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I- Mener un diagnostic
interne………………………………………………………………3
II- Mener diagnostic externe
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INTRODUCTION GENERALE
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CHAPITRE 1 : MENER UN DIAGNOSTIC
L’analyse interne doit être réalisée sous les principaux aspects suivants :
l’organisation de l’entreprise
la capacité de production
la capacité d’approvisionnement
politique de produit
politique de prix
politique de distribution
politique de communication
1
conclusion sur les moyens du marketing utilisés jusqu’à présent par
l’entreprise.
Il s’agit là d’étudier le marché dans ses grandes lignes : volume des ventes (au
niveau international, national, local), segmentation produits (lister les produits
qui le constituent), analyse plus fine de chacun de ces produits (volumes, cycle
de vie, évolution des prix…), tendances d’évolution du marché…
Pour l’analyse de l’environnement du marché, se référer à la partie
« L’environnement du marché » à la page 23, qui regroupe l’ensemble des
acteurs en relation avec l’entreprise et importants à étudier.
L’ANALYSE DE LA CLIENTÈLE
L’ANALYSE DE LA CONCURRENCE
Le benchmarking est une méthode par laquelle on évalue les performances d’une
entreprise en les comparant à celles de concurrents significatifs (Source
Mercator, J. Lendrevie, J. Lévy, D. Lindon, Dunod, 2006). Il s’agit d’analyser et
de s’approprier les méthodes les plus efficaces des entreprises concurrentes ou
bien des entreprises reconnues comme étant les meilleures dans un domaine
donné. Il existe ainsi plusieurs types de benchmarking :
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• le benchmarking interne : il est tout d’abord intéressant d’étudier, dans les
grands groupes, les performances de filiales ou des départements les plus per-
formants afin de s’approprier leurs méthodes de travail. Les informations seront
plus aisées à obtenir, pour un coût assez faible.
Après avoir effectué les deux analyses externe et interne situant avec précision
la position de l’entreprise sur son marché, la présentation d’un diagnostic peut
se faire à l’aide du modèle S.W.O.T. (Strengths , Weaknesses , Opportunities ,
Threats ), qui présente sous la forme de deux tableaux récapitulatifs les forces et
les faiblesses ainsi que les opportunités et les menaces de l’entreprise. Les
recommandations qui accompagnent ce diagnostic vont permettre de définir les
objectifs de l’entreprise.
La définition des objectifs constitue une étape incontournable de la stratégie
marketing. Les objectifs correspondent aux buts que se fixent les dirigeants de
l’entreprise. Ces buts sont, dans un premier temps, généraux (objectifs
qualitatifs) et pas forcément chiffrés : améliorer l’image de l’entreprise,
développer la rentabilité, devenir leader sur tel ou tel marché... Leur définition
précise engage l’entreprise, et l’énergie dégagée pour les atteindre va constituer
le « carburant » de l’entreprise.
Dans un second temps, ces objectifs sont bien évidemment chiffrés pour per-
mettre de mesurer l’ampleur des efforts à consentir et la progression pour les
atteindre.
FORCES FAIBLESSES
Relever dans cette colonne les Relever dans cette colonne les
éléments d’analyse qui constituent éléments d’analyse qui constituent
les forces de l’entreprise les faiblesses de l’entreprise
OPPORTUNITES MENACES
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Relever dans cette colonne les Relever dans cette colonne les
éléments d’analyse qui éléments d’analyse qui
constituent des opportunités pour constituent des menaces pour
l’entreprise l’entreprise
Le dynamisme d’un secteur d’activité est conditionné selon Michael PORTER par
cinq forces :
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intensité de la lutte concurrentielle
PDM
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Face à la pression concurrentielle, l’entreprise doit adopter une stratégie visant
deux objectifs :
Les nouveaux arrivants constituent une menace car ils cherchent à capter une
part de marché.
contrôle de la technologie
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menace potentielle : élimination du marché
En amont la puissance des fournisseurs leur confère des moyens d’imposer leur
prix ou leurs pratiques commerciales. Les fournisseurs peuvent exercer des
effets de domination sur l’entreprise.
Les critères à étudier sont entre autres : la concentration relative (le poids des
plus gros fournisseurs), la qualité liée (les fabricants de micro-ordinateurs sont
liés à la qualité des fabricants des micro-processeurs), la différentiation des
produits (possibilité de substitution), les possibilités ou risques d’intégration en
amont-aval
Les clients disposent d’un pouvoir de négociation (en matière de prix, de qualité,
de délai de livraison et de service) envers les entreprises lorsque leur taille est
grande ou qu’ils sont en petit nombre.
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Plus généralement, pour affronter les cinq forces concurrentielles, l’entreprise
dispose, selon M. PORTER, de trois grands types de stratégies :
6°) L’Etat
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1
Le modèle BCG évalue l’intérêt des domaines d’activités d’une entreprise sur la
base de deux (02) critères objectifs : le taux de croissance du marché et la
part relative de l’entreprise sur ce marché.
1°) Principe
A partir de ces deux (02) mesures, le modèle BCG permet de situer sur une
matrice l’ensemble des activités de l’entreprise. Sur cette matrice, l’axe des
ordonnées représente les taux de croissance et l’axe des abscisses les parts
relatives de marché. Chaque activité de l’entreprise est située au point de la
matrice qui lui correspond, et est représentée par un cercle dont le diamètre est
proportionnel à son CA dans le total des activités : d = 1/2 √(CAx/CAg) d’où
le rayon r = 1/4 √(CAx/CAg) = R √(CAx/CAg) . Pour la clarté de
l’interprétation d’une telle matrice, on la subdivise en quatre (04) zones, en
distinguant et en croisant entre elles deux (02) catégories de parts de marché
relatives (fortes : supérieures à 1 et faibles : inférieures à 1) et deux (02)
catégories de taux de croissance (forts : supérieurs à 10 % et faibles inférieurs à
10 % par an). Quatre catégories d’activité sont ainsi définies : les stars ou
étoiles ou vedettes (part de marché forte et taux de croissance fort), les vaches
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à lait (part de marché forte et taux de croissance faible), les dilemmes (part de
marché faible et taux de croissance fort) et les poids morts (part de marché
faible et taux de croissance faible).
FORT
TAUX DE CROISSANCE
Besoins de financement Forts besoins de financement
A C
POIDS MORTS FA
VACHE A LAIT I
Rentabilité en déclin
Forte rentabilité BL
E
Faible besoin de financement D
B 10
FORTE FAIBLE
3°) Recommandations :
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Les vaches à lait (Cash Cows) : produits arrivés à maturité
dont la part de marché est importante. Ils génèrent des
profits intéressants et des liquidités. La stratégie consiste à
maintenir leur position de force et à générer l'argent
nécessaire au développement d'autres produits
(principalement stars et dilemmes). Période de cycle de vie :
maturité
TC = x 100
OU
1
Volume année n – Volume année n-1
TC = x 100
n-m
TCM = - 1
n-m
Volume année n
TCM = - 1
Volume année m
PDMrel =
OU
1
MARCHE DE L’ENTREPRISE (en volume ou en valeur)
PDMrel =
1°) Principe
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taille du secteur. En distinguant pour chacun de ces deux critères, trois niveaux
(Fort, moyen, faible), l’on segmente les domaines d’activité d’une entreprise en
neuf (9) zones. On peut distinguer dans une telle matrice à neuf cases trois
zones : la zone claire, la diagonale et la zone foncée
ATTRAIT DU MARCHE
ELEVE
3°) Recommandations
MOYEN
FAIBLE
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Attraction
du marché
PC
PC = Position Concurrentielle
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Il permettra d’identifier le degré d’intérêts stratégique d’un secteur et son
niveau de risque (risques de variation sectorielle suite à une innovation, à
une réglementation…)
Dominante
Forte
Favorable
Défavorable
Marginale
+ Besoins financiers
Risques sectoriels
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Le développement sélectif : Une position concurrentielle plus défavorable
ou une activité vieillissante. L’entreprise doit chercher une meilleure
rentabilité en améliorant sa position concurrentielle.
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CHAPITRE 3 : LES ETUDES DE MARCHES
Pour prendre les meilleures décisions, les hommes de marketing doivent pouvoir
s’appuyer sur des données aussi complètes et fiables que possible. Fournir des
informations sur le marché, sur tout ce qui peut être utile à la prise de décision,
tel est l’objet des études de marché.
1- DEFINITION
Les études mercatiques regroupent l’ensemble des activités qui consistent à
recueillir, analyser et exploiter les informations relatives à un problème
marketing afin de permettre aux responsables de prendre les meilleures
décisions possibles. Par rapport aux décisions et aux actions commerciales, elles
interviennent :
N.B. : les études ne sont pas toutes menées à l’initiative du client. Des sociétés
d’études collectent à leur initiative des informations pour les revendre.
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En revanche, il est parfois difficile d’avoir un regard neutre sur sa propre
entreprise et ses problèmes. Toute entreprise n’a pas un service compétent
pour gérer des études complexes.
3-1- L’offre
Structure : nombre d’entreprise, poids des entreprises…
Performances : CA, PDM, notoriété, profitabilité…
Positions concurrentielles
Images des produits et des marques
Positionnements
Stratégies marketing et caractéristiques des marchéages (choix effectués
en termes de prix, de produits, de communication, de distribution)
Caractéristiques de la formule de distribution dominante : forme de
commerce, méthodes de ventes, types de points de vente.
3-2- La demande
Demande globale : en volume et en valeur, nombre d’acheteurs,
saisonnalité
Segments : nombre, caractéristiques, tailles
Intervenants dans le processus d’achat
Facteurs explicatifs des comportements d’achat
Motivations, freins, attentes…
3-3- L’environnement
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Juridique : ensemble des lois et des réglementations édictées par l’état et
diverses institutions
Socio culturel : habitudes sociales, religieuses, linguistiques, valeurs
morales partagées par les personnes d’une région, d’un pays.
Economique : production, échanges, niveau de développement… d’un
pays, d’une région
1- définition
L’étude documentaire (ou « desk research ») consiste à recueillir des
informations existantes concernant le problème posé. L’information peut être
d’origine interne à l’entreprise ou provenir d’organismes ou de personnalités
externes.
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L’objectif général de l’étude de documentaire est de fournir une description des
grandes composantes du marché à étudier et de la position de l’entreprise par
rapport à ce marché.
3- Avantages et limites
Dans le cadre de l’étude documentaire, le recueil de l’information est
généralement rapide et peu coûteuses puisqu’il concerne des informations
secondaires. Cependant, il faut être critique à l’égard des informations obtenues.
Par exemple, les informations recueillies peuvent être inadaptées (par rapport
au besoin) ou erronées (faute de frappe, erreur méthodologique…) ou encore
incomplètes (univers tronqué).
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III- L’étude qualitative
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Objectifs : Recueil d’éléments d’image, identification des axes d’un
problème, apprentissage d’un vocabulaire, recherche d’idées et de
solutions, motivations et freins ou recherche d’idées et de solutions.
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le recentrage : si la personne à interroger s’égare trop, la personne
qui interroge peut soit reformuler les propos recueillis, soit proposer
une synthèse pour relancer la réflexion (vous avez dit que les
yaourts Yoplait sont plus onctueux, n’est-ce pas ?). Le
magnétophone ou le caméscope sont indispensables pour consigner
les informations verbales et non-verbales des entretiens.
S : Les parfums, vous savez… c’est très personnel… Par exemple, moi, en ce
moment, je mets Eau de Guerlain. Enfin, ce n’est pas du parfum parce que c’est
trop fort, c’est de l’eau de toilette. Avant, je mettais Toquade de Rochas. C’est
Jean-Marc qui me l’avait offert… Mais depuis, j’ai rencontré Rudolf. Alors j’ai
changé de parfum. Vous comprenez.
S : Qui, Rudolf ?
S : Oui, c’est plus fleuri, plus léger et puis, c’est plus chic. Vous savez ça
s’achète uniquement chez les parfumeurs Guerlain. Vous voyez ?
P : Je vois …
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Les thèmes de recherches (thème général ou consigne de
départ et sous thèmes) à développer lors de l’entretien
Soit par pudeur, soit parce qu’il n’en a pas conscience, l’interviewé n’exprime pas
toujours une réponse suffisante. On va tenter de le faire s’exprimer à partir d’un
stimulus, qui lui permettra de projeter son attitude, ses opinions. Plusieurs tests
sont utilisés.
Le TAT propose une série de planches avec des photos à partir desquelles le
participant dévoile ses freins et motivations.
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Ils consistent à présenter aux participants des dessins ou des photographies
représentant des univers connus ainsi que des photographies représentant des
éléments qui se rapportent à l’objet de l’étude et qu’il doit associer.
2-1- Avantages
1- Définition
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L’étude quantitative est une approche qui consiste à collecter sur le terrain
des informations précises et chiffrées sur la population. Elle est fondée sur
l’utilisation des méthodes statistiques
2- Objectifs
L’étude quantitative a deux principaux objectifs :
3- Techniques utilisées
Les techniques utilisées sont :
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1- LE PREALABLE
2- Le projet d’étude
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Encore appelé plan d’étude, plan de recherche, proposition d’étude ou protocole
de recherche, le projet d’étude correspond à la prestation proposée par le cabinet
d’étude à l’entreprise.
Objectif :
sources :
Objectif :
Cible :
Objectif :
Cible :
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Echantillonnage : probabiliste ou non probabiliste en précisant la
technique retenue
Mode d ‘administration :
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Doit fournir les trois ou quatre résultats majeurs et les principales
conclusions
d- Présentation de l’enquête
Approche documentaire
Approche qualitative
Approche quantitative
f- Recommandations
g- Annexes
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CHAPITRE 4 : DEFINIR LES AXES STRATEGIQUES DE SON
PLAN MARKETING
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Les objectifs sont des sous-ensembles des buts, fixés par l’équipe dirigeante.
- un attribut, la dimension,
- une norme,
- un horizon temporel.
Il est rare qu’une entreprise intervenant sur un marché puisse s’adresser à tous
les acheteurs. Ceux-ci sont trop nombreux, dispersés et hétérogènes dans leurs
attentes et leur mode d’achat. Aussi, elle a souvent intérêt à rechercher un sous-
marché attractif et compatible avec ses objectifs, ses compétences et ses
ressources. Le marketing de ciblage suppose une démarche en trois temps
appelée S.C.P. (Segmentation-Ciblage-Positionnement).
1- La segmentation
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Il s’agit d’un découpage du marché en sous-ensembles homogènes significatifs et
accessibles à une action marketing spécifique. La segmentation permet de
mettre en évidence le degré d’hétérogénéité d’un marché et les opportunités
commerciales qui en résultent.
La segmentation relève d’un effort d’analyse que l’on peut conduire à différents
niveaux. C’est une démarche qui s’oppose, dans son principe, au marketing de
masse.
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Les critères de segmentation des marchés de grande consommation
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♦ Les conditions de réussite d’une segmentation efficace
• La pertinence : pour un produit donné, plus le critère est étroitement lié aux
attitudes et comportements des consommateurs, plus il est pertinent.
2- Le ciblage
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Il s’agit d’évaluer l’attrait relatif de chaque segment et choisir celui (ou ceux)
sur lequel elle concentrera ses efforts (cible) en cohérence avec ses objectifs, ses
compétences et ses ressources.
L’attrait d’un segment dépend de sa taille, de son taux de croissance, de sa
rentabilité, des économies d’échelles et de synergies réalisables et du niveau des
risques encourus.
3- Le positionnement
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- Importance : apporter un plus tangible et significatif pour le client
- Caractère distinctif : pour se démarquer clairement de la concurrence
- Supériorité : offrir une solution supérieure à celle des concurrents
- Communicabilité : pouvoir le faire connaître
- Préemption : protection contre les copies et contrefaçons
- Accessibilité : justifier le surprix tout en restant raisonnable
- Rentabilité : rentabiliser les coûts supplémentaires
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au produit ou au marché mais pose celui des compétences (métier) de
l’entreprise.
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quasi- monopolistique pendant un certain temps. Ce temps d’avance est d’autant
plus long que les barrières à l’entrée sont importantes (rupture technologique,
investissements en recherche importants…). C’est cependant la stratégie de
positionnement la plus coûteuse et la plus risquée.