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P1 Cinématique du point

Exercice 1
Partie A
𝑥 = 4𝑡 + 2
Un mobile est animé d’un mouvement dont les équations horaires dans un repère (O,𝑖⃗ , 𝑗⃗ ) sont :{
𝑦 = 2𝑡 2 − 1
1. Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire du mobile. En déduire sa nature.
2. Déterminer les coordonnées du point sommet de la trajectoire.
3. Déterminer les composantes des vecteurs vitesse et accélération au sommet de la trajectoire.
4. Déterminer, dans la base de FRENET, les composantes tangentielle a t et normale an de l’accélération à la date t = 2 s. Trouver
le rayon de courbure à cette date.
Partie B
Dans un repère orthonormé (O,𝑖⃗ , 𝑗⃗ , ⃗⃗⃗
𝑘 ) avec ⃗⃗⃗
𝑘 vecteur unitaire ascendant, un projectile ponctuel est lancé dans l’espace du
point O à la date t = 0 avec une vitesse ⃗⃗⃗
𝑉0 = 2𝑖⃗ ; il subit une accélération 𝑎 ⃗⃗⃗ = —10𝑘 ⃗⃗⃗ .
1. Montrer que le mouvement se fait dans un plan que l’on précisera.
2. Trouver les équations horaires du mouvement du projectile.
3. Déterminer les coordonnées du vecteur vitesse 𝑉 ⃗⃗⃗ et sa norme à la date t = 0,5 s.
Exercice 2
Partie 1
⃗⃗⃗ = 3𝑖⃗ + (−4𝑡 + 4)𝑗 ; à t = 0 s le mobile passe par le
Le vecteur vitesse d’un mobile M dans un repère R(O,𝑖 ,𝑗⃗ ) s’écrit : 𝑣
point M0(0 ; —2).
1. Exprimer dans le repère R (O, 𝑖⃗ ,𝑗⃗ ) les vecteurs :
1.1. Accélération 𝑎 ⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1.2. Position 𝑂𝑀 .
2. Trouver l’équation cartésienne de la trajectoire du mobile M et représenter la.
3.1. A quel instant le vecteur vitesse est parallèle à l’axe (Ox) ?
3.2. Trouver la position A du mobile à cet instant.
3.3. Représenter les vecteurs vitesse et accélération au point A.
3.4. Trouver les valeurs des accélérations tangentielle et normale au point A.
3.5. En déduire le rayon de courbure de la trajectoire en ce point.
4. Trouver le rayon de courbure de la trajectoire à l’instant t = 0s.
Partie 2
Un deuxième mobile M’ de loi horaire x(t) = (—1,1t + 8) est en mouvement rectiligne sur l’axe (Ox) du repère R (O, 𝑖, 𝑗⃗ ).
1. Chercher l’instant de passage de M’ par l’abscisse x = 3 m.
2. Le mobile M’ rencontre-t-il le mobile M ? Sinon quelle abscisse initiale x0 devrait avoir M’ pour que la rencontre ait lieu ?
Exercice 3
x = A(3 + 2. cos4πt)
Dans un repère (O,𝑖⃗ , 𝑗⃗ , ⃗⃗⃗
𝑘 ) les équations horaires du mouvement d’un mobile sont : { A = 50 cm et t en
y = A(1 – 2. sin4πt)
secondes
1. Montrer que la norme de la vitesse du mobile est constante et la calculer
2. Montrer que la valeur de l’accélération du mobile est constante et la calculer
3. Quelle est la nature du mouvement ? Que représente A ?
4. Quels sont le sens et la direction du vecteur accélération ?
Exercice 4
Un mobile se déplace sur un segment de droite de longueur 5 cm. L’accélération du mobile est liée à sa position x à chaque
instant par : 𝑎 = — 9𝜋2x.
1. Quelle est la nature du mouvement du mobile.
2. Combien de temps met-t-il pour parcourir le segment ?
3. Combien de fois parcourt-t-il ce segment par seconde ?
4. Ecrire l’équation horaire du mobile sachant qu’à l’instant initiale, le mobile passe par l’origine des coordonnées en allant
dans le sens positif.
5. A quelle date le mobile passe-t-il au point d’abscisse x = 2,5 cm en allant dans le sens négatif pour la cinquième fois. En
déduire la vitesse et l’accélération du mobile à cette date.
Exercice 5
1. Un mobile supposé ponctuel est attaché à l’extrémité d’un ressort. A l’instant t 0 = 0 s, le mobile est ramené au point
d’abscisse x0; on lui communique une vitesse ⃗⃗⃗
𝑉0 et on l’abandonne à lui-même.

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Il effectue alors un mouvement rectiligne sinusoïdal dont l’enregistrement de l’élongation x en fonction du temps est donné par
la figure suivante.
1.1. En exploitant l’enregistrement, déterminer :
1.1.1. la pulsation ω du mouvement,
1.1.2. l’élongation initiale x0 du mobile,
1.1.3. l’amplitude Xm du mouvement et la phase initiale φ.
1.2. En déduire la loi horaire x = f(t) du mouvement
2. Déterminer l’expression de la vitesse en fonction du temps.
3. A l’instant t1 > 0, le mobile repasse pour la première fois par la position
d’abscisse x0 en allant dans le sens négatif.
3.1. Déterminer graphiquement t1 en expliquant la démarche à adopter.
3.2. Retrouver t1 par le calcul.
3.3. Trouver l’abscisse x2 du mobile 0,05 s plus tard. Le mouvement est-il accéléré ou décéléré à cet instant ?
Exercice 6
Un mobile ponctuel M est animé d’un mouvement rectiligne. Le démarrage se fait avec une accélération a = 0,8 m/s2. Dès que le
mobile atteint la vitesse de 4 m/s, il continue son mouvement sur une distance de 24 m à cette vitesse. Enfin, il freine jusqu’à
l’arrêt sur une distance de 10 m
1. En prenant comme origine des espaces et origine des temps la position de départ, trouver les équations horaires de la
position et de la vitesse du mouvement du mobile pour chaque phase.
2. Tracer le diagramme des vitesses et celui des accélérations de chacune des phases du mouvement
Exercice 7
Sur une autoroute rectiligne, un automobiliste roule à 180 km.h —1 en mouvement uniforme.
Un motard averti par radio démarre à la distance d = 400 m ; devant la voiture. Les deux mobiles roulent dans le même sens.
Son mouvement est uniformément varié et il atteint la vitesse de 100 km.h—1 après une durée de 10 s.
1. Déterminer l’accélération du motard.
2. Montrer qu’il existe deux instants pour lesquels les deux mobiles sont côte à côte. Expliquer.
Exercice 8
Sur une piste d’essai rectiligne de longueur AB = 13,72 km, une voiture expérimentale part du point A sans vitesse initiale, se
déplace le long de ABCD selon les phases suivantes :
-AB : phase de démarrage d’accélération a1 = 0,1 m/s2 ;
- phase 2 : BC : mouvement uniforme pendant 14 min ;
- CD : phase de ralentissement d’accélération |a2|= 0,1 m/s2.La vitesse de la voiture est nulle en D.
1. Calculer la vitesse maximum acquise par la voiture au cours de son parcours.
2. Calculer le temps mis par la voiture pour faire le trajet ABCD.
3. Calculer les distances AB, BC et CD.
4. Déterminer la vitesse moyenne de la voiture sur le trajet AD.
5. Ecrire les équations horaires du mouvement correspondant aux trois phases.
6. Construire le diagramme des abscisses x(t), de la vitesse v(t) et de l’accélération dans l’ensemble.
Exercice 9
Les mouvements du train et du voyageur considéré dans ce problème ont des trajectoires rectilignes parallèles.
Un voyageur en retard court le long d’un quai à la vitesse constante de valeur v = 6 m.s —1 ; quand il est à 20 mètres du dernier
wagon le train démarre avec une accélération constante de 1 m.s—2.
1. Ecrire les équations horaires du voyageur et du dernier wagon considérés comme des points matériels.
2. Montrer que le voyageur ne peut pas rattraper le train.
3. Quelle sera la distance minimale entre le voyageur et le dernier wagon ?
Exercice 10
Une rame de métro effectue un trajet entre deux stations. Partant de la première station, le conducteur lance sa rame avec une
accélération a1 = 8,5.10−2 m.s−2 au bout d’une durée θ1.
Lorsqu’il juge la vitesse suffisante pour pouvoir atteindre l’autre station, le conducteur coupe définitivement le courant.
Différentes causes ralentissent le mouvement qu’il s’effectue alors avec une décélération constante |a 2|=5.10−2 m.s−2 pendant
une durée θ2. La rame s’arrête à la deuxième station séparée de la première par la distance 𝑑 = 1500 𝑚.
1. Ecrire les équations horaires du mouvement correspondant aux deux phases.
2. a) Donner une relation entre a1, a2, θ1 et θ2.
2𝐷|𝑎2 |
b) Montrer que : 𝜃1 = √|𝑎 2
2 |𝑎1 +𝑎1

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c) En déduire les valeurs de θ1 et θ2.
3. Calculer les longueurs l1 et l2 de ces deux phases. En déduire la vitesse maximale de la rame entre les deux stations.
4. En utilisant les résultats de trois premières questions, représenter graphiquement les fonctions : 𝑥 = (𝑡), (équation des
espaces); 𝑣 = (𝑡), (équation de la vitesse) et 𝑎 = ℎ(𝑡), (équation des accélérations).
Exercice 11
On fait tourner un disque initialement au repos jusqu’à atteindre une vitesse constante de 8 rad.s −1.
1. Quelle la valeur de l’angle balayé par un rayon du disque au cours de ce mouvement si l’accélération est de 2,5 rad.s −2.
2. Ecrire l’équation horaire du mouvement du disque sachant qu’à t 0 = 0s, θ0 = 0 rad.
3. Lancé à vitesse ci-dessus, le disque est freiné. Il s’arrête alors au bout de 2s.
a) Calculer sa nouvelle accélération.
b) Quelle est la valeur de l’angle balayé par un rayon du disque depuis le début du freinage jusqu’à l’arrêt complet.
c) Quel est le nombre de tours complets effectués pendent cette 2 ème phase du mouvement

P3 applications des bases de la dynamique


Exercice 1
Un projectile de masse m1 = 100 g glisse sur la surface d’un lac gelé et rencontre une pierre de masse m2 = 70 g qui est immobile.
Le projectile rebondit sur la pierre, sa nouvelle direction faisant un angle α = 30° avec la direction
de sa trajectoire initiale, tandis que la pierre part dans une direction faisant l’angle β = 50° avec la
direction initiale du projectile (voir figure ci-contre).
La vitesse du projectile avant le choc est v1 = 10 m/s
1. Calculer sa vitesse v’1 et celle de la pierre v’2 après le choc.
2. Y a-t-il conservation de l’énergie cinétique au cours du choc ?
Exercice 2
Un plan horizontal AB de longueur L = 5 m est raccordé à un plan BC incliné d’un angle de α = 30° par
rapport à l’horizontale. Une masse m glisse sans frottement sur AB perpendiculairement à la droite
commune au plan. Elle démarre en A avec une accélération constante a = 10 m/s2.
1. Quelles sont les caractéristiques du vecteur vitesse au passage par B.
2. Etablir les équations horaires du mouvement de la masse au-delà du point B.
3. En déduire l’équation cartésienne de la trajectoire.
4. La masse tombe sur le plan BC en un point D. Calculer la distance BD.
Exercice 3
Du point A d’un plan incliné d’un angle α sur l’horizontale, on abandonne sans vitesse initiale une bille de masse m. Elle glisse
sans frottement suivant la ligne de plus grande pente (AB) de longueur L et arrive au point B avec une vitesse VB. La pente se
raccorde en B avec une piste circulaire lisse. Les points B et C appartiennent au même plan
vertical et se trouvent sur la même horizontale
1. Exprimer la vitesse VB de la bille au point B en fonction de g, L et α.
Calculer la valeur de VB. On donne : α = 30°; g = 10 m.s—2 ; L = 1,6 m; m = 10 g
2. En réalité il existe des forces de frottement sur le trajet (AB) ces frottements sont
équivalents à une force unique ⃗⃗⃗ 𝑓 colinéaire à ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et d’intensité constante. La vitesse de
la bille au point B est VB = 3,5 m/s.
2.1. Calculer l’intensité de la force 𝑓⃗⃗⃗ .
2.2. Déterminer la durée du trajet (AB).
3. Au-delà du point C, la bille quitte la piste et retombe à la surface de l’eau d’un bassin circulaire de rayon r = 3 m et dont le
niveau de l’eau est situé à une hauteur h = 2 m du point C.
3.1. Quelles sont les caractéristiques (direction, sens et norme) du vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗ 𝑉𝑐 de la bille au point C ?
3.2. Déterminer, dans le repère (D,𝑖⃗ , ⃗⃗⃗ 𝑗 ), l’équation cartésienne de la trajectoire de la bille au-delà du point C.
3.3. A quelle distance du centre du bassin la bille va-t-elle tomber ?
3.4. A l’instant où la bille quitte le point C, une mini pirogue supposée ponctuelle est lancée à partir du bord du bassin, sur la
surface de l’eau, à la vitesse constante V par rapport au bassin. On suppose que cette mini pirogue se déplace en ligne
droite. Trouver la valeur de la vitesse V pour que la mini pirogue reçoit la bille au moment où cette dernière touche l’eau.
Exercice 4
Dans beaucoup de moteurs, pour diminuer l’usure des pièces mécaniques, on utilise des huiles dont l’une des caractéristiques
fondamentales est la viscosité.
Dans ce qui suit, on se propose de déterminer la viscosité d’une « huile moteur ». Pour cela, on étudie la chute verticale d’une
bille en acier d’abord dans l’air puis dans l’huile. Dans les deux cas, la bille est lâchée sans vitesse initiale à partir d’un point O du
fluide pris comme origine de l’axe (OX) vertical et orienté vers le bas et l’instant de lâcher est pris comme origine des dates t = 0.
Sur la bille s’exercent les trois forces suivantes :
- Son poids 𝑃 ⃗⃗⃗ ;

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⃗⃗⃗ du fluide, qui est une force colinéaire et de sens opposé au vecteur vitesse instantanée de la bille, d’intensité
- La résistance 𝑓
f = 6πηrV, expression où η est la viscosité du fluide supposée constante, 𝑉 ⃗⃗⃗ la valeur de la vitesse instantanée de la bille être
son rayon;
- La poussée d’Archimède ⃗⃗⃗ 𝐹 qui est une force verticale orientée vers le haut, d’intensité F = ρVBg relation où ρ est la masse
volumique du fluide, VB le volume de la bille et g l’intensité de la pesanteur.
1. Etude du mouvement de la bille dans l’air
1.1. Représenter les forces appliquées à la bille à une date t > 0.
1.2. Calculer l’intensité de chacune de ces forces pour V = 5 m/s. En déduire qu’on peut négliger les intensités de 𝐹 ⃗⃗⃗ devant
⃗⃗⃗ et 𝑓
celle du poids.
1.3. Etablir les équations horaires de la vitesse V(t) et de l’abscisse x (t) de la bille puis préciser la nature du mouvement de la
bille dans l’air.
1.4. Au bout d'un parcours de 50 cm depuis le point O, la bille acquiert une vitesse de 3,16 m/s. Montrer que cette information
confirme l’approximation faite à la question 1.2.
2. Etude du mouvement de la bille dans l’huile
⃗⃗⃗ ne sont plus négligeables devant celle du poids.
⃗⃗⃗ et 𝑓
2.1. Les intensités de 𝐹
Par application du théorème du centre d’inertie, montrer que l’équation différentielle du mouvement de la bille peut s’écrire
𝑑𝑉 1
sous la forme : + 𝑉 = C où C et 𝜏 sont des constantes.
𝑑𝑡 𝜏
2.2. Donner l’expression de C en fonction de g, ρac (masse volumique de l’acier) et ρh (masse volumique de «l’huile moteur»)
puis exprimer en fonction de ρac, r et 𝜂 (viscosité de l’huile moteur). Vérifier que C = 8,4 m.s—2.
2.3. Au bout d’un temps suffisamment long, l’accélération de la bille s’annule. La vitesse obtenue à partir de cet instant est
appelée vitesse limite de module Vlim.
2.3.1. Décrire la nature du mouvement de la bille après que l’accélération s’annule puis exprimer la vitesse limite Vlim en fonction
de et C.
2.3.2. On trouve expérimentalement que Vlim = 4,2 cm/s. Quelle valeur de peut-on en déduire ?
2.4. Déterminer la valeur de la viscosité η de «l’huile-moteur».
Données :
Masse volumique de l’acier : ρac = 7,8.103 kg/m3 ; masse volumique de l’air : ρ0 = 1,3 kg/m3
Masse volumique de l’huile moteur : ρh = 1,26.103 kg/m3; viscosité de l’air : η(air) = 1,85.10—5 SI
𝟒
Rayon de la bille r = 1,5 mm : Volume de la bille VB = 𝝅𝒓𝟑 ; g = 10 N/kg (BAC S2 2013)
𝟑
Exercice 5
On étudie la trajectoire du centre d'inertie d'un ballon de basket-ball lancé par un joueur attaquant, vers le cercle du panier de
l'équipe adverse. Le lancer est effectué vers le haut ; on lâche le ballon lorsque son centre d'inertie est en Mo.
⃗⃗⃗0 du ballon est situé dans un plan vertical (0 ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗ ) et
- La vitesse initiale 𝑉
faisant un angle α = 38o avec l'axe horizontal. Le diamètre du ballon est 25 cm.
(voir figure ci-contre). On prendra g = 10 m.s—2.
On néglige la résistance de l'air et la rotation éventuelle du ballon.
1. Etablir les équations paramétriques du mouvement du centre d'inertie du
ballon. En déduire l'équation de la trajectoire.
2. Déterminer l'expression littérale de la vitesse initiale V0 du ballon pour que
celui-ci passe exactement au centre du cercle « panier » de centre I ? Faire
l'application numérique (utiliser les valeurs numériques fournies sur la
figure.).
3. Un défenseur AB, placé entre l'attaquant et le panneau de basket, saute
verticalement pour intercepter le ballon : l'extrémité de sa main se trouve en B à l'altitude h B = 3,10 m.
A quelle distance horizontale maximale d' de l'attaquant doit-il se trouver pour toucher le ballon du bout des doigts ? N.B. : En
basket on ne peut contrer le ballon que dans sa phase ascendante. (E.M.S 2007)
Exercice 6
Lors des derniers championnats du monde d'athlétisme qui eurent lieu à Paris en août 2003, le
vainqueur de l'épreuve du lancer de poids a réussi un jet à une distance D = 21,69 m.
L'entraîneur de l'un de ses concurrents souhaite étudier ce lancer.

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Il cherche à déterminer les conditions initiales avec lesquelles cette performance a pu être réalisée par le vainqueur de
l’épreuve.
Il dispose pour cela d’enregistrements relatifs à la vitesse du
boulet (nom donné au « poids »).
Pour simplifier, l’étude porte sur le mouvement du centre d’inertie
du boulet dans le référentiel terrestre où on définit le repère
d'espace (O, x, y) où :
• Oy est un axe vertical ascendant passant par le centre
d'inertie du boulet à l'instant où il quitte la main du lanceur.
• Ox est un axe horizontal au niveau du sol.
L’origine des temps t = 0 est prise au moment du lancer du boulet
où son centre d’inertie est situé à la distance verticale h = 2,62 m du
sol.
1. Exploitation des enregistrements
L’entraineur a obtenu les graphes, en fonction du temps, des composantes horizontale Vx et verticale Vy du vecteur-vitesse
instantanée (figures 1 et 2). Pour chacun des graphes, les dates correspondant à deux points successifs sont séparées par le
même intervalle de temps.
On expliquera simplement l’exploitation qui en est faite pour répondre aux questions.
1.1. En utilisant la figure 1, déterminer :
1.1.1. la composante v0x du vecteur-vitesse du centre d'inertie du boulet à l'instant de date t = 0 s.
1.1.2. la nature du mouvement de la projection du centre d'inertie du boulet sur l'axe Ox.
1.2 En utilisant la figure 2, déterminer :
1.2.1. la composante v0y du vecteur-vitesse à l'instant de date t = 0 s.
1.2.2. la nature du mouvement de la projection du centre d'inertie du boulet sur l'axe OY.
1.3. Exprimer les composantes v0x et v0y en fonction de la valeur V0 du vecteur-vitesse initiale et de l’angle α de ce vecteur avec
l’horizontale.
1.4. En déduire la valeur de V0 et celle de l’angle α.
2. Etude théorique du mouvement
2.1. Par application du théorème du centre d'inertie, dans le référentiel terrestre supposé galiléen, déterminer le vecteur-
accélération du centre d'inertie du boulet lors du mouvement.
2.2. En déduire les équations, en fonction du temps, des composantes Vx et Vy du vecteur-vitesse instantanée Vr. Ces équations
sont-elles en accord avec les graphes des figures 1 et 2 ? (BAC S2 2012)
Exercice 7
On néglige l’action de l’air sur le mouvement du ballon et on prendra g = 9,81 m.s—2.
Lors d’un match de football, pour marquer un but, il faut que le ballon passe par un cadre rectangulaire.
Ce cadre est constitué par deux montants verticaux réunis au sommet par
une barre transversale qui est à une hauteur h = 2,44 m du sol. XOY est le plan
vertical et XOZ est le plan horizontal.
Pour simplifier on remplace le ballon par un point matériel dont la masse est
m = 430 g. Le ballon est posé en O sur le sol horizontal face au cadre à une
distance d = 25 m.
1er cas : tir sans obstacle.
Un joueur, non gêné par un adversaire, tire sur le ballon et lui communique une vitesse ⃗⃗⃗𝑉0 continue dans le plan vertical XOY. Sa
direction fait un angle α = 30° avec le plan horizontal.
1. Montrer que la trajectoire du ballon est dans le plan vertical.
2. Etablir l’équation de la trajectoire du ballon dans le système d’axes indiqué.
3. Entre quelles valeurs doit se situer la norme de V0 pour que le but soit réussi.
2er cas : tir avec obstacle.
Le joueur effectue à nouveau le tir mais on place un mur en face du ballon à une distance d’ = 9,15 m du ballon. La direction du
mur est parallèle à l’axe OZ et sa hauteur est h’ = 1,75 m. Le joueur tire sur le ballon et lui communique une vitesse ⃗⃗⃗
𝑉𝑜 , de valeur
Vo = 16,83 m.s—1 et faisant un angle α = 30° avec le sol horizontal.
4. Montrer que :
4.1. le ballon n’est pas arrêté par le mur.
4.2. Le point d’impact du ballon sur le sol est M1 (25 m ; 0 ; 0).
5. Quelle est la durée du mouvement du ballon entre le mur et le but.

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6. Le gardien de but est au point M2 (25 m ; 0 ; 3,66 m). Il voit le ballon lorsque ce dernier passe au-dessus du mur. A partir de
cet instant, à quelle vitesse, supposée constante, doit-il se déplacer suivant une direction parallèle à OZ pour empêcher le
ballon de rentrer dans le but ?
Exercice 8
Donnée : intensité de la pesanteur : g = 10 N.kg—1. Les mobiles sont assimilés à des points matériels.
Leurs mouvements sont étudiés dans le plan vertical rapporté au repère (Ox, Oy).
Pour mettre en pratique une partie de ses connaissances un élève de terminale S se comporte
comme un chasseur.
Il cherche alors à atteindre, avec une flèche, un pigeon en mouvement rectiligne, horizontal. Le
pigeon de masse mp = 400 g est à une altitude h du sol et se déplace avec une vitesse constante de
module Vp = 12,6 ms—1.
A un instant to = 0, le pigeon passe par un point P situé à la verticale du chasseur. Au même instant le
chasseur lui envoie une flèche avec une vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗ 𝑣0 faisant un angle α = 45° ave l’horizontale.
La flèche a une masse mf = 50 g. La pointe de la flèche est partie d’un point O d’altitude ho = 1,2 m avec la vitesse de module
vo = 25 ms—1.
1. Etablir les équations horaires des mouvements du pigeon et de la flèche.
2. Etablir les équations des trajectoires du pigeon et de la flèche. Préciser la nature de chaque trajectoire.
3. La flèche atteint le pigeon à la date t1 = 9 s en un point O’.
3.1. Déterminer l’altitude h de vol du pigeon.
3.2. Déterminer les coordonnées du point O’.
3.3. Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗ 𝑣0 de la flèche à l’instant où elle rencontre le pigeon.
4. Juste après la rencontre, le pigeon et la flèche forment un solide de centre d’inertie G. La vitesse, en O’, de ce centre d’inertie
vaut VO’= 16, 0 m.s-1et fait un angle β = 10° avec l’horizontale.
4.1. Calculer la norme de la vitesse du centre d’inertie G à l’instant où il touche le sol.
4.2. Calculer durée de la chute de l’ensemble (pigeon + flèche).
4.3. Déterminer, dans le système d’axes (Ox, Oy), les coordonnées du point de chute du centre d’inertie G. (BAC S2 2016)
Exercice 9
Tous les frottements sont négligeables g = 10 S.I
1. Un solide ponctuel S de masse m est suspendu à un point O par l’intermédiaire d’un fil inextensible de longueur L = 50 cm.
(figure 1). Le solide S étant initialement au repos en MO, on lui communique une vitesse horizontale ⃗⃗⃗⃗ 𝑉0 de telle sorte qu’il décrive
un mouvement circulaire autour de O, dans le plan vertical.
1.1. La position M du solide S au cours de son mouvement est repérée par l’angle 𝛼 = (𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀0 ). (figure 2)
Montrer que l ‘intensité de la tension du fil en fonction de la vitesse V du solide, de α, m, g et L vérifie la relation :
1.2. En déduire la valeur minimale de la vitesse VH au point culminant H atteint par le solide, pour que le fil reste tendu.
1.3. En déduire la valeur minimale de la valeur de la vitesse V0 initialement
communiquée au solide.
2. La vitesse du solide S en M0, vaut V0 = 5 m/s. Il se détache à partir de la
position E tel que 𝛽 = (𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀𝐸 ) = 600 ; sa vitesse est alors VE. (figure 3)
2.1. Déterminer le module VE de la vitesse de S en E
2.2. En prenant comme origine des dates l’instant où le solide se détache en
E, établir dans le repère (𝐸, 𝐸𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐸𝑌
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )du plan vertical, les équations horaires
du mouvement du solide S.
2.3. En déduire l’équation et la nature de sa trajectoire. (Bac S1 & 3 1998)
Exercice 10
Un skieur, de masse m, glisse sur une piste horizontale DA à vitesse constante.
En A, commence une portion de piste circulaire de rayon r = BA (B est à la verticale de A).
Les frottements sont négligés et on admet que le skieur est assimilable à un point matériel
dont la trajectoire suit la forme de la piste (voir figure).
1. Etablir l’expression littérale de la vitesse du skieur au point M en fonction de l’angle
̂ , de l’intensité de pesanteur g, du rayon r et de la vitesse vA.
ϴ = 𝐴𝐵𝑀
2. Etablir l’expression littérale de l’intensité de la réaction que la piste exerce sur le skieur
au point M en fonction de ϴ, m, r, g et de la vitesse vA.
3. Montrer que le skieur quitte la piste circulaire en un point O pour lequel il est demandé le calcul de l’angle ϴ (noté ϴ0).
Application numérique : vA = 10 m.s—1 ; BA = r = 20 m ; g = 10 m.s—2.
4. Au même point O commence une troisième portion de piste rectiligne faisant un angle α = 45° avec la verticale.
4.1. Dans le repère (Oxy), donner l’équation de la trajectoire de M.
4.2. Déterminer la distance OC correspondant au point de rencontre du skieur avec la piste de réception.
Exercice 11

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Un pendule élastique est constitué d’un ressort de masse négligeable et de raideur k = 20 N/m et d’un solide de masse m = 200
g. Il est posé sur un plan incliné d’un angle α = 60° par rapport à la verticale (voir figure ci-dessous). La longueur à vide du ressort
est l0. Les frottements sont négligeables sur
ce plan incliné et g = 10 N/kg.
1. Exprimer l’allongement x0 du ressort à
l’équilibre en fonction de m, g, k et α.
Calculer x0.
2. Un opérateur tire le solide, à partir de la
position d’équilibre, vers le bas jusqu’au
point A2 d’une distance b = 8 cm et il lâche
sans vitesse initiale.
2.1. Déterminer la vitesse de passage du solide à la position d’équilibre pour la première fois en fonction de m, k et b. Faire
l’application numérique.
2.2. Après plusieurs oscillations, le solide se détache du ressort à partir du point A 2. Parti sans vitesse initiale, Il glisse suivant la
piste A2BCD formée d’une partie rectiligne A2B de longueur l et d’une partie circulaire de rayon r = 1,5 m.
2.2.1. Exprimer l’accélération du solide sur la partie rectiligne A2B en fonction de g et α.
2.2.2. Déterminer la distance l sachant que le solide arrive en B avec une vitesse VB = 5 m/s.
2.2.3. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre B et D, exprimer la vitesse V D de la bille en D en fonction de g,
r, α,  et VB. Calculer VD. On donne  = 20°.
V2 
2.2.4. Montrer la réaction de la piste en D peut s’exprimer par : R  mg  B  3 cos   2 sin   .Faire l’application
 r.g 
numérique.
2.3. Le solide quitte la piste en D avec une vitesse VD = 5,22 m/s.

2.3.1. Déterminer l’équation cartésienne da sa trajectoire dans le repère D, i , j.


2.3.2. Le solide passera-t-il au-dessus d’un mur de hauteur H = 10 cm placé à une distance d = 50 cm du point D.
2.3.3. Au sol, sur l’horizontale passant par D, on dispose convenablement un réceptacle circulaire de rayon r’ = 6 cm. Le
centre E du réceptacle est à une distance L = 1,80 m du point D.
2.3.3.1. Le solide sera-t-il recueilli par le réceptacle ? Justifier votre réponse.

A quelle distance du centre E du réceptacle le solide tombe-t-il ?


Exercice 11
Un électron de charge q = — e, de masse m, arrive dans le vide, à l'instant t = 0 au point origine O d'un référentiel galiléen (voir
schéma). Sa vitesse est : ⃗⃗⃗⃗
V0 = V0 i⃗ ; (V0> O). Cet électron est alors soumis à l'action d'un champ électrostatique uniforme :
⃗⃗⃗ = — U j⃗ avec U = VP— VN > 0
E
d
Ce champ électrostatique uniforme est créé entre deux plaques P et N dans la région
d d
d'espace définie par : O < x < L et — < y <
2 2

1. Montrer qu'entre les plaques la trajectoire de l'électron est parabolique.


2. Donner la condition sur la tension U pour que la particule sorte du champ sans
heurter les plaques.
3. Cette condition réalisée, la particule frappe un écran situé dans un plan x = D > L.
Exprimer la déviation 0'I du point d'impact et montrer qu'elle est fonction linéaire de la tension U = VP—VN appliquée entre les
plaques P et N.
Exercice 12 (ENSA 2012)

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Exercice 13
Dans tout l’exercice, on suppose que le mouvement des protons a lieu dans le vide et on néglige leur poids par rapport aux
autres forces.
On considère le dispositif de la figure 3. Des protons sont émis en C
avec une vitesse quasi-nulle, puis accélérés entre les points C et D des
plaques P1 et P2.
1. Préciser le signe de la tension UCD pour que les protons soient
accélérés. Justifier la réponse.
2. On pose pour la suite|𝑼𝑪𝑫 |= U.
2.1. Exprimer la vitesse VD d’un proton en D en fonction de U, e et mp.
2.2. Calculer VD.
3. Après la traversée de la plaque P2 en D, les protons pénètrent par F, distant de d’= 3 cm de la plaque P4, dans le champ
électrique uniforme ⃗⃗⃗𝐸 qui règne entre les plaques parallèles P3 et P4 de longueur l chacune et distantes de d. Entre les plaques
P3 et P4, on applique une tension U’. On donne l = 20 cm et d = 10 cm.
3.1. Montrer que l’énergie cinétique d’un proton se conserve entre D et F.
3.2. Etablir dans le repère (O,𝒊⃗ ,𝒋⃗ ) les équations horaires du mouvement d’un proton dans la région limitée par les plaques P3 et
P4.
𝑼′ 𝒅
3.3. Montrer que l’équation de la trajectoire peut s’écrire : 𝒚 = 𝒙𝟐 − ( − 𝒅′ ).
𝟒𝒅𝑼 𝟐
⃗⃗⃗ sans heurter la plaque supérieure,
3.4. Après avoir écrit la condition pour que les protons sortent du champ électrostatique 𝑬
𝑑 2 𝑑′
montrer que la tension 𝑈′ < 4𝑈 ( ) (1 − ).
𝑙 𝑑
𝒅
3.5. Pour que les protons sortent du champ en passant par le point S de coordonnées (l ; ), montrer que
𝟓
2𝑈 𝑑 2 10𝑑 ′
𝑈′ = ( ) (7 − ). Calculer sa valeur.
5 𝑙 𝑑
3.6. Calculer la vitesse des protons à la sortie S.
3.7. À la sortie du champ électrostatique par le point S, les protons sont reçus en un point J sur un écran plat (E) placé
perpendiculairement à l’axe Ox. Tracer l’allure de la trajectoire d’un proton entre les points F et J.
On donne : U = 103 V ; masse du proton : mp = 1,67.10—27 kg ; charge élémentaire e = 1,6.10—19 C.
Exercice 14

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Soit un ressort à spires non jointives de constante de raideur k = 32 N.m—1 et de longueur à vide l0 = 18 cm. On fixe à l’extrémité
inférieure de ce ressort un solide supposé ponctuel de masse m = 200 g.
L’ensemble coulisse sur une tige (T) soudée en O sur l’axe de rotation (Δ) vertical. On fait tourner
uniformément le système autour de (Δ). La tige fait alors un angle α = 30° par rapport à la verticale (figure ci-
dessus). Donnée : g = 10 m/s2
1. Faire le bilan des forces appliquées au solide S et les représenter. On négligera la résistance de l’air ainsi
que les frottements sur la tige.
2. Calculer la tension T du ressort sachant que l’intensité de la force de réaction vaut R = 0,268 N.
3. Calculer les vitesses angulaire ω et linéaire v du solide S.
4. Calculer l’accélération linéaire a du solide.
Exercice 15
Deux blocs (m1 = 2 kg et m2 = 3 kg) sont suspendus à une poulie composée de deux
disques pleins solidaires tournant autour du même axe (le plus grand de rayon R = 20 cm
l'autre de rayon r = 10 cm).Le moment d'inertie total de cette poulie est de 0,3 kg·m 2.
1. Quelle est l'accélération angulaire de la poulie ?
2. Quelle est la tension dans la corde reliant la masse m1 à la poulie ?
3. Quelle est la tension dans la corde reliant la masse m2 à la poulie

P5 Gravitation universelle
Exercice 1
Partie A
1. Donner l’expression de l’intensité du vecteur champ de gravitation terrestre ⃗⃗⃗⃗ 𝑔0 à la surface de la terre.
2. Donner l’expression de l’intensité du vecteur champ de gravitation terrestre 𝑔 ⃗⃗⃗ en un point A situé à une altitude h de la
surface de la terre.
3. Ecrire la relation qui lie g et go. Montrer que lorsque h est faible devant le rayon de la terre R, l’expression précédente peut
2ℎ
s’écrire 𝑔 = 𝑔0 (1 − ); on posera : masse de la terre = M ; rayon de la terre = R.
𝑅
Partie B
On donne : Distance Terre- Lune : r = 380000 km ; Masse de la terre MT et masse de la Lune ML avec MT = 81ML.
Un vaisseau spatial se déplace de la terre vers la Lune. En un point A situé sur la droite joignant le centre de la Terre à celui de la
Lune, le champ de gravitation terrestre a même intensité que celui de la Lune.
4. Déterminer la distance de ce point A au centre de la Terre.
5. Quel est à votre avis l’intérêt de ce point ?
Partie C
On donne :
Masse de la Terre : MT ; rayon de la Terre : RT ; masse du Soleil : MS ;
Rayon du Soleil : RS avec MS = 330000MT et RS = 110RT
Comparer :
 L’intensité du champ de gravitation solaire à la surface du Soleil et l’intensité du champ de gravitation terrestre à la
surface de la Terre.
 La masse volumique de la Terre et la masse volumique du Soleil.
Exercice 2
On donne :
RT = 6400 km (rayon de la Terre) ; RL = 1740 km (rayon de la Lune) ;
gOT = 9,8m.s—2 (champ de gravitation à la surface de la Terre) ; gOL = 1,6m.s—2 (celui de la Lune).
La Terre est assimilée à une sphère homogène de centre O et de rayon R T. Elle tourne autour de l’axe des pôles d’un mouvement
circulaire uniforme de période T.
1. Exprimer le champ de gravitation, g(r), créé par la Terre en un point P, situé à une distance r > RT du centre O de la Terre en
fonction de gOT, RT et r. En déduire l’expression de la vitesse d’un satellite de la Terre dans un référentiel géocentrique.
2. A quelles conditions ce satellite peut-il être géostationnaire ? Calculer alors le rayon de son orbite. En déduire son altitude
h.
3. Un satellite tourne autour de la Terre dans le plan équatorial. Le rayon de son orbite r = 18000 km, il se déplace vers l’Est.
On rappelle que la Terre tourne d’Ouest en Est. La période de rotation de la Terre sur elle-même est Tr = 24 h ; K = 6,67.10—11 SI.
3.1. Ce satellite est-il géostationnaire ? Pourquoi ?
3.2. Trouver la période TS du satellite dans le repère géocentrique.
3.3. Trouver sa période Te pour un observateur terrestre (intervalle de temps qui sépare deux passages consécutifs du
satellite au-dessous du même point de l’équateur.

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3.4. Reprendre les questions 3.1, 3.2, 3.3, dans le cas où le satellite se déplace vers l’Ouest.
4. Un satellite de masse m est lancé à partir d’un astre de masse M et de rayon R.
KMm
L’expression de l’énergie potentielle d’interaction satellite - astre est : Ep(r )   en considérant Ep = 0 quand le satellite
r
est infiniment éloigné de l’astre. K : constante de gravitation et r : distance entre le centre de l’astre et le satellite.
4.1. Exprimer l’énergie mécanique totale de ce système. En déduire l’expression de la vitesse de libération Vl du système.
4.2. Calculer cette vitesse dans les deux cas suivants :
4.2.1. Lancement à partir de la surface de la Terre.
4.2.2. Lancement à partir de la surface de la Lune.
Exercice 3
Rayon terrestre R = 6370 km ; g0 = 9,8 ms—2.
Dans le référentiel géocentrique un satellite évolue sur une orbite circulaire de rayon r 1 = 20 000 km dans le plan terrestre. Il se
déplace d’Ouest en Est. La période du mouvement de rotation de la Terre dans ce référentiel est T = 86164 s.
1. Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
2. Etablir l’expression puis calculer la vitesse du satellite dans le référentiel géocentrique.
3. En déduire la période du mouvement du satellite puis la calculer.
4. Quel devrait être le rayon 𝑟1′ de l’orbite du satellite pour qu’il soit géostationnaire ? (𝑟1′ sera calculé)
5. Quel est, pour un observateur terrestre, la période de révolution du satellite évoluant sur l’orbite de rayon r 1 = 20 000 km.
6. Un autre satellite évolue dans le plan équatorial terrestre sur une orbite de rayon r2 = 18 000 km dans le même sens que le
premier. A l’aide d’un schéma indiquer les positions des deux satellites quand leur distance est minimale.
Ce rapprochement entre les deux satellites se répète périodiquement. Calculer la période de ces rapprochements.
Exercice 4
Dans cet exercice, on se propose d’étudier le mouvement circulaire d’un satellite géostationnaire dans le référentiel
géocentrique supposé galiléen et de déterminer la fraction de la surface terrestre couverte par le faisceau électromagnétique
envoyé par un tel satellite.
1. Enoncer la loi de gravitation universelle puis donner, schéma à l’appui, sa formulation vectorielle.
2. En déduire l’expression vectorielle du champ de gravitation terrestre G à l’altitude h. Etablir alors l’expression de G en
fonction de sa valeur G0 au sol, de l’altitude h et du rayon R de la Terre.
3. Montrer que le mouvement du satellite géostationnaire est uniforme.
4. Etablir, en fonction de G0, R et h, l’expression de la vitesse v du satellite sur son orbite et celle de sa période T.
5.
5.1. Qu’appelle–t–on satellite géostationnaire ?
5.2. Montrer, par un calcul, que l’altitude du satellite géostationnaire vaut h = 3,58.104 km.
6. Météosat-8 est un de ces satellites géostationnaires.
6.1. Calculer la fraction de la surface terrestre couverte par le faisceau électromagnétique envoyé par Météosat-8.
6.2. Dire si les observations faites par Météosat-8 concernent toujours la même zone de la Terre ou non.
On donne :
- La surface S de la calotte sphérique de rayon R, vue sous l’angle 2Ɵ depuis le centre de la Terre est donnée par :
S = 2πR2(1 – cos Ɵ ).
- Rayon terrestre R = 6400 km; période de rotation de la Terre sur elle-même Tt = 8,6.104 s
- Valeur du champ de gravitation terrestre au sol : G 0 = 9,8 S.I (BAC S2 2014)
Exercice 5
On se propose de déterminer la masse de Jupiter en étudiant le mouvement de ses principaux satellites : Io, Europe, Ganymède
et Callisto
1. Le mouvement d'un satellite, de masse m est étudié dans un référentiel considéré comme galiléen, ayant son origine au
centre de Jupiter et ses axes dirigés vers des étoiles lointaines, considérées comme fixes .On supposera que Jupiter et ses
satellites ont une répartition de masse à symétrie sphérique. Le satellite se déplace sur une orbite circulaire, à la distance R
du centre de Jupiter :
1.1. Déterminer la nature du mouvement d'un satellite autour de Jupiter.
1.2. Déterminer la vitesse v d'un satellite en fonction de R, de M, masse de Jupiter et de G, constante de gravitation
universelle.
1.3. En déduire l'expression de la période de révolution T du satellite.

1.4. Montrer que le rapport 3 est constant.
R
2. Les périodes de révolution et les rayons des orbites des quatre principaux satellites de Jupiter ont été déterminés et ont les
valeurs suivantes :

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Io Europe Ganymède Callisto
T(en heures) 42,5 85,2 171,7 400,5
R(en km) 4,22 105 6,71 105 1,07 106 1,883 106

2.1 Ecrire dans un tableau les valeurs de T2 et R3 des quatre satellites de Jupiter.
2.2 Représenter le graphe donnant les variations de T² en fonction de R 3. Conclure.
3. En reliant ces résultats à ceux obtenu ci-dessus, déterminer la masse M de Jupiter.
Donnée : G = 6,67.10—11 N.m2.kg—2.
Exercice 6
Uranus est la 7e planète du système solaire. Elle a été découverte en 1781 par William Herechelle. Elle fut mieux connu par
l’Homme grâce à son survol, en 1986, par la sonde Voyager II. Uranus met 84 ans pour faire un tour complet autour du Soleil. Les
cinq plus gros satellites d’Uranus ont été découverts grâce aux observations depuis la Terre entre 1787 et 1948. Il s’agit de
Miranda, Ariel, Umbriel, Titania et Oberon.
Le tableau qui ci-après précise le rayon de la trajectoire de l’orbite décrit par chaque satellite autour d’Uranus et la période de
révolution (durée d’un tour autour d’Uranus).
Satellite Miranda Ariel Umbriel Titania Oberon
Rayon r (106m) 129,8 191,2 266,0 435,8 582,6
Période T (jours) 1,40 2,52 4,14 8,71 13,50

Dans tout le problème, on suppose que la répartition de masse des astres est à symétrie sphérique. Le mouvement des
satellites est étudié dans le référentiel « uranocentrique » supposé galiléen.
1. On se propose de déterminer la vitesse d’un satellite
d’Uranus. On admet que le centre d’inertie du satellite
effectue un mouvement circulaire dans le
référentiel « uranocentrique ».
1.1. Rappeler la définition du référentiel géocentrique.
Définir, par analogie, le référentiel «uranocentrique».
1.2. Montrer que le mouvement est uniforme.
1.3. Etablir l’expression de la vitesse V du centre d’inertie
du satellite en fonction du rayon r de sa trajectoire et de
sa période T de révolution.
1.4. Faire l’application numérique pour le satellite
Umbriel.
2. Dans la suite, on cherche à déterminer la masse M
d’Uranus par deux méthodes.
2.1. Méthode graphique
1
La courbe de la fonction V2 = f ( 2 ), ou V est la vitesse
𝑟
du centre d’inertie du satellite dans le référentiel
« uranocentroque » et r le rayon de l’orbite autour
d’Uranus, est représentée ci-dessous.
1.1.1. Etablir l’expression de la vitesse V du centre
d’inertie du satellite dans le référentiel
«uranocentrique» en fonction de G, M et r.
1.1.2. En vous aidant de la courbe, déterminer la masse M d’Uranus.
2.2. Utilisation de la troisième loi de Kepler
2.2.1. Etablir la 3eme loi de Kepler.
2.2.2. En utilisant les données sur les satellites, montrer, aux erreurs d’expériences près, que le rapport est une constante
dont on donnera la valeur numérique.
2.2.3. En déduire la masse d’Uranus et comparer le résultat avec celui obtenu avec la méthode graphique.
Exercice 7
Données :
Constante de la gravitation universelle, G = 6,67.10–11 S.I. Rayon de l’orbite de Titan r = 1,22.106 km. Rayon de la planète Saturne
R = 6,0.104 km. Période de rotation de Saturne sur elle-même Ts = 10 h 39 min. Masse de Saturne MS = 5,69.1026 kg.
En Juillet 2004, la sonde européenne Cassini-Huygens a photographié Titan de masse m, le plus gros satellite de Saturne, situé à
une distance r du centre de Saturne.
Dans cet exercice, on se place dans le référentiel saturno-centrique, supposé galiléen. On considère que la planète Saturne et
ses satellites sont des corps dont la répartition des masses est à symétrie sphérique. Les rayons des orbites des satellites sont
supposés grands devant leurs rayons respectifs.

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⃗⃗⃗ exercée par Saturne sur le satellite Titan. On donnera l’expression
2.1. Rappeler les caractéristiques de la force de gravitation 𝐹
de son intensité. Faire un schéma clair et annoté.
2.2. Etablir l'expression de l’intensité du champ de gravitation 𝑔⃗⃗⃗ créé par Saturne au point où se trouve le satellite Titan en
fonction de G, MS et r. Représenter le vecteur champ de gravitation 𝑔 ⃗⃗⃗ sur le schéma précédent.
2.3. Montrer qu'au voisinage de Saturne, à l'altitude h (h <<< R) que l’intensité du champ de gravitation qu’il crée, peut se
2ℎ𝑔0
mettre sous la forme : g = g0 — avec go intensité du champ de gravitation créé par Saturne au niveau de sa surface.
𝑅
2.4. Déterminer la nature du mouvement du satellite Titan dans le référentiel d'étude.
2.5. Montrer que l’angle de rotation de Saturne pendant une révolution de Titan peut s’écrire sous la forme :
4𝜋2 𝑟3
∆𝜃 = √𝐺.𝑀
𝑇𝑆 𝑆

2.6. Pourquoi dit-on qu’un tel satellite est un satellite à défilement ?


2.7. Titan se déplaçant dans le même sens que Saturne. Etablir l’expression de l’intervalle de temps Δt qui sépare deux passages
successifs de Titan à la verticale d’un point donné de l’équateur de Saturne en fonction de TS et TT la période de rotation de Titan
autour de Saturne.
2.8. Quelles sont les conditions que Titan devrait satisfaire pour être un satellite saturno-stationnaire de Saturne. Calculer dans
ce cas son altitude hG.
2.9. Etablir les expressions de l’énergie potentielle et de l’énergie mécanique du système Saturne-Titan ainsi que celle de
l’énergie cinétique du satellite en fonction de, m, r, R et go. On choisira la surface de Saturne comme état de référence pour
l’énergie potentielle.
2.10. Montrer que la variation d’énergie mécanique ΔE du satellite Titan est liée à la variation Δh de son altitude par la relation
ΔE = AΔh. Exprimer A en fonction de m, r et TT.
Exercice 8
Données numériques :
Masse de la Terre : M = 6.1024 kg ; Rayon de la terre : R = 6400 km
Constante de gravitation universelle : G = 6,67.10—11 N.m².kg—2
Période de rotation de la Terre : To = 86 164 s (dans le référentiel géocentrique)
1. Satellite sur Terre
1.1. Un satellite S1 considéré comme ponctuel de masse m est au repos sur la Terre en un point P de
latitude λ. Quel est son mouvement dans le référentiel galiléen géocentrique ?
1.2. Exprimer sa vitesse vo et son énergie cinétique Eco, dans le référentiel géocentrique, en fonction de
m, R, To et λ.
1.3. En déduire l’expression de l’énergie mécanique totale E o sachant que l’expression de l’énergie potentielle de gravitation est
𝑀𝑚
𝐸𝑝 = −𝐺 . A.N. : m = 800 kg et latitude λ = 40°. Calculer les valeurs de vo et Eo.
𝑟
2. Satellite sur orbite circulaire
Le satellite S1 est maintenant sur une orbite circulaire autour de la Terre.
2.1. Étude générale
2.1.1. Faire l’étude du satellite dans le référentiel géocentrique et déterminer la relation entre le rayon r de l’orbite, la vitesse v
du satellite et go le champ de gravitation à la surface de la Terre.
2.1.2. En déduire l’expression de la période T de révolution en fonction du rayon r, g o et R.
2.1.3. Donner l’expression de l’énergie totale E en fonction de m, r, g o et R.
2.2. Orbite circulaire rasante
Le satellite est d’abord envoyé sur une orbite basse de rayon r 1, d’altitude z1 très faible devant le rayon R de la Terre. On peut
donc considérer r1≈R (orbite rasante).
2.2.1. Donner l’expression de la vitesse v1 (1ère vitesse cosmique) en fonction de go et R.
2.2.2. Donner l’expression de l’énergie totale E1. Calculer v1 et E1.
2.2.3. Exprimer l’énergie ΔE qu’il faut fournir au satellite, au repos sur la Terre à la latitude λ, pour le mettre en orbite rasante.
Cette énergie dépend-elle du point de lancement sur la Terre ? Où sont situées les bases de lancement les plus favorables du
point de vue énergétique ?
3. Orbite circulaire géostationnaire
Le satellite est ensuite envoyé sur l’orbite géostationnaire de rayon r2.
3.1. Qu’est-ce qu’un satellite géostationnaire ? En déduire la valeur de sa période de révolution T 2 dans le référentiel
géocentrique.
3.2. Exprimer et calculer l’altitude z2 du satellite géostationnaire.
3.3. Exprimer et calculer la vitesse v2 et l’énergie E2 du satellite géostationnaire.

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3.4. Un autre satellite S2 de masse m2 = 103 kg est en orbite circulaire autour de la Terre de rayon r3 = 30 000 km dans le plan
équatorial. A t = 0 s, les satellites S1 et S2 sont sur la même verticale « côte à côte » et évoluent dans le même sens. Montrer que
l’intervalle de temps minimal où les deux satellites se retrouvent de nouveau sur une même verticale « côte à côte » (pas
nécessairement la même verticale qu’à t = 0) est donné par la relation :
2𝜋
∆𝑡 = . Calculer Δt.
𝑅√𝑔0 [(𝑟3 )−3/2 −(𝑟2 )−3/2 ]

P5 généralités sur le champ magnétique


Exercice 1
Compléter les schémas ci-contre en indiquant le sens du
courant électrique qui circule dans le fil conducteur ou celui
du champ magnétique au point M.
Exercice 2
1. En un point M de l’espace, se superposent deux champs
magnétiques ⃗⃗⃗⃗
𝐵1 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐵2 créés par deux aimants droits dont les
directions sont orthogonales (fig 1). Leurs intensités respectives
sont B1 = 4,0. 10—3 T et B2 = 3,0. 10—3 T.
1.1. Déterminer les pôles des deux aimants et représenter le
champ magnétique résultant B ⃗⃗⃗ .
1.2. Calculer l’intensité du champ résultant ⃗⃗⃗
𝐵 et l’angle
⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ ; 𝐵 ).
α = (𝐵 2
2. Chaque aimant (fig 2 et fig 3) crée au point N de l’espace un champ magnétique d’intensité 2,5. 10—3 T.
⃗⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗⃗⃗
2.1. Représenter, en précisant l’échelle, les vecteurs champs magnétiques B B2 et ⃗⃗⃗
B =B⃗⃗⃗⃗1 + B
⃗⃗⃗⃗2 .
2.2. Déduire de la construction l’intensité du champ résultant ⃗⃗⃗
B.
2.3. Retrouver le résultat précédent en utilisant une fonction trigonométrique.
Exercice 3
Un solénoïde (S) de longueur L = 25 cm et comportant 80 spires est traversé par un courant d’intensité I = 36 mA.
1. Préciser les faces nord et sud du solénoïde.
2. Représenter les lignes de champ à l’intérieur du solénoïde.
3. Donner les caractéristiques du vecteur champ magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵1 à l’intérieur de (S) au point O.
4. Le solénoïde (S) est placé verticalement de façon que son axe (Δ) soit perpendiculaire au plan méridien magnétique.
4.1. Calculer la valeur du champ magnétique résultant au point O.
4.2. Calculer l’angle de déviation de l’aiguille α1.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐻 et ⃗⃗⃗⃗
5. Comment faut-il placer le solénoïde traversé par le courant I pour que 𝐵 𝐵𝑅′ (champ magnétique
résultant) soient parallèles et de même sens ? Préciser le sens du courant et calculer la valeur du champ
magnétique résultant ⃗⃗⃗⃗
𝐵′ . 𝑅
6. L’axe (Δ) du solénoïde fait un angle β = 30° avec le plan méridien magnétique.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐻 , ⃗⃗⃗⃗⃗
Représenter sur la figure les vecteurs : 𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗′′ .
𝐵1 et 𝐵 𝑅
7. Un fil conducteur rectiligne est traversé par un courant d’intensité I’ est placé parallèlement à l’axe du
solénoïde et situé à une distance d au-dessus du point O.
L’aiguille aimantée placée toujours en O dévie d’un angle α = 60° par rapport à (Δ).
On néglige la composante horizontale du champ magnétique terrestre ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐻 .
7.1. Représenter par vue de dessus au point O : ⃗⃗⃗⃗𝐵𝑠 , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑓 et ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑅 .
7.2. Calculer le champ magnétique crée par le fil Bf.
Exercice 4
Soient deux fils rectilignes verticaux, infinis, parallèles situés à la distance O1O2 = 2a l'un de l'autre et parcourus par des courants
de sens opposé et de même intensité I0. Le plan des deux fils est contenu dans le plan
du méridien magnétique terrestre et une aiguille aimantée placée en leur voisinage
s'oriente comme sur la figure lorsqu'aucun courant ne traverse les fils.
On rappelle qu'un fil rectiligne infini, parcouru par un courant crée en un point M' de
μ0 I
l'espace un champ magnétique de valeur B = . , où d est la distance de M’au fil.
2π d

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𝜇 0 = 4𝜋 10—7 SI ; 2a = 20 cm ; Bh = 2 10—5 T, composante horizontale du champ magnétique terrestre.
1. Calculer I0 pour qu'un fil infini crée en un point H tel que a = 10 cm un champ magnétique de valeur égal à Bh.
2. On se place en un point M de l'axe Ox situé à a = 10 cm à droite de O2. Exprimer en fonction de Bh, les normes B1 et B2 des
champs crée en M par les deux fils. Représenter ces champs ainsi que le champ résultant B r en M.
Après avoir exprimé la norme de Br en fonction de Bh, calculer de quel angle 𝛼 tourné l'aiguille aimantée.
3. On se place en un point P de l'axe Oy à une distance a = 10 cm de O. Exprimer les distances O1P et O2P en fonction de a.
4.3. Montrer que le triangle PO1O2 est rectangle en P.
4.4. Exprimer en fonction de Bh, les normes B1 et B2 des champs crée en P par les deux fils.
4.5. Représenter ces champs ainsi que le champ résultant Br en P.
4.6. Après avoir exprimé la norme de Br en fonction de Bh, calculer de quel angle 𝛼 tourne l'aiguille aimantée.
Exercice 5
1. Une petite aiguille aimantée tournant librement autour d'un axe vertical est placée au centre O d'un long solénoïde
comportant 100 spires par mètre également mobile autour d'un axe vertical passant par O. L'axe xx' du solénoïde est
initialement perpendiculaire à l'aiguille aimantée. On fait passer un courant continu d'intensité I = 0,25 A dans le solénoïde.
1.1. Déterminer le champ crée par le solénoïde.
1.2. Déterminer l'angle α dont tourne l'aiguille aimantée.
1.3. Déterminer l’angle β, dont il faut faire tourner la bobine pour que l'aiguille aimantée tourne de 90°.
2. Un fil de cuivre (f) de longueur L = 314 m est enroulé sous forme d’un solénoïde (S) de rayon r = 5 cm.
2.1. Calculer le nombre N de spires que comporte le solénoïde (S).
2.2. Le fil (f) a un diamètre d = 0,5 mm et les spires du solénoïde (S) sont jointives. Calculer la longueur l de ce solénoïde.
2.3. Le solénoïde (S), parcouru par un courant continu d’intensité I, est disposé de sorte que son axe (Δ) est horizontal. Une
aiguille aimantée mobile autour d’un axe vertical et placée à l’intérieur du solénoïde (S), a une position d’équilibre indifférente.
Déterminer la valeur de l’intensité I.
C6 mouvement d’une particule chargée dans un champ magnétique uniforme
Exercice 1
Une particule de charge q pénètre dans un champ magnétique
uniforme ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗0 .
𝐵 avec une vitesse 𝑉
Représenter dans chaque cas : Le vecteur ⃗⃗⃗⃗ 𝑉0 ou le vecteur force de
⃗⃗⃗ qui s’exerce sur la particule ou le vecteur champ
Lorentz 𝐹
magnétique ⃗⃗⃗𝐵 ou le signe de la charge. Esquisser, si possible, l’allure
de la trajectoire.
Exercice 2
Des protons H+ de masse m = 1,67.10—27 kg sont produits par une chambre d’ionisation. On néglige les forces de pesanteur. Ces
protons pénètrent en S sans vitesse initiale dans un accélérateur linéaire
où ils sont soumis à un champ électrique uniforme E créé par une
tension U = VC – VA (voir schéma ci-dessous).
1.1. Exprimer l’accélération d’un proton en fonction de U, d, m et la
charge élémentaire e.
1.2. Ecrire l’équation horaire du mouvement d’un proton dans
l’accélérateur.
2. Les protons pénètrent ensuite en O avec une vitesse v 0 dans un
domaine limité par deux plans P et P’ où règne un champ magnétique uniforme ⃗⃗⃗
𝐵 orthogonal à la vitesse 𝑣 ⃗⃗⃗ .
2.1. Reproduire le schéma sur votre feuille de copie et représenter la force magnétique subie par un proton en O. Calculer sa
norme.
2.2. Montrer que le mouvement des protons est uniforme et circulaire entre P et P’. Exprimer le rayon de leur trajectoire en
fonction de m, B, e et U.
2.3. On admet que la distance l entre les plans P et P’ est négligeable devant L (distance entre O et l’écran et que les protons
sortent par P’ et viennent heurter l’écran en M.
2.3.1. Quelle est la nature du mouvement des protons après leur sortie du champ magnétique ?
2.3.2. Exprimer la déflexion magnétique O’M en fonction de L, l, B, e, U, d et m.
2.3.3. Pour empêcher les protons d’atterrir sur l’écran, on augmente la largeur du champ magnétique.
Quelle valeur minimale L1 faudrait-il donner à pour que les protons ressortent par le plan P ?
Données : e = 1,6 10—19 C ; U = 10 kV ; B = 0,5 T. (Bac S1S3 – 2011 – session de remplacement)
Exercice 3
La figure n’est pas à l’échelle. Dans tout l’exercice on néglige le poids, de l’électron devant les autres forces qui agissent sur lui.

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1. Des électrons de masse m et de charge q sont émis sans vitesse initiale par la cathode (C).Ils subissent sur la longueur d,
l’action du champ électrique uniforme 𝐸 ⃗⃗⃗ .
1-1 Quelle est la nature du mouvement de l’électron entre la cathode (C) et l’anode
(A)?
1-2 Quelle est la valeur V0 de la vitesse d’un électron au point O1 ?
1-3 A.N : on donne : q = -e = -1,6.10—19 C ; m = 9,1.10—31 kg ; d = 10 cm ; E = 5.104 V/m.
2. Arrivés en O1, les électrons subissent sur la distance l l’action d’un champ
magnétique uniforme ⃗⃗⃗ 𝐵 perpendiculaire au plan de la figure. Quel doit être le sens
⃗⃗⃗
du vecteur 𝐵 pour que les électrons décrivent l’arc O1N. Justifier la réponse. Etablir l’expression du rayon R = O’O 1 = O’N de
cet arc de cercle.
Calculer R pour B = 2,0.10—3 T.
3.
3-1 Quelle est la nature du mouvement de l’élection dans le domaine (III) où n’existe aucun champ ?
3-2 Le domaine (III) est limité par un écran E sur lequel arrivent les électrons. Exprimer en fonction de m, e, B, D, l et V0 la
déflexion magnétique O3I = Y subie par un électron à la traversée du système II + III. La droite IN coupe l’axe O1O2 au point M.
L’écran (E) est à la distance D de ce point M. On fera les hypothèses simplificatrices suivantes : dans le domaine II de l’espace,
on peut confondre la longueur de l’arc O1N avec la longueur O1O2 = l où règne le champ ⃗⃗⃗ 𝐵 ; on supposera que la déviation
angulaire est faible.
3-3 Sachant que Y = 3,25 cm, retrouver la valeur V0 de la vitesse de l’élection au point O1. On donne : D = 40 cm ; l = 1,0 cm.
Exercice 4
On donne 1u = 1,66.10—27 kg ; e = 1,6.10—19 C. Chambre d’ionisation
On envisage la séparation des isotopes de l’uranium à l’aide d’un P1 P2
spectrographe de masse. O1 O2
On négligera le poids des ions devant les autres forces.
1. Une chambre d’ionisation produit des ions 238U+ et AU+ de masses
respectives m1 = 238u et m2 = Au. Ces ions sont ensuite accélérés dans le Plaque conductrice
vide entre deux plaques métalliques P1 et P2. La tension accélératrice a C
pour valeur U0 = 4 kV. On suppose que les ions sortent de la chambre
d’ionisation en O1 avec une vitesse nulle. C’
1-1 Quelle est la plaque qui doit être portée au potentiel le plus élevé ? Justifier.
1-2 Montrer que l’énergie cinétique est la même pour les deux types d’ions arrivant en O 2. En est-il de même pour les
vitesses ? Justifier.
1-3 Calculer la vitesse des ions 238U+ lorsqu’ils arrivent en O2.
2. Les ions pénètrent dans une région où règne un champ magnétique ⃗⃗⃗ 𝐵 orthogonal au plan de la figure d’intensité B = 0,1 T.
2-1 Indiquer sur un schéma le sens du vecteur ⃗⃗⃗ 𝐵 pour que les ions U parviennent en C’, et les ions AU+ en C. Justifier la
238 +

construction.
2-2 Montrer que les trajectoires des ions sont planes ; Montrer que les trajectoires des ions sont planes ; établir la nature du
mouvement ainsi que la forme de ces trajectoires.
2-3 Calculer le rayon de courbure R1 de la trajectoire des ions 238U+. Exprimer le rayon de courbure R2 de la trajectoire des ions
A +
U en fonction de R1 et de A. On donne CC’ = 1,77 cm. Calculer A et en déduire V’ 0.
Exercice 5
Dans tout le problème, on supposera que le poids des ions est négligeable. Des atomes de lithium sont soumis, dans une
chambre d’ionisation, à des chocs de particules rapides. Il se forme des ions 63𝐿𝑖 + . Après avoir été accélérés sous une tension U =
2.103 V, les ions pénètrent en un point S dans la chambre de séparation magnétique. Ils se trouvent soumis à un champ
magnétique uniforme représenté par le vecteur ⃗⃗⃗ 𝐵 , perpendiculaire au vecteur vitesse initiale des ions en S.
1. Montrer que le mouvement des ions est à vitesse constante dans la chambre de Source d’ions
séparation.
2. U
a. Montrer que la trajectoire est circulaire, et est située dans un plan que l’on précisera.
S . .
Donner l’expression littérale du rayon R.

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b. Calculer R dans le cas des ions 𝐿𝑖 + . On donne B = 2.10—2 T.
Source d’ions
3. En réalité, on observe deux trajectoires demi circulaires distinctes, car le lithium est
formé de deux isotopes donnant des ions de même charge q, mais dont les masses U
sont différentes ; m étant la masse de l’ion 𝐿𝑖 + (6) et on désignera par m’ la masse S . .
de l’ion 𝐿𝑖 + (x). Les rayons des trajectoires sont respectivement R et R’.
𝑅′
3.1. Montrer que le rapport ne dépend que des masses m et m’ des deux types d’ions.
𝑅
3.2. SA étant le diamètre de la trajectoire des ions Li+ (6), SD celui de la trajectoire des
ions Li + (x). On demande de calculer m’ et x. On donne SD = 1,69 m.
3.3. On utilise un autre procédé pour séparer les ions Li +(6) et Li +(x). Les ions sont
d’abord accélérés par la tension U = 2.103 V. Arrivés en S, ils pénètrent dans la chambre
de séparation. Ils sont alors soumis à l’action simultanée de deux champs ; d’une part le champ magnétique ⃗⃗⃗ 𝐵 , et d’autre part
⃗⃗⃗
le champ électrostatique représenté par le vecteur 𝐸 perpendiculaire au vecteur vitesse initiale des ions.
3.3.1. Montrer que si l’on choisit convenablement la norme du vecteur ⃗⃗⃗ 𝐸 , seuls les ions Li + (6) ne seront pas déviés. Calculer
alors cette valeur Eo.
3.3.2. Quelle valeur E’o faudrait-il donner au champ électrostatique pour que seuls les ions Li +(x) ne soient pas déviés ?
3.4. Le courant d’ion issu de la source correspond à une intensité de 10 μA, sachant que l’uranium naturel contient en
nombre d’atomes 0,7% d’isotope léger, calculer la masse de cet isotope recueilli en 24 heures.
Exercice 6
On se propose d’étudier la déviation de particules chargées par un champ magnétique uniforme.
Des ions de masse m, de charge q sont émis par une chambre d’ionisation (C) avec une vitesse quasi nulle. Ils sont ensuite
accélérés par une tension appliquée entre la chambre d’ionisation et l’électrode (K)
horizontale percée d’un trou ponctuel O. (voir figure ci-contre). Le dispositif est
placé dans l’espace où règne un vide parfait. Le poids des ions est négligeable
devant les autres forces et les vitesses sont faibles devant la célérité de la lumière.
1. Un ion de masse m, de charge q arrive par le trou O dans une zone où règne le
champ magnétique uniforme ⃗⃗⃗ B . Le vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗
V0 de l’ion en O est vertical et
perpendiculaire à ⃗⃗⃗B . Apres avoir décrit une trajectoire dans l’espace où règne le
champ magnétique, l’ion frappe une plaque photographique (P) se trouvant dans le
plan horizontal de (K). Soit I0 le point d’impact de l’ion sur la plaque.
𝟏𝟎𝟒 𝐦
On donne : 𝐪 = 𝟑, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟏𝟗C ; 𝐦 = 𝟐𝟑𝟐𝐮 ; 𝐕𝟎 = 𝟏, 𝟎. ; 𝐁 = 𝟎, 𝟐𝐓 ;
𝐬
𝟏𝐮 = 𝟏, 𝟔𝟔. 𝟏𝟎−𝟐𝟕 𝐤𝐠
1.1. Etablir l’expression de l’intensité de la force magnétique qui s’exerce sur l’ion quand il pénètre en O dans le champ
magnétique. Calculer la valeur de cette intensité.
1.2. Quel est, justification à l’appui, le sens du champ magnétique ⃗B ?
1.3. Pour un ion donné comment varie la norme du vecteur vitesse avec le temps dans la zone où règne le champ magnétique
uniforme B⃗ ? Justifier la réponse.
1.4. Montrer que le mouvement de l’ion est plan dans l’espace où règne le champ magnétique uniforme B ⃗.
1.5. Montrer que l’ion a une trajectoire circulaire et exprimer la distance OI0 en fonction de m, B, q et V0 .
Calculer B sachant que la distance OI0 vaut 12 cm.
2.1. Les ions produits par la chambre d’ionisation ont une masse m = 232u mais des vitesses différentes. Quand les ions entrent
dans le champ magnétique, ils n’ont pas tous la même vitesse. La valeur des vitesses des ions est comprise entre (1 + ε)V0
et (1 − ε)V0 . Les ions de vitesses (1 + ε)V0 impressionne la plaque (P) en un point I alors que les ions de vitesse (1 − ε)V0
l’impressionne en I’. Déterminer la distance D = II′ sur laquelle se répartissent les points d’impact des ions sur la plaque (P).
On donne ε = 5.10—3.
2.2. Les ions produits par la chambre d’ionisation ont la même vitesse 𝑉0 mais sont des isotopes du même élément chimique.
2.2.1. Si les ions arrivent en O avec la même vitesse, quelle grandeur physique caractéristique des différents isotopes peut-on
identifier à partir des positions des points d’impact sur la plaque photographique ?
2.2.2. Les ions xX et yX décrivent des trajectoires circulaires ayant pour rayons respectifs R1 et R2.
R1
2.2.2.1. Exprimer le rapport en fonction de x et y.
R2
R1
2.2.2.2. Sachant que 2R1 = 0,12m et = 0,987 calculer x et y.
R2
2.2.2.3. Identifier l’élément chimique étudié dans la liste ci-dessous.
Thorium Uranium
Nombre de masse 232 234 235 238

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3. La dispersion des ions étudiés à la question 1.3, peut-elle entrainer des difficultés pour la déterminer le nombre d’isotopes
si elle se produit ? Quel dispositif faudrait-il placer entre la chambre d’ionisation et le point O pour avoir un faisceau
rigoureusement homocinétique au point O ? Faire un schéma clair pour appuyer votre argumentation.
Exercice 7
3 4 6
Données : 2He2+ : m1 = 5,0.10—27 kg ; 2He2+ : m1 = 6,7.10—27 kg ; 2He2+ : m3
3 4 6
1. Une chambre d’ionisation produit des noyaux d'hélium 2He2+,2He2+ et 2He2+ de masses
3 4
respectives m1, m2, et m3. On désignera par ⃗⃗⃗ 𝑉1 , ⃗⃗⃗
𝑉2 , ⃗⃗⃗
𝑉3 les vecteurs vitesse en O des ions2He2+, 2
6
He2+, 2He2+. On notera e la charge électrique élémentaire.

1.1. Déterminer le signe de U0 et représenter le champ électrique ⃗⃗⃗⃗ 𝐸0 dans l'accélérateur.


4
1.2. Exprimer l'accélération d'un ion 2He2+en fonction de U0, d0, e et m2 ; préciser la nature de son mouvement.
2 2 2
2. Montrer qu'en O, à la sortie de l'accélérateur, m 1v1 = m2v2 = m3v3.
3. Les ions pénètrent ensuite dans un sélecteur de vitesse limité par les plaques P et Q. Ils sont alors soumis à l'action simultanée
de deux champs : un champ électrique uniforme ⃗⃗⃗𝐸 , créé par une différence de potentiel positive
U = VQ – VP, et un champ magnétique uniforme ⃗⃗⃗
𝐵 perpendiculaire à 𝑉⃗⃗⃗1 , 𝑉
⃗⃗⃗2 , 𝑉
⃗⃗⃗3 .
3.1. Représenter le champ magnétique ⃗⃗⃗
𝐵 pour que la force électrique et la force magnétique aient même direction, mais des
sens contraires.
4
3.2. On règle la valeur de U de façon que le mouvement des ions 2He2+ soit rectiligne uniforme de trajectoire OO’. Exprimer U en
fonction de B, v2 et d.
3 4 6
4. Comment seront déviés les ions 2He2+, 2He2+, 2He2+ ? On se contentera de donner l'allure des trajectoires sans préciser leur
nature et sans faire de calcul.
Exercice 8
On se propose de déterminer le nombre de masse de l’un des isotopes du potassium, élément chimique, mélange de deux types
d’isotopes : 39𝐾 𝑒𝑡 𝑥𝐾 . L’isotope 39𝐾 est plus abondant. On utilise alors un spectrographe de masse constitué essentiellement
de trois compartiments (figure 2). Dans le premier compartiment, les atomes de potassium sont ionisés en cations (: 39𝐾 𝑒𝑡 𝑥𝐾 ) ;
dans le deuxième compartiment, les ions sont accélérés, leurs vitesses initiales étant négligeables et dans le troisième
compartiment, les ions sont soumis à l’action d’un champ magnétique ; en fin de course, ils atteignent un écran luminescent.
Données :
le mouvement des particules a lieu dans le vide ; le poids d’un ion est négligeable devant la force électrique et la force
magnétique. La charge élémentaire est e = 1,6 .10—19 C ;
la tension U établie entre les plaques A et C a pour valeur U = V A– VC = 1,0.103 V ; l’intensité du champ magnétique régnant
dans la zone 3 est B = 100 mT ; la masse d’un nucléon est m 0 = 1,67.10– 27 kg ; la masse de l’ion 39K+ est m1 = 39 m0, la masse de
l’ion xK+ est m2 = x m0.
1. Entre les plaques A et C, les ions sont accélérés par un champ électrique uniforme. Leur vitesse
au point T1 de la plaque A est supposée nulle.
1.1. Reproduire la figure sur la feuille de copie et représenter la force électrique s’exerçant sur un
ion potassium se trouvant en M.
1.2. Montrer que, arrivés au niveau de la plaque C, en T2, tous les ions potassium ont la même
énergie cinétique.
2𝑒𝑈
1.3. Montrer alors qu’en T2, la vitesse de chaque ion 39K+ a pour expression :𝑣1 = √ . En
39 𝑚0

déduire, sans démonstration, l’expression de la vitesse v2 des isotopes xK+ en T2.


2. A partir de T2, les ions pénètrent dans la zone 3 avec des vitesses perpendiculaires à la plaque C. Chaque type d’isotope
effectue, dans le plan de la figure, un mouvement circulaire uniforme.
2.1. En un point N de l’une des trajectoires, représenter sur la figure déjà reproduite, la vitesse d’un ion potassium et la force
magnétique qui s’exerce sur cet ion.
2.2. Compléter la figure en représentant le sens du champ magnétique régnant dans la zone 3.

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1 78 𝑚0 𝑈
2.3. Montrer que le rayon de la trajectoire des ions 39K+ a pour expression 𝑅1 = √ . En déduire l’expression du rayon R2
𝐵 𝑒

de la trajectoire des isotopes xK+.


2.4. Déterminer, par calcul, la valeur du rayon R1 de la trajectoire des ions 39K+.
2.5. Les deux types d’isotopes rencontrent l’écran luminescent en deux points d’impact I1 et I2 ; le point ’impact I1 étant plus
lumineux.
2.5.1. Préciser, en justifiant, le point d’impact de chaque type d’isotopes.
𝑅1 39
2.5.2. Montrer que le rapport des rayons des trajectoires des isotopes du potassium dans la zone 3 est =√ .
𝑅2 𝑥

2.5.3. La distance entre les points d’impact est d = 2,5 cm. Déterminer la valeur du nombre de masse x de l’isotope xK+. (Bac S2
2011)
Exercice 9
Soit un cyclotron à fréquence fixe N. C’est un accélérateur de particules constitué de deux demi-cylindres
1. Exprimer le rayon R, de la trajectoire des protons dans le Dée D1, ainsi que la durée du trajet effectué.
2. Déterminer le vecteur vitesse ⃗⃗⃗
𝑉0 des protons lorsqu'ils sortent de la région D1 en traversant la paroi PQ. Quel
doit être alors le signe de la tension U pour accélérer les protons ? Avec quelle vitesse V2 pénètrent-ils dans le
dée D2 ?
3. Exprimer le rayon R2 de la trajectoire des protons dans le « dée » D2, ainsi que la durée du trajet effectué.
4. Quel est le signe de la tension U lorsque les protons quittent le dée D2 en traversant la paroi PQ ?
Calculer la période T et la fréquence N de la tension U, en négligeant la durée de transfert dans l'intervalle entre
les deux Dées.
5. Soit R0 le rayon des Dées. Donner les expressions de la vitesse et de l'énergie cinétique maximales acquises par les protons.
Exercice 10
On donne : e = 1,6.10—19 C ; UAB = 1670 V ; m = 4u ; unité de masse atomique 1 u = 1,67.10—27 kg.
Des particules α, (ou ions 42𝐻𝑒 2+ ), pénètrent en O1 entre
deux plaques verticales A et B entre lesquelles est
appliquée une tension UAB ; la vitesse des ions en O1 est
nulle (figure 2.a)
1. En justifiant, préciser la nature du mouvement des
ions entre A et B.
2. Exprimer la vitesse V0 des ions à leur arrivée en O2 en
fonction de UAB, la charge élémentaire e et de la
masse m d’un ion. Calculer la valeur de V 0.
3. A la date t0 = 0, les ions pénètrent en o avec la vitesse ⃗⃗⃗
𝑉0 = 𝑉0 𝑖⃗ dans une chambre (C) dont la largeur est L = 3 cm où
règne :
- Soit un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗⃗ de direction perpendiculaire au plan (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ ) et de norme B = 0,2 T.
- Soit un champ électrique uniforme ⃗⃗⃗
𝐸 de direction parallèle à celle du vecteur unitaire 𝑗⃗ et dont la norme est E = 2000
V.m—1.
3.1. Le trajet d’un ion dans (C) est l’arc de parabole OS2 (figure 2-b).
3.1.1. En justifiant votre réponse, représenter sur la figure 2-b la force qui s’exerce sur chaque ion
en O et en M. En déduire la nature (électrique ou magnétique) et le sens du vecteur champ
qui règne dans la chambre (C).
3.1.2. Etablir dans le repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ ) l’équation de la trajectoire des ions entre O et S2.
3.1.3. Calculer les coordonnées du point S2.
3.2. Le trajet d’un ion dans (C) est l’arc de parabole OS3 (figure 2-c).
3.2.1. En justifiant votre réponse, représenter sur la figure 2-c la force qui s’exerce sur chaque ion
en O et en N. En déduire la nature (électrique ou magnétique) et le sens du vecteur champ
qui règne dans la chambre (C).
3.2.2. Quelle est la nature du mouvement de l’ion dans (C). Justifier la réponse.
3.2.3. Montrer que dans le repère (O, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ ) l’équation de la trajectoire des ions entre O et S3 peut se mettre sous la forme
x2 + y2 + αy = 0, expression où α est une constante qu’on exprimera en fonction de m, V 0, e et l’intensité du champ
considéré.
3.2.4. Calculer les coordonnées du point S3.

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3.3. En faisant agir simultanément les champs électrique ⃗⃗⃗ 𝐸 et magnétique ⃗⃗⃗ 𝐵 il est possible que la trajectoire des ions dans (C)
⃗ 0, 𝐸
soit le segment de droite OS1 (fig2-a). Etablir la relation entre 𝑉 ⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗
𝐵 pour satisfaire à cette condition. Calculer alors la
nouvelle valeur de E si celle de b n’est pas modifiée.
Exercice 11
𝐴 𝐴
Le chlore naturel est un mélange essentiellement constitué des isotopes 1𝐶𝑙 𝑒𝑡 2𝐶𝑙 dont les proportions isotopiques sont
respectivement 75% et 25%. La masse molaire du chlore naturel est de 35,5 g.mol —1.
On considère le spectrographe de masse schématisé à la figure 4. Des atomes de
𝐴 𝐴
chlore sont ionisés dans la chambre d’ionisation (1) ; les ions 1𝐶𝑙 − 𝑒𝑡 2 𝐶𝑙 − obtenus
sont introduits avec une vitesse initiale nulle par le trou P 1 dans la chambre
d’accélération (2) où règne un champ électrique uniforme crée par une tension
U1 = VP1—VP2 positive. Les ions sont accélérés vers le trou P2 par lequel ils pénètrent
avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉01 dans la chambre de déviation (3) où règne un champ magnétique
uniforme ⃗⃗⃗
𝐵 orthogonal au plan de la figure et de valeur B.
1. Quel est la direction et le sens du vecteur champ électrique dans la chambre d’accélération.
2. Quelle est la nature du mouvement d’un ion dans la chambre d’accélération. Etablir l’expression de la vitesse V 0i de chaque
ion en fonction de e, mi et U1.
3. Dans la chambre (3) de déviation :
3.1. Montrer que le mouvement d’un ion s’effectue dans un plan que l’on précisera puis montrer que ce mouvement est
circulaire uniforme.
𝐴1 𝐴2
3.2. Exprimer R1 et R2 respectivement rayons des trajectoires des ions 𝐶𝑙 − 𝑒𝑡 𝐶𝑙 − en fonction de e, B, U1 et m1 ou m2. En
𝑅2
déduire l’expression de en fonction de A1 et A2.
𝑅1
⃗⃗⃗ pour que les ions tombent aux points M1 et M2.
3.3. Donner en justifiant le sens de 𝐵
𝐴 𝐴
3.4. Les ions 1𝐶𝑙 − 𝑒𝑡 2 𝐶𝑙 − tombent respectivement en M1 et M2 tel que OM1 = 0,972.OM2. Déterminer les valeurs de A1 et
A2.
3.5. Calculer les valeurs de R2 et V02 pour R1 = 20 cm et V01 = 1,48.105 m.s—1
4. On supprime le champ magnétique ⃗⃗⃗ 𝐵 précèdent et on applique maintenant dans la chambre de déviation un champ
électrique ⃗⃗⃗⃗
𝐴1
𝐸′ pour que l’ion 𝐶𝑙 − sort par le point N tel que IN = OI = R1.
4.1. Préciser la direction et sens de ⃗⃗⃗⃗
𝐸′ .
𝐴
4.2. Etablir l’expression de l’équation de la trajectoire d’un ion 1𝐶𝑙 − dans le repère (OX ; OY).
4.3. Exprimer la valeur E’ de ⃗⃗⃗⃗
𝐸′ en fonction de U1 et R1. Calculer E’ pour R1 = 20 cm et V01 = 1,48.105 m.s—1 puis en déduire la
valeur de U1.
5. On applique maintenant simultanément dans la chambre de déviation les champs 𝐸′ ⃗⃗⃗⃗ et ⃗⃗⃗
𝐵 qui conservent leurs directions et
𝐴
sens. Quelle doit être la valeur de l’intensité du champ magnétique ⃗⃗⃗
𝐵 pour que les ions 1 𝐶𝑙 − sortent au point P sans être
𝐴
déviés avec une vitesse V01 = 1,48.105 m.s—1 ? On admettra que la masse d’un ion 𝑖𝑋 𝑞 est mi = Aiu où u est la masse d’un
nucléon (1u = 1,66.10—27 kg)
Exercice 12
Données :
Charge élémentaire : e = 1,6.10—19 C; Masse molaire du soufre : M(S) = 32 g.mol— ; Constante d’Avogadro : N = 6,023.1023 mol—1
« Aujourd’hui très focalisé sur les cancers, la médecine nucléaire est appelée à élargir son champ d’application, notamment en
cardiologie. A cette fin, il est nécessaire de disposer de radio-isotopes variés, en quantité suffisante et aux caractéristiques
adaptées, tel qu’une demi-vie ni très inférieure ni très supérieure à quelques heures. De nouveaux isotopes particulièrement
intéressants seront disponibles grâce au cyclotron ARRONAX comme des isotopes du cuivre. » extrait « tête chercheuses »
actualité et culture des sciences en pays Loire. Printemps 2008
Généralement on trouve le cuivre dans les sulfures tels que la chalcopyrite [CuFeS 2], la covelline [CuS], chalcosine [Cu2S] ou la
cuprite [Cu2O]. Le cuivre naturel est essentiellement constitué des isotopes 𝑥𝐶𝑢𝑆 2+ et 65𝐶𝑢𝑆 2+ de masses respectives m1 et m2.
Pour déterminer la composition massique de ces deux isotopes dans le cuivre naturel, on soumet à une analyse spectrométrique
un échantillon de covelline. La covelline est placée dans la chambre d’ionisation (compartiment (I) de la figure 3) où ces molécules
sont transformées en ions 𝑥𝐶𝑢𝑆 2+ et 65𝐶𝑢𝑆 2+ de masses respectives m1 et m2.
3.1. Les ions sont accélérés entre les deux plaques P1 et P2 (compartiment (II) de la figure 3) par une tension |𝑈𝑃1𝑃2 | = 4000 𝑉
3.1.1. Quel est le signe de la tension 𝑈𝑃1𝑃2 ?

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3.1.2. Déterminer l’expression littérale de la vitesse V1 de l’ion 𝑥𝐶𝑢𝑆 2+ et V2 65𝐶𝑢𝑆 2+ à la sortie O. en déduire la valeur
𝑣1
numérique de x sachant que = 1,01.
𝑣2

3.2. Les ions pénètrent dans le compartiment (III) de la figure 3 où règne un champ magnétique ⃗⃗⃗ 𝐵 uniforme et perpendiculaire
au plan de la figure. La distante F1F2 qui sépare les deux points d’impact sur la plaque est de 10mm.
3.2.1. Déterminer le sens 𝐵 ⃗⃗⃗ pour que les ions décrivent dans ce compartiment des trajectoires comme indiqué sur la figure puis
montrer que le mouvement d’un ion est circulaire et uniforme.
3.2.2. déterminer les valeurs des rayons R1 et R2 décrits respectivement par les ions 𝑥𝐶𝑢𝑆 2+ et 65𝐶𝑢 𝑆 2+ . En déduire la valeur de
l’intensité du champ magnétique utilisé.
3.3. en réalité la vitesse d’un ion à la sortie varie entre Vi et Vi(1 + Ɛ) avec Ɛ ≪ 1 (i = 1 ou 2). Derrière les fentes F1 et F2 sont
placés deux collecteurs.
3.3.1. Exprimer en fonction de Ri et Ɛ la largeur minimale lm de la fente de chaque collecteur recevant un type d’ion.
3.3.2. Pour Ɛ = 1.10—2, calculer la largeur minimale de la fente de chaque collecteur. En déduire les distances minimales dmin et
maximale dmax entre les points d’entrée dans les collecteurs.
3.4. Les collecteurs sont reliés électriquement au sol par deux circuits contenants
deux ampèremètres très sensibles A1 et A2.Lorsqu’un ion tombe sur un collecteur, des
électrons apportés par le circuit contenant l’ampèremètre, vient les neutraliser.
Le courant qui traverse A1 est I1 et celui qui traverse A2 est I2.
On constate que I2 = 0,43I1.
Déterminer la composition centésimale massique des deux isotopes dans le cuivre
naturel (on considérera que le cuivre naturel est constitué
essentiellement de ces deux isotopes).(E.M.S 2013)
Exercice 13
On négligera les effets de la pesanteur sur les ions.
1. On considère les ions de deux isotopes du mercure 200 2+ 202
80𝐻𝑔 et 80𝐻𝑔 . Ils
2+

sont émis sans vitesse par la source S, puis accélérés par la différence de
potentiel USP = U.
1.1. Déterminer l’expression littérale de la vitesse en A d’un ion de masse m et
charge q.
1.2. Montrer que les deux espèces émis par la source S arrivent en ce point avec
des vitesses différentes.
2. Ils traversent la fente A du plan P, puis passent entre P et P’ dans un filtre de vitesse constitué par un champ électrique ⃗⃗⃗ 𝐸 et
un champ magnétique ⃗⃗⃗ 𝐵 ; dans cette zone, ces deux champs sont constants et orthogonaux comme indiqués sur la figure
𝐸
(𝐸 est dans le plan de la feuille, ⃗⃗⃗
⃗⃗⃗ 𝐵 perpendiculaire à ce plan). Montrer que les ions qui une vitesse ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣0 telle que 𝑣0 =
𝐵
parviennent en A’.
3. Ces ions pénètrent en A’ dans une capsule où règne un champ magnétique uniforme ⃗⃗⃗⃗ 𝐵′ (perpendiculaire au plan de la
feuille), qui leur impose une trajectoire circulaire de rayon R, puis ils impressionnent une plaque photographique (voir
figure)
3.1. Etablir l’expression de R en fonction de m, q, v0, B’, puis en fonction de m, q, E, B, B’.
𝐸
3.2. On réalise les réglages des valeurs de permettant successivement le passage en A’ de ces deux espèces d’ions. En déduire
𝐵
la distance entre les deux points d’impact, sur la plaque photo, des ions des deux isotopes du mercure Hg 2+.
On donne : B = 0,1 T ; E = 6.104 V/m ; B’ = 0,2 T ; Masse d’un nucléon : m = 1,67.10—27 kg
Valeur absolue de la charge de l’électron : e = 1,6.10—19 C ; on assimile la masse de Hg2+ à celle de son noyau

C7 Force de Laplace
Exercice 1
On donne : I = 10 A ;B = 7.10—2 T ; le poids de la tige MN est P = 0,224 N ; MN = L = 20 cm et
CD = l = 4 cm.
Un conducteur rectiligne [MN], de longueur MN = L, peut tourner autour d’un axe (Δ)
horizontal passant par le point N tout en restant dans un plan normal au champ magnétique
uniforme B crée par un aimant en U. Le conducteur [MN] prend une nouvelle position
d’équilibre et s’incline d’un angle θ par rapport à la verticale quand un courant d’intensité I

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le traverse. La zone d’influence du champ magnétique B couvre le milieu du conducteur [MN] sur une largeur l = CD (voir figure).
1. Déterminer les caractéristiques de la force de Laplace.
2. Représenter les forces qui s’exercent sur le conducteur [MN].
3. En déduire le sens du vecteur champ magnétique B.
4. Déterminer l’angle d’inclinaison θ que fait le conducteur [MN] avec la verticale.
5. La surface libre de la solution électrolytique qui assure la continuité du circuit électrique se trouve à la distance verticale
NM’ = d= 19,4 cm de N.
5.1. Montrer que la plus grande inclinaison du conducteur [MN] est θ’ = 14°.
5.2. Déduire l’intensité I’ qui permet d’obtenir une telle déviation.
Exercice 2
Une tige conductrice AB, homogène de masse m = 20 g et de longueur AB = 10 cm, peut glisser sans frottement sur deux
rails parallèles tout en leur restant perpendiculaire. L’ensemble est plongé dans un champ magnétique uniforme et vertical
B, orienté vers le haut et d’intensité B = 0,5 T. Un générateur, lié aux rails, permet de faire passer dans la tige un courant
d’intensité I = 10 A.
On attache au milieu O de la tige un fil de masse négligeable qui passe sur la gorge d’une poulie et qui supporte en sa
deuxième extrémité un solide (S) de masse m’. Le système, abandonné à lui-même est alors en équilibre.
1. Le plan des rails étant horizontal :
1.1. Déterminer les caractéristiques de la force magnétique F exercée sur la tige AB.
Comment appelle-t-on cette force ?
1.2. En déduire le sens du courant dans la tige.
1.3. Calculer alors la masse m’ du solide (S)
2. On incline le plan des rails d’un angle α = 30° par rapport au plan horizontal. Quelle
intensité doit avoir le champ magnétique pour que la tige puisse rester en équilibre sur les
rails ? On prendra g = 10 N.kg-1.
Exercice 3
Un moteur à courant continu est constitué d’une spire unique (ou rotor) immergée dans
un champ magnétique. (figure 2).
La longueur de chaque conducteur est l = 20 cm ; il est parcouru par un courant d’intensité
I = 400 A ; le champ magnétique d’intensité B = 2 T est créé par le stator.
1. Représenter les forces électromagnétiques 𝐹 ⃗⃗⃗1 et 𝐹
⃗⃗⃗2 s’exerçant sur les
conducteurs 1 et 2 (figure 3).
En déduire le sens du mouvement de rotation du moteur.
⃗⃗⃗1 et 𝐹
2. Calculer l’intensité commune de ces forces 𝐹 ⃗⃗⃗2 .
3. Le rotor a un rayon r = 5 cm. Calculer le moment des forces
électromagnétiques agissant sur le moteur
4. On fixe sur l’axe du rotor, une tige horizontale de masse négligeable et de
longueur l’ = 50 cm.
Calculer la masse maximale du corps, à suspendre au bout de cette tige, que le moteur pourra soulever. (figure 4) (BAC S2 2010
R)
Exercice 4
1. Avec un fil dont la section droite a un diamètre d = 0,6 mm, on veut construire un solénoïde (S) comportant N = 180 spires,
l’espace libre laissé entre deux spires consécutives est e = 1 mm.
1.1. Calculer la longueur L de ce solénoïde.
1.2. Le fil est parcouru par un courant électrique d’intensité I = 9 A.
Calculer la valeur du vecteur champ magnétique 𝐵 ⃗⃗⃗⃗1 au centre du solénoïde.
2.2. Une tige (T) perpendiculaire en O à son axe de rotation horizontal (Δ) porte à son
extrémité N un plateau. A l’autre extrémité M, est fixé par le milieu de son côté
horizontal (FG), un cadre rectangulaire (DEFG), indéformable, de masse négligeable et
dont le plan est perpendiculaire à (T). Ce cadre est parcouru par un courant électrique
continu d’intensité I’.
Si I’ = 0, la tige (T) et les côtés (DE) et (FG) sont horizontaux ; l’axe du solénoïde est parallèle à (T), dans le même plan vertical et
le milieu K du côté (FG) est au centre du solénoïde. Le côté (FG) du cadre est à l’extérieur.
2.1. I’ ≠ 0. Indiquer, sur la figure, le sens du courant I’ pour que la force de Laplace qui s’exerce sur (DE) soit dirigée vers le bas.
2.2. Pour ramener la tige (T) à l’horizontale, on ajoute sur le plateau une masselotte de valeur m = 0,226 g.

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2.2.1. Montrer que les forces qui s’exercent sur (FD) et (GE) n’interviennent pas dans l’étude de l’équilibre.
2.2.2. Pour I = 9 A et I’ = 6,5 A, trouver à l’aide de cette expérience une expression de la valeur du vecteur champ magnétique ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵2
crée par le solénoïde en son centre en fonction de m, d, d’, l, I’ et g. DE = l = 2 cm ; MO = d = 25 cm ; NO = d’ = 10 cm et g = 9,8
N.kg—1. Comparer B1 à B2.

C8 induction électromagnétique, dipôle (RL)

Exercice 1
Soit un solénoïde (A, C) de longueur ℓ = 41,2 cm et de résistance négligeable.
Il comporte N = 400 spires de rayon r = 2,5 cm. Il est orienté arbitrairement de A vers C.
1. Le solénoïde est parcouru par un courant d'intensité I = 5A.
1.1 Représenter quelques lignes du champ magnétique à l'intérieur du solénoïde ainsi que le vecteur
champ 𝐵 ⃗ (direction et sens).
1.2 Donner l'expression littérale de l'intensité B du champ magnétique, à l'intérieur du solénoïde en fonction de µ 0, N, ℓ et I.
1.3 Calculer la valeur de B.
1.4 Donner l'expression littérale du flux propre 𝜙 de la bobine en fonction de N, B et
r, puis le calculer.
1.5 Calculer la valeur de l'inductance L de la bobine.
2. Le solénoïde est maintenant parcouru par un courant électrique i(t) dont l'intensité
varie avec le temps comme l'indique la figure 2. Un phénomène d'auto-induction
prend naissance dans le solénoïde. Donner l’expression de la tension u AC en fonction
𝑑𝑖
de L et de (se référer à la figure 3)
𝑑𝑡
2.1. Calculer uAC sur une période t : t 𝜖 [0; 50𝑚𝑠] en prenant L = 10—3 H
2.2. Tracer la courbe uAC(t). Echelle : 1 cm ↔ 50 mV ; 1 cm ↔ 10 ms ; Données : μ0 = 4π. 10−7 SI
Exercice 2
Une bobine circulaire PQ de résistance R2 = 8 ohms comportant N2 = 50 spires de diamètre d2 = 5 cm est placée comme indiqué
sur la figure à l’intérieur d’un solénoïde de longueurl1 = 50 cm, comportant N1= 1000 spires.
L’axe de la bobine est parallèle à celui du solénoïde.
1. Un générateur de courant continu débite un courant d’intensité I = 4 A à travers le solénoïde.
Déterminer alors les caractéristiques du champ magnétique ⃗⃗⃗ 𝐵 créé à l’intérieur du solénoïde et
représenter ce vecteur sur un schéma. On donne : perméabilité du vide : µ0 = 4π .10—7 S.I.
2. Sans modifier le circuit, on réunit les extrémités P et Q de la bobine, puis on ouvre
l’interrupteur K.
2.1. Justifier le passage d’un courant induit dans la bobine PQ pendant l’ouverture du circuit et préciser son sens sur un schéma
(le sens positif d’orientation de PQ est indiqué sur le schéma du montage). .
2.2. Calculer la quantité d’électricité induite qui traverse la bobine PQ.
3. Le générateur linéaire est remplacé par un générateur basse fréquence qui délire une intensité variable i = 5 sin (100 πt),
expression où i est exprimée en ampère et t en seconde.
𝜇0 𝑁1 𝑁2 𝜋𝑑22 𝑑𝑖 𝑑𝑖
3.1. Montrer que l’expression de la f.é.m. d’induction qui apparaît dans la bobine est 𝑒 = − , relation où est la
4𝑙1 𝑑𝑡 𝑑𝑡
dérivée par rapport au temps de l’intensité i du courant.
3.2. On sépare les bornes P et Q de la bobine puis on relie la borne Q à la masse d’un oscilloscope, la borne P à la voie de
déviation verticale YY’ afin de visualiser la tension UPQ.
Représenter la courbe observée sur l’écran en tenant compte des données ci-après :
- largeur de l’écran : 10 cm balayage horizontal : 5 ms/cm
- hauteur de l’écran : 08 cm sensibilité verticale : 0,2 V/cm. (BAC S2 2007)
Exercice 3
Les bobines sont des composants électriques de très grande utilité sur lesquels le fabricant mentionne les caractéristiques (L, N,
Imax), pour une utilisation optimale et sécuritaire. L et N représentent respectivement l’inductance et le nombre de spires de la
bobine tandis que Imax correspond à l’intensité maximale du courant électrique qui peut traverser la bobine.
1. Un groupe d’élèves, sous la supervision de leur professeur, se propose de vérifier quelques caractéristiques d’une
bobine de leur laboratoire. Cette bobine est assimilée à un solénoïde de longueur l = 0,5 m, comportant N spires de rayon R = 5
cm. Pour ce faire, ils disposent la bobine horizontalement, son axe (∆) étant orthogonal au plan méridien magnétique. Au centre
de cette bobine est placée une petite aiguille aimantée horizontale mobile autour d’un axe vertical (∆’).

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Le groupe d’élèves lance un courant électrique d’intensité I dans le solénoïde et constate que l’aiguille dévie d’un angle α.
1.1. Faire un schéma où seront représentés la bobine en indiquant le sens du courant, le vecteur champ magnétique ⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝑐 créé
par le courant, le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻 composante horizontale du champ magnétique terrestre, la position finale de l’aiguille et
l’angle α.
1.2. Exprimer tan α en fonction de BH, N, l, l et μ0 (perméabilité magnétique du vide)
2. Le groupe fait varier l’intensité I du courant dans le circuit et mesure la valeur de
l’angle α pour chaque valeur de I. Les résultats obtenus permettent de tracer la courbe
tanα = f(I). (figure 1)
2.1. Déterminer à partir de cette courbe la relation entre tan α et I.
2.2. En déduire la valeur de N que l’on notera No.
On donne: μ0= 4 π 10—7 SI ; BH = 2.10—5 T
2.3. Déterminer l’inductance L du solénoïde. (on prendra N = 1195 spires).
3. Afin d’étudier le comportement de la bobine dans un circuit, les élèves réalisent avec
ce solénoïde le montage ci-après (figure 2). La bobine est branchée en série avec un résistor de résistance R o= 10 Ω.
Ils utilisent un générateur de courant continu G (E = 12 V ; r = 5 Ω). La résistance interne du solénoïde est r’ = 5 Ω. Le nombre de
spires est N = 1195 spires. L’interrupteur est dans la position 1.
3.1. Déterminer l’intensité Io du courant dans le circuit en régime permanent.
3.2. En un temps très bref et à t = 0, on bascule l’interrupteur de la position (1) à la position (2).
3.2.1. Etablir l’équation différentielle à laquelle obéit l’intensité i du courant dans le circuit.
3.2.2. Vérifier que i = A e—t/τ est solution de cette équation différentielle, A et τ étant des constantes à exprimer en fonction
des caractéristiques des composants du circuit. Donner l’allure de la courbe i = f(t). (BAC S2 2012).
Exercice 4
Un élève d’une classe de terminale veut déterminer les caractéristiques électriques d’une bobine extraite d’un jouet. Pour cela
il réalise le circuit série comportant un générateur de tension continue, la bobine (r, L) et un conducteur ohmique de résistance
R = 100 Ω (figure 1)
A la date t = 0, l'interrupteur K est fermé et on enregistre
l'évolution des tensions sur les voies Y1et Y2 d’un oscillographe
bicourbe.
Les oscillogrammes obtenus sont reproduits sur la figure 2.
1. Préciser les grandeurs représentées par les courbes
C1 et C2 de la figure.
2.
2.1. Déterminer graphiquement :
2.1.1. l’intensité Ip du courant parcourant le circuit en régime
permanent.
2.1.2. la tension aux bornes de la bobine en régime permanent ;
2.2. En déduire la valeur de la résistance de la bobine.
3. Déterminer graphiquement la valeur de la force électromotrice E.
4. Peut-on négliger la résistance interne du générateur (réponse à justifier) ?
𝑑𝑈𝐶𝐷 𝑑𝑖
5. A partir de la courbe, déterminer la valeur de la grandeur à l’instant t = 0. En déduire la valeur de à t = 0 puis calculer
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝐼𝑃 𝑑𝑖
la valeur de la constante de temps τ du circuit sachant que : =( ) t = 0. En déduire la valeur de L.
𝜏 𝑑𝑡
NB : La droite OT est la tangente à la courbe C2 à la date t = 0
𝑑𝑖
6. Etablir l’équation différentielle liant i, l’intensité du courant, sa dérivée , L, R, r et E.
𝑑𝑡
7. La solution de cette équation différentielle est de la forme : i(t) = A + B e—αt.
7.1. Déterminer les valeurs des constates A, B et α.
7.2. Exprimer i(t) et uBC(t) en fonction de R, L, r, E et t. (BAC S2 2013 R)
Exercice 6
On considère le circuit électrique représenté sur la figure 1, comportant un générateur de tension
continue, une bobine de résistance r et d'inductance L et une résistance R = 100 Ω
1. À la date t = 0, on enregistre l’évolution des tensions visualisées sur les voies YA et YB lors de la
fermeture de l’interrupteur (Figure 1).
1.1. Identifier ces deux courbes (1) et (2) en justifiant.
1.2. Calculer l’intensité IP lorsque le régime permanant est établit.

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2. En utilisant les oscillogrammes de la figure 2 :
2.1. Donner la valeur de la tension de la bobine en régime permanant.
2.2. Déduire la valeur de la résistance r de cette bobine.
𝑑𝑖
2.3. Déterminer la valeur de à
𝑑𝑡
l’instant t = 0.
2.4. Calculer l’inductance L de la bobine.
3.
3.1. Etablir l’équation différentielle
satisfaite par l’intensité i(t).
𝐿
3.2. La solution de l’équation différentielle est de la forme : 𝑖(𝑡) = 𝐴 + 𝐵𝑒 −𝑅𝑡 . Donner les
expressions de i(t) et de ubobine = ub(t) en fonction de R, L, r et de la tension E délivrée par le générateur.
4. Calculer puis retrouver graphiquement la valeur de la constante de temps τ du circuit.
5. Donner l’allure de la courbe que l’on obtiendrait sur la voie YA si on remplace la bobine par une autre d’inductance deux fois
plus faible.
Exercice 7
A l’aide d’une bobine d’inductance et de résistance interne, d’un conducteur ohmique de résistance R,
d’un dipôle générateur idéal de tension de f.é.m. E et d’un interrupteur, on réalise le circuit électrique
schématisé sur la figure-4-. A l’instant de date t, on ferme l’interrupteur K.
1. Préciser le phénomène physique qui se produit dans le circuit électrique du document-2-.
𝐸
2. En appliquant la loi des mailles, montrer qu’en régime permanent l’intensité du courant est 𝐼 = et la
𝑅+𝑟
𝑟𝐸
tension aux bornes de la bobine est 𝑈𝑏 =
𝑅+𝑟
3. L’équation différentielle qui régit les variations au cours du temps de l’intensité i du courant électrique peut s’écrire sous la
𝑑𝑖(𝑡)
forme : 𝛼 + 𝑖 = 𝛽 avec α et β sont des constantes positives.
𝑑𝑡
3.1. Exprimer α et β en fonction des données de l’exercice. Que représente α pour le circuit étudié.
𝑅+𝑟 𝑅+𝑟
𝐸 𝐸
3.2. Quelle est parmi les fonctions suivantes 𝑖(𝑡) = (1 − 𝑒 −𝐿
𝑡
) et 𝑖(𝑡) = 𝑒−𝐿
𝑡
celle qui constitue une solution de
𝑅+𝑟 𝑅+𝑟
l’équation différentielle trouvée ? Justifier la réponse.
4. Un système d’acquisition non représenté sur la figure-4- suit l’évolution au cours du temps de la tension Ub(t) aux bornes de la
bobine et de l’intensité i du courant électrique. On obtient les courbes du document-2-
4.1. Déterminer, graphiquement, les valeurs I, Ub, E et la constante de temps τ du dipôle RL.
4.2. En déduire r, R, et L.
4.3. Donner, en fonction du temps, l’expression de la tension UR aux bornes du résistor et représenter son allure sur le
document-2-

Exercice 8
Le montage représenté sur la figure ci-dessous comporte :
- un générateur approprié faisant circuler un courant d‘intensité variable i(t) entre P et Q ;
- une bobine d’inductance L et de résistance r ;
- deux conducteurs ohmiques de résistance R = 100 Ω ;
- un conducteur ohmique de résistance variable R0.

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L’oscilloscope bi-courbe utilisé comporte une touche « ADD » permettant lorsqu’elle est actionnée, d’observer sur l’écran la
tension uADD somme des tensions reçues sur les voies A et B : UADD= uPM + uQM.
1.
𝑑𝑖
1.1 Etablir les expressions de uPM et uQM en fonction de l’intensité i du courant et de sa dérivée .
𝑑𝑡
𝑑𝑖
1.2 En déduire l’expression de uADD en fonction de i et de .
𝑑𝑡
2. La touche « ADD » étant actionnée, montrer qu’il existe une valeur R 0 pour laquelle la courbe observée sur l’écran est la
𝑑𝑖
représentation de la fonction 𝐿 .
𝑑𝑡
3. La condition de la question 2 étant réalisée, on mesure R 0 avec un ohmmètre et on trouve R0 = 9 Ω.
Les figures ci-dessous représentant respectivement uQM(t) et uADD sont observées successivement sur l’écran de l’oscilloscope avec
les réglages suivants :
- Sensibilité sur les deux voies : 1V/division.
- Base de temps : 0,2 ms/division.
- En l’absence de tension sur les deux voies les traces horizontales sont au centre de l’écran.

3.1. Justifier sans calcul la forme de uADD(t) à partir de uQM(t).


3.2. Calculer la période et la fréquence du courant débité par le générateur.
𝑳 𝒅𝒖𝑸𝑴
3.3. Montrer que l’on a 𝒖𝑨𝑫𝑫 = − . . Calculer L.
𝑹+𝑹𝟎 𝒅𝒕
Exercice 9
Un groupe d’élèves effectue trois expériences décrites ci-dessous :
Expérience 1
1. Ils réalisent le circuit électrique qui comporte une bobine de résistance r, un générateur idéal de
tension de f.é.m. E, un conducteur ohmique de résistance R = r, deux lampes identiques (L1 et L2) et
un interrupteur K. (figure 3)
1.1. Qu’observent-t-ils lorsqu’ils ferment l’interrupteur K ? Quel est le phénomène physique mis en
évidence dans cette expérience ?
1.2. Comparer les luminosités des lampes (L1 et L2), une fois le régime
permanent établi ?
Expérience 2
2. La bobine précédente est insérée dans un autre circuit électrique. Elle est
parcourue par un courant dont l’intensité varie en fonction du temps
comme le montre la courbe de la figure 4.
2.1. Etablir les expressions de l’intensité i du courant électrique en fonction
du temps dans les intervalles [0, 10 ms] et [10 ms, 20 ms].
2.2. Déterminer la valeur de l’inductance L de la bobine sachant que dans
l’intervalle de temps [0, 10 ms], la f.é.m. d’auto-induction a la valeur e1 = —
280 mV.
2.3. En déduire la valeur e2 de la f.é.m. d’auto-induction dans l’intervalle [10 ms, 20 ms].

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2.4. Calculer l’énergie magnétique emmagasinée dans cette bobine à la date t =10 ms.
Expérience 3
5.3. Ils réalisent maintenant le circuit électrique représenté sur la figure 5, comportant un
générateur de tension continue, la même bobine de résistance r et d'inductance L et un
conducteur ohmique de résistance R = 100 Ω
À partir de la date t = 0, ils enregistrent l’évolution des tensions visualisées sur les voies Y A et
YB lors de la fermeture de l’interrupteur.
3.1. Faire correspondre à chacune des courbes (1) et (2) de la figure 6 la voie de la tension qui
permet sa visualisation. (0,25 point)
3.2. En utilisant les oscillogrammes de la figure 6 :
3.2.1. Déterminer l’intensité IP du courant lorsque le régime permanant est établi.
3.2.2. Quelle est la valeur de la tension aux bornes de la bobine
en régime permanant.
3.2.3. En déduire la valeur de la résistance r de cette bobine.
3.2.4. Déterminer graphiquement la valeur de la constante de
temps τ du circuit. En déduire l’inductance L de la bobine.
3.3. Etablir l’équation différentielle relative à l’intensité i(t) du
courant.
3.4. La solution de cette équation différentielle est de la forme
: i(t) = Aeαt + B.
Etablir les expressions de i(t) et de Ubobine= Ub(t) en fonction de
R, L, r et de la tension E délivrée par le générateur.

C9 dipôle (RC)
Exercice 1
On considère le circuit électrique comportant un générateur de tension continue de f.é.m.
E = 6 V, un condensateur de capacité C, une bobine d'inductance L et de résistance propre
négligeable, deux conducteurs ohmiques de résistance R et deux interrupteurs K et K'
(figure ci-après).
A l'aide d'un oscilloscope bi-courbe on peut visualiser sur la voie 1
la tension uC aux bornes du condensateur en fonction du temps.
A- Première expérience
Dans cette expérience, on ferme K (en maintenant K' ouvert). Le dipôle (RC) est alors soumis à un échelon de tension de
valeur E.
1- Quel est le nom du phénomène observé sur la voie 1 à la fermeture de K?
2-Reproduire sur la copie la partie du circuit concernée et indiquer sur ce schéma, juste après la fermeture de l'interrupteur K, le
sens du courant, le signe des charges de chacune des armatures du condensateur. Flécher la tension uC aux bornes du
condensateur.
3- Sur la voie 1, on obtient la courbe de la figure ci-contre :
a- Déterminer graphiquement, la constante de temps τ du dipôle (RC).
Expliquer la méthode
b-Sachant que R = 20Ω, en déduire la valeur de capacité C.
4-L'étude théorique du dipôle (R, C) conduit à l'équation différentielle :
𝑑𝑈𝐶
𝑅𝐶 + 𝑢𝐶 = 𝐸
𝑑𝑡
a- Retrouver cette équation différentielle en appliquant la loi des mailles.
𝑡
b- Vérifier que𝑢𝐶 = 𝐸(1 − 𝑒 −𝑅𝐶 )est solution de cette équation.
c- Calculer uR pour t = 1 ms.
B- Deuxième expérience:
Une fois la première expérience réalisée, on ouvre K puis on ferme K’. Le circuit est alors le siège d'oscillations électriques. On
utilise un oscilloscope bi-courbe

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pour visualiser, sur la voie 1, la tension u C aux bornes du
condensateur l'enregistrement est synchronisée
avec la fermeture de l'interrupteur. On obtient la courbe de la figure ci-
dessus :
1- a- Préciser le régime des oscillations de uC
b- Déterminer la pseudo période T des oscillations.
2- a- Reproduire sur la copie la partie du circuit concernée et indiquer sur ce schéma, le sens du courant et les tensions aux
bornes des différents dipôles électriques.
b- Etablir l’équation différentielle de l’oscillateur vérifiée par u C.
𝑑𝐸 𝑑𝑈𝐶 2
3- Montrer que la variation au cours du temps de l’énergie totale du circuit peut s’écrire : = −2𝑅(𝐶 ) .
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Conclure
4- a- Calculer les énergies électrique EC et magnétique EL aux instants t1 = 0 et t2 = 2T.
b- Calculer l'énergie W dissipée dans le circuit pendant 2T.
5-) On introduit dans le circuit un autre résistor de résistance variable, pour trois
valeurs : R1 ; R2 ; R3, on obtient les courbes ci-contre:
a- Comparer les résistances R1, R2 et R3.
b- Nommer pour chaque résistance le régime correspondant.
Exercice 2
Le condensateur est un composant qui peut emmagasiner de l’énergie électrique.
Cette énergie peut être restituée, à tout moment, sous diverses formes.
Dans la suite on étudie la charge puis la décharge d’un condensateur. Pour ce faire, on
réalise le montage schématisé ci-après (figure 1).
1 Etude de la charge du condensateur
Le condensateur étant initialement déchargé, on ferme l’interrupteur
K en position 1 (figure 1) à la date t = 0. On considère, dans cette
étape, qu’un courant d’intensité constante I = 17 µA traverse le circuit.
On enregistre, par un dispositif approprié, les valeurs de la
tension uAB entre les armatures du condensateur au cours du temps
t. L’enregistrement étant terminé, on calcule, pour chaque valeur de t
la charge q(t) de l’armature A du condensateur.
1.1. Tenant compte de l’orientation du circuit, donner l’expression qui
permet de calculer la charge q en fonction de la date t.
1.2 Le graphe de la charge q en fonction de la tension u AB est
représenté à la figure 2. Déduire, par exploitation du graphe :
a) la capacité C du condensateur.
b) la date à laquelle la tension uAB prend la valeur 1,80 V.
2 Etude de la décharge du condensateur
Lorsque la tension entre les armatures vaut U0= 3,85 V, on bascule l’interrupteur en position 2,à une date prise comme origine
des temps t = 0.
1 𝑑𝑢𝐴𝐵
2.1Montrer que l’équation différentielle vérifiée par la tension instantanée u AB est de la forme : + 𝑢𝐴𝐵 = 0 où β est une
𝛽 𝑑𝑡
constante dont on donnera l’expression en fonction des caractéristiques des dipôles du circuit.
1
2.2. Donner le nom de la constante ; préciser sa signification physique.
𝛽
2.3. L’équation différentielle a une solution de la forme u AB(t) = α e-βt où α est une constante.
2.3.1Préciser la valeur de α. Ebaucher la courbe traduisant la variation de la tension u AB(t) aux bornes du condensateur en
fonction du temps.
2 3.2 Exprimer, puis calculer l’énergie, E0, emmagasinée par le condensateur, à la date t = 0.
2.3.3 En supposant que cette énergie a pu être restituée, totalement, par le flash d’un appareil photo, en une durée égale à 0,1
ms, calculer la puissance moyenne de ce « flash ». (BAC S2 2013)
Exercice 3
Un flash d’appareil photographique est un dispositif produisant une lumière intense pendant une durée très brève. On l’utilise en
général pour éclairer un sujet, une scène ou pour fixer des mouvements rapides. Il est alimenté par deux piles de 1,5 V chacune.
Un système électronique transforme cette tension d’alimentation en une tension U = 330 V pour qu’elle puisse charger un
condensateur de capacité C = 200 μF ± 10 %.

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Afin d’obtenir la tension U nécessaire, la tension d’alimentation est dans un premier temps convertie en une tension alternative
pour être ensuite élevée dans un transformateur. On obtient à la sortie du transformateur une tension alternative qu’il faut
redresser et filtrer pour obtenir la tension continue U.
1. Etude du flash
1.1. Calculer l'énergie électrique EC stockée dans le condensateur de ce flash lorsqu'il est chargé. On prendra C = 200 µF pour
cette question.
1.2. Le flash est déclenché grâce à l’énergie totale stockée dans le condensateur qui provoque un
éclair d'une durée d'environ une milliseconde. Calculer la puissance électrique P e consommée pour
produire cet éclair
1.3. Indiquer la raison pour laquelle on doit élever la tension avant de l'appliquer aux bornes du
condensateur.
2. Étude expérimentale du circuit RC.
Un groupe d’élèves se propose de vérifier la valeur de la capacité C de ce
condensateur en réalisant le montage de la figure ci-contre dans lequel
la force électromotrice du générateur de tension continue est E = 6 V.
A la date to= 0, le condensateur étant déchargé, ils ferment le circuit et parviennent à dresser le tableau de mesures suivant :

2.1. Calculer la valeur de la résistance R du circuit.


2.2. Tracer la courbe traduisant les variations de l’intensité du courant en fonction du temps :
i = f(t). Echelle : 2 cm pour 10 s ; 2 cm pour 5 μA.
2.3. Les élèves démontrent que l’intensité du courant électrique varie en fonction du temps selon la loi exprimée par :
2.3.1. Préciser les significations des grandeurs physiques notées par les lettres τ et I0.
2.3.2. Calculer l’intensité du courant dans le circuit à la date t = τ.
2.3.3. Déterminer graphiquement la valeur de et en déduire la valeur de la capacité C de ce condensateur. Ce résultat est-il
conforme aux indications du fabricant ?
P11 oscillations mécaniques libres
Exercice 1 :
On considère le montage suivant. (R) (S 1) ⃗⃗⃗
𝑉2
(R) est un ressort à spires non jointives de raideur k = 10N/m ; (S2)
(S1) est un solide de masse m1 = 75 g.
Un solide (S2) de masse m2 = 25 g heurte le solide (S1) avec une vitesse V2. Apres le choc, les deux solides restent accrochés.
1) Déterminer la vitesse V0, immédiatement après le choc, de l’ensemble (S) formés des solides sachant que V 2 = 1m/s.
2) Etablir l’équation différentielle du mouvement de (S). En déduire l’équation horaire du mouvement en prenant comme
origine des dates l’instant du choc.
Exercice 2
En travaux pratiques un groupe d’élèves utilisent deux méthodes différentes pour déterminer la constante de raideur K d’un
ressort à spires non jointives.
1. La méthode statique :
L’extrémité supérieure du ressort est fixée. A son extrémité libre, sont suspendues successivement des masses de
différentes valeurs (figure a). Pour chaque masse m l’allongement ∆l du ressort est mesuré à l’aide d’une règle (non
représentée sur la figure). Le tableau de valeurs suivant est obtenu :

1.1. Tracer le graphe de l’allongement ∆l en fonction de la masse m. En déduire la relation numérique entre ∆l et m.
1.2. Sur un schéma, représenter les forces s’exerçant sur la masse m. Traduire alors la condition d’équilibre et en déduire
l’expression de K en fonction de m, ∆l et l’intensité de la pesanteur g.
1.3 En déduire la valeur de la constante de raideur K. On prendra g = 9,81 m.s—2.
2. La méthode dynamique :

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Dans cette partie le ressort précédent est utilisé pour réaliser un oscillateur horizontal. Le solide de masse M, de valeur
inconnue, solidairement lié au ressort, se déplace sur un support horizontal (figure b). Tous les
frottements
sont négligés. On utilise un axe X’X horizontal orienté par le vecteur unitaire 𝑖⃗ et on repère la
position du centre d’inertie G du solide par son abscisse X sur cet axe.
A l’équilibre le ressort n’est ni comprimé, ni allongé et l’abscisse X est nulle (le point G est confondu avec l’origine de l’axe X’X).
A un instant choisi comme origine des temps, la masse est écartée de sa position d’équilibre, et lâchée sans vitesse initiale.
3.2. Faire l’inventaire des forces qui s’exercent sur la masse M à un instant t donné et les représenter sur un schéma.
3.3. Par application du théorème du centre d’inertie appelé aussi deuxième loi de Newton, établir l’équation différentielle du
mouvement. En déduire l’expression de la période T 0 des oscillations en fonction de la constante de raideur K et de M.
3.4. La mesure de 10 oscillations donne 10,6 s. Calculer T0. (BAC S2 2007)
Exercice 3
Sur une table à coussin d’air incliné de α = 30 0 sur l’horizontale, on fixe un ressort à spires non
jointives de constante de raideur k. A l’extrémité inférieure du ressort est accrochée une
masse m = 200 g supposée ponctuelle.
A l’équilibre, le centre d’inertie de l’objet coïncide avec O origine d’un axe X’OX et
l’allongement du ressort est Δl = 5 cm
1. Calculer k. On prendra g = 10 N/kg
2. On tire la masse d’une longueur a = 6 cm vers le bas, suivant la direction X’X, puis on lâche sans vitesse initiale.
2.1. Par une étude dynamique, établir l’équation différentielle du mouvement. En déduire l’équation horaire du mouvement.
2.2. Calculer l’énergie mécanique du système {ressort + objet}. (on prendra l’énergie potentielle nulle à la position d’équilibre)
2.3. Retrouver l’équation différentielle en appliquant la conservation de l’énergie mécanique.
Exercice 4
Un oscillateur mécanique libre est constitué d’un ressort élastique de constante de raideur k, d’axe horizontal, relié à un solide S
supposé ponctuel, de masse m.
Le solide S peut se déplacer, sans frottement, sur un plan horizontal, le long de l’axe du ressort.
1. Schématiser l’oscillateur à un instant où le solide S est écarté de sa position d’équilibre ;
représenter à cet instant les forces qui s’exercent sur le solide S.
2. Etablir l’équation différentielle qui régit le mouvement du solide ponctuel S.
3. La solution de cette équation différentielle est de la forme : x = xm cos (ω0t + ϕ).
Rappeler la signification des paramètres de cette équation, donner également leurs unités dans le système international.
4. L’énergie potentielle de cet oscillateur est nulle quand le solide S est à sa position d’équilibre.
𝑑𝑖
4.1. Exprimer l’énergie potentielle de cet oscillateur en fonction de k, m, x et . (x est l’abscisse du solide).
𝑑𝑡
4.2. En déduire l’expression de son énergie mécanique en fonction des grandeurs k et X m.
5. On réalise une série d’expériences et on enregistre, avec un dispositif approprié, l’évolution de la position x du solide ponctuel
au cours du mouvement (courbes C1, C2 et C3).
Pour la courbe C3, l’enregistrement a été fait avec le solide S supportant une surcharge de masse m’; les autres courbes ont été
enregistrées avec le solide S sans surcharge.
5.1. L’amplitude du mouvement du solide S influence-t-elle la période de ses oscillations ? Justifier.
5.2. La période des oscillations change-t-elle si on modifie la masse du solide relié au ressort ? Justifier.
5.3. Le solide ponctuel S a une masse m = 650 g. Déterminer la constante de raideur k du ressort élastique et la masse m’ de la
surcharge. (BAC S2 2011 R)

Exercice 5

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On dispose de deux ressorts de masse négligeable et de raideur k1 et k2. On suspend le ressort n01 à un crochet A et le ressort
n02 est accroché en un B du sol.
Les ressorts ont une direction verticale et sont ni étirés ni allongés (figure a).
On accroche aux extrémités libres des ressorts une masse ponctuelle (figure
b)
On repère la position de la masse à l’équilibre par le point O origine d’un axe
vertical X’X dirigé vers le haut. On écarte la masse d’une distance b vers le
haut puis on la lâche à une date t = 0 sans vitesse. On néglige les forces de
frottement. On repère la position de la masse durant son mouvement à un
instant t par
le point M avec ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = x.𝑖 (Figure c)
1) Trouver l’équation différentielle du mouvement de la masse.
2) Trouver la solution x(t) de cette équation en fonction de d, k 1, k2 et
m. Donner l’expression numérique de x(t) en fonction de t.
3) Calculer la période propre d’oscillation T0 et la fréquence N0.
4) Exprimer l’énergie mécanique E du système {ressorts + masse} à un instant.
L’énergie potentielle de pesanteur est choisie nulle pour x = 0.
Données : k1 = 2k2 = 10 N/m ; m = 100 g ; b = 3 cm.

C12 oscillations électriques libres, oscillations électriques forcées


Exercice1
On charge complètement un condensateur de capacité C à l’aide d’un générateur idéal de f.é.m. E = 5
V. A l’instant de date t = 0, on branche ce condensateur chargé en série avec une bobine
d’inductance L = 1 H et de résistance interne r. Le graphe de la figure si dessous représente les
variations au cours du temps de la tension uc aux bornes du condensateur.

1) Pourquoi ces oscillations sont dites libres amorties ?


2) Montrer que l’équation différentielle vérifier par uc(t),
tension aux bornes du condensateur, est donnée par
𝑑 2 𝑢𝐶 𝑟 𝑑𝑢𝐶
L’équation + + 𝜔02 𝑢𝐶 = 0. Donner l’expression de ω0
𝑑𝑡 2 𝐿 𝑑𝑡
3)
a- Donner l’expression de l’énergie électrique totale E en
fonction de C, uc, L et i
b- Montrer que l’énergie diminue au cours du temps.
4) Déterminer la pseudo période T des oscillations. Déduire la valeur de la capacité C du condensateur sachant que la pseudo
période est égale à la période propre T = T0 = 2π√(LC)
5) Calculer l’énergie dissipée par effet joule lors des trois premiers pseudo- période.
6)
a- Que devient l’équation différentielle de la question 2), si on néglige le terme d’amortissement?
b- Vérifier que uc(t) = E sin(ω0 t + ϕ) est la solution de cette équation différentielle.
c- Déduire l’expression de i(t)
𝐶
d- Montrer que i et uc vérifient la relation suivante : 𝑖 2 = (𝐸 2 − 𝑢𝐶2 ).
𝐿
Exercice 2
Un générateur basse fréquence (GBF) délivrant une tension sinusoïdale de valeur efficace constante U = 10,0 V, est utilisé pour
alimenter un conducteur ohmique de résistance R = 100 Ω, un condensateur de capacité C = 0,5 F et une bobine de résistance
Rb = 100 Ω et d'inductance L = 50 mH. Ces trois dipôles étant montés en série :
1) Pour la fréquence f = f1 = 318 Hz du GBF, calculer :
1.a- L’impédance Z du montage.
1.b- La valeur efficace I1 du courant i (t) débité par le GBF.
1.c- La puissance P1 consommée par le montage.
1.d- La phase  de la tension u (t) délivrée par le GBF par rapport au courant i(t) qu'il débite. Préciser laquelle de ces
deux grandeurs (tension ou courant) est en avance sur l'autre.

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2) Pour la fréquence f1, tracer à l'échelle le diagramme de Fresnel du montage en utilisant les résultats des questions
précédentes.
3) Calculer la valeur f0 de la fréquence propre du montage. Que deviennent les différentes valeurs calculées à la question 1) si on
alimente le montage avec la fréquence f ? Comment s'appelle le phénomène particulier qui se produit quand f = f0? (Extrait Bac
S2 1999)
Exercice 3
Une portion de circuit AD comprenant un conducteur ohmique de résistance R et une bobine d'inductance L et de résistance r
est reliée aux bornes d'un générateur GBF qui délivre une tension sinusoïdale u(t) = Ue√2cos(ωt + ϕ)
.
1 Ecrire les expressions des impédances ZAB, ZBD et ZAD en fonction de R, r, L et ω.
2 On règle la tension u(t) à la valeur efficace Ue = 8,4 V et la fréquence N = 50 Hz.
L'ampèremètre indique Ie = 0,7 A. A I’aide d'un voltmètre on mesure UAB = 5,6 V; UBD = 4,76 V.
2.1. En déduire les valeurs de R, r et L.
2.2. Calculer le déphasage de I’intensité i(t) par rapport à la tension u(t).
3. On introduit en série entre la bobine et le conducteur ohmique, un condensateur de capacité C, en gardant inchangées
I’amplitude et la pulsation de la tension u(t).
3.1. Représenter le schéma obtenu en y précisant les branchements qui permettent de visualiser à l'oscilloscope la tension
délivrée par le GBF en voie 1 et I’intensité du courant qui parcourt le circuit en voie 2.
3-2 Déterminer, en utilisant la construction de Fresnel, la capacité C du condensateur si le facteur de puissance reste aussi
inchangé.
3-3 calculer la puissance moyenne consommée par le dipôle AD.
Exercice 4
Un groupe d’élèves de terminale S étudie un dipôle (R, L, C) série. Ce dipôle est constitué d’une bobine d’inductance L = 0,4 H et
de résistance négligeable, d’un conducteur ohmique de résistance R = 60 Ω et d’un condensateur de capacité C réglable.
Il est alimenté par un GBF (schéma ci-contre).
Les élèves veulent observer l’évolution de l’intensité du courant traversant
le circuit, sur la voie A, et la tension délivrée par le GBF, sur la voie B, d’un
oscillographe bicourbe.
1 Recopier le schéma du circuit en y indiquant les branchements que le groupe doit effectuer
pour faire ces observations.
2 Pour une valeur C1 de la capacité du condensateur et pour les réglages : (2 ms/division), (1 V/ division sur la voie A), (2 V/
division sur la voie B), les élèves observent sur l’écran de l’oscillographe les courbes suivantes :
2.1 Déterminer les valeurs efficaces de la tension aux bornes du GBF et de l’intensité du courant.
2.2 Déterminer la fréquence N de la tension délivrée par le GBF puis l’impédance du dipôle étudié.
2.3 Préciser le comportement capacitif ou inductif du dipôle étudié, puis déterminer la différence de phase, φ, entre la
tension délivrée par le GBF et le courant traversant le circuit.
2.4 Ecrire les expressions de l’intensité et de la tension délivrée par le GBF sous les formes : i(t) = Imaxcos(ωt) et u(t) =
Umaxcos(ωt + φ).
On donnera les valeurs numériques des constantes qui figurent dans les deux
expressions.
2.5 Calculer la valeur C1 de la capacité du condensateur.
3 On fait varier la capacité du condensateur.
Pour une valeur C2 de cette capacité l’intensité efficace du courant est maximale.
3.1 Préciser, pour cette valeur C2 de la capacité du condensateur, le phénomène physique
qui se produit dans le circuit.
3.2 Calculer alors la valeur C2 de la capacité du condensateur pour N = 50 Hz.(BAC S2
2012)
Exercice 5
Sous le contrôle de leur professeur, un groupe d’élèves se propose de déterminer les caractéristiques électriques d’une bobine
et d’un condensateur démontés d’un poste récepteur radio.
Ces élèves associent, en série la bobine (L, r), le condensateur de capacité C, un conducteur ohmique de résistance R = 80 Ω et
un ampèremètre de résistance négligeable.
Aux bornes de cette association, ils branchent un générateur de basse fréquence (G B F) délivrant une tension sinusoïdale de
valeur efficace U = 3 V et de fréquence N variable.
1 Représenter, par un schéma clair et annoté, le circuit électrique réalisé par ces élèves.

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2 Ces élèves font varier la fréquence N de la tension et notent la valeur de l’intensité efficace I du courant traversant le circuit.
Ils obtiennent le tableau suivant :

2-1 Tracer la courbe représentant les variations de l’intensité efficace en fonction de la fréquence : I = f(N).Echelle : 1cm →100
Hz ; 1 cm →2,0 mA.
2-2 Déterminer, graphiquement, la valeur No de la fréquence de la tension pour laquelle l’intensité efficace du courant atteint
sa valeur maximale Io que l’on précisera,
2-3 Déduire, de l’expression de l’intensité efficace maximale Io, la valeur de la résistance r de la bobine.
3 La bande passante du circuit est délimitée par les fréquences, notées N 1et N2, de la tension délivrée par le G B F et
𝐼0
correspondant aux intensités efficaces I1 et I2 du courant telles que I1= I2=
√2
3-1 Déterminer, graphiquement, la largeur de la bande passante de ce circuit.
3-2 En déduire l’inductance L de la bobine.
3-3 Calculer la valeur de la capacité C du condensateur.
4 Pour vérifier que le mode de fonctionnement du circuit correspond à l’intensité efficace maximale du courant, les élèves
branchent aux bornes du conducteur ohmique d’une part, aux bornes du GBF d’autre part, un oscillographe bicourbe. Ils
observent effectivement, sur l’écran de l’oscillographe, deux courbes disposées comme prévues.
4-1Représenter le schéma du circuit en indiquant les branchements de l’oscillographe.
4-2 Représenter, qualitativement, les courbes observées sur l’écran de l’oscillographe. (BAC 2011)
Exercice 5
On considère un dipôle (D) de nature inconnue monté en série avec un conducteur ohmique de résistance R = 100 Ωet
un générateur basse fréquence de tension sinusoïdale dont la fréquence et la tension efficace sont réglables.
On utilise un oscillographe dont les réglages sont les suivants : balayage horizontal (5.10 —2 ms / div), déviation verticale (pour la
voie 1 : 0,5 V / div ; pour la voie 2 : 1 V / div)
On reproduit une photographie de l’écran lorsque l’oscillographe est branché selon le schéma ci-dessous. (voir figures 1 et 2)

1. En déduire :
1.1. la fréquence de la tension sinusoïdale ;
1.2. les valeurs efficaces de l’intensité instantanée i(t) qui traverse le circuit et de la tension instantanée u CA(t) aux
bornes du générateur ;
1.3. le déphasage ϕ de la tension uCA(t) par rapport à l’intensité i(t). Préciser s’il y’a avance ou retard de u CA(t) par
rapport à i(t).
1.4. On envisage pour (D) certaines hypothèses :
(D) est un conducteur ohmique,
(D) est une bobine de résistance r et d’auto inductance L,
(D) est un condensateur,
(D) est une bobine de résistance r et d’auto inductance L en série avec un condensateur de capacité C.
Sans calcul et en justifiant les réponses, éliminer les hypothèses non vraisemblables.
2. La tension aux bornes du générateur étant maintenue constante à la valeur U 0 = 12 V, on fait varier la fréquence et on relève à
chaque fois la valeur de l’intensité efficace.
Pour une fréquence N0 = 2150 Hz, on constate que l’intensité efficace passe par un maximum de valeur I 0 = 107 mA.
2.1. Quelle est la nature du dipôle (D) ? Justifier la réponse.
2.2. En déduire toutes les valeurs numériques qui le caractérisent. (BAC 2006)
C13 interférences lumineuses

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Exercice 1
Des interférences lumineuses sont réalisées avec un laser He-Ne de longueur d’onde λl= 633 nm. Le dispositif comprend une
plaque percée de deux fentes très fines distances de a. Cette plaque est placée à une distance d de la source laser S (figure 3).
On observe les interférences sur un écran P parallèle à la plaque et situé à une distance D = 3 m de celle-ci. Les deux fentes sont
à égale distance de la source.
La droite (SO) est l’axe de symétrie du dispositif.
1. Expliquer brièvement la formation des franges brillantes et des franges obscures sur l’écran.
𝑎𝑥
2. On montre que la différence de marche δ entre les rayons issus des fentes sources F 1 et F2 s’exprime par 𝛿 = en un
𝐷
point M d’abscisse x comptée à partir du milieu O de la frange centrale.
2.1. Quelle condition doit vérifier δ pour qu’en un point P de l’écran, on observe une frange brillante
2.2. Montrer que l’interfrange ou distance entre deux franges consécutives de même nature s’exprime par la formule
𝜆1 𝐷
𝑖=
𝑎
3. Sur l’écran on mesure la distance entre cinq franges brillantes successives et on trouve ∆x = 25 mm. On remplace le laser He –
Ne par une diode laser de longueur d’onde λd, sans rien modifier d’autre ; on mesure maintenant une distance ∆x’ = 27 mm
entre cinq franges brillantes successives.
3.1.Trouver la relation donnant l’écart a entre les fentes F1 et F2 en fonction de λl, D et ∆x. Faire l’application numérique.
3.2.Trouver la relation donnant la longueur d’onde λd de la diode laser en fonction de λ, ∆x et ∆x’.
Faire l’application numérique.
4. Les deux radiations sont successivement utilisées pour éclairer une cellule photo émissive
de fréquence seuil ν0 = 4,5.1014 Hz.
4.1. Dans le cas où il y a émission d’électrons, calculer, en joule puis en électron-volt, l’énergie
cinétique maximale Εcmax des électrons émis.
4.2. Dire quel caractère de la lumière cette expérience met en évidence. Citer une
application courante de cet aspect de la lumière.
Données: célérité de la lumière c = 3,00.108m.s—1 ; constante de Planck : h = 6,62.10—34 J.s
Exercice 2
Un dispositif d’interférence est constitué d’une source lumineuse ponctuelle S éclairant deux fentes minces parallèles F1et F2
et un écran d’observation E.
La distance entre les fentes est notée a ; des fentes à l’écran d’observation la distance est D = 1,0 m.
La source S est à égale distance des fentes F1 et F2; elle émet une lumière monochromatique de longueur d’onde λ= 589 nm
(figure 3).
1. Représenter, sur un schéma, les faisceaux lumineux issus de la source S et des fentes F1 et F2 et indiquer clairement sur ce
schéma la zone d’interférence.
2. Représenter puis expliquer, sommairement, ce que l’on observe sur l’écran, au voisinage de O, point de l’écran situé sur la
médiatrice de F1F2.
3. Sur l’écran d’observation, 20 interfranges consécutifs couvrent une bande de largeur L = 4,21 mm.
3.1. Rappeler l’expression de l’interfrange en fonction de
la distance a entre les fentes, de la longueur d’onde λ de
la lumière et de la distance D entre les fentes et l’écran
d’observation :
3.2. Calculer la distance a entre les fentes.
4. La source S est remplacée par une source S’ émettant deux radiations lumineuses monochromatiques de longueur d’onde
respective λ1= 610 nm et λ2 inconnue. On observe, sur l’écran, la superposition des systèmes d’interférences correspondant aux
deux radiations.
4.1. Rappeler l’expression de la position, sur l’écran et par rapport au point O, d’une frange brillante.
4.2. Montrer que les franges centrales des systèmes d’interférence coïncident.
4.3. La frange brillante d’ordre 10 du système d’interférence correspondant à λ1= 610 nm coïncide avec la frange brillante
d’ordre 11 du système d’interférence correspondant à λ2.
Calculer la valeur de la longueur d’onde λ2. L’ordre d’interférence de la frange centrale est 0
Exercice 3
1. On réalise une expérience d’interférences en lumière monochromatique de longueur d’onde λ.
On utilise pour cela une fente source horizontale avec laquelle on éclaire deux fentes horizontales très fines F 1 et F2 distantes de
a = 200 µm et situées à égale distance de la source. A la distance D = 1 m des fentes F1 et F2.

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on place un écran qui leur est parallèle et qui permet d’observer le phénomène d’interférences. On considère sur
l’écran un axe Ox vertical, le point O se trouvant dans le plan médiateur des fentes F1et F2.
1.1. Décrire et expliquer qualitativement l’aspect de l’écran.
1.2. Pourquoi utilise-t-on une fente source avant les fentes F1 et F2?
1.3. Etablir pour un point M de l’axe Ox d’abscisse x, la différence de marche δ entre les rayons provenant de F1et F2.
1.4. Exprimer en fonction de λ, D, a et de l’entier k, l’abscisse d’un point de l’écran appartenant à une frange sombre et en
déduire l’expression de l’interfrange i.
1.5. On mesure i = 2,74 mm. Quelle est la longueur d’onde de la lumière utilisée ?
2. On utilise maintenant des filtres permettant de sélectionner différentes radiations monochromatiques.
Pour chaque radiation, on mesure la distance correspondant à sept (7) interfranges et on consigne les résultats obtenus dans le
tableau suivant :

2.1 Pourquoi mesure-t-on la distance correspondant à 7 interfranges plutôt que celle de l’interfrange i ?
2.2Compléter le tableau puis tracer la courbe représentative de la fonction i = f(λ).
Echelle : 1 cm →0,05 µm en abscisses; 1 cm →0,2 mm en ordonnées
2.3 L’expression de l’interfrange établie à la question 1.4 est-elle en accord avec la courbe obtenue ? Justifier.
2.4. A partir de la courbe, c’est-à-dire graphiquement, déterminer :
a) L’interfrange obtenue à partir d’une radiation de longueur d’onde λ 1 = 0,600 µm.
b) La longueur d’onde donnant un interfrange i 2 = 2,5 mm.
3.On opère maintenant en lumière blanche.
3.1. Décrire sommairement l’aspect de l’écran.
3.2. On place dans le plan de l’écran, parallèlement aux fentes F 1 et F2, la fente d’un spectroscope à 12 mm du point O.
Calculer le nombre de radiations manquantes et les longueurs d’ondes correspondantes. Les limites du spectre visible sont 0,4
µm et 0,8 µm.
P13 les niveaux d’énergie de l’atome
Exercice 1
13,6
Les niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène sont donnés par la relation : En = - n2 (eV), où n est un entier non nul.
1) Evaluer, en nanomètre, les longueurs d'onde des radiations émises par l'atome d'hydrogène lors des transitions :
1.a- Du niveau d'énergie E3 au niveau d'énergie E1 (longueur d'onde : 1).
1.b- Du niveau d'énergie E2 au niveau d'énergie E1 (longueur d'onde 2).
1.c- Du niveau d'énergie E3 au niveau d'énergie E2 ; (longueur d'onde ).
2) Une ampoule contenant de l'hydrogène est portée à la température de 2800° K. Les atomes sont initialement dans leur état
fondamental. Une lumière constituée des 3 radiations de longueurs d'onde 1, 2, , traverse ce gaz.
Quelles sont les radiations absorbées par l'hydrogène contenu dans cette ampoule ? (Justifier).
3)
3.a-Montrer que pour une transition entre un état, de niveau d'énergie. E p, et un autre, de niveau d'énergie inférieur En (p

> n), la relation donnant la longueur d'onde  de la radiation émise est :RH =n2 - p2 . Dans cette relation, RH est une
1 1 1
  
constante appelée constante de RYDBERG.
3.b - Calculer la valeur de la constante RH.
4) La série de Lyman comprend les radiations émises par l'atome d'hydrogène excité (n  2) lorsqu'il revient à son état
fondamental. (n = 1).
Evaluer, en nm, l'écart  entre la plus grande et la plus petite longueur d'onde des raies de la série de Lyman. (BAC S2 2002)
Exercice 2
1 On donne ci-dessous le diagramme simplifiée des niveaux d’énergie de l’atome de sodium. L’état de référence est choisi de
manière arbitraire.
1.1 L’analyse élémentaire du spectre d’émission de l’atome de sodium révèle la présence de raies de longueurs d’onde bien
définies. Indiquer à quelle variation d’énergie correspond pour l’atome de sodium l’émission de la raie jaune de longueur 589,0
nm (on donnera le résultat avec trois chiffres significatifs). Préciser quels sont les niveaux d’énergie concernés.
1.2 Quel est le comportement de l’atome pris à l’état fondamental, lorsqu’il reçoit un photon de longueur d’onde 589,0 nm ?
1.3 Que se passe-t-il si le photon a une énergie de 3,00 eV? L’atome peut-il être excité ?justifier

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1.4 L’atome de sodium pris à l’état fondamental est heurté par un électron ayant une énergie cinétique de 3,00 eV. Lors de
l’interaction l’atome de sodium reste pratiquement immobile et passe de l’état fondamental au premier état excité. Quelle est
l’énergie cinétique de l’électron après son interaction avec l’atome de sodium?
13,6
2 L’énergie des niveaux de l’atome d’hydrogène est donnée par :En = − (𝑒𝑉) avec n entier non nul.
n2
2.1 L’analyse du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène montre la présence des raies de longueurs d’onde :

Radiations Hα Hβ Hϒ
Longueur d’onde λ (nm) 656,28 486,13 434,05
Ces radiations sont émises lorsque cet atome passe d’un état excité p (p>2) à l’état n=2
a) Donner les valeurs de p correspondant à ces radiations
b) Montrer que les longueurs d’ondes des radiations correspondant à la série des raies étudiées tendent vers une limite
que l’on calculera lorsque p tend vers l’infini.
2.2 Balmer, en 1885 ne connaissait que les raies de l’atome d’hydrogène appartenant au spectre visible et il écrivait la loi de
p2
détermination de ces raies sous la forme λ = λ0
−4+p2
a) Retrouver cette loi à l’aide de l’expression de l’énergie
de l’atome et de l’énergie du photon émis lors de la
transition radiative (loi de balmer 1913)
b) Déterminer la valeur de λ0 dans la formule de Balmer.
c) Montrer que la formule de Balmer permet de
retrouver le résultat obtenu en 2.1.b).
Données constante de Planck : h=6,63.10-34J.s ; célérité de la lumière dans le vide C=3.108 m/s ; 1 eV=1,60.10-19J. (E.M.S 2006)
P14 effet photoélectrique
Exercice 1
L’ensemble de deux radiations, l'une orange de longueur d'onde 1 = 0,60 m, l'autre rouge de longueur d'onde 2 = 0,75 m
éclaire une cellule photoélectrique à vide à cathode de césium dont le seuil photoélectrique est 0 = 0,66 m.
1 ) Faire un schéma du montage à réaliser pour mettre en évidence le courant photoélectrique. Expliquer.
2) Calculer en joule et en électronvolt l’énergie nécessaire à extraction d'un électron de la cathode.
3) L'effet photoélectrique v-a-t- il avoir lieu ? Les deux radiations sont-elles utiles ?
4) Calculer l'énergie cinétique maximale d'un électron expulsé par la cathode. En déduire sa vitesse maximale.
Exercice 2

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P15 les réactions nucléaires
Exercice 1
A/ Données valables pour cette partie de l’exercice :
Les deux parties A et B sont indépendantes
Unité de masse atomique 1 u = 1,66054.10—27 kg = 931,5 MeV.C—2 ; 1 eV = 1,6.10—19 J ; 1 MeV = 10 6 eV
Célérité de la lumière dans le vide c = 3.108 m.s—1

L'air contient du radon 222 en quantité plus ou moins importante. Ce gaz radioactif naturel est issu des roches contenant de
l'uranium et du radium.
1°) a- Donner l'expression littérale du défaut de masse Δm(X) d’un noyau de symbole 𝐴𝑍𝑋 et de masse m(X).
b- Calculer en unité de masse atomique, le défaut de masse du noyau de radium 226 88𝑅𝑎 .
c- Définir l'énergie de liaison El (X) d'un noyau X et donner son expression littérale. Calculer en MeV, l’énergie de liaison du
noyau de radium 226 88𝑅𝑎 .
2°) Le noyau de radium 226 222
88𝑅𝑎 se désintègre en un noyau de radon 86𝑅𝑛 avec émission d’une particule Y. Ecrire l’équation de la
désintégration et identifier la particule Y en précisant les lois utilisées.
3°) Le défaut de masse du noyau de radon est Δm(Rn) = 1,83404 u.
a- Calculer en u, la masse m(Rn) du noyau de radon.
b- Calculer, en MeV, l'énergie de liaison El (Rn) du noyau de radon 222 86𝑅𝑛
c- Identifier parmi les noyaux 226 88 𝑅𝑎 et 222
86𝑅𝑛 celui le plus stable.
4°) a- Exprimer l’énergie libérée W de la désintégration du noyau de radium, en fonction de m(Ra), m(Rn) et m(Y) masses
respectives des noyaux de radium, de radon et de la particule émise Y.
b- Calculer W en MeV puis en joule.
B/ Sur la notice accompagnant une source S radioactive naturelle de césium137, est noté :
période radioactive T = 30 ans ; activité à l’an 1985 = 16.104 Bq.
Le noyau de césium 137 55𝐶𝑠 est radioactif ; en se désintégrant il donne naissance à un noyau de baryum (Ba) avec émission de
-
rayonnements β et ɣ.
1°) a- Ecrire l'équation-bilan de cette désintégration.
b- Préciser l’origine de la particule β- émise.
c- Donner la nature du rayonnement ɣ émis.
2°) La loi de décroissance radioactive est donnée par : N(t) =Noe-λt
a- Donner la signification de chacun des termes suivants : N(t), N0 et λ.
b- Définir la période radioactive T.
c- Etablir la relation entre λ et T.
3°) a- Définir l’activité d’une source radioactive A(t) à un instant t.
b- En déduire l’expression de A(t) en fonction de l’activité initiale A0 à t = 0.
c- On choisit l’année 1985 comme origine des dates.
Calculer l'activité de la source S à l’an 2005.
d- Déterminer le nombre N des noyaux de césium qui seront non désintégrés à l’an 2015.
On donne : 1 an = 31,54 .106 s.

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Exercice 2
Le nucléide 10847Ag est radioactif β-.
1 a) Ecrire l’équation de cette réaction nucléaire en précisant les règles utilisées.
b) Préciser le symbole du noyau fils et donner la composition de son noyau. On donne un extrait de la classification
périodique des éléments :
43Tc 44Ru 45Rh 46Pd 47Ag 48Cd 49In
2 Soit un échantillon contenant N0 noyaux à la date t=0 et N noyaux à la date t, la probabilité pour qu’un noyau se désintègre
pendant la durée dt est P = λdt. (λ étant la constante radioactive).
a) Etablir la formule traduisant la loi de décroissance radioactive.
b) Définir la période radioactive T.
c) Déterminer l’expression de la constante radioactive λ en fonction de T.
3 On se propose d’étudier l’évolution de l’activité A(t) d’un échantillon du nucléide 10847Ag au cours du temps.
a) Définir l’activité d’un échantillon radioactif puis l’exprimer en fonction du temps.
b) Compléter le tableau de mesures ci-dessous :
t(min) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
A(Bq) 89 73 63 52 46 39 33 29 24 21 18
LnA
c) Tracer la courbe représentative LnA = f(t), en respectant obligatoirement les échelles suivantes : en abscisses :1 cm pour 0,5
min ; et en ordonnées : 1 cm pour 0,5
d) En utilisant le graphe tracé, déterminer la constante radioactive λ du nucléide 10847Ag. En déduire sa période radioactive.
e) Quel est le nombre de noyaux N0 initialement présents dans cet échantillon? (E.M.S 2006)
Exercice 4
L’Agence Internationale de l’Energie Atomique (A.I.E.A) rapporte que lors de l’accident nucléaire survenu au Japon dans la
préfecture de Fukushima le 14 mars 2011, des dépôts d’iode 131 ( 131 137
53I ) et de césium 137 ( 55Cs) ont été détectés dès le 30
mars 2011 dans beaucoup d’autres préfectures du Japon.
L’iode 131 et le césium 137 sont des noyaux radioactifs β− , .de demi-vie respective TI = 8,0 jours et TCs = 30 ans. Les riverains de
la centrale sont ainsi exposés à une irradiation par inhalation ou par ingestion de ces noyaux du fait de la contamination de l’air
atmosphérique et des aliments (eau, lait, légumes, poissons…). Le 06 avril 2011, un village environnant de la centrale de
Fukushima s’est vu interdire l’usage de son eau pour les nourrissons à cause d’une concentration en iode de 100 Bq par litre.
Données : masse de l’électron m = 0,00055 u ; masse du noyau de césium : m ( 137 55𝐶𝑠 ) = 136,87692 u ; masse du noyau de
137
baryum : m ( 56Ba)= 136,87511 u. Extrait du tableau de classification :

1. On dit que la radioactivité naturelle est un phénomène aléatoire, spontané et inéluctable. Expliquer brièvement chacun des
termes soulignés ci-dessus.
2. Citer deux propriétés de la radioactivité 𝛽 − .
3. Ecrire les équations-bilan des réactions de désintégration de l’iode 131 ( 131 137
53𝐼 )) et du césium 137( 55𝐶𝑠 )
4. Expliquer pourquoi on observe en même temps une émission de rayonnement 𝛾.Ecrire les équations des réactions nucléaires
correspondantes.
5. Calculer, en MeV, l’énergie libérée par la désintégration d’un noyau de césium 137.
6. A un instant t = 0, deux riverains P1 et P2 boivent, respectivement, l’un un litre d’eau contaminé à l’iode 131 de concentration
100 Bq par litre et, l’autre, un litre de lait de vache contaminé au césium 137de concentration 0,22 Bq par litre.
6.1. Calculer le nombre de noyaux N0( 131 53𝐼 ) d’iode 131 présents à t = 0 dans le litre d’eau consommé par P1 ainsi que le nombre
137
de noyaux N0( 55𝐶𝑠 ) de césium 137 présents à t = 0 dans le litre de lait consommé par P2.
Rappel : l’activité A(t) d’un échantillon radioactif est liée au nombre N(t) de noyaux radioactifs présents par :
A(t) = 𝜆N(t)
6.2. Rappeler l’expression liant N, N0, 𝜆 et t respectivement, nombre de noyaux radioactifs à uninstant quelconque t, nombre de
noyaux radioactifs initial (à t = 0), constante radioactive et instantquelconque.
6.3. Dans le tableau qui suit N représente le nombre de noyaux radioactifs à la date t. Recopier puis compléter le tableau.

6.4. En supposant que le danger lié à l’absorption d’un liquide contaminé est dû uniquement au nombre de noyaux radioactifs
présents dans l’organisme, déduire de ce qui précède, lequel de P 1 ouP2 est encore plus menacé un an après l’ingestion.

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7. L’apport d’iode est essentiel à l’organisme humain qui le capte sous forme d’ions iodure au niveau de la glande thyroïde.
L’isotope iode 127 ( 127 131
53𝐼 )) n’est pas radioactif contrairement à l’iode 131 ( 53𝐼 )) qui est particulièrement cancérigène. En cas de
fuite radioactive on fait absorber le plus rapidement possible des comprimés d’iode 127 sous forme d’iodure de potassium.
7.1. Justifier l’utilité de cette mesure.
7.2. Expliquer pourquoi, en cas d’absorption d’iode 131 à un instant t, des noyaux d’iode continuent
à irradier la thyroïde bien après cet instant.
Exercice 5
On donne :
Nucléide X 80Hg 82Pb 83Bi 84Po
Masse du nucléide : mx 203,9735 u 205,9745 u 208,9804 u 209,9829 u
1) L’uranium 238 92𝑈 se désintègre avec ses « descendants » en émettant des particules 𝛼 ou 𝛽 .

− 206
Calculer le nombre de désintégration 𝛼 et 𝛽 , sachant qu’on aboutit au Pb.
Comment appelle-t-on l’ensemble des noyaux issus de l’uranium 238U (lui-même compris) ?
2) Le plomb 206Pb peut être obtenu par une désintégration 𝛼 d’un noyau X avec une période T = 138 jours.
2.1. Ecrire l’équation-bilan de cette désintégration et identifier le noyau X.
2.2. Calculer en MeV puis en joule l’énergie libérée désintégration d’un noyau X.
3) On part d’un échantillon de 4,2 g de X.
3.1. Calculer l’activité A0 de cet échantillon. L’exprimer en Becquerel puis en Curie.
3.2. Quelle est l’activité de cet échantillon au bout de 69 jours ?
3.3. Quelle masse de cet échantillon se désintègre-t-il au bout de 552 jours ?
Exercice 6
Le combustible d’une centrale nucléaire R.E.P (réacteur à eau sous pression) est l’oxyde d’uranium UO 2 contenant l’isotope 235.
L’une des réactions de fission de l’uranium fournit du cérium (Ce) et du zirconium (Zr) :
235 1
92 U + 0 n  58
142
Ce 4091
Zr + x(10 n) + y (-10 e)
1)
a) En justifiant votre réponse, déterminez le nombre x de neutrons et le nombre y d’électrons produits par cette réaction.
b) Ecrire l’équation complète de cette réaction nucléaire.
2)
a) Calculer en MeV l’énergie libérée par la fission d’un noyau d’uranium 235.
b) En déduire en joules l’énergie produite par la fission d’une mole d’uranium 235 puis celle libérée par 1 gramme du
combustible UO2.
On supposera que toutes les réactions de fission qui se produisent ont un bilan énergétique identique à celui de la réaction
donnée plus haut.
2) Sachant que le pouvoir calorifique du pétrole est 4,4. 10 7 J/kg, calculer la masse de pétrole dont la
combustion fournirait une énergie équivalente à celle fournie par la fission d’un gramme de combustible nucléaire UO 2.
3) Les éoliennes les plus récentes et les plus efficaces ont une puissance nominale de 1,5 MW avec une longueur de pale de 35
mètres. L'énergie qu'elles peuvent produire sur un site venté est d'environ
4 GWh/an.
Un parc de centrales nucléaires a été construit en 20 ans pour faire face à la crise pétrolière des années 1970. Ce parc nucléaire
compte 58 réacteurs qui ont produit 422 milliards de kWh en 2008.
A partir des données fournies, on se propose d'essayer de comparer grossièrement deux types de production d'énergie
électrique : l'éolien et le nucléaire.
a) Calculer, avec les données fournies pour le parc nucléaire de 2008, la production moyenne d'énergie d'un réacteur
nucléaire.
b)Calculer, dans ces conditions, le nombre théorique d'éoliennes nécessaires pour remplacer un réacteur puis pour remplacer
l’ensemble des réacteurs nucléaires.
c)Expliquer pourquoi la solution " tout éolien " est impossible.

On néglige la masse des électrons devant celle des protons et neutrons.


On donne :
Noyau 235 142
Ce 91
Zr
92 U 58 40

Masse d’un atome (en u) 235,044 141,909 90,905

C1 alcools
Exercice 1

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1) On possède cinq flacons contenant les produits notés A, B, C, D et E tous différents. On ne connait pas le nom des cinq
produits mais on sait que :
- Chaque produit est un corps pur et sa molécule ne contient que trois atomes de carbone, des atomes d’hydrogène, des
atomes d'oxygène ;
- La chaine carbonée ne comporte pas de liaison multiple ;
- Parmi ces cinq produits il y a deux alcools.
On réalise une oxydation ménagée par le dichromate de potassium en milieu acide des produits A et B et on obtient les résultats
suivants : A conduit à C ou D alors que B conduit uniquement à E.
Cette expérience est – elle suffisante pour connaitre les cinq produits A, B, C, D et E ? Justifier votre réponse (un seul argument
suffit)
2) Pour préciser les résultats précédents on utilise le réactif de Tollens (nitrate d'argent ammoniacal). On constante de C est
oxydé. Décrire l'expérience.
3) Identifier les cinq produits, donner leur nom et leur formule semi – développée.
Ecrire, en justifiant les coefficients, l'équation de la réaction d'oxydoréduction par le dichromate de potassium en milieu acide
qui fait passer du produit A au produit D. Le couple oxydant réducteur mis en jeu dans le dichromate de potassium est Cr2O72-/
Cr3+.
4) On fait réagir ensuite le produit A avec le produit D. Ecrire l'équation de réaction en utilisant les formules semi-
développées.
Donner le nom du produit organique obtenu. Donner rapidement les principales caractéristiques de cette réaction.
Exercice 2
On dispose d’un mélange de propan-1-ol (noté A) et de propan-2-ol (noté B) dont la masse totale est de 18,00g.
1) Ecrire les formules semi développées de ces deux alcools. Préciser leur classe.
2) On procède à l’oxydation ménagée, en milieu acide, de ce mélange par une solution aqueuse de dichromate de potassium en
excès. On admet que A ne donne que l’acide C ; B donne D.
- Ecrire les formules semi développées de C et D. Les nommer.
- Quels tests permettent de caractériser la fonction chimique de D sans ambiguïté ?
- Ecrire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction de A en C sachant que l’un des couples oxydant/réducteur mis en
jeu est Cr2O72- / Cr3+.
3) On sépare C et D par un procédé convenable. On dissout C dans de l’eau et on complète le volume à 100 mL. On prélève 10
mL de la solution obtenue que l’on dose par une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, à 1 mol.L -1. L’équivalence acido-
basique est obtenue quand on a versé 11,3 ml de solution d’hydroxyde de sodium. Calculer les masses de A et B contenues
dans le mélange initial. On admettra que les réactions d’oxydation de A et B sont totales.
Exercice 3
La formule brute de l’alcool amylique est de la forme CnH2n+2O. Deux des isomères de l’alcool amylique, notés A et B, ont la
même chaîne carbonée et sont des alcools primaires. L’isomère A est optiquement actif; l’isomère B peut réagir avec l’acide
éthanoïque pour donner un ester ayant une odeur de banane.
1 On procède à l’oxydation ménagée d’une masse m = 1,72 g de l’isomère B par un excès d’une solution acidifiée de
permanganate de potassium. Le produit obtenu est dissous dans de l’eau distillée. On obtient alors une solution S de volume V =
375 mL.
En présence d’un indicateur coloré approprié, on dose un volume V a = 10 mL de la solution S par une solution d’hydroxyde de
sodium de concentration Cb = 2,9 10—2 mol.L—1. Le virage de l’indicateur a lieu lorsqu’on a versé un volume V b = 18 mL de la
solution d’hydroxyde de sodium.
1-1 Déterminer la concentration Ca de la solution S.
1-2 En déduire la masse molaire et la formule brute de l’alcool amylique.
1-3 La molécule de A contient un atome de carbone asymétrique.
a) Qu’appelle-t-on atome de carbone asymétrique ?
b) Ecrire la formule semi développée de A ; donner le nom de ce composé.
1-4 Ecrire la formule semi développée de B ; donner son nom.
2 En présence d’acide sulfurique et en chauffant à reflux, on fait réagir 16 g d’acide éthanoïque avec 8 g de l’isomère B. Le
composé organique formé a une masse m’ = 7 g.
2-1 Préciser le rôle de l’acide sulfurique dans cette réaction.
2-2 Ecrire l’équation-bilan de la réaction, nommer le composé organique obtenu.
2-3 Le mélange initial est-il dans les proportions stœchiométriques ? Si non préciser le réactif limitant, justifier.
2-4 Calculer le rendement de la réaction. (BAC S2 2011)
Exercice 4
A. Etude préliminaire
L’hydratation d’un alcène D conduit à un produit A, renfermant en masse 21,62 % d’oxygène.
1) Quelle est la fonction chimique du produit A ?
2) Calculer la masse molaire du composé A. Déterminer sa formule brute.

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3) Indiquer les différentes formules semi-développées possibles de A. les nommer.
On se propose d’identifier le composé A par deux méthodes différentes.
B. Première méthode
Le produit A est oxydé, en milieu acide par du dichromate de potassium. Le composé B obtenu réagit avec la 2,4-
dinitrophénylhydrazine mais sans action sur le réactif de Schiff.
1) En déduire, en le justifiant, la formule semi-développée de B et le nom du composé.
2) Donner les formules semi-développées et les noms des composés A et D.
3) Ecrire l’équation-bilan de la réaction d’oxydation de A par le dichromate de potassium.
4) Quelle est la masse de dichromate de potassium nécessaire pour oxyder complètement 2g du composé A ? On donne :
M(K2Cr2O7) = 294 g/mol
C. Deuxième partie
On introduit dans un tube 14,8g du produit A et 0,2 mol d’acide éthanoïque. Le tube est scellé et chauffé.
1) Quelles sont les caractéristiques de la réaction qui se produit ?
2) Après plusieurs jours, l’acide restant est isolé puis dosé par une solution d’hydroxyde de sodium de concertation
molaire C = 2mol.L-1. Il faut utiliser un volume V= 40mL de cette solution pour atteindre le point d’équivalence.
2.1 Quel est le pourcentage du composé A estérifié ?
2.2 Quel est le composé A sachant que la limite d’estérification, pour un mélange équimolaire acide éthanoïque-alcool, est
environ 67% si l’alcool est primaire, 60% si l’alcool est secondaire, 2 à 5% si l’alcool est tertiaire ? Justifier la réponse.
Exercice 5
Depuis 1987 la législation française autorise l'ajout de l'éthanol C2H6O dans les essences utilisées par les automobiles. La loi
limite à 5 % (en volume) la proportion d'éthanol autorisée.
Afin de vérifier si un carburant contenant de l’éthanol est conforme à la législation française, on le fait réagir avec du
permanganate de potassium en milieu acide. Seul l’éthanol est oxydé : il donne de l'acide éthanoïque C2H4O2.
1. Ecrire l'équation de la réaction d'oxydoréduction sachant qu'elle met en jeu les couples rédox MnO4—/Mn2+ et C2H4O2/C2H6O.
2. L'oxydation ménagée de 10 mL de carburant nécessite 5,6.10—3 mol de permanganate de potassium.
2.1. Calculer la concentration molaire de l'éthanol dans le carburant.
2.2. Ce carburant est-il conforme à la législation française ?
Donnée : la masse volumique de l'éthanol est égale à 0,79 g.cm —3.
Exercice 6
On réalise la synthèse d’un ester E, à odeur de rhum, en faisant réagir en présence de quelques gouttes d’acide sulfurique, 9,20
g d’acide méthanoïque A avec 11,5 g d’éthanol B.
Après distillation, on recueille une masse mexp = 6, 95 g de E.
1. Écrire les formules semi-développées des espèces A, B et E. En déduire l’équation de la réaction mise en jeu.
2. Déterminer le réactif limitant de cette synthèse.
3. Calculer le rendement de cette synthèse.
Données : masses molaires en g.mol—1 : M(A) = 46 ; M(B) = 46 ; M(E) = 74
Exercice 7
Un éthylotest est constitué d'un tube de verre gradué de 8 cm de longueur et contenant 11,6.10—6 mole de dichromate de
potassium acidifié déposé uniformément sur un support inerte. Un ballon en plastique d'une capacité de 1 L, fixé à l'une de ses
extrémités, doit être gonflé par l'utilisateur qui souffle par 1'autre extrémité du tube. Lorsque l'air expiré est chargé de vapeurs
d'éthanol, l'oxydation totale de cet alcool en acide éthanoïque provoque le virage de l'orangé au vert de tout ou une partie du
contenu du tube. Le repère situé à la moitié du tube est atteint pour une alcoolémie de 0,8 g.L—1 d'éthanol dans le sang.
Sachant que la réaction d'oxydation se fait à raison de 3 moles d'éthanol C2H6O pour 2 moles d'ion dichromate Cr2O72—, calculer
la quantité d'éthanol par litre d'air expiré correspondant à une alcoolémie de 0,8 g.L—1.
Un automobiliste a fait virer un alcootest sur une longueur de 5,5 cm ; déterminer son alcoolémie sanguine.
Sachant que le taux d'alcoolémie diminue en moyenne de 0,15 g.L—1 par heure, combien de temps devra-t-il attendre avant de
pouvoir reprendre la route avec une alcoolémie inférieure au maximum autorisé, c'est-à-dire à 0,8 g.L—1 ?
Exercice 8 Étude de la réaction de l’acide benzoïque avec l’éthanol
Le benzoate d’éthyle est caractérisé par l’arôme de la cerise, pour cela, il est utilisé dans l’industrie agro-alimentaire pour
donner cet arôme à quelques produits alimentaires.
Pour préparer le benzoate d’éthyle au laboratoire, on mélange dans un ballon la masse mac = 2,44 g d’acide benzoïque avec le
volume mal = 10 mL d’éthanol pur et on ajoute quelques gouttes d’acide sulfurique concentré qui joue le rôle de catalyseur et on
chauffe au reflux le mélange réactionnel à une température constante.
2-1- Quel es le rôle du catalyseur dans cette réaction ?
2-2- Écrire l’équation chimique modélisant la transformation ayant lieu entre l’acide benzoïque et l’éthanol en utilisant les
formules semi développées.

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2-3- A la fin de la réaction, il s’est formé la masse me = 2,25 g de benzoate d’éthyle. Déterminer la valeur r du rendement de la
réaction.
2-4- Pour augmenter le rendement de la synthèse du benzoate d’éthyle, on remplace l’acide benzoïque par un autre réactif.
Donner le nom de ce réactif et sa formule semi-développée.
Données :
- Les mesures sont prises à 25°C.
- La masse molaire de l’acide benzoique : M(C6H5COOH) = 122 g.mol—1.
- La masse molaire de l’éthanol : M(C2H5OH) = 46 g.mol—1.
- La masse volumique de l’éthanol pur : ρ = 0,78 g.mL—1.
- La masse molaire du benzoate d’éthyl : M(C6H5COOC2H5) = 150 g.mol—1.
Exercice 9
L’alcool amylique a pour formule chimique CnH2n+2O. Deux des isomères de l’alcool amylique notés B et C ont la même chaine
carbonée et sont des alcools de classe différente. L’isomère B est optiquement actif (présence d’un carbone asymétrique).
L’action d’une solution de permanganate de potassium acidifiée sur C donne une coloration violette persistante.
1. On procède à l’oxydation ménagée d’une masse m = 0,500 g de l’isomère B par un excès d’une solution acidifiée de dichromate
de potassium. Le produit B’ obtenu est alors dosé en présence d’un indicateur coloré approprié, par une solution d’hydroxyde de
sodium de concentration Cb = 2.10—1 mol.L—1. Le virage de l’indicateur a lieu lorsqu’on a versé un volume Vb = 28,4 mL de la
solution de soude.
1.1. Ecrire l’équation bilan du dosage de B’ par la soude, déduire alors la masse molaire puis la formule chimique de B et C.
(utiliser la formule générale de B’)
1.2. Donner les classes de B et C, écrire alors leurs formules semi développées. Les nommer.
1.3. Ecrire les demi équations redox, puis l’équation bilan d’oxydation de B en B’ par Cr2O72– en milieu acide.
2. Les alcools B et C peuvent être obtenus par hydratation d’un alcène A.
2.1. Identifier A par sa formule semi développée. Le nommer
2.2. Ecrire l’équation bilan de cette réaction. Quel est le produit majoritaire ?
2.3. En présence d’acide sulfurique et en chauffant à reflux on fait réagir 8 g d’acide éthanoïque et 4 g de l’isomère C. Le composé
organique E formé a une masse m’= 0,53 g.
2.3.1. Préciser la nature et les caractéristiques de cette réaction.
2.3.2. Ecrire son équation bilan, puis nommer le composé organique obtenu.
2.3.3. Le mélange initial est-il dans les proportions stœchiométriques ? Sinon préciser le réactif limitant.
2.3.4. Déterminer le pourcentage d’alcool estérifié. Conclure.
Exercice 10
Un composé organique A a pour formule brute CxHyO. La combustion complète de 3,52 g de A donné de l’eau et 8,8 g de dioxyde
de carbone. Par ailleurs, les masses volumiques de ce composé et du dioxygène prises dans les mêmes conditions de pression et de
température sont respectivement 3,52 kg.m—3 et 1,28 kg.m—3.
1.1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction de combustion complète de A dans le dioxygène.
1.2. Déterminer la formule brute du composé A.
1.3. Sachant que la molécule de A est ramifiée et renferme un groupe hydroxyle, écrire toutes les formules semi-développées
possibles de A et les nommer.
2. Afin de déterminer la formule semi-développée exacte de A, on effectue son oxydation ménagée par une solution de
dichromate de potassium en milieu acide. La solution oxydante étant utilisée en défaut, on obtient un composé B qui
donne un précipité jaune avec la 2,4-DNPH.
2.1. Qu’appelle-t-on oxydation ménagée ?
2.2. Quelles sont les fonctions chimiques possibles pour B.
2.3. B dont la molécule est chirale, peut réduire une solution de permanganate de potassium en milieu acide.
2.3.1. Donner la formule semi-développée de B et son nom.
2.3.2. Préciser la formule semi-développée et le nom du composé C, obtenue lors de la réaction de B avec la solution de
permanganate de potassium.
2.3.3. Quelle est la formule semi-développée exacte de A ?
3.
3.1. En utilisant les formules brutes de A, B et C, écrire les demi-équations électroniques des couples oxydant/réducteurs
B/A et C/B, puis celles des couples 𝑴𝒏𝑶− 𝟒 /𝑴𝒏
𝟐+
et 𝑪𝒓𝟐 𝑶𝟐− 𝟑+
𝟕 /𝑪𝒓 .
3.2. En déduire les équations-bilan des réactions permettant de passer : de A à B et de B à C.
3.3. Quel volume minimal de solution de dichromate de potassium à 0,2 mol/L faut-il utiliser pour oxyder 3,52 g de A.

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Exercice 11
1. On dispose d’un mélange de propan—1—ol (noté A) et de propan—2—ol (noté B) dont la masse totale est égale à 18 g. on
procède à l’oxydation ménagée de ce mélange en milieu acide par une solution aqueuse de dichromate de potassium en excès.
On admet que les réactions d’oxydation sont totales et conduisent à deux composés organiques C et D.
1.1. Ecrire les formules semi-développées de C et D et nommer les.
1.2. On sépare C et D par un procédé convenable. On dissout C dans de l’eau et on complète à 100 mL. On prélève 10 mL de la
solution obtenue que l’on dose par une solution molaire de soude. L’équivalence est atteinte quand on a versé 11,3 mL de
soude. Déterminer la composition massique du mélange initial.
2. Le menthol, principal constituant de l’arôme de menthe a pour formule :
Quel est le nom systématique du menthol ?
3. On introduit dans un tube 31,2 g de menthol et 7,4 g du composé C auxquels on ajoute
quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. La limité d’estérification étant atteinte, on
dose le mélange par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration CB = 1,5 mol/L en présence d’indicateur coloré.
L’équivalence est atteinte pour un volume égal à 10 cm3 d’hydroxyde de sodium.
3.1. Donner la composition du mélange à l’équilibre.
3.2. En déduire la limite d’estérification. Pourquoi est-elle différente de 60 %.
Exercice 12
Les alcools sont souvent employés dans l’industrie pour leurs propriétés solvantes qui en font parfaites intermédiaires chimiques. En
revanche, les esters provenant de certains alcools présentent une odeur agréable particulièrement appréciée du monde de la
parfumerie qui les utilise comme aromes artificiels.
On dispose d’un monoalcool liquide noté A dont la chaine carbonée est saturée et non cyclique. Pour identifier cet alcool, on réalise
les trois manipulations suivantes :
Manipulation 1 : un pycnomètre est une fiole jaugée de grande précision qui permet de déterminer la densité d’un liquide à une
température donnée. Sur la balance de précision on réalise les trois pesées suivantes :
- Pycnomètre rempli de l’alcool A jusqu’au trait de jauge mA = 31,46 g.
- Pycnomètre rempli d’eau distillée jusqu’au trait de jauge mE = 34,34 g
- Pycnomètre rempli vide et sec mS = 19,34 g
Manipulation 2 : on réalise la combustion complète dans un excès de dioxygène d’un volume V = 15,0 mL de l’alcool A. un tube
absorbeur contenant de l’hydroxyde de potassium permet de déterminer la masse de dioxyde de carbone formé ; m(CO2) = 28,8 g.
Manipulation 3 : l’oxydation ménagée d’un volume V = 15,0 mL de l’alcool A par une solution aqueuse de permanganate de
potassium acidifiée par l’acide sulfurique conduit à la formation d’un produit organique B. la réaction est totale et les ions
permanganate sont introduits en excès. A la fin de l’expérience on procède à deux tests :
- Test à la 2,4-DNPH : on observe la formation d’un précipité jaune orangé.
- Test avec la liqueur de Fehling : aucun résultat.
1.1. Déterminer l’expression de la densité de l’alcool en fonction de mA, mE et mS. Calculer la densité d.
1.2. Calculer la masse molaire de l’alcool A.
1.3. En déduire la formule semi-développée de l’alcool et son nom.
1.4. Calculer la masse d’eau formée lors de l’oxydation de l’alcool A.
1.5. Calculer la masse de produit B obtenu lors de l’oxydation ménagée de A
Exercice 13

On considère la réaction chimique (α) suivante : A + B → E + H2O ; B est un alcool à chaine carbonée saturé et E un ester.
1. Quelle est la fonction chimique de A ? donner les caractéristiques de cette réaction.
2. L’oxydation ménagée de B conduit à la formation d’un composé B’ qui ne réagit pas avec la D.N.P.H ni avec la liqueur de Fehling.
2.1. Quelle est la fonction chimique de B’ ? En déduire la classe de l’alcool B.
2.2. A une masse mB = 53,28 g de l’alcool B on ajoute un volume V0 = 500 mL d’une solution oxydante de dichromate de
potassium (K2Cr2O7) de concentration molaire volumique C0 = 1 mol/L et on laisse pendant quelques minutes pour que
l’oxydation de l’alcool soit complète. L’excès de dichromate de potassium est ensuite dosé par une solution de sulfate de
fer pour atteindre l’équivalence. Il a fallu verser un volume V = 200 mL de la solution de sulfate de fer pour atteindre
l’équivalence.
2.2.1. Ecrire l’équation-bilan du dosage des ions dichromate par les ions fer II (Fe2+). On donne les couples redox
suivants : E0 (Cr2O72—/Cr3+) = 1,33 V et E0 (Fe3+/Fe2+) = 0,77 V.
2.2.2. Ecrire l’équation-bilan d’oxydation de B par le dichromate de potassium.
2.2.3. Déterminer la formule brute de B ainsi que sa formule semi-développée sachant que sa chaine carbonée est
ramifiée.

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3. Le composé organique A renferme, en masse, 26,23% d’oxygène. La combustion complète d’une masse mA = 0,61 g de A donne
784 mL de dioxyde de carbone (volume mesuré dans les CNTP où le volume molaire est Vm = 22,4 L/mol). Déterminer la formule
brute de A ainsi que sa formule semi-développée.
4. Réécrire l’équation-bilan (α) en remplaçant A, B et E par leur formule semi-développée. Nommer E.
5. On chauffe à reflux un mélange de 200 mL d’une solution molaire de A et 500 mL d’une solution de B de concentration
molaire 0,5 mol/L. au bout de cinq heures, le mélange n’évolue plus, on dose l’acide restant par une solution d’hydroxyde de
sodium NaOH de concentration molaire volumique C = 0,1 mol/L. l’équivalence acido-basique est atteinte après ajout de 300
mL de la solution basique.
5.1. Déterminer le pourcentage d’alcool estérifié.
5.2. Déterminer le rendement de la réaction.
Exercice 14
Dans un récipient on introduit 3,6 g d’eau pure et 17,6 g de méthanoate de 1—méthyléthyle ester de formule semi-développée :
HCOOCH(CH3)—CH3. On ferme le récipient et on porte le mélange à la température T 1 = 373° C.
1. Calculer les quantités de matière d’eau pure et d’ester utilisées.
2. Donner les formules semi-développées et les noms des esters ayant la même formule brute que le méthanoate de
methyléthyle.
3. La réaction entre le méthanoate de méthyléthyle et l’eau conduit à un équilibre chimique dont la réaction directe correspond
à la réaction d’hydrolyse de l’ester.
3.1. Rappeler les caractéristiques de cette réaction.
3.2. Ecrire, à l’aide des formules semi-développées, l’équation d’hydrolyse et nommer les produits formés.
3.3. Quelle est l’influence de l’augmentation de la température sur la réaction d’hydrolyse ?
4. À l’équilibre la masse d’ester présent dans le mélange est 10,56 g. Déterminer :
4.1. La composition du mélange à l’équilibre.
𝒏𝒂𝒍𝒄𝒐𝒐𝒍(𝒇𝒐𝒓𝒎é à 𝒍′é𝒒𝒖𝒊𝒍𝒊𝒃𝒓𝒆)
4.2. Le rendement η de la réaction sachant qu’il est défini comme suit : 𝜼 =
𝒏𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓(𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍)

4.3 Donner l’équation bilan de la réaction d’oxydation ménagée de l’alcool formé par le permanganate de potassium (K + +
MnO4—) en milieu acide ainsi que celle de sa déshydratation intramoléculaire.
Exercice 15 Oxydation du menthol
L’arôme de menthe est dû au menthol de formule semi-développée ci-contre :
On souhaite oxyder cet alcool par une solution acidifiée de permanganate de potassium. Pour cela,
on introduit dans le ballon une masse m = 11,70 g de menthol et un volume V = 160 mL de solution
oxydante de concentration C = 0,2 mol/L.
On chauffe à reflux pendant vingt minutes. On laisse refroidir le mélange à l’air puis on détruit l’excès de l’oxydant avec
quelques gouttes d’éthanol ; les produits ainsi formés sont sans incidence pour la suite des opérations. On transvase ensuite le
mélange obtenu dans une ampoule à décanter ; deux phases apparaissent. On élimine la phase aqueuse, puis on lave la phase
organique avec 20 mL de solution saturée d’hydrogénocarbonate de sodium, lorsque cesse l’effervescence. On élimine à
nouveau la phase aqueuse, on récupère la phase organique sur les cristaux de chlorure de calcium anhydre afin de la sécher.
Après filtration, on recueille une masse m’ = 7,45 g de menthone.
Données : Menthone : μ = 0,89 g.cm—3 ; ϴfus = — 6,6 °C ; ϴéb = 210 °C ; solubilité dans l’eau : très faible. L’éthanol, l’éthanal,
l’acide éthanoique sont très solubles dans l’eau.
Masses molaires atomiques en g.mol—1 : M(H) = 1 ; M(C) = 12 ; M(O) = 16
1. Donner le nom en nomenclature officielle, la formule brute du menthol. En déduire sa masse molaire.
2. Donner la formule semi-développée, le nom en nomenclature officielle et la famille chimique du menthone.
3.
3.1. Ecrire les demi-équations d’oxydoréduction pour le couple menthone/menthol et pour le couple 𝑴𝒏𝑶− 𝟒 /𝑴𝒏
𝟐+
; en déduire
l’équation d’oxydation du menthol par l’ion permanganate.
3.2. Vérifier alors que le menthol est un réactif limitant.
4.
4.1. Quel type de réaction subit l’éthanol ajouté en fin de réaction.
4.2. Donner les formules semi-développées des deux produits organiques susceptibles de se former lors de l’élimination des ions
permanganate en excès.
4.3. Pourquoi leur formation ne perturbe-t-elle pas la séparation du menthone en fin de réaction ?
5. Quelle mesure physique simple permettrait de vérifier que le produit obtenu est le menthone ?
6. Déterminer le rendement de cette réaction.
C2 AMINES
Exercice 1 Nomenclature
1. Nommer les composés suivants :
a) CH3—CH2—NH2 b) C2H5—CH2—NH—C2H5 c) CH3—CH—NH2 d) CH3—N—CH2—CH2—CH3
CH2—CH3 CH3

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e) CH3—CH—CH3 f) C6H5—NH—C2H5 g) CH3—CH2—NH+—CH3
NH2
2. Ecrire les formules semi-développées des composes suivants
a) N—méthylpropan—2—amine b) méthylamine c) N, N—diméthyléthanamine d) diphénylamine
e) isopropylamine f) bromure de diméthyléthylphénylammonium
3. Donner les formules semi-développées des amines de formule brute C4H11N. Préciser leur classe et leur nom.
Exercice 2
On verse progressivement une solution d’acide chlorhydrique, de molarité 0,1 M, dans 100 mL d’une solution d’éthylamine en
présence d’un indicateur coloré convenable. Le virage de l’indicateur se produit quand on a versé 80 mL de la solution acide.
1) Ecrire l’équation de la réaction entre l’éthylamine et l’acide chlorhydrique en solution.
2) Déterminer la concentration molaire de la solution d’éthylamine.
3) On évapore la solution obtenue à sec. Quels sont le nom et la masse du résidu solide ?
Exercice 3
On considère une amine primaire à chaîne carbonée saturée possédant n atomes de carbone.

1) Exprimer en fonction de nle pourcentage en masse d'azote qu'elle contient.


2) Une masse m = 15 g d'une telle amine contient 2,9 g d’azote.
2.a- Déterminer la formule brute de l’amine.
2.b- Ecrire les formules développées des isomères possibles des monoamines primaires compatibles avec la formule brute
trouvée.
3) On considère la monoamine à chaîne carbonée linéaire non ramifiée.
3.a- Ecrire l’équation de la réaction de cette monoamine primaire avec l’eau.
3.b- On verse quelques gouttes de phénolphtaléine dans un échantillon de la solution préparée.
Quelle est la coloration prise par la solution ?
(On rappelle que la phénolphtaléine est incolore en milieu acide et rose violacée en milieu basique)
Exercice 4 Identification d’une amine
Une masse m = 1,18 g d’une amine saturée est dissoute dans 200 cm3 d’eau pure. On prélève ensuite 10 cm3 de la solution ainsi
obtenue que l’on dose par une solution de chlorure d’hydrogène de concentration molaire 0,02 mol/L. L’équivalence est
atteinte lorsqu’on verse 50 cm3 de solution de chlorure d’hydrogène.
1. Ecrire l’équation bilan de la réaction entre les deux solutions.
2. Déterminer la concentration molaire de la solution obtenue.
3. Trouver la masse molaire moléculaire de l’amine et en déduire sa formule brute.
4. Ecrire les formules semi-développées des amines isomères possibles.
5. L’amine en question réagit avec mole à mole avec l’iodoéthane pour donner un iodure d’ammonium quaternaire. Quel est la
classe et la formule semi-développée de l’amine ?
Exercice 5 Détermination de la formule d’une amine aromatique
On considère une amine aromatique de formule générale CxHyN ne comportant qu’un seul cycle.
1. Exprimer x et y en fonction du nombre n d’atomes de carbone qui ne font pas parti du cycle.
2. La microanalyse d’une telle amine fournit pour l’azote, un pourcentage en masse de 13,08 %
2.1. Déterminer n.
2.2. Ecrire les formules semi-développées des différents isomères et donner leur nom.
3. L’un des isomères est une amine secondaire. Quels produits obtient-on lorsqu’on le traite avec de l’iodométhane ? (On
supposera que l’amine de départ est en excès ; la réaction se poursuit jusqu'à la formation de l’amine tertiaire
correspondant).
Exercice 6
On dissout 7,5 g d'une amine aliphatique A dans de l'eau pure de façon à obtenir un litre de solution.
On dose un volume V1 = 40 mL de cette solution par de l'acide chlorhydrique de concentration C2 = 0,2 mol.L—1.
Le virage de l'indicateur coloré se produit quand on a versé un volume V2 = 20,5 mL d'acide.
1. Déterminer la concentration molaire C1 de la solution d amine. En déduire la masse molaire de l'amine A et sa formule brute.
2. Quelles sont les formules semi-développées possibles de A ? Les nommer.
3. On sait par ailleurs que la molécule de l'amine A est chirale. Ecrire sa formule semi- développée.
Indications :
- Une molécule qui renferme un seul carbone asymétrique est chirale.
- Un atome de carbone est dit asymétrique s'il lié à 4 atomes ou groupes d'atomes différents.
Exercice 7
Une amine primaire à chaîne linéaire a une masse molaire de 59 g.mol—1.
1. Trouver la formule semi développée et le nom de l'amine considérée.
2. Ecrire l'équation de la réaction de l'amine avec l'eau et expliquer les propriétés basiques de la solution.
3. A la solution aqueuse d'amine précédente, on ajoute une solution aqueuse de sulfate de cuivre, un précipité bleu apparaît.
3.1. Ecrire l'équation de la réaction chimique qui a lieu.
3.2. Que se passe-t-il si on continue à ajouter la solution de sulfate de cuivre ?
Exercice 8

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On obtient une solution aqueuse d'une amine aliphatique A en dissolvant m = 1,416 g dans l'eau. On ajoute quelques gouttes de
bleu de bromothymol et on verse progressivement une solution d'acide chlorhydrique de concentration C = 1 mol.L—1. La
solution change de couleur lorsqu'on a versé un volume V = 24 mL de solution chlorhydrique.
1. Indiquer la couleur de la solution avant addition de solution d'acide chlorhydrique.
2. Que devient la couleur de la solution lorsqu'on a versé 24 mL de solution acide.
3. Déterminer la masse molaire de l'amine A.
4. Ecrire les formules semi développées des amines aliphatiques ayant pour masse molaire la valeur trouvée dans 3) et donner le
nom et la classe dans chaque cas.
C3 ACIDES CARBOXYLIQUES ET DERIVES
Exercice 1
Les amides aliphatiques saturés obéissent à la formule générale C nH2n+1 ON
1. a. Déterminer la formule brute des amides aliphatiques saturés pour n = 3 où n représente le nombre d’atome de carbone.
b. Donner la formule brute semi-développée et le nom de chacun des amides répondant à cette formule brute.
2. On réalise deux expériences aboutissant chacune à la formation d’un amide de formule brute C 3H7ON. On notera (A1) et (A2)
les isomères des amides obtenus.
Première expérience : l’amide (A1) est obtenu par réaction entre l’ammoniac NH3 en excès et un chlorure d’acyle noté (B).
2.1) Déterminer, en le justifiant, la formule semi-développée de (B) et donner son nom.
2.2) Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation de la réaction chimique qui se
produit entre (B) et NH3.
Deuxième expérience : l’amide (A 2) est obtenu par réaction entre la méthanamine CH3NH2 a en excès et un anhydride d’acide
noté (D).
2.3) Déterminer, en le justifiant, la formule semi-développée de (D) et donner son nom.Identifier alors (A 2)
2.4) Ecrire, en utilisant les formules semi-développées, l’équation de la réaction chimique qui se produit entre (D) et CH 3NH2.
Exercice 2
N.B. : La solution de dichromate de potassium utilisée, en milieu acide, est "jaune orange."
Quatre flacons contiennent respectivement un alcool, un aldéhyde, une cétone et un acide carboxylique.
1) Se proposant d'identifier les produits, on effectue les tests conformément au tableau ci-dessous :

2-
Cr2O7
DNPH Réactif de SCHIFF liqueur de FEHLING
en milieu acide
A solution orange solution jaune solution incolore solution bleue
B solution verte solution jaune solution incolore solution bleue
C solution verte précipité jaune solution violette précipité rouge brique
D solution orange précipité jaune solution incolore solution bleue
Déterminer, justification à l'appui, les fonctions chimiques de A, B, C et D.
2) En faisant réagir du dichromate de potassium en milieu acide sur B, on obtient C et A.
2.a- Sachant que B est un composé à radical alkyle de trois atomes de carbone, donner les formules semi-développées et les
noms de A, B, C.
2.b- On considère la formation de C à partir de B par action, en milieu acide, du dichromate de potassium. Écrire les demi-
2-
équations électroniques des couples Cr2O7 /Cr3+ et C/B ; en déduire l'équation résumant la réaction d'oxydoréduction.
3) Par action de PCl5 ou de SOCl2 sur A, on obtient E.
Écrire l'équation de la réaction dans chacun des cas et expliciter la formule semi-développée et le nom de E.
4) Comparer les réactions de A sur B et de E sur B et conclure. (Bac D 91 actuel Bac S2)
Exercice 3
On souhaite préparer un composé organique, la propanamide, en utilisant comme produit de départ le propan-1-ol (propanol-1). La
propanamide sera par la suite appelée composé A et le propan-1-ol composé B.

1) Donner la formule semi-développée des deux composés A et B. A quelles familles appartiennent-ils ?

2) Plusieurs étapes sont nécessaires afin de réaliser la synthèse de A.

2.a- Tout d'abord, on réalise l'oxydation ménagée du composé B en le faisant réagir avec un excès de dichromate de potassium
acidifié. Donner la formule semi-développée du composé C non réducteur obtenu à l'issue de cette réaction. Indiquer son nom et
sa famille.
2.b- On fait ensuite réagir le composé C avec l'ammoniac. Un composé D, intermédiaire entre C et A, est alors obtenu. Indiquer
le nom de D. Écrire l'équation-bilan correspondante. De quel type de réaction s'agit-il ?

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2.c- Enfin, la déshydratation du composé D conduit à la formation du composé A. Écrire l’équation de cette réaction.
3) Dans la pratique, il est possible d'utiliser, à la place du composé C, un dérivé E de ce dernier. E est obtenu par action du
pentachlorure de phosphore (PCl5) ou du chlorure de thionyle (SOCl2) sur C.Donner la formule semi-développée et le nom de E.
Exercice 4
Les parties A et B sont indépendantes.
PARTIE A
1. Nommer les composés organiques A, B, D, E dont les formules suivent et préciser la famille chimique de chaque
composé.
2. Ecrire l’équation-bilan d’une réaction qui permet d’obtenir :
a) le composé B à partir du corps A ;
b) le composé D à partir de l’acide propanoïque ;
c) le composé E par une réaction rapide et totale.
PARTIE B
Traditionnellement, dans nos campagnes africaines les femmes
recyclaient les graisses et les huiles d’origine animale ou végétale
pour en faire du savon. Le savon est également fabriqué en usine.
3. Les graisses et les huiles sont des corps gras. Les corps gras
sont pour la plupart des triglycérides. Rappeler ce qu’est un
triglycéride.
4. Rappeler la formule semi-développée du propan-1,2,3-triol ou
glycérol.
5. L’acide palmitique ou acide hexadécanoïque a pour formule :

En faisant réagir le glycérol sur l’acide hexadécanoïque on obtient un composé organique nommé palmitine.
5.1 Ecrire, à l’aide de formules semi-développées, l’équation-bilan de la réaction du glycérol
sur l’acide hexadécanoïque. Nommer cette réaction et dire si elle est totale ou non
5.2 La palmitine est aussi présente dans l’huile de palme. Dans une usine de la place on
fabrique du savon à partir de la palmitine provenant d’huile de palme. Pour cela, on y réalise la saponification de la
palmitine contenue dans 1500 kg d’huile de palme renfermant, en masse, 47 % de palmitine. La base forte utilisée est une
solution aqueuse d’hydroxyde de sodium.
5.2.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction de saponification de la palmitine par la solution
d’hydroxyde de sodium et entourer la formule du produit qui correspond au savon.
5.2.2 Calculer la masse de savon obtenue si le rendement de la réaction est de 80 %.(BAC S2 2013).
Exercice5
Un médicament pouvant soulager des douleurs contient un principe actif: la benzocaïne ou 4- amino-
benzoated’éthyle que l’on notera E, et dont la formule semi-développée figure dans les données. On
veut préparer E àpartir d’un acide 4-amino benzoïque, noté AH et d’un composé chimique liquide à
température ambiante, noté B.
Données : La formule du 4-amino benzoate d’éthyle est :Masse volumique de (B) : ρ = 0,79 g.cm—3.
.Masses molaires en g .mol—1 : M (E )=165 ; M(AH)=137; M(B) = 46
1.Donner la formule semi-développée de AH et celle de B.
2.Donner le nom de la réaction de formation de E et citer deux caractéristiques de cette réaction.
3.On introduit une masse m(AH) = 1,30 g de AH, solide constitué de cristaux blancs et un volume V B = 17, 5 mLdu réactif B,
dans un ballon de 100 mL, en présence de quelques gouttes d’acide sulfurique concentré. Lemélange est chauffé à reflux
pendant une heure. Après réaction, séparation, purification et séchage on recueille 0,8 g du produit E.
3-1 Quel est le rôle de l’acide sulfurique dans cette réaction ?
3-2 Quel est le réactif limitant? Justifier la réponse.
3-3 Montrer que le rendement de la réaction est de 51%. (BAC S1 & S3 2012)
Exercice 6
L’acétanilide est anciennement utilisé comme antipyrétique sous le nom d’antifébrine.
La formule semi-développée de l’acétanilide est écrite ci-contre :
1 Nommer le groupe fonctionnel encadré dans cette formule.
1 Ecrire les formules semi-développées de l’amine et de l’acide carboxylique dont
est issu, formellement, l’acétanilide.
3. Dans la pratique, la synthèse de l’acétanilide se fait en chauffant à reflux un mélange de l’amine et de l’anhydride
éthanoïque (au lieu d’acide éthanoïque).
3.1Pourquoi utilise-t-on l’anhydride éthanoïque plutôt que l’acide éthanoïque pour synthétiser l’acétanilide ?
1.3.2 Au cours d’une expérience, on introduit dans un ballon sec, un volume V 1 = 10, 0 mL d’aniline pure (C6H5NH2)
dans un solvant approprié et on ajoute un volume V2 = 15, 0 mL d’anhydride éthanoïque. On chauffe à reflux pendant quelques
minutes. Après refroidissement, on verse dans l’eau froide ; des cristaux blancs d’acétanilide apparaissent
progressivement. Après filtration, lavage à l’eau et séchage, le solide obtenu a une masse de 12,7 g.

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a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction de synthèse de l’acétanilide (on considère que le second produit organique
obtenu en même temps que l’acétanilide ne réagit pas avec l’aniline dans les conditions de l’expérience).
b)Calculer les quantités de réactifs utilisées. Préciser le réactif limitant.
c)Calculer le rendement de la synthèse de l’acétanilide. (BAC S1 & S3 2012)
C4 cinétique chimique
Exercice 1
Donnée : Volume molaire gazeux dans les conditions de l’expérience V0 = 24 L.mol—1.
En travaux pratiques, un groupe d’élèves se propose d’étudier la cinétique de la réaction de l’acide chlorhydrique sur le
fer. Pour cela, ils introduisent, dans un ballon, de la poudre de fer en excès avant d’ajouter 50 mL d’acide chlorhydrique de
concentration molaire 0,1 mol.L—1.
Ils mesurent ensuite le volume V de dihydrogène formé au cours du temps tout en maintenant constante la température du
milieu réactionnel. Enfin ils déterminent la concentration molaire des ions hydronium H 3O+ restant dans la solution dont
le volume Vs = 50 mL est considéré comme constant. L’équation-bilan de la réaction s’écrit : Fe + 2H 3O+→ Fe2++ H2 + 2H2O
1 Montrer qu’il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction ; pour cela retrouver l’équation-bilan à partir de demi-équations
électroniques et préciser les couples rédox mis en jeu.
2. En tenant compte de l’équation-bilan, montrer que la concentration des ions H3O+ restant en solution à une date t, s’écrit
𝑉
:[𝐻3 𝑂 + ] = 0,1(1 − ) avec V volume du dihydrogène formé, en mL, à la date considérée.
60
3.1. Recopier le tableau de mesures ci-dessous, le compléter et tracer la courbe [H3O+] = f(t) en utilisant l’échelle : 1 cm → 5 min
; 1 cm →1.10—2 mol.L—1.

3.2. Définir la vitesse instantanée volumique de disparition des ions H3O+ à une date t.
3.3. Déterminer graphiquement la vitesse instantanée volumique de disparition des ions H 3O+ à la date t1= 10 min puis à t2= 75
min.
3.4. Comment évolue la vitesse de disparition des ions H 3O+ au cours du temps ? Justifier l’évolution de cette vitesse.
3.5. Déterminer les quantités de matière des ions Fe2+ et H3O+ aux dates t1 = 10 min et t2 = 75 min.
Les résultats trouvés pour les ions hydronium H 3O+ sont-ils en accord avec la réponse à la question 2.3.4 ?
Exercice 2
Les esters sont très abondants dans la nature. Les plus simples, dans les conditions ordinaires de température et de
pression, sont liquides et le plus souvent odorants. Ils constituent ce qu’on appelle couramment les esters de fruit. L’éthanoate
d’éthyle, par exemple, existe dans la banane.
Sa formule semi-développée s’écrit :
Au cours d’une séance de travaux pratiques, les élèves réalisent l’étude cinétique de la
réaction d’hydrolyse de l’éthanoate d’éthyle.
Pour cela, le préparateur dissout n = 0,25 mol d’éthanoate d’éthyle dans de l’eau de façon à obtenir 500 mL de solution notée
S0. Chaque groupe d’élèves prélève 100 mL de la solution S0 qu’il répartit dans 10 tubes (de 10 mL chacun) maintenus à
température constante dans une enceinte thermostatée, à la date t = 0.
A chaque date t, on prélève un tube que l’on met dans la glace puis on dose l’acide formé dans le tube à l’aide d’une solution
d’hydroxyde de sodium de concentration Cb = 0,50 mol.L—1, en présence d’un indicateur coloré. Pour obtenir le virage de
cet indicateur coloré, il faut verser un volume Vb de solution d’hydroxyde de sodium.
Pour la durée impartie à la séance de TP, un groupe d’élèves a pu obtenir les résultats suivants :

Dans ce tableau, nE représente la quantité de matière d’ester restant dans un tube à la date t.
1.Ecrire, à l’aide de formules semi-développées, l’équation-bilan de la réaction entre l’éthanoate d’éthyle et l’eau.
Nommer les produits de la réaction. Préciser les caractéristiques de celle-ci.
2. Pourquoi place-t-on le tube dans la glace avant chaque dosage ?
3. Le groupe d’élèves a reporté dans le tableau la valeur 5.10-3mol pour la quantité de matière n0 d’ester présent dans chaque
tube à la date t = 0. Vérifier, par un calcul simple, que cette valeur correspond bien à celle de n 0.
4. Exprimer, en fonction de n0 , Cb et Vb, la quantité nE d’ester restant dans un tube à la date t. Calculer n E à chaque date t ;
recopier et compléter le tableau.

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5. Tracer la courbe représentative nE = f(t) avec les échelles suivantes : 1 cm pour 10 min en abscisses ; 2,5 cm pour 10—3 mol en
ordonnées.
6. Définir la vitesse de disparition de l’ester à la date t. Calculer cette vitesse à la date t 1 = 50 min. En utilisant la courbe,
expliquer qualitativement comment évolue cette vitesse au cours du temps.
7. Citer deux méthodes utilisables pour augmenter la vitesse de cette réaction. (BAC S2 2009)
Exercice 3
Les amines ont une odeur caractéristique, forte et désagréable. A l’état naturel, elles proviennent de la dégradation de la
matière animale.
1. On considère les amines dont les molécules sont saturées et non cycliques. Ecrire la formule générale de telles amines si on
désigne par n le nombre d’atomes de carbone par molécule.
2. On dissout dans de l’eau distillée une masse m = 10,35 g d’une amine A de cette catégorie. On obtient alors 1 L de solution.
On prélève un volume V1 = 40 mL de cette solution. En présence d’un indicateur coloré approprié, on dose ce prélèvement par
une solution d’acide chlorhydrique de concentration C2 = 0,20 mol.L—1. Le virage de l’indicateur se produit quand on a versé un
volume V2 = 20,5 mL.
2.1. Déterminer la masse molaire de A et sa formule brute.
2-2. On considère trois amines de classes différentes admettant la même formule brute que A.
2.2.1. Ecrire les formules semi-développées de ces trois amines. Nommer chaque amine.
2.2.2. La molécule de l’amine A étudiée est symétrique. En plus A ne donne pas d’amide en présence de chlorure d’acyle ou
d’anhydride d’acide. Préciser alors la formule semi développée et le nom de A.
2.3. On réalise maintenant les trois expériences suivantes :

Pour chacune des expériences 1, 2 et 3, représenter sur le même système d’axes, l’allure des trois courbes respectives (a), (b) et
(c) représentant les variations de la quantité de matière n(H 2) de dihydrogène lors des 35 premières minutes. Justifier les
positions relatives des courbes les unes par rapport aux autres.
Exercice 4
On se propose d’étudier la cinétique de la réaction entre l’ion permanganate MnO4—, en milieu acide avec l’acide oxalique
H2C2O4. Pour cela, on dispose d’une solution S1de permanganate de potassium de concentration molaire C1 = 7,2.10—4 mol.L—1
acidifiée par une solution d’acide sulfurique et d’une solution S 2 d’acide oxalique de concentration molaire C2 = 2.10—3 mol.L—1.
On prélève V1 = 25 mL de solution S1 et on ajoute, à la date t = 0, un volume V2 =15 mL de solution S2. La solution S obtenue est
maintenue à température constante.
Par une méthode appropriée on a pu suivre la variation de la concentration des ions permanganate dans le mélange en fonction
du temps. La courbe ci-après est obtenue.
1. Ecrire l’équation bilan de la réaction de l’ion permanganate en milieu acide avec l’acide oxalique sachant que les
couples oxydant/réducteurs mis en jeu sont : MnO4—/Mn2+ et CO2/H2CO4.
2. Calculer la quantité d’ions permanganate présents dans la solution S à la date t = 0 et la valeur de la concentration [MnO4—]
de ces ions dans S à cette date.
3. Calculer la quantité d’acide oxalique présent dans la solution S à la date t = 0. En déduire le réactif limitant.
4. Après avoir défini la vitesse instantanée de disparition de l’ion permanganate, déterminer graphiquement la valeur de
cette vitesse aux dates t = 0, t = 50 s et t = 120 s. La méthode utilisée devra être justifiée.
5. Comment varie cette vitesse entre les dates 0 et 200 s?
6. Quels sont, en général, les facteurs qui interviennent sur l’évolution de la vitesse de disparition d’un réactif ? En quoi cette
réaction est-elle un peu particulière ?

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C5 pH, autoprotolyse, produit ionique
Exercice 1
A 37°C, le produit ionique de l’eau Ke est tel que pKe = 13,6. Définir à cette température, une solution neutre, acide ou basique.
La salive a, à 37°C, un pH de 6,85. Est-elle acide ou basique.
Exercice 2
Le rouge de méthyle est un indicateur coloré qui est rouge pour un pH< 4,4 et jaune pour un pH>6,2. On considère une
solution aqueuse dont la concentration en ions OH- est de 5.10-5 mol/L. quelle sera la couleur de cet indicateur dans une telle
solution ?
Exercice 3
1) On dissout 0,2 mol de nitrate de baryum Ba(NO3)2 dans un litre d’eau.
a) Quelles sont les espèces chimiques présentes en solution ?
b) Quelle est leur concentration molaire ?
c) Quel est le pH de la solution ?
2) Dans une fiole jaugée de 250 mL, on met :
 V1 = 25 mL de solution de chlorure de sodium de concentration molaire C 1 = 0,8 mol/L ;
 V2 = 50 mL de solution de bromure de calcium (CaBr2) de concentration C2 = 0,5 mol/L ;
 N3 = 3.10—2 mol de chlorure de calcium ;
 m4 = 20,3 g de chlorure de magnésium hydraté (MgCl2, 6H2O) ;
 m5 = 10,3 g de bromure de sodium (NaBr).
 On complète à 250 mL avec de l’eau distillée.
a) Faire l’inventaire des espèces ioniques en solution et calculer la quantité de matière et la concentration
molaire de chaque ion.
b) Vérifier que la solution est électriquement neutre. On admettra qu’il ne se produit aucune réaction entre
les différents ions.
On donne les masses molaires atomiques en g/mol : Mg :24 ; Br :80 ; Na :23 ;Cl :35,5
Exercice 4
1) A 10 cm3 d’une solution de chlorure d’hydrogène. On ajoute 40 cm3 d’eau et on obtient alors, une solution de pH = 2,7. Quelle
est la concentration de la solution de chlorure d’hydrogène initiale ?
2) On mélange une solution de chlorure d’hydrogène de pH = 3,1 avec 10 cm 3 de solution d’acide chlorhydrique de pH = 2,3.
Déterminer le pH du mélange obtenu.
3) A 20 cm3 d’une solution chlorhydrique de pH = 3, on ajoute 20 cm3 d’une solution centimolaire de chlorure de sodium. Quelles
sont les molarités des espèces chimiques présentes dans la solution ? Quel est son pH ? Vérifier son électroneutralité.
Exercice 5
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑚𝑜𝑙𝑎𝑖𝑟𝑒 ∶ 17 𝑔/𝑚𝑜𝑙
Sur l’étiquette d’une bouteille commerciale d’ammoniac on peut lire : NH3{𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒: 450 𝑘𝑔/𝑚3
𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒: 33%
1) Quel volume de cette solution faut-il prélever pour préparer 500 mL d’une solution S de concentration C=0,1
mol/L ?
2) Décrire le protocole expérimental pour préparer les 500 mL de S.

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3) La solution a un pH=11,1 à 26 °C. Calculer la concentration et les quantités de matière des ions H3O+ et OH-
présents dans S.
Le volume molaire sera pris égal à 24,8 L à 25°C sous la pression de 1 bar. Les mesures de pH se font toutes à 25° C.

C6 acide fort, base forte, dosage acide fort base forte (vice-versa)
Exercice 1
a) Ecrire l'équation de la réaction de dissolution en solution aqueuse d'un acide fort puis le définir.
b) Donner la relation entre le pH d'une solution aqueuse d'acide fort et la concentration C A de cet acide pour 10-6 mol.L-1< CA< 10-
1
mol.L-1 ?
c) Quelles sont les mesures de sécurité à prendre lors de la manipulation d'acides forts et de bases fortes de concentration
supérieure à 10-1 mol.L-1 ?
d) On verse progressivement nB moles d'une base forte dans une solution aqueuse contenant n A moles d'un acide fort et quelques
gouttes de bleu de Bromothymol. Quand observe-t-on le virage de l'indicateur ?
e) Qu'est-ce que l'équivalence ? Comment détermine-t-on pratiquement le point équivalent ?
f) Donner les caractéristiques de la courbe de dosage d'une base forte par un acide fort.
g) En changeant la soude par de la potasse lors d'un dosage par de l'acide chlorhydrique et en gardant les autres conditions
expérimentales, la courbe de dosage se trouve-t-elle modifiée ? Justifier.
Exercice 2
-
On considère une solution aqueuse d'acide nitrique (H3O+ + NO3) de volume VA = 50 mL et de concentration CA = 6,3.10-4 mol.L-1.
Le pH est 3,2.
1) Montrer que l'acide nitrique est un acide fort. Ecrire l'équation de la réaction de dissolution.
2) On prélève V1 = 20 mL de cette solution et on complète avec de l'eau pure afin d'obtenir un volume final V = 100 mL. Préciser
la verrerie nécessaire.
3) Calculer le pH de la solution finale.
Exercice 3
On dispose d'une solution d'éthanolate de sodium, de volume 25 mL et de concentration 6,3.10 -3 mol.L-1.
Le pH mesuré est de 11,8.
1) L’ion éthanolate est-il une base forte ? Si oui, écrire l'équation de sa réaction avec l'eau pure.
2) On prélève 10 mL de la solution et on complète avec 90 mL d'eau pure. Quel est le pH de la solution finale ?
Exercice 4
On mélange VB = 20 mL d'une solution d'éthanolate de sodium de concentration C B = 2.10-3 mol.L-1 avec VA = 30 mL d'acide
chlorhydrique de concentration CA = 4.10-3 mol.L-1.
1) Quel est le pH des deux solutions avant leur mélange ?
2) Ecrire l'équation de la réaction qui se produit.
3) Calculer les quantités de matière puis les concentrations des espèces présentes en solution.
La solution obtenue est-elle acide ou basique ? Déterminer son pH.
Exercice 5
Dans un laboratoire, on dispose des solutions suivantes :
- Une solution S d’hydroxyde de sodium de masse volumique ρ = 1,2 kg/L de pourcentage massique en hydroxyde de sodium
pur 16,7 %.
- Une solution d’acide sulfurique de concentration molaire CA.
- De l’eau distillée.
167
1) Montrer que la concentration volumique C B de la solution S peut s’écrire : CB = 40 ρ (avec ρ en g/L).
2) On prélève 10 mL de la solution qu’on dilue pour obtenir une solution S’ de concentration molaire volumique C’ B = 0,1 mol/L.
Déterminer le volume d’eau distillée nécessaire à la préparation.
3) Afin de déterminer la concentration CA de l’acide sulfurique, on dose 10 mL de celle-ci par la solution S’ d’hydroxyde de
sodium.
a) Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
b) A l’équivalence, le volume de la solution S’ d’hydroxyde de sodium utilisé est 20 mL.
- Définir l’équivalence acido-basique et évaluer qualitativement le pH du mélange à l’équivalence.
- Calculer CA.
- Calculer les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans le mélange à l’équivalence.
Exercice 6
On peut lire sur l'étiquette d'une bouteille d'acide chlorhydrique les données suivantes :
«masse volumique : 1 190 kg.m-3; pourcentage en masse d'acide pur : 37 % ».

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1) On extrait de cette bouteille un volume V = 3,23 mL de solution, qu'on complète à 400 mL avec de l'eau pure. Calculer la
concentration CA de la solution ainsi préparée.
2) Afin de vérifier ce titre, on dose par cet acide un volume VB = 200 mL d'éthanolate de sodium de concentration CB = 3.10-3
mol.L-1. Exceptionnellement, la solution à titrer est placée ici dans la burette. Pour chaque volume d'acide versé, on relève la
valeur du pH et on obtient le tableau suivant :
VA (mL) 0 1 2 3 4 4,5 5 5,2 5,4 5,6 5,8 6
pH 11,5 11,4 11,3 11,2 11,0 10,9 10,7 10,6 10,5 10,3 10,0 7

VA (mL) 6,2 6,4 6,6 6,8 7 7,5 8 9 10 11 12 13


pH 4,0 3,7 3,5 3,4 3,3 3,1 3,0 2,8 2,7 2,6 2,5 2,4

2.a- Construire la courbe pH = f (VA).


2.b- Déterminer le volume d'acide à l'équivalence ainsi que la concentration de la solution d'acide. Conclure.
3) On remplace l'acide chlorhydrique initial par un même volume d'acide nitrique, de même concentration. La courbe
précédente est-elle modifiée ? Justifier la réponse.
4) Parmi les trois indicateurs colorés ci-dessous, quels sont ceux qui pourraient servir à un dosage colorimétrique. Comment
repérerait-on l'équivalence ?
Indicateur coloré Zone de virage
hélianthine (rouge) 3,1 - 4,4 (jaune)
bleu de bromothymol (jaune) 6,0 - 7,6 (bleu)
thymolphtaléine (incolore) 9,4 - 10,6 (bleu)

Exercice 7
Dans une fiole jaugée de 500 mL, on introduit un volume V0= 20 mL d’une solution S0d’un monoacide de concentration C0
inconnue. On complète jusqu’au trait de jauge avec de l’eau distillée. On dose la solution S ainsi obtenue à l’aide d’une
solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire C b = 0,20 mol.L-1. Le dosage suivi au pH-mètre a permis d’obtenir le
tableau de valeurs suivant :

1 Faire le schéma annoté du dispositif de dosage.


2 Tracer la courbe du pH du milieu en fonction du volume Vb d’hydroxyde de sodium versé (la courbe est à rendre avec la copie).
3 Déterminer graphiquement les coordonnées du point d’équivalence. L’acide dosé est-il un acide faible ? Justifier.
4 Déterminer la concentration C0 de la solution S0.
5 Au lieu de suivre le dosage au moyen d’un pH-mètre on utilise un indicateur coloré, l’hélianthine. Le début du virage de
l’indicateur se produit pour un pH voisin de 3,3. Quelle erreur relative commet-on sur la concentration de S0si on arrête
l’addition de la solution d’hydroxyde de sodium dès le début du virage de l’hélianthine ?
6 Si on avait dosé 50 mL de la solution S avec la solution de soude à 0,20 mol.L -1 quel serait le volume équivalent ? Commenter
le résultat. (BAC S2 2012)
C8 acides faibles, bases faibles, constante acide-base, couple acide /base, classification des couples acide/base
Exercice 1
On prépare une solution aqueuse d’acide carboxylique noté HA en dissolvant 1,80 g de cet acide pur dans de l’eau distillée. Le
volume de solution obtenue est de 3 litres, et la concentration molaire apportée est de 0,01 mol/L. Le pH de cette solution est
de 3,4. Masse molaire atomique (g/mol) : C : 12 ; H : 1 ; O : 16.
1) En solution aqueuse, cet acide est-il totalement dissocié en ions ? Justifier.
2) Calculer la masse molaire de cet acide. Ce dernier peut-il être l'acide éthanoïque ?
3) Définir puis calculer la constante d'acidité Ka.
Exercice 2
L’acide acétylsalicylique, noté AH pour simplifier, est plus connu sous le nom d’aspirine. On dissout m = 50 mg d’aspirine pur dans
V = 100 mL d’eau distillée. Le pH de la solution S obtenue est de 3,1.
1) Déterminer la concentration en aspirine apportée de la solution S.
2) Ecrire l’équation bilan de la réaction de l’aspirine avec l’eau.
3) Définir la constante d’acidité. En déduire une relation entre le pKA du couple AH/A- et le pH de la solution.

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a) Déterminer les concentrations des espèces chimiques présentes dans la solution et établir le diagramme de prédominance
des espèces acide basique de ce couple.
b) Quelle espèce prédomine dans la solution ?
4) Lorsqu’on dilue dix fois la solution S, le pH de la solution S’ obtenue vaut 3,7. L’acide acétylsalicylique y est-il plus ou moins
dissocié ?Donnée : Maspirine = 180 g.mol—1
Exercice 3
1) Soit une solution aqueuse d’acide nitreux HNO2 de concentration C = 10—2 mol/L et de volume V = 50 mL. L’acide nitreux est
un acide faible.
a) Ecrire l’équation de dissolution de l’acide nitreux dans l’eau.
b) Ecrire les relations d’électroneutralité de la solution et de conservation de la matière.
c) Quelle est l’expression de la constante d’acidité Ka du couple acide nitreux / ion nitreux. L’exprimer en fonction de
[H3O+] et C. Quelle (s) approximation est-il légitime de faire ?
2) On dissout sans que le volume ne soit affecté, 2,5.10-4 mol de chlorure d’hydrogène HCl dans la solution d’acide nitreux.
a) Le pKa du couple HNO2 / HNO2- vaut 3,4. Quel est le pH de la solution ?
b) Ecrire l’équation de dissolution du chlorure d’hydrogène.
c) Quelle influence cette dissolution a-t-elle sur la dissociation de l’acide nitreux ?
d) Le pH de la solution vaut 2,3 après dissolution du chlorure d’hydrogène. Vérifier, en calculant les concentrations
molaires en acide nitreux HNO2 et en ion nitreux HNO2-, la réponse à la question précédente.
Exercice 4
On dispose d’une solution B d’acide benzoïque de concentration Ca = 2,5.10—2 mol/L et une solution d’acide chlorhydrique C de
concentration Ca = 1,0.10—3 mol/L.
1) Le pH de B est de 2,9. Montrer que l’acide benzoïque est un acide faible et déterminer son coefficient d’ionisation α1.
2) On prélève 10 mL de B que l’on place dans une fiole jaugée de 1 L. On complète avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge.
Le pH de la solution ainsi obtenue est 3,9. Déterminer le nouveau coefficient d’ionisation α 2 de l’acide benzoïque.
On mélange 100 mL de la solution B avec 100 mL de la solution C. Le pH du mélange obtenu est 3,25. En négligeant les ions H 3O+
venant de l’autoprotolyse de l’eau, déterminer la quantité nH3O+ résultant de l’ionisation de l’acide benzoïque dans ce mélange.
En déduire son coefficient d’ionisation α3 dans cette solution. Conclure.
C9 dosage d’un acide faible par une base forte et vice-versa, solution tampon
Exercice 1
1 On fabrique 100 mL d’une solution d’acide chlorhydrique 0,05 mol.L—1 par dilution d’un volume V1 de solution chlorhydrique
de concentration molaire 1 mol.L—1.
Déterminer le volume V1, et expliquer brièvement comment on réalise pratiquement cette opération.
2 La solution d’acide chlorhydrique 0,05 mol.L—1 est ajoutée progressivement à 20 mL d’une solution aqueuse de
monoéthylamine (C2H5NH2) dans le but de doser celle-ci.
Un pH-mètre permet de suivre l’évolution du pH du mélange au cours de cette manipulation. Les résultats obtenus sont
consignés dans le tableau ci-après où Va représente le volume d’acide versé :

2.1. Ecrire l’équation de la réaction de dosage.


2.2. Tracer la courbe pH = f(Va). On prendra comme échelles : en abscisses 1cm pour 4 mL, en ordonnées 1 cm pour une unité de
pH.
2.3. Déterminer les coordonnées du point équivalent par une méthode que l’on précisera :
2.4. En déduire :
a) La concentration molaire Cb de la solution de monoéthylamine.
b) Le pKa du couple associé à la monéthhylamine.
3. Calculer les concentrations molaires volumiques des espèces présentes dans le mélange lorsque le
volume d’acide versé est de 30 mL. Retrouver la valeur du pKa à l’aide des valeurs trouvées.
4. On désire préparer une solution tampon.
4.1. Qu’est-ce qu’une solution tampon ? Quelles sont ses propriétés caractéristiques ?
4.2. Préciser la manière d’obtenir 100 mL d’une solution tampon à partir de la solution de
monoéthylamine précédente et de la solution d’acide chlorhydrique 0,05 mol.L—1. (BAC S2 2006)
Exercice 2
Des élèves d’une classe de terminale se proposent de déterminer la concentration molaire C B d’une solution aqueuse SB, d’une
base faible, ainsi que le pKa du couple acide/base correspondant. Ils prélèvent un volume V B= 50 mL de la solution et
effectuent le dosage avec une solution aqueuse d’acide chlorhydrique de concentration molaire C A = 0,10 mol.L—1. Le
relevé des valeurs du pH du milieu réactionnel a permis d’établir le tableau suivant :

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1. Faire le schéma annoté du dispositif de dosage de la solution de base.
2. Ecrire l’équation-bilan de la réaction de dosage.
3. Tracer la courbe du pH du milieu réactionnel en fonction du volume V A, d’acide chlorhydrique versé. Echelles : 1 cm
→2 mL et 1 cm →1 unité de pH.
2.4. Déterminer les coordonnées du point d’équivalence, E, en précisant la méthode utilisée. Justifier la valeur du pH de la
solution obtenue à l’équivalence.
5. Calculer la concentration molaire CB de la solution SB.
6. Déterminer, graphiquement, le pKa du couple acide/base correspondant à la base de solution S B.
7. a)Recenser les espèces chimiques présentes dans le mélange obtenu quand on a ajouté un volume V A= 14 mL d’acide
chlorhydrique au volume VB= 50 mL initialement prélevé.
b) Calculer leurs concentrations molaires respectives.
c) En déduire, la valeur du pKa du couple acide / base présent dans la solution S B. Comparer avec le résultat de la
question 6. (BAC S2 2013 R)
Exercice 3
L’acide lactique, de formule CH3–CHOH– COOH est souvent désigné comme le principal responsable des crampes
musculaires des sportifs lors de leurs sprints. On le retrouve dans le lait, le vin....
Dans le lait, les bactéries présentes provoquent, au cours du temps, la transformation d’une partie dulactose en acide lactique.
Dans le vin l’acide lactique se forme lors de la fermentation malolactique au cours de laquelle s’opère la
décarboxylation de l’acide malique HOOC–CH2–CHOH–COOH.
1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction de formationd’acide lactique dans le vin.
2. La présence d’acide lactique dans un lait est un indice de l’état de fraîcheur de ce lait. Plus la
concentration d’acide lactique est élevée, moins le lait est frais. Par convention, dans l’industrie agroalimentaire, l’acidité d’un
lait s’exprime en degré Dornic (°D). Un lait bien conservé (lait frais) présente une acidité Dornic inférieure à 18° D, ce qui
correspond à une concentration massique de 1,8 g.L—1 d’acide lactique dans le lait.
Un laborantin du service d’hygiène se propose de déterminer l’état de fraîcheur d’un lait retrouvé sur le marché. Il dose 20,0 mL
du lait, additionnés de 100 mL d’eau distillée, par une solution d’hydroxyde de potassium (K++ HO—) de concentration molaire
volumique Cb = 0,10 mol.L—1 en présence de phénolphtaléine. Le virage de l’indicateur est obtenu après additiond’un volume V bE
= 8,4 mL de base.
2.1. Faire le schéma annoté du dispositif de dosage.
2.2 . Ecrire l’équation-bilan de la réaction support de dosage du lait. Montrer, par un calcul, que cette réaction est totale.
2.3. Définir l’équivalence acido-basique puis en déduire la concentration massique Cm en acide lactique du lait étudié.
Conclure sur l’état de fraîcheur du lait dosé.
2.4. Etant donnée la transformation, au cours du temps, d’une partie de lactose en acide lactique, sur
quel facteur cinétique peut-on agir et comment afind’avoir un lait frais?
2.5. En fait le lait étudié a un pH initial égal à 4,9. Dresser un diagramme de prédominance puis dire
quelle est la forme acide ou basique du couple acide lactique / ion lactate qui prédomine dans ce lait.
Données: M(C) = 12,0 g.mol—1 ; M(H) = 1,0 g .mol—1 ; M (O) = 16,0 g.mol—1. pKa (acide lactique/ion lactate) = 3,9; Ka (H2O/HO—
)= 10—14; Ka (H3O+/ H2O) = 1. (BAC S2 2014)
Exercice 4
On dissout une certaine masse d’un acide carboxylique noté AH dans de l’eau distillée pour obtenir une solution SA de volume VA
= 50,0 mL que l’on dose à l’aide d’une solution d’hydroxyde de sodium à 4,17.10—2 mol.L—1.Un pH-mètre permet de suivre
l’évolution du pH du mélange en fonction du volume V de la solution d’hydroxyde de sodium versé dans la solution SA. On
obtient la courbe jointe (voir fin exercice). La température est supposée constante et égale à 25°C.
1. Déterminer les coordonnées du point d’équivalence (on expliquera simplement la méthode utilisée).
2. Ecrire l’équation-bilan de la réaction du dosage.
3. Déterminer la concentration molaire volumique de la solution SA.
4. Pour déterminer le pKA du couple AH/A deux élèves utilisent des méthodes différentes.
4.1. L’un des élèves étudie la composition de la solution obtenue à la demi-équivalence. Il en déduit une relation simple entre
le pH et le pKA et détermine alors le pKA par méthode graphique.
a) Etablir la relation entre le pKAet le pH de la solution à la demi-équivalence.
b) Retrouver la valeur du pKA trouvée par cet élève (la courbe n’est pas à rendre).
4.2. L’autre élève considère la solution obtenue à l’équivalence. Il explique le caractère basique

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de cette solution en considérant la réaction entre l’ion carboxylate et l’eau. Il montre alors, en négligeant la
concentration de l’acide formé par ladite réaction devant celle de l’ion carboxylate,
[𝐻3 𝑂+ ]𝐶𝐴 𝑉𝐴
que la constante d’acidité peut s’exprimer par : 𝐾𝐴 = , relation où VBE représente le volume de la solution d’hydroxyde
𝐾𝑒 (𝑉𝐴 +𝑉𝐵𝐸 )
de sodium à l’équivalence et Ke le produit ionique de l’eau.
a) Ecrire l’équation de la réaction entre l’ion carboxylate et l’eau.
b) Retrouver l’expression de la constante d’acidité établie par l’élève. En déduire la valeur du pka que cet élève a pu trouver.
Comparer avec la valeur trouvée en 4.1.b. Commenter. (BAC S2 2011)

Exercice 5
La tyrosine est l'un des composés organiques participant à la biosynthèse des protéines. Elle intervient dans la synthèse de la
mélanine, le pigment naturel de la peau et des cheveux. Elle est considérée comme un antioxydant et a aussi une action sur la
dépression ou l’anxiété.
Dans ce qui suit, on se propose de retrouver la formule brute de la tyrosine que l’on peut noter CxHyOzNt et d’étudier quelques-
unes de ses propriétés chimiques.
1. La combustion de 648 mg de tyrosine donne 1,42 g de dioxyde de carbone et 354 mg d’eau. On suppose que
l’hydrogène du composé est complètement oxydé en eau et le carbone en dioxyde de carbone.
A partir des résultats de cette combustion, calculer les pourcentages massiques de carbone et d’hydrogène dans la tyrosine.
En déduire la formule brute de la tyrosine sachant que sa molécule contient un seul atome d’azote et que sa masse
molaire est de 181 g.mol—1.
2. La formule semi-développée de la tyrosine est écrite ci-contre :
Recopier la formule et encadrer le groupe fonctionnel caractéristique des acides α-aminés
présent dans la molécule de tyrosine.

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3. Dans la suite on adopte pour la formule semi-développée de la tyrosine l’écriture simplifiée R -CH2-CHNH2-COOH et on
suppose que le groupement R ne participe à aucune réaction.
3.1. Montrer que la molécule de tyrosine est chirale puis donner les représentations de Fischer des configurations L et D de la
tyrosine.
3.2. En solution aqueuse, la tyrosine existe sous la forme d’un amphion. Ecrire la formule semi-développée de l’amphion et
indiquer les couples acide/base qui lui correspondent.
3.3. En solution aqueuse, il existe une valeur de pH appelé pH du point isoélectrique, notée pH i, où la concentration de
l’amphion est maximale. Les pka des couples acide/base associés à l’amphion ont les valeurs pKa 1 = 2,2 et pka2 = 9,1. Etablir la
relation entre pHi, pKa1 et pka2. En déduire la valeur de pHi pour la tyrosine.
3.4. On désire synthétiser un dipeptide à partir de la tyrosine et de l’alanine de formuleCH 3—CHNH2—COOH.
a) Indiquer le nombre de dipeptides qu’on peut théoriquement obtenir à partir d’un mélange de tyrosine et d’alanine.
b) Indiquer les différentes étapes de la synthèse du dipeptide tyrosine -alanine où la tyrosine est N-terminal. On donne les
masses molaires en g.mol-1: M(O) = 16 ; M(N) = 14 ; M(C) = 12 ; M(H) =1.(BAC S2 2015)
Exercice 6
Données : pKa (CH3COOH/CH3COO—) = 4,8 ; pKa (acide conjugué/triméthylamine) = 9,9.
L’étiquette d’une bouteille contenant une solution aqueuse S 0 de triméthylamine porte les indications suivantes :
Triméthylamine (CH3)3N à 45 % en masse ; densité : d = 0,86 ; masse molaire : M((CH3)3N) = 59,0 g.mol—1.Le vinaigre est une
solution aqueuse d’acide éthanoïque. Pour faire disparaître l’odeur désagréable due à la triméthylamine dans le poisson, une
recette empirique consiste à ajouter du citron ou du vinaigre
dans la poêle contenant le poisson à cuire.
1. Ecrire l’équation bilan de la réaction entre l’acide éthanoïque et la triméthylamine.
2. Calculer la constante d’équilibre Ke associée à cette réaction. Conclure.
3. Montrer que la concentration molaire volumique théorique de la solution S 0 peut s’exprimer par la relation :𝐶0𝑡ℎ =
450𝑑
. En déduire la valeur de 𝐶0𝑡ℎ .
𝑀((𝐶𝐻3 )3 𝑁)
2-4. On dilue 100 fois un volume Vp= 10 mL, prélevé de la solution S0.
La nouvelle solution obtenue est notée S1. Indiquer le protocole
expérimental de préparation de la solution S1en précisant le matériel utilisé.
6. On prélève un volume V1= 10 mL de la solution S1que l’on dose, par une solution Sa d’acide chlorhydrique de concentration
molaire volumique Ca = 5,0.10-2mol.L-1.
La courbe de la figure ci-contre donne l’évolution du pH du mélange réactionnel obtenu en fonction du volume V a d’acide
chlorhydrique versé progressivement.
6-1. Faire le schéma annoté du dispositif de dosage de la solution S 1.
6-2. Déterminer la concentration C1de la solution S1.
exp
6-3. En déduire la concentration molaire volumique expérimentale, notée C0 , de la solution S0. La comparer à la concentration
théorique C0th puis conclure.
6-4. Retrouver, graphiquement et en justifiant, la valeur du pKa du couple acide/base de la triméthylamine. (BAC S2 2016)
C10 acides α-aminés
Exercice 1
Les acides α aminés jouent un rôle important dans la vie, en particulier en biochimie. Ce sont les éléments constitutifs
des protéines.
1°L’acide α aminé A, de formule semi-développée CH3-CH(CH3)- CH(NH2)-CO2H fait partie des vingt principaux acides α aminés
des organismes vivants.
1.1 Donner, dans la nomenclature officielle, le nom de l’acide α aminé A.
1.2 Donner la représentation de Fischer des deux énantiomères de cet acide α aminé.
2 On réalise la réaction de condensation d’un acide α-aminé B de formule semi-développée R—CH(NH2)—CO2H sur l’acide α
aminé A (R est un radical alkyl ou un atome d’hydrogène).
On ne tiendra pas compte, dans cette question, de l’isomérie optique et on ne considèrera que les réactions possibles entre A et
B.
2.1. Combien de dipeptides peut-on alors obtenir ? Ecrire les équations des réactions mises en jeu.
2.2. Encadrer la liaison peptidique pour chaque dipeptide obtenu.
2.3. Sachant que chaque dipeptide a une masse molaire M = 174 g.mol—1, déterminer la formule semi-développée et le nom de
l’acide α—aminé B.
3 L’acide α—aminé B ressemble beaucoup, quand il est pur, à un corps à structure ionique. Il se présente en effet sous la forme
d’un ion bipolaire (amphion ou zwitterion).

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3.1. Ecrire la formule semi développée de cet ion bipolaire.
3.2. Justifier son caractère amphotère.
3.3. En déduire les couples acide/base qui lui sont associés.
3.4. Les pKa de ces couples acide/base ont pour valeur pKa1= 2,3 et pKa2= 9,6.
a).Associer à chaque couple acide/base un pKa.
b).Compléter le diagramme ci-dessous en y indiquant les espèces acido-basiques majoritaires de l’acide α aminé B pour chaque
domaine de pH. (BAC S2 2012)

Exercice 2
Les composés azotés sont beaucoup utilisés en pharmacie et dans la fabrication des pesticides. On se propose d’en
étudier quelques exemples.
1. Nommer et préciser la classe des composés organiques A, B, D et E dont les formules semi-développées sont écrites
ci-dessous.

2. On considère le composé F dont la formule semi-développée est écrire ci-dessus :


2.1. Nommer le compose F et préciser sa nature c’est-à-dire sa famille chimique.
2.2. Pour préparer le composé F, on peut faire réagir un des composés de la question 1.1 avec un acide carboxylique approprié,
et en chauffant le milieu réactionnel.
Ecrire les équations-bilans des réactions permettant d’obtenir le composé F.
2.3. En fait, pour préparer le produit F, on fait réagir un des composés de la question 1.1 avec un chlorure d’acyle approprié.
2.3.1. Ecrire l’équation-bilan de la réaction, nommer le chlorure d’acyle utilisé.
2.3.2. Calculer la masse du composé F obtenu sachant qu’on a fait réagir entièrement 150 g du composé de la question 1.1 ?
3. On considère maintenant le composé azoté G :
3.1. Préciser la nature chimique du composé G, puis donner son nom dans la nomenclature officielle.
3.2. On réalise la synthèse sélective du composé H de formule semi-développée.
On utilise pour cela le composé azoté G et l’acide amine
éthanoïque ou glycine.
Donner les grandes étapes de cette synthèse qui permet
d’avoir, de façon sélective, le composé H à partir du composé G et de la glycine.(BAC S2 2013 R)
Exercice 3
La leucine et l’isoleucine sont deux acides α-aminés de même formule dont les groupes alkyles
diffèrent.
Le groupe alkyle de la leucine est noté RL et celui de l’isoleucine RI
1) La masse molaire des deux acides α-aminés est M = 131 g.mol—1. en déduire la formule brute du groupe alkyle.
2) Les groupes RL et RI possèdent chacun une seule ramification. La leucine comporte un carbone asymétrique et l’isoleucine en
comporte deux.
a. Ecrire la formule développée de chacun des deux acides α-aminés.
b. Donner la représentation de FISCHER des deux énantiomères de la leucine et préciser ses isomères L et D.
3) Montrer que la réaction de condensation de la leucine sur l’isoleucine conduit formellement à deux dipeptides P1 et P2 (On
ne tiendra pas compte de l’isomérie optique ni dans cette question, ni dans les questions suivantes)
4) En fait, la réalisation expérimentale de la réaction entre la leucine et l’isoleucine conduit à quatre dipeptides. Pourquoi ?
On désir synthétiser un des dipeptides P 1 ou P2. Indiquer succinctement quels sont les moyens expérimentaux qui permettent de
n’obtenir que P1 (ou P2).
Exercice 4

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Amines, amides, acides aminés et autres sont des composés organiques azotés qui jouent un rôle important dans le
fonctionnement des organismes vivants, de l’être humain en particulier, en intervenant dans un grand nombre de réactions
biochimiques. Les acides α-aminés, en particulier, constituent les matières de base des polypeptides et des protéines qui
peuvent intervenir dans les systèmes de régulation et jouer le rôle d’enzymes (catalyseurs biologiques).
1) Écrire la formule générale d’une amine primaire et celle d’un acide 𝛼-aminé.
2) Un acide 𝛼-aminé A donne, par décarboxylation, une amine primaire B de masse molaire 31 g/mol. Donner la formule semi-
développée et le nom de l’amine primaire B. En déduire la formule semi-développée et le nom de l’acide 𝛼-aminé A.
3) Ecrire l’équation-bilan de la réaction de l’amine B avec l’eau. Préciser le couple acide/base auquel appartient B.
4) On considère une solution aqueuse de l’amine B de concentration initiale C. En supposant que la valeur de C est telle [OH —]
<< C, démontrer que le pH de cette solution est donné par la relation :
1
pH = 7 + (pKa + log C).
2
En déduire la valeur du pH d’une solution à 10—1 mol.L—1 de l’amine.
Le pKa du couple acide/base auquel appartient B vaut : pKa = 10,7
5) On désire synthétiser un dipeptide D à partir de l’acide 𝛼-aminé A et de l’alanine. Le groupe amine de l’alanine est bloqué
lors de cette synthèse. Écrire l’équation-bilan de la synthèse du dipeptide D en mettant en évidence la liaison peptidique.
On donne la formule de l’alanine :

FIN

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Composition standardisée de Sciences physiques

1er semestre 2021 Lycée de Darou TS2 Durée : 04 heures

Exercice 1 (04 points)


Un groupe d’élèves, sous la supervision de leur professeur, étudie la saponification de l’éthanoate d’éthyle. L’éthanoate d’éthyle
est un ester qui peut être utilisé comme solvant.
A la date t = 0 s, il effectue un mélange équimolaire d’ester et d’hydroxyde de sodium, de volume V = 1 L, contenant nester =
5.10—2 mol et nsoude = 5.10—2 mol. Le mélange est maintenu à une température constante.
Toutes les quatre minutes, le groupe d’élèves prélève 5 mL du mélange qu’il dilue avant de doser l’hydroxyde de sodium restant
par une solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire Ca = 10—2 mol/L. On désigne par Va le volume d’acide versé. Les
résultats sont consignés dans le tableau suivant :

1.1 Définir la saponification et rappeler ses caractéristiques. (0,5 point)


1.2 Quel est l’intérêt de la dilution avant le dosage ? (0,25 point)
1.3. L’équation bilan complète de la réaction de saponification s’écrit :
CH3—COO—C2H5 + (Na+ + OH—) → (CH3—COO— + Na+) + C2H5OH
𝟎,𝟎𝟏𝑽𝒂
1.3.1 Montrer que la concentration de l’ester contenu dans chaque prélèvement est donnée par la relation : [ester] = en
𝟓
mol/L avec Va en mL. (0,5 point)
1.3.2 Recopier le tableau ci-dessus et le compléter en calculant la concentration de l’ester pour chaque prélèvement. (0,5 point)
1.3.3 Tracer la courbe représentative de la concentration de l’ester en fonction du temps : [ester] = f(t). (0,75 point)
Echelles : 1 cm pour 4 min ; 1 cm pour 0,5.10—2 mol.L—1
1.4 Le groupe d’élèves s’intéresse à la vitesse de la réaction.
1.4.1 Déterminer graphiquement la vitesse moyenne de disparition de l’ester entre les instants t1 = 10 min et t2 = 30 min. (0,5
point)
1.4.2. Donner la relation définissant la vitesse instantanée de disparition de l’ester. Déterminer graphiquement la valeur de cette
vitesse à t0 = 0 min et à t3 = 20 min. Dans quel sens évolue la vitesse instantanée ? Justifier cette évolution. (01 point)
Exercice 2 (4 points)
Les esters ont souvent une odeur agréable et sont généralement à l’origine de l’arôme naturel des fruits. Ils sont aussi utilisés
pour la synthèse des arômes et dans la parfumerie. On les synthétise généralement à partir des acides carboxyliques ou de
dérivés d’acides carboxyliques.
Un ester E a pour formule générale RCOOR’. Sa masse molaire moléculaire est M(E) = 102 g.mol—1. Par hydrolyse, cet ester
donne deux composés A et B.
2.1 Rappeler les caractéristiques de la réaction d’hydrolyse de l’ester puis écrire son équation bilan. (0,75 point)
2.2 Le composé A est un acide carboxylique. Il est isolé puis séché. On en prélève une masse m = 2,96 g que l’on dissout dans de
l’eau pure. On obtient ainsi une solution de volume V = 100 mL. On dose un volume Va = 10 mL de cette solution de A par une
solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire volumique Cb = 0,2 mol.L—1. L’équivalence a lieu lorsqu’on a versé un
volume Vb = 20 mL de la solution d’hydroxyde de sodium
2.2.1 Montrer que la masse molaire du composé A vaut M(A) = 74 g.mol—1. En déduire la formule brute, la formule semi-
développée et le nom du composé A. (1 point)
2.2.2 Ecrire la formule semi-développée du composé B et le nommer. (0,25 point)
2.2.3 Déterminer la formule semi-développée de l’ester E ; nommer le. (0,5 point)
2.3 Proposer deux dérivés de l’acide A qui, par action sur B, conduiraient à E. (0,5 point)
2.4 Ecrire les équations des réactions conduisant à l’ester E à partir des dérivés proposés à la question précédentes. Rappeler
les caractéristiques de ces réactions à celles de l’estérification directe. (1 point)
Exercice 3 (4 points)

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Dans le domaine de l'astronautique, une navette spatiale désigne conventionnellement un véhicule spatial pouvant revenir sur
Terre en effectuant un atterrissage contrôlé à la manière d'un avion et pouvant être réutilisé pour une mission ultérieure. Le vol
d’une navette spatiale comprend trois étapes : le lancement, le vol orbital et l’atterrissage.
On se propose d’étudier le vol orbital.
Dix minutes après le décollage, la navette est en mouvement circulaire uniforme autour de la terre à l'altitude h. Sa masse est m
= 69,68.103 kg. L'intensité du champ de gravitation terrestre à l'altitude h est Gh = 6,95 m.s—2. Le rayon de la terre est RT = 6380
km. La masse de la terre sera notée MT.
3.1 Rappeler l’expression de la force de gravitation universelle, puis établir l'expression de l'intensité du champ de gravitation
Gh en fonction de Go, RT et h ; Go étant l’intensité du champ de gravitation au sol (Go = 9,80 m.s—2). (0,5 point)
3.2 En déduire l’expression de l’altitude h de la navette. Calculer sa valeur. (0,5 point)
3.3 Etablir l'expression de la vitesse V du centre d'inertie de la navette à l'altitude h en fonction de Gh, RT et h.
Calculer cette vitesse V pour h = 1196 km. (0,75 point)
3.4 Etablir l'expression de la période T de révolution de la navette à l'altitude h en fonction de RT, V et h.
Calculer la période T. (0,5 point)
3.5 La navette se trouvant à l’altitude h, se déplace d’Ouest en Est.
Calculer l’intervalle de temps ∆t qui sépare deux passages successifs de la navette à la verticale d’un point de la Terre.
On rappelle que la période de révolution de la Terre autour de l’axe des pôles est TT = 86164 s. (0,75 point)
3.6 La navette doit être mise sur l’orbite d’altitude h’ = 2 h pour une autre mission avant son retour.
3.6.1 Donner l’expression de l’énergie mécanique de la navette évoluant à l’altitude h en fonction de Go, RT, m et h.
𝑲𝑴𝑻 𝒎
L’expression de l’énergie potentielle de gravitation du satellite est ; 𝑬𝒑 (𝒓) = − avec r le rayon de l’orbite de la navette.
𝒓
(0,5 point)
3.6.2 Déterminer l’énergie que doivent fournir les moteurs pour faire passer la navette de l’altitude h à l’altitude h’=2h. (0,5
pt).
Exercice 4 (04 point)
Soit une piste circulaire AO’D, contenue dans un plan vertical, de rayon r = 0,4 m.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
L’angle (𝑪𝑶′ 𝑪𝑫) = Ɵ0 = 60°. CO’ est l’orthogonal au plan horizontal contenant O’ et O. (Voir Figure 1,).
4.1 On abandonne sans vitesse initiale une bille assimilable à un point matériel
de masse 𝑚 = 0,2 𝑘𝑔 en A. On néglige toute force de frottement sur AO’D. On
prend g = 10 𝑚. 𝑠−2. Un système de guidage
permet de maintenir la bille en contact permanent avec la piste.
4.1.1 Déterminer la valeur de la vitesse de la bille en O’. (0,5 point)
4.1.2 Déterminer l’Intensité de la réaction de la piste en O’. (0,5 point)
4.1.3 Déterminer les caractéristiques de sa vitesse en D ? (01 point)
4.2 En admettant que la bille quitte au point D avec une vitesse est de 2 𝑚. 𝑠−1.
4.2.1 Etablir les équations horaires du mouvement ultérieur de la bille dans le repère (𝑂𝑥𝑦). (0,5 point)
4.2.2 En déduire l’équation cartésienne de sa trajectoire dans le même repère. (0,5 point)
4.2.3 Exprimer la hauteur maximale par rapport au sol contenant l’axe (Ox) atteinte par la bille en fonction de 𝑣𝐷, Ɵ, 𝑔, et r.
Calculer sa valeur. (0,5 point)
4.2.4 Calculer la distance O’P avec P le point de chute de la bille sur l’axe (Ox). (0,5 point)
Exercice 5 (04 points)
Dans tout l’exercice, on suppose que le mouvement des protons a lieu
dans le vide et on néglige leur poids par rapport aux autres forces.
On considère le dispositif de la figure ci-contre. Des protons sont émis en
C avec une vitesse quasi-nulle, puis accélérés entre les points C et D des
plaques P1 et P2.
5.1. Préciser le signe de la tension UCD pour que les protons soient
accélérés. Justifier la réponse.(0,5 pt)
5.2. On pose pour la suite|𝑈𝐶𝐷 |= U.
5.2.1. Exprimer la vitesse VD d’un proton en D en fonction de U, e et mp. (0,5 pt)
5.2.2. Calculer VD.
5.3. après la traversée de la plaque P2 en D, les protons pénètrent en O entre les plaques parallèles P3 et P4 de longueur l et de
distance d. la tension U’ appliquée entre ces plaques crée un champ électrostatique𝑬 ⃗⃗⃗ . on donne l = 20 cm et d = 7 cm.
5.3.1. Montrer que l’énergie cinétique d’un proton se conserve entre D et O.

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5.3.2. établir dans le repère (O,𝒊⃗ , 𝒋⃗ ) les équations horaires du mouvement d’un proton dans la région limitée par les plaques P3
et P4. (0,5 pt)
𝑼′
5.3.3. Vérifier que l’équation de la trajectoire peut s’écrire : 𝒚 = − 𝒙𝟐 . (0,5 pt)
𝟒𝒅𝑼
⃗⃗⃗ sans
5.3.4. Définir la condition à laquelle doit satisfaire la tension U’ pour que les protons sortent du champ électrostatique 𝑬
heurter la plaque. (0,5 pt)
𝒅
5.3.5. Déterminer U’ pour que les protons sortent du champ en passant par le point S de coordonnées (l ;— ). (0,5 pt)
𝟓
5.4. À la sortie du champ électrostatique par le point S, les protons sont reçus en un point J sur un écran plat (E) placé
perpendiculairement à l’axe Ox.
5.4.1. Tracer l’allure de la trajectoire d’un proton entre les points O et J. (0,25 pt)
5.4.2. Établir l’expression littérale de la déviation O’J du spot sur l’écran (E). (0,5 pt)
5.4.3. Calculer la distance O’J. (0,25 pt)
𝒍
On donne : L = 20 cm ; U = 103 V ; masse du proton : mp = 1,67.10—27 kg ; 𝑶𝑰 = ; charge élémentaire e = 1,6.10—19 C.
𝟐
FIN DU SUJET

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Institut d’Education Amadou Sow NDIAYE Année Scolaire : 2021 – 2022
Sor Saint-Louis Classes : TS2
Tel : 33 961 90 01 Composition de Sciences Physiques M. DIOUF – M. GUEYE
E-Mail : sidiaecole@yahoo.fr

1er Semestre. Durée : 04 heures

Il sera tenu compte de la présentation de votre copie. Etablir les expressions littérales avant toute application numérique

Exercice n°1 : (04 points)

Au laboratoire, on se propose d’étudier la cinétique d’une réaction d’estérification à partir d’un mélange équimolaire entre l'acide
éthanoïque et le butan-2-ol en présence de quelques gouttes d’acide sulfurique.
1.1. Ecrire l'équation bilan de la réaction en utilisant les formules semi-développées puis donner ses caractéristiques.
(0,5 point)
1.2. On répartit ce mélange de façon égale dans 10 ampoules scellées et portées à 100°C. Chacune d’elles contient initialement
n0A = 10−3 mol d’acide. On retire successivement à différents instants t l'une des ampoules et on la refroidit rapidement pour
ensuite procéder au dosage colorimétrique de l'acide restant dans l’ampoule par une solution de soude de concentration C B
= 0,1mol/L.
1.2.1. Pourquoi refroidit-on l'ampoule retirée ? (0,25 point)
1.2.2. Montrer que la relation entre le nombre de moles nE du produit organique E formé dans chaque ampoule et le
volume VB versé à l'équivalence est :
𝐧𝐄 = 𝐧𝟎𝐀 − 𝟎, 𝟏. 𝐕𝐁 (0,5 point)
1.2.3. Sachant que le changement de couleur est obtenu quand on verse les volumes de soude VB suivants:

Compléter le tableau puis tracer la courbe de variation de nE en fonction du temps. (0,75 point)
Echelle : abscisses : 1cm → 5min et ordonnées : 1cm → 10 - 4 mol
1.2.4. Déterminer la vitesse instantanée de formation de l’ester aux dates t = 0 min et t = 20 min. (0,5 point)
1.2.4.1. En déduire le sens de l’évolution de la vitesse au cours du temps. (0,5 point)
1.2.4.2. Quel est le facteur cinétique qui explique cette évolution ? (0,5 point)
1.2.5. Déterminer le temps de demi-réaction. (0,5 point)
Exercice 2 : (4 points)

L’analyse d’une monoamine aliphatique A est réalisée par combustion d’un échantillon de 150 mg de A. On obtient du dioxyde de
carbone, de la vapeur d’eau et 31,6 mL de diazote. Le volume molaire gazeux est Vm = 24 L.mol-1

2.1. En utilisant la formule brute générale des amines aliphatiques ayant n atomes de carbone, écrire et équilibrer l’équation
bilan de la réaction de combustion de l’amine A. (0,5 point)
2.2. Déterminer la formule brute de l’amine A. (0,5 point)
2.3. Ecrire les formules semi développées possibles de l’amine A. Nommer les. (1,5 point)
2.4. L’amine A réagit en deux étapes avec l’iodométhane pour donner un sel d’ammonium quaternaire. En déduire la formule
semi développée de l’amine A. (0,25 point)
2.5. L’action d’une mole d’anhydride éthanoïque sur deux moles de A donne un composé moléculaire X et un carboxylate
d’alkylammonium Y. La déshydratation par chauffage de Y donne X.
2.5.1. Ecrire les équations des deux réactions puis l’équation bilan globale des deux transformations. (0,75 point)
2.5.2. Nommer les composés X et Y. (0,5 point)
Exercice 3 : (4 points)

Lors d’un match de volley ball, un joueur frappe la


balle de m = 280g, et lui communique une vitesse ⃗⃗⃗
𝑉0

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à partir d’un point C situé à h = 2,0 m du sol et à une
distance d1 = 3 m du filet. Le vecteur vitesse ⃗⃗⃗
𝑉0 est
incliné d’un angle α = 450 sur l’horizontale et sa
norme vaut V0 = 7,9 m.s-1. On prendra g = 10 m.s-2.
Etude du mouvement de la balle
La balle frappée à la date t = 0, décrit sa trajectoire dans
le plan vertical contenant le vecteur ⃗⃗⃗ 𝑉0 et rapporté au
repère (Ox ; Oy) orthonormé supposé galiléen. On
néglige les forces de frottement de l’air sur la balle.
3.1. Déterminer les équations paramétriques du
mouvement de la balle. En déduire l’équation
cartésienne de la trajectoire.
(0,75 point)
3.2. Montrer que la balle passe au-dessus du filet, haut de H = 2,43m. (0,5 point)
3.3. Déterminer la hauteur maximale atteinte par la balle au-dessus du sol. (0,5 point)
3.4. Déterminer les caractéristiques du vecteur- vitesse de la balle lorsqu’elle touche le sol. (0,75 point)
Interception de la balle
Pour intercepter la balle, au point E situé à d 2 = 3,25 m du filet et à 2,0 m au-dessus du sol, un adversaire part de derrière à une
distance d3 = 4,0 m de la verticale de E, à l’instant où la balle passe au-dessus du filet. On suppose qu’il suit une ligne droite
parallèle à (Ox), avec une vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐴 constante.
3.5. Vérifier que la balle passe par le point E. (0,25 point)
3.6. Exprimer la date t1 à laquelle la balle passe au-dessus du filet en fonction de d1, V0 et 𝛼. (0,25 point)
3.7. Exprimer la date t2 à laquelle la balle passe au point E en fonction de d 1, d2, V0 et 𝛼. (0,25 point)
d3 .V0 .cos α
3.8. Montrer que la vitesse 𝑉𝐴 de cet adversaire pour intercepter la balle est donnée par la relation :VA = . Calculer 𝑉𝐴
d2
. (0,75 point)
Exercice 4: Principe de fonctionnement d’un oscilloscope. (04 points)
Un oscilloscope comporte un tube cathodique qui se divise en quatre parties (figure 1) :

 un canon à électrons où le faisceau d’électrons est créé et les électrons accélérés,


 un condensateur plan C1 d’armatures (ou plaques) verticales, à l’intérieur duquel les électrons sont déviés horizontalement.
 un condensateur plan C2 d’armatures (ou
plaques) horizontales, à l’intérieur duquel
les électrons sont déviés verticalement.
 un écran fluorescent, sur lequel l’impact
du faisceau laisse une trace lumineuse : le
spot
Dans cet exercice, on se propose d’analyser
quelques éléments du fonctionnement d’un
oscilloscope. On étudie le système {électron},
dans le référentiel du laboratoire supposé galiléen, la charge de l’électron est notée q = − e, avec e = + 1,6.10−19 C. La masse d’un
électron est notée m (m = 9,1.10−31 kg). L’effet du poids de l’électron sera toujours négligé
Etude du canon à électrons :
Le canon à électrons est constitué d’un filament qui, lorsqu’il est porté à haute température, émet des électrons de vitesse initiale
négligeable. Ces électrons sont ensuite accélérés à l’intérieur d’un condensateur plan dont les armatures sont verticales et
distantes de dAB (plaques A et B figure 1). La différence de potentiel entre les deux plaques est UAB = − 1,8 kV. .
4.1. Montrer à l’aide du théorème de l’énergie cinétique que la tension U AB aux bornes du condensateur doit être négative pour
permettre à un électron d’être accéléré. (0,25 point)
4.2. Déterminer l’expression de la vitesse v0 d’un électron lorsqu’il parvient à la plaque B du condensateur en fonction de e, m et
UAB. (0,25 point)
4.3. Calculer la valeur de cette vitesse. (0,25 point)
Etude de la déflexion due au condensateur C 2 :
Pour simplifier l’étude, la tension aux bornes du condensateur C1 est considérée comme nulle. On ne s’intéresse qu’à la déviation
du faisceau dans le condensateur C2, celui-ci est soumis à une tension UFE=U> 0. On considère que le mouvement de l’électron est
plan et s’effectue dans le plan Oxz. Un électron arrive en O avec la vitesse ⃗⃗⃗v0 de direction Ox à la date t0 = 0s. On appelle M la
position de l’électron à la date t.
4.4. En utilisant le théorème du centre d’inertie, exprimer, en fonction de e, U, d et m les composantes du vecteur accélération
a⃗ de l’électron sur les deux axes Ox et Oz. (0,5 point)
4.5. En déduire l’équation cartésienne de la trajectoire de l’électron. (0,25 point)
4.6. Etablir la condition que doit vérifier la tension U pour que l’électron sorte du condensateur C 2 sans toucher les plaques
(condition d’émergence). (0,5 point)

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4.7. L’électron sort du condensateur C2 en un point S, avec une vitesse ⃗⃗⃗ vS faisant un angle α avec l’horizontale, puis vient frapper
l’écran en un point I. On appelle H la projection orthogonale de S sur l’écran. On définit la distance h = HI. Soit D, la distance
du point I au centre P de l’écran, appelée déflexion. On note l la longueur
d’une plaque, d la distance entre les plaques et L la distance OP (voir figure 2).
4.7.1. Quelle est la nature de la trajectoire entre S et I ? Justifier. (0,25 point)
4.7.2. Déterminer l’ordonnée zS du point S et les composantes du vecteur vitesse
au point S. En déduire une expression de tanα en fonction de e, U, m, d, l
et vo. (0,75 point)
4.7.3. Exprimer tanα en fonction de h, L et l à l’aide de la figure 2. A partir des
expressions obtenues, établir l’expression de h. (0,5 point)
4.7.4. Déduire de zS et de h l’expression de la déflexion D en fonction de e, U , l ,
d , m , vo et L. (0,5 point)
Exercice 5 : (4 points)
On donne : RT = 6400 km (rayon de la Terre) ; RL = 1740 km (rayon de la Lune) ; g 0T = 9,8 m.s—2 (champ de gravitation à la
surface de la Terre) ; g 0 L = 1,6 m.s—2 (celui de la Lune).
La Terre est assimilée à une sphère homogène de centre O et de rayon R T. Elle tourne autour de l’axe des pôles d’un mouvement
circulaire uniforme de période T.
5.1. Etablir l’expression de g champ de gravitation créé par la Terre en un point P, situé à une distance r > R T du centre O de la
Terre en fonction de g 0T , RT et r. En déduire l’expression de la vitesse d’un satellite de la Terre dans un référentiel
géocentrique. (0,5 point)
5.2. A quelles conditions ce satellite peut-il être géostationnaire ? Calculer alors le rayon de son orbite. (0,5 point)
5.3. Un satellite tourne autour de la Terre dans le plan équatorial. Le rayon de son orbite r = 18000 km, il se déplace vers l’Est.
On rappelle que la Terre tourne d’Ouest en Est. La période de rotation de la Terre sur autour de l’axe des pôles est T r = 24h.
on donne : constante gravitationnelle : K = 6,67.10—11 SI.
5.3.1. Ce satellite est-il géostationnaire ? Justifier votre réponse. (0,5 point)
5.3.2. Trouver la période TS du satellite dans le repère géocentrique. (0,5 point)
5.3.3. Trouver sa période Te pour un observateur terrestre l’intervalle de temps qui sépare deux passages consécutifs du satellite
au-dessous du même point de l’équateur. (0,5 point)
5.3.4. Reprendre les questions 5.3.3. dans le cas où le satellite se déplace vers l’Ouest. (0,5 point)
5.4. Un satellite de masse m est lancé à partir d’une planète de masse M et de rayon R. L’expression de l’énergie potentielle
KMm
du satellite est : Ep(r )   en considérant Ep = 0 quand le satellite est infiniment éloigné de la planète.
r
5.4.1. Etablir l’expression de la vitesse de libération Vl du satellite. (0,5 point)
5.4.2. Calculer cette vitesse dans les deux cas suivants :
4.7. Lancement à partir de la surface de la Terre. (0,25 point)
4.8. Lancement à partir de la surface de la Lune. (0,25 point)
FIN DU SUJET

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ACADEMIE DE SAINT-LOUIS Composition de Sciences Physiques Année Scolaire : 2021 – 2022
Lycée Charles De GAULLE 1er Semestre. Durée : 04 heures Classes : TS2A/ TS2B

Exercice 1 : (4points) O
R' C
Un composé organique X a pour formule générale : N R' avec R et R’ des alkyles
R
L’hydrolyse de ce composé donne un acide carboxylique A et une amine B.
1. A quelle classe appartient cette amine B ? (0,5 point)
2. On prépare une solution aqueuse de B en versant une masse m = 5,9 g de cette amine dans de l’eau pure afin d’obtenir un
volume V = 2 L de solution. On dose ensuite un volume VB = 20 mL de cette solution à l’aide d’une solution d’acide
sulfurique (diacide fort) de concentration Ca = 10—1 mol/L. Le virage de l’indicateur a lieu pour un volume d’acide de 5 mL.
2.1. Ecrire l’équation bilan de la réaction en utilisant la formule brute de l’amine. (0,5 point)
2.2. Montrer que la masse molaire de B vaut MB = 59 g/mol. Donner sa formule semi développée et son nom. (1 point)
3. Pour déterminer la formule semi développée de l’acide A, on réalise la série de réactions suivantes.
A + SOCl2 D + HCl + SO2

D + E F + NaCl

OH O CH2 CH3 O
F + + H C
CO2H CO2H OH
Expliciter ces trois réactions en remplaçant les composés A, D, E et F par leur formule semi développée.
Nommer les composés A, D, E et F (1,25 points)
4. Ecrire la formule semi développée du composé organique X et nommer le. (0,75 point)
Exercice 2: (4 points)
1. On prépare une solution Sb en dissolvant une masse m de monobase forte B
dans un volume V d’eau. On néglige la variation de volume consécutive à la
dissolution de la base.
1.1. Exprimer le pH de cette solution en fonction de m, M (masse molaire de la
base) et V. (0,5 point)
1.2. On mesure les pH de plusieurs solutions obtenues chacune par dissolution
d’une masse m de cette base dans un volume V = 465 mL d’eau pure. Le
graphe pH = f(logm) est reproduit ci-contre.
1.2.1. Montrer, à partir du graphe, que le pH peut se mettre sous la forme :
𝐩𝐇 = 𝐚. 𝐥𝐨𝐠𝐦 + 𝐛 où a et b sont des constantes dont on
déterminera les valeurs. (0,5 point)
1.2.2. Déduire des résultats précédents la masse molaire M de la base et l’identifier parmi les bases de formules : KOH ;
NaOH ; C2H5ONa. (0,5 point)
2. Une solution commerciale d’acide sulfurique (H2SO4) renferme, en masse, 60 % d’acide pur et a une densité par rapport à
l’eau d = 1,47.
2.1. Calculer la concentration C0 de la solution commerciale (S0). (0,5 point)
2.2. On dilue 900 fois la solution (S0). On obtient une solution (Sa).
2.2.1. Calculer la concentration Ca de la solution Sa et le volume V0 prélevé de la solution commerciale si le volume VS
de la solution obtenue est 4,5 L. En déduire le volume d’eau ajouté. (0,5 point)
2.2.2. Décrire le mode opératoire pour préparer la solution (S). (0,25 point)
3. On mélange un volume Vb = 40 mL de la solution Sb de pH = 12 et on y ajoute un volume Va = 30 mL de la solution Sa et un
volume V = 10 mL de sulfate de sodium Na2SO4 de concentration molaire C =0,02 mol/L. On obtient ainsi une solution S
3.1. Le mélange obtenu est-elle acide, basique ou neutre ? Justifier votre réponse. (0,25 point)
3.2. Calculer les concentrations des différentes espèces ioniques présentes dans la solution S. (0,75 point)
3.3. Calculer le pH de la solution S. (0,25 point)
M(Na) = 23 g/mol ; M(H) = 1 g/mol ; M(O) = 16 g/mol ; M(C) = 12 g/mol ; M(K) = 39 g/mol

Exercice 3 : (4 points)

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Une bille, de masse m = 200 g, glisse sur une piste ABD formée d’une partie rectiligne AB de longueur L = 3,6m inclinée d’un angle
α = 30° avec l’horizontale et d’une partie circulaire BD de centre O et
de rayon r = 3,46 m. Elle part sans vitesse initiale au point A.

Au pied de la piste se trouve un réceptacle circulaire de centre P


d’abscisse xP = 2,8 m. Le rayon du réceptacle est r = 25 cm. Le
réceptacle est posé sur le plan horizontal passant par O. La bille est
supposée ponctuelle et son mouvement se fait dans le plan vertical.
On donne : g = 10 N/Kg ; h = 0,6 m et on négligera tous les
frottements de la piste et de l’air.

4.1. Déterminer la vitesse VB de la bille en B puis exprimer sa vitesse VD en fonction de VB, g, r, α et β. Calculer VD sachant que β
= 75°. (0,75 point)
4.2. Exprimer la réaction R de la piste en D en fonction de m, VB, g, r, α et β. Calculer R. (0,75 point)
⃗ D d’intensité VD = 5 m.s-1.
4.3. A un instant t = 0 s pris comme origine des dates, la bille quitte la piste en D avec une vitesse V
4.3.1. Etablir, dans le repère (O, i, j), l’équation de la trajectoire de la bille au-delà de D. (0,75 point)
4.3.2. Exprimer l’ordonnée maximale ymax atteinte par la bille en fonction de VD, g, h, α et β. (0,5 point)
4.3.3. Déterminer les coordonnées du point d’impact I de la bille sur le plan horizontal passant par O.(0,5 pt)
4.3.4. La bille atterrit-elle dans le réceptacle ? Si oui, quelle est la distance qui la sépare du centre P du réceptacle.
(0,75 point)
Exercice 4: (4 points)

On souhaite déterminer le nombre N de spires d’un solénoïde de 4


longueur l = 10 cm. Pour ce faire, on étudie la valeur B du champ B (mT)
3,5
magnétique créé en son centre en faisant varier la valeur de
l’intensité I du courant traversant le solénoïde. La courbe 3
suivante traduit l’évolution de l’intensité du champ magnétique 2,5
en fonction de l’intensité du courant :
2
1. Donner l’expression de l’intensité B du champ magnétique
créé au centre du solénoïde. (0,5 point) 1,5
2. En exploitant cette courbe B = f(I), trouver la valeur du 1
nombre de spires N. (0,75 point)
0,5
3. En déduire la longueur totale L du fil utilisé pour I (A)
confectionner le solénoïde sachant que le diamètre du 0
solénoïde vaut d = 4cm. 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
(0,75 point)
4. On place sur l’axe du solénoïde précédent un fil long horizontal perpendiculaire à l’axe ox situé à 20cm du centre O du
solénoïde. En l’absence de tout courant électrique parcourant le solénoïde et le fil rectiligne l’aiguille aimantée prend la
direction de la composante horizontale BH (figure 1). On donne BH = 2.10-5 T. Lorsqu’on fait circuler dans la bobine une
intensité I1 = 10mA et I2 = 30A, l’aiguille aimantée dévie de α (fig2)

(Fig 1) (fig2)
4.1. Représenter les vecteurs champs magnétiques B1 et B2 créés respectivement par le solénoïde et le fil au point O centre
du solénoïde. Indiquer sur la figure 2 le sens de circulation du courant dans le solénoïde.
(1 point)
4.2. Calculer les intensités B1 et B2 .Calculer la valeur de l’angle α. (1 point)
Exercice 5 : méthode de dépistage du dopage chez les sportifs (4 points)

A. Accélération :
La chambre d’ionisation ① produit des ions
12
CO2 de masse m1 et des ions ACO2+ de masse m2. Ces ions sortent en O,
sans vitesse initiale, et sont accélérés dans la chambre d’accélération par une tension U = UP’P .On néglige les forces de
pesanteur ; le mouvement des ions est rapporté au référentiel du laboratoire supposé galiléen.
1. Quel est le signe de la tension U = UP’P ? (0,5 point)

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2. Etablir l’expression de la vitesse V1 de l’ion 12 CO2 à la sortie de la chambre
d’accélération en fonction de m1, e (charge élémentaire) et U. Faire
l’application numérique. (0,5 point)
A +
3. En déduire l’expression de la vitesse V2 de l’ion CO2 à la sortie de la
chambre d’accélération en fonction de m1, m2 et V1.
(0,25
point)
Donnée : U = 4.103 V ; m1 = 44.u ; e = 1,6.10-19 C ; u = 1,66.10-27 kg
B. Déviation :
Après leur sortie en O’, les ions entrent dans la chambre de déviation où un

champ magnétique B est appliqué.

1. Représenter sur le schéma le vecteur champ magnétique B dans la
chambre ③. (0,25 point)
2. Exprimer le rayon r de la trajectoire en fonction de m, e, U et B. (0,5 point)
3. Montrer que le nombre de masse A de l’ion ACO+2 peut s’écrire sous la forme : (0,5 point)
𝟐. 𝐫𝟐 𝟐 𝐫𝟏
𝐀 = 𝟏𝟏 ( ) − 𝟑𝟐 . Calculer A sachant que = 𝟗𝟖𝟖, 𝟖𝟐 . 𝟏𝟎−𝟑
𝐫𝟏 𝐫𝟐
4. Soient I1 et I2 les points d’impact des ions de masse m1 et m2 sur le détecteur ④. Exprimer la distance I1I2 en fonction de m1,
m2, e, U et B. Calculer I1I2 sachant que B = 2,5.10-1 T. (0,5 point)
C. Résultat d’un contrôle :
L’analyse des impacts a permis de dénombrer les nombres N 1 et N2 d’atomes 12C et AC contenus dans les ions qui arrivent sur le
détecteur pendant une certaine durée. Les résultats des équipes de recherche sur cette méthode font référence à un coefficient
R  R s tan dard N
σ défini par la relation :  .10 3 avec R  2
R s tan dard N1
On considère que l’athlète s’est dopé si la valeur du coefficient σ est inférieur à – 27.
Compléter le tableau ci-dessous puis dire s’il y a dopage pour les athlètes A et B. (1 point)
N1 (12C) N2 (AC) R σ

Athlète A 2231 24

Athlète B 2575 27
Athlète non dopé
2307 25
(standard)

FIN DU SUJET

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