diesem
Steinbruch im letzten Jahrzehnt des 10. Jh. eingestellt wurde, bestehen hinrei,
chende Gri.inde dafi.ir, clas oben erwăhnte Jahr 992 als terminus ante quem fi.ir
die Datierung des Steinwalles zu betrachten.
Aus dem bisher Gesagten ergibt sich, daB cler Steinwall zwischen dem Jahre
943 - dem Jahr cler lnschrift von Mircea Vodă - und dem Jahr 992 dernjeni, -

gen cler lnschrift oberhalb des Zugangs zur Kapelle von Basarabi - errichtet
wurde.
Da bis zur Wiederverwendung als Baumaterial cler lnschrift von Mircea
Vodă ein gewisser Zeitraum verstrichen sein rnuB, ist anzunehmen, daB die Errich,
tung des Steinwalls in die zweite Hălfte des 10. Jh. făllt.
U m diesen Zeitraum weiter einzuengen und năher zu bestimmen ist es
von besonderer Bedeutung, die genaue Zeit zu ermitteln, in cler cler Steinbruch
in Betrieb war.
W ie bereits erwăhnt, wurde cler Abbau im Jahre 992 oder in den unmit,
telbar folgenden Jahren eingestellt.
Schwerer zu ermitteln ist die Zeit cler Inbetriebnahme, da die unteren Abbau,
horizonte archăologisch noch durchaus nicht erschopfend untersucht wurden.
Dernnach liegen bereits jetzt einige Anhaltspunkte vor, die die Annahme recht'.
fertigen, cler Abbau cler Kreide habe hochstens 15 bis 20 Jahre vor 992 eingesetzt.
Dies ist unseres Erachtens dadurch erwiesen, daB in den unteren Abbauschichten
mit rotem oder kaffeebraunem Oberzug versehene byzantinische Keramik vorkornmt.
Nach den bisherigen Beobachtungen taucht diese Tonware in cler Dobrudscha
nur fi.ir kurze Zeit, nach cler Wiederherstellung cler byzantinischen Herrschaft am

21
Damian P. Bogdan , in « Materiale », IV, 1 95 7 , 2� Unsere diesbeztigliche Beobachtung wurde
S. 5 6 2 - 5 6 3 ; Ders., GrajÎtele d e l a Basarabi, i n nachtraglich auch von I. Barnea bcstiitigt. Wo der
AUB, Reihe Gesellschaftswissenschaften, Geschich­ Vl'all gelegentlich verschiedener Acker· und Wein ·
te, IX, 1 6, 1 960, S. 3 1 . bauarbeiten freigelegt wurde, sind Kreideblocke,
22
Zum besseren Verstandnis der folgenden Be ­ in einem Fall auch die Halfte eines Kreidequaders
weisfi.ihrung soli das Jahr 992 als das Enddatu m fi.ir festzustellen.
die Ausbeutung des Steinbruches angesehen werden.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
2

Abb, 2 - Bemalre Sc herben von Basarabi ( Rayon M e dgidia, Region Dobrudscha).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ZUR DATIERUNG DES STEINWALLES IN DER DOBRUDSCHA 321

Unterlauf cler Donau, im Jahre 972 auf 2 4 . Auf Grund dieses Umstandes ist anzu,
nehmen, daH cler Abbau in dem Kreidesteinbruch von Basarabi fruhestens im
Jahre 972 einsetzte. Die Abbaudauer des Steinbruchs lag demnach zwischen 972
und 992, was in gewissem MaBe auch durch die kyrillischen Inschriften bestătigt
wird , die in ihrer Gesamtheit eher for clas ausgehende 10. und clas beginnende
1 1 . Jh. als for die erste Hălfte des 10. Jh. kennzeichnende Merkmale aufweisen 2 5•
Oberdies unterscheiden sich die lnschriften cler unteren Abbauschichten
nicht von denen cler in clas Jahr 992 zu datierenden Kapelle ; dieses beweist,
daB zwischen den ersten, ăltesten und den letzten, jungsten lnschriften keine allzu,
lange Zeitspanne liegt 2 6 •
W enn aber cler Steinbruch in Basarabi zwischen 972 und 992 ausgebeutet
wurde, so wurde sicherlich auch cler Steinwall in cler gleichen Periode
errichtet 27 •

2� Diese Gattung ist bisher in der Dobrudscha Institut », XXIV, 1 96 1 , S. 2 4 - 25), sowie in Preslaw
nur an folgenden Stellen bekannt geworden : in zu m Vorschein (siehe I. Tschiangowa, Topzo8CK!I
Dinogetia .Garvăn, Capidava (siehe Or. Florescu, 110Meuie11uJ1 Kpa14 10:>1e11ama Kpenocm11a cme11a 8 Ilpec,1a8,
R. Florescu, Petre Diaconu , Capi d a va , I , S. 1 73 - in « Izwestiia- Institut », XXI, 1 95 7 , S. 287).
l 78 ; E. Florescu, Unele observaţii .:u pri vire la 25ln der in « Apxeononui » , II, 2 , Sofia, 1 960,
ceramica decorată ,· 11 culoare roş i e din aşezarea S . 71 verăffentlichten Besprechung des Vorberichtes
t în:ie de la Capidat•a, in SCIV, lX, I , 1 95 8 , S. 230 von l. Barnea und V. Bilciurescu, ăul3ert Stamen
237), im Kastell des Steinwalls (siehe Eug. Comşa, Mihailow die Ansicht, die lnschrift A�lK1HH 1r.\\�
Cîteva descoperiri . , S. 3 33), in Popina, am rechten
. . weise Schrifrzeichen auf, die spăter als das Ende
Donauufer westlich von Silistra (siehe Shiwka des 1 0. Jh. seien.
Wysharowa, c,1a8Jill0-601UapcKama ceJIUUJe Kpau cello 26 Damian P. Bogdan, Qrafitele de la Basarabi ,
. . .

Ilonu11a, Cu11ucmpu11eKo, Sofia, J 955, S. 44 - 45), ferner stellt drei Entwicklungsphasen for die Schriftzei­
im muntenischen Flachland, in Ileana-Podari im Mo­ chen in Basarabi auf ; demna eh datiert er diese
stiştea-Tal, ăstlich von Bukarest (siehe VI. Zirra, Cerce­ Inschrifren in die Zeit vo m Ende des 9. bis in das
tări feudale timpurii la Ileana -Podari , in « Materiale », ausgehende I O . Jh„ wobei er versucht, auf diese
V, 1 959, S . 505). Die von Shiwka Wysharowa (a .a.O„ Weise mit Jer durch archiiologische Gesichtspunkte
S. 48) vertretene Datierung dieser Keramik in das erzielten Datierung ubereinzustimmen, wie sie im
8 . 9. Jh. - welche die bulgarische Forscherin ubri­
- ersten Grabungsbericht vercreten wurde (siehe I. Bar­
gens jetzt aufgegeben hat wurJe von R. Florescu
-· nea -V. Bilciurescu , a.a.O„ S . 562).Nach Damian
a.a.O„ S. 1 .34 dazu verwendet, um die in CapiJava P. Bogdan sind die lnschriften mit Runenzeichen die
geborgene Keramik vor die Zeit Jes Johannes Tzimis­ altesten, hierauf folgen die Inschriften mit Runen·
kes anzusetzen. Nach unseren eigenen Beobach­ zeichen, die mit glagolitischen und kyrillischen
tungen gehărt die rot ader kaffeebraun bemalte Schrifrzeichen vermischt sind und schliel3lich die
Kaolinkeramik in die Zeit zwischen 972 und etwa j lingsten, nur kyrillischen lnschriften. Diese Eintei·
! OOO. In den Siedlungen und Friedhăfen in der lung entbehrt jedoch jeglicher Grundlage und wird
Dobrudscha und in Bulgarien erscheint sie nirgends durch die in Basarabi in den Jahren 1 960 - 1 96 1
vor 972. Sie ist byzantinisch oder zu mindest von durchgefohrten U ncersuchungen widerlegt. Als Bei·
ausgesprochen byzantinischem Gepriige und ver· spiel seien die Inschrifren mit kyrillischen Buchsta·
schwindet aus noch unbekannten Grunden im 1 1 . ben angefohrt, die in der Kapelle der unteren Ab­
Jh„ wahrscheinlich wurde sie nur in einem einzigen bauhorizonte zahlreicher sind als in der Kapelle
Zentru m hergestellt, dessen Werkstiitten um die aus dem Jahre 992. Mitteilung von I. Barnea.
Jahrtausendwende zerstărt wurden. Die Gattung der 27 Eine so sp ate Datierung des Steinwalls wird
bemalten Kera mik ist auch in Korinth gegen Ende durch das Vorkommen der graufarbigen oder Kaolin ·
des 10. und wiihrend des 1 1 . Jh. bekannt (siehe keramik in den Kastellen des Walles nicht widerlegt,
Charles H. Morgan, II, Corinth, XI, T h e Byzantine wie dies Eug. Comşa (Cîteva descoperiri . . , S. 3 3 1 -
.

Pottery, Cambridge, 1 942, S. 7 1 , Tf. XVIII c, f, i). 3 3 3 ) annimmt. Beide Gattungen dauern bis in die
Vor kurzem kam derartige Tonware auch in Razgrad Zeit um die Jahrtausendwende und noch spiiter
(siehe Sonja Georgiewa Cpeo11eBeK0811ama ceJ1UUJe 1100 fort (siehe Vorberichte zu den Grabungen von Dino­
paJ8aJ1u11ume 11a a11mu'11tU!i zpao A6pumyc, in « lzwestiia· getia, in SCIV, I - 2 , 1 95 3 ; SCIV, I 2 , 1 954).
-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
32� PETRE DIACONU G

W elcher V olkerschaft oder welchem politischen Gebilde gehărte nun der


Steinwall an ?
Der Steinwall ist nach Norden gerichtet. Er ist also das Werk einer si.idlich
der Linie Cernavoda,Constanţa siedelnden Bevolkerung, die Angriffe von seiten
eines politischen Machtgebietes im Norden der Dobrudscha beforchtete oder
sich gegen solche zur W ehr setzte.
Angesichts der am Unterlauf der Donau im letzten Viertel des 10. Jh.
bestehenden historischen Gegebenheiten konnen die Erbauer des Steinwalls nur
Byzantiner oder Bulgaren gewesen sein. Der archăologische Befund in der Dobrud,
scha aus dem ausgehenden 10. Jh„ sowie die literarischen Quellen liber clas gleiche
Gebiet und den gleichen Zeitraum rechtfertigen jedoch nicht die Annahme, daf3
der Steinwall das Werk cler Byzantiner sei. Weiters făllt es schwer, anzu,
nehmen, die Byzantiner, die im Jahre 972 bis hierher vorgedrungen waren,
h ătten an cler Linie Cernavoda,Constanţa Halt gemacht, obwohl sie nichts
und niemand gehindert hătte, die Donaumi.indung zu erreichen ; ubrigens war
das Hauptziel der Byzantiner am Unterlauf cler Donau eben die Beherrschung
cler Mundungen d ieses Stromes , eine Herrschaft, die sie unter den damals
obwaltenden Verhăltnissen und mit Hilfe ihrer măchtigen Flotte leicht hătten
ausi.iben konnen.
Wurde man dennoch annehmen, die Byzantiner hătten den Steinwall erbaut,
wăre es schlechterdings unmoglich anzugeben, gegen welche gegnerische politische
Macht er gerichtet gewesen wăre, die am Ausgang des 10. Jh. das Gebiet nordlich
der Linie Cernavoda,Constanţa beherrschte.
Es bleibt daher nur die Annahme ubrig, daf3 die Bulgaren zu jener Zeit den
Steinwall errichten konnten 28, was auch gewissermaf3en das slawisch,bulgarische
Geprăge des Fundkomplexes von Basarabi nahelegt.
Die Gleichsetzung der Erbauer des Steinwalles mit den Bulgaren wider,
spricht jedoch einerseits der Ansicht unserer zeitgenbssischen Geschichtsschreibung,
wonach das ganze ostliche Bulgarien und die gesamte Dobrudscha seit 972 etwa
zwei Jahrzehnte lang ununterbrochen unter byzantinischer Herrschaft standen 29•
Andererseits steht sie aber auch nicht im Einklang mit der Auffassung der bulga,
rischen Geschichtsforscher, die for die Zeitspanne zwischen 976 und etwa 1 000 3 0
uberhaupt jede byzantinische Herrschaft im nordostlichen Bulgarien in Abrede

28
Bei dem gegenwărtigen Srande der Forschung 29 N. Bănescu , Changements politiques dans les
kann zwischen dem in der « Jesaiaslegende » erwiihn­ Balkans apr,\s la conquete de l' empire bulgare de
ten « Wali zwischen Donau und Meer » (C. Jre(·ek, Samuel ( 1 0 1 8) . Nouveaux duc hes byzanti ns : Bulgari e
Das c hristliche Element in der topographischen No­ et Paristrion, in BSH, X, 1 92 3 , Sonderdruck ; Ders. ,
m en klatur der Balka nlănder, Wien, 1 8 97, S. 87) La domination byzantine sur les regions du Bas­
und dem Steinwall zwischen Cernavoda und Con­ Danube, in BSH, VIII, 1 92 7 ; Ders., La q u estion
stanţa kein Zusam menhang hergestellt werden. Mogli­ du Paristrion ou la conclusion d ' u n large debat,
cherweise bezieht sich die erwiihnte Quelle - sofern Besprechung in « Byzantion », VIII, 1 , 1 93 3 , S. 2 7 7 -
sie i.i berhaupt in Betracht gezogen werden kann - 308 ; Ders., Les duches byzantins de Paristrion
eher auf einen dcr beiden Erdwiille, die gleichfalls (Paradounavon) et de Bulgari e, Bukarest, 1 946,
in cler Gegend zwischen Cernavodn und Constanţa passim ; siehe dort auch weitere Literaturhinweise.
verlaufen (vgl. W. N. Zlatarski, l1cmopw1 11a 6b,ua­ 3o \X'. N. Zlatarski, HcmopuR . . . , I., II. Teii,
pc1<a111a thp.?1ca8a npe1 cpeiJ11wne 8eKoBe , ersrer Teii , 1 927, s . 642ff.
Sofia, 1 933, S. 1 3 9).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ZUR DATIERUNG DES STEINWALLES IN DER DOBRUDSCHA

stellen. Es ist daher unvermeidlich, wenn auch nur kurz , zu untersuchen, welches
tatsăchlich die geschichtliche Wirklichkeit war.
Bekanntlich errichtete Johannes Tzimiskes nach der Niederlage der
Druschinen des Swjatoslaw die byzantinische Herrschaft in ganz Nordost�
bulgarien, wăhrend clas westliche Bulgarien unter der Herrschaft der vier
Kometopuli (« Grafensohne » ) - David , Moses, Aaron und Samuel - weiterhin
selbstănclig hlieb.
In der Dobrudscha ănderte Johannes Tzimiskes clen Namen der Stadt
Dorostol in Theodoropolis 31 und stellte einige Kastelle am Donauufer wieder
her, in die er T ruppen legte 32•
Die byzantinische Herrschaft blieb in der Dobrudscha bis 976, bis
zum Tode Johannes Tzimiskes, unangefochten. In diesem Jahre brach in Byzanz
ein măchtiger, anscheinencl clurch clie Unzufriedenheit der Bauern geschi.irter
Aufstand aus. Nur mit schwerer Mi.ihe konnte der Parakoimomenos Basileios,
cler Vormund der jugencllichen Kaiser, Basileios I I . und Konstantin VIII., clem
von Bardas Skleros mit viel Geschick geleiteten Ausbruch des Volkszornes
Wid erstand leisten.
Die Bevolkerung aus den nordostlichen Teilen Bulgariens, die der Verwal­
tung des byzantinischen Staates unterworfen war, ergriff die durch die Unruhen
geschaffene gi.instige Lage , um sich for einige Zeit der byzantinischen Herrschaft
zu entledigen und dem von den Kometopuli regierten Westbulgarien
anzuschlieBen :n.
Leider geben die Quellen dari.iber keine unmittelbaren und konkreten
Aufschli.isse. Dennoch erwăhnt Georgios Kedrenos in seiner Chronik 34, daB, als
<lie Bulgaren nach dem Tode des Kaisers Johannes Tzimiskes auf d ie (byzantini­
sche) Herrschaft verzichteten , die vier Kometopuli i.iber sie zu herrschen began�
nen . Dies sei geschehen « weil von den nahen Anverwandten des Petrus einige
vom Tode dahingemăht wurden, Boris und Romanus hingegen , die in die Haupt­
stadt gebracht worden waren , dort blieben » 35•
Es konnte eingewendet werden, die Bemerkung des Kedrenos beziehe sich
auf Westbulgarien . Die Bulgaren im Westen der Balkanhalbinsel waren jedoch
i.iberhaupt nicht in d er Lage, auf die byzantinische Herrschaft zu verzichten, da
sie eine solche im Jahre 976 und auch noch lange Zeit spăter gar nicht kannten.
Es muB daher angenommen werden, daB die angefohrten Stellen sich ausschlieB­
lich auf die Bevolkerung der im Jahre 972 dem Byzantinischen Reich einverleibten
Gebiete beziehen. DaB dem so ist, ergibt sich auch aus cler Behauptung Zonaras,
daB zu dieser Zeit, im Jahre 976, « sie (d.h. die Bulgaren) den vier Bri.idern die
Herrschaft anboten » 36• Offensichtlich handelt es sich hier gleichfalls um die
ostlichen Gebiete, denn im Westen - d.h. in dem von Johannes Tzimiskes nicht
unterworfenen Gebiet - hatten sich ja die vier Bri.ider die Herrschaft bereits im
Jahre 969 gesichert 3 7 • Einen diesmal direkten Beweis , daB die Byzantiner im Jahre

31 Leon Diaconul, Historia, Bonn, 1 8 28, S. 1 2 8. Zonaras, Epitoma historiarum, I V , Leipzig,


36
32 Georgios Kedrenos, Compendium Historiarum, 1 87 1 , s.
1 1 0.
II, Bonn, 1 839, S . 4 1 2 . 37 W . N. Zlatarski, a.a.O„ S . 642 - 644 - gibt
3 3 W . N. Zlatarski, a . a . O „ S. 642 - 644. eine cingehende Analyse dieser Texte und gelangt
3' Georgios Kedrenos, a . a . O „ S. 434. zu Ergebnissen, denen wir uns zur G ănze an­
35 Ebenda, S. 4 3 5 . schlieBen.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
PETRE DIACONU 8

976 Nordostbulgarien verloren hatten, gibt eine andere Nachricht des Kedrenos ; im
Jahre 1000 (in Wirklichkeit 1 00 1 ) 3 8 erobern die kaiserlichen Truppen unter
Ftihrung von Theodorokanos und Xipphias die Stădte Pliska , GroB- und Klein­
Preslaw 39 , die bereits im Jahre 972 unter die byzantinische BotmăBigkeit geraten
waren. Da man bekanntlich niemals erobert, was einem bereits gehort, kann
der Bericht in der Chronik des Kedrenos nur so erklărt werden, daB diese Stădte,
zusammen mit dem tibrigen Nordostbulgarien, kurz nach dem Tode des Kaisers
Johannes Tzimiskes ihre Freiheit wiedergewonnen hatten 40•
Zu erwăhnen ist, daB den bulgarischen Gebieten stidlich des Balkangebir­
ges dies nicht moglich war 4 1•
Da der Steinwall im letzten Viertel des 10. Jh. bestand, ist anzunehmen,
daB es im Jahre 976 auch der nordlichen Dobrudscha nicht gelungen war,
sich zu befreien. Auch nach 976 beherrschten die Byzantiner weiter diesen
Landesteil, was auch archăologisch bewiesen werden kann. Bei den în der
Norddobrudscha gelegenen Siedlungen Capidava und Garvăn-Dinogetia lassen
sich keine Unterbrechungen in der Besiedlung for die Zeitspanne zwischen
dem Jahre 972 und der Mitte des 1 1 . Jh. feststellen. Hingegen setzt în Păcuiul
lui Soare, în der Năhe von Silistra, die kurz nach Errichtung cler Mauern dieser
Festung unterbrochene Besiedlung erst etwa um das Jahr 1 000 in normaler Weise
wieder ein.
Die Fortdauer der byzantinischen Herrschaft in der Norddobrudscha wird
unseres Erachtens auch durch den vielumstrittenen « Bericht des griechischen
T oparchen » bestătigt.
Was ist dieser Bericht und was enthălt er ?
Im Jahre 1 8 1 5 entdeckte der franzosische Byzantinologe B. Hase în der
Nationalbibliothek zu Paris eine Handschrift, die Briefe des Heiligen Basilius , des
Phalaris und Gregors von Nazianz enthălt. Die Rănder und freien Stellen dieser
Blătter tragen Aufzeichnungen eines Toparchen în byzantinisch-griechischer Sprache.
Der Entdecker veroffentlichte diese Aufzeichnungen, in seinem Kommentar zu
den Werken des Leon Diakons , der erstmalig im Jahre 1 8 1 9 în Paris 42 und spăter
1828 in Bonn 43 erschien.
Das Original dieser im Fachschrifttum als « Bericht des gotischen, tauri­
schen oder anonymen Toparchen », und in letzter Zeit ofter als « Bericht des grie­
chischen Toparchen » bezeichneten Aufzeichnungen ist seither verschollen .
B. Hase, cler einzige, cler diese Handschrift gesehen hat, setzt sie auf Grund
pal ăographischer Merkmale an clas Ende des 1 0 . , bzw. an den Beginn des 1 1 .
Jh. Fur den franzosischen Gelehrten, bestand keinerlei Zweifel dartiber, daB cler
Bericht Werk des Toparchen selbst war. Moglicherweise grtindete sich diese O ber­
zeugung auch auf den Umstand , daB cler Bericht stellenweise Verbesserungen
von cler gleichen Hand aufwies, wie cler Text selbst.

38 W. N. Zlatarski, a.a.O., S. 7 1 6, will als Datum 41Ebenda.


nicht clas Jahr ! OOO annehmen, sondern das Jahr 42A. Cazacu, C iteva consideraţii asupra frag­
1 00 1 , welches aus cler Chronik des Arabers Jahya mentelor a şa - zisului Toparcha Gotticus, în RI, XXX,
hervorgeht. 1 944, s . 3 3 .
39 Kedrenos, a.a.O., S. 452. 43 Leon Diakonus, a.a.O., S. 496 - 505.
4 0 Siehe W. N. Zlatarski, a .a.O., S. 643.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
!J ZUR DATIERUNG DES STEINWALLES IN DER DOBRUDSCHA

Der in einer lebendigen und farbenreichen Sprache 44 abgefaBte Bericht


zerfăllt in drei verschiedene Fragmente.
Im ersten wird liber die Heimreise (7tpoc; TOC 'Ciixdoc) berichtet, deren Haupt­
schwierigkeiten cler O bergang liber den von endlosen Eisschollen bedeckten Dnepr
bildet. Nach O berschreiten dieses Flusses, was nur nach gănzlichem Zufrieren mog­
lich wurde, verweilen der T oparch und sein Gefolge eine Zeitlang im Dorfe Borion,
worauf sie sich nach Maurokastron begeben.
Im zweiten Bruchstlick beschreibt der T oparch die miBliche Lage des von
ihm verwalteten Gebietes, das durch die O berfălle einer barbarischen Volker­
schaft bedroht wird . Der Sitz des Toparchen - XA�µc:roc ăhnelt eher einem -

Dorf als einer Stadt. Da er unmittelbar bevorstehende O berfălle beforchtet, lăBt


der Toparch in Eile in einem Teil seines Amtssitzes , aus bereits vorhandenem,
d . h. altern Baumaterial eine Befestigung errichten.
I m dritten Fragment wird erwăhnt, daB Gegenstănde von W ert in die mit
einem Verteidigungsgraben versehene Befestigung geschafft wurden, wăhrend
andere, weniger wertvolle im librigen Teil der Stadt verwahrt wurden. Eine kurze
Frist der Ruhe wird auch zur Ausbesserung der alten Verteidigungsmauer benlitzt.
Dieses Bruchstlick schlieBt mit einer knappen Darstellung der Umstănde, die den
Toparchen veranlaBten, den Schutz eines nărdlich der Donau herrschenden
Machthabers anzurufen.
Seit der Veroffentlichung des Berichtes durch Hase fanden sich zahlreiche
Forscher, insbesondere Russen, die sich mit der Lokalisierung der vom Toparchen
heschriebenen Ereignisse beschăftigten.
W ăhrend F. I. Uspenski 45 die Ansicht vertrat, die im Bericht erwăhnten
Ereignisse hătten sich in der Gegend des unteren Dons zugetragen, verlegt sie
P. T. Buratschikow 46 an den Dnepr. Beide Geschichtsforscher sahen -- ohnc
die Datierung von Hase zu berlicksichtigen - in dem Herrscher nordlich der
Donau den Bulgarenzar Simeon .
Andere Forscher, wie Miljukow und Honigmann, identifi z ieren den Sitz
des Toparchen mit Maurokastron und verlegen demgemăB seinen Amtsbereich
an die Dnestrmlindung 47• Aus dem Text des Berichtes ist jedoch ersichtlich, daB
der Residenzort des Toparchen xA�µocToc 4 8 und nicht Maurokastron hieB und

44 K. Krumbacher, G eschichte der byZantini­ V, 1 925, S. 3 2 5 -- 3 3 2 ; Ernest Honigmann, Studies


schen Literatur, M iinchen, 1 897, S. 268 - 269. in Slavic Church History, in « Byzantion », XVII,
45 F. I. Uspenski, Bu3aHmuiicKue 8.1aiJeHu11 Ha 1 944 - 1 945, s . 1 5 9 - 1 6 1 .
ce8epHoM 6epezy l/epHozo Mop11 8 IX-X 88 . , in «Ktt­ 4 8 Ernest Honigmann lehnt î n Die sieben
CBCKall CTapttHa» 2 5 , 5 - 6, 1 889, s. 25 3 - 2 94 - nach Klimata u n d d i e 7t6AEL� E7tL01)µoL, Heidelberg, 1 929,
M. W. Lewtschenko, in o�epKu no ucmopuu pyccKo- die ldentifizierunl? der Klimata im Bericht des grie­
8U3aHmuucKux omHoUteHuu, Moskau, 1 956, S. 294. chischen Toparchen mit einer Stadt ab. Die gleiche
48 P. T. Buratschikow, O 3anucKe wmcKow mo­ Stellung nimmt auch N. Bănescu în Les premiers
napxa , in )KMHn, 1 42 , 1 87 7 , S. 1 99 - 2 5 5 - nach temoignages by:i:antins sur I es Roumains du Bas­
Lewtschenko, a.a.O., S. 294. Danube, în « Byzantinisch-neugriechische Jahrbii­
t7 P. Miljukow, BpeM11 u Mecmo iJeucm8u11 3a­ cher » , 1 922, S. 309 ein. Wir selbst teilen die Ansicht
nucKu zpe�ecKozo monapxa, in Tpy.r:tbI 8-25 apxeon . von Bănescu und E. Honigmann nicht und schliel3en
C 'bC3.[la B MocKBe, III, 1 897, S. 278 - 289, nach uns daher der în letzter Zeit allgemein anerkannten
M. W Lewtschenko, a.a.O., S. 2 95 ; N. Iorga, Meinung an, wonach 't'!i XA�µoc't'oc im Bericht des
Lu cruri noi cle.<(Jl'e Ch i l ia şi Cetatea A ll><1 , in ARMS I , Toparchen eine Stadt hezeichnet.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
PETRE DIACONU 10
------ - - -------

dieses wird im ersten Bruchstilck bloB als Anhaltspunkt m Zusammenhang mit


der Heimreise erwahnt. Die Ansichten von Uspenski, Buratschikow oder
von Miljukow und Honigmann bleiben in wissenschaftlichen Kreisen ohne
W iderhall.
Die Mehrzahl cler Forscher des vorigen Jh. , <loch auch einige unse,
rer Zeitgenossen, vertraten die Ansicht, die im Bericht beschriebenen
Ereignisse h atten sich in cler Krim 49 abgespielt, wie ubrigens auch Hase
glaubte 50•
Diese mit besonderem Nachdruck von A. Kunik 51 und sp ater von dessen
Schiller F. Westberg 5 2 vertretene Auffassung beruht auf cler Annahme, daB sich
in cler im Berichte des Toparchen zweimal vorkommenden Bezeichnung x'A�tJ.a"t'CI.
cler Name einer Festung im Suden der Krim verberge.
Diese hatte ihren Namen von den x\(µ1X-r1X erhalten, unter denen einige
Gebiete im Suden cler Krim, in dem Werke des Konstantinos Porphyrogenetos,
De a dministrando imperio genannt sind .
Nach cler Meinung von A. Kunik und F. Westberg muBte cler Toparch,
da sich die in den Aufzeichnungen erw ahnten Ereignisse in cler Krim abspielten ,
unbedingt Gote gewesen sein, da im 1 0. Jh. in cler Krim noch Goten siedelten ;
die « Barba ren » , die sein Verwaltungsgebiet angriffen, seien Russen oder Cha,
saren und cler Herrscher nordlich cler Donau, von dem er Hilfe begehrte, sei
einer der Kiewer GroBforsten gewesen.
Dcr erste, cler einen solchen Lokalisierungsversuch entschieden zuruck,
wies, war cler Byza ntinologe W. G. Wassilewski 53. Dieser machte darauf auf,
merksam, daB cler Ausdruck -ro XAL(J ix. ofters unter lateinischem EinfluB auch -r o
x'A�µa. geschrieben, verschiedene Bedeutungen hatte, wie : die Neigung des Him,
mels gegenuber cler Erde (Breite), eine Neigung neben dem Meer oder Gebirge ,
eine gewisse Verwaltungseinheit, d ie kleiner als ein Thema war, usw. Wassilew,
ski laBt zwar die Annahme gelten, daB 'L<i x/:f,µa.'t'(X. im Berichte des Toparchen
cler Name einer Stadt sei, diese durfte aber nicht in der Krim gesucht werden ,
wo ein solcher Name bei Konstantinos Porphyrogenetos nicht belegt sei 5 4• Im
Werke dieses Kaisers sind die Klimate Gebiete, in denen es Kastelle gibt : « . . . OC7tO
�e xz pcrWV"t'OC, µezp L �ocm6pou dcrl. TOC x&cr-r pa. "t'(";}V XALµ&"t'W'J » 55•

�9 Von Jcn beJeutenderen Geschichtsforschern «B113a11T11iicK11i1 npcMeHllHK » , X IV, 1 958, S. 1 06


sînd Jarunter B. Kohne, Beitriige zur G es c h i c hte genannt.
und Archiiologie 1·o n Cherso nesus in Tauri en, 50 Leon Dîakonos, a.a.O„ S . 496.
St. Petersburg, 1848, S. 220 -- 2 22. S.A. Gedeonow, 51 A. Kunîk, a.a.O.
Omp&18Kll o 8apR:>icCKOAt 8011poce, in «3an . 11Mn. AKaA . 5 2 F. Westberg, D i e Fra gmente d e s Toparcha
Hay1rn , I , 1 863, S . 66 - 70 ; A. Kunîk, O JanuCKe Qot ht c us (Anonymus Tauricus) aus dem 10. ]a hr­
6eJblMR1t1tozo Ta8PU'lecKOlO (Anonymus Tauricus ) , în hundert, în «3an. ttMn. AKa.[I. 11ayK » , V, 2, 1 90 8
«0TqeT np11cymAeH1111 Ha rpacl>a Ysaposa » , 25, IX, ( 1 9 1 0) , S . 227 - 286, nach A. Cazacu, a.a.O.
1 8 7 1 , 2. S. 1 06 - 1 1 0 ; N. T. Lamdîn, lloxoo 01tew, 5 3 W. G. Wasilewski, 3anuCKa zpe'leCl<OlO monapxa,
in :>KMHIT, Juli, 1 87 3 , S. 126 ; D. W. Ilovaîski, in :>KMHCT, 1 8 5 , 1 876, S. 3 68 - 43 4 ; Ders„ PycCKo-
PaJ&1cKa11uR o 11a'laJ1e Pyw , Moskau , 1 882 nach
- 8U3aHmuucKue omphl8KU, în «TPYAhr » , IV, Lenîngrad,
M. W. Lewtschenko, a.a.O„ S. 293. Von neueren I 930, nach M. W . Lewtschenko, a.a.O.
Hîstorîkern seien G. G. Litawrîn, 3anucKa ipe'lecKozo 5 4 Nach A. Cazacu, a.a.O„ S . 3 7 - 3 8 .
monapxa, în 113 ucmopuu cpeo11e8eK0801'i E8ponbl 55 Konstantîn Porphyrogenetos, De Thematibus
(X-XI ']/ 88. ) , Moskau , 1 9 5 7 , S. 1 1 5 und D. L. et de administrando im/Jerio, Bonn, 1 830, Kap. 42,
Tali.s, Pycrnn-KopcyJtcKue om1101tte1lllR u IX-X 8U „ în S. 1 80.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 ZUR DATIERUNG DES STEINWALLES I N DER DOBRUDSCHA

Somit stellte cler russische Byzantinologe die Lokalisierung des Amtsberei­


ches des T oparchen von neuem zur Diskussion.
Im ersten Bruchstiick berichtet cler Toparch, daB er sich nach einem
kurzen Aufenthalt im Dorfe Borion an cler Dneprmiindung auf den Heimweg
machte u. zw. in cler Richtung nach Maurokastron. Maurokastron ist jedoch
nichts anderes als Akkerman oder eine andere, j edenfalls an cler Dnestrmiin­
dung gelegene Stadt, wie sie in den italienischen Portulanen des 1 3 . - 14. Jh. oft
erwăhnt ist.
ln Verbindung mit cler Reiserichtung des Toparchen wies daher Wassi­
lewski darauf hin, daB dessen Amtsgebiet westlich des Dneprs , keinesfalls aber
auf cler Krim oder anderswo , ăstlich dieses Stromes lag.
Dariiber hinaus wurde eine weitere Mitteilung des Toparchen im dritten
Bruchstiick seines Berichtes erst durch den russischen Forscher ins rechte Licht
geriickt. Es handelt sich um die Stelle, in cler cler Toparch sich genătigt sieht, einen
Herrscher nărdlich cler Donau um Hilfe anzugehen. W ird hier dessen Herrschafts­
gebiet nărdlich des lsters im Verhăltnis zur Lage von Klemata angegeben, so
legt diese Stelle die Annahme nahe, daB sich cler Toparch siidlich cler Donau
befunden ha be.
ln diesern Falle bleibt noch die n ăhere Lage des Amtsbereichs des Topar­
chen siidlich cler Donau anzugeben. W. G. Wassilewski identifizierte x.A.�µoc-roc aus
dern Bericht mit dern von Prokopios in De aed i ficiis als x.Atµoc�E� angegebenen
Narnen von Transdierna und vcrlegte demzufolge den Verwaltungsbezirk des
Toparchen in die Gegend des Eisernen Tor-Passes.
Abgesehen davon, daB die Gleichstellung von Transdierna mit x.t.Eµoc�E<;
nicht gesichert ist, kann die von W . G. Wassilewski vorgeschlagene Lokalisierung
aus folgenden Griinden nicht angenornmen werden 5 6 • Vor allem stand clas Gebiet
des Eisernen Tors in cler zweiten Hălfte des 1 0 . Jh. n icht unter byzantinischer
BotmăBigkeit, in cler Zeit, als sich wie weiter unten gezeigt werden soll, die Er­
eignisse des Berichtes zutragen. Weiters liegt x./,$µoc�E<;, d .h. Transdierna (clas heutige
Tekia) in einer gebirgigen Gegend , d ie fi.ir die Entwicklung von Siedlungen văllig
ungeeignet ist. Heute noch sind in diesern Gebiete die Siedlungen iiberaus sp ărlich
und weit voneinander entfernt. SchlieBlich ist darauf hinzuweisen, daB welche
Griinde auch irnrner den Toparchen bewogen hatten , sich zusammen mit seinern
Gefolge an den Dnestr zu begeben, seine Reise in eine von Transdierna so weit
entfernte Gegend <loch unnatiirlich erscheint.
M . A. Schangin vertrat die Ansicht clas Arntsgebiet des Toparchen habe
im Slidosten des heutigen Bulgariens, genauer in der Gegend des Mestaflusses
gelegen, wohin Konstantinos Porphyrogenetos seinerzeit sein x.A.(µcx µEcr-rLx.ov xcxl
ocx.6vncrµcx verlegte 5 7 •
Auch diese Lokalisierung ist nicht annehrnbar, wenn die Gesamtheit cler
im Bericht enthaltenen Angaben in Betracht gezogen wird. M. W. Lewtschenko
weist darauf hin, daB es bei Schangins Hypothese unverstăndlich bleibt, warurn

56 M. W. Lewtschenko, a.a.O„ S. 3 28 , bestrei­ Namen bis ins 1 0. Jh. beibehalten.


tet die von W. G. Wassilewski vorgeschlagene 67 M. A. Schangin u n d A. F. Wischniakowa,
Lokalisierung und weist im Zusam menhang damit JfJ KOMJie11111apu!I K «3anucKe zpe<1ecKow monapxa », in
unter anderem darauf hin, daf3 nur schwer anzu­ «Btt3aHTttilcHttil npe.\1eHHHH » , X IV, 1 958, S. 102.
nehmen ist, clas justinianische xl.E1J.oclle:� habe seinen

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
PETRE DIACONU 12

cler Toparch, cler ein Gebiet im si.idlichen Bulgarien verwaltet, emen Herrscher
nordlich cler Donau um Hilfe angeht, wahrend er eine derartige Hil­
feleistung von den in unmittelbarer N ahe befindlichen Byzantinern hatte
verlangen konnen 5 8 •
Das Amtsgebiet des Toparchen muB in groBerer Entfernung von Byzanz
gelegen haben, denn nur so laBt sich cler Mangel an kaiserlicher Fi.irsorge for
d ie U ntertanen des Toparchen erklaren. Allem Anschein nach sind diese keine
Griechen , sondern in ihrer Mehrzahl eher Fremde, eine Erscheinung, die in den
Randgebieten des Byzantinischen Reiches verhaltnismaBig haufig ist.
Demzufolge verlegten einige Forscher clas Amtsgebiet des Toparchen in
die Dobrudscha.
Unseres Wissens war N. Bănescu 59 cler erste, der eine solche Ansicht aus­
sprach. Auf Grund cler von N. Bănescu vorgeschlagenen Lokalisierung, die cler
geschichtlichen Wahrheit am n achsten kommt, erscheint cler im ersten Teil des
Berichtes erwahnte Aufenthalt des Toparchen am Dnepr nicht mehr so unerklarlich
wie in cler Annahme, sein Sitz sei Tekia , ader irgendeine Ortlichkeit im Si.idosten
Bulgariens gewesen.
Zu cler gleichen Lokalisierung gelangte spater cler sowjetische Byzantinologe
M. W . Lewtschenko 60• N. Bănescu verlegte die Ereignisse des Berichtes in die
Zeit des Kriegszuges des Fi.irsten Swjatoslaw 61, Lewtschenko hingegen in die
Zeit um die Jahrtausendwende 62 .
Die von Lewtschenko vorgeschlagene Datierung findet eine gewisse Besta­
tigung in einer Stelle des Berichtes. Als cler Toparch sich anschickt von Borion
nach 11aurokastron aufzubrechen, stellt er fest : « cler erste cler Steme -- Saturn - -
stand bereits im Westen und nach ihm anderte sich auch die Atmosphare.
Es fogte sich namlich, daB cler Saturn in clas Sternbild des Wassermanns eintrat,
wahrend die Sonne durch die Winterzeichen ging ». Es handelt sich hier also um
den Eintritt des Planeten Saturn in clas Sternbild des \Xlassermanns.
An sich besagt diese Mitteilung nichts , da cler Pla net Saturn, dessen Umlaufs­
zeit 29 Jahre und 1 68 Tage betragt, etwa alle 30 Jahre einmal in clas Sternbild
des W assermanns tritt. Trotzdem bietet diese Beobachtung des Toparchen, sofern
astronomische Berechnungen herangezogen werden, die Moglichkeit einer hochst
genauen Datierung. Nach Feststellung des Astronomen Seeboth trat cl e r Planet
Saturn in cler Zeit vom ausgehenden 9. bis zum beginnenden 1 2 . Jh. in folgenden
Jahren (nach unserem Kalender) in clas Sternbild des Wassermanns : 873 -875 ;
903 - 904 ; 93 1 - 934 ; 96 1 - 963 ; 99 1 - 993 ; 1020 - 1022 ; 1 05 1 - 1052 ; 108 1 - 1 082
und 1 1 09 - 1 1 1 1 63• Von all diesen Daten sind nur jene zu beri.icksichtigen, die
den palaographischen Feststellungen Hases entsprechen und den Bericht in clas
ausgehende 10. oder beginnende 1 1 . Jh. ansetzt. Dernnach machte cler Toparch

68 M. W. Lewtschenko, a.a.O., S. 3 30. 82 M . V. Lewtschenko, 01.1epKu . . . , S. 3 3 9.


59 N. Bănescu , a.a.O., S. 309 - 3 1 0. Die Lokalisierung und Datierung Lewtschenkos wur­
80 M. W. Lewtschenko, l!eNllblU ucmo1.1NUK no den auch von B. T. Cimpina, in Apparition des
Bonpocy pyccKo-Bu3aNmuucKux om11ome11uu 6 X BeKe, in Etats feodaux roumai ns, in Nouvelles etudes d' his­
uBu3aHTHHCKHH speMeHHHK » , IV, 1 95 1 . S. 42 - 7 2 toire, I, 1 95 5 , S. 1 8 9, ti bernommen.
und in O!lepKu . . . , S. 3 40. 83 A. Cazacu , a.a.O., S. 3 4 - 3 5 .
81 N. Bănescu , a . a . O .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ZUR DATIERUNG DES STEINWALLES IN DER DOBRUDSCHA

seine a stronomische Beobachtung offenbar in den Jahren 96 1 -963 , 9 9 1 -993


oder 1 020 - 1022.
Die Jahre 1020 - 1022 sind von vornherein als Zeitpunkt cler astronomi­
schen Beobachtung auszuschlieBen, da die Byzantiner im 1 1 .Jh. tiber d ie Gebiete
stidlich cler Donau eine effektive Herrschaft austibten, was dem Berichte - sollte
er tats ăchlich aus dem 1 1 . Jh. stammen - seinen ganzen I nhalt n ăhme.
Es konnen also nur die Jahre 96 1 - 963 und 990 - 993 in Betracht gezogen
werden.
Die in dem Bericht erwăhnten Ereignisse konnten sich jedoch nicht in
den Jahren 96 1 - 963 in cler Dobrudscha zugetragen haben, denn aus den Aufzeich­
nungen ist ersichtlich, daB cler Toparch Grieche und die Staatsmacht byzantinisch
war. Von einer noch so unsicheren hyzantinischen Herrschaft in cler Dobrud ­
scha wăhrend cler Jahre 96 1 -- 963 zu sprechen, gestatten jedoch weder die schrift­
lichen noch die archăologischen Quellen .
W . G. Wassilewski und M . A. Schangin versuchten, die besprochenen
Ereignisse in die Zeit des Zuges von Swjatoslaw auf die Balkanhalbinsel zu verlegen
und hielten ihn fi.ir den Herrscher nordlich cler Donau, cler dem Toparchen seinen
Schutz gewăhrte.
Die astronomische Beobachtung konnte jedoch nur in den Jahren 96 1 -
963 erfolgen, wăhrend die Ereignisse um Swjatoslaw die Jahre 969 -972 ein­
nehmen . Diese Umstimmigkeit versuchte M. A. Schangin durch eine Reihe
hochst komplizierter Berechnungen zu beseitigen, die sich jedoch schlieBlich als
falsch erwiesen . Er geht von cler Feststellung aus, daB die Griechen die lJ mlaufs­
zeit des Saturns mit 30 Jahren, nicht mit 29 Jahren und 1 68 Tagen berechnen
und so gelangt Schangin fi.ir den Bericht des Toparchen auf den Monat Februar
972 ; daraus ergibt sich auch die Verkniipfung cler in diesem Bericht geschilderten
Ereignisse mit cler Anwesenheit Swjatoslaws an cler unteren Donau 64 •
Vor kurzem wies jedoch G . G. Litawrin, ein anderer sowjetischer Byzan­
tinologe 65, darauf hin, daB cler Toparch eine unmittelbare astronomische Beob­
achtung vorgenommen hatte, die von dem von Schangin herangezogenen griechi­
schen astrologischen Kalender unabhăngig war. Deswegen muB cler Zeitpunkt des
Eintritts des Saturns in clas Zeichen des Wassermann nach den heutigen astronomi­
schen Daten cler betreffenden Zeitperiode berechnet werden, wobei sich die Jahre
96 1 - 963 ; 99 1 -993 ; 1020 - 1022 usw. ergaben. Die Jahre 969 - 972 konnen also
ebenfalls nicht als Datum fi.ir den Bericht des T oparchen gelten.
Wenn demnach die im Bericht geschilderten Ereignisse weder in die Jahre
96 1 - 963, noch 969 -972 oder 1 020 - 1 022 verlegt werden konnen, so bleibt
nur die Moglichkeit iibrig, die astronomische Beobachtung des Toparchen sei
zwischen 99 1 und 993 gemacht worden. Damit ist clas erste Bruchsttick datiert
und die Ereignisse cler beiden anderen Bruchstiicke sind daran zeitlich unmittelbar
anzuschlieBen 66• Es verdient hervorgehoben zu werden , daB die Datierung des
Berichtes des Toparchen in die Jahre 99 1 - 993 auch cler von B. Hase vorge­
schlagenen Ansetzung entspricht.

6' M. A. Schangin und Wischnjakowa, a.a.O„ 66


Wir bewahren dabei d ie zeitliche Reihen­
s. 1 0 1 . folge der Ereignisse, wie sie im Bericht erzahlc
"'' G . G . Li t a wr i n , a . a . O „ S . 1 16 - 1 17 . W<'rd r n .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
330 PETRE DIACONU 1 -!

W enn wir demnach die Datierung des ersten Bruchsti.ickes des Berichtes
des Toparchen in die Zeit zwischen 99 1 - 993 verlegen, so schlieBen wir uns selbst,
redend auch der Ansicht an, daB sich die in den beiden anderen Bruchsti.icken
geschilderten Ereignisse si.idlich der Donau zutrugen.
DaB ihr Schauplatz tatsiichlich dort und nicht anderswo lag, kann auch aus
einer der Mitteilungen des Toparchen i.iber die «Barbaren» erschlossen werden,
die sein Amtsgebiet angriffen. Es seien erbitterte und erbarmungslose Barbaren,
«da sich i hre frii.here Billigkeit und Gerec htigkeit in das Qegenteil verke hrte
( ' Av<X't"€'t"poc7t't"O yoc p 't"O 7tpl.v <X1ho�c;' Icrov x.<Xl. a(x.ocwv ) 67 zu einer Zeit hatten
sie darauf (auf Recht und Billigkeit) das gră/3te Qewic ht gelegt und derart
die bedeutendsten Erfolge errungen, so daf3 Văl ker und Stădte sic h i hnen aus
freien Stii.cken a nsc hlossen» ( & a� 7tEpl. TIAELO't"OV 't"Lµwv't"e:c; 't"O 7tp6't"e: p ov 't"p67t<XLOC,
I
't"E: 't"OC\ µe:yLcr't"<X X.<X't"O p o WX.E:CT<X'J
I \ '•
X<XL 7tO/\ZLc; X.OCL\ e:''O v·r; <XU't"E:7t<X'{"'(E:/\'t"Wc;
, '• I ,
it p OOYJO'OC V OCU't"mc;') 6 8 .

Auf welche Volkerschaft des ausgehenden 10. Jh. im Norden von Byzanz
treffen die Worte des Toparchen besser zu als auf die Bulgaren ? Worauf sich
die Bemerkung i.iber Recht und Billigkeit bezieht ist noch unbekannt, doch ist
unseres Erachtens die GroBe, die sich in Siegen und dem freiwilligen AnschluB
anderer Volker und Stiidte iiuBert, eine Anspielung auf das Bulgarenreich aus
der Zeit Simeons .
Die im Berichte des Toparchen erwiihnten Barbaren entvolkern durch ihre
Uberfiille «mehr als 10 Stiidte» und «nicht weniger als 500 Dorfer». Wo konnten
am Ende des 10. Jh. so viele Stiidte bestehen, als si.idlich der Donau , d. h. in dem
von den Bulgaren besiedelten Raum ?
Bezeichnend in dieser Hinsicht ist die Ăhnlichkeit zwischen der Schilde,
rung cler U nbilden in Bulgarien des ausgehenden 10. Jh. bei Johannes Geometros
und cler Beschreibung des durch den Barbarenaufstand verursachten Unheils im
Berichte des Toparchen 69• Die Barbaren, die dem Amtsbereiche des Toparchen
keine Ruhe lieBen , scheinen demnach Bulgaren gewesen zu sein und was die Lage
dieses Gebietes betrifft, so ist es in der Dobrudscha, doch nur in ihrem nordli,
chen Teil, zu suchen. Diese Lokalisierung legt unter anderem auch eine Bemer,
kung des Toparchen i.iber den Hauptort seines Gebietes nahe.
Aus dem Bericht ist ersichtlich, daB cler Amtssitz auf den Ruinen einer
Festung lag, neben der in aller Eile aus altern Baumaterial eine Befestigung
errichtet wurde, deren Mauer mit einem Verteidigungsgraben versehen wurde.
Sp iiter wurde in einer ruhigeren Zeitspanne die alte Umfassungsmauer wieder in,
stand gesetzt.
Diese Sachlage ist in Capidava belegt. Hier haben sich in cler Si.idwestecke
cler romischen Siedlung bis auf den heutigen Tag die Uberreste eines Kastells
erhalten, dessen Umfassungsmauern durch einen Verteidigungsgraben verstiirkt
sind . Dieses friiher in clas 6. Jh. 7 0 datierte Kastell wurde nach unseren Beobachtungen
in Wirklichkeit in cler zweiten Hiilfte des 10. Jh. errichtet 7 1 • Weiters wurden in

67 Leon Diakonos, a.a.O„ S. 5 0 1 . fohrten Grabungen wurde festgestellt, daB clas Fun­
68 Ebenda. dament cler U mfassungsmauer clas Niveau des 6. Jh.
69 M . W . Lewtschenko, 01JepK11 . . . , S . 332. durchschneidet und daB die Berme des Verteidi­
7 0 Gr. Florescu-R. Florescu -P. Diaconu, a.a.O„ gungsgrabens mit ro mischer Tonware, aber auch
s. 72. mit solcher aus cler zweiten Hâlfte des 1 0. Jh. ge ­
7 1 Bei den v o m Verfasser 1 956 dort durchgc- pflastert ist.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
lii ZUR DATIERUNG DES STE INWALLES IN DER DOBRUDSCHA 331

Capidava auch O berreste einer anderen, gleichfalls aus dem 1 0 . Jh. stammenden
Umfassungsmauer freigelegt, die jedoch dem Verlauf der alten Mauer der Ramer,
zeit entspricht. Zu dieser O bereinstimmung zwischen den Angaben des Toparchen
iiber seine Residenz und dem Fundbestand in Capidava kommt noch die Feststel,
lung, daB dort O berreste der materiellen Kultur (insbesondere Tonware) byzanti,
nischer Herkunft oder byzantinischer Tradition in groBerem AusmaB zu Tage
kamen, als in jeder anderen Siedlung in der Dobrudscha 72 des ausgehenden 10. Jh.
Ist d ie Gleichsetzung des Amtssitzes des Toparchen mit Capidava vor,
l aufig noch eine Arbeitshypothese, so ergibt sich die Lokal isierung seines Amts,
gebietes in der Dobrudscha als notwendig aus dem von den Bulgaren zum Schutz
gegen die Byzantiner aus der Norddobrudscha errichteten Steinwalls, die dort
im letztc n Jahrzehnt des 10. Jh. durch den erwahnten Bericht belegt sind . Nur die
Anwesenheit cler Byzantiner in der nordlichen Dobrudscha, sowie ihre etwaigen
Versuche, die im Jahre 976 verlorenen Gebiete zuriickzuerobern , konnten for
die Errichtung des Steinwalls bestimmend sein. Der Steinwall ist also ein Ausdruck
des Widerstandes der Bulgaren gegen die Byzantiner.
Basileios l i . trachtet� in der ersten Periode seiner Herrschaft, diesen Wider,
stand zu brechen, doch brachten seine Versuche in den meisten Fallen nicht die
erwa rteten Erfolge 1:1.
Im Jahre 986 als cler von Baiclar Skleros gefohrte Aufstand unterdriickt
wurde, unternahmen die Byzantiner einen Kriegszug in die Richtung auf Philip,
popel,Serdika , der mit einem vălligen MiBerfolg endete. Die Quellen enthalten
keinerlei Angaben iiber einen etwaigen Zug auch nach Ostbulgarien in clie Dobrud,
scha . Sicher ist, daB die Byzantiner kurz darauf d ie bulgarischen Gebiete unbehel,
ligt lieBen, einerseits wegen neuer Erhebungen im lnnern des Reiches, anderer,
seits wegen der von auBen drohenden Gefahren, wegen des Angriffs cler Kiewer
auf Cherson und wegen des Einfalles der Araber in Siiditalien.
Es ist anzunehmen, daB auch die Bulgaren in Nordostbulgarien und in
der Siiddobrudscha diese Ereignisse ausniitzten, um ihre Herrschaft in diesen
Gebieten zu festigen und die Errichtung des Steinwalls fortzusetzen, dessen Bau
wohl bereits im Jahre 976 begonnen haben diirfte.
Im Jahre 991 unternahm Basileois I I . einen zweiten Zug gegen die Bulgaren,
der vier Jahre lang dauern sollte. Auch for diese Zeitspanne besitzen wir keinerlei
Nachricht iiber die Dobruclscha - was iibrigens nicht verwundern darf, ver,
schweigt doch Kedrenos,Skylitzes sogar den Kriegszug gegen W estbulgarien.
Im Jahre 995 verlassen clie Byzantiner Bulgarien, um sich gegen die Moha,
medaner zu wenden, welche die asiatischen Gebiete bereits 993 angegriffen hatten.
Die Bulgaren beniitzten diesen Umstancl und erobern unter Samuels
Fiihrung die verlorenen Festungen zuriick, worauf sie im Jahre 996 Saloniki
angriffen. Zu dieser Zeit haben wir es mit einer ausgesprochenen bulgarischen
Offensive zu tun.
Unseres Erachtens verschonte die nach 995 einsetzende Offensive der
Bulgaren gegen die Byzantiner auch die Norddobrudscha nicht. Nur in diesem

72 Es ist interessant hervorzuheben, dafl die (siehe Gr. Florescu-R. Florescu-P. Diaconu, a. a.
Siedlung Capidava auch in der rămischen Zeit O„ S. 20 - 2 1 ).
dcr Hauptort eines territorium Ca/J idavense war 73 W. N. Zlatarski, a.a.O„ S. 666ff, 686 - 689.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
83:! PETRE DIACONU

Sinne kann cler Bericht des Toparchen liber die Angriffe eines Barbarenvolkes
gedeutet werden, clas sein Amtsgebiet zu einer «Beute cler Moesier» machen
wollte. ln dieser Lage, in cler er auch von den in den Krieg gegen die Mohamedaner
verwickelten Byzantinern keinerlei Hilfe erwarten durfte, sieht sich cler Toparch
auf Anraten cler lokalen Fuhrer 74 genotigt, einen nordlich cler Donau gebieten,
den Herrscher um Hilfe anzugehen.
Unabhăngig von cler Lokalisierung und Datierung cler in dem Bericht
geschilderten Ereignisse sahen die meisten Geschichtsforscher in diesem Herrscher
nordlich cler Donau einen cler Fursten von Kiew. Als Beweis hiefor wurde cler
Aufenthalt des Toparchen am Dnepr ins Treffen gefuhrt, er hahe sich - nach
dieser Ansicht - dort auf cler Ruckkehr aus Kiew befunden, wo er mit dem hetref,
fenden Fursten zusa mmengekommen war. Bei einer derartigen Deutung stieBen
die Forscher jedoch auf einen Widerspruch, cler sich aus cler Reihenfolge cler
Bruchstucke des Berichtes ergibt. Die Ereignisse wăhrend des Aufenthaltes am
Dnepr werden vom Toparchen im ersten Bruchstuck wiedergegeben , von seinem
EntschluB, den Herrscher nordlich cler Donau um Hilfe zu ersuchen, von cler
kurzen Zusammenkunft mit ihm und von deren Ergebnissen berichtet er im drit,
ten Bruchstuck. Um diese Unstimmigkeit zu beseitigen, wurde mit B. Hase allge,
mein angenommen, cler Toparch habe bei Darstellung cler von ihm erlebten Bege,
benheiten vorerst die Reise zum Fursten von Kiew geschildert und erst anschlieBend
die Grunde, die for diese Reise bestimmend waren. Kurz gesagt, ist nach dieser
Auffassung die Reihenfolge cler Bruchstucke cler Pariser Handschrift umzukehren :
clas erste Bruchstuck wăre in Wirklichkeit clas letzte.
Geht man jedoch, wie wir es tun , von cler Feststellung aus, daf3 clas Amts,
gebiet des Toparchen in cler Norddobrudscha lag, so liegt kein Grund vor, den
nordlich cler Donau gebietenden Herrscher mit einem cler Kiewer Fi.irsten zu
identifizieren, nicht einmal mit Wladimir, wie dies N. W. Lewtschenko tut 75•
ln erster Linie ist hervorzuheben , daf3 cler Toparch - sollte er tatsăchlich
in Kiew gewesen sein -- keinen Grund hatte, bei cler Heimkehr in sein Amtsge,
biet in cler Donaugegend den Dnepr zu uberschreiten, da die Residenzstadt cler
Kiewer Fi.irsten am rechten Ufer dieses Stromes lag 7 6•

7 � B. T . Cîmpina, a.a.O„ S. 1 90, sieht in die ­ gebiet des Toparchen nicht mehr im Westen dieses
sen ortlichen Fiihrern gewisse feudale Adlige. Stromes lokalisiert werden, sondern muB vielmehr
76 M. \Xl. Lewtschenko, O<lepKu . . . , S. 3 3 4ff. in der Krim gelegen haben. ln jiingster Zeit behaup­
76 M . W. Lewtschenko, vermutet, dal3 es sich tet G. G. Litawrin (a.a.O„ S. 1 1 9) u m diese Ansicht
nicht um die Dberquerung des Dneprs (O<iepKu . . . , zu belegen, der Toparch habe den Dnepr nicht an
S. 30 I ) , sondern u m eine Reise stromabwărts han­ dessen M iindung, sondern im Gebiete der Strom­
dele. Der Text bietet jedoch keine andere Moglich­ schnellen iiberschritten. Litawrin geht davon aus,
keit als die einer Uberschreitung des Dneprs daB der Dnepr in griechischen Quellen am Miindungs­
(' A:.c(li,•J-rwc; TE 8d[3ixvnc; KIXL KIX'!OC 7�\I zwµ ·l]v '"(EvliµE\l(IL gebiet die Bezeichnung Borysthenes fiihrte (so wie
-rT,v [3(1p Lwv) (siehe Leon Diakonos, a. a.O„ S. 497). Der die Donau a m Unterl auf lstros genannt wurde) im
Ubergang des Toparchen iiber den Dnepr gale jenen Berichte des Toparchen erscheint jedoch die Benen .
Forschern, die die Ereignisse des Berichtes in die nung Danapris unter der den Griechen der Ober­
Krim verlegen, &ls ein entscheidender Beweis. Da der und Mittellauf des Dneprs bckannt war. Hătte dem­
Dnepr auf der Riickkehr von Kiew iiberschritten nach der Toparch den Dnepr an seiner Miindung
wu r,le-, h e h�urt e n diesr For,cher, k a n n das A m ts · iiherschritten, s o hiitte e- r die Bezeichnung Borvsthe-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 ZUR DATIERUNG DES STEINWALLES IN DER DOBRUDSCHA 333

Die Darstellung im ersten Bruchsti.ick des Berichtes bezieht sich auf die
Heimkehr von einer Reise, die nicht nach Kiew, sondern a nderswohin, in Gebiete
ostlich des Dneprs fi.ihrte, eine Reise, die den in den beiden anderen Bruch­
sti.icken geschilderten Ereignissen voranging. Es muB also die Reihenfolge cler Bruch­
sti.icke cler Pariser Handschrift so beibehalten werden, wie sie tatsăchlich vorliegt.
ln zweiter Linie suchte cler Toparch den Herrscher eines benachbarten
Gebietes auf. Er schreibt dari.iber : « . . . sie aber (seine Untertanen) . . . weil sie
Nachbarn jenes sind , cler nordlich des lsters herrscht, wozu noch hinzukommt,
daB dieser măchtig ist, mit einem zahlreichen Heer und sich seiner Kampfkraft
ri.ihmt, sie aber nicht unterschieden waren in Gewohnheiten beschlossen sie,
mit diesen einen Vertrag abzuschlieBen und sich ihnen zu unterstellen ; alle forder­
ten einhellig ich solle dies fi.ir clas Gemeinwohl tun . So brach ich denn auf, um
unsere Belange zu wahren und verhandelte mit ihm wie es nicht besser sein konnte.
Beendigt wurde diese Angelegenheit in einer so kurz wie moglichen U nterredung,
in cler er diese Frage fi.ir sehr wichtig erachtete, mir aus vollem Herzen alle Macht
i.iber Klemata anvertraute, wozu er noch eine ganze Satrapie hinzufi.igte und mir
bedeutende j ăhrliche Einki.infte aus seinem eigenen Gebiete libertrug». Der Herr­
scher nărdlich cler Donau gebot liber eine Bevolkerung, deren Gewohnheiten
sich von denen cler Untertanen des Toparchen nicht unterschieden und i.ibte
eine wirtksame Kontrolle auch liber die in unmittelbarer Nachbarschaft des
Amtsbereiches des Toparchen gelegenen Gebietes aus. Nur so ist es zu erklăren,
daB er dem Toparchen eine « Satrapie » liberlieB. Der Herrscher nordlich des
lsters kann alsa nicht cler Flirst von Kiew sein, denn gegen Ende des 10. Jh. lassen
sich die Petschenegen dauernd nordlich cler Donau und des Schwarzen Meeres
nieder und verriegeln den Russen fi.ir lange Zeit den W eg zur Donaumi.indung.

nes gebraucht. Tatsiichlich wird jedoch der Dnepr Dnestrmi.indung. Auf S. 1 2 1 sucht G. G. Litawrin,
an seiner Mi.indung in der byzantinischen histori· die Bedeutung des Ausdruckes „T� �6peLix TQV ·1a-rp(Ju"
schen Literatur des 10. Jh. auch 3Js �ivix7tpL� bezei· zu kl iiren . Seiner Ansicht nach ist dieser nicht în
chnet (siehe z.B. Konstantin Porphyrogenetos, a.a.O. , dem Sinne :u verstehen, der im Bericht erwiihnte
S. 1 80 ; der Unterlauf cler Donau war den Byzantinern Herrscher sei in un mittelbarer Niihe Jer Donau
Ja mals auch als �ivw[:h� bekannt). Es geni.igt Jabei ansiissig gewesen, da sich bei den Geschichcsschrei­
Jaran zu erinnern, JaB Jas Gebict an Jer Donau · bern Jer Ausdruck « nordlich des lsters » oder
mi.indung im 1 1 . Jh. în Form eines Themas mit « jenseits der Donau » auch auf Volkerschaften
der Bezeichnung Paristrion oder Paradunavon orga ni­ bezog, die weit ab von diese m Strome siedelten.
siert war (siehe N. Bănescu, Les duc hes byw nt i ns . . ,
. Die hiefi.ir angefi.ihrten Beispiele sind jedoch nicht
passim). Weiteres sucht G. G. Litawrin - aller· i.iberzeugend. Abgesehen von Eustathius, dem Bischof
dings mit wenig Erfolg - nachzuweisen, daB Mauro ­ von Thessalonike, cler Germanen, Sarmaten, Bas­
kastron auch ein anderer Ort als der an cler Dnestr· tarnen, Alanen, Geten, Taurier, Chasaren und Aga ­
mi.indung gelegene sein konne. Fi.ir Maurokastron, thyrsen miteina nder vermengt, beziehen sich die ande­
siehe Ernest Honigmann, Studies in Slavic c hurch ren, von Litawrin angefi.ihrten griechischen Quellen
history, und M. W. Lewtschenko, 01JepKu . , . . auf Volkerschaften, die auf die eine oder andere
S. 306 - 3 1 6. Der Beweisfi.ihrung von Lewtschenko Weise an cler Donau siedelten. Zudem darf nicht
wiire noch hinzuzufi.igen, daB Idrisi im 1 2 . Jh. ein i.ibersehen werden, daB die vom sowjetischen Byzan­
Armokastron (vielleicht Metathesis von Mauro· tinologen erwiihnten Geschischtschreiber si.idlich cler
kastron) erwiihnt, clas er in die Dobrudscha verlegt Donau lebten und davon abhiingig die Himmels­
(siehe C. Brătescu, Dobrogea în sec. X I I, Begea n , richtung angaben ; hiitte cler A mtssitz des Toparchen
Paristrion, in A n D , I , 1 , 1 920, S. 1 8). Da jedoch wirklich auf cler Krim gelegen, so wiire nicht cler
ldrisis Angaben i.iber die Gebiete unseres Landes geringste Grund den Fi.irsten von Kiew « Herrscher
sehr verworrren sind, verbirgt sich wahrscheinlich nordlich des lsters » zu nennen.
unter dieser Bezeichnung Maurokasrron an cler
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
33-1 PETRE DIACONU 18

Es ist eher wahrscheinlich, daB dieser Herrscher ein Petschenege war, einer
von denen, die die Byzantiner unter Basileios II. vermutlich in ihren Kămpfen
gegen die Bulgaren verwendeten. Derartige Hilfsvolker sind in den byzantinischen
Chroniken zwar nicht belegt, doch ist ihre Verwendung anzunehmen, wenn man
die traditionelle Geschicklichkeit bedenkt, mit cler die byzantinische Diplomatie
es verstand, eine Volkerschaft gegen die andere aufzuhetzen 7 7 •
Wer immer aber cler Machthaber nordlich des Isters gewesen s ein mag, so
ist festzuhalten, daB die Herrschaft des Toparchen kurz vor cler Jahrtausendwende
durch die Versuche cler Bulgaren ernstlich gefahrdet war, die Byzantiner aus
dieser Gegend zu vertreiben.
Allerdings gelang es den Byzantinern bereits nach kurzer Zeit, und zwar
im Jahre 1 00 1 , den W iderstand cler Bulgaren in diesem Teil cler Balkanhalbinsel
zu brechen. Zu diesem Zeitpunkt erobern sie wieder Nordostbulgarien und gleich,
zeitig auch die si.idliche Dobrudscha.
ln dem Kampf um die Niederwerfung Nordostbulgarien durften auch die
byzantin ischen Streitkrăfte in cler Norddobrndscha eine gewisse Rolle gespielt
haben. Der Umstand , daB in cler Chronik des Kedrenos fi.ir clas Jahr 1 00 1 die
Eroberung cler Stădte Pliska, GroJ3, und Kleinpreslaw 78 durch ein aus dem Si.iden
kommendes Heer, nicht aber die Eroberung von Silistra erwăhnt wird , lăBt
vermuten , daB auch diese Stadt den Bulgaren entrissen wurde, u. zw. entweder
zur gleichen Zeit, jedoch durch einen aus cler Norddobrudscha vordringenden ,
von Flotteneinheiten unterstiltzten Heeresverband oder bereits vor cler Eroberung
cler i.ibrigen erwăhnten Orte, jedoch gleichfalls durch ein Heer, dessen Ausgangs,
punkt im Gebiete nordlich des Steinwalls lag 79•
Am Ende unserer Ausfi.ihrungen ergaben sich folgende SchluBfolgerungen :
Der Steinwall wurde von Bulgaren in den letzten Jahrzehnten des 10. Jh. zum
Schutze vor den Byzantinern errichtet, die sich in cler Norddobrudscha seit 972
ununterbrochen behaupten. Fi.ir clas letzte Jahrzehnt des 10. Jh. ist die byzanti,
nische Herrschaft in cler Dob rudscha nărdlich cler Linie Cernavoda,Constanţa
durch den Bericht des griechischen Toparchen belegt 80 •
Offensichtlich ergeben sich aus cler Datierung des Steinwalls in das letzte
Viertel des 10. Jh. und aus seiner Zuweisung an die Bulgaren eine Reihe von Pro,
blemen , deren Vertiefung fi.ir die Geschichte der Gebiete an der unteren Donau

77 Fur die Rolle, die den Petschenegen im eroberten Stiidten.


Rahmen der byzantinischen Biindnisse zugedacht 7 9 Es ki:innte noch eine dritte, allerd ings weniger

war, siehe Konstantinos Porphyrogenetos, a.a.O., wahrscheinliche Hypothese in Betracht gezogen wer­
S . 68 - 7 1 . I m Zusa mmenhang da mit ist d arauf hinzu ­ den, niimlich daf3 Dorostol von den Bulgaren im
weisen, daf3 ein Tei! der Untertanen des Toparchen Jahre 976 nichr wiedererobert wurde, und diese
(diejenigen deren Gebriiuche denen der Bewohner Stadt seit 972 ununterbrochen unter byzantini­
ni:irdlich des lsters ahnelten) mi:iglicherweise Pet ­ scher Herrschafr blieb.
schenegen waren, was sich i n gewissem Maf3e auch 80
Hier ist <larauf hinzuweiscn, daf3 u nseres
durch Bodenfunde bestiitigen lief3e. (Siehe Petre Erachtens im Verfasser des Berichtes (des Toparchen)
Diaconu, Cu privire la J>roblema căl dărilor de l ut nicht der byzantinische Statthalter des gesamten
în epoca feu dală timp1tri·? (sec. X - X l l l ) , in SCIV, Gebietes der nordlichen Dobrudscha zu erblicken
VII, 3 - 4, ! 956, S. 4 l0). ist, sondern lediglich ein ortlicher Befehlshaber
78 Kedrenos, a.a. O . , S . 4 5 2 ; M.W. Lewtschenko, (der nur iiber 1 00 Mann Reiterei und ctwa 300
o�.:p1w . . . , S . 3 1 3 , nennt irrtti mlicherweise auch Mann FuBtruppen verfiigte).
Doroscol unter den damals von den Byzanti nern

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ZUR DATIERUNG DES STEINWALLES IN DER DOBRUDSCHA
--- - - ---
335
---

von besonclerem lnteresse ist. Ohne clie verzweifelten Anstrengungen cler Nordost­
bulgaren in cler Zeit des Verfalls des ersten Zarentums zu unterschătzen, Anstren­
gungen, die vor allem auf die Eindămmerung cler byzantinischen Gefahr gerichtet
waren, muB auch auf clas unentwegte Streben cler Byzantiner hingewiesen werden,
clas Gebiet cler Donaumi.indungen um jeden Preis zu beherrschen.
Selbst wenn man clen U mstand gelten lăBt, daB die Herrschaft cler Byzan­
tiner in Nordostbulgarien und in cler nordlichen Dobrudscha for kurze Zeit durch
die Ri.ickkehr cler Bulgaren unterbrochen wurde, schlieBt dieses clie Moglichkeit
nicht aus , daB gewisse Donaufestungen dieser Gegend untersti.itzt von eigenen
Flotteneinheiten ihre byzantinischen Garnisonen weiter behielten.
Alle diese Probleme, sowie anclere sozialer und politischer Natur, die sich
aus dem Berichte des Toparchen ergeben, i.iberschreiten jedoch clen Rahmen cler
vorliegenden Arbeit.
PETRE DIACONU

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 C C 11 E A O B A H Vl 51 B C E Jl E l{ Q l{ Q H b VI B O n P O C
O A E P E B H E B B A 11 A X VI J.1 B X I V VI X V B B.

HMeeTCH cy�eCTBeHHblll BOnpoc , no KOTOpOMY apxeonorH-HCCJie,noBaTemI


cpeo,naJibHOll 3nOXli e�e He BbICKa3aJIH HC4epnbIB3IO�ero MHeHHH , no HpaiiHell:
Mepe He CKa3aJIH CTOJihKO , CKOJlbl{O sacnymHBaJI Ohl 3TOT mmpoc, a HMeHHO Bonpoc o
cpeiJHeBel<OBOU iJepeBHe .
Pel!h liAeT 06 oqeBHAHOM oTcTaBaHHH ; 06 r.HcHettne me Ha,no liCKaTh He
B TOM , lITO HayqHoe , apxeonornqecKoe nsyqeHlie cpeo,nannsMa B PHP Haqanocb
cpaBHHTeJihHO He,naBHO (OKOJIO ,necHTH JieT TOMY Hasa,n) , a B TOM , lITO MO)f{HO 6bIJIO
6bI Ha3BaTb CKYAOCThlO TeMaTHKH , HHTepeca , BbITeKaIO�ell: rJiaBHhIM o6pa30M H3
npe,nnolITeHHH , oT,naBaeMoro apxeonoraMH cpeo,nanH3Ma TeMaM ropo,ncKoro , npliA­
BopHoro, BOeHHoro HJIH MOHaCTbipcKoro xapaKTepa .
KoHelIHO , 6hrno 6b1 HenpaBHJihHO HCKJIIOlIHTh li3 liccne,noBaHHH nal\\HTHHKH ,
OTHOCH�HeCH K BbIIIIenepe4HCJieHHhIM KaTeropHHM , TCM 6onee, lITO OHM nocTe­
neHHO pa3pyrna10TcH (B 6oJihIIIHHCTBe cnyqaeB 3TO nocmpou1<u 11a om1<p&1moM BoJoyxe ,
npHHa,nnema�ne }{ pa3HhIM 3IIOXaM) , H JIHIIIL pa60Thl no HX yHpenneHHIO H pecraB­
pau;HH o6ecne4HBaIOT HX ,[laJibHell:rnee cy�ecTBOBaHlie . KaK npaBHJIO , 3TH pa6oThI
conpOBO)f{AaIOTCH MeTOAH4eCKHMH apxeonoruqecKliMH HCCJie,[lOBaHliHMli c u;eJiblO
BhIHCHCHHH Hepa3perneHHhIX BOnpOCOB (,naTHpOBKa H T .,n . ) H onpe,nenemrn 3Ha4eHliH
Kam,noro OTAeJihHOro naMHTHHHa B CBH3H c ero 3noxoll: .
Cne,noBaTeJihHO , Ha,no HaMeTHTh npaBHJihHYIO oplieHTHpOBHY apxeonorliliecKoro
nccne,noBaHHH . Ecnli apxeonornqecKoe nsyqeHne u;eHTpoB , CBH3aHHhIX c )l{H3HhIO
rocno,nCTBYIO�HX KJiaCCOB B cpe,nHHe BeKa , 3aIIIJIO TaK ,naneKO Bnepe,n, TO Teneph
Heo6XOAHMO CMeno H TBOp4eCKH no,noiîTH I{ H3y4eHHIO ,npyroiî o6naCTH - cpe,nHe­
BeKOBoro cena .
l13BeCTHO , lITO B npOH3Be,neHHHX HJiaCCliKOB MapHCH3Ma-neHHHH3Ma MHOro­
CTOpOHHe OCBe�aeTCH cpeo,naJihHhIH cnoco6 npOH3BOACTBa . fOBOpH o npou;ecce pa3,ne­
JieHliH Tpy,na B xo,ne HCTopnn qenoBeqecTBa , K . MapHc H <I>p . 3Hrenhc yKa3hIBaIOT,
lITO «pa3JIH4Hhie cTyneHH B pa3BHTHH pa3,neneHHH Tpy,na HBJIHIOTCH BMeCTe c TeM li
pa3JIH4HhIMH cpopMaMH co6CTBeHHOCTH » H lITO «TpeTheiî cpopMOH (nocne nneMeHHOH
co6CTBeHHOCTli li nocne o6�HHHOH H rocy,napCTBeHHOH co6CTBeHHOCTH HJiaccnqecKoro ,
aHTHl!Horo Tlina - H . K .) HBJIHeTcH cpeo,naJihHaH co6cTBeHHOCTh . Ecnn AJIH aHTHlI­
HOCTH HCXOAHhIM nyHKTOM CJIYlliliJI wpoo li ero He60JihIIIaH OKpyra, TO AJIH cpe,nHe-
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
338 H. KOHCTAHTHHECKY 2

BeKOBbH HCXO)J;HhIM nyHKTOM cny:amna ;::i;epeBHH 1 )) . 1I p;anee : «<t>eop;aJibHaH co6-


CTBeHHOCTb TaKllie noKOHTCH Ha H3BeCTHOH 061.QHOCTH, KOTopo:H, O)J;HaKo, npoTHBO­
CTOHT, 6 Ka"temcBe nenocpeocmBemw npouJBOORu.ţezo K/lacca He pa6h1, KaK B aHTHqHoM
MHpe, a Mefll<Ue Kpenocmnbze KpecmbRHe . BMecTe c noJIHhIM pasBMTHeM cpeop;aJIH3Ma
noHBJIHeTCH H aHTaroHH3M no OTHoIIIeHHIO K ropop;aM . MepapxHqecKaH CTPYKTypa
seMJieBJiap;eHHH H CBH3aHHaH c Heii CHCTeMa BoopymeHHhlX ;::i;pymHH p;aBaJIH )J;BOpHH­
CTBY BJiacTD Hap; KpenocTHhIMH . 3rn cpeop;aJibHaH CTPYKTypa, KaK H aHTHqHaH 061.QHH­
HaH co6cTBeHHOCTb, 6hIJia acCOQHaQHeH, HanpaBJieHHOH npOTHB nopa6oI.QeHHOro
npoH3BO,D;HI.Qero KJiacca ; pa3JIHqHhl 6hIJIH JIHIIIb cpopMa acCOQHaQHH H OTHOIIIeHHH K
Henocpep;cTBeHHhIM npoH3BO)J;HTeJUIM , H6o HaJIHQO 6hIJIH pasJIHqHhie ycnoBMH
npOH3BO)J;CTBa 2 )) .
CaMo co6o:U pasyMeeTCH ' qTQ HeJib3H HanHCaTb HCTOpHIO cpeop;aJibHOro
061.QeCTBa He 3HaH p;eHCTBHTeJibHOro ypoBHH MaTepMaJibHOH M ;::i;yxoBHOH )l{H3HH neno­
cpeocmBeHHO npoU3600flu.ţezo KJiacca cpep;HeBeKOBOro 061.QeCTBa, TO ecTD KpenocTHhIX .
HaKOHeQ, K BOnpocy MO)l{HO nop;OHTH M c ;::i;pyro:H CTOpOHhl .
Yme B KOHQe copOKOBhlX rop;oB PYMhIHCKMH COQHOJIOr reHpH r. IIITaJib
paspa60TaJI CBOH apxeo/lOlU"teCl<UU Memoo nsyqeHMH ceJibCl<HX TeppHTOpMaJibHhIX
CTPYHTYP (OH HasBaJI ero B 1 920 r . «cBoeo6pasHoii COQHaJibHOH apxeonorHe:H ») .
CornacHo 3TOMY MeTOp;y «ecJIH B 061.QeCTBeHHOH opraHH3aQHH HaIIIHX cen y;::i;acTcH
onpep;eJIHTb cyI.QeCTBOBaHHe MemceJibCKMX COI030B ' He BhITeKalOI.QMX Henocpep;CTBeHHO
M3 He,D;aBHeii rocy;::i;apCTBeHHOH opraHH3aQHH BepxOBIIOH BJiaCTH, a npep;CTaBJIHIOl.QHX
co6oii 6onee ;::i;peBHMe M BO BCHKOM cnyqae HesaBHCHMhle OT rocy;::i;apCTBa HBJieHMH,
TO Tpyp;Ho p;onycTHTb, qTQ no;::i;o6Hhle cpopMaQHH CBH3aHhl c p;orocy;::i;apcTBeHHhIMH
cpopMaQHHMH KHHllieCTB H BOeBO)J;CTB 3 » (XII I B . - H.K.) .
3;::i;ech Mhl no;::i;xop;HM K BOnpocy ce/lbCl<OU o6u.ţU1llX, 3TOH MHOroBeHOBOH cpopMhl
6bITa pyMhIHCKoro KpecTbHHHHa, npHHHMaBIIIeii caMhIH pasHoo6pasHhIH o6JIHK H
OTMeqaBIIIeHCH B HeKOTOpbIX Mecrax p;o Hep;aBHero BpeMeHH ' .
«IlO)J;hITOlliHB xapaKTepHhie npH3HaKH ceJibCKOH 061.QHHhl , MO:>KHO CKa3aTb,
qTo OHM CBO)J;HTCH I{ CJiep;yIOI.QHM : 1 ) K coqeTaHHIO qacTHOH co6CTBCHHOCTH c 061.QeCT­
BeHHOH 2) saMeHe KpOBHhIX CBH3e:U 3KOHOMHqeCKHMH HHTepecaMH H 3) Heo6xop;H­
MOCTll caM03aI.QMThl 6 )) .
"lJTo KacaeTcH pasMemeBaHHH cTapopyMhIHCHoro cena, 0Tpama101.Qero npncy-
1.QHH CeJibCl<OH 061.QHHe )J;BOHCTBeHHhIH (KOJIJieKTHBHhlH H C)J;HHOJIJllIHhIH) xapaI<Tep
seMJieBnap;eHHH , TO pasJIHqaeM : « I ) QeHTp cena, B KOTOpoM cocpep;oTOqHBaJIHCb
KpeCTbHHCHHe H36hI ; 2) naxoTHYIO 3eMJIIO , COCTOHl.QYIO H3 KpeCTbHHCl<HX yqacTKOB . . .
3) OTHOCHI.QHeCH K ceny yrop;bH - nyra , neca, nacT6HI.Qa H BO,D;OeMhl , HCnOJin3yeMhie
no npaBy Hep;eJIHMOCTH 6 )) .
IloCKOJibKY' op;HaHo ' co BpeMeHeM ep;HHOJIHqHoe seMJieBJiap;eHHe BhICTynaeT
Ha nepep;HM:li nnaH, B 061.QHHe ycHJIHBaeTCH COQHaJibHOe paccnoeHHe ; B KOHeqHOM
cqeTe ceJibCKaH 061.QHHa pacna;::i;aeTCH M norJIOI.QaeTCH HpynHbIM <t>eop;aJibHhIM noMec-

1 K. Map1<c-ct> . 3nreJlbC, HeAtelJKQJl uoe0.10ZUJI, 4 V. Costăchel, O bştea săt eas c ă , B ToMe V.


MoCHea, 1956, crp. 24, 46 (noA'lep1<HyTo K. Map1<coM­ Costăchel, P. P. Panaitescu , A . Cazacu , Viaţa fe11-
ct>. 3nreJJbCOM) . dală în Ţara Rominească şi Moldova (sec .
2 Y1c co'I„ cTp. 26 (IIOA'lep1<HyTo HaMH) . X lV
. - XVI l i, EyxapeCT, 1 9.5 7 , CTp. 7 9 .
3 Henri H. Scahl, Contri buţiuni la studi ul satelor 5 TaM m e , cTp. 8 1 .
devdlma ş e romîneşti, TOM I (HoJl. «Biblioteca istorică», 6 TaM me, crp. 8 7 .
VI), EyxapecT, 1 9 5 8 , CTp. 88-89.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11CCJIE,il.OBAHtUI B CEJIE KOKOHh

TheM . Jl.eikTBllTeJihHO , Haq1rnaH yllie c XIV B . B IIllChMeHHbIX ;ri;oKyMeHTax Banax1rn


yrroMllHalOTCH MHOrotJ:llCJieHHble KHHllieCKlle ;ri;apcTBeHHbie , 3aKpeIIJIHIOilţ1Ie 3a Kpyrr­
HbIMll 6oHpaMll li MOHaCTblpHMll IIOlliaJioBaHHbie llM cena .
IIpou;ecc HacTyrrneHllH Ha ceJihCKlle 061.QllHbI rrpollcxo;ri;llT KaK B paBHllHHbIX
MeCTHOCTHX (r;ri;e rrpeo6na;ri;a10T ;ri;apCTBeHHbie HOBbIM MOHaCTblpHM), TaK li Ha OCTaJib­
HOM TeppllTOpllll .
IIocne :noro KpaTKoro li - no HarneMy MHeHlllO - rrone3Horo BBe;ri;eHllH , MbI
ll3JIOlliMM pHA pe3yJihTaTOB apxeonorlltJ:ecKoro llccne;ri;oBaHWI cpeo;ri;aJibHoro cena
Ha 10re Banaxllll, rrocKOJihKY ;ri;aHHoe rroceneHlle oTpalliaeT :nan llill3HM ceJihCKllX
061.QHH , rrpe;ri;rneCTBYIOl.QMM MQCCU6UOMY rrpou;eccy llX pacrra;ri;a li 3aKperroI.QeHllH KaK
B xv B . , TaK li B IIOCJie)l;ylOI.QllX . Pellh ll)l;eT 06 yKpenAeHHOM CeAbCKOM noceAeHUU 6
K01wuu (p-H OnTeHllu;a) .
*

IIpllMepHo B 30 KM OT OnTeHHQbI, B HarrpaBJieHMll K3n3parna , y rrpy;ri;a Moc­


TMillTH pacrronollieHo ceno M3H3CTllpH . 0Tc10;ri;a Ha ceBep Be;ri;eT rrpocenotJ:HaH ;ri;opora .
Ha paccTOHHmI 5 KM HaxoAHTCH ceno KoKOHb, rrepBoe ll3 rroceneHlliî, oKpyllialOl.QIIX
BhIIlleyrroMHHYThiii rrpy;ri; . Eeper MocTlllllTll 6onee BbICOKllii K 3arra;ri;y , B HarrpaBJ1e­
mrn KoKOHll li CyJITaHbI ; rrocpe;ri;m1e rrpy;ri;a Haxo;ri;HTCH )];Ba ocTpOBKa - I'pJiJuwmR
Mape li I'pJiJuwmR MuKJ , HOCHIQlle noKa3aTe.TibHbie HaMMeHoBaHllH , KaK li coce;ri;Hlliî
nec qepHOJIHca K ceBepo-3arra;ri;y oT KoKOHll .
Yllie B HallaJie Harnero BeKa TOIIorpacp IlaM</JUA IloAOHUK ynoM1rnaeT B CBOllX
3am1cKax o nocene1rnHx 6Jill3 MocTlllllTll , corrpoBOlli)l;aH orrllcaHllH Ha6pocHaMM,
pllCYHKaMll li T .n. O KoKOHll OH 1rnrneT :
«K ceBepy OT cena ' Ha ycTyne XOJIMa ' Bbl)l;BllHYBillerocH B Bll)l;e IIOJIYOCTpOBa
B 03epo MocTlllllTn , Bll)l;Ha KperrocTb , coxpaHllBillfillCH Ha MecTe «.Jla rnauu;yph » .
Jl.nllHa ee IOlliHoiî crnpoHhI - 280 M . lllllp1rna oKpylliHoro pBa 1 6 M , a rny6l1Ha 2 M .
IllllpllHa Bana, pacrnnpeHHoro narnHeiî - 1 2 M , ero BbICOTa TOJihKO - 1 ,50 M .
Ha paccTOHHllll 60 M oT 10ro-3ana;ri;Horo yrna KperrocTll B Bany ecTb rrpo6ol1Ha B
TOM MeCTe, r;ri;e HaXO)l;llJillCb BOpOTa )) 7 •
HeMHoro 1103,D;Hee , B 1 923 r . , rrocne llccne;ri;oBaHlliî, HatJ:aThIX BacllJIMeM ITb1p­
BaHoM , Pa;ri;y Bynne 3aJIOllillJI HecKOJihKO rnypcpoB B IIllcKyJI KoKOHh (K 10ro-BOCTOKY
OT ynoMHHyrn:H II . IIoJIOHllKOM KperrocTll) li o6HapyllillJI cne;ri;b1 , rrpe,n;rnecTBYIOI.Qlle
Harneii 3pe 8 . B orry6nllKOBaHHOM ;ri;oKna;ri;e yKa3aHo :
« KpoMe BhirneyrroMJIHYThIX Heon11T11tJ:ecK11x li reTCKMX rroceneHllM, MbI BCKpbI­
Jill - B MeCTe «K3JI)l;apH » , rrpe;ri;cTaBJIHIOI.QeM co6o:H BbICOKllM o6pb1BllCTblH IIOJiy­
OCTpOB Melli;ri;y CynTaHoiî li KoKOHh, Jilllllh o;ri;Ho e;ri;11HCTBeHHoe ceJIMI.Qe, rrpllHa;ri;ne­
lliaI.Qee K ropa3)1;0 6onee II03)l;HeMy BpeMeHM , K 3IIOXe cyI.QeCTBOBaHllH BaJialllCKoro
KHHllieCTBa )) .
.Il.anee yTotJ:HHeTcH, llTO MecTo «0Kpy:J1CeHo iJByMR pRiJaMu pBoB , CJilllllKOM
xoporno coxpaHMBillllXCH' tJ:T06bI 6bITb aHTlllJ:HbIMll )) ' llTO TaM Haiî;ri;eHa KepaMllKa
<<BeCbMa HOBoro Tlllla, HO BCe llie He COBpeMeHHaH » , li llTO llillTeJIM o6HapylliMJill li
7 HeH3.[laHHaH pyHormcb H AHa.LleMHH P HP , după origi n ea cuvetei lacustre, B « Probleme de
apeMeHHbIH HOMep 22/940, TOM IY, TeTpa,1:1b 7 (3anttcHaH Geografie », VII I ; 1 96 1 , cTp . 3 1 7 .
HHJl>l<Ha 5) , JmCT 65-66 (oTHOCHTCH HRepertoriu � R. Vlădescu -Vulpe, Raport asupra săpăturilor
arheologi c ) . B CBH3H c o6bHCHeHHeM « mostişte » = de la Piscul Coconilor . . „ B BCMI, XVII, 39, 1 924,
(( ,[IOJIHHbl c MOCTaMH )) (OT cnaBHHCHoro CJIOBa Mocm) crp . 46-48 .
CM . Petre Gîşte s c u , Tipuri de lacuri di n R.P.R.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
340 H. KOHCTAHTMHECKY 4

MOHeTbI , OTHOCJiTeJII: HO I<OTOpbIX , ogHaI<o, Hf!qero He ygaJIOCb Y3HaTb 9 (rrogqepI<HYTO


MHOIO - H. K.) .
HaI<oHeu;, HeCI<OJibI<O neT TOMY Ha3ag B KoI<OHb 6brnH rrpoH3BegeHbI Hccnego­
BaHmI rroBepxHOCTH E . H M . KoMIIJa (I<OTOpbie rrpegocTaBHJIH B HaIIJe pacrropmKe-

P11c . J• - ct:>eo;:iaJibHOe noceneHHe B K01<0HM. 06mui1 BM,1:1 c BOCTOHa ( I ) H cesepa (2) .

Htte co6paHHbie MaTepHaJibI n oI<a3aJIH 3HaqnTeJibHOe cogeikTBHe B gaJibHeiim11x


paCI<OIII<ax) , gnpeI<TOpOM paMOHHOrO My3eH 0JITeHHD;a , a TaK)l{e H aBTOpOM HaCTOH ­
ru;eii cTaTbH (B arrpene 1 960 r . ) . OceHbIO Toro )l{e roga 3aJIO)l{HJIH rrepBbie apxeono­
rHqecI<He IIJypcpbl OCBegOMHTeJibHOro xapaI<Tepa ; B 1 96 1 rogy CTaJIH rrpOBOgHTb
CHCTeMaTHqecI<He paCI<OIII<H .
*

9 OH )!{e, B BCMI, XVII, 40, 1 924 , crp. 83 H np11M . I.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
.//ErEHA A

I -I V PacKOflKH 1960 r.

V-VIII 196"/ r.
.A·F PacKonaHHble y1.1acrKM
-
1-23 . )l{'H/IHIJJil

_--� -
�---=
-- � ----==

- -

c
-


� -

� O·--=:::;�
�)>�w
\\ � ---==

o 10 20 JO 40 50 M

P H C . J- · _ TinaH pacnoJJO)l{eHHH nocene Hl1H s Ko1<0H11 .


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 HCCJIE,nOBAHHH B CEJIE KOKOHb il4J

IJue1<yA-K:}flOap!l (HMeeTCH II ;::i;p yroe Ha3BaHIIe «Jla rnamwpb ») HaXO)J;IITCH


Ha paCCTOHHIIII OKOJIO 1 ,5 KM K ceBepo-BOCTOKY OT ceJia KoKOHb ; BMecTe c IllICKYJI
KoKOHb OH o6pasyeT Op1IeHT1IpOBaHHhlM Ha BOCTOK IIOJIYOCTpOB Ha 11py;::i;e MocTIIlllTH
(pIIC . 1 ,2) .
Ilno�a;::i;h 11oceneHIIH K:m;::i;apH - 11p1IMepHo 5 ra , eCJIII cqlITaTh II qacTh
3eMJIII K rory 3eMJIHHoro Bana , o KOTOpOM roBOpIITCH HIIllie . IloBepXHOCTb 3eMJIII
HepOBHaH B IOlliHOM , IOrO-BOCTOqHoM II BO BCeM cpe;::i;HeM yqacTKe IIOCeJieHIIH . CaMhle
BbICOKIIe ToqKII OTMeqeHbl Ha roro-sa11a;::i;e ; BbICOTa Ha)]; ypoBHeM 6eperoBoro rpe6HH
K ceBepO-BOCTOKY paBHa 1 3 M . BbICOTa IIOCJie)J;Hero Ha)]; ypoBHeM BO)J;hl - OKOJIO
20 M (II3MepeHIIe 22 HOH6pH 1 960 r .) , KOJie6JIIO�aHCH B 3aBIICIIMOCTII OT ypoBHH
BO)J;hl B IIpy;::i;e .
3;::i;ech oTqeTJllIBO BhiţJ;eJrneTCH 3eMJIHHOM BaJI , J1yqrne coxpaHIIBlllIIMCH H
lOI'O-BOCToqHOM qacTII, r;::i;e OH )J;OCTIIraeT 3 M BhICOTbl Haµ; ypoBHeM IIO)J;HO)l{IIH lOro­
BOCTOqHoro CKJIOHa ; llllIPIIHa y OCHOBaHIIH 5-6 M . c IIpOTIIBOIIOJIO)KHOM CTOpOHhl ,
K roro-sa11a;::i;y , BaJI 11oqT1I IIOJIHOCThlO paspyrn1rncH . Ba11 11pephrnaeTCH Ha 11poTHllie­
HIIII 1 0- 1 2 M (KaK 3TO 6brno OTMeqeHo II II . IIonoHIIKOM) . B ;::i;aJibHeiirneM 11pe;::i;cTOIIT
IIpOBepIITb, He HaXO)J;IIJIIICb JIM B 3TOM MeCTe BOpOTa . 0KOJIO BaJia IloJIOHIIK o6Hapy­
)l{lIJI TaK)l{e COBeprneHHO 3aCbIIIaHHbIM TeIIepb sa�IITHbIM poB , 110 KOTOpOMY 11poxo­
AIIT 11poesmaH ;::i;opora . O;::i;HaKo crnpIIKII e�e IIOMHHT, qTo TpIIp;QaTb-copoK neT TOMY
Hasa;::i; ;::i;opora rnna BAOJih sa�IITHoro pBa, orpaHIIqIIBaBrnero TeppIITopIIID K3n;::i;apH .
3TIIM, BIIpoqeM , o6 nHCHHeTCH II TOIIOHIIMHKa «Jla rnaHQypb » (MH . qIIcJio) (pyM .
CJIOBO «lllaHQ )) 03HaqaeT «pOB ))) ; HaIIMeHoBaHIIe «Jia rnaHQYPb )) ' BepOHTHO ' yKa3bl­
BaeT II Ha cy�eCTBOBaHIIe BTOporo pBa, BII)J;IIMOro Ha paCCTOHHIIII 90- 1 00 M OT
1<paii:Hero Bana, B QeHTpaJihHOM yqacTKe K::mp;apH . Brnpoii poB IIMeeT p;yroo6pas­
Hy10 cpopMy, OH opIIeHTIIpOBaH c 3a11ap;a Ha BOCTOK II IIOTOM c roro-sa11a;::i;a Ha ceBepo­
BOCTOK (pIIC. 2) .
BcH TeppIITOplIH K3np;apH 110Kph1rn cpparMeHTaMII cocyp;oB , o6noMKaMII o6olli­
llieHHoro CaMaHa, IIHTHaMII 30Jihl II yrJIH, KOCTHMII )l{IIBOTHhIX . Bce 3TO CBIIf];eTeJib­
CTByeT 06 aKTIIBHOM II 6ypHOM lliII3HII . MHOrIIe MaTepIIaJibHbie CJief];bl 6hIJIII c6po­
rneHhl CBepxy Ha 1IpII6pelliHhIM IIeCOK .
*

UenhID apxeonorIIqecKIIX pacKOIIOK B KoKOHh-K3np;apH 6bIJIII, B 11epByro


oqepep;b, p;aTIIpOBaHIIe II xpoHOJIOrIIqecKaH IIOCJiep;oBaTeJihHOCTb CJiep;oB MaTepliaJib­
HOM KYJihTYPhI . B 11pep;enax B03MOlliHOCTII IIhITaJIIICh TaKme ycrnHOBIITh xapa1<mep
noce/leHuR .
B pesynhTaTe ABYX apxeonorIIqecKIIX 3KCIIeAIIQIIM ( 1 960- 1 96 1 rr .), B xop;e
KOTOpbIX 6hIJIO IIp01I3Bep;eHO 8 IIpO;::J;OJibHhIX paspe30B II paCKOIIaHO 6 IIJIO�ap;oK,
BbIHBIIJIII 6oraThIM AOKyMeHTaJibHbIM MaTepliaJI , II03BOJIHIO�IIM yllie TeIIepb pa3-
pa6oTaTb IIJiaH UHmeHCU6HOW IICCJiep;oBaHIIH apxeonorIIl.JeCKOro KOMIIJieKca B
KoKOHII .
TeMaTIIKa IICCJiep;yeMhlX BOIIpOCOB 06rn1IpHa . BKpaTQe OHa OXBaTbIBaeT IIOKa
qeThipe BOIIpoca :
l . )l{IIJIII�a ;
2 . 3eMJIHHhie yKpe11JieH1IH ;
3 . apxeonorIIqecKIIM MaTepIIaJI ;
4 . MOrIIJibHIIK IIOCeJieHIIH .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3-12 H . KOHCTAHTHHECKY G

I. >KI1IlHl ll,A

)J:o CHX rrop 6bIJIH OTKpbITbl 23 :>KHJIH�a . KaK IIOKa3bIBaeT H IIJiaH rroceJieHHH
(pHC . 2) , :>KHmuu;a ryru;e pacrroJIO:>KeHbl B ceBepHOH qaCTH , B IO:>KHOH qacTH HX MeHhIIIe .

PHc. 3 . - Ko1<0Hb. llJIOll\aA1<a D. Ha mpBOM nmrne )f{HJIHll\e N� ll.

c munO/lOZU1ieCKOU TOl.JKH 3peHHH pa3JIHl.JaeM ,IJ;Be KaTeropHH : a) fta3e.M.1-lble


:>ICU/lUUţa (NQ 4,5) H 6) 3eM/lJl1lKU , 6onee HJIH MeHee rny6oKO BblpblTbie B 3eMJie
(NQ 1 -3 , 6-2 3 ) .
TaKHM o6pa3oM , MeHee 1 0% H 3 o6I.u:ero ql:lcna .n;o cMx rrop BCKpbITbIX :>KHJIHlll; -
ua3eMHbie . lfa l.JHCJia rrocne.n;m1x Mccne,n;0Bam1 :>KHJIHII�e NQ 4.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 HCCJIE,UOBAHJUI B CEJIE KOKOHb 343

)l(rrrr:m.1�e N2 4 6hrno BhICTpoeHo H3 .n;epeBa II seMJIH . Otto rrpHMoyrorrhHo:H


cpopMbl (.ri;rrHHa ceBepHOll H IO>KHOH CTOpOHhl - 5 M , )J;JIHHa BOCToqHo:H H sarrap;HOH
CTOpOH - 4 M) . Bxop; c BOCToqHo:H CTOpOHhl . B yrrrax HaXO)J;HJIHCh CTOJI6bI TOmIJ;HHOll
B O, 1 8-0,25 M . 0HH rro.n;.n;epmHBaJIH HpbIIIIY (H3 HaMhII.IIa MJIM COJIOMhl) H CTeHbl .
IIocrrep;HIIe 6bIJIH IIOCTpoeHhl H3 6peBeH lf CIIJieTeHHbIX rrpyn.eB , Ha l{OTOphie HaHrra­
)J;hIBaJIMCb HYCHH rrrMHhI, cMeIIIaHHo:H c rrIIIeHnqtto:H MHHMHOH H corroMo:H . TaHHM
o6pa30M ' IIOBepxHOCTh CTeH 6brna o6Ma3aHa rrrHHOll .
Ilorr COCTOHJI H3 CJIOH qifCTOll meJITOll rJIHHhl , Bbll{OIIaHHOll H3 rrry6oHoro
MecTa ; TOJI�Ha rrorra Horre6rreTcH Mem.n;y 0, 1 8 H 0,38 M (ceBepHaH cTopotta) . B 10ro­
BOCToqtto:H qacTH mMrrmn;a Haxop;HJICH rrpocrn:H oqar (0,60 x 0,80 M) . Ha rrorry tta:H­
p;eH 6oraThIH II pasHoo6pa3HhIH apxeorrorMqecHMH MaTepMarr (HepaMMHa, MeTaJIJIM­
qecm1e H3,D;eJIHH , HOCTH HpyrrHoro H MeJIHOro ,D;OMaI.IIHero poraToro CHOTa, IITMIJ;,
p;HqH II ph16h1) . CHJihHhIH rromap ym1qTo)l{lfJI 3TO )l{lfJIH.IIJ;e .
OcTaJihHhie mMmnn;a rrpep;cTaBJIHIOT co6oii seMJIHHHM . B 3Toii HaTeropm1
oco6eHHoro BHHMaHHH sacrrymHBa10T seMJIHHHH N2 1 9 H 20 : 3TO THII seMJIHHHH
c BXO)J;HhIM rrpoxop;oM .
PasMephI seMJIHHHH N2 1 9 (pMc . 4) crre.n;y10�11e : 4,40 x 3 ,60 M , rrry6HHa 0,75-
0,90 OT HhIHeIIIHero ypoBHH 3eMJIH . B yrrrax H rrocpep;HHe CTeH (sa HCHJI10qem1eM
sarrap;Hoii) BM)J;Hhl HMhl OT CTOJI60B . 0TMeqeHO , qTo HMa 3eMJIHHl{lf RHYTPM BhIJIO­
)l{eHa .n;y6oBhIMH 6peBHaMH . Ha sarrap;Hoii CTopoHe qaCTlflIHO coxpammcH crre.n; ocHo­
BaHMH 6peBHa IIIHpHHOH B 0,20 M . B CeBepo-sarrap;HOM yrrry HaXO)J;HJiaCb IIO)J;HOB006-
pa3HaH rreqh M3 merrToii rmrnhI . Cy;::i;H rro BhICOTe coxpaHHBIIIeiicH cTeHhI , Bhicorn
rreqlf ,D;OXO)J;MJia, BepoHTHO , p;o 0 , 50--0 ,60 M ; rreqh, HeCOMHeHHO , 6brna 3aHpyrrrena
HaBepxy (rnHHe me rreqH o6HapymeHhI B seMJIHHHax N2 3 II N2 1 6) .
Oco6eHHocThlO seMJIHHHH N2 1 9 HBJIHeTCH Bxop;Hoii npoxo.n;, pacrrorromeHHhIH
c ceBepHOH CTOpOHhl , OHOJIO ceBepo-BOCTOqHoro yrrra (pHC . 4) . Ilpoxo.n; HMeeT HBa)J;­
paTHYIO <f>opMy (crnpoHa 0,90 M) , npHqeM rrpH pbIT.he ero 6bIJIH OCTaBJieHbl ,D;Be
CTyrreHhHH . B HOHIJ;e rrpoxo.n;a c BHyTpeHHeH C..'TOpOHhl , Mem;::i;y yrrrOBhIM (ceBepo­
BOCTOqHbIM) CTOJI60J\1 H CTOJI60M c ceBepHOH CTOpOHhl HaXO)J;HJiaCh )l;Beph 3eMJIHHHM .
3eMJIHHHa N2 1 9 croperra . Cpe;n;H pasBamrn Ha rrorry Hall.IJIH He MeHee 1 5
n;errhIX HJIM rro;n;p;aIO�HXCH peCTaBpan;m1 cocyp;oB (pHC . 8) HapH;n;y c ;n;pyrHMM rrpe;n;­
MeTaMH HHBeHTapH, o HOTOpbIX peqh H)l;eT HJ-I)l{e .
Ilo coce;n;cTBY c seMrrHHHOH N2 1 9 , H ceBepo-sarra;n;y, Haxo;n;MTCH ;n;pyraH seM­
JIHHHa (N2 20) . Ee 10ro-BocrnqHhIH yrorr rrepepesaeT qacTh rreqH seJ\mHHHM N2 1 9
(pMc . 4) . IIocHOJihHY HOMIIJieHC HMeeT 3HaqeHHe )l;JIH ycTaHOBJieHHH CTpaTHrpac)m­
qecHHX CBH3eH xpoHorrornqeCHOH rrocrre;n;oBaTeJihHOCTH' yrroMHHeM ' qTo B 3eMJIHHHe
N2 20 BMecTo rreqH Haxo;n;HJICH rrpocToif: oqar, c;n;erraHHhIH B He6orrhIIIOM yrrry6rreHHH
rrorra ' H qTo rrpoxop; c ceBepHOH cropOHhl HaXO)l;HTCH TOqHo rrocpe;n;HHe 3TOH CTOpOHhl .
0TMeTHM TaHme OTCYTCTBHe rrpoMemyrnqHhIX CTOJI60B CTOpOH (rrrrocHaH HpbIII.Ia ?) .
KopHem1U: H . MaTeecHy Hccrre;n;oBarr B B3;n;acrpe 10 cxo;n;Hy10 seMJIHHHY ,
OTHOCHIIJ;ylOCH l{ XIV B .
.UoBOJihHO rro;n;po6Ho 6bIJIH Hccrre;n;oBaHhI H rrpocrbie seMJIHHHH N2 1 O H N2 1 1
(pHc . 3) . B seMJIHHHe N2 1 1 Hall.IJIM HaMeHHYIO sepHOTepHy, a B seMJIHHHe N2 1 0 -
6oraThlH HepaMHqecHHH HHBeHTaph, B TOM qHcrre 6oJihI.IIHe rrpo;n;oBOJihCTBeHHhie
cocy;n;h1 .

10 Corneliu N. Mateescu, Săpătmi arheologice la Vădastra, B « Materiale », V I I , 1 96 1 , CTp . 6 1 ll Ta6J1 . I I .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
344

E
f
F
�Ow. 281r
�-t
)l{u//. 20

'=z===I M

!TOll -0,97

Puc. 4. - flnaH >1<1-1JIH11.1 19 H 20.

I o a U1HîHb1ii ooe

.// UEHJJA

- HeAOIJHO 6Cni)'OHH81i JeM.llJI - �leAli OOfR


OIID Or/IOJl(eHHllXVB. � OrAOKeHHff XIV/J.
� #iiHOCHaJI )l(eAT8Jf TAHHi -
� c rap11;1- neperHOH
 ralit:IJ/rarcxHe vepemiu
� ffQ1231J,� c HiHOCHl}ii JKe11ror
� OHHOH LJ MarepHx

PHc. 5 . - Ilpocj_JHJIH 33ll.IHTHhIX poos. I , I I H I I I (XIV-XV B . B .) .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
fi HCCJIE,nOBAHHJI B CEJIE KOKOHb

I IO,LJ;hlTO)f{lfB Hanm Ha6mo,LJ;emuI , Mhl rrpMXOAMM K BhIBOAY ' '-ITO Ha IIOCeJieHMlf


u KoKOHM MMemICh cJie,LJ;y101..u;tte TMIIhI H<MJIMlll, :
- Ha3eMHhie H<MJIMI.U:a ;
- 3eMJIHHKlf c rrpoCThIM oqaroM MJIM rre'-IhlO ;
- 3eMJIHHKM c rrpoCThIM O'-IarOM M BXOAHhIM rrpOXOAOM ;
- 3eMJIHHKM c rre'-IhlO M BXOAHhIM rrpoXOAOM .
Kph111Ia aeMJIHHOK 6hrna JI:u6o rrnocKo:H, n:u6o ABYXCKaTHo:H, JI:u6o ocTpoKoHe'-I ­
Ho:H (3eMJIHHKM c .u;eHTpaJihHhIM CTOJI6oM) .
B ,n;anhHe:HIIIeM 6y,n;eT ycrnHOBJieHa xpoHoJior:uqecKaH CBH3h MeH<,n;y 3TMMM
TMIIaMM M rpyrrrraMM H<MJIMIIJ,. Bce H<e, cy,n;H rro KepaMM'-IeCKOMY MaTep:uany' MOH<HO
CKa3aTh , '-ITO , B o6lll,lfx qeprnx, BhIIIIeyI<a3aHHhie TMIIhl OhITOBaJIM O,ll;HOBpeMeHHO .
Cne,n;yeT ,LJ;o6anMTh, qTo oKoJio KaH<,n;oro H<:unm1�a Haxo,n;:un:uch HMhI orrpe,n;e­
.r1eHHoro Ha3HaqeHMH : rrpo,n;oBOJihCTBeHHhie, MycopHhie :u T. II . TaK , HanpHMep , rrpo­
HOBOJihCTBeHHaH HMa rrp:u aeMJIHHKe NQ 1 1 Haxo.ri;:unach B ceBepo-BocToqHoM yn1y
H<HJIMIIJ,a (rroqT:u qeTBepTh ce OhIJia BHYTPM aeMJIHHK:u) . K npo.n;oBOJihCTBeHHOH HMe
(rny6:uHa 1 ,70 M, ,n;:uaMeTp )];Ha - 1 ,40 M) BeJIM TPM CTyrreHM , BhlphIThie B nony
3eMJIHHKM .
Bce HMhI (cBhIIIIe 30) 6hIJIM noJIHhI 30JihI , o6oH<H<eHHoro caMaHa , yrne:H,
KOCTe:H ' KepaMMKM M T .II .

2 . YKPEI1JIEHl151

XapaKTepHhIM 311eMeHTOM cpe;J.HeBeKoBoro noce11eHMH R K3JIAapH-KoKOHh


HBJIHIOTCH yKperrneHMH . .II:Ba M3 HMX yH<e ynoMMHaJIMCh -- OHM BMAHhl M npn: 6enIOM
MCCJie,LJ;oBaHMH yqaCTKa .
PacKonKn: BhIHBHJIH eIIJ,e TpeTtt::H o6opoHMTeJihHhIH poB B .u;eHTpaJihHOM yqacTKe
rroceneHHH (p:uc . 2) . Enaro,n;apH pacKonKaM 1 960 r . y ,n;anoch yrnqHHTh cTpan1rpaqm­
qecKn:e COOTHOIIIeHMH MeH<,n;y rrepBhIMH ABYMH 33lll,MTHhIMM pBal\m ; c ,n;pyro:H CTO­
pOHhl, c IlOMOIIJ,hlO rrpo.n;OJihHOro paapeaa V Ol];HOBpeMCHHO MCCJie,n;oBaJIM BeCh KOM­
IlJieKC yKpenneHMH rroceneHMH . BhIBO,ll;hI xpoHonor:uqecKoro nopH,n;Ka MMCIOT orpoM -
HOe 3HaqeHHe, IlOCKOJihKY BhIHCHMJIOCh , qTo OTKphIThlH HaMH IlOCJie,ll;H HH poB B
;::i;e:HCTBHTeJihHOCTM HBJIHCTCH nep6blM M3 )'KpenJieHMH , 3alll,MIIJ,aBIIIMX nocene1me B
KoKOHh-K3JI,n;apH .
B HaCToHin;e:H pa6oTe MhI np:uBo,n;:uM BhITeKa10in;Me :ua apxeonor:uqecKoro
MCCJie,n;oBaHMH o6IIJ,Me ,n;aHHhie B CBH3M c KaH<,ll;hIM OT,LJ;eJihHhlM pBOM . Ha.n;o )'TOl.JHMTh ,
qTo eCJIH no Borrpocy JIOKaJIM3a.u;:un: Kpatî:Hero BaJia (:u CBH3aHHOro c HMM pBa) Mhl
y6eH<.n;eHhl B npaBMJihHOCTM HalIIMX yKa3aHMH, TO JIHHHM 3aIIJ,MTHhlX pBOB .u;e1upaJib­
Horo yqacrKa âocmoBepHbl B OTHOIIIeHMH BOCToqHOH CTOpOHhl nocenemrn M 6JlU3KU
}( âeucmBumeflbHOCmu B OTHOIIIeHMM npOTMBOilOJIOH<HOH aarra,n;HOH CTOpOHhl . HecoM­
HeHHO , KOHTpOJihHhie paCKOIIKM II03BOJIHT B ,n;aJihHeHIIIeM ,n;o6hITh AOCTOBepHhie
.n;aHHhie o MeCTOHaXOH<.n;eHMM KaH<,n;oro OT,ll;eJihHOro 3JieMeHTa yKperrneHHH .
TaKMM o6paaoM, :ucxo,n;H n:a xpoHonor:uqecKoro KpMTep:uH , MhI ,n;oJIH<HhI rrpeH<­
,n;e Bcero OCTaHOBMThCH Ha ,n;peBHeHIIIeM pBe rroceJieHMH ' a HMeHHO Ha I Jau,ţumHOM
pBe (pn:c . 2 n: 5 / 1 ) .
YpoBeHh pacKorroK 3Toro pBa Haxo,n;:uTCH Ha.n; ypoBHeM ,n;peBHero ct>eo,n;anh­
Horo neperHOH, TO eCTh Ha rny6:uHe 0,9� 1 ,05 M OT HhIHelIIHero ypoBHH 3eMJIM .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
846

'
\ ' '
I
\ '
\ \ /
\,\ , /
\ I

' '
\\ ' I
' ' ,
\�� � -� - ..! - - - - /' 4
_ _ _

P11c. 6. - Kepamma cjJa3hI Ko1<0Hb I � X I \ ' o.).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 HCCJIEJJ:OBAHlU! B CEJIE KOKOHb

Tpamne10 pbIJUI c 6oJihlllOM TI.QaTeJihHOCTblO Ha rnyforne AO 2,80-3 M OT COBpeMeH­


Horo ypoBHH 3eMJIH, rny6oKo BXOAH B MaTepHKOBhIM CJIOM meJITOro QBeTa c H3BeCT­
HHKOBhIMH qacrnQaMH. CTeHhI HaKJIOHHhI , IllHpHHa pBa BBepxy paBHa rrpnMepHo
7, 5 M, IllHpHHa ,IJ;Ha - 0,50 M (pnc . 5 / 1 ) .
B OTBane I pBa Ha6n10,.r:i;a10TcH ,.r:i;Ba ropn30HTa : 3a rrocTerreHHhIM OTJiomeHHeM
TeMHOCeporo QBeTa TOJII.QHHOH B 1 ,50-1 ,90 M CJie,.r:i;yeT CJIOH co cne,.r:i;aMH rromapa,
BCe IIOKphrnaeT 3aTeM TOJICThIM CJIOM HaHOCHOM meJITOM rJIHHhl . B HHlliHeM CJIOe
OTBaJia o6HapymeHhl MHOroqncneHHhie clJparMeHThl KepaMHKH xv B .
Ha6n10,.r:i;eHHH HCHO IIOKa3bIBaIOT ' �o rrepBhIM 3aI.QHTHhIM poB IIOCeJieHHH
IIOCJie eI.Qe He BhIHCHeHHOro rrepno,.r:i;a HCIIOJib30BaHHH , BHe3alIHO rrepeCTaJI cyI.QeCT­
BOBaTb, BCJie,ll;CTBHe 6ypHoro MOMeHTa B HCTOpllH rroceJieHHH . Bce me, IIOCKOJlhKY
llill3Hh Ha rroceneHHH rrpo,.r:i;onmanach H ,.r:i;aJihllle , 06 nHCHeH1Ie rrpoHcxom,.r:i;emrn Mac­
CHBHoro CJIOH OTBaJia c meJITOM rJIHHOM CJie):(yeT HCKaTb B pa60Tax no B03Be,.r:i;eHHIO
OCT3JlhHhIX yKa3aHHhIX yKperrJieHHM .
J(eMCTBHTeJibHO , BOCCTaHaBJIHBaH MhICJICHHO 3TM pa60Thl , MOlliHO YTBepm­
A3Tb cne;zy101.Qee :
Ha paccTOHHHH 1 3 M K ceBepy oT rrepBoro pBa (MhI HMeeM B BHAY apxeono­
rnqecKH nccne,.r:i;oBaHHYIO qacTb yqacTKa) 6hm BhIKorraH II Jau.ţumHblU po6 cne,.r:i;y10-
l.QHX pa3MepoB : rny6nHa 3,50 M, IllHpHHa BBepxy 1 0 M , illHpHHa AHa Bcero JIHillb
0,25 M . Ha ceBepHOM KpaIO pBa IIOHBJIHeTCH HOBhIM 3.TieMeHT : CBoero po,.r:i;a 6epMa
IllHpHHOM B 2,75 M (pnc . 5/2) . KaK rroKa3hIBaeT cTpaTHrpaclJnq:ecKHM rrpoclJHnh pa3pe-
30B , HaHOCHaH meJITaH rJIHHa H3 rrepBoro 3aI.QHTHoro pBa rrpOHCXO):(HT H3 BTOporo
M rrpe,ll;CTaBJIHeT co6oM: QeHHOe CTpaTHrpaclJnqecKoe y1<a3aHHe rrpH TOJIKOBamrn KOM­
nneKCOB QeHTpaJihHoro yqacrKa rroceneHHH .
.Uanee , OAHOBpeMeHHO c IIOCJie,IJ;HMM pBOM Ha 10re rroceJieHHH BhIK01Iam1
III Jau.ţumHblU poB, c TOqKH 3peHHH rrorrepeqHoro rrpoclJnnH coBeprneHHO o;:i;11HaK0BhIM
co BTOphIM (pnc . 5/3) . Pa3Meph1 : rny6HHa 3 ,25 M , IllMpMHa BBepxy 7 M , illHpHHa
-

)];Ha 0,25 M . B;:i;oJib ceBepHOM cropOHhl pBa B03BeJIH 3eMJIHHOM BaJI , HaChIIIh KOTOporo
HMeJia BHaqane CJie)l;yIOI.IJ;He pa3Mephl : OKOJIO 6 M y OCHOBaHMH lI BhICOTa He MeHee
2-3 M . HachIIIh Bana COCTOHT JIHillb H3 3eMJIM, BhlKOIIaHHOM H3 rny6HHhl (KOHeqHo,
113 pBa III) ; oHa He 6hma yKperrneHa ;:i;epeBHHHhIMH cKperraMM , KaK :noro MOlliHO
6hmo omn;:i;aTh . Bcne;:i;cTBHe 3Toro co BpeMeHeM Ban pacrnnpnncH c 3arra;:i;HoM: CTo­
poHhI , xoporno coxpaHHBillHCh, O)l;HaKO , c BOCToqHoM .
B rrocTerreHHo cKorrHBilleM:cx 3eMJie o6onx 3aIQHTHhIX pBoB (II H I I I) MhI o6Ha­
PYlliHJIH TOT me apxeonornqecKHM MaTepnan . KaK H CTHJIHCTnqecKoe cpaBHeHMe
clJopMhl , 3TO TaKme CBH)l;eTeJibCTBYeT o CHHXpOHHOCTH o6onx pBOB .

3. APXEOnorH4ECKHM MATEPHAn

KepaMw<a . 95% KepaMnqecKHX H3;:i;enH:H: B KoKOHH o6o)l{)l{eHhI ;:i;oKpacHa,


ocTaJihHhie - qepHhie . TecTo BhICOKoKaqecTBeHHoe, c rrpHMeChIO oqeHh MeJIKoro
rrecKa . TolflioCTh HcrronHeHHH H H3HI..U;eCTBO clJopM yKa3hIBaIOT Ha pa3BHToe peMe­
cno H, KOHeqHo , B 3TOM cnyqae BalliHyIO ponh HrpaeT roHqapHoe Koneco H roHqapHaH
rreqb B QeHTpax rrpOH3BO)l;CTBa .
MolliHo ycTaHOBHTh ;we KaTeropHH KepaMm<H : Herna3ypoBaHHaH, rnnpoKo
yrrOTpe6JIHBillaHcH, rrpeo6na;:i;aeT Ha;:i; rna3ypoBalflIOM . CyI..U;eCTByeT H rrpoMemyTOqHax
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
348 H. KOHCTAHTHHECKY

KaTeropIDI , B TOM CMbICJie, llTO Ha H3,D;emuix HernasypoBaHHOM KepaMHKH eCTh no­


KpbITbie rnasyphIO, o6billHO OJIHBKOB0-3eJieHo.if , yqacnrn: (B oco6eHHOCTH no KpaHM ) .
<I>opMbI o6billHOH KepaMHKH pasHoo6pa3HbI H 6oraTO npe,r:i;cTasneHhI . TaK ,
BCTpeqa10TcH : roprnoK c pyllKOH , 6aHKa , MHCKa , KYBIIIHH , KpymKa (c npoCTbIM HJIH

PHc. 7. - r1m3ypoeamiaa 1<epaMJ-U<a cl>a3bl KoI<OHb I (XIV a) .

TpexnonaCTHbIM ropJibIIIIKOM)' KpymellKH (c npOCTbIM HJIH TpexnonaCTHbIM ropJibIIII ­


I<OM) , CTaKaJfbI , Ky6mr Ha BbICOKOH HOmKe, KpblllIKH c rna,r:i;KHMH HJIH HlleetIHbIMM
KpaHMH . Cpe,r:i;H rnasyposaHHOH KepaM.mrn: o6billHO BCTpeqaIOTCH MHCKH H TapenKH
C KOJih�eB.H,ll;HblM ,ll;HOM H KYBlll.HHbI .
OpHaMeHT 06b1tIHo:ii KepaMHKH CBO,ll;HTCH K pasn.HllHhIM JIHHlIB.M. - npoCThIM
HJIH JieHTOllHbIM ' BbICelleHHbIM no KpaIO HJIH Ha nneqe ; HHor,r:i;a nOHBJIHIOTCH ysopbl '
ucnorrHeHHbie poroM HJIH KHCTbIO, HCnOJib3YIOTCH JIHHHH H nHTHa 6erro.if rJIHHbI
(oco6eHHO Ha nosepXHOCTH KpymeK HJIH KpbillleK) . 'lfaor,r:i;a nOHBJIHeTCH H BOJIH.H ­
CTaH Bpe3aHHaH JIHHHH ; B ,r:i;pyrHX cnyqaHX Ha TYJIOBe cocy,r:i;oB BH,D;Ha ceTb JIO�eHbIX
JIHHHH . OlleHb pe,r:i;Ko BCTpeqaeTCH HaKJia,D;HOH noHCOK c HlleHKaM.H .
BcH rnasypoBaHHaH KepaMHKa yKparneHa TeXHHKOH sgrafi.tto H peme champ ­
leve . ,UeKopanrnHbie y3opb1 Te llie, llTO H B ,r:i;pyrux noceneHIDIX : CTHJIH30BaHHbie
paCTHTeJihHbie :meMeHTbI , po3eTK.H, TpeyrOJihHHJ<H B BH,D;e 3Be3,D;, IIJieTeHHH H ,r:i;p .
BcTpet.IaIOTCH H uso6pameHIDI IIT� (puc . 6/7) . fna3ypoBKa MHoroKpacoqHaH (3ene­
HaH ' meJITaH ' KpaCHO-KHpIIHtIHaH) H xopoIIIero KaqecTBa 1 1 .
1 1 IlOHBJieHHe rna3ypoBaHHOH KepaMHl<H yme B cercetări a r h eologic e (a SC !A, 2, 1 95 9
crp. 76), rAe
XIV B . a
noceneHHHX cenbcKoro THna, 1<a1< Ha­ CJ<a3aHO, '!TO rna3ypoBaHHaH KepaMJma HBJIJieTCH
npHMep a noceneHHH B KoI<OHH, onpoeepraeT MHeHHe ,!IOC'fOHHHeM (cpe,!IHeBeKOBOro) ropo,!la H '!TO Jil1Wb
KopHHbI HH1<ynec1<y , Bb1c1<a3a1rnoe B pa6oTe Ceramica B XY I I-X Y I I I B B . oHa nepexo,!IHT s cenbC1<y10
s111ălţ11ită d.i.n s ecole l e X - X V în l 11mina 11 ltimelor cpeny .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
349

Pnc . 8. - KepaMHKa, Hai1:.i1ettttaH a mnnnme N� 1 9 (c:Pa3a KoKOHb I I , XV a .) .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
350 H. KOHCTAHTHHECKY 14

B Texmme opHaMeHTa, oqeBII)J;HO , yHacne,r:i;oBaHbI :meMeHTbI MeCTHOH paHHe­


cpeo,r:i;an1>HoH: II ,r:i;ame ,r:i;ocpeo,r:i;an1>Hoii KepaMHKII, rrepeKpbrnarorn;1Iern: sa1IMCTBOBaH ­
HbIMII :meMeHTaMII - oco6eHHO II3 IOlliHO-)J;yHaMCKOro BII3aHTIIMCKoro MIIpa (B cnyqae
rnasypoBaHHOM KepaMIIKII, yKparneHHOM sgrafitto) .

o
8 9

P11c. 9. - Pa3n11'1Hb1e »<ene3Hbie rrpegMeThI , Haiigem1b1e B 1<0MrrneI<ce X I V 11 XV B .


(NQ 5 , 1<p101< gmr nbga).

KpoMe KepaMIIKII , MbI o6Hapy)lillJIII - B lli.IIJIIIIIJ;ax II oco6eHHO B HMax -


pasJIIItIHbie lli.eJie3Hbie II3)J;eJIMH (rnrrop , HO)l{ll , cBepna, KJII01Ill, y,r:i;o�II , rrpIDKKy ,
HaKOHetIHIIKII CTpen ' pyKOHTKY ca6JIII ' nmopy ' KOHCKIIe IIO)J;KOBbl' ,r:i;pbIM6y II T .,r:i;.)'
3aTeM KOCTHHbie IIIIIJia' rpy31IJia )J;JIH ceTeii (KaMeHHhie IIJIII II3 o6o)l{_)l{eHHOM rJIIIHbI) '
TQqlIJibHbie KaMHII II oqeHb MHOro rrpHCJI� . IloBCIO)J;Y 6bIJIO HaM,[J;eHO MHOro KOCTeM
)J;OMaIIIHIIX )l{llBOTHbIX (Bona , OBIJ;bI , CBIIHblI) II )J;IIKIIX (oneHH , )J;HKOro Ka6aHa) ,
saTeM pbI6 II IIT� .
Ha rrony llilIJIIIIIJ;a N2 1 5 nemana 6on1>rnaH Kyqa o6ynreHHoii rrrneH�bI II
OKOJIO 200 r ceMHH ap6ysoB ( 1 ) ; B )l{IIJIMIIJ;e N2 1 9 OKOJIO IIIIIeHMIJ;bI o6Hapy)lillJIIi
-

o6yrneHHoe rrpoco II ceMeHa TbIKBbI (Lagenaria vulgaris) .


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 HCCflE)J:OBAHIUilB CEflE KOKOHb 351

Ha.z:i;o HaIIOMHMTh, l!TO BO MHOrMx MecTax MbI Hammr Kyc1rn .>KeJie3Horo


UIJiaHa - lJTO yKa3hIBaeT Ha o6pa60TKY llieJie3a (MollieT 6hITh, cym;ecTBOBaJia M
1maBMJJhHaH nellh) .
HaHoHe�, B )l{MJIHlll;e N<.! l a Ha:ă.z:i;eH KHpnHl! c KpyrJihIM KOH�OM - cxo,ZJ;Hhlli
c TeMM, lJTO ynoTpe6JIJIJIMCh )J;JIJI yKpameHMJI cpaca.z:i;a �epKBe:ă (6op.z:i;10pbl M KapHH3bI) .

4. MOI'MJihHMK IIOCEJIEHMJI

B cpe.z:i;HeM yqacTKe noceJieHMJI , K BOCTOKY OT paspesa I I I / 1 960, Melli.z:i;y 3am;MT­


HhIMM pBaMM I M I I (cM . pHc . 2) 6bIJIM Ha:ă,ZJ;eHhI l!eTbipe norpe6eHMJI - .z:i;Ba (M1 -
M2) co cKeJieTaMM B3pOCJibIX JIIO,ZJ;e:ă, a OCTaJihHbie c .z:i;eT-
CKHMM : M3 - .z:i;eBOlJKM 1 0- 1 2 JieT , a M4 - pe6eHKa 1 0- 1 4
MeCJI�eB .
KocTHKM OTHOCMTeJlhHO xopomo coxpaHMJIMCh . HanpaB­
JieHMe MX - c sana.z:i;a Ha BOCTOK ' c He6oJihlllliM H OTKJIOHe­
HMJIMH B cBH3M c BpeMeHaMM ro.z:i;a . Bo Bcex MOrMJiax, KpoMe
M1, 6bIJIM rpo6b1 . KocTHKM JielliaJIM Ha cnMHe c pyKaMM ,
CJIO)l{eHHblMll Ha lliMBOTe MJIM HanpaBJieHHbIMM K rpy,ZJ;HOH
KOCTM (nOJIO)l{eHMe CKeJieTa N<.! 3 OTJIMlJaeTCJI OT .z:i;pyrnx, HOrM
HeMHOro CKOplleHhl , TeJIO HaKJIOHeHO BnpaBo) .
Ha.z:i;o OTMeTMTh, l!TO MOrHJihHhie HMhI HerJiy6oKn
(0, 70-0,85 M) li HalJMHaIOTCJI Ha)]; CJIOeM HaHOCHOH llieJITOH -� --,

rJIMHhI . KaH MhI yBM,ZJ;MM .z:i;aJihme, 3TO �eHHhIH CTpaTHrpa­


cpHtiecKnii 3JieMeHT .
P1-1c. 1 0 . KocTHHhie
-

Ilpe,ZJ;MeTbJ MHBeHTapH 6hrnM Ha:ă.z:i;eHbl TOJlhKO B npe):IMeThl : l , PYKOHTHa


.z:i;eTCKMX norpe6eHMJIX . B norpe6eHMM M3 , B6JIM3M sanJICThJI , HO}}(a ; 2, npOHOJll(a .

B o6enx pyKax HalIIJIH no 6pOH30BOH nyrOBKe (mapoo6pa3HOH


cpopMbI c YllIKOM) . 3TOT TMII M3BeCTeH nOlJTM Ha Bcex cpe.z:i;HeBeKOBbIX MOrMJih­
HMKax PyMhIHMM (pHC . 1 2/2) . 0KOJIO BMCKOB HaxO,ZJ;llJIOCh TaIOKe no 6pOH30BOH
cephre, COCTOJilll;e:ă M3 npOCTOH npoBOJIOKM, K KOTOpo:ă npHKpenJieHO no TpH
sepHa : o.z:i;Ho alliypHoe, rro60Jih1IIe, no ero CTopoHaM )];Ba MeHhurnx , TOllie alliypHbIX
(puc . 1 2/ 1 ) . Ha .z:i;pyroM .z:i;eTCKOM cKeJieTe (M4) 6hmn OlleHh npoCTbie cephrM :
cepnra B rrpaBOM yxe COCTOJIJia ll3 6oJiee TOJICTOH npOBOJIOKM c KOH�OM ' 3aHaHlJMBaIO­
lll;llMCJI cnHpaJihIO , a B JieBoM yxe 6bma npoBoJiol!Ka c ysJioM (pMc . 1 2/3-4) .
Cy.z:i;H no BCeM yKasaHMJIM , MOrMJihHMK rrpocTnpaJICJI K BOCTOKY OT paspe3a V .
Bonpocbl âamupoBaHuR . .Uo cMx nop B xo.z:i;e uccJie,ZJ;OBaHn:ă B KoKOHM 6hrna
Ha:ă.z:i;eHa TOJlhKO O,ZJ;Ha MOHeTa ; B OTBaJie 3eMJIJIHKM N<.! 1 9 , B BepXHe:ă lJaCTH (0 ,50 M) Mb!
o6HapylliMJIM IJJIOXO coxpaHMBrnyIOcJI M II03TOMY em;e He OTOlli)J;eCTBJieHHYIO MOHeTy •

.UocTOBepHbie CTpaTHrpacpnqecKMe 3JieMeHTbl IIOKa3bIBaIOT ' lJTO B onpe.z:i;eJieH ­


Hbll MOMeHT sam;MTHbIH poB I nepecTaeT MCnOJih30BaThCJI B KalJeCTBe TaKOBOro , a
MaTepHaJibI rrepHO,ZJ;a IIOCTeneHHOro HanoJIHeHMJI (To eCTh )];O TOro , KaK pBOM nepe­
CTaJIM noJih30BaThCH) OTHOCJITCJI K rrocJie.z:i;He:ă TpeTM XIV B . KepaMMKa coBepmeHHO
CMHXpOHHa KepaMHKe, Ha:ă.z:i;eHHo:ă B TOlJHO .z:i;aTHpOBaHHbIX KOMIIJieKcax B Ko3MM , Ha
ropH30HTe IIOCTpOHKM (OKOJIO 1 388 r .) 1 2 ' B .z:i;peBHe:ămeM cpeo.z:i;aJihHOM CJIOe B Tbip-
12 Cp . N. Constantinescu, Două comp l exe de Domnească d i n Tîrgovişte (B ne4aTH).
artă feu dală d i n Ţara Romî n ească : Cozia şi Curtea

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
352 H . KOHCTAHTHHECKY 16

roBHIIITe (3rroxa AfHpqH CTaporo) 13 H B IfaKyron nyă Coape 14 B cnoe, .z:i;arn:pomrn ­


HOM MOHeraMH 6onrapcKHX �ape:H H pyMhIHCKHX rocrro.z:i;ape:H Bna.z:i;HcJiaBa H MHpq.H
CTaporo . 3Ty KepaMHKY HaxO,IJ;HM H B )l{HJIHIIJ;ax NQNQ l ,2,4, 1 0, 1 5 , 1 8 H 23 .
3aTeM 6bIJI BbipbIT .z:i;pyro:H 3aIIJ;.HTHhIM poB ( I I ) ; qacTh BblpbITOM H3 3TOro
pBa 3eMJIII IIOCJIY)l{IIJia ,IJ;JUI 3aIIOJIHeHHH rrepBoro pBa , a OCTaJihHaH 6hrna pa36pocaHa
Ha 6oJihIIIOM rrpocTpaHCTBe K ceBepy H rory OT I I
3aIIJ;HTHoro pBa . KepaMIIKa, Haii.z:i;eHHa.a Herrocpe.z:i;cT­
BeHHo Ha,IJ; CJIOeM 3Toro OTBaJia .II H.HBeJI.HpoBaH.HH .II
B HH)l{HeM cnoe OTBana I I H I I I 3aIIJ;HTHhIX pBOB ,
.z:i;aTHpyeTCH HaqaJIOM xv B . 0Ha xopOIIIO rrpe.z:i;­
CTaBJieHa B TbiprIIIope, EyxapecTe H IfaKyron nyiî:
Coape, 3aTeM B TbiproBIIIIITe H Ko3HH .
Ifa Bcero BhIIIIecKa3aHHoro cne.z:i;yeT , qTo B
KoKOHh-K3n.z:i;ap.a cyrn;ecTBOBaJIH iJBe rfia3bl 06uma1-euR ,
pa3,IJ;eJieHHbie co6bITHHMH (HaIIIeCTBHe HHOIIJieMeH ­
HHKOB ? IIO)l{ap) ; B 3TH MOMeHThI .Hcqe3aeT .z:i;peBHHM
3arn;HTHb1iî: poB . TaKHM o6pa3oM , B cpa3e KoKOHh
I rroceneH.He 3aHIIMaJio MeHhIIIee rrpocTpaHCTBO II
6bIJIO 3aIIJ;.HIIJ;eHo o6opOHHTeJihHbIM pBOM , .Hcqe3a­
IOIIJ;HM K KOH�Y XIV B ; HO rroceneHHe cyrn;ecTByeT
2
Ha K3n.z:i;ap.a H B cne.z:i;yrorn;eM BeKe, 6y.z:i;yq.H 3arn;H­
- - rn;eHo ,IJ;BOMHhIM p.a.z:i;oM yKperrneHHM . MbI Ha3hmaeM
3TY cpa3y KoKOHh I I . O Ha BKJiroqaeT Bec:h XV B, ;
P1-1c. 1 1 . - Pb160JIOB Hh1e cHacn1 (1<aMeH··
Hhle rpy3HJia H rpy3HJia H3 060>1<>1<eHHOH B KOH�e 3TOro BeKa He MO>KeT 6bITb .II peq.H o
rJIHHbI), XIV B . rroceneHHH Ha IlHcKyn K3n.z:i;ap.a .
CTpaTHrpacpnqecKHM rryTeM , HCITOJI1>3y.a H
apxeonorHqecKHM MaTep1rnn , MbI CMOrJIH xpoHOJIOrIIqecKH .z:i;aTHpoBaTh .II .z:i;pynre
BCKpbITbie KOMITJieKCbl .
TaK , MOrHJihHIIK rroceneHHH BOCXOLJ:IIT K O I I cpa3e . YpoBeHh KorraHIIH Bcex
HM HaxO,IJ;HTCH Ha,IJ; CJIOeM )l{eJITOH rJIHHhI , BhiphITOM H3 I I 3aIIJ;IITHoro pBa (p:tt c .
5 / 1 ) . He HCKJiroqeHo , qTo
O,IJ;HOBpeMeHHO c MOrIIJihHH ­
KOM 6hrna B03,IJ;BHrHyTa II
�epKOBKa )J;JIH o6cJiy)l{HBaHHH
HaIIIero rroceneHIIH (cM . KHp­
rr.HqII H3 )l{IIJIIIrn;a NQ 1 a ,
OTHOCHrn;erocH K I I cpa3e) .
)l{nnHrn;a NQ 1 8 II 1 9 TaK)l{e
BXO,IJ;HT B 3TY cpa3y ' OHII rre­ PHc. 1 2 . - Y1<parneHHH c cj:Jeoi:1anbHoro MOrHJibHH1<a (XV B .)
peceKaIOT CJIOM HaHOCHOM (HaTypaJibHaH BeJIH'IBHa).

)l{eJITOM rJIHHhI .
OcTaJihHhie )l{HJIIIIIJ;a xpoHonorHqecKH oxBaThmaroT 60JI1>IIIyro qacTD XV B .
MbI 3aMeTHJIH , qTo Ha KOHe�oM 3Tarre I I cpa3hI 3aIIJ;HTHhie pBhI He HMeJIH CBoero
rrepB0HaqaJI1>Horo Ha3HaqeHIDI ; 3eMJI.HHKa NQ 7 pacrroJIO)l{eHa Ha HachmH Kpa:M:Hero

13 TaM me . roi:1apH mo6e3HOCTH n. ,IJ;bfll<OHY H Bbipa}!{aeM eMy


14 Mb1 cMorJIR 03Ha1<0MHTbCH c MaTep11aJIOM 6na- 6Jiarop;apHOCTb.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 11CCJIE.Il0BAHl15! B CEJ!E KOKOHh 363

Bana, a 6orrblllruI rrry6oKrui JIMa rrepeceKaeT IOIBHhIM Kpaiî I I pBa (rroqT11 3acbrnaHHoro
B MOMeHT, Korga KOII'1.JIM HMY) .
HaiîgeHHbie apxeorror11qecK11e MaTep11arrh1 yKa3bIBaIOT HaM Ha rrraBHeiîllIMe
3aHHTIDI }KMTerreiî <PeogarrbHOro rrocerreHMH B KoKOHM . Bo-rrepBhIX, 3TO 3eMrrege­
rr11e M CKOTOBO)J,CTBO, 3aTeM pb160JIOB­
CTBO M OXOTa, HapH.lJ.Y c )J,OMallIHMMM
3aHHTHHMM (rrpHgeHMe , TKa�Koe peMecrro
H T . .lJ. . ) . 1
Ilo apxeorror11qecK0My MaTepttarry I [:)
I 10 I
H no TMIIY IBHJIM�a (rrpoCThie 3eMJIHH­ �'
KH) rrocerreH11e B KoKOHH HaIIOMirnaeT
gpyroe rrocerremre , HccrregoBaHHOe B
1 948� 1 949 rr . B 3uMuu�e (Ha 10ro- r „___ _

3arrag OT HhIHellIHero ropoga) , gaT11po ­ ,


,_
8
„ ... „ -6
I
I
BaHHoe X I V B . HaM KameTcH xapaK­ ,...,
, ...

"<)
TepHhIM ' qŢQ }KHTeJIM cerra B 3HMHHqe
Bh16parr11 )J,JI51 rrocerreHMH yqacroK,
yceHHHhIM MOrHJibHbIMH KypraHaMH rre­
pHO)J,a rrepBo6bITHOM o6�HHhI . He MeHee
1 o 3eMJI51HOK 6bIJIM BblpbITbI Ha IIOBep­
XHOCTM KypraHa C3, OTHOC51�eroc51 K P11c. 1 3 . - PacnonoiKeHHe 3CMJiiIHOK H a 1<ypraHe C3 s
3HMHH'!e (no SCIV, I , 1 950) .
rraTeHCKOMY rrepHO.lJ.Y (pttc . 1 3) ; 3eMJI51H­
Ka N2 4, BbiphITruI 3)1,eCb , )J,aT11pyeTCH
ABYMH MOHeTaMH BarralllcKoro rocrrogapH Brrag11crraBa I ( 1 364- 1 3 77) . B 311MH11qe
6bIJI TaKme BCKpbIT H MOrMJibHMK rrocerreHIDI ' Ha KOTOpOM HallIJIM Te me xapaKTepHbie
rryroB�hI , qTo 11 Ha MOrttJibHMKe B KoKOHH 15.
*

BTOpaH rrorroBMHa X IV BeKa Ha .UYHae 6brna oqeHb 6ypHoiî ; B03pocrra yrpo3a


Type�oiî orracHOCTM . lfaBeCTHO , qTo B 1 394 r . BaH3H.lJ. rrepelllerr ,I(yHali, arnKoBaB
M11pqy Crnporo B PoBMHe . He 11cKrr10qeHo , qTo Type�KHe rrorrq11�a orrycTOllIHJIM
TOrga 11 o6rracTb MocTHllITH , pa3pyllIHB rrocerreHMe I <Pa3bI B KoKOHH 16 . B XV B . K

15 I. Nestor şi colaboratori, Aşezările d i n soci e ­ n1160 AO peWHTeIIbHOro 6oR , n1160 )f{e nocne Hero .
tatea primitivă şi scla vagistă î n regi unea D unărea Y TypoK cy11.1ecrsosan 06b1'-lai1, '-IT06h1 s noxoi:1e
de ]os - Raport s u mar asupra campaniei de săpă­ HaHaH HH6YAb '-laCTb OTAeJIHJiaCb OT BOHCHa H (( Hanpas­
t u,-i arheologice de la Zimni cea, B SCIV, I, 1 950, JlHJJaCb HyAa-H116yAb no CTpaHe, HJIH YBOAHJJa CHOT » ;
CTp . 97, J 00- 1 01 . B oco6eHHOCTl1 BCaAHHKH, He nonyqasw11e )f{aJJOBaHHR,
16
Mb! ynOMRHYJIH , '-!TO iKHJJHLUe N� 1 5 BOCXOAHT scerAa AYMaBll!He « o rpa6e>1<e H A06bI'-le . . . , nonas so

K cpa3e I, BHe3anHo 3a1<aH'-!HBa10mei1cR B KOHL\e XI\' spa)f{eCHYI-0 CTpaHy H noJiy'-IHB np111<a3 OT rJiaBHOHO­
se1<a. Ha nony )f{HJI1111.1a HaUJJJH 6onhrnoe HOJJH'-ICCTBO MaHJ:IYIOLUero, ca):\HTCH H a KOHeH, HOTOpb!X OHH Be):lyT
o6yrneHHOH nweHHL\hI 11 ceMeHa ap6y3o s , 3asepHy­ 3a co6oi1, H CHa'-!yT 1130 scex CHJJ , 6e3 BCRHOH IlOKJJa)f{H,
Th1e B JlHCTbR (TO)f{e o6yrneHHhie). 3TOT cpaKT 3HaMe­ paCCbinaJOTCH no-Tpoe BMeCTe , 3axsaTbIBalOT pa6os
HaTeJieH : 3CMJIHHHa 6hIJia CO>l<>I<eHa noc;1e y6opKu H rpa6HT BCHKOro' HTO nonai:1aeTCH HM Ha nyTH ))
ypoJ1ca11, TO ecrb oceHblO, cpa3y J1ce nocAe ae?ycma - (Laonic Chalcocondyl, Exp uneri istorice, 1<H11ra II,
11Ha'-!e Ha nony He Hawn11 6b1 ceMHH ap6y3os, 3asep­ pyM . nepeBOA Bac11n11H I'pe1<y , l13A . AHaA. PHP,
HYTbIX B ,,HCTbH (KoHe'-IHO, OTHOCHTeJJhHO CBe)f{He) . Eyxapecr, 1 958, crp. 64, cTpo1<a 1 2-20, cTp . 75,
E11Tsa )f{e nptt Pos11He npo113owne J O 01<rn6pH 1 394 r . CTpOKa I- 7 . ABTOp nepeBOAa BJ.13aHTHHCKOH neTo­
(P. P. Panaitescu , Mircea cel Bătr î n , Eyxapecr, 1 944, nHCH OTHOCHT 6HTBY npu POBl·!He f{ MOMeHTY nocne
crp . 242) . TaH '-!TO nepsoe noceneHHe 6bIJIO pa3pyrneHo 1 396 r. (H111<onoJ1b) , TO'-!Hee I{ 1 400 r.)

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
354 H. KOHCTAHTI1HECKY 18

Harra;::i;eHIDIM ns-sa ,Uymur (oco6eHHO BO BpeMeHa Bna;::i;a U:errema) rrpncoe;::i;M HJIIOTCJI


M orrycTOIIIMTeJibHhie Ha6erM MOJI)J;aBcKoro BOeBOAhI CTe<PaHa Benm<aro Ha BanaJrnro .
CypoBhie MCIThITaHMJI 3THX BpeMeH sacTaBMJIM llilneneă K3JIA3PJI rroKHHYTb rroce­
JieHMe M rrcKaTb rrprrcraHMm;a B ;::i;pyroM MecTe . BosMOlliHO , qrn s;::i;ec1 HaqMHaeTCJI
MCTOpIDI ;::i;pyroro cpe;::i;HeBeKoBoro rroceneH:v.JI KopH3'LJeflyfl , rrpe;::i;rrono>KllTeJibHO OTO­
lli)J;eCTBJieHHoro rro;::i; u;eHTpan1Hoă qacTbIO HhrnemHero cena MbZHJcmupR .

P11c. 14. - KepaM111<a, HaH,[leHHaH B ct:>pyMoace (XIV B .) (no .U . B. Poccerr11).

B saKmoqeHMe cne;::i;yeT ra10Ke rro;::i;q epKHYTb, qTo seMJIJIHhie y1{perrJieHMJI ,


MCI10Jlb30Bamre CTpaTern:qeCKHX MeCT, ecTeC1 BeHHblX rrperrJITCTBHM l'I xapaKTepHblX
<PopM pen1e<Pa rrpnHa;::i;nelliaT MHOroBeKoBoă Tpa;::i; m.lIUI pyMhIHCKoro Hapo;::i;a . EJIMllie
K HHTepecymm;eMy Hac BpeMeHM , B 1 330 r . , Boărna Kapna Po6epra HaTKHYJIMCb
Ha yKperrneHMJI , crreu;HaJibHO rrocrpoeHHhre Eaca_r a6oM (dicta via patencior inda,
gini bus in pluribus locis fortiter fuerat circumsepta per Vlachos) .
Ta1me yKperrneHHbie rryHKThI 6bIJIM, KOHeqHo MHoroqJICJieHHhI B Banax1rn .
0HH BXO)J;HJIM B meppumopua/lbHY10 cucmeMy sam;HTbI <Peo;::i;aJibHOrO BaJiaIIICKOro
rocy;::i;apcTBa . 3ra cMcreMa B03Hmma B XIV B . M nocTerreHHO coBepmeHCTB0Banac1,
oco6em-ro c MOMeHTa IlOJIBJieHMH Typeu;Ko:M onaCHOCTM Ha ,UyHae .
B 3TOM CHCTeMe , O)J;HaKO , CJie;::i;yeT pasm-i:qaTb )J;Be KareropMM 3eMJIJIHbIX yKpen ­
JieHHM . HeKOTOpbie M3 HMX 6hrnM B03)J;BMrHyThI KpenocTHhIMM B paMKax <Peo;::i;a n1-
HOM IlOBMHHOCTM , no H:HMI.lHaTMBe rrpamiTeJIJI , OHM HOCJIT BpeMeHHbIM xapaKTep M
CJIY)JillJIM B OT)J;eJibHblX cnyqaJIX rrpenJITCTmreM K BpallieCKMM Ha6eraM . MbI rrpe,D,110 -
JiaraeM , qro K 3TOMY paspJI,n;y OTHOCJITCJI yKperrJieHMJI B <PpyMoace - BTOpo:M IlOJIO ­
BMHhl XIV B . , a He nos,n;HepHMCKOM 3noxM, I{aK ,n;yMaroT HeKoTOphie aBrophI 1 7 (cM .

17 C p .
II castra romano di Frumoasa (Romania ) , I<OJlbl\O (sic) - B ,[\eHCTBHTeJibHOCTH cephry THna
B (( Bull. del M useo dell' I mpero Romano » , nr' K01<0H&. .UaT11poBa�me :no ro «pHMCI<oro Jiarepa »
P11M, 1 932-X I , crp. 3 5-46 (.r:1onoJIHeH11e H IX TOMY OTHOCfl't' H :moxe ABpeJI11aHa (cTp . 45) , TaH me 1<a1<
( 1 932 r.) BullCom 1 933-X I ) . Pe'lb 11,[leT o 1<Ba.r:1parnoM (( He lfCHJllO'leHO, 'ITO OH OTHOCHTCII I<O BpeMeHH,
y1<permemrn:, c 3a1<pyr.neHHhlMl1 yrJiaM11 , c noBepxHo­ 1<or.r:1a pHMJlllHC nommym1 .Uamuo, HO 1<or.r:1a HM ewe

CTbJO np116.rr11311TeJibHO B 2000 M 2 . 0TMe'laeTCII HaJI11q11e np11Ha.r:1nen<aJI11 npeAMOCTHhie y1<penJiemrn H a neBOM


/\epeBHHHoro naJI11ca.r:1a . B pact<one F HaI11Jll1 6 p11Mc1<11x 6epery .QyHaH » (Cp . Istoria militară a Daciei Roma n e ,
COCYAOB (sic) (( 113 npOCTOH rJIHHhl c Bpe3HhlM opHa­ Eyxapecr, 1 9 3 7 , CTp. 1 54- 1 56) . D . Tudor, O lt e nia
MeHTOM Ha ropJlhIWHe 11 B TOM me MecTe l I<r o6yrJieH­ roma nă, 113.r:\. IT , EyxapecT, 1 958, cTp. 232-2 3 3 ,
HOW mneHI1l\hI» (crp . 40), a B pac1<one A - 6pOH30Boe OTHOCHT CTpOeHHe !{ IV B . H . 3 . (CM . 1 1 CTp . 256), a

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
19 11CCJIE,UOBAHlUI B CEJlE KOKOHb 355

pMC . 1 4) . - B03MO)l{H0 M yKperrneHHe B <l>p3TeIIITb (p-H ,I(mypp;)l{Hy) 18 . ,I(pyraH


KaTerop1u1 BKmoqaeT yKperrneHHLie rrocenemur, KaK B KoKOHM H p;p . llx yKperrne­
I�!=H B03)l;BMrRyTLI KpecTLHHCKoii o6nzyrnoii rrocenemur . KaK MbI yme yKasann B
Ea qane HaIIIeii pa6oTbI, 3TH yKperrneHHH HBJUIIOTCH BbipameHMeM coTpyp;HnqecTBa
M COJIH,[J;apHOCTM 061.QHHbl rrepep; mn:�OM 061.Qeii orraCHOCTM . JlMIIIb HCXO)l;H M3 3TOro
IIOJIO)l{eHHH MO)l{HO OCHOBaTeJibHO paCCMOTpeTb p;peBHHH fossatum . > [sat (BcTpe­
qaIOI.QMHCH B CKeHHCKoii IIcanTHpH) >sat (ceno) yKperrneHHoe pBaMH MecTo .
=

H . KOHCTAHTHHECKY

.n;.B . Pocerrn B pa6oTe Siedlungen der Kaiserzeit romisch angcsehen worden sind » .
18
u n d der V olkerwan d erungszeit bei B ukarest (a « Ger­ C. Rădulescu şi M . Ionescu , D escoperiri
mania », 1 8 , 1 934, crp . 2 1 2) BKJUO'laeT MaTepHaJI (Ko­ arheologic e în raion u l G i urgi u , B SC IV, IV, 1 - 2 ,
Toph1iî: Mb! BOCilpOH3BOAUM) B THil .Il:3M3poa11 c (( als 1 95 4 , CTp . 3 2 7 H p H C . 6.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
DIE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA UND EINIGE
ARCHĂOLOGI SCHE PROBLEME DES 14. UND 1 5 . JH.
IN DER MOLDAU

Solange die rumănische Archăologie ihre systematische Tătigkeit in erster


Linie auf die Erforschung cler Epoche cler Urgemeinschaft richtete und sich nur
ausnahmsweise mit dem Zeitraum bis um die Mitte des ersten Jahrtausends
u. Z. befaBte, blieb die Geschichte des rumănischen Mittelalters fast zur Gănze
auBerhalb ihres lnteressenkreises. Die wenigen, vereinzelten Ansătze zur Unter­
suchung von Fundkomplexen aus cler Zeit des entwickelten Feudalismus waren
in cler Zeit vor 1 944 eher auf den Wunsch zuri.ickzufiihren, Fundkomplexe und
Fundgut von unbestreitbarem Sensationswert zu entdecken, ein Wunsch, dessen
\' erwirklichung hău fig geradezu gesichert erschien durch die Bedeutu ng des Denk­
mals, dessen Untersuchung in Angriff genommen wurde.
Diese Sachlage dauerte bis ins Jahr 1 9 5 1 und diese Yerzogerung ist erklăr­
l ich ; erst in diesem Jahre wurde die Organisation cler Spatenforschung im ganzen
Lande von cler Akademie cler Rumănischen Yolksrepublik i.ibernommen, wodurch
die Yoraussetzungen fi.ir eine nachhaltige und systematische archăologische Erfor­
schung cler Denkmăler cler Feudalzeit geschaffen wurden. Erst von diesem Zeit­
punkt an wurde es offenkundig, daB cler archăologischen Erforschung cler Feudal­
zeit nicht nur die Aufgabe zukommt, Belege fi.ir die Entwicklung cler materiellen
Kultur cler Bevolkerung nordlich cler Donau wăhrend des Mittelaters zu entdek­
ken oder aufzuzeigen, sondern daB sie oftmals berufen ist, Ansichten zu ergănzen
und sogar abzuăndern , die j ahrzehntelang in den meisten hierzulande gedruckten
historischen Arbeiten i.iber clas Mittelater vertreten wurden. Bis auf den heutigen
Tag macht sich clas Fehlen eines reichhaltigen Schrifttums geltend , clas gewisse
Eesonderheiten in cler Entwicklung cler materiellen Kultur bei cler Bevolkerung
cler rumănischen Landen oder Transilvaniens wăhrend des Mittelalters erschop­
fend behandelt oder zumindest - sei es auch nur in cler Form von Hypothesen
- auf diese hinweist. Deshalb sind derzeit noch Untersuchungen i.iber enger
umrissene Probleme gegeni.iber solchen vorzuziehen, die die Gesamtheit zu erfas­
sm trachten, da fi.ir diese noch nicht geni.igendes Belegmaterial vorliegt. Von diesem
Gesichtspunkte aus soll in vorliegender Arbeit - mangels anderer derartiger
Untersuchungen - cler Yersuch unternommen werden, i.iber die ră11mlichen ur.. d
zdtlichen Grenzen anderer Beitrăge hinauszugehen, in denen cler V nfasser dieses
Eeitrages bestrebt war, die Richtlinien einer Erorterung anzudeuten, die hier, auf
a'.lderer Ebene, wieder aufgenommen werden soli.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
358 M IRCEA D. MATEI 2

Bereits seit langem bestand clas Problem cler Ausbreitung cler grauen Ton­
ware, d ie in Mitteleuropa und in geringerem AusmaB im ostlichen Teil unseres
Kontinents zumindest seit dem Beginn des 14. Jh. einsetzte und technologisch
und formkundlich nicht immer mit den bodenstăndigen O berlieferungen bei cler
Bevolkerung weiter Gebiete in Verbindung zu bringen war. Diese Frage nahm
bereits seit geraumer Zeit clas Interesse cler Spatenforschung in Anspruch und
wurde in verschiedenem Zusammenhang erărtert, wobei sich j edoch cler Ausgangs­
punkt von einer Arbeit zur anderen unterschied . Die ses Problem wurde, zumin­
dest was die Moldau anbelangt, ein dauerndes Anliegen der rumănischen Fach­
krăfte, d ie sich mit cler Archăologie der Feudalzeit beschăftigen. Selbst wenn die
bisherigen Erorterungen nur gewisse Seiten 1 des gesamten Fragengebietes beri.ick­
sichtigten , vermag die wachsende Zunahme von Funden - in deutlich unterscheid­
baren Fundkategorien - den Bereich der bisherigen Erorterung zu erweitern und
die Voraussetzungen einer umfassenden Auseinandersetzung bzw. das Bedi.irfnis
nach einer solchen Diskussion zu schaffen ; dieses umso mehr, als clas Interesse
fi.ir derartige Probleme sich immer hăufiger auch in den Spalten auslăndischer
Zeitschriften ăuBerte 2 •
Nicht zum ersten Mal wird jetzt und hier auf den U mstand hingewiesen,
daB insbesondere in der nordlichen Hălfte der Moldau, in einem Zeitabschnitt,
cler im allgemeinen der Herrschaft des Fi.irsten Petru Muşat I. entspricht, im letzten
Viertel des 14. Jh. , innerhalb cler in jeder Hinsicht verhăltnismăBig einheitlichen
Masse des mit Sicherheit cler lokalen Bevolkerung zuzuschreibenden Fundgutes,
eine Keramik auftaucht, die sich von derjenigen der bodenstăndigen Bevolkerung
grundlegend unterscheidet 3• Die verschiedenen Keramikfunde, deren Zuweisung
an die einheimische Bevolkerung kein Problem mehr darstellt 4, wurden bereits
ofters, mehr oder weniger eingehend beschrieben. Eine Wiederaufnahme dieser
Erorterung ist daher u. E. nicht erforderlich, es sei denn ganz im allgemeinen und
nur in dem MaBe, als die eine oder andere fi.ir die einheimische Keramik cler
Moldau kennzeichnende Einzelheit zum leichteren Verstăndnis des offenkundigen
Unterschiedes gegeni.iber der anderen Tonware dienen kann , die unserer Ansicht
nach mit cler lokalen Keramik genetisch nicht im Zusammenhang steht.
Die Zusammensetzung des Tones ist bei der einheimischen Keramik în
der Moldau verhăltnismăBig einheitlich, wie die verschiedenen derzeit bekannten
Funde zeigen. Diese Gleichformigkeit ist bis gegen Ende des 14. Jh. festzustellen.
Eine Ausnahme davon bildet nur ein verhăltnismăBig beschrănktes Gebiet, das
geographisch in cler Umgebung von Siedlungen mit bedeutend hoher entwickeltem
1 Vgl. Oh. Diaconu, N. Constantinescu, Cetatea 2 Die Arbeiten, auf die wir uns hier beziehen,
Ş cheia, Bukarest, 1 960, S. 78ff; M. D. Matei, Unele sollen im Laufe der Darlegungen den Erfordernis-
probleme în legătură cu î nceputurile vi eţii orăşeneşti sen entsprechend angefi.ihrt werden.
la Sucea va, in S CIV. XI, 1 , 1 960, S. 1 07ff ; Ders., 3 Der erste Hinweis auf diese Tonware erfolgt
Contri buţii arheologice la istoria Sucevei, Ed. Acad. im Vorbericht liber die Orabungen des Jahres 1 95 3 in
R.P. R . , Bukarest (i m Druck) ; Al. Andronic, Eug. Suceava, in SCIV, V, 1 - 2 , 1 954.
Neamţu, Pri ncipalele rezultate ale c er c etărilor ar heo­ 4 Vor"allem bei Oh. Diaconu, N. Constantinescu,
logice din anul 1960 de la Curtea Domnească din a.a. O., S. 70ff und M. D. Matei, Unele probleme . , . .

laşi. (Mitteilung auf der wissenschaftlichen Tagung passim, sowie Ders., Contri buţii arheologice .
. .

des ln stituts fur Archăologie der RVR im Mai 1 96 1 ).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 DIE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA 359

und auf a nderen Traditionen beruhendem Topferha ndwerk liegt, wie etwa die
stidlichen Landstriche, in cler Umgebung cler befestigten Stădte am Ufer des
Schwarzen Meeres. ln dem erwăhnten Zeitraum ist in dem groBten Teil cler Moldau
eine hăufig mit zerstoBenen Scherben oder anderen Teilchen gemagerte, nicht
ausreichend geknetete und porose Tonmasse festzustellen, die fast durchweg
kleine Hohlrăume aufweist. Was Machart und Brand cler T onware anbelangt,
sind zwar gebietsmăBige Unterschiede festzustellen, doch bieten beide Elemente
gleichfalls sichere Anhaltspunkte for die Zuweisung dieser Tonware an die einhei,
mische Bevolkerung. Bis um die Mitte des 14. Jh. wies diese ortliche Tonware, die
auf cler langsam umlaufenden Topferscheibe hergestellt wurde, uneinheitlich
rotliche Farbe auf ; lediglich in einigen abseits gelegenen Siedlungen wurde weiter
handgearbeitete Topferware erzeugt. VerhăltnismăBig hăufig zeigen die Scherben
an den Bruchstellen schwărzliche Fărbung infolge des ungentigenden Brennens
cler Tonware, die nur an den AuBenseiten cler GefaBe eine rotliche
Schicht erhielt.
Bereits an anderer Stelle wiesen wir darauf hin, daB die moldauische Kera,
mik des 14. Jh. bis in die Mitte dieses Jh. wegen cler Vielfalt ihrer Profile bemer,
kenswert ist 5, wobei auch die Belege dafor angefohrt wurden. Fi.ir die jetzige
Untersuchung genilgt es , auf die damals gemachte Feststellung hinzuweisen,
wonach die vorherrschende GefaBform ein einfacher Topf verschiedener GroBe
ist. Allerdings muB hier eine selbstverstăndliche methodische Einschrănkung
gemacht und auf die verhăltnismăBig geringe Anzahl von Funden hingewiesen
werden, die bisher zur Verfogung stehen ; doch selbst unter diesem Vorbehalt,
konnen wir hier auf den vollkommenen Mangel an HenkelgefaBen einheimischer
Tradition oder von anderen GefaBformen hinweisen, die in den umliegenden
Gebieten gegen Ende des 1 3 . Jh. verhăltnismăBig hăufig vorkommen, wie Pfan,
nen, kesselartige GefaBe (niedrige und weite GefaBe), Kruge mit AusguBoffnung,
Becher usw.
Die in cler zweiten Hălfte des 14. Jh. fast allgemein werdende Verwen,
dung cler schnellumlaufenden Topferscheibe in cler Moldau vereinfacht clas Pro,
blem cler Erforschung cler lokalen Keramik noch mehr. Die Herstellung cler Ton,
ware wird nunmehr zu einem Handwerk , clas Formgut wird « normiert », wobei
eine einzige GefaBform mit einem for diese Periode kennzeichnenden Profil vor,
herrschend wird u. zw. cler einfache Topf mit verhăltnismăBig hohem Rand , cler
an cler AuBenseite mit einer deutlich ausgebildeten Leiste versehen ist (Kragenrand) .
Die GefăBoberflăche ist fast ausnahmslos mit ungleich vertieften und unregelmăBig
gezogenen waagerechten Linien oder W ellenlinien verziert.
Ober die in cler moldauischen Tonware des 14. Jh. verwendeten Ziermuster
ist dem bisher Gesagten wohl nur noch folgendes hinzuzufogen : in dem cler Ver,
breitung cler schnellumlaufenden Topferscheibe unmittelbar folgenden Zeitab,
schnitt wird entsprechend einer offenkundig ălteren ortlichen O berlieferung cler
Rand cler GefăBe noch ziemlich hăufig mit quer oder schrăg angeordneten Strichen
verziert, obwohl er, wegen seines komplizierten Profils, clas er jetzt erhălt 6, hiezu
nicht geeignet ist.

0 Ebd. Contri buţii arheologice • • •

8 Ausfohrlicher dari.iber in unserer Arbeit


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
:-rno M IRCEA D. MATEI

Demgegeni.iber erscheint in einer durch Mi.inzen cler Dynastie Muşat gut


begrenzten Zeitspanne eine in jeder Hinsicht hoher entwickelte Tonware, deren
Verbreitung, wie aus den bisherigen Funden hervorzugehen scheint, anfanglich
mengen, und gebietsmăBig ziemlich begrenzt ist. Diese Tonware, fi.ir die sich keine
genetischen Beziehungen zum bisher bekannt gewordenen heimischen Fundgut
feststellen lassen, unterscheidet sich klar von cler i.iblichen Tonware cler Bevăl,
kerung und bildet, gleichgi.iltig von welchem Gesichtspunkt unserer Beurteilung
eine văllig gesonderte Fundgruppe.

TON UND MACHART

Nach cler Art des Tones zerfăllt diese Keramik in zwei groB;:: Gruppen.
Die Einteilung beruht nicht nur auf den Hsher verhăltnismăBig wenig zahlreichen
Funden cler Moldau, mit Ausnahme jener aus Suceava, die mengenmăBig weitaus
vorherrschen, sondern auch auf dem Fundgut eines weit umfassenden Gebietes ,
clas von Polen i.iber die Tschechoslowakei und Jugoslawien bis nach Mitteldeutsch,
land hineinreicht. Die erste Gruppe weist ein hochwertiges Material aus feinem,
sorgfaltig a:.1sgewăhltem Ton auf, in dem cler Sand so feinkărnig ist, daB er nur
schwer festgestellt werden kann. ĂuBerst kleine Kalkkorner in cler Zusammenset,
zung des Tones sind an cler Bruchfl ăche der Scherben zu erkennen, sie reeintrăch,
tigen jedoch die Gleichformigkeit des sonst \·orzi.iglich durchgekneteten Mate,
rials nicht.
Die zweitc Gruppe ist minderwertiger : Die Zusa mmensetzung des Tones
ist wen iger sorgfalti g ausgewăhlt und mit weniger feinem Sande gemagert. Dieses
hringt in erster Lin ie eine fohlbar rauhe Oberflăche der aus solchem Material
gearbeiteten GefaBe mit sich, wogegen cler Ton cler ersten Katego rie vollstăndig glatte
Oberfl ăchen ohne jedwede Unebenheiten bewirkt. Weiters ist noch darauf,
hinzuweisen, daB im Ton cler zweiten Gruppe -- allerdings ziemlich selten
-- sogar groBere Sandkărner anzutreffen sind . Wie dem auch sei, ist auch diese
Masse gut geknetet, fest und ohne Hohlrăume, was - cbenso wie bei cler ersten
Gruppe - einen vollstăndigen und gleichformigen Brand gestattet.
Diese Tonware ist ausnahmslos auf cler schnell drehenden Scheibe herge,
stellt und durch vorzi.igliche Ausfohrung gekennzeichnet. Die entwickelten Profile,
sowie die Genauigkeit ihrer zuweilen recht komplizierten Linienfohrung zeugen
von cler langj ăhrigen Erfahrung cler Tăpfer, die derartige GefaBe anfertigten.
Ihrer Farbe nach weist die hier behandelte Keramik zwei groBe Kategorien
auf, die fi.ir clas Gebiet cler Moldau vielleicht noch hypothetisch, for andere
Oe biete hingegen sicher belegt ist : eine graue und eine rote Ware.
Die graue Keramik , die etwa 98 Prozent cler Gesamtheit cler Funde darstellt
und mit Sicherheit fremder Herkunft ist, kann als die erste derartige spătmittelaJ,
terliche Fundgruppe in cler Moldau angesprochen werden. Allerdings waren bereits
vor dem Eindringen cler hier besprochenen Tonware in cler Moldau Versuche zu
verzeichnen, durch Brand ohne Luftzufuhr graufarbige GefăBe herzustellen. W egen
der bis ins ausgehende 1 4 . Jh. offenkundig unzureichenden Erfahrung cler einhei,
mischen Tăpfer in dieser Hinsicht, wurde jedoch lediglich eine eher geschwărzte
als graufarbige Tonware erzielt, die an cler Bruchfl ăche eine Abstufung cler Farb,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
DIE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA 36 1

tone von schwarz bis ziegelrot aufweist. Der gelungene Brand cler GefaBe bildet
somit einen ersten und sicheren Anhaltspunkt for die Unterscheidung cler frem,
den Tonware von cler einheimischen Keramik aus cler Zeit des Fiirsten Petru
Musat' I.
Dank ihrer Erfahrung konnten die Topfer, welche die fremde Tonware
herstellten, einen vollstăndig einheitlichen Brand cler GefaBe erzielen, cler soweit
ging, daB die GefăBe in ihrer gesamten Wanddicke und an cler Oberflăche die
gleiche Farbe haben. Hier ist auf den Umstand zu verweisen, daB zwar die graue
Farbe for diese Keramik kennzeichnend ist, jedoch in diese Kategorie nicht nur
einheitlich graue GefăBe einzureihen sind , sondern auch andere, die seltener als
unterschiedliches Merkmal eine stark dunkle, fast schwarze Fărbung cler AuBen,
fl ăche und des Randes zeigen. Zweifelsohne ist diese dunklere Fărbung cler AuBen,
seite nicht auf clas Brennverfahren als solches zuriickzufohren. Dieses beweist
allein schon die Feststellung, daB in diesem Falle nicht nur die AuBenflăche cler
GefăBe, sondern auch clas lnnere eine schwărzliche Tonung angenommen hătte,
was aber nicht zutrifft. Derart ergibt sich zwingend eine andere Hypothese. Die
Oberflăche des GefăBes wurde zu diesem besonderen Zweck mit einem verhăltnis,
măBig diinnen O berzug aus Tonerde versehen , die mit Graphit vermengt war und
dadurch erhielt die AuBenseite des GefăBes eine andere Fărbung.
Zusammen mit cler grauen Ware kann in cler Moldau auch noch eine andere
hochstehende Keramik festgestellt werden, die jedoch rot ist. Obwohl heim
gegenwărtigen Stande cler Forschung nur eine ăuBerst geringe Anzahl derartiger
Funde for die Erorterung zur Verfogung steht , kann auf Grund dieser zu mindest die
Hypothese aufgestellt werden , daB cler Rotbra nd dieser Irdenware nur dann erfolgte ,
wenn die AuBenseite verziert werden sollte. Zwar belegen die in, und auBer,
halb cler Grenzen cler Rumănischen Volksrepublik geborgenen Funde clas Neben,
einander cler grauen und roten Tonware, sowie clas Vorhandensein gemalter
Verzierungen auf den rotgebrannten GefaBen . O ber diese Feststellung hinauszu,
gehen, erscheint nicht ratsam, ohne bei dem derzeit vorliegenden, noch unzurei,
chenden Belegmaterial die Moglichkeit eines Irrtumes offenzulassen. Unseres
Erachtens ist es deshalb for die vorliegende Erărterung zweckmăBig, auf die
rotgebrannte Keramik lediglich hinzuweisen, hingegen die graufarbige eingehend zu
behandeln. Vor cler Darstellung des Formguts dieser fremden Tonware sei noch
darauf hingewiesen, daB diese auch auBerhalb cler Moldau , u. zw. in Mu ntenien
und in Transsilvanien festgestellt wurde, jedoch zu einem anderen Zeitpunkt.

DIE FORMEN

Dem Erscheinen cler grauen Keramik in cler Moldau, im letzten Viertel


des 14. Jh. , unter Bedingungen, die wir an anderer Stelle zu klăren versuchten 7 ,
entspricht gleichzeitig auch ein cler ortlichen O berlieferung fremdes Formgut.
Diese Erscheinung ist weiten Gebieten gemeinsam, soweit cler gegenwărtige Stand
cler archăologischen Erforschung des sp ăten Mittelalters in den Nachbarlăndern
derartige SchluBfolgerungen gestattet. Die lntensităt, mit cler diese sich ăuBert,

7 M. O. Matei, Unele probleme . . . , S. I l 7ff.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3G2 MIRCEA D. MATEI 6

ist von einem Gebiete zum anderen verschieden u nd es wird sich die Gelegenheit
bieten, an geeigneter Stelle auf diese Frage noch n ăher einzugehen.
Es wurde oben dargelegt, daB die Kennzeichen cler Herstellungsweise geringe
Schwierigkeiten bei dem Versuch bieten, die einheimische T onware von cler fremden
zu unterscheiden ; verwickelter wird aber die Lage, wenn clas for die von
auswărts kommende Tonware kennzeichnende Formgut ermittelt werden soll.
W eiters darf nicht i.ibersehen werden, daB clas Fehlen einer vollstăndigen Fundliste
cler einheimischen Tonware in cler Moldau die Gefahr einer unrichtigen Zuwei,
sung in sich birgt, was zu schwerwiegenden Auswirkungen for die historische
Deutung fohren kann. Selbst u nter diesen Voraussetzungen gewăhrleisten jedoch
sicher gedeutete Funde in, und auBerhalb cler Moldau ein MindestmaB an GewiB,
heit bei dem Versuch diese Formen zu ermitteln , wobei die Moglichkeit spăterer
Ergănzungen oder Ănderungen offenzulassen ist. U nter Beri.icksichtigung dieser
Umstănde besteht unseres Erachtens aller Grund dazu, folgende in cler Moldau
in den beiden letzten Jahrzehnten des 14. Jh. belegte GefăBformen als cler
einheimischen moldauischen Tradition und deren Formenbestand nicht zu,
gehorig anzusehen.

a ) KANNEN MIT DREIPASSFORMIGEM RANO

Wie erwăhnt, kommen in cler bisher bekannt gewordenen bodenstăn,


digen moldauischen Keramik des 1 3 . - 1 4. Jh. keine Kannen vor, obwohl diese
GefăBform in den Gebieten an der unteren Donau ziemlich weit verbreitet ist 8
und Funde dieser Art zu wiederholten Malen beiderseits des Stromes geborgen
wurden, die clas Eindringen der erwăhnten GefăBformen in ziemlich verschiedene
Kulturgebiete belegen. ln der Moldau hingegen taucht diese GefăBform unvermit,
telt unter klaren stratigraphischen Bedingungen auf, die die Moglichkeit einer
zeitlichen Einstufung bieten, und die anzuzweifeln kein AnlaB vorliegt (Die For,
schungen von Suceava konnten mehr noch als for andere Seiten dieses Fragen,
gebietes das Auftreten dieser Form nur wăhrend cler Herrschaft des Fi.irsten Petru
Muşat I. belegen). Es ist die Moglichkeit nicht auszuschlieBen, daB neue Funde
unsere Kenntnisse erweitern oder sogar etwaige Varianten des GefăBtypus bestim,
men werden ; da jedoch hier die Beschreibung cler Grundmerkmal e dieser Form
von W ichtigkeit ist, sind die vorliegenden Funde for diesen Zweck ausreichend .
Die Kannen mit dreipaBformigem Rand konnen zwar unseren gegenwărtigen
Kenntnissen nach auf Grund cler weiter unten zu beschreibenden Merkmale in
mindestens zwei groBe Gruppen unterteilt werden, <loch sind die beiden Gruppen
gemeinsamer Kennzeichen derart schli.issig, daB die i.ibrigen als Varianten des
Grundtypus anzusehen sind . Demnach sind diese Kannen stets verhăltnismăBig
hoch, jeder T eil des Profils ist klar und deutlich ausgefohrt und ihre Offnung
weist - was besonders hervorzuheben ist - einen for die lokale Keramik vollkom,
men ungewohnten GrundriB auf.
Von den hier zu nennenden Fundsti.icken, die den Vorteil bieten, alle
Kennzeichen des Typus in sich zu vereinigen, seien einige n ăher beschrieben, die

8 Vgl. z.B. « Materiale », V, 1 95 9, S. 5 90, Abb. « Păcuiul lui Soare » geborgen.


2/ 1 ; clas GefăB wurde in cler Burg cler Donauinsd
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 DIE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA 363

auf dem Gebiete cler Stadt Suceava in gesc hlossenem, mi.inzdatiertem Fundzusam,
menhang geborgen wurden und einen Typus darstellen , von dem mehrere Exem,
plare erhalten sind .
Eines cler besterhaltenen Sti.icke ist eine Kanne , die sich in einem i. J . 1 960
in Suceava 9 freigelegten Topferofen befand . Ihre Ausmaf3e sind for die Topfer,

Abb. I . - Kanne mit dreipaBformiger Abb. Z . - Kanne mit AusguBoffnung.


bffnung.

ware des ausgehenden 1 4 . Jh. (sogar for die graufarbige) durchaus ungewohnlich.
Bei einer Hohe von 3 1 cm stellen cler Durchmesser des Bodens von 1 3 cm und
cler grof3ten Bauchung von 22 cm Maf3e dar, die clas i.ibliche M ittel i.iberschreite n ,
und darauf hinweisen, daB d i e Kanne nicht for d e n gewohnlichen Hausgebrauch
bestimmt war. Aus festem, gut geknetetem und mit feinkornigem Sande gemagertem
Ton hergestellt, zeigt sie (von diesem Gesichtspunkt aus) alle Kennzeichen cler
fremden Keramik. Ohne Luftzufuhr gebrannt, weist clas Gefaf3 infolge seiner
Lage im Brennofen eine ungleichmăBig graue Farbe auf. Seine untere H ălfte enthălt
keinerlei besondere Merkmale, cler obere Teil muf3 j edoch aufmerksamer betrachtet
werden . Der Gefaf3rand ist ungewohnlich hoch (5,5 cm) und ausladend und
unterscheidet sich dadurch von anderen derartigen GefaBen. AuBerdem zeigt
die Mundoffnung drei deutlich voneinander getrennte Ausbuchtungen, von denen
nur die beiden seitlichen gleichformig sind , wogegen die vordere Kri.immung
durch ihre besondere Gestaltung auch als AusguB client und kleiner ist (Abb. 1 ).
Einzelheiten cler Gefaf3verzierung bleiben hier unberi.icksichtigt, da Ziertechnik und
Ziermittel dieser Tonware weiter unten noch besonders behandelt werden sollen .
Hingegen soll erwăhnt werden, daf3 dieses Gefaf3 einen verhăltnismăBig breiten
Henkel mit einer M ittelrippe hat, cler von cler Achse des GefăBes leicht abweicht.

0 Siehe den Vorbericht ii ber die Grabungen benannten Punkt), în « Materiale » , X (în Vorberei­
des Jahres l 960 in Suceava (an dem « Şipot » tung).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
364 MIRCEA D. MATEI 8

Die zweite Gruppe von Kannen dieser Kategorie umfaBt GefaBe, die sich
von denen cler ersten Gruppe durch ihre Proportionen unterscheiden - was
einen Hinweis auf die besondere Zweckbestimmung cler zweiten Gruppe bilden
konnte - und auch durch ihr Profil. Obwohl diese GefaBe ofters bis zu 25 cm
hoch sind, haben sie ein viel schlankeres Aussehen, was sich aus dem im Vergleich
zur vorigen Gruppe viel kleineren Durchmesser des Bodens (7 ,5 cm) und des
GefaBbauches (9,5 cm) ergibt (Abb. 2).
Das hier besprochene Exemplar wurde in dem gleichen Topferofen wie
clas erste geborgen und weist bezi.iglich Ton, Brand und Verzierung im allgemeinen
ăhnliche Merkmale, jedoch auch einige U nterschiede auf. So kommt z. B. clas
eigenartige Profil des Oberteiles des GefaBes insbesondere am Halse zum Ausdruck,
cler im Vergleich zum Aufbau des vorhin beschriebenen GefaBes hoher und besser
gegliedert ist ; diese neuartige Verteilung in cler Hohe erfolgte auf Kosten des
eigentlichen Randes, cler nur noch 1 , 5 cm hoch ist. Die Verkleinerung seiner MaBe
bedingt auch eine Ănderung cler Gestaltung seiner Offnung in dem Sinne, daB
die drei Bogen weniger deutlich ausgebildet sind und cler AusguB selbst kaum
mehr als Zipfel zu erkennen ist. SchlieBlich weist cler GefaBhenkel, dessen GroBe
durch die des GefaBes bedingt ist, keine Mittelrippe mehr auf, sondern hat einen
einfacheren Querschnitt (von cler Henkelform wird noch die Rede sein).

b) BECHER

Der Yersuch, clas Formgut cler vom 14. Jh. an in den Gebieten Mittel­
und Osteuropas auftretenden Tonware festzustellen , mag auf gewisse Schwierig­
keiten stoBen, solange es sich um irgendwie i.ibliche Formen handelt ; im Falle
der Becher vereinfacht sich jedoch clas Problem bedeutend , da deren Vorkommen
und Verwendung in oder vor dem 14. Jh. in cler Moldau nicht vertreten werden
kann. AuBerdem darf nicht l.i bersehen werden, daB selbst in den Făllen, in denen
eine derartige GefăBform in cler Moldau gegen clas Ende dieses Jh. auftaucht, sie
nur durch eine ăuBerst geringe Anzahl von Fundsti.icken belegt ist (Abb. 3).
Eine weitere Bestătigung dafor, daB die Becher nicht ortlicher Herkunft
sind , ergibt sich aus cler Festellung, daB solche Erzeugnisse vor aliem aus besonclers
feinem Ton hergestellt sincl , von clem eingangs clie Recle war. In technischer
Hinsicht kann clie sorgfaltige Ausfohrung clieser Becher mit cler bei clen ortlichen
Erzeugnissen noch immer verh ă ltnismăBig auffalligen Unbeholfenheit wecler
verglichen, noch verwechselt werclen.
Wie bei clen Kannen sincl auch bei cler Kategorie cler Becher gemeinsame
uncl unterschiecl l iche Merkmale festzustellen. Gemeinsam ist allen bisher bekannt
geworclenen Funclsti.icken clie Hohe , clie niemals 9 cm i.ibersteigt, wăhrencl clas
MindestmaB clie einzelnen Exemplare nach unten nur clurch Millimeter voneinan ­
cler unterscheiclet. Ein weiteres gemeinsames Merkmal ist clie allgemeine Form
cler Becher ; sie ist kegelstumpfformig, mit der Spitze nach unten, wobei der
Boclen etwas auslăclt. Es ist noch hinzuzufogen, claB s ămtliche bisher bekannt gewor­
clenen Exemplare graufarbig sincl - rotgebrannte Exemplare wurclen nicht gefun­
clen --- uncl claR clie Verzierung (waagerechte Striche oder Kanneli..i ren) in allen
Făllen clie gleiche ist, so daR etwaige Unterschiecle nur in cler Pwfil hilclung vorliegen.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 DIE ORAUE KERAMIK VON SUCEAVA 365

In cler Tat gibt es bei cler kennzeichnenden Kegelstumpfform, deren unteren Ab�
schluB ein Boden mit verschiedenartig gestaltetem Profil bildet (Abb. 3 / 1 -4), als
Ausnahme ein Stiick bei dem die Wand stărker nach innen geschweift ist (Abb.
3/4) und nur in einem einzigen Falle scheint ein doppelkegelstumpfformiger

Abb. 3. - Becher vom Gebiete cler Stadt Suceava .

Becher vorzuliegen (Abb. 3/2 ; 5/4 ) Sonst w ăre noch zu erwăhnen, mehr um eine
.

Abbildung besser zu erlăutern, daB in einem Falle (Abb. 3 / 3 ) die verănderte


Gestalt cler Becheroffnung auf einen wăhrend des Brennens entstandenen Fehler
zuriickzufiihren sein diirfte. Eine Bestătigung hiefiir bietet die Fundlage des
(beschădigten) Bechers , cler in einer Abfallgrube unweit eines Topferofens bei
cler « Şipot » genannten Stelle in Suceava geborgen wurde.

c ) SCHUSSELN

Seltener belegt als die beiden oben behandelten GefăBformen, weisen


die Schiisseln auf dem Gebiete cler Moldau eine auf stădtische Siedlungen begrenzte
Verbreitung auf ; daraus erkl ărt sich ihr Auftreten in Siedlungszentren, die gegen
Ende des 1 4 . Jh. aufbliihten.
Die geringe Zahl derartiger Fundstiicke selbst in einem Siedlungszentrum
wie in Suceava ist nicht ohne Bedeutung, wobei diese Siedlung, wenigstens
vorlăufig, die einzige Stelle ist, an cler Schiisseln, allerdings nur in Bruchstiicken,
nicht nur im eigentlichen st ădtischen Bereiche, sondern auch im Umkreis des
Fiirstenhofes und cler Fiirstenburg geborgen wurden. Nach Form und GroBe
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
366 M IRCEA D. MATEI 10

zu schlieBen, scheinen diese Stticke offensichtlich for den Haushalt gedient zu


haben, in erster R eihe als KochgefăBe. Die bodenstăndige Bevolkerung scheint
j edcch die GefăBe bervorzugt zu haben, an die sie bereits gewăhnt war, da
keine Beweise vorliegen, daB sie bis ins spăte Mittelalter hinein auf diese Formen
verzichtet h ătte. In cler Tat, enthalten die bisher in Suceava oder anderswo

Abb. 4. - Schiisselbruchstiickc (Endc des 1 4. J h . ) .

aufgedeckten und untersuchten Wohnstătten keine Funde, die dieser Feststellung


widersprechen wurden. So kommt es wahrscheinlich, daB auBer den wen'ig
zahlreichen Schusselbruchstlicken aus dem 1 4 . Jh. auch aus cler Folgezeit ebenso
selten derartige Stticke bekannt wurden.
Die mit Sicherheit in clas ausgehende 14. Jh. zu setzenden Schlisseln weisen
eine einzige Grundform auf, wobei sich Abweichungen in dem einen oder dem
anderen Sinne auf Einzelheiten beschrănken. Die GefăBe sind aus einem Ton
mittlerer Gute hergestellt und cler zur M agerung verwendete Sand weist ăfters
betrăchtliche KorngroBe auf, was <lazu fohrt, daB die W ănde fast regelmăBig
leicht erkennbare Unebenheiten zeigen ; die W ănde d ieser GefaBe sind verhăltnis;
măBig cl ick, wobei die Dicke gegen den Boden hin zunimmt. Die Anzahl cler unter­
suchten Bruchstlicke ist nicht groB genug, um SchluBfolgerungen zu gestatten, d ie
Beobachtung scheint aber berechtigt zu sein, daB die Wanddicke anscheinend
von cler Gute des verwendeten To nes abhăngt. Nur dadurch l ăBt sich cler U mstand
erklăren, daB die W ănde von Schlisseln aus porăsem mit grobkărnigem Sand
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 DIE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA 367

gemagertem Ton regelmăBig 1 cm Dicke iiberschreiten, wogegen bei feinerem uncl


clichterem Ton clie W ăncle nicht einmal 1 cm stark sincl .
Die 1 2 - 1 5 cm hohen Schiisseln weisen ein sehr einfaches , fast graclliniges
Profi l auf u ncl schlieBen mit clem GefaBboclen einen Winkel von etwas liber 90°
ein. Die GefaBwancl zwischen Munclsaum uncl Boclen hat ein gleichformiges Profil
uncl cler Rancl selbst weist von Fall zu Fall eine verschieclene Gestalt auf, ohne claB
man claraus clen SchluB ziehen konnte, solche Unterschiede seien eincleutig uncl
strukturgebunclen. Im allgemeinen ist cler Rancl oben
abgeflacht uncl verclickt (Abb. 4/ 1 -4). Ofters besitzt
cl a s GefaB unter cliesem Rancl eine mehr ocl e r weniger
stark ausgebilcl e te Leiste uncl in cliesem Falie entsteht
clarunter eine Kriimmung, ăhnlich cler, clie bei Haus­
haltgefaBen gewohnlich clen Hals anzeigt. Die bisher ...
geborgenen Schiisselbruchstiicke lassen keinen Auf, �
'"
I
schluB zu, ob cliese GefaBe in cler Regel mit einer ...
mehr ocler weniger ausgebilcleten AusguBoffnung ver- �
I
I
sehen waren ; einige von ihnen besaBen aber sicher eine I
solche (Abb. 4/ 1 ). I
l __ _ _ _

Die nicht geracle sorgfaltige Ausfohrung cler­ 2

artiger GefaBe ist in einigen Făllen leicht festzustellen ,


trotzclem lăBt sich clas Bestreben cler Topfer erkennen ,
cliese Erzeugnisse mit einem MinclestmaB von Verzie-
rung zu versehen. Zuweilen wircl als Ziermuster cler L - - ��.....,. _ _ _ _

« Tannenzweig » (Abb. 4/3) verwenclet, cler in cler Regel


nur auf GefaBen besserer Qualităt vorkommt. Meistens
besteht cl ie Verzierung aus einer Reihe waagerechter
Riefen verschieclener Breite uncl Tiefe, clie nur einen
Teil cler Wancl beclecken (Abb. 4/ 1 - 2 , 4). Zu cliesen
Rillen treten in einigen Făllen noch an Tiefe uncl �
Form ungleiche, mit cler Spitze eines Stăbchens her­
gestellte Griibchen. Besteht clerart in verhăltnismăBig
vielen F ăllen, auf clie eine ocler anclere Art cler Wunsch
clie W ănde zu schmiicken, so scheint clieVerzierung des
5. - Schilssel- und Becher-
Rancles weniger zu interessieren . Selbst dort, wo es der Abb.profile. l - 2 Schilsseln ; 3 - 4 , ,

Fall ist, besteht das einfach ausgefohrte Ornament aus Becher.


Fingertupfen an der AuBenseite oder aus einfachen
Eindriicken eines Stăbchens auf dem Oberteil.
Die Verzierung der W ănde clerartiger GefaBe stellt keine Seltenheit dar,
nicht einmal dann, wenn hiezu anspruchvollere Ziermuster und -mittel verwendet
werden, wie im Falie der mit dem « Tannenzweig »-Muster verzierten Schiissel.
Die Verzierung der un teren Wanclhălfte cler GefaBe kommt seltener vor. Einige
Bruchstiicke vom U nterteil cler Schiisseln, tragen einen verhăltnismăBig breiten
aus aufeinanderfolgencl e n Schrăgstrichen bestehenclen Streifen (Abb. 4/6), ocler
auf ancleren wurde der obenerwăhnte « Tannenzweig » als Ziermuster verwenclet
(Abb. 4/7 -9).
Daraus ist ersichtlich, daB die Form trotz ihrer unhandlichen
GroBe von den Bevolkerungsschichten, clie sie verwendeten, geniigend
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
308 MIRCEA D. MATEI

gesucht war und ihr die Topfer, die sie herstellten, volle Aufmerksamkeit
widmeten .
*

Nach dem gegenwartigen Stand beschranken sich unsere Kenntnisse auf die
obigen Angaben i.iber das Formgut der auswartigen grauen Tonware, die
im ausgehenden 1 4. Jh. auf dem Gebiete der Moldau bekannt wird . ln den gleichen
Fundzusammenhangen, , schichten und geschlossenen Funden, in denen das
oben beschriebene Material geborgen wurde, kamen jedoch auch andere Sti.icke
zutage, fi.ir die die gleiche gi.instige Moglichkeit genauer Zeitbestimmung auf
Grund von Mi.inzen aus cler Zeit von 1 3 7 5 - 1 395 besteht. Da u. E. die Behand,
lung dieser Funde unsere Kenntnisse i.iber die hier erorterte graue Keramik in
entscheidender Weise erganzen kann, di.irfen sie in der vorliegenden U ntersuchung
nicht unbeachtet gelassen werden. Selbst wenn cler Vorteil einer derartigen Eror,
terung bloB in cler Feststellung besti.inde, daB clas Fundmaterial des besprochenen
Zeitraumes viel umfangreicher ist als allgemein angenommen wurde und wir
selbst gedacht hatten 1 0 , so ware dieses bereits ein Gewinn. Da jedoch die klaren
Fundverhaltnisse dieser Materialien in Suceava zumindest augenblicklich vereinzelt
in cler ganzen Moldau sind , rechtfertigt dieser nicht unwesentliche Umstand u.E.
den Versuch, zur chronologischen und kulturellen Einordnung anderer ahnlicher
Fundsti.icke beizutragen, bei denen die Fundumstande weniger gunstig und klar
sind . Hinzu kommt noch, wie weiter unten ersichtlich wird, die Bedeutung der
Funde, mit denen wir uns befassen wollen, fi.ir die Kenntnis zumindest bestimmter
Fragen der Topferwaren in der Moldau aus cler Zeit n ach 1 400. All dies erweist
die Zweckmi:i.Bigkeit cler gemeinsamen Behandlung anscheinend verschiedener Pro,
bleme. Bei cler Behandlung cler wichtigsten Merkmale einer GefaBform, die als
Kanne mit dreipaf3formigem Rand bezeichnet wurde, wurde hervorgehoben, daf3
es erforderlich sein werde, auf die Henkelformen dieser Kannen eingehender
zuruckzukommen. Da gegenwartig keine geni.igend grol3e Anzahl von Funden
vorliegt, die eine allseitig erschopfende Erorterung cler Henkelformen ermoglichen
wi.irde, ist Vorsicht geboten , was uns veranlaBt, jetzt nur ein einziges U nterschei,
dungsmerkmal hervorzuheben u. zw . die Form des Querschnittes . Von diesem
Gesichtspunkt aus konnen die GefaBhenkel in drei Gruppen eingeteilt werden
u. zw. Henkel mit Mittelrippe, Henkel mit Hohlkehle und flache Henkel .

a) HENKEL MIT MITTELRIPPE

Sie kommen besonders bei groBeren GefaBen zur Anwendung, so bei den
hohen Kannen mit dreipaBformiger Offnung ; die MaBe cler Henkel sind i.iberaus
verschieden und schwanken, soweit sich auf Grund cler jetzt vorliegenden Funde
feststellen laBt, zwischen 3 , 5 und 5 , 5 cm Breite und 1 ,5 - 2 ,0 cm Dicke. Im allge,
meinen weisen diese Henkel die gleichen Merkmale auf : kraftig ausgebildete,
ofters unsymmetrische Rander, sowie eine beiderseits von tiefen Rillen begleitete
Mittelrippe, die bis zur Hohe des Randes hinaufreicht und oben abgerundet

10 v„J . M. D. Matei, Unele probleme . . . , passi m .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 D I E GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA 3G9

ist (Abb. 6/8 ; 7 / l ). In anderen Făllen fohrt die schwăchere Profilierung der Rănder
zu einer weniger starken Krilmmung des Oberteils des Henkels, wodurch die
Einzelheiten des Mittelteiles verwischt werden. Die Unterseite des Henkels weist
keine Form auf, die for die eine oder andere Variante kennzeichnend wăre. Meistens
bildet er eine măBig gekrilmmte Linie, die, im allgemeinen, wenn auch schwăcher,
der Form des oberen Teiles des Henkels folgt.
Die Mehrzahl der Henkel mit Mittelrippe sind nicht verziert. In einem
einzigen Fall erstreckt sich liber die ganze Lănge der Mittelrippe ein eingestem­
peltes « Tannenzweig »-Muster. Dafor erhielt der Henkel eine liber das i.ibliche
MaB erhohte Mittelrippe, die gegen den GefăBrand zu immer breiter wird (Abb .
6/3 ; 7 / 5 ) . Das erhaltene Bruchstilck beweist, daB die Einstempelung des «Tannen­
zweig» -Ziermusters auf dem Henkel nicht zu befriedigenden Ergebnissen fohrte, d a
dieses nur mangelhaft und ungleichmăBig eingedri.ickt und sein Muster nur schwer
zu erkennen ist. Um die Darstellung n icht mit unwesentlichen Einzelheiten zu
belasten, soll nur noch erwăhnt werden, daB der schmălere und deutlicher profilierte
Teil der Mittelrippe mit Strichen verziert ist, die schrăg zur Achse der Mittelrippe
stehen ; von diesen sind bis zur unteren Bruchstelle des Henkels nur noch
zwei zu erkennen.

b) HENKEL MIT HOHLKEHLE

Nach UmriB und allgemeinem Aussehen bilden die Henkel mit Hohlkehle
zusammen mit den flachen Henkeln den einfachsten Henkeltypus. Dies bedeutet
aber nicht, daH ihr Querschnitt bei aufmerksamer Betrachtung eine weniger sorgfăl­
tige Ausfohrung erkennen lieBe. Im Gegenteil , waren in gewissen Făllen einige
Henkel die der erwăhnten Gruppe angehoren, auf der einen oder auf beiden
Seiten besonders verdickt um verziert zu werden ; dies fohrte - wie aus dem
weiter unten g·e nannten Beispiele hervorgeht, - sogar zur Schaffung eines nicht­
symmetrischen Profils.
Die Zahl der Funde, die dafor herangezogen werden konnen, ist allerdings
for abschlieHende Feststellungen nicht ausreichend. Vorl ăufig konnen for die
Gruppe der gekehlten Henkel nach ihrem Profil zwei Varianten unterschieden
werden ; bei der einen haben die Henkel abgerundete, zuweilen asymmetrische
Rănder (Abb. 6/ 1 1 ; 7 /3), bei der anderen sind die Henkelrănder ungefahr eckig
ausgebildet (Abb. 6/9 ; 7 /2). Fi.ir clie erste, weit verbreitete Variante liegt reich­
haltigeres Belegmaterial vor ; Anwendung fand sie bei groBen GefaHen von cler
Art cler Kannen mit dreipa13formigem Rand und bei KochgefăBen zum Tagesge­
brauch von der i.iblichen GroHe. Ihrem Material nach gehoren die Henkel und
die dazugehărenden GefăBe der hier besprochenen Sti.icke zu beiden der eingangs
behandelten Gruppen, was ihre Tonzusammensetzung anbetrifft.
Von einem anderen Gesichtspunkt aus, konnen die Henkel mit Hohlkehle
in verzierte und n ichtverzierte Sti.icke eingeteilt werden. Da bereits aus den bisheri­
gen Ausfohrungen liber die gekehlten Henkel eine Reihe von Merkmalen ihrer
allgemeinen Form hervorgehen, ist es nicht mehr erforderlich, nochmals darauf
zuri.ickzukommen. Hingegen rechtfertigen Verzierungstec hnik und Ziermuster eine
eingehendere Betrachtung. Von vornherein soll festgestellt werden, daB nicht
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
370

111

Abb. 6. - Henkelbruchstucke von GefăBen aus grauem Ton.

8 g

Abb. 7. - Kennzeichnende Henkelprofile von GefăBen aus grauem Ton.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 b!E GRAlJE KERAMii< VON SUCEAVA 371

s ămtliche auf den Henkeln angebrachten Muster als Verzierung anzusehen sind.
So fmden sich z. B. auf gewissen Henkeln an deren Ansatzstelle am Rand Kreis­
stempel, die zwei gekreuzte Linien umschlieBen. Diese auf den Henkeln angebrachten
Einstempelungen sind verschiedenartig und nicht immer befriedigend ausgefi.ihrt.
So sind z. B. auf einem cler Exemplare sowohl cler Kreisumfang und das Zentral­
kreuz vertieft, w ăhrend der Rest erhaben hervortritt (Abb. 6/6) ; in einem anderen
Fall sind nur die Kreuzarme erhaben (Abb. 6/7 und 9/4). Es wird hier nur cler
Brauch erwăhnt, die Henkel einiger grauer GefăBe zu stempeln und weiter unten
sollen clas Verzeichnis cler gestempelten Henkelbruchstilcke ergănzt und andere
Seiten dieses Problems erortert werden. AbschlieBend soll noch auf ein anderes
Exemplar hingewiesen werden, clas auf eine bisher unter den Funden von Suceava
einzigartige W eise verziert ist. Es handelt sich um clas Bruchstilck eines verhălt­
nismăBig breiten Henkels, von einem GefăB aus grobkornigem, festem und grauem
Ton . Eine cler Seiten des Henkels von cler ublichen Form ist mit einer Reihe kleiner
Vertiefungen verschiedener GroBen und in unregelmăf3igen Abstănden verziert
(Abb. 6/10 ; 7 / 10). Die entgegengesetzte Seite weist ein anderes Aussehen auf.
Sie ist absichtlich uberhoht und verdickt und hat clas Aussehen einer Girlande,
die aus stegverbundenen Eintiefungen besteht. Am Rande ist jede cler erhaltenen
Oberflăchen mit Ausnahme der AuBenseiten. mit kleinen l ănglichen Eintiefungen
verziert, die durch ein Stăbchen in den Ton eingedrilckt wurden (Abb. 9 / 1 5).
Sind auch diese Vertiefungen nicht mit besonderer Sorgfalt ausgefohrt, so ist die
Gesamtwirkung des Ziermusters bemerkenswert, umsomehr als clas fragliche
Bruchstilck clas einzige bisher aus Suceava bekannte Exemplar dieser Art ist.

c) FLACHE HENKEL

Diese Gruppe ist durch ein uberaus einfaches Profil gekennzeichnet, des­
sen Ausfohrung keinerlei Schwierigkeiten bereitet. Im allgemeinen sind die R ănder
derartiger Henkel ziemlich nachlăBig gearbeitet, ja man kann sagen, daB die man­
gelnde Symmetrie ihres Profiles ein kennzeichnendes Merkmal cler Gruppe bildet.
Nach den vorhandenen Stilcken zu schlieBen, kamen flache Henkel vor allem bei
groBeren GefăBen zur Anwendung, worauf insbesondere die AusmaBe cler gefun­
denen Bruchstilcke hinweisen. Keines davon ist schmăler als 4 cm und die Dicke
betrăgt gleichbleibend etwa 1 cm. Ein Gesamtilberblick dieser Henkelgruppe
rechtfertigt die Feststellung, daB flache Henkel grundsătzlich dann verwendet
wurden, wenn die Absicht bestand, auf ihrer ganzen Oberflăche in ihrer ganzen
L ănge irgendein Ziermuster anzubringen. In cler Tat nehmen die flachen Henkel
unter s ămtlichen Fundstilcken cler grauen Keramik aus dem ausgehenden 14. Jh.
in Suceava vergleichsweise einen vollstăndig untergeordneten Platz ein, wobei die
vorkommenden Stilcke in cler Regel verziert sind. Die einfachste Verzierung, die
bisher an einem einzigen Stilck festgestellt wurde, besteht aus drei den ganzen
Henkel entlang laufenden L ăngsriefen. Verhăltnismăf3ig flach und nur 2 -3 mm
breit sind sie nicht gleich breit und tief, was nicht nur im V ergleich cler Riefen
zueinander, sondern auch for ein und dieselbe Riefe gilt (Abb. 6/5 ; 7 /6). Obrigens
sind sie weder untereinander vollig parallel, noch gegenilber dem Henkelrand,
zu dem sie leicht schrăg liegen. Diese Ziertechniken und -mittel kommen in Suceava
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
372 M IRCEA D. MATEI lG

selten vor, hingegen ist die Stempelung cler Henkel h ăufiger, wobei die Rosette
in verschiedenen Abwandlungen und Kombinationen als Zierelement zur Anwen­
dung kommt. Aus dem vorhandenen Material ist ersichtlich, daB bei den mit
Rosetten gestempelten Henkeln dieses Ziermuster entweder in einer einzigen
Reihe den ganzen Henkel entlang angeordnet ist, oder je zwei Stempel neben­
einander mit einem einzigen in cler Mitte des Henkels abwechseln.
Die Stempel, deren GroBe von einem Henkel zum anderen schwankt,
weisen ziemlich regelmăBige Kreisform auf, wenn auch in einigen Făllen cler
«Kreis» deutlich in die Lănge gezogen ist. Der stets erhabene Mittelteil des
Stempelmusters stellt einen vollen Kreis von 0,4 -0,8 cm Durchmesser dar, von
dem die Blătter cler Rosette strahlenartig ausgehen. Sie sind im Abdruck mehr
oder weniger deutlich vertieft, so daB zwischen ihnen kleine Stege hervortreten,
wobei Breite und Klarheit des Abdrucks ungleichmăBig sind (Abb. 6 / 1 - 2 ; 9/1 - 2).
Es ist aber nicht nur diese beschriebene Aufteilung cler Oberflăche bei
den kreisformigen Stempeln moglich. ln einem Falle ist auch ein anderes, eben­
falls in einen Kreis eingeschriebenes Ziermuster belegt, wobei die Kreisober­
flăche durch zwei erhabene senkrecht zu einander stehende Arme in vier gleiche
Teile zerlegt wird. Durch jeden cler vier Winkel am Mittelpunkt verlăuft je eine
gleichfalls bis zum Rande des Kreises verlăngerte Sekante. In einem dieser Kreis­
viertel sind sogar zwei derartige Sekanten zu erkennen. AuBerdem treten noch
im lnnern des Kreises drei von den vier Seiten eines Quadrates auf, clas in den
Kreis eingeschrieben zu sein scheint (Abb. 6/4 ; 9/3 ).

VERZIERUNG

Bei dern Versuch, die graufarbige Tonware aus dern letzten Viertel des
1 4 Jh. in Suceava auf Grund aller ihrer kennzeichnenden Merkmale zu bestimmen
und einzuordnen, ist noch ihre Verzierung zu berilcksichtigen. Scheint diese auch
auf den ersten Blick ein Erkennungsmerkmal von erstrangigem Wert darzu­
stellen, so ist sie zugleich am ehesten geeignet, bei Deutung cler verschiedenen
Funde groBe Irrtilmer hervorzurufen, soweit diese nicht sicher datiert oder in
geschlossenen Fundkomplexen geborgen wurden.
In einer fruheren U ntersuchung, deren Hauptzweck es war, auf die Gruppe
cler grauen Keramik von Suceava hinzuweisen und sie zur Erorterung zu stellen 1 1 ,
wenn auch lediglich von einem einzigen und beschrănkten Gesichtspunkt aus
- glaubten wir damals schon ausreichende Anhaltspunkte zu besitzen, um j enes
Ziermuster for diese Kerarnik als kennzeichnend anzusehen, clas dabei, wenn
auch nicht zum erstenmal , als « Tannenzweig » -Ziermuster 1 2 bezeichnet wurde.
Der Tannenzweig ist kein Ornament, dessen Erfindung den Topfern des
1 3 . und 1 4.Jh. zuzuschreiben wăre ; es kommt bereits in cler Zeit cler Urgemein­
schaft, und auch sp ăter vor und fand bis zur spătromischen Keramik hinein
weitgehende Verwendung. Seit cler Mitte des ersten Jahrtausends u.Z. schrănkt
11
EbJ. len, wurde in Jer Arbeit I'npoo Cy 4aaa c 1<mu1a
12
Der erste Versuch, das Auftreten dieser Xll '-zo ee1<a oo 111ypeq1<ozo JaeoeaaHu11 Mo.1oaau11
Kera mik in Suceava zu erklăren u nd Merkmaie des (unveroffentlichte Dissertation), Leningrad ,
( 1 5 38 l . )
Tones, der Machart und der Verzierung festzustel· 1 95 7 , gemacht.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
OJE ORAUE KERAMIK VON SUCEAVA 373

sich cler Raum, in dem dieses Ziermuster beibehalten wurde, auf gewisse Gegenden
Mitteleuropas ein, und wird dann von hier aus durch Vermittlung cler slawischen
Keramik von dem Gebiet zwischen Elbe und Oder libernommen und weiter
verbreitet 1 3 .
Es kann keineswegs die Aufgabe sein , in cler vorliegenden Untersuchung
eine vor Jahren in cler Fachliteratur gefohrte Erorterung liber die Herkunft dieses

Abb. 8. - Bruchstiicke von GefaBen auswărtiger Machart und von


heimischen Erzeugnissen, mit Verzierungen, die nach Muster und
Technik fiir die graue Keramik kennzeichnend sind. I -6, 8 - I O,
Keramik auswărtiger Machart ; 7, Bruchstiick eines (rotgebrannten)
GefăBes heimischer Erzeugung.

Zierelementes wieder aufzunehmen. Es sei lediglich hervorgehoben, daB auf dem


G ebiete cler Moldau bis gegen den Anfang des 1 5 .Jh. cler « Tannenzweig » niemals
als Verzierung eines GefăBes heim isc her Herstellung und Tradition festzustellen
ist (wobei cler Zeitraum zwischen dem 5. bis 1 5 .Jh. in Betracht gezogen wird).
Diese auch jetzt gliltige Feststellung begrlindete - neben anderen Beobach�
tungen - unsere frlihere Ansicht liber die auswărtige Herkunft cler mit dem
« Tannenzweig » verzierten Tonware und des Ziermusters selbst.
In allen Făllen beweist die in Suceava geborgene Tonware, daH sowohl
dieses Ornament wie auch andere, von denen noch die Rede sein wird, mit
Hilfe eines Rădchens hergestellt wurden. Eine Anzahl von Detailbeobachtungen
bestătigt diese Behauptung, wobei cler Feststellung besondere Bedeutung beizu�
1 3 Hiezu siehe G. Kostrzewsky, La poterie slave Die slawische Keramik zwis c h e n Elbe und O der,
entre l'Elbe et l ' Oder au moyen-âge, în PrzegArch, Leipzig, 1 93 7 ; J. Antoniewicz, Niekt6re dowody
V I I , I , 1 946 ; Ders„ Les Sla ves et l es Q ermains sur kontakt6w slowia r\sko-pruski c h w okres i e wczesno­
l es territoires a l' Est de !' Elbe a ux V 1° - V II 1° siecles srednio wiecznym w swietle ir6del archeologicznich,
apres ]. C„ in PrzegArch, V I I , I , 1 946 ; Heinz Knorr, in WiadArch, XX I I , J - 4, 1 95 5 , S. Z J Jff.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
374 M IRCEA D . MATEI 18

messen ist, daB sich in einigen Făllen, in streng gleichbleibenden Abstănden,


gewisse Fehler in der Darstellung des Ziermusters wiederholen (Unterbrechung
der normalen Reihenfolge der Zweige durch Einschaltung solcher, die anders
dargestellt sind , als es die nati.irliche Abfolge erfordert h ătte (Abb. 8/2).) Ebenso
wird bei dem aus senkrechten Strichen gebildeten Ornament ihre Reihenfolge
stets nach einer streng gleichbleibenden Anzahl vertikaler Striche durch ein
anderes Zierelement (soweit ein solches zur Anwendung kommt) unterbrochen.
SchlieBlich noch eine Beobachtunf, die danach angetan ist, auch die letzten Zweifel
liber die Verwendung eines R ădchens bei Ausfohrung d ieses Ziermusters zu
beseitigen ; bei gewissen Bruchsti.icken lassen sich ganz offenkundig Oberschnei­
dungen des Ornaments feststellen, die regelmăBig bei AbschluB des Zierbandes
auftreten. In einem Pall ist ein derartiges Obereinandergreifen sogar an einem
GefăBbruchsti.ick aus feinstem Ton festzustellen (Abb. 8/5).
Die Grundform des «Tannenzweig»-Musters besteht in einer ununterbro­
chenen Reihenfolge gleichbleibend senkrecht angeordneter Zweige, bei denen die
Nadellănge stets die gleiche ist. Soweit die nicht i.ibermăBig zahlreichen in Suceava
geborgenen Sti.icke for eine allgemeine Beurteilung ausreichen, hat der « Tannen­
zweig » jedesmal nur drei Nadeln und ist stets positiv ausgefohrt.
MengenmăBig bleibt die mit « Tannenzweig»-Muster verzierte Tonware
weit hinter der mit anderen Ornamenten geschmi.ickten Keramik zuri.ick 1 4 , ein
Umstand, den sogar geschlossene Fundkomplexe bestătigen. Das Ornament wurde
nicht nur zum Schmuck der GefăBschulter - und nicht nur bei einigen davon -
verwendet, sondern es taucht zuweilen auch auf Schi.isseln auf, wobei es an der
Wandflăche unten nur etwa 1 cm vom Boden entfernt oder sogar noch niedriger,
angebracht ist. Auf der GefăBschulter erscheint dieses Ziermuster jedoch stets
auf einem besonders verdickten Bande, damit die Einstempelung des Musters
die Haltbarkeit des GefăBes nicht beeintrăchtigt. Bei cler Anbringung des gleichen
Ornaments auf Schi.isseln, die durch dicke W ănde gekennzeichnet sind, ist eine
besondere Verstărkung nicht mehr erforclerlich, wie etwa im Falle cler Kannen,
so claB der UmriB seine i.ibliche Form behălt.
Es wăre noch hervorzuheben, daB der Abdruck des « Tannenzweig »­
Musters nicht immer gleich genau ist. Es konnen geni.igend Beispiele unklarer
Abdri.icke angefohrt werden, die die Untersuchung des Ziermusters erschweren,
da es fast gănzlich verwischt ist, sei es daB der Abdruck nicht tief genug oder
das verwendete R ădchen zu stark abgeni.itzt ist ; in anderen Făllen zeigt das Zier­
muster eine unbeholfene Ausfohrung, obwohl dessen Einzelheiten deutlich genug
eingedri.ickt sind .
Viel verbreiteter und leichter auszufi.ihren ist ein anderes Ziermuster, das
aus einer Reihe senkrechter Stric h e besteht, die ein Band bilden und dessen Breite
von einem GefăB zum anderen wechselt. Gleichfalls mit einem R ădchen ausge­
fohrt, bildet dieses Ornament a us senkrechten Strichen letzten Endes eine Auf­
einanderfolge von annăhernd rechteckigen, abwechselnd vertieften und erhabenen
Flăchen gleicher GroBe. In F ăllen, wo der Zwischenraum zwischen den einge­
tieften Flăchen groBer ist (Abb . 8/ 1 ), ist das Ziermuster tiefer eingeprăgt ; vom

u Dies trifft auch fii r andere Gebiete Europas Anzahl vorkommt um beweiskrtifdg zu sein (Polen
zu, wo eine ăhnlic.he Keramik in ausreichender und Tschechoslowakei).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
DlE OllAUE KEllAMlK YON SUCEAVA 3i5

Standpunkt des kilnstlerischen Wertes muf3 gesagt werden, daf3 die Wirkung
dieses Ornaments geringer ist. Hingegen gibt es a ndere Gefă f3e, deren Verzierung
mit einem sorgfăltiger und genauer gearbeiteten Rădchen hergestellt wurde, so
daf3 der Abdruck der eingepr ăgten Linien bedeutend schmăler und die Tiefe
cler eingedrilckten Fl ăchen geri nger ist.
ln der uberwiegenden M ehrzahl der Fălie ist die Aufeinanderfolge cler
senk rechten Striche fortlaufend. Es gi bt aber auch ein ige Gefăf3e oder Bruch,
stilcke, die clas Bestreben der Topfer bezeugen, die Eintbn igkeit di eses Orna,
ments durch Einscha ltung neuer Ziermuster in verschiedenen Abstănden zu
beseitigen. Derartige Ele mente sind entweder ein in ein Achtec k ei ngeschrie,
benes Kreuz (A bb. 8 / 1 ), ein durch Diagonale unterteiltes Quadrat (Abb. 8/5)
oder schlie !3lich ein * , clas ein igemale rings um das Gefăf3 vorkommt
(Abb. 8/9).
Zum Unterschiede von dem « Ta nnenzweig» erscheint das hier bespro,
chene Muster nicht nur in einer einzigen Form, sondern wird durch Hinzufilgung
neuer Elemente ein igermaf3en in eine Reihe von Va.ria nten a bgewandelt. Funde
von anderswo beweisen, daf3 in mann igfaltigen Kombinationen clas Ziermuster,
dessen Grund besta ndteil sen krechte Striche sind, verschiedene Varianten bildet 15•
Oie in Suceava geborgenen Funde sind in dieser H insicht viei weniger aufschluf3,
reich. Derart besteht die einzige, wăhrend des ganzen 14.Jh. in Suceava bekannt
gewordene Varia nte aus einem durch sen krechte Striche gebildeten Band , das
in der Mitte durch eine fortlaufende waagerechte Linie durchschnitten wird
(Abb. 8 / 1 0).
Im allgemeinen wird die Verzierung mit senkrechten Strichen i n einem
einzigen, ununterbrochenen , stets auf cler Gefăf3schulter a ngebrachten Bande
angeord net, wofilr zahlreiche ganze Gefăf3e einen schlilssigen Nachweis liefern .
Umso ungewăhnlicher fi.ir die Funde in Suceava erscheint daher in diesem Zusam,
menhang cl as aus verhăltnism ăf3ig gutem Ton hergestellte Gefăf3bruchstilck auf
dern ein kleiner Tei! einer derartigen Verzierung erha Iten blieb. Das Bruchstilck
verdient n icht nur wegen des ungenauen Abd ruckes des Ziermusters Beachtung,
sondern auch wegen cler Wellenlinie, die dieses Muster in etwa 1 cm Abstand
begleitet. ln a nderen Gebieten Europas sind Funde bekannt, auf denen die
Wellenlinie ăfters mit senkrechten Strichen zusammen auf Gefaf3en erscheint 1 6 ,
so daf3 dieses Bruchstilck nicht tiberrascht. W ăhrend jedoch a nderswo clas Wellen,
band mehrreihig mit einem Kamm gezogen ist {derartige Bruchstilc ke finden sich
au�h i n Suceava , jedoch gestattet ihre geringe Grof3e n icht die Feststellung, ob
die Wellenlinie von senkrechten Strichen begleitet war), ist auf dern hier beschrie,
bene1 1 Bruchstilck nur eine Wellenlinie mit einer ziemlich breiten Spitze eingeritzt
(Abb. 8/3). Das Fehlen a nderer Funde dieser Art und die geringe Grof3e des
besprochenen Bruchstilckes verhindert eine a bschlief3ende Beurteilung. Jedenfalls
darf die Moglichkeit n icht auf3er acht gelassen werden, daf3 h ier eine Vermengung
von Ziermustern verschiedener Herkunft vorliegt, wobei auch zu berilcksichtigen
ist, daf3 in cler heim ischen Keramik dieser Zeit die einfache Wellenlinie hăufig
vorkommt.

15 Vgl. besonders Erwin Schirmer, Die deutsche land, Jena, 1 938, Tf. XIV und XV.
lrdenware des 1 1 . - 1 5. Jh. im engeren Mitteldeutsch- 18
Ebd . , Tf. XIV/H.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
37G MIRCEA D . MATEI 20

Die Ornamentik der grauen Tonware kennt noch zwei weitere Zier,
elemente u.zw. Se hră gstri c he und W i nkelklammern.
In der gleichen Ziertechnik ausgefohrt wie das senkrecht gestrichelte Band ,
scheint das Schriigstrichmuster zur Verzierung leichterer Gebrauchsware, wie
Kannen oder Becher, nur sehr selten benutzt worden zu sein. Diese Annahme
ergibt sich aus der Feststellung, daB bei Funden, die u nstreitig zur grauen aus,

�� ��F&
o 2
D 2:1

<O� \)ţ, 3�{j� @


4

-- �
Q

ilfl!ll! � � 30IDU U u lJ u
o o o (j
7 _--
:'(ţ{(:J:f!;::
U;.
fJli{1'l,1,'i ,
:
5 6

(fr���) ��� ;:<1 � �


.

U�iY �I
' \
I_ ' '' ''"-<

8
9 - fP(f�� 10

/�
;IJ ( f/(/
/ //. � ;

)�
/I 1
15

�f'U( r
12 1 lf

11


�� D� �ru
1 3�����
DODOD
.� �
?�
�'fd>
"'�'1(/1�
-:- / ,_
,,,,

Abb. 9. - Ornamente der auswărtigen grauen Kera mik aus Suceava.

wart1gen Tonware gehoren, die Schriigstriche a usschl i ef3lich auf SchUsseln vor,
kommen , worauf bei der Besprechung dieser GefaBform bereits hingewiesen
wurde (siehe oben, S. 367 und Abb. 4/6).
Das letzte fur die graufarbige Tonware kennzeichnende Ornament ist das
«W inkelklammer »,Muster (Abb . 9/ 1 3 ) . In einer oder i n zwei Reihen (Abb. 8/6)
angeordnet, ist es in Suceava ziemlich selten belegt und auch an anderen Orten
der Moldau nicht bekannt geworden, selbst dort nicht, wo Keramik der hier
behandelten Kategorie zu Tage kam.
Die mehr oder weniger haufi.g vorkommenden Funde ermoglichen die
oben behandelten Elemente als for die graufarbige Tonware von Suceava aus
der Zeit der Dynastie Muşat ke nnzeic hnend anzusehen und konnen die Grund,
lage for eine Untersuchung iiber die Formen und Ornamentik dieser Keramik,
gruppe abgeben. Es darf zwar die Moglichkeit nicht auBer acht gelassen werden,
daB in dem oben entworfenen Bilde eine Reihe von Materialien fehlen, die durch
die bisherigen Forschungen noch nicht zu Tage gefordert wurden und die unsere
Kenntnisse iiber die hier behandelte Tonware ergănzen konnten ; dennoch ist es
unseres Erachtens nicht zu gewagt anzunehmen, daB kunftige Funde clas hier
entworfene Bild kaum w�sentl i c h verăndern konnten . Es gibt aber noch Frag,
mente, iiber die gegenwărtig kaum mehr als Arbeitshypothesen formuliert werden
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
DIE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA 377

konnen, die hier anzufohren eine wissenschaftliche Pflicht ist, da sie in Zukunft
vielleicht cler gleichen Keramikgruppe zugewiesen werden konnen. Es handelt sich
um eine Anzahl ăuBerst kleiner Bruchstlicke, die sich in ihrer Herstellungstechnik
von den a nderen erwăhnten Funden nicht einmal in Einzelheiten unterscheiden ,
ihrer Ornamentik nach jedoch eine gănzlich verschiedene Kategorie darstellen.
Auf diesen Bruchstlicken, die ausnahmslos von GefăBen aus sehr feinem Ton und
von einheitlich grauer Farbe im Bruch herrlihren (bei einigen ist lediglich die
AuBenfl ăche schwărzlich) , fehlen in cler Tat die oben besprochenen Ziermuster,
hingegen kommt ein anderes Ornament vor, dessen Beschreibung ganz oder teii,
weise derzeit unmoglich ist. AuBerdem gibt die geringe Anzahl cler verfogbaren
Bruchstlicke keinerlei Anhaltspunkte liber die Form cler GefăBe, von denen sie
herrlihren . U nter diesen Umstănden ist die einzige als einigermaBen geklărt anzu,
sehende Frage diejenige cler zeitlichen Einstufung cler Funde. Lediglich clas chrono,
logische Merkmal zu berlicksichtigen, um diese Fragmente cler hier behandelten
Gruppe zuzuschreiben, wăre aber methodisch unzulăssig. U nter Berlicksichtigung
d ieser Vorbehalte konnen die hier angefohrten Funde derzeit durch folgende
Merkmale bestimmt werden ; graufarbige, feine Keramik, aus dem letzten Viertel
des 1 4 . Jh. , stempelverziert, mit Reliefdarstellungen und geometrischen M ustern ,
wie einige Bruchstlicke nahezulegen scheinen (Abb. 8/8) 17 •

li

Die graue Keramik aus Suceava , sowie die leicht feststellbaren Unterschiede
gegenliber den Erzeugnissen heimischer Machart, lenkten bereits seit geraumer
Zeit die Aufmerksamkeit cler Forscher auf sich und wurden verschiedentlich im
rumănischen archăologischen Schrifttum hervorgehoben. Zwar gelangten die Ver,
fasser in Aufs ătzen oder Untersuchungen groHeren Umfangs , in denen verschie,
<lene Fragen im Zusammenhang mit dieser Tonware gelegentlich oder im beson,
deren behandelt wurden, bis jetzt noch zu keiner einheitlichen Ansicht liber ein
Grundproblem, n ămlich liber die Richtung aus der diese Tonware in die Moldau 18

1 7 Obwohl cler Vergleich nicht văllig befriedigt, schen Fachschrifttum vertreten (vgl. Gh. Diaconu,
ist diese Tonware im weiten Verbreitungsgebiete N. Constantinescu, a.a.O„ S. 80). Auf Grund ein·
cler grauen Kera mik nicht vereinzelt. Unter den gehenderer Kenntnis cler Grabungs· und Zufallsfunde
Funden, die Kollege B. Polla (Bratislava) uns liebens· aus cler Volksrepublik Polen und neuerdings cler
wi..i rdigerweise zugănglich machte, finden sich einige Forschungsergebnisse aus cler Tschechoslowakischen
Bruchsti..i c ke von gleichfalls grauschwărzlicher Farbe, SR, erfuhr unsere urspri..i n gliche Ansichc wesent·
sowie einige unversehrte Gefiif3e die eine erhabene liche Ă nderungen, in dem Sinne, daf3 die Richtung
Leiste als Verzierung aufweisen. Fi.ir einen einfachen von West nach Ost nicht mehr vertreten werden
Vergleich, siehe K. Reichertova, Pfispevek k dato· kann. Mi..i n dlich und schriftlich ăuf3erten wir spater
vuni stfedovi'ke keramiki v Ceehdc h , in PA, 1 , 1 959, die Meinung, daf3 diese Tonware in die Moldau
Tf. 5/ ! . zwar gleichfalls durch Siedler Eingang fand, diese
18 Die Richtung, aus cler die graue Keramik aber unseres Erachtens aus nărdlich cler Moldau
in die Moldau eindrang, war und ist noch umstrit· gelegenen Gebieten , etwa aus Polen zugewandert
ten. In einer ălceren Ar beie (vgl. I'opoiJ Cy'la6a . ) . . waren (M. D. Matei, Unele probleme . , S. 1 1 8 ;
. .

hatten wir die Ansichc geauf3erc, diese Keramik Ders., Contri buţii arheologice . . . ). Diese Ansicht
sei von den ersten transsilvanischen Siedlern nach wurde erstmalig in einer vom Verfasser im Jahre
Suceava gebracht worden, die sich dorc unter 1 95 8 im Institut fiir Archaologie in Bukarest gehal·
Petru Muşat. I. niederliel3en. Diese Anschauung tenen Mitteilung formuliert. Demgegeni..i ber soli nach
wurde zu einem gewissen Zeitpunkt in dem rum ăni· einer anderen Ansicht die fragliche Tonware von

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
378 M IRCEA D . MATEI 22

eindrang, hingegen bestehen liber ihre auswărtige Herkunft keinerlei Zweifel. In


cler Tat lieB die Zustimmung cler Archăologen liber diese Zuweisung nicht l ănger
auf sich warten, sobald aus cler Anzahl ersichtlich wurde, daB diese Funde in
Suceava weder vereinzelt, noch bedeutungslos waren.
Ein anderes, gleichfalls seit geraumer Zeit nicht mehr strittiges Problem
ist die zeitliche Einstufung dieser Funde. Bereits zu einer Zeit, da d ie hier behan­
delte Gruppe nur in einigen wenigen Bruchstlicken bekannt war, wurde man darauf
aufmerksam, daB die Funde regelmăBig in Komplexen und Schichten geborgen
wurden, die auf Grund von Mlinzen in die Zeit cler Herrschaft des Flirsten Petru
Muşat I. {Beginn des letzten Viertels des 1 4 . Jh.) zu datieren waren. Die geschil­
derte Sachlage wiederholte sich in Suceava bis jetzt in einer genligend groBen,
jeden Zweifel ausschlieBenden Anzahl von Făllen und wurde bei verschiedenen
Fundverbănden und -zusammenhăngen, in denen derartige Funde zu Tage kamen
{insbesondere in cler Burg Şcheia am Westrand von Suceava 19 und an cler « Şipot»
genannten Stelle an cler Ostseite cler Stadt 2 0 ) liberprlift. Es unterliegt somit keinem
Zweifel mehr, daB die Frage cler zeitlichen Einordnung dieser Funde nicht mehr
zu Meinungsverschiedenheiten AnlaB geben kann. Die Losung dieses Problems stellt
einen bleibenden Erfolg cler rumănischen mittelalterlichen Archăologie im allge­
meinen und cler Erforschung cler mittelalterlichen Stădte cler Moldau im
besonderen dar, sie erschopft jedoch nicht die lange Reihe von Fragen , die
noch ihrer endgliltigen Beantwortung harren. In diesem Sinne erwachsen cler
archăologischen Erforschung cler mittelalterlichen Stădte in cler Moldau {und
vielleicht nicht nur in diesem Landesteil) u. E. mindestens zwei Aufgaben von
besonderer Bedeutung u.zw. a) den Weg und die Art festzustellen, auf denen
die graufarbige Keramik in die Moldau eindrang und b) den EinfluB dieser
Tonware auf die heimischen Erzeugnisse zu bestimmen.
Stiden, aus dem Gebiece von dcr unceren Donau Beweisftihrung darin, daB lediglich auf Grund von
her in die Moldau eingedrungen sein. Diese leczcere. nichcschltissigen und an anderen Scellen als in Isac .
insbesondere von Oh. Diaconu und N. Conscan­ cea nichc ii berprtifcen Beobachcungen, clas Eindrin ­
cinescu bei cler Diskussion cler erwăhnten Miccei­ gen einer Kera mik von Stiden her angenommen wird,
lung vercrecene Meinung, stileze sich auf clas Argu­ die în Suceava besonders reich an Formen und
ment, daB bei einer Probegrabung in Isaccea Ornamencen isc. Hingegen l iif:lc diese O berlegung 11011-
Bruchstticke geborgen wurden, die denen in stiindig den U mstand auBer achc, daB ăltere und
Suceava einigermaBen ahneln. Obrigens behauptet neuere Funde in weiten Gebiecen (Polen, Tsche­
selbst Gh. Diaconu (vgl. O Mo11oa8CKUX KpenocmRx choslowakei, Deucschland) die ausgedehnte Verbrei­
X IV - XV 88 „ in « Dacia », N. S., III, 1 95 9, S. 5 3 5 , cung von Materialien belegen, die cler Keramik aus
daB sich z u cler hier besprochenen und unter ande­ Suceava nicht nur ii hnelt, sondern vollstăndig mit
rem im Bereiche der Burg Şcheia-Suceava gefun­ ihr ubereinstimmt. Unter diesen Umstănden ist es
denen Tonware «lediglich i n Isaccea, Rayon, Tulcea » schwer anzunehmen, daB diese Tonware a m U nter­
(von uns unterscrichen - M.M.) (« Dacia », N.S„ lauf der Donau aufgetaucht sei (wo sie nur in einem
I I I, S. 5 40), Entsprechungen vorfinden, wofor einzi gen Fall und in einer nicht schltissigen A nzahl
einige in SCIV, V, I - 2, 1 954, S. 1 79, Abb. 1 7 von Bruchstticken bekannt wurde) und sich von
veroffenclichte Bruchstticke als Beleg angeftihrt dorc aus in weitab im Norden gelegene Gebiete
werden. Das Bestehen einer gewissen Ă hnlichkeit verbreitet habe, wo sie - in gewissen Gegenden - in
zwischen einigen cler in Şcheia gefundenen Bruch· Massen erzeugt wurde.
stticke und den in Isaccea geborgenen, die Gh. 19 Vgl. Gh. Diaconu, O Mo11oa8CKUX KpenocmRx . . . ;
Diaconu anfohrt, sei nicht bescriccen. Unseres Erach­ Gh. Diaconu, N. Constantinescu , a.a.O„ pessim.
tens liegt jedoch cler hauptsachliche Fehler dieser 20
M. D. Matei, Contri buţii arheologice . . .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
23 DIE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA 379

Gleich eingangs muB betont werden, daB die erste cler beiden Fragen, bei
cler eingehender verweilt werden soll, ohne eine wesentliche Ausweitung cler Spaten­
forschung în cler Moldau nicht în dem ihrer historischen Bedeutung entsprechenden
Maf3e zu klăren sein wird . Diese Erweiterung setzt vor allem systematische, auf
mehrere Jahre angelegte und planmăBige Grabungen in einigen Stădten und Dorfern
voraus, deren Bestehen im 14. Jh. unzweifelhaft ist, wobei cler Umfang cler Grabun­
gen letzten Endes durch die Bedeutung des zu untersuchenden Objektes bestimmt
wird. Die Notwendigkeit auch Dărfer in die Reihe cler Objekte einzubeziehen,
deren unverztigliche Erforschung unbedingt geboten erscheint, ist în erster Linie
durch die Notwendigkeit einer grtindlichen und bis ins einzelne gehenden Kennt­
nis cler Lebenshaltung und cler materiellen Kultur cler Dorfbewohner gerecht­
fertigt, da diese Probleme bisher fast ausschlieBlich auf Grund schriftlicher Quel­
len erortert wurden. In dieser W eise durchgefohrte Forschungen konnten în
ktirzester Frist zur Kenntnis noch ungeahnter Seiten des Produktionsprozesses cler
materiellen Gtiter în den lăndlichen Siedlungen, sowie zur Ermittlung einer gesi­
cherten, vollstăndigen oder nahezu vollstăndigen Obersicht cler einheimischen
Tonware des 14. Jh. fohren. Die archăologische Erforschung des mittelalterlichen
Dorfes wtirde als eine unmittelbare und sofortige Auswirkung eine genaue Bestim­
mung des Bereichs ermoglichen in clas die graue Tonware Eingang fand , sowie
des Zeitpunktes dieses Eindringens. Dies hătte seinerseits ungeahnte Ruckwir­
kungen auf ein weiteres Gebiet, dessen Kenntnis derzeit noch ausgesprochen mangel­
haft ist. Anders und genauer ausgedruckt konnte auf diese W eise die Erorterung
cler Verbreitung cler grauen Tonware auf einen verhăltnismăBig engen Kreis von
Stădten, bzw. bestimmter Stădte eingeschrănkt werden oder es ergăben sich
andere geographische Anhaltspunkte um clas Vordringen dieser Tonware zu
verstehen.
Wichtig for die Erorterung ist auch die Feststellung, daB die graue Keramik
zumindest in cler Moldau, wenn auch nicht immer, so doch nur in Stădten în
klarer stratigraphischer Lage geborgen wurde 2 1• Dieses gilt nicht nur for die in
clas letzte Viertel des 14. Jh. datierten Funde, die auf die eine oder andere Weise
die kennzeichnenden Merkmale cler hier erorterten Keramik aufweisen, sondern
auch for andere spătere Funde. Dieser Umstand zusammen mit entsprechenden
Beobachtungen aus anderen Gebieten des In- und Auslandes, scheint ziemlich
klar vorerst die Antwort auf die oben aufgeworfene Frage nahezulegen, daB die
graue Keramik in erster Reihe, wenn nicht gar ausschlieBlich, in den Bereich stăd­
tischen Lebens eindringt und hier eine Zeitlang fortdauert.
Die graue Keramik mit den im ersten Teil cler vorliegenden U ntersuchung
beschriebenen Formen und Ornamenten scheint, wenn auch nur wenige Male
festgestellt, auf ein Gebiet beschrănkt zu sein, clas der nordlichen H ălfte der Moldau
entspricht. Nach den bisher vorliegenden Mitteilungen begrenzen die Stădte Piatra
Neamţ 22 , Baia 23, Suceava und Jassy 24 in grof3en Zilgen dieses Gebiet, stidlich
von dem bis jetzt keine derartigen Funde verzeichnet wurden. Da aus nichtarchăo-
21
Das Fehlen von Grabungen in einem oder iiberraschend, da sie auch in den Stădten nicht allzu
in einigen Dorfern des 1 4. Jh. konnte zu dem SchluB sehr verbreitet ist.
22
fohren, die graue Tonware sei - nur nach dem SCIV, VI, 3 - 4, 1 95 5 , S. 834 und Abb. 1 2/4b.
Oberfl.ăchenbefund zu urteilen - nicht in clas l ăndli­ 2' Mitteilung von Dan Teodoru.
che Milieu eingedrunj!en. Oieses wăre aber nicht 2' Al. Andronic, Eug. Neamţu, a.a.O.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
380 MIRCEA O . MATEI 24

logischen Quellen bekannt ist, daB zumindest die drei ersten Stădte wăhrend des
Mittelalters n icht von einer ausschlieBlich moldauischen Bevolkerung bewohnt
waren, fi n det das Auftreten dieser Tonware eine nati.irliche Erklărung und kann
und muB als zus ătzliche Bestătigung for die zutreffende Auslegung der schriftlichen
Quellen gelten. Bereits an anderer Stelle und for andere Zwecke vertraten wir
ausfohrlich und nachdri.icklich die Zuweisung dieser Funde an deutsche Koloni­
sten, wobei auch der Zweck ihrer Ansiedlung zumindest in Suceava kurz dargestellt
wurde. Es eri.ibrigt sich somit nochmals auf die Erlăuterungen, Beweise oder
Hypothesen einzugehen, die damals dargelegt wurden. Um jedoch eine moglichst
breite Grundlage for die Erorterung der Sachlage in der Moldau zu schaffen, er­
scheint es zweckmăBig selbst auf die Gefahr unvermeidlicher Wiederholungen
hin, nochmals auf den Bereich zuri.ickzukommen, aus dem mit der Moldau zusam­
menhăngende Funde bekannt wurden.
AuBer den bereits aus der Moldau erwăhnten Orten kamen auf dem Gebiete
der Rumănischen Volksrepublik ăhnliche Funde nur in Muntenien wăhrend der
in Cetăţeni (Rayon Muşcel) und in Tîrgovişte durchgefohrten Grabungen zum
Vorschein . Der erste Fundort liegt im Bran-PaB, an der schmalsten Stelle des
Dîmboviţa-Tales und hier wurden einige Bruchsti.icke von einem grauen GefaB
aus grobem Ton gefunden . Diese Bruchsti.icke , die noch Teile eines « Tannen­
zweig » Musters aufweisen, lagen mit Keramik heimischer Tradition und Machart
vergesellschaftet, von denen sie sich jedoch deutlich u nterschieden . W enn auch
Anhaltspunkte for eine gesicherte Datierung fehlen, so konnen die Bruchsti.icke
in das 14. Jh. eingeordnet werden 25• Zugleich ist jedoch hervorzuheben, daB in
Cetă�eni, zusammen mit der durch diese Bruchsti.icke belegten Tonware auch das
Vorkommen einer anderen auswărtigen Keramik festgestellt wurde, for die es
naheliegt, in Transsilvanien Entsprechungen zu suchen.
ln Tîrgovişte fehlt eine ăhnliche graue Tonware. Der Hinweis auf derartige
Funde bezicht sich auf einen rotgebrannten , aus feinem Ton geformten GefaH­
henkel, auf dem als Verzierung eine einreihige Rosette eingestempelt ist. Sie
u nterscheidet sich zwar ihrem allgemeinen Aussehen und ihrer GroBe nach von
denen der GefaBhenkel aus Suceava (die Mitte ist durch einen einfachen Punkt,
n icht durch einen vollen Kreis dargestellt und die Strahlen sind viel dichter angeord­
n et), dennoch erscheint es geboten zu sein, diesen Fund zu erwăhnen 2 6 •
Aul3er den angefohrten Sti.icken belegen die Ergebnisse der Spatenfor­
schung wăhrend der letzten Jahre in Muntenien for das 14. Jh. mengenmăBig das
absolute Vorherrschen einer rotgebra nnten Tonware verschiedener Ausfohrung,
die aber ihrem Aussehen n ach im allgemeinen ein einheitliches Geprăge aufweist.
W enn auch graue Keramik n icht vollstăndig fehlt, so n immt sie die bei der roten
Keramik i.iblichen und hăufigen Formen an und hăngt demnach offenkundig mit
ihr zusammen . Das Formgut der muntenischen Keramik des 1 4 . Jh. ist unvergleich­
lich reichhaltiger als das moldauische des entsprechenden Zeitraumes und
umfaBt unter anderem auch die Kanne mit dreipal3formiger Offnung.
25 Fur die freundliche Mitteilung dieser Funde unveroffentlichten Fundes. Ihm verdanken wir auch
und ihrer Fundumstănde sei Kollegen Dinu V. Ro­ die Mitteilung, daB das Bruchstiick zusammen mit
setti auch auf diesem Wege gedankt. anderen Funden aus der Zeit Mirceas des Alten
26 Kollege N. Constantinescu ermoglichte uns geborgen wurde.
dankenswerterweise die Untersuchung dieses noch
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
25 DIE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA

W egen der verschiedenartigen Entwicklungsbedingungen gegenilber den


Landesteilen auBerhalb der Karpaten kann der Material bestand in Transsilvanien
unser Problem nicht erleichtern, auch keine Anregungen zu dessen Lăsung geben.
Obwohl graue Keramik in lăncllichen uncl stăcltischen Funclen massen haft vor­
kommt, bietet clas vorherrschencle Formgut, uncl clie kennzeichnencle Ornamentik
keine Măglichkeit cliese in uberzeugencler W eise mit clen Funclen von Suceava zu
verknilpfen. Kannen mit vierpaBformiger Offnung (wie sie in cler Molclau im
14. Jh. nicht vorkommen) oder Kannen mit runcler, im Vergleich zum GefaBkărper
unverhăltnismăBig groHer Offnung-, zu clenen sich auf clem Gebiet cler CSS R 27
Entsprechungen finclen, treten in Transsilvanien neben ălteren und offenkunclig
auf einheimischer Traclition beruhenclen Formen hăufig genug auf. Nach anclerwei­
tigen Funclen zu urteilen, scheint clie Annahme eines Zusammenhanges zwischen
clen beiclen GefaBformen und clen zahlreichen cleutschen Siedlem, clie Transsil­
vanien im Laufe der Jahrhunderte aufgenommen hatte wissenschaftlich ausreichencl
begrilnclet zu sein. In clem vorliegenclen Fall kommt es lecliglich auf clie Feststel­
lung an, daB gegenwărtig clas Herkunftsgebiet for die Trăger cler grauen Tonware
in cler Moldau nicht in Transsilvanien gesucht werclen kann. Im Gegenteil : das
einzige, in Transsilvanien mit einem «Tannenzweig» verzierte Bruchstilck 28, stammt
sic her aus der Moldau uncl ist mit einer Enklave der moldauischen Bevălkerung,
die diese Tonware kannte, nach Sîncrăieni gelangt.
Jenseits der Grenzen der R VR ăndert sich das Bild betrăchtlich. Doch auch
hier ist hervorzuheben, daB die verăffentlichten Funde das Augenmerk des For­
schers in erster Reihe auf die Gebiete westlich und nărdlich der RVR lenken, wovon
lediglich ein Teil von Jugoslawien eine Ausnahme bildet. Bis jetzt gibt das vorlie­
gende Schrifttum keinerlei Hinweise auf das Auftreten der hier besprochenen
Tonware in Bulgarien ; das gleiche gilt for die Fachliteratur liber die westlichen
Gebiete der Sowjetunion.
Hingegen wird das Auftreten dieser Keramik in Jugoslawien, wenn auch
nur gelegentlich, erwăhnt. Zwar sind uns von hier keine speziellen Arbeiten
bekannt, die ihre kennzeichnenden Merkmale und ihre Herkunft eingehender
behandeln, doch scheinen genilgend Anhaltspunkte vorzuliegen, sie nicht als einhei­
misch anzusprechen, sondern deutschen Siedlem zuzuweisen 2 9•
Eine văllig verschiedene Sachlage ergibt die groBe Anzahl derartiger Funde
in Polen 30 , der Tschechoslowakei 31, Ungarn 3 2 , Osterreich 33 und Deutsch-

27 Vgl. K. Reichertova, Stfedove kd keramika zuweilen bis zur volligen Ubereinstim mung.
datovand mincemi, in PA, L, 1 959, S. 249, Abb. 31 Vgl. K. Reichertova, Stfedov�ka keramika ., . .

3/ 1 , 3 . passim ; Dies„ Pfispi!vek k datovdni . . . , passim ;


SCIV, V I , 3 - 4, 1 95 5 , S . 5 0 3 , Abb. 4/ I .
28 Miroslav Richter, Zdenek Smetanka , Zur Datie­
Rajko Lofar, Staroslavansko i n srednjeveSko
29 rung und Probl emat i k d er Anfănge der rotbema!ten
lonearstvo v S!ovenij i , in « Glasnik-Ljubljana », XX, Keramik in Bohmen, in Epitymbion Roman Haken,
1 939, S. 203, 2 1 5 , Abb. 3, Tf. XIX, Abb. 1 7/c. Prag, 1 958, S. 86ff ; V. Nekuda, Zanikld stfedovi!kd
30 Diese Funde aus der Volksrepublik Polen osada Msth nice u Hrotovic na Mora ve in « C:aso ­
,

bildeten bisher noch nicht den Gegenstand von pis Moravskeho Musea », XL V, 1 960, S. I 43ff.
Sonderuntersuchungen ; sie wurden nur in anderen 32 Vgl. J. Ha mpei Rejte!yes belyegii cserepek,
Arbeiten erwăhnt, ohne eingehend veroffenclicht zu in AE, XXI, 1 90 1 , S. 446 - 448 ; J. Holl, Kulfoldi
werden. Gelegenclich eines Besuches in Polen konn · kerdmia Magyarorszago n , in BudReg, XVI, 1 95 5 ,
ten wir eine verhăltnismăBig groBe Anzahl derar­ s . 1 47ff.
tiger Funde in den Museen von Warschau, Lodz 33 A. W. Moltheim, B eitriige :rur iilteren Cj eschich­
u.a. studieren ; alle diese Materialien ăhneln nach t e des Hafnergewerbes i n Wien und Niederoster·
Profil , Verzierung und Machart, denen aus Suceava, rei c h , in « Kunst und Kunsth�ndwerk », 1 905.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
382 MIRCEA D. MATEI 26

land 34, da in allen diesen Gebieten die graue Keramik, wie sie în cler Moldau,
besonders în Suceava vorkommt, im Rahmen cler Funde des 1 3 . - 1 5 . Jh. einen
wichtigen Platz einnimmt.
Es ist heute unbestritten, daB die Wurzeln cler oben erwăhnten Keramik
was Formen und Ornamentik anbelangt, weit zurilckreichen und in cler interna­
tionalen Fachliteratur wurde seinerzeit Stellung genommen gegen die Versuche,
die Schopfung dieser Tonware cler deutschen Bevolkerung zuzuweisen 35• Das
Auftreten einer Keramik în ausgedehnten Gebieten lange vor dem 1 3 . Jh. , deren
Ornament spăter filr die scheibengedrehte, graufarbige, insbesondere von den
deutschen Forschern «Kolonisationsware» genannte Keramik 36 kennzeichnend
werden, verbietet eine begrenzte und oberflăchliche Behandlung cler Herkunfts­
frage, l ăBt aber auch keinerlei Zweifel liber die Notwendigkeit ihrer eingehenden
Untersuchung. Da jedoch einige durchaus nicht unwesentliche Aspekte dieser
Diskussion noch nicht geklărt sind, scheint cler Zeitpunkt noch nicht gekommen,
lediglich auf Grund des verfogbaren Materials eine eingehende Behandlung zu
versuchen. Hier soll nur unterstrichen werden, daB in den genannten Gebieten
Fundmaterial vorkommt, zu dem die Funde aus cler Moldau Entsprechungen
aufweisen. Der einzige Umstand, cler gegenwărtig als gesichert erscheint, ist clas
gleichzeitige Auftreten - zumindest în Deutschland 37, in cler Tschechoslowakei 3 8
und în Polen 39 - eines Fundmaterials, clas in jeder Hinsicht zur Kategorie cler
grauen Keramik gehărt und in Suceava bis în Einzelheiten entsprechend wieder­
kehrt. Wegen dieser Feststellung und des Fehlens heimischer Wurzeln for die
besprochenen Funde neigen wir zu cler Ansicht die Zuweisung an fremde, even­
tuell deutsche Siedler, habe in cler Tschechoslowakei, in Polen und in Rumănien
die groBten Aussichten zutreffend zu sein. ln cler Moldau kann cler gleiche Ursprung
auch for die Tonware mit gestempelten Henkeln gelten. Hingegen konnen wir
uns nicht einer bereits vor geraumer Zeit ausgesprochenen 4 0 und kilrzlich neuer­
dings vorgebrachten 41 Meinung anschlieBen, wonach lediglich die unmittelbaren
Wirtschaftsbeziehungen zu Wien und dessen Umgebung, bzw. cler unmittelbare
EinfluB cler von dort bezogenen Erzeugnisse clas Auftreten dieser gestempelten
Keramik in gewissen Gegenden erklăren konnte. Die Ansicht, wonach die Einfoh­
rung cler Stempelkeramik im 14. Jh. auf clas heimische Topferhandwerk zurilck­
geht 4 2 ist keineswegs tiberzeugend , da zumindest cler Umstand tiberrascht, daB

H Vgl. E. Schirmer, a.a.O. ; J. Kretzschmar, Die den sich Sti.icke dieser Art insbesondere in den
Leipziger K eramik i m Zeitalter der Kolonisation Museen von Prag, Tabor usw. und waren im Si.id­
u n d i hre B eziehungen zum deutschen M utterland, westen Bohmens weit verbreitet.
in « Sachsens Vorzeit », I , 1 937. 39 In Polen sind Becher nicht so hăufig wie
36 J. Kostrzewski, La poterie slave. S. 8. anderswo, hingegen kommen die anderen GefiiB­
941 Derartige Funde sind i m ganzen Gebiet formen und die wichtigsten Ornamente vor (« Tan ·
Polens bis gegen die Westgrenze Deutschlands zu nenzweig » , senkrechte Strichelung, usw.).
verzeichnen. 40 A. W. Moltheim, a.a.O.
37 Das heiBt sowohl groBe Kannen, als auch 4 1 J. Holl, a.a.O. ; A. Habovstiak, K otdzke
Schi.isseln, Becher und Grapen. Diese letzteren stredovekej tzt1. kolkovanej keramiky na Slot1ensk11,
kamen in Suceava vorderhand nicht in schli.issiger in « Slovenskâ Archeol6gia » , VII, 2, 1 95 9.
stratigraphischer Lage zu Tage. Eine reichhaltige, 42 Diese Ansicht wurde ji.ingst von B. Polla
durch entsprechende Funde veranschaulichte Zusa m · vertreten ; u.E. sind jedoch die Funde und Beob­
menstellung b e i E. Schirmer, a.a.O. , Tafelbeilagen. achtungen, auf die er seine Beweisfilhrung gri.indet,
38 Ohne vollsciindig veroffentlicht zu sein, fin- noch nicht stichhaltig.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
27 OJE GRAtJE KERAMIK VON SUCEAVA 383

diese Neuerung gleichzeitig in betrăchtlich voneinander entfernt liegenden Gebie,


ten auftritt. Viel wahrscheinlicher ist daher u.E. die Annahme, daB cler Brauch
die GefăBhenkel und ,rănder zu stempeln wegen objektiv bedingter Bedi.irfnisse
entstand und diese ihrerseits durch die Entwicklungsstufe des Topferhandwerkes
bedingt waren. Nachdem er einmal entstanden war, verbreitete sich cler Brauch
i.iber weite Gebiete, wo ihn auch die einheimischen Meister i.ibernahmen, insofern
dort die gleichen Voraussetzungen vorlagen, die am Ursprungsort zu seiner Ent,
stehung gefi.ihrt h ătten.
Die Zuweisung cler grauen, scheibengedrehten Tonware an die deutschen
Siedler u. zw. einer Keramik, die in Suceava nach Formen und Ornamentik jener
entspricht, die Erwin Schirmer 43 in seiner Arbeit oft bis in die letzten Einzelheiten
hinein darstellt, hat den Vorzug, sich auf eindeutige stratigraphische und chronolo,
gische Beobachtungen sti.itzen zu konnen. ln cler Tat setzt in Suceava und in cler
Moldau i.iberhaupt clas Auftreten dieses Fundguts bestenfalls mit den beiden letzten
Jahrzehnten des 14. Jh. ein. Je weiter hingegen die Fundorte analoger Materialien
nach W esten oder Norden liegen, desto fri.iher sind regelmăBig die Funde anzuset,
zen, was sich ungezwungen durch die allmăhliche Ausbreitung cler Trăger dieser
besprochenen Tonware in den betreffenden Gebieten erklărt. Hiezu tritt ergan,
zend noch die Feststellung, daB die H ăufigkeit derartiger Funde nordlich und west­
lich auBerhalb cler Grenzen des moldauischen Feudalstaates (abgesehen von Trans,
silvanien) durchweg betrăchtlich groBer ist als in cler Moldau selbst, was in den
schriftlichen Geschichtsquellen eine mogliche Zweifel ausschlieBende Bestăti,
gung und Erklărung findet.
Selbst wenn auch clas Tatsachenmaterial in Einzelheiten noch gewisse
Li.icken aufweist, so ist es dennoch fi.ir eine cler oben aufgeworfenen Fragen ausrei,
chend schli.issig u. zw. bezi.iglich des Weges, auf dem die graue Tonware nach
Suceava und in die Moldau Eingang fand. Da Transsilvanien und Muntenien
als Verbreitungsgebiet dieser Keramik nicht in Betracht kommen und da sie anderer,
seits in den Gebieten nordlich und nordwestlich der Moldau auftritt, gewinnt
unsere fri.ihere Hypothese nunmehr festeren Boden , wonach das Vordringen
dieser Tonware hochstwahrscheinlich in nord,si.idlicher Richtung, d.h. Polen -
Moldau, vor sich ging. Ober Voraussetzungen und Umstănde dieses Vordringens
eri.ibrigt es sich u.E. den eingehenden Ausfi.ihrungen an anderer Stelle noch etwas
hinzuzufi.igen 44•
AbschlieBend soll noch zu ermitteln versucht werden , in welchem AusmaB
und auf welche Weise die Keramik der Kolonisten die heimische Tonwaren,
erzeugung der Moldau beeinfluBte. Dieses Problem ist in der rumănischen Fach,
literatur vollkommen neu und auBer dem Fehlen entsprechender Untersuchungen
stellt sich dem Versuch den U mfang dieser Einfli.isse zu bestimmen, noch ein
anderes nicht zu unterschătzendes Hindernis entgegen u. zw. das Fehlen von
Sonderuntersuchungen i.iber die Topferwaren der Moldau in cler ersten Hălfte
des 1 5 . Jh.
Diese Frage soll hier nicht in allen ihren Einzelheiten erschopfend behandelt
werden, die vorliegenden Daten gestatten jedoch die Behauptung, daB sich der

43 E. Schirmer, a.a.O. in dem Abschnitt : În legătură cu vechimea a şetării


H Vgl. insbesonders Contri buţii arheologice . . . , de la Suceava şi î nceputurile oraşului.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
MIRCEA D. MATEI 28

EinfluB cler auswartlgen, den Kolonisten zuzuweisenden Keramik zumindest


wăhrend einer kurzen Zeitspanne in den heimischen Erzeugnissen geltend gemacht
habe. Um cler Erorterung iiber diese Seite des Problems gewisse Grenzen zu ziehen,
zumindest so weit dies cler gegenwărtige Stand cler Forschung ermoglicht, ist
in zeitlicher Hinsicht eine Feststellung zu machen, die fiir die moldauischen Gege­
benheiten unbestreitbaren Wert hat. Zum Unterschied von anderen Gebieten Mit­
tel- und Osteuropas war dieser EinfluB in cler Moldau nicht nur auf eine kurze
Zeitspanne beschrănkt, sondern er wirkte sich auch mehr an cler Oberflăche
aus, ohne clas Topferhandwerk, eines cler bliihendsten und wichtigsten Zweige
cler mittelalterlichen, handwerklichen Tătigkeit, in seiner Struktur zu verăndern.
Die Erklărung hiefiir ist nicht so sehr in cler Widerstandskraft cler ortlichen Oberlie­
ferung zu suchen - die iibrigens nicht vernachlăssigt werden darf - als in dem
Umstand, daB die Kolonisten in erster Linie aus Kaufleuten bestanden, zu denen
noch eine verhăltnismăBig geringe Anzahl von Fachhandwerkern fiir die in cler
Moldau weniger entwickelten Gewerbe hinzukamen und nur se hr .wenige (anfang­
lich wohl iiberhaupt keine) Topfer waren. Nur so l ăBt es sich erklăren, warum
GefăBtypen, die iibrigens in einigen cler Moldau benachbarten Gebieten ziemlich
verbreitet waren, verhăltnismăBig kurze Zeit nach ihrem Auftreten wieder ver­
schwanden und warum die Anzahl cler zur ausw ărtigen Keramik gehorenden Funde
unmittelbar nach Beginn des 1 5 . Jh. ziemlich rasch zuriickgeht.
Trotz alldem iibernahmen die Tăpfer von Suceava einige Verfahren, welche
die Kenntnis cler fremden Tonware mit sich brachte. Derart eigneten sie sich z.B.
bereits gegen Ende des 1 4. Jh. clas fortgeschrittene Verfahren zur Zubereitung
des Tones unter Verwendung von feinem Sand zur Magerung an, was vorher sel­
tener geiibt wurde. Weiters sind unmittelbar nach Auftreten cler grauen Keramik
in Suceava bemerkenswerte Fortschritte beim Brand cler heimischen Erzeugnisse
zu verzeichnen. Die Gefăf3e nehmen nun eine einheitliche graue Farbe an, so daB
sie in dieser Hinsicht eine deutliche Oberlegenheit gegeniiber den friiheren Erzeug­
nissen aufweisen, die - wie bereits erwăhnt ·- durch ungleichmăBigen und ofters
unvollstăndigen Brand gekennzeichnet waren. Im gleichen Zusammenhang ist -
allerdings ohne die Moglichkeit zusătzlicher oder ins einzelne gehender Beobach­
tungen -- noch die Feststellung zu machen, daB die graue Keramik in Suceava
gegeniiber der ortlichen Produktion mengenmăBig bis fast gegen Mitte des 1 5 . Jh.
absolut vorherrschend bleibt ; erst zu diesem Zeitpunkt beginnt die Erzeugung
der wundervollen rotfarbigen Tonware aus cler Epoche Stefans des GroBen.
Ganz anders liegen die Dinge jedoch bei den Formen. Da einige GefaB­
formen unter den heimischen Typen nicht vertreten sind , machte sich anscheinend
bei den ansăssigen Handwerkern die Abneigung geltend , diese zu iibernehmen.
Dieses war z.B. bei den Bechern und Schiisseln der Fall, die aus dem Formgut
cler ersten Hălfte des 1 5 . Jh. verschwinden, wie durch die in Suceava in Fund­
komplexen und -schichten dieser Zeit geborgenen Materialien als erwiesen gelten
kann. Hingegen erbringen die gleichen Funde auch den Nachweis dafiir, daB
die heimischen Topfer die Henkelkanne (mit oder ohne dreipaBformigem Rand)
iibernahmen, wobei auch in cler lokalen Erzeugung ihre groBen AusmaBe bei­
behalten wurden.
Sobald die Frage der Einfliisse, die zu beantworten hier versucht wurde,
Gegenstand einer gesonderten und eingehenden Untersuchung bilden wird, muB
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
29 OJE GRAUE KERAMIK VON SUCEAVA 385

eingehencl untersucht werclen, in welchem Maf3e clie Ornamentik cler grauen


Keramik in clie heimische Tonware Eingang fancl. Es ist keineswegs zu tibersehen,
daf3 clie geringe Anzahl cler Funde, auf die sich unter diesen Umstănclen eine
Gesamtdarstellung grtinden konnte, ein Aufgreifen dieses Problems zuminclest
derzeit, nahezu moglich macht. Immerhin cleuten einige Bruchsti.icke bzw. einige
ganze Gefăf3e, clie mit clem «Tannenzweig»,Mmuster ocler clem senkrecht gestri,
chelten Bande verziert sind , darauf hin, daB diese Ziermuster gegen Ende des
14. Jh. in stărkerem und nachher in immer geringerwerdendem MaBe auch auf
cler heimischen Tonware vorkommen (Abb. 8/7). Eine Ausnahme davon bilden
die gestempelten Henkel die unter den heimischen Voraussetzungen keine Bedin,
gungen fi.ir ihre Fortdauer fanden 4 5• Dies ist nicht verwunderlich ; denn trifft
die Annahme zu, daf3 die Stempelung cler Henkel durch einen gewissen Entwick,
lungsgrad des Tăpfer handwerks bedingt wird, so ist es offenkundig. daB in cler
Moldau des ausgehenden 14. Jh. und sogar des beginnenden 1 5 . Jh. dieses
Handwerk noch nicht jene Fortschritte gemacht hatte, die fi.ir den Beginn einer
Organisation anzunehmen sind .
Derart verschwanden die gestempelten Henkel - von cler Stempelung des
Randes kann in cler Moldau dieser Zeit i.iberhaupt nicht die Rede sein, - zum
Unterschied von anderen Gebieten, wo sie noch lange Zeit fortbestanden 4 6 •
Der Grund dafi.ir mag wohl in erster Linie in den ungtinstigen Verhăltnissen und
in dem Fehlen jener Bedi.irfnisse liegen, die anderenorts den Brauch einer derar,
tigen Markierung cler Erzeugnisse verschiedener Handwerker oder Gruppen von
Topfern entstehen lieB. Die Lăngsverzierungen cler Henkel mit Mustern die sonst
auf clen Gefăf3schultern hăufi.g angebracht werden, wurde verstăndlicherweise
nicht weiter getibt. Eines cler in Suceava geborgenen Sti.icke zeigt vollauf, daB
die clamit erzielte Wirkung gănzlich unbefriecligencl ist.
*
Die hier versuchte Behancllung cler grauen Keramik, ihrer Merkmale und
Kennzeichen ist fi.ir clas Problem offensichtlich nicht erschopfend. Es liegt auf cler
Hand , daf3 sie nur den Beginn cler Erărterung darstellt uncl daB in naher Zukunft
die Voraussetzungen fi.ir ihre Wiederaufnahme von anderen Gesichtspunkten und
mit anderer Zielsetzung bestehen werden, da verschiedene Seiten des Problems
notwendigerweise ungeklărt blieben. Nur eine wiederholte Oberpri.ifung und Vertie,
fung cler sich aus den Forschungen cler vergangenen Jahre ergebenden Feststel,
lungen und Beobachtungen wird jenes MindestmaB an Vorbedingungen sichern,
welches clas richtige Verstăndnis fi.ir clas Eindringen cler Trăger cler grauen
Keramik in die Moldau erleichtert, die Bereiche ermittelt in denen diese sich

45 Von den bei Ausgrabungen auf dem Gebiete Das Bruchsttick ist unveroffentlicht und soll im
der Stadt Suceava gemachten Funde scheint ein Sammelbande vorgelegt werden, der die zusammen·
ein�iges Bruchstack dieser Ansicht zu widersprechen. fassenden Berichte tiber die Grabungen auf dem
Es handelt sich u m den Oberteil eines Gefii.Bhenkels Gebiete der Stadt Suceava enthii.lt (in Vorberei·
aus rotem Ton, der dem 1 5 . Jh. angehort und auf tung).
den der Kopf eines Auerochsen ( ?) eingedrtickt �6 ln Ungarn und in der Tschechoslowakei
ist. Da dieses Bruchsttick jedoch im Bereich des ist die Stempelung der GefaBhenkel und -rii.nder,
in der Stadt gelegenen Ftirstenhofes geborgen wurde, zuweilen sogar der Wănde bis ins 1 6. 1 7. Jh. hinein
-

legt der Stempel und das verwendete Zeichen (das festzustellen. Vgl. Alois Habov�tiak, a.a.O„ J. Hol!,
Wappentier der Moldau) eine andere Deutung nahe. a.a.O., J. Hampei, a.a. O„ S. 447.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
386 M IRCEA D. MATEI 30

vorzugsweise niederlieBen und Zweck und Voraussetzungen ihrer Zuwanderung


endgiiltig klărt.
Die historischen Folgerungen aus der Darstellung und Deutung der vorge,
legten Funde (die sich allerdings friiher oder spăter als mangelhaft erweisen konn,
ten) sind nicht unwesentlich. Nur auf den ersten Blick erscheint die Behandlung
der chronologischen Fragen als bedeutungslos. ln Wirklichkeit hăngt die Beurtei,
lung des Beitrages der fremden Siedler zur Entwicklung cler Keramik in Suceava
oder in anderen stădtischen Siedlungen lediglich davon ab, die Beziehungen zwi,
schen den auswărtigen und den einheimischen Erzeugnissen in zutreffender W eise
zu ermitteln. Keineswegs auBer acht zu lassen ist nămlich die genaue Feststellung
ob - und gegebenenfalls in welchem Umfange - vor der Zuwanderung der Kolo,
nisten in der heimischen Tonwarenerzeugung eine Reihe hoher entwickelter techni,
scher Verfahren bekannt waren oder nicht. Dafor ist es notwendig als eine cler
wichtigsten Voraussetzungen festzustellen, ob die im W ege der Spatenforschung
for das ausgehende 14. und clas beginnende 1 5 . Jh. ermittelten Merkmale, begriin,
deterweise mit einem, wenn auch noch so geringen EinfluB der auswărtigen Kera,
mik organisch verbunden werden konnen (zumindest in dem von den bisherigen
Funden angedeuteten MaBe), oder ob diese Gegebenheiten nur eine Fortentwick,
lung der materiellen Kultur auf rein lokaler Grundlage darstellen . SchlieBlich
darf sich diese Erorterung bei einer W iederaufnahme sofern dann reichhaltigeres
Belegmaterial zur Verfogun g steht, nicht nur auf die hier behandelte Materialgruppe
beschrănken. Derart muB - und damit kommen wir wieder auf die Bedeutung der
chronologischen Seite dieser Erorterung zuriick - in jedem einzelnen Fall
festgestellt werden, was die moldauischen Siedlungen, in denen die Anwesenheit
fremder Siedler durch schriftliche Quellen oder Bodenfunde belegt ist, zum
Zeitpunkte von deren Niederlassung zwischen Prut und Karpaten bedeuteten.
Dies alles sind jedoch Zukunftsaufgaben for die archăologische Erforschung
des 14. und 1 5 . Jh. in der Moldau.
M I RCEA O. MATEI

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
N O T E S E T I N F O R M A T I O N S

.IlBA rJHIHHHhIX «RKOPR» l1 BOIIPOChl B CBR3l1 C KYJlhTYPAMII


KOUO<l>EHh l1 qEPHABO.IlA

B xo.ue apxeoJiorw-1ecKHX ttccJ1e.uoaaHtti1, npott3se,neHHhIX JieTOM 1 96 1 r. 11HCTHTYTOM apxeo­


Jiortttt AmmeMHH PHP s coTpy,nHttt1ecTse c My3eeM rop . PhIMHttKy-Bhmt1a 1 , Ha TeppttTopttH cena
rosopa-CaT, B nyHKTe .[{HJIYJI C:myHapyJiyH 2, 6bIJ1 o6Hapy>KeH KYJibTYPHhlH KOMnJieKC, xapai<Tep
1<0Toporo yTOllHHT AaJihHei1wtte HcCJie,nosaHHH . Tiepsb1e wyp<t>osKH ocse,noMHTeJibHoro xapaKTepa
noI<a3aJIH , llTO Ha yKa3!!HHOM XOJIMe HaXO,UHTCH l<OMmieKC, BOCXOAHlllHH I( I<YJihType Km.{ocpeHh, K
neptto,ny nepexo,na oT 3a1<J110llHTeJihHoro 3Tana HeoJIHTa 1< nepsoMy neptto,ny 6poH3osoro seKa .
Hai1.ueHhI <t>parMeHThI xapa1<TepHoi1 J-lJIH KYJihTYPhI Km�octieHh KepaMHI<H H HapH,ny c HHMH <t>parMeH­
TapHhIH cocy,n-acKOC " CHhIWe 1 00 He6oJibllIHX <t>parMeHTapHblX 1<y61<0B 8 <t>opMe ycelleHHOro l<OHyca ,
no-Btt,n;HMOMY' HapOllHO pa36HThlX . BMeCTe c HHMH o6HapymeHO Ta1<>Ke MHO>KeCTBO qiparMeHTapHbIX
300Mop<t>HhIX rJIHHHHhIX craTy3TOI< " QeJiaH <t>nryp1<a, tt306pama10maH 6brna . EoJihllIHHCTso
<t>parMeHTOB tt3o6pa>KaeT 3TO me >KHBOTHoe. BMecre c 3THM MaTepttaJIOM Haxo,nttJIHCh yrJIH " 30Jia .
Cpe,ntt Haxo,no1< 1 96 1 r. noKa 3acJiymnsa10T BHHMaHHH ,nsa He6oJihWHX H3,UeJIHH H3 o6om­
>KeHHOH rJIHHhl 8 BH,Ue HI<OpH (pttc. 1 / 1 ,2) , Hai1,neHHhlX BMeCTe c BblWeonttcaHHhlM MaTepttaJIOM .
06a npe,nMe-ra c,nenaHhI H3 xopowo BhIMernaHHoro Tecra c npttMechIO MeJ11<oro nec1<a. 0Htt cpasHH­
TeJihHo xopowo, xoTH H HepasHoMepHo o6ommeHhI . Ha nosepxHocrtt npe,nMeTOB He coxpaHHJIOCh
CJie,UOB o6Ma3KH . 0HH pa36HThl ; BbI,UeJIKa HX npHMHTHBHa' <Pop Ma HeyI<JIIO>Ka.
TiepsoMy 3K3eMnJIHpy He,nocrne-r oKoJio ,nsyx Tpe-rei1 pyllKH H I<OHQOB 601<0BhIX seTsei1 .
U:eHTpaJibHaH llaCTb " coxpaHHBWHeCH qacrtt cropoH y1<paweHhl IlOllTH 1<pyrJihlMH yrJiy6JieHHHMH ,
pacnoJio>KeHHhIMH napaJIJieJihHhIMH roptt30HTaJihHhIMH pHAaMH . OpHaMeHT HaHeceH naJIOllKOH no
e111e He 3aCTbl8WeMy TeCTy . y OCHOBaHHH QeHTpaJibHOH llaCTH HMeeTCH PHA yrJiy6JieHHH , CJ1e.uy10-
IQHX 3a H3rtt6oM 601<0BhIX se-rsei1 . Pyt11<a HJIH HO>K1<a «HKopH » 6hlJia c.nenaHa H npOAhipHBJieHa no
o6pa3QY MHorttx aHaJiorttllHhIX npeAMeTOB, o 1<0Topb1x pet1b HAeT HH>Ke . Cet1eHtte pyt11<H npHMO­
yroJihHoe, c 3a1<pyrJieHHhIMH 1<paHMH. Ha JIHHHH conptt1<ocH0BeHHH QeHTpaJihHOH t1aCTH c pyt11<oi1
HaXOAHTCH 1<pyr Ta1rnx >Ke yr.rry6JieHHH , I<aK Me>KAY QeHTpaJibHOH llaCTblO " 6oKOBblMH BeTBHMH .
BhlCOTa - 0,063 M . , a paccroHHHe Mem.ny BeTBHMH 0,088 M ; pa3MephI onpe.neJieHhI nocJie
pecraspaQHH npeAMeTa .

1 B pacKonKax yt1aCTeoea;1 JIHpeKTop MY3CH C,!ICJl3Hbl r. 11 . ITeTpe H3 ceJJa roeopa, Y'l3CTBODau­


rr. ITypK3pecKy. illHM eMeCTe co CTYJlCHTOM KopHCJJHCM MHp'!ecKy H o

u ITepBblC H3XOJIKH B :noii MCCTHOCTH 6bJJ1H paCKOUK3X 1 96 1 r .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
388 .JJ; . EEPYY 2

BeTBH BToporo 3K3eMmrnpa QeJihI , HO OTCYTCTByeT noYTH noJIOBHHa pyYKH (pttc . 1 /2) .
BeTBH H30rHyThI CHJibHee, YeM Ha nepBOM 3K3eMnm:ipe, H coseprneHHO OTCYTCTByeT opHaMeHT .

PacCTOHHHe Me>«;:i;y BeTBHMH 0,077 M, HhIHernHHH BhICOTa - 0,065 M.


Haxo;:i;Ka B rosope BhI.JJ;B HraeT pH.JJ; HHTepecHhIX sonpocos, oco6eHHO noToMy , YTO ;:i;o HaCTOH­
IQero BpeMeHH yKa3aHHhie ;:i;sa rJIHHHHhIX H3.JJ;eJIHH HBJIHIOTCH e,JJ;11HCTBeHHhIMH B CBOeM po;:i;e cpe;:i;11
Haxo;:i;oK B cesepo-eyHai1cKoi1 06nacr11 . EcJIH yCJIOBl1H Haxo;:i;K11, rOHYapHaH TexH11Ka H opHaMeHTl1Ka
nepsoro 3K3eMnJIHpa , o6>«Hr, o6pa6oTKa nosepxHOCTl1 11 ;:i;eKopaTl1BHhIH y3op ;:i;ei1cTBl1TeJibHO no3-

PHc. I. - 1 , 2, roBopa-CaT . «Jl1<0p.R » 113 o60HOl<CHHOH rm-IHbI ; 3, ryMeJiblHll.la.


3oJIOToi1 «.RHOph » (no 11 . Hecropy).

BOJIHIOT, He 3a.JJ;Y MhIBaHCb, OTHecn1 o6e HaXO.JJ;KH K I<YJibTYPHOMY H xp01iOJIOr11qec1<0111y rop1130J-l'fY


KoQOcPeHh B OnTeHH H , TO HeJih3H cKa3aTb Toro >«e 06 11x 3HaYemrn . HecoMHe1rno, <PopMa o6oHX
113.JJ;eJil1H HaBO.JJ;11T Ha MhICJib o BeC&Ma cxeManiYHOM 11306pa>KeHHH qeJIOBeYeCKHX cPHrYP B CTHJie ,
HanpHMep , atnponoMOPcPHhlX CTaTY3TOI< n n11;:i;e « cxp11nK11 » HJil1 <<TpOHHCKoro THna » 3. Bce >«e,
YYl1ThIBaH He TOJibKO CXO.JJ; CTBO 06011x npe.JJ;MeTOB 113 rosophl C 60JibWOH rpynnoii TaK Ha3hl8aeMhIX
«HKopeii » 113 rml.HhI, pacnpocTpaHeHHhIX Ha no6epe>t<&e Cpe;:i;113eMHOro MOpH, HO 11 TO o6cTOHTem,­
crso, YTO He;:i;asH11e pacKonK11 B PyMhIHHl1 3HaL111TeJI&HO o6oraTHJil1 apxeonor11qecKy10 .JJ;OKyMeHTa­
QHl-O no BOnpocy OTHOWeHl1H Me>«;:i;y MeCTHhIMl1 nJieMeHHhlMH o6IQHHaMl1 11 nJieMeHHhlMH 06IQHHaM11
Cpe;:i;tt3eMHOMOphH, Mhl cY11TaeM , 'ITO m<0peBl1.JJ;H h1e 113;:i;enm1 113 .UHJIYJI C3nyHapynyii ;:i;eiicTBl1TeJI&Ho
npHHa,JJ;Jie>KaT K cpe;:i;113eMHOMOpCKOH rpynne rJil1HHHhIX «HKOpeii)) 11 HBJIHIOTCH CJie,D;CTBl1eM Me>1<­

nJieMeHHOro o6MeHa c 3reo-cpe;:i;113eMHOMopcK11M 10roM .


lfro I<acaeTCH 3Haqe:1:1;i TaKHX H3.JJ;eJil1 H , TO 3a nocJie.JJ; Hl1e 5-6 JieT CJIO>Kl1JIOCh ,JJ; B a MHeHl1H .
CornacHo TOYKe 3peHl1H He:<OTOphIX 11ccne;:i;osaTeJieii, rJil1HHHhie «HKOpH » npe;:i;cTaBJIHI-OT co6oi1
sap11aHT rJil1HHHhlX y;:i;oqeK 11Jil1 npOCTh!X KplOYKOB ; TaKHM o6pa30M , OHH HBJIHIOTCH opy.JJ;l1HMl1 4 ,
CBH3aHHhIMl1 JI1160 c phI60JIOBCTBOM, JI1160 - H rJiaBHhIM o6pa30M - c npH.JJ; HJihHhlM 11 TKa.QK11M
peMeCJIOM 5. B Il0Jlh3Y 3TOro MHeHl1H rosopHT He TOJibKO COBMeCTHaH Haxo;:i;Ka «y.JJ;O YeK » H «HKOpeii » ,

H O 11 np11MHTl1BHaH TeXHl1Ka 11 rpy6osaTaH <PopMa nocJie.JJ; H HX , 11CKJIIOYalOI.Q11e npe;:i;noJIO>KeHHe 06

3 Vladimir Du mitrescu şi colaboratori, Hă bă. the Ori g i ns o f t h e Tarxien Cemetery C u lt ur e , B PPS,


seşti, 1 954, p11c. 36 ; OH me, B PA, XXI X , 1 95 8 , N . S . , XXI I , 1 956 , crp . 99 .
crp . 8 9 , pHC. 1 3 . 6 D. H. Trum p , Pottery « a n c }wrs », B « Anti·
4 J . D . Evans, The « Dolmens » of Malta a n d quity », XXXIV, 1 36, 1 960, c r p . 295 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 o nsYX rJittHHHhIX •HKOPHX• 113 roBOPbl 389

HCUOJib30Bamm 11X B BH,[{e y1<paweHHH 6 • HaXOAI<H B roeope 1<a1< 6yATO UOATBep>«AalOT UOA06Hoe
npeAnoJio>«eHHe. Ka1< sapHaHT «HI<OpH » c 601<0BhIM oTsepcrHeM s HO>«I<e, Tal< H sapHaHT c cJ:>poH­
TaJibHO npocsepJieHHOH HO>«I<OH HJIH py1.11<0H: MorJIH CJIY>«HTh, HanpHMep, rHpb1<aMH AJIH sepTH­
I<aJihHoro TI<aQI<Oro CTaHI<a . Ilo HaWeMy MHeHHIO, HX He CJieAyeT CBH3bIBaTb c pb160JIOBCTBOM HJIH
Aa>«e c oxoToH: .
c ApyroH: CTOpOHhl, PHA y1.1eHblX npeAUOJIO>HHJIH, lJTO rJIHHHHhie «HI<OpH » HOCHJIH CB.RIQeH­
HblH (BOTHBHhlH) 7 xapa1<Tep , IlOCl<OJibI<y, B OCHOBHOM, HX HaXoAHJIH B MeCTaX , CBH3aHHhlX c
KYJibTOM .
06a rJIHHHHhlX «HI<OpH » H3 rosopa-CaT 6hIJIH AeHCTBHTeJibHO o6Hapy>«eHhl B KYJibTYPHOM
KoMnJieKce, MHorolJHCJieHHbie 3JieMeHThl KOToporo Il03BOJIHIOT CB.R3aTb ero c MeCToM I<YJibTa . Ta1<HM
o6pa3oM, Mhl , no-BHAHMOMy , AeHCTBHTeJibHO HMeeM neJio c ABYMH BOTHBHhlMH « HKopHMH » . 0HH
MorJIH CJIY>HHTb H UOABeCKaMH, oco6eHHo, eCJIH HX BhIACJihlBaJIH H3 AparoQeHHoro MeTaJIJia 8 HJIH
KOCTHHOH nJiaCTHHhl 8 .
EJIH3KHe aHaJiorHH c ce0epo-011TeHcKHMH 3K3eMnJIHpaMH MhI Haxo.n;HM B Ma1<eAOHHH, rAe
scrpel.lalOTCH BMeCTe 1<a1< «HKopH » c cJ:>poHTaJibHo npocsepJieHHoH py1.11<0H: , TaK H «HKopH » c 601<0-
BhIM oTsepcrHeM, HanpHMep B CepBHH, KpHTCaHe, ApMeHoxopH H CapaTce 10. B ocHoBHOM, BeTBH
MaKeAOHCl<HX 3K3CMUJIHpoB MCHee H3orHyThl, UOA06Ho BeTBHM BToporo 3K3eMUJI.Rpa H3 rosopbl .
Ce1.1eHHH s cpopMe py1.1e1< HKopeH: H3 CepsHH H H3 KpHTCaHhI aHanorHtJHhI cJ:>opMe H ce1.1eHHHM 3K3eM­
nJIHpos H3 roeopbl .
11 .
CxoAHhie npeAMeThI o6Hapy>«eHhI H B <PeccaJIHH Hx HamJIH B cpe,ne, cooTBeTCTByioweH:
I I I c11010 B OpxoMeHoce 12. .Ilpyr11e 3K3eMnJIHphI 113 cesepHoH: <t>eccaJIHH B . Mm10H:1.1111.1 AaTHpyeT
paHHe6poH3oBhIM se1<0M (VI nepHoAoM) 13, cospeMeHHhIM nepHoAy paHHeH: 6poH3hI s Ma1<eAoHHH
H paHHC3JIJiaACKoH KYJihType s UeHTpaJibHoH I'pe1�HH 14 . .UpyrHe HI<opemtAHhie npeAMeThI 6bIJIH
o6Hapy>«eHhl B pa3JIHlJHhlX MeCTHOCTHX CpeAHeH rpeQHH , B IJeJIOilOHCCe H Ha OCTpOBe 11TaKe 15 .
B . A. XapT11eH: y1<a3hrnaeT, l.JTo Ta1<He H3AeJIHH oco6eHHo qacTo BcTpe1.1aioTcH s HH>KHHX ropH3oHTax
noceneHHH KpHTCaHa Ha no11yocTpose XmIKHAHKe 1 6 , rAe Hx naxoAHT s co1.1eTaHHH c MHCKaMH c
sorHyThIM BHYTPh seHtJHKOM H Tpy61.1aThIMH py1.11<aMH 17, 1<0Topb1e scTpe1.1a10TCH H s KYJihType l.lep­
nasoAa . Ha MHorol.JHCJieHHhIX noceJieHHHX Ma1<eAOHHH 06Hapy>1<ttsaeTc.R KYJihTYPHhIH ropH30HT,
CHHxpoHHhIH c KYJibrypoH: l.lepHasoAa . KpoMe KpHTCaHhI ynoMHHeM JIHWh Te, rAe HamJIH «HKopH » ,
noAo6Hhie HaHACHHhIM B rosope-CaT : CepBHH, CapaTca , ApMCHOXOpH 18 . Ewe B 1 956 r. )I(.

8 J. O. Evans, yK . MCCTO. CM . CIIHCOK OTKpblTHH AO 1 947 r. y s . Wein­


15

7 A.
M. Murray, Pottery anchors, B « Antiquity », berg, Aegean Chronology : Neolithic Period and
XXXV, 1 37, 1 96 1 , crp . 59-60. Ec1m «R:Kop&» Early Bron:re Age, e AJA, LI, 2, 1 949, crp . 1 68-1 69,
paCIIOJIO>l<CH HO>l<KOH BHH3, TO OH R:BHO HaBOAHT pHC. 2 H npHMe'laHHe 25. Cp . J . O. Evans, e PPS,
Ha MbICJib o thyrsos (TaM >1<e, crp . 60) . XXI I , N.S., 1 956, crp. 99, N2 5 .
8 18 W . A . Heurtley, yK . CO'I . , CTp . 8 7 .
CM . HH>l<C, IIOABCCKa H3 I'yMCJlbHHl.lbl .
9 O. H. Tru mp, yK . co'I . , crp . 295. 1 7 TaM >1< e , crp. 1 66, pHc. 37-38 H N2 1 62- 1 63 ;
10
W. A. Heurtley, Prehistoric Macedonia, KJM- cp . S. Weinberg, yi<. CO'! . , pHc. I /a.
18
6pHA>I<, 1 930, CTp. 203, pHC. 67, f-j. Mo>l<HO e c e >l<C YIIOMR:HYTb H OTKpb!THR: B
11 A. J. B. Wace, M. S . Thomson, Prehistoric XaA>1<Hoc MaMace, Bap.n;apo<t>ue, KHJIHHAHpe, W. A.
Thessaly, KJM6pHA>1<, 1 9 1 2, crp . 1 98 H crp . 202, c Heurtley, yK . co'! . , crp . 171, pHc. 45; crp. 1 78,
pHC. 1 40 , f Ng 2 1 6-2 1 7 H crp. 1 8 1 , c pHc . 53 H 5 5 ; crp . 1 8 1 ,
12 TaM >1<e, cTp. 1 96 . N2 24 1 -242 H cr p . 1 82, N2 244, yKa3bIBaJOll\He eM :cre
1 3 V I . Miloji'i r , Zur C hronologie d e r j iingeren C .n;pyrHMH HaXOJJ;KaMH B BblWCHaJBaHHblX MCCTHOCTR:X
Stein:i:eit Griechenlands, e J O I , 65-66, 1 950- 1 95 1 , Ha cymecreoeaHHe H e MaKeAOHHH KOMnJieKca KYJih­
CTp . 83, pHC. I J /4-5 . TYPbI qepHaeo.n;a-3Jepo II, co.n;ep>1<au1ero MHoro­
1 4 TaM >1<e, crp . 6 3 ; OH >1<e, C hronologie der 'IHCJICHHbIC JJieMeHTbI, CHHxpoHHbie KYJI&rype Ko1.10-
jungeren Stein:reit Mitte[. 1tnd Siidosteuropas, BepJIHH, 4>eH&, K KOTOpOH npHHaJJ;Jle>1<aT o6e 110.D;BCCKH, YIIOMfl­
1 949, crp . 4 3 . HYTblC B HaCTOR:ll.ICM npHMe'laHHH.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3\.10 ,D:. 6EP4Y 4

.u. 3BaHC ocy111ecTBHJI CTaTHCTH'IeCmle IlO,D:C'IeTbl H COCTaBHJl 1<apry Bcex 31<3eMnnHpOB, HaB,D:eHHblX
B rpeQHH , Eonrap1rn, B,D:OJlh no6epeH<hH Cpe,D:H3eMHOro MOpH, BilJlOTh .no ManbTbl , JlHnap�, CHQH­
JlHH H IOH<HOB lfranHH (O.IJ:HH 31<3eMnJ1Hp) 19.
Bo3Bpa111aHCh 1< Eam<aHaM, ynoMHHeM 0 6 3K3eMnnHpax H 3 MH1<xanHtia H a ioro-BocT01<e
HP EonrapHH, 6nH3 6onrapo-TypeQKOB rpaHHQbI 20 , r.n:e ecTh noceneHHe c o6HJihHO HaCbIIQeHHbIM
KYJlhTYPHbIM cnoeM, cooTBeTCTBYIOlllH M o6wHpHoMy ropH30HTY l.JepHaBo;:i:a-33epo-.lloHLH CnaTHHa
Ha Ean1<aHax H KYJlhType paHHeB 6poH3bI B AHaTOJlHH . B 1<epaMH1<e H3 MHKXaJlHtia BCTpeqaioTcH
3JleMeHTbI , CBH3aHHbie c rnHHHHbIMH H3;:i:enHHMH KYJlhTYPbI KoQocpeHh , 1<a1< c TO'IKH 3peHHH TeXHHKH
BbI,D:enKH H cpopMbI cocy;:i:oB, TaK H .n:e1<opaTHBHbIX y3opoB H npHeMOB HX HcnonHeHHH . Ta1<HM o6pa-
30M, H 3Ta cpe;:i:a, B KOTOpOB IlOHBHJlHCL npe,D:MeTbl H3 OnTeHHH, H 6an1<aHc1<aH cpe;:i:a, r.n:e o6Hapy­
H<HJIH aHaJIOrH'IHbie «HKOpH » , BbI,D:epH<HBalOT cpaBHeHHe B xpOHOJlOrHtieCKOM H l<YJlhTYPHOM
OTHOWeHHH .
Oco6eHHo 3HatIHTeJlhHbIM MLI ctIHTaeM OTKpbITHe H HOBoe cTpaTHrpacpHtiec1<oe yTO'IHeHHe,
He,D:aBHO c.n:enaHHOe B . MHJIOB'IHtieM B CBH3H c pac1<on1<aMH B rpeMHOCe, 6J1H3 JlapHCCbl B <t>eccanHH .
B TaMonrneM KYJibTYPHOM cnoe, npHHa;:i:JiemameM K nepHo;:i:y paHHe6poH30Boro Be1<a B <t>eccanHH
H npHypotieHHOM Ha OCHOBaHHH HMnOpTa K paHHe3JlJia,D:CKHM nepHO,D:aM I I - III QeHTpaJlhHOB rpe­
QHH, o6Hapy:H<HJ1H ropH30HT CO>fOl< eHHblX )f<HJlHlll H oqaroB, B6J1H3H KOTOpbIX HaWJlH MHOrOtIHCJieH­
Hbie rJlHHHHbie «HKOpH » 21. EcnH npeH<HHe cTpaTHrpacpHqec1<He H xpoHonorHqec1<He onpe.n:eneHHH
l(oKa3bIBaJIH , 'ITO no;:i:o6Hbie«H1<opH » qacTo BCTpeqanHCh B paHHe3nna;:i:c1<0M ropH30HTe I H B nepBbIX
ropH30HTax paHHe3J1Jla;:i:c1<oro nepHo;:i:a II, 1<a1< HanpHMep B 3yTpecHce H KpHTcaHe 22, TO Ha 3TOT
pa3 OTMetrneTCH , 'ITO OHH qacTO nona;:i:alOTCH H B nocJie;:i:yio111He nepHO.IJ:bl paHHe3JlJia,D:CKOB 3IlOXH.
C 3TOB TO'IKH 3peHHH, IOH<Hbie aHanorHH eme 6onhwe no,[(TBepm.n:aioT xpoHoJiorHtiec1<oe onpe.n:ene­
HHe ropH30HTa KoQocpeHL Ha ceBepe OnTeHHH. 06a «Hl<OpH )) H3 roBopa-CaT Ha.n:o C'IHTaTh O,[(HHMH
H3 MHOrO'IHCJieHHblX Bex npoQecca upoHHKHOBeHHH 3reocpe,l.\H3eMHOMOpc1<oro BJlHHHHH B ceBepo­
;:i:ynaBCKYIO o6JiaCTh . 0HH 06orama10T ,[(OKyMeHTaQHIO o nepHO,l.\e nepexo.n:a K 6pOH30BOMY Be1<y Ha
TeppHTopHH PHP, 1<or.n:a mIHHHHe paHHe6poH30BbIX KYJihTYP H3 Ma1<e;:i:oHHH H <t>eccanHH H 3J1J1HH­
c1<oii KYJlhTypbl H3 QeHTpaJihHOB rpeQHH OTpamaeTCH Ha pa:rnHTHH l<YJlhTyp B KapnaTO-,[(yHaBCKHX
o6JiaCTHX . OHO He npepbIBaeTCH H B ,D:aJlhHeBweM. 06 3TOM CBH,[(eTeJlhCTBYIOT H npe)f{HHe OTKpblTHH
THna KoQoct>enh H --- eu�e y6e;:i:1ueJ1hnee - co.n:epmaHHe 1<y.'IhTYPbI l„.JepHaBo.n:a, apean pacnpocrpa­
HeHHH KOTOpOB OXBaTHJI ceBepo-.n:yttaiicKyIO o6naCTL y)f{e B cpa3e I 23 . 3TO 06J1er'IHJIO npoHHKHOBe­
HHe 3JieMeHTOB IO)f{Hb!X l<YJihTYP H B apean pacnpocTpaHeHHH CHHXpOHHbIX l<YJlhryp , HanpH.-.iep
KYJibTYPbI KoQocpeHh . .Una ((fIKOpH » H3 KOMilJieKca KoQocpeHh B roBopa-CaT MOrJIH 6L!Th 33HeceHbl
Ty.n:a HOCHTeJlRMH l<YJlhTYPbl l.JepHaso.n:a B ,[(OJIHHe Jl.yHaH H, B006111e, 6naro.n:apH KpynHOMY 6anKaH­
CKOMY 1<0Mnne1<cy l.JepHaso,ua-33epo-.lloHhH CJiaTHHa . ct>a1<T, 'ITO .n:o cHx nop H3BeCTHbI JlHWh
«HKOpH » H3 MHKXaJIH'I3 (ropH30HT 33epo) , HOCHT CJiy'laBHbIB xapaKTep H o6'bHCHHeTCH OTCYTCTBHeM
Heo6xo;:i:HMbIX HCCJie,D:OBaHHif .
B CBH3H c :JTOB 06111eB JlHHHeB 1<ynhTyptto-HcropH'lec1<oro TOJlKOBaHHH nepexo;:i:Horo nepHo.n:a
OT HeOJIHTa }{ 6pOH30BOMY BeKy OCT3HOBHMCH H Ha MeJlKHX Haxo;:i:1<ax, c.n:enaHHblX B . .UyMHTpec1<y
B ryMeJlbHHQe . l1M yme 6onee Tpex C IlOJlOBHHOB ,D:eCHTKOB JleT, HO OHH HeH3MeHHO Bbl3b!BaJ1H
H<HBOB HHTepec, oco6eHHO B xo.n:e ,D:HCKYCCHB no BOnpocy o KOHQe l<YJlhTYPbl ryMenhHHQa„ Mb!

19 J„ D. Evans, y1<. Mecro ; cp . D. H. Tru mp, 21 V . Miloj {·ic, Beric ht iiber die Ausgra bungen
MCCTO, M „ A. M u rra y y1< . CO'I . , CTp. 59-60.
y 1< . , auf der Qremnos - Magulo bei Larissa, 1 956, B AA,
20 V„ M i kov, Fouilles du site prehistorique pres 1 956, crp . 1 47-148 H pttc. 8„
de M;khalitc h , B « Fouilles et Recherches », I , 22 S. Weinberg, y1<„ co'! . , crp„ 1 68 H npttM . 26„
1 948, CTp. 1 8 , pttc „ I O a „ V„ G . Childe, Anatolia 23 O „ Berciu, Contribuţii la problemele n eoliti ·
and Thrace. Some Bronze Age Relations, B « Anatolian eului din Rominia, în lumina noilor cercetări,
Stu dies » , VI , 1 956, CTp„ 45, pttc„ 1 / 1 . Eyxapecr, 1 96 1 , crp. 1 33 tt cne�„ Ta6n. III, passim.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 o .UBYX rJIHHHHbIX «HKOPHXn H3 roBOPbl 391

HMeeM B BH.UY no.usecI<y, Haii.ueHHYIO B CJIOe fyMeJibHHQa B H a rJiy6Hue 0,55 M 24 H C,UeJiaHHYIO


H3 30JIOToro JIHCTa no TexHHqec1<0My MeTO.UY au repousse . .Umrna no.usecI<H - 0,025 M . Oua y1<pa­
rueua .UBYMH rpynnaMH napaJIJieJihHbIX JIHHHH , COCTaBJieHHbIX H3 ue60JibWHX I<pyrJiblX BbinYI<JIO­
CTeH:, HanoMHHalOIQHX no TeXHHI<e H 3aMhICJIY opHaMeHT nepsoro «HI<OpH » H3 fosophI . B sepxueH:
'laCTH 30JIOToro H3,UeJIHH H3 fyMeJibHHQbl eCTh .usa OTBepCTHH .UJIH no.usewHBaHHH HJJH npHI<pen­
JieHHH 25 . EoI<OBbie BeTBH HMelOT 6oJiee sb1pameuHy10 .uyroo6pa3HYIO <PopMy no.uo6Ho BhiweynoMH­
uyThIM MHoroqucJJeHHhIM «HI<OpHM » . HecoMHeHHO peqh H.UeT o no.usecI<e s BH.Ue «HI<OpH » (pHc.
26 ,
1/3), THnOJIOrH'leCI<H HH'IYTb He CBH3aHHOH c 'laCTO ynoMHHaeMbIMH «poraMH nOCBHIQeHHH »
I<aI< uanpHMep H3 KKtIHoapeJie 27 . CJie.uosaTeJibHO, no.usecI<a OTHOCHTCH I< rpynne HI<opesH,UHhIX
no.usecoI< .
3oJIOTaH no.usecI<a H3 fyMeJibHHQbl HeO,UHOI<paTHO CJiymmrn apryMeHTOM B IIOJ1b3Y II03.U­
uero ,n;aTHpOBaHHH l<OHQa I<YJlbTYPbl fyMeJlhHHQa. B . .UyMHTpecI<y OTHOCHT ee JIH6o I<O BTOpOMY
nepHo.uy 6poH3osoro seI<a 28 , J m6o - I<aI< OH npe.unoJiaraJI s 1 95 7 r . - I< nepsoMy nepHo.uy TOH
me :moxu 29 . H . Hecrop 3aMeTHJI eIQe s 1 932 r . , 'ITO no.usec1<a, 6bITh MomeT npoHcxo,UHT H3«'1ymoro »
ropH30HTa s caMoM cJioe fyMeJihHHQa B ; 3TOT ropH30HT TaM HI<06b1 .uaTHpyeTcH npu noMOlQH «npe.u­
noJiaraeMoro CJIOH C » 30 (I<aI< oH nucaJI s 1 933 r.).
Pa3yMeeTcH, so3HHI<aeT sonpoc, I< 1<a1<0H: I<YJihTypuoii cpe.ue MomHo, s caMoM .uene, orneCTH
30JIOTYIO no.usecI<y H3 fyMeJibHHQbI . Ha uacTOHIQeM :nane pa3BHTHH apxeoJiorHH B PyMhIHHH MOmHo
CI<a3aTb , qTo Haii.ueHHaH B 1 925 r. 30JlOTaH IIO,UBeCI<a OTHOCHTCH I< MaTepHaJIY KYJibTYPbl llepHaso.ua,
KOTopaH o6oCHOBaHa B caMOH fyMeJibHHQe I<epaMHI<OH, BeCbMa xapaI<TepHOH KaK ,UJIH <l>a3bl llepHa­
so.ua I, Tal< H .um1 <l>a3bl llepHaso.ua II 3 1 . BnpoqeM, nocJie OTI<pbITHH KYJihTYPhI llepHaso.ua u

.Uo6po.ume H nepBbIX pacI<onoI< B .uomrne ,UyHaH (uanpuMep ue.uasHHX paCKonoK 1 96 1 r . , npoH3-


se.ueuHbIX Ce6aCTHaHOM MopHHQeM s 0 11TeHHH H KHpHo,UmH) eIQe 6oJiee qyscTsyeTCH ueo6xo.u11-

24 VI. Dumitrescu, Fouilles de Q umelniţa, D l!eCKOH " THilOJIOrHlleCKOH TOl!HH apeHHll no.r:teecKa H3
« Dacia », I I , 1 925, cTp. 99-100, pnc. 7 5 . EaTTbI Tecno ce11aaua c p11.r:toM JKJeMnJI11poe nma
2 5 IT01wecKa 6b1Jia onncaHa Bn. .UYMHTpcrny «llKOPll » , HO 011a, no-BHAHMOMY yKaJb!BaeT Ha 6oJiee
(LIHT. MeCTo) n ,11 pyrttMH nccJie,11o eaTem1MH ( I . Nestor, IlOJJ:lHHH nmoJiorttl!eCHHH H xpoHOJIOrttl!eCKHH MOMeHT'
Der Sta n d der Vorgeschichtsforsc hung in R umănien, l!eM 3K3eMilJillpb! HJ ryMeJibHHl.lbl H roeopb! .
a 22. BerRGk, 1 93 2, crp. 6 0 n Ta6JI . 6 9), cornacHo 31 Cp . HanpttMep, VI. Dumitrescu, Fouilles de
KOTOpblM eocnpolf3DO,[IHM ee 3,[lecb Ha pHC. I /3 B Q umelniţa, pttc. 7/5 ; pnc. 43/3-4, 6 ; plic. 44/3, 5, 9 ;
HenpaBlfJibHO.\\ IlOJIOH<eHHH, HOTopoe CJ1e,11yeT H3."1eHHTb . pnc. 59/5 ; KpOMe Toro JaMeTHbl B OJ:lHHaKOBOH Mepe li
26
VI. Dumitrescu, « Dacia »,
yK. MCCTO ; 011 me, D :meMeHThI Xopo,11ttWTtt-<t>oJITeWTh II tt llepHaeo.r:ta II I ,
N. S., I, 1 95 7 , crp . 7 9 ( . . . « en forme de cornes »). a TaK>He 11 cxo;icreo c KOMn.'leHCOM Ko1.1o<l:>eHh. CJie­
27
Gh. Ştefa n , n « Dacia », II, 1 925, CTp . 1 87 .r:tyeT CHOBa HallOMHHTb, l!TO <l:>parMeHT acKoca c JieHTOl!­
n pnc. 40/ 1 7- 1 9 Ha crp . 1 7 9 : « cornes de consecra· HblM npeaaHHb!M H JaWTpnxoeaHHb!M opHaMeHTOM
tions )) HJilf «sacre», H KOTOpblM OTHOCHTCH H no,11eecKa (Vl. Dumitrescu , yH. Coli . , crp . 62, pttc. 3 1 / 1 0) npn­
H3 ryMeJibHHLlhl (crp . 1 87 H npttM . 3 ) . C THilOJIOrHl!eCKOH Ha.r:tJie>HHT TaK>He H ropttJOHTY l..J epHaeo,11a . 11 . HecTOp
TOl!KH apeHHll MO>l<HO YTBep>1<,11aTb, l!TO JOJIOTal! no,11 - OTHOCHT JTOT <l:>parMeHT BMeCTe c APYrHM <l:>parMeHTOM
eecHa HJ ryMeJibHHl.lhl IlpOHJOWJia HJ CJIHllHHll J:IBYX acKoca, Haif.r:teHHbIM .U. B . Pocerrtt n JTOM >He noce­
npoCThIX Kp!Ol!HOB y,1101.!eK . JieHtttt, K «HJ.r:teJIHl!M ryMeJibHHl.la D » (Zur Stellung Cer·
28
VI. Dumitrescu, Fouilles de Q umelniţa, crp. navodas in der rumănisc h e n ]ungsteinzeit, e Schu­
99; OH me, Sur la date fi nale de la cit•ilisation eneo· c hardt-Festschrift , EepJIHH, 1 940, crp . 1 9-20). 11.
lithique du type Q umelniţa de Roumanie, B BSA Hecrop y > H H e roeopnT a.r:1ecb 6oJiee o «cJioe C » e
XXXVII, 1 936-- 1 93 7 , crp . 7 6 . ryMeJibHHl.le, a TOJibHO o «KepaMHHe D )) . 060CHOB3HHOe
29
(( Dacia », N. s „ I , 1 95 7 , CTp . 7 9 . cpaBHeHHe <l:>parMeHTa aCKOCa HJ ryMeJibHHl.lbl C
JO I. Nestor, yH. COll . , CTp. 6 0 . flo aHaJIOrHH c <l:>parMeHTOM acKoca HJ KbrpHbI (Gh. Bichir, Un
6poHaoeon no,11e eci<oif HJ EaTTbI (AE, XXI I , 1 902, mormînt c u ocru d e la C îrna, e SCIV, IX, I , 1 958,
crp . 425, pttc. I I I / 1 -2). 11. HecTOp .r:taTnpoeaJI H crp. 1 07) ell.le paa no.r:tl!epHHBaeT HaJIHl!tte H poJib HYJib·
no.r:1eecey HJ ryMeJibHHLlbl «nepHOJ:lOM A HJIH caMoe TYPhl l..JepHaBo.r:ta H B006ll.le HOMilJieHca 4epHaBO.r:ta-
noJ.r:tHee B, no PeifHeHe » . HecoMHeHHo, l!TO c reHeTtt- 3aep o-.UoHbll CJiaTttHa 11 H ceeepy oT .UyHa11.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
392 6

MOCTb nepeCMOTpa MHoro•rnCJieHHblX I<YJibT)'pHbIX :meMeHTOB B IO)f(HOH BaJiaXIUI H lJaCTH'IHO B


IO)f(HOH 0JITeHHH, ,[{eHCTBHTeJibHO HBJIHIO�HXCH ,[{HCCOHaHCOM B crpy1<rype MeCTHOro HeOJIHTa H
l<OMnJieI<COB nepeXO,[{Horo xapa1<Tepa . Hx Heo6xo,[{HMO nepeCMOTpeTb H CBH3aTb c HOCHTeJIHMH I<YJib­
TYPbl qepHaBo,[{a H po.[{CTBeHHbIMH rpynnaMH Ha EaJI1<aHc1<0M nonyocrpoBe 32 .
3oJIOTaH IlO,[{BeCI<a H .[{pyrHe BbIWeynoMHHYTble HaXO,[{l<H B ryMeJibHHQe npOHCXO,[{HT H3 CJIOH
HJIH ropH30HTa I<YJibTYPbl qepHaBO,[{a, pacnpocTpaHHBWeHCH, 1<a1< Tenepb H3BeCTHO, B,[{OJib .UyHaH .
MomHo npe,n;noJiomHTh, 'ITO B xoAe ,n;aJihHeii:wHx pac1<ono1< Ha noceJieHHHX o6�HH 1<yJihT)'pb1 qep­
HaBOAa HaHAYT H rJIHHHHble no,n;BeCI<H - »HI<OpH » THna Haxo,[{01< B MHl<XaJIH'Ie H B cpeAe Kouo­
<t>eHh B roBOpe . B HaCTOHll.{ee BpeMH MO)f(HO peWHTb JIHWb C OrOBOp1<aMH BOnpOC O 6oJiee TO'IHOH
,[{aTHpOBI<e o60HX «HI<OpeiI » H3 0JITeHHH H 30JIOTOro 31<3eMnJIHpa H3 ryMeJibHHQbl , npHypO'IHBaH
HX I< 6oJiee TO'IHOMY <t>a3eOJIOrH'IeCI<OMY ropH30HTY ; 30JIOT)'IO IlO,[{Bec1<y MO)f(HO OTHeCTH JIHWb
npe,n;noJIO)f(HTeJibHO }{ onpeiJe;lellHOMY CTpaTHrpa<i>H'IeCI<OMY HJIH <t>a3eOJIOrH'IeCI<OMY ropH30HTY B
ryMeJihHHQe, a nepHo,n;H3aQHH 1<yJihTypb1 Kouo<t>eHh eme He noCJiymHJia TeMoiI cneQHaJihHoro HCCJie­
AOBaHHH . 3TO o6ycJIOBJieHO OTCYTCTBHeM 6oJiee o6wHpHbIX pac1<ono1< H COOTBeTCTBeHHblX crpaTH­
rpa<t>Ht·leCI<HX Ha6mo,n;eHHH . Bce me Ha OCHOBaHHH ,n;aHHbIX , HMelOll.{HXCH B HaCToHmee BpeMH B
HaweM pacnopHmeHHH, 3BOJIIOL!HIO I<YJibTYPbl KO!..!O <l>eHb MO)f(HO I IO,n;pa3,n;eJIHTb Ha TPH OCHOBHblX
nepHo,n;a 33, reorpa<t>Ht.Iec1<oe pacnpocTpaHeHHe H TeMnbI pa3BHTHH I<OTOpbIX B npe,n;eJiax apeaJia
I<YJihTYPbI Ko!..!o<l>eHh He scer,n;a 6hrnH o,n;HHa1<0BbI . Tenepb ,n;ocToBepHo H3BecTHo, t.ITO o6JIHI<
Kouo<t>eHh I xapa1<TepH3yeTcH 1<epaMH1<0M:, eme CBH3aHHOH c ropH30HTOM C3JI1<yua IV - IleTpewTh
IV. B ee opHaMeHTHI<e OTCYTCTByeT «t.Iet.IeBH'IHbIH y3op » («Linsenkeramik») 34, Hat.IHHalOll.{HH
noHBJIHTbCH JIHWb B cJieAy10meM: <t>a3e . Oco6b1iI nepHoA npe,n;crasJIHeT co6oM: ropH30HT Kouo<t>eHh,
B I<YJibTypHOM co,n;ep)f(aHHH l<OTOporo 0,ll;HOBpeMeHHO BCTpet.IaIOTCH (( BHJIO'IHblH opHaMeHT ))
(« Furchenstichkeramik»), Rpe3aHHblH y3op H HaCet.II<H 35 . B l<OMnJie1<ce roBopa, r,n;e 6bIJIH
o6HapymeHbI «H1<opH » , o6ocHoBaH HMeHHO 3TOT nocJie,n;HHH 06JIH1< l<YJihTYPbI Kouo<t>eHb . B
COt.IeTaHHH c o60HMH (( HI<OpHMH )) BCTpet.IalOTCH <t>parMeHTbl 1<epaMHI<H , BOCnpoH3BO,ll;Hll.{eH
npo<t>HJIH MHCOI< c rJiy6oJ<HMH H WHpOI<HMH HaCet.II<aMH Ha nJieqe H c YTOJill.{eHHblM Hapymy
BeHt.IHl<OM c Haceq1<aMH, a Ta1<me o6JIOMI<H, y1<paweHHbie peJibe<t>HblMH nOHCI<aMH c HaCelJ1<aMH . 3Ta
I<aTeropnH 1<epa11rn1<H cxo,1.via c 1<epaMHKOH <Pa3bI II KYJihTYPbI qepHaBo,n;a 36, c 1<epaMHKOH paHHero
neptto,n;a cpa3bI llIHe1<eu6epr A B TpaHCHJibBaHHH 37 H <t>a3bI , Ha3BaHHOH HaMH IlpoTOrJIHHa III
n BaJiaxHH 38 .

32 YKa>t<eM Ha noAeecKy Ha CyJJTaHbl (I. Andrie­ 33 Tiepea.11 nonblTKa nepHOAHJaUHH KYJibTYPbl


şescu, e «Dacia», I, 1 924 , crp . 5 1 H cneA . , Ta6JI. KouoctieHb na OCHOB3HHH crpaTHrpacPH'leCKHX " THno­
XXVI II/ I O, 1 6- 1 7 , 20, 25, 26, 28 ; n6n. XXIX/ I , 2 , JIOrn'leCKHX Ha6JIIOAeHHH OTHOCHTC.R K 1 96 1 r. :
8, 9 ) " H a fiOABeCKH, H3HAeHHble B XOAe npe>t<HHX D. Berciu, yK . coli . , crp . 131 " CJieA . ; crp . 1 38
pacKonoK e BapamTH-EO.RH [« Dacia » , I I , 1 92 5 , H CJieA .
CTp . 297, Ta6JI . XXXVII I / 1 -3 , 5 , 6, 1 2 (noCJieAH.R .R 34 TaM >t<e .
yKpaweHa 11 110MaHHblM 11 wHypoeblM opHaMeHTO:ll , 36 HeAaBHO B . MHJIOH'IH'I (e « Germania » 3 9 ,

AOBOJlbHO l[3CTO ecrpella!Oll\HMC.R B ropHJOHTe tiepHa­ 1 96 1 , crp . 443) paccMaTpHeaJI KOMnJICKCbl Kouo<PenL
BOAa) " Ta6JI . XXXIX/ 1-2, 1 4 , 1 5) ; noABecKH Ha H « Furchenstichkeramik » KaK llMCCTHblC <PopMbl
Kac'IHoapene (« Dacia », I I , 1 925, cTp . 1 73 , pHc. 33/8, 9, KYJlhTYPbl EaAeH » . 0TKpblTH.R H na6JIIOAeHH.R e
CKpy<!eHHblH lllHypoeott opHaMeHT, xapaKTepHblH AJI.R PyMLIHHH noKaJb1Ba10T, '!To xoT.11 KyJihzypa Kouo<PeHb
ctiaJbl tiepHaeoAa I , crp . 1 74, pHc. 34/5) " Ha BaAac­ H CBflJaHa l[3CTH'IHO c KYJibTYPOH EaAeH-Ile'leJI,
Tpbl (« Dacia», I I I-IV, 1 927- 1 932, crp . 1 87, pHc. ece >t<e aro caMOCTO.RTeJibHa.R KyJihzypa.
26/ 1 -2, 6; crp . 1 89 , pHc. 30/ 1-3, crp. 1 90, 36 ropHJOHT AOKyMeHTHpyeTcfl nocenenHeM B
PHC. 3 1 / 1 -3) . ,Il.n.R ctia:ieoJIOrH'leCKOH A3THpOBKH CM. (6blBWHH TeJIJih) .
npeAbIAYmee npH111.e'laHne • .Il:HHY B. PoceTTH, TaK>t<e 37 A. Prox, Die Schneckenbergkultur, 1 942,
npOH3BOAHBWl1H paCKOfiKH B ryMeJihHHUe, YTBep­ Ta6JI. V I I I /3-5.
>t<AaeT' 'ITO OH HaweJI TaM " 6oJiee fi03AHHH ropH30HT' 38 D. Berciu, yK. coli . , crp . 1 3 8- 1 39, pHc. 1 8/ 5
'leM ropH30HT KYJihTYPbl ryMeJihH11Ua . H CTp . 280.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 o .IlBYX rJUIHRHblX •RKOPRX• 113 roBOPbl 393
--------- --- - - - - -----

B 3TOM me KOMnJieKCe roBopa IlOHBHJIOCb H HeCKOJlbKO cl>parMeHTOB KepaMHKH, y1<parneH­


HblX npOKOJiaMH, KaK Ha HKOpe N!! l (pHC. 1/1), a TaK>Ke o6JIOMKH, HanOMHHaIOLQHe HeKOTOpbie
rJIHHHHbie H3.IleJIHH 1<yJii.rypbI l..JepHaBo.Ila H ropH30HTa XopO.IlHllITH - <l>oJITellITL I I HJIH <t>oJI­
TernTL I I - CTOHKaHb I I (pa3BHTaH ct>a3a) 39 . YnoMHHeM Ta1<me, llTO BMeCTe c «HKOpHMH )) B roBope
o6Hapy>KHJIH o6JioMOK cocy.Ila c Bb1co1<oii pyllKOii, npocl>HJii. KOToporo aHaJIOrHlleH cocy.uaM, Haii­
.ueHHbIM B norpe6eHHHX c oxpoii B CTOiiKaHH (norpe6eHHe N!! 2) 40 H B XoJI601<e (norpe6eHHe N!! 6) 41,
HenocpeJWTBeHHO npe.urneCTBYIOLQHX HpKO BbipameHHOMY KYJihTYPHOMY H apxeoJiorHlleCKOMY ropH-
30HTY rJlHHa I I I .
Oco6eHHOe 3HalleHHe HMeeT, HeCOMHeHHO, HaXO,llKa cocy.ua-ac1<oca B cl>parMeHTapHOM COCTOH­
HHH, o6HapymeHHOro BMeCTe c .IlBYMH «HKOpHMH » H c BblllleynoMHHYTblM MaTepHaJIOM . Ero opHa­
MeHT BbinOJIHeH no TeXHHKe Bpe3aHHoro y3opa B cotieTaHHH c « Furchenst!chtechnik ». BHJIOllHbitt
opHaMeHT y1<parnaeT H pyllKY . BeHllHK c1<orneH, cpaBHHTe.JlbHO HpKo BbipameH, pytIKa HatI11HaeTcH
ua ueKoTopoM paccTOHHl1H no.u HH'" · KaK c T11noJior11qec1mii H xpoHoJior11qec1<oii:, TaK 11 c KYJih­
rypHoii TOllKH 3peH11H 3K3eMnJIHp 113 rosopbI np116JIH>KaeTcH K cocy.Ily-ac1<ocy 113 norpe6eH11H N!! 1 8 s
1ip311.nm�e 42 11 K cl>parMeHTapHoMy cocy.Ily-ac1<ocy 113 KbipHbI 43 -- CTOJih xapa1<TepHo IO>I<HOMY ! -

Haii.ueHHOMY B cpe.Ile, CBH3aHHoii c 1<yJii:.Typoii KoQocl>eHi., a Ta1<>1<e 11 c KYJILrypoii l..JepHaBO.Ila B


cesepHoM yqacTKe apeaJia ee pacnpocTpaHeHl1H .
c .upyroii CTOpOHbl, np11Hl1MaH BO BHJ.fMaHHe BbIWeynoMHHYTble .IlaHHbie, HaXO.IlHLQ11eCH B
HarneM pacnopH>KeHl1H, cl>parMeHT cocy.ua-ac1<oca, Hatt.IleHHblH B 1 925 r . B CJIOe ryMeJibHl1Qa B 44'
MO>KHO oTHecr11 K KyJii:.TypHoMy rop1130HTY l..JepHaBo.Ila II Ha noceJieHHl1 B fyMeJihHl1Qe. <l>opMa H
Bpe3aHHbIH JieHTOllHbIH opHaMeHT HCHO 3To .uo1<a3i.rna10T . H aJI11q11e cocy.Ila acKoca B cpe.Ile KoQo­
ct>eHL, HaH,lleHHOrO B roBope, KYJILTypHaH XpOHOJIOrmI KOTOporo He Bbl3bIBaeT Hl1KaKoro COMHeHl1H ,
ycrpaHHeT B .IlaHHOM cJiyqae H COMHeHl1H, B03HHKllll1e (H TOr.Ila onpaB.IlaHHbie) B CBH3H c Bblllle­
ynoMHHYTblM cl>parMeHTOM ac1<oca B Ki.1pHe 45 . .Uo1<a3aHO , llTO Tl1n cocy.Ila ac1<oca 3reoaHaToJIHHCKoro
npo11cxom.ueHHH, pacnpocTpaHHBllll1HCH B apeaJie npH.IlYHaiic1<oro no3.UHero HeoJI11Ta yme e ropH-
30HTax I 11 I I Ky.'ILTYP ryMeJibHHQa 11 C3JIKyQa, npO.IlOJl)l(aJI pa3BHBaTbCH H BO BpeMH KYJibTYP
KoQoct>eHb H l..JepHaso.ua . 3To IlO.IlTBep>1<.IlaIOT HaXO.IlKl1 B ryMeJibHHQe, KbipHe H roeope . 3aTeM
npH nocpe.IlCTBe o6eHx KYJILTYP oH nepe.IlaeTcH 1<0MnJie1<caM 6poH3osoro seKa, KaK Hanp11Mep KYJib­
rype rJIHHa I I I - lllHeKeH6epr, BHTeH6epr 11 MoHTeopy . To me HBJieH11e npOHCXO.IlHJIO 11 Ha
TeppHTopHH HbIHernHeii EoJirapHH. PoJii. nocpe.IlHHKa 11rpa.JI KOM.m1eKc E3epo-KapaHoBo VI, s
KOTOpOM 6bITYeT Tl1Il aCKOCa.

39 TaM me, crp. 1 39 H cJieA . TaKoii opHaMeHT OAH3KO 3T3 THilOJIOr1'11.1ecKaf1 l'I TeXHl'll.leCK3fl 6Jil'l30CTb
1.1acro ecrpe1.1aeTcfl o KepaMHKe THna Ko11o<t>eHb l'I o AOJI>l<H3 o6cyH<A3TbCfl D ceeTe TOH pOJil'I, KOTOpylO
KepaMHKe ropH30HTa XopOAl'IUITe-<l>.:>JITeUITb . HrpaJI <t>aKTop eocro1.1Horo CpeAH3eMHOMOpbfl, 6naro­
�0 M. Petrescu - Dîmboviţa, o « Materiale », I, AapH, nocpeAHH'lecrey HOCl'ITeJieii KYJibTYPbl l..J: epHa­
1 95 3 , CTp. 1 1 8- 1 1 9, pl'IC. 53/ 1-58/ J . DOA3 . .UocraTO'IHO conocraDHTb opHaMeHT3JlbHYIO
41 VI. Zirra, o M IA- Kişinev, 1 960, crp . 1 00- 1 0 1 , CHCTeMy o60HX YK333HHblX COCYAOD H opH3MeHTl'IKy
Ta6JI . I I I/9- 1 0 . HeKOTOpblX rJIHHf!Hl>IX H3AeJil'IH KOMnJieKC3 l..J: epH3-
4 2 N. Harţuchi, I. T. Drago mir, o « Materiale », DOA3-33epo, oco6eHHo c HaxoAK3MH o AH3TOJIHH
I I I , 1 95 7 , crp . 1 40, pHc. 1 1 /2. CM . H cocyA 1'13 (H. Kosay, M. Akok, Ausgrabungen von B ii.yiik
«II CJIOfl » (N. Harţuchi, o « Materiale » V, 1 959, Q iilliicek, AHK3p3, 1 95 7 , Ta6JI. XV/b, 7).
crp . 227, pl'IC. 7/2), D OCHODHOM COOTDeTCTDYIO�l'IH 44 VI. Dumitrescu, o « Dacia », I I , 1 925, crp. 62,
ropl'l30HTY, o KOTOpOM l'IAeT pel.lb D AaHHOH pa6oTe. pHc. 31 I I O . B noCJieAHHe roAbl B . .UYMHTpecKy Cl.IH­
CM. H D. Berciu, yK . co1.1 . , crp. 1 45 H cJieA. TaeT, 1.ITO o6cyH<A3eMblH cpparMeHT DOCXOAl'IT K <l>33e
43 Gh. Bichir, o SCIV, IX, I , 1 958, crp . 101 <ffyMeJibHHl..la D», TO ecrb K nepHOAy, cJie,uy10�eMy 33
H CJieA . , pHc. I . CxoAcreo Mem,uy cocyAOM 3CKOCOM 1'13 nepHOAOM ryMeJlbHHl..13 I I I ; cp . Gh. Bichir, yK . CO'I . ,
Kb1pHbl c cocyAoM H3 norpe6eHHfl 1 8 H3 Ep3W1Hl..lbl crp . 1 07 , npHM. 2 .
ropa3AO 6oJibrne, 1.1eM no npeAaoJiaraJIH DHa1.1ane ; 45 Gh. Bichir, YK · Mecro .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
394 .ll. EEP4Y B

B CBCTe OTl<pbITHH H Ha6mo.n;eHHH nocJie.n;HHX JieT' npH pac1<on1<ax noceJieHHH Ha J1,HJIYJI


Cocl>HH B qepHaBo.n;e, r.n;e .n;o cHx nop HarnJIH ell.le .n;eBHTb norpe6em1H: c TpynonoJiomeHHeM co c1<op­
lJeHHbIMH l<OCTHI<aMH, co CJie.n;aMH HJIH 6e3 CJie.n;oB OXpbI, Tenepb CTaJIO HCHO, lJTO 3TH norpe6eHHH,
1<a1< H norpe6eHHH, OTl<pbITbie .n;o BTOpoH: MHpOBOH BOHHbl ( o.n;Ho H3 HHX c cocy.n;oM-aCI<OCOM) 46'
a Ta1<me norpe6eHHe H3 KacHMlJH (p-H Xb1pw0Ba, JI,o6po.n;ma) 47, npHHa.n;JiemaT 1< 1<0MnJie1<cy qep­
HaBo.n;a-:.:bepo48 . PH.a; cocy.n;oB-ac1<ocoB, npHHa.n;JiemaIJ.IHX 1< I<YJibType qepHaBo.n;a-33epo " Km.�oct>eHb,
npe.n;craBJIHIOT co6oH: BTopoH: 6oJibrnoH: 3Tan B pa3BHTHH 3Toro THna cocy.n;oB B 1<apnaTo-6aJ11<aHo­
.n;yHaH:c1<0M apeaJie HX pacnpocTpaHeHHH . 3aTeM CJie.n;yeT 3Tan 6pOH30BOrO BeI<a, c BapHaHTaMH H
no.n;BapHaHTaMH, 1<a1< H Ha ABYX npe.n;b1.n;yll.(HX 3Tanax .
c xpoHOJIOrHlJeCI<OH TOlJl<H 3pemrn, 31<3eMilJIHpbl H3 roBOpbI, KblpHbI, ryMeJibHHQbl,
qepHaBOAbl H Ep3HJIHQbl 49 OTHOCHTCH - ecJIH yqecTb xpoHOJIOrHIO 3JIJ1a.n;c1<0H: I<YJibTYPbI - I<
1<0HQY III paHHe3JIJia.n;c1<oro nepBo.n;a H HalJaJiy cpe.n;He3JIJia.n;c1<oro nepHo.n;a I. UHTHposaHHbie
3.n;ech 31<3eMnJIHpbl .n;o1<yMeHTHPYIOT Ba)l(Hb!H THilOJIOrHlJeCI<H-XpOHOJIOrHlJeCI<HH MOMeHT 3BOJIIOQHH
cocy.n;a-ac1<oca, MOMeHT, 1<or.n;a ocyll.(eCTBHJIOCh crpeMJieHHe noBbICHTh 50 cocy.n;-ac1<oc. Cocy.n;b1-
ac1<ocb1 H3 mHJIHll.(a E H3 Arnoca KocMaca (6JIH3 Act>1rn), .n;aTBpyeMbie III paHHe3JIJia.n;c1<HM nepBo.n;oM
(EH III) 51, npe.n;cTaBJIHIOT c THnoJiorHlJec1<0H: H, BepoHTHo, c xpoHoJiorBlJec1<0H: TOlJI<H 3peHHH
MOMeHT' Henocpe.n;crseHHO npe.n;wecTBOBaBllJHH MOMeHTY' y1<a3aHHOMY BblllleynoMHHYTblMH 31<3eM­
rnrnpaMH Ha TeppHTOP"" PyMbIHHH . Ka1< no.n;qep1<HBaJIH MHorHe HCcJie.n;oBaTeJIH, 3TOT ropH30HT
xpoHoJiorBlJeCI<H cooTBCTCTByeT B IOrocJiaBHH " roro-BocrolJHOH BeHrpHH nepBo.n;y, .n;o1<yMeHTHpo­
BaHHOMY I<YJibTypoH: Ea.n;eH-IletJeJI, HO oco6eHHO 1<0MnJie1<cy KocroJia1<-KoQocl>eHb 5 2 .
He.uaBHHe yTOlJHeHHH, OTHOCHIJ.IHeCH 1< xpoHoJiorHH " CTpaTHrpacl>"" , c.n;e.imHHbie B . MHJIOHlJH­
tJeM Il AprHcce 63 B CBH3H c Haxo.n;1<0H: MHOrOlJHCJieHHblX rJIHHHHblX «HI<OpeH: » , Ta1<me IlO,llTBepm.n;aIOT
.uaTHpOBl<Y l<OMnJie1<ca KoQoct>eHb B roBopa-CaT l<OHQOM paHHe3JIJia.n;c1<oro " HalJaJIOM cpe.n;He3JIJia.n;­
CJ<Oro nepHOAOB . B OCHOBHOM, HalJaJIOM cpe.n;He3JIJ1a.n;c1<oro nepHo.n;a ClJHTaeTCH 1 950 - 1 900 r. .
t�o H . 3 . 54, 1<or.n;a B CYIJ.IHOCTH s Ma1<e.n;oHHH " AHaTOJIHH 3a1<aHlJHBaeTCH paHHHH nepBo.n; 6poH3oBoro
se1<a ( cooTBeTcTse1rno 1<0HeQ nepBo.n;a TpoH V) 55 . Tor.n;a HalJHHaeTCH cpe.n;HHH nepBoµ;
6poH30Horo Be1<a B Ma1<e,llOHHH 56 " s AHaToJIHH ( cooTBCTCTBeHHo pa3BHBaeTcH eu�e napaJI­
JleJibHO no 1<paH:HeH: Mepe ne1<0Topoe speMH) . YlIHTbIBaH 1<0H1<peTHb1e ncropH'IeCI<He yc:iosHH pa3BH­
THH l<YJILTYP Ha HH)l(HCM JI.yttae I< l<OHQY nepHo.n;a nepexo.n;a I< 6pOH30BOMY se1<y ' .n;aTy 1 900 r . .llO
H .3 . MOmHo .n;onycTHTh 3.n;ech JIHlllb I<aI< terminus post quem ,UJIH onpeµ;eJieHHH BO BpeMeHH cm1xpo­
HH3HposaHHbIX ropH30HTOB : KoQocl>eHh III 57 - qepuaso.n;a II - Xopo,UHWTH -- <l>oJITernTh II

46 I. Nestor, y K . CO'I . , CTp . 2 0 li Ta6JI. 2/3-5 ; 52 Vl. Milojcir, Kăriis- Starie vo -Vi nca, B Rei n e c k e ­
OH me, Cercetări prei.Horice la Cernavoda, B hl.!(epm1<a Festsc hrift, 1 950, cr p . 1 1 7 ; CH me, B « Germania »,
H3 AnD, XVI I I , 1 93 7 , crp. 1 4- 1 8 , plic. 7-1 1 . B 39, 1 96 1 , crp. 446 . Cp . M . Garafanin, Neolithi kum
norpe6eHllHX 6b1Jlll aepo11THO cne.!(hl oxphl . und Bronzezeit in Serbie n und Makedonien, B 39.
47 Dorin Popescu, La tombe a ocre de Casimcea BerRGK, 1 958, CTp . 37 H CJie.!( .
(Dobrogea ) , n « Dacia », VII-VII I , 1 93 7- 1 940, 63 CM. npttMe'laHHfl 21 li 22.

CTp . 85-9 1 . M V. Miloj i'i{o, B «Germania», 5 9 , 1 96 1 , crp. 440 ;


48 D. Berciu, y1<. coli . , crp . 1 3 7 li 5 3 6 . G. Mylonas, y1< . CO'I . , crp. 1 59 .
4 9 CM. npe.!(hIAYII.llle npllMe'laHllH . 65 J. Mellaart, T h e E n d of Early Bronze Age i n
so
KoTopoe <t> . Xoncre C'IHTaeT BamHhIM THnono­ A natolia and t h e Aegean, B AJA, 6 2 I , 1 95 8 , crp . 9 ;
rn'leCKHM MOMeHTOM B pa3BllTHH cocy.!(a ac1<oca (WPZ, OH me, Anatolia a n d t h e Balkans, B « Antiquity » ,
26, 1 939, crp . 1 9) . Cp . V. Miloji'i r , Di e Askoskan n e XXXIV, 1 36, 1 960, crp . 273 li cne.!(.
1 1 n d einige a ndere ăgăisch- balkanische G efă{Jformen, 66 TaM me.

B Ri:imMitt., 1 950, cTp . 1 1 0. 57 <t>aJa, .!(OKyMeHTllpOB3HHafl " B 1.1eHTpa.rihHOii


61 G. Mylonas, Aghios Kosmas, 1 959, crp . 56, TpaHCHJibBaHHH; ynoMHHeM JIHW& Haxo.!(KH B l..J: eTaTfl ;
plic. 1 30/30. Pyt1l<ll Ha'IHHaeTcfl no.!( 1<paeM, ropJib1w1<0 D. şi I. Berciu B « Apulum » I I , 1 943-1947, crp . 28,
OT.[l.em1eTCfl OT T)'JIOBa cocy;i:a li YMHHfleTCfl . H CJJe.!( . ; CM. H Ta6JI . 1 1 / 8 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 O .UBYX rJIHHjjHblX «jjKOPjjX11 H3 rOBOPbl 395

( cooTBeTCTBCHHO <t>oJITCWTb II - CTOiiKaHb II) 58, CBH3aHHbIX Me»<.n;y co6oii MHOrotmCJieHHbIMH


HHTHMH, yKa3bIBal011\HMl:f Ha HX naparureJibHOC pa3BHTHC. CtunaHCb l:f c .n;aHHbIMH MCCTHOii cpaBHl:f­
TCJibHOii CTaTHrpacpHH H c Ha6JIIO,ll;CHHHMH, cml3aHHbIMH c 0611\HMl:f KYJibrypHO-HCTOpHtICCKHMH
onpe.n;CJICHHHMH KapnaTo-.n;yHaiicKoro apeaJia, MO»<HO CKa3aTb, tITO o6cym.n;aeMbIC 3,ll;CCb HaXO,ll;K H B
rosope, ryMCJibHHQe, '-IepHaBo.n;e l:f T .,ll; . ,ll;OKYMCHTHpyroT Ha 60JibWOM npoTH)f{CHl:fH KYJibTypHblC
KOMilJICKCbl , y»<e 3aBepmal011\l:fC CBOIO 3BOJIIOQHIO , H .n;pyrne Cll\C TOJibKO 3apom.n;al011\l:fCCH , I<aK
HanpHMep ropH30HT TipoTormrna I I I n To , tITO Cll\C MO»<Ho ycJJoBHO Ha3BaTb lIIHeKeH6epr A I . C
J.tpyroii CTOpOHbl , He MO»<CT 6b!Tb l:f petIH o cosepmeHHO CHHXpOHHOM npoQecce pa3BHTHH 1<apnaTO­
.n;yHaiicKoii l:f 3JIJiaJ.{CKOii o6Jiacreii , IlOCl<OJlbKY IOH<HOC BJIHRHl:fe CI<a3bIBaeTCH Ha cesepe c HCKOTOpblM
Oil03,ll;aHHCM , TaK tITO c xpoHOJIOrHtICCKOii TOtIKl:f 3pCHl:fH Mb! BblHY)l{,ll;CHbI .n;aTHposaTb TPH «HKOp H )) , a
CJICJ.{OBaTCJlhHO, l:f cpe.n;y' B KOTOpoii OHl:f 6blJIH Haii.n;eHbl , BTOpoii noJIOBHHOii nepexo.n;Horo nepHo.ua
1<apnaTo-.uyuaiiCKOii 30HbI, npH6JIH31:fTCJibHO 1 8 50- 1 750 rr . .uo H . 3 . , TCM 6oJiee, tITO Ha OKpanHax
apeaJJa pacnpocrpaHeHHH TaKHX npe.UMeTOB OHH noHBJIHIOTCH no3.UHee n 6b1TyroT .UOJibwe. HanpH­
Mep, 3K3CMnmipbl c ocrposa ManhTbI (Eaxpn»<a n Eop.u»<nH-Ha.uyp) coxpaHHIOTCH .uo nepno.ua,
COOTBeTCTBYIOll\Cro Il03,ll;HC3JIJia.UCKOMY B rpeQHH 59 . 3K3CMnJ1Hp Ha OCTpOBC JlnnapH OTHOCHTCH K
ropH30HTY cpe.utteii 3noxn 6poH30Boro seKa 60 . KoHetIHO, CYll\CCTBYIDT .n;aHHhle, no3BOJIHIOI1\HC
_

OTHCCTl:f 3Tl:f 3ana.n;Ho-cpe.UH3CMHOMOpCKl:fC «HKOpH )) I<O BTOpoii noJIOBl:fHC cpe.n;He3JIJia.UCI<oro nepHo.ua


mm K nepBblM seKaM I I TbICHtICJieTHH .uo u . 3 . , I<aK 3TO yTsepm.uae-r )I(. ll . 3saHc - no MCHLweii
.l\\epe «HKOpH » Ha ManLTe n JlHnapn 61, ,L(OCTHrwHe 3ana.n;ttoro 6acceiiHa Cpe.UH3CMHoro MopH BC.'IC.U­
cTBHe nepeMCll\CHHH IlJICMCHHblX o6U(HH, nepe.UBl:fraBUIHXCH .:o CTOpOHbl rpeQHl:f H AHaTOJIHl:f Ha
Jana.u 62 . Ha.uo H TYT no.n;TBep.UHTh , qro «HKOpH » 3ana.uttoro 6acceiiHa Cpe.UH3CMHoro MOpR noRBJIR­
IOTCR B KYJILTypuoii cpe.n;e, npH6JIH»<al011\CBCH K KOMilJICKCaM llym!H , EaJIKaH, rpeQl:fl:f H AttaTOJil:fl:f 63 •
0HH OTHOCHTCH KO BpC.l\\ C Hl:f, Kor.ua npoQecc nepecrpoiiKH HH,[(OCBponeiiCI<l:fX H3blKOBblX 3JICMCHTOB
6bJJI B IIOJIHOM pa3rape.
c pacnpocrpaHCHHCM HKOpCBH,[(HblX npe.n;MeTOB H3 3reo-cpeJ.{l:f3CMHOMOpCKOro apeaJia,
npoHCXOJ.{HBWHM K KOHQY HCOJIHTl:ftICCKOii 3IlOXH H BO BCC BpCMH nepexo.n;Horo nepHo.n;a Ha 60JihlUOM
npocrpaHCTBC H BO BCCX HanpaBJICHl:fHX, Ha.n;o CBH3aTh H pacnpocTpaHCHl:fC J.tpyrnx :)JICMCHTOB KYJib­
TYPbl cpe.UHJCMHOMopcKoro npoHcxom.ueHHH . 3.uecb Mbl HMCCM s BH.n;y KaMeHHbie, 300MOpcpHbIC
« CKHneTpbI» H3 KacnM til:f, <t>e.n;CJieweHH, C3JIKYQbI, TepeKJIH Me1<Te6 H Cyso.uoJia, 6Jm3 EHTOJIHl:f 64 .
0HH npoHCXO.UHT CKOpee H3 cpe.UH3CMHOMOpCKl:fX H aHaTOJIHBCKOB o6JiaCTeii 65 , tICM l:f3 CTeneii cesep­
Horo npnqepHOMOphH, KaK H caM CtIHTaJI HCCKO.fJhKO JleT TOMY Ha3a.n; . Haxo.n;Ka wecroro 3K3CMil.'1Hpa,
Ha 3TOT pa3 Ha roro-BOCTOKC EaJIKaH 66 , TO CCTh B 33epo-'-IepHaBO.UCKOii I<YJibTYPHOii cpe.n;e - TpCTbero
K rory OT llyHaH ! - JIHlUHl:fii pa3 no.o;qepKHBaCT BbIBO.n;, qTo HOCl:fTCJIH 60JiblUOro KYJibTYPH0-3THl:f­
qecKoro KOMnJieKca 33epo-'-IepHaso.o;a- .UoHbH CJiaTHHa Ha Eam-.:attax cnoco6crsosann pacnpocrpa­
HeHnro B 6aJIKaHo-.o;yHaiicKoii 30He 1<aK 3THX H3,ll;CJIHii , TaK H 30JIOTbIX n rJIHHHHbIX «H1<opeii» . HecoM­
HCHHO, tITO ,ll;JIH IlOHHMaHHH 3Toro HBJICHHH HCJib3H ynycKaTb H3 BH.n;y l:f pOJib HOCHTCJieii 3JIJia.n;cKoii

•� D. Berciu, y1< . C04 „ crp . 563, pHc. I .


Cp. 63 TaM me; CM. 4epTb1, cBH3bIB310ll.lHe TapK­
09 L.
Barnab6 Brea, Malta and t h e M editer­ cHiiCKHii nepHOA s MaJlhTe H s KOMnJieKce KacreJIJlbJI-
ranean, B « Antiquity », XXXIV, 1 34, 1 960, crp . 1 32, 4Ho B CmtHJIHH c o6naCTblO BoCT04HOro CpeAH3eMHo­
H cne.n„ c p H c . I u a crp . 1 37 ; J . D. Evans. crp . MOpbR H 6aJIK3HO-AyHaiicKOH o6JI3CTblO.
1 00- 10 1 , pHc. 7 (Kaprn) . ABTOP .naTHpyeT IOH<HO­ M M. Gara!ianin, B « Glasnik -Sarajevo », XV­

HTaJlhHHCKHii 3K3eMnJIHp H<eJie3Hbl.\\ BeKOM (TaM H<e, XVI , 1 960, crp . 1 5 , pHc. I H crp . 2 5 .
crp . 99), C'IHT3H ero CBHAeTeJlbCTBOM coxpaHeHHH 85 D . Berciu , y K . C04 „ crp . 5 3 6 ; O H me, n
KYJlbyYpbl, nepeH<HT04HblM HBJleHHeM . Actele Simpozion ului Eneolitic internaţional, cocro­
ao
D. H. Tru m p , yK . MeCTo . JIBWeMCJI s 01<rn6pe 1 959 r. s ITpare.
81 J. D. Evans, yK . Mecro ; OH >t<e, Malta, JlOHAOH, 88 3TOT 3K3eMILIUIP ell.le He ony6nH1<osaH . K ueMy
1 959, crp . 1 87 . Mbl sepHeMCH 8 cnel.lll 3JlbHOH pa6oTe.
62
Ta.\\ H<e.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
396 .!l, 6EP4Y 10

KYJlbTYPhI , TaK TeCHO CBH3aHHhlX c yKa3aHHhlM KOMnJieI<COM npOHCXO>K,nemteM, no I<paii:Heii: Mepe,


HeI<OTOpbIX :meMeHTOB, HanpHMep MHHOHCI<Oii: TOHI<Oii: cepoii: I<epaMHKH . 3Ta I<epaMHI<a 'laCTO BCTpe­
'laeTCH B KYJILrype l..! epHaeo.ua, <1acrn<1Ho a I<YJILrype KoQo<t>eHb u B I<OMnJieI<ce Xopo.unwT.11 -<t>on­
TewTL . 0Ha 6oJiee paHHeii: <t>aI<TYPhl' 6y.UY'IH «ncee.uo- )) HJIH <<npOTOMHHOHCI<Oii: )) ' OT l<OTOpoii:
OnHTb TaKH HeJib3H OT.UeJIHTb aHaJIOrH'IHYlO I<epaMHI<Y H3 AHaTOJIHH 67 ' OTI<y.ua, nO-BH.UHMOMY ' H
npOHCXO.UHT :na rpynna rJIHHHHhlX H3.UeJIHii: .
B .uaHHOM HCCJie.uoeaHHH MhI He CTaBHM ceoeii: QeJiblO paccMoTpeHHe .upyr11x cpe.un3eMHOMop­
cI<HX :meMeHTOB, HO cne.uyeT no.uqepI<HYTb, 'ITO B HHTepecyroIQHH Hac nepHO.U cpe.UH3eMHOMOpCI<Oe
Te'leHHe H lO>KHhlH xapaKTep HeKOTOpbIX KYJibTYPHhlX KOMnJieI<COB cnJieTaJIHCb B o6JiaCTH HH>KHero
,UyHaH c MeCTHhIMH OCHOBHhIMH :meMeHTaMH l<OHQa HeOJIHTa H c ceeepHonpuqepHOMOpCI<HM BJIHHHHeM '
HaJIH'IHe KOToporo o6ocHoeaHo u a CTPYI<Type I<YJILTYP l..!epHaeo.ua II u KoQo<t>eHb .
3aI<aH'IHBaH , HanOMHHM, 'ITO H a HaCTOHIQeM :nane OTKpbITHH H H3y'leHHH l<OHQa HeOJIHTa
B I<apnaTo-6anI<aHo-.uyHaii:cI<oii: 30He caM eonpoc o pacnpocrpaHeHHH o.uoMawHeHHOii: nowa.u11 u
wHypoeoii: KepaMHI<H - ecrpe<1a101Qeii:c.11 B KepaMHI<e l..!epHaeo.ua 68 - 33epo u KoQo<t>eHL - He
MO>KeT 6bITb pa3peweH 6e3 y<1eTa BI<na.ua I<YJlbTypHoro <t>aI<Topa eocTotIHoro Cpe,n113eMHOMOpb.11 ,
npo.UOJI>Kaewero BJIHHTb I< ceeepy H Ha pa3BHTHe HH.Uoeeponeii:cI<ux 3JieMeHTOB . Kor.ua 6y.UeT J1y<1we
H3BeCTeH KOHe'IHhIH nepuo.u KYJibTYPhI ryMeJibHHQa 6aJII<aHo-.uyHaii:cI<Oro apeana, l<OMnJieKca KyI<y­
TeHH - TpunoJibe u I<YJILTYPhI C3JII<yQa, a TaK>Ke npoQecc 3apo>KneHHH 60J1Lmoro I<OMnJieI<ca
l..!epHaeo.ua - 33epo - ,UoHbH CnaTHHa - KapaHoBo VI Ha EanI<aHax H I<YJILTYPhI KoQo<t>eHb
B I<apnaTo-.uyHaii:CI<Oii: 30He, MO>KHO 6y.ueT o6 "hHCHHTb H 110 HOBOMY OCBeTHTb eonpoc o MHOrocropoH­
HHX CB.113 .llX Me>K.uy haJII<aHaMH H AHaTOJIHeii:, B hl3hIB3lOIQHX >KHBOH HHTepec B Hamu .UHH, a TaI<>Ke
eonpoc o KYJILTYPH0-3THH'leCI<OM BI<na.ue anaToJiuii:cI<oii: o6nacTH, KaeKa3a u CeeepHoro Ilpu<1epHo­
MOpb.11 B npoQecc pa3BHTHH HH.UOeeponeii:cI<oro <t>eHOMeHa, HCXO.UHhIM MOMeHTOM l<OTOporo 6hrn,
no-BH.UHMOMY, npnMepHo 2300 r . .no H . 3 . - ro.u pa3pyweHHH Tpou II. 3rn np116.11H3HTeJILHa.11 .uarn
(a TOH Mepe, B I<aI<oii: ee MO)l{HO ycraHOBHTb ceifqac) , Ha l<OTopyro yI<a3bIBalOT H HeI<OTOphie onpe­
.ueJieHHH pa.uuoaI<THBHoro yrJiepo.ua (C14), no-BH.UHMoMy, yTO'IHHeT o.uHoepeMeHHO naqano HYJib­
TYPhI l..! epnaeo.ua B o6JiaCTH HnmHero ,UyttaH H HaJIH'IHe nepBhIX MOMeHTOB npoHHI<HOBeHHH ceeepo­
noHTHHCI<HX nJieMeH - HOCHTeJieii: HYJibTYPhI <morpe6eHHH c oxpoif )) .

,U . BEPl.!Y

87
J. Mellaart, T h e End of Early Bro nte Age . . ., rpa<f>H'leCKHMH Ha6JJ10.r:1eHHJ1MH. BHTOH wttyp no11e­
crp . 1 5 H cJJe.r:1. JJJ1eTc11 c nerKHM Oil03.I:l3HHeM no OTHOWCHHIO I< nep­
88 O pHaMeHT c 1<pytieHblM wuypoM no11eJJ11eTcn BOMY ; 011 ropa3.r:10 6oJJee pacnpocrpaHeH, 'leM C'IHTanoc&
y)f(e e Ha'laJJe 3BOJIIOLlHH 1<y.'l&Typb1 t.J:epHaao.r:1a- .I:IO CHX nop, I{ '18(.'TO BCTpe'laeTCJI I{ B fpeUHH.
33epo . 3ro 381<JllO'lem1e UOITTBep)f(.I:l8CTCJI I{ CTpaTH-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
A ZOOMORPHIC « SCEPTRE » DISCOVERED IN THE PEOPLE'S REPUBLIC
O F BULGARIA AND ITS CULTURAL AND CHRONOLOGICAL POSITION

It îs well,known that the question of the so,called zoomorphic stane « sceptres » dated
to the transition period which links the Neolithic to the Bronze Age, was repeatedly discussed
în the R.P. R. 1 Naturally, the rather recent publication of a new « sceptre » from Suvodol , near
Bitolia (Yugoslavia) 2, brought about the resumption of the discussions 3 • As a matter of fact,
the presence so far away into the Balkans of a new figurine resembling so much the other faur
figurines already known, would have been in itself a stimulus to the reconsidering of certain
opinions. But an the Lower Danube, as well as in the Balkans, a large cultural complex was
identified , which we called the Cernavoda,Ezero (Karanovo V I),Donja Slatina culture. Grad,
ually, as its contents and the part it played in the regions of Europe were studied, we saw it was
necessary to revise the old hypotheses concerning the stane « sceptres », and that, even before
the new find în Macedonia was known 4• What could until lately be presented only in a hypo,
thetical form, becomes now, owing to the find at Suvodol and to that of the Maritza basin
- which will be presently examined - a quasi,certainty.
In the spring of 1 960, an the territory of the Rezhevo village (district of Plovdiv), the
peasants discovered between the said village and that of Rezhevo Konara, near the Striama
river, a stane (( sceptre )>. The archaeologist P. Detev, of the National Museum of Plovdiv,

1 D.Berciu, Asupra problemei aşa- numitelor scep­ 3 Vladimir Dumitrescu, U n sceptru de piatră î n
tre de piatră d i n R.P.R. - Cu prilejul publi cării unei fonnd de cap d e cal descoperit în Iugoslavia, i n SCIV,
descoperiri similare din Caucazul de nord (U.R. S . S . ) , XIII, I , 1 962, p. 95 - 99.
i n SC!V, V , 3 - 4, 1 954, p. 5 3 9 - 548 ; Vladimir 4 D. Berciu, Chronologie relati ve du neolithique du
Du mitrescu, Cîteva precizări cu privire la sceptrele Bas-Danube a la lumiere des nouvelles fouilles faites
î n formă de capete de cal din R.P.R. şi U.R . S . S . , en Roumanie, in the Acts of the lnternational Eneo ­
in S C IV, V I , 3 - 4 , 1 95 5 , p. 9 2 5 - 936. lithic Symposium held in Prague, 1 9 5 9 ; Idem,
2 M . Gara§anin, Elemente der Steppen- u n d der Contribuţii la pro blemele neoliticului în Romînia în
Pontis c h e n Ei njlusse der Unteren Donau u n d au{ lumina noilor cercetări, Bucharest, 1 96 1 , p. 1 1 9 sqq. ;
dem Balkan, am O bergang vom Neolithikum zur p. 1 29 ; p. 1 3 5 sqq. ; p. 1 48 ; p. 536 and note 2, in
fru h e n Bronzezeit, in « Glasnik-Sarajevo », N.S., which we referred to the Suvodol sceptre, the study
XV-XVI, 1 960 - 1 96 1 , Arheologija, 1 96 1 , p. 5 - 22 , of M. Gardanin having reached us only during
i n Serbian, with a German abstract, p. 2 2 - 2 6 , · the last revision of our paper.
p. 1 5 , fig. I .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
398 D. BERCIU 2

kindly informed us about it during our common researches of the summer of 1 96 1 ; he also
gave us, in order to publish them, his notes, the drawing and the photograph of that object 5•
A note about that d iscovery was first published by P. Detev in a local Plovdiv newspaper 6•
The Rezhevo sceptre is a fortuitous d iscovery. It was found at the surface of the soii,
in a til!age zone where there are no hillocks. The figurine was carved in a hard , blac k stone
with greyish tints and white, rather small grains to it, resembling so far - before its petro­
graphic analysis is known - to
the rock out of which the sceptres
of Sălcuţa, Fedeleşeni, Suvodol
and Terekli Mekteb 7 were c ut,
the Casimcea sceptre 8 being on
the contrary macle out of a local
rock, friable and easily cut.
The whole part represent­
ing the animal's head was smooth­
ed and polished , while the rest,
which was designed to be mount-
edon wooden handle or at the
end of a staff, has a rough surface.
On the upper part of the head
Fig. 1 . - The stone sceptre of Rezhevo (Plovdiv district of P. R.
two prominences are seen. The
of Bulgaria). Reproduced with Mr. P. Detev's permission and that internai one represents the ani­
of the Archaeologic Museu m in Plovdiv. mal's ears. The muzzle is straight,
the lips are simply rendered by
a single very slightly incised l ine, which detail reminds us of the technique and the conventional
manner of the Sălcuţa sceptre 9• The nostrils are rather full, taking the form of rounded
buttons. The eyes were not indicated by any special trait. The whole eye's socket zone is
prominently bulging. The ears are highly conventionalized.
In the ears, as well as on one of the broader sides of the « sceptre », conspicuous traces
of red ochre have been found. This proves that the « sceptre » like the Casimcea one had been
a mong thegrav e-goods of a grave. As there are no tumuli at Rezhevo it is likely that the grave
had no tumulus, like that of Cernavoda.
The piece is 0. 1 5 m long, 0.075 m high (at the ears' levei ; that is the maximum) and
0.03 m thick. The portion representing the animal's head is 0. 1 0 m long. As the greatest height
of the muzzle is 0.05 m, it fol lows that between it and the head 's length there is a 1 /2 ratio.
At the eyes' level the height is 0.065 m.
As for the meaning, the function of the Rezhevo figurine, cannot be separated of that
of other sceptres, the whole set of zoomorphic representations having most likely a double
role, that of « social d istinction tokens » and of ritual objects, both elements being associated
in the primitive communities' mentality 1 0 •

6 We want to express on this occasion also, o u r (Dobrogea ) , î n « Dacia », V I - V I I I , 1 9 3 7 - 1 940,


best thanks to our friend a n d colleague P. Detev. p . 81 - 9 1 . As for the animal that sceptre rendered,
6 « Otchestven Glas » (Plovdiv), no. 5020, of 1 8 , the author hesitated to declare himself, being i nclin·
X I I , 1 96 1 . ed to think it either a rhinoceros or a hippopota mus
7 A. A. Jessen, in KS, XLVI, 1 95 2 , p . 48 - 5 3 , or a dog but by no means a horse (p. 86).
fig. I . 9 D. Berciu, S ceptre d e piatră . . . p . 543, fig. 3 .
3 Dorin Popescu, La tom be a ocre d e Casimcea ! O Ibidem, p. 546.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 A ZOOMORPHIC « SCEPTRE » IN BULGARIA 399

In the previously published pa pers a question constantly arose : what kind of animal
it was that the whole series of sceptres represente d ? lt was generally supposed they were
horse heads 1 1 , although, long before, they were thought to represent a hippopotamus and be
the resuit of « commercial » relations with Egypt 1 2 , while other archaeologists believed they
figured wild boars' or even pig heads 1 3 • To be sure, by their very form, their technique, stylistic
details, general structure, anatomic elements and by the materials they are macle of, the zoomor­
phic figurines could generate various
hypotheses more or less j ustified ,
whic h the archaeologists could formu­
late quite i ndependently one of an­
other, as it actually happened 1 4 •
Anyhow, the six sceptres known
until now do not represent a whole
anima l , be it a hippopotamus or some
other anima l ; they only render t he
head of a n animal. That circum-
stance certainly makes easier the
question of the sceptres' meaning
- of their function 1 5 - ; but on
Fig. 2. - The Rezhevo sceptre, drawing by P. Detev.
the other hand it renders the
determining of the species more
toilsome. As a matter of fact we believe the latter is a minor problem, as compared to
other q uestions, as yet unsolved , in connection with that set of zoomorphic figurines.
All we c a n say in this respect is that, on examining more attentively the six sceptres,
we no longer think them conventional horse-heads ; on the contrat)', they seem bulldog
heads or heads of a kindred breed , watch-dog or mastiff, for instance. The structure of
the whole skull rendered by all the sceptres in this series is not that of a horse head.
The jaw is i n no way characteristic of the horse, no more than the b ulging fore­
head ; the latter, which is not met with i n horses, îs typical of the dog. The horse's muzzle
grows gradually and elegantly thinner ; while with our figurines we see a thickened muzzle.
Nor can the « swollen » nostrils - which are actually seen on our figurines - be a criterion
for j udging it a horse head : they are equally met with certain dog breeds. On the Rezhevo sceptre,
the ratio between the muzzle's breadth and that of the head is 1 / 2 1 6 , while in the real horse

11
Not without some hesitation we ourselves dered his opm 1on, maintaining already since 1 9 5 l
thought u ntil lately it could be question of no other and 1 95 4 that the stone figurines in discussion here
head but a horse head (ibide m , p. 5 3 9 sqq.). The represented a horse's hea d (see the precedent notes ) .
13
opinion recently expressed by J. Werner (PA, 2 , A. A. Jessen, op . cit.
1 96 1 , p . 3 89), namely that there i s n o typological 1 4 ln this report, the case of the Soviet archaeolo­
connection between that set of sceptres and that gist B. A . Bonei Osmolovski - who, without being
other, posterior, the « Thraco-Cymmerian » and aware of the Ru manian archaeologists' opinions,
Avare one , which may have represented different saw in the sceptre of Terekli Mekteb (at the Caspian
animals, ought perhaps to be taken into consi­ Sea) a horse's head - is conclusive ; cf. J. Neustupn y,
deration. in « Slovenskâ Archeol6gia » V 1 , 2 , 1 95 8 , p . 2 8 8 .
12
Vladi mir Dumitrescu, Les fi guri nes en /Ji erre 15 The presence, invariably on a l t t h e s i x pieces,

tro uvees a Sălcuţa et a Fedeleşeni (Rowna n i e ) et l e of the shaft·hole, strengthens the conclusion that
commerce entre l ' Egypte e t l e Bas-Da nube, p e n dant these fig urines were u se d as sceptres.
16
la periode eneolit hiq u e , in « Istros », I, 1 93 4 , The sa me ratio is generally maintained for
p . 1 87 - 200. Later on Vladimir D umitrescu reconsi- the other items too.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
400 D. BERCIU 4

it is much greater. lt could of course be objected that in some pieces, that of Casimcea,
for instance, the horse's halter seems to be indicated. But, in respect to the same piece, one could
say that, on the one hand , the same kind of banded relief decoration was used around the
full nostrils too, where there can be no question of a «halter». On the other hand, the stripes
af the so-called « halter » could render as well some natural peculiarities (stripes of variegated
colours), which are met with certain dog breeds and which the primitive shaper of the Dobrudja
zoomorphic sceptre wanted - and succeeded - in rendering by such details, which were
perhaps enhanced by paint of different colours.
As for the presence of the domestic horse in the cultural milieu to which we ascribed
the series of sceptres found on Rumanian territory - that is the transition period to the Bronze
Age and this latter's first times - it certainly cannot be contested, the horse being in that period
one of the mast wide-spread domestic animals, as proved by the latest discoveries in the Cerna­
voda culture settlement on Dealul Sofia. lf the assumption that the Fedeleşeni sceptre must
be dated to the end of the Cucuteni A phase (that is, following our own periodization, to
Cucuteni I b), and that of Sălcuţa in the «Gumelniţa B phase» (as a matter of fact, the phase
Sălcuţa I I I , in our periodization), is accepted 17, as well as the assertion that the Casimcea
item « was actually modelled by workers of the Pontic tribes » which inhabited the Dobrudja
territory too, during the period corresponding to the end of the Cucuteni A phase and of
the Gumelniţa B phase, then the horse could in no way be a « favourite animal », which was
«to be taken for a model» 18, for the mere reason that in the said cultural and chronological
level the presence of the horse among the domestic animals is not attested. On the Rumanian
territory and in the Balkans it became common, as it is well-known, only during the Cerna­
voda culture, in the transition period and in the first stage of the Bronze Age. The remains
of Equus caballm L. found at Traian, Bogata, Techirghiol and in other settlements of the Late
or of the Middle Neolithic are mast likely to be connected with the presence of the savage
horse, as was recently affirmed by the specialists 19• Thus being the case, it goes without
saying that there can be no more question of a horse-head representation, not even if we were
to think of intertribal barter : which, as a matter of fact, is supposed to have taken place an
an immense area, extending from the Caspian Sea to westwards of the Prut (Fedeleşeni)
and to Sălcuţa (nearly 2000 km !), in which up to now no zoomorp hic sceptre like the set of
six in discussion was found. The presence of a new item in Western Macedonia and of a
sixth one in the Maritza basin, consequently south of the Balkans, makes it equally impro­
bable that a North-Pontic shepherds' tribe could penetrate so far into the Balkans, especially
before the period we are now going to determine.
On the other hand , during the excavations we conducted at Cernavoda, uncommonly
numerous dog bones and skulls were uncovered. In a pit, for instance, some such skulls were
found : the fact they were buried there on purpose does nat seem devoid of a certain signi­
fication, which is not without connection with the dog head conventionalized represent­
ation and with the social and religious meaning of the sceptres. Besides, even before the Bronze
Age had fully crystallized in its social and economic structure, it seems dog breeds related
to the bulldog or the mastiff already existed in these regions of Europe.

17Vladimir Dumitrescu, in SCIV, VI, 3 4, - horse used for riding.


1 95 5 , p.
930 sqq. 19 Olga Necrasov and Sergiu Haimovici, Studiul
1 8 Ibidem, p . 927 and 933. So much more it resturilor de faună neolitică (cultura Hamangia )
cannot be question of « horsemen-tribes » (i bidem ) , descoperite în cursul săpăturilor de la Techirghiol
it being known that only much later on was the (1 959), in « Materiale » Vili, p. 1 75 s.:iq.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 A. ZOOMORPHIC « SCEPTRE » IN BULGARIA 401

Consequently, we believe there are sufficient reasons to see in these zoomorphic


figurines conventional dog heads, considering that this animal was not less i mportant for
the tribes with prevalent pastoral econom)', than for the cultivator's tribes or for those with
mixed economy either. Besides, it is certa inly common knowledge that in primitive art (plastic
art, painting, engraving), dog representations are not absent, while some field reports prove
too that certain ritual ceremonies may be connected to the animal which stands nearer to
man and is the oldest in the series of domestic animals.
Taking into account the Cernavoda-Ezero-Donja Slatina complex' extension, as well
as its contents and its chronology, we listed in 1 96 1 the Casimcea to mb - among whose goods
the zoomorphic sceptre repeated ly mentioned in this paper was found - to that complex 20•
On the other hand we equally considered the first stratigraphic remarks macle on Dealul Sofia,
at Cernavoda. At the same time we thought the series of sceptres of Casimcea, Sălcuţa, Fede­
leşeni and Terekli Mekteb were the resuit of Aegean-Anatolian influences 2 1 • The find of a
new item at Suvodol, in Western Macedonia, appeared to strengthen our conclusion 22 • The
presence of a third sceptre south of the Danube and especially j ust in the Maritza basin, points
even more out that it is necessary to revise the older opinions and to seek for new trends
concerning the origin, the diffusion and the cultural and chronological listing of the stone
sceptres' series.
Nowadays it is established that, from the chorological point of view, the Terekli
Mekteb sceptre, at the Caspian Sea, is co mpletely isolated from the group formed by the three
items found on Rumanian territory at a distance of some 2000 km of Sălc uţa -- and , the
more so, from the group Suvodol-Rezhevo (fig. 3). lt is not only question of the very great
disiance which separates these various places, but at the same time of the fact that certain
geographical and cultural units, which were differently directed during the primitive communal
system, must be taken into account. If until 1 96 1 the find of the Fedeleşeni sceptres and even
of the Casimcea one (Northern Dobrudja) could be explained by the penetration, so far into
these regions of the shepherds' tribes from the North-Pontic steppes, or could be ascribed to
the intertribal barter, which went on either from the west eastwards - as thought A. A. Jessen
-- or conversely , as pointed out by the Rumanian archaeologists. This time however, confronted
with the two new finds, that of Rezhevo and that of Suvodol, we are obliged to seek some­
where else for the origin and the diffusion ways of these sceptres. The penetration of tribes
from the North-Pontic steppes into the upper basin of the Vardar 23 and at the same time
south of the Balkans, as far as the Thracian plain (Plovdiv region) cannot as yet be proved,
even if we were to take into account some elements or cultural influences reported of late 24,
which reached Porţile de Fier and got even further. Nor are the general historical circumstances
of the epoch to which such sceptres could really be listed , a support for such a hypothesis,
the more so if we were to accept the dating of the sceptres to the Midd le or the Final Neolithic,
some scientists proposed . To be sure , the question is too, whether the items found in Bitolia's
and Plovdiv's neighbourhoL'd could not have come there, by means of intertribal barter, from
the North-Pontic steppes. To this not only the considerable distance opposes - as already
shown above - but also the fact that from the lower basin of the Terek, near the Caspian Sea,

20 D. Berciu, Contri buţii . , p. 1 3 7 .


. . Ljubljana, V, 1 954, p. 2 25 sqq„ (the Kladovo hoard
2 1 Ibidem. on the Danube) ; Idem, Neolithikum und Bronze·
22 Ibi dem, p. 5 36. zeit in S erbi e n u n d Makedonien, p. 3 6 - 3 7 ;
23 As our colleague Milutin Garasanin believes p. 5 1 - 5 3 (the vase decorated with the whipped cord,
(op. cit. ) . at Srpski Kristur on the Tisa, near the Yugoslav·
24 M . Garalanin, in « Arheolo§ki Vestnik », Hungarian frontier line).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
402 D. BERCIU 6

to Fedeleşeni, between the Prut and the Siret rivers, and to Casimcea, in the Northern Dobrudja,
no zoomorhic sceptre like those we are interested in, was found as yet. That fact alone could give
cause to a j ustified doubt concerning the eastern, North-Pontic origin of the sceptres. As for
the sceptre found in the Casimcea tomb, it is well-known it was carved in a local stane
of Dobrudja, white-yellowish and friable, but easier to cut than the hard rock out of which
all the other five items are carved. There cannot be the slightest doubt that the Casimcea figu-

Fig. 3 . - Map of the six zoomorphic sceptres' diffusion.

rine was macle on t he spot, after a model which served to the whole lot. The question, naturally
is, w hat tribes were those, which could carve a sculpture with such evident traits of a pri mi­
tive realism and had attained a levei of social and economic development in which the tribal
community had already passed through transformations that asked for such «social» - and
perhaps even ritual - «distinction» marks, as the said sceptres. Previously, it was believed the
Casimcea sceptre had actually been macle by the North-Pontic tribes, which penetrated the
Northern Dobrudja before the end of the period corresponding to the Cucuteni A phase 25
(Cucuteni I b, in our periodization) 26, that is long before the horizon Gorodsk-Usatovo or
Horodiştea-Folteşti I . That would mean to admit the presence of the shepherds' tribes from
the North-Pontic steppes south of the Danube - and implicite ly, along that river- in the thick
of the Late Neolitihc or, more exactly, after its first period had scarcely ended . But the archaeo­
logical evidence opposes to such supposition. Even if there are certain cultural elements which
could be thought either Eastern or influences from the East, they cannot prove the actual pre­
sence, as early as that, in the said area, of the North-Pontic tribes. It is equally well-known
that among the grave-goods of the Casimcea tomb certain flint objects have an evident Balkano­
Danubian character, of the Gumelniţa type 27• Taking into consideration their elegant form,

25
Vladimir Du mitrescu, SCIV, VI, 3 - 4, 1 95 5 , O. Menghin at once remarked that there was a con·
p. 932 - 934. nection between the flint goods of that grave and the
2 6 D. Berciu, Contrib uţii p . 1 2.
. . „ flint tools of the Gumelniţa culture. The technique
27 lt was Vladimir Du mitrescu who stressed of polishing the heavy flint axes was long before
that point, yet with the mention that triangular known in the Gumelniţa culture. It was, as a mat·
flint arrow heads are equally found in the North· ter of fact, already reported in 1 92 5 , and just at
Pontic tu mular tombs (loc. cit„ p. 930). As a matter Gumelniţa (VI. Dumitrescu, « Dacia », II, 1 92 5 ,
of fact, after the publishing of the Casimcea tomb, p. 44) ; i t is worth mentioning too, that the spear

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 A ZOOMORPHIC « SCl!PTRI! » IN BULGARIA 403

their skillful technique and their size, we are inclined to ask ourselves whether the two :flint
axes from the Casimcea tomb could not he classed, owing to their function, among the so-called
2
«festive» objects and not to the tools proper 8 •
On the other hand , the use of red ochre is not an exclusive custom of the North-Pontic
tribes. The same for the contracted burial of the dead. lt is common knowledge that both
customs are met with in the Balkans and in Anatolia, namely with tribes which are not native
from the zone of North-Pontic steppes. We shall only mention the graves with red ochre, and
9
without tumuli, of Cemavoda 2 , certain graves in Eastem Bulgaria and the many ochre graves
in Anatolia. For the chronological and cultural position of the Casimcea tomb, we dispose
nowadays of some more conclusive data than in the past. No doubt, the presence of that tomb
in the area of the Cemavoda culture appears from the first to be one of the principal argu­
ments which prompt us to attribute it to the bearers of that culture 30 and generally to the complex
Cernavoda-Ezero of the Lower Danube and of the Balkans ; but it cannot be the only one.
The Casimcea tomb has no tumulus, just like the Cemavoda graves. As regards the point
which counts here, we think it particularly important to examine the funeral goods of the
red ochre grave with contracted skeleton, uncovered in 1 95 8 at Devnia (Vama district) and
conceming which our colleague Milko Mircev, director of the Museum of Vama 31, will publish
a detailed study. This is a fortuitous find. We shall only mention that among the grave goods
there are 29 flint blades, some of them quite similar to those at Casimcea, and five flint spear
heads (some of them, arrow points !), with a straight basis, alike in form to those in the
Casimcea tomb. Yet, the flint objects mentioned are associated with other grave goods, which
from the very first prevent us to place the Casimcea-Devnia level - and implicitely, that
of the Fedeleşeni sceptre - « in the final phase of the Cucuteni A culture » and that of Sălcuţa
sceptre «in the Gumelniţa B phase» as certain scientists would have it 32• The 32 gold rings
(left unprocessed ! ) the flat copper axe, the copper chisel (0.275 m long ! ) , the dagger blade
of the same material , left unprocessed , as well as other objects, make us look, from the cultural
point of view, towards Asia Minor and the Caucasus 33• From the chronological point of
view, they oblige us to date the ochre grave at Devnia and , indirectly, the Casimcea tomb,
approximately to the same chronological level as the «royal» tombs of Alaca, in Anatolia,

heads were uncovered onl)' in the B layer (i bidem ) . Histria (Em. Condurache and co -workers, Şan­
That type i s peculiar t o the phase I I I o f the Gumel­ tierul arheologic Histria, i n « Materiale », IV, 1 95 7 ,
niţa and Sălcuţa cultures, but it outlasts it (D. Ber­ p. 6 9 - 7 0 ) belongs t o the Cernavoda cultu re.
ciu, Contri buţii . . , p. 1 99, fig. 5 1 /8 - 9). The disco ·
. 31 Whom we thank for having kindly allow­
very o f the five items in the « lower layer » a t Căs· ed us to study the grave goods, in october 1 958,
cioarele, as against the set of twelve found in the soon after its u ncovering.
u pper layer (Gh. Ştefan, « Dacia », I I , 1 925, p. 1 4 7 32 Vladimir Dumitrescu, C it e va precizări . . . , p.

a n d fig .5/ 1 - 1 8) may be a mere hazard. Such spear 930. For a typological and chronological relation
heads occur in the Gumelniţa settlements of Bulgaria of the Casimcea flint blades with those of the Deda
and in the ochre graves as well. Mureşului - Bodrogkeresztur complex, cf. M. Ga­
28 rasanin, Neolithikum und Bronzezeit, p. 3 6 - 3 7.
Let alone, of course, the polished stone axe
with pointed butt from the Early and Middle Neo· 33 CI. Schaeffer, Stratigrap hie companie et c hro·

lithic. nologie de I' Asi e occidentale, London, 1 948, p. 267 -


29 Up to now 1 1 graves were uncovered in the 2 7 7 ; p . 2 8 1 ; p. 292 - 2 93 ; p. 5 1 6 - 6 1 9, and fig.
diggings we conducted on Dealul Sofia. 1 80/a ; fig. 1 7 4 ; fig. 2 93. We are thinking of some
30 As we already supposed some years ago a mong the « royal » pieces of Alaca Huyuk, from
(D. Berciu in Istoria Rominiei, I, 1 960, p. 77 ; see the depots at Soli-Pompeiopolis, and Sachkere and
also note 4 at the beginning of the present paper). Zekari, in the Caucasus, let alone, for the time being,
Most likely the contracted skeleton grave of the other analogies, for instence, with the Meicop
transition period settlement, in the tumular zone at 6.nds, etc.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
404 D. BERCIU 8

the Maicop complex and others, in Caucasus and Asia Minor, which CI. Schaeffer placed
between 2300 - 2000 B. C. 34 ; that is, in relative chronology, to the final period of the early
Bronze Age and to the beginnings of the middle Bronze Age of Asia Minor, of the Caucasus,
of the Terek region 35, etc. In other words - on a more general plane, but linked to the
corresponding period of the Balkano-Danubian area - this would be after Troy II ruin, during
the development of Troy II I-V and the passage to Troy VI, that is towards the middle
Bronze Age of Anatolia 36•
These remarks are in their turn a confirmation of the place we assigned, from the
cultural and chronological point of view, to the Casimcea tomb, in the Cernavoda culture,
namely during its evolution and mast likely in a period which seems related to phase III ;
as a matter of fact, the same thing is indicated by the stratigraphical determinations of the
nine ochre graves at Cernavoda. However, this does not mean that the Fedeleşeni sceptre
can be implicitely ascribed to the same early Cernavoda I I I levei, because it can as well
belong, chronologically, to the Cernavoda I levei, or to the Cernavoda I I , respectively Horo­
diştea-Folteşti I or Horodiştea-Folteşti II levels. As for the Sălcuţa sceptre, we have already
stated there are no reasons to doubt neither I. Andrieşescu's conscientiousness in noting the
depth where that sceptre was found, nor the exact stratigraphical determinations we macle in
1 95 1 . There are alsa other arguments, to support them. On Piscul Cornişorului there is a well
determined Sălcuţa III horizon, to which the Sălcuţa IV levei is superimposed, where graduali)',
beside the final Sălcuţa culture elements, new elements are found , some of them of the Sălcuţa
IV proper character, others of the Coţofeni type and others again of the Cernavoda type.
The sceptre of Sălcuţa was found in that post-Sălcuţa I I I levei. As concerns the presence at
Fedeleşeni of a pottery of the Usatovo type, it is well-known that before World War I I the
Museum of the Town of Bucharest History possessed a wholly painted vase 37• For th e time
being the succession of the stylistic, typological and chronological stages represented by the
three sceptres found on the Rumanian territory cannot be ascertained. The high convention­
alizing of the two figurines of Fedeleşeni and Sălcuţa, as well as of the items of Terekli Mekteb,
Suvodol and Rezhevo, seems rather to require for them a typological and chronological place
posterior to that of the Casimcea sceptre, if the primitive realistic traits of the latter must be
thought older ; but nothing opposes to the inverse succession either. What seems acquired
for the time being, is the fact that the tomb at Casimcea ranges with the Cernavoda culture,
that is with the earlier stage of its third phase, the other finds documenting eventually some
anterior rnoments.
On the other hand, the Devnia tomb, with such nch grave-goods -- which recall to
a certain extent the « royal » or <c princely » tombs in Asia Minor or in the Caucasus, genera lly
dated to about the same time, - must be ascribed to the Ezero -Cernavoda complex. The ethnical -

34 Ibi dem, p. 293 and p. 5 1 6 - 5 1 9. B u:yuk Gul!ucek, Ankara, 1 95 7 , pi. 3 5 / 1 ( 1 8 - 1 9)),


35 Ibidem. With that we are recalling here although similar objects are met with in the graves
A. A. Jessen's chronology of the great kurgans of of the Bodrog-keresztur culture too, in Hungary
Caban, published in SA, XII, 1 950, p. 1 75 , on which (P. Patay, in ActaArch, IX, 1 - 4, 1 958, p. 1 47,
we relied to date the cultural milieu of the sceptre pi. I/ 1 8 ; with silex blades like those of Casimcea ;
of Merekli-Mekteb (D. Berciu, Sceptre de piatră . , . . pi. I/ 1 9).
p. 5 42). See also, for the chronological and cultural 38 J. Mellaart, A natolia and t he Balkans, in
setting of the large levei we are interested in M. Oim· « Antiquity », XXXIV, 1 36, 1 960, p. 275 - 2 76 ;
butas, The Prehistor:y of Eastern Europe, I , 1 956, especially p. 277.
p. 48 sqq. and pi. III, on p. 91. Very good parallels 37 Information held from I. Nestor and Dinu
for the flat axe at Devnia are equally found in Ana­ V. Rosetti.
tolia (H. Koshay, M. Akok, A usgrabungen von

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 A ZOOMORPHIC « SCEPTRC » IN BULGARIA 405

and cultural milieu to which the Rezhevo sceptre must necessarily be listed c'annot be but
that corresponding to the Karanovo VI level (Karanovo V, according to the older periodization
and VII, according to Georgiev's latest periodization), which, as a matter of fact, represents a
cultural complex of the same structure as what we termed Cernavoda-Ezero. In the transi­
tion period going from the Late Neolithic to the Bronze Age, an extensive ethnical and cultural
Cernavoda-Ezero-Karanovo VI complex is found , ranging from the Rhodope mountains to
north of the Danube (a slip of territory along its bank), to which the Rezhevo and Casimcea
sceptres belong and which is very closely related to the final phase of the Early Bronze Age of
Anatolia 38 and, westwards, is continued by the Yugoslav Donja Slatina culture and the similar
zones of Macedonia.
To be sure, the Suvodol find represents a landmark - the farthest south-westwards
(Fig. 3) - which delimits the clase cultural unity of the Balkano-Danubian region of that time.
Yet the question is to what cultural and chronological level the sceptre from the Bitolia region
really belonged. M. Garasanin is inclined to connect it to the Late Neolithic of Macedonia,
namely to the Crnobuki complex 39• The Crnobuki culture of Macedonia is as yet nat well­
known, especially as regards its chronological position, its part during the transition to the
Bronze Age, its internai periodization, its relations to other cultures, etc. Generally, the Yougoslav
scientists describe it as a culture of the Late Macedonian Neolithic, with certain expanses in
the first epoch of the Bronze Age and related - as it seems - to the Porodin complex in the
same Prilep-Bitolia region, of which it is the continuation. On the other hand , it was pointed
aut that the Crnobuki level is generally contemporary to the chalkolithic Rakhmani (Thessa­
lian I I I) period of Thessaly, which closes there the Neolithic period and constitutes the transi­
tion stage to the Bronze Age 40• lt was of late rightly remarked that the Rakhmani period
corresponds, in aur opinion at least partially to the phase Vinca D 41 with the middle, late
and final phases of the Gumelniţa, Sălcuţa and Cucuteni cultures, and with certain stages of the
Cernavoda culture 42• What is here of interest to us, in the fixing of the cultural and historical
milieu in which the Suvodol (Macedonia) sceptre was found , is the fact that in the Crnobuki
complex a zoomorphic clay plastic occurs, characterized by a more or less flat idol type, with
a hollow in which a movable head was mounted 43• From the typological and chronological

•• J. Mellaart (loc. cit. ) synchronized Kara novo donischen Neolithikums, in « Archoeologia Yougo ­
V (VI) - Ezero with Troy I I . However, we believe slavica », I I I , 1 959, p. 3 and pi. I .
chat chat levei may be paralleled with Troy I I I - V, 0 VI. MilojciC, Zur C hronologie d er j iingeren

lasting perhaps - if we are to take into account Stein- und Bronzezeit S u dost· und Mitteleuropas, in
che contents of that complex - into Troy VI. Ic « Germania », 3 7 , 1 959, p. 68. Cf. F. Schachermeyr,
is true that for the time being no zoomorphic repre­ Die ăgăisc h e Fruhzeit. III. Bericht, in « Anzeiger
sentations of our sceptres' type are known in the for die Altertums-Wissenschaft », Innsbruck, X,
Anatolian area of the Early Bronze Age. We hold 1 95 7 , p. 83 - 86.
that information from Mr. J. Mellaart and O. French 12 O. Berciu, Contri buţii
. . , p. 8 9 - 70.
.

of the British Institute of Archaeology of Ankara u M. Garasanin, Neolith i k um und Bronzezeit,

(letter dated 8, I I , 1 962 of the archaeologist p. 1 1 9, fig. 25/2 ; Idem, « Arheoloski Vestnik »,
O. French, who m we are glad to thank again on IV, 1 95 3 , p. 86, fig. 1 2. We cannot discuss here
chis occasion ). the typology, periodization, diffusion and zonal
39 M. Garasanin, « Glasnik-Sarajevo » , XV - peculiarities of that type of idol, as well as ies adop­
XVI, 1 960 - 1 96 1 , p. 6 sqq. For the group Crno· tion by the bearers of certain cultures and ies trans­
buki, Idem, Vorgeschichtlic hes aus Crnobuki, in mission to others. This will be done in the course
« Arheolo ski Vestnik » Ljubljana, IV, 1 95 3 , of the studying of the Cernavoda culture's plastic.
p . 75 - 93 ; Idem, Neolithikum und Bronzezeit, Y et it seems useful to record here chat this type
p. 1 1 8 - 1 20. of figurine was also found ac Gu melniţa (two items).
• 0 Ibidem ; Idem, Zm Chronologie des make- (Vladimir Dumitrescu, in SCIV, XI, 2, 1 960,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
406 D. BERCIU 10

point of view, the item published 1 953 (not 1955) and 1958 by M. Garasanin is similar to other
objects too from the third level of the Cernavoda culture - to which, as shown before, we
equally assigned the Casimcea tomb containing the zoomorphic sceptre - it being most likely
the mask of a coinciding stage in the two cultures' evolution, posterior to other typological and
chronological older stages. lt is, as a matter of fact, well-known - and proved by the stratigraphy
too - that in Thessaly such idols occur in period IV also, that is in the local Early Bronze
Age 4.4 , as attested by the item uncovered in the fourth layer of Rakhmani 46, in which certain
ceramic categories of the third layer (Rakhmani phase) 46 are still met with. The clay idol
at U l , mentioned above, constitutes a document of approximately the same historical and
cultural moment.
From the Crnobuki materials published up to now, and from the hypotheses published
formerly 47 or of late 48, it appears clearly that in the Crnobuki settlement (of the Cerna valley,
in Yugoslavia), and in what was generally termed as « the Crnobuki group » as well, some levels
occur which as a whole correspond to the Final Neolithic and the Early Bronze Age. These
levels are naturally closely related to the Late and Final Neolithic and to the Early Bronze
Age of Macedonia.
No doubt, the series of .seated idols - of the A type, according to M. Garasanin 49 as -

well as the various ceramic categories, prove a very close connection to the similar clay
plastic of the Porodin layer ; so that we can say a Porodin-Crnobuki culture complex occurs
in the Bitolia region, whose evolution embraces a certain number of phases. But what is here
of interest to us, in our attempt to locate from the cultural and chronological point of view the
zoomorphic sceptres with conventionalized dog heads, is another element belonging to the
Porodin-Crnobuki complex, to which the Cernavoda culture is connected (the related ethnical
and cultural milieu, in which the above-mentioned sceptres spread being thus once more pointed
out). That element is represented by a rich enough - but as yet unpublished - series of clay
seated idols, which are typologically near those at Porodin and Crnobuki, and are dated to
the early phase or the Cernavoda culture. That means there is a synchronism of that phase
with a certain period - of course early - of the Porodin-Crnobuki complex, and not only of
the Cernavoda I I phase with the Cernavoda I I I one (partly, at least).
The above exposed remarks prove that there are as yet sufficient data to allow the cult­
ural and chronological locating of the sceptres' series found in the Balkans and along the Danube :
namely, that such figurines were circulated in the Balkans in the area of certain contemporary
and related complexes, as for instance the Cernavoda-Ezero-Karanovo VI complex, and the
Porodin-Crnobuki-Donja Slatina one. Still , we cannot as yet say in what exact period of the
respective complexes' evolution such plastic began to spread. lt is possible it had already appear­
ed during the earlier period, but we are not as yet possessed of conclusive proofs thereof.

p. 245 - 260 ; Idem, in « Dacia », N. S . , IV, 1 960, of the Casimcea ones' kind.
p. 443 - 45 3 ) , beside the items discovered at Vinca 48 V. MilojCic, Steinzeit Qriec henlands.
proper, in the kurgan near Maicop, in Northern 47 Idem, C hronologie der jungeren Steinzeit Mit·
Caucasus (M. Gimbutas, op. cit., p . 5 2 - 5 4, fig. tel- und S udosteuropas, Berlin, 1 949, p. 65 sqq. ;
25/e), in the Ljubljana region and in Slovakia (in see also che table of generic synchronisms at the
the Boleraz group). end of that book.
·
44 V. Milojcic , Zur C hronologie der j u n geren 48 Especially by M. Garasanin, loc. cit.
Steinzeit Gri ec henla n ds, in JOI, 65/66, 1 950 - 1 95 1 , �9 Idem, Vorgesc h i c htliches aus Crnobuki, p. 92,
p . 1 1 - 1 2 and fig. 1 7 . fig. 9 and 1 1 ; Idem, Neolithikum und Bro nzezeit,
46 A . J . B. Wace and M. S. Thompson, Pre· p. 1 1 9 and pi. 25/ I ; the study about the Crnobuki
historic T h essaly, Cambridge, fig. 25/d ; see also fig. Jiscoveries is wrongly ciced there, in note 6 1 9.
25/b - c ; and fig. 2 7 /2, triangular flint arrow point,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 A ZOOMORPHIC « SCEPTRE » I N BULGARIA 407

All we can say is that, as shown above, the Casimcea tomb could be assigned to the beginnings
of the Cernavoda I I I phase. As a matter of fact, the synchronism of the Cernavoda II phase
with the Folteşti II one, on the one hand , and that of these cultures with Sălcuţa IV and,
partly, with the Coţofeni culture, as well as the observation that the Fedeleşeni and Sălcuţa
sceptres circulated about that same time, prove that the process of the latter's diffusion could
have lasted even longer. The style and type study of the six items seems to conduct to the
same supposition. From this point of view the likeness between five of them is striking, the
sixth, the Casimcea sceptre being isolated , that is only in respect to the primitive realism
of its features.
The origin of such primitive art products could raise still other objections, owing to
the absence hitherto, in the Aegean and the Mediterranean area of similar discoveries 50• Yet,
because of the prolonged tradition of the stane plastic and of the marble vases in the said area,
and of the permanent and many-sided influence of the Mediterranean factor in the Balkans and
Danube regions, as well as of the circumstance that the whole Neolithic plastic of these regions
originates in the Aegeo-Med iterranean area, we are somehow obliged to admit for the series
of sceptres tao one and the same primary source of irradiation. Besides, the very structure
of the Balkan cultural complexes in which these sceptres were circulated has a strikingly
Mediterranean character, or, more accurately, an Eastern-Mediterranean and Anatolian one.
Evidently, considering all the conclusions which could possible by drawn from the
extant documentation, another question arises : whether these sceptres could nat even have a
Balkano-Danubian and Pontic origin ? The answer to it is still dependent on the future
finds and studies.
The spreading of the sceptres takes place at a moment in which an vast areas an intri­
cate process was going an : that of the mixing up and assimilation of tribal communities at
different degrees of social and economic development, as well as that of the diffusion of
new cultural elements and of new technological knowledge. lt is the epoch of the newly
tamed horse 51 , which actually played an important part in, or at last macle easier, the shifting
of human groups during the transition period to the Bronze Age. ln the cultural complexes
above discussed, the tame horse was already known. The spreading of the sceptres cannot be
separated of the events which took place at the end of the Neolithic in South East Europe and
during the transition period. Their diffusion in the Terek basin, in the North Caucasus and
towards the Caspian Sea and Lower Volga could possibly have begun from the South, through
the Derbent mountain-pass, likewise in the chronological framework of that general structural
stage of the Indo-European languages. No doubt converse movements must have then taken
place, carrying with them similar culture elements tao. Again, the presence of the idol with
movable head, in the Ul kurgan, near Maikop, must be connected to the events of the zoomor­
phic sceptres' epoch. Maybe in the future the relations between the Vucedol culture and the

60 See notwithstanding the panther-shaped axe Mr. Chr. Zervos.


of MaIlia, Crete : Chr. Zervos, L'art de la Crete 51 Against F. Hancar's opinion, that in che
neolit hique et minoienne, Paris, 1 956, fig. 424 (third area of the Tripolje culture the horse could have
Middle Minoan period). ln a recent letter (dated been tamed rather early, serious objections were
2 1 . III. 1 962), Chr. Zervos (one of the best experts raised of late by the linguists too (W. Brandenstein,
in the Cretan and Cycladic art), kindly drew our Das Indogerman e nproblem, in « Forschungen und
attention to the fact that the zoomorphic axe of Fortschritte », 36, 2 (Februar), 1 962, p . 47 - 48).
Mallia was used as a sceptre in ritual ceremonies, The tamed horse begins to play an important part
but chat he himself knew of no zoomorphic repre­ only during che Usatovo period : cf. S. Bokony,
sentations similar to our sceptres, in the Cretan in ActaArch, 1 1 , 1 959, p. 94.
and Cycladic area. We are glad to thank again here
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
408 D. BERCIU 12

Caucasus will be a lsa better explained and still owing to the Balkans and the transitional cul­
tures . At any rate, the Fed eleşeni and Sălcuţa sceptres were brought North of the Danube by the
bearers of the Cernavoda-Ezero-Karanovo VI c ulture. The Suvodol find equally makes us think
of a possible way of d iffusion along the Vardar and Maritza valleys, and a long those of their
tributaries, towards Oltenia , the Banat and Central E urope ; similarly, the sceptre discovered

\
' \
1 -.......��...<.<:���
I
- - - - - - - - 0, 12J - - - - - - - ...,

I '
,.._ - - - - - - - - - o, 17 - - - _ _ _ _ _ _ _pi
I
1

'
' '
i '
'+ � - - - - 0, 138 - -- - �

Fig. 4. - Z o o m o r p h i c srone " ' scepcres" : l) C a s i m c ea ; 2) Fedeleşe n i ; J) S ă l c u ta ;


4) Te re k l i Mekteb (after A. A. Jesse n ) ; 5) Suvodol (after M . Ga rasa n i n ) .

near Plovdiv may as well be a landmark on a diffusion way northwards through the Eastern
Balkan, or one on another way along the Maritza co urse and the Striama valley, theri through
the Troian gorge and the Ossam valley to the Danube, at the Olt confluence.
In appreciating the facts of the period we are here dealing with, we cannot of course
neglect even the ever increasing penetration of cultural and ethnical elements from the South­
East regions of the Soviet U nion, let alone for the time being those which spread into the
Rumanian territory from the North-East. I t was severally pointed out that eastern elements
appeared in the Cucuteni area as early as the beginnings of phase I I (AB). Amang these
elements are mentioned alsa the ceramics decorated with the whipped cord (the « caterpillar »
motive) 52 ; but the Cernavoda and Ezero diggings proved that such decoration was already
largely used d uring the lower levels of the Cernavoda-Ezero complex, and that later on the
whipped c ord proper was generalized . On the other hand , the recent d iggings in Thessaly
demonstrated that in Greece too the corded decoration is older than the Early Helladic I I I
period ( E H I I I ) , as was general ly thought before.
We are now in possession of a Radio-Carbon (C 1 4 ) determination, establishing - more
or less approximately - the moment of the c ultural and ethnical penetration South of the

•� As ;ic Tra ia n , i n M o l d a via : H. D u m i cresc u , i n « Materiale )), V I I , 1 96 1 . p . 1 0 1 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 A ZOOMORPHIC « SCEPTRC » IN BULGARIA 409

Danube of the eastern element. We are thinking of the grave no 1 / 1 952 at Ceamurlia de
Jos. The same core-sample, taken from the beams of the ochre grave was dated at the Groningen
laboratory to about 2330 ± 65 B.C. and at the Berlin laboratory to about 2240 ± 1 00 and
2 1 39 ± 1 60 B.C. 53 • Taking into consideration the resulting approximation and comparing both
determinations, it seems possible that towards the years 2200-2 1 00 B.C. the interferences from
south-northwards and north-southwards 54 got more frequent. To that phenomenon could alsa be
connected the d iffusion of the copper metallurgy, based an the copper ore exploiting and the
passage to the last phase of the Late Neolithic and afterwards to the transition period proper,
at a moment and a pace differing from one zone to another. On a more general and historical
plane, the above exposed chronology could be understood only as part of the Aegean and Bal­
kano-Danubian system, in which the important moments were Troy II g ruin, the greatest
development of Early Helladic I I I , the formation of the Medio-Helladic culture, the closing
of Troy I I I - V periods and the passage to Troy VI, that îs to the Middle Bronze Age in Anatolia.
Without looking profoundly into that uncommonly vast horizon the history of the primi­
tive system d isplayed an the eve of the paleometallic epoch , in South East Europe, we could
hardly understand the real - cultural, social and chronological - sense of the six sceptres, to
which we once more wanted to direct the scientists' attention.

D. BERCIU

53 H. Quitta, in PZ, 38, 1 960, p. 1 8 4 and in a per · at Prague, N. J. Merpert pointed out in 1 958 to
sonai letter dated February 2 3 , 1 962 and June 4, 1 963. that new side of the North-Pontic steppes' archaeo­
5 4 The recent discoveries and studies of the logy ; see also his recently published report, in
Soviet scientists about the North-Pontic tribes obli­ the volume L'Europe a la fin de l'âge de la pi erre,
ged us to revise our until now generally accepted Prague, 1 96 1 , p. 1 76 sqq. For the new succession of
opinion concerning the nomadic and mostly pas· the Karanovo levels, see i n the same volume, p. 45
toral character of these tribes. As a matter of fact, sqq„ G. I. Georgiev. The Karanovo VI levei cor­
it is now proved they actually had an economy based responds, in Georgiev's study, to Karanovo VII.
on steppe-cattle rising, but that at the same time The volume reached us only when the present paper
they developed a primitive agriculture and led an was written, so that we no more could make the
established life. During the lnternational Symposiu m necessary references to it.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
KERAMIK DER VUCEDOL,KULTUR AUS MOLDOVA VECHE
IM BANAT

I m Jahre 1 958 erwarb das Rayonmuseum Lugoj eine Sammlung von GefăBen und Kera,
mik, welche vor mehreren Jahren auf der Donauinsel gefunden wurde, die dem gleichnamigen
FluBhafen Moldova Veche gegeni.i ber liegt *.

Der GroBteil cler Bruchsti.icke gehi::i rt zur Vucedol-Kultur, was ihnen besondere Bedeu­
tung verleiht, da sie, allem Anschein nach, das erste reichhaltigere Auftreten dieser Fundgruppe
auf dem Boden cler Rum ănischen Volksrepublik darstellten. Zusammen wurden auf cler lnsel
auch Fragmente anderer Kulturen und anderer Epochen geborgen (Kostolac-Kultur, bronzezeit­
liche Urnenfelder-Kultur, fri.iheisenzeitliche Basarabi-Kultur) ; hier soll nur die vucedolartige
Tonware behandelt werden.
Năhere Angaben liber Fundumstănde und Fundort ki::i n nen nicht gemacht werden, da
der, ehemalige Eigenti.i mer der Sammlung bereits vor mehreren Jahren starb und nichts năheres
liber die Entstehung cler Sammlung bekannt ist. Die Funde rlihren, jedoch zweifelsohne aus
einer ader mehreren Siedlungen cler FluBinsel Moldova Veche her, wie die vom ehemaligen
Eigentlimer angeklebten Etiketten zeigen, die diesen Fundort nennen ; geborgen wurden die
Funde zwischen 1925 und 1 934. Bekanntlich reiBen d ie Wasser cler Donau an cler FluBinsel
Moldova Veche - so wie auch sonst entlang des FluBlaufes - immer wieder die Ufer ein und
bringen so O berreste verschiedener Epochen zum Vorschein.
Um den Fundort năher zu bestimmen, nahmen wir im Monat Juni 1 9 6 1 eine Gelănde­
begehung an Ort und Stelle vor. lnfolge cler betrăchtlichen Ausdehnung cler FluBinsel Moldova
Veche konnte hierbei nur deren westlicher Teil (von den Ortsansăssigen « Spitz » genannt)
d urchforscht werden, wo eine fast zur Gănze vom Hochwasser zersti::i rte vorzeitliche Siedlung
nachgewiesen werden konnte. Das gesamte hierbei im Ufersande und im Steilhang des Ufers
gefundene Scherbenmaterial gehi::irt zur bronzezeitlichen Verbicioara-Kultur. Bruchsti.icke der
Vucedol-Kultur wurden i.i berhaupt nicht aufgefunden, so daB die Siedlung, von der die hier
besprochenen GefăBe und Scherben herri.ihren, mi::ig licherweise in einem anderen Teil cler
lnsel gelegen oder vom Hochwasser zur G ănze zersti::ir t worden war. Es sei i.ibrigens bemerkt,

*Diese Sammlung wurde zusammen mit anderen Hafenkapităns aus Moldova Veche, Georgescu,
Gegenstănden aus dem Besicze des ehemaligen erworben.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
412 VLADIMIR DUM ITRESCU und ION STRATAN 2

daB - nach den uns zur Verfiigung stehenden Informationen - bei der im Fri.ihjahr des glei­
chen Jahres von einem Kollektiv des lnstituts fi.ir Archăologie vorgenommenen eingehenden
U ntersuchung des gesamten lnselgebietes keine Ansiedlung der Vucedol-Kultur festgestell t
werden konnte. E s ist allerdings nicht văllig ausgeschlossen, d a B eine lănger dauernde D urch­
forschung noch ein positives Ergebnis zeitigen kănnte.
Das gesamte Fundmaterial der Vucedol-Kultur besteht ausschlieBlich aus Bruchsti.icken ;
selbst die wenigen, teilweise ergănzten GefaBe wurden aus Scherben zusammengestellt, die am
Ufer aufgelesen wurden. Eben deswegen sind einige Fragmente ziemlich abgeschliffen, d ie Mehr­
zahl ist jedoch gut erhalten und bewahrt ihr urspri.ingliches Aussehen.
Die Scherben sind nur in den seltensten Făllen rătlichbraun gebrannt, und dies nur an
der Ober fl ăche. Mit wenigen Ausnahmen sind nămlich auch die an der Oberflăche braunfarbi­
gen, rătlichbraunen ader graubraunen Sti.icke in der Bruchfl ăche schwarz. Bei den meisten ist
jedoch die Oberflăche grauschwarz ader braungrau. Lediglich zwei bis drei Scherben weisen in
der gesamten Wanddicke durchgehend rătlichbraune Fărbung auf. Der Ton ist im allgemeinen
fein und einheitlich, bei einigen Scherben sind in der Bruchfl ăche d ie zur Magerung beigemeng­
ten Steinchen und Sandkărner erkennbar. Bei einem einzigen Bruchsti.ick mit sehr abgeschliffener
Oberfl ăche (Abb. 8/ 1 ) sind dem Ton reichlich zerstoBene M uschelschalen beigemengt ; die
lnnenflăche der Scherbe hat geradezu das Aussehen eines Mosaiks, so zahlreich sind die M uschel­
sti.ickchen. ln einigen F ăllen ist auf beiden Seiten ein O berzug erhalten, wăhrend auf der Aul3en­
seite bei einigen der stărker schwarzen GefaBe noch die ki.instliche Glăttung zu erkennen ist. Oie
GefaBwănde sind weder besonders click, noch besonders di.inn und fein ; dieses gilt auch fi.ir kleine
und mittelgroBe GefăBe. O brigens sei hervorgehoben, daB unter den in das M useum in Lugoj
gelangten Sti.icken kein einziges besonders dickwandig ist und von grăBeren VorratsgefaBen
herri.ihren kănnte ; dieses bedeutet nun nicht, daB es derartige Bruchsti.icke nicht gegeben habe,
doch offenbar wurden sie da nicht verziert - nicht in die Sammlung aufgenommen, sind
doch s ămtliche Bruchsti.icke vom Vucedol-Typus dieser Sammlung verziert.
Die im Fundgut von Moldova Veche feststellbaren GefăBformen sind nicht besonders
zahlreich, j edoch nahezu alle kennzeichnend .

1 . Einige Bruchsti.icke ri.ihren von mehr ader minder kugelfărmigen, abgefiachten GefaBen
her, bei denen die O ffnung (und sicherlich auch der Boden) ohne jegliche Profilierung des
Randes waagerecht abgeschnitten war (Abb. 2 / 1 und 3/2). Obzwar sich diese Form anscheinend
weder unter den ălteren von Hoffiller 1 verăffentlichten Vucedol-Funden, noch unter den bei
den Grabungen von R. R. Schmidt 2 geborgenen Sti.icken findet, kommt sie unter den vor
einigen Jahren von S. Dimitrjevic 3 verăffentlichten und von ihm «birnenformige Vasen» 4
genannten Exemplaren vor ; a llerdings scheinen die zwei von ihm abgebildeten Stiicke kleiner
zu sein, als die aus Moldova Veche. ln der Tat deuten die uns zur Verfiigung stehenden Bruch­
stiicke auf GefaBe von mindestens 1 5 cm Hăhe und mit einem GrăBtdurchmesser von ii ber
20 cm. Einige dieser GefaBe (Abb. 1 / 1 und 2/2) besaBen zwei halbrunde in der Hăhe des grăBten
Durchmessers angebrachte, breite Henkel, wie sie im allgemeinen fi.ir die Vucedol-Keramik
kennzeichnend sind.
2. Einige weitere Bruchstiicke stammen von kleinen Gefal3en (Abb. 3/4 - 7), einer Art
von Schalen, wie Hoffiller 5 sie nennt ; in Moldova Veche sind zwar keine Henkelspuren erha!-
1 Victor Hoffiller, CVA Y ougoslavie, l , Zagreb­ nis der Vucedoler Kultur ) , i n « Opuscula Archaeo­
Musee National, I . logica », I , Zagreb , 1 956, S. 5 - 49 - 56, Abb. 34
2 R.R. Schmidt, Di e Burg Vucedol, Zagreb, 1 945. und 35.
3 S. Di mitrjevic, Prilog daljem upoznavanj n 1 Ebd., S. 50.

V 11cedol.<ke K 11lt11re (Ei 1 1 fl eitra 1: z 11 r 11•ei r er e n Ken n r · " A.a.O., S . I Off.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 KERAMIK DER VUCEDOL-KULTUR AUS MOLDOVA VECHE IM BANAT 413

ten, d ies bedeutet jedoch nicht, daB solche nicht vorhanden waren. Der nach innen gezogene
Hals d ieser GefăBe ist einige Zentimeter hoch und cler ausladende Rand vom Rest des GefăBes
durch eine waagerechte Rille a bgesetzt. In einigen F ăl len (Abb. 3/5) ist cler Mundsaum leicht
nach auBen gebogen, fast geschweift und d ie Gefăf3schulter scheint verh ăltnismăf3ig krăftig
gewi:ilbt gewesen zu sein. Fur den Rest des GefăBki:irpers sind die aus anderen Siedlungen bekannt-

Abb. I

gewordenen Exemplare maf3gebend , da hier nur Bruchst ucke vorliegen ; vermutlich war cler
untere Teii des Gefăf3es annăhernd kegelstumpfformig. Einige Gefăf3e d ieses Typus mit verh ălt­
nismăBig enger Mund offnung werden von R. R . Schmidt als Terr i n e n beschrieben, andere
mit verh ăltnismăf3ig weiterer O ffnung als Năpfe 6, obzwar - besonders for d ie gehenkelten
Exemplare - die Bezeichnung Se hal e zutreffender wăre, sofern es sich nicht um zu grof3e
GefăBe handelt.
3. Auch Schusse l n fehlen nicht im Bestande cler Vucedol-Siedlung aus Moldova Veche
(Abb. 3/8, 9). Die Bruchstucke unserer Sammlung sind zwar klein, doch zeigt ihr Vergleich
mit den aus Jugoslawien veri:iffentlichten Stucken, daB die meisten zu sehr flachen Exemplaren
mit breiter O ffnung gehi:iren ; cler leicht ausladende, etwa 2 cm hohe M undsaum ist schrăg, die
Schulter ann ăhernd senkrecht und schmăler als cler Rand, cler ubrige GefăBkorper ist leicht

6 R. R. Sch midt, a.a.O. , Abb. 5 1 - 5 2 , S. Dimi­ nur liber ziemlich kleine Scherben verfii g en , ist
trjevic (a.a . O . , S. 5 2 ) nennt einige davon Terri nen, eine weitere Unterteilung cler Formen wohl nicht
a ndere terri noi d - bi konische Năpfe ; da wir jedoch erforderlich.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
414 VLADIMIR DUM ITRESCU und ION STRATAN 4

gewălbt uncl hat einen schmalen Boclen. Zahlreiche cler in Jugoslawien 7 gefunclenen Stucke
gestatten clie Wieclerherstellung cler GefăBform, von cler unsere Bruchstiicke herruhren.


<::,
<::,'
I
I
I

1 L

I
I

2 I
r +-- - - - - - - - - - -- - --- - - - - - - - - - --; I

'
I I t
I
I I I


<::,'
I
I �
I <;:,
<::,·
I I
I
I I
I
L _ _ _ _ _ _ _ _ ;��.o.l-
:s;;,;!. ..!..!:!.L�V 4 � 1i_---��=
Abb. 2

Anclere Schusseln măgen etwas hoher gewesen sein, so claB sie clen O bergang zwischen
clen eigentlichen Schiisseln uncl clen oben erwăhnten Schalen bilclen.
Ebenfalls zu einem GefăB cler Schiisselgruppe gehărt hăchstwahrscheinlich auch ein
Bruchstiick mit einem kleinen zylinclerformigen FuB (Abb. 8/3). Bekanntlich treten in cl er Vuce,

7 Zum Beispiel, B. Hoffiller, a.a.O., Tf. 7/3 , 4 S. D imitrjevic, a.a.O., Tf. I/3.
und 6; R. R. Schmidt, a.a.O., Abb. 5 3/3 - 4 ;

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
415

I
I I
� '<:>
'I-
""
� '<:)•
<::>·
I I
I
_J _J
Abb. 3

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
41G VLADIMIR DUM ITRESCU und ION STRATAN 6

dol-Kultur gedrungene Schiisseln mit vier Fiifkhen 8 ziemlich h ăufig auf. Es ist aber nicht ausge­
schlossen, daB clas hier beschriebene Bruchstiick von einem sogenannten « hausformigen Modell »
herriihrt, da eines dieser in Sarva s 9 gefundenen Modelle, an cler Seitenflăche zu beiden Seiten
des « Eingangs », je eine derartige zylinderformige Knubbe aufweist. Auch andere GefăBe dieser
Kultur zeigen ăhnliche Griffknubben 10•
4 . Die sogenannten RăuchergefăBe (mit Doppelboden) sind durch ein ausgesprochen
typisches, allerdings nur in Bruchstiicken erhaltenes Exemplar vertreten (Abb. 3 / l a und Abh.
4 ) . Der breite R:mdsaum ist văllig waagerecht, cler obere Hohlraum nur wenig vertieft, cler
Hals war wenie,e Zentimenter hoch und wie iiblich geschwungen. Die Schulter dii rfte nicht
besonders deutlich ausgebildet gewesen sein, wogegen cler Unterteil - nach den ganzen Stiicken
von Vueedol zu urteilen - wahrscheinlich annăhernd kegelstumpfformig war. Jedenfalls diirfte
die Gesamthăhe dieses Stiickes u.E. 10 cm nicht iiberschritten haben. Es l ăBt sich nicht feststel­
len, ob cler Boden wie bei den anderen Exemplaren durchbohrt war. Fi.ir Vergleichszwecke
d iirften die von Hoffiller 1 1 verăffentlichten GefăBe geni.igen, von denen eines i.i brigens bereits
seit langem 1:-ekannt war.
5. Eine GefăBform , die durch ein nahezu vollstăndig ergănztes GefăB vertreten ist
(Abb. 1 / 2 und 2/2) zeigt einen ann ăhernd doppelkonischen UmriB, wobei cler GefăBkărper
jedoch lănglich, nicht kugelformig ist. Der Hals ist zi emlich eng, iiber die Gestaltung seines
Randes kann nichts gesagt werden, da dieser zur Gănze fehlt. Măglicherweise war cler Hals
hoch, so wie bei dem folgenden Bruchstiick (6 ; Abb. 2/ 1 ) ; wahrscheinlicher ist aber, daB
clas GefăB eher einigen unverzierten Exemplaren aus Vucedol ăhnelte, d ie gleichfalls zwei Band­
henkel und einen fast senkrechten Rand oberhalb des kegelstumpfformigen Halses aufweisen 12•
ln cler grăBten Breite an den beiden Endpunkten des ausgezogenen Bauches sitzen zwei Bandhe.nkel.
6 . Von einem GefăB, dessen Form nicht mit Sicherheit angegeben werden kann, ist
nur cler annăhernd kegelstumpfformige hohe Hals erhalten ; cler Rand ist etwas ausladend und
weist unmittelbar darunter zwei sehr breite Bandhenkel auf (Abb. 2 / 1 ). Im Grunde genommen
kănnte dieser « Hals )) fast den ganzen Oberteil des GefăBes gebilclet haben, sofern cler Kărper
unter cler waagerechten geritzten Linie am unteren Rand des Bruchsti.ickes nicht weiter gewălbt
ist und die GefăBwand von dort unmittelbar gegen clen Boden zu verl ăuft. Da aber die erwăhnte
waagerechte Linie den oberen Rand eines Zierbandes darstellt, so ist es fast gewiB, daB clas GefăB
in diesem Teii eine gewălbte Schulter besaB uncl clas erhaltene Bruchstiick daher tatsăchlich
den hohen Hals eines GefăBes von etwas ungewohnter Form clarstellt. ln groBen Ziigen kann
angenommen werden, daB er von einem GefăB stammt, welches einem cler in Sarvas gebor­
genen, von Hoffiller 13 verăffentlichten Exemplare einigermaBen ăhnelt ; immerhin war cler
Hals des GefăBes aus Moldova Veche viei hoher, wenn auch cler ii brige GefăBkărper die gleiche
Struktur hatte und zwar einen hohen kegelstumpfformigen Oberteil und einen stărker gedrun­
genen, fast wie cler Boden einer cler oben erwăhnten flachen Schiisseln gestalteten Unterteil.
Es sei i.i brigens daran erinnert, daB auch clas entsprechende GefăB aus Sarvas zwei Bandhenkel
besitzt, die allerdings etwas nieclriger sind und nicht wie hier unmittelbar unter dem Rand an­
setzen. Die Anordnung cler Henkel unseres Fragmentes (nicht jedoch ihre Form) erinnert an
die O senhenkel cler «Milchtăpfe» in cler Kultur von Bodrogkeresztur.
7. Einige Bruchsti.icke gestatteten die Wiederherstellung eines annăhernd kegelsturnpf­
formigen FuBes mit leicht geschweiften Wănden (Abb. 1 /3 und 2/4), cler aber nicht unbedingt

8 R. R. Schmidt, a.a.O., Tf. 40/ I - 3. 11 Ebd. , 1 , Tf. 8/ 1 ; Tf. 9/ 1 - 2 usw.


12
9 V. Hoffiller, a.a.O., 2, Sarvas, Tf. 4/4. Ebd. , I , Tf. 3/ 1 - 2 u n d 8 .
10 Ebd. , I , Tf. 8/4 - 5 usw. 13 Ebd. , 2 , Tf. 4/2.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 KERAMIK DER VUC EDOL-KULTUR AUS MOLDOVA VECHE IM BANAT 417

typisch z u sein scheint. Keines der i n den wichtigsten Arbeiten liber die Vucedol-Kultur abge­
bildeten Gefăl3e mit Standful3 haben einen solchen Ful3, so dal3 nicht ermittelt werden kann,
ob d as eigentliche Gefăl3 wirklich eine Standful3schi.i ssel war, obgleich d ieses die einzige annehm­
bare Hypothese z u sein scheint. Das kennzeichnencle Ziermuster der Bruchsti.icke, aus denen
der Ful3 rekonstruiert wurde, erweist jedoch eindeutig
clie Zugehorigkeit des Gefăl3es zur Vucedol-Kultur.
8. Noch ungewohnter ist ein anderes Gefăl3, das
gleichfalls aus einer Anzahl von Fragmenten ergănzt
wurcle (Abb. 1 /4 uncl 2/3). Es hat vier Ecken, wie ein
u mgekehrter Pyramidenstumpf, dessen Hohe grol3er als
sein Grol3tdurchmesser ist. Der Bodenteil ist leicht
verbreitert uncl profiliert. Da solche Gefăl3e unter den
fi.i r die Vuceclol-Kultur kennzeichnenclen Sti.icken nicht
veroffentlicht wurden, ergibt sich d ie Frage, o b es sich
nicht etwa u m einen Gefăl3fu f3 hanclelt. Die Art der
Bodengestaltung und das sorgfăltig geglăttete Innere
scheinen d iese M oglichkeit jedoch auszuschliel3en.
Bekanntlich kommen Gefăl3e mit viereckigem Korper
in cler Kultur von Vinca-Turdaş verhăltnismăl3ig h ăufig Abb. 4

vor und bilden i n cler letzteren Funclstelle eine der


bevorzugten Formen 14, wiewohl sie dort im allgemeinen nieclriger sind . Andererseits gibt es
auch i n der Theil3-Kultur viereckige Schi.isseln 15 uncl anclere eckige Gefăl3e. Dieses beweist,
dal3 cliese Gefăl3form i.ibernommen wurde und clas Vorkom men von Schi.isseln mit viereckigem
Korper in der Baclener-Kultur 1 6 rechtfertigt cl ie Annahme , clal3 cliese Form verhăltnismăl3ig
lange gedauert hat. Im i.ibrigen treten in U ngarn, in cler gleichen Kultur von Baden-Pecsel auch
Schi.isseln mit viereckigem Korper uncl Standful3 auf, von clenen einige einen verh ăltnism ăl3ig
hohen uncl dem Gefăl3e aus Moldova Veche ăhnlichen Korper haben, mit dem U nterschied
jedoch, dal3 der Rand gezackt ist 17• Da zwischen den Kulturen von Vucedol und Baden unmit­
telbare Beziehungen bestanclen und aul3erdem beide Kulturen in ihrem Erbgut Elemente der
Theil3-Kultur aufweisen, ist anz unehmen, dal3 auch die eckigen Gefăl3e in den Kulturen der
U bergangszeit vom Neolithikum zur Bronzezeit als Erbe der Theil3-Kultur anzusprechen sind ,
wenn auch keine vollstăndige Identităt vorliegt und der fri.iheste Ursprung dieser Form in der
Vinca-Turdaş Kultur zu suchen ist.
9 . Zwei Bruchsti.icke a us Moldova Veche (siehe Abb. 9/ 1 , 2 ) weisen eine Besonderheit
auf, die im Hinblick auf d ie Form des Gefăl3es (oder cler Gefăl3e) , von dem sie herri.ihren, zur
Vorsicht mahnt. Sie haben das Aussehen zweier leicht konkav-konvexer Platten, bei denen
zwei Rănd er gerade uncl abgeflacht sind ; da sie auf beiclen Seiten , sowie an den a bgeflachten
Răndern Verzierungen a ufweisen (A bb. 3/3) liegt es auf der Hancl, dal3 sie nicht von einem
Gefăl3 i.iblicher Form stammen. Wenn a uch die Wandstărke und das Profil bei beiden Sti.icken
gleich ist , was in grol3en Zi.igen auch auf die Ziermuster auf den heiden Seiten und auf cler Rand­
fl ăche zutrifft , so konnten gewisse Einzelheiten clarauf hincleuten, da13 die Bruchsti.icke von

1 4 M. Rosk � . Die Sa111ml11 ng Zs6fia t•o11 Torrna, Tf. X CV ! l l / 8 ) veroffe n t l i c htes Gefaf3 hat einen
1 94 1 , Tf. XC I I , Tf. X C I I I usw. h o he n , vol l ko m men rec h te c k igen Korper.
16
1 5 Zum B<!ispiel F. T o m p a , Die Ba n d k eramik i 11 J . Banner, Die Pecse l er K 11 l t 11r, S . 1 5 6 u n d
U n garn, i n Arch H u n g , V - V I , 1 92 9 , Tf. XXXV I I I/ 4 . Tf. L IX / 8 .
11
Ein cler Theil3 - K u l cu r a ngehore n de s , von J . Ba n ­ Ebd„ Abb. 7 und i n s beson dere T f . X C I I/
ner (Das Tisza · , Maros · , Koros -Qebiet, S zege d , 1 94 2 , 16, 17.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
418

Abb. 5

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
419

A b b. 6

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
420

Abb. 7

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 KERAMIK DER VUCEDOL-KULTUR AUS MOLDOVA VECHE IM BANAT 421

zwei verschiedenen Gefăl3en herri.ihren, was allerdings keineswegs sicher ist. Gewil3 ist hingegen,
dal3 es sich nicht um Bruchsti.icke von Ful3gefăl3en handeln kann (die beidseitige Verzierung
schliel3t diese Măglichkeit aus) und auch nicht einer Schi.issel mit eckigem Rand . Anderer­
seits sind sie u.E. auch nicht den sogenannten von Hoffiller1 8 aus Vucedol und Sarva� verăf­
fentlichten Hausgefăl3en zuzuweisen, eben weil die Wănde solcher Gefăl3e niemals auf beiden
Seiten verziert sind und es auch nicht sein kănnen.
1 0 . Die wenigen als Einzelsti.icke gefundenen Henkel (Abb. 9/3, 4) sind wegen cler
kennzeichnenden Ziertechnik cler verwendeten Ornamente und ihrer Form fi.ir die Vucedol­
Kultur typisch. Sie sind sehr breit, verhăltnismăl3ig cl ick, ungefăhr halbrund und stets senkrecht
angeordnet, so dal3 d ie O ffnung des Henkels waagerecht lag.
*

·Z ur Verzierung cler Keramik kann von vornherein gesagt werden , dal3 sie nach Technik,
Verteilung und Ziermuster durchaus kennzeichnend ist. Der Grol3teil cler Verzierungen ist in
Kerbschnitt ausgefohrt, wenn auch Ziermuster in Stempel-, Stich- ader Ritztechnik nicht fehlen.
Sehr hăufig finden sich Kerbschnitt und Stempelung auf dem gleichen Gefăl3. Ein mit einer
etwas dicken Spitze erzielter Abdruck ader eine Einritzung ăhneln in ihrer Vertiefung sehr
stark dem Kerbschnitt, so daH hier verwandte Technihn und gegenseitige Beeinflussung vorlie­
gen. Der Kerbschnitt ist gewăhnlich sorgfă ltig ausgefi.ihrt, doch kommen auch weniger achtsam
verzierte Scherben vor. Zuweilen sind d ie in cler Mitte von Zierbăndern in Kerbschnitt ausge­
fi.i hrten Muster (z. B. Rhomben) angeordnet, wobei clas Band um <liese Muster herum, leicht
vertieft und mit annăhernd parallelen Linien bedeckt ist. ln einigen Făllen finden sich in cler
tiefen Linie des Ziermusters auch einanderfolgende, mit einer verhăltnism<il3ig stumpfen Spitze
gemachte Einstiche. Im i.ibrigen l ăl3t sich eine sichere Unterscheidung zwischen eingestempelten
und mit einem stumpfen Gerăt eingestochenen Mustern nur schwer durchfi.ihren. Deswegen
kann von keiner einheitlichen Ziertechnik die Rede sein ader von Gefăl3en, die ausschlieBlich
in cler gleichen Weise geschmi.ickt sind , so dal3 derartigen Unterschieden u. E. keine chronolo­
gische Bedeutung zukommt. Die in cler Vucedol-Keramik i.ibliche weil3e Fullmasse hat sich nur
in wenigen Făllen erhalten.
Obwohl einige GefăBe anscheinend auf cler ganzen Oberfl ăche verziert waren (siehe
die Gefăl3e 7 und 8, Abb. 1/3 und 4) liegt die verzierte Flăche im allgemeinen unmittelbar unter­
halb des Randes ader auf cler Schulter, wobei clas Ziermuster waagerecht verlăuft. Dennoch
weisen andere Gefăl3e aul3er diesen breiten ader schmalen waagerechten Zierbăndern
auch senkrecht angeordnete Verzierungen auf, die im allgemeinen aus sehr schmalen, im lnnern
schrăg, zuweilen auch gitterartig gestrichelten Băndern bestehen (Abb. l / 1 und 6/ 1 ). Auf den
Henkeln finden sich Verzierungen innerhalb eines Rahmens, cler etwas mehr als die obere Hălfte
ihrer Oberflăche einnimmt (Abb. 9/3,4). Alle diese Varianten sind fi.i r die Tonware cler Vucedol­
Kultur absolut kennzeichnend, so daB sich weitere Hinweise eri.ibrigen.
Ist clas Zierband breiter a ls 3 - 4 cm, so ist es in eine Reihe schmaler Parallelbănder
aufgeteilt, auf denen sich clas Schmuckmotiv gleichmăl3ig wiederholt, wobei zumeist zwei
ader mehrere Motive auf den Parallelbăndern abwechseln (Abb. 1 / 1 , 2 und 2 /3,4). ln anderen
Făllen lăsen die Ziermuster in aufeinanderfolgenden Serien einander ab. So wechseln zum
Beispiel waagerechte Reihen von Einstichen zwischen denen 3 -4 rhombische ader Zickzack­
stege stehen bleiben, mit breiten Rillen ab, deren lnnenflăche grol3e Einstiche aufweist,
zwischen denen vollkommen waagerechte Stege stehen bleiben, usw.

18 V .
Hoffiller, a.a.O., I , Tf. 8/4 (irrtiim· und 4 a -b.
lich 5 b nummeriert) usw. ; ebd., 2 , Tf. 4/3 a-b
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
4 22

Abb. 8

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 KERAMIK DER VUCEDOL-KULTUR AUS MOLDOVA VECHE IM BANAT 423

Die hier der GefăBform 1 zugewiesenen Bruchstiicke (Abb. 1 / 1 ) sind , abgesehen von
der waagerechten Zone am :viundsaum, auch mit einigen senkrechten B ăndern verziert, welche
die gesamte GefăBoberflăche gliedern, was den sogenannten <( Rahmenstil » kennzeichnet, in
den auch die Verzierung der Vucedol-Keramik einzuordnen ist.
Die Schalen und Schiisseln (Formen 2 und 3) tragen nach den zur Verfogung stehenden
Bruchstiicken zu urteilen, durchweg ein etwa 2 cm breites Zierband auf der Schulter ; selten
ist der Rand selbst d urch eine tief eingeritzte Linie unterstrichen. Das Ornamentband unterhalb
der Schulter wird von zwei tiefen Parallellinien begrenzt und im lnnern hăufig nach der
gleichen Weise des Rahmenstils in verschiedene mit besonderen Ziermustern geschmi.ickte
Felder unterteilt. Das Bruchsti.ick eines R ăuchergefăBes (Abb. 3 / 1 und 4) stammt von einem
Exemplar bei dem der GroBteil der Oberflăche verziert war, der breite Mundsaum ist mit
Reihen von Zickzacklinien geschmi.ickt, die rings um den Rand angebracht sind , der Oberteil
des GefăBkărpers ist ebenfalls in Felder eingeteilt, deren Verzierung nicht symmetrisch ist.
Das l ăngliche, doppelkonische GefăB (Abb. 1 /2 und 2/2) ist ebenfalls in der Schulter­
gegend unter dem Hals bis zum Bauchumbruch, ebenso wie auf den Henkeln im reinsten
Rahmenstil verziert. Das Ornament besteht aus senkrechten Băndern (die auf den Henkeln
breit und zwischen diesen schmăler sind), welche das schmale Zierband am Halsansatz mit
cler stark vertieften Zickzacklinie verbinden, die den Bauchumbruch bezeichnet. O ber das
unter 6 beschriebene GefăB kann nur gesagt werden, daB es auf der Schulter verziert war,
w ăhrend der annăhernd kegelstumpfformige StandfuB (7) und das eckige GefăB (8) mit waage­
rechten Reihen von Eintiefungen usw. geschmiickt sind , welche ihre Oberfl ăche zur Gănze bedek­
ken. Bei dem Bruchstiick des GefăBes schlieBlich, dessen Form nicht genau angegeben werden
kann (Abb. 8/4) besteht die Verzierung aus breiten, schrăgen Băndern ; nur am Rande gekerbte
B ănder wechseln mit anderen ab, deren Linien tief eingeritzt sind , bzw. mit solchen aus Recht­
ecken in Kerbschnitt. Obwohl die Ziermuster cler Vucedol-Keramik aus Moldova Veche
auf recht verschiedenartige Weise miteinander kombiniert sind , ist die Anzahl der Motive
selbst verhăltnismăBig gering.
Am h ăufigsten tritt das ausgesparte, rings um clas GefaB laufende Zickzackmuster auf,
das entweder in cler kennzeichnenden Kerbschnittechnik (Abb. 6) oder mittels krăftiger
winkelformiger beidseitiger Eintiefungen der Zickzacklinie ausgefohrt ist (Abb. 5 / 1 ). Beide
Verfahren kommen bei cler Verzierung cler Vucedol-Keramik sehr h ăufig vor 19• O brigens fehlt
auch clas tiefe durch aufeinanderfolgende, winkelig zueinander gestellte Eindri.icke ausgefohrte
Zickzackmuster nicht ; die schrăgen Linien treffen in den Ecken nicht i mmer genau zusammen,
so daB deutlich zu erkennen ist, daB in diesem Fall clas Zickzackmuster nicht durch eine fortlau­
fende tiefe Einritzung, sondern wie erwă.hnt, durch aufeinanderfolgende breite Eindri.icke
hergestellt wurde. Jede derartige Zickzacklinie ist beiderseits von einer tief eingeritzten Linie
begleitet, so daB von waagerechten Bă.ndern mit Zickzackmuster gesprochen werden kann.
O brigens finden sich auch senkrechte Zickzackmuster. SchlieBt ein derartiges tief eingeritztes
oder eingekerbtes Zickzackmuster sich an eine eingeritzte Linie an, so entsteht eine Folge von
Wolfsză.hnen (Abb. 6/6, 7). SchlieBlich kommt auch die eingeschnittene Zickzacklinie vor,
obzwar dieses Verfahren anscheinend weniger hă.ufig angewendet wurde.
EinigermaBen verwandt mit dem Zickzackmuster ist ein Kerbschnittmuster, clas einem
Flechtband mit zwei ineinander geflochtenen breiten Streifen ă.hnelt (Abb. 6/2, 5, 7 ) ; hergestellt
ist es durch Kerbung der Bandră.nder unter Aussparung des Flechtbandes, in dessen M itte

18
Filr die Verzierung cler Vucedol-Keramik S. Dimitrjevic, a.a.O.
siehe insbesondere R. R. Schmidt, a.a.O., und
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
424 VLADIMIR DUM ITRESCU und ION STRATAN 14

Kreise eingestempelt sind. Auch dieses Muster ist aus den Vucedol-Siedlungen bekannt 20•
Gewăhnlich wechselt es mit anderen ab (Abb . 6/2, 5 , 7 ) , zuweilen wiederholt es sich jedoch
al lein einige Male (Abb. 8/ 1 0) .
D a s Ziermuster in Form v o n ausgesparten Rauten (Abb. l / l ; 6/ 1 ) mit kreisfărmigen
Einstempelungen in cler Mitte ist mit dem vorhergehenden zumindest hinsichtlich cler Ausflih­
rung wenn nicht auch dem Ursprung nach,
in gewissem Grade verwandt, da es ebenfalls den
aus Vucedol bekannten Beispielen ziemlich
nahesteht 2 1 •
Das in Tiefschnitt ausgefohrte Zier­
muster aus konzentrischen Winkeln, d eren
Spitze von a llen vier Seiten gegen die Mitte des
Feldes angeordnet sind , ist auf einigen Henkeln
(Abb. 9/3 ) und an anderen Stellen cler GefăB­
fl ăche anzutreffen (z.B. auf dem R ă uchergefăB,
Abb. 3 / 1 b), wobei es i.ibrigens nicht immer
einwandfrei ausgefiihrt ist. Auch d ieses Motiv
ist in cler typischen V ucedol -Keramik i.iblich 22 ,
da auch die konzentrischen Quaclrate als
Abwandlung cler i n Vucedol so h ăufigen kon­
zentrischen Rauten 23 angesehen werclen kănnen.
Wie bereits erwăhnt, wurclen i n clen
eingeschnittenen Linien dieser Verzierung zuwei­
len nachtrăglich einanclerfoigende Einstiche
vorgenommen, ohne jedoch selbst die Linie zu
bilden. Gleichfalls zu clen Mustern im Tiefschnitt
gehăren auch die konzentrischen Kreise ; clie
Dreiecke sincl clas Ergebnis cler Verbinclung
von Ritz- uncl Kerbschnitt.
l n cler Reihe cler in kombinierter
Kerbschnitt- und Stempeltechnik ausgefi.ihrten
Ornamente erwălmen wir die Kreise mit
erhabenem Mittelpunkt und vertiefter Kreis-
Abb. 9 fl ăche, die mit verhă ltnismăBig ungleichformigen
Einstempelungen versehen ist (Abb. 5/3, 7, 1 0 ) ,
sowie clie a u f beiden Seiten von j e einem Dreieck eingefaBte Raute (Abb. 5/6), deren
Innenfl ăche gleichfalls mit Einstempelungen bedeckt ist, die mit einer stumpfen Spitze
hergestellt wurclen.
Bei clen sorgfăltiger eingestempelten M ustern sind auBer den o ben bereits gelegentlich
erwăhnten, noch folgende, auf Schalen und Schi.isseln h ăufig vorkommende Ornamente anzufoh­
ren : Bi.i ndel von parallelen sowie Gittermuster-Schrăgstrichen (Abb. 7 /3, 5 , 7 , 9, 10 usw. ) ,
cl i e beide i n cler Vucedol-Ware gut bekannt sind 24• Sind d i e Gitterschrăgstriche tiefer eingeschnitten

20
Zum Beispeil R. R. Schmidt, a . a . O . , Tf. die Mitte h ă it.
3 4/3 , Tf. 3 5 / 1 , Tf. 46/ 1 usw. 22 Ebd. , Tf. 4 7 / 1 1 , 1 6 , 1 8 .
21 Ebd., Tf. 4 7/5 ; siehe auch Tf. 3 7/ 5 , i n einer 23 Ebd., Tf. 3 7 / 1 ; Tf. 40/3 ; Tf. 4 1 / 2 usw.

Ausfohrnng die zwischen Rauten und Flechtband 24 Ebd . , Tf. 4 4/ 2 , 3, 9 usw.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 KERAMIK DER VUCEDOL-KULTUR AUS MOLDOVA VECHE IM BANAT 425

(Abb. 7 /3, 5, 7) so treten die Rauten zwischen ihnen krăftiger hervor und das Muster erweckt
fast den Anschein, in Kerbschnittechnik ausgefi.ihrt zu sein.
*

Wie eingangs erwăhnt, enthălt die gleiche, vom Rayonsmuseum Lugoj , erworbene Samm,
lung auch eine Reihe anderer GefăBbruchstiicke, von denen einige der Kostolac,Coţofeni,
Gruppe angehăren, andere aus bronzezeitlichen Urnenfeldern stammen, andere wiederum
hallstattzeitlich und der Basarabi,Kultur zuzuweisen sind . Da nicht mehr festzustellen ist, ob
d ie Bruchstiicke vom Kostolac,Coţofeni,Typus mit der oben beschriebenen Vucedol,Kera,
mik zusammen gefunden wurden und welche stratigraphischen Beziehungen zwischen den beiden
Gattungen bestanden, soli hier nicht weiter auf d iese Funde eingegangen werden, umso mehr
als sie in der Năhe der Donau durchaus zu erwarten sind . Selbstverstăndlich ist es nicht ausge,
schlossen, daB sie vergesellschaftet auftreten, umso mehr als dieses, nach einigen Beobachtungen
bei derartigen Funden auch anderswo der Fall ist 25•
*

Es liegt auf der Hand , daB bei der Verăffentlichung des Vucedol,Materials aus Moldova
Veche nicht daran gedacht werden kann, s ămtliche Probleme d ieser Kultur zu erărtern, die
ihr Verbreitungsgebiet bekanntlich zum GroBteil auf dem Boden Jugoslawiens und zu einem
geringeren Teii in Ungarn besitzt. Hier interessiert vor allem, daB bisher Vucedol,Funde auf
dem Gebiete der Rumănischen Volksrepublik nicht bekannt waren. Kiirzlich wurde auf «Aus,
strahlungen» der Vucedol,Kultur entlang der Donau in Oltenien, in Ostrovul Corbului und
Orlea hingewiesen 26, doch ist vorderhand der einzige Fundort mit reicheren und eindeutigen
Vucedol,Funden auf rum ănischem Gebiet eben d ie Donauinsel Moldova Veche im siidwest,
lichen Banat. Dies ist keineswegs iiberraschend, da in Jugoslawien Vucedol,Funde sogar in
unmittelbarer Năhe des Banats 27 festgestellt wurden, wogegen derartige Funde aus dem Donautal
des eigentlichen Serbiens nicht bekannt sind 28• l mmerhin besitzt d ie Insel Moldova Veche
gegeni.i ber dem Hauptverbreitungsgebiet der Vucedol,Kultur eine periphere Lage, was jedoch
nicht bedeutet, daB die dortige Tonware Verfallserscheinungen aufweisen muB, ader in eine
sp ătere Entwicklungsphase der Vucedol,Kultur einzuordnen ist. Wie auch M. Garasanin 29
zeigt, beruhen die Stufengliederungen der Vucedol,Keramik auf stilistischen Merkmalen, die
daher chronologisch nicht gi.iltig zu sein brauchen. Wenn die Tonware aus Moldova Veche in
eine der von S. Dimitrjevic 30 aufgestellten vier Stufen eingereiht werden sollte, so miiBte sicher,
lich die zweite Stufe gewăhlt werden, die durch sorgfăltig ausgefohrten Tiefstich ( Kerbschnitt) , =

vorziigliche Einstiche und klare Einstempelungen gekennzeichnet ist. F i.i r d i e gleiche Einstufung

25 VI. Miloj ci<', C hronologie der j iingeren Stei n · a.a.O„ die Karte auf Tf. XV.
zeit Mittel- u n d S iidosteurof>as, S. 89 ; S. Dirnitrje­ 28 M. Garasanin, a.a.O. Anscheinend gibt es

vic, a.a.O„ S. 55. Hus dern Banat noch einen Vucedol -Scherben als
21
D. Berciu, Contri buţii l a problemele neol i ­ dessen Herkunftsort C soka (N. Vulic-M. Grbic,
tic ului î n Rorn i nia, în lumina noilor cercetări, Buka­ CV A Y ougoslavie, 3, Musee du Prince Paul,
rest, 1 95 1 , S . 1 3 1 und Tf. III (S. 1 28 - 1 2 9). Das Heft I, Tf. 1 3/ 1 1 ) angegeben wird. Da jedoch die
Bruchstiick von Ostrovul Corbului wurdc bereits Fundu rnstiinde dieses Stiickes nicht bekannt sind,
seit langern cler Vădastra -Kultur zugewiesen (Ders„ bernerkt M. Garasanin (a.a.O„ S. 45, Anrn. 248)
Catalogul Muzeului arheologic Turnu- Severi n, in mit Recht, daB daraus keine weiteren Schli.isse
« Materiale », I, 1 95 3 , Tf. V/A 1 6). gezogen werden konnen.
27 M. Gara§anin, Neolithi kum und Bro nzezeit 29 Ebd„ S . 4 7 und Anm. 256.
in Serbien und Makedonien, in 3 9. BerRG K, 1 958, 3 0 Ebd„ S . 5 4ff.

S. l ff (s.S.45 ) ; siehe auch bei S. Dimitrjevic,


https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
426 VLADIMIR DUM ITRESCU und JON STRATAN 16

sprăche auch cler U mstand, daB die Verzierung cler Tonware aus Moldova Veche nach Ausfiih­
rung usw. cler namengebenden Siedlung von Vucedol sehr nahe steht, und cler Verzierung
cler Vucedol-Keramik aus Sarvas 31 iiberlegen ist, d ie von Dimitrjevic in d ie dritte Stufe
eingereiht wird 32•
Wenn auch, wie bereits erwăhnt, hier die Frage des Ursprungs cler Vucedol-Kultur
(die auch in j iingster Zeit ausfiihrlich erărtert wurde 33) nicht behandelt werden kann, so ist es
u.E. dennoch erforderlich, kurz bei cler Kerbschnittverzierung dieser Kultur zu verweilen, da
deren Ursprung manchmal auf dem Gebiete R umăniens gesucht wurde. In cler Tat hat I. Koroiiec
bereits vor lăngerer Zeit d ie Hypothese aufgestellt, daB die Kerbschnittverzierung von Vucedol
wahrscheinlich von cler in cler gleichen Technik ausgefi.ihrten Verzierung cler neolithischen
Vădastra-Kultur herriihre 34, eine Annahme, cler sich such Dimitrjevic als cler am wahrschein­
lichsten anschloB 35• Mit gutem Recht weist jedoch M. Ga ;afanin 36 darauf hin, daB beim heuti­
gen Stande cler Forschung die Frage nach der Herkunft cler Vucedol-Gruppe keineswegs leicht
zu lăsen ist, wenn auch im Rahmen dieser Gruppe ăstliche Elemente festzustellen sind 37 •
Unsererseits konnen wir cler Hypothese von Koro�ec nicht folgen, da weder die Zeitstellung
noch die Verbreitung cler Vucedol-Kultur im geringsten dafiir sprechen. Wie bereits erwăhnt,
und wie von verschiedenen Forschern, welche Probleme der Vucedol-Kultur behandelten, hervor­
gehoben wurde, ist d iese nur zufallig jenseits cler TheiBmiindung bzw. jenseits des Morava­
Tals anzutreffen. In welchen Teil des Verbreitungsgebietes dieser Kultur auch immer mit grăBe­
rer Berechtigung ihr U rsprung verlegt wird , so ist es sicher, daB dieser keinesfalls gerade in cler
am ăuBersten Ostrande des Verbreitungsgebietes gelegenen Zone gesucht werden kann.
Die Vădastra-Kultur erstreckt sich im Siidosten Olteniens, weiters in Muntenien
nur wenig ăstlich des Oltflusses, sowie siidlich der Donau, in Bulgarien (ebenfalls in cler glei­
chen Zone). Es besteht daher keine Măglichkeit einer unmittelbaren răumlichen Beriihrung
zwischen den Stămmen der beiden Kulturen, umso mehr als kein Grund zu cler Annahme besteht,
dal3 d ie Vădastra-Kultur sich nach Westen ausgebreitet h ătte. Selbst wenn man d iesen ernstlichen
geographischen Einwand unberiicksichtigt l ăl3t, so verbietet die Zeitstellung cler beiden Kulturen
u.E. eine solche SchluBfolgerung. Die Vădastra-Kultur gehărt dem mittleren Neolithikum an,
und dauert hăchstens bis zum Beginn des Sp ătneolithikums, die Vucedol-Kultur hingegen gehărt
in clas ausgehende Neolithikum und in die O bergangsperiode zur Bronzezeit. Zwischen der
unteren Grenze cler Vădastra-Kultur und dem Beginn cler Vucedol-Kultur liegt die ganze mehr­
h undertjăhrige Entwicklung der Sălcuţa-Kultur, da die Vucedol-Kultur erst mit der Coţofeni­
Kultur zeitgleich ist, d ie in Oltenien auf d ie Sălcuţa-Kultur folgt.

31V. Hoffiller, a.a.O., 2, Tf. 4 - 10. Keramik unmittelbar mit cler Babska -Lengyel -Kul­
32S. Dimitrjevic, a.a.O., S. 5 4 - 5 5 . tur in Verbindung stehen.
3" Abgesehen von ălteren Meinungen, die hier 34 I. Koro§ek, Pecina Hrustovaea, novi lokalitet
anzuftihren sich eriibrigt, sei erwăhnt, daB R. R. slavonske kulture, in « Glasnik-Sarajevo », N. S.,
Schmidt die Hypothese cler nordischen Herkunft cler I, 1 946, S. 7 - 3 8. Da diese Arbeit ausschlieBlich
gesamten « slawonischen » (slovenischen) Kultur wie­ in serbokroatischer Sprache veroffentlicht wurde,
der aufgegriffen hat (a.a.O. , passim), wăhrend Paola war sie uns nicht zugiinglich, doch konnten wir die
Koro§ec kiirzlich bemerkt, daB die Herkunft dieser Ansicht dieses Forschers liber die Herkunft cler
Kultur « derzeit noch unbekannt ist », da ihre Kerbschnittverzierung in cler Vucedol-Keramik den
verschiedenen Bestandteile auf verschiedenartige oben genannten Arbeiten von S. Dimitrjevic (a.a.O.,
Herkunft hindeuten (P. Koro�ec, Podela slavonske S. 5 3 ) und M. Garahnin (a.a.O., S. 47, Anm. 258)
kulture, naieno poreklo i relativna hronologija - entnehmen.
Die Einteilung der slawonischen Kultur, i hr Ur­ 35 S. Dimitrjevic, a.a.O., S. 5 3 .

sprung in Rad, 8, 1 95 9,
und relative Chronologie, 36 M. Gardanin, a.a.O., S . 47.

S. 5, 1 9 - 20), S. Dimitrjevic (a.a.O., S. 5 0 - 56) 3 7 Ebd. , S. 47, Anm. 254.


ist cler Ansicht, daB die Grundformen cler Vucedol-
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
17 KERAMIK DER VUCEDOL-KULTUR AUS MOLDOVA VECHE IM BANAT 427

Aus diesen Griinden scheint es uns ganzlich unwahrscheinlich, daB die Kerbschnit­
technik cler Vucedol-Ware eine Entlehnung aus cler Vădastra-Kultur darstellen konnte, hingegen
ist es unseres Erachtens viel naheliegender, sie als spontane Erfindung cler Vucedol-Stamme
anzusprechen, da die ostlichen Elemente, auf die Garasanin 38 hinweist, viel jiinger sind als
die Vădastra-Kultur. Die gleiche Kerbschnittverzierung taucht i.ibrigens von neuem in cler
Keramik einiger hallstattzeitlicher Kulturen auf, ohne daB es irgendwie sicher ware, daB diese
Technik i.i ber bronzezeitliche Kulturen von cler Vucedol-Kultur i.i bernommen worden ware.
Um auf die Vucedol-Funde aus Moldova Veche zuri.ickzukommen, kann hervorge­
hoben werden, daB diese tatsăchlich die ostlichste Fundstelle cler Vucedol-Kultur bezeichnen.
Es ist wenig wahrscheinlich, daB kiinftige Entdeckungen die Ostgrenze dieses Fundmaterials
wesentlich verschieben werden, da sich weiter ostlich clas eigentlichste Verbreitungsgebiet cler
Coţofeni-Kultur anschlieBt, die in groBen Zi.igen mit cler Vucedol-Kultur gleichzeitig ist. Die
seltenen Ausstrahlungen in Oltenien bieten u. E . keinen Anhaltspunkt for eine Expansion cler
Vucedol-Stămme nach Osten, sondern weisen lediglich auf den Tauschverkehr zwischen einzel­
nen Stămmen hin, der clas vereinzelte Auftreten von Vucedol-Material weiter gegen Osten zur
Folge hatte.
VLAD I M I R DUM ITRESCU und ION STRATAN

3� Ebd.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ZU EINIGEN BRONZEZEITLICHEN HORTFUNDEN
AUS TRANSSILVANIEN

Im Heft 2/ 1 9 6 1 der Zeitschrift «Studii şi cercetări de istorie veche» (Studien und For­
schungen zur alten Geschichte) eroffnete der Verfasser eine « Diskussion » i.iber verschiedene
Fragen der Bronzezeit auf dem Gebiete der Rumănischen Volksrepublik 1 •
Diese Aufsatzreihe soli fortgesetzt werden, da in d e n letzten Jahren umfangreiche For­
schungen durchgefi.ihrt und zahlreiche Arbeiten veroffentlicht wurden, die einige Probleme der
Bronzezeit in ein neues Licht ri.icken.
Der vorliegende Aufsatz befa8t sich in erster Linie mit der fri.i hen und mittleren Bronze­
zeit in Transsilvanien unter besonderer Beri.icksichtigung der zeitlichen Einordnung einiger
Verwahrfunde.
Eingangs sei darauf hingewiesen, daB vor kurzem eine neue Einteilung der Bronzezeit
auf rumănischem Gebiet vorgenommen wurde 2 ; dieses System -- das entsprechend den Fort­
schritten der Spatenforschung laufend verbessert werden kann - entspricht am besten der
Entwicklung der Bronzezeit auf dem Gebiete der Rumănischen Volksrepublik.
Damit wurde das chronologische System von Paul Reinecke aufgegeben, das zwar
fi.ir gewisse Teile Europas gi.iltig ist, auf die Bronzezeit in Rumănien jedoch wegen ihren
anders gearteten Entwicklungsbedingungen von vornherein nur mit grol3er Vorsicht an­
wendbar war.
Trotzdem wird hier bei der Erorterung von Datierungsfragen noch weiter auf die Chro­
nologie Reineckes Bezug genommen, da auf diese Weise bronzezeitliche Erscheinungen aul3er­
halb des Gebietes unseres Landes leichter mit diesen parallelisiert werden konnen.
Wie erwăhnt, sollen hier Fragen erortert werden, die ki.irzlich durch die U berpri.ifung
der zeitlichen Einordnung einiger bekannter, in Transsilvanien geborgener Bronzefunde von
neuem aufgerollt wurden. Es handelt sich vor aliem um den fi.ir die erste H ălfte der Bronzezeit
kennzeichnendsten Depotfund aus Transsilvanien, um den Fund von Apa.
Bekanntlich wurde der im Jahre 1 939 in Apa (Rayon Satu Mare, Region Maramureş)
gehobene Hort gleich nach seiner Entdeckung in die mittlere Bronzezeit, u. zw. an deren Beginn,

1 Dorin Popescu, Probleme ale epocii bronlului 2 I. Nestor, in Istoria Rom iniei, I. Bd. , Ed. Acad.

în Transilvania, in SCIV, 2 , 1 96 1 , S. 3 7 7 - 3 86. R.P.R„ Bukarest, 1 960, S. 96ff.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
430 DORIN POPESCU 2

in d ie Periode B nach Reinecke angesetzt ; in der Entwicklungsreihe der Verwahrfunde dieser


Zeit wurde er zwischen dem Hort von Hajdusamson und dem von Zajta eingeordnet 3•
ln den letzten Jahren wurde d ie Zeitstellung verschiedener Verwahrfunde der europăi­
schen Bronzezeit etwas abgeăndert, wobei auch der Hortfund von Apa neu datiert und der Stufe
A2 nach Reinecke zugewiesen wurde, was im mitteleurop ăischen System dem Ende der Friih­
bronzezeit entspricht.
Ohne alle Arbeiten erwăhnen zu kănnen, in denen mittel- oder unmittelbar Probleme
beriihrt werden, die auf die hier behandelte Fragestellung Bezug nehmen, sollen bei dieser
Gelegenheit nur jene erărtert werden, d ie auf d iesem Gebiete als wichtiger angesprochen
werden kănnen.
Bekanntlich beruht die Zeitstellung des Hortes von Apa und der i.ibrigen hier interessie­
renden Horte in erster Reihe auf den Entsprechungen, d ie nach Form und Ornamentik zu einer
Reihe von Bronze- und Goldgegenstănden der europăischen Bronzezeit festgestellt werden
kănnen und im besonderen in den Schachtgrăbern von Mykenă auftreten.
ln letzter Zeit bildet der Hort von Apa Gegenstand zahlreicher Erărterungen im euro­
p ăischen archăologischen Fachschrifttum. Die Schwerter von Apa wurden fi.ir eine ganze Gruppe
von Schwertern namengebend, deren Verbreitungsgebiet zufolge eines ausgedehnten Tausch­
verkehrs weite R ăume umfaBt.
Einen wichtigen Beitrag fi.ir die genaue Datierung d ieses Hortes liefert das umfang­
reiche, im Jahre 1957 erschienene Werk von Rolf Hachmann i.i ber die friihe Bronzezeit im
Ostseegebeit und ihre mittel- und si.idosteuropăischen Beziehungen 4• Hachmann befaBt sich
besonders eingehend mit dem Hort von Apa und erărtert dessen Zeiteinstufung in einem
grăBeren Zusammenhang, im Rahmen allgemeiner europăischer Gegebenheiten.
Erstmalig wird cler Hort von Apa im Werk von Hachmann in Zusammenhang mit
dem sogenannten « Sogeler Kreis » des Ostseegebietes erwăhnt, dessen Zeitstellung cler Ver­
fasser behandelt.
Da cler Săgeler Kreis, wie d ieser Forscher darlegt, i.iber clas westliche Ostseegebiet nach
Si.iden, Si.idwesten und Si.idosten hinausreicht und an seiner Grenze gegen Hessen zu ein Kultur­
gebiet beri.ihrt, clas bereits si.iddeutsches Geprăge aufweist, kommt den Grăbern des Săgeler
Typus in allen Fragen cler friihen Bronzezeit in den Ostseegebieten und in Si.iddeutschland beson­
dere Bedeutung zu. Die Grundlage fi.ir d ie Ermittlung cler Chronologie dieses Kreises bilden
die Bronzedolche des Săgeler Typus.
Von d iesen Dolchen ausgehend, gelangt Hachmann zu den Schwertern vom Typus Apa.
Die Merkmale dieser Dolche sind eine geschweifte Klinge mit Mittelrippe, eine gerundete in
cler Mitte halbkreisformig ausgeschnittene Heftplatte mit mehreren Schein- oder echten Nieten.
Die Klinge dieses Dolchtypus ist oft verziert.
Si.idlich des Săgeler Kreises wurden derartige Dolche nicht gefunden. Hingegen finden
sich nach Hachmann einige Exemplare in Si.idosteuropa, von denen dieser Forscher die Klingen
von S arbogard (Westungarn), Polehradice (M ăhren), Studenec (Brunndorf, Jugoslawien),
eine Dolchklinge unbekannten Fundortes aus Ungarn, eine weitere aus Veliki Gaj im jugo­
slawischen Banat und eine aus Barca in cler Slowakei anfiihrt.
Zur gleichen Gruppe cler Dolch- oder Kurzschwertklingen gehăren auch die Schwerter
cler Horte von Hajdusamson und Apa. Das Verbreitungsgebiet der Schwerter vom Typus Apa

3 Dorin Popescu, Dt!pât de bron::: e s de Apa, ' R. Hachmann, Die frii.h e Bron:te:teit im westli·
in « Dacia », VII - VIII, 1 93 7 - 1 940, S. 1 1 9 -- c /ien Ostseegebiet und i hre mittel· und sii.dosteuro·
1 25 usw. piiischen Be:tic hungcn, Hamburg, 1 95 7 , S. 90ff.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 ZU E INIGEN BRONZEZEITLICHEN HORTFUNDEN AUS TRANSSILVANIEN 431

reicht von Upland, im Norden Europas bis nach Mazedonien, im Siiden. Der westlichste Fundort
ist Eschwege în Hessen, die ostlichsten Stiicke sind diejenigen aus Hajdusâmson und Apa.
Wie erwăhnt, wurde cler Verwahrfund von Apa urspriinglich als Bronzewaffenhort
aus cler mittleren Periode cler Bronzezeit, genauer aus Periode B nach Reinecke, angesehen.
Die spătere Einordnung d ieses Hortes în die friihe Bronzezeit (Periode_ A 2 cler si.id­
deutschen Chronologie) erfolgte auf Grund neuerer Funde und einer eingehenderen U berpriifung
cler Zusammenhănge zwischen den einzelnen Funden, die aus verschiedenen Gebieten unseres
Erdteils herriihren. Derart zeigt Hachmann die Datierungsmoglichkeiten fi.i.r d iesen Hortfund
auf und stiitzt sich dabei auf d ie Beziehungen zwischen dem Typus Apa und dem Sogeler Typus,
sowie auf eine eingehende Analyse cler Form- und Zierelemente des gesamten Hortes.
Es soli hier versucht werden, die diesbeziiglichen SchluBfolgerungen Hachmanns in
knappster Form zusammenzufassen, ohne auf Einzelheiten seiner Beweisfi.i.hrung n ăher einzugehen.
Fi.ir die Zusammenhănge zwischen dem Typus Apa und dem Sogeler Typus unterstreicht
Hachmann, daB dieser von jenem beeinfluBt ist, bzw. sich allgemein auf Grund des aus dem
rumănischen und ungarischen Raum nach Nordeuropa vordringenden Kultureinflusses ent­
wickelte. Den Beginn des Sogeler <; Horizonts » verlegt Hachmann in Reinecke Brz. A 2.
AnschlieBend behandelt Hachmann d ie Beigaben des Hortes von Apa, wie etwa die
Schaftrohrenaxt, die Streităxte mit Nackenkamm ader mit Nackenscheibe und verweist auf
deren Bedeutung fi.i.r die Zeitstellung des Hortes. Auf diese Seite des Problems soli hier n ăher
eingegangen werden und soweit es erforderlich erscheint, sollen auch d ie O berlegungen Hach­
manns ergănzt werden.
Bereits im Jahre 1 950 stellte Joachim Werner eine Fundliste fi.i.r d ie Schaftrohrenaxt
vom Typus Kttenov auf, die anscheinend die vollstănd igste ist und 28 Fundorte umfaBt 5•
Von d iesen sind fi.i.r die Datierung nach cler Ansicht von Hachmann die Sti.icke aus
Szoreg, Unter-Nalb, Fi.irstensee, Kttfoov und Touskov von einiger Bedeutung.
Das Szăreger Grab Nr. 1 90 wurde von Milojcic in Stufe 4 cler Gră berfelder cler Mieresch­
m-Lindung eingereiht, so daB es in die Stufe A 2 nach Reinecke zu datieren ist. Die Horte von
Kttfoov und Touskov gehoren zur Kultur von Un i'tice (Aunjetitzer Kultur). Genauer kann clas
aus einem Grab von Unter-Nalb (Niederăsterreich) stammende Sti.ick datiert werden, da es zu
einer Grabgruppe gehort, die auf Grund von Nadeln mit schrăg durchbohrtem Kugelkopf vor
den Lochhammer-Horizont anzusetzen ist. Das Exemplar aus Fiirstensee (Mecklenburg) stammt
nach Hachmann gleichfalls aus cler fri.ihen Bronzezeit.
Wie bereits erwăhnt, gehort zu den Anhaltspunkten, die fi.i.r die zeitliche Einordnung
des Hortes von Apa herangezogen werden konnen, auBer den bisher erwăhnten Elementen, auch
die Streitaxt mit Nackenkamm, die im gleichen Hort geborgen wurde. Bekanntlich enthălt auch
cler Bronzehort von Naumburg, cler zur Gănze in die fri.ihe Bronzezeit eingestuft wird - auBer
anderen Gegenstănden vom Aunjetitzer Typus - eine derartige Axt. Diese kann mit den Ăxten
des gleichen Typus von Apa, Ţufalău (Goldaxt) ader Kelebia verglichen werden, und client
derart zur genaueren Datierung cler erwăhnten Horte.
Bei Erorterung cler Datierung cler Hortfunde des Typus Apa beri.icksichtigt Hachmann
noch zahlreiche weitere Seiten des Problems, auf die einzugehen cler hier zur Verfi.i.gung stehende
Raum nicht gestattet. O brigens wi.irde dieses auch zu weit fi.i.hren und eine umfassende Erorte­
rung erfordern, in cler verschiedenartige und komplizierte Probleme cler europăischen Bronze­
zeit behandelt werden mi.iBten.

& J. Werner, Mykenae-Siebenb urgen- Skandina· mediterranea, Floren:-Neapel-Rom, 1 950, S. 307.


vien, in Atti CongTesso i ntern. di preist. e protoist.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
432 DORIN POPESCU 4

Es soll daher hier vorerst d ie Feststellung geni.igen, daB Hachmann entschieden nachzu­
weisen sucht, daB cler Typus Apa - wobei er darunter in erster Reihe die Schwerter, allenfalls
aber auch die i.i brigen Beigaben des Hortes versteht - in die fri.ihe Bronzezeit, oder genauer
gesagt, in Stufe A 2 cler si.iddeutschen Chronologie einzureihen ist.
Begreiflicherweise veranlaBte eine so bedeutende Arbeit wie die Hachmanns zahlreiche
Ăul3erungen, in denen seinen Ansichten teils widersprochen, teils zugestimmt wurde.
ln einer Buchbesprechung nennt Vladimir MilojCic 6 die Arbeit « die bedeutendste und
umfangreichste chronologische Studie i.iber die fri.ihe Bronzezeit des westlichen Ostseegebietes
seit cler Montelius-Arbeit i.iber die Chronologie cler ălteren Bronzezeit in Norddeutschland und
Skandinavien ».
Dieser Buchbesprechung entnehmen wir nur einige Feststellungen d ie auch fi.ir die
Bronzezeit in unseren Gegenden von Bedeutung sind . So verweist MilojCic auf die Ansicht
Hachmanns i.iber den Ursprung cler von den Apa-Klingen beeinflul3ten Dolche des Săgeler
Typus. Indem Hachmann die Schwerter des Typus von Hajdusamson und Apa - so fi.ihrt
MilojciC aus - an d ie Schaftloch ăxte anschlieBt, die ihrerseits in Grăbern zusammen mit
Nadeln mit schrăg durchbohrtem Kugelkopf vorkommen, datiert dieser Forscher die erwăhnten
Schwerter - ebenso wie die Dolche des Săgeler Typus in eine Stufe vor dem Lochhamer­
« Horizont », cler bekanntlich mit cler Stufe B nach Reinecke einsetzt.

MilojCic stimmt Hachmann zu, wenn dieser entgegen cler Meinung Holstes die Strau­
binger Kultur in die Stufe A 1 und die Kugelkopfnadeln in A 2 einreiht.
Fi.ir die Fri.ihperiode cler Bronzezeit im Ostseegebiet gibt Mijlocie kurz die vier klaren
« lmporthorizonte » wieder, die Hachmann feststellt. Sie sollen hier auch angefi.ihrt werden, da

sie mit den Problemen in Zusammenhang stehen, die die Bronzezeit in unseren Gebieten betreffen.
Hori zont I enthălt west- und mitteleuropăische l mportsti.icke, darunter solche aus cler
entwickelten Un�tice-Kultur cler s i.iddeutschen A 1 -Bronzezeit.
Horizont I I, der hier in erster Linie interessiert, enthălt Einfuhrgut aus Ostungarn und
Westrumănien (Typus Apa). Hierher gehăren auch die Dolche des Săgeler und die Streităxte des
Fărdrup Typus (Stufe A2 - A3).
Horizont III ist gleicherweise von lnteresse, da er aul3er l mportgut des Lochhamer-Typus
auch Schwerter vom Typus Boiu fi.ihrt. Er wird cler si.iddeutschen B 1 -Stufe zugewiesen. Hierher
gehăren auch die Dolche des Wohlde-Typus.
Horizon t IV setzt die si.iddeutsche Einwirkung fort (Schwerter vom Typus Spatzenhau­
sen). Gleichzeitig erscheinen als einheimische Schăpfungen Schwerter des Vals0 magle-Typus
und Lerup-Dolche ; Stufe B 2.
Am Ende seiner Besprechung erărtert MilojCic das Kapitel i.i ber die Beziehungen zu
Si.i cl europa, d. h. die Beziehungen zwischen den Gebieten an cler Ostsee und denen am Ăgăi­
schen Meer. MilojCic teilt die Ansichten Hachmanns nicht văllig und lăl3t z. B. weder die
Parallele zwischen dem Fund von Borodino und den Schachtgrăbern von Mykenă, noch auch
diejenige zwischen dem Keulenkopf von Borodino und dem Knauf des Schwertes von Apa
vollauf gelten. Er ist cler Meinung, daB Hajdusamson-Apa-Toszeg C-Mad arovce-Vetefov-si.id­
deutsche Bronzezeit A 2 - 3 Mittelhelladisch I I I und den Schachtgrăbern, d. h. dem spăten
17. und 1 6. Jh. entsprechen.
*

Vorderhand soli auf die Arbeit Hachmanns hier nicht weiter eingegangen werden, um
eine andere, neuere Arbeit zu erărtern, die - wenn auch nicht so umfassend wie die Hachmanns -

6 VI. MiloFic, in « Germania », 3 8 , 1 960, S. 2 27ff.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ii ZU EINIGEN BRONZEZEITLJCHEN HORTFUNDEN AUS TRANSSILVANIEN -l33

wegen der darin enthaltenen Untersuchungen i.iber die Bronzezeit in unseren Gebieten von nicht
geringerem lnteresse ist. Es handelt sich um die im Jahre 1 960 in Kopenhagen erschienene Unter­
suchung von Ebbe Lomborg i.iber die Kulturbeziehungen der Donaulănder und die relative
Chronologie der fri.ihen nordischen Bronzezeit 7•
Diese Arbeit stellt nach dem Verfasser einen Versuch dar, die Entwicklung der Bron­
zezeit im Norden im Lichte der neuesten Forschungsergebnisse zu betrachten und behandelt
hauptsăchlich die Beziehungen zwischen Mittel- und Si.ideuropa und dem si.idlichen Skandina­
vien 8• Hier sollen nur jene Erwăgungen des Verfassers beri.icksichtigt werden, d ie sich auf
Probleme der Bronzezeit des rumănischen Gebietes beziehen.
Lomborg erortert gleich am Anfang seiner Arbeit die Ansichten Hachmanns und weist
darauf hin, daB das von Hachmann aufgestellte chronologische System vorwiegend auf Erwă­
gungen von K. Kersten und J. E. Forssander beruht. Sodann werden die von Hachmann aufge­
stellten Horizonte wiedergegeben, in denen - in zweiter Linie - auch Kultureinfli.isse aus
Transsilvanien aufscheinen.
Im allgemeinen teilt Lomborg nicht die Ansichten Hachmanns, die - - nach Lomborg -
auf typologischen Merkmalen und einer mechanischen Datierung der Funde beruhen. Nach
Lomborgs Ansicht besteht eine gewisse O berschneidung der verschiedenen Kulturgruppen,
jeclenfalls aber zwischen cler Kultur der Bronzezeit in Transsilvanien uncl den si.iclcleutschen
Hi.igelgrăbern.
Abgesehen davon, schreibt Lomborg, wurde das Hauptargument, auf das Hachmann
sein chronologisches System gri.indet, u. zw. d ie Ansicht Forssanclers, das Schwcrt von Valso ­
magle sei ein nordisches Erzeugnis, durch Holste widerlegt, der nachwies, daf3 dieses Schwert
ein lmportsti.ick ist und aus der ăltesten Periocle der Hi.igelgrăberkultur Mitteldeutschlands
stammt.
Unter der « siebenbi.irgischen Bronzezeitkultur •> versteht Lomborg den <c Horizont •> ,
der d ie Horte von Hajdusâmson und Zajta enth ălt, beide Ortschaften liegen jedoch auBerhalb
Transsilvaniens.
Er geht von der Einteilung I. Nestors der Streităxte mit Nackenscheibe aus, und erortert
auf Grund der Bronzefunde die chronologischen Probleme der Bronzezeit in Transsilvanien
und ihre Beziehungen zu Mittel- und Nordeuropa.
Im allgemeinen stimmt er in dieser Hinsicht Nestor zu, hebt jecloch hervor, daB der
A- und B 1 -Typus der Streităxte mit Nackenscheibe in zwei Făllen im gleichen Hortfund vor­
kommen, was ihre Gleichzeitigkeit voraussetzt 9 • Zweifelsohne ergibt sich daclurch das i.iberaus
wichtige Problem cler Datierung dieses Axttypus und damit auch der Hortfunde, aus denen sie
stammen. Genauer ausgedri.ickt, muB die Datierung der von Nestor aufgestellten A- uncl B
1 -Typen ermittelt werden und ob diese Varianten zur gleichen Periocle gehoren ader nicht.
Vorgreifend soli hier gesagt werclen, daB u. E. der Typus B 1 dieser Ăxte im
allgemeinen sp ăter anzusetzen ist, wie es auch Nestor tut ; selbst dort wo die beiden Axttypen
gemeinsam im gleichen Fund vorkommen, ist d ieses vielleicht darauf zuri.ickzufi.ihren, daB
der Typus A noch fortlebte, ader daB der Typus B 1 bereits in der Zeit des Typus
A entstand.
O brigens betrifft d ie ganze Diskussion den nicht allzu groBen zeitlichen Unterschied,
der zwischen dem Ende der A 2- und dem Beginn der B 1 -Stufe liegt, eine Zeitspanne cleren

7 Ebbe Lomborg, Donaulăndische Kulturbezie­ XXX, 1 95 9, S. 5 1 - 1 46.


hungen und die relati ve C hronologie der fruh e n 8 Ebd, S. 5 2 .
nordischen Bronzezeit, in ActaArch- Kopenhagen, 9 Ebd, S. 69ff.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
434 DORIN POPESCU 6
------ ----- ·

archăologischer lnhalt noch nicht geniigend geklărt ist. I m Zusammenhang damit, weist
L. H ajek sehr richtig darauf hin, daB in der Slowakei der O bergang von A zu B 1 bisher noch
unklar ist 1 0•
Nach allgemeiner Ansicht ist der Ursprung der Streităxte mit Nackenscheibe in Transsil­
vanien und Ostungarn zu suchen, von wo sie in betrăchtlicher Anzahl nach Westen, Nordwesten,
Siiden und Osten Verbreitung fanden, wobei ein Exemplar sogar bis nach Nikolajew am
Bug gelangte.
Auch for diese Streităxte gab J. Werner eine Fundliste 1 1 , in der 3 5 Fundorte for verzierte
und 2 1 for unverzierte Streităxte mit Nackenscheiben verzeichnet werden. Dabei ist richtigzu­
stellen, daB die Axt von Criţ nicht verziert ist und d ie beiden gesondert unter Qegend von Turda
und Turda erwăhnten Funde in Wirklichkeit ein und derselbe sind . Von d iesen Funden
stammen 14 - einschlieBlich Apa, das bei Werner fehlt - aus Transsilvanien.
Es kann noch erwăhnt werden, daB sich die Zahl der Streităxte mit Nackenscheibe
wăhrend der letzten Jahre um zwei Exemplare verrnehrt hat, in einer Gegend, wo derartige Stiicke
noch nicht zu Tage gekommen waren. Es handelt sich um zwei unverzierte Ăxte des Typus B l ,
jedoch ohne Warzen auf der Nackenscheibe, die in der Moldau, i n Izvoare (Stadt Piatra Neamţ)
und in Borleşti (Rayon Buhuşi) gefunden wurden 12•
ln Verbindung mit den Streităxten mit Nackenscheibe aus den Horten von Apa und
Hajdusamson, ist auch Hachmann der Meinung, daB ihre Heimat in Ostungarn und West­
rumănien zu suchen ist und neigt der Ansicht Nestors zu, wonach der Typus A ălter ist als B 1 .
Dennoch weist Hachmann darauf hin, daB i m Hort von Gaura 13 (heute Valea Chioarului, Rayon
Şomcuta Mare, Region Maramureş) beide Typen zusammen vorkommen.
Hier muB daran erinnert werden, daB eine derartige Vergesellschaftung auch beim
Funde von Rimavce Janovce in der Slowakei beobachtet wurde, wo Typus A 1 gleichfalls
zusammen mit B 1 vorkommt. Maria Novotnâ ordnet beide Typen in die O bergangszeit von
A 2 zu B 1 ein u..
Bekanntlich setzt Hachmann d ie Hortfunde von Hajdusamson und Apa und damit
auch die Ă xte des Typus A, in die A 2-Stufe. Seiner Ansicht nach bestanden die Varianten
A 1 , A 2 und B 1 zumindest teilweise nebeneinander, wenn auch die letzte Variante etwas
sp ăter auftrat.
In der Arbeit von I. Nestor iiber d ie Streităxte mit Nackenscheibe 1 5 unterschied dieser
typologisch und chronologisch die beiden Varianten (A und B 1 ) . Hier geniigt cler Hinweis, daB
nach Nestor, Typus B 1 jiinger ist als A und daB - nach dem gleichen Verfasser - Typus A
unpraktisch war und deswegen keine lange Lebensdauer hatte.
Unseres Erachtens ist diese Ansicht zutreffend und wenn daher Typus A der Streitaxt
mit Nackenscheibe - unter Beniitzung der herkămmlichen Ausdrucksweise - in Stufe A 2
einzuordnen ist, so gehărt Typus B 1 in Stufe B 1 . Es ist offenkundig, daB der Typus B 1 nur
teilweise mit A zeitgleich sein konnte, vorausgesetzt, daB B 1 noch in der Zeit von A entstand,
j edoch eine l ăngere Lebensdauer hatte. Der U mstand , daB Typus A in văllig anderen Fundkom­
plexen als der Typus B auftritt und daB die beiden Typen nur in zwei Făllen zusammen vorkommen,
spricht for ihre unterschiedliche Zeitstellung.

10
L. Hajek, in « Slovenska Archeologia », u M. Novotna, Poklad bronzo11 z Vyfnej
V, 2, 1 95 7 , S. 338. Hutky, in PA, 1 959, S. 1 5 .
11 J. Werner, a.a.O., S. 307 - 308. 1 5 I . Nestor, D i e 11en:ierten Strcităxte mit Nacken·
1 2 U nveroffentlicht im Museum von Piatra scheibe a us Westrumănien, in « Marburger Studien »,
Neam�. Freundliche Mitteilung von Al. Vulpe. 1 938, s . 1 7 8 - 1 8 2 .
13 R. Hachmann, a.a. O., S. 92.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 ZU EINIGEN BRONZEZEITLICHEN HORTFUNDEN AUS TRANSSILVANIEN 435
------- ------ ------ ----

Bei der Untersuchung der Hortfunde des Koszider-Typus 16, in denen die Streitaxt mit
Nackenscheibe (Variante B 1 ) auftritt, ergibt sich, daB diese Horte ein einziges Sti.ick ent­
halten, das i m Hort von Apa zusammen mit der Axt des A-Typus vorkommt : die Armberge.
Derartige Sti.icke finden sich in den Funden von Pusztaszentkirâly, Oroszipuszta, Meză­
bereny, Kolodnoe (Tăkes), Zajta und lghiel. Oie in den genannten Horten gefundenen Armber­
gen unterscheiden sich von dem aus Apa dadurch, daB ihre Bronzestangen nicht immet vierkantig
sind. Dieses bildete wahrscheinlich wie I. Nestor 17 darlegt, ebenso wie die B 1 -Axt gegeni.iber
der A-Axt, eine Verbesserung dieser Schutzwaffe gegeni.iber dem allzu schweren und allzu scharf­
kantigen Exemplar aus Apa.
Lomborg unterscheidet i m Rahmen cler von ihm als « siebenbi.irgische Bronzezeit­
kultur» bezeichneten Periode und auf Grund cler Arbeit Nestors drei wichtige Hortfunde, die er
wie folgt datiert : ăltester Hort : Hajdus amson mit Nackenschei benăxten vom Typus A 1 ; sodann :
Apa mit einer Axt des Typus A 2 und einer Armberge, die in Verwahrfunden nicht mit A 1 - Ăx­
ten , sondern nur mit Ăxten des Typus A 2 und B 1 zusammen vorkommt ; ji.ingster Hortfund :
Zajta mit 2 Ăxten des Typus B 1 und einer des Typus B 2 18• Die gleiche Gliederung kann auch
auf Grund cler Schwerter dieser Horte vorgenommen werden und bereits seinerzeit schlugen
wir vor, den Hort von Apa zwischen Hajdusamson und Zajta einzureihen.
Wie auch Lomborg hervorhebt, beweist dieses, daB die B 1 -Axt eine langlebige Form
war, die sowohl zusammen mit dem A- als auch mit dem B 2-Typus auftrat.
Lomborgs Arbeit umfaBt zwei groBe Kapitel, d ie die Bronzezeit in Transsilvanien aus­
fohrlich behandeln : « Die mitteldanubische Hi.igelgrăberkultur und die siebenbi.irgische Bronze­
zeitkultur » und « Siebenbi.irgen, die mitteldanubische Hi.igelgrăberkultur und die Entstehung
cler nordischen Bronzezeitkultur». Eine Erărterung beider Kapitel ist unerlăBlich, selbst i n
d e m beschrănkten Rahmen cler vorliegenden Arbeit.
Fi.ir die Vollgriffschwerter unterscheidet Lomborg im Rahmen cler rumănisch-ungari­
schen Bronzezeit zwei Typen u. zw. den Typ Hajdusamson und den Typ Apa.
Zum Hajdusamson-Typus gehăren folgende Exemplare : Hajdusamson (Ungarn), Donja
Dolina (Jugoslawien) Torupgârde und Stensgârd (Dănemark), Bragby (Schweden), Pella (Maze­
donien), Zlotoryja (Goldberg, Polen) und clas Hauptfundsti.ick von Apa (Rumănien).
Dem Typ Apa gehăren folgende Exemplare an : Apa (Rumănien, clas zweite Schwert),
Eschwege (Hessen), 2 Schwerter aus Rosenfelde (Pommern, Polen) und eines von Sand bygârd
(Dănemark). Hinzuzufi.igen ist noch ein bereits vor geraumer Zeit in Oradea geborgenes
Exemplar.
Einen dritten und ji.ingeren Typus bildet das Schwert aus Zajta (Ungarn). Ein ăhnliches
Schwert wurde ki.irzlich in Livada (Rumănien, Rayon Oaş) unweit von Zajta geborgen 19•
Ein wichtiger Abschnitt cler Arbeit Lomborgs ist dem Problem der relativen Datierung
cler mitteldanubischen Hi.igelgrăberkultur und der transsilvanischen bronzezeitlichen Kultur
gewidmet 20• Lomborg weist darauf hin, daB K. Willvonseder und nach ihm auch D. Popescu, V.
MilojCic, F. Holste, J. Werner in fri.iheren Arbeiten die sogenannte transsilvanische Bronzezeitkul­
tur in d ie mittlere Bronzezeit, demnach gleichzeitig mit der mitteldanubischen Hi.igelgrăberkultur
ansetzen, ohne daB jedoch unter diesen Forschern Einhelligkeit i.i ber die genaue Datierung
besti.inde. So nahm Holste an, d ie Schwerter vom Typus Hajdusamson-Apa seien etwas ji.inger

16
Siehe A. Mozsolics, Arc hăologisc h e B eitrăge Nestor, a.a.O., S. 1 90.
17 I.
18
zur G eschichte der Gro/3e n Wanderung, in ActaArch· E. Lomborg, a.a.O., S. 72ff.
Budapest, 8, 1 95 7 , S. 1 1 9 - 1 5 6 und I. Bona, Chrono· 19 K. Horedt, Spada de bronz de la Livada,
logie der Hortfunde vom Koszider· Typus, in Acta· in SCIV, 1 , 1 962, S. 1 05 - 1 09.
20
Arch-Budapest, 9, S. 2 1 1 - 243. E. Lomborg, a.a.O., S. 78ff.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
436 DORIN POPESCU 8

als diejenigen des Au-Typus, wogegen Werner sămtliche verzierten Waffen, wie z. B. die Funde
von Apa, Ighiel, Hajdusamson und Gaura, in B 1 verwies.
Lomborg teilt d iese Ansicht nicht und hat damit zweifelsohne recht ; vielmehr hebt
er hervor, daB im Rahmen der transsilvanischen Bronzezeitkultur eine Entwicklung festzustellen
ist, wobei er auch auf das von M aria Novotna aufgestellte Schema hinweist, in dem diese Kultur
von der Bronzezeitstufe A 2 bis Hallstatt A mit Mitteleuropa parallelisiert wird .
AnschlieBend erwăhnt Lomborg, daB nach A. Mozsolics die ălteste Stufe der transsil­
vanischen Bronzezeitkultur ălter ist als die mitteleurop ăische Hi.igelgrăberkultur und auch I.
Bona verlegt die Funde von Gaura , Hajdusamson und Apa vor die Horte vom Koszider-Typus.
Es gibt jedoch zahlreiche Fălie, bemerkt Lomborg, in denen typisches Fundgut der Hi.igelgrăber­
kultur mit Gegenstănden der transsilvanischen Kultur, insbesondere mit Ăxten des Typus B 1
zusammen vorkommen, wie dies z. B. bei den Funden von Simontornya, Rakospalota und
anderen der Fall ist.
Hier scheinen jedoch die Ausfiihrungen Lomborgs nicht ausreichend klar zu sein. Er
selbst betont die Entwicklung und Dauer der sogenannten transsilvanischen Bronzezeitkultur
und sucht gleichzeitig nachzuweisen, daB zwischen dieser Kultur und der mitteleuropăischen
Hi.igelgrăberkultur eine O berschneidung besti.inde. Unseres Erachtens ergibt sich dies von selbst.
Auch Bona erwăhnt, daB Nackenscheiben ăxte des B 1 -Typus in Gră bern cler Hi.igelgrăberkultur
vorkommen. Worauf es hier ankommt und was hervorzuheben ist - Lomborg tut dies i.ibri­
gens auch - ist die Frage, ob die transsilvanische Kultur vor cler ersten Stufe der Hi.igelgrăber­
kultur oder wăhrend dieser beginnt.
Nach Lomborgs Auffassung sind die Schwerter des Typus Au-Vals0 magle mit denen
des Typus Hajdusamson gleichzeitig, so daB diese beiden Kulturen einander, zumindest in ihren
ăltesten Phasen, begegnen, ohne dal3 gesagt werden kann, ob sie auch gleichzeitig beginncn.
Zu diesen Schlul3folgerungen gelangt Lomborg auf Grund der Ăhnlichkeit des Schwer­
tes von Zlotoryja (Goldberg), daB zum Au-Vals0magle-Typus gehărt, mit dem Schwert des
Hajdusamson-Typus von Pella in Mazedonien. Diese Ăhnlichkeit besteht unstreitig, doch kann
unseres Erachtens daraus noch nicht die Gleichzeitigkeit der beiden Schwerter erschlossen
werden, obwohl sie verwandten Typen angehăren. O brigens wiederholţ auch Lomborg die zutref­
fende und vorsichtige Feststellung, dal3 es sich nur um eine O berschneidung cler beiden Kultur­
kreise in ihren ăltesten Phasen handelt, nicht um eine văllige Gleichsetzung. Eine văllige Gleich­
zeitigkeit zwischen dem ăltesten Horizont, der transsilvanischen Bronzekultur und cler Periode
B 1 der Hi.igelgrăberkultur anzunehmen, schreibt Lomborg, wi.irde vom skandinavischen Gesichts­
punkt aus ăltere SchluBfolgerungen umstoBen (Montelius, S. M uller, Forssander). Auf Grund
dieser wurde eine erste Periode ermittelt, die durch Hajdusamson- und Apa-Schwerter (Torup­
garde, Stensgard usw. ), sowie d urch die Dreieckverzierung auf Lanzenspitzen und Bronzeăxten
des Typus Fardrup gekennzeichnet ist. Diese Verzierung ri.ihrt ebenfalls aus dem U rsprungs­
gebiet cler Hajdusamson-Schwerter her, da sie sogar in Einzelheiten auf den transsilvanischen
Nackenscheiben ăxten anzutreffen ist. Erst in der folgenden Periode wird das Vals0magle­
Schwert (Typus Au) zur Leitform. Allerdings, făhrt Lomborg fort, gri.indet sich auch diese
Konstruktion auf typologische Erwăgungen, die nicht durch stratigraphische Beobachtungen
unterbaut sind .
In dem Bestreben, d ie drei Bronzekulturen, d ie nordische, mitteldanubische und transsil­
vanische, miteinander zu vergleichen, fiihrt Lomborg eine Reihe nordischer Dolche an, die vom
Vals0 magleschwert beeinfluBt sind , welches seinerseits sicher aus der Hugelgrăberkultur einge­
fiihrt wurde. Der EinfluB dieser Kultur macht sich auch im Auftreten von Nadeln und Rand­
leistenbeilen der H i.igelgră berkultur geltend.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 ZU EINIGEN BRONZEZEITLICHEN HORTFUNDEN AUS TRANSSILVANIEN 43i

Gegeniiber d iesen Schwertern und Dolchen aus dem Hiigelgrăberkreis legt Lomborg
eine andere Reihe von Schwertern vor, d ie aus Transsilvanien i mportiert wurden ader Nach­
ahmungen derartiger lmportstiicke bilden.
Sicher lmportgut sind nach Lomborg die Schwerter vom Typ Hajdusamson aus Stens­
gărd , Torupgărde und Bragby, das Apa-Schwert von Sandbygărd und das Schwert von sp atem
Typus aus Engestofte.
Diese Schwerter und Dolche, seien sie nun Originalerzeugnisse ader Nachahmungen,
wurden alle als Einzelfunde geborgen, so daB ihre Datierung im Verhăltnis zum siidskandinavi­
schen Material lediglich auf typologischer Grundlage vorgenommen werden kann.
Auf Grund der Nachahmungen des Apa Typus, datiert Lomborg den Hajdusamson­
Horizont in eine altere, den Apa-Horizont in eine jiingere Phase der Periode I I , was jedoch
nicht dem System von Montelius entspricht.
Ein gesichertes Ergebnis fiir diese Datierungsversuche geben weder die Ăxte des Fărdrup­
Typus, deren Ornamentik den transsilvanischen Nackenscheibenaxten ăhnelt, noch die der
Krummschwerter, die ebenfalls als Einzelfunde geborgen wurden. Fi.ir die Krummschwerter
gelangt Lomborg auf Grund der Ă hnlichkeit ihrer Verzierung mit derjenigen der Schwerter
von Hajdus amson, Apa, Zajta, insbesondere aber mit der Verzierung des Schwertes von Enge­
stofte - welches zwischen Apa und Zajta einzureihen ist - zu dem SchluB, Apa stehe Hajdu­
samson naher als Zajta, wobei er dieses in Periode B 2 ader C der mitteldanubischen Hi.igel­
grăber einordnet.
U nseres Erachtens fiihrt das Auftreten eines Bruchstiickes von einem Krummschwert,
zusammen mit anderen Gegenstanden , worunter eine Nackenscheibenaxt des B 1 -Typus im
Hortfund von Nikolajew am Bug dazu, auch dieses Schwert in eine sp atere, dem Hort von
Apa folgende Phase einzureihen 21, allerdings nur unter der Voraussetzung, daB der Fundzusam­
menhang des Hortes von Nikolajew gesichert ist.
Weiter auf Lomborgs Arbeit einzugehen, ist hier nicht măglich, obzwar sie noch zahl­
reiche Probleme aufrollt, die wert waren, erărtert zu werden, sich aber eher auf die Chronologie
der Bronzezeit in Nordeuropa beziehen. Lomborg legt die Ansichten verschiedener Forscher
dar, von denen einige den Hajdus amson-Horizont for alter halten als den von Au-Vals 0magle,
und demnach auch alter als die Anfange der Hiigelgraberkultur. Er selbst neigt zur Auffassung,
beide teilweise fiir gleichzeitig anzusehen, was aus der Weise ersichtlich ist, wie sich der EinfluB
der beiden Kulturen in den siidskandinavischen Funden geltend macht.
*

Es ist unvermeidlich , daB im Rahmen der bisherigen Darlegungen zahlreiche Probleme


nicht beri.ihrt ader nicht eingehend genug behandelt wurden. So muB z. B. darauf hingewiesen
werden, daB d ie Erărterung der Zeitstellung des Hortes von Apa auch andere Probleme aufrollt,
die nicht alle beriihrt werden konnten. Zumindest sollen jedoch die Beziehungen zwischen den
bisher besprochenen Arbeiten und dem Problem der Bronzehorte des Typus Kosziderpadlas
dargelegt werden.
Unter den, in Verbindung mit diesem Problem, von Amalia Mozsolics 22 angefiihrten
Horten erscheinen auch diejenigen von Apa, lghiel, Valea Chioarului (Gaura) und der aus dem
ehemaligen Bezirk Turda, die samtlich einer alteren, der eingentlichen Kosziderpadlas-Gruppe
vorangehenden Gruppe angehăren. Zum gleichen Zeithorizont g�hăren auch die Goldhorte
von Ţufalău, Săcueni, Biia, Alba Iulia und Şmig.

21 22
Siehe auch Hachma n n , a . a . O . , S. l l l . Siehe A n m . 1 6.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
438 DORIN POPESCU 10

In die Koszider-Gruppe reiht Mozsolics nur den Verwahrfund von Vărşand (Rayon
Criş, Region Crişana) ein, wogegen I. Bona 23 auch die Funde von lghiel, aus dem ehemaligen
Bezirk Turda und aus Deapoi d ieser Gruppe zuweist, wobei der Fund von Deapoi ebenfalls
zu einem Hort gehort haben konnte.
Wir schlieBen uns der Ansicht an, daB die Horte von Apa und Valea Chioarului alter
sind und stimmen Bona darin zu, die Horte von lghiel und aus dem ehemaligen Bezirk Turda
in eine etwas ji.ingere Phase einzuordnen.
Bei der Besprechung des von uns im Jahre 1 949 in Vărşand entdeckten kleinen Bronze­
hortes, auBert Mozsolics die Ansicht, er sei an das Ende der dritten Bronzeperiode anzusetzen,
wogegen Bona ihn aus der Koszider-Gruppe ausscheidet und for alter h alt.
Wir selbst haben d iesen Hort in Periode B nach Reinecke eingestuft und auf seine Bedeu­
tung fi.ir die Datierung der Siedlung von Vărşand hingewiesen. Jedenfalls ist der Vărşander Hort
j iinger als cler von Apa, der einem ancleren Zeithorizont angehort.
Fi.ir die Hortfunde der Koszider-Gruppe uncl ihre Becleutung betont Lomborg, daB
nach Bona im Gegensatz zu Mozsolics, cliese kein Anzeichen sincl , daB die gesamte einheimische
Bronzekultur von clen Tragem der Hiigelgraber vernichtet wurde, sondern claB diese in allmah­
lichem Vorclringen die Einheimischen besiegten ader sich mit ihnen vermischten.
Nach Bonas Ansicht, schreibt Lomborg, seien d ie ostlichen Horte alter als clie westlichen
und infolgeclessen sei clie erste Angriffswelle, die die Verbergung der Horte ausloste von Osten
ausgegangen. Bona halt clie Koszicler-Gruppe for gleichzeitig mit cler Biihl-Ackenbacher-Gruppe
cler siiddeutschen Hiigelgraber und mit cler nordmitteleuropaischen Grodnica-Arminshainer­
Gruppe uncl weist sie einer ganz Mitteleuropa umfassenclen Volkerbewegung zu 24•
Diese Gleichsetzung mit clen mitteleuropaischen Bronzehorten ist jedoch nach Lom­
borgs Ansicht nicht zutreffend . Es ist unbestreitbar, daB die Horte des Koszider-Typus mit den
Perioden B 2 uncl C der siicldeutschen Hiigelgraber zeitgleich sind , doch bilden die ungarischen
Hortfunde, die Bona im Koszider-Typus zusammenfaBt, keine einheitliche Gruppe, da sie auch
Funde aus der Periode B 1 cler mitteldanubischen Hi.igelgraber enthalt.
Die Meinnungsverschiedenheiten in dieser Hinsicht, fahrt Lomborg fort, ri.ihren daher,
daB clie Hiigelgrăberkultur weder in Ungarn noch in Siidcleutschland autochthon ist. Nimmt man
hingegen an, daB die mitteldanubische H i.igelgrăberkultur in M ăhren und den benachbarten
Gebieten entstanden ist, so erledigen sich diese Widerspriiche von selbst.
Gleichfalls im Zusammenhang mit diesem Problem verweisen wir auch auf die Ausfohrun­
gen von E. Jilkova 25• Nach ihrer Meinung sincl einige Măngel in der Beweisfohrung cler ungari­
schen Archăologen auf die Art zuri.ickzufiihren, wie clie Probleme behandelt werclen. Das Wesen
cler verschiedenen Kulturen wird nicht eingehencler erortert und anclererseits stiitzt sich die
Beweisfiihrung ausschlieBlich auf Bronzegegenstănde aus Hortfunden. Die von Bona angefiihrten
Horte, fohrt Jilkova aus, konnen nicht dem gleichen Kulturhorizont angehort haben uncl keines­
falls darf z. B. d ie Sichelnadel neben das Tiillenbeil - wie etwa in den Horten von Kamendin
(Kemend) ader aus « Transdanubien » gesetzt werclen, da cler geschlossene Charakter d ieses
-

23 Siehe Anm. 16. a kulturni horizonty, in « Slovenska Archeologia »,


2 ' E. Lomborg, a.a.O„ S. 63ff. IX, 1 - 2 , 1 96 1 , S. 69ff„ cler bei n âchster Gelegen ·
25 E. Jilkova, Zur Frage des sudiistl i c h e n Ur­ heit gleichfalls z u beriicksichtigen sein wird. Siehe
sprungs u n d der Synchronisierung eini ger Bronze· auch J. Bona, Q eschichte der fruhen u n d mittleren
gegenstiinde in der mittleren Bronzezeit, in AR, X I I , Bronzezeit in Ungarn und im mittleren Donauraum,
4, 1 960, S. 5 8 7 - 5 97. Nach Beendigung des vorlie· in « Annales Univ. Se. Budapestinensis », Sectio
genden Berichtes erschien ein weiterer Aufsatz von Historica, III, 1 96 1 .
E. Jilkcva, Pilin:;ke pohfebifte Barca II a j e ho easove

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 ZU EINIGEN BRONZEZEITLICHEN HORTFUNDEN AUS TRANSSILVANIEN 439

letzteren zweifelhaft ist. Die Mehrzahl der als Koszider-Typ bezeichneten Gegenstănde tritt
wăhrend der ganzen mittleren und einige auch in der friihen Bronzezeit auf.
Die in Gebieten westlich ader nărdlich Ungarns geborgenen Horte, făhrt Jilkova fort,
wie etwa diejenigen von Dunajska Streda, Vyskovce und Kamendin in der Slowakei, Ptitluky
in M ăhren, Grodnica in Polen, Ackenbach und Biihl in Siiddeutschland ader Smedrow in West­
băhmen werden iibereinstimmend entweder in Stufe B nach Reinecke ader in Stufe Bl nach
Reinecke-Willvonseder, keinesfalls jedoch an das Ende der Stufe B 2 angesetzt, die ungefăhr
dem Ende der Stufe III der Bronzezeit in Ungarn entsprechen wiirde.
Jilkova erinnert daran, daB fi.ir die ăltesten Bronzegegenstande der Hiigelgrăberkultur
allgemein ein EinfluB, ja sogar das Eindringen von Bevălkerungsteilen aus dem « Si.idosten »,
offenbar aus den Gebieten von der mittleren Donau, angenommen wird.
ln d ieser Frage, schreibt Jilkova, gibt es derzeit zwei Anschauungen. Die ungarischen
Archăologen vertreten die Meinung, die Stămme der Hiigelgrăberkultur seien gegen Ende
der Stufe B nach Reinecke (Stufe I I I der ungarischen Bronzezeit) in Ungarn eingedrungen
und h ătten der autochthonen Bronzekultur ein Ende bereitet. Nach einer anderen Ansicht
ist ein GroBteil der Hiigelgrăberbronze in Ungarn selbst entstanden.
Jilkova ist nicht cler Meinung, daB d ie Horte des Koszider-Typus der einheimischen
Bevălkerung angehărten, denn in diesem Falle wiirden sie sich vom Kulturgut der Hiigel­
grăberleute, die ihren Untergang bewirkten, nicht wesentlich unterscheiden. Was schlieBlich
d ie Datierung d ieser Horte anbelangt, so verweisen sie ihre verschiedenen europăischen Ent­
sprechungen nach Jilkova eher an den Beginn, als an clas Ende der bronzezeitlichen Stufe I I I .
Offensichtlich gehăren d ie i n den Arbeiten von Amalia Mozsolics ader I. Bona er­
wăhnten Bronzehorte nicht alle der gleichen Stufe an. O brigens unterscheidet Mozsolics selbst
zwei Gruppen von Hortfunden, deren ăltere sie ungefahr um 1 500 ansetzt. Sie wirft die Frage
auf, ob die Hortfunde des Bi..i h l-Ackenbach-Typus, die mit denen des Koszider-Typus verwandt
sind und in Stufe B 1 datiert werden, nicht etwa zeitlich enger an die Koszider-Gruppe anzu­
schlieBen wăren, da die zeitlichen Unterschiede im Rahmen der Stufe B nach Reinecke sicher­
lich nicht allzu groB sein konnten.
Jedenfalls, schreibt Mozsolics, ist zwar zwischen den beiden Hortgruppen ein Zeit­
unterschied festzustellen, doch wurden beide in cler Zeit der Fi.izesabonyer Kultur vergraben.
Mozsolics bemerkt weiter, daB das Auftreten des Hiigelgrăbervolkes nicht der einzige
Grund war, der den Abbruch der Siedlungen bewirkte.
Bona meint. daB die von Mozsolics und von ihm selbst angefiihrten ader diesen ver­
wandten iiber weite Gebiete hin verstreuten Horte wahrscheinlich gleichzeitig seien. Bei der
zeitlichen O berpr iifung der mitteleuropăischen Hortfunde und deren von der mittleren Donau,
gelangt Bona zum SchluB, daB d ie friihesten Funde jene von Kolodnoe, Barca und Zajta sind ,
an die sich der Nikolajewer Hortfund anschlieBt. Hierauf folgen die Funde von Tiszakeszi und
Mezăbereny. An d iese sind auch die Gruppen von Grodnica-Arminshain und Biihl-Acken­
bach (B) anzuschlieBen, wogegen die slowakischen und transdanubischen Horte în Stufe C einzu­
reihen sind. Aus d iesen Feststellungen ergibt sich d ie Folgerung, daB d ie erste « Angriffswelle »,
die d ie Verbergung cler Horte auslăste, vom Osten ausging.
AuBer den Arbeiten von Amalia Mozsolics und Istvan Bona muB noch auf die Ansichten
von N. Kalicz auf diesem Gebiete 26 verwiesen werden. Kalicz gibt vorerst eine knappe Zusam­
menfassung der Grundgedanken dieser beiden genannten Forscher, die hier wiederzugeben
nicht unangebracht zu sein scheint.
28
N. Kalicz, Kesobron:i:kori urmatemeto Igric:i:i evkonyve », II, Miskolc, 1 958, S. 5 8ff.
kiir.seg hatdrâban, in « A Hermam Ott6 Muzeum
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
-140 DORIN POPESCU 12

Mozsolics, schreibt Kalicz, baut auf Grund cler Schichtenfolge in Toszeg ein neues chro­
nologisches System auf, in dem die Perioden I - I I I cler « autochthonen » ungarischen Bronze­
zeit den Stufen Toszeg A - C entspricht. Hierauf folgen die spătbronzezeitlichen Perioden IV-VI
gleich Reinecke C - D und Hallstatt A - B. Stufe IV dieses Systems folgt auf die Fi..i z esabonyer
Kultur und dauert bis zu Hallstatt A. Die Stufe IV entspricht jedoch nicht cler Stufe IV nach
Tompa, sie ist vielmehr durch die Hi..i gelgrăberkultur und die von dieser beeinfluBten Pilinyer­
und Egyeker Kultur gekennzeichnet. Elemente d ieser Kultur erscheinen gegen Ende cler Stufe
I I I, als die groBen Siedlungen infolge cler Invasion cler Hiigelgrăberleute aufgegeben wurden.
Bona geht von den gleichen Voraussetzungen aus, ist j edoch cler Ansicht, daB die Inva­
sion des « Hiigelgrăbervolkes » in einander folgenden Wellen vor sich ging. Auch Bona unter­
scheidet zwei Hortgruppen ; im Gegensatz zu Mozsolics, welche d ie ăltere Gruppe (Apa-Gaura)
in d ie Mitte cler Bronzezeit I I I ansetzt und deren Verbergung auf unbekannte Ereignisse zuri..i ck­
fiihrt, ist Bona cler Ansicht, diese Gruppe schlieBe die mittlere Bronzezeit (Fi..i z esabonyer
und Vărşander Kultur) ab und die Horte seien vor cler Invasion cler Trăger cler Hiigel­
grăberkultur verborgen worden. Hingegen treten nach Bona die Hortfunde des Koszider Typus
eben zufolge des Verschmelzens cler einheimischen Bevălkerung mit den Neuankămmlingen auf.
In d ieser Hinsicht ptlichtet Kalicz Bona bei und verweist darauf, daB die Bronzegegenstănde
cler auf die Fiizesabonyer folgenden Egyeker Kultur denen des Koszider Typus entsprechen.
Zur Frage cler sogenannten Hiigelgrăberelemente, die clas Ende gewisser Kulturen der
mittleren Bronzezeit bezeichnen, meint auch I. Nestor « die neuen Formen der materiellen
Kultur von denen angenommen wird sie seien von den „Hi.igelgrăberstămmen" hierher­
gebracht worden, entstehen in diesem Raume selbst, in den sp ăteren Phasen cler einheimischen
Kulturen und wurdcn von hier aus nach Mitteleurora weitergegeben » 2 7 •
*

Damit kann die Erărterung cler von Amalia Mozsolics und I. Bona aufgestellten Prob­
leme nicht als abgeschlossen angesehen werden. Zahlreiche andere Erwăgungen sind noch
zu beriicksichtigen und zahlreiche Probleme zu vertiefen. Unter anderem mi.issen einige hier
nicht erwăhnte Arbeiten und vor aliem die Ergebnisse cler neuesten Forschungen i..i ber die
Kulturen cler friihen und mittleren Bronzezeit beriicksichtigt werden.
Wie wichtig auch die Arbeiten cler beiden ungarischen Forscher wegen cler Bedeutung
cler aufgeworfenen Probleme auch sind , so muB abschlieBend doch gesagt werden, daB die
Ergebnisse zu denen sie gelangen, noch nicht als endgiiltig angesehen werden kănnen.
Die wichtigsten Einwănde, d ie gegen d iese Arbeiten erhoben werden, sind einerseits
die Tatsache, daB die untersuchten Hortfunde verschiedenen Zeithorizonten angehăren und daB
andererseits einige neu auftretende Elemente auf dem Boden cler alten Kulturen selbst entstehen.
Es wurde ferner darauf hingewiesen, daB derartige Probleme nicht nur ader vorwie­
gend auf Grund von Bronzefunden gelăst werden kănnen. Mehrere Forscher, darunter auch
Hachmann und nach ihm Torbriigge und H. J. Hundt 28 lenkten die Aufmerksamkeit auf diesen
U mstand. Hachmann schreibt ausdriicklich, daB Funde aus cler gleichen Periode keineswegs eine
einheitliche und zeitgleiche Masse bilden, sondern, daB einige vom Beginn, andere vom Ende
cler betreffenden Periode herriihren. Die wenigen auf Grund von Entsprechungen aus Grab­
funden genauer datierbaren Formen lassen deutlich erkennen, daB innerhalb cler Horte Zeit­
unterschiede bestehen.

27 I. Nestor, in Istoria Romîniei, I, S. 1 3 1 - 1 3 2. Hundt, in Kommission fur das Ăneol. u. die ăltere
28 W .
Torbriigge, Die BronHzeit i n Bayern, Nitra, 1 958, S. 1 47 - 1 48 .
Bronzezeit,
in 40. BerRGI<, 1 959, 1 960, S. 4 7. Hans-Jiirgen

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ZU EINIGEN BRONZEZEITLICHEN HORTFUNDEN AUS TRANSSILVANIEN 441

Hierzu kommt noch cler Umstand , daf3 bei cler Entdeckung von Hortfunden cler Zufall
eine groBe Rolle spielt. Es liegt auf cler Hand , daf3 derartige Funde in dichter besiedelten Gebieten
mit intensiver Bodenbearbeitung hăufiger sind. Dies erhellt z.B. in cler Moldau, wo in den
letzten Jahren durch groBere Arbeiten mehrere Bronzefunde zu Tage gekommen sind.
Abgesehen davon, kann nicht mit Sicherheit angegeben werden, welche Gri.inde d ie
Verbergung cler Horte bestimmten, noch ob es immer die gleichen Gri.inde waren oder ob diese
ausschlieBlich mit kriegerischen Ereignissen in Verbindung standen.
Die bedeutenderen Bronzehorte cler fri.ihen und mittleren Bronzezeit Transsilvaniens
haben unseres Erachtens folgende zeitliche Aufeinanderfolge : den ăltesten Hort bilden die
Kupferhalshănder von Deva , die jedenfalls in die erste Stufe d ieser Epoche und demnach -
wenn wir Reineckes Chronologie anwenden konnen -- in eine mit A 1 ader vielleicht mit dem
Beginn von A 2 gleichzeitige Stufe einzureihen sind . Den n ăchsten <1 Horizont » bildet cler Hort­
fund von Apa , der -- wie gezeigt - in eine dem Beginn der Hi.igelgrăberkultur vorangehende
Stufe zu datieren ist, d.h. wenn auch hier Mitteleuropa zum Vergleich herangezogen werden
sol i -- nach Strauhing (A I ) jedoch vor Lochham (B 1 ).
Wir sahen, daB Hachmann diesen Hort auf Grund von Erwăgungen, die hier nicht
nochmals anzufiihren sind , in Stufe A 2 nach Reinec ke, MilojCic ihn j edoch in die sogenannte
A 2 --A 3 -Stufe einordnet ; Lomborg neigt dazu, ihn einer mit dem Beginn cler Hi.igelgrăber
gleichzeitigen oder dieser kurz vorangehenden Stufe zuzuschreiben, usw.
Sicher scheint jedoch zu sein, daf3 auf Grund der Naumburger Axt 29 und der Ăxte
des Ki'tenov-Typus und anderer Erwăgungen der Hort von Apa noch nicht der mittleren Bron­
zezeit nach der si.iddeutschen Ch ronologie zuzuschreiben ist -- - wenn wir unter der mittleren
Bronzezeit die Stufen B und C verstehen - sondern, daB er an das Ende der Stufe A ader
genauer gesagt, zwischen A und B anzusetzen ist. Weiters muB angenommen werden, daB der
Hort von Hajdusamson etwas ălter ist, da er auch einige Schaftlochăxte aufweist, die typo­
logisch ălter ::u sein scheinen - sowie Streităxte mit Nackenscheiben des A 1 -Typus gegeni.iber
dem A 2-Typus von Apa. Sicherlich kann der Zeitunterschied zwischen diesen beiden Horten
nicht sehr groB sein , da der Hort von Apa ein Schwert des Hajdus amson-Typus enthălt und
die Ornamentik in beiden Horten die gleiche ist.
Auf Apa folgt der Hort von Valea Chioarului (Gaura) der auBer zwei Ă xten des Typus
A 2 auch eine vom Typus B 1 enthălt. Die Hypothese scheint zutreffend zu sein, daB B 1 ein
langlebiger Typus ist, der wăhrend der ganzen B-Periode fortdauert, wie aus den Horten
des Koszider-Typus ersichtlich ist. Dieser Axttypus ist auch in den Horten von Turda und
lghiel zu finden.
Der Hort von Zajta bildet offenkundig den Abschluf3 der Entwicklung cler Horte mit
Kurzschwertern, Armbergen und Ăxten mit Nackenscheiben.
Diese Gliederung bringt i.ibrigens nichts Neues ; sie ist eine Wiederholung bereits
geăuBerter Ansichten, mit dem einzigen Unterschied , daB der Hort von Apa etwas fri.iher ange­
setzt wird. Der zur Verfi.igung stehende Raum gestattet nicht diese Erw ăgungen fortzusetzen. ln
einem weiteren Teii beabsichtigen wir, die Analyse cler Bronzefunde fortzusetzen, wobei diese
Untersuchung auch Schwerter vom Boiu-Typus, mykenische Schwerter und Goldgegenstănde
umfassen und durch neue Angaben i.iber die fri.ih- und mittelbronzezeitlichen Kulturen Trans­
silvaniens unterbaut werden soli.
DORIN POPESCU
28 Fi.ir Naumburg siehe auch W. A. v . Brunn, zezeitlic h e Hortfunde, Teii l, Berlin, 1 959, S. 2 2 ,
Vier fru h e M etallfunde aus Sac hs e n und A n halt, 46 ; VI. MilojciC, i n « Germania », 3 3 , 1955,
in PZ, 3 4 - 35, 1 949 - 1 950, S. 238ff; Ders„ Bron· s. 405ff. usw.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
AUTOUR DE LA QUESTION DES SCYTHES EN TRANSYLVANIE

L'etude que M. Dusek a consacree a la periode thraco-scythe en Slovaquie 1, etude


parue en 1 96 1 , vient nous fournir l'occasion de reprendre le probleme de la presence des
Scythes ou de l'influence scythe en T ransylvanie.
Le point de vue de l'archeologie sovietique dans la question de l'expansion scythe
vers l'Europe centrale, que nous avans montre en 1 958 2, est accepte par Dusek, qui s'exprime
en ces termes : «Die Arbeiten von M. I. Artamonov, I. Tereno�kin, A. I. Melioukova, A. I. Iljin­
skaia, E. F. Pokrovskaja, G. I. Smirnov, B. N. Grakov, I. I. Ljapuskin und anderen sowjetischen
Forschern, die sich mit der skythischen Problematik beschaftigt haben, bewiesen aber, daB
die Behauptung einer direkten skythischen lnvasion nach Mitteleuropa und in andere Teile
Europas weiterhin unhaltbar ist » 3•
Personnellement, nous avans fait voir, dans natre travail de 1 958, Ies opinions de !'eru­
dite sovietique A. I. Melioukova. Qu'on nous permette de Ies reproduire, en partie dans
le texte meme de cette derniere.
A. I. Melioukova analyse Ies elements dits scythes de cette region et arrive a la conclu­
sion que, aussi bien sur la Tisa que, surtout, en Transylvanie, on trouve des traits de la civilisa·
tion scythe, neanmoins, dans certaines decouvertes, ! 'aspect de la civilisation locale apparaît
avant tout et d 'une fa \'.on tres accentuee 4•
(( Les monuments analyses des groupes de la Tisa et de Transylvanie - dit Melioukova
- nous montrent assez clairement l'aspect original de la civilisation de ces regions. L'existence
des traits scythes ne saurait etre determinante dans la solution du probleme de l'appartenance
culturelle et surtout ethnique de la population qui a laisse ces monuments ».
« Les decouvertes faites dans les territoires susmentionnes ressemblent beaucoup plus
a celles de la population de sylvo-steppe qu'a celles des Scythes proprement dits. L'absence
des elements typiques de la civilisation scythe de steppe, caracterises par le genre des construc­
tions, du rituel, ainsi que de l' inventaire funeraire, nous montre que les decouvertes considerees

1 M. Dusek, Die thrako-skythische Periode i n 1 , 1 95 8 , pp. 9 - 38.


der Slowakei, dans « Slovenska Archeol6gia » , IX, 3 M . Du§ek, op. cit„ pp. 1 56 - 1 5 7.
1 - 2 , 1 96 1 , pp. 1 5 5 - 1 74. c A . H . MemoKosa, K Bonpocy o naMRmHuKax
2 Dorin Popescu, Problema sciţilor din Tran­ cKu(JcKou KYllbmypbl Ha meppumopuu cpeoHeu EBponbl,
silvania în opera lui Vasile Pârvan, dans SCIV, IX, dans SA, XXII, 1 95 5 , p. 246.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
444 DORIN POPESCU 2

par les chercheurs mentionnes comme scythes, ne peuvent etre scythes, mais appartiennent a
la population locale » 6•
Et Melioukova de conclure son etude si importante par ces mots que nous croyons
bon de reproduire in extenso :
(( Le râle des Scythes dans la creation des d ifferents groupes locaux a elements scythes
de l'Europe centrale est fortement exagere dans les travaux des savants etrangers, qui suivaient
Rostovtzeff. Les incursions isolees auxquelles les Scythes se livraient sur le territorire carpato­
danubien ne pouvaient etre le principal motif de l'apparition du groupe de monuments des
bords de la Tisa ou de Transylvanie. Ils sont apparus bien plutât comme un resultat des rela­
tions culturelles et, probablement, ethniques existant depuis l'âge du bronze avec les regions de
l' Ucraine occidentale, et, par ces dernieres, avec le Moyen-Dniepr, ou depuis la fin du V I I"
siecle avant notre ere, l'influence culturelle scythe s'est viablement etablie » 6•
Nous nous sommes declare d 'accord avec les theses exprimees par les savants sovieti­
ques et sommes arrive a la conclusion que, compte tenu aussi des dernieres decouvertes surve­
nues en Roumanie - dont les importants complexes de Bîrseşti ( region de Galaţi) et de Feri­
gele (region d'Argeş) , ou l 'on a trouve les elements scythes meles a des elements thraces locaux,
- toute la periode dite scythe de nos regions devait etre consideree comme un developpement
de la civilisation hallstattiene qui la precede, civilisation a laquelle s'ajoute l'influence
culturelle scythe 7•
*

Aux pages qui vont suivre, nous nous proposons, apres que nous aurons passe en revue
Ies conclusions de Dusek dans le probleme des Scythes de Slovaquie, de faire voir aussi d'autres
contributions apparues depuis la publication de notre travail, contributions qui aident a elucider
la question des Scythes en territoire transylvain.
Dans son etude, qui represente un fragment d ' un ouvrage plus ample, M. Dui'ek cons­
tate l'existence de six groupes soi-disant scythes en dehors du territoire scythe proprement
dit 8• Ces groupes sont repandus dans Ies regions suivantes : 1 ) la Tisa centrale - la Transyl­
vanie et la Slovaquie meridionale ; 2) Ku�tanovice (Ucraine subcarpatique) ; 3) l'Ucraine (Podolie)
occidentale ; 4) la Bulgarie et la Dobroudja ; 5) la Bosnie (Donja Dolina) ; 6) la Moldavie et
Ies regions voisines.
Le savant tchecoslovaque montre quel etait le rite funeraire de chaque groupe, pour
en arriver a la conclusion qu'ils differaient de celui des Scythes a proprement parler. Dans le
premier groupe, declare Dusek, an pratiquait incineration et inhumation. On trouve la pratique
de l'incineration dans Ies tumulus de Tapioszentmarton, Zăldhalompuszta, Gyoma, Gyăn­
gyăs. 11 entre aussi dans ce groupe Ies cimetieres de Vekerzug et de Chotin, ou l'on trouve Ies
deux rites, par exemple sur 369 sepultures, 247 etaient a inhumation et 1 2 2 a incineration.
C' est dans ce groupe encore qu'entre la Transylvanie, ou predomine l'inhumation. 11 n'existe
pas dans ce groupe d'inhumation de c hevaux et d 'hommes, mais seulement celle de chevaux
separement.
Le second groupe, celui de Kustanovice, pratiquait exclusivement l'incineration avec
urnes, dans des tumulus depourvus de constructions en pierre ou en bois.
Dans le troisieme groupe (Podolie occidentale) an rencontre des tumulus en pierre.
On y pratiquait aussi bien l'inhumation que l ' incineration.

5 Ibidem, p. 249. 7 Dorin Popescu, op . cit„ p. 30.


8 I bi d em, p . 253. � M. Du§eJ... , op. cit„ p . 1 5 7 sqq.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 AUTOUR DE LA QUESTION DES SCYTHES EN TRANSYLVAN IE !45
������

Le quatrieme groupe connaît les tumulus a constructions de pierre ou de bois, a incine­


ration comme aussi a inhumation.
Le cinquieme groupe (Bosnie) offre des ressemblances avec le premier, ou entre
la Transylvanie, et on y trouve aussi bien l'incineration dans des urnes et des
fosses, que l'inhumation dans la position allongee ou accroupie. 11 n'existe pas de tombes
avec chevaux.
Enfm, dans le sixieme groupe (Moldavie) on trouve des tombes a squelettes allonges
ou accroupis, sur lesquelles on avait eleve un tumulus. Les tumulus different de ceux de Podolie,
tant par leur construction que par leur mobilier qui accuse d'etroites relations entre l' Ucraine
occidentale et le territoire scythe, c'est-a-dire avec la rive gauche du Prut et le cours moyen
du Dniestr.
Comme nous l'avons dit, M. Du�ek expose des le debut son propre point de vue
concernant le probleme de l'expansion scythe et prend position a câte des savants sovietiques
que nous avans enumeres. Selon Du�ek, ii resuite de !'examen des materiaux qui passaient
pour etre scythes, q u'on ne peut pas toujours Ies considerer comme tels, et Ies materiaux qui
n'ont pas encore ete publies le confirment. C'est ainsi qu'on ne peut parler que d ' une in/l uence
culturelle scythe en Europe centrale. Les differences qui existent entre les pratiques funeraires
de l'Europe centrale et du Sud-Est, d'une part, et celles des territoires scythes proprement dits,
d'autre part, confirment egalement cette constatation.
Les territoires scythes de la mer Noire connaissent presque exclusivement l' inhumation,
tandis qu'a l'ouest de ces derniers on rencontre aussi bien l'inhumation que l'incineration, a
savoir, dans des fosses comme dans des urnes dans le cas de l'incineration, et en position
soit accroupie soit allongee dans le cas de l'inhumation, avec en plus en Hongrie et Slovaquie
des inhumations de chevaux avec ou sans char.
Plus loin, Dusek analyse le mobilier des tombes de cette epoque trouvees dans Ies
regions qui nous interessent et ii en arrive a son taur a formuler des conclusions qui renfor­
cent ce qui a ete d it ci-dessus.
C'est ainsi qu'il ne considere comme des produits scythes ni la ceramique des tombes
dites scythes, ni d'autres objets, comme par exemple Ies anneaux de boucle en forme de serpents,
Ies mors, Ies haches (Keilhauen). Les aki nakes, qui passaient pour etre a coup sur des produits
scythes, sont probablement des imitations ; Ies miroirs d'origine grecque ne peuvent etre consi­
deres comme des objets typiquement scythes. Les appliques cruciformes, objets de style scytho­
ionien, ne constituent pas dans Ies territoires de la Slovaquie, de la Tisa et de la Transylvanie
une preuve de l'expansion scythe, etant donne qu'elles ne sont que des imitations d'originaux
scythes, tout comme des nombreuses pointes de fleches a trois ar etes.
L'analyse Ies monuments de la necropole a deux rites de Chotin nous montre, declare
Dusek, que Ies regions de l'ouest de la Slovaquie constituent, avec Ies territoires de la Tisa
et une partie de la Roumanie, un groupe culturel independant, en etroit rapport avec le cercle
de la civilisation thrace 9 •
Les considerations de Dusek concordent dans Ies grandes lignes avec natre point
de vue, lequel est celui de nombreux specialistes sovietiques qui se sont occupes de ces
problemes.
En ce qui concerne le groupe proprement dit de Moldavie, mentionne par Dusek 10,
nous devans faire la rectification que Ies sepultures de cette province sont a incineration et
non a inhumation. Ce dernier rite a ete pratique dans Ies necropoles de Truşeşti, Holboca ou

9 Ibidem, p. 1 63 sqq. 10 I b i d e m , p . 1 5 9.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
446 DORIN POPESCU 4

Stoicani, qui datent de la periode pre-scythe. Le seul cimetiere de la periode soi-disant scythe
est le cimetiere a incineration de Bîrseşti 11•
Les tumulus de Bîrseşti ont des dimensions variables : leur diametre oscille entre 7
et 20 metres et leur hauteur entre o,m 25 et 1 , m 50. Ils renferment une ou plusieurs sepultures
(jusqu'a quatre). Quant au rite funeraire, les restes incineres sont d irectement deposes sur le
sol et recouverts d'un petit tertre, de preference de couleur rouge, qui est a son taur recouvert
d ' une couche plus ou moins epaisse de pierres roulees qui forment l ' ensemble du tumulus.
Comme une note caracteristique du rite funeraire de Bîrseşti, on cite - outre des
elements communs que l'on rencontre dans Ies regions de l'Est ou d u Nord-Est - l ' habitude
de recouvrir Ies cendres du mort de terre rouge et celle de placer au sud des restes du cadavre
1
le groupe de quatre vases, qui ont dans l a plupart des cas la m eme forme 2 •
Le m eme rite, a quelques variantes pres, se laisse observer a Ferigele (district de Horezu,
region d' Argeş), sauf qu'il manque le petit tertre de terre et que Ies tumulus sont de dimensions
moindres 13•
Nous tenons a faire observer egalement que V. Pârvan, considere comme l ' un des
principaux adeptes de la theorie de l'expansion scythe, a dej a montre, en 1926, que Ies objets
consideres comme scythes ne constituent pas tous une preuve de la presence des Scythes, etant
donne qu'ils ont pu etre portes aussi par Ies autochtones. Dans cette categorie d 'objets entrent
Ies pointes de fleches, Ies miroirs et meme Ies akinakes. Quant a la ceramique provenant des
soi-disant tombes scythes, ii la considere de facture locale.
L'anneau de boucle a extremites coniques est, selon Pârvan, d 'origine orientale, mais
non scythe, et l'anneau en bronze a quatre petits cercles exterieurs est une amulette de
14
!' Europe centrale •
On le sait, du reste, m eme Ies adeptes ou, mieux d it, Ies createurs de la theorie de l 'expan­
sion scythe, dite theorie de Rostovtzeff et Pârvan, ont eu l'intuition vague ou vaguement expri­
15
mee du râle que la population locale a joue dans ce probleme •
Mais nous ne tenons point a insister sur cet aspect de la question, si clairement presente
par Ies specialistes sovietiques, et indique dans natre travail de 1 958. Nous desirons seulement
faire voir quelles sont Ies opinions emises par Ies specialistes roumains, qui, comme le fait Dusek,
confirment ou contestent ces derniers temps, en fonction de nouveaux documents, natre propre
point de vue.
Les recherches effectuees ces dernieres annees en Roumanie ne contredisent pas, en
ce qui concerne Ies objets decouverts, ce qui a ete expose plus haut. Mais on ne saurait en
dire autant de l 'interpretation qui leur est donnee. Nous nous rapporterons ici uniquement
aux decouvertes survenues au lendemain de natre article de 1958, ou a celles dont alors nous
n'avions pas fait etat. II s'agit avant tout de l'etude que Sebastian Morintz a consacree au groupe
1
hallstattien de Bîrseşti 6 •
Prenant pour point de depart cette necropole a tumulus de Moldavie, Morintz discute
la question de la presence et de l'influence scythe sur le territoire roumain. Passant en revue
Ies differents elements qui caracterisent Ies decouvertes interessant la periode soi-disant scythe,

11 Sebastian Morintz, HoeaR za11bmmamcKa11 14 V. Pârvan, G etica, o preistorie a Daciei,


zpynna B MoniJoee, dans « Dacia », N. S., I, 1 95 7 , pp. Bucureşti, 1 926, p. 4 5 8.
1 1 7 - 1 32 . 15 Voir Dorin Popescu, op. cit. et Sciţii î n
i z Ibidem, p. 1 20. Tra nsilvania, dans « Transilvania », 74, 3 - 4, Sibiu,
13 Al. Vulpe, Bonpocbl e C8!13U c KOHIJOM paHHe­ 1 943.
Jl<:e/le3Hozo BeKa B ceeme pacKonoK e <l>epuiJ:>1ee11e, dans 18 Sebastian Morintz, op. cit.

« Dada », N. S . , IV, 1 960, pp. 1 8 1 - ! 99.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 AUTOUR DE LA QUESTION DES SCYTHES EN TRANSYLVANIE 447

il en arrive aux conclusions que voici. En ce qui concerne le genre des sepultures, il constate
qu'il n'existe pas en Roumanie de sepultures a construction de bois, a chambres-catacombes,
a constructions faites de troncs d'arbres. Puis, il analyse l'inventaire des tombes de Bîrseşti
et, se referant aussi a ce propos a la situation que l'on observe en Transylvanie, il declare, entre
autres, que l'on n'observe pas dans cette province une intluence scythe sur la ceramique par
exemple. A Bîrseşti, dit-il, il y a association d'ele ments de la civilisation thrace, scythe et grecque,
avec predominance des premiers. Quant a la maniere dont Ies elements de la civilisation scythe
ont penetre dans nos regions, Morintz envisage des relations d 'echanges, mais sans repousser
l 'hypothese de deplacements de populations. II est clair, en tout cas, dit-il, que l'intluence
scythe prend des aspects divers dans des regions d ifferentes.
Une importante decouverte des dernieres annees nous est foumie par le cimetiere
<c scythe » de Ciumbrud (district d 'Aiud , region de Cluj) 17• On y a trouve , en 1 958, 22 tombes,

qui, toutes (hormis une ou deux), sont des sepultures a inhumation. Elles offrent un mobilier
habituel aux tombes de cette periode, connues en Transylvanie.
II faut remarquer tout particulierement les morceaux de realgar decouverts dans l'une
des sepultures, ainsi que Ies coquillages trouves dans deux autres tombes.
Chose importante, Ies squelettes de Ciumbrud ont ete examines du point de vue anthro­
pologique. II en ressort que Ies hommes appartiennent au type nordique, avec certains elements
du type alpin, et les femmes au type alpin, certains squelettes accusant aussi des caracteres
mongoloi:des.
I. Ferenczi, qui a publie Ies decouvertes de Ciumbrud , Ies englobe parmi les necropoles,
scyt hes selon lui, de Transylvanie, estimant que Ies donnees archeologiques confirment Ies
informations foumies par Herodote, selon lequel le peuple scythe des Agathyrses a habite
cette province.
I. H. Crişan, a qui l'on doit une liste des decouvertes scythes de Transylvanie 18, publiant
un akinakes inedit 19, provenant probablement des environs de Braşov, complete la liste des­
d ites decouvertes publiee en 1955, avec d 'autres decouvertes moins connues et se livre a certaines
considerations que nous reproduisons ici m eme. C'est ainsi qu'il d istingue deux groupes de
sepultures en Transylvanie, un ou apparaissaient des objets scythes et un autre ou « se trouvent
peu d 'elements specifiquement scythes, avec predominance d 'elements locaux ». Crişan se
declare d 'accord avec Melioukova que, dans Ies pays de !'Europe centrale, il ne s'est pas produit
une interruption de la civilisation locale, mais il ne l'est plus en ce qui concerne l'attribution
du groupe scythe de Transylvanie aux autochtones exclusivement, ni quand elle nie la presence
de Scythes dans cette province.
II croit que l 'intluence a ete reciproque et que c'est probablement sous l'intluence des
indigenes que Ies Scythes ont renonce a leurs constructions funeraires specifiques. Du reste,
declare-t-il encore, on connaît en Transylvanie de nombreuses sepultures hallstattiennes, mais
elles sont a incineration.
La conclusion de Crişan c'est que Ies donnees archeologiques confirment Ies informa­
tions d 'Herodote et que, a partir de la seconde moitie du v re siecle avant natre ere, il y a en
Transylvanie, sur le Mureş, une nombreuse population scythe. <c II s'agit probablement d'une

17 I. Ferenczi, Sdpăturile arheologi ce de la 18 I. H. Crişan , Mormîntul scitic de la Şaroş­


Ciumbrud, dans « Probleme de muzeografie », Cluj, Sonde, dans Din a ctivitatea ştiinţifică a Mu:i:eului
1 960, pp. 230 - 249 et un travail que nous avons raional M e diaş, 3, 1 95 5 - 1 956, p. 5 3 sqq.
consulte en manuscrit, consacre aux sepultures de 19 I. H. Crişan, U n akina k es i nedit î n M u:i:eul
Ciumbrud. Fdgăraş, dans Omagiu lui C. Dai coviciu, 1 960, pp.
1 1 7 - 1 28.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
448 DORIN POPESCU

tribu ou d ' une union de tribus, portant le nom d ' Agathyrses. Ces derniers semblent etre venus en
Transylvanie des territoires du Sud de l'Union Sovietique ». I ls n'ont pas detruit la civilisation
materielle des autochtones et leur domination a ete de courte duree, car ils ont ete assez tât
assimiles par ceux-ci.
Un autre fait interessant c'est que certains chercheurs divisent Ies decouvertes de la
soi-disant periode scythe en deux groupes qu'ils attribuent a des populations differentes. C'est
ainsi que Crişan considere, lui aussi, que ses deux groupes, a savoir le premier ou predominent
Ies elements scythes et le second ou la predominance revient aux elements locaux, appartiennent
a une population scythe venue des sylvo-steppes de l' Union Sovietique ; mais le second groupe
peut appartenir aussi a la population locale forternent influencee par Ies Scythes.
II reconnaît, cependant, que cette population est (cornme l 'ont prouve Ies recherches
sovietiques) une population heterogene et qu'il entre dans sa composition non seulement des
Scythes, mais encore des Thraces.
La merne tendance de separer Ies tombes de la periode en question en deux groupes,
! 'un representant l'heritage des Scythes et l'autre celui de la population locale, se fait jour sous
la plume de N. Vlassa 20• Ce dernier publie 8 sepultures a inhumation decouvertes en 1 954
et 1 955 a Cipău, non loin de Tîrgu Mureş, et ii Ies attribue aux Scythes, a l'exception d'une
seule qui renferme, entre autres, trois vases du type Noua.
De ces huit tombes, une seulernent contient un element considere typique, un poignard
(akinakes). Pour ce qui regarde la sepulture a vases de type Noua, sa composition est d ifficile,
en verite, a expliquer, etant donne qu'elle contient en dehors de ces vases, d 'autres objets ega­
lement, dates par Vlassa sinon de la periode scythe, en tout cas, du moins de celle qui lui est
irnrnediaternent anterieure. Cette sepulture representerait selon Vlassa l 'horizon local, car elle
contient aussi de la cerarnique plus ancienne, alors qu'il attribue les autres aux Scythes.
II semble cependant que le mobilier de la tombe a laquelle se rapporte Vlassa n'est
pas, comme il le dit, identifie d ' une fa�on absolument certaine, de sorte que le mors en fer
a anneaux lateraux qui lui assignerait une date proche de la periode scythe pourrait n'avoir pas
fa it partie de son inventa ire. La survivance de la civilisation du type Noua jusqu' a cette periode
serait difficile a supposer, surtout pour une region ou sont attestees d 'autres civilisations aux
periodes hallstattiennes precedentes 2 1 •
Nous retiendrons de l'expose fait par Vlassa que, bien que le rite funeraire n'ait pu
etre bien observe a Cipău, neanmoins ii semble que nous ayons affaire a l'inhumation dans
la position a llongee et avec orientation est-ouest ; dans le cas de l ' une des tombes, on a pu obser­
ver d ' une fa �on precise qu 'elle avait ete decouverte a la base d ' un turnulus de 2 rnetres de haut.
Z. Szekely 22, qui s'est occupe ces derniers temps du probleme des Scythes de Transyl­
vanie, arrive lui aussi a certaines conclusions dont on retiendra ce qui suit : ii affirrne, a propos
des sepultures scythes de la soi-disant periode scythe, qu'il n 'existe ni tornbes a incineration,
ni ensevelissements dans des tumulus, mais exclusivement des tombes a inhurnation planes ;
de rn erne ii n'existe pas de chevaux enterres. Plus loin, ii declare que quoique le rite funeraire
hallstattien en Transylvanie soit l 'incineration, cependant on connaît quelques tombes pre­
scythiques, qui elles aussi sont a inhumation ; Ies tombes a inhumation de la periode scythe
ne sont clonc qu' une continuation de ces dernieres. D'un interet particulier est, a natre avis,

20 N. Vlassa, O contribuţi e la J>ro bl ema epocii 21 Dorin Popescu, Einige Bemerkungen tur
scitic e în Transilt1<rniu ; cimitirul de la Cipău-« Qară », Bronz ezeit Siebenburgens, dans ActaArch -Budapest,
dans Studii şi Comunicări Alba Iulia, IV, 1 96 1 , 7, 1 956, pp. 3 1 7 - 3 1 8.
pp. 1 9 - 49. 22 Z .
Szekely, Adatok a< erdelyi stkitukori lelerek
kerdesehn, dans AE, 1 960, pp. 42 - 46.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 AUTOUR DE LA QUESTION DES SCYTHES EN TRANSYLVANIE 44!!

cette information qui nous montre effectivement que le rite de l'inhumation etait pratique
a une phase tardive du Hallstatt. En revanche, l 'affirmation qu'il n'a pas existe de sepultures
a tumulus, ni de tombes a incineration doit etre accueillie non sans quelque reserve, compte
tenu des affirmations de Ferenczi et de Vlassa, reproduites ci-dessus.
Au sujet de l'appartenance ethnique de la civilisation refletee dans le mobilier funeraire,
Szekely încline a croire qu'il s'agit d 'une civilisation de la population locale influencee par
des elements de civilisation greco-scythe et m eme, eventuellement, par des liens ethniques, et
ii n'exclut pas non plus la posibilite que Ies Agathyrses mentionnes par Herodote aient ete
eux aussi des Thraces. Neanmoins, declare Szekely, la question n'est pas encore resolue et on
ne peut lui donner une solution satisfaisante.
Nous n'avons rappele que tres succinctement quelques-unes des opinions emises par
Ies specialistes qui ces derniers temps se sont occupes du probleme des Scythes de Transylvanie,
nous reservant le droit d'y revenir dans un avenir proch e quand nous essayerons de le sou­
mettre a une analyse plus minutieuse.
Mentionnons encore que K. Horedt, publiant quelques objets (un miroir en bronze,
une applique cruciforme et 8 fleches a trois aretes) decouverts en 1 956 probablement dans une
sepulture a tumulus, ou dans plusieurs tombes a inhumation decouvertes a Comlod (district
de Sărmaş, region de Cluj), ainsi que d'autres objets trouves en 1 944 entre Frata et Sopor, a
montre que Ies appliques cruciformes bien connues sont surtout caracteristiques des regions
carpato-danubiennes. Tout en rappelant Ies opinions de Melioukova en ce qui concerne l'expan­
sion scythe, ii croit cependant que la question n'a pas encore ete pleinement elucidee 23 •
Nous noterons pareillement qu'au volume I de l' Istoria Rom în iei, O. Berciu, qui y traite
la question des Scythes en territoire roumain, exprime le point de vue que dans l'etat
actuel des recherches de l 'archeologie sovietique et roumaine sur le probleme scythe, on ne
saurait rattacher une presence effective, ethnique des Scythes de langue iranienne sur le terri­
toire de la Roumanie, qu' a d 'eventuelles incursions passageres. En tout cas, selon lui, l 'opinion
plus ancienne que soutiennent encore certains archeologues, a savoir que Ies Scythes auraient
ete effectivement Ies maîtres en Transylvanie, ou ils seraient devenus une couche dominante
jusque vers l'an 300 avant notre ere, necessite une revision 24•
Comme on le voit, loin de trouver un accord general dans la question des Scythes de
Transylvanie, nous nous trouvons en presence de trois theories au sujet de l'interpretation
du phenomene scythe a cette epoque : la premiere, qui admet encore leur prescnce effective
et dominante ; la seconde, intermediaire, qui accepte aussi bien des sepultures indigenes que
scythes ; la troisieme, enfin, appelee par nous sovietique, qui explique la presence d 'objets
scythes dans Ies sepultures de Transylvanie, comme un resultat d'une influence culturelle et
probablement d 'une parente ethnique.
*

Si, prenant appui a la fois sur Ies conclusions auxquelles ont abouti certains savants
sovietiques (conclusions que nous avons exposees plus amplement dans notre travail de 1958
et auxquelles se rallie aussi Dusek) et sur la breve analyse du mobilier funeraire, du rituel fune­
raire et des maigres donnees anthropologiques dont on dispose, nous sommes încline a conclure,

23 K . Horedt, CKur/icKue 11axo0Ku 8 KoMAooe, dans dans SCIV, XI, 2 , 1 960, pp. 26 1 -
nord-dunăreni ?,
« Dacia », N. S. , IV, 1 960, pp. 48 1 - 488. 283 et D. Berciu, O descoperire traco-scitică din
2 4 D. Berciu, dans Istoria Rom îniei, I , 1 960, Dobrogea şi problema scitică la Dunărea de jos,
p . 1 55 sqq. Voir aussi D. Berciu , Sînt geţii traci dans SCIV, X, 1 , 1 959, pp. 7 - 48 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
450 DORIN POPESCU 8

dans Ies grandes lignes, que le territoire de natre pays, la Dobroudja exceptee, n'a pas ete habite
par des Scythes (veritables) et que le « phenomene scythe » doit etre considere comme le resultat
d'une influence culturelle et de la parente ethnique, neanmoins la question se pase de connaître
Ies considerations qui recommandent d'accepter ces conclusions avec une prudente reserve.
Dans le travail qu'il a consacre aux miroirs scythes du bassin des Carpates 25, M. Par­
ducz conclut que Ies choses ne peuvent pas ei:re definitivement tirees au clair, d'autant plus
que Ies sources litteraires ne soufflent presque pas mat de l'expansion ou des campagnes a
l'ouest des Scythes. II croit que le probleme n'a pas encore ete definitivement resolu et que
la culture materielle ne peut pas servir a elle seule aux determinations ethniques.
Un argument que Parducz invoque a l 'appui de ses affirmations et qui semble etre
d'une importance particuliere, c ' est que la Plaine hongroise connaît des centaines de tumulus
qui n'ont pas encore ete explores. La decouverte bien connue de Gyoma provient toutefois
d'un tumulus haut de 1 2 metres, pourvu d'un couloir et de constructions en poutres.
De meme, dit-ii, an doit tenir compte aussi d'elements onomastiques et toponymiques,
ainsi que des informations que renferme Herodote.
II ne fait pas de doute que, pour apprecier le « phenomene scythe » , ii faille prendre
en consideration Ies informations litteraires egalement et, en premiere ligne, Ies Histoires
d 'Herodote.
Mais proceder a une analyse de ces informations dans le menu depasserait le cadre
de cette courte « discussion » et, surement aussi, natre competence.
Nous vou<lrions cepen<lant rappeler tres brievement Ies passages d 'Herodote concernant
le probleme qui nous preoccupe et voir dans quelle mesure ils peuvent repondre a deux questions
que nous formulerions comme suit :
1 ) Ies Agathyrses ont-ils ha bite la Transylvanie ?
2) Ies Agathyrses etaient-ils des Scythes ?
Le passage d'Herodote le plus important qui touche a la premiere question est
indubitablement celui ou le pere de l'histoire declare que : « Du pays des Agathyrses vient
se meler a l' Istros le Maris » ( IV, 48). (Nous citons d'apres l'edition Ph. E. Legrand , Paris,
1 932-1 958) .
Point n'est besoin de rappeler que le Maris est le Mureş qui, on le sait, prend sa source
dans la Transylvanie orientale. De meme, ii est inutile de preciser qu'il se jette dans la Tisa
qui, a son tour, est un affluent du Danube.
Si cette faute d ' Herodote (qui n'est guere grave du fait que Ies eaux du Mureş rejoignent
a la fin des fi.ns celles du Danube) s'explique par l'eloignement du cours du Mureş par rapport
aux regions que cet auteur connaît mieux, en revanche ses informations ne sont pas plus exactes
quand ii ecrit au meme chapitre que le Prut, le Siret, le Buzău , la Ialomiţa et I' Argeş se jettent
dans le Danube et que ces trois dernieres rivieres coulent entre le Prut et le Siret.
II resuite neanmoins de ce chapitre que Ies Agathyrses sont localises en Transylvanie.
Au meme livre ( IV, 1 00) Herodote declare entre autres : (I Maintenant, a prendre a
partir de l ' lstros en s'enfon<;:ant, par le haut, dans l'interieur des terres, la Scythie est limitee
d'abord par Ies Agathyrses, ensuite par Ies Neures, puis par Ies Androphages, enfin par Ies
Melanchlaines » .
I I ne resuite nullement de ce passage que Ies Agathyrses habiteraient la Transylvanie,
mais ii est probable que, de la maniere dont Herodote entend le cours du Danube, le territoire
auquel ii se rapporte en parlant des Agathyrses doit etre la Moldavie ou la R.S.S. de Moldavie.

26 M . Parducz, Scythian mirrors in t h e Carpathian Basin, dans Swiatowic, XX III, 1 960, pp. 523 - 5 44.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
AUTOUR DE LA QUESTION DES SCYTHES EN TRANSYLVANIE 451

Cela est encore confirme par le fait que Ies Neures, cites aussitât apres Ies Agathyrses, sont
localises en Galicie et en Volhynie, jusqu'a Smolensk 26 •
Cette localisation geographique des Agathyrses resuite encore d ' un autre passage des
Histoires, qu'on voudra bien nous permettre de reproduire : <c Apres que Scythes et Perses
eurent envahi Ies Melanchlaines et Ies eurent bouscules, Ies Scythes conduisirent l'invasion
sur Ies terres des Androphages ; puis, ceux-ci bouscules a leur taur, ils se replierent vers la
Neuride ; et, tandis que Ies Neures, eux aussi, etaient bouscules, Ies Scythes s'enfuirent du câte des
Agathyrses. Mais Ies Agathyrses, voyant meme leurs plus proches voisins contraints a fuir par
Ies Scythes . . . » et plus loin : <c Les Scythes, devant l'interdiction des Agathyrses, renoncerent
a penetrer chez eux ; et de la Neuride, ils ramenerent Ies Perses dans leur propre pays » ( IV, 1 2 5).
Les indications geographiques de ces passages qui se rapportent aux Agathyrses ne
peuvent en aucun cas s'appliquer au territoire de la Transylvanie. Un fait curieux entre autres
c'est que Herodote ne connaît pas Ies Carpates.
En conclusion on peut declarer rien qu'apres ce rapide examen et sans se rapporter
aux differentes etudes consacrees aux localisations geographiques d'Herodote, que rien, en
dehors du passage relatif a la riviere Maris, ne nous autorise a placer Ies Agathyrses en Transyl­
vanie et, si nous faisions abstraction de la mention de ce cours d 'eau, nous ne songerions meme
pas a faire etat des informations d 'Herodote pour localiser Ies Agathyrses en T ransylvanie.
Mais ii est temps d 'en revenir a la deuxieme question q ue nous avans formulee a propos
des informations d' Herodote : Ies Agathyrses etaient-ils des Scythes ?
Le nom des Agathyrses apparaît pour la premiere fois sous la forme Agathyrsos au IV''
livre d' Herodote, a savoir au chapitre 10, ou ii est question de la tradition grecque relative
a !'origine des Scythes, a savoir des trois freres, Agathyrsos, Gelonos et Skythes. <c Alors, deux
des jeunes gens, Agathyrsos et Gelonos, ne purent venir a bout de l'epreuve proposee ; et,
chasses par leur mere, ils quitterent le pays ; le plus jeune, Skythes, reussit, et y resta. C'est de
ce Skythes, fils d 'Heracles, que descendirent Ies rois qui se succedent chez Ies Scythes . . . ».
Comment interpreter ce passage ?
S'agit-il veritablement de trois tribus de la m eme population ou bien s'agit-il de trois
populations distinctes mais apparentees, indiquees justement sous ces trois noms ?
Certes, le reponse n'est pas facile a donner. Notons a l'appui de la derniere interpretation
seulement le fait que Ies Gelons, par exemple, descendants de Gelonos, sont ranges par Grakov
parmi Ies tribus non scythes 27 •
Par contre, la seconde partie du passage, celle ou Herodote parle du depart d ' Agathyrsos,
pourrait-elle etre une reminiscence de la migration des Agathyrses vers l' Ouest ?
Le passage cite le plus souvent au sujet des Agathyrses est le chapitre 1 04 du livre IV
d'Herodote. Le vaiei in extenso.
<c Les Agathyrses sont tres delicats pour des hommes et tres grands porteurs de bijoux
d'or. Ils pratiquent la communaute des femmes, afin d' etre !ies Ies uns aux autres par un lien
etroit de parente et, formant tous une familie, de n' etre point divises par la jalousie ni par la
haine. Pour le reste de leurs coutumes, ils se rapprochent des Thraces ».
La derniere phrase fournit l'un des arguments Ies plus puissants en faveur du caractere
scythe des Agathyrses, qui sont consideres comme des Scythes en voie de se thraciser.
Mais quelques pages plus haut ( IV, 76), Herodote declare textuellement que <c Ies Scythes
se gardent ferocement contre Ies coutumes etrangeres et Ies traditions d 'autres peuples ».

26 Felicia Vant- Ştef, Herodot, Istorii, Bucarest, 27 6. H. rpaKOB, d'apres H. H . norpe6oea, dans
1 9 6 1 , notes au livre IV, p. 504, note 57. Bonpocbl cKu!jio-capMamcKou apxeo11omu , 1 95 2 , p. 9.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
452 DORIN POPESCU 10

Sans accorder une importance exageree a cette affirmation, nous rappellerons toutefois
que les Agathyrses sont toujours mentionnes separement des Scythes, ce qui pourrait etre dere­
chef un indice qu'ils n'etaient pas Scythes.
En ce qui concerne le probleme des parures en or portees par les Agathyrses censes
habiter la Transylvanie, Pârvan a dej a montre 29 et nous avans eu nous aussi l'occasion de
-

le faire 29 -que dans les decouvertes « scythes » provenant de cette province, les objets en
or sont fort rares, bien plus rares qu' a l 'âge du bronze, par exemple.
Ainsi, !'argument, assez faible du reste, invoque lui aussi pour localiser les Agathyrses
en Transylvanie, province riche en or, perd la plus grande partie de sa valeur.
Nous rappellions, plus haut, que les Agathyrses sont mentionnes separement des Scythes
et, ordinairement, avec des populations nonscythes. C'est ainsi que, au livre IV, 102, par exemple,
Herodote declare que les Scythes demanderent l'assistance a leurs voisins et que leurs rois se
reunirent pour examiner cette requete. (< les rois qui s'etaient reunis etaient les rois des
• • •

Taures, des Agathyrses, des Neures, des Androphages, des Melanchlaines, des Gelons, des
Boudins et des Sauromates ».
C'est toujours â câte de ces populations que sont encore enumeres Ies Agathyrses
au chapitre 1 1 9, ainsi qu'au chap. 1 2 5 , ou on Ies voit se rendre avec Ies armes a la frontiere
pour affronter Ies Scythes.
Quant aux autres populations, dont le nom figure dans le meme contexte que celui
des Agathyrses, Herodote dit ces mots : « Les Neures ont Ies usages des Scythes » (IV, 1 05) . . .
Les Androphages « . . . sont nomades ; leur accoutrement est pareil a celui des Scythes ; ils
ont une langue particulierc . . . » (IV, 106 ). Les Melanchlaines « . . . ont Ies coutumes des Scythes »
( IV, 1 07). « Les Boudins forment une grande et nombreuse nation ; tous ont Ies yeux
tres bleus et le poil roux » ( I V, 1 08). Ce n' est qu'au sujet des Sauromatcs qu'il declare qu' ils
« usent de la langue scythique » (IV, 1 1 7 ).
B. N. Grakov considere I es Androphages, Ies Melanchlaines, Ies Boudins, comme des
tribus non scythes 30•
Aussi croyons-nous ne pas faire erreur en affirmant que Ies arguments qui se fondent
sur Herodote ne suffisent pas pour fo ire tenir Ies Agathyrscs pour des Scythes thracises. II
nous semble bien plutât que la question peut etre posee inverscment, ce qui nous permettrait
d 'affirmer que c 'etaient des Thraces ayant subi l'influence scythe.
A. I. Terenojkine declare nettement que la base ethnique de la region qui s'etend
a la droite du Moyen-Dniepr continue, a l 'epoque des Scythes, a demeurer autochtone, en depit
de la forte influence exercee par la civilisation scythe de la steppe 31 •
Outre cela , on pourrait encore invoquer le fait qu'Herodote, ainsi que nous l 'avons
fait voir, situe Ies Agathyrses non seulement en Transylvanie, mais encore en Moldavie, semble­
t-il , ou en partie en Valachie, ou a cette epoquc habitaient dej a Ies Thraces et Ies Daces.
Mais, m eme sans approfondir le probleme, nous voyons que nous pouvons repondre
a ux deux questions que nous nous etions posees a propos des informations consignees par Hero­
dote ou, plus precisement, nous ne pouvons repondre a aucune d 'elles categoriquement, ces
informations pouvant servir d 'arguments aussi bien en un sens que dans l'autre. Nous croyons
toutefois, qu'elles permettent d 'affirmer que les Agathyrses n'ont pas habite la Transylvanie,
ou seulement la Transylvanie, mais qu'ils etaient probablement des Thraces influences par la

28 V. Pârvan, G etica, p. 3 4 1 sqq. et p. 650. 3 0 E . H. rpaHOB , voir note 27.


29
Dorin Popescu, Cercetări arheologi ce în 31 A . 11 . Tepemrnrn1m , d'n pr(,s CTorpe6ona, op.
Transilva nia, dans « Materiale », II, 1 956, p. 1 5 8 sqq. cit . , p. 2 1 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 AUTOUR D E LA QUEST!ON DES SCYTHES EN TRANSYLVANIE 453

civilisation scythe, ce qui a ete, du reste, le cas de toutes Ies populations etablies en-de<;a
du Dniepr.
C'est du reste aux memes conclusions qu'ont abouti aussi d 'autres chercheurs, cela
m eme bien avant nous. C'est ainsi par exemple, que R. Vulpe ecrivait, void pres de quarante
ans, que Ies Agathyrses sont des Thraces et que, si l'on prete foi aux informations consignees
par Herodote, ils ont du habiter la Moldavie 0\1 , dit-ii , vivaient aussi Ies Daces 32•
l i a ete d it egalement que Ies Agathyrses auraient ha bi re l'Ucraine actuelle ; quant a
leur determination ethnique, on penche pour leur caractere thrace, ou scythe 33•
Melioukova elle-meme attribue dans son travail de 1 958 la culture materielle soi-disant
scythe de la R.S.S. de Moldavic aux Agathyrses. lnterpretant le texte d'Herodote, elle croit que
Ies Agathyrses ont vecu aussi dans ces regions 34•
Certains specialistes sovietiques prenant pour point de depart la consideration que
le nom antique du Dniestr etait Tyra, Tyras ou Tyrs, et aussi Agalingus - nom qui figure dans
la Tabula Peutingeriana - croient que Tyragetes ou Agathyrses sont synonymes et ont vecu au
nord du Danube, dans la region du Dniestr, ainsi que Ies mentionnent quelques sources
antiques 35•
*

Certes, Jţ probleme revet aussi d 'autres aspects, lesquels viennent toutefois au secours
de la these du caractere scythe des Agathyrses. C'est en premier lieu le nom meme d ' A gat hyrsos,
si semblable au nom iranien d' Idant hyrsos, le roi des Scythes, dont parle Herodote.
En faveur du caractere scythe des Agathyrses ou du moins d ' une intl uence iranienne,
on peut encore invoquer le nom des localites Sacidava , l'une au sud d 'Apulum, l'autre pres
de Durostorum.
A en croire V. Pârvan, Sargatae, Sac i , Napae , Pal i et A ni i etaient des noms de tribus
scythes getisees. Le nom meme de Dac i (Da i ) et de Getae semblent etre d'origine iranienne 36•
De meme celui de Spargapeithes, le roi des Agathyrses, est identique a celui d'un souverain
scythe mentionne par Herodote (IV, 76 et 78).
II semblerait, bien que Ies interpretations linguistiques soient fort differentes et contro­
versees, que certains noms memes de cours d'eau du territoire dace soient d'origine iranienne.
On le dit de la Tisa 37• Selon Pârvan, le nom du Prut (Parata, Pyretos) et du Siret (Tiarantos)
est d'origine iranienne et celui du Dniestr (Tyras) d'origine thrace, mais iranise. Jusqu'au nom
du Danube (Dunaris), qui serait de formation iranienne (Duna) et dace ri-s) 38•
Sans insister sur l 'interpretation du materiei archeologique proposee par V. Pârvan,
voici comment ce savant entend Ies informations litteraires regardant le probleme de la presence
des Scythes sur le territoire de la Dacie. En ce qui concerne Ies Agathyrses, ii Ies considere,
d'apres Herodote, comme des Scythes thracises. C'est pourtant lui encore qui note ceci : « Pour
Herodote, Ies Agathyrses sont une sorte de Thraces ; de leur eventuel scythisme ii n'est guere

32 R. Vlădescu -Vulpe , Bărăganul în antichitate, 3 5 G. B. Feodorov, R ezultatele ş i problemele


tire a part de BSGR, XLI, 1 922. Nous trouvons principale ale cercetărilor arheologice din sud- vestul
interessante egalement l'opinion de l'auteur, sur U.R. S . S. referitoare la primul mileniu al e . n . , dans
laquelle ii n'insiste pas, que le nom de Daces serait SCIV, X, 2, 1 95 9, pp. 3 7 1 - 3 72.
a une epoque plus recente celui des Agathyrses. 3 8 V. Pârvan, Getica, p. 284.
33 V. Scerbakivskyj, Zur Agathyrsenfrage, dans 37 S. Szadeczky-Kardoss, T h e name of t h e
ESA, IX, 1 934, pp. 209 - 2 1 3 . river Tisza, dans Acta Ant., II, 1 95 3 , p p . 7 7 - 1 1 5 .
34 A. I1 . MemoKosa, llaM!lmHuKu cKurjJcKozo spe­ 38 V . Pârvan , Considera ţi uni asupra unor nume
MeHU AecocmenHOZO cpeOHelO noo11ecmpo6b!l, dans MIA, de riuri daco-scitic e , dans ARMSI, l i le serie, tome
64, p. 102. I, mem. 1 , 1 92 3 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
454 DORIN POPESCU 12

qu'une mention legendaire » (IV, 10). II est vrai que plus loin le regrette savant ajoutait ces
mots : (( . . . tout leur iranisme s'etait fondu dans le puissant milieu local et ils etaient devenus
identiques aux indigenes » 39•
Pârvan croyait que ce caractere <c originairement scythe » des Agathyrses pouvait se
laisser etablir « aussi par des temoignages geographiques et historiques ». II avait en vue, entre
autres, des indications laissees par des auteurs antiques, plus recents qu'Herodote, qui citent,
eux aussi, Ies Agathyrses. C'est ainsi, par exemple, d it-il, que (C Ptolemee, enumerant Ies peuples
de la Sarmatia d 'Europe, connaît approximativement entre le Dniepr et le Don superieur Ies
peuplades iraniennes des Agathyrses et des Aorses (Gţ Jgr. I I I , 5, 1 0). Mais ii n'est pas le seul :
Denys le Periegete, Pline et Ammianus Marcellinus, Ies connaissent egalement dans le m eme
Nord lointain, a câte des Gelons et des Melanchlaines, entre „!'Ocean" et Ies Monts „ Ripaei" »40•
Effectivement, Ptolemee situe Ies Agathyrses entre Ies Melanchlaines et Ies Aorses.
Pline l' Ancien (Nat. hist., IV, 1 2, 26) place Ies tribus Ies plus connues dans l'ordre suivant :
les Neures, chez lesquels coule le Boristhene, Ies Gelons, Ies Thyssagetes, Ies Boudins et Ies
Agathyrses.
Denys le Periegete (lle siecle de natre ere) place Ies Agathyrses pres des Gelons, dans
la region ou le Boristhene se jette dans le Pont Euxin (Oik. Perieg., 305-3 1 0), et Ammianus
Marcellinus (Res gestae, XXX I, 2, 13) dans Ies deserts de la Scythie, a câte des Gelons.
Pârvan se rapporte a ces informations pour montrer que Ies tribus portant le nom
d' Agathyrses habitaient bien loin en territoire scythe et ne pouvaient clonc etre que scythes.
Par consequent Ies Agathyrses aussi de Dacie etaient egalement des Scythes.
Nous ignorons la portee que l'on peut reconnaître aux dites informations. Mais ii
est clair qu'elles sont influencees par le texte d'Herodote, dont elles representent en quelque
sorte un echo deforme.
Par ailleurs, elles viennent a l'appui de la these que Ies Agathyrses habitaient l' Ucraine,
bien que plus a l'est que nous l 'avions suppose.
*

Nous nous en tiendrons la pour le moment. Le probleme est trop vaste pour pouvoir
etre presente ici dans toute sa complexite. De nombreux travaux, ceux dus notamment a l' inlas­
sable activite des savants sovietiques, n'ont pu entrer en discussion 41•
Un important aspect de la question c 'est, notamment, !'argument assez fort que l'on
invoque en faveur de la presence des Scythes en Transylvanie, a savoir que la dispersion des
sepultures <c scythes » dans la vallee du Mureş et celles de ses affluents coincide avec l'informa­
tion livree par Herodote au sujet des Agathyrses vivant sur le Mureş. Dans natre article de
1 958 nous avans essaye d'opposer a cet argument l'observation archeologique que ces contrees
sont Ies mieux connues et que, en general, le nombre plus i mportant des decouvertes a ete
releve aussi en ce qui concerne d'autres periodes.

39 V. Pârvan, Getica, p. 650. penetre profondement en Perse et ont donne aux


40 Ibidem. Scythes leur nom dans sa forme iranienne. Au sujet
4 1 Voir C. Daicoviciu, dans « Steaua », Cluj , des Agathyrses, voir aussi Sava Atanackovici, Agat·
5 , 1 956. Voir egalement I. A. Elnitski, compte rendu hyrses, etc. dans Vojvod Muz, .3, 1 954, p. 79 sqq.
du travail de I. V. latsenko, CKUţ/tuR VII -V BeKoB I. Zbori!, Herodots Skythien und seine Nac h barn ,
oo H . 3 . , dans AnRomSov, 2, 1 96 1 , pp. 1 1 1 - 1 1 6. dans « Slovenska Archeolbgia », VII, 2 , 1 959, pp.
Tres importante, a notre avis, est l'affirmation 4 1 7 - 42 1 . De nombreux autres travaux feront l'objet
qu' Herodote a utilise comme source d'information d'une prochaine discussion.
sur Ies Scythes, Ies logographes grecs, qui avaient
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
I� AUTOUR D E LA QUESTION DES SCYTl lES EN TRANSYLVAN IE 455

On peut encore ajouter le fait qu'a l'epoque dont nous parlons, on ne connaît pas en
Transylvanie d'autres monuments susceptibles d ' etre attribues a la population locale, que l'on
ne peut identifier dans le meilleur des cas, qu'en combinaison avec Ies soi-disant Scythes.
Nous nous bornerons a conclure brievement que, personnellement, nous inclinons a
admettre la theorie que Ies Scythes n'ont pas habite effectivement et massivement la Transyl­
vanie et que Ies monuments remontant a la periode d ite scythe appartiennent a la population
locale. Les elements scythes ou greco-scythes faisant partie de l' inventaire desdits monuments
doivent etre expliques, comme l'a declare Melioukova, aussi bien par des influences culturelles
et Ies relations d'echanges que par la parente ethnique des differentes tribus repandues a travers
un vaste territoire.
Nous esperons reprendre une autre fois cette question dont nous d iscuterons alors
Ies autres aspects.
Cela ne nous empeche pas de nous rendre compte, tout comme d'autres chercheurs
qui s'en sont occupes, que ce probleme n'est pas encore definitivement resolu et que sa solution
exige que l'on procede avec une prudence extreme.

DORIN POPESCU

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
A FIKELLURA VASE FOUND AT HISTRIA

ln 1 956, during the Histria excavations, a Fikellura vase 1 (fig. 1 ) was found at about
600 m from the citadel, in the peripheric zone of the settlement, section X. The vase came to
light in the pit or: , belonging to the third archaic level , the mast recent of that layer. Judging
by its stratigraphic position and the neighbouring archaeological materials, the said levei is
datable to about the second half of the V I<h century B. C. 2 . ln the same pit, besides that vase,
an Attic black-figured skyphos 3 and fragments of amphorae were found, some covered with
a slip, others without it and with a banded decoration.
Although the vase forming the object of this paper was found in fragments, it was
partially macle up, as it furnished sufficient ind ications for the reconstruction of its former
shape and decoration. The height of the vase is 2 1 cm, the largest diameter of the belly 19 cm,
the diameter of the mouth, 9 cm. The spreading lip is 5 mm large, the neck, slightly resembling
a reverted truncated cane, the small handles are round and vertical, and modelled as if a ring
was fixed through them. The neck contour curves smoothly down to meet the ovoid belly.
The foot of the vase is large and protruding.
As could be seen from the split belly, the clay, of a rase colour, had a rather high
amount of mica 4• A light-yellow slip, quite thin and much perished here and there, with equally

1 The vase belongs to the National Museum the nature of its clay, a mong the products of a
of Antiquities, at the Institute of Archaeology of definite workshop, is difficult. The pink shade is
the Academy of the R.P.R. ; registered under no. due to firing and, according to the temperature the
V, JO 002. vases were submitted to, their colour would range
2 Sec. Raportul de s<'ipături a l şanterul Histria from scarlet to brown-red, or even, if the firing
din anul 1 95 6 , in « Materiale », V, 1 959, p. 297 was nat good, to gray. A trait common to nearly
and plate IX ; Suzana Dimitriu, Maria Coja, La all Fikellura vases is the contents of mica - yellow
ceramique archaique et I es debuts de la cite pon­ or white - i n their clay. The a mount of mica in
tique d'Histria, in « Dacia », N. S., II, p. 84 and the clay and its colour could constitute an indica­
fig. 5. tion of the workshops where the pottery came fro m,
3 Reg. no. V. 1 0 006. Cf. Suzana Dimitriu, provided it was compared to that in the clay of other
Maria Coja, op. cit„ fig. 4/ 1 . categories of vases, whose origin is well known.
4 This i s the clay o f mast Fikellura wares, found But such an analysis could nat be macle within the
at Histria. Y et, to list that vase, only an account of limits of aur work.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
-l58 SUZANA D I M ITR JU 2

high contents of mica , covers the externat surface of the vase 5 • Its decoration is of a black
colour, occasionaly faded to brown 6•
The vase belongs to the Fikellura style pottery, dated to the second half of the V l'h
century B. C. As it presents elements which could supply our information concerning this
style, we think a n ampler commentary of it will not be devoid of interest.

Fig. I . - Fikellura vase from Histria. Scene no. I .

5 There is always a slip o n Fikellura vases. The there i s , o n the one hand, a d ifference of about
Berlin a mphora reg. no. 2975, belonging to the 5 0 years between the two styles, and o n the other
group L, which was thought to have o nl y a polished hand the slip in « Rhodian » A is whiter and more
surface, actually had a thin slip (R. M . Cook, Fikel­ powdery than i n Fikellura (i bidem, p . 5 3).
L ura pottery, i n BSA, XXXIV, p . 2 7 and note 2). 6 The decoration applied o n the slip rnay be,
The s imilarity between the Fikellura slip and that as o n our vase , glossier or duller. The black orna­
of the « Rhodian » A phase, see ms rather casual ; mentation, wich brown shades, is often seen o n Fikel-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 A FIKELLURA VASE FOUND AT HISTRIA -15!!

This is the first time a vase of that form was found at HistriJ <1lthough its shape was
already known in the Fikellura style 7• Nevertheless, this is not an original creation of that
style, as it can be traced down, in slightly different variants, on a rather large area
embracing, from the M ycenian to the Hellenistic epoch, the whole Greek archipelago,
continental Greece and southern Italy 8• Pyxids of similar shapes are often seen among
Corinthian ceramics around the year 600, and they sometimes occur even after the middle
of the V I•h century B. C. 9•
The vase found at Histria is of about the same height as the Ialyssos vase discovered in
the Marmaros cemetery, tomb no. 10, and designed by the term of situla 10 • We adopted
that name too , without being able to say exactly what use the vase was macle of 1 1 •
The presence of a vase of this shape in the Fikellura ceramics could be explained by the
composite character of this style, in which elements of the contemporary styles, such as the
<( Rhodian », the Attic and the Orientalizing Ionian groups 12 are fused. It is common know­

ledge that the Fikellura style did not belong to a single manufacture centre, but to a veritable
13
xotv� , in which the leading part was played by Samos and Rhodes • It can therefore be pre­
sumed that, the outskirts of this area were in contact with Corinth, wherefrom this shape
might have been borrowed. On the other hand , the Corinthian import, substantial enough,
from Samos and Rhodes, should not be neglected, no more than the reminiscences from an
older tradition, whose roots go down in time as far as the Mycenian. Anyhow, the vases of
such shape were in no way preferred to the amphorae or the oenochoe, which are the two
forms more frequently met with in that style. It i s worth mentioning that the Histrian situla
simply copies the shape of a metal vase, as shown by the handle, which seems to have a ring
fixed on the shoulder as stated before.
The study of the vase's ornaments could enable us to determine the chief place of
manufacture of such vases as this one, and to fix a more precise data for it. The decoration
of our vase is based on three elements : a geometric element, a vegetal and an anthropo­
morphous one.
The geometric element appears in the ornamental patterns on the lip and the neck of
the vase. The externai side of the lip bears the chevrons which are met with in the Rhodian
style too 14., as well as in the various combinations of the Fikellura pottery 15• The second geo­
metric element of this Histria vase consists in a cable pattern on the neck, interrupted at the
handles by a metope of a dull black colour, reaching down to the handles. The cable pattern
is not identica! on both sides of the neck 16. On the one side, in the loops of the upper part, a

!ura pottery ; the red ornamentation occurs too, 10


CIRh, VIII, fig. 98. See also above, note 7
but less frequently. However, the difference in 11
Let us only mention chat che vase of chat
colour cannot constitute a criterion for grouping same shape, but with globular belly, found at lalys­
the wares by manufacture centres, or for any chrono­ sos, grave 1 5 3 , is, as Giulio Jacopi states, an imita ­
logical discrimination among the vases of the said tion of the Attic Qamikoi Lebetes (CIRh, III,
style. p. 1 5 4 and fig. 1 48).
7 See the vase in tomb no. 10 from Marmaros, 12 Cf. R. M. Cook, op. cit . , p. 4 ; Idem, Qreek
Ialyssos, in C!Rh, VIII, p. 1 1 3 , fig. 98 and 102. painted pottery, London, 1 960, p. 1 65.
8 The name of this shape varies in the studies 13 R. M. Cook, Fi kellura pottery, p. 90 - 93 :
about it : it is called amphora (CVA, Copenhagen, Sa mos, the chief place ; the same, Greek pai nted
1 , pi. 43/ 10) ; stamnos (CVA, British Museum, 7 , pottery, p. 1 36.
p i . 4/6) ; pyxis (CVA, Copenhagen, 2 , p i . 79/8) ; 1 4 R. M. Cook, Fikellura pottery, p. 75, no. 1 2 .

situla (CIRh, VIII, fig. 98). 15 lbi dem, especially in group Y, no. 1 3 , where

9 C!Rh, VIII, fig. 93 ; CVA, Oxford, 2 , pi. it takes the form of a e:,
5/2 ; CVA, Sevres, pi. 1 4/9 ; Payne, Necrocorinthia, p . 18 lbid em, p. 40, no. 9, and pi. 17 /g. The cahle
3 2 3 , fig. 1 64 (wich convex sides). pattern -as well the single cahle or the complex form,
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
460 SUZANA D I M ITR I U

row of small dots occur, thus adding a new element to that complex ornament. The fivefold
cable on our vase occurs again on a fragment of oenochoe from Naucratis, listed among
the group S vases, and dated to about the first half of the V I'" century B. C. 17

Fig. 2. - The sa me vase. Scene no. 2 .

consisting of a double, treble, fourfold or fivefold with the ornament illustrated i n W. Andrae, Assur
cable - often occurs on Fikellura vases : it is the farbige Keramik, Berlin , 1 92 3 , pi. 3 1 ). I n the Fikel­
favou rite ornament, chiefly in the earlier phase and lura style the ornament was presu mably introduced
especially for the a m phorae. The origin of this orna­ through Rhodian channel. That pattern is mast
ment was stu died by R.M. Cook , Fi kell ura puttery, used for the neck decoratio n , but occasionally it
p. 7 1 - 7 2 and fig. 1 1 , and by W. Schiering, Werk­ alsa appears on the belly, either forming a conti­
stătten orîentalisierender Keramik auf R hodos, Berlin , nuous band or one interrupted by rosettes (as for
i 95 7, p . 83 - 85 , who both showed that i t came fro m instance on the Camiros oenochoe, reproduced by
the oriental Greek workshops of the geo metric epoch, R. M. Cook , Fîkellura pottery, pi. 1 6/ a).
influenced i n their turn by Babylonian art (co mpare 1 7 R . M . Cook, Fi kellura pottery, p. 74.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 A FIKELLURA VASE FOUNO AT H ISTRIA 461

While on the lip and the neck abstract geometrica! patterns were used, the shoulder
and the belly were on the contrary decorated, î n the hand les' zones, with stylized vegetal
ornaments, that is with lotus buds 1 8 and palmettes 19 • The wreath of lotus buds, joined by twos
through slender intertwining stens, is well-known in the style groups D, K, L, N, U, Y, Z.
The items referred to are dated to about the years 540 - 5 2 5 B. C. 20• On earlier vases, those
from the group B for instance, that ornament is not recorded 21 •

Fig. 3 . - The same vase. Side view, the tenpetaled palmette.

18 Ibi dem, beginning with group D, although The lotus bud occurs i n the « Rhodian » in the
unjoined buds are equally frequent a bout the same Ka miros and Vlastos groups - as early as the
rime (p. 7 5 and fig. 1 3 ) . seventh century, its archetype being the Assyrian
1 9 Ibidem, fig. 1 7 . lotus (W. Schiering, op. cit. , p . 78). By the rime the
20 Ibi d em, at the respective groups. lotus bud appeared on Fikellura vases (compare
21
They occur only j oined, i bi dem, p . 5 . Ju dging also Les vases arc haiq u es d'Histria, Bucarest, 1 93 8 ,
by the information fumished by Fikeltura pottery, fi g . 3 3 9), this pattern, nearly i dentica! i n shape t o
rhe lotus flowers and buds pattern is nor character­ t h e garland on our vase, occurs o n the ancient black ­
istic for the Fikellura style alone, it being on figured vases t o o . A mang t h e n u merous examples
the contrary, common to the whole orientalizing we shall cite the Berlin a mphora no. 1 69 1 and the
pottery. Nevertheless, fro m their comparison it is British oenochoe H 3 0 3 , of A masis (Semni Karou ­
clear that the said pattern had little in common with z o u , T h e Amasis Pai nter, Oxford, 1 956, pi. V I I I/ I
the one used in the « Rhodian » , different by its and. J . D. Beazley, Amasea, i n JHS, L I , 1 93 1 , p i .
shape, and representing a lotus bud enclosed in V l l l / 1 - 2).
a dotted circle or stylized in a geometrica! manner.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
462 SUZANA D I M ITR IU 6

In the handles' zone, on both sides, a palmette appears, associated with two volutes.
The palmettes are not identical either, one having 10 petals, the other only 9 (fig. 3, 4). Their
colour is black, which in one of the palmettes has nearly entirely faded to brown. Traces of red
strokes are visible too. The palmette, a usual ornament of the Fikellura ceramics, is chiefly
placed in the handles' region, in the groups L and Y 22• Occasionally, more seldom, it appears
on the shoulder too, as for instance in the groups B, K and R 23, which are earlier than the prece-

Fig. 4. - The sa me vase. Side view, the ninepetaled palmette.

dent. The palmette on our vase stands very near to that of the amphoriskos Y no. 1 2 , from
Rhodes, dated to the last quarter of the V I'h century B. C. 24, and at the same time near to
the palmette on the Caeretan hydrae 25• The latter are originating from the Ionian area,
being contemporary to the Attic ceramics of the last period of Amasis and Andokides, that
i s between 530 -520 B. C. 2 6•

22 R. M. Cook, Fik e l l ura pottery, fig. I 7. A and Fikellura, R. M. Cook, Fi kell ura pottery,
23 Ibidem, the respective groups. p. 7 3, suggests a relation between the two forms
24 Ibi d em , fig. 1 7 / 3 and p . 24. of that pattern. We must however mention that
25 CVA, Louvre 9, pl. 5/2. in the « Rhodian » ic was encircled by one or two
2 6 The Attic a mphora fro m the CVA, Bruxel­ l ines, enclosing the petals (W. Schiering, op. cit.,
les, 1 , pi. V l l/36. But the palmette is not a peculiar Beii. 6). I n the rare cases where that line i s missing,
pattern of the FikeUura style only. I n the earlier as for instance o n the pinax fragment from Histria
phase of the « Rhodian » , it was already used ; ( Les vases arc haiques d'Histria, fig. 280), the whole
and, i n spire of the gap ben een the « Rhodian » shape of the pal mette is Jifferent fro m that in Fikel·

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 A FIKELLURA VASE FOUND AT HISTRIA 463

The belly decoration has anthropomorphous motives 27• On both sides the
same scene is repeated, with slight variants of composition : a satyr and a naked figure
in movement. One of these scenes (no. 1 and fig. 1 ) is better preserved then the other
(no. 2 and fig. 2).
The satyr is represented as a bearded man, having horse ears, tail and hoofs. ln scene no.
1 he is moving to the right, with the left leg raised. The right arm is pendent, the left one
raised , as if he was going to catch the figure moving before him. The head and the lower part
of the body are in profile, the torso is rendered front:i lly. ln scene no. 2 the satyr is moving
to the left, with the right leg raised. This satyr has plumper forms, both arms are raised and the
raping gesture is clearer. Like the first satyr, the latter has the head and the lower body in
profile, and the torso drawn frontally. Both satyrs are pursuing a naked figure. In scene no. 1
the pursued figure is moving to the right, with the left leg forward , the right arm pendent and
the left one raised. The head turned to the left is in profile, the lower body too, the torso frontal.
In scene no. 2 the running posture of the naked figure is more stressed. The head, in profile,
is turned back ; the lower body is rendered in profile too, the torso frontally. The satyr as
well as the figure in front of him are in silhouette, of a black faded to brown. The inner details
are partly reserved, partly incised 28 and partly underlined by applied red strokes (the hair
trasses and the bandes crossing on the chest), which are still visible only in scene no. 1 29

!ura. On the othcr side, the polichromy, much more B.C., but the incisions seem - according to R. M.
emphasized in the « Rhodian », should not be Cook, Fikellura pottery, p. 15 - to be modern. 2).
overlooked. Even if the ancient, oricntalizing pal· Thc Histria fragment of a mphora with comasts ( Les
mette is really the ancestor of the Fikellura pal mette, t•ases archai17ues d'Histria, fig. 302, 303 , and pi. IV)
we think it must have reached that style through belonging to the group K, no. 1 1 (CVA, British
an Attic channel. The Attic influence , as pointed out Museum 8, Addenda ) , and datable, in keeping with
by R. M. Cook, Fikellura pottery, p. 9 1 , is particu­ the early group, to about the third quarter of the
larly sensible in the pal mettes of thc amphorae fro m sixth century B. C. (R. M . Cook, Fikellura pottery,
the groups D l and E l , dated to about 5 40 - 5 30 B.C. p. 20). 3). The Samos fragment of oenochoe, with
27 In the Fikellura style there are human figures floral patterns, group Q., no. 23 (CVA, British Mu­
proper and sub-human figures, with some animal seu m 8 , Addenda ) ; it is dated, like the whole group,
traits : such are for instance the dog-headed man , to the second half of the Vlth century B.C. (R. M.
the hare-headed man, the satyrs, etc. (R. M. Cook, Cook, Fikellura pottery, p. J 7 ; 4). The fragments of
Fikellura pottery, p. 66 - 68 a nd CVA, British a cup from Samos, belonging to the group X (no.
M useu m 8, Addenda to the catalogue in Fikell ura I ), and dated to about the middle of the third quar­
pottery) . As for the satyrs, the only two representa ­ ter of the V J<h century B.C. (R. M. Cook, Fikel­
tions known until now belonged to the group K : l ura /wttery, p. 46).
no. I , co ming from Berezan and no. 6, from Samos. 29 The applied red strokes are used parci­
The satyr represented on our vase is the third examp!e moniously enough by the Fikellura potters. Usually
in Fikellura ceramics. Mr. R. M. Cook, who has the red strokes were applied on the decoration ;
seen the photograph of that vase, kindly gave us a mong the exceptions, very rare, there is for instance
some very valuable advice concerning its stylistic an oenochoe fro m Camiros, listed to the group
examination and its dating (for which we are glad R (no. I ) , on which the paint is laid directly over
to renew him here our thanks) ; he thinks the His­ the clay, it being thus and enhancement proper
tria satyr is much nearer related to the Samos than no more. (R. M. Cook, Fikellura pottery, p. 3 7).
to the Berezan satyr. Certainly, we could not venture to state that the
28 The presence of incisions, even of partial red enhancement was the mark of a single workshop ;
ones, on a Fikellura ware , is a real rarity in this but the fact seems not devoid of signific ation, that
style's technique. Up to now, besides our vase, a mong the Fikellura pottery with red strokes, 26
the following are the only examples known of vases items were found to come from Egypt, namely
with incisions : I ). The Al ten burg a mphora with from Naucratis-Tell-Defenneh (statistics worked out
comasts, coming fro m Aegina and listed to the according to the Fikellura pottery catalogue and to
group J (no. I ) : it is dated to about 5 5 0 - 540 the CVA, British Museum 8).
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
4G4 SUZANA DIM ITRIU 8

The picture of the satyrs on this situla îs closely related to the similar representations on
two fragments from the group K, no. 1 and no. 6 30 as well as to other examples of the same
-

style - în the rendering of the eye 31, of the hand.s 32, of the hair-dress 33 and of certain
adornments 34•
The detailed study of the ornamental scheme of this vase once more emphasizes the
hybrid character of the decoration în Fikellura style. If the patterns decorating the lip, the neck,
the shoulder and the handles' zone are of a tectonic character, the belly ornamentation, în
exchange, with its figures floating, as it were, în the air, în no way harmonizes with the other

30 See note 27, p. 463 . neh amphora, illustrated in CVA, British Museum
31 The eye is rendered by a triangle wich curving 8, pi. 2/2) and on the Attic vases (as the cup in
basis and a doc in the centre. The eyebrow is a CVA , Bibliocheque Nationale, 2, pi. 50/2 and the
simple reserved line, sometimes scraighc as on che a mphora in CVA, Louvre 4, pl. 30/4). As for che
situla fro m Histria, or on the K l VdSe from Berezan, satyr in scene nr. 2, no queue on the back, nor
or slighcly arched , as chat of che Samos satyr. An red strokes ouclining rhe hair tresses are to be
eye of a similar shape is chat of che co mast on che seen here. Th'! whole representation of chat satyr
amphora from Tell Defenneh, group J, nr. 6 (R. M. is so schematic, chat ic is hard to specify whether
Cook, Fikellura pottery, p. 16 and pl. 7/a) , and the pa inter intended to dra w the coiffure ac all.
of che comasts on chc Egypt amphora , group K, More interesting seems to be the hair-do of the
no. 2 (i bidem , p. 1 8 and pl. 9), as well as chat of che figure pursued by the satyr, in scene no. I : ies
Dionysos on che Rhodcs a mphord, group Y, no. hair is done wich a band on th� forehead and cwice
1 2 (i bidem, p. 4 7 and pl. 1 2). Except the icem Y 1 2 tied ac che back wich che same band , from under
somewhat later, chese vases were in use ac che begin· which the loose tresses are fluttering. Such a hair­
ning of che chird quarter of che sixth century B.C. do, called krobylos, is known in Fikellura (see the
On ocher vases of che same epoch, the eye has some­ head on the Naukratite fragment of amphora, group
times an oval contour, near by ies shape to the eyes B, nr. 7, illustraced in R. M. Cook, Fi kellura pottery,
painted on che Attic vases of the Amasis period. p. 3 , 67, and pl. 1 0/c ; the presumably fe male head
The fi.gure in front of the satyr on the vase we are on another Nau kratite fragment of a mphora, group
scudying here, has such an eye. K, no. 8, ibi dem, p. 1 9, 6i and pl. 1 0/e ; mosc likely
32 They are rendered as it follows : the thu mb is the female head too on the Leningrad fragment of
separately ouclined , all the other fingers being indi­ oenochoe, group S, nr. I Z , i bidem, p. 4 1 , no. I
caced by a mere contour, wirhour inner details. and fig. 6), becween the years 5 60 - 525 B.C., chat
That kind of representation is quite current in Fikel­ is for a period of ac least 30 years, as well as in the
lura style ; on the contrary, che cases where che lonian-Clazomenian world (for instance che head
hand is rendered in a more natural way, as for on a fragment of hydria, CVA, British Museum
instance on che amphora L , no. 1 , daced to abouc 8 , pi. 7 /6, or the coiffore of che figures on che Clazo­
5 5 0 - 5 40 (R. M. Cook, Fikellura potery, p. 20 menian sarcophagus, i bidem, pi. 1 /2 ) ; on che Cae­
and pi. 1 1/a), are exrremely rar� . We do noe chink retan hydriae (an examp\e in CVA, Louvre 9, pl.
che schematic rendering of the hand is due to slip­ 6 ; to co mpare wich the items illustrated in T.B.L.
shod work ; ic is only a contemporary fashion, Webster, A Rediscovered Caeretan Hydria, in JHS,
common to che Clazomenian as well as to the Attic X LVIII, Fig. 1 and pi. X I/ 1), as well as on the Attic
style, as can be seen from the study of certain vases pottery too , where the coiffure called krobylos is
(see, for the Clazomenian, CV A, British Museum seen on the Frani;:ois vase, chen on councless occasi­
8 , pi. 7 /9, and for the Attic, the Athens fragment ons on che vases fro m Amasis milieu and chat of the
of oenochoe, in Semni Karouzou, op. cit . , pi. 40/7, so-called recherc hes painters. The said representa­
ascribed to A masis). tions emphasize the predilection of the women and
33 The satyr's hair, in scene no. 1 , clone in of the young men as well, for chat fashion. The
a queue hanging on the back, is very near that of krobylos on our situla is truly Ionian, with ies hair
the Berezan satyr, in group K, nr. 1 (see note 27). tresses loosely fluttering in che air.
The red strokes used for emphasizing the hair 34 ln scene no. 1 ic is clear the figure before
tresses, are seen in both examples. This kind of the satyr is wearing a disc-shaped ear-ring. An ear­
coiffure is met with on ceramics of other scyles ring similar in form to the latter is chat which adorns
too, besides Fikellura : for instance on che Clazo­ the female head on the fragment of oenochoe,
menian pottery (see the fragment of che Tell-Defen- group S, no. 1 2, dated to about the year 5 30 B. C.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 A FIKELLURA VASE FOUND AT HISTRIA 465

ornaments. Judging by its decoration system, we are inclined to list that « situla » to the group
L, among the Fikellura pottery with free field body, differing from the type in which the vase
is divided into ornamental zones with several registers to each 35•
However, we could not limit ourselves to the mere studying of the various decorative
patterns of the vase, as such ; therefore, we will try to draw from that study some conclusions
of a general character about the style, in order to explain the subject of the decoration and,
if possible, its historical sense.
The meaning, for instance, of the scene twice repeated on the vase may ask for comment­
aries ; we called the bearded figure with horse-ears, tail and hoofs, a satyr : but it can be discussed
whether he is a satyr or a silen 36• Again, the running figure can be that of a man or of a

(see also the preceding note). This sort of belongs t o the free field style, all these vases coming
jewel seems to be oriental by its shape and size, fro m Rhodes. Their small nu mber places the free
differing in that from the ear-rings on the Attic field style in a position of minority as against the
vases, which are indicated by mere dots G. D. style with the field divided into zones of decoration.
Beazley, op. cit., 6.g. 1 4 and pl. IX). lt is only in Are we to infer from it that the free field was only
A masis drele, where the Ionian influence was strong a manner of a local workshop, or must we admit
enough, that women sometimes wear great ear· that there were two different trends within rhe
rings, as for instance on the Samos fragment of same style ? Taking into account the position of
a mphora, published by Semni Karouzou, op. cit. , the Fikellura style a mong contemporary cera mics,
pl. 1 3 and 30/2, 3 ). The figures near the satyrs are, it cannot be denied, as already stated above, that
in both scenes, naked. However, the figure in scene this style had been u nder influences co ming from
no. I has two crossed bands on the chest, rendered the Corinthian, the « Rhodian », the Cla:omt'nian
by purple strokes. The same attribute is worn by workshops and the Attic styles. Yet all those ceramic
two co masts on two fragments from Olbia, the groups, some vases of Amasis epoch excepted (for
first belonging to the group K (no. 4) (R. M. Cook, instance the Vatican and Oxford cups, illustrated
Fikellura pottery, p. 1 9), the other being as yet not in Semni Karouzou, op. cit„ pl. 3 9), disclose a predi­
ascribed to any category (E. Levy, 0116uikKa11 awpa, lection for the banded decoration. Therefore, we
in M IA, 50, 1 956, p. 43 and fig. 7 / I ), but considered are inclined to think that the 20 vases of free field
Clazomenian by this latter author. style, coming from a single place, seem rather to
A terracotta figurine, found in 1 95 4 at Histria, express the taste of a local workshop, which was
in section X, has equally such ornamental bands. perhaps, as R. M. Cook believes (Fi kellura pot·
The statuette dates however from the Hellenistic tery, p. 24), under the influence of Cyprus ceramics ;
epoch, in which the crossed bands appear too on however, that influence was not strong enough
Artemis representations wearing a short chiton. On to trouble the well-known economy of the Fikel·
pursuing the available bibliography in search of lura style. The grouping together of two or three
the meaning of these bands, we found them explain· figures, in scenes repeated, with slight diffe rences,
ed as a garnment worn by women in order to on both sides of the belly, compel us to think of
fasten the chiton or the peplos. Yet, from the Olbia a possible contact with some Clazomenian producrs
examples, it is evident such bands were equally (for instance, the Tell- Defenneh fragment of am·
worn by men, who moreover had no clothes on phora, CVA, British Museu m 8 , pl. 2/2), and with
at all. We think we would rather use here the certain vases from Amasis workshop (as for instance
reference from RE, s.v. Dion:ysos - stating that during the Berlin amphora, illustrated in Semni Karouzou,
the ceremonies of that god's ritual, certain sacred op. cit„ pl. 5/9). As a matter of fact, the whole group
bands were worn - and give a ritual sense to the of free field style is dated to about 5 5 0 - 5 25 B.C.
bands figured on our vase (compare the garlands and coincides with the introduction of human
too, worn by the satyrs, for instance on the skyphos figures in the style's economy. The other group,
from tomb no. 10, Marmaros, lalyssos, ClRh, with banded decoration, begins somewhat earlier,
VIII, figs. 108 - 1 1 0). that is towards the year 560, and lasts up to the
35 At the same time it should be noted that, end of the Vlth century B.C.
among the 26 style groups established by R.M. 3 8 For a recent example , see Petre Alexandrescu,

Cook in Fikellura pottery, and in the Addenda to Eine Komastenschale in der Sammlung « Maria und
the CVA, British Museum 8, the group L alone, George Severeanu » Bukarest, in « Dacia », N.S.,
-

totalizing 20 items, and one item from group Y , III, 1 959, p. 1 3 5 - 1 4 2 . The !atest researches tried

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
466 SUZANA D I M ITRIU 10

woman as well 3 7• We are however inclined to think the scene represents a satyr pursuing a
nymph 38• The influences coming from the orientalizing Ionian group and from the Attic one,
which make themselves felt in the vase ornamentation, help us to date that situla to about
the third quarter of the sixth century B. C., and mast likely towards its end, considering the

to establish a difference between the notions of (although the latter auchor, i bi dem, p. 72, expresses
satyr and silen. ln his study, Satyrtanze und fru h es his doubts as to ies origin), while Frank Brom mer,
Drama, in SBAM, 1 943 , passim, Ernst Buschor op. cit., calls it a silen.
believes that by the term l:ocTupoL we must u nderstand 3 7 In the first place the figure - rendered in
the grotesque co masts with prominent belly, occur­ silhouette - is wholly covered with black. The rare
ring on Corinthian and Attic vases. Silens, on the representations of women in Fikellura wares (in
contrary, would be the figures with horse-ears, tail the groups B, no. 7 and 5 , no. 8 and 1 2 , daced to
and sometimes even hoofs, which on Attic vases abouc 5 60 - 540 B.C. ; see R.M. Cook, Fikellura
are designated as such, as it results fro m the !ist pottery, ac the said groups) do noe show, by their
published by Frank Brommer, in his work, Satyroi , colour, chat any difference was macle between
Wiirzburg, 1 93 7 , p. 2 2 sqq. Little by little the silens male and female figures, as is the case with the Attic
substicute the satyrs in dance scenes, taking even ceramics, for instance, where occasionally the head
the latter's name. This gradual funccion and name of che female figures was covered with whice or,
substicution is carried out in the second half of ac other times, reserved. The use of black for the
che VI•h century B.C., the new satyrs being even represencations of both sexes may be a peculiar
represented under youchful traits. From this time trait of the Fikellura style.
on che distinction between satyrs and silens dis­ 38 The figure is naked and ies anacomic details
appears, both names indicating as a matter of face are very schematically rendered. For an Ionian
the same creature. Yet Max Pohlenz, in his book, area chis seems quite unusual. Yet naked women
Die gri echische Tragădi e, Gottingen, 1 954, II, p. are represented on the Attic vases too, and chat,
1 1 - 1 2 , deems che satyrs are the sub ·human figures as early as the first quarter of the Vl•h century -
wich goat-legs, originating from che Peloponnese as witnessed by an Oxford fragment of krater
(thus interprecing Hesiod, who is che first to mention (illustrated in CVA, Oxford 2, pl. 1 1 / 1 ) - buc
the satyrs). while che silens are the horse-legged noe ofcen. The influence seems to have come fro m
ti.gures creaced by the Attic fancy. Consequendy, Corinth, where women dancing with che co masts
the large-bellied co masts would have nothing to do are represenced eicher naked or wearing a very short
with che satyrs. On some Fikellura wares, a mong chiton (the fragment of amphora from the CV A,
which the mosc noteworthy i s the Altenburg a m ­ Belgia, 1, pl. 5/3 a ; T.B.L. Webster, Qreek comic
phora, a n d on other vases, as for instance on che costum e : its history and diffusio n , Manchester, 1 954,
Histria fragment of a mphora, ( Les t•ases archaiques p. 583). According to che Buschor·Brommer theory,
d'Histria, fig s. 302, 303 and pl. IV ; see also these dancers oughc co be nymphs, as they lack
note 28), the comasts are represented wich hu man the menads' attributes, the panther hide and the
traics. Are we co take chem for satyrs, as would thyrse. Our perplexity even increases, if we remem·
have them the Buschor-Brommer cheory, or for ber che two bands crossed on the chest, mentioned
men who, dressed according co the ricual, are playing above, which on archaic potcery were worn by male
a part in a mythological scene ? lf we admit the persons having probably a certain part in Dionysos' -
Buschor-Brommer theory, ic would mean that in worship. Neicher is the coiffure of much help
the third qua rter of the sixth century, while in for the sex identificacion, the krobylos being worn
continental Greece satyrs and silens were already both by women and young men. As for the ear­
mixed up, in the Fikellura area the discinction still ring, taking into account the face chat it was equally
lasted. On the concrary, if we were to share Pohlenz's worn by women and by young men and even by
opinion (based on chat, earlier, of Payne's, expres­ satyrs (see, for instance, the Corinthian plastic
sed in Necrocorinthia ) , then we ought to consider vase representing an ear-ringed satyr, in T.B.L.
that the figure with horse-tail and legs painted on Webster, Greek comic costume, p. 5 74), ies presence
our vase is a silen and identify it with the Attic can by no means improve our interpretation. We
silen. The problem is noe yet solved : and a proof are nevertheless inclined to believe that, according
of ic is the fact chat for the same figure J. D. Beazley, to che terminology used by Beazley and Cook, on
in Attic black figure vase painters, passim and R.M. our vase, in a scene twice repeated, a satyr is re·
Cook, in Fikellura pottery, passim, and recendy in presenced pursuing a nymph.
Greek painted pottery, passim, use the term of satyr

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 A FIKELLURA VASE FOUND AT HISTRIA 467

Attic black-figured skyphos too, found with it 39• lts relationship to the group L seems to
indicate Rhodes as place of manufacture for aur vase 40•
As concerns the Fikellura pottery imported at Histria, the dating of aur vase confirms
the chronology of those discovered up to now 41 • ln respect to the ceramics imported from the
other Black Sea cities, it does nat contradict the date generally assigned to the beginnings of
that trade, that is the middle of the V I•h century B. C. 42•

SUZANA D I M ITRIU

39 See note 3. That skyphos may be more exactly verdi too (in the same excavation reports). The re­
listed to group CHC, J. D. Beazley, Attic black searches at Histria proved that in this settlement the
figure, p. 6 1 7 - 623. We had from Mr. R.M. Cook Fikellura wares import occurred during the third
the confirmation of our statement's accuracy. archaic levei, dated by its Attic pottery to the
40 R. M. Cook, Fi kellura potteT'J, p. 24, sug· second half of the V lth century B.C.
gests that centre for the group L. 42 l t appears from the !ist published by R. M.
41 Fikellura ceramics are abundantly repre­ Cook, Fikellura potteT'J, p. 98, that the groups
sented at Histria, in the earlier excavations, (Les B.K.P.Q.S.Z are common to Berezan, Histria and
vases archaiques d'Histria, p. 3 1 1 - 344), and in Olbia. Moreover, according to that list again, at
those macle after 1 949 as well. See the monograph Berezan examples occur of the group F, while
Histria l, p. 399 sqq., and the yearly reports of the at Olbia and Panticapeum it is the group Y which
excavations, published in SCIV and in « Materiale »· is present. ln the Soviet special bibliography a
Also, more recently, the materials coming fro m His­ good many items originating in the northern Black
tria, studied anew by A. Rumpf, Malerei und Zeich­ Sea colonies are reported, not yet listed to the men­
nung der Griechen, Milnchen, 1 95 3 , p. 5 7 - 5 8 , tioned groups. According to the materials which
and b y R. M. Cook, in C VA, British Museum 8 . they were found with, they do not seem to be earlier
Sufficiently numerous fragments were found a t Tari- than the middle of the V Jth century B.C.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
DECRETS HONORIFIQUES DE CALLATIS

Les deux decrets publies ci-apres ont ete decouverts accidentalement a Mangalia, l 'an­
cienne Callatis, au cours des travaux de modernisation de la viile et du port poursuivis energi­
quement depuis plusieurs annees. Ces travaux ont mis au jour bien des vestiges importants
de l'ancienne cite, - fragments architectoniques et plastiques, - sans compter Ies inscriptions,
dont le nombre s'accroît rapidement et dont la plupart sont conservees au musee de Constantza.
II existe cependant, a Mangalia meme, plus d ' une cpigraphe qui merite de retenir l'attention et
dont j'aurai a m'occuper dans Ies annees a venir, en preludant au Corpus des inscriptions calla­
tiennes que je compte publier immed iatement apres le Corpus d ' lstros. En faisant connaître
certaines pieces caracteristiques et en facilitant ainsi l'edition d ' ensemble, ces travaux preparatoires
contribueront, je l'espere, au renouvellement et a l'approfondissement de l'histoire des colonies
grecques du littoral roumain, que l'accumulation des materiaux archeologiques et epigraphiques
rend desormais realisable et qui reste l 'une des tâches Ies plus urgentes des historiens de ma
generation.

1. -- Musee de Mangalia, inv. no 442. Stele de marbre a fronton et acroteres, brisee


a gauche et en bas, decouverte pendant l 'ete 1 96 1 a l'occasion de certains travaux edilitaires
pres de l'ancienne mosquee de la viile. Dimensions : 19 X 1 5 X 3 cm. Hauteur des lettres : 6 a
8 mm (omicron : 4 mm seulement). Belle ecriture du I l ie siecle.

[' E1d �IXGLAEo� .c� �-;11! , ] o�, µ lJVO� Euxt.dou


[ .c� �-;1� 7tpoixLauµv ]wvTo� � Loowpou Tou H­
[ , , , �a . 2? , , , ] l:ixrupou e:foe:· E7te:L-
[o� , c,a ,2� , , ] Tupixvo� e:\Svou� fo-
,

5 [TL xixt 7tp66uµo� 7te:pt Tocµ 7tOA ] Lv xixt xoLvlXÎ: xixt t­


[olixL ToÎ:� â.qnxvouµ&voL� Tw]v 7tOALTiiv 7tixp&-
[x_e:TIXL x_pdix�· oe:o6x.6ixL TiiL �o ]uAiiL XIXL "t'WL oiX-
' I o._ \ > \ I
[ flCalL E:7tlXLVE:G1TIXL µe:v] E:7tL "t'OU"t'OL�
[ , .c� !o, Tupixvov â.pe:Tii� Eve:xe:v] Tii� e:L�
,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
470 D. M. PIPPID! 2

10 [ -rov aiiµov -rov Kixnixnixvwv· ae:a]6cr&ixL IXU­


[ 'rWL xixt eyy6vo Lc; 7tpo �e:vlixv] TIOAL-rd-
[ixv Lcro-rtAe:Lixv xixt e:foTIAouv xixt gXTIA ] o uv [ xix] t
[dp&vixc; xixt TIOAtµou &cruAd xixt]
[ iXcrTiovad , , , , , , , , , , , , ]

NC. -- Au commencement de la ligne 2, Q a moitie brise mais facile a reconnaître. - Au


co mmencement de la ligne 3, i mpossible d e rien lire avant le �. L. 4 : premiere lettre sure­
-

ment un T. - Au commencement de la ligne


5, haste inclinee a gauche du A. L. 6 : pre­ -

miere lettre N. L. 7 : traces encore visibles


-

de l'omicro n initial. L. 9, au commencement,


-

extremite superieure d 'une haste verticale. -


Au commencement de la ligne 1 1 , haste droite
et une partie de l a barre horizontale d 'un II .
L . 1 2 : seule l a moitie superieure des lettres
-

visible, mais on reconnaît facilement OYN ;


ensuite lacune de deux signes et, pour finir,
un i âta assez bien conserve.
Le decret (car c 'est bien un decret
honorifique que nous a conserve le fragment
qui retient natre attention) est du type l e
plus banal , aussi sa restitution ne presen ­
te-t-elle p a s d e s d ifficultes qu'il vaille l a
peine de souligner. Cependant - puisqu'aussi
bien les documents d'epoque hellenistique
decouverts a Callatis sont rares et pour la
plupart fragmentaires - , ii ne sera pas sans
Fig. utilite de faire observer que l ' indication d u
mois (parfois aussi d u jour) ou la seance a
eu lieu apparaît, apres celle du �ixcrLAe:uc; qui restera l'eponyme de la cite jusqu' a la fin d e
s o n histoire 1 , dans le prea mbule de l'important decret publie en 1 925 concurremment
par Th. Sauciuc-Săveanu 2 et Oreste Tafrali 3 (eTit �ixmAtoc; �lµou -ro [ u ] ' AcrxA'l)m&aix, µ'l)voc;
� Lovucrlou ) , dans un document plus ancien edite par Pârvan 4, le decret en l 'honneur des freres
Heronax et Bacchios de Mytilene ( [e7t] t �IXO"LAEoc; Eu�OUALOIX, µ'l)voc; ' A p-re:µL-rlou, -re:-rpiXaL eTit
aexix), ainsi que dans trois autres textes plus ou moins bien conserves : ht �ixcrLAtoc; 'Ayix6ou

1 C'est ce qu'est venue prouver definitivement 3 RA, XXI, 1 925, pp. 258 - 27 1 ; cf. B. Haus­

l'inscription publiee par moi dans « Dacia », N.S., soullier, i b i d . , XXI I , 1 925, pp. 62 - 65 .
IV, 1 960, p. 5 1 1 , a l'encontre de la thcse defendue 4 AA, 1 9 1 5 , p. 250, no 4 . L e fragment a ete
par Krister Hanell, qui, s'appuyant sur un texte frag· egalement publie par G. Kazarov, « lzvestiia- lnsti ·
mentaire dont le sens veritable n'a ete retabli que tut », I, 1 924, pp. 229 - 2 30, ensuite plusieurs fois
recemment par L. Robert, « lstros », II, 1 936, reproduit et commente, sans que Ies editeurs suc­
p. 1 - 1 0 ( = « Hellenica », II, 1 946, pp. 5 1 - 64), cessifs aient connu l 'edition princeps, ce qui , du
croyait pouvoir affir mer qu'a l'epoque imperiale coup, aurait tranche le probleme de la provenance
l'eponymic de la cite aurait passe du ��crLAEU� tradi­ du decret, sur laquelle on a tant epilogue. A ce
tionnel au pretre d' Apollon ' AyuEu� (M egarische propos, cf. Ies observations de J. et L. Robert,
Studie n , Lund, 1 934, p. 1 5 5). R EG, LXVIIl, 1 95 5 , p. 238.
2 « Dacia » , I , 1 924, p. 1 28.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 D ECRETS HONORI FIQUES DE CALLATIS 471

�ixlµo-voi:;, µ "IJ'VOi:; MixA.oqiop lou 5 ; ht �IX<îLAeoi:; K6Tuoi:; Toi> 'PoLµlJTOCAxix, µ "IJ'VOc; �LOW<îtou e-v
TPLETlJp l8L 6 ; [e1d �IX<îLAeoi:; 'A]7t6AA.w-voi:; 'Ayu&oi:;, [ . . . µ"t)-vOc;] fle:Tixye:LTI[ou 'VOUµ"t)"VlixL 7• Quant
au magistrat remplissant Ies fonctions de president de I' Assemblee, ii s'appelle a Callatis
7tp01XL<7Uµ'VW'V, titre QUi Se laisse facilement retablir a la ligne 2 de natre fragment SUt !'exemple
de plusieurs textes de cette viile m eme 8 ou de Chalcedoine 9, dont Ies institutions presentent
avec celles des colonies megariennes de la mer Noire plus d ' une particularite commune 10•
Comme ii est facile de s'en rendre compte par la photographie du fragment (fig. 1 ),
immediatement au-dessous du fronton, la brisure a gauche semble avoir emporte la moitie de
la largeur de la stele. En partant de cette constatation et en tenant compte de la phraseologie
des decrets callatiens, j'ai propose des complements qui supposent une longueur de ligne allant
de 30 a 36 lettres. II n'y a qu'a deux endroits, et plus precisement aux lignes 5 et 8, que mes
restitutions ne s'adaptent pas exactement a la longueur des lacunes, dans le premier cas Ies paroles
proposees etant un peu plus longues, dans le second un peu plus courtes que la moyenne des
autres lignes. Quoi qu'on puisse penser de cette difficulte, ii ne peut y avoir de doute que le
sens des deux phrases ne soit celui que je me suis efforce d'indiquer, soit qu'on accepte de lire
aux lignes 4 - 5 : e:u-voui:; fo[TL xixt 7tp66uµoi:; 7te:pt Tocµ 7toA] L-v, soit que l'on prefere : e:u-vouc; e<7[Tt
7te:pt TO'V 8iiµo-v xixt Tocµ 7tOA]w ; car, pour ce qui est des lignes 7 - 8, j'avoue ne voir meme
pas d'alternative a la formule de resolution : [8e:Mx61XL TÎiL �o luAiiL XIXL TWL M[µWL E7tlXL'VE<îlXL
. • ' '• ' '
< s i u e E7t1XL'VE<î6 !XL) µe:-v ] E7tL TOUToti:; . . .
Le texte etant assez surement etabli grâce aux documents locaux qui offrent des paral­
leles abondants m eme pour certaines tournures de phrase un peu particulieres 11, ii est temps
de se demander en quoi la nouvelle inscription nous aide-t-elle a mieux connaître l'histoire de
Callatis au I l l 0 siecle. A ce point de vue, tout en soulignant le maigre contenu d ' une motiva­
tion qui, plutot que d'entrer dans des precisions qui nous eussent tant interesse, s'en tient a
un type d'eloges pouvant convenit a n'importe quel titulaire de decret honorifique de n'importe
quelle epoque, on doit neanmoins noter que dans Ies conditions speciales de Callatis au l i l e
siecle meme un modeste renseignement comme celui concernant Ies relations qu'elle entre­
tenait avec Tyras - colonie milesienne de l'embouchure du Dniestr - est loin d' etre depourvu
d'interet. C'est que, comme ii m'est arrive de le faire observer a une autre occasion 12, traitant
de la situation de Callatis le lendemain de Ia guerre soutenue par celle-ci contre Byzance vers
le milieu du I l i e siecle, Ies historiens de l'epoque hellenistique (et aussi Ies specialistes de l'histoire
pontique} ont eu le tort de prendre a la lettre l'information de Memnon selon laquelle,
vaincue par sa rivale des rives du Bosphore, la viile du littoral roumain serait des lors entree
dans une periode de declin irremediable : 7toAA.oc 8� ot tji:; KixA.ocT l8oi:; . . . 7t1X66ne:i:; . . . ă:Tto
TIXUTlJi:; T'tji:; <îuµqiopiii:; ouxeTL <îxe:8o-v ă:-vctA.ix�e:î:-v ocuToui:; 8u-v"tJ6e-vTe:i:; la.

Th. Sauciuc-Săveanu, dans le volume hom·


6 1° Kr. Hanell , ouvr. cite, p. 1 5 0 ; cf. p. 1 5 5 .
11
magial I. Nistor ( 1 937), p. 3. Par exemple 7t<XPEXETOU xpd<X�, au lieu de la
8 Th. Sauciuc-Săveanu, « Dacia », I, 1 924, construction habituelle XPt[<X� rr<XptXtT<Xt : AEM,
p. 1 40. XVII, 1 894, p. 99, no 4 1 , lignes 8 - 9 ; « Dacia >>,
1 Gr. Tocilescu, AEM , XI, 1 887, p. 33, no IX -X, 1 94 1 - 1 944, p. 287, no 1 , lignes 7 - 8 ;
32 ( IGR, I , 656). Tel que je viens de le citer,
= i bid., p . 292, no l , lignes 4 - 5 .
12
ce preambule a ete restitue par L.Robert (ci-dessus Epigraphische Beitrăge :rur G eschichte Histrias
n. 1 ) ; a la place de : [bd �<XatAfo� 'A ]rr6U(J)vo� in hellenistischer u n d rămischer Zeit, Berlin, 1 962,
'Ayufo�, le premier editeur lisait : [btl !tpt(J)� 'A ]rr6A­ p . 1 9, n . 43. Cf. W.W. Tarn, La civilisation hel­
A(J)vo� 'A yufo�. lenistique (tr. fr. Levy), Paris, 1 936, p. 67.
8
« Dacia », I, 1 924, p. 1 28, lignes 2 - 3. 13 Fr. 21 (FHG, I I I, p. 537 = FrGrHist, III
SGDI, 305 2 , 3052 a ( Syll 3., 1 009, 1 0 1 1 ) ,
9 = B, 434, fr. 1 3).
resp. lignes 1 4 e t 1 0.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
472 D . M. PIPPIDI

Or, cette affirmation ne correspond guere a la situation de Callatis dans la seconde


moitie du u re siecle et au n e siecle, telle qu'elle ressort des documents locaux et plus parti­
culierement des inscriptions qui, pour Ies epoques que je viens d'indiquer, laissent conclure a
un contraste frappant entre Ies conditions generales de cette ville et celles des autres colonies
grecques de la câte occidentale de l'Euxin. Sans entrer a ce propos dans des details dont
j'ai eu a m'occuper ail leurs 1 4 , je ne puis me dispenser d 'evoquer Ies nombreuses relations qu' a
u n moment ou, a e n croire l'historien d ' Heraclee, o n l'imaginerait plongee dans l e deuil d'une
defaite fatale, Callatis entretient non seulement avec des cites de la mer Noire et de la Propon­
tide, mais aussi avec des ports de la Grece propre et de la Med iterranee orientale. Pour
m'en tenir aux premieres seulement, il suffira de rappeler le decret d' Istros en l'honneur
du Callatien Hephaistion fils de Matris (egalement important pour l'histoire economique des
deux cites 15) ; le decret olbien en l'honneur d'un autre Callatien, Nautimos fils de Pasiadas 1 6 ;
enfin Ies decrets callatiens en l ' honneur de Pasiadas fils d 'Herodotos de Chersonasos 17, de Philon
fils d'Hecataios d'Apollonie du Pont 18, des freres Heronax et Bacchios de Mytilene 1 9, auxquels
viennent s'ajouter opportunement le decret que nous commentons et un autre, edite ci-apres,
en l'honneur d'un habitant de Parion, en Troade. Ce qui se degage de ces temoignages, c'est
l'i mpression d'une ville active et prospere, dont Ies habitants - hardis et entreprenants - ne
laissent echapper nulle occasion afin d 'etendre leurs relations et d 'accroître leur bien-etre.
Dans ces conditions, il n'y a guere lieu d' etre surpris de ce qu'un habitant de Tyras
ait ete honore a Callatis dans la seconde moitie du l i l e siecle, selon toute probabilite vers
l'epoque ou Ies memes distinctions etaient decernees a Pasiadas fils d 'Herodotos, de Cherso­
nasos. Plutât devons-nous regretter que natre decret soit a tel point pauvre en renseignements
sur l'histoire de Callatis, et aussi sur l'histoire de Tyras, dont, pour ainsi d ire, nous ignorons
tout avant l'epoque imperiale et dont Ies vicissitudes, faute de fouilles systematiques, nous sont
tres vaguement connues meme aux premiers siecles de natre ere 20• Rappellons toutefois qu'a
la fin de l'epoque hellenistique un habitant de Tyras est honore a Tomis par un decret qui compte
au nom bre des plus anciens documents epigraphiques de cette ville 21 , tandis qu'a la fin du
I l e siecle de natre ere l'Olbiopolite Satyros fils de Theocles re\:oit, parmi d'autres distinctions
qui lui viennent de differentes cites du monde grec 22, des couronnes d 'or votees par Ies habi­
tants de Callatis aussi bien que par ceux de Tyras, une fois de plus rapproches par Ies liens
d'amitie qui Ies attachaient Ies uns et Ies autres a la cite de l'embouchure du Borysthene 23•
Avant de conclure, notons que le nom du mois EuxAEtoc; n'etait pas jusqu'ici atteste
dans le calendrier de Callatis, ou - des douze mois du calendrier de Byzance, le seul complet
parmi ceux des colonies megariennes du Pont 24 - nous connaissions a peine cinq : TIETIXydntoc;,

14 Epigrap hische Beitrăge . . , pp. 24- 25. 23 Dans cet ordre d' idees, ii ne sera pas hors
15 Klio, XXXV II, 1 959, p. 1 29 ( Epigrap h i ·
= de propos de rappeler que pour Ies navigateurs
sche Beitrăge . . . , pp. 2 6 - 27). qui des ports du littoral roumain faisaient voile
18
IPE, 12 , 27. vers Olbia, Tyras etait en quelque sorte une escale
17 AEM, XVII, 1 894, p. 99, n° 4 1 . obligatoire. C'est ce qui resuite, entre autres docu ­
1 8 « Dacia », IX - X, 1 94 1 - 1 944, p. 287, no I . mencs qu'on pourrait invoquer, du decret tomicain
19 Ci-dessus n . 4. en l'honneur de Nilos (ci-dessus n. 2 1 ), ou nous
2° Cf. E. Diehl, dans RE, VII A, col. 1 85 0 - lisons, aux lignes 1 5 - 1 7 de l'edition Weinberger :
1 863, qui remplace l e chapitre respectif d e l'ouvrage mxVTCUV TE •['ii � 7tQAE:CU� tµ7t6pcuv) TWV e:!� '01-�lo:v
d'E.H. Minns, Sc:ythians and Greeks, Cambridge, 7t6),Lv 7t[),e:6vTcuv 7tpovowv) xo:l rrpoa•o:•wv 8Lo:•e:I-[ e:i:
1 9 1 3 , pp. 445 - 450 (sur ce point comme sur plus ieurs CJ7tou8'ij� xo:l) cptAoTl e: )tµlo:[ � J ou61:v t[ vl-d7tcuv . . . )
autres indubitablement vieilli). 24 Fr. Bilabel, Die ionische Kolonisation, Leipzig,
21
Gr. Tocilescu, AEM, XI, 1 887, p. 4 1 , n° 1 920, p. 5 3 , et plus specialement Hanell, M egarische
5 5 . Cf. W. Weinberger, i b i d . , XII, 1 888, pp. 1 2 7 - 1 30. Studie n , p. 1 9 1 .
22 !PE, 12 ' 40.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 D ECRETS HONORIF!QUES DE CALLATIS 473

Ll LOVUCHoc;, , A pTe:µl·noc;, A uX"'l)Oc; et M ix /.. o q> 6p w c; 25• Comme i l a ete etabli de longue date, c 'est
un mois du printemps, correspondant approximativement a Mars, et qui dans Ie calendrier
de Byzance a sa place entre Ies mois Ll wvucnoc; et ' ApTe:µlmoc; 2 6 • Pour ses rapports avec Ia
fete E uxAELIX 2 7 , attestee a Corinthe et a Delphes, a insi qu' avec la deesse du meme nom
connue par des inscriptions de Beotie, on se
reportera aux travaux de Nilsson et de Hanell
cites en note.
2. - Musee de Mangalia, inv. n° 438.
Stele de marbre a fronton et acroteres, brisee a
d roite et en bas, trouvee en 1 959 au cours des
travaux de construction du grand sanatorium de
chirurgie osseuse. Dimensions en centimetres :
29 X 2 1 X 9. Hauteur des lettres : Io mm. Belle
ecriture, reguliere, du r u e siecle av. natre ere.

' I mi:o.&wv �Tpchc.u[ voc; dne:v · ]


EnELO-� Ll ixµc hpL[ oe; 'T O U odvix j
l lixp LIXVOc; &v-� p &ryixfloc; xixl n po - )
6uµ6c; fo'TL 7tEpl [ 'Te):µ 7t0ALV xd]
5 TOV oii1.1.ov 'TOY K<X!_ AAIXTLIXVWV 1
l o]e:oocrflixL IXU'TWL [ xixl f.yy6vo v:, 7t O - J
l "-Lj 'Tdixv npo�e:v l [ ixv . . . . . . J

NC. - Immediatement au-dessous de


l a moulure d u fronton, uacat de deux a trois
lignes. Par ailleurs, au l ieu de l ' intitule consacre
par Ia trad ition, dont un exemple nous est fourni
par le no 1 et qui pour etre grave integralement
aurait exige exactement l 'espace libre sur lequel
j 'attire l ' attention, le texte debute par le nom
d e l'auteur de la proposition. Dans l'epigraphie
Fig. 2
de Callatis, Ies decrets com men <;ant de cette
maniere abrupte sont extremement rares (pour
mon compte je n'en connais q u ' un, publie par Th. Sauciuc -Săveanu « Dacia », I X - X, 1 94 1 - 1 944,
p . 292, no 1 ) , a u point qu'on peut se demander si dans ce cas encore la stele n'a pas ete pre ­
paree pour recevoir un preambule normal et si, par suite de circonstances i nconnues, on s'est
finalement decide a faire graver le texte a partir du nom du relator. A noter egalement qu'au­
dessus de la premiere ligne on ne releve aucune trace de martelage.
L. 1 , au commencement, extremite inferieure d ' un i ota. A la fin , om ega en partie detruit
mais toujours reconnaissable. - A la fi n de la ligne 5, haste gauche et barre horizontale de l' A
encore visibles. -- Au commencement de la ligne 6, lacune d ' une lettre ; l ' E qui suit, facilement
reconnaissable. - De la derniere l igne il ne subsiste que l a moitie s uperieure des lettrE.s : au
commencement, apres une lacune de deux signes, on d istingue clairement TE IAN.

25 IlE-.aydwwc; : AEM, XI, 1 8 8 7 , p . 3 3 , no 2 2 ; et p l u s particulierement Hanell , o iwr. cite, p. 200


� �ovucnoc; : «
Dacia », I, 1 924, p. 1 3 3 , no 2 ; 'J\p-.Eµlnoc; : 27 Jessen, dans RE, VI, col. 996 - 998 ; M. P. Nils­
AA, 1 9 1 5 , col. 2 5 0 , no 4 ; Aux-�oc; : « Dacia » I , 1 924, son, Gri e c hische Feste von religiăser B edeutung mit
p . 1 40 ; M al-o<p6pwc; : Hom mage Nistor ( l 9 3 7 ), p . 3 . Ausschl uss der attis c h e n tmtersucht, Leipzig, 1 906,
26 Dittenberger, dans RE, V I , col. 1 05 2 - 1 0 5 3 , p . 23 7 ; H a ne li, o u vr. cite, p . 200.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
474 D . M . PIPPIDI (i

Apres l'inscription publiee ci-dessus n o 1 , ce nouveau fragment de decret honorifique


vient encore enrichir nos informations sur les relations entretenues par Callatis au I l le siecle,
cette fois avec une cite de l'Hellespont. II s'agit de Parion, en Troade, dont l'histoire est en general
mal connue 28 et dont les vicissitudes au debut de l'epoque hellenistique restent obscures, en
depit des efforts encore dernierement faits pour les eclaircir 29• C'est surtout apres la mort
de Lysimaque que Ies renseignements sur cette cite se font rares, au point que pour suivre meme
de loin Ies transformations politiques qu'elle a subies depuis la fondation du royaume d u
Pergame j usqu' a son annexion par Rome, nous n 'avons pas de guide plus sur que Ies monnaies,
bien que l'attribution n'en soit pas toujours certaine, ni la chronologie indiscutable 30 •
Heureusement, des inscriptions d 'epoque romaine fournissent quelques precisions sur
les p echeries qui semblent avoir forme depuis toujours l'occupation principale des habitants de
la region 31• Avec l'exploitation des vignes, dont Strabon affirme qu'elles etaient d'une <( richesse
incomparable » 32, ceci pouvait constituer la base d'une prosperite qui explique le nombre et
la variete des emissions monetaires de Parion a l'epoque hellenistique 33•
D'autant plus devons-nous regretter le laconisme du nouveau document, qui, des rapports
ayant existe entre les habitants des deux cites, ne nous apprend que ce que nous pouvions dej a
soup i;onner, a savoir que des Pariens hantaient Callatis o u que les Callatiens faisant voile vers
l' Egee ne manquaient pas de mouiller dans le port de la Propondide, dont Strabon vante l'im­
portance 3'. Peut-etre Ies uns venaient-ils acheter du ble en Scythie, peut-etre Ies autres allaient­
ils chercher en Troade une partie du vin qu'ils consommaient en grandes quantites, quand ils
ne l'echangeaient pas contre les matieres premieres qu'ils etaient coutumiers de se procurer
chez leurs voisins de la Dobroudja ou de plus loin, de l' interieur des terres getiques 35• En atten­
dant que de futures decouvertes epigraphiques viennent nous fournir a cet egard des indications
dont nous manquons aujourd ' hui completement, je releverai encore qu'au point de vue du
formulaire le fragment que nous etudions ne presente aucune particularite notable et que , quant
a la date, ii me paraît se situer a peu de distance du decret en l'honneur de l'habitant de Tyras
commente dans Ies pages precedentes.

D. M. PIPPIDI

28
Quelques mots seulement dans A. H. M. Jo· voir H. Seyrig, dans Centennial Volume of t h e
nes, T h e Cities of the Eastern Roman Provinces, American Numismatic Society, New York, 1 958, pp.
Oxford, 1 93 7 , pp. 5 3 - 54, 86 ; de rares mentions 603 - 625 ; sur la diffusion des monnaies de Parion
dans T. R. S. Broughton, Roman Asia (An Econo· en Thrace, L. Robert, « Hellenica », X I - XII, 1 960,
mic Survey of Ancient Rome, IV, Baltimore, 1 938), p. 64, n. 2 .
pp. 626 - 627, 749, et D. Magie, Roman Rule i n 3 4 G eogr . , XIII I , 1 4.

Asia Minor, Princeton, 1 950, pp. 3 26, 3 29, 4 1 5 , 35 Sur ces echanges, particulierement intenses
95 9, 1 207. a l'epoque hellenistique et dont Ies indices Ies plus
29
M. Holleaux, Etudes d'epigrap hie et d'anti · surs sont Ies timbres a mphoriques decouverts un
q uites grecques, I, Paris, 1 938, p. 289 et suiv. ; Jeanne peu partout entre le Danube et Ies Carpates, et
Vanseveren, RevPhil, X, 1 936, p. 262 et suiv. jusqu'en Moldavie du Nord, voir le memoire fonda ­
30 B. V. Head, Historia Numorum 1, Oxford, mental de V. Pârvan, La penetration hellt!nique et
1 9 1 1 , pp. 5 3 1 - 5 3 2. hellt!nistique dans la vallee du Danube, BSH, X,
31 IGR, I, 8 1 7 . Cf. J. et L. Robert, « Hel­ 1 923, pp. 2 3 - 4 7, ainsi que l'etude de V. Eftimie,
lenica », IX, 1 950, pp. 80 - 97 ; L. Robert, « Hel­ Imports of stamped amphorae in the lower Danubian
lenica », X, 1 95 5 , pp. 2 7 1 - 282. region and a draft Rumanian Corpus of amp hora
3 2 G eogr., XIII, l , 1 2 stamps, dans « Dacia », N. S., III , 1 959, pp. 1 95 ·- 2 1 5 .
33 Sur l a nu mismatique de Parion a u 111° siede,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
THE AMPHORAE DEPOSIT OF ISLAM GEAFERCA

In Northern Dobrudja, in the depth of the valley which slopes to the spot
called « Coada Rîpii 1>, an amphorae deposit was uncovered north of the village Islam
Geaferca (Horia commune, district of Măcin). The waters, after the heavy rains of the
1 955 spring, cut into the 7 m high bank of the gully and near a source washed aut the
sand from a shallow pit, dug into the clay layer, thus overturning mast of the amphorae
deposited there 1 .
Out of the 26 amphorae d iscovered and - owing to the curiosity stirred by the pointed�
bottomed <( pitchers 1> soon scattered through the neighbouring villages, 20 items could
-

be recovered 2•
Nearly the whole set consists of a single sort of amphorae, similar in form, dimensions
and structure of the paste, some of them bearing alsa a seal an their neck (fig. 1). However, two
of them are of a quite different fabric, as regards their shape and paste ; one of these is
different tao by its size (nas. 1 9 - 20).
Amphorae identical to one of the mast frequent types in the Islam Geaferca hoard were
already found in Dobrudja, but quite isolated. At Meidanchioi, a neighbouring village, for instance,
two spray amphorae were found (nas. 2 1 and 22), one of them bearing a seal 3 ; at
Galeşu, a village dependent an the Poarta Albă commune, near Constanţa, another amphora
of the same type was uncovered , equally having a sealed neck 4 (no. 23).

1 The discovery was macle by Gheorghe Gh. items were brought to the National Museum of
Mocanu, an inhabitant of the village and notice about it Antiquities, of the Archaeological Institute.
was given by the teacher Gh. Albu. The field research 3 The amphorae are now deposited at the District
was pursued by the author of the present paper, in Museum of Tulcea : one of them was found in 1 950
company of prof. Gavrilă Simion, director of the in the vineyard of Toader Chioseua (acces. no.
District Museum of Tulcea. 1 291), and the other one was discovered in 1 95 2
1 The District Museum of Tulcea is in pos· by the peasant Anesulai (acces. no. 1 28 1 ).
session of twelve items ; at the Regional Museu m 4 The amphora found in 1 950 is now at the

of Constanţa there is one item more ; at the District National Museum of Antiquities (reg. no. V 1 3 1 3 5 ) .
Museu m of Brăila there is another, while six other

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
47G EXSPECTATUS BUJOR 2

I SLAM GEAFERCA

1. Amp hora with large neck and thickened lip over a narrow collar. The hand les,
-

oval in section and bearing vertical grooves, start horizontally from under the collar and after
bending at a right angle, slope towards the belly, on whose upper part they repose. The large
belly, pointed towards the bottom, ends in a frustum shaped foot, stuck like a concave thimble
at the basis. The vase is 0.450 m high ; its largest d iameter measures 0.220 rn .

Fig. ! . - Amphorae of Islam Geaferca (the numbers correspond to those in the table).

The well -kneaded paste contains much sand , but little mica and lirnestone ; it is of a
whitish light-chestnut colour with a faint slip.
On the neck , j ust on the central line, a rectangular seal was stamped vertically, by pression.
The seal , in Greek type normally drawn, easily reads, when looked at from the right handle,
6. I O NY(cnou). Traces of red paint are still preserved on the neck and the collar.
N . M .A. acces. no. V 1 5 4 1 8 .
2. - Amp hora o f the same type ; the foot, broken, i s rnissing. Without foot, the vase
is 0.370 m high ; its maximum diameter, 0.200 m.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite, is light red.
On the neck , the same seal, 6. I ONY(crwu), and traces of red paint.
D . M .Tl. acces. no 1 283.
3. -- Amp hora of the same type ; the broken foot is missing. Without the foot, the
height measures 0.380 m ; the maximum d iameter is 0.270 m.
The paste, containing sand and hard granules of black q uartzite, is of a light-red tint.
On the neck, the same seal, 6. IONY( crwu ) .
D . M .Tl. acces. no. 1 290.
4. Amp hora of the same type. The frustum shaped foot is preserved. The total height
--

is 0.420 m ; the maximum d iameter, 0. 200 m.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 THE AMPHORAE DEPOSIT OF ISLAM GEAFERCA 477
--- - ------ - ------ --------

The paste, containing sand and hard granules of black quartzite is of a pinkish­
chestnut colour.
On the neck, near the right handle, the Greek letters � I are stamped by pression and
about the right handle again, externally as well as internally, brown stains are still preserved.
D.M .Tl. acces. no. 1 282.
5.- Amp hora of the same type, whose broken foot is missing. Without the foot, the
vase is 0.375 m high ; the largest d iameter measures 0.200 m.
The paste containing sand and hard granules of black quartzite is of a reddish tint.
On the neck, beneath the narrow collar and along the centre line, the Greek letter
� is impressed in a reclining position, in the middle of a halfcircle.
D.M.Tl. acces. no. 1 288.
6.- Amp hora of the same type ; the broken foot is missing. Without the foot, the
height is 0.420 m ; the maximum diameter is 0. 2 1 0 m.
The paste, containing sand , is of a reddish colour.
On the neck, beneath the broad collar and just on the centre line, the letters N I are
horizontally impressed, the first letter being very broad.
N.M .A. acces. no. V 15 4 1 9 .
7.- Amp hora of the same type. The lip is broken along the collar's height ; the broken
foot is missing. The present height measures 0.390 m, the maximum diameter, 0. 2 1 0 m.
The paste, containing sand , is of a whitish light-chestnut colour, and covered with
a sandy slip.
On the neck, beneath the collar, along the centre line, an ivy-leaf-shaped seal, stamped
by pression, has no distinct letters left, owing to the water corrosion.
N.M.A. acces. no. V 15 420.
8.- Amp hora of the same type, but with narrow collar ; the frustum shaped foot is
preserved . The whole vase is 0.430 m high, its maximum d iameter is 0. 200 m.
The paste, containing fine sand , mica and limestone, is of a chestnut colour.
No sea I.
D.M.Br. acces. no. 1 232.
9.-- Amp hora of the same type ; one handle, with part of the neck and the foot
are missing. Without the foot, the height measures 0.390 m ; the maximum diameter
is 0. 200 m.
The sandy paste is of a reddish tint.
No seal.
N.M.A. acces. no. V. 1 5 42 1 .
10.- Amp hora o f the same type, but with a broad collar. The broken foot i s missing.
Without it, the vase, is 0.430 m high and 0.2 1 0 m in diameter.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite, is of a reddish hue.
No seal.
D . M .Tl. acces. no. I 286.
11.- Amp hora of the same type, but with a narrow collar. The frustum shaped foot
is preserved. The total height is 0.430 m, the maximum diameter 0. 190 m.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite, is of a reddish tint.
No seal.
D.M .Tl. acces. no. 1 285.
12. Amp hora of the same type, but with a broad collar. The frustum shaped foot
--

is preserved. The total height is 0.420 m, the maximum diameter 0. 190 m.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
478 EXSPECTATUS BUJOR 4

The paste, containing sand and hard granules of black quartzite, is of a reddish tint.
No seal.
D. M.Tl. acces. no. 1 287.
13.- Amp hora of the same type, with a double broad collar ; the frustum shaped
foot is preserved. The total height measures 0.390 m, the maximum diameter 0.220 m.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite, is of a reddish tint.
On the neck in a vertical position is a rectangular stamp at the down side of wich are kept
the two first letters, the other letters of the noun � ION[ l(<nou)] being insufficiently impressed.
R . M . Constanţa, acces. no. I I 39 033.
14.- Amp hora of the same type, but with a broad collar ; the broken foot is missing.
Without it, the height is 0.390 m ; the maximum diameter is 0.2 1 5 m.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite is of a reddish tint.
On the nec k, the seal .Ol'AOI, whose first letter, most likely a �. is poorly impressed.
D. M.Tl. acces. no. 4 5 1 6.
15.- Amp hora of the same type, with double broad collar ; the broken foot is missing.
Without it the vase is 0.395 m high, the maximum diameter measures 0. 200 m.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite, is of a reddish tint.
No seal.
D.M.Tl. acces. no. 4 5 1 5.
16.- Amp hora of the same type, but with narrow collar ; the broken foot is missing.
The height, without the foot, is 0.370 m, the maximum diameter is 0. 1 90 m.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite and of limestone, is of
a reddish tint.
No seal.
D. M.Tl. acces. no. 1 294.
17.- Amp hora of the same type, with very narrow collar. The broken foot is missing ;
without it, the vase îs 0.390 m high. The maximum diameter measures 0. 2 1 0 m.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite, îs of a reddish tint.
No seal.
D . M .Tl. acces. no. 1 289.
18.- Amp hora of a related type, with large neck and thickened lip {no collar under it).
Just above the shoulder the neck îs surrounded by a drele impressed on the paste. The handles,
oval in section {and without vertical grooves), start beneath the lip and after bending, slope
winding towards the shoulder, against whose border they Jean. The large belly îs pointed towards
the botto m ; the broken foot is missing. The vase, without foot, îs 0.440 m high. The maximum
diameter measures 0.2 1 0 m.
The well-kneaded paste, containing fine sand, mica and limestone, is of a reddish tint.
No seal.
N . M .A. acces. no. V 1 5 422.
19.- Amp hora of great size ; the upper part of the large neck, one handle and the
upper part of the other handle are missing. The handles, oval in section (and without vertical
grooves) , slope downwards to the shoulder, against which they are leaning. The large belly,
pointed towards the bottom, ends in a compact cylindrical foot, with convex basis. The present
height measures 0.530 m and the maximum diameter 0. 260 m.
The soft, well-kneaded paste, containing fine sand , mica and black quartzite granules,
is of a pink colour, with slip of the same hue.
No traces of a seal are preser-ved .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 THE AMPHORAE DEPOSIT OF ISLAM GEAFERCA 479

D. M.Tl. acces. no. 1 280.


20. - Broken amphora, out of which only the large belly is extant, pointed towards
the bottom and ended in a compact cylindrical foot, with concave basis. With the foot, the
fragment is 0.300 m high ; the maximum diameter measures 0.220 m.
The soft paste, containing fine sand and kaolin, is whitish. The thin walls are brittle.
N.M.A. acces. no. V 15 423.

MEIDANCHIOI

21 . - Amp hora of the type with narrow collar beneath the lip and vertically grooved
handles. The frustum, shaped foot is applied like a concave thimble at the basis. Total height,
0.447 m ; maximum diameter, 0.225 m.
The paste containing sand and hard granules of black quartzite, is of a yellowish
chestnut colour.
On the neck, on the centre line, a rectangular seal is stamped vertically by pression.
It is normally written in Greek type ; seen from the left handle it easily reads il IONY ( O"Lou ) .
D.M.Tl. acces. no 1 29 1 .
22. - Amp hora o f the same type ; the frustum shaped foot is preserved. One handle
and part of the lip, broken, are missing. The total height is 0.490 m, the maximum diameter
measures 0.235 m.
The paste, containing sand with hard granules of black quartzite, is of a reddish
yellow colour.
No seal.
D. M.Tl. acces. no. 1 28 1 .

GALEŞU

23 . -- Amp hora of the same type, but with double large collar ; the broken foot is
missing. The total height measures 0.4 1 5 m, the maximum diameter, 0.220 m.
The paste, containing sand and hard granules of black quartzite, is of a reddish tint.
On the neck, along the centre line, the letters MI are horizontally stamped by pression.
N.M.A. acces. no. V 13 1 3 5 .
*

The first seventeen amphorae of Islam Geaferca, to which must he added the a mphorae
of Meidanchioi, and the Galeşu amphora as well, belong to a peculiar category, which is repre­
sented by the amphora type with large neck and a collar beneath the thickened lip (fig. 2) ; the
handles, oval in section and bearing vertical grooves, start horizontally from under the collar
and after curving, slope towards the shoulder, against which they lean. The large belly is pointed
towards the bottom, where it ends in a frustum shaped foot, applied like a thimble, swollen at
its upper part and concave at the lower one. Some items have a broken foot.
The paste is well kneaded, mixed with sand and sometimes with mica or with hard
granules of black quartzite. It varies in colour from reddish to a light chestnut ; on certain items
the slip too is preserved.
On the neck of some of these amphorae a rectangular englyphic seal was vertically
stamped by pression ; sometimes even, stray letters were impressed (fig. 3).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
480 EXSPECTATUS BUJOR G

On all the amphorae belonging to that fi rst category, the ratio between their component
parts is the same. Their height (taking into account the fact that they all had a foot), varies
from 0.400 m to 0.490 m ; the ratio between the upper portion of the body, upwards from the
maximum diameter to the lip, and the lower part downwards from the same maximum

Fig. 2. -Type of a mphorn from


Isla m Geaferca (size 1 / 5 ).

diameter, the foot included, is constant. At the upper part, the height varies between 0. 1 60 m
and 0. 200 m , while at the lower part it goes from 0.220 m to 0. 290 m. Thus, if for the upper
height of 0. 1 60 m, the corresponding lower height is 0.220 m, for a height of 0. 200 m, at
the upper part of the body, the corresponding height at the lower part is 0. 290 m. The size
of the hand les is equally somewhat balanced to that of the upper parts of the amphorae ; for
a height of 0. 1 65 m, the correspond ing handle is 0. 1 35 m high, and even the hand les of such
amphorae whose upper body measures 0. 200 m, do nat exceed 0. 1 60 m. The only exception
is consti.tuted by an item whose neck is 0. 1 80 m high, while its hand le is only 0. 1 2 5 m high ,

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
48 1

Fig. 3 a. - The seals on the neck of the a mphorae (size 1 / 1 ).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
482

Fig. 3 - b. The seals on the neck of rhe a rn phorae ( size 1 / 1 ) .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
THE AMPHORAE DEPOSIT OF ISLAM GEAFERCA 483

I
fil--..., '
l
I
I

2J � /

Fig. 3 -c. The seals on rhe neck of rhe a mphorae


(size I/ I ) .

owing to the presence o f a double broad collar. The maximum diameter seems proportioned
to the belly's height : to 0. 2 1 5 m in height correspond 0 . 200 m in diameter, and to 0. 290 m
in height, 0.235 m in d iameter. Notwithstanding, one of the items is 0. 260 m high , while its
diameter measures 0. 1 90 m, which shows a certain fl uctuation. The foot varies in height from
0.038 m to 0 . 050 m, and its maximum diameter measures between 0.040 m and 0.048 m ; but

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
484

Table of tbe aize and characteriatic feature•

Maximum
Running lnternal Neck's Collar's Neck's Handles' Belly's Foot's diameter
Height Diameter
no. height diameter breadth height height height height of the
foot

o I
I 2 3 4 s 6 7 8 9 10

1 45 40 22 9.2 1 .5 18.5 16 I 26.5 5 4.7

I
2 37 - 36 20 8.5 1 .7 17 13 20 - - -
3 38 34.5 21 9.5 1.5 16 14 22 -
-

I
4 42 36.5 20 8 3 17 15 25 4.5 4.5
5 37.5 35.5 I 20 8.5 1 .7 17 14 20.5 - -

I
6 42 - 4 1 .7 21 9.4 2.5 1 7.5 14 24. 5 - - - -
7 - 39 - - 38.7 21 9.2 -
-16 1 3. 5 23 -- - -

8 43 36 20 8.4 1.5 17 15 26 4.5 4.8


I
9 39-- 37.7 20 8.8 1 .6 17 1 4.5 22- - -

JO 43 42 21 8.7 2.5 18 15 25- - -

li 43 38 19 8.3 I .7 17 15 26 4.5 4.8


12 42 35.5 I 19 8.3 2 17 14.5 25 4.5 4.8
I
I
JJ 39 34.5 22 8.5 3 16 13.5 23 4 4.5
14
15
39
39.5
I
I
36.5
36.5
2 1 .5
20
8.5
8.5
I .7
1.8
17
1 6.5
1 4.5
1 3. 5
20.5 --
2 2 .5
-

--
-

16 37 35 19 8.7 1.5 1 6.5 15 21 - -

17 39 39 21 9 0.7 17 15 22 -
-
18 44 - 4 1 .3 21 8.7 -
17.5 1 5 .5 26.5 -
-
19
20 I
- 53
-
-- 43
- 22.8
I
I
26
22
10
-
I
-
-
-

-
-
-
37
30
4.5
4.5
4
3.8
21 44.7 38.5 22.5 9.5 2 16.7 14 28 3.8 4.5

I
I
22 49 40.5 23.5 7.7 2 20 16 29 4 4.7
23 4 1 .5 - 39 22 8.4 I 3.5 I 18 I 1 2.5 23.5 - -

Explanntions : the minus symbol ( - ) before a fi.gure mcam1 a lack at the upper part of the amphora ; after a figure it shows a lack
in the lower part.

14th col. : db = double broad ; vn = very narrow ; n = narrow ; b = broad

1 Sth co!. : g = groove

16th col. : c = cylindrical ; r = thimble·shaped

18th col. : c = chestnut ; le = light chestnut; 'Yc = yellowlsh chestnut ;

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
485

of the amphorae at Islam Geaferca

M inimum The
Length Museum,
diameter Letters' collar
of the Handle Foot Scai Colour Paste Provenance and accesslon
of the height on the
foot seal neck no.

li 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
I I I I

3.3 3 0.8 n I
I
I
g t MONY Ic s.m.I. I.G. B. V 1 5 4 1 8
I
-
3 0.8 n g -
�IONY Ir s.g. I.G. TI. 1 283
-
3. 0.8 n g -
�IONY Ir s.g. I.G. TI. 1 290
3.5 1.3 I db g t M re s.g. I.G. Tl. 1 28 2
-
1.5 I I n g -
I � I r s.g. I.G. TI. 1 288
-

I
1.9 0.8 b g -

I NI r s. I.G. B. V 1 5 4 1 9
I
I s.
-
2.5 -
? g - leaf Ic I.G. B. V 1 5 420
3.5 - -
n g t -
c s.m.l. I.G. Br. 1 232
- - -
n g - -
r s. I.G. B. V 1 5 421

I I
-
- -
b g - -
r s.g. I.G. Tl. 1 286
3.5 - -
n g t -
r s.g. I.G. TI. 1 285
I
-
3.2 -
b g t -
r s.g. l.G. TI. 1 287

I
2.5 3 0.8 <lb g t : �IONLY r s.g. l.G. C-ţa.11 39 033

I
-
4 1.3 n g - � ]OYAOY r s.g. I.G. TI. 45 1 6

I
- - -
n g - -
r s.g. I.G. TI. 45 1 5
- - -
n g - -
r s.g.l. I.G. TI. 1 294
- - -
vn g - -
r s.g. I.G. TI. 1 289

I
- - - - - - -
r s.m.I. I.G. B. V 1 5 422

I
- - - -
-
c -
p s.m.g. I.G. TI. 1 280

I
I
-

I
- - - -
c -
w s. kaolin I.G. B. V 15 423
3.8 3. 0.8 b g t �IONY I yc s.g. M. TI. 1 2 9 1
I
I
3 .5 - -
b g t -
yr s.g. M. TI. 1 2 8 1
II MI
-
2.8 0.9 db g I --
r s.g. G. B. V 1 3 135

r = reddish ; re = reddlsh chestnut : Ir = lisht reddish ; yr = yellowlsh red ; I> = pink ; w = whitish

19th col. : s = sand ; s. kaolin = sand, kaolin : s. g. = sand, quartzite granules ; s.m.l. = sand, mica, ltmestonc i s.m. g. = sand. mica
quartzite granules ; s. g .J. = sand, quartzite granules, limestone.

20th col. : /.G. = Islam Geaferca ; M. = Meidanchioi ; G. = Galeşu

Z i se col. : B = National Museum of Antiquitles, Bucureşti ; Br. = District Museum of BrAila ; C�ia = Regional Museum of Constanţa ;
Tl. = District Muaeum of Tulcea.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
481i EXSPECTATUS BUJOR 1�

here again there i s a n item whose foot is only 0.038 m high, while its maximum diameter
is 0.045 m.
Ali the amphorae in the first group had certainly, a foot as resulted from the ratio
between their total height, foot included , and their internai height : thus, for the missing-foot
amphorae it is necessary, at the making up of the whole form, to add the few centimetres
representing the foot's height. The diameter of the neck varies from 0.077 m to 0.095 m, it
being alsa somehow balanced to the largest diameter of the belly. As for the collar, placed
j ust beneath the lip, it varies from 0.007 to 0.035 m and does not seem to have been propor­
tioned on purpose to some other parts of the vase.
If, in point of form, of ratio between the size of the component parts, and of evident
features - collar, handle, foot - these amphorae belong to a single great group, when details
are taken into consideration, other more limited categories are needed.
The composition of the paste is somehow different with some items. A larger group
is formed by amphorae made out of a sandy paste with hard granules of blac k quartzite - 1 6
items. Another group includes the amphorae o f a sandy paste, mixed with mica and lime­
stone - three items. To the third group must be listed the vases of a sandy paste free of other
elements - three items. One item alone is made out of a sandy paste with kaolin.
The colour too varies visibly enough, yet without constituting a criterion for the grouping
of the amphorae, it being generally dependent on the firing, and only seldom on the paste's
composition. Mast of the amphorae - 13 items - are of a reddish tint ; two items are
of a light reddish hue and two other are of a light chestnut colour ; there is then one item of
the following colours each : pink, light red, reddish-chestnut, yellowish-chestnut, chestnut,
and whitish.
Besides these groups delimited by their technical features, the vases ought to be alsa
grouped by manufacturing places and fitted into a chronological fra mework.
The criterion which could be applied in determining the chief place of manufacture is
furnished by certain characteristic traits of shape and paste and of the seal as well. As regards
the form, the first category - collared amphorae, with grooved handles and thi mble-foot -
leads to one and the same centre (taking the term "centre" in a general, larger sense, and
not as a precise point), where such amphorae were manufactured. The production area is rather
restricted by the resemblance, approaching sometimes the quasi- identity, of the technical features
and the size of the vases. Yet the small differences noticed in the composition of the paste, the
shape of the collar (broad, narrow, very narrow, double large, or no collar at all), compel
us to suppose the existence of different workshops in the range of the same great commercial
and administrative centre. The seals, in their turn, show the presence of different potter's
workshops, independent of one another, in the scape of the same manufacture centre.
Thus , j udging by the seals, we believe the amphorae came from at least seven potter's
workshops. One workshop is attested by the seal of the master potter l1 1 0N l'( cnou), stamped
on three amphorae macle out of a sandy paste with hard granules of black quartzite. On one
a mphora of a sandy paste with mica and limestone, the seal is somewhat different (no. 2), with
letters which seem less accurate. A second workshop is revealed by the seal l1 I , appearing on an
amphora of a sandy paste with hard granules of black quartzite ; a third one, by the seal l1 in a
halfcircle opened to the right, on an amphora equally of a sandy paste with hard granules of
black quartzite. The existence of a fourth workshop is proved by the seal [ l1 10 1AOY, on an
amphora of a sandy paste with hard granules of black quartzite ; that of a fifth workshop, by the
seal M I on an amphora of a sandy paste again, with hard granules of black quartzite. A sixth
workshop is documented by the seal NI, seen on an amphora of a sandy paste ; and the

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
THE AMPHORAE DEPOSIT OF ISLAM GEAFERCA 487

seventh, by the seal shaped as an ivy-leaf, with blotted-out letters, on a sandy paste
amphora. Another workshop, the eighth, could be the one which produced the unsealed
amphorae, all macle out of a reddish, sandy paste with hard granules of black quartzite. And
another workshop again, the ninth, could be the manufacturer of the amphorae with cylindrical
foot and handles without vertical grooves.
The manufacture centre could be the city of Heracleea Pontica, whose amphorae
bore englyphic seals, stamped often on their neck 5 • The rough paste too, with hard granules
of black quartzite, very much resembles that out of which the Hellenistic sealed amphorae of
Heraclean origin were macle.
As for their epoch, we think these amphorae are contemporary of the Hellenistic ones -
although the conica! belly is different - displaying the general features of their epoch. The
shape of the upper part of the a mphorae - short and large neck - make us !imit their time
to the final Hellenistic. To the same epoch seem to direct us the neck seals, which, unlike
the seals from the previous centuries, show a certain negligence of fabric. The vertically
grooved handles, however, lead to the Roman epoch. And to that same Roman epoch seem
to point the cylindrical foot of the two amphorae belonging to the second group of the lot.
The Islam Geaferca amphorae, and the Meidanchioi and Galeşu ones as well, may there­
fore be considered products of a Pontic chief place of manufacture, perhaps Heracleea Pontica,
or even of another local centre, which was active d uring the Ist century B. C. and poss i bly
at the beginning of the Ist century of our era too. The two amphorae with cylindrical
foot may come from another centre, or from two different centres. The presence in
Dobrudja of these a mphorae proves once more the commercial relations of the autochthonous
population with the Greek world , by means of the merchants dependent on the Pontic colonies.
The circumstances of the discovery and the field conditions are a source of difficulties
for those who try to tind the meaning of the amphorae stare at Islam Geaferca. The scarce remains
of ruins which are seen at the upper part of the gully allow us to suppose that they belonged
to the cave of a merchant, where the amphorae were stored ; it is nat impossible that that stare
was in connection with some neighbouring settlement. Stray finds, especially of the Roman
epoch, were macle both more to the south, in the area of the Horia village (the former Orta­
chioi) 6 and more north-eastwards, in the area of the Meidanchioi 7 village ; they could be
connected to a settlement once existing at Islam Geaferca, whose traces are stil! preserved on
the so-called walnut trees road, "Drumul nucilor", towards the point call ed the old forest,
"Pădurea veche", near that amphorae stare 8•

EXSPECTATUS BUJOR

5 E. M. Staerman, KepaMu'leCKUe K/leuMa uJ 8 The deposit, out of which only one amphora
Tupbl,in KS, XXXVI, 1 95 1 , p. 35 and fig. 4. is somewhat greater in size, was thought to represent
8 V. Pârvan, Cetatea Ulmetum, I, p. 584, no. 3 . offerings brought during the sources' worship, which
7 Gr. Tocilescu, ms. , 5 1 92 , p. 1 00 ; V. Pârvan, supposition seems doubtful. (For such interpreta ·
Descoperiri nouă în Scythia Mi nor, p. 502 - 509. tion see D. Tudor, Oltenia romană, 2nd edition,
1 95 8 , p. 3 3 1 ).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
UN NUOVO RITRATTO DI FAUSTINA MINORE

II ritratto riprodotto nelle figure 1, Za, 3a, e stato trovato casualmente a Ostrov presso
Silistra (Bulgaria) , qualche decennio or sona 1• E in marmo greco, a grana fine, compatta, spezzato
obliquamente sotto il mento ; una serie di piccole erosioni e scalfitture ha intaccato l'epidermide
di buona parte clei volto, all' infuori di una breve zona delle guance, presso le orecchie. II naso e
gravemente scheggiato. Ben conservata invece, nelle sue linee generali, e la complicata pettinatura
che, simile a un'architettura di ricercata eleganza, attira senz'altro la nostra attenzione : i capelli
sona spartiti a meta della fronte, simmetricamente ondulati in tre bande distinte, stretti sulla
nuca in un crocchio di forma ovale ; la prima di queste bande - quella che incornicia il visa e
copre in gran parte l'orecchio - e non soltanto ondulata ma mollemente ritorta in una specie
di treccia ; un bocealo tubolare cade dietro l 'orecchio e piccole ciocche ondulate sulla nuca,
sotto Io «chignon». Al centra di tale acconciatura, tra le ondulazioni della seconda fascia di
capelli, appare, per un brevissimo tratto, una coroncina spiraliforme, verosimilmente d 'oro.
La singalare acconciatura e gli elementi fisionomici essenziali di questo volto muliebre -
i grandi occhi , ii naso piuttosto lunga, la bocea piccola, la brevita clei mento - ci permettono
di riconoscervi, senza possibilita di d ubbio, Annia Galeria Faustina, figlia di Antonino Pio e di
Faustina Maggiore, andata sposa giovi netta a Marco Aurelio e anch'essa imperatrice a comin­
ciare de! 1 6 1 e.n.
E merita soprattutto di Max Wegner, ne! suo !avaro fonda mentale sui ritratti i mperiali
di epoca antonina 2, di aver circoscritto !'iconografia di Faustina Minore in base all'abbondante
ed eloquente documentazione monetaria, la quale soltanto ha permesso di classificare e distin­
guere con chiarezza, tra le immagini di ogni principe e principessa de! tempo, i tipi fondamentali,
le copie e le varianti. Vaglio critico d ifficile e delicato sempre, particolarmente arduo ne! caso
di Faustina Minore che nei trenta anni delia sua vita di carte ha cam biato non solo l 'acconciatura,

1 Bucarest, Museo Nazionale di Antichita, la prima fascia di capelli ondulati e intrecciati sulla
Inv. L. 62 1 meta sinistra dell'acconciatura
Alt. co mplessiva de! pezzo 0,26 2 Die Herrscherbildnisse in a ntoninischer Zeit,
dalia base de! mento alia sommita del cranio 0,22 Berlino, 1 939, pp. 48 - 55 , 2 10 - 2 2 5 , 28 1 , 282, Tav.
dalia base de! mento alia linea ondulata 3 4 - 38. Delio stesso Wegner cfr. Io studio prece·
dei capelli 0, 1 5 dente, Datierung romischer Haartrac hten, in AA,
Una grave scheggiatura h a asportato i i crocchio di LIII, 1 938, c. 276 ss.
forma ovale, basso sulla nuca. Gravemente corrosa

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
490 GABRIELLA BORDENACHE

per ben sette volte, ma anche - e sensibilmente - la sua fisionomia per un notevole ingrassa­
mento che, verso i trent'anni, ha appesantito ii suo volto un po' vacuo e priva di spiritualita.
Basti confrontare ii visa appuntito d i Faustina giovinetta de! busto Capitolino (Wegner, op. cit,
Tav. 34) e quello pienotto de! bel ritratto della casa delle Vestali, Terme 728 (Wegner, op. cit,

Fig. I. - Bucarest , Museo Naz i onale d i Antichita.

Tav. 3 5 ) : senza l'aiuto delie manete sarebbe stato impossibile raggruppare ritratti cosi pro­
fondamente diversi.
Delle sette pettinature che si possono cogliere nelle emissioni monetarie, solo cinque
trovano eco nei ritratti in marmo - di grandezza naturale o addirittura colossali - della tradi­
zione ufficiale. Di queste cinque acconciature, ciascuna con sensibili varianti interne, quella
specialissima del nostro ritratto rientra nel gruppo defi nito da! Wegner dela <� unterteilte Wellen­
frisur », documentato specialmente da manete d 'oro e d'argento. Pettinatura alquanto artifi-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 UN NUOVO R ITRATIO DI FAUSTrNA M INORE -19 1

ciosa , a piu ciocche ben ondulate e nettamente distinte, che trova la sua migliore espressione
nel busto Louvre 1 1 44 (Wegner, op. cit, Tav. 36), delia quale esiste una speciale variante
formatasi su suolo greco, rappresentata da quattro ritratti oggi al Museo di Atene 3 (due di
essi vedi a fig. 2b, 3 b). A tale edizione corrisponde perfettamente, sino ai piu piccoli dettagli

a
b

Fig. 2. - a. Buca rest, M u seo Nazionale di Antichita ; b. Atene, M u seo Nazionale (da Wegner,
op. cit., Tav. 38 b).

della sintassi compositiva , il nostro ritratto. E degno di nota che nel gruppo dei ritratti ateniesi
- e solo in questo gruppo - si riscontra anche la coroncina spiraliforme, discretamente
disposta tra le sapienti ond ulazioni (Fig. 1 , 2) 4•
Il ritratto di Ostrov si deve dunque iscrivere nella versione ufficiale greca dei ritratti di
Faustina Minore, datata d alle manete verso la fi ne del 1 60 e. n. Greche infatti ne sona la composi­
zione e la tecnica : l 'acconciatura appare non solo quale un' artistica semplificazione del tipo
Louvre 1 1 44 ma quale un voluto richiamo classicheggiante a lontane pettinature di epoca classica
delia seconda met a del V secolo, alle quali non e estranea la coroncina a forma di cercine.
Quanto alla tecnica, essa rifugge consapevolmente dall'uso del trapano e dagli effetti pittorici
che ne derivano, caratteristici per i ritratti di epoca antoniniana delia corrente romana. Nel nostro
ritratto infatti l'uso del trapano e limitato a indicare la pupilla - piuttosto grande, concava,
chiusa nel cerchio concentrica dell'iride, leggermente inciso - le fosse lacrimali , la piccola
parte visibile della concavita dell'orecchio destro, le fossette agli angoli della bocea piccolissima ,

3 Idem, Die Herrscherbi l d n isse . . . , Tav. 3 8. 4 Cfr. i bid . , p. 210 s.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
492 GABRIELLA BORDENACHE

dalie labbra tumide e un po' crucciate. La massa compatta clei capelli e indicata con un paziente
lavoro di scalpello, con una specie di preziosismo accademico. La pelle del viso e discretamente
polita , non tirata a lucido come una porcellana, per ottenere facili effetti ottici, in contrasta
alla massa opaca delia pesante capigliatura.
Qualitativamente, il ritratto trovato a Ostrov e sensibilmente superiore ai ritratti ate­
niesi che, per quanto puo giudicarsi dalle riproduzioni date dal Wegner, da cui derivano due

Fig. 3. - a. Bucarest, M u seo Nazionale di Antichită ; b. Atene, M u seo Nazionale (da Wegner,
op. cit„ Tav. 38 d).

delle nostre imagini (Fig. 2b, Jb), sono di una esecuzione fredda e un po' dura ; ma si deve rico­
noscere che tanto nel nostro ritratto quanto e soprattutto in quelli del Museo di Atene il model­
lato del viso e piuttosto atono, in netto contrasta con alcuni esemplari romani - e tra questi
citiamo ancora una volta la Faustina Terme 728 - di una forma plasticamente ricca, morbida ,
ove e raggiunto u n perfetto equilibrio tra i i retaggio classico e u n sincera naturalismo. 1 1 che non
vuol dire, certo, che la versione ufficiale romana fosse superiore a quella greca ma che le copie,
siano esse eseguite a Atene, a Roma o in qualsiasi altra provincia dell'impero, sono di valore
ineguale, essendo eseguiti da artisti pure di valore ineguale - ottimi, mediocri o anche
umilissimi. Sara sempre il buon piccone a mettere in luce nel mondo greco o nell'area della sua
influenza quelle copie di alto livello qualitativo che permetteranno di conoscere piu da presso
il valore dell'archetipo ateniese e di stabilire giusti confronti con alcune delle migliori
copie romane.
Come abbiamo detto sopra , il nostro ritratto e stato trovato a Ostrov, sul corso infe­
riore del Danubio, che, com'e ben noto, sorge sopra un antico centra romano di mediocre
importanza. Un'imagine marmorea di un'imperatrice, d 'indubbio carattere ufficiale, non si accorda

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5
------ -
UN NUOVO R ITRATIO Dl FAUSTINA M INORE
- - - --- ----- - -- - - ---- ---- -·----- --- - -
493
-----

con un centra rurale ed e verosimile, certo direi, pensare ch'essa vi sia stata trasportata in tempi
oscuri dalla vicina Silistra che corrisponde all'antico porto fluviale romano di Durostorum o
Durosterum. Data l 'estrema facilita con cui le pietre migravano dai vecchi centri urbani verso
gli abitati delle zone circostanti - di cui si potrebbero citare esempi molteplici - non p uo stupire
Io spostamento topografico di questo pezzo da Durostorum alla vicina Ostrov.
Gia fiorente al tempo di Traiano che vi aveva stanziato la legione XI Claudia , Durosto­
rum ha avuto una straordinario sviluppo, non appena elevata al rango di municipio da Marco
Aurelio, in occasione delle grandi riforme che quest'imperatore effettuo nell'amministrazione
della Mesia inferiore e della Dacia 5 • In base a un'iscrizione 6 dedicata a Giove Ottimo Massimo
per la salvezza dell'imperatore Marco Aurelio e del municipium Aurelium D urostorum che -

il Pârvan, mettendo l 'accento sulla perfetta correttezza clei nomi clei magistrati romani e sul
« modo sentimentale » con cui essi sona chiamati nostri, giudica una delle prime iscrizioni del
nuovo municipio - la data dell'elevazione delle canabae Aeliae al rango municipale e stata
stabilita tra il 1 69 e il 176, quando Marco Aurelio regnava da solo. ln questi stessi anni si dovreb­
be datare il ritratto di Faustina per il quale le manete, come abbiamo gia detto, ci danno un
termi nus ante q uem, il 160 dell'e. n„ per quanto riguarda il tipo dell'acconciatura. Esso sarebbe
d unque un primo omaggio ufficiale del nuovo centra urbano all'imperatore in carica e alla
sua sposa.
La ricca messe di scoperte casuali, sia epigrafiche che scultoree, avvenute negii ultimi
decenni a Silistra,ove tuttavia non si sona mai eseguiti scavi sistematici, ci indica l ' eccezionale
importanza dell'antico emporio municipale, fino ad epoca romana tarda 7• II ritratto di
Faustina Minore -- che dobbiamo imaginare su una statua, accanto a quella dell'imperatore,
ne! centra civico del nuovo municipio - viene ad arricchire considerevolmente la nostra cono­
scenza, ancora saltuaria e lacunosa, del suo patrimonio artistico.
Non e il primo ritratto imperiale che Durostorum ci abbia restituito : ma accanto ai
duc ritratti fi.nora noti 8, una clei quali con tracce di corona radiata, databili in d ue mo menti

6 Su Durostorum e tuttora fonda mentale Io elmi di parata scoperti ne! 1 95 9 a Ostrov, di buona
studio di Vasile Pârvan, Muni cipium Aurelium Du­ epoca ro mana (sec. II e.n.), oggi ne! Muso di Co­
rostorum, in « Riv. di Filo!. e Istr. classic a » , I I, J , stanza, ancora inediti, e l'orologio solare trovato a
1 924, p. 1 4 (dell'estratto) ; cfr. Patsch, RE, s.v. Silistra ornato dai busti di Isis e Serapis e d'un interes·
Durostorum, col. 1 863 ; Erick Gren, Klei nasien 11nd sante rilievo con Orfeo nell'atto di affascinare gli ani­
der Ostbal kan in der wirtsc haftlichen Entwicklung mali al suono delia sua lira, J. Mladenova, Co,1He'l-
der riimischen Kaiserzeit, Upsala 1 94 1 , p. 1 04. 1tble 'lacbl c pe11ber{!oM Opr{!e!i UJ J(ypocmopyMa, in SA,
6 Pârvan, 1. c., p. 1 4. L'iscrizione e oggi nel 4, 1 96 1 , p. 2 7 4 ss. E degno di nota che i pezzi apparsi
Museo di Antichita di Bucarest, lnv. L. 2047. a Silistra o neIla vieina Ostrov, a qualsiasi clas se
7 Su tali ritrovamenti fortuiti vedi : I. I. Russu , di monumenti essi appartengano, si distaccano net·
Inscripţii latine din D urostorum, in AISC, I I , ( 1 933 - tamente dai materiale coevo venuto in luce ne! resto
35), 1 936, pp. 2 10 - 2 1 8 ; Idem, Monumente sculp ­ delia Mesia inferiore e costituiscono, allo stato
turale din Durostorum, in AISC., I I I ( 1 936 - 39), attuale delie nostre conoscenze, degli unicati. Cosi
1 939, pp. 1 74 - 1 99 ; Gr. Florescu, Monumenti a ntic hi ii rilievo con caval iere trace circondato da un intero
di Durostorum, in « Dacia », IX - X, 1 94 1 - 44, pp. pantheon di divinita (I. I. Russu, AISC, III, p. 1 1 ,
427 - 430. Sulla tomba di epoca tardo-romana, ric­ n. 1 1 ), ii rilievo con banchetto funebre (Florescu,
ca mente ornata d i pitture, scoperta casualmente ne! l.s.c. Fig. I ), l'orologio solare e la tomba dipinta
1 942 vedi Io studio di Dimitre P. Dimitrov, Le sopra citati. Cosi ii nostro ritratto di Faustina
pitture murali del sepolcro romano di Silistra, in Minore.
« Arte antica e moderna », 1 2 , 1 960, p . 3 5 1 ss. 6 L'uno e l 'altro di proporzioni piu grandi clei

Tra le scoperte recentissime sono degni di nora gli vero ; di a mbedue non si conserva che la parte

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
494 GABR IELLA BORDENACHE G

diversi del III sec. e. n., in cosî deplorevole stato di conservazione da rendere impossibile qual­
siasi tentativo di identificazione, l'imagine di Faustina ha il doppio vantaggio di esser ben con­
servata e di appartenere ali' epoca delia massima floridezza di Durostorum e, in generale, delia
Mesia inferiore. Come tale esso costituisce un prezioso elemento non solo nel quadro ristretto
del municipio di Durostorum ma in quello piu vasto delia storia deli'arte deli'intiera provincia
in epoca imperiale romana.
Abbiamo messo in evidenza, nelie pagine precedenti, gli elementi greci classici di questo
ritratto che costituisce un gruppo unitario con i quattro esemplari del Museo di Atene.
Come quasi tutti i ritratti imperiali ufficiali, esso deve essere un prodotto d'importazione,
nel nostro caso, un'importazione da Atene. Questa constatazione e ben lungi dal sorpren­
derci : le costanti influenze greche - artistiche e culturali -- che hanno agita sin dal primo
arcaismo su quell 'ampia contrada tra il Danubio ed il mare che sad. piu tardi la Mesia inferiore,
provenendo sia dal sud , dalia Grecia propria, sia dall'est, per il tramite delie citta pontiche,
hanno profondamente grecizzato tale regione, sino ad epoca tardo-romana : greco e il suo pan­
theon, greca la tipologia delia sua plastica religiosa e funeraria - Io stesso « cavaliere trace », nella
sua doppia accezione di divinita e di morto eroizzato, essendo tipologicamente legato a modelii
greci -, d 'influenza greco-orientale sono i suoi ritratti. Riservandomi di rivenire con ampia
documentazione su questo importante problema e per restare nel piu ristretto campa delia
ritrattistica , anzi delia ritrattistica imperiale, non credo sia necessario insistere ulteriormente
su li' eccezionale importanza del ritratto di Faustina, che si puo considerare il primo ritratto
imperiale delia Mesia inferiore : importato dalia Grecia continentale, farse da Atene stessa,
di cui e ben nota l'attivita delie officine di marmorari specialmente nel periodo del classicismo
antoniniano, esso conferma e precisa la tradizione monumentale delia Mesia. li fatto d'essere
per il momento un unicato non toglie nulia al suo valore documentario ; non e azzardato po­
stulare l'esistenza di altre imagini imperiali tenendo conto tanto delia floridezza di certi centri
urbani in eta romana -- quali Tomis, Tropaeum Traiani e Io stesso Durostorum - quanto
del fatto non trascurabile che, in tali centri, non si sona mai eseguite ricerche archeologiche
sistematiche. D'al tra parte precise testimonianze epigrafiche 9 o piu strettamente archeologiche
- quali una statua marmorea loricata 10, piu grande del vero, proveniente da Tomis, purtroppo
acefala - ci provano, senza possibilita di dubbio, non solo l'esistenza di imagini imperiali nella
Mesia inferiore, ma anche ii laro notevole numero.

superiore del volto. II ritratto con corona radiata, suo culto, proveniente da una localita non ancora
oggi a Costanza, Museo Archeologico (I. I. Russu, identificata delia Mesia inferiore (CIL, III, Suppl. I,
AISC, III, 1 936 - 39, p. 1 76, Fig. 2) c databile verso 7 5 97 ( 623 l ) ; la serie di grandi basi trovate a Hi­
=

la meta del III secolo e.n., l'altro, conservato a stria sostenenti u n giorno le imagini di diversi prin­
Bucarest, Museo Nazionale di Antichita, Inv. L. cipi delia dinastia severiana (Pârvan, in Histria IV,
682 (V. Pârvan, AA, 1 9 1 5 , c. 247, Fig. 8 ; G. Borde­ 1 9 16, No. 3 2 - 3 5 , 3 7 - 3 8) ; e, per finire, la base
nache, in « Dacia », N. S„ II , 1 95 8 , p. 2 7 2 ss. , Fig. 4) d'una statuetta i mperiale dell'epoca costantmiana,
e sensibilmente piu tardo e puo esser datato tra trovata ad Axiopolis (D. Tudor, in « Materiale »,
ii 2 70 e ii 280 e.n. II, 1 956, p. 5 7 5 , No. 3 9, Fig. 3 , e).
9 Come ad esempio le numerose basi d i statue 1 0 Bucarest, Museo Nazionale di Antichita, Inv.
imperiali. Ricordiamo tra esse quella di Tropaeum L. 14 a -b , Inedita. II fine lavoro delia corazza -
Trajani (CIL, III, Suppl. II, 1 24 70) destinata a sul petto Medusa e due arimaspi affrontati, in
un' imagine di Traiano ; la base per la statua di basso, l'aquila sulla cornucopia doppia - ci indi­
Commodo, trovata a SudJava (CIL, III, Suppl. I cano che si tratta verosimilmente di un'imagine
8042) e quella di Caracalia, ne! tempio dedicato al di Marco Aurelio.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 UN NUOVO RITRATIO DI FAUSTINA MINORE 495

Partendo dalia constatazione - ormai sempre piu. verificata - che ogni provincia
dell'impero lascia delineare una propria storia dell'arte, una propria tradizione monumentale,
il Wegner, nell'opera sopra citata, dedica un capitalo ai r itratti imperiali , non numerosi invero,
trovati nelle varie provincie, generalmente importati, rare volte eseguiti da artisti itineranti 1 1 ,
suddividendoli in gruppo occidentale, volto verso l ' Italia e verso Roma, e gruppo orientale,
strettamente legato alia Grecia e ai centri microasiatici. Ora in tale capitalo la Mesia non e
neppure menzionata, dato l'insignificante materiale a d isposizione dello studioso tedesco 12•
Il nuovo ritratto di Faustina ci permette oggi di completare l'excursus del Wegner e d 'inserire
la Mesia inferiore nel gruppo orientale, tra le provincie artisticamente dipendenti dalia Grecia
che ha creato, parallelamente a Roma, le imagini ufficiali clei principi e delie principesse imperiali,
special mente nell' eta antonina.

GABRIELLA BORDENACHE

11 B. Wegner, op. cit., p. 84 ss. 12


Cioe i due miseri fram menti di ritratti
imperiali citati nella nota 8.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
UN'IMAGINE DI CAPTIVA PROVENIENTE DA DIONYSOPOLIS

Recentemente, il Lapidarium del Museo di Antichita di Bucarest si e arricchito di una


statua femminile minore del vero, di un singalare interesse storico-artistico 1 • Non esistono
informazioni circostanziate sul suo ritrovamento, ma c certo che essa proviene dalia citta
pontica di Dionysopolis, oggi Balcic (Bulgaria ) 2•
La statua (Fig. 1 2 ) e purtroppo acefala e abbastanza gravemente frammentaria :
-

ma le fratture e le lacune non sona tali da impedirne una precisa lettura ; l'ottima conserva­
zione delia superficie delia scultura ne permette inoltre una giusta valutazione stilistica
e cronologica.
E una captiva, in una delie versioni dell'arte ufficiale romana che si erano andate
formando in piu secoli di rielaborazione artistica dall'epoca ellenistica all'epoca clei trofei,
degli archi e delie colonne istoriate glorificanti Roma e l' lmpero ; una capti va da inserirsi, tipolo-·
gicamente, nel noto gruppo di una barbara e di un barbaro prigionieri, rappresentati in piedi
ai lati di un albero tropaico 3 • I capelli ricadenti sugli omeri in boccoli disordinati, il seno destro
denudato, le mani solidamente legate al dorso costituiscono gli elementi caratteristici e immu­
tati delia prigioniera barbara di questo patetico gruppo. II panneggio invece e il ritma di posi­
zione, variamente ispirati a prototipi famosi delia plastica greca, differiscono sensibilmente nei
vari esemplari a noi noti. La nostra imagine, avvolta in lunga chitone con kolpos senza maniche,
insiste sulla gamba destra e flette leggermente la sinistra in posizione rigidamente frontale :
il piegone verticale che si forma tra le gambe, lunga l'asse delia figura, accentua questa sua fron ­
talita. Ritma e disposizione cl e i panneggio sona genericamente ispirati alle immagini di divinita
femminili vestite di un pesante peplo clorico con kolpos, cosi frequenti nell'arte attica delia
meta circa clei V secolo prima dell'era nostra : valga ad esempio I' Atena di Mirone. Ma si
tratta di una eco tarda e, direi, meccanica, in un' epoca di eclettismo tipologico e formale ;

1 Gia Coli. Cancicov. lnv. L. 9 1 2. Alt. m. 0,92. un abitante clei luogo ii quale l'aveva nel suo
Mancano la testa, ii braccio sinistro ed ambedue le cortile.
ga mbe, da sotto ii ginocchio. lnsigniticanti sbrec­ 3 Fra i molti esempi di questo schema vedi

ciature sul dorso di qualche piega. quello clei rilievi che ornano la porta monu mentale
2 La fa miglia Cancicov ha comprato la statua di St. Remy Ies Antiques, Helmut Schoppa, D i e
a Balcic da un proprietario d'una villetta dai nome Kunst d e r Riimerzeit i n Q a l l i e n , Q ermanien u n d
di Roman che , a sua volta, l'aveva acquistata da Britannien, Fig. 10.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
498 GABRIELLA BORDENACHE 2

l ' elegante veste ellenica, originariamente espressa in pieghe soffici e so brie, e rappresentata
qui con solchi duri, convenzionali, profondamente affondati dal trapano - una specie di rigido
arabesco di linee sulla superficie un po' piatta del corpo. Ne risulta una scultura corrente,
con forme disintegrate, prive di rilievo e di qualsiasi coerenza strutturale, proprie dell'arte
romana che si suol chiamare tardo-antica : perduto
l' equilibrio del ritma chiastico, la figura cade tutta
verso sinistra (vedi specialmente la veduta poste­
riore, Fig. 2b) ; le pieghe delia parte superiore del
chitone, che ricadono con una leggera « borsa » sulla
cintura, non corrispondono affatto a quelle del kolpos
che si svolgono con una grafica rigidamente sim­
metrica e del tutto indipendente ; le gambe sembrano
dislocate, non appartenenti alia stessa persana ; e le
proporzioni sona armai aclassiche, nel contrasta
tra la brevita del busto - messo in evidenza dalia
c intura serrata alta sotto i seni e annodata al centra
con un nodo doppio dalie brevi estremita serpenti­
formi - e la l unghezza delie gambe, che, idealmente
completate, e davvero eccessiva. La parte posteriore
e appena sbozzata.
Lo svelamento del seno e rappresentato con
una fredda e pedantesca precisone : appare chiara­
mente, rovesciato sotto il seno destro, il lembo
estremo del chitone, violentemente strappato, con ii
bottoncino che serviva a fissarlo sulla spalla. L'acuta
ipotesi di G. Ch. Picard 4 , seconda la quale questo
motiva si <leve interpretare non quale segno delia
brutalita d 'un soldata nemico, ma piuttosto quale
allusione discreta alle forze nutrici della provincia
debellata che la prigioniera rappresenta - nella chiara
simbologia delia Terra madre - rimane valida per
la maggior parte di imagini di captivae ; ma non si
puo accettare nel caso delia statuetta nostra ove
accanto a tanti motivi di serie (capelli disciolti, mani
legate, peplo clorico di tradizione plurisecolare) l 'ignoto
artefice d'eta romana ha introdotto un elemento suo :
ii lembo superiore del chitone che non e scivolato
liberamente dalia spalla ma e stato strappato ed e
dl. espresso con una fredda simmetria, sulle pieghe
Fig. 1 .
- Bucarest, Museo Nazionale
Antichita. immobili del chitone stesso, in due triangoli degra-
danti, sotto ii seno destro, indicando propria
- e senza possibilita di d ubbio - un atto d 'indiscreta brutalita.
La superficie del marmo conserva sul dorso delie pieghe e specialmente sul seno nudo,
visibili tracce di un grossolano lavoro d i raspa, come se la statua fosse stata sottoposta recen­
tementc a un inabile tentativo di ripulimento o di rielaborazione. Solo le braccia sono accura­
tamente polite.
4 Les trophees romains, Parigi, 1 95 7 , p . 273.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 UN'IMAG!NE Dl CAPTIVA PROVEN!ENTE DA DIONYSOPOL!S 499

Per i suoi caratteri stilistici quest'imagine di barbara puo datarsi verso la fine clei
I I o, piuttosto, nei primi decenni del I I I sec. e.n. ; ii rigido schematismo delle pieghe, la pasa
un poco impacciata e pesante, l 'assoluta frontalita la ricollegano specialmente con la ricca decora-

Fig. 2. - Bucarest, Museo Nazionale di Antichita.

zione plastica dell'arco di Settimio Severo a Leptis 5• Vestita com'e clei solo peplo clorico di
tradizione classica, la nostra captiva appare evidentemente priva d i qualsiasi precisazione etnica
in relazione a un dato avvenimento storico, anche se si ammette che la testa potesse avere un
elemento caratteristico e distintivo, quale un berretto frigio, una tiara o altro. II suo simbolismo

5 « Africa romana », IV, 1 93 1 , pp. 32 ss. (Bartoccini).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
500 GABRIELLA BORDENACHE 4

e dunque puramente convenzionale, simile a quello della barbara del ricordato arco di Leptis 6
che, in forma non troppo dissimile dalla nostra - dal punto di vista tipologico - commemora,
senza preoccupazioni di indicazioni storico-etniche, la vittoria di Settimio Severo sui Parti.

Lo stesso tipo ci e conservato in un torso inedito del M useo di Antichita, purtroppo


estremamente corroso (Fig. 3) del quale s'ignora la provenienza 7 ; e verosimile pero che esso

Fig. 3. - Bucarest, M useo Nazionale di Antichita.

provenga da una citta pontica, forse Tomis, come la maggior parte del materiale scultoreo
del Museo Nazionale di Bucarest. 11 frammento, sfuggito finora all'attenzione degli studiosi,
certo per il suo desolante stato di mutilazione, ci conserva l'imagine di una prigioniera barbara
nella stessa posizione e nelle stesse proporzioni della nostra. Ma se proporzioni e motivo sono
identici , profondamente diverso e il linguaggio stilistica, chiaramente percepibile pur attraverso
l'attuale superficie della scultura, assai frusta e logora : si osservi infatti il rendimento del pan­
neggio, strettamente aderente a l corpo e le poche pieghe piatte e convenzionali, d i un netto
carattere arcaizzante - specialmente sensibile nel lembo del chitone che cade lungo il fianco
destro con le tipiche pieghe a zig-zag (Fig. 3), cosi comuni nel II sec. e.n. (eta adrianea).

6 Vedine una buona riproduzione in « Boli. ed a mbedue le braccia. 'Gravemente scheggiato ii


d ' Arte », V I I , 1 937, p . 302, Fig. 7. seno destro. Appiattiti e consu nti i dorsi delie
7 MNA, L. 7 80. Alt. 0,5 l . Mancano i a testa pieghe.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 UN' IM.\GINE Dl CAPTIVA PROVENIENTE DA DIONYSOPOLIS
- - - ------------ - ----
501
----------- - - - - -

La corrosione delia superficie del marmo c'impedisce una giusta valutazione del pezzo
dal punto di vista artistico : esso sembra tuttavia superiore al precedente ; basti osservare il
chitone d i ruvida stoffa che trabocca d ' un getto sotto il seno nudo, i n maniera naturale, (( clas­
sica » direi , senza ingombranti dettagli veristici di lembi strappati e di bottoni. La parte posteriore
non e lavorata.
Le differenze stilistiche e cronologiche che intercorrono tra i due frammenti sona del
piu alto interesse, perche non solo escludono a priori l'appartenenza a uno stesso monumento,
ma provano l'esistenza e la continuita di questo tipo di barbara prigioniera dali'epoca adrianea
a quelia severiana.

Con la statua di Dionysopolis e il frammento or ora descritto la nostra documentazione


archeologica del motiva « barbara » non si arricchisce di un tipo nuovo : e una barbara senza
determinazioni etniche ne nel complesso, ne nei particolari - di poco pondere essendo l 'ele­
mento distintivo che eventualmente le ornava il capo ; e un' integrale ripetizione, resa con
la poverta angolosa e secca clei particolari propria deli'arte provinciale romana, di un tipo
statuario ben noto che, come abbiamo gia detto, risale alia meta del sec. V prima dell'e.n. Si
arricchisce invece - e considerevolmente - la nostra conoscenza del materiale plastico delie
citta greche del Ponto Sinistro che sinora, farse per un capriccio del caso, sembrava non conser­
vare ne questo, ne altri tipi di prigioniere, di rettamente influenzati dalie correnti urbane. Simile
affermazione puo sembrare paradossale qualora si pensi che propria nella Mesia inferiore, dietro
la cortina delie citta greche del Ponto Sinistro, si eleva il piu grande mon umento trionfale delia
romanita, il mausoleo di Adamklissi, ricco in imagini di prigionieri. Ma e appena necessario
sottolineare che i rilievi i quali ornano il trofeo appartengono a un'arte provinciale di carattere
essenzialmente diverso, a un' arte in ogni caso molto originale, anche se formalmente inesperta ;
mentre l'imagine di barbara che c'interessa e un tipico prodotto di arte riflessa clei centri urbani
dell'Hexapolis (o Pentapolis) che esprime i temi cari all'arte romana con il solito eclettismo ispi­
rato a cartoni e modelli.
Fra i temi atti a glorificare Roma e I' lmpero, uno clei piu frequenti e la rappresentazione
di prigionieri barbari, a simbolo delie innumerevoli gentes devictae. Dapprima fortemente indi­
viduate grazie ai caratteri fisiognomici e ali'abbigliamento barbarico, l e imagini d i prigionieri
divengono col tempo, dato anche il piu vasto campa delia !oro applicazione, motivi idealizzati
e convenzionali. E merita di G. Ch. Picard 8 di aver stabilito la lenta evoluzione, dai punto di
vista ideologico e formale, degli elementi costituenti il repertoria delia cosiddetta arte trion­
fale, dali'elienismo sino alia tarda romanita. ln eta romana, che e quelia che c'interessa, il
trofeo, simbolo delie imprese compiute dali'imperatore, d iventa col tempo un attributo del
sovrano stesso, esaltando l'onnipotenza delia Virtus, sia la Virtus Augusti sia la Virtus degli
ufficiali imperiali ; in tal modo i motivi trionfali non vengono piu esclusivamente applicati
a monumenti commemorativi di grandi vittorie, quali i trofei d 'eta giulio-claudia delia Galiia
o i trofei e le colonne istoriate di eta traianea o antonina ma passano alia decorazione di monu­
menti deli'architettura che potremmo dire utilitaria quali i portici, i ginnasi, le terme, per
provare nel migliore clei modi <( la fel icitas procuree au monde par l 'empereur et, par conse­
quent, par Ies fruits de sa virtus » 9 ; gli stessi motivi passano neli'arte funeraria, quali i grandi
sarcofagi con il curriculum vitae di un generale vittorioso 10•

8 Op. cit., specialmente pp. 408 ss. con erme rappresentanti i prigionieri negri e berberi
9 pp. 423, ss. Fra gli esempi citati dai
Ibi d . , catturati nelle campagne de! 1 46 e.n. svoltesi nel-
Picard ii piu suggestivo (i bid. , p. 424, n. 1 ) mi sembra 1' Atlante oranese
lO
quello delie Terme antoniniane di Cartagine decorate lbi d., p. 4 1 5 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
502 GABRIELLA BORDENACHE G

Cio premesso, torniamo ai nostri due frammenti (Fig. 1 - 3 ) che ci offrono un'imagine
di prigioniera, în chitone classico, di un simbolismo convenzionale, i quali sona databili, come
abbiamo detto sopra, în epoca diversa : il torso fig. 3 nella prima meta del I I sec. e.n. , la statua
frammentaria di Dionysopolis (Fig. 1 - 2 ) tra la fine del II e gli inizi del I I I sec. e.n. Alla luce
delle precedenti osservazioni il laro campa d i applicazione s'e allargato e non e necessario pensare
a un trofeo în memoria di una grande battaglia che cercheremmo invano nella storia delle citta
pontiche dall'epoca adrianea a quella severiana. E piu verosimile invece collocare tali imagini,
di modeste proporzioni, in uno clei numerosi edifici pubblici che furono elevati a cura clei gover­
natori romani nelle varie citta dell' Exapolis, da lunga tempo ligie all'autorita romana, devote
al culto dell'imperatore 11 e della dea Roma.
Nel caso specifico di Dionysopolis, dobbiamo premettere che ignoriamo il suo aspetto
monumentale, il suo volto di pietra cioe, dato che non vi si sona mai eseguiti scavi sistematici 12•
11 materiale epigrafico noto, non numeroso ma importante, compensa în parte questa grave
lacuna della nostra conoscenza : grazie ad esso infatti sappiamo che a Dionysopolis, dalla
fine dell'ellenismo sino all'epoca che sembra essere del suo massimo splendore, cioe tra Cara­
calla e Gordiano, esistevano, come in qualsiasi citta greco-romana, un'agora, un ginnasio, un
teatro 13 ; che i dionosopolitani avevano piu volte dimostrato la laro riconoscenza ai Romani
per certi atti di liberalita - non precisabili, în base ai testi, ma certamente relativi a costru­
zioni i mportanti 14 ; che un cittadino dionisopolitano M. Aurelio Antipatro Papa 15 e stato
pontarea e archiereo del x.otvov -rwv ' EJ.. J.. �vwv - il significato del termine &:pxte:pe:uc; essendo
certamente quello di sacerdote del culto imperiale 16• Non mancano dunque indicazioni, sia
pure generiche, di grandi edifici pubblici, ne allusioni piu o meno d irette al culto imperiale,
anche per l'epoca che c'interessa, l'inizio del I I I secolo e.n. ; e qualora si pensi all'orientamento
politico religioso dell'arte severiana di tutto l' impero propria verso il motiva militare e trionfale
per solennizzare le vittorie di Settimio Severo si da farle apparire il fonda mento di un'era nuova,
non e difficile ammettere che anche a Dionysopolis, ai tempi di Settimio Severo (o d'uno clei
suoi immediati successori) in uno clei grandi edifici 17 che ornavano il centra della citta si ele­
vasse un piccolo monumento d i tipo tropaico celebrante la Virtus del sovrano.

11 E utile ricordare a questo riguardo che gia che presuppongono rispettivamentc l'esistenza di una
nei pri mi anni dell'era nostra - prima cioe delia palestra e di u n teatro. In maniera piu vivace e
costituzione delia provincia Mesia e d'una prefettura suggestiva l 'esistenza di una palestra e provata dai
orae maritimae - un'intcressante iscrizione di Histria portico con scene di pugilato rappresentato sul
menziona l'erezione di una statua e di un tempio citato catalogo di efebi dell' iscrizione IBR, I, 1 4.
ad Augusto ancora in vita (Vedi D . M . Pippidi, 14 Vedi ad es. la dedica in onore di Vitrasio

in Histria I, p. 5 1 1 ss. , n. 9). Pollione, legato imperiale ne! 1 5 7 e.n„ Mihailov,


12 Il solo lavoro d' insieme su Dionysopolis e IBR, I, 13 e u n'altra importante iscrizione che men­
quello ormai invecchiato e sorpassato d i O. Tafrali, ziona l'erezione di una statua imperiale da parte di
La cite pontique de Dionysopolis, Parigi, 1 927. Per le u n privato, ai tempi di Caracalla o Eliogabalo,
iscrizioni vedi Mihailov, IBR, I, 1 3 ss. (ivi precedente i b i d . , I, 1 7. Cfr. R. Vulpe, Histoire ancienne de la
bibliografia, che e notevole per le iscrizioni piu Dobroudja, pp. 1 3 1 ; 2 1 3 s.
importanti). Per le monete Pick, Die anti ken M iinzen 1 5 Mihailov, IBR, I , 1 4 .
16 O
Nordgriec henlands I, l, pp. 1 2 5 ss. . M. Pippidi, Un nouveau document sur
13 Grazie alle iscrizioni infatti ricaviamo tutta le KOINON pontique : en marge d'un album agoni­
una serie di informazioni sia per ii tramite di semplici stique d' Istros, in BCH, LXXXIV, 1 960, II, pp. 448 s.
indicazioni topografiche (!'agora de! decreto di Acor­ 1 7 Su uno dei lati dell'agora di Side, ad esempio,
nion, Mihailov, IBR. I, 1 3 , I. 49) sia indirettamente, sono apparse tre sale delie quali la centrale, secondo
grazie alle menzione d i cariche quali efebarca e gim­ un'acuta ipotesi di A. M. Mansel, sarebbe stata
nasiarca (ibid„ 1 4, 8 ; 1 6,2) oppure di determinate dedicata al culto i mperiale (AA, 7 1 , ( 1 956 - 5 7 ,
associazioni (ad es. gli uµvo3ol VE:W't'e:pot, ibid„ 1 7) col. 58 - 69, Fig. 1 8).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 UN'IMAGINE DI CAPTIVA PROVENIENTE DA D IONYSOPOLIS 503

Allo stato attuale delle nostre conoscenze e impossibile voler precisare ulteriormente ;
non possiamo neppure stabilire se la nostra barbara prigioniera rappresentasse la Moesia capta
o , come piuttosto inclinerei a credere, una schiava parta, viva allusione alle fartunate e vittoriose
campagne di Settimio Severo contro i Parti. Scavi e ricerche potranno farse addurre le preci­
sazioni che oggi mancano. Ma intanto e appena necessario sottolineare l'importanza di aver
arricchito ii patrimonio figurato delle citta greche del Ponto Sinistro con la conoscenza di un
tipo nuovo, storicamente importante. Il fatto che esiste un frammento di statua similare, prove­
niente da un'altra citta pontica (farse Tomis) anteriore di almeno mezzo secolo mostra senza
possibilita di dubbio, che ne! repertoria plastico di tali citta, gia nella prima meta de! II sec.
e.n., si erano costituiti gli elementi di un monumento votivo di tipo trionfale, di modeste pro ­
porzioni, con tutta una serie di trasparenti allegorie, a simbolo di una totale sottomissione a
Roma e all'imperatore ; una di queste allegorie e la nostra i magine di prigioniera barbara , tipo­
logicamente influenzata dalle correnti urbane greche, come si conviene in un paese d i vecchia
cultura greca.

GABRIELLA BORDENACHE

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
LE COORTI I HISPANORUM MILLIARIA E I UBIORUM IN DACIA

I dati epigrafiei fi.nora noti ci offrono importanti informazioni sulla presenza e l'attivita
in Dacia delle coorti I Hispanorum milliaria e I U biorum ma sona, nello stesso tempo, lacu­
nosi e incerti per quanto riguarda ii castra nel quale tali unita militari erano cantonate. Le
scoperte degli ultimi anni ci offrono invece, come vedremo in queste pagine, un notevole contri­
buto per la conoscenza clei luogo di stanziamento in Dacia delle forze ausiliari suddette.
E noto che la co hors I Hispanorum milliaria ( I Flavia Ulpia Hispanorum milliaria
=

civium Romanorum equitata) faceva parte, tra ii 93 et ii 1 00 dell'e.n. , dell'armate della Mesia
Superiore 1• Dislocata dalla provincia vicina, essa ha preso parte alle guerre di conquista della
Dacia , distinguendosi per atti eroici, che le han permesso di ottenere da parte di Traiano l'epi­
teto di « Ulpia » e ii titolo onorifico di « civium Romanorum » 2• Alla fine delle guerre daciche
traianee, la coarte rimane nell'esercito di occupazione della nuova provincia e, avendo lavorato
alla costruzione della strada che conduceva da Potaissa a Napoca, e ricordata nella pietra mili­
aria di Aiton 3• Nei diplomi militari relativi alle truppe della Dacia, tale unita e menzionata
negii anni 1 1 0, 1 58 e 1 64 4• All'epoca di Marco Aurelio sembra aver preso parte alle lotte contro
i Sarmati o i Marcomanni, lasciando tracce epigrafiche lunga ii corso superiore del Siret 5•
Per quanto riguarda ii castra nel quale la coarte era cantonata, ii materiale epigrafico
non ci aveva offerto fi.nora nessuna indicazione. La formazione ausiliaria di hispani e ricordata
nei diplomi militari, dopo la creazione delia Dacia Porolissensis ( 1 24 - 1 25 dell'e.n.) 6 soltanto

1 CIL, XVI, 39, 46. Reichsbeamten von Dazien, Budapest, 1 944, pp.32 - 34.
2 W. Wagner, Die Dislokation der riimischen 5 W. Wagner, op. cit. , p. 1 5 2 . Si deve tener

Auxiliarformationen . , Berlino, 1 938, p. 1 5 1 .


. . conto del fatto che la mano votiva di bronzo con
3 CIL, III, 1 627. II miliario non e databile ne! iscrizione, trovata a Myszkow, puo essere una preda
1 09 - 1 10, come si afferma ne! CIL ma ne! 107 - 108 di guerra fatta sul territorio della Dacia romana ;
come ha dimostrato C. Daicoviciu, in A ISC, I, 2 , i n tal modo la presenza temporaria di questa unita
1 928 - 1 93 2 , p. 5 1 . militare lungo ii corso superiore de! Siret e tut·
4 CIL, XVI, 5 7 , 163, 1 1 0, 1 85 ; I.I. Russu, t'altro che certa. Cfr. I. I. Russu, în « Dacia», N. S.
in « Materiale », II, 1 956, pp. 708 - 709 ; G. Forni, I, 1957, p. 36 1 .
in « Athenaeu m », s.n., 1 - 4, 1 95 8 , p. 3 1 - 39 8 Vedi C . Daicoviciu - D . Protase, i n IRS, LI,
(estratto). II diploma CIL, XVI, 1 10 non appartiene 1 96 1 , pp. 63 - 70 ove si discute ii problema
lal'anno 1 5 9 ma al 1 58 come ha indicato A. Stein, Die della data e delle circostanze che hanno portato

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
506 O. PROTASE 2

tra le forze della nuova provincia di frontiera formata da Adriano 7 e non appare mai tra gli
ausilii della Dacia Superiore o Inferiore 8• D'altra parte propria dal miliari del 107- 108, sco­
perto ad Aiton, nonche dagli altri due diplomi dell'anno 1 1 0 che si riferiscono alle forze armate
della Dacia 9, risulta che l ' unita che c' interessa era stata cantonata a nord o a nord-ovest della
provincia, nello spazio della futura Dacia Porolissensis. In base ai dati offerti dai diplomi mili­
tari, il luogo ove la coarte stazionava deve esser cercato soltanto in questa zona e non altrove,
fatto integralmente confermato da scoperte recenti. Gli scavi da noi
eseguiti negii anni 1 9 5 7 - 1 960 ne! castro romano di Orheiul Bistriţei 10,
lunga la frontiera settentrionale delia Dacia, hanno messo in luce,
insieme a un ricco materiale d' interesse archeologico-storico, numerose
tegole e mattoni che portavano esclusivamente ii bollo, inciso, CIH CfJ
(co hors I Hispanorum mill iaria) ( Fig. 1 ). Bolli d i altre unita non sona
Fig. l apparsi. La coarte I Hispanorum milliaria ha avuto dunque la sua guarni­
gione probabil mente sin dall'inizio, ne! castra d i Orhei, dato che e la sala
unita che, in base a una documentazione certa , ha stazionato in modo permanente in questo
castro, sino all'abbandono della Dacia settentrionale da parte clei Romani. D 'altra parte ii castra di
Orheiul Bistriţei, costruito dapprima in terra, pai in pietra (farse sotto gli Antonini) senza dubbio
da questa unit a militare, occupa una superfi.cie di 2,92 ha (203 X 133 m.), che corrisponde
perfettamente agli effettivi e alle necessita militari di una coarte milliaria 1 1 • La partecipazione
de! tutto problematica di tale unita alle guerre di Marco Aurelio contro i Sarmati o i Marcomanni,
nella regione presso ii corso superiore de! Siret si potrebbe parzialmente spiegare anche per la
posizione geografi.ca de! castra di Orhei, d ' onde ! ' unita stessa poteva essere piu facilmente
spostata e eventualmente condotta a nord , sul campa di battaglia.
Sinora si credeva erratamente che ad Orhei presso Bistriţa avesse stazionato la cohors
I U biorum e un' enigmatica ala (I Illyricorum ?) che sarebbe stata menzionata su due bolli di
mattoni provenienti da questo castra 12 • In realta soltanto la lettura errata di un balia frammen­
tario, il solo trovato a Orheiul Bistriţei, pubblicato in C I L, I I I , 8074, 25 b (Fig. 1 ) - che appar­
tiene tuttavia sempre alla coarte I Hispanorum milliaria ( C I [ CfJ]) - aveva permesso l ' ipo­
=

tesi che la coarte I U biorum stazionasse a Orhei. Seconda C. Torma sarebbe stata cantonata
ad Orhei anche la co hors I Alpi norum equitata 13, il cui castra era invece a Călugăreni, e
Sărăţeni, nella Dacia Superiore, ove e testimoniata da numerosi bolii su tegole e mattoni 14 •

alia creazione delia Dacia Porolissensis, in base a aggiunge ora ii diploma dell'anno 1 3 3 scoperto
un i mportante diploma militare de! 2 luglio 1 3 3 ne! 1 960 a Gherla (vedi sopra, nota 6), e stata ne!
scoperto ne! 1 960 nel castro romano di Gherla castro di Ro mînaşi ( Unguraş, Magyar-Egregy) e
(lungo il corso de! Someş Mic). di Porolissu m . Cfr. W. Wagner, op. cit„ pp. 1 46 -
7 Vedi i diplomi : CIL, XVI , 1 1 0, 1 85 ; ! . ! . 1 4 7 e C. Daicoviciu, in RE, X X I I 1 , s.v. Porolissum.
Russu , loc. cit . , G . Porni, loc. cit. 1 2 C I L , I I I , 8 0 7 4 , 6 e 2 5 b. Cfr. C I L , I I I ,
8 Vedi C IL , XVI, 68 ; C. Daicoviciu, in SCIV, p . 1 3 75 e W. Wagner, op. cit. , pp. 1 95 - 1 96.
IV, 3 - 4, 1 95 3 , p. 5 4 1 - 5 43 e « Dacia » , N. S„ 13 C. Torma, A Limes Dacicus felso resze,
I , 1 95 7 , pp. 1 9 1 - 203 (= G. Porni , op. cit . , Budapest, 1 880, p p . 1 29 e 1 30.
p p . 3 - 30 ; C I L , XVI, 7 5 ; B. Gerov, i n « Klio », 1 4 ! . Paulovics, D acia k eleti hatcirvonala es az
3 7 , 1 95 9, p p . 1 96 - 2 1 6 ; CIL, XVI, 90, 1 07 , 1 08. ugynevezett „ dcik" - ezust - ki nczek kerdese, Cluj , 1 94 4 ,
9 C I L , XVI, 5 7 , 1 63 ( = C. Daicoviciu, i n pp. 3 6 e 4 1 . Cfr. W. Wagner, op. cit., p. 8 3 . Gli
« Dacia » , V I I - VI I I , 1 93 7 - 1 940, pp. 3 3 3 - 3 3 4 ). scavi da noi eseguiti, nell'estate del 1 96 1 , ne! castro
1° C I L , XVI, 5 7, 1 6 3 ( = Daicovici u , in « Da ­ romano di Călugăreni hanno egualmente messo in
cia » , V I I - VI II , 1 93 7 - 1 940, p p . 3 3 3 - 3 34). luce nu merose tegole e mattoni con la sigla CPA I
11 La co hors I Hispanorum quinge nari a , men ­ (Cohors Prima Alpinorum ) . Vedi ii rapporto preli­
zionata solo nei diplomi relativi alle u nita militari minare di tali ricerche in « Materiale » , X (in prepa­
delia Dacia Porolissensis (vedi nota 7 ) , ai quali si razione).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
LE COORTI I H ISPANORUM M ILLIARIA E I UBIORUM IN DACIA 507

La co hors U biorum faceva parte, nell'anno 99, dell'armata della Mesia lnferiore 15,
mentre sotto Antonino Pio, negli anni 144 e 1 5 7 , viene attestata in due diplomi militari tra le
truppe ausiliari della Dacia Superiore 16• Non abbiamo la minima informazione per pater pre­
cisare la data del trasferimento della coarte in Dacia. Conseguentemente non possiamo sapere
con precisione, oggi, se l'unit a abbia preso parte alle guerre di Traiano contro i Daci o se sia
stata trasferita nella provincia carpatica sia al momento della riorganizzazione della Dacia fatta
da Adriano nel 1 1 8 - 1 1 9 , sia quando venne creata la Dacia
Porolissensis, nel 1 24 - 1 25 . Tuttavia, il fatto che tale coarte non
appare tra le 27 unita ausiliari menzionate <( in Dacia » in due

D · -· . . .
diplomi del 1 10 17, potrebbe costituire un eventuale indizio che
essa non abbia partecipato alle guerre di Traiano contro Decebalo
e cha sia stata trasferita piu tardi nella provincia nord-danubiana,
quale forza militare d'occupazione, farse in occasione dell'orga­
nizzazione politico-amministrativa clei tempi di Adriano. 2

r ·

€.
I dati epigrafiei noti relativi alla coarte I Ubiorum in
Dacia, si riducono a due iscrizioni su pietra e a piu bolli su tegole
e mattoni, dispersi in piu localita della Dacia superiore. Cosi a
Mehadia e venuta in luce un'iscrizione dedicata ad Hercules
lnvictus da un prefetto della coarte, L. Pompeius Celer 18,
mentre un'altra epigrafe di Apulum, ricorda, a quanto sembra,
un soldata della coarte I U biorum 1 9• Naturalmente ne l'una ne
l 'altra di queste due iscrizioni puo essere utilizzata per identificare Fig. 2
il castra dacico dell'unit a, dato che gli unici dati decisivi per
risolvere tale problema sona i bolli di tegole e mattoni con la sigla dell'unita stessa.
Bolli appartenenti con certezza alla coarte I U biorum, con la sigla, costituita da lettere
a rilievo, disposte in un cartiglio C IVB (fig. 2) sona noti in Dacia soltanto a Odorheiul Secuiesc 20
e a Ozd 21 (rione di Luduş) e non altrove 2 2• ln vece, bolli su tegole e mattoni esclusivamente
con la sigla CIV sono menzionati a Ti biscum (Jupa), Sarmizegetusa (Ulpia Traiana), Streisîngeor­
giu e Tîrnăveni 23• Queste due sigle, almeno in base al materiale di cui oggi disponiamo, non
appaiono mai insieme, nella stessa localita (castra o centra abitato), ma si escludono dai punto
di vista topografico, fatto che ci autorizza ad attribuire con certezza alla coarte I Ubiorum il
solo bollo con la sigla C IVB, e l'altro con le lettere CIV piuttosto alla coarte I Vindelicorum,

16
CIL, XVI, 44. ( « Burgstadel ») in im mediata prossimita delia citta,
16 CIL, XVI, 90, 1 07. vi e stato portato da Odorheiu! Secuiesc. Tutte
17
Vedi sopra , nota 9. le tegole bollate oggi nel museo di Sighişoara (Fig. 2)
lH
CIL, I I I , 1 5 7 1 . sono state prese, dopo la seconda guerra mondiale,
19
CIL, I I I , 1 1 87. all'ex collezione de! liceo sassone de! luogo e pro ·
20 CIL, III, 8074, 2 5 a. vengono da Odorhei (cfr. CIL, I II, 8074, 25 a).
21
N. Vlassa (Cluj) ci informa di aver trovato Non esiste nessuna menzione, ne nei dossieri del
ne! 1 95 1 , tra i villaggi di Ozd e di Bichiş, un mattone museo locale, ne nella bibliografia relativa a tali
contenente ii bollo C IVB, con le lettere a rilievo, bolii, sul ritrovamento di bolii C IVB a Sighişoara.
disposte in un cartiglio (Museo di Tîrgu Mureş). Alio stadio attuale delie nostre conoscenze dunque
Un altro mattone, conservato oggi nella collezione non si puo sostenere che tale coorte abbia stazionato
delia scuola di Ozd, e stato trovato nello stesso punto, a Sighişoara, ove d'altra parte non e ancora testi·
prima del 1 95 1 . moniata neppure l'esistenza di un castro.
22 II bollo delia coorte I Ubiorum oggi nel 23 CIL, III, 8074, 25 b - d. Cfr. J. Szilagyi,
Museo di Sighişoara, menzionato in SCIV, I I , l , A Ddciai erodrendszer helyorsegei es a katonai tegla­
1 95 1 , p . 307, come proveniente da « Pod moale » belyegek, in DissPann, I I , 2 1 , 1 946, p. 5 5 .
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
508 D. PROTASE 4

come gi a il Cichorius aveva giustamente osservato 24 • Osserviamo inoltre che le due categorie
di bolii si distinguono nettamente !'una dall'altra anche per la tecnica. I dati a nostra disposizione
indicano che il bollo C IVB appare costantemente chiuso in un cartiglio e con lettere a rilievo 25,
mentre la sigla CIV ha le lettere incise, non inquadrate in un cartiglio 26• L' unita di Vindelici,
seconda i dati esistenti, e stata cantonata nella Dacia Superiore a Vărădia e Tibiscum, ne! Banat 27
e, piu tardi, nella prima meta de! sec. I I I e.n. probabilmente sempre nella Dacia Superiore
orientale. D'altra parte e naturale, anzi necessario, che nell antichita si siano usate sigle diverse
per indicare due unita ausiliari contemporaneamente cantonate nella stessa provincia, propria
per evitare eventuali confusioni.
Concludendo, la coarte I U biorum ha stazionato in Dacia a Odorheiu! Secuiesc, in
ogni caso nella zona orientale delia Dacia Superiore e in nessun caso nella Dacia Porolissensis
a Orheiul Bistriţei ove era cantonata la coarte I Hispanorum milliaria. II nostro tentativo d i
precisare - in base ai bolii d i tegole e mattoni - i castri o v e queste d u e coorti erano cantonate
non e infirmato, ma perfettamente confermato dai dati clei diplomi militari relativi alle truppe
delia Dacia intracarpatica.

O. PROTASE

21RE, IV, 1 , 345 - 346. in AEM , VI, 1 882, e per quell i di Tîrnăveni,
26
Vedi nota 2 1 e Fig. 2. G. Teglâs, in ErdMuz, V, 3, 1 888, p. 243.
26 Yedi, ad esempio, per i bolii di lupa (Tibis­ 27 W. Wagner, op. cit., p. 1 97 - 1 91:!. Cfr. Gr.
c um ) e di Sarmizegetusa (Vipia Traiana ) , C . Torma, Florescu, i n Istros, I , 1 934, pp. 69-72.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
CONCERNING A CORPUS OF ROMAN MONETARY DISCOVERIES
INTRA ET EXTRA FINES IMPERII ROMANI REPERTAE 1

The utilization of monetary discoveries as historical sources is not a novelty. As early


as the the last century many scientists macle use on various occasions of monetary discoveries,
in order to illustrate certain economic or political data.
At the beginning of this century, Adrien Blanchet collected and published the findings
of Roman coins in Gaul. On their basis the author drew a number of conclusions in connection
with the invasion of the Germanic tribes in Gaul.
During a series of lectures delivered in 1936 at the College de France, the same author
added to the political conclusions those of an economic nature, thus enlarging and enriching
with new viewpoints his former inferences.
More recent investigations completed further this point of view with the social one.
Recently in a thorough and original study synthetizing the importance of investigations
on Roman numismatics for the history of the Empire and of the Roman world , Julien Guey
pointed out how many new problems the science of numismatics could pase and even salve,
if it would only get beyond narrow specialization. Consequently, in order to give more solidity
to the history of the Empire, it is necessary to study monetary d iscoveries too.
There is no doubt whatever that for many researchers, the coin hoards discovered both
within the Empire and outside it are an important historical source, a new category of historical
documents which has not yet been sufficiently exploited.
The discoveries of coins in the Roman world (and in saying that we refer in the first
place to the provinces and to the <c barbarian » tribes outside the provinces), are actually docu­
ments of first-rate historical importance. As often as not, the presence of a treasure in the above­
mentioned regions is only the final resuit of a long process of production and exchange, which
slowly crystallized and sedimented, we should even say fossilized , and has come down to us in

1 The present paper was written in answer to the author in a memorandum Per un Co1·pus di
a lecter dated October 4th, 1 96 1 , fro m Mr. C. H. V. presented at the lnter­
ripostigli di manete romane,
Sutherland, Chairman of the lnternational Commis· national Congress of Numismatics, in Rome, Sep­
sion of Numismatics who asked for supplementary tember 1 96 1 .
explanations concerning the suggestions macle by

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
510 BUCUR M ITREA 2

the form of a hoard. Therefore, behind such a discovery of coins, and particularly when these
fmds are numerous and repeated , we must i magine a whole economic process of production
and exchange and then of repartition of the goods obtained through this exchange.
The quantity of coins preserved in the hoards which reached down to us as a whole,
helps us to penetrate the social milieu of that time, especially in the provinces and outside the
Empire, and to realize their economic force, as seen through the monetary treasures. The bury­
ing of a whole category of treasures at a certain date and in a certain region is a fact which
along with other sources, may help us to establish certain elements of a historical nature
(invasions, struggles, risings, etc.).
lt is obvious that in order to follow this long process, rather d ifficult to realize, numerous
efforts should be macle, but the first thing to do will be to publish such hoards accompanied
by a serious stud y.
For the brief reasons stated above, the necessity of publishing all the monetary
discoveries macle both inside the Empire and outside it appears clearly. And it is necessary to
publish all these d iscoveries in a unitary work, with due criticism, in order to enable us to
follow the various historical, military, economic phenomena as well as those concerning currency,
etc., in their general development and with their regional aspects.
W e deem it necessary to add certain details for making precise both the content of this
publication and the time limits of the material it should include.
ln respect to the first aspect, both coin hoards and isolated discoveries of coins should
be taken into account and published . They all have their importance, of course differing from
one case to another, and therefore they all must be published.
As for the second side - the time limits -- we think that the work could begin with
the very ancestors of the Roman coins aes grave and aes si gnatum, about which we should
-

nat forget that they were found an the territory of Yugoslavia. As a lower !imit, I think we could
accept Anastasius reign, with which a new age - thc Byzantine one --- began.
An essential problem is that of the criteria according to which the coin finds should be
published . This is particularly important as it is chiefly an these publication criteria that the
future investigators will depend in using these documcnts for the explanation of the social
and economic life of the population which left them.
The work ought to be carried an according to countries or regional groups of countries ;
representatives of each country should sign the material published , and answer for it.
A preliminary discussion establishing as part of the corpus the place of the monetary
discoveries, classified by countries and regions, could even !cad to its separation into issues.
Through this previous planning, the possibility could be offered for the various fascicles to
be published as soon as they were ready.
ln connection with the publishing criteria 2 , the question arises what information and
how much of it <>hould be published concerning each d iscovery.
Of course, in the following wc shall proceed from the situation - which I should call
a lucky one - when the researcher went himself an the place of the discovery, and macle him­
self acquainted with all details and the archeological surroundings in which the discovery was
macle, having thus only to publish the information which he possesses.

2 ln this respect the leading work might be Numismatik und Geldgeschichte », 7, 1 956, p.
that of H. Gebhart, K. Kraft, H. Ktithmann, 1 1 -71.
P. R. Franke, K. Christ, Bemerkungen :rur kritisc h e n See also the plan o f this work for Germany, in
Neua ufna hme der Fundmiin:ren d e r rămischen Zeit the pamphlet Einfiihrung in das Gesamtwerk.
in D eutsc hland, published in the « Jahrbuch for

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 A CORPUS OF ROMAN MONETARY D ISCOVERIES
-------
511
------------ ---------

ln this case, in our opinion, the regest which is to accompany the discovery should
include :
1 . A detailed topographical location proceeding from fixed points existing in nature
and on the map.
2. The specification of the archaeological surroundings in which the discovery was
macle (Roman-Barbarian vicus, ancient town, graves, temples, sacred springs or wells, military
camps, etc .).
3 . The specification whether or not the coins discovered in the hoard were all purchased.
ln case some of the coins could not be purchased, this should be mentioned, as well as their
approximate number.
4. A table ought to be given for each emperor, with the coins distributed nominally
and by metals, together with an indication of the type of the most recent coins, with reference
and dating according to Cohen and R IC.
5. A brief mention should be made of how much worn out are the coins, with special
reference to the oldest and to the most recent ones.
6. A brief indication should be given of the eventual jewels or ornaments found together
with the coins (the purpose of this being to help us to identify the possessor's nationality.
ln Dacia, for instance, Roman coins found together with Dacian ornaments show that their
possessor was a native, a Dacian).
7. A brief description (and perhaps a reproduction) of the vessel in which the coins
were fo und. Occasionally, very much like the jewels, it may help us to establish the ethnical
origin of the former possessor of the hoard.
ln the chapter <c Bibliography 1> which is to follow immediately after the description, the
first thing to mention should be the basic work where a detailed description of the hoard is
to be found.
Any other possible mentions or references should be given only if such studies contain
new elements, completing the above-mentioned basic study.
At the end of the work, an alphabetical index should group all localities with their
present name. ln case the name of a locality has changed in the meantime, this one being
known in the literature under another name, the latter will be mentioned at the corresponding
place, where the reader may learn the present name, to which reference shoud alsa be macle.

Having thus surmounted the difficulties of this stage, it is up to us to establish the


way in which the various monetary discoveries should be grouped as part of the work.
Theoretically, there are two possibilities : an alphabetical classification by modern locali­
ties, in which the name of the ancient locality should alsa be mentioned, when it is known ;
or a geographical grouping, by regions, zones and centres of the ancient times, that is a sort
of territoria.
The first criterion, used in general repertories, has the disadvantage of separating the
discoveries of the same region ; therefore the research-worker must in his turn perform an
a mount of personal research : proceeding from the map, he must look for the various numbers
indicated on it, in order to see what discoveries they concern. The operation is less advisable,
being cumbersome and awkward.
The second criterion, the geographical one, proceeding from ancient territories, zones
and centres, has the advantage of grouping together and displaying the whole lot of monetary

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
512 BUCUR M ITREA 4

discoveries according to geograp hical spaces, which permits researchers to follow with relative
ease the phenomena in which they are interested.
lt is probable that the latter criterion will prove advisable for the corpus we are trying
to outline.
Within the above framework the various monetary discoveries are to be classified
according to the following criteria :
a) coin hoards
b) coins found in graves
c) coins found in temples
d) coins found at sacred springs or wells (ex-voto)
e) coins found in various military camps, public buildings, etc.
The index at the end of the work will have the task of grouping together similar dis­
coveries, by categories.

ln order to allow the reader to be quickly informed on the structure of a treasure, we


intend to propose that for each separate find, before recalling the technical data mentioned
above, a regest should be given after the model used in the bibliography of Sawyer,
A. Mc Mosser and Sidney P. Noe.
Practically, in order to exemplify a note which should answer to all the points
established above, we give here an example concerning the hoard of imperial Roman coins
discovered at Galicea Mare, in 1 96 1 , and which we recently studied.
For such cases in which the mint where the coin was struck can be established, it is
desirable to mention it.
The problem of the maps which accompany each volume also deserves ample d iscussion.
So far we must only mention that all coin discoveries will have to he located on the map with
the same ordinal number they also bear within the corpus. Moreover, the map will have a
number of explanations which will distinguish between the republican and imperial Roman
coin hoards, the discoveries macle in graves, temples, springs, camps, etc.
Later on, while working, a separation of the hoard by shorter epochs might possibly
he reached, which would lead to a more complex explanation. lt may become necessary to
trace on the map the imperial l imes in its historical evolution, so that the investigator may
have the necessary elements in case he wants to study a problem thoroughly.
This corpus once published , either by fascicles or as a whole, would have to he
kept in touch with recent discoveries, by a special column in one of the great numismatica!
periodicals of the world, similar to the A nnee epigrap hique.

ln this respect, the corpus of Roman coins is only a beginning. lt must he followed by
another corpus of the Greek, Celtic, Barbarian and other treasures discovered, and then by a
corpus of the Byzantine coin hoards. Each of them having however its own characteristics, it
will he necessary to work out other criteria for their publication.
lt is probable that later on, scientists will find it necessary to work out the bases of
future corpora for the feudal coins too.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 A CORPUS OF ROMAN MONETARY D ISCOVERIES 513
-- ----------

For the time being however, we think that for the limited needs of the corpus of the
discovered Roman coins, the International Numismatic Committee, through a smaller working
commission, could lay the bases of this corpus and work them out for the publishing of criteria.
After the International Numismatic Committes and th e working commission have
managed to do it, a meeting should be conveyed of representatives from all countries, în
order to discuss, approve and apply these criteria.
This working commission would alsa have to deal with the ahbreviations for the various
reviews that are going to be quoted and the sigla used for them. Alsa upon it îs incumbent
the task of deciding whether the Roman coins from the time of the republic ought to be
classified according to Sydenham or BMC.
The Barbarian imitation of Roman coins , as well as the dies which reproduce them,
when they are known, should be introduced into the corpus either sub voce, under the place
of discovery, or în a special column, when there are severa! of them.
These are just a few remarks suggested by a superficial examination of this problem ;
and it is only a beginning. As soon as we shall investigate each aspect, this will form a
problem in itself, with many facets to it, some general and some other local ones. Their gradual
elucidation and the overcoming of all the difficulties which are certain to appear, will pave the
way for this great work, which, we hope, will make an important contribution and mark
a stride forward towards the knowledge of the social and economic life of the Roman and

non-Roman world .

BUCU R M ITREA

November I, 1 96 1

Galicea Mare, Oltenia Region


1961
Treasure : 800 AR I I-III cries
Buried after the year 244
The treasure was discovered in 196 1 during tillage, in the South-West of the village
where the traces of an important Dacian-Roman settlement lie, attested by fragments of buildings,
potsherds, etc. The treasure was found in a Roman earthen j ug, from which only the lower part
has been preserved. The find was studied on the spot and all the coins discovered were
gathered and identified. There are 800 coins in all, out of which 503 denarii and 297 antonians.
The hoard is preserved at the Craiova Regional Museum.
Repartition of coins by emperors :
Antoninus Pius . 5 denarii
Marcus Aurelius 4 denarii
Faustina I I 2 denarii
Lucilla .. . . 1 denarius
Commodus 10 denarii
Septimius Severus 84 denarii
Julia Damna 36 denarii
Caracalla 44 denarii and 3 antonians
Plautilla . 5 denarii
Geta 20 denarii
Macrinus 2 denarii
Diadumenianus 1 denarius

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
514 BUCUR M ITREA (l

Elagabalus 47 denarii and 8 antonians


Julia Soaemias 9 denarii
Julia Maesa . 20 denarii
Julia Paul.a 2 denarii
Aquilla Severa 1 denarius
Severus Alexander 83 denarii
Julia Mamaea 13 denarii
Maximinus Thrax 41 denarii
Maxi mus 2 denarii
Gordianus I 1 denarius
Balbinus 1 denarius
Pupienus 1 denarius
Gordianus I I I . 65 denarii and 242 antonians
Philip the Arabian 43 antonians
Otacilia Severa 3 denarii
Philip Junior antonian
Total 503 denarii and 297 antonians

Philip the Arabian's coins are of the Cohen 2 type, 54 (1 item), 55 (4 items), 80 (9),
102 (7), 1 1 3 (2) a. 244, 205 (4), 2 1 8 ( 1 ), 227 (4), and 240 ( 1 3).
Otacilia Severa : Cohen 2, 30 ( 1 item), 34 ( 1 ), and 5 ? ( 1 ).
Philip Junior, Cohen 2, 84 ( 1 item).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DANS LA REPUBLIQUE
POPULAIRE ROUMAINE EN 1 96 1

Depuis 1 95 7 o n a pris l' initiative d e publier chaque annee dans cette revue l a liste
des localites ou l'on a effectue des fouilles archeologiques l'annee precedente, en indiquant
sommairement pour chacune d'elles l 'epoque a laquelle appartiennent Ies decouvertes et Ies
principaux resultats enregistres. Si la meme localite a livre des restes d'epoques differentes, elle
figure a la rubrique pour laquelle Ies recherches avaient ete entreprises. Quant ii n'est pas fait
mention de l'institution qui a effectue Ies fouilles, ii s'entend qu'elles l 'ont ete par l ' Institut
d 'Archeologie de !'Academie de la R.P. R., en precisant toutefois, le cas echeant, la collabora­
tion avec quelque autre institution. Pour plus de precision, Ies notes ont ete redigees par
Ies auteurs memes des recherches ou par un de leurs collaborateurs.
Chaque localite est notee sur la carte ci-jointe sous le numero d 'ordre de la presente
chronique. Quant aux rapports sommaires des fouilles de 1 96 1 , ils paraîtront dans Materiale
şi cercetări arheologice, val. X I .

I . RECHERCHES SUR LA COMMUNE PRIMITIVE AVANT L' E POQUE DACE

1 . Ripiceni (district de Săveni, region de Suceava). On y a decouvert plusieurs niveaux


d'habitat : archepaleolithique, mesopaleolithique, acropaleolithique, neolithique, âge du bronze,
epoque des grandes migrations et epoque feodale. D'une importance particuliere est la decou­
verte a 5 m de profondeur environ d 'un amas d'ivoire et d 'os de mammouths associes a des
outils en silex, appartenant au mousterien, ce qui semble denoter un endroit ou se pratiquait
la magie de la chasse.
2. Coşava (commune de Curtea, d istrict de Făget, region de Banat). Aux lieux-dits
<c Cuca Mică » et <c Cuca Mare » on a trouve des traces d 'un vaste etablissement de l 'aurigna­

cien moyen. (En collaboration avec. le Musee du district de Lugoj . )


3 . Cremenea (commune d e Sita Buzăului, district d e Tîrgu Secuiesc, region d e Braşov).
On y a decouvert deux niveaux d'habitat paleolithique, l'un datant de l'aurignacien moyen
et l'autre du kostenkien final. On y a egalement trouve des traces d ' un etablissement de l'âge
d u bronze.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
516 DORIN POPESCU 2

4. Şerbăneşti (commune de Bugiuleşti, d istrict d'Olteţu, region d'Oltenia). On y a


trouve des os d 'animaux qui pourraient etre des outils en os, datant de l 'eopaleolithique (Villa­
franchien evolue). (En collaboration avec le Centre d 'anthropologie de l' Academie de la R.P.R.
et avec celle d u Musee regional de Craiova).
5. Rom îneşti (commune de Curtea, d istrict de Făget, region de Banat). Au lieu-dit
« Dumbrăviţa » an a decele trois niveaux d ' habitat, dont deux appartenant au paleolithique
final et le troisieme au neolithique. (En collaboration avec le Musee du district de Lugoj).
6. Ci umeşti (district de Carei, region de Maramureş). Au lieu-dit <c Tăkăs », an a
trouve un etablissement renfermant des microlithes geometriques en obsidienne, silex et quartzite.
7. Spi noasa (commune d 'Erbiceni, district de Hîrlău, region de laşi). On y a decouvert
un niveau riche en microlithes, ainsi que quelques fragments de ceramique neolithique.
8. Costanda-Lădăuţi (commune de Barcani, district de Tîrgu Secuiesc, region de Braşov).
On y a trouve un emplacement utilise pour le travail des outils microlithiques.
9. Iernut (district de Luduş, region Mureş-Autonome Hongroise). Fouilles de sauve­
garde au lieu-dit <c Fundu Bedeelor » , ou l'on avait dej a trouve une urne romaine d'incineration
renfermant une piece de monnaie de Severine, frappee a Tarraco en l'an 275 de natre ere. On y
a decouvert un etablissement neolithique (civilisation du Criş), des materiaux des types Wieten­
berg et Noua , des materiaux romains et un fond de cabane feodal date par une monnaie du
roi Andre I I I . (Institut d 'Histoire de Cluj).
10. Boian (village de Vărăşti, commune de Dorobanţu, district de Călăraşi, region de
Bucureşti) . On a poursuivi Ies fouilles de l'etablissement Boian A, ou l'on a encore decouvert,
a câte de nom breux fragments ceramiques, 4 tombes a inhumation appartenant a la civilisation
de Boian.
A l'interieur de la necropole du type Gumelniţa on a egalement decouvert 18 sepul­
tures, dont une appartenant a la phase Petru Rareş.
1 1 . Căldăraru (commune de Cernica, viile de Bucarest). On y a continue Ies fouilles
et decouvert : a) une vaste necropole neolithique appartenant a la phase Bolintineanu de la
civilisation de Boian dorlt an a expiare 52 tombes renfermant des squelettes humains et des
objets : outils, parures et de rares vases ; b) un etablissement neolithique appartenant a la
meme civilisation et constitue de fonds de cabanes et de differentes fosses ; c) un etablissement
de la civilisation de Glina I I I du debut de l'âge du bronze avec fonds de cabanes, foyers et
ceramique ; d) un important etablissement feodal represente par le monastere de Iezerul compre­
nant l'eglise, Ies cellules, le campanile, une grande cave, un cimetiere feodal de 67 sepultures
ou an a trouve, a câte des morts, divers objets egalement. On a trouve des fonds de cabane,
des fours, des fosses feodales et deux longs terrassements paralleles qui entourent la butte et
qui en realite etaient amenages par le sol pour repondre aux necessites economiques du
monastere. En dehors de ces monuments, an a trouve de la ceramique, des outils, des parures,
des pipes en terre cuite, des monnaies, des pieces accessoires du costume feodal.
1 2. A ndoli na (commune de Ciocăneşti , district de Călăraşi, region de Bucureşti). A
proximite de la lisiere occidentale du village an a decouvert quelques tombes a inhumation
renfermant des squelettes accroupis appartenant a la civilisation neolithique de Boian. Le m eme
emplacement a encore livre quelques squelettes remontant au debut de natre ere. (En colla­
boration avec le Musee du district de Călăraşi).
1 3 . C hirnogi (district d ' Olteniţa, region de Bucureşti). On y a pratique un sondage
d'information. On y a identifie une couche Boian-Vidra ; une autre Boian-Spanţov, une troisieme
Gumelniţa et une Cernavoda (phase I). La couche Gumelniţa est particulierement riche. (En
collaboration avec le Musee du district d'Olteniţa).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DANS LA R.P.R. EN 1 96 1 517

14. Eresteghin (commune de Moacşa, d istrict de Tîrgu Secuiesc, reg10n de Braşov).


Au sud-ouest de la commune, au lieu-dit « Fîntîna cu linte », on a trouve des restes a pparte­
nant a la civilisation neolithique du type Boian, phase Giuleşti, et sur la terrasse droite du cours
d' eau Beşeneu, dite (I Valea de dinainte », un etablissement dace. (Musee regional de Sf. Gheorghe).
1 5 . Vădastra (district de Corabia, region d'Oltenia). Les fouilles ont porte sur la colline
<1 Dealul Cişmelei », continuant celles de 1 960. A la base des couches de civilisation se trouve

la couche Vădastra I, sur laquelle repase la couche Vădastra II. Par-dessus celles-c i vient la
couche renfermant des restes des XVII• - XVI I I• siecles.
Les fouilles ont procure des informations nouvelles concemant la ceramique et Ies
fosses servant a la cuisson des vases de la civilisation de Vădastra, ainsi que Ies fonds de cabanes
et la ceramique que des monnaies datent des XVI I• - XV I I I• siecles.
1 6. T îrpeşti (commune de Petricani, district de Tîrgu Neamţ, region de Bacău). Les
fouilles ont continue Ies sondages de 1 959 - 1 960 et ont permis de verifier et de completer la
stratigraphie. On a identifie a nouveau un niveau d ' habitat a ceramique lineaire, sous une epaisse
couche precucutenienne qui etait a la base de la couche Cuc uteni A. Quelques fragments cera­
miques du Hallstatt sont apparus. La couche La Tene etait totalement derangee. On a degage
une partie d'un fond de cabane du VI• siecle de natre ere. (En collaboration avec le Musee
regional de Bacău).
1 7 . Traian (commune de Zăneşti, district de Buhuşi, region de Bacău). On a continue
l'exploration de la station precucutenienne de Dealul Viei, dont on a fouille 600 m 2 environ. On .
a decouvert quelques habitations et precise la majeure partie du trace du fosse qui protegeait
la station. On a constate cette fois encore l'existence d ' une seule couche de civilisation, parfaite­
ment unitaire, toutes Ies categories de ceramique, Ies types des outils, etc . , etant synchrones.
(En collaboration avec le Musee regional de Bacău).
1 8 . Baia-Hamangia (district d ' Istria, region de Dobrogea). Les fouilles de 1 96 1 se
sont propose de determiner l'etendue et le caractere de l'eta blissement du lac de Goloviţa
(civilisation neolithique de Hamangia) et la stratigraphie de la station-tell {civilisation de Gumelniţa)
du village de Baia. On a obtenu des donnees nouvelles pour la question des rapports existant
entre la civilisation de Boian et celle de Hamangia et l'on a etabli une periodisation de la variante
de Dobroudja de la civilisation de Gumelniţa.
1 9. Tărtăria {commune de Cioara, district d'Orăştie, region de Hunedoara). Les fouilles
executees du 6 au 16 septembre 1 96 1 ont eu pour but la verification des constatations strati­
graphiques des annees 1 942 - 1 943. On a identifie 4 couches : une du type Turdaş, deux apparte­
nant aux etapes de developpement Turdaş-Petreşti et une datant des debuts de la civilisation
de Coţofeni. La decouverte de fragments ceramiques du type <1 lineaire », Bi.ikk, Tisa I, Boian
et Cucuteni permet de se livrer a des synchronisations de ces civilisations. (Institut d 'Histoire
de Cluj).
20. Măgurele (arrondissement de Lenine, ville de Bucarest). On a pratique des fouilles
sur la <1 Movila Filipescu » qui appartient a la civilisation neolithique du type Gumelniţa. On
a egalement trouve des traces remontant au IV• et au X• siecles de natre ere.
2 1 . Izvoarele (district d'Olteniţa, region de Bucureşti). Sondages au lieu-dit « La Fîn­
tînele ». On a constate l 'existence de deux couches de civilisation neolithiques, l 'une de la fin
de la phase Petru Rareş et l 'autre appartenant a la civilisation de Gumelniţa.
22. Radovanu (district d'Olteniţa, region de Bucureşti). Les fouilles ont entraîne la
decouverte de plusieurs habitations appartenant a !'etape finale de la phase Petru Rareş. On y
a trouve un tres grand nombre d'outils en silex et d e nombreux vases intacts. L'etablissement
avait un fosse qui en assurait la defense.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
518 DORIN POPESCU 4

23. Petreşti (district de Sebeş, region de Hunedoara). On a repris les fouilles pour deter­
miner la stratigraphie de l'etablissement neolithique. On a precise trois niveaux principaux qui
correspondent aux trois phases de la civilisation de Petreşti a laquelle fait suite la premiere
phase de la civilisation de Coţofeni. (En collaboration avec le M usee regional d' Alba Iulia et
le Musee du district de Sebeş).
24. Alba Iulia (region de Hunedoara). Les fouilles du lieu-dit « Lumea Nouă » ont
determine la stratigraphie de l'etablissement et la succession des differentes civilisations (Criş­
Vinea-Turdaş - complexe d e « Lumea Nouă » Petreşti et Coţofeni), ainsi que leurs diverses
-

phases. (En collaboration avec le Musee d'A lba Iulia).


25. Hîrşova (region de Dobrogea). A proximite immediate du camp romain, sur la
rive escarpee du Danube, on a pratique des fouilles de sauvegarde dans un tell neolithique. On y
a constate l'existence d'un grand nombre de couches superposees les unes aux autres, datant du
neolithique et appartenant pour la plupart a la civilisation de Gumelniţa. (Musee regional de
Constantza).
26. Slatina (region d' Argeş). On a repris Ies fouilles du tell du lieu-dit « Strehareţ ».
On a determine la stratigraphie et la periodisation de la civilisation de Sălcuţa et la presence d' un
fosse qui entourait l'etablissement. (En collaboration avec le Musee du district de Slatina).
2 7 . Cucuteni (commune de Băiceni, district de Paşcani, region de Iaşi). On a repris Ies
fouilles de la station neolithique de la « Cetăţuia » , expiare par H. Schmidt en 1 909 et 1 9 10. On
a signale a cette occasion les restes de 7 habitations datant des phases Cucuteni A et B. Au
lieu-dit « Dîmbul Morii » on a degage Ies vestiges d'une habitation de la phase Cucuteni AB.
(Musee d 'Histoire de la Moldavie en collaboration avec le Musee du district de Bîrlad).
28. Truşeşti (district de Botoşani, region de Suceava). On a poursuivi Ies fouilles de
l'etablissement neolithique de la hauteur d ite « Ţuguieta » et decouvert Ies vestiges de 15 ha bita­
tions Cucuteni A. On a egalement expiare 15 fosses a ordures menageres de la m eme epoque.
En outre, on a pratique un sondage dans l'etablissement de l'epoque des grandes migrations
( IVc siecle de natre ere) aux lieux-dits « Cuha » et « Ţintirim ». A « Ţintirim » on a trouve, en
dehors des restes d'habitat du rve siecle de natre ere, celles d'habitat du rve siecle av. n. e.
et du XI< siecle de natre ere. (Musee d 'Histoire de la Moldavie).
29. Unguri (commune de Găiceanca, district d'Adjud, region de Bacău). Sondage d ' un
etablissement du type Cucuteni A. (Musee regional de Bacău et Musee d'Histoire de la Moldavie).
30. Cernatu de Jos et de Sus (commune de Cernatu, district de Tîrgu Secuiesc, region
de Braşov). Sondages. Au lieu-dit « Dealul de aur » on a trouve Ies vestiges d ' un etablissement
neolithique (civilisation du Criş ) ; au nord de la commune, entre deux cours d'eau, un etablisse­
ment du type Ariuşd ; dans le jardin « de Mihacs » , un autre etablissement du type Ariuşd et
une tombe a inhumation du IV< siecle de natre ere ; sur la colline « de Hegyes », un etablisse­
ment Hallstatt et La Tene et au lieu-dit « Grădina Sfîntă » Ies ruines d 'une eglise romane du
X I I I< siecle. (Musee regional de Sfîntu Gheorghe).
3 1 . Moacşa (district de Tîrgu Secuiesc, region de Braşov). Sondage au lieu-dit « Mak­
sahat ». On a trouve un etablissement neolithique d u type Ariuşd, et des vestiges des xre x r re-

siecles de natre ere. (Musee regional de Sfîntu Gheorghe).


32. Doboşeni (commune de Baraolt, district de Sfîntu Gheorghe, region de Braşov).
Au lieu-dit « Coada dealului » on a decouvert un fond de cabane appartenant a la c ivilisation
neolithique du type Ariuşd. (Musee regional de Sfîntu Gheorghe).
33. Olteniţa (region de Bucureşti) . On a pratique des recherches dans l'etablissement
neolithique appartennant a la civilisation de Cernavoda (phase I) au lieu-dit « Renie ». La cera­
mique qu'on y a decouverte contient dans sa pâte beaucoup de coquillages broyes menu ct

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DANS LA RP.R. EN 1961

est decoree d 'impressions executees a l'aide d ' une cordelette entortillee. On a encore trouve
au m eme endroit 4 tombes sarmates.
34. Cernavoda (district de Medgidia, region de Do brogea}. Continuant Ies fouilles de
1 960, on a davantage insiste en 1 96 1 sur la precision de la stratigraphie de l'etablissement de
« Dealul Sofia », dans le but de permettre a l'avenir la periodisation de la civilisation de Cerna­
voda, de la periode de transition et des premieres periodes de l'âge du bronze.
35. Govora (district de Rîmnicu Vîlcea, region d' Argeş}. On a decouvert un complexe
appartenant a la civilisation de Coţofeni, un etablissement appartenant a la c ivilisation de Verbi­
cioara de l'âge du bronze et un autre de la premiere epoque de l'âge du fer. (En colla boration
avec le Musee du district de Rîmnicul Vîlcea}.
36. Visag (district de Lugoj, region de Banat}. Sondage d ' un etablissement du type Ver­
bicioara , de l'âge du bronze. (En collaboration avec le Musee du district de Lugoj}.
37. Malu cu Flori (district de Muscel, region d' Argeş}. Sondages pour identifier
des sepultures de l'âge du bronze. (En collaboration avec le Musee du district de Cîmpu­
lung- Muscel).
38. RotbatJ (commune de Feldioara, district de Sfîntu Gheorghe, region de Braşov}.
On a decouvert incidemment sur la route Feldioara-Rotbav une tombe a ciste de pierre, renfer­
mant un squelette accroupi, derriere lequel ii y avait une grande qauntite de cendres et d'osse­
ments calcines, ce qui semblerait denoter qu'on a procede ulterieurement a une inhumation a
incineration. La premiere sepulture appartient probablement a la civilisation de Schneckenberg
et la seconde a celle de Wietenberg, attestees sur le terrain en question. On y a encore decouvert
des vestiges appartenant a la civilisation de Noua et des restes feodaux des X l l le--XIVc siecles.
(Musee regional de Sfîntu Gheorghe}.
39. Tercheşti (commune de Gura Caliţei, district de Focşani, region de Galaţi}. On a
execute un sondage dans l'etablissement de l'âge du bronze du lieu-dit (C Chitita )) appartenant
a la civilisation de Monteoru. (Musee d'Histoire de la Moldavie en collaboration avec le Musee
du district de Focşani).
40. Bogd<lneşti (district de Tîrgu Ocna, region de Bacău}. On a poursuivi le sondage
de l'etablissement de l'âge du bronze de <c Todoscan ». On signale des vestiges d'habitat des
phases Monteoru IC2 et IC3• (Musee d ' Histoire de la Moldavie avec la collaboration du Musee
d'Histoire de la viile d'Oneşti}.
4 1 . Lozinca (district de Bacău, region de Bacău}. Sondage d'un etablissement ou l'on
a trouve une couche de civilisation appartenant a l'âge du bronze, sur laquelle reposait une
couche Hallstatt. (Musee d 'Histoire de la Moldavie et Musee regional de Bacău}.
42. Otomani (commune de Sălacea, d istrict de Marghita, region de Crişana}. Les fouilles
entreprises en 1 958 sur le territoire de la commune qui a donne son nom a la civilisation de
l'âge du bronze, ont ete continuees en 1 96 1 a la « forteresse de terre », un ilot perdu dans Ies
marecages de l'Er. On a precise la disposition et le genre de construction des habitations et
decouvert plusieurs importantes pieces de bronze permettant de dater Ies etablissements et la
civilisation d'Otomani. ( Institut d 'Histoire de Cluj, avec la collaboration du Musee regional
d 'Oradea).
43. Lichitişeni (district d' Adjud, region de Bacău}. On a execute un sondage dans l'eta­
blissement de la fin de l'âge du bronze situe au lieu-dit <c Pe Tablă ». On a signale a cette occa­
sion Ies vestiges d ' un etablissement du type (C cendrier », de ! 'etape qui precede la civilisation
de Noua. Outre cela, an a encore signale des vestiges d 'habitat Cucuteni A et de l'epoque
des grandes migrations, du I l lc - 1ye siecle de natre ere. (Musee d 'Histoire de la Moldavie en
collaboration avec le Musee regional de Bacău}.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
520 DORIN POPESCU G

44. Gîrbovăţ (commune de Ghidigeni, district de Tecuci, region de Galaţi). On a con­


tinue a pratiquer un sondage dans l'etablissement de la fin de l 'âge du bronze de la periode
qui precede la civilisation de Noua, au lieu-dit « Zahareasca ». A cette occasion on a partiellement
expiare un <c c endrier » et decouvert un abondant materiei ceramique, des outils et des
armes en os et en bronze. (Musee d'Histoire de la Moldavie, en collaboration avec le Musee d u
district de Tecuci).
45. Tei uş {district d 'Alba , region de Hunedoara). Du 1 1 au 20 septembre on a procede
a des fouilles de sauvegarde au lieu-dit <c Sub drum » dans la partie ouest de la commune. On
a decouvert 6 tombes appartenant a la civilisation de Noua et datant de la fin de l'âge du bronze.
Les tombes renfermaient des squelettes accroupis et un abondant inventaire ceramique. (Musee
regional d'Alba Iulia).
46. Arc hiud (district de Bistriţa, region de Cluj). Au lieu-dit (C Fundătura » , a proximite
du village, on a effectue des sondages de proportions reduites et identifie un etablissement de
fonds de cabane de la fin de l'âge du bronze et du debut du premier âge du fer, sur lequel
s'etait installe un etablissement a habitations de plein pied remontant a l'epoque des grandes
migrations (IVe - V• s.). Au meme endroit au X I• - X I I• siecle de natre ere, il se constitua
un village fait de cabanes en partie enfouies sous terre qui renfermaient des fours en pierre.
(Institut d ' Histoire de Cluj et Musee du d istrict de Bistriţa).
47. Calfa (commune de Sîmbăta Nouă, district de Hîrşova, region de Dobrogea). La
decouverte fortuite d ' un depât d'outils en bronze a occasionne un sondage dans le but de consta­
ter l'existence de l'etablissement. On y a recueilli de la ceramique et trouve egalement d 'autres
restes d 'outils en bronze. ( Musee regional de Constantza).
48. Lăp uş (district de Lăpuş, region de Maramureş). On a expiare trois tumulus de
la necropole a tumulus de Lăpuş. On y a trouve de grandes urnes bitronconiques decorees de
cannelures du Hallstatt A, ainsi que de la ceramique appartenant a la civilisation de Suciu de
Sus. (Institut d 'Histoire de Cluj ).
49. Ferigile (district de Horezu , region d ' Argeş). On a poursuivi Ies fouilles de la
necropole de la premiere epoque de l'âge du fer, situee au creur du village actuel. Le nombre
total des tertres fouilles (tertres niveles par Ies travaux modernes d 'agriculture) s'eleve, depuis
le debut des fouilles en 1 956 et j usqu' a present, a 1 1 5 , nombre representant plus de la moitie de
la surface de ladite necropole. Les decouvertes concernent exclusivement Ies V I•, V• et IVe siecle
avant natre ere.
50. Stînceşti-Botoşani (ville de Botoşani, region de Suceava). On a continue le sondage
entrepris en 1 960 dans Ies deux <c forteresses » (I et I I ) du Hallstatt (V• - I I Ie siecles av. n. e.),
aux lieux-d its <c Bobeica » et <c Pădurea din şanţ » . Dans la forteresse I on a determine la
presence de deux couches, dont une plus ancienne, avec des fonds de cabane, et une autre plus
recente, caracterisee, selon toutes Ies probabilites, par des habitations de plein pied . (Musee
d ' Histoire de la Moldavie en collaboration avec le Musee du district de Botoşani).

II. CIVILISATION G ETO-DACE

5 1 . Popeşti (commune de Novaci, district de Drăgăneşti-Vlaşca, region de Bucureşti) .


Dans l 'angle sud-est de la forteresse de <c Nucet » on a ramene au jour de nouvelles chambres
du complexe d'habitations qui constituait la cour du chef de la tribu gete locale. Parmi Ies
abondants objets recueillis a cette occasion, il convient de noter une chaînette munie d ' une
amulette en or representant la tete de Meduse, produit de !'orfevrerie locale. A 1 km vers le
sud de la forteresse, entre les villages de Popeşti et de Novaci, on a fouille deux tertres

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DANS LA R.P.R. EN 1 96 1 52 1

a platis dont la surface presentait des traces de buchers funeraires getes et dont la base renfermait
force ceramique hallstattienne du type Basarabi, ainsi que de la ceramique de l 'âge du bronze
appartenant a la civilisation de Tei.
52. Cetăţeni (district de Muscel, region d' Argeş). On a continue les fouilles pratiquees
les annees passees dans l'etablissement geto-dace et feodal. On a fouille des sepultures des
I I< - Ier siecles av. n. e. et du I e' siecle de natre ere, ainsi que les vestiges d ' habitations des
X I I I< - XV< siecles de n. e. (En collaboration a\·ec le Musee regional de Piteşti et le Musee
du district de Cîmpulung).
Entre Cetăţenii din Vale et Cetăţenii din Deal, au lieu-dit « Silişte », on a identifie un
ci metiere et une chapelle du XVI< siecle.
53. Bu leta (district de Rîmnicu Vîlcea, region d' Argeş). On a entrepris des fouiiles
d ' information au lieu-dit « La plute », ou se trouve un vaste etablissement geto-dace du Ier
siecle av. n. e. et du Ier siecle de n. e. On y a deco uvert plusieurs fonds de cabane et des
habitations de plein pied. (En collaboration avec le Musee du district de Rîmnicu Vîlcea).
54. Ocniţa (commune d'Ocnele Mari, viile de Rîmnicu Vîlcea, region d' Argeş). On
a poursuivi les fouilles de la « Valea Bradului » et du lieu-dit « Fundul Casatei », situe autour
du complexe de forteresses daces decouvertes en 1 960. On a precise la stratigraphie des
deux etablissements daces et on a decouvert, en outre, des objets appartenant a la civilisation du
type Coţofeni. (En collaboration avec le Musee du district de Rîmnicu Vîlcea).
55. Grădiştea M uncelului-Costeşti (commune d ' Orăştioara de Sus, district d 'Orăştie,
region de Hunedoara). On a termine pendant la campagne de 1 96 1 Ies travaux de degagement
de la forteresse de Blidaru. On a apporte des precisions quant a certains problemes demeures
en suspens lors des campagnes precedentes. On a consolide la forteresse tout entiere.
De meme, an s'est livre a des reconnaissances a travers la region, et on a decouvert
quelques nouveaux points presentant un interet archeologique. On a pratique des fouiiles en
trois endroits du territoire du village de Costeşti. Au pied de la forteresse ( « Cetăţuia » ) an a
fouille le camp romain de terre et en deux autres points on a trouve des habitations daces .
(Institut d'Histoire de Cluj).
56. Piatra Crai vii (district d' Alba , region de Hunedoara). On a poursuivi les fouilles
commencees en 1 960 a la forteresse dace. On a trouve des murs faits de blocs de pierre,
un <1 sanctuaire » sur l'une des terrasses, de nombreux fragments de ceramique, des armes, des
objets de parure, etc . , ainsi qu'une piece de monnaie romaine datant des premieres annees du
Ier siecle de n . e. ( Institut d 'Histoire de Cluj et Musee regional d'Alba Iulia).
5 7 . Pecica (district d' Arad, region de Banat). On a continue les fouilles d u « Şanţul
Mare •> et decouvert encore 40 tombes appartenant notamment au X I I• siecle de n. e. Leur
mobilier consiste en monnaies arpadiennes, en bagues, perles, boucles d'oreilles, etc.
On a egalement poursuivi le degagement de l 'etablissement dace. On a trouve une
habitation a abside et l'on a pu identifier deux niveaux daces, dont le plus ancien est probablement
anterieur au I•r siecle av. n. e. (Institut d 'Histoire de Cluj).
58. Băniţa (viile de Petroşeni, region de Hunedoara). On a continue Ies fouilles entrepri­
ses en 1 960 de la forteresse dace j uchee sur la hauteur <1 Dealul Cetăţii ». On a degage de nouvelles
constructions en pierre : l 'enceinte principale de l'etablissement, la taur du guet, un escalier
monumental, et an a complete les recherches relatives aux constructions fouillees anterieure­
ment sur I' « acropole » de la forteresse. (Musee regional de Deva).
59. Teliu (district de Sfîntu Gheorghe, region de Braşov). Sur la colline situee au nord­
ouest du village on a pratique des fouilles dans une petite forteresse dace du Ier siecle de n. e.
(En collaboration avec le M usee regional de Braşov).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
522 DORIN POPESCU 8

60. Oituz (commune de Breţcu, d istrict de Tîrgu Secuiesc, reg10n de Braşov). Sur la
rive gauche de l'Oituz, a u nord du village, on a fortuitement decouvert un fond de cabane dace.
Trois vases sont venus enrichir Ies collections d u Musee de Sf. Gheorghe. (Musee regional
de Sf. Gheorghe).
6 1 . Tili şca (district de Sibiu, region de Braşov). On a poursuivi Ies fouilles commencees
en 1 960 dans la forteresse dace. Parmi Ies decouvertes Ies plus notables on peut mentionner
14 moules monetaires servant a reproduire fidelement des pieces de monnaie romaines de l'epo­
que de la Republique. (Musee Brukenthal Sibiu).
62. Obreja (commune de Mihalţ, d istrict d ' Alba, region de Hunedoara). A la lisiere
sud-est du village, sur la rive gauche de la Tîrnava Mare, on a identifie en 1 96 1 , un etablisse­
ment rural consistant en fonds de cabane datant de l 'epoque de l'occupation de la Dacie par
Ies Romains ( I Ie -- I I Ie siecles de n. e). Les sondages limites executes pendant l'ete 1 96 1 ont
montre que l'on a affaire a Obreja a un etablissement dace autochtone ou dans lequel il a existe
aussi des elements ethniques daces a câte des colons romains, fait atteste par la presence de
la poterie dace specifique travaillee a la main et qui a ete rencontree m elee a la ceramique
provinciale romaine a l'interieur des fonds de cabane. (Institut d 'Histoire de Cluj et Musee
regional de Deva).
63. Şimand (district de Criş, region de Crişana). Au lieu-dit « Grozdoaie » des decou­
vertes dues a u hasard ont entraine l 'exploration de 8 tombes a inhumation daco-sarmates,
dont le mobilier consistait en vases (tasse dace), colliers, bracelets, fibules, boucles d 'oreilles,
bagues et des centaines de perles. Ces sepultures datent des ue, I I Ie et IV• siecles de n . e.
On y a encore trouve deux tombes de la periode avare. (Institut d ' Histoire de Cluj en colla­
boration avec le Musee regional d 'Oradea).
64. Călugăra (district de Bacău, region de Bacău). On a pratique des fouilles dans un
etablissement carpe des I I• - IVe siecles de n. e„ que date notamment une monnaie des Anto­
nins. (Musee regional de Bacău).
65. Butnăreşti (district de Roman, region de Bacău). Fouilles dans une necropole et
un etablissement carpe d u I l ie siecle de n. e. On a decouvert 19 tombes a incineration, dont
2 remontent a la premiere epoque de l'âge d u fer et, d ans ledit etablissement, un atelier de
potier et deux fours de potier, ainsi que plus de 40 vases. (En collaboration avec le Musee
d 'Histoire de Roman).
66. Poiana-Dulceşti (commune de Dulceşti, district de Roman , region de Bacău). On
a pratique des fouilles dans un etablissement carpe d u I I I• siecle de n. e. On a egalement trouve
des objets appartenant au neolithique, a la premiere epoque de l'âge du fer et aux VI I I• -- IX• et
XVI•-XV I I• siecles de n. e . (En collaboration avec le Musee d'Histoire de Roman).

I I I . EPOQUE GRECO-ROMAINE

67. Histria (district d ' lstria, region de Dobrogea). La cite antique :


1 . Secteur Domus - une serie de sondages supplementaires dans la zone des deux
-

grands edifices romano-byzantins (Ve -Vie s.) et dans Ies rues adjacentes.
2. Secteur de la basiliq ue extra-muros : exploration de 33 tombes a inhumation (IVe-ve s.),
faisant partie de la necropole plane de la cite de l'epoque romaine.
Les environs de la cite :
1 . Dans la necropole a tumul i on a explore 6 tumuli situes dans le voisinage immediat
de la cite et dont 2 renfermaient des elements interessant la symbiose greco-indigene.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DANS LA R.P.R. EN 1961

2 . On a poursuivi Ies recherches dans le cimetiere du xe siecle du village d 'Histria au


lieu-dit « Capul Viilor » et decouvert un nombre de 54 sepultures et, au lieu-dit « Bent '> , on
a fouille 3 1 tombes des v re - rer siecles av. n. e„ lesquelles appartenaient a la population
greco-autochtone.
68. Mangalia (ville de Constantza , region de D obrogea). Sur le territoire du village
de 2 Mai, a 5 km environ au sud de Mangalia, on a decouvert dans un tertre une construction
funeraire en pierre, comprenant une chambre et un dromos, datant du I l le siecle av. n.e. et
renfermant a l'interieur deux tombes violees dej a a l'epoque antique.
A la lisiere meridionale de la ville on a trouve, lors des travaux de nivellement
du terrain, 5 tombes grecques du I l le siecle av. n. e„ renfermant deux colliers en or, deux
paires de boucles d 'oreilles du m eme metal, une bague en or elle aussi et des vases grecs
en terre cuite.
Dans la partie occidentale de Mangalia, sur le terrain de l'exploitation agricole collective
(G.A.C.), on a trouve dans un tertre une tombe a incineration du I le siecl e de n.e. ayant pour
inventaire un candelabre et deux vases en bronze, deux bagues et une petite couronne en or,
des vases en terre cuite et en fer, des perles de verre, etc. Dans le meme tertre on a encore decou­
vert d'autres tombes, datant pour la plupart des rve et ye siecles de n.e„ a inhumation
collective, dans des galeries specialement amenagees.
On a egalement effectue des recherches sommaires dans la necropole de la cite, au point
situe a l'interieur de l'enceinte du Sanatorium pour Ies tuberculeux.
69. Constantza (Tomis) (region de Dobrogea). On a continue Ies fouilles de !'edifice
romain a mosaîque de la Place Ovide en insistant sur Ies Je et 4e terrasses. On a constate
l'existence de 10 voutes dans Ies substructions dudit edifice et dans la 4e terrasse on a degage
plusieurs chambres servant de depâts d'amphores. Dans la zone adjacente on a trouve d'autres
pieces, dans certaines desquelles des cereales avaient ete deposees.
-- Dans le secteur de l'ancienne gare - quartier ouest - on a poursuivi Ies fouilles
des deux basiliques, A et B.
- Les fouilles de sauvegarde dans la necropole de Tomis se sont soldees avec un
grand nombre de monuments archeologiques representant l 'inventaire des sepultures. (Musee
regional de Constantza).
70. Turnu Severi n (region d'Oltenia). Des fouilles ont ete executees dans le castrum
de Drobeta du Ier j uin au 1 5 octobre. On a identifie aussi bien dans l 'enceinte que dans Ies
edifices situes a l'interieur trois phases principales de construction et une partiellement attestee.
On a egalement pu preciser le plan de la tour d'epoque tardive situee a l'angle sud-ouest du
castrum et la dater d u X I I Ie siecle. (En collaboration avec la Direction des Monuments histo­
riques et le Musee des Portes de Fer de Turnu Severin).
7 1 . Ci nciş (commune de Teliuc, ville de Hunedoara , region de Hunedoara). On a
effectue des fouilles a la lisiere de la localite, au lieu-dit « Popeasca », et mis au jour Ies
vestiges d'une villa rustica. On a trouve egalement 3 tombes qui, bien que derangees, ont
livre des vases en terre cuite et des pieces de parure, dont une bague en or sertie d 'une entaille
representant un satyre dansant. (Musee regional de Deva).
7 2. Barboşi (viile de Galaţi, region de Galaţi). On a continue Ies fouilles du camp romain
de Barboşi. A cette occasion on est parvenu a prouver la continuite de son existence j usqu'en
270 de n.e. II est etabli sur l'emplacement d 'une forteresse dace du rer siecle avant et apres
natre ere. (Musee d'Histoire de la Moldavie, en collaboration avec Ies Musees regionaux de
Bacău et de Galaţi).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
524 DORIN POPESCU 10

73. Soporu de Cîmpie (district de Turda, region de Cluj). Au cours de l'ete 1 96 1 on


a poursuivi Ies fouilles entamees Ies annees precedentes ( 1 956 - 1 960) dans la necropole dace
a incineration de l'epoque de la domination romaine en Dacie. Les fouilles de cette annee
ont ache_ye d'explorer cette importante necropole qui renfermait 1 93 tombes, a incineration
pour la plupart, datant des I I<, et I I I< siecles de n.e. La necropole de Soporu de Cîmpie
fournit une preuve archeologique concluante de plus en faveur de la continuite en masses
compactes de la population autochtone dace sous l' occupation romaine. (Institut d 'His­
toire de Cluj).
74. Iacobeni (commune de Soporu de Cîmpie, district de Turda, region de Cluj). On
a decouvert incidemment, au printemps de 1 96 1 , sur le territoire de ce village, au lieu-dit « La
vie 1> , un cimetiere d 'incineration a urnes, remontant a l'epoque de la domination romaine
( I I< -- I l le siecles de n.e.). On y a decouvert 15 tombes de ce genre environ, dont le type repond
a celles dej a connues a la necropole daco-romaine de Soporu de Cîmpie, situee a quelque 5
ou 6 km de distance. Les sondages archeologiques executes en 196 1 seront suivis a l'avenir de
fouilles plus poussees. ( Institut d'Histoire de Cluj ).
75. Iad (district de Bistriţa, region de Cluj). Sur le plateau qui s'etend au nord du
village, on a decouvert a l'automne de 1 96 1 un camp romain en terre, ignore j usqu'ici et qu'on
ne soup�onnait m eme pas. Ce camp est entoure d'un vallum de terre et d'un fosse a l'avant.
II a la forme d ' un rectangle dont Ies câtes mesurent 1 60 et 1 20 metres. 11 date de la periode
initiale de la domination romaine en Dacie et ii est tres probable qu'il fut desaffecte apres que
fut amenage le camp voisin d 'Orhei. Les vestiges qu'on y a trouves denotent du reste la breve
duree d'existence de ce camp. Sa presence a 8 km au nord-est de Bistriţa, sur le limes
septentrional de la Dacie, entraîne une modification du trace de la frontiere de la province,
en ce sens qu'on ne peut plus la placer sur le Şieu, mais qu'elle englobait la large Vallee
de la Bistriţa j usqu'au massif de Heniu. ( Institut d 'Histoire de Cluj et Musee du district
de Bistriţa).
76. Călugăreni (district de Tîrgu Mureş, region Mureş-Autonome Hongroise). Dans
ce camp de la frontiere nord-est de la Dacie, connu des archeologues depuis le siecle dernier,
ce n'est qu'a l'ete de 1 96 1 a peine qu'on a entrepris des fouilles systematiques qui ont permis
d'en preciser le plan, Ies dimensions exactes et Ies elements des fortifications. Ledit camp a
la forme d ' un rectangle de 162 metres sur 140 metres (mesures a la face interieure de l'enceinte) ;
ii fut dresse tout d'abord cn terre ; puis par la suite cn pierre. La phase du camp de terre se
manifeste particulierement clairement dans le profil d ' une section du flanc nord. La troupe
stationnee dans ce camp nous est revelee par de nombreuses estampilles ; c'etait la C(ohors)
P(rima) AL(pinorum). (Institut d 'Histoire de Cluj).
7 7 . Cioroiu Nou (commune de Cioroiaşu, district de Băileşti, region d 'Oltenia). On
a pratique durant cette campagne des sondages en dehors du flanc est de la forteresse. On
a decouvert d 'importantes installations thermales civiles, ainsi qu'un temple comprenant un
naos et un pronaos. Les deux edifices furent detruits avant le regne de Philippe l' Arabe. On
a etabli definitivement que c'est la population locale qui edifia la fortification de terre a la
fin du regne de cet empereur. (En collaboration avec le Musee regional de Craiova).
78. Celei u-Sucidava (district de Corabia, region d 'Oltenia) . Les fouilles de l'etablis­
sement civil ont ete continuees dans le but de preciser Ies fortifications. On a trouve dans la
partie meridionale de la viile une necropole romaine d u 1 1e siecle de natre ere. On a decou­
vert la porte sud de la ville, laquelle etait defendue par deux tours a demi circulaires et par
une autre tour de m eme forme situee sur le m eme flanc. Sucidava fut entouree de murailles
au milieu du 1 1 1e siecle de natre ere.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 LES FOUILLES ARCHEOLOGJQUES DANS LA R.P.R. E N 1961 525

IV. EPOQUES PREF E ODALE ET F EODALE

79. Probata (district de Iaşi, reg1on de Iaşi). On a continue Ies fouilles commencees
les annees precedentes dans la necropole sarmate ( I lc - u rc siecle de n.e.) sur la hauteur de
Unchetea. On a decouvert a cette occasion 4 tombes a inhumation de l'epoque finale du bronze et
une a incineration remontant a la basse phase du Hallstatt. (Musee d 'Histoire de la Moldavie
avec la collaboration de la Section d' Anthropologie de Jassy).
80. Independe nţa (district de Călăraşi, region de Bucureşti). On a continue Ies fouilles
de la necropole du rvc siecle et decouvert 9 tombes a inhumation et une a urne d 'incineration.
On s'est livre a d'importantes observations au sujet de l'etendue de lad ite necropole ainsi que
des differents r!tes funeraires. (En collaboration avec le Musee du district de Călăraşi).
8 1 . T îrgşor (district de Ploieşti, region de Ploieşti). Les recherches de 1 96 1 ont porte
avant tout sur la necropole des I I Ic - IVc siecles de notre ere. On a decouvert quelque 80
tombes a incineration et a inhumation. Jusqu'a present, sur les 300 tombes a inhumation, un
nombre de 20 tombes a pu etre attribue aux Sarmates et an les a datees du I l lc siecle de natre
ere. Dix des 1 10 tombes a incineration ont ete attribuees a la population dace libre et datees
du I I Ic siecle de n.e. , ; les autres ont ete mises au compte du groupe culturel de Sîntana de Mureş­
Tcherneakhov, comme datant du IVc siecle de natre ere. Le reste des tombes a inhumation
appartient a la meme civilisation.
Dans l'enceinte princiere on a pratique des sondages stratigraphiques et on a delimitc
dans l' angle nord-ouest des phases de construction remontant aux xve, xv1c et xvnc siecles.
(En collaboration avec le Musee d 'Histoire de Ploieşti).
82. G herăseni (district de Buzău, region de Ploieşti). On a explore 20 sepultures, dont
10 a incineration et 10 a inhumation. Elles appartiennent au groupe culturel de Sîntana -Tcher­
neakhov. (En collaboration avec le Musee d ' Histoire de Ploieşti).
83. Oinacu (viile de Giurgiu, region de Bucureşti). On a poursuivi Ies fouilles de la
necropole du IV• siecle de n.e. On a encore trouve 17 tombes a inhumation et 1 1 a incinera­
tion. Deux appartiennent au groupe des sepultures sarmates.
A l'interieur de la necropole on a decouvert des complexes de la premiere et de la seconde
epoque de l'âge du fer. (En collaboration avec le Musee du d istrict de Giurgiu).
84. Olteni (district de Videle, region de Bucureşti). Sondages dans la necropole du type
Sîntana-Tcherneakhov. On a decouvert 5 tombes a inhumation et 2 a incineration.
85. Piatra Frecăţei (commune d 'Ostrov, district de Măcin, region de Dobrogea). Les
fouilles ont continue en 1961 aussi et an a decouvert de nouvelles sepultures du type
Sîntana-Tcherneakhov.
86. M ugeni (district d'Odorhei, region Mureş-Autonome Hongroise). On a poursuivi
les fouilles sur la deuxieme terrasse de la Tîrnava Mare, ou on a decouvert deux habitations
renfermant de la ceramique d'Ariuşd non peinte, m elee a de la ceramique du type Coţofeni et
presentant des affinites avec la civilisation de Glina I I I- Schneckenberg et U satovo.
Entre la voie ferree et le lit de la riviere an a identifie, en trois couches superposees,
un etablissement de l 'âge du bronze du type Wietenberg, un autre des I I I• - IV• siecles ayant
un four de potier et un etablissement des X I Ic-X I I I• siecles. ( Institut d'Histoire de Cluj ,
avec la collaboration du Musee du district d ' Odorhei).
87. Brateiu (district de Mediaş, region de Braşov). On a continue les fouilles en deux
points de la terrasse de la Tîrnava Mare. On a encore explore dans la necropole 40 tombes
(leur nombre total est maintenant de 1 20) qui datent de la fin du IV• siecle et du debut du vc

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
526 DORIN POPESCU 12

siecle de n.e. Dans l'enceinte dudit cimetiere on a trouve 2 fours amenages dans une fosse et
appartenant a la meme epoque.
On a decouvert dans l'etablissement 5 fonds de cabane et un four de potier, appartenant
les uns commes les autres a la m eme civilisation et datant du y e siecle de n.e.
88. Mediaş (region de Braşov). Dans le cimetiere a deux rites, d u xe siecle de n.e„ qui
se trouve a l'extremite orientale de la ville, au-dessus de la route de Dîrloş, on a decouvert
une tombe a inhumation et cinq sepultures d 'incineration a urnes, dont l ' une associee a un
squelette de bovide. A l' extremite ouest de Mediaş, sur le terrain de « Teba », a savoir dans
la carriere de sable de la fabrique « Vitrometan », on a trouve par hasard , au printemps de 1 96 1 ,
trois tombes a inhumation d u ye siecle d e n.e. Les sondages effectues l 'ete sur les lieux ont permis
d 'indentifier le squelette d ' un enfant, probablement contemporain des sepultures decouvertes
auparavant, ainsi qu'un etablissement appartenant au La Tene I I et a la seconde moitie du X I I0
siecle de n.e. (Institut d ' Histoire de Cluj ).
89. Botoşa ni (region de Suceava). On a poursuivi les fouilles de la hauteur dite « Dealul
Cărămidăriei », pres de la ville de Botoşani. On y a degage les restes d ' un fond de cabane du re•
siecle de n.e. et une habitation de plein pied du rve siecle de n.e. De m eme, a proximite de cet
etablissement, on a decouvert 6 tombes a inhumation appartenant a une necropole du ye siecle
de n.e. (Musee d'Histoit e de la Moldavie, avec la collaboration de la Section d' Anthropologie
de Jassy et du Musee du district de Botoşani).
90. Cluj . A l'occasion de la pase des fondations d'un grand immeuble, rue 30 Decem­
brie, on a decouvert 6 tombes, a savoir : 1 neolithique, appartenant a la civilisation du Criş
(a î metres de profondeur) ; 3 des ye -V I< et 2 feodales, des XV Ie -XV I Ie siecles. ( Institut
d 'Histoire de Cluj ).
9 1 . Ipoteşti (commune de Coteana, district de Slatina, region d'Argeş). On a continue
les fouilles. Un fond de cabane appartenant a la civilisation du type l poteşti a livre une
boucle d 'oreille byzantine du V le siecle de n.e. (En collaboration avec le Musee regional
de Piteşti).
92. Cepwra (district de Mizil, region de Ploieşti). A Budureasca on a expiare quelques
fonds de cabane et des fosses appartenant au groupe culturel lpoteşti-Ciurel-Cîndeşti. (En
colla boration avec le Musee d 'Histoire de Ploieşti).
93. Blandiana (district d ' Orăştie, region de Hunedoara). Sur la rive gauche du Mureş,
a (< Lîngă brod » , on a identific l 'etablissement auquel appartient le cimetiere revele depuis pas
mal de temps par des decouvertes fortuites de vases. Sur la rive d ' en face, « Î n vii », on a decou­
vert pres du lieu-dit (< Ţeligrad », une necropole a inhumation d u xe siecle de n. e. 11 existe
par consequent sur chacune des rives du Mureş un etablissement possedant son propre cimetiere
Blandiana A et B, qui se differencient ! ' un de l'autre du point de vue culturel et, probablement,
chronologique aussi. (Institut d 'Histoire de Cluj ).
94. Sălaşuri (commune de Veţca, district de Tîrgu Mureş, region Mureş-Autonome
Hongroise). Continuant Ies fouilles, on a explore entierement l'etablissement slave des V I Ie­
V I I Ie siecles et decouvert 5 fonds de cabane appartenant a la phase recente de l 'etablissement
(sans ceramique autochtone). (En collaboration avec le Musee regional de Sfîntu Gheorghe
et le M usee du d istrict de Cristurul Secuiesc).
95. Bezid (district de Tîrgu Mureş, region M ureş-Autonome Hongroise). On a pour­
suivi les fouilles de l'etablissement d u JVe siecle de n.e. et d e l'etablissement slave des V I Ie­
V l l le siecles, ou l 'on a trouve aussi des vestiges appartenant a la population indigene. (En
collaboration avec le Musee regional de Sfîntu Gheorghe et le Musee du district de
Cristuru! Secuiesc).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 LES FOUILLES ARCH F:OLOGIQUES DANS L A R.P.R. E N 1961 527

96. Noşlac (district d'Aiud, region de Cluj ). Dans la necropole des V Ie-VI Ie siecles
de n.e., on a identifie, sur une distance d 'environ 300 metres, huit rangees de sepultures ; on
en a decouvert j usqu' a present 80, parmi lesquelles on a trouve aussi cinq squelettes de chevaux.
Leur mobilier consiste en armes, vases, objets de parure et outils. Les fibules font defaut, mais
il apparaît des pieces de facture byzantine, sur certaines desquelles figure une croix. La
population ensevelie dans ce cimetiere situe dans le voisinage immediat des salines d ' Ocna
Mureşului exploitait et mettait en valeur lesdites salines. (Institut d 'Histoire de Cluj).
97. Sultana (commune de Coconi, d istrict d ' Olteniţa, region de Bucureşti). On a
degage en 196 1 3 1 tombes a inhumation et 9 a incineration. Les premieres ont pour la plupart
un riche inventai re : vases en terre cuite, pieces de parure et ossements d 'animaux. On a recueilli
d 'interessantes observations a propos du rite funeraire.
Des fouilles de sauvegarde ont ete pratiquees dans un tumulus partiellement detruit.
On y a trouve 6 tombes a ocre rouge. Les squelettes en etaient accroupis et colores en rouge
par l'ocre. Dans le « manteau » de ladite butte on a decouvert 4 sepultures hallstattiennes. (En
collaboration avec le Musee du district d ' Olteniţa).
98. Dridu (district d'Urziceni, region de Bucureşti). La poursuite des fouilles a entraîne
la decouverte de 5 fonds de cabane dont 4 appartenant a la phase la plus ancienne et un a la
phase plus recente d'habitation. On a egalement decouvert trois fosses garnies d 'argile, qui
faisaient fonction, probablement, de fosses a provisions pour l 'etablissement des Xe - X le
siecles de n.e. On signale Ies restes d ' un foyer portatif rectangulaire et des debris tres nombreux
de meules en pierre des types romain et byzantin.
99. Hărman (d istrict de Sfîntu Gheorghe, region de Braşov). Un sondage a ete effectue
sur la hauteur de Lempeş dans un etablissement appartenant a la civilisation de Schneckenberg.
On y d istingue aussi Ies restes d'une forteresse constituee de murailles de pierre. On a trouve
des fragments de ceramique de la seconde moitie du xre siecle et du x ue siecle, ainsi que de
la deuxieme moitie du X IVe siecle, quand la forteresse n'existait dej a plus. (En collaboration
avec le Musee regional de Braşov).
1 00. Cîrţa (district de Făgăraş, region de Braşov). Sondage dans l'enceinte de l'ancien
monastere cistercien (flanc est) dans le but de servir a sa restauration. On a trouve, entre autres,
des fragments ceramiques des X l l le-XIVe siecles. (Direction des Monuments historiques).
101 . Cricău (district d 'Alba , region de Hunedoara). Les fouilles ont eu pour but de
determiner le plan initial de l'eglise romane. On a decouvert un cimetiere de la seconde moitie
du X l le siecle. On a egalement trouve des fragments ceramiques appartenant aux civilisations
de Coţofeni et de Wietenberg. (Direction des Monuments historiques et Musee regional
d' Alba Iulia).
102. Sebeş (region de Hunedoara). La restauration de l'eglise protestante a necessite
des fouilles pour determiner le plan de l'eglise romane initiale. On a egalement etabli l'existence
d'une necropole datant de la seconde moitie du XIIe siecle. (Direction des Monuments
historiques).
103. Bucov (ville de Ploieşti, region de Ploieşti). On a defini deux niveaux d'ha bitat
de l'epoque feodale (XV Ie - XV I Ie siecles). Parmi Ies complexes appartenant a la haute
epoque feodale on a expiare deux habitations dont une qui servait aussi d 'atelier pour le
travail du fer.
104. Slon (district de Teleajen, region de Ploieşti). On a decouvert en 1961 le mur septen­
trional de la forteresse de la haute epoque feodale. De m eme, on a effectue des recherches sur
le plateau sis en face de la forteresse dont on a trouve la voie d 'acces et Ies vestiges d ' une
baraque de bois.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
528 DORIN POPESCU 14

105. Ocna Sibiului (district de Sibiu, region de Braşov). On a pratique, a la suite d'une
decouverte due au hasard , pendant l'ete de 1 96 1 des sondages de proportions reduites sur le
plateau qui s'etend a câte de la station balneaire, et on y a trouve 1 8 tombes a urnes d'incine­
ration et une tombe a inhumation. Les tombes qu'on a degagees sont d isposees par rangees
et font partie d ' un cimetiere a incineration ou a deux rites assez vaste, pouvant dater des IXe ­
xe siecles de n.e. (Institut d' Histoire de Cluj).
1 06. Basarab i (district de Medgidia, region de Dobrogea). La continuation des fouilles
archeologiques dans la carriere de craie - fouilles pratiquees au debut par l' lnstitut d 'Archeo­
logie seulement, puis avec la collaboration de la Direction des Monuments historiques qui
a execute de nouveaux travaux provisoires de protection et consolidation - a entraîne la decou­
verte d ' une large portion de ladite carriere d u xe siecle de n.e. On a degage entierement un
massif crayeux ayant la forme d'un grand cube irregulier, dont chaque câte mesure pres de 1 0
metres, dans lequel ont ete creusees trois petites eglises superposees l'une a l'autre, des galeries
et des tombes dont Ies parois presentent diverses incisions (representant notamment des chevaux
et des croix), des inscriptions en runes, en caracteres cyrilliques, une en lettres glagolitiques, une
en alpha bet arabe et une en langue grecque. On a effectue des observations portant sur l'etroite
relation existant entre la carriere et Ies monuments amenages a m eme la craie, epargnee a dessein
par ceux qui l'ont exploitee. Dans l 'epaisse couche de decombres de la carriere, laissee par Ies
memes individus, on a decouvert des outils en fer (pics, haches), qui servaient a debiter la
craie, de menus objets (fusa'ioles, etc.), tailles dans des morceaux de craie, de la ceramique locale
et byzantine, ainsi que quelques tombes.
1 07 . Păuleasca (commune de Frumoasa, district de Zimnicea, region de Bucureşti).
On a commence Ies fouilles d'une necropole a incineration de la haute epoque feodale (IX•­
xe s.). Des tombes a inhumation du I I I< siecle de n.e. sont apparues au meme endroit.
108. Şe ndre ni (district de Galaţi, region de Galaţi). On a effectue un sondage au lieu­
dit « Casa lui Secan » et degage trois cabanes a demi souterraines appartenant a la civilisation
proto-roumaine du xe siecle de n.e. (M usee d 'Histoire de la Moldavie, avec la collaboration
du Musee regional de Bacău).
109. Qarvăn (commune de Văcăreni, district de Măcin, region de Dobrogea). On a
poursuivi les fouilles reprises en 1960 dans le secteur A, en vue d 'epuiser Ies depâts feodaux
de la haute epoque (X< - X I I• s.) et d'effectuer certains sondages dans la couche romano-byzan­
tine (IVe V ie s . ). On a continue a fouiller le secteur D et degage la taur n° 12 de la forteresse.
-

Dans la section S 5, a !'est des ruines de la forteresse, on a expiare Ies depâts des X•- X I Ie
siecles recouvrant le fond de cabane n°. 4.
1 1 0. F i l iaşi (viile de Cristuru! Secuiesc, region Mureş-Autonome Hongroise). Sondage
d'un etablissement du X I I Ie siecle, decouvert au sud-est de la commune, au lieu-dit <( Terenul
păd urii mari » . On y a decouvert trois foyers et de la ceramique de facture slave. (Musee regional
de Sfîntu Gheorghe).
1 1 1 . Tăuţi (commune de Meteş, district d 'Alba, region de Hunedoara). On a commence
des fouilles dans la forteresse medievale de <( Sf. Mihail ». On a elucide dans ses grandes lignes
le plan de la forteresse que des documents attestent dej a au X I I I< siecle. On y a decouvert
de la ceramique des X IVe et XV• siecles en abondance. A la base de la couche medievale, on
a determine une couche de civilisation d u type Coţofeni. ( M usee regional d' Alba Iulia).
1 1 2. Gali ţa (commune de Canlia, district d'Adamclisi, region de Dobrogea). A <( Păcuiul
lui Soare » on a expiare la zone de la porte de la forteresse byzantine, ainsi que la partie centrale
de l'etablissement qui existe a l'interieur de l 'enceinte. On a precise trois niveaux feodaux
de la haute epoque (Xe - Xle s.) et trois autres d e l'epoque feodale (XI I I<--XV< s.). Parmi I es

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 LES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES DANS LA R.P.R. EN 1 96 1 529

decouvertes qu'on y a faites, il faut mentionner un tresar renfermant 1 7 7 pieces de monnaie


en argent, bulgares et roumaines, du XIVe siecle, dont un type Terterij inconnu j usqu'ici.
1 1 3 . B îrlad (region de laşi). La poursuite des fouilles commencees en 1958 a la forti­
fication de terre du XVe siecle, situee a l 'est de la ville au bord de la riviere de Bîrlad, a permis
de preciser le systeme de fortification. A l 'interieur on a decouvert 29 habitations. (En col­
labora tion avec le Musee Militaire Central).
1 1 4. Coconi (district d'Olteniţa, region de Bucureşti). Continuant Ies fouilles dans l'eta­
blissement rural fortifie dit « La şanţuri », on a encore expiare 1 6 habitations des XIVe - xve
siecles et un cimetiere du XV< siecle et on a decouvert une abondante quantite de pieces archeo­
logiques. (En collaboration avec le Musee du district d ' Olteniţa).
1 1 5 . Tîrgovişte (region de Ploieşti). Les restaurations entreprises par la Direction des
Monuments historiques ont renciu necessaires des fouilles archeologiques systematiques. On
a trouve d'importants vestiges des XIV<-XV I Ie siecles et etabli la chronologie de certaines
des constructions de l'ancien palais des voîvodes de Valachie. (En collaboration avec le
Musee du district de Tîrgovişte).
1 1 6 . Vineţe şti (commune d 'Olteneşti, district de Huşi, region de laşi). On a decouvert,
devant le village, au bord de la Crasna , deux complexes d 'habitations des XVe - XVIe siecles,
ainsi que Ies vestiges d'un cimetiere de la meme epoque. ( Musee d 'Histoire de la Moldavie).
1 1 7 . ]assy. On a continue Ies fouilles de sauvegarde sur le territoire de la viile et ses
environs en divers points, a savoir :
a) A la cour princiere (sur l 'emplacement de l 'actuel Palais de la Culture) on a trouve
des restes d'habitat des X I J< - X I I Ie siecles et des xve - XVIIe siecles.
b) Dans la cour de l ' eg li s e Sf. Sava : Ies travaux pour la construction d 'une ecole ont
ramene au jour des vestiges d 'habitation de plein pied du xv 1e siecle, une tres grande
quantite de ceramique decorative, de la ceramique turque d ' importation et des objets en fer.
On y a encore decouvert deux tresors de monnaies d 'argent hongroises et polonaises du
xv1e siecle.
c) Place Unirea et rue Filimon S îrbu n° 7 : Ies travaux edilitaires ont occasionne la
decouverte de deux fours de potier des XV Ie - XVI Ie siecles.
d) Rue Armeană, a l 'angle de la rue Sf. Sava on a decouvert des restes de ceramique
de facture citadine datant du XVII• siecle.
e) Dans la commune de Tomeşti, qui est englobee dans la ville de Jassy, des travaux
viticoles ont entraîne la decouverte d ' un four pour ceramique grise-noire, des XVI Ie -XV I I Ie
siecles. (Musee d'Histoire de la Moldavie).
1 1 8. Suceava. Dans le secteur de Şipot on a encore trouve 3 fonds de cabane slaves.
On y a egalement identifie des traces d e l'activite des artisans de l'epoque feodale : trois fours
pour la reduction des minerais, un atelier et sa demeure attenante, du x 1ve siecle.
Dans le secteur de Mirăuţi on a effectue des sondages pour dater l'eglise et depister
des vestiges plus anciens.
A la forteresse principale - la « Cetatea de Scaun » - on a continue a degager Ies
decombres des murailles jusqu'au niveau du XVII• siecle. On a effectue des recherches dans
la poudriere et decouvert un puits a l'interieur de la forteresse. (En collaboration avec le Musee
d'Histoire de la Moldavie et le Musee regional de Suceava).
1 1 9. Piua Petrei (district de Feteşti, region de Bucureşti). Au lieu-dit « La mănăstire »,
sur le territoire de l'ancien Tîrgu de floci, on a execute Ies premiers sondages d'infor­
mation stratigraphique. On a decele des traces des XIV• et XV I I• siecles (habitations, fosses,
cimetieres, monnaies).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
O>
<:»
o

.....
u .

.&-

O 50 100 150 km

R I E
A

Fig. 1 . - Carte de la Repu blique Populaire Rou maine et des localites mentionnees dans la presente chronique.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
LISTE DES LOCALITES F IGURANT S U R LA CARTE CI-CONTRE

1. Ripiceni 41. Lozinca 81. Tirgşor


2. Coşava 42. Otomani 82. Gherăseni
3. Cremenea 43. Lichitişeni 83. Oinacu
4. Şerbăneşti 44. Gîrbovăţ 84. Olteni
5. Romineşti 45. Teiuş 85. Piatra Frecăţei
6. Ciu meşti 46. Arc hi ud 86. Mugeni
7. Spinoasa 47. Calfa 87. Brateiu
8. Costanda -Lădăuţi 48. Lăpuş 88. Mediaş
9. Iernut 49. Ferigile 89. Botoşani
1 0. Boian 50. Stînceşti - Botoşani 90. Cluj
11. Căldăraru 5 1. Popeşti 91. I poceşti
IZ. An dolina 52. Cetăţeni 92. Ceptura
13. Chirnogi 53. Buleta 93. Blandiana
1 4. Eresteghin 54. Ocniţa 94. Sălaşuri
15. Vădastra 55. Grădiştea Muncelului - Costeşti 95. Bezid
1 6. Tirpeşti 56. Piatra Craivii 96. Noşlac
1 7. Traian 57. Pecica 97. Sultana
1 8. Baia - Ha mangia 58. Băniţa 98. Dridu
1 9. Tărtăria 5 9. Teliu 99. Hărman
20. Măgurele 60. Oit uz 1 00. Cîrţa
21. Izvoarele 61. Tilişca 101. Cricău
22. Radovanu 62. Obreja 1 02. Sebeş
23. Petreşti 63. Şimand 1 03 . Bucov
24. Alba Iulia 64. Călugăra 1 04. Slon
25. Hîrşova 65. Butnăreşti 105. Ocna Sibiului
26. Slatina 66. Poiana-Dukeşti 1 06. Basarabi
27. Cucuteni 67. Histria 107. Păuleasca
28. Truşeşti 68. Mangalia 108. Şendreni
29. Unguri 69. Constantza 1 09. Garvăn
30. Cernatu de Jos et de Sus 70. Turnu Severin 1 1 0. Filiaşi
31. Moacşa 71. Cinciş 1 1 1. Tăuţi
32. Doboşeni 72. Barboşi 1 1 2. Galiţa
33. Olteniţa 73. So poru de Cimpie 1 13. Bîrlad
34. Cernavoda 74. lacobeni 1 1 4. Coconi
35. Govora 75. Iad 1 15. Tîrgoviştc
36. Visag 76. Călugăreni 1 1 6. Vineţeşti
37. Malu cu Flori 77. Cioroiu Nou 1 1 7. Jassy
38. Rotbav 78. Celeiu -Sucidava 1 1 8. Suceava
3 9. Tercheşti 79. Pro bota 1 1 9. Piua Petrei
40. Bogdăneşti 80. Independenţa 1 20. Buc arest

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
532 DORIN POPESCU 18

1 20. B ucarest
a) Q uartier de Militari - C împul Boja dans la partie nord-ouest de la capitale. On
a continue a degager Ies etablissements des I l ie et V ie siecles de n.e., situes sur une haute
terrasse qui surplombe a main droite, la Dîmboviţa. Les resultats enregistres montrent que les­
dits etablissements s'etendent vers le sud-ouest (vers l'interieur de la terrasse en question) et
vers l'est, en d irection du fil de l'eau. On a repere des complexes d 'habitations appartenant
a la civilisation de Tei de l ' âge du bronze. (En collaboration avec le Musee d'Histoire de
la Ville de Bucarest).
b) Străuleşti . Dans la partie nord-est de la ville, sur des terrasses basses situees sur
la rive gauche de la Colentina :
- Au point Lunca on a continue l 'exploration de l 'etablissement des V le-vue siecles
repere lors des fouilles de sauvegarde effectuees en 1 960. On y a decouvert des complexes
d'habitations appartenant a un etablissement du I I Ie siecle de n.e., situe plus loin vers le
nord et vers I' ouest.
- Au point Măicăneşti, a proximite de Lunca. Complexes d'habitations appartenant
a des etablissements du I I I• et des V I•-VII• siecles de n. e. On a poursuivi l'exploration
de l'etablissement des XV•-XVI• siecles qu'on peut identifier au village de Măicăneşti atteste
par Ies documents de l 'epoque.
c) A Căţelu-Nou, partie sud-est de la capitale. Continuant Ies fouilles de sauvegarde
de 1 960, on a poursuivi l'etude de la station situee sur la rive droite (occidentale) de la Colen­
tina. On y a decouvert des complexes d'habitat de l'âge du bronze (civilisation de Tei),
de la premiere epoque de l ' âge du fer (civilisation de Basarabi), de la seconde epoque de l'âge
du fer et des VIc-VII• siecles.
d) Rue Soldat Chivan Nicolae sur la rive ouest du lac de Fundeni, dans la partie est
de la capitale. On a commence Ies fouilles de sauvegarde d ' un etablissement datant du VIC
siecle de n.e., detruit en grande partie par l'exploitation de la terre glaise. Des vestiges d ' habitat
Glina III s'etendent notamment vers le sud-est.
e) Fouilles de sauvegarde a l'eglise Sf. Visarion Vechi, a proximite de la place Mihail
Eminesc u. On a repere les etapes de construction de l'eglise et surpris les restes du cimet iere
qui , de la fin du XVI I Ic siecle au debut du X IX•, s'etendait autour de l'eglise.
f) Commune de Tînganul, au sud de la capitale, a proximite des marecages de Cernica .
On y a decouvert des complexes feodaux qui ont appartenu au monastere de Tînganul , fondation
du vo"ivode Radu le Bel ; une partie des fondations d 'une eglise du XV• siecle ; des vestiges
de constructions des XVI• - XV I I I• siecles ; un cimetiere feodal a plusieurs phases d 'inhuma­
tion situe autour des edifices du monastere. Sur le meme emplacement on a encore repere des
complexes d 'habitations appartenant a un etablissement de la seconde epoque de l'âge du fer.
(Les points b -f ont ete fouilles par Ies soins du Musee d 'Histoire de la Ville de Bucarest).
g) Ciurel. Les fouilles de l'etablissement des Vie-V I I• siecles de n.e., ont ete poursuivis ;
on a decouvert 3 fonds de cabane possedant un four.

DORIN POPESCU

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES DECOUVERTES
PLUS OU MOINS RECEMMENT EN ROUMANIE

La presente chronique continue la publication des decouvertes monetaires enregistrees


durant l'annee 1 96 1 . Nous y avons ajoute quelques trouvailles plus anciennes dont nous n'avons
pris connaissance que cette annee a peine.
Fidele a la ligne indiquee au debut de la c hronique precedente, nous y faisons figu­
rer aussi Ies decouvertes de monnaies survcnues lors des fouilles archeologiques de 196 1 chaque
fois qu'on nous Ies a communiquees et lorsque nous avans j uge qu'elles presentaient un interet
particulier pour l'epoque consideree et pour la localite ou on Ies a trouvees.
Nous nous devans de mentionner que natre tâche a ete facilitee par la prompte
assistance que nous a accordee ! ' Institut d 'Histoire de !'Academie de la R.P.R. (filiale de
Cluj), qui nous a tenu au courant des dernieres decouvertes monetaires faites a l'occasion
des fouilles qu'il a executees, en Ies accompagnant de toutes Ies indications requises. Nous
avans trouve un appui aussi de la part de la plupart des musees de natre pays, ainsi que de
celle de nombreux collegues de Bucarest et de province.
Personnellement, nous nous sommes efforce de donner dans la presente c hronique
une plus ample precision aux notes informatives re\'.ues, en indiquant le type de chaque mon­
naie d 'apres Ies catalogues de specialite ou, dans le cas des tresors de monnaies imperiales
romaines, leur repartition numerique en fonction de chaque empereur.
Nous nous promettons, dans la mesure de nas moyens, d'enrichir a l 'avenir ces
precisions.

I. MONNAIES GRECQUES

1 . Andolina (commune de Ciocăneşti, district de Călăraşi). Une tetradrachme


d' Alexandre le Grand a ete trouvee dans la partie occidentale du village d' Andolina ou de
nombreux restes ceramiques, appartenant a la civilisation geto-dace, se trouvent a la surface
du terrain. Cette piece est parvenue au Musee de Călăraşi.
Information : N. Anghelescu, Musee de Călăraşi.
2. Arad (district d' Arad, region de Banat). Lars de travaux faits dans un jardin appar­
tenant au territoire de la viile, on a trouve dans le quartier d e Grădişte une drachme emise

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
534 BUCUR M ITREA

par la v i i l e D v rrhac h i u m , sur la câte de I ' Adriatiq ue. On a pu prec 1 ser Ies no ms des m ;.1 g i s ­
t rats : Eivwv-<1>1. Hb. Cf. A . M a ier, d a n s N Z , n . F., I , 1 908, p. Z7, n° 3 76.
Cette p i e c e a ete d onnee a u M usee d 'A rad par L u d o v i c M ei s l , en 1 960.
l n formacio n : E. Dorn e r , M usee d 'A rad .
3. A ş c h il e u l Mare ( d i strict de G h e rl a , region de C l u j ) . U n e piece de Lvsi maque C il

bronze a ete t rouvee sur l e territoire d e certe loc a l i te vers 1 9 3 1 - 1 934.


L'ex e m p l a i re . tre s use. se t roU\· e a u M usee de G h e rl a .
l n form a c i o n : D . Protase , I nstitut d ' H i stoire, C l u j .
4. Cosloge n i ( c o m m u n e de Dich iseni , d istric t d e Ci l ii raşi ). Sur le t erritoire d u ,· i l l ;.1gc
d e Coslogeni , d a n s Ies m a r a i s , s u r la Grăd iştea Coslogeni , a u l ieu dit " la C l i n c i » on a dccou­
vert e n 1 96 1 un statere d 'or d ' A lexandre l e Gra n d .
A u revers, sous le b r a s de la deesse Nike, on v o i t d e u x sigles d isposes l ' un sous
l ' a utre : K et N. Les extremites d es l et tres sont legerement a rrond i es Poid s : 8,35 g: dia­
metre 18 mm.
Piece conservee au M usee de C ă l ii ra ş i .
l n forma c i o n : N . A nghelesc u , M usee de Cil :i raşi .
5 . ( n Co ş o v e n i ( d i strict d e Craiova . region d 'Olten i a ) . U n e d ra c h m e d e l a v 1 l l e d ' A m i s u s
d u Pon t , q u i a u ra it e t e d ec o u v e rte d a n s ce v i l lage voi l a p l u s d e 40 < m s , e s t e n tree d ;.1 n s u n c
collection p a rt 1 c u l iere.
A ! ' a vers une t ete de fe m me porta nt une co uronne m u r;.1 le .
A u revers rE J PA ( e n exergue ) . Chouette s u r l 'ecu , I e s a i les l a rgement eployee s . Dim �
l e c h a m p d roit , l e croissant e t a gauche u n e etoile.
A R . Poi d s 5,33 g . D i a m etre 18 m m . Cette piece usee a l ' e pa isseur et Ies bord s i rregul i e r s .
E l l e est data ble d u I V< s . a v . n . e . C f . B. V . Hea d , H 1 sroria N u m ornm 2, p. 496. Cf.
Wadd i ngton , Babelon . Reina c h . R e c u e i l ge neral des mo n na i e s grecq u e s d ' A s i e M i n e ur e . Po nc
ec Pap hlago n i e .
l n forma c io n : M . Să nătesc u , R i m n i c u V i l cea.
6 . ! Q a l a p ( reg1on de). Le Cabinet Numismatique de la Bi bl iotheque d e l ' Ac a J e m i e
de l a R e p u b l i q u e Popula i re R o u ma m e a a c q u i s trois sta teres d 'or q u i a u ra i ent e t e d ecouverts
d a n s la region de Gala ţ i : l ' u n , d ' A lexandre le Grand , porte au revers comme sy m bole un
trident ; l e second , lui aussi d 'A l e x a n d r e , u ne come d 'a bondance ; l e troisieme a ete e m i s
p a r P h i l i p pe III Archidee.
l n forma c io n : O. I l iesc u , Cabinet N u m ismatique de la Bibl iotheque d e I ' Academie de
la R . P. R. ( = C N -BA R P R ) . •

7 . G herla ( region de C l u j ) . En 1 960, on a d ecouvert d a n s un j a r d i n d u terri toi re d e


la v i i l e une d rac h me e m i se par l ' une des c i tes grecq ues de Dyrrha c h i u m ou d ' A pol lo n i a , situees
sur I e s c âtes d e I' A d r i a t i q ue.
l n forma c i o n : D . Prot a s e , I ns t i t u t d ' H istoire, C l u j .
8. Isa ccea ( cn v i rons d ' ) ( d i st r i c t de Tulcea , regton d e Dobroge a ) . U n e p i e c e d 'o r d e
L y s i m a q u e a e r e trouvee d a r.s I e s e m· i rons de cette loc a l ite et s e trouve d a ns u n e col lec t ion
p a rt i c u l ie re d e la v i l l e de Tulcea .
l n forma c îo n : G. S i m i o n , M usee de T u l cea .
9. Mâră şeşc1 (d istrict d e P a nc i u , region de Galaţi ). Un sta tcre d 'or d 'A lexandre le Grand ,
a y a nt fa i t partic d u cele bre tresar d 'e nv1ron 800 s t a teres d 'or decouverts cn 1 909 d a ns cette

• CN - B A R P R = Cabinet Nu mismatique de la Populaire Rcu m�ine.


Bibliorheque de I' Academie Je la Republique

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES DECOUVERTES EN ROUMAN IE
____ �__ 35
5_
__
__

localite, a ete achete par le CN-BARPR de l ' un des descendants des inventeurs 1 • Cette piece
pese 8,37 g.
Information : O. Iliescu, CN-BARPR.
10. Ostrov (district d' Adamclisi, region de Dobrogea). U n statere d'or de Seleucus
I•r, trouve dans cette localite, a appartenu a une collection particuliere d 'ou ii a ete acquis
par le CN-BARPR.
Informatio n : O. Iliescu, CN-BARPR.
1 1 . Pe ştera Bolii (viile de Petroşeni, region de Hunedoara). I I y a quelques annees,
la carriere de pierre de Peştera Bolii a livre un tresar de monnaies antiques, dont 1 2 imita­
tions de tetradrachmes de Thasos sont entrees dans la collection du Musee de Deva.
Informatio n : O. Floca, Musee regional, Deva.
1 2 . Preaj ba de Pădure (district de Caracal, region d' Oltenia). D'un petit tresar de mon­
naies de bronze qui auraient ete decouvertes dans cette localite, neuf datent de Philippe I I ,
Ies unes avec cavalier a droite, Ies autres a gauche.
Informatio n : O. Iliescu, CN-BARPR.
13. Rasa (district de Călăraşi, region de Bucarest). II faut ajouter au tresar de monnaies
antiques decouvert dans cette localite et publie jadis par Constantin Moisil, une tetradrachme
d 'Alexandre le Grand et une de Seleucus Ier, acquises toutes Ies deux pour le CN-BARPR.
Information : O. Iliescu, CN-BARPR.

II. MONNAIES GETO-DACES

14. S întioana (district de Gherla, region de Cluj ). Une piece dace en urgent, du type
Pink, pi. XV I I , 326 - 328 et passant pour avoir ete decouverte sur le territoire de cette localite,
est entree dans la collection du Musee de Gherla.
Information : D. Protase, Institut d 'Histoire, Cluj.

III. MONNAIES ROMAINES REPUBLICAINES

1 5 . Căline şti (district d' Alexandria, region de Bucarest). Sur le territoire de la commune,
dans le potager de l'exploitation agricole collective, le villageois Ilie Cotulbea a decouvert pen­
dant l'ete 1 96 1 , tout pres du cours d'eau de Valea Cîinelui, un tresar de deniers romains datant
de la Republique. L'ensemble comprenait 1 0 1 pieces parmi lesquelles ii y avait trois imitations
de tetradrachmes thasiennes et quelques imitations ou contrefa <;ons de deniers romains
republica ins.
La monnaie la plus recente de ce tresar porte le nom du magistrat monetaire A. Plau­
tius (BMC, Rome, 3 9 1 6 , annee 54 av. n. e). Cf. Sydenham, 932, annee 54 av. n. e.
L'ensemble du tresar a ete decouvert dans un vase en terre cuite, caracteristique de la
civilisation geto-dace.
Information : C. Preda et B. Mitrea, Institut d' Archeologie, Bucarest.
1 6 . M i hai Bravu (district de Giurgiu, region de Bucarest). Le villageois Nicolae Cioroiu,
aujourd'hui decede, decouvrit jadis sur le territoire de cette commune un tresar de deniers
romains frappes par la Republique. Le nombre d'exemplaires decouverts ainsi que Ies circons­
tances ayant preside a leur trouvaille devront etre precises par des investigations sur place.
Cinquante-sept exemplaires faisant partie de cette decouverte ont ete proposes a !'Institut
d 'Archeologie.
1 Constantin Moisil, dans BSNR, XI, 1 9 1 4,
ED, X, 1 945, p . 5 1 .
pp. 25 - 26. Cf. B. Mitrea, Penetra:i:ione . . . , dans

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
53G BUCUR M ITREA 4

Les pieces offertes vont de la fin du I I I• siecle au premier quart du Ier siecle av. n. e.
La piece la plus recente est un denier emis par le magistrat monetaire L. Farsuleius Mensor ;
elle est du type Grueber, Rome, 3299, annee 75 av. n. e., ou Sydenham, 789, annee 73 av. n. e.
Les pieces les plus anciennes ont ete tres usees par la circulation ; Ies plus recentes le sont
moins. Parmi les pieces, nous avans remarque une imitation du denier de L. Papius.
Information : B. Mitrea, Institut d' Archeologie, Bucarest.
1 7 . Tîmpeni (district de Slatina, region d'Argeş). Le Musee de Slatina a rei;:u un denier
romain datant de la Republique et trouve a Tîmpeni. Il porte le nom du magistrat L. Sempro­
nius Pitio et appartient au type Grueber, Rome, 7 1 1 , a. 1 7 2 - 1 5 1 av. n. e. Cf. Sydenham, 402 ,
a. 145-138 av. n. e .
I nformation : M . Butoiu, Musee de Slatina.

IV. MONNAIES ROMAINES IMPERIALES

18. Bălăneşti (district de Drăgăneşti-Olt, region d 'Argeş). Le Musee de Slatina a rei;:u


une piece coloniale grecque, emise par la ville de Tomis sous Alexandre Severe. D'apres les
informations rei;:ues, cette piece a ete trouvee a Bălăneşti et nous pouvons preciser qu'elle est
du type Pick, 3 1 50.
Information : M. Butoiu, Musee de Slatina.
19. Băneasa (district de Giurgiu). Pendant l'annee 1957, un denier d 'argent de Faustine
Ir• a ete decouvert dans cette localite. Denier du type Cohen 2, 32 Oli BMC, 2 74.
Information : M . Ionescu, Musee de Giurgiu.
20. B îrca (district de Segarcea, region d ' Oltenia). En 1 96 1 , on a decouvert sur le terri­
toire de cette commune un tresar compose de 135 monnaies romaines imperiales d 'argent.
D'apres des informations preliminaires elles dateraient des I I • - I I I0 siecles.
Information : Ion Firu, Te zaure mo netare descoperite În Oltenia, article paru dans le journal
Rom înia Li beră, XIX, 1 96 1 , no 5 2 73 du 28 septembre.
C. Preda s'est livre a des recherches sur place en octobre 196 1 .
2 1 . Brate iu (district d e Mediaş, region d e Braşov). O n a trouve, entre autres, dans une
tombe a incineration, une petite monnaie de bronze datant de l'un des empereurs romains de
la seconde moitie du Iv� siecle ou m eme du debut du siecle suivant.
Informatio n : Ion Nestor, Institut d 'Archeologie, Bucarest.
22. Buciumi (district de Zalău, region de Cluj ). Un denier de Trajan (du type Cohen 2,
288) a ete decouvert sur le territoire du camp romain de cette localite. Cette piece se trouve
dans une collection particuliere.
Information : Institut d 'Histoire, Cluj .
2 3 . Comasca (commune d'Oinacu, ville de Giurgiu, region de Bucarest). En mai 1961 ,
une monnaie de Macrinus ( ?) a ete decouverte dans cette localite.
Information : M. Ionescu, Musee de Giurgiu.
24. Cristeşti (district de Tg. M ureş, region Mureş-Autonome Hongroise). Un denier a
l 'effigie de Sabine, epouse d' Adrien, et une monnaie de bronze qui n'a pas encore ete deter­
minee, ont ete decouvertes en 1 96 1 dans une tombe a inhumation.
Informatio n : N. Vlassa, Institut d 'Histoire, Cluj ,
25. Curcani (district d'Olteniţa, region de Bucarest). Dans une vigne appartenant au
territoire de cette commune on a decouvert il y a quelques annees deux monnaies d'or : l ' une
de Jovien et l'autre de Valens. Ces deux exemplaires ont ete acquis par le CN-BARPR.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES DECOUVERTES EN ROUMANIE 537

Information : O. Iliescu, CN-BARPR.


26. Dumitreşti-Gălăţii (commune de Schitu Duca, district de laşi). Dans une urne
carpe on a decouvert une monnaie en bronze datant de l'Empire romain. Perforee dans l'anti­
quite et bien que dej a usee alors, puis partiellement detruite par ceux qui l 'ont trouvee, nous
pouvons preciser qu'il s'agit d ' un quadrans de la seconde moitie du regne d'Antonin le Pieux,
etant donne que, au revers on voit la jeune tete de Marc-Aurele en Cesar.
AE. Poids 1 ,99 g. Diametre 17 mm.
Information : I. Ioniţă, Musee d'Histoire, Jassy.
27. Enoşeşti (commune de Piatra Olt, d istrict de Slatina, region d'Argeş). Une monnaie
coloniale en bronze est parvenue au Musee de Slatina. La piece a ete emise par la ville de Nicee
pendant la premiere moitie du I I I< siecle.
I nformatio n : M. Butoiu, Musee de Slatina.
28. Galicea Mare (district de Băileşti, region d 'Oltenia). En 1 96 1 , a l'occasion de
travaux agricoles, le villageois Petre Păcurin a decouvert a l'extremite de la commune un tresar
de 800 deniers romains datant de l' Empire. Ces pieces vont d'Antonin le Pieux j usqu' a Philippe
l' Arabe. U ne grande partie en ont ete emises sous Gordien I I I et Philippe l' Arabe.
Information : Ion Firu, Monezi d i n epoca romană, article paru dans Sc înteia, XXX,
1 96 1 , n° 5 1 90 du 9 j uin.
29. Giurgiu. En 1 96 1 on a decouvert rue Fîntînilor n° 50 de cette ville une monnaie
de bronze de Licinius fils. Elle est du type Cohen 2, 2 1 . Cet exemplaire a ete frappe a Cysique.
Information : M. Ionescu, Musee de Giurgiu.
30. Herăşti (district d ' Olteniţa, region de Bucarest). Vers 1 959 -- 1 960, on a trouve
dans la vigne de la ferme de l'Etat de cette localite une monnaie de bronze emise par la ville
de Marcianopolis sous Gordien I I I.
A !'avers. Les bustes affrontes de Gordien et de Sarapis ; de la legende on peut encore
lire [ . . . rOP ] � IANOC AVT.
Au revers. Demeter drapee, debout a gauche, tient dans la main droite des epis ( ?)
et dans la main gauche une torche. Legende en exergue.
Informatio n : Ion Vişinescu, professeur, commune d ' lzvoarele, district d'Olteniţa.
3 1 . Iernut (district de Luduş, region Mureş-Autonome Hongroise). Une monnaie de
bronze de Severine, l'epouse d' Aurelien, a ete decouverte dans une urne cineraire trouvee au
lieu-dit « Fundul Bedeelor » .
Informatio n : N. Vlassa, U n cimitir de inci neraţie postaurelian la Iernut, dans SCIV, 1 ,
1 962, 1 5 4 - 1 5 5 .
32. Iernut (district de Luduş, region Mureş-Autonome Hongroise). Pendant les fouilles
archeologiques de 1 96 1 , on a decouvert au lieu-dit « Fundul Bedeelor » onze pieces de monnaies
romaines qui s'alignent chronologiquement d'Alexandre Severe a Licinius I I.
Information : N. Vlassa, Institut d'Histoire, Cluj.
33. Isaccea (district de Tulcea, region de Dobrogea). Un sol idus de Marcien portant
au revers Victoria AVGGG e: CONOB, trouve en 1 9 1 0 sur le flanc danubien de la forteresse
romano-byzantine de Noviodunum, a ete acquis par le CN-BARPR.
Informatio n : O. Iliescu, CN-BARPR.
34. Moldova Veche (district de Moldova Nouă, region de Banat). A l'occasion d 'inves­
tigations archeologiques effectuees dans la region en ete 1 96 1 , le professeur D. Tudor a trouve
chez un habitant de cette ville un tresar de 963 monnaies en bronze du IV< siecle, decouvert
quelques annees auparavant.
Information : D. Tudor, qui prepare une etude au sujet de cette decouverte.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
538 BUCUR M ITREA (j

35. Piatra Neamţ. Quelques pieces du IVe siecle ont ete trouvees dans Ies environs de
cette ville, pieces qui parvinrent par la suite au Musee de la localite. Parmi celles-ci, nous retien­
drons la presence d ' une siliqua de Constans, d ' une piece en bronze de Constance I I et d'une
autre identique, de la m eme epoque, mais le nom de l'empereur n 'en a pas pu etre determine
par suite du mauvais etat de la piece.
Information : C. Matasă, Musee de Piatra Neamţ.
36. Piatra Neamţ (environs de}. Quelques pieces romaines datant de l 'Empire, qui
auraient ete trouvees dans Ies environs de cette ville, sont parvenus au Musee de Piatra Neamţ.
Parmi celles-ci, nous avans remarque un sesterce de Marc-Aurele, une piece de bronze de
L. Verus, un denier de Faustine I I et un autre de Iulia Damna.
Information : C. Matasă, Musee de Piatra Neamţ.
3 7 . Piteşti. A l'occasion des fouilles executees dans cette ville, pour la construction
de bâtiments au 1 3 de la Calea Rahovei, on a trouve une monnaie antique en bronze.
11 s'agit d'un tetrassarion emis par la ville de Tomis sous Gordien I I I, piece du type
Pick, 3394.
Poids 1 0,92 g. Diametre 26,5 mm. En bon etat, mais passablement use.
Information : Mihail Păucescu, Piteşti.
38. R îureni (district de Rîmnicul Vîlcea, region d 'Argeş). On decouvre souvent sur
le territoire de cette commune des monnaies antiques. Des pieces romaines trouvees ces derniers
temps dans cette localite sont parvenues dans une collection particuliere de Rîmnicu Vîlcea.
Toutes en bronze, elles avaient ete emises par Ies empereurs suivants : Marc-Aurele ( 1 ), Faustine
I I ( 1 ), Septime Severe ( 1 ), probablement du type Cohen 2 7, Galere Maximien ( ? 1 ) . II faut
y ajouter quatre petites pieces en bronze, de Constance I I , decouvertes dej a depuis quelques
annees mais dont nous n'avons pris que maintenant connaissance.
Deux sont du type Cohen 2, 52 et une Cohen 2, 336. La quatrieme n'a pas pu etre
determinee, n'ayant pas ete nettoyee. Deux pieces ont etc frappees par Ies ateliers d' Heraclee,
offi.cine r. Ces quatre pieces avaient ete detenues par un habitant, Dumitru Băiaşu, ouvrier
des chemins de fer, qui Ies tenait de son pere.
Information : Mihail Sănătescu, Rîmnicu Vîlcea.
39. Sălaşuri (commune de Veţca, district de Tîrgu Mureş, reg1on Mureş-Autonome
Hongroise}. A l'occasion de travaux agricoles effectues en juillet 1 96 1 , Ştefan Molnar, directeur
du Musee de Cristur, a trouve sur le territoire de cette commune un tresar de monnaies romaines.
La majeure partie de ce depot monetaire se trouvait dans un chaudron en cuivre dont la partie
superieure avait ete detruite par une charrue. A cette occasion des pieces ont ete entraînees
et eparpillees sur une certaine longueur. Le nombre total des monnaies decouvertes dans ce
tresar s'eleve a 3 . 198 exemplaires. Au point de vue chronologique les pieces se repartissent
de la maniere suivante : 3 ex. datant de la Republique ; 19 de Marc-Antoine ; 29, de Neron ; 7 ,
d e Galba ; 2, d ' Othon ; 1 4 , de Vitellius ; 255, de Vespasien ; 66, de Titus ; 1 , d e Iulia Titi ; 269,
de Domitien ; 59, de Nerva ; 580, d e Trajan ; 3 7 2 , de Hadrien ; 18, de Sabine ; 6, de L. Aelius ;
692, d' Antonin le Pieux ; 476, de Faustine Jre ; 183, de Marc-Aurele (Caesar} ; 1 44, de Faustine
I I et trois drachmes de Lycie dont une emise sous Domitien, une sous Nerva et une sous Trajan.
La piece la plus recente est datable d u regne d ' Antonin le Pieux.
Information : I. Nestor, Institut d' Archeologie, Bucarest, et Ştefan Moln ar, Musee
de Cristur. Nous avans fait nous-meme des recherches au Musee de Cristur ou nous avans
examine en detail toute la trouvaille.
40. Sc heia (ville de Suceava}. Lars de fouilles archeologiques, on a decouvert un faur
recelant une piece romaine imperiale en argent portant Ies traces d'une forte cuisson. Cette

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES D ECOUVERTES EN ROUMANIE 539

piece est usee et elle doit etre attribuee a un empereur romain du 1 1e siecle, probablement a
Antonin le Pieux.
Information : Gr. Foit, Musee de Suceava.
4 1 . Sînpetru German (district d' Arad, region de Banat). Un habitant a decouvert sur
le territoire de cette commune un denier d' Antonio le Pieux. D'apres la description de la
legende re�ue par nous - IMP II TRPOTXIXCOS I I I I - ii s'agit d'une piece du type Cohen 2,
973 sqq„ BMC, 844 sqq. ; elle est datable de l'annee 1 5 5 - 1 56.
Informatio n : E. Dărner, Musee d 'Arad.
42. Slatina. Le Musee de cette viile est entre en possession d 'un denier d' Alexandre
Severe, qui aurait ete trouve sur le territoire de la viile. II est du type Cohen 2, 52.
I nformation : M. Butoiu, Musee de Slatina.
43 . Tîrpeşti (comrnune d e Petricani, district de Tg. Neamţ, region de Bacău). A l'occa­
sion de fouilles archeologiques entreprises en 1 96 1 , on a d ecouvert, sur le territoire du village,
rnais a l'exterieur du chantier, un denier d 'Hadrien. Du type Cohen 2, 1 102 ou BMC, 1 36, cette
piece est un peu usee par la circulation.
Information : P. Marinescu-Bîlcu, Institut d 'Archeologie, Bucarest.
44. Vintileanca (district de Mizil, region de Ploieşti). Vers 1 900, un grand tresar de
deniers romains datant de l' Ernpire avait ete decouvert dans la localite de Vintileanca. La decou­
verte semble avoir ete faite dans un vignoble ayant a ppartenu a la familie du professeur
Spiru Haret. Ce tresar sernble avoir contenu plusieurs centaines de pieces, qui furent
partagees entre Ies membre de la familie. L'un de ces lots est parvenu ensuite a l ' lnstitut
d 'Archeologie.
D'apres Ies informations re�ues de seconde rnain, l 'ensemble du tresar aurait ete decou­
vert dans une amphore romaine.
Les 76 pieces proposees pour la vente s'echelonnent ainsi de Vespasien a Comrnode :
Vespasien, 9 ; Domitien, 1 ; Trajan, 1 0 ; Hadrien, 20 ; Sabine, 1 ; Antonio le Pieux, 1 1 ; Faustine
Jre , 1 1 ; Marc-Aurele, 3 ; Faustine I I , 4 ; L. Verus, 1 ; Lucilla, 3 ; Cornrnode, 2.
La monnaie la plus recente date de l'annee 1 84.
Informatio n : B. Mitrea, Institut d'Archeologie, Bucarest.
45. Zădăreni (district d' Arad, region de Banat). Un denier a titre de bronze inferieur
de Marc-Aurele a ete decouvert en 1 957 sur le territoire de cette localite, dans une
tornbe sarmate.
D'apres Ies titres triornphaux de la legende comrnuniquee, cette piece est du type Cohen 2,
1 03 1 ou BMC, 5 5 1 . Elle est datable de 1 7 0- 1 7 1 .
U n autre denier romain, du type D IVVS ANTON INVS, avec a u revers CONSECRA­
TIO, clonc frappe sous Marc-Aurele, a ete decouvert en 1 958, dans une autre tornbe sarmate.
Informatio n : E. Dărner, M usee d'Arad.

V. MONNAIES BYZANTINES

46. Arad. Trois rnonnaies de bronze de Justinien ier ont ete trouvees sur le territoire
de la viile, pres du château-d 'eau. L'une d 'elles a ete donnee au Musee d'Arad.
I nformation : E. Dărner, Musee d 'Arad.
47. Bucarest. Pont de M i hai Vodă. Pendant Ies fouilles archeologiques pratiquees a
Bucarest dans l e secteur de Mihai Vodă, on a decouvert dans un edifice feodal construit sous
Constantin Brîncoveanu, une rnonnaie byzantine en bronze.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
O>
;5
o • Mormaies grecques- ·
o • Monnaies geto - daces

O + Monnaies romaines
.,,.. .....
uipublicaines
_,...:
j .â Â Monnaies rom aines
imperiales
./"..,.,..
„„) a I Monnaies byzantines

. . ���
-=·
o o <)�D Dt!couvertes isolies

g� ;J
? . ���
/y� A 22 • • • .& I Tresors de monnaies

&'

2��


!{) 4 8 �


....... ..,,..

ft  t,5
� r· ' · .

..oi \
·,- ): 1,9
:..,
'..o
. ....., 1.
"'° i
\..

O 50 IOO k m
t-===== 1

l E
A R

Fig. 1 . - Carte de la Republique Populaire Roumaine et des localires d'ou proviennent Ies decouvertes monetaires mentionnees
dans la presenre chronique.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
MONNAIES ANTIQUES ET BYZANTINES D ECOUVERTES EN ROUMANIE 541

A l'avers cette piece porte le buste d'un empereur en costume d'apparat et au revers le
buste d u Christ nimbe, sur la crois.
D'apres son type, la piece a ete frappee par Constantin X ( 1 059 - 1067). Cf. BMC,
II, type 3 .
L'effi.gie est surfrappee sur une autre plus ancienne : o n aper.;oit encore Ies silhouettes
de deux empereurs debout. On pourrait songer a Constantin X et Eudocie ( ?).
D 'apres l'endroit ou a ete decouverte cette monnaie, en milieu feodal, elle se trouvait
en position secondaire.
Informatio n : Gh. Cantacuzino, Institut d'Archeologie, Bucarest.
48. Dorobanţi (d istrict d' Arad, region de Banat). Au lieu-dit « Fîntîna porcilor », situe
sur le territoire de la commune, on a decouvert une tombe renfermant un vase en terre cuite
contenant une monnaie byzantine en bronze et ayant une valeur nominale de 20 nummia.
Emise par l'empereur byzantin Anastase dans Ies ateliers monetaires de Constantinople,
'
cette piece usagee pese 8,01 g et son diametre est de 27 mm.
Elle appartient au type B MC, 47.
Information : E. Dorner, Musee d' Arad.
49. S înpetru German (d istrict d ' Arad , region de Banat). Sur le territoire de cette
commune, au lieu-dit « Magazie », on a trouve dans la tombe d'un cavalier avar outre un sa bre
et une pointe de lance, tous deux en fer, une piece d'or a l'effi.gie d ' Heraclius et d'Heraclius
Constantin 2 •

BUCU R M ITREA

2 E. Dărner, Mormint din epoca a varii la S i npetru-Qerman, dans SCIV, XI, 1 960, pp. 425 et
429 - 43 1 .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
COMPTES RENDUS

B . MHKOB, H .Il)KAMBA30B, ,aesemawKama llewmepa (La grotte de Devetaki), Co<l>HR,


.

1 960, 1 99 CTp . , 1 40 pHc . , l QBeTH . Ta6JI. ; pe3IOMe Ha <l>PaHQy3CKOM JI3bIKe (cTp. 1 9 1 -1 95)

.Uea 6onrapcKHX apxe011ora, JlCJIY>KHBWHX HJBe­ cocyi:ib1 Ha 1.1eTb1pexyroJlbHOH noi:icraeKe (puc. 28/a =

CTHOCTb H i:ipyrHMH MH0r.14HCJieHHblMH pa6oTaMH no pHc. 29/a), TaK>Ke ecrpe1.1a10wttec11 e 0JITCHHH. l..J: acro
cneUHllJlbHOCTII , ony6JIHKoea11H u lIJAaTeJlbcree AKa­ Ha6JIIO.l:\3CTCll 6e11a11 pocnHCb Ha KpacHOM «t>oHe' HO
AeMIDI HayK HP EonrapHH 4peJBbI 'lai!tto HHTepecHbie HHori:ia IlOllBJIHeTCR H 1.1epHall pocnHCb Ha TOM >Ke
peJyJJbTaTbl parnonoK neu-1epb1 .UeucTaKH (p-H Jloee4), KpaCHOM «t>oHe. C11ei:iyeT OTMeTHTb, 'ITO Texm11<a H
npOHJBe,l.\ellHblX li 1 950 H 1 95 2 rr. B AOJJHHe peKH HCKOTOpblC i:ieKopaTHBHble MOTHBbl (HanpHMep, CeTKa)
OcaM, enai:iamu1eil e .UyHaH 6mtJ ycrbll 0JITa . Ha tore c611u>1<a10T pacnttcHy10 KepaMHKY I CJIOll .UeeeTaKH c
.l:\OJIHHa OcaMa coei:iHtt11eTc11 c 6acceHHOM peKH MapHua MaTepllaJIOM THna KapaHoeo I e 10>1<HOH Eo11rapHH.
nocpe,llCTBOM ropttoro npcxoi:ia Tp.'HH H AOJJHHbl peKH reorpa$H1.1ecKoe no110>1<eHHe newepbl o6Jier1.1a;10 ce11Jb
CTpttaMbl. KyJlbTypttb1e cnctt AOCTilratoT MecraMH c $paKHHCKOH paBHHHOH . KpoMe Toro, OTMCTHM, l.ITO
r11y6Httb1 5,50 M. BcKpb!TO Tptt KYJJbTYPHblX ropHJOHTa , B Tecre KepaMHKH H3 .UeeeraKH CMeWHB3JlH MRKHHY'
BOCXO.l:\Rll.lHX I< cpei:iHeMy naJJeOJJHTy (MYCTbepCKOMY necoK H TOJll.ICHble 1.1epenKH . Ilo HaweMy MHCHHIO, Ha
epeMeHH), K eepxHeMy na11eo11HTY H K nepnoi:iy, i:iaTH­ ceeepe H ceeepo-Janai:ie EoJirapHH KOMnJJeKc KpeMH­
pyeMOMY KOHQOM eepxHero naJieomtTa . KaK yKaJblBaeT KOBl\bl 6b!TOBaJJ cpaBHHTeJlbHO .l:\OllbWC, l.ICM TOT >Ke
H. .U>t<aM6aJoe, na11eoJIHTH4ecKHe HaXOAKH e newepe roptt30HT c pacnncttoil KepaMHKOH e 10>1<HoH Eo11-
.UeeeTaKH HMeioT attaJiorHH e .1-1pyrHx MeCTHOCTllX EaJJ­ rapID1, cooTBeTcreettHo KapaHoeo I (6b!BWHH I A) 2 •
KattcKoro noJiyocrpoea H e PyMblHHH. B 4aCTHOCTH, yKa­ IlocKOJlbKY MC>KAY naJieOJJHTHl.ICCKHM CJloeM H CJloeM
JaHbl attaJlOrHH Me>KAY opy.l:\HllMH MYCTbepcKoro epeMeHH KpeMHKOBl\bl-CTap1.1eeo JaJieraeT crepttJlbHblH CJIOH
H OPYAHllMH COOTBeTCTBeHHblX ropH30HTOB , ttaili:iett­ 6eJ apxeoJiorn1.1eCKHX CJlej:\OB H IlOCHOJlbKY HCOJJHTH-
Hb!MH pattbwe e newepe Ea4o Knpo e EanKaHCKHX ropax. 1.leCKaR KYJJbTypa nepeoro CJIOll Jroro THna e newepe
HeoJJHTH4ecKa11 Jn0xa o6octtoeatta o6ttJibHblM .UeeeraKH CBHAeTeJlbCTBYCT o cpaBHHTeJJbHO pa3BHTOH
MaTepHaJIOM. Eb!Jl OTO>KAeCTBJleH CJlOH c pacnHCHOH «t>aJe, 0Tc10i:ia CJiei:iyeT, 1.1To CJieAbl i:ipeeHeilwero
KepaMHKOH KoMnJieKca CTap4eeo-KpeMHKOBl\bl­ HeOJJHTa OTCyYCTBYIOT B newepe .UeeeTaKH. Bnpo1.1eM,
KapaHoeo I. PacnHcHaR KepaMHKa JToro ropttJOHTa, H a HaCTOllll.lCM JTane HCCJ1C.l:\OB3HHH eonpoc o cywe­
oi:ittaKo, nanoMttttaeT cKopee o6JJHK KYJlbTypbi CTap- CTBOBaHHH i:ipeeHeiiwero HeOJJHTa Ha TeppHTOpHH
4eeo e Cep6ttH li 0JITCHHH 1 . He OTCYTCTBYIOT 3.l:\CCb H HP EoJirapHH ewe ocraeTc11 oTKpb!TblM .

1 D. Berciu , Contribuţii la problemele neoliticului B L' Europe a la fin de l' dge de la pierre. Actes du
din Rom î nia, În lumina noilor cercetări, Eyxapecr, Symposium consacre aux problemes du Niolithique
1 96 1 , crp. l i . europeen, Ilpara, 1 96 1 , crp. 45 H cJiei:i. K eonpocaM
2 CM. ttoey10 KYJlbTyptto-crpaTHrpa$H4ecKy10 o crpaTHrpa$IDI H OTHOCHTeJlbHOH xpoHOJlOrHH, ycra­
noCJiei:ioeaTeJlbHOCTb e KapaHoee, Hei:iaeHo ycraHoe­ HOBJleHHblX Ha ocHoBaHIDI pacKonoK B. MttKoea H
JJeHHy10 r . 11. reoprneBblM, C KOTOpOH Mb! B OCHOB­ r. 11 . reoprneea B KapaHoee, Mb! eepHeMCll B i:ipyroii
HOM corJiaCHbl : Kulturgruppen der ]ungstein· und der paJ; CM . B 3TOM TOMe, crp . 397 - 4 10.
Kupferteit in der Ebene t•on Thrazien ( Sudbulgarien),

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
544 COMPTES RENDUS 2

B. 1V1HKOB OTHOCHT HeOJIHTH'-leCKHU ropH30HT c HOBO I , cJieAyeT roptt30HT .UeeeTaKH I I , crpaTHrpa<Ptt­


pocnHCb!O H3 .UeBeTaKH K cpeAHeMy HeOJIHTY . .Uame qecHoe IlOJIO>KeHHe KOTOporo ,[\OCTOBepHO : OH nepe­
ecJIH ,[\OilYCTHTb, '-ITO pe'-lb H,[leT o 6011ee npOAOJI>KH­ HpbrnaeT Heo11ttrn'-lecHHu CJiou I ; c HyllbrypHo-rnno110-
TeJibHOM 6b1ToBaHllH HYJibTYPbI KpeMHKOBQbl, ece me rtt'-lecHou TO'-IKH 3peHHR OH RBJIReTCR, 0,[\HaHo, reTepo­

I HeOJIHTH'-leCKHU CJIOU neIQepbl .UeeeTaKH - HaK reHHbIM, IlOCKOJibKY B HeM BCTpeqaeM .[lpeBHHU KOMilO­
enpo'-leM H eecb 6011b1110u HOMllJieHc KapaHOBO I - HeHT KYJibTYPbl BllH'-la, a11eMeHT paHHeu 1<y11brypb1
KpeMHKOBQbl-CTap'-1eeo--KpH111 - xapaHTepH3yeTcR Ba.[laCTpa, 3JieMeHT rnna EoRH H aJieMeHT, CBR33HHbltt
MaTepllaJIOM, Il03BOJIRIOIQHM BKJIIO'-IHTb ero, c TO'-IKll c wroM li BOCTOKOM Eo11rapttH. HeK0Topb1e a11eMeHTb1
3peHllR HYJibTYPbl li xpoHOJIOrllll , B nepHOA .[lpeBHero ,[\OXO,[lRT ,[\O Ha'-laJia npoQecca CJIO>KeHllR KYJibTYPbl
neoJIHra. Ca111<yQa-KpttBOAOJI . Bce me ropH30HT .UeeeTaKtt II
CJie.[lylOIQllU HeOJIHTH'-leCKHU CJIOU Henocpe.[l­ OXBaTbIBaeT BeCb neptto,[l OT KOHQa 6blTOBaHHR pac­
CTBeHHO nepeHpbrnaeT npeAblAYlllHU . Ero TOJllQHHa IlllCHOU 1<epaMttKH CTHJIR KpeMHKOBQbI AO noRBJieHHR
BeCbMa He3Ha'-lllTeJJbHa (pHC. 8 li 1 1 ), OHa e,[lBa ,[\OCTH­ ropH30HTa J(e6emaKu III, cooTBeTCTBYIOlllero Il03AHe­
raeT o, 10 M. Ony6JIHKOBaHO Jllllllb HeCKOJibKO <t>par­ HeOJIHTH'-leCKOMY KoMnJJeKcy Ca111<yQa-KpttBOAOJ1 .
MeHTOB KepaMllKH, y1<pa111e HHblX CilllpamlMll, MeaH­ B ,[\3JlbHeuweM OCTaeTCR BblRCHHTb MeCTHOe crpaTH­

IIP3MH, TpeyroJibHllHaMll, HaCe'-IKaMH H T . n . ABTOpbl rpa<i>tt'-leCHOe IlOJIO>KeHHe pa311H'-IHblX roptt30HTOB,


C'-IHT3!0T' '-!TO HepaMHKa 3Toro CJIOR BOCXO,[\HT K «Bepx­ 06pncoebrna101QttxcR B ropll30HTe JJ:eeeTaHH II li

HeMy HeOJJHry » , 6y.[ly'-IH coepeMeHHOU np::lT060RHCl<OU RBJI.RIOU{HXCR, no HaWeMy MHeHHIO, 3JieMeHTaMH cpe,[l­
<t>a3e B PyMblHllH, Ha TOM OCHOBaHllll, '-!TO opHaMeHTHKa Hero HeOJIHTa.
HeHoTOpblX qiparMeHTOB (pHC. 33) OTHOCHTCR, .llH06b1, Oco6eHHO HHTepeceH H 6oraT apxeo11ornqecHHu
K «rnny EoJIHHTHHRHy » . Bo ep�MR npe6br naHH.ll B MaTepHaJI H3 TpeTbero HeOJIHTH'-leCHOro CJIOR .UeeeTaKH,
Eo11rapHll e 1 958 r. R llMeJI B03MO>KHOCTb 6Jill>Ke 03Ha­ TaK>Ke TeCHO CBR3aHHOro c MaTepttaJiaMH ,UyHaUCKOU
KOMllTbCR c OTKpblTHRMll B .UeeeTaKll. TexHll'-leCKH paBHHHbI Ha TeppttTopHH PyMbIHHH . B. 1\1ttKoe OTHo­
" qia3eo11ornqec1<tt HHTepecywIQaR Hac HepaMllKa npe­ CHT co.[lepmaHtte roptt30HTa .UeeeTaKH III - KaK Mhl
e3011111a npoTo6oRHCKHU ropH30HT. Bh1ceqe11Hbltt opHa­ ero Ha3bIBaeM - K 3Heo,mmy ( CTp. 5 1 H CJieA . ) ; B
MeHT, TeCTo, npo<t>llJIH H T.,[l. 6JIH3KO HanOMllHa!OT PyMblHHH OH COOTBCTCTByeT Il03,[llleHCOJillTH'-ICCKHM
HepaMtt'-leCKlle H3.[leJJHR HOHQa <Pa3bl EoHH III li HYJibTypaM Ca11HyQa, I'yMeJibHHQa, Ky1<yTe11b,
CJieAy!OllleU <t>a3bl . ECTJ, OJIHaHO' l.lellblll PRA HepaMH­ ITeTpeWTb. l13-3a reorpa<l>tt'-lecHoro no110>1<eHHH
'-leCKHX '-lepenHoB H3 1e•: . � , cMc111aH11oro c MRKHHou, neu1epb1 .Ue11eTaHH, a HMeHHo B y'-laCTKe, rAe HyJii.Typa
H yKpa111eHHblX TOHKHMll CKJia,[lKaMH H JI01Qe1· " I'yMeJibHllQa (c BOCTOKa) nepenJieTaeTCH c BJIHRHHeM
o6Ma3HOU ceporo QBeTa, npo<i>HJIH HOTOpblX IlOXO>KH K0Mn11e1<ca Ca111<yQa-KpttBOAOJI (c 3anaAa), B crpy1<­
11a 113.[leJIHR ApeBHHX <t>a3 HYJibTYPbl BHH'-la 11 '-laCTH4HO Type roptt30HTa .UeneTaKH I I I OTMC'-laeTCR cMewa11Hhltt
KYJibTYPhI BaAaCTpa I. HcKoTopbie 113 <t>parMe11Toe, xapaKTep (C3JIKYL.la-I'yMeJibHHQa) ; 06 3TOM y6e.[lH­
H306pa>KeHllblX Ha puc. 56 H 57' OTHCCRTCR K 3TOMY TeJibHO CBH,[leTeJU.CTBYCT 6oraTblU H pa3HOo6pa3HblU
ropH30HTY' a He K «3HeOJIHTY )) . ,Upyrne <t>parMeHTbl HepaMH'-leCKHU MaTepttaJI, ony6mmoBaHHblU aBTOpaMH .
noHpb!Tbl CKJia,[lHaMH, pacno110>1<eHHblMll B DH,[le Bnpo'-leM, B. 1\1ttKOB y1<a3brnacT Ha He1<0Topb1e aHa­
CTpOilllJI ; llX npo<t>llJIH aHaJIOrll'-!Hbl (pHC. 56) HalllHM JIOrHH c 3anaI111ou 0611aCTbIO (crp. 1 92) . ToJIIQHHa
uaxo.[lKaM B Bep6J1'-!Hoape B ropH30HTaX, HenocpeA­ «3HeOJIHTH'-leCKoro )) CJIOR KOJie6JieTCR OT 0,20 .l-lO
CTBeHHO npe.[lllleCTBY!OlllHX CJIOIO c xapaKTepHblMH 1 ,40 M. BHyTPH ero MO>KHo pa3l1ll'-IHTb roptt30HTbl,
MaTepHaJiaMH KYJibTYPbl C3JIKYLla 3• ,Upyrne 3JieMeHTbl COOTBeTCTBYIOIQHe OT,[leJibHblM <t>a3aM K}'llbrypbl C311-
yKa3blBalOT He TOJibKO Ha KYJibTYPY BttH'-la, 110 H na HyQa-KpttBO,[\OJI. TaH, MbI BbIAellllJIH MaTepttaJibI,
IO>KH0-6011rapcHHe KOMilJieKCbl nepHO,[la, npemneCTBO­ xapa1<TepHb1e AJIR paHHeu <Pa3bI CanKyQa, Apyrne -
eae111ero CJI0>1<e11mo TaM011111eu KYJibTypbl I'yMe.r1bHHQa . naH6om:e MHoro'-IHCJieHHbie - JlllH cpa3bI Ca11KyQa II,
Ha ocHonaHHH ony6JIHKOBaH11oro MaTepHa11a , HaWHX 3aTeM MaTepllaJibI <Pa3bI C311KyQa I I I H cnopaAH'IecHHe
Henocpe.[lCTBeHHblX Ha6JIIO,[leHHU 3TOro MaTepmu1a " MaTepttaJibI <Pa3hI CaJIKY'-la IV. l13o6pameHHbltt Ha
y'-IHTblBa.R KaK OTHOCHTeJibHYIO xpOHOJIOrill-0 H 3BOJIIO­ puc. 52ic = pHc. 47/4 cocyJI BOCXO,[(l{T K 60.Tiee 110::!,[lHeMy
l{HIO Heo11ttTH'-leCHHX HYJibTYP ua ceeepc-3ana.[le Eo11- ropH30Hry, '-leM CaJ1Ky11a. B OAHOM H3 >KHJIHIQ HaWJIH
rapllll , TaK H HX CBR3b c CHHXpOHHblM pa3BHTHeM K c11e.[lb1 JibHHHOu cern (pHc. 68-69). Ka1< H B HyJibType
ceeepy OT ,UynaR , MO>KHO CKa33Tb, '-!TO B neIQepe CaJIK}'Qa, n11aCTHKa nona.[laeTCR peAHO . 1\1aTepHaJI,
.UeeeTaHH 11a6JI10AaeTc11 Ta me KaprnHa, '-!TO H e HOTCpblU He YAaJIOCb ycraHOBHTb crpaTHrpa<i>H'-leCKH
Bep6ll'-llloape tt Ha APYrHX noceJJeHHRX 011TeHHH li B XO,[le paCKOilOK, HH HYJibTYPHC-THllOJIOrH'-leCKH npH
10ro-3ana,[\HOU BaJiaXHH, a HMeHHO : 3a ropH3'.lHTOM OT,[leJibHOM HCCJie,[\OBaHHH, 060CHOBb1BaeT 6blTOBaHHe
J(e6emaKU I, COOTBeTCTBYIOIQHM - HaH Mb! 3TO BHAeJIH­ 1<0Mn11eHca l.Jepuaeo.[la-33epc-.UoHbR C11aTHHa e
KOMnJieKcy CTap'-leeo-Kpllw-KpeMHKOBQbI - Kapa- neIQepe .UeeeTaKH 4•

3 D. Berciu, Contri buţii , CTp. 1 1 1 . TaM me .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 COMPTES RENDUS

lfro MacaeTcll 6poHaoeoro eeMa, TO B. MHKOB CJIOJI TaM, rAe 6onrapcHHe HCCJleAOBaTeJIH 06Hapy>1<HJ1H
pa3JlllqaeT CJIOli c .r:tBYMR ropH30HTaMH . HecmoTpH Ha cnoH Bep6H'IHoapa (p11c. 7) . 3aTo BHYTPH «cJ1011
pa3,[lemll011\Hj:j HX apxeoJIOrH'leCKH HeHaCblllleHHbJj:j nocneAHero nepHo.r:ta 6poH3oeoro ee1<a » - KaH ero
CJlOj:j (pHC. 8), OHH ece >1<e HBJlJllOTCH HenpepblBHblMH !Ia3bIBaeT B . MHKOB (CTp . 193) - RCHO pa3JIH'l3IOTCJI
c TO'll<H 3peHHH pa3BHTHH cfiopM KepaMHKH (crp. 193) . cfia3bl Bep6H'IHoapa IV (pHc. 100/a, d, f H h) H Bep6H­
nocMOJlbK}' no3BOJ1HeT ony6JJHKOB3HHblH MaTepHaJJ, '1Hoapa V (cM. HanpHMep pHc. 100/c - d ; pHc. 97/e, f
33Me'laHHJI H BblBO,[lbl, a TIK>l<e Ha6JllO,[leHHll BO epeMll H i) ; nocneAHllll CHHXpOHHa cfia3e V 1<yJibTYPhl Teii
BbillleynOMllHYTOj:j noe3.[ll<H , MO>l<HO no.r:tpa3,[leJlHTb e BaJJaXHH (o6JIHH <l>yH.r:teHb H ,UoaMHeiî: 8).
KyJlbTypHhJj:j CJioli 6poH30Boro eeKa e nemepe .Ueee­ OT1<pb1rne nemepHoro noceneHHll e .UeeeTa1<H ,
TaKH Ha HeCl<OJlbKO ropH30HTOB, COOTBeTCTBYIOlllHX oTHoc11meroc11 1< KYJlbType Bep6H'lttoapa, o6orarnno
onpe.r:teneHHbIM cfia3aM .r:taiwoiî: KYJJbTYPbl. BHyTpH cnoR Hawy ,[IOHyMeHTaQHIO o npOHCXO>l<AeHHH, nepHOAH-
TOJIIWIHOH OT 0 , 5 0 ,[10 1 , 20 M (pHC. 7 Ha crp. 1 92- 193) 3aQHH H eonpoce o HOHQe 3TOH KYllbTYPbl. .H eneHHJI '
B . Mmcoe pa3Jlll 'IHJ1 .r:tea ropH30HTa : HH>l<HHH eocxo­ CXO,[IHble c TeMH, 'ITO npoHCXO,[IHJIH I< ceeepy OT ,UyHaJI,
.r:tHT I< paHHe6pOH30BOMY BeKy, a eropoiî: - I< nocJJe.r:t­ pa3eepTblB3JIHCb H B COCeAHHX o6naCTJIX H JOry OT
HeMy nepHO.r:tY 6poH3bl. Aeropbl He Ha3BaJJH KYJlbTYPhl .UYHaJI HaK B Ha'laJJe npouecca CJlO>KeHHH 3TOH KYllb­
3Toro CJlOll, HO OHH cnpaee,[IJlHBO OTMeTHJIH HaJIH'IHe TYPbl, TaK H I< KOHQY ee pa3BHTHll H B nepHO.r:t nepexo.r:ta
3JleMeHTOB , CXO,[IHblX c 3JleMeHTaMH, HaX0,[11111\HMHCR K paHHe>Kelle3HOMY ee1<y. nocne.r:tHHe MaTepHaJ1b1, e111e
B ceeepo-.r:tyHaHCKOH o6JlaCTH, H c 3JleMeHTaMH Kl>l<Horo, HOCJ11I1He ne'laTb 1<ynhTypb1 Bep6H'IHoapa, Haxo.11.HTCH
3reo-MaJJoa311aTc1<oro xapaKTepa. Ocrae11e e cropoHe B .UeeeTaJ<H B ropH30HTe, xpoHOJIOrH'leCHH CHHXpOHHOM

ropH30HT, OTHOCHMbJj:j HaMH I< 6aJIKaHCl<OMY HOM­ K ceeepy OT ,UyHaH ropH30HTY nporo-Hoya 9 •
nJie1<cy l.J:epHaeo.r:ta-33epo-,UoHbJI CnarnHa, Mo >1rno Cpe.[IH ony6JIHHOBaHHblX MaTepH3JIOB CCTb HCHC­
yTBep>1<.r:taTb, 'ITO IV CJioiî: e .UeeeTaMH co.r:1ep>1<HT TOpble, CllH,[leTCJlbCTBYIOlllHe o 6hJTOBBHHH B nemepe
MaTep11aJib1, xapaMTepHble .r:tJIH Ky.1bmypbl Bep6u'luoapa, .UeeeTaHH HYJlbTYPhl Eacapa611 paHHe>1<ene3Horo neKa.
pacnpocrpaHHBWelkJI H K 10ry OT ,Uytta JI, npH'leM KaH H3BeCTHO, OHa BCTpeqaeTCll noqTH Ha eceiî: TeppH­
r1enTp ee pa3BHTHll HaXO.r:tHJICll e OmeHHH 5• Pa3JlH­ TvpHH PyMhIHHH, 3aTeM e mrocnaecI<oM oaHaTe H n
'laK1l'C.R fliopMbl cocy.[IOB, THIIH'IHble ,[IJlll paHHeiî: cfia3bl MoJJ.r:taecI<oiî: CCP. YnoMHHeM 3.11.CCb o xapaKTepHOM
(HanpHMep, pHC. 3 1 /b), B npe.r:1enax KOTOpoiî: ecrpe­ AJIJI 3Toro ropH30HTa COCYAC, H306pa>1<eHHOM Ha
qaJOTCll H 3JleMCHTbl CBll3H c MYJl brypo iî: r.lJHHa I I I p Hc . 9 1 /n , 92/rn. TexHH1<a ero .':!3rorneJ1eHHJI, npocfJHJJb
H c KOMIIJle1<COM l.J:epnaeo.r:ta-,UoHbll CnarnHa ('ITO H opHaMeHT He Il03BOJ1JllOT rt�CTH ero I( 6poH30BOMY
.. �

KacaeTCJI aHaJlOrHH c noCJJe,[IHHM o6JIHKOM, CM. COCY.r:tbl , Bl<ilY. PaHHe>1<eJ1e3HhlH BeH o6ocHoeaH cJJa6ee. B. MHKOB
pyqKH KOTOpblX 3aMaH'IHBalOTCll cmyroBH3MH » 8' o cpe.r:tH npoqero ny6JIHI<yCT JIHWb HeCHOJlbl(O xapaKTep­
l5blTOBaHHH l<OTOpblX B ,UeBeTaHH Mbl y>1<e ynOMHHaJJH) . HblX cl>parMeHTOB I<epaMHHH . TaH>1<e ny6JIHKYJOTCJI
H MOJJOTbl c >1<eno6KOM .r:tJi ll BTYJIHH ( â rainure) .r:tBe 6pOH30BblC cfJH6yJibl THna rnac11HaH I I (pHC. 1 08/
(pHC. 74-75) CJie.r:tyeT OTHeCTH H 3TOMY nepHO.r:tY a, b ; pHC. 109) H ,UoHbJI ,UOJlHHa (pHC. 1 08/c) 10, HaH
(BHJll0'1810IQeMyc11 y>1<e B cpe.r:tHe-6poH30BblH Bel<), a He H3BeCTHO, Haiî:.r:teHHble D 60JlbWOM HOJlH'lecree Ha
I( nepHO.r:tY paHHeiî: 6pOH3bl. nocKOJlbHY MO>l<HO CY.r:tHTb MOrHJlbHHKax EaJJTa Bep.r:te H rorowy B OnTeHHH.
yenepb, eCJIH yqecrb H H3CTOll11.1HH 3Tan H3Y'ICHHJI 3aTo JiaTeHCKHH nepHo.r:t xopowo o6ocHoeaH.
f<YJlbTypbI Bep611'1Hoapa e PyMblHHH, e ,UeeeTaKH noKa ABTOpbl ony6JJHHOBaJIH MHOrO'IHCJlCHHble rJJHHJIHble
eme OTcyTCTB}'IOT M8TepHaJlbl, OTHOCHMbie HaMH H cocy.[lbl H qepenHH 1<epaMHKH, cpa6oTaHHOH epy'IHYIO
cj)a3e Bep6H'IHoapa I I (ropH30HT HJienCH.r:tp) H, no-eH­ H Ha Hpyry, a TaH>l<e ,[IHO pO.[IOCCl<OH aMcfiopbl c Ha.r:t­
llHMOMy, '18CTJNHO H H CJie.r:ty10mej:j cfia3e 7 (ropH30HT nHCbHl (pHC. 1 30) . llo.r:tqepHHeM 3Ha'leHHe J<aH JIBTeH­
1tcox » H3 oJiemero pora n qam c .r:tBYMJI pyqKaMH, CHOH 1<epaMHKH py'IHOii pa60Tb1, 11Me10111eiî: nopa3H­
eme He ,[IOWCJUDHX � cl>oPM 6apo1<KO). 0TCYTCTBHe TCJibHhie aHaJiorHH c nocy.r:toiî: reTo-.r:taHHHCHHX noce­
3THX 3JlCMCHTOB o6bllCHlleTCll no1<a HaJJH'IHC�I cpaBHH­ neHKH I< ceeepy OT .UYHaJI, Tal< H, oco6eHHO, KepaMHHH,
TeJibHO M0111HOro apxeoJiorH'ICCHH HeH3CbIU1CHHOro Bbl.r:teJiaHHOH Ha Kpyry, HOTOPYIO B. MHHOB cnpaee.r:t-

5 o CO.[tep>l<aHHH, npoHCXO>l<.r:teHHH, nepHOAH­ KepaMHKH, .r:toHa3bIBaJOT ace >1<e cymecTeoeaHHe, no


aaQHH H pacnpocrpaHeHHH 1<yJibyYpbl Bep611'1Hoapa CM. Hpaiî:HeH Mepe B Te'leHHe HeKOToporo npoMe>KyTHa
D. Berciu, Die Verbicioara-Kultur. Vorbericht uber epeMeHH, HYJJbTYPhl Bep6H'IHoapa I I I e .UeeeTaHH .
eine neue, in Rumănien entdeckte bronz ezeitliche Kultur, 8 o MaTepHaJle H HJiacCHcfJHHal.\HH CM . Valeriu
e << Daci.a », N.S., V, 1 96 1 , crp. 1 23 . Leahu, O nouă fază în evoluţia culturii Tei : faza
8 Cp . M . Gara8anin, Neolithi kum und Bronzezeit Fundenii Doamnei , e Cercetări arheologice în Bucure şti ,
in Serbăen wnd Makedonien, e 39. BerRGK, 1 958, EyxapecT, 1 962, crp . 3 39; cp. D. Berciu, yK. Mecrn .
BHJl. 1 3/l H 14/5-6. 9 Cp . D. Berciu, yK. MeCTo .

7 HanpHMep p11c. 95/c, 1<aK H Apyrne cfiparMeHTbl 10 OH >1<e, e « Dacia », N.S. I, 1957, CTp . 355-356.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
fi46 COMPTES RENDUS 4

JIHBO OTHCCHT K ct>paKHHCKOH KYJlbType, H3"1HH3JI c H3Y"ICHHe H3XO.z:tOK, BOCXO.z:tllll.IHX K nepHo.z:ty OT cpe.z:t­
V e • .z:to H . 3 . l1 3.z:tech nerKo 3aMeTHTh aHanorHH c Hero naJieOJIHTa J:tO KOHl.13 PHMCKOH 3nOXH.
M3TepHaJI3MH B3JI3WCKOH J:tOJIHHbl .UyHaJI. HaK0He1.1, 06pa11.1aeM BHHMaHHe pyMbIHCKHX Hccne-
HeKOTOpble Haxo.z:tKH 3noxH pHMCKoro ena.z:tbI"le­ 1-1oeaTeneii H ecex Tex, KTO 33Hl!MaeTCJI apxeonorHeii
crea CBH.z:tCTCJibCTBy!OT 06 HCnOJib30B3HHH ne11.1epbl H u mro-eoCTO"IHOii Eeponb1, Ha HoBylO H o6WHpHyH)
TO epeMJI . He.z:taneKO OT HCTO"IHHKa 3J:tCCb 6blJIH Haii­ J:tOKYMCHT3LIHIO o .UeseTaKH, npe.z:toCTaBJUICMYIO B pac­
.z:tCHbl CJIC):lbl PHMCKOrO CBJITHJIHll.13 . nopl!>l<CHHe Y"ICHblX 6o.1lI'apcKHMH KOJIJieraMH H BblJ:lBH­
B 33KJIIO"ICHHe Ha.z:to e11.1e pa3 no.z:t"lepKHYTh He ra!Oll.IYIO MHOrO"IHCJieHHblC sonpoCbI, KOTOpblC Mb! H

TOJibKO npeKpacHoe rpacl>H"ICCKCe oct>opMJieHHC MOHO­ OCHOBHOM paCCMOTpeJJH B CBeTe OTKpb!THH B PyMblHHH
rpact>HH, o KOTOpoii WJia pe"lh BbIWe, HO H H3Y"IHOC 3a nocne.z:tHHe I 5 JieT.
�H3"1CHHe Ha6JIIO.z:tCHHH B XO.z:te pacKonoK H co6crseHHO .U. BEPY:Y

G. I. GEORG I EV, Kulturgruppen der ]ungstein· und der Kupferzeit i n der Ebe ne von T hrazien
(Sudbulgarie n ) , in ! 'Europe a la fin de l'âge de la pierre, Actes du Symposium consacre aux pro­
blemes du Neolithique europeen, Praga-Li blice-Brno, 5-1 2 Oct. 1 959, Prag, 196 1 , S. 45- 100,
Tf. I XXX I I + Beil. A,B + Abb. 1 -5 .

Gelegentlich des in cler Tschechoslowakischen chung groBer Flăchen, die oftmals die gesamte Sied­
Sozialistischen Republik anfangs Oktober 1 959, im lung erfassen. Dank cler Anwendung dieses Verfah­
Rahmen des lnternationalen Verbandes fi.ir Vor· rens und des Studiums cler Kulturschichten in ihrer
und Fri.ihgeschichte, abgehaltenen Symposions legte Aufeinanderfolge , konnte die relative und absolute
G. I. Georgiev aus Sofia, einer cler besten Kenner Chronologie cler Jungsteinzeit, cler O bergangszeit
cler Jungsteinzeit in cler V. R. Bulgarien, eine nachher zur Bronzezeit und cler ersten H ălfte dieser Periode
durch neue Angaben und neues Bildmaterial ergănzte ermittelt werden. Mit Recht vertritt Georgiev die
Mitteilung i.iber die Jungsteinzeit und das « Ă neo­ Ansicht, daf3 die Forschungen in cler thrazischen
lithikum » in Si.idbulgarien vor. Der Verfasser dehnte Ebene auch fi.ir die anderen Gebiete Bulgariens als
seine Untersuchungen auch auf die i.ibrigen benach­ Ausgangspunkt dienen mi.issen, da hier einerseits
barten Gebietsteile aus, und machte auch andere die bedeutendsten Funde gehoben wurden und dieses
neuere Forschungsergebnisse cler bulgarischen Ar· Gebiet andererseits die u nmittelbare Verbindung
chiiologen gleichfalls zu m Gegenstand cler Eror­ mit cler Ăgăis und mit Kleinasien herstellt.
terung. Derart spiegelt die Arbeit Kollege Georgievs Der Verfasser geht von den stratigraphischen
den gegenwiirtigen Stand der Jungsteinzeitforschung Beobachtungen aus, die im Laufe einer zehnj iihri­
Bulgariens, ihre Funde und deren Deutung wider. gen Grabungskampagne ( 1 947 - 1 957) zusammen mit
Abgesehen davon ist die erwăhnte Abhandlung V. Mikov auf dem Siedlungshi.igel von Karanovo
fi.ir die ru m ănische Spatenforschung auf dem (unweit von Nova Zagora) gemacht wurden und
Gebiete cler Jungsteinzeit von besonderem lnteres­ stellt die Schichtenfolge dieser wichtigen siidbul­
se, handelt es sich doch um gemeinsame Fragen, garischen Siedlung fest, deren Kulturschichten eine
die meistens Kulturen betreffen, deren Verbrei­ Măchtigkeit von insgesamt 1 2 ,40 m aufweisen. An
tungsgebiet in gewissen Zeitperioden Teile beider Stelle cler fri.iheren Bezeichnungen der Kulturschich­
Lăncier umfaf3t. Dieses ist ein weiterer Grund auch ten (Karanovo IA, IB, II, III, IVA, IVB und V)
auf diesem Wege die Aufmerksamkeit cler Forscher schlăgt Georgiev jetzt eine neue Ziihlung vor, d ie
Rum ăniens und anderer Lăncier auf die Ergebnisse weitgehend derjenigen entspricht, die wir gelegent­
cler bulgarischen Spatenforschung cler letzten 1 5 lich einer Studienreise nach Bulgarien im Jahre
Jahre z u lenken, sowie auf die Moglichkeit, sie 1 95 8 u nd eines Besuches in Karanovo vorgeschla ·

mit den Forschungsergebnissen in Rumiinien zu gen hatten, als sich Gelegenheit bot, auch clas Schich­
verkniipfen und in engem Zusam menhang mit tenprofil cler Kontrollgrabungen des Jahres 1 95 7 1
diesen zu deuten. eingehend zu besichtigen, auf clas sich G. Georgiev
Gleich eingangs betont G. Georgiev den Wert în cler vorliegenden Untersuchung sti.itzt (S. 48 -
cler stratigraphischen Methode und cler Untersu- 49 und Beii. I ) . Die wesentlichste Ănderung b e zieht

1 D. Berciu , Qu elques problemes communs de s. auch Anm. 1 zu S. 26 1 ; ders., in « Dacia», N.S.,


la pn!histoire de la Roumanie et de celle de la Bul­ III, 1 959, S. 254.
garie, in « lzvestiia - lnstitut », XXIII, 1 960, S. 26 l ff„

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
5 COMPTES RENDUS 547

sich auf die Bezeichnung cler beiden ăltesten Schichten, ware cler ălteren Jungsteinzeit auf dem Balkan und
fruher IA und IB, jetzt I und II benannt ; clas gleiche in Rum ănien allmăhlich gewisse Gebiete mit u nter­
hatten auch wir im Jahre 1 95 8 vorgeschlagen, da schiedlichem Inhalt auszusondern beginnen, was
wir - so wie G. Georgiev - davon ausgingen, daB so weit gehen kann, daB sie als getrennte Kulturen
die beiden ersten Kulturschichten zwei verschiedene anzusprechen sind. Dies ist z. B. bei cler Hamangia ·
Zeit· und Kulturhorizonte darstellen, u nd cler erste Kultur cler Fall , in deren Inhalt eine krăftige und
cler Periode cler bemalten Keramik, cler zweite cler andauernde riefenverzierte Komponente auftritt ; sie
kannelierten Keramik entspricht. lnnerhalb cler bleibt aber trotzdem eine von cler Vinca · und cler
Schicht Karanovo I, deren Măchtigkeit stellenweise Karanovo II- Kultur getrennte Kultur.
1 m erreicht, lassen sich mehrere Niveaus unter· G. Georgiev erortert auch die stratigraphische
scheiden, die im Zusa mmenhang mit den von G. Geor· und kulturelle Stellung cler Ergebnisse aus den Ora·
giev in cler Siedlung von Kremikovci bereits fest· bungen von P. Detev in Jasa-tepe (Plowdiw) u nd
gestellten Niveaus zu untersuchen sein werden. vertritt die Ansicht, daB dort die erste Schicht Fund­
Erst dann werden sich endgtiltige Schlusse tiber gut fohrt, clas den O bergang vo m Horizont Karanovo
die zeitlich gleichlaufende oder zum Teii verschiedene II zu Karanovo I I I widerspiegelt. Demzufolge bezeich·
Entwicklung des Zentrums mit bemalter Keramik net er Horizont I von Jasa·tepe als die Variante
im Maritzabecken und desjenigen in Nordwestbul· Jasa-tepe I cler Kulturgruppe Karanovo III, die
garien ziehen lassen. ln Rumănien entspricht cler auch in anderen stidbulgarischen Siedlungen fest·
Karanovo 1-Horizont cler Star�evo ·Criş-Kultur, sowie zustellen ist. P. Detev hatte zu wiederholten Malen
den ăltesten Erscheinungsformen cler Ha mangia­ die Ansicht vertreten, daB zwischen Karanovo IA
Kultur (Dobrudscha). Der O bergang von Karanovo und lB (nach cler fruheren Periodisierung) kein
I zu Karanovo II ist noch nicht in allen Einzelheiten Unterschied besttinde, beide vielmehr in einen einzi·
bekannt. G. Georgiev erwăgt eine kurze Unterbre­ gen Horizont Karanovo I , zusam menzufassen wăren.
chung zwischen den beiJen Horizonten, lăBt aber Demzufolge betrachtete er Schicht I von Jasa-tepe
auch die Moglichkeit einer luckenlosen Entwicklung als mit Karanovo II, bzw. Schicht II mit Karanovo
offen (S. 49). Berticksichtigt man die in Rumănien I I I (friihere Periodisierung ; jetzt Schicht IV) gleich·
bereits uberpruften Feststellungen, besonders in den zeitig. G. I. Georgiev nimmt hingegen an, da6
for Mitteltranssilvanien gtiltigen Grabungen in cler Schicht I von Jasa -tepe im groBen und ganzen dem
Năhe von Alba Julia (Lumea Nouă 1 96 1 u. 1 962), Karanovo I I I - Horizont angehore, wobei sie aller·
sowie den allmiihlkhen O bergang von cler Sesklo· zur dings einige Eigentti mlichkeiten aufweise, auf Gru nd
Dimini· Kultur, so ist anzunehmen, daB auch zwi· deren sie als Variante des Karanovo IIl- Horizonts
schen dem Horizont cler bemalten und cler kanne · anzusprechen sei. Schicht I weist eine M ăchtigkeit
lierten Keramik in Bulgarien ein organischer O ber· von 1 , 20 m auf. An dem im Jahre 1 95 8 von P. Detev
gang bestanden haben muB, da gewisse Kultur­ freigelegten Profil konnten wir innerhalb von Schicht
elemente aus Karanovo I - zum Beispiel GefăB­ I vier Wohnniveaus feststellen, die an ihrer Basis
formen - auch in cler Schichte I I vorkommen, aller· den Lehmaufstrich von Wohnstătten aufwiesen. Die
dings entwickelterer und ohne Bemalung. Es treten Besiedlung von Schicht I dauerte lăngere Zeit, so
auch neue Formen auf, ferner erscheint hier erst· daB ihre Unterteilung moglich sein wird. Unseres
malig cler Henkel. Als Zierelemente sind im Karanovo Erachtens gehoren die ăltesten Niveaus zeitlich und
I I - Horizont feine Kanneltiren hăufig. Die Farbe kulturell noch dem Karanovo I I - Horizont an. Ande­
cler Tonware ist grauschwarz oder hellbraun ; es rerseits zeigt eine aus Schicht I herrtihrende Kera·
handelt sich um die « schwarze » Kera mik. GefăBe mikgruppe, die wir im Oktober 1 9 5 8 im Museum
mit hohem durchbrochenem FuB, wie wir sie im von Plowdiw besichtigen konnten, ein ălteres Geprăge
gleichzeitigen Horizont cler ălteren Vinca- Kultur (nach Technik, Profil, Art cler Riefelung usw.),
antreffen, finden gleichfalls Verbreitung. Ă hnlich clas cler Karanovo I I-Stufe (IB nach cler fruheren
sind auch die GefăBe aus Schicht II (Horizont mit Bezeichnung) nicht fremd zu sein scheint. Abgesehen
engen Kanneltiren) aus Verbicioara in Oltenien. davon fand P. Decev auf dem Grunde des Hugels,
Kleine DreifuBaltăre ko mmen ebenfalls hăufig vor. zusammen mit Fundgut cler Schicht I einen bemal·
ln Schicht II wurden auch Skelettgrăber in Hocker· ten for den Karanovo 1 -Horizont kennzeichnenden
stellung freigelegt. Es wurde festgestellt, daB die Scherben. Moglicherweise entsta mmt er - wie auch
Trăger cler Kultur mit Riefenkeramik aus cler Kara· G. Georgiev (S. 5 2 ) bemerkt - einem bis jetzt noch
novo I I-Stufe anthropologisch dem Mittelmeertypus nicht freigelegten Karanovo 1-Horizont cler gleichen
angehorten. Die anthropomorphe Plastik entwickelte Siedlung oder einer benachbarten Siedlung. Jeden­
sich auf anderen Grundlagen als in cler Vinca Kultur. falls l iiBt sich feststellen, daB die Siedlung von
Dies sttitzt die Annahme, daB sich innerhalb des Jasa-tepe vom Beginn cler ăltesten bisher in Bulgarien
umfangreichen Horizontes cler riefenverzierten Ton· bekannten jungsteinzeitlichen Stufe a n bewohnt war.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
548 COMPTES RENDUS G

Fi.ir die Aufeinanderfolge und Synchronisie· nur spărliches und im allgemeinen nicht schli.issiges
rung der Horizonte der in der Năhe des Dorfes Fundgut fi.ihrt, andererseits darauf, daB der Karanovo
Kapitan Dimitrijewo (Rayon Pazardzik) am FuBe des IV - Horizont auch im sonstigen Bulgarien nicht aus­
Rhodopegebirges gelegenen Siedlung Banjata - mit reichend bekannt ist. Dennoch kann gesagt werden,
der auch wir uns vor einigen Jahren befaBten 2 - daB sowohl die Kera mik , Plastik und Werkzeuge, als
gelangt G. Georgiev im allgemeinen zu den gleichen auch andere Gebrauchsgegenstii.nde in gewissem MaBe
SchluBfolgerungen. einen Zusammenhang mit den beiden vorangehenden
Schicht III der Karanovo-Siedlung hat eine Horizonten zeigen. Dieser Feststellung kommt unseres
Măchtigkeit von 1 ,08 m und drei Niveaus. Den Erachtens besondere geschichtliche Bedeutung zu,
Inhalt dieser Schicht - so wie den anderer, Kara · auf die noch zuri.ickzukom men sein wird. Georgiev
novo entsprechender Siedlungshorizonte - weist selbst hebt hervor, daB im Aufbau der Karanovo
G. Georgiev der weitverbreiteten Veselinovo- Kultur IV· « Kultur », sowohl ăltere als auch neuere, fi.ir
zu 3• Es kann ein vereinzeltes Vordringen dieser den folgenden Horizont kennzeichnende Elemente
Kultur bis an die Donau und bis zur Schwarz· auftreten. Es handelt sich hier um den O bergangs ·
meerki.iste, sowie gegen Westen, bis in das Gebiet charakter dieses Horizonts sowohl in zeitlicher, als
von Sofia festgestellt werden. Georgiev hăit auch auch in kultureller Hinsicht. Nichtsdestoweniger
Beziehungen dieser Kultur zu Ha mangia und Vinca stellt dieser Horizont seinem Aufbau nach eine
fi.ir moglich. Erstmalig wird hier der lnhalt der Vese· Kultur « neolithischen » ' Geprăges dar, die Geor·
linovo -Kultur klarer angegeben, wie Werkzeuge aus giev mit der Vădastra -Kultur oder der « Pro ·
Feuerstein, darunter Sicheln mit Feuersteinzăhnen toboian » · Stufe (Phase Boian I) in Rumănien
(siehe auch die Zusammenhănge mit Karanovo I gleichsetzt (S. 7 2) 5• Es wird jedoch (s. unten)
und K aranovo II), aus geschliffenem Stein und aus eine engere Synchronisierung mit den rum ănischen
Horn, rechteckige Wohnhi.itten, zuweilen mit mehre· Kulturen versucht werden mi.issen, umso mehr,
ren Răumen, sowie eine reichhaltige, vielgestaltige als die Tonware des Kara novo IV -Horizonts na he
und eigenti.imliche Keramik. Besonders interessant Entsprechungen zur Boian-Kultur (Spătstufen) und
sind zylinderformige oder bauchige GefăBe mit zur Hamangia· Kultur bietet.
knopfbesetzten Henkeln, die fri.iher die irrige zeit· Nach G. Georgievs Ansicht bezeichnetKaranovo
liche Einordnung der Veselinovo · Kultur veranlaBten. V den O bergang zur « Kupferzeit », welcher der
Einige GefăBe ruhen auf Fi.iBchen und sind auf dem bulgarische Archăologe cine ăhnliche Bedeutung
Gefii.Bkorper mit Warzen verziert. Die zylinderfor­ zuerkennt, wie der « Kupferzeit » in Ungarn, wo
migen GefăBe mit knopfbesetzten Henkeln sind zu jener Zeit Kupferwerkzeuge und andere Kupfer·
wahrscheinlich aus holzernen oder steinernen Vor· gegenstănde immer groBere Verbreitung fanden und
bildern hervorgegangen. Als Ziermittel dienen gleich­ aus an Ort und Stelle abgebautem Kupfer herge ·
falls Reliefbander, Spiralbander, Kerbschnitt und stellt wurden. Unseres Erachtens liegen jedoch auf
lnkrustation, Kanneli.iren, Măandermotive, Dreiecke, dem Balkan bis jetzt keine Belege vor, die die Bezeich­
andere geometrische Formen usw. nung einer ganzen Epoche als « Kupferzeit »
Die Probleme im Zusa m menhang mit dem lnhalt rechtfertigen wi.irden, so wie u. E. auch die Bezeich·
der Karanovo IV-Schicht (Schicht III nach der fri.ihe­ nung « ăneolithisch » hochstens nur noch in zeitlichem
ren Bezeichnung) sind noch nicht geni.igend geklii.rt. und technischem Sinne verwendet werden kann 8 •
Dieses beruht einerseits - wie auch G. Georgiev Georgiev unterscheidet zwei Stufen der « Kupfer·
erwăhnt - auf dem Umstand, daB Schicht IV der zeit», die durch Horizont Karanovo V bzw.
Sie dl ung von Kara novo nur 0,65 - O, 70 m dick ist und Karanovo VI (IV A und IVB nach der fri.iheren

2 Ders., in « Dacia », N. S., III, 1 95 9, S. 5 5 3 ff. Funde von Chotnica der Vădastra - Kultur zu ; wie
3 Unseres Erachtens ist diese Benennung gut wir jedoch anderenorts gezeigt haben, sind diese
gewăhlt und konnte beibehalten werden, mit einer Funde fi.ir den ălteren Vinca -Horizont durchaus
jetzt eher moglich gewordenen genaueren Bestim · kennzeichnend. Was das angebliche Auftreten eines
mung ihrer Kennzeichen u n d relativen Chronologie. « Bolintineanu »· Horizontes in der Devetaki- Hohle
Die fri.ihere Datierung der Veselinovo-Kultur an anbelangt (ebenda ; Anm. 1 02) hoben wir das
den Beginn der Bronzezeit oder in eine noch spătere Fehlen eines derartigen Horizontes in dieser Hohle
Zeit kann nicht mehr aufrechterhalten werden. andernorts hervor (siehe in vorliegendem Bande,
' Die Anfi.ihrungszeichen stammen von G. Geor· s . 397 -4 10).
giev. Tatsăchlich belegt der Karanovo IV-Hori· 8 Vgl. unsere auf dem lnternationalen Sympo ·

zont durch seinen Inhalt eine neolit hische Kultur I sion fi.ir Probleme der europăischen Jungsteinzeit
(ohne Anfi.ihrungszeichen I). gehaltene Mitteilung (!'Europe a la fin de l'âge
5 G. I. Georgiev (S. 7 2 und Anm. 10) weist die d e la pi erre , S. 102 - 1 03).

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
7 COMPTES RENDUS 549

Periodisierung) vertreten sind ; beide Schichten haben chere ist. Dieses ist hauptsăchlich eine Folge des
zu sammen in cler Siedlung Karanovo eine Hohe U mstandes, daB bei dem gegenwărtigen Forschungs­
von 5 ,60 m und mehr als 16 Niveaus. Die Entwick· stand es nicht vollig klar ist, was Maritza-Kultur,
lung dieser beiden Stufen geht ohne jede Unter­ bzw. nach der neuen Periodisierung Karanovo V
brechung vor sich. Die Hauptmerkmale dieser genannt werden kann. Zu unterstreichen ist die
Periode sind das Auftauchen des Kupfers (von jetzt Feststellung, liber die nicht der geringste Zweifel
an kann von Kupferverarbeitung gesprochen wer­ bestehen kann , daB die stratigraphische und kulturelle
den), die Verbreitung cler Kera mik mit Graphit­ Stellung und darnic auch die relative Chronologie
bemalung, Knochenplastik und entwickeltere Sied ­ der „ Maritza - Kultur" gegeniiber der siidbulgari­
lungen u nd Wohnhiitten. Mit Recht bemerkt schen Kodhdermen - Kultur bzw. gegeniiber Kara ·
Georgiev, daB wir es hier mit einer Kultur zu tun novo VI vollkommen klar ist. Diese neue Kultur
haben, die den Hohepunkt ihrer Entwicklung als geht dem Karanovo VI-Horizont unmittelbar voraus,
Ergebnis eines langen Wachstums erreicht hat und wobei eine organische, genetisch kulturelle Durch·
deren Wurzeln tief in die vorhergehenden Stufen dringung zwischen beiden stattfinden. In diesem
hinabreichen. Nach Georgiev ist der Horizont Kara­ Sinne ist u.E. auch die Frage der relativen Chrono·
novo V als Maritza-Kultur zu bezeichnen, wie es logie und der zeidichen Beziehungen des Karanovo
fruher R. Popov und J. H. Gaul getan hatten, woge· V - Horizontes zu betrachten.
gen Karanovo VI, « die Siidgruppe der Kultur Kod­ Aus dem bisher veroffendichten Fundgut aus
fadermen oder Gumelniţa » (S. 74) darstellt. Der Schicht Karanovo VI, aus den zahlreichen Angaben,
bulgarische Forscher verwendet die Bezeichnung die G. Georgiev nunmehr macht, sowie aus persan·
Kodfadermen- bzw. Gumelniţa-Kultur for die spăt­ lichen Beobachtungen geht hervor, daB sich inner·
und endjungsteinzeitliche Kultur des ostlichen Bal ­ halb dieser Schicht - die auBergewohnlich zahlrei­
kangebietes. Unseres Erachtens ist for Ostbulga­ ches, kennzeichnendes Material fohrt, zu denen
rien und Siidru mănien die Benennung Kodtader­ die Fundbeobachtungen der beiden Archăologen
men -Gumelniţa am geeignetsten. Das Verbreitungs­ V. Mikov und G. Georgiev hinzukommen - zahlrei·
gebiet dieser Kulturgruppe vom Balkan bis liber che Niveaus erkennen lassen, die ebenso viele Stufen
die Donau mit Ausstrahlungen in Mazedonien, bis der Kodtadermen-Gumelniţa-Kultur darstellen !
an die Kiiste des Agăischen Meeres und deren Durch die systematischen Grabungen in Karanovo
regionalen Sonderformen, die heute besser als einst und ihrem Vergleich mit anderen stratigraphischen
bekannt sind, wird derart auch vom chorologi­ Beobachtungen, wird es in Bălde moglich sein, zu
schen Gesichtspunkt am besten u mschrieben. einer moglichst genauen und wirklichkeitsnahen
Sie findet in der Slăcuţa - Krivodol -Gruppe eine inneren Periodisierung der hier behandelten Kultur
Entsprechung. auf dem Boden Bulgariens zu gelangen. Eines der
Die Synchronisierung des Karanovo VI-Hori­ Haupcprobleme cler Epoche der Urgemeinschaft
zonts mit dem ganzen Sălcuţa - Krivodol-Bubanj­ in Bulgarien, das in Zukunft năher zu klăren sein
Komplex und auch mit Cucuteni-Petreşti, wie wir wird, ist die O bergangsperiode zur Bronzezeit, die
hinzufogen, entspricht einer geschichdichen Tat­ G. Georgiev nur streift. Dieses Problem hat zwei
sache, mit der einzigen Einschrănkung allerdings, Seiten. ln erster Reihe ist cler Ausgang der « ku p ·
daB die Entwicklung des Gu melniţa - Kodfadermen· ferzeidichen » Kulturen (bzw. des Spăt- u n d Endjung­
Kreises siidlich der Donau rascher zu m AbschluB neolithikums) u nd sodann das Entstehen der neuen
kommt als im Gumelniţa-Bereich nordlich dieses Kulturen im Zusa mmenhang mit den damaligen
Stromes. Nicht ausreichend klar erscheint die von Ereignissen im Balkangebiet zu klăren. In den letz·
G. Georgiev vorgenommene Parallelisierung mit ten I 5 Jahren hat sich das archăologische Belegma·
Anatolien 7, wobei auBerdem auch die Synchroni­ terial betrăchtlich vermehrt und die stratigraphi·
sierung des Karanovo V - Horizontes mit anderen schen Beobachtungen in Karanovo und Ezero (der
siidosteuropăischen Kulturen derzeit noch nicht gesi- Dipsisker Hiigel) tragen wesendich zu m Verstănd ·

7 Wo sich damals die erste Phase der kleinasia­ entwickeln begann. Andererseits entstand wăhrend
tischen Bronzezeit, entsprechend Troja I - V, ent· des chronologischen Horizonts der siidbulgarischen
wickelte. Vgl. J. Mellaart, Anatolia and the Balkans, Kodfadermen-Karanovo-VI- Kultur in Thessalien die
in « Antiquity », XXXIV, 1 960, S. 270ff ; wobei Stufe Thessalikum I I l -Rakhmani, gleichzeitig mit
wie oben bemerkt werden muB, daB der Gumelniţa­ den Spătstufen der Vinca-Kultur (Stufe C/D) in
Kodfadermen-Komplex siidlich der Donau seine Jugoslawien (vgl. V. Milojcic, Zur Chronologie der
Entwicklung friiher abschloB, wahrscheinlich kurz j ii ngeren Stein· u n d Bro nzezeit Siidost- und Mit·
nach der Zerstorung von Troja I I , als sich im Balkan­ teleuropas, in « Germania », 3 7, 1 95 9, S. 68).
gebiet der Cernavoda-Ezero- Karanovo -VII- Kreis zu

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
550 COMPTES RENDUS 8

nis dieser Probleme bei. Die Funde von Cerna· werden. G. Georgiev erwăhnt die Funde von Micha ·
voda, deren Bedeutung auch G. Georgiev hervorhebt, lic (er spricht von cler « Gruppe » Michalic) von
sowie die Abgrenzung eines groBen balkanisch· Veselinovo (obere Fundschicht !), Junacite, Rasko·
donaulăndischen Kulturkreises Cernavoda -Ezero panica (Manole), Ezero, Kirilmetodijevo (friiher Sv.
( Karanovo VII)-Donja Slatina 8 schuf eine neue Kirilovo) u.a., die zusammen mit dem lnhalt von
wissenschaftliche Grundlage for die Losung des Horizont VII von Karanovo die neue bronzezeitliche
erwăhnten Problems. In cler Zusa mmensetzung die · Kultur in Bulgarien veranschaulichen, die cler Cerna ­
ser neuen Kultur lassen sich auch in Bulgarien voda-Kultur in Rum ănicn entspricht. Georgiev bc·
Elemente erkennen, die aus den vorangehenden merkt, daB sich im lnhalt dieser Kultur 9 auBer cler
Kulturen herriihren, wie z.B. in den oberen Schich· lokalen Grundlage, « Einfliisse » aus dem nordponti·
ten cler Siedlung von Russe (S. 87) und in anderen schen Steppengebiet, aus dem ăgăisch-anatolischen
Siedlungen. Einige ăltere Formen verschwinden und Bereich, sowie aus Griechenland und Mazedonien
machen anderen, neuen Platz. Besteht in Karanovo geltend machen. Unzutreffend ist die zeitliche Gleich­
zwischen Schicht VI und VII eine fundleere Schicht, setzung mit Troja I, da dieser Horizont bereits
die erweist, daB hier (zumindest an den bisher in zur Zeit cler ersten Stufen cler Kodzadermen-Gumel­
cler Siedlung freigelegten Stellen) einc Untcrbrechung niţa-Kultur iiberholt wurde. Allerdings findet sich
in cler Besiedlung stattgefunden hat, so lăBt sich im Fachschrifttum auch die Auffassung, daB Troja
dafiir an anderen Plătzen wie auch in Rumănien - I u nd cler Michalic-Horizont, um ihn so zu nennen,
in cler Dobrudscha u nd den muntenischen Donau­ sowie die jiingst in Thessalien 1 0 geborgenen ăhnli·
lauf entlang -- keine Zăsur feststellen. Wie im chen Funde eine parallele Entwicklung durchge·
Bereiche Gumelniţa -Sălcuţa- Cucuteni . Petreşti ver· macht hătten. Im Lichte cler Funde und Untersu·
schwindet auch in Bulgarien die GefaBbemalung. chungen iiber die Friihbronzezeit in Anatolien 1 1 ,
Verbreitung finden jetzt Askos-GefăBe und Wohn ­ sowie cler neueren Forschungen in Rumanien und
stătten mit Apsiden, die unseres Erachtens durch Bulgarien 1 2 , muB diese Ansicht jedoch iiberpriift
Vermittlung des Cernavoda -Ezero - Donja Slatina· werden.
Kreises zugleich mit anderen Elementen aus dem Nach G. Georgiev drang die in den Siedlungen
ăgăischen und Mittelmeer-Bereich an die mittel­ des Ezero - Karanovo-VIl-Typus iiberaus hăufige
europ ăische Baden ·Peceler Kultur weitergegeben schnurverzierte Keramik aus dem Bereich cler

s D. Berciu, Contribuţii la problemele n eoliti· entsprichc. Die Einreihung cler Donja Slatina -Gruppe
cult<i i n Rom inia î n lumina noilor cercetări, 1 96 1 , in Serbien in den groBen balkanischen Cernavoda­
S . I 1 9ff, S . 1 3 5 - 1 3 8. Ezero - Karanovo VIl- Kreis erleichtert auch ihre
9 Von Georgiev in die « erste Hălfte cler Bronze. wenigstens teilweise Gleichsetzung mit dem Beginn
zeit in ăgiiischem Sinne » (S. 87) datiert. von Troja VI - wogegen sich kiirzlich allerdings
1 " M. Milojci<', in AA, 1 956, s. 1 5 8. M. Garasanin aussprach (Th e Neolithic in A natolia
11 J. Mellaart, a.a.O., s. insbesondere die Zeit· and the Balkans, in « Antiquicy » , XXXV, 1 96 1 ,
ta fel von S. 2 77, J. Mellaart setzt Kara novo V S. 2 79). Wir erinnern daran, daB stratigraphisch
(jetzt VIl)-Ezero mit Troja II und cler Sp ătstufe nachgewiesen wurde, daB die Cernavoda -Elemente
cler Gumelniţa· und Sălcuţa-Kultur gleich, hingegen in Oltenien (s. unsere Grabungen von Sălcuţa) den
die Glina III -Schneckenberg- Kultur mit Troja cler Badener Kultur zeitlich entsprechenden Hori·
I I I - V. Bei dieser Gelegenheit sei klargestellt, daB zont iiberlagern. Dies bedeutet, daB die Gleichung
zwar cler Beginn des Cernavoda -Ezero (Kara novo Baden-Hagios Kosmas I I - Friihhelladikum (HE) III·
VIl)- Kreises mit dem Ende cler Stufe Gumelniţa· Troja IV - V, auf die sich M. Garasanin bezog,
Kodzadermen I I I und demnach auch mit dem Ende die Zeitstellung des « Slatina-Typus » ehemals Troja
von Troja II (bzw. Beginn von Troja I I I) bestenfalls V, unterstreicht u nd die Parallelisierung mit cler
gleichzeitig sein kann, cler GroBteil seiner Entwick· Cernavoda - I l l -Stufe die Donja Slatina·Gruppe in
lung jedoch parallel mit Troja IV - V verlăuft den gleichen Zeithorizont einordnet wie clas Ende
und sogar die untere Grenze von Troja VI iiber· von Troja V und cler erste Teii von Troja VI. Sobald
schreitet. Was die Glina -Kultur anbelangt (unseres cler lnhalt des Donja Slatina-Typus besser bekannt
Erachtens muB die durch die neueren Forschungen ist, werden sich auch darin verschiedene Perioden -
in Rumanien iiberholte Bezeichnung Glina I I I auf. die sicherlich existieren I - unterscheiden lassen.
gegeben werden) kann diese nur mit Troja VI syn· Dann wird man auch klarer seinen Beitrag zum
chronisiert werden - abgesehen von cler Stufe, die Entstehen cler Vatina -Kultur erkennen, sowie seine
wir im Jahre 1 96 1 als Proto -Glina bezeichneten, die im Flul3gebiet cler oberen Morava vielleicht gewis·
mir Cernavoda II zeitgleich ist und daher teilweise sermaBen verl ăngerte Dauer.
12
cler zeitlichen Stellung dieser Stufe Troja gegen iiber D . Berciu, a.a.O.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
9 COMPTES RENDUS 551

Gorodsk-Ussatowo-Kultur nach Si.iden, bis nach die alle neolithisch sind, im allgemeinen den Kul·
Griechenland vor (S. 88 - 8 9). Heute ist jedoch turen von Starcevo-Criş und Vinca-Turdaş, da
bekannt, daB das Auftreten der schnurverzierten der Karanovo V- Horizont den O bergang zur « Kup·
Keramik si.idlich der Donau und des Balkans der ferzeit » bezeichnen wi.irde.
Ausbildung der Gorodsk-Ussatowo - Kultur vorangeht. Die absolute Chronologie wird im Lichte aller
Im i.ibrigen erhe11t aus den C1 4 -Proben in der zur Verfogung stehender Angaben i.iber den Balkan
iiltesten Stufe der Cernavoda- Kultur 13, daB die und Anatolien zu i.iberpri.ifen sein.
ersten wickelschnurverzierten Bruchsti.icke gegen Die u mfangreichen Grabungen von Karanovo
2 300 - 2200 v.u . Z. auftrecen . erbrachten zweifelsohne einen wertvollen Beitrag
Das letzce von G. Georgiev zur Erorterung zur Klarstellung cler Jungsteinzeit in Si.idbulgarien
geste1lte Problem ist der Ursprung und die Chro· und darnic auch im i.ibrigen Gebiet der VR Bulga·
nologie der neolithischen, « Kupfer »· und « friih· rien. Die von den bulgarischen Archiiologen erziel­
bronzezeitlichen » Kulturen in Bulgarien (S. 89ff). Mit ten Ergebnisse, verglichen mit denen aus Rumanien,
Recht weist er darauf hin, daB das Vorhandensein werden in năchster Zukunft eine weitere Vertie·
einer jungsteinzeitlichen Kultur auf bulgarischem fung unserer Kentnisse i.iber die ălteste Geschichte
Boden, die ălter wiire als der Kremikovci- Karanovo - dieser Teile Europas ermoglichen.
1 -Horizont eine vorderhand ungeloste Frage darste1lt, Aus dem gegenwărtig vorliegenden archăolo·
und in dieser Hinsichc schliissige Forschungen noch gischen Belegmaterial ergibt sich deutlich die unun·
ausstehen 14. Auf Grund der Mikrolithenfunde von terbrochenc Aufeinanderfolge cler Kulturen in
Pobici kamyni (Dikilitas) in der Niihe von Vama Bulgarien und ihre gleichlaufende Entwicklung mit
denkt Georgiev auch an die Moglichkeit, daB kiinf· anderen Kulturen. Es gibt einen bemaltkeramischen
tig im nordostlichen Bulgarien ein « vorkeramisches Horizont, der Kremi kovci-Karanovo genannt werden
Neolithikum » (S. 90) nachgewiesen werden konnte. konntc und zwei lokale unterschiedliche Ausprăgu n·
Bei den Feuersceingeriiten der beiden ersten Hori· gen aufweist u.zw. Kremikovci im Westen und Kara ·
zonte lăBt sich eine jungpaliiolithische O berliefe­ novo im Tundscha · und Maritza-Tal.
rung erkcnnen, die Georgiev auch in der Verzicrung Andererseits stellen die Karanovo I l - und
der Keramik in cler Karanovo I-Schicht, sowie in Karanovo 1 1 1 -Horizonte im allgemeinen ein und die­
der Plastik (S. 90) erblickc. Zweifelsohne war die selbe Kultur dar, die tatsachlich als Veselinovo· oder
Ausbildung neuer sozialer und wirtschaftlicher ]assatep e -Kultur bezeichnet werden kann und unge·
Lebensformen jungsteinzeitlichen Geprăges das Er· fahr cler ălteren Stufe der Vinca - Kultur entspricht.
gebnis einer langen und umfassenden Entwicklung, Einige Elemente der Veselinovo-Kultur gehen, aller·
an der gewiB auch Stămme teilnahmen, die im Bal­ dings in veriinderter Form, in den Horizont Kara ·
kangebiete bereits ansiil3ig waren, als die ersten novo IV i.iber, der zusa mmen mit dem Horizont
Anzeichen der ju ngsteinzeitlichen « Revolution » aus Kara novo V eher die Maritza-K ult ur darstellt. Als
dem Nahen Osten bis hierher vordrangen, vielleicht eine Kultur von langandauernder Entwicklung (nur
mit den ersten Menschengruppen i.iberhaupt, wie în die Schicht Karanovo V allein ist 2 m clic k ! ) liiBt
j i.ingster Zeit auch die anthropologischen Forschungen sich die Maritza - Kultur mit der gesamten Boian·
erkennen lassen. G. Georgiev neigt eher dazu, for die Kultur des balkanisch-donauliindischen Gebietes lli ,
iilteste bemaltkeramische Kultur oder zu mindest ihre sowie zum gutcn Teii auch mit der Hamangia -Kultur
hauptsăchlichen Elemente einen lokalen, balkanisch­ zeitlich gleichsetzen. Die letzten Horizonte der Maritza·
donaulăndischen Ursprung anzunehmen. Endgi.iltig Kultur bilden einen organischen, ununterbroche­
gelost ist diese Frage jedoch noch nicht, ebenso nen O bergang zur bulgarischen Kodiadennen-Kul­
wenig wie die nach der Herkunft cler Vinca-Kultur, t 11r, die , wie bereits erwiihnt, der rumiinischen
dic gleichfalls eine lokale Komponente aufweist. Gumelniţa-Kultur entspricht und durch die mehrere
In der relativen Chronologie entsprechen nach Niveaus umfassende Karanovo Vl-Schicht belegt
Georgiev die Horizonte Karanovo I, II, III und IV, ist. Es erweist sich neuerlich, daB die siidliche Varian·

13 Im April 1 96 2 von H. Quitta mitgeteilt. kelte, im a1lgemeinen mit den Stufen Boian I, Boian
14 Bei anderer Gelegenheit (Contri buţii, S. 62 II und wahrscheinlich auch mit der ersten Hălfte von
und « lzvestiia- lnstitut », XXIII, 1 960, S. 26 1 ) Boian III zu synchronisieren, die vo1lstăndig ausge­
wiesen wir auf eine sehr alte neolithische Kera mik bildete Stufe cler Maritza-Kultur hingegen (în der
aus Ossenetz, Bezirk Razgrad hin. sich in der Zukunft gewiB Unterstufen erkennen
16 Soweit sich gegenwărtig erkennen lăBt, ist lassen werden) entwickelt sich gleichlaufend mit
die Anfangsstufe der Maritza-Kultur (bzw. Karanovo dem Ende von Boian III, sowie mit den Stufen Boian
IV), die sich auf der Veselinovo-Grundlage entwik- IV und Boian V.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
55::! COMPTES RENDUS 10

te der Gu melniţa-Kultur, bzw. des groBen Kultur· Fundgut dieser Schicht, sowie das von Ezero (und
kreises, den wir - zusammen mit G. Georgiev - aus anderen bulgarischen Orten), welches die Funde
Gu melniţa-Koclfadermen-Komplex nennen konnen, von Cernavoda, sowie die oben erwăhnten Funde
sich rascher entwickelte als die eigendiche Gumel­ von Donja Slatina, in Serbien ergănzen, bildet einen
niţa · Variante nordlich der Donau. Dies fiihrte zum weiteren bedeutsamen Beitrag zur Kenntnis cler
vorzeitigen AbschluB der Entwicklung in der Va ­ O bergangsperiode und des ersten Abschnittes cler
riante stidlich der Donau, sowie zum fruheren Bronzezeit auf dem Balkan.
Auftreten eines neuen Komplexes in diesem Gebiete,
der durch Schicht Karanovo VII belegt ist. Das D. BERCIU

H.-G. PFLAUM, Les carrieres procuratoriennes equestres sous le Haut-Empire romain


(Institut Fran�ais d ' Archeologie de Beyrouth. Bibliotheque archeologique et historique,
torne LV I I). Paris, Geuthner, 1 960 - 1 96 1 . Trois tornes : 1 469 p . in 8°. Tome IVe : Tableaux
d 'avancernent.

II y a quatorze ans exactement, M. H.-G. mon texte toutes Ies fois que j'ai cru en a meliorer
Pflau m presentait a la Faculte des Lettres de !' Uni· le contenu. M eme quand la composition des volu­
versite de Paris deux theses qui, apres plusieurs autres mes I et II fot terminee, j'ai encore redige de sub­
travaux importants publies precedemment (dont stantiels addenda et corrigenda, qui representent
l " Essai sur le Cursus p ubli cus sous le Haut -Empire souvent le dernier etat des differentes questions ».
et Le marbre de T horigny ) , achevaient de l'imposer Le reste du l i le volume est consacre a une
comme l'un des meilleurs connaisseurs d'epigra· table alphabetique des cursus procuratoriens, a
phie latine et d'antiquites romaines de ce temps. La plusieurs fastes de procurateurs equestres (res fam i ­
these principale - Essai s ur les procurateurs eques­ liares Caesaris, Roma, Italia, proui nciae, procura­
tres sous l e Haut-Empire romain - a pu voir le jour tores nescio c u i us prouinciae uel rationis ) , le tout
des 1 950. Celle qu'on appelle com munement « la complete par des i ndices qu'on peut bien qualifier
petite these » - intitulee Les carrieres procura­ de locupletissimi, puisqu'ils n'occupent pas moins
tori e nne.ţ e<J uestres sous l e Haut·Empire roma i n -­ de 320 pages et qu'ils concernent aussi bien la
vient seulement de paraître et, sous sa forme actuelle, these principale, que la these complementaire de
depasse de beaucoup en ampleur la these prind· l'auteur.
pale : trois volumes d'environ 1 500 pages in octavo, Pour l'essentiel, l'ouvrage que nous analysons
auxquels s'aj oute un quatrieme, forme de tableaux est clonc compose d'articles en nombre egal a celui
presentant de maniere synoptique Ies degres d'a· des cursus qu'il contient. Au debut de chaque article
vancement des quelques 360 individus dont Ies on nous donne Ies sources litteraires, epigraphiques,
cursus sont etudies dans la section principale de papyrologiques ou nu mismatiques, - Ies inscrip ·
l'ouvrage. tions etant chaque fois sou mises a un examen attentif
Celle -ci comprend Ies deux premiers volumes et tres souvent a mendees ou restituees par l'auteur
et une bonne partie du troisieme, ou, jusqu'au lui-meme. Quant aux cursus pris en considera·
tout dernier moment de l'impression, l'auteur a tion, ii importe de savoir que seuls ont ete etudies
fait entrer sous forme d'addenda et corri genda a d ceux qui presentent soit deux fonctions adminis­
c ursus pertinentia Ies informations nouvelles, sou­ tratives equestres a l'exception des quatre grandes
vent decisives, que Ies progres des fouilles ou des prefectures, soit une fonction militaire et une
decouvertes accidentelles nous ont fait connaître de­ fonction administrative equestre.
puis 1 948. « Plutot que d'arreter la quete de la verite Tel qu'il est con-;:u et paracheve, ce livre dont
- cerit-ii a ce propos dans sa preface - j 'ai voulu la preparation a demande plus de vingt ans de tra ·
faire profiter mon livre de tous Ies progres de la vai! fait le plus grand honneur a son auteur et a
science qui pouvaient surgir tant que durerait !' Institut Fran -;:ais d'Archeologie de Beyrouth, qui
l'impression, afin que le travail fut parfaitement en a assure la publication. Son moindre merite n'etant
a j our au moment ou ii sortirait des presses. J'ai pas celui de remplacer toute une serie d'ouvrages
clonc insere tous Ies nouveaux cursus procuratoriens vieillis, en mettant a notre disposition une documen·
au fur et a mesure de leur apparition, et j'ai change tation autant que possible complete, exposee syste-
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
11 COMPTES RENDUS 553

matiquement et passee au crible d'une critique ser­ leg (ionis ) ex pr/ecepto u (iri) c (larissimi )/ Manten/ni
ree, on peut etre sur qu'il deviendra tres vite un Sabin[i} f co (n)s (ularis ) n (ostri ) t[ erm (inos )} f
instrument de travail indispensable non seulement fi cxi{t].
aux epigraphistes militants, auxquels ii est tout La carriere de T. Antonius Claudius Alfenus
specialement destine, mais aux historiens de l'Em­ Arignotos (voi . I, p. 5 76, n° 2 1 8 ter) avait dej a
pire romain, sans exception. retenu l'attention de Louis Robert ( « Istros », I,
li ne saurait entrer dans mon intention d'exa ­ fasc. 2 ; « Etudes anatoliennes »p. 1 24 - 1 27 ; REG,
miner par le detail cette reuvre i mposante : cela depas­ LXXIII, 1 960, p. 1 78 - 1 80). Originaire de Thyatire
serait sensiblement ma co mpetence. Ce que je en Lydie, ce personnage a exerce, entre autres fonc·
voudrais nean moins tenter, c'est d'ajouter aux in· tions, celle de tribun de la I'e cohorte des Cili­
formations groupees par l'auteur sur divers person­ ciens dans l'armee de la Mesie Inferieure, pendant
nages dont Ies carrieres ont forme pour lui l 'objet Ies dernieres guerres de Marc Aurele sur le Danube.
de recherches approfondies quelques indications A propos de la garnison de cette unite au ! Ie siecle,
bibliographiques et quelques documents epigra­ Pflaum fait la remarque que « tout ce que nous (en)
phiques mis au jour dans Ies fouilles de Scythie savons . . . se resume a une notice de la Notitia digni·
Mineure, qui semblent avoir echappe a ses investi­ tatum, ou elle est mentionnee parmi Ies troupes de
gations. l' Osrhoene » (p. 578). li se trouve cependant qu'a la
Tout d'abord, precisons qu'en attendant l 'etude derniere ligne d'une inscription de Mesie publiee
exhaustive promise par Ronald Syme sur Ies deux par Do maszewski d'apres la copie de Tocilescu
Marcius Turbo qu'il i mporte desormais de distin· (CIL, I I I, 1 4437), une revision recente de la pierre
guer : Q. Marcius Fronto Publicius Severus et par D. Tudor a permis de lire le nom de la cohorte
T. Flavius Priscus Gallonius Fronto Marcius Turbo, en question : iussu Helu (i ) Pertinacis co (n)s (ula­
. . .

- etude dont Ies conclusions sont integralement ris) n (ostri ) p er A nternium An[to}ninum trib (unum)
acceptees par H . - G. Pflaum dans Ic paragraphc con · coh (ortis) I Cil (icum) (AUB, serie Sciences Sociales,
sacre a la carriere de ce dernier : voi. I, p. 3 7 5 - 3 79, Histoire, 5, 1 956, p. 5 5 ). Compte tenu de ce que,
- on pourra se reporter a la note publiee par le selon Ies indications de Tocilescu, l' inscription a
savant anglais dans « Studii Clasice » I II, 1 96 1 , p. ete trouvee quelque part entre Tropaeum Traiani
1 "3 1 . De meme, que l'inscription qui nous a conserve et Abrittus ; co mpte tenu egalement du fait que,
le c ursus honorum de T. Iulius Saturninus (Pflau m, d'apres l'inscription de Thyatire etudiee par Louis
I, p. 435, n° 1 74), publiee pour la premiere fois Robert (CIG, 3497 IGR, IV, 1 2 1 3), notre person·
=

par Gr. Florescu , « Dacia », I I I - IV, 1 92 7 - 1 93 2 , nage aurait cu mule la charge de tribun avec celle de
p. 505, vient d' etre reeditee par I c meme dans ).oytaT ��
·
··· Tlj� [ TWV] Tpot"(!Xvt";lv ttOAEt.>� K!XL Tpott'l)atwv
Capidava. Monogra fi e arheologică, I (Bucureşti, (autant dire le municipe de Tropaeu m Traiani), la
1 958), p. 89, n° 1 2. conclusion s'impose que la garnison de la cohorte
A propos du cursus de T. Flavius Germanus qu'il commandait n'a pu se trouver que dans Ic
(I, p. 495 , n° 1 83 ), peut-etre y aurait-il eu lieu voisinage i mmediat de la viile dont ii exer�ait Ies
de s'attarder a examiner la vraisemblance de l'hypo· fonctions de curateur.
these qui fait de celui-ci le grand-pere de L. Man­ A propos de M. Vindius Verianus, prefet de
tennius Sabinus, legat de la Mesie Inferieure en 2 2 9 la classis Flauia Moesica (II, p. 689, n° 2 5 5 ; cf.
(Pârvan, Ulmetum, I I 2 , p. 3 90, n ° 27, ou par ail­ III, p. 993), ii n'y a qu'une remarque a faire : a
leurs l'editeur avait le tort de lire : M. Antennius savoir que l'inscription Histria IV, p. 633, n° 30
Sabinus, erreur qui persiste chez Radu Vulpe, (reproduite i n extenso par Pflaum, loc. cit . ) a ete
Hist. a ncienne de la Dobroudja, p. 260), Dans reeditee depuis par I . I. Russu, SC IV, VI, 1 95 5 ,
son Albo senatorio da Settimio Severo a Carino p. 75 - 84, qui en a donne u n e version sensiblement
(Roma, 1 95 2 , p. 2 1 9, n° 1 096), Guido Barbieri sup­ differente : [l] ussu et e.x decreta u (ir i ) c (larissimi )
pose que le consulaire serait le fils de Flavia Pro­ O ui ni Tertulli co (n )s (ularis) termin (i ) positi i nter
cilla, fille de Flavius Germanus, mariee au chevalier [ ! M} essiam Pude[ ntil}lam et uicanos Buteridauenses
L. Mantennius Sabinus, prefet d' Egypte en 1 93 - per V i n dium Verianum praef (ectum) ci (assis ) .
1 94. Au temoignage de CIL, XIV, 2 95 5 , ii semble Pour finir, on m e permettra d e rappeler que
toutefois que le fils de Flavia Procilla se soit appele la carriere de P. Valerius Comazon, une des plus
L. Mantennius S e verus, ce qui n'est pas sans soule­ e mbrouillees qui soient (II, p. 752, n° 2 90), a
ver des difficulces, puisque dans l'inscription d'Ul­ considerablement gagne en precision grâce a
metum le cognomen du gouverneur de 2 2 9 est la decouverte d'une dedicace histrienne e manant
sans aucun doute possible Sabinus : Imperan/te d'une association de « Dionysiastes aînes » (atte'ip!X
Dom (ino) n (ostro ) Se/uero Alex/andro co{s]/III et �LOVU!!L!X!!TWV 7tpE!!�UTtpt.>v) , d' OU ii resuite que des
Cassio/Dione II cos/ Ni[pius !} Vitale[s}/ (centurio) 2 1 8 , selon toute probabilite, Comazon exer�ait la
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
554 COMPTES RENDUS 12

charge de prefet du pretoire en compagnie de Iulius p. 533, n° 1 7 , ensuite reprise et commentee suc ­
Flavianus. Cette inscription, interessante a d'autres cessivement dans « Philologus », CI, 1 95 7 , p. 148 -
egards egalement et dont M. Pflaum ne semble pas 1 5 4 et « Dacia », N. S„ III, 1 959, p . 3 99 - 4 1 3 .
avoir eu connaissance, a ete publiee par moi pour
la premiere fois dans Histria I (Bucureşti, 1 95 4), D . M . PIPPIDI

FLOREA BOBU FLORESCU, Monumentul de la Adamklissi. Tropaeum Traiani. Ediţia a I I-a


revăzută şi adăugită. Ed. Acad. R. P. R., 1 96 1 , pp. 7 50 + errata, Figg. 349, tavv. X I I I .

A soli due a n n i di distanza, la seconda edizione foglie d'acanto verticali dai quale sorge una rosetta
di questa poderosa monografia, riveduta ed a mpliata, su lungo stelo (Fig. 62, I ).
prova, senza possibilitii di dubbio, ii rinnovato Indipendentemente da questa straordinaria con ­
interesse suscitato del grande trofeo. statazione (sulla quale torneremo in seguito), l' A .
Immutata nelle sue linee essenziali, questa tenta di stabilire una restituzione d'ordine architet­
seconda edizione attira di nuovo l'attenzione nostra tonico, basata su « dati matematici oggettivi » del
per un certo nu mero di dati nuovi nel campo dei fregio di metope e pilastri. La sua teoria, gia esposta,
calcoli e delie tabelle analitiche (analisi del ferro nelle sue linee generali, nel I congresso internazio ­
utilizzato in perni e cra mponi di collega mento). nale di Studi classici dei paesi socialisti (vedi
per un au mentato numero di tavole e di figure, soprat­ Studii Clasi c e III, pp. 1 1 7 - 1 2 1 ), e questa : ii numero
tutto per nuove osservazioni dell' A. sul fregio considerevole di blocchi del fregio d'acanto - 40
d'acanto e per ii suo tentativo di stabilire con piu rispetto al numero complessivo di 54 - nonche
fermezza la successione delle metope figurate. Dob­ ii ritmo regolare delle volute, permettono un facile
biamo mettere in evidenza anche la piu accurata raccordo dei blocchi successivi. Le inevitabili lacune
veste tipografica, l'aumentato nu mero di tavole e si possono colmare, secondo l' A„ con blocchi ipote ·
fig ure , la maggiore completezza dell'indice - indis­ tici, che egli esprime con uno schema grafico sempli­
pensabile in un'opera di cosi vasta mole - nonche ficato. Su tale fregio posava, com'c ben noto, la
l'utilita di succinti riassunti in fascicoletti separati, serie delie metope fig urate, separate da pilastrini
nelle tre lingue straniere di piu larg'l circolazione alternativamente ornati da scanalutre e da racemi
(russo, francese, inglese). verticali. La posizione di metope e pilastri e indicata
Senza tornare sul contenuto e sul carattere dagli incassi del fregio sottostante con acanto ; ogni
generale dell'opera, gia presentata e discussa da blocco di questo fregio infatti presenta sul suo
noi nella recensione apparsa nel quarto volume spigolo superiore esterno un lungo incasso di lunghezza
di questa stessa rivista (IV, 1 960, p. 5 95 ss.), variabile interrotto da una zona liscia (vedi disegno
mi sia permesso qui di indugiare esclusi­ analitico, Fig. 6 1 ) ; sulla porzione liscia, piu o meno
vamente sul problema del fregio d'acanto e della centrale - che non corrisponde pero mai al centro
successione delie metope. aritmetico del blocco - posava ii pilastrino, mentre
II recente ritrovamento (campagna di scavo e ogni metope stava « a cavallo » su due blocchi
ricerche del 1 960) di altri sette blocchi del fregio consecutivi.
inferiore con ramo d'acanto, che ha fatto a mmontare La grande varieta di proporzioni di metope e
ii numero complessivo dei biocchi da 36 a 40, ha pilastri, alla quale corrisponde un'eguale varieta degli
spinto l' A. a concentrare la sua attenzione su di esso incassi suddetti, permette, secondo l' A„ d'inserire
e a farne ii punto di partenza della sua nuova ipotesi la metope sul rispettivo incasso del fregio d'acanto
di lavoro. ricostituito, con una quasi certezza, grazie alia cor­
Prima « scoperta » dell' A„ di un'importanza rispondenza di proporzioni tra l'incasso e la larghezza
addirittura eccezionale, e che ii fregio con acanto della metopa rispettiva, tra la zona liscia e la larghezza
non e continuo, ma ha due centri dai quali si diparte d'un pilastro interposto. La Tav. VII esprime gra­
e arriva ii racemo d'acanto in direzioni opposte : ficamente questo schema ricostruttivo. Ma e pro ­
l'uno di essi, da lungo tempo noto, e costituito da prio questa tavola, irta di numeri e di misure delie
un cantharos tra due colombe, l'altro, osservato varie parti componenti ii fregio complesso del trofeo,
per la prima volta dall' A„ consta di un cespo di che ci mostra la precarietii di questa restituzione idea-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
13 COMPTES RENDUS 555

le. Perche, anche prescindendo dall'approssima· pongono, anzi impongono un punto di partenza
zione delie misurazioni - difficili sempre, special· e un punto d'arrivo dell'azione raccontata nei quadri
mente in questo caso , per la corrosione e le fram · isolati delie metope - u na grande battaglia e u na
mentarieta di molti blocchi, e i i !oro speciale profilo vittoria dei Romani sui barbari - quindi u na logica
in arco di cerchio - che valore possono avere, in successione di esse, come gia sosteneva fra gli
questo tentativo di restituzione d'ordine architet· altri, Io studioso romeno Teohari Antonescu (Le
tonico, che, secondo I' A„ posa su « dati matematici trophee d' A damklissi, p. 65 ss. Tav. III ; Columna
oggettivi », i numerosi blocchi mancanti, sostituiti Traiana pp. 1 50 - 1 5 2). Riconosco che nello stabilire
da blocchi ipotetici, con volute e incassi grafica· questa successione logica degli avvenimenti, cioe
mente ricomposti ? Inoltre, le proporzioni di metope ne! tissare i punti essenziali di una battaglia tra
e pilastri variano, e vero, ma non in modo assoluto, Romani e barbari, i punti possono divergere e ci
cioe non si puo affermare che ogni metopa abbia troviamo di nuovo sulle sabbie mobili delie ipotesi.
proporzioni diverse : esistono piu metope (e piu Ma appare certo armai - d'una certezza che potrem ·
incassi) delie stesse, identiche misure, come ad m o definire anche noi matematica - che, come
esempio - scegliendo sempre dalia Tav. VII - le ii fregio d'acanto, le scene figurate si muovevano
metope III, XVIII, XXXII, XL V con la larghezza in direzioni opposte, convergenti verso un centro ;
di m. 1 , 1 5 ; le metope II, XIII, XVIII, XLI di m. e uno studio attento delie scene rappresentate
1 , 1 7. E allora come giustiticare, per un dato incasso, (tenendo conto dello schema narrativo adottato
la scelta di u na delie quattro metope delia stessa nella contemporanea colonna traiana) combinato a
misura ? L' A. adotta u na soluzione di compromesso : un raccordo piu precisamente architettonico dei
combina cioc ii suo lavorio di raccordo con i dati vari pezzi, ci puo permettcre di avvicinarci alia
de! Tocilescu (che aveva seguito ii filo conduttore verita.
del luogo di ritrovamento delie metope intorno Stabilire I' orienta mento dell'asse ideale dai
a: gran corpo cilindrico) e arriva alia conclusione quale si dipartiva e verso ii quale convergeva ii
c'i.e !'ordine gia stabilito dai Tocilescu riceve una ricco fregio de! trofeo ; misurare tutti i blocchi
conferma decisiva dai suoi calcoli. superstiti con i precisi mezzi fotogrammetrici offerti
Ma c evidente che con questa soluzione siamo dalia tecnica moderna (si da pater avere elementi
ben lungi da una certezza « decisiva » come afferma sicuri per ii raccordo non solo degli incassi di facciata,
l'Autore - ba sa ta su cifre e calcoli. La via da seguire su cui si e concentrata l'attenzione del Florescu,
invece ci viene suggerita, sia pure indirettamente, ma di tutti gli incassi interni, per perni c cra mponi
propria dai Florescu o, meglio, dalia sua interes· di collegamcnto), sona i compiti che spettano armai
sante « scoperta » cui sopra accennavo che egli all'archeologia romena e alle sue scienze ausiliari.
pero non mette affatto in rapporto con ii suo ten · L'eccezionale merito <lei Florescu e ancora
tltivo di raccordo : i d u e punti di partenza e d'arrivo una volta di aver offerto - partendo dalia studio
de\ fregio d'acanto che si debbono immaginare alle diretto delie vecchie pietre - preziosissimi elementi
e1tremita di un dia metro ideale de! gran corpo cilin· nuovi, per fruttuose discussioni e rinnovate ricerche.
drico. Di tale diametro ignoriamo, per ii momento,
l'orientamento : ma e certo che due centri presup · GABRIELLA BORDENACHE

CTAMEH M11XAilJIOB, OmHOCHO npowxooa Ha paHHocpeo110BeK06Hama ttep110AocKa6a KepaMuKa


EoMapuR (K Bonpocy o npoucxo:HCoe11uu pa1111e<fJeooaAb1tou ttep110AOUJe11oi't KepaMUKU 6 EoAzapuu) ,
� Apxeo;1onrn », III, IV, Co<t>HH, 1 96 1 , CTp. 5-1 1 .

B ceoeii HoporHoii crar&e CraMeH MHxaiinoe socro'!HblX 06J1acr11x socra'!Haiî: 'laCTH CCCP . Ha
repecMaTpHBaer cnopHbliî: sonpoc o npoHcxom.1:1eHHH cesepHoM KasHa3e, a .UoHcl\HOM 6acceiiHe, a KpbIMY
plHHccPC0,!:13JlbHOH 'lcpHOJIOlLICHOH ( 8 oeucmBUmeilbHO­ H .1:1pyrnx 06J1acr11x CosercHoro Co103a cepy10 Hepa­
cnu cepoilOUleHOU - TI . .JJ; . ) HepaMHKH HH>HHc,!:lyHaiî:­ MHHY c JIOIL\CHblMH JUIHHJIMH scer.1:1a H3XO,!:IJIT - HaH,
CCOro npOHCXO>H.[leHHJI . Bnpo'leM, H Ha HH>HHCM .UYHae - B CO'ICT3HHH c cocy­
3ra HaTeropHll HepaMHHH, yKpaweHHOH JI01L1e­ A3MH, BblJICilJICHHblMH H3 TeCTa c npHMCCblO necHa
fblMH JIHHHJIMH H, B OCHOBHOM, npe,!:1CT3BJleHHOH 6oJiee H '131LIC acero yKpaweHHbIMH ropH30HT3JlbHO Bpe33H­
WlH MeHee wapOBHAHblMH COCYA3MH 6e3 py'leH H HblMH JUIHHJIMH.
�60JlbWHMH HYBWHH3MH c TpeXJionaCTHblM ropJiblW­ 06e HareropHH rJIHHJIHaii nocy.1:1h1 (cephle cocyAhl
IOM, 6bma H3BcCTH3 yme 60 JieT TOMY H333A B IOro- H COCYAbl H3 Tecra, CMewaHHOro c necHoM), OTHOCJI-

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
556 COMPTES RENDUS 14

IU HCCR K TaK Ha3bl BaeMOH C aJITOBo-Mam-1K OH K YJibT)'pe, P HMCKC H KepaMHKH. IToCJJe,[lHRR, BOCX O,[lRIUaR K
I1 ampy10 TCR e CCCP VII I-X ee. K OHe'I HOMY nepHOJ-IY P HMCK OH HMnepHH , J-I OKYMeHTH­
ITo MHCHHIO HCK OTOpblX 6oJirapCKHX H pyMbl HCKHX pon aHa HaX O,[{KaMH B IO>KHO-,[lyHaHCKHX MeCTHOCTRX :
HCCJlCII OBaTeJi eH, Ha.JIH'I HC cepblX COCYIIOB c nomeHbl MH J1 HJIHa<1e, HHK onone Ha ,U yHae, A6pHTe, JI Tpe.
JIHHHRMH e paHHecpeoAaJibHblX noceneHHRX HP Eon­ C TpeMRCb J-I OKa3aTb aeTOXT OHHoe npoHcx O>K.l-leHHe
r apHH H PHP o6'bR CHR eTcR HX npoT0 6onr apcKHM cepon KepaMHKH paHHecpeo,[laJib Hoiî 3noXH, C TaMeH
npOHCX O>KACHHeM. . MHX aHJI OB yKa3bl BaeT, 'I TO TaKaR >Ke K epaMHKa, HO
3 To 3 a11 eJieHHe OCHOBbl BaeTCR , rJiaBHblM o6pa30M, Bbicwero 1<a<1ecrea, 6bma W Hp oK o pacnpocrpaHeHa e
Ha TOM, 'ITO cepble COCYllbl H3XOIIR T B OCHOBHOM Ha IV e. Ha TeppHTopHH Hbl HCW HHX PHP, ITHP, BHP
ceeepo-eocroK e Eonr apuu H e npHJie>1< amux 0 6nacr11x , H I1 a>1<e e QeHTpaJibHOH Eepone. B blJ-IBHraR :no npeJ-1 -
TO eCTb HMeHHO TaM, rAe K KOHQY VII B. oceJIH npOT0- nono>K eHHe, 6onrapc1<HH y<1eHbl H npH.[laeT oco6oe
6oJir apbl. ITo MHeHHIO yK a33 HHblX HCCJlell OBaTeJieH, 3Ha'leHHe CHHTe3y K YJib T)' p, ocyrueCTBHBW eMyCR Ha
cepa11 K epaMHKa, eepoRTHo, 6bma 3aHeceHa e o6nacr& ceeepe naJIHaHcKoro nonyocrpoea Me>f<.l-IY 3JieMeHTaMH
HH>K Hero .UyHaR H3 apeana pacnpocrpaHeHHR K epaMHK H cppaKHHCKOH TpaI1HQHH H 3JieMeHTaMH 003,[{ HepHMCK OH
CaJITOeo--MaRQK oro THna. 3DOXH .
HeK0 Topb1e ucCJ1eI10 BaTenu, e qacrHoCTH 6onrap­ ITo MHeHHIO TOrO >1< e HCCJie,[l OBaTeJIR , MeCT HOe
CK He, CKJI OHHbl OTHOCHTb K npoT0 6onrapaM H neco'I HYIO npOHCX O>f<,[leHHe cepon K epaMHK H c JIOIUeHblM H
K epaMHK Y c epe33 HHblMH JIHHHRMH, HeH3MeHHO conpc­ JIHHHR MH MOr Jio 6bl 6b!Tb ,[{OKa3aHO H HaX O,[{KaMH Ha
D O>KllalOIUYIO cepylO KepaMHKY B ceeepo-BOCTO'IHOH noceneHHH ccreDH.l-IOBll e MopeWTH (PHP) , r,[{e e
Eonrap11 u. VI n. qacro ecrpe<1a10Tc11 cepb1e rJIHHR Hbie H3.l-leJIHR,
B noCJ1eI1Hee epeMR PRII pyMbl HCK HX H 6onrapcK Hx cpe.l-IH KOTOpblX oco6eHHO HHTepeceH cocy,[l <CCO CTO'I HOiî:
apxeo;mroe D OABeprJIH coMHeHHI O npoTo6onrapcK oe Tpy6KOH li' HaD OMHHal OIUHH cocy,[{bi c TaKHMH Tpy61<aMH
npOHCX O>l<lleHHe cepon KepaMHKH. THna paHHecpeo,[laJI&Hoiî cepon KepaMHKH .
K 'I HCJIY ux OTHOCHTCR H CnMeH Mmcannoe, B ceoeM crpeMJieHHH J-IOKa33 Tb MecrHoe npoHc­
3aHHMalOIU HHCR HCCJl eAOBaHHeM naMR THHKOB paHHe­ xo>1<J-1eHHe cepon 1<epaMHKH C TaMeH MHxannoe npH-
cpeoAaJib HOii: H cl>eOAaJibHOH 3DOX B I O>KHO-AYHaHCKllX 6er aeT H K Hey6e,[lHTCJibHblM ,[{ OBO,[laM.
o6JlaCTJIX . flo ero MHeHHIO, ll OCI< OJibKY 3Ta KepaMm<a 6b1Jla
fl oc11c K paTKoro ofoopa n onpoca o cepon Kepa­ 3aHeceHa e HH>1< HeJ-1yHaiî: c1< He o6JiaCT H (npoT0) 6onra­
MHKe, OTKpblTOH 3a ll OCJJ e,[{HHe r Ol!bl Ha TeppHTOpHH paMH, OHa ,[{ OJI>f<Ha 6b1Jla 6bl ll OR BHTbCR X OTR 6b! B
HP EonrapHH, oH ocraHae1meaeTc11 npe>1<I1e ecero HCKOTOpblX Mecrax 6e3 conpn eo>1<,[leHHR KepaMHKll 11 3
Ha rJIHHH Hoii: nocy.[le H3 Tecra c npuMec&I O necKa, Tecra c npHMeCb I O necKa, yK paweHHOH ropu:ioHTaJib­
yK paw eHHOH ropH30HT3JlbHO epe3allJi bl MH JillllHRMll . HL!Mll JIH HHRMH, " ::JTO JIHWb ll OTOMy, 'IT[) nepeceJI HB­
3ry KaTeropmo K epaMHKH, B K OTOpoft, no MHeHHI O WHCb n a EaJIHaHCKH H noJJ yocrpoe (nporn)6onrapbl
CnMeHa MHxan noea, 0 Tpa>1< aeTc11 MmiroeeKoea11 Tp a­ HC BCWJIH llODCIOJ-I Y H c caMoro Ha'la'!a B conpHK OCHO­
.UHilHR MCCTHblX K YJibT)'p, MO>K HO CBR 3aTb CO CJlaBH­ BCHHe co CJiaBR HaMH (ec.'I H ,[l OllYCTHTb, 'ITO llOCJIC,[{HHe
HaAI H JIHWb ll OCTOJ!bKY, ll OCK OJibK Y CJlaBR He CIO llOJlb- R BJIRJO TCR H OCH TeJIR MH necqa11 on HepaMHKH) .
30 BaJJHCb . B npoTHBHOM CJ1y<1ae oHa J-I OJI>KHa 6brn a 6b1 l13JI0>1< e11 Hble B CT3Tbe TC3HCbl npe,[{CT3 BJIRIOT
6blTOBaTb y HCCKOJibKHX HapOJ-IHOCTeH, B TOM 'I HCJie HHTepec. B H3BeCTHOH Mepe OHH yrny6JJHIOT CO,[lep>1<a­
H y npoT0 6onrap. HHe ll HCI<yCCH H 06 aBTOXTOl! HOM npOHCX O>f<,[leHHH cepoiî:
'lfro 1< acaeTCR cepoii: KepaMHKH c JIUUţeHblMH KepaMHK H. HaJ-10 no,[l<1 epKHyTb aHaJI OrHH , npoeo,[lH­
JillHHRMH H3 HP Eonr apHH, Ha3bJ BaeMoiî HeK oTopbIMH Mbi e CnMeHoM MHx annoebIM Me>l<.l-IY cepon KepaMHK OH
CaJI TOBCK oiî , C aJIToeo-Ma111-1KoH HJIH npoTo6onrap­ c JIOIU eHblMH JI HHHR MH paHHe<fieo,[laJib HOH 3D OX H H TaK
cKoft, To CnMeH Muxaii:noe He coMHeeaeTcR , '!To ee H3 3bJ BaeMOH ccr enH,[{CK OH li cepon KepaMHKOH H3
3HaJIH H npoT0 6oJirapbl, TeM 6onee, 'I TO OHa qacTO MopewTH, ,[laTHpyeMoiî VI e. H.3. QqeeH,[lHO, 'I TO npu
ecrpe<1 aeTc11 e ITpHa30Bbe, oTKy.l-la 6onr apb1 nepece1m­ onpe,[leJieHHH npoHCX O>f<,[leHHR cepon K epaMHKH, CT OJib
JIHCb Ha naJIKaHCKHH ll OJIYOCTpOB. xopowo o6ocHoeaHHoiî: 3a nocn e,[{Hee epeMH e PHP,
0I1 Ha1<0, e TO >Ke epeMR CnMeH Mmcannoe H CJib3H 3apaHee npeHe6peraTb eKJia,[-loM MeCTHoro
cneW HT I10 6aem&, 'ITO e B oCT0<1Hoiî: Eepone cepa11 HaceneHHH, TeM 6onee, <1 To y Hero 6bma 1<yJibrypa, e
K epaMHKa c JIOIUeHblMH JIHHHR MH 6blJia H3BeCTHa, HeKOTopoM CMbICJie 6onee BblCOKaR, 'leAI K YJibT)'pa
no- BHIIH MOMy, H ApyrHM Hapo,[laM - ryHHaM, aJlaHaM, np1WieJI&QeB-CJiaBR H H, no3,[-1Hee, npoT0 6om·ap. C 3TOiî:
x a3apaM H T.ll. TO'IKH 3pCHJIR Ba>f< HO c caMoro >1<e Ha'laJia BHHMa­

B cepoiî: KepaMHKe Ha TeppHTOpHH CCCP 6on­ TeJibHO H3YllHTb H cl>paKHHCKYI O cepyio K epaMHKY.
rapcKHiî: HCCJleAOBaTeJib BHIIHT npOA OJI>K eHHe TpaAH­ B no.r-1Teep>1<.r-1eHHe :noro nono>1<eHHR, 6bITb MO>f<eT,
LIHH rJIHHR HblX H3lleJIHll ll epHHX OBCKoro THna, a B CJle,[-IOBllJIO 6bi ynoMHll)'Tb H o TOM, 'ITO cepaR KepaMHKa
aHaJ1orH<1Hoiî: K epaMHK e Ha 6onrapc1<oiî: 3eMJie - coeepweHcreyeTcH e :mox y, 1<or.r-1a npoT0 6onrapbl
OTrOJIOCOI< TpaI1HQHH cl> paKHiî:CK Oiî H npOBHHQHaJibHO- H3'1 HH3IOT yTpa'IHB3TL 3THH'ICCKYIO HHII HBHJ-IYllJlbll OCTb .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
15 COMPTES RENDUS 557

HHa'le roeopH, cepaH KepaMHKa noHBJIHeTcH e orpoM­ l!TO OHa nO'ITH OTCYTCTByeT B aana.rtHOH EonrapHH,
HOM KOJIH'lecree e X e. (Mo>KeT 6hITL e IX e .) , .rtPyntMH aaceJieHHOH 6oJirapaMH B onpe.rteJieHHbIH MOMeHT.
CJIOBaMH, KaK paa Kor.rta npoHCXO.rtHT .ll BJJeHHe B33HM­ Cne.rtoeaTeJibHo, ocrae11e e cropoHe HawH Ha6JIIO.rteHHH,
Horo npoHHKHOBeHH.11 6oJJrapo-cJJaBHHCKHX KYJILTYP­ npH ocnapHBaHHH noJIO>KeHH.11 o npOT06oJirapCKOM
HhIX 3JJeMeHTOB c npeo6na.rtaHHeM nocJie.rtHHX. 3To npoHCXO>K.[lCHHH cepoii: KepaMHKH Ha.rto YllHTbIBaTb H TO
HeCKOJibKO npoTHBOpe'IHT noJio>KeHHIO o npoTo6oJI­ o6CTO.llTeJibCTBO, 'ITO apeaJI MaCCHBHOro pacnpocrpa­
rapcKOM xapaKTepe cepou KepaMHKH c JIOllleHbIMH HCHHH 3TOH KepaMHKH, HanpHMep B X B . , B o6mnx
JlHHH.llM H. l!epnx coena.rtaeT c rpaHHQaMH reorpa<i>H'lecKoiî: nno­
.Uanee CTaMeH MHxauJioe yMaJI'IHBaeT o TOM, l!To ma.rtH , Ha KOTopoii: npO.ll BJIHJIOCb BJIHHHHe 6onrap B
npoT06oJirapcKOMY nponcxo>K,AeHHIO cepou KepaMHKH nepeb1e .rtea-TpH eeKa nocne 11x nepeceneHHH e o6nacrb
e HP EonrapHH npoTHeope'IHT o.rtHO 06cro.11TeJILCTBO : HH>KHero .Uymm.
oHa no.11 enJ1eTc.11 e Bocro'IHOU Eepone y>1<e nocne B-TpeTbHX, CXO.[lCTBO Me>K,Ay BOCTO'IHoeeponeHCKOH
TOro, KaK 6onraphI yumn orry.rta Ha EanKaHCKHU nony­ H HH>KHe.rt}'HaHCKOH KepaMHKOH HCTOJIKOBaHO Hey6e­
ocrpo e . CaJITono-Ma.111.1Ka.11 KYJILzypa .rtaTupyeTc.11 , .[lHTeJibHO. EoJiee Toro, cnoco6 TpaKTOBKH 3TOro OCHOB­
caMoe paHHee VIII e., Me>K.rtY TeM KaK 6onrapb1 HOro eonpoca .!lJl.11 ycraHOBJieHHH npoHCXO>K.rteHH.11
oceJIH B IO>KHO-.[lyHaHCKOH o6JiaCTH DO BTOpoii: noJIO­ cepoii: KepaMHKH nopo>1<.rtaeT cnpaee.rtJIHBoe He.rtoyMeHHe .
BHHe VII e. TaK, .rtonycKaH, 'ITO cepaH KepaMHKa e HP 60Jirap11u
B craTLe, HanucaHHOU co 3HaHueM .rtena, npae.rta (TO>K.rteCTBeHHall npHa30BCKOH) pa3BHJI3Cb 113 MeCTHOH
" c HeKOTOpblMH oroeopKaMH, aeropy He y.rtaJIOCb qipaKHHCKOH H npoBHHltlf3JlbHO-pHMCKOH KepaMHKH,
OKOH'laTeJibHO onpoeeprHyTb Te:mca o 6onrapCKOM 6oJirapcKHH apxeonor cneWHT .rto6aBHTL, l!To THn
npoucxo>K,AeHHH cepoii: KepaMHKH. cepoiî: KepaMHKH e Bocrol!Hoii Eepone npoHcxo.rtHT
Bo-nepebIX, 6onrapcKOMY y'leHoMy He Y.rtaJIOCb OT KepaMHKH llepHHXOBCKoro THna.
ycTaHOBHTb CB.113YIOlllee 3BeHO Me>K.rtY MeCTHOH qipaKHH­ TaKHM o6pa3oM, CJieAOBaTeJibHO, no MHeHHKl
CKOH " npoBHHQHaJibHO-pHMCKOH KepaMHKOH, c O.[lHOH CTaMeHa MHxaiî:Jioea, o.rttto 11 TO >1<e KYJILT}'pHoe
CTOpOHbI, " paHHe<t>eoAaJib!IOH cepou KepaMHKOH , HBJieHHe p33BHB3eTCH B O.[lHOH o6JI3CTH H3 011Horo
c .rtpyrou. <t>oH.rta, a e Apyroiî: o6JiaCTH - ua Apyroro.
OT.rtaea.11 ce6c B 3TOM oT<leT, CnMeH Muxau.110e Tor.rta K3K 0606u1eHHe .rtaHHbIX 06 OCHOBllblX
nhITaeTcH, K ttaweMy y.rtuenettmo, .rtoKaaaTb mo6ou KOMnoHeHT3X cepoiî: KepaMHKH K3K B BoCTO'IHOH
Qettou, 'ITO HOMnJieKC Hoeu Ilaaap " BMeCTe c HHM Eepone, TaK u e HH>KHe.rtyHaiî:cKoiî: o6JiaCTH npHBO.!lHT
H .rtpyrne BOCXO.[lHT K IV-V B B . B TO >Ke epeMH OH K BblBO.!lY' lJTO o6a BH.[l3 aapo.rtHJIHCb B O.[lHOM H TOM
CllH3hIBaeT c capMaTaMH MorllJILHHK e Hoeu Ilaaap. >1<e KYJibTYPHOM <t>oH.rte .
0.rtHaKo, .rta>Ke eCJIH :111ecb " BCTpellalOTCH HeCKOJibKO B 11aHHbIH MOMeHT cymecreeHHO y1..-raHOBHTb, He
3JieMeHTOB capMaTo-aJiaHCKOU Tpa.[lHQHH , TO ece >Ke , HBJl.lleTCH JlH H HH>KHe.[lyHaHCKaH cepaH KepaMHKa
CY.!lH no OCHOBHblM 3JieMeHTaM, HeJib3H OTHeCTH 3TOT CKOpee npo.rtoJDKeHHeM l!epHHXOBCKOH KepaMHKH, l!eM
MOrllJlbHHK K upaHCKOU ttapO.[lHOCTH . '4To >Ke KacaeTC.11 qipaKHHCKOH H npOBHHQH3JlbHO-pllMCKOH .
ero AaTHpCIBKH IV-V B B . , Ha OCHOBaHHH 6oJiee .rtpee­ JIHWb nocJie BblHCHellHH 3TOro eonpoca MO>l<HO
llHX MOHeT, TO " c HeU HeB03MO>l<HO corJiaCHTbCH . 6y.rte TcnpOCHTb, MOrJia JIU OHa paaeHTbC.11 B xapaKTepHOH
HapH.rtY c KepaMHKOU e norpe6ettu.11x e Hoeu <t>opMe H K 10ry OT .UyHaH.
Ilaaap HMeeTC.11 MHOrO MaTepuaJIOB, xapaKTepHblX .!lJIH Ho .!lJIH :JToro npe>K,Ae ecero Heo6xoAHMO co6paTb
noCJie.rtHHX eeKOB nepeoro TblCH'leJieTIIH Haweiî: 3pbl . no6oJibwe apxeo.'lon1l!ecKoro MaTep11aJia 11 KJiacc11<t>11-
Ilo:JTOMY apxeonorH'leCKHH KOMnJieKc (cJie.rtoea­ LIHPOBaTb ero, l!To, enpolleM, peKoMeH.rtyeT H CTaMeH
TeJibHo, " MOrHJlbHHK B HoeH naaap) H3.[l0 .rtaTHpOBaTb M11xaii:noe.
Ha OCHOB3HHH noa.rtHeiî:wux, a He .rtpeeHeiî:wux CJie.[lOB . B aaKJIIO'lettne Ha.rto no.rtllepKHYTL, 'ITO - c H3Jl0-
KpoMe TOro, .!lJIH MOrHJibHHKa B HoBH naaap HeT - >1<eHHhIMH HaMH BbIWe oroeopKaMH - noJIO>KCHH.11
no Kpaii:Heii Mepe .rto cnx nop - aHanoruH e capMaT­ craTLH CTaMeHa MHXaii:JJoea 06 aeTOXTOHHOM npo11c­
cKoM Mupe IV-V ee. xo>1<.rteHHH paHtte<t>eo.rtaJILHOH cepoii: KepaMHKH e o6na­
Bo-eTopLIX, CTaMeH MHXaiinoe .rta>Ke H e aa.rtaeT CTH HH>KHero ,UyHa.11 33CJIY>t<HB3IOT BHHMaHHH, TeM
ce6e eonpoc, no'leMy THn cepoiî: KepaMHKH npeHMYllle­ 6onee, 'ITO OHH l!aCTH'IHO OIIHpalOTC.11 Ha npaBHJibHhie
creeHHo cocpe.rtoTo'leH KaK paa e 06nacrJ1x, nepeo­ Ha6JI10.rteHHH o6mero xapaKTepa .
Ha'laJibHo aaceJieHHhIX 6onrapaMH. KoHe'IHO, MhI He
ynycKaeM H3 BHJlY roro, 'ITO 3T3 KepaMHKa He o6oCHO­
BaHa KaK paa e ::1noxy npHXo.rta 6onrap, a TalOKe Toro, TIETPE .Ub.HKOHY

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ABREVIATIONS DES PUBLICATIONS CITEES LE PLUS SOUVENT

AA - Archiiologischer Anzeiger.
AArh - Arta şi Arheologia, laşi, I - XIV, 1 92 7 - 1 938.
ACMI -- Anuarul Comisiunii Monumentelor Istorice, 1 9 1 5 , 1 942, 1 943.
ACMIT - Anuarul Comisiunii Monumentelor Istorice pentru Transilvania, Cluj,
I - VI, 1 926 - 1 93 1 - 1 938.
ActaAnt - Acta Antiqua.
ActaArch-Budapesta - Acta Archaeologica, Budapesta.
ActaArch-Copenhaga - Acta Archaeologica, Copenhaga.
AE - Archaeologiai Ertesito.
AEAA - Arhivo espanol de arte y arqueologia.
AEM - Archaeologisch-Epigraphische Mitteilungen aus Oesterreich, 1 8 7 7 - 1 897.
AIGR - Anuarul Institutului Geologic al Romîniei.
AllN - Anuarul Institutului de Istorie Naţională, Cluj, I- VII, 1 92 2 - 1 938.
AISC - Anuarul Institutului de Studii Clasice, Cluj, I - V, 1 928 - 1 948.
AJA - American Journal of Archaeology.
AJPh - American Journal of Philology.
Akad Ert - Akademiai Ertesito.
AnD - Analele Dobrogei, I - XII, 1 920 - 1 9.lS.
Ann Ep - Annee Epigraphique.
AnRomSov - Analele romino -sovietice, Seria Istorie.
AntHung - Antiquitas Hungarica.
AntJ - The Antiquaries Journal.
AnzWien - Anzeiger cler Akademie cler Wissenschaften, Wien, Phil.-hist. Klasse.
AO - Arhivele Olteniei, Craiova, I - XIX, 1 92 2 - 1 948.
AOG - Archiv for Kunde Osterreichischer Geschichtsquellen.
AR - Archeologicke Rozhledy.
ArchCl - Archeologia Classica.
ArchHung - Archaeologia Hungarica. A Magyar Nemzeti Muzeum Regeszeti Kiad-
vanyai. Acta Archaeologica Musei Nationalis Hungarici.
ArchJug - Archaeologia Jugoslavica.
ArchKozl - Archeologiai Kozlemenyek, Budapesta, 1 85 9 - 1 88 9.
ARMSI - Academia Ro mină. Mem01iile Secţiei Istorice, seria II, 1 886/ 1 887 - 1 9 1 6/ 1 9 1 9 ,
seria III, 1 922/1 923 - 1 944/ 1 945.
ASA - Annuario delia Scuola Archeologica Icaliana di Atene.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
560 ABREVIATIONS DES PUBLICATIONS CITEES LE PLUS SOUVENT 2

AthenMitt - Micceilungen des Deutschen Archăologischen lnstituts, Athenische Abtei •

lung.
AUB - Analele Universitătii Bucureşti.
AUS - Annales Universite Sofia.
AVSL - Archiv des Vereins for siebenbtirgische Landeskunde, Hermannstadt,
Kronstadt, 1 843 - 1 94 1 .
BASPR - Bulletin o f the American School o f Prehistoric Research.
BCH - Bulletin de Correspondance Hellenique.
BCM I - Buletinul Comisiunii Monumentelor Istorice I - XXXVIII, Bucureşti,
1 908 - 1 945.
BE - Bulletin epigraphique.
Beazley, ABV - J. D. Beazley, Attic blackfigure vasepainters, Oxford, 1 956.
BerRGK - Deutsches Archaologisches Institut. Bericht der Romisch-Germanischen
Kommission.
BKL - B anyăszati es Kohâszati Lapok.
BMC - British Museum Catalogue.
BMJV - Buletinul Muzeului jud. Vlaşca « Teohari Antonescu » , Bucureşti, 1 - 1 1 1 ,
1 935 - 1 945.
BonnJahrb - Bonner Jahrbticher.
BSA - Annual of the British School at Athens.
BSGR - Buletinul Societătii Geografice Romine, Bucureşti, I - LXI, 1 8 76 - 1 942.
BSH - Academie Roumaine. Bulletin de la Section Historique, Bucarest,
1 9 1 2 - 1 947.
BSNR - Buletinul Societătii Numismatice Romine, Bucureşti, I - XLI, 1 904 - 1 94 7 .
BSR - Papers of the British School at Rome.
BŞTAc - Buletinul Ştiintific al Academiei R.P.R.
BudReg - Budapest Regisegei.
BullCo m - Bullettino delia Commissione Archeologica Comunale d i Roma.
BZ - Byzantinische Zeitschrift.
CAH - Cambridge Ancient History.
CIA - Corpus lnscriptionum Atticarum.
C IG - Corpus lnscriptionum Graecarum.
CIL - Corpus lnscriptionum Latinarum.
CIMRM -- M. J. Vermaseren, Corpus inscriptionum et monu mentaru m religionis
Mithriacae, I, 1 956, li, 1 960, Haga.
ClRh - Clara Rhodos.
CNA -- Cronica Numis matică şi Arheologică, Bucureşti, I - XIX, 1 92 0 - 1 945.
CRAI - Comptes Rendus Jes Seances. Academie des lnscriptions et Belles-
Lettres.
CVA - Corpus Vasorum Antiquorum.
DA Dictionnaire des antiquites grecques et romaines sous la direction de
Ch. Daremberg et Ed. Saglio.
Dacia Dacia, recherches et decouvertes archeologiques en Roumanie, Bucureşti,
I - XII, 1 924 - 1 947 ; N. S„ I, 1 957 ; l i , 1 95 8 ; III, 1 95 9 ; IV, 1 960 ; V, 1 96 1 .
DIR Documente privind istoria Rominiei, Bucureşti, 1 95 1 .
DissPann - Dissertationes Pannonicae.
DolgCluj - Dolgozatok - Travaux de la section nu mismatique et archeologique du
Musee National de Transylvanie, Cluj, I - X, 1 9 1 0 - 1 9 1 9.
DolgSzeged - Dolgozatok - Travaux de l'Universite Fr. Joseph, Szeged.
EAF - Ethnographische Archeologische Forschungen.
Ebert, RL - M. Ebert, Reallexikon der Vorgeschichte.
ED - Ephemeris Dacoromana, Bucureşti-Roma, I - X, 1 923 - 1 945.
EphemEpigr - Ephemeris Epigraphica.
ErdMuz - Erdelyi Muzeum, Cluj.
ErdMuz Evk - Az Erdelyi Muzeum - Egyestilet Evkonyve. Kolozsvar, 1 874.
ESA -- Eurasia Septentrionali" Antiqu11.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
3 ABREVIATIONS DES PUBLICATIONS CITEES LE PLUS SOUVENT 561

ETTK Ercekezesek a Torceneci Tudomanyok Korebol.


FHG Fragmenca Hiscoricorum Graecorum.
FoliaArch Folia Archaeologica.
FrGrHisc F. Jacoby, Die Fragmence cler griechischen Hiscoriker, Berlin-Leyden, 1 92 3 .
FRMN Fouilles e c recherches d u Musee Nacional d e Sofia.
GGM - Geographi Graeci Minores.
Glasnik -Sarajevo - Glasnik Hrvacskih zemalijkih muzeja u Sarajevu.
Godifoik-Plovdiv - Godifoi k - Annuaire du Musee Nacional Archeologique de Plovdiv.
Godifoik-Sofia - Godifoik - Annuaire du Musee Nacional Archeologique de Sofia.
HdArch Handbuch cler Archăologie im Rahmen des Handbuchs cler Alcercums­
wissenschafc. Hrsg. von W. Occo, forcgefiihrc von R. Herbig.
HE A Hunyad megyei corcenelmi es regeszeci carsulac evkonyve.
Histria - Hiscria. Monografie arheologică, I, Bucureşci, 1 954.
IADK - Hcropu11 H apxeoJiorn11 ApeeHero Kpb1Ma .
IAK - l13BeCTHR ApxeoJIOrH'-leCKOH KOMHCCHH.
IBrM - Ancienc Greek Inscripcions in che Bricish Museum.
IG - lnscripciones Graecae.
IGAIMK - l13BeCTHll rocy,!lapCTBeHHOH AKa,!leMHH HCTOpHH MaTepHaJlhHOH KYJibyYpbl .
IGB lnscripciones Graecae in Bulgaria repercae, edidic G. Mihailov, Sofia ,
1 956.
lGRR Inscripciones Graecae ad Res Romanas percinences.
lLS Dessau, Inscripciones lacinae seleccae.
IM FAN l13BeCTH11 Mon,!laocKoro ct>uJIHaJia AKaAeMHH HayK CCCP .
IOSPE Lacyschev, Inscripciones orae septentrionalis Ponei Euxini.
IP -- lnvescigacion y Progreso.
IRAIMK - l13oeCTH11 P0ccuiicKoii AKaAeMHH HCTvpHH MaTepH:iJlbHoii KyJ1i.Typb1 .
ITUAK - lfaoeCTHll TaopHlleCKOH ylleHOH apXHOHOH KOMHCCHH.
IZ - HcropHllecKHe :ianHCKH .
lzvestiia . Inscicuc lzvestiia - Bullecin de l' Inscicut Archeologique Bulgare.
lzvesciia-Sociece - Izvesciia - Bulletin de la Sociece Archeologique Bulgare, 1 9 1 0 - 1 9 1 4.
lzvesciia-Varna - lzvestiia - Bullecin de la Societe Archeologique de Varne .
JAie - Jahrbuch fiir Alcertumskunde, Neva.
JBLM - Jahrbuch des Bukowiner Landes- Museu ms.
JCC - Jahrbuch cler K. K. Central-Commission zur Erforschung und Erhaltung
der Baudenkmale, Wien .
JOI - Jahrbuch des Deucschen Archăologischen lnsticucs.
JHS - The Journal of Hellenic Scudies.
JOAI - Jahreshefce des Oesterreichischen Archii.ologischen lnsticuts in Wien.
JPEK - Jahrbuch fiir Prăhistorische und Echnogrephische Kunsc.
JRS - The Journal of Roman Scudies.
Kiizlemenyek-Cluj Kozlemenyek az Erdelyi Nemzeti Muzeum Erem · es Regisegtarab61.
KS - KpaTKHe coo6ll.leHHll HHCTHyYTa HCTOpHH MaTepHaJlhHOH KYJlhTYPbl AKaAeMHH
HayK CCCP.
KSIA- Kiev - KpaTKHe coo6ll.leHHll HHCTHTYTa apxeoJiorHH, Kue o .
MAGW - Micteilungen cler Anthropologischen Gesellschaft, Wien.
Materiale - Materiale arheologice privind istoria veche a R.P.R., voi. I ( 1 95 3 ) ; Mace -
riale şi cercetări arheologice, I I ( 1 956) ; I I I ( 1 95 7) ; IV ( 1 95 7) ; V ( 1 95 9) ;
VI ( 1 95 9), VII ( 1 960), VIII ( 1 962).
MBBM Micteilungen aus dem Baron Brukenthalischen Museum.
MBSM Mitteilungen des Burzenlănder Săchsischen Museums.
MCC Mitteilungen cler K.u.K. Central-Commission zur Erhaltung und Erfor­
schung cler Baudenkmale, Wien.
MIA -- MaTepHaJibl H HcCJieAoBaHHll no apxeoJIOrHH CCCP .
MIA- Kişinev - MaTepHaJibl H HCCJieAoBaHHll no apxeoJiorHH mro-:JanaAa CCCP H Py-
MblHCKOH HapoAHOH Pecny6JIHKH .

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
562 ABREVIATIONS DES PUBLICATIONS CITEES LA PLUS SOUVENT 4

MKE - Muzeu mi es Konyvtari Ertesito, Budapesta, 1 - X, 1 907 - 1 9 1 6.


MTAEvk - A Magyar Tudom anyos Akademia Evkonyve.
Num Kozl - Numizmatikai Kozlony.
NZ - Numismatische Zeitschrifc.
OAK - OT<1eTbI ApxeoJiorH<1ecKoi1 KOMHCCHH.
OGI - Dittenberger, Orientis graeci inscriptiones selectae.
ORL - Der Obergermanisch-Raetische Limes des Roemerreiches.
OTTE - Orvos-Termeszettudom anyi Ertesito. Erdelyi Muzeum, Cluj.
PA - Pamătky Archeologicke.
PG - Patrologia Graeca.
PIR - Prosopographia Imperii Romani. Saec. I - l i - III.
PMMB - Publicaţiile Muzeului Municipiului Bucureşti I- li, 1 934 - 1 936.
PPE - Periplus Ponti Euxini.
PPS - Proceedings of the Prehistoric Society.
Progra mmSchăssburg - Programm des evangelischen Gymnasiums in Schiissburg, 1 87 3 - 1 8 74.
PrzegArch - Przeglad Archeologiczny.
PZ - Prăhistorische Zeitschrift.
Quaderni-Limes - Quaderni dell' lmpero, ser. « li limes romana ».
RA - Revue Archeologique.
Rad - Rad vojvodanski Museja.
RE - Pauly-Wissowa, Real-Encyclopădie der classischen Altertumswissenschaft.
REA - Revue des Etudes Anciennes.
R EG - Revue des Etudes Grecques.
REL - Revue des Etudes Latines.
Repertorium - M. Roska, Erdely regeszeti repertoriuma, I, Cluj, 1 942.
RevEp - Revue Epigraphique.
RevPhil - Revue de Philologie, de litterature et d'histoire ancienne.
RHSEE - Revue hiscoriquc du Sud-Est europeen, Bucarest, I - XXIII, 1 924 - 1 946.
Rl - Revista Istorică - I - XXXIX, Bucureşti, 1 9 1 5 - 1 946.
RIR - Revista Istorică Romînă, Bucureşti, I - XVII, 1 93 1 - 1 94 7.
RLIO - Der Ro mische Limes in Osterreich.
RN - Revue Numismatique.
Rom Mirt -·Mitteilungen des Deutschen Archăologischen lnstituts. Romische Abteilung.
RPAN - Revista de Preistorie şi de Antichităţi Naţionale. Bucureşti, I- IV,
1 93 7 -- 1 940.
SA - CoBeTcKaH apxeoJiornH.

SBWien -- Sitzungsberichte der kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. Philoso -


phisch-historische Classe.
SCIA - Studii şi cercetări de istoria artei.
SCIV - Studii şi cercetări de istorie veche, Bucureşti.
SCL - Studii şi cercetări lingvistice, Bucureşti.
SCN - Studii şi cercetări de numismatică, Bucureşti.
SCŞCluj - Studii şi cercetări ştiinţifice, Cluj.
SCŞlaşi - Studii şi cercetări ştiinţifice, laşi.
SE - CoeeTcKaH 3THorpaiţ>HH .

SEG - Supplementu m Epigraphicu m Graecum.


SGDI - Sammlung der griechischen Dialekt- lnschriften, hrsg. H. Collitz und F. Bech-
tel, Gottingen, 1 8 84 - 1 9 1 5 .
SHA - Scriptores Historiae Augustae.
SMIM - Studii şi materiale de istorie medie.
Syll - W. Dittenberger, Syllogae lnscriptionum Graecarum.
sv - Siebenbiirgische Vierteljahrschrift.
SzdEvk - A Szolnok-Doboka megyei Tărsulat Evkonyve, Dej.
SzNM Emlekk - Szekely Nemzeti Muzeu m Emlekkonyv.
TRET - Tortenelmi es Reg6szeti Ercesito, Temesvâr.
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
ii ABREVIATIONS DES PUBLICATIONS CITfES LE PLUS SOUVENT 563

VAN - BecrHHK AKaAeMHH HayK CCCP .


Vjesnik-Split - Vjesnik za arheologiju i historiju dalmatinsku.
V OI - BecrHHK Apeutteil: HCTOpHll .
WiadArch - Wiadmosci Archeologiczne.
WMBH - Wissenschaftliche Mitteilungen aus Bosnien und Herce!!ovina, Wien,
1 8 93 - 1 9 1 2 .
WPZ - Wiener Prăhistorische Zeitschrift.
ZfE - Zeitschrift fiir Ethnologie.
ZfN Zeitschrift fiir Numismatik.
zoom 3anHCKH OneccKoro 06111ecrAa Hcro pH H H npeettocreii.

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
PRINTED IN ROUMANIA

/(_;

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
E R R A T A

Page ligne au lieu de :


--- -- lire :

34 19 fig. 7 , 18, 19 fig. 7 /18, 19


249 Pttc. 7-1 , ceporJlHHH- PlHC. 8 - CepaH KPY>K-
HblH COCY.!l. H3 norpe- K:ll H3 pa3pe3a X Y I I-
6eHHH N2 3 1 2 ; 2, cepor- XIX.
JIHH.HHbIH cocy.!l. H 3 no-
rpe6ettH.H N2 1 86.
25 1 Puc . 8 - Cepa.11 Kpy)I{- P'uc. 7-1 , ceporJIHHH-
K3 H3 pa3pe3a X Y I I- HlblH COCY.!l. H3 nor pe-
XIX. 6tettuH N2 3 1 2 ; 2 , cepo-
r-'l HHHHblH cocy;:( U3
norpe6ettH.H N2 1 86.
257 10 Cil remonta n t 3.!l.3 P>Ke 3.!l.3HHC
281 5 r he i r rhin
28 1 II of a and of a
285 14 fig. 7 /5 - - 7 fig. 7/5, 7
292 I no Avar or S l a v a n Ava r -Slav
313 22 puc. 1 6/ 1 P HC. 17 I I
313 n P HC . 1 6- 1 7 pHC. 1 7- 1 9
3 15 6 «Hnu» «11.'IUH »
33 ! 20 Baidar Bard•s
476 6 en re m o n ta n t 0.270 0.2 1 0
486 9 en re m o n ta n t three fo u r
486 8 en remontant (no. 2) (no.3)
506 18 (203 X 133 m) (203 X l44 m)
506 28 (= CI [ co ]) (= CIHoo)
506 note I O CIL, XVI, 5 7, 163 etc. M. Macrea, D . Protase,
Ş t. Dănilă, in «Mate -
riale» (in preparazione) .

Dacia, VI, 1962

https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro
https://biblioteca-digitala.ro / http://www.daciajournal.ro

Vous aimerez peut-être aussi