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Editorial
Cette brochure a été voulue par les éleveurs Bio persuadés de « l’existence d’un vivier de
connaissances et de pratiques » chez les agriculteurs, bien utiles à ceux qui sont en cours de
conversion comme à ceux qui rencontrent des problèmes techniques dans leur élevage.
Dans la cadre du PIDA BIO, un travail d’enquêtes de terrain sur les savoir faire a été réalisé
en 2002 par des stagiaires ingénieurs auprès d’éleveurs de la Région Rhône Alpes qui
pratiquent l’agrobiologie. Ce document à destination des éleveurs et des prescripteurs avertis,
présente une synthèse du travail réalisé par ces stagiaires.
Il a pour objet de faire échanger et réagir les éleveurs autour des témoignages et pratiques
rapportées. Ces expériences du terrain nous rapportent des techniques anciennes et des
méthodes naturelles qui retrouvent leur utilité. En les mettant à la disposition de tous, ces
éleveurs assurent la transmission de leur savoir faire que l’évolution rapide des techniques
avait souvent mis au second plan. Qu’ils en soient remerciés.
Avertissement
Dans un premier temps, tous les savoir-faire recensés dans les enquêtes n’ont pas été repris,
souvent par manque de précision. Mais progressivement, la capitalisation de ces savoirs
échangés permettra d’améliorer la pertinence des fiches présentées et d’enrichir le document
de nouveaux savoirs.
Les savoir-faire rapportés valent pour les éleveurs qui les proposent mais ne garantissent en
rien les effets de leur transposition dans un autre contexte. Ils restent sous la responsabilité
des éleveurs qui les mettront en pratique.
En l’absence de précision sur le cadre de leur utilisation, ils ne peuvent pas bénéficier de
caution scientifique en particulier quant à leur efficacité et leur reproductibilité
Jean-Louis Lapoute (personne ressource CRARA réseau régional lait Bio), Florent Michez
(CA73), C Nayet (CA26) et Jean-François Dejoux (CRARA)
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SOMMAIRE
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Thème 1 : Alimentation
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Les 3 premières semaines les veaux sont laissés avec leur mère.
Il est important de traire régulièrement les vaches, il faut donc dès
Fiche 1.1. Veau sous la mère
le premier jour les passer en salle de traite
Les problèmes sanitaires sur les veaux sont fortement réduits
Plateau du Trièves Le travail est fortement réduit, il faut toutefois surveiller la
127 ha dont 25 de céréales
première tétée
30 VL Montbéliarde pour une production de 80 000 litres
Très grande autonomie (pas de concentré acheté)
Année de certification bio :1996
Remarque
Moins de travail
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
100% de réussite
Information(s) complémentaire(s) :
REGARD EXTERIEUR
Spécificité au bio :
Critères de validation :
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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Lait les 3 premiers mois sans jamais dépasser 6L (2*3L).
Fiche 1.2. Sevrage sans concentrés Pré-sevrage à partir de 3 mois: diminution jusqu'à 1 ,5L par jour
(possible en 1 seule fois). Distribution du lait jusqu'à 6 mois.
Dès la deuxième semaine, mise à disposition d’un foin de bonne
qualité (fin et appétant) jusqu'à 1 mois puis apport d'un foin fibreux
et appétant renouvelé tous les jours.
Plateau du Vercors Remarques
46 ha tout en prairie (10 ha enrubannés fauche précoce) - Attention aux fausses économies : la surconsommation de lait (non livré)
24 VL Prim-Holstein pour une production 140 000 litres peut vite dépasser le coût du concentré équivalent. Toutefois, si l'animal
élevé sous ce régime consomme plus de fourrage durant toute sa vie, le
bénéfice est plus important.
- Même remarque que dans la fiche "veau sous la mère", l'allaitement
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. prolongé a aussi des effets bénéfiques sur le comportement des animaux et
Objectifs : peut éviter d'éventuels problèmes sanitaires.
- Physiologique : développer le rumen du jeune pour développer Eléments de réussite : veiller en permanence à la propreté des aliments
l'ingestion de la future laitière. proposés.
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Thème 2 : Boiteries DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
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Fiche 2.2. Lithotamne sur litière et boiterie DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Information(s) complémentaire(s) :
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
Etable entravée propice aux blessures sur le pied en lien avec la Eléments de réussite:
durée de l'hivernage
Apport de l'amendement (lithotamne) sur les terres via le fumer REGARD EXTERIEUR
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- Une diminution de la survie des spermatozoïdes dans les voies génitales
Thème 3 : Magnésium Généralité femelles
- Des spasmes de l’utérus responsables de certains cas d’avortement
- des rétentions placentaire plus fréquents.
Fiche 3.1. Le Magnésium : quelques
recherches biblio Pathologie tumorale
Mg: phénomène inflammatoire et allergique Efficacité parfois spectaculaire des sels de Mg dans le traitement des
verrues
Une carence en Mg sur rat provoque une allergie et une augmentation de
l’histamine (provoque les phénomènes inflammatoires)
Le rôle du Mg dans l’inflammation et l’allergie bien qu’indéniable est loin
Métrites enzootiques (contagieuse)
d’être élucidé
Myomètre ou contraction des protéines en présence de Mg.
L’insuffisance de Mg diminue la mobilité des phagocytes
Phénomène immunitaire
Le Mg intervient à plusieurs niveaux dans la défense de l’organisme (Pechery Origine des Carences
1971)
Aliment pauvre
Permet la synthèse des acides nucléiques et protéines ( différents
♦Les Graminées sont moins riches que les légumineuses en Mg
globules)
♦Les amendements magnésiens sont souvent riches en calcium. Or le
Active le système properdine, protéine bactéricide du plasma.
calcium peut inhiber l’absorption du Mg
Favorise la phagocytose
♦La fumure Potassique et azotée entraîne une diminution de la teneur en
Mg dans les plantes.
Reproduction
Le déficit en Mg entraîne :
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- Action cholagogue, cholérétique : pour les maladies métaboliques
Faiblesse de l’absorption (cétoses chez les bovins, toxémie de gestation chez les petits
ruminants).
♦un régime riche en calcium entraîne un déficit en Mg - Action ocytocique : facilité de la mise-bas, de l'expulsion de la
♦la digestibilité faible délivrance, de l'involution utérine en cas de
♦la digestibilité diminue avec l’âge métrique.
♦le rapport Sodium/Potassium est faible dans l’herbe et défavorise - Prévention de la fièvre vitulaire avec le sulfate de magnésium et à
l’absorption en Mg un degré moindre, le chlorure de magnésium.
♦l’excès d'azote non protéique a un effet également négatif - Le magnésium peut aussi être utilisé comme stimulant de
l'immunité en cure d'une semaine par mois dans les périodes
En cas de carence il existe des phénomènes compensateurs : multiplication critiques (en hiver).
des cellules productrices d’anticorps. - Ne jamais le distribuer en continu.
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. DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique consommé par les animaux, contrairement au sulfate (présentation
en paillette solubles dans l'eau mais avec un goût très prononcée)
Des analyses antérieures montrent des carences en magnésium
Pour en savoir plus :
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Fiche 3.3. Une cure de sulfate de magnésium DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
avant vêlage Réalisation d'une cure de sulfate de magnésium avant la mise-bas
Remarque
Le sulfate de magnésium se dissout facilement dans l'eau de boisson.
Toutefois son odeur caractéristique peut diminuer l'absorption d'eau
1 100 mètres d'altitude par les animaux. Une vigilance est donc nécessaire.
30 ha de SAU avec 6 ha de céréales
25 VL pour 113 000 litres de lait produit
Date de conversion : 2 000 Information(s) complémentaire(s) :
Le magnésium peut aussi s'apporter sous forme de chlorure de
magnésium.
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique- - Le sulfate de magnésium peut prévenir la fièvre vitulaire
- - Effet ocytocique de magnésium facilitant la mise-bas, l'expulsion
Ferme sur sols acides.
de la délivrance ainsi que l'involution utérine.
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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Thème 4 : Tarissement Changement de lieu : l’animal est transféré vers l’étable des vaches
allaitantes
Changement d’alimentation. (fourrage de mauvaise qualité) et arrêt
Fiche 4.1. Le tarissement des concentrés
Information complémentaire :
Aucun produit de tarissement n'est utilisé sur l’exploitation
Haute Ardèche
115 ha en prairie permanente Eléments de réussite
40VL (Montbéliarde + Abondance),pour 120 000L livré Faible production de lait au tarissement
exploitation en AB depuis 2001 Isolement de l'animal
Changement de l'alimentation : arrêt des concentrés, ….
Avis d'expert :
Raisonner différemment les vaches saines ou infectées, un
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique traitement pour ces dernières est nécessaire.
Surveiller l'évolution de la mamelle.
9 La vache est tarie au 7° mois de gestation avec une production
Le fourrage de mauvaise qualité ne doit être distribué que les
laitière de 5 litres par jour.
quelques jours suivant le tarissement.
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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Concernant la première année de pâturage :
Thème 5 : Parasitisme - Les génisses restent les trois premiers jours sur un parcours des
vaches laitières (contact avec les parasites).
- Les animaux sont remis un mois à l’étable avec du foin afin qu'ils
développent leur immunité sans ré-infestation massive.
Fiche 5.1. Développer l’immunité la première
- Ils retournent en pâture sur des parcelles saines (repousses de foin)
année de pâturage
Information(s) complémentaire(s) :
Une première récolte mécanique et un hiver rigoureux contribuent
au « nettoyage du sol ». Le cycle naturel des parasites est perturbé.
REGARD EXTERIEUR
90 Ha dans la Bresse Spécificité au bio :
47 VL montbéliarde et Normande pour 200 000 litres de lait livré
Date de conversion octobre 1998 Tout moyen de prévention est à favoriser en AB
Il existe des produits homéopathiques ou phytothérapiques pour
stimuler l'immunité.
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
Avis d'expert :
Présence de zones humides dans les parcs Il est impératif de faire un suivi parasitaire régulier (analyses sang, lait,
fécès, résultats abattoir, ….)
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique La technique de "parasitage volontaire" peut être suffisante si on respecte
une bonne couverture des besoins alimentaire de la première année de
L'élevage est suivi par un vétérinaire
pâturage. Sinon, la technique ne suffit que jusqu'en septembre puis il y a
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un effondrement de l'immunité.
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Thème 6 : Mammites
Il est difficile de repérer des savoir-faire au sens de techniques maîtrisées Facteur de risque : c’est une notion statistique. La présence du facteur de
et validées pour ce domaine. Nous parlerons ainsi de témoignages risque est associée à une augmentation de la probabilité d’apparition de la
d’agriculteurs. maladie.
Cette fiche est composée dans une première partie ou chapeau d’une Ecopathologie : vise à identifier les facteurs de risque d’une pathologie au
énumération des facteurs de risques. Ils permettront aux éleveurs de mener moyen d’enquêtes effectuées dans les conditions réelles et quotidiennes
des actions préventives, qui restent le maître mot en agriculture des élevages. Les données seront traitées par l’informatique.
biologique.
Par la suite, différents témoignages d’agriculteurs donnent des méthodes
de traitements. Nous avons dans certains cas quelques éléments de
validation à partir des résultats de l’exploitation.
Biblio :
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Controversé ce critère n’est pas mis en évidence par l’écopathologie.
ALIMENTATION Déséquilibre énergie/azote (diminution des défenses de l’animal)
Effet isolé de certains éléments (sélénium, vitamine E, A,
BATIMENT bétacarotène).
Absence de transition (perturbation du système immunitaire)
Manque
Défaut d’hygiène Excès TECHNIQUE
MACHINE A TRAIRE
Risque de Dérèglement de la flore
DE TRAITE
contamination totale prédisposant le Ancienneté.
développement de Défaut de fonctionnement
pathogènes Difficulté à dépister.
Les entrées d’air provoquent une remontée (réserves de vide, vide de traite,
brutale du lait qui engendre des risques de faisceaux et pulsateurs).
Objectif 4,5kg par jour et par vache contamination, le lait franchissant le canal du Contrôler mais aussi réparer !!!
Température de la litière supérieure à 35° trayon. 1 contrôle mini par an.
Moisissure entraîne une concentration en Une traite supérieur à 7 minutes.
coliforme 100 fois supérieur à la normale Des vaches traitent par poste supérieur à 8.
Sciure (1000 fois plus de germes) Sur-traite (pierre sur la griffe)
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Rythme du paillage Egouttage
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Fiche 6.2. ISOTHERAPIE Préparation à la ferme
1 goutte de lait infecté est mélangée à 9 gouttes d’alcool à 60°. Le tout est
dynamisé (agité) 100 fois : Vous obtenez une "1 CH"
Pour obtenir la "2CH", il faut prendre 1 goutte de cette solution et la
mélangée à 9 gouttes d’alcool, puis les dynamiser
Répéter l’opération pour arriver à 5CH
Distribution : 10 gouttes de ce mélange en 5 CH distribuées dans
75 ha plateau du Trièves l’eau de boisson.
Le traitement peut être poursuivi si besoin en augmentant les CH (9 CH
19 VL puis 15 CH)
Toujours utilisée les techniques bio (1987) ; Statut bio
Traitements complémentaires :
depuis1988 Afin de stimuler l'immunité, il est possible d'apporter
- de la silice organique dynamisée en cure de 1 mois
- des Huiles essentielles (de pamplemousse,….) avec de la
propolis, à raison de 2fois par an
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
DESCRIPTION.
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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Thème 7 : techniques culturales Les andains de fumier sont retournés avec le retourneur d'andain de
la CUMA
Le compost est épandu sur les prairies après les premières coupes
Fiche 7.1. Apport compost après la première
de foin. C’est une période de forte activité microbienne permettant
coupe
la décomposition rapide du compost..
REGARD EXTERIEUR
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
Spécificité au bio :
Valorisation au maximum de la matière organique produite sur la Les fumiers sont les principales sources de matière organique en Bio
ferme.
Optimisation de la production d'herbe Avis d'expert :
Malgré le faible risque avec le compost, éviter les épandages avant les
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique premières fauches pour ne pas récolter du fourrage "enrichi en compost".
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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Fiche 7.2. Le semis des prairies temporaires
Graminées et légumineuse semées à des dates différentes
Le semis se réalise en deux temps
- Semis des graminées en août avec un semoir à
céréales
- Les légumineuses sont semées au printemps à la volée
Exploitation agréé AB depuis mars 2002 (un semoir électrique est installé sur l’herse étrille)
600 m d’altitude
Exploitation située près d’Annecy
40 VL ; toutes les génisses sont élevées
50 ha + 20 ha d’alpage pour les génisses REGARD EXTERIEUR
Importance des prairies temporaires
Séchage en grange
Spécificité au bio : non spécifique
Avis d'expert :
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. Le nombre de passage est doublé (sur-coût et temps de travail plus
Optimiser la germination et l’implantation des différentes espèces important)
Assurer une qualité du mélange dès l’implantation en associant D'aussi bons résultats peuvent être obtenus avec un seul semis
diverses espèces (semis du mélange en un seul passage)
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Remarques
Fiche 7.3. Rénovation d’une prairie naturelle
La herse étrille permet également de niveler le sol et de « frotter » les
« boucher les trous » fumiers
Le trèfle blanc reste la légumineuse la plus utilisée, mais des associations
de semences sont envisageables.
Information(s) complémentaire(s) :
Le semoir électrique (environ382 Euros) peut s’adapter sur
Exploitation agréé AB depuis mars 2002
d’autres matériels
600 m d’altitude
Exploitation située près d’Annecy La herse étrille améliore le contact sol-graines,
40 VL ; toutes les génisses sont élevées
50 ha + 20 ha d’alpage pour les génisses Eléments de réussite:
Importance des prairies temporaires L'état du sol est un facteur de réussite : sur sol très sec, l'effet de la herse
Séchage en grange étrille est quasi-nul.
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
REGARD EXTERIEUR
9 Eviter de « casser » les prairies naturelles.
9 Face au coût du concentré il est primordial d’avoir des prairies de Spécificité au bio : non spécifique bio.
qualité
Avis d'expert :
DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE Technique intéressante car elle évite de casser une prairie naturelle.
Il est important de choisir les espèces agressives (TB,…) et de les
Faire préalablement un pâturage ras (ou une fauche)
semer aux bonnes périodes (à définir en fonction des régions)
Passage de la herse étrille équipée d’un semoir électrique, type
L’implantation de la flore peut être longue (1 an)
anti-limace.
Semis à la volée
Pour en savoir plus :
Rouler ou faire passer rapidement les animaux pour mettre les
Des essais sur l’utilisation de la herse étrille sont actuellement en cours sur la
graines en contact avec le sol. région massif central
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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Fiche 7.4. Lutte contre rumex
Arrachage manuel des racines après travail du sol (labour)
Et/ou
Fauche précoce, avant maturité du rumex afin de limiter la
multiplication par les graines.
Pâturage ras pour limiter son développement et affaiblir les pieds.
Plateau du Vercors
46 ha tout en prairie naturelles et temporaires (10 ha enrubannés Remarque
fauche précoce) L'arrachage manuel demande beaucoup de main d'œuvre. Reste
24 VL prim-holstein pour une production 140 000 litres réalisable pour des petites surfaces.
Culture de prairie temporaire de longue durée (7 ans) Il faut éviter le sur-pâturage
Et
Plateau du Vercors Eléments de réussite:
65 ha de prairie dont 28 de temporaire (une partie de la récolte est Plus l'envahissement est important, plus la lutte est difficile. Il est donc
enrubannée)
40 montbéliardes pour une production de 212 000 litres impératif de commencer la lutte dès l'apparition des premiers pieds.
Etable à logette sur caillebotis avec DAC
Date d’ agrément mai 2001 REGARD EXTERIEUR
Spécificité au bio : méthode alternative au désherbage chimique
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DESCRIPTION DE LA TECHNIQUE
Autres Thèmes : traite, grippe,
reproduction Salle de traite ambulante
Remarque
On estime que 1 km de marche par jour diminue la production
laitière de 1 litre par animal.
Fiche 8.1. Traite au pré
Information(s) complémentaire(s) :
Avis d'expert :
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F. Il est démontré que la marche peut augmenter considérablement la
Parcellaire éloigné du siège d'exploitation moyenne en cellules du troupeau (passage de 200 000 à 800 000 cellules
possible), ainsi que le nombre de mammites cliniques.
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Fiche 8.2. Lutte contre les mouches durant la REGARD EXTERIEUR
traite Spécificité au bio : méthode qui permet de limiter les nuisances
engendrées par les mouches sans utilisation d'insecticide.
Avis d'expert :
- Le système "rideau de pluie" est efficace et simple
90 ha dans la Bresse - Attention à l'humidité apporté dans le bâtiment (ici les jus sont
47 VL Montbéliarde et Normandes pour 200 000 litres de lait livré
Date de conversion : Octobre 1998 récupérés avec les eaux de lavage de la salle de traite.
- Le développement des mouches est favorisée par une mauvaise
hygiène des locaux
Raisons pour lesquels l’éleveur a mis en œuvre ce S.F.
- Autres méthodes possibles en bio :
Les mouches restent un problème majeur en été engendrant gêne pour les o Insecticides "Bio" : roténone ou pyrèthre : attention, ils ne
animaux, mais aussi augmentent les risques de mammite d'été, d'infection sont pas sélectifs !
des yeux, …. o Les surfaces collantes (préférer le fil aux bandes car ils
Eléments pouvant influencer la réussite de la technique attrapent moins les hirondelles,….)
o Les lampes grilles mouches : efficaces dans les endroits avec
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PAILLE -
LITIERE
Avis d'expert
Phytostéril
Il faut rappeler la définition de ce que doit être la mamelle avant la traite :
Traitement à base de plantes contre l’infécondité.
"Propre et Sèche"
Il est donc très important d'organiser l'élevage pour avoir des mamelles
propres plutôt que de "finasser" sur le type de produit de trempage.
Il est important que les vaches n’aillent pas se coucher après la traite.
En effet le sphincter n’étant pas encore refermé il y a un risque de
contamination si la vache se couche durant cette période.
Un système de poulie permet de descendre facilement la barre depuis l’aire
d’alimentation.
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