Vous êtes sur la page 1sur 267

Parlons coréen

Parlons…
Collection dirigée par Michel Malherbe

Dernières parutions

Parlons lak, Kamil TCHALAEV, 2012.


Parlons shor, Saodat DANIYAROVA, 2012.
Parlons bouriate. Russie-Baïkal, Galina DRUON, 2012.
Parlons shina, Karim KHAN SAKA, 2012.
Parlons batak, Yetty ARITONANG, 2011.
Parlons kimbundu, Jean de Dieu N’SONDE, 2011.
Parlons taiwanais, Rémy GILS, 2011.
Parlons iaaï, Daniel MIROUX, 2011.
Parlons xhosa, Zamantuli SCARAFFIOTTI, 2011.
Parlons géorgien, Irina ASSATIANI et Michel MALHERBE,
2011.
Parlons tedim, Joseph RUELLEN, 2011.
Parlons serbe, K. DJORDJEVIC, 2011.
Parlons talysh, Irada Piriyeva, 2010.
Parlons gagaouze, Güllü Karanfil, 2010.
Parlons dogon, Denis Amadingue DOUYON, 2010.
Parlons nheengatu, Ozias AlvesJr., 2010.
Parlons tpuri, Kolyang Dina TAIWE, 2010.
Parlons sakha, Émilie MAJ et Marine LE BERRE-SEMENOV,
2010.
Parlons arabe libanais, Fida BIZRI, 2010.
Parlons fang. Culture et langue des Fang du Gabon et d'ailleurs,
Cyriaque Simon-Pierre AKOMO-ZOGHE, 2010.
Parlons amis, Rémy GILS, 2010.
Parlons wakhi. Culture et langue du peuple wakhi – Pakistan,
Afghanistan, Tadjikistan et Chine, Karim KHAN SAKA, 2010.
Parlons twi. Langue et culture, Kofi ADU MANYAH, 2009.
Parlons akyé bodin, Firmin AHOUA & Patrice ACHIE BROUH,
2009.
Parlons balinais, Made Windu Antara KESIMAN, Michel
MALHERBE, 2009.
Parlons slovaque, Etienne BOISSERIE, Diana JAMBAROVÁ
et Vlasta KěEýKOVÁ, 2009.
Michel Maherbe et Olivier Tellier

Parlons coréen
Édition revue et augmentée
© L’Harmattan, 2012
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-99095-1
EAN : 9782296990951
REMERCIEMENTS

Les auteurs tiennent à vivement remercier leur amie coréenne


Lucia qui a vérifié l’ensemble du livre et leur a apporté de
précieux conseils.
POURQUOI ET COMMENT
APPRENDRE LE CORÉEN

Le coréen est parlé par plus de 60 millions de personnes, ce qui le


place parmi les vingt premières langues du monde.
L'expansion économique remarquable de la Corée fait de ce pays
un partenaire irremplaçable de tous les peuples, industrialisés ou
non.
Des dizaines de milliers de Coréens travaillent de façon perma-
nente à l'étranger et le nombre des touristes coréens croît très
rapidement.
En France, la colonie coréenne atteint déjà 20.000 personnes et
Paris compte une bonne trentaine de restaurants coréens.
En Afrique et au Moyen-Orient, la contribution des entreprises
coréennes au développement économique est considérable ; la
Corée est le deuxième pays exportateur du monde en matière de
bâtiments et de travaux publics, avant la France à laquelle elle a
récemment ravi cette place et après les États-Unis.
Les entreprises coréennes sont de plus en plus fréquemment
associées à des partenaires français.
Cette brillante réussite nous conduit à porter enfin à la Corée un
intérêt qui dépasse le cercle des orientalistes.
Ignorer la Corée et la considérer comme un pays asiatique parmi
d'autres n'est plus possible aujourd'hui. Que dirait-on d'un Coréen
qui n'aurait pas une perception claire de la place économique et
culturelle de la France en Europe ?

Heureusement, notre connaissance de la Corée s'éveille. Les liens


diplomatiques avec la France qui remontent à une centaine
d'années sont devenus des liens d'amitié et de solidarité pendant la
guerre de Corée en 1950-1953. Le bataillon français des Nations-
Unies qui s'y est illustré reste chaudement vivant dans la mémoire
des Coréens.
A la suite de ces événements tragiques, 8 000 orphelins coréens ont
été adoptés par des familles françaises. Ces enfants et leurs parents
adoptifs forment un pont naturel entre nos deux cultures. C'est en
bonne partie pour maintenir et renforcer ces liens du cœur que ce
livre a été écrit.

*
* *

La culture, autant que la beauté des paysages et le contraste des


modes de vie, enthousiasme les visiteurs et touristes qui sont
chaque jour plus nombreux. Nul ne peut parcourir la Corée sans
être frappé par son mélange de charme et d'efficacité. Tous,
hommes d'affaires ou touristes, regrettent de ne pouvoir mieux
comprendre la Corée, en grande partie à cause de la barrière de la
langue.
Aujourd'hui, des milliers de personnes de langue française se
rendent chaque année en Corée et souhaitent établir des relations
de travail et d'amitié avec un peuple dont la culture est fascinante.

LA COREE EN CHIFFRES

Superficie 99.274 km2


Population (2011) 48.754.000
Densité 488 h/km2
Séoul 11.000.000
Pusan 3.700.000
Taegu 2.600.000
Inchon 2.600.000
Taejon 1.500.000
Kwangju 1.400.000
Ulsan 1.100.000
Suwon 1.000.000

8
DESCRIPTION DE LA LANGUE

Le caractère unique et original de la langue et de l'écriture


coréennes a pour effet que peu d'étrangers en ont une connaissance,
même rudimentaire. Les Coréens n'en sont que plus sensibles à la
marque d'amitié et d'estime que représente la possibilité de dire ne
serait-ce que quelques mots en coréen.
Un minimum de connaissance de la langue est cependant
extrêmement utile sur place car, si les Coréens d'un niveau d'études
supérieur et le personnel des professions touristiques peuvent avoir
une bonne pratique de l'anglais ou d'une autre langue, dans la
majorité des cas, comme en France, seule la langue du pays permet
de se lancer à la découverte et d'avoir une certaine autonomie.
Certes, la langue coréenne est dépaysante pour un Occidental, mais
c'est aussi une raison d'intérêt supplémentaire et les difficultés sont
loin d'être insurmontables.
Du point de vue linguistique, le coréen est une langue typiquement
agglutinante, comme le sont le japonais, le turc ou le hongrois,
c'est-à-dire qu'on y trouve beaucoup de suffixes qui s'ajoutent les
uns aux autres. Il n'est pas inutile de rappeler que, par sa structure
et sa grammaire, le coréen n'a rien à voir avec le chinois son voisin.
En particulier, il n'existe pas de ces tons qui rendent la phonétique
chinoise si ardue. En revanche, la proximité de la Chine et son
influence culturelle se sont manifestées depuis des siècles par un
nombre important de mots chinois empruntés par le coréen. Ces
mots ont été adaptés à la phonétique coréenne, ils ont notamment
perdu leurs tons. Cet apport chinois contribue à la très grande
richesse du vocabulaire coréen. Par exemple, il existe en coréen
deux façons de compter : avec des noms de nombres purement
coréens ou avec une série équivalente d'origine chinoise.
Grammaticalement, le coréen est assez proche du japonais, mais
les deux langues sont très différentes, bien plus que le français de
l'espagnol, et aucune intercompréhension n'est possible sponta-
nément, malgré la présence dans chaque langue d'une quantité
équivalente de mots chinois empruntés.
Ainsi, pour donner un exemple, les caractères chinois qui signifient
« manquement à la politesse » se prononcent « shi-li »en chinois,
« sil-lyé » en coréen, et « shitsurei » en japonais.

Les principes de la grammaire coréenne sont fort différents de ceux


du français. C'est pourquoi toute méthode basée sur « l'assi-
milation » de phrases courantes est quasi-impossible sans l'acqui-
sition préalable d'un minimum de grammaire. Par exemple, les
verbes coréens ne marquent pas les personnes mais jouent sur
différents styles de discours, plus ou moins respectueux.
La logique de la pensée et de l'enchaînement des phrases est aussi
très originale. On ne peut pas dire que la grammaire coréenne est
plus difficile ou plus simple que la grammaire française, c'est un
autre monde dans lequel il est passionnant d'entrer.
En ce qui concerne l'écriture coréenne, si étrange à première vue,
elle est d'une très grande simplicité. C'est, contrairement aux
écritures chinoise et japonaise qui sont idéographique ou
syllabique, tout bonnement un alphabet, avec consonnes et vo-
yelles, d'une si grande fidélité phonétique que sa lecture ne pose
aucun problème sérieux de prononciation.
Cependant, cette phonétique est assez nettement différente de la
nôtre, sans pour autant être spécialement difficile, grâce à l'absence
de tons.

*
* *

Soyons francs : on n'apprend pas le coréen aussi aisément que


l'espagnol ou l'italien. L'effort pour entrer dans la logique de cette
langue nécessite d'être motivé. Notre méthode est spécialement
conçue pour :
- les hommes d'affaires et ingénieurs qui doivent effectuer un
séjour ou des voyages répétés en Corée,
- les touristes cultivés qui portent un intérêt particulier à la culture
et à la langue des pays qu'ils visitent.

10
La méthode s'adresse aussi bien sûr aux étudiants en langues ou
civilisations orientales, non spécialisés en coréen, qui désirent avoir,
de façon pratique, une connaissance générale de cette langue.
La méthode est aussi destinée aux jeunes Français d'origine
coréenne, adoptés dans leur plus jeune âge, et qui souhaitent
reprendre contact avec la langue de leur pays de naissance.

*
* *

Pour rendre facilement accessible la langue coréenne, nous avons


imaginé une méthode d'un type nouveau.
Les principes qui nous ont guidés sont les suivants :
- tous les mots et exemples de phrases sont écrits en alphabet
coréen. Il serait en effet dommage d'apprendre la langue sans
pouvoir la lire, alors que l'écriture est si facile ;
- une transcription en lettres latines, sans signes phonétiques
spéciaux, immédiatement prononçable en français, a été cependant
ajoutée pour rendre plus aisée l'assimilation de l'écriture et de la
prononciation coréennes. Heureusement, le coréen présente
l'avantage d'être une langue très homogène qui connaît peu de
particularités de prononciation. Ce que vous aurez appris vous sera
utile dans toute la péninsule de Corée, du Nord au Sud.
- les explications vous sont données dans le vocabulaire de la
grammaire française des classes élémentaires. La rigueur aurait
peut-être exigé d'employer des termes de linguistes, mais la
compréhension aurait été plus difficile, sans guère d'avantages
supplémentaires ;
- les mots employés sont des plus courants et notre lexique
français-coréen d'environ 500 mots répond aux besoins de tous les
jours ;
- notre premier souci a été de faire comprendre clairement le
mécanisme dépaysant de la phrase coréenne. Il ne servirait à rien
d'apprendre des phrases toutes faites si l'on était dans
l'impossibilité d'en modifier un seul mot ;
- nous nous sommes également efforcés, et ce point est souvent
négligé dans les méthodes de langues, de vous faciliter la
compréhension des réponses aux questions que vous poserez. Trop

11
souvent en effet, si vous vous exprimez bien, votre interlocuteur
répond rapidement et vous avez des difficultés à le saisir ;
- enfin, ce livre ambitionne de ne pas être une simple initiation à la
langue, mais de donner aussi quelques explications sur le
vocabulaire spécifique de la culture coréenne. Pensez aux
difficultés d'un étranger formé de façon livresque qui rencontre des
expressions typiques comme les quais, le quartier latin, une
entrecôte saignante ou un château aux pommes. Sans entrer dans
trop de détails, il a paru utile de vous initier aussi aux termes
courants de la vie coréenne. L'ensemble est complété par une
cassette.
Ainsi, si vous avez la persévérance de suivre cette méthode
pendant trois semaines à raison de deux heures par jour, ce qui est
généralement compatible avec la préparation d'un voyage d'affaires
ou de tourisme, non seulement vous n'aurez pas de dépaysement
excessif en Corée mais vous pourrez vous « débrouiller » dès votre
arrivée.

12
GR
RAMMAIIRE

Cettte partie peermettra au lecteur de s'initier à l'écriture et à la


phoonétique, maais aussi de comprendree les mécaniismes originnaux
de la grammaire et la formation du vocabullaire. Nous ne
préésenterons que
q des form mes d'expresssion usuelles, de façonn à
garrder à cette méthode
m un rrôle essentielllement pratiq
que.

o Comment
C écrrire les lettrees hangul
Less traits qui fo
orment les leettres vont tou
ujours de hauut en bas et dde
gauuche à droitee. La plume nne se lève paas pour écrireeඝni ච.
L'E ECRITURE E CORÉENN NE : L'ALP PHABET HA ANGUL
L'éécriture alphaabétique corréenne est, à juste titre, l'une
l des fieertés
nattionales. Inveentée au XVVe siècle par lel roi Sédjonng, elle est d''une
trèss grande sim
mplicité et d'uune parfaite rigueur
r phonétique1.
L'aalphabet commprend 19 coonsonnes et 21 2 voyelles, mais
m ce nom mbre
éleevé comprend d des compoositions graphiques qui sont analoguees à
ce que sont en n français ai,i, ya, yo, you, etc. De même,
m certaiines
connsonnes, aspirées ou redooublées, se déduisent
d trèss facilement des
connsonnes simp ples.
En fait, il existee seulement 10 consonnees et 6 voyellles simples.
Unne syllabe comprend ggénéralemen nt trois letttres : consoonne
inittiale, voyellee et consonnne finale. Cees lettres sont disposéess de
faççon à former ce qui ressem mble, pour un
u œil non av verti, à une soorte
de caractère chinois de form me assez angguleuse et géo ométrique.
Maais, répétons-le, cette écrriture, d'ailleeurs facilement identifiab able,
n'a rien de com mmun avec lees caractèress idéographiq ques chinois qui
sonnt, comme nous le verrrons, encorre partiellem ment utilisés en
corréen.

on entre l’écrriture ’phags--pa et l’alphaabet hangeull.


Comparaiso

1
Laa plus large aveenue de Séoul e st dédiée au roii Sedjong, dont le nom s'écrit aaussi
Saej
ejong.

14
L'assemblage des lettres dans la syllabe coréenne se fait selon les
principes suivants :
- la consonne initiale est toujours en haut et à gauche ;
- si la syllabe commence par une voyelle, l'absence de consonne
initiale est marquée par un 0 à l'emplacement habituel de la
consonne initiale, c'est-à-dire en haut et à gauche ;
- la voyelle, selon le cas, se place à droite ou en dessous de la
consonne initiale, ou du 0 indiqué ci-dessus.
Une voyelle déterminée est toujours à la même place ;
- la consonne finale, si elle existe, est appelée patchim. Elle est
toujours placée à la partie inférieure de la syllabe. Exceptionnel-
lement, la consonne finale peut être remplacée par un groupe de
deux consonnes.
Les dix consonnes simples sont les suivantes :
ඝcorrespond à notre K souvent adouci en G, (prononcé comme
dans Gamin, jamais comme dans Girafe) ; GI se prononce donc
gui.
ච- est exactement notre N.
ඣest l'équivalent de notre T, souvent adouci en D.
ඥGest à mi-chemin entre L et R, sons que les Coréens distinguent à
peine. Le son est plus proche de R en début de syllabe et entre
deux voyelles et de L en finale.
තGrend exactement notre M.
ථest notre P, souvent adouci en B.
නGcorrespond au S, mais il tend parfois vers le son français CH.
පGest prononcé TCH, souvent adouci en DJ.
යest notre H aspiré.
o se prononce NG. Cette lettre ne peut être confondue avec le 0 de
même forme qui indique l'absence de voyelle, puisqu'elle n'existe
qu'en finale, c'est-à-dire en bas de la syllabe.

L'adoucissement des quatre lettres ඝඣථපGest systématique entre


deux voyelles.

*
* *

15
Les 6 voyelles simples sont les suivantes :
රprononcé a, comme dans patte, et non pâte.
඿prononcé o, comme dans botte, et non pas beau. Nous le
noterons ǂ pour le distinguer du suivant.
සGprononcé o, comme dans beau, noté o.
෈prononcé OU, nous le transcrirons (u) pour simplifier, car le son
français U n'existe pas en coréen.
෍G est un son assourdi, entre le E muet et le U français. Nous le
noterons ǎ.
I prononcé (i).

*
* *

Nous pouvons déjà ainsi lire une grande partie des syllabes
coréennes.

Exemples de syllabes sans consonne finale, c'est-à-dire : consonne


+ voyelle
┺G ☚G ╖G ㍲G 㔲G ➆G ὒG ῂG ⳆG
ta to tè sǂ si tta kwa ku myǂ

Exemples de syllabes complètes, c'est-à-dire consonne initiale +


voyelle + consonne finale :
⋾G ⹿G 䟻G 䞲G ⹒G ⧢G 㩞G 㴓G
nam pang hyang han min lam tchǂl tchok

Exemples de syllabes commençant par une voyelle :


㡆GGG㦚GGGG㧒GGGG㠦GGGG㧞GGG㤎G 㧓GGGG㠜GGGG㤦GGGGG㥷G
yǂn ǎl il é iss ul ilk ǂps wǂn yuk
G
Vous voyez que ce n'est vraiment pas compliqué.
Vous remarquerez que les voyelles qui se placent à droite de la
consonne comportent une grande barre verticale et celles qui sont
en dessous de la consonne ont une grande barre horizontale.

Passons maintenant aux consonnes dérivées.

16
Quatre consonnes peuvent être expirées, de la façon dont on
prononce en français le P de « Peuh ! » méprisant par rapport au P
de « peu ».
Ces consonnes sont :
ඝඣථපG
Les consonnes expirées s'écrivent :
භමඹබ
Autrement dit, cette expiration se traduit dans l'écriture par une
légère modification de la lettre et, dans notre transcription, par une
apostrophe après la consonne. Remarquez que le ඣG est un
චsurmonté d'une barre ce qui traduit le fait que n et t sont, selon
les linguistes, des dentales.
Enfin, cinq consonnes, les quatre précédentes, plus le න(s),
peuvent être redoublées ou, si l'on veut, intensifiées. Ces cinq
consonnes doubles s'écrivent : ඞG ඤG දG ඵG ඲G Pour éviter
d'excessives complications orthographiques, nous nous
contenterons le plus souvent d'écrire tch au lieu de ttch.
Voici quelques exemples de syllabes comportant des consonnes
doubles :
ニG ppang
₢G kka
Notons que ₢G (kka) est une terminaison interrogative
fréquemment employée ; ニG (ppang) signifie « pain » et provient
du mot français.

*
* *

Enfin, pour en terminer avec l'alphabet, il nous reste à présenter les


quinze voyelles composées :
ලSGශශSG෇෇SG෌෌SG෎෎SG඼඼SGවවSG඾඾SGෂ ෂSGහ
හSGෆ ෆSG෋ ෋SGළළSG෉෉SG්්

- Quatre d'entre elles se déduisent de : ර(a), ඿OǂPSSGසGOoPSG෈ ෈G(u


prononcé ou). Il suffit de doubler le petit trait perpendiculaire à la
grande barre. On obtient ainsi une voyelle « mouillée », qui
correspond à l'addition d'un Y en français :
ල(ya)G SGශ
ශOyǂPSG෇ ෇G(yo); ෌G(yu prononcé YOU)

17
Par exemple, (yak) signifie « médicament » et constitue l'enseigne
des pharmacies ; (yǂk) signifie « gare » ou « station ».
- Une autre lettre est formée de -- (ǎ) et de I (i); on écrit ෎. Le mot
෎G(ǎi) sert à former le génitif, c'est-à-dire le complément du nom.
- Avec leර(a) et le I (i), on forme un È grave écrit඼.
Curieusement, ceci peut se comparer au AI français qui se
prononce aussi sensiblement È.
- Avec le඿(ǂ) et le I (I), on forme la lettre ව qui se prononce É,
aigu.
- En vertu du principe de formation des voyelles « mouillées », on
a également, en redoublant la petite barre, ඾et ෂG qui se
prononcent respectivement YÈ et YÉ.
- Enfin, en combinant certaines voyelles précédentes avec (o) ou
(u), on obtient les six dernières voyelles :
ස(o) etර(a) donne හ(wa)
ස(o) et I (i) donne ෆ(ǎè)
෈(u) et I (i) donne ෋(wi)
ස(o) et඼(è) donne ළ(wè)
෈(u) et඿(ǂ) donne ෉(wǂ)
෈(u) et ව(é) donne ්(wé)

- ෆ(uè) présente une prononciation irrégulière selon nos


habitudes ; on ne dit pas oi mais un son proche de ué, mais où la
première lettre est peu marquée. Notre notation, purement
conventionnelle, permet de distinguer cette lettre de ළG(wè) et de
්G(wé).
Voici quelques exemples de syllabes employant ces voyelles
composées :
◘(twi) Ề(kwǂn) 㠄(wǂn)G
G
Par coïncidence, le 㞐 (wè) signifie « pourquoi » en coréen, ce qui
ressemble à l'anglais « why » de même signification.

Les patchim
Nous devons quelques explications sur ce qu’on appelle patchim
⹱䂾G(patch’im) est qui est, dans son principe, la consonne finale

18
qui apparaît souvent en fin de syllabe. Une des difficultés de
l’écriture coréenne provient du fait que cette consonne finale peut
être double. Les consonnes suivantes, classées en fonction de la
prononciation (en lettres latines) peuvent être patchim, c’est-à-dire
placées en fin de syllabe. On constatera que bon nombre d’entre
elles sont doubles (et donc difficiles à obtenir sur un clavier
typographique simple).
k ඝභ ඞ ඟ
n චඡ ජ
t ඣම න පබය඲
r ඥඦ ට ඩඪඨණඬ
m ත
p ථඹ ධ
ng ඳ

Voici des exemples de syllabes comportant un patchim :


㞚R඲G = 㞮Gass
㢖GR඲G= 㢪Gwass
ṖGRGච = Ṛ kan
㌂ + ච = ㌆G san
㺚 + ඝ = 㺛 chek
ῂ + ඝ = ῃ kuk
⹪ + ථ = ⹻ pap
⹪ +ම = ⺃ pat'
㓺 + ඥ = 㔂 sur
㡺 + න = 㢍 ot
Ⱎ + න = ⰱ mat
Ṗ + ධ = Ṩ kap
┺ + ඦ = ╃ tar
㌂ + ඟ = ㌅ sak
㠊 + ධ = 㠜 op

19
Ⱎ + ජ = Ⱔ man
㞚 + ඡ = 㞟 an
Ṗ + ඳ = ṫ kang
➆ + ඳ = ➛ ttang

Il existe 12 possibilités de doubles patchim qui sont :

Patchim Prononciation Exemple


ො ෛk ℔┺SG┼┺SG⽌┺G
෰ ෯t 㧞┺SG䟞┺G
ෝ ෛk 䖼㇣, ⯟
ෟ ෞn 㞟┺G
෠ ෞn Ⱔ㧊SG㞠┺SGὲ㺄㞚㣪G
෪ ෣l 㕁㠊SG⤁┺SG㧙┺G
෨ ෣l 䞻┺SG䤧㏢G
෮ ෬p 㠜┺SGṨ㰖┺G
෤ ෛk ⋷┺SG㧓┺SG╃ἶ₆SG⓯㦖㧊SGⰧ㦢G
෥ ෫m ╄┺SG㩠㦖㧊SG╄ἶG
෩ ෷p 㦠㫆Ⰲ┺G
෦ * 㡂▵SG㰽┺SG⍩┺SG㟝┺G

Les patchims suivants se prononcent comme la consonne de


gauche ඟSG ඡSG ජSG ඬSG ඪSG etධ, Les autres patchims, soit ඦSG
ටetණ : se prononcent comme la consonne de droite.
Le dernier patchim marqué * se prononce comme la lettre de
gauche (l) s’il apparaît dans un adjectif et comme la lettre de droite
(p) s’il apparaît dans un verbe.

20
o Récapitulation
Les tableaux ci-après donnent les consonnes et les voyelles de base
ainsi que leurs dérivées :

CONSONNES

Consonnes de base Consonnes expirées Consonnes redoublées


ඝG k ou gG G භG k’ G ඞGGGGGkk
චG n
ඣG t ou d මG t’G G ඤGGGtt
ඥG r ou l
තG m
ථG p ou b ඹG p’G G දGGGpp
නG sG G ඲G ss
ඳG ng (en finale)
පG tch ou dj බG tch’G G ඵGGGttch
යG h

VOYELLES

Voyelles de base Voyelles mouillées Voyelles composées


ර a ලya ඼è ඾yè
඿G ǂG G ශyǂG GGGGGGGGGGGGGGGGGවGé ෂyé
සG oG G ෇yo ෆǎè ෋wi
෈G uG G ෌yu ෎ǎi
෍ ǎ හwa ෉wǂ
ා i ළwè ්wé

Classement des lettres dans le dictionnaire


L'ordre dans lequel sont classées les lettres dans un dictionnaire
coréen place en premier lieu les consonnes et, après seulement, les
voyelles.
Cet ordre officiel est le suivant en Corée du Sud :

21
En Corée du Sud
Ordre alphabétique des consonnes :
ඝඞGචඣඤGඥතGථGදනG඲ඳපGඵGබභමඹය
G
Ordre alphabétique des voyelles :
ර඼ල඾඿වශෂසහGළGෆG෇෈G෉G්G෋G෌෍G෎ා

Cet ordre diffère beaucoup de celui des anciens classements. Les


lettres similaires ont été groupées, ce qui fait que les nouveaux
djamo (élément de la syllabe, consonne ou voyelle : 㧦⳾, en
hanja : 覑艈, caractère-mère) se sont retrouvés mélangés avec les
lettres de base, contrairement au classement de Corée du Nord.

o Sens de l'écriture ; les mots et les phrases


Le coréen s'écrit normalement, comme le français, de gauche à
droite. Plus précisément, chacune des syllabes, formées comme
nous venons de le voir, se place à la droite de celle qui la précède
dans le mot ou dans la phrase. Nous verrons au paragraphe suivant
que les anciennes habitudes chinoises conduisent encore parfois à
disposer les syllabes successives par colonnes de haut en bas, en
commençant par la colonne de droite. Cette vieille habitude est en
régression. Elle a complètement disparu en Corée du Nord.
Par sa nature même, le système coréen d'écriture implique qu'il n'y
a pas de liaison entre les syllabes successives d'un même mot. Les
séparations entre les mots se marquent simplement par un écart un
peu plus grand que celui des syllabes. A noter que les nombreux
suffixes coréens sont considérés comme une partie du mot auquel
ils se rapportent. L'écart entre les suffixes et le mot principal est
donc le même qu'entre les syllabes du mot.2

2
Remarquons que les lettres doubles étaient jadis placées dans des rubriques
distinctes.

22
Ecrire le hangul avec un ordinateur
Les progrès de l’informatique étant très rapides, il est désormais
très facile d’écrire des mots en hangul avec un ordinateur. Pour
commencer, il suffit de chercher sur google ou un autre moteur de
recherche clavier coréen et de le télécharger. Vous disposez alors
d’un clavier sur votre écran sur lequel vous tapez simplement vos
lettres en français qui s’ordonnent automatiquement en hangul.
Une fois le mot ou la phrase écrit, il n’y a plus qu’à copier-coller.

*
* *

o Rôle des caractères chinois en coréen


Jusqu'à l'invention de l'alphabet hangul, le coréen s'écrivait avec les
idéogrammes chinois. Ces idéogrammes, ainsi appelés car chacun
d'eux correspond à une idée et non pas seulement à un son, n'ont
jamais qu'une seule syllabe : le chinois est une langue mono-
syllabique.
L'écriture idéographique, très bien adaptée à la langue chinoise, est
peu pratique pour le coréen où les mots ont souvent plusieurs
syllabes et comportent en outre des suffixes qui ne peuvent être
rendus par des idéogrammes que d'une façon peu satisfaisante.
Les Coréens restent cependant imprégnés de culture chinoise et
leur langue a notamment emprunté une grande quantité de mots
chinois. Il est donc assez naturel pour un Coréen cultivé
d'employer dans l'écriture courante des caractères chinois au lieu
de la syllabe coréenne qui en transcrit la prononciation.
On compte près de 20.000 caractères chinois encore en usage, mais
un bagage d'environ 6.000 constitue un raisonnable niveau
universitaire. Les caractères chinois, que les Coréens appellent
(hanja), c'est-à-dire « écriture des Han », du nom de la dynastie
chinoise, sont appris au collège et au lycée, un peu comme le latin
en Europe. Il est évidemment impensable d'initier le lecteur à ce
système d'écriture, somme toute secondaire pour le coréen ; nous
nous contenterons, dans la deuxième partie, de présenter quelques
dizaines des caractères les plus connus, que l'on retrouvera surtout
dans les noms géographiques ou les noms de famille.

23
Aujourd'hui, vous remarquerez les caractères chinois principa-
lement dans trois cas :
- sur les monuments, comme les temples. A noter que sur les
frontons où ces caractères ne peuvent pas être disposés
verticalement, ils le sont, selon l'usage chinois ancien, de droite à
gauche ;
- sur les cartes de visite qui ne sont pas destinées à des étrangers.
En effet, beaucoup de noms de famille se prononcent identi-
quement en coréen et seuls les caractères chinois permettent de les
distinguer. Par exemple, ⶎG (mun) peut s'écrire 芉G ou 肱, sur les
panneaux de signalisation, mais il s'agit là d'une courtoisie destinée
aux touristes japonais qui ne lisent pas l'alphabet coréen. Les
inscriptions sont alors généralement à la fois en hangul et en
caractères chinois.

*
* *

QUELQUES PRINCIPES DE PHONÉTIQUE CORÉENNE


A l'oreille, le coréen ne dépayse pas autant que les langues
asiatiques à tons comme le chinois. Cependant, on remarque très
vite l'existence de ce que nous avons appelé les consonnes expirées
qui peuvent même sembler être véritablement crachées. Il faut
donc s'efforcer de bien distinguer les consonnes simples, (k), (t),
(p) et (tch) de leurs homologues expirées (k'), (t'), (p') et (tch').
Dans la suite du livre, la transcription des mots coréens
maintiendra systématiquement cette apostrophe qui vous rappellera
l'orthographe coréenne. Cependant, le caractère « expiré » de ces
consonnes n'a pas toujours la même intensité, ce que vous
constaterez à l'usage.
Il n'y a pas de problème particulier à prononcer les consonnes
redoublées, en fait un peu intensifiées, que sont (kk), (tt), (pp) et
(ss). Ne vous désarticulez pas la mâchoire pour prononcer ttch ;
vous serez compréhensible en prononçant simplement tch.
Pour les voyelles, les deux seules lettres à surveiller sont ෎Get ෆ
La première se prononce le plus généralement comme l'indique
notre transcription (ǎi), c'est-à-dire en combinant le u sourd et l'i.
Cependant, cette prononciation est parfois déformée en é, mais

24
uniquement quand il sert à former le complément de nom, comme
nous le verrons plus loin.
㞬Gse prononce oé, mais avec un o très léger, le son tendant vers
ué, comme dans « huer ». Après tch, le o est presque
imperceptible ; par exemple, le nom propre 㺐Gse prononce presque
tché. Par convention, nous transcrivons la lettre ෆGpar ǎè.

*
* *

La vraie difficulté de la prononciation coréenne provient de


l'adoucissement des consonnes que nous avons déjà évoqué.
Il peut toucher les quatre lettres k, t, p, tch. C'est-à-dire que, dans
certaines circonstances, le son k s'adoucit en g, t en d, p en b, et
tch en dj.
Cet adoucissement est systématique entre deux voyelles d'un même
mot, mais on l'observe aussi après un (m) ou un (n).
Ainsi, le nom de la Corée est formé de 䞲G(Han) et de ῃ (kuk),
mais l'ensemble se prononce Hanguk. De même, le plat national
coréen dit pulkoki. Il se prononce « pulkogi » selon nos
conventions (poulkogui), car le premier k, placé entre une
consonne et une voyelle, garde sa valeur alors que le second, entre
deux voyelles, se prononce g.
On aura de même :
Ṛ㧻G(kan-djang), « sauce de soja »
Ṗ⹿G(kabang), « sac », « valise »
Ṧ₆G(kamgi), « rhume »
Souvenez-vous que, dans notre système de transcription, la lettre g
se prononce toujours dur comme dans « gare » et jamais avec le
son j comme dans « girafe » : gi doit donc se lire comme « gui ».
N'oubliez pas non plus que le (1) se prononce à mi-chemin entre le
r et le l. Dans notre transcription, nous emploierons l'une ou l'autre
de ces lettres, selon ce qui semble le plus proche de la
prononciation coréenne.
Ne vous étonnez donc pas d'une certaine irrégularité de cette
transcription. Rappelons qu'en principe ඥGest plus proche de r en
début de syllabe ou entre deux voyelles mais de l en finale. Ainsi,

25
le mot employé pour marquer le complément d'objet direct, ⯒Gsera
transcrit (rǎl).

*
* *

D'une manière générale, la prononciation coréenne tend toujours à


la facilité et les règles de la phonétique coréenne ne font que
traduire ce fait. C'est pourquoi aussi certaines lettres glissent vers
une prononciation différente de leur valeur normale. Par exemple :
- la terminaison des verbes au présent ˀථ┞┺G (littéralement : -
pnida) se prononce en fait « -mnida » ;
- le nom de la fameuse dynastie Silla, qui a donné son nom à un
grand hôtel de Séoul, s'écrit (Sin-la 㔶⧒S en hanja : 蘝绕), mais se
prononce bien Silla. On pourrait multiplier de tels exemples.
Il ne faut pas s'étonner de ces changements phonétiques qui ne sont
pas sans analogie avec ce que nous connaissons en français,
comme dans le cas de nos liaisons « les avions » prononcé « les
zavions ». Le français a d' ailleurs fréquemment « adouci » des
mots d'origine latine, par exemple : « essuyer » qui provient de
« exsucare » ou « amortir » de « admortire ».
Retenez que, pour bien prononcer le coréen, il ne faut surtout pas
détacher les syllabes mais au contraire les lier au maximum. Pour
faire un peu d'humour, rappelez-vous que « Ministère de la
Défense Nationale » se dit (Kuk Pang Bu), littéralement « Pays-
Défense-Ministère », mais se prononce, à très peu près, « coup de
bambou ! ».

*
* *

La phonétique coréenne présente de nombreuses autres


particularités que vous aurez l'occasion d'observer. Sans qu'il soit
nécessaire que vous les appreniez dès maintenant, il est souhaitable
de mentionner les plus importantes.
- Les Coréens répugnent à employer (n) ou (1) en tête d'un mot si
celui-ci peut se prononcer sans cette consonne.

26
Par exemple, le nom de famille Li s'écrit généralement (I) et le mot
pour « année » se dira (yǂn-do) au lieu de (nyǂn-do).
Si vous ne trouvez pas dans le dictionnaire un mot commençant par
une voyelle, pensez donc à le chercher à la lettre (n) ou (l).
- Les consonnes (s), (ss), (tch), (tch'), placées en finale d'une
syllabe se prononcent généralement t. Ces lettres finales retrouvent
leur valeur si elles sont suivies d'une voyelle, à quelques
exceptions près. Ainsi, ↙Gqui signifie « fleur », se prononce kkot
et non kkotch et ⶊ㠝G (muǂt), qui signifie « quoi », se prononce
mu-ǂt
- Dans le corps d'un verbe, par suite des additions de suffixes que
nous verrons ultérieurement, les contractions de voyelles sont
fréquentes :
i + ǂ = yǂ
o+a= wa
u + ǂ= wǂ
ǎ + ǂ= ǂ
- On constate, dans certains cas, l'élision des consonnes finales de
radicaux verbaux devant d'autres lettres.
Ainsi, si un radical verbal est terminé par (1), cette lettre disparaît
devant n, p, s et o. En outre, (s), disparaît parfois devant une
voyelle ;(h) tombe généralement devant n, l, m, p et s.
- On trouve aussi parfois certaines modifications phonétiques et
orthographiques inattendues. Il arrive que (t), situé dans un radical
verbal, devienne (1) devant une voyelle. Ainsi, le radical ⶑG(mut)
du verbe ⶑ┺G (mut-ta), « demander », modifié par un suffixe
㠊(ǂ), donnera ⶒ㠊G(mul-ǂ).
De même, le (p) d'un radical verbal disparaît parfois, selon la loi
suivante :
p + a =wa
p + ǂ= wǂ
p+ǎ=u
Ainsi, le (p) du radical ☫G (top) du verbe signifiant « aider », s'il
est suivi d'un (a) ou d'un (u), donnera respectivement ☚㢖G(to-wa)
ou ☚㤆G(to-u).
Ne retenez pas pour le moment ces particularités qui constituent
des exceptions, mais reportez-vous à ce que nous venons de voir

27
chaque fois que la prononciation figurée ou l'orthographe vous
semble anormale.

REMARQUES SUR LA TRANSCRIPTION DU CORÉEN EN


LETTRES LATINES
Malgré la simplicité de l'alphabet coréen, il n'est pas possible de
demander à chaque étranger de le connaître. La transcription des
noms coréens en lettres latines est donc une nécessité, ne serait-ce
que pour les noms des cartes géographiques.
Il existe malheureusement de nombreux systèmes de transcription :
Mac-Cune-Reischauer, Yale, Lukoff, Horne, M.O.E. sans compter
les symboles phonétiques de l'I.P.A. (International Phonetic
Association).
Il en résulte beaucoup de confusion mais, récemment, la Corée a
officialisé le système Mac-Cune-Reischauer, dit M.R.
Ce système, d'origine anglo-saxonne, ne diffère de la transcription
que nous employons que par les lettres suivantes :
G
Lettre hangul notre transcription transcription M.R.
ප tch ou dj ch ou j
බG G tch' ch'
වG G é e
ෂG G yé ye
්G G wé we
හG G ue oe
඼G G è ae
඾G G yè yae
ළG G wè wae

Notre transcription qui a été longtemps officielle ne l’est plus


depuis quelques années. Le gouvernement en a adopté une qui est
fort éloignée de nos habitudes (un peu comme le pin-yin chinois
qui réserve bien des surprises au non-initié). Nous maintenons
notre choix tout en prévenant le lecteur des nombreuses variétés de
transcription source de trouble pour le débutant.

28
*
* *

Cette variété des systèmes de transcription en lettres latines peut


encore poser des problèmes et il est important d'y être attentif.
Ainsi, le nom de famille très courant 㧊(i) peut aussi se transcrire
Yi ou Lee. On trouve également parfois Rhee, car le double e se
prononce i, à l'anglaise, et le r est voisin du l en coréen.
De même, l'autre nom de famille très fréquent (Pak), dont le a est
long, est souvent écrit Park car, dans la prononciation américaine,
on ne perçoit pas le r qui sert seulement à allonger le a. On trouve
aussi l'écriture Bag.
Souvent, les transcriptions font apparaître un e avant un o ou un u.
C'est le cas des noms géographiques : Seoul, Gyeong, ou
Gangneung. Il s'agit là d'une pure convention, adoptée par le
Ministère coréen de l'Éducation, destinée à transcrire le ǂ bref ou le
ǎ sourd.
C'est cette transcription qui conduit à la prononciation erronée du
nom de la capitale de la Corée par les Français qui lisent Sé-oul,
alors qu'il faudrait lire Seo-ul et prononcer So-oul (nous écrivons
Sǂ-ul).
Pour vous y retrouver dans les transcriptions en lettres latines des
mots coréens, dites-vous qu'aucun système ne correspond aux
habitudes françaises. Ces transcriptions correspondent généra-
lement à une prononciation à l'anglaise. La meilleure solution est
donc de revenir à l'alphabet hangul qui n'a ni les ambiguïtés ni la
dualité de la transcription latine... Rappelez-vous que :
k et g proviennent deඝ
t et d proviennent de ඣ
l et r proviennent de ඥ.
p et b proviennent de ථG
ch (prononcé tch) et j (prononcé dj) ප
ng toujours en fin de syllabe, provient de 0
ae correspond à notre è et provient de ඼
e correspond à notre é et provient de ව

- Ne pas tenir compte des e placés devant o et u et considérer que


eo est notre ǂ et eu le ǎ sourd.

29
Dès lors, vous saurez que sont identiques des mots tels que :
Kyong et Gyeong
Kangnung et Gangneung
Puk, Buk et Bug
Li, Yi et Rhee, etc.

- Pour que les Anglo-Saxons n'écorchent pas trop les noms de


famille coréens, on trouve souvent sur les cartes de visite des
transcriptions irrégulières, fortement influencées par la
prononciation américaine. Nous avons vu le cas de (Pak), écrit
Park, mais on rencontre aussi souvent Soo pour (Su), Young pour
(Yong), Chun pour (Tchon), etc. Dans ces transcriptions, le u rend
fréquemment notre o, ce qui s'explique par la prononciation de
mots américains comme run.

*
* *

Quel que soit le système adopté, toutes les transcriptions sont


phonétiques, c'est-à-dire qu'elles rendent la prononciation et non
l'écriture du mot coréen.
Si vous êtes amené à chercher dans un dictionnaire coréen un mot
transcrit en lettres latines, souvenez-vous que l'assimilation des
sons, fréquente en coréen, conduit à écrire : l où le coréen écrit la
lettreච(Silla pour Sin-la)
m où le coréen écrit la lettre ථG(㧛┞┺GaGimnida pour ipnida)
n où le coréen écrit la lettre ඥG(Gangnung pour Gang-lung), etc.

*
* *

Les transcriptions en lettres latines marquent souvent la séparation


des syllabes par un tiret, surtout dans les cas où il peut y avoir une
ambiguïté. Par exemple, Minguk, qui signifie république, pourrait
théoriquement aussi bien provenir des deux syllabes Ming et uk
que de Min et guk. Pour bien noter l'orthographe coréenne, on écrit
parfois Min-guk, ce qui lève cette incertitude. Nous emploierons
parfois ce tiret, mais pas systématiquement. Nous en userons

30
également pour relier entre eux les éléments d'un mot composé ou
un mot à une particule grammaticale qui le précise. L'emploi du
tiret pour ces deux fonctions différentes ne pose pas de problème, il
suffit d'en être averti.

*
* *

La transcription des sons coréens que nous avons adoptée est


fatalement imparfaite, comme l'est toute forme d'écriture.
Elle a cependant le double avantage d'être :
- aussi rigoureuse que possible ;
- très proche de la transcription officielle d'inspiration anglo-
saxonne, tout en étant conforme aux pratiques françaises.
Cependant, les sons coréens ne sont jamais exactement semblables
aux nôtres et l'on ne devra pas s'étonner si notre transcription
présente parfois des irrégularités. Ainsi, par exemple, le mot 䞲㧦 (
踞螳G hanja), qui signifie « caractère chinois », est-il écrit dans
notre méthode hanja et non pas handja car, après le n, le d est
presque imperceptible et le noter pourrait conduire le lecteur à lui
donner trop d'importance. La lettre ප, tantôt tch, tantôt adoucie en
dj est en réalité souvent entre les deux et pourrait s'approcher de tj.
N'attachez donc pas trop d'importance à la rigueur ni à la régularité
de la transcription. L'important est de vous familiariser avec le
phénomène de l'adoucissement des consonnes que les Coréens
trouvent naturel au point d'être rarement conscients de son
existence.
Ne vous inquiétez pas non plus de la prononciation du (s) que les
Coréens chuintent fréquemment. Ainsi, le nom de famille (Sin) est-
il généralement transcrit et prononcé Shin.
Encore une fois, ces détails ne sont pas essentiels : efforcez-vous
d'ajuster votre prononciation à ce que vous entendez et n'hésitez
pas à demander à vos amis coréens si votre prononciation est
correcte.
Vous constaterez que notre transcription « à la française » est
finalement assez proche de la réalité.

31
*
* *

LA GRAMMAIRE CORÉENNE
La grammaire coréenne est passionnante ; sa réputation de
difficulté n'est pas usurpée mais, contrairement à celle de la
grammaire française, elle ne résulte pas d'innombrables exceptions.
Le coréen, au contraire, est une langue logique et structurée, mais
sa logique est profondément différente de la nôtre. Il est donc fort
difficile d'en exposer clairement le mécanisme, ne serait-ce que
parce que notre vocabulaire grammatical s'y prête mal.
C'est peut-être pourquoi il n'existe pas jusqu'à présent de méthode
analogue à celle-ci dans aucune langue européenne.
Il a fallu, tout à la fois, faire comprendre la complexité de cette
grammaire et donner au lecteur la possibilité de s'exprimer
simplement dans la vie courante, en évitant d'entrer dans les
explications compliquées d'un ouvrage de linguiste.
Nous procéderons donc du plus simple au plus compliqué, en nous
limitant, pour le plus compliqué, à des explications de caractère
général, dans le souci d'éviter au lecteur d'être surpris par des
tournures dont il n'aurait pas été averti.
Le chapitre sur la grammaire est donc tout naturellement le plus
important et le plus long de ce livre. Il est facilement accessible à
qui se souvient de la grammaire française des classes secondaires.

Nous aborderons successivement :


- l'ordre des mots dans la phrase,
- les noms : sujets et compléments,
- les façons de s'exprimer (les styles de discours jouent un rôle
essentiel en coréen),
- les pronoms personnels, possessifs et démonstratifs,
- les nombres ordinaux et cardinaux,
- les verbes.
Cette dernière partie, la plus importante, commencera également
par le plus simple et s'achèvera par les très originaux procédés de
liaison et de subordination entre les phrases.
Les adjectifs et les adverbes, très proches des verbes par leur
structure, seront également évoqués.

32
L'ORDRE DES MOTS DANS LA PHRASE
La caractéristique la plus frappante est que le verbe est toujours à
la fin de la phrase ou de ce qui tient lieu de proposition.
Le verbe joue un rôle plus important en coréen qu'en français ;
souvent la phrase coréenne se réduit à un ou plusieurs verbes.
Pour les autres groupes de mots - sujet, complément d'objet direct,
compléments indirects... - le coréen les identifie par un suffixe qui
précise leur rôle, un peu comme les désinences des cas en latin.
De ce fait, et comme en latin, la position de ces mots n'a pas besoin
d'être fixée avec rigueur, mais le coréen a l'habitude de mettre au
début de la phrase les mots les moins importants. Prenons un
exemple :
Dans la phrase le coureur dépasse la voiture, l'ordre des mots
français est essentiel puisque « la voiture dépasse le coureur »
signifie exactement le contraire. Ce type de problème n'existe pas
en coréen et l'on reconnaît immédiatement, sans ambiguïté, le mot
qui joue le rôle de sujet ou de complément grâce à la désinence qui
marque le rôle grammatical. De plus, si l'on veut insister par
exemple sur le coureur, et non sur la voiture, l'ordre de la phrase
sera : voiture (avec suffixe de l'objet direct), coureur (avec suffixe
du sujet), dépasse.

Autre point important à noter : en coréen, il n'y a pas de


prépositions mais des postpositions ; elles remplissent exactement
la fonction de nos prépositions mais, comme le nom l'indique, elles
sont placées après le nom auquel elles se rapportent et non pas
avant comme les prépositions françaises.
Dans la phrase, les propositions subordonnées sont toujours avant
la proposition principale ; le dernier mot de la phrase est donc
toujours le verbe de la proposition principale.
Ainsi, dans de nombreux cas, l'ordre des mots de la phrase
coréenne est exactement l'inverse de celui de la phrase française.
Enfin, rappelez-vous que le coréen procède toujours du général au
particulier : pour les adresses, il indique d'abord le pays, puis la
ville et la rue ; pour les dates, il commence par l'année, puis le
mois et le jour.
Il est intéressant de noter que l'esprit coréen aime procéder par
interrogations. Deux Coréens pourront donc dialoguer ainsi :

33
- Connaissez-vous le Centre Pompidou ?
- Oui.
- Savez-vous qu'on y trouve une bibliothèque ?
- Oui.
- Eh bien, dans cette bibliothèque, il y a un livre très intéressant.
Dans les mêmes circonstances, un Français dirait : « Il y a un livre
très intéressant à la bibliothèque du Centre Pompidou ».

LE NOM
Le nom coréen ne présente pas les nombreuses difficultés du nom
français : il n'y a pas d'article, pas de genre, ni masculin ni féminin,
et le pluriel n'est indiqué que lorsqu'il est vraiment nécessaire.
La fonction grammaticale du mot dans la phrase est marquée par
des suffixes : c'est l’accumulation de tels suffixes qui justifie
l'appellation de langue agglutinante donnée par les linguistes aux
langues de ce type.
Les suffixes ne sont pas sans rappeler les cas des déclinaisons
latines, mais il n'existe pas en coréen plusieurs systèmes de
déclinaisons : tous les noms se traitent identiquement.
Les suffixes coréens sont toutefois bien plus nombreux que les cas
des déclinaisons latines car les prépositions françaises sont aussi
des suffixes en coréen : nous les appellerons des postpositions
comme il a été dit plus haut.
Le même mot peut recevoir plusieurs suffixes dont chacun précise
la fonction grammaticale du mot. La connaissance de ces différents
suffixes et de leur emploi est donc d'une grande importance en
coréen.
Nous passerons en revue les plus importants d'entre eux, classés
selon le rôle grammatical qu'ils ont dans la traduction française.

o Marque du pluriel
Pour donner un exemple curieux de la souplesse du système des
suffixes coréens, on peut citer celui qui marque le pluriel : quand le
sens l'exige on emploie le suffixe ✺G(tǎl). Il se place bien entendu
après le nom comme le s en français, mais il peut aussi se placer
sans inconvénient après un autre mot de la phrase, même un
adverbe. Sa présence suffit à montrer que la phrase est au pluriel.
G

34
o Le sujet
En coréen, on évite d'exprimer le sujet du verbe chaque fois que le
sens est clair et permet de s'en passer. Cependant, souvent le sujet
est nécessaire et il est placé, comme en français, au début de la
phrase. Mais, comme cette position n'est pas obligatoire, la
fonction de sujet est marquée par un suffixe qui prend
normalement l'une des deux formes suivantes :
ṖG(ga), si le nom se termine par une voyelle
㧊G(i), si le nom se termine par une consonne
Par exemple, « pluie » se dit ゚ (pi) et prend le suffixe ṖG (ga),
alors que « riz cuit » se dit ⹻G(pap) et prend le suffixe 㧊(i). En
situation de sujet, ces deux mots seront respectivement ゚ṖG (pi-
ga) et ⹻㧊G(pab-i).
Souvent, on emploie une autre particule : 㦖G (ǎn), après une
consonne, ⓪G(nǎn) après une voyelle.
Cette particule a pour rôle de marquer, selon les cas, une plus
grande importance du mot auquel elle se rapporte.
Elle peut s'appliquer à d'autres mots que le sujet, y compris des
adverbes, mais à un mot seulement dans chaque proposition. Nous
d'autres exemples de son emploi ultérieurement.
Cependant, nous vous recommandons de prendre l'habitude, qui
correspond aux cas les plus fréquents, d'exprimer « je » et « vous »
en position de sujet respectivement par : ⋮⓪G(na-nǎn) et ╏㔶㦖G
(tangsin-ǎn)
Exemple : ⋮⓪G ⿞⧖㍲G ㌂⧢G 㧛┞┺G (na-nǎn Pul-lansǂ saram
imnida) « je suis français ».
Au contraire, dans la phrase « il pleut », qui se dit en coréen « la
pluie vient », il s'agit d'une expression toute faite et on emploiera le
suffixe normal : ゚ṖG㢋┞┺G(pi-ga omnida)

. Le complément du nom
Il se forme avec le mot 㢌G (ǎi). L'ordre des mots est le suivant :
complément du nom + nom (ǎi).
Ex. : La voiture de notre ami 㤆Ⰲ㢌G 䂲ῂ㢌G 㧦☯㹾G (uri-ǎi
tch'ingu-ǎi tchadong-tch'a); 㤆ⰂG (uri) signifie « nous », 䂲ῂG
(tch'ingu) « ami » et 㧦☯㹾G(tchadong-tch'a) « voiture ».

35
㢌G(ǎi) se prononce parfois é. Il est souvent omis quand l'ordre des
mots suffit à la compréhension.
Ex.: 㤆ⰂG䂲ῂG(uri tch'ingu), « notre ami »

. Le complément d'objet du verbe


Ce complément, aussi appelé accusatif, se marque au moyen du
suffixe㦚 (ǎl), après une consonne, ⯒ (rǎl), après une voyelle.
Rappelons que la lettre ඥGest indifféremment R ou L. En finale, le
son est plus proche de L.
Ex.: ⋮⓪G 䞲ῃⰦ㦚G Ὃ⿖G 䞿┞┺G (na-nǎn Hangug-mar-ǎl-
kongbu hamnida). Littéralement : « Je Corée langue étude fais »,
c'est-à-dire : « j'étudie le coréen ». Dans certains cas, le suffixe de
l'accusatif peut être remplacé par 㦖G(ǎn), comme on l'a vu pour le
sujet.

. Les compléments circonstanciels ; les postpositions


En coréen on traite en principe de la même façon le complément
d'objet et le complément circonstanciel, ce dernier étant également
marqué par un suffixe.

o Les compléments de lieu


Pour exprimer une localisation ou une destination (à, vers, dans,
sur, sous...), on emploie les postpositions générales : 㠦G(é), ㍲(sǂ)
ou 㠦㍲G(ésǂ)
Ce sont des postpositions passe-partout qui sont éventuellement
complétées par une deuxième postposition plus précise.
Ces trois postpositions sont presque interchangeables, mais ㍲(sǂ)
et 㠦㍲G(ésǂ) comportent l'idée d'une activité exercée dans le lieu
considéré, nuance que le français n'exprime jamais.
Notons aussi que 㠦㍲G(ésǂ) s'emploie pour indiquer la provenance
(de, à partir de, depuis...) ce que ne peut faire 㠦G(é).
Nous vous conseillons donc, par souci de simplification, d'utiliser
㠦G (é) pour la localisation et la destination et 㠦㍲G (ésǂ) pour la
provenance.
Ex.: ㌂ⶊ㔺㠦G (samusil-é), « au bureau » ㌂ⶊ㔺㠦㍲G (samusil-
ésǂ), « du bureau », « à partir du bureau », mais aussi « au
bureau », s'il s'y passe quelque chose.

36
Pour préciser, si nécessaire, ces postpositions générales, on les fait
précéder d'un mot tel que sommet, côté, intérieur, ce qui forme un
doublet équivalent aux expressions françaises : au sommet de, sur
le côté de, à l'intérieur de.
Les principales doubles-postpositions de lieu et de temps sont les
suivantes :
㞞㠦G(an-é), à l’intérieur (de qq. chose de vaste)
㏣㠦G(sog-é), à l'intérieur (d'un petit récipient)
⹬㠦G(pakk-é), hors de, excepté
㥚㠦G(wi-é), sur, au sommet de
㞚⧮㠦G(arè-é), au pied de, sous
⹧㠦G(mit'-é), à la base de, sous
㞴㠦 (ap'-é), en face de
⛺㠦G(twi-é), en arrière de
㡜㠦G(yǂp' -é), à côté de
㌂㧊㠦G(sai-é), dans l'intervalle de, entre
┺㦢㠦G(taǎm-é), après
☯㞞㠦G(tong-an-é), pendant

Attention : toutes ces postpositions s'emploient fréquemment aussi


sans 㠦G il en est de même des autres postpositions que nous
verrons ultérieurement. Il s'y ajoute des postpositions sino-
coréennes telles que :
㩚㠦G(tchǂn-é), avant
䤚㠦G(hu-é), après
㭧㠦 (tchung-é), au milieu de, pendant
A noter que 㭧G (tchung), « milieu », s'emploie pour désigner la
Chine, 㭧ἷG (Tchung-guk), Pays du Milieu, écrit en hanja 譄纯
mais 譄ᅜavec les caractères simplifiés de Chine continentale.
Toutes les postpositions ci-dessus peuvent aussi s'employer avec
㠦㍲G (ésǂ) pour marquer la provenance. Par exemple : ⹬㠦㍲G
(pakk-ésǂ), à partir de l'extérieur de, etc.
Le système de postpositions coréen est extrêmement abondant et,
même pour les compléments de lieu, toutes les postpositions ne
comportent pas 㠦G(é) ou 㠦㍲G(ésǂ).

37
Ainsi, pour indiquer précisément une destination, on emploie ⪲G
(ro), si le mot auquel cette postposition s'applique se termine par
une voyelle ou un ඥGou 㦒⪲G(ǎro) dans les autres cas.
Ex.: 㡺⯎㴓㦒⪲ (orǎn tchog-ǎro), vers la droite, à droite.
Cette importante postposition sert également à former les
compléments de manière, comme nous le verrons plus loin.

Les compléments de temps


Pour fixer la date, l'heure, ou toute autre période de temps, on fait
appel aussi à la postposition 㠦(é).
Pour traduire le français « depuis », on emploie 㠦㍲G (ésǂ) qui
donne l'idée de provenance. Contrairement à ce que nous avons vu
pour les compléments de lieu, il n'y a ni duplication, ni ambiguïté
entre ces deux postpositions.
Par exemple, on dira : 䞲㔲㠦G (han-si-é) « à une heure » et
䞲㔲㠦㍲G(han-si-ésǂ), « depuis une heure »3.
Pour marquer l'origine dans le temps, mais aussi dans l'espace, on
emploie souvent également ⿖䎆G(put'o).
Curieusement, ⿖䎆G (put'ǂ) marque l'origine dans le temps en
allant aussi bien vers le passé que vers l'avenir, ce que n'exprime
pas le français « depuis » ; dans ce cas, on dirait « à partir de ».
Exemples :G䞲㔲G⿖䎆G(han-si-put'ǂ), « depuis une heure » et, en
cumulant cette postposition avec 㦒⪲G (ǎro): 㰖⁞G 㦒⪲⿖䎆G
⺇⎚㩚G(tchigǎm-ǎro-put'ǂ pèg nyǂn djǂn), « il y a cent ans »
Littéralement : « maintenant-à-depuis cent ans avant »

Pour traduire « jusqu'à », qu'il s'agisse d'un lieu ou d'un temps, on


emploie ₢㰖 (kkadji).
Ex.: « jusqu'à une heure » 䞲㔲₢㰖G(han si kkadji).
Il faut noter que, quand un Coréen dit : « je partirai jusqu'à une
heure », cela signifie à une heure et pas avant.

3
Il s'agit de « une heure », moment de la journée, non d'une durée.

38
o Les compléments de manière
Il y a plusieurs prépositions françaises qui introduisent les
compléments de manière : « j'ouvre avec la clé », « je parle en
allemand », « je travaille comme ingénieur »...
En coréen, la postposition passe-partout correspondant à ces
prépositions françaises est ⪲G (ro/lo), ou 㦒⪲G (ǎro) si le mot
auquel elle se rapporte se termine par une consonne sauf l. Nous
venons de voir qu'elle peut aussi marquer la direction ou la
destination. Voici quelques exemples de ses multiples emplois :
« allons en taxi » : 䌳㔲⪲Gṧ㔲┺G(t'èksi-ro kapsida)
« fermez la porte à clé » :Gⶎ㦚G㡊㐶⪲G㧶⁎㎎㣪(mun-ǎl yǂlsuè-
rotchamgǎsé-yo)
« parlez anglais S.V.P.» 㡗㠊⪲G Ⱖ㝖䞮㕃㔲㣪 (yǂng-ǂ-ro
malssǎmhasipsio). Ⱖ㝖(malssǎm) est l'équivalent honorifique de
ⰦG(mal), parole.
« avec un crayon »G㡆䞚⪲(yǂnp'il-lo)

Rappelons que ⪲G(lo) se prononce à mi-chemin entre ro et lo, mais


nettement lo après un l.
⪲G(lo) peut aussi se combiner avec ㍲ (sǂ) : ⪲㍲G(losǂ) a le sens
de « en tant que ».
Ex. : « en tant qu'ami » 䂲ῂ⪲㍲G(tch'ingu-rosǂ)
On verra plus loin que ⪲G(lo) sert également à former des adverbes
de manière.
Ex. : « nouvellement » ㌞⪲G(sè-ro)

o Le complément d’attribution (datif)


Les prépositions « à » et « pour », employées dans le sens où l'on
donne quelque chose « à » ou « pour » quelqu'un, se traduisent par
la postposition 㠦Ợ(égé).
Avec les pronoms personnels ⋮G (na) et ⍞G (nǂ), qui signifient
« je » et « tu » respectivement, on obtient par contraction : ⌊ỢG
(nègé) « à moi » et ⍺ỢG(négé) « à toi »
Ex. : « donnez-moi ce livre » ⁎G㺛㦚G⌊ỢG㭒㕃㔲㣪G(ku tch'èg-
ǎl nègé tchusipsio)

39
La postposition 㠦㍲G (ésǂ) correspond au style normal ; dans
d'autres cas moins formels, on peut aussi employer :G䞲䎢G(hant'è)
ou ⽊ἶ (pogo)
En combinant l'une ou l'autre des postpositions précédentes avec
㍲G(sǂ) « à partir de », on obtient des postpositions composées qui
expriment de qui on reçoit quelque chose : elles correspondent aux
prépositions « de » ou « de la part de ».
Ex. : « de votre part » ╏㔶㠦Ợ㍲G(tangsin-égé-sǂ)

Le complément d'accompagnement
La préposition « avec » se traduit en coréen par une postposition
qui prend la forme : ὒG(kwa) après une consonne et 㢖G(wa) après
une voyelle. Elle rend également la conjonction de coordination
française « et ».
Dans une énumération, tous les noms sauf le dernier prennent cette
postposition. Le dernier nom prend le suffixe correspondant à la
fonction grammaticale des mots dans la phrase. ὒ ou 㢖Gest donc
toujours suivi d'un nom.
Ex. : « il y a un crayon, du papier et un livre »
㡆䞚ὒG㫛㧊㢖G㺛㧊G㧞㔋┞⋮G
(yǂnp'il-gwa tchong-i-wa tch'èg-i issǎmnida)
Littéralement : « crayon-avec, papier-avec, un livre il y a »

« Avec », s'il s'agit d'une personne se traduit par les postpositions :


ὒG(kwa), 䞾℮G(hamkké) ou 䞮ἶG(hago)
Exemple : « il va avec vous »:G⁎⓪G╏㔶ὒG䞾℮Gṧ┞┺G(kǎnǎn
tangsin-gwa-hamkké kamnida)

o Similarité
La préposition « comme » se traduit en coréen par la postposition
ṯ㧊G(katchi).
Ex. : « faites comme moi » ⋮G ṯ㧊G 䞮㕃㔲㣪G (na-katchi
hasipsio)

Cause
Pour traduire un complément introduit par « à cause de », le coréen
emploie ➢ⶎ㠦G(ttèmun-é).

40
Ex. : « à cause de la pluie » ゚➢ⶎ㠦G(pi-ttèmun-é)
En l'appliquant à un nom verbal, nous verrons plus loin que cette
locution sen à traduire « parce que ».
Si le sens de la phrase est positif et qu'il s'agit d'une personne,
l'équivalent français de « grâce à » se traduit par ▫⿚㠦G
(tǂkpuné).

*
* *

Les postpositions présentées ci-dessus n'épuisent pas, loin de là, la


liste de ces suffixes ; ce sont cependant les principales et elles vous
permettront d'exprimer l'essentiel.
Ne vous étonnez cependant pas si vous découvrez parfois des
postpositions nouvelles ou des exceptions.
Ainsi, après les prénoms 㧊⯚G(irǎm) terminés par une consonne,
toutes les postpositions précédentes sont accompagnées de la
particule intercalaire (i). Par exemple, le prénom Kyǂngsik
donnera respectivement : ἓ㔳㧊ṖG (Kyǂngsigiga) au nominatif
ἓ㔳㠦ỢG (Kyǂngsigi-égé) au datif ἓ㔳㧊⯒G (Kyǂngsigi-rǎl) à
l'accusatif, etc.
Dans le même ordre d'idées, pour appeler un enfant, un inférieur,
un camarade de classe ou un ami proche, il existe un vocatif obtenu
en ajoutant 㞚G(a) au prénom.
Par exemple : ἓ㔳㞚G(Kyong-sig-a), « Kyong-sik ! »
Ce suffixe est 㟒 (ya) si le prénom est terminé par une voyelle.

LA FAÇON DE S'EXPRIMER
Comme dans de nombreuses langues du monde, surtout en
Extrême-Orient, une même phrase peut être dite très différemment
selon les rapports sociaux des interlocuteurs.
En français, il existe le tutoiement et le vouvoiement, sans compter
les tournures plus ou moins familières ou formelles, et chacun sait
quel style adopter selon les circonstances.
En coréen, le raffinement de ce système est poussé à l'extrême : il
apparaît, comme en français, dans le choix des pronoms ou du

41
vocabulaire, mais aussi dans le style de discours et dans l'usage très
particulier de ce que l'on appelle « les honorifiques ».

LES STYLES DE DISCOURS


Il existe en coréen différents styles de discours « formels », c'est-à-
dire qui expriment nettement un certain niveau de hiérarchie entre
les interlocuteurs.
Cela se traduit par des terminaisons verbales qui, outre la qualité de
ces interlocuteurs, marquent aussi les sentiments que l'on veut
manifester (surprise, affirmation, interrogation, ordre...). Ces
terminaisons sont indépendantes de la personne (première,
deuxième ou troisième personne du singulier ou du pluriel).

Le confucianisme, qui régissait les rapports de l'ancienne Corée,


distinguait cinq styles de discours. Il n'en reste que quatre, dont
deux sont peu employés et dont nous ne parlerons pas par la suite.
Ces quatre styles s'emploient dans les conditions suivantes :
1 - quand un supérieur s'affirme comme tel ; cette forme, dite
basse, s'emploie quand un adulte s'adresse à un enfant ;
2 - entre amis ou quand un supérieur se veut cordial vis-à-vis d'un
subordonné. Cette forme est très rare ;
3 - de façon polie, dans le cas le plus général. C'est le langage
employé dans la presse ou à la radio ;
4 - de façon très respectueuse vis-à-vis d'une haute autorité ou de
Dieu. On ne l'utilise plus que dans la liturgie ou pour les
reconstitutions historiques.

Il existe aussi d'autres façons de s'exprimer qui ne tiennent pas


compte avec la même rigueur des degrés de politesse.
La plus courante dans la conversation se caractérise par la particule
d'adoucissement (yo) qui peut se placer après toutes les formes du
verbe. C'est celle que vous entendrez et que vous emploierez le
plus fréquemment, nous l'appellerons simplement la forme en (yo).
Le discours coréen joue ainsi avec subtilité de toutes ces
possibilités et il est fréquent que des changements de style
interviennent dans une même conversation.
Rappelons que le but de cette méthode n'est pas d'exposer en détail
des nuances dont il est bon cependant de connaître l'existence.

42
Au jeu de ces styles de discours s'ajoute le rôle très important des
« honorifiques ».

LES « HONORIFIQUES »
Les « honorifiques » ont un rôle essentiel dans la langue coréenne.
Ils n'ont pas d'équivalent en français, aussi est-il important de bien
comprendre les explications qui suivent.
Elles éclairent beaucoup d'aspects de la culture coréenne.

1er principe : en coréen, la façon de s'exprimer dépend


obligatoirement de la position sociale des interlocuteurs, celui qui
parle, celui à qui l'on parle, celui dont on parle. Le respect de la
forme employée est impératif, et beaucoup plus important que
l'emploi du tutoiement ou de vouvoiement en français. Ainsi, si un
neveu est plus âgé que son oncle, ce qui peut exceptionnellement
se produire, le système est pris en défaut et les personnes dans ce
cas sont pratiquement dans l'impossibilité de se parler.

2ème principe : alors qu'en français, une certaine déférence se


marque par le changement de pronom, (tu, vous, votre excellence),
en coréen ces formes affectent surtout le vocabulaire et la
conjugaison des verbes.

*
* *

Nous allons voir maintenant comment ces principes s'appliquent


aux noms, aux postpositions et aux verbes.

. Les noms honorifiques


Certains mots existent sous deux formes, simple et honorifique.
C'est en particulier le cas pour la maison et le riz cuit, à peu près
synonyme de nourriture.
mot simple mot honorifique
maison 㰧G(tchip) ╗G(tèk)
riz cuit ⹻G(pap) 㰚㰖G(tchindji)

43
Un suffixe honorifique ┮G (nim) est employé pour certains mots
exprimant une parenté ou une fonction :

père (abǂdji) (abǂnim)


mère (omǂni) (omǂnim)
fils (adǎl) (adǎnim)
fille (ttal) (ttanim)
parents (pumo) (pumonim)
ambassadeur (tèsa) (tèsanim)

. Les postpositions honorifiques


On a vu que les particules suffixées aux noms indiquent la fonction
grammaticale.
Le sujet de la phrase, selon qu'il se termine par une voyelle ou une
consonne, prend le suffixe ṖG(ga) ou 㧊G(i) respectivement. Mais
si le sujet est honorable, ce suffixe peut être remplacé par
℮㍲(kkésǂ).
Le suffixe du datif - pour la personne à qui l'on donne, ce qui
correspond à la préposition française à, est 㠦ỢG(égé) dans le cas
courant ; la forme honorifique correspondante est ℮G (kké). Cette
postposition sert également d'honorifique pour de indiquant la
provenance.

. Les verbes honorifiques


Certains verbes sont honorifiques par eux-mêmes : ils ne
s'emploient que pour des personnes honorables. Il en existe un
autre de même sens pour les autres cas.
On ne peut jamais parler de soi seul à la forme honorifique, mais si
l'on s'adresse à quelqu'un de plus âgé, il faut toujours prendre le
verbe honorifique. La liste ci-dessous donne les couples de verbes
les plus courants :

verbes simples verbes honorifiques


donner q.q.. 㭒┺G(tchuda) ✲Ⰲ┺G(tǎrida)
manger ⲏ┺G(mǂkta) 㧷㑮㔲┺G(tchapsusida)
être, rester 㢼┺G(itta) Ἒ㔲┺G(kyésida)
mourir 㭓┺G(tchukta) ☢㞚Ṗ㔲┺G(torakasida)

44
. La conjugaison honorifique
C'est dans la forme du verbe que s'exprime de la façon la plus
complète le jeu subtil des honorifiques.
Nous avons vu qu'il existe cinq styles de discours formel auxquels
correspondent des terminaisons distinctes, plus le discours informel
en (yo).

Pour illustrer ces différents styles, nous prendrons l'exemple de


l'impératif du verbe « venir » qui connaît en français les deux
formes « viens » ou « venez ». En coréen :
« viens » peut se dire wa (o-a)
wara (o-a-ra)
onǂra ( o-nǂ-ra)
wayo (o-a-yo)

« venez » peut se dire osé-yo


o-so
osipsio
ososǂ

Ne vous étonnez donc pas si, à côté des terminaisons classiques du


style formel de la radio que nous étudierons dans le chapitre sur les
verbes (présent en -mnida, impératif en -sipsio ou -psida,
interrogatif en -mnikka), vous en rencontrez de nombreuses autres.
Ainsi, si l'on parle à un enfant ou à une personne de condition
inférieure, les terminaisons seront celles d'un autre style formel :
- nda pour le présent
- ara ou ora pour la 2e personne de l'impératif
- dja pour la première personne du pluriel de l'impératif
- ni ou nya pour l'interrogatif

Mais en plus de ces différences de style, il existe une autre marque


d'honorifique pour les verbes : il s'agit de la très importante
particule honorifique 㔲G (si) qui se place immédiatement après le
radical du verbe. Elle indique que l'on parle de quelqu'un
d'honorable. Il peut s'agir de votre interlocuteur ou d'un tiers.
La particule 㔲G (si) devient 㦒㔲G (ǎsi) après une consonne ; le
radical, complété par 㔲G(si) ou 㦒㔲G(ǎsi) se comporte comme un

45
nouveau radical ; c'est lui qui reçoit les terminaisons que nous
verrons plus loin.

Un exemple fera comprendre ce mécanisme très original : le verbe


« venir » a pour radical 㡺G(o) ; pour dire « il vient » à un enfant en
parlant d'un autre enfant, on dira 㡾┺G(o-nda).
Pour dire « il vient » à un enfant en parlant de son père, personne
éminemment respectable, on introduira le 㔲(si) honorifique et on
dira 㡺㔶┺ (o-si-nda).
« Il vient » dit à une personne honorable requiert la terminaison
classique (-mnida). Si l'on dit à cette personne qu'un enfant vient,
la forme verbale sera (o-mnida), sans l'honorifique « si ». Mais si
c'est une personne honorable telle que son père qui vient, on
cumulera le style honorifique et la particule « si » : on dira (o-si-
mnida).
On constate donc toute la complexité du jeu des honorifiques :
choix des mots, choix des styles, ajout ou non des particules
honorifiques. Les combinaisons sont innombrables et des formules
intermédiaires sont possibles : par exemple, pour « manger », entre
le verbe normal ⲏ┺G (mǂkta) et le verbe honorifique 㧷㑮㔲┺G
(tchapsusida), on peut employer le verbe ⲏ┺G (mǂkta) avec
l'honorifique 㔲(si) ce qui donne le verbe ⲏ㦒㔲┺G(mǂgǎsida).
Enfin, dernière remarque, certaines formes verbales sont
employées par les femmes seulement et d'autres par les hommes.

*
* *

Ne vous souciez pas trop pour le moment de la complication de ces


formules. Vous ne serez pas appelé à les employer toutes mais il
convient, avant d'aller plus loin, que vous en connaissiez
l'existence. Nous verrons dans le chapitre sur les verbes de
nombreux exemples qui vous familiariseront avec cette
particularité du coréen.

46
LES PRONOMS PERSONNELS
Les pronoms personnels n'ont pas exactement le même rôle et le
même emploi en coréen qu'en français.
Le jeu des styles de discours et des honorifiques permet le plus
souvent de savoir clairement qui est le sujet du verbe, bien que la
conjugaison ne marque pas les personnes.
Dans ces cas, nul besoin d'exprimer je, tu ou il et le coréen s'en
passe. D'autre part, le coréen préfère, plutôt que d'employer des
pronoms personnels de la deuxième ou de la troisième personne,
faire usage de périphrases. La plus fréquente est le titre de la
personne à qui l'on parle ou dont on parle (un peu comme dans
l'expression française « madame est servie »).
Pour le pronom de la troisième personne, qui n'existe pas à
proprement parler, on dit : cette chose, cet homme, cette femme.
Sous réserve de ces précisions, voici comment se traduisent le plus
couramment les pronoms personnels français.

Première personne : je, moi, nous


Je se dit le plus souvent ⋮G(na).
Avec le suffixe marquant le sujet, ont dit ⌊Ṗ (nèga) ou
⋮⓪(nanǎn).
Avec le suffixe du complément de nom, on dit ⋮㦮G (naǎi) mais
aussi ⌊ (nè), ce qui signifie de moi, mon, ma. Nous en reparlerons
à propos des possessifs.
Pour éviter de s'affirmer soi-même, ⋮G(na) est souvent remplacé
par 㩖G(tchǂ) qui est plus humble.

Nous se traduit par 㤆Ⰲ (uri). Si je est employé dans une phrase


où l'on ressent l'appartenance à une collectivité, on le remplace par
㤆ⰂG(uri)
Exemples :G
㤆Ⰲ⋮⧒G(uri nara), « mon pays », c'est-à-dire la Corée
㤆ⰂG㠊⻚㰖G(uri abǂdji), « notre père », même si l'on est enfant
unique : c'est l'appartenance à la famille qui compte.

47
Deuxième personne : tu, toi, vous
Tu se traduit le plus fréquemment par ⍞(nǂ), qui comporte
cependant peut-être plus de condescendance que son équivalent
français.
De façon semblable à ce que nous avons vu pour (na) avec le
suffixe du sujet ⍞G (nǂ) s'écrit ⍺Ṗ (néga) et ⍺G (né) est aussi
l'équivalent de ⍞㦮G(nǂ-ǎi)).
Dans les rapports entre égaux, la deuxième personne se rend par
╏㔶G (tang-sin), mais on préfère souvent employer le titre de
l'interlocuteur, par exemple : ㍶㌳G(sonsèng, littéralement : maître,
professeur).
Au pluriel, ⍞G (nǂ) devient ⍞䧂G (nǂ hǎi), et les autres mots
prennent le suffixe ✺G (tǎl), si cela est nécessaire pour la
compréhension.
G
Troisième personne : il, elle, lui
On emploie le démonstratif ⁎G (kǎ, de prononciation proche du
français « que ») pour former ce qui équivaut aux pronoms
personnels de la troisième personne. On dira selon les cas :
⁎㌂⧢ (kǎ saram) « cette personne » ⁎⑞G(kǎ-nǎn) « celui-ci »,
« celle-ci », c'est-à-dire : « il » ou « elle ».
Pour une femme, on peut préciser en disant ⁎⎖⓪G(kǎ nyǂ-nǎn),
« cette femme. Pour le pluriel, on ajoutera à ces pronoms le suffixe
✺G(tǎl), si nécessaire.

Pronoms indéfinis
Le coréen emploie le même mot ⑚ῂG (nugu) pour dire « qui ? »
ou « quelqu'un ». Ce pronom interrogatif ou indéfini était
anciennement ⑚G (nu); c'est pourquoi on dit ⑚ṖG (nuga) avec le
suffixe sujet, mais ⑚ῂ㦮G (nugu-ǎi) avec le suffixe du
complément de nom.
Exemples : ⑚Ṗ㢋┞┺G (nuga omnida) « quelqu'un vient », « on
vient » ⑚ῂ㦮ộ㧛┞₢G(nugu-è kǂs imnikka) « ceci est à qui ? »
De même pour « quelque chose » ou « quoi », affirmatif ou
interrogatif, on dit ⶊ㠝 (muǂt), souvent contracté en ⶊ㠊G(mu-ǂ)
ou ⶦG(muǂ).

48
« Personne » se traduit par 㞚ⶊ㌂⧢G (amusaram), ou mieux
㞚ⶊ☚G(amudo) qui, comme ⑚ῂG(nugu), signifie « quelqu'un »
dans les phrases affirmatives et « personne » dans les phrases
négatives.
Ex.:G㞚ⶊ☚G㛺㔋┞┺G(amudo ǂpsǎmnida) « il n'y a personne »
« Rien », accompagné d'un verbe négatif, se rend par 㞚ⶊộ☚G
(amugǂtto).
Ex. : 㞚ⶊộ☚G ⳾⯛┞⋮G (amugǂtto morǎmnida) « Je ne sais
rien ». On notera que les formes en (to) ne reçoivent ni les suffixes
du sujet, ni celui du complément d'objet.

*
* *

TABLEAU DES PRONOMS LES PLUS USITÉS


1ère personne - Je : na / tchǂ Nous : uri
2e personne - Tu : nǂ Vous : tangsin
3e personne - Il, elle : kǎ nǎn
Elle : kǎ nyǂ nǎn La chose : kǎ kǂt

LES POSSESSIFS
Les adjectifs possessifs se forment simplement avec les pronoms
personnels et 㦮 (ǎi) qu'on emploie pour tous les compléments de
noms. Autrement dit, « mon », « ton », « son » n'existent pas : on
dit « de moi », « de toi », « de cette personne ». Exemple :
⁎㌂⧢㦮㰧 (kǎ saram-é djip) « sa maison », « la maison de cette
personne ».

Rappelons qu'avec les pronoms de la première et de la seconde


personne⋮G (na), 㩖 (tchǂ), et ⍞(nǂ) ont généralement leurs
possessifs contractés en ⌊ (nè), 㩲(tché) et ⍺G (né)
respectivement.
Les pronoms possessifs, « le mien », « le tien », etc., s'expriment
avec le mot ộG (kǂt) « chose » ; par exemple, « le mien » se dit
⌊ộ (nè gǂt), c'est-à-dire « ma chose ».

49
LES DÉMONSTRATIFS
Les démonstratifs coréens se placent, eux aussi, avant le nom
auxquels ils se rapportent.
Le français a deux démonstratifs « ce... ci » et « ce.. .là », selon la
proximité de l'objet. Le coréen en a trois qui correspondent aux
deux cas du français et au cas d'un objet dont on a déjà parlé.
Ces démonstratifs sont respectivement : 㧊G (i), ⁎G (kǎ), et 㩖
(tchǂ).
Les pronoms démonstratifs se forment, comme pour les possessifs,
en ajoutant le mot ộ (kǂt), « chose », aux adjectifs démonstratifs :
㧊ộG(i-gǂt) « ceci », « cette chose-ci »,
⁎ộG(kǎ-gǂt) « cela », « cette chose-là ».

LES NOMBRES ET LA FAÇON DE COMPTER


Le coréen dispose de deux séries de mots pour exprimer les
nombres : l'une est purement coréenne, l'autre est dérivée du
chinois, mais prononcée à la coréenne. Les deux séries sont les
suivantes :

Système coréen Système sino-coréen

1 hana il
2 tul i
3 set sam
4 net sa
5 tasǂt o
6 yǂsǂt yuk
7 ilgop tch’il
8 yǂdǂl p’al
9 ahop ku
10 yǂl sip
11 yǂlhana sibil
12 yǂltul sib-i
13 yǂlset sip-sam
20 sǎmul i-sip
21 sǎmulhana i-sib-il
30 sǂlǎn sam-sip

50
40 mahǎn sa-sip
50 swin o-sip
60 yesun yuk-sip
70 ilhǎn tch’ilsip
80 yǂdǎn p’al-sip
90 ahǎn ku-sip

Les deux systèmes se construisent donc exactement de la même


façon et sont parfaitement réguliers.
Vous pouvez donc former n'importe quel nombre de 1 à 99 dans
l'un ou l'autre système.

Quelques remarques :
- Pour ceux qui connaissent les nombres chinois, la prononciation
coréenne de 1 et 2, c'est-à-dire IL et I, est à l'opposé de la
prononciation chinoise, respectivement I et EUL.

- Pour vous rappeler le nom des quatre premiers nombres en


coréen, pensez à ANATOLE (HANATUL) et ensuite au tennis
(SET-NET).

- Souvent dans le langage parlé, les quatre premiers nombres en


coréen perdent leur dernière lettre : on dit donc han, tu, sé, né,
quand ce nombre précède directement le nom compté.
Ex.: (han si), « une heure »

- Le nombre 5, (tasǂt) est, selon toute probabilité, lié au radical


verbal (tado), qui signifie « fermer ». Ceci correspond à l'idée du
poing fermé qui comprend les 5 doigts.

- A partir de 100, il n'existe plus qu'une seule série de nombres :


ceux d'origine chinoise. On les emploie toujours selon les mêmes
principes.

51
100 ⺇ pèk
200 㧊⺇ i-bèk
354 ㌒⺇㡺㕃㌂ sam bèk o sip sa
1 000 㻲 tch’ǂn
9 200 ῂ㻲㧊⺇ ku tch’ǂn i bèk

- Il est très important de noter que les Coréens, comme les Chinois
et les Japonais, ont un nombre spécial pour 10 000 (man)4, et qu'il
est obligatoire de l'employer autant de fois qu'il est possible. C'est
une habitude à prendre comme celle de compter en euros au lieu
des francs. Ainsi on dira :
30 000 (sam man) (3 x 10 000)
200 000 (isimman) (20x 10 000)
1 000 000 (pèg man) (100 x 10 000)5

Pour vous souvenir des noms de 1.000 et 10.000, pensez à


l'expression très courante 㻲Ⱒ㠦㣪G(tch’ǂn man é yo) qui traduit
le français « cela ne fait rien, cela n'a pas d'importance »6,
littéralement cela signifie « c'est mille fois dix mille » dont le sens
est à rapprocher de notre « c'est mille fois rien ».
Connaître les noms de nombres est bien, savoir s'en servir est
mieux. Deux points importants sont à noter.
- L'usage de la numération purement coréenne ou de celle d'origine
chinoise n'est pas indifférent : pour certains mots on doit employer
le premier système de numération, pour d'autres le second.
Dans la pratique, retenons que les nombres d'origine chinoise sont
obligatoires pour compter l'argent 㤦G(wǂn), les minutes ⿚G(pun),
les années ⎚(nyǂn), l'ordre des étages d'un immeuble 䂋 (tch'ǎng)
et les distances ⰂG(li).
- De la même façon qu'en français, on compte le sucre par
morceaux, le tissu par pièces et le papier par feuilles, le coréen

4
(man) se prononce « manne », jamais comme « ment ». Les mots en an, on, un,
in ne sont jamais nasalisés en coréen.
5
Il existe aussi un mot spécial pour 108 (100 millions), ce qui revient à dire que
les Orientaux, dont les Coréens, ont un système de numération par puissance
multiple de 4 et non de 3 comme en Occident.
6
L'expression peut signifier, selon l'intonation, « vous n'y êtes pas ».

52
emploie des classificateurs ou numératifs tels que : Ṳ(kè),
numératif général, employé quand ceux ci-après ne s'appliquent
pas. ⳛ(myǂng), pour les personnes ; ⿚G(pun) pour les personnes
respectables ; ⰞⰂG (mari), pour les animaux ; ╖G (tè), pour les
véhicules et les machines, 㧻 (tchang), pour les objets plats, les
journaux, etc. ;ῢG (kwǂn), pour les livres 㺚G (tch'è), pour les
maisons ṧG(kap) ou (kwak), pour les paquets ou boîtes...

Tous ces numératifs ne s'emploient qu'avec les nombres purement


coréens. On dira donc :
㰧䞲㺚G(tchip han tch'è), « une maison »
㺛⚦ῢG(tch 'èk tu gwǂn), « deux livres »
㦮㧦㎎Ṳ (ǎidja sé gè), « trois chaises »
㧦☯㹾⍺╖G(tchadongtch'a né dè), « quatre voitures »
䞯㌳┺㎅ⳛ (haksèng tarot myǂng), « cinq élèves »
㍶㌳㡂㎅⿚ (sǂnsèng yǂsǂt pun), « six professeurs »
╊⺆䞲ṧ (tambè han gap), « un paquet de cigarettes »

En fait, il n'est pas toujours nécessaire d'employer ces numératifs,


mais il faut connaître leur existence pour bien comprendre ce qu'on
vous dit. Pour illustrer les particularités de la numération coréenne,
notez que : 㧒⿚(ilbun), signifie « une minute », 䞲⿚G (hanbun)
signifie « une personne honorable ». C'est l'usage de l'un ou l'autre
des deux systèmes de numération qui permet de distinguer les deux
mots ⿚ (bun) qui se prononcent identiquement.

. Nombres ordinaux
On peut former les nombres ordinaux (premier, deuxième,
troisième...) soit à partir des nombres sino-coréens, soit à partir des
nombres purement coréens.
Avec la première série de nombres, on les forme avec le mot 㩲G
(tché), placé avant le chiffre.
Avec la série purement coréenne, on emploie 㱎 (ttchè), placé
après le chiffre.
Comme en français, il existe un mot particulier pour « premier ».
Les nombres ordinaux sont donc les suivants :

53
G
sino-coréen purement coréen
premier 㩲㧒(tché-il) 㼁㱎(tch'ǂt-ttchè)
deuxième 㩲㧊(tché-i) ⚮㱎(tul-ttchè)
troisième 㩲㌒(tché-sam) ㎎㱎(sé-ttchè)
quatrième 㩲㌂(tché-sa) ⍺㱎(né-ttchè) etc7

Précisons que « dernier » se dit : Ⱎ㰖ⰟG(madjimak)

. Multiplicatifs
Pour dire : « une fois », « deux fois », on ajoute⻞G (pǂn) au
nombre purement coréen. Exemple : « 7 fois »㧒὇⻞G(ilgop-pǂn)

. Distributifs
Pour dire : « un par un », « deux par deux »,... on ajoute 㝿 (ssik)
au nombre coréen. Exemple : « quatre par quatre » ⍺㝿G(néssik).

COMMENT SE SERVIR DES VERBES CORÉENS


Les verbes coréens expriment beaucoup de nuances, mais pas les
personnes : c'est la même forme qui rend les trois personnes au
singulier et au pluriel. Cette simplicité est largement compensée
par la diversité des styles de discours, c'est-à-dire des degrés de
politesse. Les formes verbales varient selon la respectabilité des
interlocuteurs aussi bien que de la personne dont ils parlent.
Comme on l'a vu, l'emploi des « honorifiques permet d'exprimer
les positions sociales respectives des différentes personnes, ce qui
permet souvent de se passer de pronoms.
Il faut apprendre à maîtriser progressivement ces « honorifiques »
si l'on cherche à parler parfaitement.
Cependant, aucun Coréen ne reprochera quelques erreurs à un
étranger, surtout s'il emploie la forme la plus classique, celle en
usage à la radio.

7
On trouve aussi la combinaison de ⻞ (pǂn) et 㱎 (tchè) :» deuxième » (tu-bǂn-
tchè) / « troisième » (sé-bǂn-tchè)

54
C'est cette forme qui sera d'abord présentée ; nous expliquerons
ensuite comment employer la forme en (yo) et enfin, la forme
basse.
Le radical des verbes coréens simples comprend une ou deux
syllabes. Ce radical isolé correspond à un impératif, mais dont la
forme, trop courte donc brutale, est à proscrire absolument.
Nous verrons plus loin un impératif normal.
Dans les dictionnaires, les verbes sont notés sous une forme qui
correspond à un indicatif, mais ici aussi trop simple pour l'usage
courant.

Cette forme comprend le radical plus la syllabe ┺G(ta/ da). Ainsi,


« aller », de radical Ṗ (ka) se cherche-t-il dans le lexique àG
(kada). C'est cette forme traditionnelle en ┺G (da) que nous
emploierons pour désigner les verbes. Bien sûr, pour obtenir le
radical, il suffit de supprimer ce ┺G(da).
Notons dès à présent que le radical peut aussi apparaître sous une
forme modifiée, par ajout ou changement de voyelle. Ce radical
modifié joue un rôle très important dans la formation de certains
temps ou dérivés verbaux.

*
* *

Le plan de ce chapitre suit un ordre de complexité croissante. Le


lecteur pourra, bien entendu, se contenter dans la conversation
courante du style formel ou de la forme en (yo). Il comprendra
cependant mieux la logique de la pensée coréenne s'il lit les pages
consacrées aux formes plus complexes.
L'ordre choisi est le suivant :
- les propositions subordonnées employant les différents participes
ou les noms verbaux ;
- les propositions infinitives, dont certaines sont rendues en coréen
par des formes verbales particulières.
Enfin, cette présentation « à la française » des verbes coréens
achevée, nous terminerons en donnant de toutes ces formes une
explication plus conforme à la logique de la grammaire coréenne.

55
LA CONJUGAISON DANS LE STYLE FORMEL
o Le présent
La terminaison du présent, dans la forme polie employée
notamment à la radio est –ථ┞┺G(-pnida), prononcé (-mnida).
Quand le radical du verbe se termine par une voyelle, l'orthographe
veut que le ථ de la terminaison s'attache et s'intègre à la dernière
syllabe de ce radical. Exemple : avec le radical ┺G (ka) du verbe
Ṗ┺G (kada), on écrira ṧ┞┺G (kamnida) qui signifie selon le
contexte « je vais », « tu vas », « il va », « nous allons », « vous
allez » ou « ils vont » ..
Quand le radical du verbe se termine par une consonne, la
terminaison s'attache au radical en employant la voyelle
euphonique 㦒G(ǎ), précédée d'un s.
Exemple : avec le radical du verbe signifiant « manger », ⲏ┺G
(mǂkda), on aura ⲏ㔋┞┺ (mǂksǎmnida).
On constate que, pour des raisons phonétiques, leථ(p) de la
terminaison se prononce « m »..
Tous les radicaux verbaux se traitent au présent de la même
manière. Ainsi, le verbe être, pris dans le sens d'exister, et non
dans celui de se trouver, a pour radical i : il donnera 㧛┞┺G
(imnida).
Le verbe « se trouver ». a pour radical iss dont le présent est
㧞㔋┞⋮G(issǎmnida).
Il existe un verbe « ne pas être », de racine distincte de celle du
verbe « être », 㠜┺G (ǂpta), son présent est 㠜㔋┞┺G
(ǂpsǎmnida) qui traduit l'expression française « il n'y en a pas ».
Indiquons au passage que, de façon générale, le verbe « avoir » est
rendu dans la majorité des cas par le verbe 㧞┺G (itta) selon la
tournure « à moi voiture est » pour dire « j'ai une voiture ».

o L’impératif
La forme polie de l'impératif se compose du radical du verbe et du
suffixe 㕃㔲㣪G(-sipsio)8

8
Si le radical du verbe se termine par une consonne ce suffixe devient : 㦒㕃㔲㣪
(ǎsipsio).

56
Par exemple, Ṗ㕃㔲㣪( kasipsio) peut se traduire par « allez, s'il
vous plaît » ou « veuillez aller ». C'est le mot que l'on trouve dans
l'expression employée pour dire « au revoir » à quelqu'un qui s'en
va : 㞞⎫䧞Ṗ㕃㔲㡺 (annyong-hi kasipsio) dont le sens est à peu
près « allez en paix »

Quand on dit au revoir à une personne qui reste, l'expression


devient : 㞞⎫䧞Ἒ㕃㔲㡺G (annyong-hi kyésipsio) c'est
l'équivalent de « restez en paix ».
L'impératif que vous serez sûrement amenés à employer le plus
fréquemment est celui du verbe « donner »: 㭒┺G (tchuda). Cet
impératif est 㭒㕃㔲㣪G(tchusipsio).
Rappelons qu'il se place, comme il est de règle pour tous les verbes
d'une proposition principale, à la fin de la phrase.
Exemple : « donnez-moi un peu d'eau » se dit ⶒ㫖㭒㕃㔲㣪G(mul
tchom tchusipsio)
Notons que ⶒG(mul), l'eau, ne prend pas obligatoirement le suffixe
du complément d'objet direct car le sens de la phrase est sans
ambiguïté ; 㫖 tchom) « un peu », s'emploie souvent pour adoucir
l'ordre donné par l'impératif : il n'est pas nécessaire de le traduire.

*
* *

Une autre forme très utile d'impératif, que les grammairiens


appellent parfois exhortatif, est celle qui correspond à la première
personne du pluriel de l'impératif français. Sa terminaison est (-
psida), après une consonne.
Avec le verbe « aller », on aura donc ṧ㔲┺G (kapsida):
« allons ! ». C'est la formule que vous devez employer, par
exemple, dans un taxi ; il serait incorrect d'employer dans ce cas
Ṗ㕃㔲㣪G (kasipsio), car cela impliquerait que le chauffeur aille
sans vous où vous lui dites d'aller.

57
Le futur
Il est facile de former le futur des verbes et de le repérer à l'oreille
dans la conversation. Le futur se caractérise par la syllabe ỶGGGGGGG
(-késs), placée immédiatement après le radical du verbe.
Exemple : ṖỶ㔋┞┺G(kagéssǎmnida), futur du verbe « aller » :
« j'irai », « vous irez », etc.
Le futur s'emploie en coréen dans des cas où le français use du
présent : c'est le cas des verbes signifiant « savoir »,
« comprendre », etc. Ceci s'explique peut-être par la nuance
d'incertitude que porte le futur, comme le conditionnel français
dans l'expression : « nous ne saurions vous dire ».
Exemples :
㞢Ỷ㔋┞┺G(algéssǎmnida), « je comprends »
⳾⯊Ỷ㔋┞┺G(morǎgéssǎmnida), « j'ignore ».

Le passé
La formation du passé n'est pas aussi régulière que celle du présent
ou du futur.
La caractéristique du passé est la double lettre ss, mais celle-ci
s'ajoute soit au radical du verbe, soit, plus fréquemment, au radical
modifié.
Cette modification du radical est très importante, car elle est à la
base du langage non formel, en (yo), le plus largement employé
dans la conversation courante. Le radical modifié sert également à
la formation de verbes composés, comme nous le verrons plus loin.
La modification consiste en l'ajout de la voyelle ǂ ou a au radical.
Bien qu'il y ait des exceptions, les radicaux dont la voyelle est o ou
a ajoutent généralement la voyelle a, les autres, la voyelle ǂ
Cet ajout de voyelle entraîne souvent, pour les radicaux se
terminant par une voyelle, une combinaison des deux voyelles - la
finale du radical et la voyelle ajoutée – qui constitue la seule
difficulté de cette forme.
Le tableau ci-dessous donne les exemples les plus usuels de
radicaux ainsi modifiés.

58
TABLEAU DES MODIFICATIONS DE VOYELLES
DU RADICAL VERBAL POUR LA FORMATION DU PASSE,
DE LA FORME EN YO ET DES VERBES COMPOSES

verbe français verbe coréen radical radical modifié


faire hada ha hè
donner q. tchuda tchu tchuǂ
donner (honor.) tǎrida tǎri tǎryǂ
aller kada ka ka
venir oda o wa
être bien tchohda tcho tcho-a
manger, boire mǂkda mǂk mǂgǂ
mettre nohda noh noha
voir poda po pwa
écrire ssǎda ssǎ ssǂ
s'asseoir andjda andj andja
se produire nada na na

Nota
1. Généralement, les radicaux se terminant par un 㞚G (a) ne se
modifient pas.
2. On constate que les verbes dont la dernière syllabe du radical
comporte un 㡺G(o) ou un 㞚G(a) se modifient avec la voyelle 㞚G
(a) et les autres avec la voyelle 㠊G(ǂ).
3. Les radicaux dont la dernière syllabe se termine par la voyelle㦒
(ǎ) se modifient en remplaçant ce 㦒Gpar 㠊G(ǂ).
4. Les Coréens appellent « voyelles yang » 㞚G (a) et 㡺G (o), et
« voyelles yin » 㠊G(ǂ), 㤆G(u), 㦒 (ǎ) et 㧊G(i). Le 㠊(ǂ) s'emploie
donc avec les voyelles yin et le 㞚(a) avec les voyelles yang.

On constate que certains verbes tels que Ṗ┺G(kada) ne modifient


pas leur radical. Dans le lexique, à la fin de la méthode, nous
donnons systématiquement le radical modifié des verbes.
Il est maintenant facile de former les passés des verbes :
䞮┺(hada) « faire » donne 䟞㔋┞┺G(héssǎmnida)
㭒┺(tchuda) « donner »㭒㠞㔋┞┺G(tchuǂssǎmnida)
Ṗ┺(kada) « aller » Ṗ㔋┞┺G(kassǎmnida), etc.

59
Comme pour les autres temps, ces formes du passé ne marquent
pas la personne : Ṗ㔋┞┺G (kassǎmnida) signifie aussi bien « il
est allé », que « je suis allé » ou « nous sommes allés ».

La forme interrogative
La terminaison qui caractérise la forme interrogative est
(-mnikka). Cette terminaison se rattache au radical selon les
mêmes règles que celles qui concernent la terminaison du présent.
On aura ainsi, par exemple : avec le verbe « être », « se trouver » :
㧞㔋┞₢G(issǎmnikka, radical 㧞iss)
Avec le verbe « aller », ṧ┞₢G(kamnikka, radical ka), et ainsi de
suite.

La forme négative
Contrairement à beaucoup de langues, il n'est pas très facile de
mettre un verbe coréen à la forme négative. Il existe cependant une
forme simplifiée par laquelle nous commencerons.
La négation peut être marquée par deux mots :
- 㞞G (an) qui correspond plutôt à une négation morale (ne pas
vouloir); elle apparaît dans 㞚┞㣪 (ani-yo) qui signifie « non ».
- ⴑ (mot) qui est plus fort et rend l'idée d'une impossibilité
physique (ne pas pouvoir).
Ces mots se placent avant le verbe, comme c'est normal puisque le
verbe est toujours à la fin. Exemples : avec les mots « ministre »
㧻ὖ(tchang-gwan) et « venir » 㡺⋮ (oda), on dira :
㧻ὖ㦖G 㞞G 㢋┞┺G (tchang-gwan-ǎn an omnida) le ministre ne
vient pas, il ne veut pas venir.
㧻ὖ㦖Gⴑ 㢋┞┺G(tchanggwan-ǎn mod omnida) le ministre ne
vient pas, il ne peut pas venir, il est empêché.
Nous vous conseillons d'employer l'une ou l'autre de ces deux
formules ; cependant il faut aussi connaître la construction
classique de la négation verbale.

Le procédé est le suivant : on ajoute au radical du verbe la particule


㰖(dji) puis, selon que le sens exige l'emploi de (an) ou de (mot),
on fait suivre la forme en 㰖G (dji) de l'une ou l'autre des

60
expressions verbales ci-après : 㞠㔋┞┺G (ansǎmnida) ou
ⴑ䞿┞┺G(mot hamnida)
La première est le présent d'un véritable verbe négatif. La seconde
emploie comme auxiliaire le verbe 䞮┺G (hada) qui signifie
« faire ».

LE PIÈGE DES QUESTIONS NÉGATIVES

En coréen, on ne dit pas toujours « oui » ou « non » dans les


mêmes conditions qu'en français. Si vous dites : « vous n'allez pas
au bureau ? », en français, la personne interrogée répondra « non ».
si elle n'y va pas. En coréen, elle répondra « oui ». Très
profondément, le Coréen cherche toujours à tenir compte du point
de vue de l'autre ; il adapte sa réponse à la logique de son
interlocuteur au lieu d'imposer la sienne.
Attention, la réponse affirmative en coréen ⍺G (né) ne se traduit
donc pas automatiquement par « oui » en français. Par exemple, à
la question négative : pap an mǂgǂssǎmnika ? « est-ce que tu n'as
pas mangé ? », la réponse coréenne ⍺G (né) qui signifie « oui »,
correspond au français « non, je n'ai pas mangé » et la réponse
㞚┞㣪G(aniyo) qui signifie « non » correspond au français « si, j'ai
mangé »

Au passé ou au futur, seul l'auxiliaire change de temps, la forme en


㰖(dji) reste invariable.
Exemples :
je ne vais pas ⋮⓪GṖ㰖G㞠㔋┞┺G(na-nǎn kadji ansǎmnida)
je ne suis pas allé ⋮⓪G Ṗ㰖G 㞠㞮㔋┞┺G (na-nǎn kadji
anassǎmnida)
je n'irai pas ⋮⓪G Ṗ㰖G 㞠Ỷ㔋┞┺G (na-nǎn kadji
ankéssǎmnida)

Il est important de noter que le coréen fait un très large usage de


deux verbes qui ont un sens négatif :
㠜┺ (ǂpta) signifie « être absent », « ne pas être »
⳾⯊┺G(morǎda) est l'équivalent de « ne pas savoir », « ignorer ».
Vous les emploierez constamment dans des expressions telles que :

61
㠜㔋┞┺G(opsǎmnida) « il n'yen a pas »
⳾⯛┞⋮G(molǎmnida) « je ne sais pas », « vous ne savez pas ».

. L'impératif négatif
La formation de l'impératif négatif repose aussi sur la forme en
㰖(dji). On se contente d'y ajouter la forme auxiliaire Ⱎ㕃㔲㣪G
(masipsio)9.
Ainsi, « n'allez pas » se dira Ṗ㰖GⰞ㕃㔲㣪G(kadji masipsio).

o Autres temps
Les temps indiqués ci-dessus suffisent aux conversations
courantes.
Il faut toutefois savoir que le coréen dispose de nombreux autres
temps, au passé et au futur :
- Il existe un « double passé », formé en ajoutant 㠞G (ǂtt) à la
marque du passé 㠞Gou 㞮. On l'emploie pour relater un événement
du passé ;
- on trouve aussi deux imparfaits et un plus-que-parfait d'usage
restreint ; ils interviennent, entre autres, dans les participes et pour
relater un souvenir ;
- il existe aussi un futur intentionnel, moins certain que le futur en
ỶG(-késs) que nous avons vu. On le forme avec le participe futur
(radical + l) auquel on ajoute le mot ộG(kǂt) « chose ».

Exemple : « on le fera »G 䞶G ộ㧛┞⋮ (hal kǂsimnida)


littéralement : « il y a la chose de faire »;
- signalons aussi un futur antérieur, où la forme du futur suit la
forme du passé, et un futur conjectural (radical suivi de Ⰲ⧒G(lila)
qui exprime une opinion ou un projet.
Ces indications sont données à seule fin que le lecteur ne soit pas
surpris par ces formes verbales moins fréquentes, dont il n'est pas
nécessaire de faire usage dans la conversation.
N'oubliez pas non plus que les très nombreuses formes des verbes
coréens ne concernent pas seulement l'expression des temps : la
plupart d'entre elles servent à former des dérivés verbaux qui se

9
Le verbe (malda) d'où provient cette forme signifie « ne pas faire »

62
traduisent en français par des propositions subordonnées,
infinitives ou non.
Ces formes seront étudiées plus loin, à propos des propositions
subordonnées.

LA CONJUGAISON COURANTE, « FORME EN (yo) »


Nous venons de voir, à propos de la formation du passé dans le
style formel, qu'il se construit à partir du radical verbal modifié.
Dans la forme en 㣪G (yo), ce radical modifié, auquel on ajoute
l'inévitable 㣪 (yo), rend, à lui seul, le présent, 'impératif et
l'interrogatif. Ces temps ne se distinguent que par l'intonation qu'on
y met. En français également, dans la conversation, on peut dire,
par exemple, « tu viens » de façon normale ou sur un ton
interrogatif.
Le passé et le futur se forment avec les mêmes suffixes que ceux
du style formel :
- pour le passé, on écrit la double lettre ඲ sous la dernière voyelle
du radical modifié et on ajoute 㠊 (ǂ);
- pour le futur, on ajoute au radical modifié la syllabe ỶG (késs),
puis la même désinence 㠊(ǂ).

Bien sûr, dans les deux cas, passé et futur, on ajoute à l'ensemble la
particule d'adoucissement 㣪G(yo).
Par exemple, avec le verbe 䞮┺G(hada), « faire », on aura :
- présent affirmatif et interrogatif 䟊㣪G(hè-yo)
- passé affirmatif et interrogatif 䟞㠊㣪G(hèssǂyo)
- futur affirmatif et interrogatif 䞮Ỷ㠊㣪G(hagéssǂyo)
A tous les temps, on peut adjoindre l'honorifique 㐐G (si) qui se
place immédiatement après le radical non modifié.
On obtient ainsi un nouveau radical « honorifique » qui subit alors
la modification habituelle. En l'occurrence, le 㐐 (si) se transforme
en ㉬G(sé).
Par exemple, toujours avec le verbe 䞮┺G(hada), on aura :
radical : 䞮(ha); radical « honorifique » : 䞮㐐G (hasi); radical
« honorifique » modifié : 䞮㎎G (hasé); on dira donc : 䞮㎎㣪G

63
(hasé-yo) pour exprimer aussi bien « faites », « vous faites » ou
« faites-vous ? ».
. Autres exemples de verbes dans la forme en 㣪(yo)
- Verbe « aller » Ṗ┺G (kada) ; radical ṖG (ka) ; radical modifié
identique ṖG(ka), Ṗ㣪G(kayo) signifie « on va », « va ! », « va-t-
il ? » ....
Avec l'honorifique 㐐(si), on dira Ṗ㐐㣪G(kasiyo).
Au passé, on aura : Ṫ㠊㣪 (kassǂ-yo) et au futur ṖỶ㠊㣪G
(kagéssǂyo)

- Verbe « venir » 㡺┺G(oda) ; radical (o) : modifié par la voyelle


(a), il devient 㢖G(wa). D'où : 㢖㣪G(wa-yo) « on vient », « viens,
vient-il ? »...

- Verbe « être bon » 㫡┺G(tchota) ; radical 㫡G(tchoh) modifié par


la voyelle (a), il devient 㫡㞚G(tchoa).
D'où : 㫡㞚㣪G(tchoa-yo) « c'est bon », « est-ce bon ? ».

- Verbe « ignorer » ⳾⯊┺G (morǎda); radical ⳾⯊G (morǎ)


modifié par la voyelle (a), il devient, par redoublement du (1),
ⴆ⧒G(molla). D'où : ⴆ⧒㣪G(molla-yo) « j'ignore », « on ignore »,
« ignores-tu ? »...

- Verbe « faire : 䞮┺G (hada); radical 䞮G (ha) : modifié


exceptionnellement en 䟊G (hè). D'où :G 䟊㣪 (hè-yo) « il fait »,
« fais-tu ? ».

- Verbe « ne pas y avoir » 㠜┺G(ǂpta) ; radical 㠜G(ǂps) : modifié


par la voyelle (ǂ), il devient 㠜G(ǂpsǂ), d'où : 㠜㠊㣪G(ǂpsǂ-yo) « il
n'y a pas », « tu n'as pas ? »...

- Verbe « être », « se trouver » 㧞┺G(itta); radical 㧞(iss) : modifié


par la voyelle (ǂ), il devient 㧞㠊G (issǂ), d'où : 㧞㠊㣪G (issǂ-yo)
« il y a », « y a-t-il ? »..

64
LA CONJUGAISON DANS LA FORME BASSE
Quand nous avons exposé les différentes façons de s'exprimer,
nous avons mentionné la « forme basse », qui s'emploie en principe
pour marquer la supériorité sociale de celui qui parle sur son
interlocuteur.
Vous serez peu fréquemment amené à employer cette forme, sauf
pour vous adresser à des enfants, auquel cas elle est obligatoire.
Cependant, la forme basse est très usuelle dans les rapports entre
amis intimes (camarades de classe, de régiment, etc.) ; de plus cette
forme intervient dans le discours indirect, comme nous le verrons
plus loin. Il est donc nécessaire de la connaître et elle présente
l'avantage d'être très simple. Les terminaisons de la forme basse
sont les suivantes :

Au présent, pour les verbes non actifs, la forme basse coïncide avec
la forme en ┺ (ta) sous laquelle les verbes sont donnés dans le
dictionnaire. Pour les verbes actifs, on intercale (n) ou : ⓪G(nǎn)
entre le radical et la terminaison ┺ (ta):
- (n) se place en « patchim », c'est-à-dire au-dessous de la voyelle
des radicaux qui se terminent par une voyelle.
Ex.: 䞮┺G(hada) donne 䞲┺G(handa)
- ⓪G(nǎn) s'emploie après les radicaux terminés par une consonne.
Ex.: ⲏ┺G(mǂkta) donne ⲏ⓪┺G(mǂknǎnta)

Au passé, la forme basse est constituée du radical modifié,


complété par le double (ss) en patchim, comme pour le passé
formel poli, mais suivi de ┺ (ta) tout simplement.
Ex. : le verbe 㡺┺G (oda) a pour radical modifié 㢖G (wa) et
donnera 㢪┺G(watta).

Au futur, on prend le radical non modifié, on y joint la marque du


futur Ỷ (-késs) puis ┺ (ta). Ex. : le verbe 㡺┺G ( oda) donnera
㡺Ỷ┺G(ogétta).
On remarque que le double ss en patchim s'assimile au t qui le suit
parce qu'il est suivi d'une consonne et se traduit, dans la
prononciation par le redoublement du (t), sans plus.

65
A l'impératif, on fait suivre le radical modifié de ⧒ (ra).
Ex. : le verbe « faire » 䞮┺G(hada) donne 䟊⧒G(hèra)
le verbe « venir » 㡺┺G(oda) donne : 㡺⧒G(ora)
le verbe « aller » Ṗ┺G(kada) donne : Ṗ⧒G(kara)
Cet impératif est celui de la deuxième personne, il correspond à la
terminaison en (-sipsio) du style formel.
Pour l'impératif de la première personne du pluriel « allons,
faisons », etc. - on fait suivre le radical non modifié de 㧦 (dja).
Par exemple : « faisons » se dit, en forme basse 䞮㧦G (hadja) et
« voyons » ⽊㧦G(podja). Cette terminaison correspond à (-psida)
dans le style formel.

Pour l'interrogation, on emploie la particule ⌦G (nya), qui se


substitue à la terminaison ┺ (ta) du présent, du passé ou du futur.
Par exemple, « as-tu bien travaillé » se dira : Ὃ⿖G 㧮䟞⌦G
(kongbu tchal hènnya).
Cette tournure est valable pour le style indirect, comme le montre
la phrase suivante : « il m’a demandé combien c'était » qui se
traduit :G⋮䞲䎢G㠒Ⱎ⌦ἶGⶒ㠞㔋┞┺G(na-han t'é ǂlma-nya go
murǂssǎmnida)
Rappelons que cette forme, qui marque nettement la supériorité de
celui qui l'emploie, ne doit, en général, pas être utilisée par un
étranger à cause des dangers qu'un usage maladroit peut présenter.
Elle ne vous est présentée que pour information, car vous aurez
peut-être peu d'occasions de parler à des enfants.

RÉSUME DES DEUX CONJUGAISONS


LES PLUS FRÉQUENTES
(Exemples pris avec le verbe (hada), « faire »)

Conjugaison formelle
présent : radical + (-mnida). Ex. : (hamnida)
impératif : 2ème personne : radical + (-sipsio ). Ex. : (hasipsio)

1ère personne du pluriel : radical + (-psida) Ex.: (hapsida)


futur radical + (-késsǎmnida) Ex.: (hagéssǎmnida)
passé : radical modifié+ ( -ssǎmnida) Ex. : (hèssǎmnida)

66
interrogatif : radical + (-mnikka) Ex.: (hamnikka)
négatif : soit (an) ou (mot) + verbe au temps convenable. Ex : (an
hamnida)
soit radical + (dji) + (an sǎmnida)
soit : radical + (dji) + (mot hamnida) Ex. : (hadji mot hamnida)
impératif négatif : radical + (dji) + (masipsio) Ex. : (hadji
masipsio)

Conjugaison courante (forme en yo)


présent
impératif radical modifié + (yo). Ex.: (hè-yo)
interrogatif

futur : radical + (-késsǂ-yo) Ex.: (hagéssǂ-yo)


passé : radical modifié + (-ssǂ-yo) Ex.: (hèssǂ-yo)

AUTRES DÉRIVÉS VERBAUX


Le passif et le causatif
La formation des verbes passifs est très irrégulière en coréen. Aussi
vous conseillons-nous de ne pas employer le passif et de le
remplacer par une tournure active. Ne dites donc pas : « cette
société a été achetée par M. Pak » mais : « M. Pak a acheté cette
société ».
Toutefois, vous pouvez être amené à rencontrer des verbes au
passif ; sachez seulement qu'ils se caractérisent souvent, mais pas
toujours, par un 㧊(i) ou un 䧞G(hi) après le radical (parfois aussi
₆(ki) ou Ⰲ(li).
Exemples :
⽊┺G(poda) « voir » donne ⽊㧊┺G(po-i-da) « être vu ».
ⲏ┺(mǂkta) « manger » donne ⲏ䧞┺G(mǂkhida) « être mangé »
Ces verbes passifs se conjuguent normalement comme les autres
verbes. Cependant, certains verbes coréens correspondent à un
passif français et leur passif correspond au verbe actif français.
Exemple :
㏣┺ (sokta) « être trompé » et ㏣㧊┺G(sogida) « tromper »
Des transformations analogues du radical rendent aussi certains
verbes causatifs.

67
Exemple :
ⲏ㧊┺G(mǂgida) « faire manger »
Plus souvent et plus simplement, le causatif se forme en suffixant
ỢG (ké) au radical du verbe d'action et en ajoutant le verbe 䞮┺
(hada)» faire »
Exemple :
㧒䞮┺G(il hada) « travailler » donnera 㧒䞮Ợ䞮┺G(il hagé hada)
« faire travailler ».

Forme exclamative ῂ⋮G


L'exclamation se marque en coréen par la particule finale ῆG(kun)
éventuellement adoucie par (yo) en style formel et (a) dans le
discours entre égaux. Voici quelques exemples de son emploi :
« Ah, vous voici ! » se dit en style formel : 㡺㎾ῆ㣪G(osyǂk-kun-
yo).
On remarque que le verbe 㡺┺G (oda) comporte l'honorifique
㔲(si) et qu'il est au passé ; « vous êtes venu ! »

Entre égaux, « ah, te voici ! » se dit 㢪ῂ⋮G(wak-kuna)10. Ici, la


marque du passé, qui implique la modification du radical,
s'applique directement au verbe 㡺┺G (oda) et (o) devient (wa)
alors que dans le cas précédent, c'était le radical modifié par
l'honorifique 㡺㔲G(osi) qui se modifiait en 㡺㎪G(osyǂ).
Enfin, en forme basse, « ah, te voici ! » se dit simplement 㢪ῆG
(wak-kun), sans particule adoucissante et sans honorifique, mais
au passé puisque l'idée exprimée est que la personne est arrivée.

Forme dubitative
C'est la particule 㰖G (dji / tchi) qui marque l'expression d'un
certain doute. Celle-ci se place après un participe. Il existe en
coréen différents participes, présent, passé ou futur dont nous
allons parler dans les prochaines pages, car ils servent à former ce
qui tient lieu de subordonnées circonstancielles.
Par exemple, avec le participe futur qui se forme en ajoutant (l) au
radical, on pourra dire :

10
Le n de (kun) s'écrit par exception, avec le (a) de la syllabe suivante.

68
« je ne sais pas où il ira » 㠊❪⪲GṞ㰖G⳾⯛┞┺ (ǂdi-ro kal-tchi
molǎmnida)
La particule 㰖 (tchi) employée avec les verbes 㧞┺G(itta) et 㠜┺G
(ǂpta) donne des expressions très courantes, qui peuvent être au
présent, au passé ou au futur, et marquent l'incertitude.
Par exemple : « je ne sais pas si j'ai de l'argent » pourra se dire
☞㧊G㧞⓪㰖G㠜⓪㰖G㧮⳾⯊Ỷ㔋┞┺G(ton-i innǎndji omnundji
tchal morǎgéssǎmnida)
Ici, 㧞┺G(itta) et㠜┺G(ǂpta) sont au participe présent suivi de 㰖G
(tchi) ; 㧮(tchal) signifie « bien » et le verbe ⳾⯊┺G (morǎda),
« ne pas savoir », est au futur, comme c'est souvent le cas lorsque
nous employons le présent.

LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES


En français, les propositions subordonnées sont reliées à la
proposition principale soit par une conjonction (que, quand,
comme, parce que...), soit par un pronom relatif (qui, que...), soit
par un mot interrogatif (où, comment...), soit directement dans le
cas des propositions infinitives.
En coréen, la façon dont est formée la proposition subordonnée est
particulièrement originale et caractéristique du génie de cette
langue.
Peut-être ce chapitre vous paraîtra-t-il dépaysant, voire difficile,
mais il est aussi le plus intéressant intellectuellement. Il vous
permettra d'entrer dans une forme de pensée qui nous est très
étrangère et vous découvrirez des modes d'expression riches et
subtils, très différents des nôtres.
Les explications qui suivent sont présentées très simplement.
Si cette partie de la grammaire coréenne vous semble cependant
trop ardue, ne désespérez pas : il ne vous est pas nécessaire de
former des phrases compliquées dès le début. Aussi ne cherchez
pas à tout retenir systématiquement et considérez ce qui suit surtout
comme une initiation à une tournure d'esprit qui nous est très
inhabituelle.
*
* *

69
Voici plusieurs remarques préalables :
- Nous avons déjà vu que la proposition subordonnée coréenne est
toujours placée avant la principale.
- Le verbe de la proposition subordonnée n'a jamais la forme qu'il
revêt dans une principale : il se compose du radical du verbe,
éventuellement modifié, et d'un ou plusieurs suffixes qui marquent
en quelque sorte de quel type de proposition subordonnée il s'agit.
A vrai dire, le terme de proposition subordonnée tel que nous
l'entendons n'est pas transposable en coréen.
Dans la phrase française « il dit que le temps est beau », seule la
conjonction « que » marque la relation entre « il dit » et « le temps
est beau » qui se comprennent séparément. La conjonction
subordonne une idée à l'autre. En coréen, c'est la modification du
verbe de la subordonnée qui marque sa relation avec la principale.
- Rappelons qu'en français certaines propositions subordonnées
sont infinitives et n'impliquent pas l'usage des conjonctions ; dans
« il veut aller au restaurant », « aller au restaurant » est une
proposition infinitive subordonnée. La tournure coréenne se
rapproche davantage de ce type de proposition que de celles
introduites par une conjonction. Le coréen fait un large usage de ce
qui, en français, ressemble à nos participes et à notre infinitif (nom
verbal).

. Participes et nom verbal


A partir du radical d'un verbe, on construit très facilement quatre
formes extrêmement utiles et simples : les participes (présent,
passé et futur) et le nom verbal, qui joue le rôle de notre infinitif.
Pour les verbes d'action, ces formes verbales sont :
1. participe présent : radical + ⓪G(nǎn);
2. participe passé : radical + (n) ou (ǎn) après une consonne ;
3. participe futur : radical + (1) ou (ǎl) après une consonne ;
4. infinitif ou nom verbal : radical + (gi)
Pour les verbes d'état, la forme en (n) marque aussi bien le
participe passé que le participe présent.
Exemples : du verbe d'action (kada), dont le radical est terminé par
une voyelle, on tire :
Ṗ⓪G(kanǎn) allant, qui va ;
ṚG(kan) qui est allé ;

70
ṞG(kal) qui ira ;
Ṗ₆G(kagi) aller, le fait d'aller ;

Le coréen connaît bien d'autres formes analogues : un participe


imparfait en ▮G (tǂn), des participes plus-que-parfait en 跮▮G (ss
tǂn) ou 跮㠞▮G (ssǂstǂn), des participes futur antérieur en 跮㦚͑
(ssǎl) ou 跮㠞㦚͑ (ssǂssǎl), et un nom verbal en (m). Il faut
connaître leur existence, mais il n'est pas nécessaire de les
employer ni de les apprendre. Ces participes ou infinitifs se
comportent pleinement comme des verbes en ce sens qu'ils peuvent
avoir sujet et complément.
Ils sont aussi très semblables aux adjectifs, comme nous le verrons
plus loin.
C'est en employant ces formes verbales que l'on traduit en coréen
nos propositions relatives.

o Les propositions relatives


Prenons les trois phrases ;
- Qui est l'ingénieur qui va à Paris ?
- Qui est l'ingénieur qui est allé à Paris ?
- Qui est l'ingénieur qui ira à Paris ?
Leur traduction en coréen sera :
ザⰂ㠦Ṗ⓪₆㌂⑚ῂ㧛┞₢G (Pari-é ka-nǎn kisa nugu
imnikka ?)
ザⰂ㠦Ṛ₆㌂⑚ῂ㧛┞₢G(Pari-é kan kisa nugu imnikka ?)
ザⰂ㠦Ṟ₆㌂⑚ῂ㧛┞₢G(Pari-é kal kisa nugu imnikka ?)
La tournure mot-à-mot est : Paris-à-qui-va (qui est allé, qui ira)
ingénieur qui est-il ?
On constate que :
- la proposition subordonnée est placée immédiatement avant le
mot auquel elle se rapporte (ici : ingénieur),
- on n'emploie pas de pronoms relatifs mais le participe du temps
requis dans la subordonnée.
Cette tournure des propositions relatives est extrêmement féconde
et beaucoup d'autres propositions subordonnées sont construites sur
ce principe.

71
Par exemple, pour former les propositions subordonnées de temps,
de lieu ou de manière, on emploie souvent une proposition relative
rapportée à un mot intermédiaire :
➢ (ttè) moment
◆ (té) lieu
㑮 (su) moyen
ộG(kǂt) chose
㧒G(il) travail, événement, affaire
C'est-à-dire qu'au lieu de dire « quand », « où », « comment », on
dira « le temps que », « l'endroit que », « la manière que ».
Par exemple, « il y a moyen de faire » se dira : 䞶㑮㢼┺G(hal su
itta) littéralement : « de faire (participe futur) moyen il-y-a ».
Nous allons rencontrer quelques exemples de ces tournures en
abordant les autres types de propositions subordonnées.

*
* *

Propositions circonstancielles de temps


Une proposition française introduite par quand peut se traduire en
coréen de la façon suivante : on fait suivre le participe futur
(radical du verbe +ඥ) de ➢G(ttè) qui signifie « moment, temps » ;
ensuite vient la proposition principale.

Exemple :
䞲ῃ㠦G 㻮㦢G 㢪㦚➢G 䞲ῃⰦ㦚G ⴆ⧦㔋┞┺G (Han-gug-é tch'ǂ-
ǎm wassǎl ttè Han-guk-mar-ǎlmollassǎmnida)
Littéralement : Corée-en début étant-arrivé moment Corée langue
ne-savais-pas
Dans le cas où « quand » a le sens de « chaque fois que / au cas
où », « si », on emploie plutôt le suffixe Ⳋ(myǂn), 㦒ⳊG(ǎmyǂn)
après une consonne). Exemple : « s'il pleut, je resterai à l'hôtel »
゚ṖG 㡺ⳊG 䢎䎪㠦G 㧞Ỷ㔋┞┺G (piga omyǂn hotel-é
itkéssǎmnida) littéralement : pluie venir si je hôtel-à resterai.

Attention : pour traduire « quand » en coréen, efforcez-vous de


préciser mentalement si « quand - est pris dans le sens de « si »,

72
« après que », « au moment où », de façon à choisir la tournure
coréenne appropriée.
Une proposition subordonnée introduite par avant que se rend en
coréen par une tournure qui fait appel au nom verbal (radical + ₆).
Ce nom verbal est suivi de la postposition 㩚㠦 (tchǂn-é),
« avant ».
Exemple : « M. Kim téléphonera avant d'aller à l'aéroport »Ὃ䟃㠦G
Ṗ₆㩚㠦G ₖ㝾ṖG 㩚䢪G 䞮Ỷ㔋┞┺G (kong-hang-é kagi-djǂn-é
Kim-ssiga tchǂn-hwa hagéssǎmnida). Littéralement : « aéroport-
à aller-avant Kim-monsieur téléphonera ».

Une proposition introduite par après que emploie la postposition,


䤚㠦G(hu-é), « après », qui s'applique au participe passé et non au
nom verbal.
Exemple : « M. Kim téléphonera après être allé à l'aéroport »
Ὃ䟃㠦GṚ䤚㠦Gₖ㝾ṖG㩚䢪G䞮Ỷ㔋┞┺G(kong-hang-é kan-hu-
é Kim-ssiga tchǂn-hwa hagéssǎmnida)
Mot à mot : « aéroport-à aller-après Kim-monsieur téléphonera ».

Une proposition introduite par pendant que emploie l'une ou l'autre


des postpositions 㭧㠦G (tchung-é) ou ㌂㧊㠦G (sa-i-é) qui s'appli-
que au participe du verbe de la subordonnée.
Exemple : « M. Kim téléphonera pendant qu'il ira à l'aéroport ».
Ὃ䟃㠦G Ṗ⓪㭧㠦G ₖ㝾ṖG 㩚䢪G 䞮Ỷ㔋┞┺G (kong-hang-é ka-
nǎn-djung-é Kim-ssiga tchǂn-hwa hagéssǎmnida)
Littéralement : « aéroport-à allant-pendant Kim-monsieur
téléphonera ».

Propositions circonstancielles de lieu


Une proposition française introduite par où se construit en coréen
avec le participe du temps de cette subordonnée, suivi de ◆(té) qui
signifie « lieu », « endroit ».
Ex. : « il habite où son père travaille »
⁎㧊㦮G㞚⻚㰖ṖG㧒䞮⓪G◆G㌓┞┺G(kǎié abodjiga il hanǎn dé
samnida) (littéralement : « son père travaillant-endroit, il habite »)
Toutefois, si la phrase répond à une interrogation ou à un doute, on
emploie le mot 㠊❪G(ǂdi), « où », en tête de la subordonnée dont

73
le verbe est, comme précédemment, au participe du temps conve-
nable.
Ex. : « je sais où il est allé »G㠊❪⪲GṪ⓪㰖G㞢Ỷ㔋┞┺G(ǂdi-ro
kannǎn-dji algéssǎnnida)

o Propositions circonstancielles de manière


Le système reste le même : le verbe de ce qui est la subordonnée en
français est traduit par un participe coréen, présent, passé ou futur,
et cette proposition s'applique à un mot auxiliaire tel que (su),
« moyen », qui se construit avec 㢼┺G(itta) et en 㛺┺G(ǂpta)
Exemple : « il ne sait pas comment y aller » ⁎⓪G㠊⠑ỢG⁎ộ㠦G
ṞG 㑮G 㢼⓪㰖⳾⯛┞⋮(ku-nǎn ǂttǂké kǎgos-é kal su innǎndji
morǎmnida). Littéralement : « il comment ce-lieu-à aller moyen
êtrene-sait-pas »

Propositions causales
Une proposition française introduite par parce que peut se traduire
de deux façons :

- s'il s'agit d'une réponse implicite à la question pourquoi, la


tournure consiste à ajouter au radical du verbe + ₆G (ki), c'est-à-
dire au nom verbal, la locution ➢ⶎ㠦G(ttèmun-é). Vient alors la
proposition principale.
Ex. : « je n'irai pas parce qu'il pleut » ゚ṖG 㡺₆G ➢ⶎ㠦G
ⴑṖỶ㔋┞┺G(piga o-gi ttèmun-é mot kagéssǎmnida)

- s'il s'agit d'une relation causale entre deux verbes, il convient


d'employer ㍲G (sǂ) comme nous le verrons plus loin dans le
chapitre sur la coordination des phrases.

Propositions conditionnelles
Une proposition française introduite par si ou dans le cas où qui
exprime une hypothèse, se traduit en coréen grâce au suffixe ⳊG
(myǂn) ou 㦒ⳊG(ǎmyǂn) après une consonne.
Ce suffixe s'ajoute au radical du verbe non modifié pour le présent
ou au radical suivi du suffixe du passé ou du futur selon les cas.

74
Ex. : « s'il pleut » ゚ṖG 㡺ⳊG (pi-ga o-myǂn) Littéralement : « la
pluie, si elle vient »
« s'il pleuvait » ゚ṖG㢪㦒ⳊG(pi-ga wassǎmyǂn)
Rappelons que 㢪G(wass) est le radical du passé du verbe 㡺┺G(o-
da) : 㡺R㞮G(o-ass)

Les propositions infinitives


En français, de nombreuses phrases emploient une construction
infinitive, c'est-à-dire que la subordonnée a pour verbe un infinitif.
Par exemple : « j'ai décidé d'aller au cinéma » « je pense revenir
samedi », etc.
On compte un nombre considérable de verbes qui admettent de
telles propositions infinitives comme complément d'objet :
désirer vouloir devoir
être possible savoir demander
espérer refuser laisser, etc.

Le coréen dispose d'une tournure qui n'est pas sans rappeler la


proposition infinitive française en ce sens qu'elle est fondée sur
deux verbes dont l'un a le sens principal et l'autre nuance le
premier.
Il s'agit des verbes composés, dont l'emploi est si généralisé qu'ils
traduisent aussi des verbes simples du français.
D'autres propositions infinitives françaises se rendent en coréen par
des formes verbales particulières.
Nous allons passer en revue ces deux procédés importants.
On constatera encore une fois que les catégories grammaticales
françaises, telles que les propositions infinitives, s'adaptent mal à la
structure de la langue coréenne.

*
* *

. Verbes composés de plusieurs verbes


Ce procédé de formation est extrêmement fécond : il combine deux
ou parfois trois verbes. Le nouveau verbe ainsi obtenu nuance
l'action du premier verbe grâce à l'idée exprimée par le second et
éventuellement le troisième.

75
La formation de ces verbes composés est simple : on se contente
d'ajouter le second au radical modifié du premier.
Nous avons déjà vu, à propos du passé et de la forme en (yo),
comment s'effectue cette modification du radical.
Voici quelques exemples de ces verbes, classés en fonction de la
signification du deuxième élément, celui qui nuance l'action, et
dont le rôle s'apparente à celui d'un auxiliaire.
Cet auxiliaire peut avoir, en composition, un sens légèrement
distinct de son sens originel, 㭒┺ (tchuda) et son équivalent
honorifique ✲Ⰲ┺G(tǎrida) ont pour sens originel « donner ». En
composition, ils traduisent les verbes français « faire » (pour
quelqu'un d'autre), « rendre le service de ».
On aura ainsi :
- montrer, indiquer ṖⰂ䅲㭒┺G(kalik'yǂ-djuda)
- s'occuper de ⽦㭒┺G(pwa-djuda)
- aider ☚㢖㭒┺G(towa-djuda)
- écouter ✺㠊㭒┺G(tǎro-djuda).
- écrire (pour quelqu'un) 㖾㭒┺G(ssǂ-djuda)

Exemple : « écrivez-moi ceci en caractères chinois » 㧊ộ㦚G


䞲㧦⪲G 㖾㭒㕃㔲㣪G (i-gǂs-ǎl handja-ro ssǂ-djusipsio).
Littéralement : cette-chose Chine-caractère-avec écrire-donnez.

Essayer de : l'auxiliaire est le verbe ⽊┺G (poda) « voir »


(comparez avec le français populaire « montrez voir »).
Exemple : « essayer de réparer » ἶ㼦⽊┺G (kotchyǂ-poda) de
ἶ䂮┺G(kotch'ida), « réparer ».

Paraître : l'auxiliaire est le passif du verbe ⽊┺G(poda) :


⽊㧊┺G(po-ida) « être vu ».
Exemple : 㩠㠊⽊㧊┺G (tchǂlmǂ-po-ida), « paraître jeune », du
verbe 㩠┺G(tchǂlmta). « être jeune ».

Devenir : l'auxiliaire est un verbe qui ne s'emploie que dans ce


rôle : 㰖┺G(tchida). Avec les adjectifs-verbes être vert, être bien,

76
etc. On forme ainsi des verbes tels que « verdir », « s'améliorer »,
etc.
Par exemple, de « être bon », on forme : 㫡㞚G 㰧┞┺G (tchoha
djimnida) « cela s'améliore ».

Continuer à : selon qu'il s'agit d'une action qui se situe dans l'avenir
ou dans le passé, on emploie respectivement l'auxiliaire « aller » ou
« venir ». Ceci peut se comparer avec les tournures françaises
« venir de faire », ou « aller faire ».
Exemple : « j'étudie depuis trois ans » ㌒G ⎚㩚G ⿖䎆G Ὃ⿖G 䟊G
㢪㔋┞┺G(sam nyǂndjǂn put'ǂ kong-bu hè wassǎmnida)
G
Faire au maximum : le verbe 㭓┺G (tchukta) « mourir » sert à
exprimer qu'une action va jusqu'à son extrémité.
Par exemple, 㫡┺G (tchohda) « être bon » donnera 㫡㞚㭓┺G
(tchoha-tchukta) « aimer à la folie », très employé dans la langue
courante.
« j'aime énormément : 㫡㞚G 㭓Ỷ㔋┞┺G (tchoha tchuk-
késsǎmnida)
Pour exprimer que l'action est poussée à son terme, qu'elle est
achevé, on emploie le verbe ⻚Ⰲ┺G(pǂrida) dont le sens originel
est « jeter », « laisser »G
Exemple : ㌂⻚Ⰲ┺G (sapǂrida) « acheter complètement », « tout
acheter » formé à partir du verbe ㌂┺ (sada) « acheter ».
« j'ai complètement oublié » 㧠㠊G ⻚⪎㔋┞┺G (idjǂ pǂryǂ
ssǎmnida)
Pour exprimer l'état dans lequel on se trouve, on prend pour
auxiliaire le verbe « être », « se trouver » 㧞┺G (itta), ou son
équivalent honorifique Ἒ㔲┺G(kyésida)
Ex. : « restez assis » 㞟㞚GἚ㕃㔲㣪G(andja kyésipsiyo)
« M. Kim est ici (il est venu) » ₖ㝾Ṗ㢖㧞㔋┞⋮G (Kim-ssi-ga
wa-issǎmnida)

. Les autres propositions infinitives


D'autres propositions infinitives françaises sont rendues en coréen
par des tournures particulières dont le principe ressemble à ce que
nous avons vu précédemment pour la forme négative des verbes.

77
Voici quelques exemples de ces tournures, parmi les plus
importantes.

Forme enἶG(ko)
Cette forme, très féconde, s'obtient en ajoutant (ko) au radical du
verbe. Elle présente des analogies avec ce que les grammairiens
appellent un gérondif et s'emploie très souvent pour rendre la
forme progressive, c'est-à-dire pour exprimer qu'une action est en
cours. On ajoute alors à la forme en ἶG(ko) l'auxiliaire 㢼┺G(itta)
qui est le verbe « être » ou son équivalent honorifique Ἒ㔲┺G
(kyésida)
Ainsi, avec le verbe 㧓┺G (ilkta) « lire » on aura 㧓ἶ㧞㔋┞⋮G
(ilkoissǎmnida) « je lis », « je suis en train de lire ». C'est
exactement la tournure de la forme progressive anglaise : « I am
reading ».

Un autre emploi de la forme en ἶG (ko), cette fois avec le verbe


auxiliaire 㕌┺( sip'ta), rend les propositions infinitives françaises
construites avec les verbes « vouloir » ou « désirer ».
Par exemple, ṖἶG 㕌㠊㣪G (kago sip'ǂ-yo) signifie : « il est
désirable d'aller », ce qui, selon le contexte, peut exprimer « je
désire aller ».
On peut aussi faire suivre la forme ἶG(ko) du temps convenable du
verbe composé 㕌㠊䞮┺ (sip'ǂhada). L'intervention du verbe
䞮┺G (hada) peut se comparer à celle du verbe français
« exprimer » dans l'expression « exprimer le désir » au lieu de
« désirer ».
Exemple : « M. Kim désire aller à Paris » ₖ㍶㌳㧊GザⰂ㠦GṖἶG
㕌㠊䞿┞┺G(Kim sǂnseng-i Pari-é kago sip'ǂ hamnida).
Plus familièrement, avec la forme en 㣪 (yo), 㕌㠊G䞿┞┺G(sip'ǂ
hamnida) se dit 㕌㠊G䟊㣪G(sip'ǂ hè-yo).
La forme en ἶG(ko), très courante, s'emploie dans de nombreuses
autres occasions, soit avec un verbe auxiliaire comme ci-dessus,
soit, comme nous le verrons plus loin, coordonner deux phrases ou
pour le discours indirect.

78
Forme en ⩺ἶG(ryo-go)
Cette forme, dans laquelle ἶ (ko) est parfois facultatif, exprime
l'intention. Elle se suffixe au radical du verbe ; l'ensemble, suivi du
verbe 䞮┺G(hada) rend l'expression française « avoir l'intention ».
Exemples :
« j'ai l'intention d'aller » Ṗ⩺ἶG䞿┞┺G(ka-ryǂ-go hamnida), ou
simplement Ṗ⩺䞿┞┺G(ka-ryǂ hamnida)
« je suis sur le point de partir » ⟶⋮⩺ἶ䞿┞┺G (ttǂ-na-ryǂgo
hamnida)

Forme en 㟒G(ya)
En ajoutant le suffixe (-ya) au radical modifié du verbe on obtient
une forme verbale qui traduit une obligation, une nécessité qui
s'impose. Cette forme est suivie d'une proposition principale, par
exemple tout simplement le verbe 䞮┺G(hada) faire.
L'ensemble traduit alors sensiblement le verbe falloir.
Ex. : « il faut que vous lisiez ce livre » 㧊㺛㦚G ⽦㟒䞿┞┺G (i
tchèg-ǎl pwa-yahamnida)
« que faut-il que je fasse maintenant ? » 㰖⁞G ⌊ṖG ⶊ㠝㦚G 䟊㟒G
䞿┞₢G(tchigǎm nè-ga muo-sǎl hè-ya hamnikka)

Participe futur 㭚G(tchul)


㭚(tchul) joue le rôle d'un nom dont le sens est à peu près : la
façon de faire, le moyen. Ce mot, intercalé entre le participe futur
(radical +l ) et l'un des verbes 㞢┺G (alda) ou ⳾⯊┺G (morǎda)
permet de traduire les locutions françaises : « savoir faire » et « ne
pas savoir faire ». Rappelons que 㞢┺G(alda) signifie « savoir » et
⳾⯊┺G(morǎda) « ne pas savoir ».
Ex. : « savez-vous parler français ? » ⿞⧖㍲Ⱖ㦚G䞶G㭚G㞚㕃┞₢G
(pullansǂ mar-ǎl hal tchul asimnikka)11.
On remarque que le l du radical du verbe 㞢┺G (alda) tombe
devant un s.

11
Le mot 㭚 (tchul), par exception, ne s'adoucit pas en djul après unඥ(1). Dites
donc bien (hal-tchul).

79
Cette tournure n'est pas sans rappeler la formation des propositions
circonstancielles vues plus haut.
Du point de vue de la grammaire coréenne, il existe un verbe
principal, simple ou composé, qui peut avoir comme complément
aussi bien un nom qu'une proposition. Dans ce cas, le verbe reçoit
une forme spéciale et un mot intermédiaire, comme ici, doit parfois
être employé. La notion de proposition subordonnée ou infinitive
n'a été évoquée que par référence au français, mais elle n'a pas
véritablement d'équivalent en coréen.

Il existe bien d'autres formes usuelles et fréquentes que vous aurez


sans doute l'occasion d'observer. Il n'est pas indispensable, dans
une première approche de la langue, d'en maîtriser l'usage. A titre
d'exemple, voici quelques expressions pour exprimer l'intention qui
s'ajoutent à la forme en ⩺ἶG (ryǂgo) que nous avons vue plus
haut :
ඥ㧧㩫(-l tchaktchǂng), après le radical verbal.
Exemple :
« je compte passer l'examen d'entrée de l'Université de Séoul »
㍲㤎G╖䞯G㧛䞯G㔲䠮㦚G⽒G㧧㩗㧛┞┺
(Sǂ-ul Tèhak ip-hak sihǂm-ǎl pol tchaktchǂng imnida)

ඥ㡞㩫(-l yédjong),
Ex. : « M. Kim doit arriver demain matin à Kimpo »
ₖ㍶㌳㧊G⌊㧒G㞚䂾㠦Gₖ䙂GὋ䟃㠦G☚㹿䞶G㡂㧻㧛┞┺G
(Kim sǂnseng-i nè-il atch'im-é Kimp'o kong-hang-é totch'ak-
hal yédjǂng imnida)

*
* *

Pour donner un autre exemple de la complexité et de la souplesse


des verbes coréens, si l'on veut dire « vouloir que quelqu'un
fasse », on emploie une tournure avec le nom verbal : radical + ₆G
(ki)
Exemple : « le directeur voudrait que vous restiez ici » ㍶㌳㧊G
㡂₆GἚ㔲₆⯒G㌂㧻㧊㤦䞮㞚㕃⋮┺G(sǂnseng-i yǂgi kyésigi-rǎl

80
sadjang-i wǂnhasimnida) soit, littéralement : « Monsieur ici
rester directeur voudrait »
Ici, c'est le nom verbal du verbe Ἒ㔲┺G (kyésida), « rester » qui
est employé avec la postposition du complément d'objet direct ⯒G
(rǎl).
*
* *

Les exemples donnés ci-dessus sont les plus importants des


innombrables tournures verbales coréennes. Ils illustrent bien les
principes de la construction des phrases et c'est surtout ce que vous
devez en retenir.

LA COORDINATION DES PHRASES


La pensée coréenne s'efforce toujours de relier les phrases entre
elles. Il existe un nombre incroyable - plusieurs dizaines- de
suffixes qui permettent de coordonner un membre de phrase avec
le suivant. C'est dire que la notion de proposition subordonnée que
nous avons employée jusqu'ici par analogie avec la grammaire
française est considérablement élargie en coréen.
Sans entrer dans le détail de ces nombreuses formes, nous allons
nous efforcer de faire comprendre le principe de ces enchaînements
de phrases.
En français, pour relater plusieurs actions, on peut construire des
propositions ou phrases simples indépendantes : « Il va au village.
Il prend son vélo. Il revient à son travail ».
Ou bien, on peut employer des conjonctions de coordination : « Il
va au village et prend son vélo, puis revient à son travail ».
Dans les deux cas, les propositions gardent leur indépendance de
propositions principales.
En coréen, seul le dernier verbe prend les terminaisons de style de
discours et de temps qu'exige la phrase. Les verbes des premières
propositions gardent une forme simplifiée - le radical ou le radical
modifié - et reçoivent l'un des nombreux suffixes de liaison dont
nous venons de parler12.

12
Le temps de ces verbes n’apparaît donc pas et se trouve ainsi « neutralisé ».

81
Ces suffixes expriment des nuances telles que la simultanéité des
actions, leur succession chronologique, leur dépendance de cause à
effet, l'opposition ou la discordance entre deux faits, etc.
Il est clair que ces nuances ne se traduisent pas facilement en
français : certaines sont inutiles car nous ne les percevons pas ;
d'autres se rendent par une simple conjonction de coordination (et,
mais, puis...) ; dans d'autres cas, il est préférable de traduire cette
liaison par une conjonction de subordination (malgré que, puisque,
comme, si, etc.); parfois aussi, on traduira par une construction
infinitive, comme on l'a vu à propos des verbes composés, en
employant un verbe tel que : prétendre, faire semblant de, en être
réduit à, admettant que, etc.

On conçoit qu'après les propositions subordonnées coréennes qui


ont une certaine ressemblance avec les propositions subordonnées
françaises, il faille consacrer un paragraphe à ce type de liaison
entre phrases. Elles ont donc un principe de fonctionnement très
semblable à ce que nous avons vu pour les propositions
subordonnées déjà étudiées, mais elles se traduisent en français de
différentes façons.
Le fll conducteur le plus simple consiste à passer en revue les
suffixes coréens de liaison les plus usuels et de donner des
exemples de leur emploi.
Gardons en mémoire que, si ces propositions sont en fait
subordonnées par ces suffixes, elles ne sont pas forcément aussi
rigoureusement subordonnées en français ; on constate, à l'opposé,
que certaines propositions subordonnées françaises se rendent en
coréen par des tournures telles que des verbes composés ou des
noms verbaux pour lesquels la subordination n'est pas aussi
nettement perçue en coréen.

. Les plus importants suffixes de liaison entre propositions


(1) La façon la plus simple de relier deux propositions consiste à
mettre le verbe de la première sous la forme de son radical modifié
et à placer immédiatement après la deuxième proposition. Ce
procédé, dont un cas particulier est celui de la formation des verbes
composés, traduit un simple enchaînement de faits.
Exemple :

82
« allez à la poste et achetez des timbres » 㤆㼊ῃ㠦G ṖG 㤆䚲⯒G
㌂㭒㎎㣪G(utch'-égugé ka up'io-rul sadjuséyo)

(2) Pour renforcer cette liaison, on peut ajouter au radical modifié


du premier verbe le suffixe ㍲G (sǂ). Ce suffixe comporte l'idée
d'une succession logique d'événements, parfois même une nuance
causale.
Exemple :
« allez dire au chauffeur de venir » 㤊㧪㌂G䞲䎢Ṗ㍲ 㡺㔲⧒ἶG
䞮㎎㣪G(undjǂnsa hantè kasǂ osirago haséyo)

(3) Un suffixe très important est ἶG(ko). Il correspond souvent au


français « et » reliant deux propositions de même nature. Il s'ajoute
directement au radical du verbe.
Exemple : « je vais manger et partir » ⹻ⲏἶṖỶ㔋┞┺ (pam
mǂk-ko kagéssǎmnida). Littéralement : « riz-manger, je partirai »

(4) S'il existe une certaine opposition entre les deux phrases, ce qui
correspond au français « mais », la tournure coréenne emploie le
suffixeⰢ (man) qui s'ajoute au suffixe㰖G (tchi) de la forme
négative. Autrement dit, on emploie le double suffixe.
Ex. : « je suis venu des États-Unis, mais je ne suis pas américain »
⹎ῃ㠦㍲G㢪㰖ⰢG⹎ῃG㌂⧢㦖G㞚┯┞┺GG
(Migug-ésǂ watchiman Miguk saramǎn animnida)
On constate que le double suffixe 㰖ⰢG (tchiman) s'ajoute au
radical modifié. Si l'on emploie 㰖ⰢG avec un verbe au passé, la
caractéristique de ce temps 㠞G (ǂss) ou 㞮 (ass) se combine
phonétiquement avec 㰖G(tchi) et l'on ne pronounce pas de s : on
n'entend que –ǂtchiman ou -atchiman, etc.
Si une phrase commence par « mais », on applique la tournure
précédente au verbe ⁎⩝┺ (kurǂta) « faire ainsi », ce qui donne :
⁎⩝㰖ⰢG(kurǂtchiman), « mais »

(5) Une autre particule très importante est ☚G (to) qui s'emploie
après toutes sortes de mots. Après un nom, elle a pour sens
« aussi », « même » et exprime une similitude. Avec un verbe, elle

83
se place après le radical modifié avec le sens de « bien que »,
« quoique ».

Voici quelques exemples de l'emploi de cette particule :


« Moi aussi, j'ai cessé de fumer. » ⋮☚╊⺆⯒⊠㠞㔋┞┺ (nado
tambè-rǎl kkǎnǂssǎmnida). Littéralement : « moi-aussi, le tabac
j'ai interrompu »; « tabac » a le suffixe de l'accusatif et le verbe
⊠┺G(kkǎnta) est au passé, le radical modifié⊠㠊G(kkǎnhǂ)
« Il ignore les caractères chinois et l'alphabet coréen »
⁎⓪G 䞲㧦☚G 䞲⁖☚G ⳾⯛┞⋮G (kǎ-nǎn hanja-do hangǎl-do
morǎmnida)
On remarque que ☚G (do) se place après chacun des deux mots
(hanja) et (hangǎl).
« Même s'il pleut, je partirai » ゚㢖☚ṖỶ㔋┞┺G (pi wado
kagèssǎmnida), littéralement : « pluie vient même si, je partirai »;
on remarque que « la pluie » n'a pas besoin de suffixe et que☚G
(do) s'applique au radical modifié du verbe « venir ».
« Peut-on entrer ? » ✺㠊Ṗ☚♿┞₢G(tǎrǂka-do twèmnikka)
Ici, ☚(do) s'applique au verbe composé ✺㠊Ṗ┺G (tǎrokada)
« entrer » et, le verbe ❎┺ (twèda) signifiant « devenir », « être
possible », la phrase peut se traduire : « même si l'on entre, c'est
possible ? »

LES ADJECTIFS
Il existe en coréen deux sortes d'adjectifs : les adjectifs purs et les
adjectifs-verbes.
Ces derniers sont nettement plus nombreux ; dans leur cas, cela
revient à dire qu'il n'existe pas, par exemple, d'adjectif « grand »
mais un verbe « être grand » dont la forme relative « qui est
grand » sert d'adjectif épithète.

L'adjectif épithète est toujours placé avant le nom. L'adjectif


attribut s'exprime tout simplement par l'adjectif-verbe.
Ainsi le verbe « être grand » est : 䋂┺G (k'ǎda) ; « grand » et le
participe présent de ce verbe d'état 䋆G (k'ǎn). D’où : « la maison

84
est grande » 㰧㧊䋓┞┺ (tchib-i k'ǎmnida) et « une grande
maison » 䋆㰧G(k'ǎndjip).
Le procédé est facile et général ; par exemple :
₾┺G (kkèda) « casser » a pour passif ₾㰖┺G (kkèdjida) « être
cassé » ; d'où l'adjectif ₾㰚G(kkèdjin) « cassé »
㫡┺G(tchoda) « être bon »donne 㫡㦖G(tchohǎn) « bon » etc.
Attention toutefois aux règles phonétiques qui modifient certaines
lettres, comme nous l'avons vu dans les premières pages du livre ;
ainsi le verbe ▻┺G (tǂpta) « être chaud » donne l'adjectif ▪㤊G
(tǂ-un) « chaud » car la combinaison de « p » et de « u » est
devenue « u ». Les adjectifs étant, à tous égards, des verbes, si un
nom a deux épithètes, reliés en français par la conjonction « et », le
premier adjectif prend la forme verbale de liaison en ἶG(ko) ou en
ⳆG(myǂ) au lieu de la terminaison du participe présent. Exemple :
« cette maison est belle et grande » 㧊㰧㦖G㞚⯚┺㤆ⳆG䋓┞┺
(i djib-ǎn arǎmda-u-myǂ k'ǎmnida)

*
* *

Les adjectifs purs sont rares, environ une dizaine purement coréens
et autant de sino-coréens. Ils ne peuvent être employés que comme
épithètes et placés immédiatement avant le nom.
Les plus importants sont :

adjectifs purement coréens adjectifs sino-coréens


㌞G(sè) nouveau, neuf ╖(tè) grand
㡾G(on) entier ㏢G(so) petit
䠢G(hǂn) usagé 㔶(sin) nouveau, neuf
ὋG(kong) public, officiel
ἶG(ko) haut, supérieur
⿖G(pu) adjoint, vice-G

Comme on ne peut pas employer ces adjectifs en attributs, on est


obligé d'user d'une périphrase : ainsi « la maison est neuve » pourra
se dire « la maison est nouvellement construite »

85
㌞⪲㰖㦖㰧㧛┞┺G(sè-rotchi-ǎn djib imnida), soit littéralement :
« nouvellement construite maison est »
Cependant, si vous dites ㌞㰧G (sè djip) pour « maison neuve »,
sachez que cela peut signifier aussi « nid d'oiseau » car ㌞(sè), par
pure homonymie, a aussi pour sens « oiseau » !

Comparatif
Le comparatif, de supériorité ou d'infériorité, se forme en coréen
selon la tournure : « A, comparé à B, est... (grand, petit, etc.).
Ainsi, « votre voiture est plus rapide que la mienne » se dira :
╏㔶㦮G㧦☯㹾ṖG⌊ộ⽊┺▪Gザ⯛┞┺G
(tangsin-ǎi tchadongtch'a-ga nè-gǂtpodatǂ ppalǎmnida) c'est-à-
dire, littéralement, « vous-de voiture ma-chose plus est-rapide »
On constate que « comparé à » se rend par la postposition ⽊┺G
(poda-tǂ), parfois simplifiée en ⽊┺G(poda).
Pour dire « beaucoup plus que... », on emploie la postposition ⽊┺G
(poda), suivie de 䤾㞂 (hwǂlssin) qui signifie : « beaucoup »,
« considérablement » et ne s'emploie que dans les comparaisons, ce
qui justifie parfois, quand le sens est clair, l'omission de ⽊┺G
(poda).

A noter qu'il existe quelques adjectifs-verbes à valeur de


comparatif comme ⌁┺G(natta), « être meilleur ».

o Superlatif
Le superlatif coréen se forme, comme en français, grâce à un
adverbe. On trouvera une liste des adverbes les plus importants
dans les pages qui suivent. Nous verrons que les adverbes
signifiant « très » ou « beaucoup » sont nombreux et rarement
interchangeables.
Par exemple, avec 㞚㭒 (adju) ou ⰺ㤆 (mè-u), qui signifient tous
deux « très », on peut dire :
« ce camion est très grand » 㧊䔎⩃㦖㞚㭒䋓┞┺G (i t'rǂg-ǎn
adju k'ǎmnida) ou- (i t'rǂg-un mè-u k'ǎmnida)
Notez que 䔎⩃G (t'rǂg) est le mot américain pour « camion » :
truck.

86
㞚㭒䋆䔎⩃㧛┞┺G(adju k'ǎn t'rǂg imnida) /
ⰺ㤆䋆䔎⩃㧛┞┺G(mè-u k'un t'rǂg imnida) « c'est un très grand
camion »
De la même façon, le superlatif coréen se forme en faisant précéder
l'adjectif d'un adverbe tel que Ṗ㧻 (kadjang), 㩲㧒(tché-il), ou
䂒ἶ⪲G (tch'uégoro) qui signifient « le plus » ou « au suprême
degré ».

Par exemple, on peut dire :


« cette femme est la plus belle » G
㧊G 㡂㧦ṖG Ṗ㧻G 㞚⯚╋┞┺G (i yǂdja-ga kadjang arumda-
mnida) et 㧊G 㡂㧦ṖG 㩲㧒G 㞚⯚╋┞┺G (i yǂdja-ga tché-il
arǎmdamnida) ou encore
㧊G 㡂㧦ṖG 㾲ἶ⪲G 㞚⯚╋┞┺G (i yǂdja-ga tch'uégoro
arǎmdamnida) « c'est la plus belle femme »

Ṗ㧻G㞚⯚┺㤊G㡂㧦㧛┞┺G(kadjang arǎmda-un yǂdja imnida)


㩲㧒G㞚⯚┺㤊G㡂㧦G㧛┞┺G(tché-il arǎmda-un yǂdja imnida)
㾲ἶ⪲㞚⯚┺㤊㡂㧦㧛┞┺G(tch'uégo-ro arǎmda-un yǂdja
imnida)
On se souvient que : 㩲㧒G (tché-il) signifie premier. Quant à
䂒ἶ⪲G (tch'uégoro), c'est un mot composé de deux mots sino-
coréens 䂒G (tch'ué), « le plus », et ἶG (ko), « haut », « grand »,
complété par la postposition ⪲ (ro), qui forme les compléments de
manière.

LES ADVERBES
En coréen, comme en français, il existe des adverbes simples (plus,
moins, très, souvent...) et des adverbes formés à partir d'autres
mots (nouvellement, grandement, excessivement...)
Pour former un adverbe coréen à partir d'un autre mot, on emploie
soit le suffixe ⪲G (ro) que nous avons déjà rencontré comme
postposition de manière, soit une forme dérivée de l'adjectif-verbe
ou du verbe. Ces derniers adverbes se caractérisent par l'un des
deux suffixes 䧞G (hi) et Ợ (ké). 䧞G (hi) prend parfois aussi la
forme 㧊(i).

87
Les adverbes en 䧞(hi) ou 㧊(i) ont plutôt un sens passif et ceux
enỢ(ké) plutôt un sens causatif.
Exemple : à partir de Έ┺G(kutta) « être ferme », on tire :
Έ㧊(kud-i) « d'une façon qui est ferme », « fermement »;
ΈỢ(kut-ké) « une façon qui doit être ferme, « fermement ».
Beaucoup de verbes ou adjectifs n'admettent que l'une de ces
formes.
La formation d'expressions adverbiales selon le procédé ci-dessus
est facile et fréquente, même dans des conditions impossibles en
français.

Ainsi, à partir de la phrase : 䞶㑮㛺┺G (hal su ǂpta) qui signifie


« il n'ya pas moyen de faire », littéralement « faire moyen, il n'ya
pas » le coréen tire une expression adverbiale très courante :
䞶㑮㛺㧊G(hal su ǂpsi), « rien à faire ».
L'adverbe n'a pas une position absolument déterminée dans la
phrase. Le discours coréen comprend souvent une prolifération
d'adverbes dont l'enchaînement est très subtil. Les principaux
adverbes ou locutions adverbiales sont les suivants :G
G
Adverbes de temps
hier 㠊㩲G(odjé)
aujourd'hui 㡺⓮G(onǎl)
demain ⌊㧒G(nè-il)
après-demain ⳾⧮G(morè)
avant-hier ⁎㩖℮G(kǎdjǂkké)
ce matin 㡺⓮㞚䂾G(onǎl atch'im)
ce matin 㡺⓮㡺㩚G(onǎl odjǂn)
ce midi 㩫㡺(tchǂng-o)
ce soir 㡺⓮㩖⎗(onǎl tchǂnyǂk)
auparavant 㩚G(tchǂn)
après 䤚G(hu)
récemment 㾲⁒G(tch'uégǎn)
premièrement (avant tout) 㤆㍶(usǂn)G
souvent 㧦㭒G(tchadju)
jamais ἆ䆪G(kyǂl-k'o)

88
toujours 䟃㌗(hangsang)
maintenant 㰖⁞(tchigǎm)
aussitôt 㯟㔲(tchǎksi)
parfois Ṗ⊪(kakkǎm)
G
Adverbes de quantité
peu 㫆⁞(tchogǎm)
beaucoup ╖┾䧞(tèdani) / Ⱔ㧊(mani)
trop ⍞ⶊ(nǂmu)
encore ▪(tǂ)
plus ▪(tǂ)
moins ▲(tǂl)
autant Ⱒ䋒(mank'ǎm)
autant ṯ㧊G(katchi)
assez 㿿⿚䧞(tch'ung-buni)
le plus Ṗ㧻(kadjang)
le plus 㩲㧒(tché-il)
le plus 㾲ἶ⪲Otch'uégoro)
très 㞚㭒(adju)
très ⰺ㤆G(mè-u)
G
Adverbes de lieu
ici 㡂₆(yǂgi)
là 㩖₆(tchǂgi)
là (lieu dont on adéjà parlé) Ệ₆(kǂgi)
à droite 㡺⯎㴓㠦G(orǎn-ttchog-é)
à gauche 㣒㴓㠦G(ǎen ttchog-é)
G
Adverbes de manière
vite, rapidement ゾⰂG(ppal-li)
lentement 㻲㻲䧞(tchǂn-tchǂn-i)
approximativement ╖㿿(tètch'ǎng)
approximativement 㟓G(yak)
bien 㧮G(tchal)

89
bien 㫡ỢG(tchoké)
généralement 㧒⹮㩗㦒⪲G(ilbandjǂgǎro)
par exemple 㡞⯒✳ⳊG(yé-rǎl tǎlmyǂn)
d'une façon précise 㩫䢫䧞(tchǂng-hwak'i)
habituellement ⽊䐋㦒⪲G(pot'ong-ǎro)
avec plaisir ₆㊮ỢG(kippǎgé)
avec plaisir 㯦Ệ㧊(tchǎlgǂ-i)
avec regret 㥶Ṧ㓺⩓ỢG(yugamsǎrǂpké)
extrêmement ⴏ㔲(mopsi)
gratuitement ⶊ⬢⪲(muryo-ro)G
pas tant ▲G(tǂl)

Terminons par quelques adverbes très couramment employés :


atrocement, horriblement ♮ỢG(tègé)
c'est horriblement cher ♮Ợ゚㕟┞┺G(tègé pissamnida)
suffisamment ⍟⍟䧞(nǂng-nǂk'i)
terriblement 䗓G(p'ǂk)
extrêmement ╖┾䧞(tèdani)

LE VOCABULAIRE
Le vocabulaire coréen est composite ; on y distingue :
- les mots purement coréens ;
- les mots d'origine chinoise, dits « sino-coréens ».
- les mots, récemment empruntés, d'origine européenne.
La dernière catégorie reste très limitée mais les deux premières
sont extrêmement fournies et font du coréen l'une des langues les
plus riches, si ce n'est la plus riche du monde. On évalue en effet à
300.000 le nombre des mots sino-coréens et à 100 000 celui des
mots purement coréens13.

Les mots sino-coréens


La quantité impressionnante de mots sino-coréens résulte du
principe même de la langue chinoise : à partir d'idéogrammes

13
Par comparaison, le « Petit Larousse illustré » contient environ 50.000 noms
communs.

90
chinois monosyllabiques, on forme par combinaison de deux, trois
ou quatre de ces idéogrammes des mots plus complexes avec une
très grande liberté. Ainsi, les quelque 6.000 idéogrammes qui
constituent le bagage acquis au niveau de l'enseignement supérieur,
permettent un nombre considérable de combinaisons dont
beaucoup ont été adoptées par le coréen.

Par exemple, à partir du mot 㩚 (tchǂn), « électricité », on forme :


㩚䢪G (tchǂn-hwa), « téléphone » (parole électrique) ; 㩚㰖G
(tchǂn-dji), « batterie » (lac d'électricité) ; 㩚㹾 (tchǂn-tch'a)
« tramway » (voiture électrique); 㩚⽊G(tchǂn-bo), « télégramme »
(journal électrique) et ainsi de suite...G
Il faut noter que beaucoup d'autres caractères chinois se prononcent
également 㩚G (tchǂn) en coréen, mais ont une signification
différente : « champ », « tout », « avant », « guerre », « légende »
Cette multiplicité d'homophones, très fréquente, est la conséquence
du fait que le coréen ne distingue pas les tons caractéristiques du
chinois. Des mots chinois phonétiquement différents conduisent
ainsi à des mots coréens identiques qui ne se distinguent que par
leur contexte. Bien sûr, en écriture idéographique chinoise, les
caractères sont différents, mais en « hangul » l'écriture est
identique.
Parfois aussi, le même mot chinois est emprunté sous deux formes
différentes : ainsi, le thé se dit 㹾G (tch'a) de façon courante mais
┺G(ta) dans le mot composé ┺⹿G(tabang) qui signifie « maison
de thé ».
En ce qui concerne les verbes, on n'emploie jamais seuls les mots
d'origine chinoise. Cependant, de nombreux verbes coréens sont
très simplement composés d'un mot sino-coréen et de l'auxiliaire
䞮┺G (hada) qui signifie « faire » ou, plus généralement, exercer
une activité quelle qu'elle soit, physique ou intellectuelle :
« penser », « dire », etc.
Il est très facile de conjuguer de tels verbes puisque seul l'auxiliaire
se conjugue.

91
Voici une liste de verbes importants ainsi composés :
téléphoner 㩚䢪䞮┺G(tchǂn-hwa-hada)
comprendre 㧊䟊䞮┺G(ihè-hada)
inviter 㽞╖䞮┺G(tch'odè-hada)
étudier Ὃ⿖䞮┺G(kongbu-hada)
conduire (une voiture) 㤊㩚䞮┺G(undjǂn-hada)
interdire ⁞䞮┺G(kǎm-hada)

On peut former de tels verbes composés avec une grande quantité


de mots sino-coréens, mais aussi avec certains mots purement
coréens.
On dira, par exemple :
travailler 㧒䞮┺G(il-hada)
parler Ⱖ䞮┺G(mal-hada)
augmenter ▪䞮┺G(to-hada)
visiter (un pays...). ῂἓ䞮┺G(kugyǂng-hada)
G
Les verbes qui ne sont pas des verbes composés avec 䞮┺G(hada)
sont tous d'origine purement coréenne.
Un mot sino-coréen peut toujours s'écrire en hanja, c'est-à-dire en
caractères chinois, mais ce n'est jamais possible pour un mot
purement coréen. Un caractère chinois se prononce donc presque
toujours de la même façon14.
Très fréquemment, un même mot français peut être rendu en
coréen soit par un mot purement coréen, soit par un mot sino-
coréen, selon les cas déterminés par l'usage. L'existence de tels
doublets est courante en anglais où l'on trouve souvent deux
synonymes, un d'origine anglo-saxonne, l'autre d'origine franco-
latine (ex. : « clever » et « intelligent »).

14
Il n'en est pas ainsi en japonais où, selon les cas, un même caractère chinois
peut se prononcer de différentes façons, purement japonaises ou sino-japonaises.
C'est une difficulté considérable du japonais qui n'existe pas en coréen.

92
Il n'est pas utile de donner ici tous ces doublets coréens, mais, à
titre d'exemple, voici quelques-uns des plus importants :

sino-coréen purement coréen


⿖⳾G(pu-mo) 㠊⻚㧊G(ǂbǂ-i) parents
⿖䂲G(pu-tch'in) 㠊⻚㰖G(abǂdji) père
⳾䂲G(mo-tch'in) 㠊Ⲏ┞(ǂmǂni) mère
㞚☯G(adong) 㠊Ⰶ㧊(ǂrini) enfant
㥶㞚G(yu-a) 㞶₆(ègi) bébé
䂲ῂG(tch'in-gu) ⻭G(pǂt) ami
㧎ṚG(in-gan) ㌂⧢G(saram) homme
䂮㞚G(tch'i-a) 㧊(i) dent
㞞ⳊG(an-myǂn) 㠒Ὴ(ǂlgul) visage
㠎㠊G(ǂn-ǂ) ⰦG(mal) langage
⏎☯G(nodong) 㧒G(il) travail
ῃṖG(kukka) ⋮⧒G(nara) pays
Ṗ㡻G(ka-ok) 㰧G(tchip) maison
㔳㌂G(sik-sa) ⹻G(pap) repas
㑮Ⳋ(su-myǂn) 㧶(tcham) sommeil
䌲㟧G(t'è-yang) 䟊G(hè) soleil
㿮(tch'un) ⽚G(pom) printemps
䞮G(ha) 㡂⯚G(yǂrǎm) été
㿪(tch'u) Ṗ㦚G(ka-ǎl) automne
☯(tong) Ỿ㦚(kyǂ-ǎl) hiver
㍶⹫G(sǂn-bak) ⺆G(pè) navire
㣎⽋G(ǎi-bok) 㢍G(ot) vêtement

En outre, comme nous l'avons déjà vu, on trouve des doublets de


cette nature parmi les noms de nombre de 1 à 100 et certaines
postpositions.
On remarque que la plupart des mots sino-coréens de la liste
précédente ont deux syllabes. Ceci n'est pas en contradiction avec
le fait que les mots chinois sont, en principe, monosyllabiques : il
s'agit d'un renforcement destiné à éviter des confusions. Ainsi

93
« père » ⿖䂲(pu-tch'in), est-il, littéralement, « père-aimé » et
« parents » ⿖⳾G(pumo), « père-mère ».
A côté des exemples cités ci-dessus, on emploie très souvent des
mots sino-coréens monosyllabiques pour former des composés,
même s'il existe un mot purement coréen également
monosyllabique. C'est une formation extrêmement souple que nous
avons vue plus haut à propos des verbes, mais ce procédé touche
toutes sortes de mots.
Par exemple, le mot « œil » ⑞G (nun) est purement coréen et
s'emploie toujours s'il est isolé, mais dans un mot composé comme
« œil de verre », on emploie le mot sino-coréen 㞞G(an) et on dira
㣎㞞G(ǎi-an).
De même, pour « route » ou « chemin », on dit ₎ (kil), ce qui est
purement coréen mais, dans les mots composés, on emploiera l'un
des mots sino-coréens ☚ (to) ou ⪲G(ro), le premier a un sens plus
général et abstrait et le second un sens plus précis.
Exemple : « chemin de fer » se dit 㻶☚G (tch'ǂl-to), littéralement
« fer-voie » mais « avenue Sedjong » se dira ㎎㫛⪲G (Sedjong-
no). On trouve cependant aussi le composé ☚⪲G (toro) qui
équivaut à ₎G(kil)

Les mots étrangers d'origine européenne


Les mots étrangers récemment empruntés l'ont été généralement à
l'anglais. Il est amusant de donner ici quelques exemples qui
illustrent la façon dont sont orthographiés ces mots en alphabet
hangul.

camion (anglais : truck) 䔎⩃G(tǎrǂk)


drap (anglais : sheet) 㔲㧊䔎G(si-it'ǎ)
beurre (anglais : butter) ⻚䎆G(po-t'ǂ)
café (anglais : coffee) 䄺䞒G(k'ǂp' i)
sur le plat (angl. fried) 䤚⧒㧊G(hura-i)
verre à boire (angl. cup) 䅋G(k'ǂp)
moteur (anglais : engine) 㠪㰚G(éndjin)
bus ⻚㓺G(bǂsǎ)
ordinateur (angl. computer) 䅊䜾䎆G(k'ǂmp'yut’ǂ)

94
rayons X (angl. X-ray) 㠧㓺⩞㧊G(éksǎ ré-i)
radio ⧒❪㡺(radi-o)
informations (angl. news) Ⓤ㓺G(nyu-sǎ)
vedette (angl. star) 㓺䌖(sǎt' a)
programme 䝚⪲⁎⧾G(p'ǎrogǎrèm)
sac à main (angl. hand-bag) 䟎✲⺇G(hèndupèk)
chambre d'hôtel (angl. bed room)⻶✲⭎G(pédǎrum)
table 䎢㧊なG(té-ibǎl)
transistor 䔎⧲㰖㓺䎆G(t'ǎrèndjisǎt'ǂ)
G
Parfois, le mot étranger a été abrégé au point d'être peu
reconnaissable. Ainsi :
télévision (t'éllébijiǂn)
inflation (inp'ǎllé)
climatiseur (angl. air conditioner) (é-ok'on)

Selon le degré de connaissance de l'anglais du Coréen qui


prononce ces mots, on perçoit des sons qui se situent entre la
prononciation anglaise correcte et la prononciation qui résulte de la
transcription en alphabet hangul.
Bien que l'orthographe des mots étrangers soit hésitante, on
constate que, le plus souvent, les p et f des langues européennes se
transcrivent par (p'), le v par (b), le t par (t'), et le c dur ou le k par
(k'). Pour éviter que deux consonnes se suivent le coréen insère la
voyelle (ǎ) qu'on emploie aussi en finale.
Relativement rares sont les mots empruntés au français. On peut
cependant mentionner :
- pantalon, manteau, chemise, blouse, veste et jaquette, qui
conservent leur sens ;
- il en est de même pour restaurant, salade, sauce et mayonnaise,
mais « omelette » est un cas spécial. Si ce mot est parfois employé
tel quel, il est plus souvent (et curieusement) combiné avec le mot
anglais rice (riz) pour donner « omerice », terme désignant un plat
où des œufs sont mélangés au riz ;
- attention au mot Madame, qui est honorable quand il précède le
nom de famille mais ne l'est plus quand il le suit ;

95
- rendez-vous ne s'applique qu'aux rendez-vous amoureux et notre
préposition « avec » devient un nom (prononcé abèque) désignant
une promenade entre amoureux ;
- rouge ne s'applique qu'au rouge à lèvres
- manucure, prononcé ménikiou, est le vernis à ongle ;
- début (débiou) désigne surtout le début d'une carrière ;
- chanson (syang-song) ne s'applique qu'aux chansons françaises ;
- encore ! (ang-kor) signifie « bis ! »
- les Coréens emploient aussi beaucoup notre mot vacances.
Enfin, par curiosité, signalons que le coréen forme un grand
nombre de mots à partir d'onomatopées, c'est-à-dire que leur son
évoque ce qu'ils désignent. Ces mots sont généralement redoublés.
Ainsi :
⹮㰳⹮㰳G(pantchak-pantchak) évoque un scintillement; (䗚▫G
䗚▫G(p'ǂltǂk-p'ǂltǂk) caractérise un sautillement, par exemple de
grenouille ou d'écureuil ; ㋦⣳㋦⣳G (ppittuk-ppittuk) s'emploie
pour un pas chancelant ; ㍺㍺G(sǂl-sǂl) évoque une cuisson douce,
à petit feu.
G
Un peu d’argot
Toutes les langues disposent d’un registre d’expressions
populaires, parfois grossières, qu’il est souhaitable de connaître,
même s’il est fortement déconseillé de les employer.

Le vocabulaire de la Corée du Nord


Le vocabulaire administratif et politique du Nord n’est pas
employé en Corée du Sud. L’absence de contacts entre les deux
pays conduit à des différenciations qui portent essentiellement sur
le vocabulaire politique. Ainsi, au Nord, le grand leader est-il
appelé 㑮⪏ (suryǂng) et de mots comme prolétariat, ⶊ㌆Ợ
(musan kyégǎp) sont très courants et pratiquement ignorés au Sud.
Certains mots ont pris un sens différent dans les deux pays comme
ῗ㩚 (gungjǂn) qui signifie palais royal au Sud et a pris le sens de
maison de la culture au Nord ou encore ☯ⶊ (dongmu) qui
signifie « ami proche » au Sud et camarade révolutionnaire au
Nord
De même, on trouve au Nord des emprunts au russe alors qu’au
Sud les emprunts à l’anglo-américain sont de plus en plus

96
nombreux. Par exemple, pour une crème glacée on dira ice-cream
au Sud et 㠒㦢G ⽊㒃㧊G(ǂrǎm posungi), glace-crème, au Nord.
Cependant, d’une façon générale, les Coréens des deux pays
n’éprouvent pas de difficultés à communiquer.

97
PRATIQUE DE LA LANGUE

La première partie nous a donné une connaissance théorique de la


langue coréenne et de ses mécanismes. Ceux-ci sont si différents
de ceux des langues indo-européennes et en particulier du français,
qu'il est illusoire de chercher à pratiquer la langue sans en
connaître préalablement les rouages. Notre objectif reste cependant
d'acquérir les automatismes nécessaires pour former des phrases
courantes, indispensables à toute personne appelée à séjourner
quelque temps en Corée ou, tout simplement, au voyageur, au
touriste, ou à qui s'intéresse à la culture coréenne.
Les connaissances acquises dans la première partie constituent
l'essentiel de ce que vous devez savoir pour une initiation à la
langue : vous devrez vous y reporter chaque fois que vous
éprouverez une difficulté à comprendre la structure d'une phrase.
Il nous reste maintenant, et c'est l'objet de cette deuxième partie, à
multiplier les exemples les plus concrets de phrases courantes,
répondant aux besoins d'un voyageur en Corée.
Dans un premier chapitre, nous présentons donc les phrases
usuelles employées. Ces phrases sont simples, elles n'impliquent
pas l'assimilation de tous les points de grammaire exposés en
première partie. Parfois cependant, les réponses de votre
interlocuteur seront plus compliquées. C'est l'éternel problème des
débutants qui ont du mal à saisir les réponses relativement
compliquées aux questions qu'ils posent. Nous essaierons de
donner quelques indications à ce sujet.
Cependant, il n'est pas question de multiplier à l'infini les exemples
de phrases : une fois le mécanisme bien compris, le lecteur pourra
aisément en former d'autres sur le même modèle avec les mots dont
il aura besoin.
LA CONVERSATION COURANTE
o Salutations, présentations, remerciements, excuses, adieux

. Salutations
Les Coréens sont d'autant plus sensibles à la courtoisie dont on
témoigne en les saluant dans leur langue que la formule pour dire
bonjour nécessite un effort de mémoire certain. La même
expression s'emploie pour dire « comment allez vous ? ». C'est une
forme interrogative dont le sens littéral est : « faites-vous la
paix ? », c'est-à-dire « êtes-vous en paix ? ».
On dit : 㞞⎫G䞮㕃┞₢G(annyǂng hasimnikka ?) 㞞⎫ (annyǂng)
signifie « paix » et 䞮㕃┞₢G (hasimnikka) est la forme
interrogative du verbe (hada) dans laquelle on a inséré la particule
honorifique (si).
La formule de salut s'emploie souvent de façon non formelle-
forme en yo- et l'on dit : 㞞⎫G䞮㎎㣪G(annyǂng haséyo)
Entre amis très intimes ou en s'adressant à des enfants, on peut dire
simplement : (annyǂng).
Cependant, il existe, comme dans toutes langues, d'autres formules
de salutation. Par exemple : Ⱒ⋮㍲G ⹮ṧ㔋┞┺ (manna-sǂ
pangapsǎmnida), « heureux de vous voir ». Littéralement :
« rencontre-à-cause suis-heureux ». On peut dire aussi : 㠊⠑ỢG
㰖⌊㕃┞₢G (ǂttǂké tchinèsimnikka) « comment allez-vous ? » -
ou, littéralement, « comment passez-vous votre temps ? ».

*
* *

La réponse au salut 㞞⎫G 䞮㕃┞₢ (annyǂng hasimnikka) est


simplement « oui » ⍺G (né), à quoi on ajoute, si nécessaire,
« monsieur » ou « madame ». Par exemple : ⍺SG ㍶㌳┮㦖G (né,
sǂnsèng-nim-ǎn), « oui, et vous, monsieur ».

100
. Présentations
Pour se présenter et dire « je suis monsieur X », « je m'appelle X »,
la façon la plus simple de s'exprimer est dedire : ⋮⓪G X 㧛┞┺
(na-nǎn X imnida)
On aura de même :
- « je suis ingénieur » : ⋮⓪G₆㌂G㧛┞┺G(na-nǎn kisa imnida)
ou, plus simplement, en supprimant le sujet : ₆㌂G 㧛┞┺G (kisa
imnida)
- « je suis professeur »: ㍶㌳G㧛┞┺G(sǂnsèng imnida)
- « je suis touriste » : ὖὧṳG㧛┞┺G(kwangwang-gèk imnida)
- « je suis journaliste » : ₆㧦G㧛┞┺G(kidja imnida)
« je suis le directeur de la société X : X 䣢㌂㌂㧻㧛┞┺G (X
hwèsa sadjang imnida)
« je représente la société X à Séoul » : X 䣢㌂㦮G ㍲㤎G
㰖㌂㧻㧛┞┺G(X hwèsa-ǎi Sǂ-ul tchisadjang imnida)
« je suis français » : ⿞⧖㍲G ㌂⧢G 㧛┞┺G (Pullansǂ saram
imnida) soit, littéralement, « France-homme suis », toujours en
omettant le pronom.

*
* *

Pour demander à qui l'on a affaire, on peut, comme en français,


employer des expressions plus ou moins recherchées. La plus
simple est la traduction de « qui êtes-vous ? »: ⑚ῂ㕃┞₢G
(nugusimnikka ?). On constate que le pronom interrogatif « qui »
⑚ῂG(nugu) est suivi de la particule honorifique ; 㔲(si) à laquelle
s'agglutine le verbe « être » 㧛┞₢G(imnikka).
Une formule plus officielle, équivalente à « à qui ai-je
l'honneur ? » est ㎇䞾㧊㠊⠑ỢG ♮㕃┞₢G (sǂng-ham-iǂttǂké
twèsimnikka ?) soit, littéralement, « le nom, comment est-il ? » ;
le verbe ♮┺G (twèda) signifie aussi bien « être » - que
« devenir » ; il a pris, dans l'exemple choisi, la particule
honorifique (si) puis la terminaison formelle interrogative (-
mnikka ?). Couramment, cette question est précédée de
l'équivalent de « excusez-moi » 㔺⪖G 䞮㰖ⰢG (sillyé hadji-man)
qui signifie littéralement « impolitesse faisant-si » c'est-à-dire

101
« excusez mon impolitesse si je vous demande votre nom - ; la
phrase complète sera donc : 㔺⪖G 䞮㰖G ⰢG ㎇䞾㧊G 㠊⠑ỢG
♮㕃┞₢G(sillyé hadji-man sǂngham-i ǂttǂké twèsimnikka ?)
A un inférieur ou un enfant, on peut dire plus simplement : 㧊⯚G
㧊⶷┞₢G(irǎm-imuǂmnikka), c'est-à-dire, littéralement : « nom,
quoi est ? » 㧊⯚G (irǎm), mot purement coréen, est le terme
générique pour « nom » ou « prénom ». La réponse de votre
interlocuteur dépendra donc de ce qu'il croit que vous attendez, soit
le nom complet, soit le prénom. Dans la question ci-dessus, on
remarquera que la dernière lettre de (muǂt) « quoi », disparaît au
profit de la première de (-mnikka)

*
* *

Pour s'adresser à quelqu'un au cours d'une conversation ou pour


parler d'une personne donnée, la politesse coréenne est très
nuancée.
De façon générale, dans le doute, il vaut mieux adopter une
formule plus respectueuse que plus familière.
S'il s'agit d'une personne ayant une certaine position sociale, cadre
dirigeant, intellectuel, artiste, etc., on emploie le mot ㍶㌳G
(sǂnsèng), qui est pratiquement l'équivalent de « monsieur ».
A noter toutefois que ce titre qui signifie « maître », « professeur »
peut s'appliquer aussi à une darne ou une jeune fille, mais
considérée sous l'angle de sa situation professionnelle.
㍶㌳G (sǂnsèng), dans ce cas, n'implique aucune référence à
l'exercice de l'enseignement, bien que ce soit le titre normal d'un
instituteur ou d'un professeur de l'enseignement secondaire. Pour
un professeur de faculté, on emploie le titre de ᾦ㑮(kyosu)
« professeur » ㍶㌳G(sǂnsèng), comme ᾦ㑮(kyosu) se placent soit
après le nom de famille seul, soit après le nom complet- nom de
famille plus prénom -. On dira, par exemple, ₖ㍶㌳G (Kim
sǂnsèng), « monsieur Kim » ou, plus rarement, ₖ㻶㑮㍶㌳G(Kim
Tch'ǂl Su sǂnsèng), « monsieur Kim Tch'ol Su ».
Pour dire « monsieur », sans indication de nom, par exemple pour
attirer l'attention d'un homme dont on ne connaît pas le nom, on

102
dira ㍶㌳┮G (sǂnsèng-nim), où ┮(nim) est une particule de
respect.

Pour dire « monsieur l'ambassadeur », on dira de même ╖㌂┮G


(tèsa-nim), ╖㌂G (tèsa) signifiant « ambassadeur ». D'une façon
semblable, pour « docteur », on dira ⹫㌂┮G(paksa-nim), pour un
pasteur protestant ⳿㌂┮G (moksa-nim) et pour un prêtre
catholique 㔶⿖┮G(sinbu-nim).

Pour s'adresser à un inférieur, par exemple dans le cas d'un


professeur parlant d'un étudiant, ㍶㌳G (sǂnsèng) est remplacé par
ῆG (kun). On dira ₖῆ (Kim-gun), équivalent de « Kim », « le
jeune Kim ».
Fréquemment aussi, on emploie après le nom de famille le mot
(ssi), qui comporte une nuance honorifique et convient aussi aux
hommes qu'aux femmes ou aux demoiselles.
Ainsi ₖ㝾 (Kim-ssi) peut être aussi bien monsieur que madame
ou mademoiselle Kim.
Pour éviter une confusion, 㝾G (ssi) peut également s'employer
après l'ensemble nom plus prénom.
En ce qui concerne les dames et les jeunes filles, outre les
expressions vues ci-dessus, les Coréens emploient très
généralement des formules qui font référence à un lien de parenté.
En Corée, on considère généralement que la femme n'existe que
par rapport à un homme : elle est toujours la mère, l'épouse ou la
fille de quelqu'un. On dira ainsi :
ₖ㍶㌳G⿖㧎G(Kim sǂnsèng pu-in), « la femme de M. Kim., Mme
Kim ₖ㍶㌳G ⳾䂲G (Kim sǂnsèng mo-tch-'in), « la mère de M.
Kim) ₖ㝾➎G (Kim-ssi ttal), « la filIe de monsieur Kim »
㡗㑮㠚ⰞG(Yǂngsu ǂmma), « la maman de Yongsu ».
Pour les jeunes filles, il existe aussi un mot particulier 㟧G(yang):
ₖ㟧G(Kim yang), « mademoiselle Kim ».
On peut l'employer avec le nom complet : ₖ㩫䢪㟧G (Kim Jong
Hwa yang), « mademoiselle Kim Jong Hwa ».
Enfin, toujours pour les jeunes filles, l'usage du mot anglais
« miss » se généralise, surtout dans les relations de bureau, par

103
exemple pour s'adresser à une secrétaire : ⹎㓺ₖG (misǎ Kim),
« Miss Kim ». Dans ce cas, on ne cite presque jamais le prénom.

Notons aussi que, très souvent, on peut s'adresser à quelqu'un qu'on


connaît bien par le nom complet, nom plus prénom, sans rien de
plus.
Rappelons enfin que le verbe étant toujours à la fin de la phrase,
l'ordre des mots en coréen implique que l'on dise :
« M. Kim, bonjour » au lieu de « bonjour, M. Kim » : ₖ㍶㌳G㞞⎫G
䞮㕃┞₢G(Kim sonsèng, annyong hasimnikka ?)

*
* *

. Remerciements
Il existe deux expressions pour dire merci :
Ṧ㌂䞿┞┺G(kamsa hamnida), littéralement « reconnaissance je
fais » ;
ἶⰯ㔋┞┺G(komapsǎmnida), litt. « je remercie ».
Il n'y a pas de différence importante entre ces deux expressions, la
première est un peu plus courante et un peu plus formelle. Une
personne jeune n'emploiera pas la seconde en s'adressant à une
personne âgée.
Pour dire « merci beaucoup », on fait précéder les expressions ci-
dessus de l'adverbe ╖┾䧞G(tèdani). On a donc :
╖┾䧞GṦ㌂G䞿┞┺G(tèdani kamsa hamnida)
╖┾䧞GἶⰯ㔋┞┺G(tèdani komapsǎmnida)

*
* *

104
En réponse à des remerciements, pour dire « je vous en prie », « il
n'y a pas de quoi », on peut employer :
㻲Ⱒ㠦㣪G (tch'ǂn-man é-yo), expression que nous avons vue à
propos des nombres, et qui signifie « c'est mille dix-mille », c'est
l'équivalent de notre « c'est mille fois rien ».

On dit aussi, avec le même sens : ⶮ㣪G (muǂl-yo) ; c'est une


expression idiomatique construite à partir de ⶊ㠝G (muǂt), qui
signifie « quoi », adoucie grâce au ඥGet à la particule 㣪G(yo) ; cela
peut se traduire littéralement par « quoi sera ? », c'est-à-dire : « ce
ne sera rien », « ce n'est rien ».

*
* *

Pour remercier de quelque chose (d'un cadeau, d'une visite, etc.),


les formules deviennent vite compliquées et nous vous conseillons
de dire simplement merci. Cependant, à titre d'exemple de
formation de phrases coréennes, voici des tournures que vous
pourrez entendre. Vous remarquerez qu'elles se terminent toutes
par l'expression qui signifie « merci », vous repérerez donc
facilement qu'il s'agit de remerciements, même si le début de la
phrase vous échappe

« je vous remercie de votre cadeau » : ㍶ⶒG 㭒㎪㍲Ṧ㌂G 䞿┞┺G


(sǂnmul tchusyǂ-sǂ kamsa hamnida). Littéralement : « cadeau
donné-à cause merci »

« je vous remercie beaucoup d'être venu » : 㢖㭒㎪㍲G ╖┾䧞G


Ṧ㌂G䞿┞┺G(wadjusyo-sǂ tedani kamsa hamnida)

« je vous remercie de m'avoir aidé » : ☚㢖㭒㎪㍲G Ṧ㌂G 䞿┞┺G


(towadjusyǂ-sǂ kamsa hamnida)

« je vous remercie de m'avoir invité » : 㽞╖䟊㭒㎪㍲G Ṧ㌂G


䞿┞┺G(tch'odèhètchusyǂ-sǂ kamsa hamnida)

105
Les quatre expressions ci-dessus sont construites de façon
semblable : le premier mot est un verbe composé comprenant un
radical modifié puis le radical du verbe 㭒┺G(tchuda), « donner »,
la particule honorifique 㔲G(si) suivie de la postposition ㍲(sǂ) qui
marque la cause.

Ainsi, dans la première phrase 㢖(wa) est le radical modifié du


verbe 㡺┺G (oda) « venir »; dans le deuxième exemple, on
reconnaît le verbe ☫┺G (topta) « aider »; dans le dernier cas, on
trouve le verbe 㽞╖䞮┺G (tch'odè hada) « inviter ».
Littéralement, le premier exemple donnera : « venir-donner-à cause
merci », c'est-à-dire « merci à cause d'avoir bien voulu nous donner
de venir ».
Mais, encore une fois, vous pouvez vous dispenser d'employer ces
expressions assez compliquées et dire seulement « merci » ou
même, pour « merci de votre cadeau » : ㍶ⶒG Ṧ㌂G 䞿┞┺G
(sǂnmul kamsa hamnida) c'est-à-dire : « cadeau-merci », tout
simplement.

*
* *

. Excuses et expressions de politesse


Les nuances de la politesse coréenne sont très subtiles. Ainsi, en
français, on dit « excusez-moi » aussi bien pour un dérangement
que l'on a causé que pour une permission que l'on demande.
En coréen, les formules d'excuses sont plus différenciées et sont
employées avec plus de rigueur. Cependant un étranger qui ne
domine pas encore la langue pourra se contenter de formules
simples.
Deux mots importants sont à connaître :
⹎㞞G(mi-an), « regret »
㔺⪖ (sillyé) « impolitesse »
On les combine avec le verbe 䞮┺G (hada) pour former les
expressions très courantes suivantes :
⹎㞞GG䞿┞┺G(mi-an hamnida), « excusez-moi »
㔺⪖GG䞿┞┺G (sillyé hamnida), « excusez-moi »

106
La première, qui signifie littéralement « je fais des regrets »,
« j'exprime des regrets », est plus proche du sens « je suis désolé »,
« tous mes regrets ». La seconde, qui signifie « je fais une
impolitesse », a plutôt le sens de « vous permettez ».

En fait, on annonce qu'on fait une impolitesse ; dans le cas où


celle-ci est déjà faite, on doit s'exprimer au passé et dire :
㔺⪖䟞㔋┞┺G(sillyé hèssǎmnida)
On peut aussi, pour demander une permission, par exemple pour
emprunter une chaise à la table voisine dans une maison de thé,
s'exprimer au futur et dire : 㔺⪖G 䞮Ỷ㔋┞┺G (sillyé
hagéssǎmnida)
Si l'on a vraiment des raisons de se reprocher quelque chose, on
emploie le mot 㣿㍲ (yong-sǂ) qui signifie « pardon » « grâce ».
Dans ce cas, le verbe 䞮┺G(hada) sera à l'impératif, avec, en outre,
la particule honorifique 㔲 (si), de façon à dire « faites pardon »,
« pardonnez-moi ».
Cela donne : 㣿㍲G䞮㕃㔲㡺(yong-sǂ hasipsio)
Vous pourrez entendre une variante de ⹎㞞G(mian) qui est 㬚㏷G
(tchuésong) « faute ». « J'ai fait une faute », « je me sens coupable
se dira donc, de la même manière : 㬚㏷G 䞿┞┺ (tchuésong
hamnida)
Il est, bien sûr, courant de former des phrases plus compliquée sà
partir des expressions que nous venons de voir.
Évitez de vous lancer trop tôt dans ces difficultés, mais, à titre
d'exemple, voici ce que vous pourrez entendre :
⓼㠊㍲⹎㞞䞿┞┺G (nudjǂ-sǂ mi-anhamnida), « excusez-moi
d'être en retard ». Littéralement : « retard-à-cause excusez ».
Ṗ㰖Gⴑ䟊㍲㬚㏷G䞿┞┺G(ka-dji mot-hèsǂtchuésong hamnida),
« excusez-moi de ne pas y aller ». Littéralement : « allez-pas-à-
cause excusez ».

*
* *

107
. Adieux
En coréen, la formule pour dire au revoir n'est pas exactement la
même selon que l'on reste ou que l'on part. Celui qui reste dit en
effet à celui qui part c allez en paix » et l'autre dit « restez en
paix ». Ces expressions sont : 㞞⎫䧞Ṗ㕃㔲㡺G (annyǂng-hi
kasipsio), « allez en paix » et㞞⎫䧞Ἒ㕃㔲㡺G (annyǂng-hi
kyésipsio), « restez en paix » 㞞⎫ (annyǂng), qui signifie « paix »
et que nous avons vu dans l'expression pour dire bonjour, est mis
ici à la forme adverbiale en ajoutant 䧞 (hi). : 㞞⎫䧞G(annyǂng-
hi) peut se traduire par « en paix », « de façon paisible ». Ṗ㕃㔲㣪G
(kasipsio) et Ἒ㕃㔲㣪 (kyésipsio) sont respectivement les
impératifs des verbes Ṗ┺G (kada) « aller » et Ἒ㔲┺G (kyésida),
honorifique pour « être » ou « rester ».
Les formes en 㣪G (yo) correspondantes de ces deux expressions
d'adieu sont : 㞞⎫䧞G Ṗ㎎㣪G (annyǂng-hi kaséyo), où la
deuxième syllabe ㎎G(sé) du verbe s'explique par l'introduction de
la particule honorifique (si) 㞞⎫䧞GἚ㎎㣪G(annyǂng-hi kyéséyo)

*
* *

Il existe bien sûr d'autres formules que vous aurez l'occasion


d'entendre, sinon d'employer. Ainsi, par exemple : ⡦Ⱒ⋿㔲┺G
(tto mannapsida), « au revoir », littéralement : « rencontrons-nous
encore » ou plutôt « encore rencontrons-nous » 㠎㩲G ┺㔲G
Ⱒ⋶₢㣪G (ǂndjé tasi mannal-kka-yo), « quand nous reverrons-
nous ? », littéralement « quand encore nous rencontrerons-nous ? »
On remarque ici que le verbe Ⱒ┺ (mannada), « rencontrer » est
au participe futur, grâce au ඥGajouté sous la deuxième syllabe du
radical, et que la particule interrogative ₢G (kka) suit
immédiatement.

108
o Transports et déplacements
. Où aller ?
Pour se diriger ou se faire conduire, il suffit de maîtriser quelques
mots-clés qui sont essentiellement :
- allons : ṧ㔲┺G(kapsida)
- où ? : 㠊❪G(ǂdi)
- où se trouve ? : 㠊❪㧞㔋┞₢G(ǂdiissǎmnikka)
Rappelons que ṧ㔲┺G(kapsida) est la lère personne du pluriel de
l'impératif du verbe Ṗ┺ (kada) aller ;c'est le terme à employer
pour diriger par exemple un chauffeurde taxi 㠊❪(ǂdi) est souvent
suivi d'une postposition : 㠦(é), ㍲G(sǂ), ou ⪲ (ro). Vous pouvez
l'employer sans rien, mais vous entendrez souvent 㠊❪㠦G(ǂdié),
㠊❪㍲G(ǂdi-sǂ), ou 㠊❪⪲G(ǂdi-ro).
㧞㔋┞₢G (issǎmnikka) est la forme interrogative polie du verbe
㧞┺(itta) « se trouver » En style non formel en 㣪(yo) on dit
㧞㠊㣪(issǂ-yo), parfois prononcé 㧞㠦㣪G(issé-yo).
㠊❪(ǂdi) peut aussi être accompagné du verbe 㧞┺G (ida)
« être » : 㠊❪㧛┞₢G (ǂdi imnikka), fréquemment abrégé en
㠊❻┞₢G(ǂdimnikka), « où est ? ».

Il est maintenant très facile de former des phrases d'usage courant


telles que :
- où est l'hôtel Silla ? 㔶⧒G 䢎䎪㠊❪㧞㔋┞₢G (Silla-hot’el ǂdi
issǎmnikka)
- où est l'avenue Saejong ㎎㫛G (Sedjong) ? ㎎㫛⏎Ṗ㠊❻┞₢G
(Sedjong-no-ga ǂdimnikka)
- où est la poste ? 㤆㼊ῃ㧊㠊❪㧞㠊㣪G(utch'égug-i ǂdi issǂ-yo)
- où est l'ambassade de France ? ⿞⧖㍲╖㌂ὖ㠊❪㧞㔋┞₢G
(Pullansǂ tèsagwan ǂdi issǎmnikka)
- allons à l'hôtel Chosun 㫆㍶䢎䎪 ṧ㔲┺G (Tchosǂn-hot'él
kapsida)
- allons à l'aéroport de Kimpoₖ䙂Ὃ䟃ṧ㔲┺G (Kimp’o-kong-
hang kapsida)

109
. Déplacements en taxi
Les taxis constituent le moyen de transport le plus pratique pour se
déplacer en ville. Ils sont bon marché et facilement identifiables ;
la lumière placée sur leur toit est allumée quand ils sont libres. Ils
disposent de compteurs et il n'y a pas de surprise à avoir.
Si vous partez de votre hôtel, vous pouvez, comme la plupart des
étrangers, faire indiquer l'adresse de votre destination par le portier,
ou bien faire écrire cette adresse en coréen et la montrer au
chauffeur.
G
Maintenant que vous savez assez de coréen, il est plus sportif de
diriger vous-même les opérations.
Rappelez-vous quelques mots-clés :
- allons à ... 㠦ṧ㔲┺G(…é kapsida)
- allons à l'adresse que voici : 㠊㭒㏢⪲ṧ㔲┺G (i djuso-ro
kapsida) (souvenez-vous que la postposition ⪲ (ro) est
équivalente à 㠦G(é).
- allons à l'aéroport de Kimpo : ₖ䙂Ὃ䟃ṧ㔲┺G (Kimp'o kong-
hang-ékapsida)
- allons à la gare de Séoul : ㍲㤎㡃㠦ṧ㔲┺G (Sǂul-yǂg-é
kapsida)
- arrêtez ici : 㡂₆G㍲㭒㎎㣪G(yǂgi sǂdjuséyo)
- arrêtez là : 㩖₆G㍲㭒㎎㣪G(tchǂgi sǂdjuséyo)
- tout droit : ⡧⹪⪲G(ttokpa-ro)
- un peu plus loin : 㫆⁞▪Ṗ㍲G(tchogǎm tǂ kasǂ)
- à droite : 㡺⯎㴓㦒⪲G(orǎn-tchog-ǎro)
- à gauche : 㣒㴓㦒⪲G(wen-tchog-ǎro)
G
. Transports en autobus
« Autobus » se dit ⻚㓺 (pǂsǎ), mot qui vient de « bus », mais
prononcé à l'anglaise.
Les autobus assurent la majorité des transpons publics de Séoul. Il
existe deux types d'autobus : l'omnibus appelé 㧒⹮⻚㓺 (ilban
pǂsǎ), c'est-à-dire « bus général », et l'autobus à places assises,
appelé 㫢㍳⻚㓺G (tchwasǂk pǂsǎ), c'est-à-dire « bus à sièges ».
Ce dernier est plus cher que le premier mais plus rapide.

110
Le système des carnets de tickets existe seulement pour les
étudiants. On peut payer soit avec de la monnaie - on dit 䡚⁞G
(hyǂn gǎm), ce qui signifie « argent comptant » -soit avec des
jetons, appelés 䏶䋆G(t'okǎn), du mot anglais de même sens token.
Le prix des 䏶䋆G (t'okǎn) est unique dans les limites de la
Municipalité de Séoul ; on peut les acheter dans les kiosques situés
près de la plupart des stations d'autobus ; « station » se dit
⻚㓺㩫Ệ㧻G (pǂsǎ tchǂng-gǂ-djang) et kiosque ⰺ䚲㏢G
(mèp'yoso), soit, littéralement « vendre-ticket-lieu ».
On dira, par exemple : « donnez-moi dix jetons » 䏶䋆㡊Ṳ㭒㎎㣪
(t' ok'ǎn yǂl-kè tchuséyo).
Un constate que l'on emploie le nombre purement coréen 㡊G(yǂl)
et le numératif ṲG(kè).
De ville à ville, il existe des services d'autobus très fréquents qui
sont de plusieurs catégories :
- Sur les autoroutes et voies express, ils se nomment : ἶ㏣⻚㓺G
(ko-sok pǂsǎ), « bus de haute vitesse ».
Les voies express et autoroutes se nomment d'ailleurs :Gἶ㏣☚⪲G
(ko-sok toro), « haute vitesse route », ce que vous retiendrez en
pensant à « course de toro ». A Séoul, la plupart des compagnies
partent de ṫ⋾ (Kang-nam) « sud de la rivière » ; demandez
Kang-nam terminal.
- En province, de ville à ville, il existe des services directs dits
㰗䟟G(tchik-hèng), « déplacement direct »
- A la campagne, on trouve des omnibus ruraux pittoresques dits
㢚䟟G(wan-hèng), « déplacement lent ».

. Déplacements en métro
Le métro de Séoul est très moderne et confortable. La tarification
est proportionnelle à la distance parcourue, contrairement à celle
des autobus. Au guichet, dit ⰺ䚲㏢G (mèp'yoso), on peut acheter
les tickets, dits 㹾䚲G(tch'apyo) c'est-à-dire « billet de voiture pour
n'importe quelle destination ».
A chaque station, dite 㡃(yǂk), le nom 㡃㧊⯚(yǂg irǎm) est
clairement écrit en hangul et en anglais. En coréen, « métro » se dit
㰖䞮㻶G(tchi-ha-tch'ǂl), mot formé de trois composants signifiant
« terre-sous-fer » c'est-à-dire « chemin de fer souterrain ».

111
*
* *

Voici quelques expressions utiles :


- Donnez-moi un ticket pour Djong-gak15 : dites seulement :
㫛ṗ䞮⋮G(Djong-gak : hana), c'est-à-dire « Djong-gak, un ».
- Est-ce que ce train va à Djamsil ? 㧶㔺㠦Ṗ⓪㹾㧛┞₢G
(Tchamsil-é kanǎn tch'a imnikka), littéralement, « Djamsil à
allant train est-ce ? » Djamsil est une station du quartier des stades
olympiques.
- Dites-moi où je dois descendre pour l'hôtel Chosun 㫆㍶G䢎䎪㠦G
Ṗ⩺Ⳋ㠊❪㍲⌊Ⱃ┞₢G (Tchosǂn hotel-é kal-lyǂ-myǂn ǂdi-sǂ
nèrimnikka), soit littéralement : « Chosun hôtel-à aller-désirer-si
où-à descend ».
- Où dois-je changer de ligne ? 㠊❪㍲Ṟ㞚䌖㟒䞿┞₢G (ǂdi-sǂ
karat'aya hamnikka ?), litt. : « où-à changer-devoir fais ? »
- Correspondance 㔏䢮㡃G (sǎng-hwan yǂk), soit : « monter-
changer gare »

o Au restaurant
Nous parlerons plus loin de la cuisine coréenne et donnerons les
noms des principales spécialités. Nous nous contentons d'indiquer
ici les phrases les plus couramment employées au restaurant.
Nous sommes deux : ⚦ⳛ㧛┞┺G(tu myǂng imnida)
Nous sommes cinq : ┺㎅ⳛ㧛┞┺G(tasǂt myǂng imnida)
Y a-t-il une table près de la fenêtre ? 㺓ⶎ㡜G 㧦ⰂṖ㧞㔋┞₢G
(tch'ang-mun yǂp tchari-ga issǎmnikka.) (= fenêtre près place y
a-t-il ?)
Avez-vous une plus grande table ? 㫖G ▪䋆G 㔳䌗㧊G 㧞㔋┞₢G
(tchom to k'ǎn sikt'agi issǎmnikka)
(Donnez-moi) la carte : ⲪⓊ㫖 (ményu djom)
deux pulkogi : ⿞ἶ₆㧊㧎⿚G(pulkogi i inbun)
cinq bouteilles de bière : ⰻ㭒┺㎅⼧G(mèk-tchu tasǂt pyǂng)
15
« Djong-gak » et « Djamsil » sont donnés ici selon la transcription en usage
dans le métro. Prononcer « Tchong-gak » et « Tchamsil ».
« Djong-gak » est une station importante du centre dont le nom signifie
« clocher ».

112
de l'eau : ⶒ (mul)
On ajoute normalement « donnez » : 㭒㕃㔲㣪G(tchusipsiyo)
C'est excellent : 㞚㭒Gⰱ㧊G㧞㔋┞⋮G(adju masi issǎmnida)
J'aime beaucoup la cuisine coréenne : 䞲ῃ㦢㔳㦚ⰺ㤆㫡㞚䞿┞┺G
(Hangug ǎmsig-ǎl mè-u tcho-a hamnida)
Que me conseillez-vous ? ⶊ㠝㦚G ῢ䟊㭒㔲Ỷ㔋┞┺G (muǂs-ǎl
kwǂnè-djusigéssǎmnikka) Le verbe ῢ䞮┺G (kwǂn-hada)
signifie « recommander ».
Donnez-moi l'addition : Ἒ㌆㍲G㭒㕃㔲㣪G(kyésansǂ tchusipsio)
Où sont les toilettes ? 䢪㧻㔺㧊G㠊❪㧞㔋┞₢G(hwadjangsil-i ǂdi
issǎmnikka)

L'hôlel
Il n'y a, bien sûr, aucun problème de langue dans les grands hôtels
de classe internationale, surtout si vous parlez un peu l'anglais. Le
personnel polyglotte des hôtels vous sera en outre fort utile pour
tester vos connaissances en coréen : ne manquez pas une occasion
d'enrichir votre vocabulaire et d'améliorer votre prononciation.

Cependant, vous aurez sans doute envie de connaître les hôtels


traditionnels coréens qui se nomment 㡂ὖG (yǂ-gwan) par
opposition aux hôtels internationaux appelés tout simplement 䢎䎪G
(hotel). Le 㡂ὖG (yǂ-gwan), équivalent du japonais ryǂkan (c'est
le même mot d'origine chinoise) est moins cher que l'hôtel. Dans la
plupart des cas, les chambres du㡂ὖG(yǂ-gwan) sont chauffées par
un système de chauffage rayonnant par le sol, d'origine très
ancienne, 㡾☢G(ondol), littéralement « chaude pierre ».

Voici quelques exemples de phrases courantes :


Réveillez-moi à 7 heures : 㧒὇㔲㠦G ₾㤢㭒㎎㣪G (ilgǂpsi-é
kkèwǂ-djuséyo)
Je quitte l'hôtel aujourd'hui : 㡺③G⟶⋿┞G(onul ttǂnamnida)
Je reste trois nuits : ㌒G 㧒ṚG ⲎⶒG 㡞㩫㧛┞┺G (sam il-gan
mǂmul yédjong imnida). Soit : « 3 nuits rester intention est ».
Donnez-moi du savon et des serviettes : ゚⑚㢖G 㑮Ị㭒㎎㣪G
(pinu-wa sugǂn djusé-yo)

113
Chambre à un lit : 㧒㧎㣿䂾㔺G (il-inyong tch'imsil), soit
littéralement : « un-homme-usage-chambre ».
Chambre à deux lits : 㧊㧎㣿䂾㔺G(i-inyong tch'imsil)
Veuillez appeler un taxi : 䌳㔲⯒⿞⩂㭒㎎㣪G (t'èksi-rǎl pullǂ
djusé-yo)
Veuillez me porter mon petit déjeuner dans ma chambre : 㞚䂾G
㔳㌂⯒G ⌊⹿㦒⪲Ṗ㰖┺㭒㎎㣪G (atch'im siksa-rǎl nèbang-ǎro
kadjyǂda djusé-yo)
Je pars demain avant midi : ⌊㧒G 㡊⚦㔲㩚㠦⟶⋿┞┺G (nè-il
yǂltu-si djǂn-é ttǂnamnida)
Je voudrais téléphoner en ville : 㔲⌊㠦G 㩚䢪䞮ἶ㕌㔋┞┺G (si-
nè-é tchǂn-hwa-hago sip'sǎmnida)
en province : 㔲㦮㠦G(siwè-é)
en France : ⿞⧖㍲G(Pullansǂ-é)
G
o Les achats
Un voyage à l'étranger est toujours l'occasion de rapporter quelques
souvenirs. A cet égard, la Corée offre l'embarras du choix : on y
trouve aussi bien des objets d'artisanat typiques que des produits
plus classiques mais d'excellente qualité et très bon marché.
Dans l'artisanat, on peut recommander particulièrement les
poupées traditionnelles, les porcelaines et spécialement les célèbres
céladons vert pâle, les laques, de petits meubles et coffres, etc.
Parmi les articles plus courants très avantageux, il faut rappeler les
textiles dont l'industrie a toujours été remarquablement avancée en
Corée. Les tissus de soie et de coton sont les plus prisés.
En fait, on trouve ce qu'on veut en Corée et il est facile de se
laisser tenter, même par des produits alimentaires originaux tels
que des algues séchées, servies avec le riz, ou des sachets du
célèbre ginseng dont on fait des infusions. Pas de problème non
plus pour régler vos achats ou les faire expédier à votre domicile.
L'usage des cartes de crédit ou des chèques de voyage est très
répandu, mais vous comprendrez que l'argent français ou belge ne
soit pas répandu : vous pouvez changer dans les banques ou les
grands hôtels mais le dollar américain est mieux connu.
Le won, la monnaie coréenne, est le même que le mot chinois
« yuan » ou japonais « yen » qui signifient tous également

114
« rond », du nom de la forme des pièces, comme en français
familier. En 2012, le taux de change, aux fluctuations près, se
situait autour de 1.500 wons pour 1€ et 1170 wons pour dollar US.
Il existe des billets de 500, 1 000, 5 000 et 10 000 won et des
pièces de 1, 5, 10, 50 et 100 won.

*
* *

Voici quelques mots et phrases qui vous aideront dans vos achats.
Combien coûte ? 㠒Ⱎ㧛┞₢G(ǂlma imnikka)
Combien coûte ceci ? 㧊ộ㧊㠒Ⱎ㧛┞₢G(i gosi ǂlma imnikka)
Etre cher : ゚㕎┺G(pissada)
C'est cher : ゚㕟┞┺ (pissamnida)
Cher : ゚㕒(pissan)
Etre bon marché : 㕎┺G(ssada)
C'est bon marché :G㕟┞┺G(ssamnida)
Bon marché : 㕒 (ssan)
Pouvez-vous me faire une réduction ? 㫖G ₤㞚㭒㎎㣪G (tchom
kkakka-djuséyo)
En fait, il vous arrivera de marchander au marché ou dans de
petites boutiques, mais dans la plupart des cas les prix sont fixes et
marqués et vous perdriez la face en demandant un rabais.
Ceci : 㧊ộ(i gǂt)
Cela : 㩖ộ(tchǂ gǂt)
Montrez-moi ceci : 㧊ộG 㫖G ⽊㡂㭒㎎㣪G (i gǂt tchom poyǂ-
djuséyo)
C'est un peu grand ; 㫆⁞䋆◆㣪G(tchogǎm k'ǎndéyo)
C'est un peu petit : 㫆⁞㧧㦖◆㣪G(tchogǎm tchagǎndéyo)
Vendez-vous du ginseng en racine ? 㧎㌒㈢Ⰲ䕳┞₢G (insam
ppuri p'amnikka). Littéralement : « ginseng racine vendez-
vous ? »
Emballez-moi bien cette porcelaine : 㧊㧦₆⯒㧮䙂㧻䟊㭒㎎㣪GG
(i tchagi-rǎl tchal p'odjang hè-djuséyo)
G

115
La poste, le téléphone
Voici quelques phrases utiles.
Où se trouve la poste la plus proche ? Ṗ㧻GṖ₢㤊G㤆㼊ῃ㧊G㠊❪G
㧞㔋┞₢G(kadjang kakka-un utch'égugi ǂdi issǎmnikka)
Où est le guichet des timbres ? 㤆䚲㠊❪㧞㔋┞₢G (up'yo
tch'ang-guga ǂdi issǎmnikka)
Je voudrais cinq timbres à cent won : ⺇㤦㰲Ⰲ㤆䚲㭒㎎㣪G (pèg
wǂn ttchari up'yo tasǂt tchang tchuséyo) où 㰲Ⰲ(ttchari) est un
génitif réservé à la monnaie et 㧻G (tchang) est le numératif des
objets plats.
Quel est le tarif de cette lettre par avion pour la France ? 㧊䘎㰖G
⿞⧖㍲G ₢㰖G 䟃ὋG 㤆䚶㦒⪲㠒㞚㠒Ⱎ㧛┞₢G (i p'yǂn-dji
Pullansǂ kkadji hang-gong up'yǂn-ǎro ǂlmaimnikka)
G
Complétons par un peu de vocabulaire des PTT.
Ministère des PTT : 㼊㔶⿖(tch'ésin-bu)
bureau de poste :GG 㤆㼊ῃG(utch' éguk)
guichet : 㺓ῂ(tch'ang-gu)
timbre : 㤆䚲(up'yo)
timbre de collection 㑮㰧㤆䚲G(sudjip up'yo)
boîte postale :GG G ㌂㍲䞾G(sasǂham)
carte postale : ⁎Ⱂ㡓㍲G(kǎrim yǂpsǂ)
aérogramme 䟃Ὃ㡓㍲G(hang-gong yǂpsǂ)
télégramme 㩚⽊(tchǂnbo)
objet recommandé ❇₆㤆䘎ⶒ (tǎng-gi up'yǂnmul)
lettre recommandée ❇₆䘎㰖G(tǎng-gi p'yon-dji)
colis ㏢䙂G(sop'o)
express ㏣╂(soktal)
DHL (service privé accéléré) ❪㠦䂮㠮G(di-étchi-él)
téléphone 㩚䢪(tchǂn-hwa)
PCV (collect call) 䆲⩟䎆䆲G(kollékt’ǂ k’ol)G
par avion 䟃Ὃ㤆䘎㦒⪲G(hang-gong up'yon-ǎro)
par bateau ⺆⪲G(pè-ro)
poste restante ⺆⪲ῃ㥶䂮㤆䘎G(kug-yutch'i up'yǂn)

116
appel téléphonique
international ῃ㩲㩚䢪G(kuk-tché tchǂn-hwa)
appel téléphonique régional 㔲㣎㩚䢪G(siwè tchǂn-hwa)
cabine téléphonique Ὃ㭧㩚䢪G(kong-djung tchǂn-hwa)
raccrocher 㩚䢪⯒⊠┺G(tchǂn-hwa-rǎl kkǎnta)

. Le téléphone
« Allo ! » se dit de la même façon qu'on appelle, par exemple, un
serveur au restaurant : 㡂⽊㎎㣪GfG (yǂboséyo). C'est l'abréviation
et la forme en 㣪G (yo) de 㡂₆⽊㕃㔲㡺 (yǂgi posipsio) qui
signifie littéralement : « ici regardez ». L'emploi de cette formule
est évidemment paradoxal au téléphone, mais c'est ainsi.

*
* *

Pour s'annoncer au téléphone, on emploie les formules de


présentation vues plus haut. « Ici Dupont » se dit « Je suis
Dupont », c'est-à-dire : 㩖G kœ—–•›G 㧛┞┺G (tchǂ Dupont
imnida). On entend aussi très souvent l'expression : 㩖G Dupont
㧎◆㣪G (tchǂ Dupont indéyo). C'est une expression idiomatique
toute faite.

*
* *

Pour demander quelqu'un à l'appareil, par exemple M. Kim, on dit


simplement : ₖ㍶㌳㧞㔋┞₢G (Kim sǂnseng issǎmnikka ?),
c'est-à-dire, littéralement, « Kim monsieur y a-t-il ? »
On aurait de même, pour dire « Est-ce que le Français est là ? » :
⿞⧖㍲㌂⧢㧞㔋┞₢G (Pullansǂ saramissǎmnikka ?) soit,
littéralement, « France-personne y a-t-il ? »
On peut aussi remplacer, dans les questions ci-dessus, 㧞㔋┞₢G
(issǎmnikka) par l'expression honorifique Ἒ㕃┞₢G(kyésimnikka),
tirée du verbe honorifique, Ἒ㔲┺G(kyésida), « être », « se trouver ».

117
*
* *

Les expressions qui reviennent couramment dans une conversation


téléphonique sont :
Qui est à l'appareil ? ⑚ῂ㕃┞₢G (nugusimnikka) où la
terminaison polie interrogative des verbes est directement accolée
au mot ⑚ῂG(nugu), « qui ».
C'est moi-même : 㩚◆㣪G (tchǂndéyo), forme abrégée de
㩖㧎◆㣪G(tchǂ indéyo), « moi c'est ».
Attendez un moment : 㧶₦₆┺⩺㭒㎎㣪G (tchamkan kidaryǂ-
djuséyo). 㧶₦G (tchamkan) signifie « un moment »; ₆┺⩺G
(kidaryǂ) est le radical modifié du verbe ₆┺Ⰲ┺G (kidarida)
« attendre » et 㭒㎎㣪 (tchuséyo) est un impératif du
verbe « donner » ayant, dans ce cas, le sens de « veuillez ».
La ligne est occupée : 䐋䢪㭧㧛┞┺G(t'onghwadjung imnida) où
䐋䢪G(t'onghwa) signifie « communication » et 㭧G(djung) est une
postposition signifiant « en cours de ».
Rappelez dans une heure : 䞲G 㔲ṚG 䤚㠦G ┺㔲G Ỏ㠊㭒㎎㣪 (han
sigan hu-é tasi kǂrǂ-djuséyo).
je voudrais téléphoner en France ⿞⧖㍲㠦㩚䢪䞮ἶ㕌㔋┞┺G
(Pullansǂ-é tchǂn-hwa hago sipsǎmnida), soit France-à
téléphoner je désire.

Comment dire la date et l'heure


Reportez-vous aux indications de la grammaire – paragraphes sur
les nombres et sur les compléments de temps- pour bien
comprendre la structure des phrases.
Voici des exemples qui vous permettront de vous exprimer et de
suivre les réponses à vos questions.
- Quelle heure est-il ?Gⳝ㔲㧛┞₢G(myǂssiimnikka)
- A quelle heure ? : ⳝ㔲㠦G(myǂssi-é)
- A quelle heure part le train ? ₆㹾Ṗⳝ㔲㠦⟶⋿┞₢G(kitch'a -
gamyǂssi-é ttǂnamnikka)
- Il est dix heures : 㡊㔲㧛┞┺ (yǂl si imnida)
- Il est deux heures et demie : ⚦㔲⹮㧛┞┺ (tu si pan imnida)

118
- Il est une heure et demie : 䞲㔲⹮㧛┞┺G(han si pan imnida)
- Il est trois heures 25 : ㎎㔲㕃㡺⿚㧛┞┺G (sé si i-sib-o bun
imnida)
- Il est une heure 45 :G 䞲㔲㌂㕃㡺⿚㧛┞┺G (han si sa-sibo bun
imnida)
- Il est cinq heures moins le quart : ┺㎅㔲㕃㡺⿚㩚㧛┞┺(tasǂ si
sib-o bun djǂn imnida)
-GIl est midi : 㩫㡺㧛┞┺ (tchǂng-o imnida)
- Il est minuit : 㧦㩫㧛┞┺ (tchadjǂng imnida)
- A 17 heures : 㡺䤚┺㎅㔲㠦 (ohu tasǂsi-é) littéralement :
« après-midi, cinq heures à ».
- Jusqu'à 16 heures : 㡺䤚⍺㔲₢㰖G(ohu né si kkadji)
- Après 20 heures : 㩖⎗㡂▵㔲䤚㠦G (tchǂ-nyǂk yǂdǂl-sihu-é)
littéralement : « soir 8 heures après-à)
- Avant 8 heures : 㡂▵㔲㩚㠦G(yǂdǂl-si djǂn-é)
- Demain 8 heures : ⌊㧒㡂▵㔲G(nè-ilyǂdǂl-si)
- Mercredi 17 juin à 8 heures : 㥶㤪㕃䂶㧒㑮㣪㧒㡂▵㔲㠦 (yu-
wǂl sip-tch' il-il su-yo-il yǂdǂl-si-é)
- Séoul, le mardi 16 juin : 㥶㤪㕃⮯㧒䢪㣪㧒㍲㤎㠦㍲ (yu-wǂl
sim-nyug-il hwa-yo-il Sǂ-ul-ésǂ)
-1 heure 13 minutes 12 secondes : 䞲㔲㕃㌒⿚㕃㧊㽞G(han si sip-
sam bun sibi tch’o)
- Un mois et trois jours : 䞲╂㌒㧒G(han dalsam il)

Enfin, notons que pour dire « lundi, mardi et mercredi », par


exemple, on dit simplement : 㤪䢪㑮 (wǂl hwasu), c'est-à-dire
qu'on se contente de placer successivement les trois symboles des
jours considérés.
Rappelons que les jours de la semaine sont :
lundi : 㤪㣪㧒G(wǂl-yo-il), « jour de la lune »
mardi 䢪㣪㧒G(hwa-yo-il) « jour du feu »
mercredi 㑮㣪㧒G(su-yo-il) « jour de l'eau »
jeudi ⳿㣪㧒(mog-yo-il) « jour de l'arbre »
vendredi ⁞㣪㧒G(kǎm-yo-il) « jour de l'or »
samedi 䏶㣪㧒G(t'o-yo-il) « jour de la terre »
dimanche 㧒㣪㧒G(il-yo-il) « jour du soleil »

119
Médecine et soins médicaux
La Corée est un pays sain, mais on peut y avoir des ennuis de santé
comme partout ailleurs. Dans ce cas, n'ayez pas d'inquiétude car les
services médicaux coréens sont en tous points remarquables. Les
médecins généralistes, les chirurgiens, les dentistes ou le personnel
hospitalier sont d'une qualité tout à fait comparable à ce qu’on peut
trouver de mieux en Europe. Beaucoup de médecins parlent fort
bien l'anglais.
Cependant, un minimum de vocabulaire médical peut toujours être
utile. Vous trouverez ici l'essentiel.
- Cherchez vite un médecin : ゾⰂ㦮㌂⯒⿞⩂㭒㎎㣪 (ppal-li
ǎisa-rǎl pullǂdjuséyo)
- y a-t-il un médecin parlant anglais (français) ?㡗㠊G O⿞㠊PG
䞶㭚㞚⓪㦮㌂Ṗ㧞㔋┞₢G (yong-o (pul-o) hal tchul anǎn ǎisa-
ga issǎmnikka)
- Nous venons d'avoir un accident : ㌂ἶṖ⌂㔋┞┺ (sago-
ganassǎmnida)
- Où est l'hôpital le plus proche ?Ṗ㧻Ṗ₢㤊⼧㤦㠊❪㧞㔋┞₢G
(kadjang kakka-un pyǂng-wǂn ǂdi issǎmnikka)
- Demandez une ambulance : 㟆⿞⧖㓺⯒⿞⩂㭒㎎㣪G
(embullansǎ-rǎl pullǂdjuséyo)
- Est-ce une fracture ?: Ἶ㩞㧛┞₢G(koltchǂl imnikka)
- Est-ce .une entorse ?㡒㫢㧛┞₢G(yǂmdjwa imnikka)
- j'ai mal ici : 㡂₆Ṗ㞚䝫┞┺G(yǂ'giga ap'ǎmnida)
- j'ai de la fièvre 㡂Ⰲ㧞㔋┞┺G(yǂli issǎmnida)
- j'ai mal au ventre ⺆Ṗ㞚䝫┞┺G(pè-ga ap'ǎmnida)
- j'ai mal à l'estomac 㥚Ṗ㞚䝫┞┺(wi-ga ap'ǎmnida)
- J'ai mal au cœur (cardiaque) Ṗ㔊㧊㞚䝫┞┺(kasǎm-i
ap'ǎmnida)
- J'ai mal au coeur (nausée) ⁎㡃㰞⋿┞┺(ku-yǂktchillamnida)
- J'ai la diarrhée ㍺㌂䞿┞┺G(sǂlsahamnida)
- Je suis constipé ⼖゚㧛┞┺G(pyǂnbiimnida)
- J'ai mal à l'œil ⑞㧊㞚䝫┞┺G(nun-i ap'ǎmnida)
- J'ai mal à l'oreille ‖Ṗ㞚䝫┞┺G(kwi-ga ap'ǎmnida)
- J'ai la grippe ☛Ṧ㠦Ỏ⪎㔋┞┺G (tok-kam-é
kǂllyǂssǎmnida)

120
- J'ai une indigestion ㏢䢪⿞⨟㧛┞┺G(so-hwa
pullyang imnida)
- Est-ce une appendicite ? ⱏ㧻㡒㧛┞₢G (mèng-djang-yǂm
imnikka)
- Mon groupe sanguin est 0. 䞒ṖG˄㡺˅䡫㧛┞┺G(p'i-ga 0
hyǂng imnida)
- Je dois consulter un oculiste 㞞ὒ㦮㌂⯒⽦㟒Ỷ㔋┞┺G (ankwa
ǎisa-rǎlpwayagéssǎmnida)
- J'ai été piqué contre le tétanos : 䕢㌗䛣㡞⹿㭒㌂⯒ⰴ㞮㔋┞┺
(p’a sang-p'ung yébang tchusa-rǎl madjassǎmnida)
- Je suis diabétique ╏␾⼧㧊㞮㔋┞┺G (tang-nyo-
pyǂng-i issǎmnida)
- Je suis enceinte 㧚㔶㭧㧛┞┺G(imsin djungimnida)
- Je suis allergique à…㠦㞢⩞⯊₆㧛┞┺G(..é allèrǎgi imnida)
- Je suis hémophile 䡞㤆⼧㧊㧞㔋┞┺G(hyǂlu pyǂng-
i issǎmnida)
- J'ai une insuffisance rénale 㔶㧻㧊㫡㰖㞠㔋┞┺G (sindjang-i
tchotchi ansǎmnida)
- J'ai été récemment opéré ἰ⧮㠦㑮㑶䞲㩗㧊㧞㔋┞┺G (kǎl
lè-é susul han djogi issǎmnida)

- Pouvez-vous prévenir Monsieur N ?N 㝾㠦ỢG 㡆⧓G 䟊㭒㔺G


㑮Ṗ㞮㔋┞₢G(N ssi-égé yǂllak-hèdjusil suga issǎmnikka)
- .Dans combien de temps serai-je rétabli ?
㠒Ⱎ䤚㠦䣢⿗㧊♶₢㣪G(ǂlmahu-é huèbogi twèlkayo)-
- Donnez-moi votre note d'honoraires : Ἒ㌆㍲⯒㭒㕃㔲㣪
(kyésansǂ-rǎl tchusipsio)
- Veuillez écrire l'ordonnance en anglais :
㰚┾㍲⯒㡗㠊⪲㖾㭒㎎㣪 (tchindan sǂ-rul yǂng-ǂ-ro ssǂ-
djuseyo)
- C'est pour mon assurance (= je désire l'envoyer à mon assureur)
⽊䠮㠦⽊⌊⩺ἶ䞿┞┺G(pohom-éponèryogo hamnida)
- Combien de fois dois-je prendre ceci ?
䞮⪲㠦ⳝ⹮⽋㣿䟊㟒♿┞₢G(haru-é mǎot-pǂn pogyong-hèya
twèmnikka)
- Avant le repas : 㔳㩚㠦 (sik-tchǂn-é)

121
- Après le repas : 㔳䤚㠦G(sik-hu-é)
- Quelle sorte de médicament est-ce ? ⶊ㓾㟓㧛┞₢G(musǎn yag
imnikka)
- Antibiotique : 䟃㌳㩲G(hang-sèng-djé)
- Analgésique : 㰚䐋㩲 (tchin-t'ong-djé)
- Sulfamides : ㍺䕢㩲G(sǂlp' a-djé)
- Dans quelle chambre est Monsieur N ?N㝾⸅㔺㠊❪㧛┞₢G (N
ssipyǂng-sil ǂdi imnikka)
- Il est dans le service de chirurgie : 㣎ὒ⼧☯㠦㧞㔋┞⋮ (uèkwa
pyǂng-dong-é issǎmnida)
- Combien vous dois-je ? 㠒Ⱎ✲⩺㟒♿┞₢G (ǂlma tǎryǂ-
yatwèmnikka)

122
LA CULTURE CORÉENNE

Les méthodes d'apprentissage des langues ne comportent habituel-


lement pas de chapitre sur le vocabulaire original de la culture du
pays.
Dans le meilleur des cas, on trouve au hasard des exemples donnés
quelques références à ces mots très courants sans lesquels on ne
peut participer véritablement à la vie quotidienne.
Quelle méthode de français pour étranger présente et explique par
exemple, des mots aussi typiquement parisiens que « les quais »,
« le quartier latin », « le RER » ou, dans le domaine culinaire, ce
que sont une entrecôte, un demi ou une choucroute ?
Bien sûr, vous ne trouverez pas les mots de la culture coréenne
dans un dictionnaire français-coréen puisque, par nature, ils sont
propres à la culture coréenne et n'ont pas d'équivalents en français.
Pour vous aider à retenir ces mots, nous donnerons, dans la mesure
du possible, des explications linguistiques, historiques ou étymo-
logiques. Cependant, comme pour de nombreux mots français
courants, l'étymologie n'est pas perçue par les personnes qui les
emploient : les Coréens ne perçoivent pas plus dans le nom du
palais Chang-Dok l'idée de « brillante vertu » qui en est la
signification que les Parisiens ne voient dans la rue des Saints
Pères la chapelle de Saint-Pierre qui lui a donné son nom..
Encore une fois, nos explications ont pour but principal de vous
faire retenir des mots dont la sonorité nous est très peu familière.
Nous nous proposons d'aborder successivement les termes
géographiques et les noms des sites les plus célèbres, puis le
vocabulaire administratif (noms des provinces et de leurs
subdivisions, noms des ministères...), le vocabulaire de la cuisine,
de la santé, des arts et des jeux, des souvenirs que vous souhaiterez
acheter, et, bien sûr, des sports puisque la Corée a été l'hôte des
Jeux Asiatiques de 1986 et des Jeux Olympiques de 1988. La ville
de P’yong tch’ang (䘟㺓ῆ, en hanja : 趮诺) dans la province de
Kang-wǂn do (ᵉ㠄⓸, en hanja : 紗蚖. Chef-lieu : Chunchǂn
(Tch’un-tch’ǂn, 㻌㻲en hanja : 賃詐) a été retenue pour les jeux
olympiques d’hiver de 2018.

Histoire de la Corée : rappel des grandes dates

Avant Jésus-Christ
- 900 Age du Bronze. Nombreuses poteries sans dessins.
Début de la culture du riz. Apparition de la société tribale.

- 400 Union des tribus de la Corée ancienne. Age du fer - 2e âge du


bronze.

- 194 Fondation du royaume de Ouiman, au Nord-Ouest de la


péninsule.

- 108 Han Wou Ti (Han Mou Jé) détruit le royaume de Ouiman.


Fondation du royaume de Lolang (coréen : Nang-Nang). Vers cette
époque : Introduction des caractères chinois dans la péninsule

- 57 Pak Hyokkose fonde le royaume de Silla à Kérim (l'actuelle


Kyongju).

- 42 Kim Su Ro fonde le royaume de Kaya, dans l'extrême sud de


la péninsule.

- 37 Ko Ju Mong fonde le royaume de Koguryo dont le territoire


couvre approximativement la moitié nord de la péninsule et
l'actuelle Mandchourie.

- 18 Ko On Jo (fils du précédent) fonde le royaume de Pekché, au


sud du fleuve Han.

Après Jésus-Christ
3 Koguryo fait de Kouknèsong sa capitale. Cette ville est située
dans le nord de la péninsule.

53 T'èjo devient roi de Koguryo. Il régnera 93 ans et mourra à l'âge


de 119 ans.

124
260 Pekché met en place une administration organisée.

284 Les Coréens transmettent aux Japonais les caractères chinois.

285 Des paysagistes coréens travaillent à la cour impériale


japonaise.

313 Koguryo détruit le royaume de Lolang

369 Le roi de Pekché offre au Japon un sabre d'airain à 7 branches,


portant un texte gravé en caractères chinois.

372 Introduction du bouddhisme dans le royaume de Koguryo.

384 Introduction du bouddhisme dans le royaume de Pekché.

427 Pyong- Yang devient capitale de Koguryo

475 Oungjin devient capitale de Pekché. Oungjin est l'actuelle


Kongju (200k au sud de Séoul).

527 Introduction du bouddhisme dans le royaume de Silla.

531 Silla annexe une partie du royaume de Kaya.

538 Sabisong (l'actuelle Puyo, au sud de Kongju), devient capitale


de Pekché.

554 Le roi de Pekché envoie au Japon le bonze Tanhye ainsi que


des spécialistes de la divination et du calendrier. Le bonze introduit
le bouddhisme au Japon.

562 Silla annexe le reste du royaume de Kaya.

565 Construction du temple de Hwang-nyong-sa.

577 Le roi de Pekché envoie au Japon des bonzes, un sculpteur et


un architecte.

125
579 Des Coréens aident à construire les premiers temples
bouddhiques japonais et forment les
premiers bonzes du Japon.

588 Le roi de Pekché envoie à l'empereur du Japon des


charpentiers, des potiers et des peintres.

602 Le roi de Pekché envoie au Japon un bonze emportant des


livres sur le calendrier, l'astronomie, la géographie et la magie.

612 Un Coréen enseigne aux Japonais la musique et la danse Wu.

647 Le premier observatoire du monde construit à Kyongju.

660 Chute de Pekché devant Silla et les Tang (chinois).

668 Chute de Koguryo devant Silla et les Tang.

676 Silla unifié.

692 Invention d'une transcription phonétique des caractères


chinois, appelée Idou.

717 Institution des doctorats en médecine et mathématiques.

718 Invention de la pendule à eau.

751 Construction du temple de Pulguksa.

788 Institution d'un examen pour fonctionnaires de haut rang.

802 Construction du temple de Hèinsa.

888 "Samdèmôk", première "chanson de geste" coréenne.

900 Fondation du second royaume de Pekché.

911 Fondation du second royaume de Koguryo.

126
918 Fondation du royaume de Koryo (d'où vient le nom de la
Corée). Ce royaume subsistera jusqu'en 1392.

935 Chute de Silla.

936 Chute du second royaume de Pekché.

1011 Amélioration de l'imprimerie par plaques de bois gravées en


relief. Début de l'impression des écritures bouddhiques.

1033 Construction de la "Muraille de 1000 li" dans le Nord de la


péninsule.

1044 Achèvement de la Muraille de 1000 li.

1071 Depuis l'an 1011, 6000 livres ont été imprimés.

1145 Kim Bu-sik écrit l'histoire des Trois Royaumes.

1231 Première invasion mongole.

1232 Deuxième invasion mongole. Le roi Kojong se réfugie dans


l'île de Kang-Hwa.

1234 Invention des caractères d'imprimerie en métal.

1251 Les "80.000 plaques" d'imprimerie des écrits bouddhiques


sont achevées. Leur nombre exact est 81.137.

1270 Kèsong devient capitale de Koryo.

1274 Tentative d'invasion du Japon par Karya et Koubilay, le petit-


fils de Gengis Khan (Marco Polo séjourna à la cour de Koubilay).

1277 Invention du procédé de fabrication des tuiles bleues,


technique dont le secret a été perdu depuis.

1358 Des pirates japonais envahissent Koryo.

127
1361 Invasion chinoise dite des Turbans Rouges.

1366 Le moine corrompu Sin Don s'empare du pouvoir et


gouverne Koryo jusqu'à son assassinat en 1372.

1392 Le général Yi Son-gye monte sur le trône à Kèsong. Fin du


royaume de Koryo. Début de la dynastie Yi qui régnera jusqu'à
1910.

1393 Le nouveau royaume prend le nom de Choson (Matin calme).

1396 Hanyang (l'actuelle Séoul) devient capitale.

1397 Naissance du futur roi Sejong Le Grand.

1402 Première apparition du papier-monnaie.

1403 Création d'un atelier royal de fonte des caractères


d'imprimerie.

1408 Institution d'une examen pour les officiers.

1411 Fondation à Séoul de l'université confucéenne Song-gyun-


gwan, avec 4 facultés. Elle existe encore de nos jours.

1418 Sejong devient roi.

1419 Expédition punitive à Tsushima contre les pirates japonais.

1424 Début de la compilation de l'histoire de Koryo.

1437 Invention de l'horloge solaire et d'une seconde horloge à eau.

1442 Invention du pluviomètre, pour venir en aide aux


agriculteurs.

1446 Création et promulgation de l'alphabet coréen Han-guI par le


roi Sejong.

128
1450 Mort du roi Sejong.

1451 Achèvement de l'histoire de Koryo.

1470 Codification des lois coréennes.

1498 Premier massacre des lettrés (dont la grande influence gênait


le pouvoir).

1504 Deuxième massacre des lettrés.

1519 Troisième massacre des lettrés.

1545 Quatrième massacre des lettrés.


Naissance du futur amiral Yi Sun-sin (1545 -1611), le plus grand
héros de l'histoire de la Corée.

1592 Le Japonais Toyotomi Hideyoshi envahit la Corée. L'amiral


Yi Sun-sin invente et construit le navire-tortue (il y en aura de
nombreuses unités), premier cuirassé de l'Histoire, et anéantit la
flotte japonaise au cours de plusieurs batailles navales.

1597 L'amiral Yi, tombé en disgrâce, est emprisonné en janvier


1597. Son successeur, Won Gyun, est défait par les Japonais. En
août, l'amiral est libéré et reprend ses fonctions. Il reconstitue une
flotte et bat les Japonais.

1611 Mort de l'amiral Yi.

1636 Nouvelle invasion mongole.

1653 Aventure coréenne du capitaine hollandais Hamel et de ses


36 compagnons de naufrage. Hamel et les 8 derniers survivants de
son équipage quitteront la Corée en 1666.

1683 Luttes partisanes entre les factions rivales Noron et Soron.

1712 Érection d'un monument-frontière au sommet du mont


Pektou, à l'extrême pointe nord de la péninsule.

129
1721 Cinquième massacre des lettrés.

1777 Première entrée du catholicisme en Corée.

1785 Le catholicisme est interdit.

1791 Persécution des catholiques.

1831 Fondation du diocèse de Corée.

1839 Trente chrétiens coréens et trois missionnaires français


martyrisés.

1845 (André) Kim Te-gon, premier prêtre coréen.

1846 Martyre de Kim Te-gon.

1861 Kim Chang-ho dresse la Grande Carte de Corée.

1866 30.000 chrétiens martyrisés. L'amiral français Roze, à la tête


d'une flottille, se présente devant l'île de Kang-hwa. Il y essuie le
feu des batteries coréennes. Il tente alors de remonter le fleuve
Han, mais doit bientôt battre en retraite.

1871 Un navire de guerre américain essuie le feu de l'artillerie


coréenne devant l'île de Kang-hwa.

1875 Nouvel incident au large de Kang-hwa entre un navire


japonais et les forces coréennes.

1876 Traité de paix entre la Corée et le Japon. Les ports de Pusan,


Wonsan et Inchon ouverts au commerce.

1882 Traité d'amitié et de commerce entre la Corée et les États-


Unis. D'autres traités suivront : Angleterre, France, Allemagne,
Autriche-Hongrie, Italie et Russie.

1883 Première apparition du drapeau coréen. Fondation du


Hanyang Sibo, premier journal moderne coréen.

130
1895 Signature du traité de Shimonoseki reconnaissant la pleine
indépendance de la Corée.

1896 Le calendrier solaire remplace officiellement le calendrier


lunaire.

1899 Ouverture de la ligne de chemin de fer Séoul-Inchon (32 km).

1909 Le Japonais Ito, ancien résident général, assassiné par un


patriote coréen en Mandchourie.

1910 Annexion de la Corée par le Japon.

1919 Soulèvement anti-japonais du "1er mars".

1945 Le 15 août, libération de la Corée. Les Soviétiques occupent


la partie nord et les Américains la partie sud de la péninsule.

1950-1953 Guerre de Corée

La Corée
Le nom de Corée provient de celui de la dynastie : ἶ⩺(Koryǂ)16
qui a régné de 918 à 1392.
« République de Corée » se dit : (TèHan Min-guk ╖䞲⹒ῃ ; en
hanja : 耵踦芮糑) ; ⹒(min) est le « peuple », ῃG (guk), le
« pays », ⹒ῃG(minguk) « république ». Très fréquemment, on dit
aussi par simplification 䞲ῃ (Han-guk) et plus rarement ╖䞲G
(TèHan).
Les Coréens disent souvent 㤆Ⰲ⋮⧒G (uri nara), littéralement
« notre pays ».
« Pays du matin calme » est une traduction approximative de 㫆㍶,
hanja 諅茗, généralement transcrit Choson (Tchosǂn, selon notre
transcription et la prononciation française). Ce nom est formé de

16
Ce nom est lui-même l'abréviation de Koguryǂ, (ἶῂ⩺, hanja緷纂脅) le plus
septentrionaldes Trois Royaumes historiques (époque des trois royaumes :
㌒ῃ㔲╖ hanja : ୕ᅧ᫬௦) qui ont constitué la Corée avec Pèktché (⺇㩲) et
Silla (㔶⧒蘝绕).

131
deux caractères chinois dont le premier signifie « matin » et le
second « paisible » est aujourd'hui l'appellation de la Corée en
République démocratique populaire de Corée, (Corée du Nord). On
le trouve également souvent en République de Corée dans des
noms tels que : (Chosǂn ilbo), l'un des plus grands quotidiens de
Séoul, ou l'hôtel Chosun, l'un des meilleurs de la capitale, est
également à l'origine des noms par lesquels on désigne
généralement la Corée en Chine et au Japon, soit « Zhao Xian » et
« Chosen » respectivement.

Carte de la Corée du Sud.


Source : The World Factbook.

Il est intéressant de connaître les caractères chinois de ces noms


qu'on trouve fréquemment sur les bâtiments officiels, les banques,
les journaux, etc.

132
A chaque syllabe d'un mot sino-coréen correspond un caractère
chinois et l'ordre des syllabes et des caractères est le même.

o Séoul
Le nom de la capitale ne s'écrit jamais en caractères chinois : c'est
un mot purement coréen. Il provient de (sǂrabol), qui signifiait
« plaine » et s'est appliqué à la capitale du royaume de Silla, au
premier siècle de notre ère - aujourd'hui la ville de Kyǂng-ju.
Sorabǂl a pris le sens de capitale et s'est déformé en Séoul.
Rappelons que le nom de Séoul se prononce So-ul, puisque le e
résulte de la convention orthographique adoptée généralement pour
rendre le o fermé (ǂ). L'orthographe « Séoul », avec un é, n'a
aucune justification, si ce n'est celle d'une mauvaise habitude.
Séoul a connu bien d'autres noms dans le passé – plus d'une dizaine
- dont le plus connu est Han-Song, Han-Sheng en chinois, la
forteresse du fleuve Han. Ce fleuve qui traverse Séoul porte le nom
de Han comme la Corée
Ces deux « Han » s'écrivent avec des caractères chinois différents :
celui du fleuve est le même que celui de la célèbre dynastie
chinoise, ce qui n'est qu'une coïncidence.
En fait, il semble que le nom de la Corée et le nom du fleuve aient
la même origine purement coréenne, un ancien mot (han) qui
signifie « grand » et est peut-être lié étymologiquement au nombre
« un » (hana). Hanguk signifierait donc simplement « le Grand
Pays » et le fleuve Han, « le Grand Fleuve ». Avant l'invention de
l'écriture coréenne on a choisi des caractères chinois arbitraires et
différents pour ces deux noms.

Parmi les noms des sites connus de la capitale, il faut connaître la


signification de :
⋾╖ⶎG(Nam-Dè-Mun), « Grande Porte du Sud »
☯╖ⶎ(Tong-Dè-Mun), « Grande Porte de l'Est »
㍲╖ⶎ (Sǂ-Dè-Mun) « Grande Porte de l'Ouest »
Ce sont des vestiges de l'ancienne enceinte et des points de repère
très attractifs pour les visiteurs : ⶎ(mun), quis'écrit en caractères
chinois, est la porte ; ╖G (tè), ኱en hanja, a pour sens « grand » ;
quant aux points cardinaux, ce sont, en hangul et en hanja,

133
1 Est (tong) ᮾ┍㯱
2 Ouest (sǂ) 㓀㉐㯱
3 Sud (nam) ༡⇜㯱
4 Nord (puk) ໭⺵㯱

Ainsi, ⇜㇤G(Nam-San) est la « Montagne du Sud) ; elle se trouve


au centre de la ville depuis que celle-ci a pris de l'extension. On y
jouit d'une vue magnifique sur Séoul.
Les noms d'avenues se terminent en ⪲G (ro), mot sino-coréen
signifiant « voie », « rue », « avenue ». Parmi les plus importantes,
on trouve :
-㎎㫛⪲G(Sédjong-no), du nom du célèbre roi Séjong qui régna au
XVe siècle et créa l'alphabet hangul. Au début de cette avenue se
trouve la statue de l'amiral 㧊㑲㔶G (I Sun Sin), vainqueur des
Japonais en 1592 grâce à son navire-tortue Ệ⿗㍶G(kobuk-sǂn), le
premier cuirassé de l'histoire. Le surnom de cet amiral 㿿ⶊG
(Tch'ung-Mu) a été donné a une autre avenue de la capitale.
- l'avenue 㦚㰖⪲G (Ԃl-Tchi-ro = Eǎl-ji-ro) porte le nom d'un
général du royaume de Koguryo qui vivait au VIème siècle.
- l'avenue 㫛⪲ (Tchong-no) signifie « l'avenue de la cloche », du
nom d'une grosse cloche placée dans un édifice à son extrémité.
D'autres noms célèbres méritent d'être expliqués. Ainsi :
㼃㢖╖ (Tch'ǂng-wa dè), « la Maison Bleue » nom donné à la
résidence du Président de la République : 㼃(tch'ǂng) signifie
« bleu », 㢖 (wa), « tuile » et ╖G(tè) est un mot honorifique pour
« maison ».
Les noms de palais se terminent en ῗG (-kung), par exemple
(Kyǂng Bok kung), « le palais KyǂngBok », le palais royal, (Tǂk-
su gung), « le palais Tǂksu », ou (Tch'ang-dǂk kung), le palais
Tchangdǂk, où se trouve le charmant jardin secret (Pi -wǂn): (pi)
signifie secret et (wǂn), jardin. Un jardin public se dit (kong-wǂn).
Enfin, nous verrons plus loin que l'équivalent des arrondissements
parisiens se dit (ku). On a ainsi :
(Tchung-gu), l'arrondissement du centre, (Tchong-no-gu),
l'arrondissement de l'avenue de la Cloche. Les subdivisions des
(ku), les quartiers, s'appellent (tong) et l'un des plus animés de

134
(Tchunggu) est (Myǂng-dong), « quartier de la clarté », où se
trouve la cathédrale catholique.

o Divisions administratives
La Corée est divisée en neuf provinces ☚G (to) et six « villes
métropolitaines » dites ὧ㡃㔲G(kwangyǂgsi), 繇蜅藳Gen hanja.
☚G (to) correspond au caractère chinois 聨G qui a aussi le sens de
« route », « voie », « méthode » a de nombreux autres sens en
coréen : île, degré, carte..., mais ces mots s'écrivent avec d'autres
caractères chinois.
La capitale Sǂul a un statut de « ville spéciale » 䔏⼚㔲G
(tǎkbyǂlsi), 赴荑藳Gen hanja.
Administrativement, les villes ont le même statut que les provinces
Voici les neuf provinces et leurs chefs-lieux17.

. Elles sont marquées par une étoile dans la liste suivante :

Provinces Chefs-lieux
Kyǂng-gi do ᷱὤ⓸ Suwǂn㍌㠄(薂蚖)
Kang-wǂn do ᵉ㠄⓸紗蚖 Chunchǂn 㻌㻲
Kyǂng-sang pukto ᷱㇵ⺵⓸ Taegu ␴Ạ(耵糉)
Kyǂng-sang namdo ᷱㇵ⇜⓸ Pusan ⺴㇤(莿芄)
Chung-chǂng pukto 㻝㷡⺵⓸ Chǂngju 㷡㨰
Chung-chǂng namdo 㻝㷡⇜⓸ Taejǂn ␴㤸(耵詂)
Chǂl-la pukto 㤸⢰⺵☚ Chǂnju 㤸㨰(訰褳)
Chǂl-la namdo 㤸⢰⇜☚ Kwangjuṅ㨰(繄褳)
Cheju do 㥐㨰☚ Cheju 㥐㨰(說褳)

On remarque que six provinces vont par couples : elles résultent du


partage de régions plus vastes en deux parties nord (puk) et sud
(nam).

17
L'orthographe de ces provinces est ici l'orthographe officielle : elle correspond à
une prononciation à l'anglaise (ch= tch, j= dj, etc.)

135
En ce qui concerne les noms de ces provinces :
Kyǂng-gi do signifie littéralement province du territoire royal de la
capitale (en hanja : 綍罍聨)
Che-ju do porte le nom de la ville principale de l'île.

Tous les autres noms de provinces sont des acronymes, c'est-à-dire


qu'ils sont formés de la première syllabe du nom de deux villes
importantes ou historiques de cette province.

Ainsi : Kang-nǎng et Won-ju pour Kang-wǂn do


Kyǂng-ju et Sang-ju pour Kyǂng-sang do
Chung-ju et Chǂng-ju pour Chung-chǂng do
Chung-chǂng pukto 㻝㷡⺵⓸G(賊豝菄纊P
Chung-chǂng namdo㻝㷡⇜⓸G(賊豝༡纊P
Chǂn-ju et Na-ju pour Chǂl-la do (㩚⧒☚).

Ces noms de ville sont tous sino-coréens, contrairement à Séoul.


Leur signification étymologique n'est pas plus perçue par les
Coréens que Paris n'évoque la tribu des Parisii pour des Français.
Si vous souhaitez cependant avoir une idée de la signification des
caractères chinois qui entrent dans la composition de ces noms,
nous vous renvoyons au paragraphe consacré plus loin aux autres
noms de lieux où des indications sont données à ce sujet.

A la tête d'une province est nommé un représentant du


gouvernement appelé ☚㰖㌂G (to-djisa). Les provinces sont
divisées en sous-préfectures appelées ῆG(kun) à la tête desquelles
sont nommés des ῆ㑮G(kun-su).
Les sous-préfectures sont elles-mêmes subdivisées en cantons dits
Ⳋ(myǂn), qui ont à leur tête des Ⳋ㧻G(myǂn-djang).
Les Ⳋ(myǂn) les plus importants s'appellent 㦣 (ǎp) et leurs
responsables des 㦣㧻(ǎp-tchang) ; Ⳋ(myǂn) et 㦣 (ǎp) sont
divisés en villages dits 㧊(li), dirigés par des 㧊㧻G(i-djang).
Un㦣 (ǎp) qui dépasse 50 000 habitants devient une ville 㔲G(si).
Quatre villes ont un statut particulier : la « ville spéciale » de
Séoul, 䔏⼚㔲G (Sǂul t'ǎkpyǂl-si)赴荑萕en hanja, et les villes à
administration directe de Pusan (Pusan tchikhal-si),

136
(Intch'ǂntchikhal-si) et (Tègutchikhal-si), mais ces qualificatifs
sont purement administratifs.
Les grandes villes, (Sǂul), (Pusan), (Tègu), (Kwang-ju), (In-
tch'ǂn), sont divisées en arrondissements dits ῂG(ku), par exemple
(Tchung-gu), « l'arrondissement central » à Séoul.
Les (ku) des grandes villes et les villes ordinaires sont divisés en
quartiers, dits☯G(tong), dirigés par un (tong-djang). Si un (tong)
est particulièrement vaste, il est subdivisé en 1er tong 2ème tong etc.
Les ☯G (tong) comprennent des « sous-quartiers » ou 䐋G (t'ong)
qui sont numérotés et ont à leur tête des 䐋㧻G(t'ong-djang). Ces
t'ong eux-mêmes sont subdivisés en « ilôts » numérotés, dits ⹮G
(pan) dirigés par des⹮㧻G(pan-djang).
Rappelons que la Corée du Nord (Tcho-sǂn 㦤㉔, hanja 諅茗) a
pour capitale Pyǂng-an (䓽㙼, en hanja 趮虡)

o Les adresses
Les maisons coréennes portent des numéros, mais ceux-ci sont
distribués en fonction des parcelles du cadastre et non pas en
suivant l'alignement d'une rue. Chaque parcelle du cadastre,
appelée (pǂnji) porte un numéro et chaque maison en a un à
l'intérieur de cette parcelle. Ce dernier numéro est dit (ho).
Dans les grandes villes, l'adresse est souvent précisée par
l'indication de l'avenue la plus proche. Comme les avenues sont
longues, elles sont divisées en tronçons, dits (ka).
Un (ka) inclut les abords immédiats de l'avenue, y compris les rues
adjacentes. Le terme de (ka) est ainsi devenu équivalent à un sous-
quartier.
Pour libeller une adresse, on procède donc ainsi : d'abord le nom
du destinataire - c'est une habitude récente d'origine occidentale -
puis, comme il est d'usage en Orient, on procède du général au
particulier. Le nom du pays vient en premier, puis le nom de la
province, de la ville, de l'arrondissement, etc. jusqu'au numéro de
la maison.

137
Voici deux exemples d'adresses :

A Séoul :
(Kim Yǂng Sok ssi) M. Kim YoungSok18, (Sǂul, Tchung-gu)
Séoul, quartier central, (Myǂng-dong, 2 ga) Myǂng-dong, 2ème
tronçon (185 pǂnji, 4 ho) pǂnji185, maison 4

En province :
(Pak Su Ok ssi) M. Park Su og (Tch'ung-nam) province de
Chung-Chang-namdo, en abrégé (Pu-yǂ gun) sous-préfecture du
Pu-yo (Ku-ryong myǂn) canton de Ku-ryongà (Kǎm-sa ri)
village de Kǎm-sa

Autres noms de lieux


Au début de votre séjour en Corée, vous risquez de ne pas bien
vous souvenir des noms géographiques, dont la sonorité vous est
inhabituelle. La meilleure façon de les mémoriser est d'en
connaître, quand elle existe, la signification. Tous ces noms, sauf
Séoul, sont des mots sino-coréens, généralement composés de deux
idéogrammes hanja. Les caractères suivants entrent dans la
composition de nombreux noms de lieux coréens :

Caractère hanjanom coréen transcription signification


(chinois ) (hangul) (lett. latines)

኱ ␴ tè grand
ᑠ  ㋀  so petit
ᒣ  ㇤  san montagne
ᕞ  㭒  tchu région
ᕝ  㻲  tch'ǂn rivière
Ụ  ṫ  kang fleuve
Ỉ  ㍌  su eau
ཎ  㠄  wǂn source
ᾏ  䚨  hè mer

18
Nous avons volontairement choisi des noms de personnes transcrits « à
l'américaine » comme c'est souvent le cas sur les cartes de visite : Parkau lieu de
Pak, Young au lieu de Yǂng...

138
ᾆ  䔠  p'o plage, port
㔠  ὴἼ  kim, kǎm or
⏣  㤸  tchǂn champ
඲  㤸  tchǂn entier, total
ኳ  㻲  tch'ǂn ciel
Ᏻ  㞞  an sûr / paisible
㧗  Ḕ  ko haut
㛗  㣙  tchang long, chef
㔛  ⫠  ri village, lieu
୰  㩅  tchung centre, milieu
㐨  ⓸  to voie, chemin
ᓥ  ⓸  to île
ᑎ  ㇠  sa temple

Ainsi, le caractère de la montagne ᒣ (san) se retrouve dans (Pu-


san, 㔩ᒣ), la « montagne du chaudron », dans la ville voisine de
(Ma-san, 㤿ᒣ), la « montagne du cheval » ou dans celle de (Ul-
san, ⶢᒣ), la « montagne bleue » On constate que parfois deux
caractères de significations totalement différentes ont des
prononciations très voisines ou même identiques. C'est pourquoi il
existe tant de noms de villes où apparaissent des sons tels que
Chon, Chun, Chong, Chang, etc. Par exemple, le (tch'ǂn) de (In-
Tch’ǂn, ோᕝ), le grand port près de Séoul qui signifie « rivière de
la sincérité », correspond au caractère ᕝ alors que dans d'autres
noms de villes, le même son correspondra aux caractères signifiant
« mille (༓)» ou « ciel (ኳ)».

Voici la signification de quelques autres noms de lieux connus :


Chǂnan {Tch'ǂn-an 㻲㞞GኳᏳ), « paix du ciel »
Chunchon (Tch'un -tch'ǂn), « rivière du printemps »
Chungju (Tch'ung-dju), « région de la sincérité »
Kanghwado (Kang-hwa do ṫ䢪☚G紗載繯), « île de la fleur de la
rivière »
Kangnung (Kang-nǎng ṫ⯟G紗膤) « tombe du fleuve »
Kimpo (Kim-p'o, ₖ䙂G㔠ᾆ), « plage de l'or »

139
Kwangju (Kwang-dju, ṅ㨰), « région éclatante »>
Kyongju (Kyǂng-dju ἓ㭒㔲G継謑), « région de la célébration »
Mokpo (Mok-p'o ⳿䙂G艕跊), « plage de l'arbre »
Sorak (Sǂr-ak-san ㍺㞛㌆), « pic de la neige »
Suwon (Su-wǂn, 㑮㤦GỈཎ), « source de l'eau »
Taegu (Tè-gu, ╖ῂG耵糉), « grande colline »>
Taejon (Tè-djǂn╖㩚G耵衤), « grand champ »
Wonju (Wǂn-dju㤦㭒G衴謑), « région de la source »

Répétons que la signification de ces noms géographiques n'est pas


spontanément perçue par les Coréens, pas davantage que les
Français n'interprètent Mulhouse comme « la maison du moulin »
ou Castelsarrasin « le château des Orientaux ». Nous n'avons donné
ces explications que pour vous aider à fixer ces noms dans votre
mémoire.

o La vie sociale
La Corée est, à la fois, un pays de tradition et un pays de
changement. Malgré la rapidité vertigineuse de la modernisation
économique, la Corée connaît une étonnante stabilité sociale
fondée sur les traditions et les coutumes.
De la même façon, aux anciennes croyances animistes, ou plus
précisément chamanistes, se sont ajoutées successivement celles du
confucianisme 㥶ᾦG (yugyo), puis les philosophies occidentales.
Le confucianisme règle pour une large part les relations familiales,
entre les aînés et les plus jeunes, entre les hommes et les femmes
aussi bien que les rapports entre amis. Ces traditions confucianistes
se reflètent dans les styles du discours et les formes honorifiques,
marquant particulièrement le respect pour les personnes âgées.

Malgré l'inévitable dispersion des familles, surtout en ville, la piété


filiale 䣾☚(hyodo) et la patriotisme 㞶ῃ㕂 (èguksim) restent des
vertus fondamentales. Pour l'étranger, il est passionnant de
découvrir la subtilité de la vie sociale, d'autant plus que la
gentillesse et la générosité imprègnent tous les rapports, aussi bien
entre Coréens qu'avec les étrangers.

140
. Les noms de famille
La cellule familiale a une très forte cohésion. Ceci apparaît à
l'évidence dans la façon dont sont constitués les noms de famille et
les prénoms. La quasi-totalité des noms coréens sont composés de
trois syllabes qui sont encore souvent rendues par des caractères
chinois (hanja) ; le premier correspond au nom de famille (sǂng);
celui-ci est suivi des deux caractères du prénom, dont un est
commun à tous les enfants mâles de la même génération et placé
soit en deuxième, soit en troisième position suivant la génération.
Pour les filles, le choix des deux caractères du prénom est libre.
Prenons un exemple : dans la famille Choi (dans la transcription
officielle), le père a pour prénom To yong. Ses cartes de visite sont
au nom de (Choi DoYǂng). S'il est très occidentalisé, on trouve
parfois To Yǂng Choi ou même To Y. Choi. Ses fils et ses neveux
ont dans leurs prénoms le caractère (Ho) puis, selon l'ordre des
douze caractères du clan, on trouvera donc Choi Ho Sǎng ou Choi
Ho Ik. Pour la génération suivante, le caractère choisi pour les
petits-fils sera, par exemple, Sik et on aura ChoiSung Sik ou bien
Choi Yong Sik. A cette génération, la partie du prénom commune
à tous les garçons est en troisième position et non en deuxième.
Pour les femmes, rien de semblable n'existe et les garçons
précédents auront, par exemple, une sœur nommée Choi
JongHwa.
Une femme ne prend pas le nom de son mari à son mariage, mais
les enfants ont le nom de famille du père.
Les noms de famille coréens sont en nombre assez réduit, environ
300 au total. Certains sont extrêmement fréquents, parmi lesquels :
ₖG(Kim), 㧊G(Yi, écrit parfois aussi Li, Lee ou Rhee), ⵉG(Pak ou
Park, selon la prononciation américaine)19, 㺐G (Choi, prononcé
Tch'ué), 㐔G(Shin), etc.
On peut se demander quelle est l'origine ou la signification de ces
noms. Cette question, qui ne préoccupe pas beaucoup les Coréens,
n'est pas simple à résoudre. En effet, tous les noms de famille
paraissent, à première vue, sino-coréens et ils peuvent s'écrire avec
un caractère chinois, mais rien ne prouve qu'il ne s'agit pas de

19
On remarque que le caractère de l'arbre 艕 se retrouve dans la composition des
deux mots 胞 (Park) et 翎 (Li).

141
noms purement coréens qui ont été transcrits, avant l'invention de
l'alphabet hangul, avec des caractères chinois de même valeur
phonétique.
Par exemple, le nom (Kim) s'écrit aussi avec le caractère chinois ~
qui se prononce Kim et signifie l'or. Cependant, l'or se dit en
coréen ἼG (kǎm) et n'a donc pas exactement la même
prononciation que le nom de famille (ὴG㔠kim).
Le nom du métal « or » est indiscutablement sino-coréen mais le
nom de famille est peut-être purement coréen, quoiqu'écrit avec le
même caractère chinois.
De la même façon, le nom 㧊(Yi) s'écrit avec le caractère 翎Gqui
signifie « prune » en chinois, mais il existe un mot purement
coréen 㡺㟥G(oyat) pour dire « prune » et rien ne prouve qu'il y ait
un lien entre le nom de famille Yi et l'idée de prune.
Pour le nom de ⹫G(Pak), le sens est incertain : le caractère chinois
correspondant 胞Gsignifie « noisetier » en chinois et « écorce » en
coréen.
Quant au nom de 㺐 (transcrit Choi mais prononcé Tch'ué), le
caractère correspondant 諀est pratiquement tombé en désuétude, il
avait le sens de « bord escarpé ».
Pour les lecteurs qui s'intéressent au chinois et à son écriture, il faut
retenir que les noms de famille coréens, antérieurs à l'invention de
l'alphabet hangul, peuvent certes toujours s'écrire avec un caractère
chinois, mais il n'y a pas forcément d'autre lien que phonétique
entre le nom de famille et ce caractère.

. Les prénoms
Les prénoms coréens, contrairement aux noms de famille, ont
toujours une signification. Ils sont composés, comme nous l'avons
vu, de deux syllabes correspondant chacune à un caractère chinois.
Pour les filles, les caractères chinois sont ceux de vertus telles que :
obéissance, gentillesse, grâce, beauté, vérité, etc.
Pour les garçons, on choisit des qualités plus viriles : courage,
générosité, fermeté, gloire, etc.

142
Voici quelques prénoms courants :

Prénoms de filles
(mi-sun) « beauté-obéissance ».
(yǂng-hǎi) « corolle-fille ».
(sǂn-hǎi) « bonté-fdle ».
(yong-hyé) « corolle-grâce ».
(hyé-ok) « grâce-jade ».

Prénoms de garçons
(tch'ǂl-su) « fermeté-excellence ».
(yǂng-tch'ǂl) « héros-fermeté ».
(sǂng-hwan) « accomplissement-échange ».
(ho-djun) « générosité-génie ».
(sǎng-sik) « victoire-établir ».

Les combinaisons sont innombrables et il est toujours intéressant


de se faire expliquer la signification d'un prénom et pourquoi il a
été choisi.
Par exemple, le prénom féminin (Tchǂng-hwa) peut s'écrire de
deux façons en hanja ce qui se prononce identiquement. Dans le
premier cas, il signifie « honnêteté-paix » et dans le deuxième cas,
« troëne-riz ». Ici, le riz est un symbole d'humilité car, lorsque l'épi
est mûr, il se courbe comme la modestie commande de le faire.

Les jours fériés


Les fêtes sont révélatrices de la culture d'une nation. On constatera
que les fêtes coréennes témoignent d'un très grand éclectisme : on
célèbre aussi bien des fêtes patriotiques que familiales et même des
fêtes de la nature, possible souvenir des anciennes croyances
chamanistes. Tenez compte de ces dates pour fixer vos voyages et
vos rendez-vous.
- 1er janvier : le jour de l'an se dit ㍺⋶G(sǂllal); ㍺G(sǂl) est un mot
purement coréen qui signifie à lui seul « premier jour de l'année »,
⋶G(nal) signifie « jour » et s'ajoute par redondance ; le n devient l
après le l final de sǂl

143
- 1er mars : anniversaire du mouvement d'indépendance du 1er mars
1919, en réaction contre l'occupation japonaise. Ce jour s'appelle
㌒㧒㩞G (sam-il-tchǂl) ; ㌒G (sam) signifie « trois », mars étant le
troisième mois de l'année ; 㧒G (il) est « un » et ㌒㧒G (sam-il) est
donc le premier mars.
Samil est un nom fréquent en Corée : un grand immeuble de Séoul
porte ce nom. 㩞G(tchǂl) est un mot sino-coréen employé dans les
mots composés et qui signifie « fête ».
- 5 avril : jour de l'arbre, 㔳⳿㧒G (sing-mog-il) ; 㔳 (sik) signifie
« planter », ⳿G (mok) est l'arbre ; 㧒G (il) est le mot sino-coréen
pour « jour ».
- 5 mai : fête des enfants 㠊Ⰶ㧊⋶G (ǂrininal) ; 㠊Ⰶ㧊G (ǂrini)
signifie « enfant », et ⋶G(nal) est le mot « jour » vu plus haut.
- 8 mai : fête des parents 㠊⻚㧊⋶ (ǂbǂ-i-nal) ; 㠊⻚㧊G (ǂbǂ-i)
signifie « parents ». Cette fête équivaut à notre fête des mères.
- En mai, le huitième jour du quatrième mois lunaire on célèbre la
naissance de Bouddha ⿖㻮┮㡺㔶⋶G(Butch’ǂnim osinnal)
- 17 juillet : jour de la Constitution ; 㩲䠢㩞G (tchéhǂn-djǂl)
commémore la première constitution de la République de Corée en
1948. 㩲 (tché) signifie « établissement » et 䠢 (hǂn) est
l'abréviation de 䠢⻫G (hǂnbǂp), « constitution ». En hanja, on
écrit : 誡蹳詜.
- 15 août : jour de la libération de l'occupation japonaise en 1945.
Ce jour s'appelle ὧ⽋㩞G (kwang-bok-tchǂl), soit littéralement,
d'après le sens des mots sino-coréens qui le composent, « fête du
renouveau de l'éclat ».
- 15ème jour du 8ème mois lunaire : (dont la date est variable) : fête
de la moisson, 㿪㍳G(tch'u-sǂk), littéralement « automne-soir ». A
cette occasion, les familles se rendent sur les tombes de leurs
ancêtres.
- 3 octobre : jour de la Fondation de la nation, Ṳ㻲㩞G(kètch'ǂn-
djǂl) 20écrit en hanja : 紹谭詜. On célèbre la fondation légendaire
de la Corée par le roi ┾ῆG(Tangun) en 2333 avant J.-C.

20
Littéralement, fête de l’ouverture du ciel.

144
- 9 octobre : jour du hangǎl, c'est-à-dire de l'écriture coréenne,
adoptée en 1446 par le roi Sédjong. Ce jour s'appelle simplement
䞲⁖⋶ (hangǎl-lal)
- 25 décembre : Noël, fêté comme en occident. On dit aussi bien
䋂Ⰲ㓺Ⱎ㓺G(k'ǎrisǎmasǎ), qui est le mot anglais Christmas,
que㎇䌚㩞G (sǂng-t'an-djǂl) ; ㎇ (sǂng) signifie « saint »; 䌚G
(t'an), « naissance » et 㩞G(djǂl), « fête ».

o Nourriture et spécialités coréennes


En matière de restaurants, la Corée offre l'embarras du choix.
Certes, tous les grands hôtels de classe internationale disposent de
restaurants où l'on sen non seulement de la cuisine coréenne mais
aussi de l'excellente cuisine occidentale, chinoise ou japonaise.
Cependant, pour savourer tout le charme et la variété de la cuisine
coréenne traditionnelle, rien ne vaut de multiplier les expériences
dans de petits restaurants.
Si vous êtes invité dans l'un d'entre eux, vous constaterez que le
menu a été généralement commandé à l'avance et qu'on apporte
tous les plats simultanément : le problème du choix de la carte ne
se pose donc pas dans ce cas.
Si vous devez commander vous-même, voici quelques points de
repère concernant les plats les plus connus :

- Le plus célèbre est le ⿞ἶ₆G (pulkogi : poulkogui), littéra-


lement : feu ⿞G (pul) viande ἶ₆G (kogi). De minces tranches de
boeuf cru sont marinées dans une préparation à base de sauce de
soja, d'huile de sésame et d'ail ; elles sont ensuite cuites sur la
plaque qui recouvre un brasero ;souvent, celui-ci est apporté sur la
table et chacun s'aide de baguettes pour se servir et cuire à son goût
sa part.
- Le kimchi ₖ䂮G (kimtch'i), sans lequel il n'y a pas de repas
coréen, est une préparation à base de chou et de piment qui
équilibre agréablement l'alimentation ; le mot, purement coréen,
n'est pas expliqué. On trouve aussi le ₣⚦₆G(kkaktugi), à base de
navets assaisonnés de façon semblable.
-GLes noms de soupe se terminent soit en ῃ (kuk), mot purement
coréen, soit en 䌫G(t'ang), mot sino-coréen.

145
Par exemple, le ㌒Ἒ䌫G(samgyé-t'ang) est une soupe au poulet ἚG
(gyé) et au ginseng 㧎㌒ (in-sam) ; le Ṟ゚䌫G(kalbi-t'ang) est un
bouillon de côtes Ṟ゚ (kalbi) de bœuf avec du riz ; le ㍺⩗䌫G
(sollǂng-t’ang) est une soupe avec de la viande et du riz et le
⹎㡃ῃ(miyǂkkuk) est une soupe à base d'algues marines.
- Les noms des plats de vermicelles se terminent en Ⳋ (myǂn).
Ainsi, les très populaires ⌟ⳊG (nèngmyǂn) sont des vermicelles
de sarrasin servis dans un bouillon froid : ⌟G (nèng) est un mot
sino-coréen signifiant froid ; le ⧒ⳊG(ra-myǂn) est un vermicelle
assaisonné, vendu comme plat préparé.
- La pâte de soja se dit ⚦⿖(tu bu).
- Les noms des plats cuits à la vapeur se terminent en 㹲G(ttchim).
Par exemple, les Ṟ゚㹲G(kalbi-ttchim) sont des côtes de bœuf ou
de veau Ṟ゚G (kalbi), assaisonnées de sauce de soja, épicées et
cuites à la vapeur et le ☚⹎㹲(tomi-ttchim) est une daurade
☚⹎(tomi), préparée de façon analogue.
- Les viandes ou poissons crus découpés en fines tranches se disent
䧂G(hǎé) ;G
- 䢎⹫(hobak) désigne les cucurbitacées, en particulier courges et
courgettes ;
- ㌞㤆(sè-u) désigne aussi bien les crevettes que la langouste ou la
langoustine ;
- Les algues séchées ₖ (kim) se présentent en fines et fragiles
feuilles noires découpées à la dimension d'une carte à jouer. On
s'en sert pour envelopper une bouchée de riz et en relever ainsi le
goût. Souvent, on sert en hors d'œuvre de petits rouleaux ainsi
préparés : ce sont des ₖ⹻G(kimpap), équivalent coréen des sushi
japonais ;
- Le riz blanc cuit se dit ⹻ (pap), ce mot désigne fréquemment un
repas en général. Le ゚オ⹻G (pibimpap) est un riz mélangé, du
verbe ゚゚⋮G(pibida) « mélanger ».
Parmi les plats plus complexes que vous pourrez apprécier, on peut
citer :G
TGLes hors d'œuvre, fréquemment servis dans un ῂ㩞䕦G
(kudjǂlp'an), plateau de laque comportant 9 (ku) casiers où l'on

146
dispose des ゞ╖⟷G (pindèttǂk) , petites galettes à base de pois,
farcies de légumes ou de viande et toutes sortes d'amuse-gueule :
petits alevins séchés et fumés dits Ⳏ䂮G (myǂltch’i), tranches
d'ormeau cru, appelé en Orient abalone et en Corée 㩚⽋G
(tchǂnbok), etc.
- Le 㔶㍺⪲G Oshinsǂllo) ou « brasier des Anges » est un plat dit
royal maintenu sur le feu durant tout le repas, où cuit un mélange
savant de viande, de poisson et de légumes. Le mot est sino-
coréen ; 㔶G(shin) désigne les divinités ; ㍺G(sǂl) est un génie et ⪲G
(lo) un réchaud.
Le dessert n'est pas une habitude coréenne. Vous aurez
généralement de la pomme ㌂ὒG (sagwa) ou de la poire ⺆G (pè),
préalablement pelée ou découpée en lamelles, que vous prenez
grâce à un cure-dents en bois 㧊㚺㔲ṲG (i-ssusigè). On trouve
cependant parfois des desserts à base de pâte de soja ou bien l'on
vous sert du 㔳䡲G(sik-hé), bol de sirop de riz fermenté où flottent
des pignons de pin.
Dans les fêtes, on sert des galettes de farine de riz assez fades dites
⟷G(ttǂk).
Normalement, on boit avant les repas et non pas au cours du repas
ou, sinon, du thé d'orge ⽊Ⰲ㹾 (poli-tch'a), de la bière ⰻ㭒G
(mèk-tchu) ou de l'alcool de riz. Il existe de nombreuses variétés
de ce dernier ; le ⰟỎⰂG(makkǂlli) est un alcool de riz brut très
populaire mais de qualité inférieure qui n'est pas proposé dans les
restaurants d'un certain niveau ; le ㏢㭒 (so-dju), souvent assez
chimique, est à déconseiller au profit du 㩫㫛 (tchǂngdjong)
équivalent coréen du saké.
La Corée commence à produire du vin 䙂☚㭒G(p'odo-dju), ce qui
signifie littéralement « alcool de raisin »
Il est encore cher et ne se boit que dans des occasions particulières.
On trouve également du vin d'importation, européen ou californien,
ainsi que tous les alcools célèbres.
Vous goûterez aussi certainement le ginseng, en coréen 㧎㌒G(in-
sam), racine d'une sorte de lierre préparée en infusion. Le nom de
ginseng signifie sensiblement « forme d'homme »; on retrouve le
caractère de l'homme dans son écriture en hanja, 襖芙. Le ginseng,

147
doué de nombreuses propriétés médicinales, est généralement
exporté en sachets de granulés solubles.
Les infusions de ginseng peuvent se prendre à tout moment, à la fin
du repas, au cours d'un rendez-vous d'affaires ou dans un salon de
thé ⋮⹿G(tabang). Ajoutons que la célèbre racine est fréquemment
utilisée dans la préparation des alcools, des bonbons et même du
chewing-gum.
La nourriture familiale quotidienne est simple et le riz blanc ⹻G
(pap) en est la base habituelle. Ce riz est accompagné d'un certain
nombre de plats dits ⹮㺂 (pantchan) ; il y a presque toujours du
potage ῃ (kuk) ou 㹢ỢG(ttchigé) ainsi que du ₖ䂮G(kimtch'i).
On mange avec une cuillère 㑵Ṗ⧓G (sutkarak) et des baguettes
㩩Ṗ⧓G(tchǂt-karak).

Les arts et l'artisanat


Au cours de l'histoire de la Corée, pendant que l'élite et les lettrés
étaient sous l'influence de la Chine et en transmettaient la culture
vers le Japon, les artistes populaires coréens réussissaient à créer
un mode d'expression et un style purement coréens.
Il est regrettable que les Occidentaux, même connaisseurs en art
oriental, ne soient pas encore bien familiarisés avec cet art dont la
révélation est une expérience agréable et enrichissante.
D'après les oeuvres qui sont parvenues jusqu'à nous, l'époque du
royaume de Silla Unifié' (VIllème siècle ape J.-C.) a excellé dans
l'architecture bouddhique, l'époque de Koryo (Xèmeau XIIèmesiècle)
dans l'art de cette ravissante porcelaine vert tendre qu'est le
céladon, et celle de la dynastie des Yi (à partir de 1392) dans la
peinture et la calligraphie.
Depuis la fondation de la République de Corée, on a commencé à
établir la liste des « trésors nationaux » : objets d'art, artisanat
antique, monuments, ou encore ce qu'on appelle des « trésors
incorporels » comme les danses, les comédies populaires, la
musique et même certains artistes ou artisans spécialisés. La Corée
est très soucieuse de conserver son patrimoine artistique pour
affirmer son identité culturelle. Si vous assistez à un spectacle ou si
vous visitez les antiquaires, un peu de vocabulaire vous faciliter
l'accès aux arts coréens :

148
. Peinture et arts graphiques
Le mot général qui désigne la peinture est 䢪G(hwa).
On dira :
⹒䢪G(min-hwa), peinture populaire
㍲㟧䢪G(sǂ-yang-hwa), peinture occidentale
☯㟧䢪G(tong-yang-hwa), peinture orientale
䢪Ṗ(hwa-ga), artiste peintre
⼓䢪G(pyǂk-hwa), peinture murale

Pour la calligraphie, vous pouvez retenir :


㍲㡞(sǂ-yé) : calligraphie
⿩(put) : pinceau
⿩(mǂk) : encre de Chine
G
. Musique
Pour désigner la musique en général, on emploie en composition le
mot sino-coréen 㞛 (ak). Ainsi :
ῃ㞛G(kug-ak), musique coréenne, littéralement « pays-musique »
㎇㞛G(sǂng-ak), musique vocale
Il est également utile de connaître quelques noms d'instruments de
musique coréens. On y trouve souvent le mot sino-coréen ⁞G
(kǎm) qui peut s'appliquer à des instruments très divers. Par
exemple : Ṗ㟒⁞ (kaya-gǎm), cithare à 12 cordes qui tire son
nom de l'ancien petit royaume de Kaya
╖⁞(tè-gǎm) grande flûte traversière
㏢⁞G (so-gǎm), petite flûte traversière (tè signifie « grand » et so
« petit »)
䟊⁞ (hè-gǎm), espèce de violon à deux cordes
㧻ῂ (tchang-gu), tambour en forme de sablier
㫢ἶG(tchwago), tambour suspendu
㰫G(tching), gong

149
Mudang jouant du 㧻ῂ (tchang-gu)

150
. Théâtre et cinéma
Retenez que le mot ⁏㧻G (kǎk-tchang) désigne aussi bien le
bâtiment d'un cinéma que celui d'un théâtre. Si vous voulez voir un
film, dites : 㡗䢪G(yǂng-hwa) ou 䞚ⰒG(p'illim) ou même « film »,
dont le mot précédent est tiré. Pour une pièce de théâtre, dites 㡗ῃG
(yǂng-guk).

. Artisanat
L'artisanat coréen est très réputé et varié. Retenez le nom du
fameux céladon : 㼃㧦(tch'ǂngdja), ainsi que :
㡻(ok), jade
㧦₆(tchagi), porcelaine
☚₆(togi), faience)
㢖┞㓺G(wanis), laque

o Divers
Notez enfm ces quelques mots :
⹿ⶒὖG (pangmul-gwan), musée, littéralement « savant-objets-
bâtiment »
㩚㔲䢪 (tchǂnsihwè), exposition
䢪⧧ (hwarang), galerie de peinture

o Les sports
Les Coréens sont d’excellents sportifs et ont déjà organisé, comme
nous l’avons vu, les Jeux asiatiques de 1986 et les Jeux
Olympiques de 1988. Ils organiseront les Jeux Olympiques d’hiver
de 2018. Un sport est purement coréen et se pratique maintenant
partout dans le monde : c’est le le taekwondo (䌲ῢ☚, et 赔绊聨
en hanja). Le nom de cet art martial peut se traduire par « voie du
pied et du poing » : 䌲G (tae, en hanja : 赔) « frapper du pied »
ῢ(kwǂn, en hanja : 绊) « frapper du poing » et ☚(do, en hanja :
聨) « voie ».

o Religions, traditions, folklore


. Religions
Presque toutes les religions coexistent pacifiquement en Corée,
même l'Islam, introduit par le bataillon turc lors de la guerre de

151
Corée (il y a environ 20.000 musulmans). Le pays est de tradition
confucéenne et bouddhiste. Ce sont des Coréens de Chine qui ont
découvert le christianisme et ont introduit cette religion bien avant
l’arrivée des premiers missionnaires. Actuellement la répartition
des affiliations religieuses en Corée du Sud est la suivante :
26,3% de chrétiens (dont 19,7% de protestants et 6,6% de
catholiques)
23,2% de bouddhistes
3% de confucianistes déclarés mais la société est fortement
imprégnée de cette philosophie.
Le chamanisme compte encore bien des adeptes. Les prêtresses en
sont les ⶊ╏G (mudang). Une religion originale, le cheondogyo :
㻲☚ᾦG(tch’ǂndokyo), est encore pratiquée

Le nom des religions comporte généralement le mot sino-coréen ᾦG


(kyo), qui signifie « enseignement » et se place en suffixe. Les
lieux de culte comportent de même le mot ╏(tang) qui signifie
« salle ».
On a ainsi :
- bouddhisme ⿞ᾦG (pulgyo), où ⿞ (Pul) est, phonétiquement, la
première syllabe du nom du Bouddha
- confucianisme : 㥶ᾦG(yu-gyo)
- protestantisme : ₆☛ᾦG(kidokkyo)
- catholicisme : 㻲㭒ᾦG (tch'ǂn-dju-gyo), soit : « ciel-maître-
enseignement »
- temple protestant : 㡞⺆╏G(yébè-dang), « salle deculte »
- église : ㎇╏G(sǂng-dang), « sainte-salle »
- cathédrale ╖㎇╏G(tè sǂng-dang), où ╖G(tè) signifie « grand »

152
. Traditions et folklore
Il subsiste encore en Corée des pratiques animistes qui relèvent
plus du folklore que de la religion. Les acteurs en sont des sortes de
chamans qui guérissent les maladies, chassent les mauvais esprits,
provoquent la pluie ou le succès à un examen.
Les officiants sont toujours des femmes appelées ⶊ╏(mudang),
et n'exercent leur talent que contre honnête rétribution.
Le costume traditionnel coréen se nomme en général 䞲⽋G
(hanbok), c'est-à-dire « vêtement de Hanguk ».
Pour les femmes, il se compose d'une jupe, dite 䂮Ⱎ(tch' ima) et
d'un bustier court 㩖ἶⰂ (tchǂgori). On dit que la coupe évoque
une robe de femme enceinte pour décourager les envahisseurs
étrangers d'être trop séduits. Les femmes panent avec ce costume
des sortes de chaussures en caoutchouc à la pointe légèrement
relevée dites ἶⶊ㔶G(komu-sin), 㔶G(sin) est le suffixe générique
des chaussures et ἶⶊG (komu) est notre mot « gomme ». A
l'étranger, si vous voyez de telles chaussures, vous êtes sûr d'avoir
affaire à une Coréenne.
Les hommes ne portent pratiquement plus le pittoresque chapeau
de crin de cheval appelé ṩG(kat).
A la campagne, tout ce qui se porte se met dans une curieuse hotte
évasée placée sur les épaules comme un sac à dos. C'est le 㰖ỢG
(tchigyé), constitué de deux branches fourchues reliées entre elles.
Cet outil est presque un symbole du paysan coréen.
L'ile de Cheju 㩲㭒☚G (Tchédju-do) est célèbre, outre ses
paysages, par ses plongeuses. On les appelle 䟊⎖ (hè-nyǂ), c'est-
à-dire simplement « mer-femme », femmes de la mer. Leur
ancestrale façon de pêcher est en voie de disparition.
Parmi les fêtes typiques qui fournissent un très joli sujet de cartes
postales, il faut citer celle du premier anniversaire des enfants.
Jadis, atteindre cet âge était une performance et l'on a gardé
l'habitude de combler l'enfant de cadeaux après l'avoir habillé du
costume traditionnel. Cet anniversaire se nomme ☢G(dol). Il existe
même une fête intermédiaire dite du 100ème jour, c'est-à-dire ⺇㧒G
(pèg-il), « 100 jours ».

153
Pour les autres fêtes, reportez-vous à ce qui a été dit plus haut sur
les jours fériés.
G

154
L’économie de la Corée
Véritablement sous-développée au moment de la guerre de Corée,
dans les années 1950, la Corée a su réaliser des progrès
spectaculaires grâce au travail acharné et à la qualification de sa
population. Elle fait partie des « dragons » asiatiques connus par la
puissance de ses grands groupes industriels appelés chaebol 㣠⻢G
(tchèbǂl) dont les principaux sont (par ordre d’importance
décroissante) :Samsung, Hyundai, LG Group (Lucky Goldstar),
Groupe SK, POSCO, GS Group et Lotte

Samsung, fondé en 1938, groupe de 59 sociétés, 3e fabricant


mondial de téléphones portables, numéro 1 mondial des ventes de
téléviseurs, d'écrans d'ordinateur et d'imprimantes laser, numéro 2
des téléphones mobiles et réfrigérateurs, numéro 3 des appareils
photo et des aspirateurs. La filiale Samsung Heavy Industries Co.
Ltd. (SHI) est un gros constructeur naval (18.000 salariés). Le nom
de Samsung ㌒㎇signifie « trois étoiles », en hanja : 葱茷

Hyundai (䡚╖) est aujourd'hui le 4e constructeur mondial de


voitures (3,7 millions par an) dont celles de la marque Kia. Il est le
le premier employeur du pays avec 170.000 travailleurs, et
deuxième derrière Samsung pour le chiffre d'affaires.

LG (Lucky-Goldstar : ⩃䋺⁞㎇) est spécialisé dans


l’électronique, la téléphonie, l’électro-ménager et les détergents. Le
groupe compte 160.000 employés répartis entre 250 entreprises.

Le SK Group (SK⁎⭏, 㠦㓺䅖㧊⁎⭏) est surtout présent dans


les secteurs de la chimie de l'industrie, des télécommunications, de
la finance de la construction et du tourisme. Il est aussi Connu
aussi sous le nom de Sunkyung (㍶ἓ⁎⭏), il comporte 92
sociétés employant plus de 30.000 employés dans 113 pays
différents. Si ses activités majeures restent la pétrochimie et
l'industrie des énergies, SK Group est aussi un acteur dans le
domaine du BTP, marketing, télécommunication. SK Group s'est
aussi implanté dans le secteur des semi-conducteurs.

155
Daewoo (╖㤆) qui signifie « grand univers » est le nom d’une
marque automobile mais le groupe de ce nom a été dissous. De
même les voitures de marque SsangYong (㕣㣿㧦☯㹾) ont été
rachetées par le groupe indien Mahindra.

La Pohang Iron and Steel Company, connu sous le nom de


POSCO (㭒㔳䣢㌂䙂㓺䆪), basée à Pohang, est le quatrième
principal producteur mondial d’acier
Hanjin Group (䞲㰚⁎⭏) est très diversifié. Il comprend
notamment Korean Airlines, et Hanjin Shippin. L'ancien président
Cho Yang Ho, commandeur de la Légion d’honneur, acheta en
1975 les premiers Airbus vendus hors d’Europe et fit une publicité
pour la première édition du Parlons coréen.

Hanwha Group (䞲䢪⁎⭏) fondé en 1952, commença par la


fabrication d’explosifs.

Commerce extérieur de la Corée

Principaux clients : Chine 25% Etats-Unis 11% Japon 6% Hong-


Kong 5%. Produits exportés : voitures, navires, électronique.

Principaux fournisseurs : Chine 17% Japon 15% Etats-Unis 10%


Arabie saoudite 6% Australie 5% Principaux produits importés :
pétrole, gaz et dérivés, équipements industriels.

156
QUELQUES TEXTES BILINGUES

Proverbes
Voici quelques proverbes que tous les enfants apprennent à
l’école :

㔲㧧㧊G⹮㧊┺G
(commencement / moitié / est)
Commencer, c'est déjà la moitié du travail fait

㡺⓪G㩫㧊G㧞㠊㟒GṖ⓪G㩫㧊G㧞┺GG
(qui-vient / amour / doit / qui-va / amour / être)
L’amour va là d’où il vient

䞮⓮㧊Gⶊ⍞㪎☚G㏵㞚⋶Gῂⲣ㧊G㧞┺G
(ciel / même-s’il-tombe / échappant / trou / existe)
Même si le ciel tombe sur toi, il y a toujours un trou par lequel tu
peux t'échapper

⋾㦮G⟷㧊G▪G䄺G⽊㧎┺G
(autre / gateau / plus / grand / ressemble)
Le gâteau de riz d'un autre est toujours plus grand

䢎⧧㧊㠦ỢGⶒ⩺Ṗ☚G㩫㔶ⰢG㹾ⰂⳊG㌆┺G
(tigre-à / même-si-attrapé / rester-vigilant / survivra)
Même si tu es attrapé par un tigre, tu peux survivre si tu gardes ton
calme

䕆⊢⳾㞚G䌲㌆G
(poussière / rassemble / grande-montagne)
On peut construire une montagne en rassemblant des grains de
poussière.
㏢㧙ἶG㣎㟧ṚGἶ䂲┺G
(vache / perdre / puis / étable / réparer)
Perdre une vache puis réparer l’étable

䢎⧧㧊☚G㩲GⰦ䞮ⳊG㡾┺G
(tigre / aussi / on-en parle / il-vient)G
Si on parle du tigre, le tigre apparaît

La prière du Notre Père


Ce texte bien connu présente une forme verbale rare en ㏢㍲(so-
sǂ) réservée à la divinité.

䞮⓮㠦Ἒ㔶㤆Ⰲ㞚⻚㰖,
(ciel-au / habite / notre / Père)
G
㞚⻚㰖㦮㧊⯚㧊Ệ⬿䧞ケ⋮㔲Ⳇ
(Père / nom / saint-brillant / soit)
G
㞚⻚㰖㦮⋮⧒Ṗ㡺㔲Ⳇ
(Père / pays / vienne)
Que ton règne arrive
G
㞚⻚㰖㦮⦑㧊䞮⓮㠦㍲㢖ṯ㧊
(Père / volonté / ciel-au / comme)
G
➛㠦㍲☚G㧊⬾㠊㰖㏢㍲
(terre-sur / aussi / devienne) !
G
㡺⓮㩖䧂㠦Ợ㧒㣿䞶㟧㔳㦚㭒㔲ἶ
(aujourd’hui / nous-à / quotidien / nourriture / donne)
G
㩖䧂㠦Ợ㧮ⴑ䞲㧊⯒㩖䧂ṖG
(nous-à / offensé / ce-que / nous-ferons)
G
G G

158
㣿㍲䞮㡺┞
(pardonnons)
G
㩖䧂㬚⯒㣿㍲䞮㔲ἶ
(nous-offenses / pardonne)
G
㩖䧂⯒㥶䢏㠦ザ㰖㰖㞠Ợ䞮㔲ἶ
(nous / tentation-à / tomber-ne-fais-pas)
G
㞛㠦㍲ῂ䞮㏢㍲.
(mal-du / délivre-nous)
G
㞚Ⲯ.
(Amen)

159
LEXIQUE FRANÇAIS-CORÉEN

A
A : Cette préposition est traduite par une postposition.

Pour le lieu et le temps : 㠦 (é)


A Séoul : ㍲㤎㠦G(Sǂul-é)
A la maison : 㰧㠦G(tchib-é)
A deux heures : ⚦㔲㠦G(tu si-é)
A trois heures un quart : ㎎㔲㕃㡺G⿚㠦G(sé si sib-o bun é), mot
à mot : 3 heures 15 minutes.

Pour le complément d'objet indirect (datif) : 㠦Ợ(égé)


A cette personne : 㧊㌂⧢㠦Ợ (i saram-égé)
Donnez un livre à cette personne : 㧊G ㌂⧢㠦ỢG 㺛G 㭒㎎㣪
(i saram-égé tch'èk tchuséyo)
Veuillez transmettre ce dossier au secrétaire général : 㧊㍲⮮⯒G
㌂ⶊ㽳G 㧻㠦Ợ㩚䟊㭒㎎㣪G (i sǂryu-rǎl samu-tch'ong-djang-
égé tchǂnhè-djuséyo)

Abcès : 㫛㟧G(tchong-yang)

Abeille : ∖⻢G (kkupǂl)

Accident : ㌂ἶG(sago)

Acheter : ㌂┺G(sada), le radical ne se modifie pas.


Avez-vous acheté des cigarettes ? : ╊⺆⯒G ㌖㔋㧊₢G (tam-bè-
rǎl sassǎmnika)
Achetez de la viande de bœuf : 㐶ἶ₆⯒G ㌂㕃㔲㣪G (sǎé
kogirǎl sasipsyo)

Acupuncture : 䂾(tch'im)

Addition : (note de restaurant) Ἒ㌆㍲G(kyésansǂ)


L'addition, SVP : Ἒ㌆㍲G㭒㎎㣪G(kyésansǂ tchuséyo)
Adresse : (lieu de résidence) 㭒㏢ (tchuso)
Veuillez écrire l'adresse : 㭒㏢G 㫖㖾G 㭒㎎㣪G (tchuso djom
ssǂdjuséyo)

Aéroport : ゚䟟㧻G(pi-hèng-djang) ou Ὃ䟃(kong-hang)


Ce dernier terme est employé surtout en composition avec le
nom de l'aéroport.
Aéroport de Kimpo : ₖ䙂Ὃ䟃G(Kimp’o kong-hang)
Je vous téléphone de l'aéroport : Ὃ䟃㠦㍲G㩚䢪G✲Ⱃ┞┺G
(kong-hang-éso tchǂn-hwa tǎrimnida)
Combien faut-il de temps pour aller à l'aéroport de Kimpo ?
㡂₆㍲Gₖ䙂Ὃ䟃G₢㰖G㠒ⰞGỎⰓ┞₢G(yǂgisǂ Kimp’o kong-
hang kkadji ǂlma kǂllimnikka)

Affaires : ㌂㠛G(saǂp) /ⶊG(mu) en composition


Vos affaires vont-elles bien ? : ㌂㠛㧊G㧮G♿┞₢G(saǂbi tchal
tuèmnikka)
Ministère des Affaires Étrangères : 㣎ⶊ⿖G(wè-mu-bu)

Agriculture : ⏣㌂G(nong-sa) / ⏣㠛G(nong-ǂp)


Êtes-vous cultivateur ? : ⏣㌂G㰖㦒㕃┞₢G(nong-sa tchi-
ǎsimnika)
Banque agricole : ⏣㠛㦖䟟G(nong-ob ǎnhèng)
Ministère de l'Agriculture et des Forêts : ⏣⫰⿖G(nong-nim-bu)

Aide : ☚㤖(to-um)
Aider : ☫┺(topta)
J’ai besoin de votre aide ╏㔶㦮G☚㤖㧊G䞚㣪䞿┞┺G(tangsin-
ǎi to-umi p’il-yohamnida)G

Aigle : ☛㑮ⰂG(toksuli)

Ail : Ⱎ⓮ (manǎl)

Aimer : ㌂⧧G䞮┺G(salang hada)


Je t’aime ㌂⧧G䟊㣪G(salang hè-yo)

Alcool : 㑶G(sul) /㭒G(tchu), suffixe sino-coréen


Alcool de riz : ⰟỎⰂG(makkǂlli)

162
Je ne peux pas boire d'alcool : 㩖⓪G㑶㦚GⴑG䞿┞┺G(tchǂ-nǎn
surǎl mot hamnida)
Remarque : le mot 㑶G (sul) s'emploie pour toutes les boissons
alcoolisées, le mot alkool (alcool) étant réservé aux alcools forts.
㭒G(tchu) entre en composition dans les mots « vin », « bière ».
Voir ces mots dans le lexique.

Aller : Ṗ┺G(kada), le radical ne se modifie pas.


Où allez-vous ? : 㠊❪ṧ┞₢G(ǂdi kamnikka)
Partons !: ṧ㔲┺G(kapsida) (formel) /Ṗ㧦G(kadja) (familier)
Demain, je vais à Pusan : ⌊㧒G⿖㌆㠦Gṧ┞┺G(nè-il Pusan-é
kamnida)

Allumettes : ㎇⌻G(sǂng-nyang)
Donnez-moi une boîte d'allumettes : ㎇⌻䞲ṧ㭒㎎㣪G(sǂng-
nyang han gap tchuséyo)

Ambassade : ╖㍲ὖG(tèsagwan)
Allons à l'ambassade de France : ⿞⧖㍲G╖㍲ὖ㠦Gṧ㔲┺G
(Pul-lansǂ tèsagwan-é kapsida)
Ambassadeur : ╖㍲G(tèsa)
Bonjour, M. l'ambassadeur : ╖㍲┮G㞞⎫G䞮㕃┞₢G(tèsanim
an-nyǂng-hasimnikka).
Rappelons que ┮ (nim) est une particule honorifique.

Ambassade de France à Séoul

163
Ambulance : 㟆⿞⧖㓺GG(èmbullans) / ⼧㤦㹾G(pyǂng-wǂn tch'a)
Demandez une ambulance : 㟆⿞⧖㓺⯒G⿞⩂G㭒㎎㣪G
(èmbullansǎ-rǎl pullǂ' djuséyo)

Amérique : (USA) (⹎ῃMiguk, en hanja 芡糑) Remarque : « Mi » rend


phonétiquement le « mé » d'Amérique ; le caractère chinois
employé 芡Gsignifie « beauté ». « Guk » signifie « pays ».
Est-il américain ? ⁎⿚㧊G⹎ῃ⿚G㧛┞₢G(kǎ bun-i Miguk-pun
imnikka)

Ami : 䂲ῂG(tch'ingu)
C'est mon ami : 㩖㦮䂲ῂ㧛┞┺G(tchǂ-ǎi tch'ingu imnida)
Hier, j'ai dîné avec des amis : 㠊㩲G㩖⎗㦚G䂲ῂ✺ὒG䞾℮G
ⲏ㠞㔋┞┺GG(ǂdjé, tchǂnyǂg-ǎl tch'ingu-dǎl-gwa
hamkkémǂgǂssǎmnida)

Amour : ㌂⧧(salang)

Analyse : ⿚㍳(punsok)
Analyse des données : ◆㧊䎆⿚㍳G(dé-i-t'a punsok)
Analyse d'urine : ㏢⼖⿚㍳G(sobyǂn punsǂk)

Angleterre : 㡗ῃG(Yǂng-guk)
langue anglaise : 㡗㠊G(yǂng-ǂ) Remarque : « Yang » rend
phonétiquement le « ang » d'Angleterre ; le caractère chinois
employé signifie « fleur ». « Guk » signifie « pays ».
Parlez-vous anglais ? : 㡗㠊⯒㞫┞₢GG(yǂng-ǂ-rǎlamnikka)
Écrivez-le en anglais : ⁎ộ㦚G㡗㠊⪲G㖾㭒㎎㣪G(kǎ gǂsǎl
yǂng-ǂ-ro ssǂ-djuséyo)

Animal : ☯ⶒ(tong-mul)

Année : 䟊G(hè) / ⎚G(nyǂn), mot sino-coréen


La nouvelle année : ㌞䟊G(sèhè) / 㔶⎚G(sin-nyǂn)
Bonne année ! : ㌞䟊G⽋GⰤ㧊G⹱㦒㕃㔲㣪G(sèhè pok mani
padǎsipsio)
Je suis venu il y a deux ans : 㧊⎚G㩚㠦G㢪㔋┞┺GG(i nyǂn
djǂné wassǎmnida)

164
Remarque : Le mot 䟊G(hè) s'emploie avec les nombres coréens
et le mot ⎚G(nyǂn) avec les nombres d'origine chinoise. Voir la
grammaire.

Anniversaire : ㌳㧒G(sèng-il)
Fête du premier anniversaire : ☢G(dol).

Août : 䕪㤪G(p'al-wǂl) ou, par redondance 䕪㤪╂G(p'al-wǂltal)G


䕪G(p'al) signifie « huit » ; 㤪G(wǂl) est le synonyme sino-coréen
de ╂ (tal); tous deux signifient « mois ».
Le mois d'août est très chaud : 䕪㤪╂㧊ⰺ㤆▻㔋┞┺GG(p'al-
wǂl-tali mè-u topsǎmnida)
Je partirai en août : 䕪㤪╂㠦G⟶⋮Ỷ㔋┞┺G(p'al-wǂl-talé
ttonagèssǎmnida)

Appartement : 㞚䕢䔎G(ap'at), abréviation du mot occidental.

Appeler : ⿖⯊┺G(purǎda); radical modifié ⿞⩂ (pullǂ)


Appelez M. Kim : ₖ㝾⯒G⿞⩂㭒㎎㣪G(Kim-ssi-rǎl pullo-
djuséyo)

Remarque : pour traduire le verbe « s'appeler » dans l'expression


« je m’appelle Dupont », employez la formule « je suis Dupont »
qui a l'avantage de la simplicité : (Dupont imnida).

Appendicite : ⱏ㧻㡒 (mèng-djang-yǂm); le suffixe 㡒GOyǂm) signifie


« inflammation ».
Appendicite aiguë : ㎇ⱏ㧻㡒G(kǎpsong meng-djang-yǂm)
Appendicite chronique : Ⱒ㎇ⱏ㧻㡒G(mansongmeng-djang-
yǂm)
Il a été opéré de l'appendicite : ⁎⓪Gⱏ㧻㡒G㑮㑶㦚G⹱㞮㔋┞┺G
(kǎnǎn mèng-djang-yǂm susur-ǎl padas sǎmnida)

Apporter : Ṗ㪎㡺┺GG(kadjyǂ-oda) ; radical modifié : Ṗ㪎㢖G(kadjyǂ-


wa)
Apportez le sac : Ṗ⹿㦚Ṗ㪎㡺㎎㣪G(kabang-ǎl kadjyǂ-oséyo)
J'ai apporté l'argent : ☞㦚GṖ㪎G㢪㔋┞┺GG(ton-ǎl kadjyǂ-
wassǎmnida )

165
Apprendre : ⺆㤆┺G(pè-u-da); radical modifié : ⺆㤢G(pèwo)
J'ai beaucoup appris en Corée : 䞲ῃ㠦㍲Ⱔ㧊⺆㢪㔋┞┺G
(Han-gug-ésǂ mani péwǂsssǎmnida)
Je n'ai pas appris le japonais : 㧒⽎Ⱖ㦚Gヒ㤆㰖Gⴑ䟞㔋┞┺G
(ilbon-marǎl pè-udji mot'èssǎmnida)

Après : ┺㦢G(ta-ǎm); équivalent sino-coréen :G䤚G(hu)


Après-midi : 㡺䤚G(ohu)
Après le repas : 㔳㌂䤚G(siksa hu) / 㔳㌂䞲┺㦢G(siksa han da-
ǎm); ici, 䞲G(han) est le participe passé du verbe 䞮┺G(hada).
Nous mangerons après la visite : ῂἓ㦚G䞲┺㦢㠦G㔳㌂G
䞮Ỷ㔋┞┺G(kugyong-ǎl han daǎmé siksa hagèssǎmnida)
Après-demain : ⳾⧮ (morè), ou plus fréquemment : ⌊㧒⳾⧮G
(nè-ilmorè)

Araignée : Ệ⹎ (kǂmi)

Arbre : ⋮ⶊG(namu); équivalent sino-coréen : ⳿G(mok) Le mot ⋮ⶊG


(namu) a aussi le sens de « bois » (le matériau).
C'est construit en bois : ⋮ⶊ⪲GⰢ✶ộ㧛┞┺GG(namu-ro
mandǎn gǂsimnida)
Dans ce parc, il y a beaucoup de grands arbres : 㧊Ὃ㤦㠦⓪G䋆G
⋮ⶊṖⰤ㔋┞┺G G (i kong-wǂn-enǎn k'ǎn namu-ga
mansǎmnida littéralement : ce parc-dans grands arbres sont
nombreux)

Argent : (monnaie) ☞(ton); (métal) 㦖(ǎn)


Je n'ai plus d'argent : ☞㧊G┺G⟾㠊G㪢㔋┞┺G (toni ta ttǂrǂ
djiossǎmnida). Le verbe (ttǂrǂdjida)- dont le premier sens est
« tomber », signifie ici « manquer de ».
Médaille d'argent : 㦖Ⲫ╂G(ǎnmédal)

Armée : ῆ╖G(kundè)
Armée de terre : 㥷ῆG(yuk-kun)
Armée de l'air : ὋῆG(kong-gun)
Marine nationale : 䟊ῆG(hè-gun)

166
Arrêter : ㎎㤆⋮G(sé-u-da) ; le radical se modifie en ㎎㤢 (sé-wǂ)
Arrêtez la voiture ici : 㹾⯒㡂₆㠦㍲㎎㤢㭒㎎㣪G(tch'a-rul
yogi-éso sé-wo-djuséyo)
Dans le sens de « suspendre », « interrompre », on dit : 㭧┾䞮┺
(tchung-danhada)
Arrêtons notre étude ici : Ὃ⿖⯒G 㡂₆㍲G 㭧┾G 䞿㔲┺G (kong-
bu-rǎl yǂgi-ésǂ tchung-dan hapsida)

Asseoir (s’) : 㞟┺G(atta)

Assez : 㿿⿚䧞G(tch' ung- buni) / 㔺䅍G(sil-k'ǂt)


J'ai assez mangé : 㔺䅍ⲏ㠞㔋┞┺G(sil-k'ǂt mogǂssǎmnida)
Il y en a assez : 㿿⿚䞿┞┺G(tch'ung-bun hamnida)

Assiette : 㩧㔲 (tchopsi)

Assurance (service) : ⽊䠮G(pohom)

Atome : 㤦㧦(wǂndja) en hanja : 衴覐

Attendre : ₆┺Ⰲ┺G(kidarida) ; radical modifié : ₆┺⩺G(kidaryǂ)


Je vais attendre : ₆┺ⰂỶ㔋┞┺G(kidarigessǎmnida)
J'ai attendu une heure : 䞲㔲ṚG₆┺⪎㔋┞┺ (han sigan
kidaryǂssǎmnida)
Veuillez attendre un instant : 㧶₦G₆┺Ⰲ㎎㣪G(tchamkkan
kidariséyo)

Attention : 㫆㕂G(tchosim)
Faites attention ! : 㫆㕂䞮㕃㔲㣪G(tchosim hasipsyo)
Attention à la voiture ! : 㹾㫆㕂G(tch'a djosim)

Auberge : voir « hôtel »

Aujourd'hui : 㡺⓮G(onǎl)

Autobus : ⻚㓺G(pǂsǎ) (de l'anglais « bus »)


Autobus urbain : 㔲⌊⻚㓺G(si-nè-pǂsǎ)
Autobus interurbain : 㔲㣎⻚㓺G(si-wè pǂsǎ)

167
Je suis venu en autobus :G⻚㓺⪲G㢪㔋┞┺G(pǂsǎ-ro
wassǎnnida). Pour plus de détails, voir dans la deuxième partie :
« transports et déplacements ».

Automne : Ṗ㦚G(ka-ǎl)
Avant : 㩚G(tchǂn) /㩚㠦G(tchǂn-é). Voir la partie grammaticale pour
l'emploi de ce mot. En coréen, il est toujours placé après le mot
ou le groupe de mots auquel il se rapporte.
Avant de venir : 㡺₆㩚㠦G(ogi djǂn-é)
Avant le repas : 㔳㌂㩚G(siksa djǂn)

Avec : 䞮ἶG(hago) /䞾℮G(hamkké)


Je suis avec mon père : 㞚⻚㰖㢖G䞾℮G㧞㔋┞⋮G(abǂdji-wa
hamkké issǎmnida)
Nous sommes ensemble : 㤆Ⰲ⓪䞾℮㧞㔋┞⋮G(uri-nǎn ta
hamkké issǎmnida) ; ┺G(ta) signifie « tous ».

Avion : ゚䟟₆G(pi-hèng-gi), composé de trois caractères signifiant :


« voler », « se déplacer » et « machine ».
Billet d’avion : ゚䟟₆䚲G(pi-hèng-gi-p’yo)
Notre avion part à 10 heures : 㤆Ⰲ゚䟟₆G㡊㔲㠦G⟶⋿┞┺G
(uri pihèng-gi-ga yǂl si-é ttonamnida)
J'irai par avion : ゚䟟₆⪲GṖỶ㔋┞┺G(pihèng-gi-ro
kagessǎmnida)

Avoir : dans le sens de « posséder » Ṗ㰖┺G(kadjida).


J'ai de l'argent sur moi : ☞Ṗ㰖ἶ㧞㔋┞⋮G(ton kadjigo
issǎmnida)-
Dans de nombreux cas, on peut employer une tournure avec le
verbe « être » 㧞┺G(it-ta), ou le verbe « ne pas y avoir 㠜┺
(ǂpta).
J'ai des enfants : 㧦⎖ṖG㧞㔋┞⋮G(tchanyǂ-ga issǎmnida)
Je n'ai pas ce livre : ⁎G 㺛㦖㛺㔋┞┺G (kǎ tch’èg-ǎn
ǂpsǎmnida)

Avril : ㌂㤪G(sa-wǂl) ou, par redondance, ㌂㤪╂G(sa-wǂl-tal). Voir


« août ». Littéralement : « quatrième mois »

168
B
Bagages : 㬄 (tchim)
J'ai beaucoup de bagages : 㬄㢨⬂㔋┞⋮G(tchimi man
sǎmnida)
Mes bagages sont lourds (légers) : ⋮㦮㰦㦖ⶊỗ㔋┞┺G(na-ǎi
tchim-ǎn mugǂpsǎmnida) / Ṗ⼣㔋┞┺G(kabyopsǎmnida)

Baguettes : 㩩Ṗ⧓G(tchǂt-kkarak)

Baleine : ἶ⧮ (ko-lè)

Banque : 㦖䟟G(ǎn-hèng)
La Banque de Corée 䞲ῃ㦖䟟G(Han-gug ǎn-hèng)
Autres banques coréennes importantes :
䞲㧒㦖䟟G(han-il ǎn-hèng),
䞲ῃ㦮䢮㦖䟟G(Han-gug wè-hwan ǎn-hèng),
㫆䦻㦖䟟G(tcho-hung ǎn-hèng),
㩲㧒㦖䟟G(tché-il ǎn-hèng)

Bateau : ⺆G(pè), ce mot signifie aussi « poire », « ventre », etc. Le


caractère chinois ㍶ (son) entre en composition dans de
nombreux termes.
Paquebot : 㡂ṳ㍶ (yǂgèk-sǂn)
Cargo : 䢪ⶒ㍶(hwamul-sǂn)
Pétrolier : 㥶㫆㍶ (yudjo-sǂn)

Beau : Cet adjectif, s'il est épithète, se traduit par la forme relative du
verbe « être beau » (voir la grammaire, 1ère partie). S'il est
attribut, on emploie le verbe lui-même. Les différents verbes
signifiant « être beau » sont les suivants :
㞚⯚╋┺G(arǎmdapta) qui donne l'adjectif 㞚⯚┺㤊G
(arǎmdaun)
㡞㊮┺ (yé-ppǎda) qui donne l'adjectif 㡞㊲G(yé-ppǎn)
auxquels il faut ajouter :
ⲡ㧊㧞┺ (mǂsi it-ta) qui donne ⲡ㧊㧞⓪G(mǂsi in-nǎn)
⽊₆㫡┺G(pogi tchota) qui donne ⽊₆㫡㦖 (pogitcho-ǎn)

169
Beaucoup : Ⱔ㧊(mani), adverbe du verbe Ⱔ┺G(mant'a) / 䗓(p'ǂk)
Beaucoup de monde viendra : ㌂⧢㧊Ⱔ㧊㡺Ỷ㔋┞┺G(saram
mani ogèssǎmnida)
J'aime beaucoup le pulkogi : ⿞ἶ₆⯒䗓㫡㞚䞿┞┺G(pulkogi-
rǎl p'ǂk tcho-a-hamnida)

Belgique : Dites : « Belgié »


Un Belge : ⻾₆㠦㌂⧢G(Belgié saram)

Beurre : ⻚䎆G(pot' ǂ) : c'est le mot anglais « butter »


Bicyclette : 㧦㩚ỆG(tcha-djǂn-gǂ)

Bien : 㧮G(tchal)
Vous avez bien fait : 㧮䞮㎾㔋┞┺G(tchal hasyossǎmnida)
Il conduit bien : 㤊㩚㧮䞿┞┺G(undjǂn tchal hamnida)

Bientôt : Ⲏ㰖G(mǂji)

Bière : ⰻ㭒G(mèk-tchu), littéralement « alcool d'orge »


Prenons de la bière : ⰻ㭒䞿㔲┺G(mèk-tchu hapsida)

Billet : 䚲(p'yo)
Billet de train : ₆㹾䚲G(kitch'a p'yo)
Billet d'avion : ゚䟟₆䚲G(pihèng-gi p'yo)
J'ai pris mon billet : 䚲⊠㠞㔋┞┺G(p’yo kkǎnǂssǎmnida)

Blanc : 䧆G(hin), du verbe䧂┺G(hida) « être blanc » /⺇G(pèk), mot sino-


coréen
Du vin blanc : ⺇䔠⓸㨰G(pèkp'ododju)
Des habits blancs : 䧆㢍G(hin ot)

Blessure : ㌗㻮 (sangtch’ǂ)
J’ai été blessé : ㌗㻮⯒G㧛㠞㔋┞┺G(sangtch’ǂ-rǎl
ipǂsǎmnida)

Bleu : 䛎⯎G (p'urǎn), du verbe䛎⯊┺G (p'urǎda) « être bleu » / 㼃G


(tch'ǂng), mot sino-coréen Ces deux mots ont le sens de « bleu-
vert », couleur de mer.

170
Le Palais présidentiel (maison aux tuiles bleues): 㼃㢖╖G
(tch'ǂng-wa-dè)

Bœuf : ㏢(so)
Viande de bœuf : ㏢ἶ₆(so-kogi) ou 㐶ἶ₆ (suè-kogi)

Boire : Ⱎ㔲┺G(masida), souvent remplacé pa r ⲏ┺G(mǂkta)


« manger ».
Il ne faut pas conduire après avoir bu : 㑶㦚Ⱔ㧊Gⲏ㦖G┺㦢㠦G
㤊㩚䟊㍲⓪㞞♿┞┺G(surǎl mani mogǎn da-ǎm-é undjǂn
hèsonǎn an duèmnida)

Boisson : 㦢⬢㑮 (ǎm-lyo-su)

Boite : ṧ (gap)

Bol : Pour le riz : ㌂⹲G(sabal)


Pour la soupe : ╖㩧G(tèdjop)
Deux bols de riz : ⹻⚦㌂⹲G(pap tu sabal)
Un bol de soupe : ῃ䞲╖㩧G(kuk han tèdjǂp)

Bon : 㫡㦖G(tcho-ǎn), du verbe 㫡┺G(tcho-ta) « être bon », radical


modifié : 㫡㞚G(tcho-a)
Bon (au goût) : ⰱ㧊(masi)
C'est bon : 㫡㞚㣪G(tcho-a-yo)
C'était bon : 㫡㢪㠊㣪G(tcho-assǂyo)
C'est une bonne voiture : 㫡㦖㹾㧛┞┺G(tcho-ǎn tch'a imnida)

Bonjour : en langage formelG(an-nyǂng hasimnikka)


Plus familier : 㞞⎫䞮㎎㣪G(an-nyǂng haséyo)
Très familier ou à un enfant : 㞞⎫G(an-nyǂng)

Bon marché : 㕒G(ssan), du verbe 㕎┺ (ssada) « être bon marché »


Donnez-moi quelque chose de meilleur marché : 㧊⽊┺G㕒GộG
㫖㭒㎎㣪G(i poda ssan gǂt tchom tchuséyo)

Bouche : 㧛(ip)

Bouddha : ⿖㻮┮ (Putch'ǂ-nim) / ⿞ (pul) dans les composés.

171
Une statue de Bouddha : ⿞㌗ (pulsang)
Bouddhisme : ⿞ᾦG(pulgyo)G (hanja : 菙繨)
Temple bouddhiste : 㩞 (tchǂl); avec les noms de temples, on
emploie le suffixe sino-coréen ㌂G(sa), par exemple : ⿞ῃ㌂G
(pul-guk-sa)

Bouillir : ⊩㧊┺G(kkǎlida)

Bouteille : ⼧G(pyǂng)
Donnez-moi une bouteille de bière : ⰻ㭒G䞲⼧G㭒㎎㣪
(mèktchu han byǂng tchuséyo)

Boutique : ㌗㩦(sang-djǂm) /ṖỢG(kagé)

Bronze : 㼃☯G(tch'ǂng-dong)
Médaille de bronze : ☯Ⲫ╂G(tong médal)

Bureau : le local ㌂ⶊ㔺G(samusil); suffixe sino-coréen : ῃ (kuk)


Le meuble : 㺛㌗ (tch'èk-sang)
Bureau de poste : 㤆㼊ῃG(utch'é-guk)
Nous nous retrouverons au bureau : ㌂ⶊ㔺㠦㍲GⰢ⋿㔲┺G
(samusil-ésǂ mannapsida)

172
D'autres suffixes sino-coréens sont également employés avec un
sens voisin de « bureau », comme « office », « établissement »,
etc. Ce sont : ㏢G (so), 㤦G (wǂn), ⿖G (pu), ὖG (kwan), 㼃G
(tch'ong).

Bus : voir « autobus ».

C
Cadeau : ㍶ⶒG(sǂn-mul)

Café : 䄺䞒G(k'ǂp’i), de l'anglais « coffee »


Une tasse de café : 䄺䞒䞲㧪G(k'opi han djan)
Voir aussi « salon de thé » à la rubrique « thé ».

Camion : 䔎⩃G(tǎrǂk), de l’anglais truck

Canard : 㡺Ⰲ (oli)

Carte : carte géographique : 㰖☚ (tchido) G


Menu : ⲪⓊ (ményu)
Carte de visite : ⳛ䞾G(myǂng-ham)

Cardiologie : 㕂㧻⼧䞯 (sim-djang-pyǂng-hak) G

Cardiologue : 㕂㧻G⼧㩚ⶎ㦮㌂ (sim-djang pyǂngtchǂn-mun ǎisa)

Carie : 䃊Ⰲ㠦㓺G(kariè-sǎ), du mot occidental


Carie dentaire : 䂮㞚䃊Ⰲ㠦㓺 (tch'i-a kariè-sǎ)

Carotte : ╏⁒G(talgǎn)

Cassé : ₾㰚G(kkèdjin), du verbe « être cassé » ₾㰖⋮G(kkèdjida) dont


le radical modifié est ₾㪎G(kkèdjyǂ).
C'est cassé : ₾㪢㔋┞┺G(kkèdjyǂssǎmnida)

Catholicisme : 㻲㭒ᾦG(tch’ǂn-dju-gyo)

Ce, ce...ci, ce.. .là 㩖G(tchǂ). Pour leur emploi, voir la grammaire.
Ceci : 㧊ộ (i-gǂt), littéralement : « cette chose »
Cela : 㩖ộ (tchǂ-gǂt)

173
Céladon : 㼃㧦₆GG(tch'ǂng-djagi)
Centre :G㭧㕂G(tchung-sim) / 㭧㞯G(tchungang) /䞲⽋䕦G(han-bok-p'an)
/ ㎒䌖(sént'a), le mot anglais center.
Le centre de la ville :G☚㔲㭧㕂㰖G(tosi tchung-sim-dji)
Centre culturel : ⶎ䢪㤦G(mun-hwa-wǂn)
Cerveau : ␢G(noe)

Chaebol (groupe d’entreprises) : 㣠⻢G(tchèbǂl)

Chaise : 㦮㧦G(ǎidja)

Chambre : ⹿G(pang) / 䂾㔺G(tch'im-sil)


Chambre à deux lits : 䂾╖⚦Ṳ⹿G(tch'im-dè tu gè pang)
Chambre climatisée :G㠦㠊䆮⹿G(éǂk'on-pang) « éǂk'on »
vientde l'anglais « air conditionned »
Chambre à air : 䓲ぢ (tyub), du mot anglais « tube ».

Champ : ⺃ (pat')

Changer : ⹪∎┺G(pakkuda), radical modifié : ⹪∪G(pakkwo)


Ṟ┺G (kalda), radical modifié : Ṟ㞚(kara)
Veuillez changer cet argent : 㧊☞⹪∪㭒㎎㣪G(i-ton pakkwo-
djuséyo)
Veuillez changer les draps : 㔲㧊䔎⯒GṞ㞚G㭒㎎㣪
(si it'u-rǎl kara-djuséyo)

Chant : ⏎⧮(norè)

Chanter : ⏎⧮䞮┺G(norèhada)

Chantier : Ὃ㌂㧻G(kong-sa-djang)
Chantier naval : 㫆㍶㏢G(tcho-sǂn-so)

Chaque : ṗG(kak) - mot sino-coréen : ⰺG(mè)


Chaque personne : ṗ㌂⧢G(kak saram)
Chaque année : ⰺ⎚G(mè nyǂn)

Charpentier : ⳿㑮G(moksu)

174
Chat : ἶ㟧㧊(koyangi)
Chataigne : ⹺(pam)

Chaud : le mot diffère selon qu'il s'agit d'aliments, de vêtements ou de la


température.
⥾Ệ㤊G(ttǎgǂ-un), du verbe « être chaud » ⥾ỗ┺G(ttǎgǂpta)
De l'eau chaude : ⥾Ệ㤊ⶒG(ttǎgǂ-un mul)
L'eau est-elle chaude ? :Gⶒ㧊⥾ỗ㔋┞₢G
(mulittǎgǂpsǎmnikka) / ➆⦑䞲G(ttattǎt'an), du verbe
➆⦑䞮┺G(ttattǎt'hada)
Des vêtements chauds : ➆⦑䞲㢍G(ttattǎt'an ot)
▪㤊G(tǂ-un), du verbe ▻┺ (tǂpta)
Un climat chaud : ▪㤊⋶㝾G(tǂ-un nalssi) s'emploie aussi pour
l'eau : ▪㤊G(tǂun mul)

Chauffeur : ₆㌂G(kisa) /㤊㩚㑮G(undjǂnsu)


G
Chaussures : ῂ⚦ ( kudu) pour les chaussures en cuir, 㔶⹲G(sinbal)
pour les autres. Ce mot s'abrège en 㔶 (sin) pour les suffixes.
ExempIe : ἶⶊ㔶G(komusin), claquettes en caoutchouc ;
ἶⶊ(komu) est tiré dumot « gomme ».
Mettre ses chaussures : 㔶┺( sinta)
Ôter ses chaussures : ⻭┺G(pǂt -ta)

Chef : 㤆⚦ⲎⰂ (udumǂri) -suffixe sino-coréen : 㧻 (tchang)


Ingénieur en chef : ₆㌂㧻G(kisa-djang)
Chef de bureau : ῃ㧻G(kuk-tchang)
G
Chemin : ₎(kil) - mots sino-coréens : ☚(to), ⪲(ro).
Montrez-moi le chemin : ₎㦚㫖GṖ⯊䅲㭒㎎㣪G(kil-ǎltchom
karik'iǂdjuséyo)
Chemin de fer : 㻶☚ (tch'ǂl-to),
G
Chemise : 㢖㧊㌺㝆 (waisyassǎ), 㢖㧊G(wai) est le nom anglais de la
lettre Y dont l'ouverture du col de chemise évoque la forme.
Chemisier peut se dire な⧒㤆㓺G(plausǎ, de « blouse »).

Cheondogyo : 㻲☚ᾦ (tch’ǂn-do-kyo) en hanja : 谭聨ᩍ. Religion


coréenne du XXème siècle

175
Cher : ゚㕒G(pissan), forme relative du verbe ゚㕎┺G(pissada). (-)21
C'est trop cher : ⍞ⶊG゚㕟┞┺GG(nǂmu pissamnida)

Chercher : 㺔┺G(tch'atta)
Au passé, ce verbe signifie souvent « trouver ».
Je suis en train de chercher : 㺔ἶG㧞㔋┞⋮G(tch'atko
issǎmnida)
J'ai trouvé : 㺔㞮㔋┞┺G(tch'adjassǎ'mnida)

Chèvre : 㡒㏢G(yǂm-so),

Chez : S'efforcer de trouver une périphrase avec « à » : traduire, par


exemple, « chez moi » par « à la maison » ; sinon, employer la
postposition ⍺G(né).
Chez moi :G㤆Ⰲ㰧㠦 (uri djibé)
Chez vous : ╗㠦G(tègé) (expression honorifique)

Chien : Ṳ(kè)

Chimie : 䢪䞯G(hwa-hak), ou science 䞯G(hak) de la transformation 䢪G


(hwa).
Chimie minérale : ⶊ₆䢪䞯G(mugi hwa-hak)
Chimie organique : 㥶₆䢪䞯G(yugi hwa-hak) ; ₆ (gi) signifie
« vie » en sino-coréen, ⶊ₆G(mugi) « sans vie » et 㥶₆G(yugi)
« avec vie ».
Produit chimique : 䢪䞯G㩲䛞G(hwa-hak tchép'um)

Chine : 㭧ἷG(Tchung-guk), littéralement « Pays du milieu », écrit en


hanja 譄纯Gmais 譄ᅜavec les caractères simplifiés de Chine
continentale.
Chine continentale : 㭧ὋG(Tchunggong), c'est-à-dire Chine
communiste
Taiwan : ╖ⰢG(Tèman)

Chirurgie : 㣎ὒ(wèkwa), par exception le k ne s'adoucit pas en g.


Chirurgien : 㣎ὒ㦮㌂G(wèkwa-ǎisa), soit « chirurgie-médecin »

21
Le signe (-) signifiera désormais que le radical du verbe reste inchangé.

176
Choisir : ἶ⯊┺G(kolǎda)

Ciel : 䞮⓮ (hanǎl)

Cigarettes : ╊⺆ (tambè)
Un paquet de cigarettes : ╊⺆䞲ṧ (tambè han gap)

Cinéma : voir « film »

Cinq : ┺㎅(tasǂt) - sino-coréen : 㡺(o)

Cinquante : 㓆(swin) - sino-coréen : 㡺㕃(osip)


Cinquante ans : 㓆㌊G(swin sal) ou㡺㕃㎎G(osip-sé)

Citron : ⩞ⴂ (lémun)

Civilisation : ⶎⳛ(munmyǂn)
G
Classe : dans les transports : ❇ (tǎng)
Première classe : 㧒❇ (iltǎng)
Deuxième classe : 㧊❇G(idǎng)
A l'école :
Le local : ᾦ㔺 (kyosil)
Le groupe d'élèves : ⹮G(pan)
L'heure d'enseignement : 㑮㠛G(su-ǂp)

Classe sociale (Corée du Nord) : Ἒ G(kyé kǎp)

Clé : 㜨㌔G(yǂl-sǎè)

Climat : ⋶㝾G(nalssi)

Cœur : 㕂㧻G(sim-djang)

Coffret : ㌗㧦G(sang-dja)
Coffret en nacre : 㧦Ṳ㌗㧦G(tchagè sang-dja)

Combien :G㠒ⰞG(ǂlma)

177
Combien coûte ceci ? 㧊ộ㦖G㠒Ⱎ㧛┞₢GG(i gǂsǎn ǂlma
imnika)

Comme : ṯ㧊G(katchi) / Ⱎ㺂Ṗ㰖⪲G(match'ankadjiro)


Comme ceci : 㧊㢖G(iwa katchi) / 㧊㢖Ⱎ㺂₆㰖⪲G(iwa
match'ankadjiro)

Commencer : 㔲㧧䞮┺G(sidjak hada)

Comment : 㠊⠑Ợ (ǂttǂk'é)


Comment vais-je faire ? 㠊⠑Ợ䞶₢G(ǂttǂk'éhalkka); 䞶₢G
(hal-kka) est formé du radical du verbe 䞮┺G(hada) « faire » et
d'une terminaison exprimant le doute.
Comment allez-vous ? :G㠊⠑ỢG㰖⌊㎾㔋┞₢G(ǂttǂk' é
tchinèssiǂsǎmnikka)
G
Commerce : l'activité : ㌗㠛G(sang-ǂp)
la boutique : ṖỢG(kagé)
Commerce de détail :G㏢ⰺ㌗ (somèsang)
Commerce de gros : ☚ⰺ㌗G(tomèsang)

Communisme : Ὃ㌆㭒㦮G(kong-san-dju-ǎi)
Parti communiste : Ὃ㌆╏ (kong-sandang)
Un communiste : Ὃ㌆㭒㦮㧦GG(kong-san-dju-ǎidja)

Comparer : ゚䞮┺ (pi-hada)

Complet : le costume : 㟧⽋G(yang-bok), littéralement « vêtement


occidental ».

Complètement :㢚㩚䧞G(wan-djǂn-hi)

Comprendre : 㧊䟊䞮┺G(i-hè hada), radical modifié : 㧊䟊䟊G(i-hè-hè)


Cela se comprend : ⁎ộ㦚G㧊䟊䞶㑮Ṗ㧞㔋┞┺G(kǎ gǂsǎl i-hè
halsuga issǎmnida)
Avez-vous compris ? 㧊䟊䞮㎾㔋┞₢G(i-hè hassiǂs sǎmnikka)

Concombre : 㡺㧊G(o-i)

178
Conduire (guider) : 㞞⌊䞮┺G(an-nè hada)
Conduire une voiture : 㤊㩚䞮┺G(undjon hada)
Je vais vous guider : 㞞⌊G䟊✲ⰂỶ㔋┞⋮GG(an-nè
hètǎrigessǎmnida)

Confucianisme : 㥶ᾦG(yu-gyo)

Connaître : 㞢┺G (alda), radical modifié : 㞢㞚G (ara). Le l du radical


disparaît devant n, p, s, o.
Oui, je suis au courant : ⍺㞢ἶ㧞㔋┞┺GG(né algo issǎmnida)
Connaissez-vous M. Kim ? : ₖ㝾⯒G㞚㕃┞₢G(Kim-ssi-rǎl
asimnikka)
Ne pas connaître : ⳾⯊┺G(morǎda).
Voyez « savoir ».
Notez cependant que le verbe 㞢┺G(alda) s'emploie aussi au
négatif.

Conseiller (celui qui conseille) : ἶⶎG(komun)


Recommander : ῢ䞮┺G(kwǂn-hada)

Constipation : ⼖゚G(pyǂnbi)

Constitution : 䠢⻫G(hǂnbǂp)

Construire : 㰩┺G(tchit-ta), radical modifié : 㰖㠊G(tchi -ǂ)


Ministère de la Construction : Ị㍺⿖G(konsǂlbu), 絖茡Gen hanja

Continuer : Ἒ㏣䞮┺G(késok-hada)

Coopération : 䡧☯G(hyǂp-tong) / 䡧⩻ (hyǂm-nyǂk)


La coopération franco-coréenne : 䞲⿞䡧⩻G(han-bul hyǂm-
nyǂk)
G
Corbeau : ₢⹎‖G(kkapikwi)

Corée : 䞲ῃG(Han-guk). Voir le chapitre sur la culture coréenne pour


plus de précisions sur les différents noms désignant la Corée.
La langue coréenne : 䞲ῃ㠊G(Hangug-ǂ) / 䞲ῃⰦG(Han-gung-
mal) / ῃ㠊G(kugǂ), / 㤆Ⰲ⋮⧒ⰦG(uri nara mal)

179
Un Coréen : 䞲ῃ㌂⧢G(Hanguk-saram) / 䞲ῃ㧎G(Han-gug-in)
République démocratique de Corée (Corée du Nord) : 㫆㍶G
⹒㭒㭒㦮㧎⹒GὋ䢪ῃG(Tchosǂn min dju tchu-é inmin kong
hwa guk) (裧茗胐褨褨蝂蝸胐簱责糑Gen hanja)

Correspondance (transport) : 㔏䢮㡃 (sǎng-hwan yǂk)

Cosmétique : 䢪㧻G(hwadjang). Voir « toilettes ».

Côté (à) : 㡜㠦G(yǂp'é)


J'étais assis à côté de lui : ⁎⿚G㡜㠦G㞟㞚G㧞㠞㔋┞┺G(kǎ bun
yǂp'é andja issǂssǎmnida)

Coton : Coton brut : Ⳋ䢪G(myǂn-hwa)


Ouate : ㏲G(som)
Toile de coton : Ⳋ䙂G(myǂn-p'o)
Article de coton : Ⳋ㩲䛞G(myǂn-djé-p'um)
G
Couper : ⊠┺G(kkǎnda)

Courant : Courant électrique, voir « électricité ».

Couteau : 䃒G(k'al)

Couverture : Couverture coréenne : 㧊⿞G(ibul)


Couverture occidentale : ╊㣪G(tam-yo)

Crabe : Ợ(ké)
G
Crème : ⽊㒃㧊G(posungi)

Cuillère : 㑵Ṗ⧓G(sutkarak)

Cuir : Ṗ㭓 (tchadjuk)

Cuisine : Le local⿖㠢 (puǂk)


L'art :G㣪Ⰲ (yori)
La nourriture : 㦢㔳G(ǎmsik)

180
Cuit : 㧋䧢(ik-hin) ou 㧋㦖G(igǎn), du verbe (ikta)
Servez-moi de la viande pas très cuite : ▲㧋㦖Gἶ₆⯒G㭒㎎㣪G
(tǂl igǎn kogi-rǎl tchuséyo)

Cure-dents (en bois) : 㧊㚺㔲ṲG(i-ssusigè)

D
Daewoo (groupe industriel) : ╖㤆⁎⭏Gen hanja : 耵虡 (grand univers)

Dans : voir l'emploi des postpositions dans la grammaire.


㞞㠦G(ané) quand le contenant est grand
㏣㠦G(sogé) quand le contenant est petit
Il est dans la maison : 㰧㞞㠦G㧞㔋┞┺G(tchib-ané issǎmnida)
Le dossier est dans le tiroir : ㍲⮮⓪G㍲⧣G㏣㠦G㧞㔋┞┺G
(sǂryu-nǎn sǂrap sogé issǎmnida)

Danser : 㿺㿪┺ (tch’umtch’uda)

Daurade : ☚⹎G(tomi),
G
De : voir la grammaire / génitif (complément du nom): 㦮 (ǎi), également
prononcé 㠦G(é)
A partir de :G㠦㍲ (ésǂ)
Je serai au bureau de 2 heures à 3 heures :G
⚦㔲㠦㍲㎎㔲㌂㧊㠦㌂ⶊ㔺㠦㧞Ỷ㔋┞┺(tusi ésǂsési sa-i-é
samusil-é ikkèsǎmmnida)
(mot à mot : deux heures depuis-trois heures entre au bureau je
serai)
Y a-t-il une lettre venue de France ? ⿞⧖㍲㠦㍲G㡾䘎㰖GṖG
㧞㔋┞₢G(Pul-lansǂ-ésǂ on p'yǂndji-ga issǎmnikka)

Début : 㔲㧧G(sidjak)

Décembre : 㕃㧊㤪G(sibi-wǂl), ou par redondance : (sibi-wǂl-ta1)


Début décembre : 㕃㧊㤪㽞㠦G(sibi-wǂl tch' o-é)
Fin décembre : 㕃㧊㤪Ⱖ㠦G(sibi-wǂl mal-é)

181
Déjeuner : 㩦㕂G(tchǂm-sim)
Petit déjeuner : 㫆⹮G(tchoban), 㞚䂾⹻G(atch'im pap), ou
simplement 㞚䂾G(atch'im), le plus employé.

Demain : ⌊㧒G(nè-il)

Demande : 㣪㼃 (yotch’ǂng)

Demander : (un service) ⿖䌗䞮┺G(put' ak hada)


(un renseignement) ⶑ┺ (mut-ta), ⶒ㠊⽊┺G(murǂ-poda)

Dentiste : 䂮ὒ㦮㌂G(tch'i-kwa-ǎisa) ou, plus couramment (tch'ikwa).


Je dois aller chez le dentiste : ⋮⓪G䂮ὒ㠦GṖ㟒䞮Ỷ㔋┞┺
(nanǎn tch'ikwa-é kaya hagèssǎmnida)

Depuis : ⿖䎆G(put'ǂ) ; au futur, se traduit par « à partir » .


Depuis hier : 㠊㩲⿖䎆G(ǂdjé put'ǂ)
A partir de demain : ⌊㧒⿖䎆G(nè-il put'ǂ)

Dernier : Ⱎ㰖ⰟG(madjimak)
C'est la dernière fois : Ⱎ㰖ⰟG⻞G㧛┞┺G(madjimak pǂn
imnida)
㰖⋲G(tchinan), du verbe㰖⋮┺G(tchinada) « passer ».
Mercredi dernier : 㰖⋲G㑮㣪㧒G(tchinan su-yo-il)

Derrière : Voir le chapitre des postpositions. ⛺㠦 (twi-é)


Derrière ma maison : 㤆Ⰲ㰧⛺㠦G(uri djip twi-é)

Désirer : employer le forme en (ko) + 㕌┺G


G Je désire : 㕌㔋┞┺G(sip’sǎmnida)

Devant : voir la grammaire.㞴㠦(ap'é)


La voiture est devant la porte : 㹾ṖGⶎ㞴㠦G㧞㔋┞┺G(tch'aga
mun ap'é issǎmnida)

Devenir : ❎┺G(twèda)

Devoir : voir les propositions infinitives dans la grammaire.

182
Deux : ⚮G(tul), souvent abrégé en ⚦G(tu). Sino-coréen : 㧊 (i).
Il est deux heures : ⚦㔲㧛┞┺G(tu si imnida)
Une heure deux minutes : 䞲㔲㧊⿚G(hansi-ibun)
Nous sommes venus à deux : ⚮㧊㍲G㢪㔋┞┺G(tulisǂ
wassǎmnida)

Diarrhée : ㍺㌂(sǂlsa)

Dictionnaire : ㌂㩚GVG著術G(satchǂn)
Dictionnaire russo-coréen : ⪲㫆㌂㩚 (lo-tcho satchǂn)

Dieu : 䞮ⓦ┮G(Hanǎnim) / 䞮⋮┮G(Hananim) / 㔶(Sin)

Difficile : 㠊⩺㤊G(ǂryǂ-un) du verbe 㠊⪋┺G(ǂryǂpta) / 䧮✲⓪G


(himdǎnǎn), (himdǎn) du verbe (himdǎlda)
Travail difficile : 䧮✲⓪G(himdǎnǎn il)
Difficile à expliquer : ㍺ⳛG䞮₆G㠊⩺㤊G
(sǂlmyǂng hagi ǂryǂ-un)
G
Dimanche : 㧒㣪㧒G(il-yo-il)

Dire : 㧊㟒₆䞮┺ (i-yagi hada); voir aussi « parler »


Je lui ai dit que vous étiez venu :
╏㔶㧊G㡺㎾┺ἶG⁎㠦Ợ㧊㟒₆䟞㔋┞┺G(tangsini osiǂt-tago
kǎ-égé i-yagi-hèssǎmnida)(mot à mot : vous que vous êtes venu
à luij'ai dit)

Direct : 㰗㩧G(tchik-tchǂp)

Directeur : Employer le suffixe sino-coréen 㧻G(tchang);voir « chef ».


Directeur de société : ㌂㧻G(sa-djang)
Directeur d'un institut : 㤦㧻G(wǂn-djang)

Direction : sens géographique : ⹿䟻 (pang-hyang)


La direction de Pusan : (Pusan pang-hyang)
Sens administratif : 㧚ⶊG(im-mu) / 㰗ⶊG(tching-mu)

Dix : 㡊G(yǂl) / 㕃G(sip) en sino-coréen

183
Djamo (élément d’une syllabe en hangul, consonne ou voyelle) 㧦⳾. En
hanja : 覑艈G(mère de caractère)

Doigt : ㏦Ṗ⧓G(son-ka-lak)

Donner : 㭒┺G(tchuda), radical modifié : 㭒㠊G(tchu-ǂ). Forme


honorifique : ✲Ⰲ┺G(tǎrida), radical modifié : ✲⩺G(tǎryo).
Ces verbes remplissent aussi un rôle d'auxiliaire : « faire quelque
chose pour quelqu'un ». Voir la grammaire.

Dormir : 㧦┺G(djada)

Dossier (document) : ㍲⮮G(sǂ-lyu)

Douane : ㎎ὖ (sé-gwan), signifie « impôt » ; le mot se simplifie en ὖG


(gwan) dans les mots composés.
Passer à la douane : 䐋ὖ䞮┺G(t'ong-gwan hada)

Douze : 㡊⚮G(yǂl-tul), souvent abrégé en 㡊⚦G(yǂl-tu). Sino-coréen :


㕃㧊 (sibi)

Dragon : 㣿G(yǂng)

Drap : 㔲㧊䔎G(si-it'u), de l'anglais sheet.

Droit : Le nom : ῢⰂ (kwǂl-li) : le droit de faire quelque chose ;


⻫䞯(pǂp-hak) : la science du droit.
Faculté de droit : ⻫䞯⿖G(pǂp-hak-pu)
Juriste : ⻫䞯㧦G(pǂp-hak-tcha)
Adjectif indiquantt le côté : ⹪⯎ (parǎn) / 㡺⯎G(orǎn) - sino-
coréen : 㤆 (u)
Tout droit : ⡧⹪⪲G(ttokpa-ro)

Droite : dans le sens de « côté droit » : 㤆䁷 (utch'ǎk) /㡺⯎䘎G(orǎn-


p'yon) / 㡺⯎㴓G(orǎn-ttchok)
Tournez à droite : 㤆䁷㦒⪲G☢㦒㎎㣪G(utch'ǎgǎro torǎséyo)
Première rue à droite : 㡺⯎G䘎㦮㼁㱎₎G(orǎn p'yon-ǎi tch'ǂt-
tchè kil)

184
E
Eau : ⶒ(mul) - suffixe sino-coréen : (su)
Donnez-moi de l'eau, SVP : ⶒ㫖㭒㎎㣪G(mul tchom tchuséyo)
Eau potable : 㦢⬢㑮G(ǎm-nyo-su)
Eau bouillante : ⊩⓪ⶒG(kkǎl-lǎn-mul) /⥾Ệ㤊ⶒG(ttǎgo-un
mul)
Eau bouillie : ⊩㦖ⶒG(kkǎrǎnmul)
Eau minérale : mineral water

Eclairer : Voir « lumière ».

Ecole : 䞯ᾦ (hak -kyo)


école primaire : ῃ⹒䞯ᾦ(gukmin hak-kyo) (hanja : 纯芮踕繩)

Écolier : (à tous les niveaux) 䞯㌳G(haksèng)

Économie : ἓ㩲(kyǂng-djé)
L'économie de la Corée : 䞲ῃἓ㩲G(Hang-guk kyǂng-djé)

Économiser : 㩞㟓䞮┺ (tchǂl-liak hada)

Ecouter : ✺㠊㭒┺(tǎro-djuda)

Ecrire : 㝆┺G(ssǎda), radical modifié 㖾G(ssǂ)


Veuillez écrire votre nom en caractèreschinois : ╏㔶㦮G㎇Ⳋ㦚G
䞲㧦⪲G㖾㭒㎎㣪G(tang-sin-e sǂng-myǂng-ul handja-ro ssǂ-
djuséyo) mot-à-mot : « de vous le nom en caractères chinois
veuillez écrire »
Écrivez cette lettre uniquement en alphabet coréen : 㧊G䘎㰖⯒G
㑲G䞲⁖⪲G㖾㭒㎎㣪G(i p'yǂndji-rǎ1 sun han-gǎl-lo
ssǂdjuséyo)(mot à mot : cette lettre uniquement en alphabet
coréen veuillez écrire)

Ecureuil : 㼃㍲G(tch’ǂl sǂ)

Église : ᾦ䣢G(kyohuè)
Catholique : 㻲㭒ᾦ䣢G(tch'ǂn-dju-gyohuè)
Protestante : Ṳ㔶ᾦ䣢G(kèsin-gyohuè)
Une église : ㎇╏G(sǂng-dang)

185
Un temple : 㡞⺆╏G(yébèdang)
Elections : ㍶Ệ (sǂn-gǂ)

Électricité : 㩚₆ (tchǂn-gi) ; dans les mots composéson ne conserve


que㩚 :
Courant électrique : 㩚⮮G(tchǂl-lyu)
Prise de courant : 䆮㎒䔎G(k'on-sèntǎ)
Adaptateur de courant : ⼖䢮₆G(pyǂn-hwan-gi)
Électro-ménager : Ṗ㩚㩲䛞G(kadjǂn-tchép'um)
Centrale électrique : ⹲㩚㏢G(paltchǂn-so)
Centrale nucléaire : 㤦㧦⩻⹲㩚㏢G(wǂndja-ryǂk paltchǂn-so)
Est-ce du 220 volts ? : 㧛┞₢G(ibèk isip polt'ǎ imnikka)

Elevage : ⳿㿫G(mok-tch'uk)
Faire de l'élevage : ⳿㿫㦚䞮┺G(mok-tch'ugǎl hada)

Elle : ⁎⎖G(kǎ-nyǂ), littéralement « cette femme »

Enceinte (être) : 㧚㔶G㭧G㧛┞┺G(imsin djung imnida)

Encore : 㞚㰗 (adjik)
Il pleut encore : 㞚㰗G゚ṖG㡺ἶG㧞㔋┞┺G(adjik piga ogo
issǎmnida )
㞚㰗G(adjik) plus une négation signifie « pas encore »
On n'a pas encore réparé la machine : ₆Ἒ⯒G㞚㰗Gἶ䂮㰖G
㞠㞮㔋┞┺G(kigié-rǎl adjik kotch' i-dji anassǎmnida)
㰖⁞☚G(tchigǎm-do) : « maintenant encore ».
Maintenant encore, je fais du sport : 㰖⁞☚G㤊☯㦚G䞮ἶG
㧞㔋┞┺G(tchigǎm-do undong-ǎl hagoissǎmnida)
⡦(tto): « encore une fois »
Donnez-moi encore une bière : ⰻ㭒䞲⼧⡦㭒㕃㔲㝘G(mèk-tchu
han byǂng tto djusipsio)

Enfant : 㠊Ⰶ㧊G(ǂrini)
enfants de quelqu'un : 㧦⎖G(tcha-nyǂ) 㧦(tcha) signifie
« garçon » et ⎖G(nyǂ) « fille ».
Combien avez-vous d'enfants ? : 㧦⎖Ṗⳝ⮹㧛┞₢G(tcha-nyǂ-
ga myǂn-myǂng imnikka)
Émission enfantine : 㠊Ⰶ㧊⹿㏷G(ǂrini pang-song)

186
Ensemble : Voir « avec ».

Entendre : ✹┺(tǎtta)

Entrer : en allant ✺㠊Ṗ┺G(tǎrǂ-kada ), (-)


en venant ✺㠊㡺┺G(tǎrǂ-oda), radical modifié : ✺㠊(tǎrǂ-wa)
Peut-on entrer ? : ✺㠊Ṗ☚♿┞₢G(tǎrǂkado tuèmnika)
Entrez vite ! : 㠊㍲✺㠊㡺㕃㔲㝘G(ǂsǂ tǎrǂ-osipsio)

Envoyer : ⿖䂮┺G(putch’ida)

Épicerie : la boutique : 㔳䛞㩦G(sik-p'um-djǂm)


Les produits : 㔳䛞G(sik-p'um)

Espérer : ⹪⧒┺G(parada) (-) / ₆╖䞮⋮G(kidè-hada)


J'espère que vous viendrez prochainement enFrance : Ⲏ㰖G㞠㞚G
⿞⧖㍲㠦G㡺㔲₆⯒G⹪⧣┞┺G(mǂji ana Pul-lan-sǂ-é osigi-rǎl
paramnida) (mot à mot : prochainement en France que vous
viendrez j'espère)

Essence : (produit pétrolier) 䥮⹲㥶G(hibal- yu), mais le mot₆⯚


(kirǎm) qui signifie « huile », « pétrole », est plus couramment
employé.
Station-service : 㭒㥶㏢G(tchu-yu-so)
Faites le plein, SVP : Ṗ✳㺚㤢㭒㎎㣪G(kadǎktch'è-wo-
djuséyo) (littéralement : à pleins bords veuillez remplir)

Est : ☯㯱G(tong-ttchok)

Estomac : 㥚 (wi)

Etoile : ⼚G(pyǂl)

Étranger : un étranger : 㣎ῃG(wègugin)


Pays étranger : 㣎ῃG(wèguk)

Etroit : 㫆てG(tchopǎn)G

187
Être : Il existe deux verbes « être », l'un pour l'état 㧊┺G(ida), l'autre pour
la localisation㧞┺G(it-ta). Le second traduit souvent notre verbe
« avoir ». Voir la grammaire.
C'est de l'argent : ☞G㧛┞┺G(ton imnida)
J'ai de l'argent : ☞㧊G㧞㔋┞┺G(ton-i issǎmnida)
Je suis à la maison : 㰧㠦G㧞㔋┞┺G(tchibé issǎmnida)

Étudiant : (d'université) : ╖䞯㌳(tè-haksèng), ousimplement


䞯㌳(haksèng)

Étudier : Ὃ⿖䞮⋮G(kong-bu hada), radical modifié 䟊(hè)

Excuse : ㌂ὒ (sagwa), ce mot est homonyme du mot « pomme ».


Veuillez m'excuser : ㌂ὒ✲Ⱂ┞┺G(sagwa tǎrim-nida) ou
㬚㏷䞿┞┺G(tchǎè-song hamnida)
A un égal ou un inférieur, on dit : ⹎㞞䞿┞┺G(mi-an hamnida)

Expert : 㩚ⶎṖ(tchǂn-mun-ga)

F
Facile : 㓂㤊G(swi-un) du verbe㓓┺ (swipta) « être facile »
C'est une chose facile : 㓂㤊G㧒G㧛┞┺G(swi-un il imnida)
C'est facile à faire : 䞮₆G㓓㔋┞┺G(hagi-swipsǎmnida)

Faim (avoir) : ⺆ἶ䝚┺G(pèkop’ǎda)


J’ai faim : ⋮⓪⺆ἶ䝚┺G(na-nǎn pèkop’ǎda) / plus familier :
⺆ἶ䕢G(pèkop’a)

Faire : 䞮┺G (hada), radical modifié : 䟊G (hè). Ce verbe est le plus


fréquemment employé dans la langue coréenne. Il sert à former
d'innombrables verbes composés. Dans le sens de « fabriquer »,
on emploie aussi le verbe Ⱒ✺┺G(mandǎlda)

Famille : Ṗ㫇 (kadjong, en hanja : 粴諦) / Ṗ㩫 (hanja : 粴詳)

Fatigué : On emploie couramment le verbe 䞒⪲䞮┺G(p'iro hada) « être


fatigué ».

188
Je suis fatigué : 䞒⪲䞿┞┺G(p'iro hamnida). Lorsqu'on est
fatigué d'avoir marché, on dira plutôt : ┺Ⰲ㞚䝫┞┺ (tari
ap'ǎmnida), littéralement : « J'ai mal aux jambes ».

Faute : 㬚㏷G(tchui-song)

Femme : ⎖⓪ (nyǂ-nǎn) / 㡂㧦G(nyǂ-dja)

Fer : 㻶G(tch'ǂl)
Tôle : 㻶䕦G(tch'ǂl-p'an)
Fil de fer : 㻶㌂ (tch'ǂl-sa)
Fer à repasser : ┺Ⰲ⹎G(tarimi)

Fermer : ✹┺G(tat-ta), radical modifié : ✹㞚G(tada)


Fermer à clé : 㧶⁎┺G(tcham-gǎda), radical modifié : 㧶ỆG
(tchamgǂ)
J'ai fermé la porte (sans clé) : ⶎ㦚G╁㞮㔋┞┺G(munǎl
tadassǎmnida)
J'ai fermé la porte à clé : ⶎ㦚G㧶Ố㔋┞┺G(munǎl
tchamgǂssǎmnida)

Feu : ⿞(pul)
Au feu !: ⿞㧊㟒GOpuliya)

Février : 㧊㤪G(i-wǂl), ou par redondance 㧊㤪╂(i-wǂl-tal)

Fièvre : 㡊(yǂl) ; ce mot est homonyme de « dix »


J'ai de la fièvre : 㡊㧊㧞㔋┞┺G(yǂli issǎmnida)

Fil : Fil à coudre : 㔺(sil)


Fil électrique : 㩚ₙ㭚G(tchǂn-git-tchul)
Fil de fer :G㻶㌂ (tch'ǂl-sa)

Fille (féminin de « fils ») : ➎ (ttal)


Fillette : ㏢⎖G(sonyǂ)
Jeune filIe : 㻮⎖G(tch'ǂ-nyǂ)

Film : 㡗䢪G(yǂng-hwa) /䞚ⰒG(p'il-lim), ce dernier a aussi le sens de


« rouleau de pellicule » ; il vient du mot anglais « film ».

189
Acteur de cinéma : 㡗䢪⺆㤆G(yǂng-hwa pè-u)
Noter qu'un seul terme :G⁏㧻 (kǎk-tchang) désigne à la fois les
salles de cinémaet de théâtre.

Fin : ⊳G(kkǎt) -suffixe sino-coréen : ⰦG(mal)


J'irai jusqu'au bout : ⊳₢㰖GṖỶ㔋┞┺G(kkǎt-kkadji
kagèssǎmnida)
Le directeur rentre à la fin du mois : ㌂㧻┮℮㍲G㤪Ⱖ㠦G
☢㞚㢋┞┺ (sadjang-nim-kkésǂ wǂl-mal-é tora-omnida)

Fleur : ↙ (kkot)

Fleuve : ṫG(kang) / 紗en hanja


L'eau du fleuve : ṫⶒG(kang-mul)
Le fleuve Han : 䞲ṫG(Han-gang)

Fonctionnaire : Ὃⶊ㤦G(kong-mu-wǂn) en hanja 簰艭蚗

Forêt : 㒈 (sup’) / 翪en hanja


Dans la forêt : 㒈㏣㠦G(sup sogé)

Fourchette : 䙂䋂G(p'o-ok'ǎ), de l'anglais « fork ».

Fracture : Ἶ㩞G(kol-tchǂl), la deuxième syllabe n'est pas adoucie.(kol-


tchǂl) est un terme médical. Dans la conversation courante on
emploie plutôt le verbe⿖⩂㰖┺G(purǂdjida) « se casser ».
Le bras est cassé : 䕪㧊⿖⩂㪢㔋┞┺ (p'ali purǂ
djyǂssǎmnida)

Fraise : ➎₆ (ttalgi)

France : ⿞⧖㍲G(Pul-lan-sǂ) – on dit aussi : 䝚⧧㓺G(P'rangsǎ)


Un Français : ⿞⧖㍲㌂⧢G(Pul-lan-sǂ saram)
La langue française : ⿞⧖㍲ⰦG(Pul-lan-sǂ-mal) /⿞㠊G(purǂ)
Parlez-vous français ? : ⿞㠊⯒㞚㕃┞₢G(purǂ-rǎl asimnikka)

Froid : 㻈㥚G(tch'u-wi)G
Faire froid : 㿻┺G(tch'upta)
Il fait froid : 㿻㔋┞┺G(tch'upsǎmida)

190
Être froid : 㹾┺( tch'ada)
Eau froide : 㺂ⶒG(tch'an mul)

Fruit : ὒ㧒G(kwa-il)

Fumer : 䞒㤆┺G(p'i-uda), radical modifié : 䞒㤢G(p'i-wǂ)


Fumez-vous ? :G╊⺆䞒㤆㕃┞₢G(tambè p' i-usimnikka)
Je ne fume pas : ╊⺆ⴑ䞿┞┺G (tambè mot hamnida) (mot à
mot : le tabac je ne peux pas le faire)

G
Galettes de farine de riz : ⟷G(ttǂk).

Garçon : Fils : 㞚⚮ (adǎl)


Adolescent : ㏢⎚G(sonyǂn)
Pour appeler un garçon de café : 㡂⽊㎎㣪G(yǂbosè-o)
G
Gare : 㡃(yǂk)
La gare de Séoul : ㍲㤎㡃(Sǂ-ul yǂk)
Allons à la gare : 㡃㠦ṧ㔲┺(yǂgé kapsida)

Gauche : 㣒䘎G(ǎèn-p'yǂn)
Tournez à gauche : 㣒䘎㦒⪲☢㦒㎎㣪(ǎenp'yǂnǎro torǎséyo)

Ginseng : 㧎㌒G(insam )
Médicament au ginseng : 㧎㌒㟓G(insam-yak)
Infusion de ginseng : 㧎㌒G(insam-tch'a)

Glace : en morceau : 㠒㦢 (ǂrǎm)


Crème glacée : dites « ice cream » En Corée du Nord, on dit :G
㠒㦢G⽊㒃㧊GO(ǂrǎm posungi),
Miroir : Ệ㤎G(kǂ-ul)

Goût : ⹎ṗG(migan) en hanja :G芔糏GVGⰱG(mat)

Gouvernement : 㩫⿖G(tchǂng-bu)

Grand : 䋆G(k’ǎn), du verbe : 䋂┺G(k'ǎda) « être grand ».


Un homme grand : 䋺䋆㌂⧢G(k'i k'ǎn saram)

191
Cet hôtel. est grand : 㧊䢎䎪㦖䋓┞┺G(i hot'èl-ǎn k'ǎmnida)
Grand magasin : ⺇䢪㩦G(pèk-hwa-djǂm)

Grippe : Les équivalents coréens des mots « grippe » et « rhume » ne


recouvrent pas exactement les mêmes réalités qu'en français. La
grippe est appelée : ☛ṦG(tok-kam).
Pour désigner la grippe asiatique, dite en Corée « grippe de Hong
Kong », on prendra le mot : ☛ṦG(tok-kam).
Grippe de Hong-Kong : 䢣䆿☛ṦG(Hong-Kong tok-kam).
Mais les Coréens résidant en France désignent la grippe telle que
nous l'entendons par l'expression : ⴎ㌊GṦ₆G(momsal kamgi),
littéralement « grande fatigue et rhume ».

Groupe : Employer le mot occidental : ⁎⭏G(kǎlup),G


Groupe sanguin : 䡞㞷䡫G(hyǂl-èk- hyǂng)

Guerre : 㩚㨗G(tchǂn-djèng)
La Guerre de Corée se dit 㥷㧊㡺G(yugi-o), littéralement « 25
juin », date du début de cette guerre, en 1950.

Gynécologie : ㌆⿖㧎ὒG(san-bu-in-kwa)
Gynécologue : ㌆⿖㧎ὒG㦮㌂ (san-bu-in-kwa ǎisa)

H
Habiter : ㌊┺G(salda), radical modifié : ㌊㞚G(sala)
J'habite Paris : ザⰂ㠦G㌓┞┺G(Pari-é samnida)
Voir aussi : « maison ».
㌊┺G(salda), signifie aussi « vivre »
Il est vivant : ㌊㞚㧞㔋┞┺G(sala issǎmnida).

Hanja : écriture coréenne employant les sinogrammes : 䞲㧦 踞螳

Heure : 㔲G(si) / 㔲ṚG(sigan), ṚG(gan) « espace », « intervalle ».


Quelle heure est-il ? : ⳝ㔲㧛┞₢G(myǂs-si imnika)
Il est l'heure de partir : ṞG㔲Ṛ㧊G♮㠞㔋┞┺G(kal sigani tǎé-
ǂssǎmnida)
Je n'ai pas le temps : 㔲Ṛ㧊G㛺㔋┞┺G(sigani ǂpsǎmnida)

Hier : 㠊㩲 (ǂdjé)

192
G
Histoire : 㜡㇠G(yǂk-sa) en hanja : 脉艋

Hiver : Ỿ㤎(kyǂ-ul)- sino-coréen : ☯G(tong)

L'hiver prochain : 㢂Ỿ㤎 (ol kyǂ-ul)


Vêtement d'hiver : ☯⽋G(tong-bok)

Homme : être humain : ㌂⧢ (saram)


Par opposition à « femme »: ⋾㧦G(namdja)

Hôpital : ⼧㤦(pyǂng-wǂn)
Entrer à l'hôpital : 㧛㤦䞮┺G(ibwǂn hada)
Sortir de l'hôpital : ♮㤦䞮┺G(t'ǎè-wǂn hada)
Hôpital général : 㫛䞿⼧㤦G(tchong-hap pyǂng-wǂn)

Hors de : ⹬㠦G(pakk-é)

Hôtel : de style occidental : 䢎䎪G(hotel)


de style coréen : 㡂ὖ (yǂgwan)

Huile : Huile comestible : ₆⯚G(kirǎm). Ce mot désigne aussi


habituellement l'essence.
Huile de moteur : « engine oil »

Huit : 㡂▵G(yǂdǂl) - sino-coréen : 䕪 (p'al)


Il a huit ans : 㡂▵G㌊G㧛┞┺G(yǂdǂl sal imnida)
Il y a huit jours : 䕪㧒G㩚㠦G(p'al il djǂné)

Hydroglisseur : 㑮㌗䢲㭒㩫G(susang hwal-tchu-djǂng)

Hyundai : 䡚╖ (hyǂndè) signifie « modernité en coréen ».

I
Ici : 㡂₆G(yǂgi)
J'ai mal ici : 㡂₆Ṗ㞚䝫┞┺G(yǂ'giga ap'ǎmnida)

193
Il : Voir la partie grammaticale. Généralement on peut dire : ⁎㌂⧢G(kǎ
saram), littéralement « cette personne » ⁎⿚G(kǎ bun), plus
honorable / ⁎ộ (kǎ gǂt), littéralement « cette chose »

IIe : ㎂G(sǂm) /suffixe sino-coréen : ☚(to) en hanja : 繯


L'île de Chéju : 㩲㭒☚G(Tchédju-do)
Presqu'île : ⹮☚ (pando), littéralement « demi-île »22
(hanja : 苋聍)

Imperméable (vêtement) : 㤆゚G(ubi)

Impossible : le verbe sino-coréen est ⿞Ṗ⓻䞮┺G(pulganǎng hada) qui


donne le participe ⿞Ṗ⓻䞲G(pulganǎng-han), employé
adjectivement.
Problème impossible à résoudre : 䟊ἆ䞮₆⿞Ṗ⓻䞲ⶎ㩲G
(hègyǂl hagi pulganǎng-han mundje)
Mais on emploie aussi beaucoup l'expression :GUUUඥ㑮㠜┺GGGGGGG
( ...1 su ǂpta) « il n'y a pas moyen de », avec le participe futur du
verbe. Il n'y a pas moyen de résoudre ce problème : 㧊ⶎ㩲⯒G
䟊ἆG䞶G㑮G㠜㔋┞┺G(i mundjé-rǎl hègyǂl hal-su ǂpsǎmnida)G

Impôt : ㎎ὖG(sé-gwan)

Indigestion : ㏢䢪⿞⨟G(sohwa pul-lyang)

Indiquer : ṖⰂ䈚㭒┺G(kalik’yǂdjuda)

Industrie : Ὃ㠛 (kong-ǂp) / ㌆㠛G(san-ǂp)


Industrie chimique : 䢪䞯GὋ㠛G(hwa-hak kong-ǂp)
Industrie atomique : 㤦㧦⩻Ὃ㠛G(wǂndja-ryǂk kong-ǂp)
Industrie électronique : 㩚㧦Ὃ㠛G(tchǂn-dja kong-ǂp)

Infirmier : (et infirmière) /Ṛ䢎⿖G(kanobu) /Ṛ䢎㤦G(kano-wǂn)

Informatique : = data processing : (dé-it' a processing)


Informatiser : 㩚㌆䢪䞮┺GG(tchǂn-san-hwa hada)

22
« Pando » ou « Bando » désigne souvent la péninsule coréenne, un peu comme
« Hexagone » pour la France.

194
Ingénieur : ₆㌂G(kisa) /₆㑶㧦G(kisultcha)
Ingénieur en chef : ₆㌂G(kisa-djang)

Interdit : ⁞㰖♲G(kǎmdji-dǎèn)
Entrée interdite : 㿲㧛⁞㰖 (tch'ur-ip kǎmdji)
Interdit de fumer : ⁞㡆G(kǎmyon)

Intéressant : Le verbe « être intéressant » : 㨂⹎㧞┺G(tchèmi it-ta)


L'adjectif : 㨂⹎㧞⓪G(tchèmi in-nǎn)
Ce film est intéressant : 㧊㡗䢪ṖG㨂⹎㧞㔋┞┺G(i yǂng-hwa-
ga tchèmi issǎmnida)
Un film intéressant : 㨂⹎㧞⓪G㡗䢪G(tchèmi in-nǎn yǂng-hwa)
Pour exprimer le contraire, remplacer 㧞┺G(it-ta) par 㠜┺G
(ǂpta) et 㧞⓪G(innǎn) par 㠜⓪G(ǂm-nǎn).

Intérieur : « à l'intérieur de » : voir « dans » et la partie grammaire.


Ministère de l'Intérieur : ⌊ⶊ⿖G(nèmu-bu)
Ministre de l'Intérieur : ⌊ⶊ⿖㧻ὖG (nèmu-bu-djangwan)

International : ῃ㩲G(kuk-tché)
Les relations internationales : ῃ㩲G(kuk-tché kwan-gyé)

Invitation : 㽞╖G(tch’odè)
Inviter : 㽞╖䞮┺G(tch’odè hada)

Jamais : ἆ䆪G(kyǂl-k'o). Ce mot très fort s'emploie rarement et toujours


avec un verbe négatif.
Je n'accepterai jamais : ἆ䆪G㑮⧓䞮㰖G㞠Ỷ㔋┞┺G(kyǂl-k'o
surak-hadji ankèssǎmnida)
䞲⻞☚G(han-bǂn-do), littéralement « pas une seule fois »
Je n'ai jamais été à Pusan : ⿖㌆㠦G䞲⻞☚G㧒㧊G㠜㔋┞┺G
(Pusan-é han-bǂn-do kan ili opsǎmnida)

Jambon : 䟚 (hèm), de l'anglais « ham ».

Janvier : 㧒㤪(il-wǂl) ou, par redondance : (il-wǂl-tal)

Japon : 㧒⽎G(Ilbon), 襲膩en hanja, littéralement Racine du Soleil, Soleil


Levant.

195
La langue japonaise : 㧒⽎ⰦG(Ilbon- mal),
Un Japonais : 㧒⽎㌂⧢G(Ilbon-saram)

Jardin (public) : Ὃ㤦G(kongwǂn)

Jaune : ⏎⧧G(norang) - sino-coréen : 䢿G(hwang)


La Mer Jaune : 䢿䟊G(Hwang-hè)

Je : ⋮(na) / ⋮⓪G(nanǎn) /㩖G(tchǂ) / 㩖⓪G(tchǂnǎn).


Voir la grammaire.

Jeudi : ⳿㣪㧒G(mogyo-il), littéralement « jour de l'arbre ».

Jeune : 㩠㦖G(tchǂl-mǎn), du verbe 㩠┺G(tchǂlm-ta), radical modifié :


㩠㠊G(tchǂlmǂ).
Quand j'étais jeune : 㩠㠞㦚➢G(tchǂlmǂssǎl-ttè )

Jeux Olympiques : 㢂Ⱂ䞓ἓ₆G(olimpik kyǂnggi), ou (olympik).

Joli : Voir « beau ».

Jour : période de 24 heures : ⋶(nal) / sino-coréen :G㧒 (il)


Par opposition à la nuit : ⌄G(nat)
Le jour de mon départ (au passé) : ⌊Ṗ⟶⋲⋶G(nèga ttǂnan
nal)
Cette équipe travaille de jour :
㧊䕖㦖G⌄㠦G㧒G䞿┞┺GG(i t'imǎn nadjé il-hamnida) (mot à
mot : ce team de jour travaille)

Journal : 㔶ⶎ (sinmun) - dans les mots composés : 㧒⽊G(ilbo) 㫆㍶㧒⽊G


(Tcho-sǂn ilbo), « Journal du Pays du Matin calme ». ☯㞚㧒⽊G
(Tong-a ilbo), « Journal de l'Asie orientale »
㭧㞯㧒⽊G(Tchung-ang ilbo), « Journal du Centre » ;
䞲ῃ㧒⽊G(Han-gug ilbo), « Journal de Corée »
G
Juillet : 䂶㤪G(tch'il-wǂl) ou, par redondance : 䂶㤪╂G(tch'il-wǂl-tal).
Littéralement : « septième mois ».

Juin : 㥶㤪G(yu-wǂl) ou, par redondance : 㥶㤪╂G(yu-wǂl-tal).


Littéralement : « sixième mois »

196
Jupe : 䂮ⰞG(tch’i-ma)

Kat : ṩG(kat) chapeau traditionnel coréen


Artisan qui fabrique les kat : ṩ㧒㧻G(gasildjang)

Déjà rare il y a 50 ans, cette tenue a aujourd’hui disparu

KIA motors : ₆㞚㧦☯㹾G㭒㔳䣢㌂G(hanja : 罞虁覞肆诊謖蘉轊葅)

Kimtchi : ₖ䂮G(kimtch’i), chou pimenté servi avec de nombreux plats

L
Là : Plutôt près de vous : Ệ₆G(kǂgi)
Loin de vous : 㩖₆G(tchǂgi). On constate que le coréen marque
l'éloignement avec plus de précision que le français. Voir la
grammaire.

Laid :G⹎㤊G(mi-un)

197
Lait : Lait de vache : 㤆㥶G(uyu)
Lait maternel : 㩬 (tchǂt). Prendre garde de bien respecter cette
distinction.

Lampe : ⧾䛎G(lèmpǎ), de l'anglais « « lamp » / 㩚❇G(tchǂn-dǎng)

Langue (organe) : 䡖G(hyǂ)


Le langage : Ⱖ (mal) - sino-coréen : langues française,
coréenne.. : voir « France », « Corée »

Laque : ⧒䋂 (lakǎ), comme en français.

Laver : 㞑┺G(ssit-ta)
Faire la lessive : ゾ⧮䞮┺G(ppallè hada)
Machine à laver : ㎎䌗₆G(sét'ak-ki)
Laverie : ㎎䌗㏢ (sét'ak-so)

Leader (terme de Corée du Nord) : 㑮⪏ (suryǂng)

Lecture : 㧓₆G(ilkgi)

Légumes : 㟒㺚G(yatch'è) / 㺚㏢ (tch'èso)

Lent (être) : ▪❪┺G(tǂndida)


Lentement : 㻲㻲䧞G(tch'ǂn-tch'ǂn-i).

Lettre : missive : 䘎㰖G(p’yǂndji) / tous objets postaux : 㤆⼖ⶒG(up'yǂn-


mul)
Veuillez poster cette lettre : 㧊G䘎㰖⯒G⿖㼦G㭒㕃㔲㣪GGG
(i p'yǂndji-rǎl putch'iǂ-djusipsio)

Lèvre : 㧛㑶G(ip-sul)

Liberté : 㧦㥶G(tcha-yu)
Libre : 㧦㥶⪲㤊G(tcha-yu-ro-un)

Librairie : ㍲㩦 (sǂ-djǂm).

Liberté : 㧦㥶G(tcha-yu)

198
Libre (être) : 㧦㥶⫃┺G(tcha-yu ropta)

Lire : 㧓┺G(ikkta), radical modifié : 㧓ỆG(ilgǂ)


Veuillez me lire ceci : 㧊ộ㦚G㧓㠊G㭒㔺₢㣪G(i gǂsǎl ilgǂ
djusilkayo); ici le mot 㧒₢G(ilka) exprimant le doute est suivi
d'un 㣪(yo) adoucissant.

Lit : 䂾╖G(tch'im-dè). Le mot anglais « bed »s'emploie couramment dans


les hôtels, de même que « bed-room »,
Une chambre avec un grand lit : 䋆䂾╖⹿G(k'ǎn tch'im-dè
pang)

Livre : 㺛G(tch' èk) - sino-coréen : ㍲(sǂ) NB : les livres se comptent avec


le numératif ῢG(kwǂn). Voir la grammaire. Exemple-:
Dix livres : 㺛㡊ῢG(tch'èk yǂl kwǂn)
Librairie : ㍲㩦G(sǂdjǂm) / 㺛⹿G(tch'èk-pang)

Loin : L'adjectif : ⲒG(mǂn), du verbe Ⲗ┺G(mǂlda) « être loin »


L'adverbe : ⲖⰂG(mǂlli)
Est-ce loin ?: ⲟ┞₢G(mǂmnikka)
Le marché est loin : 㧻䎆Ṗⲟ┞┺GG(tchang-t'ǂga mǂmnida)
Il est parti loin : ⲖⰂṪ㔋┞┺G (mǂlli kassǎmnida)

Lotte (groupe industriel) : ⫅◆

Lucky Goldstar (grosse entreprise coréenne) : snG⻫㧎G

Lumière : ケG(pit) /ὧⳛG(kwang-myǂng)


Éclairer : ゚㿪┺G(pitch'uda), formé de ケG(pit) et 㭒┺G
(tchuda) « donner ».

Lundi : 㤪㣪㧒G(wǂ-yo-il), littéralement : « jour de la lune »

Lunettes : 㞞ἓ (an-gyǂng)

M
Machine : ₆ἚG(kigyé). Le caractère chinois (ki) entre dans la
composition de très nombreux noms de machines.
Machines à laver : ㎎䌗₆ (sé-t'ak-ki)

199
Machine à écrire : 䌖㧦₆G(t'a-dja-gi)
Machine à calculer : Ἒ㌆₆G(kyé-san-gi)
Magnétophone (littéralement : « machine à enregistrer »):
⏏㦢₆G(no-gǎm-gi)

Madame : ⿖㧎(pu-in) /㍶㌳┮G(sǂn-sèng-nim). Le terme « madam »


s'emploie dans les salons de thé pour désigner la patronne.

Magasin : Voir « boutique ».


Grand magasin : ⺇䢪㩦G(pèk-hwadjǂm), littéralement :
« magasin aux cent marchandises ».

Mai : 㡺㤪G(o-wǂl) ou, par redondance : 㡺㤪╂G(o-wǂl-tal)-


littéralement : « cinquième mois » .

Maillot : Le maillot de bain : 㑮㡗⽋ (su-yǂng-bok)

Main : ㏦ (son)
G
Maintenant : 㰖⁞G(tchi-gǎm). Dans le sens de « actuellement », « de nos
jours », on dit aussi : 䡚㨂G(hyǂn-djè) ou 㣪㯞㦢G(yo-djǎ-ǎm)

Maïs : 㡻㑮㑮 (oksusu)

Maison : 㰧G(tchip ) - Le terme honorifique est : ␵G(tèk)


Viendrez-vous chez moi ? : 㤆ⰂG㰧㠦G㢖㭒㔺₢㣪G(uri djibé
wadjusilkkayo)
Où habitez-vous ? : ␵㧊G㠊❪㧛┞₢G(tègi ǂdi imnikka)
G
Majorité : ╖⿖⿚G(tèpupun)

Mal : au sens moral : 㞛 (ak) - être mal : ⋮㊮┺G(nappǎda)


Au sens physique : avoir mal : 㞚䝚┺G(ap'ǎda)
J'ai mal à la tête : ⲎⰂṖ㞚䝫┞┺G(mǂriga ap'ǎmnida)

Maladie : ⼧G(pyǂng), homonyme de « bouteille »


Etre malade : 㞚䝚┺ (ap'ǎda) / 㞩┺ (al t'a)
Je suis malade : 㞚䝫┞┺ (ap'ǎmnida)

200
NB : Ne pas confondre avec le verbe 㞢┺G(alda) « savoir », qui
donne la forme 㞢ἶG(algo)

Manger : ⲏṖG(mǂkta), radical modifié : ⲏ㠊G(mǂgǂ). Ce verbe


s’emploie aussi pour « boire »
Verbe honorifique, à employer si l'on parle d'un adulte ou à un
adulte : 㧷㑮㔲⋮G(tchap-su-sida)
Bon appétit : Ⱔ㧊㧷㑮㎎㣪G(mani tchapsu-séyo), littéralement
« mangez beaucoup »

Manteau : (oba), de l'anglais « over »

Marché : 㔲㧻G(sidjang) / 㧻G(tchang) en composition


Le lieu du marché : 㧻䎆G(tchang-t'ǂ)
Faire son marché : 㧻⽊┺G(tchang-poda), littéralement « voir le
marché »

Marcher : ọ┺G(kǂt-ta), dans le sens de « aller àpied » Radical modifié :


Ỏ㠊G(kǂrǂ)
Dans le sens de « fonctionner » : 㧮♮┺G(tchal tǎèda)
Marcher en s'éloignant : Ỏ㠊Ṗ┺G(kǂrǂ-kada)
Marcher en venant : Ỏ㠊㡺┺G(kǂrǂ-oda)
Est-ce que cela marche ? : 㧒㦖G㧮♮㠊ṧ┞₢G(irǎn tchal tǎè-
ǂ-kamnikka)G

Mardi :G䢪㣪㧒G(hwa-yo-il), littéralement « jour du feu », « jour de la


planète Mars », / 䢪 (hwa-sǂng).

Mars : ㌒㤪 (sam-wǂl) ou, par redondance, ㌒㤪╂G(sam-wǂl-tal).

Mathématiques : 㑮䞯G(suhak)

Matin : Avant le petit déjeuner (en principe): 㞚䂾G(atch'im)


La matinée : 㡺㩚(odjǂn), littéralement « avant midi »
Dans la matinée : 㡺㩚㭧㠦G(odjǂn djung-é)
Demain matin : ⌊㧒G㞚䂾G(nè-il atch'im)
NB : 㞚䂾G(atch'im) signifie aussi « petitdéjeuner ».

Mauvais : ⋮㊲G(nappǎn), du verbe ⋮㊮┺ (nappǎda) « être mauvais ».

201
C'est une mauvaise nouvelle : ⋮㊲G㏢㔳G㧛┞┺ (nap-pǎn sosig
imnida)
G
Médecin : 㦮㌂G(ǎisa)
Faites venir un médecin : 㦮㌂⯒G⿞⩂G㭒㎎㣪G(ǎisa-rǎl pul-lǂ-
djuséyo)

Meilleur (être) : ⌁┺ (natta)

Mélanger : ゚゚┺G(pibida)

Mer : ⹪┺G(pada) - préfixe et suffixe sino-coréen : 䟊G(hè)


La Mer de l'Est : ☯䟊G(Tong-hè), autrement dit la Mer du Japon.

Merci : En coréen, on remercie par le verbe ἶⰯ┺G(komapta) pour une


action pratique et par Ṧ㌂䞮┺G(kamsa hada) pour une bonne
nouvelle, des félicitations... Mais cette distinction semble se
perdre quelque peu.
Merci : ἶⰯ㔋┞┺G(komap-sǎmnida), ou : Ṧ㌂䞿┞┺G
(kamsa-hamnida)
Merci beaucoup : ╖┾䧞GṦ㌂G䞿┞┺G(tèdani kamsa-
hamnida)

Mercredi : 㑮㣪㧒(su-yo-il), littéralement : « jourde l'eau »

Mère : 㠊Ⲏ┞G(ǂmǂni) - terme honorifique : 㠊Ⲏ┮G(ǂmǂnim) - sino-


coréen : ⳾G(mo)
Maman : 㠚ⰞG(ǂm-ma)
G
Métro : 㰖䞮㻶G(tchi-ha-tch'ǂl), littéralement « fer sous terre ».
Prenons le métro : 㰖䞮㻶㦚䌧㔲┺GG(tchi-ha-tch'ǂrul t'apsida)

Midi : 㩫㡺(tchǂng-o) ou㡊⚦㔲(yǂltusi), c'est-à-dire « 12 heures »


Après-midi : 㡺䤚 (o-hu)

Mille : 㻲G(tch'ǂn)

202
Ministre : 㧻ὖG(tchang-gwan). Ministère : le coréen ne dispose pas d'un
mot proprement dit mais seulement de deux suffixes : ⿖G(pu)
et㎇G(sǂng).
Ministère des Affaires Étrangères : 㣎ⶊ⿖ (ǎèmu-bu) ou
㣎ⶊ㎇G(ǎèmu-sǂng)
Minute : ⿚ (pun). Ce mot s'emploie toujours avec les chiffres sino-
coréens. Voir la grammaire.

Modernité : 䡚╖G(hyǂndè), nom du grand groupe industriel transcrit


Hyundai

Moins : ▲ (prononcez plutôt teul que tǂl.) / 㩗ỢG(tchǂk-ké)


Pour les comparatifs on emploie ⽊┺G(poda).
Voir la grammaire.
Elle travaille moins que vous : ⁎⎖⓪G╏㔶⽊┺G㧒㦚G▲䞿┞┺G
(kǎ nyǂ-nǎn tang-sin poda ir-ǎl tǂl hamnida)
Je reçois moins d'argent que mes collègues :
☞㦚G☯⬢✺⽊┺㩗Ợ⹱㔋┞┺G(tonǎl tong-nyodǎl poda
tchǂk-ké pas-sǎmnida)

Mois : ╂ (tal) - sino-coréen : 㤪G(wǂl). NB : ces deux mots signifient


aussi « lune ».
Le mois prochain : ┺㦢╂G(ta-ǎm-dal)

Moitié : ⹮ (pan) / 㩞⹮G(tchǂl-ban) / ⹮㩞G(pan-djǂl)


Une demi-heure : ⹮㔲ṚG(pan-sigan)
J'en ai lu la moitié : 㩞⹮G㧓㠞㔋┞┺G(tchǂl-ban ilgǂssǎmnida)

Monde : ㎎ỢG(ségyé) / ㎎㌗G(sésang)


Le monde entier : 㩚㎎ỢG(tch'ǂn-ségyé) ou 㡾㎎㌗G(on-sésang)

Monnaie : 䢪䕾㧪☞ (hwa-p'é) - petite monnaie : 㧪☞G(tchan-don)


Avez-vous de la monnaie ? : 㧪☞㧊㧞㔋┞₢G(tchandon-i
issǎmnikka)

Monsieur : 㝾 (ssi), après le nom de la personne / ㍶㌳G(sǂnsèng) soit


seul, soit après le nom.
Monsieur (madame) Kim : ₖ㝾G(Kim ssi)
Monsieur (madame): ㍶㌳┮ (sǂnsèng-nim)

203
Monsieur (madame) Kim : ₖ㍶㌳┮G(Kim sǂnsèng-nim)

Montagne : ㌆ (san)

Montrer : ⽊㡂㭒┺G(poyǂ-djuda) / ⽊㡂✲Ⰲ┺G(poyǂ-tǎrida), ce


dernier est honorifique / ṖⰂ䈚㭒┺ (kalik'yǂ-djuda)

Mouche : 䕢Ⰲ (p’ali)

Mouchoir : ㏦㑮Ị (son-sugǂn) Le mot Kleenex est entré dans les


mœurs.

Moustique : ⳾₆G(moki)

Mouton : 㟧G(yang) - La viande : 㟧ἶ₆G(yang-kogi) (rare en Corée)

Mouvement : 㤊☯G(undong)

Musée : ⹫ⶒὖG(pang-mul-gwan)

N
Nacre : 㧦ṲG(tchagè)

Nager : 䟊㡒䂮┺G(hè yǂm tch’ida)

Nation : ῃ⹒G(kung-min) ONU : on prononce UN à l'anglaise.

Ne... pas : 㰖㞠┺G(tchi ant'a) / ⴑ(tchi mot) / 㞠 (an) / ⴑ(mot). Ce


dernier adverbe contient une nuance d'impossibilité. Pour
l'emploi de ces négations, voir la grammaire.

Neige : ⑞G(nun). Ce mot se prononce long, contrairement à ⑞G(nun) qui


signifie « œil » etse prononce bref.
Il neige : ⑞㧊㢋┞┺G(nuni omnida), littéralement : « la neige
vient ».

Neuf : « nouveau »: ㌞ (sè), (homonyme de « oiseau ») (sèro-un) – sino-


coréen (sin)
Livre neuf : ㌞㺛(sè-tch'èk )

204
Il n' y a rien de nouveau : ㌞⪲㤊㧒㧊㛺㔋┞┺G(sèro-un ili
ǂpsǎmnida)
: le chiffre : 㞚䢟 (a-hop) - sino-coréen : ῂG(ku)

Niveau de langue : le niveau poli informel est connu sous le nom de


䟊㣪㼊 (hèyotch’é). Le niveau poli formel est appelé, lui 䞿㑒㼊G
(hapshotch’é)
G
Noir : Ỗ㦖 (kǂmǎn), du verbe Ỗ┺G(kǂmta)
Faire noir : 㠊⚷┺G(ǂdupta)
Vêtement noir : ὆㦖㢍G(komǎn ot)

Nom : 㧊⯚G(irǎm), désigne parfois le nom complet, mais plus


précisément le prénom. ㎇ⳛG(sǂng-myǂng) est le nom complet,
généralement composé de trois syllabes, une pour le nom de
famille, deux pour le prénom.
Comment vous appelez-vous ? : ╏㔶㦮G㎇ⳛ㧊Gⶊ㠝G㧛┞₢G
(tangsiné sǂng-myǂng-i muǂsimnikka)

Non : 㞚┞㣪G(ani-yo) / 㞚┯┞┺G(animnida), du verbe 㞚┞┺ (anida)


« ne pas être ».

Nord : ⺵㯱G(puk-tchok) (໭en hanja) / dans les mots composés : ⺵G


(puk), exemple : Pékin : ⺵ἓ (Puk-kyǂng), c'est-à-dire « la
capitale du nord ».

Nouilles : ῃ㑮 (kuksu)

Nourriture : 㔳⨟G(sing-nyang) / ⲏ㦚ộG(mogǎl-kǂt)

Nous : 㤆Ⰲ (uri). Les Coréens disent toujours : « notre père », « notre


maison », « notrePays » Voir la grammaire.

Novembre : 㕃㧒㤪 (sibil-wǂl), ou㕃㧒㤪╂G(sibil-wǂl-ta1) « onzième


mois.
G
Nuit : ⹺G(pam), mot homonyme de « châtaigne »- sino-coréen : 㟒G(ya)
Travail de nuit : 㟒Ṛ㧒G(yagan-il), 㟒G(ya) signifiant « nuit »,
ṚG(gan) « intervalle » et 㧒 (il) « travail ».

205
Nylon : On emploie ce mot prononcé à l'anglaise : « na-i-lon ».

O
Octobre : 㔲㤪 (si-wǂl) ou 㔲㤪╂G(si-wǂltal) (littéralement « dixième
mois »)

Œil : ⑞G(nun)

Œuf : 㞢G(al) / œuf de poule : /Ợ⧖G(kyéran) / ╂ẖG(talgyal)


Deux œufs sur le plat : (Fry tu gè)23
Œuf à la coque : ⹮㑯 (pansuk)
Œuf dur : ㌌㦖Ἒ⧖G(salmunkyéran )
Omelette : Prononcez « omlèt », comme en français.

Oignon : 㟧䕢G(yang-p’a)

Oiseau :G㌞ (sè)

Ongle : ㋄ⵐ䐇G(son-pal-t’op)

Onze : 㡊䞮⋮G(yǂl-hana), souvent abrégé en 㡊䞲G(yǂl-han).


Équivalent sino-coréen : 㕃 (sibil)

Opposition :⹮╖ (pantè)

Or : le métal : ⁞(kǎm)
Médaille d'or : ⁞Ⲫ╂G(kǎm médal)

Ordinateur : soit le mot anglais 䅊䜾䎆 « computer », soit (tchǂn-san-gi)

Oreille : ‖G(kwi)

Oreiller : ⻶Ṳ (pégè)

ORL : Oto-rhino-laryngologie (ibi-in-ukwa) -


Pour le médecin, ajouter : (ǎisa)

23
« Fry » est une approximation de l'anglais « fried eggs ». Le numérarif à
employer avec les oeufs est (gè).

206
Ormeau :G㩚⽋(tchǂnbok),

Où : 㠊❪G(ǂdi) / 㠊❪㠦G(ǂdi-é), parfois contracté en 㠊◆G(ǂdé)


Où sommes-nous ?: 㧛┞₢(yǂgigaǂdi imnikka)
Où habitez-vous ? : 㠊❪㌂㕃┞₢G(ǂdi sasimnikka)
Quelle direction ? : 㠊ⓦ㴓 (ǂnǎ-ttchok)

Oublier : 㧠┺ (idta)

Ouest : ㉐㯱G(sǂtchok) - en composition : ㉐G(sǂ)


Grande Porte de l'Ouest : ㍲╖ⶎG(sǂdèmun)
L'Occident : ㍲㟧G(sǂ-yang)
Un Occidental : ㍲㟧㌂⧢G(sǂyang saram)

Oui : 㡞 (yé), souvent prononcé ⍺ (né). Attention : après une question


négative, ce mot confirme la question, c'est-à-dire qu'il
correspond à un « non » français.

Ouvrir : 㡊┺ (yǂlda), radical modifié : 㡊㠊G(yorǂ)


J'ai ouvert la fenêtre : 㺓ⶎ㦚㡊㠞㔋┞┺G(tch'ang-munǎl
yǂrǂssǎmnida )

P
Pain : ニG(ppang), ce mot désigne pratiquement tout ce qui est fait avec
de la farine.
Boulangerie se dit ニ㰧G(ppang-djip), littéralement « maison du
pain », ou « bakery ».

Paix : 䘟䢪G(p'yǂng-hwa)
Paisible : 䘟䢪⪲㤊G(p'yǂng-hwa-ro-un)
G
Panne : ἶ㧻G(kodjang)
Être en panne : ἶ㧻㭧㧊┺G(kodjang djung ida)

Pantalon : ⹪㰖(padji)

Papier : 㫛㧊(tchong-i) - en composition : 㰖(tchi)

207
Papier à lettre : 䘎㰖㰖G(p'yǂn-dji dji)
Papier journal : 㔶ⶎ㰖G(sin-mun dji)

Parapluie : 㤆㌆G(usan)

Parc (public) : Ὃ㤦G(kong wǂn)

Parce que : ➢ⶎ㠦G(ttèmunè), après un nom ou un nom verbal. Voir la


grammaire.
... parce que vous étiez en retard : ╏㔶㧊⓼㦒㎾₆➢ⶎ㠦G
(tangsini nǎdjǎ-syǂk-ki ttèmunè)
J'ai été mis en retard à cause d'un accident : ㌂ἶG➢ⶎ㠦G
⓼㠞㔋┞┺G(sago ttèmunè nǎ-djǂssǎmnida)

Pardonner : 㣿㍲䞮┺G(yongsǂhada)

Parking : 㭒㹾㧻G(djutch’adjang)

Parler : Ⱖ䞮┺G(mal hada). Narrer : 㧊㟒₆䞮┺G(i -yagi hada)


Veuillez parler français : ⿞㠊⪲Ⱖ䟊㭒㎎㣪 (purǂro mal
hèdjuséyo) ou ⿞㠊⪲䟊㭒㎎㣪G(purǂ'ro hèdjuséyo)
C'est ce qu'on m'a dit : ⁎⩆㧊㟒₆㧛┞┺G(kǎrǂn i-yagi
imnida)
Racontez-moi : 㧊㟒₆㫖䟊㭒㎎㣪G(i-yagi tchǂm hèdjuséyo)
G
Partir : 㿲⹲䞮┺(tch’ulbal hada) /⟶⋮┺ (ttǂnada)
A quelle heure partons-nous ? : ⳝ㔲㠦㿲⹲䞿┞₢G(myǂs-si-é
tch'ulbal hamnikka)
A partir de : ⿖䎆G(put'ǂ). Voir la grammaire.

Parc : Ὃ㤦G(kongwǂn)

Passeport : 㡂ῢ (yǂkwǂn)
J'ai perdu mon passeport : 㡂ῢ㦚㧙㠞㔋┞┺G(yǂkwǂn-ǎl
irǂssǎmnida)

Passer : 㰖⋮┺G(tchinada)

Patchim (consonne finale d’une syllabe) : ⹱䂾G(patch’im)

208
Patriotisme : 㞶ῃ㕂 (èguksim)

Paysan : ⏣⿖G(nong-bu)

Pêche (fruit): ⽋㒃㞚G(poksung-a)

Pêche : L'activité (à la ligne) : ⋰㔲㰞G(naksidjil)


- soit à la ligne, soit au filet : ἶ₆㧷゚ (kogi tchabi), ici ἶ₆G
(kogi) signifie « poisson » et 㧷゚G(tchabi) « prise ». Voir
« viande ».

Peinture : 䢪G(hwa)

Perdre : 㧙┺G(ilda)
J'ai perdu mon sac. Ṗ⹿㦚㧙㠞㔋┞┺. (kabangǎl
ilǂssǎmnida)

Père : 㞚⻚㰖G(abǂdji) - forme honorifique : 㞚⻚┮ (abǂnim)


Le prêtre : 㔶⿖┮GOsinbunim)

Permettre : 䠞⧓䞮┺G(hǂrak-hada), radical modifié : 䠞⧓䟊(hǂrak-hè)


Si les circonstances le permettent : ㌂㩫㧊䠞⧓䞮ⳊG(sadjǂng-i
hǂrak-hamyǂn)
Permis (l'adjectif): 䠞⧓♲G(hǂrak-tǎèn)
Permis de conduire : 㤊㩚Ⳋ䠞G(undjǂnmyǂnǂ)
Permis de conduire international : ῃ㩲㤊㩫Ⳋ䠞G(kuk-tché
undjǂn myǂnǂ)

Personne : une personne : ㌂⧢G(saram)


Au sens négatif : 㞚ⶊ☚ (amudo)
Personne ne le sait : 㞚ⶊ☚⁎ộ㤎⳾⯛┞⋮ (amudo kǎ gǂsǎl
morǎmnida). Voir les pronoms indéfinis dans la grammaire.

Peu (un) : 㫆⁞G(tchogǎm)

Peuple : on forme des composés avec le mot sino-coréen ⹒G(min).


Peuple (d'un pays): ῃ⹒G(kung-min)
Habitants d'une ville : 㔲⹒G(si-min)
Population : ῃ⹒G(kung-min)

209
Peut-être :G㞚ⰞG(ama) ou 㞚Ⱎ☚G(amado)
Peut-être a-t-il oublié le rendez-vous : 㞚Ⱎ☚G⁎⓪G㟓㏣㦚G
㧠㦖ộṯ㔋┞┺G(amado kǎnǎn yaksogǎl idjǎn gǂtkas-
sǎmnida)

Pharmacie : 㟓ῃG(yak-kuk), si c'est une pharmacie du premier degré, qui


fabrique les préparations.
Une pharmacie du second degré, simple revendeur, se dit 㟓⹿G
(yak-pang).
Pharmacien : 㟓㌂G(yak-sa)

Photo : ㌂㰚G(sadjin)
Photographier : ㌂㰚㦚㹣┺G(sadjinǎl tchikta)
Photo en couleur : 㻲㡆㌟㌂㰚G(tch'ǂn-yǂn-sèk-sadjin)
Photo en noir et blanc : 䦧⺇㌂㰚G(hǎk-pèk sadjin)
Développer une photo : ㌂㰚㦚䡚㌗䞮┺G(sadjinǎl hyǂn-sang
hada)
Agrandir une photo : ㌂㰚㦚䢫╖㔲䋺┺G(sadjinǎl hwaktè
sik'ida)
Appareil photo : caméra
Photographe : ㌂㰚㌂G(sadjin-sa)
Veuillez tirer cette photo en trois exemplaires :
㧊㌂㰚㍳㧻ヒ㭒㎎㣪G(i sadjin, sǂk tchang ppèdjuséyo)
Pouvez-vous me photographier ? :G⋮⯒G㹣㠊㭒㔺₢㣪G(narǎl
tchigǂdjusilkayo)

Photocopieuse : ⽋㌂₆G(poksagi)

Piété filiale : 䣾☚G(hyodo)

Piqûre : (médicale) 㭒㌂G(tchusa)


Piquer : 㭒㌂⯒G⏩┺G(tchusa-rǎl not'a)
Se faire piquer : 㭒㌂⯒Gⰴ┺G(tchusa-rǎl mat-ta)
G
Plan : Le projet : Ἒ䣣G(kyé-hǎèk)
Le plan d'architecte : ㍺ἚG(sǂlgyé)
Géographique :G㰖☚ (tchido)
Ministère de la Planification économique : ἓ㩲₆䣣㤦 (kyǂng-
djé ki-hǎègwǂn)

210
Plateau (l'ustensile) : 㨗⹮G(tchèng-ban)

Pleurer : 㤎┺G(ulda)

Pluie : ゚G(pi)
Pleuvoir : ゚Ṗ㡺┺G(piga oda), 㡺┺ (oda) est le verbe
« venir »

Plus : ▪(tǂ) / ▪Ⱔ㧊G(tǂmani)


Pusan est plus loin que Taegu : ⿖㌆㦖G╖ῂ⽊┺G▪ⲟ┞┺G
(Pusan-un Tègu poda tǂ mǂmnida)
Donnez-m'en un peu plus : 㫖▪㭒㔺₢㣪G(tchom tǂ
djusilkayo)
Beaucoup plus : 䤾㞂G(hwǂlssin)
L'avion est beaucoup plus rapide que la voiture : 㧦☯㹾G⽊┺G
゚䟟₆Ṗ䤾㞂ザ⯛┞┺G(tchadong-tch'a poda pi-hèng-giga
hwǂlssin pparǎmnida)

Pneu : Le mot anglais « tire », prononcé « t' a-ir »

Poire : ⺆G(pè); homonyme de « bateau » et « ventre ».


Poirier : ⋮ⶊG(pè-namu)

Poisson : ㌳㍶ (sèng-sǂn) / ⶒἶ₆G(mulkogi), littéralement : « viande


d'eau » - sino-coréen 㠊G(ǂ) en composition.

Poitrine : Ṗ㔊G (kisǎm)

Poivre : 䤚㿪G(hutch'u) / 䤚㿪Ṗ⬾ (hutch'u-karu), littéralement :


« poudre de poivre »

Police : ἓ㺆G(kyǂng-tch'al)
Policier : ἓ㺆ὖG(kyǂng-tch'al-gwan)
Commissariat : ἓ㺆㍲G(kyǂng-tch'al-sǂ)

Pomme : ㌂ὒ (sagwa), homonyme de « excuse »


Pommier : ㌂ὒ⋮ⶊG(sagwa namu)
Pomme de terre : Ṧ㧦 (kamdja)

211
Pompier : ㏢⹿㑮 (sopangsu)
Caserne de pompiers : ㏢⹿㍲ (sopangsǂ)

Pont : ┺ⰂG(tari), homonyme de « jambe ». Sino-coréen : ᾦG(kyo)


Franchir un pontGaG┺Ⰲ⯒GỊ⍞Ṗ┺G(tarirǎlkǂn-nǂ-kada)

Population : Voir « peuple »

Porte : ⶎG(mun)
Ouvrir une porte : ⶎ㦚G㡊┺G(munǎl yolda)
Fermer une porte : ⶎ㦚G✹┺G(munǎl tat-ta)

Poste : Bureau de poste : 㤆㼊ῃG(utch' é-guk)


Facteur : 㤆㼊⿖G(utch' é-bu)
Boîte à lettres : 㤆㼊䐋G(utch'é-t'ong)
Boîte postale : ㌂㍲䞾G(sasǂ-ham)
Ministère des PTT : 㼊㔶⿖G(tch'é-sin-bu)
G
Pou : 㧊G(i)

Poule : ╃G(tak) avec un l muet, sauf dans ╂ẖG(talgyal) « œuf ».


Viande de poule : ╃ἶ₆G(tak-kogi) ╃(tak) désigne aussi bien
le coq que la poule. Si l’on veut préciser on dit : 㑮╃G(sut'ak)
« coq » et 㞪╃G(am-t'ak) « poule ».

Poumon : 䠞䕢G(hǂ-p’a) / 䘦 (p’è)

Pourquoi : 㢲G(wè) / ⶊ㠝➢ⶎ㠦G(muǂttèmunè).


Cette dernière expression, littéralement « à cause de quoi »,
s'emploie quand on attend pour réponse une cause précise.
Pourquoi n'êtes-vous pas venu hier ? :
ⶊ㠝➢ⶎ㠦㠊㩲㞞㝘㎾㠊㣪(muǂt-tèmunè ǂdjé an osyǂssǂyo)
Pourquoi avez-vous acheté une voiture japonaise ? : 㢲G㧒㩲G
㹾⯒G㌂㎾㠊㣪G(wè iltché tch'arǎl sasyǂssǂyo)
C'est pourquoi : ⁎⧮㍲G(kurèsǂ)

Pouvoir : en français, ce verbe s'emploie toujours accompagné d'un autre


verbe à l'infinitif, parfois sous-entendu : « je peux faire », « je

212
peux » En coréen, comme nous l'avons vu dans la grammaire, les
tournures généralement employées sont les suivantes :
10 participe futur du verbe 㑮㧞┺G(su it-ta), ce qui signifie
littéralement : « il y a le moyen de ».
On peut réparer cette machine : 㧊₆Ἒ⯒ἶ䂶㑮㧞㔋┞┺G(i
kigyé-rǎl kotch'il-su issǎmnida)
20 radical modifié du verbe +☚(to) +㫡┺G(tchot' a). Le sens en
est : « il est bon de… » « il serait bien que. ».
Puis-je entrer ?: ✺㠊Ṗ☚㫡㔋┞₢G(tǎrǂ-kado tchosǎmnikka)
Ne pas pouvoir : on remplace 㢼┺G(itta) par 㛺┺G(ǂpta) dans la
première tournure :
On ne peut pas réparer cette machine : 㧊₆Ἒ⯒Gἶ䂶㑮G
㠜㔋┞┺G(i kigyé-rǎ1 kotch'il-su ǂpsumnida)

Premier : 㼁㱎G(tch'ǂt-ttchè) / sino-coréen : 㩲㧒(tché-il)

Préparer : 㭖゚䞮┺G(djunpi-hada)

Président : de la République : ╖䐋⬷GOtè-t'ong-nyǂng)


d'une association, d'un groupe : 䣢㧻G(huèdjang)

Prêtre : 㔶⿖┮G(sinbunim)

Printemps : ⽚(pom) - sino-coréen : 㿮 (tch'un)


G
Prix : Ṩ (kap) Notez que le s final se prononce si le mot est suivi d'une
voyelle : Ṩ㧊(kapsi) / Ṗỿ (kagǂk).
Combien coûte ?: 㠒Ⱎ㧛┞₢ (ǂlma imnikka)
Une montre de prix : Ṩ㧊㧞⓪㔲Ἒ (kapsi in-nǎn sigyé)
Sans valeur : Ṩ㧊㛺⓪G(kapsiǂmnǎn)
Augmenter le prix : Ṩ㦚㢂“㧊┺G(kapsǎl ol-lida)
Baisser le prix : Ṩ㦚⌊Ⰲ┺G(kapsǎl nèrida)

Problème : ⶎ㩲 (mundjé)

Prochain : ┺㦢 (ta-ǎm) - sino-coréen : ⌊ (nè)


Dimanche prochain : ┺㦢G㧒㣪㧒G(ta-ǎm il-yo-il)
L'année prochaine : ⌊⎚G(nènyǂn)

213
Professeur : ㉔㈑G(sǂnsèng). Pour s’adresser respectueusement : ㉔㈑␌G
(sǂnsèng-nim).

Prolétariat : ⶊ㌆Ợ (musan kyégǎp)

Promesse : 㟓㏣G(yaksok)

Propre : ₾⊭䞲G(kkè-kkǎt'an), du verbe ₾⊭䞮┺G(kkè-kkǎt'hada),


« être propre »

Proprement : ₾⊭㧊G(kkè-kkǎsi)

Propreté : 㷡㋀G(t’chǂng-su), 豝荔en hanja

Prune : 㡺㟥G(oyat)

Pull : Employer le mot anglais « sweater ».

Pus : ἶ⯚G(korǎm)

Q
Quand : Voir la grammaire (propositions subordonnées). Employer la
tournure en ⳊG(myǂn) s'il s'agit d'une hypothèse et celle en
(participe futur + nè), s'il s'agit de se référer à un moment précis.
Quand tu auras fini de lire le journal, prête-le moi 㔶ⶒ⭆G┺G
㧓ἶG⋮ⳊG⌊ỢGア⩺㭒㠊㣪G(sinmunǎl ta ilko namyǂn nègé
pil-liǂdju-ǂyo)
Hier, quand il a plu, j'étais dans mon bureau : 㠊㩲G゚ṖG㢂➢G
㌂ⶊ㔺㠦G㧞㠞㔋┞┺G(ǂdjé piga olttè samusilé issǂssǎmnida)

Quand ? : 㠎㩲G(ǂndjé)
Quand pourrez-vous venir ? : 㠎㩲G㡺㔺G㑮G㧞Ỷ㔋┞₢G(ǂndjé
osil su ik-kèssǎmnikka)

Quarante : Sino-coréen : ㌂㕃G(sasip), le plus employé / Ⱎ䦪G(ma-hǎn)

Quatorze : 㡊⎍G(yǂl-lét) / sino-coréen : 㕃㌂G(sipsa)

Quatre : ⎍G(nét) ou ⍺ (né) / sino-coréen : ㌂G(sa)


Quatre hommes : ㌂⧢⍺ⳛG(saram né myǂng)

214
Penser à l'usage des numératifs. Voir la grammaire.

Quel : 㠊⟺G(ǂt-tǂn) / 㠊⟶䞲G(ǂt-tǂ-han) / 㠊ⓦG(ǂnǎ)


A la question : 㠊⟺G䞯ᾦ㠦G┺┞⌦G(ǂt-tǂn hak-kyo-é
taninya), « à quelle sorte d'école vas-tu ? », on répondra par
exemple : 㔺㠛䞯ᾦ㠦┺┯┺G(sil-ǂp hak-kyo-é tanimnida) ;
« je fréquente une école technique » ; mais à la question :
㠊ⓦ䞯ᾦG(onǎ hakkyo), on répondra en donnant le nom de
l'école.
Quelle direction ? : 㠊ⓦ㴓 (ǂnǎ-ttchok)

Question : 㰞ⶎ (tchilmun)
Poser une question : 㰞ⶎ䞮┺G(tchilmun hada)

Qui : ⑚ῂG(nugu), dont le nominatif est ⑚ṖG(nuga). Voir la grammaire.

Quinze : 㡊┺㎅G(yǂltasǂt) / sino-coréen : 㕃㡺(sibo)

Quoi : ⶊ㠝G(muǂt) souvent simplifié en ⶊ㠊G(muǂ)


Que désirez-vous ? : ⶊ㠝㦚G⹪⧣┞₢ (muǂsǎl paramnikka)
A quoi pensez-vous ?:Gⶊ㠝㦚㌳ṗ䞿┞₢GG(muǂsǎl sèng-gak-
hamnikka)

R
Radio : Employer ce mot.
Émission de radio : ⧒❪㡺⹿㏷G(radio pang-song)
KBS radio : Ṳ゚㞶㓺⹿㏷ῃG(kèbièsǎ pang-song-guk)
Transistor : employer ce mot
Radiographie : 㠧㓺⩞㧊㌂㰚G(èksǎrèi sadjin)

Radis : ⶊ (mu)

Rare : ✲ⶎG(tǎmun), du verbe✲ⶒ┺G(tǎmulda) « être rare »


Rarement : ✲ⶒỢG(tǎmulgé)
C'est une chose que l'on voit rarement : ⽊₆✲ⶎ㧒㧛┞┺G
(pogi tǎmun il imnida)

Rasoir : Ⳋ☚₆ (myǂndogi)


Rasoir électrique : 㩚₆Ⳋ₆G(tchǂn-gi myǂndogi)
Se raser : Ⳋ☚䞮┺G(myǂndo hada)

215
Rein : 㔶㧻G(sindjang) /䆿䕻G(k’ong p’at)

Renard : 㡂㤆 (yǂ-u)

Récent : 㾲⁒G(tch'ǎé-gǎn)
Il est venu récemment : ⁎ṖG㾲⁒㠦G㢪㔋┞┺G(kǎga
tch'ǎégǎné wassǎmnida)

Rencontrer : Ⱒ⋮┺G(man-nada) – Ⱒ⋮⽊┺ (man-na-poda),


littéralement : « rencontrer et voir ».
Nous nous sommes déjà rencontrés : 㤆ⰂG㍲⪲GⰢ⋮⽎G㧒㧊G
㧞㔋┞┺GG(uri sǂro man-nabon ili issǎmnida) (mot-à-mot :
nous mutuellement se rencontrer le fait il y a)

Rendez-vous : 㟓㏣G(yaksok), mot qui signifie « promesse »


Fixons un rendez-vous : Ⱒ⋶G㟓㏣㦚G䞿㔲┺G(man-nal yak-
sogǎl hapsida)
G
Renseignement :(donné par un guide, une hôtesse): 㞞⌊ (an-nè)
Information : 㩫⽊(tchǂng-bo)

Réparer : ἶ䂮⋮ (kotch'ida) / 㑮Ⰲ䞮┺G(suri-hadà}


Le premier verbe s'emploie pour : un malade, une maladie, une
montre, un vêtement, un bâtiment, une erreur, un texte, un
défaut, etc. Le second, pour la réparation (d'une machine...), le
dépannage, la réfection (d'une maison).

Repas : 㔳㌂G(siksa)
Petit déjeuner : 㫆⹮G(tchoban) /㞚䂾G(atch'im) / 㞚䂾⹻G
(atch'impap)
Repas de midi : 㩦㕂G(tchǂmsim)
Repas du soir : 㩚⎗G(tchǂnyǂk)
A table ! (très familier) : ⹻ⲏ㧦G(pap mǂk-tcha)
formel : 㔳㌂䞿㔲┺G(siksa hapsida)

Repasser (un vêtement): ┺Ⱂ㰞䞮┺G(tarimdjil hada)

216
Réservation : 㡞㟓G(yé-yak)
Réserver (une chambre, une place...): 㡞㟓䞮┺G(yé-yakhada)
Cette chambre est réservée : 㧊⹿㧊㡞㟓♮㠊㧞㔋┞┺G(i pang-
i yé-yak tǎè-ǂ issǎmnida)
J'annule ma réservation : 㡞㟓㦚G䀾㏢䞿┞┺ (yé-yagǎl tch'ǎiso
hamnida)

Restaurant : 㦢㔳㩦G(ǎmsik-tchǂm) / 㔳╏G(siktang)


Le premier mot ne désigne que le restaurant au sens habituel. Le
deuxième désigne aussi la salle à manger et la cantine.

Retard (être en) : ⓼┺G(nǎt-ta) - Voir « tard ».

Réunion : ⯜㢸 (mo-im)

Réveiller : ₾㤆┺G(kkè-uda), radical modifié : ₾㤢G(kkèwǂ)


Veuillez me réveiller demain matin à 6 heures
⌊㧒G㞚䂾G㡂㌕㠦G⋮⯒G₾㤢㭒㎎㣪G
(nè-il atch'im yǂsǂssi-é narǎl kkèwǂdjuséyo)

Revoir (au) :
A celui qui part : 㞞⎫䧞Ṗ㕃㔲㡺G(an-nyǂng-hi kasipsio)
A celui qui reste : 㞞⎫䧞Ἒ㕃㔲㡺G(an-nyǂng-i kyésispsio)
Revoyons-nous ! : ┺㔲Ⱒ⋿㔲┺G(tasi man-napsida)

Révolution : 䜵ⳛG(hyǂng-myǂng)

Rhume : Voir « grippe »Ṧ₆ (kam-gi)

Rien : 㞚ⶊộ☚G(amugǂt-to), littéralement « aucune chose »


Je ne peux rien faire : ⋮⓪㞚ⶊộ☚䞶㑮Ṗ㛺㔋┞┺G(nanǎn
amugǂt-to hal suga ǂpsǎmnida)
Cela ne fait rien : 㻲Ⱒ㠦㣪G(tch’ǂn man yé yo)

Rire : 㤙┺ (ǎtta)

Rivière : ṫG(kang) 紗en hanja / ⌊G(nè)


Le bord de la rivière : ⎍Ṗ (nètka)

217
Riz : Avant le repiquage : ⳾G(mo)
Sur pied : ⼒ (pyǂ)
En grains : 㕖 (ssal)
Cuit : ⹻G(pap). Ce dernier mot est synonyme de repas et de
nourriture pour les humains et les animaux.

Rizière : ⏒G(non) -sino-coréen : 㩚G(tchǂn), employé en composition

Robe : Employer le mot anglais « one piece ».

Roue : ⹪䊊G(pak'ǎi)

Rouge : ゾṚG(ppalgan) /⿞⁒ (pulgǎn) - sino-coréen : 䢣G(hong)


Vin rouge : ゾṚ䙂☚㭒G(ppalgan p'ododju)

Route : ☚⪲G(toro) / ₎G(kil)


Autoroute : ἶ㏣☚⪲G(kosok-toro)

Russie : ⩂㔲㞚G(Rǂsi-a)-

S
Sac : de voyage : Ṗ⹿G(kabang)
à main : 䟎✲⺇G(hèndupèk), de l'anglais « hand-bag »
de blé, de farine...: ⿖╖G(pudè)

Saint : Ệ⬿ (kǂ-luk)
Sainteté : Ệ⬿䞾G(kǂ-luk-ham)

Salaire : 㤪 G(wǂl-gǎp)

Sale (être) : ▪Ⰲ㤊 (tǂli-un)

Salle d’opération : 㑮㑶㧻G(susuldjang)G

Samedi : 䏶㣪㧒G(t'o-yo-il), littéralement : « jour dela terre »

Samsung (groupe industriel) : ㌒㎇⁎⭏Gen hanja : 葱茷 (trois étoiles)

Sang : 䡞㞷G(hyǂl-èk)

218
Sauce : Employer ce mot
Mayonnaise : dire « mayonnaise sauce »
Sauce de soja : Ṛ㧻G(kan-djang)

Sauter : ⥆┺G(ttwida)

Sauterelle : ⰺ⣲₆G(mèttugi)

Savoir : 㞢┺G(alda), radical modifié : 㞢㞚G(ara)


Connaissez-vous le chemin ? ₎㦚㞚㕃┞₢G(kirǎl asimnikka)
Je sais réparer cette machine : 㧊₆Ἒ⯒Gἶ䂶G㭚G㞫┞┺G(i
kigyé-rǎl kotch'il tchul amnida)
Je ne connais pas cet homme : 㧊㌂⧢㦚G㞢㰖Gⴑ䞿┞┺ (i
saram-ǎl aldji mot-hamnida)
Ne pas savoir : ⳾⯊┺ (morǎda), radical modifié : ⴆ⧒ (mol-
la)
Je ne sais pas : ⳾⯛┞⋮G(morǎmnida), souvent adouci par 㧮G
(tchal) placé devant.

Savon : ゚⑚(pinu)
Savon en poudre : Ṗ⬾゚⑚G(karu pinu)
Savon de toilette : ㎎㑮゚⑚G(sésu pinu)
Savon de lessive : ゾ⧮゚⑚G(ppal-lè pinu)

Secrétaire : ゚㍲G(pisǂ) /㍲₆G(sǂgi)


Secrétaire général : ㌂ⶊ㿪㧻G(samu tch'ǂng-djang)
Secrétariat : ゚㍲㔺G(pisǂsil)

Sel : ㏢⁞ (sogǎm)
Saler : ㏢⁞㦚䂮┺G(sogǎm-ǎl tch'ida)

Semaine : 㭒ṚG(tchugan) /㭒㧒G(tchu-il)-dans les mots composés : 㭒


(tchu),
La semaine prochaine : ⌊㭒G(nèdju)
Actualités de la semaine : 㭒ṚⓊ㓺 (tchugan nyu-su)
Pendant une semaine : 䞲㭒㧒☯㞞G(han dju-il tong-an)

Sept : 㧒὇G(ilgop) - sino-coréen : 䂶G(tch'il)G

219
Septembre : ῂ㤪G(ku-wǂl) ou ῂ㤪╂G(ku-wǂl-tal), littéralement :
« neuvième mois ».

Serpent :G⺖ (pèm)

Serviette (en cuir) : 㺛Ṗ⹿G(tch'èk kabang)


de toilette : ㎎㑮㑮ỊG(sésusugǂn)
hygiénique : 㤪ἓ╖G(wǂl-gyǂng-dè)
de table : ⌛䋾G(nèpkin), le mot anglais « napkin »

Siècle : ㎎₆G(ségi)
Un demi-siècle : ⹮㎎₆G(pan-ségi)
Le XXesiècle : 㧊㕃㎎₆G(isip ségi)

Signature : 㕎㧎G(ssa-in) /☚㧻G (dodjang)

Silla : 㐔⢰G(sin-la), l’un des trois royaumes de l’ancienne Corée (en


hanja : 蘝绕)

Six : 㡂㎅G(yosǂt) - sino-coréen : 㥷(yuk), souvent abrégé en 㥶(yu)

Ski : 㓺䋺G(ski)

Slip : le mot anglais « panties » prononcé « pènti ».

Socialisme : ㌂䣢㭒㦮G(sahǎè-dju-i)
Parti socialiste : ㌂䣢╏ (sahǎè-dang)
Un socialiste : ㌂䣢㭒㦮┺G (sahǎè-djǎ-i-dja)

Société : ㌂䣢G(sahǎè)
Vie sociale : ㌂䣢㌳䢲G(sahǎè sèng-hwal)
Société commerciale : 䣢㌂G(hǎèsa)
Association : 䣢G(hǎè), en suffixe après le nom de l'association.

Soie : ゚┾G(pidan) / ⳛ㭒G(myong-dju) et le mot anglais « silk ».

Soigner : un malade : Ṛ䢎䞮┺G(kanohada) / 䂮⬢䞮┺ (tch'i-ryo hada)


Soins : Ṛ䢎 (kano) /䂮⬢G(tch' i -ryo )
G

220
Soir : 㩖⎗G(tchǂnyǂk), ce mot signifie aussi « repas du soir » / ⹺G(pam)
qui signifie surtout « nuit ».

Soixante : 㥷㕃G(yuk-sip)- / 㡞㑲G(yésun)


Le soixantième anniversaire : 䢮ṧG(hwang-gap)

Soixante-dix : 䂶㕃G(tch'il-sip) / 㧒䦪G(irǎn)

Somnifère : 㑮Ⳋ㩲 (sumyǂn-djé)

Sortir : (en s'éloignant)G⋮Ṗ┺ (nagada) / (en venant)G⋮㡺┺ (naoda)


S'absenter : 㣎㿲䞮┺G(ǎètch'ul hada)

Soupe : ῃG(kuk) - / ῃⶒG(kung-mul)- suffixe sino-coréen : 䌫 (t'ang)

Sourire (nom) : ⹎㏢G(miso)

Souris : 㮦G(tchwi)

Sous : 㞚⧮G(arè), 㞚⧮㠦G(arè-é) /⹧ (mit), ⹧㠦(mit'é)


La photocopieuse est à l'étage inférieur :
⽋㌂₆Ṗ㞚⧮䂋㠦㧞㔋┞┺G(poksagi-ga arè tch'ǎng-é
issǎmnida)
La maison est sous les arbres : 㰧㦖⋮ⶊ⹧㠦㧞㔋┞┺ (tchibǎn
namu mit'é issǎmnida)
Un subordonné : 㞚⨁㌂⧢G(arès-saram) NB : le (s) ajouté à
㞚⧮G(arè) est un ancien génitif.

Souvent : 㧦㭒G(tcha-dju)

Spécial : 䔏⼚G(t'ǎkpyǂl)

Sucre : ㍺䌫G(sǂl-t' ang)


Sucre en poudre : ㍺䌫Ṗ⬾G(sǂl-t'ang karu)
Sucre en morceaux : ṗ㍺䌫G(kak sǂl-t'ang)

Sud : ⋾G(nam) /⋾㴓G(nam-ttchok)


La Montagne du Sud : ⋾㌆G(Nam-san)
La Grande Porte du Sud : ⋾╖ⶎG(Namdèmun)

221
Afrique du Sud : ⋾㞚䝚Ⰲ₢G(Nam Ap'ǎrikka)
Amérique du Sud : ⋾⹎G(Nam-mi)
la Corée du Sud : 㧊⋾G(Inam) / ⋾䞲G(Nam-Han)

Supermarché : employer le mot anglais « supermarket ».

Sur : 㥚G(wi) /㥚㠦G(wi-é). Voir la grammaire.

Syndicat : ⏎☯㫆䞿G(nodong djohap)

T
Tabac : ╊⺆G(tambè). Voir « cigarettes ».

Table : employer le mot « table » prononcé à l'anglaise / G


G 䌗㧦 (t’akdja)
Table (à manger) 㔳䌗G(sik-t'ak)

Taekwondo : 䌲ῢ☚G(t’aekwǂndo)

Tailleur : 㟧⽋㨂┾㌂G( yang-bok tchèdansa)


Tailleur pour dames : 㟧㧻㨂┾㌂G(yang-djang tchèdansa)

Tard : ⓼ỢG(nǎk-ké), du verbe « être en retard »


Veuillez excuser mon retard : ⓼㠊㍲G㬚㏷G䞿┞┺G(nǎdjǂsǂ
tchǎè-song hamnida)

Taxi : Prononcer ce mot à l'anglaise.

Tchaebol (trust, groupe d’entreprises) ; 㨂⻢ (觰茳 en hanja)

Télécommunications : 㩚₆䐋㔶G(tchǂn-gi-t'ong-sin)

Téléphone : 㩚䢪G(tchǂn-wa)
Téléphoner : 㩚䢪䞮┺G(tchǂn-wahada)
Appelez un taxi par téléphone : 㩚䢪⪲䌳㔲⯒⿞⩂㭒㎎㣪G
(tchǂn-wa-ro t'èksi-rǎl pul-lǂ-djuséyo)
C'est occupé : 䐋䢪㭧㧛┞┺G(t'ong-wa djung imnida)

222
Télévision : Le mot le plus employé est 䎪⩞゚G(télébi) / 䎪⩞゚㩚G
(télébidjǂn)
Émission de télévision : 䎪⩞゚⹿㏷G(télébi pang-song)

Température : ₆䤚G(kihu) /㡾☚G(ondo)


Température du corps : 㼊㡾(tch'é-on). Voir « fièvre »

Temps : La durée : ➢G(ttè) / 㔲ṚG(sigan)


Le loisir : 㡂㥶G(yǂ-yu)
Le temps qu'il fait : ⋶㝾G(nalssi) /₆䤚G(kihu)

Terre : 㰖ῂG(tchigu), en hanja : 譛纘 (terre –globe)

Tête : ⲎⰂG(mǂri). Ce mot désigne aussi la chevelure.


J'ai mal à la tête : ⲎⰂṖ㞚䝫┞┺G(mǂri-ga ap'ǎmnida)

Textile : 㰗ⶒ(tching-mul) synthétique : 䞿㎇㍲㥶G(hap-sǂng-sǂmyu)


Usine textile : ⹿㰗Ὃ㧻G(pangdjik kong-djang)

Thé : 㹾G(tch'a) - dans les mots composés : ┺ (ta)


Salon de thé : ⋮⹿G(tabang)
Thé d'orge : ⽊Ⰲ㹾G(pori-tch' a)
Thé au ginseng : 㧎㌒㹾G(insam-tch' a)
Prenons une tasse de thé : 㹾䞲㧪䞿㔲┺G(tch’ahan djan
hapsida)

Théâtre (activité) : 㡆⁏G(yǂn-gǎk)


Le local : ⁏㧻G(kǎk-tchang). Ce mot désigne aussi la salle de
cinéma.

Ticket : voir « billet ».

Tigre : 䢎⧧㧊 (ho-ran-i)

Timbre : 㤆䚲G(up'yo)
Timbre fiscal : 㧎㰖G(indji)

Tiroir : ㉐⧣G(sǂrap)

223
Tissu : 㢍ṦG(ot-kam) / 䦊㰖(hyudji)

Toilettes : 䢪㧻㔺(hwa-djang-sil)
Où sont les toilettes ? 䢪㧻㔺G㠊❪㧛┞₢G(hwa djang-sil
ǂdimnikka)

Tomber : ⟾㠊㰖┺G(ttǂ lǂdjida)

Tortue : Ệ⿗ (kǂbuk)

Tôt : verbe « être tôt »: 㧊⯊┺G(irǎda)


Adverbe : 㧒㹣G(il-ttchik)
Demain j'arriverai tôt : ⌊㧒G㧒㹣G㡺Ỷ㔋┞┺G(nè-il il-ttchig
ogèssǎnnida)
Il est encore tôt : 㞚㰗G㧊⯛┞┺G(adjik irǎmnida)
De bon matin : 㧊⯎㞚䂾㠦G(irǎn atch' imé)

Toujours : 㠎㩲⋮G(ǂndjéna) / 䟃㌗G(hang-sang)


Il faut toujours bien entretenir le moteur : 㠪㰚㦚G䟃㌗G㧮G
⽊㭖䞮☚⪳䞿㔲┺GG(èn-djin-ǎl hang-sang tchal podjǂn
hadorok hapsida)

Touriste : ὖὧṳG(kwangwang-gèk)

Tous, tout : ⳾✶G(modǎn): Tous les hommes : ⳾✶㌂⧢G(modǎn


saram) / 㩚㼊G(tchǂn-tch'é) :
La compagnie dans son entier : 䣢㌂㩚㼊G(hwèsa tchǂn-tch'é)
㩚⿖(tchǂn-bu)
Tous les membres de la compagnie : 䣢㌂㤦㩚⿖G(hwèsa-wǂn
tchǂn-bu)
㡾ṬG(ongat): Tous les moyens (toutes les sortes de...) 㡾Ṭ⹿⻫G
(ongat pang-bǂp)

Traduire : par écrit : ⻞㡃䞮┺G(pǂnyǂk hada)


oralement :G䐋㡃䞮┺G(t'ong-yǂk hada)
Interprète : 䐋㡃㌂G(t'ong-yǂk-sa)

224
Train : ₆㹾G(kitch'a) /㡊㹾G(yǂl-tch'a)
« Rapide »: 䔏 G(t'ǎk-kǎp)
« Express »: 㰗䟟G(tchik-hèng)

Tranquillisant : 㰚㩫㩲G(tchin-djǂng-djé)

Transport : 㤊⹮G(unban) / 㤊㏷G(unsong) / 㑮㏷G(susong)


Transporter : ajouter le verbe 䞮┺ (hada) à l'un des mots
précédents.
Société de transport : 㤊㏷䣢㌂G(unsong hwèsa)
Frais de transport : 㤊㧚G(unim)

Travail : 㧒G(il) / ⏎☯G(nodong) / ⁒ⶊG(kǎnmu)


Travailler (surtout manuellement) : ⏎☯䞮┺G(nodong hada)
/㧒䞮┺G(il hada)
Travailler (dans un bureau) : ⁒ⶊ䞮┺G(kǎnmu hada)
Ouvrier : ⏎☯ (nodong-dja) / ⁒⪲㧦G(kǎl-lodja)
Syndicat : ⏎☯G㫆䞿G(nodong djohap)

Treize : 㕃㌒ (sipsam) / 㡊㎡ (yǂlsét)

Trente : ㌒㕃(samsip) / ㍲⯎(sǂrun)

Triste : 㔂䝞G(sǎlp’ǎn)

Trois : ㌒(sam) / ㎡(sét), souvent abrégéen ㎎(sé)

Tromper : ㏣㧊┺G(sogida)

Trop : ⍞ⶊ(nǂmu)
Il y en a trop : ⍞ⶊⰤ㔋┞┺G(nǂmu mansǎmnida)
Cette machine est trop vieille, cela n'ira pas 㧊₆ἚṖG⍞ⶊG
⋷㞚㍲G㞞♮Ỷ㔋┞┺G(i kigyéga nǂmu nalgasǂ an
dǎègèssǎmnida)

Trou : ῂⲣ (kumǂng)

Trouver : 㺔㞚⌊┺G(tch'adja-nèda) /ῂ䞮┺G(ku hada)

225
« Trouver » se traduit fréquemment par le verbe « chercher » au
passé (voir « chercher »)
Découvrir (une chose existante): ⹲ἂ䞮┺G(pal-gyǂn hada)
Inventer : ⹲ⳛ䞮┺GG(pal-myǂng hada)

U
Un : 䞮⋮G(hana), souvent abrégé en 䞲G(han) / sino-coréen : 㧒 (il)

Université : ╖䞯 (tè-hak) / ╖䞯ᾦG(tè-hak-kyo)


Professeur : ᾦ㑮G(kyosu)
Étudiant : ╖䞯㌳G(tè-hak-sèng)

Urine : ㏢⼖G(sobyǂn)

V
Valoir : Ce verbe se traduit habituellement par une périphrase.
Combien cela vaut-il ?: 㧊ộ㦖㠒Ⱎ㧛┞₢G(igǂsǎn ǂlma
imnikka)
Cela vaut la peine : 䞶Ⱒ䞲Ṗ䂮Ṗ㧞㔋┞┺ (halmanan katch'
iga issǎmnida)
Cela ne vaut pas la peine : 䞶Ⱒ䞲Ṗ䂮Ṗ㛺㔋┞┺G(halmanan
katch'iga ǂpsǎmnida)

Vaccination : 㡞⹿㭒㌂G(yébang-tchusa)

Vendre : 䕪┺ (p'alda)
Se vendre : 䕪Ⰲ┺G(p'al-lida), forme passive du précédent
Vendre cher : ゚㕎Ợ䕪┺G(pis-sagé p'alda)
Vendre bon marché : 㕎Ợ䕪┺G(ssagé p'alda)
Combien vendez-vous cela ? : 㧊ộ㦖G㠒Ⱎ㠦G䕲┞₢G(igǂsǎn
ǂlma-é p'amnikka)
Cela se vend-il bien ?㧊ộ㦖㧮䕪Ⱃ┞₢G(igǂsǎn tchal p'al-
limnikka )

Vendredi : ⁞㣪㧒G(kǎm-yo-il), littéralement : « le jour de l'or »

Venir : 㡺⋮G(oda), radical modifié : 㢖G(wa)


A quelle heure viendrez-vous ? : Ⳝ㔲㠦㡺㔲Ỷ㔋┞₢G(myǂs-
si-é osigèssǎmnika)

226
A quelle heure est-il venu ? : ⁎ṖⳜ㔲㠦㢪㔋┞₢ (kǎga myǂs-
si-é wassǎmnikka)

Verre : Le matériau : 㥶Ⰲ(yuri)


le récipient : 㧪 (tchan) / 䅋 (k'ǂp), de l'anglais « cup ».G

Vers : Indiquant la direction : 㦒⪲G(ǎro) après une consonne ⪲G(ro)


après une voyelle / 㴓㦒⪲ (ttchogǎro)
Indiquant l'approximation : ἓG(kyǂng)
Ce train va vers Séoul : 㧊₆㹾⓪G㍲㤎⪲GṖ⓪Gộ㧛┞┺GGGGGGG
(i kitch'a-nun Sǂ-ul-lo kanǎn gǂsimnida)
Je partirai vers deux heures : ⚦㔲ἓ㠦⟶⋮Ỷ㔋┞┺G(tusi-
gyǂng-é ttonagèssǎmnida)

Vert : 䛎⯎G(p'urǎn), du verbe䛎⯊┺G(p' urǎda) « être vert »

Vêtement : 㢍G(ot) /㣎⽋G(ǎibok)


Vêtement occidental : 㟧⽋G(yang-bok)
Vêtement occidental féminin : 㟧㧻G(yang-djang)
Magasin de vêtements : 㟧⽋㩦G(yang bok-tchǂm)
et㟧㧻㩦(yang-djang-djǂm)
Costume traditionnel coréen pour hommes : ⹪㰖㩖ἶⰂG(padji-
tchǂgori)
Costume traditionnel coréen pour femmes : 䂮Ⱎ㩖ἶⰂG
(tch'ima tchǂgori)
Costume traditionnel coréen en général : 䞲⽋G(hanbok)
S'habiller : 㢍㦚㧛┺G(osǎl ipta)
Se déshabiller : 㢍㦚⻭┺G(osǎl pǂt-ta)
Se faire faire un costume : 㟧⽋㦚ⰴ㭒┺G(yang-bogǎl mat-
tch'uda)

Viande : ἶ₆(kogi), voir « poisson »


Barbecue coréen : ⿞ἶ₆G(pulkogi)
Donnez-moi une livre de bœuf, SVP : 㐶ἶ₆䞲⁒Ⱒ㭒㎎㣪G
(sǎè-kogi han gǎn man tchuséyo)
NB : Ⱒ (man), dans cet exemple, est un « adoucissant »
employé quand on demande quelque chose. Le mot signifie
« seulement ». D'autre part, la mesure appelée :G⁒ (gǎn) vaut
600 grammes.

227
Vieux : Pour les personnes : ⓯㦖G(nǎlgǎn) / ⋮㧊ṖⰤ㦖G(na-i-ga
manǎn)
Pour les choses : 㡺⧮♲G(orè dǎèn) /⓯㦖G(nalgǎn)
Un vieillard : ⓯㦖㌂⧢G(nǎlgǎn saram) / ⏎㧎G(no-in) /
⋮㧊ṖⰤ㦖㌂⧢G(na-i-ga manǎn saram)
Une vieille ville : 㡺⧮♲☚㔲G(orè-dǎèn tosi)

Village : Ⱎ㦚G(ma-ǎl) /⿖⧓(purak) /☯⍺(tong-né)


Le nom d'un très grand nombre de villages porte le suffixe sino-
coréen ⰂG(li), fréquemment remplacé par ☯G(tong) dans le Sud-
Est du pays.
Le « Mouvement du Nouveau Village » : ㌞Ⱎ㦚㤊☯ (sè ma-ǎl
undong)

Ville : ⓸㔲G(tosi) - suffixe sino-coréen : 㔲(si) VG萕(hanja)


Ville spéciale de Séoul : ㍲㤎䔏⼚㔲G(Sǂ-u1 t'ǎkpyǂl-si)
Ville sous contrôle direct d'Intch'on : 㧎㻲㰗䞶㔲 (In-tch'ǂn
tchik halsi)
Ville de Kyǂngju : ἓ㭒㔲G(Kyǂngju-si)
Habitants des villes : 㔲⹒G(si-min), voir « peuple ».

Vin : 䔠⓸㨰G(跐聡謫) (p'o-do-dju) - le suffixe sino-coréen : 㨰 (tchu)


s'emploie fréquemment dans les termes désignant les boissons
alcoolisées.
Bière : ⬙㨰(mèk-tchu)
Alcool de riz : 㟓㭒G(yak-tchu)
Eau de vie : ㏢㭒 (sodju)
L’équivalent coréen du saké est : 㩫㫛G(tchǂng-djong)

Vingt : 㓺ⶒOsǎmul) - sino-coréen : 㧊㕃G(isip)


Le vingtième siècle : 㧊㕃㎎₆G(isip ségi)
NB : 㓺ⶒG(sǎmul) est souvent altéré en 㓺ⶊ (sǎmu). Exemple :
㓺ⶊ㌊G(sǎmu sal) : vingt ans.

Visa : Employer ce mot en le prononçant « bidja »

Visiter : ⹿ⶎ䞮┺G(pang-mun hada) /ῂἓ䞮┺G(ku-gyǂng hada)

228
Vite : ゾⰂG(ppal-li)- l'adjectif « rapide » se dit ザ⯎G(pparǎn). Les deux
mots viennent du verbe ザ⯊┺G(pparǎda) « être rapide ».

Vivre : ㌊┺G(salda),

Voir : ⽊┺G(poda)

Voiture : 㧦☯㹾G(tchadong-tch'a) ou plus simplement 㹾G(tch'a)


Monter en voiture : 㧦☯㹾⯒䌖┺G(tchadong-tch'a-rǎl t'ada)
Accident de voiture : 㹾㌂ἶG(tch’a sago)

Vol : ☚☛㰞G(toduk-tchil)
Voler : 䤪䂮┺ (hum-tch'ida)
Voleur : ☚☛ (toduk), mot auquel on ajoute souvent le suffixe
méprisant ⏞ (nom), ce qui se prononce : todung-nom.
Au voleur ! : ☚☛㧊㟒G(todugi-ya)

Volonté : 㦮㰖 (ǎidji), en hanja : 褙譝

Vouloir : 㤢䞮┺ (wǂnada) / ⹪⧒┺G(parada). Voir aussi dans la


grammaire la tournure avec la forme en (ko) +㕌┺G(sip’ta)
Je veux partir : Ṗ₆⯒㤦䞿┞┺G(kagirǎlwǂnamnida)
Je voudrais partir : Ṗἶ㕌㔋┞┺G(kago sip’sǎmnida)
Je désire que vous veniez : ╏㔶㧊㡺㔲₆⯒⹪⧣┞┺G(tang-sini
osigirǎl paramnida)

Vous : Au pluriel : ╏㔶✺G(tangsin-dǎl)


Au singulier :G╏㔶(tangsin). Voir la grammaire

Vrai : c’est vrai ⰴ㔋┞┺G(matsǎmnida)

W
Wagon : de voyageurs : ṳ㹾G(kèk-tch'a)

Won : 㤦G(wǂn), unité monétaire coréenne. Ceterme est invariable quand


il est transcrit en lettres européennes.

Z
Zéro : 㩲⪲(djéro) / 㡗(yǂng)

229
LEXIQUE CORÉEN-FRANÇAIS

Nous rappelons l’ordre alphabétique des lettres de hangul :


ඝඞචඣඤඥතථදන඲ඳපඵබභමඹය
Nous avons donné en outre l’écriture en hanja de mots très usuels

ඝG
Ṗỿ prix
ṖỢ magasin
Ṗ₳┺G proche
Ṗ⓻䞮┺ possible
Ṗ┺ aller
Ṗ⹿G cartable, serviette
Ṗ⽊┺G aller voir
Ṗ㔲 épine
Ṗ㔊G poitrine
Ṗ㟒⁞G G kayagum (cithare à 12 cordes) G
Ṗ㦚 automne
Ṗ㩫 famille (hanja : 粴詳)
Ṗ㫇 famille (hanja : 粴諦)
Ṗ㭓 cuir
Ṗ㰖ἶG avec
Ṗ㰖┺G avoir (avec soi)
Ṟ㌟ marron, brun (nom de la couleur)
Ṧ┺ laver
Ṧ㌂䟊㣪 merci
Ṧ㧦 pomme de terre
ṧG G boite
ṩG G kat, chapeau traditionnel coréen
ṩ㧒㧻G G artisan qui fabrique le kat
ṯ┺ pareil, identique
ṯ㧊 ensemble
Ṳ chien
Ṳ classificateur (universel)
Ṳ⹎ fourmi
ỆⰂ rue
Ệ⬿G G saintG
Ệ⬿䞾G G sainteté G
Ệ⹎ araignée
Ệ⿗ tortue
Ệ㩞 refus
Ị⍞┺G traverser
Ịⶒ bâtiment (hanja : 絖芓)
Ị㿫G G architecture (hanja : 絖貼)
ọ┺ marcher, aller à pied
Ỏ┺G accrocher
ỎⰂ┺ prendre, falloir (du temps)
Ỏ㠊Ṗ┺ marcher, aller à pied
Ỏ㠊㍲ à pied
Ỏ㧊G anneau, boucle
Ỗ┺ noir (adjectif)
Ỗ㦖㌟ / Ỗ㩫G㌟ noir (nom de la couleur)
ộ chose
Ỿ㤆 à peine
ἂ❪┺ supporter, endurer
ἂ❲Ⱒ䞮┺ supportable
ἓ₆ match (hanja : 綫缹)
ἓ㩲G G économie (hanja : 維說)
ἓ㺆ὖ officier de police (hanja : 網诣縰)
ἓ㺆㍲G G commissariat de police (hanja : 網诣蒽)
ἓ䂮 paysage (hanja : 綝賹)
Ἒ㏣䞮┺GG continuer (hanja : 緌蕔䞮┺)
Ἒ㩞 saison (hanja : 綾詜)
ἶ₆ viande
ἶ❇䞯ᾦG lycée
ἶ⧮ baleine
ἶ⯊┺ choisir
ἶⰞ㤢㣪 merci
ἶⰯ┺G reconnaissant, merci
ἶ⳾ tante (sœur du père)

232
ἶ㟧㧊 chat
ἶ㧻 panne (hanja : 緝觢)
ἶ㧻䞮┺ tomber en panne (hanja : 緝觢䞮┺)
ἶ㩗 monument historique, ruines (hanja : 緒訧)
ἶ㿪 piment
ἶ䂮┺ réparer
ἶ䟻G pays natal
Ἵ tout de suite, immédiatement
Ἶ䝚 golf
὆ ours
Ὁ lieu, endroit
Ὃⶊ㤦 fonctionnaire (hanja : 縎艭衵)
Ὃ⿖ étude scolaire (hanja : 縒莢)
Ὃ⿖䞮┺ étudier (hanja : 縒莢䞮┺)
Ὃ䟃G G aéroport
Ὃ㠛 industrie (hanja : 縒蛩)
Ὃ㤦 parc, jardin public (hanja : 縎衷)
Ὃ㧻 usine (hanja : 縒见)
Ὃ㭧㩚䢪 cabine téléphonique (hanja : 縎譆詒輊)
Ὃ䘟 loyal, impartial, équitable (hanja : 縎趮)
Ὃ䟃 aéroport (hanja : 縙蹆)
ὒ et (pour lier les noms)
ὒ㧦 gâteau (hanja : 縠覐)
ὖὧṳ touriste (hanja : 縻繄紻)
ὲ㺄┺ ça ne fait rien, non merci, pas de problème
ᾦ㔺 salle de classe (hanja : 繨蘯)
ᾦ䐋 circulation, trafic (hanja : 繠赦)
ᾦ䣢 église
ῂ neuf (hanja : 繻)
ῂἓ visite, spectacle
ῂἓ䞮┺ visiter, regarder (un spectacle)
ῂ⚦ chaussures
ῂ⹎ appétit (hanja : 粣肶)
ῂ㔺 excuse, prétexte (hanja : 粣葒)
ῂ㤪 septembre (hanja : 繻袎)
䞯ᾦ école primaire, avant 1995 (hanja : 纯芮踕繩)
ῆ㧎 soldat (hanja : 纹襖)
Ή┺G gros

233
∞∎┺ rêver
ΐ┺ griller
ῗ㩚G palais (bâtiment)
ὖὧG G tourismeG
ὖὧṳG G touriste
ῢ volume, classificateur des livres (hanja : 终)
ὖὧṳῢ㧻G recommandation
ῢ䞮┺ recommander
‖ oreille
′⳾ dimension, envergure (hanja : 绫艇)
⁎ ce, celui-là, il, lui
⁎ộ cela /
⁎⋶ ce jour-là
⁎⧮☚ néanmoins
⁎⩂⋮G G maisG
⁎⩆◆ mais
⁎⩂Ⳋ alors, dans ce cas
⁎⩝Ợ comme ça
⁎⩝┺ être ainsi
⁎Ⰲἶ et (aussi)
⁎Ⰲ┺ dessiner, peindre
⁎Ⱂ dessin, peinture
⁎㩲 avant-hier
⁏㧻 théâtre, cinéma (lieux) (hanja : 绹见)
⁞⎚ cette année (hanja : 缎羭)
⁞⹿ tout de suite (hanja : 缎苷)
⁞㣪㧒 vendredi (hanja : 缚蠅襲)
⁞䞮┺ interdire (hanja :G紶 )
䞮┺G rapide
Ἷ␘ souligner
₆┺Ⰲ┺ attendre
₆┺Ⰲ㎎㣪 veuillez patienter, s'il vous plaît.
₆ⰆGG girafe
₆⿚ humeur (hanja : 罃菅)
₆㊮┺G content, joyeux
₆㌂G chauffeur / ingénieur
₆㧦 journaliste (hanja : 罛覝)
₆㹾 train (hanja : 罃诊)

234
₆䣢 occasion, chance (hanja : 罁轊)
₎ rue, chemin, route
₎┺ long
G
ඞG
₢ⰹ┺ noir (adjectif)
₢⹎‖ corbeau
₢㰖 jusqu'à
₾┺ casser
₾╁┺ comprendre
₾⊭䞮┺G propre
₾㰖┺ fragile
Ↄ sûrement
↙ fleur
∖⻢G abeille
⊠┺GGGG G couper

චG
⋮ je
⋮Ṗ┺G sortir
⋮┺ naître
⋮⧒GG pays
⋮ⶊG arbre, bois (matériau)
⋮ⶒ légume
⋮⹿ mite
⋮㊮┺ mauvais
⋮゚ papillon
⋮㞚㰖┺G aller mieux
⋮㧊✺┺G âgé
⋮㧊䝚GG couteau
⋮㭧㠦G ensuite, ultérieurement
⋾㌟ indigo (nom de la couleur)
⋶ jour, journée
⋶┺ voler
⋶㝾 temps (météorologique)
⋾⹎G G Amérique du Sud (hanja : 羐芡)
⋾㧦 homme (sexe masculin) (hanja : 羖覐)

235
⌁┺G guérir / être meilleur
⌄┺ bas
⋷┺G G être vieux
⌇Ⱖ mot
⌊⎚ l'an prochain, l'année prochaine (hanja : 羦羭)
⌊㧒 demain (hanja : 羦襲)
⌟㧻ἶ réfrigérateur (hanja : 羫觝線)
⍞ tu
⍞ⶊ trop
⎖⓪ femme
⍮㠊㰖┺ tomber
⎚ année (hanja : 羭)
⏎⧖㌟ jaune (nom)
⏎⧮⹿ karaoké
⏎⧮䞮┺ chanter
⏖┺ jouer
⏖⧒┺ surpris, étonné
⏖㧊 jeu
⏣ῂ basketball
⏣㠛 agriculture (hanja : 翕蛩)
⏨┺ haut
⏨㧊 haut (adverbe), hautement
⏩┺ poser
⑚ῂ qui ?
⑚⯊┺ appuyer (sur un bouton, etc.)
⑞ œil
⑞ neige
⑞㌂⧢ bonhomme de neige
⑞㗏 sourcil
⓯┺ vieux
⑫┺ s'allonger
⓼┺ lent, tardif, en retard

ඣG
┺┞┺ circuler, fréquenter
┺Ⰲ jambe
┺⯊┺ différent

236
┺⹿ café (lieu)
┺⹲ bouquet
┺㎅ cinq
┺㔲 de nouveau
┺㦢G suivant, prochain
┺㦢╂G le mois prochain
┺㦢㭒 la semaine prochaine
┺䟟䧞 heureusement, par bonheur, par chance)
┼┺ frotter, essuyer, cirer
┾☛ séparé, individuel (hanja : 翻聱)
┾㰖 seulement
┾䛣 érable, feuillages d'automne (hanja : 翸跮)
╂ lune / mois
╂┺ peser
╃ volaille (coq, poule)
╊⺆ cigarette
╏⁒ carotte
╏㔶 tu (honorifique)
╖ classificateur des machines (hanja : 耽)
╖⿖⿚ majorité, majeure partie (hanja : 耵莾菅)
╖┾䞮┺ considérable, remarquable
╖┾䧞 considérablement, extrêmement
╖㤆⁎⭏G Daewoo groupe (industrie) (hanja : 耵虡 (univers)
╖㼊⪲ en général, généralement
╖䞯 faculté (hanja : 耵踕)
╖䞯ᾦG université (hanja : 耵踕繩)
▪ davantage
▪❪┺ lent
▪⩓䡖䂮┺G sale
▪䞮┺ ajouter, additionner
▫⿚ bienfait, grâce
▻┺ chaud
☚ aussi, même
☚ degré (température) (hanja : 聏)
☚╖㺚 que diable ! Diantre ! (interjection)
☚㔲 ville (hanja : 聩藳)
☚㕂 centre-ville (hanja : 聩蘴)
☚㍲ὖ bibliothèque (hanja : 聈蒵績)

237
☚㧻G signature
☚㹿 arrivée (hanja : 聇诎)
☚㹿䞮┺ arriver
☛㑮Ⰲ aigle
☛㧒 Allemagne (hanja : 聱襴)
☛㧒㌂⧢ allemand (personne)
☞ argent (monnaie)
☢ pierre / premier anniversaire d’un enfant
☢㞚㡺┺ revenir
☫┺ aider
☯⋾㞚G Asie du Sud-Est (hanja : 肉羐虁)
☯⍺ village, commune, quartier (hanja : 肌⍺)
☯ⶒ animal (hanja : 肆芓)
☯ⶒ㤦 zoo (hanja : 肆芓衷)
☯㌳ frère cadet, sœur cadette (hanja : 肇蒥)
☯㩚 pièce (de monnaie)
♒㰖 cochon
♮┺ devenir / être
⚮ deux (2)
⚦┺ poser / laisser
⛺ derrière, arrière
✲Ⰲ┺ donner, honorifique de 㭒┺
䔏⼚G G spécial G
✹┺ entendre, écouter
✺㠊㭒┺G écouterG
✺ἶ avec (à la main)
✺┺ avoir / tenir à la main / prendre / entrer
✺⩺㭒┺ faire entendre, raconter
✺㠊Ṗ┺ entrer, pénétrer
❅䞮┺ être comme
❇ dos
❇㌆ escalade, randonnée en montagne (hanja : 肩葢)
G
ඤG
➎₆ fraise
➢ temps, moment, quand
⟶ encore une fois, de nouveau

238
⟷ gâteau de riz
⟶⋮┺ quitter, partir
⡦ et aussi
⡧⹪⪲ tout droit
⥆┺ sauter
⥾┺ flotter, se lever (soleil)

ඥG
⫅◆G G Lotte (groupe industriel)
⩞ⴂ citron
⩞䆪✲ disque
⮯ six (hanja : 膎)
G
තG
Ⱎ⓮ ail
ⰞⰂ classificateur des animaux
Ⱎ㔲┺GGG boire
Ⱒ seulement
Ⱒ dix mille (hanja : 臬)
Ⱒ⋮┺ rencontrer
Ⱒ⎚䞚G stylo (hanja : 臬羭踁)
Ⱒ✺┺GG faire, fabriquer
Ⱔ┺ beaucoup, nombreux
Ⱔ㧊 beaucoup (adverbe)
Ⱖ cheval
Ⱖ langue, mot, parole
Ⱖ┺ finir par
Ⱖ㝖 parole, honorifique de Ⱖ
Ⱖ㝖䞮┺ honorifique de Ⱖ┺
Ⱖ䞮┺ parler, dire
Ⱗ┺ pur, clair, limpide
ⰱ㧞┺ délicieux
ⰴ┺ convenir, conforme, adapté à
ⰴỢ convenablement
ⰺ⣲₆ criquet, sauterelle
ⰺ⩻ charme
ⰺ㧒 chaque jour (hanja : 舌襲)

239
ⰻ㭒 bière
ⱋ┺ piquant
ⲎⰂ tête
ⲎⰂ䃊⧓ cheveux
ⲎⰂṖ㫡┺ intelligent
Ⲏ㰖G G bientôt G
ⲏ┺ manger
Ⲗ┺ loin, éloigné, lointain
ⲡ㧞┺ chic
ⲪⓊ menu, carte
Ⳋ☚ rasage
Ⳋ☚䞮┺ raser, se raser
ⳛ聐 classificateur honorifique des personnes
ⳛ㔏 site pittoresque (hanja : 舮藤)
ⳝ plusieurs, combien ?
ⳝ㔲G quelle heure ?
⳾ῃ㠊 langue maternelle (hanja : 艈纯蛑)
⳾₆ moustique
⳾⚦ au total, tous, tout le monde, tout
⳾⩞ après-demain
⳾⯊┺ ignorer
⳾㟧 aspect, apparence
⳾㧊┺ se réunir
⯜㢸 réunion
⳿G cou
⳿Ỏ㧊GG collier
⳿㑮 charpentier (hanja : 艕蕻)
⳿㣪㧒G jeudi (hanja : 艕蠅襲)
ⴎ corps
ⶊ radis
ⶊỗ┺ lourd
ⶊỢ poids
ⶊ▻┺ lourd, étouffant (temps)
ⶊ㠝GGG quoi ?
ⶊ㌆Ợ prolétariat
ⶎⳛ civilisation (hanja : 芉舰)
ⶎ⻫ grammaire (hanja : 芉茽)
ⶎ㩲 problème (hanja : 芈誶)

240
ⶎ䞯 littérature (hanja : 芉踕)
ⶎ䢪 culture (hanja : 芉輀)
ⶑ┺ demander
ⶒ eau
ⶒỊ objet
ⶒἶ₆ poisson
ⶒ┺ conduire, mener, pousser
ⶒ⪶G bien sûr, évidemment (hanja : 芑腖)
ⴆⰂ┺ affluer
ⶒ㠊⽊┺ demander, se renseigner
ⶦ forme contractée de ⶊ㠝
ⶮ forme contractée de ⶊ㠝㦚
ⶮ㣪 de rien (réponse à "merci")
⹎ῃ Etats-Unis (hanja : 芡纯)
⹎Ⰲ à l'avance
⹎㞞䟊㣪 pardon, désolé
⹎㧻㤦 salon de coiffure
⹖Ⰲ┺ s'accumuler
⹖䈶䄺䞒 café au lait
⹥ et, ainsi que

ථG
⹪∎┺ changer
⹪⋮⋮ banane
⹪┺ plage
⹪⧒┺ souhaiter
⹪⧒⽊┺G regarder
⹪⯊┺ coller, enduire, appliquer
⹪㊮┺ occupé
⹪㰖 pantalon
⹪䃟㓺G vacances
⹪䊊G écureuil
⹫ⶒὖ musée
⺃ champ
⹬ extérieur, dehors
⹮ moitié, demi, la demie (heure) (hanja : 苋)
⹮ṧ┺ enchanté

241
⹮☚ péninsule / presqu’île (hanja : 苋聍)
⹲ pied
⹻ riz
⹿ chambre
⹿⁞ à l'instant
⹿䞯 vacances (hanja : 苶踕)
⹬㠦G G hors de (postposition)
⺆ ventre / poire / bateau
⺆╂䞮┺ livrer
⺆㤆┺ apprendre, étudier
⺇ cent (hanja : 茤)
⺇䢪㩦 grand magasin
⺖ serpent
⻚Ⰲ┺ jeter, abandonner
⻚㓺 autobus, bus
⻚䔒 bouton
⻞ fois (hanja : 茪)
⻢ ensemble, classificateur des vêtements
⻢㖾 déjà
⻭┺ ôter, enlever
⼖゚G G constipation
⼧ bouteille (hanja : 荟)
⼧㤦 hôpital (hanja : 荠袋)
⽊┺ voir
⽊⧒㌟ mauve, violet, rose (nom)
⽊㧊┺ se voir, être vu, faire voir
⽊䠮G G assurance (compagnie)
⽒Ⱒ䞮┺ qui vaut le coup d'œil
⽚ printemps
⽝┺ verser
⽟㤆Ⰲ sommet, pic
⽟䒂 enveloppe
⿖⁒ voisinage
⿖╊ responsabilité, charge, obligation
⿖⯊⧒ appeler
⿖⳾G parents (hanja : 莮艈)
⿖⿖ mari et femme, couple
⿖䂮┺ envoyer

242
⿖䌗 service (que l'on demande à quelqu'un)
⿖䌗䞮┺ demander
⿖䢣 renouveau (hanja : 莨辬)
⿚ minute
⿚Ⰲ♮┺ séparer, diviser
⿚㑮 état, condition
⿚㭒䞮┺ occupé, surchargé
⿞ᾦG bouddhisme (hanja : 菙繨)
⿞┺ souffler
⿩┺ enfler
゚ pluie
゚⹖ secret (hanja : 菽芴)
゚⹖⻞䢎 code secret / code d'identification
゚㍲ secrétaire
゚㍲㔺 secrétariat
゚䞮┺ comparer
⽸䚽ὤ avion (hanja : 萌蹥罁)
゚䟟₆䚲 billet d'avion (hanja : 萌蹥罁跦)
ア❿ immeuble, bâtiment
G
දG
ザ⯊┺ rapide, tôt
ゾṚ㌟ rouge (nom)
ニ pain
ㄪ䞮┺ faillir, manquer de

නG
㌂ quatre (hanja : 萭)
㌂ὒ pomme
㌂‖┺ rencontrer, fréquenter
㌂┺ acheter
㌂⧢ être humain (homme), personne
㌂⧧ amour
㌂⧧䞮┺ aimer
㌂㧻 président (d'une société) (hanja : 葅觡)
㌂Ⱏ désert
㌂ⶊ㔺 bureau (lieu) (hanja : 萡艭蘯)

243
㌂⹿ les 4 directions, partout (hanja : 萭苷)
㌂㣿䞮┺ utiliser
㌂㤪 avril (hanja : 萭袎)
㌂㧊 espace, intervalle
㌂㧊┺ soda
㌂㧊㯞 pointure
㌂㰚 photographie (hanja : 萱讑)
㌂㽢 cousin (hanja : 萭貎)
㌂䌫 bonbon (hanja : 萿赇)
㌆ montagne (hanja : 葢)
㌆₎ sentier de montagne
㌊┺ vivre
㌌GG vie
㌒ trois (hanja : 葱)
㌒ṗ triangle (hanja : 葱糐)
ἆ㩫䞮┺G décider
ㇰ㉥Ἤ⨭G Samsung (groupe industriel : hanja葱茷 3 étoiles)
㌒㤪 mars (hanja : 葱袎)
㌗╖㧦 compagnon, partenaire
㌗㠛Ṗ homme d'affaires
㌗㩦 magasin, boutique
㌗䚲 marque
㌞⪲ récemment
㌳ṗ pensée, idée
㌳ṗ䞮┺ penser
㌳㑮 eau de source, eau minérale (hanja : 蒥薂)
㌳㧒 anniversaire (hanja : 蒥襲)
㍲┺ se tenir debout, immobile
㍲㤎 Séoul (hanja : 踞蔏)
㍲㩦 librairie
㍶ⶒ cadeau (hanja : 蓫芓)
㍶㌳ professeur (hanja : 蓘蒥)
㍺ⳛ explication (hanja : 蔀舰)
㍺㌂G G diarrhéeG
㍺䌫䄺䞒 café sucré
㎇Ὃ succès (hanja : 蔔縐)
㎎Ἒ Terre, monde (hanja : 蔡緆)
㎎₆ siècle (hanja : 蔡罛)

244
㎎╖ génération (hanja : 蔡耲)
㎎㌗ société, monde (hanja : 蔡葽)
㎎䌗₆ machine à laver (hanja : 蔤贬罁)
㎎䌗㏢ blanchisserie
㎎㑮 toilette (hanja : 蔤蕻)
㎎㑮⯒䞮┺ faire sa toilette
㎎㹾┺ violent, furieux, fort
㎡ trois (3)
㏢ vache
㏢Ṳ䞮┺ présenter (quelqu'un)
㏢Ⳏ disparition, extinction (hanja : 蔷舫)
㏢⎖ fille (hanja : 蔮羬)
㏢⎚ garçon (hanja : 蔮羭)
㏢⹿㍲ caserne de pompiers (hanja : 蔷茈蒽)
㏢⹿㑮 pompier (hanja : 蔷茈蕻)
㏢⼖G G urine
㏣ intérieur, dedans
㏣┺ se tromper
㏣㧊┺ tromper
㏦ main
㏦Ṗ⧓ doigt
㏦Ṗ⹿ bagage à main
㏦⳿ poignet
㏵┺ se dresser (montagne) / jaillir (larmes)
㏷㧊 classificateur des fleurs
㑒䞧 shopping
㑮┾ moyen, mesure, méthode (hanja : 蕻耂)
㑮☚ capitale (hanja : 薨聩)
㑮㑮⬢G commission, frais, cotisation (hanja : 蕻蕿腪)
㑮㕃 plusieurs dizaines (hanja : 蕿蘽)
㑮㠛 cours
㑮㡗 natation (hanja : 薂蝥)
㑮㣪㧒 mercredi (hanja : 薂蠅襲)
㑮㿲 exportation (hanja : 薜賆)
㑮䚲 chèque (hanja : 蕻跦)
㒈 bois, forêt
㓂┺ se reposer
㓓┺ facile

245
㓆G G cinquante
㓞䗒Ⱎ䅩 supermarché
㔋☚ humidité (hanja : 藜聏)
㔋䞮┺ humide, moite
㔲 heure (hanja : 藸)
㔲Ṛ temps (durée) (hanja : 藸糩)
㔲Ἒ montre (hanja : 藸緍)
㔲⁞䂮 épinard
㔲⊚⩓┺ bruyant
㔲⌊ centre-ville (hanja : 藳羧)
㔲㤦䞮┺ frais (température)
㔲㧧 commencement (hanja : 藮覥)
㔲㧧䞮┺ commencer
㔲㧻G/ marché (hanja : 藳见)
㔲㼃 mairie, hôtel de ville (hanja : 藳豛)
㔳ῂ membre de la famille (hanja : 蘔纁)
㔳╏ restaurant (hanja : 蘔耨)
㔳㌂ repas
㔶 chaussure coréenne
㔶┺ porter (pour les chaussures)
㔶ⶎ journal (hanja : 蘝芍)
㔶⿚㯳 pièce d'identité
㔺⪖ impolitesse (hanja : 蘮脺)
㔺⪖䞮┺ s'excuser (hanja : 蘮脺䞮┺)
㔺䕾 échec (hanja : 蘮趕)
㕁┺ détestable, ne pas avoir envie de
㕃 dix (hanja : 蘽)
㕃㤪 octobre (hanja : 蘽袎)
㕃㧊㤪 décembre (hanja : 蘽褨袎)
㕃㧒㤪 novembre (hanja : 蘽襮袎)
㕌┺ enviable, avoir envie de
G
඲G
㕎┺ bon marché
㕎㧎 signature
㝆┺ écrire
㝎┺ balayer

246
ඳG
㞚₆ bébé
㞚╊䞮┺GGG élégant, gracieux, raffiné
㞚┞┺ ne pas être
㞚┞Ⳋ sinon
㞚┞㡺 non (orthographe ancienne)
㞚┞㣪 non
㞚⯚╋┺ beau
㞚ⶊộ☚ rien
㞚⻚㰖 père
㞚㭒 très
㞚㰗 (pas) encore
㞚䂾 matin
㞚䕢䔎 appartement, immeuble
㞚䝚┺ douloureux, malade
㞚䝚Ⰲ䃊 Afrique
㞚䢟 neuf (nombre)
㞞 intérieur
㞞⌊ⶎ information, notice
㞞⎫䞮㎎㣪GfG bonjour
㞞⎫䧞Ṗ㎎㣪G au revoir (dit par celui qui reste à celui qui part)
㞞⎫䧞Ἒ㎎㣪 au revoir (dit par celui part à celui qui reste)
㞟┺ s'asseoir
㞠┺ ne pas (faire)
㞢┺ savoir, connaître, comprendre
㞢Ⱂ annonce
㞢㞚✹┺ comprendre
㞚Ⱎ probablement
㞴 devant
㞴㦒⪲ à l'avenir
㟒ῂ base-ball (hanja : 蚢纘)
㟓 médicament, remède (hanja : 蚪)
㟓ῃ pharmacie (hanja : 蚪纰)
㟓㏣ rendez-vous (hanja : 蚦蕗) / promesse
㟧 mouton (hanja : 蛂)
㟧䕢 oignon

247
㟮₆ histoire, récit
㠊₾ épaule
㠊ⓦ quel ?
㠊ⓦộ lequel, laquelle ?
㠊ⓦ㩫☚ combien de temps ?
㠊ⓦ㴓 quelle direction ?
㠊❪ où ?
㠊⠑Ợ comment ?
㠊⠑Ợ㰖⌞㠊㣪Gf comment allez-vous ?
㠊⪋┺ difficile
㠊⯎ adulte
㠊Ⲏ┞ mère
㠊㍲㡺㎎㣪 bienvenue
㠊➢㣪Gf qu'en pensez-vous ?
㠊㩲 hier
㠋 cent millions (hanji : 蛕)
㠎㩲 quand ?
㠎㩲✶㰖G n'importe quand
㠒┺ geler
㠒Ὴ visage
㠜┺ il n'y a pas, ne pas se trouver, ne pas exister
㠦㓺䅂⩞㧊䎆 escalator
㠮Ⰲ⻶㧊䎆 ascenseur (anglais : elevator)
㡂₆ ici
㡂▵ huit
㡂⩂ plusieurs
㡂⯚ été
㡂⽊㎎㣪 allô ?
㡂㎅ six
㡂㤆 renard
㡂㧦 femme (hanja : 蛯覐)
㡂䟟 voyage (hanja : 蛲蹥)
㡂䟟㌂ agence de voyage (hanja : 蛲蹥葅)
㡃 gare (hanja : 蜏)
㡆₆ fumée (hanja : 蜦罃)
㡆⧓ communication, liaison (hanja : 蜷肼)
㡆⧓㻮 numéro de téléphone, adresse
㜨 dix

248
㡊 fièvre (hanja : 蝁)
㡊㕂䧞 assidûment
㡊㧊㧞┺ avoir de la fièvre
㡊㹾 train
㡒㏢ chèvre
㡗ῃ Angleterre, Grande Bretagne (hanja : 蝷纯)
㡗ῃ㌂⧢ anglais, britannique
㡗䟻 influence (hanja : 蝞蹫)
㡗䢪 film (hanja : 蝠輅)
㡜 côté
㡞 oui
㡞㌗♮┺ prévu, attendu, anticipé
㡞⺆╏ temple
㡞㊮┺ joli
㡺 cinq (hanja : 螘)
㡺⓮ aujourd'hui
㡺┺ venir, tomber (pluie, neige)
㡺⧮ longtemps
㡺⩢㰖 orange (fruit)
㡺⩢㰖㭒㓺 jus d'orange
㡺⯎ droit (opposé à gauche)
㡺⯎㴓 côté droit
㡺Ⰲ canard
㡺㓺䔎⩦Ⰲ㞚 Australie
㡺㤪 mai (hanja : 螘袎)
㡺㧊 concombre
㡺䏶⹪㧊 moto
㡺䟟 les 5 éléments (hanja : 螘蹥)
㡻㑮㑮 maïs
㡾㻲 source d'eau chaude (hanja : 螻谰)
㢂䟊 cette année
㢍 vêtement
㢍㧻㢍 armoire à vêtements, penderie (hanja : 觎)
㢚㩚䧞G G complètement G
㢫ῃ royaume (hanja : 蟪纯)
㢫㧦 prince (hanja : 蟪覐)
㣎ῃ pays étranger (hanja : 蟯纯)
㣎㌗ facture, note, addition (hanja : 蟯葽)

249
㣒㴓 gauche
㢲 pourquoi ?
㣪⁞ prix, tarif
㣪Ⰲ㌂ cuisinier
㣪㯮 ces jours-ci, ces temps-ci
㣿 dragon (hanja : 蠷)
㤆Ⰲ nous
㤆㌆ parapluie (hanja : 衖葠)
㤆㥶 lait de vache (hanja : 衅袪)
㤆㼊ῃ bureau de poste
㤆㼊⿖ facteur
㤆䁷 côté droit (hanja : 蠾賡)
㤊㩚㑮 conducteur
㤊☯ sport, exercice (physique)
㤊☯䢪 chaussures de sport
㤎┺ pleurer
㤖㰗䞮┺ bouger
㤙┺ rire (verbe)
㤦 le won (monnaie coréenne) (hanja : 衶)
㤢⑚ trop
㤦㑮 ennemi
㤦㒃㧊 singe
㤦㧦G G atome (en hanja : 衴覐)
㤪袎 mois
㤪 salaire mensuel
㤪Ⱖ fin du mois (hanja : 袎致)
㤪㣪㧒 lundi (hanja : 袎蠅襲)
㥚 dessus
㥚 estomac
㥚䂮 position
㥶ᾦ confucianisme (hanja : 袬繨)
㥶ⳛ䞮┺ connu, célèbre
㥶㤪 juin (hanja : 裢袎)
㥶㩗 héritage (hanja : 裝訨)
㥶㰖䞮┺ garder, maintenir
㥶䂮㤦 jardin d'enfants, école maternelle (hanja : 袳賴衷)
㥶䢏G G tentationG
㥶䟟 mode (hanja : 装蹥)

250
㥶䟟䞮┺ à la mode
㥷 six (hanja : 裢)
㦖䟟 banque (hanja : 褅蹥)
㦢⬢㑮 boisson
㦢㔳 nourriture (hanja : 褍蘔)
㦢㞛 musique (hanja : 褌虚)
㦮 de (marqueur de possession)
㦮㌂ docteur, médecin
㦮㧦 chaise
㧊 deux (hanja : 褨)
㧊 ce
㧊 dent
㧊 pou
㧊ộ ceci
㧊┺ être
㧊Ⰲ si, autant
㧊⳾ tante (sœur de la mère) (hanja : 褮艈)
㧊⻞ cette fois
㧊⻞㭒G G cette semaine (hanja : 㧊⻞謩)
㧊㔂⧢ᾦ islam
㧊㟒₆ histoire, récit
㧊㟒₆䞮┺ raconter, parler, discuter
㧊㤪 février (hanja : 褨袎)
㧊㩲 maintenant
㧊㴓 par ici
㧊䌲Ⰲ Italie
㧎Ṛ humain, être humain (hanja : 襖糩)
㧎ῂ population (hanja : 蝸粣)
㧎⌊㕂 patience, persévérance
㧎ⶒ homme, personne (hanja : 襖芓)
㧎㿲 retrait (d'argent)
㧎䕢 foule
㧒 circonstances, occasion / travail, affaire / un (hanja : 襮)
㧒὇ sept
㧒₆㡞⽊ prévisions météorologiques
㧒╖ zone, région (hanja : 襮耸)
㧒⽎ Japon (hanja : 襲莇)
㧒⽎㠊 langue japonaise (hanja : 襲莇蛑)

251
㧒㔲 date (hanja : 襲藸)
㧒㠊⋮┺ se lever
㧒㣪㧒 dimanche (hanja : 襲蠅襲)
㧒㤪 janvier (hanja : 襮袎)
㧒㹣 tôt, de bonne heure
㧒䞮┺ travailler
㧠┺ oublier
㧙㠊⻚Ⰲ┺ perdre
㧛 bouche
㧛ῂ entrée
㧛┺ porter ; mettre un vêtement
㧛㑶 lèvre
㧝┺ joindre, assembler, combiner (quelque chose)
㧞┺ il y a, se trouver, exister

පG
㧦₆ soi-même (hanja : 覞缶)
㧦☯㹾 automobile, voiture (hanja : 覞肆诊)
㧦☯䕦ⰺ₆ distributeur automatique (hanja : 覞肆趋舐罁)
㧦Ⰲ lieu, endroit
㧦⬾ classificateur des objets cylindriques
㧦⳾G G djamo (en hanja : 覑艈, caractère-mère)
㧦㩚Ệ vélo, bicyclette
㧦㭒 souvent
㧦䀾⹿ chambre
㧦䕦₆ distributeur automatique (hanja : 覞趋罁)
㧧┺ petit
㧧⎚ l'an dernier, l'année dernière (hanja : 覩羭)
㧧㎇䞮┺ remplir
㧪 tasse, coupe
㧪☞ monnaie
㧪㧪䞮┺ calme, paisible, tranquille
㧪䂮 fête
㧮 bien, pas du tout
㧮㰖⌞㠊㣪 je vais bien, ça va
㧮㰖⌞㠊㣪Gf tu vas bien ? Comment vas-tu ? Ça va ?
㧷㰖 magazine (hanja : 覽譵)

252
㧻 classificateur des objets plats (hanja : 览)
㧻ṧ gant (hanja : 觉紈)
㧻⋲Ṧ jouet
㧻Ⱎ saison des pluies en Corée
㧻⳾ belle-mère (hanja : 覾艈)
㧻⹎ rose (fleur) (hanja : 觜芢)
㧻㏢ lieu, endroit (hanja : 见蔱)
㨂⻢ Tchaebol (trust, groupe d’entreprises) (觰茳 en hanja)
㨂⹎ intérêt
㨂⹎㧞┺ intéressant
㨂䌍 veste
㩖 je (forme humble)
㩖ộ ça (là-bas)
㩖⁞䞮┺ épargner (de l'argent)
㩖₆ là-bas
㩖⎗ soir
㩖⪊䞮┺ modique, raisonnable
㩗┺ peu
㩗㠊☚ au moins
㩚 avant, antérieur (hanja : 訲)
㩚₆ électricité (hanja : 詒罃)
㩚䐋 tradition
㩚䐋㩗㧎GG traditionnel
㩚䢪 téléphone (hanja : 詒輊)
㩚䢪䞮┺ téléphoner
㩬G G lait maternel
㩠┺ jeune (adjectif)
㩠㦒┞ jeune (nom)
㩩Ṗ⧓GGG baguettes (pour manger)
㩫₆㧻 gare, station (hanja : 詭絎见)
㩫☚ environ, à peu près
㩫⮮㧻 arrêt (de bus, etc…) (hanja : 詭膉见)
㩫Ⱖ vraiment
㩫⿖ gouvernement (hanja : 詸莧)
㩫㔶 esprit, conscience (hanja : 詶蘡)
㩫䂮 gouvernement, politique (hanja : 詸賮)
㣠⻢G G Chaebol (groupe d’entreprises)
㩲ὒ㩦 boulangerie

253
㩲⻫ vraiment
㩲㞞 proposition (hanja : 誨虥)
㩲㞞䞮┺ proposer
㩲㧒 le plus (hanja : 説襮)
㫆ṗ sculpture (hanja : 諝糇)
㫆⁞ un peu
㫆㍶ nom traditionnel de la Corée (hanja : 諅蓵)
㫆㣿䞮┺ tranquille, paisible
㫆㩞䞮┺ réguler, contrôler, gouverner
㫢㤆 contrôle, influence (hanja : 謂蠾)
㫢㻲 rétrogradation (hanja : 謂谸)
㫢䁷 côté gauche (hanja : 謂賡)
㬚㏷䞮┺ s'excuser
㬚㏷䟊㣪 pardon, désolé
㫊ἓ respect (hanja : 諫綜)
㫊ἓ䞮┺ respecter
㫖 un peu, s'il vous plaît
㫛ᾦ religion (hanja : 諰繨)
㫡┺ bon, bien, agréable
㫡㞚㰖┺ s'améliorer
㫡㞚䞮┺ aimer
㭒 semaine (hanja : 謩)
㭒┺ donner
㭒Ⱖ fin de semaine, week-end (hanja : 謩致)
㭒⿖ femme au foyer (hanja : 謆莣)
㭒㏢ adresse (hanja : 謇蔱)
㭒㥶㏢ station-service
㭒㧎 maître de maison, propriétaire (hanja : 謆襖)
㭒㹾㧻 parking (hanja : 謭诊见)
㭒䌳 habitation, maison (hanja : 謇赗)
㭒䢿㌟ orange (couleur, nom)
㭓┺ mourir
㭓㦢 mort
㭖゚ⶒ préparatifs (hanja : 謹菤芓)
㭖゚䞮┺ préparer
㭧ῃ Chine (hanja : 譄纯)
㭧☯ Moyen Orient (hanja : 譄肉)

254
㭧㣪䞮┺ important (譇蠔ଙЩ)
㭧䞯ᾦ collège (hanja : 譄踕繩)
㮦 souris
㯳₆ preuve
㰖⹿ région (hanja : 譛苷)
㰖ṧ portefeuille
㰖⁞ maintenant (hanja : 譙缎)
㰖⋮Ṗ┺ passer (mouvement)
㰖⋮┺ passer (temps et mouvement)
㰖⋲╂ le mois dernier
㰖⋲㭒 la semaine dernière
㰖Ⰲ géographie (hanja : 譛膱)
㰖⬾䞮┺ ennuyeux, inintéressant
㰖䘦 billet de banque (hanja : 譮趴)
㰧 maison
㰖䞮㻶 métro (hanja : 譛踆豆)

ඵG
㴓 côté, direction
㴩┺ poursuivre
㹲₎㟓 bande médicamenteuse
㹣┺ apposer (un sceau), prendre (une photo)

බG
㹾 voiture (hanja : 诊)
㹾 thé (hanja : 诈)
㹾㰖䞮┺ contenir, renfermer
㺎 vraiment
㺔┺ chercher, trouver, visiter
㺔┺ retirer
㺔┺ récupérer
㺔㞚㡺┺ venir rendre visite
㺚 classificateurs des habitations
㺛 livre (hanja : 谓)
㺛㌗ bureau (meuble) (hanja : 谓蒈)
㻮㔶䞮┺ se comporter, se conduire
㻮㦢㠦 d'abord

255
㻲 mille (hanja : 谫)
㻲☚ᾦG G cheondogyo (religion coréenne, hanja : 谭聨ᩍ)G
㻲⚻ tonnerre, foudre
㻲Ⱒ㠦㣪 de rien (réponse à "merci")
㻲㭒ᾦGG catholicisme
㻲㻲䧞 lentement
㽞❇ école primaire (hanja : 纯芮踕繩)
㽞╖ invitation (hanja : 豲耹)
㽞╖⹱┺ être invité
㽞╖㧻G carte d'invitation (hanja : 豲耹觑)
㽞╖䞮┺ inviter
㽞⪳㌟ vert (nom)
㿪㠋ỆⰂ souvenir
㿲⁒ départ au travail (hanja : 賆缀)
㿲⁒䞮┺ partir du travail
㻐ⵐ départ (hanja : 賆苨)
㿺㿪┺ danser
㿻┺ froid
䀾㏢♮┺ annulé
䂮Ⱎ jupe
䂲ῂ ami (hanja : 贂纠)
䂲㩞䞮┺ gentil, aimable
䂶G G sept (hanja : 贃)
䂶㤪 juillet (hanja : 贃袎)
䂾㔺G G chambreG
䂾㹿䞮┺ calme, serein

භG
䃊⋮┺ Canada
䃊㎒䎆 garage
䄺䞒 café (boisson)
䅂⩞ paire de chaussettes, souliers, gants
䅊䜾䎆 ordinateur
䅖㧊䋂 gâteau
䆪 nez
䆪⋒Ⰲ éléphant
䋂┺ grand

256
䋆㧒G malheur, catastrophe
⊳G fin
⊳⋮┺ finir

මG
䌖┺ monter sur/dans, prendre (un moyen de transport)
䌗㧦 table
䌳㔲 taxi
䎇 menton
䌲ῢ☚G G taekwondo G
䎢┞㓺 tennis
䎢⩞゚ télévision
䏶Ⱎ䏶 tomate
䏶㣪㧒 samedi (hanja : 赞蠅襲)
䏶⋒ lapin, lièvre
䏷䧞 particulièrement
䐋 boîte (hanja : 赡)
䐋㧻 livret bancaire (hanja : 赦视)
䑊⁒ retour du travail (hanja : 赫缀)
䑊⁒䞮┺ rentrer du travail
䔎⩃G camion
䔎⩗䆪G valise
䕆⊢ poussière
䕆㎪䁶 T-shirt

ඹG
䕢⧖㌟ bleu (nom)
䕢⧭┺ bleu (adjectif)
䕢Ⰲ mouche
䕢㧎㞶䝢 ananas
䕢㿲㏢ poste de police
䕦ⰺ₆ distributeur automatique (hanja : 趋舐罁)
䕪 huit (hanja : 趏)
䕪 bras
䕪∞䂮 coude
䕪┺ vendre
⹲⳿ cheville

257
䕪㤪 août (hanja : 趏袎)
䗯㓺 fax
䗲 stylo
䘎Ⰲ䞮┺ pratique
䘎㰖 lettre (hanja : 趥譮)
䘟㟒 plaine (hanja : 趮蚢)
䘦 poumon
䘃‚ pingouin
䙂☚⺃ vigne
䙂☚㭒 vin (hanja : 跐聡謫)
䙂㓺䎆 poster, affiche
䙂䋂 fourchette
䙃䙂 cascade
䚲 billet, ticket (hanja : 跦)
䚲㔲 panneau
䝚⧧㓺 France
䝚⧧㓺㌂⧢ français (personne)
䝚Ⰶ䎆 imprimante
䞒Ἲ fatigue (hanja : 践縀)
䞒Ἲ䞮┺ fatigué
䞒┺ fleurir

යG
䞮⋮ un (numéral)
䞮┺ faire, dire
䞮⓮ ciel
䞮☚ trop
㞚㟭┺ blanc (adjectif)
䞮㰖Ⱒ mais
䞯ᾦ école (hanja : 踕繩)
䞯㌳ étudiant (hanja : 踕蒥)
䞯㔋 étude, apprentissage
䞲 environ
䞲ῃ Corée du Sud (hanja : 踦纯)
䞲ῃ㠊 langue coréenne (hanja : 踦纯蛑)
䞲⁖ hangeul : alphabet coréen
䞲⽋ costume coréen (hanja : 踦荼)

258
䞲㧦 hanja : caractères d'origine chinoise (hanja : 踞覑)
䞶Ⲏ┞ grand-mère
䞶㞚⻚㰖 grand-père
䞾℮ ensemble, avec
䟃ῂ port
䟃䟊䞮┺ naviguer, traverser (l'océan)
䟊 soleil
䟟⽋ bonheur (hanja : 蹢荽)
䠺㠊㰖┺ se séparer
䡖 langue (organe)
䜵ⳛG G révolution G
䡚ὖ vestibule, entrée (hanja : 躅總)
䡚⁞ argent liquide (hanja : 躇缚)
䡚⁞G䃊✲ carte de crédit, carte bancaire
䡚╖G G Hyundai (groupe industriel)G
䢎㑮 lac
䢎㭒 Australie (hanja : 軓謘)
䢎䎪 hôtel
䢒⋮┺ bouleversé
䢒㧦 seul
䢣㹾 thé noir (hanja : 軼诈)
䢪Ṗ dessinateur, peintre (hanja : 輅粴)
䢪⼧ vase (hanja : 輈荟)
䢪㌆ volcan (hanja : 輄葢)
䢪㣪㧒 mardi (hanja : 輄蠅襲)
䢪㧻㔺 toilettes
䢪䞯 chimie (hanja : 輀踕)
䢫㧎䞮┺G vérifier, confirmer (hanja : 輑襨)
䣢㌂㤦G employé de bureau
䧆㌟G blanc (nom de couleur)
䣷┾⽊☚ passage piéton
䦊Ṗ vacances (hanja : 辏粵)
䦊㧒 jour(s) de congé (hanja : 辏襲)
䦊㰖 tissu (hanja : 辏譮)

259
TABLE DES MATIÈRES

POURQUOI ET COMMENT APPRENDRE LE CORÉEN .......... 7

Description de la langue .................................................................. 9

GRAMMAIRE .............................................................................. 13
L'ECRITURE CORÉENNE : L'ALPHABET HANGUL ....................14
QUELQUES PRINCIPES DE PHONÉTIQUE CORÉENNE .............24
REMARQUES SUR LA TRANSCRIPTION DU CORÉEN
EN LETTRES LATINES ....................................................................28
LA GRAMMAIRE CORÉENNE ........................................................32
L'ORDRE DES MOTS DANS LA PHRASE ......................................33
LE NOM ..............................................................................................34
LA FAÇON DE S'EXPRIMER ...........................................................41
LES STYLES DE DISCOURS............................................................42
LES « HONORIFIQUES » ..................................................................43
LES PRONOMS PERSONNELS ........................................................47
LES POSSESSIFS ...............................................................................49
LES DÉMONSTRATIFS ....................................................................50
LES NOMBRES ET LA FAÇON DE COMPTER .............................50
COMMENT SE SERVIR DES VERBES CORÉENS ........................54
LA CONJUGAISON DANS LE STYLE FORMEL ...........................56
LA CONJUGAISON COURANTE, « FORME EN (yo) » .................63
LA CONJUGAISON DANS LA FORME BASSE .............................65
AUTRES DÉRIVÉS VERBAUX ........................................................67
LES PROPOSITIONS SUBORDONNÉES ........................................69
LA COORDINATION DES PHRASES .............................................81
LES ADJECTIFS.................................................................................84
LES ADVERBES ................................................................................87
LE VOCABULAIRE ...........................................................................90

PRATIQUE DE LA LANGUE ..................................................... 99


LA CONVERSATION COURANTE ...............................................100

LA CULTURE CORÉENNE ...................................................... 123


QUELQUES TEXTES BILINGUES .......................................... 157

LEXIQUE FRANÇAIS-CORÉEN ............................................. 161

LEXIQUE CORÉEN-FRANÇAIS ............................................. 231

262
Langues
aux éditions L’Harmattan

PARLONS SHOR – Langue turcique de Sibérie


Daniyarova Saodat, Daniyarova Barchinoy, Daniyarov Shodiyor
Le peuple shor fait partie de la grande famille turque. Il habite la Sibérie
orientale, à l’est du lac Baïkal, dans l’important district de Kemerovo, au
Kuzbass. Le nombre de locuteurs est de l’ordre de 15 000 personnes, soit 0,4%
de la population du district. Cet ouvrage est le premier en français sur ce
peuple qui mérite d’être mieux connu.
(Coll. Parlons…, 19.00 euros, 192 p.) ISBN : 978-2-296-96497-6
PARLONS BOURIATE – Russie-Baïkal
Druon Galina
La Bouriatie est l’une des 21 républiques de la Fédération de Russie. Elle est
située autour du célèbre lac Baïkal. Le bouriate, langue proche du mongol,
parlé par 28 % de la population d’environ un million d’habitants, est menacé
SDU OH UXVVH pJDOHPHQW RI¿FLHO DX VHLQ GH OD 5pSXEOLTXH 7RXWHIRLV XQ
renouveau d’intérêt pour la culture et les traditions bouriates est nettement
perceptible depuis quelques décennies.
(19.00 euros, 190 p.) ISBN : 978-2-296-56994-2
GRAMMAIRE DU MASHI
Phonologie, morphologie, mots grammaticaux et lexicaux
Bashi Murhi-Orhakube Constantin
Le mashi est une langue bantoue parlée en République Démocratique du
Congo dans la province du Sud-Kivu. Le nombre de locuteurs, estimé à 5000
en 1975 a certainement doublé, voire triplé en 30 ans dans cette région la plus
peuplée du pays. Cette langue constitue un moyen de communication intra-
ethnique, familiale, des masses populaires les moins scolarisées et les moins
urbanisées. Par elles passent les relations entre l’administration locale et la
population.
(17.00 euros, 176 p.) ISBN : 978-2-296-56828-0
ALBANAIS (L’), UNE LANGUE EN MOUVEMENT
Dynamique de la variation sociolinguistique
Haxhiaj Lianda - Préface de Jean-François P. Bonnot
Le chaos politique et économique de l’Albanie postrévolutionnaire a agi comme
un révélateur d’inégalités sociales. Les anciens principes qui structuraient
l’État ayant été mis à bas, les références comportementales ont commencé à
faire défaut, créant une situation d’instabilité à tous les niveaux, en particulier
sur le plan de l’usage linguistique. Cet essai s’attache donc à mettre en lumière
les modalités du changement phonético-phonologique appréhendé dans sa
dimension sociolinguistique.
(27.50 euros, 266 p.) ISBN : 978-2-296-97010-6
L'HARMATTAN, ITALIA
Via Degli Artisti 15 ; 10124 Torino

L'HARMATTAN HONGRIE
Könyvesbolt ; Kossuth L. u. 14-16
1053 Budapest

ESPACE L'HARMATTAN KINSHASA L’HARMATTAN CONGO


Faculté des Sciences sociales, 67, av. E. P. Lumumba
politiques et administratives Bât. – Congo Pharmacie (Bib. Nat.)
BP243, KIN XI BP2874 Brazzaville
Université de Kinshasa harmattan.congo@yahoo.fr

L’HARMATTAN GUINEE
Almamya Rue KA 028, en face du restaurant Le Cèdre
OKB agency BP 3470 Conakry
(00224) 60 20 85 08
harmattanguinee@yahoo.fr

L’HARMATTAN CAMEROUN
BP 11486
Face à la SNI, immeuble Don Bosco
Yaoundé
(00237) 99 76 61 66
harmattancam@yahoo.fr

L’HARMATTAN CÔTE D’IVOIRE


Résidence Karl / cité des arts
Abidjan-Cocody 03 BP 1588 Abidjan 03
(00225) 05 77 87 31
etien_nda@yahoo.fr

L’HARMATTAN MAURITANIE
Espace El Kettab du livre francophone
N° 472 avenue du Palais des Congrès
BP 316 Nouakchott
(00222) 63 25 980

L’HARMATTAN SENEGAL
« Villa Rose », rue de Diourbel X G, Point E
BP 45034 Dakar FANN
(00221) 33 825 98 58 / 77 242 25 08
senharmattan@gmail.com

L’HARMATTAN TOGO
1771, Bd du 13 janvier
BP 414 Lomé
Tél : 00 228 2201792
gerry@taama.net

263
Achevé d’imprimer par Corlet Numérique - 14110 Condé-sur-Noireau
N° d’Imprimeur: 89607 - Dépôt légal: juillet 2012 - Imprimé en France

Vous aimerez peut-être aussi