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SUPPORT DE COURS
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
RECRUTEMENT ET REMUNERATIONS
M AGOU CLOVIS
CONTACTS 47510975
71944939
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES
Dans un premier temps cette fonction est entendue dans une perspective
opérationnelle.
ENJEUX
MISSION
Il est possible d’identifier de nombreuses tâches pour cette fonction qui sont :
LA COMMUNICATION , L’INFORMATION
Il convient par conséquent de définir avec clarté la politique à suivre ainsi que
les moyens qui permettront de la soutenir.
Il est aussi à noter qu’inversement une mauvaise image (due le plus souvent a
un fort taux de turn-over dans les entreprises du secteur tertiaire notamment)
était aussi de nature à exclure des candidats à fort potentiel : le recrutement
s’en trouvait paralysé
Ce qui revient à dire que l’individu qui occupe un poste de travail dans
l’entreprise a tendance à développer suivant son caractère, ses compétences,
ses objectifs, les traits caractéristiques du poste qui se trouve en quelque
sorte définit par l’individu.
- Le personnel de l’entreprise
- Le dossier de l’employé
- La pyramide des rémunérations
- La qualification de la rémunération
- Les différentes formes de rémunérations
I- LE PERSONNEL DE L’ENTREPRISE
Les éléments constitutifs du dossier d’un salarié à lembauche sont les suivants :
Les documents administratifs de l’agent
- Le Curriculum- vitae
- La copie conforme des diplômes obtenus
- Les certificats et attestations de stage
- Les document de décoration de la médaille du travail
- La fiche de déclaration CNPS
- L’extrait d’acte de naissance ou fiche d’état civil
- La copie du livret de famille
- L’extrait d’acte de naissance du conjoint
- Les extraits d’acte de naissance des enfants à charges
- La puissance paternelle
- Le justificatif de la nationalité (copie de la carte d’identité)
- La photo d’identité
II
III
IV
L’élaboration d’une échelle des salaires reposant sur une opération effective de qualification
constitue un préalable à la gestion des rémunérations.
Elle implique la mise en place dans l’entreprise d’un échelonnement satisfaisant des postes
les un par rapport aux autres et d’un barème correspondant des rémunérations .
1- LA FIXATION DU SALAIRE
1-1 LE CONCEPT DE SALAIRE
La loi oblige l’employeur à établir deux documents qui lui permettront de prouver le
paiement du salaire :
Le bulletin de salaire
A l’occasion de chaque paiement de salaire, l’employeur doit délivrer au
travailleur un bulletin individuel de salaire. La forme de ce document dépend
de la volonté de l’employeur. Mais il doit obligatoirement comporter les
mentions suivantes :
- Le nom et adresse de l’employeur
- Le nom, adresse et matricule du salarié
- Date de paiement
- Période correspondante
- Le salaire en espèces
- Les avantages en nature ,notamment le logement et la nourriture
- Les primes
- Les indemnités
- Les heures supplémentaires
- Les retenues pour cession ou saisie-arrêt
- Le total de la rémunération nette
Le registre de paie
L’employeur reproduit sur ce document, sans blanc ni rature, les mentions du
bulletin individuel de salaire ; Il comporte également le décompte des
absences du salarié suivant les causes. Avant d’être utilisées, les pages de ce
registre doivent être signées et numéroté par un magistrat ;
En l’absence des documents prescrit par la loi, le salaire se prouve par tous
moyens et indices les parties sont réputées avoir convenu au minimum du
SMIG. Par ailleurs, toute indemnité ou allocation ne figurant pas sur le
bulletin est censé ne pas avoir été payé ; la jurisprudence sur ce point est
régulièrement favorable aux prétentions du travailleur.
Des salaires minimas par catégorie sont fixés par arrêté du Ministre de l’Emploi
et de Fonction Publique ; Exception faite des avantages en nature prévus par
l’article 31-1 du Code du Travail, le salarié doit être payé en monnaie ayant
cours légal et nul n’est tenu d’accepter, quel que soit la proportion proposée, le
paiement en nature du salaire.
Par ailleurs, il faut savoir que certaines prestations en nature sont obligatoires.
C’est le cas du logement lorsque le travailleur permanent se trouve éloigné de sa
résidence habituelle ( 31-5 du Code du Travail) L’employeur est également
obligé de fournir ou d’aider à fournir des denrées alimentaires lorsque du fait de
l’éloignement du lieu de résidence habituel, le travailleur ne peut obtenir pour
lui-même et pour sa famille un ravitaillement régulier
Mais, les primes et indemnités qui ont directement ou indirectement pour objet
de rembourser les frais exposés par le travailleur ou de compenser les sujétions
diverses qui sont les siennes, n’ont pas la nature juridique de salaire.
Principe : Ces éléments font parfois, mais pas toujours partie du salaire
Les gratifications,
Les différentes primes ( de caisse, de panier etc…)
2-3 LE SURSALAIRE
Travailleurs mensuels
- Pas d’indemnité
- Pas de réduction de salaire.
- NB : Le chômage d’un jour Ferrié qu’il soit payé ou non n’a aucun incident sur le
salaire payé en fin de mois.
La récupération des heures perdues un jour férié se fait par une prolongation
de la durée journalière de travail habituellement applicable au personnel.
L’employeur ne peut dépasser 2 heures par jour ( Décret n°96-203,art 19 et
20).
L’employeur doit simplement informer l’inspecteur de travail de son
intention de récupérer les heures chômées d’un jour ferié.
Les heures récupérées, sont payées au tarif normal qu’il s’agisse d’un
mensuel ou un journalier.
Les heures supplémentaires ne sont pas à confondre aux heures dites complémentaires.
Les heures complémentaires sont des heures réalisées par un travailleur à temps partiel au-
delà de la durée hebdomadaire ou mensuelle convenue dans le contrat de travail( 30 heures
par semaine ou 120 heures par mois : décret n°96-202, 7 mars 1996, relatif au travail à
temps partiel, art 1er.) Par ailleurs, le total des heures effectuées y compris les heures
complémentaires devra être inferieur à la durree légale de travail( Décret n° 96-202, art10)
Ce qui implique que les heures complémentaires sont rémunérées comme heures normales
de travail.
Pour des impératifs d’une part de sécurité et de santé pour les travailleurs, le nombre
heures supplémentaires est plafonne à 1(heures par semaine et par travailleur sans que la
durée journalière de travail effectif puisse être prolongée de plus de trois heures par jour.
Le salaire catégoriel
Sursalaire
Prime de technicité
Prime de rendement
Indemnité de fonction ou de responsabilité ou de représentation ;
Son salaire de base contractuel est de 1 500 000 f. au cours du mois de janvier 2020, il a
réalisé 6 heures supplémentaires à 15 % ;
Solution :
2-8-2 Les avantage en argent consiste en la remise d’une somme d’argent ou d’une
indemnité qui corresponde à des dépenses qui incombent normalement au salarié.
L’avantage en argent peut consister également en un remboursement de frais d’un
logement dont le salarié est le locataire constitue un avantage en argent.
L’article 48-9 du Code général des impôts dispose également que les cotisations
patronales à des organismes de retraite et de prévoyance complémentaire constitue
des avantages en argent.
Elle est allouée aux employés ayant effectué 24 mois de travail effectif à un taux de
2% et 1% de majoration à chaque 12 mois supplémentaires
Elle est calculée sur la base du salaire catégoriel ;
Le taux est plafonne à 25 %.
Exemple d’application :
M. Konan est agent de maitrise. Il a été embauché par la societe AFRISET le
17/08/1993. Son salaire catégoriel fin mai 2011 est 240 475.
TAF : Calculer sa prime d’ancienneté.
Réponse :
- Détermination de ancienneté :
30/05/2011
- 17/08/1993
13j/09/mois/17 ans
- Taux : 17%
- Prime d’ancienneté : 240 475 X 17% = 40881 F CFA
Appelée également prime de fin d’année, elle est prévue par la CCI à son article 53.
Cette prime est allouée aux personnes ayant effectué 12 mois (1 an) de travail
effectif à un taux minimum de 75% du salaire catégoriel.
En ce qui concerne les employés totalisant une présence inférieure à 12 mois, elle
sera calculée au prorata temporis.
Exemple d’application :
M. GOUE est Agent de maitrise à la société AFRICAT. Son salaire catégoriel est de
250 000 FCFA.
TAF :
Calculer le montant minimum de sa gratification.
Réponse :
Montant mini : 250000 X 75% = 187500 F CFA-
Montant de l’indemnité
Position ouvriers Agent de maitrise
- 4 fois le salaire catégoriel horaire(salaire mensuel de la catégorie/173.33) si prise
dun repas principal.
- 8 fois le salaire catégoriel si 2 repas principaux.
- 12 fois le salaire catégoriel horaire si 2 repas principaux et couchage en dehors du
lieu d’emploi.
Remboursement des frais réels sur présentation des factures et autres pièces justificatives.
Exemple d’application
Mme Fatim Traore est Agent de maitrise. Son salaire catégoriel est de 120042 F. Elle va en
mission Bouaké pour 5 jours.
Calculer l’indemnité de déplacement minimum à verser à Mme Fatim Traoré dans le cadre
de la CCI.
Solution :
L’article 54 de la Cci prévoit que le travailleur bénéficie d’une indemnité dénommée » prime
de panier » dont le montant est égal 3 fois le SMIG horaire.
La Convention Collective Interprofessionnelle octroie la prime dans les trois cas suivants :
- Le travailleur accomplit 6 heures consécutives de travail de nuit ( 21 h à 5 h du
matin)
- Le travailleur accomplit 10 heure ou plus de jour avec une prolongation d’au moins
une heures de nuit
- Le travailleur accomplit une séance ininterrompue de travail de 10 heures dans la
journée.
Le code du travail ou la CCI ne prévoit pas la distinction de prime de panier entre les paniers
du jour et ceux de la nuit.la prime de panier de panier ne fait pas obstacle à la rémunération
des heures supplémentaires. Elle est payée à tout le personnel, cadres inclus ;
- Prime de salissure
Elle est versée lorsque le travailleur est occupé à des travaux salissants. La prime
mensuelle de salissure est destinée à couvrir les dépenses engagées par le travailleur
tant pour le nettoyage des vêtements que sa propre personne physique. Son
montant est égal à 13 fois le SMIG horaire de la catégorie du travailleur.
- Prime d’outillage
Le travailleur perçoit une prime d’outillage dont le montant mensuel est égal à 10
fois le SMIG horaire lorsqu’il fournit l’outillage complet et en bon état nécessaire à
l’exécution de son contrat de travail.
- Prime de rendement
La prime de rendement est prévue par l’article 50 de la loi du 5 novembre 1970
fixant le régime des sociétés d’économie mixtes à participation publique majoritaire.
Son montant ne peut dépasser 50% d’un mois de salaire.
4- LES CHARGES FISCALES SALARIALES
Le Barème :
Tranches Taux
De 50 000 à 130 000 1.5%
De 130 001 à 200 000 5%
Sup à 200 000 10%
Q : Quotient familial
Q = Revenu net
N
N : Nombre de parts
N est déterminé de la manière suivante :
- Une demi- part par enfant à charge
Cet impôt a été créé pour alimenter le fond de solidarité dont l’objet est le financement :
5- CHARGES FISCALES
( art 134 du CGI)
Impôt sur salaire =( total SBI) X taux
Taux est fonction du statut des salariés
- Personnel local : 1.2%
- Personnel expatrié : 10.4%
Taxes FDFP =( total SBI) X Taux
- Taxée d’apprentissage : 0.4% par mois
- Taxe FPC : 0.6% par mois et 1.2% par an.
6- CHARGES SOCIALES
Régime de retraite
- Part salariale : SBI X 6.3%
- Part patronale : SBI X 7.7%
SBI plafonné (45 X SMIG)
Prestation familiale : 5.75 % X 70 000 (SBI plafonné)
Accident de travail : Taux X 70 000
(De 2 à 5% en fonction de lactivité principale de l’entreprise)
DOCUMENTS DE REFERENCE
LE CODE DU TRAVAIL
LA CONCENTION COLLECTIVE INTERPROFESSIONNELLE
LE CODE GENERAL DES IMPOTS
LE CODE DE PREVOYANCE SOCIALE
LE JURIS6 SOCIAL ( CNDJ)
C2A EDITION
MOMENTO FISCAL ( FIDAFRICA)