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L’entreprise est certes une unité de production, mais elle est avant tout une
organisation, composée de facteurs humains qui permettent son existence première. On
pourrait ne l'aborder que sous un angle économique, mais ce serait insuffisant, car, étant
donné le rôle crucial de l'homme dans son fonctionnement, une approche sociale, est
essentielle.
De nos jours, on s’accorde unanimement à dire que les ressources humaines font la
force de l’entreprise, ce qui donne lieu à une approche renouvelée du management des
ressources humaines comme facteur clé de succès de l'entreprise. Son premier objectif, est
celui de redonner toute la place nécessaire à la dimension humaine de l’entreprise, seul facteur
de différenciation, d’innovation et de succès durable.
Le bien-vivre en entreprise est de plus en plus à la mode, et des grands groupes comme
PepsiCo en ont déjà fait des axes stratégiques innovants faisant intégralement partie de leur
politique stratégique globale. Les mesures permettant d’améliorer le bien-être en entreprise
sont multiples : améliorer l’ergonomie sur le lieu de travail, mettre en place de cours de
sports, faire intervenir un nutritionniste, former les managers aux risques
psychosociaux…Cependant, ces mesures quand elles sont mises en place, sont, bien souvent,
déconnectées des enjeux économiques auxquels l’entreprise a à faire face.
L’entreprise a des objectifs de rentabilité et de performance économique. Mener une
stratégie du mieux-vivre en entreprise peut tout à fait et doit s’inscrire dans cet objectif.
Encore faut-il inscrire le bien-être en entreprise dans une stratégie globale d’entreprise. La
difficulté tient au fait que les bénéfices d’une politique du mieux-vivre en entreprise restent
souvent bien obscurs. Et pourtant, l’humain est bien vecteur de performance à différents
niveaux : en termes d’innovation, de compétitivité et de créativité notamment. L’ancien
PDG de Danone, Antoine Riboud l’avait bien compris. Il concluait son discours du 25
octobre 1972 par : « Conduisons nos entreprises autant avec le cœur qu’avec la tête, et
n’oublions pas que si les ressources d’énergie de la terre ont des limites, celles de l’Homme
sont infinies s’il se sent motivé. ».
Prendre en compte le bien-être au travail implique donc de s’intéresser plus
globalement à la place de l’humain en entreprise. Cela passe par une approche systémique et
globale prenant en compte l’appartenance de l’entreprise à un environnement, la morphologie
de la structure, l’organisation du travail au sein de cette structure ainsi que la gestion des
Ressources Humaines.
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Le bien-être au travail est une notion bien vaste. Cela peut-il se limiter à mettre en
place une belle décoration d’intérieure ou à proposer des sièges ergonomiques à ses
employés ?
Ce qui importe le plus au fond, c’est le ressenti des employés face à de telles mesures.
Si nous définissons le bien-être au travail comme le fait de se sentir bien, à savoir
physiologiquement en bonne santé mais aussi psychologiquement en adéquation avec son
travail, alors il convient de prendre le problème dans son ensemble, à savoir globalement. En
effet, le bien-être au travail est déterminé selon plusieurs dimensions : l’appartenance de
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Sources :
https://www.mercer.fr/our-thinking/essentiel-humain/placer-humain-centre-strategie-
entreprise.html
https://www.foxrh.com/single-post/2017/05/16/Remettons-lhumain-au-coeur-de-la-performance-
de-lentreprise
https://www.foxrh.com/single-post/2017/05/16/Remettons-lhumain-au-coeur-de-la-performance-
de-lentreprise