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Introduction : Quelques bases

Les différentes pratiques

Tradition : Ensemble de coutumes,


d’opinions transmise oralement sur un
long espace-temps. (de génération en
génération…).

Ethymologie : Du latin traditio . Lui-même


du latin trans , à travers et du latin dare ,
donner.
Druidisme :

Awen
Awen : Le mot "awen" est issu du celte
ancien, et peut se traduire par
"inspiration" ou "essence".

En fait, le symbole de l'awen peut être


sujet à plusieurs interprétations, toutes
plus intéressantes les unes que les autres.
Dans la tradition celte, et donc notamment
le druidisme, le chiffre trois est considéré
comme sacré.

Il est utilisé dans le druidisme et la


tradition celte pour évoquer la connexion
ou le lien avec le divin.

(le 3 c’est sortir de la dualité.)

C'est comparable à l'Esprit Saint avec le


phénomène de la langue de feu des
chrétiens, une abstraction - ou du moins
quelque chose d'invisible - divinisée.
On trouve aujourd'hui dans le druidisme
l'appel de l'Awen trois fois à haute voix,
pour l'invoquer.

Dans son utilisation actuelle en gallois,


Awen est parfois utilisé pour décrire un
poète ou un musicien.

Ces trois rayons ont plusieurs


significations, il peuvent représenter entre
autre :

- le féminin associé à l'élément eau et le


masculin associé à l'élément feu , le rayon
du milieu étant le féminin et masculin
harmonisé appelé rayon de cristal associé
à l'élément air

- les trois lettres primordiales (O I W) du


nom de Dieu ou « Incréé », qui aurait créé
le monde en prononçant son propre nom
selon la mythologie celte

Ce symbole réunit donc plusieurs principes


que nous pouvons trouver dans d'autre
mouvance, tel que le tao symbolisé par le
yin yang et le son Aum, son primordial
pour les bouddhistes et hindouistes

Le tribann est donc un symbole utilisé pour


représenter l'Awen, en voici sa
signification :

Awen est un mot gallois (langue celtique)


et breton. Sa signification première est
l'inspiration, la poésie. En traduction
littérale, cela signifie " Esprit qui coule ".
Dans la civilisation celte, les druides sont
les gardiens du savoir.
Druides :
Du grec signifiant « hommes des chênes »,
ils se caractérisent par leur lien sacré à
l’environnement, utilisant toutes les
ressources de la nature.

À la fois juges, prêtres et guérisseurs, ils


font appel aux vertus des plantes et aux
secrets de la magie.

Le gui, qu’ils considèrent comme un


remède souverain contre les maléfices, est
cueilli à l’aide d’une serpe d’or et récolté
par les autres dans un linge blanc, de sorte
qu’il ne perde pas ses pouvoirs magiques
en touchant terre.

Quant aux druidesses, sorcières vénérées


des Gaulois, elles possèdent le don de
divination : elles tirent leurs présages du
murmure des eaux et des arbres, et sont
capables de lire la destinée des hommes
dans les astres.

Chamanisme - Bouriates de Sibérie

La première trace géographique du


chamanisme a été retrouvée en Sibérie. `
Né dans un environnement de chasseurs
nomades, il vise à obtenir les faveurs des
esprits.

Le chamane, médiateur entre deux


mondes, a pour fonction de dialoguer avec
l’au-delà. Pour ce faire, il préside des
cérémonies rituelles au cours desquelles il
revêt une forme animale, utilisant des
attributs zoomorphes comme des cornes
ou des plumes.

Parmi les membres d’une lignée, le futur


chamane traverse un épisode de transe
dont il ressort plus fort, et c’est la
communauté qui le reconnaît alors
comme l’élu. Le chamanisme a ensuite
essaimé de la Baltique à l’Extrême-Orient,
franchissant le détroit de Behring avec les
ancêtres des Amérindiens pour atteindre
le continent américain.
Shintoïsme - Peuples nippons

Convoquant la « voie du divin », le


shintoïsme vénère les forces de la nature
et respecte un nombre infini de kami («
êtres d’un lieu supérieur»), des divinités
invisibles dont l’esprit peut résider
partout.

Gardiennes tutélaires d’un lieu, elles


séjournent dans une montagne, protègent
une forêt, se logent sous une cascade ou
se nichent derrière un rocher.
Le prêtre shintô, reconnaissable à sa
coiffe noire et à sa longue robe blanche, a
pour sacerdoce d’être une personne qui «
connaît les rites qui donnent prise sur les
forces surnaturelles ». Initialement culte
archaïque, le shintoïsme irrigue
aujourd’hui de nombreux aspects de la vie
quotidienne par un ensemble de pratiques
et de rites qui cohabitent avec le
bouddhisme.

Fétichisme - Ethnies subsahariennes


Au temps des grandes découvertes, le
terme fetico était fréquemment employé
pour désigner les amulettes des
navigateurs portugais, avant d’être étendu
à tous les objets que les Européens
voyaient chez les habitants des côtes
africaines et ayant un rapport quelconque
avec des pratiques spirituelles.

Le mot « fétiche » qualifie ainsi des objets


qui, dans le cadre d’un rituel, sont investis
d’une puissance mystique lorsqu’ils sont
activés par des dons sacrificiels. Parmi les
plus célèbres, on peut citer les masques,
les statuettes, les grigris, les cornes ou les
os.

Mêlant oeuvre d’art et opération


magique, ces fétiches permettent de
maintenir ou de rétablir l’harmonie entre
le réel et le surnaturel.

Vaudou – Haïtiens
Véritable philosophie, le vaudou est une
composante essentielle de la culture
populaire haïtienne.
Originaire d’Afrique de l’Ouest, il est arrivé
aux Caraïbes en même temps que
l’esclavage.

Selon le culte vaudou, il existerait des


êtres plus puissants, les simbi, parfois
considérés comme les âmes des défunts
ou les âmes des premiers hommes.

On s’adresse à eux par des pratiques et


des rituels proches de la magie, réalisés
par les hougan (prêtres) et manbo
(prêtresses) : utilisation de sang, de coeurs
de poulets, de bougies, et bien entendu de
la célèbre poupée.

Le sorcier vaudou est souvent représenté


avec une face noire et une face blanche,
car il n’est ni malfaisant ni bienfaisant.

Animisme – Maoris
Dans la cosmogonie maori, toutes les
choses terrestres sont reliées entre elles.

Faisant une large place aux esprits de la


nature, la croyance maori fait partie de la
vaste famille des religions animistes (du
latin anima qui signifie « âme »).

Elle admet que tout ce qui existe dans la


nature (animaux, végétaux, minéraux) est
animé par une force vitale reliée au
monde des esprits, le mana, l’essence
spirituelle.

Les Maoris entrent en communication


avec leurs dieux ancestraux lors de
cérémonies qui utilisent des objets rituels
placés sous la garde des tohunga (prêtres).

On peut alors faire croître ou décroître le


mana par des moyens magiques, et
l’utiliser pour le bien comme pour le mal.

Source : https://www.terdav.com/

Note personnelle : Le terme Chamanisme


est utilisé par la plupart d’entre nous .

Il est important de ne pas oublier qu’il est


issu des pratiques Sibériennes, mais il est
maintenant employé sur l’échelle
mondiale pour désigner toutes les
pratiques sacrées qui visent à reconnaitre
le visible, l’invisible.

Ainsi, nous pouvons tous savoir de quoi


nous voulons parler lorsque nous
empruntons le terme « chamanisme. »

Dans cette initiation, je l’utiliserais


souvent en ces termes.

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