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La Gestion des Ressources Humaines est un ensemble de pratiques ayant pour objectif de
mobiliser et développer les ressources humaines pour une plus grande performance de
l'entreprise. C'est une activité qui doit tendre à améliorer une communication transversale, tout
en faisant respecter l'organigramme de l'entreprise.
La GRH peut se diviser arbitrairement en deux grandes catégories : l'administration des
ressources humaines et le développement des ressources humaines.
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2°)- Gestion de la paie :
a- Notion de gestion de la paie :
La gestion de la paie est l'organisation du mode de rémunération des employés et du calcul des
charges salariales et patronales relatives à cette rémunération. Dans l'entreprise, la gestion de la
paie est généralement de la co-responsabilité du service comptable et de la direction des
ressources humaines.
La gestion de la paie constitue un aspect important de l'administration des salariés. Matérialisant
la relation entre l'employeur et le salarié, le bulletin de paie est un document périodique
obligatoire devant répondre à certaines règles. Le salaire, contrepartie de la prestation du travail
effectuée par le salarié, constitue un coût pour l'entreprise et doit être comptabilisé. La gestion de
la paie permet aussi d'assurer un suivi des taxes salariales et patronales sur les salaires.
b- Organisation générale de la paie :
La fixation de la rémunération prend en compte la complexité des tâches à effectuer, mais
également les conditions de travail, le cadre contractuel et le salaire minimum, les performances
de l'entreprise et du salarié ainsi que la situation personnelle du salarié.
b1- Bulletin de paie :
Le bulletin de paie, appelé aussi fiche de paie, est un document fourni par l'employeur attestant
du montant versé au salarié et des charges dépensées au titre de cotisations et prélèvements
divers (cotisation salariale à la CNSS, Impôt sur le Revenu, etc.). Le bulletin de paie est
généralement délivré mensuellement, mais peut être aussi remis au salarié selon d’autres
périodicités (quinzaine, semaine, etc.). Il n'est soumis à aucune condition de forme dès lors qu'il
comporte les mentions exigées par le Code du travail. Globalement, l'ensemble des précisions
doit permettre de déterminer à qui est due la rémunération concernée par le bulletin de paie et
comment son montant a été déterminé.
b2- Salaire de base et salaire brut :
Le salaire de base figure sur le contrat de travail ; il peut être calculé selon plusieurs méthodes.
La méthode la plus utilisée est le salaire mensuel. Ce dernier est calculé sur la base du nombre
d’heures de travail effectif par mois, soit un temps plein. La rémunération brute totale est
composée du salaire de base et de la rémunération variable. Le salaire de base est la partie fixe
de la rémunération. Quant à la rémunération variable, elle est constituée des primes et
d’avantages divers. La rémunération brute totale est la base de calcul pour tous les prélèvements
sociaux.
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causes de départ), faire appel au marché du travail (recrutement externe), conserver le potentiel
de compétences nécessaires et organiser le recrutement interne.
b- Au niveau de l’information :
Le responsable des ressources humaines peut jouer un rôle direct au niveau de l’organisation des
renseignements généraux auprès de tout le personnel. L’information peut prendre la forme d’une
initiation à tous les problèmes de la vie courante. Elle peut s’étendre aussi aux cadres et toucher
les problèmes économiques et sociaux tant du pays que de l’entreprise et les problèmes reliés à la
formation humaine.
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A l’issue de son embauche, le salarié doit être intégré dans l’entreprise. Il devient essentiel, pour
lui, qu’il puisse connaître la nature de son emploi et se situer dans l’entreprise notamment vis à
vis des autres salariés.
De même, le rapport salarial doit être exécuté dans le cadre du rapport individuel entre
l’employeur et l’employé et aussi dans un cadre collectif.
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II/- L'exécution du rapport salarial et les mesures disciplinaires :
1°)- L'exécution du rapport salarial :
Le rapport salarial est appréhendé de deux façons. D’une part, dans le cadre du rapport
individuel entre le salarié et son employeur, le contrat de travail (qu’il soit écrit ou non) prend
une place primordiale. D’autre part, d’un point de vue collectif, la représentation (qu’elle soit du
personnel ou syndicale) devient dès lors fondamentale.
Dans le cadre de l’accomplissement de son contrat de travail et en contrepartie de sa
rémunération, tout salarié doit être disponible pour travailler. En contrepartie, l’employeur se
doit de lui fournir le travail pour lequel le contrat a été conclu.
Le salarié devra donc effectuer sa prestation de travail :
- conformément aux instructions et directives de son employeur (ou de son supérieur
hiérarchique) ;
- dans le cadre de la durée collective de travail, il pourra effectuer des heures supplémentaires à
la demande de sa direction ;
- avec loyauté (obligation de discrétion, de non concurrence, etc.) ;
- avec efficience et efficacité (sinon insuffisance professionnelle).
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- le fait de se porter candidat à un mandat de délégué des salariés, de l'exercer ou de l'avoir
exercé ;
- le fait d'avoir déposé une plainte ou participé à des actions judiciaires contre l'employeur dans
le cadre des dispositions légales ;
- la race, la couleur, le sexe, la situation conjugale, les responsabilités familiales, la religion,
l'opinion politique, l'ascendance nationale ou l'origine sociale ;
- le handicap dans la mesure où il ne fait pas obstacle à l'exercice par le salarié handicapé d'une
fonction adéquate au sein de l'entreprise.
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L'indemnité de licenciement est calculée sur la base de la moyenne des salaires perçus au cours
des 52 semaines qui ont précédé la rupture du contrat. Le salaire entrant en ligne de compte pour
le calcul de l'indemnité de licenciement ne peut être inférieur au salaire minimum légal.
Entrent en ligne de compte pour le calcul de l'indemnité de licenciement, le salaire proprement
dit et ses accessoires énumérés ci-après :
- les primes et indemnités inhérentes au travail ;
- les avantages en nature ;
- les commissions et les pourboires.
Conformément aux dispositions réglementaires, l'indemnité due au délégué des salariés et, le cas
échéant, au représentant syndical dans l'entreprise, licenciés au cours de leur mandat, est majorée
de 100%. Les indemnités visées ci-dessus ne sont pas dues au salarié s'il a droit à une pension de
vieillesse, lorsqu'il est mis à la retraite conformément à l'article 526 du code de travail, sauf si
des dispositions plus favorables sont prévues dans le contrat de travail, la convention collective
de travail ou le règlement intérieur.
4°)- Le reçu pour solde de tout compte :
" Le reçu pour solde de tout compte " est le reçu délivré par le salarié à l'employeur à la
cessation du contrat, pour quelque cause que ce soit, pour s'acquitter de tout paiement envers lui.
Est nul tout quitus ou conciliation conformément à l'article 1098 du Code des obligations et
contrats portant renonciation à tout paiement dû au salarié en raison de l'exécution ou à la
cessation du contrat.
Sous peine de nullité, le " reçu pour solde de tout compte " doit mentionner :
- la somme totale versée pour solde de tout compte avec indication détaillée des paiements ;
- le délai de forclusion (délai au-delà duquel tout recours est rejeté) fixé à 60 jours en caractères
lisibles ;
- le fait que le reçu pour solde de tout compte est établi en deux exemplaires dont l'un est remis
au salarié ;
- la signature du salarié portée sur le reçu doit être précédée de la mention " lu et approuvé ".
Si le salarié est illettré, le " reçu pour solde de tout compte " doit être contresigné par l'agent
chargé de l'inspection de travail dans le cadre de la conciliation prévue à l'article 532 du code de
travail.
Le " reçu solde de tout compte " peut être dénoncé dans les 60 jours suivant la date de sa
signature. La dénonciation du reçu doit être effectuée, soit par lettre recommandée avec accusé
de réception adressée à l'employeur, soit par assignation devant le tribunal. Elle n'est valable qu'à
condition de préciser les divers droits dont le salarié entend se prévaloir.
Le " reçu pour solde de tout compte " régulièrement dénoncé ou à l'égard duquel la forclusion ne
peut jouer, n'a que la valeur d'un simple reçu des sommes qui y figurent. Le quitus ou la
conciliation est considéré, conformément à l'article 1098 du Code des obligations et contrats,
comme un simple document constatant les sommes qui y sont portées.
5°)- Le certificat de travail suite à la rupture de la relation de travail :
L'employeur doit délivrer au salarié un certificat de travail, à la cessation du contrat de travail,
dans un délai maximum de 8 jours, sous peine de dommages-intérêts.
Le certificat de travail doit exclusivement indiquer la date de l'entrée du salarié dans l'entreprise,
celle de sa sortie et les postes de travail qu'il a occupés. Toutefois, par accord entre les deux
parties, le certificat de travail peut comporter des mentions relatives aux qualifications
professionnelles du salarié et aux services qu'il a rendus.
6°)- L’obligation du préavis :
La rupture unilatérale du contrat de travail à durée indéterminée est subordonnée, en l'absence
de faute grave de l'autre partie, au respect du délai de préavis figurant audit contrat et ne devant
pas être inférieur à huit jours. Cependant, l'employeur et le salarié sont dispensés du respect du
délai de préavis en cas de force majeure.
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a- Le délai de préavis :
Au Maroc, le délai de préavis pour la rupture unilatérale du contrat de travail à durée
indéterminée est fixé comme suit :
- Pour les cadres et assimilés, selon leur ancienneté :
• Moins d’un an : 1 mois ;
• Un an à 5 ans : 2 mois ;
• Plus de 5 ans : 3 mois.
- Pour les employés et les ouvriers, selon leur ancienneté :
• Moins d’un an : 8 jours ;
• Un an à 5 ans : 1 mois ;
• Plus de 5 ans : 2 mois.
b- Obligations réciproques pendant la période du préavis :
Le délai de préavis commence à courir le lendemain de la notification de la décision de mettre un
terme au contrat. Pendant le délai de préavis, l'employeur et le salarié sont tenus au respect de
toutes les obligations réciproques qui leur incombent. Certes, en vue de la recherche d'un autre
emploi, le salarié bénéficie, pendant le délai de préavis, de permissions d'absence rémunérées
comme temps de travail effectif, quel que soit le mode de rémunération. Ces permissions
d'absence sont accordées à raison de 2 heures par jour sans qu'elles puissent excéder 8 heures
dans une même semaine ou 30 heures dans une période de trente jours consécutifs. Cependant, si
le salarié est occupé dans une entreprise, établissement ou sur un chantier situé à plus de 10
kilomètres d'une ville érigée en municipalité, il pourra s'absenter 4 heures consécutives 2 fois par
semaine ou 8 heures consécutives une fois par semaine, durant les heures consacrées au travail
dans l'entreprise, l'établissement ou le chantier.
Toute rupture sans préavis du contrat de travail à durée indéterminée ou sans que le délai de
préavis ait été intégralement observé, emporte, tant qu'elle n'est pas motivée par une faute grave,
l'obligation pour la partie responsable de verser à l'autre partie une indemnité de préavis égale à
la rémunération qu'aurait perçue le salarié s'il était demeuré à son poste.
c- Exonération de l’obligation de préavis :
L’obligation du préavis n’est pas absolue. En cas de faute grave, une dérogation est possible.
Quand le salarié commet une faute grave, l’employeur doit l’informer dans les 48 heures de la
constatation de la faute grave par lettre recommandée et lui remettre en outre personnellement
une copie de cette lettre. De même, il doit mentionner de façon précise le motif et la date du
licenciement. Une copie de cette lettre est obligatoirement adressée à l’inspecteur de travail dans
un délai de 8 jours à compter de la constatation de la faute.
Sont considérées comme fautes graves pouvant provoquer le licenciement du salarié :
- le délit portant atteinte à l'honneur, à la confiance ou aux bonnes moeurs ayant donné lieu à un
jugement définitif privatif de liberté ;
- la divulgation d'un secret professionnel ayant causé un préjudice à l'entreprise ;
- le fait de commettre les actes suivants à l'intérieur de l'établissement ou pendant le travail : le
vol, l'abus de confiance, l'ivresse publique, la consommation de stupéfiants, l'agression
corporelle, l'insulte grave, le refus délibéré et injustifié du salarié d'exécuter un travail de sa
compétence, l'absence non justifiée du salarié pour plus de 4 jours ou de 8 demi-journées
pendant une période de 12 mois, la détérioration grave des équipements, des machines ou des
matières premières causée délibérément par le salarié ou à la suite d'une négligence grave de sa
part, la faute du salarié occasionnant un dommage matériel considérable à l'employeur,
l'inobservation par le salarié des instructions à suivre pour garantir la sécurité du travail ou de
l'établissement ayant causé un dommage considérable, l'incitation à la débauche, toute forme de
violence ou d'agression dirigée contre un salarié.
Le délai et la durée du préavis sont réglementés par les textes législatifs et réglementaires, le
contrat de travail, la convention collective de travail, le règlement intérieur ou les usages.
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IV/- L’aménagement du temps ouvrable au sein de l’entreprise :
Afin d’améliorer les conditions de travail au sein de l’entreprise, il est nécessaire d’aménager le
temps ouvrable. Au Maroc, une semaine de travail est de 44 heures. En ce qui est des congés, on
en distingue une multitude et diffèrent selon les cas, les raisons et les occasions.
1°)- La durée hebdomadaire et annuelle de travail :
La durée de travail appliquée est issue de la politique d’emploi suivie au niveau national et
des conventions collectives.
Dans les activités non agricoles, la durée normale de travail des salariés est fixée à 2288
heures par année ou 44 heures par semaine. La durée annuelle globale de travail peut être
répartie sur l'année selon les besoins de l'entreprise, à condition que la durée normale du travail
n'excède pas 10 heures par jour, sous réserve de dérogations exceptionnelle.
Dans les activités agricoles, la durée normale de travail est fixée à 2496 heures dans l'année.
Elle est répartie par périodes selon les nécessités des cultures suivant une durée journalière
déterminée par l'autorité gouvernementale compétente, après consultation des organisations
professionnelles des employeurs et des organisations syndicales des salariés les plus
représentatives.
La réduction de la durée de travail dans les activités non agricoles de 2496 à 2288 heures dans
l'année et dans les activités agricoles de 2700 à 2496 heures dans l'année n'entraîne aucune
diminution du salaire.
L'employeur peut réduire la durée normale du travail pour une période continue ou
interrompue ne dépassant pas soixante jours par an, après consultation des délégués des salariés
et, le cas échéant, des représentants des syndicats au sein de l'entreprise en cas de crise
économique passagère ayant affecté l'entreprise ou de circonstances exceptionnelles
involontaires. Le salaire est payé pour la durée effective de travail et ne peut, en aucun cas, être
inférieur à 50 % du salaire normal, sauf dispositions plus favorables pour les salariés.
2°)- La dérogation à la règle de 44 heures :
On peut distinguer principalement deux catégories de dérogation à la règle de 44 heures : la
récupération des heures de travail perdues et les heures supplémentaires.
a- La récupération des heures de travail perdues :
Les employés doivent travailler au-delà de l’horaire normal de l’entreprise pour récupérer les
heures de travail non effectuées par suite d’une interruption résultant de causes accidentelles
(machines en panne, installation électrique endommagée, etc.) ou de force majeure (interruption
qui résulte de saisons mortes ou autre raison de force majeure).
Dans tous les cas, les récupérations des heures de travail perdues ne peuvent être autorisées
pendant plus de trente jours par an. En outre, la durée journalière de travail ne peut dépasser dix
heures.
Les dérogations à la durée normale de travail sont applicables exclusivement aux salariés âgés de
plus de dix-huit ans. Toutefois, d'autres exceptions peuvent être appliquées aux mineurs âgés de
16 ans préposés au service médical, salles d'allaitement et autres services créés en faveur des
salariés de l'établissement et de leurs familles, aux magasiniers, pointeurs, garçons de bureau,
agents préposés au nettoyage des locaux et aux agents similaires.
b- Les heures supplémentaires :
Ce sont les heures de travail effectuées au-delà de la durée hebdomadaire légale applicable dans
l’établissement, et ce pour faire face à des travaux d'intérêt national ou à des surcroîts
exceptionnels de travail (pour augmenter la production dans le secteur d’activité en
développement, pour satisfaire des commandes urgentes, etc.).
b1. Le paiement des heures supplémentaires :
Les heures supplémentaires sont payées en un seul versement en même temps que le salaire dû.
Quel que soit le mode de rémunération du salarié, les heures supplémentaires donnent lieu à une
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majoration de salaire de 25 % si elles sont effectuées entre 6 heures et 21 heures pour les
activités non agricoles et entre 5 heures et 20 heures pour les activités agricoles, et de 50 % si
elles sont effectuées entre 21 heures et 6 heures pour les activités non agricoles et entre 20 heures
et 5 heures pour les activités agricoles.
La majoration est portée respectivement à 50 % et à 100 % si les heures supplémentaires sont
effectuées le jour du repos hebdomadaire du salarié, même si un repos compensateur lui est
accordé.
b2. Le total des heures supplémentaires :
Au Maroc, l’employeur qui doit faire face à un surcroît exceptionnel de travail peut employer ses
salariés au-delà de la durée normale de travail. Toutefois, le total des heures supplémentaires ne
doit pas dépasser 80 heures de travail par an pour chaque salarié.
L’employeur peut, après consultation des délégués des salariés ou, le cas échéant, du comité
d’entreprise, employer ses salariés 20 heures supplémentaires si la nature de l’activité de
l’entreprise l’exige, à condition toutefois que le total des heures supplémentaires ne dépasse pas
100 heures par an pour chaque salarié.
3°)- Le repos hebdomadaire et les jours fériés :
a- Le repos hebdomadaire :
Un repos hebdomadaire doit être accordé obligatoirement aux salariés pour une durée d'au moins
24 heures allant de minuit à minuit. Il doit être accordé soit le vendredi, soit le samedi, soit le
dimanche, soit le jour du marché hebdomadaire. Le repos hebdomadaire doit être accordé
simultanément à tous les salariés d'un même établissement.
Les établissements dont l'activité nécessite une ouverture permanente au public ou dont
l'interruption nuirait au public, sont admis à donner soit à la totalité de leurs salariés, soit à
certains d'entre eux, un repos hebdomadaire par roulement. Le repos hebdomadaire peut être
suspendu lorsque la nature de l'activité de l'établissement ou des produits mis en œuvre le
justifie, ainsi que dans certains cas de travaux urgents ou de surcroît exceptionnel de travail.
b- Les jours fériés :
La loi interdit aux employeurs d'occuper les salariés pendant les jours fériés payés dont la liste
est déterminée par arrêté ministériel. La mesure peut être étendue à des jours non fériés à
l’occasion de cérémonies ou de fêtes diverses. Les jours fériés sont donc chômés et payés ; les
salariés sont payés selon le mode de leur rémunération (à l’heure, au jour, à la semaine, au mois,
etc.). Au cas où les salariés travaillent le jour férié déclaré payé, l'employeur doit leur verser une
indemnité supplémentaire égale à 100 % du montant de la rémunération habituelle.
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annuel payé. Il faut signaler que les interruptions de travail dues à la maladie ne sont pas
comptées dans le congé annuel payé.
Pour la détermination de la durée du congé annuel payé, les dispositions suivantes doivent
être observées :
- un mois de travail correspond à 26 jours de travail effectif ;
- chaque période de travail continue ou discontinue de 191 heures dans les activités non agricoles
et de 208 heures dans les activités agricoles correspond à un mois de travail.
L'indemnité du congé annuel payé comprend le salaire et ses accessoires, qu'ils soient matériels
ou en nature. Cette indemnité est versée au maximum le jour qui précède le départ en congé du
salarié intéressé.
Exemple :
- Après 6 mois de service continu, la durée du congé est de 9 jours ouvrables (6 x 1,5), majorée
d’un jour de repos hebdomadaire contenu dans cette période, soit en totalité 10 jours de congé
annuel payé.
- Après 12 mois de service continu, la durée du congé est de 18 jours ouvrables (12 x 1,5),
majorée de 3 jours de repos hebdomadaire contenus dans cette période, soit en totalité 21 jours
de congé annuel payé.
En plus de ce qui précède, le salarié bénéficie d'une permission d'absence pour passer un
examen, effectuer un stage sportif national ou participer à une compétition internationale ou
nationale officielle. Ce type d’absence n’est pas rémunéré.
En outre, les employeurs doivent accorder à leurs salariés, membres des conseils communaux,
des permissions d'absence pour assister aux assemblées générales de ces conseils et aux réunions
des commissions qui en relèvent s'ils en sont membres. Cette absence n'est pas payée.
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Les employeurs occupant des personnes assujetties au régime général de la sécurité sociale
sont tenus de faire procéder à leur affiliation la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et à
l’immatriculation de leurs salariés et apprentis à ladite institution.
Ainsi, c’est avec l’affiliation de l’employeur que s’établit en principe le lien direct entre le
salarié et l’organisme assureur. La qualité d’assuré social, personne protégée par le régime
général, débute avec cette formalité essentielle qui est complétée par celle de l’immatriculation,
mais sans que les deux opérations soient dissociées.
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12 mois. Les conditions de stage pour souscrire à l’assurance volontaire passent de 6 mois
d’immatriculation à 1080 jours de cotisations actuellement.
II/- La protection sectorielle :
Les prestations servies dans le cadre du régime général se regroupent en 3 catégories à savoir :
les prestations à court terme (indemnités journalières en cas de maladie, en cas de maternité et
indemnités de congé de naissance), les prestations à long terme (pension d’invalidité, de
vieillesse et de survivants) et les allocations familiales.
1°)- Les prestations à court terme :
La garantie du droit à la santé est un objectif recherché pour tous. Ainsi, la Caisse Nationale
de Sécurité Sociale a entamé une politique permettant d’assurer des indemnités en cas de
maladie et en cas de maternité. De même, une indemnité de congé de naissance est prévue.
a- Indemnité journalière en cas de maladie :
Pour avoir droit à la première indemnité, l’assuré doit justifier 54 jours, continus ou discontinus,
de cotisation à la CNSS pendant les 6 mois civils qui précèdent la maladie. Ainsi, en cas
d’interruption de travail pour raison de maladie, le salarié doit déposer auprès de l’agence CNSS
la plus proche de son lieu de travail un avis d’interruption de travail dans les 30 jours qui suivent
l’arrêt. Un contrôle médical gratuit peut alors être prévu. De même, il doit déposer la demande
d'indemnités journalières de maladie (IJM) dans un délai de moins de 6 mois à compter de la
date d'arrêt du travail.
La durée d’indemnisation est de 52 semaines au maximum au cours des 24 mois qui suivent
l’incapacité. Le montant de l’indemnité journalière de maladie représente les 2/3 du salaire
moyen mensuel des 6 derniers mois déclarés à partir du 4ème jour de la maladie (salaire de
référence). Le salaire de référence est plafonné à 6000 Dirhams et l’indemnité ne peut être
inférieure aux 2/3 du salaire minimum légal. Après la première indemnisation, il faut justifier
d’un minimum de 6 jours de cotisations pour prétendre à de nouvelles indemnités.
b- Indemnités journalières en cas de maternité :
Pour qu’elle puisse bénéficier des indemnités de maternité, la femme salariée immatriculée à la
CNSS doit justifier d'au moins 54 jours de cotisations pendant les 10 derniers mois
d'immatriculation qui précédent la date de l’arrêt de travail pour accouchement. Elle doit
déposer, dans un délai de 30 jours, un avis d’interruption de travail auprès de l’agence CNSS la
plus proche de son lieu de travail et présenter une demande de perception d’indemnités
journalières de maternité dans un délai de moins de 9 mois à compter de la date d'arrêt de travail,
accompagné d'un extrait d'acte de naissance du nouveau-né.
Ainsi, une prestation de maternité est versée à l’assurée pour une période de 14 semaines dont 7
semaines au minimum après la date de l’accouchement. Le montant de l’indemnité est de 100 %
du salaire mensuel moyen, plafonné à 6000 dirhams, déclaré pendant les 6 derniers mois servi
pendant 14 semaines. Le montant minimum de ces indemnités ne peut, en aucun cas, être
inférieur au SMIG.
c- Indemnité du congé de naissance :
Lorsqu’une naissance survient dans le foyer d’un salarié immatriculé à la CNSS, ce dernier a
droit à un congé payé de 3 jours. La CNSS remboursera directement le salaire plafonné au titre
de ces 3 jours de congé à l’employeur assujetti au régime de sécurité sociale.
Le montant du congé de naissance remboursé est calculé selon la formule suivante :
3 jours
Salaire du mois au cours duquel a lieu la naissance x
26 jours
Le salaire de référence est plafonné à 6.000 Dirhams et l’indemnité ne doit en aucun cas dépasser
le montant maximum de 692,30 Dirhams.
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Après avoir versé au salarié le montant de l’indemnité de naissance, l’employeur doit
fournir à la CNSS, pour récupérer ce montant, les pièces suivantes : le formulaire 318.1.01
"Demande de remboursement de congé de naissance" en 3 exemplaires, un extrait d’acte de
naissance de l’enfant, une copie de la carte d’immatriculation à la CNSS et le reçu de la somme
perçue au titre du congé de naissance signé par l’assuré (le salarié).
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- L’aide sanitaire familiale :
Pour avoir droit à l’aide sanitaire familiale, l’assuré doit être bénéficiaire de l’allocation familiale
en espèce. Le paiement de ce type d’allocation est subordonné à la présentation d’un dossier
médical.
Le forfait annuel maximum pour un assuré selon le nombre d’enfants se résume comme suit :
1 enfant 2 enfants 3 enfants 4 enfants 5 enfants 6 enfants
300 400 500 600 700 800
Si plusieurs épouses étaient à la charge de l’assuré défunt, le montant de l'allocation au décès est
divisé à parts égales par le nombre des épouses, sans que le montant servi ne dépasse 12000 DH.
Cela s’applique également en cas de plusieurs autres ayants droit.
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législations et la réglementation en vigueur. Pour les marins pêcheurs à la part, la cotisation est
assise sur les recettes brutes du bateau de pêche.
En ce qui concerne l’assurance volontaire, la cotisation mensuelle est calculée sur la base du
montant du dernier salaire mensuel ayant servi de base de calcul de la dernière cotisation
obligatoire.
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Le Management des ressources humaines vise à développer l’efficacité collective des personnes
qui travaillent pour l’entreprise. L’efficacité étant la mesure dans laquelle les objectifs sont
atteints, le Management des ressources humaines aura pour mission de conduire le
développement des R.H. en vue de la réalisation des objectifs de l’entreprise.
Le Management des ressources humaines définit les stratégies et les moyens en ressources
humaines, les modes de fonctionnement organisationnels et la logistique de soutien afin de
développer les compétences nécessaires pour atteindre les objectifs de l’entreprise.
Ainsi, le Management des ressources humaines est une fonction d’entreprise qui vise à obtenir
une adéquation efficace et durable entre les salariés et les emplois en termes d’effectif, de
qualifications et de motivation.
Elle a pour objectif l’optimisation continue des compétences au service de la stratégie de
l’entreprise. La prévision est indispensable pour mieux réagir aux changements (avoir le bon
salarié au bon poste au bon moment).
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II/- Planification et prévision en Management des ressources humaines:
La planification de la main-d’œuvre consiste en un ensemble d’activités dont l’objectif est
d’évaluer la demande et l’offre de travail. La première étape consiste à examiner les divers
facteurs qui influencent l’offre de main-d’œuvre sur le marché et à évaluer les besoins en
personnel de l’organisation à court, moyen et long termes. Ainsi, il sera possible de coordonner
les efforts pour disposer des ressources compétentes au bon endroit et au moment opportun, le
tout afin d’atteindre les objectifs organisationnels.
1°)- La consistance de la planification des ressources humaines :
C’est l’ensemble des activités permettant aux dirigeants d’une organisation, en étroite
collaboration avec tous les niveaux hiérarchiques, d’identifier, d’analyser, d’évaluer et de prévoir
les besoins en effectifs humains, en réponse aux objectifs de l’organisation et à ceux des salariés
à court, moyen et long terme.
Il s’agit d’une gestion prévisionnelle qui met en œuvre des outils d’analyse quantitative et
qualitative des ressources humaines actuelles et futures de l’entreprise.
Les outils de gestion prévisionnelle des emplois sont divers et comprennent principalement :
- L’analyse de la pyramide des âges ;
- L’entretien annuel d’évaluation ;
- L’analyse de la Fiche de poste.
Cette planification est limitée parce qu’elle ne prend pas en compte les attentes, intérêts et les
réactions des salariés face à l’évolution anticipée des emplois.
2°)- Les étapes de la planification des ressources humaines :
On distingue cinq étapes principales dans le cadre de la planification de la main d’œuvre : la
réflexion stratégique, la prévision des besoins en ressources humaines, la prévision de la
disponibilité des ressources humaines, l’analyse de l’écart, la planification des actions liées aux
ressources humaines.
a- La réflexion stratégique :
La première étape consiste à réfléchir à l’avenir de l’entreprise : que se passera-t-il d’ici deux ans
? D’ici cinq ans? Il s’agit ensuite d’élaborer une planification interne des ressources humaines
qui comportera les actions à entreprendre afin d’atteindre les objectifs de croissance à long
terme.
L’activité de réflexion stratégique permet de faire le bilan de la situation actuelle, bilan qui
s’effectue par l’analyse de l’environnement externe. L’opération consiste à identifier les
éléments qui influenceront le développement de l’organisation et à établir un diagnostic de
l’environnement interne. L’entreprise pourra alors constater quels sont ses forces, ses avantages
concurrentiels et les aspects qu’elle doit améliorer.
b- La prévision des besoins en ressources humaines :
Pour prévoir les besoins en matière de main-d’œuvre, on doit déterminer comment se fera
l’opérationnalisation des objectifs stratégiques. Cette étape consiste à identifier clairement le
type de compétences et les ressources nécessaires à l’entreprise ainsi que le moment le plus
approprié pour l’embauche de personnel afin de mettre en œuvre les actions qui permettront
d’atteindre une situation idéale tout en respectant l’échéancier établi.
La détermination des besoins exige une réponse aux questions suivantes : Quelles fonctions
devra-t-on combler ? Comment les fonctions actuelles évolueront-elles ? Quels types de
compétences faudra-t-il à l’entreprise ? De combien de personnes dont on aura besoin pour
effectuer le travail ? A quel moment et pour combien de temps ? Au sein de l’effectif actuel, y a-
t-il des employés qui peuvent réaliser le travail ? Avec du perfectionnement, y a-t-il des
employés qui pourraient réaliser le travail ?
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c- La prévision de la disponibilité des ressources humaines :
Avant d’embaucher de nouvelles ressources, il faut analyser la disponibilité de l’effectif actuel.
En évaluant les compétences disponibles et la mobilité du personnel en place, il est possible de
trouver des employés qui sont déjà en mesure de répondre aux nouveaux besoins ou qui, grâce à
un perfectionnement approprié, seraient en mesure de le faire.
Pour y arriver, il faut connaître les compétences et les habiletés de tous les employés
actuellement en poste. Pour chacun d’entre eux, il faut analyser : Son expérience professionnelle,
son rendement, sa formation et ses qualifications, ses champs d’expertise, ses intérêts, ses
aspirations et ses projets de carrière, et enfin ses activités d’apprentissage réussies.
d- L’analyse de l’écart :
Une fois les besoins en main-d’œuvre et ses disponibilités clairement établis, il faut comparer ces
informations afin de vérifier s’il existe des écarts. Cette étape consiste à mettre en perspective le
nombre de postes prévus (demande future) dans chaque catégorie d’emplois en tenant compte
des exigences qui y sont liées et du nombre d’employés susceptibles d’y répondre (par
avancement ou promotion). L’analyse permettra ensuite de déterminer s’il s’agit d’un écart
quantitatif ou qualitatif.
e- La planification des actions liées aux ressources humaines :
Lorsque le type d’écart est bien établi, le choix des meilleures actions à poser pour le combler
devient plus facile. Les actions à mettre en œuvre :
- Lorsqu’il s’agit d’un écart quantitatif, il faut procéder au recrutement, à la programmation du
recrutement interne et externe ou, au contraire, la réduction des effectifs.
- Quand il s’agit d’un écart qualitatif, on doit procéder à la restructuration, à l’évaluation de la
performance, la réaffectation des ressources ou à l’apprentissage, la formation et le
perfectionnement.
Après avoir déterminé le type de stratégie à mettre en place, on doit élaborer un plan d’action. Ce
plan doit comporter la description des objectifs, les personnes responsables ainsi que les
échéances prévues pour chacune des actions de planification des ressources humaines. Qu’il
s’agisse de recrutement, d’embauche ou simplement d’objectifs de formation et de
perfectionnement des ressources déjà en place, il convient de mettre par écrit les actions à
entreprendre afin d’en assurer un suivi précis.
3°)- La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) :
La GPEC est une démarche RH qui consiste à concevoir, à mettre en œuvre et à contrôler les
politiques et les pratiques visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et les
ressources de l’entreprise, tant sur un plan quantitatif (en terme d’effectifs) que qualitatif (en
terme de compétences). Il s’agit d’une planification stratégique des ressources humaines qui
consiste en une opération d’encadrement des activités d’une organisation. Cette opération part
des besoins en ressources humaines identifiés à différents niveaux pour respecter les orientations
stratégiques de l’ensemble de l’organisation.
En d’autres termes, la GPEC consiste en l’anticipation du devenir d’une organisation et des
exigences de l’environnement externe sur elle et en l’ajustement des compétences des RH à ces
exigences.
La GPEC a une dimension collective (les RH constituent une ressource stratégique à part entière)
et individuelle (parcours professionnel du salarié).
Ce type de gestion confronte les besoins disponibles et les ressources nécessaires pour le futur :
- dans le cas de postes à supprimer : licenciement, retraite, plan social (licenciement
accompagné).
- dans le cas de postes à pouvoir (interne ou externe) : ressources à faire évaluer (Mutations,
promotions, plan de formation), ressources à recruter (ponctuels, exemple d’Intérim ou CDD),
postes stables (cas de CDI), processus de recrutement.
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La GPEC, pour être mise en place, doit avoir analysé les tendances lourdes de
l’environnement actuel au niveau technologique, économique et social.
L’entreprise doit ainsi préciser ses activités et leurs évolutions et confronter les capacités internes
(forces et faiblesses) et les opportunités et menaces de l’environnement. Cette analyse mettra en
évidence des décalages qu’un programme d’actions permettra de réduire grâce à un meilleur
aménagement du travail (mobilité, recrutement, etc.).
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- Rencontrer l’employé pour : faire le point sur les attentes spécifiées lors de la première
rencontre, examiner les progrès réalisés, identifier les mesures de soutien additionnelles à mettre
en place, si nécessaire ;
- Donner du feed-back constructif de façon continue.
• 3ème étape : Evaluation du rendement :
Cette étape se veut l’évaluation plus formelle du rendement. A partir des attentes fixées au début
du processus, la rencontre d’évaluation du rendement permet au gestionnaire et à l’employé de
faire le point sur la performance des derniers mois en insistant sur les forces de l’employé ainsi
que sur les éléments à améliorer. L’évaluation du rendement doit être signée par les deux parties
et conservée au dossier de l’employé.
Au niveau de cette étape, le supérieur hiérarchique a la responsabilité de rencontrer tous ses
employés pour évaluer leur rendement.
Le supérieur immédiat est appelé à :
- Rencontrer l’employé pour la réunion d’évaluation du rendement ;
Lorsque les attentes sont atteintes, reconnaître la performance de façon formelle (bonis, lettre de
félicitations, etc.) et informelle (mots d’encouragement, félicitations, etc.) ;
- Lorsque les attentes ne sont pas atteintes, prendre des mesures correctives.
Pour réussir une rencontre d’évaluation du rendement, il faut :
- Informer l’employé, dans un délai raisonnable, du moment et du lieu de l’entrevue ;
- S’assurer de ne pas être dérangés ;
- Soulever les aspects positifs et les forces de l’employé ;
- Formuler des commentaires précis et spécifiques ;
- Fournir des exemples ;
- Se concentrer sur les actions et les résultats plutôt que sur la personnalité de l’employé ;
- Rester calme, écouter et ne pas argumenter ;
- Questionner pour découvrir les raisons qui expliquent les points de divergence ;
- Laisser la chance à l’employé d’exprimer ses réactions et ses besoins ;
- Faire des suggestions d’actions précises pour maintenir ou améliorer le rendement ;
- Mettre l’accent sur le soutien pouvant être apporté par le gestionnaire ou d’autres membres de
l’équipe ;
- Vérifier la compréhension et reformuler tout détail qui peut être mal interprété.
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Il convient de connaître les attentes des salariés considérés comme des clients, notamment en
matière d’équité, d’employabilité, d’épanouissement, d’écoute, d’éthique et y répondre selon une
logique de réciprocité pour favoriser les attitudes et comportements souhaités.
Les moyens d’action sont principalement : la variété des tâches, le partage du pouvoir, la
promotion, la rémunération, la participation, la formation, etc.
3°)- Management des équipes et mobilisation des compétences :
Dans l’entreprise, le chef d’équipe – pour qui la compétition est quotidienne – a le même enjeu :
comment avoir, au moment où il le faut, le quantum de compétences nécessaires pour atteindre les
objectifs qui lui ont été fixés, réaliser le plan d’action sur lequel il s’est engagé.
Manager les hommes, manager l’équipe, c’est dans un environnement donné, piloter un processus
d’allocation de ressources et comprendre, agir sur ce qui fait que les collaborateurs se mobilisent,
s’impliquent dans leur travail.
Pour piloter une équipe, le manager des ressources humaines doit :
- être capable de définir les compétences requises pour atteindre les objectifs qui ont été fixés. C’est
la somme de plusieurs savoirs qui, utilisés en situation de travail, produisent de la valeur ajoutée. Il
s’agit de savoirs théoriques mais aussi de savoirs d’application ;
- connaître les compétences maîtrisées par l’équipe en place mais également celles qu’elle pourrait
mobiliser ;
- savoir identifier les écarts entre les compétences requises pour atteindre les objectifs et celles
maîtrisées par les collaborateurs actuels.
- réduire ensuite ces écarts en utilisant les instruments d’ajustement ou d’allocation des ressources
que sont : le recrutement (adjoindre à l’équipe de nouvelles compétences), l’organisation du travail
(l’allocation ou la réorganisation des tâches et des pouvoirs qui permet souvent d’optimiser les
ressources), la formation (permettant de donner aux collaborateurs en place certaines des
compétences nouvelles requises par l’activité), la séparation (éviction de collaborateurs de l’équipe
par le biais d’une mutation dans un autre service ou par le départ de l’entreprise).
Le manager des équipes doit donc réunir les conditions nécessaires à l’animation des
collaborateurs. Cependant, cela n’est pas suffisant. Pour gagner dans la compétition actuelle, il faut
des collaborateurs qui s’impliquent, se mobilisent sur les objectifs qui leur sont fixés.
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