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XYLOGLOSSE

Fiction, mensonges et littérature (Le blog de Ludovic Joubert)

TOXICOLOGIE DU LANGAGE 3
La falsification du langage opère un sabotage de la langue et peut
nous amener à mentir à notre insu.

TOXICOLOGIE DU LANGAGE 3

PANDÉMIE
Beaucoup moins grave qu’il n’y paraît, malgré la première syllabe évoquant une
onomatopée détonante ; en e"et, c’est en 2009 et suite aux pressions de
laboratoires pharmaceutiques qui la financent généreusement, que l’OMS a
retiré la létalité de la liste des critères de définition de cette notion. Il pourrait
s’agir d’une pandémie de rhume ou plus grave de Covid-19 ou de grippe.

PLURIEL
« Ministre des Solidarités » au lieu de « ministre de la Solidarité » se passe
presque de commentaire. Cette mise au pas de la langue publique par le pluriel
participe de la stratégie « diviser pour régner ». En Belgique, le « festival des
libertés » (sic) a repris récemment… soumis au pass sanitaire (qui s’appelle en
Belgique « Covid Safe Ticket »).

RACISME/ANTISÉMITISME/ANTIRACISME
Le simple fait qu’il semble y avoir une hiérarchie entre di"érents types de
racisme devrait nous interpeller. La première chose à faire est de revenir au
sens et à l’origine des mots. C’est en 1879 que le terme Antisemitismus fait son
apparition sous la plume de Wilhelm Marr dans son ouvrage Der Sieg des
Judentums über das Germanentum, titre signifiant en français La victoire du
judaïsme sur le germanisme.* L’antisémitisme désignait ceux qui étaient
« opposés à l’influence des juifs. »
Le premier sens du mot “racisme” a été “théorie de l’inégalité des races” ;
depuis quelques décennies, les soi-disant démocraties occidentales ont élevé
l’antiracisme au rang de religion d’État ; cela n’empêche pas des études de
conclure que les asiatiques seraient plus intelligents que les Européens.
Précisons qu’avant l’invention de cette notion de racisme, les tribus africaines
belliqueuses ne s’étaient jamais privées de vendre leurs prisonniers de guerre
aux esclavagistes chrétiens, mais aussi juifs ou musulmans. La repentance est à
géométrie variable puisque la traite arabo-musulmane aura duré une quinzaine
de siècles (contre quelques siècles pour la traite transatlantique) et qu’Israël
Shahak écrit de son côté :
« j’ai à maintes reprises dénoncé en termes très durs le sionisme et
l’oppression des Palestiniens, mais ce qui m’a attiré les pires attaques, c’est un
de mes premiers articles, sur le rôle des juifs dans le trafic des esclaves, où je
signalais, exemple vérifiable à l’appui, que ce trafic durait encore en 1870 ! Cet
article a été publié avant la guerre des Six Jours (1967) ; aujourd’hui, il serait
impossible de le faire paraître. » (Histoire juive, religion juive, le poids de trois
millénaires ; ce livre très intéressant est disponible gratuitement en ligne)

*Merci à Mike Werbrouck du MIB

“RACISÉ”
Ce mot est la décoration que portent ceux qui disent que les races n’existent
pas, prétendant que ce sont les racistes qui les forcent à la porter. La victime
imaginaire n’existe pas sans le procès d’intention.
Comme tous les néologismes (“intersectionnel”, etc.) issus de cette idéologie
qu’on appellera gauche radicale, marxisme culturel, néo-gauchisme, etc., ce
vocable propage la division, qui est l’étymologie de “diable”. Les plaignants se
vouent un culte en tant que victimes imaginaires, par filiation, par génération
ou par procuration, et peuvent aller jusqu’à retirer leur humanité à leurs
prétendus bourreaux, atomisant la question du racisme dans une théorie
implicite selon laquelle les racistes blancs seraient une race inférieure ou une
catégorie inférieure de l’humanité… Qui a aboli l’esclavage.

REPRÉSENTATIVITÉ (de la démocratie)


Qui cette fameuse démocratie représentative représente-t-elle ?
Les pays membres de l’Union européenne ont abdiqué leur souveraineté. C’est
la Commission européenne qui décide de leurs sort via les GOPÉ (grandes
orientations des politiques économiques). Ces GOPÉ procèdent d’une
hypercentralisation du pouvoir (on en trouvera une illustration saisissante dans
le quatrième segment de l’excellent film à sketches argentin Les nouveaux
sauvages) et elles sont décidées par des commissaires dont beaucoup ont eu des
démêlés avec la justice, ne sont pas élus, délibèrent à huis clos, ne rendent de
compte à personne et dont on ne sait précisément d’où ils reçoivent leurs
instructions. Ce fonctionnement de société secrète apporte un début de réponse
à la question qui ouvre cet article (penser au cercle Bilderberg).

REMPLACEMENT (GRAND)
Notion toxique seulement quand on essaie de nous faire croire qu’il n’existe pas
alors que d’une part on observe entre les années quatre-vingts et aujourd’hui
une transformation de la population, d’ailleurs o#ciellement encouragée par
l’Union européenne depuis au moins deux décennies « remplacer la population
vieillissante par une population d’origine immigrée ». Ce discours culpabilisant
masque des intentions cyniques, qui réduisent l’humain à la force de travail, à
l’utilitaire – sans parler des contradictions : chômage de masse,
automatisation du travail. Le pacte de Marrakech de l’ONU et l’Open Society
Foundations du milliardaire George Soros ne visent pas un résultat di"érent,
tandis que dans les grands médias, le “débat” sur l’immigration se limite à
discuter sur les conditions d’accueil et que d’autre part le Financial Times nous
annonce récemment que « les Européens doivent “se préparer au
renouvellement de la population par les Arabes et les Asiatiques” »
(replenishment en anglais).

https://www.un.org/press/fr/2000/20000320.pop713.doc.html

RESPECT/RESPECTER :
Le premier ministre québécois François Legault déclare que le port du masque
est “une question de respect”. Respect de quoi ? Ce n’est pas une question de
politesse et encore moins une question de protection de la santé (sauf si on est
malade). Alors : respect de la peur irrationnelle et virale instillée par les
gouvernements du monde entier ? Des normes absurdes inventées à la faveur
d’une “pandémie”, notion trafiquée par l’OMS en 2009 sous la pression des
laboratoires privés qui la financent ? De la superstition selon laquelle les
masques protègent contre les virus ? (et les filets de tennis contre les
moustiques)
En ne mentionnant pas la chose censée être respectée, on se livre à une simple
opération d’intimidation dont l’objectif est e"ectivement de tenir les gens en
respect, comme avec une arme. Dans la vie publique, le respect a remplacé la
politesse et la courtoisie. Dans de nombreux domaines, des codes sociaux ont
ainsi été remplacés par des notions floues (comme la criminalité, remplacée par
« l’insécurité »), qui favorisent toutes les formes de confusion et d’abus.

RESPONSABLE
Employé désormais pour dire son contraire. « Irresponsable » , déclare le
ministre belge de la Santé publique Frank Vandenbroucke à propos des
personnes qui refuseraient de se voir administrer un vaccin élaboré à la va-vite.
Les fabricants ont obtenu de l’Union européenne des contrats qui les dégagent
de toute responsabilité en cas d’e"ets secondaires ou de décès suite à leur
administration. Leur défense se tient : les pays membres de l’Union européenne
(après avoir interdit les traitements e#caces tout en nous serinant que nous
étions en état d’urgence) avaient exigé des résultats rapides. Pour l’instant, si
ces “vaccins” ne sont pas obligatoires, c’est pour qu’en cas d’incident, le sujet
de l’expérimentation ne puisse s’en prendre qu’à lui-même, puisque l’acte est
« libre et volontaire ». On est toujours libre de céder volontairement à un
chantage, à la coercition ou à la menace.
Pour remettre les choses à l’endroit, s’il est une catégorie de la population qui
est littéralement irresponsable, ce sont bien les dirigeants de nos belles
“démocraties libérales” qui rendent le peuple responsable des décisions qu’ils
prennent, et des conséquences de celles-ci.

RÉVISIONNISME
Si un historien ne révise pas l’histoire, il n’est pas historien. L’encyclopédie
partiale en ligne Wikipédia (mais partiale, L’encyclopédie de Diderot et
d’Alembert l’était aussi puisque c’était une entreprise antichrétienne) nous dit :
« La notion de révisionnisme peut également désigner, par abus, la remise en
cause de certains aspects de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale par la négation,
la minimisation ou la contestation de certains éléments du génocide commis par les
nazis. »
En conséquence de quoi a été promulguée en 1990 la loi Gayssot, qui réprime la
contestation de crimes contre l’humanité qui furent définis dans le statut
du Tribunal militaire international de Nuremberg. Recomptez les victimes des
Khmers rouges ou du communisme en général, on ne vous fera pas d’ennuis, on
ne vous enverra pas en prison ; on ne vous fera pas de publicité non plus.
La messe est dite puisque dans sa conférence sur la censure, Françoise
Chandernagor déclare : « Je rappelle qu’au moins, dans le cas de la loi Gayssot, ce
n’était pas le Parlement français tout seul qui avait établi et imposé la vérité
historique : il s’était appuyé, pour la qualification des faits, sur un tribunal
international, celui de Nuremberg, et sur des accords internationaux, ceux de
Londres, intégrés en droit interne. »
« Imposé la vérité historique ». En dire plus serait risquer de tomber sous le
coup de la loi. La loi peut-elle imposer la vérité ? Voilà une bonne question. La
pratique montre que oui. Mais la pratique soulève la question de savoir si c’est
bien la vérité que la loi impose. La loi empêche de poser cette question.
Question pourtant d’autant plus intéressante que l’article 19 du Statut du
Tribunal de Nuremberg stipule que : « Le Tribunal de Nuremberg ne sera pas lié
par les règles techniques relatives à l’administration des preuves. » Et l’article
21 : « Le Tribunal ne demandera pas que soit rapportée la preuve des faits de
notoriété publique mais les tiendra pour acquis. »

Le document original est disponible en ligne (les citations se trouvent aux


pages aux pages 105 et 106 du document, pages qui se trouvent aux pages 113 et
114 du fichier .pdf. :
https://www.un.org/fr/genocideprevention/documents/A_CN.4_5-FR.pdf)

SANITAIRE
Prétexte au dévoiement de pratiques et de notions a priori médicales, et à
l’invention de pratiques aberrantes :
– Confinement de populations entières en bonne santé.
– Port du masque pour protéger contre les virus – et pourquoi pas des filets de
tennis en guise de moustiquaire ? Cette mesure n’est e#cace qu’en cas de
symptômes (quand on est symptomatique et qu’a priori, on reste chez soi)
– Objectif de réduction de la circulation du virus ! Pour empêcher qu’un virus
circule, il faudrait probablement que chacun vive comme un enfant-bulle ; mais
les enfants-bulles vivent ainsi précisément parce qu’ils sont fortement
immuno-déprimés. Du reste, la raison d’être d’un vaccin n’a jamais été de
réduire la circulation d’un virus mais théoriquement de préparer le système
immunitaire à une éventuelle infection.
– Invention du mot “variant”, après qu’on est passé du comptage des morts
par le thanatopracteur Jérôme Salomon, au comptage des hospitalisations, puis
à celui des cas. On compte aujourd’hui le nombre d’injections justifiant que
chacun récupère une partie de sa liberté conditionnelle.
– Pandémie ; mot trafiqué par l’OMS elle-même en 2009, opération qui a eu
pour conséquence qu’une pandémie, qui pourrait être de rhume ou de gastro-
entérite, peut être déclarée beaucoup plus facilement.
– Distanciation “sociale” ; le système immunitaire ne s’use que quand on ne
s’en sert pas. Il a besoin de se frotter au monde pour rester alerte.
– Vaccin ; alors que nous avons a"aire à des produits expérimentaux, point sur
lequel Olivier Véran a menti, puisque c’est son travail.

-SCEPTIQUE (su#xe)
Le temps de poser des questions sur l’Union européenne, ou sur le
réchau"ement climatique, de se faire qualifier d’eurosceptique ou de climato-
sceptique, on est devenu sans s’en apercevoir euro-suspect ou climato-suspect
par le pouvoir et les médias aux ordres. L’étincelante Cécile Duflot avait enfoncé
le clou en déclarant que les critiques de la théorie du réchau"ement climatique
anthropocentré (causé par les émissions de CO2) étaient des « négationnistes ».
De la même manière, le scepticisme vis-à-vis de la vaccination contre la Covid-
19, se voit promptement promu au rang de scepticisme contre tous les vaccins,
et ses représentants qualifiés dans la foulée d’« antivax » histoire de les
rapprocher du complotisme, du populisme et… de l’extrême-droite. Pour
mettre tout le monde d’accord, la Cour européenne des droits de l’homme
(largement infiltrée par le Open society Foundations de George Soros) a déclaré
récemment que la vaccination obligatoire « est nécessaire dans une société
démocratique ».
(Voir l’entrée Démocratie dans Toxicologie du langage II 1/3).

SEXUELS (droits sexuels des enfants)


Je me contenterai ici de reprendre la démonstration sans appel d’Ariane
Bilheran : les droits étant censés nous protéger contre les pulsions, la notion de
droits sexuels, et a fortiori de “droits sexuels des enfants” (“Déclaration des
droits sexuels” promue par l’Organisation Mondiale de la Santé) sont un grand
motif d’inquiétude.

SYSTÉMIQUE (racisme):
Un peu comme les habits neufs de l’empereur. S’il est invisible et qu’on ne
l’explique pas, il est systémique. Inversement, ce qui est visible et explicable est
complotiste.

TOLÉRANCE
Selon la définition, on ne saurait tolérer que ce qu’on a le pouvoir d’interdire ou
d’empêcher. La tolérance est devenue une obligation imposée de l’extérieur.
Résultat, le sujet censé exercer la tolérance disparaît, ne devient plus bon qu’à
endurer la tolérance qu’on attend de lui et toutes les conséquences de cette
abnégation forcée. Ce qu’on appelle tolérance est en fait, dans la société
politiquement correcte un certificat de conformité laïque (donc maçonnique),
un devoir de soumission qui participe à la destruction des valeurs occidentales
chrétiennes, auxquelles on peut être attaché sans être croyant.

VÉRIFICATEUR DE FAITS (fact-checker)


Cela avait l’air d’une bonne idée quand le terme est apparu il y a quelques
années, alors que la pratique existait déjà depuis aussi longtemps que le métier
de journaliste, qui a pratiquement disparu. Comme souvent dans les
démocraties libérales, l’apparition d’une expression vertueuse signe la
disparition de la pratique ; la communication sert à mettre la langue en travers
du chemin de la compréhension du monde. Ainsi le travail des vérificateurs de
faits consiste à vérifier que les informations concordent avec la légende
o#cielle. On examinera à ce sujet les “rectificatifs” que publie Facebook au
sujet des critiques légitimes soulevées par des produits appelés “vaccins” et qui
n’en sont pas, élaborés à la va-vite et alors que de traitements ayant fait leurs
preuves ont été estimés dangereux quand nous étions en “état d’urgence”.

VOIX
Nous sommes en démocratie représentative, en « hyperdémocratie », dirait
Raphaël Enthoven (qui confond probablement hyper et hypo) ; l’outil de
l’exercice de notre liberté et de notre pouvoir s’appelle notre voix ; en Belgique
lors des dernières élections, une campagne publicitaire nous encourageait : «
Faites entendre votre voix ! », comme on encourage les mineurs à participer au
parlement des enfants. Notre voix a tellement de pouvoir que cela e"raie le vrai
pouvoir, qui a heureusement prévu des machines à provoquer leur extinction :
les urnes (qui pourraient aussi bien être funéraires).
xyloglosse / 4 novembre 2021 / CONTESTATION, DIVERS, IDÉES, TOXICOLOGIE DU
LANGAGE / falsiKcation, propagande

Une ré5exion sur « TOXICOLOGIE DU LANGAGE 3 »

Ju
4 novembre 2021 à 18 h 01 min

Super article, pareil pour les précédents hésites pas à venir faire un tour sur
mon site Intel-blog.fr et à t’abonner si ça te plaît

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