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PHIALÉ OU FONTAINE DE L'HIPPODROME A CONSTANTINOPLE

Author(s): Ch. Texier


Source: Revue Archéologique , 15 AVRIL AU 15 SEPTEMBRE 1845, 2e Année, No. 1 (15
AVRIL AU 15 SEPTEMBRE 1845), pp. 142-148
Published by: Presses Universitaires de France

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PHIALÉ
ou

FONTAINE PE L'HIPPODROME A CONSTANTINOPLE.

Malgré les recherches assez étendues que les antiquaires ont faites
sur les jeux du Cirque et sur les édifices qui leur étaient destinés,
il y a beaucoup de détails qui sont encore inexpliqués , et qui ont
disparu dans les ruines des hippodromes. Il reste, d'ailleurs^ un
bien petit nombre de ces édifices qui soient assez bien conservés ,
pour qu'on en retrouve toutes les parties , et ceux qui existent en
entier, car on Reuten citer deux en Asie, l'un dans la ville d'Aphro-
disias, et l'autre dans les ruines de Perga en Pamphylie, ceux-là
offrent dans les lignes de leurs plans une telle simplicité , que l'on
y chercherait vainement toutes les dispositions des cirques romains ;
1 ePulvinar, destiné aux persounages de distinction ; les Cárceres,
ou écuries pour les chars; 'e Mœmamm, escalier qui desservait plu-
sieurs étages; enfin, l'Euripe, canal qui interdisait aux coureurs
l'approche du Podium, et la Phialé ou fontaine destinée à les désal-
térer.
Toutes ces dispositions manquent dans la plupart des hippodromes;
cependant on peut s'en faire une idée d'après quelques monuments
encore debout. Le corps de bâtiment appelé Mamianum se re-
trouve en entier dans l'amphithéâtre antique de Pola en Istrie, et
l'on peut y reconnaître toutes les dispositions des escaliers. On voit
quelques vestiges du Pulviriar, au stade de la ville d'Aiziani;
mais jusqu'ici nul antiquaire n'a cherché à développer le mystère
qui cache l'emplacement et la forme de cette fontaine que les auteurs
byzantins appellent Phiala, oiálr,.
La description que le voyageur Pierre Gille nous a laissée de
l'hippodrome de Constantinople, fait vivement regretter que-ce vaste
édifice ait été entièrement saccagé pour bâtir des monuments mo-
dernes ; car je dois avouer qu'avec les documents . nombreux re-
cueillis sur place, je n'ai pas pu parvenir à reconstruire le cirque
d'après la description de P. Gille, malgré le secours que m'a offert une

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FONTAINE DE L'HIPPODROME A CONSTANTINOPLE. 143

gravure portant la date de 1 580 , qui se trouve dans le commentaire


d'Onu phre sur les cirques. Elle porte pour titre : Circi sim ippo-
dromi Constanlinopolitani ab irrip. Cessare Flavio Constantino Au-
gusto exœdificali reliquia; qua centesimo ante anno quam ea urbs a
Turcis occupata est adhuc supereraM. Peut-être cette planche n'a-
t-elle pas été faite d'après nature, mais seulement dressée d'après la
description du voyageur français ; si l'on reconnaît en effet une cer-
taine exactitude dans les dispositions des rues, il y a des parties qui
sont tout à fait imaginaires. Ainsi , il est impossible de voir les mu-
railles c(e la Propontide en même temps que le terrain qui sépare le
cirque de la mer, terrain qui comprend aujourd'hui non-seulement
la' vaste mosquée du sultan Achmet, mais encore tout un quartier
couvert de maisons.
La petite église que l'on voit sur la droite pourrait être celle de
Saint-Jean-Calybithe , qui n'était pas loin de Sainte-Sophie. La
grande colonne à spirale, Cochlœa columna, n'était pas en cet en-
droit. Il y avait dans une des cours du palais une colonne de por-
phyre, qui fut renversée par un tremblement de terre longtemps
après la prise de Constantinople, mais qui né pouvait être vue du
point où le dessin est censé être fait. Ce qui est exact dans cette
planche, c'est la rue du Divan, Divan-Iolou-sou, qui traverse la
ville depuis Sainte-Sophie jusqu'à la porte d'Andrinople, et le groupe
d'habitations opposé à l'hippodrome, dans lequel on reconnaît l'église
de Saint-Phocas /aujourd'hui à demi détruite, et convertie en maga-
sin d'habillement pour les troupes.
Comparons maintenant l'hippodrome décrit par P. Gille et les
ruines qui nous restent encore.
T>us ceux qui ont lu une description de Constantinople savent
que dans la grande place appelée aujourd'hui At-Méïdan on voit en-
core un obélisque de granit couvert d'hiéroglyphes , une colonne torse
en bronze, et un autre obélisque bâti en assises de pierres, mais qui
était jadis revêtu de plaques de bronze. La colonne torse est placée
entre les deux obélisques «t éloignée de 30 mètres de l'un et de
l'autre. Ces trois monuments appartenaient à la Spino du cirque, la-
quelle devait avoir une longueur beaucoup plus grande. Les ruines
des Cárceres se voient encore à la surface du sol du côté de la rue du
Divan; mais toutes les autres constructions ont disparu, et la
partie droite a été envahie par les dépendances de la mosquée du
sultan Achmet.
Du côté gauche, il y a une caserne d'infanterie récemment bâtie;

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144 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.
c'est au pied du platane voisin qu'a été trouvé le petit monumen
qui fait le sujet de cet article , et que je regarde comme unique.
Pierre Gille décrit d^bord l'obélisque de granit. Nous pouvons
comparer aujourd'hui ce monument à la description de l'auteur fran-
çais; et nous convaincre que son style est tellement embrouillé, q
l'on peut le regarder comme inextricable lorsqu'on n'a pas les monu-
ments pour se guider.
J'ai adressé à l'Académie des inscriptions tous les dessins relatif
à cet obélisque, les hiéroglyphes dont il est couvert et les bas-reliefs
du piédestal qui avaient déjà été publiés par d'Agincourt.
La ressource que nous offre Pierre Gille est de connaître les me
sures des trois marches sur lesquelles Repose le piédestal, et qu
sont aujourd'hui totalement enterrées. Je n'ai jamais pu obtenir
permission de faire fouiller au, pied de ce monument, ni au pied
la colonne de bronze.
L'obélisque de pierre est ensuite décrit par Pierre Gille : « Dans
la direction des obélisques, dit-il, il y a sept colonnes, dont l'un
est faite de granit, et a dix-sept pieds huit pouces de circonféren
à sa base. Viennent ensuite cinq colonnes disposées respectivemen
( tenentes eumdem ordinem), comme le sont entre eux les obélisques
et la colonne de bronze , et formant une ligne droite au milieu d
l'hippodrome. » Or, comme ces monuments sont espacés de 30 m
tres , il s'ensuivrait que la longueur de l'épine aurait été de 180 m
tres , sans compter les distances des bornes qui .se trouvaient au
deux extrémités.
Du côté de la mer, on voyait encore dix-sept colonnes de marbr
blanc et d'ordre corinthien, qui entouraient l'hippodrome. Elles
avaient 3 pieds de diamètre et 18 pieds de haut (cette proportio
ne se rapporte nullement à l'ordre corinthien) et étaient supporté
sur un soubassement percé d'arcades, et haut de 50 pieds. On voya
aux architraves des anneaux de bronze destinés à suspendre les vela-
ria. L'auteur déplore la ruine de ce monument, qu'on démolissai
sous ses yeux pour faire le caravansérail «du sultan Soliman. Au-des-
sus de l'ordre coriijthien existait un second ordre dont Pierre Gil
ne donne pas la dimension, mais qui ne pouvait avoir moins de
12 pieds. Si nous ajoutons les hauteurs de tous les entablements
nous avons plus de 80 pieds pour la hauteur totale de l'édifice. Cette
mesure me paraît exagérée.
Je passe sous silence les innombrables statues placées sous les
portiques. Cherchons maintenant les longueur et largeur du plan

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FONTAINE DE L'HIPPODROME A CONSTANTINOPLE. 145

Les bas-reliefs da soubassement da socle représentent, d'un côté,


l'érection de l'obélisque, qui se fit en trente-deux jours , et de l'autre,
les courses du cirque autour de la spina. Les quatre bas-reliefs du
socle offrent aux regards l'empereur assis dans le Palvinar, et distri-
buant des couronnes aux vainqueurs. Il me paraît démontré que
l'auteur a voulu représenter dans ces divers tableaux toute l'histoire
du cirque : la construction, l'ouverture des jeux et les récompenses
décernées aux vainqueurs. Or, dans le bas-relief du socle, au cou-
chant, on voit la spina du cirque représentée dans toute son étendue.
Les deux obélisques sont placés vers les extrémités de la spina , mais
séparés des bornes ( Metœ ) d'un espace égal à la moitié environ de
leur distance respective; or, cette distance est de 60 piètres. Je
trouve 40 mètres du pied de l'obélisque de granit à un massif de
brique situé dans le centre de l'At-Meïdan, et que je considère
comme le soubassement des premières bornes. On ne peut faire la
même observation du côté de l'obélisque de pierres , attendu qu'il est
très-voisin des maisons; mais admettant, d'après le bas-relief, quii
soit à une égale distance de la borne du couchant, nous aurons
40 + 60 + 40, ou 140 mètres pour toute la longueur de la spina
entre les bornes.
La spina du bas-relief est décorée d'aedicules , près desquels se
trouvent plusieurs personnages. Je reconnais, en effet, cinq colon-
nes comme le dit Pierre Gille dans son texte latin. Mais quatre de
ces colonnes appartiennent à un petit temple quadrilatère. Les bornes
sont un triple cône porté sur un soubassement circulaire, comme
dans tous les cirques connus.
De la pointe de la spina , à l'extrémité septentrionale du cirque ,
je compte 50 mètres. La ligne des Cárceres , qui est bien déterminée
dans la gravure ďOnuphre, se reconnaît encore aur le sol de l'hip-
podrome. On suit toute la ligne transversale des constructions qui
'étaient de briques. La même longueur existant à l'extrémité sud me
donne pour longueur totale de l'hippodrome de Constantinople
240 mètres; or, je trouve 233 mètres 70 centimètres à l'hippodrome
de Perga en Pamphylie. C'est donc upe différence de 7 mètres que
me donne le calcul, ou 3 mètres 50 Centimètres pour chaque extré-
mité , erreur bien facile à commettre quand on n'a pas la ressource
des fouilles. Je suis porté à conclure que l'arène de l'hippodrome de
Constantinople n'était pas plus grande que celles des autres cirques
connus. Il est beaucoup plus difficile d'en déterminer la largeur ,
attendu que le Podium et les gradins ont été enlevés depuis des siè-
II, 10

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cies. J'étais sans renseignements sur ce point lorsqu'un officier turc ,
nommé Yachhiar Aga, vint m'annoncer un matin (en mai 1834) qu'on
avait trouvé près de sa caserne un monument sculpté qu'il regardait
comme un escalier.
Ce monument , que je dessinai et mesurai en détail , appartenait
certainement à l'ensemble de l'hippodrome , les bas-reliefs qui le dé-
corenten font foi. Il était destiné à'un usage hydraulique 5 les tuyaux
(fistulce) qui circulaient dans l'intérieur étaient en partie conservés ;
je pense qu'il dépendait de la fontaine ou phialé du cirque ; mais
d'après sa petite dimension, j'imagine qu'il faisait partie d'un ensem-
ble, car il n'a guère plus de 1 mètre 50 centimètres de hauteur, et
il eût été perdu dans la vaste enceinte du cirque.
L'anonyme de Constantinople, en décrivant les diverses parties de
l'hippodrome, parle d'une statue d'airain qui était placée sur une co-

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FONTAINE DE L'HIPPODROME A CONSTANTINOPLE. J47

lonne au-dessus de la fontaine (phiala) du cirque. Ce détait suffit


pour prouver qu'il est question d'un monument d'une certaine im-
portance. Celui que nous décrivons est en marbre blanc (voyez la
planche 28), il a de hauteur i mètre 20 centimètres, il est gravé
au dixième de l'exécution ; il affecte la forme générale d'un plan
incliné sur lequel on a tracé une spirale au haut de laquelle un tuyau
de plomb apportait de l'eau qui coulait ensuite en cascade dans les
cavités de la spirale et rentrait par un autre tuyau inférieur. Trois
trous circulaires qui s'ouvrent sur les parois donnaient sans doute
issue à des jets d'eau qui tombaient dans un bassin. C'était l'orne-
ment principal de ces sortes de fontaines.
Le même anonyme décrivant la phialé de Sainte-Sophie dit qu'elle
était ornée de douze lions , douze daims et douze chevreuils , qui je-
taient de l'eau dans des coquilles de jaspe. Äu-dessous de Ja pente , le
monument est évidé en forme de vomitoire d'amphithéâtre, et la face
postérieure représente une arcade (1) ; il était donc isolé. Ce sont sur-
tout les bas-reliefs dont il est décoré qui rendent ce monument très-
digne d'intérêt, attendu qu'ils complètent ceux que nous avons re-
marqués tant sur le socle que sur le piédestal de l'obélisque.
L'un fle ces derniers représente l'empereur debout , tenant à la
main une couronne. Sur le devant de la scène, sont des joueurs de
flûte et de psaltérion , et dans les angles , au point de l'orchestre où
nous mettons nos contre-basses , on distingue deux orgues à soufflet,
qui sont manœuvrées par des enfants et des hommes qui paraissent
toucher l'instrument. Des danseuses sont mêlées aux musiciens. Ce
sujet prouve que l'ouverture des jeux était précédée ou suivie d'une
fête musicale.
Le bas-relief da côté gauche de notre monument confirme cette
supposition ; il est divisé en trois sujets (-)• Lß premier est évidemment
une représentation scénique. Deux joueurs de flûte double accompa-
gnent deux personnages dont les gestes sont très-animés. Annon-
cent-ils dans leur récitatif la fête qui va s'ouvrir ou pročlament^ils
les louanges des vainqueurs ; je serais tenté d'adopter la première de
ces suppositions, si je m'en rapporte à la suite du bas-relief. Je vois
en effet dans le second sujet, deux hommes qui frappent un vase d'ai-
rain, une cloche d'uné forme particulière suspendue dans son châssis ;
j'explique ainsi le jeu de cette machine. L'homme de gauche est
chargé de faire tourner sur son axe le vase dans lequel sont répandues
(1) Foyes flg. 2 , pl. 29.
(2) Fig. 1 , pl. 28.

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des boules de. bronze, l'une vient de tomber. L'autre homme frapp
sur la surface avec un fléau pour augmenter le bruit de l'airain
C'est pour annoncer l'ouverture des courses. En effet, je vois dans le
plan inférieur les triples metae qui indiquent l'épine, et l'appariteur
armé de son bâton qui ouvre la carrière è un jouteur monté dans un
quadrige ; il est penché sur ses chevaux et les excite avec son fouet.
Sur le côté droit, les jeux sont terminés (1). Le jouteur tient dans sa
main droite son fouet et une couronne qu'il n'avait pas en partant
il est attendu à la fin de sa carrière par un homme vêtu d'une tog
qui lui présente une palme. On le voit encore dans le fond rentran
chez lui à cheval. Il tient dans sa main droite un objet indéterminé
et montre avec empressement sa couronne à une femme qui l'attend
appuyée sur une fenêtre.
Dans la partie supérieure le chœur qui a charmé la foule par ses
accents rentre précédé du chorégeet dès joueurs de flûte.
Le soubassement du plan# incliné représente les luttes ouvertes
Deux chars se disputent la carrière, et dans le fond un juge tient une
couronne élevée prêt à la déposer sur la tête du vainqueur.
En mesurant la distance de l'axe du cirque au point où a été trouvé
ce monument, j'ai compté 21 mètres, ce qui me donnerait 42 mètres
pour la largeur totale. Je crois cette largeur trop forte, et je suis dis-
posé à croire que ce petit monument était hors de sa place. Le cirque
de Perga a 34 mètres 30 centimètres ; il est fâcheux que les fouille
qui ont été faites devant la caserhe des Ñizam n'aient pas été prolon-
gées , peut-être aurait-on mis à découvert l'ensemble du monument.
D'après les faibles indications qui subsistent il paraîtrait que la fon
taine était peu éloignée des Cárceres, qu'elle était unique, c'est-à-dire
que l'autre côté du cirque en était privé, car le texte grec n'en men-
tionne qu'une seule. Les nombreuses conjectures auxquelles on peu
se livrer en reconstruisant par la pensée l'ensemble de cette fon-
taine, ne pourraient conduire à aucun résultat satisfaisant. Il faut es-
pérer que si de nouvelles circonstances se présentent d'examiner ce
lieux , elles n'échapperont pas à quelque antiquaire européen.

Ch. Texier.

(1) P'oye: lig. i, pl. 29.

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PHIALÉ DE L'HIPPODROME A CONSTANTINOPLE.

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