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Filière : Master Traitement d’information

Cours : Interfaces et systèmes d’acquisition de


données

TALEA Mohamed

BEHNANE Zakaria / EL BOUDALI Amine / KAMMOUR Ayoub / LAKOUACH Abderrazzak

Année Universitaire : 2019 / 2020


Interfaces et systèmes d’acquisition de données

L’interface du µP avec le monde extérieur

Définitions :
Mémoires
Dispositif électronique capable de stocker des informations binaires de telle sort
l’organe qui l’utilise puis à n’importe quel moment accéder à l’information qu’il demande. Il
y’a une logique de stockage
-Une mémoire possède deux propriétés fondamentales :
• Tout information stockes doit être accessible en lecteur
• Cet accès doit se faire de telle manière que toute information est repère de manière
unique (l’adressage.)
Ces deux caractéristiques sont essentielles car dans un ordinateur ou dans un système
informatique les valeurs numériques, les instructions, les adresses et les symboles c’est-à-
dire chiffre ou Lettre, sont manipulés sous une forme binaire et iles doivent être en général
conservé pendant un certain temps pour permettre leur exploitation.

Caractéristique d’une mémoire :


Une mémoire est caractérisée par plusieurs paramètres, si l’évaluation de ses
paramètres qui conduit aux choix d’une mémoire adaptée à son utilisation.
Caractéristique 1/ Capacitée totale
Exprimée en nombre totale des bits,
d’octets ou de mots pour un boitée mémoire,
on parlera de n mots de p bits, et pour une
mémoire centrale, on évaluera sa capacité en
K. Octet : 210, M.o 220, Go 230.

Caractéristique 2/ L’organisation
Elle se décrit par le nombre de bits\mot, le mot est alors considéré comme l’unité
d’adressage

Caractéristique 3/ mode d’accès


Accès aléatoire : l’accès se fait par l’adresse et le temps d’accès est constante. Exemple
mémoire centrale
Accès séquentiel : pour accède à l’information n, elle faut lire les n-1 informations qui
précède dans ce cas le temps d’accès est de temps le plus longe que l’information est
éloignée. Exemple : bande magnétique, disque dur
Dans le 1ere cas le dispositif d’adressage est un dispositif électronique, et dans le 2eme cas
est un dispositif mécanique.
Caractéristique 4 / la vitesse
On distingue plusieurs paramètres :

Le temps d’écriture : c’est la durée pour écrire effectivement une donnée dès que son
adresse est connue

Le temps de lecture : c’est la durée pour obtenir une donnée dès que l’on a fourni son
adresse
Les différentes mémoires de semi-conducteur ;
Ces mémoires réalisés en technologie LSI (Large shell Integration). Elle se présent
sous forme de circuit intègre, de nos jours il consiste la plupart des mémoires centrales du
micro-ordinateur.
Les RAM
Ce sont des mémoires vivre à accès aléatoire et des quelles sous-tension, on peut y
écrire et lire des informations.
Mémoire RAM statique : constitue par des bascules ou des transistors bipolaires ou des
transistors MOSFET. Ils sont organisés de boitier de cellulaire mémoire et d’un ensemble
de circuit de décodage et de commande et des quels sa tension
Une RAM statique conserve indéfiniment sans continuer.
Mémoire RAM dynamique : elle utilise un effet particulier des transistors MOS, c’est la
charge capacitive entre le gate et le substrat.
Cette capacité se décharge au bout de cinq a des mille secondes, il faut donc
rafraichir la périodiquement [généralement tous les 2 ms]
Malgré cette inconvénient les RAM DY sont très utilisée car elles sont facilement
intégrables a haut densité car un point de mémorisation nécessite environ 2 à 4 fois mot de
place qu’un RAM STQ.
Les ROM
Ce sont des mémoires a lecture seule, ils sont initialisés (mise d’un programme de
mémoire) au moment de leur fabrication, le contexte se conserve indéfiniment.
Généralement elles sont utilisées dans un système informatique pour contenu les logiciels
d’exploitations fournie généralement par le constructeur des microprocesseurs.
Bios : Basic Input Output System
L’un des programmes se trouve dans la ROM et le BIOS, il sert à l’identification de
l’environnement de travail de microprocesseurs. Parmi les paramètres qui seront définis :
La date, l’heure, le bon fonctionnement de tous les cases de la mémoire, le type de clavier qui
vous avez, les mots de passe …

Il y’a plusieurs types de ROM :


LA ROM A DIODE
La cellule mémoire dans ce cas est représenté par une diode le 1 (bit 1) est matérialisée par
la présence de la diode conduit et le 0 (bit 0), lorsque la diode bloque.
LA ROM A TRANSISTOR
Les diodes sont remplacées par transistor bipolaire au MOS, le résultat est identique au
ROM a diode.
PROM (Programmable Read Only Memory)
Généralement les ROM sont programmées par le constructeur mais parfois des
utilisateurs en besoin d’utilisée des ROM pour stocker des programmes du fonctionnement
pour des microprocesseurs dans des cartes prototypes, si pour cela il y’a l’apparition des
PROM.
Cette mémoire sera donc programmée par l’utilisateur à l’aide d’un programmateur
de PROM, mais une fois qu’elle est programmée, elle sera considérée comme une ROM. Son
organisation est identique à celle de la ROM.
EPROM
C’est des mémoires effaçables mais programmable, ce sont des PROM qui l’on peut efface et
le programmé, l’effacement des PROM ce fait en générales par des rayonnements UV.
EEPROM (Electrical Erasable PROM)
Elles sont effaçables électriquement mais de capacité très réduite par rapport au
mémoire PROM.

Organisation d’une mémoire


Dans une mémoire les cellules sont disposées seulement les lignes et les colonnes d’une
structure matricielle, en générale les mémoires sont organisées des mots ; 1, 2, 4, 8, 16, 32,
64,128 bits.
Exemple : 1 KB = 1024 bits
1024 x 1 mot bit = 256 x 1 mot 4 bits = 128 x 1 mot 8 bits
Comment Liée Le Microprocesseur Avec Les Mémoires :
- Pour l’écriture d’une information, on donne l’adresse du mot, l’information à une et
l’ordre d’écriture.
- Pour lire, on donne : → L’adresse.
→ L’ordre de lecture.
→ Et le mot apparait sur la sortie.

Exemple :

Adresse

̅
Solution de sortie 𝑪𝑺

̅̅̅
𝑹𝑾

Donnée de sortie

- Les signaux sont ; pour :


▪ ̅̅̅ , les données 𝑫𝒊 .
Le côté microprocesseur : les adresses 𝑨𝒊 , les lignes 𝑹𝑾
▪ Le côté mémoire : les lignes d’adresses 𝑨𝒊 , les lignes 𝑹𝑾 , les lignes de données 𝑫𝒊 ,
̅.
la ligne 𝑪𝑺
Remarque :
̅ est activé à l’état bas par la nouvelle adresse par la sélection de mémoire
✓ La ligne 𝑪𝑺
à partir dans laquelle on doit lire la donnée.
✓ L’ordre de lecture est activé à l’état haute.

- Adressage mémoire :
Le but de l’adressage est la fabrication des différents signaux que ce soit :
➢ Du boitier.
➢ Commande d’écriture ou lecture.
➢ Commande de sortie de données.
Pour le dialogue avec la mémoire et accéder ces différentes cases.
Exemple :
Soit le schéma suivant :

Bus d’adresse

Mémoire
Mémoire n
1
μP
Bus de données

Système
d’adressage ou
Bus de contrôle (logique)

On doit d’abord connaitre le nombre de bits du :


Bus de données et bus d’adresse du microprocesseur utilisée et connaitre les différents
signaux de commandes à utiliser.

- Espace d’adressage :
C’est le champ adressable par le microprocesseur.
Supposons qu’on a un microprocesseur à 8 bits de données et 16 bits d’adresses.
L’espace adressable est de : 𝟐𝟏𝟔 = 𝟔𝟒 𝒌𝒐𝒄𝒕𝒆𝒕𝒔.
Les adresses vont de : (𝐴15 → 𝐴0 )
1ére adresse : 0000 ………………………………………. 0000 (0000)𝐻
Dernière adresse : 1111 …………………………………... 1111 (𝐹𝐹𝐹𝐹)𝐻
Et connaitre aussi le nombre de lignes d’adresse qu’il faut utilisés pour un circuit
quelconque :
Exemple :
Pour un boitier de :
1 k. octet =𝟐𝟏𝟎 → de (𝟎𝟎𝟎𝟎)𝑯à (𝟎𝟑𝑭𝑭)𝑯
2 k. octet =𝟐𝟏𝟏 → de (𝟎𝟎𝟎𝟎)𝑯à (𝟎𝟕𝑭𝑭)𝑯
4 k. octet =𝟐𝟏𝟐 → de (𝟎𝟎𝟎𝟎)𝑯à (𝟎𝑭𝑭𝑭)𝑯
8 koctet =𝟐𝟏𝟑 → de (𝟎𝟎𝟎𝟎)𝑯 à (𝟏𝟑𝑭𝑭)𝑯
Ensuit choisi l’adressage mémoire adapté :
Il y deux types d’adressage mémoire :
❖ Adressage linéaire :
Il est simple à utiliser (sans décodage), mais il conduit à une pente de l’espace
adressage.
❖ Adressage utilisant un décodeur complet :
Réalisé au moyen d’un système de décodage d’adresse, il a pour avantage
l’explication de tout l’espace d’adressage mais il est un peu difficile à mettre au
point.
Ce type d’adressage nécessite l’utilisation d’un décodeur.
Un décodeur : C’est un circuit qui transforme un code binaire pondéré en un code
positionné de type 1 parmi N, avec N = 𝟐𝒏

𝑺𝟏
𝑨𝟏 𝑺𝟐
𝑨𝟐 𝑺𝟑
𝑺𝟒

/G

𝐺̅

Exemple de décodeur :
𝑺𝟎
𝑨
𝑩
𝑪

74LS138

𝐺1 ̅̅̅ ̅̅̅3
𝐺2 𝐺
̅̅̅
𝐺3
Validation :
𝐺1 ̅̅̅̅̅
𝐺2𝐴 ̅̅̅̅̅
𝐺3𝐵 C B A Sortie :
X 1 X X X X Aucune
X X 1 X X X Aucune
0 X X X X X Aucune
1 0 0 0 0 0 𝑆0
1 0 0 0 0 1 𝑆1
1 0 0 0 1 0 𝑆2
1 0 0 0 1 1 𝑆3
1 0 0 1 0 0 𝑆4
1 0 0 1 0 1 𝑆5
1 0 0 1 1 0 𝑆6
1 0 0 1 1 1 𝑆7
Organisation interne d’un microprocesseur :

Schéma synoptique :

Dans ce schéma on distingue plusieurs éléments importants :

Compteur ordinal (compteur de programme)


Contient en permanence l’adresse de la prochaine instruction à exécuter. Il envoie à la
mémoire les adresses d’instructions. Il doit s’incrémenter automatiquement par le passage
d’une instruction à une autre.
Registre d’état (state register)
Ce registre rassemble des bits d'états on indicateurs, qui sont des informations spécifiques
résultant de l’exécution d’une instruction (retenue, signe, overflow …).
Registre instructions :
Toutes les instructions du programme sont en mémoire centrale. Le processeur ira donc
chercher l’instructions du mémoire pour la stocker dans un registre à partir duquel les
instructions seront décodées. Ce registre est appelé registre instruction.
L’Accumulateur
Il a un rôle très varié au sein du microprocesseur
• Stocker un opérande de l’opération puis le résultat à la fin de l’opération qui est
traitée par L’UAL.
• Reçoit en général les données en provenance de la mémoire et destinées à être
divergé vers un périphérique.
• Peut servir de compter ou de décompter car il peut être incrémenté ou décrémenté
par des instructions.
• Reçoit des données de l’extérieur, ces données vont être ensuite rangées en
mémoire.
L’U.A. L
Elle s’occupe de toutes les opérations arithmétiques et logiques nécessaires. Elle compte en
général 2 entrées et 1 sortie

Unité de contrôle.
C’est tous les circuits logiques de contrôle qui décodent les instructions et les font exécuter
par les organes exécutifs (UAL, Accumulateur …) au rythme de l’horloge.

Bus d’adresse :
Le bus d’adresse une voie unidirectionnelle qui sert à envoyer un code d’adresse à la
mémoire et à communiquer avec des dispositifs extérieurs. La longueur de ce bus et de 32
bits (32 lignes regroupées) sur les microprocesseurs Intel Pentium, cela signifie que ce
microprocesseur est capable d’adresser 4295000000 emplacements en mémoire.

Bus de données :
Le bus de données peut présenter une longueur de 8 à 64 bits, selon l’année et le type du
microprocesseur. C’est par le bus de données que sont transmises les données qui doivent
être traitées par le microprocesseur.
A l’inverse, c’est également par le bus de données que transmettent les résultats de sortie
du microprocesseur. Autrement dit, tous les données entrantes et sortantes du
microprocesseur sont véhiculés par le bus de données.
Bus de commande :
Le bus de commande sert à coordonner tous les échanges d’informations décrits
précédemment. Le bus de commande véhicule des données qui valident les mémoires et les
portes d’entrées/sorties. Le bus de commande introduit des délais d’attente lorsque les
informations sont envoyées à un périphérique qui présente une vitesse de traitement
réduite.
Le bus de commande évite les conflits de bus lorsque deux éléments cherchent à
communiquer en même temps.

Bus
C’est un ensemble de lignes de communications. Son rôle est le transport de l’informations
d’une source vers une destinations.
On distingue 2 types :

Bus convergent : sur lequel plusieurs sources émettent de l’information vers un seul
récepteurs.

Bus divergent : un organe émetteur et plusieurs récepteurs.


Bus bidirectionnel : Il permet à la fois de lier plusieurs émetteurs et récepteurs
(divergent + convergent)

Multiplexeur :
Le multiplexeur est un circuit qui regroupe en série sur une voie les signaux venant de n
voies en parallèle. C’est donc un bus convergent à commande codée.
C2 C1 C0 S

0 0 0 E0

0 0 1 E1

0 1 0 E2

0 1 1 E3

1 0 0 E4

1 0 1 E5

1 1 0 E6

1 1 1 E7

Démultiplexeurs :
Il aiguille vers n voies en parallèle les signaux venant en série d’une voie.
Mux Introduction :
Lorsqu’on désire transmettre des informations qui sont en parallèles, cela exige autant de
fils de lignes que d’informations. Pour faciliter la liaison on va concentrer les informations
sur une seule ligne (MUX) et à l’arrivée on va repartir ces informations sur plusieurs lignes
(DeMUX).

En commandant simultanément les sélecteurs A et B, on peut transmettre sur une seule


ligne, les états des entrées Ei vers les sorties Si

En logique électronique, les commutateurs A et B sont remplacés par des circuits de


combinaisons MUX et DeMUX.
Les positions de sélections sont repérées au moyen de compteur binaires. La
synchronisation est effective par les impulsions d’horloge.
Fonctionnement d’un Microprocesseur (μP) :
Une fois que l’organisation physique du microprocesseur est connue on doit connaitre
comment s’exécutent les instructions d’un programme.
C’est donc le signal horloge qui valide successivement chaque opération particulière du
microprocesseur.
Chaque instruction se déroulent en 2 étapes :
• Phase recherche de l’instruction.
• Phase d’exécution de l’instruction.

A-Phase recherche de l’instruction :


Au départ le compteur de programme contient une adresse donnée d’une instruction à
exécuter. Le microprocesseur envoie cette adresse à la mémoire.
La mémoire répond au microprocesseur par l’envoie de l’instruction, cette dernière se
place dans le registre d’instruction.
Ensuit le compteur de programme sera incrémenté.

B-Phase d’exécution de l’instruction :


Une fois que l’instruction se trouve dans le registre d’instruction, elle sera décodée par
l’unité de contrôle qui envoie aux organisations exécutifs (U.A.L, Accumulateur, …) les
commandes nécessaires à l’exécution de l’instruction.

➢ C’est le cas pour un microprocesseur à 4 phase.


➢ Il existe des microprocesseurs à 5 phase ou plus.
Exemple
Supposons qu’on vent réaliser l’addition de deux nombres A et B rangés dans la mémoire
de données aux adresses 0 et 1 et rangé le résultat à l’adresse 2.
De la même supposons qu’on a met dans la mémoire d’instruction à partir de l’adresse 0 le
programme nécessaire.

LOAD 0
A Adresse 0 Adresse 0
LOAD 1
B Adresse 1 Adresse 1
STORE 2
Adresse 2 Adresse 2
END
Adresse 3

Chaque instruction (ADD, LOAD) et réaliser en fois grâce à une séquence de « micro-
instruction » appelée microprogramme, selon le processus suivant :

❖ L’instruction se trouvant dans le RI (Registre d’Instruction) est envoyée par un


décodeur qui génère l’adresse du microprogramme.
❖ Cette adresse et chargée dans compteur qui pointe sur le microprogramme. Les
micro-instructions de ce microprogramme s’exécutent successivement.

On trouve un nombre de microprogramme égale un nombre d’instruction exécutable se


trouvant dans le registre du microprocesseur.
L’utilisateur ne peut étendre ou modifier ce répertoire que dans le cas des
microprocesseurs multi blocs par contre dans le cas le microprocesseur est du type
monoblocs, ceci est figé par le constructeur.
Dans le microprocesseur n’est qu’un circuit représentant l’unité centrale d’un micro-
ordinateur.
Pour le rendre utilisable dans son environnement, donc pour construire un micro-
ordinateur on doit adjoindre au microprocesseur :
• Les mémoires.
• Les circuits d’entrées/sortie.
• Les bus de liaisons.
Procédure d’E/S

Comme on le sait un microprocesseur ne peut pas commander directement les


périphériques, donc c’est une interface qui facilite le dialogue entre le microprocesseur et
périphérique.
Il y a 3 sortes de procédures d’entrée/sortie possibles :

1. Entrée/Sorties par programme :


Elle est facile et très simple mais peu utilisée du fait qu’elle exige la disponibilité tout le
temps de périphérique concerné.
En exécutant un programme le microprocesseur n’a qu’effectue des instructions
d’entrée ou de sortie (input, output).
Cette méthode pénalise la vitesse de microprocesseur du fait qu’elle oblige à attendre le
périphérique.
Ici le microprocesseur avant d’effectuer une opération d’entrée sortie teste est ce que le
périphérique est prêt à effectuer un transfert donc tant que le périphérique n’est pas prêt,
le microprocesseur effectue une boucle d’attente.

2. Entrée/Sortie par demande d’interruption :


Dans ce monde d’échange le microprocesseur ne s’occupe pas de vérifier si le
périphérique est prêt ou non. C’est donc le périphérique lui-même signale au
microprocesseur lorsqu’il est disponible.
Donnant l’exemple de la lecture d’une touche de clavier :
• Si aucune touche n’est enforcée le microprocesseur effectue sa tâche en cours, sans
tenir compte le clavier.
• Supposant que l’enforcent d’une touche provoque l’envoi au microprocesseur d’un
signal interprétée par le microprocesseur comme une demande d’interruption.
• Le microprocesseur se branche alors à l’adresse ou est logé le sous-programme de
lecteur du clavier mais une fois le programme est terminé, le microprocesseur
revient au programme d’interruption
Donc une demande d’interruption est provoquée par un signal externe, totalement
asynchrone du fonctionnement du microprocesseur.
Au cours de l’exécution du programme d’interruption on masque l’arrivée d’autre
interruption c’est pour ne pas interrompue le déroulement de ce programme. Donc cette
procédure de gestion des entrée/sortie a pour avantage :
• La possibilité de gestion des processus en temps réel.
• Ainsi que d’optimiser le fonctionnement de ces échanges.
Le schéma est le suivant :

Ce schéma c’est dans le cas où nous avons un seul périphérique.


Si nous avons plusieurs sources d’interruption (plusieurs périphériques) comme le montre
le schéma suivant :

Plusieurs problèmes peuvent se poser :


• Le microprocesseur ne possède qu’une seule entrée d’IT
• Le microprocesseur doit identifier le périphérique demandeur et également l’ordre
de priorité d’exécution des interruptions simultanées
Généralement il y a plusieurs méthodes pour ceci mais les plus couramment utilisées sont :

Scrutation des périphériques :


Ici les périphériques peuvent demander simultanément des interruptions
Le microprocesseur vient scruter au niveau des interfaces l’état d’une bascule
d’interruption une fois qu’il détecte que cette bascule est activée il effectue le programme
relatif à ce périphérique.
Il y a en mémoire autant de programme que de périphérique il faut donc donner un
niveau de priorité à chaque périphérique

Interruption dirigés (vectorisée) :


Ici il y a apparition d’un contrôleur de priorité qui va alléger le côté logiciel.
Le périphérique envoie le signal d’IT au microprocesseur au CP, le microprocesseur génère
sur son bus d’adresse une adresse qui n’est pas celle du programme mais veut à
valider le codeur de priorité on procède par la suite à la fabrication de l’adresse du sous-
programme d’interruption
Entrée/Sortie par DMA :
Ce type d’entrée sortie permet le transfert direct des donnes d’un périphérique vers une
mémoire, sous le passage par l’intermédiaire du microprocesseur.
Il existe 3 méthodes possibles d’exécution d’une DMA

1. DMA par arrêt du microprocesseur :


Le microprocesseur est stoppé tant que toutes les donnes n’ont pas été transférées. Il
effectue donc une boucle d’attente

2. DMA par vole de cycle :


Une demande de DMA suspend l’horloge du microprocesseur comme ça il est arrêté
pendant quelques cycles.
La durée étant limite alors la quantité d’informations transfère est réduite et ce pour
rafraîchir périodiquement les registres dynamiques du microprocesseur

3. DMA par multiplexage dans le temps :


Le microprocesseur et le contrôleur de DMA partage le bus systématiquement un cycle sur
deux chacun. Cette méthode est la plus rapide.
Dans cette technique, les données issues d’un périphérique (ex : disque dur, lecture de
disquette) sont canalisées directement dans la mémoire.
Dans les conditions de fonctionnement classique, le processus réclame les données au
périphérique octet par octet ou mot par mot, avant de les envoyer dans la RAM.
UNIVERSITE HASSAN II DE CASABLANCA Année Universitaire 2019-2020
FACULTE DES SCIENCES BEN M’SIK
Master de Traitement de l’information TI – Département de Physique
Module : Interfaces et systèmes d’acquisition de données
Série des Exercices :

Exercice 1 :
Soit à lier un microprocesseur de 64 koctet d’espace d’adressage avec 2 mémoires :
• M1 de 2 k. octet adressée à partir de [(0000)] H.
• M2 de 2 k. octet adressée à partir de la dernière adresse de M1+1.
Proposez un schéma de liaison de ce Microprocesseur avec ces mémoires. (En
utilisant les portes logiques).
Dans le 2éme type d’adressage utilise comme composant principale un décodeur et
non pas des portes logiques. Refaire l’exercice en utilisant l’adressage décodé avec le circuit
74LS138.

Exercice 2 :
Soit à câbler 4 boitiers mémoires :
• 2 ROM de 2 ko : chaque Mi est de 2 ko.
• 2 RAM de 2ko : chaque Mi est de 2 ko.
Avec un microprocesseur de 16 lignes d’adresses.
Utiliser le décodeur 74LS138.
Donner l’espace d’adressage du microprocesseur.
Donner les adresses en hexadécimal des différentes mémoires.
Et donner le schéma de câblage du microprocesseur avec les mémoires.
Maintenant on change les ROM au lieu de 2 ko chacune, elles auront 1 ko chacune.
Refaire la question 1- avec cette nouvelle donnée.

Exercice 3 :
Sachant que nous avons :
• Un microprocesseur à 16 lignes d’adresse et 8 lignes de données.
• Une ROM de 8 ko : [(0000)] H.
• Une RAM de 1 ko : (dernière adresse de ROM+1).
• Un périphérique : [(0000)] H.
Que doit vérifier le microprocesseur pour que l’adresse [(0000)] H sera attribuer en
même temps à la ROM et au périphérique ?
Donner un schéma de câblage des éléments ci-dessus.

Exercice 4 :
Dans un système informatique on trouve :
• Un microprocesseur qui peut adresser 64 ko en lecture et écriture.
• Une mémoire morte de 16 ko, composée de 4 boitiers de 4 ko chacun
(adresse [(0000)] H).
• Une mémoire vive de capacité totale de 16 ko, composée 2 boitiers de 8
ko chacun (dernière adresse mémoire morte +1).
• Un périphérique adressé par l’adresse [(F000)] H.
Les données échangées entre microprocesseur, différents boitiers mémoire et périphérique
sont de 8 bits.
Réaliser le schéma de câblage qui permet au microprocesseur de dialogue avec les
éléments présentés ci-dessus, sachant qu’il possède la ligne R/W pour la lecture/écriture.
La RAM possède la ligne R/W pour lecture/écriture.
Pour microprocesseur /R pour lecture et W pour écriture
Pour RAM R pour lecture et /W pour écriture
Pour les deux composants c’est une seule broche et pas deux séparées

Exercice 5 :
Réaliser un schéma de câblage d’un système composé :
• Un microprocesseur adressant 64 Ko en lecture et écriture, et possédant la
ligne R pour lecture et la ligne /W, et aussi les signaux : /IOR et /MREQ.
• Deux mémoires : ROM de 16 ko et RAM de 2 ko, possèdent la ligne /RW pour
la lecture/écriture les deux mémoires.
• Un périphérique « 1 » adressé par les adresses : [(0100)]H, [(0101)]H,
[(0102)] H.
• Un périphérique « 2 » adressé par les adresses : [(0200)]H, [(0201)]H,
[(0202)] H.

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