Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I- STRATEGIE :
D’après Sun Tzu auteur de l’ouvrage « L’art de guerre » : « Le stratège s’attache davantage à déjouer les plans de l’ennemi
par la duperie et à assurer sa propre protection, qu’à chercher à la destruction de l’armée adverse. »
I- ANALYSE DE L’ENVIRONNEMENT
• L’environnement :
L’entreprise se situe à l’intérieur de ce qu’on appelle un secteur économique.
Le secteur regroupe la totalité des entreprises qui participent directement ou indirectement, à la production et/ ou à la
commercialisation ou offrant des biens services pour satisfaire un type de besoin.
• Le secteur :
o Analyse des 5 forces de M. PORTER : Concurrence, Substituts, Nouveaux entrants, Clients et Fournisseurs.
o Analyse du Cycle de vie du secteur : « Plus le secteur est jeune et plus l’imprévisibilité est grande et donc le
risque ; à l’opposé les surprises et donc les risques sont de plus en plus faibles au fur et à mesure que le secteur
vieillit ».
o Analyse de la filière : Analyser l’ensemble des intervenants permettant la mise à la disposition des utilisateurs
ou des consommateurs d’un produit ou d’un service.
o Analyse du métier.
• Facteurs clés de succès sectoriels : Maîtriser les opportunités du secteur qui peuvent aider l’entreprise.
II- DIAGNOSTIQUE STRATEGIQUE
Michael Porter a le mérite de concevoir une méthode permettant de décomposer l’entreprise sous forme d’activités. Il a baptisé
cette décomposition.
Michael Porter considère que la mise en œuvre d’une stratégie générique (domination par les coûts ou différenciation),
c'est-à-dire la construction d’un avantage concurrentiel nécessite : « la construction d’une chaîne de valeur spécifique ».
I- MODELE PORTERIEN
D’après Michael PORTER : « la stratégie consiste à identifier les principales caractéristiques structurelles du secteur
qui déterminent l’intensité avec laquelle s’exercent les forces de la concurrence ».
En plus de la chaîne de valeur, M. Porter a proposé un modèle se basant sur les 5 Forces concurrentielles à savoir :
D’après son analyse, on peut opter pour plusieurs stratégies à savoir :
• Stratégie de domination par les coûts : offrir un produit à faible coût à une cible stratégique large.
• Stratégie de différenciation : offrir un produit à caractère unique à une cible stratégique large.
• Stratégie de focalisation : se concerne sur une cible stratégique étroite.
• La position entre deux chaises : combiner entre la domination par les coûts et la différenciation pour une cible
stratégique large.
Son modèle se base sur une analyse Interne qui traite du Microenvironnement, et se présente comme suit :
Analyse SWOT :
• Strengths (Forces),
• Weaknesses (Faiblesses),
• Opportunities (Opportunités),
• Threats (Menaces)).
Il s’agit d’effectuer une double analyse :
• Analyse Interne : Forces et Faiblesses
• Analyse Externe : Opportunités et Menaces.
III- MODELE PESTEL
Il s’agit d’analyser l’impact des différents Macro-environnements sur l’activité et la stratégie de l’entreprise. Ces
environnements sont :
• Environnement Politique
• Environnement Economique
• Environnement Social
• Environnement Technologique
• Environnement Environnemental
• Environnement Légal
La présentation simple du modèle étudié par Augustin Cournot constitue le point de départ de l'analyse du marché du duopole
Dans ce type de modèle, on part de l'hypothèse que chaque entreprise suppose qu’elle est, seule, capable d’adapter sa
production à celle de l’entreprise concurrente.
Autrement dit, chaque producteur cherche à maximiser son profit, en supposant que le concurrent ne change pas sa
production, et en adaptant en conséquence sa propre production à celle de l’entreprise concurrente.
• Résumé : Si l’entreprise 1 cherche à maximiser son profit par sa quantité produite X1, alors la quantité X2 de
l’entreprise 2 est constante.
Croyant que le concurrent est sans réaction, chaque Duopoleur maximise son profit d’après son propre niveau de production
Les
L’analogie entre la théorie du duopole (ou de l'oligopole) et la théorie des jeux de stratégie se fait dans la mesure où dans
les deux cas il y a une situation conflictuelle où chaque participant est décidé à l'emporter.
On distingue deux types de jeux :
• les jeux de stratégies pures
• les jeux de stratégies mixtes
I- Jeux de stratégies pures
Ce type de jeu possède un point d'équilibre appelé « point selle ».
Les stratégies sont dites pures parce que le résultat du jeu dépend entièrement de l'action des joueurs et du choix d'une
stratégie particulière.
Si on suppose un jeu à deux personnes (situation de duopole), chacune dispose d'un certain nombre de stratégies parmi
lesquelles elle doit en choisir une seule.Les stratégies choisies déterminent leur gain.
• Si on suppose, d'une part, que le jeu est à somme nulle (c'est à dire que le gain d'un joueur constitue la perte du
joueur adversaire),
• Et si on suppose, d'autre part, que les deux joueurs A et B disposent respectivement de n et m stratégies,
Alors on peut représenter les données du problème pour les deux joueurs dans une seule matrice de gain, celle par exemple
du joueur A (Si on change les signes de la matrice du joueur A, alors on obtient aisément celle du joueur B)
Exemple :
Considérons deux entreprises A et B produisant un bien X. Chacune des deux entreprises cherche à s'emparer d'un fort
pourcentage du marché. Pour cela, chacune adopte diverses stratégies matérialisées dans divers prix.
Si l’entreprise A adopte le prix P1 et l’entreprise B le prix P5, alors A s’empare de 60% du marché alors que B ne s’empare que
du reste, soit 40%. Si par exemple, l’entreprise adopte le prix P2 et l’entreprise B adopte le prix P3, alors A s’empare de 36%
du marché et B s’empare de 64% du marché.
Si on cherche la meilleure situation pour A c’est celle où elle opte pour le prix P1 quand l’entreprise B choisit le prix P2
(l’entreprise A obtient 80% du marché)
Pour systématiser la démarche, on prend :
• le minimum de chaque ligne des stratégies de A (et on choisit la valeur maximale)
• le maximum de chaque colonne des stratégies de B (et on choisit la valeur minimale)
Pour évaluer « quel est, parmi l’ensemble de ces pires résultats, le meilleur choix ? » ou bien « quel est le choix que l’entreprise
A et B peuvent faire pour limiter les pertes ? »
On opte pour la logique :
• MaxiMin (A)
• MiniMax(B)
Dans notre cas, dans la colonne des minimums, on trouve que la valeur maximale entre : 25, 36, 20 et 15 est bien sûr 36.
De même pour la ligne des maximums, on trouve que la valeur minimale entre : 65, 80, 36, 70 et 60 est bien sûr 36.
Alors, les choix qui réduiront considérablement les pertes pour les deux entreprises sont là où :
L’entreprise A choisira le prix P2 et l’entreprise B le prix P3. On parle de « point selle » = 36.
Pr. HAKIM Page |4
Stratégie Industrielle ADVISORS
La matrice de jeu des joueurs ne présente pas toujours un « point-selle ». C’est le cas de l’exemple suivant :
Si l’entreprise A choisit la stratégie 2 alors B choisira la stratégie 4. Là alors, l’entreprise A va devoir réviser son choix et
opter pour la stratégie 1, ce qui va pousser B à choisir la stratégie 1.
Vu que B est sur la stratégie 1, alors A choisira la stratégie 3. Ce qui va pousser B à changer et choisir la stratégie 4, poussant
à nouveau A à choisir la stratégie 1.