Vous êtes sur la page 1sur 6

Escalade : Macron envoie la

France en première ligne


contre la Russie

Force est de le constater, la France est bel et bien engagée à


la fois diplomatiquement et militairement dans le conflit
actuel entre la Russie et Ukraine. Jusqu’à présent, elle a
tenté de faire croire à son opinion publique qu’elle y jouait
seulement le jeu trouble de la belligérance indirecte. Cela
n’a trompé personne, surtout pas les Russes. Ce qu’ils
comprennent, c’est qu’elle s’est de plus en plus impliquée
dans la fourniture d’armes de plus en plus puissantes et
sophistiquées, permettant de frapper le territoire russe dans
la profondeur. Plus grave, elle s’est directement impliquée
dans l’assistance directe à l’Ukraine avec des satellites
d’observation et de renseignement militaire, des avions de
reconnaissance pour le guidage des drones et des missiles
qu’elle lui fournit ; et surtout avec du personnel militaire
français sur le terrain pour servir ces systèmes d’armes
ultra-sophistiqués que les Ukrainiens ne peuvent pas
maîtriser. Non seulement nous avons assuré la formation de
base des Ukrainiens en France mais nous avons envoyé sur le
théâtre des opérations des spécialistes et des officiers
français capables de compenser les insuffisances de l’armée
ukrainienne dans la guerre de haute technologie. Il faut le
reconnaître, même si cela ne changera pas l’issue du conflit,
ce n’est évidemment pas sans gêner les Russes ni sans leur
occasionner des pertes en hommes et en matériel. Cela, sans
compter l’effet retard sur la fin des hostilités.

Des fournitures d’armes françaises qui s’intensifient alors


que l’Ukraine est en train de s’effondrer.

78 canons CAESAR de plus. Alors que les USA sont en train de


tarir leurs fournitures d’armes, la France passe en avant pour
prendre en partie le relais. Alors qu’il a déjà vidé nos
arsenaux – 49 de ces matériels ont déjà été envoyés en Ukraine
– Macron s’est engagé à lui en fournir 78 de plus dans le
courant de l’année 2024. Des armes que nous n’avons pas en
stock et qui devront être produites par notre industrie. Or
ces fournitures ne changeront rien à l’issue de la
confrontation ; elles ne feront que la retarder en provoquant
des pertes russes, mais encore plus ukrainiennes en riposte.

La France chef de file à l’initiative d’une coalition


artillerie contre la Russie.

https://www.defense.gouv.fr/actualites/ukraine-coalition-artil
lerie-est-lancee

Sébastien Lecornu a lancé à Paris ce jeudi la coalition «


Artillerie pour l’Ukraine ». Afin de soutenir l’Ukraine aussi
longtemps que nécessaire, la cinquantaine d’États du Groupe de
contact pour la défense de l’Ukraine, aussi appelé « format
Ramstein », s’est organisée en coalitions pour un soutien plus
efficace à court, moyen et long terme. Aux côtés des États-
Unis, la France, forte de son expertise industrielle et
opérationnelle reconnue dans ce domaine, copréside la
coalition artillerie. L’objectif de cette coalition : fournir
à court terme aux forces armées ukrainiennes des capacités
dans ce segment clé pour la défense du territoire ukrainien.
Sur le long terme, elle vise aussi à construire la future
artillerie ukrainienne au moyen de partenariats industriels
ambitieux et innovants.

On le voit, la France se pose en leader afin de se substituer


aux USA qui sont en train de se dégager ; avec, soyons-en
sûrs, un effet immédiat sur le ressentiment justifié des
Russes à notre encontre.

Des missiles français capables de frapper le territoire russe


dans la profondeur. Ce sont bien sûr les fameux missiles SCALP
dont Macron vient d’annoncer qu’il allait en fournir 40 de
plus à l’Ukraine. Charge 450 kilos, portée jusqu’à 500
kilomètres, largement de quoi frapper la Russie dans la
profondeur. Ces missiles permettent l’attaque d’objectifs
fortement défendus et à forte valeur ajoutée, de jour comme de
nuit et par tous temps. On n’a pas de chiffres précis, mais
ces 40 nouveaux missiles s’ajoutent aux 50 autres déjà fournis
à l’Ukraine. De quoi en effet largement contrarier les Russes.

22 officiers français liquidés à Kharkov. Avertissement sans


frais des Russes, le 16 janvier, c’est une frappe russe
combinée qui a détruit une ancienne école de Kharkov
réquisitionnée par l’armé ukrainienne pour y héberger des
personnels militaires étrangers. En fait, un quartier général
du renseignement satellitaire et de la guerre électronique, de
la conduite des radars de tir et des opérations de contre-
batterie. Bref, un point de concentration de la technologie
occidentale, servie par des opérateurs occidentaux, notamment
français.

Le ton monte, l’ambassadeur français convoqué à Moscou.


Réaction diplomatique immédiate des Russes, Pierre Lévy,
l’ambassadeur français en Russie, a été convoqué au ministère
russe des Affaires étrangère à Moscou. Entrevue tendue, pas de
déclaration de sortie de la part de l’ambassadeur.

https://ripostelaique.com/wp-content/uploads/2024/01/Посол_Фра
нции_без_комментариев_покинул_здание_МИД_РФ.mp4
Escalade et riposte teigneuse, un drone français bombarde un
site militaire à Briansk.

https://t.me/russosphere/43547

Dans la région de Briansk, un drone de type avion de


fabrication française doté des derniers systèmes de protection
de guerre électronique et d’éléments de guerre électronique a
effectué un raid. La frappe s’est accompagnée de l’arrivée de
6 fausses cibles sous la forme de copies du drone de
fabrication artisanale Bayraktar TB 2. Après avoir touché les
cibles de défense aérienne, le drone français a touché l’unité
de chargement de pétrole à la base, le deuxième drone a touché
le KRUN à côté des chars. Tout cela a eu un effet cumulatif et
a intensifié l’incendie qui, selon les prévisions du ministère
des Situations d’urgence, détruira complètement le dépôt
pétrolier.

Puisque les spécialistes des forces armées ukrainiennes ne


sont pas formés pour contrôler les versions expérimentales des
derniers drones tactiques, on peut affirmer avec certitude que
l’attaque du dépôt pétrolier de Klintsy était la réponse de
l’armée française à la mort de « vacanciers » à Kharkov
l’autre jour. Il s’agit du deuxième incident direct avec un
pays de l’OTAN.

Une volonté manifeste de créer une attrition sur les forces


russes dans l’attente d’une extension ultérieure des
hostilités. Intensification de la fourniture de matériels de
plus en plus puissants et sophistiqués, présence sur le
terrain d’officiers français pour servir des systèmes
satellitaires et aérospatiaux de surveillance et de guerre
électronique, tout cela révèle une volonté de faire durer le
conflit au-delà de son terme naturel, malgré l’effondrement en
cour de l’armée ukrainienne. Derrière cette escalade et
derrière cette implication de plus en plus directe des
Occidentaux dans le conflit – en fait désormais des seuls
Européens puisque les USA gèrent le point zéro en attendant
les élections – on voit nettement se profiler l’intention de
provoquer une certaine attrition sur l’armée russe.

On voit bien l’intention de faire durer le conflit afin


d’augmenter les pertes russes en hommes et en matériels en
préparation de l’extension de la guerre que prépare l’OTAN en
Europe. Tous les signaux indiquent que Pologne, Pays Baltes,
Allemagne, Suède, Finlande, Grande-Bretagne et bien entendu
France… sont clairement en train de se préparer pour une
confrontation de grande ampleur en Europe. Dans l’attente, le
but de la manœuvre est d’embourber les Russes en Ukraine, de
tenter de les y épuiser, le temps de nous préparer à cet
affrontement.

Une escalade irresponsable qui ne mènera à rien, sauf à nous


exposer à un cycle de représailles de plus en plus sévères
contre les intérêts français dans le monde. Si de là où nous
sommes et tenus aveugles par les médias français, nous
arrivons par l’observation et par le calcul à comprendre ces
choses, on se doute bien que les Russes nous ont vu le dessous
de la semelle avant même qu’on ait commencé à lever nos bottes
à clous.

L’OTAN prépare bel et bien une extension de haute intensité du


conflit sur le théâtre européen, c’est-à-dire une guerre
longue et ultra-violente qui se traduira par des pertes en
vies humaines jamais vues et par une destruction de valeur
sans précédent.

Probable anticipation de la part des Russes. On n’imagine pas


que les Russes vont attendre qu’il ne nous manque pas un
bouton de guêtre pour réagir. Il est évident que si on
continue comme ça, ils vont agir très sévèrement à titre
préventif. Après, quand ils nous auront tout cassé, on pourra
toujours aller pleurer et dire que ce sont eux qui ont
commencé…
Le temps joue contre les partisans de la paix.

Face à ceux qui nous conduisent au chaos, le choix est entre


la violence subie et le violence libératoire.

Martin Moisan

Vous aimerez peut-être aussi