Mémoire de Fin D'étude de AKONDE ET AHINI

CONTRIBUTION A LA MISE AU POINT DU BOUILLEUR DU CLIMATISEUR SOLAIRE : CONCENTRATEUR
DE RAYONNEMENT
CAHIER DE CHARGE
1. Objectif
L’idée de produire du froid à l’aide de systèmes à absorption est née durant les
années 1859-1860 grâce à Ferdinand Carré. Quelques années plus tard, ce
système peut aussi être alimenté par l’énergie solaire. Suite à ces découvertes,
nous nous sommes fixés les objectifs suivants :
 Présenter brièvement le fonctionnement d’une machine de froid à

absorption et l’importance de s’y intéresser aujourd’hui plus que
jamais en Afrique, puis s’intéresser à la plus-value des
concentrateurs solaires pour ce type de dispositif dans les pays
fortement ensoleillés
 faire le bilan thermique d’une villa
 Proposer un schéma d’installation
 Faire le bon choix d’un concentrateur pour le bouilleur
 Evaluer le coût de l’installation
2. Contraintes et moyens mise à disposition

Au cours de notre stage, les difficultés auxquelles on a dû faire face sont liées
à la non-conformité de notre thème d’étude aux activités qu’exerce la structure
d’accueil. De toute façon, quelle que soit l’entreprise choisie, cette difficulté
aurait subsisté. En effet, les systèmes à absorption sont déjà peu développés
dans le monde, voire quasiment inexistants dans notre pays, le Bénin, en
réfrigérations tertiaire, commerciale ou industrielle.
Cependant, la franche collaboration de nos encadreurs dans une parfaite
harmonie, la documentation mise à notre disposition et les connaissances
acquises au cours de notre formation ont constitué pour nous de véritables
appuis pour l’élaboration de ce travail.
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue i

DE RAYONNEMENT
3. Thème du Travail de Fin d’Etude

Dans le but de mettre en pratique les notions théoriques acquises au cours de
projet en climatisation et d’énergies Renouvelables (Solaire et Biomasse), nous
avons choisi de travailler sur la climatisation solaire. D’où le thème de notre
TFE : « CONTRIBUTION A LA MISE AU POINT DU BOUILLEUR DU
CLIMATISEUR SOLAIRE : CONCENTRATEUR DE RAYONNEMENT »
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue ii

DE RAYONNEMENT
RESUME
La climatisation de la plupart des bâtiments est assurée par des machines
frigorifiques à compression, ce qui va clairement à l’opposé de l’objective de
limitation des consommations d’énergie et de protection de l’environnement.
Pour y remédier, la ré-adoption des systèmes à absorption (fonctionnant au
couple de H2O/ LiBr ou autres couples de fluides) couplée à l’utilisation d’une
énergie renouvelable non polluante via des capteurs solaires thermiques
(capteur sous vide) peut être une contribution non négligeable. Force est de
constater que ses capteurs solaires thermique ne permettent pas un bon
fonctionnement du bouilleur de la machine à absorption à cause du niveau de
température (< 100°C). Ceci nous a conduit à étudier d’autres capteurs
permettant d’atteindre une température (>100°C) pour garantir un
bon « dégazage du fluide de travail » au bouilleur. Après étude et pour le bon
fonctionnement du bouilleur nous avons choisi le concentrateur cylindro-
parabolique qui permet d’atteindre une température autour de 200°C. Pour
l’alimentation d’une villa de 10 kW en froid, la surface de champs nécessaire
pour notre concentrateur après dimensionnement est de 81,02m2. L’étude
économique de cette installation nous a permis de constater que pour une
exploitation de 20ans, le système est rentable; en plus il participe à la protection
de l’environnement.
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue iii

DE RAYONNEMENT
ABSTRACT
Air conditioning of most buildings is provided by compression chillers, which
is clearly the opposite of the objective limitation of energy consumption and
environmental protection. To remedy this, the re-adoption of the absorption
systems (operating torque of H2O / LiBr or other fluids couples) plus the use
of non-polluting renewable energy via solar thermal collectors (vacuum sensor)
can be a significant contribution. It is clear that its thermal solar collectors do
not allow proper operation of the boiler because of the absorption chiller
temperature level (<100 ° C). This led us to consider other sensors to achieve a
temperature (> 100 ° C) to ensure proper "degassing working fluid" to the
boiler. After review and for the proper functioning of the boiler we chose the
parabolic concentrator that can reach a temperature around 200 ° C. Food of a
villa 10 kW in cooling, the surface fields needed for our hub after sizing is
81,02m2. The economic study of this facility, we found that for 20 years of
operation, the system is cost-effective; plus it helps protect the environment.
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue iv

DE RAYONNEMENT
DEDICACES
Je dédie ce travail à :
 Celui qui a formé pour moi des projets de paix pour que j’ai un
avenir et de l’espérance, son nom est SHAMMA, JIRHET, LE
DIEU TOUT PUISSANT ;
 Ma chère mère Sébastienne DOVOEDO pour son amour et les
efforts aménagés le long de mes études ;
 Mon cher père Léopold k. AHINI pour tout ce qu’il a investi en
moi sans quoi je ne serai là où je suis ;
 tous mes frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, cousines et
voisins, vous qui aviez été soucieux de la réussite de votre frère,
vous qui m’aviez soutenue moralement, financièrement et m’aviez
entouré de votre affection fraternelle.
 Et «tous ceux qui ont apporté leur pierre à l’édification de ma
formation.
« Quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à un de mes plus petits
ne perdra jamais sa récompense car c’est à moi Dieu que vous l’avez faites
(Matt16 : 42). »
Alors le seigneur lui-même saura vous récompenser moi je n’ai qu’une
expression à la bouche Merci à vous tous.
Alban Gildas Sourou AHINI
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue v

DE RAYONNEMENT
Je dédie ce travail à :
 La Sainte Trinité et à ma maman chérie la Sainte Vierge Marie

pour la protection divine !
 Ma très chère maman Elise ADIO pour son sacrifice pour moi
depuis mon enfance. Trouver, très chère maman, le fruit partiel de
vos semences à travers cette œuvre !
 Mon père Léon AKONDE, mes frères et sœurs Odette, Stanislas
et Ida AKONDE ainsi qu’à mes cousins, cousines, oncles et tantes
pour tout leur soutien.
 Tous mes professeurs en particulier Dr GUIDI Clotilde actuelle
DA de l’IUT-LOKOSSA pour tout son soutien.
 Enfin, à tous mes amis qui pensent à moi CAPO-CHICHI
Danaïdes, MOUSSE Halim, AHOGNIBO Camille, BACOUDOU
Hector et notamment mes amis de l’IUT-LOKOSSA avec qui j’ai
passé trois ans de travail, peines et distraction et que je continue
de porter dans mon cœur, sans oublier mon ami Gildas AHINI
avec qui je me suis engagé à livrer ce travail.
Kayodé Rodrigue AKONDE
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue vi

DE RAYONNEMENT
REMERCIEMENT
Sincères remerciements
 Au Dieu tout Puissant créateur du ciel et de la terre qui nous a accordé
sa grâce et sa force durant tout le long du parcours.
Nous remercions également :
 M. Alain ADOMOU, Professeur et Maitre conférence CAMES,
Directeur de l’IUT de Lokossa ;
 Mme Clotilde GUIDI, Docteur Ingénieur en Energétique et
Maitre conférence CAMES, Directrice Adjointe de l’IUT de
Lokossa;
 Nous voudrions vivement et très sincèrement exprimer notre profonde
gratitude au Docteur Victorin CHEGNIMONHAN, enseignant
chercheur à l’université de Nantes en France qui a encadré
scientifiquement ce travail, pour sa disponibilité, son amour du travail
bien fait, son attention particulière. Nous tenons sincèrement à remercier
 Nous tenons à exprimer notre reconnaissance au Docteur Clément
AKONDE, enseignant à l’IUT de Lokossa et Chef du Département de

GIM.
 tous les professeurs qui, tout au long de notre cursus, nous ont donné un
enseignement.
 Nos remerciement s’en vont également à l’endroit de :
 notre Tuteur de Stage Ing Magloire Kayodé CHABI, chef de la
Division Infrastructures Equipements et Maintenance du CHU-
MEL.
 Monsieur Sévérin COCOUVI Technicien Biomédical au CHU-
MEL, lui qui nous a beaucoup appris et transmis le savoir-faire sur
le terrain.
 tous nos camarades en Maintenance Industrielle de l’IUT de
Lokossa
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue vii

DE RAYONNEMENT
TABLE DES MATIERES
CAHIER DE CHARGE ...................................................................................................................... i

RESUME............................................................................................................................................iii
ABSTRACT ....................................................................................................................................... iv
DEDICACES ......................................................................................................................................v
REMERCIEMENT ........................................................................................................................... vii
ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES.................................................................................. xii
INTRODUCTION GENERALE........................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’IUT ET DE LA STRUCTURE D’ACCEUIL ..... 3
CHAPITRE 1: PRESENTATION DE L’INSTITUT UNIVERSITAIRE DE TECHNOLOGIE
(IUT) DE LOKOSSA ......................................................................................................................... 4
Introduction ........................................................................................................................................ 4
I. Historique ................................................................................................................................... 4
II. Situation géographique........................................................................................................... 6
III. Administration et organigramme de l’IUT ............................................................................. 7
IV. Mission ................................................................................................................................... 9
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LA
MERE ET DE L’ENFANT LAGUNE (CHU-MEL) ...................................................................... 10
I. Historique du Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune .................. 10
II. Situation géographique......................................................................................................... 11
1. Situation organisationnelle ............................................................................................... 12
2. Les organes de gestion et de consultation ............................................................. 12
3. Les organes administratifs ................................................................................................ 13
4. Les organes techniques..................................................................................................... 14
5. Organigramme de l’Hôpital ............................................................................................. 14
III. Présentation de la Division Entretien et Maintenance (DEM) ............................................. 14
1. La Section Biomédicale ................................................................................................... 15
2. La Section Mécanique ...................................................................................................... 15
3. La Section Informatique ................................................................................................... 15
4. La Section Electricité ....................................................................................................... 15
5. La Section Plomberie ....................................................................................................... 16
6. Le Magasin ....................................................................................................................... 16
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue viii

DE RAYONNEMENT
7. Le Secrétariat ................................................................................................................... 16
8. Esprit du service biomédical au (CHU-MEL) .................................................................. 16
DEUXIEME PARTIE: DEROULEMENT DU STAGE ......................................................... 20
I. TRAVAUX EFFECTUES ....................................................................................................... 21
1. Travaux de maintenance biomédicale .............................................................................. 21
.................................................................................................................................................. 24
2. Travaux d’électricité bâtiments ........................................................................................ 24
3. Remarques et suggestions ................................................................................................ 26
CONTRIBUTION A LA MISE AU POINT DU BOUILLEUR DU CLIMATISEUR SOLAIRE :
CONCENTRATEUR DE RAYONNEMENT ................................................................................. 27
CHAPITRE1 : GENERALITE SUR LES ENERGIES RENOUVELABLES ................................ 27
TROISIEME PARTIE : TRAVAIL DE FIN D’ETUDE (TFE) ...................................................... 27
I. Crise énergétique .............................................................................................................. 28
II. Historique ............................................................................................................................. 31
III. Etat de l’art de la machine à absorption ............................................................................... 34
CHAPITRE2 : MACHINE A ABSORPTION ................................................................................. 35
I. Atouts du système .................................................................................................................... 35
1. Présentation d’un système à absorption ........................................................................... 36
II. Les mélanges binaires usuels utilisés en climatisation solaire ............................................. 38
III. Les machines à absorption H2O-LiBr .................................................................................. 39
1. Cycle thermodynamique .................................................................................................. 39
2. Le cycle eau / bromure de Lithium .................................................................................. 40
3. Le cycle eau / ammoniac .................................................................................................. 40
IV. Description du cycle thermodynamique ............................................................................... 40
V. Avantage et Inconvénients des machines à absorption ............................................................ 41
CHAPITRE3: ETUDE D’UN PROTOTYPE DE CLIMATISATION SOLAIRE D’UNE VILLA
DE 10KW ................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
I. Schéma de l’installation ..................................................................... Erreur ! Signet non défini.
II. Concentrateur de rayonnement et dimensionnement ........................................................... 43
1. Différents types de concentrateur et domaines d’application ........................................... 43
2. Choix du concentrateur en fonction de la température............................................................. 45
III. Concentrateur cylindro-parabolique ..................................................................................... 45
1. Principe de fonctionnement .............................................................................................. 46
IV. Les composants du concentrateur cylindro-paraboliques..................................................... 46
a) Le réflecteur ..................................................................................................................... 46
b) L’absorbeur ...................................................................................................................... 47
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue ix

DE RAYONNEMENT
2. Les différents types d’absorbeur ...................................................................................... 48

3. Les différents types de fluide caloporteur ........................................................................ 48
V. Dimensionnement du ballon de stockage ................................................................................. 49
VI. Dimensionnement du concentrateur ..................................................................................... 51
VII. Evaluation du coût d’installation de la machine à absorption avec concentrateur cylindro-
parabolique et d’une machine à compression de même puissance................................................... 52
1. Machine à absorption ....................................................................................................... 52
2. Machine à compression .................................................................................................... 54
VIII. EVALUATION DES COUTS D’EXPLOITATION MENSUELLE DE
L’INSTALLATION ......................................................................................................................... 55
IX. ETUDE COMPARATIVE ................................................................................................... 56
Conclusion........................................................................................................................................ 57
CONCLUSION GENERALE .......................................................................................................... 58
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Situation géographique de l’iut de Lokossa ..................................... 7

Figure 2 : organigramme de l’administration de l’iut ....................................... 8
Figure 3 : schéma de fonctionnement ............................................................. 30
Figure 4 : structure schématique d’une machine à absorption [1] ................. 36
Figure 5 : Systèmes de concentration [3]. ....................................................... 43
Figure 6 : Principe de fonctionnement du concentrateur [3]. ......................... 46
Figure 7 : Réflecteur avec du papier fumé ...................................................... 47
Figure 8 : film plastique fumé ......................................................................... 47
Figure 9 : Schéma d’un tube absorbeur .......................................................... 47
LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : Vue de l'entrée principale de l’IUT de Lokossa ................................ 5

photo 2 : vue de l’entrée principale du CHU-MEL ........................................ 11
Photo 3 : régulateur de tension ........................................................................ 22
Photo 4 : Concentrateur d’oxygène ................................................................. 22
Photo 5 : moniteur multiparamétrique ............................................................ 23
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue x

DE RAYONNEMENT
Photo 6 : centrifugeuse .................................................................................... 24

Photo 7 : réservation des conduits................................................................... 25
Photo 8 : pose des conduits ............................................................................. 25
Photo 9 : Incendie de la flotte romaine lors du siège de Syracuse en 21 ........ 31
Photo 10 : Un miroir ardent ............................................................................ 32
Photo 11 :concentrateur à lentilles de Lavoisier (1774) ................................. 32
Photo 12 : Plans et photos de la centrale thermique de Méadi en Egypte
en1913 ............................................................................................................. 32
Photo 13 : Le four de Mont-Louis .................................................................. 33
Photo 14 : La première voiture solaire ............................................................ 34
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Caractéristiques actuelles des dispositifs à concentration ........... 48
Tableau 2 : tableau de relevé de la puissance ................................................. 49
Tableau 3 : investissement de la machine à absorption .................................. 53
Tableau 4 : caractéristique de la machine à compression ............................... 54
Tableau 5 : investissement de la machine à compression ............................... 55
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Organigramme du CHU-MEL de Cotonou .................................. 62

Annexe 2 : Organisation structurelle de la division entretien et maintenance
du CHU-MEL de Cotonou .............................................................................. 63
Annexe 3 : Principales installations prototypes à capteurs cylindro-
paraboliques..................................................................................................... 64
Annexe 4 : Performances actuelles des systèmes de référence ...................... 65
Annexe 5 : Projets de centrales solaires dans le monde (capacité solaire) ..... 66
Annexe 6 : Les constructeurs de la machine à absorption .............................. 66
Annexe 7 : : Tables des vapeurs...................................................................... 66
Annexe 8 : les différents types de concentrateur ............................................ 66
Annexe 9 : les différents diagrammes ............................................................. 66
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue xi

DE RAYONNEMENT
ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES


 IUT : Institut Universitaire de Technologie
 ENSET : Ecole Normale Supérieure de l’enseignement Technique
 CODIR : comité de direction
 GC : Génie Civil
 GEII : Génie Electrique et Informatique Industrielle
 GIM : Génie Industriel et Maintenance
 GME : Génie Mécanique et Energétique
 CSMI: Centre de Santé Maternelle et Infantile
 CHU-MEL: Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de
l’Enfant Lagune
 DTI : Diplôme de Technicien Industriel
 HOMEL : Hôpital de la Mère et de l’Enfant Lagune
 CA : Conseil d’Administration
 CMC : Commission Médicale Consultative
 CODIR : Comité de Direction
 CHS : Commission d’Hygiène et de Sécurité
 CCG: Cellule de Contrôle de Gestion
 CMQ : Cellule de Management de la Qualité
 CSRH : Chef de service des Ressources humaines.
 SAE : Service des Affaires Economiques
 SAF : Service des Affaires Financières.
 SRH : Service des Ressources Humaines.
 DEM : Division Entretien et Maintenance
 Tc : Température de Condensation
 Qc : Chaleur de Condensation
 Qe : Puissance frigorifique
 Te : Température de la source froide
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue xii

DE RAYONNEMENT
 Qg : Quantité de la chaleur
 Qq : Chaleur dégagée
 Pts : Puissance utilisée par le système
 Pbs : Puissance quittant le ballon de stockage vers le système
 Pb : Puissance nécessaire au ballon de stockage
 Qb : Quantité d’énergie nécessaire au niveau du ballon de stockage
 Lf : Chaleur latente
 Pu : Puissance thermique utile
 So : Surface d’ouverture
 LiBr/ NH3: Bromure de lithium /Ammoniac
 UI : Unité intérieur
 UE : Unité extérieur
 COP: Coefficient de performance
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue xiii

DE RAYONNEMENT
INTRODUCTION GENERALE
La consommation mondiale de l’énergie est sans cesse croissante.
L’épuisement des ressources d’énergie fossiles et le réchauffement climatique
de la planète ont conduit les différents pays à promouvoir les politiques de
développement durable et de protection de l’environnement. La grande partie
de l’énergie consommée provient des combustibles fossiles (pétrole, gaz
naturel, charbon, etc.) dont l’utilisation massive conduirait à l’épuisement de
ces réserves et menace réellement l’environnement [3]. Cette menace s’est
manifestée principalement à travers la pollution et le réchauffement global de
la terre. La grande préoccupation du monde actuel est d’atténuer cette pollution
et de développer d’autres alternatives mettant en valeur les différentes formes
des énergies renouvelables au premier rang desquelles l’énergie solaire. Cette
dernière présente des coûts de fonctionnement réduits et offre dans certains cas,
une alternative économiquement rentable par rapport aux sources d’énergie
conventionnelles.
La situation géographique des pays tropicaux, et en particulier de l’Afrique est
propice pour le développement et l’épanouissement de l’utilisation de l’énergie
solaire. En effet, vu l’importance de l’intensité du rayonnement reçu ainsi que
la durée de l’ensoleillement qui dépasse les dix heures par jour pendant
plusieurs mois, l’Afrique peut couvrir certains de ses besoins par l’énergie
solaire ; cet avantage pourrait être profitable dans la climatisation où la
consommation de l’énergie est très importante. L’un des principaux atouts de
ce système réside dans le fait qu’il y a simultanéité entre la demande en
rafraichissement et la disponibilité du rayonnement solaire.
Le présent travail présente alors l’un des techniques pour l’amélioration de la
climatisation à partir de l’énergie solaire. Il est divisé en trois grandes parties.
Il s’agit de la présentation de l’Institut Universitaire de Technologie de
Lokossa (IUT/Lokossa), et de la structure d’accueil pour le stage ; du
Rédigé et soutenu par AHINI Gildas A. S. et AKONDE K. Rodrigue 1

DE RAYONNEMENT
déroulement du stage et enfin, le développement de notre thème intitulé :

CONTRIBUTION A LA MISE AU POINT DU BOUILLEUR DU CLIMATISEUR
SOLAIRE : CONCENTRATEUR DE RAYONNEMENT

DE RAYONNEMENT
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’IUT ET DE

LA STRUCTURE D’ACCEUIL

DE RAYONNEMENT
1. ££
CHAPITRE 1: PRESENTATION DE L’INSTITUT UNIVERSITAIRE
DE TECHNOLOGIE (IUT) DE LOKOSSA
Introduction
L’Institut Universitaire de Technologie de Lokossa, dans ses objectifs de
rendre complète sa formation, organise un stage professionnel d’au moins trois
mois à tous ces apprenants en troisième année d’étude. Ce qui donne accès à
l'obtention du diplôme de licence professionnelle après la soutenance du
rapport de stage et la validation des modules requis.
Pour répondre à ces obligations nous avons effectué notre stage de fin de
formation au Centre Hospitalier de la Mère et de l’enfant Lagune afin de
mieux réagir face à la maintenance des équipements biomédicaux. Ce stage a
également été pour nous l’occasion de réfléchir sur notre travail de fin d’étude
portant sur la climatisation solaire
Ainsi nous présenterons brièvement l’institut Universitaire de Lokossa (IUT
Lokossa), avant de présenter le Centre Hospitalier de la Mère et de l’enfant
Lagune qui est notre lieu de stage
I. Historique
L’Institut Universitaire de Technologie de Lokossa (IUT) a été créé le 05
novembre 2001 pour décongestionner l’ex Centre Polytechnique Universitaire
(CPU) et rendre utile le matériel existant sous l’ENI (École Normale Intégrée)
de Lokossa. Depuis ce temps jusqu’en 2015 il était sous la direction de
l’université d’Abomey-Calavi. De juillet 2015 jusqu’à ce jour il est sous la
direction de l’université de Lokossa dirigé par Madame le recteur Sylvie
HOUNZANGBE-ADOTE.

DE RAYONNEMENT
Photo 1 : Vue de l'entrée principale de l’IUT de Lokossa
C’est un établissement d’enseignement supérieur qui forme des techniciens

supérieurs uniquement dans les Techniques Industrielles et qui s’occupe du
perfectionnement technique et technologique de la formation continue des
cadres dans les filières qu’il offre. A l’instar de tous ces objectifs, l’IUT de
Lokossa, comme toute université de Technologie, a pour vocation de mener la
recherche scientifique et technologique, de produire et publier des documents
scientifiques tant de ses professeurs que des étudiants.
L’entrée à l’IUT-Lokossa était subordonnée dès sa création à un
concours de bourse, à un test interne, une dérogation, ou à un sponsoring. Mais,
depuis l’Année Universitaire 2007-2008, suite aux récentes réformes qui ont
eu lieu dans l’enseignement supérieur, ce système de sélection a laissé place à
une étude de dossier des élèves admis au baccalauréat série C, D, E, F ou au
Diplôme de Technicien Industriel (DTI).
La formation à l’IUT de Lokossa s’étend sur trois années et est
sanctionnée par le Diplôme de Licence Professionnelle dans l’une des quatre
filières (avec option ou non) que sont :

DE RAYONNEMENT
- Le Génie Civil ; (GC)

- Le Génie Electrique et Informatique Industrielle ; (GEII)
- Le Génie Mécanique et Energétique ;(GME)
- Le Génie Industriel et Maintenance. (GIM)
Deux de ces départements, à partir de la deuxième année comportent en
leur sein deux filières optionnelles chacun. Il s’agit du département de Génie
Mécanique et Energétique et le département de Génie Industriel et Maintenance
où les filières optionnelles sont respectivement l’Energétique, la Productique,
la Maintenance Automobile et la Maintenance Industrielle.
Le règlement pédagogique de l’Institut prévoit trois stages dans le cursus
de la formation de l’étudiant :
- Un stage ouvrier d’une durée minimale d’un mois à la fin de la première

année d’étude ;
- Un stage intermédiaire d’une durée minimale d’un mois à la fin de la

deuxième année d’étude ;
- Un stage de fin d’étude d’une durée de trois mois en troisième année. Au

terme du dernier stage, l’étudiant rédige un rapport de stage dans lequel, il
présente les travaux qu’il a exécutés ou auxquels il a assisté dans l’entreprise
et réalise un Travail de Fin d’Etude (T.F.E.) sous forme de projet. Ce dernier
peut concerner ou non un problème technique au sein de l’entreprise.
Après l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle les voies

professionnelles sont plusieurs selon la filière ou l’option choisie.
II. Situation géographique

L’Institut Universitaire de Technologie de Lokossa (IUT) est localisé dans la
ville de Lokossa, dans le département du Mono, au Bénin, en Afrique de
l’Ouest. Le schéma ci-dessous a montré la localisation de l’Institut dans la ville.

DE RAYONNEMENT
Vers le
marché
Vers Dogbo
Place
Préfecture
publique
Habitations
Park
Mairie Taxi
de
Lokoss
a
SITEX SBEE
Eco-Bank
Venant IUT
de
Cotonou Lokossa
Figure 1 : Situation géographique de l’iut de Lokossa
III. Administration et organigramme de l’IUT

Depuis sa création, l’Institut Universitaire de Technologie de Lokossa a
toujours eu une administration bien organisée et dirigée par une équipe
respectant la hiérarchie en vigueur dans l’administration béninoise.
L’institut était dirigé depuis sa création par une administration ayant à sa
tête Monsieur Ezéchiel ALLOBA, Docteur Ingénieur en Génie Civil,
spécialiste en routes, Maître Assistant des Universités, aidé successivement
dans ses fonctions par ses Adjoints : Monsieur Alain ADOMOU, Professeur et
Maître Conférence CAMES et Monsieur Emmanuel K. WOUYA, Docteur
Ingénieur en Génie Civil, spécialiste en Mécanique des structures, Maître
Assistant des Universités.
Dès la rentrée Universitaire 2009-2010, une nouvelle administration ayant
à sa tête Monsieur Djibril MOUSSA, Docteur en mathématiques avec son

DE RAYONNEMENT
adjoint Monsieur Léandre M. VISSOH, Docteur en production mécanique et

productique, Maître Assistant des Universités a pris la direction de l’institut.
Dès la rentrée Universitaire 2012-2013 a connu une nouvelle administration
ayant toujours à sa tête Monsieur Djibril MOUSSA, avec son adjoint Monsieur
HOUNGAN Aristide, Docteur en énergétique et Maître Conférence des
Universités.
En suite la rentrée Universitaire 2015-2016 a connu une nouvelle

administration ayant à sa tête Monsieur Alain ADOMOU, Professeur et Maître
Conférencier CAMES, avec son adjointe Madame Clotilde GUIDI, Docteur
Ingénieur en énergétique et Maître conférence des Universités.
En plus de ces autorités, nous avons : un Comptable, un Chef Service des

Affaires Financières, des Secrétaires et des Chefs départements qui constituent
ainsi la Direction de l’Institut Universitaire de Technologie de Lokossa.
Cette organisation est donc représentée par l’organigramme suivant :
Directeur
Secrétariat Service Service Service

Particulier Comptabilité Administratif Coopération
Secrétariat Directeur
Adjoint
Service des Départements Service de la Service de

Etudes et de d’Enseignement Maintenance Documentation et
la Scolarité Reprographie
Figure 2 : organigramme de l’administration de l’iut

DE RAYONNEMENT
IV. Mission
L’Institut Universitaire de Technologie de Lokossa se charge de mettre à la
disposition des entreprises, administrations et autres organisations nationales
ou internationales les meilleurs cadres dont elles ont besoin pour participer
effectivement et efficacement au développement industriel du Bénin et des
autres pays du monde.
Cependant, l’institut a pour mission de :
 former des techniciens supérieurs, véritables agents de développement

au service des entreprises ;
 dispenser l’enseignement supérieur professionnel de l’Université de

Lokossa, notamment dans les domaines technologiques ;
 préparer aux divers examens et concours professionnels par la

production de documents ou de cours approprié
 participer à l’organisation et à l’exécution des programmes de recherche
en technologie.

DE RAYONNEMENT
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER

UNIVERSITAIRE DE LA MERE ET DE L’ENFANT LAGUNE
(CHU-MEL)
I. Historique du Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de

l’Enfant Lagune
Le Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant-Lagune
(CHU-MEL) de COTONOU a été créé le 07 Octobre 2002 sous le nom de
l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant-Lagune (HOMEL). Il est né de la fusion de
deux formations sanitaires: la Maternité Lagune et le Centre de Santé
Maternelle et Infantile (CSMI).
Le CHU-MEL est un établissement public à caractère social, et un hôpital de

référence en matière de gynéco-obstétrique et de pédiatrie. Il est doté d’une
semi-autonomie financière. Sa capacité d’accueil initiale d’environ trois cent
lits (300) et berceaux a été portée à quatre cent (400) à la fin d’une nouvelle
série de travaux de construction en 2009. Pour son animation, le centre emploie
en 2013, au total 537 agents toutes catégories professionnelles confondues
relevant de plusieurs statuts.
Le décret N°2012-300 du 28 aout 2012 portant attribution, organisation et

fonctionnement des centres de Santé Hospitalier Universitaire du Bénin définit
le statut juridique de l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant-Lagune (HOMEL) de
Cotonou. Il est placé sous la tutelle du Ministère de la Santé et administré par
un conseil d’Administration. Il est directement géré par une Direction. Les
chefs de services sont nommés par des arrêtés du Ministre de la Santé et sont
des collaborateurs immédiats du Directeur à qui ils rendent régulièrement
compte des activités menées par les Divisions dont ils assurent la
responsabilité.
Centre hospitalo-universitaire, le CHU-MEL a trois principales missions :

DE RAYONNEMENT
 Assurer les soins (préventifs, curatifs, et promotionnels),

 Assurer la formation continue des étudiants en médecine, des sages-
femmes, des infirmiers et infirmières des assistants sociaux, des
médecins en spécialité,
 la recherche.
Le CHU-MEL accorde une grande importance à la formation continue de son

personnel et fonctionne selon un système de management de la qualité des
soins, appuyé par la coopération japonaise.
photo 2 : vue de l’entrée principale du CHU-MEL
II. Situation géographique

Le CHU-MEL se situe dans la commune de Cotonou au quartier TOKPA
HOHO dans le 5ème arrondissement, sur un territoire limité au Nord par le
Lycée Technique Coulibaly, au Sud par des centres commerciaux, à l’Est par
la Lagune de Cotonou (Lac NOKOUE) et à l’Ouest par la voie pavée menant
au Marché DANTOKPA.

DE RAYONNEMENT
1. Situation organisationnelle
L’organisation du CHU-MEL repose sur les organes de gestion et de
consultation, les structures administratives et techniques.
2. Les organes de gestion et de consultation

Les attributions de ces organes sont contenues dans les statuts de l’institution
hospitalière. Ainsi nous avons :
 Le Conseil d’Administration (CA)
Il est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au
nom du centre, dans la limite de l’objectif social. Il se réunit en session
ordinaire deux fois par an pour étudier et approuver, soit le budget de l’exercice
à venir, soit les états financiers et le rapport d’activités de l’exercice écoulé.
 La Commission Médicale Consultative (CMC)
C’est un organe qui est consulté sur les principales questions relatives
aux activités médicales et paramédicales, à l’organisation et au
fonctionnement des services médicaux et médicotechniques.
 Le Comité de Direction (CODIR)
C’est un organe consultatif obligatoire examinant toutes les questions

relatives à l’organisation générale du travail, aux statuts du personnel, à
l’élaboration du budget, à la politique générale de l’hôpital, à l’hygiène,
la sécurité et à la salubrité dans les services.
 La Commission d’Hygiène et de Sécurité (CHS)
C’est un organe technique de contrôle et de gestion de l’hygiène des espaces et

des individus, de la salubrité, de la sécurité des personnes et de leurs biens,
celle du patrimoine du centre, des risques d’incendie ou d’inondation et des
risques d’accident de travail.

DE RAYONNEMENT
 La Cellule de Contrôle de Gestion (CCG)
C’est un organe technique d’analyse des informations économiques,

financières et statistiques aux fins d’améliorer la gestion de la formation
sanitaire.
 La Cellule de Management de la Qualité (CMQ)
Elle s’occupe de la mise en place et de la gestion de la démarche qualité sans

oublier le concept des 5S (Séparer, Systématiser, Salubrité, Standardiser,
Se discipliner)
3. Les organes administratifs

La structure administrative de l’Hôpital est composée de :
 La Direction : la direction du CHU-MEL est assurée par :

o Une Directrice (responsable de la structure) ;
o Un Médecin Coordonnateur des Services Médicaux et Techniques ;
o Un Chef de service des Affaires Administratives et Economiques
(responsable des affaires administratives et économiques) ;
o Un Chef de service des Affaires Financières (responsable des affaires
financières).
o Un Chef de service des Ressources humaines (CSRH).
 Le Service des Affaires Economiques (SAE)
Il est chargé de la facturation des droits de l’établissement, la tenue de la

comptabilité matière, la gestion des malades et la tenue des statistiques, la
maintenance et de l’entretien, la gestion des régies d’avance. Pour ce faire il
regroupe les divisions suivantes : Division Economat, Division Gestion des
Malades et Statistiques, le Service des Affaires Financières (SAF)
 Le Service des Affaires Financières (SAF) ;

DE RAYONNEMENT
 Le Service des Ressources Humaines (SRH).
4. Les organes techniques

Dans le cadre de sa mission de soins, de formation et de recherche, le
CHU-MEL comporte deux services médicaux : le Service Médical de la Mère
et le Service Médical de l’Enfant. A ces deux services médicaux sont annexés
trois services : le service du laboratoire, le service d’imagerie médicale et le
service de la kinésithérapie.
5. Organigramme de l’Hôpital
Le CHU-MEL est sous la tutelle du Ministère de la Santé et garde des
relations privilégiées avec la Direction Départementale de la Santé de
l’Atlantique et du Littoral (DDS-Atl/Litt.).
Voici présenté à l’annexe 1, l’organigramme du CHU-MEL.
Référence: Document administratif du CHU-MEL de Cotonou
III. Présentation de la Division Entretien et Maintenance (DEM)

La Division Maintenance du Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de
l’Enfant Lagune a été créée depuis 2008. Actuellement, elle est dirigée par
l’ingénieur Magloire Kayodé CHABI. Elle a pour mission d’amoindrir les
coûts de maintenance, d’assurer le bon fonctionnement du matériel
médicotechnique et toutes autres installations liées à l’infrastructure de
l’hôpital. Elle s’occupe d’une part de la gestion des stocks et du suivi de la
qualité des interventions des prestataires extérieurs intervenant dans ce
domaine ; d’autre part, elle intervient dans l’acquisition de nouveaux
équipements et consommables en tant que « personne ressource », puis
s’occupe de la réception et de l’installation de ces équipements. Elle assure
également la formation des utilisateurs pour la sécurité des personnes et la
sureté des équipements.

DE RAYONNEMENT
Comme dans tout autre établissement de soin, il existe au CHU-MEL trois

possibilités pour effectuer la maintenance des dispositifs médicaux : la
maintenance réalisée en interne effectuée par les agents de la division
maintenance du centre, la maintenance réalisée en externe effectuée soit par le
fabricant, soit par une société de la place et la maintenance réalisée en
partenariat effectuée en collaboration avec le fabricant par un prestataire
extérieur.
La Division Maintenance du CHU-MEL est structurée comme l’indique

l’organigramme ci-dessous. (Voir l’annexe n°2)
1. La Section Biomédicale
Cette section intervient uniquement sur les équipements biomédicaux. Elle
s’occupe de la réception, l’installation des nouveaux équipements, la formation
des utilisateurs, l’entretien, et la gestion des équipements biomédicaux.
Elle assure également :
- La maintenance préventive de ses équipements (microscopes,

respirateurs, centrifugeuses…) ciblés en fonction de leur importance et
des compétences des techniciens.
- La maintenance corrective de tous les équipements biomédicaux dans la

mesure des compétences techniques de l’équipe et des possibilités financières
de l’hôpital.
2. La Section Mécanique
Elle s’occupe de tous les travaux de mécanique.
3. La Section Informatique
Elle s’occupe de tous les travaux informatiques.
4. La Section Electricité
Elle se charge de l’exécution de tous les travaux d’électricité :
- l’entretien du réseau électrique (éclairage, armoire électrique) ;

DE RAYONNEMENT
- les travaux d’électrification ;
- l’entretien du groupe électrogène.
5. La Section Plomberie
Elle se charge de l’exécution de tous les travaux de plomberie :
- l’entretien de la station d’épuration où toutes les eaux usées sont traitées

avant d’être rejetées dans la lagune ;
- l’entretien et le suivi du château d’eau.
6. Le Magasin
C’est le lieu de stockage des pièces de rechange et d’équipements neufs en
attente d’installation.
7. Le Secrétariat
Il assure la réception des doléances et leur enregistrement, la mise à jour du
registre des travaux effectués et de toutes autres informations.
Pour son bon fonctionnement, la division maintenance biomédicale a mis en

place une organisation pour répondre aux différents besoins des services
médicotechniques. Ainsi nous avons :
- le planning annuel;
- les « check List» ;
- les fiches mensuelles d’inventaire d’équipements par salle
- les fiches de vie des appareils
- le guide rapide d’utilisation
8. Esprit du service biomédical au (CHU-MEL)
La fonction est articulée autour de quatre axes :

DE RAYONNEMENT
Figure 3: Les attentes de la fonction maintenance biomédicale.
Les attentes de la fonction maintenance biomédicale.
Pour chaque axe, le tableau ci-dessous détaille les différentes actions à mener
et les résultats attendus.
Tableau1: Tableau descriptif des activités à mettre en œuvre et des

résultats attendus du service biomédical
Actions à mener Résultats attendus

Assurer la maintenance du matériel
-Intervenir sur les équipements dans le but -Réduction du nombre de
de les maintenir ou de les remettre pannes
-Gérer le stock de pièce de rechange -Réduction des délais
d’interventions
-Choisir le type de maintenance (interne,
externe ou partenariat) -Réduction des coûts de
maintenance

DE RAYONNEMENT
-Faire le suivi de la qualité des interventions -Respect des modes opératoires

des prestataires extérieurs et des protocoles
-Faire contrôler les Equipement de Contrôle
de Mesures et d’Essais
Suivre l’évolution du parc
-Conseiller pour l’achat de nouveaux -Equipements adaptés aux
équipements et consommables ; besoins des utilisateurs
-Réceptionner et installer les nouveaux -Compatibilité des
équipements ; consommables
-Remplir les fiches d’intervention (dans la -Meilleur suivi du parc
Gestion de la Maintenance Assistée par
Ordinateur ou sur papier) ;
-Rédiger des protocoles de maintenance
préventive
-Participer à la réforme des équipements
Assurer la sécurité des personnes et la sureté des équipements
-Former le personnel utilisateur sur les -Sécurité du patient et des
équipements utilisateurs
-Appliquer les textes officiels (retrait, mise -Signalement d’incidents égal à
à jour ou restriction d’utilisation de zéro
l’équipement)
-Respect de la règlementation
-Assurer la compatibilité des en vigueur
consommables et accessoires
-Analyser les dysfonctionnements
-Signaler tout incident grave
(matériovigilance)
Former et informer les utilisateurs, les services
-Former les utilisateurs -Réduction du nombre de
pannes
-Sensibiliser les utilisateurs aux risques
-Circulation des informations
-Indiquer les consignes de sécurité

DE RAYONNEMENT
-Informer le personnel des procédures de -Amélioration des procédures

maintenance de retour du matériel
défectueux
Référence: Document administratif du CHU-MEL de Cotonou

DE RAYONNEMENT
DEUXIEME PARTIE: DEROULEMENT DU

STAGE

DE RAYONNEMENT
I. TRAVAUX EFFECTUES
Le CHU-MEL étant un hôpital de référence dans le pays, ses prestations dans
ses divers services seraient des preuves pour que les centres de formation
comme l’IUT-LOKOSSA en gagnant sa confiance envoient ses étudiants pour
les stages pratiques. C’est ainsi que le département du Génie Industriel et
Maintenance de l’IUT-LOKOSSA envoie lui aussi ses étudiants en formation
dans le service de la Maintenance pour se perfectionner en pratique et aussi
savoir les comportements à avoir une fois sur le terrain. Cette année de fin de
notre formation, nous sommes aussi comptés parmi ces étudiants qui ont pris
part dans le service de maintenance du centre en tant que stagiaires. Lors de ce
stage, nous n’avons pas pu intervenir sur d’énormes équipements biomédicaux
mais nous avons fait assez de travaux concernant l’électricité bâtiment.
1. Travaux de maintenance biomédicale
La maintenance préventive et la maintenance curative sont les deux types de
maintenance pratiquées dans la division maintenance du centre mais notons que
les actions que nous avons menées sont pour la plus part du temps, la
maintenance curative.
 Installation des concentrateurs d’oxygène NUVO NEWS S2 à

la néonatologie
Montage et installation de deux concentrateurs d’oxygènes de marque NUVO

NEWS2 avec chacun un régulateur de marque MERCURY et de model
A2000.Nous avons après montage de ces deux concentrateurs, installé un dans
la salle des bébés évacués et le second dans la salle des bébés prématurés.
En effet le concentrateur d’oxygène est un appareil permettant de séparer et de

concentrer l’oxygène de l’air. Il fournit un air enrichi en oxygène à plus de 90%
et se présente sous la forme d’un petit meuble sur roulettes pesant de 14 à 25
kg environ. Il a une consommation électrique de 300 watts (et 550 Watts pour
les « hauts débits ») et les classiques fournissent un débit continu réglable entre

DE RAYONNEMENT
0,5 et 5 L/min. L’oxygène est produit à partir de l’air ambiant, composé de 78

% d’azote, de 21 % d’oxygène et de gaz rares, argon surtout
Photo 4 : Concentrateur
Photo 3 : régulateur de tension
d’oxygène
 Moniteur multiparamétrique INFINIUM MEDICAL de la

réanimation
Le moniteur multiparamétrique est un appareil qui permet de contrôler chez le

patient :
-le rythme cardiaque
-le taux d’oxygène dans le sang
-le pouls
-la tension.
Il se présente sous forme d’un écran posé sur un support debout. Il a pour
caractéristique 110v-230v -50/60Hz, 115VA

DE RAYONNEMENT
Panne remarquée: l’appareil étant sous tension, la touche de prise de tension

ne travaille pas
Constat et Diagnostic posé: Après Ouverture de l’équipement, nous constatons

que le bouton poussoir à l’intérieur de cette touche est usé.
Solutions apportées: remplacement du bouton poussoir par un autre suivie de

nettoyage à l’aide d’un chiffon propre
Teste de fon fonctionnement et mis en service de l’équipement.
Touche
usée
Photo 5 : moniteur multiparamétrique
 Centrifugeuse
Elle est utilisée pour séparer les constituants du sang(le sérum et le pigment),
en vue d’analyses ultérieures. Par l’intermédiaire d’un tube à essai, le sang sous
l’action de la force centrifuge se décompose en ses deux constituants qui sont
le sérum et le pigment rouge.
Panne remarquée: l’appareil étant sous tension, ne fonctionnait pas

DE RAYONNEMENT
Constat et Diagnostic posé: Après Ouverture de l’équipement, nous constatons

que le charbon était usé.
Solutions apportées: Remplacement de charbon de même caractéristique

suivie de nettoyage à l’aide d’un chiffon propre
Test de fon fonctionnement et mis en service de l’équipement.
Photo 6 : centrifugeuse
2. Travaux d’électricité bâtiments

Apres un incendie causé par le feu d’un climatiseur (armoire) dans le bloc
opératoire1 il est question de réhabiliter les deux blocs, la réanimation et les
salles annexes. Notre participation active à l’exécution des travaux nous a
permis de les répartir en différentes phases tels que :
La dépose de l’ancienne installation ; le marquage; la réservation des conduits;

la pose des conduits, le câblage ou filerie, la pose des appareils.
Nous signalons qu’en amont de toutes ces phases il y a eu la réalisation des

différents plans d’exécutions.
 La dépose de l’ancienne installation

Tout au début des travaux nous avons supprimé l’ancienne installation en
enlevant les lampes (éclairage, signalisation), les prises, les climatiseurs, Les
tuyaux d’alimentation se trouvant dans tout le bâtiment.

DE RAYONNEMENT
 Le marquage
Ce travail consiste à retracer les différents itinéraires du circuit électrique des
appareils suivant la position des appareils.
 La réservation des conduits
Cette phase consiste à réaliser des loges dans le mur par des casses suivant
l’itinéraire et le volume des conduits électriques
Photo 7 : réservation des conduits
 La pose des conduits

Le travail consiste toujours à réaliser des loges dans le mur, sa spécificité dans
ce cas, les câbles sont introduits dans les tuyaux avant la pose
Photo 8 : pose des conduits

DE RAYONNEMENT
3. Remarques et suggestions
a) Remarque
Pendant notre séjour au CHU-MEL nous avons constaté que :
 Le personnel soignant n’utilise pas de façon consciencieuse les

dispositifs médicaux mis à leur disposition.
 Le problème de formation des utilisateurs
b) Suggestion
Au vu de tout cela, nous suggérons de :
 Renforcer le système d’écoute du personnel et d’initier des séances sur

la prise de conscience face l’utilisation des dispositifs médicaux dont
ils ont la charge
 Prévoir des rappels, puis des sanctions contre ceux qui de façon
volontaire ne font pas attention dans l’utilisation de ces équipements
 Recrutement du personnel biomédical pour résoudre le problème de
formation des utilisateurs et pour une remise en service des dispositifs
en un temps record.

DE RAYONNEMENT
TROISIEME PARTIE : TRAVAIL DE FIN D’ETUDE

(TFE)
CONTRIBUTION A LA MISE AU POINT DU

BOUILLEUR DU CLIMATISEUR SOLAIRE :
CONCENTRATEUR DE RAYONNEMENT

DE RAYONNEMENT
CHAPITRE1 : GENERALITE SUR LES ENERGIES

RENOUVELABLES
I. Crise énergétique
Contexte
De nos jours La crise énergétique est un problème majeur observé dans le

monde entier. Ainsi en est-il aussi dans le secteur de l’énergie électrique au
Bénin. On enregistre, de façon cyclique et particulièrement ces 13 dernières
années, des crises plus au moins importantes : on en a connu en 1984, 1994,
1998, 2006/2007, jusqu’en 2012/2013, des crises d’ampleur sans
précédentes. Ces crises ne sont plus des événements saisonniers ni
épisodiques, vu leur durée, leur fréquence et leur généralisation sur toute
l’étendue du territoire. Elles sont dues essentiellement à des pénuries
chroniques d’énergie électrique, se traduisant par des coupures régulières du
courant électrique connues désormais sous le vocable de « délestages »,
lesquels affectent gravement toutes les activités socio-économiques. Sont
notamment concernés: les ménages, les ateliers, les boutiques et magasins,
les usines, les rues (éclairage public), les bureaux, et même l’administration
publique! Les pouvoirs publics ne sont plus tout à fait maitres de la
situation. Ici et là, pour apaiser le peuple, des déclarations sont faites, des
promesses de solutions sont avancées. Mais les actes ne suivent pas et la
souffrance des populations continue, Cela jusques-à-quand ? Le mal est
certes général en Afrique et peut-être dans le monde, mais sa spécificité au
Bénin mérite qu’on s’y penche sérieusement et que le « génie béninois »
fasse enfin ses preuves dans ce domaine.
1. Pour remédier à une telle crise énergétique

Les énergies renouvelables sont celles qui sont presque inépuisables.

DE RAYONNEMENT
Elles dépendent d'éléments que la nature renouvelle en permanence : le vent,

Le soleil, le bois, l'eau, la chaleur de la Terre.
Mais certaines peuvent devenir obsolètes et d’autres ont besoin d’être l’objet
d’une utilisation rationnelle. Elles ont largement contribué au développement
de l'humanité: moulins à eau, moulins à vent, feu de bois, traction animale,
bateaux à voile.
2. Energie électrique parmi autres formes d’énergie
Parmi les différentes sources et formes d’énergie que sont la force musculaire
de l’homme ou de l’animal (depuis les temps antiques), l’eau (des cours d’eau),
les produits pétroliers (pétrole lampant, fuel/gasoil, gaz naturel), le charbon
fossile (la houille), la biomasse (charbon de bois, bois de chauffe et déchets
végétaux), l’uranium, la géothermie, la marémotrice, le soleil et le vent,
l’énergie électrique est la plus élaborée, la plus propre, celle de plus grande
importance de par ses nombreuses applications : production de chaleur ou de
froid, production de lumière, production de force motrice, électrochimie,
télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la
communication. Comme on le voit, notre vie moderne ne peut plus se passer de
l’énergie électrique, de sorte que la consommation par habitant et par an dans
un pays constitue un indice de développement et de modernité, caractérisant les
niveaux de vie, d’industrialisation et de santé économique.
3. Valorisation de l’énergie solaire
Le soleil est notre plus grande source d'énergie inépuisable malgré l'alternance
jour/nuit. L'énergie solaire est capturer par des capteurs (panneaux) installés
généralement sur le toit qui la transforme soit en chaleur (solaire thermique)
soit en électricité (solaire photovoltaïque). [13]

DE RAYONNEMENT
 Thermique
Le solaire thermique consiste à transformer les rayonnements solaires en
chaleur, et à la récupérer principalement par chauffage de l'eau. Son utilisation
se fait principalement pour produire l'eau chaude sanitaire (couplé à une source
annexe pour réguler), mais il peut être utilisé comme complément pour le
chauffage de la maison. Il peut être aussi utilisé pour produire de l’électricité
Figure 3 : schéma de fonctionnement

 Photovoltaïque
Un panneau à cellules photovoltaïques a une production énergétique de 1.3W
pour une surface de 100cm².
L'énergie produite par les capteurs solaires est la production d'électricité à partir
de la lumière du soleil. Sa conversion est réalisée grâce à des cellules
photovoltaïques. Une cellule est en fait une fine tranche de silicium recouverte
d'un maillage métallique permettant de transporter le courant produit.

DE RAYONNEMENT
II. Historique
L’utilisation de l’énergie solaire est un fait très ancien. L’énergie solaire est à
l’origine de la vie sur Terre: les premiers organismes photosynthétiques
l'utilisaient déjà il y a 3,6 milliards d'années pour produire leur matière
organique. Le but de cette sous-partie est de montrer que l'évolution des
techniques d'exploitation de l'énergie solaire s'est faite en plusieurs phases.
1. Dès l'Antiquité
Dans l’antiquité les Grecs et les Romains savaient utiliser l’énergie solaire.
Pour allumer la flamme des jeux olympiques, ils utilisaient une sorte de miroir
parabolique primitif, le skaphia, car pour eux seuls les rayons du Soleil étaient
assez purs pour allumer cette flamme.
Photo 9 : Incendie de la flotte romaine lors du siège de Syracuse en 21
2. Au XVIIIème siècle
Le Siècle des Lumières voit renaître l'intérêt pour le Soleil et les
premières études et expériences sur son énergie.
En 1747, le botaniste Buffon met au point une machine capable d’enflammer
des planches en bois à 48 mètres. Cet engin est composé de 168 petits miroirs
plans de 16 centimètres de largeur sur 22 de hauteur qui réfléchissent les rayons
du soleil en un point unique permettant une élévation de la température. Ainsi,

DE RAYONNEMENT
il parvient à enflammer du bois à une distance de 65 mètres, et de faire fondre

de l'étain à 49 mètres, du plomb à 42 mètres, et de l'argent à 20 mètres.
Photo 11 :concentrateur à Photo 10 : Un miroir ardent

lentilles de Lavoisier (1774)
3. Au XIXème siècle
Le XIXème est marqué par la découverte de l'effet photovoltaïque et le
perfectionnement des techniques d'exploitation du solaire thermique.
En 1959, le physicien Alexandre Edmond Becquerel découvre par hasard
l’effet photovoltaïque. Une nouvelle voie de l’exploitation de l’énergie solaire
s’ouvre alors. Il faudra attendre 1900 pour que Einstein explique cet effet et
1910 pour qu’il soit mis en évidence par Robert Andrew Millikan.
Au XXème siècle
Photo 12 : Plans et photos de la centrale thermique de Méadi en Egypte

en1913

DE RAYONNEMENT
Après 1900, toutes les technologies découvertes au siècle précédant sont

améliorées. De nouvelles découvertes sont faites et dès 1970 le solaire connait
un vif regain d'intérêt. Les premières centrales solaires sont construites, et les
premières applications individuelles apparaissent. Le physicien anglais Charles
Vernon Boys (1855; 1944) est l’inventeur du capteur cylindro-parabolique. Son
invention servit pour la première fois en Egypte, à Meadi, où on construisit en
1912 une centrale thermique qui fonctionnait sur le principe de Boys,
permettant d’irriguer une grande surface de cultures.
Le français Félix Trombe (1906; 1985) invente le premier four solaire à
concentration:
Photo 13 : Le four de Mont-Louis
En Australie, la 1ère voiture solaire parcourt 4000km. Indépendamment du

pétrole, de nombreux petits appareils portatifs sont équipés de cellule
photovoltaïque comme des calculatrices ou des montres.

DE RAYONNEMENT
Photo 14 : La première voiture solaire
III. Etat de l’art de la machine à absorption

La machine à absorption prend une place importante dans le marché du froid
industriel. Ses qualités d’utiliser différentes sources d’énergie et sa capacité de
travail dans un silence relativement absolus font d’elle un excellent choix pour
remplacer le système a compression mécanique. On signale qu’au Japon les
machines à absorption ont été fortement utilisées. Leur utilisation à atteint en
1985 quatre-vingts (80%) du marché de refroidisseur d’eau de grandes
puissances, Une contribution importante a été faite par le Professeur
TAKAMOTO Saito de l'université du Tokyo,
Spécialement pour les systèmes à absorption en solution (H2O-LiBr).
Les principaux domaines du froid industriel touchés par l’emploi de ces
machines sont :
 Industrie agroalimentaire (conditionnement, entrepôts, abattoirs,
séchoirs, pour les produits carnés de la mer et les végétaux)
 Industrie chimique et pétrochimique (liquéfaction des gaz, séparation…)
 Intégré à une unité de cogénération pour produire chaleur et froid
 Réfrigération et stockage.

DE RAYONNEMENT
CHAPITRE2 : MACHINE A ABSORPTION

I. Atouts du système
Pourquoi utiliser l’énergie solaire pour la climatisation des bâtiments ? Tout
d’abord, cette technologie fascine les utilisateurs : elle semble « magique » pour
transformer l’énergie solaire en refroidissement.
Les principaux arguments pour la climatisation solaire proviennent des

économies d’énergie :
 L’application de la climatisation solaire économise de l’électricité
et donc des ressources énergétiques conventionnelles sous forme
d’énergie primaire.
 La climatisation solaire conduit également à une réduction de la
demande de pointe en électricité ; ce qui est un avantage pour le
réseau d’électricité.
 Les technologies de climatisation solaire, notamment via l’énergie
solaire thermique, utilisent des matériaux respectueux de
l’environnement, n’appauvrissant pas la couche d’ozone et
n’ayant aucun potentiel (ou très peu) de réchauffement climatique.
D’autres arguments proviennent d’un point de vue plus
Technique :
 L’énergie solaire est disponible presque en même temps que la
climatisation est nécessaire ; cet argument vaut pour les deux
approches, la voie solaire thermique et la voie solaire
photovoltaïque.
 Les systèmes solaires thermiques utilisés pour la production d’eau
chaude sanitaire et le chauffage ont de grandes surfaces de
capteurs. Elles peuvent être utilisées pour la climatisation.

DE RAYONNEMENT
 La climatisation alimentée par voie thermique fait appel à des machines

produisant peu de bruits et permettant un fonctionnement sans
vibrations.
Par conséquent, il est important de se pencher sérieusement sur les réalisations
et l’état actuel de la technologie de climatisation solaire. Il est également
important de comprendre les perspectives d’avenir de cette technologie et
d’identifier les meilleures conditions pour son développement.
1. Présentation d’un système à absorption
Figure 4 : structure schématique d’une machine à absorption [1]
Un système à absorption comprend tout d’abord un ensemble (condenseur,

détendeur, évaporateur) dans lequel ne transite que le fluide frigorigène pur.
Cet ensemble est connecté à la partie thermo-chimique du procédé, chargé de
modifier l’état du frigorigène évaporé pour rendre condensable à la température
de l’environnement.
Le condenseur
Composant analogue à celui des machines à compression de vapeur. C’est la
température du fluide caloporteur alimentant le condenseur qui fixe la

DE RAYONNEMENT
température de condensation (Tc), et donc la pression dans l’ensemble

(générateur/condenseur) .La condensation du frigorigène nécessite le rejet de
la chaleur de condensation Qc à la température du fluide caloporteur ; le trajet
(7-1) sur la figure (01) comprend une phase de désurchauffe, ainsi qu’un
éventuel sous refroidissement.
L’évaporateur
A la sortie du condenseur (1), le frigorigène liquide subit un laminage à travers
le détendeur (1-2), puis s’évapore, produisant la puissance frigorifique Qe. La
température d’évaporation, et par suite la pression dans l’ensemble
(évaporateur /absorbeur) est fixée par la température (Te) de la source froide.
Notons la présence d’une éventuelle surchauffe à la sortie de cet échangeur.
Le générateur ou le réchauffeur
La solution diluée (riche en frigorigène) (6) y reçoit la quantité de chaleur Qg,
ce qui provoque la désorption d’une partie du frigorigène dissous dans la
solution. Le générateur produit ainsi une vapeur de frigorigène (7) et une
solution concentrée (pauvre en frigorigène) (8). Cet apport d’énergie Qg peut-
être réalisé de différentes manières. C’est là tout l’intérêt des machines à
absorption. N’importe quelle source de chaleur pourrait correspondre, a priori.
Si d’autre part, cet apport est réalisé par une récupération d’énergie, la machine
devient alors écologiquement très intéressante. C’est le cas des machines à
absorption solaire. L’intégration d’un concentrateur solaire dans le système
permet d’accroître la faisabilité et l’efficacité de la machine en garantissant une
source chaude à un niveau de température supérieure au seuil fatidique de bon
fonctionnement de 120°C.

DE RAYONNEMENT
Le réchauffeur effectue une concentration de l’absorbant (LiBr) ou un

appauvrissement en frigorigène (H2O) suivant la convention choisie.
L’absorbeur
La vapeur issue de l’évaporateur (3) y rencontre la solution concentrée (pauvre)
provenant du générateur (10).
Elle est absorbée par cette solution, qui s’enrichie en frigorigène ; la chaleur Qa
dégagée par cette transformation exothermique est évacuée par un fluide
caloporteur.
En sortie d’absorbeur (4), on obtient ainsi une solution diluée (riche en
frigorigène) .Ce composant effectue donc une dilution de l’absorbant (LiBr) ou
un enrichissement en frigorigène (H2O) suivant la convention choisie.
Pour le couple (NH3/H2O) l’installation aurait besoin d’une colonne de
rectification qui a pour rôle de purifier le frigorigène avant de l’introduire dans
le condenseur.
La différence de pression entre autre, l’ensemble (absorbeur /évaporateur) et
(générateur/condenseur) nécessite en autre :
1. La présence de deux détendeurs, sur les circuits frigorigène (1-2) et sur la
solution concentrée (pauvre) (9-10).
2. La présence d’une pompe sur le circuit de la solution diluée (riche) (4-5)
Rappelons que le travail effectué par la pompe est nettement inférieur à celui
d’un compresseur.
II. Les mélanges binaires usuels utilisés en climatisation solaire

Les machines à absorption liquide fonctionnent grâce à la faculté de certains
liquides d’absorber (réaction endothermique) et de désorber (réaction
exothermique) une vapeur.

DE RAYONNEMENT
Elles utilisent également le fait que la solubilité de cette vapeur dans le liquide
dépend de la température et de la pression. Ainsi, ces machines utilisent comme
fluide de travail un mélange binaire, dont l’un des composant est beaucoup plus
volatil que l’autre, et constitue le fluide frigorigène. Deux couples sont
principalement utilisés :
 Eau/ Bromure de Lithium (H2O /LiBr), pour les applications au-
dessus de 0°C, l’eau étant le frigorigène.
 Ammoniac / Eau (NH3/H2O)
III. Les machines à absorption H2O-LiBr

Rappel, Deux principaux couples sont utilisés pour les machines à absorption :
le couple NH3/H2O et le couple LiBr/H2O Le choix de la solution bromure de
lithium/eau est intéressant dans le cadre du bâtiment en considérant que l'eau
pure possède une enthalpie de vaporisation élevée, propriété élémentaire dans
un cycle de production de froid. De plus, le bromure de lithium est non volatile,
très soluble dans l'eau et ne présente pas de risque pour la santé en cas de fuites
dans les installations.
Ce couple est particulièrement bien adapté pour produire du froid positif pour
le rafraîchissement des ambiances à partir d’une source chaude à basse
température telle que celle délivrée par les panneaux solaires plans ou sous
vide.
1. Cycle thermodynamique
Deux combinaisons absorbant-réfrigérant ont déjà trouvé un emploi étendu
dans les applications de conditionnement d’air : le système eau-bromure de
Lithium et le système eau-ammoniac

DE RAYONNEMENT
2. Le cycle eau / bromure de Lithium

Dans ce système, le bromure de Lithium est l’absorbant et l’eau est le
réfrigérant. Cette combinaison est très utilisée pour les applications solaires car
:
 elle entraîne des coefficients de performances élevés aux températures
de fonctionnement des systèmes solaires ;
 elle nécessite des pressions de fonctionnement plus basses, permettant
ainsi des puissances de pompages plus faible ;
 on peut l’utiliser sans restriction dans les bâtiments commerciaux, et
résidentiels ;
 elle n’impose aucune contrainte réglementaire comme pour l’ammoniac.
Cependant, à cause de la cherté du bromure de Lithium, on ne peut pas l’utiliser
comme fluide d’accumulation froide.
3. Le cycle eau / ammoniac

Dans ce système, l’eau sert d’absorbant et l’ammoniac est le réfrigérant. Il est
nécessaire qu’il soit prévu dans la machine, une colonne de rectification
(séparateur) qui sépare l’eau de l’ammoniac avant le passage de ce dernier dans
le condenseur. L’emploi de l’ammoniac dans les bâtiments est limité par des
réglementations de construction, car il forme avec l’air des mélanges détonants.
IV. Description du cycle thermodynamique

Les cycles de production de froid par absorption sont retranscrits sur les
diagrammes thermodynamiques de Dühring ou Oldham et de Merkel-
Bosnjakovic.
Le diagramme d’Oldham, permet de trouver les concentrations à l’équilibre de
la solution et du réfrigérant en fonction des températures des différentes sources
(voir annexe 9) et des pressions de travail.

DE RAYONNEMENT
V. Avantage et Inconvénients des machines à absorption

Avantages
 Pas de fluide frigoporteur nocif pour l’environnement ;
 Pas de compression mécanique (et peu de pièces en mouvement) donc
limitation du bruit et des vibrations
 Maintenance simplifiée
 Coût énergétique intéressant par rapport à l’utilisation de l’électricité
 Fiabilité et durée de vie (les machines à absorption ont une durée de vie
estimée de 25 à 30ans, ce qui est largement supérieur à la durée de vie
des machines à compression mécanique
 Le poids et l’encombrement limités.
Inconvénients
 Le coefficient de performance de la réfrigération à absorption est faible

et variable ;
 Problème de production pour les températures en dessous de 0°C
 Le liquide absorbant utilisé peut se cristalliser et rendre le circuit non
opérationnel.

DE RAYONNEMENT
CHAPITRE3: ETUDE D’UN PROTOTYPE DE CLIMATISATION SOLAIRE D’UNE VILLA DE

10KW
I. Schéma de l’installation

DE RAYONNEMENT
II. Concentrateur de rayonnement et dimensionnement

Le concentrateur est un capteur solaire comportant un système optique
(réflecteur, lentilles, ...) destiné à concentrer sur l'absorbeur le rayonnement
reçu d’où le nom de capteur à concentration.
1. Différents types de concentrateur et domaines

d’application
Les concentrateurs utilisent des réflecteurs afin de concentrer les rayons
solaires sur l’absorbeur. Cela permet de diminuer grandement la taille de
l’absorbeur, ce qui réduit les pertes de chaleur et augmente le rendement de
chauffage. Son efficacité est à hautes températures. Il existe quatre types de
capteurs à concentration :
 Concentrateur centrale à tour.
 Capteurs solaires fixes à concentration.
 Concentrateur parabolique.
 Concentrateur cylindro-parabolique.
Les capteurs à concentration permettent d’obtenir une température élevée au
foyer, cependant ils n’utilisent que les rayons directs du soleil et il faut que les
capteurs aient une meilleure position par rapport au soleil
Figure 5 : Systèmes de concentration [3].

DE RAYONNEMENT
 Concentrateur Centrale à tour

Un héliostat utilise un ensemble de pointeurs solaires à double axe qui dirige
l’énergie solaire vers un grand absorbeur situé dans une tour. A ce jour, la seule
application du capteur héliostat est la production d’énergie dans un système
dénommé «centrale à tour». Une centrale à tour possède un ensemble de grands
miroirs qui suit le mouvement du soleil. Les miroirs concentrent les rayons du
soleil sur le récepteur dans la partie supérieure de la tour. Un ordinateur pilote
la position des miroirs de manière à les garder alignés afin que les rayons
solaires réfléchis, visent toujours le récepteur où la température peut dépasser
1000 ºC. De la vapeur à haute pression est générée afin de produire de
l’électricité [3].
 Capteurs solaires fixes à concentration
Les capteurs fixes à concentration utilisent des réflecteurs à composés

paraboliques ainsi que des réflecteurs plans afin d’orienter l’énergie solaire vers
un absorbeur d’accompagnement ou une fente à travers un important angle.
L’important angle d’admission pour ces réflecteurs élimine la nécessité d’avoir
un système de pointeur solaire. Ce type de capteur comprend des capteurs plans
à réflecteurs cylindro-paraboliques, des capteurs plans, avec des réflecteurs
Paraboliques de surpression.
 Concentrateur parabolique
Ces capteurs utilisent des surfaces réfléchissantes paraboliques pour concentrer
les rayons solaires dans le foyer où se trouve le récepteur (absorbeur) qui capte
la chaleur ainsi concentrée. Naturellement ces concentrateurs doivent suivre le
mouvement du soleil. Les systèmes à réflecteur parabolique peuvent atteindre
des températures plus élevées (jusqu'à 1500 °) sur le récepteur [3].

DE RAYONNEMENT
 Concentrateur cylindro-parabolique
Les réflecteurs cylindro-paraboliques sont des systèmes en forme de « U ». Ils

concentrent les rayons du soleil sur un tube récepteur situé le long de la ligne
focale du réflecteur. Parfois un tube en verre transparent entoure le tube
récepteur afin de réduire les pertes de chaleur. Ces concentrateurs utilisent
souvent un système de pointeur solaire à simple axe ou à double axe. Les
températures du récepteur peuvent atteindre 400°C. Est un capteur à
concentration à foyer linéaire utilisant un réflecteur cylindrique de section
parabolique. Les miroirs cylindro-paraboliques alignés concentrent la chaleur.
Le circuit du fluide caloporteur passe au centre de chaque miroir et traverse
l’ensemble du champ de capteurs. C’est la technologie la plus répandue
aujourd’hui.
2. Choix du concentrateur en fonction de la température

A la fin de cette étude, nous avons porté notre choix sur le concentrateur
cylindro-parabolique parce qu’il permet d’obtenir une température (T=200°)
capable, d’assurer une bonne et rapide séparation des liquides au sein du
bouilleur pour une parfaite climatisation.
III. Concentrateur cylindro-parabolique

Le capteur solaire a concentration cylindro-parabolique qui est l’objet de notre
étude a le but de concentrer et transformer l’énergie solaire incidente en énergie
thermique extraite par le fluide qui s’écoule dans le tube de l’absorbeur. Ce qui
permet d’atteindre des températures élevées ≃120°C entre le tube évacué, puis
un fluide caloporteur refroidit l'absorbeur en emportant la chaleur utile qui est
ensuite convertie ou transférée pour différents usages. Le flux solaire reçu par
le capteur est d'abord réfléchi sur la surface du concentrateur, puis il traverse

DE RAYONNEMENT
généralement un vitrage destiné à isoler thermiquement le foyer où il est

absorbé par une surface appropriée.
1. Principe de fonctionnement
Le capteur cylindro- parabolique s’oriente vers le soleil grâce à un dispositif
qui concentre le rayonnement solaire au niveau de l’absorbeur. Le fluide
Caloporteur circule dans les tubes de l’absorbeur, l’eau étant chauffée
conduit la chaleur vers l’utilisation (bouilleur) avec un débit déterminé.
Figure 6 : Principe de fonctionnement du concentrateur [3].
IV. Les composants du concentrateur cylindro-paraboliques

a) Le réflecteur
Le capteur doit permettre de transmettre le plus de chaleur possible au fluide.
Pour cela, il faut prendre une tôle courbée paraboliquement. et couverte de
plastique fumé du carreau qui couvre la surface intérieure du réflecteur. Ce
plastique devrait avoir son côté brillant face au soleil. Le réflecteur est installé
sur un support rigide par un axe que permet de le tourner sur son axe horizontal.
Le plastique(le fumé) utilisé à un coefficient de réflexion estimé de 0.76 [3].

DE RAYONNEMENT
Figure 7 : Réflecteur avec du papier

Figure 8 : film plastique
fumé
fumé
b) L’absorbeur
C’est la partie essentielle du concentrateur, le pouvoir d’absorber doit être
maximal, c'est-à-dire c’est un tube métallique recouvert d’une couche de
peinture noire, il faut que ce tube soit mince (la quantité de chaleur absorbée
est traverse par le fluide caloporteur) afin d’augmenter la température de fluide.
. Coefficient d’absorption de l’absorbeur : 0.88 (valeur estimée) [3].
Figure 9 : Schéma d’un tube absorbeur

DE RAYONNEMENT
Tableau 1 : Caractéristiques actuelles des dispositifs à concentration
Technologie Cylindro- Tour Parabole

parabolique
Rendement 70 % 73 % 75 %
thermique
nominal [8]
Température de 270 à 450 °C 450 à 1 000 °C 600 à 1 200 °C
travail
Prix du champ 210 à 250 €/m2 140 à 220 €/m2 ≈ 150 €/m2
solaire [9] [10]
2. Les différents types d’absorbeur

 Récepteur eau/vapeur
 Récepteur à sel fondu
 Récepteur à huile
 Récepteur à air
3. Les différents types de fluide caloporteur

 Les huiles
 Les sels fondus
 Les gaz
 L’eau liquide
 Les fluides organiques
 L’air

DE RAYONNEMENT
V. Dimensionnement du ballon de stockage

Le tableau suivant nous donne la puissance de climatisation et de chauffage
d’une machine à absorption d’après la société Climatwell. [4]
Tableau 2 : tableau de relevé de la puissance
chauffage climatisation
Puissance maximale 20 10
(kW)
Puissance utilisée par le système Pts = 20kW

Puissance thermique journalière dans le ballon
Le ballon reçoit de l’énergie du concentrateur et en fournit au système de
réfrigération. On supposera 5% de pertes à travers l’isolation du ballon et 5%
de pertes le long du transport vers le système de réfrigération.
Soit𝑃𝑏𝑠 , la puissance thermique utile quittant le ballon vers le système de
réfrigération
𝑃𝑡𝑠
𝑃𝑏𝑠 = 5% 𝑃𝑏𝑠 + 𝑃𝑡𝑠 ⟹ 0,95 𝑃𝑏𝑠 = 𝑃𝑡𝑠 ⇒ 𝑃𝑏𝑠 =
0,95
20
𝑃𝑏𝑠 = 𝑃𝑏𝑠 = 21,05𝑊 𝑠𝑜𝑖𝑡 21𝑊
0,95
La puissance thermique 𝑷𝒃 nécessaire au ballon de stockage est donc

𝑃𝑏𝑠
𝑃𝑏 = 5% 𝑃𝑏 + 𝑃𝑏𝑠 ⇒ 𝑃𝑏 = ⁄0,95
21
𝑃𝑏 =
0,95
𝑃𝑏 = 22,10𝑘𝑊 𝑠𝑜𝑖𝑡 22𝑘𝑊

DE RAYONNEMENT
Energie nécessaire dans le ballon

Le ballon devra stocker de l’énergie pour 8 heures d’utilisation du
concentrateur (soit de 10 heures à 18 heures). L’énergie 𝑄𝑏 nécessaire au
niveau du ballon est donc :
𝑄𝑏 = 𝑃𝑏 × 𝑡𝑠 ;
𝑄𝑏 = 22 ∗ 8
𝑄𝑏 = 176𝑘𝑊ℎ
Masse de l’eau nécessaire dans le ballon
L’eau contenue dans le ballon commence par bouillir et se transformer peu à
peu en vapeur à 100°C à la pression atmosphérique. Nous supposons qu’à
146°C la dernière goutte d’eau se transformera en vapeur. A 100°C on a 1bar ;
nous supposerons qu’à 146°C on a 2bar, ce qui nous permet d’avoir d’après la
table des vapeurs : 𝐿𝑣 = ∆ℎ
𝑄𝑏 = 𝑀𝑒 𝐶𝑝 𝛥𝑇 + 𝑀𝑒 𝐿𝑣 = 𝑀𝑒 (𝐶𝑝 𝛥𝑇 + 𝐿𝑣 )
𝑄𝑏
𝑀𝑒 =
𝐶𝑝 𝛥𝑇 + 𝐿𝑣
𝑄𝑏 = 176𝑘𝑊ℎ = 633600𝑘𝐽 Car 1kWh→3600 kJ
∆𝑇 = (146 − 100)
∆𝑇 = 46𝐾
𝐶𝑝 = 4,18𝑘𝐽/𝑘𝑔. 𝐾
A 2bar on a hv=2199, 75 𝑘𝐽/𝑘𝑔 et hl=508, 01 𝑘𝐽/𝑘𝑔
𝐿𝑣 = 1691,74𝑘𝐽/𝑘𝑔
633600
𝑀𝑒 =
(4,18 ∗ 46) + 1691,74
𝑀𝑒 = 4987𝑘𝑔 d’eau

DE RAYONNEMENT
VI. Dimensionnement du concentrateur

Flux d’énergie nécessaire au concentrateur
Le concentrateur fournit l’énergie au ballon de stockage. Soit 𝑃′𝑏 ce flux.
Le temps t d’utilisation du ballon de stockage sera après arrêt du concentrateur
soit de 18h à 10h y compris 4h de temps de régulation de la machine
donc 𝑡 = 12ℎ.
𝑄𝑏
𝑃′𝑏 =
𝑡
𝑄𝑏 = 176𝑘𝑊ℎ
176
𝑃′𝑏 =
12
𝑃′𝑏 = 14,66𝑘𝑊
La puissance thermique utile 𝑃𝑢 provenant du concentrateur est donc :
Soit tu=20h le temps d’utilisation de la machine et tr=12h le temps de restitution

de la chaleur stockée par le ballon
𝑡𝑢
𝑃𝑢 = 𝑃′𝑏 ∗ = 14,66 ∗ 1,66
𝑡𝑟
𝑃𝑢 = 24,33𝑘𝑊
Ce flux représente la partie qui a été absorbée du flux réfléchi par la parabole.
Connaissant le coefficient d’absorption de l’absorbeur, on a :
𝑃𝑢
𝑃𝑢 = 𝛼𝑎 × 𝑃𝑐,𝑟𝑒𝑓 ⟹ 𝑃𝑐,𝑟𝑒𝑓 =
𝛼𝑎
𝑃𝑢
𝑃𝑐,𝑟𝑒𝑓 =
𝛼𝑎
24,33
𝑃𝑐,𝑟𝑒𝑓 =
0,88
𝑃𝑐,𝑟𝑒𝑓 = 27,65𝑘𝑊

DE RAYONNEMENT
Connaissant le coefficient de réflexion de la parabole, nous pouvons donc

calculer le flux global capté par les concentrateurs. On a:
𝑃𝑐,𝑟𝑒𝑓
𝑃𝑐,𝑟𝑒𝑓 = 𝛼𝑟 × 𝑃𝑐 ⟹ 𝑃𝑐 =
𝛼𝑟
𝑃𝑐,𝑟𝑒𝑓
𝑃𝑐 =
𝛼𝑟
27,65
𝑃𝑐 =
0,7
𝑃𝑐 = 39,5𝑘𝑊
Le site de réalisation du dispositif se trouve dans le sud du BENIN.
L’ensoleillement moyen au sud du pays est E = 3,9 kWh/m2. Pour une durée de
8 heures d’ensoleillement on a :
𝑃𝑐
𝑃𝑐 = 𝐸 × 𝑆0 ⟹ 𝑆0 =
𝐸
𝑃𝑐
𝑆0 =
𝐸
39,5 ∗ 8
𝑆0 =
3,9
𝑆0 = 81,02m2
VII. Evaluation du coût d’installation de la machine à absorption avec

concentrateur cylindro-parabolique et d’une machine à compression
de même puissance
1. Machine à absorption
Le coût d’investissement de l’installation de la climatisation solaire est détaillé
dans le tableau suivant.

DE RAYONNEMENT
Tableau 3 : investissement de la machine à absorption
Matériaux Nombre Coût en € Coût en FCFA

concentrateur cylindro-
1 20.255 13.165.750
parabolique
Ballon de stockage 1 1.495 979.513

Tuyauteries 3.500 2.292.500
Pompes 1 284,18 184.717
Machine à absorption 1 16.655 10.825.750
Total Equipement 42.189,18 27.422.967
Eventuel réduction sur le
50%
cout total des équipements 21.094,59 13.711.483,5
Les imprévues 25% 5.273,65 3.427.870,9
Douanes et importations 10% 2.109,46 1.371.148,3
Main d'œuvres 10% 2.109,46 1.371.148,3
Total 30.587,16 19.881.654
Il faut donc investir un montant de 19.881.654FCFA.
Cette valeur peut sembler excessive, mais produite en grandes quantités, la

technologie serait rôdée et les coûts baisseraient. N’oublions surtout pas que
l’enjeu n’est pas que financier, mais écologique aussi !

DE RAYONNEMENT
2. Machine à compression
Le catalogue utilisé pour le choix est le « CATALOGUE GENERAL 2009 » de la
« Gamme Détente Directe et Eau Glacée » du constructeur CARRIER. Nous
avons choisi une unité de climatisation de puissance nominale 10kW (UI de
type 42NYF100 et UE de type 38NY100H9) dont voici quelques
caractéristiques.
Tableau 4 : caractéristique de la machine à compression
Système réversible
Puissance frigorifique 10 kW
Puissance absorbée (Froid) 3322 W
EER 3,01
Consommation énergétique annuelle 1661 kWh
Puissance calorifique (+7) 10,3 kW
Puissance absorbée (chaud) 3209 W
COP (+7) 3,21 W/ W
Le coût d’investissement de l’installation de la machine à compression est

détaillé dans le tableau suivant.

DE RAYONNEMENT
Tableau 5 : Investissement de la machine à compression
Tarif 2009 HT€
Taille 100
Unité intérieure Référence 42NYF100
Prix HT€ 1470

Référence
Unité extérieure 38NY100H9
Prix HT€ 3160
Soit un total de 4.630€ pour le climatiseur. Soit un total de 3.009.500FCFA à

investir.
VIII. EVALUATION DES COUTS D’EXPLOITATION MENSUELLE DE

L’INSTALLATION
Energie consommée en un mois pour la machine à compression

On suppose que le climatiseur est allumé de 19h à 7h. Soit 12h de temps.
Durant ces 12h de temps, le compresseur, ne fonctionnera que pendant 09h
de temps.
Ec = Pab.t avec Pab la puissance absorbée et t le temps en heure
Pab = 3322W
t = 9 x 30 = 270h
Ec = 3322 x 270
Ec = 896940Wh soit Ec = 896,94kWh/mois
L’énergie mensuelle consommée est estimé à 896,94kWh.
Coût (Cc) d’exploitation mensuelle

Cc = 150F x Ec
Cc = 150 x 896,94
Cc = 134.541FCFA/mois

DE RAYONNEMENT
Le coût (Ca) d’exploitation mensuelle de la climatisation par absorption

est :
Ca = 150F x E
Avec E = P x t : énergie mensuelle consommée par la pompe hydraulique. (P
la puissance électrique de la pompe hydraulique de 50W et t = 10 x 30 le
temps mensuel en heures.)
Ca = 150F x 0,05 x 10 x 30
Ca = 2250FCFA/mois
IX. ETUDE COMPARATIVE
 Evaluation du coût d’investissement et d’exploitation du système à
compression sur 20ans
Soit Mc ce montant.
Mc = investissement + coût d’exploitation sur 20 ans
Mc = 3.009.500 + (134.541 x 12 x 20)
Mc = 35.299.340 FCFA
Le coût d’investissement et d’exploitation sur 20ans pour la climatisation à

compression s’élève donc à 35.299.340 FCFA
 Evaluation du coût d’investissement et d’exploitation du système à

absorption sur 20ans
Soit Ma ce montant.
Ma = investissement + coût d’exploitation sur 20 ans
Ma = 19.881.654+ (2250 x 12 x 20)
Ma = 20.421.654 FCFA
Le coût d’investissement et d’exploitation sur 20ans pour la climatisation

solaire par absorption s’élève donc à 20.421.654 FCFA
Rappelons-le, l’enjeu n’est pas que financier, mais écologique. De plus, le

soleil, nous l’avons en Afrique, développer le solaire en formant des

DE RAYONNEMENT
techniciens aguerris à cette technologie peut créer de l’emploi et contribuer à

l’essor de nos pays. Notre avenir réside aussi dans l’exploitation des
ressources renouvelables dont l’énergie solaire dans toutes les possibilités et
opportunités qu’elle offre.
Conclusion
Nous constatons que sur 20ans, le coût de la climatisation à compression dans
notre cas précis est largement plus de 2 fois que celui de la climatisation
solaire par absorption.
Nous pouvons alors conclure que la climatisation solaire par absorption
permet d’économiser l’énergie et est bien rentable.

DE RAYONNEMENT
CONCLUSION GENERALE
L’utilisation d’une machine frigorifique solaire par absorption pour la
climatisation en lieu et place d’un système à compression est très intéressante
en particulier pour l’économie d’énergie réalisée grâce à la compression
chimique de la machine à absorption. De plus, l’utilisation de fluide frigorigène
n’a aucun impact sur l’environnement. Avec la climatisation solaire, il existe
une parfaite adéquation entre le gisement solaire et les besoins de
rafraîchissement. C’est en effet au moment où l’irradiation solaire est maximale
que les besoins de froid sont les plus importants. Dans ce travail de fin d’étude
nous avons œuvré pour la mise au point du bouilleur d’un climatiseur solaire
en optant pour le concentrateur cylindro-parabolique dont nous avons
dimensionné la surface de champs nécessaire pour alimenter une machine à
absorption de 10 kW. Le coût de sa mise en œuvre est élevé par rapport à celui
du système à compression. Remarquons que c’est un investissement très
économique mais à long terme. L’augmentation de la demande des machines à
absorption accompagnée d’une subvention diminuerait le coût d’installation de
ces systèmes.

DE RAYONNEMENT
Bibliographie
[1] : CHOUGUI MOHAMED LAMINE, simulation et étude comparée de cycle a
Absorption (libr / h2o) à usage de froid. cas de l’unité de production de

détergent Henkel, mémoire présente pour l’obtention du diplôme de magister
en génie climatique option thermique du bâtiment et réfrigération, université
mentouri Constantine, 2010 .
[2] : Carolina FLORES BAHAMONDE, Étude des transferts de masse et de
chaleur au sein d'un absorbeur eau/bromure de lithium, thèse pour obtenir le
grade de docteur de l’université de Grenoble spécialité : énergétique et génie
des procédés, Université Grenoble Alpes, 2014. Français. <NNT :
2014GRENA004>. <tel-01062936>
[3] : HAMDI.pdf
[4] : la solution rafraichissement solaire thermique, Jacques Maroteaux
Dec.2007, www.climatewell.com
[5] : M .ROCHE l’utilisation d’un mélange de sels fondus pour le stockage de
chaleur. Revue de physique appliquée 1980, 15 (4), pp .895-902
[6]: [MSR-HITEC Heat Transfert Salt.pdf]
[7]: www.appropedia.org/understanding-Solar-Concentrator cost
[8]: ARINGHOFF, AUBREY , BRAKMANN et TESTKE . – Solar Thermal
Power 2020. Greenpeace Int. & European Solar Thermal Industry
Association, NL, 2003
[9]: SARGENT et LUNDY. – Assessment of Parabolic Trough and Power
Tower Solar Technology Cost and Performance Forecasts. SL-5641,
Chicago, Illinois, USA, May 2003
[10]: SCHWARZBÖZL (P.), BUCK (R.), SUGARMEN (C.), RING (A.),
MARCOS CRESPO (Ma J.), ALTWEGG (P.) et ENRILE (J.). – Solar Gas

DE RAYONNEMENT
Turbine Systems: Design, Cost and Perspectives. 12th SolarPACES

International Symposium, Oaxaca, Mexico, 6-8 October 2004.
[11]: conférence CBRST, JRSA 2013 (1) pdf, www.24haubenin.info ;
L’information en temps réel
[12]: José Miguel Navarro, Cellules Photovoltaïques Organiques
Transparentes Dans Le Visible, thèse en vue de l’obtention du doctorat de
l’université de Toulouse
[13]: Polis_état_art_solaire_sept2010.pdf
Sites internet
 http://www.google.fr consulté le 25/04/2016 à 20h00mn
 http://fr.wikipedia.org consulté le 02/05/2016 à 17h00mn
 www.climatewell.com consulté le 09/05/2016 à 12h00mn
 Www.appropedia.org/understanding-Solar-Concentrator cost consulté
le 09/05/2016 à 19h15mn

DE RAYONNEMENT
ANNEXES

DE RAYONNEMENT
Annexe 1 : Organigramme du CHU-MEL de Cotonou
DIRECTION DEPARTEMENTAL DE LA SANTE DE L’ATLANTIQUE-LITTORAL
CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE LA MERE ET DE L’ENFANT LAGUNE
Service des ressources humaines Service des affaires économiques Service des affaires financières Service médical et médicotechnique
Secteur / Secteur /
Division Mère Enfant
Division
formation
gestion
et
prévisionnelle
évaluation Gestion
Gestion des Division Budget et Caisse et
administra Division
malades et entretien et comptabil recouvre
tive et du économat
statistiques maintenance ité ment Médico
Division gestion personnel Médical et
administrative et Technique chirurgical
paie

DE RAYONNEMENT
Annexe 2 : Organisation structurelle de la division entretien et maintenance du CHU-MEL de Cotonou
Chef Division Entretien et

Maintenance
CHABI Magloire Secrétaire
ADAMOU
Maîmouna
Chef Section Chef Section Chef Section Chef Section Responsable Magasin Equipement
Biomédicale Informatique Electricité Plomberie médicaux et des pièces de rechange
(vacant) (Vacant) ABOUKE Jean (Vacant) AHOUNOU Roberte
Technicien Technicien Informaticien Electricien Plombier

COCOUVI Sévérin G .Fiacre DOSSA Charbel CHODATON Wenceslas GOZO Aurélien

DE RAYONNEMENT
Annexe 3 : Principales installations prototypes à capteurs cylindro-paraboliques

DE RAYONNEMENT
Annexe 4 : Performances actuelles des systèmes de référence

DE RAYONNEMENT
Annexe 5 : Projets de centrales solaires dans le monde (capacité solaire)

DE RAYONNEMENT
Pays Japon Chine Corée Allemagne Etats Hollande

unis
Yazaki Broad LG Machinery Entropie Carrier Clibri-
stork
Sanyo Kyung won Hans Güntner York
centry Gmbh
absorptionskälte
KG
Voltas Trane
Ebara
Mitsubishi
Toshiba
Hitashi
Annexe 6 : Les constructeurs de la machine à absorption

DE RAYONNEMENT
Annexe 7 : : Tables des vapeurs

DE RAYONNEMENT
Annexe 8 : les différents types de concentrateur
Concentrateur centrale à tour [3] Concentrateur parabolique [3].
Concentrateur cylindro- parabolique [3].

DE RAYONNEMENT
Annexe 9 : les différents diagrammes
Retranscription d’un cycle d’absorption simple

effet dans le diagramme d’Oldham. [2]
Schéma de Merkel-Bosnjakovic Enthalpie/température/
Concentration en eau pour le cycle frigorigène de LiBr/H2O. [2]

Mémoire de Fin D'étude de AKONDE ET AHINI

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2. Les différents types d’absorbeur ...................................................................................... 48

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Situation géographique de l’iut de Lokossa ..................................... 7

LISTE DES PHOTOS

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Photo 6 : centrifugeuse .................................................................................... 24

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES ANNEXES

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ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES

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