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Les Acteurs &

Documents HSE
par
Belibi Ngamba Fabrice.
Ingénieur de conception en management
des risques industriels et étude d’impacts
environnementaux
Consultant des Organisations et projets.
Formateur QHSE et Développement durable
Email: firstgreenconsult@yahoo.com
Tel.: (+237) 694651568
Les acteurs HSE
Objectif et intérêt du cours

À la fin de ce Cours, vous serez capable:

 • D’identifier facilement les différents acteurs HSE,

 • Déterminer les canaux de communication à utiliser,

 • De connaître leur besoins en terme d’informations HSE.


Qu’est-ce qu’un acteur HSE?
Définition d’un acteur d’une organisation:
 -Personne qui participe activement à une entreprise, qui joue un rôle effectif dans une
affaire, dans un événement.
 -Personne qui joue un rôle (d'où le terme acteur) dans l'entreprise

Définition d’un acteur HSE:


-Toute personne qui joue un rôle essentiel et déterminant au niveau
HSE.
-Toute personne qui participe à sa vie quotidienne.

Il y a deux types d’acteurs: Les acteurs HSE se trouvent à


• Acteurs internes tous les niveaux hiérarchiques,
• Acteurs externes en interne et à l’extérieur
En quoi, les acteurs HSE sont important?
Acteurs HSE*
Chef d’entreprise
• Informer solennellement l’ensemble des salariés de ses
orientations en matière de protection de la Sécurité et de la santé
(politique HSE)
• Définir la manière dont il entend que la Sécurité soit intégrée dans
tous les domaines d’activités ayant une incidence sur le niveau de
Sécurité
• Répartir de manière claire et précise le rôle et les responsabilités
de chacun dans ce domaine (définitions de fonctions, délégations
de pouvoir)
• Fournir les moyens nécessaires à l’exercice par l’encadrement de
ses missions
• Contrôler l ‘efficacité des
Chef d’entreprise

• La responsabilité de la sécurité et de la santé des


salariés revient au chef d’entreprise qui implique
toutes les fonctions de l’entreprise, directeurs,
ressources humaines, ingénierie, juridique, ...Etc.

• Le chef d’entreprise est garant de la mise en place


de la politique HSE et s’entoure des spécialistes
nécessaires.
Chef d’entreprise
Les principales responsabilités d’un chef d’entreprises sont:
• Définir la stratégie générale, la politique et les objectifs SSE
• Etablir les budgets pour mettre en œuvre les moyens nécessaires au
développement de l’Entreprise, à la qualité de ses prestations tout en s’assurant
de préserver, la santé et la sécurité des collaborateurs ainsi que l’environnement;
• Participer à la définition et à la promotion du système SSE auprès de l’ensemble
du personnel;
• Assurer la revue de direction;
• Définir, promouvoir et suivre les plans d’actions QSE;
• S’assurer de l’analyse et de la correction des anomalies détectées;
• S’assurer de l’entretien des compétences et de la qualification du personnel;
• Valider le plan de formation;
• Indiquer clairement quels types de comportements opérationnels sont
inacceptables
Chef d’entreprise

• Veiller au respect des règles édictées par le code du travail et


celles prises en interne pour son application, en faisant usage, le
cas échéant, des sanctions prévues au règlement Intérieur;
• Faire de la sécurité une obligation de résultat au même titre que la
production ou la qualité;
• Organiser la sécurité sur les plans techniques, humains et des
méthodes de travail;
• Engager les budgets visant à supprimer les risques et à améliorer
les conditions de travail;
• Dialoguer avec les instances de prévention (CHSCT, service
sécurité) et les pouvoirs publics.
Chef d’entreprise

• Le chef d’entreprise peut déléguer la gestion de la sécurité à son


délégataire, pour cela il doit mettre en place une délégation de pouvoir
et le délégataire doit l’accepter :
• La répartition des pouvoirs et des responsabilités s’inscrit dans le cadre
d ‘une organisation générale à la sécurité dont la mise en œuvre
incombe à la Direction;
• Afin que la délégation de pouvoir soir valide il faut que le délégataire,
soit compétent, il doit disposer des moyens et il doit avoir l’autorité;
• Il appartient au titulaire d’une délégation de pouvoir d’assumer les
attributions qui lui sont déléguées.
Son rôle résulte directement du contenu de sa délégation.
Directeur HSE

• Conseille la Direction Générale en matière HSE;


• Évalue et gère les risques en terme de Hygiène, sécurité et Environnement;
• Met en place des solutions pour assurer ou maximiser la sécurité des personnes,
l’hygiène et l’environnement (comme la qualité de l’eau, les émanations, les
constructions, les conditions d’évacuation…);
• Exerce un contrôle administratif des notes, courriers et des documents à
caractère financier et réglementaire;
• Sensibilise le personnel afin que les mesures HSE soient appliquées à tous les
niveaux.
• Anime le management des équipes;
• Contrôle l’application de la législation et des règles d’hygiène et sécurité et
d’environnement, tout en assurant une veille technologique et réglementaire.
Directeur HSE

• Entretient des relations avec tous les collaborateurs de l’entreprise, et


maîtrise les techniques de production;
• Organisateur et rigoureux, à l’écoute des collaborateurs, bon
négociateur avec une grande capacité à convaincre, il est doué
d’une capacité d’analyse et de synthèse;
• Vigilant et réactif, capable de s’adapter, et bon pédagogue;
• Sait résister aux pressions, communique aisément à l’oral comme à
l’écrit;
• Un manager qui apprécie les compétences de ses collaborateurs;
• Sait déléguer, et gérer son stress;
• Doté de force de proposition.
Responsable HSE

• Le chargé hygiène sécurité environnement participe à la


définition de la politique de sécurité de l'entreprise (personnels,
matériels, conditions de travail, respect de l'environnement)
• Le chargé hygiène sécurité environnement (HSE) a pour mission
de réduire les risques au travail :
accidents, maladies professionnelles, incendies, pollution.
• Il identifie les risques de dysfonctionnement et prévoit des
solutions.
Responsable HSE

• Le Responsable HSE (également appelé, selon les missions : ingénieur,


animateur, voire coordinateur) doit identifier, évaluer
et maîtriser tous les risques professionnels : conditions de travail, de
sécurité des personnes et du matériel ou protection de l'environnement.
• Pour réduire et maîtriser tous ces risques, il initie des actions de
prévention (exercices incendie, vérifications des équipements…), des
contrôles (respect des normes de sécurité…), des études et autres
diagnostics (évaluer et anticiper les risques…).
• Il propose des mesures pour éviter ces risques professionnels en
collaboration avec différents services (DRH, salariés, mais aussi pompier
et police).
Responsable HSE

Ce spécialiste de la sécurité en
entreprise a un rôle de prévention:
– Vérifier le bon fonctionnement des alarmes, des cartes d'accès,
des portes coupe-feu,
– Organiser des exercices incendie pour le personnel
– Former les agents aux techniques d'évacuation et
d'intervention.
– Veiller au respect des normes et des consignes qu'il a définies:
e.g. l'interdiction de fumer dans les bureaux, port du casque
obligatoire sur le chantier, ..etc.
Il passe tout au crible.
CSH: Comité de Sécurité et d’Hygiène

• Depuis 2004, les entreprises employant 50 salariés et plus, sont


dans l'obligation de créer un comité de sécurité et d’hygiène (CSH).
• Le comité de sécurité et d’hygiène est prévu par la loi dans les
entreprises industrielles, commerciales et d’artisanat, et dans les
exploitations agricoles et forestières
• Le texte juridique régissant la mise en place du CSH est le Dahir
n° 1-03-194 du 14 rejeb (11 septembre 2003) portant promulgation
de la loi n° 65-99 relative au Code du Travail, article 336 à 344.
CSH: Comité de Sécurité et d’Hygiène

• Le comité de sécurité et d’hygiène (CSH) permet à l’ensemble


des parties prenantes (salariés et employeurs) de prévenir tous
risques d’accidents, en améliorant l’environnement du travail au
sein de l’entreprise
• Le CSH est un moyen de communication entre les salariés et la
direction.
• Le but CSH est d’asseoir une culture de sécurité et d’hygiène
afin d’améliorer les conditions de travail.
• Les membres du comité de sécurité et d’hygiène coopèrent avec
les différents départements ou sites de production pour identifier
et aider à résoudre les problèmes de sécurité et d’hygiène.
CSH: Comité de Sécurité et d’Hygiène
Le comité comprend :
1. l’employeur ou son représentant, président ;
2. le responsable du service de sécurité, ou, à défaut, un ingénieur ou
cadre technique travaillant dans l’entreprise, désigné par l’employeur ;
3. le médecin du travail dans l’entreprise ;
4. deux délégués des salariés
5. un ou deux représentants des syndicats dans l’entreprise, le cas
échéant.

Le code du travail ne stipule pas comment les représentants des syndicats doivent être élus pour
devenir membres du CHS cependant il détermine leur nombre « article 470 ». En l’absence d’un
mode de scrutin précis ; il est possible d’opter pour tout mode de scrutin choisi d’une manière
consensuelle par les parties concernées et intéressées.
CSH: Comité de Sécurité et d’Hygiène
aux Conditions de Travail
• Le comité de sécurité et d’hygiène se réunit sur convocation de
son président une fois chaque trimestre et chaque fois qu’il est
nécessaire;
• Il doit également se réunir à la suite de tout accident ayant
entraîné ou qui aurait pu entraîner des conséquences graves;
• Les réunions ont lieu dans l’entreprise dans un local approprié
et, autant que possible, pendant les heures de travail;
Remarque importante : le temps passé aux réunions est
rémunéré comme temps de travail effectif.
Le rôle du CSHCT dans la démarche
hygiène et sécurité

Du côté de L’employeur
• La responsabilité de l’employeur à l’égard du travail quotidien du CSHCT

Du côté des représentants des salariés


• Le représentant du personnel
• Élection des membres du CSHCT
• Protection des membres du CSHCT
Le rôle du CSH dans la démarche hygiène
et sécurité
La responsabilité de l’employeur:
1. Les attributions de l’employeur et des salariés sont définies par la loi n° 65-99 et ses textes d’application.
2. Tout employeur employant 50 salariés et plus est tenu de constituer un CSH.
3. L’employeur doit mettre en place tous les dispositifs pour assurer un lieu de travail qui réponde aux exigences d’hygiène et de
sécurité et contribuer à leur mise en œuvre.
4. Il est au centre de la coopération des partenaires concernés par les problématiques relatives à l’hygiène et à la sécurité, le
but est de réduire les risques.
5. Il doit s'assurer que les salariés sont informés des risques et qu'ils ont reçu l'instruction nécessaire voire la formation
adéquate.
6. L'employeur est tenu d'établir, de développer et de maintenir toutes démarches ou actes permettant au CSH d'effectuer ses
tâches de manière satisfaisante.
7. L'employeur doit présider ou se faire représenter par des cadres supérieurs dans le CSH.
8. L’employeur charge le CSH d’exercer toutes les fonctions relatives à son domaine de compétence : le diagnostic des
conditions de travail, l’évaluation et la mise en place d’une stratégie hygiène et sécurité.
Le rôle du CSH dans la démarche hygiène
et sécurité
La responsabilité de l’employeur à l’égard du travail quotidien du CSHCT
• Selon la loi, l'employeur doit accorder le temps nécessaire aux
membres du CSHCT pour pouvoir exercer leurs attributions au sein du
comité.
• Les membres du CSHCT doivent pouvoir accomplir leurs tâches
pendant les heures normales de travail.
• Si les réunions ou autres tâches effectuées dans le cadre du comité
dépassent le volume normal des heures de travail, les membres
participant bénéficient de compensations légales.
Le rôle du CSH dans la démarche hygiène
et sécurité
La responsabilité de l’employeur à l’égard du travail quotidien du CSH
Dans le but de maintenir un bon fonctionnement du CSH, l'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer les
moyens suivants aux membres du CSH :
- Une dotation en heures suffisantes pour tenir ses réunions et ses tâches ;
- Le temps de préparer la réunion ;
- Le temps d’exercer leurs fonctions au sein du CSH ;
- Des salles disponibles pour les réunions ;
- Les documents nécessaires concernant les sujets de santé et de sécurité ;
- Payer les frais de déplacement ;
- Le temps d’évaluer le risque sur tous les sites même ceux où il n’y a pas de représentants du CSH ;
- Assurer la formation appropriée du membre du CSH ;
- Faire appel à des experts externes si nécessaire ;
- Impliquer le CSH lors des visites des inspecteurs du travail ;
-Payer les heures de travail supplémentaires ;
- Payer pour la formation liée à la fonction du CSH.
Le rôle du CSH dans la démarche hygiène
et sécurité

Du coté des représentants des salariés


• a. Le représentant du personnel Généralement, chaque représentant du personnel est élu
pendant 6ans.
• Il s’occupe de la défense des intérêts des salariés et ses attributions s’élargissent en
matière d’hygiène et de sécurité, une fois qu’il devient membre du CSH. Il doit aussi
informer la direction de l’entreprise des problèmes y compris les questions de santé et de
sécurité.
• b. Election des membres du CSH
• Selon la 65/99 portant code du Travail (chapitre cinq, articles 336-344), le fonctionnement
des Comités de Sécurité et d’Hygiène est bien défini.
Le rôle du CSH dans la démarche hygiène
et sécurité
Du coté des représentants des salariés
c. Protection des membres du CSH
• Les membres du comité sécurité et hygiène qui représentent les salariés (délégués du personnel et représentants syndicaux)
sont protégés par la loi, de par leur fonction (articles 457-458-459,472).
• Les deux délégués élus pour siéger au CSH sont l’expression de l’ensemble des salariés en matière d’hygiène et de sécurité,
abstraction faite de leur orientation syndicale. Ils représentent les intérêts de l’ensemble des salariés en matière d’hygiène et de
sécurité.
• On peut considérer que les représentants syndicaux qui siègent dans le comité, représentent beaucoup plus l’orientation de
l’action syndicale dans l’entreprise, toujours dans le domaine de l’hygiène et de la sécurité.
• Au Maroc et dans d’autres pays comme le Danemark, les représentants des salariés de manière générale, et les membres du
comité hygiène et sécurité sont protégés contre le licenciement ou toute dépréciation de leur emploi à cause de leur activité de
représentants hygiène et sécurité.
• Les CSH sont des institutions consultatives: ils ont le pouvoir de recommander des changements mais pas le pouvoir de les
mettre en œuvre.
Ressources Humaines

• Toutes les fonctions essentielles de l’entreprise doivent être


impliquées dans la mise en œuvre de la politique HSE au sein d’une
entreprise.
• Les ressources humaines jouent un rôle essentiel dans ce processus
lors du recrutement, la gestion des compétences et de l’emploi.
• Les ressources humaines ont pour but de s’assurer qu’il y a un
nombre suffisant d’employés compétents dans le domaine de la
sécurité.
Service Santé du Travail

 Service de santé du travail peut être interne ou externe à l’entreprise et représente des
compétences pluridisciplinaires principalement médicales.
 Il peut faire appel à différents services extérieurs comme des organismes tel que la
CNSS, les cliniques, laboratoires, centre de radiologie, ..etc.
 Le médecin du travail a également un rôle à jouer en matière de prévention des
risques. Il est avant tout là pour apporter des conseils aux salariés et répondre à leurs
questions.
Service Santé du Travail

 Loi n°92/007 du 14 août 1992, portant Code du Travail et le décret n° 79/096 du 21 mars 1979
fixant les modalités d’exercice de la médecine du travail
 constituent le cadre réglementaire de la médecine du travail au Cameroun.
 Le décret complète une série de dispositions relatives à l'hygiène et à la sécurité des
travailleurs, imposant un service médical dans chaque entreprise (commerciale, industrielle ou
agricole) ou groupement employant plus de 50 salariés.
 Sont aussi assujettis à cette réglementation les établissements occupant moins de 50 salariés
mais exerçant une activité propice à une maladie professionnelle (entreprises industrielles,
commerciales et d'artisanat ainsi que les exploitations agricoles et forestières et leurs
dépendances; lorsque ses derniers effectuent des travaux exposant les salariés au risque de
maladies professionnelles
 Le médecin du travail doit avoir un rôle essentiellement préventif. Ce rôle consiste à surveiller
l'hygiène générale du travail, les risques de contagion, "l'adaptation des salariés à leur poste de
travail et l'amélioration des conditions de travail".
Service Santé du Travail: OIT

 L’organisation internationale du travail a établi, pour les États


adhérents, des règles destinées à protéger les travailleurs.
 On distingue les conventions qui ont un caractère contraignant
pour les États qui les ont ratifiées des recommandations qui
définissent des orientations aux actions des États membres.
 Certaines de ces dispositions concernent le domaine de la santé et
de la sécurité des travailleurs et contiennent des recommandations
concernant les professionnels qui interviennent dans le domaine de
la prévention, dont les médecins du travail pour ce qui concerne
l'approche clinique et épidémiologique.
Service Santé du Travail

 Les modalités d'application des dispositions de l’article 98 du code du


travail, relatives aux entreprises soumises à l'obligation de disposer
d'un service médical du travail;
 Les établissements nécessitant une surveillance médicale particulière
doivent recruter un médecin du travail à temps complet ou signer une
convention avec un médecin.
 Le médecin du travail doit être inscrit au Conseil de l'Ordre et avoir
l'autorisation d'exercer. Il est lié par un contrat passé avec l'employeur
Service Santé du Travail
• L’intervention du médecin du travail au sein de l'entreprise tient en plusieurs
actions:
– Il procède aux visites médicales d'embauche et de surveillance périodique.
– Il peut exiger des examens complémentaires lors de l'embauche, aux frais de l'employeur.
• Dans le cas des examens périodiques, il peut en être de même, mais seuls les examens nécessités par le
dépistage des maladies professionnelles sont à la charge de l'employeur.
• Le temps exigé par les examens médicaux est pris sur les heures de travail sans qu'il soit procédé à une
réduction de salaire.
• Le médecin du travail établit pour chaque travailleur un dossier médical transmissible, en cas de
changement d'emploi, au médecin du travail s'occupant de ce nouvel emploi.
• Il conseille l'employeur notamment en ce qui concerne les conditions d'hygiène, la protection contre les
poussières, les vapeurs dangereuses, la prévention d'accidents.
Service Santé du Travail
 L’article 32 de la loi n°92/007 du 14 août 1992 stipule qu'après une absence pour cause de maladie
professionnelle, ou une absence de 06 mois le contrat est rompu, la loi prévoit qu’a plus de 3 semaines
d’absences pour cause de maladie non professionnelle ou en cas d'absences répétées pour raisons de santé,
une visite médicale est obligatoire lors de la reprise du travail.
 Celle-ci a "pour seul but de déterminer les rapports qui peuvent exister entre les conditions de travail et la
maladie, et de pouvoir apprécier leur aptitude à reprendre leur ancien emploi ou la nécessité d'une
réadaptation".
 Aucun article ne mentionne l'obligation pour les médecins désireux de remplir la fonction de médecins de
travail d'être titulaires d'un diplôme attestant de cette qualification. Mais l'article 3 du Dahir du 8 juillet 1957
stipule qu'"à partir d'une date qui sera fixée par décret, un diplôme sanctionnant des études supérieures de
médecine ou d'hygiène du travail sera obligatoire pour l'exercice des fonctions de médecin du travail".
 La médecine du travail est une spécialité encore nouvelle au Cameroun.
Sapeurs-Pompiers

Loi N°86/016 du 6 décembre 1986 portant à la réorganisation générale de la Protection Civile est
chargée de :
• La protection et la défense de la population et des biens en toutes circonstances.
• L’organisation, l’animation et la coordination de la mise en œuvre des mesures de protection et de
secours des personnes et des biens lors d’évènement calamiteux et de catastrophes.
• D’assurer la protection et la sauvegarde de la population et du patrimoine national lors de
circonstances relavant de la défense civile.
• De promouvoir la prévention des risques et combattre tous sinistres en particulier les incendies.
• D’organiser et d’assurer la gestion administrative des services de secours et de lutte contre
l’incendie.
Secouristes

• Le Cameroun ne dispose pas encore d’un arsenal juridique et réglementaire en matière de SST
qui prouve l’existence d’une prise de conscience en ce qui concerne la notion de risque
professionnel et technologique contrairement aux pays d’Afrique du nord.
• Les principaux textes législatifs et réglementaires prescrivant des dispositions relatives à la
sécurité et la gestion des risques.
• Extrait des obligations réglementaires a l’exemple du Maroc :
L’article 317 du Dahir n°1-03-194 (11 septembre 2003) portant promulgation de la loi n° 65-99 «
Deux salariés au moins, dans chaque atelier ou sont effectués des travaux dangereux, recevront
l’instruction relative aux techniques et méthodes des premiers secours en cas d’urgence »
Contractants/sous-traitants

La bonne gestion des risques HSE débute dès le choix du prestataire:

• Via l’établissement des indicateurs de performance (qualité, satisfaction


clients, fiabilité, respect des délais, investissement, innovation, taux de
fréquence accidents...)
• Ces indicateurs de performances seront mis en œuvre dans le cadre
d'audits de sélection.
Salariés de l’entreprise

L’employeur veille au respect des mesures & standards Hygiène et sécurité


afin d’assurer l’amélioration des situations existantes.
il incombe à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et
selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des
autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail
Le salarié doit donner l’alerte pour motif raisonnable de penser qu’une
situation présente un danger grave et imminent.
Le salarié peut refuser d’exercer un poste incompatible avec des réserves
médicales constatées par le médecin du travail
Comité national et comités régionaux
d'études d'impact sur l'environnement
L’Etude d’Impact sur l’Environnement et le social (EIES) constitue un instrument de prévention
dans le cadre de la politique de la protection de l’environnement.
Cet instrument a pour objectif principal de:
 prévenir la dégradation de l’environnement liée aux projets d’investissement
 permettre un développement durable du pays. C’est un atout et non plus un surcoût.
Comité national et comités régionaux
d'études d'impact sur l'environnement
Par l’adoption de la loi N°96/12 du 05 Aout 1996 portant loi cadre relative, a la
gestion de l’environnement, le décret n°2013/0171/PM relatives aux Études
d’Impact Environnemental et social, et ses textes d’application, (le décret n°
2006/1577/PM du 11 septembre 2006 modifiant et complétant certaines
dispositions du décret n° 2001/718/PM du 3 septembre 2001 portant organisation
et fonctionnement du Comité interministériel de l'environnement), l’action de
préservation et de promotion de l’environnement au Cameroun prend une
ampleur au fil des années.
Cette réglementation rend obligatoire le recours aux études d’impact sur
l’environnement pour tous les projets mentionnés dans l’ARRETE N°0070 IMINEP
du 22 Avril 2005 fixant les différentes catégories d'opérations dont la réalisation
est soumise à une EIE.
Laboratoire national des études et de
surveillance de la pollution
Instrument Scientifique et Technique au service de la protection de l’Environnement.
Missions:
 Surveiller et Caractériser la pollution et les nuisances dans l’environnement et contribuer à la mise en place
des réseaux de surveillance thématiques ;
 Contrôler la pollution pour accompagner la mise en œuvre des programmes de gestion et de protection de
l'environnement ;
 Contribuer au respect des engagements internationaux et régionaux en matière de surveillance et de contrôle
de la pollution ;
 Participer à la coordination du réseau des laboratoires opérants dans le domaine de l’environnement et
contribuer dans la mise en place des normes des rejets et veiller à leur respect ;
 Assister les pouvoirs publics pour la résolution de certains conflits environnementaux;
 Contribuer à la mise à niveau environnementale du secteur privé en apportant les prestations de services
nécessaires en matière d’analyses.
Inspection du travail

Le rôle de l'inspection du travail (section I) est défini par l’article n° 105 du code de travail,
concernant l'IT.
Les agents de l'inspection du travail sont chargés :
- d'assurer le contrôle de l'application des dispositions législatives et réglementaires relatives au
travail ;
- de fournir des informations et des conseils techniques aux employeurs et aux salariés sur les
moyens les plus efficaces en conformité avec les dispositions légales ;
- de porter à la connaissance de l'autorité gouvernementale chargée du travail les lacunes ou les
dépassements de certaines dispositions législatives et réglementaires en vigueur ;
- de procéder à des tentatives de conciliation en matière de conflits individuels et collectifs du travail.
Responsable Formation

Le Responsable de formation évalue les besoins de l’entreprise en matière de


formation y compris en domaines HSE. Ses principales
missions consistent à :
• Réaliser un bilan des compétences HSE
• Fixer les objectifs en matière de formation HSE
• Veiller à ce que les employés s’adaptent aux nouveaux outils de travail
• Concevoir et mettre en place un plan pédagogique de formation
• Choisir et évaluer les prestataires internes
• Évaluer les résultats de la formation
• Accompagner continuellement les salariés dans le développement de leurs
compétences
Service Communication d’entreprise
Le responsable communication gère les communications à l’interne et à l’externe dans le
but de promouvoir une entreprise

Externe Interne
• organise et supervise les opérations • définit la politique de communication
auprès des partenaires de l’entreprise
• assure la visibilité de l’entreprise lors • élabore la stratégie de communication à
d’événements l’interne
• Gère la crise en cas d’accident • analyse les capacités de communication
de l’entreprise

Il supervise les dossiers de presse. C’est aussi lui qui représente l’entreprise devant les médias.
Assurance

Une assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d'un événement
incertain et aléatoire souvent appelé « risque». La prestation, généralement financière, peut être
destinée à un individu, une association ou une entreprise, en échange de la perception d'une cotisation
ou prime.
L‘expert en sinistres établit la réalité des dommages et les responsabilités, chiffre leur valeur et
détermine les montants d'indemnisation à verser.
• En amont, certaines compagnies utilisent les compétences des ingénieurs préventionnistes
spécialisés ayant pour rôle de mesurer certains risques dans leur propre contexte, et de proposer des
améliorations au cas par cas.
• En aval, des entreprises (pour la plupart de main d’oeuvre) emploient des préventeurs pour anticiper
les accidents du travail, pour les éviter et/ou réduire les conséquences d'une survenue d'un risque.
Clients

Un client, au sens économique, désigne la personne ou l'entité qui prend la décision d'acheter un
bien ou service, de façon occasionnelle ou habituelle, à un fournisseur.
Le client est donc à distinguer
Du consommateur : le consommateur n'est pas forcément l'acheteur, et l'acheteur d'un équipement,
service ou bien professionnel ne fait pas un acte direct de consommation ;
Des termes utilisateurs ou usagers (terme utilisés plutôt dans les services publics, où les utilisateurs
n'ont pas le choix du fournisseur) ;
Les clients imposent leurs critères et standards HSE à leur fournisseurs.
Les documents HSE
Objectif et intérêt du cours

A la fin de ce Cours, vous serez capable:

• D’identifier les principaux documents HSE

• Leur domaines d’application

• Le contenu principal de chaque document.


Qu’est-ce qu’un document HSE?
 Un document HSE est un ensemble formé par un support et une information en matière HSE,
celle-ci enregistrée de manière consistante et précises.
 Le document HSE a une valeur explicative, descriptive, directive de preuve.
 Vecteur matériel des pratiques, standards et cadre HSE, le document HSE , joue un rôle essentiel
dans la plupart des organisations tant pour leur fonctionnement que dans l'élaboration de leurs
savoirs.
 Un document HSE est tout fichier, rapport, Guide, fiche, check-list, formulaire, tableau, manuel,
bilan, plan, procédure, instruction, ..etc. traitant un ou plusieurs aspects du HSE.
A quoi servent-ils?
La santé et la sécurité au travail deviennent une préoccupation croissante des chefs
d’entreprises, car au-delà des impératifs humains et sociaux, ces sujets constituent des enjeux
économiques et juridiques.

La mise en place d’un système de gestion de la santé, sécurité au travail peut contribuer de manière
efficace à réduire et anticiper les risques et accroître la productivité de l’organisme.
A quoi servent-ils?
 Un document HSE est un outil de management qui présente les
fondements de la démarche HSE;
 Outil d’aide à la décision qui permets de piloter les activités d’une
organisation conformément aux standards HSE;
 Il offre un cadre de travail en fournissant une panoplie de mesures &
actions de prévention et de recouvrement;
 C’est une unité d'informations HSE dont le contenu peut décrire des
processus, des modes d’emplois, des actions;
 Outil de travail indispensable dans le cadre d’une gestion efficace du HSE.
La liste des Documents HSE*

*: liste non exhaustive


Manuel du système de gestion HSE (HSE MS)
Principe PDCA & amélioration continue
Manuel du système de gestion HSE (HSE MS)
Architecture d’un HSE MS/chapitres:
1. Leadership & Engagement
2. Politique & Objectifs
3. Organisation, Responsabilités & les Ressources
4. Gestion du risque
5. Planification & Procédures
6. Mise en œuvre, Contrôle et remonté d’information
7. Assurance
8. Revue de direction
Structure d’un HSSE MS

Les exigences de management HSE ne se substituent en aucun cas


aux règles, procédures et consignes indiquées dans la réglementation.
Document unique

• L’évaluation des Risques est une démarche de prévention qui consiste à identifier et
classer les risques auxquels peuvent être exposés les salariés d'une entreprise.
• L'ensemble de ces éléments est consigné dans un : le Document Unique.
Document unique/ Etapes
PREVOIR
• Définir les zones de risques
• Définir la façon d’éliminer ou de maîtriser ces risques
• Prévoir les ressources
• Donner un échéancier
EXECUTER
• Réaliser les actions prévues
• Former les personnels
• Assurer la traçabilité des actions
VERIFIER
• Apprécier l’atteinte des objectifs
• Évaluer si la maitrise du risque est suffisante
AMELIORER
• Analyser les écarts
• Décider et entreprendre des actions d’améliorations si les résultats ne
sont pas satisfaisants.
Etude d’impact sur l’environnement
• Les dispositions règlementaires définissent l’EIE comme un instrument préventif de gestion et de protection de
l’environnement
• EIE prend en compte les objectifs de protection et de valorisation de l’environnement, d’examiner les incidences
des choix de développement et d’aménagement et d’en rendre compte auprès du public.
• L’exigence d’une Etude d’Impact sur l’Environnement (ÉIE) s’inscrit:
– d'une part, dans le principe de prévention, l’un des principes généraux du droit de l’environnement qui implique la
mise en œuvre de règles et d’actions pour anticiper toute
atteinte à l’environnement,
– d'autre part, dans le principe d’intégration des exigences environnementales dans les autres politiques par la
recherche d’équilibre entre objectifs économiques, sociaux et environnementaux.
• C’est un outil technique qui permet d’examiner les conséquences, aussi bien positives que négatives, qu’un
projet aura sur l’environnement, et de s’assurer que ces conséquences sont dûment prises en compte dans la
conception.
Les documents d’une EIES

 Manuel des procédures:


 Manuel de la procédure d’examen des études d’impact sur l’environnement par le
comité national;
 Manuel de la procédure d’examen des études d’impact sur l’environnement par les
comités régionaux;
 Manuel de la procédure de l’enquête publique relative aux études d’impact sur
l’environnement;
 Guide méthodologique général pour l'évaluation des études d'impact sur l'environnement.
Etapes classiques de l’évaluation
environnementale
Etude d’impact sur l’environnement: Matrice
des Impacts- Exemple
Les matrices ci-après sont données
à titre indicatif, le contenu doit être
adapté de manière spécifique à
chaque projet.

Utiliser des symboles pour caractériser


les impacts, par exemple : Impact positif
élevé (+++) ; moyen (++) ; faible (+).
Impact négligeable ou insignifiant (0).
Impact négatif élevé (---) ; moyen (--) ;
faible (-). Impact direct (d) ; indirect (i).
Impact continu (c) ; intermittent (in).
Impact de portée locale (l) ; régionale (r )
; nationale (n) ; etc.
Etude de danger
• ED est un outil qui s’inscrit dans la démarche de maîtrise des risques qu’un exploitant de site
industriel doit mettre en place en vue d’obtenir une autorisation d’exploiter dans les conditions décrites
dans cette étude de dangers et pour les différents risques qui y sont exposés (après un processus
administratif impliquant l’instruction par les services de l’État et la consultation du public notamment au
Cameroun)
• ED est réalisée sous la responsabilité de l’exploitant, elle s’attache principalement à démontrer
explicitement la maîtrise des risques d’accidents majeurs associés aux installations et activités
industrielles
Etude de danger-Etapes
Introduction: Cadre règlementaire
Objectifs et contexte d’une étude de dangers
 Ce chapitre décrit les principaux objectifs de l’étude de dangers ainsi que le contexte réglementaire associé en
insistant sur les évolutions récentes.
Processus de réalisation d’une étude de dangers
 Ce chapitre présente la démarche générale lors de la mise en œuvre d’une étude de dangers. Il décrit les
principales étapes du processus pour :
 identifier et qualifier les phénomènes dangereux (en termes d’intensité et de cinétique des effets) ;
 déterminer et caractériser les accidents majeurs associés (en termes de probabilité d’occurrence
annuelle et de gravité des conséquences).
 Il explicite comment aborder la réalisation pratique de ces étapes et présente les principes et méthodes
mis en œuvre. En parallèle, il montre que l’étude de dangers est un document cohérent, utile et «
intelligent » dont le cœur est l’analyse de risques.
 Proposition d’un plan type détaillé d’une étude de dangers
 Il s’agit de la formalisation des différentes étapes du processus de réalisation d’une étude de dangers pour
répondre aux exigences réglementaires.
 Conclusions
Rapport d’audit

• L’audit est un examen méthodique et indépendant permettant de


mesurer une situation par rapport à un référentiel.
• Il mobilise différentes parties prenantes selon un processus bien réglé et
déterminé garantissant la qualité et l’efficacité du résultat de l’audit
• Le savoir être de l’auditeur et sa nécessaire maîtrise opérationnelle du
sujet audité sont, quant à eux, fondamentaux.
Les outils de travail de l’auditeur par étape
Eléments clé d’un bon rapport d’audit

• Les messages doivent être concret. Sans phrases, ni mots inutiles. Avec des tournures de
phrases positives. Les phrases sont courtes et rythmées et au présent.
• Le vocabulaire est simple et accessible
• le rapport doit pouvoir être lu et compris sans difficulté plusieurs mois après, par un lecteur n’ayant
pas participé à l’audit.
• La rédaction du rapport par l’auditeur se fait par consolidation, du détail à la conclusion:
– D’abord rédaction (ou compilation) des observations élémentaires.
– Puis synthèse et classement des observations.
– Et enfin, conclusion avec proposition de décision.
• Cet ordre de rédaction facilite la lecture du rapport par les audités ou les commanditaires qui liront
eux le rapport dans l’ordre inverse, c’est-à-dire de la conclusion aux détails.
La check-list de vérification du rapport

Elle permet notamment de s’assurer que le rapport est correctement rédigé :


a) le rapport d’audit fournit une appréciation globale et détaillée ;
b) le rapport d’audit comporte les détails de l’organisation de l’audit : plan détaillé, identité
des auditeurs, dates de l’audit, déroulement ;
c) le rapport d’audit contient les modalités de confidentialité et de diffusion du rapport ;
d) les observations et conclusions distinguent bien le classement et le classement est pertinent ;
e) les conclusions relevées sont pertinentes et clairement exprimées ;
f) la présentation générale du rapport est satisfaisante et est adaptée aux besoins des audités et du
commanditaire ;
g) le rapport d’audit restitue fidèlement l’esprit et le contenu de l’audit ;
h) le rapport d’audit fournit des éléments de décision au commanditaire.

D’autres éléments à prendre en considération lors de la restitution:


a) l’organisation de la restitution (durée, plan, etc.) est appropriée ;
b) la forme de la restitution (orale, écrite, réunion, etc.) est adaptée au contexte ;
c) les participants à la restitution (audités, direction de l’audité) sont appropriés ;
d) la direction de l’audité a bien compris les conclusions de l’audit et le travail à faire suite à l’audit.
Tableau de bord et gestion de la
performance HSE
Définition:

Le tableau de bord est un ensemble d’indicateurs peu nombreux (5 à 10) conçus pour permettre
aux gestionnaires de prendre connaissance de l’état de l’évolution des systèmes qu’ils pilotent et
d’identifier les tendances qui les influenceront sur un horizon cohérent avec la nature de leurs
fonctions.

Indicateurs de performance de gestion est un outil d’évaluation et d’aide à la décision grâce


auquel on va pouvoir mesurer, à un instant donné et face à un objectif, une situation ou une
tendance, de façon relativement objective.
Analogie TB organisation vs TB Voiture

Analogie du tableau de bord d’un véhicule


• Représenter une réalité complexe par un schéma simplifié
• Le tableau de bord signale les situations indésirables
• Informe pendant le trajet
• Fournit des statistiques
Exemples de tableaux de bord de gestion
Plan d’opération Interne (POI)

Le POI est un outil qui définit:


• les mesures d’organisation;
• les méthodes d’intervention;
• les moyens nécessaires à mettre en œuvre en cas d’accident en vue de protéger le personnel, les
populations et l’environnement;
• Il est homogène avec la nature et les enveloppes des différents scénarios d’accident envisagés dans
l’étude des dangers et son analyse critique.
Son but est de :
• Placer les installations dans un état le moins dégradé possible;
• Limiter les conséquences de l’accident ou scenario catastrophe;
• Assurer l’alerte des services de secours publics et l’information des autorités;
• réagir vite et bien et de limiter autant que possible l’improvisation.
Plan d’opération Interne (POI)

Le POI est rédigé par l ’exploitant. Son élaboration implique :


• La réalisation préalable d’une étude de danger ou une analyse des risques;
• Une bonne information et une formation adéquate du personnel;
• La concertation entre l’exploitant et les services publics (Protection civile);
• Une mise à jour régulière.
Permis de travail

• Certains travaux présentent des risques spécifiques.


• Les travailleurs exécutant ces travaux doivent avoir une connaissance spécifique et doivent donc avoir reçu
des instructions particulières correspondantes à leur travail.
• C’est généralement le maître d’ouvrage qui impose un permis de travail afin de s’assurer que les travailleurs
aient bien pris connaissance des risques spécifiques liés au travail à effectuer.
• Les instructions particulières peuvent également avoir trait à l’environnement qui peut parfois présenter des
risques spécifiques, comme par exemple, les espaces confinés, les espaces sous pression,…
• Le but du permis de travail de sécurité est basé sur l’adage bien connu : « UN HOMME AVERTI EN VAUT
DEUX! »
• L’établissement d’un permis de travail de sécurité est directement lié aux différentes sources de risques
connues.
Permis de travail

Il faut prendre en considération les points suivants:


• L’individu ne se trouve toujours pas dans le même état d’esprit
(fatigue, énervement,…),
• La tâche confiée peut être plus compliquée qu’à l’habitude,
• Les machines ne sont pas toujours fixées de la même manière
• L’environnement peut être modifié par une autre personne.
Permis de travail

1) Permis de feu ou permis de travaux chaud


2) Permis de travail en espaces confinés
3) Permis d’excavation ou permis de fouilles
4) Travaux en hauteur
Plan de gestion de crise

Définition de crise:
Phénomène prenant naissance au sein des organisations, mis en éveil par un
évènement déclencheur et dont la gravité peut être amplifiée par la présence
de facteurs aggravants.
Il s’agit d’un:
 un événement imprévu,
 un événement qui présente un caractère d’urgence dans la décision,
 un événement qui menace l’entreprise et particulièrement sa survie,
 un événement qui produit des conséquences internes comme externes à
l’entreprise.
Plan de gestion de crise

Les crises s’installent progressivement au sein


d’une organisation selon un phénomène qui se
décompose en quatre étapes.

Cinq erreurs classiques menacent l’organisation d’une gestion de crise :


- Rester sidéré par les événements compte tenu de leur ampleur,
- Ne pas détecter suffisamment tôt l’entrée en crise,
- Réagir trop tardivement,
- Nier ses propres responsabilités et sous-estimer le rôle des acteurs extérieurs en adoptant un esprit
de forteresse,
- Absence ou inadéquation de la communication.
Plan de gestion de crise

Le Plan de Gestion de Crise doit intégrer les éléments suivants :


1. Le schéma d’alerte, qui va permettre de définir clairement pour l’ensemble de l’organisation les étapes essentielles
de transmission des informations ;
2. La cellule de crise, qui a pour but de définir clairement les différents intervenants de l’organisation en cas de crise ;
3. Les fiches missions, qui ont pour objectif de définir le rôle de chacun de ces intervenants en amont, pendant et en
aval de la gestion de crise ;
4. Les fiches outils, qui ont pour but de favoriser la transmission des informations et le reporting pendant la gestion
de la crise et ainsi de gagner en efficacité ;
5. Les annexes, telles que l’annuaire de crise, le plan des salles de crise ou encore les plans des sites de repli, qui
doivent permettre à chacun des intervenants de trouver les informations utiles dont il a besoin pour remplir son rôle
au sein de la structure de gestion de la crise.
Registre légal HSE
• La veille réglementaire est l'activité d'anticipation des réglementations nationales ou internationales susceptibles d'avoir une
influence sur les activités ou la stratégie de l’entreprise
• La veille réglementaire est une activité qui consiste à identifier parmi la production législative (nationale, européenne,
internationale) les nouveaux textes qui sont applicables à l'entreprise, et de définir les actions nécessaires à mettre en place pour
se conformer à ces nouvelles exigences.
• La veille réglementaire HSE couvre à la fois les domaines de la santé au travail, la sécurité au travail et l'environnement.
• La mise en mise en place de systèmes de mangement de type ISO 14001, OHSAS 18001, a fait progresser largement les
entreprise dans la réalisation de la veille réglementaire. Ces référentiels imposent à l'entreprise un bon suivi de la réglementation
Sécurité et Environnement.

La réalisation de la veille réglementaire HSE peut se faire en :


- Lisant quotidiennement les journaux officiels
- S'abonnant à des sources documentaires spécialisées ;
- Faisant appel à un prestataire spécialisé dans la veille règlementaire HSE
La consolidation de la veille réglementaire est souvent assurée par le service HSE de l'entreprise.
Plan du continuité du business

• Le plan de continuité, parfois appelé plan de continuité des opérations ou plan de continuité des activités, peut
faire référence au :
– Plan de continuité gouvernemental tel que le plan de continuité des opérations des US
– Plan de continuité des affaires
• La norme ISO 22301 cadre l'ensemble des démarches à mettre en oeuvre pour un Plan de Continuité d'Activité
cohérent. Il permet d’accroître la résilience d'une organisation en cas de sinistre.
• Ce plan doit permettre à un groupe (gouvernement, collectivité, institution, entreprise, etc.) de fonctionner même
en cas de désastre ; quitte à ce que ce soit en mode dégradé, ou en situation de crise majeure.
Plan du continuité du business

• C’est un document stratégique, formalisé et régulièrement mis à jour, de planification de la réaction à une
catastrophe ou à un sinistre grave. Son objectif est de minimiser les impacts d’une crise ou d’une catastrophe
naturelle, technologique ou sociale sur l’activité (et donc la pérennité) d’une entreprise, d’un gouvernement, d’une
institution, d’un groupe…
• En informatique, un plan de continuité d'activité, a pour but de garantir la survie de l'entreprise après un sinistre
important touchant le système informatique. Il s'agit de redémarrer l'activité le plus rapidement possible avec le
minimum de perte de données. Ce plan est un des points essentiels de la politique de sécurité informatique d'une
entreprise.
Plan du continuité d’activité

 Etapes de la mise en place d’un plan de continuité d’activité


• choix de la stratégie de sécurisation
– Mesures préventives
• Sauvegarde des données
• Les systèmes de secours
• Une bonne information et un bon partage des rôles
– Mesures Curatives
• La reprise des données
• Le redémarrage des applications
• Le redémarrage des machines
 Développement du plan
 Exercices de maintenance plan de continuité d’activité ou plan de secours informatique
Lockout & Tagout (LOTO)
Lockout & Tagout (LOTO): Procédure de
condamnation sur place
• Préparer l'arrêt de la source d'énergie. Identifier le type d'énergie utilisé (électrique, mécanique, etc.) et ses
Étape 1: Préparation dangers potentiels.
• Repérer les dispositifs d'isolation et préparez la condamnation de la source d'énergie.

• Avertir les opérateurs et les superviseurs concernés par la condamnation des machines, et informez-les des
Étape 2: Notification
travaux.

Étape 3: Arrêt • Désactivez l'équipement ou la machine.

• Verrouiller toutes les sources d'énergie afin de mettre la machine ou l'équipement hors tension.
Étape 4: Condamnation • Poser un cadenas pour condamner l'interrupteur ou la vanne pendant les travaux.
• Prévenir tout risque d'utilisation accidentelle, en plaçant des étiquettes d'avertissement

Étape 5: Test • Pour vous assurer d'une totale isolation, testez toutes les commandes des machines et les circuits
électriques

Étape 6: Réparation ou • Exécutez la maintenance et/ou le dépannage


modification
• Une fois les travaux effectués, et après avoir retiré tous les dispositifs de condamnation, veiller à tester les
Étape 7: Rétablissement du équipements.
fonctionnement • Avant de les remettre sous tension, prévenir tous les employés
Conclusion

La santé et la sécurité au travail présente des


avantages pour l’entreprise et correspond de toute
façon à une obligation juridique et sociale. Les
entreprises apprécient le fait que la santé et la
sécurité au travail contribue à réduire les accidents
du travail et les maladies professionnelles mais aussi
le fait qu’elle soit un élément essentiel de leur
réussite.

Sécurité-Santé de notre environnement . Tous concernés!!


Merci pour votre aimable Attention

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