Capteurs & Instrumentation

Travaux dirigés
Instrumentation et mesures physiques

Amplificateur d’instrumentation
En réalité, les deux entrées d’un amplificateur de différence (figure 1) ne sont jamais
parfaitement symétriques et la tension de sortie est donnée par :
 A  A   v  ve  
v s  A .ve  A .ve    .ve  ve    A  A . e   Ad .vd  Ac .vc
 2   2 
Avec vd est la tension différentielle d’entrée, vc est la tension de mode commun, Ad est
l’amplification de mode différentiel et Ac est l’amplification de mode commun.

+
ve+
vd

_ vs

ve-

Figure (1) : Amplificateur de différence.

1) On donne Ad  10 et Ac  0.05 , calculer la tension de sortie vs dans les cas suivants :

- ve  ve  500mV

- ve  490mV et ve  510mV

- ve  4.99V et ve  5.01V

2) Calculer l’erreur commise par rapport au cas idéal ( Ac vc  0 )

3) Calculer le taux de réjection de mode commun TRMC de ce montage.
4) Soit la structure de base de l’amplificateur de différence donnée par la figure (2),
 R2   R3  R4  R 
Montrer que v s   . .ve   4 .ve
 R1  R2   R3   R3 

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R1
ve+ R2

vs
R3 R4
ve-

Figure (2) : structure de base de l’amplificateur de différence

5) Calculer Ad, Ac et TRMC. On donne R1  4.7k , R2  47k , R3  10k et

R4  101k
6) Dans le cas où R2  R4  100k et R1  R3  1k , calculer Ad, Ac et TRMC.
7) A cause des tolérances, les résistances ne sont pas rigoureusement égales et
l’amplification en mode commun Ac n’est plus nulle. Si R1  R3 1    avec   1 et

Ad 1  Ad
R2  R4 , montrer que Ac   . et TRMC  20 log
1  Ad 
8) On donne R2  R3  R4  10k , calculer le taux de réjection en mode commun TRMC
dans les cas suivants :
- R1  10.05k et   0.05
- R1  10.001k et   0.001
9) Soit la structure à deux amplificateurs opérationnels donnée par la figure (3) :
R3

R2 R2 R1

R1
2 1

VS1 VS

Ve2 Ve1

Figure (3) : Amplificateur d’instrumentation avec deux AOP

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 R 2.R1 
Montrer que le gain différentiel Ad est égale à .1  1   . Déduire le gain en mode
 R2 R3 

commun Ac et le taux de réjection en mode commun TRMC.

10) Soit la structure à deux amplificateurs opérationnels donnée par la figure (4) :

R2 R3
1

Ve1 R1 VS1

3
Rext
VS

R1
R2 R3
2

VS2

Ve2

Figure (4) : Structure à trois amplificateurs opérationnels

2.R1
Montrer que le gain différentiel est égale à Ad  1  . Déduire le gain en mode
Rext
commun Ac et le taux de réjection en mode commun TRMC.

Comparateur simple non inverseur

Soit le schéma de la figure (1) décrivant un comparateur simple

R2
RA VS
Ve
VD

Figure (1)
1) Déterminer l’expression V-.

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2) Définir le seuil de basculement

3) Tracer la caractéristique Vs  f (Ve )
4) Tracer l’allure de Vs en fonction de temps si Ve est une tension sinusoïdale

Comparateur simple inverseur

Soit le schéma de la figure (2) décrivant un comparateur simple

R2
RA VS
Ve
VD

Figure (2)

1) Déterminer l’expression V+.

2) Définir le seuil de basculement
3) Tracer la caractéristique Vs  f (Ve )
4) Tracer l’allure de Vs en fonction de temps si Ve est une tension sinusoïdale

Comparateur non inverseur à hystérésis

On considère le montage de la figure suivante :
R2

R1

Vcc
Ve
VS
R
Vref

Figure (3)

1) Déterminer les expressions des tensions V- et V+.

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2) Définir les seuils de basculement du montage

3) Tracer la caractéristique Vs  f (Ve )
4) Déduire la largeur du cycle d’hystérésis
5) Tracer l’allure de Vs en fonction de temps si Ve est une tension sinusoïdale

Comparateur inverseur à hystérésis

On considère le montage de la figure suivante :
R2

R1
Vcc

R Ve VS
Vref

Figure (4)

1) Déterminer les expressions des tensions V- et V+.

2) Définir les seuils de basculement du montage
3) Tracer la caractéristique Vs  f (Ve )
4) Déduire la largeur du cycle d’hystérésis
5) Tracer l’allure de Vs en fonction de temps si Ve est une tension sinusoïdale

Générateur de signaux
On considère le montage suivant permettant de générer des signaux triangulaires et
carrés :

R2 C

R1 R

VS1 VS

Etage 1 Etage 2

Figure (5)

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1) Ce montage est constitué de deux étages. Identifier la fonction de chaque étage.

2) Pour l’étage 1, donner l’expression de la tension V+ et  1  V  V en fonction des
tensions VS et VS1.
3) Calculer les seuils de basculement haut et bas de cet étage et tracer la caractéristique
VS1  f (VS )

4) Pour Vs1  Vsat et si on suppose qu’à l’instant t=0 la capacité C n’est pas chargée (la

tension de sortie VS (t  0) est nulle), calculer en fonction du temps la tension de

sortie du montage VS (t ) et la tension différentielle d’entrée de l’amplificateur

opérationnel  1 (t ) de l’étage 1
5) La tension de sortie VS (t ) change de valeur chaque fois que  1 (t )  0 . Ce changement

ait lieu à l’instant t  T1 . Calculer T1 et VS (t  T1 )

6) Pour Vs1  Vsat , calculer en fonction du temps la tension de sortie du montage VS (t )

et la tension différentielle d’entrée de l’amplificateur opérationnel  1 (t ) de l’étage 1

7) La tension de sortie VS (t ) change de valeur chaque fois que  1 (t )  0 . Ce changement

ait lieu à l’instant t  T2 . Calculer T2 et VS (t  T2 )

Déduire la période des signaux T  T1  T2 ainsi que la fréquence f .

Montage potentiométrique
On utilise un simple pont diviseur alimenté par une source de tension continue Vg où on
tient compte de l’impédance interne de la source Rs et de l’impédance de l’appareil de
mesure Rd.

RS R1

Vg
RC Vm Rd

Figure (1)

1) Déterminer l’expression de la tension de mesure Vm.

2) Que devient cette expression dans le cas ou RC << Rd et RS << R1 ?

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3) On se place aux petites variations de RC, déterminer la relation liant dRC et dVm.
4) Déduire la sensibilité de ce capteur
5) Dans le cas où R1 = RC, déduire la nouvelle expression de la variation de la tension de
mesure Vm et la sensibilité.

Montage en pont
Le circuit de la figure (1) représente un pont de Wheastone où le générateur Vg est
supposé parfait (on néglige sa résistance interne).
1) Calculer la tension Vm en fonction des résistances R1, R2, R3, RC et Vg.
2) Déterminer la condition d’équilibre du pont
3) Dans le cas où les résistances R1, R2, R3 et RC sont égales à R et la résistance RC
subit une variation de R de telle manière que RC = R + R, donner la nouvelle
expression de Vm en fonction de Vg, R et R.
4) Déduire l’expression de Vm dans le cas de faibles variations de RC.

R1 R2
Vm
Vg A B

RC R3

Figure (1)

Capteur potentiométrique de déplacement

Un capteur de déplacement rectiligne est constitué d’un potentiomètre linéaire schématisé
sur la figure(1). On désigne par x la valeur du déplacement du curseur par rapport à la
position milieu que l’on prend pour origine.
1) La course utile du potentiomètre est l=10cm et sa résistance totale est 2R0. Quelle est
la grandeur physique à mesurer et quelles sont les valeurs de l’étendu de mesure.
2) En déduire l’expression des résistances Rb et Rh du potentiomètre pour un déplacement
x du curseur.
3) La tension de mesure Vmes, image de la position du curseur, est mesurée par un
appareil de mesure d’impédance d’entrée égale à Rapp. Exprimer Vmes en fonction de
Rb, Rh, Rg, Rapp et Vg.

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A A

l
Rg
Rh(x) Rh(x)
2R0
C
x C
Rb(x) Vg Rb(x)
0 Vmes Rapp

B B

Figure (1) : Potentiomètre linéaire en capteur push-pull

4) Que devient cette expression pour Rapp >> 2.R0 ?

5) En déduire la sensibilité Smes de la mesure.
6) Quelle valeur doit-on donner à Rg pour que cette sensibilité soit maximale en valeur
absolue ? Que deviennent dans ce cas Vmes et Smes ?
7) Dans le cas où Vg=10V, en déduire les intervalles de variation de Vmes et Smes .

Capteur capacitif de déplacement

On considère la structure de la figure(1), constituée de deux condensateurs plans
identiques C1 et C2, de surface rectangulaire d’aire A, entre les armatures desquels se
déplace selon l’axe x un noyau diélectrique de permittivité relative r.
C2 C1 l

e 0 r 0
x

Figure(1) : Condensateur à diélectrique glissant

1) Le noyau étant à sa position initiale, centré en x=0, déterminer l’expression des

capacités C1(x=0) = C2(x=0) que l’on notera C0 (on négligera pour cela les effets de
bords et le couplage entre les deux condensateurs). On donne 0=8,85.10-12 F/m, r=3,
e=1mm et A=6cm2.
2) Le noyau est déplacé de x de sa position d’origine, déterminer les expressions de
C1(x) et C2(x).

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 2 x    1   2 x    1 
3) Montrer que C1 ( x)  C0 1   r  et C 2 ( x)  C0 1   r 
 l   r  1   l   r  1 

4) Les deux condensateurs sont montés dans un circuit en pont selon le schéma de la
figure(2). Exprimer la tension différentielle de mesure Vmes en fonction de x, l, r et
Vg.

C1 R
Vm
Vg

C2 R

Figure (2) : Montage du capteur

5) En déduire la sensibilité Smes de la mesure. On donne l=2cm et Vg=10V.

6) Quelles sont les valeurs de l’étendu de mesure et de l’excursion de Vmes ?

Capteur capacitif de niveau

On désire réaliser un capteur de niveau pour une cuve d’huile (permittivité 2). Soit le
condensateur plan de la figure(1) dont les armatures sont de surface S et de hauteur h. Le
condensateur est initialement dans l’air (permittivité 1). L’huile monte jusqu’à une
hauteur x mesurée à partir du bas des armatures.

e
1

Niveau d’huile

x
2

Figure (1) : Schéma de principe du capteur

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1) Déterminer l’expression de la capacité C(x).

2) Calculer les capacités minimale et maximale du capteur ainsi que les impédances
correspondantes sous une alimentation sinusoïdale à 10kHz. On donne e=5mm,
h=1m, 1=0=8,85.10-12 F/m, 2=40 et S=2.10-2m2.
3) Le capteur est monté dans un circuit en pont de Wheatstone. Le condensateur C2 est
un condensateur variable dont on règle la valeur à C0=C(x=0). Donner l’expression de
la tension différentielle de mesure Vmes en fonction de x, h, 1, 2 et Vg. On donne
Vg=10V

Capteur capacitif de proximité et conditionneur à montage oscillant

On considère le capteur capacitif de proximité de la figure(1). Le but de cette mesure c’est
de détecter la distance x entre la tête du capteur et la cible.

x Armature extérieure B
Ce 2r

Armature intérieure

C(x)

h A e
Cp(x)

Cible

Figure (1) : principe de la détection de proximité capacitive

1) Donner l’expression de la capacité CAB présenté par le capteur entre ses bornes A et B
(elle est constituée des capacités de mesure C(x), inter-électrodes Ce et capacité
parasite Cp(x))
2) Montrer que la mise à la masse de l’armature extérieure et de la cible simplifie le
problème.
3) Soit S la surface de l’électrode active en regard de la cible et S’ la surface en regard de
l’électrode intérieure et de l’électrode extérieure. Le milieu ambiant est supposé de
permittivité égale à celle du vide. Donner en première approximation l’expression de
la capacité CAB. Dans cette expression on se contentera d’un développement au
premier ordre en e/r pour Ce(x).

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4) Le capteur est réalisé de façon à fonctionner pour une distance évoluant de x à partir
de la valeur de référence x0=2mm. Donner l’expression de CAB au premier ordre en
x/x0 et la mettre sous la forme CAB=C0(1-k.x/x0). On donne r=1cm, h=1cm, e=1mm
et 0=8,85.10-12 F/m.
5) Le capteur de capacité CAB est utilisé dans le circuit de la figure(2) et qui est constitué
de deux blocs : amplificateur et filtre.
Dans le cas où l’amplificateur opérationnel étant considéré idéal, calculer les fonctions
v2 v
de transferts en boucle ouverte H 1  et H 2  4
v1 v3

R2

CAB
v3 R v4
v2
v1

R1 C0 R

Amplificateur Filtre

Figure (2) : schéma de principe de la mesure

6) Déterminer les expressions du module et de la phase du produit H  H1 .H 2 .

7) Afin d’obtenir un circuit oscillant, on relie la borne de sortie de l’amplificateur à
l’entrée du filtre et la borne de sortie du filtre à la borne non-inverseuse de
l’amplificateur opérationnel de façon à réaliser v2  v3 et v1  v4 . Dans ce cas que
devient la valeur du module et de la phase de H .
8) En utilisant le résultat de la question (6) et (7), montrer que la pulsation d’oscillation
1
de ce circuit est donnée par :  
R. C 0 .C AB

9) Dans le cas où R = R2 = 100kΩ, calculer l’expression de la fréquence f d’oscillateur en

fonction du niveau x.
C AB R1
10) En utilisant le résultat des questions (6) et (7), montrer que 
C0 R2  R1

11) Pour x = 0 calculer la résistance R1.

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Capteur de température à résistance thermométrique

On désire mesurer la température par une résistance thermométrique de nickel dont le
comportement avec la température T exprimée en °C est donné
par R(T )  R0 (1  AT  BT 2 ) . La résistance thermométrique est montée en série avec une
résistance fixe R et le tout est alimenté par une source de tension de force électromotrice
Vg=1V et de résistance interne Rg=50. On donne R0  100 , A  5,49167.10 3 / C et

B  6,66667.10 6 / C 2 .
1) Donner l’expression de la tension de mesure Vmes(T) prise aux bornes de la résistance
thermométrique.
2) On limite l’étendue de mesure à E.M. = 10°C, calculer les limites de variation de
R(T).
3) On choisit comme référence de température T0=0°C, donner l’expression de la
variation R(T ) de la valeur de la résistance thermométrique pour une température T à
partir de la référence prise pour T0.
4) En déduire la variation Vmes correspondante.

5) Montrer que l’approximation linéaire de la variation Vmes ,app est donnée par :

R  R .R
Vmes ,app 
g

R  R  R0 
2
.Vg
g

6) Quelle valeur peut-on donner à R pour avoir un maximum de Vmes ,app .

7) Donner dans ce cas l’expression de Vmes et de la sensibilité S en fonction de A, B et T.

8) Que devient cette sensibilité dans le cas d’une approximation linéaire du
fonctionnement ?

Bande passante d’un thermocouple

On désire mesurer la température à l’intérieur d’une enceinte (fig.1) soumise à de
brusques variations de température (chambre de combustion d’un moteur à explosion
monocylindrique). La mesure de la température est effectuée par un thermocouple. La
quantité de chaleur passant pendant l’instant dt d’un milieu (2) à la température T2 à un
milieu (1) à la température T1 est donnée en première approximation par :
Q  K T2  T1 .dt
Où K est le coefficient d’échange calorifique entre le milieu (1) et le milieu (2). On
donne :

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Text : la température supposée constante du milieu extérieur à l’enceinte.

Tcap : la température du capteur.
Tenc : la température du milieu intérieur à l’enceinte
Kext : le coefficient d’échange calorifique du capteur avec l’extérieur.
Kenc : le coefficient d’échange calorifique du capteur avec l’enceinte.
M : la masse du capteur.
C : la capacité calorifique du capteur.

Tenc Capteur

Tcap
Enceinte

Extérieur Text

Figure (1) : Principe de la mesure

1) Etablir le bilan énergétique lors d’une variation dTcap de la température du capteur

pendant l’intervalle de temps dt.
2) On pose : Tcap  Tcap  Text et Tenc  Tenc  Text , calculer dans le domaine de Laplace

la fonction de transfert : Tcap ( p) Tenc ( p) .

3) Le moteur tourne à 730 tours /minute, l’évolution de la température à l’intérieur de

l’enceinte est rapide (explosion du mélange comburant). Calculer la fréquence
correspondante f.
4) Selon les caractéristiques des thermocouples citées dans le tableau ci-dessous choisir
le capteur le plus adapté.
Thermocouple 1 Thermocouple 2 Thermocouple 3
M (kg) 5.10-3 0,5.10-3 2.10-3
C (J/kg.K) 8360 3230 5210
Kext (W/K) 9 3 8
Kenc (W/K) 36 175 61

5) On fait l’approximation grossière que la température dans l’enceinte varie

sinusoïdalement, la température extérieure restant constante et égale à 20°C. Calculer
Tcap
la transmittance G  pour le capteur le plus adapté.
Tenc

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6) Calculer les valeurs extrêmes de la température de l’enceinte sachant que les valeurs
extrêmes données par le capteur sont 288,8°C et 960,6°C.

Impact de la résistance des fils de liaison sur la mesure

On considère une résistance thermométrique Pt100 de résistance Rc (T )  R0 1  T  où T

représente la température en °C, R0=100 la résistance à 0°C et =3,85.10-3°C-1 le

coefficient de température. On dispose, pour alimenter cette résistance thermométrique,
d’une carte de conditionnement (fig. 1) fournissant une sortie de courant parfaite calibrée
à I=5mA, les deux entrées différentielles d’un amplificateur d’instrumentation, la borne de
sortie de ce dernier et une borne de masse. La résistance ajustable R permet de faire varier
le gain G de l’amplificateur et les impédances d’entrée de ce dernier sont considérées
infinies.
1) La Pt100 est directement connectée entre la source de courant et la masse et ses bornes
sont reliées à l’amplificateur d’instrumentation (fig. 2). Les fils de liaison sont de
longueur négligeable. Déterminer l’expression de la tension de mesure Vmes1.
2) Calculer la sensibilité Smes.
3) Quel doit être le réglage du gain de l’amplificateur d’instrumentation pour obtenir une
sensibilité de 0.1V°C-1 ?

I I

e+ e+

R Ai Rc(T) R Ai

e- e-

Vmes

Figure (1) : Carte de conditionnement Figure (2) : Fils de résistance négligeable

4) La Pt100 est maintenant mise en service à distance de la carte et on doit donc tenir
compte de la résistance des fils de liaison. Ces fils de liaison sont des fils de cuivre de

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résistivité =1,72.10-8.m, de diamètre d=0,5mm et de longueur l=5m. Chaque fils est

modélisé par sa résistance r (fig. 3). Déterminer la nouvelle tension de mesure Vmes2.
5) En déduire l’erreur V  Vmes 2  Vmes1 sur la tension de mesure introduite par la
résistance des fils de liaison.
6) Quelle est alors l’erreur T engendrée sur la mesure de la température ?
7) Pour palier cette erreur, on modifie le montage pour obtenir un montage classique dit à
quatre fils : deux amenant le courant à la résistance thermométrique et deux fils
servant à la prise de tension aux bornes de celle-ci (fig. 4). Déterminer la nouvelle
tension de mesure Vmes3 et conclure.

I r’ I

r e+ r e+

Rc(T) R Ai Rc(T) R Ai

r e- r e-

Vmes r’ Vmes

Figure (3) : montage à fils réels Figure (4) : Montage à quatre fils

Capteur à jauge d’extensiométrie

On considère un fils cylindrique, de longueur l, de section s=10-2mm2, de résistance r
égale au repos R=10, dont le matériau est de module d’Young E=1,6.1011N.m-2 et de
coefficient de Poisson v=0.3. Ce fil est placé dans un pont de Wheatstone alimenté par une
source de courant parfaite, Ig=10mA (fig.1).
A l’équilibre mécanique, le fil n’étant soumis à aucune contrainte, les quatre résistances
du pont sont égales et le pont est équilibré. On donne la loi de Hooke : l l   E
1) On soumet le fil à une force de traction F=4N dans le sens de sa longueur. Déterminer
la contrainte appliquée.
2) Sachant que la limite élastique du matériau utilisé est l=2.109N.m-2, vérifier que la
contrainte subie par le fil demeure dans le domaine élastique.
3) Calculer la variation relative l l de la longueur du fil.

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4) Etablir l’expression de la tension de mesure différentielle du pont Vmes en fonction de

Ig, R et r.

R R
Vmes
Ig

r R

Figure (1) : Circuit de conditionnement

5) Sachant que cette tension de déséquilibre du pont est de 0.13mV lorsqu’on applique la
force de traction F au fil, calculer la variation relative R R de la résistance de ce
dernier.
6) En déduire le coefficient de jauge K du fil.
7) On réalise une jauge d’extensométrie avec du fil du type précédente et on se propose
de calculer son coefficient de jauge Kj en fonction du coefficient de jauge K du brin
étudié précédemment (fig.2). La jauge est constituée de n brins longitudinaux de
longueur l et de brins transversaux de longueur a. En absence de contrainte donner les
expressions de la résistance longitudinale Rl, la résistance transversale Rt et la
résistance totale Rj.
a

Figure (2) : Jauge d’extensométrie

8) La jauge est parfaitement collée sur une barre cylindrique parallèlement à l’axe de
celle-ci (fig.3). La barre, constituant le corps d’épreuve, est de longueur au repos L, de
module d’Young E0 et de coefficient de Poisson v0. Elle est soumise selon son axe à
une contrainte 0 inférieure à la limite élastique. Calculer en fonction de K, n, a, l, 0,

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 L
E0 et v0, la variation relative de Rl, Rt et Rj. On donne  v 0 où  est le rayon
 L
de la barre.

Figure (3) : Le corps d’épreuve équipé de la jauge

 a
 n  v0 
9) Montrer que K j  K . l 
 a 
 n 
 l 
10) On pose   Rt Rl , donner l’expression approchée de Kj dans le cas où  est petit.

Capteur inductif de déplacement

Soit le circuit magnétique de la figure (1) où le corps du circuit magnétique est réalisé en
fer doux feuilleté. On suppose que les lignes de champ sont parfaitement guidées par le
circuit magnétique et que l’entrefer e est suffisamment petit de telle manière à négliger la
fuite des lignes de champ.

Contour 
I
Ligne de champ
N spires Fer doux
L

e
Figure (1) : Schéma de principe du capteur


1) Donner l’expression de la circulation du champ magnétique H sur le contour ,
sachant que la bobine possède N spires et que l’intensité du courant qui la parcourt est
I.

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
2) Sachant que l’induction magnétique B est à flux conservatif, que la section S du
circuit magnétique est supposée constante, donner les relations liant l’induction
  
magnétique B aux champs dans l’air H air et dans le fer H fer . On notera µ0 la

perméabilité magnétique de l’air (assimilé au vide) et µ=µr.µ0 celle de fer doux.

3) Donner l’expression du flux d’induction magnétique au travers de la bobine, puis
l’exprimer en fonction de l’inductance propre L de la bobine.
4) En appelant l la longueur du contour  dans le fer doux ; donner l’expression de
l’inductance L.
5) Si on alimente la bobine par un courant sinusoïdale de pulsation , quelle est
l’expression de son impédance Z(e)?
6) Deux capteurs de même type que le précédent sont montés en push-pull comme le
schématisent les figures (2) et (3). En position de repos, les distances des pièces en U à
la pièce mobile sont égales à e0. Donner l’expression de la tension de mesure en
fonction de , Vg, L1 et L2.

Point C
I

I
L1(x) L2(x)
I
Point D

e0-x e0+x

Point A
Figure (2) : Fonctionnement en mode push-pull
C

L2 R
Vmes
Vg A B

L1 R

D
Figure (3) : Conditionnement

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 Capteurs & Instrumentation

7) Montrer que le pont de la figure (3) est équilibré pour x=0.

8) Calculer la variation Vmes de la tension de mesure pour x0 par rapport à sa valeur
pour x=0.
9) Calculer la sensibilité globale Smes du système de mesure. On donne l=6cm,
e0=2mm, Vg=10V et µr=400.

Prof. A. TOUHAMI Page 19