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Savoir faire et témoignages

d’éleveurs de bovins lait


en agrobiologie
RECUEIL DE PRATIQUES ET TECHNIQUES D’ELEVEURS LAITIERS

Réseau Technique Régional lait bio JUIN 2005

Chambre Régionale d’Agriculture Rhône-Alpes

Document réalisé avec le concours financier de la Région RHONE ALPES

1
Editorial
Cette brochure a été voulue par les éleveurs Bio persuadés de « l’existence d’un vivier de
connaissances et de pratiques » chez les agriculteurs, bien utiles à ceux qui sont en cours de
conversion comme à ceux qui rencontrent des problèmes techniques dans leur élevage.

Dans la cadre du PIDA BIO, un travail d’enquêtes de terrain sur les savoir faire a été réalisé
en 2002 par des stagiaires ingénieurs auprès d’éleveurs de la Région Rhône Alpes qui
pratiquent l’agrobiologie. Ce document à destination des éleveurs et des prescripteurs avertis,
présente une synthèse du travail réalisé par ces stagiaires.

Il a pour objet de faire échanger et réagir les éleveurs autour des témoignages et pratiques
rapportées. Ces expériences du terrain nous rapportent des techniques anciennes et des
méthodes naturelles qui retrouvent leur utilité. En les mettant à la disposition de tous, ces
éleveurs assurent la transmission de leur savoir faire que l’évolution rapide des techniques
avait souvent mis au second plan. Qu’ils en soient remerciés.

Alain JOURDAT, responsable professionnel BIO, Chambre Régionale d’Agriculture


André BOURGEOIS, responsable professionnel BIO, réseau CORABIO

Avertissement
Dans un premier temps, tous les savoir-faire recensés dans les enquêtes n’ont pas été repris,
souvent par manque de précision. Mais progressivement, la capitalisation de ces savoirs
échangés permettra d’améliorer la pertinence des fiches présentées et d’enrichir le document
de nouveaux savoirs.

Les savoir-faire rapportés valent pour les éleveurs qui les proposent mais ne garantissent en
rien les effets de leur transposition dans un autre contexte. Ils restent sous la responsabilité
des éleveurs qui les mettront en pratique.
En l’absence de précision sur le cadre de leur utilisation, ils ne peuvent pas bénéficier de
caution scientifique en particulier quant à leur efficacité et leur reproductibilité

Jean-Louis Lapoute (personne ressource CRARA réseau régional lait Bio), Florent Michez
(CA73), C Nayet (CA26) et Jean-François Dejoux (CRARA)

Autres informations utiles disponibles sur les sites internet


* Les réseaux techniques régionaux sur la Bio en Rhône-Alpes : www.pep.chambagri.fr/bio
=> contacts (personnes ressources régionales + relais départementaux) - liste des documents
techniques (dont certains en ligne en pdf) – agenda…

* Les groupements de développement de l’Agriculture Biologique en Rhône-Alpes


Un site bientôt en ligne (fin 2005) pour le réseau Corabio (régional + départements)

* Le site de l’ITAB : http://www.itab.asso.fr

* Le site du Centre National de Ressources en Agriculture Biologique basé à Clermont-


Ferrand contient de nombreuses ressources dont un carnet d’adresses complet (dont
organismes certificateurs) : http://www.agribio.com

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SOMMAIRE

Thème 6 : Mammites ...............................................15


Thème 1 : Alimentation ............................................ 4 6.1. Généralité sur les Mammites cliniques.............15
1.1. Veau sous la mère ............................................... 4 6.2. Isothérapie .........................................................17
1.2. Sevrage sans concentré ....................................... 5 6.3. Chlorure Magnésium + complexe homéopathique
1.3. Une cure de vitamines avec l’huile de foie de (Témoignage) ...........................................................18
morue ......................................................................... 6 Thème 7 : techniques culturales ...............................19
Thème 2 : Boiteries .................................................. 7 7.1. Apport compost après la première coupe ..........19
2.1. Traitement Panaris .............................................. 7 7.2. Le semis des prairies temporaires......................20
2.2. Lithotamne sur litière et boiterie ......................... 8 7.3. Rénovation d’une prairie naturelle « boucher les
Thème 3 : Magnésium ................................................ 9 trous » .......................................................................19
3.1. Le Magnésium : quelques recherches biblio ....... 9 7.4. Lutte contre rumex ............................................22
3.2. Une cure de magnésium pour prévenir les Autres Thème : traite, grippe, reproduction...........23
métrites..................................................................... 11 8.1. Traite au pré.......................................................23
3.4. Une cure de sulfate de magnésium avant vêlage 8.2. Lutte contre les mouches durant la traite...........24
................................................................................. 12 8.3. Précautions à prendre pour la traite ...................25
Thème 4 : Tarissement ............................................ 13 8.4. Eviter l’accès à l’aire paillée après la traite .......25
4.1. Le tarissement ................................................... 13 8.5. Témoignages problèmes reproduction...............25
Thème 5 : Parasitisme ............................................. 14 8.6. Témoignages Grippe virus ................................25
5.1. Développer l’immunité la première année de
pâturage.................................................................... 14

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Thème 1 : Alimentation
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE

ƒ Les 3 premières semaines les veaux sont laissés avec leur mère.
ƒ Il est important de traire régulièrement les vaches, il faut donc dès
Fiche 1.1. Veau sous la mère
le premier jour les passer en salle de traite
ƒ Les problèmes sanitaires sur les veaux sont fortement réduits
ƒ Plateau du Trièves ƒ Le travail est fortement réduit, il faut toutefois surveiller la
ƒ 127 ha dont 25 de céréales
première tétée
ƒ 30 VL Montbéliarde pour une production de 80 000 litres
ƒ Très grande autonomie (pas de concentré acheté)
ƒ Année de certification bio :1996
Remarque

ƒ Moins de travail
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
ƒ 100% de réussite

Information(s) complémentaire(s) :

Eléments pouvant influencer la réussite de la technique


Eléments de réussite:

REGARD EXTERIEUR

Spécificité au bio :

Critères de validation :

Pour en savoir plus :

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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
ƒ Lait les 3 premiers mois sans jamais dépasser 6L (2*3L).
Fiche 1.2. Sevrage sans concentrés ƒ Pré-sevrage à partir de 3 mois: diminution jusqu'à 1 ,5L par jour
(possible en 1 seule fois). Distribution du lait jusqu'à 6 mois.
ƒ Dès la deuxième semaine, mise à disposition d’un foin de bonne
qualité (fin et appétant) jusqu'à 1 mois puis apport d'un foin fibreux
et appétant renouvelé tous les jours.
ƒ Plateau du Vercors ƒ Remarques
ƒ 46 ha tout en prairie (10 ha enrubannés fauche précoce) - Attention aux fausses économies : la surconsommation de lait (non livré)
ƒ 24 VL Prim-Holstein pour une production 140 000 litres peut vite dépasser le coût du concentré équivalent. Toutefois, si l'animal
élevé sous ce régime consomme plus de fourrage durant toute sa vie, le
bénéfice est plus important.
- Même remarque que dans la fiche "veau sous la mère", l'allaitement
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. prolongé a aussi des effets bénéfiques sur le comportement des animaux et
Objectifs : peut éviter d'éventuels problèmes sanitaires.

- Physiologique : développer le rumen du jeune pour développer Eléments de réussite : veiller en permanence à la propreté des aliments
l'ingestion de la future laitière. proposés.

- Ethique et réglementaire : le cahier des charges oblige le


REGARD EXTERIEUR
sevrage à 3 mois minimum et favorise les fourrages dans Spécificité au bio : Non
l'alimentation. Avis :
Attention aux excès de lait (ballonnements, ….). L'objectif premier est de
- Economique : limiter la consommation de céréales, surtout si développer la panse. Ne pas faire l'élevage de veaux gras pour le
elles sont achetées (en système fourrager) renouvellement mais favoriser le développement de la panse par une
consommation précoce de fourrage.
Si des signes d'amaigrissement apparaissent (poils sur les joues hérissés),
faire un apport minimum de concentré (100 à 250g/j) en 2 repas en
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique privilégiant le maïs, épeautre, orge aplatie.
Le lait distribué est de composition variable (colostrum, lait à cellules, …).
Une multitude de paramètres ….. S'assurer que les veaux tolèrent ce régime.
Enfin, l'alimentation liquide produit des litières humides. Pailler en
ƒ Quantité de foin mis à disposition, type de logement des veaux, …. conséquence pour éviter les risques microbiens.
ƒ Disponibilité en lait, ….. Du travail en plus : un DAL peut résoudre le problème.
Pour en savoir plus. Cette technique est développée par Dr. Vétérinaire
GIBOUDEAU.
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Fiche 1.3. Une cure de vitamines avec l’huile DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
de foie de morue ƒ L’éleveur distribue l'huile de foie de Morue en cure collective ou
individuelle plusieurs fois par an , notamment à la mise à l'herbe, à
la rentrée à l'étable et au vêlage.
ƒ Exploitation de montagne 850 m d’altitude
ƒ 80 ha de prairies naturelles .Remarque
ƒ 28 VL pour 130 000 litres livrés ƒ La distribution de l'huile de foie de morue n'est pas facile (goût
ƒ Année de conversion 2001
prononcé, ne se mélange pas à l'eau…).
ƒ Les vitamines naturelles sont fortement conseillées en Bio.
Raisons pour lesquelles l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. Toutefois, les vitamines de synthèse sont autorisées sous forme
Objectifs : dérogatoire jusqu'en 2005
Information(s) complémentaire(s) : l'HFM doit être naturelle (brute, non
ƒ Corriger la carence en vitamine pendant la période hivernale à
émulsionnée).
partir de vitamines naturelles.
Sa durée de conservation est limitée dans le temps (maximum 1 an en
bidon opaque, plein et fermé hermétiquement) sinon les vitamines
s'oxydent.
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique
REGARD EXTERIEUR
ƒ L'Agriculture de montagne est caractérisée par une longue période
Spécificité au bio :Apport de vitamines naturelles.
hivernale où l'alimentation à base de foin, carencée en vitamine,
Avis d'expert : Le seul critère d'administration est la disponibilité de la
dure longtemps.
vache : compter une carence à partir de 1,5 mois après la rentrée à l'étable.
Distribuer ½ litre /vache/mois aussi longtemps que nécessaire. Quant au
jeune, les apports se font aussi en période de carence et à J2 et J15.
Pour en savoir plus :

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Thème 2 : Boiteries DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE

ƒ Utilisation de l’homéopathie :HEPAR SULFUR à différente


concentration :
Fiche 2.1. Traitement Panaris - 5CH puis 7CH puis 9ch
ƒ Il est important de respecter l’évolution des concentrations

ƒ Plateau de Crémieu (copie du massif jurassien)


Moyens complémentaires :
ƒ 70 ha dont (50 ha en prairie permanente, 10 ha de céréales)
- Sulfate de cuivre sur la plaie
ƒ Pas d’achat de concentré autonome en protéines
- Teinture mère de Calendula sur la plaie
ƒ 22 Vl pour une production de 95 000 litres
ƒ certifié bio depuis 1999
Et
ƒ 700 m d'altitude plateau du Trièves (sud Grenoble) Information(s) complémentaire(s) : Ces méthodes curatives peuvent être
ƒ 98 ha (7 ha de maïs, ensilage d'herbe, foin)
ƒ 45 VL pour une production de 240 000 litres) très efficaces.

Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. REGARD EXTERIEUR

Objectifs : Spécificité au bio : les médecines alternatives (homéopathie,


ƒ Utilisation des médecines alternatives préconisée en AB phytothérapie…) sont préconisées en AB

Avis d'expert : Hepar Sulfur ("bistouri de l'homéopathe") ne s'utilise que


Eléments pouvant influencer la réussite de la technique sur la phase tardive du panaris avec souvent une administration longue.
Il est nécessaire d'avoir une bonne observation des animaux et du Avant, on peut donner Belladonna, Apis, ou Pyrogénium.
développement des pathologies (signes précurseurs, 1ers symptômes…)
Quant aux autres moyens, il faut éviter de les mélanger ensemble (risque
de détérioration de la teinture mère de Calendula par le sulfate de Cuivre.

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Fiche 2.2. Lithotamne sur litière et boiterie DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE

ƒ Pour avoir une litière sèche l’éleveur saupoudre la litière de


lithotamne

ƒ Plateau de Crémieu (copie du massif jurassien)


ƒ 70 ha dont (50 ha en prairie permanente, 10 ha de céréales) Remarque
ƒ Pas d’achat de concentré autonome en protéines ƒ On réduit ainsi un facteur de risques pour les boiteries :
ƒ 22 Vl pour une production de 95 000 litres l’humidité des litières
ƒ certifié bio depuis 1999

Information(s) complémentaire(s) :
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.

ƒ Etable entravée propice aux blessures sur le pied en lien avec la Eléments de réussite:
durée de l'hivernage
ƒ Apport de l'amendement (lithotamne) sur les terres via le fumer REGARD EXTERIEUR

Spécificité au bio : produit naturel autorisé en AB


Eléments pouvant influencer la réussite de la technique

L'entretien de la litière doit se faire régulièrement (quantité de paille Avis de l'expert :


appropriée, épandage lithotamne, maîtrise des conditions l'ambiance,…)- - Il existe d'autres amendements calcaires autorisés en AB, aussi
efficaces, moins chers et plus respectueux de l'environnement.
- - La maîtrise de l'ambiance des litières doit passer prioritairement
par des principes de base : qualité et quantité de la paille, apports
réguliers, nettoyage fréquent….

Pour en savoir plus :

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- Une diminution de la survie des spermatozoïdes dans les voies génitales
Thème 3 : Magnésium Généralité femelles
- Des spasmes de l’utérus responsables de certains cas d’avortement
- des rétentions placentaire plus fréquents.
Fiche 3.1. Le Magnésium : quelques
recherches biblio Pathologie tumorale

Mg: phénomène inflammatoire et allergique Efficacité parfois spectaculaire des sels de Mg dans le traitement des
verrues
Une carence en Mg sur rat provoque une allergie et une augmentation de
l’histamine (provoque les phénomènes inflammatoires)
Le rôle du Mg dans l’inflammation et l’allergie bien qu’indéniable est loin
Métrites enzootiques (contagieuse)
d’être élucidé
Myomètre ou contraction des protéines en présence de Mg.
L’insuffisance de Mg diminue la mobilité des phagocytes
Phénomène immunitaire

Le Mg intervient à plusieurs niveaux dans la défense de l’organisme (Pechery Origine des Carences
1971)
Aliment pauvre
ƒ Permet la synthèse des acides nucléiques et protéines ( différents
♦Les Graminées sont moins riches que les légumineuses en Mg
globules)
♦Les amendements magnésiens sont souvent riches en calcium. Or le
ƒ Active le système properdine, protéine bactéricide du plasma.
calcium peut inhiber l’absorption du Mg
ƒ Favorise la phagocytose
♦La fumure Potassique et azotée entraîne une diminution de la teneur en
Mg dans les plantes.

Reproduction
Le déficit en Mg entraîne :
9
- Action cholagogue, cholérétique : pour les maladies métaboliques
Faiblesse de l’absorption (cétoses chez les bovins, toxémie de gestation chez les petits
ruminants).
♦un régime riche en calcium entraîne un déficit en Mg - Action ocytocique : facilité de la mise-bas, de l'expulsion de la
♦la digestibilité faible délivrance, de l'involution utérine en cas de
♦la digestibilité diminue avec l’âge métrique.
♦le rapport Sodium/Potassium est faible dans l’herbe et défavorise - Prévention de la fièvre vitulaire avec le sulfate de magnésium et à
l’absorption en Mg un degré moindre, le chlorure de magnésium.
♦l’excès d'azote non protéique a un effet également négatif - Le magnésium peut aussi être utilisé comme stimulant de
l'immunité en cure d'une semaine par mois dans les périodes
En cas de carence il existe des phénomènes compensateurs : multiplication critiques (en hiver).
des cellules productrices d’anticorps. - Ne jamais le distribuer en continu.

Risque d’excès Biblio


L’excès peut provoquer des troubles et une carence induite en Zinc
Bolognini Maurice : Magnésium en pathologie bovine
Il renforce l’intégrité de la membrane de la bactérie et rend donc la
Relation nutr. et fert., Bull group VET 1994
bactériolyse plus difficile.
Déficit magnésien T011 616
GTV sep 1976
Avis d'expert
Il existe Trois usages principaux du magnésium à des doses pharmaco-
dynamiques incontestables :

10
. DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE

ƒ Réalisation d'une cure de magnésium


Fiche 3.2. Une cure de magnésium pour
prévenir les métrites
Remarque
ƒ Le chlorure de magnésium est mélangé avec du sel à raison de 30%
ƒ Le sel de Guérande, présenté dans une cuvette, est en libre service
pour tous les animaux.

ƒ 90 Ha dans la Bresse Information(s) complémentaire(s) :


ƒ 47 VL Montbéliardes et Normandes pour 200 000 litres de lait
livré
ƒ Date de conversion : octobre 1998
REGARD EXTERIEUR

Spécificité au bio : produit naturel autorisé en AB

Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.


Avis de l'expert :
ƒ Renforcer les défenses immunitaires des animaux - - La cure est à faire pendant les périodes critiques et jamais en
permanence.
- - Le chlorure, non soluble dans l'eau, est plus facilement

Eléments pouvant influencer la réussite de la technique consommé par les animaux, contrairement au sulfate (présentation
en paillette solubles dans l'eau mais avec un goût très prononcée)
Des analyses antérieures montrent des carences en magnésium
Pour en savoir plus :

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Fiche 3.3. Une cure de sulfate de magnésium DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
avant vêlage ƒ Réalisation d'une cure de sulfate de magnésium avant la mise-bas

Remarque
Le sulfate de magnésium se dissout facilement dans l'eau de boisson.
Toutefois son odeur caractéristique peut diminuer l'absorption d'eau
ƒ 1 100 mètres d'altitude par les animaux. Une vigilance est donc nécessaire.
ƒ 30 ha de SAU avec 6 ha de céréales
ƒ 25 VL pour 113 000 litres de lait produit
ƒ Date de conversion : 2 000 Information(s) complémentaire(s) :
Le magnésium peut aussi s'apporter sous forme de chlorure de
magnésium.

Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. REGARD EXTERIEUR


Objectifs
Spécificité au bio : produit naturel autorisé en AB
ƒ Prévenir les pathologies de la vache et du veau autour de la mise-
bas Avis de l'expert :
- - La cure est à faire pendant les périodes critiques et jamais en
permanence.

Eléments pouvant influencer la réussite de la technique- - Le sulfate de magnésium peut prévenir la fièvre vitulaire
- - Effet ocytocique de magnésium facilitant la mise-bas, l'expulsion
Ferme sur sols acides.
de la délivrance ainsi que l'involution utérine.

Pour en savoir plus : voir la fiche de présentation du magnésium.

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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Thème 4 : Tarissement ƒ Changement de lieu : l’animal est transféré vers l’étable des vaches
allaitantes
ƒ Changement d’alimentation. (fourrage de mauvaise qualité) et arrêt
Fiche 4.1. Le tarissement des concentrés

Information complémentaire :
ƒ Aucun produit de tarissement n'est utilisé sur l’exploitation
ƒ Haute Ardèche
ƒ 115 ha en prairie permanente Eléments de réussite
ƒ 40VL (Montbéliarde + Abondance),pour 120 000L livré ƒ Faible production de lait au tarissement
ƒ exploitation en AB depuis 2001 ƒ Isolement de l'animal
ƒ Changement de l'alimentation : arrêt des concentrés, ….

Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. REGARD EXTERIEUR

Objectifs : Spécificité au bio : il existe des produits homéopathiques (salvia


9 Eviter l’utilisation de produits chimiques. officinalis,…) ou phytothérapiques pour aider le tarissement

Avis d'expert :
ƒ Raisonner différemment les vaches saines ou infectées, un
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique traitement pour ces dernières est nécessaire.
ƒ Surveiller l'évolution de la mamelle.
9 La vache est tarie au 7° mois de gestation avec une production
ƒ Le fourrage de mauvaise qualité ne doit être distribué que les
laitière de 5 litres par jour.
quelques jours suivant le tarissement.
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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Concernant la première année de pâturage :
Thème 5 : Parasitisme - Les génisses restent les trois premiers jours sur un parcours des
vaches laitières (contact avec les parasites).
- Les animaux sont remis un mois à l’étable avec du foin afin qu'ils
développent leur immunité sans ré-infestation massive.
Fiche 5.1. Développer l’immunité la première
- Ils retournent en pâture sur des parcelles saines (repousses de foin)
année de pâturage
Information(s) complémentaire(s) :
ƒ Une première récolte mécanique et un hiver rigoureux contribuent
au « nettoyage du sol ». Le cycle naturel des parasites est perturbé.

REGARD EXTERIEUR
ƒ 90 Ha dans la Bresse Spécificité au bio :
ƒ 47 VL montbéliarde et Normande pour 200 000 litres de lait livré
ƒ Date de conversion octobre 1998 ƒ Tout moyen de prévention est à favoriser en AB
ƒ Il existe des produits homéopathiques ou phytothérapiques pour
stimuler l'immunité.
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
Avis d'expert :

ƒ Forte pression parasitaire La prévention doit se faire sur jeunes et adultes.

ƒ Présence de zones humides dans les parcs Il est impératif de faire un suivi parasitaire régulier (analyses sang, lait,
fécès, résultats abattoir, ….)

Eléments pouvant influencer la réussite de la technique La technique de "parasitage volontaire" peut être suffisante si on respecte
une bonne couverture des besoins alimentaire de la première année de
L'élevage est suivi par un vétérinaire
pâturage. Sinon, la technique ne suffit que jusqu'en septembre puis il y a
68 65

un effondrement de l'immunité.

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Thème 6 : Mammites

Fiche 6.1. Généralités sur les


Mammites cliniques
Vocabulaire

Il est difficile de repérer des savoir-faire au sens de techniques maîtrisées Facteur de risque : c’est une notion statistique. La présence du facteur de
et validées pour ce domaine. Nous parlerons ainsi de témoignages risque est associée à une augmentation de la probabilité d’apparition de la
d’agriculteurs. maladie.

Cette fiche est composée dans une première partie ou chapeau d’une Ecopathologie : vise à identifier les facteurs de risque d’une pathologie au
énumération des facteurs de risques. Ils permettront aux éleveurs de mener moyen d’enquêtes effectuées dans les conditions réelles et quotidiennes
des actions préventives, qui restent le maître mot en agriculture des élevages. Les données seront traitées par l’informatique.
biologique.
Par la suite, différents témoignages d’agriculteurs donnent des méthodes
de traitements. Nous avons dans certains cas quelques éléments de
validation à partir des résultats de l’exploitation.

Biblio :

Les rendez-vous de l’écopathlogie, centre régional d’écopathologie.

Contribution à l’étude des mammites… Thèse doctorat vétérinaire N


PIGEONNEAU

« Approche épidémiologique des facteurs de variation de fréquence des


mammites »; BARNOUIN, CHASSAGNE

15
Controversé ce critère n’est pas mis en évidence par l’écopathologie.
ALIMENTATION ƒ Déséquilibre énergie/azote (diminution des défenses de l’animal)
ƒ Effet isolé de certains éléments (sélénium, vitamine E, A,
BATIMENT bétacarotène).
ƒ Absence de transition (perturbation du système immunitaire)

ƒ Les stalles en étable


entravée d’une longueur ANIMAL
inférieure à 1,75 m.
ƒ La surface d’air paillé par ƒ Niveau de production (une production
vache inférieur à 4,5m² par laitière élevée).
animal ƒ Mamelle déséquilibrée.
ƒ Présence de courant d’air en Facteurs de risques ƒ Mamelle décrochée.
étable et sur l’air de Mammites ƒ Traite rapide (élasticité du sphincter).
couchage ƒ Le numéro de lactation (la fréquence
ƒ Poches de fermentation dans d’infection augmente avec le numéro de
aire paillée lactation).
ƒ Stade de lactation les trois premiers mois
PAILLE - LITIERE sont une période à risque.
ƒ Génétique (qualité des sphincters)
ƒ Trayons abîmés

Manque
ƒ Défaut d’hygiène Excès TECHNIQUE
MACHINE A TRAIRE
ƒ Risque de Dérèglement de la flore
DE TRAITE
contamination totale prédisposant le ƒ Ancienneté.
développement de ƒ Défaut de fonctionnement
pathogènes ƒ Difficulté à dépister.
ƒ Les entrées d’air provoquent une remontée (réserves de vide, vide de traite,
brutale du lait qui engendre des risques de faisceaux et pulsateurs).
ƒ Objectif 4,5kg par jour et par vache contamination, le lait franchissant le canal du Contrôler mais aussi réparer !!!
ƒ Température de la litière supérieure à 35° trayon. 1 contrôle mini par an.
ƒ Moisissure entraîne une concentration en ƒ Une traite supérieur à 7 minutes.
coliforme 100 fois supérieur à la normale ƒ Des vaches traitent par poste supérieur à 8.
ƒ Sciure (1000 fois plus de germes) ƒ Sur-traite (pierre sur la griffe)
16
ƒ Rythme du paillage ƒ Egouttage
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Fiche 6.2. ISOTHERAPIE ƒ Préparation à la ferme
1 goutte de lait infecté est mélangée à 9 gouttes d’alcool à 60°. Le tout est
dynamisé (agité) 100 fois : Vous obtenez une "1 CH"
Pour obtenir la "2CH", il faut prendre 1 goutte de cette solution et la
mélangée à 9 gouttes d’alcool, puis les dynamiser
Répéter l’opération pour arriver à 5CH
ƒ Distribution : 10 gouttes de ce mélange en 5 CH distribuées dans
ƒ 75 ha plateau du Trièves l’eau de boisson.
Le traitement peut être poursuivi si besoin en augmentant les CH (9 CH
ƒ 19 VL puis 15 CH)
ƒ Toujours utilisée les techniques bio (1987) ; Statut bio
Traitements complémentaires :
depuis1988 Afin de stimuler l'immunité, il est possible d'apporter
- de la silice organique dynamisée en cure de 1 mois
- des Huiles essentielles (de pamplemousse,….) avec de la
propolis, à raison de 2fois par an
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.

9 Problème de cellules dans lait.


REGARD EXTERIEUR
Spécificité au bio : l’isothérapie est une médecine alternative similaire à
l'homéopathie

Eléments pouvant influencer la réussite de la technique Avis d'expert :


ƒ L'isothérapie marche très bien dans certains cas (verrues…)
L'éleveur pratique un très bon suivi de ces animaux (observation du ƒ Cette technique seule est insuffisante en curatif. On peut l'associer
changement de comportement, ….) afin de détecter les 1ers symptômes. à un plan mammite.
L'intervention est donc précoce. ƒ Cette méthode est sous la responsabilité de l'éleveur.
ƒ Une vigilance particulière doit être portée à la propreté de
l'échantillon de lait mammiteux.
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Fiche 6.3. Chlorure Magnésium + complexe Avis d'expert :
homéopathique • Méthode simple
• Efficacité liée à la durée du traitement
• Rester vigilant sur l'évolution de la qualité du lait et de la
mamelle.
• On peut compléter le traitement avec des huiles essentielles
en externes.

Raisons pour lesquelles l’éleveur l’a mis en œuvre


Objectifs :
- Stimuler l'immunité des animaux.
-

Eléments pouvant influencer la réussite de la technique

DESCRIPTION.

ƒ Distribution de chlorure de magnésium, 80 g/j en trois prises,


pendant 4-5 jours
ƒ Apport du complexe homéopathique "PVB mammites" (de
Boiron), à raison de 40 gouttes 2 fois par jour sur 10 jours

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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Thème 7 : techniques culturales ƒ Les andains de fumier sont retournés avec le retourneur d'andain de
la CUMA
ƒ Le compost est épandu sur les prairies après les premières coupes
Fiche 7.1. Apport compost après la première
de foin. C’est une période de forte activité microbienne permettant
coupe
la décomposition rapide du compost..

ƒ Date de conversion octobre 1998 Information(s) complémentaire(s) :


ƒ 90 Ha dans la Besse Le compost doit être épandu en faible quantité et de façon régulière afin
ƒ 47 VL montbéliarde et Normande pour 200 000 litres de lait livré d'éviter des "tas" qui se décomposeraient difficilement.

REGARD EXTERIEUR
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
Spécificité au bio :
ƒ Valorisation au maximum de la matière organique produite sur la Les fumiers sont les principales sources de matière organique en Bio
ferme.
ƒ Optimisation de la production d'herbe Avis d'expert :
Malgré le faible risque avec le compost, éviter les épandages avant les
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique premières fauches pour ne pas récolter du fourrage "enrichi en compost".

ƒ La pluviométrie estivale régulière est favorable à l'évolution rapide


du compost

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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Fiche 7.2. Le semis des prairies temporaires
Graminées et légumineuse semées à des dates différentes
ƒ Le semis se réalise en deux temps
- Semis des graminées en août avec un semoir à
céréales
- Les légumineuses sont semées au printemps à la volée

ƒ Exploitation agréé AB depuis mars 2002 (un semoir électrique est installé sur l’herse étrille)
ƒ 600 m d’altitude
ƒ Exploitation située près d’Annecy
ƒ 40 VL ; toutes les génisses sont élevées
ƒ 50 ha + 20 ha d’alpage pour les génisses REGARD EXTERIEUR
ƒ Importance des prairies temporaires
ƒ Séchage en grange
Spécificité au bio : non spécifique

Avis d'expert :
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. ƒ Le nombre de passage est doublé (sur-coût et temps de travail plus
ƒ Optimiser la germination et l’implantation des différentes espèces important)
ƒ Assurer une qualité du mélange dès l’implantation en associant ƒ D'aussi bons résultats peuvent être obtenus avec un seul semis
diverses espèces (semis du mélange en un seul passage)

Eléments pouvant influencer la réussite de la technique

ƒ Il est impératif de bien choisir les périodes de semis et d'adapter le


choix des espèces prairiales en fonction de l'utilisation de la prairie
(fauche, pâture, ..), du sol, climat, … .

20
Remarques
Fiche 7.3. Rénovation d’une prairie naturelle
La herse étrille permet également de niveler le sol et de « frotter » les
« boucher les trous » fumiers
Le trèfle blanc reste la légumineuse la plus utilisée, mais des associations
de semences sont envisageables.

Information(s) complémentaire(s) :
ƒ Le semoir électrique (environ382 Euros) peut s’adapter sur
ƒ Exploitation agréé AB depuis mars 2002
d’autres matériels
ƒ 600 m d’altitude
ƒ Exploitation située près d’Annecy ƒ La herse étrille améliore le contact sol-graines,
ƒ 40 VL ; toutes les génisses sont élevées
ƒ 50 ha + 20 ha d’alpage pour les génisses Eléments de réussite:
ƒ Importance des prairies temporaires L'état du sol est un facteur de réussite : sur sol très sec, l'effet de la herse
ƒ Séchage en grange étrille est quasi-nul.
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
REGARD EXTERIEUR
9 Eviter de « casser » les prairies naturelles.
9 Face au coût du concentré il est primordial d’avoir des prairies de Spécificité au bio : non spécifique bio.
qualité
Avis d'expert :

DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE ƒ Technique intéressante car elle évite de casser une prairie naturelle.
ƒ Il est important de choisir les espèces agressives (TB,…) et de les
ƒ Faire préalablement un pâturage ras (ou une fauche)
semer aux bonnes périodes (à définir en fonction des régions)
ƒ Passage de la herse étrille équipée d’un semoir électrique, type
ƒ L’implantation de la flore peut être longue (1 an)
anti-limace.
ƒ Semis à la volée
Pour en savoir plus :
ƒ Rouler ou faire passer rapidement les animaux pour mettre les
Des essais sur l’utilisation de la herse étrille sont actuellement en cours sur la
graines en contact avec le sol. région massif central

21
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Fiche 7.4. Lutte contre rumex
ƒ Arrachage manuel des racines après travail du sol (labour)
Et/ou
ƒ Fauche précoce, avant maturité du rumex afin de limiter la
multiplication par les graines.
ƒ Pâturage ras pour limiter son développement et affaiblir les pieds.
ƒ Plateau du Vercors
ƒ 46 ha tout en prairie naturelles et temporaires (10 ha enrubannés Remarque
fauche précoce) ƒ L'arrachage manuel demande beaucoup de main d'œuvre. Reste
ƒ 24 VL prim-holstein pour une production 140 000 litres réalisable pour des petites surfaces.
ƒ Culture de prairie temporaire de longue durée (7 ans) ƒ Il faut éviter le sur-pâturage
Et
ƒ Plateau du Vercors Eléments de réussite:
ƒ 65 ha de prairie dont 28 de temporaire (une partie de la récolte est Plus l'envahissement est important, plus la lutte est difficile. Il est donc
enrubannée)
ƒ 40 montbéliardes pour une production de 212 000 litres impératif de commencer la lutte dès l'apparition des premiers pieds.
ƒ Etable à logette sur caillebotis avec DAC
ƒ Date d’ agrément mai 2001 REGARD EXTERIEUR
Spécificité au bio : méthode alternative au désherbage chimique

Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. Avis d'expert :


Prolifération accentuée après un travail su sol (labour)
Le rumex est une plante difficile à maîtriser sans désherbage chimique
Les graines se conservent plusieurs années dans les sols.
Il pénalise la qualité des prairies ainsi que leur rendement.
Réfléchir aux assolement et rotation
Il existe de nombreux rumex. Le rumex à feuilles obtuses se
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique
développe en cas d'engorgement en eau et matière organique (mauvaise
gestion des effluents d'élevage), provocant des blocages d'oligo-élements
et du phosphore.
Pour en savoir plus : les plantes bio-indicatrices de DUCERF

22
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Autres Thèmes : traite, grippe,
reproduction ƒ Salle de traite ambulante

Remarque
ƒ On estime que 1 km de marche par jour diminue la production
laitière de 1 litre par animal.
Fiche 8.1. Traite au pré
Information(s) complémentaire(s) :

ƒ Zone de montagne Eléments de réussite:


ƒ 83 ha dont 7 ha de céréales
ƒ 24 L pour 65 000 litres en laiterie et 60 000 litres transformés à la
ferme REGARD EXTERIEUR
ƒ Année de conversion : 1999
Spécificité au bio : non spécifique

Avis d'expert :
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. Il est démontré que la marche peut augmenter considérablement la
Parcellaire éloigné du siège d'exploitation moyenne en cellules du troupeau (passage de 200 000 à 800 000 cellules
possible), ainsi que le nombre de mammites cliniques.

Pour en savoir plus :


Eléments pouvant influencer la réussite de la technique

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Fiche 8.2. Lutte contre les mouches durant la REGARD EXTERIEUR
traite Spécificité au bio : méthode qui permet de limiter les nuisances
engendrées par les mouches sans utilisation d'insecticide.

Avis d'expert :
- Le système "rideau de pluie" est efficace et simple
ƒ 90 ha dans la Bresse - Attention à l'humidité apporté dans le bâtiment (ici les jus sont
ƒ 47 VL Montbéliarde et Normandes pour 200 000 litres de lait livré
ƒ Date de conversion : Octobre 1998 récupérés avec les eaux de lavage de la salle de traite.
- Le développement des mouches est favorisée par une mauvaise
hygiène des locaux
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
- Autres méthodes possibles en bio :
Les mouches restent un problème majeur en été engendrant gêne pour les o Insecticides "Bio" : roténone ou pyrèthre : attention, ils ne
animaux, mais aussi augmentent les risques de mammite d'été, d'infection sont pas sélectifs !
des yeux, …. o Les surfaces collantes (préférer le fil aux bandes car ils
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique attrapent moins les hirondelles,….)
o Les lampes grilles mouches : efficaces dans les endroits avec

DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE peu de poussière


o Huiles essentielles "insectifuges" : lavandes, pin eucalyptus,
ƒ Pulvérisation d'eau à l'entrée de la salle de traite avec un système
de buses. La petite pluie reçue juste avant la traite est un bon citronnelle…, ou leur hydrolat ! (avec une efficacité
répulsif des mouches nettement moins longue)

Remarque o Les courants d'air


ƒ L'humidité est suffisante et n'occasionne pas désagréments o Le vinaigre
ƒ Il n'y a pas d'ajout de produit dans l'eau
o Les "parasites des mouches" : lutte biologique (Biofly de
Valsoleil, …..)
Pour en savoir plus :

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PAILLE -
LITIERE

Fiche 8.5. Témoignages problèmes


Fiche 8.3. Précautions à prendre pour la traite reproduction

Rincer les griffes après la traite des vaches douteuses


Marc de café + eau chaude permet de prévenir les non délivrances.
Voir dans certains cas entre chaque vache.
On limite ainsi le risque de contamination croisée.

Alterner les produits de trempage.


Le foin fleuri donc butiné par les abeilles permet d’améliorer la fertilité
Cette pratique réduit le risque d’adaptation des bactéries pathogènes à un
des animaux.
produit et ainsi créer des phénomènes de résistances.

Avis d'expert
Phytostéril
Il faut rappeler la définition de ce que doit être la mamelle avant la traite :
Traitement à base de plantes contre l’infécondité.
"Propre et Sèche"
Il est donc très important d'organiser l'élevage pour avoir des mamelles
propres plutôt que de "finasser" sur le type de produit de trempage.

Fiche 8.6. Témoignages Grippe virus


Fiche 8.4. Eviter l’accès à l’aire paillée après la
traite Aeropignol pour lutter contre la grippe.

Il est important que les vaches n’aillent pas se coucher après la traite.
En effet le sphincter n’étant pas encore refermé il y a un risque de
contamination si la vache se couche durant cette période.
Un système de poulie permet de descendre facilement la barre depuis l’aire
d’alimentation.

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