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Les conditions de travail des salariés peuvent favoriser ou freiner leur activité. L'organisation
cherche à améliorer le bien-être des salariés à leur poste de travail pour bénéficier d'une
plus grande productivité.
L’homme ne peut créer de la valeur dans son activité de travail que si de bonnes conditions de travail
sont réunies.
Les conditions de travail déterminent le cadre dans lequel le salarié exerce son activité
professionnelle.
Le salarié est confronté à une charge de travail qui fait appel à un rythme soutenu où il doit
fournir des efforts physiques qui peuvent entraîner du stress. Sa sécurité physique peut être
mise en danger par la manipulation de certains produits ou l'utilisation de certaines
machines. De plus, l'ambiance de travail comme le bruit, la température ou l'éclairage
peuvent influencer le résultat de la productivité du salarié ;
– les conditions sociales : celles-ci englobent les salaires, les conditions de transport, de
logement, les équipements ergonomiques, tout un ensemble d'éléments, liés aux relations
de travail et au style de management, qui créent un environnement adapté à l'homme au
travail ;
La compétence caractérise l’individu : ce n’est pas le poste de travail qui est analysé mais
les capacités d’un individu pour l’occuper. Pour ce faire, sont analysés :
Exemple : Un comptable devra être capable de produire des états financiers (bilan, compte
de résultats…).
Pour déterminer les compétences attendues pour un poste, les organisations conçoivent un
profil de compétences type qu’elles comparent avec celui des individus.
➨ Y a-t-il un lien entre les conditions de travail et le comportement des salariés dans
l'organisation ?
Les conditions de travail ont des conséquences sur le comportement des acteurs :
Le comportement du salarié est l'action qu'il engage sur son lieu de travail. Il est l'un des
éléments clés du fonctionnement de l'entreprise. En effet, un salarié motivé aura une plus
grande implication dans son travail et conduira l'entreprise à la réussite.
> motivation, efficacité au travail, absentéisme, syndicalisation…
Les conditions de travail constituent un ensemble de facteurs qui vont agir sur la satisfaction
du salarié au travail. Si elles ont un aspect matériel, elles concernent aussi la vie
relationnelle ou encore le statut de l'individu (durée du contrat, ancienneté, profession…).
Du lien étroit qui va s'établir entre les conditions de travail offertes et le comportement de
l'acteur dépend la performance de l'entreprise sur le long terme, et donc sa pérennité.
> de mauvaises conditions de travail représentent un coût (formalités administratives,
remplacement d’un salarié absent, diminution de la production…). L’employeur doit donc
veiller à garantir de bonnes conditions de travail. Il peut, par exemple, proposer des
formations ou mettre à disposition du matériel de sécurité.
Pour l’entreprise, de bonnes conditions de travail sont la garantie d’attirer les meilleurs
candidats au recrutement, d’avoir des équipes motivées et efficaces.
Les conditions de travail ont donc un impact sur la performance des organisations :
– en interne, elles favorisent le climat social, l’implication au travail et donc la performance ;
– en externe, elles ont des répercussions sur l’image, la notoriété de l’organisation. Ainsi, en
cas d’accidents du travail ou de maladies professionnelles, l’employeur peut être condamné
car il est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés.
L'activité de travail est perçue comme la ressource la plus importante de l'entreprise. Elle
peut être mesurée :
– en unités physiques ;
Exemple : Quantité de produits fabriqués par un ouvrier ou quantité de produits vendue par
un commercial.
– en unités de temps ;
Exemple : Nombre d'heures de travail effectuées par un salarié par jour.
– en unités monétaires.
Exemple : Chiffre d'affaires réalisé par un commercial pendant un trimestre.
– en unités monétaires :
> Exemple : La valeur produite par la boulangerie est de 230 450 € pour l'année N, soit une
productivité de :
230 450 / 5 = 46 090€ par ouvrier boulanger.
Les indicateurs de production évaluent le volume de l’activité, chiffre d’affaires,
nombre de produits fabriqués, vendus…
La productivité a augmenté d'un ordinateur par jour de travail, soit un gain de productivité de
20 %.
Il comprend :
– le salaire de base : le salaire de base d'un salarié est généralement un salaire au temps.
Le salaire de base mensuel correspond au travail effectué sur une base de 35 heures par
semaine, soit une moyenne de :
– les heures supplémentaires : les salariés peuvent travailler au-delà de la durée légale du
travail. Ces heures donnent lieu à une majoration de salaire, de la 36e heure à la 43e heure
: + 25 % ; au-delà de la 43e heure : + 50 % ;
– les primes : elles s'ajoutent au salaire de base et peuvent être très diverses. On trouve les
primes d'ancienneté, exceptionnelles, de bilan, de rendement, d'insalubrité, d'assiduité, de
13e mois ;
– les indemnités : ce sont des sommes versées au salarié afin de le dédommager des frais
professionnels inhérents à sa fonction et qu'il a dû engager pour l'accomplir. Ces frais
n'entrent pas en compte pour la détermination du salaire et ne sont pas soumis à cotisations
sociales. Les indemnités sont diverses.
Une partie plus ou moins importante du salaire versé peut dépendre des performances du
salarié. Il s'agit de l'individualisation du salaire, ou salaire individualisé, qui prend en compte
les résultats obtenus par le salarié sur une période donnée.
Le coût du travail est constitué de toutes les dépenses induites par l'utilisation du facteur
travail dans l'entreprise.
> Exemple
■ Un salarié perçoit un salaire brut mensuel de 1 400 €. Il touche une indemnité de transport
de 50 € par mois. Son employeur retire les cotisations sociales salariales de 280 €. Il devra
en plus verser des cotisations sociales patronales pour un montant d'environ 600 €.
Il coûte à l'employeur : (1 400 + 50) + 600 = 2 050 €. Tous les mois, l'employeur versera à la
Sécurité sociale et aux organismes sociaux le total des cotisations sociales salariales et
patronales : 280 + 600 = 850 €.