Vous êtes sur la page 1sur 12

Entre un concert d’Elton John et une petite visite

aux coureurs du Tour de France, Macron s’offre


quelques jours d’émeutes

Par Dominique Muselet Région : L'Europe


Mondialisation.ca, 09 juillet 2023 Thème: Désinformation médiatique, Droits
humains et État policier, Histoire, société
et culture, Loi et Justice

L’annonce officielle de la fin des émeutes qui ont commencé le 27 juin 2023, suite à la
diffusion d’une vidéo montrant l’assassinat de Nahel, 17 ans, par un policier pour un refus
d’obtempérer, n’apporte pas à la population, du moins à la population autochtone de la
France, le soulagement qu’on pouvait espérer.

La stupeur et l’horreur continuent de paralyser l’entendement de cette partie de la


population française qui vit dans la peur depuis la « guerre contre le terrorisme »
déclenchée par Bush après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, et relayée en
Europe par les marionnettes qui nous gouvernent pour le compte des Etats-Unis. Depuis,
nous allons de menace en menace, le terrorisme, le Covid, le changement climatique, les
immigrés, la sécheresse humide comme dit Modeste Schwartz, et j’en passe, autant de
menaces inventées pour susciter la peur et nous faire accepter la perte de notre style de
vie, tout en enrichissant les oligarques et leurs soutiens.

La seule chose dont nous devrions vraiment avoir peur, en dehors de nos propres dirigeants
qui veulent clairement notre perte, c’est de la troisième guerre mondiale que les néocons
étasuniens sont en train de concocter en catimini, dans le but insensé de soumettre la
Russie et la Chine pour s’approprier leurs ressources et consacrer la domination américaine
sur le monde entier. Mais ça, on nous le cache, en prétendant que l’Ukraine gagne la guerre
contre la Russie et que donc tout va bien du moment qu’on envoie en Ukraine toutes les
armes et l’argent qu’on peut trouver en s’endettant toujours davantage.

|1
Il ne nous reste plus qu’à espérer que la Russie, qui est soutenue par 85 % de la population
mondiale, » mette fin à l’opération militaire en Ukraine. De toute façon l’Ukraine ne peut
pas gagner cette guerre, étant donné que la Russie est une puissance nucléaire qui, en plus,
fabrique de meilleures armes en plus grande quantité et plus rapidement que l’OTAN, et
que, du coup, la vraie menace, la menace d’être entraînés dans une troisième guerre
mondiale, s’éloignera.

Mais en attendant, cette menace aura, elle aussi, permis d’accélérer la dépossession des
Français de la classe moyenne, la seule classe qui s’oppose encore, même si c’est en vain, à
la destruction de son style de vie et de ses acquis sociaux par les gouvernements
compradores successifs qui ont juré sa perte. La classe ouvrière française a disparu depuis
longtemps sous le double effet de la délocalisation des industries dans des pays à main
d’œuvre bon marché et de l’arrivée en France d’une main d’œuvre concurrente, provenant
essentiellement de nos anciennes colonies, que le patronat et les gouvernements d’après-
guerre ont invitée à partager notre destin, pour augmenter leurs profits. La dérive
américaniste a fait le reste et nous sommes désormais, nous la classe moyenne, les derniers
|2
vestiges du style de vie à la française. Notre acharnement à défendre nos services publics,
nos commerces, nos petites entreprises, nos moyens de subsistance, nos libertés, nos
traditions, fait de nous le dernier obstacle dont le grand capital mondialiste, transhumaniste,
wokiste et esclavagiste étasunien doit se débarrasser pour faire advenir le Nouvel Ordre
Mondial auquel il croit encore malgré le dégoût de plus en plus évident qu’il inspire au reste
du monde.

La communication

Pendant le Covid, le gouvernement avait commencé par égrener chaque jour le nombre des
morts, en utilisant, pour nous faire bien peur, l’artifice de cumuler les décès. Le nombre qu’il
nous donnait était le nombre TOTAL des décès (étiquetés covid mais en fait presque tous
dus à d’autres causes), recensés depuis le début de la soi-disant pandémie. J’ai mis un peu
de temps à m’en rendre compte. Mais même en trichant de toutes les manières possibles et
imaginables, cela ne faisait pas assez de morts pour justifier les mesures tyranniques,
arbitraires, liberticides et illégales qu’il prenait, il est donc passé au nombre de cas, bien
plus facile à manipuler. Bravo McKinsey ! Cela valait bien les quelques millions de nos
impôts que Macron t’a versés pour nous entuber.

|3
De la même manière que le nombre de cas a servi de mesure à la gravité du Covid, c’est le
nombre d’arrestations et de biens publics ou privés détruits qui a servi de mesure à celle
des émeutes. Comme l’a écrit Alain Supiot, nous sommes gouvernés (et surtout manipulés)
par les nombres.

Bilan des courses (avec jeu de mot !) en date du 6 juillet 2023 : 3 505 interpellations, 23
878 feux sur la voie publique, 12 031 véhicules incendiés, 2 508 bâtiments incendiés ou
dégradés dont 273 commissariats, 105 mairies et 168 écoles et je ne sais combien de
magasins pillés.

En réponse à Samia Ghali qui voulait envoyer l’armée dans les banlieues de Marseille,
Joseph Thouvenal, directeur de Capital social, a dit sur CNews : « Les policiers ont reçu la
consigne de ne pas aller au contact. Ce n’est pas la place de l’armée. Ce n’est pas une
guerre. Je connais la guerre ». A quoi le journaliste Louis Morin a rétorqué : « Mais ça peut
devenir une guerre civile ».

Cependant Macron n’était pas inquiet. Tous ces


désordres, ça ne lui coûtent rien et ça lui rapporte gros. Par conséquent, il est allé
tranquillement se dandiner au concert d’Elton John avec sa femme et mère en même temps.

Cela m’a rappelé un article que j’avais écrit en Juillet 2021 donc voilà les premières lignes :
« C’est au moment de l’incendie de la cathédrale Notre Dame que je me suis dit que le tyran
de l’histoire auquel Macron ressemblait le plus était Néron, un mélange de bouffon et de
pervers narcissique mégalomane. J’imagine très bien Macron jouant de la lyre et chantant
|4
sur le toit de l’Elysée entouré des bloggeurs Mcfly et Carlito et des danseurs de la
communauté LGBT, à côté de l’hélicoptère prêt à l’emmener, en cas de problème, vers
l’Arabie saoudite, le paradis des dictateurs, pendant que Notre-Dame brûle. »

Cette fois ce n’est pas seulement ND de Paris qui a brûlé mais la France entière. Ça vaut
bien une petite danse !

L’analyse

La confusion des parasites surpayés qui nous servent d’élite (experts de plateaux, politiques
et intellectuels), d’habitude si sûrs d’eux et si prolifiques, est patente. Ils voient bien que
leurs théories, excuses, explications, solutions, accusations habituelles ne marchent plus,
mais ils sont perdus, ils n’ont jamais réfléchi à l’avenir de la France. Ils pensaient peut-être
qu’elle aurait disparu avant que les banlieues n’explosent. Depuis que les puissances
d’argent ont pris le pouvoir en France, ces collabos se contentent d’applaudir le Marché et
de nous répéter que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Mais, comme pendant la révolte des Gilets jaunes, les faux journalistes et vrais
propagandistes des médias officiels ont été obligés de renoncer momentanément à leur
confortable entre soi, pour inviter des leaders et des représentants de la contestation dans
leurs émissions subventionnées. Une rare bouffée d’air frais chasse alors le souffle ranci de
ces sangsues nanties et cloue momentanément le bec des perroquets de service.

J’ai découvert l’écrivaine d’origine sénégalaise, Halimata Fofana qui


a expliqué sur CNews que les émeutiers avaient le sentiment qu’ils ne risquaient rien. Selon
elle, « ils ont fait sécession, ils sont dans la jouissance de détruire, et même dans une forme
d’autodestruction. Il y a chez eux une sorte d’incapacité de se mettre à la place des autres

|5
et pas mal de cupidité ». En l’écoutant, j’ai pensé que cela décrivait parfaitement nos élites,
les modèles qu’après tout on leur propose…

J’ai fait la connaissance sur BFM TV de Fatima Ouassaki, la porte-parole


de l’association « Front des mères », une femme remarquable qui ne s’en laisse pas
compter. Selon elle : « Le gouvernement, le chef de l’état, doit leur donner des
perspectives, l’avenir de nos jeunes est verrouillé, ils n’ont pas d’écoles ni de services
publics, ni d’encadrement. Que propose le gouvernement en termes d’émancipation, de
liberté de projet de vie ? »

Narimane Cherifi, coordinatrice de la Brigades des mères, l’a


rejointe dans son analyse : « Il y a de la détresse derrière la colère et le pétage de plomb de
la jeunesse (échec scolaire, prison sans réinsertion). Ils ont besoin d’être écoutés, pas d’être
attaqués. Ça va mal entre le Covid, la réforme des retraites, la guerre en Ukraine… »

Mais c’est Driss Ghali qui m’a le plus intéressée car il tenait un discours tout à fait hors
norme, voire scandaleux, qui m’a fait réfléchir. Selon lui, nous assistons à « un choc des
civilisations ». Il y a désormais sur le territoire de la France plusieurs civilisations différentes
incarnées par des peuples qui n’ont pas les mêmes histoires, traditions, religions, valeurs.
L’assimilation est un mythe ou un leurre. Il va falloir trouver autre chose.

« Les émeutiers ne sont pas des jeunes, explique-t-il sur Ligne Droite, pauvres jeunes qu’on
assimile à tout ça, c’est un lumpenprolétariat » qui ne se considère pas comme Français et
|6
qui « détruit pour détruire (…) Les banlieues sont les alliés objectifs du pouvoir colonial
collaborateur de la France. Pour ce pouvoir, l’ennemi est le petit blanc car c’est lui qui
s’oppose à la destruction de la France (…) Les émeutes démoralisent le petit blanc » qui
lutte pour survivre et se voit privé de son pays, de ses moyens de subsistance, de sa
sécurité, de ses traditions, de son histoire, de ses libertés. Et ce ne sont pas les reports de
charges (en fait de cotisations sociales) ou la prolongation des soldes promis par Nono
Lemaire qui vont lui mettre du baume au cœur.

Driss Ghali vient de sortir un livre intitulé « Français ouvrez les yeux » qu’il présente sur
CNews en maniant avec délice la provocation : « Dans l’empire ottoman il fallait être
eunuque pour faire carrière, aujourd’hui il faut être aveugle ». Et un peu plus tard sur
BFMTV, il affirme : « La France est secouée par deux cyclones, l’immigration et
l’américanisation ». Selon lui, la solution serait que l’état se réapproprie les banlieues en y
installant toutes les institutions régaliennes : commissariat, palais de justice, mairie, etc. On
peut rêver…

En tous cas, on ne peut pas nier qu’il y a au moins trois peuples en France, on les a vu tous
les trois se soulever les uns derrière les autres, le peuple autochtone [Français] en voie de
précarisation (les petits blancs ou Gilets jaunes), qui a été renvoyé dans ses quartiers à la
matraque et au flash ball par une police déchaînée, le peuple maghrébin, qui vient de
rentrer dans ses quartiers après avoir détruit, brûlé et volé tout ce qu’il pouvait sous l’œil
impassible de la police, et le peuple africain qui manifeste en ce samedi 8 juillet 2023,
comme tous les ans depuis 7 ans, en souvenir d’Adama Traore. Sauf que cette année, à
cause des émeutes, la manifestation a été interdite. Pourquoi les Magrébins auraient-ils le
droit de tout casser parce que Nahel a été tué par la police, et nous, nous n’aurions pas le
droit de commémorer pacifiquement Adama ? Lui aussi a sans doute été tué par un policier
qui de plus n’a pas encore été jugé au bout de 7 ans. La justice est pourtant très rapide
quand il s’agit de protéger les riches. Voyez comme la compagne encombrante d’Alain
Delon a été sortie manu militari de chez lui, dès qu’une plainte a été déposée par ses
enfants, alors que de malheureux propriétaires squattés mettent des années à récupérer
leur logement ! La police et la justice sont, comme le reste, de plus en plus privatisées par
les puissants, c’est-à-dire, les riches et leurs obligés.

Il est tout aussi difficile de nier que les autochtones de France sont dépassés par les
évènements et que, pour la plupart, ils ne comprennent rien à ce qui leur tombe dessus. Ou
alors, ils préfèrent ignorer la nouvelle réalité que l’affronter. C’est particulièrement vrai des
cadres supérieurs dépolitisés, qui soutiennent le pouvoir en place sans se rendre compte
qu’il est en train de les déposséder, et des babyboomers bisounours, à qui on ment depuis
70 ans et qui, pourtant, ne cessent pas une seconde de faire confiance aux gouverneurs
coloniaux de plus en plus despotiques qui nous asservissent et nous dépouillent pour le
compte du colon étasunien.

|7
En désespoir de cause, les partis, associations et syndicats autochtones [français] envoient
sur les plateaux les rares Magrébins ou noirs qu’ils ont dans leurs rangs pour assurer le
service pendant et après-émeutes. A ce petit jeu, les syndicats de police sortent gagnants,
ce qui montre, au passage, que les policiers sont loin d’être des nantis.

Les solutions

Comme les émeutes n’avaient pas été organisées par le Forum


économique mondial, l’OMS, et BigPharma comme le Covid, McKinsey, l’expert en
manipulation, spécialité étasunienne, n’avait pas préparé de scénario. Macron et sa clique
ont dû improviser. D’abord Macron, plus lâche que lâche, a disparu dans sa cellule de crise.
Darmanin a fini par envoyer 40 000 policiers encadrer les émeutes en attendant que les
Grands Frères, qui dirigent le trafic de drogues dans les banlieues, rappellent leurs troupes.
Puis quand le calme a commencé à revenir, le gouvernement a courageusement accusé les
familles, les réseaux sociaux et la France Insoumise pour faire couleur locale. Puis il a
dévoilé ses solutions, toujours aussi créatives, qui comportent comme d’habitude un volet
répressif et liberticide (couper les réseaux sociaux, punir les parents), un volet moraliste
(apprendre aux jeunes à aimer la France) et un volet incantatoire (remettre des services
publics et des aires de jeu dans les banlieues, créer du lien, et patati patata).

La palme d’or du délire d’impuissance revient au Garde des sceaux, l’inénarrable Dupont
Moretti, qui a décidé d’envoyer un flyer aux parents de mineur délinquants pour les rappeler

|8
à leurs «obligations».

Sur les plateaux, ça discute et ça se bagarre. On parle de tout et surtout de rien. Qui paiera
les dégâts ? Les assureurs s’empressent de se défausser. Les assurances ne remboursent
évidemment que ce qui est couvert, mais on pourra toujours faire un recours contre l’état
pour le reste. La cagnotte pour la famille du policier soupçonné de meurtre qui a récolté 5
fois plus d’argent que celle pour la famille de Nahel, a occupé toute la classe politique et
médiatique pendant au moins deux jours. On s’est félicité sur BFMTV que les milliardaires
français soient toujours plus riches et plus nombreux. On a compati avec le pauvre Alain
Delon, harcelé par sa dame de compagnie. On s’est désolé des grands titres de la presse
américaine, surtout celui de New York Times : «La police française a gagné le droit de tirer
sur les conducteurs mais sans y avoir été formée de quelque manière que ce soit ». Ce n’est
pas chic de la part d’un « allié » à qui on a tout donné ! On a fait des sondages pour savoir
quel parti avait le plus profité des émeutes. On s’est réjoui de la demande de fermeté de la
population et plus le temps passe, plus la peur des émeutes s’estompe, plus on est décidé à
punir, sanctionner, censurer, enfermer, pour que ça ne se reproduise plus jamais…

|9
Mais la palme d’or de la bêtise, de la malhonnêteté intellectuelle et de la flagornerie revient
à Elisabeth Martichoux, qui sévit sur LCI renommée LCU pour la qualité de sa propagande
pro-ukrainienne. Selon elle, les émeutes prouvent que notre démocratie est florissante car
« dans les pays autoritaires, cela n’arriverait pas ! » Si si, je vous assure, c’était mercredi 7
juillet au matin.

Conclusion

Il n’y aura pas de créolisation comme l’espérait Jean Luc Mélenchon et il ne suffira pas non
plus de faire une nouvelle constitution comme le croient les autochtones français qui vivent
encore au 20ième siècle. Il faut s’atteler d’urgence au problème de faire vivre plusieurs
cultures différentes sur un même territoire. Il faut le faire ensemble, avec des représentants
de chacune d’entre elles, et en prenant en compte tous les besoins et aspirations. C’est un
sacré défi, mais c’est possible. Certains pays y sont parvenus, comme la Russie par
exemple. On pourra s’en inspirer quand la russophobie sera passée de mode !

Mais il y a au moins deux conditions à remplir d’abord :

– regarder la réalité en face et renoncer à la langue de bois et au politiquement correct, car,


comme le dit Michel Maffesoli : « Quand il y en a assez de ces discours convenus, ça
pète… »

| 10
– se débarrasser des traîtres qui nous ont amené à cette situation d’affrontement par leur
rapacité, leur arrogance et leur corruption.

Et sinon, on pourra toujours se réfugier en Russie : « Désormais, la Russie est une terre
d’accueil des émigrés politiques, comme l’“Occident-collectif” le fut du temps de la Guerre
Froide » affirme Philippe Grasset qui nous offre le témoignage de Tara Reade « J’ai choisi la
liberté » :

« C’est fait. Je reste à Moscou sans intention de retourner aux États-Unis. Du


moins, pas tant que Biden restera au pouvoir. Mon cœur s’est brisé en voyant
les titres des journaux qui me qualifiaient de traître. En quoi suis-je traîtresse ?
Biden m’a violée, m’a réduite au silence et m’empêche maintenant de
témoigner. Le vertige qui m’a saisie en écoutant les médias, s’est transformé
en désespoir de ne jamais être entendue. Cependant, une chose est gravée
dans ma mémoire : je me suis tout de suite sentie en sécurité en Russie. J’ai
tout de suite senti qu’on me voyait, qu’on m’écoutait et qu’on me respectait. »

Dominique Muselet

Montreuil, le 9 juillet 2023

La source originale de cet article est Mondialisation.ca


Copyright © Dominique Muselet, Mondialisation.ca, 2023

Articles Par : Dominique


Muselet A propos :

Dominique Muselet a passé la première partie de sa


vie dans le Nord de la France. Après des études
universitaires, elle a enseigné quelques années en
Collège, avant de passer dans le monde de
l'entreprise, à différents postes de direction. Elle a
vécu dans plusieurs pays étrangers : Cameroun,
Canada, Inde, Palestine/Israël, Mexique. Ces séjours
prolongés dans des pays pour beaucoup soumis à
l'impérialisme occidental, l'ont aidée à mieux
comprendre les rapports de force géopolitiques. La
tragédie que vivent les Palestiniens et leur lutte pour
la liberté l'ont particulièrement touchée. Depuis qu'elle
est revenue s'installer en France à Paris, elle s'efforce
de partager sa large expérience économique,
politique, géopolitique et spirituelle à travers ses
traductions et ses articles.

Avis de non-responsabilité : Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que le ou les auteurs. Le Centre de

| 11
recherche sur la mondialisation se dégage de toute responsabilité concernant le contenu de cet article et ne sera pas tenu
responsable pour des erreurs ou informations incorrectes ou inexactes.
Le Centre de recherche sur la mondialisation (CRM) accorde la permission de reproduire la version intégrale ou des extraits
d'articles du site Mondialisation.ca sur des sites de médias alternatifs. La source de l'article, l'adresse url ainsi qu'un hyperlien
vers l'article original du CRM doivent être indiqués. Une note de droit d'auteur (copyright) doit également être indiquée.
Pour publier des articles de Mondialisation.ca en format papier ou autre, y compris les sites Internet commerciaux, contactez:
media@globalresearch.ca
Mondialisation.ca contient du matériel protégé par le droit d'auteur, dont le détenteur n'a pas toujours autorisé l’utilisation.
Nous mettons ce matériel à la disposition de nos lecteurs en vertu du principe "d'utilisation équitable", dans le but d'améliorer
la compréhension des enjeux politiques, économiques et sociaux. Tout le matériel mis en ligne sur ce site est à but non lucratif.
Il est mis à la disposition de tous ceux qui s'y intéressent dans le but de faire de la recherche ainsi qu'à des fins éducatives. Si
vous désirez utiliser du matériel protégé par le droit d'auteur pour des raisons autres que "l'utilisation équitable", vous devez
demander la permission au détenteur du droit d'auteur.
Contact média: media@globalresearch.ca

| 12

Vous aimerez peut-être aussi