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Qu’est-ce que le pétrole ?

Le pétrole est une huile minérale, essentiellement composés d’hydrocarbure, c’est-à-dire d’atomes
de carbone et d’hydrogène. C’est une énergie fossile non renouvelable, c’est-à-dire qu’elle se
renouvelle beaucoup moins vite qu’on ne la consomme. Dans le cas du pétrole, son phénomène de
production prend des millions d’années, donc cette ressource est clairement non renouvelable à
notre échelle. Il est aussi appelé or noir pour sa valeur et sa couleur caractéristique.

On trouve des traces de son utilisation jusqu’à l’antiquité, où il était utilisé dans les guerres par
exemple. Il y en avait cependant très peu de sources, en raison des faibles moyens évidents de
forage.

Avant le 19ème siècle, il pouvait avoir une utilisation médicinale et les premiers forages ont été
effectués.

Du XIXème siècle à Aujourd’hui, le pétrole a connu une industrialisation forte et surtout un grand
développement des techniques amenant à son utilisation.

Comment le pétrole est – il extrait ?

Avant de pouvoir extraire le pétrole, il faut déjà identifier le gisement. Pour cela, il peut y avoir des
test d’explosions qui vont permettre de voir comment le sol réagit. On peut aussi utiliser des outils
comme des gravimètres ou des magnétomètres.

Ensuite, on peut distinguer 3 types de forages :

Tout d’abord il y a le forage conventionnel, ce forage est plus facile car on va parler là de pétrole
liquide qui est beaucoup plus facile à extraire. Cette extraction se fait par forage qui est la technique
la plus courante et la plus connue. On utilise la technique du pompage verticale où le pétrole coule
naturellement dans les tuyaux.

Ensuite, on a une extraction non conventionnelle : Elle se fait de manière beaucoup plus complexe
comme l’extraction des sables bitumineux qui sont un mélange de sables, d’argile, d’eau et du
pétrole lourd. C’est là que le pompage vertical trouve son utilité car il permet avec la fracturation
hydraulique de récupérer ce type de pétrole.

Comment l’utilise-t-on ?

Une fois que nous avons extrait le pétrole, nous devons le raffiner. C’est une étape qui permet de
tirer du pétrole le + de produits possibles. Il y a 3 grands procédés à distinguer. En premier la
séparation avec la distillation qui consiste à chauffer le pétrole entre 350 et 400 degrés Celsius. En
second, nous avons la conversion avec le craquage catalytique, qui se fait à 500 degrés Celsius, et
avec une intervention d’un catalyseur. 75 % des produits lourds sont transformés en gaz, essence ou
du gazole. On peut améliorer avec de l’hydrocraquage mais plus on va loin dans la conversion plus
elle coûte cher. C’est d’ailleurs un enjeu pour les raffineurs qui cherchent à tirer le + de produits en
dépensant le moins d’argent possible. Le troisième procédé est le procédé d’amélioration avec la
désulfuration qui s’effectue à 370 degrés Celsius à haute pression et qui vise à retirer une grande
partie du soufre organique sous forme de sulfure d’hydrogène. Il y a d’autres procédés utilisés pour
d’autres secteurs mais ceci sont les trois principaux à savoir

Le pétrole est la ressource la plus utilisé mais de très loin. Nous l’utilisons dans beaucoup de secteurs
comme les transports, le domaine industriel comme l’électricité, les fours à verre ou les cosmétique.
Le pétrole à sa propre discipline qui est la pétrochimie, qui permet la création de détergent, d’objets
en plastique comme des jouets par exemple. En bref son utilisation est immensément large.

Quels sont les problématiques qui y sont liés ?

Bien évidemment, comme nous avons dit dans au tout début de notre présentation : le pétrole est
une ressource limitée. Nous devons donc nous attendre à faire face au manque de pétrole. C’est très
difficile à prévoir précisément quand mais on peut être sûr qu’un jour, la fin du pétrole arrivera sans
doute de notre vivant.

Son utilisation est d’ailleurs tout aussi problématique car sa production et sa consommation
représentait 11629 Mt en 2018 ! C’est donc une cause évidente de pollution, d’autant plus si on
compte que les émissions de dioxyde de souffre ou les marées noires qui détruisent des écosystèmes
entiers.

Cette situation est d’autant plus préoccupante tant notre dépendance à cet or noir est forte. Elle est
d’ailleurs la source potentielle de conflit géopolitique. On peut penser à la situation en Antarctique
où des puissances mondiales tels que la Chine, les Etats – Unis ou la Russie se disputent des
gisements. On peut également supposer que certains conflits armés peuvent être alimentés par la
convoitise du pétrole comme la Guerre du Golfe.

Quels sont les potentiels solutions ?

On peut imaginer qu’une transition vers des énergies plus propres et plus respectueuses de
l’environnement peut apporter de l’aide sur cette problématique comme dans le cas de l’électricité
où l’on essaie d’introduire des sources d’énergies comme les éoliennes, l’hydroélectrique. On peut
aussi parler des biocarburants dans le cadre des transports par exemple.

Un développement des techniques de raffinement pourrait également apporter de l’aide car une
amélioration de la qualité du pétrole pourrait réduire son émission en dioxyde de souffre par
exemple.

La voie diplomatique également pourrait également apporter de l’aide. On a d’ailleurs vu les accords
de Paris en 2015 qui a réuni 198 pays pour amorcer une adaptation vers la neutralité carbone ou
encore la COP 28 où un accord a été trouvé pour une transition en dehors des énergies fossiles
comme le pétrole en 2023.

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