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MINIMUM 15 EN MATHS

U.O.F

SA 1 : TRIANGLE
TITRE 1 : NOMBRES REELS
I- RACINE CARREE
Définition
On appelle racine carrée du nombre positif a, le nombre positif dont le carré est a. On note
√a , on lit racine carrée de a. Le symbole √ est appelé radical.
Exemple : 64 = 8 car 82 = 64 ; 144 = 12 ; 256 = 16 ; 6, 25 = 2, 5 ; 4900 = 70 ;

m
Remarque : Les nombres négatifs n'ont pas de racine carrée.

co
Conséquences
* a et b sont des nombres positifs : √a = b équivaut à a = b2 ; √a  0 et (√a )2 = a.

s.
* La racine carrée de 0 est égale à 0 : 0 = 0.

ve
Propriété : a et b sont des nombres positifs et n un entier relatif.

P1 : a - b = √a - b eu
-

a √a
P2 : = si b =/ 0
pr
b b

P3 : x√a - y b = xy ab
se
-

P4 : x√a - y√a = (x - y)√a


P5 : Il n'y aucune règle générale pour la somme et la différence de radicaux a + b =/ √a + b
sle

P6 : (a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd
P7 : (a - b)2 = a2 - 2ab + b2
e

P8 : (a + b)2 = a2 + 2ab + b2
ut

P9 : (a - b)(a + b) = a2 - b2
.to

P10 : a2n = (an)2 = an

P11: a2n+1 = a2n - a = a2n - √a = an - √a


-

= (a -
a+ b a + b )(a + b )
P12 : a + b et a - b sont des expressions conjuguées.
w

a- b ( b )(a + b )

Ainsi pour écrire une expression sans radical au dénominateur, il suffit de multiplier le
ww

numérateur et le dénominateur de cette fraction par l'expression conjuguée du dénominateur.

II- Comparaison de nombres réels


Propriétés
P1 : Deux nombres réels positifs sont rangés dans le même ordre que leurs racines carrées c'est-
à-dire pour tous a, b réels positifs ou nul si a  b alors √a  b .
P2 : Deux nombres réels positifs sont également rangés dans le même ordre que leurs carrés :
a  b équivaut à a2  b2

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P3 : Deux nombres réels négatifs sont rangés dans l'ordre contraires que leurs carrés :
a  b équivaut à a2  b2
P4 : Deux nombres réels de même signe et différents de zéro sont rangés dans l'ordre contraire de
leurs inverses.

Pour comparer des nombres réels, on peut :


* comparer leurs carrés ou leurs racines carrées ;

m
* comparer leurs inverses ;

co
* étudier le signe de leur différence ;
* les placer dans des intervalles disjoints.

s.
III- Encadrements

ve
Soient a, b, c, d, x et y des nombres réels positifs tels que a  x  b (1) et c  y  d (2) .
* Encadrer une somme x + y .
eu
On ajoute juste membre à membre soit (1) + (2) implique a + c  x + y  b + d
* Encadrer un produit 3x et -5y .
pr
Comme 3 > 0 alors on a : 3a  3x  3b et vu que -5 < 0 alors on a : -5d  -5y  -5c
* Encadrer une différence x - y
se

on évalue d'abord un encadrement de (- y) de même sens que celui de x soit -d  - y  -c


on détermine ensuite un encadrement de la somme x + (- y) d'où a - d  x - y  b - c.
sle

x
* Encadrer un quotient y
1 1
on précise d'abord un encadrement de de même sens que celui de x soit  1y  1c
e

y d

on définit ensuite un encadrement du produit x -


1 a
 xy  bc
ut

ainsi
-

y d
.to

N.B : * Lorsqu'on multiplie une inéquation par un nombre négatifs le sens de celle-ci change.
Si a  x  b implique -b  -x  -a
1
* De même quand on passe à l'inverse, l'inéquation change aussi de sens. Si a  x  b alors  1x  a1 .
w

b
ww

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TITRE 2 : VALEUR ABSOLUE


I- Valeur absolue : distance à zéro
Définition
On appelle valeur absolue d'un nombre réel a, la distance à zéro de a. Elle est notée |a| et
lue ′′
valeur absolue de a ′′.

Propriété

m
La racine carrée du carré d'un nombre est égale à la valeur absolue de ce nombre.
On a a2 = |a| et |a| = a si a > 0 ; |a| = -a si a < 0 ; |a| = 0 si a = 0.

co
< < <
II- Distance de deux nombres

s.
Soit ( ) une droite de repère OI, A et B deux points de ( ) d'abscisses respectives a et b.

ve
A O I B ( ) Distance des nombres a et b = d(a; b) = AB = |b - a|.
a 0 1 b

eu
III- Intervalle
Vocabulaire : a et b sont des nombres réels tels que a < b.
pr
- Les nombres a et b sont les bornes de chacun des intervalles suivants : [a; b] ; [a; b[ ; ]a; b] et ]a; b[ .
- La distance |a - b| de ces nombres a et b est appelée l'amplitude de ces intervalles.
se

- A un élément x de chacun de ces intervalles, on peut associer respectivement l'encadrement :


axb; ax<b; a<xb; a < x < b. |a - b| est aussi l'amplitude de ces
sle

encadrements.

Ecriture Lecture Ensembles des x tels que Représentation


e

[a; b] intervalle fermé a, b axb a b


ut

[a; b[ intervalle a, b fermé en a ouvert en b ax<b a b


.to

]a; b] intervalle a, b ouvert en a fermé en b a<xb a b


]a; b[ intervalle ouvert a, b a<x<b a b
< ; b[
]- intervalle de nombres plus petit que b x<b b
w

intervalle des nombres inférieurs ou


< ; b]
]- égaux à b xb
b
ww

]a; -> [ intervalle de nombre plus grand que a x>a a


intervalle des nombres supérieurs ou xa a
[a; -> [ égaux à a
Soit A et B deux intervalles :
* L'intersection des intervalles A et B est l'intervalle des éléments appartenant à A et B. On note
A 5 B et on lit : A inter B. xϵA 5 B équivaut à xϵA et xϵB
* L'union des intervalles A et B est l'intervalle des éléments appartenant à A ou B. On note A 7 B
et on lit : A union B. xϵA 7 B équivaut à xϵA ou xϵB

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TITRE 3 : PROPRIETE DE THALES


Propriété de Thalès
AM AM ′
ABC est un triangle, M ϵ (AB) et M ′ ϵ (AC). Si (MM ′)//(BC) alors AB
= AC
A M' M A

B C A M M'

B C
M M' B C

Réciproque de la propriété de Thalès

m
ABC est un triangle, M ϵ (AB) et M ′ ϵ (AC) tels que la position de M par rapport à A et B

co
AM AM ′
soit la même que celle de M' par rapport à A et C. Si AB
= AC
alors (MM ′)//(BC).

Conséquence de la propriété de Thalès

s.
AB AC BC
ABC est un triangle, M ϵ (AB) et M ′ ϵ (AC). Si (MM ′)//(BC) alors AM
= AM ′ = MM ′ .

ve
M M'
B B

A eu A
C
pr
M' M C
se
sle

TITRE 4 : TRIGONOMETRIE
Définition
On appelle rapports, lignes ou relations trigonométriques l'ensemble cosinus, sinus, tan-
e

gente et cotangente. Les rapports trigonométriques s'appliquent toujours dans un triangle


rectangle. Soit ABC un triangle en A :
ut

B
.to

A C
w

* On appelle cosinus d'un angle aigu le quotient du côté adjacent à cet angle par l'hypoténuse.
côté adjacent à B̂ AB
cos ABC = = BC .
ww

hypoténuse

* On appelle sinus d'un angle aigu le quotient du côté opposé à cet angle par l'hypoténuse.
côté opposéà B̂ AC
sin ABC = hypoténuse
= BC .
* On appelle tangente d'un angle aigu le quotient du côté opposé à cet angle par le côté adjacent.
côté opposéà B̂ AC
tan ABC = = AB .
coté adjacent à B̂

* On appelle cotangente d'un angle aigu le quotient du côté adjacent à cet angle par le côté
opposé.
côté adjacent à B̂ AB
cotan ABC = = AC .
coté opposéà B̂

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Propriétés
P1 : Pour tout angle aigu α, on a : 0 < cos α < 1 ; 0 < sin α < 1 ; cos2α + sin2α = 1.
P2 : Si α et β sont complémentaires alors α + β = 90J et l'on a :
1
* cos α = sinβ * sin α = cosβ * tan α = tan β .
sin α cos α 1
P3 : Pour tout angle aigu α, on a : tan α = cos α et cotan α = sin α = tan α .

Tableau trigonométrique des angles remarquables

m
α 0J 30J 45J 60J 90J 180J

co
1 2 3
sin α 0 2 2 2 1 0
3 2 1
cos α 1 0 -1

s.
2 2 2

1 0

ve
3
tan α 0 3
3

cotan α 3 1 3
0
eu 3
pr
se

TITRE 5 : TRIANGLES SEMBLABLES


Propriétés
sle

P1 : Si deux triangles sont semblables alors leurs côtés sont deux à deux proportionnels. C'est-à-
AB BC AC
dire que si ABC et PQR sont semblables alors PQ
= QR = PR .
e

P2 : Si deux triangles sont semblables alors leurs angles sont deux à deux de même mesure.
ut

d = mes BAC
C'est-à-dire que si ABC et PQR sont semblables alors mes QPR d ;
d = mes ABC
mes PQR d et mes QRP
d = mes BCA
d.
.to

P3 : Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux proportionnels alors ils sont semblables.
P4 : Si deux triangles ont leurs angles deux à deux de même mesure alors ils sont semblables.
w

Conséquences
ww

* Deux triangles équilatéraux sont semblables;


* Deux triangles isocèles rectangles sont semblables.
* Pour montrer que deux triangles sont semblables, il suffit de montrer qu'ils ont deux
angles de même mesure.

Rapport de similitude
Soient ABC et PQR deux triangles semblables, le rapport de similitude k du triangle PQR
AB BC AC
par rapport au triangle ABC vaut : k = PQ = QR = PR .

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TITRE 6 : RELATIONS METRIQUES


Soit ABC un triangle rectangle en B et H le projeté orthogonal de B sur [AC].
A

B C

P1 : Propriété de Pythagore : le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des côtés de

m
l'angle droit : AC2 = AB2 + BC2.
P2 : Le produit de l'hypoténuse par la hauteur est égal au produit des côtés de l'angle droit :

co
AC - BH = AB - BC.
-

-
P3 : Le carré de l'un des côtés de l'angle droit est égal au produit de la projection orthogonale de

s.
ce côté sur l'hypoténuse par l'hypoténuse : AB2 = AH - AC et BC2 = CH - AC.

-
P4 : Le carré de la hauteur relative à l'hypoténuse est égal au produit des longueurs qu'elle déter-

ve
mine sur l'hypoténuse : BH2 = AH - HC .
-

eu
pr
TITRE 7 : ANGLES ET CERCLES
se

Définition (angle inscrit)


d est inscrit dans le cercle
Soit A, B et C trois points d'un cercle (𝒞). On dit que l'angle ACB
sle

(𝒞). De plus, on dit que l'arc de cercle ne contenant pas C et délimité par A et B est l'arc AB de
d.
cercle intercepté par l'angle inscrit ACB
B
AB
e

A
ut

(𝒞)
.to

Définition (angle au centre)


w

d (et aussi l'angle


Soit A et B deux points d'un cercle (𝒞) de centre O. L'angle saillant AOB
ww

rentrant AOB) est appelé angle au centre.


B
angle saillant
d
AOB
A O

angle rentrant
(𝒞) AOB

Propriété
Dans un cercle, un angle au centre mesure le double d'un angle inscrit interceptant le
même arc.

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Exemples : Avec des angles au centre saillants


d et les angles inscrits AMB interceptent le même arc AB. On a donc :
Les angles au centre AOB
mes AOB = 2 mes AMB.
A A

86J 60J

m
B B
O O
30J
43J

co
M
M

s.
Exemple : Avec un angle au centre rentrant

ve
(𝒞)
L'angle au centre AOB et l'angle inscrit AMB interceptent
200J

A
O
B
eu
le même arc AB. On a donc mes AOB = 2 mes AMB
pr
100J
se

M
* Dans un cercle, deux angles inscrits interceptant le même arc de cercle ont la même mesure.
A
sle

L'angle AMB et ANB interceptent le même arc de cercle


50J B
AB. Ils ont alors la même mesure :
e

M
50 J

mes AMB = mes ANB.


ut

N
.to

Propriété : Triangle inscrit dans un cercle (𝒞)


w

Si un triangle ABC est inscrit dans un cercle (𝒞) B C


ww

et que son hypoténuse [BC] constitue le diamètre

de ce cercle alors il est rectangle en A. A

(𝒞) A
Propriété : Quadrilatère inscrit dans un cercle

Si un quadrilatère ABCD est inscrit dans un cercle B D


O
(𝒞) alors ses angles opposés sont suppléméntaires.

d + mes ADC
d = 180J et mes BAD
d + mes BCD
d = 180J C
mes ABC

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Polygônes réguliers
Définition
On dit qu'un polygône est régulier si tous ses côtes ont la même longueur et tous ses angles
ont la même mesure.

m
co
s.
ve
Propriété
eu
pr
P1 : Les sommets d'un polygône régulier sont cocycliques : ils sont tous sur un même cercle. On
désigne aussi le centre de ce cercle comme étant le centre du polygône.
se
e sle
ut

P2 : Dans un polygône régulier à n côtés chaque angle au centre déterminé par deux côtés consé-
.to

360J
cutifs à une mesure égale à n
. Avec l'octogone régulier (8 cotés) les angles au centre mesu-
360J
rent tous 8
= 45J .
w
ww

P3 : La mesure d'un angle formé par deux côtés consécutifs dans un polygône régulier à n côtés
360J
est égale à 180J - n
. Avec un heptagone régulier (7 côtés),la mesure d'un angle entre deux

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côtés consécutifs est de : 180J -


360J ~ 128, 57J.
-
7

m
co
s.
ve
eu
pr
se
e sle
ut
.to
w
ww

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SA 2 : CONFIGURATION DE L'ESPACE
TITRE 1 : CONE DE REVOLUTION
I- Cône
Définition
La rotation du triangle SOB autour de l'axe (SO) engendre dans l'espace un solide appelé
cône de révolution.

m
co
s.
ve
Il est caractérisé par :
* une génératrice ou un apothème a = SA = SB = SM
* un rayon r = OA = OB = OM
* une hauteur h = SO.
eu
pr
En considérant le triangle rectangle SOB, d'après la propriété de Pythagore on a :
SB2 = SO2 + OB2 soit a2 = h2 + r 2.
se

La base d'un cône de révolution est un cercle, son axe est la hauteur du cône.
Par conséquent un cône d'apothème a, de rayon r et de hauteur h a pour :
sle

- périmètre de base P = 2π r.
- aire de base 𝒜 B = π r 2.
- aire latérale 𝒜 L = πra.
e

- aire totale 𝒜 T = 𝒜 B + 𝒜 L soit 𝒜 T = π r 2 + π ra d'où 𝒜 T = π r(r + a).


ut

𝒜 B- h πr 2 h
- volume V = = .
-

3 3
.to

360J- r
- angle au sommet du développement de la surface latérale α = .
-

II- PYRAMIDE
w

Définition
ww

On appelle pyramide tout solide de l'espace obtenue en joignant les sommets d'un polygône
à un sommet S non situé dans le plan de ce polygône. Le polygône est appelé base de la pyramide.
Le sommet S est appelé sommet principal de la pyramide.
S

C
D

A
H B

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Cette pyramide ci-dessus admet pour :


- sommet principal le point S
- polygône de base le quadrilatère ABCD
- apothème le segment [SH].

N.B : Une pyramide est dite régulière lorsque sa base est un polygône régulier et que ses faces
latérales sont des triangles isocèles tous superposables.

m
co
Une pyramide régulière d'apothème a, de hauteur h dont la base est un polynône à n côtés tel que
la longueur d'un côté de la base vaut c a pour :
- périmètre de base Pb = c - n.
-

s.
Pb - a
- aire latérale 𝒜 L = .
-

ve
- aire totale 𝒜 T = 𝒜 B + 𝒜 L avec 𝒜 B l'aire du polygône de base.
𝒜 B- h
- volume V = .
-

eu
pr
se
e sle
ut
.to
w
ww

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TITRE 2 : SECTION PLANE


I-Section d'un cône et d'une pyramide par un plan (𝒫
𝒫)

m
co
s.
ve
Le coefficient de réduction k est tel que :
AB AD BD AF AG FG
k= = AE = CE k = AB = AC = BC
AC
eu
Par conséquent, l'echelle de réduction est le rapport k d'une longueur du solide réduit à la lon-
gueur correspondante du solide initial. Soit a ′ l'apothème, r ′ le rayon et h ′ la hauteur du solide
pr
réduit et a, r et h respectivement leur correspondant au niveau du solide initial, alors on a :
a′ r′ h′
se

k= a
= r
= h.
Aire de base du solide réduit Volume du solide réduit
On a également : Aire de base du solide initial
= k2 et Volume du solide initial
= k3.
sle

II-Tronc d'un cône et d'une pyramide


e
ut
.to
w
ww

Tronc de cône Tronc de pyramide


Soit k le coefficient de réduction du solide réduit par rapport au solide initial, ht la hauteur du
tronc de solide, at l'apothème du tronc de solide, 𝒜Lt son aire latérale et Vt son volume.
Et a, h, 𝒜L et V respectivement l'apothème, la hauteur, l'aire latérale et le volume du solide initial
ainsi, on a les relations suivantes :
- l'apothème at du tronc de solide vaut : at = a(1 - k)
- la hauteur ht du tronc de solide vaut : ht = h(1 - k)
- l'aire latérale 𝒜 Lt du tronc de solide vaut : 𝒜 Lt = 𝒜 L(1 - k2)
- le volume Vt du tronc de solide vaut : Vt = V (1 - k3).

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SA 3 : CALCUL LITTERAL
TITRE 1 : MONOMES-POLYNOMES
Définition et Vocabulaire
* On appelle monôme une expression littérale qui peut s'écrire sous la forme axn où aϵ et nϵ . R N
- a est appelé le coefficient du monôme, x est appelé la variable du monôme et n est appelé le
dégré du monôme.
3
Exemples : 5 x3 ; - 4 y5 et 96 sont des monômes.
- 5 x3 est un monôme de coefficient 5 , de variable x et de degré 3.

m
3 3
- - 4 y5 est un monôme de coefficient - 4 , de variable y et de degré 5.

co
- 96 = 96x0 = 96y0 = 96z0 est un monôme de coefficient 96, de variable x et de degré 0.
* On appelle polynôme une somme algébrique de monômes. Le degré d'un polynôme est le degré
du monôme ayant le plus haut degré.

s.
1
Exemples : 4x + 3 ; 5x2 + 7x - 8 ; 7 x8 + 2 x4 - 25x3 - 9 ; -6x5 + 7x4 - 3x3 - 2x2 + 12x + 6 sont des

ve
polynômes.
14
- P(x) = 3x3 + 15x2 - 11 x7 + 3
x est un polynôme de dégré 7.

eu
I-Développer, réduire, ordonner
* Développer une expression littérale c'est la transformer en une somme algébrique de monômes.
pr
* Réduire une somme c'est réduire le nombre de termes de la somme.
* Ordonner une somme c'est réécrire la somme soit suivant les puissances croissantes de la
se

variable c'est-à-dire à partir des monômes de dégré plus petit aux monômes de degré plus élevés
ou soit suivant les puissances décroissantes de la variable c'est-à-dire disposer la somme des
sle

monômes de dégré plus élevés aux monômes de degré plus petit.

N.B : Le calcul de réduction se fait entre monômes de même degré.


e
ut

Propriétés
Soit a, b et c des nombres réels :
.to

P1 : a + (b - c) = a + b - c
P2 : a - (b + c) = a - b - c
P3 : a - (b - c) = a - b + c
w

P4 : a(b + c) = ab + ac
ww

P5 : a(b - c) = ab - ac
P6 : (a + b)2 = a2 + 2ab + b2
P7 : (a - b)2 = a2 - 2ab + b2
P8 : (a - b)(a + b) = a2 - b2
Les propriétés P6, P7 et P8 sont appelés identités remarquables.

II- Factorisation
Définition
Factoriser une expression c'est l'écrire sous forme d'un produit de facteurs du premier degré.

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TITRE 2 : EQUATIONS ET INEQUATIONS DANS R


Règles
* Pour résoudre une équation du type (ax + b)(cx + d) = 0, on résout séparement chacune des
équations ax + b = 0 et cx + d = 0. Et l'ensemble solution de l'équation (ax + b)(cx + d) = 0 est
constitué de chacune des solutions des équations ax + b = 0 et cx + d = 0.
* Résolution d'une équation du type |x - a| = b
- Si b < 0 alors l'équation |x - a| = b n'admet pas de solutions dans R. Ainsi SR = ∅.

m
- Si b  0 alors l'équation |x - a| = b équivaut à x - a = b ou x - a = -b.

{{ ax dans R, on résout chacune des

co
+b0
* Pour résoudre un système d'inéquation du type
cx + d < 0
inéquations ax + b  0 et cx + d < 0. L'ensemble solutions du système est l'intersection des

s.
ensembles solutions de chacunes des inéquations constituants le système.

ve
TITRE 3 : EQUATION DE DROITE
Définition eu
Soient a, b et c des nombres réels non tous nuls. Dans le plan muni d'un repère,
pr
* toute droite a une équation de la forme ax + by + c = 0
* toute équation de la forme ax + by + c = 0 est une équation d'une droite.
se

Cette équation est appelée équation cartésienne de droite.


Dans le plan rapporté à un repère toute droite peut-être caractérisée par une équation de la forme
sle

y = ax + b appelée équation réduite de droite où a et b sont des réels.


Dans l'équation de droite, y = ax + b, a est appelé coefficient directeur de la droite et b est appelé
ordonnée à l'origine.
e
ut

Propriétés
.to

P1 : Le plan est muni d'un repère orthonormé. (D) et (D ′) sont deux droites du plan d'équations
respectives y = ax + b et y = a ′x + b ′.
w

* On dit que (D) et (D ′) sont parallèles si et seulement si a = a ′


* On dit que (D) et (D ′) sont perpendiculaires si et seulement si a - a ′ = -1
ww

P2 : A et B sont deux points du plan tels que A(xA; yA) et B(xB; yB). La droite qui passe par les point
y -y
A et B a pour coefficient directeur a = xBB - xAA avec xB =/ xA.
P3 : Une droite parallèle à l'axe des ordonnées a une équation de la forme x = k (kϵ R). Elle n'a ni
coefficient directeur, ni ordonnée à l'origine et tous les points de cette droite ont la même abs-
cisse k.
P4 : Une droite parallèle à l'axe des abscisses a une équation de la forme y= b (bϵ R). Le coefficient
directeur de cette droite est nul et tous les points de cette droite ont la même ordonnée b.

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TITRE 4 : EQUATIONS ET INEQUATIONS DANS R- R

-
{{ ax + by + c = 0 (1)
I- Pour résoudre un système d'équation du type
{ a x + b y + c = 0 (2) l'on dispose de 4 méthodes
′ ′ ′

* Méthode graphique
- Construire dans un même repère les droites dont les équations sont les équations du système.
- Déterminer les coordonnées du point d'intersection des droites tracées ou construite.

m
* Méthode par combinaison

co
- Elimination de x : on multiplie chaque membre de l'équation (1) par a ′ et on multiplie chaque
membre de l'équation (2) par (-a) puis on additionne membre à membre les équations obtenues.
- Elimination de y : on multiplie chaque membre de l'équation (1) par b ′ et on multiplie chaque

s.
membre de l'équation (2) par (-b) puis on additionne membre à membre les équations obtenues.

ve
* Méthode par substitution
eu
Dans l'équation (1), on exprime y en fonction de x, puis dans l'équation (2) on remplace y par
son expression et on détermine x. Enfin dans l'expression de y en fonction de x, on remplace x
pr
par sa valeur.
se

* Méthode par comparaison


- Dans l'équation (1), on exprime y en fonction de x.
sle

- Dans l'équation (2) aussi, on exprime y en fonction de x.


- Puis on égale les deux expressions de y obtenues et on détermine x.
e

- Enfin dans l'une des deux expressions de y, on remplace x par sa valeur.


ut

R - R, une inéquation du type ax + by + c > 0


.to

II- Pour résoudre dans


-

1) On trace dans un repère la droite (D) d'équation ax + by + c = 0.


2) On remplace les coordonnées du centre O(0; 0) du repère dans l'inéquation. On apprécie
w

l'inégalité obtenue, puis on déduit la partie du plan solution de cette inéquation.


ww

N.B : Toute droite (D) d'équation ax + by + c = 0 divise un plan en trois parties :


- un démi-plan de frontière (D) dont les couples de coordonnées des points vérifient
ax + by + c < 0.
- une droite (D) dont les couples de coordonnées des points vérifient ax + by + c = 0.
- un démi-plan de frontière (D) dont les couples de coordonnées des points vérifient ax+by+ c> 0.

III- Pour résoudre dans R - R, un système d'inéquations du type {{{ ax + by + c  0 (1)


a x + b y + c  0 (2)
-

′ ′ ′

15
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F

1) On représente dans un repère (O; I; J) les droites (D1) et (D2) d'équations respectives
ax + by + c = 0 et a ′x + b ′y + c ′ = 0
2) On remplace les coordonnées de O dans les deux inéquations puis on apprécie les inégalités
obtenues.
3) On hachure le démi-plan non solution de chacune des deux inéquations puis on détermine la
partie du plan solution du système d'inéquation.

m
co
s.
ve
eu
pr
se
e sle
ut
.to
w
ww

16
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F

TITRE 5 : MULTIPLICATION D'UN VECTEUR PAR UN NOMBRE REEL


1. Caractéristique d'un vecteur
Un vecteur est caractérisé par : sa direction qui est le support du vecteur; son sens et sa
norme qui est la longueur du segment représenté par le vecteur.

Ainsi le vecteur AB ci-contre est

caractérisé par : - Sa direction est la droite (AB)

m
- Son sens du point A vers le point B
A
- Sa norme noté ‖AB‖ = AB qui est la longueur du

co
B segment [AB].

2. Egalité de deux vecteurs

s.
On dit que deux vecteurs sont égaux lorsqu'ils ont la même direction, le même sens et la

ve
même norme.
A ABCD est un parallélogramme.
B

D C
eu
Les vecteurs AB et DC sont égaux.

Les vecteurs AD et BC sont égaux.


pr
3. Vecteurs opposés
se

On dit que deux vecteurs sont opposés lorsqu'ils ont la même direction,la même norme et
de sens contraires.
sle

EFGH est un rectangle. Les vecteurs FG et HE sont opposés.


E F
Les vecteurs HG et GH sont opposés. Et on a :

HG + GH =~0 => HG = -GH.


e

H G
ut

4. Relation de Chasles
.to

A, B et C sont trois points du plan, on a : AB + BC = AC.

5. Somme de deux vecteurs


w

ABCD est un parallélogramme.


ww

On a : AB + BC = AC
A B
AB + AD = AB + BC = AC

D C BA + BC = BA + AD = BD et DA + DC = DB

6. Produit d'un vecteur par un nombre

On appelle produit du vecteur non AB par un nombre réel k, le vecteur MN tel que :
* les droires (MN) et (AB) ont la même direction

* MN et AB {{ ont le même sens lorsque k est positif


ont des sens contraires lorsque k est négatif

17
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F

* MN = |k|.AB On note MN = k AB.


Le produit du vecteur AB par 0 est le vecteur nul : AB - 0 =~0.

-
Le produit du vecteur nul ~0 par un nombre réel k est le vecteur nul : ~0 - k =~0.

-
Propriétés
A,B,C et D sont des points du plan; k et k ′ sont des nombres réels. On a :
P1 : k(k ′AB) = (k - k ′)AB ex : -2 ( 5
) = (-2 - )AB = -
5 10

m
AB AB.
-

-
3 3 3

P2 : kAB + k ′AB = (k + k ′)AB ex : 7AB - 15AB = (7 - 15)AB = -8AB.

co
P3 : kAB + kCD = k(AB + CD) ex : 6AB - 6CB = 6(AB - CB) = 6(AB + BC) = 6AC
P4 : 1 - AB = AB.
-

s.
Vecteurs colinéaires

ve
On dit que deux vecteurs sont colinéaires lorsqu'ils ont même direction ou lorsque l'un d'eux
est le vecteur nul.
A eu
Les droites (AB) et (CD) parallèles

C B alors les vecteurs AB et CD sont


pr
D colinéaires.
se

Propriétés
P1 : A,B,C et D sont quatre points du plan. Les vecteurs AB et CD sont colinéaires si et seulement
sle

si il existe un nombre réel k non nul tel que AB = k CD.


P2 : Les points A,B et C sont alignés si et seulement si AB = k AC.
e
ut

Vecteurs directeurs d'une droite


.to

On dit que le vecteur non nul AB est un vecteur directeur de la droite (D) lorsque les droites
(D) et (AB) sont parallèles.
w

A (D)
ww

Vecteurs orthogonaux
On dit que deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsqu'ils sont des vecteurs directeurs
de deux droites perpendiculaires.
~u ~u est un vecteur directeur de la
(D1)
droite (D1) et ~v est un vecteur directeur
~v
de la droite (D2). Or (D1) ⊥ (D2) alors ~u et ~v sont orthogonaux.
(D2)

18
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F

N.B
Si une droite (D) a pour équation cartésienne ax + by + c = 0 alors un vecteur orthogonal ou
normal à (D) est ~n(a; b) et un vecteur directeur de (D) est ~u(-b; a).

m
co
s.
ve
eu
pr
se
e sle
ut
.to
w
ww

19
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F

TITRE 6 : CALCUL SUR LES COORDONNEES DE VECTEURS


Propriétés
P1 : Le plan est muni d'un repère (O; I; J). M est un point du plan et (x; y) un couple de nombres
réels. Si OM = xOI + yOJ alors on dit que le point M a pour coordonnées le couple de nombres
réels (x; y) et on note M(x; y) ou M (y). x est la première composante et y la deuxième.
x

y M De même si OM = xOI + yOJ alors le vecteur

m
J OM a pour coordonnées (x; y) et on note

co
OM(x; y) ou OM(y).
x

O I x
x -x
P2 : Si A et B sont deux points du plan tels que A(xA; yA) et B(xB; yB) alors AB(yBB- yAA).

s.
( ).
~ ′ sont deux vecteurs du plan tels que ~u(x; y) et u
~ ′(x ′; y ′) alors ~u + u
~′ x+x ′
P3 : ~u et u

ve
y+y ′

P4 : Le plan est muni d'un repère. A et B sont des points du plan, k est un nombre réel. Si AB(x; y)
alors kAB(kx; ky). eu
P5 : Deux vecteurs sont égaux lorsqu'ils ont les mêmes coordonnées. Le plan est muni d'un repère.
pr
A,B,A' et B' sont des points du plan tels que AB(x; y) et A ′B ′(x ′; y ′) alors AB = A ′B ′ si et

{{ x = x .
se


seulement si
{ y= y ′

P6 : Le plan est muni d'un repère. AB(x; y) et A ′B ′(x ′; y ′) sont colinéaires si et seulement si
sle

xy ′ - x ′y = 0.

P7 : Le plan est muni d'un repère orthonormé. AB et A ′B ′ sont deux vecteurs non nuls.
e
ut

AB(x; y) et AB(x ′; y ′) sont orthogonaux si et seulement si xx ′ + yy ′ = 0.


P8 : Le plan est muni d'un repère (O; I; J). K est le milieu du segment [AB].
.to

Si A(xA; yA) et B(xB; yB) alors K ( ).


xA + xB yA + yB
2
; 2
P9 : Le plan est muni d'un repère orthonormé. A et B sont des points du plan.
w

Si A(xA; yA) et B(xB; yB) alors AB = (xB - xA)2 + (yB - yA)2 .


ww

20
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F

SA 4 : ORGANISATION DES DONNEES


TITRE 1 : APPLICATIONS AFFINES
Définition
Soient a et b deux réels. On appelle applicaton affine de coefficient a et de terme constant
b la correspondance qui à chaque élément x associe le nombre réel ax + b.
On dit que l'application affine f est définie par : f (x) = ax + b.

m
Représentation graphique

co
Le plan est muni du repère (O; I; J). a et b sont des réels donnés. f est l'application affine
définie par : f (x) = ax + b. Elle a pour représentation graphique la droite d'équation : y = ax + b.

s.
Sens de variation
f est l'application affine définie par : f (x) = ax + b. u et v deux réels.

ve
* Lorsque a > 0, f est croissante et si u < v, on a : f (u) < f (v)

eu
* Lorsque a = 0, f est constante et pour tous réels u et v, on a : f (u) = f (v) = b.
* Lorsque a < 0, f est décroissante et si u < v, on a : f (u) > f (v).
pr
se
sle

TITRE 2 : APPLICATIONS LINEAIRES


Définition
e

On appelle application linéaire, une application affine définie par : f (x) = ax, a étant un
nombre réel.
ut
.to

Propriété
Soit g une application linéaire et u, v et k des nombres réels quelconques, on a :
g(u + v) = g(u) + g(v) et g(ku) = kg(u).
w
ww

N.B
La représentation graphique d'une application linéaire est une droite passant toujours par
l'origine du repère.

21
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F

TITRE 3 : STATISTIQUES
Définition
* Population : c'est l'ensemble sur lequel porte une étude statistique.
* Individu : c'est chaque élément de la population étudiée.
* Effectif total N : c'est le nombre total des individus d'une population.
* Caractère : c'est ce sur quoi porte l'étude statistique. Il peut-être qualitatif ou quantitatif.
* Modalités ci: ce sont les différentes réponses que le caractère permet d'avoir.

m
* Effectif d'une modalité ni : c'est le nombre d'individus de la population qui représente cette
modalité.

co
n
* Fréquence d'une modalité fi = Ni : c'est le rapport entre l'effectif d'une modalité sur l'effectif total.
Elle peut-être une fraction ou un pourcentage.
* Le mode d'une série statistique : c'est la modalité qui a l'effectif le plus grand. On peut avoir

s.
plusieurs modes.

ve
∑ nici
* La moyenne m = N
: c'est le rapport de la somme des produits de chaque modalité par son
effectif sur l'effectif total.
eu
* Classe modale : c'est une classe ayant l'effectif le plus élevé.
pr
I- Diagramme d'une série statistique
Dans une série statistique, on distingue plusieurs diagrammes à savoir : le diagramme
se

circulaire, le diagramme semi-circulaire, le diagramme en bâton et le diagramme à bandes.


sle

II- Caractère quantitatif


Définition
* On appelle effectif cumulé de la modalité n, la somme des effectifs de chaque modalité inférieure
e

ou égale à n.
ut

* On appelle fréquence cumulée de la modalité n, le quotient de l'effectif cumulé de la modalité n


par l'effectif total.
.to

Le diagramme en bâton est le diagramme où chaque modalité est représenté par un trait (un
bâton) de longueur proportionnelle à son effectif.
w

III- Regroupement en classe


ww

Définition
Une classe est un intervalle de la forme [a; b[ où a et b sont des réels.
a+b
L'amplitude d'une classe vaut b - a et son centre est 2 .
ni - 360 effectif de la classe - 360
La mesure α d'un secteur en dégré vaut α = =
-

N effectif total
Pour dessiner le diagramme circulaire correspondant à une série statistique, on détermine les
mesures des secteurs circulaires associés aux classes. Ainsi le diagramme circulaire est tel que
la mesure d'un secteur est proportionnelle à l'effectif de la classe correspondante.
Pour dessiner le diagramme à bandes correspondant à une série statistique, on trace dans le
repère orthogonal des bandes juxtaposées de même largeur que l'amplitude de chaque classe et
de hauteurs proportionnelles aux effectifs correspondants.

22

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