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LES PRINCIPALES ABREVIATIONS POUR LA PRISE DE NOTES

Utilisation de quelques symboles et codes mathématiques  Extérieur / externe : ext


 Font : ft
 et: &  Gouvernement : gvt
 un, une : 1  Grand : gd
 paragraphe : §  Habitant : hab
 travail : W   Idem : id
 mort : †  Important : impt
 venir de, avoir pour origine, pour cause : <  Industrie : ind
 avoir pour conséquence, entraîner :  >  Inférieure : <
 être : =   Jour : jr
 Dieu : le delta grec  Long : lg
 homme, femme : les symboles utilisés en biologie  Longtemps : lgtps
 Pour -tion : t°.  Mais : ms
 Même : m avec un  accent circonflexe dessus
Et notamment les codes mathématiques et scientifiques :  Mouvement : mvt
 Nombre : nb
 + : plus   Nombreux : nbx
 - : moins  Multiple : x
 = : égal  Nous : ns
 > : supérieur  Nouveau : nv
 < : inférieur  Opposé à (anglais versus) : vs
 ≠ : différent, opposé  Parce que :   pcq
 ø : ensemble vide, rien, aucun  Parfois : pfs
 ε : appartient, comprend  Pendant : Pdt
 ∉ : n'appartient pas  Politique : pol
 // : parallèlement  Population : pop
 / : par rapport à  Pour : pr
 Pourquoi : pq
 Quelques propositions d’abréviations   Pouvoir : pvoir
 Problème : pb
 Production : prod
 Agglomération : agglo
 Quand : qd
 Agriculture : agr
 Quantité : qt
 Augmentation : ↑
 Quelque : qq
 Avant : avt
 Quelque chose :  qqch
 Après : ap
 Quelque fois : qqfois
 Beaucoup : bcp
 Quelqu’un : qqn
 Capitalisme : K
 Question : ?
 Cependant : cpdt
 Rendez-vous : RDV
 C’est-à-dire :  càd
 Sans : ss
 Comme : id
 Supérieur : >
 Comment : co
 Travail : W
 Conclusion : ccl
 Se reporter à : cf
 Conséquence : csq
 Sont : st
 Croissance : un triangle pointe en haut ou une
 Société : sté
flèche qui monte
 Souligner : sligner
 Dans : ds ou in (anglais)
 Souvent : svt
 Décroissance : un triangle point en bas ou une
 Superficie : sup
flèche qui descent
 Taux : tx
 Développement : dvlpt
 Temps : tps
 Diminution : ↓
 Toujours : tjrs ou tjs
 Division : ÷
 Tout : tt
 Donc : dc
 Vouloir : vloir
 Dont : dt
 Vous : vs
 Economie : eco
 Entreprise : ent
 Etat : E
 Etre : ê
L’ELOCUTIO : LES FIGURES DE STYLE f - Vous me faites priser ce qui me déshonore,
Vous me faites haïr ce que mon âme adore,
A connaître pour le commentaire
Vous me faites répandre un sang pour qui je dois
et l’explication linéaire Exposer tout le mien et mille et mille fois. (Cinna de
Pierre Corneille)
a - Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
(« Mignonne, allons voir si la rose » de Pierre de La figure de style est  .
Ronsard)

g - Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu.


La figure de style est  . (Hugo, La légende des siècles, Booz endormi)

La figure de style est  .


b - « Qui n’a souvent réfléchi à toute l’importance que
l’on retire de ce modeste animal, ornement de nos
basses-cours, qui fournit à la fois un oreiller moelleux
pour nos couches, sa chair succulente pour nos tables, h - Hâtez-vous lentement (Art poétique de Boileau)
et des œufs ? »
(Mme Bovary, Flaubert) La figure de style est  .

La figure de style est  . i - Enfin ! il m’est donc permis de me délasser dans un
bain de ténèbres ! (« À une heure du matin » de
Charles Baudelaire)
c - On le poursuivit sans relâche pendant une heure, et
je commençais à croire qu’il serait très difficile de s’en La figure de style est  .
emparer, quand cet animal fut pris d’une
malencontreuse idée de vengeance dont il eut à se
repentir.
j - Dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais,
(Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne) Figaro après avoir été insulté de coquin et de
maraud par le comte Almaviva, lui répond :  […] Voilà
La figure de style est  . les bontés familières dont vous m’avez toujours
honoré. (Beaumarchais, Le Barbier de Séville, I, 2)

d - [...] une telle huître contient quinze kilos de chair, La figure de style est  .
et il faudrait l’estomac d’un Gargantua pour en
absorber quelques douzaines. (Vingt mille lieues sous
les mers de Jules Verne)
k – Chiméne à Rodrigue, son amant qui vient de tuer
en duel son père : « Va, je ne te hais point. »
La figure de style est  .
Corneille, Le Cid.

e - Je suis deux jours sans la voir, qui sont pour moi La figure de style est  .
des siècles effroyables [...] (Le Bourgeois
gentilhomme de Molière)

La figure de style est  .


La figure de style est  .

l - Les secrets les plus hauts s’y laissent concevoir, Et r -  « L'arbre tient bon, le roseau plie. »
l’on sait tout chez moi, hors ce qu’il faut savoir.
La Fontaine, Fables, « Le Chêne et le roseau ».
Molière, Les Femmes savantes, II 7.)
« Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur »

La figure de style est  . Victor Hugo, Les Contemplations, « Demain, dès


l’aube… ».

m - Le Temps mange la vie


La figure de style est  .
(Baudelaire, Les Fleurs du Mal, « L'Ennemi »)
s - [...] tu exècres ton temps et eux l’adorent ; tout est
là. (Là-bas de J.-K. Huysmans)
La figure de style est  .

n - Ménalque se jette hors de la portière, traverse la La figure de style est  .


cour, monte l’escalier, parcourt l’antichambre, la
chambre, le cabinet, tout lui est familier, rien ne lui est t - « Vous voulez qu’un roi meure, et pour son
nouveau, il s’assit, il se repose, il est chez soi ; le châtiment / Vous ne donnez qu’un jour, qu’une heure,
maître arrive, celui-ci se lève pour le recevoir, il le qu’un moment ! » (RACINE, Andromaque, acte IV,
traite fort civilement, le prie de s’asseoir, et croit faire scène 3)
les honneurs de sa chambre ; il parle, il rêve, il reprend
la parole ; le maître de la maison s’ennuie, et demeure
étonné. La figure de style est 
La Bruyère, Les Caractères, « De l’Homme ».
u- Je l’ai vu de mes yeux.

La figure de style est  . Voltaire, Merope, acte V.

La figure de style est 

o - Tout tremblait au son de sa voix, les vitres, les


meubles et les gens. v - Cette nuit je l'ai vue arriver en ces lieux,
Triste, levant au ciel ses yeux mouillés de larmes,
Victor Hugo, Les Misérables (Deuxième partie, Livre
Qui brillaient au travers des flambeaux et des armes.
troisième, chapitre II)
Racine, Britannicus, Acte II.

La figure de style est  .


La figure de style est 
p - Quelques heures après, quand Julien sortit de la
chambre de madame de Rênal, on eût pu dire, en style
de roman, qu’il n’avait plus rien à désirer. (Le Rouge w- Puisque ma dame de Champagne veut que
et le Noir de Stendhal) j’entreprenne de faire un roman, je l’entreprendrai très
volontiers, […] sans avancer la moindre flatterie. Tel
autre cependant le ferait en tentant de glisser un propos
La figure de style est  . flatteur, il dirait ainsi, et je m’en porterais témoin, que
c’est la dame qui surpasse toutes celles qui sont en vie,
q - Ah ! quelle cruauté, qui tout en un jour tue comme tout parfum surpasse la brise qui souffle en
mai ou en avril.
Le père par le fer, la fille par la vue !
Prologue du Chevalier à la charrette.
Corneille, Le Cid, acte III, scène 4.

La figure de style est 


LES REGISTRES LITTERAIRES
A connaître pour le commentaire
et l’explication linéaire

Définition : Il s’agit du code qui permet de déchiffrer l’intention de l’auteur, l’esprit dominant dans lequel le texte a
été écrit.
 Quand c’est une tonalité, le registre traduit la vision que l’auteur ou son personnage a du monde.
 Quand il s’agit de sa fonction, il faut rechercher l’effet et l’émotion qu’il cherche à susciter chez le lecteur.

EFFET PROCEDES EXEMPLE(S) DU


DEFINITION
RECHERCHE OBSERVES COURS

LE COMIQUE

LA SATIRE

LE
BURLESQUE

L’HEROÏ-
COMIQUE

LE
POLEMIQUE
LE TRAGIQUE

LE
PATHETIQUE

LE LYRIQUE

L’EPIQUE

LE
DIDACTIQUE

LE
MERVEILLEUX

LE
FANTASTIQUE
A utiliser à chaque fois que vous rédigez ! Même dans les autres matières !

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ECRIT : LE COMMENTAIRE
But : Il s’agit d’expliquer un texte en montrant comment l’auteur a réussi à produire l’effet voulu.
1. Pour préparer (inventio)
 Analysez le paratexte (sources et chapeau) : l’auteur (voir sa biographie) et son époque (voir les événements
historiques, contexte politique et social…) : quels sont les éléments propres à l’esthétique de l’époque de
l’auteur (mouvement littéraire) ? Que peut-on déduire du titre ?
 Repérer la place du texte dans l’œuvre : incipit ou excipit, exposition ou dénouement ?... Quel enjeu est lié à
cette situation dans le texte?
 Étudier le texte par rapport au genre (objet d’étude annoncé et vocabulaire associé). Forme du texte ?
 Étudier le texte en lui-même de façon linéaire : repérage des mouvements du texte, des thèmes, du registre
(voir les procédés utilisables pour l’explication et le commentaire).

2. Préparer la structure du commentaire au brouillon (dispositio)


⁂ A partir de tous les éléments repérés, dégager l’enjeu du texte (l’intention de l’auteur et les moyens qu’il a
déployés pour y parvenir) et le formuler sous forme de projet de lecture. Dégager deux ou trois axes qui
composeront les grandes parties du commentaire et les deux ou trois sous-parties.
I thème, forme et composition II registre ou tonalité ? III Symbolisme, valeurs défendues, réflexion…

Reporter le plan de la structure du commentaire sur une feuille de brouillon. Pour chaque paragraphe de
commentaire reproduire le tableau suivant (soit 9 fois au maximum) :
1.Idée directrice du paragraphe : pensez à ajouter un adjectif qualificatif

Citations du texte Procédés Effet produit

Préparer la rédaction de l’introduction et de la conclusion.


3. Rédiger le commentaire (elocutio)
Chaque paragraphe est marqué par un alinéa. Le commentaire commence par un paragraphe d’introduction.
On saute une ligne après l’introduction pour la séparer du développement. Les trois parties du commentaire littéraire
sont elles aussi séparées par un saut de ligne. Chaque partie du commentaire comporte trois paragraphes, lesquels sont
marqués par un alinéa. Avant la conclusion, on saute également une ligne.
L’introduction
1. Présenter l’époque, l’auteur, l’œuvre et l’extrait (absolument dans cet ordre !) ; il faut rattacher chacun des
éléments précédents au projet de lecture qui est étudié dans le commentaire. 2.Formuler le projet de lecture sous forme
d’interrogative directe ou indirecte : c’est un moment très important de l’introduction. On explique au lecteur le but du
commentaire. 3. Annoncer habilement le plan.
Le développement
Chaque partie débute par un connecteur et la formulation de l’idée développée. On peut envisager de rédiger
une phrase de transition entre chaque partie. Ensuite, chaque paragraphe débute par un connecteur indiquant la place
du paragraphe et la formulation de l’idée principale de la sous-partie. Suivent ensuite les trois relevés dont le ou les
procédés sont identifiés accompagnés de l’effet produit.
La conclusion 1. Il s’agit d’abord de dresser un bilan des propos et d’exprimer clairement les conclusions
auxquelles on est parvenu dans le développement du commentaire en répondant au projet de lecture et en rappelant les
idées de chaque sous-partie. 2. L’ouverture présente un lien entre le texte étudié et une autre œuvre, un autre auteur,
un événement …
PROCEDES UTULISABLES POUR LE COMMENTAIRE ET L’EXPLICATION LINEAIRE

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A connaître pour le commentaire et l’explication linéaire !
En gras, vous trouverez le nom de certaines figures de style qui correspondent au procédé donné.

LES SONS : les voyelles et consonnes (assonance et POLYSEMIE (antanaclase)


allitération), les diérèses, les rimes, les syllabes
FAMILLE DE MOTS (polyptote), CHAMP LEXICAL
LA PONCTUATION (mots en capitales ou utilisation de la
majuscule) HOMONYMIE, HOMOPHONIE, HOMOGRAPHIE,
PARONYMIE, SYNONYME, ANTONYMIE
FORMATION DES MOTS : dérivation (préfixe, radical, suffixe et
leur sens), composition (mots composés), conversion (changement PLACE DES MOTS (chiasme, inversion, oxymore)
de nature grammaticale), emprunt aux autres langues (néologisme,
archaïsme).

NATURES GRAMMATICALES DE MOTS :

 noms commun ou propre (antonomase) ou groupe nominal (fonction : complément du nom ou apposition)
 déterminants définis, indéfinis, partitifs, possessifs, démonstratifs, numéraux, indéfinis, interrogatifs et exclamatifs
 adjectif qualificatif : comparatif et superlatif (relatif), péjoratif, neutre, mélioratif ou groupe adjectival (complément de l’adjectif)
 pronoms personnels sujets ou compléments, possessifs, démonstratifs, indéfinis, relatifs ou groupe pronominal
 verbes transitifs ou intransitifs, voix active ou passive, modes (indicatif, subjonctif, impératif, infinitif, participe), temps (voir valeurs
pour chaque temps de l’indicatif et des autres modes !), de parole, d’état, d’action, de mouvement, pensée, de perception, de
sentiment…
 adverbes ou groupe adverbial
 prépositions ou groupe … prépositionnel
 conjonctions de subordination ou coordination
 interjections (à la différence de l’onomatopée)
PHRASE

 non verbale
 verbale simple ou complexe (juxtaposition (asyndète), coordination, subordination)
 forme affirmative, négative, emphatique, présentative, active et passive
 type déclarative, exclamative, interrogative (question rhétorique), injonctive
 fonctions : sujet, attribut (du sujet ou du cod), complément d’agent, complément d’objet (direct ou indirect), complément essentiel,
complément circonstanciel (temps, manière, cause, conséquence, but, concession, opposition, condition, comparaison), complément du
présentatif, l’apostrophe
 Propositions juxtaposées, coordonnées, subordonnées (relative, conjonctive complétive ou interrogative indirecte, participiale,
infinitive), incise.
LE SENS DU TEXTE

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FORME du texte, organisation en paragraphes, en répliques, disposition sur la page, longueur, nombre, rythme binaire
(parallélisme, antithèse) ou ternaire.

TYPES DE TEXTE narratif (descriptif, discours rapporté, action), descriptif, explicatif, argumentatif, injonctif et
REGISTRES (voir fiche)

SUBSTITUTS NOMINAUX ET PRONOMINAUX (périphrase, métaphore, comparaison, métonymie, synecdoque,


onomastique)

CONNECTEURS spatiaux, temporels, logiques (syllogisme)

PROGRESSION THEMATIQUE à thème constant, linéaire, à thèmes dérivés, (gradation ascendante ou descendante)

LES 5 SENS

LE THEME explicite, implicite (énigme, devinette, ironie)

LES GENRES du discours narratif, poétique, théâtral, argumentatif (voir fiches) et les sous-genres 

LES MOUVEMENTS LITTERAIRES

PRESENCE/ ABSENCE : ce qui est présent, voire répété (anaphore, pléonasme), ce qui absent.

DISCOURS situation d’énonciation, niveaux de langue, objectif ou subjectif (modalisateurs qui expriment le degré de
certitude), (litote, euphémisme, hyperbole)

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ECRIT : LA DISSERTATION SUR OEUVREÀ L’E.A.F.

CE QU'IL FAUT SAVOIR FAIRE


1 – (Inventio) Analyser le sujet, rechercher des idées et des arguments (1/2 heure sur 4 heures) :
Un sujet de dissertation littéraire sera de ce type : Peut-on considérer que (titre de l’œuvre) est moderne ?
Il vous faut :
- relever les mots-clés du sujet proposé afin d'analyser la consigne (notions et termes littéraires, plan indiqué ou
suggéré ...)
- reformuler le sujet avec vos propres mots, de façon à en dégager la problématique : rédigez-la sous la forme
d'une question (commençant souvent par "en quoi..." ou "comment..." ou "dans quelle mesure...")
- faire la liste en vrac des idées et des citations qui vous viennent à la lumière de votre problématique  : voyez
ceux qui vous donnent des éléments de réponse ou de réfutation.
- enrichir son raisonnement par déductions (du général au particulier), inductions (du particulier au général),
analogies (dégager des similitudes) et oppositions.
2 – (Dispositio) Construire le plan de la dissertation (1 heure 30) :
Il s'agit d'ordonner ses arguments : la dissertation est une démonstration, un travail structuré, construit suivant
un plan argumentatif nettement repérable. Il faut donc adapter le plan au type de sujet posé :

TYPES DE SUJET TYPES DE PLAN EXEMPLES DE SUJET


Demande de définition générale Plan thématique
Question ouverte, le plus souvent sur Différents domaines abordés Quel est le but de La Fontaine en
les fonctions d’un genre littéraire successivement. écrivant les Fables ?
Qu’est-ce qu’… ?

Question délimitée Plan dialectique


Pensez-vous que … ? Thèse, antithèse, synthèse "Les fables peuvent instruire
Suffit-il de … ? l’homme", partagez-vous cette
Peut-on penser que … ? vision ?
Discutez…
Citation Plan analytique Dans « Le Pouvoir des fables », La
Montrez la validité de ce propos. Situation, causes, conséquences Fontaine écrit : « Le monde est vieux,
Expliquez et illustrez cette thèse. parfois combiné au plan dialectiquedit-on : je le crois, cependant il le faut
Montrez les limites de ce propos. amuser encor comme un enfant. »
Cela justifie-t-il… ? Partagez-vous ce point de vue ? Vous
Commentez et discutez. illustrerez votre pensée en vous
appuyant sur les Fables et les autres
textes étudiés dans le cadre de l’objet
d’étude concerné.
Mise en parallèle de deux fonctions. Plan comparatif La Fontaine dans ses Fables, vise à
plaire tout en instruisant. Votre lecture
des Fables vous
permet-elle de souscrire à ce jugement
?
Il faut formuler chaque titre de partie sous de phrase. Les phrases de chaque partie forment ensemble un
raisonnement logique.

3 – (dispositio suite) les sous-parties


Dans les sous-parties, il faut organiser les arguments et les exemples :
- les arguments vont permettre d'étayer le raisonnement destiné à répondre à la problématique
- les exemples pour renforcer la démonstration vont apporter une illustration concrète : des références
précises à l’œuvre (aux objets d'étude, aux genres), des citations issues de l’œuvre que vous commentez.
Idée de la sous-partie
Argument : Exemple :
Argument : Exemple :
Argument : Exemple :
Il faut rédiger complètement l'introduction :
= 4 étapes (repérables) en un seul paragraphe (pas de passage à la ligne !)

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- 1 : phrase d’accroche : contexte historique ou élément sur le genre littéraire concerné en lien avec le sujet de la
dissertation
- 2 : on présente l’auteur, l’œuvre en lien avec le sujet de la dissertation
- 3 : on introduit le sujet (en insérant la citation, s'il y en a une, dans la phrase), en reformulant éventuellement le
sujet et en donnant son intérêt, en montrant la tension, le problème qu’il pose, le préjugé sur l’œuvre…
- 3 : on formule la problématique (qui assurera la cohérence, le fil directeur de votre argumentation : "en quoi...",
"comment...", "dans quelle mesure...")
- 4 : on annonce le plan en deux ou trois phrases claires (axes de résolution de la problématique).

Il faut rédiger complètement la conclusion :


= 2 étapes (repérables) en un seul paragraphe (conseil : pas de passage à la ligne)
- 1 On débute par un connecteur annonçant la conclusion
- 2 On montre qu'on a répondu à la question ou à la problématique posée en en faisant un bilan.
-3 On présente un point commun ou une différence avec une autre œuvre en lien avec le sujet de la
dissertation. Surtout pas de question ou d’expression du genre « il sera intéressant de voir en quoi… »  !
4 – Rédiger la dissertation (2 heures)

La construction des parties :


Il faut bâtir un développement qui mette en valeur la pertinence et la valeur de votre argumentation nuancée :
- envisager deux à quatre parties de longueurs équilibrées, qui s'enchaînent et se complètent
- veiller à la cohérence de l'argumentation : articulation des paragraphes
- ménager les transitions pour passer logiquement d'un argument à un autre, d'une idée à une autre
- penser que chaque partie comporte : une phrase introductive, deux ou trois paragraphes
(arguments illustrés), un bilan provisoire et une transition (lien logique avec la partie suivante).

La construction des sous-parties :


Il faut savoir construire un paragraphe argumentatif (voir tableau à compléter au brouillon à la page précédente):
- énoncer l'idée directrice
- exprimer une opinion sur cette idée
- étayer son jugement par des arguments et des exemples (précis et analysés), penser à intégrer des
citations que vous commentez
- valider la démonstration : montrer que l'objectif a été atteint par une courte phrase finale puis une
transition logique pour amener l'argumentation suivante.
Il faut savoir utiliser des synonymes (évite la répétition et enrichit la pensée) :
- se constituer dès le brouillon une" banque de mots" comportant des synonymes ou des périphrases
- des reformulations permettent aussi de cerner par des approches variées, les notions à analyser.
Il faut savoir maîtriser l'énonciation :
- Pas de première personne du singulier. Adoptez un ton neutre qui se veut scientifique.
- Analyse et résumés effectués au présent de l’indicatif, au futur et au passé composé.
- Utiliser des modalisateurs pour nuancer son propos : peut-être, éventuellement…
- Utiliser constamment des connecteurs logiques à chaque articulation du raisonnement (voir fiche
correspondante).
Il faut savoir intégrer des citations, des références de texte :
- Placez-la entre guillemets au sein d’une phrase correcte.
- Pensez à préciser clairement qui prononce ces mots (auteur / narrateur / personnage) et éventuellement
où ces propos se trouvent.
- Expliquez pour quoi cette citation permet d’illustrer ce que vous voulez prouver.

Il faut savoir respecter les conventions de présentation :


- Ne jamais faire apparaître les titres sous forme de prise de notes mais les rédiger sous forme de phrase
correcte.
- souligner les titres des œuvres citées (écriture manuscrite)
- mettre entre guillemets le titre d'un poème, d'un article, d'un chapitre…
- mettre entre guillemets une citation et la recopier exactement (elle porte du sens)
(par exemple : « Dans le poème "Art poétique" extrait du recueil Jadis et Naguère, Verlaine
recommande : "de la musique avant toute chose" »).
Il faut savoir respecter la correction de la langue pour bien communiquer :

11
- Les règles de lisibilité, d'orthographe, de syntaxe, de grammaire, de ponctuation.
- Un niveau de langue approprié et un vocabulaire précis, technique.

La dissertation sur œuvre se prépare


en s’appuyant sur le carnet de lecteur !

Victor Hugo par Nadar, 1884.

ORAL : L’EXPLICATION LINEAIRE A L’E.A.F. (12 points)

 Vous passerez sur l’un des 20 textes étudiés en classse.


 Introduction
¤ Situation du passage
¤ Lecture de l’extrait pour laquelle vous vous êtes entraînés
¤ Formulation du projet de lecture
¤ Composition du texte : mise au jour des mouvements du texte dans l’ordre

 Développement
On reprend chaque mouvement l’un après l’autre. On pense à reprendre à chaque fois l’intitulé
du mouvement donné en introduction. Il donne l’idée directrice en fonction de laquelle vous
sélectionnez les procédés dans le texte.
Pour ce qui concerne la méthode d’analyse, elle est identique à celle que l’on trouve dans un
commentaire : il s’agit de tresser ensemble mise en évidence des effets produits sur le lecteur (1)
analyse des procédés d’écriture (2) citations précises du texte (3). Il faut montrer à chaque fois le
lien avec l’intitulé du mouvement.
Brouillon possible :
I intitulé du mouvement

Effet produit Identification du procédé Citation du texte

On évite plus que tout une litanie qui consisterait à énumérer : « ligne 1 il y a ceci, ligne 2 cela
etc. » – le « saucissonnage du texte » (c’est-à-dire le fait de le découper en tranches sans faire valoir
son unité) est interdit.
Entre chaque partie, comme dans le commentaire, on ménage un temps de bilan-transition – là
encore pour bien faire percevoir à son auditeur que le texte n’est pas composé de « morceaux » isolés
les uns des autres mais au contraire a une unité forte.

 Conclusion
¤ Bilan de l’explication : on fait la synthèse de la démonstration, qui permet de conclure le projet de
lecture formulé en introduction.

12
¤ Si on trouve une idée pertinente, on propose une ouverture par la mise en contexte. On peut par
exemple :
– évoquer les pages suivantes de l’œuvre, que ce passage prépare,
– mettre en relation l’extrait avec des pages qui lui font écho dans l’œuvre,
– ou bien réfléchir sur le rapport entretenu par cet extrait avec le genre auquel appartient l’œuvre, par
exemple.
Si toutefois on n’a pas d’idée, mieux vaut toujours limiter la conclusion à un bilan simple et honnête
qu’ajouter in extremis une remarque sans rapport avec l’extrait, ce qui ne réussirait qu’à gâcher
l’impression laissée par l’exposé.

 Memoria : Il faut apprendre les explications au fur et à mesure (elles serviront de toute façon
à préparer la dissertation à l’écrit.)
 Actio : Il faut s’entraîner à parler en articulant, avec un débit de voix adapté, en
regardant régulièrement ses notes, son texte et l’examinateur. Soyez professionnels,
convaincus et convaincants !

13
LA QUESTION DE GRAMMAIRE A L’E.A.F. (2 points)
On vous demandera

 d’identifier un élément grammatical et syntaxique


 ou d’insérer un élément syntaxique
 ou de le transformer.
A chaque fois, il faudra le décrire à l’aide de 4 éléments appris dans le cours.
Identifiez ou décrire / Identifiez le mot
Vous pouvez être interrogés sur le programme de seconde. Veuillez récupérer et réviser les cours
concernant :

 les accords dans la phrase


 le verbe (valeurs temporelles, aspectuelles, modales, concordance des temps)
 les relations au sein de la phrase complexe (propositions indépendantes juxtaposées,
coordonnées ou subordonnées)
 les propositions subordonnées relatives.
Cette année en première, le programme de grammaire concerne :

L’INTERROGATION (memo à compléter)


Totale/partielle, mot interrogatif, intonation, registre…Signe de ponctuation

LES PROPOSITIONS SUBORDONNEES CONJONCTIVES CIRCONSTANCIELLES (memo


à compléter)

LA NEGATION (memo à compléter)


Définir, identifiez les mots, manipuler (en passant à la forme affirmative, ou remplacment)

14
ORAL : L’ŒUVRE CHOISIE (8 points)

Cette année vous étudierez 8 œuvres littéraires (4 œuvres intégrales au programme étudiées en
classe pour la dissertation et 4 lectures cursives au choix du professeur). Pour l’oral, vous devrez en
choisir une sur les 8 (mi-mai).
Lors des 8 dernières minutes de l’oral, vous devrez présenter pourquoi personnellement vous
avez choisi cette œuvre pendant 4 minutes maximum puis l’examinateur vous posera quelques
questions lors d’un entretien.
Il faudra préparer le choix de cette œuvre en utilisant le carnet de lecteur. Cela vous fera
gagner du temps !
Comment présenter l’œuvre ? Il faut que vous partagiez votre expérience de lecteur : pas de
long résumé exhaustif, de présentation encyclopédique de l’auteur apprise par cœur. Intégrez ces
éléments au sein de remarques personnelles, montrez ce qui vous a interpellés, ce qui a fait écho à vos
propres réflexions, ce qui a peut-être eu une influence sur votre propre réflexion. Pensez à citer des
phrases ou des épisodes précis de l’œuvre et commentez votre choix.

L’examinateur prendra ensuite appui sur votre présentation pour vous poser quelques
questions pendant l’entretien. En voici un échantillon :
1. Pourquoi est-ce de cette œuvre que vous avez souhaité parler lors de votre oral ?
2. Qu’a provoqué chez vous la lecture de cette œuvre ? (Vous a-t-elle fait changer ? En quoi ?
Vous a-t-elle fait réfléchir ? A quoi ? Vous a-t-elle ému€ ? Pourquoi ?)
3. Comment vous êtes-vous senti(e) au moment où vous acheviez la lecture ?
4. Que pensez-vous de la fin de l’œuvre ?
5. Avez-vous eu envie d’imaginer un autre dénouement/ une autre conclusion ?
6. Avez-vous trouvé facile d’entrer dans l’œuvre ?
7. Que pensez-vous du début de l’œuvre ?
8. A quel personnage trouvez-vous que l’on puisse le plus s’attacher ? Pourquoi ?
9. Quelle action du personnage vous a le plus impressionné ?
10. Quelle idée avancée par l’auteur vous interpelle le plus ?
11. Avez-vous des points de désaccord avec l’auteur/ le narrateur/ le personnage principal ?
12. Pourriez-vous imaginer un autre titre pour cette œuvre ?
13. Si vous étiez éditeur et que vous deviez choisir une illustration pour la première de couverture,
qu’auriez-vous envie de proposer ?
14. A quelle musique auriez-vous envie d’associer l’œuvre ?
15. Quelles activités d’appropriation avez-vous conduites sur cette œuvre ? En quoi cela vous a-t-
il permis d’en mieux apercevoir les enjeux ? De mieux comprendre le personnage ? De mieux
comprendre les intentions de l’auteur ?
16. Quel passage de l’œuvre vous a le plus marqué ? Pourquoi ?
17. Dans dix ans, si vous ne vous souvenez que d’un détail ou de quelques éléments de l’œuvre,
de quoi s’agira-t-il ?
18. Pensez-vous que l’œuvre aurait pu être écrite à une autre époque ? A notre époque ?
19. En quoi cette œuvre peut-elle encore intéresser un lecteur contemporain ?
20. Avez-vous trouvé la lecture de l’œuvre aisée ? Pourquoi ?
21. Pensez-vous que vous seriez capable de reconnaître une autre œuvre du même auteur ? A
quoi ?

15
22. Quels liens avez-vous perçus entre cette œuvre et telle autre figurant dans les œuvres
étudiées ?
23. Si vous étiez enseignant, choisiriez-vous de faire lire cette œuvre à vos élèves ? Pourquoi ?
24. Et à vous, que vous a apporté la lecture de cette œuvre ?
25. Que vous a apporté l’étude de cette œuvre par rapport à votre première lecture ?

16
NOTIONS PROPRES A L’ETUDE DE TEXTES ARGUMENTATIFS

Définition : La rhétorique est l’art de bien parler.

Buts : Le devoir de la rhétorique est triple.

 Elle ……………………..par les raisons qu’elle apporte. (Docere et probare.)


 Elle ……………………. par les figures dont elle se sert. (Placere.)
 Elle ……………………. par les passions qu’elle excite. (Movere.)

Les quatre fonctions de l’argumentation :

 ……………………………. : argumenter objectivement en s’appuyant sur des preuves,


fonction didactique. (ouvrage scientifique)
 ……………………………: examiner tous les arguments avant d’aboutir à une conclusion,
fonction dialectique. (monologue de théâtre)
 ……………………..……. : chercher à rallier quelqu’un à sa cause à l’aide de preuves,
fonction réflexive. (essai)
 …………………………... : chercher à rallier quelqu’un à sa cause en agissant sur ses
sentiments, fonction persuasive. (pamphlet, lettre ouverte, satire, fable).

Il existe trois genres d’argumentation :

……………. Evaluer l’utile et l’inutile pour L’avenir Lors d’assemblées politiques.


aboutir à une décision. Mettre en
garde ou exhorter.
…………….. Evaluer le beau et le laid, le bien et Le présent Lors de célébrations.
ou le mal : l’éloge et le blâme.
……………..

……………. Evaluer le juste et l’injuste : Le passé Dans les tribunaux.


plaidoirie ou réquisitoire.

L’orateur doit respecter cinq étapes pour construire un discours :

1. …………………………… : la recherche d’arguments et d’exemples.


Pour instruire, l’orateur s’appuie sur les quatre piliers suivants :
 ………………………………….. : le sujet dont on parle.
 ………………………………….. : l’idée défendue concernant le thème.
 ………………………………….. : la ou les raisons pour lesquelles on soutient une thèse.
 ………………………………….. : la preuve concrète qui prouve la validité de l’argument.
Pour réfuter une thèse, on emploiera des contre-arguments et des contre-exemples.
Il existe différents types d’arguments :
 L’argument logique
 L’argument affectif
 L’argument d’expérience
 L’argument d’autorité
 L’argument ad hominem
 La question rhétorique
 L’alternative.

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Il existe différents types de raisonnements :
 Le raisonnement ……………………: partir d’une loi générale et en tirer une conséquence
logique pour un cas particulier.
 Le raisonnement …………………… : partir d’un cas particulier pour aboutir à une loi
générale.
 Le raisonnement …………………….: établir un rapprochement avec un domaine familier.
 Le raisonnement ……………………: admettre un argument de l’adversaire pour mieux en
montrer les faiblesses.
 Le raisonnement …………………… : imaginer avec ironie les conséquences absurdes d’une
thèse et l’absence de logique.

2. …………………………… : il s’agit de disposer les idées de la manière la plus intelligente


pour être efficace.
Un discours doit se composer de cinq parties :
 ……………………. : il faut capter l’attention de son auditoire pour le mettre dans les
meilleures dispositions d’écoute.
 ……………………. : c’est la présentation du sujet dont le discours traite.
 ……………………..: c’est l’exposé des arguments et exemples qui justifient la thèse que
l’orateur défend.
 ……………………. : c’est la réfutation des arguments de la partie adverse.
 ……………………..: c’est la conclusion ou dernière partie d'un discours dans laquelle
l'orateur rappelle, brièvement et de manière concise, l'essentiel de son propos et dont le but est
d'emporter la conviction de l'auditoire (et éventuellement de l'entraîner par un appel aux
sentiments, aux passions).

3. …………………….. : c’est l’ornement du discours, l’élégance du vocabulaire et de


l’expression. On emploie pour cela des ……………………………………….

4. ……………………... : l’orateur doit exercer sa mémoire pour s’adresser à son auditoire avec
le plus grand naturel possible.

5. ………………………: il s’agit de s’exercer à dire le discours en soignant sa voix, ses gestes,


ses mimiques, sa posture.

Genres et auteurs

………….....................: enraciné dans l’actualité, il confronte très librement son point de vue à d’autres thèses, adopte une
démarche expérimentale, forme souple, en prose, à la première personne. (Montaigne)
……………………… : titre donné à certains recueils contenant des pensées, des préceptes, des vérités morales. (La
Rochefoucauld)
…………………
Argumentation

……………………….: argumentation effectuée à l’oral à destination d’un public.


………………………. : argumentation en tête d’une œuvre pour la justifier
……………………………………………………….. : (critique d’œuvre, éditorial, Encyclopédie des Lumières)
Définition subjective au profit de l’argumentation.
Lettre ouverte publiée dans un journal par exemple.
………………………… : écrit satirique bref qui s’attaque sans nuances à une institution ou à un personnage connu.
………………….. : ouvrage à dimension didactique qui explique de façon systématique un sujet.
Satire
……………………: discours religieux pour prêcher
……………………………: déclaration solennelle par laquelle une personnalité ou un groupe expose et défend de façon
souvent polémique son programme artistique, politique ou social.

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………………………. : court récit qui débouche à une leçon explicite ou pas par le biais d’une analogie. (fables de La

…………………
Fontaine)
Argumentation
………………………. : récit court de faits imaginaires qui porte un regard sur l’homme et le monde. (voir conte
philosophique)
………………………. : création d’un monde imaginaire idéal qui dénonce en creux les défauts du monde réel.
Portrait ou Caractère : révéler au grand jour et de manière caricaturale ou stéréotypée une réalité, une attitude contestée.
(Caractères de La Bruyère)
Roman, Théâtre, Poésie engagée
Autres arts…

NOTIONS PROPRES A L’ANALYSE DU TEXTE THEATRAL


Les Personnages

Chacune des personnes incarnées par un acteur ou une actrice dans une oeuvre théâtrale.

Ensemble de choreutes qui présentent l'action et en commentent le développement.

Personnage principal de l'intrigue d'une pièce de théâtre.

Personnage secondaire (ami ou domestique) qui reçoit les confidences du protagoniste.

Personne chargée de tenir un rôle généralement muet, parfois au sein d’un groupe.

Personnage dont l’intervention apporte un dénouement inespéré.

Type de rôles devant être joués par des acteurs dotés des qualités, du physique, de l'âge qui
correspondent à celui-ci.

La structure de la pièce

Grande division d'une pièce, correspondant à un tournant important de l'action

Chacune des subdivisions d'un acte, définie conventionnellement et correspondant généralement à


l'arrivée ou au départ de personnages.
Combinaison de circonstances et d'incidents, enchaînement d'événements qui forment le nœud de
l'action.
Partie initiale d'une œuvre où sont présentés les personnages et les circonstances du drame ou de
l'intrigue devancée par les trois coups frappés à l’aide du brigadier
Péripétie ou suite de péripéties qui, dans une oeuvre littéraire, notamment une pièce de théâtre,
mène l'action à son point culminant.
Événement affectant le déroulement de l’action.

Evénement imprévu survenant lors d’une pièce de théâtre.

Inversion des rapports de force entre personnages.

Moment du dénouement où l’on découvre les personnages découvrent la véritable identité d’un
personnage.
Malentendu faisant prendre une personne, une chose pour une autre

Action de mettre fin à un récit dont l'action a été bien nouée; événement final qui résout l'intrigue,
règle le sort des personnes qui y sont impliquées; moment où il se produit.

Le texte théâtral

19
Instructions données par un auteur dramatique aux acteurs sur la manière d'interpréter leur rôle.

Suite de paroles, de répliques échangées par les personnages.

Dans un dialogue, partie de son rôle que chaque comédien prononce.

Dialogue dans lequel chaque réplique correspond à un vers. Puis division d’un vers en plusieurs
répliques.
Longue suite de phrases ou de vers débitée par un personnage sans qu'il soit interrompu par un de
ses interlocuteurs. Argumentative ou narrative.
Narration détaillée que fait un personnage d'événements passés qui ne sont pas représentés sur
scène mais qui sont importants pour le déroulement du drame.
Discours qu'un personnage seul en scène se tient à lui-même. Délibératif quand le personnage
doit prendre une décision.
Un acteur qui feint de se parler à soi-même éclaire le public sur ses réactions, ses intentions ou
ses sentiments, les autres acteurs présents sur scène étant censés ne pas l'entendre

Imitation du réel par la technique.

Fait que le spectateur accepte de prendre pour vraie la fiction jouée sur scène.

Fait que le personnage s’adresse à un autre personnage et au public à la fois.

Qualité d'une œuvre qui répond aux lois du genre, aux exigences du sujet, des personnages, au
goût dominant d'une époque et à sa morale.
Conformité d'une conduite humaine particulière avec une conduite probable, pouvant être celle du
plus grand nombre.
Purification de l'âme du spectateur par le spectacle du châtiment du coupable.

Action de représenter une pièce de théâtre au sein d’une pièce de théâtre.

Fait pour un auteur, un metteur en scène, un acteur de créer une certaine distance entre le
spectacle et le spectateur, afin de développer l'esprit critique de celui-ci, par le choix du sujet, par
certaines techniques de mise en scène, par le jeu des acteurs. (contraire de la mimesis et de
l’illusion théâtrale)
Situation dans laquelle le personnage en sait moins que le spectateur.

Les différents genres théâtraux

Œuvre dramatique en vers, dont la composition est soumise à des règles strictes (les trois unités),
qui met en scène des personnages illustres, tirés de l'Antiquité grecque ou romaine, qui fait
reposer l'action sur des conflits passionnels dans lesquels les personnages sont déchirés et
implacablement entraînés vers une catastrophe ou un destin désastreux
Pièce mettant en scène des personnages de condition moyenne ou basse dans un cadre quotidien
et dont le dénouement est toujours heureux.
Pièce de théâtre dont l'action est romanesque, l'intrigue tragique et le dénouement heureux.

Genre de théâtre populaire italien qui jouait masqué en improvisant.

20
Pièce de théâtre chantée et dansée et représentant des personnages de la vie quotidienne.

Pièce, scène, accompagnée ou non de musique, où les acteurs s'expriment par le geste et la
mimique, à l'exclusion du langage oral.
Genre théâtral dont l'action généralement tendue et faite de risques, de catastrophes, comporte des
éléments réalistes, familiers (bourgeois). Romantique : Pièce mêlant la comédie et la tragédie.
Drame populaire, parfois accompagné de musique, caractérisé par une intrigue compliquée et par
l'accumulation de situations violentes et pathétiques.
Petite comédie légère, entremêlée de ballets et de chansons sur un air populaire, jouée surtout au
théâtre de la Foire
Pièce de théâtre qui vise à transmettre des idées politiques ou philosophiques.

Pièce de théâtre mettant en scène des actions ou des personnages illogiques. Réflexion sur la
condition humaine.
Technique qui consiste à écrire ce qui se joue sur scène.

L’espace théâtral et la représentation

Vu de la salle, côté cour de la scène (droit), côté jardin côté de la scène (gauche).

Mur imaginaire séparant la scène des spectateurs.

Mur de fond de scène.

Partie d'un théâtre, sur les côtés et à l'arrière d'une scène, cachée au public par les décors.

Ensemble des activités du régisseur, concernant la direction du personnel, du matériel.

Auteur de pièces de théâtre.

Organisateur et responsable de la mise en scène.

Celui, celle qui interprète toutes sortes de pièces de théâtre, rôles comiques ou tragiques.

NOTIONS PROPRES A L’ANALYSE DU TEXTE POETIQUE


Les vers

Enoncé sur une seule ligne.


Vers de douze syllabes.
Vers de dix syllabes.
Vers de huit syllabes.
Vers de six syllabes.
Vers qui n’obéit à aucun compte de syllabes et ne comporte aucune rime.

Les strophes

Ensemble de vers séparé des autres par un blanc typographique.


Ensemble de deux vers.
Ensemble de trois vers.
Ensemble de quatre vers.
Ensemble de cinq vers.
Ensemble de six vers.

21
Ensemble de dix vers.

Les sons

Rencontre désagréable de deux voyelles.


Répétition d’un son consonne dans un ou plusieurs vers.
Répétition d’un son voyelle dans un ou plusieurs vers.
Répétition d’un même son en fin de vers.
Féminine (e muet), masculine (absence de e muet)
Plates ou suivies (a-a), croisées (a-b-a-b), embrassées (a-b-b-a)
Pauvres (un son en commun), suffisantes (deux sons en commun), riches (trois sons en
commun), léonines (deux syllabes en commun)

Concordance entre le vers et la syntaxe

Renvoi au vers suivant de plusieurs mots indispensables à la compréhension du sens du premier


vers.
Renvoi au vers suivant d’un mot indispensable à la compréhension du sens du premier vers.
Renvoi au vers précédent d’un mot indispensable à la compréhension du sens du second vers.

Genres poétiques

Long poème ou vaste récit en prose au style Récit en décasyllabes relatant des exploits
soutenu qui exalte un grand sentiment collectif guerriers.
souvent à travers les exploits d'un héros
historique ou légendaire.
Chant ou poème composé en l'honneur d'un dieu Conte relativement court en octosyllabes
ou d'un héros et souvent marqué par le merveilleux
Poème lyrique composé de strophes Poème formé de strophes égales terminées
généralement identiques par le nombre et la par un refrain et d'un couplet final plus
mesure des vers, consacré à des valeurs court appelé envoi :
importantes, à des sentiments intimes
Poème lyrique de facture libre, écrit dans un Poème à forme fixe comportant treize vers
style simple qui chante les plaintes et les et construit sur deux rimes, avec des
douleurs de l'homme, les amours contrariés, la répétitions obligées.
séparation, la mort.
Oeuvre littéraire (poésie, roman, drame) qui Pièce de vers à rimes plates pour faire
relate la vie, les amours des bergers et des l'éloge, la satire, la critique de quelqu'un.
bergères dans le cadre conventionnel de la
douceur champêtre.
Petit poème satirique se terminant par un trait Poème de 14 vers, deux quatrains, deux
d'esprit. tercets.
Texte écrit dont les lignes sont disposées en Poème qui n’utilise pas le vers et la rime.
forme de dessins.

NOTIONS PROPRES A L’ANALYSE DES TEXTES NARRATIFS


La narration et la focalisation
Personne réelle à l’origine de l’oeuvre
Celui qui raconte l’histoire
1ère personne : le narrateur est un personnage actif ou juste témoin de l’action
3ème personne : voix objective extérieure qui peut intervenir pour des commentaires.
Être de papier (personnage principal/ secondaire : peut être un adjuvant (une aide) ou un opposant.
Récit qui encadre un récit secondaire (dit aussi récit premier).
Récit secondaire encadré par le récit cadre. (dit aussi encadré, emboîté)

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Point de vue adopté par le narrateur par rapport au récit qu’il effectue.
Le narrateur relate l’action selon un seul personnage.
Le narrateur raconte l’action de l’extérieur et ne dispose que de ses sens pour le faire.
Le narrateur sait tout : le passé et le futur des personnages, leurs pensées. (dit aussi point de vue
omniscient)

Structure, ordre et rythme des événements dans le récit


Déroulement traditionnel des actions dans un récit.
Situation initiale : Situation dans laquelle se trouvent les personnages au début du récit. (incipit)
Elément perturbateur : Elément qui vient modifier la situation initiale.
Péripéties : Enchaînement d’actions produites par l’événement perturbateur.
Elément de résolution : Elément qui conduit à la fin du récit.
Situation finale : Situation dans laquelle se trouvent les personnages à la fin du récit (excipit)
Ordre réel dans lequel les événements se déroulent.
Récit d’événements qui se sont produits avant les événements racontés. (retour en arrière)
Récit d’événements qui se produiront après les événements racontés. (anticipation)
Absence d’événements, description, pensées de personnages, commentaires du narrateur.
Récit effectué au ralenti pour ménager un effet de suspens.
Récit effectué sur une durée qui équivaut à celui de l’histoire.
Récit plus court que l’histoire (résumé)
Evénements passés sous silence.

La description
Une personne – un portrait, un lieu – un paysage, un objet.
Fonction narrative : présenter le cadre, les personnages, faire connaître leurs émotions et réactions,
créer une atmosphère, peut aussi retarder l’action dans le cas d’une dilatation.
Fonction symbolique : Représenter l’état d’esprit d’un personnage.
Fonction explicative ou informative.
Fonction argumentative : manière indirecte de défendre une opinion.
Fonction poétique : révèle un style particulier ou une manière de voir le monde.
Portrait physique moral, en action…
Objective : en focalisation externe
Subjective : dans les commentaires du narrateur, au point de vue interne.
De pied en cap, de haut en bas, du plus général au plus précis ou l’inverse…

Les paroles rapportées


« Vous êtes fou ? » demanda-t-elle. Paroles mises en valeur. Utilisé pour les scènes, procure un effet
de réel. Permet d’entendre la voix du personnage et d’apporter du
rythme, de la vivacité.
Elle demanda s’il était fou. Permet de ne pas interrompre le récit.
Était-il fou ? Souvent utilisé en focalisation interne, permet de ne pas
interrompre le récit tout donnant la parole au personnage.
Souvent utilisé dans les monologues intérieurs.
Elle l’interrogeait. Souvent utilisé pour le sommaire. Permet d’accélérer le récit. (dit
aussi discours narrativisé)

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HISTOIRE LITTERAIRE
MOUVEMENTS/ AUTEURS/ OEUVRES

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