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LA NAISSANCE DE LA MERCATIQUE
Déjà entre les deux guerres, et plus encore à la suite de la deuxième guerre mondiale, la
situation économique est caractérisée par une pénurie de certains biens. Dans ces domaines
d’insuffisance de l’offre, les entreprises privilégient la production ; elles sont certaines de
trouver des acheteurs : LA DEMANDE « ATTEND » LES PRODUITS.
Les entreprises ont accru leurs capacités de production. La demande est moins rationnée. Les
entreprises sont donc contraintes de faire un effort de vente plus important. Malgré tout, la
publicité se développe ; les vendeurs doivent être plus persuasifs. On reste cependant dans une
logique de production. On PRODUIT D’ABORD, puis on s’efforce de persuader le
consommateur d’acheter.
La demande solvable est largement satisfaite par l’offre des entreprises. Celles-ci produisent
massivement, la concurrence s’intensifie. Les firmes sont dans l’obligation de détecter les
besoins du consommateur pour adapter leur production à ces besoins. La démarche devient
alors une DEMARCHE MARKETING.
LA DEMARCHE MARKETING
1. Généralités
- Le marketing (ou mercatique s’est imposé comme une nouvelle manière d’appréhender
l’entreprise, son environnement et son marché.
- Le marketing propose une démarche logique de développement de l’entreprise fondé
sur la satisfaction de sa clientèle.
a. Définition
Le marketing est l’art de faire converger les actions de l’entreprise en vue de satisfaire au
mieux les besoins de sa clientèle, dans le cadre de politiques cohérentes visant à optimiser
l’efficacité globale de l’entreprise face à son environnement
b. Commentaires
L’art : le marketing est plus un état d’esprit qu’une liste de « recettes » fondées sur des
techniques plus ou moins complexes.
Faire converger : évoque très nettement la notion de cible, c'est-à-dire la clientèle visée par
l’entreprise.
Les actions : notamment celles contenues dans le marketing-mix, c'est-à-dire : produit, prix,
distribution, communication (4P= Product, Price, Place, Promotion).
Clientèle : le client (individu, entreprise, etc.) est le point d’aboutissement des efforts.
Optimiser l’efficacité globale : la fonction commerciale doit être intégrée dans une approche
englobant l’ensemble des autres fonctions de l’entreprise (finances, production, ressources
humaines, logistique).
Face à son marché : l’analyse du marché dans toutes ses composantes est déterminante dans
le succès de l’entreprise.
3. La démarche marketing
- La démarche marketing peut être schématisée de la façon suivante :
Du fait même des interactions existant entre la fonction marketing et les autres fonctions, la
fonction marketing doit être intégrée dans une approche globale de l’entreprise.
C’est ainsi que la recherche de l’efficacité conduira souvent les dirigeants de l’entreprise à
rattacher au département marketing des domaines aussi divers que la recherche-
développement, les crédits-clients, la gestion des stocks ou l’administration des ventes.
Cependant, il existe de nombreuses sources de conflits entre la fonction marketing et les autres
services de l’entreprise.
Réfléchir Positionner
Inventer Elaborer
Proposer Intégrer
Choisir planifier
MARKETING STRATEGIQUE
IDEES
Evaluer
FAITS ACTIONS
EXEMPLES CONCRETS
Niveau 1 - Décrire les politiques des concurrents
- Préciser les attentes des consommateurs
FAITS - Expliquer une diminution des ventes
REALITE
Niveau 2 - Proposer des concepts de nouveaux produits
- Définir le positionnement d’un nouveau produit
IDEES - Déterminer l’évolution d’une gamme
STRATEGIE
Niveau 3 - Réaliser une action promotionnelle
- Réagir à l’attaque d’un concurrent
ACTIONS - Détailler les étapes d’un lancement de produit
TACTIQUE
CHAPITRE I
LE MACRO-ENVIRONNEMENT ET LE MICRO-ENVIRONNEMENT
DE L’ENTREPRISE
Plan du chapitre :
Le macro-environnement
1. Définition
2. Les composantes de l’environnement
3. Menaces et opportunités
4. Exemples
Le microenvironnement
1. Généralités
2. Relation entre micro et macro-environnement
3. Représentation schématique du microenvironnement
4. Les composantes amont
5. Les composantes aval
LE MACRO-ENVIRONNEMENT
1. Définition
Le macro-environnement regroupe les facteurs qui influencent la situation de l'entreprise sur
son marché en faisant évoluer son offre et sa demande, mais de façon exogène. Ce sont donc
des facteurs sur lesquels l'entreprise ne peut influer, qu'elle ne peut manipuler, mais qu'elle
doit anticiper car ce sont des sources d'opportunités comme de menaces.
Juridique
Social et
Culturel Démographique
ENVIRONNEMENT
Institutionnel
Economique
Technologique
Naturel
COMPOSANTES EXEMPLES
Juridique
. conditions de travail (enfants, travail de nuit, ...), labels,
normes (Européennes, Américaines, ...), produits interdits
Social et culturel
Grandes tendances de consommation
. santé, écologie, sécurité, temps
Sous cultures
. information (TV, presse, internet), musique (rap, techno, ...),
lieu de vie (ville / campagne).
Grandes tendances d'opinion
. vérification de la qualité des produits par les distributeurs,
mise en place de labels de qualité
Economique .Consommation, Epargne, Crédit, Taux de chômage,
évaluation du pouvoir d’achat
3. Menaces et opportunités
4. Exemples
-développement du -augmentation de la
crédit consommation
LE MICRO-ENVIRONNEMENT
1 - Généralités :
Le micro environnement correspond à l’ensemble des éléments proches de l’entreprise
susceptibles d’influencer son comportement.
On distingue :
- les composantes situées directement en amont (les ressources) de l’entreprise : elles
représentent les individus ou organisations qui procurent à l’entreprise les ressources
nécessaires à son activité ;
- les composantes n’appartenant ni aux ressources ni au marché mais qui peuvent avoir
une influence plus ou moins directe sur la gestion de l’entreprise.
Exemples :
- Une augmentation des taux d’intérêt aura une influence négative sur les décisions
d’achat de la clientèle d’un concessionnaire de véhicule automobile.
- Un décret interdisant l’usage d’un colorant alimentaire donné peut amener une
entreprise fabriquant des yaourts à revoir le choix de ses fournisseurs.
MACRO-ENVIRONNEMENT
Apporteurs de
capitaux
• ex: actionnaires Intermédiaires
• ex: grossistes
Apporteurs de biens
• ex: acheteurs
Prestataires de
services L’ENTREPRISE
Concurrence
• ex: avocats
• directe -ex: leader du
marché
Apporteurs de
travail et/ ou • indirecte -ex: produits
de savoir-faire
de substitution
• ex: salariés
Cette rubrique décrit l’origine des ressources financières. On y trouve notamment les
actionnaires (capitaux propres), les banques, les organismes de financement, les obligataires
(capitaux empruntés), les Pouvoirs Publics (subventions, aides, etc.)
Cette rubrique décrit l’origine des biens utilisés par l’entreprise et recouvre les fournisseurs
(qui vendent des biens d’investissement, des matières premières, des produits intermédiaires,
de produits finis, etc.), les sous-traitants (qui fabriquent des produits en fonction de la
demande spécifique de l’entreprise) les bailleurs (qui louent à l’entreprise des biens tels que
locaux, véhicules, etc.).
Cette rubrique décrit l’origine des services utilisés par l’entreprise. Elle comprend des éléments
très divers tels que sociétés d’assurance, cabinets-conseils (experts-comptables, conseiller
juridique, etc.), La Poste, agences de publicité, etc.
Les groupes d’intérêt correspondent à des associations plus ou moins structurées ayant pour
but de défendre les intérêts des personnes (physiques ou morales) qu’elles représentent.
Parmi les groupes d’intérêt qui peuvent jouer un rôle très important au niveau de l’image d’une
entreprise, se trouvant en première ligne les associations de consommateurs. Leurs principales
actions consistent à diffuser des publications contenant notamment des tests comparatifs de
produits et à intenter des actions en justice lorsqu’elles considèrent que les intérêts des
consommateurs sont lésés. De plus, actuellement, elles agissent auprès des pouvoirs publics
pour que soit élaboré un code de la consommation fondé sur des principes tels que le droit à
l’information, le droit à la sécurité, le droit à la loyauté des transactions, le droit d’obtenir
librement réparation, etc.
c) Les médias :
Les médias représentent l’ensemble des vecteurs susceptibles de transmettre des informations
ou des opinions. La presse, la télévision en sont deux exemples. Cette forme de communication
présente la caractéristique d’être gratuite, ce qui est un avantage si l’information véhiculée est
globalement favorable à l’entreprise. Par contre, ces canaux peuvent s’avérer très pénalisants si
pour une raison ou pour une autre ils constituent à l’insu de l’entreprise une image négative de
ses produits.
d) Le grand public :
Le grand public correspond à un ensemble vague et non structuré d’individus supposés avoir
globalement des attitudes ou des opinions plus ou moins homogènes vis-à-vis des entreprises,
des produits et des services et d’une manière générale vis-à-vis des évolutions du macro-
environnement.
CHAPITRE II
Plan du chapitre :
1. Généralités
2. L’analyse du marché par la demande
3. L’analyse du marché par l’offre
4. Les facteurs d’influence
5. Deux approches opérationnelles du marché
1 - Généralités :
Au sens économique, le marché est le lieu de confrontation de l’offre et de la demande sur
lequel se détermine le prix ;
Au sens mercatique, le marché est l’expression des possibilités et des volontés des offreurs et
des demandeurs.
La notion de marché peut encore représenter les consommateurs ayant acheté ou susceptibles
d’acheter un produit. A cette approche du marché est attachée la notion de volume de
consommation, c'est-à-dire le nombre de produits vendus ou susceptible d’être vendus.
Les prescripteurs
Consommateurs : les individus qui achètent le produit pour satisfaire leurs besoins
Non consommateurs absolus : individus ne pouvant consommer le produit pour des raisons
déterminantes (physiques, religieuses, morales…)
Non consommateurs relatifs : ne consomment pas le produit pour des raisons volontaires
(mode de vie…)
c. La segmentation de la demande
a. Les producteurs
Elevé Concurrence
Limité Oligopole
Un seul Monopole
Aujourd’hui, du fait des mouvements de concentration, la grande majorité des marchés est en
situation d’oligopole, et du fait de la mondialisation, les offreurs sont de nationalités diverses.
Ces données permettent de déterminer la place de l’entreprise sur le marché, renseignent sur
son poids et sur l’efficacité de sa politique commerciale.
b. Les distributeurs
- Analyse quantitative
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- Analyse qualitative
Influence des distributeurs sur les producteurs au niveau des prix, des délais de paiement, des
délais de livraison.
Influence des distributeurs sur les clients.
Les associations de défense : informent et sensibilisent les consommateurs sur des critères de
choix
L’entourage : n’intervient pas directement dans la décision d’achat mais peut inciter ou
dissuader l’acheteur potentiel par son comportement, ses remarques…
-Le marché effectif (encore appelé marché actuel, marché servi, ou marché réel) du produit
correspond aux ventes effectivement réalisés par l’ensemble de la profession (l’entreprise
plus ses concurrents) auprès de la clientèle acquise au produit.
-Le marché potentiel du produit qui correspond aux ventes pouvant être réalisées par
l’ensemble de la profession auprès de la clientèle acquise augmentée de la clientèle encore
non acquise mais susceptible d’être intéressée par le produit proposé.
- Le marché de référence (encore appelé marché principal) qui correspond au marché des
produits identiques ou très proche du produit étudié, c’est à dire en concurrence directe avec
celui-ci.
- Les marchés de substitution (encore appelé marchés environnants) qui correspondent aux
marchés des produits n’appartenant pas au marché de référence mais pouvant se substituer au
produit étudié dans des circonstances d’utilisation assez proches.
- Le marché de besoin générique (encore appelé marché générique) qui correspond au marché
de tous les produits satisfaisant le même type de besoin que le produit étudié.
- Les marchés d’appui (encore appelé marchés supports) qui correspondent aux marchés des
produits qui permettent d’utiliser, de conserver ou de consommer le produit étudié.
CHAPITRE III
L’ETUDE DE MARCHE
Plan du chapitre :
1. Définition
2. Les objectifs de l’étude de marché
3. Les informations à collecter
1. Définition :
L’étude de marché peut être définie comme la collecte et l’analyse d’informations nécessaires à
la prise de décisions mercatique au niveau de l’entreprise.
Le contenu de l’étude de marché est fonction du problème à traiter.
Elle peut porter :
- L’environnement : les éléments qui influent sur les ventes ;
- La demande : analyse quantitative (qui sont-ils) et qualitative (comportement d’achat) ;
- La concurrence (composition, produits, stratégie, évolution des ventes…) ;
- La distribution (le poids relatif des circuits, leur évolution…).
- Pour lui permettre de prendre une décision commerciale à partir des informations
collectées (ex : le lancement d’un nouveau produit) ;
- Pour répondre à un besoin d’information sur le marché et les différents acteurs qui le
composent (veille commerciale) ;
Les données collectées seront traitées et analysées. Le résultat de l’étude sera présenté dans
un rapport.
1re étape : se renseigner pour savoir si les informations recherchées n’ont pas déjà été
collectées par d’autres (dans l’entreprise ou par des organisations). Ces informations prennent
la forme d’articles, de rapports, de statistiques. C’est ce qu’on appelle faire une étude
secondaire
(Statistiques de ventes, fichiers clients, Rassemblées par des organismes tels que
comptes rendus des représentants) l'INSEE
Etude documentaire
(Etude réalisée à partir d'informations secondaires figurant dans les revues, livres et banques
de données)
2e étape : les informations pertinentes sur le marché ne sont pas trouvées ou elles sont
insuffisantes. Il faudra réaliser une étude primaire ; c'est-à-dire la recherche par l’entreprise
des informations grâce aux enquêtes qualitatives et quantitatives. En général, l’étude
qualitative précède l’étude quantitative car elle analyse les causes profondes du
comportement.
Entretien
non Marché-test
Réunion Panel Sondage Recensement
directif ou
de groupe
semi-
directif
Exemple : A partir des informations collectées pour le lancement d’un nouveau produit, je
différencie les principales techniques à utiliser
CHAPITRE IV
Plan du chapitre :
1. Généralités
2. Description
3. Explication
4. La situation d’achat
1 - Généralités :
Le consommateur est l’élément clé du marché.
L’entreprise doit donc étudier quelles sont les situations d’achat, les modalités de son
accomplissement et tout ce qui est susceptible d’expliquer comment un consommateur
est amené à décider d’acheter le produit proposé et pourquoi un autre consommateur
ne l’achètera pas.
2. Description :
Au niveau descriptif, il s’agit de répondre à un certain nombre de questions (variable
selon le produit étudié) comme l’indique le tableau suivant à titre indicatif :
QUESTIONS EXEMPLES
3- Explication :
Au niveau explicatif, il s’agit de répondre à la question : « POURQUOI ? »
C'est-à-dire de rechercher tous les facteurs influençant la décision d’achat finale et les
différentes composantes factuelles décelées au niveau descriptif.
Les modèles de comportement ont pour objet d’expliquer la réaction d’un individu en
fonction de stimuli externes :
Stimuli Individu
• Variables externes • Variables internes Réaction
4- La situation d’achat:
Dans certains cas on peut dénombrer jusqu’à cinq personnes (ou groupe de personnes)
ayant un rôle différent dans la situation d’achat :
Dans de nombreux cas (achats simples ou d’impulsion), les cinq rôles ci-dessus sont joués
par une personne unique.
Dans la plupart des cas, une seule personne peut être amenée à jouer plus d’un des rôles
indiqués, par exemple, l’initiateur peut être aussi le décideur et l’acheteur.
D’une part, les situations d’achat diffèrent selon le degré d’implication induit par la
décision envisagée. Ce dégrée d’implication est principalement lié au risque ressenti par
l’acheteur. L’achat d’un appartement ne se fait pas de la même façon que celui d’un
paquet de bonbons.
D’autre part, la perception d’une différence significative ou non significative entre les
marques offertes est un autre élément à prendre en compte.
D’après Assael, en croisant ces deux critères, on peut distinguer quatre situations
d’achats caractéristiques comme le montre le tableau suivant :
A) ACHAT COMPLEXE :
Un niveau d’implication élevé se rencontre lorsque l’achat est caractérisé par une
dépense importante, un grand nombre de possibilités offertes, une expérience du produit
faible ou nulle, un risque perçu élevé, un produit dont le contenu symbolique est
considéré comme très significatif.
De plus, lorsque la différence entre les marques proposées paraît importante à l’acheteur,
celui-ci est très actif dans sa recherche d’informations et de conseils, Son approche se
veut rationnelle et rigoureuse. Son objectif prioritaire est d’appendre afin de se forger
une opinion. Il définit des critères précis pour évaluer chaque solution avant de se
déterminer. Il est sensible à la publicité en fonction de la crédibilité de celle-ci. L’influence
de son environnement social (famille, amis, collègues, etc.) est très importante.
Dans le cas où, malgré son implication importante, le consommateur ne parviendrait pas
à percevoir de différence significative entre les marques, il se déterminera en fonction
d’éléments explicites tels que, par exemple, le niveau du prix ou la disponibilité du
produit.
Après l’achat, il aura tendance à forger une attitude favorable vis-à-vis du produit acheté
en réduisant la perception d’une dissonance résultant du sentiment d’avoir peut être
commis une erreur. Dans ce cas, l’entreprise doit centrer sa communication sur le
sentiment du post-achat (service après vente) et viser à rassurer l’acheteur sur le bien
fondé de sa décision.
Exemple :
Remarque :
La perception d’une différence significative entre les marques est variable selon les
consommateurs.
Exemple :
Pour un consommateur donné, presque tous les laits stérilisés seront considérés comme
pratiquement identiques alors qu’un autre jugera qu’un « demi-écrémé » est très
différent d’un « écrémé ».
C) ACHAT DE DIVERSITE :
Lorsque l’implication est faible, l’information est saisie au hasard: il n’y a pas de démarche
active de la part du consommateur pour se documenter. Bien que, dans ce cas, la
crédibilité de la source du ménage ne soit pas essentielle, l’impact de la répétition
publicitaire peut être déterminant. Par contre, l’approbation sociale joue un rôle très
limité.
Quand en plus, le consommateur est sensible aux différences existant entre les marques,
il va procéder à des achats diversifiés sans que son infidélité à telle ou telle marque soit
justifiée par une insatisfaction particulière. Son comportement sera guidé par la volonté
de varier ses plaisirs au gré de son humeur et des circonstances.
Exemples:
- Les confitures
- Les bouteilles d’huiles (Huilor, Lesieur cristal…).
D) ACHAT BANAL :
Lorsque l’implication est faible et que les différences entre les produits paraissent peu
importantes, on se trouve dans le cas d’un achat banal caractérisé par un comportement
de routine. Le consommateur choisit sans réfléchir le produit en fonction d’éléments
pratiques simples tels que par exemple son accessibilité sur les rayons.
CHAPITRE V
LE COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR
Plan du chapitre :
1. Généralités
2. Les variables internes
3. Les variables externes
4. La décision d’achat
5. Représentation synthétique du processus
d’achat
1 - Généralités :
C’est à partir du comportement du consommateur, en général d’abord et vis-à-vis du produit
proposé ensuite, que l’entreprise définira sa politique du marketing.
- variables internes : son style de vie, son, expérience, ses attitudes, ses croyances, etc.
Exemple:
-“ T’as vu la pub des télévisions SONY elles sont belles, tu ne trouves pas? J’ai bien envie
de m’en acheter une pour remplacer celle que j'ai ”
Il faut donc faire intervenir des éléments propres à l’individu pour évaluer sa réceptivité
au stimulus:
EXTERIEUR INDIVIDU
BESOIN RESSENTI
STIMULUS FILTRE
REPONSE
L’attitude est généralement définie comme étant une tendance ou une prédisposition à
évaluer d’une certaine manière un objet ou le symbole lié à cet objet.
Exemples
Exemples:
b. l’expérience :
Exemples:
c. L’image de soi :
Au-delà des services rendus par un produit, le consommateur sera sensible à l’image de
qu’il donnera (ou pensera donner) de lui-même par la possession de ce produit.
Exemple:
L’acheteur d’un 4x4 Land Rover voudra donner de lui l’image d’un baroudeur alors qu’il
n’utilisera son véhicule que dans les encombrements d’une grande ville.
Pour de nombreux produits (vêtements, voitures, logement, meubles etc.), cet aspect du
comportement du consommateur est fondamental dans la décision d’achat.
L’entreprise doit donc en tenir compte pour définir l’image qu’elle veut donner à son
produit compte tenu de la clientèle visée ou encore choisir son segment de marché
compte tenu de la perception par les consommateurs du produit qu’elle propose.
Manière de vivre (et parfois de penser) adoptée par un ou plusieurs individus. Les styles de vie
subissent notamment l’influence de la société, de la culture, des valeurs, des spécificités de la
personnalité qui l’adopte et/ou qui l’adapte
a. L’environnement socioculturel :
D’un point de vue commercial, la culture à une influence sur les habitudes de
consommation. La prise en compte de cet élément est fondamentale pour l’entreprise
exportatrice. Par exemple, un Allemand n’a pas les mêmes habitudes alimentaires qu’un
Italien. De plus, à l’intérieur d’un même pays, on observe aussi des différences
significatives entre les régions en matière de comportement de consommation.
Les classes sociales correspondent à des groupes relativement homogènes sur le plan du
revenu, de la formation, de la profession et du lieu de résidence.
Il est évident que le revenu par exemple a une influence déterminante sur le niveau et le
type de consommation.
Mais surtout, les individus achètent des produits pour les symboles inscrits dans ces
produits. Leur mode de consommation est un moyen d’exprimer leur position sociale.
Les groupes ont eux aussi une influence sur le comportement d’achat. On distingue :
- Les groupes de référence: le consommateur n’en fait pas partie mais son attitude
(négative ou positive) vis-à-vis de ces groupes influence son comportement d’achat
Exemple:
Si le groupe a une influence, celle-ci peut être dynamisée par un leader de groupe (un
collègue très écouté conseillant l’achat de telle automobile, une star de cinéma
préconisant tel produit de beauté dans une annonce publicitaire, etc...).
d. La famille :
Exemple: Jeune, marié sans enfant : dépenses orientées vers la voiture, les
vêtements, les voyages…
La répartition des rôles au sein de la famille est aussi une variable à prendre en compte
(prédominance du mari ou de la femme ou de l’enfant selon les produits).
4- La décision d’achat :
a. La détermination du besoin
Ses peurs, ses hésitations, ses blocages : Ce qui Ses envies, ses goûts, ses rêves : Ce qui le
l’empêche d’acheter pousse à acheter
La recherche des freins et des motivations permet au vendeur de proposer ensuite des produits
adaptés au client et de lui présenter les arguments qui conviennent
MOTIVATION D’ACHAT : Raison profonde qui incite un client à vouloir acheter un produit.
LES FREINS D’ACHAT : Facteur matériel ou psychologique qui empêche un client d’acheter
un produit ou retarde sa décision d’achat.
EXTERIEUR CONSOMMATEUR
Stimuli liés
aux produits
Prix
Qualité BESOIN RESSENTI
Publicité
Disponibilité
Positionnement
Image de marque
Point de vente Filtre : RECHERCHE
Vendeur Attitude D’INFORMATIONS
- Croyances
-Sentiments
-Tendance à agir EVALUATION
Expérience DES POSSIBILITES
Image de soi
Style de vie
CHAPITRE VI
Plan du chapitre :
- Une enquête, c’est la collecte méthodique d’informations primaires sur le terrain. Cette
collecte peut être quantitative (sondage, recensement, panel) ou qualitative (étude de
motivation, d’image)
La collecte des informations pour une enquête par questionnaire sera quantitative.
- Le questionnaire est un document servant à réaliser une enquête et regroupant les
différentes questions à poser aux personnes faisant partie de l’échantillon.
Les informations collectées vont permettre de prendre des décisions ou bien encore d’engager
une action.
Un échantillon est dit exhaustif quand sa taille est supérieure ou égale à 1/7 de la population
de base.
En règle générale, l’échantillon est compris entre 50 et 1200 personnes.
L’échantillon est très souvent non exhaustif de la population de base car cette dernière est
trop importante.
b. La constitution de l’échantillon
- Le tirage au sort : des personnes sont interrogées au hasard mais chaque individu
composant la population de base a les mêmes chances d’être interrogé.
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- Les échantillons stratifiés : des sous-ensembles appelés strates sont constitués avec des
personnes répondant à différents critères (âge, P.C.S, lieu d’habitation…). Un tirage au
sort est réalisé dans les différentes strates.
- Les échantillons en grappe : des grappes (villes, quartiers, immeubles…) sont définies
puis tirées au sort. La grappe sélectionnée est entièrement interrogée.
- Enquête en face à face (à domicile, dans la rue, sur le lieu de travail ou de vente),
- Enquête par correspondance,
- Enquête par téléphone.
- Enquête par internet
V. Elaboration du questionnaire
- Faire une introduction qui permet de présenter le but de l’enquête, et donc, d’intéresser
la personne enquêtée.
- Le corps du questionnaire : regrouper les questions par thème. Une question
comportera une seule idée. Les types de question seront alternés. Toutefois, le
questionnaire comportera peu de questions ouvertes car peu de personnes y
répondent.
Question fermée dichotomique Parmi les réponses, une seule est possible.
Questions fermées à choix multiple L’enquêté peut choisir plusieurs réponses
Questions fermées ordonnées L’enquêté choisit plusieurs réponses en les
ordonnant.
Questions fermées à échelle Parmi les réponses allant du positif au négatif,
une seule est possible.
Questions ouvertes L’enquêté est libre de sa réponse,
puisqu’aucune réponse n’est pré-indiquée
- Les tris à plat : traitement des réponses à une question permettant de dégager des
résultats en pourcentages et en valeur.
- Les tris croisés : regroupement des réponses à plusieurs questions dans un tableau à
double entrée.
En règle générale, on utilise une question d’identification et on la croise avec une question du
questionnaire.
CHAPITRE VII
LA POLITIQUE DU PRODUIT
Plan du chapitre :
1. Définition
Un produit est un bien matériel ou immatériel (service) mis sur le marché par une entreprise
afin d’être vendu en vue de répondre aux attentes du consommateur.
Le produit doit permettre de satisfaire ses besoins de consommation courante, ses besoins
d’équipement, de bien-être.
LES PRODUITS BANAUX : Se caractérisent par des prix bas unitaires, une décision d’achat
simple, un risque financier limité et l’existence de marques et de produits facilement
interchangeables ; tels les brosses à dents, le sel…
LES PRODUITS DETERMINANTS : Se caractérisent par des prix unitaires assez élevés, une
décision d’achat qui nécessite une recherche d’informations préalable, un risque financier élevé
et la nécessité d’obtenir un produit spécifique pour satisfaire un besoin de consommation
particulier ; tels les voitures, le gros électroménager…
LES PRODUITS ESSENTIELS : Se caractérisent par des prix unitaires très élevés, une décision
d’achat très complexe, un risque financier maximal pouvant mettre en péril la « survie »
financière du consommateur et l’aspect indispensable du produit, tels les logements, les
machines outils…
Une approche plus économique repose sur une classification basée sur la durée d’utilisation :
LES PRODUITS NON DURABLES : Caractérisés par une faible durée d’utilisation, un contenu
symbolique peu important, une fréquence d’achat élevé, des prix de vente faibles et une
satisfaction immédiate du consommateur. Ces produits nécessitent des actions marketing
spécifiques comme une multiplication des points de vente et une communication intensive de
courte durée.
LES PRODUITS DURABLES : rendent des services sur une durée variant de quelques semaines à
plusieurs années. Ils se caractérisent par des prix de vente élevés, une fréquence d’achat rare et
une symbolique du produit élevée rendant nécessaire une recherche d’informations
importante avant l’achat. Ces produits nécessitent peu de points de vente mais une qualité de
service après-vente.
1 : La marque- le nom :
La marque est un signe matériel servant à distinguer les produits, objets ou services d’une
entreprise.
Le produit est donc tout d’abord identifié par sa marque. Qui peut prendre l’une des formes
suivantes : « Noms patronymiques, pseudonymes, noms géographiques, dénominations
arbitraires ou de fantaisie, formes caractéristiques de produit ou de son conditionnement,
emblèmes, empreintes, timbres, cachets, combinaisons ou dispositions de couleurs, dessins,
reliefs, lettres, chiffres »
Le nom a un pouvoir évocateur : il reflète l’image du produit.
Impératifs commerciaux
Impératifs juridiques
- Ne pas être générique, ne pas être composé de mots servant simplement à décrire
le produit ;
- Ne pas induire en erreur le consommateur sur la nature, les caractéristiques ou la
provenance d’un produit ;
- Etre disponible : ne pas être déjà utilisé, d’où la nécessité de procéder à une
recherche d’antériorité auprès de l’office marocain de la propriété industrielle et
commerciale « OMPIC »
Les marques de distributeurs correspondent à des produits fabriqués par les grandes chaînes de
distribution qui ont intégré des centres de production, ou qui sont sous-traités par les
fabricants à côté de leurs marques propres.
Les marques de distributeurs qui ont pris un essor considérable au cours de ces dernières
années, peuvent être classées en 3 catégories.
Elles sont choisies par les entreprises de services : AVIS, RAM, BMCE etc…
2. Le conditionnement-l’emballage
a. Définition
Le conditionnement est le premier contenant du produit.
L’emballage est constitué des enveloppes successives protégeant le produit lors des opérations
de transport et de manutention
3. L’étiquette :
C’est la carte d’identité du produit. Elle se présente sous la forme d’une fiche d’identification
contenant : Un ensemble de mentions, obligatoires ou non, figurant sur le conditionnement.
Elle permet d’informer le consommateur sur le produit, de comparer les produits.
4. La stylique (Design):
C’est l’ensemble des techniques permettant d’adapter la forme, les couleurs à l’image d’un
produit, aux goûts et attentes du consommateur.
La stylique intervient : dans la conception des produits (forme, volume en accord avec le style
de vie, de l’environnement et les besoins de l’utilisateur) ;
Dans l’emballage et le conditionnement (habillage, décor du produit) ;
Dans la construction de l’identité visuelle de l’entreprise (logotype, graphisme
des documents externes, signalétique,…)
5. La qualité
La vie d’un produit se compose de quatre phases pendant lesquelles, tel un individu, le produit
va apparaître, grandir, mûrir et disparaître. A chaque phase correspondent des caractéristiques
commerciales, de production et financières.
Ventes
En quantités
Temps
Toutefois, tous les produits n’ont pas le même cycle de vie. Selon la nature du produit et la
catégorie de besoin auquel il répond, son cycle de vie sera plus ou moins long.
Les gadgets ont un cycle de vie très bref dans le temps, d’autres produits affrontent les effets
de la mode mais bénéficient d’un nouveau départ après un certain temps.
2. La gamme de produits :
a. Définition
La gamme est l’ensemble des produits d’une même entreprise destinés à satisfaire le même
besoin.
Une gamme est caractérisée :
- Par sa largeur : nombre de produits différents ou lignes proposés par l’entreprise,
- Par sa profondeur : nombre de modèles distincts que comprend chaque ligne.
- Par sa longueur: nombre total de modèles tous produits confondus.
Le poids de chaque produit dans la gamme est mesuré par la part du produit dans le chiffre
d’affaires, et dans le volume des ventes.
Tous les produits n’ont pas le même poids dans la gamme, on distingue :
- Les produits leaders : produits sur lesquels reposent le chiffre d’affaires, l’image et la
prospérité actuelle de la firme ;
- Les produits d’avenir : produits destinés à devenir produits leaders et assurer la
prospérité future ;
- Les produits tactiques : destinés à occuper le marché pour contrer la concurrence ;
- Les produits d’appel : destinés à attirer la clientèle par leur prix ou leur spécificité.
3. La politique de gamme
Le positionnement est défini comme « la conception d’un produit et de son marketing dans le
but de lui donner une place déterminé dans l’esprit du consommateur » (Kotler &Dubois).
L’entreprise peut opter pour trois stratégies distinctes :
CHAPITRE VIII
LA POLITIQUE DU PRIX
Plan du chapitre :
1. Méthodologie de détermination
2. Eléments de détermination
3. Les politiques du prix
Le prix est le sacrifice économique que le client accepte de faire pour se procurer un produit ou
service. Le prix de vente est un prix toutes taxes comprises. Il s’agit de la seule variable du plan
de marchéage qui rapporte à l’entreprise, alors que les trois autres lui coûtent.
L’entreprise ne procède pas de façon identique pour la détermination des prix des produits
banaux et anomaux.
En effet, le comportement d’achat du client n’est pas pour ces deux catégories semblables.
La répétition de l’acte d’achat des produits banaux conduit l’entreprise à considérer cette
information lors de la détermination de son prix de vente. Il en est de même pour la nature de
son produit : périssable ou pas, importé ou non, luxueux ou pas.
b. Gamme de produits
c. Coûts
L’entreprise ne peut être pérenne que si elle couvre ses coûts administratifs, de production et
de commercialisation.
Coûts que l’on peut attribuer sans équivoque Coûts que l’on ne peut pas attribuer
à un produit. directement à un produit.
Exemple : main d’œuvre spécialisée dans la Exemple : coût de l’encadrement
confection d’un produit.
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Mmes BOUFTASS ET IDRISSI
OFPPT ISTA HH1
d. Economie d’échelle
C’est une baisse des coûts unitaires due à l’augmentation des quantités produites : l’utilisation
optimale des capacités de production permet de baisser les coûts fixes.
e. Marge
f. Image
a. La demande
Le prix psychologique ou prix d’acceptabilité, c’est le prix qui convient le mieux aux
consommateurs compte tenu de l’image véhicule par le produit.
Pour déterminer le prix psychologique, on cherche à connaitre, par une enquête, le prix
optimal considéré par la majorité des consommateurs en posant deux questions :
Question 1 : à partir de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit car vous le trouveriez trop
cher ?
Question 2 : en dessous de quel prix n’achèteriez-vous pas ce produit car vous le jugeriez de
mauvaise qualité ?
Exemple résolu :
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Mmes BOUFTASS ET IDRISSI
OFPPT ISTA HH1
Les réponses à ces deux questions ont été reportées, ce tableau permet de déterminer le prix
psychologique.
Conclusion :
Pour 1600 € il y a 42% d’acheteurs c'est-à-dire 420 clients potentiels, ce qui représente le plus
fort pourcentage d’intention d’achat.
1600 € est donc le prix psychologique
b. La concurrence
La concurrence doit être prise au sens large compte tenu des produits identiques mais aussi
substituables proposés à la vente.
Objectif :
Objectif :
3. Stratégie d’alignement
Objectif :
4. Stratégie de différenciation
Objectif :
- Etre le leader sur des créneaux ou des niches de marché par une politique de prix
adaptée en fonction du produit, du type de clientèle, du canal de distribution.
CHAPITRE IX
LA POLITIQUE DE LA DISTRIBUTION
Plan du chapitre :
1. La fonction de gros
Elle consiste à acheter au producteur de grandes quantités de produits pour les revendre à des
commerçants, à des transformateurs ou à des utilisateurs.
2. La fonction de détail
Elle consiste à acheter des marchandises pour les revendre à un prix de détail et dans des
quantités adaptées à ce que peut acheter un consommateur pour ses besoins ordinaires.
1. Définition
Au sens large, l'appareil commercial regroupe tous les moyens de distribution des produits:
points de vente, catalogues de sociétés de vente par correspondance, stands dans les salons ou
les foires, émissions de téléachat, etc
a. Le commerce de proximité
Généralement, boutiques gérées par des petits commerçants pratiquant une méthode de vente
traditionnelle dans une surface de vente (S.D.V.) réduite
c. Supérette :
Magasin de vente au détail en libre service, à prédominance alimentaire, sur une surface de
vente de 120 à 400 m² ex : Hanouty
d. Supermarchés:
Points de vente de 400 à 2500 m2, offrant un assez large assortiment à dominante alimentaire
en libre-service et disposant d'un parc de stationnement. Ex : ACIMA
e. Très grandes surfaces (T.G.S.) :
Points de vente de 2500 à 4999 m2, installés en périphérie des villes, présentant en libre-service
un large assortiment de produits alimentaires et non alimentaires, disposant de vastes parcs de
stationnement automobile, d'une station-service.
f. Hypermarchés:
Mêmes caractéristiques que les T.G.S. mais avec une S.D.V. supérieure à 2500 m2. Ex : Marjane
.
g. Les grandes surfaces spécialisées (G.S.S.)
Points de vente offrant un assortiment large dans une même famille de produits. Ex : Mr
Bricolage.
b. Libre-service: présentation à vue et à portée de main des produits, affichage des prix
apparent, produits conditionnés et préemballés, libre-accès du client à la marchandise,
libre choix, absence de vendeur.
1. Le commerce intégré : est une forme de commerce qui regroupe des points de vente
appartenant ou dépendant de grandes enseignes nationales. Ex : Grands magasins.
2. Le commerce indépendant : est une forme de commerce constituée de points de
ventes gérés de façon indépendante. Ex : grossistes et de détaillants.
3. Le commerce associé est une forme de commerce qui regroupe des commerçants
juridiquement indépendants. Ex : Groupement de grossistes.
1. Le réseau de distribution
Est l’ensemble des personnes morales (entreprises) ou physiques qui assurent les fonctions
commerciales et logistiques permettant à une entreprise de diffuser ses produits aux clients
finaux.
2. Canaux de distribution
Mode particulier d'acheminement. Des produits de l'entreprise (ou type de revendeur
particulier) vers les consommateurs finaux. Il existe une variété de canaux de distribution :
3. Circuit de distribution
Ensemble de canaux de distribution choisis par un producteur pour faire parvenir ses produits
aux clients finaux.
a. La distribution intensive :
Commercialisation par le plus grand nombre possible de revendeurs afin d'assurer une
couverture maximale du marché potentiel.
b. Distribution sélective:
Commercialisation par des revendeurs choisis en fonction de critères objectifs de nature
qualitative (ex. : compétence ou savoir-faire particulier, installations spéciales) ou quantitative
(ex. : production Limitée du fabricant).
c. Distribution exclusive:
Distribution sélective dans laquelle les revendeurs bénéficient d'une exclusivité territoriale
(secteur de vente) ou de produits (marque, type de produits).
1. Merchandising :
Méthodes et techniques ayant trait à la présentation et à la mise en valeur des produits sur les
lieux de vente. Il recouvre plusieurs décisions :
a. choix de l’emplacement
b. importance de la surface de vente attribuée
c. quantité de produit
d. mode de rangement
e. présentation …
CHAPITRE X
LA POLITIQUE DE COMMUNICATION
Plan du chapitre :
Les actions de communication commerciale
1. Définition
2. Les formes de communication
1. Définition
2. Les techniques de promotion
3. Les conditions de réussite d’une action promotionnelle
4. La réglementation des actions promotionnelles
5. Le rapport promotion/ publicité
La mercatique directe
1. Définition
2. Objectifs de la mercatique directe
3. Principales techniques et supports
I. Définition
La communication commerciale consiste à transmettre des messages aux publics visés afin
d’agir sur leur connaissance, sur leurs attitudes et leurs comportements.
Elle permet à l’entreprise de faire connaitre ses produits, ses marques, de se créer une image,
de se différencier des concurrents, d’accroitre sa notorièté et fidéliser ses clients.
Communication commerciale
Communication hors
Communication média média Promotion des ventes
Mercatique directe
Mécénat *
Utilise les grands Parrainage* pousse le produit vers
médias le consommateur
foires salons
PLV (publicité sur le
lieu de vente
Parrainage : une entreprise apporte son soutien financier et matériel à un évenement sportif, culturel…
en contrepartie son nom, son logo seront mentionnés au cours de l’événement.
Etape préliminaire
Détermination de la cible
Etude des campgnes des
coeur de cible Prise en compte des objectifs
concurrents
Cibles secondaires
Création publicitaire
création des annonces *
Elaboration du plan médias*
(messages)
L'annonce publicitaire
Diffusion des messages Tests d'impact d'efficacité
L’annonce publicitaire
Le plan médias :
Choix des médias et des supports, du calendrier des passages, afin d’atteindre les objectifs
assignés à la campagne dans le cadre d’un budget défini.
Les principaux critères de choix des médias sont le coût, l’audience, l’adéquation entre le
message et le support.
I. Définition
La promotion des ventes est une forme de communication commerciale par laquelle une
entreprise cherche à inciter le consommateur à l’achat, accélérer son acte d’achat, augmenter
les quantités consommées, le fidéliser « stratégie push ».
Elle est constituée d’un ensemble de techniques mises en œuvre sur une période déterminée et
associant un avantage spécifique à un produit
LA MERCATIQUE DIRECTE
I. Définition
La mercatique directe est une technique de communication
- Personnalisée car elle s’adresse individuellement et même nominativement à chaque
personne appartenant à une cible visée ;
- Interactive car elle instaure un dialogue entre l’émetteur du message et le destinataire en
vue de faire réagir le client à une proposition commerciale.
- Prospecter : créer, enrichir le fichier pour la force de vente, attirer de nouveaux clients.
- Vendre : elle est en cela un complément à l’action de la force de vente
- Fidéliser : par un suivi des ventes, une communication régulière et durable (mercatique
relationnelle)