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1. En l’absence de fiscalité
a. Première proposition
Dire que est le taux de capitalisation du REX de l’entreprise revient à considérer que la VE
correspond à une rente perpétuelle de REX (futurs constants) actualisés au taux . Dès lors :
E (REX )
VE =
b. Seconde proposition
Notations :
▪ rCP = rentabilité des capitaux propres (ou rentabilité financière)
▪ i = coût de la dette
▪ D = montant de la dette
▪ CP = montant des capitaux propres
▪ RN = résultat net
RN E ( REX ) − iD
rCP = = . En utilisant la première proposition :
CP CP
VE − iD (CP + D ) − iD
rCP = = .
CP CP
Finalement :
rCP = + ( − i )
D
CP
2. En présence de fiscalité
a. Principe de base
Notations :
On suppose par ailleurs que les entreprises distribuent à la totalité de leur bénéfice sous forme
de dividendes à leurs actionnaires
Ainsi : X = X* + iDt.
NB : iD = frais financiers donc iDt = réduction d’impôt engendrée par la déductibilité des
frais financiers.
En considérant que la valeur des actifs correspond à une rente perpétuelle de flux futurs. Dès
lors :
X*
V*= .
X* iDt
Par ailleurs : V = + = V* + Dt.
i
Conclusion
La VE (ou valeur des actifs) de l’entreprise endettée est égale à celle de l’entreprise de même
classe de risque industriel, augmentée d’une rente perpétuelle d’économie d’impôts engendrée
par la déductibilité des frais financiers.
En d’autres termes, la VE d’une entreprise endettée est supérieure à celle d’une entreprise non
endettée du fait de sa détention d’un actif complémentaire : le crédit d’impôt engendré par la
déductibilité fiscale des frais financiers.
Notations :
[ E ( REX )](1 − t ) V * D V* D
k= . − i (1 − t ) = . − i (1 − t ) .
V* CP CP CP CP
V − Dt D
k= . − i (1 − t ) .
CP CP
Et comme V = CP + D, on a alors :
CP + D − Dt D D(1 − t ) D
k= . − i (1 − t ) = .[1 + ] − i (1 − t )
CP CP CP CP
D D
= + (1 − t) − i (1 − t ) .
CP CP
Finalement :
D
k = + ( − i )(1 − t )
CP
CP D
K=k +i(1-t)
CP + D CP + D
D CP
K = + ( − i )(1 − t )
D
+ i(1-t)
CP CP + D CP + D
CP
+ ( − i )(1 − t )
D D
K = + i(1-t)
CP + D CP + D CP + D
CP
+ ( )(1 − t ) - (i )(1 − t ) + (i )(1 − t )
D D D
K =
CP + D CP + D CP + D CP + D
CP CP + D
K = +
D
- t D
= - t D
CP + D CP + D CP + D CP + D CP + D
Finalement :
Dt
K = 1 −
CP + D
Remarque :
Si D = 0, on retrouve : K =
Dt
lim = t quand D tend vers l’infini (rapport des termes de plus haut degré). Donc K
CP + D
tend alors vers (1-t).
On a alors graphiquement :
D/CP 0% 30% 60% 90% 120% 150% 180% 210% 240% 270%
t 34% 34% 34% 34% 34% 34% 34% 34% 34% 34%
8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0%
r 5,0% 5,0% 5,0% 5,0% 5,0% 5,0% 5,0% 5,0% 5,0% 5,0%
r.(1-t) 3,3% 3,3% 3,3% 3,3% 3,3% 3,3% 3,3% 3,3% 3,3% 3,3%
.(1-t) 5,3% 5,3% 5,3% 5,3% 5,3% 5,3% 5,3% 5,3% 5,3% 5,3%
k=+(-r).(1-t).D/CP 8,0% 8,6% 9,2% 9,8% 10,4% 11,0% 11,6% 12,2% 12,8% 13,3%
Ka=.[1-Dt/(CP+D)] 8,0% 7,4% 7,0% 6,7% 6,5% 6,4% 6,3% 6,2% 6,1% 6,0%
13%
11%
9%
7%
5%
3%
0% 30% 60% 90% 120% 150% 180% 210% 240% 270%
Ratio d'endettement (D/CP)
D
E(Ri) = k = + ( − r )(1 − t ) (équation 1)
CP
E(Ri) = r + i E (RM ) − r = k
Dès lors, en remplaçant E(Ri) et dans l’équation 1 par leur valeur respective fournie par la
droite de marché :
En simplifiant par r :
i = i* + i* (1-t)D/CP.
Finalement :
D(1 − t )
i = i* 1 +
CP