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Parc Technologique Bas Carbone de Lagord

Communauté D’Agglomération de La Rochelle

CPAUPE
CAHIER DES PRESCRIPTIONS
ARCHITECTURALES
URBAINES
PAYSAGERES
ENVIRONNEMENTALES

VOLETS :
0. PRESCRIPTIONS GENERALES
3. PRESCRIPTIONS – SECTEUR 3 «ACTIVITES »

PARC BAS CARBONE DE LAGORD – GREENOBYL.er, ALP, LOLLIER, SOLARES BAUEN, AEU, ITEM – CPAUPE VOLETS 0+3– OCTOBRE 2021
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD – GREENOBYL.er, ALP, LOLLIER, SOLARES BAUEN, AEU, ITEM – CPAUPE VOLETS 0+3– OCTOBRE 2021
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Parc Technologique Bas Carbone de Lagord
Communauté D’Agglomération de La Rochelle

CPAUPE
CAHIER DES PRESCRIPTIONS
ARCHITECTURALES
URBAINES
PAYSAGERES
ENVIRONNEMENTALES

VOLET 0. PRESCRIPTIONS GENERALES

PARC BAS CARBONE DE LAGORD – GREENOBYL.er, ALP, LOLLIER, SOLARES BAUEN, AEU, ITEM – CPAUPE VOLETS 0+3– OCTOBRE 2021
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD – GREENOBYL.er, ALP, LOLLIER, SOLARES BAUEN, AEU, ITEM – CPAUPE VOLETS 0+3– OCTOBRE 2021
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PREAMBULE
Ce cahier des prescriptions détermine les exigences urbaines, architecturales, paysagères
et environnementales requises pour le lotissement du Parc Technologique Bas Carbone de
Lagord.

CHAMP D’APPLICATION

Le présent document s’applique aux opérations de construction implantées dans le


périmètre du lotissement, et aux aménagements extérieurs qui leur sont associés.

PORTEE DES PRESCIPTIONS


Le CPAUPE ne se substitue pas à la réglementation en vigueur. Il en complète certains
points.

Les prescriptions données garantissent la cohérence urbaine, architecturale, paysagère et


environnementale des projets sur l’ensemble de l’opération. Elles définissent le cadre dans
lequel les opérateurs devront élaborer leurs projets.

Ce cahier est annexé au Cahier des charges des Cessions de Terrains et est opposable à tous
les acquéreurs de terrains ou volumes dépendant du lotissement. La Communauté
d’Agglomération de La Rochelle, maître d’ouvrage du projet urbain suivra la coordination de
l’ensemble des projets. Dans cette perspective, l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine,
composée des agences : G. studio (architecte, urbaniste, mandataire), Après la Pluie
(paysagiste), Lollier ingénierie (VRD), Solares Bauen (BE développement durable) , Atelier
d’Ecologie Urbaine (AEU), et ITEM (ingénierie des déplacements) a établi le présent cahier
des charges. Cette équipe assurera la coordination de l’ensemble des réalisations futures.

DOCUMENTS D’URBANISME EN VIGUEUR

• Le règlement de lotissement du Parc Technologique Bas Carbone de Lagord défini


par le Permis d’Aménager

• Le PLUi de l’agglomération de La Rochelle, zones UXAa, UXAb, UXAc, UXAd


(modification approuvée dans le POS de Lagord le 19 décembre 2013 et reprises dans
le PLUi approuvé le 19 décembre 2019)

ORGANISATION DU CPAUPE

Le cahier des prescriptions est organisé en 5 volets

• Le volet 0 contient la présentation générale du projet et les prescriptions applicables


à l’ensemble du lotissement.

• Les volets 1 à 4 détaillent les prescriptions relatives aux lots privés par secteur de
projet.
PARC BAS CARBONE DE LAGORD – GREENOBYL.er, ALP, LOLLIER, SOLARES BAUEN, AEU, ITEM – CPAUPE VOLETS 0+3– OCTOBRE 2021
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SOMMAIRE

1 PRESENTATION DU PROJET URBAIN


1.1 CONTEXTE DE L’OPERATION

1 .2 INVARIANTS DU PARC TECHNOLOGIQUE BAS CARBONE

1.3 LES ESPACES PUBLICS DU PROJET

1.4 LES UNITES FONCIERES ET LE DECOUPAGE PARCELLAIRE

1.5 LES OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX

1.6 LES TEMPORALITES ET LE PHASAGE

2 PRESCRIPTIONS GENERALES
2.1 PRESCRIPTIONS URBAINES GENERALES

2.2 PRESCRIPTIONS ARCHITECTURALES GENERALES

2.3 PRESCRIPTIONS PAYSAGERES GENERALES

2.4 PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES GENERALES

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1.1 CONTEXTE DE L’OPERATION
La Communauté d’Agglomération de La Rochelle met en œuvre depuis plusieurs années une
stratégie de développement et d’aménagement du foncier économique qui a conduit à une
forte croissance régulière du secteur industriel local. Forte de ces succès, la CDA de La
Rochelle a proposé un schéma directeur des infrastructures d’accueil très ambitieux à
moyen terme et long terme.

Ces ambitions ont été récemment revues à la hausse pour intégrer l’aménagement d’un site
sur la commune de Lagord libéré par le régiment du train et cédé aux collectivités
territoriales dans le cadre des restructurations de la Défense nationale. L’espace, aujourd’hui
enclavé, représente environ 27 hectares situé au sud-est de la commune en interface avec le
quartier du Lignon.

L’aménagement d’un tel site constitue une opportunité rare de pouvoir développer un
véritable projet urbain tant à l’échelle de la commune de Lagord que de celle de
l’agglomération. Il permettra de créer voir renforcer les liens entre les quartiers en
particulier autour de l’avenue du 8 Mai 1945 délimitant une importante frange ouest, le long
de la rue Hennebique au nord en contact avec la zone des Greffières et en contact avec une
trame verte structurante, à l’Est, qualifiant l’interface avec le quartier du Lignon. Au sud les
enjeux de connexion, dans ce cas vers La Rochelle, demeurent plus complexes avec la
présence de la rocade.

Après plusieurs études d’opportunités réalisées en 2011 et suite à l’appel à manifestation


d’intérêt de l’ADEME dont la Communauté d’Agglomération de La Rochelle est lauréate, il a
été décidé de faire de ce site une zone de développement économique spécialisée dans la
conception ou la réhabilitation d’îlots urbains « bas carbone ». Sa reconversion visera donc à
dynamiser encore plus la création d’emplois sur le territoire, en apportant des opportunités
de développement économiques additionnelles, complétant celles qui auraient pu être
capturées « naturellement » par les pépinières et zones d’activités existantes ou en cours de
développement. L’objectif est, à terme, d’accueillir plus d’un millier d’emplois.

Le projet consiste en la mise en place d’une plateforme technologique dédiée à la


réhabilitation énergétique de bâtiments situés sur l’arc atlantique. La réhabilitation des halls
industriels, associés à des bâtiments neufs pour développer des activités innovantes de
réhabilitation thermique des bâtiments, doit servir de base pour accueillir une activité plus
large de conception d’îlots bas carbone.

Cette ambition touche aux enjeux de la Ville durable, et recouvre un large champ de
compétences et d'expertises autour de la réhabilitation des bâtiments, de l'éco-construction,
de l'éco-mobilité, de la production d'énergie et de son utilisation optimale à l'échelle d'un
îlot.

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Le site de Lagord a l’ambition d’accueillir, à partir des éléments de programme ciblés à ce
jour :

• une plateforme d’innovation et technologique abritée au sein de la halle militaire


réhabilitée,

• Un centre de formation,

• Un village « économique », bureaux, services et des lots à bâtir,

La formalisation de ce programme se traduit par un parti d’aménagement structuré autour


d’un parc public capable de répondre aux enjeux de lien évoqués avant.

Le Parc offrira un nouvel espace de loisirs, de détente et de rencontre à l'ensemble des


habitants de Lagord. Il mettra en relation les tissus urbains limitrophes existants (quartiers
résidentiels est et ouest, zone d'activité des Greffières au nord) entre eux et avec les
nouveaux programmes du Parc technologique « bas carbone ». Il constituera ainsi le liant
spatial, symbolique et social qui permettra aux habitants de Lagord d'accueillir
favorablement sur leur commune ce programme ambitieux porté par La Communauté
d'Agglomération de La Rochelle. Le Parc offrira naturellement la possibilité d'une mise en
relation avec les grandes entités qui caractérisent le grand paysage de l'agglomération de La
Rochelle : la campagne agricole vers le nord du site, le centre-ville de La Rochelle et la mer
vers le sud.

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1.2 INVARIANTS DU PARC TECHNOLOGIQUE BAS CARBONE
Les invariants du projet sont :

- l’objectif en termes de performance Bas Carbone de l’ensemble des aménagements et des


opérations sur le site du parc technologique de Lagord

- le parc public qui constitue l’infrastructure paysagère du projet urbain, et permet la mise
en place de liaisons douces et sécurisées inter-quartier est-ouest (Lagord « centre / quartier
du Lignon) et nord-sud (Lagord/La Rochelle) et tout en offrant un lieu qualitatif dédié à la
rencontre et à la détente pour les usagers comme pour les habitants de Lagord. Le parc se
développe sur une surface de plus de 6ha. Les lisières boisées ceinturent le parc pour former
un ensemble homogène qui définit clairement les limites du développement économique et
apporte dans le même temps une qualité paysagère et environnementale forte à l'échelle du
quartier et du paysage lointain. L'une des caractéristiques essentielles du projet urbain est
d'associer l'ouverture spatiale du parc et la densité des îlots bâtis, dans un rapport de
complémentarité. Il convient d'ouvrir des vues sur le parc depuis l'intérieur des îlots pour
l'agrément des usagers des constructions. Il convient également de favoriser les continuités
végétales depuis le parc vers l'intérieur des îlots, de manière à prolonger les vues et agrandir
les dimensions du parc public.

- le système viaire public « primaire » constitué d’une voirie périphérique associée à un


parking public mutualisé qui structure la desserte de chacune des bulles d’activités nord et
sud. Cette voirie constitue l’armature de la desserte du site et ne saurait être remise en
cause au bénéfice d’aucune opération privée.

- le système viaire « secondaire » qui organise le découpage parcellaire et garantit la


réversibilité et l’évolutivité des activités à moyen et long terme. Si le tracé de cette voirie
secondaire doit être respecté, son statut peut quant à lui s’adapter dans une certaine
mesure et selon les situations aux besoins des opérateurs privés.

- la densité attendue sur l’ensemble du projet, qui constitue un objectif conforme à l’esprit
de la Loi GRENELLE II en contribuant à réduire l’étalement urbain et préserver notamment
les terres agricoles. Cet objectif impose de définir des coefficients d’occupation du sol
minimum par unité foncière.

- le lot 5 dédié à des programmes d’intérêt public ou collectif. Cette parcelle est placée en
entrée de site au contact de l’avenue du 8 mai 1945 qui constitue un lieu de visibilité idéal
pour des programmes mutualisés destinés à valoriser l’ensemble des activités du parc
technologique, notamment pour celles dont la situation en termes de visibilité serait moins
favorable.

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1.3 DEFINITION DES UNITES FONCIERES ET DECOUPAGE PARCELLAIRE
Le foncier du parc technologique est organisé en unités foncières publiques et en unités
foncières privées.

UNITES FONCIERES PUBLIQUES

Elles comprennent :

- le parc public y compris l’ensemble des voies piétonnes et cyclistes, l’ensemble des noues
et bassins de rétention d’eau pluviale de l'espace public

- l’esplanade publique ou plateforme évènementielle située entre Lab’intech et Centre de


formation

- le parking public nord situé entre le front bâti le long de la rue Hennebique et le bâtiment
Lab’intech.

- le système viaire primaire des bulles d’activités nord et sud (voiries périphériques et
parkings mutualisés), leur interconnexion et leurs relations à l’avenue du 8 mai 1945 et la
rue Hennebique

- le système viaire secondaire tel qu’il résultera du découpage des grandes unités foncières
privées

- les unités foncières de Lab’intech : lots 14 et 15,

UNITES FONCIERES PRIVEES

Elles sont principalement dédiées à la construction de programmes privés.

Elles sont structurées en 15 ilots constructibles :

- 8 ilots dans la partie nord : 1, 2, 3, 4, 13, 14, 15 et 16 .


Ces ilots sont dédiés au tertiaire. Ils pourront également accueillir de l’habitat et de
l’hébergement.

- 7 ilots dans la partie sud : 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 . Ces ilots sont principalement dédiés aux
activités.

Cas particuliers :

• L’ilot 5, compte tenu de sa position stratégique pourra également accueillir des


équipements d’intérêt public ou collectif

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1.4 LES ESPACES PUBLICS
Le système viaire public
• Organise les accès au parc technologique en appui du réseau de voirie existant depuis
l'avenue du 8 mai 1945 et la rue Hennebique.
• Evite les déplacements motorisés "parasites" à l'intérieur du parc (dissuade les circulations
de transit).
• Conforte l'accessibilité au parc en mode de déplacement alternatif à la voiture particulière et
propose des profils de voirie permettant un trafic pacifié.
• Limite les déplacements motorisés à l'intérieur du parc, pour développer une circulation
apaisée.
• Place les voies de circulation sur les chaussées existantes et dissocie les flux de poids lourds
des flux de véhicules légers (impact sur les structures de chaussée).
• Les voiries structurantes du Parc ont une largeur maximale de 3.50m en sens unique et de
6m en double sens à l’exception de la voirie entre la bulle T/L et le parc à 5.5m et la voirie
d’accès à la bulle Equipement public à 6.5m.
• En dehors des voiries structurantes du parc bas carbone, le régime de la zone de rencontre
s’appliquera.

Le stationnement
• Organiser le stationnement en relation avec les réseaux de voirie structurant le parc.
• Mutualiser afin d'optimiser le nombre de places.
• Apporter une qualité d'ambiance aux aires de stationnement. En fonction de la fréquence
d'utilisation, proposer des traitements de surfaces alternatifs aux matériaux imperméables.

Les mobilités douces

• Favoriser les mobilités douces à l'intérieur du parc. Accompagner les parcours fonctionnels
entre le Lignon, Les Greffières, le Sud de la Commune et le centre de Lagord.
• Sécuriser les traversées de l'avenue du 8 mai 1945 et de la RN 237.
• Positionner les arrêts de l'Illico de manière pertinente par rapport aux parcours piétonniers.
• offrir une liaison entre l’avenue du 8 mai 1945 et la voirie interne qui dessert les secteurs 1 et
2 par un passage public transversal Est-ouest dans la partie nord du site (secteur 1).
• Les circulations piétonnes auront une largeur minimale de 2m.
• La largeur minimale du cheminement accessible doit être de 1,40 m libre de tout obstacle
afin de faciliter les croisements. Lorsqu’un rétrécissement ponctuel ne peut être évité, la
largeur minimale du cheminement peut, sur une faible longueur, être comprise entre 1,20 m
et 1,40 m de manière à conserver une possibilité de croisement entre un piéton et une
personne en fauteuil roulant. Le cheminement doit être conçu et mis en œuvre de manière à
éviter la stagnation d’eau. Lorsqu’un dévers est nécessaire, il doit être inférieur ou égal à 2%.
• Lorsqu’une dénivellation ne peut être évitée, un plan incliné de pente inférieure ou égale à 5
% doit être aménagé afin de la franchir. Les valeurs de pentes suivantes sont tolérées
exceptionnellement : jusqu’à 8 % sur une longueur inférieure ou égale à 2 m ; jusqu’à 10 %
sur une longueur inférieure ou égale à 0,50 m. Un palier de repos est nécessaire en haut et
en bas de chaque plan incliné quelle qu’en soit la longueur. En cas de plan incliné de pente
supérieure ou égale à 4 %, un palier de repos est nécessaire tous les 10m.

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• Dans tous les cas, les aménagements respecteront les préconisations en matière
d’accessibilité des personnes à mobilité réduite.

Gestion des eaux pluviales

Principes généraux
• Le réseau de noues, de fossés et le bassin de stockage des eaux pluviales, soulignent
la topographie générale de la parcelle.
• Les noues, fossés, bassins, secs, humides, en eau permanente participent fortement à
l'image environnementale et paysagère du parc.
• L'ambition affichée et de transformer un système "classique" de rejet au réseau
enterré au profit d'un système alternatif, permettant de temporiser les rejets aux
réseaux, écrêter les pointes d'orages, réduire les éventuelles pollutions induites en
cas d'accident.
• Dans le même temps ces dispositifs ont pour objectifs de développer des milieux
écologiques spécifiques.
• Le bassin en eau permanente sert également de bassin de stockage des eaux
pluviales du site avec un débit limité de rejet au réseau et une surface d’infiltration
constituée par les talus en pente douce d’accès au bassin.

A l’échelle des ilots privés,

• dès lors que l’infiltration des eaux de ruissellement des terrains est possible, elle
doit être privilégiée.

En cas d’impossibilité ou de difficulté à infiltrer les eaux de ruissellement, celles-ci seront


obligatoirement dirigées vers les noues des espaces publics. Les rejets des parcelles
privées se font directement sur l’espace public et non dans des regards ou des
collecteurs. Les eaux pluviales sont évacuées superficiellement vers les noues et le
bassin.

• les eaux de toitures sont prioritairement récupérées.


Dans le cas où les eaux pluviales sont stockées en vue d’une réutilisation à la parcelle,
des systèmes de récupération des eaux pluviales des bâtiments à l’aval des toitures
permettront une utilisation de ces eaux comme eau de substitution (double réseaux
d’alimentation en eau dans le bâtiment afin de diminuer la consommation d’eau potable,
utilisation en arrosage des espaces verts, nettoyage des communs ou des véhicules,
etc…). A l’intérieur des bâtiments un système de double réseau sera mis en place dans
la mesure du possible.

En cas d’impossibilité technique justifiée de conserver les eaux pluviales sur l’ilot
(absence d’espace disponible ou coefficient d’infiltration faible), le rejet au réseau public
(représenté par les noues) des eaux de toiture en façade de rue pourra être autorisé.

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Un débit de fuite maximum de 15 l/s/ha (correspondant à un stockage de 15
m3/1000m² de terrain ) dans le secteur 2 et 220 m3/ha sur les autres secteurs est
accordé pour chaque ilot privé. Ce débit de fuite est issu des simulations de calculs
réalisées pour permettre une gestion raisonnable des eaux sur les parcelles privées
compte tenu de leur densification et de leur taille.

Eclairage public

• L’éclairage public sera autonome d’un point de vue énergétique. Une ombrière
photovoltaïque implantée au niveau du parking public situé au nord du bâtiment
Lab’intech produira l’énergie nécessaire à l’éclairage public de l’ensemble du parc bas
carbone.
• L’éclairage public respectera les préconisations en matière d’accessibilité des
personnes à mobilité réduite.
• L’éclairage des cheminements secondaires sera équipé de détection de présence.
• L’éclairage sera de type LED alimenté par une production d’énergie solaire.
• Les commandes se feront par détection de présence pour les luminaires hors
chaussées, les niveaux d’éclairement seront fixés en fonction des heures de
fonctionnement. Les éclairages seront émis dans un cône de 70° par rapport à la
verticale.

Eau potable
Le réseau d’eau potable primaire sera de diamètre Ø150 en fonte et permettra d’assurer
l’alimentation de l’ensemble des ilots et la défense incendie du site. Le réseau est raccordé
sur l’avenue du 8 Mai 1945 et la rue Hennebique. Les branchements seront dimensionnés
par le concessionnaire lors de la demande de raccordement de la parcelle faite par
l’acquéreur en fonction des besoins.

Electricité
Le réseau électrique permettra l’alimentation de l’ensemble des ilots. Il est raccordé sur le
réseau existant Avenue du 8 Mai 1945 et rue Hennebique. Le réseau HTA permet des
extensions éventuelles selon les besoins des opérateurs.

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1.5 LES OBJECTIFS ENVIRONNEMENTAUX
1.5.1 Labellisations Energétiques

Le Parc Bas Carbone de Lagord porte son ambition dans son nom. Il est donc explicite que
chaque maître d’ouvrage prenant part au projet s’engage dans une optique de conception et
d’exploitation raisonnée, ayant pour objectif de réduire à son minimum l’impact
environnemental des bâtiments et des aménagements extérieurs associés.

Pour s’assurer du niveau effectivement Bas Carbone du quartier après réalisation, un label
de certification est introduit, portant sur les émissions de gaz à effets de serre liées à la vie
des bâtiments : le référentiel Atlantech, couvrant l’analyse de cycle de vie du clos-couvert et
l’exploitation du bâtiment.

Des indicateurs simples sont utilisés pour quantifier la performance de chaque projet,

• aussi bien la consommation d’énergie primaire en exploitation, certifiée par les


labels énergétiques,

• que l’impact carbone des projets, mis en avant par les méthodes d’ACV (Analyse du
Cycle de Vie).

• En complément, il est exigé, pour chaque projet, la réalisation d’un bilan carbone
(voir paragraphe 2.4.1), qui permettra de quantifier l’impact global de l’opération
sur l’environnement.

Le référentiel Atlantech réunit donc les deux premiers alinéas ci-dessus.

Plusieurs dispositifs en place doivent être respectés notamment la Réglementation


Thermique en vigueur qui concerne tous les bâtiments du quartier et assure une
performance énergétique minimale. Dans le cadre du Parc Bas Carbone de Lagord, chaque
bâtiment doit faire l’objet au choix :

• d’une certification BEPOS suivant le référentiel Effinergie.

Cela implique une performance de 20% plus ambitieuse que celle exigée par la
RT2012 (Label Effinergie+) cumulée avec une exigence de compensation des
consommations d’énergie par une production d’énergie renouvelable locale.

• d’une certification PassivHaus suivant le référentiel du PassivHaus Institut de


Darmstadt.

Cela implique un besoin de chaleur de chauffage prévisionnel inférieur à 15 kWh/m².an et


une consommation d’énergie primaire totale inférieure à 120 kWhEP/m².an, et cela suivant
un calcul avec la méthode PHPP. Les opérateurs pourront proposer alternativement la
certification par l’un ou l’autre des deux référentiels.

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1.5.2 Consommation et production d’électricité

Le Parc Technologique sera équipé d’un réseau de génie civil permettant la mise en place
ultérieure d’un réseau de distribution électrique intelligent.

Ce dernier consiste en un échange d’informations parallèle à la distribution d’électricité vers


les bâtiments, permettant un contrôle des consommations, un éventuel délestage, et une
optimisation via la coordination des consommations et productions d’électricité dans et vers
les bâtiments.

Ce réseau est centralisé vers un poste de pilotage du quartier. Ce poste inclut un dispositif
de suivi par le manager de l’énergie du quartier. Cet acteur a pour rôle de surveiller les
différentes consommations, et relever les dérives et proposer les optimisations possibles.

Tous les bâtiments du site devront donc faire remonter les informations liées à leur
consommation et leur production d’électricité en temps réel vers le gestionnaire du site
(manager de l’énergie), via le réseau smartgrid qui sera mis en place.

La mise en œuvre de solutions de stockage d’électricité à l’échelle des bâtiments ou îlots


est fortement recommandée et encouragée, car permettant de lisser les pointes de
production et de consommation d’électricité, améliorant alors significativement le bilan
carbone de l’exploitation par la moindre sollicitation indirecte des énergies fossiles au
niveau national.

Rappel des exigences propres à chaque label :

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2. PRESCRIPTIONS GENERALES

2.1 - PRESCRIPTIONS URBAINES GENERALES


Le parc technologique bas carbone de Lagord est organisé en 4 secteurs auxquels
s’appliquent des règles générales et spécifiques :

secteur 1 : le secteur des vitrines urbaines


secteur 2 : le secteur Habitat
secteur 3 : le secteur de l’activité
secteur 4 : le secteur des équipements publics

Ces règles sont précisées dans le POS de Lagord, le règlement de lotissement du Parc
Technologique Bas Carbone de Lagord et le présent CPAUPE.

2.2 PRESCRIPTIONS ARCHITECTURALES GENERALES


2.2.1 OBJECTIFS GENERAUX

Densité et performance énergétique

Les constructions, par leur implantation, leur gabarit, leurs matériaux et leurs systèmes
d’exploitation devront garantir l’optimisation des performances bas carbone à l’échelle de
chaque bâtiment comme à celle de l’ilot.

En vue d’optimiser le bilan carbone en termes d’exploitation, l’implantation des bâtiments


devra prendre en compte les interactions énergétiques et lumineuses entre bâtiment.

Pour garantir les objectifs attendus en terme de densité et de performance énergétique à


l’échelle du Parc Bas Carbone de Lagord, l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine a élaboré des
outils de conception et de vérification informatiques qui permettront dans le cadre du suivi
des constructions de prendre en compte les interactions énergétiques et lumineuses entre
bâtiments et l’incidence de chaque projet sur le microclimat urbain environnant.

Réversibilité

La réversibilité fonctionnelle des locaux en limitant le recours à la démolition s’inscrit dans


l’objectif bas carbone du Parc technologique de Lagord. Cet objectif est un gage de
pérennité des projets dans le temps.
Il conviendra de mettre en place une réflexion approfondie dès la phase esquisse de telle
sorte à opérer les choix techniques qui garantiront la réversibilité d’usage des bâtiments.
Il sera demandé aux constructeurs de préciser les solutions retenues pour atteindre cet
objectif.

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De même, les parkings silos aériens, devront dès la conception initiale remplir les conditions
suivantes :

• Offrir une qualité architecturale équivalente à celle attendue pour l’ensemble des
bâtiments et une intégration paysagère soignée

• Présenter des caractéristiques structurelles et spatiales permettant une réversibilité


du parking ou un démontage.

• Si leur usage venait à disparaître dans le cas d’une diminution significative des
besoins en stationnement individuel, les parkings silos aériens devront être conçus
dès l’origine pour pouvoir être transformés en surfaces dédiées à des activités de
type tertiaire ou pour pouvoir être démontés aisément en modules structurels
recyclables.

2.2.2 REZ-DE-CHAUSSEE

Pour répondre à la mixité et la flexibilité programmatique exigée au niveau des rez-de-


chaussée, la hauteur de l’ensemble des rez-de-chaussée sera au minimum de 3.5m sous
dalle.
Dans le cas où des enseignes seraient intégrées à la façade, elles le seront de façon à être
facilement démontables.

2.2.3 FACADES

Le traitement des façades sera avant tout conçu pour optimiser les performances
énergétiques à l’échelle du bâtiment comme à celle de l’ilot dans lequel il s’implante.

Le traitement des façades devra favoriser l’éclairement naturel des locaux et contribuer à
l’optimisation des apports solaires pour l’ensemble des constructions de l’ilot.

La conception des façades d’un bâtiment implique la prise en compte de son interaction
avec les bâtiments voisins.

Afin de compenser les risques de masques solaires engendrés par la densité attendue, des
matériaux claires, voir réfléchissants pourront être privilégiés notamment pour le
traitement des façades sud.

Aucun matériau n’est a priori interdit. Cependant, les matériaux utilisés doivent s’inscrire
dans une démarche bas carbone. Les choix seront justifiés au regard de cette performance
énergétique et environnementale. Les systèmes constructifs et matériaux feront l’objet
d’une évaluation précise et quantifiée en phase conception et après mise en service des
bâtiments.
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2.2.4 TOITURES

Les toitures seront traitées avec le même soin que les façades, tant d’un point de vue
architectural et esthétique que d’un point de vue technique.

Pouvant être situées à des altimétries variables, les bâtiments pourront offrir des vues sur
les toits voisins. La qualité de conception et de réalisation de l’ensemble des ouvrages placés
en toiture fera l’objet d’un contrôle rigoureux tant en phase études et réalisation qu’en
phase utilisation. Après réalisation des bâtiments, toute adjonction d’ouvrage en toiture
devra faire l’objet d’une déclaration préalable de travaux ou de permis de construire.

La forme des toits et la nature des matériaux de couverture doivent contribuer à


l’optimisation de la performance énergétique des bâtiments.

Dans le cadre du suivi des constructions, il est demandé une justification précise des choix
formels et techniques au regard des performances bas carbone attendues.

Le gabarit des toitures sera conçu en tenant compte de leur impact sur les constructions
voisines, en particulier en termes d’éclairement naturel et d’ensoleillement.

Les matériaux de couvertures seront choisis de telle sorte à contribuer à l’optimisation du


microclimat urbain et à réduire la facture carbone.

2.2.5 LOCAUX DE SERVICES

Les locaux de service devront être intégrés de façon subtile et qualitative à l’architecture des
bâtiments principaux ou de leurs annexes. Leur position et leur conception favoriseront le
confort des usagers, facilitera leur maintenance et leur entretien.

Local réemploi

• Des espaces dédiés au réemploi des matériaux et équipements usagés seront


aménagés en complément des locaux poubelles. Il s’agit d’espaces spécifiques dont
les dimensions permettront le stockage provisoire d’éléments de construction
démontables (tels que menuiserie intérieure ou extérieure, cloisons, portes,…),
d’équipements (sanitaires, ventilation,…) ou de mobiliers en vue de leur réemploi.

• Dimensions :

• Hauteur minimum sous dalle : 2.80m

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Surface minimum du local réemploi :
• 1% de la Surface de Plancher pour les bâtiments ayant une surface de plancher supérieure
à 1000m² et pour les bâtiments à usage d’habitation ou d’hébergement quel que soit leur
dimension

Les locaux dédiés au réemploi pourront être mutualisés entre plusieurs opérations, dans ce cas la
surface totale de ces locaux pourra être réduite de 15%.

• 2% de la SDP pour les bâtiments ayant une surface de plancher inférieure ou égale à
1000m²

Local poubelles

• Leurs dimensions et leurs implantations seront conformes aux exigences du service


propreté de la CDA de La Rochelle qui a en charge la gestion des déchets

• La conception de ces locaux garantira la mise en place d’un tri sélectif efficace.
Des aires de présentations extérieures pour les containers des poubelles sont prévues dans
le cadre du projet d’aménagement.

2.2.6 SOUS-SOL

Parking en sous-sol
• Dans le cas de parkings réalisés en sous-sol, le projet devra réduire l’impact des
rampes d’accès sur les aménagements extérieurs. Celles-ci seront placées dans
l’emprise des constructions principales et intégrées qualitativement à leur
architecture.
• Il sera apporté un soin particulier à l’éclairement naturel des parkings souterrains
tant pour favoriser le confort des usagers que pour réduire la consommation
d’énergie de ces ouvrages.
• Les accès principaux, les issues de secours, et les éléments techniques liés à la
ventilation doivent être intégrées de manière subtile à l’architecture des bâtiments
ou à l’aménagement des espaces extérieurs.

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2.3 PRESCRIPTIONS PAYSAGERES GENERALES

2.3.1 Nivellement
• Les sols et surfaces sont globalement plans. Les mouvements de sols sont admis s'ils sont
limités aux aménagements nécessaires pour le raccordement des niveaux d'accès, pour la
création d'ouvrages d'exploitation, pour l'écoulement des eaux de ruissellements.

• Les accès aux bâtiments devront tenir compte du nivellement des espaces extérieurs.

2.3.2 Revêtements de sol

Les surfaces non bâties contribueront à l’optimisation du microclimat urbain :


• Pour cela les matériaux de revêtement de sol seront de préférence perméables.
• Elles participeront au rafraichissement de l’air extérieur en période estivale.
A ce titre l’implantation de bassins est vivement encouragée.
• Elles contribueront à l’éclairement naturel des surfaces bâties.
Pour cela, il est intéressant d’utiliser des revêtements de sols clairs et lumineux.

2.3.3 Plantations

Objectifs généraux
• Exploiter la capacité des végétaux à stocker le carbone : Décliner les techniques de
plantations agricoles et forestières (les jeunes peuplements captent d'avantage de
carbone dans l'atmosphère).
• Valoriser les dynamiques végétales "naturelles" : Diversifier les stratégies de
plantations. Développer des cortèges floristiques permettant de reconstituer des
milieux spécifiques adaptés au contexte et aux conditions du milieu.
• Mettre en place des techniques de gestion des espaces plantés, adaptées à chacune
des entités spécifiques du parc (gestion stricte et traditionnelle des espaces les plus
utilisés, les espaces de présentation et abords immédiats des bâtiments; gestion
naturaliste des espaces périphériques).
• Optimiser les approvisionnements, exploiter les ressources disponibles sur le secteur
ou à proximité. Mise en stock pour réemploi des déblais de terres végétales. Travail
du sol en place avec amendements organiques issus de productions locales (algues
marines, guano de poisson). Favoriser les approvisionnements de pépinières locales
(contrat de cultures).
• Limiter l'usage d'outils à moteur thermiques et interdire les produits chimiques.
Mettre en place des prairies adaptées aux usages et modes de gestion du site.
Favoriser la mise en place de contrats avec les agriculteurs locaux pour développer
l'éco-pâturage urbain.
• Valoriser le parcours de l'eau. Stockage et cheminement de l'eau adapté à la
topographie de la parcelle (écoulement gravitaire) et développement de cortèges
floristiques adaptés.

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• Valoriser les déchets verts : Mise en place d'une plateforme permettant le stockage
et la transformation des déchets verts (production de BRF, compostage).

Plantations d'arbres
En dehors des boisements et bosquets, les arbres isolés doivent être plantés et entretenus
dans des conditions leur permettant de se développer normalement :

• Arbres à grand développement : les sujets, choisis parmi des espèces atteignant au
moins 15 mètres à l’âge adulte, nécessitent une superficie minimale d'espace libre de
100 m², dont 20 m² de pleine terre répartis régulièrement autour du tronc.
A titre indicatif sont conseillées les distances moyennes suivantes : 6 à 8 mètres en
tous sens entre les arbres, 8 à 10 mètres entre les arbres et les façades des
constructions.

• Arbres à moyen développement : les sujets, choisis parmi des espèces atteignant une
hauteur de 8 à 15 mètres à l’âge adulte, nécessitent une superficie minimale
d'espace libre de 50 m², dont 15 m² de pleine terre répartis régulièrement autour du
tronc. Les distances à respecter varient selon les espèces. A titre indicatif sont
conseillées les distances moyennes suivantes : 4 à 5 mètres en tous sens entre les
arbres, 5 à 7 mètres entre les arbres et les façades des constructions.
• Arbres à petit développement : les sujets, choisis parmi des espèces atteignant une
hauteur maximale de 8 mètres à l’âge adulte, nécessitent une superficie minimale
d'espace libre de 20 m² dont 10 m² de pleine terre répartis régulièrement autour du
tronc. Ces distances peuvent être adaptées dans le cas d'arbres au port fastigié.

Aires de stationnement
• Les aires de stationnements seront plantées d'arbres à raison d'un arbre pour 3
places de stationnement.
Les arbres seront plantés en tige et en cépée larges remontées (3/5 troncs) dans les
proportions suivantes : 2/3 arbres tiges + 1/3 d'arbres en cépées.

Les arbres tiges seront plantés dans des forces variables 16/18, 18/20 et 20/25 dans
les proportions suivantes 1/3; 1/3; 1/3.

Les arbres en cépées seront plantées dans des forces variables : 200/250; 250/300 et
300/350 dans les proportions suivantes 1/3; 1/3/1/3

• Les fosses de plantations auront un volume minimal de terre végétale de 9m3

Noues
• Les noues devront avoir une largeur minimale de 3m pour être considérées comme
ouvrage de stockage des eaux pluviales. Le fond de noue aura une largeur de 50 cm.
• Les noues de stockage et les bassins seront nécessairement végétalisés, l'emploi
d'une simple étanchéité n'est pas recommandé. Les ouvrages de stockage et/ou
d'infiltration ne seront pas clôturés, leurs dimensionnements et formes de berges
seront réalisés dans ce sens.

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• Les secteurs non soumis à des pollutions lourdes peuvent être assainis pas infiltration
directe des eaux de ruissellement au travers des revêtements poreux tels que des
dalles alvéolées engazonnées ou emplis de gravillons, les procédées d'"enrobés
verts", les enrobés poreux et dans une moindre mesure les stabilisés et les surfaces
pavés à joints poreux. Ce cas s'applique particulièrement aux zones de stationnement
VL, aux aires de stockage occasionnelles, aux accès pompiers spécifiques.

Plantations sur dalles


Dans le cas de plantations sur dalle, l’épaisseur de terre végétale doit atteindre au
minimum :
• 2 mètres pour les arbres à grand développement,
• 1,50 mètre pour les arbres à moyen développement,
• 1 mètre pour les arbres à petit développement,
• 0,50 mètre pour la végétation arbustive et les aires gazonnées, non compris la
couche drainante.

2.3.2 CLÔTURES

Les clôtures ne sont pas souhaitées.

Aucune clôture ne pourra être réalisée dans les zones non constructibles telles qu’elles
sont précisées dans les documents d’urbanisme applicables), ainsi que dans les documents
définissant le projet urbain du parc technologique bas carbone de Lagord.

Néanmoins, des clôtures pourront être réalisées pour des motifs justifiés.

Les clôtures devront respecter les règles d’implantation spécifiques à chaque secteur et
tenir compte des prescriptions suivantes :

• Les clôtures en limite de l'espace public doivent toutes présenter les mêmes
caractéristiques sur le pourtour de la parcelle. Les clôtures pleines ne sont pas
autorisées. La hauteur de la clôture doit être continue, les redents ne sont pas
autorisés. Les poteaux de fixation seront de même nature et de même couleur que
les clôtures. Les murets de soubassement et fondations ne doivent pas être
perceptibles depuis l'espace public.
• Les clôtures seront, dans la mesure du possible, accompagnées de plantations de
haies vives et de plantes grimpantes, avec plusieurs essences en mélange.
Les plantations ne peuvent pas être continues, il est imposé de maintenir des
séquences ouvertes à la vues des usagers de l'espace public sur les jardins privés.
• Les portails et portillons d'accès seront de même hauteur et de même couleur que
l'ensemble des clôtures. Les portails et portillons pourront être réalisés en
barreaudage vertical. Les portails et portillons pleins ne sont pas autorisés.

Dans le cadre du suivi des constructions, il est demandé une justification précise des choix
formelles et techniques au regard des performances bas carbone attendues.

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• Dessin
L’impact visuel des clôtures pouvant être important. Il sera accordé une grande vigilance
au dessin de celles-ci. En phase études, les constructeurs devront joindre au projet de
bâtiment un projet d’aménagement d’ensemble de la parcelle qui fera apparaître avec
précision les caractéristiques architecturales des clôtures et portails.

• Matériaux
Les matériaux de constructions des clôtures seront pris en compte dans le calcul du bilan
carbone de l’opération. Les clôtures seront de préférence réalisées en bois de type
mélèze ou équivalent. Le PVC est interdit.

2.4 PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES GENERALES

L’implantation des constructions sera telle qu’elle devra garantir une optimisation des
performances bas carbone de l’ensemble des constructions et des espaces non bâtis à
l’échelle de l’îlot.

En vue d’optimiser le bilan carbone en termes d’exploitation, l’implantation des bâtiments


devra prendre en compte les interactions énergétiques et lumineuses entre bâtiment.

2.4.1 REFERENTIEL ATLANTECH

Les aménagements et constructions qui seront réalisées sur le site du Parc Bas Carbone de
Lagord devront répondre à un objectif de réduction de leur empreinte carbone.

Un bilan des émissions de gaz à effet de serre sur le bâti et l’exploitation sera demandé
pour toute intervention qu’elle soit destinée à l’aménagement d’un espace extérieur, à la
construction d’un bâtiment, à l’extension ou à la restructuration d’un bâtiment existant. Il
sera réalisé sur la base des Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires (FDES),
avec la méthode de calcul de la norme XP P01-020-3. Un outil de calcul dédié est fourni par
l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine pour son application.

Afin de garantir l’objectif « Bas carbone » du Parc Technologique de Lagord, un seuil


maximum de CO2 a été fixé et devra être respecté par l’ensemble des opérations réalisées
sur le site.

Ce seuil s’exprime sur les émissions liées au clos-couvert sur toute sa durée de vie
(structure et façades) auxquelles s’ajoutent les émissions liées à l’exploitation du
bâtiment, le tout lissé sur 50 ans:

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• pour les bâtiments
occupation bureau hébergement activité

Seuil construction 6 6 5

en kgEqCO2/m².an

Seuil construction + 10 8 8
exploitation

en kgEqCO2/m².an

• pour les aménagements extérieurs : 1kg EqCO2/ m².an de surface aménagée


Dans le cadre du suivi des constructions, l’équipe de maîtrise d’œuvre urbaine sera chargé
de contrôler la performance bas carbone de l’ensemble des projets.

Pour cela :
• Un bilan carbone provisoire sera remis à l’issue des phases études de projet.
• Le dossier de Permis de construire devra être complété par une notice détaillée
précisant la performance bas carbone de l’opération et les moyens mis en œuvre
pour l’atteindre.
Cette notice intitulée « notice Bas carbone » devra à minima préciser :

- pour les constructions : le bilan carbone de la structure et de l’enveloppe extérieure (y


compris la toiture).Ce bilan prendra en compte l’empreinte carbone de tous les matériaux
entrant dans la composition de la structure et de l’enveloppe extérieure des constructions
(pour leur production, transport, mise en œuvre, vie en œuvre et fin de vie cumulés et lissés
sur 50 ans).

- pour les aménagements extérieurs : le bilan carbone prendra en compte l’empreinte


carbone de tous les matériaux entrant dans la composition de ces aménagements ainsi que
de l’empreinte carbone du transport et de la mise en œuvre de ces matériaux jusqu’à
Lagord.

• Un bilan carbone complet sera remis à l’issue de la phase PRO/DCE. Il portera sur
l’ensemble des ouvrages mis en œuvre dans le projet.

• Un bilan carbone d’exploitation et de maintenance sera remis à la CDA de La


Rochelle à la fin de la troisième année et à l’issue de la cinquième année de mise en
service.

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FAVORISER LE RECYCLAGE ET LE REEMPLOI

Des espaces dédiés au réemploi des matériaux et équipements usagés seront aménagés en
complément des locaux poubelles. Il s’agit d’espaces spécifiques dont les dimensions
permettront le stockage provisoire d’éléments de construction démontables (tels que
menuiserie intérieure ou extérieure, cloisons, portes,…), d’équipements (sanitaires,
ventilation,…) ou de mobiliers en vue de leur réemploi.

2.4.2 ENERGIE

2.4.2.1 Enveloppe thermique

Orientation, volumétrie et compacité des bâtiments

Les principes de conception bioclimatique devront être suivis pour assurer une harmonie
des bâtiments avec leur environnement, c’est-à-dire mettant à profit au maximum les
avantages de leur situation, tout en réduisant leur consommation énergétique.

L’orientation des bâtiments d’hébergement sera recherchée au Sud autant que


l’implantation le peut, de manière à maximiser les gains solaires en hiver. Cette disposition
est dans tous les cas nécessaire pour obtenir une performance satisfaisante.

Il sera fait appel aux outils génériques et pertinents de vérification et de conception dans la
ligne de ces démarches, du diagramme solaire pour vérifier l’accessibilité aux gains solaires
en fonction des orientations, aux outils de modélisation numérique pour vérifier un
éclairement naturel satisfaisant.

La compacité des enveloppes thermiques des bâtiments devra être recherchée, en calculant
un des indicateurs de référence de cette grandeur, comme le rapport surface déperditive sur
volume chauffé, à chaque modification de la volumétrie du projet. Cette valeur sera utilisée
comme information sur l’impact des modifications architecturales proposées, notamment
pour savoir dans quel sens va une proposition (augmentation ou réduction de l’efficacité
thermique du projet suite à une modification).

Concrètement, la recherche d’une compacité optimale des bâtiments va dans le sens d’une
réduction de la proportion de décrochés et porte à faux sur un bâtiment. Dans l’optique de
préservation d’une véritable marque architecturale propre aux projets, ces éléments ne sont
bien sûr pas interdits, mais leur implantation devra évidemment être réfléchie et justifiée
vis-à-vis des ombrages créés sur d’éventuelles ouvertures adjacentes. La recherche de gains
solaires optimaux étant déjà soumise aux ombrages environnants (végétation, bâtiments,
etc.), il ne serait pas acceptable d’ajouter des ombrages créés par les décrochés du bâtiment
sur ses propres ouvertures.

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Parois opaques

L’isolation des façades doit être rigoureuse et conséquente. En fonction de la finition choisie
(bardage, enduit, etc.) on veillera à réduire les ponts thermiques liés au système de façade
choisi, ceux-ci pouvant nettement dégrader la performance globale de l’isolation mise en
place.

L’isolation intérieure des structures lourdes est interdite sans justification fondée, auquel cas
les risques de dégradation du bâti par condensation de la vapeur migrant à travers les parois
devront être anticipés et gérés par des isolants avec une hygroscopicité importante (type
panneaux de silicate de chaux).

Parois vitrées

Dans l’optique d’assurer un confort d’été satisfaisant, toutes les baies orientées au Sud, à
l’Est et à l’Ouest seront munies de protections solaires extérieures fixes ou amovibles.

Dans le cas d’un recours à une protection permanente de type casquette, ses dimensions
(profondeur et hauteur par rapport à l’ouverture) seront optimisées à l’aide d’outils comme
le diagramme solaire du site ; on veillera notamment à limiter au minimum l’ombrage sur la
baie durant la période de chauffe.

Par protection solaire fixe, on entend un élément dont l’ombre projetée sur l’ouverture varie
entre l’hiver et l’été, permettant respectivement de maximiser et de minimiser les gains
solaires. Les éléments ombrant dont l’effet d’ombrage est constant entre l’été et l’hiver
seront proscrits car leur effet est contreproductif.

Ponts thermiques

L’enveloppe thermique des bâtiments se doit d’être continue pour minimiser les
déperditions. Les balcons et coursives doivent être au mieux désolidarisés (portés par une
structure extérieure, mais dans ce cas en veillant à réduire les ombrages créés par
l’ossature), ou au moins portés par des rupteurs de ponts thermiques (ferraillage continu,
mais béton des dalles interrompu par une couche d’isolant). Les acrotères de toitures
terrasses feront l’objet d’un retour d’isolant sur toutes leurs faces pour assurer la continuité
de l’isolation entre la façade et la toiture, ou alternativement d’un dispositif permettant la
réduction de ce pont thermique (rupteur, acrotère léger etc.).

Les soubassements de bâtiments en ossatures lourdes sont très souvent l’objet d’un pont
thermique important (interruption de la continuité de l’isolation entre les façades et les
planchers inférieurs), qui doit être réduit par des descentes d’isolant enterré, ou en mettant
en jeu des techniques de radiers isolés, suivant les études de sol.

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2.4.2.2 Chauffage, Ventilation et Eau Chaude Sanitaire, Refroidissement, Electricité

Approvisionnement énergétique des bâtiments.

La production de chaleur ne fait pas l’objet d’une centralisation par la mise en œuvre d’un
réseau de chaleur à l’échelle du quartier. On assurera donc la production de chaleur par
bâtiment, éventuellement mutualisée à l’échelle de plusieurs bâtiments d’une même
parcelle, mais toute latitude est laissée aux acteurs quant au choix de l’énergie mise en jeu,
dans la limite du bilan carbone maximum autorisé. L’utilisation d’énergies fossiles est
proscrite dans les limites du parc (celui-ci n’inclut pas de réseau de distribution de gaz).

Il est attendu que tous les process (traitement, production, assemblages, serveurs
informatiques, etc.) mis en œuvre, et générant une chaleur fatale représentant plus de
100MWh par an rejetés dans l’environnement fassent l’objet d’une valorisation de cette
énergie, ou prouvent par l’étude qu’il n’est pas viable de le faire.

Refroidissement

Les stratégies permettant d’assurer le confort estival des bâtiments doivent être élaborées
de sorte à s’appuyer en priorité sur la conception bioclimatique du bâti : une protection
efficace du soleil estival, une gestion efficace de la ventilation (ventilation de
rafraîchissement, ventilation naturelle diurne lorsque le classement aux bruits le permet,
sur-ventilation nocturne,…), l’utilisation optimisée de l’inertie du bâtiment, et de systèmes
de rafraîchissement non thermodynamiques (rafraîchissement évaporatif, puits canadien,
...).

L'équipement de systèmes de refroidissement peut se justifier pour des locaux spécifiques


dont les charges internes sont importantes du fait de process particuliers (conservation des
denrées alimentaires, refroidissement des salles de serveurs, …), et plus généralement, en
cas de situations extrêmes et en complément des dispositifs de rafraîchissement, pour le
maintien en conditions opérationnelles des lieux de travail telles que reportées par la norme
européenne 15251. Ceci dans le respect des critères de performance énergétique pour les 5
usages conventionnels et des seuils maximum du bilan carbone cités dans les prescriptions
générales. A ces fins, il est recommandé de faire recours aux énergies renouvelables (solaire,
géothermie, biomasse, récupération des chaleurs fatales,…).

Par défaut le refroidissement actif des locaux par pompes à chaleur doit donc être évité au
possible. Hors logements, les systèmes de refroidissement actifs sont autorisés en dernier
recours pour assurer le confort estival et permettre le travail de bureau dans des conditions
acceptables si un risque de surchauffe significatif est établi par les simulations dynamiques.
Les solutions alternatives de type Ventilation Double Flux Adiabatique, ou tout autre
système de refroidissement sans cycle thermodynamique, devront avoir été testées dans les
simulations et leur impact prouvé insuffisant à satisfaire un niveau de température
compatible avec l’utilisation des locaux. Dans tous les cas hors process, c’est-à-dire en

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refroidissement pour le confort des personnes, les systèmes de refroidissement de types
DRV (à détente directe) seront exclus, d’une part en raison de la forte quantité de fluides
frigorigènes (à effets de serre) qu’ils utilisent, d’autre part du fait de leur faible durée de vie.
On rappelle enfin l’article R.131-29 du code de la construction, qui limite à 26°C la
température de refroidissement minimale dans les locaux, et s’appliquera aux bâtiments du
parc.

Ventilation des bâtiments

Le recours à la ventilation double flux à récupération de chaleur sera privilégié, et mis en


œuvre avec une démarche réfléchie quant à l’entretien et la maintenance de l’installation ;
dans le cas de locaux locatifs par exemple, une solution centralisée avec un contrat de
maintenance sur la centrale de traitement d’air pour assurer le remplacement régulier des
filtres. L’accès aux gaines pour le nettoyage des réseaux sera aussi anticipé.

Electricité

Démarche globale

Chaque bâtiment s’inscrit dans la démarche Bas Carbone du Parc, c’est-à-dire souscrit à
l’objectif de réduction au minimum des consommations énergétiques au niveau du quartier.
Dans cette optique, la mutualisation des informations est centrale et doit être participative,
dans une démarche volontaire par chaque maître d’ouvrage.

Réseau électrique intelligent

Chaque bâtiment devra pouvoir être raccordé à un réseau électrique intelligent, c’est-à-
dire mettra en place les équipements nécessaires à la remontée d’information vers le
gestionnaire du site (Manager de l’énergie) quant à ses consommations et productions en
temps réel, tout d’abord dans un but d’observation et de relevé des dérives, et dans un
deuxième temps, en fonction des usages du bâtiment, et de l’évolutivité du système liée aux
innovations ,dans une optique de pilotage (délestage entre autres)

Comptage et GTB

En sus des exigences réglementaires quant au comptage des consommations énergétiques,


les bâtiments sont équipés de systèmes de GTB (Gestion Technique du Bâtiment)
permettant un contrôle en temps réel du fonctionnement des installations techniques pour
éviter les dérives et problèmes d’exploitation.

Prescriptions quant aux usages de l’électricité.

Chaque bâtiment voit ses consommations d’électricité spécifique quantifiées en amont et


rationalisées pour parvenir aux labels de performance énergétiques cités dans les
prescriptions globales.

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Chaque bâtiment met à disposition des usagers des places de rechargement de véhicules
propres. 10% des places de stationnement privé seront équipées de bornes de
rechargement électriques et 15% équipables.

L’usage des enseignes illuminées la nuit est proscrit. C’est-à-dire que les enseignes
extérieures comme intérieures doivent être éteintes entre 22h et 7h.

Les zones à usages de bureaux sont équipées de systèmes coupe-veilles permettant de


supprimer les consommations d’électricité indues, hors des horaires d’utilisation des
bureaux.

Consommations d’énergie autres qu’électriques

Les moyens de production de chaleur de chauffage et de production d’Eau Chaude Sanitaire


sont laissés à la discrétion des Maîtres d’ouvrages, dans la mesure où ils respectent les
critères de performance énergétique cités dans les prescriptions générales, et les seuils
maximums du bilan carbone cité lui aussi au travers des prescriptions générales. On rappelle
que le recours au rafraichissement actif des locaux via des cycles thermodynamiques devra
être limité au traitement de locaux particuliers à charge importante due à des process
spécifiques et au maintien en conditions opérationnelles des lieux de travail dans les
conditions définies à l’article 2.4.2.2

2.4.2.3 Matériaux et équipements

Traitement des déblais et remblais

L’approche des chantiers devra intégrer la gestion des déblais et remblais, c’est-à-dire avoir
pour objectif la production minimale de déblais, et l’apport minimal de remblais,
principalement par la mutualisation des terrassements nécessaire pour une parcelle.

Marquage des matériaux à base de bois

On veillera à ne mettre en oeuvre que des bois bénéficiant d’un marquage environnemental
reconnu (Type PEFC ou FSC), c’est-à-dire assurant leur provenance d’une forêt gérée
durablement.

Part de bois dans les matériaux de construction

On rappelle ici la part de bois minimale en vigueur dans le volume de matériaux utilisés, de
10 dm3 par m² de surface habitable, à fortiori à respecter dans le cadre de cette opération.
Ce seuil est appelé à augmenter dans les années à venir, les nouveaux seuils imposés
écraseront donc cette valeur. La réalisation du bilan carbone des projets valorisera de fait les
quantités effectivement prévues.

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2.4.2.4 Accès à la lumière naturelle et éclairement

Lumière naturelle

La consommation d’énergie des bâtiments doit être réduite entre autres par l’abaissement
de leurs consommations d’éclairage. Cet objectif est respecté en atteignant un Flj
correspondant au niveau « Performant » du référentiel HQE Certivea en vigueur à la date de
dépôt du permis de construire, pour l’usage de bâtiment concerné.

On évitera autant que possible les locaux aveugles, ces derniers seront proscrits pour les
locaux fonctionnels situés à la périphérie du bâtiment.

Technologies d’éclairage

Les éclairages extérieurs feront l’objet d’une régulation par sondes de luminosité extérieure,
pour ne pas fonctionner lorsque l’éclairement naturel est suffisant

De même les éclairages intérieurs des locaux tertiaires feront autant que possible l’objet
d’une régulation en fonction de la luminosité ambiante, pour n’apporter que le complément
nécessaire à l’éclairement naturel. Les techniques de partitionnement des zones d’éclairage
seront favorisées pour dissocier les parties de locaux situées à proximité des baies
extérieures de celles situées vers l’intérieur des bâtiments.

2.4.3 Gestion de l’eau

• Récupération des eaux de toitures pour réutilisation


• Les débits de rejet des parcelles au système de gestion des eaux pluviales du Parc est
de 15 l/s/ha (sous réserve d’une réutilisation des eaux pluviales dans le bâtiment par
le biais d’un double réseau d’alimentation). Dans le cas contraire, le débit de rejet
des parcelles est de 3l/s/ha conformément au POS applicable.
• L’infiltration des eaux pluviales sera privilégiée et la gestion des eaux pluviales à la
parcelle se fera prioritairement par des noues et des cuves de récupération pour le
stockage pour l’utilisation à usage domestique, notamment pour l'arrosage des
espaces extérieurs. Il est en effet fondamental de favoriser l'hydratation des sols et
des plantations en période de surchauffe estivale pour agir favorablement sur le
micro-climat urbain.
• Les noues du Parc Bas Carbone acheminent ensuite les eaux pluviales des parcelles
vers le bassin de stockage.
• Un soin particulier sera apporté à l’intégration des débouchés des parcelles dans les
noues par des enrochements, matelas gabion, tête de débouche etc…

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2.4.4 Gestion des déchets

Des aires de présentations extérieures pour les containers des poubelles sont prévues dans
le cadre du projet d’aménagement

L’implantation des espaces de stockage des déchets sera conforme aux exigences du service
de propreté et au règlement de collecte des déchets ménagers et assimilés.

Tri sélectif : l’ensemble des déchets fera l’objet d’un tri sélectif conforme aux exigences du
service de propreté

Déchets et compostage collectif

Dans une optique de réduction du volume des déchets, une démarche de compostage et de
retraitement collectif est mise en place, qui doit être intégrée par les différents projets. Pour
ce faire, les projets doivent comporter une aire de compostage, la technique utilisée est
laissée au choix du maître d’ouvrage de chaque lot, mais le dimensionnement de chacun de
ces équipements doit être réalisé de sorte à pouvoir accueillir 50% du volume de déchets
produits par les utilisateurs du bâtiment.

Ces bacs à compost devront respecter les ratios suivants :

• Pour l’hébergement: 0,5 à 1 m3 par logement

• Pour le tertiaire : 30 litres par personne

• Pour la restauration : une batterie de composteurs de 1000 L (5 bacs pour 300


repas/jour)

De plus, quelle que soit la technique prévue, les équipements doivent être installés en
double de manière à pouvoir utiliser alternativement l’un et l’autre d’une année sur l’autre,
tout en laissant mûrir le compost de l’année précédente.

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Communauté D’Agglomération de La Rochelle

CPAUPE
CAHIER DES PRESCRIPTIONS
ARCHITECTURALES
URBAINES
PAYSAGERES
ENVIRONNEMENTALES

VOLET 3.
SECTEUR 3 «ACTIVITES»

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PARC BAS CARBONE DE LAGORD – GREENOBYL.er, ALP, LOLLIER, SOLARES BAUEN, AEU, ITEM – CPAUPE VOLETS 0+3– OCTOBRE 2021
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Le parc technologique bas carbone de Lagord est organisé en 4 secteurs auxquels
s’appliquent des règles d’urbanisme spécifiques .Ces règles sont précisées dans le PLUi de
l’Agglomération de La Rochelle le règlement de lotissement du Parc Technologique Bas
Carbone de Lagord et le présent CPAUPE. Le présent volet s’attache à décrire les
prescriptions applicables plus spécifiquement au secteur 3 « Activités».

SOMMAIRE
0. TYPOLOGIE URBAINE DU SECTEUR

1. PRESCRIPTIONS URBAINES ET PAYSAGERES SPECIFIQUES


1.1 FONCIER

1.2 DENSITE

1.3 DESSERTE ET STATIONNEMENT

1.4 AMENAGEMENTS PAYSAGERS

1.5 CLOTURES

1.6 NIVELLEMENT ET ACCESSIBILITE

2. PRESCRIPTIONS ARCHITECTURALES SPECIFIQUES


2 .1 ORGANISATION DES ILOTS

2.2 IMPLANTATION ET EMPRISE DES CONSTRUCTIONS

2. 3 HAUTEUR ET GABARITS DES BÂTIMENTS

2.4 PARKING EN ŒUVRE

2.5 REZ-DE-CHAUSSEE

2.6 ETAGES COURANTS

2.7 TRAITEMENT DES FACADES

2.8 TOITURES

2.9 LOCAUX DE SERVICES

3. PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES SPECIFIQUES

4. PRESCRIPTIONS ENERGETIQUES SPECIFIQUES

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0. TYPOLOGIE URBAINE DU SECTEUR 3

OBJECTIFS GENERAUX

• Le quartier d’activités est conçu pour offrir une matrice performante et


valorisante pour le développement d’une activité économique innovante
dans le champ de la rénovation des bâtiments , de la production d’énergie
renouvelable et d’éco-activités, ainsi que des activités présentant un intérêt
majeur dans la boucle énergétique du parc.

• Situé dans la moitié sud du site, il bénéficie d’une position favorable pour la
desserte des véhicules lourds depuis la route nationale.

• L’entrée dans le quartier d’activités est aménagée sur l’avenue du 8 mai au


niveau de la rue des Oiseaux de mer. Cet accès limite le déplacement des
véhicules lourds dans la partie nord de l’avenue, réduisant ainsi le risque de
nuisances à proximité des quartiers résidentiels existants.

• La position du quartier d’activités au contact de la route nationale et de


l’avenue lui offre deux longues façades pouvant faire vitrines, renforçant son
attractivité.

• Le secteur 3 est organisé en 7 ilots constructibles destinés à accueillir des


opérations de taille variable, dédiées à des programmes d’activité ou de
tertiaire. A ces programmes pourront être associés des activités de services
mutualisés pour l’ensemble des opérateurs.

• Les voiries du quartier d’activité bénéficient d’un traitement paysager de telle


sorte à prolonger l’esprit du parc dans la zone d’activité. Les parcours piétons
y sont valorisés.

• Au regard des exigences « bas carbone » du secteur, il s’agit d’anticiper le


devenir de chaque ilot ou lot en veillant à garantir la flexibilité et la
mutabilité des surfaces bâties et non bâties.

• La densité attendue sur ce secteur répond aux objectifs généraux du parc


technologique bas carbone
• Les projets devront répondre aux exigences énergétiques du Parc bas
Carbone telles qu’elles sont décrites dans le volet 0 du présent CPAUPE.
• Il est attendu que soient mis en place des dispositifs d’échanges d’énergie et
de matière dans une logique d’écologie industrielle et territoriale

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1. PRESCRIPTIONS URBAINES ET PAYSAGERES SPECIFIQUES
Le secteur 3 est soumis aux règles de la zone UXAc du PLUI de la Communauté
d’Agglomération de La Rochelle.

1.1 FONCIER

Les unités foncières privées du secteur 3 comprennent :


7 ilots constructibles : ilots 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 .

1.2 DENSITE

Coefficient d’Occupation du Sol (COS) :


Le COS du secteur 3 sera supérieur ou égale :
• à 0.6 pour les activités de production et l’artisanat
• à 0.9 pour l’activité tertiaire
• Dans le cas d’une opération mixte, le COS applicable se calcule au prorata de
la part de chaque type d’activité.

La densité et l’implantation des constructions devront faire l’objet de vérifications précises


destinées à garantir la performance environnementale et énergétique des projets.

Ces données feront parties des éléments à communiquer à l’équipe d’urbanisme en charge
du suivi des constructions pour le Parc Bas Carbone.

Le COS se calcule sur la base des surfaces constructibles du lot.

1.3 DESSERTE ET STATIONNEMENT

Véhicules :

• Le stationnement privé dédié aux constructions sera réalisé dans l’emprise du


lot.

• Les aires de stationnement dédiées aux véhicules doivent être conformes aux
règles d’urbanisme en vigueur.

• Le stationnement aérien est autorisé sur l’emprise des ilots.

• Pour les véhicules légers, les aires de stationnement devront intégrer un


équipement de bornes de recharges électrique ( ou une alimentation par une
énergie renouvelable à spécifier) au minimum de 10% des places de
stationnement (avec un minimum d’1 place à partir de 5 places de
stationnement)

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• Une alimentation électrique doit être pré-installée en vue de la recharge de
cycles à pédalage assisté ( vélos à assistance électrique).

• Des places de stationnement en œuvre (en souterrain ou en aérien) pourront


être réalisées sur l’emprise des ilots constructibles. Dans le cas où, le
stationnement serait situé dans un parking silo aérien ou dans un parking en
sous-sol, celui-ci devra dès sa conception initiale remplir les conditions
précisées au chapitre 2.2 prescriptions architecturales générales du volet 0
du présent CPAUPE.

Piétons - cyclistes :

• Une liaison douce publique est aménagée dans chacune des rues de telle
sorte à garantir des parcours sécurisés pour les piétons
• les cheminements piétons aménagés sur l’emprise foncière de chaque ilot
devront prolonger le maillage des chemins piétons aménagés dans les
emprises publiques et privées limitrophes.
• Dans le cas où un ilot serait confié à un seul opérateur ou un groupement
d’opérateurs intervenant simultanément, l’ilot devra faire l’objet d’un plan
d’aménagement d’ensemble. Celui-ci devra valoriser les mobilités douces à
l’intérieur de l’ilot.
• Des aires de stationnement dédiées aux vélos seront prévues conformément
aux règles d’urbanisme en vigueur. Elles seront aménagées pour favoriser le
confort des usagers et ainsi contribuer au développement de ce mode de
déplacement.

1.4 AMENAGEMENTS PAYSAGERS

• Une bande non constructible d’une largeur minimum de 2m située en périphérie de


chaque lot sera aménagée de telle sorte à permettre l’entretien des bâtiments des
lots mitoyens et contribuer à la rétention des eaux pluviales et de ruissellement.

• Le traitement du sol de cet espace sera de nature à faciliter ce double usage.


Cette surface sera traitée en terre-pierre, en galets ou par tout autre dispositif
permettant d’assurer une portance pour un engin d’entretien et garantir
l’infiltration des eaux de pluie sur une largeur minimum de 2m en périphérie de
chacun des terrains privés.
de telle sorte à permettre de canaliser et d’évacuer superficiellement les eaux
pluviales vers les noues situées dans le domaine public.

• Les surfaces non bâties sans usage spécifique seront traitées de façon à être
perméables et seront de préférence plantées. Un intérêt tout particulier sera
apporté pour permettre l’implantation de culture maraîchères, dont le mode de
gestion pourra être défini dans le cadre du projet.
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• Les noues publiques qui bordent les terrains privés pourront être ponctuellement
busées pour permettre l’accès aux parcelles privées. La position de ces accès sera
fonction de l’aménagement des lots.
La largeur des accès sera néanmoins limitée à 8 m cumulés par tranche de surface
de terrain de 1000m², sauf nécessité technique démontrée.

• Espaces de stockage extérieurs : les aires de stockage de matériaux feront l’objet


d’une attention particulière. Des dispositifs permettant leur intégration devront être
mis en place. En phase études, les constructeurs devront joindre au projet de
bâtiment un projet d’aménagement d’ensemble de la parcelle qui fera apparaître
avec précision les caractéristiques de ces aires de stockages

• Dès la conception du projet un paysagiste devra être associé à l'aménagement des


espaces extérieurs. Les éléments suivants devront être pris en compte :
o Choisir des arbres au gabarit de l’espace afin d’éviter notamment les coupes
trop régulière
o Privilégier les haies en forme libre avec de nombreuses variétés favorisant la
biodiversité. Les haies mono-spécifiques sont proscrites. Les essences seront
choisies parmi les cortèges floristiques endémiques au plateau d'Aunis.
o Les plantations ornementales ou de fleurissement seront limitées aux abords
immédiats des bâtiments. Un fleurissement pérenne sera privilégié par la
plantation d'arbustes, de vivaces, bulbes naturalisés plutôt que de plantes
annuelles, bisannuelles.
o Diversifier au maximum les variétés d’arbres, d’arbustes et d'herbacées.
o Concevoir les espaces en tenant compte des problématiques de tonte et de
désherbage
o Le recours aux produits phytosanitaires et aux engrais chimiques est proscrit :
insecticide, fongicide, herbicide... et préférer l’utilisation d’engrais organique
(cf. compost)
o Supprimer l’arrosage des pelouses ou du moins, adapter un système
d’arrosage qui limite le puisage dans la ressource.
o Les plantations sur bâches ne sont pas autorisées.
o Réemployer les déchets verts produits par le site en guise d’engrais végétal
(broyats de taille en mulching, dépôts de feuilles mortes dans les massifs
arbustifs...)
o Privilégier l’utilisation de matériel d’entretien électrique plutôt que
thermique.

1.5 CLÔTURES

Les clôtures ne sont pas souhaitées.

Néanmoins, dans le cas où des clôtures devraient être réalisées pour des motifs justifiés.
Les clôtures devront tenir compte des prescriptions spécifiques suivantes :

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• implantation

o implantation des clôtures par rapport aux voies et emprises publiques et


aux voies privées

Les clôtures devront être implantées à l’alignement des voies et emprises publiques et des
voies privées.
Les clôtures seront impérativement accompagnées par la plantation d'une haie vive qui
permettra le développement du caractère paysager du quartier.

Exception : Dans le cas où il serait nécessaire de réaliser une clôture en retrait par rapport à
l’alignement sur les voies et emprises publiques, la clôture devra se limiter strictement à
la cour de service et être implantée à 5 mètres au moins des voies et emprises publiques .

o implantation des clôtures par rapport limites séparatives

Les clôtures devront être implantées selon un retrait minimum de 2m par rapport aux
limites séparatives.
Les clôtures ne doivent pas inhiber la possibilité de disposer d’une bande utile de 4m
(2+2m) mutualisée entre lots mitoyens, pour faciliter l’entretien des bâtiments et leurs
éventuelles transformations.

• Hauteur
La hauteur des clôtures est limitée à 2m.

• Matériaux
Les matériaux de constructions des clôtures seront pris en compte dans le calcul du bilan
carbone de l’opération. Les clôtures seront réalisées de préférence en bois ne
nécessitant pas d'entretien de type mélèze ou équivalent.
Les clôtures en PVC sont interdites.

• Dessin
L’impact visuel des clôtures pouvant être important. Il sera accordé une grande vigilance
au dessin de celles-ci. En phase études, les constructeurs devront joindre au projet de
bâtiment un projet d’aménagement d’ensemble de la parcelle qui fera apparaître avec
précision les caractéristiques architecturales des clôtures et portails.

Principes d'accès au lot

• La position de ces accès sera fonction de l’aménagement des lots. Les accès ne
pourront néanmoins pas être positionnés dans les carrefours.
• L'accès au lot doit permettre la cohabitation sécurisée des véhicules et des modes
doux (piétons/vélos).

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• La signalétique située à l'accès n'est pas souhaitée. Si elle est nécessaire, elle devra
être intégrée à la clôture
• Coffrets d'alimentation : Les coffres d'alimentation ainsi que les boîtes aux lettres
seront intégrés aux clôtures.
• Un local ou une aire fermée à container pour les déchets doit être aménagé à
proximité de l'accès, en limite de l'espace public. Ce local ou aire doit être aménagée
de manière à ce que l'intérieur ne soit pas visible de la voie publique. En avant de ce
local ou de cette aire, un emplacement doit être aménagé à l'intérieur de la parcelle,
en limite de domaine public et accessible pour recevoir le ou les conteneurs le jour
de la collecte.

1.6 ENTRETIEN DES ESPACES LIBRES DU CONSTRUCTEUR

La bande non constructible de 2m située entre la limite parcellaire et la zone constructible


des unités foncières, est un espace privé dédié à l’entretien des bâtiments.
Cet espace doit permettre de canaliser et d’évacuer superficiellement les eaux pluviales
vers le domaine public.

Cet espace privé doit rester libre de toute construction.


Le traitement du sol de cet espace sera de nature à faciliter ses usages.

Cette surface sera traitée en terre-pierre, en galets ou par tout autre dispositif permettant
d’assurer une portance pour un engin d’entretien et garantir l’infiltration des eaux de pluie
sur une largeur minimum de 2m en périphérie de chacun des terrains privés.
de telle sorte à permettre de canaliser et d’évacuer superficiellement les eaux pluviales
vers les noues situées dans le domaine public.

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2. PRESCRIPTIONS ARCHITECTURALES SPECIFIQUES
2 .1 ORGANISATION DES ILOTS

o Le secteur 3 est organisé en 7 ilots constructibles destinés à accueillir des opérations


de taille variable, dédiées à des programmes d’activités.

o Une voie primaire de desserte ceinture la zone offrant une lisibilité aux entreprises
tout en permettant l’accès à des aires de stationnement mutualisé au contact du
parc.

o Chaque ilot est cerné par une voirie qui permet une subdivision parcellaire aisée. Ce
schéma garantit une souplesse dans le découpage des lots ainsi que leur évolutivité
dans le temps.

o La gestion de l’eau à l’échelle du site induit la réalisation de noues publiques


plantées qui accompagnent la voirie et libèrent ainsi totalement les unités foncières
privées qui pourront être largement bâties.

o L’emprise au sol des constructions est peu contrainte afin de favoriser l’implantation
de halles d’activités de grande dimension.

o Le parc bas carbone a notamment pour objectifs la mise en place des principes
d’écologie industrielle. Aussi toute infrastructure permettant la gestion mutualisée
des ressources , des effluents et des déchets, en fonction des services collectifs, de
l’échange de matière et d’énergie entre les entreprises sera à envisager, en fonction
des entreprises déjà implantées sur la zone et des synergies envisageables.

2.2 EMPRISE CONSTRUCTIBLE ET IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS

EMPRISE CONSTRUCTIBLE
La surface d’emprise au sol des constructions n’est pas réglementée.

IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS

o implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques

Les constructions pourront être implantées à l’alignement ou en retrait des voies et


emprises publiques.

o implantation des constructions par rapport aux limites séparatives

Les constructions devront être implantées selon un retrait minimum de 2m par rapport aux
limites séparatives.

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Ce retrait vise à :
o éviter les reprises en sous-œuvre des constructions mitoyennes sur des
parcelles distinctes
o permettre la création d’ouvertures pour des façades situées à 2m de la limite
séparative conformément au code civil (qui impose une distance minimale de
1.90m entre la limite séparative et la façade dans laquelle des baies sont
réalisées)
o permettre un entretien aisé des bâtiments.
o Réaliser un espace de rétention des eaux pluviales et de ruissellement
o Réaliser des réseaux enterrés à vocation énergétique (exemple : boucle d’eau)
en vue de favoriser les échanges d’énergie entre activités complémentaires
(énergie produite par process de production).

AVANT-CORPS

o Sur emprise privée

Dans la bande non constructible de 2m, la réalisation d’ouvrages destinés à permettre la


relation ponctuelle en étage entre des constructions implantées sur des lots mitoyens
appartenant à une même unité foncière est autorisée.
La hauteur libre à rez-de-chaussée sous ces ouvrages sera au minimum de 4.50m.

o Sur emprise publique

Les avant-corps sur emprise publique sont autorisés.


Leur emprise sur la voie publique ne pourra excéder 2m à compter de l’alignement par
rapport aux voies et emprises publiques.
La hauteur libre à rez-de-chaussée sous ces ouvrages sera au minimum de 4.50m.

2. 3 HAUTEURS ET GABARITS DES BÂTIMENTS

Objectifs de la réglementation sur les hauteurs et gabarits des constructions :

• Garantir un ensoleillement optimal des toitures des bâtiments d’activités afin de


pouvoir y installer une production d’électricité solaire photovoltaïque .

• Favoriser l’implantation d’activités diverses en offrant la possibilité de développer


des gabarits de bâtiments adaptés aux besoins des entreprises.

• Favoriser une urbanité au contact de l’avenue du 8 mai 1945 et du parc public situé
au Nord et à l’Est du Secteur 3 Activités.

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Les règles de hauteurs sont spécifiques à chaque ilot ou partie d’ilot constructible :

• Ilot 5 :
Objectif : développer une façade urbaine au contact de l’avenue du 8 mai
1945 et du parc public .
La hauteur des bâtiments devra être comprise entre 15m et 18m, hors émergences
techniques.

• Ilot 6 :
Objectif : développer une façade urbaine au contact du parc public

o Sur une profondeur de 20m à compter de l’alignement par rapport


aux voies et emprises publiques , la hauteur des bâtiments devra être
comprise entre 15m et 18 m, hors émergences techniques.

o Sur le reste de l’ilot , la hauteur des bâtiments devra être comprise


entre 7m et 15 m, hors émergences techniques .

• Ilot 7 :
Objectif : développer une façade urbaine au contact du parc public

o Sur une profondeur de 20m à compter de l’alignement par rapport


aux voies et emprises publiques , la hauteur des bâtiments devra être
comprise entre 15m et 18 m, hors émergences techniques.

o Sur le reste de l’ilot , la hauteur des bâtiments devra être comprise


entre 7m et 15 m, hors émergences techniques

• Ilot 8 : la hauteur maximale des constructions est fixée à 9 m, hors émergences


techniques.

• Ilot 9 : la hauteur maximale des constructions est fixée à 15 m, hors émergences


techniques.

• Ilot 10 :
Objectif : développer une façade urbaine au contact de l’avenue du 8 mai
1945.
La hauteur des constructions devra être comprise entre 15 et 18 m, hors
émergences techniques.

• Ilot 11 : la hauteur maximale des constructions est fixée à 12 m, hors émergences


techniques.

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HAUTEURS DES BÂTIMENTS _ plan schématique du secteur 3

2.4 REZ-DE-CHAUSSEE

o Afin de renforcer le caractère urbain du secteur d’activité, les rez-de-chaussée au


contact de la voie publique seront largement vitrés.

o Les aménagements extérieurs privés situés dans le prolongement direct des espaces
publics bénéficieront d’une attention particulière.

Dans le cas où les constructions sont implantées en retrait de l’alignement. Les


surfaces non bâties situées entre la voie publique et la façade sur rue feront l’objet
d’un traitement de qualité.

o Dans le cas où des enseignes seraient intégrées à la façade, elles le seront de façon à
être facilement démontables.

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2.5 TRAITEMENT DES FACADES

• Les matériaux de façade seront obligatoirement de couleur claire de telle sorte à


éviter l'accumulation de chaleur dans les murs.

• Des touches de couleurs pourront être autorisées.

• Des matériaux réfléchissants (verre, acier,...) pourront être utilisés pour amplifier la
réflexion des rayons lumineux et améliorer l'éclairement naturel des constructions
voisines, notamment dans les étages inférieures.

• Compte tenu des exigences de performance bas carbone attendues, ces matériaux
pourront être utilement associés à des matériaux à faible énergie grise tels que la
terre, le bois, la paille, le chanvre,...qui par ailleurs apportent des performances en
terme d'inertie et d'isolation thermique et acoustique.

2.6 TOITURES

Les toitures devront être utiles . Elles pourront contribuer à l'éclairage naturel des locaux
(sheds, conduits lumineux,...). Il s’agira de prévoir un traitement esthétique des toitures afin
de masquer les émergences techniques.

Elles seront dans la mesure du possible, supports de panneaux solaires.

Elles seront également conçues également pour participer efficacement au dispositif de


rétention des eaux pluviales.

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3. PRESCRIPTIONS ENVIRONNEMENTALES SPECIFIQUES

• Les projets devront répondre aux exigences énergétiques du Parc bas Carbone telles
qu’elles sont décrites dans le volet 0 du présent CPAUPE.

• Il est attendu que soient mis en place des dispositifs d’échanges énergétiques entre
process complémentaires

• Au regard des exigences « bas carbone » du secteur, il s’agit d’anticiper le devenir de


chaque ilot ou lot en veillant à garantir la flexibilité et la mutabilité des surfaces
bâties et non bâties.

• Le niveau de chauffage des halles d’activités (hors bureaux) durant l’hiver devra être
anticipé et soigneusement réfléchi en fonction des process qu’elles devront accueillir
pour que la performance de l’enveloppe thermique soit poussée en cohérence
(étanchéité à l’air et isolation) ; les halles qui sont prévues par défaut comme
simplement tempérées ne faisant pas l’objet d’une même protection thermique, il
serait très pénalisant qu’elles soient ultérieurement chauffées à 20°C en entrainant
des consommations élevées.

• Dans cet esprit, on préfèrera niveler par le haut l’isolation de l’enveloppe des halles,
en isolant toutes les parois et en posant des portes étanches à l’air et isolées sur tous
les accès (portes sectionnelles y compris), dans l’hypothèse où l’utilisation de la halle
devait varier, et son niveau de chauffage de même. Cet effort sera bénéfique aussi
pour le confort d’été.

• La séparation thermique entre les locaux de bureaux et les halles simplement


tempérées devra être assurée par un niveau d’isolation identique à celui mis en
œuvre vers l’extérieur

La gestion du confort estival sera de plus anticipée en interdisant les surfaces vitrées
horizontales ou faiblement inclinées sans protections solaires.

Les accès à la lumière naturelle en toiture ne sont pas pour autant proscrits, au contraire,
puisqu’il est impératif d’assurer un apport de lumière du jour pour limiter les
consommations d’énergie liées à l’éclairage, on préfèrera s’orienter vers des ouvertures de
type haut-jour (shed).

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4. PRESCRIPTIONS ENERGETIQUES SPECIFIQUES
4.1 PRODUCTION ET CONSOMMATION D’ENERGIE

Dans la mesure où une équivalence de coût est possible, l’achat et la revente d’énergie
devra être effectuée auprès du gestionnaire énergétique du quartier. Les projets devront
s’engager à favoriser l’autoconsommation de leur production d’énergie renouvelable.

4.2 PRODUCTION DE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE EN TOITURE

Les projets devront permettre les installations techniques, l’accès et une disponibilité
optimale de la surface des toitures afin de maximiser la production d’énergie assurée par
les installations photovoltaïques.
Il s’agit d’une part de gérer la production solaire destinée aux entreprises, notamment pour
répondre aux labellisations requises au volet 0 du CPAUPE, et rentrant dans le cadre des
projets proposés, et d’autre part de permettre une installation et l’exploitation
d’installations complémentaires photovoltaïques par d’autres éventuels producteurs
d’énergie.

4.3 LABEL E+ C-

Les projets devront dépasser le label bas carbone Atlantech pour se conformer au
référentiel « Energie-Carbone » pour les bâtiments neufs (juillet 2017).

Pour les bâtiments tertiaires, le niveau de performance relatif au bilan énergétique devra
correspondre au niveau « Energie 3 » du référentiel et le niveau de performance relatif aux
émissions de gaz à effet de serre devra correspondre au niveau « Carbone 2 » du
référentiel.

Pour les autres bâtiments : le niveau de performance relatif au bilan énergétique devra dans
la mesure du possible correspondre : soit au niveau « Energie 2 » du référentiel et le niveau
de performance relatif aux émissions de gaz à effet de serre devra correspondre au niveau
« Carbone 2 » du référentiel,

• soit au niveau « Energie 3 » du référentiel et le niveau de performance relatif aux


émissions de gaz à effet de serre devra correspondre au niveau « Carbone 1 » du
référentiel,

Les données permettant l’analyse de ce label devront être communiquées dans les phases
études et opérationnelles du projet.

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4.4 L’HYPOTHESE D’UNE GESTION INTEGREE DE L’ENERGIE A L’ECHELLE DU QUARTIER

Le principe de développement du quartier dans sa gestion énergétique est de tester à


l’échelle du quartier une gestion intégrée notamment de la chaine énergétique, de la
production à la consommation, d’optimiser les usages mobilité et bâtiment grâce au
stockage énergétique. Il s’agit de construire une boucle énergétique de manière à optimiser
localement la gestion des flux entre l’ensemble de producteurs et de consommateurs du
quartier.

L’objectif est de mettre en pratique les innovations pressenties dans la gestion et dans la
technique afin de construire un nouveau modèle économique intégrant le stockage
énergétique et la gestion intelligente, en s’appliquant sur les usages bâtiments et mobilité,
suivant le graphique ci-dessous.

Ainsi , certaines innovations pourraient être proposées par les porteurs du projet ou acteurs
de l’éco-système du quartier.

Les objectifs principaux sont à ce stade de :

• Démontrer la faisabilité et la pertinence du modèle économique d’une gestion


énergétique intégrée grâce notamment à l’hydrogène sur un quartier urbain
d’activité.
• Optimiser l’autoconsommation d’énergie renouvelable sur l’ensemble d’un quartier
via le stockage, notamment l’hydrogène, pour les applications mobilité et bâtiment.

Ainsi, les hypothèses de gestion auront pour vocation :

• D’appuyer les choix technologiques et leurs dimensionnements ainsi que de


contribuer aux études de faisabilité et de positionnement des différentes
technologies et solutions envisagées sur les projets ultérieurs du quartier
• De suivre les consommations des systèmes énergétiques
• De développer les stratégies de contrôle (arrêt/démarrage de composants,
construction d’offres de marché, prévisions (production renouvelable /
consommation, priorités de fonctionnement)
• de gérer le pilotage des systèmes en interface avec le contrôle commande qui sera
mis en place et intégrer la gestion des marchés de l’énergie et des contrats avec les
usagers du parc le cas échéant

L’ensemble de ces hypothèses, une fois validées, permettront ainsi de gérer l’offre, la
demande et leur optimisation entre les différents usages. Cela implique la gestion en
cascade d'énergie qui passe par la mutualisation des équipements (objectif d’efficience des
systèmes) et la gestion des synergies.

Les projets devront être compatibles avec cette approche si elle est confirmée.

PARC BAS CARBONE DE LAGORD – GREENOBYL.er, ALP, LOLLIER, SOLARES BAUEN, AEU, ITEM – CPAUPE VOLETS 0+3– OCTOBRE 2021
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PARC BAS CARBONE DE LAGORD – GREENOBYL.er, ALP, LOLLIER, SOLARES BAUEN, AEU, ITEM – CPAUPE VOLETS 0+3– OCTOBRE 2021
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