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Cours et Exercices
BTS_Licence
AGONHOSSOU Damase
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agdamase@yahoo.fr
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
Objectifs pédagogiques
Le cours de Gestion des Ressources Humaines (GRH) permettra à l’étudiant de comprendre
la Fonction Ressources Humaines puis appréhender les différentes pratiques de GRH au sein
des organisations.
Contenu du cours
La dimension humaine dans les organisations
La Fonction Ressources Humaines
La gestion des effectifs
La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC)
Le recrutement
La formation
L’évaluation
La rémunération
La gestion des effectifs
La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC)
La gestion des carrières
Méthodes d’enseignement
Cours
Travaux dirigés
Exposés de cas pratiques
Méthodes d’évaluation
Contrôle continu
Examen sur table
Références bibliographiques
- Bernard MARTORY, Daniel CROZET : Gestion des Ressources Humaines, pilotage
social et performances, Dunod, 8è Ed, Paris 2013.
- Jean-Bernard BRUNETAUX : Gestion des Ressources Humaines et Communications,
presses de l’Université Catholique d’Afrique Centrale, Yaoundé, 2003.
- Jean-Marie PERETTI : Gestion des Ressources Humaines, Vuibert, 16è Ed, Paris, 2009.
- Jean-Pierre AZILINON : Communication et Gestion des Ressources Humaines,
l’Essentiel, 2è Ed, Cotonou, 2012.
La Gestion des Ressources Humaines (GRH) peut être définie comme l’ensemble des
activités qui permettent à une organisation de disposer des ressources humaines
correspondant à ses besoins en quantité et en qualité. C’est la gestion des hommes au travail
dans des organisations. Pour mieux appréhender la GRH, il convient de clarifier trois
concepts qui permettent de la caractériser : la gestion – des hommes au travail – dans les
organisations.
1. La gestion
Gérer, c’est opérer des choix en vue de prendre une décision. Le gestionnaire doit faire en
sorte que les décisions prises soient appliquées, évaluées ou modifiées le cas échéant.
Les choix opérés peuvent être stratégiques ou tactiques.
Effectuer des choix stratégiques consiste à définir des options à long terme aussi bien au
niveau des directions générales qu’au niveau du personnel. Elles concernent essentiellement :
- la politique d’emploi : choix de niveaux de qualification, affectation des hommes ;
- la politique de rémunération et d’avantages sociaux ;
- l’organisation et la transmission du pouvoir : déterminer et faire respecter les normes
régissant l’activité du personnel dans l’organisation.
Effectuer des choix tactiques consiste à prendre des décisions quotidiennes et
opérationnelles, au niveau des responsables décentralisés et en conformité avec les choix
stratégiques. Elles concernent par exemple :
- des décisions d’embauche ou
- de mise sur pied d’une action de formation ou
- d’aménagement des postes de travail ou
- fixer le montant d’une prime, etc.
2. Des hommes au travail
La spécificité de la gestion des ressources humaines est qu’elle concerne à la fois les
Hommes (facteur de production particulier) et le travail (une activité contraignante).
Les hommes ne sont pas des objets bruts de calcul économique car, ils disposent
d’une relative inertie au changement compensée par une assez grande adaptabilité aux
situations diverses. En d’autres termes, « Les hommes sont moins maniables que les choses »
(H. Bartoli). Ils réagissent aux décisions prises en fonction de leur passé et de leur
personnalité. D’après A. Touraine, « entre l’évènement qui les touche et la réponse qu’ils lui
donnent s’interpose toute leur vie sociale, toutes leurs attentes professionnelles, tous leurs
espoirs ». C’est dire que toute décision doit tenir compte des personnalités, de
l’environnement, du passé de l’organisation ; elle n’est jamais un choix dans l’absolu mais
une décision dans un contexte et en fonction des personnalités. « L’homme n’est pas une
main et un cœur mais il est aussi une tête, c’est-à-dire un agent autonome et libre capable de
réagir non seulement contre la standardisation taylorienne mais aussi contre la manipulation
psychologique » (M. Crozier).
C’est dire que la gestion des hommes est aussi celle de la durée, des délais d’ajustement, des
régulations individuelles etc…Les hommes vivent au sein des groupes variés. « Ils forment
un groupe au sein duquel ils ont développé des habitudes de relations entre eux et avec leurs
supérieurs, avec leur travail, avec les règlements de l’entreprise », affirme Elton Mayo. Il fut
le premier à montrer la réalité et les incidences d’une identification à une collectivité ou à un
groupe. Les groupes concernés sont à la fois professionnels et extra-professionnels.
- Professionnels : un atelier, un bureau, un groupe de qualification, un groupe
d’identification, une section syndicale…
- Extra-professionnels : familles, groupes de loisirs, d’activités locales…
L’Organisation évoque un certain nombre d’images comme une famille, une classe
d’étudiants, une partie de football, un groupe de personnes etc. Les définitions du concept
sont nombreuses. Cependant, elles doivent répondent aux critères suivants :
- des groupes sociaux, qui réunissent des individus désireux de réaliser le même
objectif ;
- des groupes rationnellement organisés ;
- des groupes durables et finalisés.
Nous pouvons ainsi retenir que l’organisation est un groupement de personnes qui coopèrent
et coordonnent leurs activités en vue d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. Les
organisations ce sont : les institutions, les administrations, les ONG, les associations etc.
De cette définition, la gestion des ressources humaines concerne aussi bien :
- Les organisations économiques ou non : les institutions à but non lucratif ont des
problèmes de gestion du personnel largement communs aux autres organisations ;
- Les organisations affrontant ou non le risque sur les marchés : les administrations ne
doivent pas être exclues du champ de l’étude malgré leur spécificité tenant au statut
particulier de leurs agents.
Notons que les problèmes de gestion des ressources humaines doivent être traités en lien avec
ceux qui se posent dans les autres domaines de la gestion des organisations. Il faut donc une
nécessaire interaction et coordination des centres de décisions :
- avec les questions financières et comptables,
- avec les problèmes relatifs à l’affectation et l’emploi des capacités techniques,
- avec la question du pouvoir, de son attribution, de son organisation, de son exercice.
La fonction RH figure au même rang que les autres grandes fonctions de l’entreprise comme la
fonction de production, la fonction commerciale, etc. Elle apparaît dès lors que l’entreprise est
créée et que le promoteur embauche une personne pour l’aider. Elle a pour mission interne de
répondre aux attentes des dirigeants, de la hiérarchie, des salariés…
1- Quelques définitions
Les ressources humaines constituent l’ensemble du potentiel ou des ressources que possèdent
les travailleurs pour le bon fonctionnement de l’organisation.
Le personnel
Le personnel d’une entreprise est l’ensemble des personnes qui y travaillent de façon
permanente, y émargent selon une périodicité régulière au budget de l’institution et se
soumettent à sa hiérarchie et à son système d’autorité.
La fonction RH
La fonction RH peut être définie comme la fonction qui cherche à adapter et anticiper en
permanence les objectifs de l’entreprise et la compétence des hommes. Il s’agit pour elle de
réaliser au mieux l’adéquation compétences-emplois et de pouvoir mobiliser les compétences
autour du fonctionnement et du développement de l’entreprise.
Les domaines d’activités des ressources humaines concernent l’organisation et l’adaptation des
emplois et des effectifs aux besoins actuels et futurs de l’entreprise. Ces différents domaines se
retrouvent dans les organigrammes de la fonction RH sous des formes variables qui dépendent
des structures, des activités et de la taille des entreprises.
Son champ d’activité s’est élargi à coté des aspects traditionnels d’administration du personnel
à la définition des politiques de recrutement, de rémunération, de formation, d’information et
de communication, de relations sociales…
L’administration du personnel
en lien avec les services financiers, ainsi que toutes les statistiques relatives à la gestion des
salariés et de leurs contrats de travail.
Le recrutement
Il concerne le choix des personnes qui correspondent aux postes à pourvoir. Cette activité
consiste à rechercher les meilleurs candidats selon les profils et les caractéristiques de chaque
fonction et de leur potentiel. Pour cela, il convient de définir les moyens, méthodes et technique
les plus appropriées.
La rémunération
La formation
L’information et la communication
Cette activité assure la bonne circulation descendante, montante, latérale et transversale avec
les supports correspondants. Elle développe l’appartenance à l’entreprise par une information
des salariés sur sa situation et permet une implication du personnel dans ses objectifs en
favorisant leur expression. La communication est l’un des facteurs de développement de la
culture d’entreprise.
3. L’évolution de la fonction RH
L’échec de l’école classique amène à une prise de conscience qu’il y a d’autres déterminants
dans le comportement de l’Homme au travail. Ceci entraîne des modifications dans les
pratiques organisationnelles, dans le système de commandement et dans le type de relation à
l’intérieur de l’entreprise. L’homme est alors considéré dans un contexte psychologique : c’est-
à-dire qui n’échange pas seulement son travail contre un salaire mais qui réagit en fonction de
ses sentiments.
Parallèlement à cette prise de conscience, on constate que la croissance et la taille des
entreprises nécessite de plus en plus de recrutement de cadres. Or, les cadres sont un
investissement qu’il faut bien gérer d’autant plus qu’ils sont plus exigeants quant à leur statut
et plus soucieux de leur avenir. La fonction personnel change alors de rôle puisque ses tâches
ne concernent plus seulement des travaux routiniers, mais visent à déterminer la gestion des
carrières, et des salaires, le recrutement, la formation, la sécurité au travail.
La conception traditionnelle du personnel, perçu comme une source de coûts qu’il faut
minimiser, est remplacée par la conception d’un capital humain dont il faut optimiser
l’utilisation. Les hommes et les femmes de part leur qualification et leur motivation sont
envisagés comme ayant des ressources qu’il faut mobiliser et sur lesquelles il faut investir.
Dès lors que le promoteur d’une entreprise ne travaille pas seul, il y a nécessité de gérer le
personnel. D’où la gestion des ressources humaines.
4.1. Définition
La GRH peut être définie comme l’ensemble des politiques et des pratiques mises en œuvre
visant à doter une organisation d’un personnel compétent et qualifié.
Attirer
C’est la préoccupation majeure liée à une planification adéquate des RH. Il s’agit d’attirer vers
l’organisation le nombre suffisant d’employés qui possèdent les habiletés et l’expérience
requises.
Conserver
L’élaboration de programme de relève, le soutien à la gestion de la carrière, les programmes
qui favorisent la promotion interne sont des préoccupations tout aussi primordiales que
l’embauche.
Développer
La formation requiert une place centrale dans le développement des RH et des compétences
recherchées.
Motiver et satisfaire
La rémunération, la communication, la santé et la sécurité au travail sont à la base de la
motivation des RH.
Etre efficace
L’atteinte d’un haut niveau de performance est l’ultime objectif lié aux autres activités RH
comme l’attraction, la conservation et le développement des RH.
de ressources humaines, ce n’est pas considérer que les hommes sont des ressources, mais que
les hommes ont des ressources.
Le développement de l’informatique a fait évoluer les pratiques de GRH. Les NTIC ont changé
le travail au sein des directions des ressources humaines. Celles-ci disposent de systèmes
d’information leur permettant d’enregistrer, de stocker et de traiter des données sur le personnel
facilitant la diffusion des informations aux personnes concernées au moment opportun, sous la
forme qui convient et à l’endroit où il faut. Il présente ainsi l’avantage de libérer la fonction de
toutes les tâches administratives et répétitives et permet, par là même, de se concentrer sur de
nouvelles missions. L’informatisation de la fonction ressources humaines contribue à :
- un gain de productivité ;
- une amélioration du service ;
- une amélioration de la qualité des décisions RH ;
- aider au partage de la fonction entre DRH et hiérarchie ;
- des meilleures possibilités d’anticipation.
Les Systèmes d’Information des Ressources Humaines (SIRH) sont utilisés dans :
- la gestion de la paie ;
- la gestion administrative du personnel ;
- le recrutement ;
- la formation.
En conséquence, les domaines d’application du SIRH sont de plus en plus larges et concernent
tous les aspects du parcours du salarié dans l’entreprise : gestion des absences, gestion des
compétences, gestion des congés, etc.
L’usage de l’intranet et des progiciels permettent d’organiser le SIRH et offrent des possibilités
pour améliorer la performance de la fonction RH.
1. Notion d’effectifs
L’effectif désigne l’ensemble des salariés qui sont liés à l’entreprise par un contrat de travail
quels qu’en soient la forme, la durée, le caractère permanent ou à temps partiel, même si
l’exécution du contrat est suspendue.
Selon l’usage auquel est destiné l’effectif de l’entreprise, on parlera d’effectif théorique,
d’effectif inscrit, d’effectif payé, d’effectif présent, d’effectif au travail, d’effectif fiscal,
d’effectif permanent.
C’est l’ensemble des personnes inscrites et non sorties du registre des mouvements dont on
assure ou conserve effectivement la gestion.
Eff. Inscrit = Eff. Th. – absence de longue durée (service militaire, longue maladie)
C’est l’ensemble des personnes dont la rémunération est maintenue en totalité (dont effectif en
congés payés) ou en partie.
Eff. Payé = Eff. Inscrit – absences non rémunérées (absence de courte ou moyenne durée)
C’est l’ensemble des personnes considérées comme présentes, qu’elles travaillent ou non pour
leur activité principale.
Eff. au travail = Eff. Présent – personnes ne travaillant pas réellement pour l’activité
constituant leur occupation habituelle (personnes en formation, en congés payés…)
Ensemble des salariés titulaires d’un CDI, inscrits pendant toute l’année considérée, à temps
plein
Ensemble des salariés ayant perçu au moins une rémunération quelconque au titre de l’exercice.
Le tableau suivant présente les différentes façons d’approcher les effectifs dans une entreprise.
Effectif permanent Salariés titulaires d’un CDI, inscrits pendant toute l’année considérée, à temps plein
Application
Willi fait son service militaire et n’est pas payé ; il rentrera le 1er mars 2002.
Bola était malade et absent, il est rentré le 17/01/2002. Il est payé pendant sa maladie.
Paul est en congé payé ; il est rentré le 30/06/2001.
Ismaël était malade et non payé pendant sa maladie.
Thierry était en congés et est rentré le 15/10/2001, il était payé.
Louis était en congés payés et est renté le 1er /04/2001
Emilie était en congés pour événements familiaux et est rentrée le 25/09/2001. Elle était payée.
TAF :
A partir d’un tableau, déterminer les différents types d’effectif en indiquant les salariés
concernés au cours de l’exercice 2001.
La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences n’est pas une notion récente. De
tous temps, l’entreprise a essayé de mettre en place des outils lui permettant d’anticiper son
mode de gestion et ses besoins futurs.
Mais aujourd’hui elle doit faire face à de nouveaux enjeux :
- les nombreux départs à la retraite dus à l’évolution démographique ;
- la nécessaire flexibilité du travail liée à la réduction du temps de travail ;
- les changements et mutations liés aux évolutions technologiques ;
- l’adaptation aux normes ISO.
Pour faire face à de tels enjeux, nombreuses sont les entreprises à avoir opté pour un
management basé sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. La mise en
place d’une telle démarche soulève un certain nombre de problèmes. Dans ce cours, nous allons
respectivement :
- voir comment se définit une GPEC et en préciser les concepts clés et enjeux ;
- analyser la démarche GPEC
- traiter des cas d’étude qui nous permettrons de mieux comprendre comment s’articule et se
gère une GPEC.
1.1. Définition
La GPEC est la « conception, la mise en œuvre et le suivi de politiques et de plans d’actions
cohérents visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et les ressources
humaines de l’organisation en fonction de son plan stratégique et qui impliquent le salarié dans
le cadre d’un projet d’évolution professionnelle ».
Les objectifs d’une démarche GPEC dans les organisations sont les suivants :
Réduire les écarts quantitatifs et qualitatifs entre les besoins et les ressources ;
anticiper les évolutions d’activités de l’organisation et leurs effets sur les emplois et les
compétences, et agir par des actions de Gestion des ressources humaines (GRH) et
d’encadrement coordonnées ;
faire du sur-mesure en s’inscrivant dans le projet d’entreprise, en partant de son
organisation, de ses effectifs et de sa culture ;
s’appuyer sur des actions qui servent la performance de l’organisation, et qui font aussi
évoluer les membres du personnel sur le développement de leurs compétences ;
assurer l’employabilité des salariés et permettre d’identifier les passerelles possibles ;
être capable de réactivité face aux évolutions techniques, organisationnelles, légales,
environnementales ;
développer l’attractivité de l’organisation dans un environnement de plus en plus
concurrentiel.
Après avoir défini la GPEC et précisé ses objectifs, et avant de se lancer dans cette démarche,
il convient de définir un certain nombre de concepts.
L’emploi
L’emploi, dans l’entreprise désigne tout un ensemble d’activités ayant des caractères et des
exigences spécifiques nécessaires à la réalisation des objectifs.
Un emploi n’est pas figé dans le temps, il a un cycle de vie : il naît, il évolue et disparaît. Il est
donc important de le définir de façon concrète, de le gérer, d’anticiper son évolution dans le
temps, et d’analyser l’impact de son évolution sur l’organisation du travail. Lorsqu’on regroupe
sous un même intitulé plusieurs postes actuels ayant une proximité de contenu et d’exigences
de compétences, on parle d’emplois types. On utilise souvent par simplification le mot emploi.
Exemple : les secrétaires de direction (qui font un travail analogue quelle que soit la direction
ou elles travaillent).
le métier
Le métier, c'est un genre d'occupation, d'emploi que l'on regroupe parce que présentant un
certain nombre de points communs en termes d'activités à exercer et de compétences
nécessaires pour les occuper.
Exemples: le métier de mécanicien, de comptable, de chauffeur, etc.
Le métier se rattachant à un savoir-faire spécifique, il se confond à l'emploi dans certains cas.
Par contre, on parlera d'emploi de Directeur et non de métier de Directeur.
la Profession
C'est un métier appartenant à un ensemble donné dans un secteur d'activité donné.
En d'autres termes, c'est une occupation déterminée dont on peut tirer ses moyens d'existence.
Par extension, c'est une activité qui procure un prestige social ou intellectuel et des revenus à
celui qui l'exerce.
Exemples: Profession de charpentier, de cultivateur, d'ingénieur, de journaliste, de magistrat.
On constate que la profession se confond au métier.
le poste
C'est l'endroit où se réalise un ensemble de tâches ou d'activités lié à un emploi. Il est dit poste
de travail lorsqu'il désigne le lieu où le salarié exécute son travail dans une période donnée. Un
emploi peut comporter plusieurs postes.
le poste de travail
C'est un lieu d'affectation d'un salarié, physiquement localisé dans un atelier ou un bureau.
Exemple: la secrétaire du Directeur.
C'est l'unité élémentaire de la direction X.
La notion de poste est inappropriée dans la gestion de la compétence, pour deux raisons
principales:
- elle tend à enfermer l'individu dans un cadre étroit (alors que l'on souhaite développer
polyvalence, réactivité, flexibilité, travail en équipe),
- elle ne permet une évolution de carrière pour les salaries que quand un poste de niveau
supérieur est disponible.
Activité
Ensemble des tâches élémentaires constituant un domaine d’action confié à une personne.
Tâche
Travail déterminé que l’on doit exécuter et qui se résume en opérations.
Profil de poste
C’est un document écrit qui présente les caractéristiques personnelles de l’agent qui doit
occuper le poste en termes de formation, d’expérience et de compétence.
Description de tâches
La description de tâches est un document écrit et évolutif énumérant les missions, les
responsabilités, les tâches incombant au titulaire, les moyens disponibles, les conditions
spécifiques de travail ainsi que les exigences requises pour exercer la fonction.
La description de tâches présente tous les aspects importants du poste ainsi que les compétences
requises pour tenir le poste.
Les compétences
Compétence acquise
Compétence requise
C’est la compétence associée à un emploi, et dont l’entreprise estime qu’elle est indispensable,
à un certain niveau, pour une personne occupant l’emploi. Si le salarié ne possède pas cette
compétence, ou la possède à un niveau insuffisant, un écart sera identifié lors de l’évolution, et
les actions de mise à niveau déclenchées. Certaines sont obligatoires pour l’accès à l’emploi, à
travers des certifications externes (permis de conduire, habilitation électrique, …).
Référentiel de compétence
C’est la liste des compétences requises pour un emploi. Le référentiel est la seconde partie de
la fiche emploi compétences. C’est sur la base de ce référentiel que les écarts entre les
compétences requises et les décisions de perfectionnement sont prises.
Il ne s’agit plus seulement d’évaluer des aptitudes mais plutôt de déterminer ce que sait faire
une personne et de favoriser son intégration, évolution et sa reconversion. La compétence se
définit comme un ensemble de savoirs, savoir-faire, savoir-être relatif à un domaine de
connaissance spécifique mais il faut également intégrer la notion de combinaison. En effet, on
devient compétent dès lors que l’on sait les combiner entre-eux, les organiser et les mobiliser
aux moments adéquats et à bon escient.
- Savoir : c’est l’ensemble des connaissances générales ou spécialisées à posséder.
- Savoir-faire : concerne la maîtrise d’outils et de méthodes dans les contextes bien
spécifiques.
- Savoir-être : ce sont les attitudes et les comportements des personnes au travail, les
façons souhaitables d’agir et d’inter-agir.
- Savoir-évoluer : concerne à la fois les possibilités de progresser dans le métier et/ou
d’aller vers d’autres types d’activités.
Il est important de préciser qu’une personne n’est pas compétente, ou non compétente.
Il existe des niveaux, une échelle qui permet de hiérarchiser chaque individu dans un domaine
défini. La compétence se constate et s’évalue lors de sa mise en œuvre en situation
professionnelle, elle est fortement contextualisée, c’est-à-dire qu’elle dépend de
l’environnement et elle a une durée de vie limitée.
Après avoir éclairci la notion de compétence, nous pouvons maintenant définir les différentes
manières d’entrer dans une GPEC.
2. Les Outils de la GPEC
La pyramide des âges permet de faire des projections dans le temps, de visualiser les départs à
la retraite…..
Elle présente un intérêt important en ce sens que l’ancienneté influe sur le comportement
professionnel du salarié d’une part et sur son statut dans l’entreprise d’autre part. Des avantages
sociaux spécifiques peuvent exister : congés payés, primes…
Elle présente un intérêt en ce sens qu’elle permet de connaître d’une part le nombre de personne
par catégorie et d’autre part d’apprécier le nombre d’agents de sexes féminin travaillant dans
l’entreprise (approche Genre), l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Une forte proportion de travailleurs étrangers, notamment dans les qualifications les plus
basses, traduit fréquemment des conditions de travail difficiles. La réglementation relative à
l’emploi des étrangers est importante et diverse selon les pays et les unions…
« Champignon »
Poire écrasée Pelote de laine
« Ballon de rugby »
3. La démarche GPEC
la cartographie des emplois, des métiers et des compétences par famille de métiers (en
termes quantitatifs et qualitatifs, par CSP, par site, par service, ...) ;
le référentiel des compétences transversales ou transférables vers d’autres métiers ou
d’autres sites/services ;
les passerelles entre les métiers et les familles professionnelles ;
les études et informations émanant des observatoires professionnels et territoriaux ;
l’analyse prospective des métiers en développement ou en décroissance ;
les éléments d'information fournis par le bilan social (pyramide des âges, entrée / sortie
de l’entreprise, niveaux de qualifications, etc.) ainsi que l'ensemble des informations
existantes et utiles pour le diagnostic comme le rapport de situation comparée entre les
hommes et les femmes
Ressources Ressources
actuelles futures
Analyse Politiques
Besoins Besoins
actuels Futurs
Effectif
Ressources Besoins
A t = t0 CSP 1
actuelles actuels
Qualifications
Démographie interne
Départ Démission
Objectifs/lancement de
(-) Retraite produits, suppression de
Licenciement poste…
Décès
Concurrence etc…
Promotion Catégorie > (+)
Catégorie < (-)
Ressources Besoins
A t = t0 + n 2
prévisionnelles prévisionnels
Comparaison
Ressources / Besoins
Déficit (R<b)
3
Ecart
Excédent (R>b)
Mesures d’ajustement 4
Des études qualitatives et quantitatives permettent de se projeter dans le futur et d’évaluer les
écarts qui peuvent exister entre les exigences des emplois (compétences requises) et les
caractéristiques des ressources (compétences disponibles).
Différents déséquilibres peuvent apparaître :
- Il peut s’agir de déséquilibre à court terme, par exemple se trouver en sous effectif en raison
d’un surcroît de travail. Dans ce cas là, la régulation peut se faire à l’aide de modulation au
niveau des heures, des contrats de travail, par l’utilisation de l’intérim, de sous-traitants,..
- Il peut s’agir de déséquilibre à moyen et/ou long terme, c’est le cas par exemple de départs en
retraite, de licenciements, de mutations. Dans ces cas là, il convient d’identifier précisément «
Chargés du cours : Apata Christian CODJO & Damase AGONHOSSOU 20
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
qui fait quoi et comment ? ». D’où l’utilité de disposer dans l’entreprise de référentiel
métier/compétences. Il s’agit d’identifier, dans chaque secteur d’activité, un ensemble de
compétences repérables par des savoirs, des savoir-être, savoir-faire liés à un profil et à une
fonction. Cela permet d’établir une cartographie des compétences. A partir de cette cartographie
et des écarts constatés, on pourra concevoir et proposer des formations qui permettront
d’acquérir un niveau de compétence adapté aux évolutions et aux besoins futurs.
3.2. Recherche de solutions pour corriger les déséquilibres
Par exemple pour palier le déficit de Secrétaire, on peut choisir de former tout le personnel de
supervision d’une entreprise à l’utilisation de l’outil informatique.
La réorganisation
Cela suppose de mettre en place des garanties statutaires (directives ou notes de service
définissant les critères d’affectation..) pour pérenniser le redéploiement. Sinon, on risquerait
après quelques mois de voir les agents redéployés redemander leur mutation.
En clair, on réalise une sorte d’audit institutionnel et organisationnel. A partir de là, on peut
faire face à une situation de sous-effectif sans augmenter l’effectif, voire en le diminuant.
On peut introduire dans l’entreprise de nouvelles technologies qui vont lui permettre
d’augmenter le niveau de sa production avec les Ressources Humaines existantes.
Exemple : Grâce à l’introduction quasi systématique de la robotisation dans toutes les étapes de
leur chaîne de production et avec un personnel ouvrier relativement peu nombreux, les
fabricants japonais d’automobiles produisent des millions de voitures.
Pour chaque plan, il sera précisé les activités, les moyens, les échéances, les structures et les
acteurs concernés par l’exécution des activités ainsi que les modalités de suivi et d’évaluation.
La mise en place d’un tel plan d’actions ne peut se faire sans le concours de tous ceux qui ont
à prendre une décision qu’elle soit stratégique, administrative ou opérationnelle.
Il peut s’agir :
De la réduction du temps de travail
C’est une opération dans laquelle managers et salariés se mettent d’accord pour réduire la durée
de travail. Les salariés travailleront en permanence mais en temps réduit. Ce qui permettra de
confier la charge de travail résiduel aux salariés en surnombre. Ce faisant, on évitera les
licenciements.
Toutefois, la réduction du temps de travail (RTT) se double souvent d’une diminution du niveau
de la rémunération, ce qui peut provoquer le mécontentement des « bas salariés » c’est-à-dire
ceux dont la rémunération est encore proche du SMIG.
L’aménagement peut consister à rendre le travail saisonnier. Cela permet de ne pas licencier et
de maintenir les salariés dans l’entreprise lorsqu’on anticipe une baisse d’activité qui pourrait
justifier des licenciements. C’est assimilable à un parfois chômage technique.
Cela concerne surtout les très grandes entreprises et les administrations publiques en situation
de sureffectif. On peut ainsi mettre en place une équipe mobile chargée de recenser les agents
dans les différents services.
Ce faisant, on est en mesure de détecter les agents en situation irrégulière (agents fictifs, décédés
ou faux diplômes…).
On incite les agents qui sont à 2, 3 ou 4 ans de la retraite à partir avec droit immédiat à la retraite
proportionnelle au temps d’activité.
La mobilité interne
La mobilité (verticale ou horizontale) en même temps qu’elle renforce les RH, permet de
diminuer l’éventuel sureffectif de la catégorie ou du service de départ.
Il consiste à mettre en place un plan qui vise à licencier progressivement une partie du
personnel. Mais il faut bien identifier les personnes qui doivent partir afin de ne pas perdre des
qualifications précieuses et pouvoir ainsi garantir la survie de l’entreprise lorsque la situation
qui justifiait le licenciement redeviendra plus favorable.
Cela est d’autant plus important que certains agents constituent bien souvent un réservoir
important d’expérience, de compétence et de contact dont la disparition peut hypothéquer le la
productivité de l’entreprise.
Les choix ayant été opérés sur la base des différentes analyses, il faut élaborer les plans d’action
autour des principaux choix envisagés pour résorber le surplus ou les déficits en fonction des
priorités.
La société BODO, implantée dans l’’ouest de la France, fabrique des produits de confection
distribués sous différentes marques. Confrontés aux difficultés de l’industrie textile, les
dirigeants de l’entreprise se sont lancés grâce à la réalisation de certains actifs, dans un
programme de modernisation.
Dans les trois années qui viennent, ils ont décidé de faire certains investissements productifs et
d’innovation afin de garantir toutes les chances de suivre leurs entreprises. Cet effort en termes
d’investissements ne sera toutefois pas sans conséquence sur le volume des emplois, puisqu’il
est prévu de supprimer une centaine d’emplois d’ici T+3, en évitant autant que faire se peut tout
recours au licenciement. Le tableau de structure (tableau ci-dessous) établi au 31 décembre de
l’année T apporte les informations sur les effectifs et l’emploi.
Pour les 3 ans à venir, les hypothèses faites sur les composantes de l’évolution démographique
conduisent à prévoir un certain nombre de départ dont une soixantaine au titre de la retraite. La
ventilation des départs à la retraite par qualification est rapportée dans le tableau ci-dessous
Par ailleurs, on attend un taux de démission comparable à celui des années passées et qui devrait
se situer au total, sur les trois prochaines années, à 4 de l’effectif pour chacune des catégories
cadre, TAM qualifiés, et 8% pour les non-qualifiés. Les dirigeants souhaitent développer une
politique de promotion dynamique en envisageant, d’ici T+3, le passage de 60 ouvriers
employés non qualifiés vers les emplois de qualifiés, ainsi que l’accession à la catégorie TAM
pour une quinzaine de qualifiés et vers la catégorie cadre pour une dizaine de TAM.
Questions
Chapitre 4 : Le Recrutement
Deux des enjeux cruciaux de la gestion des ressources humaines consistent à embaucher une
main-d’œuvre compétente et à affecter les employés à des postes où ils seront efficaces et
satisfaits. Le succès économique et social d'une organisation en dépend. À cette fin, les
dirigeants doivent se doter d'outils concrets afin de cibler les bons candidats. Ainsi, après avoir
planifié adéquatement leurs besoins de main-d’œuvre, les organisations doivent dénicher des
candidats qui possèdent un savoir-faire concurrentiel, ainsi qu'un savoir-être et des valeurs
cohérentes avec la mission de l'organisation. Cette tâche n'est pas simple et représente un défi
de taille dans un contexte où les exigences de la main-d’œuvre envers les employeurs sont de
plus en plus élevées.
1.1. Définition
Le recrutement est une pratique de gestion des ressources humaines qui consiste pour une
organisation à trouver la meilleure adéquation entre la personne et le poste à pourvoir.
Par ailleurs les enjeux du recrutement sont différents selon qu’on soit recruteur ou candidat.
Pour le candidat, c’est capter l’attention du recruteur en montrant ses atouts et ses qualités
personnels qui répondent aux critères du poste.
On distingue généralement les quatre grandes phases suivantes: la préparation, la recherche des
candidatures, la sélection, l’accueil et l’intégration.
la mission du poste : Il s’agit ici de situer le poste dans la réalisation des objectifs de
l’organisation.
les principales responsabilités : il s’agit de décrire en détail ce que le titulaire aura à
réaliser et la façon de le réaliser en se posant les questions : quoi? Quand ? comment ?).
le positionnement dans la structure : il permet de repérer le poste soit par un
organigramme, soit par une description des relations du poste avec les autres postes.
Fiche de fonction
Services : Commerciale
Fonction : Assistant(e) commercial
Responsable hiérarchique : M. …
Tâches :
- Enregistrer les commandes arrivées par courrier, fax, e-mail ou téléphone sur le logiciel de
gestion commerciale
- Transfert des commandes au service logistique
- Réception des bons de préparation de livraison du service logistique
- Edition des bons de livraisons et factures puis transfert au service logistique
- Classement des documents (BC, BL et facture)
- Transfert des doubles des factures au service comptabilité
- Suivi des problèmes liés aux commandes et livraisons
- Réalisation de statistiques hebdomadaires et mensuelles
Il s’agit de tirer de la définition du poste, d’une part, l’ensemble des qualités (intellectuelles,
morales, physiques, comportementales, de motivation, etc.) nécessaires pour occuper
correctement le poste en question et d’autre part, le profil du candidat idéal (formation, âge,
zone d’habitat, expérience, et personnalité, etc.).
Il faut donc traduire un contenu d’emploi (responsabilités, missions, tâches, position
hiérarchique etc.) en caractéristiques sociales.
On peut tenter de hiérarchiser en identifiant les comportements de succès du titulaire (ceux qui
permettent de réussir dans la fonction) ou les incidents critiques du poste (les situations délicates
auxquelles le poste exposera le titulaire).
La définition de profil peut être considérée comme la première étape de la gestion de carrière
d’un salarié.
Cet exercice conduit à décrire le candidat « idéal » en classant les éléments du profil du poste
en 3 catégories :
- Indispensable : un candidat qui ne présenterait pas cette caractéristique ne peut occuper le
poste (Ex: Être titulaire du Diplôme de Sage femme d’Etat) ;
- Essentielle : caractéristique que doit posséder un candidat pour assurer correctement la
fonction (Ex: Maîtriser les techniques d’accouchement sans douleur) ;
- Souhaitée : caractéristique désirée, mais non nécessaire, pour remplir correctement la fonction
(Ex: Avoir une expérience de 02 ans ou accepter de travailler sous pression).
Le recrutement interne
Le recrutement externe
Le recrutement externe est envisagé dans les cas suivants : impossibilité de trouver dans
l’organisation le profil recherché, volonté d’enrichir le capital humain par « l’apport de sang
nouveau ». Il consiste donc à rechercher des candidats à l’extérieur de l’organisation, à les
encourager à déposer leur candidature et à accepter les emplois offerts. Cependant, le
recrutement externe comporte aussi bien des avantages que des inconvénients.
L’annonce de recrutement
La finalité d’une annonce est d’obtenir un nombre suffisant de bonnes candidatures pour
effectuer une réelle sélection. Les impératifs de cette étape sont : informer, inciter et
présélectionner les candidats éventuels correspondant au profil recherché.
L’annonce de recrutement peut adressée aux organismes de placement tels que l’Agence
National pour la Promotion de l’Emploi (ANPE), aux institutions d’enseignement ou de
formation (grandes écoles, universités…). Elle peut être publiée dans la presse ou sur internet
(forum de l’emploi).
2.3 La sélection
La présélection administrative
Elle consiste en l’analyse du Curriculum Vitae (CV) et de la lettre de motivation afin de faciliter
la suite du processus. Ici, l’analyse des CV et lettres de motivation permet de réaliser un premier
« tri ». A ce stade les candidats sont classés en trois catégories :
Refus définitif
L’entreprise adresse une lettre de refus définitif aux candidats qui ne remplissent pas les
éléments indispensables du profil demandé.
Mise en portefeuille
L’entreprise conserve les candidatures dont les profils correspondraient le mieux à d’autres
postes pour des emplois futurs à pourvoir.
Poursuite de la sélection
Les candidatures dont les profils correspondent le mieux au profil défini sont retenus pour
participer à la suite de la sélection.
L’élimination des candidatures se fait sur des critères relativement simples et objectifs. La
qualité du CV et de la lettre de motivation ont donc un impact important sur la sélection. Les
faits contenus dans le CV doivent être pertinents et justifiés (attestations de travail). La lettre
de motivation doit mettre en avant les atouts et inciter le recruteur à recevoir le candidat pour
un entretien.
L’entretien de recrutement
entretien collectif réunissant une dizaine de candidats. Ce type d’entretien est centré
sur l’analyse des comportements des candidats au sein d’un groupe (écoute, prise de
parole, coopération, influence sur les autres…) ou des aptitudes professionnelles. Il peut
prendre la forme de discussions sur des sujets divers ou de jeux de rôle, et nécessite
l’intervention de recruteurs formés à cette technique.
NB : Dans certains cas comme les concours dans l’administration publique, les candidats sont
soumis à des épreuves écrites.
On y retrouve les tests de connaissances, les tests d’aptitudes et les tests d’intelligence.
- les tests de connaissances ou de culture générale permettent d’évaluer les connaissances
spécifiques des candidats.
- les tests d’aptitudes visent à évaluer certaines capacités telles que l’habileté, la rapidité
d’exécution, le maintien de l’attention, la synthèse… Ils consistent en des mises en situation ou
en des exercices de calcul, compréhension, classement, perception des objets dans l’espace…
- les tests d’intelligence ou de logique évaluent la capacité de raisonnement à partir d’exercices
basés sur des suites de nombres, de mots, de figures… Exemples : les dominos (D48 et D70),
cartes de jeu (MGM)…
Ils visent à cerner la personnalité du candidat et regroupent deux types d’outils : les
questionnaires et les tests projectifs
- les questionnaires de personnalité sont les plus courants. Établis sous forme de QCM, ils
font correspondre aux réponses des candidats des profils types. Exemples : SOSIE, PAPI.
- les tests projectifs visent à analyser des traits de la personnalité «profonde ». Contrairement
aux questionnaires de personnalité, leur analyse nécessite des compétences spécifiques
approfondies. Exemples : test de l’arbre, test de Rorschach (tâches d’encre)…
Ce sont des méthodes de simulation. Elles consistent à mettre les candidats en situation la plus
proche de la réalité professionnelle pour mieux évaluer leur aptitude. On parle de test in basket.
Chargés du cours : Apata Christian CODJO & Damase AGONHOSSOU 33
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
NB : Il existe de nombreux autres tests comme par exemple la graphologie. C’est une méthode
destinée à décrire la personnalité d’un sujet à partir des caractéristiques de son écriture.
Une fois les entretiens et les tests éventuels achevés, les responsables en charge du recrutement
(service RH, cabinet externe, supérieurs hiérarchiques…) prennent la décision finale
d’embauche.
La décision d’embauche
Le choix définitif est effectué en s’appuyant sur des données objectives, comparables et
hiérarchisées. Elles seules permettent de départager les finalistes et de faire émerger le candidat
à embaucher. La décision finale est prise et notifiée à l’intéressé.
La négociation d’engagement
Une fois la décision d’embauche prise, certaines conditions sont négociées. Par exemple : les
éléments qui constituent la rémunération globale, la date de prise de service…
La signature du contrat marque l’accord entre les deux parties. L’embauche définitive a lieu
après la période d’essai concluant.
La durée de la période d’essai est fixée à :
- 8 jours pour le personnel payé à l’heure ou à la journée ;
- 1 mois pour les travailleurs autres que les agents de maîtrise et les cadres ;
- 3 mois pour les agents de maîtrise et cadres.
La bonne intégration du nouveau salarié passe par une phase d’accueil et d’information sur le
travail à réaliser et sur l’environnement du poste. Les pratiques sont diverses : présentation de
l’équipe, des services, livret d’accueil…Le livret d’accueil est un outil de communication
interne. Il présente de nombreuses informations sur :
• les caractéristiques de l’entreprise (historique et actualité, activités, structure, effectifs,
organigramme…),
• l’organisation du travail (environnement matériel et humain, conditions de travail,
formations…),
• les règlements divers (horaires de travail, congés, règles d’hygiène et de sécurité…)
• la vie quotidienne (restaurant d’entreprise, cafétéria, œuvres sociales et culturelles,
transports...).
Le livret d’accueil permet aussi des diffuser les valeurs de l’entreprise et contribue ainsi à
développer le sentiment d’appartenance. Il commence ainsi généralement par un mot de
bienvenue de la Direction.
3. Le coût du recrutement
Chapitre 5 : La Formation
1. Définition
La formation est une activité de GRH qui consiste à adapter les compétences du personnel aux
besoins en compétence de l’entreprise pour occuper un emploi actuel ou futur.
2. Objectifs de la formation
Les objectifs de la formation sont multiples. Nous pouvons citer entre autres :
La formation initiale est la formation reçue dans un établissement scolaire ou dans un centre
permettant à une personne d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques liées à un
domaine spécifique et qui lui sont nécessaires pour intégrer un corps de métier ou occuper une
fonction. La formation initiale peut être une formation générale ou professionnelle.
Elle a pour but l’adaptation et la promotion professionnelle et sociale des travailleurs. Elle leur
confère une qualification nouvelle, leur permettant d’accéder aux différents niveaux de culture
et de qualification professionnelle.
Les intérêts de l’action de formation peuvent être répertoriés en fonction des bénéficiaires.
Ainsi, on distingue les intérêts pour la structure, pour le salarié et pour l’économie tout entière.
Pour l’organisation
La formation continue est un moyen d’adapter la main d’œuvre aux changements
techniques, économiques et sociaux de façon à conserver et améliorer sa productivité. Elle
constitue de ce fait donc, un investissement. De façon plus spécifique, il s’agit :
- d’assurer l’adéquation entre les capacités et les connaissances des employés ;
- d’adapter les employés à des tâches bien déterminées et au changement ;
- de maintenir un degré de compétence nécessaire au progrès de l’organisation ;
- d’améliorer le statut des employés par de l’avancement dans l’organisation ;
- de favoriser l’efficacité de tous les nouveaux employés par une meilleure utilisation du
matériel et des équipements et une réduction des accidents et des départs.
Pour le salarié
4. Le cycle de la formation
Une politique de formation intègre généralement quatre phases importantes comme l’indique le
schéma.
Identification et analyse
des besoins en formation
Planification de la
Evaluation
formation
Diffusion
Cette première phase du cycle de la formation permet de connaître les compétences ou les
comportements du personnel qui devront être développés ou modifiés.
L’identification des besoins de formation s’effectue habituellement en début d’année afin
d’élaborer la planification de la formation qui se déroulera dans l’entreprise le reste de l’année.
Cette planification est faite en fonction des activités de l’entreprise par le comité de formation.
Ainsi, ce comité a comme principales tâches d’identifier les besoins de formation, de les planifier
et de pourvoir au bon fonctionnement des formations offertes.
Un besoin de formation est défini comme la différence entre « ce qui est » et « ce qui devrait
être ». Un tel besoin apparaît lorsque l’on peut observer un écart entre une situation actuelle et
une situation désirée, et que cet écart est dû à une absence ou à un manque de compétences
essentielles ou requises.
Observation et écoute
Le gestionnaire doit connaître les responsabilités des employés en les observant travailler et en
écoutant leurs commentaires face aux méthodes de travail. Ce moyen lui permet d’avoir une vue
globale de la situation et de connaître les aspects à améliorer.
Entretien individuel
Cette rencontre est bénéfique car elle permet au gestionnaire de connaître les besoins particuliers
des individus et d’effectuer certaines mises au point en ce qui a trait aux comportements acceptés
dans l’entreprise.
Groupe de discussion
Le gestionnaire sollicite le partage des opinions. Cette rencontre devra être structurée par un ordre
du jour adéquat. Elle nécessite la présence d’un animateur neutre afin que chacun ait le même droit
de parole.
Évaluation du rendement
Cette activité du cycle de gestion des ressources humaines permet d’identifier des besoins de
formation en fonction des indicateurs de performance et des attentes liées au poste.
Deux grilles différentes sont utilisées simultanément pour identifier les besoins de formation :
Grille pour les employés (remplie par le supérieur immédiat)
Grille pour les gestionnaires (remplie par la direction)
La première grille permet l’analyse du travail de chaque employé par le supérieur immédiat afin
de cerner les forces et les aspects à améliorer dans la réalisation de son travail.
La deuxième grille doit être remplie par le dirigeant de l’entreprise. Il s’en servira pour identifier
les changements, les orientations et les priorités de l’organisation, ainsi que les besoins de
formation qui en découlent.
Planification de la formation
Le plan de formation doit être diffusé à l’ensemble de l’organisation afin d’informer tous les
employés des formations futures.
Par la suite, le responsable de la formation ou le gestionnaire doit élaborer des plans spécifiques
(annuels) pour chaque formation qui sera donnée dans l’organisation. À ce sujet, il est
recommandé de prendre contact avec le formateur interne ou externe afin de lui demander
comment il désire diffuser la formation et quel en est le contenu. Les grandes rubriques de ce
type de plan sont les suivantes :
Description générale de la formation
Objectifs
Contenu
Durée
Nom du formateur interne ou externe
Méthodes d’enseignement
Personnel visé et nombre de groupes
Les plans spécifiques permettent notamment de rédiger un cahier de charges lorsque la conception
ou la diffusion de la formation doit être confiée à une personne externe à l’entreprise. Ils servent
également de point de départ à la conception puisqu’ils clarifient les éléments à considérer.
Conception
Pour la conception de la formation, les entreprises peuvent requérir les services d’un employé
ayant les qualifications requises ou d’un consultant externe pour élaborer, en collaboration avec
les responsables des ressources humaines, le contenu précis de formation. La formation peut
faire appel à une variété de techniques d’enseignement : entraînement à la tâche, formation
magistrale avec exercices pratiques, formation assistée par ordinateur, etc.
Contenu Objectif Lieu Formateur Nom des Postes Date Durée Coût
participants
Maîtrise de Connaître Indiquer Cabinet M….
la FRH les le lieu Talent M…..
pratiques Ex : plus Mlle ….
de GRH Mme…
Coût de la formation
Une fois que le contenu de la formation a été établi, l’entreprise doit veiller à une diffusion
efficace. Lorsque l’ampleur de la formation le requiert, la responsabilité de la diffusion peut
être confiée à plusieurs personnes. De plus, il faut prévoir le matériel nécessaire tel un
rétroprojecteur, un ordinateur, un tableau et des crayons ou un tableau à feuilles mobiles pour
favoriser le succès des activités de formation.
Plus précisément, l’évaluation de la formation permet de vérifier si les objectifs fixés au départ
ont été atteints. En comparant les objectifs d’apprentissage aux résultats obtenus (la situation
de départ à la nouvelle situation), il est possible de juger à quel point l’activité de formation a
été bénéfique pour les employés et si celle-ci s’est traduite par des retombées concrètes pour
l’entreprise.
Ainsi, l’évaluation de la formation permet de répondre aux questions suivantes :
Les participants ont-ils apprécié la formation?
Les participants ont-ils acquis de nouvelles connaissances?
Les participants appliquent-ils les nouvelles techniques ou méthodes dans leur réalité de travail?
Quel est l’impact de la formation sur les performances de l’entreprise?
À la fin de la diffusion de la formation, l’entreprise distribue à tous les participants une grille
d’évaluation de la formation. Cet outil permet d’évaluer la performance du formateur et
l’adéquation entre le contenu abordé et les besoins des participants. Ainsi, chaque participant
remplit la feuille d’évaluation individuellement.
Par la suite, la direction doit compiler l’information et analyser les résultats. Cette évaluation
permet de savoir si la formation a été appréciée par les participants et si la méthodologie
d’enseignement a été efficace (compétences du formateur, qualité de l’enseignement, etc.).
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GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
L’évaluation différée
Elle permet d’apprécier le comportement des participants à la formation une fois de retour dans
l’entreprise. Elle est réalisée par le supérieur hiérarchique.
L’évaluation globale
Cette évaluation a lieu à moyen ou long terme et permet d’apprécier l’efficacité de la formation.
Le suivi des actions de formation est souvent opéré dans un tableau de bord de formation. C’est
un tableau qui permet de mesurer l’impact de la formation dans l’activité de l’entreprise. Il
permet également de faire la synthèse des actions réalisées et d’en faire l’analyse quantitative
et qualitative. Les principaux indicateurs de pilotage de la formation sont : les effectifs, la durée
des stages, les coûts de la formation.
Effectif formé
Impact relatif des formations : x 100
Effectif total
Budget réalisé
Taux de participation : x 100
Masse salariale
L’évaluation ou l'appréciation du rendement est une activité de gestion des ressources humaines
qui permet de prendre du recul et de créer un temps d'arrêt privilégié pour regarder l'évolution
de l'employé ainsi que celle du gestionnaire en fonction de l'environnement, du contexte et de
la culture de l'organisation. Ce moment donne l'occasion de souligner les points positifs tout en
abordant également les éléments qui nécessitent une amélioration. L'employé souhaitera obtenir
une reconnaissance de ses compétences et de ses efforts de même qu'une oreille attentive à ses
idées.
1. Définitions
l’évaluation des salariés peut être définie comme une procédure reposant sur des
critères précis, des règles prédéterminées de manière à garantir l’objectivité, et qui a pour objet
de porter un jugement sur la qualité des prestations effectuées par un agent durant une période
déterminée, sur le niveau de ses aptitudes professionnelles et de ses compétences (Levy
Leboyer, 2000).
Le processus d’évaluation met en jeu deux acteurs à savoir l’évaluateur et l’évalué. L’évaluation
non consensuelle est le mode d’évaluation qui exclut l’entretien avec l’évalué. Le rôle de celui-
ci se limite au remplissage de la fiche d’évaluation (le bulletin de note pour les agents de l’Etat).
Le Statut Général des Agents Permanents de l’Etat prévoit que tout agent en activité ou en
détachement fasse l’objet d’une évaluation qui exprime sa valeur professionnelle dans l’emploi
occupé et sur son aptitude à exercer un emploi d’un grade supérieur.
Les notes inférieures à 12/20 ou égale à 20/20 doivent être motivées et faire l’objet d’un rapport
spécial.
À l’analyse, ce mode d’évaluation bien que rapide, n’intègre par les préoccupations de l’agent
dans l’exécution de ses activités. Il ne permet pas d’apprécier l’effort qui est fait pour l’atteinte
des objectifs et ignore les difficultés qui ont été rencontrées. De ce fait, les questions de
compétence ne sont pas forcément prises en compte. La performance réelle de l’agent n’est pas
appréciée.
Et pourtant, le résultat intrinsèque attendu à l’issue de cette évaluation est l’avancement dans le
corps en échelon et ou en grade). De plus, l’incidence qui en découle est l’amélioration de la
rémunération.
Notation de
Préparation de Décision
l’agent ayant
l’évaluation GRH
rempli
L’introduction d’un autre mode, celui de l’évaluation consensuelle vient en principe pour
corriger un tant soit peu les insuffisances de l’évaluation non consensuelle.
L’évaluation consensuelle est le mode d’évaluation qui intègre à son processus l’entretien avec
l’évalué. Elle suppose en début d’exercice la définition d’objectifs à atteindre, la mise à
disposition de moyens appropriés pour la réalisation du travail et un suivi de la tenue du poste
de travail.
Préparation
Entretien Restitution de Décision
de
d’évaluation l’évaluation GRH
l’évaluation
Mode
Caractéristiques Avantages Inconvénients
d’évaluation
- Liquidatif
- Faible prise en compte des conditions de
travail
- Faible prise en compte de la
Evaluation sans - Rapide (gain de temps)
Non performance
l’implication de
Consensuel - Non prise en compte des compétences
l’agent
- Source de contestation
- Baisse du rendement
- faible rapport contribution / rétribution
- Communication sur la
tenue du poste
- Orientation vers les
objectifs périodiques
Conduite de - Maîtrise par le surpérieur
- longueur du temps consacré à
l’évaluation avec hiérarchique du niveau de
Consensuel l’évaluation
la participation de compétence de l’agent
l’évalué - Perspective
d’accroissement des
performance
- Pacification du climat
social
L’entretien d’évaluation
C’est la méthode classique d’évaluation. Elle consiste en un entretien individuel entre le salarié
et son supérieur hiérarchique. L’employé est évalué par son supérieur hiérarchique.
Le salarié est évalué par son supérieur hiérarchique et par ses paires (les collègues les plus
proches).
L’évaluation à 360° est une méthode d’évaluation basée sur les informations provenant de
l’entourage professionnel (les supérieurs, les collègues, les subordonnés) de l’évalué.
Chargés du cours : Apata Christian CODJO & Damase AGONHOSSOU 49
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
L’individu est évalué non seulement par son supérieur hiérarchique et ses paires, mais aussi par
ses subordonnés.
C’est l’élargissement de l’évaluation à 360° par la prise en compte des clients et des
fournisseurs.
Le système d'évaluation annuelle du rendement est un ensemble organisé d'étapes dont le but
est de faire un bilan et d'apprécier la contribution de l'employé. Il s’agit d’un moment privilégié
où le supérieur rencontre chacun de ses collaborateurs pour discuter de leur travail, de leur
rendement, de leurs objectifs et de leurs problèmes. Cet entretien nécessite donc une
préparation.
L'entretien annuel doit être structuré. Il ne s'agit ni d'un interrogatoire en règle, ni d'une
conversation à bâtons rompus mais d'un acte managérial décisif. La structure doit être
suffisamment logique, cohérente, suffisamment ouverte et souple.
Les étapes de l'entretien annuel sont les suivantes :
1. Ouverture
2. Description de l'emploi
3. Résultats
4. Analyse des résultats
5. Maîtrise de l'emploi
6. Contrat et objectifs
7. Projet professionnel
8. Clôture
Étape 1 : L’ouverture
A cette étape essentielle, l'appréciateur doit veiller à traiter systématiquement des aspects
suivants :
- accueil du collaborateur ;
- présentation de l'entretien ;
- validation du plan de l'entretien ;
- annonce du temps imparti.
Il s'agit de fixer en commun le cadre de l'entretien, en décrivant l'emploi tel qu'il a été réellement
tenu durant l'année écoulée, en termes de raison d'être, d'activités, de tâches temps alloué à
chaque. Des éléments nouveaux peuvent être pris en compte car les emplois sont, en effet, en
constante évolution.
Étape 3 : Résultats
Les résultats obtenus pour chaque activité doivent être connus tant par le collaborateur que par
son responsable. Un désaccord complet sur le constat des résultats obtenus est le signe :
- soit d'un non management durant l'année écoulée (absence d'échanges réels, de formulation
d'objectifs clairs, pertinents, acceptés et/ou de stimulations) ;
- soit d'une mauvaise foi du collaborateur.
Autant l'accord doit être absolu sur le constat des résultats, autant il peut se trouver des
désaccords sur leur analyse, c'est-à-dire sur les causes permettant d'expliquer le niveau de
performance. Pour être pertinente, l'analyse des résultats doit prendre en compte les quatre
niveaux suivants :
Chargés du cours : Apata Christian CODJO & Damase AGONHOSSOU 51
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
Il s’agit :
- soit de mesurer l'atteinte des objectifs de progrès par l'analyse des écarts entre les résultats
attendus et les résultats obtenus
- soit de comparer en termes de savoir, savoir-faire et savoir-être ce que l'on peut constater au
regard des compétences exigées par le poste occupé.
Cette partie de l'entretien doit permettre de fixer le cadre général de l'année à venir, à travers
trois aspects essentiels :
- le contenu de l'emploi ;
- les objectifs du collaborateur ;
- les engagements du responsable.
Il s'agit d'un échange de point de vue sur le devenir professionnel à moyen terme du
collaborateur, mais aussi d’une réflexion commune sur les possibilités d’évolution du
collaborateur.
La question est essentiellement de savoir si le collaborateur a un projet professionnel et dans
quelle mesure le responsable peut en favoriser la réalisation par des actions au sein de l'unité
ou en dehors de l'unité ?
Étape 8 : Clôture
Cette phase permet de vérifier si l'appréciateur et l'apprécié se sont bien compris et de formaliser
l'entretien. Il convient de traiter les aspects suivants :
- effectuer un résumé général en insistant sur les priorités,
- remplir en concertation le compte rendu de l'entretien, formalisé par l'organisation,
- prendre éventuellement rendez-vous,
- terminer en demandant à son collaborateur ce qu'il pense de l'entretien tant du point de vue du
fond que de la forme.
- L’effet de contraste
C’est par contre la tendance à apprécier un individu en le comparant à ceux qui l’entourent (en
négligeant les exigences du poste)
- La première impression
C’est le jugement favorable ou défavorable consécutif à l’appréciation d’un rendement initial
qu’on refuse de modifier même s’il y a un changement après.
- L’erreur centrale
Tendance à apprécier d’une façon neutre. On classe « bon » ou « moyen » des agents qui
devraient être entre « excellents » ou « médiocres »
Les supports et les outils sont plus ou moins élaborés selon les objectifs de l’entreprise. Compte
tenu des difficultés liées à la subjectivité des appréciations et à la nécessité de pouvoir
« classer » les salariés par degré de performance, il est recommandé d’utiliser des supports
identiques dans une même entreprise.
Il existe de multiples supports pour l’appréciation. Mais aucun n’est parfait. Le plus important
est qu’il soit adapté à l’entreprise, à sa culture, à sa politique de communication interne et de
façon plus générale à sa politique de ressources humaines.
Le jugement issu du processus d’évaluation peut s’exprimer par :
une notation dans le cadre d’un système conçu à cet effet ;
un inventaire des points forts et des points faibles par rapport à la fonction exercée ;
un bilan professionnel par rapport aux objectifs de la période.
Attitudes/comportement
Très bon Satisfaisant Moyen insuffisant
Esprit d’initiative
Qualité du travail fourni
Connaissance du travail
Esprit d’équipe
Sens de l’organisation
Chapitre 7 : La rémunération
La rémunération est une activité de GRH très complexe et plus technique. Fixer la rémunération
présente des enjeux contradictoires entre l’entreprise et le personnel ; Il ne s’agit donc pas d’une
activité à prendre à la légère, car une politique de rémunération mal gérée peut conduire soit à
un déséquilibre financier soit à des conflits sociaux. L’entreprise doit faire face à une double
contrainte : économique (masse salariale) et juridique (obligations légales). L’entreprise doit
pouvoir évaluer sa capacité à payer et le niveau de la masse salariale en veillant sur la
réglementation applicable. C’est pourquoi pour conserver et attirer de nouveaux employés, les
dirigeants doivent mettre en place une politique de rémunération en cohérence avec la politique
générale de l’entreprise.
1. Définitions
La rémunération peut être définie comme la contre partie d’une prestation de travail effectuée
par un individu. Dans le langage courant on emploie diverses notions pour désigner la même
chose. Nous pouvons citer entre autres, les notions suivantes :
2. Objectifs de la rémunération
1) payer un salaire juste qui permet d'attirer est de conserver les ressources humaines, en
qualité et en quantité, et motiver suffisamment les employés pour atteindre ses objectifs ;
2) payer un salaire équitable.
Obtenir, pour leurs membres, le taux de salaire le plus élevé possible mais à l'intérieur de
certaines limites.
3. Notions de salaire
Le salaire de base est une composante de la rémunération globale. Mais c’est l’élément essentiel
de la rémunération définit dans le contrat de travail ou la convention collective de l’entreprise.
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GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
Il sert de référence pour le calcul des autres prestations. Il est fixé d’avance, au moins dans sa
nature et dans son mode de calcul. Le salaire de base peut faire l’objet d’ajustements
(augmentation générale, augmentation au mérite, ajustements catégoriels). Sauf clause
contraire dans la convention applicable, toute absence même de très courte durée, peut être
retenue sur le montant de la paie.
Toutes les entreprises définissent un salaire minimum en dessous duquel aucun salaire ne doit
être versé.
Avantages sociaux
On peut citer : la sécurité sociale, contribution de l’entreprise pour la retraite, congés spéciaux
pour événements familiaux (naissance, mariage, deuils…), mutuelle de santé, etc.
Intéressement
On regroupe sous ce vocable toute les formes de participation des travailleurs à la prospérité et
à la productivité de l'organisation. Les formes rencontrées sont :
Le boni de production
Sous ce titre, on peut regrouper tout ce qui concerne les systèmes en vertu desquels la direction
d'une organisation s'engage à payer la totalité ou un versement qui s'ajoutent aux salaires et
traitement réguliers et peuvent se faire sous forme d'argent comptant et/ou d'actions (ex. : valeur
mobilières en Bourse) et/ou d'options.
Les stocks options permettent aux salariés de recevoir des actions sous forme d’option d’achat.
Ils peuvent ensuite ultérieurement procéder à l’achat et à la revente sans avoir à investir dans
l’achat qui est directement compensé par la vente et la plus-value correspondante. Inversement
si le cours de l’action baisse, le salarié n’est pas tenu d’acheter les actions attribuées en option.
C’est un système instauré dans les entreprises pour pousser les travailleurs à donner le meilleur
d’eux-mêmes.
L'actionnariat
Rémunération au temps
Sb = Salaire de base
Th = Taux horaire
N = Nombre d’heure de travail
Le salaire au temps est donné par la formule Sb = Th x N
Application 2
4. Gestion de la paie
Le salaire brut est l’ensemble du salaire de base et des avantages qui y sont liés. On nombre des
avantages, nous pouvons citer : les avantages en nature, les primes et les indemnités, les heures
supplémentaires.
Il s’agit d’avantages liés au statut ou à la fonction. Ce sont des éléments de « confort » souvent
considérés comme un signe de reconnaissance pour le salarié. Ils sont prévus au contrat de
travail ou dans la convention collective.
Les primes sont les avantages financiers accordés au salarié pour le féliciter, pour l’encourager
dans son travail. Ex : prime de rendement.
Les indemnités quant à elles sont aussi des avantages financiers alloués en compensation des
frais liés au travail mais supportés directement par l’employé. Ex : indemnités d’habillement.
Application 3
Les heures effectuées par Koffi au cours du mois d’octobre se présente comme suit :
1ère semaine : 50 heures dont une heure de nuit un mardi
2ème semaine : 47h30mn dont une heure de nuit un dimanche et une heure de nuit un mercredi
3ème semaine : 43h15mn
4ème semaine : 54h30mn dont 3h de jour un dimanche
5ème semaine : 8 heures
TAF
1- Faire le décompte des heures supplémentaires
2- Calculer le montant des heures supplémentaires en octobre
Application 4
Monsieur APOVO est comptable dans l’entreprise « Les Sardines POPO ». Pour le mois de
mars, il a effectué les heures supplémentaires suivantes :
1ère semaine : 54 heures dont 2 heures de nuit un dimanche et 1 heure de nuit un mardi.
2ème semaine : 49 heures dont 1 heure de jour un dimanche.
3ème semaine : 54 heures.
4ème semaine : 47 heures 30 minutes dont 1 h 30mn de nuit un jeudi.
Sachant que son salaire de base est de 260.000 F CFA, qu’il a bénéficié d’une prime de 32.000
F CFA, déterminez son salaire brut.
La part patronale
Tout employeur a l’obligation de verser à la CNSS au compte de son employé des cotisations
diverses pour lui assurer la sécurité sociale non seulement au cours de son temps de carrière
mais aussi pendant toute sa retraite. Les obligations de l’employeur sont de trois ordres. Elles
concernent :
Au total les charges sociales mises à la charge de l’employeur au profit de son employé varient
entre 16,4 % et 19,4 %.
Il s’agit des impôts sur salaire versés à l’administration fiscale pour alimenter la caisse de l’Etat.
Ces impôts sont obligatoires pour les redevables qui sont assujettis.
Chez l’employé
IRPP - TS
0 à 50 000 0%
130000 à 280000 15 %
0 0%
1 0%
2 5%
3 10 %
4 15 %
5 20 %
6 enfants et plus. 23 %
Cet impôt net calculé est fait mention sur la fiche de paie de l’employé et est déductible de son
salaire.
Chez l’employeur
La charge fiscale supportée par l’employeur est due sur les salaires payés à son employé.
L’employeur a une charge fiscale qui est assis sur l’ensemble des salaires bruts de ses employés.
Cet impôt est appelé le Versement Patronal sur Salaire (VPS)
Le VPS est calculé à un taux de 4 % sur le salaire brut arrondi au millier de franc inférieur.
Application 5
Monsieur APOVO est marié et père de 5 enfants. Sachant qu’il a perçu un acompte de 34.000
Fcfa au cours du mois de mars, établissez sa fiche de paie. Passez les écritures nécessaires au
journal de l’entreprise.
l’effet noria: il s'agit de l'effet produit par le remplacement, aux mêmes postes, de
salariés âgés par des salariés plus jeunes. Ces derniers sont moins bien payés, car ils
disposent d'une expérience plus réduite, permettant ainsi a l'entreprise de diminuer ses
coûts ;
On distingue les augmentations collectives accordées à tous les salariés ou à certaines catégories
d’entre eux, et les augmentations individuelles qui valorisent l’ancienneté, la performance ou
le développement des compétences de l’agent.
- Augmentations collectives et catégorielles
Les augmentations générales concernent tous les salariés de l’entreprise. Elles visent un
maintien du pouvoir d’achat des salariés érodé par l’inflation. Une augmentation de 1 % est dite
hiérarchisée ; une augmentation de 10.500 FCFA est dite non hiérarchisée. Une augmentation
de 1% avec un minimum de 10.500 FCFA par mois ou avec un maximum de 10.500 FCFA est
une augmentation semi-hiérarchisée.
Les augmentations catégorielles s’appliquent à une population précise d’agents, un service, une
unité, une équipe de travail, un site spécifique afin de valoriser leur action, de les repositionner
dans la grille salariale ou de rééquilibrer la politique de rémunération, par exemple à la suite
d’une modification de la structure organisationnelle.
- Augmentations individuelles
Elles sont regroupées en trois catégories : on parle de l’effet GVT (glissement, vieillissement,
technicité) : l'objectif est de mesurer les conséquences des différentes augmentations
individuelles.
Le glissement : ce sont des augmentations au mérite accordées aux travailleurs sans qu'il
y ait de changement, ni de la qualification ni de la nature du travail.
Le vieillissement concerne les effets de l'évolution des taux des primes d'ancienneté ou
l'application de mesures d'augmentations automatiques liées à l’ancienneté.
Enfin, la technicité correspond aux changements de qualification d'un agent.
Ces trois éléments sont susceptibles d’expliquer les variations de la masse salariale.
L’impact des évolutions que nous venons de décrire s’apprécie en masse et en niveau.
𝑡1 𝑡2 𝑡𝑛
ENi = [(1 + 100) 𝑥 (1 + 100) 𝑥 … 𝑥 (1 + 100) − 1] 𝑥 100
L’évolution en masse mesure l’évolution de la somme des rémunérations perçue par une
personne ou un groupe entre deux périodes.
Soit Em, l’évolution en masse
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑆𝑎𝑙 𝑁+1
Em = [( ) − 1] 𝑥 100
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑆𝑎𝑙 𝑁
L’impact des augmentations sur la masse salariale d’une année est donné par la formule
suivante :
n1 n2 n3
EM = 𝑡1 x + 𝑡2 x + 𝑡31 x +⋯
12 12 12
Avec n1, n2 et n3 = nombre de mois séparant le début des augmentations de la fin de l’année.
- L’effet report
Lorsque des rémunérations sont accordées au cours d’une année N, leur effet se reporte
systématiquement sur l’année suivante. Cet effet de report influence ainsi à la hausse la masse
Chargés du cours : Apata Christian CODJO & Damase AGONHOSSOU 65
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
salariale de l’année N+1. L’inertie des augmentations et leur glissement d’une année à l’autre
font évoluer la masse salariale même si aucune augmentation n’est octroyée en N+1.
1+𝐸𝑁𝑖
Er = [( 1+𝐸𝑀 ) − 1] 𝑥 100
Application 6
Jean est employé dans une société de la place. Il a au cours du mois de décembre 2010 perçu
un salaire de 300.000F. En 2011, il y a eu trois augmentations générales de salaire. La première
en janvier est de 2% ; la deuxième en juin est également de 2% ; la troisième est de 5% en
décembre.
TAF : Calculer
1- La masse salariale de Jean en 2011
2- De deux manières différentes l’évolution en niveau de son salaire de 2011 par rapport à
2010
3- L’évolution en masse de la masse salariale de l’année 2012 par rapport à 2011 puis de
2011 par rapport à 2010.
Application 7
Jeanne a perçu au cours du mois de décembre 2009 un salaire de 500.000F. Au cours de l’année
2010, son employeur a procédé à deux augmentations générales de salaire : 5% le 1er mars et
3% le 31 août.
TAF : Calculer
1- La masse salariale de Jeanne en 2010
2- L’évolution du niveau nominal des salaires (de 2 manières différentes)
3- L’évolution du pouvoir d’achat réel de Jeanne si le taux d’inflation s’établit à 7.5%
4- Apprécier l’impact de cette augmentation sur :
La masse salariale de 2010
La masse salariale de 2011
La notion de carrière est d’autant plus difficile à définir que ses contours sont souvent flous.
Quand certains la limitent au cadre de l’évolution professionnelle, d’autres ont une vision
beaucoup plus large incluant un ensemble d’expériences diverses tout au long de la vie. Ainsi,
selon le contexte économique et culturel, selon le type de contrat de travail et la profession des
salariés, la conception de ce que représente la carrière est très différente. (Igalens et Roger,
2007).
Carrière
Selon Cerdin (2000) cité par Igalens et Roger (2007), deux grands courants peuvent être
distingués :
- Le premier, analyse la carrière comme étant une succession de postes et de statut précis
dans une organisation (ou pendant l’ensemble de sa vie professionnelle). Il est fondé sur
l’analyse des données ou informations concrètes observables permettant de suivre
l’évolution d’une personne.
- Le second, définit la carrière comme la façon dont une personne perçoit l’évolution de
sa vie professionnelle et interprète ce qui lui arrive. L’important n’est pas de savoir si
une personne a franchi un, deux ou trois échelons de la grille en cinq ans, mais de savoir
si elle considère que cette progression correspond à ses aspirations et comment elle voit
ses perspectives d’évolution.
Selon Peretti (2003), la gestion des carrières est un ensemble d’activités entreprises par une
personne pour suivre et diriger son cheminement professionnel en dedans ou en dehors d’une
organisation spécifique de façon à lui permettre d’atteindre le plus haut niveau possible et de
réussite, hiérarchiquement, socialement ou encore politiquement, compte tenu de ses aptitudes
et de ses qualifications.
Plan de carrière
Pour Cadin et al., (2007), le plan de carrière est l’ensemble des étapes de progression d’un
salarié compatible avec les disponibilités de poste de l’entreprise et les potentiels individuels.
Plateau de carrière
Le plateau de carrière subjective correspond au sentiment d’un individu d’être bloqué dans son
évolution de carrière pour les années à venir.
Pour Peretti (2003), c’est un outil de la GRH qui permet au chef d’entreprise de mieux suivre
l’évolution du personnel, la tendance sur les affectations, les mutations et détecter les dérives
par rapport à ce qu’il prévoyait.
Elle concerne les individus qui occupent la même fonction à un même niveau hiérarchique,
mais qui changent de lieu d’exercice de leur activité (nouveau service, nouvel établissement,
nouvelle région, nouveau pays etc.). Elle est souvent synonyme de mutation. (Cadin et al.,
2007).
3. Typologie de carrière
Pour Peretti (2009) on distingue quatre types de carrière. Suivant les perspectives de promotion
et le niveau de performance, on distingue:
Ces quatre types de carrière peuvent être synthétisés dans le tableau ci-après :
Perspectives de promotion
Faibles Fortes
Niveau de performance
L’Engagement
La décision d’engagement est l’acte qui consacre le recrutement des agents titulaires de
diplômes académiques.
La Nomination
La Titularisation
Dans la fonction publique, la titularisation est un acte pris au profit de l’agent nouvellement
nommé qui, à l’issue de son stage probatoire (1an renouvelable une fois), est déclaré apte à
servir dans l’Administration. Il confère à l’agent, précédemment nommé stagiaire, le statut
d’agent permanent.
L’affectation
L’affectation est l’opération par laquelle le premier poste de travail est attribué à un agent
nouvellement recruté.
L’Avancement d’échelon
L’Avancement d’échelon constate le passage d’un échelon à un autre dans un grade. Il a lieu
tous les deux (02) ans dans la fonction publique.
La Promotion
L’Avancement de grade, communément appelé promotion, est le passage d’un grade à un autre.
Il est subordonné à l’établissement d’un tableau de péréquation qui fait ressortir les vacances
de poste par grade. Dans la fonction publique, les structures responsables sont le
MTFP(DGCAE) et le MDEF (DGB/CF). Les conditions pour être promu sont :
L’Avancement de grade hors-péréquation est l’acte qui constate le passage d’un grade à un
autre d’un agent périèque pour une première fois et inscrit pour une deuxième fois au titre du
même grade au tableau d’avancement et la date d’effet est le premier janvier de l’année qui
suit l’année de péréquation. Son objectif est d’appliquer les dispositions statuaires concernant
le déroulement de la carrière pour régulariser la situation administrative de l’agent.
La mutation
La mutation est une opération qui consiste à déplacer un agent d’un poste à un autre.
L’avancement d’échelon à titre exceptionnel
Dans la fonction publique, la décision d’avancement d’échelon a titre exceptionnel est l’acte
qui constate l’avancement immédiat accordé à un agent bénéficiaire d’une récompense (deux
témoignages officiels de satisfaction en l’espace de cinq ans ; mention honorable ; décoration)
indépendamment de tout autre droit acquis par ce dernier.
Le Reclassement
Le Reclassement est l’acte qui constate le passage d’un corps à un autre hiérarchiquement
supérieur, ou d’une échelle inférieure a une échelle supérieure d’un agent titulaire d’une
attestation de fin de formation professionnelle ou ayant réussi à un examen professionnel.
TRAVAUX DIRIGES
TD 1
1. Parmi ces différents postes, quels sont ceux qui sont rattachés à la fonction RH (plusieurs
réponses possibles) ?
❐ a. Responsable Développement RH
❐ b. Directeur Administratif et Financier
❐ c. Assistant de Direction
❐ d. Responsable Formation
❐ e. Contrôleur de Gestion Sociale
❐ f. Responsable Compensation & Benefits
❐ g. Assistant juridique RH ❐ h. Consultant en recrutement
2. « Le service RH a décidé de confier la gestion des congés payés aux responsables
opérationnels ». À quel terme managérial se rapporte cette décision (une seule réponse possible)
?
❐ a. l’externalisation de la fonction RH
❐ b. l’internalisation de la fonction RH
❐ c. la décentralisation de la fonction RH
❐ d. la centralisation de la fonction RH
❐ e. l’outsourcing de la fonction RH
3. Parmi ces variables, quelles sont celles qui sont susceptibles d’influencer l’activité RH de
l’entreprise (plusieurs réponses possibles) ?
❐ a. la fiscalité
❐ b. les budgets de l’entreprise
❐ c. le chômage
❐ d. le dirigeant de l’entreprise
❐ e. l’inflation
❐ f. les changements démographiques
❐ g. la structure de l’entreprise
❐ h. le style de leadership
TD 2
Questions de cours
Il a recensé différents supports d'annonces d'emploi (annexe 2) sachant que les recrutements
sur le département de Takon et les départements limitrophes sont très difficiles: peu de
personnes sont formées sur ce bassin d'emploi.
Travail à faire :
· La royale est un journal quotidien régional de la presse écrite béninoise, dont le siège se
trouve à Abomey (150 km au nord de Cotonou) depuis début 2011.
· La Nation premier quotidien national au Bénin, atteint une diffusion cumulée d'environ
50 000 exemplaires en moyenne par jour en semaine et 35 000 exemplaires le dimanche.
· ANPE
Pour lutter contre les difficultés de recrutement, l'ANPE renforce ses partenariats avec les
branches professionnelles concernées et favorise l'adéquation offre/demande d'emploi
notamment en développant les compétences des demandeurs d'emploi par des prestations et des
formations.
· APEC
L'APEC diffuse les offres sur des supports qui assurent une large audience auprès des cadres.
· Courrier Cadres
Le seul hebdomadaire vendu en kiosque et sur abonnement pour aider les cadres à piloter leur
carrière. Courrier Cadres est lu chaque semaine par 40 000 cadres.
TD 3
TD 4 / Etude de cas
Ceci est d’autant plus sensible que les évolutions technologiques sont différemment réparties
et parfois beaucoup plus rapides que la capacité d’adaptation des personnes à ces changements.
Travail à faire
Chargés du cours : Apata Christian CODJO & Damase AGONHOSSOU 74
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
Dossier 2 : Rémunération
Monsieur Robert est marié et père de 4 enfants. Il exerce depuis plus de 20 ans dans votre
société en qualité, cette fois ci de Chef Service Approvisionnement. Ce titre lui procure en plus
de son ancienne situation salariale présentée ci-dessous, une prime de responsabilité de 20.000
F.
Situation salariale
2% le 1er février
3% le 1er juillet
Dossier 3 : GPEC
Votre direction décide de faire des investissements productifs et d’innovation afin de garantir
toutes les chances pour l’entreprise dans les trois prochaines années. Cette décision
supprimerait des emplois d’ici à 2012 évitant tout recours au licenciement. Le bilan social
apporte sur les effectifs et l’emploi, les informations suivantes :
Techniciens et Agents
Cadres Total
de maîtrise Employés Manœuvres
250 480 1500 170 2400
Les hypothèses faites sur les composantes de l’évolution démographique donne le tableau II.
Les dirigeants souhaitent développer une politique de promotion sur l’horizon 2012, le
passage de 18,56 % des manœuvres vers les employés, ainsi que l’accession à la catégorie des
TAM pour 15,85 % d’employés et de vers la catégorie des cadres pour 12,59 % des TAM.
Travail à faire :
3- Elaborez, sur la base des informations qui vous sont fournies, un plan d’effectif
complet pour les trois années et pour chaque catégorie de personnel.
4- Quelles mesures correctrices pensez-vous que votre Direction devra prendre pour
résoudre le déséquilibre ?
TD 5 / Cas DIETIPRO
Connaissances générales
3/ Décrivez les différentes étapes de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.
Les managers doivent prendre conscience que parler de « Ressources Humaines », ce n’est pas
considérer que les hommes « sont » des ressources, comme d’autres ressources utilisables dans
l’entreprise, mais que les Hommes « ont » des ressources.
Dossier : recrutement-rémunération
L’entreprise DIETIPRO conçoit et commercialise une gamme d’environ quatre vingt références
de produits alimentaires destinés à l’équilibre alimentaire. Elle a développé une méthode
d’approche globale de l’équilibre alimentaire qui repose sur deux piliers : la nutrition et le
comportement alimentaire. Elle emploie soixante dix personnes. DIETIPRO est une entreprise
citoyenne soucieuse de son environnement.
En raison de l’ampleur des actions relatives au développement durable, en cours et à venir, il a
été décidé de créer un poste de chargé (e) de mission environnement pour seconder Dominique
dans ses fonctions de responsable « environnement ». Amélie, Directrice des Ressources
Humaines, a la charge de ce recrutement. Afin de cerner au mieux le profil attendu, elle a rédigé
une fiche de poste (annexe). Deux modes de recrutement sont possibles (interne et externe).
Elle réfléchit à leurs avantages et inconvénients respectifs.
De plus, dans le cadre de la démarche qualité, l’entreprise a mis en place la démarche « zéro
papier ». De ce fait, Amélie doit proposer un processus de recrutement qui soit dématérialisé.
Travail à faire
I – sur le recrutement
a- Quelle différence faites-vous entre descriptif de poste et profil de poste ?
b- Comparer les modes de recrutement envisagés par Amélie.
c- Citer dans chaque cas au moins deux moyens de recrutement (dématérialisés) les plus
pertinents.
d- Repérer les compétences et qualifications de ce (cette) chargé (e) de mission
environnement.
II – sur la rémunération
a/ quelles sont les composantes de la rémunération proposée dans l’annexe ?
b/ Quels sont les enjeux économiques de cette rémunération pour l’entreprise et pour les
salariés ?
c/ Qu’est-ce que l’intéressement ?
d/ En quoi consiste la participation aux bénéfices ?
e/ Citez deux avantages en nature dont pourrait bénéficier le (la) chargé (e) de mission
environnement.
Annexe
Fiche de poste : chargé (e) de mission environnement
Les problèmes de pollution de l’air, de gestion des déchets de d’économies d’énergie font
partie des préoccupations des organisations. C’est pourquoi, notre entreprise a souhaité créer
un poste de chargé (e) de mission environnement.
Le (la) chargé (e) de mission mettra en œuvre la politique environnementale définie par la
direction de DIETIPRO. Il (elle) sera polyvalent (e) et endossera plusieurs rôles dans la mise
en place de nos projets.
Le (la) chargé (e) de mission devra principalement assurer la conception et le montage des
projets. Il (elle) analysera les différentes problématiques liées à l’environnement, définira les
objectifs du projet et rédigera le cahier des charges. Il (elle) réalisera également les études
techniques et mènera les enquêtes sur le terrain. Une fois le dossier monté, il (elle) supervisera
les opérations et pourra donner son avis.
Il (elle= devra promouvoir le projet et sensibiliser toutes les parties prenantes grâce à des
actions d’informations et de communication.
Il (elle) devra être capable d’analyse et de synthèse, posséder un sens du relationnel, faire
preuve de diplomatie et de rigueur. Une force de conviction sera aussi un réel atout.
Pour accéder à ce poste, il sera nécessaire d’avoir un niveau bac +5 (diplôme d’ingénieur
généraliste spécialisé dans l’environnement ; master en écologie ou aménagement du
territoire et géographie) ou une expérience significative dans ce domaine.
Le (la) chargé (e) de mission sera sous la responsabilité de Dominique, responsable achat,
logistique et environnement. La création d’un service qualité/environnement pourrait
cependant rapidement voir le jour. candidat débutant accepté.
La rémunération du (de la) chargé (e) environnement se composera d’un salaire brut de base,
d’une prime d’objectifs, d’un intéressement aux résultats et d’une participation aux bénéfices.
Il (elle) bénéficiera aussi de différents avantages en nature.
TD 6 / BTS 2015
3- « Parler des ressources humaines, ce n’est pas considérer que les hommes sont des
ressources, mais que les hommes ont des ressources » Analysez et discutez cette
assertion de Jean-Marie Peretti.
4- Quelles sont les principales missions de la fonction « ressources humaines » ?
5- Quels avantages et inconvénients l’embauche massive de travailleurs temporaires
présente-t-elle pour une entreprise et les travailleurs ?
Dossier 2
TRAVAIL A FAIRE
1- Quelle est l’évolution en pourcentage des salaires ces deux dernières années dans cette
entreprise ?
2- Quels sont les facteurs qui peuvent entraîner l’évolution de la masse salariale dans une
entreprise ?
3- Comment peut-on expliqué l’absence de bons résultats malgré les deux augmentations
de salaire ?
4- Quelles solutions préconisez-vous pour remédier à cette situation ?
Chargés du cours : Apata Christian CODJO & Damase AGONHOSSOU 79
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
Dossier 3
Accor, Veolia, HSBC France, DCNS, Groupama, Carrefour… Depuis l’été, nombre
d’entreprises ont perdu leur patron des ressources humaines, parfois brutalement. « C’est une
hécatombe ! », souffle un expert. Les chiffres impressionnent. Depuis janvier 2011, un jeu de
chaises musicales a modifié l’organigramme dans plus de 130 sociétés. Alcatel-Lucent France,
Quick, Altran France, VVF Villages, Logica France, Steria, PPR, Fiat, Air France… pas moins
d’une trentaine d’entre elles ont nommé de nouveaux DRH au cours des deux derniers mois.
Cette valse ne doit pourtant rien au hasard. « La fonction est sensible aux aléas du marché. En
période de crise, les équipes des ressources humaines, qui ont, entre autres, pour mission de
recruter, sont appauvries », estime Olivier Boileau, associé du cabinet de recrutement Taste.
D’autre part, on voit se profiler un changement de génération qui implique un passage de
flambeau. » Sans compter que, de nos jours, le DRH, comme tous dirigeants, bougent
davantage. « Beaucoup ne restent pas en poste plus de trois ans », commente Christophe
Leparcq, fondateur du Club Deci DRH.
Mais cela n’explique pas tout. Désormais, le sort des DRH semble davantage lié à celui des
patrons. Certains arrivent dans les valises du nouveau président. A l’instar de Xavier Broseta,
qui, début Février, a quitté Thales pour rejoindre un de ses anciens dirigeants, Alexandre de
Juniac, désormais numéro un d’Air France. L’inverse aussi : « J’ai dû partir suite à des
désaccords avec le récent PDG. J’étais en travers de son chemin », témoigne un professionnel
remercié récemment. Etre complice du « boss » est d’autant plus essentiel que, « contrairement
à des experts, cantonnés aux fonctions techniques, les DRH s’occupent des sujets humains et
sont facilement en concurrence avec leur PDG sur le terrain transverse du management »
poursuit-il.
« C’est devenu un poste politique, résume Sandra Enlart, directrice générale de l’association
Entreprise & Personnel. La plupart des DRH en recherche d’emploi sont d’excellents
professionnels. Mais beaucoup sont associés à des personnes, à des politiques d’entreprises. Ils
sont perçus comme appartenant à un clan. Auparavant, ils étaient davantage considérés comme
des gestionnaires du personnel. Ils étaient moins en vue. » […]
En outre, à l’heure où les salariés réclament du sens, le social est désormais un enjeu de
compétitivité. « La performance économique est devenue indissociable de la performance
sociale, aux yeux des salariés, mais aussi des clients et des actionnaires », affirme-t-on à
l’Association nationale des DRH.
Un métier en mutation
[…] La mission des professionnels est donc délicate. Et le métier, en pleine mutation ; à
l’évolution des technologies, qui bouleversent leur tâche, s’ajoutent les défis de la
mondialisation, qui les poussent à concilier politique globale et pratiques locales en matière de
gestion des carrières, de mobilité, de rémunération… et surtout, depuis l’été, les cycles de
l’entreprise se sont encore raccourcis. Un casse –tête pour ces hommes, dont l’action est calée
sur le long terme.
Le retour de la crise a compliqué la donne. De manière générale « dans une même entreprise, il
est complexe de porter des politiques contradictoires. On ne peut alterner rapidité des plans
sociaux et recrutements, sous peine de perdre sa crédibilité », estime Olivier Boileau.
Plus problématique encore, l’optimisme du début 2011 a duré trop peu de temps pour offrir un
recours aux méthodes traditionnelles de motivation ou de fidélisation, comme les recrutements
ou la hausse des salaires. « Les entreprises ne peuvent plus considérer leurs évolutions
stratégiques en fonction des modèles existants. Aujourd’hui, il faut aller chercher la croissance
dans d’autres zones géographiques et dans de nouveaux secteurs porteurs, et donc optimiser les
ressources internes. Assure Jean-Dominique Perret ; DRH du groupe Rexel. Les DRH doivent
développer l’’excellence en transformant les forces vives déjà en place. Ils doivent créer,
innover. »
Ainsi, les DRH sont à la croisée des chemins. « C’est une remise en question profonde. Ils
doivent prendre des risques, exercer une influence ! Les DRH de demain sont des hommes
pluriels, dotés de compétences politiques, stratégiques et financières ! Ce sont des patrons »,
poursuit Edgard Added.[…]
Travail à faire
TD 7 / BTS 2014
Consignes : L’étudiant devra rédiger une introduction générale et une conclusion générale qui
prennent en compte l’ensemble de l’épreuve d’étude de cas.
DOSSIER I
1- L’identification des besoins constitue une étape primordiale à l’existence d’un plan de
formation en entreprise. Quels sont les outils ou moyens utilisés pour procéder à cette
identification ?
2- Quelles sont les différences entre la gestion administrative du personnel et la gestion
des ressources humaines.
3- Proposez, une définition aux concepts suivants :
- Compétences professionnelles – congé – plan de carrière – gestion des carrières –
mobilité – plan de formation.
4- Citez et expliquez trois (3) politiques de votre choix liées à la fonction personnel dans
une entreprise.
5- En votre qualité de technicien en ressources humines, dites-nous comment appréhender
les différentes étapes d’un processus de recrutement interne et du recrutement externe.
DOSSIER II
En 2006, une société de la place avait connu une baisse substantielle de sa production, la mettant
dans une incapacité de satisfaire sa clientèle habituelle, ainsi que les nouveaux clients.
Aussi, une grève déclenchée dans la même période par les employés des services de dépannage
et de maintenance compromit les relations déjà tendues entre la direction et les ouvriers.
Le nouveau directeur et son équipe se trouvaient dans une situation financière fragile, et
l’entreprise avait une mauvaise image dans le public ; quant au personnel, il avait un moral
désastreux, toute chose qui confortait la position, des partisans de la privatisation annoncée.
Trois ans plus tard, cette même entreprise est passée d’un taux de disponibilité (pourcentage de
la capacité génératrice disponible par rapport à la capacité totale de production) de 60 à 90%.
Ce résultat spectaculaire était un record dans la sous-région.
Comment cette grande entreprise publique s’y est-elle prise pour remonter l pente ?
Un nouvel état d’esprit s’est créé et les travailleurs ont commencé à avoir plus de respect les
uns pour les autres. Cette amélioration de la communication a pu se faire par ailleurs, grâce au
DG qui voulait que chaque décision soit justifiée. Il a essayé de comprendre les modes de
réflexion des cadres moyens, les a formé au processus de prise de décision ; « chaque décision
doit être prise en fonction d’objectif précis, compte tenu d’éventails de possibilités et après
examen des conséquences défavorables que pouvaient avoir les différentes options ». ainsi, les
cadres moyens qui se confinaient dans le rôle d’application des décisions des cadres supérieurs,
se sentent désormais valorisés, puisqu’ils pourront désormais émettre leur avis sur certaines
questions et dès lors qu’un avis est jugé important par un cadre supérieur, il est renvoyé à son
auteur pour être révisé et amélioré.
Travail à faire
2- Quelles sont les différentes décisions que l’on doit prendre dans une entreprise ? Où
sont prises les plus importantes décisions dans une entreprise ? Et par qui elles sont
prises ?
3- Pourquoi les cadres moyens ne peuvent-ils pas émettre leurs avis sur toutes les questions
concernant la vie d’une entreprise ? Justifiez votre réponse.
4- A quoi est dû le succès de la nouvelle équipe de direction de cette unité de production ?
5- Construisez un logigramme (un schéma) montrant les différentes étapes de la prise de
décision.
DOSSIER III
L’entreprise ‘’Délices d’ananas’’ est installée à Allada. Elle est spécialisée dans la production
et la distribution de jus d’ananas.
La dernière mission d’audit social dans ladite société a conclu qu’il y a un sur-effectif et que le
taux de rotation du personnel est plus ou moins élevé dans toutes les catégories d’agents. La
mission recommande entre autres de faire évaluer les emplois et les compétences afin de les
adapter aux mutations de l’environnement.
Les différentes données très importantes relatives à l’entreprise sont présentées dans les
tableaux ci-après :
Les départs sur les cinq dernières années se présentent comme suit :
Elément
Retraités 3 7 6 5 6
Départs 6 4 3 6 7
volontaires
Autres 4 2 3 8 6
départs
L’entreprise envisage des départs similaires à ceux des années antérieures. Les
hypothèses sur les départs par catégorie sont pour les manœuvres et ouvriers non
qualifiés (MONQ) de 35% de l’ensemble des départs moyens sur les trois ans à venir,
et de 20% de l’ensemble de ces départs pour chacune des catégories manœuvres et
ouvriers non qualifiés (MOQ), Techniciens et Agents de Maîtrise (TAM).
S’agissant des promotions, on note que 15 TAM vont passer vers la catégorie cadres,
10 MOQ deviendront TAM et 13 MONQ seront promus au rang de MOQ.
La société envisage de revoir son orientation marketing en adoptant une stratégie de
focalisation. Dans cette perspective, les besoins sur les trois prochaines années sont les
suivants :
TRAVAIL A FAIRE
TD 8 / BTS 2013
DOSSIER 1
CONNAISSANCES GENERALES
Exercice
Monsieur APOVO est comptable dans l’entreprise « Les Sardines POPO ». il est marié, père
de 5 enfants. Pour le mois de mars 2008, il a effectué les heures supplémentaires suivantes :
1ère semaine : 54 heures dont 2 heures de nuit un dimanche et 1 heure de nuit un mardi.
2ème semaine : 49 heures dont 1 heure de jour un dimanche.
3ème semaine : 54 heures.
4ème semaine : 47 heures 30 minutes dont 1 h 30mn de nuit un jeudi.
1) Sachant que son salaire de base est de 260.000 F CFA, qu’il a bénéficié d’une prime de
32.000 F CFA et qu’il a perçu un acompte de 34.000 FCFA, établissez sa fiche de paie.
2) Le salaire du mois de Décembre 2008 de Mr APOVO a été de 275.600 FCFA.
1,8% en mars.
3% en mai.
1,5% en juillet.
0,75 en octobre.
DOSSIER 2
Cas pratique
16 cadres
48 agents de Maîtrise
58 agents d’exécution
L’effectif des femmes dans cette entreprise est de 42 dont 40 dans les usines de fabrication et
02 dans les services administratifs. Il est réparti comme suit par groupe professionnel :
Groupe de cadres : 02
Groupe des agents de maîtrise : 12
Groupe des agents d’exécution : 28
1) Présentez dans un tableau la répartition des effectifs par catégorie et par sexe dans cette
société.
Monsieur LEKE, voulant s’orienter vers un autre type d’activité, a vendu la société de
fabrication de Sardines « POPO ». le repreneur, pour mieux comprendre les caractéristiques du
personnel en vue de prendre les décisions de réorganisation, a fait auditer les ressources
humaines en termes de diplômes obtenus, de profils et d’aptitudes au travail ou au poste.
Les résultats de cet audit ont montré que d’une façon générale, le personnel a l’expérience et la
volonté pour continuer.
Toutefois, quelques dysfonctionnements ont été notés dans chaque groupe professionnel et
doivent être corrigés.
Parmi les agents d’exécution, 07 sont surqualifiés par rapport aux tâches qu’ils exécutent.
Chargés du cours : Apata Christian CODJO & Damase AGONHOSSOU 86
GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Cours et Exercices 2015-2016
Les données fournies par ailleurs sur la pyramide des âges indiquent que chaque groupe
professionnel connaîtra les départs à la retraite entre 2000 et 2002 comme suit :
Entre 2000 :
Cadres : 01
Agents de maîtrise 04
Agents d’exécution 05
En 2001
Cadres 00
Agents de maîtrise 09
Agents d’exécution 06
En 2002
Cadres : 00
Agents de maîtrise 02
Agents d’exécution 09
L’audit a révélé par ailleurs que dans cette entreprise, il n’existe pas de spécialiste des pêches
et des produits halieutiques pour permettre une bonne appréciation des produits de mer de base
pour la fabrication des sardines.
2000 : 02
2001 : 03
2002 : 02
Recruter deux spécialistes dans le domaine des pêches et produits halieutiques. Sur la
base des données ci-dessus :
2) Présentez dans un tableau la situation des effectifs de l’entreprise sur les 03 ans en tenant
compte des départs à la retraite et des promotions.
3) a- Elaborez un plan d’action de recrutement des deux spécialistes dans le domaine de la
pêche. (Il s’agit de préciser à chaque étape, ce qu’il y a lieu de faire.)
b- Rappelez les différentes sources de recrutement qui existent en insistant sur les
avantages et les limites de recrutement externe.