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access to Revue Archéologique
Malgré les recherches assez étendues que les antiquaires ont faites
sur les jeux du Cirque et sur les édifices qui leur étaient destinés,
il y a beaucoup de détails qui sont encore inexpliqués , et qui ont
disparu dans les ruines des hippodromes. Il reste, d'ailleurs^ un
bien petit nombre de ces édifices qui soient assez bien conservés ,
pour qu'on en retrouve toutes les parties , et ceux qui existent en
entier, car on Reuten citer deux en Asie, l'un dans la ville d'Aphro-
disias, et l'autre dans les ruines de Perga en Pamphylie, ceux-là
offrent dans les lignes de leurs plans une telle simplicité , que l'on
y chercherait vainement toutes les dispositions des cirques romains ;
1 ePulvinar, destiné aux persounages de distinction ; les Cárceres,
ou écuries pour les chars; 'e Mœmamm, escalier qui desservait plu-
sieurs étages; enfin, l'Euripe, canal qui interdisait aux coureurs
l'approche du Podium, et la Phialé ou fontaine destinée à les désal-
térer.
Toutes ces dispositions manquent dans la plupart des hippodromes;
cependant on peut s'en faire une idée d'après quelques monuments
encore debout. Le corps de bâtiment appelé Mamianum se re-
trouve en entier dans l'amphithéâtre antique de Pola en Istrie, et
l'on peut y reconnaître toutes les dispositions des escaliers. On voit
quelques vestiges du Pulviriar, au stade de la ville d'Aiziani;
mais jusqu'ici nul antiquaire n'a cherché à développer le mystère
qui cache l'emplacement et la forme de cette fontaine que les auteurs
byzantins appellent Phiala, oiálr,.
La description que le voyageur Pierre Gille nous a laissée de
l'hippodrome de Constantinople, fait vivement regretter que-ce vaste
édifice ait été entièrement saccagé pour bâtir des monuments mo-
dernes ; car je dois avouer qu'avec les documents . nombreux re-
cueillis sur place, je n'ai pas pu parvenir à reconstruire le cirque
d'après la description de P. Gille, malgré le secours que m'a offert une
Ch. Texier.