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BIEN-ETRE ET RESPONSABILITE

SOCIETALE DE L’ENTREPRISE

I. LE BIEN-ETRE AU TRAVAIL ET LA PERFORMANCE

Parce que le bien être au travail est synonyme d’efficacité et de performance, l’entreprise mais
aussi les pouvoirs public, le mettent au centre de leurs préoccupations. Plusieurs facteurs
peuvent contribuer à ce bien être

1. Notion et facteurs du bien être au travail

a. Définition du bien être


Le bien-être au travail peut correspondre à l’état de satisfaction personnelle et à l’épanouissement
professionnel rendu possible grâce à des conditions matérielles, psychologiques, humaines et
sociales jugées satisfaisantes par les membres du personnel.

b. Facteurs du bien être


Plusieurs facteurs peuvent concourir à améliorer le bien être au travail. Cela commence par la
prévention des risques, et par l’amélioration des conditions de travail.
A côté de ces facteurs objectifs, se trouvent des facteurs subjectifs tels que:

Le regard que porte chaque individu sur son travail:


- Le sentiment de réaliser un travail utile et de qualité
- l'accomplissement d’un travail en adéquation avec ses compétences, ses
convictions et ses valeurs
- Le sentiment d’être reconnu, épaulé et récompensé pour son investissement
- le niveau de la rémunération et des récompenses
Le regard que la personne porte sur la relation avec les autres
- La qualité de la relation avec la hiérarchie, le fait d’être consulté, associé.
- La qualité de la relation avec les collègues notamment la capacité à collaborer,
d’être apprécié et intégré dans le groupe.
- La relation que la personne entretien avec ses subordonnés (sa capacité d’écoute
et d'empathie)
- La qualité de la relation avec les usagers, les clients et les autres parties prenantes
de l’entreprise.
Le regard que la personne porte sur son investissement personnel
- La charge de travail est- elle supportable ?
- L’investissement est-il récompensé de façon juste et équitable ?
- Existe-t-il une marge d’autonomie, de prise d’initiative et de liberté ?
- L’existence ou non de soutien en cas de difficulté ou de surcharge
- La capacité ou non à concilier vie privée et vie professionnelle

Le regard que la personne porte sur les conditions matérielles de travail:


- l’ambiance, la disponibilité des ressources
- la qualité, la modernité et la sécurité de l’outil de production
- l'ergonomie, Le confort au travail, la flexibilité des horaires
- la proximité géographique du travail et la durée de trajet.

2. Les mesures en faveur du bien être au travail


Les pouvoirs publics incitent les employeurs à mettre en place des mesures de prévention et
d’amélioration du bien être au travail. Il s’agit de:
Mesures pour réduire la pénibilité du travail
Depuis janvier 2012 et en vertu de la loi La loi du 9 novembre 2010 portant sur la réforme
des retraites, pour les salariés exposés, tous les employeurs doivent remplir des fiches
nominatives de prévention des risques et des expositions à la pénibilité, qui doivent être versées
au dossier médical.
Pour les salariés exposés à certains facteurs, les fiches doivent consigner les conditions et les
périodes durant lesquelles chaque salarié est exposé aux conditions de pénibilité, ainsi que les
mesures de prévention mises en œuvre pour réduire les conditions ou la durée de l’exposition
aux facteurs de pénibilité

Mesures pour prévenir les risques professionnels


Cette obligation concerne aussi bien la prévention des accidents du travail et des maladies
professionnelles que les risques psychosociaux et la santé physique et mentale des salariés.
L’employeur doit mener, pour cela, des actions d'information et de formation de ses salariés sur la
santé et la sécurité, et mettre à disposition du personnel de meilleures conditions de travail. Cette
obligation est une obligation de résultat et non pas seulement de moyen

Mesures de sécurité sur les lieux de travail:


L’employeur doit aménager les locaux de façon à:
- maintenir les conditions d'hygiène et de salubrité indispensables à la santé du
personnel
- prévenir les accidents et garantir la sécurité du personnel dans des locaux dégagés et
non encombrés
- Entretenir et vérifier périodiquement les dispositifs et installations de sécurité
- Respecter les normes en matière d'aération, d’éclairage, de chauffage, de protection
contre le bruit
- Protéger le personnel contre le tabagisme passif, le rayonnement et les incendies

Mesures ergonomie:
- L’ergonomie est une discipline dont l’objectif est d’améliorer les conditions matérielles
et organisationnelles du travail pour les adapter à l’homme en les rendant pratiques,
sures et confortable. Il peut s’agir d’action visant à améliorer les postures, faciliter la
manutention, ou encore adopter des équipements modulables qui s’adaptent à
l’anatomie de chaque membre du personnel.

II. RESPONSABILISE SOCIETALE ET SES DIMENSIONS


1. Notions et dimensions de la RSE

a. Qu’est ce que la RSE ?


C’est le fait pour une entreprise d’intégrer dans ses préoccupations, et notamment dans sa
stratégie, les dimensions sociales, éthiques et environnementales dans ses rapports avec son
environnement et ses parties prenantes.

Les parties prenantes de l’entreprise sont les partenaires avec lesquels elle entretien des relations,
des interactions et des transactions régulières, voire quasi quotidiennes. Elle se doit d’adopter
une ligne de conduite respectueuse des intérêts de chaque partenaire.
b. Dimensions de la RSE

Appliquée à la gestion des relations humaines, la RSE doit se pencher sur les questions de bien
être au travail, sur l’amélioration des conditions de travail , la prévention des risques et maladies
professionnelles ainsi que l'atténuation, voire l'élimination, de la souffrance au travail.

A titre d’illustration on peut citer des mesure où la RSE peut encore faire des progrès. il s‘agit
notamment de:

- La lutte contre les discriminations au travail

- Le respect de la charte sur l'égalité des chances

- La garantie de l'égalité de salaire et la parité homme femme

- La promotion de la mixité et de la diversité au sein de l’entreprise

- La garantie des rémunérations, des promotions et des récompenses basées sur la


méritocratie

- La lutte contre les préjugés, les clichés et le racisme au travail

- La respect des différences et spécificités religieuses ou culturelles de tous les membre du


personnel.

- Offrir plus de place pour les personnes handicapées


2. Les instances d’aide à la gestion sociale

a. L’action publique d’information et de prévention

Le ministère du travail mène une politique active d’information, de sensibilisation et de conseil en


matière de d’amélioration des conditions de travail, de prévention des risques et de troubles
psychosociaux.

Le site du ministère comporte une information riche et variée sur cette problématique.

Voir notamment l’animation sur l’entreprise virtuelle à l’adresse suivante: http://www.travailler-


mieux.gouv.fr/
b. Les instances au sein de l’entreprise
- Le CHSCT: Le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail est une instance du
personnel. Elle est cconstituée dans tous les établissements d’ au moins 50 salariés. Son rôle est
de contribuer à la protection de la santé et de la sécurité des salariés ainsi qu’à l’amélioration des
conditions de travail.

Pour les entreprises de moins de 50 salariés, le rôle de prévention et de suggestion est dévolu aux
délégués du personnel.

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