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Niveau : 3ème AM CEM :

Devoir surveillé N°01 du deuxième trimestre


Texte :
Un symbole national

Larbi Ben Mhidi voit le jour en 1923 à Aîn Mlila, à Douar Kouakhi. Son père était le
gardien et le protecteur d’un mausolée dédié à un ancêtre marabout portant le nom de
Si Larbi. En plus de l’apprentissage coranique, il fréquente l’école française et obtient
un certificat d’études primaires .Deux écoles nourrissent son patriotisme : les Scouts
Musulmans Algériens et l’équipe de football de Biskra(…)
Avant le déclenchement de la révolution, il est chef de la willaya IV .Il participe ensuite au
congrès de la Soummam en 1956(…) Suite à la grève des huit jours, il est arrêté en février
1957. Dans la nuit du 03 au 04 mars de la même année, le courageux Mhidi est lâchement
exécuté dans sa cellule.
D’après K.Mammeri « Larbi Ben Mhidi, Un symbole national
»

Compréhension de l’écrit :

1- Ce texte est : - un fait divers - un récit de vie - un conte


Justifie ta réponse…………………………………………………………………………………………
2- Quelle école Larbi Ben Mhidi a-t-il fréquenté ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
3- Qu’est ce qui a fait pousser le sens du patriotisme chez Larbi Ben Mhidi ?
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
4- Complète le tableau suivant :
Nom et prénom Date et lieu de Nationalité Evénements Date et lieu de
naissance marquants décès
…………………. ………………. ………………….. …………………. …………………..
………………….. …………………. ………………….. …………………... …………………..
…………………. ………………….. ………………….. ………………… …………………..

5- Réponds par vrai ou faux et corrige erreur :


- Larbi Ben Mhidi est né à Alger……………………………………………………………………………………………………………..
- Son père était professeur………………………………………………………………………………………………………………………
- Larbi Ben Mhidi fréquente l’école algérienne………………………………………………………………………………………..
- Il s’est suicidé………………………………………………………………………………………………………………………………………
6- Relève du texte :
a- Un nom de métier…………………………………….. - Un nom propre………………………………………………
b- Substitut lexical…………………………………………......- Grammatical……………………………………………………
7- Donne le synonyme du mot souligner dans le texte :……………………………………………………..
8- Conjugue le verbe souligné dans la phrase ci-dessous au présent puis au plus-que-parfait :
«Son père était le gardien d’un mausolée. »
« Son père……………………………le gardien d’un mausolée.»
«Son père………………………………......le gardien d’un mausolée.»
9- Complète :
- Je viens de Paris. Je suis………………………….
- Je viens du …………………Je suis péruvien.

Production écrite :

Victor Hugo est un célèbre écrivain français.


En t’aidant de la fiche d’identité suivante, rédige un texte dans lequel tu présenteras
cet écrivain en :
-Proposant un titre à ton texte.
-Utilisant des verbes conjugués au présent de narration.
- Employant des substituts grammaticaux pour éviter la répétition.
- Mettant les majuscules au nom propres.
Nom et Prénom : Victor Hugo.
Date et lieu de naissance : 26 février 1802 à Besançon en France.
Date et lieu de décès : 23 mai 1885 à 83ans à Paris. Plus de 3 millions de personnes ont assisté
à ses funérailles.
Métier: écrivain et poète, un géant de la littérature française, le chef du romantisme.
Œuvres : Notre-Dame de Paris 1831 – les misérables 1862- Les Feuilles d’automne
Et beaucoup d’autres œuvres remarquables.

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Bon courage
PEM :Mansour Farid Niveau : 3AM

Année scolaire : 2016-2017


Devoir n°1du 2ème trimestre :

Victor Hugo est né le 26 Février 1802 à Besançon en France. Poète, romancier et


dramaturge, Victor Hugo est sans conteste l'un des géants de la littérature française.
II écrit avec simplicité et puissance les bonheurs et malheurs de la vie.
Ils'affirme comme le chef du romantisme.Ses romans lesplus connus sont
« Notre-Dame de Paris » (1831) et «Les Misérables" (1862) qui a été traduit en plusieurs langues
notamment en arabe « el Bouassa ».
Il publieégalement quatre recueils de poésies, où il se montre maître dans l'expression lyrique des
idées et du sentiment tel que « les Feuilles d'automne » (1831).
Victor Hugo meurt à Paris le 23 mai 1885 à 83 ans. Plus de 3 millions de personnes ont assisté à
ses funérailles. Texte adapté d’un document Internet.

I-Compréhension de l’écrit :13pts

1- Ce texte relate un fait divers ou un récit de vie ?1


2- Où et quand est né Victor Hugo ?1
3- De quelle nationalité est-il ?1
a- anglaise b- française c- américaine
4- Qui est Victor Hugo ?1
5- Quelles sont ses principales oeuvres ?1
6- Par quel substitutVictor Hugoest-il désigné dans ce texte?1
7- Connu est le synonyme de :1
- Simple - célèbre - étrange
8- Relève du texte un nom propre.1
9-Trouve dans le texte l’antonyme du mot « bonheur ».1
10-Complète au présent de l’indicatif : 1
- Il écrit plusieurs livres.
- Nous……..plusieurs livres.
11- Remplace les noms soulignés par des substituts :2
- Rachid Mimouni est un écrivain algérien né à Boudouaou.
Rachid Mimouni poursuit des étudesde Rachid Mimounià l'Université d’Alger.

II-Production écrite :7pts

Ecris le récit de vie de Abdel Hamid Ibn Badis ,à partir desa fiche biographique :
1889 : Naissance de Ben Badis à Constantine dans une famille bourgeoise.
1908 : Départ en Tunisie pour poursuivre ses études à l’université Zeitouna.
19 31 : président de “l’Association des Oulémas musulmans algériens”.
16 avril 1940 : décès de Ben Badis.
Boite à outils :
Naitre, partir, être, mourir.
-une figure emblématique du mouvement réformiste musulman en Algérie.
- un éducateur et réformateur religieux.
Classe : 3 AM ….. Composition de Français n°2 Date : 05/ 03/ 20142Heures

Compréhension de l’écrit :(13pts


Mohamed Dib est né en 1920 à Tlemcen, romancier et poète, Mohamed Dib appartient à la génération 52

qui fonde la littérature algérienne d’expression française, notamment avec sa trilogie

Algérie:La grande maison (1952), L’incendie (1954), Le métier à tisser (1957). Avant de

se consacrer pleinement à sa vie d’écrivain, Dib fait mille métiers: instituteur, comptable,

journaliste à Alger Républicain. Ses activités militantes irritent les autorités coloniales qui l’expulsent d’Algérie
en 1959.

Mohamed Dib, écrivain et explorateur au souffle long et lumineux, a interrompu «sa traversée de la langue
française» et est décédé au printemps 2003, laissant les littératures algériennes et françaises orphelines d’un
de leurs grands auteurs.

Nathalie Galesne, "Mohamed Dib, une vie d'une langue"

1) Ce texte est: a- un fait divers. b-une biographie c- une autobiographie

2)Répondspar « vrai » ou « faux » :

a. Mohamed Dib est né au Maroc: ………… .


b. Mohamed Dib se consacre à la musique : ………….. .
c. Dib, fondateur de la littérature algérienne d’expression française : .....................
a. Les autorités coloniales expulsent Dib de l'Algérie en 1956 : …………….

3)A partir de ce texte, complète la fiche suivante:

Nom : ..........................
Prénom: .......................
Date et Lieu de naissance : .....................
Date de décès : ............................
Oeuvres: ..............................
4)Choisis la bonne réponse :

1- a interrompu «sa traversée de la langue française»


veut dire : a -a continué sa carrière. c-a arrêté sa carrière.
5)Relève du texte :
a) deux (02) noms de métiers exercés par Med Dib :1.…..…. 2. ………

b) (01) un substitut grammatical qui désigne Mohamed Dib :

6) Remplace le mot souligné par un substitut lexical: " Dib fait mille métiers"

7) Réécris la phrase suivante : « Il appartient à la génération 52»


Nous ............................à la génération 52.

8) Réécris la phrase ci-après au féminin :


- Mohamed Dib est un écrivain algérien.
- Assia Djebar est.......................................... .

A- Production écrite : ( 7 pts)

A partir de la fiche suivante, écris le récit de vie de l'écrivain algérien de langue française
Mouloud Feraoun.

 Nom : Mouloud Feraoun


 Date et lieu de naissance : 08mars 1913 à Tizi Hibel, haute kabylie (Algérie)
 15 mars 1962 : assassinat de l'écrivain par un commando de l'O.A.S. avec cinq de ses collègues.

Profession:

 Instituteur dans plusieurs écoles (1935 à Tizi-Hibel - 1946 à Taourirt)


 Directeurd'école et de cours complémentaire.
 Inspecteur (1960) des centres sociaux à Château Royal.( Lieu de son assassinat).

Oeuvres et récompenses:

1950 :« Le fils du pauvre», premier roman autobiographique ( le Grand Prix Littéraire de la Ville d'Alger).

1953 : «La Terre et le Sang» , (le prix du roman populiste).

1954 : «Jours de Kabylie »,

1957 : « Les chemins qui montents»

Critères de réussite :

 Commence par présenter Mouloud Feraoun en parlant de sa vie.


 Indique les étapes de parcours d'écrivain.
 Emploie le présent de l'indicatif (de narration)
 Mets une majuscule aux noms propres.
 Emploie des substituts (lexicaux et grammaticuaux)
CEM …………………………………. 20 / … Classes: 3AM
2016/2017 Durée : 1H
Devoir surveillé de français n° 1(2ème trimestre)
Nom :…………………………. prénom :……………………………… classe :3AM3

Texte : Un commentateur distingué.


Hafid Derradji, né le 10 octobre 1962 , est un ancien footballeur
algérien et commentateur sportif de la chaîne qatarie « BEIN Sport » en Arabe.

Titulaire d'un baccalauréat en 1984 filière littéraire, il a ensuite étudié à


l'Institut de l'information et de la communication et a obtenu son diplôme en 1988.
Sa carrière de journaliste a commencé à la télévision algérienne en 1989 et
a été pendant 19 ans successivement, commentateur sportif, présentateur puis
producteur. Il a animé pendant cette période plusieurs émissions dont La Soirée des rêves et le Téléthon.
Cette personnalité obtint de nombreux prix et distinctions en Algérie et à l'étranger, y compris le Prix du
Comité international olympique pour les sports et les médias en 2004 et le prix du meilleur commentateur sportif en
2001 de la part du journal marocain Ahdath. Il a commenté plus de 600 matchs de football à la télévision algérienne.
Nommé rédacteur en chef de la section des sports de l'ENTV entre 1997 à 2002, puis directeur de l'information de 2002
à 2003, directeur général adjoint chargé des sports entre 2003 et 2006 et Directeur général adjoint de 2006 à 2008 année
à laquelle il rejoint Al Jazeera Sports.
Il est employé depuis 2012 comme commentateur sportif à la chaine BEIN Sports en Arabe.
Wikipedia*Encyclopédie Libre-

Questions :
I) Compréhension de l'écrit : 14pts
1\ De qui parle-t-on dans ce texte ? (1pt)
*……………………………………………………………………………….
2/De quelle nationalité est notre personnage? (1pt)
*………………………………………………………………………….

3\ Réponds par « Vrai » ou « Faux » : (1.5pts)

- Hafid Derradji est un ancien professeur algérien. ( .............. )


- Il a commencé sa carrière de journaliste à la télévision algérienne en 1998. (................ )
- Il est employé depuis 2012 comme commentateur sportif à la chaine BEIN Sports.(……………)

5/Relève du texte deux noms de métier puis donne leurs verbes : (2pts)

Noms de métier. Verbes


…………………….. …………………………….
…………………… ……………………………..

6 /Complète ce tableau en te référant au texte par les substituts qui désignent « Derradji» :

Substituts lexicaux Substituts grammaticaux (2pts)


_ ……………………………….. _...............................................

_............................................ _..................................................
7)Conjugue les verbes soulignés au présent de l’indicatif : (2pts)
*Sa carrière de journaliste a commencé ( ………………………….) à la télévision algérienne .

Il a animé (………………………….) pendant cette période plusieurs émissions.

8) Ecris correctement les lettres des noms propres(en majuscule) : (2.5pts)

« L’algérien hafid derradji a travaillé d’abord en algérie puis il a fini au qatar . »

« ………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………..

9)Réécris au féminin singulier la phrase suivante : (2pts)


* « Il est employé depuis 2012 comme commentateur sportif à la chaine BEIN Sports en Arabe. »

« ……………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………… »

II/Production écrite : 6pts

*A partir des dates relevées du texte ci-dessus établis la fiche d’identité (la fiche biographique) du
commentateur sportif « Hafid Derradji »:

Fiche d’identité

*Nom complet :……………….………

*Nationalité :………………….……..

*Date de naissance :…………………..…………..

*10 octobre 1962 :…………………………


*
1984 :………………………………
*1988 :……………………………………
*
1989 :………………………………….
*1997 à 2002 :…………………………….
*2001 :……………………………………..
*2004 :…………………………………….
*2002 à 2003 :………………………………..
*2012 :……………………………………………..
Supports autobiographique

Texte2 :

Samedi dernier, j’ai accompagné mon père au souk pour acheter le mouton de L'Aïd. En
entrant dans le marché, j'ai vu une grande foule de paysans, venus de Ain Béni MATHAR et
de DAHRA dans de vieux camions surchargés de moutons.
C’étaient des gens de grande taille, vêtus de belle djellabas de laine blanche, la tête coiffée
de turbans jaunes. Ils tenaient à la main une canne pour conduire le troupeau et pour lutter
contre les voleurs. Chacun tenait une ficelle attachée à un ou plusieurs moutons. On
entendait une grande clameur de voix hautes et aiguës d’hommes et de moutons mélangées.
Une mauvaise odeur d'écurie se dégageait du lieu. On sentait le mélange de la sueur, du foin
et de la crotte des bêtes.
Mon père allait, venait, regardait attentivement toutes les bêtes. Il tâtait un gros mouton qui
attira son attention par ses cornes monumentales et sa couleur brune. Il marchandait le prix
avec le vendeur pendant une heure, avant de décider enfin de prendre la bête. Malgré la
fatigue et la mauvaise odeur, j’étais fou de joie à l’occasion de la fête.

Texte3 :
Il y a des événements dans notre vie qui nous ont marqués à jamais, des anecdotes
d'école, de rue, des moments inoubliables qui se sont incrustés et malgré le temps,
ils sont toujours là et nous font rire ou pleurer! Moi, c'est comme tout le monde,
j'ai de bons et de mauvais souvenirs, les bons, c'étaient en été chez mes grands parents
à Jijel, les mauvais, tout le reste de l'année dans ma ville natale.
Dans le temps ma grand-mère cultivait des légumes, et comme j’aimais les
carottes, je me souviens, je mangeais le légume et je réimplante la tige pour
que personne ne s’en aperçoive. Quand ma grand-mère avait remarquée ça, elle
était furieuse et elle a dit : « Que Dieu emporte celui qui a fait ça ». Alors j’ai eu la peur de ma vie et je lui ai
répondu : Vous êtes bien cruelle, vous aurez pu dire tout simplement « Que Dieu pardonne celui qui a fait ça ».
"Tina,Souvenir d'enfance"

Texte 4 :
Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles
laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail. Sur les photos de famille prises l'été
suivant, on voit de jeunes dames en robes longues, aux chapeaux empanachés de plumes
d'autruche, des messieurs coiffés de canotiers1 et de panamas2 qui sourient à un bébé : ce sont
mes parents, mon grand-père, des oncles, des tantes, et c'est moi. Mon père avait trente ans,
ma mère vingt et un, et j'étais leur premier enfant. Je tourne une page de l'album ; maman tient
dans ses bras un bébé qui n'est pas moi ; je porte une jupe plissée, un béret, j'ai deux ans et
demi, et ma soeur vient de naître. J'en fus, paraît-il, jalouse, mais pendant peu de temps. Aussi
loin que je m'en souvienne, j'étais fière d'être l'aînée : la première. Déguisée en chaperon rouge,
portant dans mon panier galette et pot de beurre, je me sentais plus intéressante qu'un
nourrisson cloué dans son berceau. J'avais une petite sœur : ce poupon ne m'en avait pas.
Simone de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée (1958).
Texte 5 :
J'avais 6 ans, j'étais au CP. La directrice de l’école est venue me chercher dans la classe avec un air grave. Il fallait que je
rentre à la maison. Ma grande sœur était venue me chercher. Je me souviens des vêtements que je portais et de mon
incompréhension du moment mêlée d'une innocence qui faisait que je ne me rendais compte de rien. Ma sœur
m'attendait dans la cours. Elle m'a pris la main et n'a rien dit, je n'ai rien demandé, j'ai baissé la tête. Nous sommes
rentrées à pieds à la maison. Il n'y avait personne.
Puis ma maman et mon frère sont rentrés très tard le soir. Mon papa n’était pas avec eux. Et moi je ne voulais rien
entendre, je ne voulais que le silence et surtout je ne voulais pas comprendre. Parce que comprendre c'était entrer de
plein fouet dans le monde des adultes et je ne voulais pas.
Mon père venait de faire un accident de voiture dans l'après-midi et était dans le coma.
Je n'ai pas vu mon père pendant un an (interdit aux enfants), je gardais toujours sa photo sous mon oreiller ... au bout
de deux ans, mon père est rentré à la maison. Je crois que c'était le plus beau jour de ma vie ... même s'il n'était plus
tout à fait comme avant ...
Aujourd’hui mon père n'est plus là mais je pense à lui tous les jours, il m'accompagne partout ... c'est mon modèle ... et
comme la chanson de Lynda Lemay, je me dis encore que "le plus fort c'est mon père."

Simone de Beauvoir, mémoires d’une jeune fille rangée.

Texte2 :

Samedi dernier, j’ai accompagné mon père au souk pour acheter le mouton de L'Aïd. En
entrant dans le marché, j'ai vu une grande foule de paysans, venus de Ain Béni MATHAR et
de DAHRA dans de vieux camions surchargés de moutons.
C’étaient des gens de grande taille, vêtus de belle djellabas de laine blanche, la tête coiffée
de turbans jaunes. Ils tenaient à la main une canne pour conduire le troupeau et pour lutter
contre les voleurs. Chacun tenait une ficelle attachée à un ou plusieurs moutons. On
entendait une grande clameur de voix hautes et aiguës d’hommes et de moutons mélangées.
Une mauvaise odeur d'écurie se dégageait du lieu. On sentait le mélange de la sueur, du foin
et de la crotte des bêtes.
Mon père allait, venait, regardait attentivement toutes les bêtes. Il tâtait un gros mouton qui
attira son attention par ses cornes monumentales et sa couleur brune. Il marchandait le prix
avec le vendeur pendant une heure, avant de décider enfin de prendre la bête. Malgré la
fatigue et la mauvaise odeur, j’étais fou de joie à l’occasion de la fête.

Texte3 :
Il y a des événements dans notre vie qui nous ont marqués à jamais, des anecdotes
d'école, de rue, des moments inoubliables qui se sont incrustés et malgré le temps,
ils sont toujours là et nous font rire ou pleurer! Moi, c'est comme tout le monde,
j'ai de bons et de mauvais souvenirs, les bons, c'étaient en été chez mes grands parents
à Jijel, les mauvais, tout le reste de l'année dans ma ville natale.
Dans le temps ma grand-mère cultivait des légumes, et comme j’aimais les
carottes, je me souviens, je mangeais le légume et je réimplante la tige pour
que personne ne s’en aperçoive. Quand ma grand-mère avait remarquée ça, elle
était furieuse et elle a dit : « Que Dieu emporte celui qui a fait ça ». Alors j’ai eu la peur de ma vie et je lui ai
répondu : Vous êtes bien cruelle, vous aurez pu dire tout simplement « Que Dieu pardonne celui qui a fait ça ».
"Tina,Souvenir d'enfance"
Texte 4 :
Je suis née à quatre heures du matin, le 9 janvier 1908, dans une chambre aux meubles
laqués de blanc, qui donnait sur le boulevard Raspail. Sur les photos de famille prises l'été
suivant, on voit de jeunes dames en robes longues, aux chapeaux empanachés de plumes
d'autruche, des messieurs coiffés de canotiers1 et de panamas2 qui sourient à un bébé : ce sont
mes parents, mon grand-père, des oncles, des tantes, et c'est moi. Mon père avait trente ans,
ma mère vingt et un, et j'étais leur premier enfant. Je tourne une page de l'album ; maman tient
dans ses bras un bébé qui n'est pas moi ; je porte une jupe plissée, un béret, j'ai deux ans et
demi, et ma soeur vient de naître. J'en fus, paraît-il, jalouse, mais pendant peu de temps. Aussi
loin que je m'en souvienne, j'étais fière d'être l'aînée : la première. Déguisée en chaperon rouge,
portant dans mon panier galette et pot de beurre, je me sentais plus intéressante qu'un
nourrisson cloué dans son berceau. J'avais une petite sœur : ce poupon ne m'en avait pas.
Simone de Beauvoir, Mémoires d'une jeune fille rangée (1958).

Texte 5 :
J'avais 6 ans, j'étais au CP. La directrice de l’école est venue me chercher dans la classe avec un air grave. Il fallait que je
rentre à la maison. Ma grande sœur était venue me chercher. Je me souviens des vêtements que je portais et de mon
incompréhension du moment mêlée d'une innocence qui faisait que je ne me rendais compte de rien. Ma sœur
m'attendait dans la cours. Elle m'a pris la main et n'a rien dit, je n'ai rien demandé, j'ai baissé la tête. Nous sommes
rentrées à pieds à la maison. Il n'y avait personne.
Puis ma maman et mon frère sont rentrés très tard le soir. Mon papa n’était pas avec eux. Et moi je ne voulais rien
entendre, je ne voulais que le silence et surtout je ne voulais pas comprendre. Parce que comprendre c'était entrer de
plein fouet dans le monde des adultes et je ne voulais pas.
Mon père venait de faire un accident de voiture dans l'après-midi et était dans le coma.
Je n'ai pas vu mon père pendant un an (interdit aux enfants), je gardais toujours sa photo sous mon oreiller ... au bout
de deux ans, mon père est rentré à la maison. Je crois que c'était le plus beau jour de ma vie ... même s'il n'était plus
tout à fait comme avant ...
Aujourd’hui mon père n'est plus là mais je pense à lui tous les jours, il m'accompagne partout ... c'est mon modèle ... et
comme la chanson de Lynda Lemay, je me dis encore que "le plus fort c'est mon père."

Simone de Beauvoir, mémoires d’une jeune fille rangée.

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