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Analyser l’industrie :
La profitabilité varie et change en fonction des secteurs (Exemple le secteur d’automobile < secteur
de cosmétique)
Les entreprises évoluent dans le même environnement économique. Il crée donc les mêmes
opportunités, les mêmes menaces et les mêmes crises pour tous les concurrents (Exemple : 1) Nestle
et Danone. 2) L’Oréal, Unilever et Procter & Gamble)
Les concurrents doivent faire cette analyse plus ou moins de la même manière, Mais chaque
entreprise doit développer une stratégie personnelle, pour s’approprier la plus grande part du
marché.
Si une entreprise détient la part de lion = devient très rentable et son coût en bourse s’envole (Ex :
google and Amazon)
Un environnement concurrentiel = les gains sont rétrécis = marché peu porteur= dégrader la
rentabilité globale de l’industrie
En revanche, il faut que la rentabilité dépasse le cout de capital (qui est la rentabilité minimale
attendue des investisseurs par rapport un investissement), Ainsi ils exigent une rentabilité d’autant
plus forte que le risque est élevé. Pour eux le coût du capital est un coût d’opportunité. Investir dans
une activité qui rapporte moins que son coût du capital, c’est s’appauvrir
L’afflux de capitaux :
- Industrie créatrice de valeur : créer de nouveaux entrants et des capacités de production
additionnelles baisser les prix et pénalise les profits
- Industrie destructrice de valeur des faillites et des réductions de capacités et donc
restaurer un minimum de rentabilité
Récapitulatif :
-la performance économique d’une industrie se juge sur la base de l’écart entre sa rentabilité
économique et son coût da capital
- On ne peut pas comparer la performance de différentes industries sur la base du seul critère du
retour sur investissement car chaque secteur et chaque branche dispose d’un critère et d’un risque
particulier
Il existe 2 types de secteurs, ceux qui crèvent le plancher tels que la production pétrolière cad elle
détruisent la valeur, alors que d’autres sont attractifs car ils sont rémunérés très au-dessus de leur
coût, exemple du tabac…
Ainsi la création de valeur varie d’une industrie à l’autre : de − 4 % à plus de 30 %, le vif exemple est
celui de gagner beaucoup plus d’argent en vendant des cigarettes ou des soft drinks qu’en
construisant des bateaux ou des voitures.
Et donc pour pouvoir formuler une stratégie, il faut comprendre les facteurs qui agissent sur la
performance ainsi qu’anticiper leurs évolutions.
- 1/3 de sa stratégie
- 1/3 de la performance collective de son industrie
- Le reste résulte de variations temporaires et aléatoires impossibles à modéliser
Le cadre de controverse :
Richard Schmalensee pour pouvoir trouver une réponse à ce dilemme a étudié l’industrie
manufacturière. Et il a conclu donc que le facteur déterminant de la profitabilité d’une firme est
l’industrie
Ainsi selon d’autres auteurs, et d’après les études menées il s’est avéré que les résultats tendent à
montrer que les caractéristiques à la fois de l’industrie et des business units ont une influence
importante sur la profitabilité des business unit
Mais selon une autre perspective, l’auteur rumelt revendique de contrecarrer la théorie avancé par
Schmalensee, Pour lui la performance provient 46% de business unit alors que l’industrie ne
représente qu’un effet de 8%
En bref, l’effet business unit est le facteur explicatif le plus important de la profitabilité des firmes de
son échantillon