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Cellule du Projet TMG Gabon 5000

Bureau UNESCO Libreville


BP: 2183Tél : 07839777 Libreville
E-mail : tmg.gabon5000@unesco.org

Former Ma Génération : Gabon 5000


SUPPORT DE COURS « INT_1»
MODULE D’APPRENTISSAGE
«MO_ IWE_N1»

Équipe pédagogique Former Ma génération


Auteur Gabon 5000

Date Travail effectué en mars 2016

Référence 739957887.docx 29/03/24

Diffusion Apprenants projet GABON 5000


GABON 5000 Support de cours MO_IWE_N1

CONTENU
Équipe de production.............................................................................................................................3
Préambule..............................................................................................................................................4
Chapitre 1 : L’Internet et ses différents systèmes de connexion...........................................................5
1.1. Internet : définition, historique et évolution..........................................................................5
1.1.1. Définition de l’Internet...................................................................................................5
1.1.2. Historique de l’Internet..................................................................................................5
1.1.3. L’évolution de l’Internet.................................................................................................7
1.2. Les connexions à Internet.......................................................................................................7
1.2.1. Les équipements nécessaires et les fournisseurs d’accès à Internet..............................7
1.2.2. Les types de connexion et les protocoles utilisés...........................................................8
1.2.3. Se connecter par le RTC..................................................................................................9
1.2.4. Se connecter par le RNIS.................................................................................................9
1.2.5. Se connecter par ADSL....................................................................................................9
1.2.6. Se connecter par le câble................................................................................................9
1.2.7. Se connecter par liaison spécialisée................................................................................9
1.2.8. Se connecter à l’Internet au Gabon..............................................................................10
Chapitre 2 : Internet : navigation et recherche....................................................................................13
2.1. Naviguer sur Internet...............................................................................................................13
2.1.1. Les navigateurs Internet...............................................................................................13
2.1.2. La navigation sur Internet.............................................................................................13
2.2. Faire des recherches sur Internet.............................................................................................16
2.2.1. Les annuaires................................................................................................................16
2.2.2. Les moteurs de recherche............................................................................................18
2.2.3. Les méta-moteurs.........................................................................................................20
2.2.4. Les opérateurs de recherche de base...........................................................................21

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Équipe de production

Ce document a été produit par :

- M. DOUDJINAN ROMASSINGARAL, Ingénieur Informaticien, Enseignant-Chercheur à l’Institut


Supérieur de Technologie,

- et M. MOUNGUENGUI Théophile, Ingénieur en Maintenance Informatique à BULL Gabon,

sous la supervision de Pr. KONFE Balira Ousmane, Enseignant-Chercheur à IAI.

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Préambule

Ce documentpermet aux apprenants de comprendre l’évolution d’internet, ses différents


systèmes de connexion et d’effectuer des recherches pertinentes.

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Chapitre 1 : L’Internet et ses différents systèmes de connexion

Ce chapitre présente l’Internet, son évolution et ses différents systèmes de connexion.

1.1. Internet : définition, historique et évolution

1.1.1. Définition de l’Internet

Selon le dictionnaire Le Grand Larousse illustré 2014, Internet est un réseau télématique
international, issu du réseau militaire américain Arpanet et résultant de l’interconnexion
d’ordinateurs du monde entier utilisant le protocole commun d’échanges de données (IP, pour
Internet Protocol).

L’Internet est donc l’interconnexion de réseaux locaux, régionaux, nationaux et meme


internationaux reliés entre eux par des passerelles ou des nœuds permettant d’échanger des
données numériques d’un ordinateur à l’autre suivant des protocoles précis. L’ensemble utilise un
même protocole de communication appelé TCP/IP (Transmission Control Protocol/Internet Protocol).

1.1.2. Historique de l’Internet

Le concept d’Internet découle de l’évolution du Projet Arpanet (initialisé en 1967) visant à


relier les sites informatiques des universités et instituts de recherche travaillant pour le Ministère de
la défense des États-Unis. La technologie utilisée par le réseau Internet a été conçue en 1969 par le
Département des « Projets avancées » de l’armée américaine, plus connu sous le nom de Darpa (US
Départment’s Advanced Research Project Agency). L’idée était de mettre en place un réseau de
communication décentralisé à structure maillée capable de rester en état de marche même si l’un
des maillons venait à être détruit, en cas de guerre ou de sabotage par exemple. Les hommes
politiques américains vivaient en effet dans un climat d’incertitude au sujet des relations
internationales pour plusieurs raisons, notamment :

- la crise du Cuba avec les missiles pointés sur leur pays ;


- le satellite russe « spoutnik » passant impunément sur leur tête et les observant à loisir.

En fin 1969, un premier réseau, Arpanet (l’ancêtre de l’Internet) fut mis en place entre
certaines universités des États-Unis. Il comportait quatre nœuds :

- Un premier nœud du réseau, installé par un groupe de la firme Bolt, Beranek and
Newman(BBN), à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA);
- Un deuxième nœud du réseau, installé au Stanford Research Institue (SRI);
- Un troisième nœud, installé à l’université de santa Barbara ;
- Un quatrième et dernier nœud du réseau, installé à l’Université d’Utah.

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En 1970, le Network Working Group(NWG) conduit par Steeve Crocker crée un premier
protocole de communication, le Network Communication Protocol (NCP). Ce protocole fut adopté
par les sites branchés à Arpanet entre 1971 et 1972.

En 1973, Vint Cerf et Robert Elliot Kahn (dit Bob Kahn) créèrent le concept d’Internet en
interconnectant des réseaux isolés, et en adaptant les protocoles de transmission de données TCP/IP.

Le véritable développement du réseau Internet n’a lieu que dans les années 1980 au travers
des universités mondiales, des laboratoires de recherche et de des grandes entreprises. Internet
prend une vocation commerciale à partir de 1991 avec l’apparition des fournisseurs d’accès privés
(Internet providers).

En 1989, Robert Caillot et Tim Berners-Lee du CERN (Centre Européen de Recherches


Nucléaires) inventent le World Wide Web pour les besoins internes de documentation du centre. Les
protocoles composant le Web seront publiés en 1992.

À partir de fin 1992, un étudiant, Marc Andreessen avec son équipe réalise le premier
navigateur Internet « Mosaïc ». Le logiciel de navigation « Mosaïc » rendra en 1993 la navigation sur
le Web accessible à tous.

En 1994, Marc Andreessen1 décide de s’associer avec un industriel pour fonder la


société « Netscape» et concevoir une interface graphique plus conviviale en optimisant des services
comme les forums et les messageries. La société Microsoft percevant un danger imminent, propose
un ensemble composé d’un système d’exploitation avec un navigateur Internet qui a suscité
quelques conflits juridiques.

Avec l’invention du World Wide Web et des navigateurs, Internet s’ouvre alors véritablement
au grand public. En 1994, le World Wide Web Consortium(W3C) s’est placé sous la responsabilité du
Massachussetts Institute of Technology(MIT) aux États-Unis et l’Institut national de recherche
d’informatique et d’automatique(INRIA) en France.

Fin 1994, le gouvernement américain cesse de financer les infrastructures du réseau et en


confie la charge à des opérateurs privés. Le réseau entre alors dans l’ère commerciale.

En 1995/1996, on assiste à une percée des solutions Intranet /internet dans le Commerce.

En septembre 2014, Internet dépasse un milliard de sites en ligne, pour près de trois milliards
d’internautes.

Internet s'étend aujourd'hui à la grandeur de la planète et à des sites diversifiés:


gouvernementaux, de recherche et d'enseignement, d'entreprises publiques ou privées, d'individus,
etc. Le réseau continue de croître et de se diversifier chaque jour.

1.1.3. L’évolution de l’Internet

1
Marc Andreessen est un des étudiants membres de l’équipe de l’université de l’Illinois qui a développé, en
1993, Mosaïc, le premier navigateur web complet disponible pour les systèmes d’exploitation Mac Os, Windows
et Unix.
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L’Internet offre divers services dont les plus dominants parmi les principaux sont :

- La messagerie électronique (email);


- Le transfert de fichier (ftp) ;
- Le World Wide Web (W3).

Trois voies nouvelles apparaissent dans Internet : le Web sémantique, le Web Social et le
Cloud Computing.

Le Web sémantique veut s’appuyer sur le contenu textuel des documents, sur des
descriptions structurées de l’information qu’ils contiennent : des métadonnées organisées.

Le Web social fait référence aux sites baptisés « Web 2.0 » ou Réseaux Sociaux
Numériques(RSN), dont les plus connus sont Facebook, Myspace, LinkedIn, Twitter, YouTube, etc. De
nombreux termes sont en fait utilisés : médias sociaux, sites de réseaux sociaux, Web
communautaire, etc.

Le Cloud Computing ou Informatique en nuage, est un principe d’architecture logicielle et


matérielle, qui consiste à déporter sur des serveurs distants interconnectés l’ensemble indéfini des
traitements et des données.

1.2. Les connexions à Internet

1.2.1. Les équipements nécessaires et les fournisseurs d’accès à Internet

Pour se connecter à Internet il faut des composants matériels et logiciels et un abonnement à


un fournisseur d’accès à l’Internet.

Les matériels et les logiciels nécessaires pour une connexion à Internet sont:

- Un micro-ordinateur de type PC ou Macintosh ;


- Un équipement réseau : un routeur, un modem externe (pour ADSL) ou une box ;
- Un système d’exploitation moderne tel Microsoft Windows (XP, 7, 8, 10), MacOs, Linux
ou Unix ;
- Un logiciel de navigation tel Microsoft Internet Explorer (pour PC ou Mac), Google
Chrome (PC ou Mac), Mozilla Firefox (PC ou MAC), Opéra (PC ou MAC), Safari (Mac), etc.

Les fournisseurs d’accès à Internet(FAI) :

Un fournisseur d’accès à Internet est un organisme qui offre une connexion à Internet.

Certains offrent l’accès à Internet avec paiement d’un abonnement. Ces formules intègrent le coût de
la communication téléphonique et l’accès Internet, le plus souvent illimité.

D’autres offrent un accès à Internet gratuit mais font payer les communications téléphoniques.

Un fournisseur d’accès à Internet permet cet accès soit grâce à une connexion filaire jusqu’à
l’utilisateur (RTC, ADSL, fibre optique), soit grâce à une connexion sans fil pour un accès mobile (WiFi,

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WiMax, Internet par satellite) ou via un réseau de téléphonie mobile : GSM/EDGE, 3G/UMTS, 3G+
LTE(ou G4).

Le GSM est l’acronyme anglais de Glabal System for Mobile Communication. L’EDGE est également
un acronyme anlgais celui d’Enhanced Data Rates GSM Evolution. L’UMTS (Universal Mobile
Telecommunications System) est l’une des technologies de téléphonie mobile de troisième
génération (3G). Le LTE (Long Term Evolution) est une évolution des normes de téléphonie mobile
GSM, EDGE et UMTS.

1.2.2. Les types de connexion et les protocoles utilisés

Les modes de connexion

Il existe deux modes de connexion : le mode connecté et le mode non connecté (ou
permanent).

Le mode connecté nécessite, préalablement à l’accès à Internet, l’établissement d’une liaison


avec l’opérateur de raccordement à Internet à travers un réseau commuté, tel le réseau
téléphonique commuté. Dans ce mode, le client paie uniquement le temps d’utilisation effectif de la
connexion à Internet. Cependant, il ne pourra accéder à Internet que si son opérateur dispose d’une
ligne libre pour la connexion. Aux heures de pointe, le client doit patienter et attendre que la ligne se
libère. Le mode connecté est utilisé pour les liaisons par le RTC (réseau téléphonique commuté), les
GSM(2G) et GPRS(General Packet Radio Service). Le GPRS est une norme pour la téléphonie mobile
dérivée du GSM et complémentaire de celui-ci, permettant d’obtenir un débit de données plus élevé.

Le mode non connecté utilise une liaison permanente entre le client et l’opérateur, que le
client se connecte à Internet ou non. Le coût est le souvent forfaitaire et/ou proportionnel au volume
des données échangées. Dans ce mode, le client peut accéder à Internet quand il voudra.

Les protocoles utilisés

Le raccordement avec le prestataire de service ou le fournisseur d’accès Internet (FAI) se fait


par une liaison point à point :

- Le point de raccordement du client (modem ou routeur) ;


- Le point de raccordement du prestataire ou fournisseur d’accès Internet (même
équipement).

Il est nécessaire que le client et le prestataire ou fournisseur utilisent les mêmes protocoles :

- Protocole d’établissement de la connexion pour un réseau en mode connecté ;


- Protocole de transmission des données sur la liaison ;
- Protocole d’établissement de la connexion entre l’application du client (le navigateur par
exemple) et le serveur de connexion du prestataire ou fournisseur ;
- Protocole d’identification du client.

1.2.3. Se connecter par le RTC

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Le raccordement par le RTC nécesssite :


- Un modem chargé de gérer la liaison avec le modem du prestataire, le codage de
données à transmettre et leur mise en forme ;
- Le protocole PPP (Point to Point Protocol) ;
- Le protocole TCP/IP.

Pour que l’ensemble foncionne, il faut paramétrer tous les protocoles et établir un lien entre
chacun de protocoles contigus. Ce paramétrage et ces liens sont généralement assurés par le
système d’exploitation de manière transparente (invisible) à l’utilisateur.

1.2.4. Se connecter par le RNIS

Le raccordement par un Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS) nécessite :

- Un boîtier ou une carte de connexion, parfois appelé modem par analogie avec le RTC
bien que le signal reste numérique ;
- Le protocole PPP (dans la grande majorité des cas) ;
- Le protocole TCP/IP.

1.2.5. Se connecter par ADSL

Le raccordement par ADSL utilise :

- Un modem associé à un filtre ;


- Une connexion VPN (Virtual Private Network) en accès distant ;
- Le protocole PPP ;
- Le protocole PPTP (Point to Point Tunneling Protocol) pour ajouter l’encapsulation et le
cryptage au protocole PPP;
- Le protocole TCP/IP.

1.2.6. Se connecter par le câble

Ce type de connexion utilise les réseaux câblés de TV avec un câblage mixte coaxial et fibre
optique. Un modem-câble spécifique réalise la transformation entre une liaison locale Ethernet côté
abonné et les cellules ATM supportées par les signaux analogiques modulés côté réseau câblé.

1.2.7. Se connecter par liaison spécialisée

Le raccordement par liaison spécialisée numérique, aussi appelée LS ou ligne louée, exige au
client de disposer d’un routeur et des logiciels et cartes d’interfaces permettant la mise en œuvre des
protocoles de l’opérateur de télécommunication et du FAI. Le protocole utilisé est sur une LS est
souvent PPP.

Le coût de l’installation doit prévoir :


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- L’investissement et l’amortissement des équipements de raccordement, à savoir les


routeurs et les cartes réseaux ;
- La maintenance de ces équipements ;
- L’installation de l’accès à la ligne spécialisée de l’opérateur ;
- L’abonnement à la ligne spécialisée ;
- L’abonnement aux services du FAI.

1.2.8. Se connecter à l’Internet au Gabon

Au Gabon, le marché de l’Internet est partagé entre :

- sept Fournisseurs d’Accès Internet : Internet Gabon, Solsi, GBM, IPI9, DIGICOM, Boost
Africa Wifly, TLDC ;
- un opérateur Fixe : Gabon Télécom Fixe ;
- et quatre opérateurs mobiles : Gabon Télécom Mobile, Usan Gabon (Azur), Atlantique
Télécom Gabon (Moov) et Celtel Gabon (Airtel).

Ces acteurs proposent plusieurs offres d’accès à internet dont les principales sont :

- Les accès via la technologie WiMax ;


- Les accès via la technologie VSAT ;
- Les accès via la technologie ADSL ;
- Les accès via la technologie CDMA ;
- Les accès via la technologie GPRS-EDGE ;
- Les accès via la technologie LTE (4G LTE);
- Les accès via les liaisons louées internet.

Dans le cadre de l’internet mobile Haut Débit, des licences (3G/4G) ont été accordées :

- à AIRTEL, opérateur de téléphonie GSM (le 20 mars 2014) et


- à Gabon Telecom (le 24 avril 2014).

IPI9 offre également la 4G LTE depuis quelques mois.

Le tableau qui suit présente le parc des abonnements par opérateur durant les mois d’avril, mai et
juin 2015.

Tableau N°1.1 : Parc des abonnements par opérateur

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Source :site web : www.arcep.ga (Arcep : Agence de régulation des communications électroniques et
des postes)

Le tableau ci-après présente le chiffre d’Affaires Global et répartition par opérateurs durant les mois
d’avril, mai et juin 2015.

Tableau N°1.2 : Chiffres d’affaires mensuels par opérateurs (en milliard de francs CFA)

Source :site web : www.arcep.ga

La figure qui suit présente l’évolution d’Internet au Gabon de 2000 à 2008.

Figure N°1.1 : Évolution d’Internet au Gabon

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Source : http://www.gelgabon.net/internet-gabon

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Chapitre 2 : Internet : navigation et recherche

2.1. Naviguer sur Internet

2.1.1. Les navigateurs Internet

Pour naviguer sur Internet vous devez disposer absolument d’un logiciel de navigation sur
votre ordinateur. Il existe de nombreux logiciels de navigation. Le tableau qui suit donne les parts de
marchés des navigateurs toutes plates-formes confondues dans le monde en février 2016.

Tableau N°2.1 :Parts de marchés des navigateurs toutes plates-formes confondues dans le monde en
février 2016.

Source :https://fr.wikipedia.org/wiki/Internet_Explorer

La figure ci-après présente les logos des principaux navigateurs.

Figure N°2.1 : Les logos des principaux navigateurs.

Source :http://ai13.fr/meilleurs-navigateurs-internet-2014-classement-popularite-mai-juin/

2.1.2. La navigation sur Internet

Nous choisissons de nous appuyer sur le navigateur Chrome tout en précisant que les
principaux navigateurs modernes ont des points communs mais également un certains nombres de
différences.

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La principale fonctionnalité d’un navigateur

Le but principal d’un navigateur est de présenter une ressource Web choisie par l’utilisateur,
en faisant la demande à partir du serveur et de l’afficher sur la fenêtre du navigateur. Une ressource
peut être une page Web, une image, du son, un fichier PDF ou un autre type de fichier.

Les éléments de l’interface d’un navigateur

Une fois que vous êtes connecté à Internet, la page d’accueil, s’ouvre. Vous pouvez donc utiliser
votre souris pour naviguer sur les sites Web.

Dans l’interface d’un navigateur on trouve généralement les éléments suivants :la barre de titre, la
barre d'adresse, la barre d'outils, la barre d'état, les barres de défilement, etc. La majeure partie de
l’interface sert à ficher les pages Web.

La barre de titre

La barre de titre est située en haut de la fenêtre de navigation. Elle affiche le titre de la page Web
lorsqu’il existe.

La barre d’outils

Elle contient les principaux outils suivants :


- Le bouton Précédent , qui permet de revenir sur la page précédente.
- Le bouton Suivant , qui permet d’aller vers la page suivante.
- Le bouton Actualiser , qui permet de recharger la page en cours.
- Le bouton d’Accueil , qui permet de rediriger vers la page d’accueil.
- Le bouton Historique, qui affiche une fenêtre présentant l’historique des URL auxquelles
l’utilisateur a accédé.
- L’icône ou le bouton Favoris, qui permet d’accéder à une page dont l’utilisateur garde
l’adresse afin de pouvoir retrouver facilement.

Pour activer ou désactivez la barre de favoris dans Google Chrome, par exemple :

1) Cliquez sur le menu Chrome dans l’angle droit de la fenêtre du navigateur.


2) Sélectionnez Favoris, puis Afficher la barre de favoris.

- Le bouton Nouvel onglet : affiche la page Nouvel onglet pour


naviguer. Vous pouvez aussi accéder à la page Nouvel onglet en utilisant la combinaison des
touches clavier CTRL + T.

La barre d’adresse

Elle est fondamentale car elle permet d’insérer l’adresse du site Web que l’internaute
souhaite visiter.

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Vous pouvez également utiliser la barre d’adresse pour effectuer une recherche sur le Web,
dans vos favoris et dans l’historique de navigation. Il suffit de taper un terme dans la barre d’adresse
et d’appuyer sur la touche ENTREE pour consulter les résultats renvoyés par le moteur de recherche
par défaut.

Exemple :

Lorsque vous tapez l’URL https://www.google.fr/ vous accéder au site de Google.

Quand vous commencez à saisir du texte dans la barre d’adresse, le navigateur Chrome vous suggère
des expressions ou d’URL. Des icônes du tableau suivant s’affichent après les suggestions.

Tableau N°2.2 :Description des icônes s’affichant après les suggestions

Icone Description
Vos sites favoris
Fait référence à des recherches, ou des termes de
recherche que vous saisissez
Fait référence à votre historique de navigation et les sites
associés
Fait référence à des applications que vous avez installées
à partir de Chrome Web Store

Lorsque vous cliquez sur une suggestion, la page correspondante s’ouvre dans Chrome.

Si vous utilisez Chrome, pour trouver un mot ou une expression précise dans une page Web, il est
conseillé d’utiliser la barre de recherche selon la procédure suivante :

1) Cliquez sur le menu Google Chrome dans la barre d'outils du navigateur.


2) Sélectionnez Rechercher.
3) Saisissez le terme souhaité dans la barre de recherche qui s'affiche dans l'angle supérieur
droit de la page.
4) Appuyez sur Entrée pour lancer la recherche.

NB : Le raccourci clavier CTRL + F permet d’ouvrir rapidement la barre de recherche.

La barre d’état

Placée au bas du navigateur, la barre d’état montre l’état d’avancement des actions.

Les barres de défilement

Les barres de défilement ou ascenseurs sont situés à droite et en bas de la zone d’affichage
de la basse Web. Elles permettent à l’internaute de faire défiler le contenu de la page lorsque celui-ci
à une taille plus importante que la zone d’affichage.

Vous avez globalement trois façons de naviguer sur Internet :

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- L’utilisation de l’adresse ou URL : vous connaissez l’adresse du site que vous souhaitez
visiter ; vous la tapez alors dans la barre d’adresse du navigateur et vous la validez par la
touche Entrée;
- Naviguer sur Internet sans but précis : à partir d’une page Internet vous suivez des liens au
fur et à mesure de la navigation ;
- Recherche d’une information sans connaître a priori de site susceptible de la fournir ; vous
devrez alors utiliser un moteur de recherche permettant de trouver les informations
recherchées à l’aide des mots-clés.

La première méthode a été présentée précédemment. Les deux autres seront abordés dans les
lignes qui suivent, à travers les outils de recherche que sont les annuaires, les moteurs de recherches
et les méta-moteurs.

2.2. Faire des recherches sur Internet

La quantité d’information présente sur le réseau Internet est énorme et elle croit
exponentiellement avec le temps. Il peut donc paraître difficile pour l’internaute d’y accéder à titre
personnel ou dans le cadre de son activité professionnelle. Face à cette difficulté, il est
incontournable pour l’internaute de recourir à des outils de recherche. À cet effet, trois types d’outils
existent sur Internet, à savoir :

- Les annuaires de recherches thématiques ;


- Les moteurs de recherche par mot-clé ;
- Les méta-moteurs.

2.2.1. Les annuaires

Les annuaires recensent les adresses des sites, en fonction du nom des sociétés qui les
proposent, des mots clés qu’ils contiennent, parfois des sujets auxquels ils se rapportent. Ils sont
constitués de rubriques appelées également rubriques, elles-mêmes subdivisées en sous-rubriques et
ainsi de suite.

Les annuaires peuvent être généralistes, spécialisés ou géographiques.

YAHOO ! est le plus célèbre exemple des annuaires, même s’il est également classé dans les
moteurs de recherche. D’autres annuaires Web les plus connus sont, entre autres :Open Directory
Project , AboutUs.org, http://urec.fr, le meilleur du Web (http://www.meilleurduweb.com/),
bonweb(http://www.bonweb.com/), intute(http://www.intute.ac.uk/sciences/),
http://www.webrankinfo.com/annuaire/, etc.

Consultez le site à l’adresse suivante pour obtenir une liste exhaustive d’annuaires Web :
http://www.lesannuaires.com/.

On utilise les annuaires pour faire des recherches très générales, par exemple, commerce,
tourisme, etc. La recherche s’effectue sur des sites et des catégories. Deux modes de recherche sont
possibles avec un annuaire :

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- par mots clés ;


- par arborescence.

Dans la recherche par mots clés, l’utilisateur tape des mots clés sur lesquels il souhaite effectuer des
recherches. L’annuaire soumet la liste des sites répertoriant les mots recherchés.

Dans la recherche par arborescence, l’annuaire propose une liste de catégories et des sous-
catégories. L’utilisateur navigue alors de rubriques en sous-rubriques jusqu’aux sites recherchés.

Les avantages des annuaires sont les suivants :

- leur classification dans les annuaires est réalisée par des documentalistes.
- le classement se fait de manière raisonnable par catégories et sous-catégories. La navigation
dans les catégories permet de préciser et de concentrer votre recherche et donner des mots-
clés à soumettre aux moteurs de recherches. La majorité des annuaires sont d’ailleurs
associés aux moteurs de recherche permettant d’obtenir encore plus de résultats.

Les inconvénients majeurs des annuaires résident du fait que :

- La recherche se fait de manière moins exhaustive car la taille des annuaires est réduite ;
- La mise à jour s’effectue de façon moins rapide.
- Les sujets très spécifiques et très pointus sont difficiles à localiser.

Un annuaire permet donc de fournir des résultats pertinents mais peu nombreux.

Exemple de recherche avec YAHOO:

Une recherche effectuée avec YAHOO sur « le tourisme et le transport au Gabon» a donné
47 400 000 résultats.

Figure N°2.2 : Exemple de recherche dans YAHOO

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Avec le développement des moteurs de recherche tel que Google, les annuaires Web
perdent de plus en plus leur intérêt pour les utilisateurs. Les moteurs de recherche modernes sont de
plus en plus rapides et faciles d’utilisation.

2.2.2. Les moteurs de recherche

Un moteur de recherche est un logiciel permettant de trouver facilement des ressources


(pages Web, images, vidéo, fichiers, etc.) associées à un ou plusieurs mots-clés. Il peut être
généraliste ou spécialisé.

Un moteur fonctionne de manière différente de celle d’un annuaire. Il est constitué de


nombreux serveurs appelés robotsou agents dont le rôle est de parcourir automatiquement les sites
à intervalles réguliers pour découvrir de nouvelles adresses. Les robots suivent les liens hypertextes
rencontrés sur chaque page atteinte. Chaque page identifiée est alors indexée dans une gigantesque
base de données, accessible ensuite par les internautes à partir de mots-clés.

Google est le moteur de recherche de référence. Il existe d’autres moteurs de recherches.


Consultez le lien suivant pour obtenir une liste exhaustive de moteurs de recherche :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_moteurs_de_recherche

Selon Net Application, Google représente 62,30 % des requêtes sur les moteurs de recherche
dans le monde, suivi du chinois Baidu avec 19,82 % des recherches, de Bing de Microsoft avec 8,11%
de recherches et de Yahoo avec 7,68% de recherches.

Figure N°2.3 : La part de marché des principaux moteurs de recherche dans le monde en mars 2015,
selon Net Applications.

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Source : http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/parts-de-marche-des-moteurs-recherche-
dans-le-monde.shtml

Dans un moteur de recherche, la recherche s’effectue à l’aide de mots-clés.

Les moteurs de recherche présentent les avantages suivants :

- Les recherches sont plus exhaustives : les moteurs de recherches explorent le plus largement
le Web pour obtenir le plus grand nombre de pages;
- La recherche par mots-clés donne de meilleurs résultats;
- La mise à jour se fait plus rapidement.

Leur inconvénient majeur réside du fait les pages Web sont affichées sans classement raisonné. Par
ailleurs, si votre demande n’est pas très précise, vous risquerez d’obtenir de milliers de réponses
difficilement exploitables.

Exemple de recherche avec Google :

Effectuer une recherche sur « le tourisme et le transport au Gabon» donne environ 505 000résultats
en 0,36 secondes en retour avec Google.

Figure N°2.4 : Exemple de recherche dans Google.

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2.2.3. Les méta-moteurs

Les méta-moteurs sont des sites web où une même recherche est lancée simultanément sur
plusieurs moteurs de recherche et des annuaires. Ils se basent sur les résultats des moteurs de
recherche et des annuaires pour en faire un classement.

Mamma, Metacrawler, kartoo (http://www.kartoo.com/) et Seek.fr sont quelques exemples


parmi tant d’autres.

Figure N°2.5: Le méta-moteur de recherche kartoo.

Les méta-moteurs présentent les avantages ci-après :

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- Ils permettent d’effectuer une recherche plus rapide que lorsque vous effectuez
successivement la même recherche sur plusieurs outils différents ;
- Ils offrent une recherche plus exhaustive en raison d’une plus grande couverture du Web ;
- Ils donnent un repérage des outils les plus fournis sur un sujet donné.

Ils présentent néanmoins les inconvénients suivants :

- Ils ne permettent pas de faire des recherches plus pointues ;


- Ils ne permettent pas d’effectuer un bon filtrage d’information.

2.2.4. Les opérateurs de recherche de base

Vous pouvez utiliser des opérateurs de recherche pour affiner vos recherches et donc obtenir des
rechercher plus précis. Le tableau qui suit vous initie à quelques opérateurs de base. Un des cours de
niveau 2 complétera ces notions.

Tableau N°2.3 : Les opérateurs de recherche de base

Opérateur Désignation Rôle Exemple d’utilisation


Trouver les documents
 guillemets contenant l’expression Le tourisme au Gabon 
exacte
Exclure les documents
Tiret ou
contenant le mot spécifié
- (SAUF) moins ou Fruits-orange
(se trouvant après
exclusion
l’opérateur)
Astérisque
Remplacer des caractères Qui vole *vole*
* ou
non connus Un * vaut mieux que deux *
troncature
Trouver les documents
ET(+) Intersection contenant tous les mots Internet ET Web
spécifiés
Trouver les documents
contenant au moins un
des mots spécifiés (les
OU Réunion deux, ou l’un ou Internet OU Web
l’autre)

Figure N°2.6: Un exemple d’utilisation d’opérateur de recherche

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