Genie Civil Synthèse

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SECTION

CONSTRUCTION
CATEGORIE TECHNIQUE

Génie civil

2ème Bachelier Janvier

Lannoy-Brennet David

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• Objectifs du cours

Au terme de ce cours, l'étudiant sera capable de :

- utiliser la terminologie relative aux ponts et se servir d'un vocabulaire adéquat pour présenter ses
idées.

- de présenter une classification des ponts selon divers critères : évolution historique nature
des matériaux, technique de mise en œuvre, structure longitudinale ou transversale, etc.

- d'expliciter les différentes techniques de mise en précontrainte d'un béton, d’en connaitre les
avantages et inconvénients, et d’en justifier les différentes technologies.

- de répertorier et expliquer les différentes pertes de précontrainte.

- maitriser le concept de descente de charges, l'appliquer à divers éléments de structure, en


expliquer les sollicitations et justifier ses choix.

- développer des considérations relatives au dimensionnement des divers éléments


constituant un pont ainsi que de leurs méthodes de construction.

- d'expliquer et de prévenir les pathologies du béton dans le cadre des ouvrages d'art en
béton, et de préconiser les dispositions constructives adéquates pour s'en prémunir au mieux,
et les moyens de traitement/réparation.

- Savoir s’approprier et transposer les méthodes et techniques pour résoudre des problèmes
de conception ou de construction ou proposer des alternatives à une situation.

- Savoir discuter des notions présentées au cours et s’en servir afin d’étayer un raisonnement.

- Synthétiser les caractéristiques (avantages et inconvénients), des modes de construction,


des matériaux utilisés, performances de poids/portée et maitriser les ordres de grandeur

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1. Historique des ponts : différentes techniques et matériaux utilisés

A. Les ponts primitifs

- Le passage à gué :

+ Aucune infrastructure

- Peu commode

- Restrictif : courant, profondeur, site, etc

- Le pas japonais :

+ Infrastructure minimale

+ Matériaux de base

- Peu commode

- Restrictif : courant, profondeur, site, etc

- Le pont de bois :

+ Méthode « Naturelle »

+ Platelage rudimentaire

+ « Lançage » du bord

- Périssable

- Portée limitée

- Trafic, sécurité

- Proximité du matériaux

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- Le pont de pierre :

+ Infrastructure simple

+ Durable

+ Travées multiples

- Longues dalles de tablier.

- Courtes travées

- Lourd : rapport poids/portée = élevé

- La passerelle à corde :

+ Longue portée

+ Légèreté : rapport poids/portée = faible

- Mise en place périlleuse

- Culées : Efforts horizontaux importants

B. Les ponts éphémères

- Le pont de bateaux

+ moyens simples et efficaces: embarcations


solidarisées + Longue brèches, large platelage

- Rivière obturée à la navigation

- Limité si fort courant ou charroi important

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C. Les ponts en bois

Pourquoi l’utilisation du bois :

✓ Abondant

✓ Usinage et assemblage faciles

✓ Peu dispendieux

- Durabilité

- Contraintes limitées

- Dimensions des pièces de bois limitée

- Le chemin de rondin : précurseur

Pour les sols très meubles

+ Diminution de pression : 𝜎 = 𝑁/A ; 𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 = 𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒/𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒

+ Sol tourbeux/ marécageux + Peu couteux

- Phase transitoire

- Fourniture en bois

- Le pont gaulois :

✓ Technique de l’encorbellement par empilage croisé de rondins

✓ Principe de culée et piles massives : interstices remplis de graves

✓ Longrines et traverses : sapines et madriers cloués

✓ Largeur de tablier adaptable

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- Le pont romain

✓ Uniquement en bois : pas de pièce de métal (religion/stratégie)

✓ Prémisse des structures triangulées et voutées

- Pile en milieu aquatique (durabilité)

- Portée limitée par les travées de solives.

- Transmission de poussées horizontales aux culées

- Le pont à une travée dit « de Villard »

✓ Structure triangulée - voutée

✓ Piles en maçonnerie (durabilité)

✓ Bois de 20 pieds de long(6m)

✓ Culées en maçonnerie

✓ Travail de charpenterie

✓ Moisage

✓ Contrefiche

✓ Contreventement

✓ Triangulation

✓ Mise en œuvre : abécédaire

✓ Portée : 50 pieds (15m)

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- Le pont à ferme :

✓ Moyen-Age

✓ Travées 12m

✓ Triangulation rudimentaire

✓ Rigidité accrue : croix St André

- Détérioration en site aquatique

- Petits cours d’eau à faibles crues

- Le pont à poutre en treillis

✓ Légèreté, résistance :

jambe de force fixées aux piles

✓ Entrecroisement (vannerie)

✓ Résultante verticale

- Le pont à structure poutre treillis couvert :

- Le pont à poutre en treillis moderne

Pont de la Rivière KWAI

✓ Poutre treillis, avec jonction Cantilever

Transmission des efforts dans des cellules triangulaires bi-appuyées

- Méthode du lamellé-collé (BLC)

Aboutage : mise bout à bout

Enture : forme de découpe en dents de scie

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D. Les ponts en pierre :

- Le pont de pierre :

+ Infrastructure simple : empilement de pierres aux piles et culées.

+ Durable

- Travées multiples

- Longues dalles de tablier.

- Courtes portées

- Stabilité limitée

- La fausse voute :

✓ Principe d’encorbellement successif

✓ Pas de poussée horizontale

- Portée et charge limitées

- Pont à arches : de la pierre à la maçonnerie

✓ Voutes multiples

✓ Effet de voûte : compression

✓ Charges importantes

Problèmes:

- Appuis trop mince

- Poussée oblique

- Poussée au vide

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Solution

= Règle empirique

= Pile : min 1/3 portée

• Réalisation d’un cintre (accès facile)

• Fondations lourdement sollicitées

• Transmission de poussées horizontales

• Nécessité d’une structure « massive »

• Méthode de construction de voûtes successives

• Coût élevé -> abandon (XIXème)

le batardeau :

méthode pour la réalisation de piles en site aquatique

création de deux rideaux de palplanche et placent de l'argile

au centre. Le but était d'assécher la Zone de travail.

- Ponts à voûte : évolution au Moyen-Age

Poussée plus verticale = moins dangereuse

- Ponts à voûte : esthétique de la renaissance

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E. Les ponts modernes :

- Ponts métalliques – la fonte

Essor industriel Développement sidérurgie 1er pont métallique Fonte :


compression Principe de l’arc

Fermé à a circulation

Fonte abandonnée au profit du fer puis de l’acier.

- Ponts métalliques – Le fer

Affinage de la fonte

Extraction des scories

Résiste mieux à la traction

- Ponts métalliques – l’acier

Révolution industrielle

Affinage de la fonte

Procédé Bessemer

Décarburation incomplète

Excellentes propriétés mécaniques

- Ponts à poutre treillis en fer puddlé : Gustave Eiffel

Garabit sans gabarit

Méthode de haubanage

Jonction à la clef de voûte

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- Ponts à poutre treillis en acier :

Poutre treillis et jonctions cantilever

Permet d'éviter une situation hyperstatique, utilisé


dans des régions où on observe des
tassements du sol important.

- Ponts en béton armé

Béton armé = béton + armatures

Eugène Freyssinet : 3 arches identiques 180m / arche

Cintre flottant Réutilisé 3x : économie

Principe du béton armé (BA)

Inconvégnant du béton armé :

- fissuration en partie inférieur : zone de traction

- les matériaux ne travaillent pas à leur optimum

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- Ponts en béton précontraint

Principe de précontrainte : « Précontraindre une construction, c’est la soumettre, avant


application des charges, à des forces additionnelles déterminant des contraintes telles que
leur composition avec celles provenant des charges donne, en tous points, des résultantes
inférieures aux contraintes limites que la matière peut supporter indéfiniment sans
altération »

Principe de précontrainte par adhérence

Mise en tentions des torons avant bétonnage de


l’éléments en béton

- Mode constructif par encorbellements successifs

Ponts assembler par post-précontraint de voussoirs préfabriqués

Voussoir de clavage

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- Les ponts à câble porteur en acier

• Ponts à câble porteur : pont à haubans

• Ponts à câble porteur : pont suspendu

• Profilage transversal à effet venturi

- Ponts poussé et haubané : Viaduc de Millau, France, 2004

Réalisation des piles et palées provisoires

Phase de poussage et poussage bi-latéral

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Conclusion

Bref aperçu des principes de structure des ponts en relation avec l’évolution des
matériaux:

- Adaptation des techniques en fonction de l’évolution des matériaux

- Sélection technique/matériau en fonction des données naturelles et impératifs de construction :


portées, piles, appuis, nature du sol, coûts, etc

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2. Terminologie

A. Pont :
ouvrage destiné à assurer le franchissement d’un obstacle naturel ou artificiel par une
voie portée.

B. Infrastructure :
ensemble des appuis du pont :

- piles (appuis intermédiaires)


- culées (appuis d’extrémité)

C. Super structure :
partie supérieur au niveau du sol : constitué du tablier, pylônes, câbles, haubans,…

D. Travée : généralement isostatique


fait de porter sur 2 appuis. On peut distinguer les travées d’approche et les travées
centrales.

E. Pile :
élément inférieur sur lequel repose la travée.
ex : pile marteau : permet une surface de pose plus réduite au sol que la largeur
du tablier.

F. Platelage :
lieu où l’on circule, celui-ci peut être double.

G. Culée :
Appui d'extrémité d'un pont. Sur laquelle repose généralement le tablier du pont.

H. Pérée :
talus en bétonné pour empêcher l’érosion du sol et faciliter l’entretien sous le pont.

I. Contreventement :
cellule triangulaire pour diminuer la cellule libre entre 2 pièces. Aide à rigidifier
l’élément contre le flambage. But augmenter la stabilité. ex : Croix de Saint André,
entretoise et traverses

J. Entretoise :
La structure d'entretoisement est très importante pour
renforcer le tablier contre les efforts de vent qui pourraient
être relativement important. Empêche la torsion.

K. Torons :
Câble tressé et tendu en acier a haute résistance 1800N / m²

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L. Appareils d’appui :

- A rouleau :
coussinet élastomère : type néoprène avec frettes : plaque métallique de
renforcement. Les appuis sont primordiaux car tous les efforts vont transiter par
ceux-ci.
Les appuis reprennent les effort de température, les efforts horizontaux, mais
également de pouvoir jouer une bonne transition entre les éléments en béton.

- A rotule :
appuis en néoprène fretté enrobé disposé sur des
plaques de répartition. Les mouvements horizontaux
sont bloqués au moyen de pièces métalliques.

M. Collier de serrage et étrier :


dans le cadre de pont suspendu : dispositif utilisé pour faire transiter les
charges du tablier sur le câble par l’intermédiaire d’un étrier.
Pour éviter la corrosion : on va remplir les vides par un matériau bitumineux.

N. Les suspentes :
Il s’agit des organes de liaison entre les câbles porteurs et les poutres de rigidité.
Elles sont de même nature que les câbles porteurs, à savoir constituées de un ou
plusieurs torons. Elles sont accrochées au câble porteur par l’intermédiaire d’un
étrier posé sur un collier de serrage

O. Terminologie des tabliers selon le positionnement des appuis :

3. Planification et gestion et organisation de chantier :

• Phases de bétonnage

• Ferraillage d’attente

• Implantation grue

• Espace de stockage

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4. Classifications des ouvrages, selon leur :

A. Schéma longitudinal :

a) portée : distance comprise entre l’axe des appuis.

b) ouverture : distance comprise entre les 2 culées d’appuis.

c) tirant d’air : distance libre entre la voie supérieur (dessous du tablier) et la voie inférieure.

d) mur en aile : partie de mur oblique reliant la culée au talus. Retient la partie de tallus trop
raide.

e) travée : distance entre 2 appuis. Attention dans le cadre d’une poutre continue sur
plusieurs appuis on se retrouve dans une situation hyperstatique.

Disposition des armatures pour une poutre hyperstatique en fonction du moment

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Structure longitudinale :

Très employé par les chemins de fer


pour remplacer un pont existant sans
interruption du trafic ferroviaire.
Pour des ponts de petite taille. Mise en
place par poussage.

Rigidifié au moyen de poutres et de torons.

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PONT EN ARC

Tablier intermédiaire

Schéma statique, membrure, culées, suspentes, portée


importante

Potelet en compression suspente en traction

Tablier supérieur

Tablier inférieur ou Bow-string

Schéma statique, membrure, culées, suspentes

Réaction exclusivement verticale :


Les efforts horizontaux sont équilibrés par
les tirants dans le tablier.

Avantage : portée plus grande et supporte des charges plus importantes avec un tirant
d’air maximisé et des culées à réactions verticales.

Pont à béquilles inclinées

Pont portique

1 travée pour une petite portée mais une épaisseur de


dalle faible.

encastrement double ce qui engendre des


zones où les efforts sont concentrés :
Moment de flexion.

Réalisation de semelles isolées au niveau des appuis

Pont cadre

Le cadre inférieur sert de fondation,


on a donc plus de matériaux pour la fondation mais
avec une aire d’appuie plus grande : terrains meuble.

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Type Warren

Type Vierendeel

Avoir des cellules rectangulaires où chaque barre est encastrée et non bi-articulée.

Gousset : élargissement des barres au niveau des encastrements pour reprendre les
moments.

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Pont suspendu

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Pont à haubans

En éventail En harpe

Mono axial Bilatéra En forme de A En forme de Y


l

Savoir décrire des photos voir page 54


(2)

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B. Schéma transversal :

Dalle pleine :

Permet d’obtenir une épaisseur relativement faible est coulée sur place.

Dalle évidée :

Permet d’obtenir une épaisseur relativement faible est coulée sur place. Les évidements
permettent d’alléger la structure tout en gardant la plus grande inertie possible.

Poutre en simple Té :

Permet d’augmenter l’inertie en diminuant considérablement la quantité de matière.

Poutre en double Té :

Favorise la répartition des efforts dans les éléments inférieurs type culée.
Permet d’installer des torons en partie inférieure.

Dalle nervurée :

Augmentation de l’épaisseur au niveau des appuis.

Poutre mono tubulaire :

Réalisé au moyen d’éléments préfabriqués

Poutre bi tubulaire :

Réalisé au moyen d’éléments préfabriqués

Poutres tubulaires :

Réalisé au moyen d’éléments préfabriqués

Système Préflex :

La structure présente une courbure inverse à la déformation. Il


peut être constitué d’éléments de différentes natures : acier
et béton.

Système Flex-stress :

On retrouve des torons d'anti-précontrainte pour l'empêcher de se


plier. Et d'avoir de la fissuration en partie supérieur on place des torons le temps du
placement et de la mise en service. Le but étant de contrer la précontrainte en partie
inférieure.

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C. Procédé de construction :

Pont préfabriqué mis en place par ripage :

Le ripage consiste à construire la totalité de l'ouvrage et puis à le faire glisser à son endroit
définitif. Ce procédé est surtout utilisé dans les ouvrages de chemin de fer car il
nécessite très peu de temps et donc la ligne de chemin de fer est moins longtemps
coupée. Evidemment, ce procédé ne concerne que les ponts de petites portées.
On va construire le pont sur le côté : type pont cadre
Au moyen d’assemblage d’éléments préfabriqué ou coulé sur place.
On va ensuite pousser le pont au moyen de vérins pour une mise en place rapide, ce
qui permet de réduire les durées d’interruption du trafic.

Poutres préfabriquées lancées :

Les éléments porteurs sont préfabriqués sur le côté.


Ils vont être acheminés jusqu’à l’endroit de leur placement en passant par les travées
précédemment. Et seront placé sur les piles déjà construites.

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Pont poussé :

Cette méthode consiste à confectionner un tablier sur une rive ou sur les deux rives de la
brèche à franchir, puis à le mettre en place sur ses appuis définitifs par déplacement
longitudinal. Ce déplacement se fait grâce à un système de vérins qui sont situés sur
la rive de la brèche en deçà de la culée. Des vérins soulèvent le tablier pendant que
d'autres le poussent dans l'axe des piles. Divers équipements permettent de limiter le
porte-à-faux lors de la poussée du tablier.

Le pont est construit de manière continue par phasage et poussé au fur et à mesure de
l’avancement de la construction des éléments préfabriqués.
Dispositif de vérinage qui va pousser l’élément de travée en travée. De manière à ce
qu’il repose sur les piles. Il est guidé au moyen d’un avant bec. Il va former une structure
hyperstatique.

Limitation du porte-à-faux :

- Avant-bec de poussage
La plupart du temps l'avant-bec a une structure métallique, donc plus légère par
rapport au tablier. Il se fixe en tête du tablier de façon à accoster le plus
rapidement possible sur les têtes des piles.

- Appuis provisoire intermédiaire


En fait, ce sont des piles provisoires qui sont construites comme un
échafaudage donc plus faciles à enlever par la suite. Ces appuis provisoires
sont placés entre les piliers permanents ce qui permet de réduire nettement les
travées.

- Mât de haubanage auxiliaire


Un peu en arrière de l'avant du tablier, on place le mât et les haubans sont
ancrés à l'avant du tablier et à l'arrière du mât. La tension dans les haubans est
souvent réglable, en effet lorsque le tablier accoste une pile, il faut que la
tension soit maximale, par contre, quand le tablier n'est qu'à mi-portée, il faut
que les haubans soient détendus sinon, par réaction, il apparaît des moments
dans la travée précédente.

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Ex : viaduc de Millau

- Zone de construction du tablier : aire de préfabrication.


- Réalisation de la travée d’approche et de l’avant-bec.
- Réalisation d’appuis glissant au niveau des appuis temporaires et des pilles
définitives.
- Poussage du tablier : qui est haubané à son extrémité pour faciliter l’approche
des 2 parties de tablier, lors de la jonction au milieu.
- Haubanage au niveau des pilles pour équilibrer les efforts et pouvoir démonter les
appuis intermédiaires.

Pont construit sur cintre auto-lanceur et autoporteur :

C'est un procédé assez coûteux et donc peu utilisé. Il consiste à utiliser un cintre qui peut
être lancé vers l'avant en ne s'appuyant que sur la partie de l'ouvrage déjà réalisée et
sur ses appuis définitifs. Une fois en place, le cintre est capable de supporter le poids
de la travée à construire.

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Pont à encorbellements successifs :

Cette méthode consiste à construire un tablier de pont par tronçons successifs à partir
des piles : après exécution d’un tronçon appelé voussoir, on le fixe à la partie
d’ouvrage déjà exécutée à l’aide d’une précontrainte. Ce tronçon devient alors
autoporteur et il permet de fixer un nouveau tronçon à ses côtés.

Différentes techniques d'encorbellement :

- L'encorbellement à l'avancement : On commence à travailler à une extrémité du


pont et on travaille en continu jusqu'à l'autre extrémité de l'ouvrage. Cette
méthode, comme les ponts poussés, engendre de grandes sollicitations de la
structure. On aura aussi recours à des méthodes comme les piles
intermédiaires ou les haubanages provisoires.

- L'encorbellement équilibré : Le premier voussoir est fixé sur le sommet de la pile.


Le deuxième voussoir vient ensuite se fixer provisoirement au premier avec
des barres horizontales. Le troisième voussoir est lui fixé de la même façon, de
l'autre côté de la pile pour rétablir l’équilibre. Les voussoirs présents de
chaque côté du premier élément placé sur la pile vont être fixés de manière
définitive par des câbles de précontrainte. De cette manière, l'équilibre est
continuellement établi et on peut ajouter de nouveaux tronçons avec le même
procédé.

Les voussoirs :
Les voussoirs ne doivent pas être trop long, en effet, plus ils sont long, plus ils sont lourd
et donc ils nécessitent des engins de levage plus lourds. Ces deux poids ensemble
(voussoir + machine) vont être trop lourd pour la structure. Généralement, les
voussoirs ont une longueur entre 2 et 4
mètres. Seuls les voussoirs des piles
peuvent être plus lourd et plus long (entre 7
et 10 mètres). Les voussoirs peuvent être
soit coulés sur place, soit préfabriqués
dans des ateliers puis amenés sur place.

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Ponts construits par rotation :

Le principe est de construire le pont parallèlement à


l'obstacle à franchir et puis, par la suite, le faire pivoter
pour qu'il traverse l'obstacle. La rotation se fait autour
de la pile proche de l'obstacle.

Le pont est réalisé à sec sur une pille rotative qui va


amener le pont à sa place sans interrompre de trafic.
Avec un haubanage temporaire pour relever le nez du
pont.

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5. Pont et Béton Précontraint :

A. Précontrainte par pré tension

La précontrainte, c’est l’application d’un effort artificiel : que le matériau ne subirait pas en
temps normal.
p

précontrainte de traction

EUGÈNE FREYSSINET :

Précontraindre une construction, c’est la soumettre, avant application des charges, à des
forces additionnelles déterminant des contraintes telles que leur composition avec celles
provenant des charges donne, en tous points, des résultantes inférieures aux contraintes
limites que la matière peut supporter indéfiniment sans altération

a) Principe et avantages

Réponse aux inconvégants du béton armé. On


constate de la fissuration dans la zone partie en
traction : micro fissuration avec risque de
corrosion des armatures.
Faire aussi mieux travailler les matériaux car la
capacité de l'acier à travailler en traction est
sous exploité.

On va décomprimer la section qui à été fortement


comprimée lors de la fabrication

En y ajoutant les charges des éléments posés dessus.

Il faut s'arranger pour ne pas mettre trop de


compression en partie supérieur.

DANS LA POUTRE EN BÉTON PRÉCONTRAINT, L’ACIER


N’EST PAS UNE ARMATURE, C’EST UNE FORCE

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- Absence de fissuration du béton
- Economie de matière Acier et Béton
Car on fait travailler les matériaux à leur optimum
- Réduction de l’effort tranchant

Pour le béton armé classique : l'acier est passif car il travail par déformation du béton par
adhérence

Pour que l'acier devienne actif on va ajouter des efforts de traction dans l'acier et on obtient de
l'acier précontraint

Acier utilisé pour les torons 1850 N/mm2 limite élastique HLE

Activation des torons en introduisant de la traction dans les câbles.

b) Les différentes techniques de précontraintes

1) Précontrainte par pré-tension (par adhérence) (25-40 m)

Éléments mis en tension avant bétonnage principe d'adhérence.

- généralement en usine
- sur chantier

• nombre élevé d’éléments


• coût du transport
• dimension des éléments

2) Précontrainte par post-tension (30-60m)

Le béton n'est pas en contact avec l'acier des fourreaux, on peut donc le tendre ultérieurement
compression induite à l'ensemble de l'élément en béton.

- sur chantier

3) Précontrainte par pré-flexion (30-50m)

- en usine

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1. LA PRÉCONTRAINTE PAR PRÉ-TENSION

En usine de préfabrication :

Dans le coffrage en acier : disposition des armatures transversales

Disposition des torons sur la longueur de la poutre et gainage des torons aux extrémités.

Les torons sont principalement localisés en partie inférieur de la poutre M = F.d

Vérinage et mise en tension des torons.

Bétonnage de la poutre.

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a) Le gainage des torons :

La gaine jaune : est placé au niveau de l'extémité des torons

Le toron n'y aura pas d'adhérence entre le béton et le toron

Il n'est pas de longueur constante ni sur tous les torons

Permet de conserver la symétrie pour que l'élément ne gauchisse pas.

Quel est but de gainage :

- Quand on met en traction les torons on crée un


moment négatif Moment d’une poutre
- Le gainage permet d'amener progressivement les bi-appuiée
contraintes de compression dans la poutre qui vont
induire de la précontrainte et un moment qui
varie
- On va créer des contraintes de traction au niveau
des appuis sans contré ceux-ci dans le cadre d'une Moment théorique de
mise en tension uniforme, d'où l'importance de la précontrainte
gainer les extrémité et donc éviter la fissuration au
niveau des appuis.

Or sans gainage des torons on observe un moment constant sur


toute la longueur de la poutre.

Grace au gainage des torons sur des longueurs variables au niveau des appuis on va se
rapprocher du diagramme théorique souhaité pour contrer le poids propre de la poutre
bi-appuyée.

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Inconvénients de la technique de précontrainte par adhérence progressive et prétention :

- Moment en service variable

- Moment de précontrainte constant

On a fait que déplacer le problème car on a de la traction au droit des appuis.

 solution gainage des torons :

On va donc gainer les torons pour limiter la traction au droit des appuis : permet de supprimer
l'adhérence entre l'acier et le béton. Il faut respecter le principe de symétrie en plan
longitudinale et latérale pour que les torons soient le plus effectifs possible il faut les placer
le plus bas possible par rapport à l'axe neutre.

On obtient donc un moment de précontrainte le plus proche possible et opposé au moment


que subit l’élément en béton bi appuyé.

b) Précontrainte par inertie variable :

Avoir une section qui va évoluer : augmentation de la section au niveau du centre.

On va fare varier les bras de levier en fonction des sections

On va donc faire varier M : moment et I : inertie

On peut en plus combiner cette solution au gainage des torons.

c) Relever les torons au niveau des appuis :

On va faire varier la hauteur des bras de levier sans modifier la section. Pour cela, on va disposer
des gaines arquées dans l’élément et y insérer les torons.

On va bétonner l'élément

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Et on va tendre les torons une fois le béton durci

Gainage en poste contrainte

2 familles de gaines

- famille 1 : Avant la mise en servie on va activer les torons de la première famille car ils ne
seront plus accessibles une fois la poutre posée

- famille 2 : Sur chantier, à prés la pose de la poutre, on va activer les torons de la 2e


famille

Ce qui permet de ne pas introduire trop d'effort de compression et risquer que la poutre ne se
casse.

+ À charge identique, on sait augmenter la portée par rapport au béton pré contraint par
adhérence

+ À portée identique, on sait augmenter les charges par rapport au béton pré contraint
par adhérence

! Il faut une parfaite étanchéité entre la gaine et le béton.

Coffrage métallique :

− en usine :

• réemploi : produit standardisés


• meilleure étanchéité
• meilleure transmission de la vibration
• meilleure rigidité

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• qualité et contrôle plus grand
• condition de réalisation optimale

− sur chantier :

• avantages ci-dessus
• reprise des réactions d’ancrage de la précontrainte
• Ces avantages ont un prix...

Produits finis pour ouvrages d’art en béton précontraint par adhérence

− Poutres standardisées (1967)

• poutres en double té


• poutres en té renversé

− Produits non standardisés (profils spéciaux)

• poutres-dalles
• poutres en U
• poutres en U renversé ponts-bacs

Caractéristiques géométriques standard

− Longueur : 10 à 40 m fabrication courante


− Poids : limité à 600 kN. (750 kN)
− Epaississement de l’âme aux extrémités pour former les blocs d ’about

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Comment fonctionne les étriers, des cadres : armature transversale

Ces armatures sont nécessaires pour la reprise des efforts tranchants.

Car V : cause des fissures inclinées à 45° essentiellement localisées aux appuis et sur les
fibres supérieurs centrales.

Disposition des armatures de manière plus serrée sur les bords et plus espacée au centre de
la poutre.

Armature d'acier dans le béton pour coudre les fissures dues à l'effort tranchant

Le but est donc de reprendre des efforts de traction

Une fissure : c'est le béton qui va s'écarter pour créer une rupture. Disposition de l'étrier pour
éviter se déplacement. Il travaille en traction

- Un étrier est formé de plusieurs barres : pourquoi plusieurs barres? Chaque


morceau travail de manière individuelle.

Si on avait des armatures continue : on aurait de la poussée au vide dans une zone faible du
béton et donc risque de fissuration

On va donc désolidariser les 2 barres et on va augmenter sa longueur par une longueur


d'encrage pour une meilleure reprise de l'effort de traction.

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Concentration des torons ! Pas à proximité directe des bords du béton et avoir un enrobage
suffisant

Douille pour
fixation des
barres
d’acier pour
prolonger et
liaisonner les
armatures

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Produits non standardisés :

Très appréciés dans le cas :

- de passages supérieurs pour lesquels le trafic ne peut être interrompu qu’un


minimum de temps
- de couvertures de tranchées

Dans cette famille de produits, on retrouve :

- les poutres-dalles

• fonction portante (poutre) et couvrante (dalle)


• recourt aux prédalles pas nécessaire
• épaisseur dalle coulée sur chantier moins
importante capacité portante plus importante
• meilleure stabilité au déversement

- les poutres en U et en U renversé

• convois lourds
• hauteur réduite
• bon marché
• rapidité

- les ponts bacs

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EXERCICE

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2. LE BETON PRECONTRAINT : POST-TENSION

Différents faisceaux de torons sont placés à l’intérieur des gaines et


vont être bétonné une fois activés.

Câble de première famille : mis en tension avant la pose car plus de


place sur le chantier. Servent à contrer le poids propre.

Câble de la deuxième famille : sert à équilibrer les charges qui viennent dans un second
temps une fois la poutre chargée et posée.

Les étapes d’une mise en précontrainte par post-tension sont, de manière générale, dans le
cas de torons gainés, les suivantes :

1. Mise en place du coffrage

2. Mise en place des armatures passives

3. Mise en place des gaines et fixation solide sur la cage d’armature pour éviter tout
déplacement lors du coulage du béton.

4. Mises-en place de l’étanchéité des gaines (raccords entre gaines ou trous accidentels)

5. Mise en place des plaques d’appui et des frettages adjacents aux extrémités de gaines
sous l’emplacement des futurs ancrages

6. Coulage et durcissement du béton jusqu’à la résistance suffisante pour permettre la mise


en tension

7. Enfilage des torons par poussage à l’intérieur des gaines

8. Mise en place des plaques d’ancrage et des clavettes de blocage des torons dans les
vérins d’ancrage et dans la plaque d’ancrage

9. Mise en tension des torons

10. Blocage des clavettes.

11. Injection des gaines : Coulis de ciment dans les gaines pour protéger celles-ci.

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Rem : Différence entre les gaines :

Gaine jaune :

• par adhérence : prétension

• Sur une longeur variable et pas sur tous les torons

Noir :

• post-tension

• Sur tous les torons et sur toute la longueur du toron

• Le chemisage permet de réduire le frottement des torons lors de l'enfilement dans les gaines
notamment en pvc et poly éthilène à haute densité

Tension des torons :

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Principe mécanique des mors ou clavettes

Avoir un profilé tronc conique

Tromplaque :

Event pour couli de


ciment

Reçoit les clavettes

Il faut
dénuder
les

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torons au niveau des clavettes

La tromplaque :

Va transférer la compression dans le béton sous la forme d'un cône, il y a des contraintes de
traction qui sont transmises il faut donc correctement armer l'extrémiter de la poutre
pour éviter qu’elle ne se tompe.

Les opérations de mise en place et de mise en tension des câbles

Nous allons détailler ces opérations dans le cadre de torons gainés graissés. Les étapes sont les
suivantes :

1. Enfilage des torons

2. Pose de presse-étoupes

3. Préparation des torons avant mise en tension

4. Mise en tension des câbles

5. Coupe des sur-longueurs, protection de celles-ci et des ancrages, pose des capots
d’étanchéité

6. Le coulis de ciment doit être suffisamment fluide pour un bon remplissage de la gaine.

On peut retendre les câbles sur toute la durée de leur vie.

Le toron peut coulisser dans la gaine

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On peut donc aussi remplacer le toron

Pour des éléments fortement précontraints : on va tendre simultanément les torons pour ne
pas avoir d'efforts parasites

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3. LE BETON PRECONTRAINT : PREFLEXION et (POST+TENSION)

Le problème de la précontrainte par poste tension :

Aciers HR = haute limite élastique mais

- Déformations + importantes car E cst


- Instabilités (flambage, déversement) car E cst
- Poutrage enrobés : fissuration du béton (εacier >> εbéton)

Solution à ces problèmes :

La préflexion :

a) Poutrelle en acier préfléchie : comportant une contre-flèche théorique


b) Réduction de la contre-flèche théorique sous le poids propre de la poutre.
c) On procède à une mise à l’horizontalité de la poutre pour une élastification de
l’élément et on relâche la poutre.
d) Contre flèche diminuée après élastification.
e) On va ensuite remettre la poutrelle à l’horizontale pour le bétonnage enrobant la
semelle tendue et prise du béton.
f) Déblocage de l’anti-préflexion et précontrainte du béton. On introduit des contraintes
de compression dans la partie inférieure du béton.
g) Pose sur chantier, coulage de la dalle de circulation sur le reste de la hauteur de la poutrelle.
Liaison des éléments pour qu'ils travaillent ensemble pour limiter la déformation. Permet
d’éviter un effort rasant entre les éléments.

Critique du procédé pré flex

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On est bloqué par le fait qu'il y ait peu de béton dans la semelle inférieure.

Le but serait d'augmenter la section de béton pour pouvoir mètre plus de contrainte par
adhérence.

Solution :

Le procédé « Flex-stress »

Pour rendre l'élément plus performent en introduisant plus de précontrainte dans la poutre en
acier, on va bétonner d'une grande partie de l'élément.

On peut également disposer des câbles d'anti précontrainte pour éliminer l'excès de
traction dans la fibre supérieur le temps du chargement et de la pose de la poutre sur
chantier.

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Les pertes de précontrainte :

représentent 1/3 de la précontrainte initiale

A. Pertes instantanées :

Se produisent au moment de la mise en tension des cables.

1. Perte dues aux frottements. Frottement des câbles dans les gaines et contre
les appareils de déviation : Précontrainte par post tension.
2. Frottement dans les ancrages actifs (déviation des câbles) : frottement des
câbles lors du passage dans le dispositif d’ancarage.
3. Glissement du dispositif d’ancrage : Les clavettes glissant un petit peu pour
réaliser le blocage et donc perte de contrainte.

4. Perte de tension dans les fils tendus en 1er en post-tension : L'élement va se


réduire lors de la précontrainte progressive induite. Ce qui provoque une
diminution des contraintes dans les premiers torons tendus.

Solution :

- Soit on prévoit le raccourcissement en les tendant plus au début


- Soit on les retend après s’il sont gainé graissé

5. Déformation élastique du béton en pré-tension :

Libération des forces de traction de l’acier vers le béton

Le béton va se comprimer (adhérence) et donc va raccourcir

D’où raccourcissement des aciers (adhérence)

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B. Pertes différées :

Se produisent après la précontrainte et durant le service, ayant pour origine les propriétés
rhéologiques des matériaux utilisés.

1. Retrait endogène du béton (retrait = raccourcissement du béton)

Origine (endogène) :

- Hydraulique : Béton pret de l'eau


- Thermique : Refroidissement de l'élément donc racourcissement

-> raccourcissement des aciers (adhérence)

2 cas de figures:

- En pré-tension : Prévoir le retrait endogène


- En post-tension : Possibilité de retende si gainé graisser

2. Perte de tension par fluage du béton

Raccourcissement du béton sous effets de compression de longue durée.

-> perte de tension dans les aciers

Solution:

3. Perte par relaxation des aciers de précontrainte

Dépend de :

- Type d’acier (toron, fil, barre)


- Durée de mise en charge
- De la contrainte initiale

Plus on tend fort, plus on a de perte

Plus l’action est longue dans la durée plus perte sera grande

Plus la contrainte initiale est élevé plus on a de perte

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Culées, piles et appareils d’appui

A. La culée :

Réaliser la transition entre la super structure et le terrain : aux extrémités du pont.

Transmission des charges sur le terrain au moyen des fondations : superficielles ou semi
profonde : puits ou faux puits ou fondation profonde : pieux

Plus l'ouvrage est important plus les charges à transmettre sont importantes

• Intérêt uniquement pour :

- Ouvrages décomposables (tablier / appuis)


- Sont donc exclus : massifs d’appui des arcs et des béquilles

• Deux familles de culées :

- A réaction principale verticale positive

Culée pouvant maintenir le tablier

- A réaction principale verticale négative

Culé en chien de fusil : culée à réaction négative

1. La fonction Culée

• Fonction mécanique

- Bonne transmission des efforts vers le sol de fondation


- Limitation des déplacements horizontaux en tête (appareil d’appui)
- Limitation des déplacements verticaux

• Fonction technique

- Souvent accès vers l’intérieur de l’ouvrage


- Chambre de tirage (conduites/canalisations).
- Local technique (culée creuse)

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2. La tête de culée

Terminologie:

- Mur garde-grève
- Sommier d’appui
- Corbeau
- Dalle de transition

Pré-dimensionnement:

- Espace libre about


- Epaisseur garde-grève
- Hauteur libre appui

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3. Le sommier d’appui

Rôle :

• Implantation des appareils d’appui

• Mise en place de vérins pour le remplacement des appareils d’appui

• Évacuation des eaux de ruissellement

Caractéristiques du sommier:

• Dimension transversale du sommier dépend :

- Du type de culée
- De l’espace que l’on veut ménager entre about du tablier et
garde-grève : déformation, vérin, inspection...

• Petits ouvrages (ponts-dalles) : quelques cm

• Grands ouvrages : 50 à 60 cm

• Tablier biais : varie de 70 à 110 cm

4. Le mur garde-grève

Rôle :

• Séparer physiquement le remblai de l’ouvrage

• Porter partiellement la dalle flottante

• Servir d’appui au joint de chaussée

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5. Les culées enterrées

• Cas des ouvrages en déblai :

- Fondée au niveau définitif de la crête de talus


- Assise de la culée :
o Direct au sol si sol rocheux
o Autres cas : fondé sur pieux

• Cas des ouvrages en remblai

- Culées fondées superficiellement via:


o Semelle de fondation

Poutre sommier reposant sur différent appuis : culée remblayée

o Massif de faible volume

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6. Culées fondées sur pieux ouvrages en remblai

- Exécution remblai
- Forage des pieux à partir du sommet du remblai
- Bétonnage sommier
- Réalisation tablier
- Garde-grève
- Remblai arrière

Remarque :

- Espacer les pieux d’au moins 3 fois le diamètre pour ne pas altérer
la résistance au frottement de ceux-ci.

7. Voiles porteurs

- Epaisseur = max (0,6 m ; h/8) où h = hauteur voile


- Largeur = Haut : Sommier Bas : Semelle

8. Murs en retour

• Intérêt : diminuer la longueur du tablier.

• Equilibrage des efforts par dimensionnement des murs en retour et talon de semelle.

• Limite de hauteur de remblai (10m).

- Epaisseur : 30 à 40 cm
- Enterré de min. 50 cm en part. inférieure (Renard)

9. Mur de front

- Epaisseur = 0,8 m à 1,2 m


- Appuis centrés
- Débord minimum : 20 à 50 cm

10. Les murs en ailes

11. Les culées creuses

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B. Les piles

Dimensionnement :

• Construction

• Assise du tablier

• Appareils d’appuis

• Entretien

• La tête de pile

- Les piles de ponts courants (Voiles , poteaux,...)


- Les piles de grands ouvrages mode constructif : provisoire/définitif,
progressif

• Le fût de pile

- Robustesse
- Esthétique
- Résistance aux chocs : Blocage en tête (bossage)
- Résistance aux éléments : vent, température,...

• Plein ou évidé?

• Epaisseur : 25 à 30 cm -> 30 cm

• Grande hauteur : coffrage glissant

Type de pile :

• Les piles de type voile

• Les piles de type poteau ! doivent pouvoir résister à un choc

• Les piles spéciales

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Réflexions sur le choix d’un type de piles :

• Choix de la morphologie
Mécanique, esthétique, économique

• Répartition enveloppe / proportions Fct nombre d’appuis

• Choix d’une forme

Fct hauteur de la pile, ép. Tablier, portée travées Ep. = max (0,5 m;
(4h+l)/100+0,1)

• Couleur, texture, motifs/reliefs

a) Les piles des ponts à poutres précontraintes préfabriquées

Résistance des blocs d’abouts -> entraxe min 150cm Chevêtre large : min 2m

Les piles-marteau

Les piles portiques

b) Les piles des ponts poussés

Identique, mais tête spéciale pour implantation du dispositif de guidage du tablier (vérins)

c) Les piles des ponts construits sur cintre


autolanceur

d) Les piles des ponts construits sur cintre autolanceur

e) Les piles des ponts construits sur cintre autolanceur

f) Les piles des ponts construits sur cintre autolanceur

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g) Les piles des ponts construits par encorbellements successifs

• Les tabliers simplement appuyés sur les piles

• Les tabliers partiellement encastrés sur les pilles

• Les tabliers totalement encastrés sur les piles

Déforamation limitée de la poutre continue multi travées ! Effort plus important pour les piles

C. Les appareils d’appui

Rôles des appareils d'appui :

Transférer les charges du tablier sur les piles

- Les articulations en béton : Par plastification u béton non armé


- Les appareils d’appui métalliques
- Les appareils d’appui en élastomère : non fretté ou fretté

Les avantages des appareils d’appui en néoprène

- Grande capacité de reprise de charges et de déformations ;


- Gamme standard très étendue
- Fabrication sur mesure possible
- Grand champ d’application
- Prix attractif
- Résistant aux intempéries
- Exempt d’entretien
- Facilement remplaçable en cas de nécessité
- Grande longévité

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Construction par encorbellement successif

- Construire l’ouvrage fléau par fléau, de façon indépendante.


- Ensuite les raccorder entre eux pour constituer l’ouvrage final,
- Chaque fléau étant réalisé en partant de la pile et en progressant de façon symétrique
de part et d’autre de celle-ci par voussoirs successifs

La technique de construction par encorbellements successifs consiste à construire le pont


symétriquement à partir de ses appuis, en ajoutant à chaque étape deux éléments de
tabliers identiques qui s’équilibrent. Ce mode de construction permet d’éviter l’étaiement et le
coffrage du tablier. Chaque pile est considérée comme une balance à laquelle on rajoute
progressivement deux demies travées de chaque côté. A ce stade de la construction l’élément
pile/fléaux est isolé et isostatique. Les différents fléaux sont ensuite clavés, ce qui a pour
effet de rétablie la continuité de la structure, qui devient alors hyperstatique. Ces ouvrages
sont précontraints, et chaque étape de construction correspond à la mise en place d’une
nouvelle précontrainte.

Bétonnage par équipage mobile ou pose simultanée d’éléments préfabriqués :

encastrement ou appuis provisoires

Cas des construction de fléaux dissymétriques :

Palées provisoires

Cintre provisoire

Contre poids au niveau de la culée

Tirant de précontrainte

Appuis inversé au niveau de la culée

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Schéma de précontrainte

• Câbles de fléaux

- mis en place au fur et à mesure de la construction et mis en tension de manière


symétrique
- trajet oblique ou horizontal

• câbles de solidarisation

- disposés au voisinage de la clé


- relevé dans les âmes ou filants dans la membrure inférieure
- parfois filants dans la membrure supérieure

• câbles de continuité :

- permet de rendre le pont hyperstatique.

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1. Construction des fléaux :

- Application du poids propre en console dans un schéma isostatique


- Disposition des câbles de fléaux mis en place au fur et à mesure de la construction
et mis en tension de manière symétrique. Précontrainte de fléaux.

2. Clavage des fléaux entre eux successivement :

- Mise en œuvre de la précontrainte de solidarisation au niveau du clavage de sorte à


réaliser une poutre continue

3. Fin de la construction : mise en œuvre des câbles de continuité :

- Réaliser la continuité entre toute les travées : hyperstatique et reprendre les charges
et efforts. Précontrainte de continuité.

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La construction des ponts par poussage :

Tout ce fait au niveau du sol pour la partie construction

Possibilité de phasage décalé

Il faut diminuer les efforts de frottement entre le tablier du pont et les appuis.

• MATERIAU :

- ACIER (SOUDAGE) (19ème siècle)


o légèreté
o frottement faible
o résistance égale en traction et en compression

- BETON (PRECONTRAINTE) (1964)


o Précontrainte provisoire
o Précontrainte finale
o PTFE Appuis en téflon pour des très faibles frottements

• DOMAINE D’EMPLOI

- Tablier de hauteur constante


o Section constante et pas de profil parabolique : mais ceci donne un excès de poids
qui va limiter la portée du pont.

- Tablier à courbure constante et présentant un grand rayon en profil en long et en plan


o droite (translation)
o cercle (rotation)
o hélice circulaire (translation + rotation)

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• PROBLEMES RENCONTRES LORS DU POUSSAGE DU PONT :

- Évolution des contraintes dans le tablier au fur et à mesure du poussage du pont.

Lors de l'avancement du pont : il va se retrouver en porte à faux. Ce qui a pour effet d'augmenter
le moment

La première travée est de type isostatique. Jusqu'à ce qu'elle touche le premier appui

Ensuite on est dans le modèle hyperstatique. Car plusieurs appuis

Chaque section va subir des effort inverse suite à l'avancement du tablier : Une fois un moment
positif une fois un moment négatif.

Ou doit-on donc placer les armatures ?

On a besoin d'énormément de précontrainte en phase de construction. Mais on n’a pas besoin


d'autant de précontrainte une fois le pont en place.

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• PORTEE :

- Travée de 30 à 50 mètres en moyenne voir 65 à 80 m pour la travée centrale si poussée


bi-latérale.

• TYPE DE POUSSAGE :

Poussage bi-latéral

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• AVANTAGES :

- Suppression des cintres et échafaudages


- Pas de risque de chute de personnes ou de matériel
- pas de gabarit de construction
- matériel de poussage peu coûteux
- Aire de travail facilement accessible
- Répétition d’opérations identiques
o meilleure organisation
o plus grande sécurité
o meilleure qualité dans le cadre de hangar de préfabrication
- Moule en poste fixe conçu de manière à simplifier les opérations élémentaires
- Rapidité d ’exécution

- Encombrement de la zone de préfabrication


- Mise en œuvre d ’une précontrainte provisoire importante
Les effort les plus important interviennent ans les phase de construction
- Tolérances d’exécution très strictes

Comment tirer le premier voussoir : on va les tirer au moyen d'un peigne d'accroche

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• PRINCIPE DE CONSTRUCTION :

Petites brèches (<160m) : Ponts « 1-2-1 » isostatique

- Bien adapté au franchissement de rivières


- Portée déterminante comprise entre 30 et 60 m.
- Lestage du tablier en rive

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Poussage uni-latéral :

- Larges brèches avec portées moyennes


- Poutre continue avec degré croissant d’hyperstaticité
- Bien adapté au franchissement de vallées à grande hauteur au-dessus du sol
- portée déterminante comprise entre 15 et 50 m.

Limitation des efforts de flexion (si portée > 30 m)

- avant-bec long généralement métallique


- palées auxiliaires
- mât de haubanage à tension réglable

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• Notions de conception:

- Longitudinalement
o Ponts « 1-2-1 »

– Voir conception des ponts par encorbellement

– Voussoirs (4 à 7m)

– Lancement du tablier compris :

• entre 20 et 22 (pont-route)

• entre 15 et 16 (pont-rail)

o Ponts poussé uni-latéralement.

– Conception d ’une poutre continue

– Elancement du tablier compris pour un pont route :

• entre 12 et 16 (avant-bec long)

• 20 (haubanage provisoire)

- Transversalement
o Structure tubulaire

– Complexe d ’exécution

– S’adapte bien aux changements de signes du moment

– Adapté à l ’entretien et l’exploitation

– Deux ou trois âmes, dalle précontrainte transversalement, butons.

– Utilisée pour portée déterminante > 30 m

o Structure nervurée

– simplicité d ’exécution

– faible rendement géométrique

– mal adapté à l ’entretien et l ’exploitation

– dalle sans nervures pour portées<20à25m.

– utilisée pour portées déterminantes < 30 m et poussage bilatéral

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• Schéma de précontrainte :

- Ponts « 1-2-1 » : schéma identique à la construction par encorbellements :


o câbles de fléaux et de solidarisation mis en place avant poussage
o câbles de continuité mis en œuvre après clavage

- Ponts poussés uni-latéralement :


o Précontrainte définitive (a) dite de « continuité »
o Précontrainte de poussage centrée (b)
Contrer les moments amenant les efforts de traction dans toutes les sections

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On distingue :

o Précontrainte de continuité (de seconde phase, complémentaire)

– câbles au tracé ondulant

– câbles droits (sup aux appuis et inf. en travée)

– câbles trapézoïdaux (extérieur au béton)

o Précontrainte de poussage centrée

– câbles provisoires (extérieur au béton)

– câbles définitifs (intérieur au béton)

o Précontrainte de poussage

– Mise en œuvre au fur et à mesure de la construction

– Rôle : compenser les effets dus :

au poids propre du tablier

au gradient thermique de construction

aux dénivellations d ’appui

– Influencée par dispositif retenu à l ’avant du tablier

– Précontrainte centrée : 2 méthodes

câblage rectiligne

câblage antagoniste

– Choix est fonction de

L’importance des charges appliquées et de la proportion poids mort et charges mobiles

l ’inertie du tablier

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• Mise en continuité de la précontrainte de poussage

o Par croisement dans des bossages doubles (a)

– Avantage

• démontage possible (et éventuellement récupération)

– Inconvénients

• réalisationdebossages

• utilisation d ’ancrages ennombre

o Par couplage (b)

– Avantage

• câblage facilité

réduction des pertes par frottement, placés aux reprises de bétonnage

pas de sur-longueurs dues au recouvrement

– Inconvénients

• coupleurs encombrants

• mise en œuvre délicate

• intervention ultérieure impossible : ils rentent des point de faiblesse.

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• La précontrainte de continuité

o Mise en place en fin de construction


Est constituée de
▪ câbles ondulés (intérieur des âmes) ancrés dans :
• des bossages
• les entretoises d ’appui
▪ de câbles au tracé trapézoïdal ancré dans les entretoises aux appuis
o Précontrainte de continuité ondulées

o Précontrainte de continuité au tracé trapézoïdal

o Précontrainte complémentaire
▪ mise en œuvre à l ’exécution
▪ précontrainte initiale plus faible que prévu

o Précontrainte additionnelle
▪ ajoutée au cours le vie de l ’ouvrage
• pallier à une déficience
• augmentation des charges

• Installations de chantier

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• Aire de construction dans le cas d ’un poussage uni-latéral

o Bétonnage en pleine section

o Bétonnage en deux phases décalées

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o En deux phases décalées dans le temps

– La Préfabrication du U et de la dalle supérieure géographiquement confondues.

– Organisation similaire à celle du bétonnage en pleine section

o En deux phases décalées dans l’espace

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• Organisation générale de l ’aire de préfabrication

o Accessibilité
o pas de risques de tassements des longrines
o plaques de tôles sur longrines
o guidage démarre sur l’aire de préfabrication
o Bétonnage à la pompe ou à la benne

• Dispositions relatives aux coffrages

o Leur nature, conception et configuration sont fonction de l’importance de


l’ouvrage
o Rigidité afin d’éviter toute déformation sous le poids et la poussée du béton
o Etanchéité excellente au droit de tous les raccordements et joints de coffrage.

• Cycle de construction

o Ouvrage courant
▪ poussage uni-latéral
▪ deux phases décalées dans l ’espace
▪ éléments de longueurs comprise entre 15 et 25 m.
o Cycle courant – 5 jours
▪ calage sur le cycle calendaire de la semaine
o Cas particuliers
▪ Ouvrage non-poussé aussitôt après préfabrication de chaque élément :
cycle réduit au strict temps nécessaire au :
• coffrage
• ferraillage
• bétonnage
• décoffrage
▪ deux phases décalées dans le temps
• cinq jours pour chaque phase
• poussage toutes les deux semaines

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• Le matériel de poussage

o un dispositif de glissement
▪ inox sur PTFE

▪ sur longrines

o un dispositif de translation
▪ Par câbles de traction

o un dispositif de guidage en plan

o un avant-bec d ’extrémité

o un dispositif éventuel de haubanage à tension réglable

o des dispositifs annexes

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• Dispositif de guidage en plan

o Systèmes réglables

o Systèmes fixes

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• L ’avant-bec d ’extrémité

o Alléger la partie en console


o compenser la flèche prise avant de prendre contact avec la pile
o encastré par précontrainte dans le tablier
o 0,5 à 0,7 longueur de la travée courante

Le but est de poser le plus vite possible l'avant bec pour réduire la valeur des moment

• 2 types d ’avant bec

o Avant-becs métalliques
▪ deux poutres en PRS d ’inertie variable entretoisées
▪ caisson métallique
o Avant-becs en béton

o Fixation solide par tige de brelage à l’élément de pont poussé


▪ Transmission du moment fléchissant
▪ Transmission de l ’effort tranchant

o Dispositif d ’abordage des piles


▪ partie avant spatulée
▪ plaque mobile réglable par barres vissantes
▪ Dispositif de haubanage par tension réglable

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o Dispositif de stabilisation des piles
▪ Cable d 'ancrage pour la stabiliation des piles dans le but de reprendre les
efforts horizontaux et de traction direct

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Question exam oral

- Culée de a à z et procéder constructif commun au pont à hauban à tablier supérieur et pont


à béquille

- la poutre cantilever avec explications et diagrammes

- la méthode de construction par encorbellement successif

-expliquer les différences entre deux ponts (sur les photos on voit un pont isostatique et un
pont hypertsatique) expliquer leur familles, leurs mise en œuvre, avantages et inconvénients

-expliquer la démarche de calcul d'une poutre bi appuyée précontrainte par adhérence. Faire
les différents graphiques et ils donnent des formules

-Expliquez le rôle des appareils d appuits. Citez et expliquez les différents appareils d
appuits ( bien savoir leur fonctionnement, les réactions, ... )

-citez et expliquez les produits non standardisés dans le beton précontraint. expliquez leurs
avantages et inconvénients.

-culée tout de A-Z et sur les ponts en arc tout les diff transmission de sollicitation

-type armature transversales dans les poutres prefab en t et i et leurs fonctions

- types de ponts en bois, un de ces ponts qui se rapporte a la technique d'encorbellement


plus définitions et exécution du lamellé collé

-faire un schéma du pont bowstring ainsi que leur composantes et en quoi c'est un avantage
topographique et alors parler des charges qu'il transmet

-définitions et il fallait donner avantages et inconvénients comme pont canal pont droit biais
pi ps clavette toron clair et encore quelque truc mais je ne me souviens plus

-pont en arc, expliquer les différentes sollicitations

-expliquer principe de construction pont à encorbellement

-l’évolution des ponts en bois, avec toute l’explication du lamellé-collé

-expliquer les ponts en voute de l’époque avec le vocabulaire et comment on le faisait

- méthodes de constructions de ponts avantage inconvénient

-parlé des préflex méthodes etc et comparer a la flexstress

- citer les appuis spéciaux et les placer sur un plan de pont donné par le prof

-expliquer les problèmes des grands ponts (vent résonance) expliquer la methode de mise
en place du viaduc de Millau et tout ce qu'ils ont mis en œuvre pour

-expliquer les efforts dans les ponts en arc en général et dans toutes les parties une a une
citer les différents ponts en arc

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-Ponts primitifs citer

-géométrie transversale et longitudinal des ponts en encorbellement + explication

- l'encorbellement successif où il fallait parler de la dissymétrie et les moyens de la contrée.

- le principe de la voûte et parler du batardeau avec avantage et inconvénients ( de la voûte )

- fabrication du béton post contraint

- dans un pont à encorbellement successif quels sont les dispositifs de liaisons

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28 Expliquer la démarche de calcul d’une poutre bi appuyée précontrainte par adhérence

23 expliquer les différences entre deux ponts (sur les photos on voit un pont isostatique et un pont
hyperstatique) expliquer leur famille, le mise en œuvre avantages et inconvénients

Expliquer la poutre cantilever et diagrammes

Expliquer la méthode de construction par encorbellement successif

Expliquer les culées

Procédé constructif commun au pont a hauban à tablier supérieur et pont à béquille.

7 Faire un schéma du pont bowstring ainsi que leur composantes, avantages topographique
transmission des charges

17 définir et donner les avantages et inconvénients

Pont canal, Pont droit, biais, PI, PS, clavette, toron clair et …

26 type armature transversales dans les poutres préfab en T et en I et leurs fonctions.

3 donner types de pont en bois, donner un type de pont qui se rapporte à la technique
d’encorbellement, définir et exécution du lamellé collé.

Citer les types de pont en arc et transmission des efforts + sollicitations

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27 Citer et expliquer les produits non standardisés dans le béton précontraint expliquer leurs
avantages et leur inconvénients.

38 expliquer le role des appareils d’appuis citez et expliquer fonction réaction.

Citer 6 méthodes de constructions de ponts avantages et inconvénients

Méthode de construction des poutres préflex et flex stress et comparer

Siter les appareils d’appuis et les appuis spéciaux et savoir les placer sur un plan

Expliquer les problèmes des grands ponts ( vent résonance)

Expliquer la méthode de mise en place du viaduc de Millau et tout ce qui a été mis en œuvre.

Expliquer les efforts dans les ponts en arc et citer tous les types de pont en arc

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QUESTIONS D’EXAMEN DE GENIE CIVIL (2000/2001)

1. Définissez pont, expliquez ses différents éléments, définissez portée, biais, PS et PI ,

2. Présentez les ponts à poutres droites, entretoises, schémas statiques avec avantages et

inconvénients

3. Présentez les ponts en arc avec leurs variantes (bowstring, voûtes, portiques),
terminologie,

contreventement, réactions.

4. Présentez les ponts suspendus : principe, types, pylônes, suspentes, câbles, tablier.
Présentez

les ponts à haubans : principe, types, avantages et inconvénients par rapport aux ponts

suspendus,

5. Présentez une classification des ponts dans leur schéma transversal : superstructure et
position

du tablier,

6. Présentez une classification des ponts suivant leur procédé de construction. Donnez des

fourchettes de portée pour chacun des procédés.

7. Expliquez le principe de la précontrainte du béton. Citez 3 avantages du BP sur le BA.

Explicitez pourquoi le BP utilise mieux la matière que le BA.

8. Expliquez le pourquoi de la traction en fibre supérieure aux appuis dans une poutre en BP et

explicitez les techniques utilisées pour résoudre ce problème.

9. Explicitez la précontrainte par pré-tension : principe de fabrication, avantage sur la

précontrainte par post-tension, coffrages, produits finis standardisés et non standardisés.

10. Explicitez le principe de la précontrainte par post-tension (gaines, familles de câbles). Citez

les étapes d’une mise en précontrainte par post-tension dans le cas de torons gainés. Expliquez

le matériel utilisé spécifique à la mise en précontrainte par post-tension.

11. D􀁰taillez les 􀁰tapes d’une mise en précontrainte par post-tension dans le cas de torons gainés

graissés.

12. Expliquez les éléments qui ont amené à la précontrainte par préflexion. Expliquez les
poutres

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préflex et flexstress avec leurs avantages respectifs.

13. Définissez et explicitez les exigences fonctionnelles auxquelles un pont doit satisfaire.
Citez et

explicitez les actions liées à ces données fonctionnelles

14. Définissez et explicitez les exigences naturelles qui peuvent influer sur la conception d’un

pont. Citez et explicitez les actions liées aux données naturelles

15. Présentez l’organigramme relatif à l’étude d’un pont. Explicitez l’étape concernant le recueil

des données (implantation et caract. d’ensemble, recueil des données naturelles, données

fonctionnelles)

16. Parlez de la problématique du choix des solutions d’AP. Explicitez les possibilités en matière

d’ouvrages de petite portée (<10 m) et de moyenne portée (de 10 à 35m)

17. Explicitez les possibilités en matiére d’ouvrages de grande portée (35 à 100 m) et de trés

grande portée (>100 m)

18. Expliquez la maniére dont l’inventaire des solutions d’AP se réalise au MET. Expliquez le

processus du choix entre les différentes solutions d’AP. Citez les 4 grandes leçons à retenir du

chapitre.

19. Explicitez la fonction culée sous l’angle mécanique et l’angle technique. A l’aide d’un

croquis, explicitez le dimensionnement des têtes de culées (sommier, garde-grève et dalle

flottante)

20. Explicitez les culées enterrées (morphologie générale, implantation) fondées


superficiellement

et en profondeur.

21. Explicitez les éléments du pré-dimensionnement d’une culée enterrée (sommier, voiles

porteurs, murs en retour)

22. Explicitez les culées remblayées (morphologie générale, implantation) en parlant


également

des murs de front et des murs en retour.

23. Explicitez les culées creuses, les culées contrepoids et les dispositions annexes aux culées

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(masques et perrés). Exposez les cas de figure d’utilisation des différents types de cul􀁰es

présentés dans le cadre du cours.

24. Explicitez le dimensionnement des têtes de piles de ponts courants et de grands ouvrages.

Faites de même pour les fûts de ces mêmes piles.

25. Parlez de la morphologie des piles des ouvrages courants (voiles – poteaux - piles spéciales).

D􀁰veloppez quelques r􀁰flexions sur le choix d’un type de pile.

26. Explicitez les caractéristiques morphologiques des piles de ponts à poutres précontraintes

préfabriquées.

27. Explicitez les caractéristiques morphologiques des piles de ponts poussés et de ponts
construits

sur cintre auto-lanceurs.

28. Explicitez les caractéristiques morphologiques des piles de ponts construits par
encorbellement

29. Expliquez le rôle des appareils d’appui. Citez les différents types d’appareils d’appui.

Explicitez les considérations sur les appareils d’appui en élastomère fretté. Parlez notamment

de leur dimensionnement.

30. Décrivez la conception des fondations superficielles en site terrestre en présence ou non de

nappe.

31. Décrivez la conception des fondations superficielles en site aquatique. Parlez notamment
des

batardeaux et des caissons havés.

32. Décrivez la conception des fondations superficielles sur terrains en pente.

33. Explicitez les notions présentées en classe concernant les pieux mis en place par
refoulement

du sol.

34. Explicitez les notions présentées en classe concernant les pieux mis en place par
excavation du

sol. Développez la conception d’une fondation sur pieux

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