Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. Définitions :
I.1. Définitions sur le plan théorique :
« Ensemble des actions qui ont pour objectifs de prévoir, constater, stimuler,
susciter ou renouveler les besoins des consommateurs et de réaliser
l’adaptation continue de l’appareil productif et de l’appareil commercial d’une
entreprise aux besoins ainsi déterminés » « La mercatique (marketing en
anglais et pour les professionnels) est un ensemble de techniques d'études
(marketing stratégique) et d'actions (marketing opérationnel) visant à mieux
répondre aux besoins de la clientèle, ce qui permet à l'entreprise d'optimiser
ses résultats.
Les définitions du marketing sont très nombreuses mais, sous des formes
diverses et en insistant sur l'un ou l'autre des éléments, elles mettent toutes
en évidence les 2 aspects : état d'esprit (on part toujours de la demande) et
ensemble de techniques »
1
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
échelons intermédiaires (producteurs, importateurs, prescripteurs, grossistes,
détaillants, installateurs, utilisateurs, consommateurs, collectivités...).
Ex. Marketing des biens de consommation, marketing des biens de production.
Dans tous les domaines, les méthodes et les techniques sont analogues, mais,
lors de leur application, on tient compte des facteurs spécifiques des
destinataires ou intermédiaires recherchés.
Par extension, les méthodes et les techniques de marketing sont appliquées
pour le marketing social et le marketing politique, pratiqués par des
organismes spéciaux ou par des personnes.
Le marketing, activité de concept, est assumé par la fonction commerciale de
l'entreprise, qui comprend en outre toutes les activités de réalisation.
2
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
d’adaptation -Les services se développent (loisirs, formation,
transport, …).
-Développement du consumérisme.
-Il faut adapter l’entreprise à ce que l’on peut vendre.
Les fonctions commerciales et humaines deviennent
vitales pour l’entreprise.
Depuis 1985 -Elargissement de la concurrence Gérer la
Economie internationale. relation client
d’internationalis -Apparition du commerce électronique. et s’adapter
ation -Révolution de la communication.
-Il faut passer d’une logique de moyens à une logique
de services.
II.1 L’organisation marketing de l’entreprise :
II.1.1 La place dans le processus de prise de décision :
Direction
générale
Direction
Direction
Direction des Direction
de
marketing ressources financière
production
humaines
Service
Service Service
Etudes et
commercial communication
recherches
3
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Exemple Directeur marketing. Directeur commercial ou
d’emplois Chef de produit. des ventes.
Chef de marché. Chef des ventes.
Directeur d’études. Inspecteur des ventes.
Chargé d’études. Attaché commercial.
Enquêteur. Commercial ou vendeur
4
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
définition du marché consiste à identifier un ensemble de marques
concurrentes. Ceci implique avant tout la définition de l’ensemble des marques
ou des produits à prendre en compte dans toute analyse […] La définition
d’un marché nécessite également l’identification des consommateurs
concernés (ceux qui peuvent hésiter entre les produits) et les occasions
d’usage des produits, le concept de substitution étant étroitement lié à la
situation d’usage » expliquent Dwight Merunka, Sophie Changeur et Pascal
Bourgeat.
Marché noir (ou parallèle): Marché parallèle, le plus souvent illégal, sur lequel
sont échangés des biens difficiles à trouver sur les marchés classiques, ou
simplement interdits par la loi en vigueur. Le prix de ces biens est en général
plus élevé que le prix habituel du marché.
Le marché peut, dans un premier temps, être décomposé en plusieurs niveaux
en fonction des produits offerts et des besoins satisfaits :
• Marché principal : Ensemble des produits semblables au produit étudié
et directement concurrents (ex. : les ordinateurs PC)
• Marché générique : Ensemble des produits satisfaisants le même besoin
(ex. : l’informatique)
• Marchés substituts : Ensemble des produits différents de ceux du
marché principal mais satisfaisant les mêmes besoins (ex. : les
ordinateurs Apple)
• Marchés complémentaires : Ensemble des produits auxquels recourt le
marché principal (ex. : les imprimantes, encre d’impression, connexion
internet, …)
5
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
• Régional : Ex. : une entreprise artisanale ou de services à domicile
• National: Ex.: société de transport intérieur
• International : Ex. : une entreprise multinationale (Coca-Cola).
Une dernière distinction peut être faite en fonction du cycle d’achat des biens
durables:
Premier
équipement
Marché en
fonction du cycle
de
consommation
Renouvellement Remplacement
Annexe 1
7
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Typologie des marchés
selon la fonction du produit
Biens Service
De
Biens de grande
consommation D’équipement consommation
Biens anomaux
intermédiaire
Non
Alimentaires Durables Non durables
alimentaire
8
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
instruments de mesure de la personnalité. Elles proposent des pistes pour
expliquer la consommation d'un produit ou analyser la structure d'un marché.
Nous retiendrons trois classifications:
5.Besoins
d'accomplissement
de soi
4.Besoins d'estime
3.Besoins d'appartenance et
d'affection
2.Besoins de sécurité
1.Besoins physiologiques
9
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
(ne pas avoir froid), un besoin d'appartenance à un groupe et un besoin
de reconnaissance (prestige).
10
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Besoin de reconnaissance: susciter des faveurs et des compliments,
mettre en valeur ses actes, rechercher la distinction, le prestige social,
les honneurs.
Besoin de déférence: admirer et suivre de son plein gré un supérieur,
coopérer, servir.
Besoin d'autonomie: résister à l'influence ou à la coercition, défier
l'autorité, rechercher la liberté, lutter pour son indépendance.
Besoin d'agression: injurier, tuer, faire mal, accuser, blâmer ou
ridiculiser autrui, punir.
11
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Des actes divers peuvent être engendrés par la même motivation.
Exemple: le besoin de s'accomplir peut se manifester de façon très variée
selon la nature des individus et de leur environnement socioculturel:
apprendre à jouer d'un instrument de musique, bricoler, jardiner. Les
psychologues de la motivation s'intéressent aux différents mécanismes mis en
œuvre dans de telles situations: changement d'attitude, agression et gestion
des conflits. La motivation oriente notre action.
Motivations Freins
Forces psychologiques qui poussent à l’achat Forces psychologiques qui empêchent l’achat
Types Objectifs Exemples Types Objectifs Exemples
V. Les images
Les images qu'un individu a d'un objet (d'une marque, d'un nom ou d'un
événement) sont un ensemble de ce qu'il sait ou croit savoir ou même ressent
à leur sujet. L'acheteur perçoit deux aspects de la réalité:
La réalité de premier ordre correspond à tout ce qui est objectivement
vérifiable, avéré (ex. : La société Renault fabrique des voitures).
12
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
La réalité de second ordre inclut l'ensemble des jugements de valeur, des
perceptions, des interprétations que l'acheteur porte sur tel ou tel produit ou
telle ou telle marque (ex. : Renault est une bonne marque !).
Le cerveau de l'acheteur élabore constamment une synthèse entre ces deux
principes de réalité pour se construire des « images du monde ».
Lorsque l'acheteur entre dans un magasin, ou lorsqu'il est sur le point de
rencontrer le vendeur de l'entreprise X avec lequel il avait, au préalable,
convenu d'un rendez-vous, il s'est déjà créé une image; cette dernière
comporte deux aspects :
L'aspect cognitif de l'image, c'est-à-dire tout ce qu'il sait de manière
objective et neutre sur le magasin, l'entreprise ou ses produits (ex. : «
mon prochain rendez-vous sera avec un vendeur de la société Canon»).
L'aspect affectif de l'image qui rassemble les croyances, les opinions
(«Canon, c'est du sérieux»), les évocations («acheter du matériel Canon,
c'est savoir acheter»).
13
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
aux yeux des autres l'image qu'ils souhaitent donner d'eux-mêmes. L'analyse
des représentations symboliques attachées aux produits est fréquemment
utilisée dans la définition de la politique de communication.
VI.1.1.4. L'expérience:
Le comportement de l'individu peut être influencé par ses expériences
passées.
Ainsi le consommateur satisfait d'un produit ou d'une enseigne aura tendance
à acheter ultérieurement d'autres produits de la même marque ou de la même
enseigne.
L'expérience a une influence très forte dans le comportement d'achat des
individus, ce qui explique la nécessité pour les entreprises de réaliser, auprès
de leur clientèle, des enquêtes de satisfaction. Une étude récente a montré
qu'un client non satisfait est perdu dans 65% des cas et qu'un client satisfait
renouvelle son achat dans 98% des cas.
14
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
· Les motivations oblatives : « j'achète pour faire plaisir aux autres, pour
rendre service » (cadeaux...) ;
· Les motivations d'auto-expression: « j'achète pour exprimer qui je suis, qui
je représente » (vêtement, gadget...).
15
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
o âgé seul.
Le processus d'achat familial dépend de la répartition des rôles au sein de la
famille ainsi que du produit. Les études de comportement ont montré
l'importance croissante des enfants, non seulement dans les décisions
concernant l'achat de vêtements, jeux et jouets, loisirs, mais encore dans les
décisions d'ordre stratégique touchant aux biens d'équipement tels que la
voiture, les produits audio-vidéo ou le logement. Les publicitaires n'hésitent
d'ailleurs plus à s'adresser aux enfants. Peugeot indique que plus du tiers des
achats de 806 ont été suggérés par les enfants; Renault adopte la même
démarche publicitaire pour son nouveau modèle Kangoo.
VI.1.2.3. La culture:
La culture est l'ensemble des croyances, des habitudes communes à des
personnes qui partagent un même héritage de valeurs. De ce fait, la structure
de consommation et le comportement d'achat seront différents selon les pays
et les régions. De plus, à l'intérieur de chaque société, il existe des groupes
culturels (sous-cultures) rassemblant des personnes qui ont en commun la
nationalité, la religion, l'origine ethnique. La prise en compte de la dimension
culturelle est particulièrement importante dans le domaine du commerce
international.
16
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
VI.2. Les mécanismes de l'acte d'achat:
Une fois identifiées les variables qui influent sur le comportement d'achat, il
convient de comprendre par quels mécanismes le consommateur est amené à
accomplir l'acte d'achat.
17
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
· 2ème étape: la recherche d'informations. Plus le risque d'achat est perçu
comme important, plus le besoin d'information sera grand. Les sources
d'information peuvent être:
-personnelles: famille, amis, collègues de travail;
-commerciales: publicité, presse spécialisée ou de défense du consommateur
(les dossiers produits de la FNAC sont très appréciés), documentations,
argumentation du vendeur;
-liées à l'expérience: la deuxième voiture, le deuxième téléviseur que l'on
achète n'ont souvent aucun rapport avec les premiers que l'on a achetés. Le
vécu, l'expérience nous ont permis de découvrir les défauts, les inconvénients,
les incompatibilités avec nos besoins.
. 3ème étape: l'évaluation des différentes solutions possibles. Avant d'arrêter
définitivement sa décision, le consommateur devra mettre à plat toutes les
solutions qui s'offrent à lui surtout dans le cas d'achat de produit présentant
un risque important (voiture, piscine, électroménager, assurances...).
· 4ème étape: la prise de décision. Une fois les différentes solutions possibles
évaluées, le consommateur va arrêter définitivement son choix en fonction:
_ des facilités de paiement accordées,
_ des services rendus (livraison, SAV, garanties...),
_ de la qualité de sa relation avec le vendeur.
· 5ème étape: l'évaluation post-achat. Après l'achat et la consommation (ou
l'utilisation) du produit, le consommateur pourra éprouver soit un sentiment de
satisfaction, soit un sentiment d'insatisfaction. Dans le premier cas, il sera
amené à racheter le produit et à faire part de sa satisfaction à son entourage.
Dans le deuxième cas, soit il cherchera de nouvelles informations le
confortant dans son choix, soit il ne rachètera pas le produit et n'hésitera pas
à faire part de son mécontentement à son entourage. Pour minimiser les
pertes de clientèle et fidéliser leurs clients, les entreprises ont de plus en plus
recours aujourd'hui aux techniques de mercatique relationnelle pour instaurer
des relations conviviales et personnalisées.
Exemple: Chez Canal Plus où le taux de réabonnement est de 90 %, malgré
l'arrivée d'une concurrence virulente, les moyens mis en place sont
importants:
500 personnes au service clientèle pour renseigner par téléphone et par
courrier, pour distribuer des invitations à des avant-premières de cinéma, à
des événements sportifs ou culturels, pour administrer des questionnaires de
satisfaction.
Recherche d'informations
Evaluation post-achat
18
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Application :
Pour l’achat d’un véhicule, un consommateur hésite entre quatre modèles de
marques différentes. Si ses critères de choix sont :
Consommation 5
Sécurité 4
Performances 3
Confort 3
Ce même consommateur a attribué, par la suite, une note de 0 à 5 à chacun de ces 4
modèles.
Consommation Sécurité Performances Confort
Modèle 1 4 3 3 3
Modèle 2 3 4 4 4
Modèle 3 5 3 2 3
Modèle 4 4 3 3 3
Question :
Quel est le modèle que doit choisir ce consommateur ? Justifier la réponse.
Séquence N°4 Segmentation, Ciblage et Positionnement
I. La segmentation :
I.1 Définition :
C’est le découpage du marché en sous-ensembles distincts, homogènes,
significatifs et accessibles de consommateurs.
Un segment de marché est donc un ensemble de consommateurs ayant des
besoins et des comportements d'achat identiques.
Les différences entre les segments doivent être suffisamment grandes pour
permettre d'identifier ces derniers et d'agir sur eux. Par ailleurs, la taille des
segments doit être suffisante pour qu'ils constituent une cible.
Sous-ensembles homogènes : à l’intérieur de chaque groupe (segment)
déterminé, les consommateurs auront des caractéristiques les plus
semblables possible.
Sous-ensembles distincts : chaque groupe sera différent des autres
sous-ensembles significatifs : il faut que la taille des segments soit
suffisante pour justifier un politique marketing adapté.
sous-ensembles accessibles : leurs profils et leurs attentes sont
identifiés et permettent la mise en œuvre de décisions marketing.
19
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
· Démographiques (âge, sexe, stade de la vie familiale, taille du
foyer…).
· Géographiques (pays, région, taille de l’agglomération, rural ou
urbain, type d’habitat, ethnie, religion…).
· Socio-économiques (niveau d’études, CSP, niveau de revenu, classe
sociale…)
critères dits « comportementaux » : on les obtient par des études
menées auprès des consommateurs, ils sont moins directement
quantifiables :
· « Psycho-graphiques » (style de vie, valeurs, personnalité)
· Comportementaux (avantages recherchés, situations d’achat,
statut d’utilisateur, niveau d’utilisation, fidélité à la marque,
relation au produit…)
I.3. Méthodologie de segmentation :
détermination des critères
choix des critères appropriés
détermination des segments
choix du ou des segments comme cible marketing
définition de la politique marketing pour chacun des segments choisis
Après avoir recensé tous les critères, on choisira ceux qui sont pertinents par
rapport au produit considéré :
Exemple : le sexe influence-t-il le choix d’un dentifrice ? Et l’âge ? Et la
taille de la famille ? Et la profession ? Et l’avantage recherché?
II. Le Ciblage :
21
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Il s’agit d’évaluer l’attrait relatif de chaque segment et choisir celui (ou ceux)
sur lequel elle concentrera ses efforts (cible) en cohérence avec ses objectifs,
ses compétences et ses ressources.
III. Le positionnement:
III.1. Définition :
Positionner un produit consiste à le concevoir et le promouvoir de façon à ce
qu’il acquière une valeur distinctive face à la concurrence auprès du marché
visé. Le positionnement s’appuie le plus souvent sur un produit ou une
marque, mais il peut aussi concerner un service, un organisme ou même une
personne. Le positionnement ne s’attache pas à ce que l’on fait avec le
produit, mais plutôt à ce que le produit (ou la marque) représente pour le
client.
Positionner un produit c’est :
- donner au produit une position spécifique dans l’esprit des consommateurs,
- différencier clairement le produit des produits concurrents.
Pour évaluer les axes du positionnement à choisir, on étudiera :
les attributs du produit
les attentes de la cible
les positionnements adoptés par la concurrence
C’est ce qu’on nomme le « triangle d’or du positionnement » dans la pratique :
1ère phase : identifier objectivement les attributs et caractéristiques du
produit à positionner
2ème phase : identifier les attentes des consommateurs ciblés (études)
3ème phase : analyser les positionnements des concurrents
4ème phase : choisir dans la liste des attributs du produit ceux qui :
Répondront aux attentes des cibles se différencieront des attributs mis en
avant par les concurrents
5ème phase : vérifier la cohérence du positionnement retenu par rapport
au positionnement général de la marque
22
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Toutes les différences ne sont pas significatives ni mêmes souhaitables. Une
différence doit augmenter la “valeur délivrée” au client. Pour se positionner
de façon claire et crédible de nombreux spécialistes pensent qu’il vaut mieux
promouvoir un petit nombre d’avantages.
23
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Séquence N°5 Les études de marché
Introduction:
Une analyse marketing peut concerner des éléments très divers :
l’environnement, les consommateurs, les acheteurs, les prescripteurs, le
produit, la concurrence, la distribution, la publicité, la promotion des ventes, la
force de vente, etc.
I. Approche générale :
I.1. Définition :
Une étude de marché c’est : L’analyse qualitative et quantitative d’un marché,
c'est-à-dire de l’offre et de la demande, réelle ou potentielle, d’un produit ou
d’un service afin de prendre des décisions stratégiques Une étude de marché
est un ensemble de techniques marketing qui permet de mesurer, analyser et
comprendre les comportements, les appréciations, les besoins et attentes
d'une population définie.
Les études de marché utilisent des techniques quantitatives telles que le
sondage, les panels, et des techniques qualitatives telles que les entretiens
individualisés, les réunions de groupes. Elles s'accompagnent toujours de
recherches documentaires (compilation et analyse de sources existantes).
Les informations à recueillir auprès des personnes à interroger peuvent être
obtenues par plusieurs méthodes : avec des enquêteurs (face à face à
domicile ou en salle, téléphone), de façon auto administrée (questionnaire sur
papier ou questionnaire par Internet).
24
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
de définir ou d’adapter sa stratégie commerciale ;
de faire les meilleurs choix commerciaux pour atteindre ses
objectifs ;
de réunir suffisamment d’informations pour faire des prévisions de
chiffre d’affaires.
25
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
II.1.2. Les méthodes d'échantillonnage:
Il existe deux grands types de méthodes d'échantillonnage Les méthodes
probabilistes ou aléatoires Les méthodes non probabilistes ou empiriques.
26
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Profil de la personne interviewée : fonctions, métier, âge… Ne
demandez que les informations qui vous seront réellement utiles…
Habitudes de consommation actuelles de la personne. Partie utile mais
pas toujours aussi importante qu'on pourrait l'imaginer…
Réaction par rapport à l’offre commerciale que vous envisagez. C'est la
partie la plus importante du questionnaire.
Verrouillage du questionnaire. Aspect essentiel pour limiter les risques
de réponses purement théoriques…
b-Administration Questionnaires :
L’administration d’un questionnaire est la phase d’une enquête durant laquelle
le questionnaire est soumis pour être complété aux individus faisant partie de
l’échantillon. L’administration peut se faire :
En face à face (domicile, rue, point de vente,..)
par téléphone
par voie postale
par Internet
par auto-administration
Le choix du mode d’administration impacte le taux de réponses, les coûts, la
qualité des réponses et les risques de biais.
27
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Quels sont les avantages et les limites de l’outil ?
Les Avantages :
Information quantifiée et fiable ;
Utile pour mesurer le changement et faire des comparaisons entre
opinions ;
Permet de consulter un grand nombre de bénéficiaires finaux ;
Permet de travailler sur un "modèle réduit" de la population cible ;
Permet de mesurer les résultats d’un programme ou d’une politique
Les Limites :
Demande un temps de réalisation qui excède la durée moyenne d’une
mission d’évaluation ;
Nécessite des ressources importantes et une logistique lourde fournies
par un partenaire local fiable ;
Nécessite de disposer de données sur la situation de départ ;
Mobilise une équipe de travail importante pour l’administration du
questionnaire et le traitement des résultats
Difficultés éventuelles à constituer l'échantillon représentatif
Ne peut fournir qu'une image simplifiée de la réalité
28
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
énoncées. Cette technique de créativité est très souvent utilisée dans les
entreprises notamment par la réalisation de problèmes.
* Les tests :
On ne fait pas dire son avis directement au consommateur maison essaie
plutôt de le projeter dans une situation donnée pour qu'il donne son avis. Il
s'agit, par exemple, de la technique des deux de rôles.
I. Le concept du produit :
I.1. Définition :
C’est toute chose offerte sur le marché pour être remarqué acquise utilisée ou
consommée et pouvant satisfaire un besoin. Cela inclus des objets physiques, les
services, les endroits, les personnes, les organisations et les idées. On peut
remplacer le mot produit par offre ou par ensemble d’avantage.
Il y a 3 niveaux d’analyse :
Produit central une combinaison de caractéristiques matérielles, intrinsèques
du produit (composition, taille, forme, poids, performances…).
Elles concourent à exprimer un bénéfice (une fonction).
Produit standard produit visible au point de vente, ensemble de
caractéristiques extrinsèques du produit, symboliques (nom, marque, design,
package, style, niveau de qualité…). Elles participent à la mise en discours du
produit.
Produit global ensemble de tout ce qui peut être offert autour du produit, en
complément (garantie, entretien, SAV, livraison, crédit, installation…).
29
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Bien banaux Alimentaires
Bien de consommation Non alimentaire
finale
PRODUITS
BIENS Bien anomaux Non durable
Durable technique
Durable non technique
matériaux ; fourniture ; pièces ; bien
Biens industriels d’équipement…
SERVICES
Produit de consommation :
La classification des produits de consommation se fait selon la façon dont les
consommateurs achètent le produit, c’est-à-dire le temps et l’effort dépensé pour le
choix du produit ou la marque.
Produits de base : achetés régulièrement et le consommateur fidèle
peut les acheter rapidement.
Produits d’impulsion : achetés sans planification ou effort de recherche,
ils doivent être disponibles à tout les endroits, l’acheteur ne cherche
pas généralement ces produits mais il peut céder à un besoin inhabituel
ou peu fréquent.
Produits d’urgence : achetés quand les besoins est urgents. Exemple :
les parapluies, il faut les placer dans plusieurs points de vente pour ne
pas perdre des clients ou des ventes.
Produit d’achat réfléchi :
Ce sont des produits que le client pour les acheter fait de la comparaison selon les
dimensions telle l’adaptation à ses besoins, qualité, prix, et style. Exemple :
automobiles, électroménager, meubles…
Le marketer doit concevoir un programme de communication permettant une
meilleure connaissance des marques, et il doit étudier la démarche de collecte
d’information et aider les acheteurs à comprendre les attributs de ce type de produit.
Produit de spécialité :
Ce sont des produits dont les caractéristiques sont uniques et/ou la marque si bien
identifié qu’un groupe import d’acheteur et habituellement prés à faire un effort
d’achat spécial. Exemple : produit de luxe.
30
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Matériaux, matière première, pièce :
Rentre complètement dans le processus de fabrication, et ce sont surtout le prix, et
la fiabilité du vendeur qui sont les facteurs d’achat les plus importantes.
Biens d’équipement :
Ce sont les produits industriels qui entrent en partie dans les produits finis, la vente
requiert une longue période de négociation et une force de vente de haut calibre
(bien compétent).
Fournitures, services:
Ça correspond aux produits d’achat courant, et les services sont assurés par les
fournisseurs avec qui l’entreprise entretient des contacts personnels ou selon sa
bonne réputation sur le marché.
Exemple:
La gamme d'automobiles Peugeot.
-Largeur : Peugeot propose plusieurs lignes : 107, 207, 307, 407, etc.
31
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
-Profondeur : Peugeot propose plusieurs types de motorisation et d'équipement dans
chaque ligne. Par exemple, sa 207.
32
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
La connaissance des Clio,mégane,
produits pour la force de scénic…) dont
vente est parfois difficile. chacune propose
plusieurs modèles
différents.
33
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Par conséquent avant de lancer une marque, il est nécessaire de vérifier que celle-ci
soit :
Lisible
Évocatrice
Déclinable
Disponible
Les composantes d’une marque:
Verbales
-Nom (patronymique (nom, mythologique…), courant, sigle, chiffre/lettre)
-Expression (ex : La vache qui rit)
-Signature (ex : L’Oréal, parce que vous le valez bien)
-Promesse (ex : Palmolive,..)
-Jingle (Nescafé)
Figuratives
-Logo, typographie, couleurs
-Symboles
-Personnages publicitaires
34
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
II.2.4. La protection de la marque:
a. Les qualités juridiques d’une marque :
Distinctive ;
Non déceptive;
Disponible ;
Et non contraire aux bonnes mœurs et à l’ordre public.
b. L’enregistrement de la marque:
Au Maroc, toute personne peut devenir propriétaire d’une marque en l’enregistrant
auprès de l’OMPIC.
II.2.3. Les types de marque :
Statuts de la marque Rôle de la marque Exemples
Marque-produit Une marque pour chaque produit. Associe TIDE; OMO…
un nom et une promesse spécifique à un
Produit.
Branduit Désigne un produit, proposé par une seule Schweppes
firme, que l’on ne peut identifier que par sa
marque. Absence de dénomination
générique.
35
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Être utilisé par le consommateur
Transporter
Identifier
Présenter en linéaire
Les produits subissent trois niveaux d'emballage :
Emballage primaire : c'est l'enveloppe matérielle au contact direct du produit,
qu'on appelle aussi le "conditionnement".
Emballage secondaire : il entoure le conditionnement, qu'on appelle aussi
"emballage". Il a un rôle physique, il permet de regrouper les produits en unité
d'achat et c'est un média d'information. C'est le niveau d'emballage auquel est
confronté le consommateur lorsqu'il effectue son choix en magasin.
Emballage tertiaire : il regroupe les produits en unités de livraison. Ce sont
les cartons, les houssages plastiques qui recouvrent la palette de produits.
On appelle "packaging" l'ensemble conditionnement + emballage.
Exemple :
Emballage primaire : Les pots de yaourts en plastique, en verre ou en carton
ciré qui contiennent le produit, le papier aluminium autour des tablettes de
chocolat, les sachets fraîcheur contenant une portion de biscuits.
Emballage secondaire : Le carton autour des yaourts les regroupant par lots
de 4, 8 ou 12, le carton recouvrant le papier aluminium de la tablette de
chocolat.
Emballage tertiaire : Les cartons, les houssages plastiques qui recouvrent la
palette de produits.
36
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
tous les codes (couleurs, formes, personnage, etc.) qui vont communiquer le
positionnement choisi aux consommateurs.
Etre source d'innovation : le packaging, de par sa fonctionnalité, peut
constituer une source d'innovation et de différenciation très riche pour les
entreprises. De nombreuses innovations reposent exclusivement sur un
nouveau packaging.
37
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
II.5. la stylique (design):
En marketing, la stylique ou le design fait parti d’une politique de produits de
l’entreprise. La stylique est l’art de mettre en valeur le produit et son
conditionnement, afin de le différencier des autres produits. Certaines entreprises
comme les agences de design sont spécialisées dans ce domaine .
Les fonctions
-Donner une personnalité au produit est une des principales fonctions de la stylique.
Le métier du designer est de rechercher un style visuel qui permet d'affirmer
l'identité de l'entreprise et de la différencier de la concurrence. La stylique est au
cœur de la stratégie de marque. Elle permet au produit d'exprimer ses performances
ou l'image de l'entreprise.
Ex. : le flacon de parfum Jean-Paul Gaultier, le bleu de Pepsi, le rouge de Coca-cola
ou de Ferrari.
-La stylique agit comme un puissant vecteur de communication et de valorisation de
l'offre.
-Cette qualité perçue est influente lors de l'acte d'achat, surtout lorsque les produits
sont très standardisés ou lorsque le consommateur n'est pas en mesure d'apprécier
les qualités techniques du produit.
-Le rôle de la stylique est particulièrement important lorsqu'il s'agit de services, par
nature intangibles. Le consommateur va percevoir la qualité de l'offre à travers un
certain nombre d'indices : l'aménagement de l'espace, le décor, les facteurs
d'ambiance (musique, lumière, odeurs, ...), les équipements, la tenue du personnel.
- La stylique joue aussi un rôle social et culturel. Elle améliore le cadre de vie,
apporte du confort. Elle donne un sens à la consommation. La stylique devient un
facteur d'humanisation des concepts technologiques et le révélateur d'un certain
mode de vie.
Les domaines d'application:
› le design-produit : le but est de déterminer les qualités intrinsèques,
ergonomiques et fonctionnelles du produit,
38
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
III.1. Notion de cycle de vie du produit
Le produit présente des analogies avec un être vivant. C’est J. Dean, en 1950, qui a
eu l’idée de distinguer 4 grandes phases dans la vie d’un produit le lancement ou
introduction, la croissance, la maturité et une phase de déclin.
un produit à une durée de vie limitée
ses ventes passent par différents stades d’évolution
son niveau de rentabilité varie en fonction de chaque stade du cycle
les stratégies marketing les plus appropriées diffèrent à chaque étape.
III.2. Présentation:
La vie d’un produit se compose de quatre phases tel un individu, pendant lesquelles
le produit va apparaître, grandir, mûrir et disparaître. A chaque phase correspond des
caractéristiques commerciales de production et financières :
Performance
Naissance Développement Maturité Déclin
Temps
Faire connaître Accroître Accroître Mettre en place des
Le produit La notoriété le volume actions pour contrer
Etendre le des ventes la concurrence :
circuit de Faire aimer innover, fidéliser..
distribution
39
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
2 Croissance Des concurrents se Les coûts de production et Les bénéfices
présentent sur le marché ; de distribution commencent augmentent.
l’entreprise doit travailler à diminuer, ce qui facilite la
à la fidélisation de ses baisse du prix de vente
clients. rendue indispensable par la
concurrence.
3 Maturité Les ventes du produit Le produit subit quelques Les profits réalisés sont
atteignent le maximum. modifications au maximum.
Après les campagnes de technologiques ou de
publicité destinée à faire stylique afin de fidéliser les
connaître le marché, la consommateurs. Les coûts
promotion des ventes de production remontent.
tente de fidéliser les
consommateurs afin de
stabiliser la part de
marché.
4 Déclin Les ventes diminuent, Si l’entreprise décide Les profits diminuent.
l’entreprise doit faire un d’abandonner le produit, les
choix. coûts diminuent (les
Elle peut décider de productions sont amortis).
lancer une dernière En revanche, si elle décide
campagne de promotion de relancer le produit, les
avant de se retirer du coûts de production vont à
marché. nouveau augmenter.
Elle peut aussi relancer le
produit en le modifiant.
Toutes fois, tous les produits n’ont pat le même cycle de vie, selon la nature du
produit et la catégorie de besoin auquel elle répond. Son cycle de vie sera plus ou
moins longs, exemple : les gadgets ont un cycle de vie très bref dans le temps.
La courbe de vie d’un produit est précédée d’une phase de recherche et peut se
prolonger par une phase de relance. Chacune des phases de la vie du produit est
caractérisée par des éléments de marketing spécifiques.
40
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
prix (tests). ou Elargissemen Lutter contre devient fonction de la
Pénétration t de la la l’élément reprise du
: prix bas. gamme et concurrence. déterminant. marché.
volume des
ventes.
Distribution Phase de Mise en Présence du Sélectionner Eliminer les Recherche de
définition de place du produit sur les canaux en canaux les nouveaux
canaux de produit. tous les fonction de la moins canaux en
distribution Distribution canaux segmentation. rentables. relation avec
(marché- sélective. possibles. la nouvelle
tests). image.
Communication Phase de Publicité Publicité de Publicité Action de Publicité pour
définition d’informatio notoriété. d’entretien promotion relance du
axe thèmes n. Promotion relayée par (prix). produit.
médias Promotion d’entretien. promotion.
(tests). d’essai
(coût élevé).
Il existe plusieurs cycles atypiques
Exemples atypiques
Dans la réalité, des produits connaissent des cycles de vie très atypiques et donc très
éloignées de la courbe de cycle de vie théorique. En voici quelques exemples :
Echec : les ventes de décollent pas, et le produit est rapidement retiré du marché.
C'est le cas de nombreux nouveaux produits de grande consommation qui sont
rapidement retirés des rayons des grandes surfaces s'ils ne rencontrent pas
rapidement une demande suffisante.
Apprentissage long : certains produits peinent à trouver leur marché. C'est le cas
par exemple de la TV couleur, les consommateurs ayant attendu que leur TV noir et
blanc sont hors d'usage pour la remplacer par un téléviseur couleur. Dans de tels
cas, les entreprises doivent patienter et prendre le temps d'éduquer les
consommateurs à la consommation, à l'usage de ces nouveaux produits.
41
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Figure 6 : Exemple de cycle de vie atypique : l'apprentissage long
Feu de paille : c'est le cas des Gadgets, des jeux pour enfants comme les Pokemon.
L'adoption du produit est rapide, mais les consommateurs s'en lassent également très
vite.
Feu de paille avec marché résiduel : c'est le cas généralement des jeux de société,
comme le Trivial Poursuit.
Figure 9 : Exemple de cycle de vie atypique : le feu de paille avec marché résiduel
42
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Introduction manquée : C'est un phénomène très intéressant, car la démarche
marketing est primordiale pour accompagner le lancement de certains produits et
faire en sorte qu'il rencontre son marché. Ce peut être un produit dont la cible a été
initialement mal définie ou un produit qui doit attendre que le marché mûrisse, que
des produits complémentaires soient mis au point pour le valoriser. C'est le cas des
ordinateurs dont un premier lancement dans les années 80 n'avait pas été concluant
car ils n'étaient pas encore suffisamment performants, et que peu de logiciels
avaient été développés pour valoriser leur utilisation.
Il faut distinguer :
Le cycle de vie du produit et le cycle de vie de la catégorie de produits : les
cigarettes légères sont en phase de maturité sur un marché global des
cigarettes en déclin.
Le cycle de vie du produit et le cycle de vie de la marque: la 306 Peugeot
est en phase de déclin alors que Peugeot est en pleine maturité.
43
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
en abscisse la part de marché relative des activités concernées et en ordonnée le
taux de croissance du marché dans les secteurs concernés.
A partir de ces informations, la matrice BCG permet de positionner le secteur
d'activité sur un cadran et en fonction de sa place sur ce cadran, le secteur d'activité
est identifié comme étant :
- une star : marché en forte croissance et position dominante de l'entreprise sur ce
marché
- un dilemme : marché en forte croissance mais faible part de marché de l'entreprise
- une vache à lait : marché en faible croissance ou récession et position dominante
de l'entreprise sur ce marché
- un poids mort : marché en faible croissance ou récession et faible part de marché
de l'entreprise.
Illustration:
L'objectif de cette méthode est d'identifier quelles sont les secteurs d'activités
stratégiques pour l'entreprise ainsi que les éventuels réajustements à effectuer.
44
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Innovation incrémentale
Innovation de rupture
Les étapes du lancement d’un nouveau produit
45
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Séquence N°7 La politique de prix
Introduction :
Le prix est la seule variable du marketing-mix qui n’engendre pas de coût et qui
procure en fait des recettes.
La décision de prix devra donc reposer sur le trinôme : coût/demande/concurrence et
s’adapter à celui-ci tout au long de la vie du produit.
Le prix est l'équivalent monétaire d'un produit et de l'ensemble des bénéfices qui lui
sont attachés C'est la seule variable du mix qui constitue un revenu pour le
producteur alors que les autres sont des pôles de dépenses !
Le prix a 3 principales caractéristiques :
Le prix a un impact sur la demande et sur les ventes car il a 3 effets :
- un effet économique -> c'est un frein à l'achat
- un effet psychologique -> c'est l'image du produit
- un effet sur l'attitude des distributeurs qui le mettent en avant ou non dans
leur magasin
Le prix détermine la rentabilité du produit
Le prix est un facteur de positionnement de l'offre sur le marché
Le Prix de Vente au Consommateur (PVC) dépend de la stratégie du fabriquant et de
celle du distributeur Le distributeur applique une marge ou un coefficient
multiplicateur :
PVC (TTC) = Prix d'Achat HT * coefficient multiplicateur
Le producteur ne contrôle donc pas directement le prix de vente, sauf :
- s'il vend lui-même ses produits,
- s'il a le droit d'imposer son prix au distributeur (édition, automobile, cigarettes...)
46
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Les ententes sur les prix entre les fabricants sont interdites.
47
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
II.1. Par les coûts:
Avant de définir le prix d’un produit il faut en connaître le coût. On déterminera ainsi
un prix qui couvrira tous ces coûts et permettra de dégager un bénéfice.
• Détermination graphique :
L’abscisse du point d’intersection des droites des charges fixes et de la marge/coût
variable, donne le seuil de rentabilité.
y1 = 26250
y2 = 0,375 x
Pour y2, nous établissons deux points:
Pour x = 0, y 2= 0
Pour x = 100 000, y2 = 37 500
48
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
• Détermination du point mort:
Le point mort correspond à la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint.
– Détermination graphique:
Si on admet que le chiffre d’affaires moyen est constant au cours de l’année, le
chiffre d’affaires cumulé se développe régulièrement avec le temps. On peut donc, en
doublant l’axe des abscisses par un axe de temps, faire apparaître la date à laquelle
le seuil de rentabilité est atteint.
– Détermination par calcul:
100 000 (CA) 365j
70 000 ?
Par la règle de trois on obtient X=256 jours Soit le 13 septembre.
49
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Figure 3 : Théorie économique et réalité : synthèse
50
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Section I.02 II.3.2. Elasticité prix:
La sensibilité des consommateurs au prix se mesure par : l'élasticité de la demande
au prix = (ΔD/D) / (ΔP/P):
On a:
51
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
les bénéfices, les avantages qu'il pourra retirer de l'achat.
52
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Prix trop % prix % cumulé Qualité % qualité % cumulé % de non %
Prix élevé trop élevé croissant insuffisante insuffisante décroissant acheteurs d'acheteurs
500 0 0 0 30 3 100 100 0
550 0 0 0 90 9 97 97 3
600 30 3 3 160 16 88 91 9
650 60 6 9 260 26 72 81 19
700 80 8 17 240 24 46 63 37
750 90 9 26 100 10 22 48 52
800 110 11 37 80 8 12 49 51
850 280 28 65 40 4 4 69 31
900 290 29 94 0 0 0 94 6
950 60 6 100 0 0 0 100 0
1000 100 1000 100
b. Graphique:
53
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Section I.04 III.1. Les situations de changements de prix:
Les prix sont amenés à évoluer dans plusieurs situations :
Nouveauté : lors du lancement d'un nouveau produit, de l'utilisation d'un
nouveau circuit ou l'occupation d'un nouveau marché.
Évolution du produit dans son cycle de vie.
Attaque concurrentielle : la politique de prix doit permettre à l'offre de rester
compétitive et de maintenir sa position sur le marché. Elle doit donc d'adapter
aux changements des prix des concurrents.
Changement des conditions économiques - les prix sont également amenés à
varier en fonction de deux facteurs :
- La sensibilité des consommateurs au prix.
- Le coût de revient du produit.
Stratégie de pénétration :
- Définition : il s'agit de fixer un prix bas pour obtenir rapidement une part de
marché élevée en touchant le maximum de segments de marché.
- Objectif = maximiser les volumes.
- Adaptée aux marchés de masse, aux produits standards (ex : grande
consommation).
L'importance des caractéristiques de l'offre varie en fonction des étapes de son cycle
de vie.
54
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Gagner des parts de marché.
Enrayer une baisse des ventes.
Répondre à un concurrent.
Une modification du prix à la baisse entraîne alors plusieurs conséquences :
A court terme, une hausse des ventes (mais ce n'est pas systématique...).
Une baisse considérable de la marge.
Une dégradation de l'image de marque.
Une guerre des prix.
55
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
La concurrence est impitoyable, la baisse des prix est du à la guerre au sein du
secteur, et elle devrait pouvoir permettre à l’entreprise de survivre.
Conclusion
Le prix constitue un levier d'action déterminant pour asseoir le positionnement de
l'entreprise sur le marché. Sa fixation doit tenir compte conjointement de la marge
souhaitée par l'entreprise, de la demande et des concurrents. La demande évolue en
fonction du prix : le prix constitue une source d'information pour le consommateur et
il intervient dans son processus de choix et d'évaluation du produit. Enfin, les
politiques de prix ne sont pas figées dans le temps; au contraire elles évoluent en
fonction des rendements, des mouvements de la concurrence et du cycle de vie du
produit.
Complément
Section I.05
Voici quelques exemples de politiques de prix pouvant être mises en œuvre sur
les marchés :
Prix du marché -> Prix effectivement pratiqué : prix catalogue - ristournes et
rabais habituels
Prix d'écrémage -> Prix élevé pour le lancement d'un produit, fixé pour
n'atteindre qu'une clientèle limitée
Prix de pénétration -> Prix de lancement d'un produit bas fixé pour générer un
volume de ventes important
Prix d'appel -> Prix bas destiné à attirer le consommateur dans l'espoir qu'il
achète d'autres produits plus rentables
Prix rond -> Prix correspondant à un chiffre rond (50 €, 100 €...)
56
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Prix magique -> Prix juste en dessous d'un prix rond, se terminant
généralement par 9, qui disposerait d'un effet stimulant
Prix de référence -> Prix utilisé par le consommateur pour évaluer par
comparaison les offres disponibles sur le marché
Prix de réserve -> Prix le plus élevé que le consommateur est disposé à payer
Prix psychologique -> Prix optimal fondé sur les attentes du consommateur en
termes d'acceptabilité
(1)
Le Yield Management, ou le management des rendements, consiste à faire
varier le prix d'un service dans l'objectif de gérer efficacement les capacités
et de maximiser le revenu global de l'entreprise » ( Marketing Management, Kotler,
Dubois, Keller et Manceau, Pearson Education, p. 470).
57
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
I.2. La fonction de distribution :
Concerne l’ensemble des acteurs économiques : producteurs, distributeurs et
consommateurs qui effectuent des opérations de distribution.
Les fonctions spatiales: transport, manutentions.
Les fonctions d’assortiment : fractionnement des lots, triage, calibrage.
Les fonctions temporelles : permettre un ajustement des rythmes de
production et de consommation, financement des marchandises.
Les fonctions commerciales : la communication et l’information, l’organisation
de la vente, services rendus.
Les fonctions d’achat : fonction première du distributeur
Les fonctions de logistique :
Les principaux systèmes de distribution physique
Une seule usine, un seul marché Une seule usine, de multiples marchés
-L’unité de production située au centre - Livrer directement les clients des
du marchés à partir de l’unité de production
marché. - Expédier par chargements complets à
-Il vaut parfois mieux se situer plus un entrepôt situé prés des marchés
loin: - Expédier des pièces détachées à un
L’accroissement des frais de transport atelier de montage situé à proximité du
sera compensé par une diminution des marché
frais d’immobilisation, de main - Implanter une usine près d’un
d’œuvre,... marché,...
L’entreposage concerne le choix du nombre, de l’emplacement, de la surface et de
L’organisation des entrepôts. Le problème de l’entrepôt se pose pour le producteur et
pour le distributeur puisque chacun d.eux peut décider d’en créer.
Les distributeurs ont longtemps préféré la livraison directe. Actuellement, ils
adoptent de plus en plus le passage par un entrepôt qui leur permet de réaliser des
gains de productivité.
Les fonctions de vente : la raison d’être des distributeurs avec des services
annexes.
58
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
produits), aux marques distributeurs, à la présentation dans l’emballage
d’origine.
59
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
III.1. circuits ultracourts ou circuit directs :
AVANTAGES INCONVENIENTS
-Connaissance de fond des besoins de -Stockage très important
la -Organisation et gestion très lourdes
clientèle cible des
-Lancement rapide des produits vendeurs
nouveaux -Capacité financière importante
-Services à la carte pour les clients Offre de produits limitée à ceux de
-Gain partiel de la marge des l’entreprise.
intermédiaires éliminés (prix
concurrentiel)
Le magasin d’usine, la vente à domicile, la vente par correspondance, la vente par les
artisans de leur propre production.
AVANTAGES INCONVENIENTS
- Economie de la marge du grossiste - Frais de vente très élevés par
- Bonne coopération entre les l’émiettement des commandes ;
détaillants - Insolvabilité des petits détaillants ;
- Diversification des risques d’infidélité - Rentabilité douteuse de certains
- Bons services après-vente et produits détaillants ;
personnalisés - Stockage très important ;
- Meilleures connaissance du marché - Nécessité d’actions promotionnelles
- Fidélité assurée en cas de franchise vers le consommateur;
- Croissance de la notoriété et de - Aide à la gestion et à l’assistance
l’implantation géographique en cas de technique en cas de franchise
franchise
61
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Une marque absente dans un rayon favorise l’infidélité du consommateur à l’égard de
cette marque dans plus de 80% des cas.
Une marque bien placée et à temps est un article pré-vendu. L’inverse est vrai.
Une PLV mal placée ou non-utilisée est une perte sèche pour l’annonceur.
Il y a toujours un concurrent pour prendre votre place et profiter de vos faiblesses.
C.est un outil d’évaluation des problèmes de nos propres circuits de diffusion:
rupture
postale, rupture de l’organisation, rupture dans le magasin,.
Il faut se méfier des store check localisés dans la même région, effectués dans les
mêmes magasins, trop hâtifs et sans objectifs précis habitudes et mobiles d’achat,.
62
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
VII. STRATEGIE DE DISTRIBUTION:
Elle consiste à faire des choix en fonction de contraintes. Ces choix se résument
essentiellement entre distribution exclusive, intensive et sélective :
La distribution exclusive consiste pour le producteur à confier l’exclusivité de
la vente des produits à un petit nombre de distributeurs afin de sauvegarder
une certaine image de marque. Exemple : les parfums Guerlain ne sont vendus
que dans certains points de vente agréés par le fabricant.
La distribution intensive permet au fabricant de distribuer ses produits dans le
plus grand nombre possible de points de vente afin de toucher un maximum de
consommateurs. Exemple : un fabricant d’un produit alimentaire de
consommation courante a intérêt à opter pour ce type de distribution pour
vendre sur tout le marché.
La distribution sélective consiste pour le fabricant à choisir un nombre
restreint de distributeurs en fonction de leurs compétences techniques ou de
leur image de marque.
63
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
La stratégie de choix du circuit de distribution va dépendre également du cycle de
vie du produit.
produit existant qui arrive sur Selon le positionnement (haut/bas gamme). selon
phase de un marché concurrentiel le caractère anomal ou banal. L’entreprise peut
lancement choisir dans le premier cas, une distribution
sélective, dans
le deuxième cas une distribution ouverte
produit plus ou moins Dans la perspective d’un positionnement haut
nouveau sur un marché L’entreprise peut chercher à écrémer le marché
qui est encore évolution en distribuant à prix élevé de manière sélective,
voire même exclusive
Produit de grande Une distribution ouverte est indispensable,
consommation appuyée par un prix relativement bas pour
intimider les concurrents ou au moins les
dissuader un certain temps de venir se battre sur
le terrain
Bien banal La distribution devra être plus vaste. si elle ne
phase de l’est déjà, et diversifiée en raison des
croissance phénomènes d’infidélité à la marque
Bien anomal La pratique de distribution d’écrémage puis de
pénétration est intéressante: on élargit la
distribution tout en réduisant le prix chaque fois
qu’un segment de client potentiel a été exploité
La distribution sera généralement étendue. Il est peut être alors utile de recentrer
phase de ses à forte concentration de chiffre d’affaires
maturité
b. Les concurrents:
Ce sont les autres distributeurs qui utilisent la méthode de vente et/ou qui se situent
dans la même zone de chalandise. Il existe en fait deux sortes de concurrence
une concurrence entre points de vente du même type
une concurrence entre points de vente de types différents
c. Les clients:
Les clients des distributeurs sont regroupés dans une aire géographique qui est la
zone de chalandise du magasin. Ils ont des caractéristiques telles que le concept du
magasin les intéresse.
64
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Les objectifs du distributeur sont : développer son CA, augmenter sa rentabilité,
développer et fidéliser sa clientèle.
Ses contraintes sont : juridiques (abus de position dominante,...); techniques
(logistiques,...), de clientèle (besoins, attentes,...), de produits, de concurrence
(positionnement des enseignes).
VIII.3. Le merchandising:
Le merchandising est l’ensemble des techniques visant à optimiser la rentabilité d’un
point de vente et des produits qu.il contient. Il est l’application du marketing au point
de vente. Le merchandising consiste à
Définir l’assortiment qui sera proposé aux clients
Localiser les rayons dans le point de vente
Implanter les produits dans le linéaire
Mettre en place les procédures de contrôle de gestion du linéaire
a. Caractéristiques:
Sa largueur: d’autant plus large que le nombre de produits répondant à la
satisfaction de différents besoins sera grand
Sa profondeur: d’autant plus profond que le nombre de produits répondant à la
satisfaction de mêmes besoins sera grand
L’assortiment du point de vente est constitué en fonction
De sa vocation (multi spécialisé ou spécialisé)
De la demande de la zone de chalandise
Des parts de marché des différentes marques
De l’offre de la concurrence
65
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
b. Le choix de l’assortiment d’un point de vente
On définit un plan de collection en fonction des besoins des consommateurs de la
zone de chalandise.
Les choix définitif des produits et des fournisseurs est fait en fonction des prix
pratiqués, des conditions de livraison et de règlement.
Introduction:
La politique de communication est un élément du marketing mix ou plan de
marchéage.
La politique de communication entendue au sens large dans le cadre du marketing
mix regroupe principalement les actions de publicité, de marketing direct et de
promotion des ventes.
I. Le processus de communication:
I.1. Le modèle de communication:
La communication marketing est l'ensemble des moyens utilisés par l'entreprise pour
s'adresser à ses consommateurs.
Le processus de communication implique un émetteur (l'annonceur) et un récepteur
(le consommateur). Le message sera codé, inséré dans un support de communication,
puis décodé par le consommateur. L'information que le consommateur a reçue
influence sa décision d'achat et la réponse (cognitive, affective, conative,
comportementale) vis-à-vis de la marque-annonceur. Celle-ci entraîne ou non un
achat, ce qui constitue pour l'annonceur une information sur son marché qu'il recevra
et pourra traiter. Cette information lui permettra de comprendre comment son
message a été reçu par le consommateur et dans quelle mesure il doit le faire
évoluer.
66
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
I.2. Les acteurs de la publicité:
Plusieurs acteurs interviennent dans le processus de communication : annonceurs,
agences et médias forment la trilogie de base qui structure l'univers de la publicité :
Les annonceurs commandent, orientent et paient les campagnes produites
pour leur compte,
Les agences conçoivent les campagnes,
Les médias vendent les emplacements disponibles pour la pub.
Il se développe de nombreux intermédiaires dont :
- les régies qui promeuvent et vendent pour le compte des médias leurs espaces
pubs,
- les centrales d'achat d'espace qui proposent aux annonceurs de leur vendre
l'espace dont ils ont besoin.
67
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Si les objectifs marketings s'expriment plutôt en volumes de ventes, en chiffre
d'affaires ou en part de marché (des données chiffrées), les objectifs de la
communication sont plus difficiles à appréhender car il est difficile d'en isoler les
effets. Néanmoins, il est toujours essentiel de chiffrer les objectifs de toute
campagne de communication et de préciser dans quels délais ces objectifs doivent
être atteints.
Les objectifs de communication peuvent être :
Accroître la notoriété spontanée d'une marque pour la faire passer de 30 à
50% auprès des jeunes de 15 à 25 ans dans les 12 prochains mois.
Modifier la dimension d'image « cher » de notre marque dans notre baromètre
(actuellement en moyenne sur notre cible des familles avec des jeunes enfants
à 6,7 / 7) afin qu'elle soit perçue comme étant « plus accessible » par notre
cœur cible (pour atteindre la note moyenne de 4 / 7) dans les 6 prochains mois
Le taux de notoriété
Le taux de notoriété d'une marque est le pourcentage de personnes, dans un public
donné, qui connaît : l'existence de la marque, et en plus, la catégorie de produits ou
le secteur économique auxquels elle appartient.
« Je connais la marque Skoda et je sais que c'est un constructeur d'automobiles ».
On peut mesurer la notoriété d'une marque à plusieurs niveaux :
Notoriété assistée: Pourcentage de personnes qui disent connaître une marque
présentée dans une liste (« Parmi ces marques..., quelles sont les marques de
lessives que vous connaissez ? »)
Notoriété spontanée: Pourcentage de personnes qui citent spontanément la marque («
Citez-moi les marques de lessive que vous connaissez »).
Top of mind: Pourcentage de personnes qui citent spontanément la marque en
premier (« Notoriété spontanée de premier rang »)
Exemple:
Notoriété assistée : « Parmi ces marques..., quelles sont les marques de
lessives que vous connaissez ? »
L'image de marque:
L'image d'une marque est l'ensemble des représentations et des associations
attachées par un individu à un produit ou à une marque. L'image de marque se
68
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
mesure à travers des baromètres-image qui évaluent les perceptions des
consommateurs vis-à-vis de la marque sur les dimensions d'image qui la définissent.
II.2. Les cibles de la communication
La cible marketing rassemble les acheteurs potentiels (« à qui vais-je vendre ? »).
En volume, la cible de communication est supérieure à la cible marketing, à moins
que l'on établisse une politique sélective où l'on ne chercherait à toucher par exemple
que les relais d'opinion ou les prescripteurs (ex: quand on communique auprès de
médecins pour promouvoir un médicament vendu sur ordonnance).
On distingue souvent, au sein de la cible générale, un cœur de cible, afin de
concentrer l'effort de communication. On lui accorde un trait particulier en raison de
son importance (il est surexposé ou bénéficie d'un trait particulier). Il se compose
souvent des catégories suivantes: utilisateurs les plus importants, consommateurs
ayant un fort potentiel, leaders d'opinion.
III.1. La création:
69
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
III.1.1. La copy-stratégie:
La copy-stratégie se présente sous la forme d'un document extrêmement synthétique
qui résume ce que le message doit communiquer. Il existe de nombreuses variantes
de la copy-stratégie.
L'écriture de la copy-stratégie repose sur les réponses à 3 interrogations de base :
1) Quel est le bénéfice consommateur retenu ? Quelle est la « promesse ?
La promesse est faite par la publicité que le consommateur doit traduire en un
bénéfice matériel (un produit plus performant, moins cher, plus facile à
utiliser...), et psychologique (en achetant ce produit de cette marque, je suis
une bonne mère qui fait le maximum pour ses enfants) ou sociologique (cette
marque me valorise auprès des autres). La promesse est la définition de ce qui
motive les consommateurs à acheter le produit plutôt qu'un autre.
2) Quels supports peuvent être mis en avant pour soutenir ce bénéfice
consommateur ? Quelle est la « reason-why » ?
C'est la caractéristique du produit qui supporte cette promesse; c'est-à-dire la
raison qui justifie la promesse de base.
3) Quel ton doit avoir le message ?
Le ton, la personnalité, l'atmosphère générale que la pub doit communiquer.
C'est un facteur souvent très important pour l'image de la marque. Ce peut
être un ton démonstratif, humoristique, dramatique...
70
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Des délais de réservation : il résulte de la disponibilité des supports. Les
délais de réservation sont en effet très variables d'un média à l'autre, mais
aussi selon les supports.
Des délais de Production : pour le message (prises de vues, tournage d'un
film, montage d'une bande son) et les médias (la répartition entre les salles
des copies des films de cinéma...).
71
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Les dépenses hors-médias représentent la plus forte part des dépenses de
communication des entreprises (en moyenne 60%). Au cours des 30 dernières
années, les dépenses hors-médias ont progressé plus vite que les dépenses de
publicité. Les dépenses de publicité sur Internet progressent très vite mais
représentent un volume encore faible.
On distingue plusieurs types de promotions en fonction de leur émetteur et de leur
cible :
La promotion consommateur :
-> Par le fabriquant à destination du client final
On s'efforce de stimuler l'utilisation du produit, d'encourager l'achat de volumes plus
importants, de provoquer l'essai chez les non utilisateurs ou de favoriser un
changement de marque.
La promotion distributeur :
-> Par le fabriquant à destination du distributeur
On incite les distributeurs à stocker davantage, on encourage des achats hors-
saison, on répond à des promotions concurrentes, on gagne la fidélité du détaillant ou
aide à pénétrer un nouveau canal de distribution.
La promotion commerciale :
-> Par le distributeur à destination du client final
Le distributeur cherche à recruter de nouveaux clients, à augmenter la fréquentation
de ses clients, à créer du CA.
La stimulation :
-> destinée à orienter et stimuler l'effort de force de vente et à déclencher une
meilleure prescription
On suscite l'enthousiasme de la force de vente pour un nouveau produit, facilite la
prospection ou stimule un effort commercial en période difficile.
2. Objectifs promotionnels
-> Les objectifs de la promotion sont conatifs : il s'agit de faire agir.
À destination des consommateurs, les promotions cherchent à :
- Augmenter les quantités achetées / acheteur
- Faire acheter plus souvent un produit
- Fidéliser un consommateur irrégulier
- Gagner de nouveaux consommateurs
À destination des distributeurs :
- Obtenir ou augmenter un référencement
- Améliorer une présence en linéaire
- Créer du trafic sur le linéaire
72
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
que l'opération soit intéressante). Toutefois, dans la réalité, il est possible de
constater d'autres effets pouvant, pour certains, être considérés comme pervers:
- Les effets d’anticipation peuvent être provoqués par les consommateurs qui,
avertis d’une promotion, retardent leurs achats habituels pour en profiter (d’où
une diminution possible des ventes avant la promotion).
- Les effets de stockage sont dus à un sur-achat de la part des consommateurs
pour profiter le plus possible de la promotion. Les volumes de vente chutent
une fois la promotion terminée et peuvent atteindre un niveau inférieur à ce
qu’ils étaient en temps normal avant la promotion.
- Les effets de cannibalisation sont créés par une promotion qui, au lieu d’attirer
les consommateurs des marques concurrentes, inciterait les consommateurs
des autres produits de la même marque à se détourner d’eux pour profiter de
la promotion (ex. promo sur les yaourts aromatisés détourneraient des yaourts
aux fruits de la marque). Cette cannibalisation peut jouer au niveau des
formats de packagings, lorsque la promotion ne concerne qu’un format précis
(exemple : une promotion sur les glaces d’1 litre peut entrainer un report de
l’achat des bacs de 2l).
- Les effets de fidélisation promotionnelle proviennent de consommateurs qui
recherchent systématiquement la promo dans une catégorie de produits sans
se soucier de la marque support de la promotion : le consommateur est fidélisé
à la promotion et non à la marque.
4. Techniques promotionnelles:
5. Techniques et objectifs:
Les différentes techniques promotionnelles répondent à des objectifs marketing
précis :
6. Synthèse:
73
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
IV.2. Le marketing direct:
1. Définition, caractéristiques et intérêt
« Le marketing direct est une démarche marketing qui consiste à collecter et à
exploiter systématiquement dans une base de données des informations individuelles
sur une cible et à gérer une transaction personnalisée ».
Le marketing direct présente plusieurs intérêts :
Le ciblage :
Contrairement à la publicité, le marketing direct permet une sélection très fine des
cibles, le plus souvent grâce aux fichiers. On sélectionne les cibles ayant la plus forte
probabilité de fournir une réponse favorable.
Contrôle :
Le Marketing Direct permet une mesure complète de tous les paramètres des
opérations (coût du contact d'un prospect, coûts du contact d'un client, taux de
réponses favorables, etc.) Ces résultats peuvent être évalués tout au long du
déroulement d'une campagne, à la fin de la campagne, et on sait que les résultats
obtenus peuvent être imputés direct à la campagne qui les a initiés.
Discrétion :
L'utilisation de vecteurs individualisés rend la communication moins visible par les
concurrents.
Rentabilité :
Le marketing direct engendre des coûts fixes importants de collecte et de traitement
de l'information (questionnaires, coupons..), communication (affranchissement,
téléphonie), moyens d'analyse (coûts liés aux remontées : comptage, gestion..). Mais
les techniques du marketing direct font également gagner du temps : la prise de RDV
par téléphone pour les commerciaux permet de limiter les portes closes et de
n'intervenir qu'auprès de prospects a priori intéressés.
74
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
montrer individuellement à chaque client l'importance que l'entreprise attache au
maintien de sa fidélité.
4. Synthèse:
75
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
IV.3. Gestion de la relation client:
1. Classification des clients:
Une classification de la cible marketing peut être effectuée en fonction du degré
d'engagement de l'individu dans sa relation avec l'entreprise :
Les suspects : ce sont les individus appartenant à la cible, mais pour lesquels
aucune information personnelle n’est détenue par l’entreprise.
Les prospects : ce sont des suspects à propos desquels l’entreprise détient
des informations.
Les prospects chauds : ils se caractérisent par une prise de contact avec
l’entreprise où ils ont exprimé leur intérêt pour son activité.
Les acheteurs-essayeurs : ils n’ont effectué qu’un seul achat.
Les clients :
Les acheteurs occasionnels : ils ont déclenché une démarche de réachat, mais
elle n’est pas régulière
Les acheteurs réguliers : ils ont un comportement stable
Les acheteurs convaincus : ils sont souvent prescripteurs auprès de leur
entourage des avantages de l’entreprise.
Les inactifs : ancien clients qui ont été soumis aux campagnes commerciales
mais n’y ont pas répondu.
Les anciens clients : ils ne reçoivent plus de sollicitations.
V.2. Objectifs:
La communication par l'évènement peut poursuivre les mêmes objectifs que la plupart
des techniques de communication : notoriété, image, comportement).
77
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Le sponsoring contribue fortement à l'amélioration de la notoriété de l'annonceur,
surtout lorsque l'événement possède un fort impact auprès de la cible de
communication. Il permet aussi d'affirmer le positionnement et l'image des marques
présentées.
Le sponsoring peut être choisi pour un objectif très particulier : la démonstration des
qualités d'un produit ou d'une marque. Le produit est mis en situation d'utilisation
pour démontrer sa supériorité sur ses concurrents.
V.4. Synthèse:
78
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Conclusion:
La communication est un levier d'action essentiel pour mettre en place un
positionnement fort, unique et différencié sur le marché. Nous avons dans ce domaine
abordé plusieurs points :
-Dans un environnement de communication surchargé, il est essentiel pour les
entreprises de comprendre comment les récepteurs (les consommateurs, les clients,
etc.) traitent les informations qui leur parviennent,
-Un plan de communication précis est alors indispensable pour atteindre la cible de
façon optimale (choix de la cible de communication du type de communication, du
focus, …).
-Dans ce contexte, la création et le médiaplanning sont des éléments déterminants
pour construire une communication efficace.
-Il est indispensable de mesurer l’efficacité des campagnes de communication. Les
indicateurs post-tests sont des outils de contrôle essentiels pour des
investissements efficaces en communication.
-La communication hors-média représente une forte part des investissements en
communication par les entreprises. Les techniques de la promotion et du marketing
directs permettent en effet de gérer les relations clients dans une perspective de
long terme. Des techniques variées sont alors à la disposition des entreprises en
fonction de leurs objectifs marketings.
79
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
Développement très rapide (-> 1920) -> Offre standardisée : un seul
produit.
Slogan de Coca en 1905 (!) :
" Coca-Cola est une boisson délicieuse et bonne pour la santé, elle
permet d'éviter l'épuisement physique et mental, elle est
indispensable pour le travail et pour les affaires, pour les étudiants,
les chauffeurs, les athlètes, c'est aussi la boisson préférée des dames.
"
Pepsi-Cola
Annexe
LES PRINCIPAUX CONCEPTS DU MARKETING
-Annonceur: Entreprise qui a l’initiative et pour le compte de laquelle une publicité
est réalisée.
-Assortiment: Eventail de produits mis à la disposition des consommateurs par un
distributeur.
-Attitude: Sentiment construit par un consommateur vis-à-vis d’un produit ou d’une
marque à partir des connaissances qu’il en a (composante cognitive), des émotions
qu’il ressent (composante affective) et de ses intentions (composante intentionnelle).
-Audience: Nombre de lecteurs, d’auditeurs, de spectateurs, touchés par un médium.
-Besoin: Tension d’origine psychologique ou physique ressentie par un individu
exigeant une consommation.
-C.S.P.: Catégories socioprofessionnelles. Huit catégories sont le plus fréquemment
utilisées :
« Exploitants agricoles »
« Artisans, commerçants et chefs d’entreprise »
« Cadres et professions intellectuelles supérieures »
« Professions intermédiaires »
« Employés »
« Ouvriers »
« Retraités »
« Autres personnes sans activités »
80
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
-Circuit de distribution: Parcours suivi par un produit du fabricant au consommateur.
-Le canal de distribution est une catégorie d’intermédiaires au sein du circuit.
-Cannibalisation: Situation d’un produit qui concurrence un autre produit au point de
prendre peu à peu sa place sur le marché.
-Chaîne volontaire: Association de commerçants indépendants destinée à réaliser en
commun les achats et la vente de leurs produits dans un souci de compétitivité.
-Cible: Segment (portion de clientèle) que l’entreprise a choisi de viser.
-Conditionnement: Enveloppe matérielle du produit qui détermine la quantité
minimale de vente. Exemple : eau conditionnée en bouteille de 2l, 1.5l, 0.5 l …
-Copie stratégie: « Cahier des charges » réalisé par l’annonceur et servant de base à
la conception du message publicitaire.
-Couponnage: Technique promotionnelle utilisant un coupon-réponse. Le coupon est
renvoyé à l’émetteur après mention de coordonnées ou après utilisation d’une
réduction de prix.
-Coût d’achat = prix d’achat + frais d’achat
-Critères de segmentation: Paramètre utilisé pour découper le marché en segments
homogènes. Les critères les plus fréquemment utilisés sont :
« Les critères sociodémographiques (âge, sexe, C.S.P.) »
« Les critères psychologiques (personnalités, styles de vie) »
« Les critères comportementaux (fréquences d’utilisation d’un produit) »
« Les critères par avantage (avantage-prix, avantage-image …) »
-Culture: la culture est l'ensemble des habitudes et des aptitudes acquises par
l'homme en tant que membre d'une société. Cela comprend tout à la fois des
connaissances, des croyances, des savoir-faire, des valeurs et des normes.
-Cycle de vie: Représentation graphique du chiffre d'affaires en fonction du temps
permettant d’identifier quatre phases caractéristiques de la vie d’un produit : le
lancement, la croissance, la maturité et le déclin.
-Demande: La demande du marché relative à un produit est le volume total qui serait
acheté par une catégorie de clientèle donnée, au cours d’une période donnée, dans
des conditions d’environnement donné (pouvoir d’achat par ex) et en réponse à des
actions marketing données.
-D.N.: Distribution numérique : pourcentage de magasins détenteurs d’une marque de
façon habituelle.
-D.V.: Distribution valeur : part dans le chiffre d'affaires du marché de référence
réalisée par les magasins vendeurs de la marque étudiée. Ceci constitue un indicateur
du potentiel de vente des magasins qui détiennent la marque.
-Démarche marketing: Attitude de recherche, d’analyse, de remise en question
constante, d’écoute du marché et de son environnement pour mieux s’y adapter.
-Désir: Volonté d’acquérir un bien pour remédier à l’état de tension créé par un
besoin.
-Diagnostic: Bilan des opportunités et menaces (résultant de l’analyse externe) ainsi
que des forces et des faiblesses (résultant d’une analyse interne) d’un produit
(gamme, ligne) ou d’une entreprise.
-Distribution exclusive: Le fabricant confie à un distributeur (ou à une catégorie de -
distributeur) la diffusion de ses produits dans une zone géographique et pour une
durée déterminée à l’exclusion de tout autre.
-Distribution intensive: Le fabricant recherche la participation exhaustive des
distributeurs de façon à couvrir le plus complètement et le plus rapidement le
marché.
-Distribution sélective: La distribution est assurée par des entreprises sélectionnées
par le fabricant sans leur conférer l’exclusivité territoriale.
-Echantillon : Sous-ensemble représentatif d’une population mère sur lequel
s’effectue une étude, une enquête, un sondage.
81
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
-Economie d’échelle Réduction des coûts unitaires d’un bien grâce à l’accroissement
des volumes de production ou de distribution du fait d’une sur absorption des charges
fixes.
-Elasticité: Variation relative de deux grandeurs. Par exemple variation de la
demande en fonction d’une variation du prix.
-Espace publicitaire: Quantité de support utilisable pour une publicité ; mesuré en
seconde ou en m².
-Fonction commerciale: Fonction de l’entreprise ayant pour mission la mise place
d’une véritable démarche marketing.
-Force de vente: Ensemble des acteurs de la vente et de la prospection dans une
entreprise.
-Franchise: Contrat par lequel une personne le franchiseur, concède à une autre
personne, le franchisé, une enseigne, un savoir-faire, une assistance, en échange
d’une contrepartie financière (droits, royalties).
-G.M.S.: Grandes et moyennes surfaces (hyper et supermarchés).
-Gamme: Ensemble des produits proposés par un producteur, liés entre eux du fait
qu’ils fonctionnent de la même manière, répondent à un même type de besoin
(assortiment pour un distributeur)
-Marché: Ensemble des clients capables et désireux de procéder à un échange, leur
permettant de satisfaire un besoin ou un désir.
-Marges: Différence entre un prix de vente et un coût : par exemple, la marge brute
est la différence entre le prix de vente d’un produit et son coût d’achat.
-Marketing: Ensemble d’actions qui, dans une économie de marché, ont pour objectif
de prévoir ou de constater, le cas échéant de stimuler, susciter ou renouveler les
désirs des consommateurs en telle catégorie de produits et de réaliser l’adaptation
continue de l’appareil productif et de l’appareil commercial d’une entreprise aux
désirs ainsi déterminés.
-Marque: La marque est un signe distinctif (nom patronymique, assemblage de
chiffres et de lettres, signe sonore, logo …) permettant aux produits de se
différentier entre eux.
-M.D.D.: Marque de distributeur : Tex (articles textile) et Topbike (cycles) pour
Carrefour, par exemple
-Niche: Créneau spécialisé générateur de volumes réduits mais demandeur d’une
offre non standardisée (Exemple : Polaroïd est le seul fabricant d’appareils photos à
développement instantané).
-Normes: Caractéristiques techniques minimales obligatoires s’adressant à un produit
en vue de garantir au consommateur un niveau de sécurité et de qualité.
-Notoriété: Degré de connaissance que les consommateurs ont d’une marque.
-P.L.V.: Publicité sur le lieu de vente. Actions et moyens de mise en avant des
produits sur le lieu de vente (présentoirs, stop-rayons …)
-Panel: Echantillon permanent d’une population sur lequel portent régulièrement des
-études.
-Parrainage: Aide financière ou matérielle apportée par une entreprise à une
association culturelle, sportive ou humanitaire dans le but de profiter de l’évènement
pour améliorer sa notoriété ou son image. Concerne le sponsoring ou le mécénat.
-Part de marché: Correspond aux ventes réalisées par une entreprise sur un marché
donné par rapport au total des ventes de ce marché. Calculée en valeur (chiffre
d'affaires) ou en volume (nombre d’articles, poids), la part est ensuite exprimée en
pourcentage.
-Portefeuille de produits: Ensemble des produits (biens ou services) qui composent
l’offre de l’entreprise.
-Positionnement: Perception qu’ont les consommateurs du produit comparativement
aux produits concurrents.
82
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing
-Prime-time: Espace publicitaire en soirée (19-21 h) qui rassemble le plus grand
nombre de téléspectateurs.
-Day-time: programme de jour. Nigth-time : programme de nuit (après 22 h).
-Prix magique: Prix immédiatement inférieur à un nombre entier (9,99 euros) censé
en minimiser l’importance.
-Prix psychologique: Niveau de prix accepté par le plus grand nombre de
consommateurs compte tenu de la relation qualité prix (ne pas confondre avec le prix
magique).
-Prospect: Se distingue des autres non-consommateurs parce qu’il est directement
concerné par une approche commerciale : visite d’un vendeur, contact téléphonique
ou postal.
-Publipostage (ou mailing) Action de marketing direct qui consiste à proposer une
offre personnalisée (par courrier) à la cible
-Qualité: Notion subjective qui correspond à l’aptitude d’un produit à satisfaire les
besoins des consommateurs.
-Quota: Pour la force de vente, objectifs de vente à atteindre par rapport à un
objectif global, exprimé en nombre de clients ou de produits, ou en chiffre d'affaires.
-R.P.L.: Références par linéaire : nombre de références différentes sur un linéaire de
grande surface.
-Référencement: Procédure selon laquelle un produit proposé par un fournisseur est
accepté par l’acheteur d’une centrale d’achat, qui le propose ensuite à ses adhérents.
-Relations publiques: Ensemble des opérations de communication ayant pour objectif
d’assurer la cohésion des membres de l’entreprise et de bonnes relations entre
l’entreprise et son environnement et notamment la presse.
-Segment: Groupe d’individus ayant des caractéristiques communes et un
comportement identique (consommation, loisirs …). On parle aussi de segment pour
désigner une catégorie de produits dans l’assortiment d’un distributeur.
-Segmentation: Décomposition du marché en groupes homogènes de consommateurs
sur chacun desquels s’applique un plan marketing distinct.
-Seuil de rentabilité: Chiffre d'affaires minimal à réaliser ou quantité minimale à
vendre pour couvrir les charges. A ce niveau le résultat est nul. Au-delà un bénéfice
est réalisé.
-Stratégie: Plan de bataille adapté aux objectifs, ressources et positions
concurrentielles de l’entreprise pour saisir les opportunités qui se présentent à elle.
Style de vie Ensemble d’individus ayant des comportements très proches. Les styles
de vie (ou socio-styles) sont identifiés à partir des activités, des attitudes et des
opinions des personnes interrogées.
-Taux de pénétration: Rapport du nombre de consommateurs qui possèdent un
produit sur la population totale. Ce rapport est souvent donné pour un marché donné,
voire pour un segment de marché.
-Teasing: Technique publicitaire qui consiste à laisser la cible dans l’expectative par
une promesse. Par exemple : « Demain, j’enlève le haut ».
-Veille: Au-delà du renseignement sur l’existant qui permet de s’adapter mais
conduit au suivisme passif, la veille doit aller chercher dans tous les domaines,
croiser les tendances pour anticiper, mener l’offensive ; on parle alors parfois
d’intelligence économique (exemples : veilles concurrentielle, technologique,
marketing…
83
OFPPT/ISTA AIN ATIQ Marketing