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« puissance de déstabilisation en
Afrique » dénonce Macron
RÉCAP' « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en
Ukraine
Le fait du jour
Ce vendredi, lors d’un entretien sur Franceinfo/RFI/France 24, Emmanuel Macron a
accusé pointé du doigt l’action de la Russie en Afrique. « C’est une puissance de
déstabilisation de l’Afrique à travers des milices privées qui viennent faire de la
prédation, des exactions sur les populations civiles », a estimé le président français,
rappelant que « cela a été documenté par les Nations unies en République
centrafricaine à travers la milice Wagner ».
Toujours selon Emmanuel Macron, « la Russie s’est mise de son propre chef dans
une situation qui est de ne plus respecter le droit international, de redevenir au fond
l’une des seules puissances coloniales du XXIe siècle, en menant une guerre
d’empire auprès de son voisin, l’Ukraine ».
La phrase du jour
La Russie est un pays terroriste de qui, comme d’un singe avec une grenade, on
peut attendre tout »
Le chiffre du jour
13 missiles abattus. Ce vendredi encore, l’armée de l’air ukrainienne a indiqué avoir
abattu 13 missiles de croisière russes la nuit dernière, ces derniers visant un
« aérodrome militaire dans la région de Khmelnytsky », à l’ouest du pays. « Les
lancements ont été effectués autour de minuit, depuis la Caspienne depuis quatre
bombardiers Tu-95MS », a précisé l’armée de l’air ukrainienne. Le maire de
Khmelnytsky, Oleksandre Symtchychyne, a rapporté des explosions dans cette ville
qui comptait 275.000 habitants avant l’invasion russe et remercié la défense
antiaérienne pour son travail.
La tendance du jour
« L’armée [russe] se retire dans les zones de Zaporijjia et de Kherson, les forces
armées ukrainiennes poussent », a déclaré Evguéni Prigojine dans un entretien
vidéo publié sur Telegram par son service de presse. Le chef du groupe paramilitaire
Wagner, contredit ainsi les affirmations du Kremlin, lequel affirme que la contre-
offensive de Kiev est un échec.
Alors que de nombreux opposants et anonymes russes sont en prison pour avoir
critiqué le conflit en Ukraine, le chef de Wagner a ouvertement remis en question
vendredi les raisons pour lesquelles l’intervention militaire a été lancée.
« La guerre était nécessaire pour qu’un groupe de salauds soit promu », a-t-il fustigé,
accusant aussi « les oligarques » russes qui « avaient besoin de la guerre », alors
que Kiev était selon lui « prêt à n’importe quel accord ».