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Acteurs de la prévention

A chacun son rôle


Employeurs, salariés, représentants du personnel, chargés de
prévention… Chacun à son niveau participe à la prévention des
risques professionnels. Tour d’horizon des rôles et des
missions des nombreux acteurs qui peuvent être impliqués.
Tout le monde a un rôle à jouer dans la prévention des risques professionnels. Tous les
acteurs doivent travailler, communiquer et dialoguer entre eux : c’est un gage de réussite
et d’efficacité de la démarche de prévention.

Les ressources au sein de l’entreprise


L’employeur est l’acteur principal de la prévention des risques professionnels. Avec
l’appui du salarié compétent, il doit assurer la sécurité et préserver la santé physique et
mentale de ses salariés. Pour cela, il s’appuie sur les ressources de l’entreprise :
 les représentants du personnel (membres du comité d’hygiène, de sécurité et des
conditions de travail ou délégués du personnel) ;
 l’encadrement, les responsables techniques (les managers ou responsables d’équipes), les
personnes dédiées à des fonctions particulières en matière de sécurité et de santé au travail
(personne compétente en radioprotection, conseiller à la prévention hyperbare, assistant de
prévention dans la fonction publique territoriale, etc.) et tous ceux qui contribuent à
l’organisation des secours (sauveteur secouriste du travail, équipier de première
intervention, équipier de seconde intervention, etc.) ;
 les services de ressources humaines ;
 les salariés.
 
Les services de santé au travail (services autonomes ou services
interentreprises) ont pour mission deconseiller l’employeur, les travailleurs et les
représentants du personnel dans la mise en œuvre de mesures de prévention
adaptées. Ils assurent notamment le suivi médical régulier de l’ensemble des
salariés. Le médecin du travail a pour mission exclusive d'éviter toute altération
de la santé des travailleurs du fait de leur travail.
Nous pouvons classifier 4 grandes catégories de problèmes générateurs de
plan d’actions :
 
1- Le traitement de la non-qualité
La non-qualité est le résultat directement lié des « non-conformités
» récurrentes. La non-qualité a pour conséquence des pertes en matière de
couts liés à la mauvaise qualité de la production, mais aussi des conséquences
commerciales et sociales.
Dans la « non-qualité » on peut trouver :
Exemples : rapatriement de produits non conformes, tri/retouche/réparation
non conformes
La réalisation d’un audit permet de détecter les non-conformités et de
mener par la suite un plan d’actions pour résoudre le problème, adoptez une
solution digitale permettant la centralisant de vos audits et de vos plans
d’actions permettra un pilotage des actions de façon efficace et fera gagner
un temps précieux a vos équipes.
2- Le traitement des incidents
Les incidents correspondent à toutes les situations dangereuses ou situation
qui bloque l’entreprise dans sa production.
Exemples : machine en panne, une tache d’huile par terre
Ce genre de situation nécessite des actions curatives immédiates pour
résoudre le problème (réparer la panne, nettoyer la tache d’huile), puis de
mener des actions correctives afin d’éliminer la cause de l’incident.
(identification pour analyser la cause racine grace au 5 pourquoi, identifier les
solutions et mettre en oeuvre des actions).
3- Le traitement des irritants
Les irritants correspondent a l’ensemble des dysfonctionnements
quotidiens que les salariés subissent, cela entraine de l’agacement qui suscite
des tensions au sein de l’entreprise.
Exemples : locaux vétuste, odeur forte, température insuffisante ou trop forte
etc.
La meilleure façon de détecter ce genre d’irritant et de mettre en place
un système collaboratif de remontée des irritants pour pouvoir détecter et
hiérarchiser les problèmes vécus par les salariés.
4- Proposition d’amélioration
Dans une entreprise il faut que l’ensemble des employés progressent. Le
succès de l’amélioration continue réside dans le fait qu’elle est portée par
l’ensemble de l’entreprise et non par quelques personnes.
Exemples : si on met une machine a café ça permettrait d’améliorer la
condition des salariés etc.
Mobiliser les ressources internes
La direction et l’encadrement doivent être porteurs de la démarche de prévention
et des actions qui en découlent : y croire, la défendre, la promouvoir et assurer
les moyens de sa pérennité. Le CHSCT, les représentants du personnel, les
services de santé au travail doivent être partie prenante de cette démarche. Tous
les salariés de l’entreprise ont un rôle à jouer depuis l’identification des risques
jusqu’à l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’actions de prévention.
Chacun, à son niveau et en fonction de ses prérogatives, met en œuvre les
mesures de prévention et veille à leur respect. Il signale les difficultés ou
obstacles éventuellement rencontrés.

Planification des actions de prévention


Toutes les actions de prévention ne peuvent être menées de front et à court
terme. Il est indispensable de hiérarchiser ces actions en fonction de l’importance
des risques évalués et des moyens mobilisables par l’entreprise
(organisationnels, humains et techniques).
 
À court terme, il s’agit de mettre en œuvre des actions simples ou des mesures
temporaires de prévention (ne nécessitant pas d’étude approfondie).
 
À moyen terme, une étude technique, organisationnelle et financière permet de
planifier les actions plus complexes, en fonction de leur difficulté de mise en
œuvre et de l’importance des moyens nécessaires.

Évaluer les actions


Chaque action conduite doit faire l’objet d’une évaluation. Il s’agit de comparer les
résultats avec les objectifs fixés. Pour mesurer l’efficacité des actions, la mise en
place de critères ou d’indicateurs est nécessaire. La pertinence de
ces indicateurs est issue de la réflexion collective qui associe l’ensemble des
fonctions et métiers de l’entreprise. Il faut d’ailleurs vérifier le maintien dans la
durée de la pertinence et de l’efficacité des actions de prévention, de
l’organisation qui les encadre et des indicateurs qui permettent de les évaluer.

Promouvoir, valoriser, informer et former


Il est essentiel de promouvoir et de valoriser les actions de prévention en
communiquant largement et régulièrement sur les moyens mis en place, sur
l’atteinte et la poursuite des objectifs ainsi que sur la contribution de chacun à la
prévention des risques. Cette reconnaissance reste un moteur fort d’implication
qui entretient la motivation.

Les retours d’expérience sont importants à prendre en compte. Ils peuvent servir


de base à l’établissement de futures actions de prévention.
 
Cela implique également pour l’employeur d’accompagner les salariés et de les
tenir informés des actions conduites dans l’entreprise en santé et sécurité au
travail. Ce qui sous-entend, par exemple, des programmes de formation et
d’accueil des nouveaux embauchés, mais aussi de formation continue des salariés,
sans oublier le dialogue social (avec les représentants du personnel), ni la
préparation à des situations d’urgence impliquant l’entraînement de l’ensemble du
personnel…

La démarche de prévention repose également sur des méthodes et des outils. Sa


mise en œuvre respecte en particulier les trois valeurs essentielles (respect du
salarié, transparence et dialogue social) et les bonnes pratiques de prévention
(voir les brochures Politique de maîtrise des risques professionnels - Valeurs
essentielles et bonnes pratiques de prévention (ED 902) et Cinq leviers pour
organiser la prévention dans l'entreprise (ED 6179))
 
En d’autres termes, la démarche de prévention consiste à développer dans
l’entreprise une culture de prévention en s’appuyant sur :
 La démarche d’évaluation des risques professionnels consistant à identifier les risques
auxquels sont soumis les salariés, en vue de mettre en place des actions de prévention
pertinentes.
 La démarche de conception et d’utilisation des lieux de travail qui est une démarche a
priori pour prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail : une
démarche à mettre en œuvre, en conséquence, le plus en amont possible d’un projet.
 La démarche de prévention des risques liés aux machines. Elle s’attache en priorité,
lors de la conception, à développer la prévention intrinsèque.
 Le questionnement sur l’utilisation des protections collectives  portant sur l’élimination
ou la réduction des risques, la mise en place de mesures d’isolement par rapport au risque.
 L’action des équipes pluridisciplinaires des services de santé et sécurité au
travail impliquées dans la mise en place et le suivi des mesures collectives de prévention
des risques.
 La place des protections individuelles, dont l’utilisation ne doit être envisagée qu’en
complément des autres mesures d’élimination ou de réduction des risques.
 La formation et l’information, qui font partie intégrante de la politique de l’entreprise.
 A cet ensemble, s’ajoute l’obligation faite à l’employeur d'organiser dans son entreprise
les secours et soins d'urgence à donner aux salariés accidentés et aux malades.

Modèle de plan d'action


Pourquoi ?

Contexte  : ......................................................

Buts du plan d'action : ....................................

Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ?

Nom de Descriptio Les Budget et autres Date Date


l'action n acteurs ressources début fin

           

           
Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ?

Remarques
Pour une planification plus fine, les actions peuvent être
représentées sous la forme d'un diagramme de
Gantt. L'intérêt est alors une visibilité accrue de la répartition des
tâches dans le temps et une gestion plus fine de leur
enchainement.

Voici un exemple de démarche :


Pourquoi ?

Rappeler le contexte. Le pourquoi et la raison d'être du plan


d'action. Très important pour donner du sens à ce qui va être fait. 

Définir les buts. Que veut-on obtenir en mettant en place ces


actions ? On entre dans le concret en formulant les finalités. Elle
doivent, bien-sûr, être reliées au contexte. 

Quoi ?

Lister les actions. Décrire sommairement leur contenu. L'idée


n'est pas d'entrer dans le détail, mais simplement comprendre de
quoi il s'agit. Eventuellement les prioriser. Normalement ce travail
est fait en amont. Celles qui sont présentes ont déjà été
sélectionnées. Néanmoins, il est tout à fait pertinent de faire
apparaître en premier celles qui ont le plus d'impact sur l'objectif
global.

Qui ?
Définir qui est responsable. Autrement dit : qui pilote ? Qui rend
des comptes ? Préciser également les autres acteurs qui peuvent
intervenir. C'est très utile pour savoir qui informer de l'avancée
des actions.

Comment ?

Quelles sont les ressources à disposition : budget, équipe...

Quand ?

Définir les dates de début et de fin. Pour une gestion avancée,


comme c'est le cas en management de projet, on peut définir des
jalons avec des livrables. Des outils comme le diagramme de
Gantt sont très intéressants pour cette phase.

Où ?

Préciser les lieux lorsque cela est nécessaire.


Combien ?

Fixer les critères de réussite. Ils permettent de valider le succès


ou non d'une action et de prendre une nouvelle décision en
conséquence : continuer, prévoir une nouvelle action...

Modèle de plan d'action


Pourquoi ?

Contexte  : ......................................................

Buts du plan d'action : ....................................

Quoi ? Qui ? Comment ? Quand ?

Nom de Descriptio Les Budget et autres Date Date


l'action n acteurs ressources début fin

           

           
Remarques
Pour une planification plus fine, les actions peuvent être
représentées sous la forme d'un diagramme de
Gantt. L'intérêt est alors une visibilité accrue de la répartition des
tâches dans le temps et une gestion plus fine de leur
enchainement.

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