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U.O.F
SA 1 : TRIANGLE
TITRE 1 : NOMBRES REELS
I- RACINE CARREE
Définition
On appelle racine carrée du nombre positif a, le nombre positif dont le carré est a. On note
√a , on lit racine carrée de a. Le symbole √ est appelé radical.
Exemple : 64 = 8 car 82 = 64 ; 144 = 12 ; 256 = 16 ; 6, 25 = 2, 5 ; 4900 = 70 ;
m
Remarque : Les nombres négatifs n'ont pas de racine carrée.
co
Conséquences
* a et b sont des nombres positifs : √a = b équivaut à a = b2 ; √a 0 et (√a )2 = a.
s.
* La racine carrée de 0 est égale à 0 : 0 = 0.
ve
Propriété : a et b sont des nombres positifs et n un entier relatif.
P1 : a - b = √a - b eu
-
a √a
P2 : = si b =/ 0
pr
b b
P3 : x√a - y b = xy ab
se
-
P6 : (a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd
P7 : (a - b)2 = a2 - 2ab + b2
e
P8 : (a + b)2 = a2 + 2ab + b2
ut
P9 : (a - b)(a + b) = a2 - b2
.to
= (a -
a+ b a + b )(a + b )
P12 : a + b et a - b sont des expressions conjuguées.
w
a- b ( b )(a + b )
Ainsi pour écrire une expression sans radical au dénominateur, il suffit de multiplier le
ww
1
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
P3 : Deux nombres réels négatifs sont rangés dans l'ordre contraires que leurs carrés :
a b équivaut à a2 b2
P4 : Deux nombres réels de même signe et différents de zéro sont rangés dans l'ordre contraire de
leurs inverses.
m
* comparer leurs inverses ;
co
* étudier le signe de leur différence ;
* les placer dans des intervalles disjoints.
s.
III- Encadrements
ve
Soient a, b, c, d, x et y des nombres réels positifs tels que a x b (1) et c y d (2) .
* Encadrer une somme x + y .
eu
On ajoute juste membre à membre soit (1) + (2) implique a + c x + y b + d
* Encadrer un produit 3x et -5y .
pr
Comme 3 > 0 alors on a : 3a 3x 3b et vu que -5 < 0 alors on a : -5d -5y -5c
* Encadrer une différence x - y
se
x
* Encadrer un quotient y
1 1
on précise d'abord un encadrement de de même sens que celui de x soit 1y 1c
e
y d
ainsi
-
y d
.to
N.B : * Lorsqu'on multiplie une inéquation par un nombre négatifs le sens de celle-ci change.
Si a x b implique -b -x -a
1
* De même quand on passe à l'inverse, l'inéquation change aussi de sens. Si a x b alors 1x a1 .
w
b
ww
2
MINIMUM 15 EN MATHS
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Propriété
m
La racine carrée du carré d'un nombre est égale à la valeur absolue de ce nombre.
On a a2 = |a| et |a| = a si a > 0 ; |a| = -a si a < 0 ; |a| = 0 si a = 0.
co
< < <
II- Distance de deux nombres
s.
Soit ( ) une droite de repère OI, A et B deux points de ( ) d'abscisses respectives a et b.
ve
A O I B ( ) Distance des nombres a et b = d(a; b) = AB = |b - a|.
a 0 1 b
eu
III- Intervalle
Vocabulaire : a et b sont des nombres réels tels que a < b.
pr
- Les nombres a et b sont les bornes de chacun des intervalles suivants : [a; b] ; [a; b[ ; ]a; b] et ]a; b[ .
- La distance |a - b| de ces nombres a et b est appelée l'amplitude de ces intervalles.
se
encadrements.
3
MINIMUM 15 EN MATHS
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B C A M M'
B C
M M' B C
m
ABC est un triangle, M ϵ (AB) et M ′ ϵ (AC) tels que la position de M par rapport à A et B
co
AM AM ′
soit la même que celle de M' par rapport à A et C. Si AB
= AC
alors (MM ′)//(BC).
s.
AB AC BC
ABC est un triangle, M ϵ (AB) et M ′ ϵ (AC). Si (MM ′)//(BC) alors AM
= AM ′ = MM ′ .
ve
M M'
B B
A eu A
C
pr
M' M C
se
sle
TITRE 4 : TRIGONOMETRIE
Définition
On appelle rapports, lignes ou relations trigonométriques l'ensemble cosinus, sinus, tan-
e
B
.to
A C
w
* On appelle cosinus d'un angle aigu le quotient du côté adjacent à cet angle par l'hypoténuse.
côté adjacent à B̂ AB
cos ABC = = BC .
ww
hypoténuse
* On appelle sinus d'un angle aigu le quotient du côté opposé à cet angle par l'hypoténuse.
côté opposéà B̂ AC
sin ABC = hypoténuse
= BC .
* On appelle tangente d'un angle aigu le quotient du côté opposé à cet angle par le côté adjacent.
côté opposéà B̂ AC
tan ABC = = AB .
coté adjacent à B̂
* On appelle cotangente d'un angle aigu le quotient du côté adjacent à cet angle par le côté
opposé.
côté adjacent à B̂ AB
cotan ABC = = AC .
coté opposéà B̂
4
MINIMUM 15 EN MATHS
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Propriétés
P1 : Pour tout angle aigu α, on a : 0 < cos α < 1 ; 0 < sin α < 1 ; cos2α + sin2α = 1.
P2 : Si α et β sont complémentaires alors α + β = 90J et l'on a :
1
* cos α = sinβ * sin α = cosβ * tan α = tan β .
sin α cos α 1
P3 : Pour tout angle aigu α, on a : tan α = cos α et cotan α = sin α = tan α .
m
α 0J 30J 45J 60J 90J 180J
co
1 2 3
sin α 0 2 2 2 1 0
3 2 1
cos α 1 0 -1
s.
2 2 2
1 0
ve
3
tan α 0 3
3
cotan α 3 1 3
0
eu 3
pr
se
P1 : Si deux triangles sont semblables alors leurs côtés sont deux à deux proportionnels. C'est-à-
AB BC AC
dire que si ABC et PQR sont semblables alors PQ
= QR = PR .
e
P2 : Si deux triangles sont semblables alors leurs angles sont deux à deux de même mesure.
ut
d = mes BAC
C'est-à-dire que si ABC et PQR sont semblables alors mes QPR d ;
d = mes ABC
mes PQR d et mes QRP
d = mes BCA
d.
.to
P3 : Si deux triangles ont leurs côtés deux à deux proportionnels alors ils sont semblables.
P4 : Si deux triangles ont leurs angles deux à deux de même mesure alors ils sont semblables.
w
Conséquences
ww
Rapport de similitude
Soient ABC et PQR deux triangles semblables, le rapport de similitude k du triangle PQR
AB BC AC
par rapport au triangle ABC vaut : k = PQ = QR = PR .
5
MINIMUM 15 EN MATHS
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B C
P1 : Propriété de Pythagore : le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des côtés de
m
l'angle droit : AC2 = AB2 + BC2.
P2 : Le produit de l'hypoténuse par la hauteur est égal au produit des côtés de l'angle droit :
co
AC - BH = AB - BC.
-
-
P3 : Le carré de l'un des côtés de l'angle droit est égal au produit de la projection orthogonale de
s.
ce côté sur l'hypoténuse par l'hypoténuse : AB2 = AH - AC et BC2 = CH - AC.
-
P4 : Le carré de la hauteur relative à l'hypoténuse est égal au produit des longueurs qu'elle déter-
ve
mine sur l'hypoténuse : BH2 = AH - HC .
-
eu
pr
TITRE 7 : ANGLES ET CERCLES
se
(𝒞). De plus, on dit que l'arc de cercle ne contenant pas C et délimité par A et B est l'arc AB de
d.
cercle intercepté par l'angle inscrit ACB
B
AB
e
A
ut
(𝒞)
.to
angle rentrant
(𝒞) AOB
Propriété
Dans un cercle, un angle au centre mesure le double d'un angle inscrit interceptant le
même arc.
6
MINIMUM 15 EN MATHS
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86J 60J
m
B B
O O
30J
43J
co
M
M
s.
Exemple : Avec un angle au centre rentrant
ve
(𝒞)
L'angle au centre AOB et l'angle inscrit AMB interceptent
200J
A
O
B
eu
le même arc AB. On a donc mes AOB = 2 mes AMB
pr
100J
se
M
* Dans un cercle, deux angles inscrits interceptant le même arc de cercle ont la même mesure.
A
sle
M
50 J
N
.to
(𝒞) A
Propriété : Quadrilatère inscrit dans un cercle
d + mes ADC
d = 180J et mes BAD
d + mes BCD
d = 180J C
mes ABC
7
MINIMUM 15 EN MATHS
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Polygônes réguliers
Définition
On dit qu'un polygône est régulier si tous ses côtes ont la même longueur et tous ses angles
ont la même mesure.
m
co
s.
ve
Propriété
eu
pr
P1 : Les sommets d'un polygône régulier sont cocycliques : ils sont tous sur un même cercle. On
désigne aussi le centre de ce cercle comme étant le centre du polygône.
se
e sle
ut
P2 : Dans un polygône régulier à n côtés chaque angle au centre déterminé par deux côtés consé-
.to
360J
cutifs à une mesure égale à n
. Avec l'octogone régulier (8 cotés) les angles au centre mesu-
360J
rent tous 8
= 45J .
w
ww
P3 : La mesure d'un angle formé par deux côtés consécutifs dans un polygône régulier à n côtés
360J
est égale à 180J - n
. Avec un heptagone régulier (7 côtés),la mesure d'un angle entre deux
8
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
m
co
s.
ve
eu
pr
se
e sle
ut
.to
w
ww
9
MINIMUM 15 EN MATHS
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SA 2 : CONFIGURATION DE L'ESPACE
TITRE 1 : CONE DE REVOLUTION
I- Cône
Définition
La rotation du triangle SOB autour de l'axe (SO) engendre dans l'espace un solide appelé
cône de révolution.
m
co
s.
ve
Il est caractérisé par :
* une génératrice ou un apothème a = SA = SB = SM
* un rayon r = OA = OB = OM
* une hauteur h = SO.
eu
pr
En considérant le triangle rectangle SOB, d'après la propriété de Pythagore on a :
SB2 = SO2 + OB2 soit a2 = h2 + r 2.
se
La base d'un cône de révolution est un cercle, son axe est la hauteur du cône.
Par conséquent un cône d'apothème a, de rayon r et de hauteur h a pour :
sle
- périmètre de base P = 2π r.
- aire de base 𝒜 B = π r 2.
- aire latérale 𝒜 L = πra.
e
𝒜 B- h πr 2 h
- volume V = = .
-
3 3
.to
360J- r
- angle au sommet du développement de la surface latérale α = .
-
II- PYRAMIDE
w
Définition
ww
On appelle pyramide tout solide de l'espace obtenue en joignant les sommets d'un polygône
à un sommet S non situé dans le plan de ce polygône. Le polygône est appelé base de la pyramide.
Le sommet S est appelé sommet principal de la pyramide.
S
C
D
A
H B
10
MINIMUM 15 EN MATHS
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N.B : Une pyramide est dite régulière lorsque sa base est un polygône régulier et que ses faces
latérales sont des triangles isocèles tous superposables.
m
co
Une pyramide régulière d'apothème a, de hauteur h dont la base est un polynône à n côtés tel que
la longueur d'un côté de la base vaut c a pour :
- périmètre de base Pb = c - n.
-
s.
Pb - a
- aire latérale 𝒜 L = .
-
ve
- aire totale 𝒜 T = 𝒜 B + 𝒜 L avec 𝒜 B l'aire du polygône de base.
𝒜 B- h
- volume V = .
-
eu
pr
se
e sle
ut
.to
w
ww
11
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
m
co
s.
ve
Le coefficient de réduction k est tel que :
AB AD BD AF AG FG
k= = AE = CE k = AB = AC = BC
AC
eu
Par conséquent, l'echelle de réduction est le rapport k d'une longueur du solide réduit à la lon-
gueur correspondante du solide initial. Soit a ′ l'apothème, r ′ le rayon et h ′ la hauteur du solide
pr
réduit et a, r et h respectivement leur correspondant au niveau du solide initial, alors on a :
a′ r′ h′
se
k= a
= r
= h.
Aire de base du solide réduit Volume du solide réduit
On a également : Aire de base du solide initial
= k2 et Volume du solide initial
= k3.
sle
12
MINIMUM 15 EN MATHS
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SA 3 : CALCUL LITTERAL
TITRE 1 : MONOMES-POLYNOMES
Définition et Vocabulaire
* On appelle monôme une expression littérale qui peut s'écrire sous la forme axn où aϵ et nϵ . R N
- a est appelé le coefficient du monôme, x est appelé la variable du monôme et n est appelé le
dégré du monôme.
3
Exemples : 5 x3 ; - 4 y5 et 96 sont des monômes.
- 5 x3 est un monôme de coefficient 5 , de variable x et de degré 3.
m
3 3
- - 4 y5 est un monôme de coefficient - 4 , de variable y et de degré 5.
co
- 96 = 96x0 = 96y0 = 96z0 est un monôme de coefficient 96, de variable x et de degré 0.
* On appelle polynôme une somme algébrique de monômes. Le degré d'un polynôme est le degré
du monôme ayant le plus haut degré.
s.
1
Exemples : 4x + 3 ; 5x2 + 7x - 8 ; 7 x8 + 2 x4 - 25x3 - 9 ; -6x5 + 7x4 - 3x3 - 2x2 + 12x + 6 sont des
ve
polynômes.
14
- P(x) = 3x3 + 15x2 - 11 x7 + 3
x est un polynôme de dégré 7.
eu
I-Développer, réduire, ordonner
* Développer une expression littérale c'est la transformer en une somme algébrique de monômes.
pr
* Réduire une somme c'est réduire le nombre de termes de la somme.
* Ordonner une somme c'est réécrire la somme soit suivant les puissances croissantes de la
se
variable c'est-à-dire à partir des monômes de dégré plus petit aux monômes de degré plus élevés
ou soit suivant les puissances décroissantes de la variable c'est-à-dire disposer la somme des
sle
Propriétés
Soit a, b et c des nombres réels :
.to
P1 : a + (b - c) = a + b - c
P2 : a - (b + c) = a - b - c
P3 : a - (b - c) = a - b + c
w
P4 : a(b + c) = ab + ac
ww
P5 : a(b - c) = ab - ac
P6 : (a + b)2 = a2 + 2ab + b2
P7 : (a - b)2 = a2 - 2ab + b2
P8 : (a - b)(a + b) = a2 - b2
Les propriétés P6, P7 et P8 sont appelés identités remarquables.
II- Factorisation
Définition
Factoriser une expression c'est l'écrire sous forme d'un produit de facteurs du premier degré.
13
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
m
- Si b 0 alors l'équation |x - a| = b équivaut à x - a = b ou x - a = -b.
co
+b0
* Pour résoudre un système d'inéquation du type
cx + d < 0
inéquations ax + b 0 et cx + d < 0. L'ensemble solutions du système est l'intersection des
s.
ensembles solutions de chacunes des inéquations constituants le système.
ve
TITRE 3 : EQUATION DE DROITE
Définition eu
Soient a, b et c des nombres réels non tous nuls. Dans le plan muni d'un repère,
pr
* toute droite a une équation de la forme ax + by + c = 0
* toute équation de la forme ax + by + c = 0 est une équation d'une droite.
se
Propriétés
.to
P1 : Le plan est muni d'un repère orthonormé. (D) et (D ′) sont deux droites du plan d'équations
respectives y = ax + b et y = a ′x + b ′.
w
P2 : A et B sont deux points du plan tels que A(xA; yA) et B(xB; yB). La droite qui passe par les point
y -y
A et B a pour coefficient directeur a = xBB - xAA avec xB =/ xA.
P3 : Une droite parallèle à l'axe des ordonnées a une équation de la forme x = k (kϵ R). Elle n'a ni
coefficient directeur, ni ordonnée à l'origine et tous les points de cette droite ont la même abs-
cisse k.
P4 : Une droite parallèle à l'axe des abscisses a une équation de la forme y= b (bϵ R). Le coefficient
directeur de cette droite est nul et tous les points de cette droite ont la même ordonnée b.
14
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
-
{{ ax + by + c = 0 (1)
I- Pour résoudre un système d'équation du type
{ a x + b y + c = 0 (2) l'on dispose de 4 méthodes
′ ′ ′
* Méthode graphique
- Construire dans un même repère les droites dont les équations sont les équations du système.
- Déterminer les coordonnées du point d'intersection des droites tracées ou construite.
m
* Méthode par combinaison
co
- Elimination de x : on multiplie chaque membre de l'équation (1) par a ′ et on multiplie chaque
membre de l'équation (2) par (-a) puis on additionne membre à membre les équations obtenues.
- Elimination de y : on multiplie chaque membre de l'équation (1) par b ′ et on multiplie chaque
s.
membre de l'équation (2) par (-b) puis on additionne membre à membre les équations obtenues.
ve
* Méthode par substitution
eu
Dans l'équation (1), on exprime y en fonction de x, puis dans l'équation (2) on remplace y par
son expression et on détermine x. Enfin dans l'expression de y en fonction de x, on remplace x
pr
par sa valeur.
se
′ ′ ′
15
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
1) On représente dans un repère (O; I; J) les droites (D1) et (D2) d'équations respectives
ax + by + c = 0 et a ′x + b ′y + c ′ = 0
2) On remplace les coordonnées de O dans les deux inéquations puis on apprécie les inégalités
obtenues.
3) On hachure le démi-plan non solution de chacune des deux inéquations puis on détermine la
partie du plan solution du système d'inéquation.
m
co
s.
ve
eu
pr
se
e sle
ut
.to
w
ww
16
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
m
- Son sens du point A vers le point B
A
- Sa norme noté ‖AB‖ = AB qui est la longueur du
co
B segment [AB].
s.
On dit que deux vecteurs sont égaux lorsqu'ils ont la même direction, le même sens et la
ve
même norme.
A ABCD est un parallélogramme.
B
D C
eu
Les vecteurs AB et DC sont égaux.
On dit que deux vecteurs sont opposés lorsqu'ils ont la même direction,la même norme et
de sens contraires.
sle
H G
ut
4. Relation de Chasles
.to
On a : AB + BC = AC
A B
AB + AD = AB + BC = AC
D C BA + BC = BA + AD = BD et DA + DC = DB
On appelle produit du vecteur non AB par un nombre réel k, le vecteur MN tel que :
* les droires (MN) et (AB) ont la même direction
17
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
-
Le produit du vecteur nul ~0 par un nombre réel k est le vecteur nul : ~0 - k =~0.
-
Propriétés
A,B,C et D sont des points du plan; k et k ′ sont des nombres réels. On a :
P1 : k(k ′AB) = (k - k ′)AB ex : -2 ( 5
) = (-2 - )AB = -
5 10
m
AB AB.
-
-
3 3 3
co
P3 : kAB + kCD = k(AB + CD) ex : 6AB - 6CB = 6(AB - CB) = 6(AB + BC) = 6AC
P4 : 1 - AB = AB.
-
s.
Vecteurs colinéaires
ve
On dit que deux vecteurs sont colinéaires lorsqu'ils ont même direction ou lorsque l'un d'eux
est le vecteur nul.
A eu
Les droites (AB) et (CD) parallèles
Propriétés
P1 : A,B,C et D sont quatre points du plan. Les vecteurs AB et CD sont colinéaires si et seulement
sle
On dit que le vecteur non nul AB est un vecteur directeur de la droite (D) lorsque les droites
(D) et (AB) sont parallèles.
w
A (D)
ww
Vecteurs orthogonaux
On dit que deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsqu'ils sont des vecteurs directeurs
de deux droites perpendiculaires.
~u ~u est un vecteur directeur de la
(D1)
droite (D1) et ~v est un vecteur directeur
~v
de la droite (D2). Or (D1) ⊥ (D2) alors ~u et ~v sont orthogonaux.
(D2)
18
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
N.B
Si une droite (D) a pour équation cartésienne ax + by + c = 0 alors un vecteur orthogonal ou
normal à (D) est ~n(a; b) et un vecteur directeur de (D) est ~u(-b; a).
m
co
s.
ve
eu
pr
se
e sle
ut
.to
w
ww
19
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
m
J OM a pour coordonnées (x; y) et on note
co
OM(x; y) ou OM(y).
x
O I x
x -x
P2 : Si A et B sont deux points du plan tels que A(xA; yA) et B(xB; yB) alors AB(yBB- yAA).
s.
( ).
~ ′ sont deux vecteurs du plan tels que ~u(x; y) et u
~ ′(x ′; y ′) alors ~u + u
~′ x+x ′
P3 : ~u et u
ve
y+y ′
P4 : Le plan est muni d'un repère. A et B sont des points du plan, k est un nombre réel. Si AB(x; y)
alors kAB(kx; ky). eu
P5 : Deux vecteurs sont égaux lorsqu'ils ont les mêmes coordonnées. Le plan est muni d'un repère.
pr
A,B,A' et B' sont des points du plan tels que AB(x; y) et A ′B ′(x ′; y ′) alors AB = A ′B ′ si et
{{ x = x .
se
′
seulement si
{ y= y ′
P6 : Le plan est muni d'un repère. AB(x; y) et A ′B ′(x ′; y ′) sont colinéaires si et seulement si
sle
xy ′ - x ′y = 0.
P7 : Le plan est muni d'un repère orthonormé. AB et A ′B ′ sont deux vecteurs non nuls.
e
ut
20
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
m
Représentation graphique
co
Le plan est muni du repère (O; I; J). a et b sont des réels donnés. f est l'application affine
définie par : f (x) = ax + b. Elle a pour représentation graphique la droite d'équation : y = ax + b.
s.
Sens de variation
f est l'application affine définie par : f (x) = ax + b. u et v deux réels.
ve
* Lorsque a > 0, f est croissante et si u < v, on a : f (u) < f (v)
eu
* Lorsque a = 0, f est constante et pour tous réels u et v, on a : f (u) = f (v) = b.
* Lorsque a < 0, f est décroissante et si u < v, on a : f (u) > f (v).
pr
se
sle
On appelle application linéaire, une application affine définie par : f (x) = ax, a étant un
nombre réel.
ut
.to
Propriété
Soit g une application linéaire et u, v et k des nombres réels quelconques, on a :
g(u + v) = g(u) + g(v) et g(ku) = kg(u).
w
ww
N.B
La représentation graphique d'une application linéaire est une droite passant toujours par
l'origine du repère.
21
MINIMUM 15 EN MATHS
U.O.F
TITRE 3 : STATISTIQUES
Définition
* Population : c'est l'ensemble sur lequel porte une étude statistique.
* Individu : c'est chaque élément de la population étudiée.
* Effectif total N : c'est le nombre total des individus d'une population.
* Caractère : c'est ce sur quoi porte l'étude statistique. Il peut-être qualitatif ou quantitatif.
* Modalités ci: ce sont les différentes réponses que le caractère permet d'avoir.
m
* Effectif d'une modalité ni : c'est le nombre d'individus de la population qui représente cette
modalité.
co
n
* Fréquence d'une modalité fi = Ni : c'est le rapport entre l'effectif d'une modalité sur l'effectif total.
Elle peut-être une fraction ou un pourcentage.
* Le mode d'une série statistique : c'est la modalité qui a l'effectif le plus grand. On peut avoir
s.
plusieurs modes.
ve
∑ nici
* La moyenne m = N
: c'est le rapport de la somme des produits de chaque modalité par son
effectif sur l'effectif total.
eu
* Classe modale : c'est une classe ayant l'effectif le plus élevé.
pr
I- Diagramme d'une série statistique
Dans une série statistique, on distingue plusieurs diagrammes à savoir : le diagramme
se
ou égale à n.
ut
Le diagramme en bâton est le diagramme où chaque modalité est représenté par un trait (un
bâton) de longueur proportionnelle à son effectif.
w
Définition
Une classe est un intervalle de la forme [a; b[ où a et b sont des réels.
a+b
L'amplitude d'une classe vaut b - a et son centre est 2 .
ni - 360 effectif de la classe - 360
La mesure α d'un secteur en dégré vaut α = =
-
N effectif total
Pour dessiner le diagramme circulaire correspondant à une série statistique, on détermine les
mesures des secteurs circulaires associés aux classes. Ainsi le diagramme circulaire est tel que
la mesure d'un secteur est proportionnelle à l'effectif de la classe correspondante.
Pour dessiner le diagramme à bandes correspondant à une série statistique, on trace dans le
repère orthogonal des bandes juxtaposées de même largeur que l'amplitude de chaque classe et
de hauteurs proportionnelles aux effectifs correspondants.
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