Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les Serpents Venimeux de La République Populaire Du Congo
Les Serpents Venimeux de La République Populaire Du Congo
i,
TABLEAU I : i ,
ABONDANCE AU CONGO
T +t+ u+ +
T 4.
A t t
A U+ t+
T U tu
T +t
T +t+ tu ++.
T u
t t +
T t +
A ++ t. -
F + t -
A ++ U -
A 4. +
-
guère observé qu'en savane. Boulengerina annu- travaux de cueillette ou d'élagage (bananiers,
lata et B. christyì sont de mlœurs aquati'ques et palmiers à huile...). Pour les espèces aquatiques,
ne se rencontrent que dans les fleuves et riviè- il existe également des professions exposées.
res ou sur leurs berges. Quelques espèces p h è - Ainsi la plupart des cas d'envenimation par
trent volontiers dans les habitations et leurs Bodengerina surviennent chez des pêcheurs
dépendances ; en particulier Catisus maculatus, lors de la remontée des filets ou l'ouverture des
Naja melanoleuca et Atrnctaspis irregularis nasses.
parkeri.
.
I
.^
r , 1 t TABLEAU II -:
.
- . H = hémotoxiaue.
Activité principale du venin (N = neurotoxisue, ~. I = histotoxique)
et gravité habituelle de la morsure des espkces venimeuses du Congo.
Souvent mortelle
Souvent mortelle
?
Souvent mortelle
Peu grave
Peu grave ( ? )
Souvent mortelle
Souvent mortelle
Souvent mortelle
Parfois mortelle
!.. I
si mal traitée
Parfois mortelle
chez l'enfant
Quelques cas mortels
signal és
Quelques cas mortels
signalés
, z . .
- ptosis des paupières ; troubles de la déglu- des lipothymies, parfois pa? une agitation vio-
tition, de Ia parole, des sphincters, Iente.
- coma progressif par hypoxie, pouls fili- Certains serpents fouisseurs, Typhlopidés,
forme avec bientôt arrêt respiratoire puis car- Calabaria reinhardti (souvent désignés sous l’ap-
diaque. pellation de <( serpents à deux têtes D en raison
de la forme cylindrique de leur corps et de Ia
- Envenimatiolz par Vipéridés ressembIance des deux extrémités, céphalique
et caudale) ainsi que des lézards apodes
o Signes locaux : fouisseuns (pris habituellement pour des ser-
pents et appelés aussi serpents à 2 têtes .)
((
- douleur intense, ont une très fâcheuse réputation. Ils sont
- œdème important, gagnant progressive- pourtant parfaitement inoffensifs.
ment tout le membre mordu,
- plus tardivement, apparition de phlyctè-
nes et de taches purpuriques ou ecchymotiques
puis nBcrose autour de la morsure. V. - TRAITEMENT
plus actif à dose égale, ou d’éviter une sérothé- d‘apparition rapide, en quelques heures au
rapie inutile et parfois dangereuse. Elle per- maximum. Ils sont beaucoup plus tardifs dans
mettra aussi de prévoir les complications poten- ïe second cas.
tielles et de déci,der en conséquence de l’oppor- Si on suspecte une morsure par Bitis, on uti-
tunité et de l’urgence d’un transfert du blessé iisera le sérum spécifique, autrement la séroth6
vers une formation sanitaire adaptée. rapie est inutile. Au traitement antiseptique
local soigneux, on associera une antibiothérapie
e Délai écoulé depuis la morsure et sy~zptÔ- générale et une corticothérapie. En raison de
nzes présente‘s ia fréquence des complications locales secon-
Si on est témoin de l’accident, les premiers daires, dont l’évolution peut mettre en jeu le
soins d’urgence s’imposent dans tous les cas. pronostic vital, le malade sera toujours évacué
vers l’hôpital de secteur. Les nécroses seront
Si le malade est vu plus tardivement, les in- traitées chirurgicalement. L’amputation du
dications thérapeutiques sont fonction des membre mordu est parfois nécessaire ;
symptômes présentés et de leur gravité : - en cas de signes généraux d’envenimation,
- en cas de signes locaux mineurs et l’ab- le pronostic vital est toujours menacé à brève
sence de signes généraux, on se contente le échéance ; à plus forte raison en cas de symp-
plus souvent d’une désinfection soigneuse de tômes graves (troubles respiratoires, état de
ia plaie et d’une séroprophylaxie antitétanique. choc, hémorragies diffuses). Selon le cas, le
Le blessé sera étroitement surveillé afin de dé- traitement essentiel est, outre la sérothérapie,
celer rapidement tout signe d’envenimation ; la mise en place d’une assistance respiratoire
- en cas de signes locaux importants mais avec oxygénothérapie, et circulatoire (remplis-
isolés, il peut s’agir soit d‘une envenimation par sage vasculaire). Le malade sera transféré le
Vipéridés ou Atractaspis, soit d’une surinfec- PIUS rapidement possible vers le centre le plus
tion après morsure par une espèce non veni- proche oÙ une thérapeutique adkquate pourra
meuse. Dans le premier cas les symptômes sont être entreprise.
BIBLIOGRAPHIE
,-
1. FITZIMONS (F.W.), 1962. - Snakes of Southem
Africa. Pumell and Sons (S.A.) (PTY.) Ltd. Cape
Town, Johannesburg, 423 p.
2. THYS VAN DEN AUDENAERDE (D.F.E.), 1965. -
Les serpents des environs de Léopoldville. Rev.
Zool. Bot. Afr., 72, 366-388.
3. TRAPE (J.-F.), 1981. - Liste des serpents du Congo.
Rapport ORSTOM, Brazzaville, déc. 1981, 11 p.
4. VILLIERS (A.), 1966. - Contribution a la faune du
Congo (Brazzaville). Mission A. Villiers et A.
Descarpentries, XLII, Reptiles ophidiens. Bull.
IFAN, 28, 1720-1760.
5. WITTE (G.F. de), 1962. - Genera des serpents du
Congo et du Ruanda-Urundi. Ann. Mus. Roy. Afr.
Centr., in@, no 104, 203 p.
S J.-F. TRAPE ET B. CARME
à la partie antérieure du corps. ' Grand serpent (taille adulte 180-250 cm), de for-
Ecaillure de la tête (figure 2) : pas de loréale. me élancée (figure 20). Couleur : dessus entière-
Espèces similaires : parmi les grands serpents ment noir, dessous avec alternance irrégulière
noirs ou brun foncé, seuls les najas sont égale- de grandes plaques noires et blanch'es au niveau
ment volontiers aquatiques. du cou et de la moitié antérieure du corps. Reste
du dessous du corps noir. Labiales supérieures
1. D'après Trape (1981). blanches bordées de noir en arrière.
LES SERPENTS VENIMEUX DE LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO Y
2
1
2
5 6
Ecaillure de la tête (figure 4 ) : pas de loréale, 7. Dendvoaspis janzesoiii jaiizesotzi mamba vert D
<(
1 temporale antérieure et 1 préoculaire. Grand serpent (taille adulte 150-250 cni) de for-
Se dresse et gonfle sa coiffe lorsqu’il est menacé, me élancée. Couleur verte, plus sombre sur le
mais est incapable de projeter son venin à dis- dessus. Extrémité de la queue jaune, avec chaque
tance. Fréquent dans tout le Congo et régulière- écaille bordée de noir.
ment capturé à Brazzaville, y compris dans les Ecaillure de la tête (figures 7 et 21): pas de
habitations. loréale, nasale ne touchant pas les préoculaires.
Espèces similaires : plusieurs espèces de grande Espèces similaires : de nombreux colubridés
taille (> 130 cm) sont de couleur noire ou brun arboricoles sont de couleur verte, mais ils ne
foncé, au moins sur le dessus du corps. En plus dépassent pas 130 cm de long. Parmi les grands
de celles décrites plus loin (Naja nigricollis, Pseu- serpents seul Psanvnophis sibilam est à domi-
dolzaje goldii et Borileiigerina christyi), trois espè- nance verte. Cette espèce inoffensive, fréquente au
ces inoffensives présentent cette coloration : Congo surtout en savane, vit au niveau du sol
Thrasops jacksoni et Thrasops flavigularis, qui et présente une écaillure de la tête très différente
sont entièrement d‘un noir profond, et Boiga (présence d’une loréale). En outre les écailles de
blaizdingi, qui est habituellement brun clair mais l’extrémité de la queue ne sont pas bordées de
dont certains individus ont le dessus du corps noir.
noir ou brun foncé et le dessous blanc. Naja
nielaizoleuca est la seule espèce à présenter sur 8. Catisus inacttlatus vipère du cap
(( ))
le dessous une alternance de grandes plaques Petit serpent (jusqu’à 80 cm), de forme assez
noires et blanches. robuste. Coloration : gris clair ou beige, avec
des macules dorsales sombres régulièrement
5. Naja izigricollis (i naja cracheur )) échelonnées le long du corps. Dessin noir en forme
de V sur la nuque, dont la pointe s’étend jus-
Grand serpent (taille adulte 180-250 cm), de for- qu’entre les yeux.
mc élande. Couleur variable, généralement brun
foncé, avec parfois de grandes plaques noires ou Ecaillure de la tête (figure 8) : présence de sous
jaunstres, notamment sur le dessous. oculaires et d’une loréale.
Ecaillure de la tête (figure 5 ) : pas de loréale. 2 Eispèces similaires : peut être confondu avec
temporales antérieures et 2 préoculaires. Dasypelfis scabra, surtout les jeunes spécimens
qui présentent une livrée comparable. Mais cette
Se redresse et gonfle sa coiffe lorsqu’il est couleuvre inoffensive possède des écailles caré-
menacé ; capable de projeter son venin à distance. nées et n’a pas de sous oculaires ni de loréale.
Beaucoup plus rare au Congo que Naja melano-
letica et limité aux zones de savane (région des 9. Caustis lichtensteini
Plateaux en particulier). ’.~‘ ~
Très rare au Congo et dans toute son aire de Ces 3 vipères aux formes lourdes et massives,
distribution. à tête énorme et triangulaire, sont impossibles
Espèces similaires : voir à Naja nzelanoleuca. à confondre avec aucun autre serpent (figure 22).
C’est, avec parfois Boiga blandingi, ‘le s e d grand Taille adulte: jusqu’à 160 cm et davantage pour
senpent noir (dont les ventrales soient blanohes Bitis g. gabonica et B. a. ariefans, 130 cm pour
bordées Ide noir. On iles mdifférenoiem SUT a’6caillure B. nasicornis. Coloration : formes géométriques
de la tête. vivement contrastées ou colorées sur le corps. Le
LES SERPENTS VENIMEUX DE LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
J
I
8
7
Figure 11. - Bitis nasicorizis (d'après Villiers). Figure 12. - Bitis a. arietans.
1’1 J.-F. TRAPE ET B. CARME
dessin ornant le dessus de la tête, ainsi que la qu’elle ne mord en faisant glisser un crochet sur
présence ou $l’absencede G cornes )>, permettent de le cóté. I1 est dangereux. de la saisir derrière la
séparer facilement ces 3 espèces (figures 10, 11, tête.
12). Ecaillure de la tête (figure 14): pas de loréale.
Ecaillure de la tête: présence de nombreuses Espèces similaires : parmi les petits serpents
petites écailles. noirs, les Atractaspis sont les seuls dont les yeux
Espèces similaires : Atheris sqttainigera présente soient punctiformes et la couleur uniformément
également de nombreuses petites écailles sur la noire, .y compris les ventrales.
tête, mais c’est une espèce de petite taille (maxi-
mum 70 cm), de couleur verte et dont le corps 15. Thel&ornis kirtlandi
n’a pas l’aspect massif des Bitis (voir plus loin).
Assez grand serpent (jusqu‘à 1,60 m), au corps
13. Atheris sqiiairzigera e( vipère d‘arbres n. très allongé. Queue très longue. (Eil grand à pupille
Petite vipère (tai!le adulte : jusqu’à 70 cm) à horiz’ontale. Coloration : corps brun-vert sur le
tête large, bien distincte du cou, et corps allongé. dessus, rosé ou grisâtre taché de brun sur le
Coloration : verte avec souvent quelques lignes dessous. Dessus de la tête vert ou violet; dessous
transversales jaunes sur le dessus. jaungtre ou rosé. La ligne de séparation entre
ces deux couleurs est très nette et passe par
Ecaillure de la tête : nombreuses petites écailles l’œil.
(figure 13).
Ecaillure de la tête (figure 15): présence d‘une
Espèces similaires: seules les 3 espèces du à trois loréales. Préoculaires : 1 ou 2. Post oculai-
genre Bitis ont également la tête couverte de res: 2 ou 3.
petites écailles, mais ces vipères sont bien plus
grandes et massives. On distinguera facilement Espèces similaires : l‘aspect si caractéristique
les jcunes individus sur la coloration. de la tête de ce serpent permet de l’identifier
facilement s’il est capturé ou observé à faible
14. Atimtaspis s p p vipère fouisseuse
(( ))
distance.
4 espèces connues au Congo: A. irregtilaris 16. Dispholidtis typtis
parker-i, A. corprileizta col-pzileizta, A. congica
corzgica et A. boulengeri. Seuls certains détails de Grand serpent (jusqu’à 1,75 m), de forme allon-
I’écaillure permettent de les distinguer entre elles. gée. Coloration très variable, notamment en
Petits serpents (taille maximum 80 cm), dont fonction du sexe. Souvent femdlle brun clair et
les yeux sont minuscules et la tête non distincte mâle noir ponctué de jaune.
du corps. Coloration: entièrement noir ou gris Ecaillure de la tête (figure 16): présence d’une
noir. loréale. Préoculaires : 1, parfois divisée. Postoculai-
De ces qualre espèces, A. irregularis parkeri res : 2 ou 3. Temporales : 1 + 2.
est la plus fréquente au Congo, sauf en forêt. Elle Espèces similaires: du fait de sa grande varia-
affectionne les tas de pierres et de matériaux bilité de coloration et de sa rareté au Congo, il
divers, et pénètre parfois dans les habitations. est habituellement difficile d‘identifier ce serpent
Conime les autres espèces du même genre elle sur le terrain. En cas de capture on se reportera
possède deux crochets vénimeux démesurément au schéma de l’écaillure de la tête et à la clef
longs pour sa petite bouche. Aussi elle pique plus de détermination (Annexe III).
LES SERPENTS VENIMEUX DE LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO 13
I____
...
.
14
16
15
ANNEXE III :
CLEF DE DETERMINATION DES SERPENTS VENIMEUX1 DU CONGO
6
Pupille horizontale Thelotornis
Pupille verticale non dangereux
Pupille ronde 7
7
Ecailles carénées 8
Ecailles lisses 9
8
Anale divisée, 19 ou 21 rangs d‘écailles dorsales,
164 à 201 ventrales, 91 à 131 sous caudales Dispholidirs
Au moins un caractère différent non dangereux
9
Présence d‘une loréale non dangereux
Absence de loréale 10
10
Plus d’une écaille entre la nasale et l’oeil Dendroaspis
Une seule écaille entre la nasale et l’œil 11
11
Plus de 50 sous caudales 12
Moins de 50 sous caudales 15
12
17 à 25 rangs d‘écailles dorsales 13
13 à 15 rangs d’écailles dorsales 14
13
Ecailles dorsales obliques Naja
Ecailles dorsales droites Bouleizgerina
14
Plus de 180 ventrales Pseudohaje
Moins de 180 ventrales non dangereux
15
13 rangs d’écailles dorsales Elapsoïdea
15 à 17 rangs d’écailles dorsales non dangereux
Au moins 19 rangs d’écailles dorsales Atractaspis
(1) Pour la détermination des genres et espèces non venimeux, on pourra utiliser en
partie les clefs de WITTE (1962) et THYSV A N DEN AUDENAERDE
(1965).
.
LES SERPENTS VENIMEUX DE LA R~PUBLIQUEPOPULAIRE DU CONGO
Y"- 1 17
' A C
Figure 17. - Nomenclature des plaques céphaliques.
A : tête vue d e dessus. R : rostrale ; IN : internasale ; PF : préfrontale ; SO : sus-oculaire;
F : frontale; P : pariétale. B : tête vue d e côte'. R : rostrale; N : nasale; LS : labiale
supérieure; L : loréale; PF : préfrontale; PR : pré-oculaire; PO : postoculaire; TA :
temporale antérieure ; TP : temporale pastérieure ; LI : labiale 'inférieure. C : tête vue
de dessous. M : mentonnibre; LI : labiale inférieure; SA : sublinguale antérieure;
SP : sublinguale postérieure.
A 18 B
A B
19
Genre Bitis
Trois espèces :
- tête claire sur le dessus avec une ligne
médiane sombre Bitis gabonica gabonica
- tête ornée d'une flèche noire sur le dessus.
Ecailles proéminentes en formes de cornes
entre les narines B. nasicomis
- tête sombre avec un triangle noir aux limi-
tes irrégulières sur le dessus. Pas d'écailles
en forme de cornes entre les narines B. arietans arietans
* Genre : Atheris
Une seule espèce A. squamigera
Genre : Causus
Deux espèces :
- sous caudales doubles C. maculatus
- sous caudales simples C. liclitensteini
Genre : Thelotornis
Une seule espèce T. kirtlandi
Genre : Dispholidus
Une seule espèce D. typus
Genre : Dendroaspis
Une seule espèce D. janzesonì jamesoizi
Genre Naja
Deux espèces
- une préoculaire - 6' labiale supkrieure la
haute N. melanoleuca
- deux préoculaires - 3' labiale supérieure la
plus haute N. nigricollis
Genre Boulengerina
- coloration brune ou jaunâtreavec de nom-
breux anneaux noirs sur le corps B. annulata annulata
- coloration brun sombre avec quelques li-
gnes transversales jaunes B. christyi
Genre Psetrdohaje
Une seule espèce P. goldii
Genre Elapsoïdea
Deux esphces :
- 4 labiales inférieures bordant Qessublingua-
les lant&iares; anneaux sombres plus
étroi$s que leis daim chez les jeunes, Idispa-
raissant chez les adultes ; ventrales 135-156
(d)et 131-148 ( 3 ) E. grintheri
.-gnérdernent 3 labiales inf6niares bordant
iles s~blinpa'lesantériares ; anneaux som-
bres génbralament @lmUarges que des daim
chez 10s jeunes, persistant sous forme d'an-
neaux blancs chez les adultes; ventrales
149-167 (ci*) 145-161( 3 ) E. semiannulata moebiusi
.
Figure 21. - Tete de Deizdroaspis jamesoiti jainesorzi ((( mamba vert .).
e Genre Atractaspis
Quatre espèces :
- Sublinguales fusionnées aux deuxièmes la-
biales inférieures A. corpulenta corpulenta
- Sublinguales non fusionnées aux deuxiè-
mes labiales inférieures
Anale simple A. boulengeri
e Anale divisée
- 25 à 27 rangs d'écailles dorsales, sous
caudales doubles A. irregularis parkeri
- 19 à 21 rangs d'écailles dorsales, sous
caudales en partie simple A. congica congica