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14 approches d’amélioration
continue
Publié le 25 janvier 201115 octobre 2014 par Pierre Piché
GESTION DE LA QUALITÉ – Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
La gestion de la qualité est l’ensemble des techniques d’organisation qui
concourent à l’obtention d’une qualité dans le cadre du pilotage de la
production de biens ou de services.
La notion de qualité est une notion a priori subjective qui trouve dans
l’entreprise une certaine objectivité dans une mise en conformité par
rapport à des standards (des normes). Le concept de gestion de la qualité
est un concept du management au cœur de la production dont l’objet est la
gestion des flux matériels (appelée logistique) et immatériels (appelée
management du système d’information). Un service qualité ou recherche et
développement est donc un service support de la production pouvant ou
non prendre ce nom. D’une certaine manière la gestion de la qualité, quelle
que soit son appellation, est co-responsable du personnel de l’entreprise
porteur d’un certain capital immatériel à valoriser avec la gestion des
ressources humaines. De même, la gestion de la qualité est co-
responsable avec le service marketing (commercial) de la vente dans le
sens ou celle-ci est sensible au montant et à la qualité produite.
QUALITÉ TOTALE – La Qualité Totale (Total Quality Management, TQM
en anglais) est une démarche de gestion de la qualité dont l’objectif est
l’obtention d’une très large mobilisation et implication de toute l’entreprise
pour parvenir à une qualité parfaite en réduisant au maximum les
gaspillages (Waste) et en améliorant en permanence les éléments de
sorties (outputs). Cette démarche repose sur ISO 9004, norme qui sert de
document explicatif à la norme ISO 9001.
KAIZEN – du japonais KAI et ZEN, qui signifie amélioration. Dans les
années 1950, l’ingénieur Taiichi Ohno développe le juste à temps chez
Toyota et jette les bases du KAIZEN qui, à l’origine, relève de l’équipe
managériale. Le concept évolue ensuite, aboutissant au Kaizen d’équipe.
Les travailleurs réfléchissent aux améliorations à apporter à leurs activités,
puis se donnent un plan d’action pour le réaliser. Dans ce cas le Kaizen se
définit plutôt comme un outil que comme une méthode d’amélioration
continue.
LEAN THINKING – cinq principes énoncés par les américains Jim Womack
et Dan Jones dans leur livre ‘’The machine that can change the world’’
permettent d’organiser de manière structurée l’élimination du gaspillage et
l’amélioration des performances. Ces principes s’appliquent aussi à titre
préventif lors du développement de produits, de processus et d’activités.
C’est le pendant américain de la méthode KAIZEN.
PVA – La production à valeur ajoutée (PVA) est une approche globale de
fabrication qui permet de produire à moindre coût et plus rapidement tout
en assurant une meilleure qualité. Cette version québécoise de
l’amélioration continue a été élaborée au début des années 1990 par le
ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) dans le but de permettre aux
PME de mieux relever les défis de la concurrence internationale. À ce titre,
la PVA emprunte sa méthodologie et ses outils à la fois au KAIZEN et au
LEAN THINKING
SIX SIGMA – approche qui est une marque déposée de Motorola. Elle
désigne une méthodologie structurée de management visant à une
amélioration de la qualité et de l’efficacité des processus. Le Six Sigma a
d’abord été utilisé sur des procédés industriels avant d’être élargi à tous
types de processus, notamment administratifs. Aujourd’hui, elle effectue un
retour en force en raison de la complexité du management moderne et de
l’internalisation des processus qui imposent une vision plus globale des
problèmes. La méthode Six Sigma se base sur une démarche structurée
fondée à la fois sur la voix du client (enquêtes, etc.) et sur des données
mesurables (par indicateurs) et fiables.
5S - approche tirée du systême de production de Toyota. La première lettre
en anglais de cinq mots japonais qui signifient respectivement
DÉBARASSER, RANGER, NETTOYER, STANDARDISER, et
PROGRESSER. Le 5S permet de créer un environnement de travail
fonctionnel, régi par des règles simples, précises et efficaces.
KANBAN – d’origine japonaise, cet outil de gestion des
réapprovisionnements consiste à munir chaque produit d’une étiquette
KANBAN. Chaque lot de pièces est également accompagné d’une étiquette
sur la chaîne de montage afin de transmettre les ordres de travail et
d’acheminer les commandes. Les pièces terminées, les cartes sont
renvoyées à leur point d’origine et signalent ainsi qu’il faut effectuer de
nouvelles commandes.
POKA YOKÉ – c’est un dispositif simple et peu coûteux de prévention et de
détection des erreurs. Il s’agit de solutions simples mises en application par
l’entreprise pour détecter les anomalies éventuelles sur la chaîne de
production.
SMED – Le Single Minute Exchange of Die est né en 1970 sous l’impulsion
du professeur japonais Shigeo Shingo et a d’abord été adopté par Toyota. Il
se définit comme un outil structuré d’analyse des opérations en vue de
réduire le temps de changement de production. Le SMED s’applique au
temps total de changement de production, c’est-à-dire à l’intervalle écoulé
entre la fabrication de la dernière pièce d’une série et celle de la première
pièce, correctement produite, de la série suivante.
QUALIMÈTRE – système progressif et continu d’évaluation, interne et
externe, et d’attestation d’une démarche d’amélioration de la qualité.
Développé par le Mouvement québécois de la qualité (MQQ), il est
l’adaptation québécoise du Malcom Baldridge National Quality Award.
BENCHMARKING – démarche dévaluation des produits, des services et
des méthodes par rapport à ceux des entreprises les plus performantes. On
en tire des enseignements qui permettent à sa propre organisation de
progresser. En français, on utilise également les termes ‘’balisage’’ et
‘’échantillonnage concurrentiel’’.
MALCOM BALDRIDGE – L’objectif original de la reconnaissance Malcom
Baldridge est de:
Les critères furent originalement établies en 1987 dans un acte signé par le
président des États-Unis afin de renforcir la compétitivité des entreprises
américaines en instituant le Prix National de la Qualité Malcom Baldridge.
L’équivalent québécois est le qualimètre développé par le Mouvement
Québécois de la Qualité.
Les 7 catégories de critères sont:
1. Leadership
2. Planification stratégique
3. Approche client et marché
4. Mesure, analyse et gestion des connaissances
5. Approche orientée sur les ressources humaines
6. Gestion des processus
7. Résultats
SYSTÈME DE PRODUCTION DE TOYOTA – (en anglais, the Toyota Way)
ou SPT (traduction de l’anglais japonais Toyota Production System : TPS)
est la méthode générale qui sous-tend fabrication et logistique chez le
constructeur automobile Toyota, y compris les rapports avec les
fournisseurs et les clients.
Le SPT est un composant important de ce qu’on appelle la fabrication « au
plus juste » (ou encore « sans gaspi ») (en anglais japonais lean
manufacturing, litt. « la fabrication maigre », « la fabrication sans gras ») («
JIT» « Just in time»). Les pièces détachées sont approvisionnées au bon
endroit, au bon moment, et en quantité suffisante, sans gaspillage. Seule la
production répondant à une demande précise sort de la chaîne de
fabrication. Cette méthode est à l’opposé du système antérieur de
fabrication qui prévoyait des stocks de pièces importants, indépendamment
de la demande réelle. La gestion de la qualité est une approche rigoureuse,
et n’est surtout pas comme les jeux de hazard ou un casino en ligne
Le système de production de Toyota est souvent considéré comme l’un des
plus performants au monde. Il regroupe plusieurs concepts dont certains
ont depuis été adaptés ou repris par d’autres constructeurs automobiles ou
entreprises industrielles : juste-à-temps, kaizen, zéro défaut, esprit
d’équipe, kanban, etc. Plusieurs études ou ouvrages ont été consacrés à ce
mode de production, mais les avis divergent sur sa reproductibilité en
l’absence de la culture d’entreprise Toyota (en anglais, the Toyota Way) et
sur son caractère exemplaire
Structures matricielles : dont la plus ancienne et la plus classique est le staff/line (des entités
opérationnelles appuyées par des entités fonctionnelles) ;
Structures par projet : pour conduire un projet, le chef de projet s’appuie (par exemple) sur
des ressources prêtées par les diverses entités concernées par le projet ;
Réseaux (formels ou informels) : groupe d’individus ou d’entreprises orienté vers l’action et
utilisant le partage de connaissances comme moteur essentiel d’amélioration des
performances de l’entreprise, de l’ensemble des entreprises ou des participants (exemple :
groupe formé par les contrôleurs de gestion de l’entreprise) ;
Coopération transversale : c’est une forme de réseau un peu particulière. Exemple, pour
traiter le thème de la RSE, les fonctions financière – logistique – ressources humaines vont
coopérer ensemble.
Le pilotage par les processus, dont nous allons parler, est aussi une approche qui
s’appuie sur le notion de transversalité.
Quelles que soient les modalités pratiques organisationnelles de ces formes d’organisation,
elles ont toutes en commun de faire partie de ce que l’on pourrait appeler le management
transversal.
Le management transversal peut-être défini comme une activité de management (notion de
faire faire), sans lien hiérarchique (à la différence du management classique). Il s’agit de faire
travailler une équipe sur laquelle le manager transversal n’a aucun pouvoir hiérarchique. Pour
répondre aux besoins de l’organisation, il dispose d’une autorité de compétence.
Mais piloter par les processus ne remet pas en cause l’organisation par fonction, mais la
complète à travers ce regard transversal qu’offre l’action du pilote de processus. Ainsi le
dirigeant pilote à deux mains.
© DeerJane
En bref ce double regard permet la comparaison avec l’art du tissage : pour faire une belle
étoffe il faut la chaîne (organisation verticale de l’entreprise par fonction) et la trame
(appréhender transversalement les chaînes de valeur (processus) de l’entreprise). Tout l’art du
pilote de processus, dans la conduite de ses actions pour réguler, améliorer ou transformer les
processus dont il a la responsabilité, va être de travailler de manière coopérative, avec des
représentants des différentes fonctions concernées par les processus dont il a la responsabilité.
Cette démarche, qui nécessite une implication forte de la direction, consiste à mettre sous
tension et considérer en tant que système l’ensemble des processus de l’entreprise (les
processus opérationnels, support et de pilotage) et conduit à :
DÉCOUVRIR
Facebook
Twitter
Google+
LinkedIn
E-Mail
- permettre de ne rien oublier en listant les tâches à accomplir . Ce qui donne une vison
globale et exhaustive sur la charge à venir.
- optimiser les moyens humains et financiers. Cela permet d'identifier comment les moyens
sont utilisés et pour quel résultat.
- savoir à tout moment où l'on se trouve dans l'avancée . Ce qui évite de naviguer à vue.
- pouvoir trouver des solutions de repli en étant capable d'analyser les conséquences sur les
autres actions.
- Impliquer et motiver les équipes en définissant des rôles précis pour chacun . On évitera
ainsi des pertes de temps, d'énergie et une démotivation galopante dues à des recadrages
fréquents sur les tâches et missions des acteurs. Autre bénéfice : une meilleures coordination
lorsque des dépendances existent entre actions.
Les pièges
Il existe toutefois certaines erreurs à éviter : passer trop de temps à construire un plan
d'action au détriment de sa mise en oeuvre, par exemple. C'est aussi descendre dans un
niveau de détails inexploitable. D'une manière générale, il est essentiel de garder en tête qu'il
ne s'agit que d'un outil. Un moyen ne doit pas prendre le pas sur sa finalité.
Les clés de succès d'un plan
d'action
- impliquer les collaborateurs concernés dans sa construction pour que tout le monde
s'approprie la démarche. Le responsable en charge du projet, du service... ne doit pas bâtir son
document dans son coin.
Enfin, il ne faut pas négliger les mesures de réussite. En effet, elles sont les garantes d'une
mise en oeuvre conforme à ce qui a été prévu.
Quoi ?
Lister les actions. Décrire sommairement leur contenu. L'idée
n'est pas d'entrer dans le détail, mais simplement comprendre de
quoi il s'agit. Eventuellement les prioriser. Normalement ce travail
est fait en amont. Celles qui sont présentes ont déjà été
sélectionnées. Néanmoins, il est tout à fait pertinent de faire
apparaître en premier celles qui ont le plus d'impact sur l'objectif
global.
Qui ?
Définir qui est responsable. Autrement dit : qui pilote ? Qui rend
des comptes ? Préciser également les autres acteurs qui peuvent
intervenir. C'est très utile pour savoir qui informer de l'avancée
des actions.
Comment ?
Quelles sont les ressources à disposition : budget, équipe...
Quand ?
Définir les dates de début et de fin. Pour une gestion avancée,
comme c'est le cas en management de projet, on peut définir des
jalons avec des livrables. Des outils comme le diagramme de
Gantt sont très intéressants pour cette phase.
Où ?
Préciser les lieux lorsque cela est nécessaire.
Combien ?
Fixer les critères de réussite. Ils permettent de valider le succès
ou non d'une action et de prendre une nouvelle décision en
conséquence : continuer, prévoir une nouvelle action...
Contexte : ......................................................
Remarques
Pour une planification plus fine, les actions peuvent être
représentées sous la forme d'un diagramme de
Gantt. L'intérêt est alors une visibilité accrue de la répartition des
tâches dans le temps et une gestion plus fine de leur
enchainement.
« Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de
monnaie : merci ! » écrit Pablo Neruda.
Dans le cadre du travail, « Merci ! » reste une marque de
reconnaissance formidable de la personne en tant que telle, de ses
compétences, de sa pratique, de ses résultats.
L’impact d’un « Merci à vous ! » est fort sur les collectifs
qu’il soude, comme sur les individus.
Mais on s’en méfie aussi. A cause de l’usure, de l’insincérité, de
l’amour-propre, des non-dits et du non verbal, certains préfèrent ne
rien dire. Dire merci présente des risques.
Donner et recevoir
Beaucoup de raisons, donc, pour lesquelles il n’est pas facile de dire
merci autrement qu’en marmonnant et en passant à autre chose.
Accepter un merci, ce n’est pas facile non plus : encore une dette
(d’où la réponse « Je vous en prie »). Et puis est-ce normal, est-ce
sincère ?
Pour savoir dire merci et accepter des remerciements, il faut faire la
preuve de maturité et d’estime de soi. Cela met en jeu une
communication claire, dans la cohérence du verbal et du non verbal,
la simplicité et la sincérité, l’écoute de l’autre. C’est un repère explicite
qui nourrit la confiance pour continuer à coopérer.
Les remerciements sont parfois mis en scènes lors de réunions, mais
au quotidien les modalités sont variées, messages écrits, téléphone,
de vive voix, ne nous en privons pas et mettons-y du cœur !
Donner et recevoir
Beaucoup de raisons, donc, pour lesquelles il n’est pas facile de dire
merci autrement qu’en marmonnant et en passant à autre chose.
Accepter un merci, ce n’est pas facile non plus : encore une dette
(d’où la réponse « Je vous en prie »). Et puis est-ce normal, est-ce
sincère ?
Pour savoir dire merci et accepter des remerciements, il faut faire la
preuve de maturité et d’estime de soi. Cela met en jeu une
communication claire, dans la cohérence du verbal et du non verbal,
la simplicité et la sincérité, l’écoute de l’autre. C’est un repère explicite
qui nourrit la confiance pour continuer à coopérer.
Les remerciements sont parfois mis en scènes lors de réunions, mais
au quotidien les modalités sont variées, messages écrits, téléphone,
de vive voix, ne nous en privons pas et mettons-y du cœur !