Vous êtes sur la page 1sur 13

DIRECT. Retraites : « On ne renoue pas le dialogue avec une gifle », reproche Laurent Berger.

Ce jeudi s’ouvre une nouvelle grande journée de mobilisation à travers la France, avec des
grèves dans différents secteurs et de nombreuses manifestations. Hier, Emmanuel Macron a
assumé «l’impopularité» de sa réforme, et assuré qu’elle était «nécessaire».

DIRECT. Guerre en Ukraine : l'arrestation de Poutine reviendrait à «une déclaration de guerre»,


prévient Moscou. Après l'appel à la paix lancé sans convaincre depuis Moscou par le chef de
l’Etat chinois, Volodymyr Zelensky s’est rendu mercredi près de Bakhmout, épicentre des
combats, puis à Kharkiv. Il a promis «une réponse à toutes les attaques contre les villes»

Plus de 72 000 crimes de guerre ont été enregistrés en Ukraine depuis le début de la guerre
Selon le procureur général ukrainien Andrii Kostin a souligné que la déportation massive
d'enfants ukrainiens faisait partie de la stratégie criminelle de la Russie. Dans le dernier rapport,
la Commission d'enquête internationale indépendante des Nations Unies en Ukraine a confirmé
l'approche systématique de la Russie face aux crimes de guerre commis en Ukraine. « La guerre
d'agression est la cause de ces crimes de masse. Arrêter l'agression et traduire en justice les
organisateurs de ce «crime international le plus élevé» est le devoir du monde civilisé et la clé
pour parvenir à une paix durable », a noté Kostin.

DIRECT. Guerre en Ukraine : l'arrestation de Poutine reviendrait à «une déclaration de guerre»,


prévient Moscou. Après l'appel à la paix lancé sans convaincre depuis Moscou par le chef de
l’Etat chinois, Volodymyr Zelensky s’est rendu mercredi près de Bakhmout, épicentre des
combats, puis à Kharkiv. Il a promis «une réponse à toutes les attaques contre les villes» Après le
mandat d'arrêt de la CPI contre Vladimir Poutine, Moscou prévient qu'une arrestation dans un
pays étranger serait synonyme de déclaration de guerre. AFP. Après le mandat d'arrêt de la CPI
contre Vladimir Poutine, Moscou prévient qu'une arrestation dans un pays étranger serait
synonyme de déclaration de guerre. AFP

Par Le Parisien

L 'essentiel

La guerre est entrée dans son 393e jour.

Le président ukrainien s'est rendu ce mercredi près de la ligne de front de Bakhmout, épicentre
d'une bataille acharnée et meurtrière. Dans la nuit de mardi à mercredi, la Russie a lancé 21
drones de combat contre l'Ukraine. L'armée de l'air de Kiev assure en avoir abattu 16. Des
frappes meurtrières ont tué et blessé des civils près de Kiev et à Zaporijjia. Zelensky a assuré
que «toutes les attaques russes recevront une réponse militaire, politique et juridique». 411
milliards de dollars sont estimés nécessaires par la Banque mondiale pour le redressement et la
reconstruction de l'Ukraine. Vladimir Poutine a reçu pendant trois jours le président chinois Xi
Jinping. Ils ont réaffirmé haut et fort leur alliance contre l’Occident. Les deux pays se sont dit «
préoccupés » par la présence grandissante de l'Otan en Asie.

0 nouvel événement

Plus de 72 000 crimes de guerre ont été enregistrés en Ukraine depuis le début de la guerre

Selon le procureur général ukrainien Andrii Kostin a souligné que la déportation massive
d'enfants ukrainiens faisait partie de la stratégie criminelle de la Russie. Dans le dernier rapport,
la Commission d'enquête internationale indépendante des Nations Unies en Ukraine a confirmé
l'approche systématique de la Russie face aux crimes de guerre commis en Ukraine. « La guerre
d'agression est la cause de ces crimes de masse. Arrêter l'agression et traduire en justice les
organisateurs de ce «crime international le plus élevé» est le devoir du monde civilisé et la clé
pour parvenir à une paix durable », a noté Kostin.

L'arrestation de Vladimir Poutine par un pays étranger reviendrait à « déclarer la guerre » à


Moscou « Imaginons la chose. Le chef de l'Etat d'une puissance nucléaire se rend disons, par
exemple, en Allemagne et est arrêté. Qu'est-ce que cela ? Une déclaration de guerre contre la
Russie », a lancé l'ex-président Dmitri Medvedev, actuel numéro 2 du Conseil de sécurité russe.
Si cela se produit, alors « toutes nos capacités, missiles et autres, s'abattront sur le Bundestag, le
bureau du chancelier et ainsi de suite », a-t-il ajouté. Hier, la CPI a dénoncé les « menaces »
émanant de Moscou à son encontre, après que la justice russe a annoncé ouvrir une enquête
pénale contre plusieurs de ses juges.

L'opposante biélorusse Tikhanovskaïa exhorte son pays à rompre ses relations avec Moscou

L'opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa, en déplacement mercredi à Washington, a


exhorté son pays à rompre les relations avec son voisin russe « colonialiste ». « Il est temps de
s'opposer à l'ingérence de la Russie dans les affaires intérieures de la Biélorussie », a plaidé lors
d'une conférence de presse au Congrès l'opposante de 40 ans, qui s'était présentée à la
présidentielle de 2020 contre Alexandre Loukachenko. Contrainte à l'exil, elle est désormais le
visage des forces démocratiques en Biélorussie et l'ennemie d'un régime dont elle dénonce
inlassablement les brutales exactions.
Le président du CIO ne veut pas être l'arbitre des « différends politiques » Pour les JO de Paris
en 2024, Thomas Bach, le président du Comité international olympique défend le projet du CIO
d'autoriser les athlètes russes et biélorusses à participer sous un drapeau neutre. Il a souligné que
le CIO ne peut pas être « l'arbitre des différends politiques ».

Il avait un regard d’obsédé » : l’ex-patron d’Assu 2000 visé par une enquête pour harcèlement
sexuel. Outre l’instruction ouverte pour « traite d’êtres humains » et « viols », Jacques Bouthier
est également la cible d’une enquête préliminaire en France après les plaintes de plusieurs
femmes qui dénoncent des faits de harcèlement sexuel au Maroc. Samira, l’une d’elles, a été
auditionnée mardi. Elle se confie. Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de
partage en haut à droite de celui-ci. La reproduction totale ou partielle d’un article, sans
l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.

Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente. Pour toute demande
d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr. En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à
cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».
Navigation, Le Monde - retour à la une, Se connecter, S’abonner, Réforme des retraites, La
mobilisation en direct, Les enjeux, La calculatrice, Les couacs autour des 1 200 euros

Partage

LIVE EN COURS

Grève et manifestations du 23 mars, en direct : des blocages à la gare Saint-Charles de Marseille,


à Lyon et dans les raffineries. L’ampleur et le déroulement des manifestations seront
particulièrement scrutés, jeudi pour la neuvième journée de mobilisation nationale. Le
gouvernement reste inflexible et le rejet des motions de censure, lundi, a permis l’adoption du
texte par le Parlement.

Posez votre question. Communiqué de l’intersyndicale du « Monde » Une partie du personnel


du Monde, à l’appel de tous les syndicats du journal (CFDT, SNJ-CGT, SNJ, CGT-UFICT,
SGLCE), est en grève jeudi 23 mars pour que cette réforme des retraites soit abandonnée. Les
salariés mobilisés manifesteront cet après-midi, car la participation à cette journée de grève est
essentielle. Le gouvernement a refusé d’entendre les salariés qui s’expriment par les grèves et les
manifestations depuis deux mois déjà. Il a dégainé le 49.3 pour éviter le vote sur cette réforme
injuste qui touche les salariés de tous les secteurs d’activité. Ce déni de démocratie doit être
dénoncé. Quand on est journaliste, employé, cadre dans une entreprise de presse, ce n’est pas
évident de faire grève, le premier devoir étant d’informer. Mais devant un enjeu de société aussi
fondamental que la défense des valeurs démocratiques et le droit à une retraite décente, il faut
cesser le travail. Les préoccupations sociales des salariés du Monde sont à l’unisson de la colère
exprimée dans le pays. Pour toutes ces raisons, ils ne publieront pas d’articles sur le site
LeMonde.fr entre 8h00 et 12h00, le quotidien daté 24 mars ne sera pas imprimé, et ils se
retrouveront à la Bastille à partir de 14 heures.

« Les interpellations préventives, ça n’existe pas », affirme le préfet de police de Paris « Les
interpellations préventives, ça n’existe pas », a affirmé jeudi le préfet de police de Paris, Laurent
Nunez, sur RTL, en réponse aux avocats, magistrats, associations de défense des droits de
l’homme et de la presse, ainsi que responsables politiques à gauche, qui dénoncent des « gardes à
vue arbitraires » lors des manifestations contre la réforme des retraites. Alors qu’un nouveau
cortège intersyndical est prévu à 14 heures dans la capitale, au départ de la place de la Bastille
puis rejoindre celle de l’Opéra, en passant notamment par la place de la République, M. Nunez a
fait valoir que les huit précédentes manifestations s’étaient « bien passées ». Les forces de l’ordre
étaient « à distance » tout en ayant « une grande réactivité » face aux « éléments radicaux », a-t-il
détaillé, « pour contenir et réprimer les exactions, nous sommes très déterminés ». Interrogé sur
les « cortèges sauvages » non déclarés qui chaque soir depuis une semaine parcourent les rues de
Paris en brûlant des poubelles ou du mobilier urbain, le préfet les a qualifiés de « phénomène de
violences urbaines ». Il a justifié les interpellations réalisées lors de ces rassemblements en
évoquant « des groupements en vue de commettre des violences » : « Les interpellations
préventives, ça n’existe pas. Nous continuerons à interpeller ».

Le préfet de police a également affirmé que si des « gestes » sont reprochés à des policiers, il
demandait à chaque fois « un rapport ». « A minima, il y a une enquête administrative et l’IGPN
[police des polices] » peut intervenir « en judiciaire ». « Quand il y a des gestes extrêmement
limites, la police doit rendre des comptes », a-t-il assuré. Quelque 12 000 policiers et gendarmes,
dont 5 000 à Paris, sont mobilisés en Franc pour cette neuvième journée de mobilisation
intersyndicale, un des plus importants dispositifs mis en œuvre depuis le début de la contestation.

SUR LE TERRAIN

Devant le lycée Rodin à Paris, où une tentative de blocus est en cours ce matin, l’interview du
chef de l’Etat passe mal. Toujours au Lycée Rodin, dans le 13e arrondissement de Paris, qui
n’avait pas été bloqué depuis le début du mouvement de contestation sociale - preuve que le
mouvement prend de l’ampleur soutiennent les représentants de La Voix Lycéenne présents - la
situation s’est un petit peu tendue avant 9 heures. Un petit groupe de jeunes a tenté de
complètement bloquer l’accès à l’établissement, mais les forces de l’ordre sont intervenues
directement. Quelques minutes plus tard, la police est partie sous les applaudissements. Mais à 9
h 35, une nouvelle tentative de bloquer le lycée a été empêchée. « Personne ne rentre, on est près
», a lancé une jeune fille, tandis que les élèves formaient une chaîne devant l’entrée.
« Le Lycée Rodin n’a pas été bloqué depuis très longtemps », souligne Antoine, élève en
terminale, qui a participé à l’organisation de ce blocage. « Cette réforme des retraites nous
touche nous les jeunes, moi, mes parents donc j’espère vraiment qu’on va pouvoir la renverser ».
Hier, il a regardé l’interview d’Emmanuel Macron. « Une vaste blague », tranche-t-il. Le jeune
homme, très informé à la fois sur la réforme des retraites mais aussi sur le fonctionnement des
institutions, regrette que le gouvernement ne « sache pas reconnaître la défaite ». Le vote de la
motion de censure du groupe LIOT a seulement neuf voix près lundi, « a montré qu’ils n’ont pas
de majorité solide au Parlement ». « Ils ont perdu, on passe à autre chose. Ils doivent accepter la
défaite. S’ils ne sont pas capables de faire une réforme des retraites qui réussie à convaincre, ils
abandonnent », explique-t-il. Geneviève Étienne, enseignante de français au lycée est présente et
se balade parmi les élèves, « en soutien » de la mobilisation des jeunes et « pour être un
interlocuteur, si besoin ». L’enseignante était gréviste aujourd’hui, comme souvent depuis le
début de la mobilisation, y compris lundi matin lors des épreuves de spécialités du baccalauréat.
Elle continuera à se mobiliser si nécessaire. Le discours d’Emmanuel Macron ? « On l’a suivi
hier en salle des profs », sourit-elle, avant d’ajouter : « Le remplacement systématique des
profs ? [dont a parlé le chef de l’Etat lors de son intervention] Un mensonge ». Elle assure que
les « enseignants sont très inquiets », ajoutant : « On a l’impression de se battre dans
l’indifférence générale ».

L’interview d’Emmanuel Macron au « 13 heures » de TF1 et France 2 a rassemblé 10 millions


de téléspectateurs. D’après Médiamétrie, qui mesure les audiences télévisées, l’interview du chef
de l’Etat mercredi dans le « 13 heures » de TF1 et de France 2 a rassemblé 10 millions de
téléspectateurs. Cette interview sur les deux chaînes a réalisé près de 67 % de part d’audience :
deux tiers des gens qui étaient devant la télé à ce moment-là la regardaient, sans compter les
chaînes d’information en continu. Au total, 6,1 millions de téléspectateurs ont suivi l’interview
sur TF1 et 3,9 millions sur France 2. Le chef de l’Etat a été critiqué par plusieurs opposants pour
avoir choisi de s’exprimer lors de cette tranche horaire, afin de « parler aux territoires, à une
France qui travaille et rentre manger à la maison le midi », comme l’imaginait son entourage.
Une France qui reflète surtout le cœur électoral du président, composé de retraités soucieux
d’entendre le chef de l’Etat parler d’autres préoccupations, soulignaient nos journalistes en
amont de l’entretien.

Gérard Larcher juge le report de l’examen de la loi immigration sage mais s’oppose à un
découpage du texte. Le président de la République a annoncé, dans son interview télévisée
mercredi, que le projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » serait «
réagencé ». Une manière de confirmer que son examen, prévu en séance publique au Sénat à
partir du 28 mars, est ajourné. « Il y aura sans doute plusieurs textes et ils arriveront dans
plusieurs semaines », a également précisé Emmanuel Macron. « Le texte doit être examiné dans
l’apaisement. (…) Pour le moment, les conditions ne sont pas réunies », pour un examen du texte
« la semaine prochaine », a appuyé le président du Sénat, Gérard Larcher, jeudi matin sur LCI,
confirmant que la décision avait été prise conjointement avec le chef de l’Etat. Le patron de la
droite sénatoriale s’est en revanche opposé à « un texte saucissonné », « parce qu’une politique
migratoire c’est un ensemble », signalant qu’il s’agissait de l’avis émis hier par la majorité de la
conférence des présidents du Palais du Luxembourg. Quant à la nouvelle main tendue par
Emmanuel Macron en pleine crise politique à la droite, qui oppose au sein d’un parti déjà affaibli
par ses divisions sur la réforme des retraites, Gérard Larcher a dénoncé la « méthode de
gouvernance du chef de l’Etat » : « On ne construit pas une coalition si on ne le fait pas autour
d’un contrat, d’un projet ». « Nous avons des profondes divergences avec Emmanuel Macron »,
a-t-il estimé.

Lire aussi : Emmanuel Macron annonce que le projet de loi immigration sera ajourné et
découpé. Ajouter à vos sélections

Des manifestants tiennent une banderole portant l’inscription « 49.3, ville morte, grèves,
blocages, manifestations sauvages » sur un pont au-dessus de l’autoroute A25, près de Lille, le
23 mars 2023. A Marseille, trafic interrompu à la gare Saint-Charles, des manifestants occupent
une partie des voies. Les trains ne partent plus de la gare Saint-Charles à Marseille, où des
manifestants contre la réforme des retraites occupent depuis huit heures une partie des voies. La
SNCF annonce avoir temporairement interrompu le trafic « par mesures de sécurité ». Les rares
TGV et trains régionaux programmés en cette neuvième journée de mobilisation affichent entre
10 et 45 minutes de retard. À Marseille, la manifestation a l’appel de l’intersyndicale est prévue
pour partir à 10 h 30 du Vieux-Port.

Ce minéral fera fondre votre graisse abdominale rapidement

Gare du Nord à Paris ce matin. Une nouvelle journée de mobilisation nationale contre le plan de
réforme des retraites du gouvernement, le 23 mars 2023, Gare du Nord à Paris.
L’approvisionnement des aéroports de l’Ile-de-France en kérosène par la Normandie « devient
critique» L’approvisionnement en kérosène de l’Ile-de-France et de ses aéroports par la
Normandie « devient critique », compte tenu des grèves dans les raffineries contre la réforme des
retraites, a fait savoir le ministère de la transition énergétique jeudi matin à l’Agence France-
Presse. Compte tenu de cette situation, le gouvernement a « pris un arrêté de réquisition » à
l’égard des grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie, mise à l’arrêt le week-end
dernier et où les expéditions de carburants sont bloquées. « Mais il n’a pas été décidé de le
notifier à ce stade », a ajouté le ministère. La mobilisation devant le site de Gonfreville-L’Orcher
se poursuit ce matin, pour tenter d’empêcher les réquisitions de personnel.
Pour Laurent Berger, qui condamne à nouveau la teneur de l’intervention d’Emmanuel Macron
hier, « il y aura un délai de décence » avant que la CFDT ne retourne à la table des discussions
avec le gouvernement. Il ne décolère pas des propos tenus par le chef de l’Etat mercredi, lors de
son interview télévisée, au sujet de son syndicat et de l’absence supposée de contre-projet portés
par ce dernier, dans la séquence de la réforme des retraites. Laurent Berger a de nouveau
dénoncé les « contre-vérités » du chef de l’Etat sur le sujet, au micro de BFM-TV jeudi matin.
On ne peut pas être avec un responsable face à un tas d’irresponsables. On n’est pas dans le
domaine moral mais politique, dans le réel », a ajouté le patron du syndicat réformiste, suite aux
propos sévères de M. Macron sur le mouvement social et la menace du désordre qu’il a pointé
mercredi.

Quant à la reprise des discussions avec l’exécutif, le leader du syndicat réformiste y voit « deux
conditions » préalables. « La première condition, c’est la méthode », c’est-à-dire que le
gouvernement soit « à l’écoute » des revendications et propositions syndicales, et « concerte »
véritablement. « Deuxième point : si c’est pour des mesures cosmétiques, c’est sans nous »,
c’est-à-dire qu’il faut qu’à la fin qu’« un compromis soit possible » et que les concertations
n’aboutissent pas à nouveau sur une décision verticale ou sans conséquences bénéfiques pour les
travailleurs, selon lui. « Après, il y aura un délai de décence. Vous voyez, je ne vais pas me
précipiter pour discuter avec Olivier Dussopt », a ajouté M. Berger sur le timing des échanges
que son syndicat pourrait reprendre avec le gouvernement sur d’autres sujets que la réforme des
retraites. Alors qu’Olivier Dussopt a affirmé ce matin sur RTL qu’il « existe des contacts
informels » avec les syndicats, le leader de la CFDT a lui nié tout échange depuis fin janvier, si
ce n’est une fin de non-recevoir qu’il a avancé auprès du ministre du travail en plein conflit
social, alors que ce dernier souhaitait échanger avec lui.

M. Berger a ainsi appelé le gouvernement et le chef de l’Etat à leurs « responsabilités », pour


apaiser le conflit social, condamnant par ailleurs les violences qui ont pu éclater et s’accentuer
depuis jeudi dernier un peu partout sur le territoire, qui ont émané selon lui des « deux côtés »,
entre policiers et manifestants. Il a rappelé que les organisations syndicales se rassembleraient à
l’issue de cette neuvième journée de mobilisation nationale, pour décider de la suite du
mouvement mais qu’il était certain que l’intersyndicale continuerait d’organiser des
manifestations « pacifiques » dans les prochaines semaines.

Entretien : « Le bilan du maintien de l’ordre ne peut qu’être sévère pour les autorités »Le
directeur de recherche au CNRS Sébastien Roché, coauteur d’une étude comparée inédite,
estime, dans un entretien au Monde, que les organismes de contrôle externe de la police,
apparemment indépendants, pâtissent encore souvent d’une étroite sujétion au pouvoir politique
et que « le bilan du maintien de l’ordre ne peut qu’être sévère pour les autorités », notamment à
la lumière de la mobilisation en cours contre la réforme des retraites. Alors que des voix
s’élèvent pour critiquer les conditions actuelles du maintien de l’ordre, il revient sur l’épineuse
question de comment contrôler efficacement l’action des forces de police et de gendarmerie et
sur le schéma du maintien de l’ordre en France, estimant que celui « établi fin 2021, censé
codifier la bonne police, est foulé aux pieds » :

Lire aussi : Sebastian Roché : « En matière de contrôle externe de la police, la France est une
anomalie » Ajouter à vos sélections. Eboueur, un métier pénible mis en lumière par le
mouvement de contestation sociale. L’adoption de la réforme des retraites au Parlement, lundi 20
mars, n’a pas entamé leur détermination. Depuis seize jours, les éboueurs de plusieurs villes
comme Paris, Nantes, Saint-Brieuc ou Le Havre sont en grève pour dénoncer le report de l’âge
légal de départ à la retraite. D’autres, comme ceux de Marseille, ont rejoint le mouvement mardi
21 mars. Une mobilisation aux conséquences rapidement visibles et qui met en lumière le métier
d’éboueur. A Paris, l’accumulation de déchets a poussé la préfecture de police à réquisitionner
des agents du service de la propreté de la Ville pour évacuer les ordures. Mais les syndicats et les
grévistes sont bien décidés à rester mobilisés, qu’ils soient agents des régies municipales ou
salariés du privé. La grève y a d’ailleurs été reconduite jusqu’au 27 mars. Un décryptage de notre
journaliste Clémence Apetogbor, à retrouver ici :

Lire aussi : Eboueur, un « métier pénible physiquement, psychiquement et psychologiquement


» au cœur de la protestation contre la réforme des retraites

Ajouter à vos sélections. A Lyon, opérations de blocages et écluses du Rhône coupées. Plusieurs
opérations de blocage se sont produites tôt ce matin autour de l’agglomération de Lyon. La
circulation du boulevard périphérique a été interrompue par un groupe de manifestants, à hauteur
du port Edouard Herriot, à Gerland. Ce qui a occasionné des bouchons sur les autoroutes d’accès
à la métropole. Les forces de l’ordre ont rapidement délogé le barrage et libéré l’accès au port
lyonnais. Autre mode d’action : deux écluses sont coupées le long du cours du Rhône, au niveau
de Vaugris et Bolène, en aval de la capitale des Gaules. A Lyon, la manifestation du jour doit
s’élancer en fin de matinée depuis la manufacture des Tabacs.

Blocus en cours au lycée Rodin à Paris

Hier, à la fin des épreuves de spécialités du bac 2023, plusieurs syndicats lycéens avaient appelé
à bloquer les établissements scolaires. Jeudi matin, jour de la neuvième journée de mobilisation
intersyndicale, les lycéens du collège lycée Rodin, situé dans le 13e arrondissement de la
capitale, ont répondu présents. Manès Nadel, 15 ans, représentant fédéral de La Voix Lycéenne,
a pris la parole devant l’établissement aux alentours de 8 heures, sous un tonnerre
d’applaudissements. « Aujourd’hui on bloque le lycée Rodin, car cette réforme va toucher nos
proches, nos parents », « la violence ce n’est pas de bloquer, c’est le 49-3 », « ils veulent passer
en force, nous passerons en force dans la rue », scande-t-il, à la petite centaine de lycéens
présents.

De nouvelles échauffourées dans plusieurs villes de France la nuit dernière


Selon les autorités, les manifestants étaient 300 au plus fort de la soirée à Paris, mercredi soir,
600 à Lyon, près d’un millier à Lille où une source policière a fait état de deux interpellations
pour des dégradations et de deux policiers légèrement blessés. Feux d’artifice tirés par des
manifestants sur des policiers. Lors de la manifestation contre la réforme des retraites à
Bordeaux, le 22 mars 2023. Des cheminots tiennent une banderole portant l’inscription «
Jusqu’au retrait » lors d’une manifestation contre la réforme des retraites à Lyon, le 22 mars
2023.

Audrey Fleurot, Jonathan Cohen, Laure Calamy, Juliette Binoche… Près de 300 personnalités de
la culture demandent le retrait immédiat de la réforme des retraites. Dans une tribune publiée
dans les pages du quotidien Libération, plus de 300 personnalités de la culture, à l’instar des
actrices Juliette Binoche, Audrey Fleurot, Laure Calamy, Camille Cottin, ou encore des
comédiens Jean-Pierre Darroussin et Jonathan Cohen dénoncent une réforme « injuste,
inefficace, touchant plus durement les plus précaires et les femmes, rejetée par l’immense
majorité de la population, et même minoritaire à l’Assemblée nationale ».

Soulignant leur opposition « à la méthode du passage en force [du gouvernement] par le 49.3 » à
l’Assemblée nationale, ils demandent directement à Emmanuel Macron la prise en compte de la
mobilisation des travailleurs et le retrait immédiat de la réforme des retraites :

« M. le Président, nous sommes solidaires de celles et ceux qui font grève et manifestent avec
raison contre cette loi injuste et impopulaire (…) Nous ne voulons pas déplorer de victimes de
blessures graves, ou pire de décès, dans ces manifestations : la raison et la démocratie imposent
le retrait immédiat de cette réforme des retraites ».

Parmi les signataires, figurent également l’actrice Noémie Merlant, les comédiens Swann
Arlaud et Alex Lutz, les réalisateurs Michel Hazanavicius et Cédric Klapisch ainsi que les
chanteurs Camélia Jordana et Philippe Katerine.

Olivier Dussopt affirme que le gouvernement n’est « pas dans le déni après ce conflit » autour la
réforme et souhaite « renouer le dialogue » social

« Serein et attentif à ce qu’il se passe aujourd’hui », c’est comme tel qu’a décrit son état d’esprit
le ministre du travail Olivier Dussopt, jeudi matin au micro de RTL. « Ne pas être dans le déni
après ce conflit, ne pas penser qu’on va effacer les choses ! Il y a un avant et un après mais les
sujets sont nombreux pour renouer le dialogue » entre le gouvernement et les syndicats, a assuré
l’ancien socialiste, en revenant sur la volonté exprimée selon lui hier par le chef de l’Etat, lors de
son interview.
Une nouvelle fois, le ministre n’a pas regretté le mot de « victoire », employé par une partie de
l’exécutif au sujet de l’adoption de la réforme des retraites lundi, malgré l’accélération de la
procédure parlementaire, l’utilisation du 49.3 à l’Assemblée et le rejet de l’une des motions de
censure à 9 voix près, estimant que le « texte qui est allé au bout de son cheminement
parlementaire » et que la confiance au gouvernement a été renouvelée. Olivier Dussopt a
également assuré que le gouvernement ne minimise « ni la mobilisation syndicale » pacifique, «
ni les actes de violence » et « incidents » qui se multiplient sur le territoire depuis une semaine,
après le recours au 49.3 par le gouvernement. Rassemblement en cours depuis hier soir devant la
raffinerie de Normandie pour s’opposer à des réquisitions de personnel. Pas de relèves de postes
ce matin à la raffinerie de Normandie, située à Gonfreville-L’Orcher (Seine-Maritime), où des
dizaines de grévistes sont présentes au piquet de grève au petit matin, pour tenter d’empêcher les
réquisitions de personnel décrétées hier soir par la préfecture.

Dès mercredi soir, une centaine de personnes se sont rassemblées devant la raffinerie
TotalEnergies à l’appel de la CGT. « On a refusé la relève depuis 21 heures, tout le monde est
dehors, on ne procédera aux relèves que lorsque la préfecture annulera ses réquisitions » a
déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) Alexis Antonioli, secrétaire général raffinage de la plus
grande raffinerie de France, dont la production est à l’arrêt complet depuis lundi. Les équipes
encore présentes à l’intérieur du site sont celles de mercredi après-midi, a précisé ce dernier jeudi
matin à BFM-TV.

Contacté par l’agence de presse, Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies
Europe a de son côté confirmé mercredi soir « des réquisitions préfectorales sur le secteur
TMEX [Transferts Mélanges EXpéditions] de la Plateforme Normandie de TotalEnergies à
Gonfreville-l’Orcher, qui ont pour but de prélever du kérosène à envoyer dans les aéroports
parisiens ». « On utilise tous les moyens », prévient le responsable : les salariés qui auraient pu
être réquisitionnés « n’ont pas reçu de courrier, mais s’ils en récupèrent on s’opposera à leur
passage ».

Sollicités par l’AFP, ni la préfecture de la Seine-Maritime ni le ministère de la transition


énergétique n’ont souhaité commenter mercredi soir. La préfecture n’a pas envoyé de policiers
chez les salariés pour remettre les courriers de réquisition mais elle a dépêché un huissier sur le
site mercredi soir, selon M. Antonioli. « Le projet de la direction était de les remettre en main
propre aux salariés des expéditions qui entraient ce soir pour surveiller l’outil de travail », a-t-il
ajouté, qualifiant cette méthode de « sournoise ».

Revue de presse régionale : l’adoption de la réforme et le rejet des motions de censure revigorent
et radicalisent la mobilisation partout en France

Lire aussi : Réforme des retraites : l’usage du 49.3 « a fait basculer la contestation dans une
nouvelle dimension », souligne la presse régionale
La circulation a repris sur le pont de Saint-Nazaire, après des dégradations et affrontements hier

Des manifestants, mobilisés à l’entrée de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) contre la réforme des


retraites et le 49.3, se tiennent en dessous d’un portique routier endommagé par le feu et tombé
au sol, le mercredi 22 mars 2023. D’après les infos trafics et le département de Loire-Atlantique,
la circulation a repris ce matin sur le pont de Saint-Nazaire, qui a subi d’« importants dégâts »
mercredi lors d’une occupation par des manifestants protestant contre la réforme des retraites.
Une centaine de manifestants - dockers, manutentionnaires mais aussi travailleurs du BTP ou
venant d’entreprises voisines - avaient bloqué ce pont à l’aube, empêchant toute circulation.
L’ambiance était particulièrement tendue sur place et du mobilier urbain a été incendié, dont un
portique routier à moitié effondré en travers des voies après avoir été la proie des flammes. Le
pont avait ainsi été fermé mercredi soir, le temps d’effectuer des contrôles de sécurité, avait
annoncé le département. « Deux portiques effondrés après avoir été incendiés et de multiples
dégâts de sécurité recensés : le pont de Saint-Nazaire a subi ce mercredi des dégradations
volontaires importantes qui empêchent sa réouverture à la circulation », déplorait son
gestionnaire dans un communiqué.

Entré en service en 1975, le pont à haubans qui s’étend sur 3,356 kilomètres est le plus long de
France. Chaque jour, 33 500 véhicules l’empruntent.

Bonjour, combien de manifestants sont attendus aujourd’hui ?


Quel sera la parcours des manifestants à Paris aujourd’hui ?
Comme souligné plus bas, entre 600 000 et 800 000 manifestants sont attendus aujourd’hui
partout en France, dont 40 000 à 70 000 à Paris, par les autorités. Dans la capitale, le parcours de
la manifestation ira de la place de la Bastille à Opéra, en passant notamment par la place de la
République.
À RETENIR
La presse française juge sévèrement l’intervention du chef de l’Etat
Lors de son interview télévisée de mercredi, Emmanuel Macron n’a pas convaincu la presse
française, à la veille de la neuvième journée de grèves et de mobilisations, qui se tient ce jeudi.
Petit tour d’horizons :

« Le grand tisonnier » titre Libération, qui accuse le président d’avoir « jeté de l’huile sur le feu
» et d’avoir « pris le risque d’aggraver la crise » au lieu de « chercher à apaiser ». Dans son
éditorial, intitulé « Piège », Paul Quinio s’étonne du « choix fait par Macron de taper sur les
syndicats », tout en leur « tendant la main ». Une manière de souffler le « froid et chaud qui dit
bien à quel point la porte de sortie est étroite », estime M. Quinio pour qui, il a ainsi qu’« il a
surtout démontré qu’il naviguait à vue ». Pour Aurore Chabaud, dans l’Est Eclair, le chef de
l’Etat a été « droit dans ses bottes, fidèle à lui-même, (…) au risque que cela dégénère ». Même
son de cloche dans Le Républicain Lorrain, Alexandre Poplovsky, jugeant un président de la
République « stoïque, droit dans ses bottes, imbu, mû d’une détermination imperturbable » et «
dans un détachement total au brouhaha du peuple » tout en étant « inflexible face à la colère
sociale qui balaye le pays ». Cela n’a rien d’étonnant, pour Yves Thréard du Figaro selon qui, «
comme prévu, le président a fait chou blanc. Comme prévu, entre les opposants à la réforme et
l’exécutif, le face-à-face continue. Et, comme prévu, la porte de sortie, forcément étroite, reste à
trouver ». De son côté, dans Sud-Ouest, Christophe Lucet regrette que la France ne soit pas «
sortie de l’auberge ». Et son collègue Olivier Biscaye, de Midi-Libre, surenchérit, estimant que «
ce sont bien deux visions qui s’opposent, (…) irréconciliables, le mal est trop profond, l’entente
impossible ». Jean-Marc Chevauché, du Courrier Picard, se veut nostalgique de l’époque où « la
France a rencontré des présidents pétris d’idéologie mais prompts à entendre le peuple ». Pour
lui, M. Macron n’« est pas un homme d’État » : « Si c’était le cas, d’une façon ou d’une autre,
devant le tel brouhaha qui s’annonce, il donnerait la parole au peuple pour purger la situation ».
Jérôme Chapuis, dans La Croix, veut croire que le chef de l’Etat « mise sur l’essoufflement » du
mouvement social mais « pour l’heure, à l’aube d’une nouvelle mobilisation, cela relève du vœu
pieux ». Le Parisien, qui a titré à sa Une en notant que « Macron assume tout », s’inquiète qu’à
terme le risque est que cela « contribue au sentiment croissant que le politique n’a plus prise sur
les choses, et que voter ne vaut plus la peine ». Florence Chédotal, dans La Montagne, se
demande s’il est « aujourd’hui possible de réparer dans cette dangereuse relation directe que le
Président a nouée avec les Français ? Car avancer seul n’a pas de sens ».

En carte : reste-t-il de l’essence près de chez vous ?

Le mouvement de contestation de la réforme des retraites touche aussi les raffineries et provoque
des difficultés d’approvisionnement en carburant. Retrouvez notre carte des stations essence de
l’hexagone pour savoir si les stations proches de chez vous subissent des pénuries. Lire aussi : La
carte des pénuries de carburant et des prix en temps réel dans toutes les stations-service de
France

Ajouter à vos sélections

« Hors sol » « lunaire », les oppositions fustigent l’intervention télévisée du chef de l’Etat

A peine terminé, l’entretien d’Emmanuel Macron mercredi 22 mars aux journaux télévisés de 13
heures de TF1 et de France 2 a fait l’objet de vives critiques de la part de l’opposition. De la
gauche à l’extrême droite, en passant par les syndicats, tous dénoncent la séquence « hors sol »
d’un président qui « ne comprend rien ». Lire aussi : Emmanuel Macron vivement critiqué par
les oppositions après son entretien télévisé sur la réforme des retraites

Des cortèges particulièrement scrutés et différents types d’actions attendus partout sur le
territoire. Entre 600 000 et 800 000 manifestants, dont 40 000 à 70 000 à Paris, sont attendus par
les autorités. Dans la capitale, le parcours de la manifestation ira de la place de la Bastille à
Opéra, en passant, notamment par la place de la République.
Alors que le gouvernement ne montre aucun signe d’inflexion, la journée de jeudi va être
déterminante, permettant de juger si la mobilisation reste forte malgré l’achèvement du processus
législatif. La tournure des manifestations sera également scrutée. Le mouvement s’est
considérablement durci des derniers jours, de nombreuses tensions ont éclaté en marge de
manifestations spontanées qui se sont tenues un peu partout en France sur fond d’accusations de
brutalité policière.

Le trafic « très perturbé » dans les transports


Le mouvement de contestation touche en particulier les transports. Le trafic sera « très perturbé »
sur quasiment toutes les lignes du métro parisien. Un RER sur deux circulera sur les lignes A et
B, a annoncé la RATP. La SNCF, pour sa part, a annoncé un trafic « très fortement perturbé ».
Seule la moitié des TGV Inoui et Ouigo et le tiers des TER seront en mesure de rouler. En région
parisienne, les circulations seront également « très fortement perturbées » avec de 20 % à 50 %
des trains maintenus, selon les lignes du RER. Aucun train Intercités ne roulera à l’exception de
deux allers-retours Paris-Clermont et Paris-Brive.

Pourquoi les Femmes s’arrachent ces nouveaux patchs minceur ?

Bonjour et bienvenue dans ce direct

Ensemble, et grâce à la mobilisation de la rédaction et de nos correspondants en France, nous


allons suivre cette neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Vous avez
raté la journée d’hier, et en particulier l’interview d’Emmanuel Macron au 13 heures de TF1 et
France 2 ? Vous pouvez retrouver ici notre direct de mercredi.

Vous aimerez peut-être aussi