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La réfortne liturgique
du tnétropolite Cyprien
de Kiev
I.:introduction du typikon sabaïte
dans l'office divin
Liminaire du
PATRIARCHE ŒCUMÉNIQUE BARTHOLOMÉE
Préface de
R. TAFT, S.I.
PATRIMOINES
Orthodoxie
Abréviations générales.
rEll rocy.n;apCTeHlI8.H 6H6JIHOTeKa CCCP HM. B. M. llemrna (Hbrne
prE), Moscou.
rMM rocy.n;apcTBeHHhlH MCTOplftleCKHH MY3eH, Moscou.
K.I1:A KHeBCKaH ,I1;YXOBHaH AKa.n;eMHH, Kiev.
MIT MOCKOBCKHH rocy.n;apcTeHHbIH YHHBepcHTeT, Moscou.
M,I1;A MOCKOBCKaH ,I1;YXOBHaH AKa.n;eMM, Moscou.
HEYB MP HaIlHOHaJIbHaH 6H6JIHOTeKa YKpaHHbI HM. B. If. BepHa,D;CKoro.
MCTHTYT PYKOIIHCeH, Kiev.
PrE POCCHHCKaH rocy.n;apCTBeHHaH EH6JIHOTeKa (6bIBilla rEm,
Moscou.
PIIIJ; PyccKaH ITpaBOCJIaBHaH IJ;epKoBb.
EPHE École pratique des hautes études, Paris.
Abréviations bibliographiques.
ET BOZOC/106CKUe TpyiJbl, Moscou, 1960-.
BB BU3aHmuucKuu Bpe.MeHHUK, Saint-Pétersbourg, 1894-1928;
Moscou, 1947-.
)KMHIT )f(YPHM MUHucmepcm6a HapoiJHozo IIpoc6euteHUJ/, Saint-
Pétersbourg, 1834-1917.
)KMIT )f(YPHM MOCK06CKOU IIampuapxuu, Moscou, 1931-1935,
1943-.
ITE3 A. IT. llOIIYXHH H H. H. ThYBOKOBCKHH, IIpa6oC/la6HaJ/
BOZOC/106CKaJ/ 3HijUK/lOneiJUJ/, UAU BOZOC/106CKUU
3HijUK.IlOneiJU'IeCKUU CIlo6apb, 1-12 , Saint-Pétersbourg, 1900-
1911.
ITM IIpa6oC/la6HaJ/ MblC/lb, Paris, 1928-.
ITC IIpa60C/la6HblU co6eceiJHuK, Kazan, 1855-1916.
ITCPll IIo/lHoe Co6paHue PyCCKUX JIemonuceu, 1-24, Saint-
Pétersbourg, 1846-1921.
14 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE ...
a Trento ,}, dans n Concilio di Trento e la riforma tridentina. Atti dei Convengo storico
internazionale (Trento 2-6 settembre 1963), Rome, 1965,2, p. 749-766.
1. R. F. TAFT, The Byzantine Rite. A Short History, American Essays in Liturgy,
Collegeville, 1992; ID., (,Mount Athos: A Late Chapter in the History of the
"Byzantine Rite",), Dumbarton Oaks Papers 42 (1988), p. 179-194; Th. POTT,
La Réforme liturgique byzantine. Étude du phénomène de l'évolution non spontanée de la
liturgie byzantine, Bibliotheca Ephemerides Liturgicae, Subsidia 104, Rome, 2000;
M. MOJZES, Il movimento liturgico nelle chiese bizantine. Analisi di alcune tendenze e
tentativi di riforma nel XXO secola, Bibliotheca Ephemerides Liturgicae, Subsidia 132,
Rome, 2005; G. M. RANKE, f-ésper und Orthros des Kathedralritus der Hagia Sophia
zu Konstantinopel. Eine strukturanalystische und entwicklungsgeschichtliche Untersuchung
unter besonderer Berücksichtigung der Psalmodie und der Formulare in den Euchologien,
Inauguraldissertation zu Erlangung des akadeITÙschen Grades eines Doktors der
Theologie, Philosophisch-Theologische Hochschule Sankt-Georgen, Francfort-sur-Ie-
Main, 2002, à paraître dans OCA.
2. Virginia BURRUS, Rebecca LYMAN, (, Introduction. The Shifting Focus of History ",
dans V. BURRUS (ed.), A People's History of Christianity, vol. 2 Late Antique Christianity,
Minneapolis, Fortress Press, 2005, p. 1-23, ici p. 2.
3.lbid., p.s.
20 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
Alors, le père Job ne fait pas que raconter méticuleusement, dans le détail,
les particularités de la réforme liturgique de Kiprian (ou Cyprien), mais il
précise aussi l'ambiance historico-culturelle, et par-dessus tout, spirituelle,
du mouvement hésychaste de l'époque, pressentant les caractéristiques
essentielles de l'œuvre de Kiprian, découvrant ses motifs, démontrant de
manière convaincante que son but n'était pas autant une réforme qu'une
restauration : un retour à la tradition patristique et monastique dans le
contexte du renouveau hésychaste. Et ceci est de l'histoire.
Dans ce renouveau, la «liturgie du cœur» de saint Grégoire le
Sinaïte et la Béaxnç ou «divinisation», le but de la prière hésychaste,
sont reconnues comme jaillissant de leur existence en nous dans le
don que nous avons reçu au baptême. Saint Grégoire le Sinaïte écrit
que «la prière est la manifestation du baptême» (pG 150, 1277 D).
C'est tout dire. Les principaux acteurs du renouveau hésychaste, la
place centrale du Mont Athos dans ce renouveau spirituel qui allait
embrasser finalement l'ensemble de l'Orthodoxie mondiale; le rôle
moteur de ses principaux protagonistes spirituels, les «deux Grégoire »,
saint Grégoire Palamas et saint Grégoire le Sinaïte; le rôle clé de
saint Philothée Kokkinos, higoumène de la Grande Laure et plus tard
patriarche de Constantinople, dans la consolidation de la réforme dans
une perspective liturgique, tout est détaillé.
Mais le cœur de l'histoire repose dans le fait de reconstituer une fois de
plus la tradition orthodoxe de la liturgie en lien avec la prière intérieure.
Comme l'écrit Alexandre Schmemann, dans la «synthèse byzantine»
finale, la «règle de prière» de l'Orthodoxie, qui est aussi sa «règle defoi»,est
le résultat du «retour du monachisme au monde» qui facilita l'intégration
de l'ascétisme hésychaste dans la spiritualité de la liturgie, résultant en
«une théologie à la fois monastique (ascétique) et mystériologique dans
tout son esprit et mouvement. Cette théologie fut la force déterminante du
développement et de l'achèvement du 1jJpikon byzantin!.»
*
* *
En tant que vieux professeur émérite qui peut prétendre sans
prés01'f!!!.t~o,!. avoir été un pionnier dans l'esquisse de l'histoire du rite
byzantz~ai souvent dit à mes étudiants que les pionniers qui fraient
160 p. - Ritul Bizantin, scurta istorie, trad. Dumitru Vanca et Alin Mehes, Alba Iulia,
Editura Reîntregirea, Logos si simbol 10, 2008.
1. B. H. DEHEIIIEBHq, TaKmuKolI HU/COlla qepllozopija. rpe'lecKUü meKcm no pyKonucu
Ho. 441 CUllaücKazo MOllaCmblpJI C/:/. EKamepullbl, BblnyCK 1, 33IIHCKH liCT.-ct>HJIOJI.
ct>aKYJIbTeTa IIeTporpa,n;cKaro YHHBepcHTeTa, qaCTb 139, Petrograd, 1917. Voir égale-
ment: ID., Onucallue Zpe'leCKUX pyKonuceü MOllacmupJl C/:/. EKamepullbl lia CUllae, Saint-
Pétersbourg, 1911, 1, p. 561-601.
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QlŒTOÛ.
160 p. - Ritul Bizantin, scurta istorie, trad. Dumitru Vanca et Alin Mehes, Alba Iulia,
Editura Reîntregirea, Logos si simbol 10,2008.
1. B. H. nEHEmEBWI, TaKmuKoll HUKolla QepllozoP14a. rpe'leCKUÜ meKcm no pyKonucu
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ment: ID., Onucallue Zpe'leCKUX pyKonuceü MOllacmupJl C6. EKamepullbl lia CUllae, Saint-
Pétersbourg, 1911, 1, p. 561-601.
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QlU'IOÛ.
t BARTHOLOMÉE DE CONSTANTINOPLE,
fervent intercesseur devant Dieu.
Le Il mars 2008.
INTRODUCTION
PRÉSENTATION DU SUJET
ÉTAT DE LA RECHERCHE
1. P. MEYENDORFF, Russia, Ritual and Reform : The Liturgical Reforms of Nikon in the
17th Century, Crestwood, New York, 1991.
2.T. POTI', La Réforme liturgique byzantine. Étude du phénomène de l'évolution non
spontanée de la liturgie byzantine, BEL 104, Rome, 2000.
INTRODUCTION 29
INTÉRÊT DU SUJET
MÉTHODOLOGIE
1. P. MEYENDORFF, Russia, Ritual and Reform : The Iiturgical Reforms of Nikon in the
17th Century, p. 27.
2. A. )l,MRTPREBCKRH, «qHH rrem;Haro AeHcTBa», BU3allmuucKuu 6peMellllUK 1 (1894),
p.SSS.
INTRODUCTION 31
PLAN DE L'ÉTUDE
1. AMHTPHEBCIŒfI,Onuca/lUe.
2. MATÉOS,Typicon.
3. LOSSKY, Le Typikon byzantin.
4. Voir A. SCHMEMANN, Introduction to Liturgical Theology, Crestwood, NY, 19863,
p.9-32.
INTRODUCTION 33
VIE ET ŒUVRE
DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
CHAPITRE PREMIER
1. GRÉGOIRE PALAMAS, Triades pour la défense des saints hésychastes, éd. et trad.
}. Meyendorff, «Spicilegiurn Sacrum Lovaniense)~ 30-31, Louvain, 1973 2 •
2.}. MEYENDORFF et A. PAPADAKIS, EOrient chrétien et l'essor de la papauté, Paris,
2001, p. 352.
3. Pour un bref résumé de l'essentiel de la théologie de saint Grégoire Palamas, lire :
}. MEYENDORFF, «Mount Athos in the Fourteenth Century : Spiritual and Intellectual
Legacy)~, DOP 42 (1988), p. 163-164.
4. «Mount Athos had become a major meeting point of cultures,from where ideas traveled
throughout the Orthodox world and where major figures like St. Sava of Serbia, like
Theodosios and Euthymios of Trnovo, as well as Cyprian, metropolitan of Kiev, had received
their spiritual and intellectual training» G. MEYENDORFF, ibid., p. 161).
5. ApxHMaHAPHT nEOHHA (KaBeJIHH), «KHnpIDIH ):\0 BOCIIIeCTBHlI Ha MOCKOBCK)'lO
MHTpOnOJlHIO», TfHOHPP, 1867, KR. II, q. 1, p. 14-15.
6.V. LAURENT, (<Philothée Kokkinos)~, DTC, t. XlI, col. 1499.
7. B. CJl. KHCElIKOB, IIpoYKu U o'lepmu no cmapo6MzapcKa /lumepamypa, p. 214.
LA VIE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN ET SON ÉPOQUE 45
1. Voir par exemple l'insistance que font Calliste et Ignace Xanthopouloi sur la
récitation (en cellule), en plus de la prière de Jésus, de l'office de minuit, de l'hexap-
salme, du Psaume 50, du canon de l'orthros, de l'hyrnnographie, de la doxologie, de
la première heure. CALLISTE ET IGNACE XANTHOPOULOI, Centurie spirituelle, 26, ibid.,
p.574.
2. «YTpeHHee rrtlIHe H '!aCbI, Be'!epHlO Me H naBe'!epHHIJ.Y, a K"b CHM"b H nOJIYHOIIIHIiIU',
HHKaKO Me He Hepawl : CŒ 60 cyn, op)')KiH iU'JllH Ha Bparn KpimKa», dans ApXHMaH.IWHT
JIEOHH.L\ (KaBemm), « KHrrpIDIH ,11;0 BOCIIIeCTBIDI Ha MOCKOBCKyro MHTpOnOJIHIO»,
llHOH/(P, 1867, KR. II, '1. 1, p. 15-16. Cet enseignement d'Euthyme est fidèle à l'ensei-
gnement de saint Basile dans ses Grandes règles, question 37 (PG 31, 1013-1016; BASILE,
Règles monastiques, trad. L. Lèbe, Maredsous, 1969, p. 123-125) et de saint Syméon
le Nouveau Théologien dans sa catéchèse 26 (SYMÉON LE NOUVEAU THÉOLOGIEN,
Catèchèses III, SC 113, éd. B. Krivochéine, Paris, 1965, p. 71-75, 91-93).
3. «QacTaro HCXO)K,ll;eHiJi OTD KeJIJIiH xpaIIH ce6e, KPOMt HY1KHbIX"b BHH"b. ( ... )
npo'!HTaJ! '!aCTO B"b BOMeCTBeHHhIX"b IIHcaHilIx"b, ,ll;YXOBIIhIii: OTD HHX"b CJIaraJ! Me,ll;"b
H ,ll;tJlHilO ycep,l\HO nO,II;BHmeIIIHCJI npH.IT!;MaTli, Ha BH.L\tHili BOCTe'!eIIIH BbICOTy H
B"b He3aXO,II;HMbIH nOCTlimeIIIH MpaK"b, H BorOBH npH6JIH1KHIIIHCJI, H '!HCTO TOMy
6ect,l\YelIIH» dans ApXHMaH,l\PHT JIEOHH.L\ (KaBeJIHH), «KHrrPHJlH ,11;0 BOCIIIeCTBIDI Ha
MOCKOBCKyro MHTpOnOJIHIO», llHOH,aP, 1867, KR. II, '1. 1, p. 18.
4. Ibid., p. 19, 22.
5. Ibid., p. 22-23.
LA VIE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN ET SON ÉPOQUE 47
LE SÉJOUR À CONSTANTINOPLE
AVEC PHILOTHÉE CV.
1373-1375)
1. «Nothing better than Cyprian's nomination cou/d demonstrate that for Byzantium
any division of the immense Kyivan metropolitan province was at best a neœssary evi~ te be
telerated only te avoid greater evils and te he abolished as saon as the peril passed. (S. SENYK,
A History of the Church in Ukraine, vol. 2. Ouvrage à paraître dans la collection OCA).
2. «HY:lKeH 6hIJl Heirrpa.m.HblH MHTpOnOJIHT - He BeJIHKOPYC, He MaJIOPYC, - 'IeJIOBeK,
cnoco6HbIH MbICJIHTh Ha ypoBHe HHTepeCOB BceH npaaOCJIaBHOH BOCTO'lHOH EBPOnLI»
(f. M. llPOXOPOB, PyCb U BU3anmUJI 8 3ROxy KyJlUK08CKoii 6um8bl, t. I, p. 91).
3. DARROUZÈS, Regestes, n° 2666, vol. I, fasc. V, p. 555.
4. J. MEYENDORFF, Byzantium and the Rise of Russia, p. 202.
5. C. illEBbIPEB, «KHnpHaH BcepoccHHCKHH MHTpOnOJIHT H B. K. )l,HMHTPHH
H. )l,OHCKOH (1376-1389)), IIe 1 (1862), p. 7.
LA VIE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN ET SON ÉPOQUE 53
reurs qui ont confirmé la religion dans l'univers, réuni les conciles
œcuméniques, sanctionné les canons, combattu les hérésies, établi
les primats, la division des provinces et des diocèses : voilà qui
justifie leur dignité et leur place dans l'Église.) Pour cette raison,
poursuit le patriarche, « en tout lieu, patriarches, métropolites et
évêques commémorent son nom). Ainsi, grâce au soutien du
patriarche Antoine, Cyprien réussit à faire accepter au grand
prince Basile 1er l'usage de commémorer l'empereur byzantin en
Russie.
Lorsque Temir-Axaka (Tamerlan) s'approcha de Moscou
le 26 août 1395, le métropolite Cyprien fit venir de Vladimir à
Moscou l'icône de la Mère de Dieu. L'invasion ayant été détournée
de façon miraculeuse à la suite de la translation de cette icône,
Cyprien décida de fonder à Moscou le monastère de la Sainte-
Rencontre sur le lieu de réception de l'icône. C'est d'ailleurs le
métropolite Cyprien qui est à l'origine de l'institution de la fête
de l'icône de la Mère de Dieu de Vladimir le 26 août, en mémoire
de cette translation miraculeuse l .
En 1396, le métropolite Cyprien ordonna l'évêque Grégoire de
Rostov, puis se rendit dans le Sud-Opest de sa métropole où il
séjourna d'abord à Smolensk. Là, il fUt reçu chaleureusement par
le gendre du prince de Lituanie Vitovt. Pour cette ville, il ordonna
l'évêque Cassien. Puis il se rendit à Kiev où il séjourna pendant
un an et demi. li semblerait que la raison principale de son dépla-
cement à Kiev fût un soulèvement, car on accusait le représen-
tant du métropolite à Kiev d'avoir empoisonné le fils du prince
Olgerd, Svidrigajlo2. '"
D'une manière générale, depuis son installation à Moscou, le
métropolite Cyprien tâchait de ne pas oublier la partie occidentale
de sa métropole, à savoir Kiev et tout le territoire sous domination
lituanienne, où il avait séjourné près de quinze ans. Or, depuis un
certain temps, la situation des orthodoxes dans ce territoire n'était
pas facile. En février 1386, à Cracovie, le prince de Lituanie Jacob-
Jagajlo Gagellon), l'un des douze fils d'Olgerd, avait épousé la
reine de Pologne Jadviga (Hedwig), après avoir été rebaptisé dans
l'Église catholique romaine (avec le nom de Vladislav), et avait été
couronné roi. C'est en effet un mariage politique qui avait réuni
la Lituanie et la Pologne sous une même couronne, résultat de
l'union conclue à Krevo, près de Vilnius, en août 13853 • Cette
union mit fin à une longue rivalité entre la Pologne et la Lituanie
1. Ibid., p. 115.
2. Voir J. MEYENDORFF, Byzantium and the Rise of Russia, p. 260.
3. (, CmITo IIO'lliBIillIH». Voir « OKp}')KHOe IIOCJIaHHe MHTpOIIOJIHTa <l>OTHJI 0
He3aKOHHOM IIOCTaBJIeHHH JIHTOBCKHMH eIIHCKOIIaMH fpHrOpHJI IJ;aM6JIaKa Ha KHeBCKyro
MHTpOIIOJIHIO» (IIABJIOB, KaHOHU'IeCKUe naMJ!mHUKU, col. 329).
CHAPITRE II
L'ŒUVRE DU MÉTROPOLITE
CYPRIEN
p. 86; A.-E TACHIAOS, (,Le mouvement hésychaste pendant les dernières décennies du
XIV' siècle», p. 124-126; G. M. PROKHOROV, (,L'hésychasme et la pensée sociale en
Europe orientale au XIV' siècle», p. 40-41 [= r. M. IIpOXOPOB, PyCb U BU3allmWl 6 :moxy
KY/lUK06CKOU 6um6bl, T. HH, Saint-Pétersbourg, 2000 2 , p. 69-72].
1. JI. A. ,UMHTPHEB, (, POJIb H 3Ha'leHHe MHTpOrrOJIHTa KmIpHaHa B HCTOpHH ,ll;peBHe-
PYCCKOH JIHTepaTYPbI (K PyccKo-6oJIrapCKHM JIHTepaTypHbIM CBJl3J1M XIV ,- XV BB. »,
TOpPJl19 (1963), p. 224; A. H. K.n:HEAHOB, PeifiOpMaijUOlllloe à6U:J/Cellue 6 POCCUU 6 XIV
- nep60Ü nO/106Ulle XVI 6/1., Moscou, 1960, p. 326.
2. IIpOXOPOB, «KHIIPHAH», C/lO/1apb KIlU:J/CIlUKO/1 U KIlU:J/Cllocmu ppe61leÜ Pycu,
Leningrad, 1988, p. 471; r. M. IIpoxoPoB, (, ,UpeBHeHIIIaJl PYKOIIHCb C rrpOH3Be,ll;eHHJIMH
MHTporrO.JrnTa KmIpHaHa», IlaMJImllUKU KY/lbmypbl .- 1l0/1b!e omKpblmWl. IlUCbMeIlIlOCmb,
UCKYCcm/10, apxeO/lOZWl. E:J/CezoàlluK 1978, Leningrad, 1979, p. 23. L'archimandrite
Amphiloque avait déjà remarqué que l'écriture de ce manuscrit était différente de
celle de EÉchelle : ApxHMaII,IJ;PHT AMq,HJIOXHH, «qTO BHec CB. KHrrpHaH, MHTpOrrOJIHT
KHeBCKHH H BCeJl POCCHH, a rrOTOM MOCKOBCKHH li: BCeJl POCCHH, H3 CBoero pO,ll;Haro
Hape'IHJI H H3 rrepeBO,ll;OB ero BpeMeHH B HaIIIH BorocJI}')Ke6HhIJI KHHrH?», Tpyàbl III
apxeO/lOZU'IeCKOZO C'be3àa /1 Poccuu, Kiev, 1878, t. II, p. 247.
3. O. A. KHR:3EBCKAJI, E. B. qEIIIKO, «PYKorrHcH MHTpOrrOJIHTa KHrrpHaHa H
OTp!UKeHHe B HHX opq,orpaq,H'leCKOH peq,opMbI EBq,HMHR: TblPHoBcKoro», Tl,pIlO/1CKa
KIlU:J/CO/1llaIII KO/la, t. II, Sofia, 1980, p. 284.
4. Ibid., p. 284.
L'œUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 81
Lettres pastorales.
Nous avons déjà relevé que cette œuvre est un texte hagiogra-
phique avec de nombreux reflets autobiographiques. En effet, à
côté des renseignements biographiques sur le saint hiérarque,
la rédaction par Cyprien de la Vie du métropolite Pierre nous
donne des renseignements sur le métropolite Cyprien lui-même
et ses ennuis, comme, par exemple, une allusion à la montée
rapide et illicite de Mitiaj sur le siège métropolitain 1.
Cette dernière partie2 présente la situation politique de Byzance
et de la Russie à l'époque, et plus particulièrement les relations
entre la métropole de Kiev et le patriarcat œcuménique3 ,leur
situation et la querelle hésychaste. En effet, le métropolite Cyprien
commence par rappeler que trois ans après avoir tenté de gagner
son siège métropolitain (à Moscou), il se rendit à Constantinople
(où nous savons qu'il arriva en hiver 1379-1380). À cette époque,
le patriarche Philothée, qu'il qualifie de «bienheureux», d'«homme
saint, et grand, et extraordinaire par ses actions et ses paroles », se
trouvait en exil, exil dû à l'empereur et à ses «mauvaispropos et
calomnies4 ». Il fait état de la lutte que Philothée avait menée contre
«l'hérésie d'Akindinos et de Barlaam» et «l'hérétique Grégoras»
(il s'agit de Nicéphore Grégoras S), ce qui confirme une fois de
plus l'appartenance incontestable du métropolite Cyprien au
parti hésychaste. Cyprien rappelle que Philothée fut remplacé par
Le Sluzhebnik de Cyprien.
1. «MJKe ,ll;O o6e,ll;a 6eJIeU;b ChlH, a rro o6e,ll;e apXHMa.H,l\pHT; HJKe ,ll;O o6e,ll;a 6eJIeI\h ChlH
H MHpXHHH, a rro o6e,ll;e MHHXOM HaqaJIbHHK H CTapu;eM cTapeHIIIHHa, H HaCTaBHHK, H
yqHTeJIb, H BOJKb, H rracT}'X» cr. M. IIpOXOPOB, PyCb U BU3aHmUJ/ 6 :moxy KYJlUK06CKOÜ
6um6bl, t. l, p. 446).
2. On pourra consulter à ce sujet : G. PODSKALSKY, Theologische Literatur des
Mittelalters in Bulgarien und Serbien 865-1459, Munich, 2000.
3. MAHCBETOB, MumponoJlum KunpuaH, p. 9.
94 VIE ET ŒUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
l.Ibid., p. 149-155.
2. Ibid., p. 128-155; 199-206. * Ce catalogue ne donne pas la numérotation des
chapitres du Trebnik nO 376.
102 VIE ET ŒUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ibid., p. 202.
"') ~Jf'\ urU~TnR MumnnnOilum KUnVUaH., p. 49.
L'œUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 105
1. Ibid., p. 47.
2. fOPCKHH H HOBOCTPYEB, Onucallue, p. 29, 31.
3. Ibid., p. 200.
4. MAHCBETOB, Mumpono/lum Kunpuall, p. 51.
5. fOPCKHH If HOBOCTPYEB, Onucallue, p. 30 et 31.
6. Ibid., p. 206.
7. MAHCBETOB, Mumpono/lum Kunpuall, p. 49.
8. Ibid., p. 47.
9. Ibid., p. 49 (voir note 1).
10. fOPCKHH If HOBOCTPYEB, Onucallue, p. 31.
108 VIE ET ŒUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
« De saint Serge»
ayant les trop aires et les kondakia pour les saints importants et les
grandes fêtes du Seigneur
f. 264 v. Triodion et Pentecostaire
f. 291. Canon aux saints Pères de saint Grégoire le Sinaïte
f. 296. Canon à la Sainte et Vivifiante Trinité
f. 301. Refrains de saint Grégoire le Sinàite après le canon à la Trinité
f. 302. Prière à la Sainte et Vivifiante Trinité de Marc le Moine
f. 303 v. Acolouthie du Saint et Grand Samedi, le soir
f. 305 v. Acolouthie du Saint et Grand Dimanche de Pâques, lorsque
nous sortons au narthex
f. 313 v. Les heures chantées en ce dimanche de Pâques, jusqu'au
dimanche du Renouveau, selon le Typikon de Saint-Sabas
f. 314. Ce même dimanche de Pâques, aux vêpres
f. 315. Le 25 mars, Annonciation à notre Glorieuse Souveraine, la
Mère de Dieu, et Toujours-Vierge Marie
f. 322 v. Canon paraclytique à la M~re de Dieu [ton 4, œuvre
d'Ignace]
f. 328. Le vendredi de la cinquième semaine de Carême, nous chan-
tons l'office de l'Acathiste
f. 343. Canon paraclytique à la Mère de Dieu [ton 8]
f. 347 v. Canon paraclytique à la Mère de Dieu [ton 6]
f. 351 v. Canon à la Mère de Dieu [ton 8]
f. 355. Office à notre Seigneur Jésus Christ
f. 359. Canon pour la sortie de l'âme d'André de Crète [ton 6]
f. 363. Prière pour la sortie de l'âme, dite par le prêtre
f. 363 v. Prière pour la confession d'un frère voulant mourir ...
f. 364. Acolouthie pour la séparation de l'âme
f. 369. Prières avant la Sainte Communion
f. 380. Prières après la Sainte Communion
f. 382. Acolouthie pour la communion à l'eau bénite
f. 383 v. Acolouthie et prières pour un frère ayant été souillé par des
pollutions nocturnes
f. 388. Stichères pénitentielles
f. 390. Stichères du lucernaire, ton 6, du jugement dernier
f. 393. Le dimanche, trop aires eulogétaires après le Psaume 118
f. 394. Le premier dimanche du Carême, après le Psaume 50 :
Ouvre-nous les portes du repentir
f. 394 v. Photagogika du dimanche et stichères de l'Évangile
f. 398 v. Tropaires quotidiens
f. 401. Tropaires triadiques, dits pendant le Carême
f. 403. Le vendredi soir et le samedi, aux matines, trop aires eulogé-
taires pour les défunts après le Psaume 118
f. 408. Prokimena et alléluia quotidiens
[il manque la fin]
114 VIE ET ŒUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
l.Ibid., p. 63.
2. Voir MAHCBETOB, MumponoJlum KunpuaH, p. 112.
3. IIABJIOB, KaHoHuflecKue na.MJ/mHUKU, col. 239, 24l. Voir D. OBOLENSKY, «A
philorhomaios anthropos : Metropolitan Cyprian of Kiev and ail Russia (1375-1406) »,
p.96-97.
4.A.-E. TACHIAOS, «Le mouvement hésychaste pendant les dernières décennies du
XIV" siècle», p. 12l.
5.}. MEYENDORFF et A. PAPADAKIS, EOrient chrétien et l'essor de la papauté, p. 352.
6.}. MEYENDORFF, Introduction à l'étude de Grégoire Palamas, p. 152.
7. A.-A. N. TaXtaoç,'Emopâcrelç -rov TJaT/xaaJ.lov lOi.,; njv eICICÂl1GlaCTrl1CTJV ItOÂ1'l"l1CfJV ev
'PwaiÇl (1328-1406), Thessalonique, 1962, p. 140-152. Voir également A.-E. TACHIAOS,
«Le mouvement hésychaste pendant les dernières décennies du XIV' siècle», p. 129, où
la note 3 donne quelques renseignements bibliographiques.
8. A. B. rOPCKHH, «CB. KHrrpHaH, MHTpOrrOJIHT KHeBCKHH H BceH POCCHH», nTCO
VI (1848), p. 359.
9.Voir r. M. IIpOXOPOB, «K HCTOpHH JIHTYPI'IflIeCKo:ii: rr033HH : l'HMHhl H MOJIHTBhI
rraTpHapxa <llHJIo4>eH KOKKHHa», TOJ(PJI 27 (1972), p. 144.
122 VIE ET ŒUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
DE NOUVEAUX REGARDS
SUR LE MÉTROPOLITE CYPRIEN
REMARQUES MÉTHODOLOGIQUES
L'HÉSYCHASTE
L'HOMME D'ÉGLISE
LE MÉTROPOLITE LITURGISTE
1. Ibid., p. 113.
2. E. EAPCOB, « 110 rroBO,llY CO'fHHeHID! rrpoq,ecopa MM MaHCBeTOBa : 'MHTpOrrOJIHT
KHrrpHaH B ero JIHTyprnqeCKOH ,n:eJl:TeJIbHOCTH', M. 1882», 'lHOHjJ,P III (1882),
p.57-61.
3. H. 1I0MJIJIOBCKH9:, « H. MaHCBeTOB. 'MHTpOrrOJIHT KHIIPHaH B ero JIHTyprnqeCKOH
,n:eJl:TeJIbHOCTH'. MocKBa. 1882», JKMHIl227 (1883), p. 108-119.
130 VIE ET ŒUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
LA RÉFORME
DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
,....
CHAPITRE IV
LA LITURGIE EN RUSSIE
AVANT L'ÉPOQUE
DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
troisième partie consistant en une litie, avec des prières pour les
catéchumènes ou les fidèles l .
L'office des matines asmatiques suivait un schéma similaire.
TI commençait, lui aussi, dans le narthex avec la psalmodie de
huit antiphones. Chacun se concluait par une petite synaptie et
une prière presbytérale. Venait ensuite l'entrée dans la nef de
l'église accompagnée d'une prière d'entrée. La seconde partie
était constituée du Psaume 50, des odes bibliques, des laudes, de
la grande doxologie. Pendant la grande doxologie, les célébrants
entraient au sanctuaire et sortaient avec l'évangile qui était alors
lu sur l'ambon. La seconde partie se concluait par les synapties,
la prière d'inclinaison et la prière de congé 2 •
des petites heures '>, OCP 39 (1973), p. 53; M. ARRANz, «Les prières presbytèrales
de la Tritoektî de l'ancien Euchologe byzantin,>, OCP 43 (1977), p. 70-93, 335-354.
1. M. ARRANz, «Les prières presbytérales de la Tritoeictî de l'ancien Euchologe
byzantin'>, OCP 43 (1977), p. 336.
2. Au sujet de la pannychis, voir H. MaHcBeToB, «0 neCHeHHOM nocnep;OBaHHlO>,
IITCO 4 (1880), p. 1020-1028; M. CKAIiAJInAHOBR'I, TOJlK06blU TunuKolI, B. 1, Kiev,
1910, p. 386-388; M. ARRANz, «Les prières presbytérales des petites heures '>, OCP
39 (1973), p. 54-55; M. ARRANZ, «Les prières presbytérales de la "pannychis"
de l'ancien Euchologe byzantin et la "panikhida" des défunts'>, OCP 40 (1974),
p. 314-342 [voir les pages 338-339 pour les jours où elle était célébrée), 41 (1975),
p.119-139.
3. Voir J. GOAR, Euchologion sive Rituale Graecorum complectens, Venise, 1730, p. 2.
4.Voir à ce sujet: M. ARRANz, «Les prières de Gonyklisia ou de la Génuflexion du
jour de la Pentecôte dans l'ancien Euchologe byzantin,>, OCP 48 (1982), p. 92-123;
G. WAGNER, «Traces d'une célébration paléochrétienne d'agape dans les prières ves-
pérales '>, La Liturgie, expérience de l'Église. Études liturgiques, AS 1, Paris, 2003, p. 92
[= «Spuren einer frühchristlichen Agape-Feier in byzantinischen Vesper-Gebetem,
Eulogia. Miscellanea Liturgica in onore di P. Burkhard Neunheuser, Analecta Liturgica
Studia Ansehniana 68, Rome, 1979, p. 628).
5. H. MaHCBeTOB, «0 neCHeHHOM nocnep;OBaHHH», IITCO 3 (1880), p. 771. Voir
APXHMaHAPHT AM<l>HJIoxKfi, «0 nOKallHHbIX TponapllX Ha Kaq,H3Max», QOJIJl,II 2
LA LITURGIE EN RUSSIE AVANT CYPRIEN 143
1. Ibid., p. 38-43.
2. R. BORNERT, Les Commentaires byzantins de la Divine Liturgie, du VII' au XV' siècle,
ArcIDves de l'Orient chrétien 9, Paris, 1966, p. 200.
3. «AMIKOHY HeJIb3t, rrpocKoMHcaTH, cnyra 60 eCTb rrony, a He pOBeHb'> (IlABrroB,
KaHOHU'IeCKUe nCl.MJlmHuKu, col. 257). Au sujet de la proscomidie par le diacre en Russie,
voir nHCHIl,bIH, IIep60Ha'laJIbHblU Ciza6JIHo-PycCKUU TunuKoH, p. 49-56; M. C. )KErrTOB,
C. llpABAorrlOBoB, «BoI'ocJIY)KeHll.e Pllll, X-XX BB. )), II3, TOM Pllll" Moscou, 2000,
p.488.
LA LITURGIE EN RUSSIE AVANT CYPRIEN 145
1. Ibid., p. 154.
2. Ibid., p. 102-114.
3. À ce sujet, voir l'article de A. Dmitrievsky : A. AMHTPHEBCKHR, «qHH neII\Haro
;o;e1Ï:cTBa», BB 1 (1894),. p. 553-600.
4. JIHCH~H, IIep60HallQJIbHblÜ CAa6SlHo-PycCKUÜ TUnuKOH, p. 156.
5. A. ,Il;MHTPHEBCKHR, «~ neII\Haro ;o;eucTBa», BB 1 (1894), p. 553-554.
6. JIHC~H. IIep60HallQJIbHblÜ CAa6SlHo-PycCKUÜ TunuKoH, p. 116, 218.
LA LITURGIE EN RUSSIE AVANT CYPRIEN 147
Comme nous l'avons dit, les Stoudites ont adopté au IXe siècle
l'Horologion palestinien. Cependant, l'Horologion de type stou-
dite présente des particularités par rapport à l'Horologion de type
sabaïte. La journée liturgique selon la tradition stoudite compor-
tait les offices suivants : les prières du matin, les matines, prime,
tierce, sexte, none, les typiques, les prières d'avant-midi, les vêpres,
le petit et le grand methimon, et le chant de la nuit. Les trois pre-
miers offices constituaient la prière liturgique du matin, alors que
les cinq suivants constituaient la. prière liturgique du midi. Les
vêpres constituaient la prière liturgique du soir. Le petit methimon
correspond pleinement à la première partie du grand apodeipnon
(complies) de l'Horologion sabaïte. Le nom de cet office provient
des deux premiers mots grecs de l'antiphone : (<f.leS' ll,H))V 6 E>EOÇ»
- « Dieu est avec nous» (Is 8,8), chanté lors de cet office. Le grand
methimon et le chant de la nuit faisaient partie de la règle de prière
en cellule. Le premier était constitué de la règle des douze psaumes
que l'on retrouve dans les psautiers slaves et le second du cathisme
17 que l'on retrouve dans l'actuel mesonyktikon. Les offices débu-
taient par une petite introduction constituée des prières suivantes :
le verset «Seigneur, Jésus Christ, notre Dieu, aie pitié de nous », la
prière «Roi céleste», une prière propre à chaque office, les versets
(<Venez, adorons». Au début des matines et des vêpres, on trouve de
plus: le Psaume 6, les prières du Trisagion jusqu'à «Notre Père»,
«Kyrie, eleison» (douze fois) et les versets: (<Venez, adorons! ».
Aux matines, les jours de fête, il était prévu de chanter «Le
Seigneur est Dieu» et le trop aire du jour, alors que, les jours ordi-
naires, on chantait «Alléluia» suivi des tropaires triadiques. TI y avait
aux matines la psalmodie d'un seul cathisme du lundi de Thomas
jusqu'à l'Exaltation de la Croix, et de deux cathismes à partir de
l'Exaltation de la Croix jusqu'au début du Carême. Aux vêpres,
la veille des dimanches et des fêtes, on lisait le premier cathisme,
et les autres jours de l'année on lisait le cathisme 18. LePolyéleos
stoudite était composé de trois psaumes: du Psaume 134 (<Louez
le nom du Seigneur»), du Psaume 135 (<Confessez le Seigneur»)
et du Psaume 136 (<Sur les fleuves de Babylone»). Aux matines,
les cantiques bibliques étaient à l'origine exécutés de la façon sui-
vante. Le deuxième était chanté en entier le mardi s'il n'y avait pas
de fête, avec les refrains : «Gloire à Toi, ô Dieu» (pour les versets
1. Saint Jean Cassien témoigne de cette pratique ancienne chez les Pères du désert
en précisant que le jeûne jusqu'à la neuvième heure était supprimé, de même que les
génuflexions les jours festifs de la cinquantaine pascale. Voir JEAN CASSIEN, Conférences,
LA LITURGIE EN RUSSIE AVANT CYPRIEN 153
1. À ce sujet, lire l'article très éclairant sur la prière nocturne et l'origine de la vigile
nocturne de N. Uspenskij, où l'auteur retrace les origines de l'agrypnie palestinienne
et de la pannychis constantinopolitaine dans la prière nocturne de l'Église hiéroso-
lyrnitaine à l'Anastasis, déjà mentionnée au IV' siècle par Égérie: H. p;. YCIIEHCKHil:,
«II~a H arpHIIHHlI» (<<qHH BceHOID;Horo 6AeHHll Ha IIpaBOCJIaBHOM BOCToKe H B
PyCCKOB: :UepKBH»), BT18 (1978), p. 9-50.
2. A. IIEHTKOBCKHil:, «JlwryprH'leCKHe pecPOPMhI B HCTOpHH PyCCKOB: :UepKBH H HX
xapaKTepHLle oc06eHHOCTH», JKMII 2 (2001), p. 73. Voir ;D;MHTPHEBCKHil:, OnucaHue,
T. li, Tll1tt1C:a, q. 1, p. 257, 262, 263, 265 s.
3. MAHCBETOB, l.(epICo6HblÜ ycma6, p. 78.
4.lbid., p. 78-79; H. p;. YCIIEHcKHil:, «IIpaBOCJIaBHali BeqepHll», BT 1 (1960), p. 49.
5. M. C. 2KErrrOB, C. IIpABAOJIIOBOB, «BorOCJIYXeHHe PII:U X-XX BB.», IIa, TOM
PII:U, Moscou, 2000, p. 487.
6. MAHCBETOB, l.(epICo6HblÜ ycma6, p. 81.
156 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ibid., p. 80.
2. Ibid., p. 80.
3. Ibid., p. 81.
4. Nous devons les infonnations qui suivent à A. ITElITKOBCKHA:, « CTYMtilCKHH
yCTaB H yCTaBhI CTYMtilCKOH Tpa,I\HI\H1I», JKMII 5 (2001), p. 75.
5. MATÉos, Typicon, I, p. XXIII.
6. H. LEEB, Die Gesiinge im Gemeindegottesdienst von Jerusalem (vom 5. bis 8.
Jahrhundert), Vienne, 1970, p. 183-205.
7. ApXHMaH,lI;PHT AM<l>HJIOXHA:, « OIIHCaBHe rpe'leCKOH ITCaJITHPH 862 r. H3 C06PaHHlI
PYKOIIHCeH ITpeoCBXII\eHHOrO ITOpqlHpHx, C TO'IHhlM CHHMKOM CHMBOJIa BephI, 3aIIHCH,
a36YKH H ,n:pyrnx rrpH3HaKOB ,n:peBHero IIHChMa», lJO.lIJl.Il, 10 (1873), p. 378-381.
LA LITURGIE EN RUSSIE AVANT CYPRIEN 157
LE MÉTROPOLITE ALEXIS,
PRÉCURSEUR DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ibid., p. 222-223.
2. Ibid., p. 231.
CHAPITRE V
L'INTRODUCTION
DU TYPIKON SABAÏTE
PAR LE MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. « '1uoUOKfl\7. "MtAlH U~IIŒ~ HOIIIHAIAI H AHfKHAlAI, no ~IT&K~ HlIlf Il'' 'I\lPAHM1i A&lIp"l npnliH&rO
wii& H&WfrO Idll.... H&~HH&AlIp~IAI uJlihl~H1i w nOA~Holpi&.) (KHIIPHAH, IIcaJ/mupb C 80CC/le008a-
HUe.M, f. 145).
2. A. )J.MHTPHEBCKHR:, «qTO TaKOelCovrov 'tfiç 1jIoÎ..I1CJlÔioÇ, TaK HepeAKO ynOMH-
HaeMhIii: B :lKH3HeOITHcaHHH IIpenO,IJ;. CaBBb! OCBll:m;eHHarO ? », PyICCII 3~'(1889), p. 69.
Voir J. MATÉos, «Un horologion inédit de Saint-Sabas», Studi e testi 233, Vatican,
1964, p. 47-76; M. CKABAJIJIAHOBH'l, TOJlIC08blU TunuIColI, B. 1, Kiev, 1910, p. 331-332;
H. YCIIEHCKHR:, «ITHTYprIDI IIpe:lK,ll;eOCBll:III;eHHbIX AapoB. HCTOPHKO-JIHTYPrnqeCKHH
OqepK», BT15 (1975), p. 151; M. APPAH~, OICO aepIC08Hoe- HcmopUJI TunuICoHa, Rome,
1998, p. 60-62; M. ARRANz, «L'office divin», DS 11, Paris, 1982, col. 711.
3. «l'yKOITHCb 3Ta xapaKTepH3yeT rJIaBHbIM 06Pa30M nOPll:AKH aHaxopeTcKoH :lKH3HH
OTilleJIbHHKOB HJlH KeJIJIHOTOB MOHaCTblpll: CB. CaBBb!, HO He JIHlIIeHa 3HaqeHHJl: H ,IJ;JlJl:
HCTOpHH Il,epKOBHo-6orocJIY)Ke6HarO qHHa, npaKTHKOBaBillerOCll: B caMOM MOHaCTblpe»
CA. AMHTPHEBCKHR:, «qTO TaKOe lCovroV 'tfiç 1jIo4CJlÔioç, TaK HepeAKO ynOMHHaeMblH B
:lKH3HeOITHCaHHH npeno,IJ;. CaBBb! OCBll:III;eHHarO ? », PyICCII 38 [1889], p. 70).
4. Compte tenu que ce tropaire se retrouve dans des papyrus coptes, A. Baumstark
estime que la version archaïque de ce tropaire remonte aux V"-V1e siècles. Voir
A. Bi\UMSTARK, Liturgie comparée, Chevetogne, 1953\ p. 107, note 3.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 165
Le mesonyktikon.
Les matines.
~
" " ,2' Voir par exemple ??ROTHÉ~ DE GAZA, Instructions diverses, 26, SC 92, éd. et trad.
, L. Regnault et]. de Preville, Pans, 20012, p. 186-187.
'\ ,; 3. KHrrPHAH, IIcll/Imupb C 60CC/leiJo6aHUeM, f. 153,277 v.
";,4. M. CKAIlAJIJIAHOBHQ, TO/lK06blÜ TunuKoH, B. 1, Kiev, 1910, p. 417.
'. 'Ibid., p. 417.
170 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ibid., p. 418.
2. A. llBRTKOllClŒH, «CTY!I,HÎiCIrnH yCTall li yCTallbl CTY)l,RHCKOH Tpa)l,R1l,RR)), EMIl
5 (2001), p. 75. A. GASTOUÉ, «La grande doxologie. Étude critique'), Revue de l'Orient
chrétien 4 (1899), p. 280-290. Voir également J. MATEOS, «Quelques problèmes de
l'onru:os b)'zantin~, poe \1 (\96\), p. 32-34.
'l, "\{VlTI"I'VlJ>.". ITCaAmUDb C socCileilosUHueM, t. \59 '1.-\60, \6\.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 171
1.JEAN CASSIEN, Institutions cénobitiques, livre TI, 4, SC 109, trad. l-C. Guy, Paris,
1965, p. 64-65; M. AppAHIJ;, OKO aepK08Hoe - HcmopWl TunuKoHa, Rome, 1998, p. 38.
Notons toutefois qu'il y a correspondance quant au nombre de psaumes, mais pas
quant au choix des psaumes.
2. M. CKAliAJillAHOBRQ, TOJlK08blU TunuKoH, B. 2, Kiev, 1913, p. 200-201.
3.JEAN ET SOPHRONE, Narration, l, 11, p. 251. Voir M. ApPARU;, OKO aepK08Hoe
- HcmopWl TunuKoHa, Rome, 1998, p. 57. ~\
4. KHIIPRAH, IlcaJlmupb C 80CC/le008aHUeM, f. 155.
5. «H~ ïipH% a;t nOIl'f'h \/tnMiHblH lip~'f'h WU'fot~Mbl. H ~brGO H t'h 'fi)(ot'fiov. H t'h IIHHM~Hi€.
nGoffit H Il'htiM'h Il'h n"'" I1Goa;t t~MoM\lIiO\l Iitt.,..,\I&'IIt il il tllOH rpi"" M~oII'IIttoll. ,&,~'ha;HO 6 ni'fH
Gp6nblM'h H tMiptHblH r~&tQ Il'h \lUbIW~Hill IItiM'b.. '1'b.)(H&'fH a;t iI~H n~IOH&'fH H~H WH& tllotrC)
Mttn nOt'f&nH'fH IlAH nQIIHrH&toll IlAH W IIHtwHiro n~np'hn Il'h ~9GOII b Il'h1l1l'f1l ,&,0 IIUIla;t nOIO'fb
L'
WU'fO~-&~l\\bl, WIiMt'fll III1G'fO 1I1\\~'f: IiU'f9~wi~ 1i0 tè Il Iit~'1l\\1i~ ~1I~l\\tllill: ~'IIt ~11 "'fO tnp6t'fiov.
nor9'hI!~tll'h IlAlI IIl,&,ov.rQ tllt'&'~IlI\\'h III Il'h~I\\I!.n~ )(9~1I11'f1l Ulil, Iii 1I1I)(a;1 Il nllt~)(W ,&,~ n9ili"'I1~~
n9t,&, ~9G611ioll ,&.ë. ,&,11 wno\C'IIllli~ WU'fot&.~I\\W Il 'for,&,~ ,&,~ Il)(O,&,Îi ~r,&.ë. ii... i' .. no~toll IlAlI M~II~\1i~
n90'folla;lllt,&,~ nOoll'ftoll') (KHIIPRAH, IIcaJlmupb C 60CC/le006QHUe.M, f. 153 v.-154). ' '
6.l'ar exemple, dans le Sm. gr. 1ù94, f. 3 v.A r., 71r \LOS~KY, Le Typikon "?,z~ntin,, "
'P. \4'2. et 'P. '2.44 = ~TI'\\C\\C~1iI., OnUCQllUe, 'r. 3, 1\m\."-o., '\. 1, 'P. ~\. '\Iou: egale- ,,'
ment. 'i>m. 'È,r. \\)96,1. \Sl '1. ~ous t.enons ce derolel. l.eme\'È,fiement. ô.' 1>... 'Loss'o!:j' q,ul: "
- • .~ ~ __ !....3.: ... ~~~ _ _ :.. ..........'h\T"l'\ ./~.,'
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 173
1. ~H Hd~HHdfT lIM'dUfHiH SpdT 'dM'H n. KHHMdHÏJM H t:r. tTpdXOM slilifM IdGO tdMOMIi SfdiAlilillII1I
HfKHAHMd H MOAlIIlIIl W rpiti HdWHX. npiiTollllllf Hif K:r.tH. H'Ii Tg Tpid WbnTH TROPHTH H.i RHHMdTH
"tUWMHHGII rAfMd ,) (KHrrPHAH, IlcaJlmupb C 60CClleào6aHUeM, f. 269).
2. «Etta 'ta ÉçavaÀ.l1ov /LE'tcl ltaClT]ç ltpoaoXiiç lCai c!K>lxl'u 6EOii, ciJç mit<\> auÀ.À.aÀ.Oiiv'tEç
clopa'tOlÇ lCai liuaCOltoiiv'tEç mitav imèp 'tcOv cll1apncOV i]l1cOV') (Sin. gr. 1094, f. 71). Voir
LoSSKY, Le Tjlpikon byzantin, p. 244.
3. M. ARRANz, (,Les prières presbytérales des matines byzantines ,), OCP 38 (1972),
p. 91, note 1.
4. KHIIPHAH, llCaJlmUpb C 6ocClleào6aHUe.M, f. 155-155 v.
.",S.Voir M. ARRANz, (,Les prières presbytérales des matines byzantines», OCP 37
, p. 406-436, et 38 (1972), p. 64-114; (,L'office de l'Asmatikos Orthros
______~ chantées") de l'ancien Euchologe byzantin,), OCP 47 (1981), p. 122-157.
174 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
pour «Le Seigneur est Dieu) ainsi que pour «Alléluia), au lieu
de quatre versets comme dans les typika sabaïtes anciens et dans
la pratique des horologia slaves actuels l . Toutefois, les horologia
grecs imprimés ne présentent pour «Le Seigneur est Dieu) que
les trois versets mentionnés dans le Psautier suivi du métropolite
Cyprien2 • Le chant du «Seigneur est Dieu) est suivi par le chant
du trop aire et du théotokion avec alternance du canonarque et du
chœur. De la même manière sont exécutés les triadiques lorsque
l'Alléluia a été chanté3 • Les trop aires triadiques sont ainsi appelés
parce qu'ils se terminent par une formule de doxologie à la sainte
Trinité: «saint, saint, saint es-tu notre Diew). Leur contenu, de
même que les versets du cantique d'Isaïe accompagnant le chant
de l'Alléluia, ne fait aucune allusion au jeûne ou à la pénitence,
ce qui montre bien qu'à l'origine ces pièces étaient les éléments
constitutifs de l'office ordinaire, non festif4 •
Après la stichologie du Psautier, on lit le Psaume 50. TI s'agit à
l'origine du véritable début de l'office des matines, toute la psal-
modie qui le précède étant en fait le vestige d'une psalmodie noc-
turne de l'antique mesonyktikon5 •
Vient ensuite le canon. Le Psautier suivi témoigne qu'à cette
époque on chantait encore les cantiques bibliques. TI précise que
le domestique entonne selon le ton le premier verset du premier
cantique biblique, après quoi les deux chœurs chantent les versets
antiphonalement6 . Notons au passage que le terme «domestique)
est emprunté à la terminologie de l'office asmatique. À la Grande
Église, il y avait deux domestiques (ÙOliEO'tt1Wt) qui étaient des
préposés au chant d'église assumant un service hebdomadaire par
roulement7 • Dans une période de réforme et de synthèse, ce terme
a pu glisser du vocabulaire du Typikon de la Grande Église à celui
du Typikon sabaïte.
Après le canon, le Psautier suivi donne deux séries de pho-
tagogika. La première série contient les photagogika (ouexa-
postilaires8) des jours de la semaine. Nous constatons que ces
1. Nous n'avons pas retrouvé d'attestation de cette pratique dans d'autres documents
anciens. Le typikon sabaïte Sin. gr. 1094 mentionne quatre versets pour (,Alléluia,) :
voir Sin. gr. 1094, f. 4. Voir LoSSKY, Le JYpikon byzantin, p. 143.
2:.apoMrwv"t'à !lÉra, Athènes, 1995 3 , p. 69; J. MATÉos, «Quelques problèmes de
l'orthros byzantin,), poe 11 (1961), p. 203, note 5.
3. KHIIPHAH, IIcO/Imupb C 6ocClleiJo6allUe.M, f. 156.
4.J. MATÉos, (,Quelques problèmes de l'orthras byzantin,), poe 11 (1961),
p.27-28.
5. Ibid., p. 22-24.
6. KHIIPHAH, IIcO/Imupb C 6ocClleiJo6aIlUe.M, f. 156-156 v.
7. Voir J. DARROUZÈS, Recherches sur les otfJrpuCla de l'Église byzantine, Archives de
l'Orient chrétien 11, Paris, 1970, p. 116,273.
8. Ces deux termes sont parfois synonymes, bien qu'on réserve habituellement le
terme d'exapostilaire aux hymnes des jours festifs et le terme de photagogikon aux
178 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ibid., p. 561-567.
2. Ibid., p. 565-566.
3. A. )J;MHTPHBBCKHA:, «BorOCJIY)KeHHe B PyCCKOii: U;epKBH B nepBhle lliITh BeKOB)),
IIC9 (1882), p. 372; A. )J;MHTPHBBCKHA:, BozoCIIY:JICenue 6 PyCCKOU aepK6U 6XVI6., Kazan,
1884, p. 40.
4. KHnPHAH, IIcatlmupb C 60CClle006QnUeM, f. 221 V., 286, 290 v.
5. KHllPHAH, IIcatlmupb C 6oCClle006QnUeM, f. 169-171.
6.Voir T. MATÉos, «Un horologion inédit de Saint-Sabas»), p. 54-55.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 183
1. Ibid., p. 68. Selon N. Uspensky, les typiques n'étaient célébrés à l'Évergetis que
les jours où la Divine Lirurgie n'avait pas eu lieu. Voir H. YCIIEHCKHH, <dIHTYprnJI
IIpeJK,ll;eOCBJIm;eHHbIX )J;apoB. HCTopHKo-JIHTYPI'H'iecKHH OqepK», ET 15 (1975), p. 154.
2. E. 3. CnHBA, «0 HeKOTopbIX n;epKOBHOCnaBJIHCKHX qacocnoBax XIII-XIV BB.
(Oco6eHHOCTH cocTaBa) », PyCb U /03/Cllb/e CJlaBJl/Je (COCT. H pe,l\. : B. M. 3arpe6HH),
Saint-Pétersbourg, 1998, p. 188.
3. Confonnément à la pratique du jeûne observée par Cassien chez les moines
palestiniens: JEAN CASSIEN, Conférences, XXI, Il, SC 64, Paris, 1959, p. 86.
4. Sur cette prière et son lien avec les typiques, voir A. WADE, <,La prière aVEç,
a<j>eç, crurXroPllO"OV. La pratique palestinienne de demander l'absolution pour la com-
munion solitaire et quotidienne. Lex orandi pour UI1é orthopraxis perdue ? ~, dans
J. GETCHA et A. LOSSKY (éd.), @Veria aivéaEaJÇ. Mélanges liturgiques offerts à la mémoire
de l'archevêque Georges Wilgner, AS 2, Paris, 2005, p. 431-435.
5. KHIIPHAH, []CatlmUpb C BOCCJleaOBaIlUeM, f. 171.
6. «B1>Her,l\a :lICe 6Y,l\eTb JIHTYPria rrtTH, qaCbI 6paTia B1> rrpHTBopt rrOIOTb, H anoc-
TOJI1> H eBaHreJIbe TaMO:llCe qTeTCll; am;e JIH HtCTb rrpHTBopa, TO cepe,Ii;H n;epKBH. A
6e31> o6t,l\HH qaChl rrtTH, TO anOCTOJI1> Cpe,l\H n;epKBH qeCTH, a eYaHreJIbe Ha CBllTOM'b
IIpeCTOJIt» (IlABnoB, Kallollu'Iec"ue na.MJImllu"u, col. 253).
184 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
ton du dimanche ou, pour les autres jours, les tropaires d'action
de grâce: «Nous te rendons grâce», «Mais comme Tu es apparu
au milieu de tes disciples leur donnant la paix», «Dieu de nos
pères» et «Par les prières de tous les saints et de la Théotokos».
Après ces trop aires, le prêtre donne la bénédiction finale.
li est intéressant de noter au passage que la tradition stoudite
connaissait également un office de table semblable commençant
lui aussi par le Psaume 144 et se terminant par le Psaume 121,
mais où le rite de la bénédiction des restes (OYliPOYXhl) remplaçait le
rite d'élévation de la Panagia. Les restes de pain de chacun étaient
ramassés dans une assiette et bénits par le prêtre faisant sur eux
le signe de croix; ils étaient destinés à être distribués aux pauvres.
Toutefois, les prières de bénédiction diffèrent entre la tradition
stoudite et la tradition sabaïte 1 .
Le Psautier suivi prévoit aussi un office de table abrégé en cel-
lule, sans doute destiné à l'origine à des moines kelliotes 2 •
L'office de table du soir, après vêpres, reprend la même struc-
ture que celui de midi tout en étant plus simple. li débute par
la récitation du deuxième verset du Psaume 21 (<Les pauvres
mangeront ... ») à la suite duquel le prêtre bénit la nourriture.
Après le repas, la Panagia est élevée de nouveau selon le même
ordre qu'à midi. Puis on dit le théotokion «Tes entrailles furent
une sainte table ». Le trop aire d'action de grâce reprend textuel-
lement les versets 7 à 9 du Psaume 4 : «Tu nous as réjouis,
Seigneur, par ta création, et nous exultons devant l'ouvrage
de tes mains. La lumière de ta face nous a marqués de son
empreinte; tu as mis la joie dans notre cœur. Nous avons reçu
en abondance le blé, le vin et l'huile. En paix, rassemblés dans
l'unité, nous nous endormirons et nous nous abandonnerons
au sommeil, car toi, Seigneur, tu nous as établis en solitude
dans l'espérance.» Enfin, il est intéressant de noter; à la suite
de N. Egender, d'une part le lien thématique de ce tropaire
psalmique avec la prière de l'artoklasia à la litie de l'agrypnie,
bénédiction qui, à l'origine, tenait lieu de repas du soir - «Bénis
toi-même ces pains, le blé, le vin et l'huile, fais qu'ils abondent
en ce pays et dans le monde qui est tien ... » - et, d'autre part, le
lien entre la bénédiction finale de ce repas vespéral - «Dieu est
avec nous par Sa grâce et Sa philanthropie ... » - avec le refrain
de l'antiphone extrait de la prophétie d'Isaïe chantée au grand
apodeipnon (Is 8, 103).
Les vêpres.
~
.Kiev dans son Sluzhebnik (1629) mais demeura imprimée dans toutes les éditions
.. . ukrainiennes du Sluzebm"k jusqu'au xvme siècle. Voir A. ~MHTPHEBCKHH, «BeqepHHH
., MOJIHTBbV>, PyKCn 33 (1888), p. 503-507; M. CKABAJIJlAHOBH'l, ToAK08b/1Ï TllnIlKOH, B. 2,
'. Kiev, 1913, p. 75.
190 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
l.M. ARRANz, «Les prières sacerdotales des vêpres byzantines», OCP 37 (1971),
p. 101-103.
2. MAHCBETOB, MumponoAum Kunpuan, p. 153-154.
3. A. )l.MHTPHEBCKHil, «BeqepHIDI MOJIHTBhl», PyKCII 33 (1888), p. 499.
4. Le nombre de prières du lucernaire ne sera d'ailleurs toujours pas régularisé aux
xve_XVIe siècles. Voir à ce sujet A. )l.MHTPHEBCKHH, BOZOC/ly31cellue 6 PyCCKOÜ I{epK6u e
XVIe., Kazan, 1884, p. 9-13.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 191
1. Saint BASILE, Traité du Saint-Esprit 29, 73, SC 17, trad. B. Pruche, Paris, 1945,
p. 250-251.
2.JEAN et SOPHRONE, Narration, l, 7, p. 251. Voir M. ApPAHIJ;, OKO I.I,ep~o8Hoe
- HcmopWl TunuKoHa, Rome, 1998, p. 57.
3.}. MATÉOS, «Un horologion inédit de Saint-Sabas», p. 56,70-74. Sur le «IIIô)ç 1.A.a-
POV», voir E. R. SMOTHERS, «1IIô)ç lA.apOV», Recherches de sciences religieuses 19 (1929),
p. 266-283; A. TRlPOLITIS, «1IIô)ç 1.À.upov - Ancient Hymn and Modem Enigma»,
VC 24 (1970), p. 189-190. Lire également notre étude: J. GETCHA, «1IIô)ç 1.A.apov.
Doxologie vespérale de la sainte Trinité», Le Feu sur la terre. Mélanges offerts au Père
Boris Bobrinskoy pour son BOo anniversaire, AS 3, Paris, 2005, p. 93-99.
4.J. MATÉos, «Un horologion inédit de Saint-Sabas», p. 57,75.
5. KHIlPl\AH, IIcaJlmupb C eocCJleàOeaHueM, f. 176 v., 268.
6. Sin. gr. 1094, f. 70 v., 79 v. lÉdité par LoSSKY, Le Typikon byzantin, p. 243, 253.1
7 . KKUPRAR, IIcaJlmupb C eocCJleàOeaHUeM, 1. 177. J
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 193
L'apodeipnon.
1. Ibid., col. 2583; BRIGHTMAN, Liturgies Eastern and l%stern, Oxford, 1896; t. I,
p.570.
2. K. HHKOJIbCKHA:, IIoco6ue K u3y'leHU/O ycmaBa 6020C/lY3/CeHliJ/, Saint-Pétersbourg,
1900, p. 147.
3. A. AMHTPHEBCKHA:, BOZOC/lY3/CeHUe 6 PyCCKOÜ l(epK6u 6 XV/B., Kazan, 1884, p. 4.
N. Uspensky signale qu'en Russie on a parfois ajouté au déroulement de l'agrypnie
l'apodeipnon et le mesonyktikon. Voir H. A. YCIIEHCKHA:, «qHH BCeHOII(HOrO 6,ll;eHIDI Ha
IIpaBocJIaBHOM BocToKe H B PyCCKOH IJ;epKBH», BT 19 (1978), p. 6.
4. Voir IIEHTKOBCKHA:, TunuKoH, p. 240.
196 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
~
'
La célébration de l'agrypnie.
1. KHIIPHAH, IIcatlmupb C 8OCCJleOOBaIlUeM, f. 217 V., 218, 231 V., 232, 240, 246,
288 V., 290.
2. ÉGERIE, Journal de voyage, 24, 7, éd. et trad. P. Maraval, SC 296, Paris, 2002 2,
p.240-241.
3. H. )J;. YCIIEHCKHa, « IIpaBocJIaBH8.JI BeqepHJI », BT1 (1960), p. 38; H. )J;. YCIIEHcKHa,
«liRH BceHO~Horo 6,IJ;eHHJI Ha IIpaBocJIaBHoM BocToKe H B PyCCKOH .QepKBH», BT 18
(1978), p. 69-77.
4. H. )J;. YCIIEHcKHa, «qHH BceHO~Horo 6,IJ;eHHJI Ha IIpaBocJIaBHoM BocToKe H B
PyCCKOH .QepKBH», BT18 (1978), p. 75.
~
. 5. KHIIPHAH, DCatlmUpb C BocCIleOOBaIlUe.M, f. 232, 240 v.
. '. 6. «Alto l5è rijç ciipaç Èlcei V1)ç OUIC €Xe1 è';ovcriav lti ver v oorop <> nov axpav't'rov /lV<Tl'l]-
• ~îrov /lE't'uOXetV [3ovÂÔ/lEvoç>} mMHTPHEBCKHa, Onucallue, T. 3, TV1tlICa, q. 2, p. 23-24).
'cf. propo~ de la consomma~on de l'eau, .nous trouvons dans le Psautier suim' Cf. 291)
' ... rubrique semblable qw concerne le Jeûne des Apôtres. TI y est dit que les moines
202 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
ne boivent pas d'eau avant le congé des vêpres, sous-entendu les jours de jeûne. Par
conséquent, il faut conclure que, dans la tradition sabai'te, la pratique du jeûne intégral,
du soir jusqu'au premier repas de la journée, implique même l'abstinence d'eau.
1. KHIIPHAH, IIcaJlmupb C 6ocCIle006a1lUe.M, f. 232.
2. Sur ce terme, voir A. LOSSKY, «Le système des lectures patristiques prescrites au
cours de l'année liturgique par les typica byzantins: une forme de prédication intégrée
dans l'office divin,>, La Prédication liturgique et les commentaires de la liturgie, Conférences
Saint-Serge, 38' Semaine d'études liturgiques, BEL 65, Rome, 1992, p. 138.
3. KHIIPHAH, IIcaJImupb C 6ocCIle006a1lUe.M, f. 231 v.
4. Ibid., f. 240 v.
5. Ibid., f. 288 v., 290. À ce propos, le Typikon sabaïte géorgien du monastère
de Chio-Mgvine du XIII' siècle prescrivait à ce moment de l'agrypnie la lecture des
Actes des Apôtres, de Pâques au dimanche de Tous les Saints, puis, aux autres vigiles
dominicales, la lecture des sept épîtres catholiques, des quatorze épîtres de Paul et
de l'Apocalypse (voir K. KEKEJIH.IJ;3E, JIumYPZUljeCKUe ZPY3UIICKue na.MJImlluKu,::Tbilissi,
1908, p. 317-318; H. ,Il;. YCIIEHCKHH, «qHH BceHo~oro 6,IJ;eHHlI Ha ITpaBOCJIaBHOM
BOCToKe H B PyCCKOH I.J;epKBH», BTlg [1978], p. 77). Cette rubrique très ancienne se
trouve encore dans le Typikon actuel: voir Typikon, Moscou, 1904, chap. II, 1" N.B.,
f. 5 v. Lire à ce sujet: J. GETCHA, «Le système des lectures bibliques du rite byzantin,>,
2002, p. 25-26.
6. KHIIPHAH, IIcaJlmupb C 60CCIleilo6aIlUe.M, f. 258.
7. Ibid., f. 231 V., 289, 290.
8. Ibid., f. 232, 284 v.
9. Ibid., f. 284 v.
10. Ibid., f. 258, 284 V., 290.
11. Ibid., f. 280.
12. Ibid., f. 231, 240 V., 278, 288 V., 290.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 203
~
5. Voir K. KEKE.JIH,n3E, Hepycal/UMCKUU ICOHOHapb VII 6eKa, Thilissi, 1912, p. 94 .
. .' 6. IIEIITKOBCKH1t, TUnUKOH" p. 405.
'<_ .' 7. A. A. ~MHTPHEBC~1t, J(pe6HeriUlue nampuapUlue munUKOHbI. CtlJlm02pOÔCKulÏ,
q~;,Hepycal/UMcKUU U BenuKou KnHcmaHmuHonO/lbcKOU IJepK6u, Kiev, 1907, p. 281.
204 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
L'
p.244-245.
4.J, MATÉos, «La vigile cathédrale chez Égérie}), OCP 27 (1961), p. 281-312, par-
ticulièrement p. 303 et 307.
5. llHCHll,blH, IIep60Ha'iaJlbHblU CAawlHo,PycClCUU TunulCoH, p. 78-83.
6.Voir H.)],. YCllEHCI.GI:>t, «"lHR BCeHOlll,HOrO 6)J,eHIDI Ha llpaBOCllaBHOM BOCTOKe 11. B ,
PyCCKOH ll.epKBH)), BT 18 (1978), p. 85, note 1 1 4 . ;
7:JEAN CASSIEN, Institutions cénobitiques, livre III, 3, 10, SC 109,.trad. J.-C. Gu~, ,,;
Pans, 1965,p. 102-103. " .... .:
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 205
Mais ils existaient également dans les matines des églises séculières.
Dans l'office asmatique de la Grande Église de Constantinople,
on chantait ce psaume chaque jour de l'année, même le jour de
Pâques!. Syméon de Thessalonique en témoigne dans sa descrip-
tion des matines asmatiques, où le passage du narthex à la nef
se fait entre la deuxième et la troisième partie du Psaume 118 2 •
Selon N. Uspensky, les Irréprochables étaient une partie fonda-
mentale des matines festives de l'ordo hiérosolymitain dans son
état archaïque. À ce psaume sont venus s'ajouter des refrains
particuliers en l'honneur de la fête ou du saint3 • M. Arranz pré-
cise que, plus tard, le Psaume 118 a appartenu à la psalmodie du
samedi dans la tradition monastique, alors qu'il appartenait aux
matines asmatiques du dimanche 4 • La présence du Psaume 118
aux matines du samedi et du dimanche a inspiré la composition
des eulogétaires (EÙÂ.OYll'tOPW) - série de tropaires en mémoire
des défunts pour l'office des défunts du samedi ou en l'honneur
de la Résurrection le dimanche et dont le refrain est le verset 12
du Psaume 118, «Tu es béni, Seigneur, enseigne-moi Tes juge-
ments 5 ». Dans la pratique actuelle, les eulogétaires en l'honneur
de la Résurrection sont chantés à chaque agrypnie dominicale,
indépendamment du chant des Irréprochables ou du Polyéleos.
Les anavathmi (àva~aeJlOt, 'Tm~HH") sont aussi un élément de
l'agrypnie, ainsi que des matines avec Polyéleos. Le Psautier suivi
les mentionne à maintes reprises 6 • Ce sont des hymnes antipho-
nées, réparties sur les huit tons de l'Octoèque, qui furent com-
posées sur la base des psaumes graduels (Ps 119-133). Selon
N. Uspensky, se fondant sur l'interprétation du patriarche hésy-
chaste Nicéphore Calliste Xanthopoulos (XNe siècle), les ana-
vathmi auraient été composées par saint Théodore le Stoudite
lors de son exil (794-797 7). Ces hymnes devaient accompagner
~
88v.'290.
:. " 7. H. ,l1;. YCTIEHCKHH, «qHH BCeHOII\HOrO 6,!1;eHIDI Ha IIpaBOCJIaBHOM BocToKe H B
,..:Py,CCKOH .QepKBH», B~ 18 (1978), p. 86-87, note 115. Au sujet des anavathmi, voir
, "STRVNK, «The Annphons of the Oktoechos », Journal of the American Musicologist
'" ty, 13 (1960), p. 50-67.
206 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. KHIIPHAH, llCatlmUpb C 6ocC/leào6aHUeM, f. 232, 236 V., 240 V., 288 V., 290.
2. IIElITKOBCKHil:, TUnUKOH, p. 247, 269, 271, 272, 282, 308, 317, 358, 363.
3. M. ARRANz, «Les prières presbytérales des matines byzantines», OCP 38 (1972),
p. 90, note 2.
4. MATÉos, JYpicon, II, p. 170, 180.
5. KHIIPHAH, llCatlmUpb C 6ocC/leào6aHUeM, f. 232, 240 V., 288 V., 290.
6. Voir J. GETCHA, «Le système des lectures bibliques du rite byzantin», p. 39-41.
. 7. «L'évêque se tient à l'intérieur des grilles, il prend l'Évangile, vient à l'entrée et lit
" lui-même le récit de la Résurrection du Seigneur» (ÉGÉRIE, Journal de voyage, 24, 10,
o. , d. P. Maraval, SC 296, Paris, 1982, p. 244-245).
Période d'hiver
[Exaltation de la Croix 2 1 [18 e] 3 1 [18 e]
- Tyrophagie]
Période de Carême
3 1 [18 e] 3 1 [18 e]
[Sainte Quarantaine]
LE SYNAXAIRE (MÉNOLOGE)
1. KHIIPHAH, IIcaJlmupb C 80CC/leiJo8anUI!.M, f. 198, 221 V., 227 V., 265, 269 V., 270,
278 V., 286.
2. Ibid., f. 195 v.
3. A. llEHfKOBCKHJl:, «KoHCTaHTHHOIIOJIbCKHH H HepYCamIMCKHH 6orocJI}'JKe6H1>Ie
yCTaBhl», JKMII 4 (2001), p. 75-76; A. llEHTKOBCKHJl:, «CTYAHHCKHJl: yCTaB H yCTaBhl
CTY,!l;HitCKOH Tpa~H», JKMII 5 (2001), p. 77.
4. KHIIPHAH, IIcaJlmupb C 60CC/leiJo6anUI!.M, f. 192-264 V.; llEHTKOBCKHH, TunU/coH,
D.276-368.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 213
1. S. SALAVILLE, «La fête du concile de Nicée et les fêtes des conciles dans le
rite byzantin»), Échos d'Orient 24 (1924), p. 445-470; ID., «La fête du concile de
Chalcédoine dans le rite byzantin», dans A. GRILLMEIEIR, H. BACHT, Das Konzil von
Chalkedon. Geschichte und Gegenwart, Würzburg, 1953, II, p. 677-695; A. GRILLMEIEIR,
Le Christ dans la tradition chrétienne. Le concile de Chalcédoine (451) : réception et
opposition, Cogitatio Fidei 154, Paris, 1990, p. 443-447.
2. IIEHTKOBCKHil:, Tunu/CoH, p. 349, 350, 367, 289, 353, 283; KHITPHAH, llCa./lmUpb C
BocClleiJoBOHUe.M, f. 202, 254 v., 198.
216 LA RÉFORME DU MÉTROPOUTE CYPRIEN
Psautier suivi
1j1pikon d'Alexis le Stoudite
du métropolite Cyprien
Dimanche avant les saints Pères Le 17 décembre: mémoire
du saint prophète Daniel et des
trois jeunes gens, un dimanche :
À Seigneur, je crie: neuf À Seigneur, je crie : dix
stichères = (trois) stichères stichères =quatre stichères de la
de la Résurrection deux fois Résurrection + trois stichères des
et trois stichères des saints Pères saints + trois stichères des ancêtres
Aux matines : Canon Aux matines: Canon en 14
de la Résurrection = de la Résurrection en 4
+ des ancêtres + des saints + des saints en 4
jeunes gens en 4 + des ancêtres en 6
Aux laudes, stichères Aux laudes, stichères
de la Résurrection deux fois de la Résurrection = 8
Aux apostiches, stichères
de la Résurrection deux fois
1. Ibid., f. 191.
2. Ibid., f. 217 v.-218.
3. IIEHTKOBCKHl'I, TunuKoH, p. 303-304.
218 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
Psautier suivi
1jIpikon d'Alexis le Stoudite
du métropolite Cyprien
À Seigneur, je crie: nous mettons À Seigneur, je crie: nous mettons
six versets 8 versets
Aux matines : Canon en 12 Aux matines : Canon en 12
= l'hirmos deux fois, et les (3) =l'hirmos deux fois, et les (3)
trop aires quatre fois trop aires quatre fois
Aux laudes : trois stichères Aux laudes: (3) stichères
de la fête deux fois chacune = 6 de la fête deux fois èhacune = 6
Apostiches : trois stichères Grande doxologie et congé
La pratique du jeûne.
1.Voir ÉGÉRIE, Journal de voyage, 44, 1, trad. P. Maraval, SC 296, Paris, 1982,
p.305.
2. Les Constitutions apostoliques, livre V, 20, 14, trad. M. Metzger, SC 329, Paris,
1986, p. 282-283.
3. MICHEL II, «Au sujet du jeûne des saints apôtres», dans I. OUDOT, Patriarchatus
Constantinopoli, Acta Selecta J, Fonri, Serie II, fase. ID, Rome, 1941, p. 28-29.
4. KHIIPHAH, llCa./ImUpb C 60CC/leiJo6QHUe.M, f. 291.
5. Voir JEAN CASSIEN, Conférences, XXI, 11, SC 64, Paris, 1959, p. 85-86.
6. IIEHTKOBCIrna, Tunu/CoH, p. 276.
224 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
l'église pour être vénérée et placée sur une petite table devant les
portes saintes. Après le Notre Père à la fin des matines, on chante
le trop aire «Devant ta Croix), et on vénère la Croix!. C'est sans
doute ce qui est sous-entendu par la rubrique du Psautier suivi :
«TI convient de savoir qu'après la fin des matines, nous vénérons
la Croix selon l'ordre du troisième dimanche du jeûne) - une
rubrique reprise des anciens typika sabaïtes du XIIe siècle2 •
Le Psautier suivi prévoit de plus, après le congé des matines,
de faire une litie avec la vénérable Croix à l'intérieur du monas-
tère : à l'higoumenio, au réfectoire, au grenier, à la cave et dans
toutes les cellules des frères. Puis, de retour à l'église, il ordonne
de célébrer la bénédiction des eaux. Cette litie n'est pas sans rap..,
peler la procession qui avait lieu ce jour-là à Constantinople, du
palais impérial jusqu'à Sainte-Sophie, et qui se terminait par la
bénédiction des eaux au petit baptistère de Sainte-Sophie3. Nous
voyons donc l'adaptation d'une liturgie stationale urbaine à celle
d'un monastère, mais à une moindre échelle.
Nous avons noté dans la première partie que l'acolouthie de la
bénédiction des eaux du 1er août faisait partie de la tradition eucho-
logique du métropolite Cyprien où elle apparaît dans de nombreux
manuscrits qui y sont liés4 • Le métropolite en fait également men-
tion dans sa lettre au clergé de Pskov lorsqu'il énumère les différents
textes liturgiques qu'il lui a envoyés5 . Ainsi, nous constatons que la
fête du 1er août, ainsi que le jeûne qui l'accompagne et l'acolouthie
de la bénédiction des eaux en ce jour, apparaissent comme une nou-
veauté et appartiennent donc aux éléments constitutifs de la réforme
du métropolite Cyprien.
TI est prévu ensuite par le Psautier suivi de boire de cette eau
bénite pendant que le prêtre asperge le monastère, après quoi la
liturgie est célébrée «à cause du jeûne, pour le début de ce véné-
rable jeûne6 ). Puis, c'est après le congé des vêpres que le prêtre,
accompagné des autres frères, rapporte le Vénérable Bois de la
Croix dans le skeuophylakion.
Notons au passage une rubrique qui ne concerne pas directe-
ment la pratique du jeûne, mais la consommation du raisin. Elle se
trouve pour la fête de la Transfiguration, le 6 août. Nous lisons:
«Il convient de savoir que nous avons la tradition pour cette fête
salvatrice de la Transfiguration de manger du raisin, d'abord bénit
par le prêtre et distribué à tous dans l'église après l'antidoron. Si
l'on voit l'un des frères manger du raisin avant cette fête, qu'il
reçoive une épithymie de son maître pour désobéissance et qu'il
ne mange pas de raisin avant le mois d'août à cause de cela. Il
convient à tous les moines qui travaillent dans la vigne d'observer
cette tradition. Il convient aux frères de manger du raisin à table
après la fête de la Transfiguration, c'est-à-dire le lundi, le mercredi
et le vendredi. Il en est de même pour les figues, et les autres
fruits, après le moment de leur apparition. Nous disons cela à
l'exception de ceux qui veillent aux figues, car nous pardonnons
aux frères d'en manger en leur temps tous les jours!.» Nous
retrouvons cette rubrique dans tous les typika sabaïtes ultérieurs 2 ,
de même que dans les ménées de rédaction hiérosolymitaine.
Par contre, dans les plus anciens typika sabaïtes du XIIe siècle,
nous retrouvons cette même rubrique pourIa fête de la Dormition
de la Mère de Dieu, le 15 août3 • De ce fait, il se pourrait que
l'interdiction de manger du raisin avant cette date soit liée à
l'origine au jeûne de la Dormition. Il se pourrait en effet que le
jeûne de la Dormition soit apparu au XIIe siècle, si l'on en croit
la lettre attribuée au patriarche Michel II de Constantinople qui
le mentionne. Ce dernier tente d'en démontrer l'origine apos-
tolique qui serait plus ancienne que le jeûne de Noël: «Après
la Dormition de la bienheureuse Mère de Dieu, il fut décidé
par les saints apôtres que l'on jeûnerait en son honneur pendant
quarante jours, du 6 juillet au 15 août, c'est pourquoi, selon la
coutume antique, c'est le jour de la Dormition - et non le jour
de la fête de la Nativité de notre Seigneur (car, ou bien celle-ci
n'existait pas encore, ou bien il n'était pas encore de tradition
qu'on la solennisât) - qu'il avait été décidé que les pénitents,
lesquels devaient à certains intervalles déterminés faire la Sainte
Communion, la recevraient4.» Or, vouloir justifier la pratique de
ce jeûne en faisant appel à une prétendue tradition apostolique
plus ancienne que le jeûne de Noël, alors que nous savons bien
qu'historiquement la fête de la Dormition est beaucoup plus tar-
dive que celle de la Nativité, semble refléter à nos yeux une -ten-
tative de justifier l'introduction d'une nouvelle pratique, à moins,
bien évidemment, que ce document ne soit un faux.
1. Les Constitutions apostoliques, livre VIII, 40, 1-4., trad. M. Metzger, SC 336, Paris,
1987, p. 254-255.
2. KHIIPHAH, Ilcll/Imupb C 60CC/le006aHUeM, f. 197.
3. MAHCBETOB, MumponoJlum KunpuaH, p. 181.
4. IIEHTKOBCKHn, TunuKoH, p. 283.
230 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
Psautier suivi
'JYpikon d'Alexis le Stoudite
du métropolite Cyprien
Le 5 janvier. Le 5 janvier.
On lit les heures à la sixième
heure du jour. On frappe la petite
[simandre] et on se rassemble
dans l'église et on dit la première
heure, la sixième et la neuvième
avec leurs trop aires, comme il a
été indiqué plus tôt, puis le congé
et nous nous reposons un peu
dans nos cellules.
Si c'est un samedi ou un diman-
che, les tropaires sont chantés le
vendredi.
À la neuvième heure du jour, À la dixième heure, on frappe la
vêpres suivies de la liturgie de saint grande simandre et on entre dans
Basile. l'église. Le prêtre ayant donné la
bénédiction, nous commençons
les vêpres. Et nous chantons le
Psaume 1. Si c'est un samedi,
nous psalmodions le premier
cathisme. Sinon, nous commen-
çons : <, Seigneur, je crie» : nous
mettons 8 versets et chantons les
stichères, ton 2 : Gloire : Ecmain-
tenant. Puis a lieu l'entrée avec
l'évangile. Puis <,Lumière joyeuse».
Le prokimenon du jour et les
lectures de la fête. Et les lectures
étant achevées,
1. Ibid., f. 236-237.
2. Ibid., f. 237 v.-239.
3. Ibid., f. 239 v.-241 v.
4. Par exemple, Typikon, Moscou, 1906, p. 226.
5. A. )1.MHTPHEBCKHH, Bozoc.rI)lJICenue B PyCCKOÜ l{epKBu B XVIB., Kazan, 1884, p. 167.
6. Ibid., p. 167-168.
'7 Kl.m"UAH nCllflmuDb C BocC/leàoBanUe.M, f. 241 v.; IIEHTKOBCKHH, TUnUKOII, p. 334.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 237
Psautier suivi
7jlpikon d'Alexis le Stoudite
du -métropolite Cyprien
Si c'est pendant le jeûne, S'il y a jeûne, le soir, aux vêpres,
la stichologie habituelle.
À «Seigneur, je crie» : nous À «Seigneur, je crie» : nous
mettons neuf versets et chan- mettons dix versets et chantons les
tons d'abord le stichère dans le stichères idiomèles du jour, deux
Triode. Ensuite, les automèles fois [chacun], et les trois martyrika
du Précurseur. Gloire, idiomèle : automèles qui sont dans le Triod\!.-
Trésor de dons divins : Et mainte- Ensuite, les trois automèles du
nant : théotokion. Précurseur. Gloire, ton 6 : Trésor
de dons divins : Et maintenant :
théotokion.
Entrée et liturgie de jeûne. Entrée et les lectures. Puis la
On dit l'apodeipnon le matin s'il y divine liturgie des Présanctifiés.
a jeûne avec six psaumes.
Aux matines, après le premier Aux matines, on frappe [la
cathisme, tropaire-cathisme de simandre] à l'heure habituelle. Au
l'Octoèque. Après le second «Seigneur est Dieu» : le trop aire,
cathisme, tropaire du jour. Après la ton 4 : De la terre ayant resplendi.
troisième ode, tropaire-cathisme du Stichologie habituelle. Nous ne
Triode. Après la sixième ode, faisons pas de métanies.
1. Ce canon dit en effet que «les jours de la Sainte Quarantaine, à l'exception des
samedis et des dimanches, et du saint jour de l'Annonciation, on ne peut célébrer de
liturgie autre que celle des dons présanctifiés»). Voir P.-P. JOANNOU, Discipline générale
antique, Fonti, fasc. 9, t. l, 1, Rome, 1962, p. 189.
2. Par exemple, Typikon, Moscou, 1906, p. 266 v.
3. Voir llEHfKOBCIaill, TunuKoH, p. 240.
4. KHITPRAH, IIcaJlmup& C 60CC/leiJo6aHUe.M, f. 240, 241 v.
5. llEHTKOBCIrnn, TunuKoH, p. 376.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 247
sans doute fondée sur le 52e canon du concile in Trullo, évoqué plus
haut, selon lequel les liturgies complètes ne peuvent être célébrées
que les samedis et dimanches de la Sainte Quarantaine, et le jour de
l'Ascension 1. Un canon attribué au saint patriarche Nicéphore de
Constantinople signale que «si l'Annonciation tombe le Grand Jeudi
ou le Grand Vendredi, nous ne péchons pas si nous consommons
ce jour-là du vin et du poisson2 }>. Le Psautier suivi corrige toutefois
cet usage constantinopolitain par la pratique sabai'te plus ascétique :
«Qu'on sache aussi ceci: que pendant la Sainte Quarantaine, nous
avons reçu de manger du poisson uniquement pour la fête de l'An-
nonciation et pour le dimanche des Rameaux. Si [l'Annonciation]
tombe pendant la Sainte et Grande Semaine, c'est-à-dire du lundi
au samedi, on ne mange pas [de poisson3].}>
1. «nOAOlidHlTb lIiA"l;TH 1il~0 no nd'(II) III> Hb(llI) AHb dljlf UIO~HTh(') n4MofI(T) ,n(r) ïw
lia'~OIlI.(II) dljlf H III> npinMOUfHHHl Hf 0'T4UofIHlTh(') HI> nOHlTI.(') 'AOV(IlI)lid Hlro Iil~Olllf pf(~)
HO Hl'TI. ,1> UOV(IlI)IiOIO AHfllhHOIO. n~Olllf H HHoro 4n(t)M iD KI dljlf ~~IO~HTh(') n4MofI(T) Hf
Otnu,III(T)>>(IIEHTKoBCKHfI, TunuKoH, p. 343).
2. KHIIPHAH, IIcClJlmupb C 6ocCJleào6allUe.M, f. 243 v.
3.Voir, par exemple, Typikon, Moscou, 1906, p. 292.
4. KHIIPHAH, IIcClJlmupb C 6ocCJleào6allue.M, f. 246.
5. On peut comparer à titre indicatif la rubrique du Psautier suivi avec celle d'un
typikon sabaïte postérieur, tel: Typikon, Moscou, 1906, p. 304.
6. KHIIPHAH, nCClJlmUpb C 6ocCJleào6allueM, f. 248.
7.Voir, par exemple, Typikon, Moscou, 1906, p. 308.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 249
LE CYCLE DU TRIODE
La période préparatoire.
1. Ibid., p. 52.
2. K1mPHAH, IIcatlmupb c 60cC/leà06a1lUeM, f. 265 v.
3. JEAN DAMASCÈNE, Du jeûne sacré 5, PG 95,69 D.
4. KAPABRHOB, IIocmllllJl Tpuoà", p. 23.
s.Voir tableau comparatif dans G. BERTONIÈRE, The Sundays of Lent in the Triodion :
The Sundays without a Commemoration, p. 46-47.
6. Ibid., p. 77.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 253
1. Voir tableau comparatif dans G. BERToNIÈRE, The Sundays of Lent in the Triodion :
The Sundays without a Commemoration, p. 46-47.
2. Voir par exemple, Sin. gr. 1094, f. 68 v. [Édité par LOSSKY, Le Typikon byzantin,
p. 240]; Typikon, Moscou, 1906, p. 401.
3. Voir par exemple, TPUOiJb nocmHaJ/, Moscou, 1992 (réédition), p. 48 v.
4. <dil~o Hf nOAOS41e'f b nOt'fH'fH tG. II> tPofi(A) H RI> nG.'fI>(~) tblpHblG. Hf(A). ( ••• ) HI> no
ii, tl>~OH b ~G.HHH Hf~JpHG.1il II>W bAI>WJ H4 'fp bnf3HHllIO IilHlld lliJ H tblpbl H pblSbl 1 btG.llofiM b OSPd31>MI>
254 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
-liAlilTh. C•.. ) npHIeMAIOTb H;f TPH ~&w-li 0VpO~hHblhl. If 1i0 t"hIl"hWf H&M"h ID OQb np-liMHo HltTb 3&Hf
IiblTH u-li~bIM"h fpft&M"h»
(IIEHTKOBCKlfn, TunU/WH, p. 374).
1. Lire à ce sujet}. GETCHA, (,La pratique du jeûne pendant la quarantaine pascale
d'après le Triode byzantin,), dans}. GETCHA et A. LOSSKY (éd.), evuia aivécreeoc;.
Mélanges liturgiques offerts à la mémoire de l'archevêque Georges Wagner, AS 2, Paris,
2005, p. 95-112; V. CONTICELLO, (,La quarantaine hiérosolymitaine dans le De sacris
ieiuniis de Jean Damascène'), ibid., p. 77-87.
2. Voir P.-P. JOANNOU, Discipline générale antique, Fonti, fasc. 9, t. I, 2, Rome, 1962,
p.41.
3. ÉGÉRIE, Journal de voyage, 27, 1, trad. P. Maraval, SC 296, Paris, 1982,
p.257-259.
4. (, Or, si de sept semaines, vous retranchez les dimanches et les samedis, il reste
trente-cinq jours consacrés au jeûne. Ajoutez-y la grande vigile du samedi où nous
continuons le jeûne jusqu'au chant du coq, aux premières heures du dimanche ~e la
Résurrection : et vous n'avez pas seulement trente-six jours ; mais, en comptant le
temps de la nuit pour la dîme des cinq jours de reste, vous obtenez un total auquel
il ne manque rien') (CASSIEN, Conférences, XXI, 25, trad. E. Pichery, SC 64, Paris,
1959, p. 100).
5. (,Ce sont les Pères qui, par la suite, convinrent d'ajouter une autre semaine, à
la fois pour exercer à l'avance et comme pour disposer ceux qui vont se livrer au
labeur du jeûne, et pour honorer ces jeûnes par le chiffre de la Sainte Quarantaine que
notre Seigneur passa lui-même dans le jeûne. (DoRoTIiÉE DE GAZA [VIe S.], Œuvres
spirituelles, XV, 159, trad. L. Regnault et}. de Préville, SC 92, Paris, 1963, p. 446).
6. (,Après avoir donné ces explications, revenons à ce que nous avons proposé et
voyons pourquoi nous jeûnons seulement ces quarante jours. Pourquoi ? - Pour nous
préparer en vue de ce jour huitième et premier, ce [jour] important et resplendissant,
ce iour du Seigneur. En effet, ceux qui purifient huit fois ces cinq sens par le moyen
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 255
desquels le péché se procure une entrée, je veux dire l'ouïe, la vue, le toucher, le goût
et l'odorat, jeûnent quarante jours afin d'obtenir le jour bienheureux, ce jour huitième
et premier, car le nombre de cinq en revenant huit fois achève le nombre de quarante,)
(SÉVÈRE D'ANTIOCHE, Homélie cathédrale XV, 15, PO 38, fasc. 2, nO 175, Turnhout,
1976, p. 428-429). Voir aussi KAPAliHHOB, IIocmHaJI Tpuoab, p. 16.
1. Ibid., p. 24.
2. KAPAliHHOB, IIocmHaJI TpUOab, p. 21.
3. JEAN DAMASCÉNE, Du jeûne sacré 5, PG 95, 69 D. Voir traduction française
de V. CONTICELLO dans J. GETCHA et A. LOSSKY (éd.), euCTÎa aivÉcreCQÇ. Mélanges
liturgiques offerts à la mémoire de l'archevêque Georges Wagner, AS 2, Paris, 2005,
p.92-93.
4. Voir P.-P. JOANNOU, Discipline générale antique, Fonti, fasc. 9, t. I, 1, Rome, 1962,
p. 192-194.
5,JEAN DAMASCÉNE, Du jeûne sacré 4, PG 95, 69 B. Voir trad. V. CONTICELLO,
p.92.
256 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRlEN
1. Ibid., f. 267 v.
2. 51' canon de Laodicée. Voir P.-P. }OANNOU, Discipline générale antique, Fonti, fasc.
9, t. l, 2, Rome, 1962, p. 15l.
3. IIpa8U/1a C6J/mblX nOMecmHblX C060P08 C mOJlK08aHUJ!MU, Moscou, 1880 (réimpres-
sion 2000), p. 270.
4. Par exemple, JYpikon, Moscou, 1906, p. 405 v.
5. MAHCBETOB, MumponoJlum KunpuaH, p. 122.
6. IIABJIOB, KaHOHUlleCKUe naMllmHUKU, col. 257-258; MAHCBETOB, MumponoJlum
KunpuaH, p. 12l.
7. KHIIPHAH, IIcaJlmupb C 80CC/leiJo8aHUe.M, f. 268.
8. Par exemple, Typikon, Moscou, 1906, p. 405 v.
L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 259
l.Ibid., f. 269 v.
2. Ibid., f. 269 v.-270.
3.Voir Sin. gr. 1094, f. 72 r. [Édité par LOSSKY, Le Typikon byzantin, 1987, p. 245.]
4. MAHCBETOB, Mumpono/lum Kunpuan, p. 74.
5. KHIIPHAH, IIcMmupb C BocClleàoBanUe.M, f. 147 v.
6. Ibid., f. 160 v.
7. MAHCBETOB, Mumpono/lum Kunpuan, p. 84-85.
262 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
A. RENOUX, Le Codex arménien Jérusalem 121, II. Édition comparée du texte et de deux
autres manuscrits, PO 36, 2, section XVII, Turnhout, 1971, p. 95-99.
1. KHIIPHAH, IIca/lmupb C 80CC/le008aHUeM, f. 272.
2. JJ:MHTPHEBCKHR, OnucaHue, T. H, Tu7ttlca, q. 1, p. 113; MATÉos, 1jJpicon, II, p. 12;
IIEHTKOBCKHR, TunuKoH, p. 238, 239.
3. Canon 52 du concile in Trullo. Voir P.-P. JOANNOU, Discipline générale antique,
Fonti, fasc. 9, t. 1,1, Rome, 1962, p. 189.
4. M. ARRANz, ~(La liturgie des Présanctifiés de l'ancien Euchologe byzantin)}, OCP
47 (1981), p. 388.
5. Voir JEAN CASSIEN, Conférences, XXI, 11, SC 64, Paris, 1959, p. 85-86.
264 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. C'était encore le cas dans le typikon sabaïte Sin. gr. 1094, f. 79 r. [Édité par
LOSSKY, Le Typikon byzantin, p. 252-253].
2. ITEHTKOBCKHA:, TunuKoH, p. 241.
3.J MEYENDORFF, Introduction à ['étude de Grégoire Palamas, p. 152.
4.Voir TPUOOb nOCmHa.II, Moscou, 1992 (réédition), p. 152 v.-154 v.
5. ITEHTKOBCKHA:, TunuKoH, p. 242; Sin. gr. 1094, f. 80 r. [Édité par LOSSKY,
Le Typikon byzantin, p. 254.]
268 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Voir Sin. gr. 1094, f. 80 v. [Édité par LOSSKY, Le Typikon byzantin, p. 255].
Comparer avec: 1'ypikon, Moscou, 1906, p. 72 v.-73 (office de l'Exaltation), 160
v.-161 (office du 1er août), 429-429 v. (3 e dimanche du Carême).
2. KHnPHAH, IIcaJ/mupb C 6ocClleào6aHUeM, f. 276-276 v.
3. IIEHTKOBCKHfI, TunulCoH, p. 243; voir MAHCBETOB, aepICo6HblÜ ycmalJ, p. 144.
4. KHnPHAH, IIcaJ/mupb C 6ocClleào6aHUeM, f. 276 v.
5. Ibid., f. 242.
6. Le 51 e canon de Laodicée ordonne de ne pas célébrer la mémoire des mar-
tyrs pendant la Quarantaine, mais de les commémorer les samedis et dimanches. Voir
P.-P. JOANNOU, Discipline générale antique, Fonti, fasc. 9, t. l, 2, Rome, 1962, p. 151.
270 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
l.Voir par exemple Sin. gr. 1094, f. 82 v. [Édité par LOSSKY, Le Typikon byzantin,
p. 258], ou encore: Typikon, Moscou, 1906, p. 435-435 v.
2. IIEHTKOBCKHH, TunuKoH, p. 244; voir MAHCBETOB, aepKo8HblU ycma8, p. 144.
3. KHIIPHAH, IIcMmupb C 8ocC/leào8aHUeM, f. 277, 242 v.
4. Ii. KAPAliHHOB, IIocmHaJ/ Tpuoàb. HcmOpU'IeCKUU 0630P, Saint-Pétersbourg, 1910,
p.50.
5. IIEHTKOBCKHA:, TunuKoH, p. 244.
6. A. ,IJ;MHTPHEBCKHA:, BozoC/lyJlCeHue 8 PyCCKOU aepK8U 8 XV/8., Kazan, 1884, p. 204
(voir particulièrement la note 2).
7. ÉGÉRIE, Journal de voyage 29, 3-5, éd. et trad. P. Maraval, SC 296, Paris, 2002 2,
p.268.
274 LA RÉFORME DU MÉTROPOUTE CYPRIEN
Dans les manuscrits liturgiques, les trop aires sont tantôt attri-
bués à saint Cyrille d'Alexandrie, tantôt à saint Sophrone de
Jérusalem, à qui sont également attribués les tropaires des grandes
heures de la Nativité et de la Théophanie!. Ce dernier détail nous
incite à penser que l'acolouthie des tropaires du Grand Vendredi
est d'origine hiérosolymitiline, tout comme les trop aires de la
Nativité et de la Théophanie, d'autaIit plus qu'il existe un lien
entre ces hymnes tissé par l'utilisation des automèles, d'où il appa-
1
raît que l'hymnographie du Grand Vendredi est antérieure à celle
\, ,
~
i1H~o~ ,n~,,~_, "=, ~o.
l. E.
p.389-390.
""""""", TJqfA 3 (1909),
280 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Premier eanon de saint Denys d'Alexandrie. Voir P.-P. JOANNOU, Discipline générale
antique, Fonti, fase. 9, 1. II, Rome, 1963, p. 4-1l.
2. Ibid., p. 6.
3.Voir ibid., p. 9-11.
- L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 287
Par la suite, le concile in Trullo a établi qu' {< après avoir passé
les jours de la Passion rédemptrice dans le jeûne, la prière et la
componction de cœur, les fidèles ne doivent rompre le jeûne qu'à
minuit du Samedi saint, vu que les évangélistes Matthieu et Luc,
l'un par la locution "tard dans la nuit qui suit le samedi" (Mt 28,
1), l'autre par celle de "très grand matin" (Lc 24, 1), désignent
l'heure avancée de la nuit! ).
Ainsi, la tradition sabaïte montra une plus grande rigueur
dans l'observance de ce canon en ne rompant le jeûne qu'après
la liturgie qui se célèbre très tôt le dimanche matin, dans la nuit
du samedi au dimanche. Le samedi soir, après la liturgie qui clôt
la vigile pascale, il n'est donc pas prévu de sortir de l'église. On
écoute la lecture des Actes des Apôtres. Après quoi, le paraec-
clésiarque allume toutes les lampes et sort frapper la grande
simandre et commence le mesonyktikon selon un ordo particu-
lier. Après le Trisagion, on lit le Psaume 50, puis on chante de
nouveau le canon du Grand Samedi. Après la neuvième ode, on
dit le Trisagion, et après le Notre Père, on chante le tropaire de
la Résurrection, ton 2 : (<Lorsque Tu descendis). Puis ont lieu
l'ecténie et le congé2 • Le 1Ypikon d'Alexis le Stoudite ne connaît
pas de tel office.
1. 89' canon in Trullo. Voir P.-P. JOANNOU, Discipline générale antique, Fonti, fasc. 9,
t. l, 1, Rome, 1962, p. 225.
2. KHIIPHAH, llCaJlmUpb C 6ocC/leào6aHUeM, f. 283 v.
3. Ibid., f. 283 v.-284.
288 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Voir par exemple, TPUOOb 146emllaJl, Moscou, 1992 (réédition), p. 117 v.;
PentecostaÎre, trad. D. Guillaume, Parme, 1994', p. 184.
294 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
loVoir par exemple TPUOÔb ijB6mHa.tI, Moscou, 1992 (réédition), p. 210-210 v.;
Pentecostaire, trad. D. Guillaume, Parme, 19943, p. 352.
2. KHIlPHAH, IIcatlmupb C BocClleÔOBaHue.M, f. 289-289 v.
3. Ibid., f. 289 v.
4. IIEHTKOBCIŒJ!, TUnUKOH, p. 261, 272.
5. GRÉGOIRE LE THÉOLOGIEN, Discours 41, SC 358, Paris, 1990, p. 312-355.
6. KHrrPHAH, IIcatlmupb C BocClleÔOBaHUe.M, f. 290-290 v.
7. IIEHTKOBCKHfI, TunuKoH, p. 261, 378.
8. ÉGÉRIE, Journal de voyage 41, éd. et trad. P. Maraval, SC 296, Paris, 20022,
p. 296-297. Égérie ne parle pas de l'absence de génuflexions.
--- L'INTRODUCTION DU TYPIKON SABAÏTE ... 297
CARACTÉRISTIQUES
DE LA RÉFORME
DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
L'IMPORTANCE DE LA PSALMODIE
Tout d'abord, il n'y a nul doute que les psaumes forment l'os-
sature des offices de la prière des heures et qu'ils sont privilégiés
par les règles de prières monastiques. Nous savons en effet que
c'est le canon de psalmodie (Kavrov tijç 'lfaÀf.lrooiaç) qui a constitué
l'Horologion. Par conséquent, le fait que le métropolite Cyprien
ait entrepris sa réforme, qui visait avant tout l'Horologion, en
préparant un Psautier suivi comprenant d'une part le Psautier et
d'autre part l'Horologion, est très significatif.
Aux psaumes choisis par la tradition monastique palestinienne
pour constituer la structure invariable de chaque office vient
s'ajouter la psalmodie continue, c'est-à-dire la lecture continuelle
et variable de psaumes durant les offices. Nous avons vu qu'il
y avait un cathisme supplémentaire prévu aux matines selon le
Typikon sabaïte par rapport à l'office stoudite.
302 LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
LA PLACE DE L'HYMNOGRAPHIE
venant tout droit de la Grande Église. Nous avons noté que les
processions faites à Constantinople et prévues par le Typikon de la
Grande Église le jour de l'Annonciation, le dimanche des Palmes
et le lundi de Pâques, furent reprises par le Typikon stoudite et
adoptées par le Typikon néo-sabai'te.
De même, comme nous l'avons analysé, la fête de la Procession
de la sainte Croix, le 1er août, une fête d'origine constantinopoli-
taine, fut insérée dans le Typikon néo-sabaïte et diffusée partout
dans le monde orthodoxe. TI est possible, comme nous en avons
émis l'hypothèse, que l'introduction de cette fête ait favorisé l'ap-
parition et la diffusion du jeûne de la Dormition.
TI en est de même avec les nombreuses entrées solennelles, pro-
pres aux offices asmatiques de Constantinople et qui trouvèrent
leur place à des moments adaptés de l'office palestinien qui, à
l'origine, par sa sobriété, ne les prévoyait pas: l'entrée solennelle
avec l'évangile après la grande doxologie, à la fin des matines du
Grand Samedi, en est un exemple.
À ce propos, la grande doxologie dans sa rédaction cathédrale
constantinopolitaine, réservée aux jours de fête par le Typikon
néo-sabaïte, se retrouvera aux côtés de la grande doxologie dans
sa rédaction hiérosolymitaine, réservée aux jours ordinaires. En
introduisant la rédaction constantinopolitaine de la grande doxo-
logie dans les horologia palestiniens de rédaction néo-sabaïte,
la réforme du XIVe siècle synthétisa les deux grandes traditions
palestinienne et constantinopolitaine.
Avec ces quelques caractéristiques en tête, nous pouvons main-
tenant analyser les motifs et les conséquences de la réforme du
métropolite Cyprien et tenter d'esquisser sa théologie liturgique.
TROISIÈME PARTIE
UNE ÉVALUATION
DE LA RÉFORME
DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
CHAPITRE VII
LA THÉOLOGIE LITURGIQUE
DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. «The ultimate and permanent value of the Ordo, a value which determines the whoZe
compZex path of its Byzantine development, is the Church's "ruZe of faith" which is revealed
and imprinted within it. The theology of time and eccZesiology which in some way define the
very essence of the Church's cult have been preserved in the Ordo in spite of the various
pressures exerted upon it, and the revelation in and through the Ordo of the Church's
dogmatic teaching must be regarded as a genuine product of Byzantine Christianity»
(A. SCHMEMANN, Introduction ta Liturgical Theology, Crestwood, NY, 19863, p. 219).
310 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
1. R. TAFT, «Mount Athos: A Late Chapter in the History of the Byzantine Rite*,
DOP 42 (1988), p. 191-192.
2.J. LEROY, «La conversion de saint Athanase l'Athonite à l'idéal cénobitique et
l'influence stoudite ,), Le Millénaire du Mont Athos, l, Chevetogne, 1964, p. 101-120;
R. TAFT, «Mount Athos: A Late Chapter in the History of the Byzantine Rite'),
p. 182-183.
3. M. ARRANz, «Les grandes étapes de la liturgie byzantine: Palestine-Byzance-
Russie. Essai d'aperçu historique'), p. 63 s.
4. F. W. HASLUCK, Christianity and Islam under the Sultans, Oxford, 1929, II,
p. 381.
5. N. ZOUDIANOS, Les Institutions de l'Athos, Strasbourg, 1928, p. 10.
6. D. PAPACHRYSSANTHOU, «Le monachisme athonite : ses origines, son organisa-
tion'), Actes du Prôtaton, Archives de l'Athos VII, Paris, 1975, p. 7-8.
7. R. TAFT, «Mount Athos: A Late Chapter in the History of the Byzantine Rite,),
p. 185; KEKEJ11f,[\3E, HepYCa/lUMCKUU KallOllap VIIB., Tiflis, 1912, p. 38-39, 297-310;
G. PERADSE, «L'activité littéraire des moines géorgiens au monastère d'Iviron, au
Mont Athos,), RHE 23 (1927), p. 530-539; J. LEFORT, «Histoire du monachisme
d'Iviron, des origines jusqu'au milieu du XIe siècle,), dans LEFORT, OIKONOMIDES,
312 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
1.• They established a three-tier system, which we have described above as the "classic
pattern". The postulant was espected to go first to the coenobium to receive his monastic
formation. From there he might be allowed, after some years of preliminary training, to
advance to a lavra : this was a form of the semi-eremitic way, usually with the monks living
each in a separate cave, yet remaining in fairly close proximity to one another and meeting
for common worship on Saturdays and Sundays. A few monks might eventually move from
the lavra into yet greater seclusion, becoming hermits in the full sense. (archimandrite
KALLISTOS [Ware], «Separated from an and united to an : The Hermit Life in the
Christian East», Solitude and Communion. Papers on Hermit Ilfe Given at St. David's,
Wales in the Autumn of 1975, ed. by A. M. Allchin, Oxford, s.a., p. 37).
2. R. TAFf, «Mount Athos: A Late Chapter in the History of the Byzantine Rite»,
p.187.
3.Archimandrite KALLISTOS (Ware), «Separated from ail and united to an : The
Hennit Life in the Christian East», p. 30-31,34,38.
314 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
Il apparaît que le mode de vie des moines kelliotes à l'Athos avait une
si grande autorité, même après l'apparition à cet endroit de monastères
cénobitiques, en particulier la laure de Saint-Athanase (xe siècle), qui a
reçu de ce dernier sa règle cénobitique - la Diatypose, écrite d'après le
modèle de l'Hypotypose de saint Théodore le Stoudite -, que l'higou-
mène des Grottes de Kiev Dosithée adopta pour les moines russes au
xme siècle l'ordo de la règle de cellule de l'Athos, et qu'un peu plus tard,
le métropolite Cyprien (1390-1406) rédigea son psautier sous l'influence
des usages athonites pour la récitation de l'office des heures en cellule!.
1. Sur les sources littéraires de saint Grégoire le Sinaïte, voir M. VAN PARYS, «La
liturgie du cœur selon saint Grégoire le Sinaïte,), lrénikon 51 (1978), p. 331-336.
320 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
1. IRÉNÉE DE LYON, Contre les hérésies, livre III, 19, 1, SC 211, Paris, 1974, p. 374,
2.ATHANASE D'ALEXANDRIE, De l'incarnation du Uirbe, 53, SC 18, Paris, 1946
p.312,
3, PSEUDO-DENYS L'ARÉOPAGITE, De la hiérarchie ecclésiastique, PG 3, 376 A. Voir
trad, française de M, DE GANDIil.AC, Œuvres complétes du Pseudo-Denys l'Aréopagite,
Paris, 1943, p, 248; texte grec et trad, russe de G, M, PROKHOROV : ,D)WHlfCHH
APEOIIArHT, O/fepKo6HoU uepapxuu. llOC/laHUJ/, Saint-Pétersbourg, 2001, p, 18-21.
322 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
Prière et déification.
Universalité de la prière.
1. (, Car la grâce a été donnée secrètement à ceux qui ont été baptisés dans le
Christ; elle se montre efficace en proportion de la pratique des commandements et
ne cesse de nous secourir en secret [... ] elle agit au cours de la lecture de l'Écriture
en assistant la pensée et en enseignant à l'intellect la vérité sur lui-même à travers son
activité naturelle" (MARc LE MOINE, Traités spirituels et théologiques, II, 56, trad. C.-A.
Zirnheld, SO 41, Bellefontaine, 1985, p. 47). À ce sujet, voir KALLISTOS (Ware), «The
Sacrament of Baptism and the Ascetic Life in the Teaching of Mark the Monk ", Studia
Patristica X (Texte und Untersuchungen 107, Berlin, 1970), p. 445-447.
LA THÉOLOGIE LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 325
Prière et psalmodie.
Celui qui cherche l'hésychia doit avoir pour fondement d'abord ces
cinq vertus sur lesquelles l'œuvre s'édifie: le silence, la tempérance, la
veille, l'humilité et la patience; ensuite les trois œuvres qui plaisent à
Dieu : la psalmodie, la prière, la lecture, et aussi le travail manuel si
l'on est faible. Car les vertus que nous venons de dire, non seulement
contiennent toutes les autres, mais elles s'unissent les unes aux autres.
À la première heure, dès l'aurore, se consacrer au souvenir de Dieu par la
prière et l'hésychia du cœur, prier continuellement; à la deuxième heure,
lire; à la troisième, psalmodier; à la quatrième, prier; à la cinquième,
lire; à la sixième, psalmodier; à la septième, prier; à la huitième, lire; à
la neuvième, psalmodier; à la dixième, manger; à la onzième, dormir si
c'est nécessaire; à la douzième, psalmodier les vêpres. Bien passer ainsi
le stade du jour plaît à Dieu. [... ] li est aisé, si l'on veut, de passer aussi
le temps de la nuit. Écoute. La veille nocturne a trois modes : celui des
novices, celui des moyens et celui des parfaits. Le premier mode est
celui-ci : dormir la moitié de la nuit et veiller l'autre moitié; ou bien
depuis le soir jusqu'à minuit, ou bien de minuit jusqu'à l'aube. Le deu-
xième mode est : veiller depuis le soir une heure ou deux, puis dormir
quatre heures, et se lever pour les matines, psalmodier et prier six heures
jusqu'à l'aube. Psalmodier alors la première heure et s'adonner à l'hésy-
chia comme il a été dit. Et, ou bien observer durant les heures la règle
du travail, ou bien garder ferme la continuité de la prière, qui donne son
état à qui mène cette vie. Le troisième mode est la station debout et la
veille toute la nuit2 •
1. KALuSTOS (Ware), «The Jesus Prayer in Saint Gregory of Sinaï,), p. 10, note
29.
2. Ibid., p. 10, note 30.
3.JEAN CLIMAQUE, EÉchelle sainte, 27' degré, 92, PG 88,1116 C [trad. P. Deseille,
SO 24, Bellefontaine, 1987, p. 287].
4. GRÉGOIRE LE SINAÏTE, «Comment chacun doit prien, La Philocalie, trad .
. ,Touraille, t. II, Paris, 1995, p. 82l.
. :.MEYENDORFF, Saint Grégoire Palamas et la mystique orthodoxe, Paris, 2002 2,
328 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
l.JEAN CLIMAQUE, EÉchelle sainte, 4 e degré, 100, PG 88, 713 D [trad. P. Deseille,
SO 24, Bellefontaine, 1987, p. 82].
2. JEAN CLIMAQUE, EÉchelle sainte, 28e degré, 50, PG 88,1137 A-B [trad. P. Deseille,
SO 24, Bellefontaine, 1987, p. 297].
3.JEAN CLIMAQUE, EÉchelle sainte, 18e degré, 5, PG 88,937 D [Trad. P. Deseille,
SO 24, Bellefontaine, 1987, p. 186].
4. CYRIlLE DE SCYTHOPOUS, Vie de saint Sabas, 28 [113,9], trad. A.-J. FESTUGIÈRE,
Les Moines d'Orient, III/2, Paris, 1962, p. 39.
LA THÉOLOGIE LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 329
divin! ~).
D'ailleurs, il est intéressant de rapprocher cet enseignement de
saint Grégoire le Sinaïte de la lettre du patriarche Euthyme au
moine Cyprien que nous avons évoquée dans la première partie.
Euthyme insiste également sur les offices liturgiques qui selon lui
ont une importance capitale. li écrit à ce sujet: «Ne néglige aucu-
nement le chant matinal et les heures, les vêpres de même que les
complies, et avec ces derniers, l'office de minuit, car ils sont des
armes puissantes de l'âme contre les ennemis2.~)
D'autres hésychastes comme Calliste et Ignace Xanthopouloi
témoignent d'une tradition commune à celle de saint Grégoire le
1. «ft is significant that the hermit is not exempted from reciting the Divine Office»
(archimandrite KALLISTos [Ware], «Separated from all and united to all: The Hermit
Life in the Christian East», p. 43).
2. «YTpeHHee rr!;HHe H '1aCbI, Be'lepHIO JKe H naBe'lepHH~y, a K'b CHM'b H
non:yrrOllllIH~, HHKaKO JKe He Hepa,JUf : ciH 60 CYTb OPYJKÏJl ,IO'IllII Ha BparH Kpt.TIKa»
dans ApXHMaH,lU)HT JIEOHH,IJ; (KaBeJIHH), «KHnpHlIH ,IJ;O BOCllIeCTBHJI Ha MOCKOBCKYIO
MHTpOnOJIHIO», gl/Ol/pP, 1867, KH. II, '1. 1, p. 15-16; = « EV9HMia naTpiapxa Tp'bHO-
BbCKaro nocJIaHie K'b KvnpiaHoy MHHXOy, JKHBoym;eMOY B'b cBerlH ropt. a90Hbc~t.H»,
IlpHJIoJKeHHe K CTaTbe B. KA'lAHOBCKOro, «K Bonpocy 0 JIHTeparypHoH ,IJ;eJITeJIbHOCTH
60JIrapCKaro naTpHapxa EB<f!HMHJI», xrI, 1882, '1. II, p. 246.
330 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
La pratique du jeûne.
l.JEAN CUMAQUE, EÉchelie sainte, 27e degré, 92,PG 88,1116 C [trad. P. Deseille,
SO 24, Bellefontaine, 1987, p. 287].
334 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
[... ] Mais si, pendant ces deux jours, tu préfères t'en tenir à un seul
repas, tu feras très bien. Car les prémices, la mère, la racine, la source, le
fondement de tous les biens sont le jeûne et la tempérance. [... ] Tous les
samedis - sauf le Samedi saint -, il faut prendre deux repas, comme on
l'a indiqué pour le mardi et le jeudi, de par la définition des saints canons,
et parce que tu dois célébrer toutes les vigiles nocturnes des dimanches
de toute l'année, saufle dimanche qui précède le grand Carême!. Mais si
viennent s'ajouter les vigiles des grandes fêtes du Seigneur ou de l'un des
saints majeurs, tu célèbres alors ces vigiles, et laisses celles du dimanche.
Quoi qu'il en soit, les samedis, mange deux fois. TI est bon de toujours
te faire violence pour l'œuvre de la vigile nocturne. C'est pourquoi, s'il
arrive que des vigiles aient lieu au milieu de la semaine, tu as tout à fait
avantage à célébrer aussi celles du dimanche : tu en auras fort vite un
grand gain2 •
Saint Isaac dit aussi: «La peine de la veille et du jeûne est le commen-
cement de tout combat contre le péché et la convoitise, surtout pour celui
qui affronte le péché qui est à l'intérieur de nous. Ceux qui s'efforcent de
mener ce combat invisible y voient le signe qu'ils haïssent le péché et sa
convoitise. Presque toutes les attaques des passions commencent à dimi-
nuer dès lors qu'on jeûne. Et après le jeûne, la veille de la nuit contribue
à l'ascèse. Celui qui, toute sa vie durant, aime unir en lui le jeûne et la
veille, celui-là est l'ami de la chasteté. De même que la satiété du ventre
et la mollesse du sommeil, qui enflamment le désir de la prostitution,
sont le commencement de tous les maux, de même la sainte voie divine,
le fondement de toute vertu, est le jeûne uni à la veille et à la vigilance
dans la liturgie de Dieu3 .»
De même, tous les dimanches, comme les samedis, mange deux fois
dans la journée. [... ] Sur la nourriture que tu dois prendre, comme sur
la vie que tu dois mener durant le saint Carême, nous pensons qu'il est
Jeûne et eucharistie.
1. Ibid., p. 298.
2. Ibid., p. 294-295.
3. KHIIPHAH, IIca/lmupb C 6ocCileiJo6aHUeM, f. 281 v.
340 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
1. THÉODORE STOUDlTE, Petites catéchèses, 55, (' Sur la parure de notre maison incor-
ruptible par l'acquisition des vertus », trad. A.-M. Mohr, Les Pères dans la foi 52,
Paris, 1993, p. 132-133.
LA THÉOLOGIE LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 341
Que l'on sache qu'en cette première semaine de jeûne, nous avons
, reçu de célébrer deux fois les Présanctifiés, le mercredi et le vendredi.
C'est alors que nous entrons au réfectoire et mangeons des aliments
crus et buvons du jus avec du miel. Ceux qui le peuvent jeûnent jusqu'au
vendredz"2.
Ceux qui ne sont pas sous une épithymie et ayant la liberté de leur
père spirituel et habitant les déserts éloignés, ont le pouvoir de s'admi-
nistrer eux-mêmes la communion quand ils le veulent. TI convient d'ob-
server le modèle suivant de communion avec exactitude : on se doit de se
garder depuis la veille de toute pensée mauvaise et de passer ainsi la nuit
avec toute vigilance et beaucoup de génuflexions; le jour s'étant levé, la
troisième ou la sixième ou la neuvième heure étant passée, de se changer
en des vêtements propres, et ainsi, d'allumer l'encensoir et le luminaire
devant l'iconostase et d'encenser avec piété. Et alors de commencer
le verset habituel, c'est-à-dire : «Par les prières de nos saints Pères,
Seigneur, Jésus Christ, notre Dieu, aie pitié de nous '>, puis le Trisagion,
et Très-Sainte Trinité, et Notre Père, puis le Psaume 50, puis «Je crois
en un seul Dieu', jusqu'à la fin, puis «À Ta Cène mystique,>, - toutes
les prières de la sainte communion, s'il arrive, sont lues avant toutes les
autres - et alors on s'administre la communion des divins et redoutables
mystères, mais avec une telle foi, comme si l'on mangeait le Corps même
du Seigneur et le Sang et l'eau ayant coulé du côté du Christ lui-même,
comme si l'on en buvait coulant alors des côtes mêmes du Sauveur2 •
pe6pa HCTeKillOyro, iaKO OTb CaMbIHX CIIaCOBbXb pe6pb Tor.n;a TeKoyIIJ;Oy HCIIHBaTH »,
ibid., p. 240.
l.VoÎr J. MATÉos, «Un horologion inédit de Saint-Sabas,>, p. 54-55.
2. CALLISTE ET IGNACE XANTHOPOULOl, Centurie spirituelle, 91, La Phi/ocalie, t. il,
Paris, 1995, p. 632.
- LA THÉOLOGIE LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 345
et boit mon sang demeure en moi et moi en luü> Gn 6,56). C'est donc là
que trouvent leur bien les moines qui font continuellement mémoire de
la passion du Sauveur. Chaque jour le moine doit être prêt, et se rendre
tel qu'il soit toujours digne de recevoir le saint Sacrement. C'est ainsi
que nous est donnée l'absolution des péchés!.
Dans les monastères et presque dans toutes les églises, on suit l'ordo
hiérosolymitain du monastère de Saint-Sabas, parce qu'il peut être exé-
cuté par une seule personne, puisqu'il a été composé par des moines, et
souvent il est exécuté sans chant dans les cénobia 1 •
Vers la fin du Moyen Âge (vers le XIe jusqu'au xve siècle), les offices
monastiques selon le typicon de Jérusalem ont finalement remplacé dans
tout le monde orthodoxe les antiques offices de type cathédral. Un des
facteurs qui ont favorisé ce changement était indubitablement la richesse
hymnographique des offices hiérosolymitains qui, naturellement, atti-
raient vers eux l'amour des fidèles!.
ne comprend point les canons habituels qu'on chante chez tout le monde.
Maintenant, en effet, on les y a adjoints et, à ceux qui en sont dignes et
qui ont du zèle, ce rite paraîtra de loin mieux structuré et beaucoup plus
suave que celui des offices qui sont célébrés dans les monastères!.
LE BUT DE LA RÉFORME
DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
LE RENOUVEAU HÉSYCHASTE
et à nouveau après lui notre divin Père théologien Jean Damascène l'a
renouvelée et l'a transmise par écrit!.
L Ibid., f. 274.
2. Ibid., f. 275.
3. Ibid.
4. Ibid., f. 281 v.
\,' 5. Ibid., f. 288.
1. J.-C. LARCHET, «La référence aux Pères dans la méthode théologique de saint
Maxime le Confesseur», XX, CongTès international des études byzantines, PTé-actes, n.
Tables Tondes, Pari.s, 2()()l, p. \:I,\.
-
LE BUT DE LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 357
C'est celui-là donc que suivent tous les saints monastères et les églises,
excepté quelques-unes pour lesquelles il est prescrit en particulier [de
suivre] occasionnellement la Grande Église de Constantinople en son
ordo antique et les églises séculières. Parce que ceux qui sont dans le
monde n'ont pas l'endurance pour le célébrer intégralement, on ne dit pas le
Psautier, excepté durant la Sainte et Grande Quarantaine, ce que font
tous les saints monastères 2 •
1. Ibid., p. 15-16.
2. A. SCHMEMANN, «Aspects historiques du culte orthodoxe,), p. 10.
360 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
1. Voir A.-E. TACHIAOS, {ILe mouvement hésychaste pendant les dernières décennies
du )(Ne siècle», p. 130.
362 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
Le fait que cette synthèse ait été (, formulée)} par le monachisme, que
notre Typikon moderne puisse être appelé monastique tant par sa forme
que par son contenu, est aussi important. Mais ce caractère monastique
de l'ordo byzantin ne veut pas dire que le processus d'unification litur-
gique fut simplement la victoire de la piété liturgique monastique sur
1. «Also important is the fact that this synthesis was "formulated" by monasticism, that
our modern Typicon can rightly be called monastic both in its form and content. But this
monastic character of the Byzantine Ordo does not mean that the process of liturgical
unification was a simple victory of monastic liturgical piety over what we have called
"secular" piety. For an understanding of the real nature of this unification and the meaning
of the Byzantine synthesis, it is necessary to remember that the fundamental fact in its
formulation was the return of monasticism into the world, and its subsequent theological
evolution. This enthronment of monasticism, this crowning of the "anachorite" ideal of a
separation from the world for the sake of the "one thing needful" and of monasticism as
the guide and the conscience of the world, must be regarded as one of the great paradoxes
of Byzantium» (A. SCHMEMANN, Introduction to Liturgical Theology, Crestwood, NY,
19863, p. 202).
2. SYMÉON DE THESSALONIQUE, De la prière sacrée, PG 155, p. 535-670.
3.A. BAUMSTARK, Liturgie comparée, Chevetogne, 1953 3 •
364 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
1. R. TAFT, The Liturgy of the Hours in East and Wést, Collegevi1le, 1993 2 , p. 32 s.
2. P. BRADSHAw, «Cathedral vs. Monastery : The Only Alternatives for the Liturgy
of the Hours? », dans J. N. ALEXANDER (éd.), Time and Community. In Honor of Th.
J. Talley, Washlngton, 1990, p. 123-136.
3. ÉGÉRIE, Journal de voyage, 24, 11-12, trad. P. Maraval, SC 296, Paris, 1982,
p.244-245.
4. LOSSKY, Le Typikon byzantin, p. 68; voir A. PAPADOPOULos-KERAMEUS, 'AvaÂE1C'lU
'IepoaOA.Vfltn1C1}Ç L'lUXvoA.oriaç, t. II, Saint-Pétersbourg, 1894, p. 1-22.
5. ÉGÉRIE, Journal de voyage, 24, 10, trad. P. Maraval, SC 296, Paris, 1982,
p.244-245.
6. M. ApPAH~, OKO aepK06Hoe - HcmopWl TunuKoHa, Rome, 1998, p. 58.
LE BUT DE LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 365
Jérusalem et Constantinople.
L'IMPACT DE LA RÉFORME
LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE
CYPRIEN
SA RÉCEPTION PROGRESSIVE
1. Sur cette réforme, voir P. MEYENDORFF, Russia, Ritual and Reform : The Liturgical
Reforms of Nikon in the 17th Century, Crestwood, NY, 1991.
372 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ••.
1. «II rrepBoe y60, ChIHOBe, IIHIIIeTe MH, exœ CJIhIIIIHTe OTh H3Ha'UIJIHhUl rrpaBOCJIa-
BHbUl BilphI, exœ on POXQJ;ecTBa focrroAa HaIIIerO IHcyca XpHcTa AlUKe H AO Kpern;eHia,
TaH 12 ,ll;HiH MJlca Bcrn : HHO, ChIHOBe, rroBemHHo OTh BoroAaHHaro HaM"b HOBaro
3aKOHa H OTh CBlIThIX"b rrpaBHJI"b, Ta ep;HHOHap;eCBTb AHiH, 3a eAHH"b AeHh, MJIeKO H MJlCO
lICTH; a B"b APyrOHRap;eCliThIH AeHb, B"b KaHOH"b BOrOllBJIeHbB, MJlca He lIcrn, HH phI6hI
lIOBeJIilHO OTh CBlIThIX"b rrpaBHJI"b, HO TOKMO CYXOllAb» (IIABJIOB, KaHOHU'IeCKUe naMJ/m-
HUKU, col. 377).
2. IIEHTKoBcKHn, TUnUKOH, p. 316.
374 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
défend donc le nouvel ordo sabaïte qui vient d'être introduit et qui
considère les jours de paramonies comme des jours de jeûne strict,
car « il est prescrit par les saintes règles de ne manger ni viande
ni poisson, mais seulement de la nourriture sèche). Par l'expres-
sion (<nourriture sèche ), nous traduisons le terme CyxOH,ll;b, équi-
valent du grec çupo<j>oytO désignant généralement un repas très
léger composé d'aliments crus ou bouillis. Cette prescription du
métropolite Photios rejoint la remarque formulée dans le Psautier
suivi du métropolite Cyprien indiquant un repas frugal, lorsqu'il
spécifie que, pour la paramonie de la Théophanie, « on entre au
réfectoire; on ne mange ni fromage, ni œufs, ni poisson, mais seu-
lement de l'huile et on boit du vin 1 ).
Nous avons vu également que le Typikon stoudite autorisait la
consommation de laitages pour le mercredi de la mi-Pentecôte,
ce que ne prévoyait pas le Typikon sabaïte. Le Psautier suivi du
métropolite Cyprien spécifie, en effet : « À table, il y a une grande
consolation pour les frères. On a reçu une autre habitude concer-
nant la grande consolation. Ceux qui n'ont pas honte mangent
du fromage et des œufs ce mercredi. Mais cela n'est pas béni,
car cette consolation consiste à· manger de l'huile et du poisson à
cause de la fête despotique2 .)
Le métropolite Photios défend cette règle sabaïte en répondant
au clergé de Pskov: « Et pourquoi écrivez-vous, mes fils, que pour
le Milieu de la Fête du Seigneur, et pour la Décollation de Jean le
Précurseur vous mangez de la viande et du lait : [... ] les divines
règles des saints Pères ordonnent aux chrétiens orthodoxes de
passer ces jours dans la pureté, et de ne consommer en aucun
cas ni viande ni lait; car le Milieu de la Fête du Seigneur est un
grand jour, et partout les chrétiens orthodoxes se gardent dans la
pureté ce jour-là, et ne mangent ni viande ni lait, de même que le
second jour, qui pour nous est triste, [celui] du meurtre et de la
décollation du vénérable chef de Jean le Précurseur3 .)
En parlant de la mi-Pentecôte, le métropolite Photios évoque
également la fête de la Décollation qui, avec l'introduction du
Typikon sabaïte, devint un jour de jeûne strict. Il en est de même
avec la fête de l'Exaltation de la Croix, au sujet de laquelle le
1. « A '1TO MH, CbIHOBe, IIHIIIeTe 0 B03,IJ;BIDKeHiH '1eCTHaro KpecTa, '!TO B'b KaHOH'b
,IJ;HH H B'b caMbtii: ThlU: ,IJ;eHb MlIca He MJlTb : HHO, ChlHOBe, IIO yCTaBy, B'b KaHOH'b Toro
,IJ;HH MlIca HCTH, a B'b caMoe B'b3,IJ;BHJKeHie He HCTH»~ (IIABJIOB, KaHOHU'IeCKUe naM5lm-
HUKU, col. 378).
2. KHIIPHAH, IIcMmupb C 6ocCfleiJo6aHUeM, f. 197.
3. IIEHTKOBcKH1l:, TUnUKOH, p. 283, 367.
4. «Ha YctKHoBeHie rJIaBhl IOaHHa IIpe,IJ;Te'lH H KpeCTHTeJIJI MlIca He JICTH, RH MJIeKa,
RH phl6hl, am:e B'b KOTOPhlU: ,IJ;eHb RH rrpHJIY'lHTCJI; TaKOJKe H Ha B03,IJ;BIDKeHie '1eCTHaro
KpeCTa, Ha CaMhlU: TOU: ,IJ;eHb» (IIABJIOB, KaHOHU'IeCKUe naM5lmHuKu, col. 253).
5. KHIIPHAH, IIcMmupb C 6ocCfleiJo6aHUe.M, f. 280,282,283 v.
376 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
1. «A '!TO, ChlHOBe, rrHirreTe 0 MeSHMOH'B, qTO mlTH B'h BeJIHKyro cy6oT)' : RRO rro
yCTaBy, He rroeTCH MeSHMOH'h rro ~epKBaX'h B'h BeJIHKhIH qeTBepn Beqep'h, H B'h BeJIHKylO
IIHTHH~IO, H B'h BeJIHKyro cy60T)', HO rrOIOTCH rraBeqepHH~ B'h KeJIbHX'h; a Ha HOm;b
BeJIHKia Cy60TbI ,Il;t.HHia ArrOCTOJIbCKaH B'h ~epKBax'h qpe3'h BCIO HOm;b qTYTCH, H KaHOHbI
CrraCOBhl Harpo6HbN H qTeHÏa» (IIABJIOB, KaIlOIlU'IeCKUe naMJImllUKU, col. 378-379).
2. IIEHTKOBC!UIH, TUnUKOIl, p. 283, 254.
3. «A yCTaB'h y60 HMaTe CH~e 0 CHX'h : OXTaHK'h y60 B'h Bce JIilTO He OCTaBJIj!eTCH,
HMt.HH Ha KÏH)K)J;O ;o;eHb ;O;Ba KaHoHa; a MHHeH HHKOJIIDKe OTJIaraeTCH, KPOMt. yCTaBJIe-
HbIX'h rrOBeJIt.Hiii:, HKO:lKe yCTaB'h ;o;ep:lKHTb : H60 B'h OXTaH~t. )J;Ba KaHOHa rrOIOTCH C'h
HpMOCOM'h Ha 10, a B'h MHHeH Ha 4, H 6hlBaeT'h Bct.X'h 14 rrt.THCH; am;e JIH rOcrro;o;cKhIH
rrpa3;IJ;HHK'h, H y60 OXTaHK'h Tor;o;a He rroeTCH, am;e H rro ;O;Ba CTHxa 6y;o;eTb B'h KOeH)K)J;O
rrt.CHH, HO rroeTCH Ha 14 C'h epMOCOM'h, KPOMt. KaTaBaciH» (IIABJIOB, KaIlOIlU'IeCKUe
naMJImllUKU, col. 413).
L'IMPACT DE LA RÉFORME LITURGIQUE ... 377
1. « A e:lKe B"b cpep;y H B"b lliITOK"b CblpHIillI Hep;T..rrH He rrpÜIxOM"b HH:lKe B"b IIa.JIecTHHt,
RH B"b CBHTOH ropt" HH:lKe B"b n;apCTBYIOrrrHM"b I.J;apHrpap;t, He rrpiHXOM"b B"b cia
ARH, peKIIIe cpep;y H lliITOK"b CblpHbIH Hep;T..rrH, HH:lKe CBepmeHyro JlHTYpriIO, HH:lKe
rrpe:lKeCBHIIIeHHyro CTBapHTH» (IlABnoB, KaIlOIlU'IeCKUe nll.MJlmllUKU, col. 414).
2. KHIIPHAH, IIcatlmupb C 6ocCileiJo6allUe.M, f. 266 v.
3. « IIop;oôHt:lKe H HaIlrra'le B"b lliITOK"b BeJlIlKbrH paclliITiH XpHCTOBa He rrpiHXOM"b HH
BCepmeHY JlHTYpriIO, HH rrpe:lKeCBHrrreHHyro; errre :lKe - He HCTH : 'BOH:lKe, pelle, [,u;eHb]
OTHMeTCH OTh RHX"b :lKeHIlX"b, Torp;a rrOCTHTCH B"b TbIH P;HH' » (IlABnoB, KaIlOIlU'IeCKUe
414).
nll.MJlmlluKu, col.
4. KHIIPHAH, IIcatlmupb C 6ocCileiJo6allUe.M, f. 281 v.
5. « IIop;oôaeTb Bt,p;aTH : arrre CJIY'lHTCH HaBe'lepie PO:lKeCTBa XpHcToBa HJlH
BOrOHBJleHiH B"b cYÔOTY I1JlH B"b Hep;t,JlIO, rrOCTh He ôblBaeTb H TporrapH He rroeM"b, HO B"b
lliITOK"b rrpe:lKe Toro rroeM"b TPOrrapH. A JIHTYpria ôblBaeTb Ha CaMbIH rrpa3ARHK"b, arrre
CJlyqHTCH BD ciH ASa ARR HaBe'lepie» (IlABnoB, KaIlOIlU'IeCKUe nll.MJlmllUKU, col. 414).
378 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
1. «IIpH qact JKe 10-M"b (sic-lire: 1-M"b) HOID;H nOeM"b naBeqepHHQY BeJIHKyro, H no
'CJIaBa B"b BbIIIIHHX"b' TBOpHM"b HCXO:lK,ll;eHie H noeM"b CTHXHpbl npa3.n;HHKy HCXO:lK,ll;eHÙI,
HJKe 6b1CTb; TaJKe Ha CTHX. no 06~alO, H ~eHie BeJIHKoe nOJIaraeTCH; TaJKe 'CJIaBa
B"b BblIIIHHX"b' H npoqaB 6 nCaJIMOB"b, H 'BoTh focno,llb HBHCH HaM"b' ; TaJKe 06b1qffaa
KaSH3Ma pH.n;OBaB, H MHOrOMHJIOCTHBe, H CTeneHHa rJIacy 4, aHTHq,oH"b 1, npOKHMeH"b :
'Ih"b qpeBa npeJKe .n;eHHila pO,llHX"b TH', CTHX"b : 'Peqe focno.n;b focno.n;eBH MOeMY' H
evaHreJIie; TaJKe KaHOHa .n;Ba : e.n;HH"b C"b HpMOCOM"b Ha 8 H .n;pyriii: C"b HpMOCOM"b Ha 6,
KaTaBacia - Kaa:lK,ll;O CTpaHa epMOC"b 06010 KaHOH"b. If 0 OTrryCrl 3HaMeHaIOTCH CBHTblM"b
MaCJIOM"b. JIHTYpriH JKe 3JIaToycToBa B"b CBoe BpeMH; .. » (IIABJIOB, KaHoHuflecKue naMJ/m-
HUKU, col. 415).
2. KHnPHAH, IlcQ./lmupb C 60CC/lea06aHUe.M, f. 240-241 v.
3. Ibid., f. 178.
4. «A 0 BeqepHH H nOHariH, am;e n03HaHH 6b1BIIIe C"b 6JIarOqeCTbeM"b B"b .n;OM"b
HtKoero XpHCTOJIi06n;a Ha BeqepHiH ero TpHne3t, H no BeqepHiH MOJIHTHCH BoropO,llHD;H,
HKOJKe yCTaB"b .n;epJKHTb BeqepHHH Ha nOHarÙI. A npeJKe BeqepHÙI, CBHTbla Boropo,llHn;a
XJIt6eD;b BblHHTH, H nOBeqepHiH ntB"bIIIH 06b1qHblJl nOHariH, B"b3.n;BH3aIOTh no 06~alO,
380 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
H caMI!: OT'b HeM M)J)ITb, H rrpOqHM'b i\aIOTb» (IIABnOB, KaIlOIlU'IeCKUe naM.flmlluKu, col.
410).
1. «A MipCKHM'h JIIOi\eM'b B'b CBOIlX'b i\oMtX'b rrpaBOCJIaBHt :lIŒBYJl\e, He rrpHcoBoKy-
IillBCM K'b :lKeHt CBoeH, i\OCTOHT'b HMi Ka!lHTH caMHM'b CBJlTblJl HKOHbI, aII(e He 6Yi\eTb
TY CBJlw;eHHHKa; H He TOKMO caMHM'b MY:lKeM'b, HO Il :lKeHaM'b 6JIarOqeCTHBblM'b Il qllC-
TblM'h OT'b MY:lKa K~HTH, H i\tTiH CBOIlX'b ceMY Y'lIITH, aw;e H BeJIMH MaJIbl CYTb, rrOHe:lKe
rrpaBOCJIaBHbIX'b cia 06bI'laH CYTb» (IIABnoB, KaIlOIlU'IeCKUe naM.flmllUKU, col. 411).
L'IMPACT DE LA RÉFORME LITURGIQUE ... 381
1. Ce nom aurait été donné par l'archevêque Macaire de Novgorod, qui se réfère
par ce nom à cet ordo dans un de ses décrets. Voir MAHCBETOB, aepKo6Hblil ycma6,
p. 276, note 1.
2. MHTpOnOJIHT MAKAPHfi' (EYJIraKOB), HcmopUJI PyCCKOÜ aepK6u, T. 4, OT. 1, Moscou,
1995, t. III, p. 166; M. ApPAH~, OKO aepK06Hoe - HcmopUJI TunuKoHa, Rome, 1998,
p.89.
3. MAHCBETOB, aepKo6HblÜ ycmali, p. 275. Au sujet du monastère «'tiiç IIeptf3Àilt'to'll»,
voir R. JANIN, La Géographie ecclésiastique de l'Empire byzantin, p. 218-222.
4. MAHCBETOB, aepKo6HblÜ ycma6, p. 276.
382 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
La vigile nocturne orientale fut diffusée chez nous [en Russie] dans
les monastères cénobitiques, puis dans les églises cathédrales et parois-
siales. Entrant ici dans la pratique liturgique, comme une caractéris-
tique inséparable de l'ordo hiérosolymitain, elle devint praticable grâce
aux usages qui réussirent à se former dans l'Église russe grâce à la
diffusion, pendant un demi-millénaire, du Typikon de la Grande Église.
Les ordonnances liturgiques de ce dernier, les entrées solennelles, les
lities et processions, l'exécution antiphonale des psaumes, le chant
Il est vrai que quiconque connaît un tant soit peu les problèmes
posés par le typikon dans la réalité liturgique sait aussi qu'il est prati-
quement impossible de l'appliquer intégralement. Depuis longtemps et
partout, il a été adapté, écourté, interprété, changé et tout cela très sou-
vent dans l'absence presque totale de critères clairs et de compréhension
élémentaire2 •
1. Ibid., p. 13.
2. Ibid., p. 14.
3. A. SCHMEMANN, Introduction to Liturgical Theology, Crestwood, NY, 1986 3,
p.202.
4. H. ,IJ;. YCIIEHCKUH, «qHH BceHOUJ;Horo 6)J;eHRlI Ha IIpaBocJIaBHoM BocToKe H B
PYCCKOH U;epKBH», ET 19 (1978), p. 56.
5. Voir M. CKAEAJIJIAHOBUq, TOAK06blU TunuKoH, B. 2, Kiev, 1913, p. 330-336.
6. Voir J. GETCHA et al., Agrypnie pour la fête de Saint-Sabas. Texte et commentaire,
Paris, 1999.
390 UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME ...
Hésychasme et liturgie.
DÉCOUVERTES RÉCENTES
La synthèse byzantine.
LE MANUSCRIT
DATATION DU MANUSCRIT
L'ORTHOGRAPHE DU MANUSCRIT
PRINCIPES D'ÉDITION
*
* *
404 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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l!f TKOP" H HIl 'lMOKf. H HIl nIlKf'lfpHHl!d. H HIl 1\0 ~T"pHH. H KfpHH K11 CTllho
nOtT"'. Td MO cim. K~I\O limf W'Îf K11Cf,A,p11l1iHTfi\1O rH ciif [ ... ] tim MATiim
rAfM11 nocptAt. K11 I\fi\id lIif HIlIUH MOTK'" ,iho: rH K11Cf,A,p11l1iHTfi\IO, limf CH"11
H K11Cfho n"11TH [ ... ] [148 v.] Tflif IiAKHM11 KhilUHiH limf H rH MH"OCTH [ ... ]
[149] Td npHTf nOI\"OHHMCho r. H nOI\"OH r. 1jrMÜ pl\. K11aKfiô W'lH MOH. 1jrMÜ
p"r. Cf Hiit IiAKHTf fil K'H P.\IiH riiH. CMK' Hiit. TpHCTO H nOI\"oHf. npTM TPl\f.
W'Îf H~IU" ii ~tH HIl llli'(11. Td TpOpH cïll: "OMhoHH rH MI\O IiAr11 [ ... ) (149
v.1 "liif r"m""H/lM" Mm,A,pOtT" [ ... ) C"IlK t11 tof"'M" "01\0" [ ... ) \ "iîi ""m"
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 405
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LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 409
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LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 411
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412 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 415
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416 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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ID THnïlid CTh'd roph' ùJ no""oHiX.
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Ii'il Iifi\H"~1O cpf. d "liiE nocpi C'illipdHïH " r IiE"H"h'~ IDnovHM li ndi Hd IilpHH
1i"'Mdi HM~IfIE HliiE gdnoKiAh " npoHglio"~lOlfIïH. PE"WE Ii'il Iifi\H"ih~ CihHTih
Ii'il "fi\ï~ "'OH Tliopdi. C\lAHIiWE Cf 1t\"0 gd €lIiE "MiTH UH CihHTi no nd'lE IiCEro
"iTd. CihliO €"H"O MOliif "OliiO TIiOpïi H Td"O IDAdMdic~. H nd"h' ID Ii'ilC%
cTw Hd'lHHddi "o"""Honpi",,oHfHïd Ii'il npO'ld~ AiiH "iTd 6rAd Hi""- npdg"h no
C"OH'ldH·m Aro 'Id li nJl IDAddic~. " AdliiE AO IilpH~ Hf"Hh'd ID mÔIiH rii lilp'il
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,t\/\HHhIM 'l'H AIÔ,t\H [ ... ]
r. cfro npfHHoMHlld /\H.o,HM/\ 6n"/\ HHIlOMH,t\HHCIl/\ro. H npnHdro 014/\
H/\WfrO .o,fWIl'l'HC'I'/\, mOC'l'HHIl/\ KMHIl/\ro 6V~HMï/\. 'l'pO, rAd A. H HpdKOM
npH'IM'I'hHHIl71 [ ... ] H npnliHoM\/ rAd H. Ufg/\MH 'l'KOHX HC'I'O'lHHllh novc'l'hlHï
[ ... ] [193 v.] IlW rAd A nô K hgHf. K71 cfAfXh [ ... ]
A. cfro CtfÎfHHOMHlld MKHAhl, 6"n/\ /\H,t\ïiixïHcll/\ro H Hlfif C71 HHM 'l'pïfX
MM,t\fHfl4h. H cfro npfHHoMHIl/\ MKHAhl, Hlfif K71 HHIlOMH,t\ïH IihlKWdro \/'IH'I'Mha
llihnHO Ifi HC71 HHM fi,t\ MM,t\fHhI4H. H cfro nppoll/\ H IiroKH,t\I4/\ MOVCH/\. 'l'pO H
HP/\KOM Cf Mlf/\ r. H nppll\/ rAd K. AHIl71 npp'l71cllhlii [ •.. ] IlW rAd A nô IdIlO ID
H/\'I: [194] IdIlO IiMrO'lH'I'ïd [ ... ]
€. cfro nppll/\ g/\XdpïH Oj(d np'lfM. 'l'pO rAd A. CKhaIfUHU'I'M O,t\flfi,t\fih
W,t\f/\KCha [ ... ] IlÔ rtr. gdllOH/\ MA71'1/\Hïf [ ... ]
[194 v.] S. n/\Mha'l' IihlKw/\ro K XOHofiX 'I1O,t\fCh, 0'1' /\PXïC'I'pd'l'Hr/\ MHX/\HM.
H cfro MHIl/\ ~K,t\OIlCï/\ Hlfif K71 MfAe'l'HHH H Hlfif C71 HHMH. 'l'pO rAd A. HIiHhlX
K71HHU'I'K [ ... ] IlÔ rAd K. /\PXïC'I'P/\'I'Hrf [ ... ]
3. npofinp/\gfHu'I'Ko pOIfiH'I'M np1J'I'hlha Ki\~I4/\ H/\W/\ lij(/\. H cfro MHIl/\
COgOH'J'(\. 'l'pO Mitllh 'l'KOH rH. Cf Mlfd K. H npofinpd 'l'pO rAd A. W'I' IlOpfHf
IHUuJM [ ... ] [195] IlÔ rAd K. KHM"Cha ,t\Hf /\HH/\ [ ... ]
H. pOIfi,t\U'I'KO npofi'lHC'I'hlha lij(d. 'l'pO rAd A. pOlfihC'I'KO 'l'KOf lij(f [ ... ] IlW rAd
A. IWdllîl H /\HH/\ nOHowfHïf IifC'IdA''I'M [ ... ]
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[195 v.] Hf rAfCha 6VAïf OV'I'pHU KMllpHO. Hih npit 'lfVAïf Iij(H. K71 CïH lfif
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HfAha. MJU Uih'lH'I'Cha K71 KUH M - HHI4H IlpOMofi IÛAha 14K'ii'l'Hhlha. 'l'or/\ IiO
npofin0'1 H'I'/\fCha ~vAïf 14K'ii'l'OHOCHOf. HH IiO rAfCha ~vAïf KMllpHO 'l'or,t\/\ HH Iij(H.
MJU CAih'l"Cha IiMroK'iilflfHïf K HfAIO 14K'ii'l'HihlO H/\ AH'I'\/prïH rA~Cha Oli/\ ~vAï/\
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~1961 ,,~ f I\\:~, 1\" (wh. "I:l\\l" t"l""b.\~ "~,,"'mlH ~ ...1
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 419
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A. CTro oinM Idr;1IJ1id oii\MIIJIid. H npnliHdro IIJild HdlUf dHAPOHHr;d. 'rpo [ ... ]
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Hfi\o\\ 3 no n;tl4t CTXb IDilb. 'rpo ri\',t H [ ... ] r;ô ri\',t H [ ... ]
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[203 v.] HI. tTrO dnM 1 €Vi\"C'rd i\Olllibl. 'rpo [ ... ] r;ô ri\;t K [ ... ]
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pbl~cr;dro. 'rpo ri\',t ii. nor;ddHi\llÙcHolidHif npOn"CdHif OVMHi\fHid lÙlip"gb ~'rtlUf~
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H 1i71 nOlflfH'iii H 1i71 Ci\bg1lÙGf '11IJ"HHf MAH Xd !id tn'rHCo\\ AlÜdM71 H"IUHM71. r;ô
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~IiHCo\\ '11IJ"HHf \lroAHHlih Xd !id li'" Mi\'flidXh Il 1i71 nont'(b: AdPOIidHïH lilliïd AXd
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LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 421
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K'b lIpiiKH no ~lip~XOV XA'iiii H nïfM no €HOH '1dUlH KHHdo K'b 1 ffif 'Id liAfnf H
Hd'lHHdfM KfpHoi\o no wn~!pfHH ffi KfpHoi\ nOfM np"gli~ TpO H liÔ H K'bXOAHM H"
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LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 425
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426 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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428 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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li. Hffif K'l1 fifXIo wUt\ Ht\WfrO AIoKt\ €nnt\ 1it\'I"t\Hhflit\rO. 'l"pO [ ... ]
lit\. npnliHt\rO wUt\ Ht\WfrO 'l"HMO~ft\ Hffif K'l1 fHMIiOAiX. H fifro €Kf'l"t\.o,it\
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liK. wlip'ii'l"fHif MOlflf fifXIo Mil li 1. Hffif K'l1 €KrfHiH. 'l"po [ .•• ]
lir. fifro fIPHHOMHIit\ nOAHIit\pnt\. 'l"pO [ ... ] IiÔ [ ... ]
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K1'pHH WIiIo''IHt\t\ f'l"iXAWt\ Ht\ ril KOgKt\X nOt'l"t\KHM f'l"HXI H nOfM ii-plo' tdMorA"HIo.
Ailill J( H MH'IHIo' r mû Hffif K'l1 'l"piw. nO'l"OM np'l"'IH nÔIiHhI r rAd (j p~VHfill nOHHliw
nOK'I"OpHM ii tMKt\ rAd li tliPOKHlflf Iiffi'l"KHO H HH 1i0. K'l1XW H 'ITft\. 'l"d Iiffi'l"KHM
AH'I"~prit\ npiffiAffIPfHHt\t\. Ht\ ïipHi WKIo''IHIo.H 'Id IiAfnt\Hit\. Ht\ lir rh 'l"pO rAd Â
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Mf'l"t\Hit\ Hf 'l"KOpHM. fTI ii t\H'I"H.o.  rAd. npo rAd  'I"~ K'l1gKpt\lfIm por'l1 AKK. fTH
nOMiIIHH ril AKt\. €vAif ID A~K'l1 KpiMiII W [236 v.] "glo'Af tAWKO. VAW il. Iit\HW
np'l"'IH. 'l"pinifHt\ Ailill. It\IiÔ KffrAt\ no li ni~ IiÔ tifM~. Ht\ XKt\.\ fTplo' nô np'l"'IH
fMKt\ rAd li K'l1ff'l'l"H~iII nt\MJ\ H HH 1i0. Ht\ f'l"HKHO tt\MorA"o AHIO AKt MH'I1' fMK
rAd li Hffif npiffif Ht\ IiAIOAi H HH 1i0. Ht\ 1i0Hfl\Io ~'I"p'l1HH Mf'l"t\Hit\ r KMHIiIo. '1"010.
nÔIiHo H Ht\ KfillliOH "'~ffid. K1'p H gdpt\ H Ht\ 'It\fiX 'l"o'lilO Mf'l"t\Hit\ r KfAHIiIo.t\
'l"KOpHM. npHfoKoli~n""'fM ffif ~'I"pHi H ii 'Id. t'l1 fTHAW lifg Mf'l"t\Hit\.
t\1fI1' Hi""- no Klp Ht\ KlpHH no WIiIo''IH(; t'l"HAO Ht\ ril KogKd nOt'l"t\KH f'l"H li
H nOfM fTPIo' tifM~ rAd (j nô p~~Htill nOK'I"opiilllflf H tMKt\ rA" li flipOKH-
IfIf Iiffi'l"KHIo'X H HH 1i0. Ht\ tTHKHO K'l1 WH fMKt\ rAd i IiffiTKHIo.X pt\g~MiHiH H
HH 1i0. Ht\ ïipHH WlihlHIo.t\ rMKIo•. tnn. npo. KfillliO Ab!. €vAif. Iit\HW K'l1 WH H
tifM~ Ht\ li. t\lfIf Hi""- no rAfM'l1 rAH nOfM. no r ni""- ti.... no li ni"'"liô. fKi. Ht\
XKd KtillliO Ab!Hif. tTplo' nô tifM~ H IDnov. Ht\ A"P K'l1 wlipdHHM [237] H ID
Iit\HO tTM nin H li. npo rAd:3 K'l1gKuMH'l"till npt\lû.1 OVtAIo.wi HI.' Iii. t\nAIo 1i'l1
1i0pïH.o, lipa-f Iii pflilolH ID 'l"MIo' tK'I". t\AA"A~it\ rAd Â. npt\K7HH Id ~HHH. €vAif ID
Mt\.o, K'l1 KpiMiII W tAIo'Wt\K fi 1d1i0- 'Wt\HH'l1 npiAt\H. npH K'l1 nt\MJ\ d'lH~iII.
t\lfIf A €ffif ~ no npOfIiOMHAit\ Hf 1i1o.Kt\f'l" Hm npiffiuIPfHHt\t\. H no WIiIo''IH(;
f'l"HAWH ril KogKd tTplo'. H 1i1o.Kt\f'l" K'l1XW f'l1 €VAifM. npoli H 'ITIt\ AHiII 'l"d Ad
fill Hmpt\KH'I" MA'I"Kt\. H nO'l"OM rAf'l" Ait\IiWH npiMpOf'J"h H t\liif npo t\nA~. H
t\nAIo. H t\A"'\A~it\. '. €VAif H nopillA~ IiffiU'I"KHt\t\ A"prit\ npiffiftIflHHt\t\.
li€. fifro 'l"t\pt\tit\ dPximnt\ 1i0f'l"iIIH'I"HHt\rpt\At\. 'l"pO [ ... ]
lis. tifro nop~Hpit\ €nnt\ rt\gH. t\A~it\.
lig. npnliHt\ro wUt\ Ht\W1' H HmodAHHIit\ npolionit\ AUiII'I"Orpdl\t\.
liH. npnliHd wUt\ Ht\wno Kt\tHAit\ HfnodAHHIit\.
li.o,. npnliHt\ro wUt\ Ht\Wfro lit\tit\Ht\ pHMAiIIHHHt\. €r Ad HMa- ~fKp~t\plo liil AHH
f1' "'~ffilit\ nOftill K'l1 liH Aillo Ht\ nt\K1'pHHI\H.
[237 v.] Mif'l1 Mt\p'l"if "Ma- AiliH At\. Aillo "Ma- 'Id i. t\ HW il.
ii. tiflo.t\ npnIiHOMHI\t\ €KÔliit\. t\""HA~it\.
i. fifro fIPfHHOMHIit\ .o,fW'I"t\ IiHpHHfHflit\ro. t\""HA~it\.
r. tiflo.XIo MHIiIo €K'I"ponit\, IiAfuJHHIit\ H KdMIit\.
430 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
6· < >
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5. CTXb. MHk HlI\f K" XfpC~Hi IiIolKWH €nn" MCHAid, €~PfMd, €KnHid,
l'idnfTOHd H €,o,fpid H npO'lHX.
3. npnliHdro UJqd HdWfro ,o,fUJ~HMl'iTd HHl'iOMHAiHCl'idro. dAA'did.
iL CTXb. KMHl'iUJMHl'ib. M, HlI\f K" UKUTiH. H3f WCTdKAb.fM MfTdHid. TO'lilO
l'i'' l'iOH~ih KCb.l'iOH f.\~lI\lii r MfTdd KMHl'ib.ld TKOpHM. H Hd AHT~priH nÔIiHo.
no Ad Cb. HmpdKHT" M;\TM MOb. r H no HHi CHAI.l [238] HIiHb.ld r H Hd liihAH
HMb. rHf IiAKfHO r. Kfp" Hd KfpHH npiKdpb.fT cdMorAHo AHb. AKd H MH'IfH
Tdll\ nô K" Tpiw r H cTM" rAd ii Tp"nb.lflf HdCTOdlfldd AOIiAf H APov Ad
nOKTOpb.fM d CMM cTM" rAd ii CTpToTp"n~i XiiH H HH 1i0 K"XW '1TIf H AHprid
npill\fcqîHHdd. Hd VpHHIi h rh TporAdd CTpTMH CTb! Afï;,o,. l'iÔ rAd5 nô €lI\f UJ
H: KU KotiHCTKO [ .•. ] H UJlib.l'IH CTHAW. '1"TfMH MHif HX nOXKdAHOf KMHl'iOrO
nOH~ HX. no 5 n'il l'iÔ cTM". no A n'il CdT
MfHAid. l'idHUJH CTM" H 5 H Tpin'il
cTM H IiqH. Hd XKd CTpb.l nô cTM" rAd 6 p~VH. nOKTdpifM d. fMM rAd TO
CTpToTipn~i XiiH H HH 1i0. Hd fTHKHO idrAHd AHb. H ~ CMKd rAd ii HCTHHi
AP"lI\dKO H HH 1i0. TpO cTM". UJl'iTfd. r KfAHl'ib.ld MfTdHid. npHTf nOA r. d'Id.
CTHAO. TpO cTM". [238 v.] npod fA~lI\lid H k l'iOH~ih '1dfd r KfAHl'ib.ld MfTdHid
Il iDn~. TpfTiH 11\ 'Id H 5 Iib.lMIOT no '1HH~ fKOfM~. Tdl'iOIl\ H A c" IiAlI\fHdMi.
Hi~iH 11\ nOIOT IiAII\HH Cl'iOpO lifg MfTdHid H lifg niHid. npHf"KOI'i~nAb.fM H
KfpHb.. K" HfH 11\ no UJlib.l'IdlO CTHAW. Hd rH KogMX npiKdpb.fT cdMorAHd CTpd
HlI\f € K" Tpiw H ~ nOTOM nô K" Tpiw H Tdl'iO cTM" TP,,"b.lflf. H €lI\f
Hd pb.Ai cTM~ nOfM HdndKfpHH~H. fMM rA ii npp'lb.cl'ib.lH K"niun. H HH 1i0.
K"XW f" €VAifM. '1TId AHb.. Ad Cb. HmpdKHT MTK. nOTOM npo rAd 6 TI.l rH
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CA~Tfb. CihHTd HAH Hf Ab. IiIolMfT f.\~d H CTM" H AHIO. dlflt €lI\f f.\~'1Hfb.
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~l'idgdHO [239] liloll: K" wlipinHiH '1THloId rAdKb.l npT'Ifli. dnAb. AHb. H cTM".
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Hf p~H ciH l'iÔ rA ii [ •.• ]
ri. K"KpdlflfHif MOlflfM cTro HHl'iH~Opd ndTpidPXd l'iOfTdHTHHdrpdAd.
AI. npnliHdro UJqd HdWfro KfHfAHl'iTd. dAA~id.
61. CTxb. 3 MHl'ib. drdnid H HlI\f € f HHM". dAA'did.
51. cTdro M~'1fHHl'id fdKHHd. dAA'did.
31. fTdro dAf~id '1;\l'id lill\id. dAA'did.
HI. HlI\f K" cTX" UJqd HdWf l'iVpHM IfpAMl'id.
AI. CTXb. MHl'ib. XPHCdH,o,d H AdpÎH. dAA~id.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 431
li. npnliHhlXb IDqb Ht\UlH Hliif K71 UJIiHTft\ï tTro tt\Kbl HgliïfHblXb. IiÔ rAt A
[ ... ]
[239 v.] lit\. tTro 1t\IiWM 6nnt\ H HtnOK'IiAHH. t\A'M/ït\.
li6. IiArod'PfHïf npttTblt\ KA~l!t\ HdUlt\ lil(t\. Kfp71 [240] Ht\'1HHUM KfpHIO no
1, ,..; "'i"-- ...... 1"'1: M _.... NI. NI. ~
UJlibl'lt\1O lifg tTHAUJ H lifg MfTt\HIt\. Ht\ rH KogK(\ notT(\KH tTH 1 H nOf tt\rAHO
AliAl 1" H nô f K71 Tpïw 1 np(\31i~ rAt 5 t71dT nptd'lHblH H npO'lff "X lIif TKO:
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432 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 433
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LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 435
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- LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 437
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438 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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rÂ~lpf MÂTKib tTd \3~pfMIl rH KAlio II\HKOT~. MfTdHif ~AHHO.
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AXh I\t.\OMibAPill. MfTIlHif ~AHO. ~H rH I\PIO. MfTIlHif ~AHO. Td 'lhtTHtHlUib
Xfp~KHM. MfTllHif ~AHO. H IDn~. H TKOpHMh .\HTi~ K'il npllnpllTt. H 1i0Hf'lHiH
IDn~. H MfTllHill r. H li'ilIl\Ô HAfT K'il tKO~ IiMi~ t'il M.\'il'lIlHifM. t'ilH wlipllg
nÔlillfT IihlTH no Kt~ Hf.\H Kl'ph AO n~Thl~ Hf no.
K'ilHfM.\H II\f te 1d1i0 Hil nllKfpHtx Hf.\tlihl no tMKIl K'il KhllUHHX H Hil
Tp'iltTOM MfTllHill r H KMHlihlX ~I MfTllHiH. H nO;;HI\H MfTllHill r t'il TpThIM'il
H IDn~.
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t'ilIiHpllft~ K'iltH no '1HH~ K'il I\pIiOKh. H TKOpHT 1i01l\0 Hd r MfTd nptll\f nO'li\Till
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rÂ~ IitKfÎt lih HlllUh. HtXOAHT H IiIlAHT. Mhl II\f TpTOf lifg
IiIlAHT IipTIl WlipilgHO
nOMÂ~ KI. npHTf nOIi.\OHHMt~ t lifg MfTIlHill. Td
MfTIlHill r.\1. no ID'îf HlllUh rH
V.\W 0VUhIIUH T~ rh. AP~rhlH rH tH.\O~ TKOf~. no tIiOH'IIlH"" TpTOf IifgMmi-
Hill. no Ü,,"dTpOphi u)lihl'lHH H u) I\jiH AiIlIiOHtTM. di nOfMOM IiIlAHT 'lfpfH tThlH
u).\TIlP H K'ilt~ I\pliOKh H AHHiH .\HIi'il KMibA~. H miHfTh Hil tptAiH. H IiIlAHT
HX IipTIl WlipllgHO. TIlIiOll\f H .\tKib tTpllHib. nOTOM KMllgHT K'il tThlH u).\TIlPh
H rÂfTh tMM tTtH H HIl'lHHIlfT ~tTdK.\fHiH IipllT VUMH t'il KHHMIlHifM H t'il
tTpllXOM Iill\ifM 1d1i0 tIlMOM~ IiHtA~~Ip~ HfKHAHMIl H MO.\~lpfW rptt% HIlIUHX.
nptêTO~lpf II\f KMH. Hil Tg Tptlit IUhnTH TKOpHTH Hi KHHMIlTH VIl.\WMHHIi~
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Hil 5. K'ilXOAHT Tpiw ID Toh nOIpIlIU~. Il ID rh I\pTK~fT'll tTHAiTd IiVp .o.fWpll.
t'ilK'ilIi~n.\tft~ Hil tMKib Hil tpt. H nOfM TpOHtth KhllUhlUH r.\lltw. IiIlHOHIlPXh
nNpt tTO~ IDlip'ilKfHO~ rMKO~. no tMKt nlllihi tMKIl Tflit Iii HlllUh tMM
Tflit. H nOfM TpfTiH TpO tT~AHTOKh. n.:9\ 1i0 TpOph HMd tT~AHTOKh Tpiw. (lll\f
TKOpH K'il Kt~ tTib~ M- I\ib. no r nt- tt'" K'il MHHfH. no 5 K'il WM. Hil UIlKIl
KhllU" MfTIlHill r. Ii.\ro ~j'unoKtA<1TH AKd. Td TpTOf H MfTIlHill r. H no wHdrH
nOM;\~H M. 1i.\1(H. 'lfpfH t'ilH IitKfH.\ Xi lih. Mhl II\f HIiHhlH I\PIO. no tfM tTilHOM
MO.\~lpf rÂ~lpf M Olihl'lHib. [270] rH KAlio II\HKID~. TKOpHMHM r KMH MfHH. H
npo'l" KI. no lip'illl\f r.\~lpf Iii Wl\ttTH M~ rptlUHllro. K'iltH II\f pllKHO TKOp~T
MfTIlHill. nptHIl'lHHIl~Ip~ M rH M~O II\HKOT~
nptêTIlTMIO. Td Hil 1i0Hfl\ nlllihi
MmiHif \3AHO. H HIl'lHHIlfT H<ltTO~H 'Id ii. npHTf nOIi.\OHHMt~ r. H MfTIlHill r. H
nOfM np'ilKllrO '1dr VÂMhl. Hil IlMH.\~ill MfTIlHill r. KtMo 1d1i0 K'il ti~ M -I\ib K'il
Kt~ nOHf.\HHlihl Hil ii 'Id Hf tTH.\o. H K'il Kt~ n~Tlihl Hil :0. 'Id. Hil ii - M'il '1d'lfpfH
nO'lHHllfT t'il ntHifM KMfrtHt TpO Hil r.\d 5 gll~Tpll ~UhlIUH r t MOH. Mhl II\f
TOlI\f. MfTIlHif \3AHO.t rÂhl MO~ K'ilH~IUH. gll~Tpll ~UhlIUH r.\d MOH. MfTIlHif
~AHO.t 1d1i0 li Tflit nOMO.\.4I. gll~Tpll ~UhIIUH. MfTIlHif ~AHO. tMKIl H Hlf '1TO
T~ HllpfM'il WlipIlAOM. H TKOpH MfTIlHill r. tTWnhl MO~ HllnpllKH Tplf. AO Ail
442 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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nÔH"I. rH nOMA~H M. M €lI\f Hi\ IidiliO Iip-fiM. [270 v.] '1MTH-fiHmii. Xfp~liïM71.
MfTi\Hïf €AHHO. 'lfPfH Iii ~""fAPH H"I. T'R MÔ OIi"I'IH~. rH li~liO II\HIiOT~. H npO'lH
MiHiH KI. -rd TpTO MfTi\Hii\ r. H no WHt. rH nOMA~H KI. T'R Mxi tdTf HtTHHH.
H IDn~. AHTïi\ 1i71 ni\npi\T-fi H liOHfHiH IDn~. H MfTi\Hïi\ r.
dMO 11\ Iiii.AH 1d1i0 no IDn~ HtXOAAI .... f ID L\jîlilif HAfM t71lit-fiIi .. IM MA71'1i\HïfM
li71I1\O Hl' 1i71 tliOAl lifAïAl. Hf nÔIiHO 1i0 € H~ AP~ li71 AP~r~ IiH-fiA"1 TIiOpHTH.
li71glipi\HfHO € ID tThIH IDl( ... dlH ~tTi\li" 1i ..IMfT np-fig liMAI M - L\ii. Hi\ vpHïH
Hi\ np71Ii"IH 'Id.
-
444 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
MHwro dHHIiHM. H<1'1HH<1fT II\f fo\\ 1i71 l!pliIiH Iihl6<1fMhlXh MfT<1HïH '1ptg HO H
'1ptg AHh T. H<1 no.\~HoqIHHl!H nOfM HfnOpW IdIiO linro dT<1 '1HH71 Iihl6<1fT. Hi
1i71 fïo\\ M - l!m ID H<1'1o\\M f71 MfT<1Hï<1MH Hf HgMtHHO.
dMO Ii~ 1d1i0 1i71 fïo\\ Hf,\O\\ np71limo\\ nonpto\\xw AlidTliOpHTH nptll\mfÎfHHmo\\
1i71 fpt"" H 1i71 nJl. H TOr<1 Ii71XWAÎlIi71 Tp<1nfgm H o\\Mhl f~XOTHO. H nïfM71 fO f
MfAÔ. li71gMOHH nOfTo\\T AO no\\TIi<1. 6r<1limAfT 1i71 fpfi nptll\fwufÎfHH<1<1 [274
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MfTd r. H<1 Ii<1À. H<1 liftlim fMK MfTd r. H no €AHH h fT h €AHHh rh MfT<1Hï<1
r. H no IimAH HMo\\ rHf MfTd r. V,\w IiAlio\\ rd il IDnR H li71xwAÎlIi71 Tp<1nfgm
nOo\\lflf IÙlihl'lHM. H IdMhl li'\rOA<1po\\lflf H XIiHo\\lflf Iid.
1i71 nJl d Hf no Iifp71 f71lip71UJ<1f IiMo\\ f'\lŒm IifpHH ID H<1 '1o\\M nO'lHH<1f IÙIiWH<1.
diholifg MfTdT71IiMO 1i710Iip<1l1\fHhIX TliopÎl KI. no A<1 fo\\ Hfnp<1IiH M MfTdr.
H no HHHt fH,\hl MfTdr. H no €AHHh fTh MfT<1Hï<1 r. H no Ii~ HMo\\ rHf MfTd
r. H nog<1<1MlioHtH MATd HfxwAÎlIi71 n<1np'd H nOfM IiArOA<1pHhlH Ii<1HW fTro
Ii~Tï<1 H no f71lip71UJfHH Ii<1HWH<1 TliOpÎl TpTO H nOf
,o,fWp<1 H<1 npt,A.fT<1K.\fHHOo\\
fTM~ TpO H IiÔ. rAfT 'lfpiH M Ii~TïH. nOTOM Ii~ HMo\\ rHf Td V,\W IiAlio\\ rd. Td
li71gHM<1f <1H<14Wpm H T<1IiO Ii71XOAHM 1i71 Tp<1nfgm nOo\\lflf Wlihl'lHM H IdMhl
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npnliH<1rO lÙil<1 H<1UJfro f"lihl H ID IiHHOliï<1 IirOHOfHd wil<1 H"UJfrO 6v,o,ïMï<1.
nÔIiM \?1i0 dTH 1d1i0 1i71 lifo\\ no\\Tlihl fThlo\\ M - l!m H<1 IifpUt H H<1 n<1lifpHHl!<1Xh
MfT<1Hï<1 Hf TIiOpÎl. npto\\xw II\f H 1i71 n<1,\HTHHH 1i71 fliOU Iif,\Îd ntTH VHTHph H
~1i0 MormlflfH fIiOH'If6<1o\\T €ro 1i71 AHh H HOlflh. OIiH TPH li Hf,\o\\. HHH II\f Alit
MfT<1Hï:ii TIiOpJl 6,\H1i0 IiWM~ no fliOfH fHd. H<1fTOo\\lflïH ~fT<1IiHT. dMO Ii~
H n. 1d1i0 1i71 fTmo\\ M - l!m 6AHHOo\\ npto\\xw IdfTH phllim H<1 np<13lih IiArodlfl
fHï<1 H H<1 l!dTH~o\\ Hf. <1lflf Mi f'\~'1Hfo\\ 1i71 fTmo\\ H IiMHlimo\\ Hf 611\f ~ ID
nHMHHIi AO fmliThl Hf IdMhI. nOf II\f H H<1 n<1lifpHHl!d Mp71TlihiM Ii<1HO HlI\f ~ H<1
Po\\At r,\d H 1i71 MHHfH.
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TpOp h r,\dK. IiMï<1 dphl [ ... ] [275 v.] fMKH HHfili71ft n<1'1f f71MhIfM. IiÔ
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H<1 r,\d K TpO <1n,\H npPl!H MHl!H nOMtHH rH 1d1i0 Ii,\rh. fi MTH fT<1<1 T71IiMO.
1i71 fm6 d no fTro ,o,fWp<1 Iihl6<11 lih rh H HUTOo\\lflmo\\ fm6 <11i<1~ T<1IiOll\f H
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IdIiH [ ... ]
1i71 Hf r fTro no 1i71 Ho\\lI\f Iihl6<1fT nOIi,\oHfHïf '1MTHOM~ H II\HIiOTIiOPo\\IflOM~
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1i71 nJl. r,\f H<1 d 'Id Ii71MtfTO fTonhl MOo\\ qT~ TIiOfM~.
[276v] 1i71 fpt fptnoHmo\\ H<1 ïiPHH IiÔ Hf ~lI\f IiTOM~ nMMfHHOf Opmll\f.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 445
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K'iiMO Ii* H ft IdriO AO fill\ Hf nilTH IihllUK\ KMHItH npoMHH. K71 fHII\lf\~
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446 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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448 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
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LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 451
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*
* *
[145] Horologion contenant les offices
de la nuit et du jour, selon l'ordo de Jérusalem,
de la laure de notre vénérable Père Sabas,
.commençant habituellement au milieu de la nuit.
Te levant du sommeil en Dieu, aie sur tes lèvres : Par les prières
de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ, notre Dieu, aie pitié de
nous. Et immédiatement: Levés du sommeil, nous nous proster-
nons devant toi, ô Bon [... ] Tu m'as réveillé de mon lit et du som-
meil, Seigneur [... ] Le juge viendra soudainement [... ] Seigneur,
aie pitié, douze fois. [145 v.] Levé du sommeil, je te rends grâces, ô
Sainte Trinité [... ] Ces prières ne sont pas dites dans l'assemblée,
mais individuellement en se rendant à la sainte église de Dieu. Et
les pères s'étant assemblés, le prêtre commence: Béni soit notre
Dieu. Et nous : Amen. Et nous commençons à psalmodier à voix
basse, avec attention. Gloire à Toi, notre Dieu, gloire à Toi. Roi
céleste, Paraclet [... ] [146] Saint Dieu [... ] Se dit trois fois. Gloire
au Père et au Fils [... ] Et maintenant et toujours [... ] Notre Père
qui es aux cieux [... ] Et le prêtre : Car à Toi appartient le règne.
Et nous : Amen. Puis : Seigneur, aie pitié: douze fois. Gloire: Et
452 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 118,1.
2. Ps 118, 73.
3. Ps 118, 132.
4. Ps 66, 2.
5. Ps 120, 1.
6. Ps 133, 1.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 453
1. Ps 64, 1.
2. Ps 66, 2.
3.Ps 120, 1.
4. Ps 133, 1.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 455
l.Ps 19, 1
2. Ps 20, l.
3. Ps 60, 1
4. Le 2, 14.
5. Ps 50, 15.
6. Ps 3, 2.
456 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 3,6.
2. Ps 37, 2.
3. Ps 37,22-23.
4. Ps 62, 1.
5. Ps 62, 7-9.
6. Ps 87, 2.
7. Ps 87, 2-3.
8. Ps 102, 1.
9. Ps 102, 20.
10. Ps 142, 1.
11. Ps 142, 12.
12. Ps 142, 1-2.
13. Ps 142, 10.
14. Ps 117,26-27.
15. Ps 117, 1.
16.Ps 117, ll.
17.Ps 117,23.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 457
1. Ps 148, 1.
2. Ps 150,5.
3. Ps 148, 1.
4. Ps 148, 1-2.
5. Le 2,14.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 459
1. Ps 89, 14.
2.Ps 89,17.
3. Ps 91, 2-3.
4. Ps 91, 1-3.
460 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 5, 1.
2. Ps 89, 1.
3.Ps 100, l.
4. Ps 5,4.
5. Ps 5, 2.
6. Ps 5,3.
7. Ps 118, 133.
8. Ps 118, 134.
9. Ps 70, 8.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 461
ce trop aire : Viens vite à notre aide [... ] Les samedis, lorsqu'il
n'y a pas de fête [despotique] ou de grand saint nous disons :
Comme les prémices de la nature. Lorsque nous chantons Alléluia
nous disons le tropaire : Par l'abîme de sagesse. Et le kondakion :
Fais reposer avec les saints. [163] Seigneur, aie pitié: 40 fois. Et
la prière : Toi qui en tout temps. Seigneur, aie pitié : trois fois.
Gloire : Et maintenant: Plus vénérable que les Chérubins. Au nom
du Seigneur, bénis. Et le prêtre : Ô Dieu, sois-nous compatissant
et bénis-nous!. Et cette prière: Ô Christ, lumière véritable [... ]
Gloire : Et maintenant : Seigneur, aie pitié : deux fois. Seigneur,
bénis. Et le congé. S'il y a jeûne, ayant dit : Plus vénérable que les
Chérubins : nous faisons quinze métanies avec la prière, tel qu'il
a été décrit plus haut pour le mesonyktikon. Et après les douze
Seigneur, aie pitié: Ô Christ, lumière véritable. Dans nos cellules,
nous disons après cela ces tropaires : Maître de Sagesse [... ] [163
v.] Gloire: Comme compatissant, Seigneur, fais miséricorde sur
ton peuple [... ] Et maintenant: La Toute-Glorieuse Mère du
Christ [... ] Puis: Seigneur, aie pitié: 40 fois. La prière: Toi qui en
tout temps. Seigneur, aie pitié : trois fois. Gloire : Et maintenant:
Plus vénérable que les Chérubins. Au nom du Seigneur, bénis. Et
le prêtre [dit] le verset. Puis quinze métanies. Et la prière: Ô Dieu
éternel, qui envoies la lumière, cf. dans l'heure intermédiaire de la
première heure.
Heure intermédiaire de la première heure
Nous étant retirés dans nos cellules après le congé, nous ne
disons pas le Trisagion (il en est de même pour les autres heures
intermédiaires) mais immédiatement : Venez, adorons : trois fois
et trois métanies s'il y a jeûne. Puis le Psaume 45 : Notre Dieu
est refuge 2 • Psaume 91 : Il est bon de confesser3 • Psaume 92 : Le
Seigneur règne4 • Puis le Trisagion. S'il y a jeûne, trois métanies.
Puis les trop aires suivants, ton 6 : Aie pitié de nous, Seigneur [... ]
Gloire: [164] Seigneur, aie pitié de nous [... ] Et maintenant:
Ouvre-nous les portes de la miséricorde [... ] Seigneur, aie pitié:
30 fois. Gloire: Et maintenant: Plus vénérable que les Chérubins.
Au nom du Seigneur, bénis. Et le prêtre [dit] le verset. Et nous fai-
sons trois grandes métanies, s'il y a jeûne, avec la prière: Seigneur
et Maître de ma vie. Puis la prière suivante : Dieu éternel et sans
commencement et lumière qui est toujours [... ]. [164 v.] Autre
prière : Toi qui envoies la lumière et qui fais luire le soleil sur
les justes et les impies [... ] [165] Seigneur, aie pitié: deux fois.
Seigneur, bénis. Puis a lieu le congé final. Après le congé nous
1. Ps 91, 1-3.
2. Ps 45, 1.
3. Ps 91, 1.
4. Ps 92, 1.
462 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 16, l.
2. Ps 24, l.
3.Ps 50, 3
4. Ps 50, 12.
5.Ps 50, 13.
6. Ps 67, 20-2l.
7. Ps 29, 2.
8. Ps 31, l.
9. Ps 60, 2.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUWI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 463
1. Ps 53, 3.
2. Ps 54, 2.
3. Ps 90, 2.
4. Ps 54, 2.
5.Ps54,17.
6. Ps 78, 8-9.
7. Ps 55, 2.
8. Ps 56, 2.
9. Ps 69,2.
464 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
des saints [... ] Et maintenant: Par les prières, Seigneur, de tous les
saints [... ] [168 v.] Seigneur, aie pitié: 30 fois. Gloire: Et main-
tenant : Plus vénérable que les Chérubins. Au nom du Seigneur,
bénis. Le prêtre [dit] le verset et nous faisons trois grandes méta-
nies avec la prière de saint Éphrem, puis nous disons cette prière :
Dieu et Seigneur des Puissances et artisan de toute créature [... ]
[169] [Typiques]
Après cela, lorsqu'il n'y a pas de jeûne, nous chantons les typi-
ques. Nous les commençons ainsi: Bénis le Seigneur, ô mon âme l .
Tu es béni, Seigneur. Bénis le Seigneur, ô mon âme, et que tout ce
qui est en moi bénisse son saint nom2 • Et ayant terminé le psaume,
nous disons: Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. Puis le
Psaume 145 : Loue, mon âme, le Seigneur, je louerai le Seigneur
en ma vie3 • Et maintenant : Fils monogène et Verbe de Dieu [... ]
Dans l'assemblée pendant la grande quarantaine nous ne disons pas
les typiques, mais à la fin de la neuvième heure nous disons ainsi :
[169 v.] Souviens-toi de nous, Seigneur, lorsque tu viendras dans
Ton Royaume". Puis les Béatitudes selon leur ordre. Les autres jours
de toute l'année nous disons ainsi: En ton Royaume souviens-toi de
nous, Seigneur, lorsque tu viendras dans Ton RoyaumeS. Bienheureux
les pauvres en esprit. [... ] Bienheureux les affligés [... ] Bienheureux
les humbles [... ] Bienheureux les affamés [... ] Bienheureux les misé-
ricordieux [... ] Bienheureux les cœurs purs [... ] Bienheureux les
artisans de paix [... ] Bienheureux les persécutés pour la justice [... ]
Bienheureux serez-vous [... ] Réjouissez-vous6 [ ••• ] Gloire: Et main-
tenant: Souviens-toi de nous, Seigneur, lorsque tu viendras dans Ton
Royaume. Souviens-toi de nous, ô Maître, lorsque tu viendras dans
Ton Royaume. Souviens-toi de nous, ô Saint, lorsque tu viendras
dans Ton Royaume7 • Le chœur céleste [... ] [170] Verset: Approchez-
vous de lui, et soyez illuminés et vos visages ne seront pas couverts
de honte8 . Le chœur céleste [... ] Gloire : Le chœur des anges et
archanges [... ] Et maintenant: Je crois en un seul Dieu [... ] [170 v.]
Efface, remets, pardonne, ô Dieu, nos fautes volontaires et involon-
taires, en paroles, en actions, volontaires et involontaires, en esprit ou
en pensée, car Tu es bon et philanthrope. Notre Père. Puis le kon-
dakion du jour. Le lundi, des incorporels. Le mardi, du Précurseur.
Le mercredi, de la Croix. Le jeudi, des apôtres et de saint Nicolas.
Le vendredi, de la Croix. Le samedi, d'abord du saint [patron] du
1. Ps 102, 1.
2. Ps 102, 1.
3. Ps 145,2.
4. Voir Le 23, 42.
5. Voir Le 23, 42.
6. Mt 5, 3-12.
7. Voir Le 23, 42.
8.Ps 33, 6.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 465
1. Ps 66,2.
2. Ps 112,2.
3. Ps 33, 2.
4.Ps 112,2.
S.Ps 33, 2.
6. Ps 66,2.
7.Ps 144,1.
466 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
de nos saints Pères, Seigneur, Jésus Christ, notre Dieu, aie pitié de
nous. Et l'higoumène ou le prêtre dit : Gloire à Toi, notre Dieu,
gloire à Toi. Et le typikariste : Gloire : Et maintenant: Seigneur, aie
pitié. Seigneur, aie pitié. Seigneur, bénis. Béni est Dieu qui nous
fait miséricorde et qui nous nourrit depuis notre jeunesse, donnant
la nourriture à toute [172] chair. Remplis de bonheur et de joie
notre cœur, afin qu'ayant toujours suffisamment, nous abondions
en toute bonne œuvre dans le Christ Jésus, notre Seigneur, avec lui,
à Toi gloire, puissance, honneur et adoration avec le Saint-Esprit
dans les siècles. Amen. Gloire à Toi, Seigneur. Gloire à Toi, ô Saint.
Gloire à Toi, ô Roi, car tu nous as donné la nourriture pour la joie.
Remplis-nous aussi de l'Esprit Saint afin que nous soyons trouvés
devant Toi dignes et sans condamnation lorsque Tu rendras à chacun
selon ses œuvres. Gloire : Et maintenant. Seigneur, aie pitié : deux
fois. Et de nouveau : Seigneur, bénis. Et le cellérier dit : Bénissez,
pères saints, et pardonnez-moi, pécheur. Et le peuple : Dieu te par-
donne. Et un frère élève le pain sur le panagiarion et dit : Grand est
le nom. Et nous : De la Sainte Trinité. Et le frère dit de nouveau,
en faisant le signe de la Croix : Très Sainte Théotokos, sauve-nous.
Et nous : Par ses prières, ô Dieu, aie pitié et sauve-nous. Puis nous
disons ces théotokia : Toutes les générations te disent bienheureuse,
ô Théotokos et Vierge, car en Toi a daigné être contenu le Christ,
notre Dieu, qui ne peut être contenu. Nous sommes bienheureux
[172 v.] de t'avoir comme aide, car jour et nuit tu intercèdes pour
nous. Et les sceptres du royaume sont affermis par tes prières. C'est
pourquoi par le chant nous te crions : Réjouis-toi, Pleine de grâce,
le Seigneur est avec Toi'. Plus vénérable que les Chérubins. Et nous
prenons la Panagia. Et le prêtre frappe la coupe en disant: Pour les
nombreuses prières de notre Souveraine toute-bénie, la Théotokos
et Toujours-Vierge Marie. Et nous : Par ses prières, ô Dieu, aie
pitié et sauve-nous. Et nous buvons selon l'habitude. Puis le frère
dit le verset et nous [disons] : Amen. Levés de table, nous disons
ceci d'une voix humble et basse : Le Seigneur miséricordieux et
généreux a donné la nourriture à ceux qui Le craignent. Puis le
Psaume 121 : Je me suis réjoui quand on m'a dit2 • Nous le disons
en entier. Puis le Trisagion. Très Sainte Trinité. Notre Père. Si c'est
une fête despotique ou d'un grand saint nous disons le'kondakion.
Le dimanche [nous disons] l'hypakoï du ton. Les autres jours:
Nous te rendons grâces, ô Christ notre Dieu [... ] Mais comme tu
es apparu au milieu de Tes disciples [... ] Gloire: [173] Dieu de
nos Pères qui agis toujours envers nous. Et maintenant : Par les
prières de tous les saints et de la Théotokos, Seigneur, donne-nous
ta paix et aie pitié de nous car Toi seul es bon. Seigneur, aie pitié:
l.Lc 1,28.
2. Ps 121, 1.
- LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 467
deux fois. Seigneur, bénis. Le prêtre : Béni est Dieu qui a pitié de
nous et qui nous nourrit de ses dons abondants, par Sa grâce et
Sa philanthropie, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les
siècles des siècles. Amen. Et nous : Que Dieu pardonne et aie pitié
de ceux qui nous ont servis. Et nous faisons cela en assemblée.
Dans nos cellules, ou en tout autre lieu, nous disons avant de
manger: Notre Père. Puis: Gloire: Et maintenant: Seigneur, aie
pitié: deux fois. Seigneur, bénis. S'il n'y a pas de prêtre, nous disons
le verset : Par les prières de nos saints Pères. Lorsque nous nous
levons de table, le plus jeune frère dit le verset. Et nous : Gloire :
Et maintenant: Seigneur, aie pitié: deux fois. Seigneur, bénis. Béni
est Dieu qui a pitié et nous nourrit : comme il est écrit plus haut.
Et lorsque nous avons dit : Le Seigneur miséricordieux et géné-
reux a donné la nourriture : [nous disons] aussi le Trisagion et le
reste. À la fin, s'il n'y a pas de prêtre, nous disons le verset. Puis
le pardon.
Début de la neuvième heure
La [bénédiction] initiale ayant été dite, nous disons : Gloire à
Toi, notre Dieu, gloire à Toi. [173 v.] Roi céleste. Trisagion. S'il
y a jeûne, trois métanies. Après le Notre Père : Seigneur, aie
pitié : douze fois. Venez, adorons : trois fois et trois métanies.
Psaume 83 : Combien tes parvis sont aimés l . Psaume 84 : Tu as
été bienveillant envers Ta terre, Seigneur2 • Psaume 85 : Incline ton
oreille Seigneur3 . À la fin : Accorde-moi un signe de salut et qu'ils
voient, ceux qui me haïssent, et qu'ils soient confondus, car c'est
toi, Seigneur, qui m'as aidé et consolé4 • Ce verset est dit deux fois.
Gloire: Et maintenant: Alléluia, trois fois et trois métanies. S'il n'y
a pas de jeûne, [nous disons] le tropaire. S'il y a jeûne, nous disons
ces [trop aires] : Toi qui à la neuvième heure [... ] Verset 1 : Que ma
prière s'approche de Toi, selon Ta parole, donne-moi l'intelligences.
Verset 2 : Que ma demande pénètre en Ta présence, Seigneur,
selon Ta parole, délivre-moi6 • Toi qui pour nous es né de la Vierge
et souffris la crucifixion, ô Bon. Métanie. Par la mort ayant écrasé
la mort et ayant révélé la résurrection comme Dieu. De nouveau.
Ne dédaigne pas ceux que Ta main a façonnés. Montre ta philanth-
ropie, ô Miséricordieux. Troisième. Accepte les prières de celle
qui t'a enfanté, la Théotokos qui intercède pour nous, et sauve,
ô notre Sauveur, [174] le peuple désespéré. Ne nous livre pas7
1. Ps 83, 2.
2. Ps 84, 2.
3. Ps 85, 1.
4. Ps 85, 17.
5. Ps 118, 169.
6. Ps 118, 170.
7. Dn 3, 35 (Cantique 7, 7).
L
468 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 112, 1.
2. Ps 137,1.
3.Ps 139,2.
4.Ps 103,1.
5. Ps 140, 1.
6. Ps 140, 1.
7. Ps 140, 1.
8. Ps 140,2.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 469
âme 1 • Pour les grandes fêtes, pour lesquelles on chante les grandes
vêpres, nous laissons huit versets. Et nous commençons : Des pro-
fondeurs j'ai crié 2 • Tous les [autres] jours, nous laissons six versets,
et commençons: Si tu regardes les iniquités, Seigneur3 • Ensuite:
Gloire: Et maintenant: théotokion. Puis: Lumière joyeuse [... ]
Puis le prokimenon du jour. Le samedi soir : Le Seigneur règne,
li s'est revêtu de beauté 4 • Verset: Le Seigneur s'est revêtu de puis-
sance et il a mis une ceinture à ses reins 5 • Verset : Car il affermit
l'univers, et il ne sera pas ébranlé6 • Le dimanche soir: Maintenant
bénissez le Seigneur, vous tous, serviteurs du Seigneur7 . Verset:
Qui vous tenez dans le temple du Seigneur8 • Le lundi soir : Le
Seigneur m'exaucera lorsque je crierai vers Lui9 . Verset: Lorsque
je t'ai invoqué, Tu m'as exaucé, Dieu de ma justice lO • Le mardi
soir: Ta miséricorde, Seigneur, m'accompagnera tous les jours
de ma vie ll . [176 v.] Verset: Le Seigneur est le Pasteur qui me
conduit, et rien ne me manquera 12. Le mercredi soir : Ô Dieu,
en Ton Nom, sauve-moi, et par Ta puissance 13 • Verset: Ô Dieu,
exauce ma prière, prête l'oreille I4 • Le jeudi soir: Mon secours vient
du Seigneur qui a fait le ciel l5 • Verset: J'ai levé les yeux vers les
montagnes d'où me viendra 16. Le vendredi soir : Ô Dieu, Tu es
mon protecteur et Ta miséricorde l7 • Verset : Délivre-moi de mes
ennemis, ô Dieu, et de ceux qui se sont levés l8 .
Autres prokimena chantés pendant la grande quarantaine.
Le dimanche de la Tyrophagie, le soir, ton 8 : Ne détourne pas
Ta face de Ton serviteur, car je suis dans l'affliction, hâte-toi
de m'exaucer. Prête attention à mon âme et rachète-la I9 • Verset
1 : Ton salut, ô Dieu20 • Verset 2 : Les pauvres le voient et se
1. Ps 141, 8.
2. Ps 129, 1.
3. Ps 129,3.
4. Ps 92, 1.
5. Ps 92, 1.
6. Ps 92, 1.
7. Ps 133, 1.
8. Ps 133, 1.
9.Ps 4, 4.
10. Ps 4, 2.
11. Ps 22, 6.
12. Ps 22, 1-2.
13. Ps 53, 3.
14. Ps 53,4.
15. Ps 120,2.
16. Ps 120, 1.
17. Ps 58, 11.
18. Ps 58, 2.
19.Ps 68,18-19.
20. Ps 68, 30.
470 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 68, 33.
2. Ps 60, 6.
3. Ps 60, 3.
4. Ps 60, 5.
5. Ps 133, 1.
6. Ps 133, 1.
7.Ps 6, 1.
8.Ps 98, 5.
9. Ps 18,5.
10. Ps 122, 1-2.
11. Ps 122, 3-4.
12. Le 2, 29-32.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUWIDU MÉTROPOLITE CYPRIEN 471
1. Ps 21, 27.
2. Voir Ps 4, 7-9.
3. Ps 69, 2.
472 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 4, 2.
2. Ps 6,2.
3. Ps 12,2.
4. Ps 12, 4-5.
5. Ps 24,1.
6. Ps 30, 2.
7. Ps 90, 2.
8.1s 8, 9.
9.1s 8,9-18.
10.1s 9, 1-6.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 473
1. Ps 50,3.
2. Ps 101,2.
3. Prière [apocryphe] de Manassé, roi de Juda.
4. Ps 142, 1.
5. Ps 69, 2.
474 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
Attention. li est connu que nous disons ces [trop aires] durant
toute l'année en dehors des fêtes despotiques. Le lundi soir,
[trop aire] du Précurseur, ton 4 : Tu fus un divin prédicateur du
repentir [... ] [184] Le mardi soir: Sauve, Seigneur, Ton peuple.
Le mercredi soir : Apôtres saints. Et de saint Nicolas : Règle de
foi. Le jeudi soir: Sauve, Seigneur, Ton peuple. Le vendredi soir :
Apôtres, martyrs, prophètes, hiérarques. Et [le trop aire] du saint
[patron] du monastère. Gloire : Fais reposer avec les saints. Et
maintenant : Comme prémices de la nature. Seigneur, aie pitié :
40 fois. Et la prière : Toi qui en tout temps. li faut savoir que
nous disons ces [trop aires] toute l'année comme nous l'avons
dit plus haut, c'est-à-dire, d'abord [le tropaire] du jour, puis du
saint [patron] du monastère, puis nous disons [celui] des Pères,
et des martyrs. Gloire : Fais reposer avec les saints. Et mainte-
nant : Par les prières, Seigneur. Sauf le samedi, comme il est écrit
plus haut. Lorsqu'il y a jeûne, nous disons ces [tropaires], dans
le ton 6 : Seigneur des Puissances, sois avec nous!. [... ] [184 v.]
Le deuxième chœur dit aussi ce [verset]. Puis le chœur qui com-
mence dit les versets: Louez Dieu dans ses saints2. [... ] Et le deu-
xième chœur : Seigneur des Puissances, sois avec nous, car nous
n'avons nul autre. Verset: Louez-le pour ses hauts faits 3 • Seigneur
des Puissances [... ] Verset : Louez-le au son de la trompe 4 [ •.• ]
Seigneur des Puissances [... ] Verset: Louez-le par le tambourin et
la danseS [... ] Seigneur des Puissances [... ] Verset: Louez-le avec
les cymbales retentissantes 6 [ •.. ] Seigneur des Puissances [... ]
Puis les deux chœurs ensemble: Louez Dieu en Ses saints7 [ ••• ]
Seigneur des Puissances [... ] Gloire: Seigneur, si nous n'avions
pas Tes saints [... ] Et maintenant: Grande est la multitude de mes
fautes, ô Théotokos [... ] [185] Très Sainte Théotokos, pendant
ma vie [... ] Toute mon espérance je la mets en Toi [... ] Seigneur,
aie pitié : 40 fois. Toi qui en tout temps. Seigneur, aie pitié : trois
fois. Gloire : Et maintenant : Plus vénérable que les Chérubins. Et
une métanie. Au nom du Seigneur, bénis. Et le prêtre : Ô Dieu,
sois-nous compatissants. Et nous: Amen. Et nous faisons quinze
métanies avec la prière : Seigneur et Maître de ma vie. Et nous
disons le Trisagion. Après le Notre Père: le prêtre: Car à Toi
appartient le règne. Puis : Seigneur, aie pitié : douze fois. Puis
la prière: Immaculée, sans tâche [185 v.] [... ] [186] Et donne-
1. Voir Ps 45, 7.
2. Ps 150, 1
3. Ps 150,2
4. Ps 150,3.
5. Ps 150,4.
6. Ps 150,5-6.
7. Ps 150, 1.
8. Ps 66, 2.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUMDU MÉTROPOLITE CYPRIEN 475
nous, Maître, à nous qui allons nous coucher [... ] [186 v.] Puis
nous disons d'une voix la plus legère : Gloire : Et maintenant :
Seigneur, aie pitié. Seigneur, aie pitié. Seigneur, bénis. Et le congé,
et le pardon, comme il est écrit plus haut dans la description du
mesonyktikon. Si c'est la grande quarantaine, le prêtre dit au lieu
du congé cette prière, alors que nous sommes prosternés face
contre terre: Maître très miséricordieux, Seigneur, Jésus Christ,
notre Dieu [... ] [187] Alors que nous sommes encore agenouillés,
le supérieur commence les métanies devant le; frères en disant :
Bénissez, pères saints, et pardonnez-moi, pécheur, les péchés
que j'ai commis en ce jour en paroles, en actes, en pensées et
avec tous mes sens. Et tous disent : Que Dieu te pardonne, père
saint. Et de même tous les frères demandent le pardon. Ensuite,
le prêtre [dit] : Prions pour nos souverains: cela est écrit après le
congé du mesonyktikon. Puis le supérieur dit : Par les prières de
nos saints Pères. Puis nous nous inclinons à l'higoumène; s'il est
absent, à l'ecclésiarque; [187 v.] s'il est absent, au prêtre hebdo-
madier. Deux par deux, on lui dit: Que Dieu te pardonne et qu'TI
ait pitié de vous tous. Et nous nous retirons dans nos cellules tout
en silence, en priant Dieu. Et ceux qui veulent [peuvent] prier
debout en cellule ou en groupe le Psautier, ou agenouillé, ou étu-
dier les lectures. Dans nos cellules nous disons après le congé
ces prières en priant pour tous les chrétiens : Pardonne, Seigneur
philanthrope à ceux qui nous haïssent et qui nous ont offensés :
écrite après le mesonyktikon.
Ceux parmi les moines les plus ascétiques qui le désirent peuvent
dire en solitude dans leur cellule ces prières. Lorsque le moine doit
aller dormir, il dit le Trisagion, et après le Notre Père: ces prières:
Dieu éternel et Roi de toute créature [... ] [188] ~eigneur, notre
Dieu, si j'ai commis un péché en ce jour en paroles, en actions [... ]
Prière à notre ange gardien : Ange du Christ, mon saint gardien et
protecteur de mon âme et de mon corps [... ] [188 v.] Bonne Mère
du Bon Roi [... ] Après celles-ci, dit cette prière avec contrition :
Seigneur, Jésus Christ, Fils de Dieu, à cause de Ta Mère plus véné-
rable [... ] [189] Puis les théotokia: kondakion: À toi chef invincible
de nos armées les cris de victoire. Délivrés des dangers [... ] Toute
glorieuse et Toujours-Vierge. Théotokos, Marie, Mère du Christ
notre Dieu, accepte nos prières et présente-les à Ton Fils et notre
Dieu pour qu'TI sauve et illumine à cause de Toi nos âmes. Tout
mon espoir je le mets en Toi, Mère de Dieu, garde-moi sous Ta
protection. Théotokos, Vierge, ne me dédaigne pas, pécheur ayant
besoin [189 v.] de Ton aide et de Ta défense, car mon âme espère
en Toi, et aie pitié de moi. Après cela, dit avec componction : Mon
espérance est Dieu, mon refuge est le Christ, mon protecteur est
l'Esprit Saint : Gloire : Et maintenant : Seigneur, aie pitié : deux
fois. Seigneur, bénis. Et après cela, le congé.
476 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 50,3.
2.Ps 69, 2.
3. Ps 142, 1.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 477
Les [fêtes] moyennes une croix seulement. Les petites [fêtes] ont
seulement trois points. Lors des petites fêtes, il n'y a pas de génu-
flexions à l'église ni même pendant un jeûne. Individuellement, elles.
ont lieu. Les deux n'ont pas lieu lors de fêtes moyennes à l'église,
mais individuellement selon la force [de chacun]. TI en est de même
pour les génuflexions pendant les jeûnes. Lors des grandes fêtes, le
samedi et le dimanche, il n'y a pas de génuflexions ni de jeûne ni
dans les églises, ni dans les cellules, ni même pendant toute la cin-
quantaine, à l'exception du Grand Samedi selon le commandement
des saints apôtres 1, et non pas selon notre propre volonté. Nous
suivons ce que les saints apôtres qui ont vu Dieu ont rassemblé,
[191 v.] Pierre, le coryphée, et Jean, le théologien, et Paul, le grand
maître de l'univers, et les autres apôtres, et tout ce qui leur a été
commandé par notre Sauveur, le Christ, et ce qui est une assemblée
fidèle en Christ. Là [se trouve tout] au sujet de la quarantaine 2 •
Des métanies, selon le Typikon de la Sainte Montagne
Les métanies de la Sainte Quarantaine, et les nombreuses génu-
flexions sont interrompues à l'église le Grand Mercredi. Et à la
synaxe du mercredi nous faisons trois métanies lors du congé. Le
vendredi, aux vêpres, il y a [des métanies] selon le commandement.
Et ceux qui le désirent en font dans leur cellule le Grand Samedi,
jugeant cela du fait que l'on jeûne ce samedi à l'exception de tout
autre samedi. Le samedi chacun en fait tant qu'il peut, et ainsi les
[métanies] sont interrompues. Et à partir [du dimanche] de Tous les
Saints, on reprend les génuflexions tous les autres jours de l'année,
lorsqu'il n'y a pas de fête. Elles sont interrompues à la fin de la
neuvième heure le vendredi, et reprises de nouveau aux vêpres du
dimanche à partir de : Daigne, Seigneur, nous garder sans péché.
1. Le copiste a commis ici une erreur en omettant une ligne. Nous rétablissons le
texte d'après l'édition du Psautier, Kiev, 1905, p. 219v.-220.
482 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Le copiste a commis ici une erreur en omettant une ligne. Nous rétablissons le
texte d'après l'édition du Psautier, Kiev, 1905, p. 246.
2. L'année 6834 depuis la création du monde, selon le comput byzantin, soit l'an
1326.
3. (' Celle qui délivre des sortilèges, des poisons. >}
488 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 1, 1.
2. Fêté le 7 février.
3. Ps 44,18.
4.Ps 44, 2.
5. Ps 150, 5.
6. Le 2, 25.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 493
1. Ps 150,5.
2. Ps 140, 2-4.
3. Ps 97,2.
4. Le 1,46-47.
S.Le 1,48.
6.He 7, 7.
7. Le 2, 29-30.
8. Le 2, 32.
494 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Le 2, 22.
2.Ps 115,4.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 495
1. Ps 131, 17.
2. Ps 131, 1.
3.Lc 7, 17.
496 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 150,5.
2. Ex 15, 1 (Ode 1, 1). Cette expression désigne l'exécution festive des cantiques
bibliques.
3. Ps 150,5.
4. Ps 63, 12.
5. Ps 63, 2.
6.2 Co 4, 6.
7. Ps 91,13.
8. Mt 4,12.
9.Psl11,7.
10. Ps 140, 2-4.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 497
1. Le copiste a commis ici une erreur en omettant une ligne. TI s'ensuit que toutes
les mémoires sont décalées d'un jour jusqu'au 9 mars. Nous avons corrigé l'omis-
sion et la numérotation dans la traduction d'après l'édition du Psautier, Kiev, 1905,
p. 271 v.-272 v.
2. Ps 140, 2-4.
3. Ps 112,2.
498 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 140, 2-4.
2. Ps 11,8.
3. Ps 68,2.
4. Hb 12, 1-10.
5. Ps 65, 2.
6. Ps 65, 10.
7. Mt 21, 33.
8. Ps 111,6.
9.Ps 4, 7.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 499
1. Ps 140, 2-4.
2. Ps 112,2.
500 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 95, 2.
2. Ps 95, 1.
3. Ps 150,5.
4.Le 1,39.
5. PSEUDO-CHRYSOSTOME, Homélie pour l'Annonciation de la Mère de Dieu, PG 50,
791-796.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 501
1. Ps 103,4.
2. Ex 3, 1-8.
3. Pr 8, 22-30.
4. Ps 140, 2-4.
5. Ps 95,2.
6. Ps 95, 1.
7. He 2, 11.
8. Ps 71, 6.
9.Ps71,17.
10.Le 1,24.
11. Ps 131,13.
502 LA RÉFORME LITURGIQUE DU METROPOLITE CYPRIEN
[252 v.] li convient de savoir que si cette fête des saints apô-
tres premiers-coryphées tombe un dimanche, tout [l'office] du
dimanche a préséance.
30. Synaxe des douze saints et glorieux apôtres. Tropaire et
kondakion d'hier, et autre kondakion des douze apôtres: [... ]
1. Le copiste a commis ici une erreur en omettant une ligne. Nous rétablissons le
texte d'aprés l'édition du Psautier, Kiev, 1905, p. 317 v.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 509
1. Ps 115,4.
512 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1.Ps 68,18-19.
2. Ps 68, 30.
3.Ps 68,33.
4. Ps 60, 6.
5. Ps 60, 3.
6. Ps 60, 5.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 515
1. Ps 19,2.
2. Ps 20, 2.
3. Ex 15, 15 (Cantique 1, 15).
4. Ex 15, 19 (Cantique 1, 19).
5. Ps 91, 1-3.
516 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 5,4.
2.Ps 5,2.
3. Ps 5,3.
4. Ps 118, 133.
5. Ps 70,8.
6. Ps 70,8.
7. Ps 66, 2.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUlVIDU MÉTROPOLITE CYPRIEN 517
Seigneur, aie pitié: douze fois. Venez, adorons: trois fois et trois
métanies. Et nous chantons les trois psaumes de la troisième heure
et commençons la stichologie. À chaque antienne, trois métanies.
Le prêtre dit le prokimenon, ton 6, en le chantant à grande voix :
Seigneur qui as envoyé Ton Très Saint Esprit. Nous [chantons] ce
même [verset] et [faisons] une métanie. Et [nous faisons] une métanie
à chaque verset. Verset: Crée en moi un cœur puri. Verset: Ne me
rejette pas 2 • Gloire : Et maintenant : théotokion : Ô Théotokos, Tu
es la vigne véritable. Et nous faisons trois métanies. Et après cela, on
propose la lecture de EÉchelle. Et nous commençons à lire ce livre à
partir d'ici. Après la lecture : Le Seigneur Dieu est béni. Trisagion, et
trois métanies. Après le Notre Père: les trop aires habituels. Seigneur,
aie pitié: 40 fois. Le prêtre dit la prière. Et nous faisons trois grandes
métanies et douze autres en disant la prière : Seigneur et Maître de
ma vie. Puis le supérieur commence la prière : Maître, Dieu, Père
tout-puissant. Et le paraecclésiarque sort et frappe six fois la grande
[simandre]. Puis nous commençons la sixième heure. Venez, ado-
rons : trois fois et trois métanies. Et nous disons les trois psaumes de
la sixième heure, en faisant des métanies comme pour la troisième
heure. [271 v.] Après tout ce qui est indiqué, nous lisons la prophétie,
et le reste, et une fois [cela] terminé, le Trisagion avec trois métanies.
Après le Notre Père: Seigneur, aie pitié: douze fois. Puis la prière:
Dieu et Seigneur des Puissances. Et le congé. Cet ordo est observé
pendant cette Sainte Quarantaine à la troisième et à la sixième heure
sans changement. À la neuvième heure, le paraecclésiarque frappe
neuf fois la grande [simandre]. Et nous faisons comme d'habitude,
selon ce qui a été dit auparavant au début de la troisième heure.
Puis: Seigneur, aie pitié: 40 fois. Le prêtre [dit] le verset. Et nous
faisons trois grandes métanies, sans les douze autres. Et le chœur de
droite commence les Béatitudes sur le ton 8, en chantant à grande
voix: En ton Royaume souviens-toi de nous, Seigneur3 • Bienheureux
les pauvres4 • De même, le chœur de gauche : Bienheureux les
affligés 5• Et le reste. Puis le premier chœur : Gloire : d'un ton plus
haut. Et maintenant : le chœur de gauche. Puis les deux chœurs
réunis : Souviens-toi de nous, Seigneur : faisant une métanie tous
ensemble. Souviens-toi de nous, ô Maître : une métanie. Souviens-toi
de nous, ô Saint : une métanie. Puis nous disons d'une voix plus
basse, doucement: Le chœur céleste. Nous chantons le verset:
Approchez-vous 6 • Le chœur céleste. Gloire: Le chœur des anges.
1. Ps 50, 12.
2. Ps 50, 13.
3. Voir Le 23, 42.
4.Mt 5, 3.
5.Mt 5, 4.
6. Ps 33, 6.
518 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 66, 2.
2. Ps 112,2.
3. Ps 33, l.
4. Ps 69,2.
5.Ps 4, 2.
6. Ps 6, 2.
7. Ps 12,2.
8. Ps 24, 1.
9. Ps 30, 2.
1O.Ps 90, 2.
11. Is 8, 9.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 519
1. Ps 12,4.
2. Ps 50, 3.
3. Ps 101,2.
4. Prière [apocryphe] de Manassé, roi de Juda.
5. Ps 142, 1.
6. Voir Ps 45, 7.
7. Ps 150, 1.
8. Ps 150,2.
9. Ps 150,3.
10. Ps 150,4.
11. Ps 150, 5-6.
12. Ps 150, 1.
520 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 66,2.
2. Ps 103, 1.
3. Ps 112,2.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 521
1. Ps 33, 1.
2. Ps 140,2-4.
3. Ps 112,2.
4. Ps 33, 1.
522 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 8,3.
2. Ps 117, 26.
3. Ps 133, 1.
524 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 70, 8.
2. Ps 112,2.
3. Ps 33, 1.
526 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
Vendredi l , car telle est la parole du Seigneur qui dit aux phari-
siens : « Car lorsque l'Époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront
en ce jour2 .) C'est ce que les divins apôtres ont reçu, et l'ayant
trouvé, les canons apostoliques l'ont transmis.
Le Saint et Grand Vendredi [282] soir, à la dixième heure du
jour, on frappe la grande [simandre] et les frères s'étant assemblés à
l'église, on commence les vêpres. Seigneur, je crie: stichères : Gloire:
Et maintenant : entrée avec l'évangile. Disons tous. Et Daigne,
Seigneur. Puis les apostiches et les autres. Et maintenant, Maître, tu
laisses s'en aller. Trisagion. Notre Père. Tropaire, ton 2 : Le noble
Joseph [... ] mais le troisième jour,Tu ressuscitas, Seigneur, en don-
nant au monde la grande miséricorde. Et le congé. Nous disons
l'apodeipnon dans notre cellule, de même que le mesonyktikon.
Le Saint et Grand Samedi, on frappe à la septième heure
de la nuit et nous nous assemblons à l'église. Et le prêtre donne
la bénédiction. Nous commençons les matines. Venez, adorons:
trois fois. Et nous disons le Psaume : Le Seigneur t'exauce 3 .
Trisagion. Puis les tropaires habituels et l'hexapsalme. Le prêtre
encense l'église. Puis: Le Seigneur est Dieu. Tropaire, ton 2 :
Le noble Joseph : écrit plus haut. Gloire : Lorsque Tu descendis
dans la mort, Toi la Vie: écrit le dimanche. [282 v.] Et mainte-
nant : Aux femmes myrrhophores [... ] Puis nous chantons les
Irréprochables avec leurs refrains sur le ton 5. Puis les trop aires
de la Résurrection : L'assemblée angélique fut stupéfaite. Puis
le tropaire-cathisme. Psaume 50. Puis le canon, ton 6 : Dans les
vagues de la mer. Après la 3e ode, le tropaire-cathisme et après la
6 e ode le kondakion, ton 6 : Celui qui a fermé l'abîme est vu mort
[... ] Et la lecture. Au lieu du photagogikon : Saint est notre Dieu:
trois fois. Aux laudes : stichères : Gloire : Et maintenant : Tu es
toute bénie, ô Théotokos. La doxologie, puis a lieu l'entrée avec
l'évangile, en chantant le Trisagion. Puis le trop aire et la lecture.
Le prokimenon de l'apôtre et l'évangile, et les ecténies et le congé.
On dit la première heure en cellule. Les autres heures sont lues
ensemble dans le narthex [283] avec les Béatitudes.
Le Saint et Grand Samedi soir, à la dixième heure, on
frappe pour les vêpres et nous nous assemblons à l'église, et le
prêtre donne la bénédiction. Puis : Venez, adorons : trois fois. Le
psaume des vêpres: Bénis le Seigneur, ô mon âme4 • À Seigneur, je
crie: stichères de l'Octoèque, ton 1, et les trois du Triode. Gloire:
Le mystère d'aujourd'hui. Et maintenant : La gloire du monde
entier. Entrée avec l'évangile. Puis les lectures. Et après les lectures,
1. Ga 3, 27.
2. Ps 81,8.
3. Ps 77,65.
4. Ps 112,2.
5. Ps 33, 1.
528 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
fois par le prêtre et trois fois par les frères. Puis le verset 1 : Que
Dieu se lève!. Et nous : Le Christ est ressuscité. Verset 2 : Comme
se dissipe la fumée 2 • Verset 3 : Qu'ainsi périssent3 • Gloire: Le Christ
est ressuscité. Et maintenant: Le Christ est ressuscité. Puis de nou-
veau, le prêtre [chante] de sa voix la plus haute: Le Christ est res-
suscité. Et les portes étant ouvertes, il entre, précédé des luminaires
et suivi de l'higoumène et des frères chantant : Et à ceux dans les
tombeaux TI a donné la vie. Le prêtre, étant entré à l'autel, [284 v.]
dit les diakonika. Et après l'ecphonèse, le supérieur entonne: Jour
de la Résurrection. [On chante] l'hirmos quatre fois, et les trop aires
six fois, peu importe le chœur qui chante le début de l'ode. Le
supérieur commence le canon. Puis le chœur de droite. À la 3e ode,
les deux chœurs sont unis de nouveau selon leur ordre. TI y a des
petits diakonika dans l'autel pour chaque ode. En ce saint jour, le
prêtre encense au début du canon. Avant la 4e ode, hypakoï et lec-
ture dans [les discours de saint Grégoire] le Théologien. Après la
7e ode, kondakion, ton 8 : Lorsque Tu descendis au tombeau : écrit
dans le canon. Et la lecture dans [les discours de saint Grégoire] le
Théologien : Jour de la Résurrection et un commencement heu-
reux4 . Après la lecture nous disons: Ayant vu la résurrection du
Christ: trois fois. Et nous commençons la 7e ode. Après la ge ode, le
photagogikon : T'étant endormi dans la chair: trois fois. Puis : Que
tout souffles, ton 1. Nous mettons quatre versets et chantons quatre
[stichères] de la Résurrection de l'Octoèque puis on dit le verset:
Que Dieu se lève6 : et nous chantons les stichères de Pâques, ton 5.
Gloire: Une belle Pâque. Et maintenant: Jour de la Résurrection,
soyons illuminés par le triomphe. Pendant : Le Christ est ressus-
cité : le baiser [pascal] se déroule ainsi : le prêtre prend le saint
évangile et se tient devant les portes du saint autel et le supérieur
baise le saint évangile, puis le prêtre, [285] et alors le supérieur
prend l'évangile et se place à droite du prêtre et les frères viennent
donner le baiser [pascal] selon leur ordre. Une fois le baiser [pascal]
terminé, l'higoumène lit le discours de Chrysostome, dont le début
est: Que celui qui est pieux et aime Dieu7 • On ne s'assied pas
pendant cette lecture, mais nous l'écoutons tous debout. La lecture
terminée, le prêtre dit les ecténies, et le congé final.
TI convient de savoir qu'à partir de ce jour du Grand Dimanche
jusqu'au samedi suivant, on chante les heures et l'apodeipnon ainsi.
1. Ps 67, 2.
2. Ps 67, 3.
3. Ps 67,4.
4. GRÉGOIRE LE THÉOLOGIEN, Discours 1, SC 247, Paris, 1978, p. 72-83.
5. Ps 150,5.
6. Ps 67, 2.
7. PSEUDO-CHRYSOSTOME, Homélie catéchétique pour la sainte Pâque, PG 59,
721-724.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 529
1. Ps 67, 27.
2. Ga 3, 27.
3. Ps 112,2.
4. Ps 33, 1.
5. Ps 144, 1.
530 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Ps 46, 6.
2. Ps 46, 2.
3. Ps 150,5.
4. Mc 16,9-20.
532 LA RÉFORME LITURGIQUE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
1. Le 24, 36-53.
2. Ps 46, 6.
3. Ps 46, 2.
4. Ps 46, 6.
LES RUBRIQUES DU PSAUTIER SUIVI DU MÉTROPOLITE CYPRIEN 533
1. Ps 142, 10.
2. Ps 142, 1.
3. Ps 150,5.
4. Jn 20, 19-23.
5. Ps 20, 14.
6. Ga 3, 27.
7. Ps 142, 10.
Glossaire
1330
1331 Naissance à Trnovo
1340
1341 Guerre Jean V-Jean VI
1400
1401 Concile
Copie de manuscrits
1410 Euthyme
Carte
SOURCES PATRISTIQUES
SOURCES LITURGIQUES
Manuscrit consulté.
Catalogues dernanuscrits.
Éditions.
Livres liturgiques.
SOURCES HISTORIOGRAPHIQUES
USUELS
En langues slaves.
En langues occidentales.
En langues slaves.
En langues occidentales.
Remerciements ......................................... ,. . . . . . . . 11
Abréviations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Préface......................................................... 17
Liminaire...................................................... 25
Introduction.................................................... 27
Présentation du sujet - État de la recherche - Intérêt du
sujet - Méthodologie - Plan de l'étude
PREMIÈRE PARTIE
VIE ET ŒUVRE DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
DEUXIÈME PARTIE
LA RÉFORME DU MÉTROPOLITE CYPRIEN
TROISIÈME PARTIE
UNE ÉVALUATION DE LA RÉFORME
DU MÉTROPOLITE CYPRIEN