Vous êtes sur la page 1sur 17

Retrouver ce titre sur Numilog.

com
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com

LE GOUVERNEMENT
INVISIBLE
Retrouver ce titre sur Numilog.com

Jacques BORDIOT,éditorialiste à Lectures Françaises

- AuxEditions LIBRAIRIEFRANÇAISE
Unemaincachée dirige..., 3etirage, (1974-1981)
L'Occident démantelé(1976)
LeParlement Européen,une Imposture,une Utopie,un Danger(1978)
Collaborations :
LeSecret desdieux(1968)
Infiltrations ennemiesdansl'Eglise (1970)
Onze ansde malheur(1970)
Lescauses cachéesdela DeuxièmeGuerre mondiale (1975)

- AuxEDITIONSDECHlRÉ
LePouvoir occulte fourrier du communisme (1976)

- ChezMARINOSOLFANELLIEDITORE
en collaboration avecAndreadi NICOLA(en italien)
Il Parlamento Europeo éuna truffa (1979)

Enpréparation :
Leparadoxe LouisXVI
Leparadoxe Napoléon 1er
Lessociétés secrètes et la politique
Dictionnaire anecdotique des personnalités des sociétés secrètes

Veuillez adresser toute communication


concernant cet ouvrage
aux
Editions AVALON
B.P. 290-05
75228 PARIS CEDEX 05
Retrouver ce titre sur Numilog.com

JACQUESBORDIOT

LEGOUVERNEMENT
INVISIBLE
... a negotio perambulante in tenebris...
Ps. XC : 6

Préface de
HENRYCOSTON

DOCUMENTSET TÉMOIGNAGE
Retrouver ce titre sur Numilog.com

2e édition

Imprimé en France
© 1987 Avalon
Retrouver ce titre sur Numilog.com

PRÉFACE

Al'heure tragique oùlemondesetrouveconfronté àl'éventualité d'un


cataclysme cosmique, qui menace d'engloutir et nos personnes, et notre
civilisation, pétrie de christianisme, sous la ruée de barbares sans foi ni
âme,ya-t-illieudedésespérer?
Tellen'est pasl'opinion duphilosopheGeorgeUscatesco,quiécrit :
«Il est indubitable que l'Europe est actuellement un monde en crise.
Maisce n'est pasla première fois qu'elle passe par unetelle épreuve.Bien
mieux, le phénomène dela crise lui appartient presque en exclusivité, est
consubstantiel à son existence. Alors que les autres formes de cultures
connaissentdesépoquesdedécompositionet delonguesétapes destatisme
et depétrification,l'Europeprocèdeparcrise,progrèsantagonique,conflit
permanent qui affirme son devenir historique et sacapacité constante de
rénovation. Lacrise,époquestérile,est, danssonhistoire, àla foissépulcre
et berceau. Le passé et l'avenir, forces vivantes, luttent et s'harmonisent
par-dessus le désert du présent. Les moments les plus aigus de la crise
engendrent d'eux-mêmes les suprêmes élévations, les instants les plus
sublimesdesacultureet desonhistoire».
La crise, «à la fois sépulcre et berceau», est à l'Histoire ce qu'est au
grain de blélagerminationsousterre :il disparaît aprèsavoirproduitl'épi,
nédesapropresubstance.
Cela, contrairement à l'opinion communequiconsidèrel'Histoire com-
meunesuccessiondiscontinue detranches d'événementssansliaisonsentre
elles. Onparle d'Empirebabylonien,d'Empireégyptien,d'Empirechinois,
d'Empire perse, d'Empire grec, d'Empire romain, etc., comme d'entités
intrinsèques, disparues à jamais, sans autres conséquences que celles
d'épiphénomènes, et deparadigmes. D'où le principe : «L'Histoire est un
perpétuelrecommencement».
Rien n'est plus faux. Quoi qu'il paraisse, l'Histoire n'est pas formée
d'«accidents» successifs juxtaposés enchapelet auhasard des circonstan-
ces : elle est une formation continue, dont les événementss'enchaînent
Retrouver ce titre sur Numilog.com

logiquement au long des générations. Sur la chaîne sans fin des siècles,
l'homme, tisserand infatigable, dessine d'une navette hésitante, la trame
bariolée de l'Histoire, qui retrace ses espoirs, ses efforts, ses souffrances.
Si nous ne discernons pas cet enchaînement logique, c'est qu'il nous
manque des maillons, oubliés ou, trop souvent, tenus cachés par des
forces occultes à tendance messianique.
De nos jours, un certain nombre de sociologues, plus ou moins désin-
téressés, refusent d'admettre l'importance de ces forces occultes, voire
même leur existence. Orvoici ce qu'écrivait, en 1961, dansunlivre intitulé
Vols de vautours sur le Congo, M.Pierre Nord (colonel André Brouillard,
ancien chef des Services de Renseignements français) :
«... Toute votre instruction est à refaire si vous n'aviez pas compris à
travers vos manuels d'histoire pour le passé, et en ouvrant vos yeux dans
le présent, que tout bouleversement politique acommencé par les palabres
secrètes de quelques hommes réunis dansune société de pensée, —aconti-
nué par l'action secrète deleurs disciples, —et que si cela n'a pas toujours,
pas souvent réussi, s'il y a eu infiniment plus de conspirations que de
révolutions triomphantes, en tout cas il n'y ajamais, jamais de grand, de
vrai, de profond changement politique sans société secrète au départ».
Cela est vrai même des révolutions dites «populaires», commela Révo-
lution française de 1789, trop longtemps attribuée à une révolte d'une
population indigente contre les classes privilégiées. Dans son ouvrage
magistral, La Révolution Française, Pierre Gaxotte s'inscrit en faux contre
cette opinion :
«La misère peut susciter des émeutes, écrit-il. Elle ne cause point de
révolutions. Celles-ci ont descausesplusprofondes et, en 1789,lesFrançais
n'étaient pas malheureux».
Un historien aussi engagé à gauche que le Pr. Albert Soboul affirme
dansson Histoire de la Révolution française :
«La Révolution française constitue, avec les révolutions hollandaise et
anglaise du XVIIe siècle, le couronnement d'une longue évolution écono-
mique et sociale qui a fait dela bourgeoisie la maîtresse dumonde(1).
«Cette vérité qui peut passer aujourd'hui pour commune,les doctrinai-
res les plus conscients de la bourgeoisie l'avaient proclamée dès le XIXe
siècle... Guizot démontrait que l'originalité de la société française, comme
de la société anglaise, consistait essentiellement dans l'existence, entre le
peuple et l'aristocratie, d'une forte classe bourgeoise qui lentement avait
(1) Lire, à ce propos : Les Financiers qui mènent le monde et Le Secret des
Dieux, par Henry Coston (même éditeur).
Retrouver ce titre sur Numilog.com

précisé l'idéologie et créé les cadres d'une société nouvelle, dont 1789avait
été la consécration. Tocqueville aprèslui, puis Taine soutinrent cettemême
opinion. Tocqueville a parlé avec «une sorte de terreur religieuse», «de
«cette révolution irrésistible qui marche depuis tant de siècles à travers
«tous les obstacles, et qu'on voit encore aujourd'hui s'avancer au milieu
«desruines qu'elle afaites».

Ainsi :
UNERÉVOLUTIONNE ' ST JAMAIS SPONTANÉE : ELLEDEMANDEUNE
PRÉPARATION PLUSOUMOINSLONGUESUIVANTLESCIRCONSTANCES,
QUIEXIGE:
- LAFORMULATIONDU ' NEIDÉOLOGIESUBVERSIVE;
- LAMISEENPLACEDU ' NRÉSEAUDEDIFFUSION,ACCOMPAGNÉEDE
MOUVEMENTSDEFOULESOUSDESPRÉTEXTESDIVERS;
- UNFINANCEMENT SUFFISANT POURASSURER LE ' XÉCUTIONDU
'N
PROGRAMMESUJETAALÉAS,RÉMUNÉRERLÉ ' TAT-MAJOR,LESMENEURS,
LESAGENTSPROVOCATEURS,LESINDICATEURS,ETC.,ETACHETERLES
COMPROMISSIONSNÉCESSAIRES;
- DESINTERVENTIONSDELÉ ' TRANGER;
- LEDÉCLENCHEMENTDU ' NEPREMIÈREÉMEUTE«TÉLÉCOMMANDÉE»,
SUIVIE DE«JOURNÉES» OUDE«MANIFESTATIONS»OBLIGATOIREMENT
SANGLANTES.

Cequi fait écrire à SylvainBonmariage,dans AuxCarrefours del'Histoi-


re, d'avril 1958:
«Il n'y apasune sottise plus mensongère que de prétendre que les révo-
lutions soient faites par la misère. Elles sont l'œuvre degensrepus».
Ce sont des gens repus qui ont transmis et précisé l'idéologie multisé-
culaire dela révolution :Fénelon, avecson Télémaque(1699), sonExamen
deconsciencesurlesdevoirsdela royauté et sesTablesdeChaulnes ;
Montesquieu,avecsesLettres persanes(1721)et sonEsprit desLois(1748);
Voltaire avecses Lettres philosophiques surles Anglais(1734),sonDiction-
naire philosophique(1764), etc.
C'est un repu s'il en fut, Philippe d'Orléans, la plus grosse fortune de
son époque, Grand Maître du Grand Orient de France, futur Philippe-
Egalité, qui subventionnait le Clubdes Trente et tout unréseau de sociétés
de pensée et de clubs associés pour la diffusion de l'idéologie révolution-
naire ; en même temps, il rétribuait une meute depamphlétaires, dont les
libelles étaient distribués par colporteurs jusque dans les campagnes les
Retrouver ce titre sur Numilog.com

plus arriérées ; et il fut convaincu d'avoir stipendié lesmeneurs de sanglan-


tes «journées» révolutionnaires ; en attendant de voter l'exécution de son
cousin Louis XVI(2).
Il ne faudrait pas croire que le schéma révolutionnaire ait été particu-
lier à la France. On le retrouve dans tous les mouvements subversifs à
l'étranger, quel qu'en soit le titre :révolution, indépendance, coup d'Etat,
pronunciamiento ou autre. Ainsi en fut-il de l'Indépendance des Etats-
Unis, dont le principal promoteur fut le très riche Benjamin Franklin.Ainsi
de la Révolution d'Octobre russe de 1917, subventionnée à la fois par la
Reichsbank allemande, par les banques américaines Kuhn, Loeb &Co,
Rockefeller et Morgan, par la Nya Banken suédoise et d'autres financiers
dont il est parlé dansla Haute Finance et les Révolutions (3).
Et ce sont ces mêmes repus qui créent plus oumoinsartificiellement la
misère pourl'exploiter à leur profit.

Si les trois premiers points duschémarévolutionnaire sont évidents, les


deux derniers méritent quelque explication.
Lesinterventions del'étranger sont-elles indispensables ?
Il faut bien admettre que tout mouvementrévolutionnaire ne peut man-
quer d'avoir des conséquences pour les autres Etats, et il en est peu qui
resteront neutres. Certains montreront une hostilité, soit à cause de leurs
relations avec le gouvernement menacé, soit par crainte quela subversion,
faisant tache d'huile, ne cause des troubles chez eux. Tout au contraire,
certains Etats, par intérêt ou par idéologie, souhaitent le renversement
du système de gouvernement du pays intéressé. Les mouvements révolu-
tionnaires ne peuvent que se réjouir de leurs interventions, lors même
qu'ils ne les sollicitent pas. Faut-il citer les ingérences non dissimulées du
BigBusiness ou dela C.I.A. dansles agitations del'Amérique latine ?
(2) Lire :«Procès de Louis XVI et de Marie-Antoinette», présenté par Henry
Coston. Compte-rendu établi d'après les documents originaux pour un ouvrage publié
pour la première fois en 1798 et qui disparut aussitôt à l'instigation des coupables
peu soucieux de voir ainsi rappelés leurs violences et leurs crimes. Ce gros volume
de 840 pages, 14 X 22 cm, relié pleine toile bleu de France, frappé aux armes de
Louis XVI avec illustrations d'époque, à tirage limité, reproduit toutes les pièces du
dossier relatives à : l'arrestation, l'incarcération, l'exécution du roi et de la reine,
avec leurs interrogatoires, les témoignages, l'acte d'accusation, les dépositions, le
réquisitoire, le tableau des votes des conventionnels, ainsi que les déclarations et
observations faites par les membres de la Convention pour justifier ou exprimer leur
vote. ( Henry Coston, Paris 1981).
(3) Ce petit livre, publié par Henry Coston, contient le texte des pièces prouvant
la participation financière de ces banquiers à la révolution bolchevique.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

D'autre part, pourquoi les effusions de sang seraient-elles considérées


commeobligatoires ?
Pour deux motifs. Le premier, créer des liens de complicité entre les
conjurés. L'expérience a montré que, dans les rangs révolutionnaires, de
nombreux idéologues reculent au moment de passer à l'action. En les
impliquant dans des exécutions légales ou surtout illégales, le mouvement
se garantit contre leur défection. Il est établi, par exemple, que c'est le lien
du «régicide» qui a permis à la Convention d'établir le régime de la
Terreur.
Le second motif est deprésenter à l'étranger le pouvoir révolutionnaire
comme ayant l'acquiescement de la majorité du pays, sesvictimes n'étant
que des comploteurs «contre la volonté dupeuple». Et l'on amêmevules
armées de la Convention envahir la Belgique et l'Allemagne parce que
«tyrannicides ».

Le schéma révolutionnaire a été déduit del'étude desmouvementssub-


versifs sur un plan national. Or il est avéré que, au moins depuis le début
du XIXe siècle, nous nous trouvons dans une perspective de révolution à
l'échelle mondiale.
En fait, ce n'est que la dernière (?) étape d'un processus synarchique
très ancien, qui vise à l'établissement d'un Gouvernement Mondial, en
appliquant, mutatis mutandis, le même schéma dans son intégrité. Mon
vieil amiJacques Bordiot s'est donné pour tâche dele démontrer.
Sansse dissimuler d'ailleurs les difficultés de sonprojet.
Toute entreprise subversive est caractérisée, en effet, par :
—un organigramme hiérarchique strict ;
—des aspects multiformes, à la fois pour égarer lesinvestigations exté-
rieures, et pour s'adapter à la diversité desclasses dela société ;
—le secret impératifà tous les échelons.
Mais il n'est de secret qui n'ait desfailles ;et d'autant plus nombreuses
qu'il y a plus de gens à le partager. Lasynthèse desrenseignements prove-
nant dela police et de sesinformateurs, desaveux destransfuges, desindis-
crétions et des maladresses, d'événements fortuits, a permis de pénétrer
bien des arcanes del'entreprise de subversion mondiale.
C'est le schéma simplifié, issu de cette synthèse, que Jacques Bordiot
expose danslespages qui suivent.
HenryCOSTON
Retrouver ce titre sur Numilog.com
Retrouver ce titre sur Numilog.com

AU LECTEUR

Ceciest, avanttout, œuvredebonnefoi.


Je n'ai pas la prétention de divulguer en quelques pages les menées
souterraines et concertées d'une oligarchie internationale qui tend à
instaurer,soussonautorité,unGOUVERNEMENTMONDIAL.
Monseul dessein est deprouverl'existence decette conjurationet d'en
révéler les buts et les moyens à un grandpublic,soigneusementtenudans
l'ignorance par des GOUVERNEMENTS INFÉODÉS et des «
MEDIAàleursordres.
Puissecepetitmanueld'initiation ouvrirlesyeuxdemescontemporains
et les inciter à pousser plus avant leur information surles dessous d'une
politique dontils fontlesfrais.
J.B.
25avril 1983
Retrouver ce titre sur Numilog.com

REMARQUES IMPORTANTES

I —Il neseratraitéiciquedessociétéssecrètesspécifiquesdel'Occident,
même si elles ont essaimé dansles autres parties dumonde. Sansoublier
pourautant quelaplupartcomportentdesélémentsempruntésauxidéolo-
gies orientales. Il estcertain, eneffet,qu'uneétude surlessociétéssecrètes
ne saurait faire abstraction des influencesjuive, gnostique et néo-platoni-
cienne.
II —Il serait erronédecroirequetousles membresd'une sociétésecrète
soientconscientsdesesbutsoccultes. Leprétexte affiché dephilanthropie,
d'études philosophiques, littéraires, artistiques ou autres lui sert àobtenir
l'adhésion de personnalités éminentes, tenues soigneusement dansl'igno-
rance de sesintentions réelles, et qui lui apportentleurcautionmorale,sa
«couverture».

N.B.- Le texte de ceManuelest uncondensé dediverses œuvresdel'auteur,


paruesouenpréparation.Ilencomportedenombreuxextraits.
(Notedel'éditeur)
Retrouver ce titre sur Numilog.com

CHAPITREPREMIER

Les sociétés secrètes traditionnelles

Le célèbre Dictionnaire de la Langue française de Littré donne la


définition :
«Sociétésecrète,associationdeconspirateurs»
Nuldoutequ'ellenechoquebiendesgens.Pourtant,elleémaned'Emile
Littré (1801-1881), initié à la Franc-Maçonneriele 8juillet 1875,dansla
LogeLaClémenteAmitié.Il écrivait doncenconnaissancedecause.
Soulignons, toutefois, que la Franc-Maçonnerie s'est toujours défendue
d'être une société secrète. Elle se prétend «société fermée», à la manière
des «clubs» mondains, dontlesadhérentsnesont admisqu'aprèsenquête,
sous parrainage et par voteàbulletins secrets.Officiellementdéclarée,elle
apignon sur rue, et réclamele droit à une certaine discrétionsursesacti-
vitésinternes,commetoute association.
Sans prendre parti dansla querelle, nous admettrons pour définition :
SOCIÉTÉSECRÈTE :toute association, quelle qu'en soitl'importance
numérique,comportantune«initiation»,desritessymboliques,unehiérar-
chie plus ou moinsocculte,desréunionsstrictementréservéesàsesaffiliés
et dontlesecretdesdélibérationsestcouvertparserment.
Etant bien entendu que l'initiative etlesritespeuvents'étendresurune
vaste gamme, allant des plus hautes spéculations ésotériques jusqu'aux
superstitions de bas étage. De même, le terme «délibérations»englobe
tout ce dont il esttraité danslesréunions,depuisl'exposé des «mystères»
jusqu'aux préoccupationsterre-à-terre, commelepaiementdescotisations.
Retrouver ce titre sur Numilog.com

Quels sont les vrais pouvoirs qui dominent le monde ? Docu-


ments à l'appui, Jacques Bordiot répond à cette question en
explorant les réseaux d'influence secrets qui assurent à une
petite élite un contrôle absolu sur les destinées de la planète.
Cette situation n'est pas récente. Au cours des siècles, diverses
tentatives ont eu lieu, citons les plus connues : l'Ordre Tem-
plier et la Franc-Maçonnerie.
Au XX siècle, les organisations secrètes à vocation mondia-
liste se sont multipliées et ont puissamment contribué au
déclenchement d'événements importants comme la Révolution
de 1917 ou, plus grave encore, la Seconde Guerre mondiale.
Durant les trente dernières années, l'intégration croissante des
sociétés développées au sein d'un seul vaste ensemble écono-
mique occidental, a facilité la tâche de groupes d'hommes
influents qui mettent au point des stratégies concertées
d'accession au pouvoir. C'est ainsi qu'en 1976 la Commission
Trilatérale a mis au pouvoir Jimmy Carter, aux Etats-Unis et
un homme comme Raymond Barre en France.
Quels sont les vrais objectifs de ce « Gouvernement invisible »
du monde ? Quels sont leurs moyens ? Des questions graves
auxquelles Jacques Bordiot apporte une réponse documentée.
Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès
par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement
sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012
relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

Cette édition numérique a été réalisée à partir d’un support physique parfois ancien conservé au
sein des collections de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.
Elle peut donc reproduire, au-delà du texte lui-même, des éléments propres à l’exemplaire
qui a servi à la numérisation.

Cette édition numérique a été fabriquée par la société FeniXX au format PDF.

La couverture reproduit celle du livre original conservé au sein des collections


de la Bibliothèque nationale de France, notamment au titre du dépôt légal.

*
La société FeniXX diffuse cette édition numérique en vertu d’une licence confiée par la Sofia
‒ Société Française des Intérêts des Auteurs de l’Écrit ‒
dans le cadre de la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012.

Vous aimerez peut-être aussi